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2,009
fr
Faits: A. A.a A._ était propriétaire d'une petite maison comportant un étage et un rez-de-chaussée où se trouvait un dépôt qu'il avait transformé en studio. Pour ce faire, il avait dû murer le passage, avec porte, permettant d'accéder directement, depuis la cage d'escalier conduisant au premier étage, au cagibi créé dans le dépôt, qui abritait les installations de chauffage communes à tout le bâtiment. Il n'était désormais plus possible de pénétrer dans ce cagibi sans passer par le studio. A.b Par contrat de bail prenant effet le 1er août 2005 et arrivant à échéance le 31 juillet 2008 au plus tard, A._ a cédé l'usage du studio à Y._ et à Z._ contre paiement d'un loyer mensuel de 1'700 fr., charges incluses. Il était prévu qu'une clef du studio restât en possession du bailleur. A.c En janvier 2008, A._ a vendu la parcelle où se trouve la maison en question à H.X._. L'acquéreur a grevé le bien immobilier d'une servitude d'usufruit en faveur de sa mère, F.X._. Ce transfert de propriété a occasionné des différends entre les locataires et le nouveau propriétaire, en particulier au sujet de la fixation du loyer (cause C/13076/2008). Une autre procédure, tendant au prononcé de mesures provisionnelles, a été ouverte le 15 août 2008 par les locataires (cause C/18259/2008-6-P). Elle visait à faire interdiction à H.X._ de poursuivre les travaux qu'il avait entrepris pour pouvoir accéder à nouveau directement au local de chauffage sans passer par le studio. Admise par ordonnance du Tribunal des baux et loyers du canton de Genève rendue le 1er septembre 2008, la requête ad hoc a finalement été rejetée, sur recours du propriétaire, par arrêt de la Chambre d'appel en matière de baux et loyers du 12 janvier 2009. Dans les considérants de son arrêt, la cour cantonale a admis qu'en vertu de l'art. 261a CO, F.X._, en sa qualité d'usufruitière de la chose louée, avait succédé au nu-propriétaire, son fils H.X._, dans la relation de bail. Constatant que l'intimé à la requête occupait le premier étage de la maison avec sa compagne, sa mère se bornant à assurer la gestion de la chose, les juges d'appel se sont demandé s'il ne commettait pas un abus de droit en se prévalant de son défaut de légitimation passive dans la procédure intentée par les locataires. Ils ont toutefois retenu que, même si tel était le cas, la requête de celles-ci devait être rejetée, faute pour les intéressées d'avoir rendu suffisamment vraisemblable l'existence de leur droit exclusif de disposer du local technique abritant les installations techniques de la maison. B. Le 2 septembre 2008, F.X._, représentée par une avocate, a déposé une requête en évacuation dirigée contre Y._ et Z._ (cause C/23163/2008). La Commission de conciliation en matière de baux et loyers a cité les parties à son audience du 12 novembre 2008. La tentative de conciliation effectuée à cette date a échoué. Sur quoi, la requérante, agissant désormais seule, a saisi le Tribunal des baux et loyers en date du 22 novembre 2008. La cause a été plaidée le 9 mars 2009. C. Le 28 octobre 2008, F.X._ a adressé au Tribunal fédéral une écriture dans laquelle elle lui demande de condamner le Tribunal des baux et loyers à rendre "enfin" un jugement au sujet de sa demande d'évacuation, à retirer son ordonnance du 1er septembre 2008 et à lui permettre de "faire les travaux nécessaires (demande préjudicielle de [sa] part restée sans réponse), permettant de faire cesser le chantage d'un ex-locataire". La recourante, qui exerce la profession de médecin, requiert, en outre, que les avocats de B._ soient condamnés à l'amende prévue par la loi de procédure civile genevoise, à payer la note d'honoraires de son ex-avocate et à l'indemniser, au tarif médical de 200 fr. l'heure, du dommage causé par le temps qu'elle a perdu dans une affaire n'étant "à la base qu'une vengeance d'une personne qui aurait voulu acquérir le bien en question". En date du 24 novembre 2008, la recourante a écrit au Tribunal fédéral pour se plaindre du fait que le Tribunal des baux et loyers continuait à convoquer H.X._, alors qu'elle lui avait clairement exposé que c'était elle et non son fils qui possédait la qualité de partie. Dans sa réponse du 5 janvier 2009, complétée le lendemain, Y._, agissant seule, a fait part de son étonnement de recevoir l'écriture de F.X._, étant donné que la procédure n'était pas close devant le Tribunal des baux et loyers. Elle a, en outre, formulé des critiques au sujet du comportement de la recourante. Z._ n'a pas déposé de réponse. Quant au Tribunal des baux et loyers, relancé, il a exposé, dans une lettre du 13 mars 2009, l'état d'avancement des différentes procédures divisant les parties.
Considérant en droit: 1. 1.1 Compte tenu du domaine du droit auquel se rapporte l'objet de la contestation, dont la valeur litigieuse est en l'occurrence supérieure à 15'000 fr. (art. 72 al. 1 et 74 al. 1 let. a LTF), la décision à rendre par l'autorité cantonale pourrait conduire les parties à interjeter un recours en matière civile après épuisement des instances cantonales. Dès lors, la voie du recours en matière civile est ouverte ici pour déni de justice ou retard injustifié. En procédure civile genevoise, le silence du juge n'est pas assimilé à une décision, de sorte qu'aucun recours cantonal n'est ouvert du fait de l'inaction d'un juge (arrêt 4A_184/2007 du 29 août 2007 consid. 1). Aussi le présent recours est-il recevable au regard de l'exigence de l'épuisement des instances cantonales (art. 75 al. 1 LTF). La question du respect du délai de recours ne se pose pas en l'espèce, car le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps (art. 100 al. 7 LTF). La qualité pour recourir de F.X._ n'est pas douteuse, du moins en ce qui concerne le prétendu retard mis par le Tribunal des baux et loyers à statuer sur la requête d'expulsion qu'elle lui a soumise. Le recours est, en effet, recevable si, sans en avoir le droit, la juridiction saisie s'abstient de rendre une décision sujette à recours ou tarde à le faire (art. 94 LTF). 1.2 Que la recourante ait satisfait à l'exigence de motivation posée à l'art. 42 al. 2 LTF est déjà plus douteux. L'écriture soumise au Tribunal fédéral est, en effet, difficilement compréhensible du fait qu'elle mêle de manière quasi inextricable des questions litigieuses qui ont donné lieu à des procédures distinctes au niveau cantonal et dont l'état d'avancement n'est pas le même. La manière dont ce mémoire a été rédigé n'en facilite, de surcroît, pas la lecture et rend ladite écriture peu intelligible. Quoi qu'il en soit, on peut admettre, à la rigueur, que le grief se rapportant au déni de justice ou au retard injustifié a été valablement formulé. 2. 2.1 L'art. 29 al. 1 Cst. dispose que toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. A l'instar de l'art. 6 par. 1 CEDH - qui n'offre, à cet égard, pas une protection plus étendue -, cette disposition consacre le principe de la célérité, autrement dit prohibe le retard injustifié à statuer. L'autorité viole cette garantie constitutionnelle lorsqu'elle ne rend pas la décision qu'il lui incombe de prendre dans le délai prescrit par la loi ou dans un délai que la nature de l'affaire ainsi que toutes les autres circonstances font apparaître comme raisonnable (<ref-ruling> consid. 2c; <ref-ruling> consid. 5; <ref-ruling> consid. 3c; cf. <ref-ruling> consid. 3.1). Le type de procédure, la difficulté de la cause et le comportement des parties sont notamment déterminants, mais non des circonstances sans rapport avec le litige, telle une organisation déficiente ou une surcharge structurelle de l'autorité (<ref-ruling> consid. 1; <ref-ruling> consid. 3c). On ne saurait cependant reprocher à l'autorité quelques temps morts, inévitables dans une procédure (ATF 124 et 119 précités). Enfin, la nécessité d'une instruction complète l'emporte sur l'exigence de la célérité de la procédure (ATF <ref-ruling> consid. 5). 2.2 Les arguments avancés par la recourante ne sont manifestement pas de nature à établir l'existence d'un retard injustifié imputable au Tribunal des baux et loyers. La plupart de ces arguments n'ont d'ailleurs rien à voir avec cette question. Tel est le cas du grief que la recourante fait aux locataires et à B._ de ne pas vouloir reconnaître son usufruit ou encore de la violation, alléguée par elle, des art. 255 ss CO, en particulier de l'art. 270a al. 2 CO, en rapport avec la demande de baisse de loyer présentée par les intimées, voire de sa référence à l'art. 7 de la loi de procédure civile genevoise (LPC; RS E 3 05) relatif au contenu de l'assignation. De même, le reproche adressé au Tribunal des baux et loyers d'avoir accordé un traitement de faveur à B._ apparaît incompréhensible dans sa formulation et inconsistant sur le fond. Quant à la demande en dommages-intérêts d'un montant de 47'600 fr., présentée par la recourante "pour procédures intentionnellement inexactes et de mauvaise foi et des paiements des frais qui en ont résulté", elle ne saurait être soumise directement au Tribunal fédéral, vu les art. 75 al. 1 et 120 al. 1 LTF. Ne reste à examiner, en définitive, que le grief, fait au Tribunal des baux et loyers, d'avoir tardé à statuer. Dans la mesure où la recourante croit pouvoir étayer ce grief en se prévalant de la violation de l'art. 59 LPC, elle se trompe. En effet, la conciliation, régie par cette disposition, vise la procédure ordinaire, tandis que celle qui doit intervenir dans les différends en matière de baux et loyers est régie par une loi spéciale par renvoi de l'art. 426 al. 1 LPC. Pour le surplus, il ressort de la relation de ses principales étapes, telle qu'elle a été faite sous lettre B. du présent arrêt, que la procédure d'évacuation n'a pas subi de temps morts significatifs. Il est du reste vraisemblable qu'elle prendra fin, en première instance, dans un délai relativement court, si tant est que le Tribunal des baux et loyers n'ait pas déjà rendu son jugement, de sorte que moins de huit mois se seront écoulés entre la date du dépôt de la requête et celle du prononcé de la juridiction de première instance, ce qui apparaît encore raisonnable. Cela étant, le recours se révèle mal fondé sur la question du retard injustifié et irrecevable pour le surplus. 3. En application de l'art. 66 al. 1 LTF, les frais de la procédure fédérale seront mis à la charge de la recourante. L'intimée Y._, qui agit seule, n'a pas droit à des dépens. Il en va de même de la seconde intimée, Z._ laquelle n'a pas déposé de réponse.
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable. 2. Les frais judiciaires, arrêtés à 1'000 fr., sont mis à la charge de la recourante. 3. Le présent arrêt est communiqué aux parties et au Tribunal des baux et loyers du canton de Genève. Lausanne, le 7 avril 2009 Au nom de la Ire Cour de droit civil du Tribunal fédéral suisse La Présidente: Le Greffier: Klett Carruzzo
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2,007
it
Fatti: Fatti: A. Dopo un paio di brevi soggiorni nei mesi precedenti, la cittadina russa A._ (1962) è tornata in Svizzera il 4 agosto 2005 ed il 3 ottobre dello stesso anno si è sposata con il cittadino elvetico B._ (1959), ottenendo quindi un permesso di dimora annuale. Prima di trasferirsi in Svizzera, viveva in un villaggio nella regione di Stavropol, nel sud della Russia, assieme a sua madre, sessantaduenne, ed ai suoi due figli C._ (20 luglio 1988) e D._ (9 marzo 1990), nati dal matrimonio con E._, deceduto nel 2003 e da cui era divorziata dal 2000. Il 10 novembre 2005 C._ e D._ hanno chiesto, tramite l'ambasciata svizzera a Mosca, di poter entrare in Svizzera e risiedere a X._ presso la madre. A. Dopo un paio di brevi soggiorni nei mesi precedenti, la cittadina russa A._ (1962) è tornata in Svizzera il 4 agosto 2005 ed il 3 ottobre dello stesso anno si è sposata con il cittadino elvetico B._ (1959), ottenendo quindi un permesso di dimora annuale. Prima di trasferirsi in Svizzera, viveva in un villaggio nella regione di Stavropol, nel sud della Russia, assieme a sua madre, sessantaduenne, ed ai suoi due figli C._ (20 luglio 1988) e D._ (9 marzo 1990), nati dal matrimonio con E._, deceduto nel 2003 e da cui era divorziata dal 2000. Il 10 novembre 2005 C._ e D._ hanno chiesto, tramite l'ambasciata svizzera a Mosca, di poter entrare in Svizzera e risiedere a X._ presso la madre. B. Con decisione del 28 dicembre 2005 la Sezione dei permessi e dell'immigrazione del Cantone Ticino ha respinto la domanda di ricongiungimento familiare, osservando in particolare che, secondo la prassi, un cittadino straniero con diritto al rinnovo del permesso di dimora può farsi raggiungere dai figli nati da precedenti relazioni solo se questi non hanno superato i quindici anni. Impugnato da A._, il diniego del ricongiungimento è stato confermato dapprima dal Consiglio di Stato, il 9 maggio 2006, e successivamente dal Tribunale amministrativo ticinese, con sentenza del 3 luglio seguente. B. Con decisione del 28 dicembre 2005 la Sezione dei permessi e dell'immigrazione del Cantone Ticino ha respinto la domanda di ricongiungimento familiare, osservando in particolare che, secondo la prassi, un cittadino straniero con diritto al rinnovo del permesso di dimora può farsi raggiungere dai figli nati da precedenti relazioni solo se questi non hanno superato i quindici anni. Impugnato da A._, il diniego del ricongiungimento è stato confermato dapprima dal Consiglio di Stato, il 9 maggio 2006, e successivamente dal Tribunale amministrativo ticinese, con sentenza del 3 luglio seguente. C. L'11 settembre 2006 A._ e B._ si sono aggravati dinanzi al Tribunale federale, presentando un ricorso di diritto amministrativo ed un ricorso di diritto pubblico. Con il primo rimedio chiedono, in via principale, che C._ e D._ siano autorizzati ad entrare in Svizzera e posti al beneficio di un permesso di dimora e, in via subordinata, che la causa sia rinviata all'autorità inferiore per nuovi accertamenti. Con tale ricorso lamentano la violazione degli art. 7 e 17 cpv. 2 della legge federale del 26 marzo 1931 concernente la dimora ed il domicilio degli stranieri (LDDS; RS 142.20), dell'art. 8 della Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU; RS 0.101) e dell'art. 8 della Costituzione federale (Cost.; RS 101). Con il ricorso di diritto pubblico domandano invece l'annullamento della sentenza impugnata ed il rinvio della causa per nuovo giudizio, censurando la disattenzione degli art. 8 e 9 Cost. nonché 13 e 14 CEDU. C. L'11 settembre 2006 A._ e B._ si sono aggravati dinanzi al Tribunale federale, presentando un ricorso di diritto amministrativo ed un ricorso di diritto pubblico. Con il primo rimedio chiedono, in via principale, che C._ e D._ siano autorizzati ad entrare in Svizzera e posti al beneficio di un permesso di dimora e, in via subordinata, che la causa sia rinviata all'autorità inferiore per nuovi accertamenti. Con tale ricorso lamentano la violazione degli art. 7 e 17 cpv. 2 della legge federale del 26 marzo 1931 concernente la dimora ed il domicilio degli stranieri (LDDS; RS 142.20), dell'art. 8 della Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU; RS 0.101) e dell'art. 8 della Costituzione federale (Cost.; RS 101). Con il ricorso di diritto pubblico domandano invece l'annullamento della sentenza impugnata ed il rinvio della causa per nuovo giudizio, censurando la disattenzione degli art. 8 e 9 Cost. nonché 13 e 14 CEDU. D. Di propria iniziativa, il 28 settembre 2006 i ricorrenti hanno versato agli atti copia della decisione con cui il 21 settembre precedente l'Ufficio federale della migrazione ha negato a C._ e D._ l'autorizzazione ad entrare in Svizzera per rendere visita alla madre. D. Di propria iniziativa, il 28 settembre 2006 i ricorrenti hanno versato agli atti copia della decisione con cui il 21 settembre precedente l'Ufficio federale della migrazione ha negato a C._ e D._ l'autorizzazione ad entrare in Svizzera per rendere visita alla madre. E. Chiamati ad esprimersi sulle impugnative, il Consiglio di Stato ne chiede la reiezione, mentre il Tribunale amministrativo si riconferma nella motivazione e nelle conclusioni della propria sentenza. Interpellato riguardo al ricorso di diritto amministrativo, l'Ufficio federale della migrazione propone di respingerlo, nella misura in cui sia ammissibile.
Diritto: Diritto: 1. Il 1° gennaio 2007 è entrata in vigore la legge sul Tribunale federale del 17 giugno 2005 (LTF; RS 173.110; RU 2006 pag. 1069) che ha di per sé abrogato la legge federale del 16 dicembre 1943 sull'organizzazione giudiziaria (OG; RU 1969 pag. 784; cfr. <ref-law>). Considerato che la decisione impugnata è stata pronunciata prima dell'entrata in vigore della nuova legge, alla presente procedura è tuttavia ancora applicabile la pregressa normativa (<ref-law>). 1. Il 1° gennaio 2007 è entrata in vigore la legge sul Tribunale federale del 17 giugno 2005 (LTF; RS 173.110; RU 2006 pag. 1069) che ha di per sé abrogato la legge federale del 16 dicembre 1943 sull'organizzazione giudiziaria (OG; RU 1969 pag. 784; cfr. <ref-law>). Considerato che la decisione impugnata è stata pronunciata prima dell'entrata in vigore della nuova legge, alla presente procedura è tuttavia ancora applicabile la pregressa normativa (<ref-law>). 2. Le due impugnative sono state presentate dai medesimi ricorrenti, sono dirette contro la stessa sentenza e si riferiscono ad un identico complesso di fatti. Si giustifica pertanto di congiungerle e di evaderle con un unico giudizio (<ref-ruling> consid. 1, 124 consid. 1; <ref-ruling> consid. 1; <ref-ruling> consid. 1). Nonostante i ricorsi siano in francese, non vi è motivo di derogare al principio secondo cui le sentenza del Tribunale federale sono redatte nella lingua in cui è stata prolata la decisione impugnata (art. 37 cpv. 3 OG; <ref-ruling> consid. 1; <ref-ruling> consid. 2). Nonostante i ricorsi siano in francese, non vi è motivo di derogare al principio secondo cui le sentenza del Tribunale federale sono redatte nella lingua in cui è stata prolata la decisione impugnata (art. 37 cpv. 3 OG; <ref-ruling> consid. 1; <ref-ruling> consid. 2). 3. Il Tribunale federale si pronuncia d'ufficio e con pieno potere d'esame sull'ammissibilità dei gravami che gli vengono sottoposti (<ref-ruling> consid. 1.1; <ref-ruling> consid. 1; <ref-ruling> consid. 1). 3.1 Quando, come in concreto, i ricorrenti agiscono simultaneamente mediante ricorso di diritto amministrativo e ricorso di diritto pubblico, la regola della sussidiarietà di questo secondo rimedio (cfr. art. 84 cpv. 2 OG), impone di esaminare in primo luogo l'ammissibilità del ricorso di diritto amministrativo (<ref-ruling> consid. 1.1; <ref-ruling> consid. 1a; <ref-ruling> consid. 1). 3.2 In virtù dell'art. 100 cpv. 1 lett. b n. 3 OG, in materia di diritto degli stranieri il ricorso di diritto amministrativo non è proponibile contro il rilascio o il rifiuto di permessi al cui ottenimento la legislazione non conferisce un diritto. L'art. 4 della legge federale del 26 marzo 1931 concernente la dimora e il domicilio degli stranieri (LDDS; RS 142.20) sancisce che l'autorità competente decide liberamente, nei limiti delle disposizioni della legge e dei trattati con l'estero, in merito alla concessione dei permessi di dimora o di domicilio. Lo straniero ha quindi un diritto all'ottenimento di simili permessi solo laddove tale pretesa si fonda su una disposizione del diritto federale o su un trattato internazionale (<ref-ruling> consid. 1; <ref-ruling> consid. 1.1, 281 consid. 2.1). 3.2 In virtù dell'art. 100 cpv. 1 lett. b n. 3 OG, in materia di diritto degli stranieri il ricorso di diritto amministrativo non è proponibile contro il rilascio o il rifiuto di permessi al cui ottenimento la legislazione non conferisce un diritto. L'art. 4 della legge federale del 26 marzo 1931 concernente la dimora e il domicilio degli stranieri (LDDS; RS 142.20) sancisce che l'autorità competente decide liberamente, nei limiti delle disposizioni della legge e dei trattati con l'estero, in merito alla concessione dei permessi di dimora o di domicilio. Lo straniero ha quindi un diritto all'ottenimento di simili permessi solo laddove tale pretesa si fonda su una disposizione del diritto federale o su un trattato internazionale (<ref-ruling> consid. 1; <ref-ruling> consid. 1.1, 281 consid. 2.1). 3.3 3.3.1 Giusta l'art. 17 cpv. 2 terza frase LDDS, i figli celibi di età inferiore ai 18 anni hanno diritto di essere inclusi nel permesso di domicilio dei genitori, se vivono con loro. La ricorrente non è tuttavia al beneficio di un permesso di domicilio, ma soltanto di un permesso di dimora e non può pertanto appellarsi a tale norma (DTF <ref-ruling> consid. 2a; <ref-ruling> consid. 2c). Infondato è pure il richiamo all'art. 7 LDDS. Detto disposto conferisce infatti il diritto al rilascio e alla proroga di un permesso di dimora soltanto al coniuge straniero di un cittadino svizzero e non anche ai figli di tale coniuge nati da precedenti relazioni. Il testo legale è inequivocabile e non può essere interpretato nel senso estensivo preteso dai ricorrenti indipendentemente dal fatto che, come essi rilevano, la mancanza di un'autorizzazione per i figli potrebbe costringere il partner straniero a rientrare sovente in patria per occuparsene. Un diritto al ricongiungimento non può venir dedotto nemmeno dall'Accordo del 21 giugno 1999 tra la Comunità europea e i suoi Stati membri, da una parte, e la Confederazione Svizzera, dall'altra, sulla libera circolazione delle persone (ALC o Accordo; RS 0.142.112.681). Gli insorgenti si appellano a tale regolamentazione sostenendo che se il marito anziché svizzero fosse cittadino di uno Stato della Comunità europea la domanda di ricongiungimento familiare andrebbe valutata in funzione delle condizioni, meno restrittive, previste dall'art. 3 Allegato I ALC. Sennonché, dai principi di uguaglianza giuridica e di non discriminazione non deriva per i cittadini svizzeri il diritto di essere trattati al pari di quelli della Comunità europea in materia di ricongiungimento con familiari di Stati terzi. Il legislatore ha infatti consapevolmente rinunciato, in via transitoria, ad adeguare la legislazione interna al regime stabilito dall'Accordo (<ref-ruling> consid. 5; <ref-ruling> consid. 4). È per di più assai dubbio che l'art. 3 Allegato I ALC troverebbe effettivamente applicazione se il marito fosse cittadino europeo (cfr. <ref-ruling> consid. 3.5 e 3.6). 3.3.2 Il diritto al rilascio di un'autorizzazione di soggiorno per i figli minorenni di stranieri residenti in Svizzera può risultare, a determinate condizioni, anche dalla garanzia della vita privata e familiare sancita dall'art. 8 CEDU, rispettivamente dall'<ref-law>, di analoga portata (<ref-ruling> consid. 3.1; <ref-ruling> consid. 7). Sotto questo profilo occorre, da un lato, che lo straniero abbia un diritto certo ad ottenere il rinnovo del permesso di dimora di cui dispone, e, d'altro lato, che intrattenga con i figli una relazione familiare intatta ed effettivamente vissuta (<ref-ruling> consid. 3.1; <ref-ruling> consid. 5.3.1, 215 consid. 4.1). La ricorrente ha di principio diritto alla proroga del suo permesso di dimora, essendo sposata con un cittadino svizzero (art. 7 cpv. 1 LDDS; cfr. <ref-ruling> consid. 2.2; <ref-ruling> consid. 2d), ed ha inoltre mantenuto intensi rapporti con i figli, a cui rende visita regolarmente e con i quali ha del resto convissuto fino all'arrivo in Svizzera. Di conseguenza, ella può di principio prevalersi dell'art. 8 CEDU. Ciò vale tuttavia soltanto in riferimento al figlio D._, che ha da poco compiuto i 17 anni, ma non alla figlia C._, che, pur essendo ancora minorenne quando è stata inoltrata l'istanza, ha nel frattempo superato i 18 anni. Determinante per l'esame della ricevibilità dei ricorsi fondati sull'art. 8 CEDU è infatti l'età al momento del giudizio del Tribunale federale, non quella al momento della presentazione della domanda (DTF <ref-ruling> consid. 2.1; <ref-ruling> consid. 1.2, 11 consid. 2). La figlia non si trova peraltro in un particolare stato di dipendenza dalla madre, suscettibile di fondare un diritto al permesso di soggiorno nonostante la maggiore età (<ref-ruling> consid. 2; <ref-ruling> consid. 1d-e). 3.3.2 Il diritto al rilascio di un'autorizzazione di soggiorno per i figli minorenni di stranieri residenti in Svizzera può risultare, a determinate condizioni, anche dalla garanzia della vita privata e familiare sancita dall'art. 8 CEDU, rispettivamente dall'<ref-law>, di analoga portata (<ref-ruling> consid. 3.1; <ref-ruling> consid. 7). Sotto questo profilo occorre, da un lato, che lo straniero abbia un diritto certo ad ottenere il rinnovo del permesso di dimora di cui dispone, e, d'altro lato, che intrattenga con i figli una relazione familiare intatta ed effettivamente vissuta (<ref-ruling> consid. 3.1; <ref-ruling> consid. 5.3.1, 215 consid. 4.1). La ricorrente ha di principio diritto alla proroga del suo permesso di dimora, essendo sposata con un cittadino svizzero (art. 7 cpv. 1 LDDS; cfr. <ref-ruling> consid. 2.2; <ref-ruling> consid. 2d), ed ha inoltre mantenuto intensi rapporti con i figli, a cui rende visita regolarmente e con i quali ha del resto convissuto fino all'arrivo in Svizzera. Di conseguenza, ella può di principio prevalersi dell'art. 8 CEDU. Ciò vale tuttavia soltanto in riferimento al figlio D._, che ha da poco compiuto i 17 anni, ma non alla figlia C._, che, pur essendo ancora minorenne quando è stata inoltrata l'istanza, ha nel frattempo superato i 18 anni. Determinante per l'esame della ricevibilità dei ricorsi fondati sull'art. 8 CEDU è infatti l'età al momento del giudizio del Tribunale federale, non quella al momento della presentazione della domanda (DTF <ref-ruling> consid. 2.1; <ref-ruling> consid. 1.2, 11 consid. 2). La figlia non si trova peraltro in un particolare stato di dipendenza dalla madre, suscettibile di fondare un diritto al permesso di soggiorno nonostante la maggiore età (<ref-ruling> consid. 2; <ref-ruling> consid. 1d-e). 3.4 3.4.1 Ne consegue che in virtù dell'art. 8 CEDU è di principio data la via del ricorso di diritto amministrativo per quanto concerne il ricongiungimento della ricorrente con il figlio D._. In questa misura il ricorso di diritto pubblico è, di riflesso, escluso (art. 84 cpv. 2 OG). D'altronde con il ricorso di diritto amministrativo può essere censurata la violazione del diritto federale (art. 104 lett. a OG), che comprende pure i diritti costituzionali dei cittadini (<ref-ruling> consid. 1.2; <ref-ruling> consid. 3.4; <ref-ruling> consid. 2b) ed i trattati internazionali (<ref-ruling> consid. 1.3; <ref-ruling> consid. 1b). Nell'ambito di tale rimedio possono dunque venir esaminati tutti gli argomenti sollevati dagli insorgenti nel separato ricorso di diritto pubblico, in cui essi hanno ripreso le critiche fondate sulla violazione di norme costituzionali e convenzionali. Nell'ambito della procedura del ricorso di diritto amministrativo, il Tribunale federale applica in ogni caso d'ufficio il diritto federale, senza essere vincolato dai motivi invocati dalle parti (art. 114 cpv. 1 OG). 3.4.2 Per quanto concerne la figlia C._, il ricorso di diritto amministrativo è invece inammissibile, in assenza di norme che le conferiscano un diritto all'ottenimento del permesso di dimora. Non sussistendo tale diritto, né ella né tanto meno i ricorrenti sono toccati dalla decisione litigiosa nei loro interessi giuridicamente protetti, per cui difettano della legittimazione ad aggravarsi mediante ricorso di diritto pubblico (art. 88 OG; DTF <ref-ruling> consid. 3b; <ref-ruling> consid. 3b). Essi potrebbero nondimeno far valere la disattenzione dei loro diritti di parte in sede cantonale, equivalente ad un diniego di giustizia formale (<ref-ruling> consid. 2.3). I gravami vertono tuttavia esclusivamente su questioni di merito, per cui, in relazione alla figlia, sono irricevibili anche quali ricorsi di diritto pubblico. 3.5 Per il resto, la ricorrente è pacificamente legittimata ad interporre il ricorso di diritto amministrativo (art. 103 lett. a OG). La potestà ricorsuale è infatti riconosciuta sia allo straniero a cui è stato negato il permesso, sia al parente con il quale egli intende ricongiungersi in Svizzera (<ref-ruling> consid. 1c). Non occorre di conseguenza pronunciarsi sulla legittimazione del marito, che non ha rapporti di parentela diretta con i figli della consorte e che, per di più, non ha partecipato alla procedura in sede cantonale (requisito della "lesione formale"; cfr. <ref-ruling> consid. 1; <ref-ruling> consid. 3e; <ref-ruling> consid. 2a; cfr. tuttavia anche: <ref-ruling> consid. 5.1; <ref-ruling> consid. 1d). Presentato tempestivamente (art. 97 cpv. 1 OG), nei limiti esposti il ricorso di diritto amministrativo è pertanto di massima ammissibile. Fa comunque eccezione la conclusione ricorsuale con cui gli insorgenti postulano che D._ sia autorizzato ad entrare in Svizzera (cfr. art. 100 cpv. 1 lett. b n. 1 OG; sentenza 2A.316/2006 del 19 dicembre 2006, consid. 1.2 [non pubblicato in <ref-ruling>]). Presentato tempestivamente (art. 97 cpv. 1 OG), nei limiti esposti il ricorso di diritto amministrativo è pertanto di massima ammissibile. Fa comunque eccezione la conclusione ricorsuale con cui gli insorgenti postulano che D._ sia autorizzato ad entrare in Svizzera (cfr. art. 100 cpv. 1 lett. b n. 1 OG; sentenza 2A.316/2006 del 19 dicembre 2006, consid. 1.2 [non pubblicato in <ref-ruling>]). 4. Quando, come in concreto, la decisione impugnata emana da un'autorità giudiziaria, l'accertamento dei fatti da essa operato vincola il Tribunale federale, salvo che questi risultino manifestamente inesatti o incompleti oppure siano stati appurati violando norme essenziali di procedura (art. 105 cpv. 2 OG). Nei casi in cui vige questa regola, la possibilità di allegare fatti nuovi o di prevalersi di nuovi mezzi di prova è alquanto ristretta. In particolare, non è di norma possibile tener conto di cambiamenti dello stato di fatto prodottisi dopo la pronuncia del giudizio impugnato (<ref-ruling> consid. 2; <ref-ruling> consid. 1.2.1; <ref-ruling> consid. 3a). Ne discende che la decisione dell'Ufficio federale della migrazione del 21 settembre 2006 versata agli atti dai ricorrenti non può essere presa in considerazione ai fini del giudizio. Del resto, tale documento è stato prodotto dopo la scadenza del termine di ricorso, senza che sia stato ordinato un nuovo scambio di scritti (cfr. <ref-ruling> consid. 2; <ref-ruling> consid. 4; <ref-ruling> consid. 3c). 4. Quando, come in concreto, la decisione impugnata emana da un'autorità giudiziaria, l'accertamento dei fatti da essa operato vincola il Tribunale federale, salvo che questi risultino manifestamente inesatti o incompleti oppure siano stati appurati violando norme essenziali di procedura (art. 105 cpv. 2 OG). Nei casi in cui vige questa regola, la possibilità di allegare fatti nuovi o di prevalersi di nuovi mezzi di prova è alquanto ristretta. In particolare, non è di norma possibile tener conto di cambiamenti dello stato di fatto prodottisi dopo la pronuncia del giudizio impugnato (<ref-ruling> consid. 2; <ref-ruling> consid. 1.2.1; <ref-ruling> consid. 3a). Ne discende che la decisione dell'Ufficio federale della migrazione del 21 settembre 2006 versata agli atti dai ricorrenti non può essere presa in considerazione ai fini del giudizio. Del resto, tale documento è stato prodotto dopo la scadenza del termine di ricorso, senza che sia stato ordinato un nuovo scambio di scritti (cfr. <ref-ruling> consid. 2; <ref-ruling> consid. 4; <ref-ruling> consid. 3c). 5. 5.1 In materia di ricongiungimento familiare, la giurisprudenza ha sancito da tempo ed in innumerevoli occasioni che le domande vanno valutate secondo parametri differenti se riguardano la riunificazione in Svizzera con entrambi oppure con un solo genitore. Nel primo caso, fatta salva la riserva generale dell'abuso di diritto, il ricongiungimento con i figli minorenni è di per sé ammesso in ogni tempo, senza che occorra giustificare in modo particolare un qualsiasi ritardo nell'inoltro della richiesta. Nel secondo caso, non vi è per contro un diritto incondizionato a far venire presso il genitore in Svizzera dei figli che sono cresciuti all'estero nella cerchia familiare dell'altro genitore o presso altre persone di fiducia, ad esempio i nonni. In queste situazioni, l'accoglimento della domanda presuppone che i figli, nonostante la distanza, abbiano mantenuto con il genitore stabilitosi in Svizzera le relazioni familiari più intense oppure che siano intervenuti importanti cambiamenti delle circostanze, in particolare d'ordine familiare, come ad esempio un mutamento nelle possibilità di cura e presa a carico educativa dei figli all'estero (<ref-ruling> consid. 3.1; <ref-ruling> consid. 2.2; <ref-ruling> consid. 3.1; <ref-ruling> consid. 2a e 3b; <ref-ruling> consid. 2a). Stabiliti essenzialmente in relazione all'art. 17 cpv. 2 LDDS, questi principi valgono anche quando si tratta di esaminare sotto il profilo degli art. 8 CEDU e 13 Cost. una domanda di ricongiungimento (parziale) di figli di genitori separati o divorziati (<ref-ruling> consid. 3.1; sentenza 2A.558/2006 del 22 febbraio 2007, consid. 3.1). L'art. 8 CEDU non conferisce infatti un diritto assoluto di entrata e di soggiorno in Svizzera per i familiari di uno straniero che vi risiede. In particolare, il genitore che ha liberamente scelto di venire in Svizzera e di vivere separato dalla famiglia per diversi anni non può normalmente prevalersi di tale diritto in favore dei figli rimasti in patria se intrattiene con gli stessi rapporti meno intensi rispetto all'altro genitore o ai familiari che se ne prendono cura e se può mantenere con la prole le relazioni esistenti (133 II 6 consid. 3.1; <ref-ruling> consid. 3a; <ref-ruling> consid. 3a; <ref-ruling> consid. 4b). Nella sentenza pubblicata in <ref-ruling>, pronunciata il 19 dicembre 2006, il Tribunale federale ha esplicitato e confermato questa sua giurisprudenza anche alla luce della più recente prassi della Corte europea dei diritti dell'uomo (segnatamente la sentenza n. 60665/00 del 1° dicembre 2005 nella causa Tuquabo-Tekle e llcc. contro Paesi Bassi; cfr. <ref-ruling> consid. 5 e, tra le altre, sentenza 2A.319/2006 del 16 gennaio 2007, consid. 3). 5.2 Come risulta peraltro già dalla natura delle condizioni testé indicate, la giurisprudenza esistente in tema di ricongiungimento familiare si riferisce esclusivamente a domande di ricongiungimento a posteriori, ossia presentate dopo un certo periodo di separazione, in genere di diversi anni, tra il/i genitore/i ed i figli. Tale caratteristica è comune non solo a tutte le situazioni esaminate nelle menzionate sentenze del Tribunale federale, ma anche alle fattispecie alla base dei principali giudizi di riferimento della Corte europea dei diritti dell'uomo (cfr., oltre alla già citata sentenza Tuquabo-Tekle: sentenza del 19 febbraio 1996 nella causa Gül contro Svizzera, Recueil CourEDU 1996-I pag. 159; sentenza del 28 novembre 1996 nella causa Ahmut contro Paesi Bassi, Recueil CourEDU 1996-IV pag. 2017; sentenza n. 31465/96 del 21 dicembre 2001 nella causa Sen contro Paesi Bassi). Nei casi sottoposti a quest'ultima istanza presi in considerazione, il periodo di separazione più breve prima dell'inoltro della domanda è infatti stato di tre anni e mezzo (nel caso Ahmut). È dunque in situazioni di questo genere che la Corte di Strasburgo ha soppesato dettagliatamente gli interessi privati dei familiari che postulano il ricongiungimento con il legittimo interesse pubblico degli Stati a praticare una politica restrittiva in materia d'immigrazione (cfr. sentenza citata in re Tuqabo-Tekle, n. 42 e 44). 5.3 Il caso di specie presenta una differenza fondamentale con le situazioni descritte in quanto non ha per oggetto un ricongiungimento familiare differito. I figli hanno infatti presentato la loro domanda presso l'ambasciata svizzera a Mosca poco più di un mese dopo il matrimonio della madre, celebrato a sua volta due mesi dopo l'ingresso in Svizzera. Considerate le immaginabili difficoltà di ordine burocratico ed organizzativo dovute anche alle ragguardevoli distanze, questi tempi sono pressoché inevitabili. È d'altronde normale che la madre si sia sposata ed abbia ottenuto un permesso di dimora prima di postulare formalmente il ricongiungimento, anche perché il matrimonio costituiva una condizione essenziale per potersi prevalere dell'art. 8 CEDU. In ogni caso un lasso di tempo come quello intercorso è talmente ridotto che non determina una vera e propria separazione, nel senso che non è sufficiente per creare una relazione preponderante con altri parenti, in sostituzione del legame con il genitore partito all'estero. Nel caso specifico, la ricorrente è inoltre sempre stata la principale persona di riferimento per i figli, con cui ha convissuto fino alla partenza per la Svizzera. Poco importa infatti che con loro abbia coabitato anche la nonna e che la stessa sia stata una presenza fisica ed educativa costante anche quando la madre era fuori casa per lavoro. D'altro canto, il padre ha vissuto per lungo tempo separato dalla famiglia senza occuparsi dei figli, ed è poi deceduto nel 2003. In queste circostanze, il ricongiungimento della ricorrente con il figlio minorenne non può essere valutato secondo i restrittivi requisiti validi in caso di ricongiungimento parziale differito (cfr. comunque, a questo riguardo: <ref-ruling> consid. 3.3.1 e sentenza 2A.298/2006 del 27 ottobre 2006, consid. 2.2-2.4), ma può essere negato soltanto se integra gli estremi di un abuso di diritto. 5.4 Posto il problema in questi termini, le conclusioni che ne vanno tratte appaiono tutto sommato abbastanza evidenti. 5.4.1 Non si può infatti ritenere che la richiesta di ricongiungimento non abbia quale fondamento la volontà di mantenere il legame familiare tra madre e figlio esistente prima delle seconde nozze della ricorrente. Certo, il figlio è ormai prossimo alla maggiore età e in Svizzera, benché confrontato con probabili difficoltà linguistiche e d'integrazione, potrebbe godere di migliori prospettive di formazione e professionali che in patria, in una zona discosta della Russia. Considerato che il ricongiungimento è stato chiesto subito dopo il matrimonio con un cittadino svizzero, queste prospettive più favorevoli costituiscono tuttavia soltanto una conseguenza, non la finalità stessa del ricongiungimento. Per sostenere il contrario occorrerebbe in pratica che il matrimonio stesso sia stato contratto in maniera fittizia, ipotesi che, pur rilevata l'apparente brevità della frequentazione prematrimoniale, non è corroborata da alcun indizio significativo. 5.4.2 Anche se, vista l'età, i suoi bisogni educativi e di custodia sono ridotti, il figlio necessita ancora di una certa presenza della madre, che l'ha allevato durante l'infanzia e l'adolescenza. D'altronde, conformemente al testo legale (cfr. art. 17 cpv. 2 LDDS) e alla giurisprudenza, il ricongiungimento familiare deve rimanere possibile fino alla maggiore età dei figli, età che non dev'essere abbassata artificiosamente adducendo che essi verrebbero sradicati dal contesto sociale e culturale in cui sono cresciuti (<ref-ruling> consid. 3.1.3). Non può pertanto essere condivisa la categorica tesi dell'autorità di prime cure, secondo cui nessuna domanda può essere accolta se i figli hanno più di quindici anni (cfr. anche <ref-ruling> consid. 5.4). 5.4.3 Fuorviante appare pure l'argomento della Corte cantonale secondo cui la ricorrente ha scelto volontariamente la via della separazione dai figli e deve quindi assumersene le conseguenze. L'insorgente aveva infatti il diritto di risposarsi e di vivere con suo marito. Certo, secondo la Corte europea dei diritti dell'uomo, l'art. 8 CEDU non implica per uno Stato l'obbligo generale di rispettare la scelta che una coppia di coniugi opera riguardo al domicilio comune e quindi nemmeno l'obbligo di consentire il ricongiungimento familiare sul proprio territorio (cfr. sentenza cit. in re Tuquabo-Tekle, § 43; sentenza cit. in re Gül, § 38). Nella fattispecie, ritenuto che il marito della ricorrente è di cittadinanza svizzera, i coniugi hanno tuttavia il diritto di risiedere in Svizzera in virtù dell'art. 7 LDDS. D'altra parte, non può ragionevolmente venir preteso dal consorte svizzero che si trasferisca in Russia, nella regione di provenienza della moglie. Quest'ultima non può dunque venir posta di fronte all'alternativa di rinunciare ai figli in caso di matrimonio oppure di non sposarsi per poter rimanere con i figli. Di conseguenza, nella sua situazione il diritto di sposarsi deve di massima implicare anche il diritto di farsi raggiungere immediatamente dal figlio minorenne. La situazione è ben diversa da quella in cui un genitore lascia il coniuge ed i figli in patria e viene in Svizzera per ragioni economiche e professionali. 5.4.4 Infine, benché secondo la notifica d'imposta agli atti la situazione economica del ricorrente parrebbe precaria, non vi sono elementi sufficienti per ravvisare impedimenti di natura economica all'accoglimento dell'istanza di ricongiungimento. Un tale impedimento sussisterebbe infatti solo se vi fosse un rischio concreto di dipendenza continua e rilevante dall'assistenza pubblica (cfr. <ref-ruling> consid. 3c). Non risulta tuttavia che i ricorrenti, nonostante quanto emerga dai dati fiscali disponibili, abbiano mai beneficiato di prestazioni assistenziali. Le autorità cantonali non hanno inoltre mai contestato le dichiarazioni formulate già dinanzi al Consiglio di Stato, dove il marito ha dichiarato che la situazione si era migliorata, sotto questo profilo, in quanto aveva trovato un nuovo lavoro (cfr. sentenza 2A.298/2006 del 27 ottobre 2006, consid. 2.4; sentenza 2A.730/2004 del 15 giugno 2005, riass. in: FamPra.ch 2005 pag. 889, consid. 2.5.3). 5.5 Ne consegue pertanto che la domanda di ricongiungimento familiare non può venir considerata abusiva. Al figlio D._ non può dunque essere negato il rilascio di un permesso di dimora. 5.5 Ne consegue pertanto che la domanda di ricongiungimento familiare non può venir considerata abusiva. Al figlio D._ non può dunque essere negato il rilascio di un permesso di dimora. 6. Come già osservato, a differenza del fratello, C._ non può trarre alcun diritto dall'art. 8 CEDU, essendo divenuta maggiorenne in corso di procedura (cfr. consid. 3.3.2). Ella aveva infatti diciassette anni e tre mesi al momento dell'inoltro dell'istanza, mentre a tutt'oggi è vicino al compimento dei diciannove anni. A prescindere da questo dato temporale, è in ogni caso innegabile che la venuta in Svizzera del fratello, accanto alla madre, avrebbe delle conseguenze gravose del tutto particolari sulla sua situazione personale. Tale trasferimento l'allontanerebbe infatti da entrambi i membri del suo nucleo familiare più ristretto, con cui ha vissuto tutta l'infanzia e l'adolescenza. Il distacco sarebbe con tutta probabilità profondo ed importante, poiché ella risiede in una zona remota in una provincia meridionale della Federazione Russa e potrebbe dunque risultare assai difficile mantenere dei contatti diretti solidi e frequenti. In patria, stando all'incontestata esposizione del quadro familiare, potrebbe in sostanza contare soltanto sulla nonna materna, con la quale ha senz'altro un solido legame, ma che non può sostituire la relazione nutrita ininterrottamente sin dalla nascita con la madre. La sua situazione economica, senza l'addotto sostegno fornito dai ricorrenti, appare inoltre precaria. D'altro lato, ella non ha mai risieduto in Svizzera e si troverebbe verosimilmente confrontata con problemi d'integrazione non irrilevanti, tra l'altro anche per quanto concerne la paventata possibilità di inserimento professionale in ambito sanitario. La separazione dalla madre e dal fratello, al quale si aprono delle prospettive generali di vita assai diverse, appare comunque difficilmente accettabile sul piano umano, tanto più se si considera che la domanda di ricongiungimento è stato inoltrata in tempi assai ristretti dopo l'arrivo in Svizzera ed il matrimonio della ricorrente e che il diverso esito dell'istanza è in sostanza dovuto solo agli inevitabili tempi procedurali. In queste particolari circostanze, è lecito chiedersi se le autorità competenti non dovrebbero prendere in conto la possibilità di rilasciare un permesso di dimora anche alla figlia C._, fondandosi sull'art. 13 lett. f dell'ordinanza del 6 ottobre 1986 che limita l'effettivo degli stranieri (OLS; RS 823.21). Tale norma prevede infatti che in presenza di un caso personale particolarmente rigoroso o per motivi di politica generale si possa derogare al contingente massimo previsto per gli stranieri che esercitano un'attività lucrativa (cfr. <ref-ruling> consid. 3; <ref-ruling> consid. 4; <ref-ruling> consid. 2). In queste particolari circostanze, è lecito chiedersi se le autorità competenti non dovrebbero prendere in conto la possibilità di rilasciare un permesso di dimora anche alla figlia C._, fondandosi sull'art. 13 lett. f dell'ordinanza del 6 ottobre 1986 che limita l'effettivo degli stranieri (OLS; RS 823.21). Tale norma prevede infatti che in presenza di un caso personale particolarmente rigoroso o per motivi di politica generale si possa derogare al contingente massimo previsto per gli stranieri che esercitano un'attività lucrativa (cfr. <ref-ruling> consid. 3; <ref-ruling> consid. 4; <ref-ruling> consid. 2). 7. 7.1 Sulla base delle considerazioni che precedono, il ricorso di diritto pubblico si avvera inammissibile, mentre il ricorso di diritto amministrativo, nella misura in cui è ammissibile, risulta fondato. In riferimento al figlio della ricorrente, il giudizio impugnato deve quindi essere annullato. In simili casi, il Tribunale federale può giudicare esso stesso nel merito, rimandare la causa per nuova decisione alla precedente istanza, oppure, se questa ha giudicato come istanza di ricorso, rimandarla alla prima istanza (art. 114 cpv. 2 OG). In concreto, si può pertanto invitare la Sezione dei permessi e dell'immigrazione del Cantone Ticino a rilasciare un permesso di dimora a D._. Compete per il resto al Tribunale amministrativo pronunciarsi nuovamente sugli oneri processuali del procedimento cantonale; a tale scopo, gli vengono perciò rinviati gli atti. 7.2 Nel complesso, i ricorrenti sono solo parzialmente vincenti. Essi sono quindi tenuti a sopportare, con vincolo di solidarietà, una parte, seppur ridotta, delle spese processuali (art. 156 cpv. 1, 3 e 7, 153 cpv. 1 e 153a OG). Lo Stato del Cantone Ticino è invece dispensato da tale onere, poiché è intervenuto in causa senza alcun interesse pecuniario (art. 156 cpv. 2 OG). Esso dovrà comunque corrispondere ai ricorrenti, patrocinati da un avvocato, un'indennità, pure ridotta, a titolo di ripetibili della sede federale (art. 159 cpv. 1 e 2 OG).
Per questi motivi, il Tribunale federale pronuncia: Per questi motivi, il Tribunale federale pronuncia: 1. Le cause 2A.525/2006 e 2P.224/2006 sono congiunte. 1. Le cause 2A.525/2006 e 2P.224/2006 sono congiunte. 2. Nella misura in cui è ammissibile, il ricorso 2A.525/2006 è accolto e la decisione impugnata è annullata per quanto concerne il figlio della ricorrente. La Sezione dei permessi e dell'immigrazione del Cantone Ticino è invitata a rilasciare a quest'ultimo un permesso di dimora. 2. Nella misura in cui è ammissibile, il ricorso 2A.525/2006 è accolto e la decisione impugnata è annullata per quanto concerne il figlio della ricorrente. La Sezione dei permessi e dell'immigrazione del Cantone Ticino è invitata a rilasciare a quest'ultimo un permesso di dimora. 3. Il ricorso 2P.224/2006 è inammissibile. 3. Il ricorso 2P.224/2006 è inammissibile. 4. Gli atti vengono rinviati al Tribunale amministrativo del Cantone Ticino per nuovo giudizio su spese e ripetibili della sede cantonale. 4. Gli atti vengono rinviati al Tribunale amministrativo del Cantone Ticino per nuovo giudizio su spese e ripetibili della sede cantonale. 5. Una tassa di giustizia complessiva (ridotta) di fr. 500.-- è posta a carico dei ricorrenti, in solido. 5. Una tassa di giustizia complessiva (ridotta) di fr. 500.-- è posta a carico dei ricorrenti, in solido. 6. Lo Stato del Cantone Ticino rifonderà ai ricorrenti un'indennità unica (ridotta) di fr. 1'500.-- a titolo di ripetibili della sede federale. 6. Lo Stato del Cantone Ticino rifonderà ai ricorrenti un'indennità unica (ridotta) di fr. 1'500.-- a titolo di ripetibili della sede federale. 7. Comunicazione al patrocinatore dei ricorrenti, al Consiglio di Stato e al Tribunale amministrativo del Cantone Ticino nonché all'Ufficio federale della migrazione.
CH_BGer_002
Federation
null
null
null
public_law
nan
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2,014
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Faits: A. A.a. M._, née en 1968, s'est annoncée le 30 décembre 1994 auprès de la Commission cantonale vaudoise de l'assurance-invalidité, invoquant une maladie de Sheuermann et une hernie discale. L'administration lui a octroyé une demi-rente à partir du 1er février 1996 (décision du 28 août 1996). A.b. A l'issue d'une première procédure de révision ouverte en 1997, l'Office de l'assurance-invalidité pour le canton de Vaud (l'office AI) a mis l'assurée au bénéfice d'une rente entière à partir du 1er février de cette année (décision du 13 novembre 1997). A.c. Dans le cadre d'une deuxième procédure de révision, initiée en 1999, l'administration a interpellé le docteur P._, spécialiste FMH en médecine interne générale et médecin traitant. Celui-ci a retenu des troubles somatoformes douloureux, une dépression de degré modéré, des status après tuberculose iléo-caecale, primo-infection tuberculeuse (traitée en 1989), candidose oesophagienne et gastrite à hélicobacter pylon (rapport du 21 octobre 1999). L'office AI a confirmé le droit de M._ à une rente entière (communication du 22 décembre 1999). En 2001, l'assurée a donné naissance à un (second) enfant. A.d. L'Office de l'assurance-invalidité pour les assurés résidant à l'étranger (OAIE), devenu compétent à la suite du départ de M._ pour l'Espagne, a ouvert en 2004 une nouvelle procédure de révision du droit à la rente. Il a recueilli l'avis du docteur K._, médecin auprès de la Sécurité sociale espagnole, qui a posé les diagnostics de tuberculose iléo-caecale traitée (1995), de trouble dysthymique actuellement compensé et de fibromyalgie, et considéré qu'il n'y avait actuellement aucune incapacité de travail (rapport du 1er juin 2004). La prénommée a transmis à l'administration des rapports des docteurs B._ (du 4 mai 2004) et S._ (du 3 août 2004). La doctoresse G._, spécialiste FMH en médecine interne générale et en rhumatologie auprès du Service médical de l'OAIE, a considéré que l'état de santé de l'assurée demeurait inchangé (rapport du 9 novembre 2004). L'OAIE a indiqué à M._ que le degré d'invalidité ne s'était pas modifié de manière à influencer le droit à la rente et qu'elle continuait à avoir droit aux mêmes prestations (communication du 2 décembre 2004). A.e. Dans le cadre d'une procédure de révision du droit à la rente initiée en 2009, l'OAIE a versé au dossier des rapports rédigés par un médecin de la Sécurité sociale espagnole (du 27 avril 2009), la psychologue A._ (du 23 mars 2009), ainsi que les docteurs S._ (du 18 mars 2009), F._ (du 10 mars 2009) et I._ (du 10 novembre 2009). Pour compléter ces données, l'administration a chargé le docteur C._, spécialiste FMH en psychiatrie et psychothérapie, et la doctoresse D._, spécialiste FMH en médecine interne et en rhumatologie, de la réalisation d'une expertise. Le premier a posé les diagnostics de syndrome douloureux somatoforme persistant et de trouble dysthymique et estimé que la capacité de travail était entière depuis le 1er juin 2004 (rapport du 8 septembre 2010). La seconde a retenu une fibromyalgie (probablement depuis 1995), un excès pondéral (en progression depuis dix ans), un status après tuberculose iléo-caecale (1995) et primo-infection (1989) traitées ainsi qu'un status après gastrite à Helicobacter pylori (1995) et candidose oesophagienne (1995) et conclu à une pleine capacité de travail dans l'activité habituelle (rapport du 9 septembre 2010). L'OAIE a encore versé au dossier un rapport du docteur S._ (du 21 janvier 2011). Après avoir sollicité l'avis de la doctoresse E._, spécialiste FMH en psychiatrie et psychothérapie auprès de son Service médical (prise de position du 9 mars 2012), l'OAIE a supprimé la rente de l'assurée à partir du 1er juin 2012 au motif que la communication du 2 décembre 2004 était manifestement erronée (décision du 12 avril 2012). B. M._ a déféré cette décision devant le Tribunal administratif fédéral, Cour III. Elle a produit des rapports des docteurs H._ (des 23 avril et 6 novembre 2012) et F._ (du 27 avril 2012) et de la psychologue A._ (du 24 avril 2012), que l'OAIE a soumis à l'appréciation de la doctoresse E._ (prises de position des 27 septembre 2012 et 17 janvier 2013). Le Tribunal administratif fédéral a rejeté le recours (jugement du 2 décembre 2013). C. M._ interjette un recours en matière de droit public contre ce jugement dont elle demande l'annulation. Elle conclut au maintien de sa rente entière ou au renvoi de la cause au Tribunal administratif fédéral pour mise en oeuvre d'une expertise judiciaire puis nouveau jugement, éventuellement pour nouveau jugement au sens des considérants.
Considérant en droit: 1. Le recours en matière de droit public peut être formé pour violation du droit, tel qu'il est délimité par les art. 95 et 96 LTF. Le Tribunal fédéral, qui applique le droit d'office (<ref-law>), n'examine en principe que les griefs invoqués, compte tenu de l'exigence de motivation prévue à l'<ref-law>, et ne peut aller au-delà des conclusions des parties (<ref-law>). Il fonde son raisonnement sur les faits retenus par la juridiction de première instance (<ref-law>) sauf s'ils ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'<ref-law> (<ref-law>). Il appartient au recourant de démontrer précisément en quoi les faits ont été constatés de manière arbitraire et en quoi la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause au sens de l'<ref-law> (cf. <ref-ruling> consid. 1.2 p. 511; <ref-ruling> consid. 5.2.2 p. 322 et les arrêts cités). L'appréciation des preuves est arbitraire lorsqu'elle est manifestement insoutenable, en contradiction avec le dossier ou contraire au sens de la justice et de l'équité ou encore lorsque le juge ne prend pas en compte, sans raison sérieuse, un élément de preuve propre à modifier la décision, lorsqu'il se trompe manifestement sur son sens ou sa portée, ou encore lorsque, en se fondant sur les éléments recueillis, il en tire des conclusions insoutenables (<ref-ruling> consid. 4.3 p. 62; <ref-ruling> consid. 1.2 p. 9). Il n'y a pas arbitraire du seul fait qu'une autre solution que celle adoptée par l'autorité intimée serait concevable, voire préférable (<ref-ruling> consid. 3.1 p. 153 et les arrêts cités). 2. Étant donné les considérants du jugement entrepris et son dispositif, les griefs soulevés par la recourante et ses conclusions, ainsi que les exigences de motivation et d'allégation prévues à l'<ref-law> (<ref-ruling> consid. 2.2 p. 550; voir aussi Florence Aubry Girardin, in Commentaire de la LTF, 2009, n° 25 ad <ref-law>), le litige porte sur la suppression, par la voie de la reconsidération, du droit de la recourante à une rente entière d'invalidité à partir du 1er juin 2012. Le jugement entrepris expose de manière complète les règles légales et les principes jurisprudentiels sur la reconsidération, le caractère invalidant des troubles somatoformes douloureux, d'une fibromyalgie ou de toute autre affection dont l'étiologie est incertaine, ainsi que la valeur probante des documents médicaux. Il suffit donc d'y renvoyer. 3. Selon les premiers juges, il ressortait des constatations des docteurs K._, D._ et C._ - qui d'après la doctoresse E._ n'étaient pas remises en question par les pièces produites par la recourante - que l'état de santé de l'intéressée s'était nettement amélioré du point de vue psychique et somatique, entre l'octroi de la rente entière en 1997 et 2004, et que la capacité de travail était totale depuis le courant de cette dernière année. Aussi, la communication de l'intimé du 2 décembre 2004 était-elle sans nul doute erronée et, comme sa rectification revêtait une importance notable, c'était à bon droit que celui-ci l'avait reconsidérée et supprimé la prestation litigieuse. 4. La recourante se plaint en substance d'une constatation manifestement inexacte des faits, consécutive à une mauvaise appréciation des preuves, ainsi que d'une violation du droit fédéral. Elle soutient que les premiers juges ne pouvaient pas retenir sur la base des rapports des docteurs D._ et C._ l'existence à partir de 2004 d'une pleine capacité de travail. Le contenu de ces documents, établis en 2010 seulement, à l'issue de brefs entretiens, serait contredit par les observations de plusieurs médecins dont il ressortait qu'elle aurait continué de présenter, depuis 2004, une atteinte à la santé invalidante. Les experts n'auraient au surplus procédé qu'à une analyse partielle des critères développés par la jurisprudence pour admettre le caractère invalidant de la fibromyalgie. Enfin, ils ne présenteraient pas les garanties d'impartialité et d'indépendance requises car ils seraient mandatés fréquemment par les assureurs sociaux. 5. La recourante, qui ne critique pas les constatations du docteur K._, n'avance pas d'éléments susceptibles de démontrer que le raisonnement adopté par les premiers juges relèverait d'une appréciation (anticipée) arbitraire des preuves ou d'une violation du droit fédéral (sur l'appréciation anticipée des preuves, cf. <ref-ruling> consid. 5.3 p. 236; <ref-ruling> consid. 5.3 p. 148). Le docteur C._ a expliqué de manière convaincante que l'état de santé psychique de la recourante s'était amélioré au fur et à mesure que son atteinte somatique s'était estompée; selon lui, le retour de l'intéressée en Espagne n'avait pas généré de troubles psychiatriques, la deuxième grossesse, accompagnée d'après la recourante d'un arrêt du traitement antidépresseur, semblait s'être bien passée, sans rechute, et il n'y avait pas eu la dépression post-partum observée après la naissance du premier enfant; la recourante rapportait en outre un suivi psychologique - et non psychiatrique - depuis 2008, le psychiatre consulté en automne 2009 l'ayant référée à la psychologue ainsi qu'au médecin traitant, et il n'y avait eu depuis lors ni augmentation du traitement ni hospitalisation. En outre, le docteur C._ a examiné l'ensemble des critères retenus par la jurisprudence pour admettre qu'une personne atteinte de fibromyalgie n'est exceptionnellement pas en mesure de vaincre ses douleurs (cf. rapport du 8 septembre 2010, p. 15 s.) et l'intéressée échoue à démontrer que ceux-ci seraient en l'espèce présents de manière suffisamment importante pour que le caractère invalidant de cette affection puisse être admis. Compte tenu du diagnostic de trouble dysthymique posé par le psychiatre en question - qui a exposé qu'un épisode dépressif devait être nié, les symptômes cardinaux (tristesse et fatigue anormales ainsi que perte d'intérêt) étant inconstants -, l'existence d'une comorbidité psychiatrique grave ne peut être admise et le seul fait que la doctoresse D._ a mentionné qu' "on [...] a trouvé [à la recourante] une scoliose " - sans toutefois retenir ce diagnostic - ne suffit pas pour reconnaître la présence d'une affection corporelle chronique. S'agissant d'un processus maladif s'étendant sur plusieurs années sans rémission durable, le docteur K._ a constaté en 2004 que la tuberculose était guérie et la seule présence d'une fibromyalgie (respectivement d'un trouble somatoforme douloureux, diagnostiqué en 1999 par le docteur P._) n'est pas pertinente à cet égard (cf. par exemple arrêt 9C_877/2012 du 8 avril 2013 consid. 7.3). Au demeurant, l'intéressée ne prétend ni qu'elle souffrirait d'une perte d'intégration sociale ni que son état psychique serait cristallisé. Quant à l'échec de traitements ambulatoires ou stationnaires conformes aux règles de l'art (même avec différents types de traitements), en dépit de l'attitude coopérative de la recourante, on relèvera que cette dernière ne cherche pas à remettre en question le résultat des analyses ayant démonté qu'elle n'avait pris une médication antidépressive ni le jour de l'examen ni ceux qui précédaient et les explications fournies à ce sujet - a posteriori - ne sont pas convaincantes, faute pour l'intéressée de préciser en quoi son déplacement depuis l'Espagne aurait été incompatible avec la prise de ses médicaments. Les documents médicaux qu'invoque la recourante - sans chercher à démontrer qu'ils contiendraient des éléments objectivement vérifiables qui auraient été ignorés par les docteurs K._, D._ et C._ - ne répondent manifestement pas aux exigences posées par la jurisprudence en matière de valeur probante et, partant, ne sont pas de nature à remettre en question l'appréciation des spécialistes précités. Les rapports des docteurs B._ et S._ ne comportent qu'une anamnèse extrêmement sommaire, les résultats des examens pratiqués sont décrits de manière très succincte et les conclusions de ces médecins sont fort peu motivées. Ce constat vaut également pour les brefs rapports rédigés par les docteurs H._ et I._ ainsi que par la psychologue A._, qui n'indiquent pas quelles investigations ont été effectuées, et pour ceux du docteur F._, ce dernier s'étant contenté de dresser une liste de diagnostics et de médicaments. Enfin, l'auteur du rapport de la Sécurité sociale espagnole du 27 avril 2009, qui a considéré que la recourante était en mesure d'exercer une activité adaptée, n'a pas expliqué pourquoi il excluait une capacité de travail entière. Le document en question n'est donc pas à même de jeter des doutes sérieux sur les conclusions des docteurs D._ et C._. Les autres griefs formulés par la recourante à l'encontre des rapports des docteurs D._ et C._ ne sont pas non plus fondés. La durée d'un examen n'est effectivement pas un critère permettant en soi de juger de la valeur probante d'un rapport médical (<ref-ruling> consid. 3a p. 352; arrêt 9C_382/2008 du 22 juillet 2008 consid. 2) et, de jurisprudence constante, le fait qu'un expert, médecin indépendant, ou une institution d'expertises sont régulièrement mandatés par un organe de l'assurance sociale, le nombre d'expertises ou de rapports confiés à l'expert, ainsi que l'étendue des honoraires en résultant ne constituent pas à eux seuls des motifs suffisants pour conclure au manque d'objectivité et à la partialité de l'expert (<ref-ruling> consid. 1.3.3 p. 226 et les arrêts cités). Enfin, la thèse selon laquelle les conclusions du docteur C._ ont été fortement influencées par la retenue dont aurait fait preuve la recourante pendant l'examen clinique constitue une critique de nature appellatoire sur laquelle il n'y a pas lieu de se prononcer; elle est au surplus infirmée par les propos de ce spécialiste, qui a relevé une attitude " quelque peu théâtrale lorsqu'on aborde la problématique douloureuse ". 6. Compte tenu de ce qui précède, le recours se révèle mal fondé. Vu l'issue du litige, la recourante, qui succombe, supportera les frais judiciaires (<ref-law>), sans pouvoir prétendre de dépens. L'office intimé, en sa qualité d'institution chargée de tâches de droit public, n'a pas non plus droit à des dépens, bien qu'il obtienne gain de cause (<ref-law>).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est rejeté. 2. Les frais judiciaires, arrêtés à 800 fr., sont mis à la charge de la recourante. 3. Le présent arrêt est communiqué aux parties, au Tribunal administratif fédéral, Cour III, et à l'Office fédéral des assurances sociales. Lucerne, le 8 avril 2014 Au nom de la IIe Cour de droit social du Tribunal fédéral suisse Le Président: Kernen Le Greffier: Bouverat
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2,007
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Faits: Faits: A. Le 27 mars 2000, les parties ont conclu un contrat d'entreprise générale portant sur la transformation, par Y._, de la maison dont X._ était propriétaire. Le 11 novembre 2002, Y._ a présenté à X._ sa facture finale, dont le solde s'élevait à 46'000 fr. Par lettre du 15 novembre 2002, celui-ci a contesté cette facture, indiquant que les normes SIA concernant l'acoustique n'étaient pas respectées et qu'il attendait de l'entrepreneur qu'il remédie à ces défauts dans les meilleurs délais. Par courriers des 20 décembre 2002 et 4 février 2003, Y._ a contesté tout défaut et mis X._ en demeure de payer le solde dû. A. Le 27 mars 2000, les parties ont conclu un contrat d'entreprise générale portant sur la transformation, par Y._, de la maison dont X._ était propriétaire. Le 11 novembre 2002, Y._ a présenté à X._ sa facture finale, dont le solde s'élevait à 46'000 fr. Par lettre du 15 novembre 2002, celui-ci a contesté cette facture, indiquant que les normes SIA concernant l'acoustique n'étaient pas respectées et qu'il attendait de l'entrepreneur qu'il remédie à ces défauts dans les meilleurs délais. Par courriers des 20 décembre 2002 et 4 février 2003, Y._ a contesté tout défaut et mis X._ en demeure de payer le solde dû. B. Le 21 janvier 2004, Y._ a ouvert action en paiement et en inscription définitive d'une hypothèque légale des artisans et entrepreneurs d'un montant de 46'000 fr. avec intérêt à 5 % l'an dès le 11 décembre 2002. En dernier lieu, X._ a conclu au rejet et, reconventionnellement, à ce que son adverse partie soit condamnée à effectuer une avance, pour les frais de réfection de l'ouvrage ainsi que des dommages-intérêts consécutifs au défaut, d'un montant de 51'895 fr. 65, ladite créance étant compensée jusqu'à concurrence de 46'000 fr. avec les prétentions de Y._, avec intérêt à 5 % l'an dès le 12 mai 2004 sur le montant de 3'719 fr. 75; il a également conclu à la radiation de l'hypothèque légale provisoire. Par arrêt du 27 novembre 2006, la Cour civile du Tribunal cantonal jurassien a condamné X._ à verser à Y._ la somme de 46'000 fr. avec intérêt à 5 % l'an dès le 1er janvier 2003, ordonné l'inscription définitive de l'hypothèque légale à concurrence de ce montant et débouté X._ de ses conclusions reconventionnelles. En substance, elle a considéré que, selon les constatations de l'expert judiciaire, l'isolation dans l'immeuble litigieux était défectueuse; le maître de l'ouvrage était toutefois privé de ses droits à la garantie des défauts, qu'il avait tacitement acceptés, dans la mesure où il avait attendu le 15 novembre 2005 pour les signaler à l'entrepreneur, alors qu'il résultait de l'instruction que les travaux étaient déjà terminés le 25 mai 2002. Par arrêt du 27 novembre 2006, la Cour civile du Tribunal cantonal jurassien a condamné X._ à verser à Y._ la somme de 46'000 fr. avec intérêt à 5 % l'an dès le 1er janvier 2003, ordonné l'inscription définitive de l'hypothèque légale à concurrence de ce montant et débouté X._ de ses conclusions reconventionnelles. En substance, elle a considéré que, selon les constatations de l'expert judiciaire, l'isolation dans l'immeuble litigieux était défectueuse; le maître de l'ouvrage était toutefois privé de ses droits à la garantie des défauts, qu'il avait tacitement acceptés, dans la mesure où il avait attendu le 15 novembre 2005 pour les signaler à l'entrepreneur, alors qu'il résultait de l'instruction que les travaux étaient déjà terminés le 25 mai 2002. C. X._ (le recourant) interjette le présent recours de droit public au Tribunal fédéral. Invoquant l'art. 9 Cst., il conclut à l'annulation de l'arrêt du 27 novembre 2006 et au renvoi de la cause à l'autorité cantonale pour nouvelle décision dans le sens des considérants, avec suite de frais et dépens. Y._ (l'intimé) propose le déboutement de son adverse partie de toutes ses conclusions, sous suite de frais et dépens. Pour sa part, la cour cantonale conclut à l'admission du recours. L'effet suspensif au recours, sollicité par le recourant, a été accordé par ordonnance présidentielle du 7 mars 2007.
Le Tribunal fédéral considère en droit: Le Tribunal fédéral considère en droit: 1. La loi fédérale sur le Tribunal fédéral du 17 juin 2005 (LTF; RS 173.110) est entrée en vigueur le 1er janvier 2007 (RO 2006, 1242). L'acte attaqué ayant été rendu avant cette date, la procédure reste régie par l'OJ (<ref-law>). 1. La loi fédérale sur le Tribunal fédéral du 17 juin 2005 (LTF; RS 173.110) est entrée en vigueur le 1er janvier 2007 (RO 2006, 1242). L'acte attaqué ayant été rendu avant cette date, la procédure reste régie par l'OJ (<ref-law>). 2. 2.1 Exercé pour violation de droits constitutionnels des citoyens (art. 84 al. 1 let. a OJ), par le recourant qui est personnellement touché par la décision attaquée, de sorte que la qualité pour recourir doit lui être reconnue (art. 88 OJ), et dirigé contre une décision prise en dernière instance cantonale (art. 86 al. 1 OJ), le recours de droit public soumis à l'examen du Tribunal fédéral est en principe recevable, puisqu'il a été déposé en temps utile compte tenu des féries (art. 34 al. 1 let. c et 89 al. 1 OJ) et dans la forme prévue par la loi (art. 90 al. 1 OJ). 2.2 Saisi d'un recours de droit public, le Tribunal fédéral n'examine que les griefs d'ordre constitutionnel invoqués et suffisamment motivés dans l'acte de recours (art. 90 al. 1 let. b OJ; <ref-ruling> consid. 2.1 p. 31, 258 consid. 1.3 p. 262). Par ailleurs, il se fonde sur l'état de fait tel qu'il a été retenu dans l'arrêt attaqué, à moins que la partie recourante n'établisse que l'autorité cantonale a constaté les faits de manière inexacte ou incomplète en violation de la Constitution fédérale (<ref-ruling> consid. 5a). 2.3 Vu la nature cassatoire du recours de droit public, sous réserve d'exceptions non réalisées en l'espèce (<ref-ruling> consid. 1.5; <ref-ruling> consid. 1.4; <ref-ruling> consid. 6 p. 343), la conclusion du recourant tendant au renvoi de la cause à l'autorité cantonale pour nouvelle décision, superflue, est irrecevable. 2.3 Vu la nature cassatoire du recours de droit public, sous réserve d'exceptions non réalisées en l'espèce (<ref-ruling> consid. 1.5; <ref-ruling> consid. 1.4; <ref-ruling> consid. 6 p. 343), la conclusion du recourant tendant au renvoi de la cause à l'autorité cantonale pour nouvelle décision, superflue, est irrecevable. 3. Invoquant l'art. 9 Cst., le recourant se plaint d'arbitraire dans l'appréciation des preuves. 3.1 D'après la jurisprudence, une décision est arbitraire lorsqu'elle est manifestement insoutenable, méconnaît gravement une norme ou un principe juridique clair et indiscuté, ou heurte de manière choquante le sentiment de la justice et de l'équité; il ne suffit pas qu'une autre solution paraisse concevable, voire préférable; pour que cette décision soit annulée, encore faut-il qu'elle se révèle arbitraire, non seulement dans ses motifs, mais aussi dans son résultat (<ref-ruling> consid. 2.1 et les arrêts cités). Dans la mesure où l'arbitraire est invoqué en relation avec l'établissement des faits, il convient de rappeler que le juge dispose d'un large pouvoir lorsqu'il apprécie les preuves. La partie recourante doit ainsi expliquer dans quelle mesure le juge a abusé de son pouvoir d'appréciation et, plus particulièrement, s'il a omis, sans aucune raison sérieuse, de prendre en compte un élément de preuve propre à modifier la décision attaquée, s'il s'est manifestement trompé sur son sens et sa portée ou encore si, en se fondant sur les éléments recueillis, il en a tiré des constatations insoutenables (<ref-ruling> consid. 2.1). 3.2 Dans un premier grief, le recourant reproche aux précédents juges d'avoir fait preuve d'arbitraire en considérant que les travaux avaient été achevés le 25 mai 2002; en effet, l'intimé avait lui-même déclaré, tant dans sa requête en inscription provisoire d'une hypothèque légale que dans sa demande en paiement, que les travaux avaient été terminés le 6 novembre 2002; celui-ci avait de surcroît produit une facture d'un transporteur faisant état de travaux pour la période du 16 mai 2001 au 6 novembre 2002, ainsi qu'un décompte de chantier pour des travaux du 6 novembre 2002. 3.3 La critique apparaît fondée. La cour cantonale propose d'ailleurs elle-même l'admission du recours, exposant n'avoir pas pris en considération le fait que l'intimé avait admis, dans sa demande d'hypothèque légale des artisans et entrepreneurs, que les travaux s'étaient terminés le 6 novembre 2002. Même si, comme le soutient l'intimé, ses déclarations ne portaient que sur des "faits imprécis invoqués (...) au début de la procédure, alors que l'état de fait n'était pas du tout établi par rapport au dossier au contraire dûment complété par une administration de preuves exhaustives en cours de procédure", et que "les travaux qui devaient encore être terminés n'étaient en fait et semble-t-il que de simples petits travaux de finition", la cour cantonale devait à tout le moins apprécier la portée des allégations de l'intimé et des pièces produites par celui-ci, pour déterminer la date de la fin des travaux. En ne le faisant pas, elle a procédé à une appréciation arbitraire des preuves sur une question pouvant être déterminante pour le sort du litige. 3.4 Il s'ensuit que le recours doit être admis dans la mesure de sa recevabilité et l'arrêt attaqué annulé, sans qu'il soit nécessaire d'examiner le second grief du recourant, selon lequel la cour cantonale aurait également procédé à une appréciation arbitraire des preuves en prétendant qu'il avait attendu le 15 novembre 2002 pour signaler les défauts. 3.4 Il s'ensuit que le recours doit être admis dans la mesure de sa recevabilité et l'arrêt attaqué annulé, sans qu'il soit nécessaire d'examiner le second grief du recourant, selon lequel la cour cantonale aurait également procédé à une appréciation arbitraire des preuves en prétendant qu'il avait attendu le 15 novembre 2002 pour signaler les défauts. 4. Compte tenu de l'issue du litige, les frais et dépens seront mis à la charge de l'intimé, qui succombe (art. 156 al. 1 et 159 al. 1 OJ).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est admis dans la mesure où il est recevable et l'arrêt attaqué est annulé. 1. Le recours est admis dans la mesure où il est recevable et l'arrêt attaqué est annulé. 2. Un émolument judiciaire de 3'000 fr. est mis à la charge de l'intimé. 2. Un émolument judiciaire de 3'000 fr. est mis à la charge de l'intimé. 3. L'intimé versera au recourant une indemnité de 3'500 fr. à titre de dé-pens. 3. L'intimé versera au recourant une indemnité de 3'500 fr. à titre de dé-pens. 4. Le présent arrêt est communiqué en copie aux mandataires des parties et à la Cour civile du Tribunal cantonal jurassien. Lausanne, le 17 avril 2007 Au nom de la Ire Cour de droit civil du Tribunal fédéral suisse Le président: La greffière:
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Federation
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2,007
fr
Faits : Faits : A. Le 21 octobre 2005, la Banque Y._ a introduit une poursuite en réalisation de gage immobilier, pour les montants de 693'000 et 147'000 fr. plus intérêts, contre X._, domicilié à "....". L'Office des poursuites du district de Martigny a établi le commandement de payer n° xxxx le 28 du même mois aux fins de notification au débiteur, domicilié "....". Ayant alors appris que celui-ci était détenu à la prison régionale de Berne, il a requis l'Office des poursuites de Bern-Mittelland, le 14 novembre 2005, de procéder à la notification dudit commandement de payer (en même temps que seize autres commandements de payer), notification qui a eu lieu le 18 novembre 2005 et a fait l'objet d'une opposition totale de la part du débiteur. Le 13 décembre 2005, l'office a imparti au débiteur un délai de dix jours pour se constituer un représentant ou pour communiquer le nom de son représentant conformément à l'<ref-law>. Il ressort d'une lettre non datée du débiteur se référant à la "lettre recommandée du 13.12.05" que son mandataire était Me Z._, avocat au Châble (cf. arrêt du Tribunal fédéral du 16 juin 2006 dans la cause 7B.60/2006, consid. 4.2). L'office en a pris acte, tout en relevant que le débiteur avait agi hors délai. Après avoir, en mars et juillet 2006, contesté avoir été formellement mandaté par le débiteur pour des affaires LP, l'avocat précité a finalement, par lettre du 6 octobre 2006, confirmé accepter le mandat de représentation devant les autorités de poursuite "dans le cadre de l'<ref-law>". Par décision du 6 février 2006, la Juge suppléante II du Tribunal de Martigny et St-Maurice, statuant sur la requête de mainlevée déposée le 22 décembre 2005 par la créancière, a levé provisoirement l'opposition du débiteur à concurrence des montants de 693'000 et 147'000 fr. plus intérêts. Le pli contenant la citation à comparaître à l'audience de mainlevée et celui contenant la décision de mainlevée ont tous deux été adressés au débiteur à "...." et retournés au tribunal à l'échéance du délai de garde avec la mention "non réclamé". Par décision du 6 février 2006, la Juge suppléante II du Tribunal de Martigny et St-Maurice, statuant sur la requête de mainlevée déposée le 22 décembre 2005 par la créancière, a levé provisoirement l'opposition du débiteur à concurrence des montants de 693'000 et 147'000 fr. plus intérêts. Le pli contenant la citation à comparaître à l'audience de mainlevée et celui contenant la décision de mainlevée ont tous deux été adressés au débiteur à "...." et retournés au tribunal à l'échéance du délai de garde avec la mention "non réclamé". B. La créancière ayant requis la vente le 22 mai 2006, l'office a communiqué au débiteur, à son lieu de détention à Berne, l'avis de réception de la réquisition de vente par pli recommandé du 24 mai 2006, distribué le 26 mai à la case postale de la prison bernoise et transmis le même jour au juge d'instruction, qui l'a retourné à la prison le 29 mai. Par acte du 7 juin 2006, posté le lendemain, le débiteur a porté plainte auprès de l'autorité de surveillance du canton du Valais en faisant valoir qu'il n'avait pas connaissance qu'un jugement de mainlevée d'opposition avait été rendu et que, par conséquent, l'avis de réception de la réquisition de vente devait être annulé. Statuant le 16 juin 2006, l'autorité cantonale inférieure de surveillance a déclaré la plainte irrecevable pour cause de tardiveté et a considéré que, même recevable, celle-ci aurait dû être rejetée sur le fond. Sur recours du débiteur du 21 juin 2006, l'autorité cantonale supérieure de surveillance a, par jugement du 20 novembre 2006, annulé la décision de l'autorité inférieure, constaté la nullité de la décision de mainlevée d'opposition du 6 février 2006 et annulé la réquisition de vente ainsi que l'avis de réception de la réquisition de vente. Elle a considéré que c'était lorsqu'il avait appris que le débiteur était en détention, soit entre le 21 octobre 2005 - date de la réquisition de poursuite - et le 14 novembre 2005 - date de la demande de notification par délégation du commandement de payer - que l'office aurait dû impartir un délai en application de l'<ref-law>. Conformément à la jurisprudence (<ref-ruling>), la notification du commandement de payer opérée en violation de cette disposition n'était pas nulle, mais annulable sur plainte; le délai de plainte avait commencé à courir le jour où le débiteur avait eu connaissance de l'avis de l'office concernant la constitution d'un représentant, soit le 20 décembre 2005; il était arrivé à échéance, compte tenu des féries de Noël (<ref-law>), le 4 janvier 2006; or, le débiteur n'avait pas réagi dans ce délai, pas plus d'ailleurs qu'au stade ultérieur de la notification de la réception de la réquisition de vente. Selon le jugement cantonal, le comportement de l'office avait néanmoins été à l'origine du défaut de notification de la citation à l'audience de mainlevée et de la décision du juge du 6 janvier 2006. Ce vice entraînait donc la nullité de cette décision et des actes qui s'étaient fondés sur elle, à savoir la réquisition de vente et l'avis de réception de la réquisition de vente. Sur recours du débiteur du 21 juin 2006, l'autorité cantonale supérieure de surveillance a, par jugement du 20 novembre 2006, annulé la décision de l'autorité inférieure, constaté la nullité de la décision de mainlevée d'opposition du 6 février 2006 et annulé la réquisition de vente ainsi que l'avis de réception de la réquisition de vente. Elle a considéré que c'était lorsqu'il avait appris que le débiteur était en détention, soit entre le 21 octobre 2005 - date de la réquisition de poursuite - et le 14 novembre 2005 - date de la demande de notification par délégation du commandement de payer - que l'office aurait dû impartir un délai en application de l'<ref-law>. Conformément à la jurisprudence (<ref-ruling>), la notification du commandement de payer opérée en violation de cette disposition n'était pas nulle, mais annulable sur plainte; le délai de plainte avait commencé à courir le jour où le débiteur avait eu connaissance de l'avis de l'office concernant la constitution d'un représentant, soit le 20 décembre 2005; il était arrivé à échéance, compte tenu des féries de Noël (<ref-law>), le 4 janvier 2006; or, le débiteur n'avait pas réagi dans ce délai, pas plus d'ailleurs qu'au stade ultérieur de la notification de la réception de la réquisition de vente. Selon le jugement cantonal, le comportement de l'office avait néanmoins été à l'origine du défaut de notification de la citation à l'audience de mainlevée et de la décision du juge du 6 janvier 2006. Ce vice entraînait donc la nullité de cette décision et des actes qui s'étaient fondés sur elle, à savoir la réquisition de vente et l'avis de réception de la réquisition de vente. C. Le débiteur a adressé au Tribunal fédéral, le 30 novembre 2006, un recours "partiel" contre le jugement de l'autorité cantonale supérieure de surveillance, recours dans lequel il ne s'en prend ni au constat de nullité de la décision de mainlevée, ni à l'annulation de la réquisition de vente et de l'avis de réception de la réquisition de vente, mais demande que la poursuite en cause elle-même soit déclarée nulle. Des réponses n'ont pas été requises.
Le Tribunal considère en droit: Le Tribunal considère en droit: 1. A la suite de l'entrée en vigueur, le 1er janvier 2007, de la loi fédérale du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF; RS 173.110) et de la dissolution de la Chambre des poursuites et des faillites à la même date, la présente cause est jugée par la IIe Cour de droit civil, compétente en matière de poursuite pour dettes et faillite (art. 32 al. 1 let. c du règlement du 20 novembre 2006 du Tribunal fédéral [RTF; RS 173.110.131]). La décision attaquée étant antérieure au 1er janvier 2007, l'ancien droit, soit notamment la loi fédérale d'organisation judiciaire du 16 décembre 1943 (OJ), est applicable en vertu de l'<ref-law>. La décision attaquée étant antérieure au 1er janvier 2007, l'ancien droit, soit notamment la loi fédérale d'organisation judiciaire du 16 décembre 1943 (OJ), est applicable en vertu de l'<ref-law>. 2. Les chefs de conclusions nouveaux, différents ou augmentés par rapport à ceux formulés en instance cantonale sont irrecevables (art. 79 al. 1 OJ; P.-R. Gilliéron, Commentaire de la loi fédérale sur la poursuite pour dettes et la faillite, n. 33 ad <ref-law>; Sandoz-Monod, Commentaire de la loi fédérale d'organisation judiciaire, vol. II, Berne 1990, p. 754/755). Le présent recours tend à l'annulation de la poursuite elle-même, alors que le recours cantonal du 21 juin 2006 tendait exclusivement à la constatation de la nullité de la décision de mainlevée provisoire et à l'annulation de la réquisition de vente ainsi que de l'avis de l'office y relatif. Certes, dans une écriture complémentaire du 17 juillet 2006, dont le dépôt en cause a été admis par l'autorité cantonale supérieure de surveillance (jugement attaqué, consid 1b p. 5), le recourant a notamment conclu à ce que "toutes les poursuites, saisies, jugements, réquisitions de vente - ou toute autre action - en relation avec la poursuite n° xxxx [soient] déclarées nulles". Cette conclusion visant apparemment les seuls actes ou mesures "en relation" avec la poursuite en cause, et non cette poursuite elle-même, force serait dès lors de considérer que le présent recours tend à autre chose ou à plus que le recours cantonal, et qu'il devrait donc être déclaré irrecevable pour ce motif (art. 79 al. 1 OJ). Toutefois, vu l'ambiguïté des termes utilisés par le recourant, la question peut demeurer indécise, le recours s'avérant de toute façon mal fondé. Le présent recours tend à l'annulation de la poursuite elle-même, alors que le recours cantonal du 21 juin 2006 tendait exclusivement à la constatation de la nullité de la décision de mainlevée provisoire et à l'annulation de la réquisition de vente ainsi que de l'avis de l'office y relatif. Certes, dans une écriture complémentaire du 17 juillet 2006, dont le dépôt en cause a été admis par l'autorité cantonale supérieure de surveillance (jugement attaqué, consid 1b p. 5), le recourant a notamment conclu à ce que "toutes les poursuites, saisies, jugements, réquisitions de vente - ou toute autre action - en relation avec la poursuite n° xxxx [soient] déclarées nulles". Cette conclusion visant apparemment les seuls actes ou mesures "en relation" avec la poursuite en cause, et non cette poursuite elle-même, force serait dès lors de considérer que le présent recours tend à autre chose ou à plus que le recours cantonal, et qu'il devrait donc être déclaré irrecevable pour ce motif (art. 79 al. 1 OJ). Toutefois, vu l'ambiguïté des termes utilisés par le recourant, la question peut demeurer indécise, le recours s'avérant de toute façon mal fondé. 3. Le recourant reproche tout d'abord à l'autorité cantonale d'avoir admis qu'il avait - tacitement du moins - renoncé à se prévaloir d'une violation de l'<ref-law> et qu'en conséquence il n'y avait pas lieu d'annuler le commandement de payer de la poursuite en cause. Le jugement attaqué retient ce qui suit à ce propos (consid. 4a/bb p. 9/10): invité par l'office à désigner un représentant en application de l'<ref-law>, le recourant n'avait pas réagi dans le délai imparti, lequel avait commencé à courir le 20 décembre 2005 pour arriver à échéance le 4 janvier 2006; il ne s'était pas non plus prévalu d'une violation de ladite disposition au stade de la notification de l'avis de réception de la réquisition de vente, ce qui lui aurait été loisible de faire; le grief soulevé dans l'écriture du 17 juillet 2006 précitée n'était pas recevable puisqu'il ne concernait manifestement pas la poursuite en réalisation de gage immobilier n° xxxx, objet du recours cantonal. Non seulement le recourant ne démontre pas que la conclusion que l'autorité cantonale a tirée de ce qui précède et qui l'a conduite à ne pas annuler le commandement de payer de la poursuite en cause consacre une violation du droit fédéral, un abus ou un excès du pouvoir d'appréciation, mais encore il déclare expressément ne pas contester l'"affirmation" de l'autorité cantonale relative à l'écriture du 17 juillet 2006. Il s'ensuit que le recours est infondé sur ce point. Il s'ensuit que le recours est infondé sur ce point. 4. Dans un second grief, le recourant invoque une erreur de l'autorité cantonale dans la détermination de l'échéance du délai imparti par l'office (jugement attaqué, consid. 4a/bb p. 10). Il est d'avis que cette échéance aurait dû être arrêtée non pas au 4 janvier, mais au 5 janvier 2006 pour tenir compte du fait que, dans le canton de Berne, le 2 janvier est un jour férié officiel. Le recourant a tort, car par jours légalement fériés au sens de l'<ref-law>, il faut entendre les jours fériés dans le canton où doit être accompli l'acte soumis au délai en cause (<ref-ruling> consid. 1a), en l'occurrence le canton du Valais. Or, dans ce canton, le 2 janvier n'est pas un jour férié officiel (cf. art. 1er du règlement d'exécution de la loi valaisanne sur le repos du dimanche et des jours de fête; Michel Ducrot, Le droit judiciaire privé valaisan, p. 356). Le recourant a tort, car par jours légalement fériés au sens de l'<ref-law>, il faut entendre les jours fériés dans le canton où doit être accompli l'acte soumis au délai en cause (<ref-ruling> consid. 1a), en l'occurrence le canton du Valais. Or, dans ce canton, le 2 janvier n'est pas un jour férié officiel (cf. art. 1er du règlement d'exécution de la loi valaisanne sur le repos du dimanche et des jours de fête; Michel Ducrot, Le droit judiciaire privé valaisan, p. 356). 5. Conformément aux art. 20a al. 1 aLP, 61 al. 2 let. a et 62 al. 2 OELP, il n'y a pas lieu de percevoir d'émolument de justice, ni d'allouer des dépens.
Par ces motifs,le Tribunal fédéral prononce: Par ces motifs,le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est rejeté dans la mesure ou il est recevable. 1. Le recours est rejeté dans la mesure ou il est recevable. 2. Le présent arrêt est communiqué en copie au recourant, à la Banque Y._, à l'Office des poursuites du district de Martigny et au Tribunal cantonal du canton du Valais. Lausanne, le 20 mars 2007 Au nom de la IIe Cour de droit civil du Tribunal fédéral suisse Le président: Le greffier:
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2,015
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Faits : A. A._ a travaillé en qualité de manoeuvre dans différentes entreprises de construction de 1958 à 1962, avant d'accomplir une formation de mécanicien sur machines et d'exercer, de 1963 à 1969, une activité de mécanicien d'entretien sur des machines destinées au raffinage du pétrole dans l'entreprise U._. Par la suite, il a travaillé dans une entreprise de décolletage. De 1974 à 2000, il a exercé l'activité de mécanicien d'entretien sur le site chimique de V._, au service de la société B._ SA (ex D._; ci-après: l'employeur). A ce titre, il était assuré obligatoirement contre le risque de maladie professionnelle auprès de la Caisse nationale suisse d'assurance en cas d'accidents (CNA). Le 30 janvier 2012, l'assuré a subi une prostatectomie en raison d'un adénocarcinome. Par courrier du 23 mars suivant, il a demandé à la CNA d'examiner si cette affection constituait une maladie professionnelle, dans la mesure où elle pouvait être liée à son exposition à des produits toxiques sur le site chimique de V._. Entendu le 4 mai 2012, l'intéressé a indiqué que depuis 1970, il avait été continuellement en contact avec des produits toxiques tels que la benzidine, le chlorodimeforme et l'orthodichlorobenzène, hormis les deux ou trois dernières années précédant sa mise à la retraite en 2000, à l'âge de 58 ans, durant lesquelles il avait travaillé dans un bureau. Chaque année depuis plus de trente ans, il avait été soumis à des analyses de sang qui avaient été transmises à la CNA afin d'écarter tout risque lié à une éventuelle exposition à des produits utilisés au cours de son ancienne activité professionnelle. La dernière analyse, effectuée au mois de septembre 2011, paraissait sans problème. Toutefois, il avait eu des difficultés à uriner depuis deux ans environ et le docteur C._, spécialiste en médecine générale, l'avait adressé au docteur E._, spécialiste en urologie, lequel avait constaté un cancer de la prostate. La CNA a soumis le cas à sa division de médecine du travail. Dans un rapport du 22 juin 2012, le docteur F._ a indiqué qu'aucune étude scientifique reconnue ne permettait de conclure à l'existence d'un lien de causalité démontré entre un cancer de la prostate et une exposition à un produit toxique ou chimique. Un risque lié à l'arsenic et au cadmium avait été évoqué mais jamais prouvé de manière formelle. Aussi le docteur F._ a-t-il relevé que l'affection subie par l'assuré ne pouvait pas être considérée comme étant due de manière prépondérante à ses activités professionnelles. Se fondant sur cet avis médical, la CNA a rendu une décision le 3 juillet 2012, confirmée sur opposition le 5 septembre suivant, par laquelle elle a refusé d'allouer des prestations d'assurance pour les troubles annoncés. B. L'assuré a recouru contre cette décision sur opposition devant la Cour des assurances sociales du Tribunal cantonal du Valais. Au titre de moyens de preuves, il a requis notamment la production du dossier du docteur E._ et des statistiques relatives aux atteintes professionnelles à la santé et aux décès qui avaient eu lieu sur le site de l'employeur, la mise en oeuvre d'une expertise, ainsi que l'organisation de débats publics, l'audition de trois anciens collègues et l'apport du dossier médical de G._, un ancien collègue de travail décédé en 2013. Après avoir tenu une audience de débats publics le 24 mars 2014, la cour cantonale a rejeté le recours par jugement du 27 mars suivant. C. A._ forme un recours en matière de droit public contre ce jugement dont il demande l'annulation en concluant à l'octroi de prestations de l'assurance-accidents pour les conséquences du cancer de la prostate et du col vésical. Subsidiairement, il requiert le renvoi de la cause à la cour cantonale pour complément d'instruction, le tout sous suite de frais et dépens. L'intimée conclut au rejet du recours, tandis que la cour cantonale et l'Office fédéral de la santé publique ont renoncé à présenter des déterminations.
Considérant en droit : 1. Le recours est dirigé contre un arrêt final (<ref-law>) rendu en matière de droit public (<ref-law>) par une autorité cantonale de dernière instance (art. 86 al. 1 let. d LTF). Il a été déposé dans le délai (<ref-law>) et la forme (<ref-law>) prévus par la loi. Il est donc recevable. 2. Le litige porte sur le point de savoir si l'intimée était fondée, par sa décision sur opposition du 5 septembre 2012, à refuser d'allouer ses prestations pour les troubles annoncés le 23 mars précédent. 3. Les prestations d'assurance sont en principe allouées en cas d'accident professionnel, d'accident non professionnel et de maladie professionnelle (<ref-law>). Selon l'<ref-law>, sont réputées maladies professionnelles les maladies dues exclusivement ou de manière prépondérante, dans l'exercice de l'activité professionnelle, à des substances nocives ou à certains travaux. Le Conseil fédéral établit la liste de ces substances ainsi que celle de ces travaux et des affections qu'ils provoquent. Se fondant sur cette délégation de compétence, ainsi que sur l'<ref-law> (RS 832.202), le Conseil fédéral a dressé à l'annexe 1 de l'OLAA la liste des substances nocives, d'une part, et la liste de certaines affections, ainsi que des travaux qui les provoquent, d'autre part. Selon la jurisprudence, l'exigence d'une relation prépondérante est réalisée lorsque la maladie est due pour plus de 50 % à l'action d'une substance nocive mentionnée dans la première liste, ou que, dans la mesure où elle figure parmi les affections énumérées dans la seconde liste, elle a été causée à raison de plus de 50 % par les travaux indiqués en regard. En revanche, l'exigence d'une relation exclusive signifie que la maladie professionnelle est due pratiquement à 100 % à l'action de la substance nocive ou du travail indiqué (<ref-ruling> consid. 2a et la référence). 4. La cour cantonale a constaté que l'assuré présentait un cancer de la prostate, le col vésical (partie la plus inférieure de la vessie qui repose sur la prostate) ne présentant, quant à lui, aucune atteinte cancéreuse. En outre, elle a retenu que l'intéressé avait été exposé à certaines substances nocives mentionnées à l'annexe 1 de l'OLAA, comme le benzène et des poussières d'amiante. Se référant à des études publiées par les docteurs Jost et Pletscher sous les titres "Les tumeurs malignes comme maladies professionnelles" (Informations médicales de la CNA, 2011, p. 59 ss) et "Maladies professionnelles" (Informations médicales de la CNA, 2013, p. 87 ss), la juridiction précédente a considéré que parmi les agents cancérogènes d'origine professionnelle, l'amiante et le benzène sont classés dans la catégorie C1, à savoir celle comprenant les substances dont l'effet cancérogène est avéré chez l'homme. Les principaux cancers d'origine professionnelle reconnus sont les cancers des poumons et les mésothéliomes causés principalement par l'amiante, les cancers de la vessie et des voies urinaires dus à une exposition à des amines aromatiques, comme la benzidine, les leucémies causées par le benzène, les cancers ORL causés principalement par les poussières de bois et de cuir, les cancers de la peau dus à l'exposition au rayonnement ultraviolet et les cancers du foie. En outre, invoquant une expertise collective publiée par l'Institut national français de la santé et de la recherche médicale (INSERM) sous le titre "Pesticides: Effets sur la santé" (13 juin 2013; http://www.inserm.fr/actualites/rubriques/actualites-societe/pesticides-effets-sur-la-sante-une-expertise-collective-de-l-inserm ), les premiers juges sont d'avis qu'en ce qui concerne le cancer de la prostate, l'exposition professionnelle à des substances chimiques, notamment des pesticides, est reconnue comme un facteur de risque possible, l'hypothèse qu'un excès de risque de cancer soit lié à l'utilisation de certaines substances chimiques n'ayant pas encore été démontrée. Dans le cas particulier, la cour cantonale est d'avis que l'assuré n'a fait état d'aucun élément médical susceptible de mettre en doute le point de vue du docteur F._, selon lequel il n'était pas possible, en l'état des connaissances scientifiques, de conclure à l'existence d'un lien de causalité entre le cancer de la prostate et une exposition professionnelle à un produit toxique ou chimique, quel qu'il soit. Aussi a-t-elle considéré que d'autres mesures probatoires ne pourraient plus modifier cette appréciation et elle a renoncé à administrer les preuves requises par le recourant comme l'analyse du dossier établi par le docteur E._, en particulier le résultat de la biopsie et du scanner, ainsi que la production des résultats des analyses de sang et d'urine effectuées durant l'engagement au service de l'employeur, du moment que l'intéressé avait indiqué que celles-ci avaient toujours été normales jusqu'au mois de septembre 2011. Les causes de la prostate étant multiples et un lien de causalité entre l'exposition à un produit chimique et le développement de cette maladie n'ayant pas encore pu être formellement démontré, une nouvelle expertise médicale apparaissait superflue. De même la juridiction précédente a jugé inutile l'édition des statistiques et du dossier de sécurité de l'employeur, ainsi que l'audition des témoins requise par l'assuré. 5. 5.1. Par un premier moyen, le recourant invoque une violation par la cour cantonale du principe inquisitoire (art. 61 let. c LPGA [RS 830.1]) liée à une violation du droit d'être entendu garanti à l'art. 29 al. 2 Cst. Il reproche à la juridiction précédente d'avoir refusé d'administrer les preuves requise, à savoir la production des statistiques relatives aux atteintes professionnelles à la santé et aux décès qui ont eu lieu sur le site de l'employeur, du dossier concernant la sécurité au travail de cette entreprise, ainsi que du dossier du docteur E._, et d'avoir renoncé à mettre en oeuvre une expertise. 5.1.1. A l'appui de ce grief, il allègue avoir subi non seulement une prostatectomie, comme l'ont constaté les premiers juges, mais également une atteinte du col vésical. Ces allégations ne sont toutefois pas de nature à démontrer le caractère erroné des constatations de fait du jugement attaqué. En effet, le protocole opératoire du 31 janvier 2012 ne fait pas état d'une tumeur maligne au niveau du col vésical. Selon ce rapport, la plastie du col vésical était motivée par la présence de vésicules séminales extrêmement adhérentes et, partant, la nécessité d'effectuer la prostatectomie par voie antérograde en libérant tout d'abord la prostate au niveau du col vésical. 5.1.2. Par ailleurs, invoquant un arrêt du Tribunal fédéral concernant le caractère de maladie professionnelle d'un carcinome bronchique après une exposition professionnelle à des poussières d'amiante (<ref-ruling>), le recourant fait valoir que la cour cantonale aurait dû clarifier le point de savoir quels sont les produits auxquels il a été exposé, ainsi que leur concentration, l'intensité et la durée d'exposition. En outre, comme pour le carcinome bronchique, l'intéressé est d'avis que des données épidémiologiques étaient indispensables. Ce grief est mal fondé. Les considérations du recourant au sujet de l'intensité et de la durée de l'exposition aux substances incriminées, ainsi que le temps de latence concernent le risque de carcinome bronchique associé à l'amiante et dont l'étiologie est multifactorielle (<ref-ruling> consid. 5.1 p. 426). En revanche, en ce qui concerne le cancer de la prostate, l'intéressé n'invoque aucun argument susceptible de mettre en doute le point de vue de la cour cantonale, selon lequel il n'est pas possible, en l'état des connaissances scientifiques, de conclure à l'existence d'un lien de causalité entre cette affection et une exposition professionnelle à un produit toxique ou chimique, quel qu'il soit. Au demeurant, il ressort de l'expertise collective de l'INSERM (p. 49), citée par la juridiction précédente, que la survenue du cancer de la prostate résulte d'interactions complexes entre des facteurs de susceptibilité génétiques, hormonaux et environnementaux et qu'un âge avancé, des antécédents familiaux au premier degré de cancer de la prostate et des origines africaines subsahariennes constituent les seuls facteurs de risque établis. Cela étant, dans la mesure où la part contributive de l'environnement chimique dans la survenue de ce cancer n'a pu être scientifiquement démontrée, la cour cantonale était fondée à admettre que les preuves proposées par le recourant n'étaient pas de nature à modifier son opinion (appréciation anticipée des preuves; cf. <ref-ruling> consid. 2.1 p. 429) et elle n'a pas violé le droit d'être entendu de l'intéressé en renonçant à clarifier le point de savoir quels étaient les produits auxquels il avait été exposé, ainsi que leur concentration, l'intensité et la durée d'exposition. 5.2. Par un second moyen, le recourant invoque une violation de l'<ref-law>. Il fait valoir que lorsqu'un assuré est exposé à des substances nocives au sens de cette disposition, il doit y avoir présomption que l'atteinte à la santé est consécutive à cette exposition. A l'appui de ce point de vue, il se réfère par analogie à la jurisprudence selon laquelle en cas d'infection causée par l'injection d'un médicament, la violation du devoir de diligence du médecin est présumée (<ref-ruling>). Ce point de vue est mal fondé. La reconnaissance d'une maladie professionnelle suppose un lien de causalité qualifié entre l'influence de l'agent nocif et l'affection. Il ne suffit donc pas que l'agent soit une cause parmi d'autres de celle-ci (Jean-Maurice Frésard/Margit Moser-Szeless, L'assurance-accidents obligatoire, in: Soziale Sicherheit, SBVR vol. XIV, 2ème éd. 2007, p. 876 n. 107). C'est pourquoi la seule exposition à une substance nocive ne saurait présumer l'existence d'un lien de causalité entre celle-ci et l'affection, et encore moins établir l'exigence d'une relation prépondérante. 6. Vu ce qui précède, le jugement attaqué n'est pas critiquable et le recours se révèle mal fondé. 7. Le recourant, qui succombe, supportera les frais judiciaires (<ref-law>).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce : 1. Le recours est rejeté. 2. Les frais judiciaires, arrêtés à 800 fr., sont mis à la charge du recourant. 3. Le présent arrêt est communiqué aux parties, à la Cour des assurances sociales du Tribunal cantonal du Valais et à l'Office fédéral de la santé publique. Lucerne, le 27 mars 2015 Au nom de la Ire Cour de droit social du Tribunal fédéral suisse La Présidente : Leuzinger Le Greffier : Beauverd
CH_BGer_008
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2,014
de
Sachverhalt: A. In Gutheissung eines entsprechenden Gesuches der B._ AG wies das Handelsgericht des Kantons Bern das Grundbuchamt Oberland mit Entscheid vom 10. Juni 2014 an, auf den Grundstücken U._-GBB-xxx und -yyy ein Bauhandwerkerpfandrecht im Betrag von Fr. 474'552.20 bzw. Fr. 88'718.25 einzutragen. Gleichzeitig setzte es der B._ AG eine Frist bis zum 15. September 2014, um gegen die A._ auf definitive Eintragung des Bauhandwerkerpfandrechtes zu klagen. B. Am 15. September 2014 stellte die B._ AG beim Handelsgericht ein Gesuch um Fristverlängerung bis zum 31. Oktober 2014, welchem dieses mit Verfügung vom 16. September 2014 stattgab. C. Dagegen hat die A._ am 8. Oktober 2014 eine Beschwerde erhoben mit den Begehren, die Verfügung sei aufzuheben und die Frist zur Klageeinreichung sei nicht zu verlängern. Es wurden keine Vernehmlassungen eingeholt.
Erwägungen: 1. Das Handelsgericht amtet als einzige kantonale Instanz (<ref-law>), weshalb diese gemäss <ref-law> kantonal letztinstanzlich ist. Angefochten ist eine Verfügung, mit welcher die richterlich angesetzte und damit grundsätzlich erstreckbare (<ref-law>) Klagefrist für die definitive Eintragung des Bauhandwerkerpfandrechts verlängert wurde. Bei der Fristerstreckung handelt es sich um eine typische prozessleitende Verfügung im Sinn von <ref-law> ( FREI, in: Berner Kommentar, N. 16 zu <ref-law>; BENN, in: Basler Kommentar, N. 12 zu <ref-law>). Weder hat das Handelsgericht seine Verfügung in der Form eines formellen Zwischenentscheides erlassen (<ref-law>) noch handelt es sich entgegen der - weder belegten noch irgendwie begründeten - Behauptung der Beschwerdeführerin von der Sache her um einen selbständig eröffneten Zwischenentscheid im Sinn von <ref-law>. Selbstredend musste auch die vorliegend angefochtene Verfügung den Parteien schriftlich eröffnet werden; dies allein macht sie indes noch nicht zum selbständigeröffneten Zwischenentscheid. Mit diesem wird vielmehr eine formelle oder materielle Frage vorweg beantwortet (vgl. Botschaft, BBl 2001 4333; <ref-ruling> E. 2.2 S. 631; <ref-ruling> E. 1.1 S. 568). Entsprechend wird der selbständig eröffnete Zwischenentscheid in der Form eines Entscheides gemäss <ref-law> erlassen; er hat mithin insbesondere eine Begründung und eine Rechtsmittelbelehrung zu enthalten. Dies gilt aufgrund der Mindestanforderungen gemäss <ref-law> selbst für solche Entscheide, die ursprünglich in der Form von <ref-law> erlassen worden sind (vgl. <ref-ruling> E. 5.1 S. 355). Bei der Erstreckung einer richterlichen Frist besteht in aller Regel kein Bedürfnis für einen selbständig eröffneten Zwischenentscheid, denn es werden weder formelle noch materielle Fragen vorabentschieden. Die angefochtene Verfügung enthält denn auch weder eine Begründung noch eine Rechtsmittelbelehrung, und es ist offensichtlich, dass das Handelsgericht bloss eine prozessleitende Verfügung erlassen und diese bewusst nicht in die Form eines selbständig eröffneten Zwischenentscheides kleiden wollte. Entsprechend ist die Beschwerde in Zivilsachen unabhängig von den weiteren in <ref-law> aufgestellten Voraussetzungen nicht gegeben ( UHLMANN, in: Basler Kommentar, N. 5 zu <ref-law>; VON WERDT, Die Beschwerde in Zivilsachen, Bern 2010, Rz. 137). Ohnehin wären die weiteren Voraussetzungen gemäss Art. 93 Abs. 1 lit. a und b BGG nicht gegeben: In <ref-ruling> E. 1.2.3 S. 591 f. wurde festgehalten, dass der die provisorische Eintragung eines Bauhandwerkerpfandrechtes anordnende Entscheid diese nicht erfüllt; umso weniger kann dies für die blosse Erstreckung der Frist für die Klage zur definitiven Eintragung der Fall sein. Nur der Vollständigkeit halber sei abschliessend erwähnt, dass gegen die Fristerstreckung durch ein erstinstanzliches Gericht grundsätzlich auch kein ZPO-Rechtsmittel zur Verfügung stehen würde (vgl. FREI, a.a.O., N. 14 zu <ref-law> und N. 21 zu <ref-law>; BENN, a.a.O., N. 15 zu <ref-law>; HOFFMANN-NOWOTNY, in: Kurzkommentar ZPO, N. 15 zu <ref-law>). 2. Nach dem Gesagten ist auf die Beschwerde nicht einzutreten. Bei diesem Prozessausgang sind die Gerichtskosten der Beschwerdeführerin aufzuerlegen (<ref-law>). Der Gegenpartei ist kein entschädigungspflichtiger Aufwand entstanden.
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 2'000.-- werden der Beschwerdeführerin auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Handelsgericht des Kantons Bern schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 4. November 2014 Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: von Werdt Der Gerichtsschreiber: Möckli
CH_BGer_005
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civil_law
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2,014
fr
Considérant en fait et en droit: 1. Ressortissant péruvien né en 1976, A._ est entré en Suisse le 7 juin 2007 pour y épouser une ressortissante suisse le 27 juillet 2007. Il a de ce fait obtenu une autorisation de séjour par regroupement familial. Aucun enfant n'est né de cette union. L'intéressé travaille comme portier d'étages dans un hôtel genevois. Le 10 juin 2010, A._ a informé l'Office genevois de la population (ci-après: l'Office cantonal) de sa prise de domicile chez un tiers, qui a confirmé cet avis. Par écrit du 28 juin 2010, l'intéressé a indiqué à l'Office cantonal qu'il vivait séparé de son épouse à partir de cette dernière date. Rendu le 25 novembre 2010, le jugement sur mesures protectrices de l'union conjugale a constaté que les époux vivaient séparés depuis juin 2009 [recte: 2010]. Le mariage n'a pas été formellement dissout par le divorce. Estimant que l'intéressé remplissait, de par la durée de son mariage et son intégration réussie, les conditions pour demeurer en Suisse malgré la séparation d'avec son épouse, l'Office cantonal a soumis, pour approbation, le dossier de A._ à l'Office fédéral des migrations (ci-après: l'Office fédéral), lequel a refusé son approbation par décision du 19 décembre 2011. Par arrêt du 13 janvier 2014, le Tribunal administratif fédéral a rejeté le recours formé par A._ à l'encontre de cette dernière décision. 2. A._ interjette recours en matière de droit public auprès du Tribunal fédéral. Il conclut à l'annulation de l'arrêt du 13 janvier 2014 et de la décision de l'Office fédéral du 19 décembre 2011, ainsi qu'en substance, au renouvellement de son autorisation de séjour. Par courrier du 5 mars 2014, l'intéressé a précisé la requête d'assistance judiciaire incluse dans son recours. L'effet suspensif a été accordé au recours par ordonnance présidentielle du 18 février 2014. En tant que recevable, le présent recours est manifestement infondé, de sorte qu'il convient de le rejeter sur la base d'une motivation sommaire (cf. <ref-law>). 3. Le recourant développe les motifs qui, en se fondant sur l'art. 50 LEtr, lui donneraient droit, après la dissolution de l'union conjugale avec une Suissesse, d'obtenir le renouvellement de son autorisation de séjour. Il convient partant d'admettre un droit de recourir sous l'angle de l'art. 83 let. c ch. 2 LTF, le point de savoir si c'est à juste titre que les autorités précédentes en ont nié l'application relevant du fond et non de la recevabilité (cf. <ref-ruling> consid. 1.1 p. 179). Remplissant pour le surplus les conditions légales, le recours est par conséquent recevable, sous réserve de ce qui suit. En raison de l'effet dévolutif complet du recours déposé auprès du Tribunal administratif fédéral, la conclusion tendant à l'annulation de la décision de l'Office fédéral est irrecevable (<ref-ruling> consid. 1.2 p. 104). 4. Le Tribunal fédéral conduit son raisonnement juridique sur la base des faits établis par l'autorité précédente (<ref-law>), à moins que le recourant ne parvienne à en démontrer la constatation manifestement inexacte, notion correspondant à celle d'arbitraire (<ref-ruling> consid. 4.2 p. 234; <ref-ruling> consid. 8.1 p. 153), ou contraire au droit (<ref-law>). Le recourant perd manifestement de vue ces exigences de motivation lorsque, dans son mémoire, il se contente de substituer sa propre version des faits à celle retenue par le Tribunal administratif fédéral, en particulier quand il affirme que le changement d'adresse, confirmé par un tiers, qu'il avait annoncé à l'Office cantonal le 10 juin 2010, l'aurait été aux seules fins de notification, ou que la séparation du couple remonterait en réalité à la date du jugement sur mesures protectrices, lequel constatait pourtant que la séparation effective du couple avait eu lieu au mois de juin 2010. 5. 5.1. A juste titre, le recourant n'invoque plus, devant le Tribunal fédéral, la poursuite de la vie commune avec son épouse suisse, donnant droit à l'octroi d'une autorisation de séjour (art. 42 LEtr), pas même sous l'angle de l'exception prévue à l'art. 49 LEtr (maintien de la communauté conjugale avec des domiciles séparés), dans la mesure où la communauté conjugale a cessé d'exister depuis plus de trois ans. Il importe d'ailleurs peu, à cet égard, que le mariage continue formellement à exister (cf. arrêt 2C_1119/2012 du 4 juillet 2013 consid. 4.1). 5.2. C'est en vain que le recourant se prévaut de l'art. 50 al. 1 let. a LEtr, selon lequel après dissolution de la famille, le droit du conjoint à l'octroi d'une autorisation de séjour et à la prolongation de sa durée de validité subsiste lorsque l'union conjugale a duré au moins trois ans et l'intégration est réussie. De jurisprudence constante, le calcul de la période minimale de trois ans commence en effet à courir dès le début de la cohabitation effective des époux en Suisse et s'achève au moment où ceux-ci cessent de faire ménage commun (<ref-ruling> consid. 2 p. 231; <ref-ruling> consid. 3.3.3 p. 119). Or, d'après les constats des précédents juges, qui lient le Tribunal fédéral (cf. consid. 4 supra), le recourant et son épouse se sont mariés le 27 juillet 2007 (seules les années de mariage et non de concubinage étant pertinentes, cf. ATF <ref-ruling> consid. 3.3.1 p. 118; arrêt 2C_10/2012 du 17 mars 2012 consid. 3.1) et ont mis un terme à leur communauté conjugale en juin 2010, lorsque le recourant a quitté le domicile conjugal, soit avant l'écoulement de la période de trois ans. Les conditions de la durée précitée et de l'intégration réussie, selon l'art. 50 al. 1 let. a LEtr, étant cumulatives (ATF <ref-ruling> consid. 3.3.3 p. 119), il n'est pas nécessaire d'examiner la seconde. 5.3. S'agissant de la condition de l'art. 50 al. 1 let. b et al. 2 LEtr, qui fonde un droit à la poursuite du séjour en Suisse en cas de raisons personnelles majeures, notamment lorsque la réintégration sociale dans le pays de provenance semble fortement compromise (pour la notion du cas de rigueur selon cette disposition, cf. <ref-ruling> consid. 3 p. 394 ss; <ref-ruling> consid. 3.2 p. 348 ss), le Tribunal administratif fédéral a dûment tenu compte des arguments du recourant, en particulier le degré d'intégration professionnelle et socio-économique en Suisse, une certaine maîtrise du français ainsi qu'un comportement irréprochable durant son séjour en Suisse initié en juin 2007. De façon convaincante et sans nier les difficultés (notamment économiques) qu'un retour au Pérou risque d'engendrer pour l'intéressé, les précédents juges ont néanmoins estimé que ces éléments n'atteignaient pas, au sens de l'art. 50 al. 1 let. b et al. 2 LEtr, l'intensité nécessaire pour compromettre fortement la réintégration dans son pays d'origine, au sein duquel il avait vécu durant les trente premières années de sa vie et disposait encore d'attaches socio-culturelles et familiales solides. Il convient pour le reste de se référer à l'argumentation détaillée figurant dans l'arrêt attaqué (cf. <ref-law>). Le recourant ne formule au surplus aucun grief propre à remettre en cause le bien-fondé de la décision entreprise. Il se contente d'une argumentation appellatoire, présentant sa propre version des faits ou des éléments qu'il avait avancés devant les précédentes instances, sans démontrer ni même indiquer que l'arrêt attaqué serait manifestement inexact voire arbitraire, ce qui n'est pas admissible (<ref-law>). 5.4. Il suit de ce qui précède que, en tant qu'il est recevable, le recours est manifestement infondé (<ref-law>) et doit être traité selon la procédure simplifiée de l'<ref-law>. La cause paraissant dépourvue de chances de succès dès le dépôt du recours (cf. <ref-ruling> consid. 7.1 p. 2), la demande d'assistance judiciaire formulée par le recourant doit être rejetée. Succombant, le recourant doit supporter les frais de la procédure fédérale, qui seront toutefois fixés en tenant compte de sa situation financière (art. 65 et art. 66 al. 1 LTF). Il n'est pas alloué de dépens (art. 68 al. 1 et 3 LTF).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable. 2. La demande d'assistance judiciaire est rejetée. 3. Les frais judiciaires, arrêtés à 1'000 fr., sont mis à la charge du recourant. 4. Le présent arrêt est communiqué au recourant, à l'Office fédéral des migrations, au Tribunal administratif fédéral, Cour III, ainsi qu'à l'Office cantonal de la population du canton de Genève. Lausanne, le 20 mars 2014 Au nom de la IIe Cour de droit public du Tribunal fédéral suisse La Juge présidant: Aubry Girardin Le Greffier: Chatton
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2,010
de
Sachverhalt: A. A.a Die einfache Gesellschaft X._, Früchte und Gemüse, Landquart, bewirtschaftet unter anderem eine Fläche von rund 32 Hektaren, worauf Erdbeeren, Zwetschgen und Himbeeren angebaut werden. Am 3. April 2006 reichten die Gesellschafter beim Amt für Jagd und Fischerei des Kantons Graubünden (nachfolgend: kantonales Amt) eine Wildschadensmeldung ein, die mit einem Gesuch um Vergütung eines im Winter 2005/2006 erlittenen und durch den Abfrass von Erdbeerkulturen durch Rotwild (Hirsche) verursachten Schadens verbunden war. Der daraufhin vom kantonalen Amt angeordnete Augenschein vom 6. April 2006 ergab, dass der vorhandene Zaun das Wild nicht von den Erdbeerkulturen fernzuhalten vermocht hatte. Am 9. Mai 2006 wies das kantonale Amt die Schadenforderung ab. Beschwerden beim Bau-, Verkehrs- und Forstdepartement Graubünden (nachfolgend: Departement) und beim Verwaltungsgericht des Kantons Graubünden (im Folgenden: Verwaltungsgericht) blieben erfolglos. A.b Mit Urteil 2C_562/2008 vom 28. Januar 2009 hiess das Bundesgericht eine bei ihm eingereichte Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten teilweise gut, hob das Urteil des Verwaltungsgerichts vom 1. April 2008 auf, soweit es sich auf die Vergütung von Wildschäden im Gebiet "R._" bezog, und wies die Sache insofern an das Verwaltungsgericht zurück zu neuem Entscheid im Sinne der Erwägungen. Im Übrigen wies das Bundesgericht die Beschwerde ab. Das Bundesgericht führte dazu aus, die Begründung des verwaltungsgerichtlichen Urteils beziehe sich einzig auf die zwei Anbauflächen im Gebiet "S._". Zur dritten Anbaufläche im Gebiet "R._" und zu deren tatsächlichen Ausgangslage äussere sich das Verwaltungsgericht nicht, wodurch es insoweit den Anspruch der Beschwerdeführer auf rechtliches Gehör verletzt habe. A.c In der Folge führte das Verwaltungsgericht einen Schriftenwechsel sowie einen Augenschein vor Ort durch, um über die geltend gemachte Vergütung für den Rotwildschaden an den Erdbeerkulturen im Gebiet "R._" nochmals zu entscheiden. Am 9. Juni 2009 wies das Verwaltungsgericht die entsprechende Beschwerde ab. Zur Begründung führte es im Wesentlichen aus, die fragliche Anbaufläche sei zwar nicht wildexponiert, aber dennoch offensichtlich ungenügend eingezäunt gewesen, weshalb ein Anspruch auf Wildschadenvergütung entfalle. B. Mit Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten an das Bundesgericht stellen A._ und B._ die folgenden Anträge: "1. Das angefochtene Urteil des Verwaltungsgerichts des Kantons Graubünden vom 9. Juni 2009 ... sei aufzuheben und der Kanton Graubünden sei zu verpflichten, den Beschwerdeführern eine Wildschadenvergütung von CHF 142'945.-- nebst 5 % Zins seit 13. Juli 2006 zu bezahlen. 2. Eventualiter sei die Sache an die Vorinstanz bzw. an die erstinstanzliche Behörde zum neuen Entscheid zurückzuweisen. ..." Zur Begründung wird im Wesentlichen geltend gemacht, das Beweisverfahren sei mangelhaft gewesen und das Urteil teilweise ungenügend begründet. Überdies verletze es die bundesrechtliche Regelung der Wildschadenvergütung und sei willkürlich und rechtsungleich. C. Das Departement schliesst auf Abweisung der Beschwerde. Das Verwaltungsgericht beantragt deren Abweisung, soweit darauf einzutreten sei. Das Bundesamt für Umwelt teilt mit, dass der angefochtene Entscheid nach seiner Ansicht die Bundesgesetzgebung über die Jagd nicht verletze.
Erwägungen: 1. 1.1 Angefochten ist ein kantonal letztinstanzlicher Endentscheid einer kantonalen Gerichtsbehörde (vgl. Art. 86 Abs. 1 lit. d in Verbindung mit <ref-law>), der eine Angelegenheit des öffentlichen Rechts betrifft und deshalb der Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten unterliegt (<ref-law>). Weil zudem keiner der Ausschlussgründe gemäss <ref-law> vorliegt, erweist sich die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten grundsätzlich als zulässig. Die beiden Gesellschafter sind vom angefochtenen Urteil direkt betroffen und haben ein schutzwürdiges Interesse an dessen Aufhebung oder Abänderung, weshalb ihnen die Beschwerdelegitimation nach <ref-law> zukommt. 1.2 Gemäss <ref-law> kann mit der Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten insbesondere geltend gemacht werden, der angefochtene Entscheid verletze Bundesrecht - inklusive Bundesverfassungsrecht - (lit. a) und Völkerrecht (lit. b). Das Bundesgericht überprüft die Verletzung kantonaler Bestimmungen, von hier nicht anwendbaren Ausnahmen abgesehen (vgl. Art. 95 lit. c-e BGG), nur insoweit, als eine derartige Rechtsverletzung einen Verstoss gegen Bundesrecht im Sinne von <ref-law>, insbesondere gegen das Willkürverbot (<ref-law>), oder Völkerrecht gemäss <ref-law> darstellt. 1.3 Grundsätzlich wendet das Bundesgericht das Recht von Amtes wegen an (<ref-law>). Nach <ref-law> ist jedoch in der Beschwerdeschrift in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt gegen massgebliches Recht verstösst. Eine qualifizierte Rügepflicht gilt hinsichtlich der Verletzung von Grundrechten sowie von kantonalem und interkantonalem Recht. Eine rein appellatorische Begründung genügt nicht (<ref-ruling> E. 3.1 S. 399). Vielmehr sind diese Rügen präzise vorzubringen und zu begründen (<ref-law>). Führt der Beschwerdeführer nicht zumindest in erkennbarer Weise an, welches Grundrecht seiner Meinung nach verletzt sei, und legt er nicht dar, worin die behauptete Verletzung bestehe, unterbleibt die Prüfung durch das Bundesgericht (<ref-ruling> E. 1.4.2 S. 254). Das gilt insbesondere für die Anrufung des Willkürverbots, wo die behauptete Unhaltbarkeit des Entscheides genau darzutun ist (<ref-ruling> E. 3.2 S. 400). 1.4 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den von der Vorinstanz festgestellten Sachverhalt zugrunde (<ref-law>). Von diesen tatsächlichen Feststellungen kann es nur dann abweichen, wenn sie offensichtlich unrichtig sind oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> beruhen (<ref-law>) und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (<ref-law>). 2. 2.1 Die Beschwerdeführer rügen, sie hätten vor Verwaltungsgericht den zuständigen Chef-Wildhüter des Jagdbezirks 12 als Zeugen angerufen, wozu sich das Verwaltungsgericht nicht geäussert habe. Es habe den Wildhüter-Bezirkschef aber beim Augenschein beigezogen, dabei jedoch die anwendbaren Vorschriften über den Zeugenbeweis missachtet, womit die kantonal-rechtlichen Verfahrensgarantien verletzt worden seien. Darin liege auch ein Verstoss gegen <ref-law> und <ref-law>. 2.2 Wie sich aus den Akten ergibt, hatten die Beschwerdeführer im ersten Verfahren vor dem Verwaltungsgericht den Wildhüter-Bezirkschef als Zeugen angerufen. Die Vorinstanz wies den Antrag indessen in ihrem Urteil vom 1. April 2008 ab. Das fochten die Beschwerdeführer damals im ersten bundesgerichtlichen Verfahren 2C_562/2008, in dem die vorliegende Streitsache an das Verwaltungsgericht zurückgewiesen wurde, nicht an. Sie können darauf im vorliegenden Verfahren nicht mehr zurückkommen. Folgerichtig zog das Verwaltungsgericht den Chef-Wildhüter nunmehr nicht als Zeugen, sondern lediglich als Auskunftsperson zum Augenschein bei. Die entsprechenden Rügen der Beschwerdeführer über einen angeblichen Verstoss gegen die Vorschriften über den Zeugenbeweis stossen damit ins Leere. 3. 3.1 Die Beschwerdeführer machen wiederum geltend, der angefochtene Entscheid verletze ihren Anspruch auf eine genügende Begründung gemäss <ref-law>. Insbesondere wüssten sie nicht, warum gestützt auf dieselbe bundesrechtliche Rahmenvorschrift in einem Parallelfall im Kanton Aargau ohne jegliche Zäunung in unmittelbarer Waldnähe eine Wildschadenvergütung bezahlt werde, während im Kanton Graubünden bei einer eingezäunten, nicht wildexponierten Parzelle kein Anspruch auf Entschädigung bestehe. 3.2 Der angefochtene Entscheid ist sorgfältig begründet. Er setzt sich mit den Vorbringen der Beschwerdeführer eingehend auseinander und äussert sich insbesondere auch zum fraglichen, den Kanton Aargau betreffenden Urteil des Bundesgerichts 2C_447/2007 vom 19. Februar 2008. Die entsprechende Argumentation des Verwaltungsgerichts ist erkennbar. Die Beschwerdeführer vermochten sie auch anzufechten. Mehr ist verfassungsrechtlich nicht verlangt. 4. 4.1 Das Bundesrecht schreibt vor, dass der Schaden, den jagdbare Tiere an Wald, landwirtschaftlichen Kulturen und Nutztieren anrichten, angemessen entschädigt wird (Art. 13 Abs. 1 des Bundesgesetzes vom 20. Juni 1986 über die Jagd und den Schutz wildlebender Säugetiere und Vögel [Jagdgesetz, JSG; SR 922.0]). Die nähere Regelung der Entschädigungspflicht obliegt den Kantonen. Allerdings legt das Bundesrecht dafür einen Rahmen fest. Danach ist eine Entschädigung nur zu leisten, wenn es sich nicht um Bagatellschaden handelt und die zumutbaren Massnahmen zur Verhütung von Wildschaden getroffen worden sind. Aufwendungen für Verhütungsmassnahmen können bei der Entschädigung von Wildschaden berücksichtigt werden. Entschädigungen werden nur ausgerichtet, wenn die zumutbaren Massnahmen gegen Wildschäden getroffen wurden (<ref-law>). Im Übrigen verzichtete der Bundesgesetzgeber auf eine detaillierte Regelung. Die Kantone können namentlich bei der näheren Regelung der Entschädigungspflicht der besonderen Situation auf ihrem Territorium Rechnung tragen (vgl. die Urteile des Bundesgerichts 2C_562/2008 vom 28. Januar 2008 E. 2.1 und 2C_447/2007 vom 19. Februar 2008 E. 1.1). 4.2 Der Kanton Graubünden legt die Grundsätze über die Vergütung und Verhütung von Wildschäden in Art. 29 ff. des kantonalen Jagdgesetzes vom 4. Juni 1989 (KJG) fest. Danach sorgt der Kanton mit der Jagd, der Pflege und Nutzung der Lebensräume für Wildbestände, die keine übermässigen Schäden an Wald und landwirtschaftlichen Kulturen verursachen. Der Kanton entschädigt ausser bei Bagatellschäden insbesondere den durch jagdbares Wild und Steinwild verursachten Schaden an landwirtschaftlichen Kulturen. Die Vergütung entfällt oder wird herabgesetzt, wenn der Geschädigte die ihm zumutbaren Abwehrmassnahmen nicht getroffen hat (Art. 32 Abs. 1 und 4 KJG). Gestützt auf Art. 20 und 33 KJG regeln Art. 15 ff. der kantonalen Jagdverordnung vom 29. Mai 1998 (KJV) die Einzelheiten der Beitrags- und Entschädigungspflicht. Art. 17 KJV konkretisiert die zumutbaren Abwehrmassnahmen zur Wildschadensverhütung, während Art. 20 f. KJV die Vergütung und deren Ausschluss bzw. Herabsetzung regeln. Art. 17 lit. a und b KJV bezeichnen insbesondere als zumutbar, gefährdete Intensivkulturen abseits von wildexponierten Gebieten anzulegen und erheblich gefährdete Intensivkulturen einzuzäunen (vgl. das Urteil des Bundesgerichts 2C_562/2008 vom 28. Januar 2008 E. 2.2). 5. 5.1 Im vorliegenden Fall ist die Einschätzung des Verwaltungsgerichts, die Anbaufläche im fraglichen Gebiet "R._" sei aufgrund ihrer Lage nicht wildexponiert, nicht strittig. Die Vorinstanz ging aber davon aus, die Voraussetzungen von Art. 17 lit. a und b KJV seien alternativ und nicht kumulativ. Da die Anbaufläche als erheblich gefährdet einzustufen sei, setze eine Wildschadenvergütung voraus, dass die geschädigte Parzelle über eine taugliche Einzäunung verfügt habe. Der von den Beschwerdeführern angebrachte Zaun sei aber offensichtlich ungenügend gewesen. 5.2 Die bündnerische Regelung der Entschädigungspflicht bei Wildschäden und die Beurteilung des vorliegenden Falles durch die Vorinstanz verletzen die Bundesgesetzgebung über die Jagd nicht. Ersteres entschied das Bundesgericht bereits im Urteil 2C_562/2008. Was den vorliegenden Fall betrifft, konnte sich das Verwaltungsgericht auf die Aussage des Chef-Wildhüters stützen, wonach das fragliche Gebiet als Wildeinstandsgebiet zu bezeichnen sei. Überdies bringen Erdbeerkulturen aufgrund ihres grossen Ertragswertes ein gesteigertes Schadenspotential mit sich und sie verfügen über eine hohe Attraktivität für Wildtiere. Eine hinreichende Einzäunung als Voraussetzung für eine Schadensvergütung zu verlangen, ist den Beschwerdeführern daher zumutbar und widerspricht der Bundesgesetzgebung auch dann nicht, wenn berücksichtigt wird, dass vorliegend die Anbaufläche vom Wald aus erst nach Überschreiten einer Strasse und mehrerer Feldwege und Passierung mehrerer Gehöfte erreicht werden kann. Da für das Gebiet "R._" dasselbe Material verwendet wurde wie im Gebiet "S._", welches ohne Verstoss gegen Bundesrecht als offensichtlich ungenügend beurteilt werden konnte (vgl. das Urteil 2C_562/2008), ist im vorliegenden Fall ebenfalls von der Untauglichkeit der Einzäunung auszugehen. Die Beschwerdeführer räumen dies denn auch sinngemäss ein, wenn sie in ihrer Beschwerdeschrift ausführen, die Zäunung sei "zugegebenermassen im Extrem-Winter 2005/2006 nicht genügend" gewesen. Weshalb aufgrund der unbestrittenermassen harten Bedingungen im fraglichen Winter vom Erfordernis einer tauglichen Einzäunung abzuweichen wäre, ist umso weniger nachvollziehbar, als in einer Gegend, die als Wildeinstandsgebiet gilt, in einem harten Winter erst recht mit einem erhöhten Risiko von Kulturfrass zu rechnen ist. 5.3 Dass die kantonalen Behörden sodann nicht gegen den Grundsatz von Treu und Glauben nach <ref-law> verstossen haben, weil der Wildhüter die bestehende Einzäunung gesehen hat, ohne dagegen etwas einzuwenden, bzw. eine analoge Einrichtung in anderem Zusammenhang gegenüber einer anderen Person als zulässig erachtete, wurde bereits im Urteil 2C_562/2008 dargelegt. Dasselbe gilt für die Frage, ob es die kantonalen Behörden verpassten, nötige geeignete Massnahmen wie zusätzlichen Wildabschuss zu ergreifen. Auch diesen Einwand verwarf das Bundesgericht schon im Urteil 2C_562/2008. Weshalb dies für das Gebiet "R._" anders zu beurteilen wäre, ist nicht ersichtlich. 5.4 Soweit die Beschwerdeführer geltend machen, der angefochtene Entscheid verletze in verfassungswidriger Weise kantonales Recht, erfüllt ihre Argumentation die Anforderungen an eine taugliche Begründung nach Art. 42 Abs. 2 und 106 Abs. 2 BGG weitgehend nicht (vgl. E. 1.3). Die entsprechenden Ausführungen in der Beschwerdeschrift sind vielmehr appellatorischer Natur und legen insbesondere nicht dar, inwiefern der angefochtene Entscheid geradezu unhaltbar sein bzw. gegen das Willkürverbot verstossen sollte. Die allgemein gehaltene Behauptung, <ref-law> sei verletzt, genügt dafür nicht. In diesem Umfang kann daher auf die Beschwerde nicht eingetreten werden. Im Übrigen wäre auch nicht zu erkennen, weshalb der angefochtene Entscheid willkürlich sein sollte. 5.5 Zulässig erscheint immerhin die Rüge, das Rechtsgleichheitsgebot nach <ref-law> sei verletzt, weil im Unterschied zum vorliegenden Fall in einem Parallelfall im Kanton Aargau eine teilweise Vergütung zugesprochen worden sei. Wie das Bundesgericht im - gerade den angerufenen Parallelfall betreffenden - Urteil 2C_447/2007 vom 19. Februar 2008 in E. 3.4 ausführte, bringt es indessen die föderalistische Staatsstruktur der Schweiz mit sich, dass die Kantone in ihrem Zuständigkeitsbereich unterschiedliche Regelungen treffen; eine Verletzung des Grundsatzes der Rechtsgleichheit liegt darin nicht (<ref-ruling> E. 6d S. 179). Gleich verhält es sich, wenn die Beurteilungsspielräume, die bundesrechtliche Normen eröffnen, in den Kantonen in unterschiedlicher Weise ausgefüllt werden (vgl. <ref-ruling> E. 2c). Bei der Beurteilung der Frage, was als zumutbare Massnahme zur Bekämpfung von Wildschäden zu gelten hat, steht den kantonalen Behörden ein solcher Spielraum zu. Sie dürfen dabei auf besondere örtliche Gegebenheiten Rücksicht nehmen. Das bringt es mit sich, dass der eine Kanton eine grosszügigere Regelung oder Praxis kennt als ein anderer Kanton. Die Berufung der Beschwerdeführer auf eine Ungleichbehandlung im interkantonalen Verhältnis geht daher fehl. 6. Die Beschwerde erweist sich als unbegründet und ist abzuweisen, soweit darauf eingetreten werden kann. Bei diesem Verfahrensausgang werden die Beschwerdeführer unter Solidarhaft kostenpflichtig (Art. 66 Abs. 1 und Art. 65 BGG). Eine Parteientschädigung ist nicht geschuldet (<ref-law>).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 3'000.-- werden den Beschwerdeführern unter Solidarhaft auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Beschwerdeführern, dem Amt für Jagd und Fischerei, dem Bau-, Verkehrs- und Forstdepartement sowie dem Verwaltungsgericht des Kantons Graubünden, 1. Kammer, und dem Eidgenössischen Departement für Umwelt, Verkehr, Energie und Kommunikation (UVEK) schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 26. Januar 2010 Im Namen der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber: Müller Uebersax
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Erwägungen: 1. 1.1. Der aus Serbien stammende A._ (geb. 1981) reiste am 25. Oktober 1987 im Rahmen des Familiennachzugs in die Schweiz ein und erhielt im Kanton Bern die Niederlassungsbewilligung. Am 13. Dezember 2006 zog er in den Kanton Aargau, wo ihm ebenfalls die Niederlassungsbewilligung erteilt wurde. Er absolvierte eine Lehre als Automechaniker und arbeitete später in unterschiedlichsten Branchen und Berufen. Im Februar 2014 trat er eine Festanstellung als "Security"- Mitarbeiter an. Er ist ledig und kinderlos. Seine Eltern leben in der Schweiz. Zwischen November 2004 und April 2011 erwirkte A._ insgesamt acht Strafmandate, Strafbefehle und Strafurteile, namentlich wegen Strassenverkehrsdelikten, einfacher Körperverletzung und Tätlichkeiten sowie wegen wiederholter Vergehen gegen das Waffengesetz. Dafür wurde er u.a. zu Geldstrafen und Bussen verurteilt, ebenso auch zu 200 Stunden gemeinnütziger Arbeit bzw. zu Gefängnisstrafen von insgesamt 15 Tagen. Am 15. September 2011 wurde er deswegen vom Migrationsamt des Kantons Aargau ausländerrechtlich verwarnt. Mit Urteil des Bezirksgerichts Baden vom 21. Februar 2013 wurde A._ wegen mehrfacher, zum Teil qualifizierter Widerhandlung gegen das Betäubungsmittelgesetz, mehrfacher Hehlerei, mehrfacher Gehilfenschaft zum Diebstahl, zur Sachbeschädigung und zum Hausfriedensbruch sowie wegen mehrfacher Widerhandlung gegen das Waffengesetz zu einer Freiheitsstrafe von zweieinhalb Jahren verurteilt (teilbedingt, im Umfang von eineinhalb Jahren aufgeschoben, unter Ansetzung einer Probezeit von vier Jahren). Den Strafvollzug verbrachte er in Halbgefangenschaft. Noch vor dem Strafantritt im Oktober 2013 wurde er am 19. Juli 2013 ein weiteres Mal mit Fr. 50.-- gebüsst (wegen nicht vorschriftsgemässen Anbringens der Kontrollschilder). 1.2. Mit Verfügung vom 16. Januar 2014 widerrief das Migrationsamt des Kantons Aargau die Niederlassungsbewilligung von A._ und wies diesen aus der Schweiz weg. Eine hiegegen erhobene Einsprache blieb erfolglos, und mit Urteil vom 16. Dezember 2014 wies das Verwaltungsgericht des Kantons Aargau die gegen den Einspracheentscheid vom 10. Juli 2014 gerichtete Beschwerde ebenfalls ab, soweit es darauf eintrat. 2. Die von A._ beim Bundesgericht gegen dieses Urteil erhobene Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten ist offensichtlich unbegründet, weshalb sie im vereinfachten Verfahren nach <ref-law> mit summarischer Begründung und Verweis auf die vorinstanzlichen Erwägungen zu erledigen ist: 2.1. Gemäss Art. 63 Abs. 1 lit. a in Verbindung mit Art. 62 lit. b AuG kann die Niederlassungsbewilligung widerrufen werden, wenn die ausländische Person zu einer längerfristigen Freiheitsstrafe verurteilt wurde. Als "längerfristig" gilt jede Freiheitsstrafe, deren Dauer ein Jahr überschreitet (<ref-ruling> E. 4.2 und E. 4.5 S. 379 ff.). Dabei spielt es keine Rolle, ob die Freiheitsstrafe bedingt, teilbedingt oder unbedingt ausgesprochen wurde (statt vieler Urteil 2C_147/2014 vom 26. September 2014 E. 3.1 mit Hinweis). Der Widerrufsgrund von Art. 62 lit. b AuG gilt auch für Personen, welche - wie der Beschwerdeführer - mehr als 15 Jahre ununterbrochen und ordnungsgemäss in der Schweiz gelebt haben (vgl. Art. 63 Abs. 2 AuG). Aufgrund der Verurteilung des Beschwerdeführers u.a. zu einer Freiheitsstrafe von zweieinhalb Jahren liegt ein Widerrufsgrund im Sinne der genannten Bestimmungen unbestrittenermassen vor. Der Beschwerdeführer beruft sich im Wesentlichen einzig darauf, dass der angeordnete Bewilligungswiderruf unverhältnismässig sei. 2.2. Richtig ist, dass der Widerruf der Niederlassungsbewilligung dem Grundsatz der Verhältnismässigkeit standhalten muss (vgl. statt dazu vieler <ref-ruling> E. 2.2.2; <ref-ruling> E. 4.3 u. 4.5), was eine Interessenabwägung unter Berücksichtigung aller wesentlichen Umstände des Einzelfalls erfordert. Dies hat die Vorinstanz nicht verkannt, sondern sie hat die hier massgebenden öffentlichen Interessen an einer Ausreise des Beschwerdeführers und dessen private Interessen an einem Verbleib in der Schweiz nach den Vorgaben der bundesgerichtlichen Rechtsprechung sachgerecht gewürdigt. Die Interessenabwägung des Verwaltungsgerichts ist entgegen der Auffassung des Beschwerdeführers nicht ungenüngend, sondern im Gegenteil sehr sorgfältig und ausführlich (vgl. S. 9 - 20 des angefochtenen Entscheides). 2.3. Was der Beschwerdeführer einwendet, ist nicht geeignet, die gegen ihn angeordnete fremdenpolizeiliche Massnahme als bundesrechts - oder konventionswidrig (Art. 8 EMRK) erscheinen zu lassen: Ausgangspunkt und Massstab für die fremdenpolizeiliche Interessenabwägung ist die Schwere des Verschuldens, die sich in der Dauer der Freiheitsstrafe niederschlägt (<ref-ruling> E. 4.2 S. 23, 129 II 215 E. 3.1 S. 216). Dass sie teilbedingt ausgesprochen wurde, schliesst einen Widerruf der Niederlassungsbewilligung nicht aus (vorne E. 2.1). Soweit der Beschwerdeführer geltend macht, er habe bei den Drogen- und Einbruchsdelikten bloss untergeordnete Helferfunktionen ausgeübt, ist ihm entgegenzuhalten, dass sein Tatbeitrag bereits im Strafurteil vom 21. Februar 2013 gewürdigt und bei der Festsetzung des Strafmasses berücksichtigt worden ist. Wegen der bloss kurze Zeit zurückliegenden letzten Verurteilung kann sein seitheriges Wohlverhalten - welches mit der Busse vom 19. Juli 2013 (vorne E. 1.1.) ohnehin schon wieder zu relativieren ist - sodann nicht entscheidend zu seinen Gunsten ins Gewicht fallen. Auch bei den vorangegangenen Straftaten handelt es sich sodann keineswegs bloss um Bagatellen; der Beschwerdeführer musste u.a. gehäuft wegen Verstössen gegen das Waffengesetz verurteilt werden; er delinquierte im Übrigen mehrfach und über acht Jahre hinweg (vgl. angefochtenes Urteil S. 2 und 3 sowie vorne E. 1.1). Die beim Beschwerdeführer nach den für das Bundesgericht grundsätzlich verbindlichen vorinstanzlichen Feststellungen der Vorinstanz (<ref-law>) vorhandene normale sprachliche und wirtschaftliche bzw. berufliche Integration macht den Widerruf der Niederlassungsbewilligung nicht unverhältnismässig. Der Beschwerdeführer verfügt aufgrund seines Elternhauses und der in Serbien verbrachten Ferienaufenthalte zumindest über gewisse örtliche Sprachkenntnisse; deren Verbesserung ist ihm ohne Weiteres zuzumuten. Spezifische Gründe gegen ein Leben in Serbien werden in der Beschwerdeschrift schliesslich keine vorgetragen, ebenso wenig bestehen familiäre Beziehungen in der Schweiz, welche unter den Schutzbereich von Art. 8 EMRK fallen könnten (vgl. <ref-ruling> E. 5.1; <ref-ruling> E. 3.1; <ref-ruling> E. 2; <ref-ruling> E. 1d). Eine Verletzung dieser Garantie liegt nicht vor (vgl. Urteil des EGMR Mehmeti gegen die Schweiz vom 2. Juni 2015 [6009/10]) 3. Die Beschwerde ist damit abzuweisen. Bei diesem Ausgang trägt der Beschwerdeführer die Kosten des bundesgerichtlichen Verfahrens (Art. 65/66 BGG).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 2'000.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Verfahrensbeteiligten, dem Verwaltungsgericht des Kantons Aargau, 2. Kammer, und dem Staatssekretariat für Migration schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 23. Oktober 2015 Im Namen der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Zünd Der Gerichtsschreiber: Klopfenstein
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2,011
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Nach Einsicht in die Beschwerde gemäss <ref-law> gegen das Urteil vom 18. April 2011 des Obergerichts des Kantons Solothurn, das eine Berufung des Beschwerdeführers gegen einen erstinstanzlichen Eheschutzentscheid abgewiesen hat, in das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege für das bundesgerichtliche Verfahren,
in Erwägung, dass die Beschwerde nach <ref-law> innert 30 Tagen nach der Eröffnung des kantonalen Entscheids beim Bundesgericht einzureichen oder zu dessen Handen der Schweizerischen Post zu übergeben ist (Art. 100 Abs. 1, Art. 48 Abs. 1 BGG), dass ferner die Gerichtsferien (<ref-law>) in Fällen wie dem vorliegenden, wo sich die Beschwerde gegen einen Entscheid betreffend Massnahmen im Sinne von <ref-law> richtet (<ref-ruling> E. 5 S. 396f.), kraft der ausdrücklichen Vorschrift des <ref-law> nicht gelten (bundesgerichtliche Urteile 5A_177/2007 vom 1. Juni 2007 E. 1.3, 5A_169/2007 vom 21. Juni 2007 E. 3, in: Fampra.ch 2007 S. 953, und 5A_218/2007 vom 7. August 2007 E. 3.2, in: Pra 96/2007 Nr. 138 S. 946), dass das Urteil des Obergerichts vom 18. April 2011 dem Beschwerdeführer am 26. April 2011 eröffnet worden ist, dass die Beschwerde erst am 30. Mai 2011 und damit nach Ablauf der Beschwerdefrist (Donnerstag, 26. Mai 2011) der Post übergeben worden ist, dass sich somit die Beschwerde als verspätet und daher als offensichtlich unzulässig erweist, weshalb darauf im Verfahren nach <ref-law> nicht einzutreten ist, dass dem Beschwerdeführer infolge der Aussichtslosigkeit der verspäteten Beschwerde die unentgeltliche Rechtspflege für das vorliegende Verfahren nicht gewährt werden kann (<ref-law>), dass der unterliegende Beschwerdeführer kostenpflichtig wird (<ref-law>), dass im vereinfachten Verfahren nach <ref-law> die Abteilungspräsidentin zuständig ist,
erkennt die Präsidentin: 1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten. 2. Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege (einschliesslich Verbeiständung) wird abgewiesen. 3. Die Gerichtskosten von Fr. 500.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt. 4. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Solothurn schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 31. Mai 2011 Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Die Präsidentin: Der Gerichtsschreiber: Hohl Füllemann
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2,000
de
(Artikel 261bis Abs. 4 StGB), hat sich ergeben: A.- Erwin Kessler ist Präsident des Vereins gegen Tierfabriken Schweiz. Seit mehreren Jahren kämpft er auch gegen das Schächten. Wegen seiner diesbezüglichen Äusserungen im Publikationsorgan des Vereins, in Zeitungsinterviews und in Leserbriefen etc. erhob die Staatsanwaltschaft des Kantons Zürich gegen Kessler Anklage wegen mehrfacher Rassendiskriminierung im Sinne von Art. 261bis Abs. 4 StGB. Gegenstand der Anklage sind insgesamt 48 Textpassagen. B.- Der Einzelrichter in Strafsachen des Bezirkes Bülach verurteilte Erwin Kessler am 14. Juli 1997 wegen mehrfacher Rassendiskriminierung im Sinne von Art. 261bis Abs. 4 1. Hälfte StGB zu einer (unbedingt vollziehbaren) Gefängnisstrafe von zwei Monaten. Der Richter erachtete acht eingeklagte Textpassagen als tatbestandsmässig. In den übrigen Anklagepunkten betreffend Rassendiskriminierung sowie in einem weiteren Anklagepunkt (Gefährdung des Lebens im Sinne von Art. 129 StGB) wurde Kessler freigesprochen. Das Obergericht des Kantons Zürich verurteilte Kessler auf dessen Berufung hin am 10. März 1998 wegen mehrfacher Rassendiskriminierung im Sinne von Art. 261bis Abs. 4 StGB zu einer (unbedingt vollziehbaren) Gefängnisstrafe von 45 Tagen. Das Gericht erachtete sieben eingeklagte Textpassagen als tatbestandsmässig. In den übrigen Anklagepunkten wurde Kessler freigesprochen. C.- Erwin Kessler führt staatsrechtliche Beschwerde und eidgenössische Nichtigkeitsbeschwerde. Mit der letzteren beantragt er, das Urteil des Obergerichts sei aufzuheben und er sei auf der ganzen Linie freizusprechen. Die Bundesanwaltschaft stellt unter Hinweis auf die ihres Erachtens zutreffenden Erwägungen des Obergerichts den Antrag, die eidgenössische Nichtigkeitsbeschwerde sei abzuweisen, soweit darauf einzutreten sei. Die Staatsanwaltschaft des Kantons Zürich hat sich nicht vernehmen lassen. D.- Am 5. Dezember 1999 wies das Kassationsgericht des Kantons Zürich die von Kessler erhobene kantonale Nichtigkeitsbeschwerde ab, soweit es darauf eintrat.
Das Bundesgericht zieht in Erwägung: 1.- Gemäss Art. 261bis Abs. 4 StGB wird bestraft, wer öffentlich durch Wort, Schrift, Bild, Gebärden, Tätlichkeiten oder in anderer Weise eine Person oder eine Gruppe von Personen wegen ihrer Rasse, Ethnie oder Religion in einer gegen die Menschenwürde verstossenden Weise herabsetzt oder diskriminiert oder aus einem dieser Gründe Völkermord oder andere Verbrechen gegen die Menschlichkeit leugnet, gröblich verharmlost oder zu rechtfertigen sucht. Die Vorinstanz hat in Übereinstimmung mit der ersten Instanz die nachstehenden Textpassagen als tatbestandsmässige Herabsetzung im Sinne von Art. 261bis Abs. 4 1. Hälfte StGB qualifiziert. 1)"Deren (der Juden) Solidarität untereinander im Wahn, das von Gott auserwählte Volk zu sein, kennt offenbar keine moralischen Grenzen und macht auch nicht vor primitivster Tierquälerei Halt. Sogar vegetarische Juden sind nicht ansprechbar und werden zu religiös hypnotisierten Marionetten, sobald etwas gegen das Schächten gesagt wird" (siehe dazu angefochtenes Urteil S. 28 f. und 37; erstinstanzlicher Entscheid S. 48 f. und 83 ff.). 2)"Ein Massenverbrechen bleibt ein Verbrechen, auch wenn es mit Ideologien gerechtfertigt wird. Die Nazis hatten ihre Ideologie, den Arier-Wahn. Orthodoxe Juden und Moslems haben eine andere, ebenfalls bestialische Ideologie. Rechtfertigt diese den Schächt-Holocaust?" (siehe angefochtenes Urteil S. 29/30 und 37; erstinstanzlicher Entscheid S. 49 - 51, 83 ff.). 3)"Ich werfe den schächtenden Juden vor, aus dem Unrecht, das ihnen im Nazi-Holocaust geschehen ist, das Recht abzuleiten, jetzt unkritisiert selbst abscheuliche, ähnlich wie bei den Nazis systematisch von Führern organisierte, von Akademikern (Ärzten, Juristen, Journalisten) mitgetragene und industriell durchgeführte Massenverbrechen zu begehen" (siehe dazu angefochtenes Urteil S. 31, 37; erstinstanzlicher Entscheid S. 51 ff., 83 ff.). 4)"Wenn Juden massenhaft Tiere durch Schächten umbringen, dann sind sie nicht besser als ihre früheren Nazi-Henker, dann zeigen sie den gleichen Überlegenheitswahn gegenüber anderen Lebewesen und fühlen sich in gleich verwerflicher Weise berechtigt, diese brutal umzubringen" (siehe dazu angefochtenes Urteil, S. 31, 37; erstinstanzlicher Entscheid S. 51 ff., 83 ff.). 5)"Oder kann man sich vorstellen, wie in bürokratisch organisierter Schichtarbeit Hunderttausenden bei vollem Bewusstsein die Kehle durchgeschnitten wird. Der durchschnittene Kehlkopf und das in die Luftröhre einströmende Blut ermöglichen kein Schreien; lautlose Qualen, entsetzliche Todesangst; doch Halt - dieses Massaker geht nicht auf das Konto von Nazi- Henkern, sondern von Juden und Moslems; und die Opfer sind Kälber, Rinder und Schafe, die ebenso leidensfähig sind wie wir Menschen" (siehe dazu angefochtenes Urteil S. 32, 37; erstinstanzlicher Entscheid S. 56, 83 ff.). 6)"Im Übrigen nehmen wir mit Befremden zur Kenntnis, dass Sie schlimme Tierquälereien, die im Namen Ihres jüdischen Glaubens begangen werden, gutheissen und dies als eine Frage der Glaubensfreiheit bezeichnen. Wären Sie wohl auch so tolerant, wenn sich eines Tages Menschenfresser bei uns niederlassen, deren Glaube vorschreibt, jede Woche das Herz einer Jüdin zu fressen? Würden Sie dann dazu auch - mit Ihren eigenen Worten formuliert - sagen: 'Das ist für mich eine Frage der Glaubens- und Gesinnungsfreiheit. Wer sich davon distanziert, masst sich Kritik an religiösen Werten an, die gewissen Menschen wichtig sind'?" (siehe dazu angefochtenes Urteil S. 33, 37; erstinstanzlicher Entscheid S. 60 f., 83 ff.). 7)"Wer sich derart für primitivste Tierquälerei ... einsetzt, der verdient nach meiner Überzeugung tatsächlich nichts anderes als tiefe Verachtung. Ob diese Verachtung dann als Antisemitismus verschrien wird, interessiert mich mittlerweile nicht mehr. Wenn der Begriff 'Antisemitismus' heute nur noch bedeutet, ein grausames, pervers religiöses, jüdisches Ritual abzulehnen, dann ist Antisemitismus nichts Negatives mehr, sondern eine gesunde Haltung der überwiegenden Mehrheit der nicht jüdischen Bevölkerung" (siehe dazu angefochtenes Urteil S. 34, 37; erstinstanzlicher Entscheid S. 78 f., 83 ff.). Soweit zwei der vorstehend zitierten sieben Textpassagen auch "Moslems" erwähnen, sind sie nicht Gegenstand der Anklage und daher auch nicht Gegenstand des vorinstanzlichen Schuldspruchs (siehe dazu angefochtenes Urteil S. 30/31, S. 32 Mitte). 2.- Der Beschwerdeführer macht wie schon im kantonalen Verfahren zusammengefasst im Wesentlichen geltend, - dass er Juden nicht im Sinne von Art. 261bis Abs. 4 1. Hälfte StGB "wegen ihrer Rasse, Ethnie oder Religion", sondern allein wegen des Schächtens herabsetze; - dass das Schächten auch nach der Auffassung des schweizerischen Gesetzgebers tierquälerisch sei und dass daher die inkriminierten Äusserungen sachlich begründet und deshalb nicht diskriminierend seien; - dass die Juden seinen verbalen Angriffen auf einfache Weise durch Verzicht auf das Schächten, welches ohnehin kein zentrales Merkmal des Judentums sei, entrinnen könnten, und zwar selbst die orthodoxesten Juden, indem sie sich vegetarisch ernährten, was ohnehin gesünder wäre; - dass er nicht die Juden generell angreife, sondern einzig die schächtenden bzw. die dem Schächtgebot verpflichteten Juden, welche als solche unter anderem mangels erkennbarer Gruppenidentität keine "Gruppe von Personen" im Sinne von Art. 261bis Abs. 4 StGB bildeten, wie sich auch aus dem Entscheid des Zürcher Obergerichts vom 16. Februar 1998 ergebe, durch welchen die Opfer- bzw. Geschädigtenstellung der Israelitischen Cultusgemeinde verneint worden sei; - dass Menschen, die allein aus kulinarischer Gier auf Fleisch nicht auf qualvolles Töten verzichten könnten, keine Menschenwürde hätten, und dass nicht gegen die Menschenwürde verstossen werden könne, wo keine vorhanden sei; - dass die Menschenwürde dem Menschen nicht quasi angeboren sei, sondern von ihm verdient und erhalten werden müsse und damit, durch bestialisches Verhalten, auch verspielt werden könne; - dass es ohnehin widersprüchlich und unlogisch sei, einerseits zu behaupten, alle Menschen hätten eine Menschenwürde, andererseits aber zu erkennen, dass ein Vergleich einer bestimmten Personengruppe mit den Nazis bzw. mit den Nazi-Schergen eine Herabsetzung in einer gegen die Menschenwürde verstossenden Weise darstelle, was impliziere, dass die Nazi-Schergen ihrerseits keine Menschenwürde hätten; - dass Art. 261bis StGB von den Behörden diskriminierend angewandt werde, indem beispielsweise die Bezeichnung von militanten Tierschützern als Nazis durch einen jüdischen Kürschner selbst nach ihrer Organisation in der "Schweizerischen Glaubensgemeinschaft militanter Tierschützer" nicht als Diskriminierung im Sinne von Art. 261bis StGB verfolgt und ferner eine Strafanzeige des Beschwerdeführers wegen verschiedener im Talmud enthaltener Äusserungen von den Behörden gar nicht an die Hand genommen worden sei. 3.- a) Unter "Schächten" wird im Allgemeinen das Schlachten von Tieren ohne Betäubung vor dem Blutentzug verstanden. Unter "Schächten" in einem engeren Sinne wird verstanden "die rituelle Schlachtmethode im Judentum, die durch einen Schächter ... mit vorschriftsmässigem Schächtmesser ... ausgeführt werden muss. Mit einem einzigen Halsschnitt werden Schlagadern, Luft- und Speiseröhre durchtrennt, was die rasche Bewusstlosigkeit des Schlachttieres und sein völliges Ausbluten gewährleistet, um dem Blutgenussverbot (1. Mos 9,4) zu entsprechen ..." (Brockhaus-Enzyklopädie, 20. Aufl. 1996, Stichwort "Schächten"). Damit der Schächter den Schnitt optimal ansetzen und durchführen kann, muss das Tier vorgängig in eine geeignete Lage gebracht (geworfen) werden, wobei verschiedene Methoden zur Anwendung gelangen (siehe dazu Dany Rothschild, Das Schächtverbot der Schweizerischen Bundesverfassung, Diss. Zürich 1955, S. 13 ff.). Umstritten ist unter anderem zum einen, wann beim Schächten das Tier bewusstlos wird bzw. wie lange es Schmerzen erleiden muss, und zum andern, ob im Falle vorgängiger Betäubung das Risiko einer Verunreinigung des Fleisches ausgeschlossen werden kann. Das Schächten wird nicht nur von Juden, sondern auch von Moslems praktiziert. b) Das Schächten wird in der Schweiz von weiten Kreisen und auch vom Gesetzgeber als tierquälerisch bewertet und ist daher untersagt. Ein entsprechendes Verbot wurde im Jahre 1893 auf Volksinitiative hin durch Art. 25bis in der Bundesverfassung festgelegt, der lautete: "Das Schlachten der Tiere ohne vorherige Betäubung vor dem Blutentzug ist bei jeder Schlachtart und Viehgattung ausnahmslos untersagt". Dieses Verbot galt nicht auch für Geflügel (dazu BGE 33 I 723). Der so genannte "Schächtartikel" wurde im Jahre 1973 durch einen neuen Artikel 25bis (Tierschutzartikel) ersetzt, der bestimmte, dass die Gesetzgebung über den Tierschutz Sache des Bundes ist und die Bundesgesetzgebung unter anderem Vorschriften über das Schlachten und anderweitige Töten von Tieren aufstellt. Das Schächtverbot wurde einstweilen in Art. 12 der Übergangsbestimmungen der Bundesverfassung aufrechterhalten (siehe zum Ganzen die Botschaft des Bundesrates über die Ersetzung des Schächtartikels durch einen Tierschutzartikel, BBl 1972 II 1478 ff., 1484 ff., und die Botschaft des Bundesrates über ein Tierschutzgesetz, BBl 1977 I 1075 ff., 1092 f.). Seit dem Inkrafttreten des Tierschutzgesetzes vom 9. Mai 1978 (SR 455) ist das Schächten gesetzlich geregelt. Gemäss Art. 20 ("Betäubungspflicht") ist das Schlachten von Säugetieren ohne Betäubung vor dem Blutentzug verboten (Abs. 1) und kann der Bundesrat auch das Schlachten von Geflügel in Grossbetrieben der Betäubungspflicht unterstellen (Abs. 2). Wer Tiere vorschriftswidrig schlachtet, wird gemäss Art. 29 TSchG bei Vorsatz mit Haft oder Busse und bei Fahrlässigkeit mit Busse bestraft. Verboten und strafbar ist allein das Schächten als solches. Die Einfuhr und der Konsum von Koscherfleisch sind erlaubt. Die Einfuhr wird heute durch die Verordnung über den Schlachtvieh- und Fleischmarkt vom 7. Dezember 1998 (Schlachtviehverordnung, SR 916. 341) in Art. 26 ff. betreffend die Zuteilung der Zollkontingentsanteile für Koscher- und Halalfleisch geregelt. In Anbetracht dieser gesetzlichen Regelung und mit Rücksicht auf die Meinungsäusserungsfreiheit ist es dem Beschwerdeführer nach der zutreffenden Auffassung der kantonalen Instanzen erlaubt, das Schächten als tierquälerisch und - polemisch, provokativ, übertreibend - als bestialisch und pervers zu bezeichnen (siehe erstinstanzliches Urteil S. 38 ff., angefochtener Entscheid S. 28). Die vorstehend wiedergegebenen Äusserungen gehen jedoch über eine solche Kritik weit hinaus. 4.- a) Der Beschwerdeführer setzt durch die Äusserungen 2 - 5 nach dem Eindruck des Lesers das Schächten von Tieren mit der Massenvernichtung der Juden unter der Herrschaft des nationalsozialistischen Regimes gleich und qualifiziert das Schächten als Ausdruck einer verwerflichen Ideologie bzw. eines Überlegenheitswahns der Juden, welche der nationalsozialistischen Ideologie bzw. dem Arier-Wahn vergleichbar seien. Mit diesen Äusserungen werden die dem Schächtgebot verpflichteten und dieses Gebot verteidigenden Juden im Sinne von Art. 261bis Abs. 4 1. Hälfte StGB in einer gegen die Menschenwürde verstossenden Weise herabgesetzt. Ob Vergleiche von bestimmten Personengruppen mit den Nazi-Henkern etc. generell als Herabsetzungen "in einer gegen die Menschenwürde verstossenden Weise" zu qualifizieren sind, kann hier dahingestellt bleiben. Solche Vergleiche sind jedenfalls dann tatbestandsmässig, wenn sie ausgerechnet die Juden als Opfer des nationalsozialistischen Terrors betreffen. Sie sind zudem besonders perfide, wenn sie, ausdrücklich oder implizit, mit dem Vorwurf verknüpft werden, dass die Juden unter Berufung auf ihr Schicksal sich Sonderrechte unter anderem zur Verübung vergleichbarer Verbrechen anmassten, obschon sie doch, gerade als Opfer, eine besondere Sensibilität für die leidende Kreatur haben müssten. Der Einwand des Beschwerdeführers, in Anbetracht der vorinstanzlichen Erwägungen dürfte auch ein Nazi-Henker nicht mehr als solcher bezeichnet werden, weil dadurch die nach Auffassung der Vorinstanz jedem Menschen angeborene Menschenwürde verletzt werde, geht an der Sache vorbei, weil eine solche berechtigte, begründete Äusserung schon keine "Herabsetzung" im Sinne von 261bis Abs. 4 1. Hälfte StGB darstellt. Zur Vermeidung von Wiederholungen kann im Übrigen auf das ausführliche erstinstanzliche Urteil (S. 50 f., 53 f., 56) und auf den angefochtenen Entscheid (S. 29 - 32) verwiesen werden. b) Auch durch die vorstehend wiedergegebenen Äusserungen 1, 6 und 7, die keinen Bezug auf den Holocaust bzw. auf die nationalsozialistische Ideologie nehmen, werden die dem Schächtgebot verpflichteten und dieses Gebot verteidigenden Juden im Sinne von Art. 261bis Abs. 4 1. Hälfte StGB in einer gegen die Menschenwürde verstossenden Weise herabgesetzt. Die Äusserung 1 zeichnet polemisch das Klischee von den Juden als eine verschworene Gemeinschaft, welche im Wahn, das von Gott auserwählte Volk zu sein, meint, sich alles erlauben zu können. Die Äusserung 6 betreffend den Vergleich mit "Menschenfressern", deren Glauben vorschreibt, "jede Woche das Herz einer Jüdin zu fressen", ist allein schon wegen ihrer unsäglichen Primitivität als eine Herabsetzung in einer gegen die Menschenwürde verstossenden Weise zu qualifizieren. Eine solche Herabsetzung ist auch die Äusserung 7, wonach die Juden wegen des Schächtens, das ein grausames, pervers regligiöses jüdisches Ritual sei, "nichts anderes als tiefe Verachtung" verdienten. Der Beschwerdeführer bekundet nach dem Eindruck des Lesers durch alle diese Äusserungen seine Meinung, dass die dem Schächtgebot verpflichteten und die dieses Gebot verteidigenden Juden keinen Anspruch darauf haben, als vollwertige Menschen betrachtet und behandelt zu werden. Es kann im Übrigen auch insoweit auf das ausführliche erstinstanzliche Urteil (S. 48 f., 60 f., 78 f.) und auf den angefochtenen Entscheid (S. 28 f., 33, 34) verwiesen werden. 5.- Die Haupteinwände des Beschwerdeführers gehen dahin, dass er Juden nicht wegen ihrer Rasse oder Religion, sondern allein wegen des Schächtens angreife und dass der relativ kleine Kreis der dem Schächtgebot verpflichteten Juden keine durch Art. 261bis Abs. 4 StGB geschützte Personengruppe sei, zumal das Schächtgebot jedenfalls heute keinen zentralen Bestandteil des jüdischen Glaubens darstelle. a) Dem Beschwerdeführer ist es unbenommen, die Tötungsmethode des Schächtens scharf als tierquälerisch zu kritisieren. Offensichtlich in der Einschätzung, dass eine Kritik des Schächtens allein nicht zum gewünschten Ziel führt, richtet der Beschwerdeführer seine verbalen Angriffe, welche Gegenstand des angefochtenen Urteils bilden, gegen die dem Schächtgebot verpflichteten und dieses verteidigenden jüdischen Kreise. Das Schächten ist dabei nur noch der Anlass für die Äusserungen. Oft sind es einzelne einer bestimmten Gruppe von Personen - zu Recht oder zu Unrecht - zugeschriebene Anschauungen, Eigenschaften oder Verhaltensweisen, die zu einer rassistischen bzw. antisemitischen Haltung führen und Anlass für rassendiskriminierende bzw. antisemitische Äusserungen bilden. Das bedeutet jedoch nicht, dass in diesen Fällen die Personengruppe nicht im Sinne von Art. 261bis Abs. 4 1. Hälfte StGB "wegen ihrer Rasse, Ethnie oder Religion" angegriffen werde, sondern "wegen" der ihnen zugeschriebenen Anschauungen, Eigenschaften bzw. Verhaltensweisen, was nicht tatbestandsmässig sei. Den Tatbestand von Art. 261bis StGB in den verschiedenen Varianten kann nach Sinn und Zweck des Gesetzes auch erfüllen, wer beispielsweise eine bestimmte Verhaltensweise zum Anlass nimmt, die Angehörigen einer Religion oder gegebenenfalls die Angehörigen von zwei verschiedenen Religionen anzugreifen. Daher ist es unerheblich, dass in zwei der insgesamt sieben Gegenstand des angefochtenen Schuldspruchs bildenden Äusserungen nicht nur von den (orthodoxen) Juden, sondern auch von den (schächtenden) Moslems die Rede ist, welche Äusserungen allerdings insoweit mangels einer diesbezüglichen Anklage nicht Gegenstand des angefochtenen Schuldspruchs bilden. b) Durch Art. 261bis StGB und damit auch durch dessen Abs. 4 1. Hälfte geschützt sind nicht nur die Angehörigen einer Rasse, Ethnie oder Religion insge- samt, sondern auch bestimmte Untergruppen bzw. Teilgruppen, beispielsweise die orthodoxen, konservativen, traditionellen etc. Anhänger einer bestimmten Religion. Geschützt sind damit auch die dem Schächtgebot verpflichteten Juden. Daran ändert nichts, dass sich offenbar im Laufe der Zeit immer weniger Juden an dieses Gebot halten, beispielsweise in der Überlegung, dass heute auch durch die Tötung von Tieren mit vorgängiger Betäubung ein vollständiges Ausbluten sichergestellt und eine Verunreinigung des Fleisches verhindert werden kann. Es kann keine Rede davon sein, dass die dem Schächtgebot verpflichteten Juden heute nur noch eine Sekte bildeten, die durch Art. 261bis StGB nicht geschützt sei. Im Übrigen greift der Beschwerdeführer in einzelnen Gegenstand des angefochtenen Urteils bildenden Äusserungen nicht allein die von ihm abschätzig als "Schächtjuden" bezeichneten Juden an, die dem Schächtgebot verpflichtet sind, sondern die Juden generell, indem er den nicht dem Schächtgebot verpflichteten jüdischen Kreisen zum Vorwurf macht, dass sie ihrerseits das Schächten als Ausdruck der Glaubensfreiheit etc. verteidigten, in der "Solidarität untereinander im Wahn, das von Gott auserwählte Volk zu sein", welcher Wahn offenbar keine Grenzen kenne und auch vor primitivster Tierquälerei nicht Halt mache. Der Beschwerdeführer zeichnet das Klischee von den Juden als eine verschworene Gemeinschaft, die keine Kritik an ihren Angehöri- gen zulasse und sich unter Berufung auf ihr eigenes Schicksal insbesondere auch unter der Herrschaft des nationalsozialistischen Regimes Sonderrechte anmasse. c) Unerheblich ist sodann, ob die Anschauung oder die Verhaltensweise, die Anlass für die verbalen Angriffe gegen die Angehörigen einer Religion bilden, ein zentrales Merkmal der fraglichen Religion darstellen. Nicht massgebend ist somit, ob das Schächten ein wesentlicher Bestandteil des jüdischen Glaubens ist. Es genügt, dass das Schächten nach dem Verständnis einer nicht nur verschwindend kleinen Zahl der Juden religiös motiviert ist. Dieses religiöse Selbstverständnis hat der Richter in einem Strafverfahren wegen Rassendiskriminierung im Sinne von Art. 261bis StGB nicht zu bewerten. d) Der Beschwerdeführer hat somit durch die inkriminierten Äusserungen Juden im Sinne von Art. 261bis Abs. 4 1. Hälfte StGB wegen ihrer Religion in einer gegen die Menschenwürde verstossenden Weise herabgesetzt und damit den objektiven Tatbestand dieser Strafbestimmung erfüllt. Ob er durch die fraglichen Äusserungen auch im Sinne von Art. 261bis Abs. 1 StGB zu Hass aufgerufen hat und/oder ob die Äusserungen in ihrer Gesamtheit als Propagandaaktion im Sinne von Art. 261bis Abs. 3 StGB zu qualifizieren sind, kann hier dahingestellt bleiben, da weder die Anklagebehörde noch die kantonalen Gerichtsinstanzen dem Beschwerdeführer ein im Sinne dieser Tatbestandsvarianten strafbares Verhalten vorwerfen. 6.- Subjektiv setzt der Tatbestand vorsätzliches Handeln aus rassendiskriminierenden bzw. antisemitischen Beweggründen voraus (vgl. <ref-ruling> E. 4c S. 210). a) Der Beschwerdeführer macht geltend, dass er die Juden nicht wegen ihrer Religion, sondern wegen des Schächtens angreife und dass sich seine Äusserungen nur gegen die kleine Minderheit der Juden richteten, die dem Schächtgebot verpflichtet seien, welches ohnehin kein zentrales Element des Judentums darstelle. Damit erhebt er nicht nur den Einwand, dass seine Äusserungen objektiv keinen Bezug zur jüdischen Religion hätten, sondern bringt er auch zum Ausdruck, dass er die Äusserungen nicht aus antisemitischen, sondern aus tierschützerischen Beweggründen getan habe. b) In den Gegenstand des angefochtenen Urteils bildenden Äusserungen manifestiert sich eine antisemitische Haltung des Beschwerdeführers, welche offenbar in dessen jahrelangen, erfolglosen Kampf gegen das von ihm mit Recht als tierquälerisch qualifizierte Schächten entstanden und gewachsen ist. Der Beschwerdeführer hat die fraglichen Äusserungen nicht gewissermassen aus tierschützerischen Motiven, sondern er hat sie aus antisemitischen Beweggründen getan. Das Schächten ist, wie erwähnt, nur der Anlass für die antisemitische Haltung, und das im Schächten liegende Unrecht ist nicht ein Beweggrund im Rechtssinne für die fraglichen Äusserungen. c) Diese antisemitische Motivation wird im Übrigen auch aus mehreren Äusserungen deutlich, die Gegenstand der Anklage bilden, jedoch wegen Fehlens irgendeines objektiven Tatbestandsmerkmals nicht zu einer Verurteilung geführt haben, aber gleichwohl zur Bewertung der Beweggründe des Beschwerdeführers für die Gegenstand des Schuldspruchs bildenden Äusserungen herangezogen werden dürfen. Der Beschwerdeführer wittert in jedem Medienschaffenden und Politiker, der seine Äusserungen zum Schächtproblem kritisiert, einen Juden; er betont, dass dieser und jener Journalist und Verleger Jude sei bzw. sein Judentum verheimliche resp. auf Anfrage eine Antwort dazu verweigere (s. etwa die auf S. 7 der Anklageschrift wiedergegebenen Äusserungen). Er schreibt von "gewissen jüdischen Kreisen, die grosse Teile der Medien kontrollieren und auch sonst unsichtbare Macht ausüben", von denen er "'gekreuzigt' werde", weil er "ihnen - wie damals Jesus - ihre moralischen Verirrungen vorhalte" (s. Anklageschrift S. 8). Er behauptet, dass die Grünen in Deutschland das jüdische Schächten deshalb befürworteten, weil ihr (damaliger) Fraktionsvorsitzender, wie er von seinen deutschen Tierschutzfreunden erfahren habe, Jude sei und dessen Vater Schächter in Budapest gewesen sein soll, was auf Rückfrage hin weder bestätigt noch dementiert worden sei, da ja jüdische Interessenverbindungen nie offengelegt würden (s. Anklageschrift S. 8). Er kritisiert einen im Tierschutz tätigen Juristen, der "als verdeckter Jude" in seinen Schriften das Schächten verharmlose und sich auf eine erste Anfrage hin geweigert habe, "zuzugeben, dass er Jude ist" (s. Anklageschrift S. 10/11). Er äussert, dass er "dieses Verleugnen der Zugehörigkeit zum Judentum" in seinem Kampf gegen das Schächten auf Schritt und Tritt antreffe, was "immer wieder zu langwierigen Recherchen" zwinge, welche beispielsweise ergeben hätten, dass die Ehefrau eines bestimmten Verlegers "aktive Jüdin" sei (Anklageschrift S. 10/11). Wer sich in dieser Weise äussert, muss sich den Vorwurf des Handelns aus antisemitischen Beweggründen gefallen lassen. Dass der Beschwerdeführer vorsätzlich gehandelt hat, ist offensichtlich und wird in der Nichtigkeitsbeschwerde denn auch offenbar nicht bestritten. 7.- Die Rüge der diskriminierenden Anwendung der Rassismus-Strafnorm geht an der Sache vorbei. Gegenstand des vorliegenden Verfahrens sind allein die inkriminierten Äusserungen. Es ist mithin nicht zu prüfen, ob in den Fällen, auf die der Beschwerdeführer hinweist, zu Recht kein Verfahren eröffnet bzw. das Verfahren eingestellt worden sei und ob gewisse Äusserungen im Talmud (oder auch in der Bibel oder im Koran) im Sinne von Art. 261bis StGB tatbestandsmässig seien. Im Übrigen ist immerhin festzuhalten, dass die militanten Tierschützer offensichtlich auch dann keine Religion im Sinne von Art. 261bis StGB sind, wenn sie sich unter dem Namen "Schweizerische Glaubensgemeinschaft militanter Tierschützer" organisiert haben. 8.- Da die Nichtigkeitsbeschwerde somit abzuweisen ist, hat der Beschwerdeführer die bundesgerichtlichen Kosten zu tragen. 9.- Wer im mündlichen oder schriftlichen Geschäftsverkehr den durch die gute Sitte gebotenen Anstand verletzt oder den Geschäftsgang stört, ist mit einem Verweis oder mit Ordnungsbusse bis 300 Franken zu bestrafen (Art. 31 Abs. 1 OG). Der Beschwerdeführer bezeichnet die Vorin- stanz als "Freisler-Gericht" und die Zürcher Justiz als "Freisler-Justiz" (Nichtigkeitsbeschwerde S. 35). Er meint, dass im Falle einer Abweisung seiner Nichtigkeitsbeschwerde auch das Bundesgericht selbst sich zu einer "Freisler-Justiz" erniedrigte, "welche einen Unrechtsstaat bei der Verübung eines Holocausts - diesmal nicht an Juden, sondern an Tieren - unterstützt" (Nichtigkeitsbeschwerde S. 4). Er nimmt damit Bezug auf den von Roland Freisler präsidierten Volksgerichtshof, der wegen seiner unsäglichen Urteile und überhaupt wegen der gesamten Verfahrensführung berüchtigt war. Die Bezeichnung der im vorliegenden Fall involvierten Gerichte und Behörden als "Freisler-Gericht" bzw. "Freisler- Justiz" verletzt im Sinne der zitierten Bestimmung den durch die gute Sitte gebotenen Anstand. Dem Beschwerdeführer wird daher ein Verweis erteilt. Im Übrigen ist die fragliche Bezeichnung auch dann deplatziert, wenn man der "Logik" des Beschwerdeführers folgt, der das Schächten mit dem Holocaust und die dem Schächtgebot verpflichteten Juden mit den Nazi- Henkern vergleicht. Das Schächten ist nach dem schweizerischen Recht verboten und strafbar. Daher darf es, auch mit scharfen Worten, kritisiert werden. Es darf aber nicht zum Anlass für antisemitische Äusserungen im Sinne von Art. 261bis StGB genommen werden. Diese Strafbestimmung lässt zwar unter anderem in Anbetracht der darin enthaltenen unbestimmten Begriffe gewisse Auslegungsspielräume zu, doch ist sie als solche als Entscheidung des Gesetzgebers für die Gerichte verbindlich. Es kann daher keine Rede davon sein, dass die kantonalen Instanzen durch die Verurteilung des Beschwerdeführers das Schächten und das darin liegende Unrecht "decken" bzw. unterstützen.
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1.- Die eidgenössische Nichtigkeitsbeschwerde wird abgewiesen. 2.- Dem Beschwerdeführer wird die Gerichtsgebühr von Fr. 2'000. -- auferlegt. 3.- Der Beschwerdeführer wird mit einem Verweis bestraft. 4.- Dieses Urteil wird dem Beschwerdeführer, der Staatsanwaltschaft und dem Obergericht (II. Strafkammer) des Kantons Zürich sowie der Bundesanwaltschaft schriftlich mitgeteilt. _ Lausanne, 26. September 2000 Im Namen des Kassationshofes des SCHWEIZERISCHEN BUNDESGERICHTS Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
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2,007
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Sachverhalt: Sachverhalt: A. Der 1966 geborene R._ war vom 1. September 2001 bis 29. Februar 2004 bei der Firma X._ als Chauffeur tätig gewesen und damit bei der Schweizerischen Unfallversicherungsanstalt (SUVA) gegen die Folgen von Unfällen versichert. Am 19. März 2003 erlitt er auf der Autobahn einen Auffahrunfall, als ein nachfolgendes Fahrzeug mit seinem im Stau stehenden Personenwagen kollidierte. Der erstmals am 25. März 2003 aufgesuchte Hausarzt Dr. med. P._, Arzt für Allgemeine Medizin FMH, stellte eine schmerzbedingt um 30 % eingeschränkte Kopfbeweglichkeit sowie eine verdickte und druckdolente Nacken- und Schultermuskulatur bei Status nach Beschleunigungstrauma der HWS fest (Arztzeugnis vom 8. April 2003). Der hinzugezogene Neurologe Dr. med. I._ erachtete - bei gleicher Diagnosestellung - das Beschwerdebild weitgehend als weichtteilbedingt, zumal er keine neurologischen Ausfälle fand (Bericht vom 31. März 2003). Ab 17. Juni 2003 bestand eine Arbeitsfähigkeit im Umfang von 50 % und am 26. November 2003 nahm R._ seine Arbeit als Chauffeur wieder zu 100 % auf. Aufgrund vermehrter Beschwerden und Schwankschwindel musste er diese im Dezember 2003 endgültig niederlegen. Nach anfänglicher Leistungserbringung verneinte die SUVA mit Verfügung vom 9. September 2005 den Anspruch des Versicherten auf Leistungen für die Zeit ab 13. September 2005. Daran hielt sie auf Einsprache hin fest (Einspracheentscheid vom 20. Februar 2006). A. Der 1966 geborene R._ war vom 1. September 2001 bis 29. Februar 2004 bei der Firma X._ als Chauffeur tätig gewesen und damit bei der Schweizerischen Unfallversicherungsanstalt (SUVA) gegen die Folgen von Unfällen versichert. Am 19. März 2003 erlitt er auf der Autobahn einen Auffahrunfall, als ein nachfolgendes Fahrzeug mit seinem im Stau stehenden Personenwagen kollidierte. Der erstmals am 25. März 2003 aufgesuchte Hausarzt Dr. med. P._, Arzt für Allgemeine Medizin FMH, stellte eine schmerzbedingt um 30 % eingeschränkte Kopfbeweglichkeit sowie eine verdickte und druckdolente Nacken- und Schultermuskulatur bei Status nach Beschleunigungstrauma der HWS fest (Arztzeugnis vom 8. April 2003). Der hinzugezogene Neurologe Dr. med. I._ erachtete - bei gleicher Diagnosestellung - das Beschwerdebild weitgehend als weichtteilbedingt, zumal er keine neurologischen Ausfälle fand (Bericht vom 31. März 2003). Ab 17. Juni 2003 bestand eine Arbeitsfähigkeit im Umfang von 50 % und am 26. November 2003 nahm R._ seine Arbeit als Chauffeur wieder zu 100 % auf. Aufgrund vermehrter Beschwerden und Schwankschwindel musste er diese im Dezember 2003 endgültig niederlegen. Nach anfänglicher Leistungserbringung verneinte die SUVA mit Verfügung vom 9. September 2005 den Anspruch des Versicherten auf Leistungen für die Zeit ab 13. September 2005. Daran hielt sie auf Einsprache hin fest (Einspracheentscheid vom 20. Februar 2006). B. Die dagegen erhobene Beschwerde wies das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich mit Entscheid vom 19. Oktober 2006 ab. B. Die dagegen erhobene Beschwerde wies das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich mit Entscheid vom 19. Oktober 2006 ab. C. R._ lässt Verwaltungsgerichtsbeschwerde führen und beantragen, es seien ihm die gesetzlichen Leistungen zu erbringen. Überdies sei die SUVA zu verpflichten, ihm Gutachterkosten in der Höhe von Fr. 4'740.- zu erstatten. Die SUVA beantragt Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde. Das Bundestamt für Gesundheit verzichtet auf eine Vernehmlassung.
Das Bundesgericht zieht in Erwägung: Das Bundesgericht zieht in Erwägung: 1. Am 1. Januar 2007 ist das Bundesgesetz über das Bundesgericht vom 17 Juni 2005 (BGG; SR 173.110) in Kraft getreten (AS 2006 1205, 1243). Der angefochtene Entscheid ist indessen vorher ergangen, weshalb sich das Verfahren noch nach dem Bundesgesetz über die Organisation der Bundesrechtspflege vom 16. Dezember 1943 (OG) richtet (Art. 132 Abs. 1 BGG; <ref-ruling> E. 1.2 S. 395). 1. Am 1. Januar 2007 ist das Bundesgesetz über das Bundesgericht vom 17 Juni 2005 (BGG; SR 173.110) in Kraft getreten (AS 2006 1205, 1243). Der angefochtene Entscheid ist indessen vorher ergangen, weshalb sich das Verfahren noch nach dem Bundesgesetz über die Organisation der Bundesrechtspflege vom 16. Dezember 1943 (OG) richtet (Art. 132 Abs. 1 BGG; <ref-ruling> E. 1.2 S. 395). 2. 2.1 Das kantonale Gericht hat die Bestimmungen und Grundsätze über den für die Leistungspflicht des obligatorischen Unfallversicherers (Art. 6 Abs. 1 UVG) erforderlichen natürlichen Kausalzusammenhang zwischen Unfallereignis und Gesundheitsschaden im Allgemeinen (<ref-ruling> E. 1 S. 337, 118 V 286 E. 1b S. 289, je mit Hinweisen; vgl. auch <ref-ruling> E. 3.1 S. 181, 402 E. 4.3.1 S. 406) sowie bei Unfällen mit Schleudertrauma der Halswirbelsäule (HWS) im Besonderen (<ref-ruling> E. 2b/bb S. 340 f.) zutreffend dargelegt. Gleiches gilt für die Beweislastverteilung in Bezug auf das Dahinfallen einer zunächst anerkannten natürlichen Kausalität (RKUV 1994 Nr. U 206 S. 328 f. E. 3b, U 180/93, mit Hinweisen). Richtig sind auch die vorinstanzlichen Erwägungen zur überdies erforderlichen Adäquanz des Kausalzusammenhangs (vgl. auch <ref-ruling> E. 3.2 S. 181, 402 E. 2.2 S. 405, 125 V 456 E. 5a S. 461 f. mit Hinweisen), insbesondere bei psychischen Fehlentwicklungen (<ref-ruling>) oder einem HWS-Schleudertrauma (<ref-ruling>). Darauf wird verwiesen. 2.2 Zu betonen ist, dass die Adäquanzbeurteilung nach einem Unfall mit HWS-Schleudertrauma, HWS-Distorsion oder Schädel-Hirntrauma (ohne organisch [hinreichend] nachweisbare Gesundheitsschädigung) grundsätzlich nach der in <ref-ruling> E. 6a S. 366 und 369 E. 4b S. 382 dargelegten Rechtsprechung zu erfolgen hat, sofern innerhalb einer Latenzzeit von höchstens 72 Stunden Kopf- oder Nackenschmerzen auftreten (RKUV 2000 Nr. U 359 S. 29 f. E. 5e, U 264/97) und sich in der Folge das für derartige Verletzungen charakteristische Beschwerdebild (dazu <ref-ruling> E. 1 S. 338) zeigt. Die Beurteilung der adäquaten Kausalität ist jedoch unter dem Gesichtspunkt einer psychischen Fehlentwicklung nach Unfall (<ref-ruling>) vorzunehmen, wenn die psychische Problematik bereits unmittelbar nach dem Unfall eindeutige Dominanz aufweist (<ref-ruling> E. 2a S. 99) oder wenn im Verlaufe der ganzen Entwicklung vom Unfall zum Beurteilungszeitpunkt die physischen Beschwerden gesamthaft nur eine sehr untergeordnete Rolle gespielt haben und damit ganz in den Hintergrund getreten sind (RKUV 2002 Nr. U 465 S. 437, U 164/01). 2.2 Zu betonen ist, dass die Adäquanzbeurteilung nach einem Unfall mit HWS-Schleudertrauma, HWS-Distorsion oder Schädel-Hirntrauma (ohne organisch [hinreichend] nachweisbare Gesundheitsschädigung) grundsätzlich nach der in <ref-ruling> E. 6a S. 366 und 369 E. 4b S. 382 dargelegten Rechtsprechung zu erfolgen hat, sofern innerhalb einer Latenzzeit von höchstens 72 Stunden Kopf- oder Nackenschmerzen auftreten (RKUV 2000 Nr. U 359 S. 29 f. E. 5e, U 264/97) und sich in der Folge das für derartige Verletzungen charakteristische Beschwerdebild (dazu <ref-ruling> E. 1 S. 338) zeigt. Die Beurteilung der adäquaten Kausalität ist jedoch unter dem Gesichtspunkt einer psychischen Fehlentwicklung nach Unfall (<ref-ruling>) vorzunehmen, wenn die psychische Problematik bereits unmittelbar nach dem Unfall eindeutige Dominanz aufweist (<ref-ruling> E. 2a S. 99) oder wenn im Verlaufe der ganzen Entwicklung vom Unfall zum Beurteilungszeitpunkt die physischen Beschwerden gesamthaft nur eine sehr untergeordnete Rolle gespielt haben und damit ganz in den Hintergrund getreten sind (RKUV 2002 Nr. U 465 S. 437, U 164/01). 3. Streitig und zu prüfen ist, ob nach dem Zeitpunkt des Fallabschlusses am 12. September 2005 noch eine Leistungspflicht des Unfallversicherers besteht. 3.1 Aufgrund der medizinischen Aktenlage ist davon auszugehen, dass der Beschwerdeführer beim Unfall vom 19. März 2003 ein Schleudertrauma der Halswirbelsäule (HWS) oder eine schleudertraumaähnliche Verletzung der HWS ohne nachweisbare Funktionsausfälle erlitten hat (Berichte des Dr. med. I._, Facharzt FMH für Neurologie, vom 31. März und 28. August 2003). Mit der Vorinstanz kann sodann bejaht werden, dass die vom Versicherten nach dem 12. September 2005 geklagten Beschwerden zumindest teilursächlich und somit natürlich kausal auf das Unfallereignis zurückzuführen sind (<ref-ruling> E. 2a S. 329, 119 V 335 E. 1 S. 337). Zu beurteilen bleibt einzig der Zeitpunkt der Adäquanzbeurteilung durch die Beschwerdegegnerin und die Frage, ob die über den 12. September 2005 hinaus geklagten Beschwerden des Versicherten noch in einem adäquaten Kausalzusammenhang mit dem Ereignis vom 19. März 2003 stehen. 3.2 Mit Blick auf den Zeitpunkt der Adäquanzbeurteilung stellte sich die Vorinstanz auf den Standpunkt, auf Grund der Akten lasse sich nicht beanstanden, dass die SUVA den medizinischen Endzustand im Zeitpunkt des Fallabschlusses als erreicht erachtete, worin ihr vollumfänglich beizupflichten ist. Zwar schlug Prof. Dr. med. S._, FMH Physikalische Medizin und Rehabilitation in seinem Privatgutachten vom 27. Juli 2006 unter anderem wiederum "Physiotherapeutische Behandlung zum strukturierten Aufbau eigenverantwortlich durchzuführender Behandlungs- und Trainingsmassnahmen" vor. Er begründete aber nicht näher, weshalb dieselben, in der Vergangenheit bereits mehrfach ausgiebig und ohne nachhaltigen Erfolg durchgeführten therapeutischen Massnahmen nunmehr knapp dreieinhalb Jahre nach dem Unfall noch einen erheblichen Heilungserfolg herbeiführen können sollten. Weshalb von seinem Behandlungsvorschlag entgegen den früheren Erfahrungen eine namhafte Besserung des Gesundheitszustandes (vgl. Art. 19 Abs. 1 UVG) zu erwarten gewesen wäre, ist demnach nicht nachvollziehbar. Mit Beschwerdegegnerin und Vorinstanz ist deshalb gestützt auf die Ausführungen des SUVA-Kreisarztes Dr. med. O._, Orthopädische Chirurgie FMH, in seinem Bericht vom 10. Januar 2005 anzunehmen, dass der zweieinhalbjährige unfallbedingte Heilbehandlungsprozess im September 2005 an dem Punkt angelangt war, bei welchem von einer Fortsetzung der ärztlichen Behandlung keine namhafte Besserung mehr erwartet werden konnte. Der von der Verwaltung gewählte Zeitpunkt der Adäquanzbeurteilung ist unter den gegebenen Umständen im Lichte der Praxis gemäss Urteil U 246/03 vom 11. Februar 2004 E. 2.4 mit Hinweisen, veröffentlicht in HAVE 2004 S. 119 (vgl. Urteil U 414/05 vom 7. Juni 2006, E. 4.2 und 4.3) rechtens, zumal in diesem Rahmen die psychischen Komponenten der unfallbezogenen Merkmale keine Berücksichtigung finden, und sich die durch Prof. Dr. med. S._ und Dr. med. I._ (im Bericht vom 27. Dezember 2005) vorgeschlagenen Therapiemassnahmen auf die chronifizierte Schmerzproblematik beziehen. 3.3 Hinsichtlich der Adäquanz des Kausalzusammenhangs hat das kantonale Gericht gestützt auf eine ausführliche und sorgfältige Würdigung der medizinischen Unterlagen zutreffend erkannt, dass zwar - insoweit ist dem Beschwerdeführer beizupflichten - nicht auf eine psychische Problematik solcher Art zu schliessen ist, dass die zum typischen Beschwerdebild nach Schleudertrauma der HWS auftretenden Beeinträchtigungen unmittelbar nach dem Unfall ganz in den Hintergrund getreten wären. Es ist aber davon auszugehen, dass die physischen Beschwerden im Verlaufe der ganzen Entwicklung vom Unfall (vom 19. März 2003) bis zum für die Beurteilung massgebenden Zeitpunkt des Einspracheentscheides (vom 20. Februar 2006) gesamthaft, jedenfalls ab April 2004, nur mehr eine vergleichsweise untergeordnete Rolle gespielt haben. Im Dezember 2003 musste der Versicherte aufgrund eines Schmerzrezidivs bei posttraumatischem zervicozephalem Schmerzsyndrom (Bericht des Dr. med. I._ vom 15. Dezember 2003) die bereits wieder aufgenommene Arbeit vollständig niederlegen. Die in der Folge in die Wege geleitete stationäre neurologische Rehabilitation in der RehaClinic Y._ scheiterte aufgrund einer im Vordergrund stehenden schweren depressiven Symptomatik (Austrittsbericht vom 1. Juni 2004). Die Behandlung der Depression stand fortan im Mittelpunkt, was auch der Neurologe Dr. med. I._ in seinem Bericht vom 30. September 2004 bestätigte und nebst der festgehaltenen depressiven Entwicklung den Verdacht auf eine posttraumatische Belastungsstörung mit gestörter Schmerzverarbeitung äusserte (Bericht vom 27. Dezember 2005). Der behandelnde Psychiater Dr. med. L._ wies denn auch am 23. September 2005 auf eine weitere Verschlechterung des Zustandes hin, wobei auch er die therapieresistenten chronischen Schmerzen erwähnte und von einem schweren Zustandsbild sprach. Gestützt hierauf hat die Adäquanzbeurteilung nicht nach den für Schleudertrauma und schleudertraumaähnliche Verletzungen der HWS, sondern nach den für psychische Unfallfolgen geltenden Regeln zu erfolgen (E. 2.2 hievor). Daran vermag auch das Privatgutachten nichts zu ändern, welches nicht geeignet ist, Zweifel an der sorgfältigen vorinstanzlichen Beweiswürdigung zu begründen. Namentlich lässt es der Experte an einer schlüssigen Begründung vermissen, weshalb er das depressive Zustandsbild - im Gegensatz zu den behandelnden Ärzten - nicht im Vordergrund stehend erachtete. Ebenso wenig enthält der letztinstanzlich ins Recht gelegte Bericht des Dr. med. I._ vom 9. November 2006 neue Gesichtpunkte, worin er die Diagnose eines chronischen, posttraumatischen zervikozephalen Schmerzsyndroms bei Status nach Beschleunigungstrauma der HWS am 19. März 2003 bestätigte. Dass der Beschwerdeführer in somatischer Hinsicht tatsächlich ein Beschleunigungstrauma mit entsprechenden körperlichen Symptomen erlitten hat, ist unbestritten. Nach dem Gesagten sind die Beschwerden und Schmerzen des Versicherten aber nicht als klar ausgewiesene organische Folgen des Ereignisses vom 19. März 2003 zu interpretieren, bei welchen sich der natürliche und der adäquate Kausalzusammenhang im praktischen Ergebnis weitgehend decken würden (vgl. <ref-ruling> E. 5a S. 461 mit Hinweisen). Vor diesem Hintergrund ist daher aus rechtlicher Sicht nach der mit <ref-ruling> begründeten Rechtsprechung zu beurteilen, ob die noch geklagten Beschwerden in einem adäquat-kausalen Zusammenhang zum Unfall vom 19. März 2003 stehen (<ref-ruling> E. 2a S. 99; RKUV 2002 Nr. U 465 S. 437, U 164/01). 3.3 Hinsichtlich der Adäquanz des Kausalzusammenhangs hat das kantonale Gericht gestützt auf eine ausführliche und sorgfältige Würdigung der medizinischen Unterlagen zutreffend erkannt, dass zwar - insoweit ist dem Beschwerdeführer beizupflichten - nicht auf eine psychische Problematik solcher Art zu schliessen ist, dass die zum typischen Beschwerdebild nach Schleudertrauma der HWS auftretenden Beeinträchtigungen unmittelbar nach dem Unfall ganz in den Hintergrund getreten wären. Es ist aber davon auszugehen, dass die physischen Beschwerden im Verlaufe der ganzen Entwicklung vom Unfall (vom 19. März 2003) bis zum für die Beurteilung massgebenden Zeitpunkt des Einspracheentscheides (vom 20. Februar 2006) gesamthaft, jedenfalls ab April 2004, nur mehr eine vergleichsweise untergeordnete Rolle gespielt haben. Im Dezember 2003 musste der Versicherte aufgrund eines Schmerzrezidivs bei posttraumatischem zervicozephalem Schmerzsyndrom (Bericht des Dr. med. I._ vom 15. Dezember 2003) die bereits wieder aufgenommene Arbeit vollständig niederlegen. Die in der Folge in die Wege geleitete stationäre neurologische Rehabilitation in der RehaClinic Y._ scheiterte aufgrund einer im Vordergrund stehenden schweren depressiven Symptomatik (Austrittsbericht vom 1. Juni 2004). Die Behandlung der Depression stand fortan im Mittelpunkt, was auch der Neurologe Dr. med. I._ in seinem Bericht vom 30. September 2004 bestätigte und nebst der festgehaltenen depressiven Entwicklung den Verdacht auf eine posttraumatische Belastungsstörung mit gestörter Schmerzverarbeitung äusserte (Bericht vom 27. Dezember 2005). Der behandelnde Psychiater Dr. med. L._ wies denn auch am 23. September 2005 auf eine weitere Verschlechterung des Zustandes hin, wobei auch er die therapieresistenten chronischen Schmerzen erwähnte und von einem schweren Zustandsbild sprach. Gestützt hierauf hat die Adäquanzbeurteilung nicht nach den für Schleudertrauma und schleudertraumaähnliche Verletzungen der HWS, sondern nach den für psychische Unfallfolgen geltenden Regeln zu erfolgen (E. 2.2 hievor). Daran vermag auch das Privatgutachten nichts zu ändern, welches nicht geeignet ist, Zweifel an der sorgfältigen vorinstanzlichen Beweiswürdigung zu begründen. Namentlich lässt es der Experte an einer schlüssigen Begründung vermissen, weshalb er das depressive Zustandsbild - im Gegensatz zu den behandelnden Ärzten - nicht im Vordergrund stehend erachtete. Ebenso wenig enthält der letztinstanzlich ins Recht gelegte Bericht des Dr. med. I._ vom 9. November 2006 neue Gesichtpunkte, worin er die Diagnose eines chronischen, posttraumatischen zervikozephalen Schmerzsyndroms bei Status nach Beschleunigungstrauma der HWS am 19. März 2003 bestätigte. Dass der Beschwerdeführer in somatischer Hinsicht tatsächlich ein Beschleunigungstrauma mit entsprechenden körperlichen Symptomen erlitten hat, ist unbestritten. Nach dem Gesagten sind die Beschwerden und Schmerzen des Versicherten aber nicht als klar ausgewiesene organische Folgen des Ereignisses vom 19. März 2003 zu interpretieren, bei welchen sich der natürliche und der adäquate Kausalzusammenhang im praktischen Ergebnis weitgehend decken würden (vgl. <ref-ruling> E. 5a S. 461 mit Hinweisen). Vor diesem Hintergrund ist daher aus rechtlicher Sicht nach der mit <ref-ruling> begründeten Rechtsprechung zu beurteilen, ob die noch geklagten Beschwerden in einem adäquat-kausalen Zusammenhang zum Unfall vom 19. März 2003 stehen (<ref-ruling> E. 2a S. 99; RKUV 2002 Nr. U 465 S. 437, U 164/01). 4. Einfache Auffahrunfälle werden im Rahmen der Adäquanzbeurteilung in der Regel als mittelschwer im Grenzbereich zu den leichten Unfällen qualifiziert (RKUV 2005 Nr. U 549 S. 237 E. 5.1.2, U 380/04). Die Adäquanz des Kausalzusammenhangs wäre daher zu bejahen, wenn ein einzelnes der in die Beurteilung einzubeziehenden Kriterien in besonders ausgeprägter Weise erfüllt wäre oder mehrere der zu berücksichtigenden Kriterien gegeben wären (<ref-ruling> E. 6c/bb S. 140). Der Unfall vom 19. März 2003 hat sich weder unter besonders dramatischen Umständen ereignet, noch war er - objektiv betrachtet (RKUV 1999 Nr. U 335 S. 209 E. 3b/cc; vgl. auch RKUV 2000 Nr. U 394 S. 313 ff., U 248/98) - von besonderer Eindrücklichkeit. Er hatte auch keine schweren Verletzungen oder Verletzungen besonderer Art zur Folge. Die Diagnose eines Schleudertraumas oder einer schleudertraumaähnlichen Verletzung der HWS vermag die Schwere oder besondere Art der erlittenen Verletzung und insbesondere ihre erfahrungsgemässe Eignung, psychische Fehlentwicklungen auszulösen, für sich allein nicht zu begründen. Es bedarf hiezu einer besonderen Schwere der für das Schleudertrauma typischen Beschwerden oder besonderer Umstände, welche das Beschwerdebild beeinflussen können (Urteile U 79/05 vom 10. Februar 2006, U 386/04 vom 28. April 2005, U 371/02 vom 4. September 2003, U 61/00 vom 6. Februar 2002 und U 21/01 vom 16. August 2001). Diese können beispielsweise in einer beim Unfall eingenommenen besonderen Körperhaltung und den dadurch bewirkten Komplikationen bestehen (RKUV 2003 Nr. U 489 S. 361 E. 4.3, U 193/01 mit Hinweisen). Solche Umstände sind hier nicht gegeben. Nicht erfüllt ist sodann das Kriterium der ungewöhnlich langen Dauer der ärztlichen Behandlung. Die primäre Unfallbehandlung beschränkte sich auf ambulante Physiotherapie und medikamentöse Behandlung, in der Folge waren es somatoforme Beschwerden und psychische Beeinträchtigungen, welche zu weiteren Untersuchungen und Behandlungen Anlass gaben. Auch wenn später erneut physiotherapeutische Massnahmen durchgeführt wurden, handelte es sich insgesamt nicht um eine kontinuierliche, mit einer gewissen Planmässigkeit auf die Verbesserung des Gesundheitszustandes gerichtete ärztliche Behandlung von ungewöhnlich langer Dauer (Urteile U 82/04 vom 14. März 2005, U 361/02 vom 24. September 2003 und U 357/01 vom 8. April 2002). Im Vordergrund stand die Behandlung eines weitgehend psychisch bedingten Schmerzsyndroms, was bei der Adäquanzbeurteilung unberücksichtigt zu bleiben hat (Urteil U 79/05 vom 10. Februar 2006). Von einer ärztlichen Fehlbehandlung, welche die Unfallfolgen erheblich verschlimmert hat, kann ebenso wenig gesprochen werden wie von einem schwierigen Heilungsverlauf und massiven Komplikationen. Vielmehr war es die psychische Symptomatik, welche zu einem protrahierten Heilungsverlauf führte. Soweit eine physisch bedingte Beeinträchtigung der Leistungsfähigkeit bestand, war sie nicht erheblicher Natur, zumal der Versicherte bereits im Dezember 2003 seine Tätigkeit wieder aufnahm, um diese nach Verschlechterung des zervikozephalen Beschwerdebildes aufgeben zu müssen. Wie es sich mit dem Kriterium körperlicher Dauerschmerzen verhält, bedarf keiner abschliessenden Prüfung. Denn auch die Erfüllung (allein) dieses Kriteriums reichte praxisgemäss nicht aus, um dem Ereignis vom 19. März 2003 eine adäquanzrechtlich massgebende Bedeutung für die Arbeits- und Erwerbsfähigkeit des Beschwerdeführers zuzuschreiben. Da somit weder eines der für die Adäquanzbeurteilung massgebenden Kriterien in besonders ausgeprägter Weise erfüllt ist noch mehrere der zu berücksichtigenden Kriterien gegeben sind, ist die Unfalladäquanz der geltend gemachten Beschwerden zu verneinen. Der Unfall vom 19. März 2003 hat sich weder unter besonders dramatischen Umständen ereignet, noch war er - objektiv betrachtet (RKUV 1999 Nr. U 335 S. 209 E. 3b/cc; vgl. auch RKUV 2000 Nr. U 394 S. 313 ff., U 248/98) - von besonderer Eindrücklichkeit. Er hatte auch keine schweren Verletzungen oder Verletzungen besonderer Art zur Folge. Die Diagnose eines Schleudertraumas oder einer schleudertraumaähnlichen Verletzung der HWS vermag die Schwere oder besondere Art der erlittenen Verletzung und insbesondere ihre erfahrungsgemässe Eignung, psychische Fehlentwicklungen auszulösen, für sich allein nicht zu begründen. Es bedarf hiezu einer besonderen Schwere der für das Schleudertrauma typischen Beschwerden oder besonderer Umstände, welche das Beschwerdebild beeinflussen können (Urteile U 79/05 vom 10. Februar 2006, U 386/04 vom 28. April 2005, U 371/02 vom 4. September 2003, U 61/00 vom 6. Februar 2002 und U 21/01 vom 16. August 2001). Diese können beispielsweise in einer beim Unfall eingenommenen besonderen Körperhaltung und den dadurch bewirkten Komplikationen bestehen (RKUV 2003 Nr. U 489 S. 361 E. 4.3, U 193/01 mit Hinweisen). Solche Umstände sind hier nicht gegeben. Nicht erfüllt ist sodann das Kriterium der ungewöhnlich langen Dauer der ärztlichen Behandlung. Die primäre Unfallbehandlung beschränkte sich auf ambulante Physiotherapie und medikamentöse Behandlung, in der Folge waren es somatoforme Beschwerden und psychische Beeinträchtigungen, welche zu weiteren Untersuchungen und Behandlungen Anlass gaben. Auch wenn später erneut physiotherapeutische Massnahmen durchgeführt wurden, handelte es sich insgesamt nicht um eine kontinuierliche, mit einer gewissen Planmässigkeit auf die Verbesserung des Gesundheitszustandes gerichtete ärztliche Behandlung von ungewöhnlich langer Dauer (Urteile U 82/04 vom 14. März 2005, U 361/02 vom 24. September 2003 und U 357/01 vom 8. April 2002). Im Vordergrund stand die Behandlung eines weitgehend psychisch bedingten Schmerzsyndroms, was bei der Adäquanzbeurteilung unberücksichtigt zu bleiben hat (Urteil U 79/05 vom 10. Februar 2006). Von einer ärztlichen Fehlbehandlung, welche die Unfallfolgen erheblich verschlimmert hat, kann ebenso wenig gesprochen werden wie von einem schwierigen Heilungsverlauf und massiven Komplikationen. Vielmehr war es die psychische Symptomatik, welche zu einem protrahierten Heilungsverlauf führte. Soweit eine physisch bedingte Beeinträchtigung der Leistungsfähigkeit bestand, war sie nicht erheblicher Natur, zumal der Versicherte bereits im Dezember 2003 seine Tätigkeit wieder aufnahm, um diese nach Verschlechterung des zervikozephalen Beschwerdebildes aufgeben zu müssen. Wie es sich mit dem Kriterium körperlicher Dauerschmerzen verhält, bedarf keiner abschliessenden Prüfung. Denn auch die Erfüllung (allein) dieses Kriteriums reichte praxisgemäss nicht aus, um dem Ereignis vom 19. März 2003 eine adäquanzrechtlich massgebende Bedeutung für die Arbeits- und Erwerbsfähigkeit des Beschwerdeführers zuzuschreiben. Da somit weder eines der für die Adäquanzbeurteilung massgebenden Kriterien in besonders ausgeprägter Weise erfüllt ist noch mehrere der zu berücksichtigenden Kriterien gegeben sind, ist die Unfalladäquanz der geltend gemachten Beschwerden zu verneinen. 5. Nicht entsprochen werden kann dem Begehren, die SUVA sei zur Übernahme der Kosten des Privatgutachtens des Prof. Dr. med. S._ zu verpflichten. Nach der zu Art. 108 Abs. 1 lit. g UVG (gültig gewesen bis 31. Dezember 2002) ergangenen, unter der Herrschaft von Art. 61 lit. g ATSG weiterhin als massgebend zu betrachtenden Rechtsprechung (vgl. RKUV 2005 Nr. U 547 S. 221, U 85/04) hat der Unfallversicherer die Kosten eines vom Versicherten selbst veranlassten Privatgutachtens zu übernehmen, wenn sich der medizinische Sachverhalt erst aufgrund des im kantonalen Beschwerdeverfahren beigebrachten Untersuchungsergebnisses schlüssig feststellen lässt und dem Unfallversicherer insoweit eine Verletzung der ihm nach dem Untersuchungsgrundsatz obliegenden Pflicht zur rechtsgenüglichen Sachverhaltsabklärung vorzuwerfen ist. So verhält es sich hier nicht. Aus dem im kantonalen Beschwerdeverfahren eingereichten Privatgutachten vom 27. Juli 2006 ergeben sich keine entscheidwesentlichen neuen Tatsachen, welche eine Kostenersatzpflicht der Beschwerdegegnerin zu begründen vermöchten.
Demnach erkennt das Bundesgericht: Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen. 1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich und dem Bundesamt für Gesundheit zugestellt. Luzern, 6. September 2007 Im Namen der I. sozialrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Die Gerichtsschreiberin:
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2,009
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Erwägungen: 1. Die Untersuchungsrichterin 1 des Regionalen Untersuchungsrichteramtes IV Berner Oberland führt gegen B._ seit dem 16. September 2008 eine Voruntersuchung wegen versuchter Vergewaltigung, evtl. sexueller Nötigung, Diebstahls und Hausfriedensbruchs. B._ wurde aufgrund eines Haftbefehls der Untersuchungsrichterin am selben Tag aus dem Massnahmevollzug, in dem er sich damals befand, in Uster festgenommen und später in Untersuchungshaft versetzt. Im sog. Austrittszentrum Uster, das zur Massnahmevollzugsanstalt Uitikon gehört, fand im Zimmer von B._ eine Durchsuchung statt, ebenso bei seiner Mutter, A._. Dies führte u.a. zu einer Strafanzeige von A._ gegen den die Durchsuchung leitenden Untersuchungsrichter wie auch gegen Kantonspolizeibeamte. Am 22. September 2008 stellte A._ bei der Untersuchungsrichterin 1 das Gesuch, ihren Sohn im Gefängnis besuchen zu dürfen. Die Untersuchungsrichterin lehnte das Gesuch zunächst wegen Kollusionsgefahr ab. In der Folge beschwerte sich A._ beim Untersuchungsrichteramt und beim Obergericht des Kantons Bern in verschiedener Hinsicht über das Verfahren gegen ihren Sohn. Am 1. Oktober 2008 wurde A._ eine Dauerbesuchsbewilligung für ihren Sohn erteilt. Am 2. Oktober 2008 führte A._ Beschwerde namentlich gegen Z._, Aktuarin des Untersuchungsrichteramts, weil diese frech, arrogant und eine Lügnerin sei; sodann beschwerte sie sich abermals, dass man sie nicht zu ihrem Sohn lasse. Ab dem 11. Oktober 2008 liess A._ dem Obergericht verschiedene weitere Eingaben im Zusammenhang mit der Untersuchung gegen ihren Sohn zukommen, die sie als Beschwerde bzw. Einspruch bezeichnete. Mit Beschluss vom 9. Dezember 2008 traf die Anklagekammer des Obergerichts folgenden Beschluss: "1. Es wird festgestellt, dass der Beschwerdeführerin am 1. Oktober 2008 eine Dauerbesuchsbewilligung für den in Untersuchungshaft befindlichen Sohn B._ erteilt worden ist. Insoweit ist die Beschwerde gegenstandslos geworden. 2. Im Übrigen werden die Beschwerden ... abgewiesen, soweit darauf eingetreten werden kann. 3. Die Kosten des Beschwerdeverfahrens werden bestimmt auf Fr. 600.-- und der Beschwerdeführerin auferlegt." 2. Gegen diesen Beschluss führen A._ und B._ mit separaten Eingaben der Sache nach Beschwerde in Strafsachen. Das Bundesgericht hat davon abgesehen, Vernehmlassungen einzuholen. 3. Gemäss <ref-law> ist in der Beschwerdebegründung - unabhängig von der Art des nach BGG offenstehenden Rechtsmittels - in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Entscheid Recht verletzt (s. in diesem Zusammenhang auch <ref-ruling> insb. E. 1.4 S. 254). Die Bestimmungen von <ref-law> nennen die vor Bundesgericht zulässigen Beschwerdegründe. Die Beschwerdeführer kritisieren den angefochtenen obergerichtlichen Beschluss, dabei insbesondere auch die Untersuchungsbehörden und in verschiedener Hinsicht die gegen B._ laufende Strafuntersuchung. Sie legen jedoch nicht im Einzelnen dar, inwiefern die dem angefochtenen Beschluss zugrunde liegende Begründung bzw. der Beschluss im Ergebnis rechts- bzw. verfassungswidrig sein soll. Mangels einer hinreichenden Begründung ist daher auf die Beschwerden nicht einzutreten. Der Begründungsmangel ist offensichtlich, weshalb über die Beschwerden im vereinfachten Verfahren nach <ref-law> entschieden werden kann. Ergibt sich das Nichteintreten aus dem genannten Grunde, sind die übrigen Eintretensvoraussetzungen in Bezug auf die von A._ erhobene Beschwerde, so insbesondere die Frage ihrer Legitimation (<ref-law>) hinsichtlich der das Verfahren gegen ihren Sohn betreffenden Rügen sowie die Voraussetzungen von <ref-law>, nicht weiter zu erörtern. Der Beschwerdeführer B._ ist zwar Angeschuldigter, doch hat er am Beschwerdeverfahren vor der Anklagekammer nicht selber teilgenommen. Er ist daher durch den angefochtenen Beschluss, der ihn nicht direkt betrifft, schon gar nicht beschwert. Auf seine Eingabe ist somit bereits mangels Beschwerdebefugnis (<ref-law>) wie auch wegen Fehlens eines auf ihn bezogenen kantonal letztinstanzlichen Entscheids (<ref-law>) von vornherein nicht einzutreten. 4. Dem Ausgang des Verfahrens entsprechend sind die bundesgerichtlichen Kosten den Beschwerdeführern unter solidarischer Haftbarkeit aufzuerlegen (Art. 66 Abs. 1 und 5 BGG).
Demnach erkennt der Präsident: 1. Auf die Beschwerden wird nicht eingetreten. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 500.-- werden den Beschwerdeführern unter solidarischer Haftbarkeit auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Untersuchungsrichteramt IV Berner Oberland und dem Obergericht des Kantons Bern, Anklagekammer, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 19. Januar 2009 Im Namen der I. öffentlich-rechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber: Féraud Bopp
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2,009
fr
Faits: A. Par jugement du 8 mai 2008, le Tribunal correctionnel de l'arrondissement de Lausanne a condamné X._, pour blanchiment d'argent et infraction à la LSEE, à une peine privative de liberté de 6 mois, comprenant la réintégration du condamné après révocation de la libération conditionnelle qui lui avait été accordée. En résumé et pour l'essentiel, il était reproché à X._ d'avoir conservé dans son appartement de l'argent qui lui avait été confié par des compatriotes et dont il savait qu'il provenait de la vente de stupéfiants. B. Statuant sur le recours formé par X._ contre ce jugement, la Cour de cassation pénale du Tribunal cantonal vaudois l'a rejeté par arrêt du 18 juin 2008. Elle a notamment écarté les griefs du recourant pris d'une violation du principe accusatoire et d'une violation de l'<ref-law>. C. X._ forme un recours en matière pénale et un recours constitutionnel subsidiaire, le premier pour violation de l'<ref-law> et des art. 37 et 41 CP et le second pour violation, à deux titres, de son droit d'être entendu. Il conclut à l'annulation de l'arrêt attaqué, en sollicitant l'assistance judiciaire et l'effet suspensif. Le Ministère public a renoncé à se déterminer. L'autorité cantonale se réfère à son arrêt.
Considérant en droit: 1. Rendu dans une cause de droit pénal, l'arrêt attaqué peut faire l'objet d'un recours en matière pénale (<ref-law>), qui est notamment ouvert pour violation du droit fédéral (<ref-law>), y compris les droits constitutionnels. Partant, le recours constitutionnel subsidiaire est exclu (cf. <ref-law>). Le présent recours sera donc traité, pour l'ensemble des griefs soulevés par le recourant, comme un recours en matière pénale. 2. Le recourant invoque une violation de l'<ref-law>. Il fait valoir qu'il s'est borné à garder à son domicile l'argent, provenant de la vente de stupéfiants, qui lui avait été remis et qu'un tel comportement ne peut être considéré comme propre à entraver l'identification ou la découverte de cet argent. 2.1 La question de savoir si l'on se trouve en présence d'un acte d'entrave doit être tranchée de cas en cas, en fonction de l'ensemble des circonstances. Ce qui est déterminant, c'est que l'acte, dans les circonstances concrètes, soit propre à entraver l'accès des autorités de poursuite pénales aux valeurs patrimoniales provenant d'un crime. Il n'est pas nécessaire qu'il l'ait effectivement entravé; en effet, le blanchiment d'argent est une infraction de mise en danger abstraite, punissable indépendamment de la survenance d'un résultat (<ref-ruling> consid. 7a p. 131; <ref-ruling> consid. 3a p. 25/26). Selon la jurisprudence, sont notamment constitutifs d'un acte d'entrave au sens de l'<ref-law>, la dissimulation d'argent provenant d'un trafic de drogue (<ref-ruling> consid. 2d p. 63/64), le placement d'un tel argent (<ref-ruling> consid. 1d p. 244 ss) ou l'échange d'argent liquide de provenance criminelle (<ref-ruling> consid. 2c p. 215/216). En revanche, un simple versement d'argent provenant d'un trafic de drogue sur un compte bancaire personnel, ouvert au lieu de son domicile et servant aux paiements privés habituels, ne constitue pas un acte d'entrave (<ref-ruling> consid. 4a p. 278/279), pas plus que la simple possession ou garde d'argent de provenance délictueuse (<ref-ruling> consid. 7a p. 131/132). Commet toutefois un acte d'entrave, celui qui conserve de l'argent d'origine criminelle dans son appartement, lorsqu'il résulte des circonstances qu'il a mis son appartement à disposition pour qu'il serve de cachette provisoire à l'argent (cf. arrêt 6S.702/2000 consid. 2.2). 2.2 Il est établi qu'une somme totale de 14'550 fr. a été saisie dans l'appartement du recourant. Sur cette somme, un montant de 1100 fr. a été découvert dans un sac se trouvant dans la chambre à coucher, un montant de 550 fr. dans un pantalon se trouvant dans le hall d'entrée et le solde, soit 12'900 fr., dans des chemises et habits rangés dans une armoire. Il a été admis que le montant de 1100 fr. correspondait à des prestations des services sociaux en faveur du recourant. En ce qui concerne le montant de 550 fr., la cour cantonale a estimé qu'il ne pouvait être considéré comme caché, du fait qu'il se trouvait simplement dans un pantalon, dans le hall d'entrée. S'agissant du solde de 12'900 fr., elle a en revanche retenu que le fait de le placer dans divers vêtements, à l'intérieur de l'armoire, constituait un acte d'entrave, dès lors que ce montant n'était pas simplement déposé chez le recourant, mais dissimulé chez lui. 2.3 Il est acquis que le recourant savait ou, du moins, devait présumer que l'argent qui lui avait été remis par des compatriotes, soit 13'450 fr. au total (14'550 fr. - 1100 fr. correspondant à des versements des services sociaux), provenait d'un trafic de drogue. S'agissant de cette somme, la cour cantonale ne peut être suivie lorsqu'elle opère une distinction entre les 550 fr. retrouvés dans le pantalon et les 12'900 fr. répartis dans des vêtements placés dans l'armoire. En effet, dès le moment où l'autorité de poursuite pénale avait pu découvrir que l'argent provenant du trafic de drogue se trouvait chez le recourant, elle ne pouvait guère moins aisément, à l'occasion de la perquisition du domicile de ce dernier qu'elle a effectuée, retrouver les 12'900 fr. que les 550 fr. Pour déterminer si le comportement du recourant était propre à entraver la découverte de l'argent provenant du trafic de drogue, il y a lieu de se demander si ce comportement était de nature à empêcher ou à rendre plus difficile l'accès de l'autorité à cet argent. Or, en prenant en dépôt chez lui de l'argent qui, comme il le savait ou devait le présumer, provenait d'un trafic de drogue, le recourant a mis son appartement à disposition pour qu'il serve de cachette à cet argent, ce qui équivaut à un acte de dissimulation, propre à en entraver la découverte par l'autorité de poursuite pénale. Le recourant a ainsi adopté un comportement constitutif d'un acte d'entrave au sens de l'<ref-law>, donc de blanchiment d'argent. Le montant sur lequel a porté cette infraction, comme l'a relevé la cour cantonale, n'est déterminant que pour la fixation de la peine; il n'infirme pas la réalisation de l'infraction litigieuse. Le grief doit par conséquent être rejeté. 3. Le recourant soutient que sa condamnation pour infraction à la LSEE repose sur une violation du principe accusatoire. Il expose que l'ordonnance du 23 janvier 2008 par laquelle il a été renvoyé en jugement se bornait à l'accuser d'infraction à la LSEE, sans préciser à raison de quels faits il aurait commis cette infraction. 3.1 Le recourant a été condamné pour infraction à l'art. 23 al. 1 LSEE, du fait d'avoir, de mai 2007 au 3 octobre 2007, mis son appartement à disposition du dénommé Y._, alors que, comme il le savait, ce dernier séjournait illégalement en Suisse. La cour cantonale a écarté le grief de violation du principe accusatoire pour deux motifs. En premier lieu, elle a observé que la citation à comparaître aux débats adressée au recourant précisait derechef que ce dernier aurait à répondre d'infraction à la LSEE. Elle a ajouté que cette ordonnance, outre qu'elle mentionnait ce chef d'accusation, retenait que le coaccusé Y._ avait séjourné illégalement chez le recourant; selon elle, la conjonction de ces deux éléments per-mettait au recourant de comprendre sans difficulté qu'il était accusé d'avoir favorisé le séjour illégal de son coaccusé en Suisse. 3.2 Il n'y a pas lieu d'examiner ce qu'il en est du second argument de la cour cantonale, dès lors que le recourant ne critique pas le premier, qui revient en définitive à lui reprocher de n'avoir pas réagi à temps pour faire réparer le vice qu'il invoque. Au demeurant, ce reproche est fondé. Le principe de la bonne foi s'oppose à ce qu'une partie qui constate un vice de procédure ne le signale pas immédiatement, à un moment où il peut encore être cor-rigé, mais attende l'issue de la procédure pour l'invoquer ultérieurement au cas où cette issue lui serait défavorable (<ref-ruling> consid. 5f p. 38; <ref-ruling> consid. 5a p. 228 ss et les arrêts cités). Or, bien qu'il était assisté d'un avocat, le recourant, lorsqu'il a reçu l'ordonnance de renvoi du 23 janvier 2008, n'a pas dénoncé la lacune qu'il invoque. Il ne l'a pas non plus signalée à réception de la citation à comparaître du 7 février 2008. Il ne l'a pas plus fait d'entrée de cause aux débats, ne soulevant aucune objection ni ne sollicitant de complètement de la décision de renvoi. Ce n'est que dans le recours dirigé contre le jugement de première instance qu'il s'est prévalu pour la première de la lacune en question, au demeurant sans contester les faits à raison desquels ce jugement le condamnait pour infraction à la LSEE. Sur le vu de ce qui précède, le grief doit être rejeté dans la mesure où il est recevable. 4. Le recourant soulève deux griefs relatifs à la peine. Il se plaint de ce que la cour cantonale n'ait pas statué sur le grief de violation de l'<ref-law> qu'il lui avait soumis, cela en violation de son droit d'être entendu. Il reproche par ailleurs aux premiers juges de l'avoir condamné à une peine privative de liberté ferme de 6 mois, au motif qu'il n'avait pas les moyens de s'acquitter d'une peine pécuniaire et que son état de santé l'empêchait d'effectuer un travail d'intérêt général. 4.1 Seul l'arrêt attaqué peut faire l'objet du présent recours (cf. <ref-law>). Le recourant n'est dès lors pas recevable à se plaindre du prononcé de première instance quant à la peine. 4.2 A l'appui de son grief de violation du droit d'être entendu, le recourant se réfère à la page 6 de son mémoire cantonal. Il en ressort qu'il s'est effectivement plaint en instance cantonale de recours d'avoir été condamné à une peine privative de liberté au lieu d'un travail d'intérêt général, voire d'une peine pécuniaire. Il a au demeurant pris devant la cour cantonale une conclusion subsidiaire tendant à sa condamnation à un travail d'intérêt général plutôt qu'à une peine privative de liberté, ce que l'arrêt attaqué relève d'ailleurs expressément. Or, force est de constater que la cour cantonale ne s'est aucunement prononcée sur le grief du recourant relatif à la peine. Le moyen pris d'une violation du droit d'être entendu est donc fondé et doit par conséquent être admis. 5. Le recours doit ainsi être partiellement admis dans la mesure où il est recevable, l'arrêt attaqué annulé et la cause renvoyée à l'autorité cantonale pour nouvelle décision dans le sens des considérants. Le recourant obtient gain de cause sur un point; pour le surplus, son recours était dénué de chances de succès. Sa requête d'assistance judiciaire ne sera donc que partiellement admise (<ref-law>). En conséquence, il devra supporter une partie des frais (<ref-law>) et se verra allouer une indemnité de dépens réduite (<ref-law>), à verser à son mandataire d'office par le canton de Vaud (<ref-law>). La cause étant tranchée, la requête d'effet suspensif devient sans objet; elle l'était au demeurant de toute manière en vertu de l'<ref-law>.
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est partiellement admis dans la mesure où il est recevable, l'arrêt attaqué annulé et la cause renvoyée à l'autorité cantonale pour nouvelle décision dans le sens des considérants. 2. La requête d'assistance judiciaire est partiellement admise et Me Mirko Giorgini désigné comme avocat d'office du recourant. Elle est rejetée pour le surplus. 3. Une part des frais judiciaires, arrêtée à 1000 fr., est mise à la charge du recourant. 4. Une indemnité de 1500 fr., à verser à Me Mirko Giorgini à titre de dé-pens réduits, est mise à la charge du canton de Vaud. 5. Le présent arrêt est communiqué aux parties et au Tribunal cantonal du canton de Vaud, Cour de cassation pénale. Lausanne, le 20 mai 2009 Au nom de la Cour de droit pénal du Tribunal fédéral suisse Le Président: La Greffière: Favre Angéloz
CH_BGer_006
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2,008
de
in Erwägung, dass das Bundesgericht mit Urteil vom 26. November 2007 auf eine vom Gesuchsteller gegen das Urteil des Appellationsgerichts des Kantons Tessin vom 27. September 2007 erhobene Beschwerde in Anwendung von <ref-law> nicht eintrat, weil die Beschwerdeschrift keine den gesetzlichen Anforderungen genügende Begründung enthielt; dass der Gesuchsteller dem Bundesgericht eine vom 27. Dezember 2007 datierte Eingabe einreichte, in der er erklärte, gegen das Urteil des Bundesgerichts vom 26. November 2007 Revision nach <ref-law> einzulegen; dass der Gesuchsteller in seiner Eingabe vom 27. Dezember 2007 behauptet, es seien die Revisionsgründe von Art. 121 lit. c und d BGG gegeben; dass gemäss <ref-law> (Verletzung von Verfahrensvorschriften) die Revision eines Entscheides des Bundesgerichts verlangt werden kann, wenn einzelne Anträge unbeurteilt geblieben sind (lit. c) oder das Gericht in den Akten liegende erhebliche Tatsachen aus Versehen nicht berücksichtigt hat (lit. d); dass weder der eine noch der andere angerufene Revisionsgrund gegeben ist, wie im Folgenden aufgezeigt wird; dass nach der Praxis des Bundesgerichts einzelne Vorbringen der Parteien keine Anträge im Sinne von <ref-law> bilden und nicht mittels Revision geltend gemacht werden kann, dass das Bundesgericht auf die Beschwerde hätte eintreten müssen, weil die vorgebrachten Rügen den Begründungsanforderungen genügt hätten (Urteil 7B.68/2001 E. 2 vom 30.3.2001 und Urteil 4F_1/2007 E. 5 vom 13.3.2007); dass sich die Ausführungen des Gesuchstellers in solchen zum Nachweis des Revisionsgrundes von <ref-law> untauglichen Vorwürfen erschöpft; dass auch der Revisionsgrund von <ref-law> nicht vorliegt, denn das Bundesgericht hat bei seinem Entscheid keine in den Akten liegenden erheblichen Tatsachen aus Versehen nicht berücksichtigt, wobei festzuhalten ist, dass der vom Gesuchsteller behauptete Umstand (kantonaler Prozess in Millionenhöhe) im gegebenen Zusammenhang von vornherein nicht unter <ref-law> fallen kann; dass aus diesen Gründen das Revisionsgesuch abzuweisen ist; dass unter den gegebenen Umständen auf die Erhebung von Gerichtskosten zu verzichten ist (Art. 66 Abs. 1 zweiter Satz BGG);
erkennt das Bundesgericht: erkennt das Bundesgericht: 1. Das Revisionsgesuch wird abgewiesen. 1. Das Revisionsgesuch wird abgewiesen. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 3. Dieses Urteil wird den Parteien und der Seconda Camera civile del Tribunale d'appello del Cantone Ticino schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 14. Januar 2008 Im Namen der I. zivilrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber: Corboz Huguenin
CH_BGer_004
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2,013
fr
Faits: A. X._ et A.Y._ se sont rencontrés au printemps de l'année 2005 et ont noué, un mois plus tard, une relation intime. X._ a dissimulé le fait qu'il était marié. Quant à A.Y._, elle vivait séparée de son mari. A.Y._ est tombée enceinte en février ou mars 2006. A son troisième mois de grossesse, elle a appris que X._ était marié. Ce dernier l'a suppliée de ne pas avorter et lui a promis de l'entretenir, elle et l'enfant. Il lui a également promis d'engager une procédure de divorce. A l'époque, A.Y._ était au chômage et touchait une indemnité s'élevant en moyenne entre 2'800 fr. et 3'000 fr. par mois, à laquelle s'ajoutait une contribution de son mari d'un montant d'environ 200 fr. par mois. Son permis de séjour en Suisse venait à échéance à la fin de l'année 2006. Dès le mois de mai 2006, X._ a installé A.Y._ dans un appartement sis place de la Riponne à Lausanne, qu'il a sous-loué et dont il a toujours payé le loyer. Dès le début de leurs relations intimes et jusqu'à la naissance de l'enfant, X._ s'est toujours montré généreux envers A.Y._, lui offrant des cadeaux et des voyages, lui donnant parfois de l'argent de poche et payant certaines factures. Le 21 avril 2006, X._ a versé à la soeur de A.Y._ une somme de 15'000 USD pour un appartement en Ukraine. L'enfant que portait A.Y._ est né le 1er novembre 2006 et a reçu le prénom B.Y._. X._ a assisté à l'accouchement et il était, au début, ravi de cette naissance. Il a cependant cessé de rendre visite à l'enfant à partir du 31 octobre 2007. De novembre 2006 à octobre 2008, X._ a versé mensuellement et régulièrement la somme de 5'000 fr. à A.Y._, tout d'abord en ses mains, puis, dès le mois de mars 2007, par virements. Sur certains virements, il a écrit, à titre de communication, le mot " prêt ". Il a été constaté que tel était le cas pour les virements de janvier 2007, du 6 décembre 2007, du 30 janvier 2008, du 3 avril, du 30 mai, du 17 juin, du 7 juillet et du 16 octobre 2008. Le 30 juin 2007, X._ a fait virer sur le compte de A.Y._, avec la communication " prêt ", un montant de 17'000 fr., destiné à un appartement en Ukraine. Selon un témoin, l'appartement devait revenir à l'enfant B.Y._ à sa majorité. Par jugement en contestation de filiation rendu le 18 avril 2008, le Tribunal d'arrondissement de Lausanne a constaté que l'époux de A.Y._ n'était pas le père biologique de l'enfant. Le 26 août 2008, la Justice de paix du district de Lausanne a désigné un curateur avec mission d'établir la filiation paternelle de l'enfant. X._ se refusant à effectuer une reconnaissance de paternité devant l'officier d'état civil, le curateur a décidé d'ouvrir une action en constatation de la filiation et en paiement d'aliments. Il a requis, à titre de mesures provisionnelles et préprovisionnelles, une contribution à l'entretien de l'enfant à compter du 1er octobre 2008, X._ ayant déclaré à A.Y._ qu'il ne verserait plus de contribution d'entretien à compter de cette date. Par demande du 26 février 2009, B.Y._, agissant par l'entremise de son curateur, a ouvert action contre X._ en constatation de la filiation paternelle et en paiement d'aliments. Le 26 mars 2009, X._ a mis en demeure A.Y._ de lui rembourser les sommes dont elle avait bénéficié, soit un montant total de 201'125 fr. A.Y._ a contesté que ces montants lui aient été remis à titre de prêt, ce qui constitue l'objet du présent litige. A la suite du dépôt du rapport d'expertise, X._ a reconnu B.Y._ comme étant son enfant lors de l'audience du 23 avril 2009. Par jugement du 3 septembre 2009, le président du Tribunal d'arrondissement de Lausanne a ratifié la convention alimentaire signée par les parties le 23 avril 2009. B. Par demande du 4 janvier 2010, X._ a ouvert action devant la Cour civile du Tribunal cantonal vaudois et a conclu, avec suite de frais et dépens, à ce que A.Y._ soit condamnée à lui payer la somme de 201'125 fr. avec intérêts à 5% l'an dès le 9 mai 2009. La défenderesse a conclu au rejet de la demande. Par jugement du 27 avril 2012, la Cour civile du Tribunal cantonal a rejeté les conclusions prises par X._, statuant par ailleurs sur les frais et dépens. Saisie d'un appel dans lequel X._ reprenait ses conclusions initiales (auxquelles la défenderesse s'opposait totalement), la Cour d'appel civile du Tribunal cantonal vaudois, par arrêt du 2 octobre 2012, a confirmé le jugement attaqué et mis les frais judiciaires à la charge de l'appelant. En substance, la cour cantonale a considéré que le demandeur n'était pas parvenu à prouver l'existence d'un accord entre les parties portant sur une obligation de rembourser à la charge de la défenderesse. C. X._ exerce un recours en matière civile au Tribunal fédéral contre l'arrêt cantonal du 2 octobre 2012. Invoquant l'arbitraire dans l'appréciation des preuves et l'établissement des faits ainsi qu'une violation de l'<ref-law>, il a conclu, sous suite de frais et dépens, à l'annulation de l'arrêt attaqué avec renvoi à la cour cantonale, subsidiairement à ce que sa partie adverse soit condamnée à lui verser le montant réclamé dans sa demande initiale. L'intimée conclut au rejet du recours avec suite de frais judiciaires. Les parties ont répliqué et dupliqué.
Considérant en droit: 1. 1.1. Interjeté par la partie qui a succombé dans ses conclusions en paiement et qui a donc qualité pour recourir (<ref-law>), dirigé contre un arrêt final (<ref-law>) rendu en matière civile (<ref-law>) par un tribunal supérieur statuant sur recours en dernière instance cantonale (<ref-law>) dans une affaire pécuniaire dont la valeur litigieuse atteint le seuil de 30'000 fr. (<ref-law>), le recours est recevable, puisqu'il a été déposé dans le délai (art. 45 al. 1, 46 al. 1 let. c, 48 al. 1 et 100 al. 1 LTF) et la forme (<ref-law>) prévus par la loi. 1.2. Le recours peut être interjeté pour violation du droit, tel qu'il est délimité par les art. 95 et 96 LTF. Il peut donc également être formé pour violation d'un droit constitutionnel (<ref-ruling> consid. 2.1 p. 247; <ref-ruling> consid. 2.4 p. 313). Le Tribunal fédéral applique d'office le droit dont il peut contrôler le respect (<ref-law>). Il n'est donc limité ni par les arguments soulevés dans le recours, ni par la motivation retenue par l'autorité précédente; il peut admettre un recours pour un autre motif que ceux qui ont été invoqués et il peut rejeter un recours en adoptant une argumentation différente de celle de l'autorité précédente (<ref-ruling> consid. 1.3 p. 336; <ref-ruling> consid. 4 p. 317 s.). Compte tenu de l'exigence de motivation contenue à l'art. 42 al. 1 et 2 LTF, sous peine d'irrecevabilité (<ref-law>), le Tribunal fédéral n'examine en principe que les griefs invoqués; il n'est pas tenu de traiter, comme le ferait une autorité de première instance, toutes les questions juridiques qui se posent, lorsque celles-ci ne sont plus discutées devant lui (<ref-ruling> consid. 1.3 p. 584; <ref-ruling> consid. 2.2.1 p. 389; <ref-ruling> consid. 1.4 p. 400). Par exception à la règle selon laquelle il applique le droit d'office, le Tribunal fédéral ne peut entrer en matière sur la violation d'un droit constitutionnel ou sur une question relevant du droit cantonal ou intercantonal que si le grief a été invoqué et motivé de manière précise par la partie recourante (<ref-law>). 1.3. Le Tribunal fédéral conduit son raisonnement juridique sur la base des faits établis par l'autorité précédente (<ref-law>). Il ne peut s'en écarter que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte - ce qui correspond à la notion d'arbitraire (<ref-ruling> consid. 4.1.2 p. 62; <ref-ruling> consid. 5.1 p. 356) - ou en violation du droit au sens de l'<ref-law> (<ref-law>). La partie recourante qui entend s'écarter des constatations de l'autorité cantonale doit expliquer de manière circonstanciée en quoi les conditions d'une exception prévue par l'<ref-law> seraient réalisées, faute de quoi il n'est pas possible de tenir compte d'un état de fait qui diverge de celui contenu dans la décision attaquée (ATF <ref-ruling> consid. 5.1 p. 356; <ref-ruling> consid. 1.2 p. 187). La partie recourante qui se plaint d'arbitraire dans l'appréciation des preuves et l'établissement des faits doit motiver son grief d'une manière répondant aux exigences de l'<ref-law> (<ref-ruling> consid. 4.1.2 p. 62). Une rectification de l'état de fait ne peut être demandée que si elle est de nature à influer sur le sort de la cause (<ref-law>). Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente (<ref-law>). 1.4. Le Tribunal fédéral ne peut aller au-delà des conclusions des parties (<ref-law>). Toute conclusion nouvelle est irrecevable (<ref-law>). S'il admet le recours, le Tribunal fédéral peut statuer lui-même sur le fond ou renvoyer l'affaire à l'autorité précédente (<ref-law>). Il s'agit donc en principe d'un recours en réforme, ce qui suppose que la partie recourante prenne des conclusions sur le fond; elle ne peut s'en abstenir que si le Tribunal fédéral, à supposer qu'il accueille le recours, ne pourrait de toute manière pas statuer lui-même sur le fond (<ref-ruling> consid. 1.3 p. 317; <ref-ruling> consid. 1.3 p. 383; <ref-ruling> consid. 3.1 p. 489 s.). En l'espèce, la cour cantonale - en raison du raisonnement qu'elle a adopté - n'a fait aucune constatation sur le montant que l'intimée pourrait devoir au recourant. En conséquence, le Tribunal fédéral, s'il admettait le recours, ne serait pas en mesure de statuer lui-même sur le fond. Il en résulte que les conclusions cassatoires prises à titre principal par le recourant sont recevables, de même bien évidemment que ses conclusions subsidiaires. 2. 2.1. A l'appui de sa demande, le recourant soutient qu'un prêt de consommation, au sens de l'<ref-law>, a été conclu entre les parties et que l'intimée lui doit remboursement des sommes qu'elle a reçues. Selon l'<ref-law>, le prêt de consommation est un contrat par lequel le prêteur s'oblige à transférer la propriété d'une somme d'argent ou d'autres choses fongibles à l'emprunteur, à charge par ce dernier de lui en rendre autant de même espèce et qualité. Le prêt de consommation suppose donc notamment, à la charge de l'emprunteur, une obligation de restituer (<ref-ruling> consid. 4.2 p. 274; <ref-ruling> consid. 2.2 p. 120). L'obligation de restituer une somme d'argent équivalente ou une chose fongible de même espèce et qualité constitue donc un élément essentiel du contrat, nécessaire pour retenir une telle qualification ( TERCIER/FAVRE, Les contrats spéciaux, 4 e éd., 2009, n° 3028; PIERRE ENGEL, Contrats de droit suisse, 2 e éd. 2000, p. 266 s.; SCHÄRER/MAURENBRECHER, Basler Kommentar, Obligationenrecht I, 5 e éd. 2011, n° s 10e et 11 ad <ref-law>; BOVET/RICHA, Commentaire romand, Code des obligations I, 2 e éd. 2012, n° 4 ad <ref-law>; PETER HIGI, Zürcher Kommentar, 2003, n° 22 ad <ref-law>). Celui qui agit en restitution d'un prêt doit apporter la preuve non seulement qu'il a remis les fonds, mais encore et au premier chef qu'un contrat de prêt de consommation a été conclu, ce qui suppose un accord sur une obligation de restitution à la charge de l'emprunteur; dire si une telle obligation a été convenue suppose une appréciation des preuves et le fardeau de la preuve incombe au demandeur (<ref-law>; <ref-ruling> consid. 2 p. 210). Quand bien même une donation ne se présume pas, le demandeur n'est au bénéfice d'aucune présomption légale et il doit apporter la preuve que l'obligation de remboursement a été convenue ( TERCIER/FAVRE, op. cit., n° 3009; SCHÄRER/MAURENBRECHER, op. cit., n° 11b ad <ref-law>). Appréciant les preuves apportées, la cour cantonale est parvenue à la conclusion que le demandeur n'avait pas prouvé que les parties étaient convenues d'une obligation de remboursement à la charge de l'intimée. Si on doit la suivre dans cette appréciation des preuves, il en résulte nécessairement que la qualification de prêt de consommation est exclue. Il en résulterait alors que la cour cantonale, sans violer le droit fédéral, a rejeté à juste titre l'action du demandeur fondée sur l'existence d'un tel contrat. Il n'est nul besoin de se demander si les attributions ont été faites à titre de donation (<ref-law>) ou d'exécution d'un devoir moral (cf. <ref-ruling> consid. 4a et b p. 245 s.). Il n'y a pas davantage à se demander si les prétentions du recourant pourrait se fonder sur un contrat de société simple (<ref-law>) ou sur l'enrichissement illégitime (art. 62 et 67 CO), parce que ces constructions juridiques supposeraient que l'on élucide d'autres points de fait, ce qui est exclu devant le Tribunal fédéral (<ref-law>). 2.2. Les parties n'ayant conclu entre elles aucun contrat écrit relatif aux attributions litigieuses, il ne s'agit pas - contrairement à ce que suggère le recourant - d'appliquer les règles sur l'interprétation des clauses contractuelles (sur ces règles: <ref-ruling> consid. 3.2 p. 412 s.; <ref-ruling> consid. 4.1 p. 612). Il s'agit uniquement d'apprécier les preuves apportées pour déterminer si le recourant est ou non parvenu à prouver l'existence d'un accord des parties portant sur une obligation de rembourser à la charge de l'intimée. Dès lors que le fardeau de la preuve - comme on l'a vu - incombe au demandeur, la seule question qui reste à résoudre est de savoir si la cour cantonale a correctement apprécié les preuves. Or, le Tribunal fédéral ne peut revoir cette question que sous l'angle restreint de l'arbitraire et il incombe au recourant de démontrer, par une argumentation précise, en quoi l'appréciation cantonale est insoutenable (cf. <ref-ruling> consid. 4.1.2 p. 62). Selon la jurisprudence, l'arbitraire, prohibé par l'art. 9 Cst., ne résulte pas du seul fait qu'une autre solution pourrait entrer en considération ou même qu'elle serait préférable; le Tribunal fédéral n'intervient pour cause d'arbitraire que si la décision attaquée est manifestement insoutenable, qu'elle se trouve en contradiction claire avec la situation de fait, qu'elle viole gravement une norme ou un principe juridique indiscuté, ou encore lorsqu'elle heurte de manière choquante le sentiment de la justice et de l'équité; pour qu'une décision soit annulée pour cause d'arbitraire, il ne suffit pas que la motivation formulée soit insoutenable, il faut encore que la décision apparaisse arbitraire dans son résultat (<ref-ruling> consid. 7.1 p. 51, 305 consid. 4.4 p. 319; <ref-ruling> consid. 6.1 p. 379 s.; <ref-ruling> consid. 5.1 p. 22). S'agissant plus précisément de l'appréciation des preuves, la décision attaquée n'est arbitraire que si le juge n'a manifestement pas compris le sens et la portée d'un moyen de preuve, s'il a omis, sans raison sérieuse, de tenir compte d'un moyen important propre à modifier la décision attaquée ou encore si, sur la base des éléments recueillis, il a fait une déduction insoutenable (<ref-ruling> consid. 4.2 p. 560; <ref-ruling> consid. 2.1 p. 9). 2.2.1. Le recourant reproche à la cour cantonale de s'être fondée sur deux témoignages. Il fait valoir qu'il s'agit d'amis de l'intimée. Ces témoins ont cependant déclaré - sans que cela ne soit contesté - qu'ils connaissaient les deux parties. Quoi qu'il en soit, on ne voit pas, sur la base des faits avancés par le recourant, ce qui permettrait d'affirmer qu'ils ont fait délibérément des dépositions fausses et qu'il était arbitraire de les croire. Le recourant observe que ces témoins ont reconnu qu'ils s'étaient entretenus de l'objet du litige avec l'intimée. Ce fait - relativement courant - ne permet pas encore de déduire que l'intimée a fait pression sur eux pour obtenir une déposition fausse, ni surtout que les témoins auraient accepté de faire un faux témoignage. On ne voit donc pas ce qu'il y avait d'arbitraire à croire ces personnes. Le recourant soutient encore que ces dépositions ne sont pas recevables, parce qu'il s'agit de témoignages par ouï-dire, prohibés par la procédure cantonale encore applicable en première instance (<ref-law>). Cette opinion ne peut pas être suivie. Les témoins ont en effet exposé ce qu'ils avaient eux-mêmes entendu. Or, les déclarations que les parties faisaient à leurs connaissances, à l'époque, sur leurs relations pécuniaires est un élément d'appréciation pertinent. Les témoins ayant déclaré ce qu'ils ont personnellement entendu, alors que ces déclarations étaient pertinentes, on ne saurait dire que la disposition cantonale citée a été violée arbitrairement. 2.2.2. Le recourant fait valoir que l'intimée n'a pas déclaré au fisc, dans ses revenus, qu'elle touchait des prestations d'entretien ou des dons. La cour cantonale a observé - sans que l'arbitraire ne soit invoqué à ce propos - que le recourant n'a pas non plus déclaré dans sa fortune la créance en remboursement qu'il prétend avoir à l'encontre de l'intimée. Ainsi, chaque partie a fait une déclaration fiscale qui lui était favorable, mais qui ne correspond pas à la position qu'elle défend présentement dans la procédure. On ne peut donc rien tirer de concluant de l'argument fiscal. 2.2.3. Le recourant invoque le fait qu'à partir d'une certaine date, les virements qu'il a effectués comportent, sous la rubrique " communication ", la mention d'un prêt. Il semble cependant qu'il ait apporté régulièrement cette mention seulement à partir du moment où les relations entre les parties se sont dégradées, en tout cas à partir du moment où il a cessé de voir l'enfant. Quoi qu'il en soit, ces déclarations unilatérales du recourant sont impropres à démontrer l'existence d'un engagement de rembourser de la part de l'intimée. Le silence de celle-ci est insuffisant pour conclure à l'existence d'un engagement (cf. <ref-law>; cf. arrêt 4A_231/2010 du 10 août 2010 consid. 2.4.1 publié in SJ 2010 I p. 497). 2.2.4. Il faut relever que les éléments de preuve critiqués par le recourant ne sont pas les seuls à l'appui de la conclusion tirée par la cour cantonale. Il faut aussi tenir compte de l'ensemble des circonstances. Les versements réguliers ont commencé exactement avec la naissance de l'enfant. Le curateur de l'enfant les a d'ailleurs compris comme des prestations d'entretien, puisqu'il n'a demandé des aliments qu'à partir du moment où ces prestations ont cessé. La situation financière de l'intimée - connue du recourant - était à ce point précaire qu'il ne pouvait guère espérer obtenir le remboursement de sommes aussi importantes, du moins dans un avenir proche. Dans une telle situation, il aurait été usuel de faire signer une reconnaissance de dette, ce qui n'a pas été le cas. Si le remboursement ne devait intervenir que longtemps plus tard (comme on peut l'imaginer), la question d'un intérêt pouvait se poser et le recourant ne prétend pas que les parties en auraient parlé. Surtout, dans la situation de l'intimée, il aurait paru normal que les parties traitent de la durée du prêt (cf. Schärer/Maurenbrecher, op. cit., n° 3a ad <ref-law>) et des modalités de remboursement. Le recourant ne prétend pas et n'établit pas que ces questions aient été examinées par les parties. Il est symptomatique d'observer qu'il n'a parlé de remboursement (en procédant à une mise en demeure) qu'à un moment où les parties se trouvaient dans une situation conflictuelle. Si l'on considère l'ensemble de ces éléments, on ne saurait dire que la cour cantonale est tombée dans l'arbitraire en concluant que le recourant n'est pas parvenu à prouver que les parties se seraient mises d'accord sur une obligation de rembourser à la charge de l'intimée. En l'absence d'un tel accord, l'existence d'un prêt de consommation - sur laquelle est fondée la demande - a été niée sans violer l'<ref-law>. 3. Il résulte des considérations qui précèdent que le recours doit être rejeté. Les frais judiciaires et les dépens sont mis à la charge du recourant qui succombe (art. 66 al. 1 et 68 al. 1 et 2 LTF).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est rejeté. 2. Les frais judiciaires, arrêtés à 6'000 fr., sont mis à la charge du recourant. 3. Le recourant versera à l'intimée une indemnité de 7'000 fr. à titre de dépens. 4. Le présent arrêt est communiqué aux parties et au Tribunal cantonal du canton de Vaud, Cour d'appel civile. Lausanne, le 27 juin 2013 Au nom de la Ire Cour de droit civil du Tribunal fédéral suisse La Présidente: Klett Le Greffier: Piaget
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2,004
de
Sachverhalt: Sachverhalt: A. Mit Auslieferungsentscheid des Bundesamtes für Justiz (BJ) vom 23. Mai 2003 wurde der Kosovo-Albaner X._ durch die Schweiz an Österreich ausgeliefert. Mit Ersuchen vom 2. Juli (ergänzt am 28. Juli) 2004 ersuchte Österreich die Schweiz förmlich um Bewilligung zur Weiterauslieferung des Verfolgten an Serbien und Montenegro zur Vollstreckung einer noch ausstehenden Reststrafe von elf Monaten gemäss dem rechtskräftigen Strafurteil des Gerichtes in Kosovska Mitrovica vom 14. Juni 1993 betreffend ein Tötungsdelikt. Mit Entscheid vom 16. August 2004 bewilligte das BJ die Weiterauslieferung von Österreich an Serbien und Montenegro. A. Mit Auslieferungsentscheid des Bundesamtes für Justiz (BJ) vom 23. Mai 2003 wurde der Kosovo-Albaner X._ durch die Schweiz an Österreich ausgeliefert. Mit Ersuchen vom 2. Juli (ergänzt am 28. Juli) 2004 ersuchte Österreich die Schweiz förmlich um Bewilligung zur Weiterauslieferung des Verfolgten an Serbien und Montenegro zur Vollstreckung einer noch ausstehenden Reststrafe von elf Monaten gemäss dem rechtskräftigen Strafurteil des Gerichtes in Kosovska Mitrovica vom 14. Juni 1993 betreffend ein Tötungsdelikt. Mit Entscheid vom 16. August 2004 bewilligte das BJ die Weiterauslieferung von Österreich an Serbien und Montenegro. B. Gegen den Weiterauslieferungsentscheid des BJ gelangte X._ mit Verwaltungsgerichtsbeschwerde vom 3. September 2004 an das Bundesgericht. Er beantragt die Nichtbewilligung der Weiterauslieferung an Serbien und Montenegro. Das BJ beantragt mit Stellungnahme vom 27. September 2004 die Abweisung der Beschwerde. Innert der auf 11. Oktober 2004 angesetzten Frist hat der Beschwerdeführer kein Zustelldomizil in der Schweiz gewählt; am 29. Oktober 2004 ging seine Replik ein (in albanischer Sprache).
Das Bundesgericht zieht in Erwägung: Das Bundesgericht zieht in Erwägung: 1. Die Beurteilung von Weiterauslieferungsersuchen der Republik Österreich richtet sich primär nach dem Europäischen Auslieferungsübereinkommen vom 13. Dezember 1957 (EAUe, SR 0.353.1), dem Österreich und die Schweiz (sowie auch der Drittstaat Serbien und Montenegro, an den Österreich den Verfolgten weiterausliefern möchte) beigetreten sind, sowie nach dem Zusatzvertrag zwischen Österreich und der Schweiz vom 13. Juni 1972 über die Ergänzung des EAUe und die Erleichterung seiner Anwendung (ZV-AT, SR 0.353.916.31). Soweit die massgeblichen Staatsverträge bestimmte Fragen nicht abschliessend regeln, ist das schweizerische Landesrecht anwendbar, namentlich das Bundesgesetz über internationale Rechtshilfe in Strafsachen vom 20. März 1981 (IRSG, SR 351.1) und die dazugehörende Verordnung vom 24. Februar 1982 (IRSV, SR 351.11; vgl. <ref-law>; <ref-ruling> E. 1 S. 339). 1.1 Der Weiterauslieferungsentscheid des BJ kann mit Verwaltungsgerichtsbeschwerde beim Bundesgericht angefochten werden (Art. 55 Abs. 3 i.V.m. <ref-law>). Die Sachurteilsvoraussetzungen von Art. 97-114 OG sind erfüllt. 1.2 Zulässige Beschwerdegründe sind sowohl die Verletzung von Bundesrecht (inklusive Staatsvertragsrecht), einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens, als auch die Rüge der unrichtigen oder unvollständigen Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts; der Vorbehalt von Art. 105 Abs. 2 OG trifft hier nicht zu (Art. 104 lit. a-b OG). Soweit die Verwaltungsgerichtsbeschwerde gegeben (und die staatsrechtliche Beschwerde daher ausgeschlossen) ist, kann auch die Verletzung verfassungsmässiger Individualrechte (bzw. der EMRK und des UNO-Paktes II) mitgerügt werden (<ref-ruling> E. 1.3 S. 341 mit Hinweisen). 1.3 Das Bundesgericht ist an die Begehren der Parteien nicht gebunden (<ref-law>). Es prüft die Weiterauslieferungsvoraussetzungen grundsätzlich mit freier Kognition. Im Rahmen der Verwaltungsgerichtsbeschwerde befasst es sich jedoch nur mit Tat- und Rechtsfragen, die Streitgegenstand der Beschwerde bilden (<ref-ruling> E. 1.4 S. 341 mit Hinweisen). 1.3 Das Bundesgericht ist an die Begehren der Parteien nicht gebunden (<ref-law>). Es prüft die Weiterauslieferungsvoraussetzungen grundsätzlich mit freier Kognition. Im Rahmen der Verwaltungsgerichtsbeschwerde befasst es sich jedoch nur mit Tat- und Rechtsfragen, die Streitgegenstand der Beschwerde bilden (<ref-ruling> E. 1.4 S. 341 mit Hinweisen). 2. Der Beschwerdeführer wendet sich in seiner Laienbeschwerde gegen die vom BJ bewilligte Weiterauslieferung von Österreich an Serbien und Montenegro. Er fürchte um sein Leben, sollte er "zur Strafverbüssung in ein serbisches Gefängnis kommen", da er "1998 Mitglieder der UCK bekämpft" habe und nun befürchte, "dass sich die UCK rächen könnte". "Deshalb" beantrage er "die Auslieferung nach Kosova, und von der Auslieferung nach Serbien und Montenegro Abstand zu nehmen". Ausserdem sei seine Heimat "Kosova und nicht Serbien und Montenegro", und auch die Gerichtsverhandlung habe in der autonomen serbischen Provinz Kosova stattgefunden. 2.1 Nach Massgabe des EAUe sind die Vertragsparteien grundsätzlich verpflichtet, einander Personen auszuliefern, die von den Justizbehörden des ersuchenden Staates wegen einer strafbaren Handlung verfolgt oder zur Vollstreckung einer Strafe oder einer sichernden Massnahme gesucht werden (Art. 1 EAUe). Auszuliefern ist wegen Handlungen, die sowohl nach dem Recht des ersuchenden als auch nach demjenigen des ersuchten Staates mit einer Freiheitsstrafe (oder die Freiheit beschränkenden sichernden Massnahme) im Höchstmass von mindestens einem Jahr oder mit einer schwereren Strafe bedroht sind. Ist im Hoheitsgebiet des um Auslieferung ersuchenden Staates eine Verurteilung zu einer Strafe erfolgt, so muss deren Mass mindestens vier Monate betragen (Art. 2 Ziff. 1 EAUe; <ref-law>; vgl. <ref-ruling> E. 2.1 S. 360). 2.2 Der ersuchende Staat darf den Ausgelieferten, der von einer andern Vertragspartei wegen vor der Übergabe begangener strafbarer Handlungen gesucht wird, nur mit Zustimmung des ersuchten Staates der andern Vertragspartei ausliefern (Art. 15 EAUe). Im Rechtshilfeverkehr zwischen der Schweiz und Österreich sind dem Weiterauslieferungsersuchen die in Art. 12 Ziff. 2 EAUe erwähnten Unterlagen beizufügen, welche dem um Zustimmung zur Weiterauslieferung ersuchenden Staat übermittelt worden sind (Art. IX ZV-AT). 2.3 Die Voraussetzungen einer Weiterauslieferung gemäss Art. 15 EAUe und Art. IX ZV-AT sind im vorliegenden Fall erfüllt. Die Weiterauslieferung dient der Vollstreckung einer noch ausstehenden Reststrafe von elf Monaten gemäss dem rechtskräftigen Strafurteil des Gerichtes in Kosovska Mitrovica vom 14. Juni 1993. Das fragliche Tötungsdelikt wurde vor der (am 23. Mai 2003 erfolgten) Auslieferung durch die Schweiz an Österreich begangen. Österreich hat die förmliche Zustimmung der schweizerischen Behörden zur Weiterauslieferung eingeholt (vgl. auch <ref-ruling> E. 6a S. 306). Das genannte rechtskräftige Urteil und das Auslieferungsersuchen von Serbien und Montenegro samt Beilagen befinden sich bei den Akten. Die Vorbringen des Beschwerdeführers begründen kein Hindernis für die Bewilligung der Weiterauslieferung. Der Umstand, dass der Beschwerdeführer die autonome serbische Provinz Kosova als seine Heimat bezeichnet und er dort gerichtlich verurteilt wurde, schliesst eine Auslieferung bzw. Weiterauslieferung an Serbien und Montenegro nicht aus (vgl. <ref-ruling> ff.). Zwar macht der Beschwerdeführer geltend, er fürchte um sein Leben, sollte er "zur Strafverbüssung in ein serbisches Gefängnis kommen", da er "1998 Mitglieder der UCK bekämpft" habe und nun befürchte, "dass sich die UCK rächen könnte". "Deshalb" beantrage er "die Auslieferung nach Kosova, und von der Auslieferung nach Serbien und Montenegro Abstand zu nehmen". Diese Vorbringen sind jedoch sachlich nur schwer nachvollziehbar. Falls der Beschwerdeführer, wie er geltend macht, Mitglieder der kosovoalbanischen Widerstandsorganisation UCK "bekämpft", also die proserbische Seite unterstützt hat und nun befürchtet, "dass sich die UCK rächen könnte", müsste er - wenn schon - eher Bedenken gegenüber einer Auslieferung in die (albanisch orientierte) Provinz Kosova äussern. Darüber hinaus wird die Weiterauslieferung des Beschwerdeführers nicht für allfällige Straftaten gegen UCK-Angehörige im Jahre 1998 beantragt, sondern für ein früheres Tötungsdelikt, für das ihn das Gericht in Kosovska Mitrovica am 14. Juni 1993 rechtskräftig verurteilt hat. Der Beschwerdeführer macht nicht geltend, die betreffende Verurteilung sei politisch motiviert. Die Vorbringen des Beschwerdeführers begründen keine konkreten Anhaltspunkte dafür, dass eine Weiterauslieferung nach Serbien und Montenegro unter dem Gesichtspunkt der Menschenrechte, des Verbotes politischer Verfolgung oder des internationalen ordre public unzulässig erscheinen könnte. Die Frage, ob die materiellen Voraussetzungen einer Auslieferung des Verfolgten durch Österreich an Serbien und Montenegro nach dem EAUe erfüllt sind oder nicht, ist im Übrigen nicht durch den schweizerischen Rechtshilferichter zu prüfen, sondern durch die dafür zuständigen österreichischen Behörden. Über das bereits Dargelegte hinaus verlangt Art. 15 EAUe seitens der schweizerischen Behörden keine selbstständige Prüfung der materiellen Voraussetzungen für eine Auslieferung Österreichs an Serbien und Montenegro. Auf die Replik des Beschwerdeführers in albanischer Sprache ist nicht einzutreten. Sämtliche Rechtsschriften für das Gericht sind in einer schweizerischen Nationalsprache abzufassen (Art. 30 Abs. 1 OG). Innert der Replikfrist hat der Beschwerdeführer weder eine Eingabe in einer schweizerischen Nationalsprache eingereicht, noch ein Fristerstreckungsgesuch zur Einreichung einer Übersetzung gestellt. Das Ansetzen einer Nachfrist von Amtes wegen ist für solche Fälle gesetzlich nicht vorgesehen (vgl. Art. 30 Abs. 2 OG). Im Übrigen enthält die Vernehmlassung des BJ über den angefochtenen Entscheid hinaus keine entscheiderheblichen neuen Gesichtspunkte. Auf die Replik des Beschwerdeführers in albanischer Sprache ist nicht einzutreten. Sämtliche Rechtsschriften für das Gericht sind in einer schweizerischen Nationalsprache abzufassen (Art. 30 Abs. 1 OG). Innert der Replikfrist hat der Beschwerdeführer weder eine Eingabe in einer schweizerischen Nationalsprache eingereicht, noch ein Fristerstreckungsgesuch zur Einreichung einer Übersetzung gestellt. Das Ansetzen einer Nachfrist von Amtes wegen ist für solche Fälle gesetzlich nicht vorgesehen (vgl. Art. 30 Abs. 2 OG). Im Übrigen enthält die Vernehmlassung des BJ über den angefochtenen Entscheid hinaus keine entscheiderheblichen neuen Gesichtspunkte. 3. Nach dem Gesagten ist die Beschwerde als unbegründet abzuweisen. Bei diesem Verfahrensausgang wären die Gerichtskosten grundsätzlich dem Beschwerdeführer aufzuerlegen (Art. 156 Abs. 1 OG). Angesichts der konkreten Umstände kann jedoch auf die Erhebung einer Gerichtsgebühr verzichtet werden.
Demnach erkennt das Bundesgericht: Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen. 1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen. 2. Es werden keine Kosten erhoben. 2. Es werden keine Kosten erhoben. 3. Dieses Urteil wird dem Beschwerdeführer und dem Bundesamt für Justiz, Abteilung Internationale Rechtshilfe, Sektion Auslieferung, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 4. November 2004 Im Namen der I. öffentlichrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
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2,006
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Das Bundesgericht zieht in Erwägung: Das Bundesgericht zieht in Erwägung: 1. In der Volksabstimmung vom 5. Juni 2005 wurde das bernische Spitalversorgungsgesetz (SpVG) angenommen; der Regierungsrat des Kantons Bern gab die Ergebnisse der Volksabstimmung im Amtsblatt des Kantons Bern vom 22. Juni 2005 bekannt. Mit Beschluss Nr. 3697 vom 30. November 2005 setzte er das Gesetz auf den 1. Januar 2006 in Kraft, mit Ausnahme von Art. 29 und 32 SpVG (Bestimmungen über die Finanzierung), die am 1. Januar 2007 in Kraft treten sollen, und von Art. 109 Ziff. 4 SpVG, welcher nicht in Kraft gesetzt wurde. Ebenfalls am 30. November 2005 verabschiedete der Regierungsrat die Spitalversorgungsverordnung (SpVV) und setzte sie - mit Ausnahme der Finanzierungsbestimmungen - auf den 1. Januar 2006 in Kraft. Die Gesundheits- und Fürsorgedirektion des Kantons Bern nahm am 7. Dezember 2005 eine ausserordentliche Veröffentlichung der Verordnung vor, d.h. sie stellte sie den Teilnehmern des im Sommer 2005 zu dieser Verordnung durchgeführten Konsultativverfahrens individuell zu. Adressatin war unter anderem die Genossenschaft X._ Krankenkasse, A._. Die X._ Krankenkasse gelangte am 29. Dezember 2005 mit Beschwerde an den Bundesrat. Sie stellte folgende Anträge: 1. Der Beschluss Nr. 3697 des Regierungsrats des Kantons Bern vom 30. November betreffend Inkraftsetzung des Spitalversorgungsgesetzes (SpVG) sei aufzuheben. 2. Die Sache sei mit verbindlichen Weisungen des Bundesrates im Sinne der Erwägungen an den Regierungsrat des Kantons Bern zurückzuweisen. 3. Der vorliegenden Beschwerde sei die aufschiebende Wirkung zu erteilen." Das Bundesamt für Justiz, Abteilung für Beschwerden an den Bundesrat, hat die Beschwerde am 3. Januar 2006 gestützt auf Art. 96 Abs. 1 OG an das Bundesgericht weitergeleitet, welches ein Verfahren der staatsrechtlichen Beschwerde eröffnet hat. Namens des Regierungsrats hat die Gesundheits- und Fürsorgedirektion des Kantons Bern beantragt, der Beschwerde sei keine aufschiebende Wirkung zu erteilen. Eine Vernehmlassung in der Sache selbst hat sich erübrigt. Mit dem vorliegenden Urteil, das im vereinfachten Verfahren ergeht (Art. 36a OG), wird das Gesuch um aufschiebende Wirkung, welchem am 6. Januar 2006 superprovisorisch nicht entsprochen worden ist, gegenstandslos. Mit dem vorliegenden Urteil, das im vereinfachten Verfahren ergeht (Art. 36a OG), wird das Gesuch um aufschiebende Wirkung, welchem am 6. Januar 2006 superprovisorisch nicht entsprochen worden ist, gegenstandslos. 2. 2.1 Gemäss Art. 84 Abs. 2 OG ist die staatsrechtliche Beschwerde nur zulässig, wenn die behauptete Rechtsverletzung nicht sonst wie durch Klage oder Rechtsmittel beim Bundesgericht oder einer andern Bundesbehörde gerügt werden kann. Die Beschwerde ist beim Bundesrat eingereicht worden. Im Überweisungsschreiben des Bundesamtes für Justiz vom 3. Januar 2006 wird zutreffend festgestellt, dass der angefochtene Regierungsratsbeschluss nicht zu den gemäss Art. 53 Abs. 1 des Bundesgesetzes vom 18. März 1994 über die Krankenversicherung (KVG; SR 832.10) mit Beschwerde an den Bundesrat anfechtbaren Beschlüssen der Kantonsregierung zählt. Sodann setzt der angefochtene Beschluss ein Gesetz in Kraft und stellt keine (auf Bundesrecht gestützte) Anordnung im Einzelfall dar; es handelt sich somit nicht um eine mit Verwaltungsgerichtsbeschwerde anfechtbare Verfügung im Sinne von Art. 97 Abs. 1 OG in Verbindung mit <ref-law>. Die Beschwerde kann einzig als staatsrechtliche Beschwerde betrachtet werden und ist als solche entgegenzunehmen (vgl. <ref-ruling> E. 1.1 S. 176 sowie <ref-ruling> E. 1a S. 67 f. und 124 I 145 E. 1a S. 148). 2.2 Gemäss Art. 90 Abs. 1 OG muss in der Beschwerdeschrift der angefochtene Erlass oder Entscheid bezeichnet werden. Sie hat die Anträge (lit. a) sowie die wesentlichen Tatsachen und eine kurz gefasste Darlegung darüber zu enthalten, welche verfassungsmässigen Rechte und inwiefern sie durch den angefochtenen Erlass oder Entscheid verletzt worden sind (lit. b). Auf eine Beschwerde, die diesen Anforderungen nicht genügt, tritt das Bundesgericht nicht ein. 2.2.1 Die Beschwerdeführerin beantragt allein die Aufhebung des Regierungsratsbeschlusses Nr. 3697 vom 30. November 2005. Dieser Beschluss regelt das Inkrafttreten des Spitalversorgungsgesetzes vom 5. Juni 2005 (Beschluss-Ziff. 1), das Ausserkrafttreten des Spitalgesetzes vom 2. Dezember 1973 (Beschluss-Ziff. 2), das Ausserkrafttreten des Spitaldekrets vom 5. Februar 1975 (Beschluss-Ziff. 3), das Ausserkrafttreten des Gesetzes vom 11. März 1998 über ausserordentliche Lagen (Beschluss-Ziff. 4) sowie die Aufhebung eines ersten Regierungsratsbeschlusses vom 17. August 2005 betreffend Inkraftsetzung (Beschluss-Ziff. 5). Die Beschwerdeführerin nimmt an, dass mit diesem Beschluss sowohl das Spitalversorgungsgesetz als auch die Spitalversorgungsverordnung vom 30. November 2005 (SpVV) in Kraft gesetzt werden. Sie führt dann aus, "da erst mit der das Gesetz näher erläuternden und umschriebenden SpVV klar wird, wie der Beschwerdegegner das Gesetz zu interpretieren gedenkt, erfasst diese Beschwerde sowohl das Gesetz wie auch die Verordnung. Wie nachstehend erläutert wird, verletzen beide Rechtsakte Bundesrecht." 2.2.2 Nach dem vorstehend umschriebenen Regelungsbereich des regierungsrätlichen Inkraftsetzungsbeschlusses Nr. 3697 fällt die Spitalversorgungsverordnung nicht darunter. Die laut dem Rechtsbegehren (S. 2 der Beschwerdeschrift) ausdrücklich (nur) gegen diesen Beschluss gerichtete Beschwerde "umfasst" daher, entgegen der Ansicht der Beschwerdeführerin, die fragliche Verordnung nicht. Was sodann das Spitalversorgungsgesetz betrifft, öffnet die Anfechtung des Inkraftsetzungsbeschlusses den Weg zu dessen inhaltlicher Prüfung nicht. Der Inkraftsetzungsbeschluss stellt einerseits keinen einzelfallbezogenen Anwendungsakt einer oder mehrerer Normen des Gesetzes dar, und er lässt andererseits die Frist zur Anfechtung des Gesetzes (bzw. einzelner Bestimmungen) im Hinblick auf eine abstrakte Normenkontrolle nicht neu laufen. Eine sich gegen das Gesetz bzw. einzelne seiner Normen richtende staatsrechtliche Beschwerde hätte innert 30 Tagen seit der nach kantonalem Recht massgebenden Eröffnung erhoben werden müssen (Art. 89 Abs. 1 OG). Die Tatsache, dass das Spitalversorgungsgesetz in der Volksabstimmung angenommen worden war (Erwahrungsbeschluss), ist im Amtsblatt des Kantons Bern am 22. Juni 2005 bekanntgegeben worden; der Gesetzestext selber ist am 19. Oktober 2005 in die Bernische Amtliche Gesetzessammlung aufgenommen worden (zur Bernischen Amtlichen Gesetzessammlung bzw. zum Amtsblatt s. Art. 1 ff. bzw. Art. 13 ff. des bernischen Publikationsgesetzes vom 18. Januar 1993, PuG). Der Zeitpunkt (erst) der Publikation des Inkraftsetzungsbeschlusses könnte bloss im vorliegend nicht gegebenen Falle massgeblich sein, da das Referendum gegen einen Erlass nicht zustandegekommen ist und keine Volksabstimmung stattgefunden hat (vgl. <ref-ruling> E. 1a S. 126; <ref-ruling> E. 1 S. 193 f.; s. Art. 59 Abs. 3 des bernischen Gesetzes vom 5. Mai 1980 über die politischen Rechte). Die Frist zur Anfechtung des Gesetzes war am 29. Dezember 2005, als die Beschwerde an den Bundesrat erhoben wurde, in jedem Fall längst abgelaufen. Die Ausführungen der Beschwerdeführerin zur angeblich fehlenden Bundesrechtskonformität des Gesetzes sind schon darum nicht zu hören. Hinsichtlich des Inkrafttretungsbeschlusses ist die Beschwerde rechtzeitig erhoben worden. Dieser ist indessen nur insoweit mit staatsrechtlicher Beschwerde anfechtbar, als er selber eine Verfassungsverletzung bewirkt, vorab durch die Inkraftsetzungsmodalitäten als solche. Entsprechende Rügen erhebt die Beschwerdeführern nicht. 2.2.3 Im Unterschied zum Spitalversorgungsgesetz ist die Spitalversorgungsverordnung, gleich wie der sie betreffende Inkraftsetzungsbeschluss, erst am 7. Dezember 2005 eröffnet worden; die vorliegende Beschwerde wäre rechtzeitig, soweit damit auch die Verordnung formgerecht angefochten würde. Dies ist nicht der Fall. Die Beschwerdeführerin bezeichnet als Anfechtungsobjekt, wie erwähnt, allein den Inkraftsetzungsbeschluss Nr. 3697, der die Verordnung nicht beschlägt. Entsprechend stellt sie auch keinen Antrag auf Aufhebung der Verordnung bzw. gewisser darin enthaltener Normen, wie dies Art. 90 Abs. 1 lit. a OG verlangt. Die Beschwerdeführerin zeigt darüber hinaus ohnehin nicht in einer den Anforderungen von Art. 90 Abs. 1 lit. b OG genügenden Weise auf, inwiefern die einzelnen in ihrer Beschwerdebegründung erwähnten Verordnungsbestimmungen (Art. 3, 22 und 34 SpVV) gegen verfassungsmässige Rechte verstossen bzw. keiner verfassungskonformen (bzw. keiner mit vorrangigem Bundesrecht vereinbaren) Auslegung und Anwendung zugänglich sein sollen (vgl. zu letzterem <ref-ruling> E. 2.1 S. 86). Wie es sich damit verhält, liesse sich angesichts des weiten Wortlauts der fraglichen Bestimmungen auch kaum zum Voraus abstrakt bestimmen. So wird sich die Möglichkeit bundesrechtskonformer Anwendung von Art. 3 SpVV erst dann genügend konkret zeigen, wenn, nach Vorliegen der (zurzeit ausstehenden) Versorgungsplanung, gestützt darauf eine Spitalliste aufgelegt wird. Diese wird <ref-law> zu berücksichtigen haben, und allfällige diesbezügliche Mängel könnten gemäss <ref-law> mit Beschwerde an den Bundesrat gerügt werden. 2.3 Zusammenfassend ergibt sich, dass die Beschwerdeführerin keine Rügen betreffend den konkret angefochtenen Inkraftsetzungsbeschluss Nr. 3697 erhebt und dass auf die Rügen, welche inhaltlich das Spitalversorgungsgesetz betreffen, wegen Verspätung, und auf die Rügen, welche die Spitalversorgungsverordnung betreffen, mangels formgerechter Anfechtung nicht eingetreten werden kann. 2.4 Da auf die Beschwerde nicht eingetreten wird, sind die bundesgerichtlichen Kosten der Beschwerdeführerin aufzuerlegen (Art. 156 in Verbindung mit Art. 153 und 153a OG).
Demnach erkennt das Bundesgericht im Verfahren nach Art. 36a OG: im Verfahren nach Art. 36a OG: 1. Die Beschwerde wird als staatsrechtliche Beschwerde entgegengenommen. 1. Die Beschwerde wird als staatsrechtliche Beschwerde entgegengenommen. 2. Auf die staatsrechtliche Beschwerde wird nicht eingetreten. 2. Auf die staatsrechtliche Beschwerde wird nicht eingetreten. 3. Die Gerichtsgebühr von Fr. 2'500.-- wird der Beschwerdeführerin auferlegt. 3. Die Gerichtsgebühr von Fr. 2'500.-- wird der Beschwerdeführerin auferlegt. 4. Dieses Urteil wird der Beschwerdeführerin und dem Regierungsrat des Kantons Bern sowie, zur Information, dem Bundesamt für Justiz, Abteilung für Beschwerden an den Bundesrat, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 3. Februar 2006 Im Namen der II. öffentlichrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
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2,007
de
In Erwägung, dass K._ am 29. Dezember 2006 Verwaltungsgerichtsbeschwerde gegen einen Entscheid des Verwaltungsgerichts des Kantons Bern, Sozialversicherungsrechtliche Abteilung, vom 17. November 2006 erhoben hat, dass das noch nach OG durchzuführende Verfahren (<ref-law>) kostenpflichtig ist, weil es nicht die Bewilligung oder Verweigerung von Versicherungsleistungen zum Gegenstand hat (Art. 134 OG in der ab 1. Juli 2006 gültig gewesenen Fassung), dass das Präsidium der II. sozialrechtlichen Abteilung des Bundesgerichts K._ mit Verfügung vom 4. Januar 2007 aufgefordert hat, innert 14 Tagen nach Erhalt dieses Schreibens einen Kostenvorschuss von Fr. 500.- zu bezahlen, und angedroht hat, dass bei Nichtleistung innert der gesetzten Frist aus diesem Grunde auf die Rechtsvorkehr nicht eingetreten werde, dass die II. sozialrechtliche Abteilung ein innert der Zahlungsfrist gestelltes Begehren um Gewährung der unentgeltlichen Rechtspflege mit Entscheid vom 30. März 2007 abgewiesen hat, verbunden mit der Einräumung einer Nachfrist von 14 Tagen zur Leistung des Kostenvorschusses, dass diese Zahlungsaufforderung K._ am 18. April 2007 ausgehändigt worden ist, dass K._ den verlangten Kostenvorschuss innert der gesetzten und am 2. Mai 2007 abgelaufenen Frist nicht geleistet hat, dass androhungsgemäss nach Art. 150 Abs. 4 OG zu verfahren ist, dass - obwohl das Verfahren an sich kostenpflichtig ist - praxisgemäss bei Nichteintretensentscheiden zufolge unterbliebener oder verspäteter Leistung des Vorschusses keine Gerichtskosten erhoben werden,
erkennt das Bundesgericht: 1. Auf die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird nicht eingetreten. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Verwaltungsgericht des Kantons Bern, Sozialversicherungsrechtliche Abteilung, und dem Bundesamt für Sozialversicherungen zugestellt. Luzern, 14. Mai 2007 Im Namen der II. sozialrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
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2,003
de
Sachverhalt: A. B._ (Beschwerdegegner) war Mitglied der Sennereigenossenschaft X._ - Y._ - Z._. Die Sennereigenossenschaft, vertreten durch den Präsidenten und den Aktuar sowie neun namentlich aufgeführte Milchlieferanten, zu denen auch der Beschwerdegegner gehörte, schlossen am 1. Mai 1999 mit dem Käser A._ (Beschwerdeführer) einen Milchkaufvertrag. Das Kaufobjekt bestand in der gesamten Verkehrsmilch, aber ohne Milch und Milchprodukte, die direkt ab Hof an Konsumenten verkauft wurden. Der Vertrag wurde auf unbestimmte Zeit mit einer halbjährigen Kündigungsfrist jeweils auf den 30. April und den 31. Oktober abgeschlossen. Anhang 1 des Vertrages enthielt die Preisvereinbarung. Im Anhang 10 vereinbarten die Parteien überdies einen "Mietvertrag für Käsereien", worin dem Beschwerdeführer die Käserei X._ mit Wohnung, Schweinestall, Garage und Nebenräumen per 1. Mai 1999 verpachtet wurde. Als Pachtzins vereinbarten die Parteien einen "Käsereizins von pauschal Fr. 69900.- Fr./Jahr auf der Jahresmilchmenge von 835832kg". Am 27. April 2000 fand eine ausserordentliche Genossenschaftsversammlung statt, an welcher die Verlängerung des mit dem Beschwerdeführer abgeschlossenen Vertrags für das Milchjahr 2000/2001 besprochen und einstimmig genehmigt wurde. Seit dem 21. Juni 2000 lieferte der Beschwerdegegner seine von ihm produzierte Milch der Sennereigenossenschaft nicht mehr ab, sondern verkaufte sie der C._ AG. Unter Hinweis darauf, dass durch die Liberalisierung des Milchmarktes Deckungskäufe jederzeit möglich gewesen seien und er selbst keinen Vertrag mit dem Beschwerdeführer abgeschlossen habe, bestritt der Beschwerdegegner die gegen ihn gerichtete Schadenersatzforderung der Sennereigenossenschaft. Am 30. April 2000 trat der Beschwerdegegner aus der Genossenschaft aus. Am 15. September 2001 zedierte die Genossenschaft sämtliche Anspüche gegen den Beschwerdegegner an den Beschwerdeführer. Am 27. April 2000 fand eine ausserordentliche Genossenschaftsversammlung statt, an welcher die Verlängerung des mit dem Beschwerdeführer abgeschlossenen Vertrags für das Milchjahr 2000/2001 besprochen und einstimmig genehmigt wurde. Seit dem 21. Juni 2000 lieferte der Beschwerdegegner seine von ihm produzierte Milch der Sennereigenossenschaft nicht mehr ab, sondern verkaufte sie der C._ AG. Unter Hinweis darauf, dass durch die Liberalisierung des Milchmarktes Deckungskäufe jederzeit möglich gewesen seien und er selbst keinen Vertrag mit dem Beschwerdeführer abgeschlossen habe, bestritt der Beschwerdegegner die gegen ihn gerichtete Schadenersatzforderung der Sennereigenossenschaft. Am 30. April 2000 trat der Beschwerdegegner aus der Genossenschaft aus. Am 15. September 2001 zedierte die Genossenschaft sämtliche Anspüche gegen den Beschwerdegegner an den Beschwerdeführer. B. Mit Klage vom 19. November 2001 ersuchte der Beschwerdeführer das Bezirksgericht Münchwilen, den Beschwerdegegner zu verpflichten, ihm Fr. 22'335.20 nebst Zins seit dem 25. Januar 2001 sowie Fr. 10'583.90 nebst 5 % Zins ab Fälligkeit zu bezahlen. Im Übrigen behielt er sich ein Nachklagerecht gemäss § 10 der Genossenschaftsstatuten ausdrücklich vor. Mit Urteil vom 30. April 2002 wies das Bezirksgericht die Klage ab. Gleich entschied das Obergericht des Kantons Thurgau mit Urteil vom 14. Januar 2003 in der vom Beschwerdeführer erhobenen Berufung. B. Mit Klage vom 19. November 2001 ersuchte der Beschwerdeführer das Bezirksgericht Münchwilen, den Beschwerdegegner zu verpflichten, ihm Fr. 22'335.20 nebst Zins seit dem 25. Januar 2001 sowie Fr. 10'583.90 nebst 5 % Zins ab Fälligkeit zu bezahlen. Im Übrigen behielt er sich ein Nachklagerecht gemäss § 10 der Genossenschaftsstatuten ausdrücklich vor. Mit Urteil vom 30. April 2002 wies das Bezirksgericht die Klage ab. Gleich entschied das Obergericht des Kantons Thurgau mit Urteil vom 14. Januar 2003 in der vom Beschwerdeführer erhobenen Berufung. C. Der Beschwerdeführer hat das Urteil des Obergerichts sowohl mit staatsrechtlicher Beschwerde als auch mit Berufung beim Bundesgericht angefochten. Mit staatsrechtlicher Beschwerde beantragt er, das angefochtene Urteil sei aufzuheben und zur korrekten Feststellung des Sachverhalts an die Vorinstanz zurückzuweisen. Der Beschwerdegegner und das Obergericht schliessen auf Abweisung der Beschwerde.
Das Bundesgericht zieht in Erwägung: Das Bundesgericht zieht in Erwägung: 1. 1.1 Das Obergericht prüft vorab, ob der Sennereigenossenschaft ein Schadenersatzanspruch gegenüber dem Beschwerdegegner zustand, weil dieser die produzierte Milch seit dem 21. Juni 2000 nicht mehr ablieferte, sondern an die C._ AG verkaufte. Da die Sennereigenossenschaft am 15. September 2001 sämtliche Ansprüche gegen den Beschwerdegegner an den Beschwerdeführer abtrat, könn-te der Beschwerdeführer diesen Anspruch gegen den Beschwerdegegner geltend machen. Das Obergericht kommt zum Schluss, dass die Genossenschaft keinen Schaden zu verzeichnen hatte. Die Höhe des vom Beschwer-deführer geschuldeten Käsereizinses (Pachtzins für die Käserei X._) sei nicht in Abhängigkeit der gelieferten Milch gestanden, sondern es sei im Milchkaufvertrag eine Jahrespauschale von Fr. 69'900.-- vereinbart worden. Der Beschwerdeführer sei deshalb selbst bei Lieferung einer kleineren Milchmenge, als sie die Parteien ursprünglich vereinbart hätten, verpflichtet gewesen, der Genossenschaft den gesamten Käsereizins zu bezahlen. Sodann habe die Genossenschaft weder einen Schaden infolge Haftung aus der Nichter-füllung des Vertrages mit dem Kläger zu tragen gehabt noch habe der Beschwerdeführer substanziiert dargelegt, dass die Genossenschaft eine Gewinneinbusse erlitten hatte. Eine solche sei auch nicht ersicht-lich, da es der Genossenschaft aufgrund der liberalisierten Milch-marktordnung jederzeit möglich gewesen sei, die nicht abgelieferte Milch durch einen Deckungskauf zu ersetzen. Somit habe die Genos-senschaft gegen den Beschwerdegegner keinen Schadenersatzan-spruch gehabt und einen solchen an den Beschwerdeführer nicht abtreten können. 1.2 Der Beschwerdeführer wirft dem Obergericht in verschiedener Hinsicht Willkür vor. 1.2 Der Beschwerdeführer wirft dem Obergericht in verschiedener Hinsicht Willkür vor. 2. Willkürlich (<ref-law>) ist ein Entscheid nach konstanter Rechtspre-chung nicht schon dann, wenn eine andere Lösung ebenfalls vertretbar erscheint oder gar vorzuziehen wäre. Das Bundesgericht hebt einen kantonalen Entscheid nur auf, wenn er offensichtlich unhaltbar ist, mit der tatsächlichen Situation in klarem Widerspruch steht, eine Norm oder einen unumstrittenen Rechtsgrundsatz krass verletzt oder in stossender Weise dem Gerechtigkeitsgedanken zuwiderläuft. Dabei genügt es nicht, wenn der Entscheid sich nur in der Begründung als unhaltbar erweist; eine Aufhebung rechtfertigt sich erst, wenn er im Ergebnis verfassungswidrig ist (<ref-ruling> E. 4 S. 58; <ref-ruling> E. 2.1 S. 9). Gemäss Art. 90 Abs. 1 lit. b OG hat der Beschwerdeführer dar-zulegen, inwiefern der angefochtene Entscheid das Willkürverbot ver-letzt und inwiefern sich dies auf das Ergebnis des Entscheids auswirkt. Das Bundesgericht prüft nur klar und detailliert erhobene und, soweit möglich, belegte Rügen (<ref-ruling> E. 1.6 S. 189). 2. Willkürlich (<ref-law>) ist ein Entscheid nach konstanter Rechtspre-chung nicht schon dann, wenn eine andere Lösung ebenfalls vertretbar erscheint oder gar vorzuziehen wäre. Das Bundesgericht hebt einen kantonalen Entscheid nur auf, wenn er offensichtlich unhaltbar ist, mit der tatsächlichen Situation in klarem Widerspruch steht, eine Norm oder einen unumstrittenen Rechtsgrundsatz krass verletzt oder in stossender Weise dem Gerechtigkeitsgedanken zuwiderläuft. Dabei genügt es nicht, wenn der Entscheid sich nur in der Begründung als unhaltbar erweist; eine Aufhebung rechtfertigt sich erst, wenn er im Ergebnis verfassungswidrig ist (<ref-ruling> E. 4 S. 58; <ref-ruling> E. 2.1 S. 9). Gemäss Art. 90 Abs. 1 lit. b OG hat der Beschwerdeführer dar-zulegen, inwiefern der angefochtene Entscheid das Willkürverbot ver-letzt und inwiefern sich dies auf das Ergebnis des Entscheids auswirkt. Das Bundesgericht prüft nur klar und detailliert erhobene und, soweit möglich, belegte Rügen (<ref-ruling> E. 1.6 S. 189). 2. Willkürlich (<ref-law>) ist ein Entscheid nach konstanter Rechtspre-chung nicht schon dann, wenn eine andere Lösung ebenfalls vertretbar erscheint oder gar vorzuziehen wäre. Das Bundesgericht hebt einen kantonalen Entscheid nur auf, wenn er offensichtlich unhaltbar ist, mit der tatsächlichen Situation in klarem Widerspruch steht, eine Norm oder einen unumstrittenen Rechtsgrundsatz krass verletzt oder in stossender Weise dem Gerechtigkeitsgedanken zuwiderläuft. Dabei genügt es nicht, wenn der Entscheid sich nur in der Begründung als unhaltbar erweist; eine Aufhebung rechtfertigt sich erst, wenn er im Ergebnis verfassungswidrig ist (<ref-ruling> E. 4 S. 58; <ref-ruling> E. 2.1 S. 9). Gemäss Art. 90 Abs. 1 lit. b OG hat der Beschwerdeführer dar-zulegen, inwiefern der angefochtene Entscheid das Willkürverbot ver-letzt und inwiefern sich dies auf das Ergebnis des Entscheids auswirkt. Das Bundesgericht prüft nur klar und detailliert erhobene und, soweit möglich, belegte Rügen (<ref-ruling> E. 1.6 S. 189). 3.1 3.1.1 Der Beschwerdeführer bringt vor, die Parteien hätten subjektiv gewollt, dass der Käsereizins in Abhängigkeit zur gelieferten Milch-menge stehe. Das Obergericht habe es unterlassen, diesen subjek-tiven Parteiwillen zu ermitteln, obwohl er sich aus den Akten herauslesen lasse. Der Rückschluss der Vorinstanz, dass bei objektiver Betrachtungsweise ein Parteiwille nur so zu verstehen sei, dass die Milchmenge keinen Einfluss auf den Mietvertrag habe, sei willkürlich. 3.1.2 Das Obergericht hat den Pachtvertrag nach Treu und Glauben, d.h. nach dem Verständnis redlicher und vernünftiger Vertragspartner, ausgelegt. Bei der Anwendung des Vertrauensprinzips zur Auslegung eines Vertrages handelt es sich um eine Rechtsfrage, die das Bundesgericht im Verfahren der Berufung überprüfen kann (<ref-ruling> E. 2.5 S. 123, mit Hinweisen). Soweit der Beschwerdeführer rügt, die objektive Auslegung des Pachtvertrags sei willkürlich, ist er nicht zu hören. In berufungsfähigen Streitsachen ist die staatsrechtliche Beschwerde zur Berufung subsidiär (Art. 84 Abs. 2 OG; <ref-ruling> E. 4a S. 385). 3.1.3 Nach der Rechtsprechung zu <ref-law> bestimmt sich der Inhalt eines Vertrages in erster Linie durch subjektive Auslegung, d.h. nach dem übereinstimmenden wirklichen Parteiwillen. Nur wenn eine tatsächliche Willensübereinstimmung unbewiesen bleibt, sind zur Ermittlung des mutmasslichen Parteiwillens die Erklärungen der Par-teien aufgrund des Vertrauensprinzips auszulegen (<ref-ruling> E. 2.5 S. 122, mit Hinweisen). Soweit der Beschwerdeführer rügt, das Obergericht habe es unterlassen, den subjektiven Parteiwillen festzustellen, macht er daher in Tat und Wahrheit eine Verletzung von Bundesrecht geltend, die mit Berufung gerügt werden kann (<ref-ruling> E. 4b/aa S. 123). Auf die Beschwerde ist auch insoweit nicht einzutreten. 3.1.3 Nach der Rechtsprechung zu <ref-law> bestimmt sich der Inhalt eines Vertrages in erster Linie durch subjektive Auslegung, d.h. nach dem übereinstimmenden wirklichen Parteiwillen. Nur wenn eine tatsächliche Willensübereinstimmung unbewiesen bleibt, sind zur Ermittlung des mutmasslichen Parteiwillens die Erklärungen der Par-teien aufgrund des Vertrauensprinzips auszulegen (<ref-ruling> E. 2.5 S. 122, mit Hinweisen). Soweit der Beschwerdeführer rügt, das Obergericht habe es unterlassen, den subjektiven Parteiwillen festzustellen, macht er daher in Tat und Wahrheit eine Verletzung von Bundesrecht geltend, die mit Berufung gerügt werden kann (<ref-ruling> E. 4b/aa S. 123). Auf die Beschwerde ist auch insoweit nicht einzutreten. 3.2 3.2.1 Des Weitern rügt der Beschwerdeführer, sowohl das Bezirks- wie das Obergericht seien willkürlich davon ausgegangen, es sei ge-richtsnotorisch, dass die vom Beschwerdegegner nicht abgelieferte Milch durch anderweitigen Einkauf von Milch hätte kompensiert werden können, und es erübrige sich daher die Durchführung eines Beweis-verfahrens. 3.2.2 An der vom Beschwerdeführer genannten Stelle im angefochtenen Urteil gibt das Obergericht nur das erstinstanzliche Urteil wieder, ohne dazu Stellung zu nehmen. Das Obergericht begründet seine Auffassung, dass Milchkäufe jederzeit möglich waren, nicht mit Notorietät, sondern in Würdigung der einzelnen Aussagen des Beschwerdeführers und der zwischenzeitlich erfolgten Liberalisierung des Milchmarktes sowie der Tatsache, dass die Genossenschaft ihr Käsekontingent ausschöpfen und der C._ AG Überschussmilch, d.h. nicht verkäste Milch, geliefert werden konnte. Mit diesen Ausführungen des Obergerichts setzte sich der Beschwerdeführer überhaupt nicht auseinander. Auf die Beschwerde ist mangels rechtsgenüglicher Begründung nicht einzutreten (Art. 90 Abs. 1 lit. b OG). 3.3 Die Folgerung des Obergerichts, dass die nicht abgelieferte Milch durch Deckungskäufe kompensiert werden konnte, hält vor der Verfassung stand. Die übrigen Rügen des Beschwerdeführers sind nicht mehr entscheiderheblich. Dies betrifft die Rüge, das Obergericht habe willkürlich festgestellt, der Beschwerdeführer habe im kantonalen Verfahren nicht vorgebracht, dass die Sennereigenossenschaft infolge von Gewinneinbussen Rückgriff auf den Beschwerdegegner habe nehmen können und auch tatsächlich genommen habe, sowie die Rüge, der vom Obergericht vertretene Standpunkt sei willkürlich, der Beschwerdeführer habe seine Behauptung, dass die Sennereigenossenschaft infolge der nicht abgelieferten Milch des Beschwerdegegners Gewinneinbussen zu verzeichnen hatte, nicht genügend substanziiert. Auch die Rüge, das Obergericht nehme willkürlich an, dass zwischen dem Beschwerdeführer und dem Beschwerdegegner keine direkten vertraglichen Beziehungen bestanden haben, ist ohne Bedeutung. Der Beschwerdeführer macht aus diesem Vertrag Schadenersatz für entgangenen Gewinn geltend. Wenn aber für die Genossenschaft die Möglichkeit bestand, Deckungskäufe zu tätigen, hätte sich auch der Beschwerdeführer für die nicht abgelieferte Milch Ersatz beschaffen können. Auf die Beschwerde ist mangels Rechtsschutzinteresse (Art. 88 OG) nicht einzutreten. Auch die Rüge, das Obergericht nehme willkürlich an, dass zwischen dem Beschwerdeführer und dem Beschwerdegegner keine direkten vertraglichen Beziehungen bestanden haben, ist ohne Bedeutung. Der Beschwerdeführer macht aus diesem Vertrag Schadenersatz für entgangenen Gewinn geltend. Wenn aber für die Genossenschaft die Möglichkeit bestand, Deckungskäufe zu tätigen, hätte sich auch der Beschwerdeführer für die nicht abgelieferte Milch Ersatz beschaffen können. Auf die Beschwerde ist mangels Rechtsschutzinteresse (Art. 88 OG) nicht einzutreten. 4. Insgesamt ist auf die Beschwerde nicht einzutreten. Ausgangsgemäss hat der Beschwerdeführer die Gerichtskosten zu tragen und dem Beschwerdegegner eine Prozessentschädigung zu entrichten (Art. 156 Abs. 1 und Art. 159 Abs. 1 und 2 OG).
Demnach erkennt das Bundesgericht im Verfahren nach Art. 36a OG: 1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten. 1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten. 2. Die Gerichtsgebühr von Fr. 2'000.-- wird dem Beschwerdeführer auferlegt. 2. Die Gerichtsgebühr von Fr. 2'000.-- wird dem Beschwerdeführer auferlegt. 3. Der Beschwerdeführer hat den Beschwerdegegner für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 2'500.-- zu entschädigen. 3. Der Beschwerdeführer hat den Beschwerdegegner für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 2'500.-- zu entschädigen. 4. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Thurgau schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 2. September 2003 Im Namen der I. Zivilabteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Die Gerichtsschreiberin:
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2,012
fr
Faits: A. De nationalité roumaine et d'origine rom, F._, est née en 1979. Elle vit en Roumanie sans exercer d'activité professionnelle déclarée. F._ s'est adonné à la mendicité sur la voie publique, à Genève, les 25 mars 2009, 2 février et 14 mars 2011 en tendant un gobelet aux passants. Le Service des contraventions de l'Etat de Genève lui a infligé, à chaque fois, une amende de 100 fr. hors frais de 30 fr. Les rapports de contravention des 2 février et 14 mars 2011 indiquent qu'aucun prélèvement de sûreté n'a été effectué, l'intéressée étant sans argent. Le rapport de contravention du 17 juin 2009 ne mentionne aucune saisie d'argent. Par courrier du 8 décembre 2011, le Service des contraventions a encore indiqué qu'aucune saisie d'argent n'avait été effectuée lors de cette dernière interpellation. Par courriers des 26 mai et 19 juillet 2011, F._ a contesté ces contraventions. La cause a été transmise au Tribunal de police du canton de Genève. Par jugement du 12 décembre 2011, ce dernier a condamné l'intéressée, pour l'infraction de droit cantonal de mendicité, à 30 fr. d'amende, avec peine de substitution de 1 jour de privation de liberté. B. Saisie d'un appel de ce jugement, la Cour de Justice du canton de Genève l'a rejeté, par arrêt du 9 mai 2012. C. F._ forme un recours en matière pénale contre cet arrêt. Elle conclut principalement à sa réforme dans le sens de son acquittement, la somme de 100 fr. 30 lui étant restituée avec intérêt à 5% l'an dès le 25 mars 2009 et, à titre subsidiaire, à son annulation et au renvoi de la cause à la cour cantonale pour qu'elle rende une nouvelle décision au sens des considérants. Elle requiert l'assistance judiciaire. Il n'a pas été ordonné d'échange d'écritures.
Considérant en droit: 1. La recourante a été condamné en application de l'art. 11A (mendicité) al. 1 de la Loi pénale genevoise du 17 novembre 2006 (LPG; RS/GE E 4 05), qui dispose que celui qui aura mendié sera puni de l'amende. Sous réserve d'exceptions non pertinentes en l'espèce, la violation du droit cantonal ne constitue pas un motif de recours en matière pénale (<ref-law>). Le Tribunal fédéral ne connaît de la violation des droits fondamentaux, notamment l'interdiction de l'arbitraire qui peut être invoquée quant à l'application du droit cantonal, que si un tel moyen est invoqué et motivé par le recourant (<ref-law>; <ref-ruling> consid. 4.2.3; <ref-ruling> consid. 1.3.1). Cela suppose une argumentation claire et détaillée (<ref-ruling> consid. 3.2 p. 400). En tant qu'elle invoque la violation des art. 17 et 52 CP en relation avec l'art. 11A LPG, il convient de rappeler que les règles de la partie générale du Code pénal ne s'appliquent, en matière de contraventions de droit cantonal, que par un renvoi de ce dernier au droit fédéral (en l'espèce, par l'art. 1 al. 1 let. a LPG), soit à titre de droit cantonal supplétif. Cela ne change rien à la nature cantonale de ces règles (<ref-ruling> consid. 5 p. 371 s.) et la cour de céans n'en examine l'application que dans les limites rappelées ci-dessus. 2. La recourante invoque la violation des art. 6 et 27 du Deuxième Protocole additionnel, du 8 novembre 2001, à la Convention européenne d'entraide judiciaire en matière pénale (RS 0.351.12). Elle reproche à la cour cantonale d'avoir considéré que le Service des contraventions de l'Etat de Genève était habilité à lui notifier les contraventions à son domicile en Roumanie par voie postale. 2.1 L'opposition formée par la recourante les 26 mai et 19 juillet 2011 aux contraventions précitées porte, notamment, sur des décisions rendues après le 1er janvier 2011. Le nouveau droit de procédure est applicable (<ref-law> en corrélation avec l'<ref-law> a contrario). Ces oppositions ont eu pour effet, après maintien de ces décisions, de transmettre le dossier au Tribunal de police, l'ordonnance valant acte d'accusation (art. 355 al. 1 et 3 let. a CPP et art. 356 al. 1, en corrélation avec l'<ref-law>). Dans ce contexte, le Tribunal de police devait contrôler, préjudiciellement et d'office, la validité de l'ordonnance pénale et de l'opposition (art. 356 al. 2 en corrélation avec l'<ref-law>), dans le cadre des art. 329 al. 1 let. b, respectivement 339 al. 2 let. b CPP, la validité de la décision et de l'opposition constituant des conditions du procès (FRANZ RIKLIN, BSK, Schweizerische Strafprozessordnung, 2011, <ref-law> n. 2; GWLADYS GILLIÉRON/MARTIN KILLIAS, CR, Code de procédure pénale suisse, 2011, <ref-law>, n. 3; NIKLAUS SCHMID, Handbuch der Schweizerischen Strafprozessordnung, 2009, n. 1371; le même, Schweizerische Strafprozessordnung, Praxiskommentar, 2009, <ref-law> n. 2 et 7; CHRISTIAN SCHWARZENEGGER, in Kommentar zur Schweizerischen Strafprozessordnung, 2010, <ref-law>, n. 2; GÉRARD PIQUEREZ/ALAIN MACALUSO, Procédure pénale suisse, 3e éd. 2011, n. 1732 p. 586). On doit, dès lors, examiner la question de la validité des ordonnances pénales litigieuses. 2.2 A moins qu'elle ne soit autorisée conventionnellement, la notification directe à l'étranger, par la voie postale, d'actes de procédure et de décisions judiciaires heurte le droit international. Une telle notification est nulle (ROBERT ZIMMERMANN, La coopération judiciaire internationale en matière pénale, 3e éd. 2009, n. 382 p. 352). Traditionnellement, la jurisprudence admet qu'elle est dépourvue de tout effet. Le vice n'est pas susceptible d'être guéri (cf. <ref-ruling> consid. 2.2 p. 626 et 3.4 p. 630 ss). En l'espèce, la cour cantonale a considéré que cette notification était valable au regard de la Convention européenne d'entraide en matière judiciaire. La recourante le conteste. Elle relève que le Service des contraventions de l'Etat de Genève n'est pas mentionné dans la liste des autorités autorisées à correspondre directement, établie par l'Office fédéral de la justice, et à laquelle renvoie la déclaration effectuée par la Suisse en application de l'art. 6 du Deuxième Protocole additionnel à la Convention européenne d'entraide judiciaire en matière pénale. Elle en déduit que le service administratif en cause ne peut être considéré comme une autorité judiciaire au sens de cette disposition. 2.2.1 Conformément à l'art. 1 par. 1 de la Convention européenne d'entraide judiciaire en matière pénale (CEEJ; RS 0.351.1), les parties contractantes s'engagent à s'accorder mutuellement, selon les dispositions de la convention, l'aide judiciaire la plus large possible dans toute procédure visant des infractions dont la répression est, au moment où l'entraide est demandée, de la compétence des autorités judiciaires de la partie requérante. Cette convention règle, notamment, la remise d'actes de procédure et de décisions judiciaires (art. 7 CEEJ). Son art. 24 permet à toute partie contractante, au moment de la signature de la convention ou du dépôt de son instrument de ratification ou d'adhésion, par déclaration adressée au Secrétaire Général du Conseil de l'Europe, d'indiquer quelles autorités elle considère comme des autorités judiciaires aux fins de la convention. D'emblée, de l'avis unanime des Etats représentés au sein du Comité européen pour les problèmes criminels, il a été admis que l'obligation d'accorder l'entraide devait être interprétée dans le sens le plus large et comprenait les contraventions et les violations des prescriptions d'ordre (Message du Conseil fédéral à l'Assemblée fédérale relatif à l'approbation de six conventions du Conseil de l'Europe, du 1er mars 1966, FF 1966 I 465 ss, spéc. p. 481 et 482 s.). 2.2.2 En ce qui concerne les autorités judiciaires visées par l'art. 24 CEEJ, la Suisse a, dès 1984, modifié sa déclaration initiale (pour le texte de cette dernière v.: art. 3 de l'Arrêté fédéral approuvant six conventions du Conseil de l'Europe, du 27 septembre 1966; RO 1967 p. 845 ss, spéc. p. 848) en ce sens que devaient être considérées comme telles « les autorités habilitées par le droit cantonal ou fédéral à instruire des affaires pénales, à décerner des mandats de répression et à prendre des décisions dans une procédure liée à une cause pénale. En raison des différences qui existent quant aux dénominations de fonction de ces autorités, l'autorité compétente confirmera expressément chaque fois qu'il le faudra, au moment de transmettre une demande d'entraide judiciaire, qu'elle est une autorité judiciaire au sens de la convention » (Arrêté fédéral concernant les réserves et les déclarations relatives à la Convention européenne d'extradition et à la Convention européenne d'entraide judiciaire en matière pénale du 4 juin 1984; RO 1986 322 s.). La référence aux autorités habilitées par le droit fédéral à instruire des affaires pénales et à décerner des mandats de répression visait à inclure dans le cercle des autorités judiciaires au sens de la convention l'administration fédérale en tant qu'elle était compétente pour poursuivre et juger, à l'instar d'une autorité judiciaire, des infractions en application de la Loi fédérale du 22 mars 1974 sur le droit pénal administratif (DPA; RS 313.0). Il s'agissait, par ailleurs, en mentionnant les autorités habilitées à prendre des décisions dans une procédure liée à une cause pénale, d'étendre le champ d'application aux autorités compétentes pour prendre les décisions visées par l'<ref-law> (RS 351.1), soit, en particulier, l'exécution des peines et les mesures analogues (Message relatif à l'approbation de quatre Protocoles additionnels du Conseil de l'Europe dans le domaine de l'extradition, de l'entraide judiciaire internationale en matière pénale et de l'information sur le droit étranger du 31 août 1983; FF 1983 IV 129, spéc. p. 150 ss et 159 s.). Le 4 octobre 2004, la Suisse a, ensuite, ratifié le Deuxième Protocole additionnel à la Convention européenne d'entraide judiciaire en matière pénale, conclu à Strasbourg le 8 novembre 2001 (RS 0.351.12). Ce protocole avait notamment pour objet d'étendre la possibilité d'accorder l'entraide judiciaire dans des procédures pour des faits qui sont punissables selon le droit national de la partie requérante ou de la partie requise au titre d'infractions aux règlements poursuivies par des autorités administratives dont la décision peut donner lieu à un recours devant une juridiction compétente, notamment en matière pénale (art. 1 par. 3 Protocole II). A cette fin, il autorise toute partie, à tout moment, à indiquer par déclaration adressée au Secrétaire Général du Conseil de l'Europe, quelles autorités elle considérera comme des autorités administratives au sens de l'art. 1, par. 3, de la convention (art. 27 Protocole II). Elle autorise, par ailleurs, les autorités judiciaires compétentes de toute partie à envoyer directement, par voie postale, des actes de procédure et des décisions judiciaires, aux personnes qui se trouvent sur le territoire de toute autre partie (art. 16 par. 1 Protocole II). En application de ces règles, la Suisse a déposé une déclaration relative à l'art. 6 du Protocole II, qui précise que sont des autorités judiciaires aux fins de la convention et du protocole, outre les tribunaux, le Ministère public de la Confédération, les juges d'instruction fédéraux et l'Office fédéral de la justice, « les autorités habilitées par le droit cantonal ou fédéral à instruire des affaires pénales, à décerner des mandats de répression et à prendre des décisions dans une procédure liée à une cause pénale ». Cette déclaration indique également que « la liste détaillée des autorités judiciaires suisses peut être consultée en ligne à l'adresse suivante: HYPERLINK http://www.rhf.admin.ch/etc/medialib/data/rhf.Par.0004. File.tmp/direktverkehr-i.pdf ». Quant à l'art. 27 (autorités administratives), la Suisse a déclaré que « sont considérées comme autorités administratives suisses au sens de l'art. 1, par. 3, de la convention les services administratifs de la Confédération et des cantons qui, en vertu du droit fédéral ou cantonal, peuvent poursuivre des infractions et qui sont habilités, lorsque l'enquête est terminée, à demander l'ouverture d'une procédure judiciaire pouvant déboucher sur une condamnation pénale ». 2.2.3 Le système conventionnel introduit par le Protocole II, distingue les autorités administratives des autorités judiciaires, seules ces dernières bénéficiant de la faculté d'envoyer directement des actes de procédure et des décisions judiciaires. En revanche, la convention et le protocole ne comprennent aucune définition des autorités judiciaires. Quant aux autorités administratives, elles ne sont pas précisément définies non plus, la seule exigence posée pour permettre l'entraide étant que leurs décisions soient susceptibles d'un « recours » devant une juridiction compétente, notamment en matière pénale. Cette description de la notion d'autorité administrative vise à écarter tout doute sur le risque que l'art. 1 par. 3 Protocole II puisse être interprété à tort comme s'étendant aux procédures administratives sans caractère « pénal » (Rapport explicatif relatif au Deuxième Protocole additionnel à la Convention européenne d'entraide judiciaire en matière pénale, n. 22). Ces notions doivent être examinées à la lumière des art. 24 CEEJ, 6 et 27 Protocole II, qui permettent, respectivement imposent, aux parties de désigner les autorités qu'elles considèrent comme judiciaires ou administratives aux fins de la convention. Cette question ressortit ainsi à la compétence exclusive des Etats parties (à propos de l'art. 24 CEEJ v.: ROBERT ZIMMERMANN, op. cit., n. 569 p. 509; quant à la notion de « recours devant une autorité compétente notamment en matière pénale », déterminante pour la définition des autorités administratives, le Conseil fédéral s'est référé à la jurisprudence du Tribunal fédéral selon laquelle l'entraide judiciaire est accordée aux autorités étrangères pour peu que la procédure soit considérée comme pénale, soit lorsque, à l'issue d'une enquête préparatoire même menée par une autorité administrative, la procédure peut déboucher sur le renvoi des personnes concernées devant un tribunal compétent pour réprimer les infractions qui leur sont reprochées: v. Message relatif au Deuxième Protocole additionnel à la Convention européenne d'entraide judiciaire en matière pénale du 26 mars 2003, FF 2003 2873 ss, ch. 2.2.1 ad art. 1 par. 3, p. 2879 s. et les réf. aux <ref-ruling> et 118 Ib 457, ainsi qu'à l'arrêt 1A.361/1996 du 28 avril 1997). 2.2.4 La Suisse a ainsi opté pour une définition mixte des autorités judiciaires incluant, d'une part, des autorités citées nommément (le Ministère public de la Confédération, la division de police du Département fédéral de justice et police), génériquement (les tribunaux, leurs cours, chambres ou sections) ou fonctionnellement (les autorités habilitées [...] à instruire des affaires pénales ou à décerner des mandats de répression). Depuis l'Arrêté fédéral du 4 juin 1984 tout au moins, la Suisse se fonde sur une définition fonctionnelle incluant des autorités administratives du point de vue organique, notamment lorsqu'elle sont compétentes pour rendre des décisions de condamnation en matière pénale, au moins sous la forme du mandat de répression (<ref-law>), respectivement du prononcé pénal (<ref-law>), même si la personne visée peut toujours demander à être jugée par un tribunal (<ref-law>). De surcroît, depuis la ratification du Protocole II, cette définition des autorités judiciaires est complétée par celle des autorités administratives, conçues comme les autorités qui n'ont pas le pouvoir de rendre une décision en matière pénale, mais uniquement la possibilité, après enquête, de demander l'ouverture d'une procédure judiciaire pouvant déboucher sur une condamnation pénale (déclaration de la Suisse ad art. 27 Protocole II). On doit en déduire, a contrario, que l'autorité qui dispose d'un tel pouvoir de décision ne peut plus être qualifiée d'autorité administrative au sens du Protocole II, tel qu'il est interprété par la Suisse. 2.2.5 La convention, en tant qu'elle permet aux parties d'indiquer les autorités qu'elles considèrent comme judiciaires (art. 24 CEEJ) et le Protocole II, en tant qu'il les oblige à le faire (art. 6 Protocole II) et leur permet d'indiquer les autorités administratives, n'imposent pas la forme de ces indications. Ces textes n'exigent pas, en particulier, le recours à une liste exhaustive. Les définitions données par la Suisse, fondées notamment sur des critères fonctionnels sont, par ailleurs, suffisantes en elles-mêmes, pour définir quelles sont les autorités judiciaires et administratives au sens de la convention. On comprend ainsi que les références à des listes détaillées énumérant les autorités cantonales et fédérales autorisées à correspondre directement n'ont pas pour fonction de délimiter le cercle des autorités judiciaires suisses aux fins de la convention et du Protocole II mais de compléter les définitions abstraites par des informations détaillées pour permettre une application plus aisée des textes internationaux. Du reste, la déclaration suisse comporte des autorités énumérées nommément. Mais, pour des raisons liées au fédéralisme, cette énumération très limitée a été complétée par une clause générale fonctionnelle. Si les listes des autorités autorisées à correspondre directement devaient être interprétées comme une énumération exhaustive, cela viderait de son sens la clause générale. Enfin, une autre approche conduirait à exiger, pour chaque modification relative aux compétences d'une autorité interne, cantonale en particulier, susceptible de modifier le contenu de la liste, à opérer une déclaration formelle au Secrétaire Général du Conseil de l'Europe au sens des art. 24 CEEJ et 6 Protocole II. Or, un tel formalisme n'apparaît ni utile ni nécessaire à l'exécution de la convention. Il ne serait pas conforme non plus à l'esprit du Protocole II qui vise à diversifier les situations dans lesquelles l'entraide peut être demandée, en facilitant cette entraide et en la rendant plus rapide et plus souple (Rapport explicatif, n. 7). 2.2.6 Le Service genevois des contraventions est, organiquement, une autorité administrative selon l'art. 5 al. 1 let. b du Règlement genevois sur l'organisation de l'administration cantonale (ROAC; RS/GE B 4 05.10). L'art. 11 al. 1 de la Loi genevoise d'application du Code pénal suisse et d'autres lois fédérales en matière pénale du 27 août 2009 (LaCP; RS/GE E 4 10) prévoit cependant que ce service est compétent pour poursuivre et juger les contraventions. Conformément à l'ancien <ref-law>/GE, ce service prononçait l'amende et les autres mesures prévues par la loi (arrêt entrepris, consid. 2.1.1 p. 5 s.). Ce service ne peut, dès lors, plus être considéré comme une autorité administrative au sens de la déclaration faite par la Suisse en application de l'art. 27 Protocole II. Il rentre, en revanche, dans la notion d'autorité judiciaire au sens de la déclaration relative à l'art. 6 Protocole II modifiant l'art. 24 CEEJ, ayant la possibilité d'envoyer directement, par voie postale, des actes de procédure et des décisions judiciaires, aux personnes qui se trouvent sur le territoire de toute autre partie au sens de l'art. 16 Protocole II. 3. La recourante invoque ensuite la violation des art. 14 CEDH, 8 al. 2 Cst. et 2 EIMP en relation avec l'art. 1A LPG. Elle mentionne aussi les art. 6 CEDH et 29 Cst. En bref, elle affirme que, touchant de manière prépondérante les pauvres, l'art. 11A LPG, réprimant la mendicité, consacre une discrimination indirecte en vertu de la situation sociale. Dans la pratique, seuls les Roms seraient visés par les amendes prononcées en application de l'art. 11A LPG, cependant que les autres populations mendiant à Genève seraient épargnées, de sorte que l'application de la norme défavoriserait considérablement la population rom de passage à Genève. Elle reproche aux autorités cantonales de n'avoir pas vérifié cette allégation et d'avoir écarté son argumentation sans exposer de motifs. 3.1 La recourante n'expose pas le contenu de l'art. 1A LPG ni en quoi cette règle, désormais abrogée, aurait été appliquée de manière arbitraire ou en violation de ses droits fondamentaux. Il n'y a pas lieu d'examiner plus avant ce point (<ref-law>). L'<ref-law> a trait à l'entraide en Suisse, en relation avec une procédure pénale à l'étranger. La recourante, qui a été jugée en Suisse pour les faits qu'elle y a commis, ne peut rien déduire en sa faveur de cette norme. En tant que ses développements viseraient aussi, implicitement, l'application de l'<ref-law> en relation avec l'<ref-law>, qui interdit aux autorités suisses d'adresser à un Etat étranger une demande à laquelle elles ne pourraient pas donner suite en vertu de cette loi, soit en particulier une demande tendant à poursuivre ou à punir une personne en raison de ses opinions politiques, de son appartenance à un groupe social déterminé, de sa race, de sa confession ou de sa nationalité (<ref-law>), ce grief est infondé en raison de la subsidiarité des règles de l'EIMP par rapport aux régimes conventionnels (<ref-law>). Il se confondrait, du reste, avec la critique fondée sur l'allégation d'une discrimination de la recourante en tant que membre de la communauté rom (v. infra consid. 3.2). Enfin, la garantie de l'art. 14 CEDH n'a pas de portée indépendante par rapport aux autres droits et libertés sanctionnés par cette convention, respectivement par rapport à l'art. 8 Cst. (<ref-ruling> consid. 4c p. 477; arrêt 5A_881/2010 du 13 mai 2011 consid. 4). On peut, dès lors, se limiter à examiner les griefs que la recourante déduit de l'application de cette dernière règle ainsi que de l'art. 14 CEDH en corrélation avec les art. 8 CEDH, 7, 10 et 36 al. 3 Cst. 3.2 D'après l'art. 8 al. 2 Cst., nul ne doit subir de discrimination du fait notamment de son origine, de sa race, de son sexe, de son âge, de sa langue, de sa situation sociale, de son mode de vie, de ses convictions religieuses, philosophiques ou politiques ni du fait d'une déficience corporelle, mentale ou physique. On est en présence d'une discrimination selon l'art. 8 al. 2 Cst. lorsqu'une personne est traitée différemment en raison de son appartenance à un groupe particulier qui, historiquement ou dans la réalité sociale actuelle, souffre d'exclusion ou de dépréciation. Le principe de non-discrimination n'interdit toutefois pas toute distinction basée sur l'un des critères énumérés à l'art. 8 al. 2 Cst., mais fonde plutôt le soupçon d'une différenciation inadmissible. Les inégalités qui résultent d'une telle distinction doivent dès lors faire l'objet d'une justification particulière (arrêt 9C_540/2011 du 15 mars 2012, consid. 5.4 destiné à la publication aux ATF 138 X xx, et les références citées). L'art. 8 al. 2 Cst. interdit non seulement la discrimination directe, mais également la discrimination indirecte. Une telle discrimination existe lorsqu'une réglementation, qui ne désavantage pas directement un groupe déterminé, défavorise tout particulièrement, par ses effets et sans justification objective, les personnes appartenant à ce groupe (<ref-ruling> consid. 6c p. 393 et les références citées; voir également <ref-ruling> consid. 7 p. 425). Eu égard à la difficulté de poser des règles générales et abstraites permettant de définir pour tous les cas l'ampleur que doit revêtir l'atteinte subie par un groupe protégé par l'art. 8 al. 2 Cst. par rapport à la majorité de la population, la reconnaissance d'une situation de discrimination ne peut résulter que d'une appréciation de l'ensemble des circonstances du cas particulier. En tout état de cause, l'atteinte doit revêtir une importance significative, le principe de l'interdiction de la discrimination indirecte ne pouvant servir qu'à corriger les effets négatifs les plus flagrants d'une réglementation étatique (arrêt 9C_540/2011, précité, consid. 5.5). En matière de discrimination, même lorsque le fardeau de la preuve est allégé, il incombe à celui qui allègue une discrimination de la rendre tout au moins vraisemblable (cf. art. 6 Loi fédérale sur l'égalité entre femmes et hommes; LEg; RS 151.1). La Cour européenne des droits de l'homme considère, en particulier, que quand un requérant a établi l'existence d'une différence de traitement, c'est au Gouvernement qu'il incombe de démontrer que cette différence de traitement était justifiée (Arrêt CEDH du 13 novembre 2007, D.H. et autres c. République Tchèque, Requête No 57325/00, § 177, et les références citées). 3.3 En l'espèce, la norme cantonale sur laquelle est fondée la condamnation de la recourante ne comporte aucune référence expresse à un caractère discriminatoire. Seule entre en considération une discrimination indirecte. La recourante se borne à affirmer qu'il serait notoire et facilement vérifiable que la norme de droit cantonal litigieuse n'est appliquée qu'à l'encontre de Roms, qui auraient fait l'objet de dizaines de milliers de rapports de contravention pour mendicité, alors que les mendiants d'autres origines auraient été épargnés de toute sanction. Etant précisé que la condamnation à des amendes de nombreux membres de la communauté rom à Genève, alléguée par la recourante, suppose que les intéressés y ont exercé cette activité, la seule importance du nombre des condamnations en cause ne rend pas encore vraisemblable une discrimination indirecte. Faute de tout élément concret, la seule affirmation par la recourante d'une impunité d'autres mendiants, non Roms, ne rend, par ailleurs, pas encore vraisemblable l'existence d'une telle immunité, moins encore qu'elle procéderait d'une discrimination à son endroit. On ne saurait, dès lors, reprocher à la cour cantonale de n'avoir pas instruit plus avant cette question. Le grief est infondé. Pour le surplus, on renvoie à ce qui sera exposé ci-dessous, en tant que la recourante invoque une discrimination sociale indirecte, fondée sur la pauvreté, résultant de l'application de la norme (v. infra consid. 4.). 4. Se référant aux art. 7, 10 et 36 al. 3 Cst. ainsi qu'à l'art. 8 CEDH, la recourante invoque ensuite une restriction injustifiée à sa liberté personnelle et une atteinte à sa dignité humaine. Elle reproche, en particulier, à la cour cantonale de n'avoir pas procédé à un contrôle concret de la constitutionnalité de l'art. 11A LPG. 4.1 Ensuite du contrôle abstrait d'un acte normatif, les intéressés gardent la possibilité de faire valoir une inconstitutionnalité de la réglementation lors de son application dans un cas particulier (cf. <ref-ruling> consid. 3.2 p. 15; <ref-ruling> consid. 3.1 p. 334 s. et les arrêts cités). L'arrêt rendu au terme de la procédure de contrôle abstrait ne bénéficie, dans cette mesure, que d'une autorité relative de la chose jugée (<ref-ruling> consid. 4 et les arrêts cités). 4.2 Dans l'<ref-ruling>, le Tribunal fédéral a examiné de manière détaillée la conformité abstraite de la réglementation genevoise aux garanties précitées. Dans la mesure où la recourante invoque son extrême pauvreté, qui la contraindrait à demander l'aumône, sa situation n'est pas différente de celle qui justifie, le plus souvent, le recours à la mendicité. Dans l'arrêt précité, le Tribunal fédéral s'est, par ail-leurs, référé, sous l'angle de la proportionnalité de l'interdiction de la mendicité statuée par la norme cantonale genevoise, aux art. 12 Cst. et aux dispositions de la Loi genevoise du 22 mars 2007 sur l'aide sociale individuelle (LASI; depuis le 1er janvier 2012: Loi sur l'insertion et l'aide sociale individuelle; LIASI; RS/GE J 4 04). Il a relevé que ces règles ont notamment pour but d'éviter que des personnes doivent recourir à la mendicité, qu'elles ont conduit à la mise en place d'un filet social et que l'on était fondé à en déduire que, pour la très grande majorité des personnes qui s'y livrent, l'interdiction de la mendicité ne les priverait pas du minimum nécessaire, mais d'un revenu d'appoint, même si des exceptions restaient toujours possibles (consid. 5.7.3). La recourante se borne, sur ce point, à alléguer qu'elle ne pourrait bénéficier de ces aides faute de résider dans le canton de Genève. Cette affirmation n'est pas démontrée. La recourante n'établit pas, en particulier, avoir introduit une demande d'aide sociale individuelle, moins encore qu'une telle aide lui a été refusée. Elle ne démontre pas concrètement en quoi sa situation justifierait de s'écarter des considérations développées par le Tribunal fédéral dans le cadre de son examen abstrait de la constitutionnalité de la norme cantonale. On peut dès lors se borner à renvoyer aux considérants de l'arrêt précité. Tel qu'il est articulé, le grief ne démontre pas l'existence d'une atteinte à sa liberté personnelle et à sa dignité humaine. 5. La recourante soutient encore que l'infraction de mendicité serait insuffisamment circonscrite par la législation cantonale, qui n'en définirait pas les éléments objectifs et subjectifs. On ignorerait, en particulier, si le fait, pour un enfant, de solliciter des bonbons ou de l'argent lors d'une fête traditionnelle ou de vendre des gâteaux pour financer un voyage de classe, tombe ou non sous le coup de l'interdiction. La recourante cite, dans ce contexte, une norme fribourgeoise réprimant comme suit la mendicité « La personne qui, par cupidité ou fainéantise, mendie ou envoie mendier des enfants ou des personnes sur lesquels elle a autorité est punie de l'amende » (art. 13 de la Loi fribourgeoise d'application du Code pénal du 6 octobre 2006). Il s'ensuivrait une discrimination résultant de l'application de la norme genevoise aux seuls membres de la communauté rom. 5.1 L'<ref-law> consacre le principe de la légalité (nullum crimen nulla poena sine lege). Cette disposition ne s'applique pas en matière de contraventions de droit cantonal. Hors de son champ d'application, le Tribunal fédéral a cependant déduit le principe de la légalité de l'ancien art. 4 Cst. et lui a reconnu le caractère d'un droit constitutionnel indépendant, dont la violation pouvait alors être invoquée à l'appui d'un recours de droit public (<ref-ruling> consid. 2b p. 4; voir aussi <ref-ruling> consid. 1c p. 139 s.). L'entrée en vigueur de la nouvelle Constitution fédérale n'impose pas une approche différente. Le principe nulla poena sine lege constitue, tout au moins au titre de la prohibition de l'arbitraire (art. 9 Cst.), un droit constitutionnel au sens de l'<ref-law>, dont la violation peut être invoquée dans un recours en matière pénale (cf. <ref-ruling> consid. 4.1). Ce principe est violé lorsqu'une personne est poursuivie pénalement à raison d'un acte que la loi n'incrimine pas ou lorsqu'un acte, à raison duquel une personne est poursuivie pénalement, est sanctionné d'une peine par la loi, mais que cette dernière ne peut être considérée comme valable ou encore lorsque l'application du droit pénal à un acte déterminé procède d'une interprétation de la norme pénale excédant ce qui est admissible au regard des principes généraux du droit pénal (<ref-ruling> consid. 3a p. 112 et les références). L'exigence de précision (nulla poena sine lege certa) constitue l'une des facettes du principe de la légalité. Elle impose que le comportement réprimé soit suffisamment circonscrit (cf. <ref-ruling> consid. 4c p. 489). S'agissant de l'arbitraire, il y a lieu de relever que, de jurisprudence constante, cette notion ne se confond pas avec ce qui apparaît discutable ou même critiquable. Une décision, respectivement une appréciation, n'est arbitraire que si elle est manifestement insoutenable et cela non seulement dans sa motivation mais également dans son résultat (<ref-ruling> consid. 5.4 p. 148; <ref-ruling> consid. 3.1 p. 153 et les arrêts cités). Comme toute violation d'un droit constitutionnel, l'arbitraire allégué doit par ailleurs, sous peine d'irrecevabilité, être démontré conformément aux exigences de motivation de l'<ref-law> (voir <ref-ruling> consid. 1.4 p. 287). 5.2 En l'espèce, la norme cantonale, sous l'intitulé « Mendicité » dispose que celui qui aura mendié sera puni de l'amende. Dans le langage commun, la mendicité est l'action de mendier, soit de demander l'aumône, la charité. L'aumône est un don fait aux pauvres; la charité un bienfait envers les pauvres (Le Petit Larousse 2009 et Le Petit Robert 2011, sous ces différentes entrées). Dans l'arrêt publié aux <ref-ruling> consid. 5.3 p. 216 s., le Tribunal fédéral a, dans le même sens, considéré que le fait de mendier consiste à demander l'aumône, à faire appel à la générosité d'autrui pour en obtenir une aide, très généralement sous la forme d'une somme d'argent, qui trouve le plus souvent son origine dans l'indigence de la personne qui mendie, parfois aussi de ses proches, et vise à remédier à une situation de dénuement. Il a aussi souligné, dans le même arrêt, l'absence de contre-prestation offerte (consid. 3 p. 215 s.). Le texte cantonal incriminé, en usant des termes de mendier et mendicité, vise ainsi sans ambiguïté, le fait de solliciter une aide financière pour remédier à une situation de dénuement. Le fait que d'autres législations cantonales, tout en se référant à la même notion de mendicité (« mendie ou envoie mendier »), en soumettent la répression à d'autres conditions objectives (« par cupidité ou fainéantise »), ne change rien à l'interprétation de la règle cantonale genevoise. Il est par ail-leurs constant que la recourante, qui justifie ses actes par sa grande pauvreté, mendiait en tendant un gobelet aux passants (arrêt entrepris, consid. B.a p. 2), en d'autres termes, qu'elle demandait l'aumône (arrêt entrepris, consid. 3.2 p. 10). Il s'ensuit que le comportement de la recourante correspond au sens le plus clair et le plus littéral de la norme. Cela exclut déjà l'arbitraire. Il n'est, dès lors, pas nécessaire de rechercher si d'autres comportements sont également visés par la règle de droit. Le grief est infondé. 6. La recourante reproche encore à la cour cantonale de n'avoir pas appliqué l'<ref-law>. La recevabilité du grief ainsi articulé est douteuse, le Tribunal fédéral ne revoyant ici cette norme appliquée à titre de droit cantonal supplétif, que sous l'angle de l'arbitraire (v. supra consid. 1). Cette question souffre toutefois de demeurer indécise pour les motifs qui suivent. 6.1 Conformément à cette norme, quiconque commet un acte punissable pour préserver d'un danger imminent et impossible à détourner autrement un bien juridique lui appartenant ou appartenant à un tiers agit de manière licite s'il sauvegarde ainsi des intérêts prépondérants. Selon la jurisprudence rendue en application de cette règle, l'impossibilité que le danger puisse être détourné autrement implique une subsidiarité absolue (arrêt 6B_176/2010 du 31 mai 2010 consid. 2.1 et les réf.). La question de savoir si cette condition est réalisée doit être examinée en fonction des circonstances concrètes du cas (cf. <ref-ruling> consid. consid. 4 p. 7). 6.2 La cour cantonale a jugé que s'il n'était pas contestable que la recourante vivait dans un état d'impécuniosité, sa pauvreté ne constituait toutefois pas un motif justifiant la commission des infractions qui lui sont reprochées. Il n'apparaissait donc pas qu'elle dût se préserver d'un danger imminent et impossible à détourner autrement qu'en pratiquant la mendicité (arrêt entrepris, consid. 3.2 p. 10). En tant qu'elle affirme qu'il ne serait pas contesté qu'elle serait contrainte de demander l'aumône pour survivre et que ce serait sa seule source de subsistance, pour elle et pour sa famille, la recourante s'écarte de manière inadmissible des constatations de fait de la décision entreprise, qui ne retient rien de tel (<ref-law>). On renvoie, au-demeurant à ce qui a été exposé ci-dessus au consid. 4.2. Pour le surplus, l'interprétation de la cour cantonale, inspirée de la jurisprudence rendue en application de la norme de droit fédéral, n'apparaît pas insoutenable, ce qui exclut le reproche d'arbitraire. Le grief est infondé. 7. La recourante soutient encore qu'elle aurait dû être exemptée de toute peine en application de l'<ref-law>. Elle relève le caractère minime de l'infraction qui lui a été reprochée quant à son résultat et que la misère noire dans laquelle elle vit ne lui laisse aucune autre solution que la mendicité pour survivre. 7.1 On renvoie sur la recevabilité de ce grief et le pouvoir d'examen de la cour de céans à ce qui a été exposé ci-dessus (consid. 1). 7.2 Si la culpabilité de l'auteur et les conséquences de son acte sont peu importantes, l'autorité compétente renonce à le poursuivre, à le renvoyer devant le juge ou à lui infliger une peine (<ref-law>). Cette règle est applicable aux contraventions de droit cantonal genevois par le renvoi de l'art. 1 al. 1 let. a LPG. Le fait que de telles contraventions constituent, en elles-mêmes, des cas bagatelle n'exclut pas une exemption de peine. Selon la jurisprudence rendue en application du droit fédéral, cette exemption suppose toutefois que le fait en question apparaisse, quant à la faute et aux conséquences de l'acte, comme d'une gravité significativement moindre que le cas typique du comportement réprimé (<ref-ruling> consid. 9 p. 28 et les références citées). En l'espèce, la répétition des faits ne plaide pas en faveur d'une culpabilité particulièrement légère. Par ailleurs, invoquant sa pauvreté, la recourante ne démontre pas que cette circonstance, commune à la plupart des cas de mendicité, ferait apparaître sa culpabilité comme particulièrement légère pour une telle infraction. De surcroît, on ne voit pas non plus en quoi le résultat de l'infraction se distinguerait, dans le cas de la recourante, des hypothèses réprimées par la norme pénale genevoise. L'application faite par la cour cantonale de l'<ref-law> n'apparaît dès lors pas insoutenable, ce qui suffit à rejeter le grief. 8. La recourante reproche encore à la cour cantonale d'avoir refusé d'ordonner la restitution de 100 fr. 30 qui auraient été saisis sur elle le 25 mars 2009. La cour cantonale aurait retenu de mauvaise foi que la recourante n'avait pas apporté la preuve qu'une saisie d'argent avait été opérée dès lors que le Tribunal de police avait refusé sa requête tendant à ce qu'un listing des sommes saisies sur sa personne soit dressé. Il ressort de l'état de fait de la décision querellée que les rapports de contravention des 2 février et 14 mars 2011 indiquaient qu'aucun prélèvement de sûreté n'avait été effectué, l'intéressée étant sans argent et que le rapport du 17 juin 2009 ne mentionnait, non plus, aucune saisie d'argent (arrêt entrepris, consid. B.a p. 2). Par ailleurs, par courrier du 8 décembre 2011, le Service des contraventions, invité par le Tribunal de première instance à produire le listing en question, a indiqué qu'aucune saisie d'argent n'avait été effectuée lors de l'interpellation de la recourante le 25 mars 2009 (arrêt entrepris, consid. B.d p. 2). Sur cette base, la cour cantonale pouvait, sans arbitraire, considérer, par une appréciation anticipée, que la production, par le même service, d'un listing relatif à la recourante n'apporterait aucun élément supplémentaire en faveur de la thèse de cette dernière (sur l'appréciation anticipée des preuves v.: <ref-ruling> consid. 5.3 p. 236 s.). Ce grief est infondé, de sorte qu'il n'est pas nécessaire d'examiner le reste des arguments développés par la recourante en relation avec la validité d'une telle saisie. 9. La recourante succombe. Son recours était d'emblée dénué de chances de succès. L'assistance judiciaire doit être refusée (<ref-law>). La recourante supporte les frais de la procédure, qui seront fixés en tenant compte de sa situation économique, qui n'apparaît pas favorable (art. 65 al. 2 et 66 al. 1 LTF).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable. 2. L'assistance judiciaire est refusée. 3. Les frais judiciaires, arrêtés à 800 fr., sont mis à la charge de la recourante. 4. Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour de justice du canton de Genève, Chambre pénale d'appel et de révision. Lausanne, le 17 août 2012 Au nom de la Cour de droit pénal du Tribunal fédéral suisse Le Président: Mathys Le Greffier: Vallat
CH_BGer_011
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2,001
de
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: 1.- a) Der Anspruch auf Arbeitslosenentschädigung setzt unter anderem voraus, dass der Versicherte ganz oder teilweise arbeitslos ist (<ref-law>), wobei als ganz arbeitslos gilt, wer in keinem Arbeitsverhältnis steht und eine Vollzeitbeschäftigung sucht (<ref-law>), während teilweise Arbeitslosigkeit u.a. dann vorliegt, wenn der Versicherten eine Teilzeitbeschäftigung hat und eine Vollzeit- oder weitere Teilzeitbeschäftigung sucht (<ref-law>). Weiter ist vorausgesetzt, dass die versicherte Person einen anrechenbaren Arbeitsausfall erlitten hat (<ref-law>). Der Arbeitsausfall ist gemäss <ref-law> anrechenbar, wenn er einen Verdienstausfall zur Folge hat und mindestens zwei aufeinander folgende volle Arbeitstage dauert b) aa) Nach der Rechtsprechung ist der Ausfall an normaler Arbeitszeit in der Regel aufgrund der im Beruf oder Erwerbszweig des Versicherten allgemein üblichen Arbeitszeit zu ermitteln. Besteht hingegen eine besondere Vereinbarung zwischen Arbeitgeber und Arbeitnehmer, bemisst sich die normale Arbeitszeit nach der persönlichen Arbeitszeit des Versicherten. Wird die Arbeit vereinbarungsgemäss jeweils nur auf Aufforderung des Arbeitgebers aufgenommen, gilt im Allgemeinen die auf dieser besonderen Vereinbarung beruhende Arbeitszeit als normal, sodass Arbeitnehmer während der Zeit, da sie nicht zur Arbeit aufgefordert werden, keinen anrechenbaren Verdienstausfall erleiden (<ref-ruling> Erw. 1; ARV 1998 Nr. 20 S. 101 Erw. 2a, 1995 Nr. 9 S. 48 Erw. 2a mit Hinweis). bb) Von diesem Grundsatz kann jedoch abgewichen werden, wenn der auf Abruf erfolgte Einsatz während längerer Zeit im Wesentlichen mehr oder weniger konstant war. In diesem Fall ist die effektiv absolvierte Arbeitszeit als normal zu betrachten. Der Beobachtungszeitraum kann dabei umso kürzer sein, je weniger die Arbeitseinsätze in den einzelnen Monaten schwanken; er muss umso länger sein, wenn die Arbeitseinsätze sehr unregelmässig anfallen oder wenn die Arbeitsdauer während der einzelnen Einsätze starken Schwankungen unterworfen ist (<ref-ruling> f. Erw. 1; ARV 1998 Nr. 20 S. 101 Erw. 2a mit Hinweisen; Thomas Nussbaumer, Arbeitslosenversicherung, in: Schweizerisches Bundesverwaltungsrecht [SBVR], Bd. Soziale Sicherheit, S. 45 Rz 105 und S. 49 N 116 und 117). So hatte das Eidgenössische Versicherungsgericht im nicht publizierten Urteil W. vom 17. Januar 1978 (C 50/77) eine bedarfsorientierte Aushilfstätigkeit zu beurteilen, welche über vier Jahre ausgeübt wurde. Die Schwankungen der abgerufenen Einsätze machten, nach Arbeitstagen/-stunden pro Jahr in beidseitiger Abweichung vom Jahresdurchschnitt gerechnet, höchstens 10 % aus. Im Gegensatz dazu konnte in <ref-ruling>, in welchem sich der Beobachtungszeitraum auf sechs Monate erstreckte und die Abweichungen von der durchschnittlichen Einsatzdauer von monatlich rund 50 Stunden gegen oben über 80 % und gegen unten 36 % betrugen, keine Normalarbeitszeit abgeleitet werden. Gleich verhielt es sich in dem in ARV 1995 Nr. 9 S. 45 publizierten Urteil, in welchem die Schwankungen ähnlich wie in dem in <ref-ruling> beurteilten Fall ausfielen. 2.- Streitig und zu prüfen ist, ob der Beschwerdeführer ab 14. Januar 2000 Anspruch auf Arbeitslosenentschädigung hat. a) Die Vorinstanz ist aufgrund der bestehenden Beschäftigungen zur Auffassung gelangt, der Beschwerdeführer sei in tatsächlicher und rechtlicher Hinsicht an die Arbeitgeber gebunden und demzufolge habe er auch keinen anrechenbaren Arbeitsausfall erlitten. Solange die Abrufverhältnisse bestehen würden, sei ein Anspruch auf Arbeitslosenentschädigung zu verneinen. b) Wie aus den Akten hervorgeht und auch unbestritten ist, arbeitet der Beschwerdeführer seit 1991 aufgrund eines auf unbestimmte Zeit abgeschlossenen Rahmenvertrages (vorliegender Vertrag datiert vom 10. Dezember 1996) als Übersetzer und Dolmetscher für das Bundesamt X._ seit 1996 für das Amt für öffentliche Sicherheit Y._ sowie für die Direktion für Soziales und Sicherheit Z._, wobei der Rahmenarbeitsvertrag am 12. Dezember 1997 mit der Temporärarbeitsvermittlungsfirma C._ AG abgeschlossen wurde. Mit der Vorinstanz ist von Arbeitsverhältnissen auf Abruf auszugehen, da der Versicherte je nach Arbeitsanfall zur Leistung aufgefordert und im Stundenlohn entschädigt wird. Aufgrund der Aktenlage weicht das im Zeitraum 1995 bis 1999 mit der Tätigkeit als Übersetzer und Dolmetscher für das Bundesamt X._ erzielte Einkommen sowohl nach oben wie auch unten zum Teil um 61 % bis 100 % (Monat Februar und Oktober 1999) vom Monatsmittel von Fr. 2813. 55 ab. Nicht anders verhält es sich bezüglich der Einsätze für das Amt für öffentliche Sicherheit Y._ und die Direktion für Soziales und Sicherheit Z._, wo sich Abweichungen von bis zu 100 % von den jeweiligen Monatsmitteln ergeben. Die Vorinstanz hat daher zu Recht festgestellt, dass die praxisgemässen Voraussetzungen für das Abstellen auf die effektive (durchschnittliche) Arbeitszeit als Referenzgrösse für die Bestimmung des anrechenbaren Arbeitsausfalls nicht gegeben sind, woran auch die Vorbringen in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde nichts zu ändern vermögen. Insbesondere verkennt der Beschwerdeführer, dass es für die Ermittlung der Normalarbeitszeit nicht einfach auf das durchschnittliche Jahreseinkommen ankommt, sondern darauf, ob die Einsätze über eine längere Zeit in einem mehr oder weniger konstanten Rahmen geleistet wurden. Gerade dies trifft aber - wie gezeigt - vorliegend nicht zu. Damit muss es beim Ergebnis des vorinstanzlichen Entscheids sein Bewenden haben.
Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht: I.Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen. II.Es werden keine Gerichtskosten erhoben. III. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Verwaltungsgericht des Kantons Bern, Sozialversicherungsrechtliche Abteilung, dem Kantonalen Amt für Industrie, Gewerbe und Arbeit, Abteilung Arbeitsvermittlung, Rechtsdienst, Bern, und dem Staatssekretariat für Wirtschaft zugestellt. Luzern, 9. Oktober 2001 Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts Der Präsident der II. Kammer: Die Gerichtsschreiberin:
CH_BGer_016
Federation
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social_law
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2,009
de
Sachverhalt: A. B._, geboren 1962, arbeitete seit August 2004 mit einem Pensum von 80 % als diplomierte Pflegefachfrau und war in dieser Eigenschaft obligatorisch bei der Visana Versicherungen AG (nachfolgend: Visana oder Beschwerdegegnerin) gegen die Folgen von Unfällen und Berufskrankheiten versichert. Am 28. Mai 2005 verlor sie beim Tragen eines Möbelstückes das Gleichgewicht, stürzte und zog sich dabei eine noch am Unfalltag in der Klinik X._ diagnostizierte Distorsion des linken oberen Sprunggelenkes (OSG) zu. Assistenzärztin Dr. med. H._ schloss ossäre Läsionen aus und verordnete anlässlich der Notfalluntersuchung Voltaren (Gel und Tabletten), das Kühlen und Hochlagern des OSG sowie Stockentlastung und schlug einen Kontrolltermin bei Dr. med. D._, Spezialarzt FMH für Chirurgie, vor. Dieser verschrieb am 3. Juni 2005 Physiotherapie und berichtete der Visana am 20. Dezember 2005, dass bei der Notfalluntersuchung am Unfalltag "keine sichere Kniepathologie" dokumentiert worden sei. Er habe die Versicherte "dann am 23. August 2005 gesehen". Sie habe damals über Knieschmerzen rechts geklagt, welche sie schon nach dem Trauma im Mai verspürt, jedoch anfänglich bagatellisiert habe. Der Chirurg schloss klinisch im August 2005 auf die "Möglichkeit einer Meniskusläsion rechts medial bei Aussenrotationsschmerz, leichtem Erguss und Druckdolenz über dem Kniespalt". Nach einer MRI-Untersuchung vom 26. August 2005, einer Arthroskopie vom 31. Oktober 2005 und einer Rearthroskopie vom 19. Dezember 2005 diagnostizierte er einen Status nach medialer Meniskusläsion am rechten Knie, eine medial femoral und retropatellär betonte Knorpelschädigung sowie eine Adipositas und bejahte die Unfallkausalität. Zudem wies er darauf hin, dass die Versicherte vom 28. Mai bis 19. Juni 2005 voll arbeitsunfähig und danach ab 20. Juni 2005 bis zur ersten Arthroskopie vom 31. Oktober 2005 wieder arbeitsfähig gewesen sei. Seither bestehe eine volle Arbeitsunfähigkeit. Nach einem dreiwöchigen stationären Aufenthalt im Rehabilitations- und Gesundheitszentrum S._ vom 7. bis 28. März 2006 veranlasste die Visana zur Abklärung der anhaltenden Beschwerden am 8. Juni 2006 eine Begutachtung durch den Spezialarzt für Chirurgie FMH Dr. med. K._. Dieser erstattete das chirurgische Gutachten am 18. August 2006 und vertrat die Auffassung, in Bezug auf die linksseitige OSG Distorsion sei zwischenzeitlich funktionell eine Restitutio ad integrum eingetreten. Die heute von der Patientin vorgebrachten Beschwerden würden ausschliesslich das rechte Knie betreffen. Diese Kniebeschwerden seien weit eher als Veränderungen im Rahmen der massiven Adipositas und nicht als Folge einer möglichen traumatischen Einwirkung im Zusammenhang mit dem Ereignis vom 28. Mai 2005 zu beurteilen. Nach Gewährung des rechtlichen Gehörs stellte die Visana sämtliche Leistungen aus dem Unfallereignis vom 28. Mai 2005 per 30. November 2006 ein (Verfügung vom 17. November 2006) und hielt daran mit Einspracheentscheid vom 13. August 2007 fest. B. Die hiegegen erhobene Beschwerde der B._ wies das Verwaltungsgericht des Kantons Bern nach Beizug der Krankenakten der Klinik X._ und des Patientendossiers des behandelnden Physiotherapeuten U._ mit Entscheid vom 18. April 2008 ab. C. Mit Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten lässt B._ unter Aufhebung des kantonalen Gerichts- und des Einspracheentscheides der Visana vom 13. August 2007 beantragen, die Visana habe ihr für die Folgen des Unfalles vom 28. Mai 2005 insbesondere hinsichtlich der heutigen Kniebeschwerden die gesetzlichen Leistungen nach UVG zu erbringen. Während die Visana auf Abweisung der Beschwerde schliesst, verzichtet das Bundesamt für Gesundheit (BAG) auf eine Vernehmlassung.
Erwägungen: 1. 1.1 Die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten kann wegen Rechtsverletzungen gemäss Art. 95 und 96 BGG erhoben werden. Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an (<ref-law>). Es ist folglich weder an die in der Beschwerde geltend gemachten Argumente noch an die Erwägungen der Vorinstanz gebunden. Es kann eine Beschwerde aus einem anderen als dem angerufenen Grund gutheissen und es kann die Beschwerde mit einer von der Argumentation der Vorinstanz abweichenden Begründung abweisen. Immerhin prüft das Bundesgericht, unter Berücksichtigung der allgemeinen Begründungspflicht der Beschwerde (Art. 42 Abs. 1 und 2 BGG), grundsätzlich nur die geltend gemachten Rügen, sofern die rechtlichen Mängel nicht geradezu offensichtlich sind (<ref-ruling> E. 1.4.1 S. 254 mit Hinweisen). 1.2 Im Beschwerdeverfahren um die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Unfallversicherung ist das Bundesgericht nicht an die vorinstanzliche Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gebunden (Art. 97 Abs. 2 und Art. 105 Abs. 3 BGG). Es kann daher auch eine unvollständige Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz ergänzen, welche für die Anwendung des materiellen Bundesrechts von rechtserheblicher Bedeutung ist. 2. Das kantonale Gericht hat die Bestimmungen und Grundsätze über den Unfallbegriff und den für die Leistungspflicht des obligatorischen Unfallversicherers (Art. 6 Abs. 1 in Verbindung mit <ref-law>) vorausgesetzten natürlichen Kausalzusammenhang zwischen Unfall und eingetretenem Schaden (<ref-ruling> E. 1 S. 337; vgl. auch <ref-ruling> E. 3.1 S. 181 mit Hinweisen) sowie den Beweiswert und die Würdigung medizinischer Berichte und Gutachten (<ref-ruling> E. 3a S. 352, SVR 2006 IV Nr. 27 S. 92, I 3/05 E. 3.2.4, je mit Hinweisen) zutreffend dargelegt. Richtig sind auch die vorinstanzlichen Erwägungen zur überdies erforderlichen Adäquanz des Kausalzusammenhanges (<ref-ruling> E. 3.2 S. 181, 402 E. 2.2 S. 405, 125 V 456 E. 5a S. 461 f. mit Hinweisen). Darauf wird verwiesen. 3. Unbestritten ist, dass die gesundheitlichen Beeinträchtigungen in Bezug auf die linksseitige OSG Distorsion vom 28. Mai 2005 bis zum Zeitpunkt der Leistungseinstellung per 30. November 2006 folgenlos abgeheilt waren, dass die Beschwerdeführerin schon vor dem Unfall vom 28. Mai 2005 an erheblichem Übergewicht von - nach eigenen Angaben - 85 kg bei einer Körpergrösse von 1,67 cm litt, und dass sich die Versicherte schliesslich bei einem Körpergewicht von 117,6 kg am 17. April 2007 einer Magenbypass-Operation unterzog. Von keiner Seite bestritten ist, dass die Versicherte vor dem Unfall vom 28. Mai 2005 voll arbeitsfähig war und nicht an behandlungsbedürftigen Kniebeschwerden litt. 4. Strittig und zu prüfen ist einzig, ob Verwaltung und Vorinstanz bei gegebener Aktenlage zu Recht darauf geschlossen haben, dass die gesundheitliche Störung am rechten Knie der Beschwerdeführerin nicht mit dem Beweisgrad der überwiegenden Wahrscheinlichkeit in einem mindestens teilursächlichen natürlichen Kausalzusammenhang mit dem Unfall vom 28. Mai 2005 steht. 4.1 Die Visana und das kantonale Gericht vertraten die Auffassung, es sei nicht mit dem erforderlichen Beweisgrad der überwiegenden Wahrscheinlichkeit erstellt, dass die "erstmals am 23. August 2005 von Dr. med. D._ diagnostizierten Beeinträchtigungen im rechten Knie [...] ganz oder teilweise unfallkausal" seien. Gestützt auf das Gutachten des Dr. med. K._ stelle die Schädigung am rechten Knie nicht eine Folge des Unfalles vom 28. Mai 2005 dar, sondern stehe vielmehr in einem ursächlichen Zusammenhang mit der repetitiven Einwirkung durch das massive körperliche Übergewicht. 4.2 Demgegenüber macht die Beschwerdeführerin geltend, anlässlich des Wohnungsumzuges vom 28. Mai 2005 habe sie beim Tragen eines Möbelstückes eine Schwelle übersehen und sich dabei nicht nur eine OSG Distorsion links zugezogen, sondern beim Sturz auch das rechte Knie angeprallt und aufgeschürft. Die letztere Unfallfolge sei aber anfänglich wegen starker Schmerzen am linken Fuss nicht im Vordergrund gestanden und auch bei Erstbehandlung unmittelbar nach dem Unfall im Notfallzentrum der Klinik X._ nicht dokumentiert worden. Die Vorinstanz habe zu Unrecht an der Glaubwürdigkeit der Aussagen der Versicherten gezweifelt. Aktenkundig stehe fest, dass das rechte Knie der Beschwerdeführerin bei physiotherapeutischer Erstbehandlung am 6. Juni 2005 als Folge des Sturzes vom 28. Mai 2005 schmerzhaft und geschwollen gewesen sei, weshalb ihr der Physiotherapeut geraten habe, den behandelnden Arzt bei nächster Gelegenheit noch einmal auf die Beschwerden im rechten Knie anzusprechen. Diese Tatsache sei sowohl vom Vertrauensarzt der Visana als auch vom chirurgischen Gutachter ignoriert worden. Beide seien tatsachenwidrig davon ausgegangen, der Schaden am rechten Knie sei erstmals drei Monate nach dem Unfall dokumentiert worden. Die am 31. Oktober und 19. Dezember 2005 operativ behandelte Meniskusläsion sei eine natürlich kausale Folge des Unfalles vom 28. Mai 2005 und die Beschwerdegegnerin habe daher für die Schädigung am rechten Knie die gesetzlichen Versicherungsleistungen zu erbringen. 5. 5.1 Das kantonale Gericht führte im angefochtenen Entscheid aus, es könne als erstellt betrachtet werden, dass die Versicherte bei Erstbehandlung durch Physiotherapeut U._ am 6. Juni 2005 über Schmerzen im rechten Knie geklagt habe. In Übereinstimmung mit dieser Feststellung steht die Tatsache, dass der Physiotherapeut am 6. Juni 2005 auf seiner Patientenkarte vermerkte, das rechte Knie der Beschwerdeführerin sei geschwollen. Diese Tatsache steht nicht im Widerspruch zu den Beurteilungen des Dr. med. K._ und des leitenden Vertrauensarztes der Visana, Dr. med. A._. Denn von klinischen Befunden, welche zunächst bloss die "Möglichkeit einer Meniskusläsion rechts medial bei Aussenrotationsschmerz, leichtem Erguss und Druckdolenz über dem Kniegelenksspalt" vermuten liessen, war erst knapp drei Monate nach dem Ereignis vom 28. Mai 2005 die Rede. Bis dahin standen offensichtlich nur die unbestrittenen Unfallfolgen von Seiten der OSG Distorsion links im Blickfeld der ärztlichen Abklärung und Behandlung. Ausgehend von den Angaben der Versicherten gemäss Schreiben vom 2. Februar 2006 riet ihr der Physiotherapeut am 6. Juni 2005 dazu, ihren Arzt über die Schmerzen und Schwellung am rechten Knie zu informieren. Das tat die Beschwerdeführerin anlässlich der nächsten Konsultation bei Dr. med. D._ vom 14. Juni 2005. Aus den vom kantonalen Gericht beigezogenen Kopien der Krankenakten der Klinik X._ geht hervor, dass Dr. med. D._ am 14. Juni 2005 auf der Patientenkarte mit verschiedenen, hinreichend nachvollziehbaren Abkürzungen notierte, er führe die Schmerzen im rechten Knie - bei leicht regredienter Schwellung am linken OSG, aber noch fehlender voller Belastbarkeit - möglicherweise auf eine Überlastung zurück und wolle zunächst abwarten. Die vorinstanzliche Feststellung, wonach auch "am 14. Juni 2005 noch keine sicheren pathologischen Befunde vorgelegen haben", ist somit zutreffend. Entgegen der Behauptung der Versicherten finden sich in den Einträgen des Dr. med. D._ vom 14. Juni 2005 keinerlei Hinweise darauf, dass er die vermutete Überlastung des rechten Knies in einen ursächlichen Zusammenhang mit der unfallbedingten Entlastung des linken, vom Unfall betroffenen Fussgelenkes stellte, zumal die Beschwerdeführerin ja seit dem Unfall voll arbeitsunfähig war und sich entsprechend schonen konnte. Hätte die Versicherte damals eine akute unfallbedingte Beeinträchtigung in der Belastbarkeit des rechten Knies geklagt oder der behandelnde Chirurg klinische Befunde erhoben, welche als Unfallfolge zu interpretieren gewesen wären, so hätte er der Beschwerdeführerin nicht eine knappe Woche im Voraus wieder eine volle Arbeitsfähigkeit ab 20. Juni 2005 attestiert, ohne weitere Abklärungen zu veranlassen und ohne eine Behandlung des rechten Knies einzuleiten. 5.2 Nachdem die Versicherte den ganzen Monat Juli 2005 in den Ferien weilte, nahmen die Schmerzen im rechten Knie mit der Wiederaufnahme der vorwiegend stehend und gehend zu verrichtenden angestammten Tätigkeit als Pflegefachfrau ab August 2005 wieder zu, weshalb sie sich erneut bei Dr. med. D._ meldete, welcher am 23. August 2005 zur Behandlung der Restfolgen von Seiten der OSG Distorsion sowie hinsichtlich eines "eventuellen Meniskusknies rechts" Physiotherapie verordnete und eine MRI-Untersuchung veranlasste. Diese zeigte am 26. August 2005 eine grenzwertige horizontale Läsion im Hinterhorn des medialen Meniscus. Bis zur ersten Arthroskopie vom 31. Oktober 2005 vermochte die Beschwerdeführerin dennoch die körperlich leichte bis mittelschwere angestammte Tätigkeit ohne Einschränkungen der Arbeitsfähigkeit zu verrichten. 5.3 Dr. med. A._ schloss in seinem Kurzbericht vom 10. Januar 2006 auf Grund der medizinischen Aktenlage darauf, eine rechtsseitige Knieverletzung sei am 28. Mai 2005 nicht dokumentiert worden. Die intraoperativ anlässlich der ersten Arthroskopie vom 31. Oktober 2005 gefundene Meniskusläsion stehe nicht mit überwiegender Wahrscheinlichkeit in einem Kausalzusammenhang mit dem Unfall vom 28. Mai 2005, sondern sei im Rahmen der medialen Gonarthrose zu interpretieren. 5.4 Dr. med. K._ stützte seine Diagnose betreffend die rechtsseitige Knieschädigung laut Gutachten vom 18. August 2006 insbesondere auf die Ergebnisse der beiden Arthroskopien vom 31. Oktober und 19. Dezember 2005 und begründete die Verneinung der Unfallkausalität der arthroskopisch am 31. Oktober 2005 festgestellten deutlichen Meniskusrissbildung wie folgt: Wenn sich die Versicherte beim Sturz vom 28. Mai 2005 tatsächlich eine Meniskusläsion medial rechts zugezogen hätte, wären die entsprechenden Beschwerden nicht erst drei Monate später medizinisch als Unfallfolge aufgefallen und abgeklärt worden, zumal die Beschwerdeführerin ja wegen der OSG Distorsion den linken Fuss weitgehend habe entlasten müssen und daher das rechte Knie von einer entsprechenden Mehrbelastung betroffen gewesen sei. Die behauptete Knieverletzung war weder anlässlich der Erstuntersuchung der Notfallärztin Dr. med. H._ in der Klinik X._ unmittelbar nach dem Unfall als relevanter unfallbedingter Befund im Bericht vom 8. Juli 2005 erwähnt worden, noch fanden die Dres. med. R._ und G._ vom Notfallzentrum des Spitals Y._ laut Bericht vom 28. Mai 2005 bei der röntgenologischen Untersuchung anamnestisch oder klinisch Hinweise auf eine Unfallverletzung am rechten Knie. Auch beim nächsten ärztlichen Kontrolltermin vom 3. Juni 2005 war nicht die Rede von abklärungs- oder behandlungsbedürftigen Kniebeschwerden rechts. Eine entsprechende Abklärung leitete Dr. med. D._ vielmehr erst am 23. August 2005 - also knapp drei Monate nach dem angeblich ursächlichen Unfall vom 28. Mai 2005 - ein. Diese Umstände lassen gemäss Gutachten des Dr. med. K._ nicht auf einen natürlichen Kausalzusammenhang der Schädigung am rechten Knie mit dem Ereignis vom 28. Mai 2005 schliessen. 5.5 Dr. med. K._ gelangte in seinem Gutachten vom 18. August 2006 schliesslich nach Untersuchung der Versicherten und fundierter Auseinandersetzung mit der gesamten medizinischen Aktenlage zur Überzeugung, die kernspintomographisch am 26. August 2005 dokumentierte Signalalteration beschränke sich auf das "Innere" der Meniskussubstanz und erreiche die Oberfläche/Unterfläche nicht, weshalb die Kniebeschwerden weit eher als Veränderung im Rahmen der massiven Adipositas (bei der Untersuchung des Dr. med. K._ vom 16. August 2006 wog die Beschwerdeführerin 102 kg) und nicht als Folge einer möglichen traumatischen Einwirkung im Zusammenhang mit dem Ereignis vom 28. Mai 2005 zu beurteilen seien. Während die festgestellten Meniskusveränderungen im medialen Hinterhorn im Rahmen einer repetitiven Einwirkung durch das massive körperliche Übergewicht durchaus nachvollziehbar und erklärbar seien, fehle es unter der hypothetischen Annahme einer Läsion auf Grund des Ereignisses vom 28. Mai 2005 an einer klinisch erfassten Akutsymptomatik. Das Gutachten des Dr. med. K._ ist für die streitigen Belange umfassend, beruht auf allseitigen Untersuchungen, berücksichtigt die geklagten Beschwerden und ist in Kenntnis der Vorakten abgegeben worden; zudem ist es in der Beurteilung der medizinischen Zusammenhänge sowie der medizinischen Situation einleuchtend und enthält begründete Schlussfolgerungen (<ref-ruling> E. 3a). Somit kommt dieser Expertise grundsätzlich volle Beweiskraft zu. 5.6 Mit Blick auf die von Dr. med. E._, bei der szintigrafischen Untersuchung vom 22. November 2006 vermutete Möglichkeit einer Algodystrophie im rechten Kniegelenk legte Dr. med. A._ mit Bericht vom 4./8. Oktober 2007 ausführlich und überzeugend dar, dass Algodystrophie eine Diagnose rein beschreibender Natur sei und keine Rückschlüsse auf die Genese zulasse. Weder die Untersuchungsergebnisse des Dr. med. E._ noch der Bericht der behandelnden Rheumatologin Dr. med. O._ vom 7. Dezember 2006 noch die nachträglichen Stellungnahmen des Dr. med. D._ vom 11. September und 5. Dezember 2006 vermöchten etwas daran zu ändern, dass der natürliche, mindestens teilursächliche Kausalzusammenhang zwischen der Schädigung am rechten Knie der Versicherten und dem Unfall vom 28. Mai 2005 nicht mit dem Beweisgrad der überwiegenden Wahrscheinlichkeit erstellt sei. 5.7 Gestützt auf die spezialmedizinischen Untersuchungsergebnisse und das Gutachten des Dr. med. K._ hat die Visana unter den gegebenen Umständen die bis dahin im Rahmen der Abklärung erbrachten Versicherungsleistungen zu Recht mit Verfügung vom 17. November 2006 ex nunc et pro futuro per 30. November 2006 eingestellt (<ref-ruling> E. 2.3.1 S. 384), nachdem sich erwiesen hatte, dass die Schädigung am rechten Knie der Versicherten nicht mit dem erforderlichen Beweisgrad der überwiegenden Wahrscheinlichkeit in einem natürlichen Kausalzusammenhang mit dem Unfall vom 28. Mai 2005 steht. Angesichts der klaren medizinischen Aktenlage sind von der Einvernahme des Sohnes und der Tochter der Beschwerdeführerin mit Blick auf die hier zu beantwortende Frage nach der Unfallkausalität der Schädigung am rechten Knie keine entscheidrelevanten neuen Erkenntnisse zu erwarten, weshalb im Ergebnis nicht zu beanstanden ist, dass das kantonale Gericht auf diese Beweismassnahme verzichtet hat (antizipierte Beweiswürdigung; <ref-ruling> E. 3 S. 157, 124 V 90 E. 4b S. 94; SVR 2007 IV Nr. 45 S. 149 E. 4, I 9/07). Was die Beschwerdeführerin im Übrigen gegen den angefochtenen Entscheid vorbringt, ist unbegründet. 6. Die Gerichtskosten werden der unterliegenden Beschwerdeführerin auferlegt (<ref-law>).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 750.- werden der Beschwerdeführerin auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Verwaltungsgericht des Kantons Bern, Sozialversicherungsrechtliche Abteilung, und dem Bundesamt für Gesundheit schriftlich mitgeteilt. Luzern, 12. Januar 2009 Im Namen der I. sozialrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber: Ursprung Hochuli
CH_BGer_008
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2,009
de
Sachverhalt: A. B._ reiste am 27. Oktober 1990 in die Schweiz ein und erhielt hier im Familiennachzug eine Niederlassungsbewilligung. Ihr Gatte A._ kam am 4. September 1994 in die Schweiz, wobei ihm eine Aufenthaltsbewilligung zum Verbleib bei seiner Frau erteilt wurde. A._ und B._ haben drei gemeinsame Kinder, die in den Jahren 1995, 1997 und 2002 geboren sind. Sie wurden in die Niederlassungsbewilligung ihrer Mutter einbezogen. B. Mit Verfügung vom 21. Dezember 2007 widerrief das Ausländeramt des Kantons Schaffhausen die Aufenthaltsbewilligung von A._ und wies B._ und die drei Kinder für fünf Jahre aus der Schweiz aus: Das Verhalten der Familie A._ und B._ habe zu schweren Klagen Anlass gegeben; sie seien mit Blick auf ihre Schuldenwirtschaft und Fürsorgeabhängigkeit nicht willens oder fähig, sich in die hiesige Ordnung einzufügen. Der Regierungsrat des Kantons Schaffhausen bestätigte diesen Entscheid auf Beschwerde hin am 23. September 2008. C. Hiergegen gelangte die Familie A._ und B._ am 16. Oktober 2008 an das Obergericht des Kantons Schaffhausen, welches am 24. Oktober 2008 ihr Gesuch um Gewährung der unentgeltlichen Prozessführung wegen Aussichtslosigkeit der Eingabe abwies und sie aufforderte, "bis 21. November 2008 für die mutmassliche Staatsgebühr des Beschwerdeverfahrens einen Vorschuss von Fr. 1'200.-- zu leisten", andernfalls auf ihre Beschwerde nicht eingetreten werde. Die Familie A._ und B._ beantragt vor Bundesgericht, den Entscheid des Obergerichts aufzuheben und dieses anzuweisen, ihnen die unentgeltliche Prozessführung zu gewähren bzw. auf die Erhebung eines Kostenvorschusses zu verzichten. Mit Verfügung vom 17. November 2008 legte der Abteilungspräsident der Eingabe antragsgemäss aufschiebende Wirkung bei. Das Obergericht und das Departement des Innern für den Regierungsrat sowie das Ausländeramt des Kantons Schaffhausen haben auf Vernehmlassungen verzichtet. Das Bundesamt für Migration beantragt, die Beschwerde abzuweisen.
Erwägungen: 1. Angefochten ist ein in einem hängigen kantonalen Verfahren ergangener letztinstanzlicher Entscheid über ein Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege; hierbei handelt es sich um einen Zwischenentscheid, der in der Regel einen nicht wiedergutzumachenden Nachteil bewirkt (Art. 93 Abs. 1 lit. a BGG; <ref-ruling> E. 1.1). Der Rechtsweg gegen solche folgt jenem in der Hauptsache (vgl. <ref-ruling> E. 2.2); die vorliegende Eingabe ist deshalb als Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten (Art. 82 ff. BGG) entgegenzunehmen. Soweit die Beschwerdeführer zur Begründung dafür, dass ihre Eingabe nicht aussichtslos sei, auf die Darlegungen im kantonalen Verfahren verweisen, ist auf ihre Vorbringen nicht weiter einzugehen: Nach Art. 42 BGG muss in der Eingabe an das Bundesgericht selber in gedrängter Form dargelegt werden, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt (vgl. <ref-ruling> E. 2.1; Urteil 4A_121/2007 vom 9. Juli 2007, E. 2.1). Nicht weiter zu berücksichtigen ist auch ihre Eingabe vom 4. Dezember 2008 betreffend eines Teilzeitarbeitsvertrags der Ehegattin und des Engagements von A._ im Rahmen eines Beschäftigungsprogramms; hierbei handelt es sich um allenfalls im Beschwerdeverfahren vor dem Obergericht zu berücksichtigende Noven (vgl. Art. 99 Abs. 1 BGG). 2. 2.1 Die Beschwerdeführer berufen sich ausschliesslich auf Art. 29 Abs. 3 BV, weshalb nicht weiter zu prüfen ist, ob und in welchem Umfang das kantonale Recht die unentgeltliche Rechtspflege regelt. Nach der bundesverfassungsrechtlichen Garantie hat die bedürftige Partei in einem für sie nicht aussichtslosen Verfahren Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege und, soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, auf Beigabe eines unentgeltlichen Rechtsbeistands. Als aussichtslos gelten praxisgemäss Prozessbegehren, bei denen die Gewinnaussichten beträchtlich geringer sind als die Verlustgefahren und die deshalb kaum als ernsthaft bezeichnet werden können. Dagegen gilt ein Begehren nicht als aussichtslos, wenn sich Gewinnaussichten und Verlustgefahren ungefähr die Waage halten oder die Gewinnaussichten nur wenig geringer sind als die Verlustgefahren. Massgebend ist, ob eine Partei, die über die nötigen Mittel verfügt, sich bei vernünftiger Überlegung ebenfalls zu einem Prozess entschliessen würde. Eine Partei soll einen Prozess, den sie auf eigene Rechnung und Gefahr nicht führte, nicht auf Kosten des Gemeinwesens anstrengen können. Die Prozesschancen sind in vorläufiger und summarischer Beurteilung des Prozessstoffs mit Blick auf die Erfolgsaussichten des Rechtsmittels als Ganzes abzuschätzen. Ob ein Begehren aussichtslos erscheint, beurteilt sich aufgrund der Verhältnisse im Zeitpunkt des Gesuchs (<ref-ruling> E. 5 S. 616; <ref-ruling> E. 2.3.1 S. 135 f.). 2. 2.1 Die Beschwerdeführer berufen sich ausschliesslich auf Art. 29 Abs. 3 BV, weshalb nicht weiter zu prüfen ist, ob und in welchem Umfang das kantonale Recht die unentgeltliche Rechtspflege regelt. Nach der bundesverfassungsrechtlichen Garantie hat die bedürftige Partei in einem für sie nicht aussichtslosen Verfahren Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege und, soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, auf Beigabe eines unentgeltlichen Rechtsbeistands. Als aussichtslos gelten praxisgemäss Prozessbegehren, bei denen die Gewinnaussichten beträchtlich geringer sind als die Verlustgefahren und die deshalb kaum als ernsthaft bezeichnet werden können. Dagegen gilt ein Begehren nicht als aussichtslos, wenn sich Gewinnaussichten und Verlustgefahren ungefähr die Waage halten oder die Gewinnaussichten nur wenig geringer sind als die Verlustgefahren. Massgebend ist, ob eine Partei, die über die nötigen Mittel verfügt, sich bei vernünftiger Überlegung ebenfalls zu einem Prozess entschliessen würde. Eine Partei soll einen Prozess, den sie auf eigene Rechnung und Gefahr nicht führte, nicht auf Kosten des Gemeinwesens anstrengen können. Die Prozesschancen sind in vorläufiger und summarischer Beurteilung des Prozessstoffs mit Blick auf die Erfolgsaussichten des Rechtsmittels als Ganzes abzuschätzen. Ob ein Begehren aussichtslos erscheint, beurteilt sich aufgrund der Verhältnisse im Zeitpunkt des Gesuchs (<ref-ruling> E. 5 S. 616; <ref-ruling> E. 2.3.1 S. 135 f.). 2.2 Wenn das Obergericht vorliegend die Verlustgefahren als deutlich höher bewertete als die Erfolgschancen, ist dies nicht zu beanstanden: 2.2.1 Nach Art. 9 Abs. 2 lit. b ANAG kann die Aufenthaltsbewilligung widerrufen werden, wenn das Verhalten des Ausländers Anlass zu schweren Klagen gibt. Die Ausweisung ist möglich, wenn sein Verhalten im allgemeinen und seine Handlungen im besonderen darauf schliessen lassen, dass er nicht gewillt oder nicht fähig ist, sich in die hiesige Ordnung einzufügen (Art. 10 Abs. 1 lit. b ANAG). Das ver-schuldete dauernde Nichtbezahlen von erheblichen Verbindlichkeiten kann einen Verstoss gegen die öffentliche Ordnung darstellen (vgl. <ref-ruling> E. 3b S. 391). Die Beschwerdeführer haben Schulden von Fr. 158'412.90 angehäuft. Sie mussten zudem mit Fürsorgeleistungen von insgesamt Fr. 141'857.-- unterstützt werden. Obwohl A._ am 15. Juli 1999 wegen der hohen Verschuldung die Niederlassungsbewilligung verweigert und er am 13. Oktober 2005 wegen seines Verhaltens verwarnt und aufgefordert worden war, sich künftig "absolut klaglos" zu verhalten und "insbesondere seinen Zahlungsverpflichtungen nachzukommen", wuchsen sowohl seine Verschuldung wie jene seiner Gattin weiter an, ohne dass eine Besserung ernsthaft in Aussicht stand. 2.2.2 Die Familie A._ und B._ hat - trotz ihrer Anwesenheit von 17 bzw. 12 Jahren - nicht vermocht, sich in die hiesigen Verhältnisse einzugliedern; Ermahnungen und zahlreiche Bussen wegen Nichtbefolgens von Aufgeboten des Betreibungsamts blieben über Jahre hinweg ohne Erfolg und vermochten sie nicht dazu zu veranlassen, ihr Verhalten zu ändern. Sie waren jeweils nur punktuell arbeitstätig; wiederholt verlor A._ seine Arbeitsstelle verschuldeterweise, indem er dieser fernblieb. Weder der Regierungsrat noch das Obergericht, das sich im angefochtenen Entscheid dessen Einschätzung anschloss, haben verkannt, dass den hier geborenen Kindern eine Umsiedlung nach Mazedonien schwer fallen dürfte; diese befinden sich jedoch noch in einem anpassungsfähigen Alter. Die Eltern sprechen mit ihnen Albanisch, so dass sie diese Sprache beherrschen dürften, auch wenn sie im schriftlichen Ausdruck allenfalls noch Probleme haben könnten. Ihr Schulbesuch in der Schweiz scheint überdies nicht problemlos verlaufen zu sein: Für den Zeitraum vom 13. November 2003 bis 21. Dezember 2007 mussten die Eltern insgesamt neunmal im Gesamtbetrag von Fr. 1'916.-- gebüsst werden. Die Niederlassungsbewilligungen der Kinder beruhen auf jener der Mutter; der Vater verfügte hier lediglich über eine Aufenthaltsbewilligung. Es ist ihnen deshalb zumutbar, die Schweiz gemeinsam mit den Eltern zu verlassen (vgl. <ref-ruling> E. 2b S. 67; <ref-ruling> E. 3c S. 298). Die Auffassung des Obergerichts, dass die Erfolgsaussichten im Rahmen des bei ihm angestrengten Verfahrens "beträchtlich" geringer seien als die Verlustgefahren, ist somit vertretbar. 2.2.3 Was die Beschwerdeführer hiergegen weiter einwenden, überzeugt nicht: Entgegen ihrer Kritik ergibt sich aus dem angefochtenen Entscheid hinreichend klar, weshalb das Obergericht zum Schluss gekommen ist, die Eingabe der Beschwerdeführer habe in allen Punkten als "aussichtslos" zu gelten. Beiden Ehegatten musste spätestens ab der Verwarnung von 2005 klar sein, dass die kantonalen Behörden nicht bereit waren, eine weitere Schuldenwirtschaft zu dulden und die Familie massiv mit Fürsorgegeldern zu unterstützen. Bei einem Verbleib allein der Gattin und der Kinder in der Schweiz wäre nicht ersichtlich, wovon diese hier leben könnten. Eine weitere Fürsorgeabhängigkeit über Jahre hinweg wäre kaum zu vermeiden. Entgegen der Kritik der Beschwerdeführer stützte das Obergericht seine Einschätzung nicht lediglich auf einen summarischen Entscheid; der regierungsrätliche Beschluss war eingehend begründet und ging detailliert auf die einzelnen Einwendungen der Beschwerdeführer ein, was es der Vorinstanz erlaubte, sich hinsichtlich der Erfolgschancen ein hinreichend klares Bild zu machen. 3. Die vorliegende Beschwerde ist abzuweisen, soweit darauf eingetreten werden kann. Da die Eingabe keine ernsthaften Aussichten auf Erfolg hatte, ist das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege abzuweisen (vgl. Art. 64 Abs. 1 BGG). Bei der Festsetzung der Höhe der Gerichtskosten wird der finanziellen Lage der Beschwerdeführer Rechnung getragen (Art. 65 Abs. 2 BGG).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. 2. Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege wird abgewiesen. 3. Die Gerichtsgebühr von Fr. 1'000.-- wird den Beschwerdeführern unter solidarischer Haftbarkeit auferlegt. 4. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Obergericht des Kantons Schaffhausen und dem Bundesamt für Migration schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 20. Februar 2009 Im Namen der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber: Müller Hugi Yar
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2,012
fr
Faits: A. A.a Y._ (l'assurée) a souscrit un contrat d'assurance protection juridique prenant effet le 1er octobre 2007, auprès d'une société devenue ultérieurement X._ SA (l'assurance). L'assurée travaillait alors depuis plusieurs années en qualité de "food safety manager" au service d'une personne morale active dans le secteur alimentaire. En 2009, elle s'est plainte auprès de son employeuse de harcèlement moral et psychologique ainsi que de problèmes de sécurité alimentaire dans l'entreprise. En septembre 2009, elle a pris contact avec l'assurance et lui a exposé le litige l'opposant à son employeuse. Dans un courrier du 13 septembre 2009, l'assurée a expliqué pour quels motifs elle souhaitait les services d'un avocat, citant notamment l'éventualité de "défendre [s]on cas au tribunal"; elle a demandé si l'assurance était prête à couvrir les frais. Par courriel du 16 septembre 2009, l'assurance a répondu comme il suit: "Comme nous l'avons évoqué lors de notre entretien, la couverture d'assurance étant donnée dans cette affaire et vu les circonstances, nous acceptons le mandat d'un avocat externe pour défendre vos intérêts dans le conflit qui vous oppose à votre employeur. Nous assumerons les frais de ce mandataire. Aucune participation financière n'est requise de votre part." L'assurance a confié le mandat à l'avocat genevois A._. Le 23 septembre 2009, elle lui a donné une "confirmation de garantie" "couvr[ant] toutes les démarches nécessaires et appropriées" qu'il aurait à entreprendre, en le priant de solliciter son accord "préalablement à toutes démarches qui dépasseraient ce cadre, en particulier pour le dépôt d'un recours contre une décision rendue par une autorité"; elle a accepté de prendre en charge les honoraires sur la base d'un tarif horaire de 400 fr. Me A._ a par la suite pris contact avec l'employeuse de l'assurée. A.b Le 29 janvier 2010, l'employeuse a résilié le contrat de travail de l'assurée avec effet au 31 août 2010. Elle proposait de verser à l'assurée le montant brut de 300'000 fr. (severance payment) pour solde de tout compte. L'assurance a fait savoir à Me A._ qu'elle couvrait les frais et honoraires pour les démarches en vue d'un règlement amiable, mais que toute nouvelle démarche pour la défense des intérêts de la demanderesse requerrait son accord préalable; à son avis, il était plus judicieux que l'assurée acceptât un arrangement à l'amiable. Me A._, sans en référer au préalable à l'assurance, a transmis le dossier à l'avocat D._. Ce dernier a demandé à l'assurance de confirmer qu'elle couvrirait tous les frais en relation avec le litige. L'assurance a pris acte du changement d'avocat et a proposé un tarif horaire de 300 fr., puis 350 fr., en lieu et place des 400 fr. requis par Me D._. Elle a répété vouloir favoriser un arrangement amiable et a demandé à être consultée avant l'ouverture d'une action judiciaire, afin qu'elle puisse se déterminer sur l'étendue de la prise en charge. L'assurée a informé l'assurance par courrier du 25 avril 2010 qu'elle refusait la proposition de son ancienne employeuse. Elle mentionnait en outre que son avocat n'avait entrepris "aucune démarche", car ils souhaitaient avoir l'accord préalable de l'assurance. Le 29 avril 2010, l'assurance a écrit à l'assurée que conformément à ses conditions générales, elle devait examiner les chances de succès de toute nouvelle démarche; par conséquent, si Me D._ prévoyait de déposer une demande judiciaire, elle devrait déterminer s'il était objectivement plus profitable d'accepter une proposition amiable, ou s'il était nécessaire d'engager une procédure civile. L'assurée a répondu que l'assurance n'avait initialement pas mentionné d'éventuelles réserves pour la prise en charge des mesures judiciaires, et qu'elle-même n'aurait pas fait intervenir un avocat avec le risque de perdre son emploi si elle avait su qu'elle ne serait pas soutenue. Il s'en est suivi de nombreux échanges épistolaires. Le 28 mai 2010, l'assurance répétait à Me D._ que toute nouvelle démarche nécessitait son accord préalable, en ajoutant: "A ce stade, à l'examen des éléments dont nous disposons dans ce dossier, nous limitons notre prise en charge aux négociations extrajudiciaires... si vous deviez conclure qu'une procédure civile se révèle par la suite nécessaire, vous voudrez bien nous exposer vos motifs, ceci afin que nous nous déterminions sur les chances de succès et sur la continuation de notre prise en charge." Le 2 juin 2010, elle émettait l'avis qu'un procès était dénué de chances de succès dans la mesure où les perspectives d'obtenir davantage que ce qui était proposé étaient inexistantes. Les parties ont par la suite campé sur leurs positions. Sur requête de Me D._, le Président du Tribunal cantonal vaudois a désigné Me B._ en qualité d'arbitre unique pour statuer sur la prise en charge des frais de procès par l'assurance. A.c Le 25 mars 2011, l'assurée a saisi le Juge délégué de la Chambre patrimoniale cantonale d'une requête en conciliation dirigée contre son ancienne employeuse. Les conclusions portaient entre autres sur le paiement d'une somme de 3'262'511 fr. B. Le 12 mai 2011, l'assurée a adressé sa demande à l'arbitre. Elle concluait à ce que l'assurance soit astreinte à couvrir, dans la mesure de la garantie émise le 23 septembre 2009, tous les frais relatifs à la procédure judiciaire ouverte par requête de conciliation du 25 mars 2011; elle demandait en outre que les honoraires de son mandataire soient couverts à hauteur d'un tarif horaire de 400 fr. L'assurance a conclu au rejet. Par sentence du 31 mai 2012, l'arbitre a admis la demande. Il a dit que l'assurance devait couvrir tous les frais de la procédure judiciaire initiée contre l'ancienne employeuse le 25 mars 2011, y compris les frais de justice, dépens, honoraires et frais de l'avocat de l'assurée, et ce, jusqu'à l'épuisement de la première instance; il a en outre dit que les honoraires de Me D._ devaient être calculés en application d'un tarif horaire de 400 fr., TVA en sus. En résumé, l'arbitre a retenu qu'en application du principe de la confiance, l'assurée et son mandataire étaient fondés à comprendre de bonne foi que la confirmation de garantie émise par l'assurance couvrait également une éventuelle procédure judiciaire, et qu'aucune disposition des conditions générales ne permettait à l'assurance de retirer sa couverture d'assurance après l'avoir donnée. C. L'assurance (ci-après: la recourante) interjette un recours en matière civile, concluant à l'annulation de la sentence arbitrale et au renvoi de la cause à l'arbitre pour nouvelle sentence dans le sens des considérants. L'assurée (ci-après: l'intimée) conclut au rejet du recours. Chaque partie a encore déposé ultérieurement des observations. Par ordonnance du 27 août 2012, la Présidente de la cour de céans a accordé l'effet suspensif requis par la recourante.
Considérant en droit: 1. La sentence rendue dans le cadre d'un arbitrage interne peut faire l'objet d'un recours en matière civile (<ref-law>; <ref-law>). En l'espèce, la valeur litigieuse correspond aux frais et honoraires que la recourante est susceptible de devoir prendre en charge dans le cadre de la procédure judiciaire initiée par l'intimée contre son ancienne employeuse; au vu des conclusions prises par l'intimée dans cette procédure-là, la valeur litigieuse de la présente cause peut sans autre être estimée à 30'000 fr. au moins, si bien que la voie du recours en matière civile est ouverte, indépendamment de la question de savoir si l'exigence d'une valeur litigieuse minimale s'applique dans les causes arbitrales. Voie de droit extraordinaire et de nature cassatoire, le recours dirigé contre une sentence arbitrale interne n'est recevable que pour les motifs limitativement énumérés à l'<ref-law>, comme cela ressort clairement des versions allemande (nur) et italienne (unicamente) de cette disposition. Seuls les griefs invoqués et motivés par le recourant sont examinés (<ref-law>); la motivation doit satisfaire aux exigences strictes posées à l'époque pour l'ancien recours de droit public (<ref-ruling> consid. 5). La partie recourante doit faire valoir ses griefs avant l'échéance du délai de recours; elle ne peut, dans le cadre d'une réplique ou d'observations sur la réponse de la partie intimée, présenter de nouveaux griefs ou étayer par une autre motivation des griefs soulevés dans les délais. 2. La recourante se plaint tout d'abord d'une violation de son droit d'être entendue (art. 393 let. d CPC). Elle reproche à l'arbitre de ne pas avoir examiné une question qui lui était soumise, soit celle de savoir si la voie judiciaire constituait une démarche nécessaire et appropriée dans le cas de l'intimée. La recourante estime qu'elle n'était tenue de fournir ses prestations qu'à cette condition. L'arbitre a interprété la confirmation de garantie donnée le 23 septembre 2009; il a conclu que l'intimée pouvait de bonne foi comprendre que la recourante acceptait de couvrir les frais d'une procédure judiciaire devant le juge de première instance. Cette interprétation revenait à dire que la recourante ne conditionnait pas son engagement à l'examen préalable du caractère "nécessaire et approprié" de la procédure judiciaire; l'arbitre n'avait donc pas à examiner cet aspect. La recourante conteste en réalité l'interprétation de l'arbitre (cf. infra, consid. 3.3). Le grief tiré de l'art. 393 let. d CPC est infondé. 3. La recourante invoque ensuite le grief d'arbitraire (art. 393 let. e CPC). 3.1 La sentence issue d'un arbitrage interne peut être attaquée lorsqu'elle est arbitraire dans son résultat parce qu'elle repose sur des constatations manifestement contraires aux faits résultant du dossier ou parce qu'elle constitue une violation manifeste du droit ou de l'équité (art. 393 let. e CPC). Ce motif de recours a été repris du Concordat sur l'arbitrage du 27 mars 1969 (art. 36 let. f CA; Message du 28 juin 2006 relatif au code de procédure civile suisse, ch. 5.25.8, ad art. 391 du projet, FF 2006 7011); la jurisprudence rendue sous le régime du concordat conserve toute sa valeur. Une constatation est manifestement contraire aux faits résultant du dossier si le tribunal arbitral, à la suite d'une inadvertance, s'est mis en contradiction avec les pièces du dossier, soit en perdant de vue certains passages d'une pièce déterminée ou en leur attribuant un autre contenu que celui qu'ils ont réellement, soit en admettant par erreur qu'un fait est établi par une pièce alors que celle-ci ne donne en réalité aucune indication à cet égard. L'objet du grief d'arbitraire en matière de faits est donc restreint: il ne porte pas sur l'appréciation des preuves et les conclusions qui en sont tirées, mais uniquement sur les constatations de fait manifestement réfutées par des pièces du dossier. En matière arbitrale, la façon dont le tribunal arbitral exerce son pouvoir d'appréciation ne peut pas faire l'objet d'un recours; le grief d'arbitraire est limité aux constatations de fait qui ne dépendent pas d'une appréciation, c'est-à-dire à celles qui sont inconciliables avec des pièces du dossier (<ref-ruling> consid. 3.6 et 3.7, confirmé par l'arrêt 4D_101/2010 du 1er décembre 2010 consid. 5.1). La violation manifeste du droit se rapporte au seul droit matériel, non au droit de procédure (<ref-ruling> consid. 3.4 i.f.; <ref-ruling> consid. 2b). Quant à la violation manifeste de l'équité, elle suppose que le tribunal arbitral était autorisé à statuer en équité ou a appliqué une norme renvoyant à l'équité (<ref-ruling> consid. 2). 3.2 La recourante reproche à l'arbitre d'avoir retenu, en totale contradiction avec un courrier du 25 avril 2010, que l'intimée était fondée à croire que les frais d'une procédure judiciaire de première instance seraient pris en charge de façon inconditionnelle. Par lettre du 25 avril 2010, postérieure à la confirmation de garantie du 23 septembre 2009, l'intimée avait fait savoir à la recourante qu'elle avait refusé l'offre de son ancienne employeuse mais qu'à ce jour, aucune démarche n'avait été entreprise, elle-même et son avocat souhaitant obtenir l'accord préalable de la recourante. L'arbitre a rappelé qu'il devait d'abord s'efforcer de déterminer la commune et réelle intention des parties et, si cela n'était pas possible ou si les volontés intimes divergeaient, interpréter les déclarations selon la théorie de la confiance. Il a ensuite jugé, en vertu de la théorie de la confiance, que l'intimée pouvait de bonne foi comprendre que la confirmation de garantie couvrait les frais d'une éventuelle procédure judiciaire de première instance. Ce faisant, l'arbitre a implicitement admis qu'il ne pouvait pas constater de volonté subjective commune des parties. La recourante reproche donc à l'arbitre de ne pas avoir déduit une telle volonté concordante du courrier du 25 avril 2010, qui démontrerait qu'elle-même et l'intimée avaient compris la confirmation de garantie de la même façon, à savoir que la couverture ne s'étendait pas aux frais d'une procédure judiciaire de première instance. Or, cela ne figure pas expressis verbis dans le courrier en question; la conclusion de l'arbitre n'est pas manifestement réfutée par cette pièce. La recourante discute l'interprétation de cette lettre par l'arbitre; une telle critique, qui revient à discuter l'appréciation d'un moyen de preuve, est irrecevable. 3.3 La recourante s'en prend également à l'interprétation de la confirmation de garantie selon le principe de la confiance. Il s'agit-là d'une question de droit matériel qui peut être examinée sous l'angle de l'arbitraire. L'arbitre s'est principalement fondé sur la clause, contenue dans la confirmation de garantie, selon laquelle toutes les démarches nécessaires et appropriées étaient couvertes, sauf celles qui dépasseraient ce cadre, en particulier le dépôt d'un recours contre une décision rendue par une autorité. En substance, l'arbitre a considéré que seule une procédure judiciaire pouvait aboutir à une "décision rendue par une autorité" et qu'en conséquence, les frais y relatifs entraient dans le cadre de ce qui était garanti, la clause de réserve ne portant que sur une éventuelle procédure de recours. Cette déduction n'est pas insoutenable, ce qui scelle le sort du grief. Peu importe qu'une telle garantie soit ou non conforme aux processus habituels en matière d'assurance protection juridique ou aux conditions générales de la recourante. 3.4 La recourante objecte enfin que la sentence attaquée est insoutenable dans son résultat, car elle l'obligerait à financer un procès très coûteux, uniquement à cause du choix déraisonnable de l'intimée d'engager une procédure judiciaire non susceptible de conduire à un résultat plus favorable que l'offre transactionnelle présentée par la partie adverse. Or, la recourante ne dit pas pour lequel des motifs limitativement prévus par la loi (art. 393 let. e CPC) la sentence serait arbitraire dans son résultat, ce qui suffit à entraîner l'irrecevabilité du grief, faute de motivation suffisante. Au demeurant, on ne discerne pas en quoi il serait arbitraire qu'un professionnel doive tenir ses engagements envers un client, eussent-ils été pris à mauvais escient. 4. La recourante succombe. Elle supporte les frais et dépens de la présente procédure (art. 66 et 68 LTF).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable. 2. Les frais judiciaires, arrêtés à 4'000 fr., sont mis à la charge de la recourante. 3. La recourante versera à l'intimée une indemnité de 5'000 fr. à titre de dépens. 4. Le présent arrêt est communiqué aux mandataires des parties et à l'arbitre unique. Lausanne, le 16 octobre 2012 Au nom de la Ire Cour de droit civil du Tribunal fédéral suisse La Présidente: Klett La Greffière: Monti
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2,002
de
Das Bundesgericht hat in Erwägung, dass X._ mit Eingabe vom 1. Juli 2002 ein Revisionsgesuch gegen das Urteil des Bundesgerichts vom 1. Mai 2002 eingereicht hat, dass das Revisionsverfahren nicht einer Neuprüfung der vor Bundesgericht abgeschlossenen Rechtssache dient, dass es im Revisionsverfahren unzulässig ist, rechtliche Kritik an der dem früheren Entscheid zugrunde liegenden rechtlichen Würdigung vorzubringen, dass das Bundesgericht nur bei Vorliegen eines Revisionsgrundes (Art. 136 ff. OG) auf ein bereits gefälltes Urteil zurückkommen kann, dass sich der Gesuchsteller auf Art. 136 lit. c und d OG beruft, dass nach Art. 136 lit. c OG die Revision eines Entscheides zulässig ist, wenn einzelne Anträge unbeurteilt geblieben sind, dass unter dem Begriff des Antrages im Sinne von Art. 136 lit. c OG grundsätzlich nur ein Antrag in der Hauptsache, nicht aber ein Verfahrensantrag zu verstehen ist (<ref-ruling> E. 2), dass sich aus der Eingabe des Gesuchstellers nicht ergibt, welche Anträge in der Hauptsache unbeurteilt geblieben sein sollen, dass nach Art. 136 lit. d OG die Revision eines Entscheides zulässig ist, wenn das Bundesgericht in den Akten liegende erhebliche Tatsachen aus Versehen nicht berücksichtigt hat, dass sich aus dem Revisionsgesuch nicht ergibt, welche in den Akten liegende erhebliche Tatsache das Bundesgericht bei seinem Entscheid aus Versehen nicht berücksichtigt haben sollte, dass demnach das Revisionsgesuch abzuweisen ist, soweit darauf eingetreten werden kann, dass angesichts der offensichtlichen Aussichtslosigkeit der vorliegenden Revision dem Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege nicht entsprochen werden kann (Art. 152 OG), dass der unterliegende Gesuchsteller deshalb die Kosten zu tragen hat (Art. 156 Abs. 1 OG), dass sich das Bundesgericht vorbehält, weitere Revisionsgesuche oder sonstige Eingaben des Gesuchstellers in der vorliegenden Angelegenheit ohne förmliche Behandlung abzulegen,
im Verfahren nach Art. 143 Abs. 1 OG erkannt: 1. Das Revisionsgesuch wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. 1. Das Revisionsgesuch wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. 2. Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege wird abgewiesen. 2. Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege wird abgewiesen. 3. Die Gerichtsgebühr von Fr. 500.-- wird dem Gesuchsteller auferlegt. 3. Die Gerichtsgebühr von Fr. 500.-- wird dem Gesuchsteller auferlegt. 4. Dieses Urteil wird den Parteien und der Geschäftsleitung des Kantonsrates des Eidgenössischen Standes Zürich schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 28. August 2002 Im Namen der I. öffentlichrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
CH_BGer_001
Federation
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nan
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2,002
de
A.- Mit Verfügung vom 4. Juli 1991 sprach die Ausgleichskasse des Kantons Bern dem 1940 geborenen P._ bei einem Invaliditätsgrad von 40 % mit Wirkung ab 1. Januar 1988 eine Viertelsrente zu. Sie stützte sich dabei namentlich auf die Gutachten des Zentrums für Medizinische Begutachtung (ZMB) vom 31. August 1990 und des Dr. med. H._ vom 2. November 1989. Die Verfügung wurde nach dem Rückzug der dagegen erhobenen Beschwerde rechtskräftig. Am 16. Juni 1994 liess der Versicherte gestützt auf den Bericht der Höhenklinik X._ vom 4. März 1994 um revisionsweise Zuerkennung einer ganzen Invalidenrente ersuchen. Die nunmehr zuständige IV-Stelle Bern trat mit Verfügung vom 2. Februar 1995 auf das Gesuch nicht ein, da keine erhebliche Verschlechterung der tatsächlichen Verhältnisse glaubhaft gemacht worden sei. Die von P._ dagegen erhobene Beschwerde wies das Verwaltungsgericht des Kantons Bern mit Entscheid vom 12. Dezember 1995 ab. Auf Verwaltungsgerichtsbeschwerde hin bestätigte das Eidgenössische Versicherungsgericht diesen Entscheid mit Urteil vom 15. Januar 1998. B.- Mit Revisionsgesuch vom 21. August 2000 lässt P._ die Aufhebung der Verfügung vom 2. Februar 1995, des Entscheids vom 12. Dezember 1995 und des Urteils vom 15. Januar 1998 sowie die Zusprechung einer ganzen Invalidenrente ab einem richterlich festzusetzenden Zeitpunkt beantragen. Dem Gesuch liegen ein Urteil des Verwaltungsgerichts des Kantons Bern vom 11. Juli 2000 und ein Gutachten der Medizinischen Abklärungsstelle (MEDAS) vom 17. Juni 1999 bei. Zudem ersucht er um die Gewährung der unentgeltlichen Rechtspflege.
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: 1.- a) Nach Art. 137 lit. b in Verbindung mit Art. 135 OG ist die Revision eines Urteils des Eidgenössischen Versicherungsgerichts u.a. zulässig, wenn der Gesuchsteller nachträglich neue erhebliche Tatsachen erfährt oder entscheidende Beweismittel auffindet, die er im früheren Verfahren nicht beibringen konnte. Als "neu" gelten Tatsachen, welche sich bis zum Zeitpunkt, da im Hauptverfahren noch tatsächliche Vorbringen prozessual zulässig waren, verwirklicht haben, jedoch der um Revision ersuchenden Person trotz hinreichender Sorgfalt nicht bekannt waren. Die neuen Tatsachen müssen ferner erheblich sein, d.h. sie müssen geeignet sein, die tatbeständliche Grundlage des angefochtenen Urteils zu verändern und bei zutreffender rechtlicher Würdigung zu einer andern Entscheidung zu führen. Beweismittel haben entweder dem Beweis der die Revision begründenden neuen erheblichen Tatsachen oder dem Beweis von Tatsachen zu dienen, die zwar im früheren Verfahren bekannt gewesen, aber zum Nachteil der gesuchstellenden Person unbewiesen geblieben sind. Sollen bereits vorgebrachte Tatsachen mit den neuen Mitteln bewiesen werden, so hat die Person auch darzutun, dass sie die Beweismittel im früheren Verfahren nicht beibringen konnte. Entscheidend ist ein Beweismittel, wenn angenommen werden muss, es hätte zu einem andern Urteil geführt, falls das Gericht im Hauptverfahren hievon Kenntnis gehabt hätte. Ausschlaggebend ist, dass das Beweismittel nicht bloss der Sachverhaltswürdigung, sondern der Sachverhaltsermittlung dient. Es genügt daher beispielsweise nicht, dass ein neues Gutachten den Sachverhalt anders bewertet; vielmehr bedarf es neuer Elemente tatsächlicher Natur, welche die Entscheidungsgrundlagen als objektiv mangelhaft erscheinen lassen. Für die Revision eines Entscheides genügt es nicht, dass die Gutachterin oder der Gutachter aus den im Zeitpunkt des Haupturteils bekannten Tatsachen nachträglich andere Schlussfolgerungen zieht als das Gericht. Auch ist ein Revisionsgrund nicht schon gegeben, wenn das Gericht bereits im Hauptverfahren bekannte Tatsachen möglicherweise unrichtig gewürdigt hat. Notwendig ist vielmehr, dass die unrichtige Würdigung erfolgte, weil für den Entscheid wesentliche Tatsachen nicht bekannt waren oder unbewiesen blieben (<ref-ruling> Erw. 5b, 110 V 141 Erw. 2, 293 Erw. 2a, 108 V 171 Erw. 1; vgl. auch <ref-ruling>). b) Der Gesuchsteller hat den Revisionsgrund sowie des- sen rechtzeitige Geltendmachung darzulegen und anzugeben, welche Abänderung des früheren Entscheides und welche Rück- leistung verlangt wird (Art. 140 OG). Das Revisionsgesuch ist im Falle des Art. 137 lit. b OG binnen 90 Tagen von der Entdeckung des Revisionsgrundes an beim Eidgenössischen Versicherungsgericht anhängig zu machen (Art. 141 Abs. 1 lit. b OG). Wie es sich damit verhält, kann mit Blick auf die nachfolgenden Ausführungen offen bleiben. 2.- a) Das Eidgenössische Versicherungsgericht hat im Urteil vom 15. Januar 1998 das Begehren um revisionsweise Zusprechung einer höheren Invalidenrente mit der Begründung verneint, dem Austrittsbericht der Höhenklinik X._ vom 4. März 1994 liessen sich keine Symptome entnehmen, welche nicht bereits von den Gutachtern des ZMB vom 31. August 1990 festgehalten worden wären. Wenn die Verwaltung bei dieser Sachlage auf das neue Gesuch nicht eingetreten sei, lasse sich dies nicht beanstanden. b) Der Gesuchsteller führt unter Hinweis auf das MEDAS-Gutachten vom 17. Juni 1999 aus, schon seit August 1990 oder seit 1991 liege eine 100%ige Arbeitsunfähigkeit aus psychischen Gründen vor. Damit stehe fest, dass die frühere Beurteilung des Dr. med. H._ und der Gutachter des ZMB offensichtlich unzutreffend gewesen sei. Der Anspruch auf eine ganze Rente bestehe daher ab dem ersten Revisionsgesuch vom 16. Juni 1994. 3.- a) Gemäss Beurteilung des im Rahmen der MEDAS-Begutachtung konsiliarisch beigezogenen Psychiaters Dr. med. M._ vom 8. April 1999 hat sich die psychische Verfassung des Gesuchstellers seit 1990 entscheidend verändert, indem nunmehr eine invalidisierende depressive Entwicklung vorliege. Ab wann diese eine 40 % übersteigende Arbeitsunfähigkeit verursacht habe, sei schwierig zu beurteilen. Die Tatsache, dass der Versicherte bis vor einem Jahr noch Stellen gesucht habe, sich seither jedoch psychisch schlechter fühle, sowie der - verglichen mit einer Fotografie aus dem Vorjahr - veränderte Gesichtsausdruck liessen den Gutachter annehmen, dass der Verlust der 60%igen Restarbeitsfähigkeit etwa zwölf Monate zurückliege. Aus somatischer Sicht war dem Gesuchsteller laut Bericht des beigezogenen Rheumatologen Dr. med. A._ vom 31. März 1999 keine körperliche Schwerarbeit mehr zumutbar, während in der zuletzt ausgeübten Tätigkeit als Küchenhilfe eine Arbeitsfähigkeit von 70 % und für eine leichte körperliche Arbeit ohne Armelevation und in vorzugsweise wechselnden Körperpositionen gar eine volle Arbeitsfähigkeit bestand. In ihrer Gesamtbeurteilung legten die Gutachter der MEDAS die vollständige Arbeitsunfähigkeit auf das Datum der Schlussbesprechung vom 14. April 1999 fest. Konkrete Anhaltspunkte, welche darauf schliessen liessen, dass bereits zum Zeitpunkt der Nichteintretensverfügung vom 2. Februar 1995, welche rechtsprechungsgemäss die Grenze der richterlichen Überprüfungsbefugnis bildet (<ref-ruling> Erw. 1b mit Hinweisen), eine willensmässig nicht mehr beeinflussbare Chronifizierung und damit eine 100%ige Arbeitsunfähigkeit vorgelegen hätte, lassen sich den ärztlichen Berichten nicht entnehmen. Die am 8. April 1999 diagnostizierte depressive Entwicklung bildet deshalb keinen Revisionsgrund im Sinne von Art. 137 lit. b OG. b) Die Ärzte der MEDAS vertreten in ihrer Schlussbeurteilung die Auffassung, auf Grund einer Würdigung sämtlicher Dokumente müsste wohl davon ausgegangen werden, dass bereits im August 1990 aus psychiatrischer Sicht eine vollständige Arbeitsunfähigkeit bestanden habe. Damit liegt nach Ansicht des Gesuchstellers eine erstmalige umfassende und vollständige Beurteilung des medizinischen Sachverhaltes und somit eine neue Tatsache vor. Diese sei zudem geeignet, die früheren Betrachtungsweisen als offensichtlich unzutreffend zu bezeichnen. Das Vorliegen einer vorbestandenen neuen Tatsache ist dadurch indessen nicht erstellt. Vielmehr handelt es sich um eine unterschiedliche Einschätzung der aus den festgestellten Beschwerden resultierenden Arbeitsunfähigkeit und somit um eine nicht revisionsbegründende andere Würdigung des Sachverhalts. Zudem ist ein Revisionsgrund nicht schon gegeben, wenn das Gericht bereits im Hauptverfahren bekannte Tatsachen möglicherweise unrichtig gewürdigt hat (<ref-ruling> Erw. 2). Eine nach dem Erlass der Verfügung vom 2. Februar 1995 eingetretene Verschlechterung des Gesundheitszustandes ist im Rahmen der Neuanmeldung vom 29. Januar 1998, welche Gegenstand des beim Eidgenössischen Versicherungsgericht hängigen Verfahrens I 465/00 bildet, zu prüfen. 4.- Da das Revisionsgesuch offensichtlich unbegründet ist, entscheidet das Gericht im Verfahren nach Art. 143 Abs. 1 OG. 5.- Vorliegend rechtfertigt es sich, keine Gerichtskosten zu erheben, womit sich das Begehren um Bewilligung der unentgeltlichen Rechtspflege im Sinne der Befreiung von den Gerichtskosten als gegenstandslos erweist. Da die Verwaltungsgerichtsbeschwerde von vornherein keine Aussicht auf Erfolg hatte, fällt eine unentgeltliche Verbeiständung ausser Betracht (Art. 152 in Verbindung mit Art. 135 OG; <ref-ruling> Erw. 4a und 372 Erw. 5b, je mit Hinweisen).
Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht: I. Das Revisionsgesuch wird abgewiesen. II. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. III. Das Gesuch um unentgeltliche Verbeiständung wird abgewiesen. IV. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Verwaltungsgericht des Kantons Bern, Sozialversicherungsrechtliche Abteilung, der Ausgleichskasse des Kantons Bern und dem Bundesamt für Sozialversicherung zugestellt. Luzern, 18. April 2002 Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts Der Präsident der II. Kammer: Die Gerichtsschreiberin:
CH_BGer_016
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[]
02d00583-2ce0-45e0-9b93-e0d1965fab01
2,011
de
Erwägungen: 1. 1.1 X._ (geb. 1973) stammt aus Kamerun. Mit Urteil vom 30. September 2008 bestätigte das Bundesgericht die Nichtverlängerung seiner Aufenthaltsbewilligung, da er sich rechtsmissbräuchlich auf eine nur noch formell bestehende Ehe mit einer Schweizer Bürgerin berief (Urteil 2C_699/2008). Trotz der Aufforderung, bis zum 31. Januar 2009 auszureisen, verblieb X._ (illegal) im Land, wo er auch straffällig geworden war (unter anderem 18 Monate Gefängnis wegen schwerer Betäubungsmitteldelinquenz). 1.2 Am 13. Juni 2011 wurde X._ angehalten und tags darauf für drei Monate in Ausschaffungshaft genommen. Der Einzelrichter für Zwangsmassnahmen im Ausländerrecht am Appellationsgericht des Kantons Basel-Stadt prüfte die Haft am 15. Juni 2011 und bestätigte sie bis zum 13. September 2011. Am 13. Juli 2011 leitete er ein mit "Demande de recours" bezeichnetes Schreiben von X._ zur Behandlung an das Bundesgericht weiter. 2. Die entsprechende Eingabe erweist sich als offensichtlich unzulässig und kann ohne Weiterungen im vereinfachten Verfahren nach <ref-law> erledigt werden: 2.1 Die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten muss die Begehren und deren Begründung enthalten; der Betroffene hat in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Seine Ausführungen müssen sachbezogen sein, d.h. den Gegenstand des angefochtenen Entscheids betreffen; es ist in gezielter Form auf die für das Ergebnis des Entscheids massgeblichen Erwägungen der Vorinstanz einzugehen (vgl. <ref-ruling> E. 2.1 - 2.3). 2.2 Das Schreiben des Beschwerdeführers genügt diesen Anforderungen offensichtlich nicht. Dieser setzt sich darin mit keinem Wort mit den Überlegungen des Haftrichters auseinander und legt auch nicht ansatzweise dar, weshalb seine ausländerrechtliche Festhaltung widerrechtlich sein könnte. Angesichts der plausibel erscheinenden Erwägungen des Haftrichters lässt sich nicht erkennen, inwiefern die beanstandete Administrativhaft mit dem schweizerischen Recht unvereinbar wäre bzw. der bundesgerichtlichen Praxis widersprechen würde; auch eine formgültig formulierte Beschwerdeschrift hätte deshalb keine ernsthaften Erfolgsaussichten gehabt. Auf die Beschwerde ist dementsprechend nicht einzutreten, auch wenn die Beschwerdefrist noch läuft (vgl. <ref-law>) und die Eingabe somit noch fristgerecht verbessert werden könnte. 2.3 Es rechtfertigt sich, für das vorliegende Verfahren keine Gerichtskosten zu erheben (<ref-law>). Es sind keine Parteientschädigungen geschuldet (vgl. <ref-law>). Das Migrationsamt des Kantons Basel-Stadt wird eingeladen, dafür besorgt zu sein, dass der vorliegende Entscheid dem Beschwerdeführer korrekt eröffnet und nötigenfalls verständlich gemacht wird.
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten. 2. Es werden keine Kosten erhoben. 3. Dieses Urteil wird den Verfahrensbeteiligten, dem Appellationsgericht des Kantons Basel-Stadt, Einzelrichter für Zwangsmassnahmen im Ausländerrecht, und dem Bundesamt für Migration schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 18. Juli 2011 Im Namen der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber: Zünd Hugi Yar
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2,005
fr
Considérant: que le canton de Zurich, agissant par la Caisse du Tribunal supérieur (Obergerichtskasse), a introduit auprès de l'Office des poursuites et des faillites du district de Porrentruy une poursuite contre Z._ SA, poursuite n° xxxx dans laquelle l'office a adressé à la débitrice un procès-verbal de saisie, série n° xxxx, en date du 26 avril 2005; que par lettre du 17 juin 2005, la débitrice a déposé plainte contre l'office, lui reprochant notamment d'avoir ignoré qu'elle avait obtenu du créancier un sursis au paiement en janvier 2005 et qu'elle s'était acquittée de différents acomptes; que statuant sur cette plainte le 18 juillet 2005, la Cour des poursuites et faillites du Tribunal cantonal jurassien l'a déclarée irrecevable pour les motifs suivants: premièrement, la plainte était tardive en tant qu'elle était dirigée contre le procès-verbal de saisie; deuxièmement, les moyens tirés des paiements intervenus en dehors de l'office et du sursis relevaient de la compétence du juge de l'action en annulation ou en suspension de la poursuite selon les art. 85 et 85a LP; troisièmement, aucun motif de nullité au sens de l'<ref-law> n'était allégué ou établi; que le présent recours, déposé le 5 août 2005, dernier jour du délai de l'<ref-law>, est irrecevable dans la mesure où il ne s'en prend pas aux motifs pertinents de l'autorité cantonale d'une façon conforme aux exigences de l'art. 79 al. 1 de la loi fédérale d'organisation judiciaire (OJ); que son complètement hors délai ne saurait être autorisé comme le requiert la recourante en invoquant l'hospitalisation "du responsable" en date du 15 juillet 2005 et l'impossibilité de consulter un avocat, le délai de recours ne pouvant être prolongé en l'espèce (<ref-ruling> et les références; P.-R. Gilliéron, Poursuite pour dettes, faillite et concordat, 4e éd. 2005, n. 279); que les conditions formelles et matérielles d'une restitution de délai au sens de l'<ref-law> ne sont par ailleurs pas remplies; que la plainte du 20 juin 2005 à laquelle la recourante fait allusion ne figurant pas au dossier cantonal et ne faisant l'objet d'aucune constatation dans l'arrêt attaqué, la Chambre de céans ne peut en tenir compte (art. 79 al. 1 OJ; art. 63 al. 2 et 81 OJ); qu'il appartient à l'autorité cantonale compétente, le cas échéant, de statuer sur ladite plainte; qu'à la différence de la cour cantonale qui a condamné la recourante à une partie des frais en raison de procédés téméraires ou de mauvaise foi constatés dans l'arrêt attaqué, que la recourante ne conteste du reste pas, la Chambre de céans n'a pas de raison de faire exception au principe de la gratuité posé à l'<ref-law>, le recours dont elle a été saisie étant simplement insuffisamment motivé et ne constituant pas en soi un procédé téméraire ou de mauvaise foi au sens de la jurisprudence (<ref-ruling> consid. 2a et les références);
Par ces motifs, la Chambre prononce: Par ces motifs, la Chambre prononce: 1. Le recours est irrecevable. 1. Le recours est irrecevable. 2. Le présent arrêt est communiqué en copie à la recourante, au Kanton Zürich, Obergerichtskasse Zürich, à l'Office des poursuites et des faillites du district de Porrentruy et à la Cour des poursuites et faillites du Tribunal cantonal du canton du Jura. Lausanne, le 16 septembre 2005 Au nom de la Chambre des poursuites et des faillites du Tribunal fédéral suisse La présidente: Le greffier:
CH_BGer_010
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2,015
de
In Erwägung, dass die Staatsanwaltschaft Innerschwyz die von der Kantonspolizei Schwyz am 18. August 2014 in dem von A._ geführten Personenwagen sichergestellten Fr. 64'000.-- gemäss Anordnung vom 18. September 2014 beschlagnahmte; dass sie die Freigabe des Betrages an B._ in Aussicht stellte, welche mit A._ gemäss dessen Ausführungen ein "eheähnliches Verhältnis" geführt haben soll; dass die KESB Oberaargau B._ am 29. Oktober 2014 unter umfassende Beistandschaft gemäss <ref-law> stellte und die ihr zugeordnete Beistandsperson u.a. beauftragte, mit der Staatsanwaltschaft Innerschwyz hinsichtlich der Freigabe des genannten Betrages Kontakt aufzunehmen; dass der Präsident des Kantonsgerichts Schwyz mit Verfügung vom 28. April 2015 auf die von A._ gegen den Beschlagnahmebefehl vom 18. September 2014 erhobene Beschwerde nicht eingetreten ist u.a. mit dem Hinweis darauf, der Beschwerdeführer habe gegenüber der Staatsanwaltschaft am 28. Januar 2015 schriftlich die Abtretung allfälliger Ansprüche am sichergestellten Betrag an das Sozialamt Buchs erklärt, also auf die zunächst verlangte Auszahlung auf das angegebene Bankkonto verzichtet, womit sein Interesse an der Behandlung des Herausgabebegehrens entfallen sei; dass A._ mit Eingabe vom 27. Mai (Postaufgabe: 28. Mai) 2015 Beschwerde ans Bundesgericht führt, ganz allgemein Kritik an der Verfügung vom 28. April 2015 übt und die Herausgabe der beschlagnahmten Summe wie auch des nebstdem beschlagnahmten Wohnungsinventars etc. verlangt, da er seine Existenz sichern müsse; dass er sich indes mit der der Verfügung zugrunde liegenden Begründung nicht auseinander setzt und insbesondere nicht darlegt, inwiefern die Begründung bzw. die Verfügung selbst im Ergebnis rechts- bzw. verfassungswidrig sein soll; dass die Beschwerde somit den gesetzlichen Formerfordernissen (Art. 42 Abs. 2 und Art. 106 Abs. 2 BGG; <ref-ruling> E. 1.3.1 S. 68 mit Hinweisen ) nicht zu genügen vermag, weshalb schon aus diesem Grund nicht darauf einzutreten ist und es sich damiterübrigt, auch noch die weiteren Eintretensvoraussetzungen zu erörtern; dass der genannte Mangel offensichtlich ist, weshalb über die Beschwerde im vereinfachten Verfahren nach <ref-law> entschieden werden kann; dass bei den gegebenen Verhältnissen davon abgesehen werden kann, für das vorliegende Verfahren Kosten zu erheben;
wird erkannt: 1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten. 2. Es werden keine Kosten erhoben. 3. Dieses Urteil wird dem Beschwerdeführer, der Staatsanwaltschaft Innerschwyz und dem Präsidenten des Kantonsgerichts Schwyz schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 3. Juni 2015 Im Namen der I. öffentlich-rechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Das präsiderende Mitglied: Merkli Der Gerichtsschreiber: Bopp
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2,014
de
Nach Einsicht in die Beschwerde gemäss <ref-law> gegen das Urteil vom 19. Mai 2014 des Kantonsgerichts Luzern, das auf eine Verwaltungsgerichtsbeschwerde der Beschwerdeführerin gegen die erstinstanzliche Anordnung einer Vertretungsbeistandschaft (mit Einkommens- und Vermögensverwaltung) nicht eingetreten ist, in das sinngemässe Gesuch der Beschwerdeführerin um unentgeltliche Rechtspflege für das bundesgerichtliche Verfahren,
in Erwägung, dass das Kantonsgericht erwog, der erstinstanzliche Entscheid sei der Beschwerdeführerin am 11. April 2014 am Postschalter ausgehändigt worden, die 30-tägige Beschwerdefrist (<ref-law>) sei am 12. Mai 2014 (Montag) abgelaufen, die erst am 14. Mai 2014 bei der Post aufgegebene Beschwerde sei somit verspätet, zumal das Luzerner Verwaltungsrechtspflegegesetz keine Ferienbestimmungen kenne, dass die Beschwerde nach <ref-law> nebst einem Antrag eine Begründung zu enthalten hat, in welcher in gedrängter Form dargelegt wird, inwiefern der angefochtene Entscheid Recht (Art. 95 f. BGG) verletzt (Art. 42 Abs. 1 und 2 BGG), ansonst auf die Beschwerde nicht eingetreten wird (<ref-law>), dass m.a.W. in der Beschwerdeschrift auf die Erwägungen des angefochtenen Entscheids einzugehen und im Einzelnen zu zeigen ist, welche Vorschriften und warum sie von der Vorinstanz verletzt worden sind (<ref-ruling> E. 1.4 S. 287), dass auch Verfassungsrügen in der Beschwerdeschrift vorzubringen und zu begründen sind (<ref-law>), dass m.a.W. in der Beschwerdeschrift klar und detailliert anhand der Erwägungen des angefochtenen Entscheids darzulegen ist, welche verfassungsmässigen Rechte und inwiefern sie durch den kantonalen Entscheid verletzt sind (<ref-ruling> E. 3.2 S. 88 mit Hinweisen; <ref-ruling> E. 1.4 S. 287 f.), dass die Beschwerdeführerin in ihrer Eingabe an das Bundesgericht nicht rechtsgenüglich auf die entscheidenden kantonsgerichtlichen Erwägungen eingeht, dass es insbesondere nicht genügt, die Voraussetzungen für die von der Kindes- und Erwachsenenschutzbehörde Luzern angeordnete Vertretungsbeistandschaft zu bestreiten, zumal der erstinstanzliche Entscheid nicht Gegenstand des bundesgerichtlichen Verfahrens sein kann (<ref-law>), dass die Beschwerdeführerin erst recht nicht nach den gesetzlichen Anforderungen anhand der kantonsgerichtlichen Erwägungen aufzeigt, inwiefern das Urteil des Kantonsgerichts vom 19. Mai 2014 rechts- oder verfassungswidrig sein soll, dass somit auf die - offensichtlich keine hinreichende Begründung enthaltende - Beschwerde in Anwendung von <ref-law> nicht einzutreten ist, dass der Beschwerdeführerin in Anbetracht der Aussichtslosigkeit der Beschwerde die unentgeltliche Rechtspflege nicht bewilligt werden kann (<ref-law>), dass die unterliegende Beschwerdeführerin kostenpflichtig wird (<ref-law>), dass in den Fällen des <ref-law> das vereinfachte Verfahren zum Zuge kommt und der Abteilungspräsident zuständig ist,
erkennt der Präsident: 1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten. 2. Das sinngemässe Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege wird abgewiesen. 3. Die Gerichtskosten von Fr. 100.-- werden der Beschwerdeführerin auferlegt. 4. Dieses Urteil wird der Beschwerdeführerin, der Kindes- und Erwachsenenschutzbehörde Y._ und dem Kantonsgericht Luzern schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 30. Juni 2014 Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: von Werdt Der Gerichtsschreiber: Füllemann
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2,006
de
Sachverhalt: Sachverhalt: A. A.a Der 1958 geborene M._ ist bei der CSS Kranken-Versicherung AG (nachfolgend: CSS) obligatorisch krankenpflegeversichert. Er hielt sich vom 27. Januar 2003 bis 7. Oktober 2004 - bis 30. September 2003 als Akut-, daraufhin als Langzeit- und schliesslich, ab 1. Dezember 2003, als Patient gemäss Pflegeheimtarif - in der Kantonalen Psychiatrischen Klinik X._ auf. Seither lebt er in einer Wohngemeinschaft für psychisch kranke Menschen. A.b Mit Schreiben vom 14. November 2003 war die Patientenadministration der Klinik X._ seitens der behandelnden Ärzteschaft - mit Kopie zur Kenntnis an M._ - darüber informiert worden, dass der Patient per 1. Dezember 2003 vom Langzeit- neu in den Pflegetarif eingestuft werde. Die Klinik ersuchte daraufhin die CSS mit Schreiben vom 21. November 2003 um entsprechende Kostengutsprache (Taxe Pflegepatient Pflegestufe 1 ab 1. Dezember 2003 [Fr. 168.-]), welche diese gewährte. Nachdem die Rechnung der Klinik vom 15. Januar 2004 (betreffend Pflegekosten für den Monat Dezember 2003) zugestellt worden war, forderte der Versicherte die CSS auf, eine einsprachefähige Verfügung zu erlassen, was am 28. Mai 2004 geschah. Darin wurde bestätigt, dass pro Tag nach Pflegetarif BESA-Stufe 1 ein Betrag von insgesamt Fr. 28.- (Fr. 20.- Pflegepauschale sowie Fr. 8.- Teilpauschale [Arzt, Arznei und Therapie]) gemäss der zwischen der Koordinationskonferenz Leistungserbringer Pflege (KLP) und der Santésuisse Zürich-Schaffhausen abgeschlossenen Vereinbarung betreffend Teilpauschale Arzt, Arznei, Therapie und Pflegematerial im Rahmen der Kranken- und Pflegeheimtaxen 2003 aus der obligatorischen Krankenpflegeversicherung übernommen werde. Auf Einsprache hin holte die CSS einen Bericht der Frau Dr. med. J._, Leitende Ärztin der Klinik für Psychiatrische Rehabilitation, Psychiatriezentrum X._, vom 14. Oktober 2004 ein. Gestützt darauf hielt sie an ihrem Standpunkt fest (Einspracheentscheid vom 3. November 2004). A.b Mit Schreiben vom 14. November 2003 war die Patientenadministration der Klinik X._ seitens der behandelnden Ärzteschaft - mit Kopie zur Kenntnis an M._ - darüber informiert worden, dass der Patient per 1. Dezember 2003 vom Langzeit- neu in den Pflegetarif eingestuft werde. Die Klinik ersuchte daraufhin die CSS mit Schreiben vom 21. November 2003 um entsprechende Kostengutsprache (Taxe Pflegepatient Pflegestufe 1 ab 1. Dezember 2003 [Fr. 168.-]), welche diese gewährte. Nachdem die Rechnung der Klinik vom 15. Januar 2004 (betreffend Pflegekosten für den Monat Dezember 2003) zugestellt worden war, forderte der Versicherte die CSS auf, eine einsprachefähige Verfügung zu erlassen, was am 28. Mai 2004 geschah. Darin wurde bestätigt, dass pro Tag nach Pflegetarif BESA-Stufe 1 ein Betrag von insgesamt Fr. 28.- (Fr. 20.- Pflegepauschale sowie Fr. 8.- Teilpauschale [Arzt, Arznei und Therapie]) gemäss der zwischen der Koordinationskonferenz Leistungserbringer Pflege (KLP) und der Santésuisse Zürich-Schaffhausen abgeschlossenen Vereinbarung betreffend Teilpauschale Arzt, Arznei, Therapie und Pflegematerial im Rahmen der Kranken- und Pflegeheimtaxen 2003 aus der obligatorischen Krankenpflegeversicherung übernommen werde. Auf Einsprache hin holte die CSS einen Bericht der Frau Dr. med. J._, Leitende Ärztin der Klinik für Psychiatrische Rehabilitation, Psychiatriezentrum X._, vom 14. Oktober 2004 ein. Gestützt darauf hielt sie an ihrem Standpunkt fest (Einspracheentscheid vom 3. November 2004). B. Die hiegegen erhobene Beschwerde, mit welcher M._ sinngemäss geltend machte, die CSS habe für die Klinikkosten des Monats Dezember 2003 statt der vergüteten Fr. 28.- pro Tag wie bisher Fr. 55.- (Tagespauschale für Langzeitpatienten) zu bezahlen, wies das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich ab, soweit es darauf eintrat (Entscheid vom 27. September 2005). B. Die hiegegen erhobene Beschwerde, mit welcher M._ sinngemäss geltend machte, die CSS habe für die Klinikkosten des Monats Dezember 2003 statt der vergüteten Fr. 28.- pro Tag wie bisher Fr. 55.- (Tagespauschale für Langzeitpatienten) zu bezahlen, wies das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich ab, soweit es darauf eintrat (Entscheid vom 27. September 2005). C. M._ führt Verwaltungsgerichtsbeschwerde und erneuert sein im vorinstanzlichen Verfahren gestelltes Rechtsbegehren. Während die CSS auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde schliesst, verzichtet das Bundesamt für Gesundheit auf eine Vernehmlassung.
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: 1. 1.1 Nach <ref-law> übernimmt die obligatorische Krankenpflegeversicherung die Kosten für die Leistungen gemäss Art. 25 - 31 KVG nach Massgabe der in den Art. 32 - 34 KVG festgelegten Voraussetzungen. Die Leistungen umfassen u.a. Untersuchungen, Behandlungen und Pflegemassnahmen, die ambulant, bei Hausbesuchen, stationär, teilstationär oder in einem Pflegeheim durch Ärzte oder Ärztinnen oder durch Personen durchgeführt werden, die auf Anordnung oder im Auftrag eines Arztes oder einer Ärztin Leistungen erbringen (Art. 25 Abs. 2 lit. a Ziff. 1 und 3 KVG), den Aufenthalt in der allgemeinen Abteilung eines Spitals (<ref-law>) und den Aufenthalt in einer teilstationären Einrichtung (<ref-law>). 1. 1.1 Nach <ref-law> übernimmt die obligatorische Krankenpflegeversicherung die Kosten für die Leistungen gemäss Art. 25 - 31 KVG nach Massgabe der in den Art. 32 - 34 KVG festgelegten Voraussetzungen. Die Leistungen umfassen u.a. Untersuchungen, Behandlungen und Pflegemassnahmen, die ambulant, bei Hausbesuchen, stationär, teilstationär oder in einem Pflegeheim durch Ärzte oder Ärztinnen oder durch Personen durchgeführt werden, die auf Anordnung oder im Auftrag eines Arztes oder einer Ärztin Leistungen erbringen (Art. 25 Abs. 2 lit. a Ziff. 1 und 3 KVG), den Aufenthalt in der allgemeinen Abteilung eines Spitals (<ref-law>) und den Aufenthalt in einer teilstationären Einrichtung (<ref-law>). 1.2 1.2.1 Der Leistungsbereich der Massnahmen der Abklärung und Beratung, Untersuchung und Behandlung sowie Grundpflege im Pflegeheim ist in Art. 7 Abs. 2 lit. a - c KLV umschrieben. Gemäss <ref-law> kann der Versicherer zur Vergütung der Leistungen mit dem Pflegeheim Pauschalen vereinbaren. Dies erfolgt in Verträgen zwischen Versicherern und Leistungserbringern. In den vom Gesetz bestimmten Fällen werden sie von der zuständigen Behörde festgesetzt (Art. 43 Abs. 4 erster Satz KVG). Nach <ref-law> können die Leistungen vom Pflegeheim insbesondere nach Zeit- oder Pauschaltarifen (<ref-law>) in Rechnung gestellt und die verschiedenen Tarifarten kombiniert werden (Abs. 1 und 2); für die Leistungen der Pflegeheime vereinbaren die Vertragspartner oder setzen die zuständigen Behörden Tarife fest, die nach dem Pflegebedarf abzustufen sind; dabei sind mindestens vier Pflegebedarfsstufen vorzusehen (Abs. 4). 1.2.2 Zwischen der Santésuisse Zürich-Schaffhausen und der KLP bestehen sowohl für 2003 wie auch für 2004 Vereinbarungen betreffend "Teilpauschale Arzt, Arznei, Therapie und Pflegematerial im Rahmen der Kranken- und Pflegeheimtaxen". 1.2.2 Zwischen der Santésuisse Zürich-Schaffhausen und der KLP bestehen sowohl für 2003 wie auch für 2004 Vereinbarungen betreffend "Teilpauschale Arzt, Arznei, Therapie und Pflegematerial im Rahmen der Kranken- und Pflegeheimtaxen". 2. 2.1 Unbestrittenermassen hatte sich der psychische Gesundheitszustand des seit dem 27. Januar 2003 in der Klinik X._ hospitalisierten Beschwerdeführers gegen Ende 2003 insoweit stabilisiert, als keine stationäre Behandlung mehr nötig war. Da sich die Verlegung in eine geeignete Institution indessen verzögerte, blieb er bis zum Übertritt in eine betreute Wohngemeinschaft für psychisch kranke Menschen anfangs Oktober 2004 - seit 1. Dezember 2003 als Pflegepatient der BESA-Pflegestufe 1 - in der Klinik X._ (vgl. Verlaufsbericht der Frau Dr. med. J._ vom 14. Oktober 2004). 2. 2.1 Unbestrittenermassen hatte sich der psychische Gesundheitszustand des seit dem 27. Januar 2003 in der Klinik X._ hospitalisierten Beschwerdeführers gegen Ende 2003 insoweit stabilisiert, als keine stationäre Behandlung mehr nötig war. Da sich die Verlegung in eine geeignete Institution indessen verzögerte, blieb er bis zum Übertritt in eine betreute Wohngemeinschaft für psychisch kranke Menschen anfangs Oktober 2004 - seit 1. Dezember 2003 als Pflegepatient der BESA-Pflegestufe 1 - in der Klinik X._ (vgl. Verlaufsbericht der Frau Dr. med. J._ vom 14. Oktober 2004). 2.2 2.2.1 Grundsätzlich haben die Krankenkassen Leistungen nur zu erbringen, wenn und solange das versicherte Risiko verwirklicht ist (<ref-ruling> mit Hinweisen auf Doktrin und Rechtsprechung). Wenn eine versicherte Person ab einem bestimmten Zeitpunkt nicht mehr der Behandlung in einem Akutspital bedarf, ist das versicherte Risiko, nämlich die krankheitsbedingte Akutspitalbedürftigkeit, nicht mehr gegeben. Daraus wäre konsequenterweise an sich der Schluss zu ziehen, dass - mangels anders lautender ausdrücklicher Vorschriften (vgl. etwa <ref-law>) - der Leistungsanspruch mit sofortiger Wirkung und ohne Übergangsfrist erlischt. Dies liefe jedoch dem berechtigten Interesse von Versicherten zuwider, die nicht mehr der bisherigen Spitalbehandlung bedürfen, aber anderweitig stationär untergebracht werden müssen (Pflegeheim oder Pflegeabteilung) und für die im Hinblick auf die Umplatzierung erst noch entsprechende Dispositionen getroffen werden müssen. Darum drängt sich in solchen Fällen die Einräumung einer kurzen Anpassungszeit auf, welche einerseits dem erwähnten Interesse der versicherten Person Rechnung trägt und anderseits den Umstand berücksichtigt, dass die Kassen für ein nicht (mehr) versichertes Risiko nicht aufkommen müssen und insbesondere nicht dafür einzustehen haben, wenn eine Umplatzierung mangels adäquater Unterbringungsmöglichkeiten scheitert oder sich hinauszögert (<ref-ruling>, 115 V 38; RKUV 1991 Nr. K 853 S. 3; SVR 1998 KV Nr. 22 S. 73 f. Erw. 2; Urteile A. vom 14. April 2005, K 157/04, Erw. 2.3, G. vom 16. Januar 2004, K 109/02, Erw. 3.3, und A. vom 9. April 2002, K 91/01, Erw. 2b). Rechtsprechungsgemäss wurde wiederholt eine Übergangszeit von einem Monat als rechtens erachtet (<ref-ruling> Erw. 3d, 101 V 75 f. Erw. 5 in fine und Erw. 6; RKUV 1991 Nr. K 853 S. 5 Erw. I/2, 1986 Nr. K 675 S. 205 unten; Urteil R. vom 27. Dezember 2000, K 11/00, Erw. 3 in fine). 2.2.2 Entgegen der hievor umschriebenen Konstellation stand dem Beschwerdeführer Ende November 2003 nicht die Verlegung vom Akutspital in ein Pflegeheim oder in eine Pflegeabteilung bevor. Vielmehr sollte er, zuletzt als Langzeitpatient in der Klinik hospitalisiert, in eine geeignete Wohngemeinschaft für psychisch kranke Menschen übertreten. Da eine zweckmässige Einrichtung nicht sofort gefunden werden konnte, wurde er ab 1. Dezember 2003 bis zum Austritt anfangs Oktober 2004 in die - für ihn mit höheren Kostenfolgen verbundene - Pflegestufe eingeteilt. Auch hierbei handelte es sich folglich nicht um eine Entlassung eines Patienten nach Hause, sondern es musste eine den Bedürfnissen des Beschwerdeführers entsprechende Institution gefunden werden, was sich, wie die lange Zeitdauer bis zum Klinikaustritt zeigt, als offenbar schwierig erwies. In gleicher Weise wie bei einem Übertritt vom Akutspital in ein Pflegeheim oder eine Pflegeabteilung waren Dispositionen für die Verlegung zu treffen, zumal der Wechsel in den Pflegetarif für den Versicherten mit einer höheren Kostenbeteiligung einherging, hatte die CSS doch bis Ende November 2003 noch eine Tagespauschale von Fr. 55.- für Langzeitpatienten entrichtet, während neu lediglich noch Leistungen im Umfang von Fr. 28.- pro Tag an die Pflegetaxe BESA-Stufe 1 von insgesamt Fr. 168.- erbracht wurden. Auch für diesen Fall erscheint es somit angemessen, dem Beschwerdeführer eine Übergangsfrist zu gewähren. Aus den Akten ergibt sich, dass der Versicherte erstmals durch die Orientierungskopie der Mitteilung der Klinikärzte an die Patientenadministration vom 14. November 2003 darüber ins Bild gesetzt wurde, dass per 1. Dezember 2003 eine Neueinstufung vom Langzeit- in den Pflegetarif vorgesehen war. Grundsätzlich würde die ihm zu gewährende einmonatige Übergangsfrist folglich ab Mitte November 2003 zu laufen beginnen. Auf dem internen Schreiben nicht vermerkt waren indessen der konkrete Pflegetaxbetrag sowie der vom Krankenversicherer daran zu leistende Beitrag. Auf Grund dieser für den Beschwerdeführer in finanzieller Hinsicht bestehenden Unsicherheiten, die es ihm insbesondere verunmöglichten, hinsichtlich seiner ab Dezember 2003 neu geltenden Kostentragungspflicht frühzeitig die notwendigen Dispositionen zu tätigen, rechtfertigt es sich, die CSS zu verpflichten, die Leistungen für eine Behandlung nach Langzeittarif bis Ende Dezember 2003 zu erbringen. Unbehelflich ist in diesem Zusammenhang der Umstand, dass das Kostengutsprachegesuch der Klinik zuhanden der Beschwerdegegnerin vom 21. November 2003 die entsprechenden Kostenangaben enthielt, da unklar ist, wann der Versicherte davon Kenntnis erhalten hat. 2.3 Angesichts dieses Ergebnisses braucht die - vom Beschwerdeführer aufgeworfene - Frage, ob überhaupt gestützt auf die KLP-Pflegetarifvereinbarung 2003 hätte Rechnung gestellt werden dürfen, nicht abschliessend entschieden zu werden. Es bleibt lediglich darauf hinzuweisen, dass sich die Klinik X._ entgegen den Erwägungen der Vorinstanz nicht auf der Beitrittsliste im Anhang 1, auf welche Ziff. 1 der Vereinbarung verweist, befindet. Allenfalls galt, was jedoch ebenfalls keiner Beantwortung bedarf, die Vereinbarung gestützt auf den Psychiatrievertrag vom 15. Juli 2002 (vgl. Ziff. 1 der KLP-Vereinbarung 2004 in Verbindung mit Anhang 2) oder die vertraglich festgesetzten Ansätze wurden als Referenztarif angewandt. Der Umstand schliesslich, dass die Klinik demgegenüber in Anhang 2 ("Dem Vertrag beigetretene psychiatrische Einrichtungen") der KLP-Vereinbarung 2004 aufgeführt wird, die einzig noch nach BESA-Klassifizierung abgestufte Teilpauschalen, nicht aber - wie noch für 2003 - zusätzliche Pflegetaxen vorsieht, ist vorliegend insofern unmassgeblich, als der Beschwerdeführer die Anwendung der vertraglichen Pflegetarife einzig gestützt auf die Rechnungsstellung vom 15. Januar 2004 für den Monat Dezember 2003 beanstandet hat.
Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht: Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht: 1. In Gutheissung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde werden der Entscheid des Sozialversicherungsgerichts des Kantons Zürich vom 27. September 2005 und der Einspracheentscheid der CSS Kranken-Versicherung AG vom 3. November 2004 mit der Feststellung aufgehoben, dass die CSS Kranken-Versicherung AG den Aufenthalt des Beschwerdeführers im Psychiatriezentrum X._ vom 1. bis 31. Dezember 2003 nach dem Tarif für Langzeitpatienten zu entschädigen hat. 1. In Gutheissung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde werden der Entscheid des Sozialversicherungsgerichts des Kantons Zürich vom 27. September 2005 und der Einspracheentscheid der CSS Kranken-Versicherung AG vom 3. November 2004 mit der Feststellung aufgehoben, dass die CSS Kranken-Versicherung AG den Aufenthalt des Beschwerdeführers im Psychiatriezentrum X._ vom 1. bis 31. Dezember 2003 nach dem Tarif für Langzeitpatienten zu entschädigen hat. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich, den Sozialen Diensten der Stadt Zürich, AV Büro Albisrieden, und dem Bundesamt für Gesundheit und zugestellt. Luzern, 12. April 2006 Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts Der Präsident der IV. Kammer: Die Gerichtsschreiberin:
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2,002
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Sachverhalt: Sachverhalt: A. R._ war bis 31. März 1997 über einen von der Arbeitgeberin, der X._ AG, abgeschlossenen Kollektivvertrag bei der Artisana Kranken- und Unfallversicherung (seit 1. Januar 1997: Helsana Versicherungen AG [nachfolgend: Helsana]) für ein Taggeld in der Höhe von 80 % des versicherten Lohnes (1996: Fr. 339.47; 1997: Fr. 340.40) ab dem 15. Tag versichert. Nach Auflösung des Arbeitsverhältnisses trat er mit Wirkung auf den 1. April 1997 in die Einzelversicherung der Helsana über, in welcher er sich für ein Taggeld von Fr. 272.- ab dem 15. Tag versichern liess. Ab 3. Juni 1996 bezog R._ Krankentaggelder: bis 6. Dezember 1997 aufgrund einer Arbeitsunfähigkeit von 50 %, vom 7. Dezember 1997 bis 8. November 1998 aufgrund einer solchen von 100 % und vom 9. bis 30. November 1998 aufgrund einer solchen von 50 % sowie erneut vom 5. August bis 31. Dezember 1999 aufgrund einer Arbeitsunfähigkeit von 100 %. Nachdem Abklärungen ergeben hatten, dass die maximale Bezugsdauer bereits am 23. Mai 1998 erreicht gewesen wäre, verfügte die Helsana am 17. April 2000, dass die Versicherung infolge Aussteuerung rückwirkend per 31. Mai 1998 beendet werde, und forderte die in der Zeit vom 24. Mai bis 30. November 1998 und vom 5. August bis 31. Dezember 1999 zu Unrecht bezogenen Taggelder (Fr. 85'680.-) unter Anrechnung der Prämien (Fr. 8882.60) zurück (total Fr. 76'797.40). Daran hielt sie auf Einsprache des Versicherten hin fest (Entscheid vom 10. April 2001). Nachdem Abklärungen ergeben hatten, dass die maximale Bezugsdauer bereits am 23. Mai 1998 erreicht gewesen wäre, verfügte die Helsana am 17. April 2000, dass die Versicherung infolge Aussteuerung rückwirkend per 31. Mai 1998 beendet werde, und forderte die in der Zeit vom 24. Mai bis 30. November 1998 und vom 5. August bis 31. Dezember 1999 zu Unrecht bezogenen Taggelder (Fr. 85'680.-) unter Anrechnung der Prämien (Fr. 8882.60) zurück (total Fr. 76'797.40). Daran hielt sie auf Einsprache des Versicherten hin fest (Entscheid vom 10. April 2001). B. R._ liess hiegegen Beschwerde erheben mit dem Rechtsbegehren, der Einspracheentscheid sei aufzuheben. Es sei festzustellen, dass das Bezugsmaximum der Taggeldversicherung am 23. Mai 1998 nicht erreicht gewesen sei und die Versicherungsdeckung über dieses Datum hinaus weiter bestehe. Die Helsana sei anzuweisen, die Taggeldleistungen bis zum Erreichen der maximalen Bezugsdauer weiter auszurichten. Es sei festzustellen, dass kein Rückforderungsanspruch der Helsana bestehe. Das Verwaltungsgericht des Kantons Nidwalden wies die Beschwerde ab (Entscheid vom 23. November 2001). B. R._ liess hiegegen Beschwerde erheben mit dem Rechtsbegehren, der Einspracheentscheid sei aufzuheben. Es sei festzustellen, dass das Bezugsmaximum der Taggeldversicherung am 23. Mai 1998 nicht erreicht gewesen sei und die Versicherungsdeckung über dieses Datum hinaus weiter bestehe. Die Helsana sei anzuweisen, die Taggeldleistungen bis zum Erreichen der maximalen Bezugsdauer weiter auszurichten. Es sei festzustellen, dass kein Rückforderungsanspruch der Helsana bestehe. Das Verwaltungsgericht des Kantons Nidwalden wies die Beschwerde ab (Entscheid vom 23. November 2001). C. Mit Verwaltungsgerichtsbeschwerde lässt R._ das im kantonalen Verfahren gestellte Rechtsbegehren erneuern. Die Helsana und das Bundesamt für Sozialversicherung verzichten auf eine Vernehmlassung.
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: 1. Die Kognition des Eidgenössischen Versicherungsgerichts ist unterschiedlich, je nachdem ob es um Versicherungsleistungen oder anderes geht. Unter Versicherungsleistungen im Sinne des Art. 132 OG sind Leistungen zu verste hen, über deren Rechtmässigkeit bei Eintritt des Versicherungsfalles befunden wird (<ref-ruling> Erw. 1, 120 V 448 Erw. 2a/bb). Darunter fällt nach ständiger Rechtsprechung auch die Rückforderung von Versicherungsleistungen (z.B. Invalidenrenten), nicht jedoch der Erlass einer solchen Rückerstattungsschuld (<ref-ruling> Erw. 1b mit Hinweisen). Sind im gleichen Verfahren beide Punkte zu prüfen, so gilt grundsätzlich für die Rückerstattungspflicht die erweiterte Kognition nach Art. 132 OG, wogegen für die Erlassfrage Art. 104 lit. a und Art. 105 Abs. 2 OG zu beachten sind (<ref-ruling> Erw. 1, 98 V 276 Erw. 3). Hinsichtlich des Erlasses kann demnach mit der Verwaltungsgerichtsbeschwerde nur die Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens gerügt werden (Art. 104 lit. a OG); die vorinstanzliche Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig oder unvollständig ist oder unter Verletzung wesentlicher Verfahrensbestimmungen erfolgte (Art. 104 lit. b in Verbindung mit Art. 105 Abs. 2 OG). Im Beschwer deverfahren um die Rückforderung von Versicherungsleistungen erstreckt sich dagegen die Überprüfungsbefugnis des Eidgenössischen Versicherungsgerichts auch auf die Angemessenheit der angefochtenen Verfügung; das Gericht ist dabei nicht an die vorinstanzliche Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gebunden und kann insbesondere über die Begehren der Parteien zu deren Gunsten oder Ungunsten hinausgehen (Art. 132 OG). 1. Die Kognition des Eidgenössischen Versicherungsgerichts ist unterschiedlich, je nachdem ob es um Versicherungsleistungen oder anderes geht. Unter Versicherungsleistungen im Sinne des Art. 132 OG sind Leistungen zu verste hen, über deren Rechtmässigkeit bei Eintritt des Versicherungsfalles befunden wird (<ref-ruling> Erw. 1, 120 V 448 Erw. 2a/bb). Darunter fällt nach ständiger Rechtsprechung auch die Rückforderung von Versicherungsleistungen (z.B. Invalidenrenten), nicht jedoch der Erlass einer solchen Rückerstattungsschuld (<ref-ruling> Erw. 1b mit Hinweisen). Sind im gleichen Verfahren beide Punkte zu prüfen, so gilt grundsätzlich für die Rückerstattungspflicht die erweiterte Kognition nach Art. 132 OG, wogegen für die Erlassfrage Art. 104 lit. a und Art. 105 Abs. 2 OG zu beachten sind (<ref-ruling> Erw. 1, 98 V 276 Erw. 3). Hinsichtlich des Erlasses kann demnach mit der Verwaltungsgerichtsbeschwerde nur die Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens gerügt werden (Art. 104 lit. a OG); die vorinstanzliche Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig oder unvollständig ist oder unter Verletzung wesentlicher Verfahrensbestimmungen erfolgte (Art. 104 lit. b in Verbindung mit Art. 105 Abs. 2 OG). Im Beschwer deverfahren um die Rückforderung von Versicherungsleistungen erstreckt sich dagegen die Überprüfungsbefugnis des Eidgenössischen Versicherungsgerichts auch auf die Angemessenheit der angefochtenen Verfügung; das Gericht ist dabei nicht an die vorinstanzliche Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gebunden und kann insbesondere über die Begehren der Parteien zu deren Gunsten oder Ungunsten hinausgehen (Art. 132 OG). 2. In übergangsrechtlicher Hinsicht wird in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde zu Unrecht die Auffassung vertreten, anzuwenden sei nicht Art. 102 Abs. 1 KVG, sondern Abs. 2 desselben Artikels, wonach Bestimmungen der Krankenkassen über Leistungen bei Krankenpflege, die über den Leistungsumfang nach Art. 34 Abs. 1 KVG hinausgehen (statutarische Leistungen, Zusatzversicherungen), innert eines Jahres seit Inkrafttreten dieses Gesetzes dem neuen Recht anzupassen sind. Denn Art. 102 Abs. 2 KVG bezieht sich nur auf den Bereich der Krankenpflegeversicherung, während der Gesetzgeber für die freiwillige Taggeldversicherung nach Art. 67 ff. KVG keine übergangsrechtliche Anpassungsvorschrift vorgesehen hat. Für die Taggeldversicherung gilt aufgrund von Art. 102 Abs. 1 KVG mit Inkrafttreten des KVG am 1. Januar 1996 das neue Recht, wenn anerkannte Krankenkassen nach bisherigem Recht bestehende Krankenpflege- oder Krankengeldversicherungen nach neuem Recht weiterführen (<ref-ruling> Erw. 2e). Die Weitergeltung des alten Rechts über den 3. Dezember 1995 hinaus ist einzig für den - vorliegend nicht gegebenen - Fall vorgesehen, in welchem bei Inkrafttreten des KVG bereits Taggelder aus bestehenden Taggeldversicherungen ausgerichtet werden (Art. 103 Abs. 2 KVG; <ref-ruling> Erw. 2, 125 V 109 Erw. 1). 2. In übergangsrechtlicher Hinsicht wird in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde zu Unrecht die Auffassung vertreten, anzuwenden sei nicht Art. 102 Abs. 1 KVG, sondern Abs. 2 desselben Artikels, wonach Bestimmungen der Krankenkassen über Leistungen bei Krankenpflege, die über den Leistungsumfang nach Art. 34 Abs. 1 KVG hinausgehen (statutarische Leistungen, Zusatzversicherungen), innert eines Jahres seit Inkrafttreten dieses Gesetzes dem neuen Recht anzupassen sind. Denn Art. 102 Abs. 2 KVG bezieht sich nur auf den Bereich der Krankenpflegeversicherung, während der Gesetzgeber für die freiwillige Taggeldversicherung nach Art. 67 ff. KVG keine übergangsrechtliche Anpassungsvorschrift vorgesehen hat. Für die Taggeldversicherung gilt aufgrund von Art. 102 Abs. 1 KVG mit Inkrafttreten des KVG am 1. Januar 1996 das neue Recht, wenn anerkannte Krankenkassen nach bisherigem Recht bestehende Krankenpflege- oder Krankengeldversicherungen nach neuem Recht weiterführen (<ref-ruling> Erw. 2e). Die Weitergeltung des alten Rechts über den 3. Dezember 1995 hinaus ist einzig für den - vorliegend nicht gegebenen - Fall vorgesehen, in welchem bei Inkrafttreten des KVG bereits Taggelder aus bestehenden Taggeldversicherungen ausgerichtet werden (Art. 103 Abs. 2 KVG; <ref-ruling> Erw. 2, 125 V 109 Erw. 1). 3. Streitig und zu prüfen ist vorab, ob Vorinstanz und Beschwerdegegnerin zu Recht davon ausgehen, dass der Taggeldanspruch des Beschwerdeführers bereits am 23. Mai 1998 erschöpft war, was - wie dargelegt - aufgrund der Art. 67 ff. KVG zu beurteilen ist. 3.1 Gemäss Art. 72 KVG entsteht der Taggeldanspruch, wenn die versicherte Person mindestens zur Hälfte arbeitsunfähig ist (Abs. 2 Satz 1); ist nichts anderes vereinbart, so entsteht der Anspruch am dritten Tag nach der Erkrankung (Abs. 2 Satz 2). Der Leistungsbeginn kann gegen eine ent sprechende Herabsetzung der Prämie aufgeschoben werden (Abs. 2 Satz 3). Wird für den Anspruch auf Taggeld eine Wartefrist vereinbart, während welcher der Arbeitgeber zur Lohnfortzahlung verpflichtet ist, so kann die Mindestbezugsdauer des Taggeldes um diese Frist verkürzt werden (Abs. 2 Satz 4). Das Taggeld ist für eine oder mehrere Erkrankungen während mindestens 720 Tagen innerhalb von 900 Tagen zu leisten (Abs. 3). Bei teilweiser Arbeitsunfähigkeit wird ein entsprechend gekürztes Taggeld während der in Abs. 3 vorgesehenen Dauer geleistet (Abs. 4 Satz 1). Der Versicherungsschutz für die restliche Arbeitsfähigkeit bleibt erhalten (Abs. 4 Satz 2). Bei Kürzung des Taggeldes infolge Überentschädigung nach Art. 78 Abs. 2 KVG hat die arbeitsunfähige versicherte Person Anspruch auf den Gegenwert von 720 vollen Taggeldern (Abs. 5 Satz 1). Die Fristen für den Bezug des Taggeldes verlängern sich entsprechend der Kürzung (Abs. 5 Satz 2). 3.2 Im KVG ist demnach für den Fall der Kürzung des Taggeldes wegen Überentschädigung - wie bereits unter altem Recht gemäss Art. 12bis Abs. 4 KUVG (vgl. auch <ref-ruling> Erw. 2b) - eine Verlängerung der Entschädigungsperiode von 720 Tagen und der Berechnungsperiode von 900 Tagen (Art. 72 Abs. 5 KVG) vorgesehen (Eugster, Zum Leistungsrecht der Taggeldversicherung nach KVG, in: LAMal - KVG; Recueil de travaux en l'honneur de la société suisse de droit des assurances, Lausanne 1997, S. 529 f.). Während diese Erstreckungslösung nach der altrechtlichen Praxis auch beim (im Gesetz nicht geregelten) Bezug reduzierter Taggelder wegen bloss teilweiser Arbeitsunfähigkeit galt (<ref-ruling>; RKUV 1989 Nr. K 823 S. 393 Erw. 3; vgl. dazu auch <ref-ruling> Erw. 1b), gelangt in diesem Fall nach KVG das gekürzte Taggeld ohne Verlängerung von Entschädigungs- und Berechnungsperiode (d.h. während 720 innerhalb von 900 Tagen) zur Ausrichtung und bleibt - als Ersatz für den teilweisen Taggeldausfall - der Versicherungsschutz für die restliche Arbeitsfähigkeit erhalten (Art. 72 Abs. 4 KVG; Urteil P. vom 22. Juli 2002, K 6/02; Eugster, Zum Leistungsrecht der Taggeldversicherung nach KVG, a.a.O., S. 527 ff.; zur Entstehungsgeschichte von Art. 72 Abs. 4 und 5 KVG: <ref-ruling> Erw. 1c; Eugster, Krankenversicherung, in: Schweizerisches Bundesverwaltungsrecht [SBVR], S. 209 Fn 947 zu Rz 379). Einzig für den - vorliegend nicht gegebenen - Fall, dass am Ende der Bezugsdauer keine nennenswerte Restarbeitsfähigkeit verbleibt, die weiterversichert werden könnte, wird in der Literatur die Verlängerung der Bezugsdauer im Sinne der altrechtlichen Regelung postuliert (Eugster, Zum Leistungsrecht der Taggeldversicherung nach KVG, a.a.O., S. 528). Wie das Eidgenössische Versicherungsgericht unlängst entschieden hat, findet die Erstreckungslösung schliesslich auch Anwendung, wenn das Taggeld - anders als vorliegend - nicht bloss wegen teilweiser Arbeitsunfähigkeit reduziert, sondern zusätzlich zufolge Überentschädigung gekürzt wird (<ref-ruling> Erw. 1d mit Hinweisen). 3.3 Die Anwendung der für den vorliegenden Sachverhalt massgebenden Bestimmung des Art. 72 Abs. 4 KVG führt zum Ergebnis, dass der Anspruch des Beschwerdeführers am 23. Mai 1998 infolge Bezugs von 720 vollen oder wegen bloss teilweiser Arbeitsunfähigkeit reduzierten Taggeldern (1996: 212 Taggelder; 1997: 365 Taggelder; 1998: 143 Taggelder) erschöpft war. 3.4 Entgegen der Auffassung des Beschwerdeführers ändert an dieser Berechnung auch der Umstand nichts, dass er am 1. April 1997, als bereits 302 Taggelder zur Ausrichtung gelangt waren, von der Kollektiv- in die Einzelversicherung der Beschwerdegegnerin wechselte. Vielmehr verhält es sich so, dass die Leistungspflicht der Helsana geendet hätte, wenn der Beschwerdeführer nach seinem Ausscheiden aus der Kollektivversicherung nicht in die Einzelversicherung übergetreten wäre, weil - unter Vorbehalt anderslautender Vereinbarungen im (Einzel- oder Kollektiv-)Versicherungsver trag - in der freiwilligen Taggeldversicherung von Gesetzes wegen nach Beendigung des Versicherungsverhältnisses keine Leistungspflicht des Versicherers mehr besteht für Versicherungsfälle, welche vor der Beendigung des Versicherungsverhältnisses eingetreten sind (<ref-ruling> Erw. 3c). Wie unter altem Recht (Art. 10 Abs. 4 der Verordnung II über die Krankenversicherung betreffend die Kollektivversicherung bei den vom Bund anerkannten Krankenkassen [Vo II KUVG]) können in der Kollektivversicherung bezogene Leistungen auf die Leistungsdauer in der Einzelversicherung an gerechnet werden. Dies gilt umso mehr, als eine Anrechnung auf die Dauer der Bezugsberechtigung nach ausdrücklicher gesetzlicher Bestimmung (Art. 70 Abs. 4 Satz 2 KVG) sogar bei einem Wechsel des Versicherers zulässig ist. 3.4 Entgegen der Auffassung des Beschwerdeführers ändert an dieser Berechnung auch der Umstand nichts, dass er am 1. April 1997, als bereits 302 Taggelder zur Ausrichtung gelangt waren, von der Kollektiv- in die Einzelversicherung der Beschwerdegegnerin wechselte. Vielmehr verhält es sich so, dass die Leistungspflicht der Helsana geendet hätte, wenn der Beschwerdeführer nach seinem Ausscheiden aus der Kollektivversicherung nicht in die Einzelversicherung übergetreten wäre, weil - unter Vorbehalt anderslautender Vereinbarungen im (Einzel- oder Kollektiv-)Versicherungsver trag - in der freiwilligen Taggeldversicherung von Gesetzes wegen nach Beendigung des Versicherungsverhältnisses keine Leistungspflicht des Versicherers mehr besteht für Versicherungsfälle, welche vor der Beendigung des Versicherungsverhältnisses eingetreten sind (<ref-ruling> Erw. 3c). Wie unter altem Recht (Art. 10 Abs. 4 der Verordnung II über die Krankenversicherung betreffend die Kollektivversicherung bei den vom Bund anerkannten Krankenkassen [Vo II KUVG]) können in der Kollektivversicherung bezogene Leistungen auf die Leistungsdauer in der Einzelversicherung an gerechnet werden. Dies gilt umso mehr, als eine Anrechnung auf die Dauer der Bezugsberechtigung nach ausdrücklicher gesetzlicher Bestimmung (Art. 70 Abs. 4 Satz 2 KVG) sogar bei einem Wechsel des Versicherers zulässig ist. 4. Zu prüfen ist im Weiteren, ob die Helsana die zu Unrecht erbrachten Taggelder vom Beschwerdeführer zurückfordern kann. Falls dies zu bejahen ist, stellt sich sodann die Frage nach dem Erlass der Rückerstattungsschuld. 4.1 Das KVG enthält (vorbehältlich des hier nicht interessierenden Art. 56 Abs. 2 KVG betreffend die Rückforderung von Leistungen wegen unwirtschaftlicher Behandlung) - ebenso wie das KUVG - keine Bestimmung über die Rückerstattung nicht geschuldeter Leistungen. Wie unter dem alten Recht (<ref-ruling> Erw. 2c mit Hinweisen) findet Art. 47 AHVG sinngemässe Anwendung (<ref-ruling> Erw. 4a mit Hinweisen). Gemäss Abs. 1 dieser Bestimmung sind unrechtmässig bezogene Leistungen zurückzuerstatten; bei gutem Glauben und gleichzeitigem Vorliegen einer grossen Härte kann von der Rückforderung abgesehen werden. Für die Rückerstattung gilt eine relative einjährige und eine absolute fünfjährige Verwirkungsfrist (Art. 47 Abs. 2 AHVG; <ref-ruling> Erw. 3a). Eine aufgrund einer formell rechtskräftigen Verfügung ausgerichtete Leistung ist in der Sozialversicherung nur zurückzuerstatten, wenn entweder die für die Wiedererwägung oder die prozessuale Revision erforderlichen Voraussetzun gen erfüllt sind (<ref-ruling> Erw. 4b). Gemäss einem allgemeinen Grundsatz des Sozialversicherungsrechts kann die Verwaltung eine formell rechtskräftige Verfügung, welche nicht Gegenstand materieller richterlicher Beurteilung gebildet hat, in Wiedererwägung ziehen, wenn sie zweifellos unrichtig und ihre Berichtigung von erheblicher Bedeutung ist. Bei der prozessualen Revision ist die Verwaltung verpflichtet, auf eine formell rechtskräftige Verfügung zurückzukommen, wenn neue Tatsachen oder neue Beweismittel entdeckt werden, die geeignet sind, zu einer andern rechtlichen Beurteilung zu führen. Diese Grundsätze gelten auch, wenn die Leistungen nicht förmlich, sondern formlos zugesprochen worden sind, sofern die faktisch verfügten Leistungen rechtsbeständig geworden sind. Dies ist nach Ablauf eines der Rechtsmittelfrist bei formellen Verfügungen entsprechenden Zeitraumes der Fall (zur Publikation in BGE 128 V vorgesehenes Urteil D. vom 8. Oktober 2002, C 205/00). 4.2 Im Zeitpunkt der Rückforderung lag die Leistungsausrichtung bereits mehrere Monate zurück und hatte mithin Rechtsbeständigkeit erlangt, weshalb die Voraussetzungen der Wiedererwägung oder prozessualen Revision zu prüfen sind. Die Taggeldausrichtung über den 23. Mai 1998 hinaus erfolgte entgegen klarer gesetzlicher Grundlage (Art. 72 Abs. 4 KVG; Erw. 3 hievor). Es liegt mithin eine gesetzwidrige Leistungszusprechung vor, welche nach der Rechtsprechung regelmässig die Wiedererwägungsvoraussetzung der zweifellosen Unrichtigkeit erfüllt (<ref-ruling> Erw. 2b/bb mit Hinweisen). Fest steht sodann mit Blick auf die Höhe des rückzufordernden Betrages (Fr. 85'680.- bzw. Fr. 76'797.40) auch die zweite Voraussetzung, dass nämlich die Berichtigung der (formlosen) Verfügung von erheblicher Bedeutung ist. Dementsprechend durfte die Beschwerdegegnerin die in der Zeit vom 24. Mai bis 30. November 1998 und vom 5. August bis 31. Dezember 1999 zu Unrecht erbrachten Leistungen (unter Verrechnung mit den bezahlten Prämien) zurückfordern. 4.3 Dem steht - entgegen der Auffassung des Beschwerdeführers - auch nicht die Verwirkung der Rückerstattungsforderung entgegen. Denn die einjährige relative Frist begann, als sich der Versicherte am 5. August 1999 erneut zum Leistungsbezug anmeldete, weil die Helsana damals Anlass gehabt hätte, die Bezugsdauer zwecks Ermittlung des neuen Leistungsanspruches zu überprüfen, und bei Beachtung der ihr zumutbaren Aufmerksamkeit hätte erkennen müssen, dass der Taggeldanspruch längst erschöpft war und die Voraussetzungen für eine Rückerstattung erfüllt waren (<ref-ruling>, 119 V 433 Erw. 3a mit Hinweisen, 110 V 304). Die Rückerstattungsverfügung vom 17. April 2000 erging demnach rechtzeitig, d.h. vor Ablauf der einjährigen Verwirkungsfrist. 4.4 Was den Erlass der Rückerstattungsschuld anbelangt, hat die Vorinstanz die Voraussetzung der grossen Härte mangels Vorliegen entsprechender Belege verneint, weshalb es sich erübrigte, den guten Glauben zu prüfen. Zum selben Ergebnis war bereits zuvor die Helsana im Rahmen des von ihr auf die Erlassfrage ausgedehnten Einspracheverfahrens gelangt. Dabei fällt allerdings auf, dass die Helsana es unterlassen hat, den Versicherten aufzufordern, Angaben zu den für die Beurteilung massgebenden finanziellen Verhältnissen (vgl. Art. 79 Abs. 1bis AHVV) zu machen, und überhaupt davon abgesehen hat, irgendwelche Abklärungen in diese Richtung zu treffen. Vielmehr begnügte sie sich damit, darauf hinzuweisen, dass das Vorbringen des Versicherten, wonach er das Geld für den Lebensunterhalt verbraucht habe, keine grosse Härte darstelle und er im Übrigen weder geltend gemacht noch belegt habe, dass er finanziell nicht in der Lage sei, die Leistungen zurückzuerstatten. Unter diesen Umständen ist die Sache an die Helsana zurückzuweisen, damit sie den Versicherten auffordere, die für die Beurteilung seines Gesuches erforderlichen Belege einzureichen, die Voraussetzungen der grossen Härte sowie gegebe nenfalls des guten Glaubens prüfe und hernach über den Erlass der Rückerstattungsschuld befinde. 4.4 Was den Erlass der Rückerstattungsschuld anbelangt, hat die Vorinstanz die Voraussetzung der grossen Härte mangels Vorliegen entsprechender Belege verneint, weshalb es sich erübrigte, den guten Glauben zu prüfen. Zum selben Ergebnis war bereits zuvor die Helsana im Rahmen des von ihr auf die Erlassfrage ausgedehnten Einspracheverfahrens gelangt. Dabei fällt allerdings auf, dass die Helsana es unterlassen hat, den Versicherten aufzufordern, Angaben zu den für die Beurteilung massgebenden finanziellen Verhältnissen (vgl. Art. 79 Abs. 1bis AHVV) zu machen, und überhaupt davon abgesehen hat, irgendwelche Abklärungen in diese Richtung zu treffen. Vielmehr begnügte sie sich damit, darauf hinzuweisen, dass das Vorbringen des Versicherten, wonach er das Geld für den Lebensunterhalt verbraucht habe, keine grosse Härte darstelle und er im Übrigen weder geltend gemacht noch belegt habe, dass er finanziell nicht in der Lage sei, die Leistungen zurückzuerstatten. Unter diesen Umständen ist die Sache an die Helsana zurückzuweisen, damit sie den Versicherten auffordere, die für die Beurteilung seines Gesuches erforderlichen Belege einzureichen, die Voraussetzungen der grossen Härte sowie gegebe nenfalls des guten Glaubens prüfe und hernach über den Erlass der Rückerstattungsschuld befinde. 5. Dem teilweise obsiegenden Beschwerdeführer steht für das letztinstanzliche Verfahren eine reduzierte Parteientschädigung zu (Art. 135 in Verbindung mit Art. 159 Abs. 1 und 2 OG).
Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht: 1. In teilweiser Gutheissung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde werden der Entscheid des Verwaltungsgerichtes des Kantons Nidwalden vom 23. November 2001 und der Einspracheentscheid der Helsana Versicherungen AG vom 10. April 2001, soweit die Erlassfrage betreffend, aufgehoben und es wird die Sache an die Helsana Versicherungen AG zurückgewiesen, damit sie, nach erfolgter Abklärung im Sinne der Erwägungen, über das Gesuch um Erlass der Rückerstattungsschuld befinde. Im Übrigen wird die Verwaltungsgerichtsbeschwerde abgewiesen. 1. In teilweiser Gutheissung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde werden der Entscheid des Verwaltungsgerichtes des Kantons Nidwalden vom 23. November 2001 und der Einspracheentscheid der Helsana Versicherungen AG vom 10. April 2001, soweit die Erlassfrage betreffend, aufgehoben und es wird die Sache an die Helsana Versicherungen AG zurückgewiesen, damit sie, nach erfolgter Abklärung im Sinne der Erwägungen, über das Gesuch um Erlass der Rückerstattungsschuld befinde. Im Übrigen wird die Verwaltungsgerichtsbeschwerde abgewiesen. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 3. Die Helsana Versicherungen AG hat dem Beschwerdeführer für das Verfahren vor dem Eidgenössischen Versicherungsgericht eine Parteientschädigung von Fr. 1000.- (einschliesslich Mehrwertsteuer) zu bezahlen. 3. Die Helsana Versicherungen AG hat dem Beschwerdeführer für das Verfahren vor dem Eidgenössischen Versicherungsgericht eine Parteientschädigung von Fr. 1000.- (einschliesslich Mehrwertsteuer) zu bezahlen. 4. Das Verwaltungsgericht des Kantons Nidwalden wird über eine Parteientschädigung für das kantonale Verfahren entsprechend dem Ausgang des letztinstanzlichen Prozesses zu befinden haben. 4. Das Verwaltungsgericht des Kantons Nidwalden wird über eine Parteientschädigung für das kantonale Verfahren entsprechend dem Ausgang des letztinstanzlichen Prozesses zu befinden haben. 5. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Verwaltungsgericht des Kantons Nidwalden, Abteilung Versicherungsgericht, und dem Bundesamt für Sozialversicherung zugestellt. Luzern, 29. Oktober 2002 Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts Der Präsident der I. Kammer: Die Gerichtsschreiberin:
CH_BGer_016
Federation
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2,013
de
Nach Einsicht in die Beschwerde vom 12. August 2013 gegen den vorgenannten Entscheid, in das Schreiben des Beschwerdeführers vom 16. August 2013,
in Erwägung, dass der Beschwerdeführer die Eingabe vom 12. August 2013 mit Schreiben vom 16. August 2013 zurückgezogen hat, die Beschwerde daher durch den Abteilungspräsidenten (<ref-law>) abzuschreiben ist (<ref-law> i.V.m. <ref-law>) und umständehalber auf die Erhebung von Kosten zu verzichten ist (<ref-law> i.V.m. <ref-law>, <ref-law>),
verfügt der Präsident: 1. Das Verfahren wird als durch Rückzug der Beschwerde erledigt abgeschrieben. 2. Es werden keine Kosten erhoben. 3. Diese Verfügung wird dem Beschwerdeführer, der Kindes- und Erwachsenenschutzbehörde (KESB) Bern und dem Obergericht des Kantons Bern, Zivilabteilung, Kindes- und Erwachsenenschutzgericht, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 21. August 2013 Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: von Werdt Der Gerichtsschreiber: Zbinden
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2,007
de
In Erwägung, dass E._ am 12. März 2007 Beschwerde gegen einen Entscheid des Verwaltungsgerichts des Kantons Zug vom 25. Januar 2007 erhoben hat, dass das Präsidium der II. sozialrechtlichen Abteilung E._ mit Verfügung vom 14. März 2007 in Anwendung von Art. 62 Abs. 1 und 3 BGG aufgefordert hat, spätestens am 28. März 2007 einen Kostenvorschuss von Fr. 500.- zu bezahlen, und mit Verfügung vom 27. Juli 2007 nach Ansetzung einer Nachfrist bis zum 27. August 2007 angedroht hat, dass bei Nichtleistung innert der gesetzten Frist aus diesem Grunde auf die Rechtsvorkehr nicht eingetreten werde, dass letztere Verfügung an E._ am 31. Juli 2007 ausgehändigt worden ist, dass der Kostenvorschuss innert der gesetzten Frist nicht bezahlt worden ist, dass androhungsgemäss nach Art. 62 Abs. 3 in Verbindung mit <ref-law> zu verfahren ist,
erkennt das Bundesgericht: erkennt das Bundesgericht: 1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten. 1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Verwaltungsgericht des Kantons Zug, Sozialversicherungsrechtliche Kammer, und dem Bundesamt für Sozialversicherungen zugestellt. Luzern, 17. September 2007 Im Namen der II. sozialrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
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2,003
de
Sachverhalt: Sachverhalt: A. Mit Verfügung vom 25. April 1994 verneinte die Ausgleichskasse des Kantons Zürich einen Anspruch des 1951 geborenen A._ auf eine Rente der Invalidenversicherung mit der Begründung, die für den entsprechenden Anspruch vorausgesetzte Invalidität sei nicht gegeben. Am 9. Februar 2001 meldete sich der Versicherte erneut zum Leistungsbezug an. Mit der Anmeldung wurden Berichte des Dr. med. H._, Chirurgie FMH, vom 13. und 30. Januar 2001 und des PD Dr. med. U._, Orthopädische Chirurgie FMH, vom 30. September 1999 sowie ein Röntgenbefund des Spitals X._ vom 26. Juli 1999 eingereicht. Die IV-Stelle des Kantons Zürich holte weitere Stellungnahmen des Dr. med. H._ vom 6./22. März und 29. Mai 2001 sowie des PD Dr. med. U._ vom 12. März 2001 ein. Anschliessend gab sie bei Dr. med. L._, Chirurgie und Neurochirurgie FMH, ein Gutachten in Auftrag, welches am 15. November 2001 erstattet wurde. Daraufhin lehnte es die Verwaltung - nach Durchführung des Vorbescheidverfahrens - mit Verfügung vom 13. Februar 2002 wiederum ab, dem Versicherten eine Rente auszurichten. Am 9. Februar 2001 meldete sich der Versicherte erneut zum Leistungsbezug an. Mit der Anmeldung wurden Berichte des Dr. med. H._, Chirurgie FMH, vom 13. und 30. Januar 2001 und des PD Dr. med. U._, Orthopädische Chirurgie FMH, vom 30. September 1999 sowie ein Röntgenbefund des Spitals X._ vom 26. Juli 1999 eingereicht. Die IV-Stelle des Kantons Zürich holte weitere Stellungnahmen des Dr. med. H._ vom 6./22. März und 29. Mai 2001 sowie des PD Dr. med. U._ vom 12. März 2001 ein. Anschliessend gab sie bei Dr. med. L._, Chirurgie und Neurochirurgie FMH, ein Gutachten in Auftrag, welches am 15. November 2001 erstattet wurde. Daraufhin lehnte es die Verwaltung - nach Durchführung des Vorbescheidverfahrens - mit Verfügung vom 13. Februar 2002 wiederum ab, dem Versicherten eine Rente auszurichten. B. Die dagegen erhobene Beschwerde wies das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich ab (Entscheid vom 26. Februar 2003). B. Die dagegen erhobene Beschwerde wies das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich ab (Entscheid vom 26. Februar 2003). C. A._ lässt Verwaltungsgerichtsbeschwerde führen mit dem Rechtsbegehren, es sei ihm eine ganze Rente zuzusprechen, eventuell sei die Angelegenheit an die Vorinstanz zur Neubeurteilung zurückzuweisen. Die IV-Stelle schliesst auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde. Das Bundesamt für Sozialversicherung verzichtet auf eine Vernehmlassung.
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: 1. Am 1. Januar 2003 ist das Bundesgesetz über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) vom 6. Oktober 2000 in Kraft getreten. Mit ihm sind zahlreiche Bestimmungen im Invalidenversicherungsbereich geändert worden. Weil in zeitlicher Hinsicht grundsätzlich diejenigen Rechtssätze massgebend sind, die bei der Erfüllung des zu Rechtsfolgen führenden Tatbestandes Geltung haben (<ref-ruling> Erw. 1), und weil ferner das Sozialversicherungsgericht bei der Beurteilung eines Falles grundsätzlich auf den bis zum Zeitpunkt des Erlasses der streitigen Verfügung (hier: 13. Februar 2002) eingetretenen Sachverhalt abstellt (<ref-ruling> Erw. 1b), sind im vorliegenden Fall die bis zum 31. Dezember 2002 geltenden Bestimmungen anwendbar. 1. Am 1. Januar 2003 ist das Bundesgesetz über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) vom 6. Oktober 2000 in Kraft getreten. Mit ihm sind zahlreiche Bestimmungen im Invalidenversicherungsbereich geändert worden. Weil in zeitlicher Hinsicht grundsätzlich diejenigen Rechtssätze massgebend sind, die bei der Erfüllung des zu Rechtsfolgen führenden Tatbestandes Geltung haben (<ref-ruling> Erw. 1), und weil ferner das Sozialversicherungsgericht bei der Beurteilung eines Falles grundsätzlich auf den bis zum Zeitpunkt des Erlasses der streitigen Verfügung (hier: 13. Februar 2002) eingetretenen Sachverhalt abstellt (<ref-ruling> Erw. 1b), sind im vorliegenden Fall die bis zum 31. Dezember 2002 geltenden Bestimmungen anwendbar. 2. 2.1 Das kantonale Gericht hat die Bestimmungen und Grundsätze über den Begriff der Invalidität (<ref-law>), insbesondere bei geistigen Gesundheitsschäden (<ref-ruling> Erw. 4c, 102 V 165; AHI 2001 S. 228 Erw. 2b mit Hinweisen), die Voraussetzungen und den Umfang des Rentenanspruchs (Art. 28 Abs. 1 und 1bis IVG), die Ermittlung des Invaliditätsgrades bei erwerbstätigen Versicherten nach der Einkommensvergleichsmethode (<ref-law>; <ref-ruling> Erw. 2a und b), die Aufgabe des Arztes oder der Ärztin im Rahmen der Invaliditätsbemessung (<ref-ruling> Erw. 4, 115 V 134 Erw. 2, 114 V 314 Erw. 3c, 105 V 158 Erw. 1) sowie die Beweiswürdigung und den Beweiswert medizinischer Berichte und Gutachten (<ref-ruling> Erw. 3a) zutreffend dargelegt. Darauf wird verwiesen. 2.2 Wurde eine Rente zu einem früheren Zeitpunkt wegen eines zu geringen Invaliditätsgrades verweigert und ist die Verwaltung auf eine Neuanmeldung eingetreten (<ref-law>), so ist im Beschwerdeverfahren zu prüfen, ob im Sinne von <ref-law> eine für den Rentenanspruch relevante Änderung des Invaliditätsgrades eingetreten ist (<ref-ruling> Erw. 3a mit Hinweis). Dies beurteilt sich durch Vergleich des Sachverhaltes, wie er im Zeitpunkt der ersten Ablehnungsverfügung bestanden hat, mit demjenigen zur Zeit der streitigen neuen Verfügung (AHI 1999 S. 84 Erw. 1b). 2.2 Wurde eine Rente zu einem früheren Zeitpunkt wegen eines zu geringen Invaliditätsgrades verweigert und ist die Verwaltung auf eine Neuanmeldung eingetreten (<ref-law>), so ist im Beschwerdeverfahren zu prüfen, ob im Sinne von <ref-law> eine für den Rentenanspruch relevante Änderung des Invaliditätsgrades eingetreten ist (<ref-ruling> Erw. 3a mit Hinweis). Dies beurteilt sich durch Vergleich des Sachverhaltes, wie er im Zeitpunkt der ersten Ablehnungsverfügung bestanden hat, mit demjenigen zur Zeit der streitigen neuen Verfügung (AHI 1999 S. 84 Erw. 1b). 3. 3.1 Bei Erlass der ablehnenden Verfügung vom 25. April 1994 lagen der Verwaltung Stellungnahmen des Dr. med. M._, Innere Medizin FMH (Vertrauensarzt der Versicherungskasse Zürich), vom 13. Juli 1993 und des Dr. med. K._ vom 30. August 1993 vor. In beiden Berichten wird übereinstimmend ein chronisches Lumbovertebralsyndrom bei rechts-konvexer Skoliose der Wirbelsäule und degenerativen Veränderungen der LWS mit Spondylarthrose L5/S1 rechts, leichter medialer Diskusprotursion L4/L5 und ankolysierenden Iliosakralgelenksarthrosen beidseits, rechts deutlich stärker als links, diagnostiziert. Hinsichtlich der Arbeitsfähigkeit gelangten beide Ärzte zum Ergebnis, der Versicherte könne seinen angestammten Beruf als Gärtner nicht mehr ausüben, während eine Tätigkeit ohne Bücken und Heben durchaus möglich sein sollte. Eine daraufhin durchgeführte Abklärung im Service-Zentrum Y._, in deren Verlauf der Beschwerdeführer meist sitzende Arbeiten auszuführen hatte, ergab eine volle Arbeitsfähigkeit in Bezug auf eine leichte Tätigkeit, welche auch leichte Lastenverschiebungen enthalten dürfe. Gemäss dem Verfügungstext ging die Verwaltung davon aus, eine den Rücken nicht zu sehr belastende Tätigkeit (wie beispielsweise als Magaziner, im Reinigungsdienst oder in der Gerätemontage usw.) sei in vollem Leistungsumfang zumutbar. 3.2 Dr. med. H._ diagnostiziert in seinen Berichten vom 13. und 30. Januar 2001 ein chronisches zerviko-thorakolumbales Syndrom (Panvertrebralsyndrom), Fibroostosen ilial sowie trochanter und ein metabolisches Syndrom. Der Patient, der glaubhaft über Weichteilschmerzen im ganzen Körper, insbesondere im zervikothorakolumbalen Bereich, klage, sei nicht arbeitsfähig. In seiner Stellungnahme vom 6./22. März 2001 stellte er die Diagnose einer schweren seelisch-somatischen Störung mit chronischem zerviko-thorakolumbalem Syndrom (Diskusprotursion L4/L5), Spondylosen LWK 4, Fehlhaltung sowie Fibroostosen und metabolischem Syndrom. Der Beschwerdeführer sei beim Sitzen, Stehen, Gehen und Lastentragen eingeschränkt. Auf Nachfrage der IV-Stelle hin bestätigte Dr. med. H._ am 29. Mai 2001 eine Arbeitsunfähigkeit von 100 %, welche seit ca. 1993 vorliege. PD Dr. med. U._ führt in seinem Bericht vom 30. September 1999 aus, es bestehe zweifellos ein gewisses Lumbovertebralsyndrom, derzeit ohne radikuläre Reizungen. Radiologisch fänden sich geringe protrusive Komponenten L4/L5 und eine Sklerosierung der vertralen ISG, rechts ausgeprägter als links. Auf Grund der ausgewiesenen orthopädischen Befunde erscheine eine gewisse Belastungseinschränkung als gerechtfertigt. Am 12. März 2001 erklärte der Arzt, der Beschwerdeführer leide an einer eingeschränkten Belastbarkeit der Lendenwirbelsäule. Es liege ein lumbospondylogenes Schmerzsyndrom vor bei statischer Dysbalance bei Beckenschiefstand nach rechts und milder ventraler spondylophytärer Veränderung L3/L4, ohne radikuläre Ausfälle. Für die Tätigkeit als Gärtner mit der Notwendigkeit, erhebliche Lasten zu heben, sei der Patient nicht mehr einsatzfähig. Sinnvoll sei eine Arbeit in Wechselbelastung (stehend, sitzend, gehend), bei einer Gehdauer von fünf bis zehn Minuten, ohne Exposition zu Nässe, Kälte, Staub etc. Für leichte Tätigkeiten mit Wechselbelastung sei ein Einsatz mit einem Teilpensum von 30 bis 50 % grundsätzlich denkbar. Laut dem Gutachten des Dr. med. L._ vom 15. November 2001 ist die Diagnose eines chronischen Lumbovertebralsyndroms sowie Adipositas und Hypertonie gestellt. Auf Grund des Lumbovertebralsyndroms bestehe - wie bereits seinerzeit durch Dr. med. M._ attestiert - eine Arbeitsunfähigkeit als Gärtner. Die Ausübung einer Tätigkeit ohne massive Belastung der Wirbelsäule sei jedoch angesichts der geringen objektiven Befunde - nach einer Angewöhnungsphase wegen der jahrelangen Arbeitsabstinenz - vollumfänglich zumutbar. Das durch Dr. med. H._ diagnostizierte chronische Panvertebralsyndrom sei die Folge von Bewegungsarmut, mangelnder Gewöhnung und sozialer Isolation. Der Zusammenhang zwischen sozialer Isolation, der Frustration über die "verlorene Gesundheit" und deren Projektion auf den axialen stammnahen Bewegungsapparat sei dem Patienten sogar bewusst. Somatisch seien heute mit Sicherheit keine relevanten Erkrankungen aus dem Formenkreis des Bewegungsapparates festzustellen, welche zu einer Invalidisierung führen würden. Laut dem Gutachten des Dr. med. L._ vom 15. November 2001 ist die Diagnose eines chronischen Lumbovertebralsyndroms sowie Adipositas und Hypertonie gestellt. Auf Grund des Lumbovertebralsyndroms bestehe - wie bereits seinerzeit durch Dr. med. M._ attestiert - eine Arbeitsunfähigkeit als Gärtner. Die Ausübung einer Tätigkeit ohne massive Belastung der Wirbelsäule sei jedoch angesichts der geringen objektiven Befunde - nach einer Angewöhnungsphase wegen der jahrelangen Arbeitsabstinenz - vollumfänglich zumutbar. Das durch Dr. med. H._ diagnostizierte chronische Panvertebralsyndrom sei die Folge von Bewegungsarmut, mangelnder Gewöhnung und sozialer Isolation. Der Zusammenhang zwischen sozialer Isolation, der Frustration über die "verlorene Gesundheit" und deren Projektion auf den axialen stammnahen Bewegungsapparat sei dem Patienten sogar bewusst. Somatisch seien heute mit Sicherheit keine relevanten Erkrankungen aus dem Formenkreis des Bewegungsapparates festzustellen, welche zu einer Invalidisierung führen würden. 3.3 3.3.1 Auf Grund der medizinischen Unterlagen ist eine Veränderung des somatischen Beschwerdebildes mit entsprechenden Auswirkungen auf die Arbeitsfähigkeit während des relevanten Zeitraums nicht ausgewiesen. Dem Gutachten des Dr. med. L._, welchem die Vorinstanz mit Blick auf die von der Rechtsprechung entwickelten Grundsätze (<ref-ruling> Erw. 3a) grundsätzlich zu Recht volle Beweiskraft zugesprochen hat, ist zu entnehmen, dass keine objektivierbaren Befunde vorliegen, welche die angegebenen - vom Gutachter zumindest teilweise als glaubhaft erachteten - Beschwerden erklären könnten. Nach Ansicht von Dr. med. L._ "liegt das wesentliche Problem heute mit Sicherheit nicht im Bewegungsapparat". Die Diagnosen schlössen eine geregelte berufliche Tätigkeit in keinem Sinne aus. Die einzige Einschränkung bestehe (nach wie vor) darin, dass eine massive Überlastung der Wirbelsäule nicht zumutbar sei. Mit der Vorinstanz ist dementsprechend davon auszugehen, der Beschwerdeführer sei unter Berücksichtigung der somatisch begründeten Symptomatik in einer behinderungsangepassten, die Wirbelsäule nicht übermässig strapazierenden Tätigkeit, welche keine Haltungskonstanz und kein übermässiges Heben und Tragen erfordert, voll arbeitsfähig. 3.3.2 Zu prüfen bleibt die Notwendigkeit zusätzlicher Abklärungen in Bezug auf das allfällige Vorliegen einer neu hinzugetretenen psychisch begründeten Arbeitsunfähigkeit. Eine spezialärztliche Untersuchung wäre erforderlich, wenn hiezu auf Grund der Parteivorbringen oder anderer sich aus den Akten ergebender Anhaltspunkte hinreichender Anlass bestünde (<ref-ruling> Erw. 4a; AHI 1994 S. 212 Erw. 4a; SVR 1999 UV Nr. 10 S. 28 Erw. 2c). Den einzigen diesbezüglichen Hinweis bildet die durch Dr. med. H._ in seinem Bericht vom 6./22. März 2001 gestellte Diagnose einer schweren seelisch-somatischen Störung. Diese Aussage wird jedoch in keiner Weise begründet. In den früheren Berichten des Dr. med. H._, darunter in denjenigen vom 13. und 30. Januar 2001, findet sich keine entsprechende Diagnose. Auch die übrigen Bericht erstattenden Ärzte äusserten nicht den Verdacht auf das Vorliegen eines psychischen Leidens. Dr. med. L._ erklärt in seinem Gutachten vom 15. November 2001, der Explorand mache einen psychisch unauffälligen Eindruck. Damit bestehen keine hinreichenden Anhaltspunkte für ein - von der durch Dr. med. L._ erwähnten psychosozialen Belastungssituation unterscheidbares und in diesem Sinne verselbstständigtes - psychisches Leiden mit Krankheitswert (<ref-ruling> Erw. 5a), welches durch ein psychiatrisches Gutachten näher abzuklären wäre (AHI 2000 S. 159 Erw. 4b mit Hinweisen; vgl. auch <ref-ruling> Erw. 4c mit Hinweisen). 3.3.2 Zu prüfen bleibt die Notwendigkeit zusätzlicher Abklärungen in Bezug auf das allfällige Vorliegen einer neu hinzugetretenen psychisch begründeten Arbeitsunfähigkeit. Eine spezialärztliche Untersuchung wäre erforderlich, wenn hiezu auf Grund der Parteivorbringen oder anderer sich aus den Akten ergebender Anhaltspunkte hinreichender Anlass bestünde (<ref-ruling> Erw. 4a; AHI 1994 S. 212 Erw. 4a; SVR 1999 UV Nr. 10 S. 28 Erw. 2c). Den einzigen diesbezüglichen Hinweis bildet die durch Dr. med. H._ in seinem Bericht vom 6./22. März 2001 gestellte Diagnose einer schweren seelisch-somatischen Störung. Diese Aussage wird jedoch in keiner Weise begründet. In den früheren Berichten des Dr. med. H._, darunter in denjenigen vom 13. und 30. Januar 2001, findet sich keine entsprechende Diagnose. Auch die übrigen Bericht erstattenden Ärzte äusserten nicht den Verdacht auf das Vorliegen eines psychischen Leidens. Dr. med. L._ erklärt in seinem Gutachten vom 15. November 2001, der Explorand mache einen psychisch unauffälligen Eindruck. Damit bestehen keine hinreichenden Anhaltspunkte für ein - von der durch Dr. med. L._ erwähnten psychosozialen Belastungssituation unterscheidbares und in diesem Sinne verselbstständigtes - psychisches Leiden mit Krankheitswert (<ref-ruling> Erw. 5a), welches durch ein psychiatrisches Gutachten näher abzuklären wäre (AHI 2000 S. 159 Erw. 4b mit Hinweisen; vgl. auch <ref-ruling> Erw. 4c mit Hinweisen). 4. Die Vorinstanz hat auf der Grundlage des umschriebenen Zumutbarkeitsprofils (Erw. 3.3.1 hievor) einen Einkommensvergleich vorgenommen, der in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde zu Recht nicht beanstandet wird. Der ermittelte Invaliditätsgrad von 23 % begründet weiterhin keinen Rentenanspruch.
Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht: Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht: 1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen. 1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich, der Ausgleichskasse des Kantons Zürich und dem Bundesamt für Sozialversicherung zugestellt. Luzern, 9. Juli 2003 Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts Der Präsident der III. Kammer: Der Gerichtsschreiber:
CH_BGer_016
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Considérant en fait et en droit : que A._ a recouru devant le Conseil d'Etat du canton du Valais contre les décisions rendues par le Centre médico-social de V._ fixant le montant de l'aide sociale à laquelle elle avait droit pour les mois de janvier à mars 2014, que par décision du 5 novembre 2014, le Conseil d'Etat a joint les causes et rejeté les recours, que par jugement du 24 avril 2015, la Cour de droit public du Tribunal cantonal valaisan a rejeté le recours formé par A._ contre la décision du 5 novembre 2014 ainsi que sa demande d'assistance judiciaire partielle, et mis les frais, par 400 fr., à la charge de la prénommée, que A._ interjette un recours en matière de droit public contre ce jugement, que selon l'<ref-law>, le président de la cour décide en procédure simplifiée de ne pas entrer en matière sur les recours dont la motivation est manifestement insuffisante (<ref-law>), qu'il peut confier cette tâche à un autre juge (<ref-law>), qu'en vertu de l'art. 42 al. 1 et 2 LTF, les mémoires doivent indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, en exposant succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit, que, par ailleurs, le Tribunal fédéral ne peut revoir les questions de droit cantonal que sous l'angle restreint de l'arbitraire, dans le cadre d'un moyen pris de la violation d'un droit constitutionnel (art. 95 et 96 LTF, a contrario), expressément soulevé et développé conformément aux exigences de motivation accrues prévues à l'<ref-law>, que celles-ci imposent à la partie recourante d'expliquer de manière claire et précise en quoi le droit constitutionnel aurait été violé (<ref-ruling> consid. 2.2 p. 69; <ref-ruling> consid. 3 p. 351 s.), que le fait d'être ou non assisté d'un avocat n'a pas d'influence sur ces exigences de motivation, que le jugement attaqué repose sur le droit cantonal de l'aide sociale et de l'assistance judiciaire, qu'en plus d'être difficilement lisibles, les explications confuses de la recourante ne permettent pas de démontrer, de manière conforme aux exigences de motivation accrues découlant de l'<ref-law>, en quoi les premiers juges auraient fait une application arbitraire et insoutenable du droit cantonal, qu'au vu des circonstances, il y a lieu de renoncer à percevoir des frais judiciaires (art. 66 al. 1, 2 ème phrase, LTF), ce qui rend sans objet la demande d'assistance judiciaire formée par la recourante.
par ces motifs, le Juge unique prononce : 1. Le recours est irrecevable. 2. Il n'est pas perçu de frais judiciaires. 3. Le présent arrêt est communiqué aux parties, à la Cour de droit public du Tribunal cantonal valaisan, et au Conseil d'Etat du canton du Valais. Lucerne, le 17 août 2015 Au nom de la Ire Cour de droit social du Tribunal fédéral suisse Le Juge unique : Frésard La Greffière : von Zwehl
CH_BGer_008
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2,014
de
Der Präsident zieht in Erwägung: 1. Mit Strafbefehl vom 9. Januar 2013 verurteilte die Staatsanwaltschaft des Kantons Schaffhausen den Beschwerdeführer wegen Verletzung der Verkehrsregeln zu einer Busse von Fr. 250.-- bzw. drei Tagen Ersatzfreiheitsstrafe. Der Beschwerdeführer nahm den Strafbefehl nicht entgegen. Am 1. März 2013 teilte er der Staatsanwaltschaft mit, er "widerspreche einem allfälligen Strafbefehl, wenn ein solcher existiere". Das Kantonsgericht Schaffhausen trat am 23. Mai 2013 auf diese Einsprache infolge Verspätung nicht ein, womit der Strafbefehl rechtskräftig wurde. Das Obergericht des Kantons Schaffhausen trat mit Verfügung vom 11. April 2014 auf ein Revisionsgesuch nicht ein. Der Beschwerdeführer wendet sich ans Bundesgericht und beantragt die Aufhebung "aller vorangegangenen Verfügungen, Bescheide und Strafbefehl". Die Vorinstanz stellt in der Haupterwägung fest, neue Tatsachen oder Beweismittel, die zu einer Revision führen könnten, seien aus den Ausführungen des Beschwerdeführers nicht ersichtlich. Vielmehr verweise er nur auf seinen Schriftenwechsel bzw. Mailverkehr mit der Schaffhauser Polizei und seine Sachdarstellung, die schon der Staatsanwaltschaft beim Erlass des Strafbefehls vorlagen. Ein Revisionsgrund sei mit diesen Angaben nicht dargetan (Verfügung S. 6/7 lit. b). Inwieweit diese Erwägung gegen das Recht verstossen oder willkürlich sein könnte, wird in der Beschwerde nicht dargelegt. Da sich die Vorinstanz nur in einer Eventualerwägung materiell zur Bedeutung eines Schreibens äussert, welches der Beschwerdeführer im August 2012 an die Polizei gesandt hat (Verfügung S. 7-9 lit. c), die Haupterwägung den Ausgang der Sache indessen bereits besiegelt hat, befasst sich das Bundesgericht praxisgemäss mit der Eventualerwägung nicht (<ref-ruling>). Es mag angemerkt werden, dass der Beschwerdeführer die Ausführungen zum Wesen des Ordnungsbussenverfahrens nicht bemängelt. Die Beschwerde befasst sich nur materiell mit der Sache, nicht aber mit den massgebenden Punkten des angefochtenen Entscheids. Folglich ist darauf mangels einer tauglichen Begründung im Sinne von Art. 42 Abs. 2 BGG im Verfahren nach Art. 108 BGG nicht einzutreten. 2. Die Gerichtskosten sind dem Beschwerdeführer aufzuerlegen (Art. 66 Abs. 1 BGG). Das nachträglich gestellte Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege ist in Anwendung von Art. 64 BGG abzuweisen, weil die Rechtsbegehren aussichtslos erschienen. Der finanziellen Lage des Beschwerdeführers ist bei der Bemessung der Gerichtskosten Rechnung zu tragen (Art. 65 Abs. 2 BGG).
Demnach erkennt der Präsident: 1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten. 2. Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege wird abgewiesen. 3. Die Gerichtskosten von Fr. 500.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt. 4. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Schaffhausen schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 24. Juni 2014 Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Mathys Der Gerichtsschreiber: Monn
CH_BGer_011
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2,010
de
Sachverhalt: A. Die 1947 geborene K._ war mit einem Pensum von 35 % bei der Organisation X._ angestellt. Ab 1. Mai 2006 sprach ihr die Pensionskasse der Stadt Zürich (nachfolgend: Pensionskasse) eine Invalidenpension samt Zuschuss bei einem Invaliditätsgrad von 35 % zu (Schreiben vom 5. April 2006). Bereits am 17. Januar 2006 hatte sich K._ bei der Invalidenversicherung zum Leistungsbezug angemeldet. Mit Verfügung vom 8. Januar 2007 sprach die IV-Stelle des Kantons Zürich K._ bei einem Invaliditätsgrad von 43 % ab 1. März 2006 eine Viertelsrente zu. Nachdem die Sozialversicherungsanstalt des Kantons Zürich mit Schreiben vom 10. Januar 2007 K._ und ihren Ehemann über die Auswirkungen eines Rentenverzichtes orientiert hatte, unterzeichnete K._ am 23. Januar 2007 eine Verzichtserklärung betreffend die IV-Rente, weil die bisher an ihren Ehemann ausgerichtete Alters- sowie die Zusatzrente für sie selbst höher ausfielen als die Altersrente des Ehemannes zusammen mit der IV-Rente. Das Bundesamt für Sozialversicherungen (BSV) hiess in der Folge den Verzicht auf die IV-Rente gut, weshalb die IV-Stelle am 8. Mai 2007 eine am 12. Januar 2007 verfügte Rückerstattung (der Differenz zwischen der vom Ehemann bezogenen AHV-Zusatzrente und den neu zugesprochenen IV-Leistungen der K._) wiedererwägungsweise aufhob. Mit Schreiben vom 19. Juli 2007 teilte die Pensionskasse K._ mit, nachdem ihr rückwirkend ab 1. Mai 2006 eine Viertelsrente der IV zugesprochen worden sei, habe sie den ab diesem Zeitpunkt bezogenen Zuschuss zur Überbrückung fehlender IV-Leistungen im Umfang der IV-Leistungen (Fr. 6'534.-) zurückzuerstatten. Weiter werde ab 1. August 2007 der Zuschuss um die Höhe der Invalidenrente, auf die K._ Anspruch habe, vermindert. Die nunmehr anwaltlich vertretene K._ liess mit Stellungnahme vom 9. Oktober 2007 vorbringen, die Rückforderung der Pensionskasse beruhe auf falschen Angaben. Sie berief sich auf den vom BSV bewilligten Rentenverzicht, der dazu geführt habe, dass nie ein Rentenbezug erfolgt sei. Die Pensionskasse nahm die Stellungnahme als "Einsprache" entgegen und wies diese mit "Einspracheentscheid" vom 1. November 2007 ab. B. K._ erhob Klage beim Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich, welches diese mit Entscheid vom 28. Oktober 2009 abwies. Eine Widerklage der Pensionskasse hiess das kantonale Gericht gut und verpflichtete K._, der Pensionskasse vom 1. Mai 2006 bis 31. Juli 2007 bezogene Zuschüsse in Höhe von Fr. 6'534.- zurückzuerstatten. C. K._ lässt Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten führen und die Aufhebung des angefochtenen Entscheides, die Gutheissung ihrer Klage sowie die Abweisung der Widerklage beantragen. Weiter sei die Pensionskasse zu verpflichten, ihr nebst einer ordentlichen Rente aus beruflicher Vorsorge mit Wirkung ab 1. August 2007 bis zur Erreichung des ordentlichen AHV-Rücktrittsalters monatliche Zuschüsse "gemäss Reglement" von derzeit monatlich Fr. 564.40 nebst Zins zuzusprechen. Schliesslich sei festzustellen, dass die von der Pensionskasse geltend gemachte Rückforderung von Fr. 6'534.- nicht geschuldet sei. Vorinstanz und Bundesamt für Sozialversicherungen verzichten auf eine Vernehmlassung. Die Pensionskasse schliesst auf Abweisung der Beschwerde. D. In einer weiteren Eingabe äussert sich der Rechtsvertreter von K._ zur Stellungnahme der Pensionskasse.
Erwägungen: 1. Mit der Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten (<ref-law>) kann u.a. die Verletzung von Bundesrecht gerügt werden (<ref-law>). Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (<ref-law>). Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95 beruht (Art. 105 Abs. 1 und 2 BGG). 2. Streitig ist, ob die Vorinstanz das Vorgehen der Beschwerdegegnerin zu Recht schützte, welche die IV-Rente der Beschwerdeführerin an die Invalidenzuschüsse angerechnet hatte, obwohl die Beschwerdeführerin auf diese Rente gestützt auf eine entsprechende Bewilligung des BSV verzichtete. Zu prüfen ist die Auslegung von Art. 43 Vorsorgereglement der Beschwerdegegnerin (im Folgenden: Reglement) in der ab 1. Januar 2005 gültigen Form (welcher sich unverändert in den Reglementsausgaben 2006 und 2007 findet). Im Einzelnen lautet die Bestimmung wie folgt: "Art. 43 Zuschuss bei fehlenden IV-Leistungen 1. Zur Invalidenpension wird längstens bis zum Erreichen des ordentlichen AHV-Rücktrittsalters ein Zuschuss in Höhe von 3⁄4 der maximalen IV-Rente gewährt. Bei Teilzeitbeschäftigten richtet er sich nach dem Beschäfti-gungsgrad, bei Teilinvaliden nach dem Invaliditätsgrad. 2. Leistungen der IV werden an den Zuschuss angerechnet. 3. Wird die IV-Leistung rückwirkend zugesprochen, so ist der für die ent-sprechende Zeit bezogene Zuschuss zurückzuerstatten. Ist die IV-Leistung kleiner als der Zuschuss, so umfasst die Rückzahlung nur den Betrag der IV-Leistung. Im Umfang der Rückerstattungspflicht steht der Pensionskasse gegenüber der IV ein direktes Forderungsrecht zu. 4. Pensionsberechtigte, die es trotz einem ausdrücklichen Hinweis unter-lassen, ihre Forderungen bei der IV rechtzeitig geltend zu machen, oder die sich Eingliederungsmassnahmen der IV widersetzen, haben keinen Anspruch auf den Zuschuss." 3. 3.1 Die Vorinstanz erwog, der Wortlaut lasse verschiedene Interpretationen zu. Das grammatikalische Element in Kombination mit dem in der weitergehenden beruflichen Vorsorge herrschenden Strukturprinzip der Gleichbehandlung der Destinatäre führe aber zweifelsfrei zur sachlich richtigen Lösung, dergemäss im Rahmen von Art. 43 Abs. 2 und 3 Reglement nicht zwischen zugesprochenen und tatsächlich bezogenen IV-Leistungen unterschieden werden dürfe. Eine andere Betrachtungsweise führe zu einer erheblichen Besserstellung von Destinatären, die auf den Bezug zugesprochener IV-Leistungen verzichten und stattdessen höhere Leistungen eines anderen Versicherungszweiges beanspruchen könnten, gegenüber solchen Destinatären, welchen diese Möglichkeit nicht offenstehe. Ob ein Wahlrecht bestehe, hänge aber nicht mit dem konkreten Vorsorgefall der betreffenden Person zusammen, sondern insbesondere damit, ob zufällig auch beim Ehegatten ein Vorsorgefall eingetreten sei. Unter dem Aspekt der Gleichbehandlung seien Leistungen der IV daher unabhängig davon anzurechnen, ob sie tatsächlich bezogen würden oder nicht. Damit habe die Destinatärin einen Betrag von Fr. 6'534.- zurückzuerstatten und der Zuschuss reduziere sich ab August 2007 auf monatlich Fr. 122.40. 3.2 Die Beschwerdeführerin bringt vor, im angefochtenen Entscheid werde aktenwidrig davon ausgegangen, dass die rentenzusprechende Verfügung vom 8. Januar 2007 effektiv erlassen worden sei. Tatsächlich habe die IV-Stelle eine entsprechende Verfügung lediglich vorbereitet, nach dem vom BSV bewilligten Rentenverzicht diese aber weder versandt noch Leistungen ausgerichtet. Selbst wenn die IV-Stelle den Anspruch auf eine Rente in Aussicht gestellt habe, könne angesichts des rechtmässigen Rentenverzichtes nicht gesagt werden, es sei ihr effektiv eine Rente zugesprochen worden. Die vorinstanzliche Auslegung der einschlägigen Reglementsbestimmung stosse letztlich "ins Leere". Auch führe sie dazu, dass die Ehegattenzusatzrente des Ehemannes an den ihr selbst zustehenden Invalidenzuschuss angerechnet werde. Eine solche Anrechnung könne sich aber selbst dann nicht auf das Reglement stützen, wenn der Gleichbehandlungsgrundsatz herangezogen werde, denn sie verstosse gegen den Kongruenzgrundsatz, wonach nur Leistungen gleicher Art und Zweckbestimmung angerechnet werden dürfen. Schliesslich seien die Leistungen der Beschwerdegegnerin insoweit nicht mit den IV-Leistungen kongruent, als erstere ausschliesslich Leistungen für die Arbeitsunfähigkeit im Erwerbsbereich erbringe, weshalb eine Rente in jedem Fall insoweit nicht angerechnet werden dürfe, als sie die Invalidität im Aufgabenbereich betreffe. 3.3 Die Beschwerdegegnerin führt - u.a. - aus, es ergebe sich aus den Akten, dass die IV-Stelle der Beschwerdeführerin mit Verfügung vom 8. Januar 2007 eine Rente zugesprochen und entsprechende Leistungen in den Folgemonaten ausgerichtet habe; der Rentenverzicht sei erst nachträglich erfolgt. Im Übrigen seien nicht nur ausbezahlte IV-Leistungen an den Zuschuss anzurechnen, sondern es genüge bereits ein entsprechender Anspruch. Andernfalls würde die Beschwerdeführerin IV-Leistungen, auf welche sie zugunsten der AHV-Zusatzrente verzichtete, von der Vorsorgeeinrichtung zusätzlich zu den Leistungen aus der 1. Säule dennoch erhalten, was nicht nur zu einer ungewollten Ungleichbehandlung einzelner Destinatäre führe, sondern auch Sinn und Zweck von Art. 43 Reglement widerspreche, weil mit dem Zuschuss lediglich fehlende IV-Leistungen ausgeglichen werden sollten. Aus der in Art. 43 Abs. 4 Reglement statuierten Pflicht zur Geltendmachung von IV-Leistungen ergebe sich zwangsläufig das Verbot des freiwilligen Verzichts. Ob die pensionsberechtigte Person es unterlasse, ihren Anspruch bei der Invalidenversicherung anzumelden oder ob sie nachträglich auf Leistungen verzichte, mache keinen Unterschied. 4. 4.1 Soweit es um die Bewilligung oder Verweigerung von Versicherungsleistungen geht, ist das kantonale und kommunale Berufsvorsorgerecht vom Bundesgericht frei zu überprüfen (<ref-ruling> E. 1.2 S. 200). Da es sich bei der Beschwerdegegnerin um eine Vorsorgeeinrichtung öffentlichen Rechts handelt (Art. 1 Abs. 1 Reglement), hat die Auslegung der einschlägigen Reglementsbestimmung - anders als die Auslegung der Vorsorgereglemente privatrechtlicher Versicherungsträger - nach den gewöhnlichen Regeln der Gesetzesauslegung zu erfolgen (<ref-ruling> E. 4.1 S. 316 f., mit Hinweisen; Urteil B 104/06 vom 6. Juni 2007 E. 5.1, in: SVR 2008 BVG Nr. 2 S. 6). 4.2 Das Gesetz ist in erster Linie nach seinem Wortlaut auszulegen. Ist der Text nicht klar und sind verschiedene Auslegungen möglich, so muss nach seiner wahren Tragweite gesucht werden unter Berücksichtigung aller Auslegungselemente, namentlich von Sinn und Zweck sowie der dem Text zugrunde liegenden Wertung. Wichtig ist ebenfalls der Sinn, welcher einer Norm im Kontext zukommt. Vom klaren, d.h. eindeutigen und unmissverständlichen Wortlaut darf nur ausnahmsweise abgewichen werden, u.a. dann, wenn triftige Gründe dafür vorliegen, dass er nicht den wahren Sinn der Bestimmung wiedergibt. Solche Gründe können sich aus der Entstehungsgeschichte der Bestimmung, aus ihrem Grund und Zweck oder aus dem Zusammenhang mit andern Vorschriften ergeben (<ref-ruling> E. 2.2 S. 211; <ref-ruling> E. 4.2 S. 71; <ref-ruling> E. 2.2 S. 232, 294 E. 5.3.1 S. 295, 424 E. 3.2 S. 428 f., 472 E. 6.5.1 S. 475, 479 E. 5.2 S. 484; <ref-ruling> E. 4.2 S. 284 f.). 5. 5.1 Unbestritten ist, dass die Beschwerdeführerin auf ihre IV-Rente rechtsgültig verzichtet hat. Davon ging auch die Vorinstanz aus. Während das kantonale Gericht aber - stillschweigend - unterstellte, die Rente sei zugesprochen worden, bringt die Beschwerdeführerin letztinstanzlich vor, eine Rentenzusprechung sei "effektiv" gar nie erfolgt. Zwar habe die IV-Stelle in Aussicht gestellt, es bestehe Anspruch auf eine Rente, das BSV habe indes einen Rentenverzicht bewilligt. Es sei daher "keine eigentliche Verfügung" ergangen, mit welcher eine Rente zugesprochen worden wäre, vielmehr habe die IV-Stelle von der Zusprechung "abgesehen, um dem Ehegatten die bisherige Altersrente samt Zusatzrente für den Ehegatten zu erhalten". 5. 5.1 Unbestritten ist, dass die Beschwerdeführerin auf ihre IV-Rente rechtsgültig verzichtet hat. Davon ging auch die Vorinstanz aus. Während das kantonale Gericht aber - stillschweigend - unterstellte, die Rente sei zugesprochen worden, bringt die Beschwerdeführerin letztinstanzlich vor, eine Rentenzusprechung sei "effektiv" gar nie erfolgt. Zwar habe die IV-Stelle in Aussicht gestellt, es bestehe Anspruch auf eine Rente, das BSV habe indes einen Rentenverzicht bewilligt. Es sei daher "keine eigentliche Verfügung" ergangen, mit welcher eine Rente zugesprochen worden wäre, vielmehr habe die IV-Stelle von der Zusprechung "abgesehen, um dem Ehegatten die bisherige Altersrente samt Zusatzrente für den Ehegatten zu erhalten". 5.2 5.2.1 Die IV-Stelle verfügte am 8. Januar 2007 die Zusprechung einer Viertelsrente ab 1. März 2006 und erliess am 12. Januar 2007 eine Rückerstattungsverfügung. Nachdem die Beschwerdeführerin am 23. Januar 2007 eine Verzichtserklärung unterzeichnet und das BSV den Verzicht auf die IV-Rente bewilligt hatte, hob die IV-Stelle die Rückforderungsverfügung vom 12. Januar 2007 am 8. Mai 2007 wiederwägungsweise auf. Welche Auswirkungen der vom BSV bewilligte Rentenverzicht auf die Verfügung vom 8. Januar 2007 hatte, ist nachfolgend zu prüfen. 5.2.2 Nach der Rechtsprechung kann eine versicherte Person - ausnahmsweise - zwar auf die Auszahlung der Rente verzichten, nicht aber auf ihren Rentenanspruch als solchen (<ref-ruling> E. 4.2 S. 7 mit Hinweis auf EVGE 1969 S. 211 ff.). Ein von der Versicherung bewilligter Rentenverzicht lässt somit die Anspruchsberechtigung an sich unberührt, auch wenn die Wirkungen des Verzichts dem Nichtbestehen eines Anspruchs auf Versicherungsleistungen gleichkommen. Soweit die Beschwerdeführerin letztinstanzlich vorbringt, die Verfügung vom 8. Januar 2007 sei durch den bewilligten Rentenverzicht als "eigentlich" gar nie ergangen zu betrachten bzw. eine Rentenzusprechung sei effektiv nicht erfolgt, und damit ihrer eigenen Darstellung in der vorinstanzlichen Klage widerspricht, worin sie ausgeführt hatte, die IV-Stelle habe mit Verfügung vom 8. Januar 2007 eine Rente zugesprochen, kann ihr nicht gefolgt werden. Dass die Sozialversicherungsanstalt des Kantons Zürich der Beschwerdeführerin empfohlen hatte, auf die IV-Rente zu verzichten und das BSV den Verzicht genehmigte, ist für die hier streitige Frage irrelevant: Die vom BSV erteilte Bewilligung berührte nach dem Gesagten die Anspruchsberechtigung nicht, sondern führte lediglich dazu, dass die IV-Rente nicht zur Auszahlung gelangte und die Beschwerdeführerin und ihr Ehemann weiterhin die insgesamt höheren Leistungen der AHV beziehen konnten. Im Übrigen hätte sich der Zuschuss auch dann um die IV-Leistungen vermindert, wenn die Beschwerdeführerin nicht auf die IV-Rente verzichtet hätte. Die letztinstanzlich neu ins Recht gelegte Aktennotiz der IV-Stelle vom 13. Juni 2006, in welcher die Sachbearbeiterin ausführte, eine "eigentliche Verfügung" sei nie erstellt worden, weil die Versicherte auf die IV-Rente verzichtet habe, ist als unzulässiges Novum unbeachtlich (<ref-law>), vermöchte aber aus den dargelegten Gründen am Ergebnis ohnehin nichts zu ändern. 6. 6.1 Zu prüfen bleibt, ob Vorinstanz und Beschwerdegegnerin die zugesprochene (E. 5.2 hievor) IV-Rente zu Recht von den Zuschüssen in Abzug gebracht haben. 6.2 Art. 43 Reglement trägt den Titel "Zuschuss bei fehlenden IV-Leistungen". Entscheidend ist, wann eine Leistung als "fehlend" im Sinne des Reglements anzusehen ist. Abs. 2 von Art. 43 Reglement bestimmt lediglich, dass "Leistungen der IV" an den Zuschuss anzurechnen sind. Ob die Anrechnung bereits dann zu erfolgen hat, wenn die Leistungen nur zugesprochen worden sind oder ob ein Bezug tatsächlich erfolgt sein muss, lässt sich dem Wortlaut nicht entnehmen; grundsätzlich erlaubt er beide Varianten. Nach Art. 43 Abs. 3 Reglement sind bereits bezogene Zuschüsse soweit zurückzuerstatten, als die IV-Leistung rückwirkend zugesprochen wird (Hervorhebung im Original nicht vorhanden). Dem Wortlaut von Titel und Normtext lässt sich somit gerade nicht entnehmen, dass eine Rückerstattungspflicht erst besteht, wenn und soweit die zugesprochenen Leistungen effektiv ausbezahlt worden sind. Darüber hinaus und vor allem führt das von der Vorinstanz herangezogene Argument der Gleichbehandlung zu derselben Lösung. Die Beschwerdeführerin verzichtete nicht grundlos auf die IV-Rente, sondern einzig deswegen, weil damit die höhere Zusatzrente zur AHV-Rente des Ehemannes erhalten blieb, die andernfalls weggefallen wäre. Art. 43 Reglement dient der Leistungskoordination zwischen erster und zweiter Säule. Es wäre stossend, wenn die Beschwerdeführerin deswegen, weil sie bzw. ihr Ehemann anstelle der tieferen Rente der Invalidenversicherung die höheren Leistungen der AHV bezieht, zusätzlich auch noch den ungekürzten Zuschuss der zweiten Säule erhielte, auf den sie keinen Anspruch hätte, wenn sie sich für die niedrigeren IV-Leistungen entschieden hätte. Es wäre auch unlogisch, wenn diejenigen Versicherten bessergestellt würden, welche auf IV-Leistungen verzichten, als jene, die sich bei der Invalidenversicherung gar nicht anmelden und denen daher gemäss Art. 43 Abs. 3 Reglement überhaupt kein Zuschuss ausbezahlt wird. Fehl geht schliesslich das Argument der Beschwerdeführerin, die vorinstanzliche Betrachtungsweise führe zu einer Anrechnung der Ehegatten-Zusatzrente der AHV an den ihr zustehenden Zuschuss zur Invalidenpension. Vorinstanz und Beschwerdegegnerin haben allein die der Beschwerdeführerin zustehenden IV-Leistungen vom Zuschuss in Abzug gebracht; die Ehegatten-Zusatzrente der AHV spielte einzig eine Rolle bei den Beweggründen, aus welchen die Beschwerdeführerin beim BSV um Bewilligung des IV-Rentenverzichtes nachsuchte. 7. 7.1 Fraglich kann nur sein, ob die IV-Rente lediglich teilweise anzurechnen ist, weil sie aufgrund der gemischten Methode berechnet wurde. 7.2 Entgegen der Auffassung der Beschwerdegegnerin handelt es sich beim Vorbringen der Beschwerdeführerin, wonach die IV-Rente insoweit nicht mit den Leistungen der zweiten Säule kongruent ist, als sie die Invalidität im Haushaltsbereich betrifft, nicht um ein unzulässiges Novum. Die Beschwerdeführerin beruft sich dabei auf aktenkundige Tatsachen und bringt gestützt darauf eine neue rechtliche Argumentation vor, was zulässig ist (<ref-law> e contrario; Urteil 5A_417/2009 vom 31. Juli 2009 E. 1.3 mit Hinweisen). Die Beschwerdeführerin war zu 35 % erwerbstätig und wurde von der Invalidenversicherung im Erwerbsbereich zu 100 % erwerbsunfähig (Teil-Invaliditätsgrad 35 %), im Haushalt zu 12,6 % (Teil-Invaliditätsgrad 8,2 %) eingeschränkt betrachtet, was einen Invaliditätsgrad von insgesamt 43 % ergab. Von der Pensionskasse erhielt sie eine Rente auf der Basis eines Invaliditätsgrades von 35 %. Im Rahmen der Überentschädigungsberechnung gemäss Art. 24 Abs. 2 BVV 2 wird aufgrund der ereignisbezogenen Kongruenz eine IV-Rente nur insoweit angerechnet, als sie das gleiche Ereignis abdeckt, das auch in der beruflichen Vorsorge versichert ist (Urteil 9C_40/2008 vom 4. September 2008 E. 5.3 mit Hinweisen). Der Zuschuss wird gemäss Art. 43 Abs. 1 Satz 2 Reglement bei Teilzeitbeschäftigten nach dem Beschäftigungsgrad bezahlt, welcher in casu 35 % betrug, und bei Teil-Invaliditätsgrad nach dem Invaliditätsgrad. Der Zuschuss tritt somit nur insoweit an die Stelle der IV-Rente, als diese die bei der Beschwerdegegnerin versicherte Invalidität betrifft. Demzufolge kann die IV-Rente nur in dem Umfang angerechnet werden, als sie den bei der Beschwerdegegnerin versicherten Erwerbsbereich abdeckt, also zu 81 % (35:43). Es sind daher 19 % des Zuschusses weiterhin zu bezahlen und ist die Rückerstattung nur im Umfang von 81 % geschuldet. 8. Die Beträge und der Zins sind nicht umstritten. Dem Rechtsbegehren auf Zusprechung des Zuschusses "bis zur Erreichung des ordentlichen AHV-Rücktrittsalters" kann in dieser Form nicht entsprochen werden, weil der Zuschuss unter Vorbehalt des Anspruchs auf eine Invalidenrente geschuldet wird, welche als Dauerleistung unter Revisionsvorbehalt steht und daher nicht verbindlich für die Zukunft zugesprochen werden kann. 9. Die vorinstanzlichen Ausführungen zum Erlass werden letztinstanzlich nicht beanstandet, weshalb kein Anlass besteht, darauf einzugehen (<ref-law>). 10. Das Verfahren ist kostenpflichtig (Art. 65 Abs. 1 und Abs. 4 lit. a BGG). Dem Prozessausgang entsprechend werden die Gerichtskosten verhältnismässig verlegt (Art. 65 und Art. 66 Abs. 1 BGG); die teilweise obsiegende Beschwerdeführerin hat Anspruch auf eine reduzierte Parteientschädigung (<ref-law>).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird teilweise gutgeheissen und der Entscheid des Sozialversicherungsgerichts des Kantons Zürich vom 28. Oktober 2009 aufgehoben. In teilweiser Gutheissung der Klage wird die Beschwerdegegnerin/Beklagte verpflichtet, der Beschwerdeführerin/ Klägerin mit Wirkung ab 1. August 2007 monatliche Zuschüsse gemäss Reglement von momentan Fr. 107.25 pro Monat nebst Zins zu 5 % auszurichten. In teilweiser Gutheissung der Widerklage wird die Beschwerdeführerin/Klägerin verpflichtet, der Beschwerdegegnerin/ Widerklägerin Fr. 5'292.55 zurückzuerstatten. Soweit weitergehend, werden Klage und Widerklage abgewiesen. 2. Von den Gerichtskosten von Fr. 500.- werden der Beschwerdeführerin Fr. 400.- und der Beschwerdegegnerin Fr. 100.- auferlegt. 3. Die Beschwerdegegnerin hat die Beschwerdeführerin für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 500.- zu entschädigen. 4. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich und dem Bundesamt für Sozialversicherungen schriftlich mitgeteilt. Luzern, 7. April 2010 Im Namen der II. sozialrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Die Gerichtsschreiberin: Meyer Bollinger Hammerle
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2,013
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Sachverhalt: A. Mit Eingabe vom 11. Mai 2012 liess T._ Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten führen gegen den Entscheid des Sozialversicherungsgerichts des Kantons Zürich vom 21. März 2012. Der Eingabe war eine Anwaltsvollmacht vom 25. März 2011 beigelegt. Mit Verfügung vom 15. Mai 2012 wies die II. sozialrechtliche Abteilung des Bundesgerichts den Rechtsvertreter von T._ darauf hin, dass seine Rechtsschrift folgenden Mangel aufweise: "fehlende Beilagen (vorinstanzlicher Entscheid) ". Er wurde aufgefordert, diesen Mangel spätestens bis am 29. Mai 2012 zu beheben, ansonsten die Rechtsschrift unbeachtet bleibe. Tags darauf sandte der Rechtsvertreter wiederum die Vollmacht vom 25. März 2011 dem Bundesgericht ein. B. Mit Urteil vom 25. Juni 2012 trat die II. sozialrechtliche Abteilung des Bundesgerichts auf die Beschwerde nicht ein, da der Beschwerdeführer den angezeigten Mangel nicht innerhalb der mit Verfügung vom 15. Mai 2012 angesetzten, am 29. Mai 2012 abgelaufenen Frist behoben, sondern mit Schreiben vom 16. Mai 2012 bloss ein zweites Mal seine Vollmacht eingereicht hatte. C. Mit Eingabe vom 6. Juli 2012 lässt T._ ein Gesuch um Wiederherstellung der Frist der Verfügung vom 15. Mai 2012 zum Einreichen des vorinstanzlichen Entscheids stellen. Ferner sei das Urteil vom 25. Juni 2012 aufzuheben und auf die Beschwerde vom 11. Mai 2012 sei einzutreten.
Erwägungen: 1. 1.1. Gemäss <ref-law> wird eine versäumte Frist wiederhergestellt, wenn der Gesuchsteller nachweist, dass er oder sein Vertreter durch ein unverschuldetes Hindernis abgehalten worden ist, innerhalb der Frist zu handeln, und binnen 30 Tagen nach Wegfall des Hindernisses unter Angabe des Grundes die Wiederherstellung verlangt und die versäumte Rechtshandlung nachholt. 1.2. Nach <ref-law> kann die Fristwiederherstellung auch nach Eröffnung des Urteils bewilligt werden; wird sie bewilligt, so wird das Urteil aufgehoben. Der Umstand, dass das Bundesgericht mit Urteil 9C_402/2012 vom 25. Juni 2012 auf die Beschwerde vom 11. Mai 2012 wegen Nichteinreichung des angefochtenen vorinstanzlichen Entscheides nicht eingetreten und der Prozess mithin bereits abgeschlossen ist, steht einer Behandlung des Gesuchs nicht entgegen. Wenn das Gesuch begründet sein sollte, führt es - gleich einem erfolgreichen Revisionsgesuch - zur Aufhebung des rechtskräftigen Bundesgerichtsentscheids (Urteil 4F_6/2009 vom 1. Juli 2009 E. 1.3; Urteil 9C_259/2012 vom 11. April 2012 E. 1.2). 1.3. Die Frist von 30 Tagen ist mit dem Gesuch vom 6. Juli 2012 eingehalten, mit welchem auch die versäumte Rechtshandlung, die Einreichung des angefochtenen kantonalen Entscheids, nachgeholt worden ist. 2. 2.1. Ein unverschuldetes Hindernis im Sinne von <ref-law> liegt vor, wenn der Partei (und gegebenenfalls ihrem Vertreter) kein Vorwurf gemacht werden kann (vgl. <ref-ruling> E. 2a; Urteil 8F_3/2011 vom 28. Juli 2011). Nach dem klaren Gesetzeswortlaut schliesst - wie bereits unter altem Recht - jedes Verschulden, insbesondere auch blosse Fahrlässigkeit, im Interesse eines geordneten Rechtsgangs, der Verfahrensdisziplin und der Rechtssicherheit eine Wiederherstellung aus. Namentlich stellt ein auf Unachtsamkeit zurückzuführendes Versehen kein unverschuldetes Hindernis dar (Urteil 2C_703/2009 vom 21. September 2010 E. 3.3). Die damit im Einzelfall allenfalls verbundenen Härten sind als vom Gesetzgeber gewollt zu betrachten, nachdem bereits unter Geltung des Art. 35 OG ein strenger Massstab bei der Prüfung des Verschuldens angelegt worden ist ( KATHRIN AMSTUTZ/PETER ARNOLD, Basler Kommentar, Bundesgerichtsgesetz, 2. Aufl. 2011, Note 5 und 20 zu <ref-law>). 2.2. Der Rechtsvertreter des Gesuchstellers bringt vor, es habe sich um ein Versehen gehandelt. Er habe beim Lesen der Verfügung zu rasch darauf geschlossen, dass die Beilagen zur Rechtsschrift vom 11. Mai 2012 irrtümlich nicht mitgeschickt worden seien und den Text in der Klammer (vorinstanzlicher Entscheid) kognitiv nicht mehr verarbeitet. Allerdings habe er unverzüglich, d.h. bereits am 16. Mai 2012, also 13 Tage vor Fristablauf die vermeintlich fehlende Vollmacht gesendet. Sein Missverständnis sei damit offensichtlich geworden. Zwar sei es nicht Aufgabe des Bundesgerichts die Anwälte zu kontrollieren und auf Missverständnisse hinzuweisen, doch sei der Unterzeichner wohl nach Treu und Glauben auf den Fehler hingewiesen worden, wenn er vor Fristablauf noch entdeckt worden wäre. Es könne ihm insofern auch kein Verschulden angerechnet werden, dass seine Eingabe vom Bundesgericht nicht sofort zur Kenntnis genommen werden konnte und sein offensichtliches Missverständnis damit erst nach Fristablauf entdeckt worden sei. Weil er auf die Verfügung des Bundesgerichts ohne Verzug, d.h. 13 Tage vor Fristablauf reagiert habe, seien die Feststellung des Missverständnisses und das Nachreichen der richtigen Beilage innert Frist ohne weiteres möglich gewesen, sodass sein Versehen alleine noch nicht zur Fristversäumnis geführt habe. Bei nicht allzu strenger Anwendung von <ref-law> seien die Voraussetzungen für die Fristwiederherstellung erfüllt. 2.3. Nach <ref-law> ist der angefochtene Entscheid der Rechtsschrift beizulegen. Auf dieses Erfordernis ist in der Rechtsmittelbelehrung des angefochtenen Entscheids ausdrücklich hingewiesen worden. Dennoch hat der Rechtsvertreter des Gesuchstellers seiner Beschwerde lediglich die Vollmacht beigelegt. Nach dieser ersten Unaufmerksamkeit hat das Bundesgericht gestützt auf <ref-law> dem Rechtsvertreter Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibe. Diese Nachfristansetzung ist Ausdruck eines aus dem Verbot des überspitzten Formalismus fliessenden allgemeinen Rechtsgrundsatzes (<ref-ruling> E. 2.4.2 S. 247 f. mit Hinweisen) und gibt dem Beschwerdeführer die Möglichkeit, eine fehlerhafte Rechtsschrift zu verbessern oder fehlende Beilagen nachzureichen. Prozessuale Formen sind unerlässlich, um die ordnungsgemässe Abwicklung des Verfahrens sowie die Durchsetzung des materiellen Rechts zu gewährleisten (<ref-ruling> E. 2.4.2 S. 248 mit Hinweisen). Nachdem das Bundesgericht mit Schreiben vom 15. Mai 2012 auf die fehlende Beilage hingewiesen hat, hätte der Rechtsvertreter des Gesuchstellers angesichts des ersten formellen Fehlers umso aufmerksamer sein und sich klar darüber vergewissern müssen, worin der Mangel besteht. Namentlich musste er angesichts des angedrohten Rechtsnachteils davon ausgehen, dass eine zweite Möglichkeit zur Verbesserung nicht besteht. Nachdem er in der Rechtsmittelbelehrung des kantonalen Entscheides und im Schreiben vom 15. Mai 2012 auf das Erfordernis der Einreichung des angefochtenen Entscheides hingewiesen worden ist, hatte er keinen Anspruch mehr darauf, dass ihn das Bundesgericht nach Eingang seines Schreibens vom 16. Mai 2012 noch ein weiteres Mal auf den Mangel hinweist. Unter diesen Umständen sind die Voraussetzungen für die Wiederherstellung nicht erfüllt, noch kann er etwas daraus ableiten, dass ihn das Bundesgericht nicht auf seinen neuerlichen Fehler hingewiesen hat. 3. Umständehalber wird auf die Erhebung von Gerichtskosten verzichtet (Art. 66 Abs. 1 2. Satz BGG).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Das Gesuch um Wiederherstellung der Frist vom 6. Juli 2012 wird abgewiesen. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich und dem Bundesamt für Sozialversicherungen schriftlich mitgeteilt. Luzern, 18. Juni 2013 Im Namen der II. sozialrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Das präsidierende Mitglied: Borella Der Gerichtsschreiber: Nussbaumer
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2,015
fr
Faits : A. A.a. Par contrat de bail du 5 avril 2000, A._ a loué à B._ un appartement de 4,5 pièces situé au 3e étage de son immeuble situé au Petit-Saconnex, pour une durée initiale de six ans, du 1er juin 2000 au 31 mai 2006, renouvelable tacitement d'année en année, sauf congé donné trois mois à l'avance. Depuis, le 1er juin 2005, le loyer mensuel était de 1'644 fr. (sic) La locataire a perdu son emploi à Genève le 25 novembre 2008 et trouvé une nouvelle activité à Zurich le 19 janvier 2009. Elle y a loué un appartement de 2,5 pièces dès le 6 janvier 2009. A.b. Le 10 janvier 2009, la locataire a sous-loué une chambre meublée de son appartement de Genève à C._, avec accès aux parties communes (salle de bains, cuisine, salon), pour une durée initiale de 11 mois, du 1er février au 31 décembre 2009, avec clause de renouvellement tacite de mois en mois. Le loyer de sous-location est de 900 fr. par mois, le sous-locataire s'acquittant en sus de 75% des frais relatifs à l'utilisation des locaux (redevance TV/radio, téléréseau, électricité, assurance-ménage etc.). Le 12 janvier 2009, la locataire a informé le bailleur de son intention de sous-louer une partie de son appartement à C._, pour une durée de 11 mois, avec possibilité de le renouveler à son échéance. Elle a exposé qu'elle avait été obligée d'accepter un poste de travail à Zurich pour une durée indéterminée, mais qu'elle avait l'intention de revenir à Genève où résidait toute sa famille. Elle séjournerait dans son appartement lors de ses déplacements à Genève. A.c. Par avis de majoration (sic) du 31 mars 2009, le bailleur a fixé le loyer à 1'343 fr. 75, charges non comprises, dès le 1er juin 2009. A.d. Par courrier du 5 juillet 2011, la régie du bailleur a reproché à la locataire d'avoir sous-loué son appartement sans autorisation, la sommant d'y mettre un terme et de le réintégrer d'ici au 10 août 2011, sous peine de résiliation du bail. La locataire a répondu qu'elle n'avait jamais quitté son appartement. Elle a également attiré l'attention de la régie sur le fait qu'elle avait dûment informé le bailleur de la sous-location et des conditions de celle-ci. Elle refusait donc de quitter l'appartement ou de mettre un terme à la sous-location, qui était parfaitement valable. B. Par avis du 12 octobre 2011, le bailleur a signifié à la locataire une résiliation ordinaire de bail pour le 31 mai 2012. La locataire a contesté la résiliation, en temps utile, devant la Commission de conciliation en matière de baux et loyers du canton de Genève, puis, à la suite de l'échec de la conciliation, a saisi, le 22 février 2012, le Tribunal des baux et loyers, concluant principalement à l'annulation du congé et, subsidiairement, à une prolongation du bail de quatre ans jusqu'au 31 mai 2016, avec possibilité de quitter les lieux en tout temps sans préavis. Le bailleur a conclu reconventionnellement à l'évacuation de la locataire; il a contesté les allégations de la locataire et indiqué vouloir mettre l'appartement à disposition d'une personne qui en avait réellement besoin, vu la pénurie qui sévissait à Genève. Par jugement du 21 mars 2014, le Tribunal des baux et loyers a annulé le congé notifié à la locataire et rejeté la demande reconventionnelle en évacuation du bailleur. Statuant sur appel du bailleur le 27 avril 2015, la Chambre des baux et loyers de la Cour de justice du canton Genève a confirmé le jugement de première instance. Elle a considéré que la sous-location pour une durée indéterminée a été autorisée par le bailleur, de sorte qu'il n'y a pas lieu d'examiner si le bailleur aurait pu refuser la sous-location. Si le bailleur avait voulu mettre un terme à la sous-location, il aurait dû le notifier à la locataire en respectant les formes prévues par l'<ref-law>. Ne l'ayant pas fait, l'autorisation de sous-louer était toujours en vigueur au moment où le bail a été résilié. La locataire était donc en droit de sous-louer de sorte que le congé motivé par ladite sous-location tombait sous le coup de l'<ref-law> et doit être annulé. Quant au motif tiré de la sous-occupation de l'appartement, lequel relèverait de préoccupations sociales, la cour cantonale a retenu qu'il n'a pas été invoqué lors de la résiliation du bail; or, un nouveau motif ne peut pas être invoqué en cours de procès; seules des explications de motifs donnés dans la résiliation sont admissibles; elle en a conclu que ce motif est un pur prétexte. C. Le 29 mai 2015, le bailleur a interjeté un recours en matière civile au Tribunal fédéral contre cet arrêt, concluant à la constatation de la validité de la résiliation du bail, au rejet de toute prolongation du bail et, sur demande reconventionnelle, à l'évacuation immédiate de la locataire. Il invoque la violation des art. 9 Cst., 262 et 271 CO. La cour cantonale se réfère aux considérants de son arrêt. L'intimée conclut au rejet du recours. La recourante a communiqué n'avoir pas d'observations complémentaires à formuler.
Considérant en droit : 1. 1.1. Interjeté en temps utile (art. 100 al. 1 et 45 al. 1 LTF), par le bailleur qui a succombé dans ses conclusions (<ref-law>), contre une décision finale (<ref-law>) prise sur recours par le tribunal supérieur du canton (art. 75 LT) dans une affaire de bail (<ref-law>) dont la valeur litigieuse dépasse 15'000 fr. (<ref-law>), le recours en matière civile est recevable au regard de ces dispositions. 1.2. Le fait que la locataire aurait sous-loué l'appartement à une nouvelle personne, ce dont elle aurait informé le bailleur par courrier du 3 mars 2015, est un fait nouveau, dont le Tribunal fédéral ne peut tenir compte (<ref-law>). 1.3. Saisi d'un recours en matière civile, le Tribunal fédéral applique d'office le droit (<ref-law>) à l'état de fait constaté dans l'arrêt cantonal (<ref-law>). Il n'est pas limité par les arguments soulevés dans le recours, ni par la motivation retenue par l'autorité précédente; il peut donc admettre un recours pour d'autres motifs que ceux qui ont été articulés ou, à l'inverse, rejeter un recours en adoptant une argumentation différente de celle de l'autorité précédente (<ref-ruling> consid. 1.4 et l'arrêt cité). 2. Les parties sont en litige au sujet du congé donné en relation avec la sous-location. Le bailleur estime que la résiliation est valable au motif que la locataire n'aurait pas requis son consentement à la sous-location partielle, pour une durée indéterminée, de l'appartement objet du bail. La locataire, elle, soutient que cette sous-location a été autorisée par le bailleur, que, partant, elle était en droit de sous-louer l'appartement, que le congé motivé par la sous-location contrevient à la bonne foi et qu'il doit être annulé. Avant d'examiner les moyens soulevés (cf. infra consid. 5), il convient, pour bien cerner le débat, de rappeler les principes juridiques qui régissent le consentement du bailleur à la sous-location, ainsi que ceux qui visent à déterminer la portée du consentement donné (cf. infra consid. 3), et de s'arrêter sur les critères permettant de juger quand un congé pour sous-location (totale et partielle) contrevient aux règles de la bonne foi (cf. infra consid. 4). 3. En vertu de l'<ref-law>, le locataire peut sous-louer tout ou partie de la chose avec le consentement du bailleur. Si, comme en l'espèce, le locataire entend sous-louer la chose pour une durée indéterminée, il lui incombe de présenter une demande au bailleur, celui-ci ne pouvant alors refuser son consentement que si l'une des trois conditions (négatives) de l'<ref-law> est remplie. 3.1. L'<ref-law> n'exige pas que le consentement à la sous-location soit donné par écrit par le bailleur. Le consentement peut donc être donné oralement ou même tacitement (actes concluants, silence du bailleur). Lorsque le bailleur laisse sans réponse la demande du locataire de pouvoir sous-louer les locaux pour une durée indéterminée, il y a consentement tacite (David Lachat, Le bail à loyer, nouvelle éd. 2008, p. 571 n. 2.2.2; Richard Permann, Mietrecht Kommentar, 2e éd. 2007, no 13 ad <ref-law> et les auteurs cités). 3.2. L'exigence de la forme écrite pour le consentement du bailleur peut toutefois être imposée par une clause du contrat ou par l'art. 8 du contrat-cadre romand de baux à loyer (ci-après: le contrat-cadre romand). Dans cette hypothèse, le consentement - exigence qui ne doit pas être confondue avec celle de la forme (cf. arrêt 4A_130/2015 du 2 septembre 2015 consid. 4.1) - peut toujours être donné oralement ou par actes concluants, mais le silence du bailleur n'équivaut pas à une autorisation tacite de sous-louer (arrêt 4A_570/2008 du 19 mai 2009 consid. 3.3.3 et les auteurs cités, publié in SJ 2010 I p. 20; sous l'angle de l'<ref-law>: arrêt 4A_130/2015 déjà cité consid. 4.1). L'exigence de la forme écrite imposée par le contrat ou le contrat-cadre romand appelle la distinction suivante. Si le consentement du bailleur a été demandé par le locataire et qu'il a été donné par celui-là en respectant la forme écrite, il n'y a pas lieu de se poser d'autres questions, le consentement étant clairement donné selon la forme requise. Par contre, si le consentement du bailleur a été demandé et que celui-ci a consenti oralement ou par actes concluants, la question de la forme se pose et il y a encore lieu de rechercher si le bailleur commet un abus de droit en se prévalant de l'absence de forme écrite (arrêt 4A_130/2015 déjà cité consid. 4.1). 3.3. Savoir à quoi le bailleur a consenti est affaire d'interprétation de la volonté des parties. Pour déterminer ce que les parties voulaient, le juge doit recourir en premier lieu à l'interprétation subjective, c'est-à-dire rechercher la réelle et commune intention des parties, le cas échéant empiriquement, sur la base d'indices, sans s'arrêter aux expressions ou dénominations inexactes dont elles ont pu se servir, soit par erreur, soit pour déguiser la véritable nature de la convention (<ref-law>; <ref-ruling> consid. 2.3.2 p. 274/275, 626 consid. 3.1 p. 632; <ref-ruling> consid. 4.1 p. 611). Ce n'est que si le juge ne parvient pas à déterminer cette volonté réelle des parties - parce que les preuves font défaut ou ne sont pas concluantes - ou s'il constate qu'une partie n'a pas compris la volonté exprimée par l'autre à l'époque de la conclusion du contrat (<ref-ruling> consid. 3.1 p. 286) - ce qui ne ressort pas déjà du simple fait qu'elle l'affirme en procédure, mais doit résulter de l'administration des preuves (arrêt 5C.252/2004 du 30 mai 2005 consid. 4.3) - qu'il doit recourir à l'interprétation objective, à savoir rechercher la volonté objective des parties, en déterminant le sens que, d'après les règles de la bonne foi, chacune d'elles pouvait et devait raisonnablement prêter aux déclarations de volonté de l'autre (application du principe de la confiance; <ref-ruling> consid. 2.3.2 p. 274/275, 626 consid. 3.1 p. 632). Ce principe permet d'imputer à une partie le sens objectif de sa déclaration ou de son comportement, même si celui-ci ne correspond pas à sa volonté intime (<ref-ruling> consid. 3.2 p. 424; <ref-ruling> consid. 2.5 p. 122; <ref-ruling> consid. 2.2 p. 422). La détermination de la volonté réelle relève des constatations de fait (ATF <ref-ruling> consid. 4.1 p. 611), qui lient le Tribunal fédéral (<ref-law>), à moins qu'elles ne soient manifestement inexactes (art. 97 al. 1 et 105 al. 2 LTF), c'est-à-dire arbitraires au sens de l'art. 9 Cst. (<ref-ruling> consid. 1.2.2 p. 252, 384 consid. 4.2.2 p. 391). Il appartient au recourant de démontrer précisément, pour chaque constatation de fait incriminée, comment les preuves administrées auraient dû être correctement appréciées et en quoi leur appréciation par l'autorité cantonale est insoutenable (<ref-ruling> consid. 2.1 p. 120; <ref-ruling> consid. 7a p. 312; <ref-ruling> consid. 1b p. 495 et les arrêts cités). En revanche, la détermination de la volonté objective, selon le principe de la confiance, est une question de droit, que le Tribunal fédéral examine librement; pour la trancher, il faut cependant se fonder sur le contenu de la manifestation de volonté et sur les circonstances, lesquelles relèvent du fait (<ref-ruling> consid. 2.3.2 p. 275, 626 consid. 3.1 p. 632; <ref-ruling> consid. 4.2.3.1 p. 592). Les circonstances déterminantes à cet égard sont celles qui ont précédé ou accompagné la manifestation de volonté, mais non pas les événements postérieurs (<ref-ruling> consid. 3.1 in fine p. 632 et les arrêts cités). 4. 4.1. La résiliation litigieuse, donnée en relation avec la sous-location, est une résiliation ordinaire (<ref-law>). Les parties au contrat sont libres de résilier un bail de durée indéterminée pour le prochain terme légal ou contractuel. La résiliation ordinaire ne suppose en effet pas l'existence d'un motif de résiliation particulier (<ref-law>); les parties sont fondamentalement libres de mettre fin au contrat de location pour autant qu'elles respectent les délais et échéances légaux ou contractuels (<ref-ruling> consid. 4.1; <ref-ruling> consid. 2.1). La seule limite à la liberté contractuelle des parties découle du principe de la bonne foi: lorsque le bail porte sur une habitation ou un local commercial, la résiliation est annulable lorsqu'elle contrevient aux règles de la bonne foi (<ref-law>; <ref-ruling> consid. 4.1; <ref-ruling> consid. 2.1). En principe, une résiliation contrevient aux règles de la bonne foi lorsqu'elle ne répond à aucun intérêt objectif, sérieux et digne de protection. Tel est le cas lorsqu'il y a une disproportion crasse entre l'intérêt du locataire au maintien du contrat et l'intérêt du bailleur à y mettre fin. Le seul fait que la résiliation entraîne des conséquences pénibles pour le locataire n'est pas suffisant; le caractère pénible de la résiliation pour le locataire n'entre normalement en considération que dans le cadre de la prolongation du bail (<ref-law>) (<ref-ruling> consid. 4.1; <ref-ruling> consid. 2.1). Il appartient au destinataire de la résiliation ordinaire de prouver que celle-ci contrevient aux règles de la bonne foi. Cependant, celui qui l'a communiquée doit collaborer à l'administration de la preuve (<ref-law>). En particulier, le bailleur doit motiver le congé si le locataire le demande (<ref-law>). Une motivation lacunaire ou fausse est un indice d'une absence d'intérêt digne de protection du bailleur (ATF <ref-ruling> consid. 2.1). Pour se prononcer sur la validité de la résiliation au regard des règles de la bonne foi, il faut se placer au moment où celle-ci a été notifiée (<ref-ruling> consid. 4.1 p. 497). Des faits survenus ultérieurement ne sont pas susceptibles d'influer a posteriori sur cette qualification; tout au plus peuvent-ils fournir un éclairage sur les intentions des parties au moment de la résiliation (ATF <ref-ruling> consid. 2.1 in fine p. 62; arrêts 4A_430/2013 du 14 février 2014 consid. 2; 4A_623/2010 du 2 février 2011 consid. 2.4). Pour pouvoir dire si le congé contrevient ou non aux règles de la bonne foi, il faut donc préalablement en déterminer le motif réel - au moment de la résiliation (arrêt 4A_735/2011 du 16 janvier 2012 consid. 2.2 in fine ) -, ce qui relève des constatations de fait (<ref-ruling> consid. 2 p. 192). 4.2. L'<ref-law> énumère à titre exemplatif des motifs de résiliation qui sont contraires aux règles de la bonne foi et, par conséquent, rendent le congé annulable. Tel est le cas en particulier du congé donné par le bailleur parce que le locataire fait valoir de bonne foi des prétentions découlant du bail (<ref-law>). Au nombre de ces prétentions que le locataire peut déduire du bail figure le droit de sous-louer totalement ou partiellement l'objet avec l'accord du bailleur (cf. supra consid. 3; ATF <ref-ruling> consid. 2.2.1 p. 62 s.). La jurisprudence opère une première distinction (générale) entre le droit de sous-louer totalement et le droit de sous-louer partiellement. 4.3. Dans le premier cas de figure (sous-location totale), il faut encore distinguer selon que le bailleur a donné ou non son consentement. 4.3.1. En cas de sous-location (totale) non autorisée (absence de consentement du bailleur), celui-ci peut valablement résilier le bail s'il était en droit de refuser son consentement. Les cas dans lesquels il dispose de ce droit, énumérés de manière exhaustive à l'<ref-law>, sont les suivants: lorsque le locataire refuse de lui communiquer les conditions de la sous-location (a), lorsque les conditions de la sous-location, comparées à celle du contrat de bail, sont abusives (b), et lorsque la sous-location présente pour le bailleur des inconvénients majeurs (c). La résiliation ordinaire est également valable si le simple fait de ne pas requérir le consentement préalable du bailleur est de nature à anéantir le lien de confiance qui lie le bailleur au locataire; en effet, le congé ordinaire donné comme sanction de ce fait n'est pas contraire aux règles de la bonne foi, et cela même si le bailleur a toléré la situation pendant un certain temps (ATF <ref-ruling> consid. 2.2.2 p. 64 et consid. 3 p. 66; cf. <ref-ruling> consid. 2.2). A ces cas s'ajoute l'interdiction générale de l'abus de droit au sens de l'<ref-law>: en effet, lorsque le locataire abuse de son droit à la sous-location, il ne saurait être protégé et il faut raisonner comme si son droit n'existait pas (<ref-ruling> consid. 2.4. p. 450; 4A_367/2010 du 4 octobre 2010 consid. 2.1). Selon la jurisprudence, la sous-location est en principe conçue pour le cas où le locataire n'a temporairement plus l'usage de la chose louée - par exemple en raison d'un stage professionnel ou d'études dans un autre lieu -; il le remet alors provisoirement à un tiers pour se décharger, d'un point de vue économique, du fardeau du loyer le temps de son absence (ATF <ref-ruling> consid. 2.2.1 p. 62 s.). Il y a abus de droit si le locataire a perdu toute idée de reprendre dans un avenir prévisible l'usage de la chose louée et qu'il a procédé en réalité à une substitution de locataires, ce qui est un but étranger à l'institution même de la sous-location (ATF <ref-ruling> consid. 2.2.1 p. 63; <ref-ruling> consid. 2.4. p. 450). Certes, un locataire qui quitte un logement peut penser avoir un jour un intérêt à revenir dans les locaux qu'il abandonne. Surtout en période de pénurie de logements, il peut avoir un intérêt à garder un certain droit sur les locaux. Toutefois, on ne saurait admettre que la sous-location soit dénaturée et conduise à éluder les conditions d'un transfert du bail. Le juge doit donc se montrer relativement strict dans l'examen de l'intention, qui doit résulter d'un besoin légitime et clairement perceptible (arrêt 4A_367/2010 du 4 octobre 2010 consid. 2.1 in fine, in CdB 2011 p. 15), du locataire de réintégrer les locaux loués. La vague possibilité de réintégrer peut-être un jour soi-même l'objet loué ne suffit pas à justifier une sous-location (ATF <ref-ruling> consid. 2.2.1 p. 63). 4.3.2. Si le bailleur a donné son consentement, il ne peut plus se prévaloir par la suite des motifs de refus (<ref-law>) qu'il connaissait ou devait connaître au moment d'autoriser la sous-location (totale) (entre autres auteurs: Roger Weber, in Basler Kommentar, Obligationenrecht I, 4e éd. 2007, no 8a ad <ref-law>). Dès lors, c'est à bon droit que le locataire exerce son droit de sous-louer et le congé, qui repose sur ce motif, est en principe annulable. Il reste toutefois au bailleur la possibilité de se prévaloir, aux conditions rappelées ci-dessus (cf. supra consid. 4.3.1), de l'interdiction générale de l'abus de droit. Ainsi, lorsque le bailleur consent à une sous-location de durée indéterminée, on ne saurait en inférer qu'il l'accepte ad vitam aeternam. A cet égard, l'écoulement du temps (depuis le jour où le bailleur a donné son consentement) joue un rôle et il doit, entre autres éléments, être pris en compte pour déterminer s'il convient de mettre en oeuvre l'interdiction de l'abus de droit, notamment dans le cas où le locataire aurait un intérêt insuffisant à l'exercice de son droit (cf. ATF <ref-ruling> consid. 2.2.1 p. 63; au sujet de l'intérêt insuffisant: Paul-Henri Steinauer, Le Titre préliminaire du Code civil, in TDPS 2009, p. 213 ss). 4.4. Dans le deuxième cas de figure (sous-location partielle), il faut encore distinguer selon que le locataire principal utilise les locaux ou qu'il ne les utilise plus. 4.4.1. Dans la première hypothèse (le locataire utilise les locaux), si le locataire a obtenu le consentement du bailleur à une sous-location (partielle) d'une durée indéterminée, on voit mal que ce dernier puisse se prévaloir de l'abus de droit (et notamment de l'absence d'intérêt du locataire), puisque celui-ci est toujours dans les locaux; le bailleur ne peut donc pas résilier le bail au motif d'une sous-location non autorisée (cf. PETER HEINRICH, Die Untermiete, 1999, p. 97 s.). Dès lors, s'il entend revenir sur son consentement, le bailleur doit impérativement agir selon les règles de procédure de l'<ref-law> (<ref-ruling> consid. 2b p. 64). En effet, le consentement donné par le bailleur a étendu les facultés accordées au locataire par le contrat de bail conclu initialement. Si le bailleur entend par la suite retirer son consentement, il doit le notifier au locataire en utilisant la formule officielle, conformément à l'<ref-law>, car il s'agit alors de modifier l'usage convenu, en retirant au locataire la possibilité de sous-louer (<ref-ruling> consid. 2b). Plus précisément, c'est parce que cette modification du contrat de bail affecte le rapport d'échange des prestations des deux parties (bailleur et locataire) qu'elle entre dans le large champ d'application de l'<ref-law> (<ref-ruling> consid. 3b p. 235). Il en résulte que, si le bailleur n'a pas effectué la notification correspondante en utilisant la formule officielle, la résiliation du bail pour cause de sous-location contrevient aux règles de la bonne foi et doit être annulée. Il n'est en l'occurrence pas nécessaire d'examiner les circonstances qui permettraient de retirer le consentement accordé (cf. <ref-ruling> consid. 2a p. 63). Si, par contre, le locataire n'a pas obtenu le consentement du bailleur, il convient de raisonner comme en cas de sous-location totale (cf. supra consid. 4.3.1) : il faut déterminer si le bailleur était en droit de refuser son consentement (trois situations mentionnées exhaustivement à l'<ref-law>) ou si le fait de n'avoir pas requis le consentement du bailleur légitimait, en soi, la résiliation (rupture du lien de confiance). A ces cas s'ajoute l'interdiction générale de l'abus de droit au sens de l'<ref-law> (sur l'ensemble de la question cf. supra consid. 4.3.1). 4.4.2. La même solution s'impose lorsque le locataire n'utilise plus les locaux et qu'il n'a pas obtenu le consentement du bailleur pour la sous-location (sur l'ensemble de la question cf. supra consid. 4.3.1). Si le locataire n'utilise plus les locaux, mais qu'il avait obtenu le consentement du bailleur pour la sous-location, celui-ci peut toujours se prévaloir de l'interdiction générale de l'abus de droit (cf. supra consid. 4.3.2). 5. Il convient maintenant de déterminer, sur la base des principes rappelés plus haut (cf. supra consid. 3 et 4), si le bailleur a consenti à la sous-location de durée indéterminée (cf. infra consid. 5.1 et 5.2) et, fort de cet élément, si le congé contrevient aux règles de la bonne foi (cf. infra consid. 5.3), avant d'examiner les critiques diverses émises par le recourant (cf. infra consid. 5.4). 5.1. En l'espèce, le congé a été donné en relation avec la sous-location, ce que le bailleur ne conteste pas. C'est donc à la date de la réception de la lettre de congé du 12 octobre 2011 qu'il y a lieu de se placer pour examiner si le congé pour cause de sous-location contrevient aux règles de la bonne foi. La locataire a requis le consentement du bailleur à la sous-location partielle de l'appartement par courrier du 12 janvier 2009, pour une durée initiale de 11 mois, avec clause de renouvellement. Le bailleur n'a pas répondu à ce courrier; il ne s'est pas opposé à la sous-location. La cour cantonale en a conclu qu'il a accepté la sous-location pour une durée indéterminée, en d'autres termes qu'il y a eu modification du contrat de bail initial sur ce point et que, désormais, si le bailleur voulait mettre un terme à la sous-location, il devrait le notifier à la locataire en respectant les formes prévues par l'<ref-law>. Ne l'ayant pas fait, l'autorisation de sous-louer serait toujours en vigueur au moment où le bail a été résilié, de sorte que le congé motivé par la sous-location contreviendrait aux règles de la bonne foi et devrait être annulé. Le bailleur recourant conteste cette appréciation, soutenant qu'il n'a accepté qu'une sous-location provisoire, d'une durée déterminée de 11 mois, et qu'après l'écoulement de cette durée, la locataire aurait dû l'informer de la suite et, cas échéant, requérir son consentement pour un renouvellement de la sous-location. Il invoque pêle-mêle l'appréciation arbitraire des preuves et la violation des art. 262 et 271 CO, mélangeant les questions de droit et celles de fait. C'est dans ce contexte que le recourant allègue que l'art. 8 al. 1 du contrat-cadre romand exige, pour le consentement du bailleur, la forme écrite. Il est d'avis que son absence de réponse écrite (suite à la demande de sous-location) ne peut pas être interprétée comme le consentement à une sous-location, - de durée indéterminée - (acte de recours p. 16). Il ne conteste donc pas que son consentement résulte d'actes concluants (ou d'un consentement tacite), de sorte qu'il n'est pas utile de déterminer si le contrat-cadre romand, qui obligerait à interpréter différemment le silence du bailleur (cf. supra consid. 3.2), est applicable en l'espèce. Dans la mesure où le bailleur conteste avoir donné son consentement à une sous-location d'une durée indéterminée, il y a lieu de procéder à l'interprétation de la volonté des parties (cf. supra consid. 3.3), soit de déterminer si la locataire a requis une sous-location d'une durée indéterminée ou d'une durée déterminée et quel consentement le bailleur a donné. 5.2. Selon les constatations de l'arrêt attaqué, par courrier du 12 janvier 2009, la locataire a informé le bailleur qu'elle entendait sous-louer une partie de son appartement à un tiers, du 1er février au 31 décembre 2009, avec possibilité de renouveler le contrat à son échéance. Elle a expliqué qu'elle avait été obligée d'accepter un poste de travail à Zurich, pour une durée indéterminée, mais qu'elle avait l'intention de revenir à Genève où résidait toute sa famille. Elle a annexé à son courrier une copie du contrat de sous-location, lequel était conclu pour une durée initiale de 11 mois et se renouvelait de mois en mois sauf résiliation par l'une des parties. Le bailleur n'a pas répondu à ce courrier, mais, le 31 mars 2009, il a notifié à la locataire une majoration de loyer. 5.2.1. Puisque le recourant n'invoque aucun élément de fait autre que le courrier du 12 janvier 2009, qu'en particulier il ne se prévaut d'aucune déposition de partie, d'aucun témoignage, ni d'aucun événement postérieur de nature à établir une volonté réelle des parties, qui seule relève du fait, son grief d'arbitraire est sans objet. 5.2.2. Comme l'interprétation que le recourant propose ne repose que sur le courrier du 12 janvier 2009, il y a lieu de procéder, comme semble d'ailleurs l'avoir fait la cour cantonale, à l'interprétation objective de la volonté des parties. La locataire a mentionné expressément dans son courrier la possibilité d'un renouvellement du contrat de sous-location avec son sous-locataire à l'échéance du 31 décembre 2009 et le fait que la sous-location partielle de l'appartement lui était imposée parce qu'elle avait perdu son emploi à Genève et avait été obligée d'en accepter un à Zurich, qui était de durée indéterminée. Elle précisait aussi avoir l'intention de revenir travailler à Genève, où se trouve toute sa famille. Conformément au principe de la confiance, le bailleur pouvait et devait raisonnablement comprendre que la locataire sollicitait la possibilité de sous-louer partiellement l'appartement pour une durée indéterminée, jusqu'à ce qu'elle retrouve un emploi à Genève ou dans les environs. Contrairement à ce qu'il prétend, il ne pouvait pas comprendre que la locataire ne lui demandait qu'une autorisation pour une durée de 11 mois, à charge pour elle de solliciter de sa part un nouveau consentement au terme de cette durée. Par son silence, le bailleur a donc accepté tacitement la proposition de la locataire d'une sous-location partielle pour une durée indéterminée. Une interprétation divergente ne découle pas du fait que le contrat de bail interdisait la sous-location. Outre le fait qu'une telle clause, comme l'admet le recourant, est nulle, on ne saurait en déduire que le bailleur n'aurait jamais consenti à une sous-location indéterminée. Vu que la sous-location a été acceptée pour une durée indéterminée, la locataire n'avait pas à informer spécialement le bailleur laquelle des trois alternatives possibles prévues par le contrat de sous-location - résiliation, reconduction conventionnelle ou renouvellement tacite de mois en mois - avait été choisie au terme des premiers 11 mois. 5.3. Il résulte enfin des constatations cantonales que la locataire a continué de loger dans son appartement lorsqu'elle séjournait à Genève, soit une à deux fois par mois en moyenne (jugement du 21 mars 2014 p. 9), ce que le recourant ne conteste pas (cf. acte de recours p. 20). On est donc en présence d'une sous-location partielle de durée indéterminée à laquelle le bailleur a consenti, et la locataire utilise, de manière ponctuelle mais régulière, toujours les locaux. Cela étant, il résulte des considérations qui précèdent que le bailleur ne peut plus retirer à la locataire son droit de sous-louer qu'en lui notifiant une modification du contrat conformément aux conditions de l'<ref-law>, ce qu'il n'a pas fait. La résiliation du bail pour cause de sous-location signifiée par le bailleur contrevient donc aux règles de la bonne foi et doit être annulée. 5.4. Tous les griefs du recourant reposant sur une sous-location requise et acceptée pour une durée déterminée et les conséquences qui en découleraient sont par conséquent sans pertinence. Tel est le cas du grief selon lequel la cour cantonale aurait dû tenir compte de l'écoulement du temps et examiner si la locataire abusait de son droit parce qu'elle n'aurait plus eu l'intention - qui doit résulter d'un besoin légitime et clairement perceptible - de réintégrer l'appartement (<ref-law>). Il en va de même du grief selon lequel une sous-location présenterait pour lui des inconvénients majeurs, dès lors que la locataire souhaiterait garder la mainmise sur l'appartement pour quelques week-ends d'agrément et éviter ainsi des frais d'hôtel (art. 262 al. 2 let. c CO); par conséquent, son grief de violation du droit d'être entendu, plus particulièrement de son droit à une décision motivée, parce que la cour cantonale n'aurait pas examiné son argumentation sur les inconvénients majeurs que lui cause une sous-location de durée indéterminée, est infondé. En tant qu'il invoque que l'interprétation donnée par la cour cantonale serait arbitraire, le recourant méconnaît que le Tribunal fédéral revoit avec une pleine cognition l'interprétation objective de la volonté des parties. Contrairement à ce que le recourant soutient, on ne se trouve pas non plus dans la situation d'une sous-location dont la locataire ne l'aurait pas informé, et que, l'ayant apprise d'une autre manière, il l'aurait simplement tolérée sans remarques ni protestations. En tant qu'il invoque à l'appui de son recours des arrêts rendus dans des affaires dans lesquelles aucun consentement à la sous-location n'avait été requis par la locataire (<ref-ruling>), sa comparaison est sans pertinence. Lorsqu'il semble faire valoir que des faits nouveaux pourraient motiver une résiliation, comme l'écoulement du temps, son ignorance de l'option de reconduction choisie, son grief est infondé, aucun de ces éléments ne jouant de rôle en cas de consentement à une sous-location de durée indéterminée. Enfin, contrairement à ce qu'affirme le recourant, il n'est pas " contraint de tolérer ad aeternam cette sous-location "; il lui suffit de notifier une modification du bail conformément à l'<ref-law>. 6. Le recours doit donc être rejeté, aux frais de son auteur (<ref-law>). Le recourant devra verser à l'intimée une indemnité à titre de dépens (<ref-law>).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce : 1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable. 2. Les frais judiciaires, arrêtés à 2'500 fr., sont mis à la charge du recourant. 3. Le recourant versera à l'intimée une indemnité de 3'000 fr. à titre de dépens. 4. Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour de justice du canton de Genève, Chambre des baux et loyers. Lausanne, le 9 septembre 2015 Au nom de la Ire Cour de droit civil du Tribunal fédéral suisse La Présidente : Kiss Le Greffier : Piaget
CH_BGer_004
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2,004
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Fatti: Fatti: A. Il Ministero pubblico di Augsburgo, in Germania, ha inoltrato numerose richieste di assistenza giudiziaria in materia penale all'Ufficio federale di giustizia (UFG) nell'ambito di indagini avviate per frode fiscale e violazione della legge sul commercio estero nei confronti di C._, D._, G._, H._ ed E._. Gli inquisiti, con altre persone, avrebbero immesso sui mercati neri dell'Unione europea, dal 1994 ad oggi, notevoli quantitativi di sigarette, disattendendo l'embargo commerciale imposto all'epoca alla ex Jugoslavia. Le sigarette sarebbero state importate e depositate temporaneamente in Svizzera, per poi essere riassortite e, corredate con nuove fatture, spedite in Bulgaria, Macedonia o Slovenia, in parte anche attraverso i Paesi Bassi; la destinazione definitiva era il Montenegro, da dove venivano trasportate in Italia e in Germania. Le transazioni sarebbero state effettuate da una cinquantina di ditte create, tra l'altro, in Svizzera, Liechtenstein, Bulgaria e Montenegro, in parte menzionate dalle Autorità estere, allo scopo di occultare le operazioni. La falsificazione di documenti di spedizione, di trasporto e delle fatture induceva a credere che le sigarette fossero destinate al mercato bulgaro. In totale sarebbero state sottratte alla Comunità europea entrate fiscali per circa due miliardi di DM. In tale ambito, la Svizzera ha concesso l'assistenza giudiziaria a più riprese (cfr. segnatamente la causa 1A.247/2000, sentenza del 27 novembre 2000, concernente la richiesta iniziale del 18 settembre 1998). In tale ambito, la Svizzera ha concesso l'assistenza giudiziaria a più riprese (cfr. segnatamente la causa 1A.247/2000, sentenza del 27 novembre 2000, concernente la richiesta iniziale del 18 settembre 1998). B. Il 12 gennaio 2001 il Ministero pubblico di Augsburgo ha presentato una domanda complementare. Con scritto del 21 febbraio 2001 la Direzione generale delle dogane (DGD), cui era stata delegata l'esecuzione della domanda, ha chiesto all'autorità estera di completare la domanda; essa vi ha dato seguito con lettera del 6 marzo 2001, richiamando i fatti esposti nella rogatoria iniziale. B. Il 12 gennaio 2001 il Ministero pubblico di Augsburgo ha presentato una domanda complementare. Con scritto del 21 febbraio 2001 la Direzione generale delle dogane (DGD), cui era stata delegata l'esecuzione della domanda, ha chiesto all'autorità estera di completare la domanda; essa vi ha dato seguito con lettera del 6 marzo 2001, richiamando i fatti esposti nella rogatoria iniziale. C. Con decisione di entrata in materia del 23 marzo 2001, la DGD ha ritenuto che si trattava di una truffa in materia fiscale e che si era in presenza di un'infrazione dei divieti secondo la legge federale sulle dogane; ha quindi ordinato alla Banca commerciale di Lugano di trasmettergli la documentazione concernente le società panamensi X._ SA e Z._, e la Y._ SA di Nassau (Bahamas). La DGD ha poi offerto alla Y._ SA la possibilità di esprimersi sull'esecuzione semplificata della domanda estera: la società vi si è opposta. C. Con decisione di entrata in materia del 23 marzo 2001, la DGD ha ritenuto che si trattava di una truffa in materia fiscale e che si era in presenza di un'infrazione dei divieti secondo la legge federale sulle dogane; ha quindi ordinato alla Banca commerciale di Lugano di trasmettergli la documentazione concernente le società panamensi X._ SA e Z._, e la Y._ SA di Nassau (Bahamas). La DGD ha poi offerto alla Y._ SA la possibilità di esprimersi sull'esecuzione semplificata della domanda estera: la società vi si è opposta. D. Mediante decisione dell'8 agosto 2003 la DGD ha ordinato la trasmissione, conformemente al verbale di sequestro del 16 settembre 2002, dei documenti della citata società. D. Mediante decisione dell'8 agosto 2003 la DGD ha ordinato la trasmissione, conformemente al verbale di sequestro del 16 settembre 2002, dei documenti della citata società. E. La Y._ SA impugna questa decisione con un ricorso di diritto amministrativo al Tribunale federale. Chiede, in via principale, di annullarla unitamente alla decisione di entrata in materia e di rinviare gli atti alla DGD per nuova decisione; in via subordinata postula di rifiutare la consegna dei documenti sequestrati. L'UFG e la DGD propongono di respingere il ricorso.
Diritto: Diritto: 1. 1.1 Il Tribunale federale esamina d'ufficio e con piena cognizione l'ammissibilità dei ricorsi che gli vengono sottoposti, senza essere vincolato, in tale ambito, dagli argomenti delle parti o dalle loro conclusioni (<ref-ruling> consid. 2). 1.2 Interposto tempestivamente contro una decisione di trasmissione di documenti, acquisiti in esecuzione di una domanda di assistenza, resa dall'Autorità federale d'esecuzione, il ricorso di diritto amministrativo, che contro la decisione di trasmissione ha effetto sospensivo per legge (art. 21 cpv. 4 lett. b e 80l cpv. 1 della legge federale sull'assistenza internazionale in materia penale, del 20 marzo 1981, AIMP; RS 351.1), è ricevibile dal profilo dell'art. 80g cpv. 1 in relazione con l'<ref-law>. La legittimazione della ricorrente, titolare del conto oggetto della contestata misura, è pacifica (art. 9a lett. a dell'ordinanza di esecuzione del 24 febbraio 1982, OAIMP; RS 351.11). 1.3 Sulla base della norma speciale dell'<ref-law> il Tribunale federale non è vincolato dalle censure e dalle conclusioni delle parti; esso esamina liberamente se i presupposti per la concessione dell'assistenza sono adempiuti e in quale misura questa debba esser prestata (<ref-ruling> consid. 1d, 118 Ib 269 consid. 2e). Non è tuttavia tenuto, come lo sarebbe un'autorità di vigilanza, a verificare la conformità delle decisioni impugnate con l'insieme delle norme applicabili (<ref-ruling> consid. 1d, 119 Ib 56 consid. 1d). 1.4 L'assistenza giudiziaria tra la Germania e la Svizzera è retta dall'omonima Convenzione europea del 20 aprile 1959 (CEAG; RS 0.351.1) e dall'accordo complementare concluso il 13 novembre 1969 (RS 0.351.913.61). Il diritto interno, segnatamente la AIMP e l'OAIMP, sono applicabili alle questioni che la prevalente Convenzione internazionale non regola espressamente o implicitamente, come pure quando il diritto nazionale sia più favorevole all'assistenza di quello convenzionale (<ref-law>; <ref-ruling> consid. 1.1). 1.4 L'assistenza giudiziaria tra la Germania e la Svizzera è retta dall'omonima Convenzione europea del 20 aprile 1959 (CEAG; RS 0.351.1) e dall'accordo complementare concluso il 13 novembre 1969 (RS 0.351.913.61). Il diritto interno, segnatamente la AIMP e l'OAIMP, sono applicabili alle questioni che la prevalente Convenzione internazionale non regola espressamente o implicitamente, come pure quando il diritto nazionale sia più favorevole all'assistenza di quello convenzionale (<ref-law>; <ref-ruling> consid. 1.1). 2. 2.1 La ricorrente fa valere in primo luogo una violazione del diritto di essere sentito (<ref-law>) e di partecipare al procedimento (<ref-law>), poiché non ha avuto accesso all'incarto completo della rogatoria, segnatamente alla decisione di delega dell'UFG, a quella di entrata in materia della DGD, al verbale di sequestro del 16 settembre 2002, agli allegati del complemento del 12 gennaio 2001, in particolare all'elenco delle norme penali applicabili, e al complemento del 6 marzo 2001. 2.2 Nella risposta al ricorso, la DGD rileva che alcuni atti, segnatamente la richiesta di assistenza del 18 settembre 1998, non sono stati consegnati alla ricorrente, perché non la concernevano. Riguardo agli altri atti indicati dalla ricorrente, nulla le avrebbe impedito, secondo la DGD, di richiederli in seguito e/o di consultarli presso la Direzione di circondario delle dogane. L'autorità federale sostiene che la ricorrente avrebbe potuto farlo dopo essere stata invitata, il 19 dicembre 2002, a esprimere il suo eventuale accordo all'esecuzione semplificata secondo l'<ref-law>, mediante l'istanza di proroga dell'8 gennaio 2003 e lo scritto del 12 giugno seguente, con il quale si è opposta alla procedura semplificata. 2.3 Il ricorso di diritto amministrativo, che in questo caso assume la funzione del ricorso di diritto pubblico secondo l'art. 84 cpv. 1 lett. a OG, permette di far valere anche censure legate alla lesione di diritti costituzionali nell'ambito dell'applicazione del diritto federale (<ref-ruling> consid. 2; Robert Zimmermann, La coopération judiciaire internationale en matière pénale, Berna 1999, n. 301). Dal diritto di essere sentito, desumibile dall'<ref-law>, la giurisprudenza ha dedotto il diritto dell'interessato di esprimersi prima che una decisione sia presa a suo sfavore, di fornire prove sui fatti che possono influenzare la decisione, di poter consultare gli atti di causa, di partecipare all'assunzione delle prove, di prenderne conoscenza e di pronunciarsi in merito, come pure di addurre i propri argomenti (<ref-ruling> consid. 2b, 15 consid. 2a/aa, 19 consid. 2a, 126 V 130 consid. 2a e b, 124 II 132 consid. 2b). L'autorità che inserisce nel fascicolo processuale nuovi documenti, di cui intende prevalersi nella decisione, deve informarne le parti (<ref-ruling> consid. 2b e rinvii). 2.4 La tesi della DGD non regge. Certo, non è ammissibile che il detentore di documenti sequestrati, o il titolare del conto, lasci che l'autorità di esecuzione proceda da sola alla cernita degli atti da trasmettere, senza parteciparvi, per rimproverarle in seguito d'aver disatteso il principio della proporzionalità. L'autorità di esecuzione, anche per evitare eventuali ricorsi, deve tuttavia offrire al detentore dei documenti la possibilità, concreta ed effettiva, di consultarli, di esprimersi nell'ambito della necessaria cernita e di indicare i documenti che non dovrebbero essere trasmessi. Ciò affinché egli possa esercitare il diritto di essere sentito e adempiere al dovere di cooperazione (<ref-ruling> consid. 9b/aa pag. 262; cfr. anche <ref-ruling> consid. 4c/aa). In assenza di un consenso della ricorrente all'esecuzione semplificata (<ref-law>), l'autorità di esecuzione deve infatti allestire un elenco preciso degli atti da trasmettere, impartendo agli interessati un termine per addurre, riguardo a ogni singolo documento, gli argomenti che secondo loro si opporrebbero alla consegna; solo in seguito essa emanerà una decisione di chiusura accuratamente motivata (causa 1A.223/2003, sentenza del 23 dicembre 2003, consid. 4.3 e 4.4, destinata a pubblicazione in DTF 129 II xxx). 2.5 In concreto la ricorrente, con scritto del 9 settembre 2002, ribadito anche in seguito, aveva espressamente chiesto alla Direzione di circondario delle dogane di Lugano di trasmetterle la rogatoria originale, gli allegati e ogni successiva comunicazione; aveva postulato altresì di essere convocata per poter consultare l'intero incarto. Con lettera del 14 ottobre 2002 la Direzione di circondario le ha confermato che avrebbe avuto "la possibilità di consultare gli atti non appena la nostra Direzione generale a Berna le concederà il diritto di audizione per iscritto, prima dell'invio di un'eventuale decisione di chiusura". Una siffatta comunicazione, verosimilmente a causa di una svista, non è stata emanata nel caso di specie; la possibilità di consultare gli atti è stata per contro concessa, con scritto del 10 giugno 2003, nell'analoga vertenza, al rappresentante della X._ SA, unitamente all'invito di esprimersi sull'esecuzione semplificata della domanda (causa 1A.183/ 2003, decisa con sentenza odierna). 2.6 Una violazione del diritto di essere sentito, derivante per esempio da un difetto di motivazione o dal mancato accesso agli atti (sul loro esame nell'ambito dell'assistenza vedi l'<ref-law>), può essere sanata, di massima, nell'ambito di una procedura di ricorso, qualora l'autorità di ricorso disponga dello stesso potere di esame (<ref-ruling> consid. 2d, 117 Ib 64 consid. 4 pag. 87; cfr. anche <ref-ruling> consid. 2 pag. 72; Zimmermann, op. cit., n. 265, 268 e 273). 2.7 In concreto la violazione del diritto di accedere agli atti non può tuttavia essere sanata nell'ambito del ricorso di diritto amministrativo. Non si tratta in effetti della consultazione di un determinato documento, ma di diversi atti della procedura. Spetta infatti alla DGD, e non al Tribunale federale, decidere quali atti, e in che misura, potranno essere consultati dalla ricorrente ed effettuare, se del caso, un'ulteriore cernita. Certo, nella fattispecie gli atti sequestrati sono desumibili dal verbale di sequestro del 16 settembre 2002 e, trattandosi di documenti concernenti il conto bancario della ricorrente, si può presumere ch'essa ne conoscesse il contenuto. Ciò non era tuttavia il caso per gli altri atti rogatoriali, ch'essa intendeva consultare. La DGD non poteva pertanto ritenere che l'opposizione della ricorrente all'esecuzione semplificata della domanda comportasse anche una (implicita) rinuncia a consultare l'incarto. La ricorrente poteva d'altra parte, in buona fede, facendo affidamento sullo scritto del 14 ottobre 2002 della Direzione di circondario, attendere l'annunciata concessione, nella forma scritta, della facoltà di consultare gli atti prima dell'emanazione della decisione di chiusura; a maggior ragione dopo il suo rifiuto di accettare l'esecuzione semplificata del complemento litigioso. Nello scritto del 19 dicembre 2002 la DGD rilevava infatti che, in assenza di un riscontro della ricorrente all'esecuzione semplificata, avrebbe emanato una decisione di chiusura. In considerazione dell'opposizione della ricorrente, la DGD avrebbe quindi dovuto concederle l'accesso agli atti e invitarla a partecipare alla necessaria cernita (v. consid. 2.4). In tali circostanze, la ricorrente non era tenuta a ribadire nuovamente ed espressamente la sua nota richiesta. 2.7 In concreto la violazione del diritto di accedere agli atti non può tuttavia essere sanata nell'ambito del ricorso di diritto amministrativo. Non si tratta in effetti della consultazione di un determinato documento, ma di diversi atti della procedura. Spetta infatti alla DGD, e non al Tribunale federale, decidere quali atti, e in che misura, potranno essere consultati dalla ricorrente ed effettuare, se del caso, un'ulteriore cernita. Certo, nella fattispecie gli atti sequestrati sono desumibili dal verbale di sequestro del 16 settembre 2002 e, trattandosi di documenti concernenti il conto bancario della ricorrente, si può presumere ch'essa ne conoscesse il contenuto. Ciò non era tuttavia il caso per gli altri atti rogatoriali, ch'essa intendeva consultare. La DGD non poteva pertanto ritenere che l'opposizione della ricorrente all'esecuzione semplificata della domanda comportasse anche una (implicita) rinuncia a consultare l'incarto. La ricorrente poteva d'altra parte, in buona fede, facendo affidamento sullo scritto del 14 ottobre 2002 della Direzione di circondario, attendere l'annunciata concessione, nella forma scritta, della facoltà di consultare gli atti prima dell'emanazione della decisione di chiusura; a maggior ragione dopo il suo rifiuto di accettare l'esecuzione semplificata del complemento litigioso. Nello scritto del 19 dicembre 2002 la DGD rilevava infatti che, in assenza di un riscontro della ricorrente all'esecuzione semplificata, avrebbe emanato una decisione di chiusura. In considerazione dell'opposizione della ricorrente, la DGD avrebbe quindi dovuto concederle l'accesso agli atti e invitarla a partecipare alla necessaria cernita (v. consid. 2.4). In tali circostanze, la ricorrente non era tenuta a ribadire nuovamente ed espressamente la sua nota richiesta. 3. Per motivi di economia processuale e visto che le censure di merito sollevate dalla ricorrente sono identiche a quelle proposte nella parallela causa concernente la X._ SA (causa 1A. 183/2003 decisa con sentenza odierna), cui, per brevità, si rinvia, si può già rilevare in questa sede che le stesse sono infondate. Il Tribunale federale ha infatti respinto le censure relative all'asserita lacunosità del complemento litigioso (consid. 2.2 e 2.3) e alla contestata competenza dell'autorità richiedente (consid. 2.6); ha pure ritenuto adempiuto il requisito della doppia punibilità, ha ammesso che si è in presenza di una truffa in materia fiscale e che i trasporti di sigarette a destinazione del Montenegro erano costitutivi, nel diritto svizzero, di infrazione dei divieti (art. 76 della legge federale sulle dogane, del 1° ottobre 1925, RS 631.0; consid. 2.4). Riguardo ai trasporti di sigarette litigiosi, il Tribunale federale ha concesso infatti più volte l'assistenza (cause 1A.203 e 207/2003, sentenze dell'11 novembre 2003). 3. Per motivi di economia processuale e visto che le censure di merito sollevate dalla ricorrente sono identiche a quelle proposte nella parallela causa concernente la X._ SA (causa 1A. 183/2003 decisa con sentenza odierna), cui, per brevità, si rinvia, si può già rilevare in questa sede che le stesse sono infondate. Il Tribunale federale ha infatti respinto le censure relative all'asserita lacunosità del complemento litigioso (consid. 2.2 e 2.3) e alla contestata competenza dell'autorità richiedente (consid. 2.6); ha pure ritenuto adempiuto il requisito della doppia punibilità, ha ammesso che si è in presenza di una truffa in materia fiscale e che i trasporti di sigarette a destinazione del Montenegro erano costitutivi, nel diritto svizzero, di infrazione dei divieti (art. 76 della legge federale sulle dogane, del 1° ottobre 1925, RS 631.0; consid. 2.4). Riguardo ai trasporti di sigarette litigiosi, il Tribunale federale ha concesso infatti più volte l'assistenza (cause 1A.203 e 207/2003, sentenze dell'11 novembre 2003). 4. Ne segue che il ricorso dev'essere accolto e la decisione impugnata annullata. La causa è rinviata alla DGD affinché si pronunci sulla richiesta della ricorrente di esaminare gli atti. Non si preleva tassa di giustizia (art. 156 cpv. 2 OG). La Direzione generale delle dogane verserà alla ricorrente un'indennità per ripetibili della sede federale, ridotta, visto che le censure di merito sarebbero comunque infondate (art. 159 cpv. 1 OG).
Per questi motivi, il Tribunale federale pronuncia: 1. Il ricorso è accolto e la decisione impugnata è annullata. 1. Il ricorso è accolto e la decisione impugnata è annullata. 2. Non si preleva tassa di giustizia. La Direzione generale delle dogane rifonderà alla ricorrente un'indennità di fr. 2'000.-- a titolo di ripetibili della sede federale. 2. Non si preleva tassa di giustizia. La Direzione generale delle dogane rifonderà alla ricorrente un'indennità di fr. 2'000.-- a titolo di ripetibili della sede federale. 3. Comunicazione ai patrocinatori della ricorrente, alla Direzione generale delle dogane e all'Ufficio federale di giustizia, Divisione dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale (B 112 469/01).
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2,009
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In Erwägung, dass der Präsident des Amtsgerichts Olten-Gösgen im Verfahren betreffend Klage des Beschwerdeführers gegen den Beschwerdegegner aus Mietvertrag mit Verfügung vom 26. Februar 2009 feststellte, dass der Beschwerdeführer der Verhandlung vom 26. Februar 2009 trotz gehöriger Vorladung unentschuldigt fern geblieben sei, und das Gesuch des Beschwerdeführers um Gewährung der unentgeltlichen Rechtspflege abwies sowie das Verfahren als erledigt von der Geschäftskontrolle abschrieb; dass der Beschwerdeführer an das Obergericht des Kantons Solothurn rekurrierte, das mit Urteil vom 17. April 2009 den Rekurs abwies, soweit es darauf eintrat; dass der Beschwerdeführer dem Bundesgericht eine vom 7. Mai 2009 datierte Eingabe einreichte, in der er erklärte, das Urteil des Obergerichts vom 17. April 2009 mit Beschwerde anzufechten; dass eine Beschwerde in Zivilsachen im vorliegenden Fall nicht zulässig ist, weil der erforderliche Mindeststreitwert von Fr. 15'000.-- (<ref-law>) nicht erreicht wird und sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung im Sinne vom <ref-law> stellt; dass die Eingabe des Beschwerdeführers unter diesen Umständen als subsidiäre Verfassungsbeschwerde im Sinne von <ref-law> zu behandeln ist; dass mit einer solchen Beschwerde ausschliesslich die Verletzung von verfassungsmässigen Rechten gerügt werden kann (<ref-law>); dass in der Beschwerdeschrift dargelegt werden muss, welche verfassungsmässigen Rechte durch das kantonale Gericht verletzt worden sind, und solche Rügen unter Bezugnahme auf die Erwägungen des angefochtenen Entscheides zu begründen sind (Art. 42 Abs. 2 und Art. 106 Abs. 2 in Verbindung mit <ref-law>); dass die Eingabe des Beschwerdeführers vom 7. Mai 2009 diesen Anforderungen offensichtlich nicht genügt, weshalb auf die Beschwerde mangels hinreichender Begründung nicht einzutreten ist (<ref-law>); dass die Gerichtskosten dem Beschwerdeführer aufzuerlegen sind (<ref-law>);
erkennt die Präsidentin: 1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 300.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Solothurn, Zivilkammer, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 19. Juni 2009 Im Namen der I. zivilrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Die Präsidentin: Der Gerichtsschreiber: Klett Huguenin
CH_BGer_004
Federation
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civil_law
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2,015
de
Sachverhalt: A. A._ und seine Ehefrau B._ besuchten am 27. Juni 2009 die Barbarie in Biel. Sie konsumierten Alkohol, B._ auch MDMA. Im Verlauf der Nacht zog sich das Ehepaar auf eine Rasenfläche zurück. Dort wurde A._ von zwei Männern zusammengeschlagen. Es ist vom durch das Ehepaar geschilderten Sachverhalt auszugehen: Das Ehepaar liess sich auf dem Rasen nieder, um "für sich zu sein". Mit Ausnahme eines ca. 15 m entfernt sitzenden Mannes befand sich niemand in der Nähe. Nach einiger Zeit näherten sich plötzlich drei Männer. Der Haupttäter kniete vor A._ nieder, der zweite stand hinter diesem und der dritte stellte sich hinter das Ehepaar. Der Haupttäter fragte nach einer Zigarette. Als er eine erhielt, forderte er weitere Zigaretten. Dies lehnte das Ehepaar ab. Als A._ eine Zigarette drehen wollte, schlug ihm der Haupttäter diese aus der Hand und forderte einen Joint. Als A._ aufstand, schlugen der Haupttäter und der zweite Mann mit Fäusten auf seinen Kopf ein. A._ fiel zu Boden, worauf die Beiden mit massiven Fusstritten auf ihn einschlugen. B._ griff ohne Erfolg ein und schrie um Hilfe. Der Mann, der in einiger Entfernung sass, mischte sich ein und fragte, ob sie eigentlich wahnsinnig seien. Darauf entfernten sich die drei Männer. Das Ehepaar fuhr im Taxi zu seinem Domizil. Dort stellte es den Verlust von A._s Brille fest. B._ fuhr mit dem Taxi zurück zur Barbarie, fand die Brille und traf zufällig auf X._, Y._ und Z._, die sie als die Täter identifizierte. Die drei Männer wurden anschliessend festgenommen. B. X._, Y._ und Z._ wurde mit Überweisungsbeschluss vom 12. August 2009 vorgeworfen, am 27. Juni 2009 zwischen 01.00 und 02.30 Uhr A._ auf der Wiese zusammengeschlagen zu haben. X._ wurden zudem falsche Anschuldigung und Irreführung der Rechtspflege vorgeworfen, da er B._ wegen falscher Anschuldigung und allenfalls Verleumdung angezeigt hatte. Das Einzelgericht Berner Jura-Seeland ging am 1. November 2013 von der oben Bst. A erwähnten Darstellung des Ehepaars aus, hegte aber nicht zu unterdrückende Zweifel an der Täterschaft der Beschuldigten. Eine Verwechslung durch das Ehepaar sei wahrscheinlicher. Es sprach die Beschuldigten in allen Anklagepunkten frei. C. Gegen das erstinstanzliche Urteil erhoben der Straf- und Zivilkäger A._ sowie die Generalstaatsanwaltschaft vollumfänglich und der Kanton Bern im Zivilpunkt Berufung. Der Generalstaatsanwalt beantragte: X._ sei wegen versuchter schwerer Körperverletzung, eventuell einfacher Körperverletzung, begangen am 27. Juni 2009 in Biel z.N. von A._ (indem er zusammen mit Y._ A._ zuerst mit Fausschlägen und, nachdem dieser zu Boden gegangen war, auch mit Fusstritten, Verletzungen im Gesicht, an den Zähnen und Brüche beider Arme zufügte) zu einer bedingten Freiheitsstrafe von 18 Monaten zu verurteilen, Y._ sei aus dem gleichen Grund zu einer bedingten Freiheitsstrafe von 16 Monaten zu verurteilen, Z._ sei wegen Gehilfenschaft dazu mit einer bedingten Freiheitsstrafe von 6 Monaten zu bestrafen, weil er durch seine bedrohliche Aussage "tu es raciste" und seine Präsenz X._ und Y._ psychisch unterstützte. D. Das Obergericht des Kantons Bern verurteilte am 26. Juni 2015: X._ wegen versuchter schwerer Körperverletzung, gemeinsam begangen mit Y._ und einem dritten Täter am 27. Juni 2009 in Biel z.N. von A._, zu einer Freiheitsstrafe von 18 Monaten, schob den Vollzug der Freiheitsstrafe auf und setzte eine Probezeit von 2 Jahren fest, Y._ aus dem gleichen Grund zu einer bedingt ausgesprochenen Freiheitsstrafe von 16 Monaten. Z._ sprach es frei. E. X._ beantragt mit Beschwerde in Strafsachen, das obergerichtliche Urteil aufzuheben und ihn freizusprechen, eventuell die Sache an die Vorinstanz zurückzuweisen.
Erwägungen: 1. Für das Bundesgericht ist grundsätzlich der vorinstanzlich beweismässig festgestellte Sachverhalt massgebend (<ref-law>). Die vorinstanzliche Sachverhaltsfeststellung kann vor Bundesgericht nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (<ref-law>). Offensichtlich unrichtig ist die Sachverhaltsfeststellung, wenn sie willkürlich ist (<ref-ruling> E. 2.3). Dem Grundsatz in dubio pro reo als Beweiswürdigungsmaxime kommt keine über das Willkürverbot hinausgehende Bedeutung zu (<ref-ruling> E. 7; <ref-ruling> E. 2a; <ref-ruling> E. 2d S. 38). 2. 2.1. Der Beschwerdeführer hält fest, nachdem es die Polizei unterlassen habe, die Kleidung der Beschuldigten zu untersuchen, sei davon auszugehen, dass diese keine Blutspuren aufwies (mit Hinweis auf Urteil S. 26 und 29). Er folgert: "Die Vorinstanz geht damit - völlig zurecht, aber darauf ist sie zu behaften - davon aus, Schuhe und Kleidung des Beschwerdeführers wiesen nach dem angeblichen Angriff auch keine nur mit technischen Hilfsmitteln sichtbaren bzw. im Labor erkennbaren Blutspuren auf" (Beschwerde S. 7). Der Beschwerdeführer führt anschliessend aus, in naturwissenschaftlicher Hinsicht sei damit vorab von Interesse, welche Methoden heute standardmässig zum Nachweis von Blut angewandt würden. Er zitiert dazu KÖLZER, Die Aussagekraft humanspezifischer Bluttests zur Einschätzung des postmortalen Intervalls bei Knochenfunden, Diss. Giessen 2013, S. 3 f. (Beschwerde S. 7). Entgegen der Vorinstanz könne aus dem Fehlen von Blutspuren richtiger Weise nur geschlossen werden, dass die Beschuldigten nicht als Täter in Frage kommen. Aus dem Ablauf des Übergriffs könne zwar willkürfrei gefolgert werden, dass die Kleidung des Beschuldigten keine offensichtlichen bzw. auf den ersten Blick erkennbaren Blutspuren aufweisen musste. Aber es liege ausserhalb jeglicher Lebenserfahrung, dass keinerlei Blutpartikel vom Opfer auf die Täter übertragen wurden. "Wäre der Beschwerdeführer Täter gewesen, wären daher unter Anwendung der gängigen Untersuchungsmethoden ohne jeden vernünftigen Zweifel zumindest an den Schuhen, die er zur Tatausübung verwendet hätte, Blutspuren des Opfers festgestellt worden." Das Fehlen nachweisbarer Spuren an Schuhen/Kleidern des Beschwerdeführers schliesse diesen zwingend als Täter, der getreten hat, aus. Etwas anderes sei ihm nie vorgeworfen worden, so dass er vom Vorwurf freizusprechen sei (Beschwerde S. 8). 2.2. Die Vorinstanz führt auf den Einwand der fehlenden Blutspuren durch die Verteidiger von X._ und Y._ aus, wie die Erstinstanz zutreffend ausgeführt habe, sei "davon auszugehen, dass die Kleidung der Beschuldigten keine Blutspuren oder sonstige offensichtlichen Verschmutzungen aufwiesen, ansonsten die Polizei dies festgestellt haben müsste und genauer untersucht hätte [Hinweis auf erstinstanzliches Urteil]. Aus dem Fehlen von Blutspuren und Flecken kann jedoch keineswegs abgeleitet werden, dass die Beschuldigten nicht als Täter in Frage kommen" (Urteil S. 26). Die Vorinstanz nimmt ferner an, soweit die Verteidigung geltend mache, die Strafuntersuchungsbehörden hätten es unterlassen, den Sachverhalt genügend abzuklären, respektive Beweise zu sichern, könne auf die Erstinstanz verwiesen werden. "Demnach war der Fall für die Polizei - gerade aufgrund der Identifikation durch das Ehepaar - sehr rasch klar, weswegen auch eine weitere Beweissicherung unterblieb" (Urteil S. 28). "Hat es die Polizei also unterlassen, die Kleidung der Beschuldigten zu untersuchen, ist davon auszugehen, dass diese keine Blutspuren aufwies" (Urteil S. 29). 2.3. Die Vorinstanz stellt somit fest, dass die Polizei die Kleidung der Beschuldigten nicht auf Blutspuren untersuchte. "Schuhe" erwähnt die Vorinstanz nicht. Entgegen der Vorinstanz kann mangels Untersuchung nicht davon ausgegangen werden, dass die Kleidung "keine Blutspuren aufwies". Vielmehr kann, wie der Beschwerdeführer zutreffend festhält, lediglich "willkürfrei der Annahme gefolgt werden, dass die Kleidung des Beschuldigten keine offensichtlichen bzw. auf den ersten Blick erkennbaren Blutspuren aufweisen musste" (Beschwerde S. 8). Denn die Vorinstanz geht sachverhaltlich nur davon aus, dass "Blutspuren und Flecken" fehlten, "ansonsten die Polizei dies festgestellt haben müsste und genauer untersucht hätte" (oben E. 2.2). Angesichts der Tatsache, dass die Kleider nicht auf Blutspuren untersucht wurden, hätte die Vorinstanz berechtigter Weise nur diese Tatsache der fehlenden Untersuchung annehmen können. Entgegen dem Beschwerdeführer lässt sich aus der vorinstanzlichen Annahme jedoch nicht folgern, dass "Schuhe und Kleidung des Beschwerdeführers [...] auch keine nur mit technischen Hilfsmitteln sichtbaren bzw. im Labor erkennbaren Blutspuren" bzw. "keinerlei Blutpartikel vom Opfer" aufwiesen (oben E. 2.1). Ein solcher Sachverhalt wurde weder von der Polizei untersucht noch von der Vorinstanz in dieser Form angenommen. Der Beschwerdeführer zieht lediglich die nicht haltbare vorinstanzliche Schlussfolgerung aus der unterlassenen Beweissicherung und Untersuchung heran und reformuliert sie in einer Form, die weder mit dem Wortlaut noch dem Sinngehalt der vorinstanzlichen Annahme übereinstimmt. Seine Argumentation erweist sich als frei konstruiert. Für den Ausgang des Verfahrens ist der gerügte Mangel (<ref-law>) irrelevant. 2.4. Die Vorinstanz unternimmt eine ausführliche Beweiswürdigung. Sie stellt wesentlich darauf ab, dass der Geschädigte und seine Ehefrau X._ und Y._, die beide am Tatort von der Polizei festgenommen wurden (Urteil S. 27), unabhängig voneinander als Täter identifizierten (Urteil S. 29). Dass das Ehepaar dazu nicht in der Lage gewesen oder einer Täuschung oder Falschbelastung unterlegen sein könnte, ist nicht ersichtlich. Die Ehefrau handelte trotz des brutalen Überfalls bewusstseinsklar und zielgerichtet. Dass sie sich eindeutig orientieren und erinnern konnte, beweist sowohl ihre Entscheidung zur sofortigen Rückfahrt mit dem Taxi und das Auffinden der Brille zu nächtlicher Stunde auf der Wiese wie auch ihr Handeln beim Ansichtigwerden der Schläger vor Ort (oben Bst. A). Der Hinweis des Beschwerdeführers, dass Fehlerquellen beim Wiedererkennen durch Zeugen eine Hauptursache von Fehlurteilen darstellten, lässt sich unabhängig von konkreten Anhaltspunkten für ein Vorliegen bei der Ehefrau nicht mit einem Wikipedia-Eintrag über statistisch signifikante Defizite bei der Einnahme von MDMA bei allen Gedächtnisarten begründen. Die drei Männer hielten sich einige Zeit unmittelbar beim Ehepaar auf, der Haupttäter sprach mit ihnen und verlangte wiederholt Zigaretten und schliesslich einen Joint. Der Übergriff erfolgte nicht überfallartig. Dem Geschädigten und seiner Ehefrau blieb genügend Zeit, sich die Gesichter der beiden Schläger einzuprägen (Urteil S. 22). Diese vorinstanzliche Annahme erweist sich nicht als offensichtlich unrichtig (<ref-law>). Sie ist vielmehr haltbar. Eine Verletzung des Grundsatzes in dubio pro reo ist zu verneinen, und zwar sowohl in seinem Gehalt als Beweiswürdigungsmaxime wie in ihrem nicht geltend gemachten Inhalt als "Beweislastregel" (BGE <ref-ruling> E. 2a). 3. Die Beschwerde ist abzuweisen. Die Gerichtskosten sind dem Beschwerdeführer aufzuerlegen (<ref-law>).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 2'000.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Bern, Strafabteilung, 1. Strafkammer, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 27. November 2015 Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Denys Der Gerichtsschreiber: Briw
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2,004
de
Sachverhalt: A. A.B._ (Klägerin) hat Wohnsitz in Kalifornien/USA. Die D._ SA (Beklagte) hat ihren Sitz in Genf und führt eine Zweigniederlassung in Zürich. Die Klägerin eröffnete am 5. April 1993 auf ihren Namen bei der Zweigniederlassung der Beklagten das Konto X._. Gemäss dem Konto-Eröffnungsantrag waren sowohl die Klägerin als auch ihr Ehemann, A.C._, an den einzubringenden Werten wirtschaftlich berechtigt. A.C._ wurde zudem bevollmächtigt, über das Konto frei zu verfügen. Am 15. Februar 1994 schlossen die Klägerin und ihr Ehemann ein so genanntes Post Nuptual Agreement (d.h. einen Ehevertrag nach der Heirat). Sie vereinbarten, dass sämtliche Vermögenswerte der Eheleute A._ in den USA im alleinigen Eigentum des Ehemannes und sämtliche Vermögenswerte ausserhalb der USA im alleinigen Eigentum der Klägerin stehen sollten. Am 14. Juni 1996 wurde über A.C._ in Kalifornien auf dessen eigenes Begehren der Konkurs eröffnet und eine Konkursverwalterin bestellt. Die Konkursverwalterin informierte die Beklagte mit Schreiben vom 26. Juli 2000 über die Konkurseröffnung und verlangte verschiedene Auskünfte und Dokumente, insbesondere eine Liste der Konten, die auf A.C._ lauteten, betreffend welcher er - allein oder zusammen mit Dritten - wirtschaftlich berechtigt oder unterschriftsberechtigt war. Sie verwies auf § 541 des 11. Titels des United States Bankruptcy Code, wonach die eingeforderten Dokumente zur Konkursmasse von A.C._ gehörten und der Konkursverwalterin herauszugeben seien. Sodann wies sie auf § 152 des 18. Titels des Codes hin, gemäss welchem sich die Beklagte strafbar mache, wenn sie der Konkursverwalterin Vermögenswerte des Konkursiten vorenthalte. Am 18. August 2000 teilte die Beklagte der Konkursverwalterin mit, sie dürfe aufgrund des schweizerischen Bankgeheimnisses keine Auskunft darüber erteilen, ob eine bestimmte Person bei ihr Bankkundin sei, weshalb sie die im Schreiben vom 26. Juli 2000 gestellten Fragen nicht beantworten könne. Am 17. Oktober 2000 fragte der Rechtsvertreter der Beklagten den Anwalt der Klägerin telefonisch an, ob die Klägerin und A.C._ die Beklagte vom Bankgeheimnis entbinden würden. Mit Schreiben vom 23. Oktober 2000 lehnte die Klägerin dies ausdrücklich ab und erinnerte an die zivil- und strafrechtlichen Folgen einer Verletzung des Bankgeheimnisses. B. Die Klägerin gelangte am 9. Januar 2001 an das Handelsgericht des Kantons Zürich mit dem Rechtsbegehren, die Beklagte sei zu verurteilen, ihr CHF 703'310.-- zuzüglich sämtlicher Erträgnisse aus den Anlagen auf dem Konto/Depot X._ seit dem 1. Oktober 2000 zu bezahlen. Der Betrag von CHF 703'310.-- entspricht der von der Beklagten erstellten Depotgesamtbewertung per 30. September 2000. Das Handelsgericht wies die Klage mit Urteil vom 24. Oktober 2003 ab. Es führte im Wesentlichen aus, die Parteien hätten das schweizerische Recht für anwendbar erklärt und als Gerichtsstand den Ort der Zweigstelle vereinbart, welche die Kontos oder Depots führe. Damit sei die örtliche Zuständigkeit gegeben. Das Gericht stellte sodann fest, es sei nicht streitig, dass die Beklagte grundsätzlich zur Herausgabe der auf dem Konto X._ liegenden Vermögenswerte an die Klägerin verpflichtet sei. In Anwendung von <ref-law> gelangte es jedoch zum Schluss, dass der Vertrag anzupassen sei, um die Gefahr doppelter Zahlung sowie strafrechtlicher Verfolgung für die Beklagte auszuschliessen. Die Vertragsanpassung nahm das Gericht in dem Sinne vor, dass die Zahlungspflicht der Beklagten unter Aufrechterhaltung der Zinspflicht bis auf weiteres gestundet wurde. Es schloss, entsprechend sei die Klage einstweilen abzuweisen und der Klägerin stehe es frei, bei veränderten Verhältnissen den Anspruch auf Auszahlung des auf dem Konto gelegenen Guthabens erneut einzuklagen. C. Mit eidgenössischer Berufung vom 1. Dezember 2003 stellt die Klägerin die Begehren, es sei die angefochtene Entscheidung aufzuheben und die Klage gutzuheissen; eventualiter sei die Sache zur Gutheissung der Klage an die Vorinstanz zurückzuweisen; subeventualiter sei die Sache zur Ergänzung des Sachverhalts und Gutheissung der Klage an die Vorinstanz zurückzuweisen. Sie rügt die Verletzung von <ref-law> sowie von Art. 472 ff., 312 ff., 394 ff. und 75 OR. D. Die Beklagte schliesst auf Abweisung der Berufung, soweit darauf einzutreten sei und erhebt Anschlussberufung. Mit der Anschlussberufung stellt sie die Anträge, das angefochtene Urteil sei aufzuheben und die Klage sei definitiv abzuweisen; eventualiter sei die Sache zur definitiven Abweisung der Klage an die Vorinstanz zurückzuweisen; subeventualiter sei die Sache zur Ergänzung des Sachverhalts und zum Entscheid über die im angefochtenen Urteil unbeurteilt gebliebenen Aspekte an die Vorinstanz zurückzuweisen. Die Klägerin beantragt, die Anschlussberufung sei abzuweisen, soweit darauf einzutreten sei.
Das Bundesgericht zieht in Erwägung: 1. Die Legitimation zur Berufung und Anschlussberufung setzt eine Beschwer voraus (<ref-ruling> E. 1.3). Die formelle Beschwer ist gegeben, wenn der Partei nicht zugesprochen wird, was sie beantragt hatte. Ausserdem muss der angefochtene Entscheid die Partei materiell beschweren, das heisst er muss sie in ihrer Rechtsstellung nachteilig treffen, so dass sie an dessen Änderung ein Interesse hat (<ref-ruling> E. 2a). 1.1 Im angefochtenen Urteil wird die Klage abgewiesen. Die Beklagte stellt in ihrer Anschlussberufung den Antrag, die Klage sei "definitiv" abzuweisen. Im vorinstanzlichen Verfahren hatte sie beantragt, die Klage sei "vollumfänglich" abzuweisen. Die Beklagte selbst geht davon aus, dass sie mit ihrem Begehren vor der Vorinstanz obsiegt hat, formell nicht beschwert ist und mit der (neuen und damit nach Art. 55 Abs. 1 lit. b OG ohnehin unzulässigen) Formulierung des Antrags auf "definitive" Abweisung der Klage keine Änderung des angefochtenen Urteilsdispositivs verbunden wäre. Sie bringt jedoch vor, der angefochtene Entscheid entfalte - trotz Abweisung der Klage im Dispositiv - keine volle materielle Rechtskraft, da die Klage nach der Begründung nur einstweilen abgewiesen worden sei. Sie leitet daraus ihre Legitimation ab, gewisse vor der Vorinstanz erhobene Argumente für die Abweisung der Klage im vorliegenden Verfahren erneut vorzubringen. 1.2 Da die Urteilsmotive an der Rechtskraft des Urteils nicht teilhaben, ist die obsiegende Partei durch die Begründung nicht beschwert. An einer Berufung, die sich bloss gegen die Entscheidgründe richtet, besteht grundsätzlich kein Rechtsschutzinteresse (<ref-ruling> E. 1 mit Verweisen; Münch, in: Geiser/Münch [Hrsg.], Prozessieren vor Bundesgericht, 2. Aufl. Basel 1998, N 4.32; Poudret, Commentaire de la loi fédérale d'organisation judiciaire, Bd. II, N 1.6.4 zu Art. 43 u. N 5.3 zu Art. 53 OG). Auch wenn sich vielfach erst aus den Erwägungen ergibt, in welchem Umfang die eingeklagten Ansprüche beurteilt worden sind, erwächst allein das Urteilsdispositiv in materielle Rechtskraft (<ref-ruling> E. 2a). Erwägungen, die das Dispositiv nicht zu beeinflussen vermögen, begründen keine materielle Beschwer. 1.3 Die Vorinstanz hat die Klage abgewiesen, mit der die Klägerin die Herausgabe der Werte aus dem Konto/Depot X._ verlangte. Sie hat entgegen der Ansicht der Beklagten diesen Anspruch auch in den Erwägungen nicht bloss vorläufig (einstweilen) abgewiesen; sie hat insbesondere nicht angenommen, bei Eintritt bestimmter Bedingungen bestehe ein vollstreckbarer Herausgabeanspruch der Klägerin. Die Vorinstanz hat im Gegenteil festgehalten, es stehe der Klägerin bei Veränderung der Umstände frei, eine neue Klage einzureichen. Die Verurteilung der Beklagten zur Herausgabe bedürfte daher auch nach den vorinstanzlichen Erwägungen einer neuen Klage. Aus dem angefochtenen Urteil selbst kann die Klägerin einen rechtskräftigen Herausgabeanspruch nicht ableiten. Die Beklagte hat mit der Abweisung des Leistungsbegehrens der Klägerin erhalten, was sie verlangte und ist daher materiell nicht beschwert. 1.4 Soweit die Beklagte über die Abweisung der Leistungsklage hinaus ein schutzwürdiges Interesse an der gerichtlichen Feststellung des Umfangs oder Inhalts ihrer Verpflichtungen haben sollte, hätte sie allenfalls auf (negative) Feststellung ihrer Verpflichtung klagen können. Dies hat sie unterlassen, weshalb offen bleiben kann, ob sie daran ein hinreichendes Interesse gehabt hätte (<ref-ruling> E. 3). Auf die Anschlussberufung ist nicht einzutreten. 2. Mit Berufung kann geltend gemacht werden, der angefochtene Entscheid beruhe auf einer Verletzung von Bundesrecht; die staatsrechtliche Beschwerde wegen Verletzung verfassungsmässiger Rechte bleibt vorbehalten (Art. 43 Abs. 1 OG). 2.1 Gemäss Art. 43a Abs. 1 lit. a OG kann mit Berufung vorgebracht werden, es sei nicht ausländisches Recht angewendet worden, wie es das schweizerische internationale Privatrecht vorschreibt. Im Berufungsverfahren kann mithin überprüft werden, ob die Vorinstanz anstelle des grundsätzlich von Amtes wegen festzustellenden ausländischen Rechts schweizerisches angewendet hat oder umgekehrt (<ref-law>; <ref-ruling> E. 5 mit Hinweisen). Da eine vermögensrechtliche Streitigkeit vorliegt, kann dagegen nicht gerügt werden, das ausländische Recht sei falsch angewendet worden (<ref-ruling> E. 3a). Nach den Erwägungen der Vorinstanz will das amerikanische Konkursrecht international zwingend angewandt sein. Dieser Schluss beruht auf einer Auslegung des ausländischen Rechts, die im vorliegenden Verfahren nicht überprüft werden kann. Soweit die Klägerin rügt, die Vorinstanz habe zu Unrecht bejaht, das amerikanische Recht beanspruche im vorliegenden Fall zwingende Anwendung, ist auf die Berufung nicht einzutreten. 2.2 Das Bundesgericht hat das Bundesrecht von Amtes wegen anzuwenden und ist insbesondere nicht an die rechtlichen Erwägungen im angefochtenen Urteil gebunden (<ref-ruling> E. 2e/cc S. 29). Die Beklagte kann daher vorbringen, das angefochtene Urteil sei auf der Grundlage der tatsächlichen Feststellungen mit einer anderen rechtlichen Begründung zu schützen. Dass sie insofern ihren Rechtsstandpunkt im Rahmen der - unzulässigen - Anschlussberufung vorbringt, schadet ihr nicht. Entgegen ihrer Auffassung ist jedoch nicht erkennbar, inwiefern die Vorinstanz Bundesrecht verletzt haben könnte, indem sie die Aktivlegitimation der Klägerin an der umstrittenen Konto-Beziehung gegenüber der Beklagten bejahte und ein rechtsmissbräuchliches Verhalten der Klägerin verneinte. 2.3 Fraglich erscheint dagegen, ob der - nach den Feststellungen der Vorinstanz grundsätzlich unbestrittene - Herausgabeanspruch der Klägerin ausschliesslich auf CHF oder daneben auch auf Fremdwährungen geht. Nach den Feststellungen der Vorinstanz setzt sich das Konto/Depot X._ der Klägerin aus Kontokorrentguthaben von CHF 275'010.96, AUD 1'001.77, USD 15'117.16, SEK 41'804.47 sowie zwei kurzfristigen Treuhandanlagen von SEK 810'000.-- und USD 150'000.-- zusammen. Die Beklagte hat im vorinstanzlichen Verfahren die Abweisung der auf Zahlung von CHF lautenden Leistungsklage im Umfang von CHF 428'299.04 beantragt mit der Begründung, dass eine Fremdwährungsschuld in der vereinbarten Währung einzuklagen sei. Zwar macht die Klägerin in ihrer Anschlussberufungsantwort geltend, die Gesamtschuld sei vertragsgemäss in CHF geschuldet. Über die vertragliche Regelung der Kontobeziehung ist den Feststellungen im angefochtenen Urteil jedoch nichts zu entnehmen. Die Klägerin hat sodann nicht auf Leistung eines Betrages in CHF nebst Zins geklagt, sondern verlangt zusätzlich zum eingeklagten, auf CHF lautenden Kapitalbetrag die Herausgabe des Ertrags aus den Anlagen seit dem 1. Oktober 2000. Im Falle der Gutheissung der Berufung könnte mangels tatsächlicher Feststellungen über die einschlägige Vertragsregelung ein Entscheid über den Inhalt der Leistungspflicht der Beklagten nicht gefällt werden. Vielmehr müsste die Sache zur Ergänzung der tatsächlichen Feststellungen an die Vorinstanz zurückgewiesen werden (vgl. Art. 64 Abs. 1 OG). 3. Die Vorinstanz hat die Klage gestützt auf <ref-law> abgewiesen. Diese Bestimmung lautet wie folgt: Anstelle des Rechts, das durch dieses Gesetz bezeichnet wird, kann die Bestimmung eines andern Rechts, die zwingend angewandt sein will, berücksichtigt werden, wenn nach schweizerischer Rechtsauffassung schützenswerte und offensichtlich überwiegende Interessen einer Partei es gebieten und der Sachverhalt mit jenem Recht einen engen Zusammenhang aufweist (Abs. 1). Ob eine solche Bestimmung zu berücksichtigen ist, beurteilt sich nach ihrem Zweck und den daraus sich ergebenden Folgen für eine nach schweizerischer Rechtsauffassung sachgerechte Entscheidung (Abs. 2). In französischer Fassung lautet die Bestimmung: Lorsque des intérêts légitimes et manifestement prépondérants au regard de la conception suisse du droit l'exigent, une disposition impérative d'un droit autre que celui désigné par la présente loi peut être prise en considération, si la situation visée présente un lien étroit avec ce droit (al. 1). Pour juger si une telle disposition doit être prise en considération, on tiendra compte du but qu'elle vise et des conséquences qu'aurait son application pour arriver à une décision adéquate au regard de la conception suisse du droit (al. 2). In italienischer Sprache lautet sie: Può essere tenuto conto di una norma di applicazione necessaria di un diritto diverso da quello richiamato dalla presente legge qualora, secondo la concezione giuridica svizzera, interessi degni di protezione e manifestamente preponderanti di una parte lo richiedano e la fattispecie sia strettamente connessa con tale diritto (al. 1). Per stabilire se si debba tener conto di tale norma, se ne esaminerà lo scopo e le conseguenze per una decisione equanime secondo la concezione giuridica svizzera (al. 2). 3.1 Nach <ref-law> erfolgt die Berücksichtigung drittstaatlicher (ausserhalb der lex fori und des Vertragsstatuts liegender) Eingriffsnormen nach einem allgemein kollisionsrechtlichen Ansatz durch Sonderanknüpfung (Mächler-Erne, Basler Kommentar, N 7 ff. zu <ref-law>; Vischer/Huber/Oser, Internationales Vertragsrecht, 2. Aufl. Bern 2000, N 913 ff./916; Vischer, Zwingendes Recht und Eingriffsgesetze nach dem schweizerischen IPR-Gesetz, in: Rabels Zeitschrift für ausländisches und internationales Recht, Bd. 53 (1989), S. 438/449; Siehr, Ausländische Eingriffsnormen im inländischen Wirtschaftskollisionsrecht, in: Rabels Zeitschrift Bd. 52 (1988), S. 41/69; Stephanie Millauer, Sonderanknüpfung fremder zwingender Normen im Bereich von Schuldverträgen, Diss. St. Gallen 2001, S. 159). Ob sich die Sonderanknüpfung zwingender Normen nach dieser Bestimmung nur auf Gesetzesbestimmungen ausserhalb der lex fori bezieht oder auch zwingende Bestimmungen des Vertragsstatuts selbst umfassen kann, hängt von der insoweit in der Lehre umstrittenen Auslegung von Art. 13 IRPG ab (vgl. dazu Millauer, a.a.O., S. 107; Heini, Zürcher Kommentar, N 23 zu <ref-law>; Vischer, Zürcher Kommentar, N 4 zu <ref-law>; Mächler-Erne, a.a.O., N 13 zu <ref-law>; Simon Othenin-Girard, La réserve d'ordre public en droit international privé suisse, Diss. Neuchâtel 1999, S. 68 N 108). Diese Kontroverse ist für die Entscheidung im vorliegenden Fall unerheblich, da der umstrittene Vertrag schweizerischem Recht untersteht und daher zwingende Normen des US-amerikanischen Rechts nach dem Vertragsstatut nicht zur Anwendung berufen sein können. 3.2 Die Gerichte werden durch <ref-law> ermächtigt, zwingende Normen dritter Staaten bei Vorliegen bestimmter Voraussetzungen zu berücksichtigen. Vorausgesetzt ist insbesondere, dass die Norm des Drittstaates international zwingend angewendet sein will, dass ein enger Zusammenhang des Sachverhalts mit der dritten Rechtsordnung besteht (E. 3.3), dass nach schweizerischer Rechtsauffassung schützenswerte und offensichtlich überwiegende Interessen an der Anwendung der Norm bestehen (E. 3.4) und schliesslich, dass die Berücksichtigung der Eingriffsnorm nach deren Zweck und den sich daraus ergebenden Folgen für eine nach schweizerischer Rechtsauffassung angemessene Entscheidung erforderlich ist (E. 3.5; vgl. Botschaft des Bundesrates zum IPRG, BBl 1983 I 263/314 ff. - allerdings zum in der parlamentarischen Beratung noch veränderten Art. 18 VE; Mächler-Erne, a.a.O., N 12 zu <ref-law>; Vischer, Zürcher Kommentar, N 18 ff. zu <ref-law>; Vischer/Huber/Oser, a.a.O., S. 433 N 933; Millauer, a.a.O., S. 104, 125 ff.; Schwander, Einführung in das internationale Privatrecht, Bd. I 3. Aufl., St. Gallen 2000, N 545 ff.; Dutoit, Droit international privé suisse, Commentaire de la loi fédérale du 18 décembre 1987, 3. Aufl. Basel 2000, N 7 zu <ref-law>). Die erste Voraussetzung, dass nämlich das amerikanische Konkursrecht zwingend die Herausgabe der Vermögenswerte der Klägerin auf dem Konto X._ an die kalifornische Konkursmasse des Ehemannes beansprucht, hat das Handelsgericht im angefochtenen Urteil für das Bundesgericht verbindlich festgestellt (oben E. 2.1). Es ist zu prüfen, ob die übrigen Voraussetzungen des <ref-law> von der Vorinstanz bundesrechtskonform bejaht worden sind. 3.3 Die Vorinstanz hat den erforderlichen engen Zusammenhang des Sachverhalts mit dem US-amerikanischen Recht bejaht in der Erwägung, dass die Klägerin und ihr konkursiter Ehemann in den USA Wohnsitz haben und die Forderung als am Wohnsitz des Gläubigers gelegen gelte. Ausserdem berücksichtigte die Vorinstanz in diesem Zusammenhang, dass die Beklagte der ernsthaften Gefahr ausgesetzt sei, im Falle der Erfüllung der vertraglichen Zahlungspflicht von den amerikanischen Konkursbehörden ein zweites Mal in Anspruch genommen zu werden und zudem strafrechtlich belangt zu werden. Die Klägerin bestreitet das Vorliegen eines engen Zusammenhangs. 3.3.1 Der enge Zusammenhang zwischen dem Sachverhalt und dem drittstaatlichen Recht bildet in der Doktrin der Sonderanknüpfung seit jeher eine grundlegende Voraussetzung (Monica Erne, Vertragsgültigkeit und drittstaatliche Eingriffsnormen, Diss. Zürich 1985, S. 190 f.; Heini, Ausländische Staatsinteressen und internationales Privatrecht, in: ZSR 100/1981 I S. 68 f.; Millauer, a.a.O., S. 128; vgl. auch Botschaft zum IPRG, BBl 1983 I 263/134). Nach dem Recht des Forumsstaates soll damit insbesondere beurteilt werden, wie weit die Anwendungsansprüche der zwingenden Norm des Erlassstaates Anerkennung verdienen (Thomas Morscher, Staatliche Rechtssetzungsakte als Leistungshindernisse im internationalen Warenkauf, Diss. Basel 1992, S. 59; Millauer, a.a.O., S. 127 f.). Gesichtspunkte für eine gesonderte Anknüpfung bilden etwa der Ort der Erfüllung, des Betriebs, der gelegenen Sache oder des Aufenthalts einer Vertragspartei (Mächler-Erne, a.a.O., N 17 zu <ref-law>; Schwander, a.a.O., N 539). Sie fallen zur Begründung des engen Zusammenhangs je nach Zweck und Funktion der drittstaatlichen Eingriffsnorm in Betracht und können teilweise typisiert werden (Vischer, Zürcher Kommentar, N 21 zu <ref-law>; Millauer, a.a.O., S. 129). Im vorliegenden Fall beansprucht nach den Feststellungen der Vorinstanz eine Norm des drittstaatlichen Konkursrechts zwingende Anwendung. Ein Konkursverfahren ist ein Gesamtverfahren zur kollektiven Gläubigerbefriedigung, das unter Wahrung der grundsätzlichen Gläubigergleichbehandlung den Beschlag und die Verwertung des Schuldnervermögens zum Gegenstand hat und das durch ein Gericht oder eine analoge Behörde kontrolliert wird (Hanisch, Die Vollstreckung von ausländischen Konkurserkenntnissen in der Schweiz, in: AJP 1999 S. 18). Zuständig für die Konkurseröffnung sind nach schweizerischer Ansicht, die der herrschenden internationalen entsprechen dürfte, die Behörden am Wohnsitz des Konkursiten (<ref-law>; Berti, Basler Kommentar, N 14 zu <ref-law>; Volken, Zürcher Kommentar, N 48 ff. zu <ref-law>). Der Wohnsitz einer konkursiten Person kommt somit grundsätzlich als Anknüpfungspunkt für den erforderlichen engen Zusammenhang mit einer konkursrechtlichen Norm im Sinne von <ref-law> in Betracht. Da das Gesamtverfahren die Verwertung des ganzen schuldnerischen Vermögens zum Gegenstand hat, kommt als Anknüpfungspunkt der Ort der Belegenheit von Vermögenswerten ebenfalls in Betracht. 3.3.2 Die Vorinstanz hat angenommen, Forderungen gälten im internationalen Konkursrecht als am Wohnsitz des Gläubigers gelegen. Sie hat dies aus <ref-law> abgeleitet, wonach sämtliches pfändbares Vermögen, das dem Schuldner zur Zeit der Konkurseröffnung gehört, gleichviel wo es sich befindet, die Konkursmasse bildet. <ref-law> regelt jedoch entgegen der Ansicht der Vorinstanz gerade nicht die Belegenheit des schuldnerischen Vermögens, sondern bestimmt den Gegenstand des Konkursbeschlags ausdrücklich unabhängig von der Belegenheit der schuldnerischen Aktiven. Dies ergibt sich aus dem klaren Wortlaut der Bestimmung ("gleichviel wo es [sc. das Vermögen] sich befindet"; "quel que soit le lieu où ils [sc. les biens] se trouvent"; "dovunque [sc. i beni] si trovino"). Inwiefern sich zudem eine Belegenheit von Forderungen am Wohnsitz des Gläubigers aus den Bestimmungen über den Arrestort - der im Gegenteil durch den Wohnsitz des Schuldners bestimmt wird - ergeben soll, ist nicht nachvollziehbar. Mit der Klägerin ist vielmehr davon auszugehen, dass die hier streitige Forderung der Klägerin auf Herausgabe der Vermögenswerte bei der Beklagten als Schuldnerin gelegen ist. Denn die Parteien haben als Ort der Erfüllung in Abweichung von <ref-law> die Büros der kontoführenden Geschäftsstelle der Beklagten festgelegt (Art. 14 der Allgemeinen Geschäftsbedingungen, auf die im angefochtenen Urteil verwiesen wird). Ausserdem bestimmt das IPRG im Rahmen der Zuständigkeit zur Anerkennung ausländischer Konkursdekrete, dass Forderungen des Gemeinschuldners dort gelegen sind, wo dessen Schuldner seinen Wohnsitz hat (<ref-law>). Die umstrittene Forderung der Klägerin gegen die Beklagte ist an deren Sitz bzw. Zweigniederlassung in der Schweiz zu lokalisieren. Die Belegenheit der umstrittenen Vermögenswerte begründet daher keinen hinreichenden Anknüpfungspunkt für den erforderlichen engen Zusammenhang mit dem Drittstaat. 3.3.3 Als objektiver Anknüpfungspunkt des streitigen Sachverhalts mit dem zwingende Anwendung erheischenden Recht des Drittstaats kommt der Wohnsitz bzw. Sitz der Parteien in Betracht. Die Klägerin hat Wohnsitz im Drittstaat, wo das Konkursverfahren geleitet wird. Sie selbst ist jedoch nicht Konkursitin. Konkursit ist ihr Ehemann. Dieser ist am Vertrag, auf den die Klägerin ihren Anspruch stützt, nicht als Partei beteiligt. Der konkursite Ehemann der Klägerin war nach den Feststellungen der Vorinstanz bei der Eröffnung des Kontos im Jahre 1993 als wirtschaftlich Mitberechtigter genannt worden und hat aufgrund einer Vollmacht mehrmals darüber verfügt. Die Vorinstanz schliesst daraus, der konkursite Ehemann der Klägerin habe am umstrittenen Konto ein wirtschaftliches Interesse, weshalb die entsprechenden Vermögenswerte nach dem massgebenden Recht des Drittstaats vom Konkursbeschlag erfasst würden. Daraus ergibt sich zwar, dass das Recht des Drittstaates auf den vorliegend streitigen Sachverhalt zwingend angewandt sein will. Ein enger Zusammenhang im Sinne von <ref-law> lässt sich aber aufgrund des Wohnsitzes der Klägerin im Drittstaat nicht ohne weiteres ableiten. Betroffen von der zwingenden Norm des Drittstaates ist die Beklagte, nicht die Klägerin. Die Beklagte hat aber ihren Sitz in der Schweiz, wo auch das Konto der Klägerin geführt wird. Dass die Beklagte als international tätige Bank anderweitig im Drittstaat tätig ist, vermag keinen engen Zusammenhang mit dem hier umstrittenen Sachverhalt zu begründen. 3.3.4 Der Zusammenhang der zwingenden drittstaatlichen Norm mit der hier streitigen Vertragsbeziehung, auf welche die Klägerin ihren Herausgabeanspruch stützt, ergibt sich allein daraus, dass die Forderung der Klägerin gegen die Beklagte möglicherweise zur Masse des im Drittstaat über den Ehemann der Klägerin geführten Konkurses gehört. Ob dieser Zusammenhang im Sinne von <ref-law> hinreichend eng sein könnte, kann im vorliegenden Fall offen bleiben. Denn dieser tatsächliche Bezug geht jedenfalls nicht über die Sachverhalte hinaus, welche von der Regelung der <ref-law> erfasst sind. 3.4 Die Vorinstanz hat mit eingehender Begründung namentlich die Voraussetzung als erfüllt erachtet, dass gemäss schweizerischer Auffassung schützenswerte und offensichtlich überwiegende Interessen an der Berücksichtigung der zwingenden Norm des Drittstaates bestehen. 3.4.1 Die deutsche und italienische Fassung von <ref-law> unterscheiden sich von der französischen dadurch, dass sie offensichtlich überwiegende Interessen "einer Partei" verlangen. Die Ergänzung im deutschen Text wurde auf Vorschlag der ständerätlichen Kommission eingefügt, wobei der Berichterstatter ausdrücklich klarstellte, dass es nicht um irgendwelche, sondern ausschliesslich um die Interessen einer Partei gehen sollte (AB 1985 S, S. 133). Nach Aussage des ständerätlichen Berichterstatters übernahm der Nationalrat diese Präzisierung in der Folge (AB 1987 S, S. 182), was jedoch offenbar nicht bewusst geschah, da die Kommission des Nationalrates die Einschränkung auf die Interessen einer Partei ausdrücklich abgelehnt hatte (von Overbeck, Das neue schweizerische Bundesgesetz über das Internationale Privatrecht, in: Praxis des Internationalen Privat- und Verfahrensrechts 8/1988, S. 329/334). Da der französische Text die Berücksichtigung fremder Eingriffsnormen weitergehend auch erlaubt, wenn keine der Parteien daran ein Interesse hat (von Overbeck, a.a.O., S. 329/334; vgl. auch Vischer, Zürcher Kommentar, N 24-26 zu <ref-law>), kann die Frage vorliegend dahingestellt bleiben, welche der gleichwertigen Fassungen massgebend ist. Denn die Beklagte beruft sich auf die drittstaatliche Eingriffsnorm, um die Herausgabe der Vermögenswerte zu verweigern. Die Vorinstanz hat denn auch die Parteiinteressen der Beklagten für offensichtlich überwiegend gehalten, ohne darüber hinausreichende öffentliche Interessen anzuführen. Derartige Interessen sind auch nicht ersichtlich. Im Übrigen ist davon auszugehen, dass die schweizerische Rechtsauffassung Beurteilungsmassstab für die Schutzwürdigkeit der Interessen bildet, die offensichtlich überwiegen müssen; dies wurde in der parlamentarischen Gesetzesberatung auf Antrag der nationalrätlichen Kommission eindeutig festgehalten (AB 1986 N, S. 1306 f.; vgl. auch Mächler-Erne, a.a.O., N 18/19 zu <ref-law>). 3.4.2 Nach den Erwägungen der Vorinstanz ist die Beklagte an der Berücksichtigung der drittstaatlichen Norm für die Beurteilung des streitigen Vertragsverhältnisses interessiert, weil sie aufgrund dieser Norm bei Erfüllung ihrer Vertragspflicht gegenüber der Klägerin eine erneute Zahlung an die Konkursmasse sowie Strafsanktionen des Drittstaates riskiere. Diese Gefahr hält die Vorinstanz für hinreichend konkret, da der Drittstaat Machtmittel genug habe, seine zwingenden Normen gegenüber der Beklagten als international tätige Bank durchzusetzen. Die Vorinstanz verkennt mit dieser Argumentation, dass ohne konkrete gegenteilige Anhaltspunkte davon auszugehen ist, dass sich der Drittstaat völkerrechtskonform verhalten werde (vgl. etwa <ref-ruling> E. 2c/aa). Danach ist aber anzunehmen, dass sich der Drittstaat zur Verfolgung des mit seiner konkursrechtlichen Eingriffsnorm verfolgten Zwecks der vom schweizerischen Recht angebotenen Rechtshilfe bedient und keine unmittelbaren Zwangsmittel gegenüber Rechtssubjekten ausübt, die der schweizerischen Rechtsordnung unterworfen sind. Das schweizerische Recht - das übrigens seinerseits für inländische Konkurse beansprucht, auch das im Ausland gelegene Vermögen des Konkursiten zur Masse zu ziehen (Volken, a.a.O., N 70 vor Art. 166 -175 IPRG unter Verweis auf <ref-law> und Art. 27 Abs. 1 KOV; Dutoit, a.a.O., N 2 zu <ref-law>) - stellt nun aber in <ref-law> ein Rechtshilfeverfahren zuhanden des ausländischen Hauptkonkurses zur Verfügung (Dutoit, a.a.O., N 4 zu <ref-law>; Volken, a.a.O., N 81 vor Art. 166-175 IPRG; Berti, a.a.O., N 4 Vorbemerkung zu <ref-law>). Vermutet der ausländische Konkursverwalter Vermögenswerte des Konkursiten in der Schweiz, so kann er nach <ref-law> die Anerkennung des (ausländischen) Konkursdekrets verlangen (Volken, a.a.O., N 9 zu <ref-law>; Dutoit, a.a.O., N 3 zu <ref-law>). Die Verwertung der in der Schweiz gelegenen Vermögenswerte eines im Ausland wohnenden Gemeinschuldners erfolgt dabei nach der schweizerischen Konkursregelung (<ref-law>). Im Rahmen der gemäss <ref-law> zu leistenden Rechtshilfe ist die Beklagte daher auch nicht an das Bankgeheimnis gebunden (<ref-ruling> E. 8; vgl. Lustenberger, in: Staehelin/Bauer/Staehelin [Hrsg.], Kommentar zum Bundesgesetz über Schuldbetreibung und Konkurs, Bd. III 1998, N 16 zu <ref-law>). Für eine direkte Admassierung der in der Schweiz gelegenen Vermögenswerte durch die ausländische Konkursverwaltung bleibt daneben kein Raum (vgl. <ref-ruling> E. 5.3). 3.4.3 Die Konkursverwalterin des Drittstaates hätte im vorliegenden Fall nach <ref-law> am Ort des Sitzes oder der Geschäftsniederlassung der Beklagten, wo sie Vermögen des konkursiten Ehemanns der Klägerin vermutete, die Anerkennung beantragen können. Es bestehen keine Anhaltspunkte dafür, dass die Voraussetzungen für die Anerkennung bzw. für die Gewährung der Rechtshilfe durch die schweizerischen Behörden nicht gegeben waren, zumal der Drittstaat im Sinne von <ref-law> Gegenrecht hält (Dutoit, a.a.O., N 5 ff./11 zu <ref-law>). Die Konkursverwalterin war weder befugt noch darauf angewiesen, der Beklagten die Konkurseröffnung direkt anzuzeigen (vgl. <ref-law>). Die Vorinstanz hat die von der schweizerischen Rechtsordnung zur Verfügung gestellte Rechtshilfe nach <ref-law> unberücksichtigt gelassen, wenn sie aus der Anzeige der Konkurseröffnung durch die Konkursverwalterin eine Zwangslage der Beklagten ableitete, die der Erfüllung der vertraglichen Ansprüche der Klägerin entgegen stehen könnte. 3.5 Ob eine zwingende, drittstaatliche Bestimmung zu berücksichtigen ist, beurteilt sich nach ihrem Zweck und den daraus sich ergebenden Folgen für eine nach schweizerischer Rechtsauffassung sachgerechte Entscheidung (<ref-law>). 3.5.1 Mit der Berücksichtigung drittstaatlicher Normen soll ein Ergebnis im Einzelfall ermöglicht werden, das der Einwirkung drittstaatlicher Normen auf das Rechtsverhältnis und auf die Stellung der betroffenen Partei in einer Weise Rechnung trägt, die der schweizerischen Rechtsauffassung entspricht (Vischer, Zürcher Kommentar, N 31 zu <ref-law>; Mächler-Erne, a.a.O., N 15 f./22 zu <ref-law>). Die Berücksichtigung derartiger Normen muss die Ausnahme bleiben (Dutoit, a.a.O., N 4 zu <ref-law>). Sie kommt insbesondere nicht in Betracht, wenn das IPRG selbst eine Sonderregelung vorsieht (Vischer, Zürcher Kommentar, N 36 zu <ref-law>). Dies ist hier der Fall. Das elfte Kapitel des IPRG regelt die Fälle, in denen über einen Schuldner mit Wohnsitz im Ausland, der über Vermögenswerte in der Schweiz verfügt, der Konkurs eröffnet worden ist (Volken, a.a.O., N 20 f. vor Art. 166-175 IPRG). Die Regelung des internationalen Konkursrechts, das tradierter Auffassung entsprechend vom Territorialitätsprinzip beherrscht ist, wird damit durch die Anerkennung des ausländischen Konkursdekrets gemildert (Botschaft zum IPRG, BBl 1983 I 263/448 f.; Berti, a.a.O., Vorbemerkungen zu Art. 166 ff. N 1; Dutoit, a.a.O., N 2/4 ff. zu <ref-law>; Volken, a.a.O., N 30 ff./69 vor 166-175 IPRG). Wenn mit der Anerkennung des ausländischen Konkursdekrets die Voraussetzungen für eine zwischenstaatliche Kooperation geschaffen werden, so bleibt nach der ausdrücklichen Entscheidung des Gesetzgebers die Durchführung des Konkurses im Rahmen der gewährten Rechtshilfe grundsätzlich Sache des schweizerischen Rechts (Botschaft zum IPRG, BBl 1983 I 263/450; Dutoit, a.a.O., N 1 zu <ref-law>; Volken, a.a.O., N 2/9 ff. zu <ref-law>; Berti, a.a.O., N 4 zu <ref-law>). 3.5.2 Die Vorinstanz hat den Ausnahmecharakter und den Zweck von <ref-law> verkannt, indem sie von der dort vorgesehenen Ermächtigung zur Berücksichtigung einer drittstaatlichen Eingriffsnorm Gebrauch machte, obwohl das schweizerische Recht die damit verfolgten Interessen bereits berücksichtigt und zu deren Durchsetzung Institute und Mittel zur Verfügung stellt, die dem von der Eingriffsnorm verfolgten Zweck entsprechen. Dem Interesse der Konkursgläubiger an der Admassierung und Verwertung sämtlicher - auch der im Konkurs-Ausland gelegenen - schuldnerischen Aktiven, dem die drittstaatliche Eingriffsnorm dient, trägt das elfte Kapitel des IPRG in angemessener Weise Rechnung. Die Vorinstanz hat <ref-law> verletzt und bundesrechtswidrig eine Ermächtigung zur Vertragsanpassung bejaht. Es braucht daher nicht geprüft zu werden, ob die angefochtene Vertragsanpassung die Interessen der Parteien angemessen wahrt. Da für die Beklagte keine Zwangslage vorlag, war für sie im Übrigen die Erfüllung ihrer vertraglichen Herausgabepflicht nicht unzumutbar. Damit kommt nach schweizerischem Recht die von der Vorinstanz vorgenommene Vertragsanpassung von vornherein nicht in Frage. Die Rüge der Klägerin ist begründet und das angefochtene Urteil aufzuheben. Da die erforderlichen Feststellungen über den Gegenstand des klägerischen Anspruchs fehlen, kann über das Klagebegehren jedoch nicht entschieden werden. Die Sache ist gemäss Art. 64 Abs. 1 OG an die Vorinstanz zurückzuweisen. 4. Die Berufung der Klägerin ist teilweise gutzuheissen, der angefochtene Entscheid aufzuheben und die Sache gestützt auf Art. 64 Abs. 1 OG an die Vorinstanz zurückzuweisen. Auf die Anschlussberufung ist dagegen nicht einzutreten. Da die Klägerin mit ihren Begehren im Wesentlichen obsiegt, ist der Beklagten die Gerichtsgebühr zu auferlegen (Art. 156 Abs. 1 OG). Sie hat der anwaltlich vertretenen Klägerin überdies die Parteikosten für die Berufung und Anschlussberufung zu ersetzen (Art. 159 Abs. 2 OG).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Auf die Anschlussberufung wird nicht eingetreten. 2. Die Berufung wird teilweise gutgeheissen, das Urteil des Handelsgerichts des Kantons Zürich vom 24. Oktober 2003 wird aufgehoben und die Sache wird zu neuer Entscheidung gestützt auf Art. 64 OG an die Vorinstanz zurückgewiesen. 3. Die Gerichtsgebühr von Fr. 18'000.-- wird der Beklagten auferlegt. 4. Die Beklagte hat die Klägerin für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 20'000.-- zu entschädigen. 5. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Handelsgericht des Kantons Zürich schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 7. Mai 2004 Im Namen der I. Zivilabteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
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2,001
de
Nachbarrecht, hat sich ergeben: A.- B._ ist Eigentümer der Parzelle 1... in C._/LU. N. und R.A._ sind Eigentümer der benachbarten Parzelle 2.... Im Bereich der gemeinsamen Grenze fällt das Gelände von der Parzelle 1... zur Parzelle 2... steil ab. Zu Gunsten der Parzelle 1... und zu Lasten der Parzelle 2... besteht eine "Baumhöhebeschränkung" und eine "Pflanzungsbeschränkung für Bäume und Sträucher". Im Bereich der gemeinsamen Grenze sind zwischen den Nachbarn verschiedene Punkte umstritten: Seitens von B._ eine Grenzmauer und eine Grünhecke auf dem Grundstück 2..., seitens des Ehepaares A._ das Interesse an der zu Gunsten des Grundstücks 1... bestehenden Dienstbarkeit sowie ein Lorbeerstrauch und eine Birkengruppe auf dieser Parzelle. B.- Mit Klage beim Amtsgericht Luzern-Stadt verlangte B._ u.a., dass die Eheleute A._ den die Kote 470, 61 übersteigenden Teil der im Grenzbereich errichteten Mauer entfernen, eine im Grenzbereich gepflanzte Grünhecke auf einen Mindestgrenzabstand von 60 cm zurückversetzen sowie deren die Kote 470, 61 übersteigenden Teil entfernen. Widerklageweise verlangten die Eheleute A._ die Löschung der Baumhöhen- und Pflanzungsbeschränkung, Wiederherstellung des ursprünglichen Geländezustandes und Einhaltung des Grenzabstandes sowie die hälftige Beteiligung des Klägers an den Kosten der Stützmauer von Fr. 56'000.--, ferner Bezahlung eines Betrages von Fr. 4'556.-- nebst Zins von 5% seit dem 19. Mai 1996 für Gartenbauarbeiten. Mit Urteil vom 18. Januar 2000 verurteilte das Amtsgericht Luzern-Land die Beklagten u.a. dazu, die im Grenzbereich gepflanzte Grünhecke auf die Höhe von 1 m zurückzuschneiden und sie unter der Schere zu halten, soweit sie die Höhenkote 470, 61 übersteigt (1). Der Kläger wurde dazu verurteilt, den im Grenzbereich gepflanzten Lorbeerstrauch zu entfernen (3). Weitergehende Begehren der Parteien wurden abgewiesen (4). C.- Mit Appellation verlangten die Beklagten, sie zu verpflichten, ihre im Grenzbereich gepflanzte Grünhecke auf eine Höhe des doppelten Grenzabstandes, jedoch nicht tiefer als 1,6 m zurückzuschneiden und in dieser Höhe unter der Schere zu halten, soweit das grenznahe Terrain die Kote 470, 61 übersteigt (1a), bzw. die auf dem grenznahen und die Kote 470, 61 unterschreitenden Terrain gepflanzte Grünhecke auf eine Höhe von 1,6 m zurückzuschneiden und in dieser Höhe unter der Schere zu halten, soweit die Hecke die Kote 470, 61 übersteigt (1b). Ferner beharrten sie auf der Löschung der Dienstbarkeit (3d) und der Beseitigung oder Auslichtung der Birkengruppe durch den Kläger (3a). Sodann verlangten sie die Feststellung ihrer Berechtigung, das klägerische Grundstück zur Pflege der grenznahen Hecke zu betreten (3e) sowie entlang der gemeinsamen Grenze eine Einfriedung vorzunehmen (3f). Schliesslich beharrten sie auf der Verurteilung des Klägers zur Bezahlung der eingeklagten Beträge (3b und c). Mit Anschlussappellation verlangte der Kläger die vollumfängliche Gutheissung der Klage (2), nämlich u.a. die Entfernung der im Grenzbereich gepflanzten Grünhecke bzw. Zurückschneiden des die Kote 470, 61 übersteigenden Teils derselben sowie Entfernung des die Kote 470, 61 übersteigenden Teils der im Grenzbereich errichteten Mauer. Mit Urteil vom 31. Mai 2001 verurteilte das Obergericht des Kantons Luzern die Beklagten u.a. dazu, innert dreier Monate nach Rechtskraft des Urteils die die Kote 470, 61 übersteigenden Teile der im Grenzbereich befindlichen Mauer (1) und der Grünhecke (2) zu entfernen bzw. die Hecke auf dieser Höhe unter der Schere zu halten. Im weiteren verurteilte es den Kläger, ebenfalls innert dreier Monate nach Rechtskraft des Urteils den im Grenzbereich gepflanzten Lorbeerstrauch zu entfernen (4), und erklärte die Beklagten berechtigt, für den Unterhalt ihrer Grünhecke das klägerische Grundstück zu betreten (5). Die übrigen Begehren der Parteien wurden abgewiesen, soweit es darauf eintrat (6). D.- Die Beklagten erheben gegen das obergerichtliche Urteil eidgenössische Berufung und verlangen die Aufhebung der Ziff. 1 und 2 des Urteils des Obergerichtes (1), evt. deren Aufhebung und Zurückweisung an die Vorinstanz (2), und beharren auf ihren abgewiesenen Widerklagenbegehren (3). Es wurde keine Berufungsantwort eingeholt. Die Beklagten haben gegen den angefochtenen Entscheid auch staatsrechtliche Beschwerde eingelegt, welche mit Urteil vom heutigen Tag abgewiesen wurde, soweit darauf eingetreten werden konnte (5P. 291/2001).
Das Bundesgericht zieht in Erwägung: 1.- Gegen die vom Obergericht gutgeheissenen klägerischen Begehren auf Entfernung der die Kote 470, 61 übersteigenden Teile der Mauer und Hecke erheben die Beklagten die Einrede des Rechtsmissbrauchs und stützen den Vorwurf auf eine Reihe von Argumenten. 2.- a) Die Beklagten kritisieren das klägerische Begehren auf Entfernen bzw. Herabsetzen der Mauer u.a. deshalb als rechtsmissbräuchlich, weil der Kläger sie mit seinem Verhalten veranlasst habe, beim Mauerbau die Kote zu überschreiten. Sie begründen dies damit, dass der Kläger eine die Kote 470, 61 übersteigende Aufschüttung vorgenommen habe und sie, die Beklagten, einen Teil des aufgeschütteten Erdreichs beseitigt und zur Sicherung eine Stützmauer erstellt hätten. In diesem Zusammenhang erwog das Obergericht, dass allfällige Aufschüttungen keine Verletzung der Dienstbarkeit rechtfertigten. Die Beklagten hätten auf eine Vergrösserung der Sitzfläche durch Abgrabung des Hangs verzichten und allfällige rechtswidrige Aufschüttungen mit andern Mitteln bekämpfen können. Waren die Beklagten infolge Aufschüttungen des Klägers gezwungen, den Hang in der vorgenommenen Weise zu sichern, könnte das klägerische Begehren unter dem Gesichtspunkt des Rechtsmissbrauchverbots Bedenken erwecken. Ob die Errichtung der Stützmauer und namentlich in der umstrittenen, die kritische Kote übersteigenden Höhe zur Hangsicherung notwendig war, ist Tatfrage. Diesbezüglich ist dem angefochtenen Urteil nichts zu entnehmen. Die Beklagten machen auch nicht etwa geltend, diesbezüglich erfolglos Feststellungen beantragt zu haben. Bei dieser Sachlage ist aber nicht zu sehen, inwiefern das klägerische Verhalten rechtsmissbräuchlich sein soll. b) Widersprüchliches und mithin rechtsmissbräuchliches Verhalten erblicken die Beklagten im Umstand, dass der Kläger sich mit der Abgrabung und der Stützmauer einverstanden erklärt habe, indem er den entsprechenden Plan unterzeichnet habe. Dessen Hinweis auf die einzuhaltenden Servituten könne sich, wenn gleichzeitig im Plan die Höhe der Mauer explizit ausgewiesen sei, nicht auf diese beziehen. Nach den Feststellungen des Obergerichtes befindet sich die Krone der umstrittenen Mauer an der NO-Ecke auf Kote 471, 01 und übersteigt damit die in der Dienstbarkeit als Bauhöhen- und Pflanzungsbeschränkung vereinbarte Höhenkote 470, 61. Nach den Feststellungen des Obergerichtes unterzeichnete der Kläger die beklagtische Planeingabe betreffend Gartengestaltung der Liegenschaft 2.... Verzichtete er damit auf die Bauhöhenbeschränkung, wäre sein Begehren auf Einhaltung der Beschränkung und damit auf teilweise Entfernung der Mauer in der Tat bedenklich. Das Obergericht hat einen Verzicht des Klägers - in sinngemässer normativer Vertragsauslegung - verneint, da dieser auf der Planeingabe eigens den Vorbehalt angebracht habe: "Die Servitute gem. Grundbucheintrag sind einzuhalten". Die Beklagten machen zwar geltend, die Höhe der Stützmauer sei im Plan "explizit" ausgewiesen worden. Doch findet sich für diese Behauptung im angefochtenen Entscheid nicht nur keine Feststellung, sondern sie erweist sich als geradezu mutwillig, hatten doch die Beklagten vor Obergericht ausdrücklich erklärt, der Plan enthalte keine Höhenangaben der Stützmauer. Inwiefern bei dieser Sachlage der Schluss des Obergerichtes, mit der Unterzeichnung der Planeingabe habe der Kläger nicht auf die Bauhöhenbeschränkung verzichtet, bundesrechtswidrig sein soll, wird von den Beklagten nicht dargetan (<ref-ruling> E. 3 S. 748/749). Hat aber der Kläger auf die Höhenbeschränkung nicht verzichtet, ist nicht zu sehen, inwieweit sein Rechtsbegehren rechtsmissbräuchlich sein soll. Die Rüge ist unbegründet. Nichts anderes gilt für die Grünhecke. c) Rechtsmissbräuchliches Verhalten wird dem Kläger insoweit vorgeworfen, als er erst am 2. Dezember 1995, Wochen nach Fertigstellung der Mauer, Einwände gegen diese erhoben habe. Abgesehen davon, dass sich im angefochtenen Urteil diesbezüglich keine Feststellungen finden, weshalb darauf nicht einzutreten ist (Art. 63 Abs. 2 OG), läge im Umstand allein, dass der Kläger erst nach Fertigstellung der Mauer reklamierte, kein rechtsmissbräuchliches Verhalten, wenn er nicht bereits während der Erstellung der Mauer Kenntnis der Überschreitung der kritischen Kote hatte oder haben musste, was von den Beklagten nicht einmal behauptet wird. d) Rechtsmissbräuchliches Verhalten erblicken die Beklagten auch im Umstand, dass der Kläger es unterlassen habe, eine Baueinsprache zu erheben oder vorsorgliche Massnahmen anzustreben, und erst Wochen nach Beendigung der Arbeiten die Einhaltung der Höhenbeschränkung verlangt habe. Auch diesbezüglich ist dem angefochtenen Urteil nichts zu entnehmen, weshalb darauf nicht einzutreten ist (Art. 63 Abs. 2 OG). Die Beklagten behaupten auch nicht, die Frage der Unterlassung der Baueinsprache vor Obergericht thematisiert zu haben. Im Übrigen setzte ein bedenkliches Verhalten des Klägers auch diesbezüglich voraus, dass dem Plan ein Überschreiten der Kote überhaupt zu entnehmen gewesen wäre, was aus dem Urteil aber gerade nicht hervorgeht (siehe E. 2b). 3.- Da das Rückweisungsbegehren in Bezug auf das beklagtische Begehren um Aufhebung der Dienstbarkeit für den Fall verlangt wird, dass rechtsmissbräuchliches Verhalten des Klägers bei Ausübung der Dienstbarkeit bejaht wird, was aber aufgrund des Gesagten zu verneinen ist, ist dieses Begehren gegenstandslos. 4.- Die Beklagten verlangten vom Kläger die Übernahme der Hälfte der Kosten der Stützmauer und begründeten dies damit, dass sie wegen der vom Kläger vorgenommenen Aufschüttungen im Bereich der gemeinsamen Grenze zur Erstellung der Stützmauer genötigt gewesen seien. Dazu erwog das Obergericht, dass die Beklagten, so der Kläger die bestrittenen Aufschüttungen vorgenommen habe, einen Beseitigungsanspruch (<ref-law>) oder einen Anspruch auf Ersatz der durch die Behebung der Beeinträchtigung entstandenen Kosten hätten geltend machen können. Die von den Beklagten getroffenen baulichen Massnahmen - Vergrösserung ihres Sitzplatzes durch Abtragen des Hanges und Erstellung einer massiven Stützmauer - seien über blosse und verhältnismässige Schadensbehebung hinausgegangen und könnten nicht unter dem Titel von <ref-law> geltend gemacht werden. Im Übrigen hätten die Beklagten ungenügend substantiiert, wann die letzten der behaupteten Aufschüttungen gemacht worden seien. Allfällige Schadenersatzansprüche, die auf Aufschüttungen vor Mitte März 1993 beruhten, dem Zeitpunkt des Eigentumserwerbs der Beklagten, müssten ohnehin von ihrem Rechtsvorgänger geltend gemacht werden. Die Beklagten werfen dem Obergericht vor, mit ihren Ausführungen an der Sache vorbeizugehen, da sie, als sie die Stützmauer erstellten, noch keine Kenntnis der Aufschüttungen hatten und von gewachsenem Terrain ausgegangen seien; andernfalls hätten sie die Beseitigung der Aufschüttungen verlangt, statt die Stützmauer zu bauen. Nachdem die Mauer erstellt worden sei, wäre eine Beseitigung der Aufschüttungen absurd. Damit kritisieren die Beklagten nicht in erster Linie die rechtlichen Erwägungen des Obergerichts, sondern halten ihm entgegen, von falschen tatsächlichen Annahmen ausgegangen zu sein. Dass die Beklagten bei Erstellung der Stützmauer von den umstrittenen Aufschüttungen keine Kenntnis gehabt hätten, lässt sich indessen dem angefochtenen Urteil nicht entnehmen. Darauf ist nicht einzutreten (Art. 63 Abs. 2 OG). 5.- Zusammenfassend ergibt sich, dass die Berufung abzuweisen ist, soweit darauf überhaupt einzutreten ist. Dem Ausgang des Verfahrens entsprechend ist die Gerichtsgebühr den Beklagten zu überbinden (Art. 156 Abs. 1 OG).
Demnach erkennt das Bundesgericht im Verfahren nach Art. 36a OG: 1.- Die Berufung wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist, und das Urteil des Obergerichts des Kantons Luzern vom 31. Mai 2001 bestätigt. 2.- Die Gerichtsgebühr von Fr. 3'000.-- wird den Beklagten auferlegt. 3.- Dieses Urteil wird den Parteien sowie dem Obergericht des Kantons Luzern, I. Kammer, schriftlich mitgeteilt. _ Lausanne, 29. Oktober 2001 Im Namen der II. Zivilabteilung des SCHWEIZERISCHEN BUNDESGERICHTS Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
CH_BGer_005
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2,014
de
Nach Einsicht in die Beschwerde vom 25. Februar 2014 gegen den Entscheid des Sozialversicherungsgerichts des Kantons Basel-Stadt vom 15. Januar 2014, in die Verfügung vom 11. Juni 2014, mit welcher der Beschwerdeführer zur Bezahlung des Kostenvorschusses innert einer Nachfrist bis zum 23. Juni 2014 verpflichtet wurde, ansonsten auf das Rechtsmittel nicht eingetreten werde,
in Erwägung, dass der Vorschuss (auch) innerhalb der Nachfrist nicht geleistet worden ist, dass deshalb gestützt auf <ref-law> im vereinfachten Verfahren nach <ref-law> auf die Beschwerde nicht einzutreten und in Anwendung von <ref-law> auf die Erhebung von Gerichtskosen zu verzichten ist,
erkennt der Präsident: 1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht des Kantons Basel-Stadt und dem Bundesamt für Sozialversicherungen schriftlich mitgeteilt. Luzern, 11. Juli 2014 Im Namen der II. sozialrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Kernen Der Gerichtsschreiber: Fessler
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2,002
fr
A.- Les époux X._, respectivement nés le 2 mars 1940 et le 27 mars 1944 en Turquie, se sont mariés le 21 mars 1963 à Kadiköy (Istanbul/Turquie). Ils résident à Genève depuis lors. Deux enfants, actuellement majeurs et indépen- dants sur le plan financier, sont issus de cette union. Les conjoints n'ont pas conclu de contrat de mariage. Le 13 février 1995, ils ont signé une convention vi- sant à régler les effets accessoires du divorce que l'épouse s'engageait à initier et auquel le mari devait acquiescer. Cet accord prévoyait que celui-ci verserait à la demanderes- se, en application de l'art. 151 aCC, une rente mensuelle de 4'250 fr. sans limitation dans le temps, ainsi qu'un montant de 100'000 fr. à titre de liquidation du régime matrimonial. Les conjoints se sont séparés en mars 1995. Le mois suivant, l'épouse a renoncé à déposer une demande en divorce; elle s'est opposée à celle formée par son mari le 5 décembre 1995. Par ordonnance de mesures préprovisoires du 21 dé- cembre 1995, le Président du Tribunal de première instance de Genève a donné acte aux parties de ce qu'elles s'étaient constitué des domiciles séparés et a condamné le mari à ver- ser à l'épouse la somme de 4'250 fr. par mois à titre de con- tribution d'entretien. Cette somme a été acquittée régulière- ment par le débiteur jusqu'en janvier 2001. Ensuite de la suspension de l'instance "d'accord en- tre les parties" du 3 avril 1997 au 21 février 2000, les époux ont déclaré leur volonté commune de divorcer. Les ques- tions d'ordre financier sont demeurées litigieuses. Le 22 janvier 2001, le mari a sollicité des mesures provisoires tendant à ce qu'il lui soit donné acte de son en- gagement de verser désormais à son épouse 2'500 fr. par mois à titre de contribution d'entretien. Celle-ci s'est opposée à la requête, en concluant au versement mensuel d'une contribu- tion d'entretien de 4'250 fr. et à la confirmation des autres dispositions de l'ordonnance sur mesures préprovisoires. B.- Par jugement sur mesures provisoires du 2 mai 2001, le Tribunal de première instance de Genève a condamné le mari à payer à l'épouse une contribution d'entretien de 4'250 fr. par mois. Ce faisant, il a confirmé en tant que de besoin les dispositions prévues dans l'ordonnance sur mesures préprovisoires du 21 décembre 1995 et a débouté le requérant de toutes ses conclusions. Le mari a appelé de ce jugement, en reprenant ses conclusions de première instance. Par arrêt du 14 septembre 2001, la Chambre civile de la Cour de justice du canton de Genève a confirmé ledit jugement, compensé les dépens et dé- bouté les parties de toutes autres conclusions. C.- Agissant par la voie du recours de droit public au Tribunal fédéral pour violation de l'art. 9 Cst., X._ conclut à l'annulation de l'arrêt du 14 septembre 2001 et au renvoi de la cause à l'autorité cantonale pour nouvelle décision dans le sens des considérants. Des observa- tions n'ont pas été requises.
Considérant en droit : 1.- a) L'arrêt attaqué, en tant que décision sur me- sures provisoires de divorce, ouvre la voie du recours de droit public (<ref-ruling> consid. 1 p. 263 et les réfé- rences citées); le présent recours est dès lors recevable de ce chef. Formé en temps utile contre une décision rendue en dernière instance cantonale, il l'est également au regard des art. 86 al. 1 et 89 al. 1 OJ. b) Le chef de conclusions tendant au renvoi de la cause est superfétatoire: ce n'est que la conséquence d'une annulation éventuelle (arrêt 5P.442/1993 du 15 décembre 1993, SJ 1994 p. 433; Messmer/Imboden, Die eidgenössischen Rechts- mittel in Zivilsachen, Zurich 1992, p. 226 n. 10). c) Dans un recours de droit public pour arbitraire, les faits ou moyens de preuve nouveaux sont en principe ex- clus (<ref-ruling> consid. 3b p. 374 et les arrêts cités; 118 III 37 consid. 2a p. 39). Le Tribunal fédéral s'en tient donc généralement à l'état de fait sur lequel la décision at- taquée est fondée, à moins que le recourant n'établisse que l'autorité cantonale a constaté des faits inexactement ou in- complètement (<ref-ruling> consid. 5a p. 26 et l'arrêt ci- té). Les compléments ou précisions que le recourant entend apporter au déroulement des faits sont donc irrecevables, sous réserve des moyens qui font l'objet d'un grief de viola- tion de la Constitution motivé conformément aux exigences dé- coulant de l'art. 90 al. 1 let. b OJ. 2.- Le recourant reproche d'abord à la Cour de jus- tice d'avoir pris en compte un revenu hypothétique supérieur à celui qu'il réalise effectivement, en se fondant sur des constatations insoutenables. Le prétendu manque de clarté de sa situation financière et les doutes émis quant à la véraci- té de ses comptes ne reposeraient en outre sur aucun élément objectif. a) Lors de la fixation des contributions d'entre- tien, le revenu effectif est en principe déterminant. Le dé- biteur peut toutefois se voir imputer un gain hypothétique supérieur à celui qu'il obtient effectivement de son travail, pour autant qu'une augmentation de gain correspondante soit réellement possible et qu'elle puisse raisonnablement être exigée de lui. Les critères permettant de déterminer le mon- tant de ce revenu hypothétique sont en particulier la quali- fication professionnelle, l'âge, l'état de santé et la situa- tion du marché du travail (<ref-ruling> consid. 4a et les références citées). En matière de mesures provisoires, les moyens de preuve sont toutefois limités et les faits allégués doivent seulement être rendus vraisemblables (<ref-ruling> consid. 4b p. 260; <ref-ruling> consid. 3 p. 377, 378 consid. 3b p. 381; Sutter/Freiburghaus, Kommentar zum neuen Schei- dungsrecht, Zurich 1999, n. 23 ad <ref-law>; cf. aussi Fabienne Hohl, La réalisation du droit et les procédures ra- pides, Fribourg 1994, p. 155 n. 485). Il serait dès lors con- traire à la nature de cette procédure d'ordonner une instruc- tion longue et coûteuse. Lorsque les affirmations concernant le montant du revenu ne sont pas crédibles et que les pièces produites ne sont pas convaincantes, le juge peut par consé- quent se fonder sur le train de vie mené par les époux jus- qu'à la cessation de la vie commune (Brähm/Hasenböhler, Com- mentaire zurichois, n. 76 ad <ref-law>). b) Selon les constatations de l'autorité cantonale, le mari exerce la profession d'architecte en qualité d'em- ployé d'une société anonyme, dont il est l'actionnaire uni- que. Les certificats de salaire déposés, portant sa propre signature, attestaient respectivement de revenus annuels nets d'un montant de 135'756 fr.30 en 1994, 121'855 fr.50 en 1998 et 107'522 fr.50 en 2000. Ce dernier document précisait que son salaire mensuel net était passé de 9'350 fr.50 durant les dix premiers mois à 7'008 fr.75 dès novembre 2000. Il ressor- tait toutefois des pièces produites par l'épouse qu'il était propriétaire de plusieurs biens immobiliers pouvant être des- tinés à des projets de construction. Par ailleurs, il était très récemment apparu dans la Feuille des Avis officiels com- me mandataire de deux projets immobiliers relativement impor- tants à Genève, qu'il n'avait pas mentionnés en première ins- tance et à propos desquels il n'avait fourni aucune explica- tion dans son mémoire d'appel. De plus, rien dans son train de vie réel ne semblait avoir changé depuis le début de la procédure. En effet, il occupait une villa à Chêne-Bougeries, s'était trouvé en mesure de rembourser près de 30'000 fr. à sa banque en 1999 et avait récemment acquis un véhicule auto- mobile de luxe pour la somme de 50'000 fr. (ou DM). Il conve- nait aussi de relever que les dettes décrites dans ses écri- tures remontaient toutes à plus de dix ans, de sorte qu'on ne pouvait y voir une modification récente de sa situation fi- nancière. Enfin, il était notoire que le marché immobilier à Genève, notamment celui des villas dans lequel le mari se di- sait spécialisé, connaissait une spectaculaire reprise. Ces circonstances laissaient apparaître que sa capacité de gain réelle était supérieure à 7'000 fr. par mois. L'interdépen- dance entretenue entre son patrimoine personnel, celui de sa société, celui de sa concubine et, enfin, celui de la société de celle-ci, ne permettait pas de déterminer avec précision le montant de ses revenus effectifs. Sur ce point, la Cour de justice a estimé qu'elle pouvait d'ailleurs raisonnablement émettre des doutes quant à la véracité des différents comptes présentés, du moment qu'ils étaient établis par le mari et que l'organe de contrôle avait indiqué lors des enquêtes qu'il se fiait aux indications de celui-ci et de sa secrétai- re. Considérant ainsi qu'il possédait une longue expérience comme architecte, qu'il avait en cours plusieurs projets de construction et que le marché immobilier connaissait une im- portante reprise à Genève, l'autorité cantonale a jugé qu'on pouvait attendre de lui qu'il réalisât un revenu net d'au moins 10'000 fr. par mois. Il s'agissait d'ailleurs du revenu qu'il avait déclaré pendant plusieurs années, alors que la crise des métiers de la construction sévissait véritablement. c) Ces considérations n'apparaissent pas arbitrai- res; du moins, le recourant ne le démontre pas (art. 90 al. 1 let. b OJ; <ref-ruling> consid. 2a p. 3/4). Dans une argumen- tation essentiellement appellatoire, et par conséquent irre- cevable (<ref-ruling> consid. 1b p. 495), il prétend que les biens immobiliers mentionnés par la Cour de justice, dont il n'est du reste que copropriétaire, sont tous surendettés, comme le démontrerait son bilan et compte de pertes et pro- fits au 31 décembre 2000. En outre, les terrains sis sur la commune de Z._ se seraient révélés inconstructibles et seraient invendables, ainsi qu'un témoin l'aurait confirmé. Il ajoute que si ses biens immobiliers autres que des ter- rains devaient être vendus, l'argent ainsi réalisé irait di- rectement en main de ses créanciers. En ce qui concerne les projets de construction publiés dans la Feuille des Avis of- ficiels, il relève que les requêtes en autorisation de cons- truire ont été déposées au nom de sa société et que, contrai- rement à ce qu'à retenu l'autorité cantonale, il a expliqué durant la procédure qu'il n'avait encore reçu aucune provi- sion et que le projet ne serait certainement pas attribué dans sa totalité à sa société. Il s'en prend aussi aux cons- tations de la Cour de justice relatives à son train de vie et soutient que cet élément, de même que le fait que ses dettes remontent à plus de dix ans, n'est pas déterminant. Il con- teste enfin la reprise du marché immobilier genevois, ainsi qu'une quelconque interdépendance entre son patrimoine per- sonnel et celui de sa concubine ou encore ceux de leurs so- ciétés respectives. Ces allégations ne sont toutefois pas propres à dé- montrer que l'opinion de l'autorité cantonale relative à son revenu hypothétique soit arbitraire, c'est-à-dire manifeste- ment insoutenable, méconnaissant gravement une norme ou un principe juridique clair et indiscuté ou encore heurtant de manière choquante le sentiment de la justice et de l'équité (<ref-ruling> consid. 2b p. 56; <ref-ruling> consid. 3a p. 170; 125 I 166 consid. 2a p. 168). Le recourant prétend en effet en vain que la Cour de justice aurait commis des erreurs dans l'évaluation de sa situation financière. Ce faisant, il se borne à critiquer les motifs de l'arrêt attaqué, sans établir en quoi celui-ci serait arbitraire dans son résultat (ATF 125 I 166 consid. 2a p. 168; <ref-ruling> consid. 3a p. 15, 129 con- sid. 5b p. 134; <ref-ruling> consid. 2a p. 88; <ref-ruling> consid. 2b p. 139 et les arrêts cités). En particulier, il ne rappor- te pas la preuve qu'il était insoutenable d'admettre que, compte tenu de sa longue expérience d'architecte, on pouvait attendre de lui qu'il réalisât un revenu net de 10'000 fr. par mois. A cet égard, il sied de rappeler qu'il n'appartient pas au Tribunal fédéral de procéder une nouvelle fois à l'appréciation des preuves administrées, telles que les dé- clarations des parties ou des témoins reproduites par le re- courant dans son écriture. Au demeurant, les mesures provisoires de divorce, destinées à régler temporairement la situation des conjoints, sont rendues au terme d'une instruc- tion sommaire (cf. supra, consid. 2a). Dans ces conditions, la Cour de justice n'est pas tombée dans l'arbitraire en es- timant que la capacité de gain du recourant n'avait pas dimi- nué. 3.- Le recourant conteste en outre le décompte de ses charges. Il reproche à l'autorité cantonale d'avoir rete- nu un montant de 750 fr. par mois à titre de loyer au lieu des 1'000 frqu'il paye réellement et d'avoir omis de tenir compte du remboursement de ses prêts bancaires. En ce qui concerne le loyer, la Cour de justice a retenu, à l'instar du juge de première instance, un montant de 750 fr. par mois, à savoir la moitié de la somme due pour le logement que le recourant occupe avec sa concubine. L'au- torité cantonale a en effet estimé qu'il n'y avait aucune raison de tenir compte, dans le calcul du minimum vital, d'un montant de 1'000 fr. par mois correspondant au loyer d'un ap- partement que le mari admettait ne pas occuper sans pour au- tant donner d'explications à ce propos. Cette appréciation n'est à l'évidence pas insoutenable; de toute manière, le re- courant ne démontre pas à satisfaction de droit qu'elle soit arbitraire. Quant à ses dettes, la cour cantonale a admis un montant de 500 fr. par mois correspondant au remboursement d'un prêt, le recourant ayant établi qu'il s'en acquittait régulièrement. Elle a en revanche considéré que le rembourse- ment effectif des prêts à l'égard de l'UBS n'était pas prouvé et que la banque ne paraissait pas envisager de poursuites à son encontre, de sorte qu'il n'y avait pas lieu d'en tenir compte. Le recourant se contente d'affirmer qu'un tel raison- nement est insoutenable, dès lors que c'est précisément en raison de la contribution astronomique de 4'250 frqu'il doit verser pour l'entretien de l'intimée qu'il n'est pas en mesure de faire face à ses obligations à l'égard des banques. Cet argument n'est cependant pas décisif. En effet, les det- tes que le débiteur de la contribution a envers les tiers ne doivent être prises en compte que restrictivement dans le calcul du minimum vital. La doctrine estime que l'inclusion des dettes dans le minimum vital du débirentier se justifie quand elles ont été contractées alors que les époux faisaient ménage commun et que leur but était l'entretien des deux con- joints. En revanche, tel ne devrait pas être le cas si la dette n'existe que dans l'intérêt d'un des époux, à moins que les deux conjoints n'en répondent solidairement. Quant à l'amortissement des dettes hypothécaires, il ne saurait être pris en compte, sauf si les moyens financiers des époux le permettent (<ref-ruling> consid. 2a/bb p. 292 et les réfé- rences citées). En l'occurrence, le recourant ne prétend pas, ni a fortiori ne démontre, que les prêts qu'il invoque entre- raient dans la première catégorie; il ne précise du reste pas non plus s'il s'agit de dettes personnelles ou de sa société anonyme. Dans ces conditions, l'autorité cantonale ne saurait se voir reprocher d'avoir commis arbitraire, d'autant qu'il n'est pas insoutenable de s'en tenir aux charges effectives. 4.- Le recourant s'en prend enfin au calcul des re- venus et des charges de l'intimée. Il soutient que celle-ci serait en mesure d'augmenter son activité lucrative de 20 à 50%, compte tenu notamment de sa formation de cafetier- restaurateur. L'appartement dont elle a hérité en Turquie pourrait en outre lui procurer un revenu locatif de 500 fr. par mois. Il critique également le montant du loyer retenu à la charge de l'épouse. Le fondement de l'obligation d'entretien entre les conjoints réside dans l'<ref-law>, qui impose au mari et à la femme de contribuer, chacun selon ses facultés, à l'entre- tien convenable de la famille. L'épouse séparée qui est libé- rée des tâches du ménage commun doit en principe tirer profit de sa capacité de travail supplémentaire. Si elle ne l'utili- se pas, il convient de fixer la contribution provisoire en prenant en compte les revenus qu'elle serait à même de réali- ser (<ref-ruling> consid. 2a p. 139 et les références ci- tées). En l'espèce, l'autorité cantonale a constaté que l'in- timée n'avait pas exercé d'activité professionnelle durant le mariage et qu'elle s'était vouée à l'éducation de ses en- fants. Elle avait suivi l'Ecole des Beaux-Arts en Turquie et avait obtenu une patente de cafetier-restaurateur à Genève, mais elle n'avait jamais mis en pratique cette dernière for- mation et ne possédait aucune expérience dans ce domaine. En 1999, elle avait pris un emploi de vendeuse à temps partiel moyennant un salaire mensuel net de 2'700 fr. Après une pé- riode de chômage dû à un licenciement, elle avait retrouvé un travail dans ce secteur à raison de 20%, pour un revenu net de 1'400 fr. par mois. Selon la Cour de justice, on ne pou- vait lui reprocher d'avoir volontairement diminué son revenu puisqu'elle avait au contraire commencé une activité lucrati- ve au moment de la séparation du couple, réduisant d'autant l'obligation d'entretien de son époux. Dès lors qu'elle était âgée de 57 ans et qu'elle n'avait jamais exercé de profession pendant la vie commune, qui avait duré près de 30 ans, on ne pouvait exiger d'elle, dans le cadre de mesures provisoires tout au moins, qu'elle travaillât à plein temps; de même, il paraissait illusoire qu'elle exploitât aujourd'hui sa patente de cafetier-restaurateur puisqu'elle ne possédait aucune ex- périence en la matière. Ces considérations n'apparaissent pas insoutenables. De toute manière, le recourant se contente une fois encore d'opposer sa thèse à celle de l'autorité cantona- le, ce qui est insuffisant au regard des exigences de motiva- tion déduites de l'art. 90 al. 1 let. b OJ. Il en va de même de l'opinion de l'autorité cantonale selon laquelle on ne pouvait retenir avec suffisamment de vraisemblance que l'ap- partement situé en Turquie, dont l'intimée avait hérité en 1999, fût susceptible de produire un revenu locatif de 500 fr. par mois. En ce qui concerne le loyer de l'intimée, le recourant se contente d'affirmer que le montant mensuel de 1'426 fr. pris en compte par la Cour de justice est excessi- vement élevé pour une personne seule, d'autant qu'en ce qui le concerne, l'autorité cantonale a refusé de retenir une somme de 1'000 fr. par mois. Il y a toutefois lieu de rappe- ler que le recourant vit en concubinage, ce qui diminue dans une certaine mesure ses frais de loyer. Pour le surplus, ses critiques sont purement appellatoires, et par conséquent irrecevables. 5.- En conclusion, le recours apparaît mal fondé et doit être rejeté, dans la mesure de sa recevabilité. Le re- courant, qui succombe, supportera les frais judiciaires (art. 156 al. 1 OJ). Il n'y a pas lieu d'allouer des dépens, des observations n'ayant pas été requises.
Par ces motifs, le Tribunal fédéral : 1. Rejette le recours dans la mesure où il est recevable. 2. Met à la charge du recourant un émolument judi- ciaire de 2'000 fr. 3. Communique le présent arrêt en copie aux manda- taires des parties et à la Chambre civile de la Cour de jus- tice du canton de Genève. _ Lausanne, le 14 mars 2002 MDO/frs Au nom de la IIe Cour civile du TRIBUNAL FEDERAL SUISSE : Le Président, La Greffière,
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de
Sachverhalt: A. Am 14. Mai 2007 leitete Z._ gegen X._ ein Eheschutzverfahren ein. Am 5./6. Juli 2007 schlossen die Parteien einen Unterhaltsvertrag ab, worauf das Eheschutzverfahren mit Entscheid vom 9. Juli 2007 als erledigt erklärt wurde. In Ziff. 1 der Vereinbarung verpflichtete sich X._, seiner Ehefrau ab 1. März 2007 einen monatlichen Unterhaltsbeitrag von Fr. 13'000.-- zu bezahlen. Am 8. Januar 2009 reichte Z._ die Scheidungsklage ein. X._ zahlte ab Frühling 2010 keinen Unterhalt mehr, weshalb ihn Z._ mit Zahlungsbefehl Nr. ... (Betreibungsamt Luzern) vom 22. Juni 2011 für Fr. 247'000.-- nebst 5 % Zins seit 1. Oktober 2010 betrieb. X._ erhob Rechtsvorschlag. Das Bezirksgericht Luzern erteilte Z._ am 9. Februar 2012 provisorische Rechtsöffnung für den verlangten Betrag. Erfolglos erhob X._ Beschwerde an das damalige Obergericht des Kantons Luzern (Entscheid vom 23. April 2012) und sodann an das Bundesgericht (Urteil 5A_436/2012 vom 24. September 2012). B. Mit Klage vom 5. März 2012 beantragte X._ beim Bezirksgericht Luzern die Feststellung, dass er den gegen ihn in Betreibung gesetzten Betrag nicht schulde. Die provisorische Rechtsöffnung sei aufzuheben. Mit Urteil vom 24. Mai 2013 wies das Bezirksgericht die Klage ab. C. Dagegen erhob X._ am 1. Juli 2013 Berufung an das Kantonsgericht Luzern. Er verlangte die Aufhebung des bezirksgerichtlichen Urteils und die Gutheissung seiner Aberkennungsklage. Allenfalls sei die Sache an das Bezirksgericht zurückzuweisen. Mit Urteil vom 12. März 2014 wies das Kantonsgericht die Klage ab. D. Am 5. Mai 2014 hat X._ (Beschwerdeführer) Beschwerde in Zivilsachen an das Bundesgericht erhoben. Er verlangt die Aufhebung des kantonsgerichtlichen Urteils und die Gutheissung der Aberkennungsklage. Allenfalls sei die Sache an das Kantonsgericht zurückzuweisen. Zudem ersucht er um aufschiebende Wirkung. Nachdem Z._ (Beschwerdegegnerin) Abweisung des Gesuchs um aufschiebende Wirkung beantragt hat und sich das Kantonsgericht nicht hat vernehmen lassen, ist der Beschwerde mit Präsidialverfügung vom 5. Juni 2014 aufschiebende Wirkung zuerkannt worden. Das Bundesgericht hat die Akten beigezogen, in der Sache aber keine Vernehmlassungen eingeholt.
Erwägungen: 1. Die Beschwerde in Zivilsachen ist grundsätzlich zulässig (Art. 72 Abs. 1, Art. 74 Abs. 1 lit. b, Art. 75, Art. 76, Art. 90, Art. 100 Abs. 1 i.V.m. <ref-law>). Auf einzelne Eintretensfragen ist im Sachzusammenhang einzugehen. 2. Umstritten ist, ob die Unterhaltsvereinbarung vom 5./6. Juli 2007 den Beschwerdeführer nach wie vor zu Unterhaltszahlungen verpflichtet. 2.1. Die Unterhaltsvereinbarung vom 5./6. Juli 2007 findet sich in einem Schreiben des Rechtsvertreters des Beschwerdeführers an die Rechtsvertreterin der Beschwerdegegnerin. Nach einleitenden Worten folgt das "Vergleichsangebot mit den nachfolgend erwähnten Bedingungen" und den folgenden, massgeblichen Passagen: "1. Ab 1. März 2007 bezahlt X._ seiner Ehefrau einen monatlichen Unterhaltsbeitrag von Fr. 13'000.00, vorauszahlbar und ab Verfall zu 5 % verzinslich, wobei für die Monate März, April, Mai, Juni und Juli 2007 kein Zins geschuldet ist. Die fälligen Unterhaltsbeiträge von Fr. 65'000.-- werden innert 5 Tagen nach Gegenunterzeichnung der vorliegenden Korrespondenz auf das Konto der Ehefrau bei der Bank A._, eingezahlt. Zusätzlich bezahlt der Ehemann der Ehefrau aus seinem 13. Monatslohn jeweils Ende November einen Betrag von Fr. 13'000.00. Allerdings reduziert sich der offerierte Kapitalbetrag um einen Drittel. [...] 3. Die Verhandlungen betreffend Abschluss eines Gütertrennungsvertrages werden weitergeführt und die notwendigen Kontoauszüge über weitere Konten werden den Parteianwälten zugestellt. [...]. [...] 5. Mit der Gegenunterzeichnung wird das Verfahren vor dem Amtsgerichtspräsidium Willisau zurückgezogen. [...] [...]." 2.2. Der Beschwerdeführer nennt verschiedene Gründe, die nach seiner Ansicht für ein Dahinfallen der Vereinbarung sprechen. Zunächst geht er davon aus, die Unterhaltsvereinbarung sei von vornherein bedingt bzw. befristet gewesen. Ihr Zweck habe darin bestanden, aussergerichtliche bzw. güterrechtliche Verhandlungen zu ermöglichen, so dass die Vereinbarung mit deren Scheitern hinfällig geworden sei. Jedenfalls sei sie aber mit seiner Pensionierung dahingefallen (unten E. 2.4). Sodann gelte eine solche Vereinbarung ohnehin nur auf Zusehen hin und es liege nicht an ihm, die Abänderung zu verlangen (unten E. 2.5). Schliesslich ergebe sich aus dem nachträglichen Verhalten der Beschwerdegegnerin nicht nur, dass die Vereinbarung von vornherein bedingt gewesen sei, sondern auch, dass er zumindest auf ihr stillschweigendes Einverständnis habe schliessen dürfen, die Vereinbarung aufzuheben (unten E. 2.6). 2.3. Gemäss <ref-law> bestimmt sich der Inhalt des Vertrags nach dem übereinstimmenden wirklichen Willen der Parteien. Die empirische oder subjektive hat gegenüber der normativen oder objektivierten Vertragsauslegung den Vorrang. Wenn der übereinstimmende wirkliche Willen der Parteien unbewiesen bleibt, sind zur Ermittlung des mutmasslichen Parteiwillens die Erklärungen der Parteien aufgrund des Vertrauensprinzips so auszulegen, wie sie nach ihrem Wortlaut und Zusammenhang sowie den gesamten Umständen verstanden werden durften und mussten. Dabei ist vom Wortlaut der Erklärungen auszugehen, welche jedoch nicht isoliert, sondern aus ihrem konkreten Sinngefüge heraus zu beurteilen sind. Demnach ist der vom Erklärenden verfolgte Regelungszweck, wie ihn der Erklärungsempfänger in guten Treuen verstehen durfte und musste, massgebend (<ref-ruling> E. 4.2.1 S. 666 mit Hinweisen). 2.4. Das Kantonsgericht hat keinen übereinstimmenden wirklichen Willen der Parteien festgestellt, dass sie die Bindungswirkung der Vereinbarung hätten beschränken wollen. Dies wird vom Beschwerdeführer nicht substantiiert bestritten (vgl. auch unten E. 2.6). Er wendet sich jedoch gegen die durch das Kantonsgericht vorgenommene Ausle-gung nach dem Vertrauensprinzip und macht unter anderem geltend, die Zahlungsverpflichtung stehe unter der Bedingung, dass aussergerichtliche und güterrechtliche Verhandlungen weitergeführt würden. Nach der Auslegung des Kantonsgerichts bezweckte die Vereinbarung einerseits, die vorgesehenen Verhandlungen nicht durch die parallele Führung des Eheschutzverfahrens zu belasten. Andererseits sollte gewährleistet werden, dass die Beschwerdegegnerin in unterhaltsrechtlicher Hinsicht keinerlei Nachteile erleide, wenn sie auf die Durchführung des Eheschutzverfahrens verzichtet. Diese Bestimmung des Zwecks der Vereinbarung ist nicht zu beanstanden. Zu Recht hat das Kantonsgericht sodann festgehalten, dass die Unterhaltsvereinbarung nicht mit dem Scheitern der geplanten Verhandlungen hinfällig werde: Die Vereinbarung enthält keine ausdrückliche Regelung der Frage, wie lange der Beschwerdeführer Unterhalt bezahlen muss. Insbesondere beziehen sich die beiden Klauseln über die Unterhaltszahlungen und die güterrechtlichen Verhandlungen (Ziff. 1 und Ziff. 3 der Vereinbarung) nicht aufeinander. Ziffer 1 enthält keinen Hinweis darauf, dass die Unterhaltszahlungen bei Scheitern der Verhandlungen oder aus anderen Gründen (ohne weiteres oder nach Widerruf) eingestellt werden könnten. Eine solche Verknüpfung folgt - entgegen der Ansicht des Beschwerdeführers - auch nicht daraus, dass die Klauseln im Vorspann der Vereinbarung als "Bedingungen" bezeichnet wurden. Es mag zwar für den Beschwerdeführer zum Zeitpunkt des Vertragsschlusses wesentlich gewesen sein, dass die Beschwerdegegnerin allen Klauseln der Vereinbarung zustimmt und damit insbesondere auch der Weiterführung der güterrechtlichen Verhandlungen. Dass die Beschwerdegegnerin der Weiterführung dieser Verhandlungen zugestimmt hat, bedeutet jedoch nicht, dass sie mit dem Verlust der Unterhaltszahlungen rechnen musste, falls die Verhandlungen scheitern sollten. Es liegt in der Natur der Sache, dass vertraglich vorgesehene Verhandlungen scheitern können. Für diesen durchaus nicht unwahrscheinlichen Fall fehlt jedoch eine ausdrückliche Abrede hinsichtlich der Unterhaltspflicht. Die Vereinbarung enthält keine Anhaltspunkte, woraus die Beschwerdegegnerin nach Treu und Glauben hätte schliessen müssen, dass mit dem allfälligen Scheitern der Verhandlungen die Unterhaltsvereinbarung hinfällig wird. Wären die beiden Punkte verknüpft gewesen, so wäre das Ziel der Vereinbarung, ohne Druck in der Unterhaltsfrage über das Güterrecht diskutieren zu können, denn auch kaum zu erreichen gewesen. Die Beschwerdegegnerin wäre vielmehr unter Druck gestanden, die Verhandlungen nicht scheitern zu lassen, um ihren Unterhaltsanspruch nicht zu verlieren, und umgekehrt hätte der Beschwerdeführer diese Verknüpfung zu seinen Gunsten in den Verhandlungen ausnützen können. Die Beschwerdegegnerin musste nach Treu und Glauben nicht damit rechnen, dass dies Inhalt bzw. Konsequenz der Vereinbarung war, sondern durfte vielmehr davon ausgehen, dass mit der Vereinbarung die Unterhaltsfrage vorläufig geregelt sein sollte, damit ohne sachfremden Druck über die Güterrechtsfrage diskutiert werden konnte. Auch eine Befristung auf den Zeitpunkt der Pensionierung des Beschwerdeführers lässt sich der Vereinbarung nicht entnehmen. Die Vorinstanz hat erwogen, die Parteien hätten die Vereinbarung in Kenntnis davon abgeschlossen, dass der Beschwerdeführer am 16. Februar 2010 65-jährig wird. Dies wird vom Beschwerdeführer nicht beanstandet. Trotz dieser Kenntnis haben die Parteien die Unterhaltsregelung nicht befristet und auch keine Widerrufsmöglichkeit vorgesehen. Die Beschwerdegegnerin durfte demnach davon ausgehen, dass dieses Ereignis keinen Einfluss auf die Weitergeltung der Vereinbarung haben wird. Der Beschwerdeführer bringt zwar nun vor, dieser Fall sei nicht geregelt worden, weil er mit einem Abschluss der Verhandlungen vor seiner Pensionierung gerechnet habe. Einen Hinweis auf den Zeithorizont für die Verhandlungen enthält die Abrede jedoch nicht und da ein Scheitern von Verhandlungen im Vorfeld nie ausgeschlossen werden kann, wäre es nahe gelegen, für diesen Fall oder dann für die Pensionierung eine Ersatzregelung zu treffen, wenn der Beschwerdeführer tatsächlich eine solche gewollt hätte. 2.5. Der Beschwerdeführer geht ausserdem davon aus, dass aussergerichtliche Unterhaltsvereinbarungen "nur auf Zusehen hin" abgeschlossen würden (unter Hinweis auf HAUSHEER/REUSSER/GEISER, Berner Kommentar, 1999, N. 5b zu <ref-law>; HAUSHEER/GEISER/AEBI-MÜLLER, Das Familienrecht des Schweizerischen Zivilgesetzbuches, 4. Aufl. 2010, Rz. 09.65). Daraus folge ein Widerrufsrecht einer Vertragspartei, wenn sie mit der Vereinbarung nicht mehr einverstanden sei. Das Bundesgericht hat jedoch bereits im vorangegangenen Urteil 5A_436/2012 vom 24. September 2012 E. 2.4 ausgeführt, der zitierten Lehrmeinung könne nicht entnommen werden, dass die Vereinbarung unverbindlich bzw. einseitig widerrufbar sei. Wie die Vorinstanz ausserdem zu Recht ausgeführt hat, bedeutet die Wendung der Gültigkeit "auf Zusehen hin" bloss, dass jeder Ehegatte, der mit der Vereinbarung nicht mehr einverstanden ist, an den Eheschutz- oder gegebenenfalls den Scheidungsrichter gelangen kann und der Richter bei der Neuregelung des Getrenntlebens nicht an die frühere Vereinbarung gebunden ist (vgl. ROLF VETTERLI, in: FamKomm, Scheidung, 2005, N. 12 f. zu <ref-law>; JANN SIX, Eheschutz, 2. Aufl. 2014, Rz. 1.15, 3.02, 5.17; BÜHLER/SPÜHLER, Berner Kommentar, 3. Aufl. 1980, N. 431 zu aArt. 145 ZGB; SPÜHLER/FREI-MAURER, Berner Kommentar, Ergänzungsband, 1991, N. 34 zu aArt. 145 ZGB; BRÄM/HASENBÖHLER, Zürcher Kommentar, 1998, N. 9 ff. zu <ref-law>; ANNETTE SPYCHER, in: Berner Kommentar, Schweizerische Zivilprozessordnung, 2012, N. 14 zu <ref-law>). Diese Abänderung oder Aufhebung kann jedoch nicht auf dem Wege der Aberkennungsklage geschehen. Da der Beschwerdeführer mit der geltenden Unterhaltsvereinbarung nicht mehr einverstanden ist, liegt es an ihm, eine Regelung durch das Gericht zu verlangen, sofern die Beschwerdegegnerin nicht zu einer aussergerichtlichen Lösung Hand bietet. 2.6. Der Beschwerdeführer wirft der Vorinstanz schliesslich vor, die Bedeutung zweier Schreiben und des Verhaltens der Beschwerdegegnerin verkannt zu haben. Er habe der Beschwerdegegnerin mit Schreiben vom 24. Juni 2008 mitgeteilt, dass die Unterhaltsbeiträge mit dem Eintritt ins Pensionsalter neu ausgehandelt werden müssten. Mit Schreiben vom 15. Februar 2010 habe er ihr die Einstellung der Unterhaltszahlungen infolge Pensionierung angezeigt. In seiner Stellungnahme vom 12. April 2010 (offenbar im Scheidungsverfahren) habe er schliesslich dargelegt, dass die Bezahlung von Unterhaltsbeiträgen nach Eintritt des Vorsorgefalles unmöglich sei. Auf die Einstellung der Zahlungen habe die Beschwerdegegnerin während rund eineinhalb Jahren nicht reagiert. Dies sei völlig unüblich, reagiere sie sonst doch sofort auf sein Verhalten, gelange an seinen Rechtsvertreter und verlange etwa superprovisorische Massnahmen. Sowohl sein wie auch ihr nachträgliches Parteiverhalten (Schreiben, Einstellung der Zahlungen, fehlende Opposition) untermauerten den anfänglichen Willen der Parteien, dass die Unterhaltsvereinbarung in ihrer Wirkung zeitlich begrenzt sei. Nachträgliches Parteiverhalten ist - wie bereits die Vorinstanz festgehalten hat - bei der Auslegung nach dem Vertrauensprinzip nicht von Bedeutung; es kann aber allenfalls auf einen tatsächlichen Willen der Parteien schliessen lassen (<ref-ruling> E. 3.1 S. 632 mit Hinweisen). Soweit der Beschwerdeführer mit seinen Ausführungen die Auslegung nach dem Vertrauensprinzip kritisiert, ist sein Standpunkt demnach unbegründet. Sollte er damit einen tatsächlichen Willen der Parteien zum Zeitpunkt des Vertragsschlusses behaupten, so ist das Bundesgericht an die vorinstanzliche Feststellung gebunden, dass kein übereinstimmender tatsächlicher Wille vorliege (<ref-law>; vgl. oben E. 2.4). Indem der Beschwerdeführer einfach seine Sicht des Sachverhalts hinsichtlich des Willens der Parteien bzw. in Bezug auf diejenigen Umstände darlegt, die auf einen solchen Willen schliessen lassen sollen, genügt er den Anforderungen an eine Sachverhaltsrüge nicht (<ref-law>; <ref-ruling> E. 5.1 S. 356). Zunächst stellt es eine unbelegte Tatsachenbehauptung dar, dass die Beschwerdegegnerin jeweils sofort auf allfällige Vorkommnisse reagiert habe, an den Rechtsvertreter des Beschwerdeführers gelangt sei und unmittelbar Gesuche um superprovisorische Massnahmen gestellt habe. Ausserdem hat die Vorinstanz offengelassen, ob die Beschwerdegegnerin die beiden genannten Schreiben überhaupt erhalten hat. Der Beschwerdeführer kann sodann hinsichtlich einer allfälligen nachträglichen Aufhebung der Vereinbarung nichts zu seinen Gunsten daraus ableiten, dass die Beschwerdeführerin auf die angeblichen Schreiben und auf die Einstellung der Unterhaltszahlungen nicht umgehend reagiert hat. Da die von ihm geschilderten Umstände teilweise appellatorische Behauptungen ohne Grundlage im angefochtenen Urteil sind (vgl. soeben), können sie bei der Bewertung des Verhaltens der Beschwerdegegnerin nicht berücksichtigt werden. Die blosse fehlende umgehende Reaktion der Beschwerdegegnerin auf die Zahlungseinstellung kann nicht als stillschweigendes Einverständnis mit dem Vorgehen des Beschwerdeführers und damit als stillschweigende Zustimmung zur Aufhebung der Unterhaltsvereinbarung aufgefasst werden. Ein solches stillschweigendes Akzept kommt nur in besonderen Fällen in Betracht (<ref-law>). Vielmehr hat die Vorinstanz zu Recht aus der Tatsache, dass die Beschwerdegegnerin auch im Scheidungsverfahren einen unbefristeten Unterhaltsbeitrag von Fr. 13'000.-- verlangt, abgeleitet, dass sie mit einer Einstellung der ehelichen Unterhaltsbeiträge in derselben Höhe nicht einverstanden ist. Es bestehen demnach keine Anhaltspunkte, dass sich der Beschwerdeführer - wie er dies geltend macht - auf das Dahinfallen der Vereinbarung hätte verlassen dürfen. Schliesslich ist nicht ersichtlich, dass sich die Beschwerdegegnerin rechtsmissbräuchlich verhalten hätte, indem sie mit der Durchsetzung der Unterhaltsbeiträge zu lange zugewartet hätte. 2.7. Die Beschwerde ist damit abzuweisen, soweit auf sie eingetreten werden kann. 3. Bei diesem Ausgang des Verfahrens trägt der Beschwerdeführer die Gerichtskosten (<ref-law>). Eine Parteientschädigung ist nicht geschuldet (<ref-law>).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 3'000.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Kantonsgericht Luzern, 1. Abteilung, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 23. Oktober 2014 Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: von Werdt Der Gerichtsschreiber: Zingg
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2,003
fr
Faits: Faits: A. Par jugement du 20 février 2003, le Tribunal correctionnel jurassien de première instance a condamné X._, pour infraction grave à la loi fédérale sur les stupéfiants, à une peine de 18 mois d'emprisonnement, avec sursis pendant cinq ans, ainsi qu'à une amende de 6'000 francs. Statuant sur appel le 7 juillet 2003, la Cour pénale du Tribunal cantonal jurassien a confirmé ce jugement. Statuant sur appel le 7 juillet 2003, la Cour pénale du Tribunal cantonal jurassien a confirmé ce jugement. B. Cette condamnation repose notamment sur les faits suivants: Depuis septembre 1999, X._ exploitait le magasin "A._", à Delémont, où il vendait des produits à base de chanvre, en particulier des habits, des produits alimentaires, des produits cosmétiques et du matériel de culture du chanvre. Dès mai 2000, il a commencé à vendre à l'occasion des sachets de chanvre. Le 2 mars 2001, deux ressortissants français, B._ et C._, sont entrés dans le magasin pour acheter des sachets de chanvre. Après discussion, X._ a convenu avec eux qu'il leur livrerait deux kilos de chanvre pour le prix de FF 19'500 le 6 mars 2001 à 13h00 au restaurant "D._" à Delémont. Le jour convenu, il est arrivé au restaurant au volant d'une petite voiture noire avec un autocollant vert portant la mention "A._". Après avoir compté l'argent, il leur a remis deux sacs de chanvre, dans un sac poubelle. Le 2 mars 2001, deux ressortissants français, B._ et C._, sont entrés dans le magasin pour acheter des sachets de chanvre. Après discussion, X._ a convenu avec eux qu'il leur livrerait deux kilos de chanvre pour le prix de FF 19'500 le 6 mars 2001 à 13h00 au restaurant "D._" à Delémont. Le jour convenu, il est arrivé au restaurant au volant d'une petite voiture noire avec un autocollant vert portant la mention "A._". Après avoir compté l'argent, il leur a remis deux sacs de chanvre, dans un sac poubelle. C. X._ forme un recours de droit public au Tribunal fédéral. Invoquant notamment l'arbitraire dans l'établissement des faits et la violation de la présomption d'innocence, il conclut à l'annulation de l'arrêt attaqué. Parallèlement, il a déposé un pourvoi en nullité.
Le Tribunal fédéral considère en droit: Le Tribunal fédéral considère en droit: 1. 1.1 Le recours de droit public au Tribunal fédéral peut être formé contre une décision cantonale pour violation des droits constitutionnels des citoyens (art. 84 al. 1 let. a OJ). Il ne peut cependant pas être exercé pour une violation du droit fédéral, laquelle peut donner lieu à un pourvoi en nullité (art. 269 al. 1 PPF); un tel grief ne peut donc être invoqué dans le cadre d'un recours de droit public, qui est subsidiaire (art. 84 al. 2 OJ; art. 269 al. 2 PPF). Saisi d'un recours de droit public, le Tribunal fédéral n'examine que les griefs d'ordre constitutionnel invoqués et suffisamment motivés dans l'acte de recours. Il résulte de l'art. 90 al. 1 let. b OJ que le recourant, en se fondant sur la décision attaquée, doit indiquer quels sont les droits constitutionnels qui auraient été violés et préciser, pour chacun d'eux, en quoi consiste la violation (voir par exemple <ref-ruling> consid. 1c p. 73). 1.2 Sous réserve de certaines exceptions sans pertinence en l'espèce, le recours de droit public n'est recevable qu'à l'encontre des décisions prises en dernière instance cantonale (art. 86 al. 1 OJ). Le recourant doit dès lors faire valoir ses griefs devant les autorités cantonales et ne peut pas en soulever de nouveaux dans le recours de droit public. 1.2 Sous réserve de certaines exceptions sans pertinence en l'espèce, le recours de droit public n'est recevable qu'à l'encontre des décisions prises en dernière instance cantonale (art. 86 al. 1 OJ). Le recourant doit dès lors faire valoir ses griefs devant les autorités cantonales et ne peut pas en soulever de nouveaux dans le recours de droit public. 2. Invoquant une violation des art. 9 et 32 Cst., le recourant soutient que l'autorité cantonale est tombée dans l'arbitraire et a violé la présomption d'innocence en retenant qu'il avait vendu deux kilos de chanvre à deux ressortissants français. En effet, selon lui, les déclarations des deux ressortissants français qui l'accusent ne permettraient pas d'établir sa culpabilité, dès lors qu'elles seraient contradictoires sur des points essentiels, à savoir sur la description du vendeur (l'un a décrit le vendeur comme ayant des cheveux longs et l'autre comme ayant des cheveux courts), sur le lieu de la transaction (pour l'un, la transaction a eu lieu au restaurant D._ dans une cave, pour l'autre, elle a eu lieu à l'extérieur du bâtiment), ainsi que sur le déroulement de la transaction (l'un a déclaré avoir attendu le vendeur, alors que l'autre a affirmé que celui-ci les attendait). 2.1 Selon la jurisprudence, une décision est arbitraire lorsqu'elle viole gravement une règle de droit ou un principe juridique clair et indiscuté ou lorsqu'elle contredit de manière choquante le sentiment de la justice et de l'équité. Le Tribunal fédéral ne s'écarte de la solution retenue que si celle-ci est insoutenable, en contradiction manifeste avec la situation effective, si elle a été adoptée sans motif objectif ou en violation d'un droit certain. Il ne suffit pas que sa motivation soit insoutenable, encore faut-il qu'elle soit arbitraire dans son résultat (<ref-ruling> consid. 2b p. 139). La présomption d'innocence, garantie expressément par l'art. 6 ch. 2 CEDH et l'art. 32 al. 1 Cst., et le principe "in dubio pro reo", qui en est le corollaire, concernent tant le fardeau de la preuve que l'appréciation des preuves. Dans la mesure où l'appréciation des preuves est critiquée en référence avec la présomption d'innocence, celle-ci n'a pas une portée plus large que l'interdiction de l'arbitraire. En tant qu'elle s'applique à la constatation des faits et à l'appréciation des preuves, la maxime "in dubio pro reo" est violée lorsque l'appréciation objective de l'ensemble des éléments de preuve laisse subsister un doute sérieux et insurmontable quant à la culpabilité de l'accusé (<ref-ruling> consid. 2a p. 87/88; <ref-ruling> consid. 2e et 4b p. 38 et 40). Sa portée ne va pas, sous cet aspect, au-delà de l'interdiction de l'arbitraire (ATF <ref-ruling> consid. 2d p. 37/38). 2.2 Selon le Code de procédure pénale du Jura, le juge apprécie librement le résultat de l'administration des preuves sur la base des débats et du dossier (art. 293 CPP/JU; cf. aussi art. 249 PPF). Face à des témoignages divergents, il appartient au juge de se forger une conviction au regard de l'ensemble des éléments qui figurent au dossier. En l'espèce, l'autorité cantonale relève que, si les déclarations des témoins divergent sur certains points, elles coïncident sur d'autres, à savoir sur le lieu de la négociation (A._), sur celui de la transaction (le Restaurant D._) et sur la voiture du recourant (petite voiture noire). Elle a par ailleurs constaté que le recourant connaissait les lieux de la négociation et de la transaction. Les deux témoins ont en outre reconnus le recourant sans hésitation et séparément lors de la confrontation organisée par le juge d'instruction. Enfin, il a été établi que le recourant travaillait effectivement au magasin "A._" le jour de la négociation et que l'un des français savait que le recourant avait un associé, ce que le recourant pouvait seul lui apprendre. Au vu de ces différents éléments, il ne paraît pas arbitraire d'avoir retenu que le recourant avait vendu deux kilos de chanvre aux deux ressortissants français, et ce même si le recourant le conteste et si les témoignages de ces derniers ne coïncident pas tout à fait. Infondés, les griefs du recourant doivent donc être écartés. 2.2 Selon le Code de procédure pénale du Jura, le juge apprécie librement le résultat de l'administration des preuves sur la base des débats et du dossier (art. 293 CPP/JU; cf. aussi art. 249 PPF). Face à des témoignages divergents, il appartient au juge de se forger une conviction au regard de l'ensemble des éléments qui figurent au dossier. En l'espèce, l'autorité cantonale relève que, si les déclarations des témoins divergent sur certains points, elles coïncident sur d'autres, à savoir sur le lieu de la négociation (A._), sur celui de la transaction (le Restaurant D._) et sur la voiture du recourant (petite voiture noire). Elle a par ailleurs constaté que le recourant connaissait les lieux de la négociation et de la transaction. Les deux témoins ont en outre reconnus le recourant sans hésitation et séparément lors de la confrontation organisée par le juge d'instruction. Enfin, il a été établi que le recourant travaillait effectivement au magasin "A._" le jour de la négociation et que l'un des français savait que le recourant avait un associé, ce que le recourant pouvait seul lui apprendre. Au vu de ces différents éléments, il ne paraît pas arbitraire d'avoir retenu que le recourant avait vendu deux kilos de chanvre aux deux ressortissants français, et ce même si le recourant le conteste et si les témoignages de ces derniers ne coïncident pas tout à fait. Infondés, les griefs du recourant doivent donc être écartés. 3. Invoquant une violation de l'art. 29 al. 2 Cst., le recourant fait en outre grief à l'autorité cantonale de ne pas avoir dit en quoi les contradictions manifestes relevées n'en seraient pas et établi en quoi les déclarations du recourant seraient moins crédibles que celles des deux autres accusés. 3.1 Il découle du droit d'être entendu, garanti par l'art. 29 al. 2 Cst., l'obligation, pour l'autorité, d'indiquer dans son prononcé les motifs qui la conduisent à sa décision (cf. pour la jurisprudence relative à l'art. 4 aCst., <ref-ruling> consid. 2b p. 109). L'obligation de motiver, telle que déduite du droit d'être entendu, impose aux tribunaux de mentionner, au moins brièvement, les motifs qui les ont guidés et sur lesquels porte leur sentence, pour que l'intéressé puisse évaluer la portée de la décision prise et les possibilités de l'attaquer à bon escient. Il convient de se montrer exigeant lorsque l'autorité bénéficie d'une grande liberté d'appréciation. En revanche, si les tribunaux doivent mentionner, au moins dans les grandes lignes, les raisons qui les ont poussés vers tel ou tel résultat, ils n'ont pas à examiner toutes les multiples façons dont les choses auraient pu se dérouler, ni à dire pourquoi ils ont écarté telle version des faits et retenu telle autre (<ref-ruling> consid. 2b p. 109). 3.2 En l'espèce, l'autorité cantonale énumère les différents éléments qui l'ont amenée à admettre que le recourant avait bien vendu les deux kilos de chanvre aux deux ressortissants français. Elle rappelle les éléments déterminants des témoignages des ressortissants français qui ont emporté sa conviction et relève que la version des faits du recourant selon laquelle il se serait trouvé à Bienne lors de la transaction n'est corroborée par aucun élément du dossier. Cette motivation est compatible avec les exigences de l'art. 29 al. 2 Cst. Mal fondé, le grief du recourant doit être rejeté. 3.2 En l'espèce, l'autorité cantonale énumère les différents éléments qui l'ont amenée à admettre que le recourant avait bien vendu les deux kilos de chanvre aux deux ressortissants français. Elle rappelle les éléments déterminants des témoignages des ressortissants français qui ont emporté sa conviction et relève que la version des faits du recourant selon laquelle il se serait trouvé à Bienne lors de la transaction n'est corroborée par aucun élément du dossier. Cette motivation est compatible avec les exigences de l'art. 29 al. 2 Cst. Mal fondé, le grief du recourant doit être rejeté. 4. En conséquence, le recours doit être rejeté. Le recourant, qui succombe, doit supporter les frais (art. 156 al. 1 OJ).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est rejeté. 1. Le recours est rejeté. 2. Un émolument judiciaire de 2'000 francs est mis à la charge du recourant. 2. Un émolument judiciaire de 2'000 francs est mis à la charge du recourant. 3. Le présent arrêt est communiqué en copie au mandataire du recourant, au Procureur général du canton du Jura et à la Cour pénale du Tribunal cantonal jurassien. Lausanne, le 11 novembre 2003 Au nom de la Cour de cassation pénale du Tribunal fédéral suisse Le président: La greffière:
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2,015
de
Der Präsident zieht in Erwägung: 1. Am 24. November 2014 nahm die Regionale Staatsanwaltschaft Bern-Mittelland ein Strafverfahren nicht an die Hand, welches der Beschwerdeführer unter anderem wegen Rassendiskriminierung erhoben hatte. Der Beschuldigte soll die Bezeichnung "dumme Deutsche" verwendet haben. Eine gegen die Nichtanhandnahme eingereichte Beschwerde wies das Obergericht des Kantons Bern am 5. Februar 2015 ab, soweit es darauf eintrat. Der Beschwerdeführer wendet sich ans Bundesgericht und beantragt sinngemäss, der Beschluss vom 5. Februar 2014 sei aufzuheben. 2. Der Privatkläger ist zur Beschwerde in Strafsachen nur legitimiert, wenn der angefochtene Entscheid sich auf die Beurteilung seiner Zivilansprüche auswirken kann (Art. 81 Abs. 1 lit. b Ziff. 5 BGG). In erster Linie geht es um Ansprüche auf Schadenersatz und Genugtuung gemäss <ref-law>, die üblicherweise vor den Zivilgerichten geltend gemacht werden müssen. Richtet sich die Beschwerde gegen die Einstellung oder Nichtanhandnahme eines Verfahrens, hat der Privatkläger nicht notwendigerweise bereits vor den kantonalen Behörden eine Zivilforderung geltend gemacht. Selbst wenn er bereits adhäsionsweise privatrechtliche Ansprüche geltend gemacht hat (vgl. <ref-law>), werden in der Einstellungsverfügung keine Zivilklagen behandelt (<ref-law>). In jedem Fall muss der Privatkläger im Verfahren vor Bundesgericht darlegen, aus welchen Gründen sich der angefochtene Entscheid inwiefern auf welche Zivilforderung auswirken kann. Das Bundesgericht stellt an die Begründung der Legitimation strenge Anforderungen. Genügt die Beschwerde diesen nicht, kann darauf nur eingetreten werden, wenn aufgrund der Natur der untersuchten Straftat ohne Weiteres ersichtlich ist, um welche Zivilforderungen es geht (<ref-ruling> E. 1.1 mit Hinweisen). Der Beschwerdeführer äussert sich zur Frage der Legitimation und zu einer allfälligen Zivilforderung nicht. Auch ist aufgrund des Vorwurfs, der Beschuldigte habe von "dummen Deutschen" gesprochen, nicht klarerweise ersichtlich, um welche Zivilforderung es gehen könnte. Auf die Beschwerde ist im Verfahren nach <ref-law> nicht einzutreten. 3. Die Gerichtskosten sind dem Beschwerdeführer aufzuerlegen (<ref-law>).
Demnach erkennt der Präsident: 1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 800.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Bern, Strafabteilung, Beschwerdekammer in Strafsachen, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 27. April 2015 Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Denys Der Gerichtsschreiber: Monn
CH_BGer_011
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2,011
de
Sachverhalt: Mit Verfügung vom 3. September 2009 lehnte die IV-Stelle Bern das Gesuch des 1953 geborenen R._ um Ausrichtung einer Invalidenrente mangels eines leistungsbegründenden Invaliditätsgrades ab. Das Verwaltungsgericht des Kantons Bern wies die dagegen eingereichte Beschwerde mit Entscheid vom 1. November 2010 ab. R._ führt Beschwerde ans Bundesgericht mit dem Antrag auf Zusprechung einer halben Invalidenrente ab 1. November 2002 sowie einer ganzen Rente ab 1. Januar 2004.
Erwägungen: 1. Die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten kann wegen Rechtsverletzung gemäss den Art. 95 f. BGG erhoben werden. Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (<ref-law>), und kann deren Sachverhaltsfeststellung von Amtes wegen nur berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> beruht (<ref-law>; vgl. auch <ref-law>). Mit Blick auf diese Kognitionsregelung ist aufgrund der Vorbringen in der Beschwerde ans Bundesgericht zu prüfen, ob der angefochtene Gerichtsentscheid in der Anwendung der massgeblichen materiell- und beweisrechtlichen Grundlagen (u.a.) Bundesrecht verletzt (<ref-law>), einschliesslich einer allfälligen rechtsfehlerhaften Tatsachenfeststellung (Art. 97 Abs. 1, <ref-law>). 2. Die Vorinstanz hat ihren Entscheid zutreffenderweise auf die jeweiligen geltungszeitlich massgebenden Gesetzesbestimmungen und die von der Rechtsprechung entwickelten Grundsätze über den Umfang des Rentenanspruchs (ab 1. Januar 2008: <ref-law>) und die Bemessung des Invaliditätsgrades bei erwerbstätigen Versicherten nach der allgemeinen Methode des Einkommensvergleichs gestützt (<ref-law> [SR 830.1], seit 1. Januar 2008 in Verbindung mit <ref-law>; <ref-ruling> E. 3.4 S. 348; <ref-ruling> E. 1 S. 30; <ref-ruling> E. 2a und b S. 136). Darauf wird verwiesen. 3. Des Weitern hat das kantonale Gericht - wobei es die hievor (E. 1) angeführte Kognitionsregelung zu beachten gilt - insbesondere gestützt auf das polydisziplinäre Gutachten der MEDAS vom 15. Oktober 2008 sowie die Stellungnahme des RAD-Arztes Dr. A._ vom 17. August 2009 zutreffend erkannt, dass der Versicherte trotz seiner Rückenbeschwerden der zuletzt ausgeübten Erwerbstätigkeit als Personalvorsorge- und Fondsberater im Aussendienst weiterhin ganztägig nachgehen und damit - bei einer pausenbedingten Leistungseinschränkung von 20 % - ein rentenausschliessendes Einkommen erzielen könnte. Jedenfalls kann von einer offensichtlich unrichtigen (oder unvollständigen) vorinstanzlichen Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts keine Rede sein (was auch hinsichtlich der antizipierten Beweiswürdigung gilt, wonach keine weiteren ärztlichen Abklärungen erforderlich seien). In der letztinstanzlichen Beschwerde werden denn auch ausschliesslich blosse Tat- und Ermessensfragen aufgeworfen, welche - wie dargelegt - der freien Überprüfung durch das Bundesgericht entzogen sind. 4. Die im Sinne von <ref-law> offensichtlich unbegründete Beschwerde ist im vereinfachten Verfahren abzuweisen. 5. Die Gerichtskosten werden dem Beschwerdeführer als unterliegender Partei auferlegt (<ref-law>).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 500.- werden dem Beschwerdeführer auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Verwaltungsgericht des Kantons Bern, Sozialversicherungsrechtliche Abteilung, und dem Bundesamt für Sozialversicherungen schriftlich mitgeteilt. Luzern, 27. Januar 2011 Im Namen der II. sozialrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber: Meyer Attinger
CH_BGer_009
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2,009
fr
Vu: le recours constitutionnel subsidiaire interjeté par X._ contre le jugement du 18 novembre 2008 du Président 3 de l'arrondissement judiciaire I Courtelary-Moutier-La Neuveville levant définitivement, à concurrence de 7'860 fr. 60, plus intérêts à 5% dès le 29 mai 2008, l'opposition formée au commandement de payer (poursuite n0 xxxx) notifié à la réquisition de Y._;
considérant: que le jugement attaqué a été rendu en procédure sommaire (art. 317 ch. 4 du Code de procédure civile du canton de Berne [CPC/BE; RS 271.1]); qu'en vertu de l'<ref-law>/BE, le pourvoi en nullité est ouvert contre un tel jugement - l'appel étant exclu vu la valeur litigieuse inférieure à 8'000 fr. (<ref-law>/BE) -, lorsque le recourant fait valoir que le jugement viole le droit d'une façon évidente, c'est-à-dire est en contradiction avec des dispositions formelles du droit civil ou des lois de procédure ou est fondé sur une appréciation manifestement inexacte des pièces ou des preuves (<ref-law>/BE; LEUCH/MARBACH, Die Zivilprozessordnung für den Kanton Bern, n. 3 ad <ref-law>/BE); que, en l'espèce, le recourant soulève les griefs d'arbitraire dans l'application du droit et l'appréciation des moyens de preuve, lesquels pouvaient être invoqués à l'appui d'un pourvoi en nullité cantonal; que, partant, le présent recours n'est pas dirigé contre une décision prise par une autorité cantonale de dernière instance, conformément à l'<ref-law>, applicable par renvoi des art. 113 et 114 LTF; qu'il est dès lors manifestement irrecevable; que la cause devant être traitée selon la procédure simplifiée prévue à l'<ref-law> en vertu du renvoi de l'<ref-law>, la présente décision peut être prise par la Présidente de la cour; qu'il y a lieu de mettre les frais de la procédure à la charge du recourant (<ref-law>);
par ces motifs, la Présidente prononce: 1. Le recours constitutionnel subsidiaire est irrecevable. 2. Les frais judiciaires, arrêtés à 800 fr., sont mis à la charge du recourant. 3. Le présent arrêt est communiqué aux parties et au Président 3 de l'arrondissement judiciaire I Courtelary-Moutier-La Neuveville. Lausanne, le 19 janvier 2009 Au nom de la IIe Cour de droit civil du Tribunal fédéral suisse La Présidente: La Greffière: Hohl Jordan
CH_BGer_005
Federation
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2,008
fr
Faits: A. Classement du secteur comprenant les parcelles nos 3333, 3334 et 3335 A.a D._, E._ et la société anonyme Société C._ sont respectivement propriétaires des parcelles nos 3333, 3334 et 3335 du registre foncier, sur le territoire de la commune d'Yverdon-les-Bains. Ces trois biens-fonds non bâtis, adjacents, se trouvent dans un compartiment de terrain trapéziforme délimité par l'autoroute A5, l'avenue Kiener, le canal du Mujon et le canal du Déversoir. Un plan d'affectation communal pour le "territoire périphérique" (n° 120-002), qui est entré en vigueur le 8 décembre 1989 - date de son approbation par le Conseil d'Etat du canton de Vaud -, a classé en zone agricole ce compartiment de terrain. Le Conseil d'Etat avait toutefois, en approuvant ce plan, invité les autorités communales à étudier la création d'une zone spéciale pour les exploitations maraîchères. Le Conseil communal d'Yverdon-les-Bains a dès lors adopté, le 6 mai 1993, le plan partiel d'affectation n° 120-007 "zone horticole et maraîchère", dans le périmètre duquel étaient inclus les terrains précités. D._, E._ et la société C._ (ci-après: D._ et consorts) ont recouru contre cette décision. Le Tribunal administratif du canton de Vaud a partiellement admis leur recours par un arrêt rendu le 13 juin 1995; il a dit que les oppositions de ces propriétaires au plan partiel d'affectation n° 120-007 étaient maintenues, ce qui signifie que leurs parcelles demeuraient en zone agricole (l'arrêt précise, à son considérant 5, que la municipalité "conserv[e] toute liberté de réétudier ou non l'affectation des secteurs concernés"). D._ et consorts ont recouru contre cet arrêt auprès du Tribunal fédéral. Leur recours de droit public a été déclaré irrecevable par un arrêt rendu le 18 octobre 1995, l'affectation des terrains n'ayant pas été fixée de manière définitive puisqu'il appartenait à la municipalité de "statuer à nouveau sur le sort de la zone litigieuse" (arrêt 1P.403/1995). A.b La municipalité a élaboré, en avril 1995, un "dossier directeur de la Ville d'Yverdon-les-Bains", qui comporte notamment un "plan directeur de l'utilisation du sol". Le plan 1.2 de ce document ("les destinations du sol") classe le compartiment de terrain susmentionné dans les "territoires de la ceinture horticole et maraîchère, et des jardins familiaux". Le plan 1.4 ("les réserves stratégiques") l'inclut par ailleurs dans un secteur de "réserves stratégiques comprenant des terrains libres de construction". Le document précise qu'il s'agit de terrains pouvant être considérés comme stratégiques, qui doivent être mis en réserve pour le jour où il sera demandé à la ville d'Yverdon-les-Bains de jouer un rôle dans une future métropole "Suisse-Ville". Ce plan directeur communal a été approuvé par le Conseil d'Etat le 28 mai 1997. A.c La municipalité a élaboré un projet de nouveau plan général d'affectation de la commune (destiné à remplacer le plan des zones de 1969 et des plans partiels d'affectation ultérieurs), qui a été mis à l'enquête publique du 20 octobre au 18 novembre 1998. Selon ce projet, le compartiment de terrain trapéziforme entre l'autoroute et l'avenue Kiener est divisé en deux secteurs: le secteur le plus proche de la ville (parcelles contiguës nos 3331 et 3337) est classé en zone d'activités II tandis que le secteur le long de l'autoroute - à savoir les parcelles nos 3333, 3334 et 3335 de D._ et consorts - est classé en zone horticole et maraîchère. D._ et consorts se sont opposés à l'affectation prévue pour leurs terrains. Dans son préavis au conseil communal (n° 31/1999), la municipalité a alors proposé de classer ces terrains en zone d'activités avec des prescriptions spéciales exigeant l'élaboration d'un plan d'ensemble. Dans sa séance du 2 mars 2000, le conseil communal a adopté le plan général d'affectation, avec son règlement, ainsi que les réponses aux oppositions proposées par la municipalité. Il a toutefois décidé de soumettre les modifications à une enquête publique complémentaire. A.d L'enquête publique complémentaire a eu lieu du 5 décembre 2000 au 8 janvier 2001. Le régime prévu pour le compartiment de terrain précité (environ 115'000 m2 au total), désormais classé dans la zone d'activités du plan des "destinations de base" (zone destinée principalement aux bâtiments et installations d'activités du secteur secondaire), était défini dans les termes suivants à l'art. 57bis du règlement du plan général d'affectation (RPGA): Art. 57bis, Partie à prescriptions spéciales 1 Pour la zone d'activités comprise dans le périmètre soumis à l'élaboration d'un plan d'ensemble, le présent article s'applique. 2 L'autorisation de construire est soumise à l'élaboration d'un plan d'ensemble réglant l'organisation générale des volumes, les accès et circulations, la péréquation entre les propriétaires et l'ordre d'engagement du sol. 3 Le plan d'ensemble doit notamment assurer une réalisation en deux étapes successives, telles qu'elles figurent sur le plan des destinations de base. 4 La réalisation de la deuxième étape sera subordonnée à: - la réalisation de l'essentiel des possibilités de bâtir de la première étape; - la mise en service de la Collectrice-Sud entre la jonction A1 "Yverdon-les-Bains Sud" et le carrefour Kiener/Moulins. 5 La Municipalité peut exiger l'élaboration d'un plan de quartier, notamment s'il n'y a pas d'entente entre les propriétaires. 6 [...] Les parcelles nos 3333, 3334 et 3335 constituent le secteur à réaliser en deuxième étape (cf. art. 57bis al. 4 RPGA). Le dossier du nouveau plan général d'affectation comprend en outre un plan des "destinations alternatives" et des "destinations stratégiques". Le compartiment de terrain trapéziforme en question est mentionné comme "aire stratégique". L'art. 83 RPGA définit ainsi les destinations stratégiques: 1 Les destinations stratégiques localisées par des aires sur plan se superposent aux autres destinations pour constituer une réserve de territoire à bâtir pour des projets importants répondant à l'une des conditions suivantes: - elles fonctionnent en interaction et en réseau avec d'autres villes et régions, suisses ou transfrontalières; - elles sont caractérisées par un grand rayonnement géographique; - elles présentent un intérêt majeur pour la ville ou la région. 2 A l'intérieur de ces aires, les destinations stratégiques peuvent se substituer aux destinations de base selon les articles 84 à 88. 3 [...] L'art. 86bis RPGA règle, par renvoi de l'art. 83 al. 2 RPGA, la "substitution en zone d'activités". Cette disposition a la teneur suivante: 1 Une destination stratégique peut se substituer à la zone d'activités (ZAC). 2 La Municipalité peut exiger l'élaboration d'un plan d'ensemble ou, s'il existe, sa révision, voire l'élaboration d'un PQ, d'un PPA ou un PDLoc. A.e D._ et consorts ont à nouveau formé opposition lors de l'enquête publique complémentaire, en contestant en substance la possibilité de ne réaliser la deuxième étape qu'après l'épuisement de l'essentiel des possibilités de bâtir de la première étape. D'autres opposants ont critiqué l'extension de la zone d'activités à cet endroit, et demandé le maintien des terrains concernés en zone non constructible. Ces opposants sont d'une part A._ et B._, propriétaires d'une villa dans un quartier voisin (rue du Couchant), et d'autre part l'Association d'opposition à la Collectrice Sud. Les époux A._ et B._ et l'Association avaient auparavant contesté un plan partiel d'affectation adopté en 1996 par les autorités communales, qui fixait des limites de construction (ou alignements) pour une route dite "Collectrice Sud" planifiée dans ce secteur de la ville (avenue Kiener, rue du Couchant, notamment). Ils avaient ensuite recouru au Tribunal administratif du canton de Vaud, qui les avait déboutés le 21 mars 2002. Dans le cadre de l'instruction de cette affaire, la juridiction cantonale avait demandé un rapport d'expertise à l'architecte Lydia Bonanomi et à l'ingénieur Gilbert Monay (rapport Bonanomi/Monay, du 28 avril 2000). Le Tribunal fédéral avait rejeté, par un arrêt rendu le 24 avril 2003, les recours de droit administratif formés par les époux A._ et B._ et l'Association contre l'arrêt du Tribunal administratif (arrêt 1A.97/2002 et 1A.99/2002). A.f Dans son préavis au conseil communal (n° 3/2001), la municipalité a proposé de rejeter les oppositions déposées lors de l'enquête publique complémentaire. Dans sa séance du 5 avril 2001, le conseil communal a adopté les modifications du plan général d'affectation ainsi que les réponses aux oppositions. A.g D._ et consorts, les époux A._ et B._ et l'Association d'opposition à la Collectrice Sud ont les uns et les autres recouru au Département cantonal des infrastructures (ci-après: le département cantonal) contre la décision du conseil communal. Les procédures ont été jointes et les trois recours ont été rejetés par une décision du 17 juin 2003. Le département cantonal a en particulier considéré ce qui suit (consid. V/c p. 15): "En l'état actuel, les diverses surfaces colloquées en zone d'activités par le PGA litigieux ne comportent plus que quelques parcelles vierges de construction. Certes, il existe au sud du territoire communal une vaste portion de territoire affectée à l'activité qui est encore largement disponible à la construction. Il s'agit des surfaces concernées par le PPA Y-Parc. Cependant, force est de constater que ce secteur s'est vu attribuer une destination bien définie par le PPA en question, destination qui ne recouvre pas les besoins habituels des zones d'activités. Ainsi, le PPA Y-Parc prévoit-il que le territoire défini par le périmètre du PPA est réservé au développement d'un lieu de communication propice à la créativité et au transfert technologique. Les activités admises y relèvent de la recherche, du développement et de la production liée à la recherche (art. 5 du règlement du PPA). Aussi, l'affectation des parcelles 3333, 3334 et 3335 à la zone d'activités, en complément de la parcelle 3331, permet-il de donner une réserve suffisante de surfaces constructibles pour le développement de l'artisanat et de l'industrie dans les quinze ans à venir. Cette affectation se justifie également au regard du plan directeur communal qui prévoit que les parcelles des recourants peuvent être affectées à une destination stratégique; possibilité reprise par l'art. 85 du PGA. A cet égard, la critique de l'Association d'opposition à la Collectrice Sud et des époux A._ et B._ quant à la non conformité de l'affectation litigieuse au plan directeur d'utilisation du sol ne peut être retenue. En effet, le plan directeur communal prévoit effectivement que le trapèze formé par les parcelles 3331, 3333, 3334 et 3335 fait partie du territoire destiné à la culture du sol (voir carte 1.2: plan directeur d'utilisation du sol: les destinations du sol). Ce même plan prévoit également que ledit secteur fait partie des réserves stratégiques comprenant des terrains libres de construction (voir carte 1.4: plan directeur d'utilisation du sol: les réserves stratégiques). De même, les limites de l'urbanisation sont prévues à long terme en bordure de l'autoroute (voir plan 2.1: plan directeur du site: valeurs naturelles et construites). Les divers volets du plan directeur forment un tout et l'on ne saurait se fonder sur un seul de ces volets pour rejeter une affectation. De plus, dans le laps de temps qui s'est écoulé entre l'adoption du plan directeur communal et la présente décision, le territoire litigieux a été incorporé au pôle de développement économique 13b d'Yverdon-les-Bains. Cette modification entraîne à elle seule la nécessité d'adapter le plan directeur communal." Le département cantonal a mis les frais de sa décision, à parts égales, à la charge des recourants. Ces derniers ont été condamnés à verser des dépens à la commune d'Yverdon-les-Bains. B. Réglementation applicable au secteur du Couchant B.a Dans le projet de nouveau plan général d'affectation mis à l'enquête publique du 20 octobre au 18 novembre 1998, les terrains déjà bâtis desservis par la rue du Couchant (le secteur du Couchant), en particulier la propriété des époux A._ et B._, étaient classés dans la zone composite (du plan des destinations de base). Cette zone est définie à l'art. 47 RPGA, dans les termes suivants: 1 La zone composite est caractérisée par son tissu urbain de fine maille qui mérite une densification mesurée, respectant son échelle. 2 Cette zone est destinée à des bâtiments à fonction mixte ou d'habitation. 3 Les fonctions principales sont: - l'habitation en prépondérance; - les activités moyennement gênantes; - les activités compatibles avec la zone. Selon le plan des "destinations alternatives" et des "destinations stratégiques", le secteur du Couchant, qui jouxte le compartiment trapéziforme évoqué ci-dessus (let. A), est inclus dans une "aire annexe à une aire stratégique". A ce propos, l'art. 88 RPGA prévoit ce qui suit: 1 Dans les aires annexes aux destinations stratégiques, la destination stratégique constitue une destination alternative à la destination de base. 2 Lors de l'octroi d'un permis de construire répondant aux dispositions de la zone, la Municipalité s'assure que le projet n'est pas préjudiciable à la destination stratégique. Au besoin, elle appliquera l'art. 77 LATC. Le plan général d'affectation attribue en outre au secteur du Couchant le degré de sensibilité au bruit III (cf. art. 43 al. 1 de l'ordonnance sur la protection contre le bruit [OPB; RS 814.41]). B.b Les époux A._ et B._ ont formé opposition lors de la première enquête publique en demandant l'attribution du degré de sensibilité II au secteur du Couchant, et en contestant le régime de l'aire annexe à l'aire avec destination stratégique. Dans sa séance du 2 mars 2000, le conseil communal a rejeté l'opposition, conformément à la proposition de la municipalité. Dans leur recours au département cantonal formé après l'adoption définitive du nouveau plan général d'affectation par le conseil communal (cf. supra, A.g), les époux A._ et B._ ont critiqué l'attribution du degré de sensibilité III au secteur du Couchant et ils ont demandé pour ce quartier une affectation en zone résidentielle, compte tenu de la réalité du tissu bâti existant. En rejetant les recours dans sa décision du 17 juin 2003, le département cantonal a considéré que la zone composite était une zone mixte au sens de l'art. 43 al. 1 let. c OPB, qui permet des activités moyennement gênantes et à laquelle le degré de sensibilité III doit être appliqué. Il a par ailleurs retenu que, selon des représentants de la commune, les parcelles situées de part et d'autre du chemin du Couchant auraient pu être être colloquées en zone résidentielle en fonction de leur affectation actuelle, mais qu'il eut été illogique de prévoir une petite zone résidentielle entre une zone d'activités et une zone composite (consid. VIII/c p. 21). C. Recours au Tribunal administratif C.a Les époux A._ et B._, d'une part, et l'Association d'opposition à la Collectrice Sud, d'autre part, ont recouru au Tribunal administratif du canton de Vaud contre la décision du département cantonal du 17 juin 2003. Après une instruction écrite et une audience à Yverdon-les-Bains, le Tribunal administratif a rendu son arrêt le 31 octobre 2005. Il a admis les deux recours (ch. I du dispositif); en conséquence, il a annulé la décision du département cantonal ainsi que les décisions du conseil communal du 2 mars 2000 et du 5 avril 2001 levant les oppositions des recourants, et il a retourné le dossier à l'autorité communale "afin qu'elle modifie le plan général d'affectation et son règlement dans le sens des considérants du présent arrêt" (ch. II du dispositif). Le Tribunal administratif a enfin décidé qu'il n'était pas perçu de frais de justice ni alloué de dépens (ch. III du dispositif). C.b Les considérants de l'arrêt du Tribunal administratif à propos du classement des parcelles nos 3333, 3334 et 3335 contiennent les passages suivants (consid. 4c p. 23-24): "En l'espèce, il ressort de l'inventaire des zones d'activités établi par la municipalité que la commune dispose dans le parc technique et scientifique d'une surface de l'ordre de 120'000 m2 immédiatement constructible et de 340'000 m2 destinée à être disponible dans un délai de cinq ans, soit une capacité de l'ordre de 460'000 m2. A cela s'ajoute environ 40'000 m2 de surface constructible dans les autres zones légalisées. Soit une capacité théorique de 500'000 m2 sans compter le secteur compris entre l'autoroute, l'avenue Kiener, le canal Mujon et le Déversoir. Selon l'annexe du plan direc-teur communal, les zones légalisées, sans inclure les terrains compris entre l'avenue Kiener et l'autoroute, permettent la création d'environ 10'000 emplois, ce qui semble déjà largement suffisant pour répondre aux besoins prévisibles dans les quinze ans à venir. Ainsi, il apparaît que le transfert des terrains de la zone agricole en zone d'activités n'est pas nécessaire pour répondre aux besoins prévisibles dans les quinze ans à venir, puisque les zones à bâtir prévues permettent presque de doubler le nombre d'emplois existants. Une telle capacité est conforme au rôle de centre régional de premier niveau que le plan directeur a attribué à la commune d'Yverdon-les-Bains" (consid. 3c p. 22). "L'autorité communale a expliqué lors de l'audience du 29 juin 2004, que les surfaces disponibles dans le parc technologique étaient réservées à des entreprises de pointe répondant à des critères spécifiques. Elle recevait ainsi de nombreuses demandes qui devaient être refusées à défaut de surfaces disponibles dans les zones industrielles existantes. Toutefois, dans son plan directeur communal, la commune d'Yverdon-les-Bains a fixé un objectif qualitatif dans l'accueil des entreprises sur son territoire; ce critère ne serait plus respecté par la légalisation d'une zone d'activités qui serait destinée aux entreprises ne répondant pas aux critères de qualité tels qu'ils sont prévus dans le périmètre du parc scientifique et technologique. Par ailleurs, le Service de l'aménagement du territoire ne dispose pas d'un inventaire des zones d'activités disponibles sur l'ensemble de la région, de sorte qu'il n'est pas possible d'apprécier en l'état la nécessité d'un déclassement de la zone agricole pour accueillir des entreprises pouvant provoquer des gênes notables à l'environnement tels que les centres de dépôt avec des mouvements importants de camions par jour. Aussi, l'affectation du secteur en zone d'activités est de nature à compromettre les buts recherchés par les réserves stratégiques en permettant directement l'utilisation des surfaces pour la construction. Enfin, il ressort aussi de l'expertise ordonnée dans le cadre du recours formé contre le projet de Collectrice Sud que l'urbanisation des territoires sud de la commune longeant l'autoroute par l'intermédiaire de la Collectrice Sud porterait atteinte à l'objectif de densification du centre et entamerait les territoires qui devraient servir de réserves stratégiques avec un étalement accru des zones à bâtir accompagné d'une augmentation importante de la part du trafic automobile. En revanche, la densification des abords du centre ville et des zones situées au nord des voies CFF et la reconversion d'une friche industrielle favoriseraient l'utilisation des transports publics tout en permettant de maintenir un centre ville vivant. L'urbanisation des secteurs au sud de la commune incite à la dispersion urbaine, à la perte de vitalité des commerces du centre et à leur impraticabilité par rapport aux autres secteurs en périphérie. Pour ces motifs également, le tribunal estime qu'il n'existe pas de motif impérieux justifiant de déroger à la durée des zones agricoles de 25 ans pour affecter le secteur en cause en zone d'activités. Ainsi, il résulte des considérants qui précèdent que les conditions requises par les articles 15 LAT, 21 al. 2 LAT et 53 al. 3 [de la loi cantonale sur l'aménagement du territoire et les constructions (LATC)] ne sont pas remplies pour autoriser le transfert de la zone agricole en zone d'activités." (consid. 4c p. 23-24). C.c Les considérants de l'arrêt du Tribunal administratif à propos de la réglementation applicable au secteur du Couchant contiennent le passage suivant (consid. 5c p. 25): "En l'espèce, l'inspection locale a démontré que le secteur de la rue du Couchant est constitué dans une part très prépondérante d'habitations. Seuls deux locaux d'activités sont installés, soit un atelier d'architecture et les bureaux de l'entreprise du recourant. Ces deux activités ne sont pas gênantes et font partie des activités tertiaires compatibles avec une destination réservée à l'habitation. Ainsi, il apparaît que le principe de prévention commande de ne pas prévoir une planification qui permette d'augmenter le bruit dans une zone urbanisée calme. Dans ces conditions, l'application du degré de sensibilité III n'est pas conforme au principe de prévention tout comme la définition de la zone qui permet des activités moyennement gênantes dans un secteur qui n'en comporte aucune. L'autorité communale a excédé son pouvoir d'appréciation par une mesure de planification qui a pour effet de permettre d'emblée une augmentation du niveau de bruit dans un secteur calme et entouré d'habitations. Le recours doit donc être admis sur ce point et la décision du département annulée, de même que la décision du conseil communal levant l'opposition des recourants sur ce point. Le dossier doit être renvoyé à l'autorité communale afin que le degré de sensibilité II soit appliqué au secteur de la rue du Couchant et que l'art. 47 RPGA soit modifié en ce sens que les activités moyennement gênantes ne sont pas admises dans ce secteur." C.d A propos des frais et dépens - étant rappelé que les époux A._ et B._, l'Association d'opposition à la Collectrice Sud, D._ et consorts ainsi que la commune d'Yverdon-les-Bains étaient tous assistés d'un avocat -, le Tribunal administratif a considéré ce qui suit (consid. 7): "Compte tenu du fait que la planification communale s'est faite en accord avec les différents services concernés de l'administration cantonale, il y a lieu de laisser les frais de justice à la charge de l'Etat. Les circonstances commandent en outre de faire application de l'art. 55 al. 3 [de la loi cantonale sur la juridiction et la procédure administratives (LJPA)] et de compenser les dépens. La même solution s'impose pour les frais et dépens encourus devant l'autorité cantonale de première instance." D. Recours au Tribunal fédéral D.a La commune d'Yverdon-les-Bains a déposé un recours de droit administratif (cause 1A.315/2005) et un recours de droit public (cause 1P.797/2005) contre l'arrêt du Tribunal administratif du 31 octobre 2005. Elle conclut à l'annulation de cet arrêt et au renvoi de l'affaire au Tribunal administratif pour nouvelle instruction et nouvelle décision dans le sens des considérants; à titre subsidiaire, elle conclut à ce que le Tribunal fédéral prononce le rejet des recours déposés par les époux A._ et B._ ainsi que l'Association d'opposition à la Collectrice Sud contre la décision du département cantonal. La commune recourante se plaint d'une violation de l'autonomie communale, d'une application arbitraire des art. 15 et 21 LAT, ainsi que d'une violation de l'<ref-law>. D._ et consorts concluent à l'admission du recours de droit public (1P.797/2005). Les époux A._ et B._ et l'Association d'opposition à la Collectrice Sud concluent au rejet des recours. Le Service cantonal de l'aménagement du territoire (actuellement: Service du développement territorial, rattaché au Département de l'économie) a renoncé à prendre des conclusions. Le Tribunal administratif propose le rejet des recours. L'Office fédéral de l'environnement a déposé des observations sur le recours de droit administratif. Les parties ont ensuite pu déposer des déterminations finales. Elles n'ont pas modifié leurs conclusions. D.b D._ et consorts ont déposé un recours de droit public contre l'arrêt du Tribunal administratif (cause 1P.799/2005). Ils concluent à l'annulation de cet arrêt. Ils se plaignent d'une application arbitraire de dispositions de la loi cantonale de procédure administrative, ainsi que d'une violation de la garantie de la propriété (art. 26 al. 1 Cst.) et d'une violation du principe de la primauté du droit fédéral (art. 49 al. 1 Cst.), en relation avec l'art. 21 al. 2 LAT. Ils requièrent une inspection locale. La commune d'Yverdon-les-Bains conclut à l'admission du recours. Les époux A._ et B._ et l'Association d'opposition à la Collectrice Sud concluent au rejet du recours. Le Service cantonal de l'aménagement du territoire a renoncé à prendre des conclusions. Le Tribunal administratif propose le rejet du recours. Les parties ont ensuite pu déposer des déterminations finales. Elles n'ont pas modifié leurs conclusions. D.c Les époux A._ et B._ ont déposé un recours de droit public contre l'arrêt du Tribunal administratif (cause 1P.801/ 2005). Ils concluent à l'annulation partielle de cet arrêt, soit à celle du chiffre III du dispositif statuant sur les dépens de première et de deuxième instances cantonales; ils demandent le renvoi de l'affaire au Tribunal administratif pour nouvelle décision dans le sens des considérants. Ils se plaignent d'une violation de leur droit d'être entendus (art. 29 al. 2 Cst.) à cause d'une motivation insuffisante de la décision sur les dépens. Ils dénoncent également, sur ce point, une application arbitraire du droit cantonal de procédure. La commune d'Yverdon-les-Bains ainsi que D._ et consorts concluent au rejet du recours. L'Association d'opposition à la Collectrice Sud ne s'est pas déterminée. Le Service cantonal de l'aménagement du territoire a renoncé à prendre des conclusions. Le Tribunal administratif propose le rejet du recours. Les parties ont ensuite pu déposer des déterminations finales. Elles n'ont pas modifié leurs conclusions. D.d L'Association d'opposition à la Collectrice Sud a déposé un recours de droit public contre l'arrêt du Tribunal administratif (cause 1P.803/2005). Elle conclut à l'annulation de cet arrêt en tant qu'il ne lui est pas alloué de dépens; elle demande le renvoi de la cause à l'autorité cantonale pour nouvelle décision dans le sens des considérants. Elle se plaint d'une violation du droit d'être entendu (art. 29 al. 2 Cst.) à cause d'une motivation insuffisante de la décision sur les dépens. Elle dénonce également, sur ce point, une application arbitraire du droit cantonal de procédure. La commune d'Yverdon-les-Bains ainsi que D._ et consorts concluent au rejet du recours. Les époux A._ et B._ ne se sont pas déterminés. Le Service cantonal de l'aménagement du territoire a renoncé à prendre des conclusions. Le Tribunal administratif propose le rejet du recours. Les parties ont ensuite pu déposer des déterminations finales. Elles n'ont pas modifié leurs conclusions. D.e A la requête de la commune et avec l'accord des autres parties, l'instruction des recours a été suspendue à partir du 10 février 2006 (avant le dépôt des réponses); elle a été reprise le 23 avril 2007.
Considérant en droit: 1. Il se justifie de joindre les différents recours, tous dirigés contre la même décision, et de statuer en un seul arrêt. 2. La décision attaquée a été rendue avant l'entrée en vigueur, le 1er janvier 2007, de la loi sur le Tribunal fédéral (LTF). L'ancienne loi fédérale d'organisation judiciaire (OJ) s'applique donc en l'espèce (<ref-law>). 3. Il convient de distinguer trois objets de la contestation: le classement en zone d'activités du compartiment de terrain trapéziforme comprenant les parcelles nos 3333, 3334 et 3335, annulé par le Tribunal administratif (infra, consid. 4 à 6); certaines mesures d'aménagement dans le secteur du Couchant, qui selon l'arrêt attaqué doivent être revues pour des motifs de protection contre le bruit (infra, consid. 7 et 8); la question de l'allocation de dépens pour la procédure devant le Tribunal administratif et, auparavant, devant le département cantonal (infra, consid. 9). La question du classement en zone d'activités du compartiment de terrain trapéziforme où se trouvent les bien-fonds de D._ et consorts doit être traitée en premier lieu. Sur ce point, l'arrêt attaqué est contesté par la commune d'Yverdon-les-Bains (recours de droit public 1P.797/2005) et par D._ et consorts (recours de droit public 1P.799/2005). 4. La commune d'Yverdon-les-Bains conteste l'arrêt du Tribunal administratif, au sujet de l'affectation des immeubles de D._ et consorts, en se plaignant essentiellement d'une violation de son autonomie. 4.1 Jusqu'au 1er janvier 2007, l'art. 34 al. 3 LAT prévoyait la voie du recours de droit public au Tribunal fédéral contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance en matière d'aménagement du territoire, lorsque la contestation ne portait ni sur des indemnisations résultant de restrictions apportées au droit de propriété, ni sur la reconnaissance de la conformité à l'affectation de la zone de constructions et d'installations sises hors de la zone à bâtir, ni encore sur des demandes de dérogation en vertu des art. 24 à 24d LAT. En d'autres termes, la voie du recours de droit public (art. 84 ss OJ) était en principe ouverte contre les décisions relatives à l'adoption ou à la modification d'un plan d'affectation au sens des art. 14 ss LAT, à savoir un plan réglant le mode d'utilisation du sol dans son périmètre. La jurisprudence admettait cependant qu'une décision relative à l'adoption d'un plan d'affectation fasse l'objet d'un recours de droit administratif (art. 97 ss OJ) lorsque l'application d'autres prescriptions du droit fédéral, en matière de protection de l'environnement notamment, était en jeu (cf. <ref-ruling> consid. 2.2.2 p. 214; <ref-ruling> consid. 1.1 p. 339; <ref-ruling> consid. 2a p. 13; <ref-ruling> consid. 1a p. 91, 231 consid. 2 p. 234; <ref-ruling> consid. 1b p. 75 et les arrêts cités). S'agissant du régime juridique prévu pour les parcelles nos 3333, 3334 et 3335, la contestation porte uniquement sur l'application de normes du droit de l'aménagement du territoire. Conformément à l'ancien art. 34 al. 3 LAT - disposition sur laquelle il convient de se fonder dans les causes où le recours au Tribunal fédéral est encore régi par l'ancien droit (voir la disposition transitoire de l'art. 53 de la loi sur le Tribunal administratif fédéral [LTAF], en relation avec le ch. 64 de l'annexe à cette loi) -, la voie du recours de droit public est ouverte. 4.2 Une commune peut saisir le Tribunal fédéral par la voie du recours de droit public en se plaignant d'une violation de son autonomie, pour autant qu'elle soit atteinte par l'acte attaqué en tant que détentrice de la puissance publique - ce qui est manifestement le cas en l'espèce. Un tel recours est traité comme un recours pour violation de droits constitutionnels des citoyens, au sens de l'art. 84 al. 1 let. a OJ, et les conditions légales de recevabilité des art. 84 ss OJ s'appliquent. Les communes peuvent invoquer dans ce cadre la garantie de leur autonomie, définie par le droit constitutionnel cantonal (cf. art. 50 al. 1 Cst.); elles se prévalent ainsi d'un intérêt juridiquement protégé au sens de l'art. 88 OJ. 4.3 L'arrêt attaqué, qui est une décision de renvoi à une autorité inférieure, a un caractère incident. L'affaire a cependant été renvoyée à l'"autorité communale afin qu'elle modifie le plan général d'affectation et son règlement". En pareil cas, la jurisprudence admet qu'il peut en résulter un préjudice irréparable, au sens de l'art. 87 al. 2 OJ, pour la commune qui doit se soumettre aux injonctions du Tribunal administratif sans pouvoir ensuite attaquer la nouvelle décision qu'elle est tenue de rendre (<ref-ruling> consid. 1b p. 7; <ref-ruling> consid. 1a p. 209; cf. également <ref-ruling> consid. 1.2 p. 412). Le recours de droit public 1P.797/2005 est donc recevable de ce point de vue. Les autres exigences formelles des art. 86 ss OJ sont satisfaites et il y a lieu d'entrer en matière. 4.4 Le Tribunal fédéral est en mesure de statuer sans autres mesures d'instruction, à la suite de la procédure écrite (art. 91 al. 1 OJ). Il n'est donc pas nécessaire de procéder à une inspection locale. 5. La commune recourante fait valoir qu'elle est autonome en matière d'aménagement local du territoire, comme cela est expressément prévu à l'art. 139 let. d de la Constitution cantonale (Cst./VD; RS 131.231) ainsi que dans la législation cantonale (LATC). Elle reproche au Tribunal administratif d'avoir substitué sa propre appréciation à celle des autorités communales, y compris quant à l'opportunité de la mesure de planification litigieuse. La commune fait valoir qu'elle manque de zones d'activités disponibles, qu'il y a une demande importante et qu'une modification du précédent plan d'affectation se justifiait compte tenu de l'évolution des circonstances. Le département cantonal a partagé cette appréciation, après un examen complet du dossier, et le Tribunal administratif ne pouvait pas - selon la commune - nier l'existence d'un besoin en terrains à bâtir en zone d'activités. La recourante conteste par ailleurs que les buts de la planification des réserves stratégiques seraient compromis, et que les objectifs d'urbanisation du centre-ville ou de ses abords seraient mis en cause. Elle affirme en conséquence que le changement d'affectation décidé par son conseil communal était conforme aux art. 15 et 21 LAT, et elle reproche donc au Tribunal administratif d'avoir mal appliqué ces dispositions du droit fédéral. La recourante fait encore valoir que les opposants - soit les époux A._ et B._ et l'Association d'opposition à la Collectrice Sud - n'avaient pas critiqué, lors de la première enquête publique, l'affectation en zone d'activités du solde du compartiment de terrain trapéziforme (les parcelles nos 3331 et 3337, appartenant à des tiers). Elle reproche au Tribunal administratif de s'être prononcé sur l'affectation de cette partie de la zone d'activités et se plaint d'une violation de l'art. 29 Cst. à cause d'une application arbitraire de l'art. 58 al. 5 LATC. 5.1 Dans la mesure où son autonomie est en cause, la commune peut exiger que l'autorité cantonale respecte les limites de sa compétence et qu'elle applique correctement les dispositions du droit fédéral, cantonal ou communal qui règlent la matière. La commune peut aussi invoquer, en tant que partie au procès, les garanties générales de procédure. Ce grief a alors un caractère accessoire, étant en relation étroite avec le grief de violation de l'autonomie. Dans ce cadre, le Tribunal fédéral examine sous l'angle de l'arbitraire (cf. art. 9 Cst.) l'application des lois et règlements cantonaux ou communaux (cf. <ref-ruling> consid. 1 p. 93; <ref-ruling> consid. 2.3 p. 414; <ref-ruling> consid. 2b p. 9; <ref-ruling> consid. 4 p. 159; <ref-ruling> consid. 2 p. 54 et les arrêts cités). Il n'est pas contestable que la commune recourante, comme généralement les communes vaudoises, jouit d'une autonomie dans le cadre de l'adoption ou de la révision des plans d'affectation locaux régissant son territoire (art. 139 let. d Cst./VD; cf. notamment arrêts non publiés 1P.71/2005 du 25 avril 2005; 1P.167/2003 du 3 juillet 2003 in RDAF 2004 I p. 114). 5.2 La décision attaquée empêche l'affectation en zone d'activités d'un secteur classé en 1989 en zone agricole. A ce propos, les dispositions pertinentes de la loi fédérale sur l'aménagement du territoire sont l'art. 15 let. b LAT ("Les zones à bâtir comprennent les terrains propres à la construction qui [...] seront probablement nécessaires à la construction dans les quinze ans à venir et seront équipés dans ce laps de temps") et l'art. 21 al. 2 LAT ("Lorsque les circonstances se sont sensiblement modifiées, les plans d'affectation feront l'objet des adaptations nécessaires"). Une règle complémentaire du droit cantonal doit être prise en considération: l'art. 53 al. 3, 1ère phrase LATC, qui prévoit que "les zones agricoles et viticoles ne peuvent être modifiées avant un délai de vingt-cinq ans dès leur approbation par le département, sauf dérogations exceptionnelles accordées par celui-ci". 5.2.1 En renvoyant l'affaire à l'autorité communale pour modification "du plan général d'affectation et [de] son règlement dans le sens des considérants", le Tribunal administratif a voulu qu'une nouvelle décision soit prise au sujet de l'affectation d'un secteur du territoire communal. L'arrêt n'est pas particulièrement clair à propos du périmètre visé. On peut toutefois déduire des considérants que le secteur concerné représente non seulement les parcelles nos 3333, 3334 et 3335, mais plutôt la totalité du compartiment de terrain trapéziforme délimité par l'autoroute A5, l'avenue Kiener, le canal du Mujon et le Déversoir (soit les deux étapes de réalisation de cette zone d'activités, selon l'art. 57bis RPGA). Or, comme le relève la commune dans son recours, le classement en zone d'activités de la partie à réaliser en première étape (les parcelles nos 3331 et 3337) est une mesure de planification qui était déjà prévue dans le premier projet, mis à l'enquête publique en 1998, et, s'agissant de l'affectation de ces deux terrains, aucune opposition n'avait été enregistrée, d'après l'arrêt attaqué. Les propriétaires de ces deux parcelles n'ont du reste pas participé à la procédure devant le Tribunal administratif. On peut dès lors se demander si la contestation portait effectivement, en dernière instance cantonale, sur l'affectation de l'ensemble du trapèze, ou si elle n'était pas plutôt limitée au sort des parcelles nos 3333, 3334 et 3335. A ce propos, la commune soutient que les oppositions déposées lors de l'enquête publique complémentaire, au début de l'année 2001, ne pouvaient viser que les trois parcelles précitées, conformément à ce que prescrit l'art. 58 al. 5 LATC ("Si le conseil [communal] apporte des modifications plus importantes, celles-ci sont soumises à une enquête complémentaire de trente jours [...]; les oppositions ne sont alors recevables que dans la mesure où elles visent les modifications mises à l'enquête publique"), et elle se plaint d'une application arbitraire de cette règle formelle. Ces questions relatives à la délimitation de l'objet de la contestation peuvent cependant demeurer indécises. 5.2.2 En énonçant à l'art. 21 al. 2 LAT un principe pour l'adaptation des plans d'affectation en vigueur, le législateur fédéral a choisi une solution de compromis entre deux exigences contradictoires: d'une part, l'aménagement du territoire étant un processus continu, et la détermination des différentes affectations impliquant des pesées d'intérêts fondées sur des circonstances changeantes et des pronostics qui ne se confirment jamais entièrement, l'adaptation périodique des plans d'affectation est indispensable pour assurer, progressivement, leur conformité aux exigences légales; d'autre part, il faut tenir compte des intérêts privés et publics dont la protection nécessite une certaine sécurité juridique. Pour apprécier l'évolution des circonstances et la nécessité d'adapter un plan d'affectation, une pesée des intérêts s'impose. L'intérêt à la stabilité du plan, que les propriétaires fonciers peuvent invoquer dans certaines circonstances, doit être mis en balance avec l'intérêt à l'adoption d'un nouveau régime d'affectation, qui peut lui aussi être protégé par la garantie de la propriété. Selon les cas, des intérêts publics pourront également justifier soit la stabilité du plan, soit son adaptation. Il incombe donc à l'autorité appelée à statuer sur un projet de modification d'un plan en vigueur d'examiner, en fonction des circonstances concrètes, une pluralité d'intérêts (<ref-ruling> consid. 4.2 p. 413 et la jurisprudence citée). En principe, l'art. 53 al. 3 LATC ne saurait faire obstacle à l'application de l'art. 21 al. 2 LAT, en vertu de la règle de la primauté du droit fédéral (art. 49 al. 1 Cst.). Lorsque le Tribunal administratif déduit de l'art. 53 al. 3 LATC qu'un "besoin impérieux au niveau local et régional" doit exister pour classer en zone à bâtir une zone agricole adoptée moins de vingt-cinq ans auparavant, il rappelle que cela est lié à "l'intérêt particulièrement important à la création et au maintien des zones agricoles" (consid. 4a p. 22 de l'arrêt attaqué). Le "besoin impérieux" ne saurait être interprété comme une exigence supplémentaire du droit cantonal, qui donnerait en pareil cas une importance prépondérante à la stabilité du plan, au détriment d'une pesée des intérêts conforme à l'art. 21 al. 2 LAT. Au demeurant, dans la présente affaire, le département cantonal a accordé une "dérogation" au sens de l'art. 53 al. 3 LATC puisque, dans sa décision du 17 juin 2003, il a admis sans réserve la création de la zone d'activités. 5.2.3 La contestation portant sur le transfert de terrains de la zone agricole à la zone à bâtir, la modification sensible des circonstances (art. 21 al. 2 LAT) peut être établie lorsqu'après une certaine durée d'application, le plan général d'affectation d'une commune n'offre plus suffisamment de terrains constructibles pour faire face aux besoins. Comme l'art. 15 let. b LAT prescrit d'évaluer les besoins pour les quinze années à venir, une adaptation d'un plan d'affectation quinze ans après son entrée en vigueur n'est pas insolite. En l'occurrence, le temps écoulé entre l'approbation cantonale, au sens de l'art. 26 LAT, du plan pour le territoire périphérique, qui prévoyait pour le secteur en cause une affectation agricole ou maraîchère (8 décembre 1989), et la décision du département cantonal réexaminant les oppositions au nouveau plan général d'affectation (17 juin 2003; décision sur la base de laquelle l'autorité cantonale pouvait en principe approuver le plan, sans recours au Tribunal administratif) est proche de quinze ans. Pour déterminer si, avec l'écoulement du temps, est apparu un nouveau besoin au sens de l'art. 15 let. b LAT, il ne faut pas évaluer la surface des zones à bâtir de la commune dans leur ensemble, mais se fonder sur la capacité de la surface constructible dans chaque type de zone à bâtir (cf. Alexandre Flückiger, Commentaire LAT, Zurich 1999, Art. 15 n. 85; Martin Bertschi, Die Umsetzung von Art. 15 lit. b RPG über die Dimensionierung der Bauzonen: Bundesrecht, föderalistische Realität und ihre Wechselwirkungen, thèse Zurich 2001, p. 125). Pour les zones industrielles ou d'activités, le besoin peut être évalué selon d'autres critères que pour les zones d'habitation, en tenant compte par exemple des perspectives de développement économique à moyen et long terme (au-delà de l'horizon prospectif de quinze ans), ou encore des capacités des zones des autres communes de la région (cf. Flückiger, op. cit, n. 72 et 84; Bertschi, op. cit., p. 130). 5.2.4 En l'occurrence, le Tribunal administratif a évalué les réserves en terrains industriels constructibles, à Yverdon-les-Bains, selon une approche globale, prenant en compte aussi bien les surfaces dans le parc scientifique et technologique Y-Parc (460'000 m2, immédiatement utilisables ou disponibles ultérieurement) que les surfaces des "autres zones légalisées", soit plusieurs secteurs épars classés en zone d'activités (40'000 m2). Or le parc scientifique et technologique, régi par un plan d'affectation spécial, a une destination bien particulière: les activités admises relèvent de la recherche, du développement et de la production liée à la recherche. Il est concevable que pour un périmètre de cette ampleur, avec une vocation déterminée et une importance régionale voire cantonale, l'autorité de planification prévoie, pour la réalisation des constructions, un horizon prospectif plus éloigné qu'une quinzaine d'années. La disponibilité de terrains dans ce périmètre ne saurait en revanche être un élément décisif pour refuser une extension des zones d'activités traditionnelles, pour des entreprises qui ne sont pas vouées à la recherche ou au développement, mais simplement à la production, à l'entreposage, à l'artisanat etc. De ce point de vue, l'arrêt attaqué ne démontre pas que les réserves de terrains disponibles, situées à plusieurs endroits du territoire communal et représentant 40'000 m2, seraient suffisantes. Le département cantonal a admis que pour les "besoins habituels", une extension de la zone d'activités était nécessaire - ce qui paraît défendable a priori, vu l'importance de la ville et son rôle de centre régional - et son appréciation correspond à celle des autorités communales. Le Tribunal administratif n'a pas établi le caractère erroné de cette appréciation. Il s'est en réalité fondé sur d'autres éléments ou d'autres objectifs d'intérêt public. Le Tribunal administratif a en particulier mentionné le risque de "compromettre les buts recherchés par les réserves stratégiques en permettant directement l'utilisation des surfaces pour la construction". Or, d'après la réglementation du nouveau plan d'affectation, une "destination stratégique" est concevable pour un secteur classé en zone à bâtir (selon les art. 83 et 86bis RPGA, la destination stratégique se superpose à la destination de base). Il n'est pas exclu que les objectifs énoncés à l'art. 83 al. 1 RPGA (cf. supra, faits, A.d) puissent être pris en compte dans la planification d'ensemble et par étapes prescrite à l'art. 57bis RPGA. Quant au plan directeur communal, il prévoit effectivement une "mise en réserve" des terrains qu'il désigne comme "réserves stratégiques". Toutefois, en droit cantonal vaudois, un plan directeur communal a une portée limitée: il détermine les objectifs d'aménagement de la commune (art. 35 LATC), il doit être adapté aux besoins de la commune (art. 36 al. 3 LATC), mais, contrairement au plan directeur cantonal, il ne lie pas les autorités et leur sert uniquement de référence et d'instrument de travail (art. 31 LATC). Le contenu de ce plan directeur communal n'est donc pas décisif en l'espèce. L'arrêt attaqué évoque encore les nuisances que pourraient provoquer certaines entreprises installées dans la zone d'activités litigieuse, notamment celles qui exploiteraient des centres de dépôt avec des mouvements importants de camions. Or, la destination de cette zone n'est pas limitée à de telles entreprises. On ne voit en outre pas pour quelle raison une zone d'activités à cet endroit ne pourrait pas être construite et utilisée dans le respect des exigences de loi fédérale sur la protection de l'environnement (LPE), à l'instar d'autres zones industrielles en périphérie des villes. Le Tribunal administratif met par ailleurs l'accent sur l'objectif de densification du centre de la ville, qui devrait empêcher la "dispersion urbaine". Si la référence à un tel objectif se comprend à propos de la création de zones destinées au commerce de détail, à des bureaux, au petit artisanat notamment, il est douteux que cet argument soit directement valable pour les entreprises industrielles qui pourraient s'installer dans la zone d'activités litigieuse. L'arrêt mentionne certes une "friche industrielle" qui pourrait être "reconvertie", au nord des voies CFF, mais il ne ressort pas des considérants que le terrain concerné serait comparable avec la zone d'activités litigieuse (surface, possibilité de protéger le voisinage contre les nuisances, etc.). En résumé, les arguments invoqués par le Tribunal administratif à l'encontre de l'extension de la zone d'activités n'apparaissent pas concluants. En outre, le Tribunal a nié l'existence d'un besoin au sens de l'art. 15 let. b LAT sans se fonder sur des éléments clairs et pertinents. Dans ces conditions, la juridiction cantonale a fait une mauvaise application des normes du droit fédéral de l'aménagement du territoire régissant la révision des plans d'affectation et la création de nouvelles zones à bâtir (art. 21 al. 2 LAT, art. 15 let. b LAT). Ce faisant, cette juridiction a violé l'autonomie de la commune. 5.3 Dès lors que le grief de violation de l'autonomie communale est fondé, le Tribunal fédéral doit admettre le recours et annuler partiellement l'arrêt attaqué - en ce qui concerne le régime applicable au secteur litigieux -, mais il n'a pas à statuer lui-même sur le fond. Sous réserve d'exceptions non réalisées en l'espèce, le recours de droit public est en effet de nature cassatoire et ne peut tendre qu'à l'annulation de la décision attaquée (<ref-ruling> consid. 1.2 p. 139, 166 consid. 1.3 p. 169 et les arrêts cités). Il convient de préciser que l'annulation de l'arrêt attaqué, dans cette mesure, n'a pas pour effet de contraindre le Tribunal administratif - lequel devra le cas échéant statuer une nouvelle fois sur les recours qui lui avaient été soumis - à confirmer la mesure d'aménagement adoptée par la commune. Une autre appréciation des besoins et des intérêts en jeu n'est pas exclue, sur la base d'éléments supplémentaires, éventuellement de l'évolution des circonstances, dans la planification communale ou le développement de la ville, depuis la date de l'arrêt attaqué (le 31 octobre 2005), éléments ou circonstances que le Tribunal fédéral ne pouvait pas prendre en considération dans la présente cause parce qu'ils n'avaient pas été établis par le Tribunal administratif. Le Tribunal fédéral, qui n'est pas une autorité supérieure de planification, n'est quoi qu'il en soit pas en mesure de donner d'autres indications à ce propos. 6. L'admission du recours de droit public de la commune, sur ce point, rend sans objet les conclusions de D._ et consorts (recours de droit public 1P.799/2005), lesquelles se rapportent à l'affectation du même compartiment de terrain. 7. La commune conteste également l'arrêt du Tribunal administratif à propos de mesures d'aménagement dans le secteur du Couchant. Elle agit, à ce propos, par la voie du recours de droit administratif (recours 1A.315/2005), en se plaignant d'une mauvaise application de l'ordonnance sur la protection contre le bruit (OPB). Le dossier du plan général d'affectation comporte un document graphique qui indique les degrés de sensibilités attribués à la plupart des zones du territoire communal (à l'exception des "secteurs où le degré de sensibilité a déjà été attribué"). Le degré de sensibilité III est attribué à la zone composite où se trouve la rue du Couchant. Lorsque la contestation porte sur l'attribution de degrés de sensibilité dans un plan d'affectation, mesure fondée directement sur le droit fédéral de la protection de l'environnement (<ref-law> et art. 44 al. 1 et 2 OPB), la voie de recours au Tribunal fédéral - contre une décision prise en dernière instance cantonale avant le 1er janvier 2007 (cf. supra, consid. 2) - est celle du recours de droit administratif au sens des art. 97 ss OJ (cf. supra, consid. 4.1; cf. également <ref-ruling> consid. 3c p. 294). En vertu de l'<ref-law> (en relation avec l'art. 103 let. c OJ et l'ancien <ref-law>), les communes ont qualité pour former un recours de droit administratif contre les décisions des autorités cantonales fondées sur la loi fédérale sur la protection de l'environnement et ses dispositions d'exécution, en tant qu'elles sont concernées par lesdites décisions et qu'elles ont un intérêt digne de protection à ce que celles-ci soient annulées ou modifiées. La commune recourante, à qui le Tribunal administratif impose de modifier un élément de son plan général d'affectation, remplit ces conditions. Le Tribunal administratif s'est prononcé au sujet l'attribution du degré de sensibilité III au secteur de la rue du Couchant; il a considéré que cette mesure n'était pas conforme au principe de prévention, et reproché à l'autorité communale un excès du pouvoir d'appréciation. Dès lors, il a décidé que "le dossier [devait] être renvoyé à l'autorité communale afin que le degré de sensibilité II soit appliqué au secteur de la rue du Couchant" (consid. 5c de l'arrêt attaqué, auquel renvoie le dispositif). L'arrêt attaqué peut être considéré sur ce point comme une décision finale partielle, tranchant définitivement une question relative à l'application de l'OPB. Le recours de droit administratif est recevable contre une telle décision, qui n'a pas un caractère incident (cf. <ref-ruling> consid. 1 p. 13; <ref-ruling> consid. 4.2 p. 291, 384 consid. 2.3 p. 385 - en relation avec l'art. 101 let. a OJ). Il y a donc lieu d'entrer en matière. 8. En dénonçant une violation du droit fédéral de la protection de l'environnement (en particulier de l'<ref-law>), la commune recourante fait valoir qu'il est normal d'attribuer le degré de sensibilité III à la zone composite, et "qu'il ne serait pas cohérent de traiter la rue du Couchant pour elle seule, en l'affectant en zone résidentielle, alors même qu'il s'agit d'un secteur de transmission entre la zone composite et la zone d'activités qui la bordent de part et d'autre". La commune précise que neuf parcelles se trouvent de part et d'autre de cette rue, utilisées pour de l'habitation et parfois pour des activités de service (soit, d'après l'arrêt attaqué, un atelier d'architecture et les bureaux d'une entreprise). 8.1 Dans l'arrêt attaqué, le Tribunal administratif, résumant les griefs des époux A._ et B._, a indiqué qu'ils contestaient la réglementation de la zone composite prévue de part et d'autre de la rue du Couchant ainsi que le degré de sensibilité III attribué à ce secteur. Il a ensuite rappelé la teneur de l'<ref-law>, qui prévoit l'application du degré de sensibilité II "dans les zones où aucune entreprise gênante n'est autorisée, notamment dans les zones d'habitation ainsi que dans celles réservées à des constructions et installations publiques" (let. b), et l'application du degré de sensibilité III "dans les zones où sont admises des entreprises moyennement gênantes, notamment dans les zones d'habitation et artisanales (zones mixtes) ainsi que dans les zones agricoles" (let. c). Le Tribunal administratif a alors considéré que l'élément déterminant pour l'attribution du degré de sensibilité était "en premier lieu le niveau de nuisances compatibles avec l'affectation de la zone" - et en l'occurrence, son arrêt retient que la définition de la zone composite (cf. supra, faits, B.a) correspond à celle des zones de degré de sensibilité III selon l'art. 43 al. 1 let. c OPB -, mais "le pouvoir d'appréciation dont dispose l'autorité cantonale lui permet[trait] toutefois de protéger une zone mixte, essentiellement composée de bâtiments d'habitation, par l'attribution d'un degré de sensibilité II"; cela serait même, d'après le Tribunal administratif, une obligation "dans les centres de localité dans lesquels existent des quartiers calmes afin de les préserver d'une élévation du niveau de bruit". C'est sur la base de cette interprétation de l'<ref-law> ainsi que du principe de prévention que le Tribunal administratif a considéré que la mesure litigieuse, à savoir "l'application du degré de sensibilité III [...] tout comme la définition de la zone qui permet des activités moyennement gênantes", était le résultat d'un excès du pouvoir d'appréciation par l'autorité communale (cf. supra, faits, C.c). 8.2 Le raisonnement du Tribunal administratif a pour point de départ la question de l'attribution du degré de sensibilité au bruit, donc l'application du droit fédéral de la protection de l'environnement. Il a en effet traité les griefs des époux A._ et B._ en revoyant d'abord l'application de l'<ref-law>, pour en tirer ensuite des conséquences sur le plan de l'aménagement du territoire. A ce propos, les injonctions de la juridiction cantonale à la commune sont claires: le degré de sensibilité II doit être attribué au secteur de la rue du Couchant. 8.2.1 L'application du degré de sensibilité II, plutôt que du degré III, permet de limiter plus sévèrement les immissions de bruit dans le secteur concerné, lorsque l'autorité compétente doit se fonder sur les valeurs limites fixées par le droit fédéral, dans un cas d'assainissement d'une installation existante ou pour autoriser la construction d'une nouvelle installation. Cela a donc une influence non seulement sur le mode d'utilisation des bâtiments ou des voies de communication dans le secteur lui-même, mais également pour la limitation des émissions dans le voisinage, où des installations peuvent être la source de nuisances perceptibles dans ce secteur. 8.2.2 L'établissement du plan d'affectation, avec la définition de la destination des zones, constitue un préalable à l'attribution des degrés de sensibilité (cf. <ref-ruling> consid. 3c/bb p. 295). En d'autres termes, l'autorité doit d'abord appliquer les principes d'aménagement du territoire en procédant à une pesée générale des intérêts, où il est tenu compte de la protection de l'environnement et des autres aspects pertinents. Dans le cas particulier, autour de la ville ancienne, le nouveau plan général d'affectation comporte des zones résidentielles, des zones composites, des zones d'activités, ainsi que d'autres zones spéciales. Le choix de l'emplacement et de la surface des zones composites dépend de nombreux éléments relevant de l'aménagement du territoire, et pas uniquement du besoin d'assurer aux habitants de ces zones une protection accrue contre les nuisances. Si la destination de la zone est clairement définie, et si la réglementation adoptée au préalable est celle d'une zone mixte au sens de l'art. 43 al. 1 let. c OPB (habitations et entreprises moyennement gênantes), l'autorité de planification doit en principe attribuer le degré de sensibilité III. Si au contraire, les activités admissibles dans la zone ne sont pas clairement définies, il peut être tenu compte, pour attribuer le degré de sensibilité, de l'utilisation effective de la zone ou du secteur en cause (arrêt non publié 1A.20/2007 du 23 octobre 2007, consid. 4.2). On peut imaginer d'autres circonstances particulières où un secteur d'une zone mixte peu exposé au bruit (provenant de voies de communication, de zones industrielles voisines, etc.), dans lequel se trouveraient essentiellement des bâtiments d'habitation, pourrait se voir attribuer le degré de sensibilité II; cela constituerait toutefois une exception au principe exprimé à l'art. 43 al. 1 let. c OPB (cf. à ce propos Anne-Christine Favre, La protection contre le bruit dans la loi sur la protection de l'environnement, thèse Lausanne 2002, p. 225). 8.2.3 La zone composite, telle qu'elle est définie à l'art. 47 RPGA, a une destination clairement fixée et il s'agit d'une véritable zone mixte (cf. supra, faits, B.a). La commune devait en principe lui attribuer le degré de sensibilité III. En ne prévoyant pas un régime spécial pour le secteur litigieux dans le cadre de l'<ref-law> - parce que la surface concernée est trop peu importante, et aussi à cause de l'affectation des zones directement voisines, où il pourrait se trouver des sources de bruit -, la commune a appliqué de manière correcte cette norme du droit fédéral de la protection de l'environnement. Le département cantonal a d'ailleurs confirmé cette décision. Il faudrait pouvoir se fonder sur d'autres éléments que ceux retenus par le Tribunal administratif - lequel s'est borné à constater la présence prépondérante d'habitations dans un petit quartier de neuf parcelles - pour admettre que la destination de la zone composite est en réalité, vu la situation concrète, moins largement définie que ce qu'énonce le texte clair de l'art. 47 RPGA. Dans ses déterminations, l'Office fédéral de l'environnement qualifie a priori de "défendable" la solution du Tribunal administratif, car la zone composite pourrait éventuellement être "séparable en plusieurs secteurs", avec l'attribution du degré de sensibilité II à un secteur "suite à un assouplissement admissible de l'énoncé, même clair, de l'art. 47 RPGA". Cet office fédéral conclut toutefois que, sur la base du dossier, il ne peut pas se prononcer. Il faut en déduire que, faute de circonstances spéciales, l'application correcte du droit fédéral impose l'attribution du degré de sensibilité III, la latitude de jugement conférée par l'<ref-law> étant en définitive très restreinte (cf. <ref-ruling> consid. 3c/bb p. 295). Au demeurant, le fait que le Tribunal administratif a ensuite donné à l'autorité communale l'injonction de modifier l'art. 47 RPGA "en ce sens que les activités moyennement gênantes ne sont pas admises dans ce secteur" (cf. à ce propos infra, consid. 8.3), démontre également que sur la base du plan et de la réglementation adoptés, préalable à l'attribution des degrés de sensibilité, la décision communale confirmée par le département cantonal ne violait pas le droit fédéral. Il s'ensuit qu'en imposant un autre degré de sensibilité, le Tribunal administratif a mal appliqué l'<ref-law>, ce qui entraîne l'admission du recours de droit administratif de la commune. 8.3 En renvoyant l'affaire à l'autorité communale afin qu'elle modifie l'art. 47 RPGA, le Tribunal administratif a pris une décision complémentaire qui découle de ce que, d'après lui, le degré de sensibilité II doit être attribué au secteur litigieux. Néanmoins, le recours de droit administratif de la commune ne porte pas sur ce point, ni dans sa motivation ni dans ses conclusions. Du reste, comme il s'agit d'une question relevant de la définition du mode d'utilisation du sol, au sens de l'art. 14 al. 1 LAT - même si le Tribunal administratif se réfère à ce propos au "principe de prévention", donc implicitement à l'<ref-law> -, la matière est régie par le droit fédéral et cantonal de l'aménagement du territoire. Les griefs à ce sujet devaient donc en principe être soumis au Tribunal fédéral par la voie du recours de droit public (cf. supra, consid. 4.1). Le recours de droit public public de la commune (cause 1P.797/2005) et les recours de droit public connexes des opposants (causes 1P.799/2005, 1P.801/2005 et 1P.803/2005) ne contiennent pas de tels griefs. Cette question n'a donc pas à être examinée car elle ne fait pas l'objet de la contestation devant le Tribunal fédéral. 8.4 Par conséquent, l'admission du recours de droit administratif entraîne l'annulation partielle de l'arrêt attaqué en tant que le Tribunal administratif renvoie l'affaire à l'autorité communale en vue de l'attribution du degré de sensibilité II au secteur de la rue du Couchant. Le Tribunal fédéral n'a pas à statuer lui-même sur le fond dans le cas particulier. L'affaire doit donc être renvoyée pour nouvelle décision au Tribunal administratif (art. 114 al. 2 OJ). 9. Les recours de droit public formés par les époux A._ et B._ d'une part (cause 1P.801/2005) et l'Association d'opposition à la Collectrice Sud d'autre part (cause 1P.803/2005) sont dirigés uniquement contre un élément de la décision de la juridiction cantonale, soit le sort des dépens des deux instances cantonales de recours (département cantonal puis Tribunal administratif). L'annulation quasiment totale, sur le fond, de la décision attaquée (cf. supra, consid. 5.3 et 8.4) justifie que la décision sur la question accessoire des frais et dépens (ch. III du dispositif) soit elle aussi annulée, comme conséquence de l'admission des recours de la commune. Il s'ensuit que les recours de droit public 1P.801/2005 et 1P.803/2005 ont perdu leur objet. L'annulation quasiment totale, sur le fond, de la décision attaquée (cf. supra, consid. 5.3 et 8.4) justifie que la décision sur la question accessoire des frais et dépens (ch. III du dispositif) soit elle aussi annulée, comme conséquence de l'admission des recours de la commune. Il s'ensuit que les recours de droit public 1P.801/2005 et 1P.803/2005 ont perdu leur objet. 10. Les frais du présent arrêt doivent être fixés en application de l'art. 156 OJ, et les dépens en application de l'art. 159 OJ. Dans les affaires 1P.797/2005 et 1A.315/2005, la commune obtient gain de cause et deux parties succombent: les époux A._ et B._ et l'Association d'opposition à la Collectrice Sud, qui avaient conclu au rejet des recours. Dans l'affaire 1P.799/2005, D._ et consorts obtiennent en définitive gain de cause (vu le motif pour lequel le recours a perdu son objet), et deux parties succombent: les époux A._ et B._ et l'Association d'opposition à la Collectrice Sud, qui avaient conclu au rejet du recours. Dans les affaires 1P.801/2005 et 1P.803/2005, le sort des recours est lié directement à l'admission des recours de la commune, la contestation portant sur un point accessoire à l'objet principal du litige. On ne peut pas considérer que l'une ou l'autre partie a obtenu gain de cause. Dans ces conditions, en application de l'art. 156 al. 1 et 2 OJ, un émolument - réduit, vu les particularités des causes - doit être mis à la charge des époux A._ et B._ et de l'Association d'opposition à la Collectrice Sud. En outre, en application de l'art. 159 al. 1 et 2 OJ, des dépens sont dus exclusivement à D._ et consorts, la commune n'y ayant par principe pas droit. Une indemnité à ce titre doit être mise à la charge, à parts égales, des époux A._ et B._ et de l'Association d'opposition à la Collectrice Sud.
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Les recours 1A.315/2005, 1P.797/2005, 1P.799/2005, 1P.801/2005 et 1P.803/2005 sont joints. 2. Le recours de droit public (1P.797/2005) et le recours de droit administratif (1A.315/2005) formés par la commune d'Yverdon-les-Bains sont admis et l'arrêt rendu le 31 octobre 2005 par le Tribunal administratif du canton de Vaud est annulé en tant qu'il retourne le dossier à l'autorité communale afin qu'elle modifie le plan général d'affectation et son règlement dans le sens des considérants à propos d'une part du classement en zone d'activités du compartiment de terrain délimité par l'autoroute A5, l'avenue Kiener, le canal du Mujon et le Déversoir, et d'autre part de l'attribution du degré de sensibilité II au secteur de la rue du Couchant, l'affaire étant renvoyée sur ce point au Tribunal administratif, pour nouvelle décision. L'arrêt attaqué est également annulé quant au sort des frais et dépens (ch. III du dispositif). 3. Les recours de droit public formés par D._, E._ et la société anonyme Société C._ (1P.799/2005), par A._ et B._ (1P.801/2005) et par l'Association d'opposition à la Collectrice Sud (1P.803/2005) sont sans objet. 4. Sont mis à la charge de A._ et B._: a) un émolument judiciaire de 1'500 fr.; b) une indemnité de 1'500 fr., à payer à titre de dépens aux consorts D._, E._ et Société C._. 5. Sont mis à la charge de l'Association d'opposition à la Collectrice Sud: a) un émolument judiciaire de 1'500 fr.; b) une indemnité de 1'500 fr., à payer à titre de dépens aux consorts D._, E._ et Société C._. 6. Le présent arrêt est communiqué aux mandataires des parties, au Service du développement territorial et au Tribunal cantonal du canton de Vaud (Cour de droit administratif et public) ainsi qu'à l'Office fédéral de l'environnement. Lausanne, le 13 mars 2008 Au nom de la Ire Cour de droit public du Tribunal fédéral suisse Le Président: Le Greffier: Féraud Jomini
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2,001
de
A.- S._ (geboren 1953) war seit Jahren als Primarlehrer und Schulleiter tätig. Am 17. Juli 1996 erlitt er einen Auffahrunfall. In seinem Bericht vom 16. Dezember 1997 hielt der Schadeninspektor des zuständigen Unfallversicherers, der Y._ Versicherungen AG, fest, S._ habe vor dem Unfallereignis mit seiner Arbeitgeberin vereinbart, die Schulleitung im Hinblick auf eine Weiterbildung im Herbst 1997 abzugeben. Mit Anmeldung vom 23. April 1998 ersuchte S._ um Leistungen der Invalidenversicherung. Die Erziehungsdirektion des Kantons Bern gab als Beschäftigung vor dem Unfall "Primarlehrer und Schulleiter" sowie einen Verdienst ohne Eintritt des Gesundheitsschadens von Fr. 116'565. 15 (1998) und von Fr. 117'613. 40 (1999) an. PD Dr. med. M._, Medizinische Begutachtungsstelle, Medizinisches Zentrum R._ (MZR) diagnostizierte ein cervicocephales Syndrom mit Blockierung des rechten Kopfgelenkes (C0/C1), eine muskuläre Dysbalance bei Status nach HWS-Distorsion sowie neuropsychologische Defizite im Sinne einer posttraumatischen Belastungsstörung (ICD-10: F 43.1) und bezeichnete S._ in seinem Beruf als Primarlehrer und Schulleiter zur Zeit der Begutachtung als 30 %, ab Ende 1999 als 50 % arbeitsfähig (Gutachten vom 17. August 1999). Frau Dr. med. H._ erachtete in ihrem Schreiben vom 23. Februar 2000 ein Arbeitspensum von 30 % nach wie vor als oberstes Limit; die Prognose des MZR-Gutachtens habe sich nicht erfüllt. Mit Verfügung vom 14. Juni 2000 sprach die IV-Stelle Bern S._ ab 1. Juli 1997 eine Viertels-, ab 1. November 1998 eine halbe, ab 1. August 1999 eine ganze und ab 1. April 2000 eine halbe Invalidenrente zu. B.- S._ liess hiegegen Beschwerde führen und die Zusprechung einer ganzen Invalidenrente ab 1. April 2000 beantragen. Er stützte sich dabei auf verschiedene Berichte der Frau Dr. med. H._ sowie auf das Gutachten des Dr. med. C._, Facharzt für Neurologie, vom 25. Oktober 2000, welcher eine reduzierte Arbeitsfähigkeit als Lehrer feststellte, die mit 30 % kompensiert sei und S._ auslaste; die unfallbedingte Arbeitsunfähigkeit betrage 50 % und sei voraussichtlich dauernd. In seinem Schreiben vom 23. Oktober 2000 hielt PD Dr. med. M._ an der im MZR-Gutachten genannten Arbeitsfähigkeit fest. Mit Entscheid vom 2. Mai 2001 sprach das Verwaltungsgericht des Kantons Bern S._ ab 1. November 1998 eine Viertels- und ab 1. August 1999 eine halbe Invalidenrente zu. C.- Mit Verwaltungsgerichtsbeschwerde lässt S._ beantragen, es seien der vorinstanzliche Entscheid aufzuheben und ihm ab 1. Juli 1997 eine Viertels-, ab 1. November 1998 eine halbe und ab 1. August 1999 eine ganze Invalidenrente, zuzüglich entsprechender Zusatz- und Kinderrenten, zuzusprechen. Die IV-Stelle schliesst auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde. Das Bundesamt für Sozialversicherung verzichtet auf eine Vernehmlassung.
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: 1.- Die Vorinstanz hat die Bestimmungen und Grundsätze über den Anspruch auf eine Invalidenrente (<ref-law>) und die Bemessung des Invaliditätsgrades nach der allgemeinen Methode des Einkommensvergleichs (<ref-law>) zutreffend dargelegt. Dasselbe gilt für die Bedeutung ärztlicher Stellungnahmen für die Invaliditätsbemessung (<ref-ruling> Erw. 4 mit Hinweisen) und die Rentenrevision (<ref-law>, <ref-law>). Darauf wird verwiesen. Zu ergänzen bleibt, dass hinsichtlich des Beweiswertes eines Arztberichts entscheidend ist, ob der Bericht für die streitigen Belange umfassend ist, auf allseitigen Unterlagen beruht, auch die geklagten Beschwerden berücksichtigt, in Kenntnis der Vorakten (Anamnese) abgegeben worden ist, in der Beurteilung der medizinischen Zusammenhänge einleuchtet und ob die Schlussfolgerungen des Experten begründet und nachvollziehbar sind (<ref-ruling> Erw. 3a mit Hinweis). 2.- Das kantonale Gericht hat gestützt auf <ref-ruling> auch die den Zeitraum vor dem 1. April 2000 betreffenden Rentenansprüche einer Beurteilung unterzogen. Dieses Vorgehen war zulässig und angezeigt, da nicht von einer Teilrechtskraft der Verfügung vom 14. Juni 2000 für diese früheren Renten ausgegangen werden kann. 3.- a) Die von der Vorinstanz vorgenommene reformatio in peius basiert für die Bestimmung des Valideneinkommens auf dem Gehalt als Primarlehrer. Der Invaliditätsgrad wurde dadurch ermittelt, dass die vom Versicherten geleistete Lektionenzahl in Beziehung gesetzt wurde mit jener eines Vollpensums. Das kantonale Gericht leitet die alleinige Berücksichtigung der Tätigkeit als Lehrer aus dem Bericht des Schadeninspektors des Unfallversicherers ab, wonach der Beschwerdeführer vor dem Unfallereignis mit der Schule vereinbart habe, er werde die Schulleitung im Herbst 1997 abgeben. b) Von der Erziehungsdirektion des Kantons Bern war als Beschäftigung vor Eintritt des Gesundheitsschadens "Primarlehrer und Schulleiter" und das dementsprechend beide Aufgaben entschädigende Gehalt angegeben worden. Der Versicherte hatte diese Funktionen unbestrittenermassen vor dem Unfall vom 17. Juli 1996 bereits mehrere Jahre ausgeübt. Eine Kündigung des Arbeitsverhältnisses als Lehrer und Schulleiter lag im Zeitpunkt des Unfalles weder seitens des Versicherten noch seitens der Schule vor. Bei der langjährigen Tätigkeit als Lehrer und Schulleiter handelt es sich somit um jene, die für den Beschwerdeführer ohne Eintritt der Behinderung auch in Zukunft möglich gewesen wäre. Wenn ein hypothetischer Berufsaufstieg im Gesundheitsfall bei der Bestimmung des Valideneinkommens Berücksichtigung zu finden hat (vgl. Meyer-Blaser, Rechtsprechung des Bundesgerichts zum IVG, Zürich 1997, S. 206), so gilt dies a fortiori für eine bereits ausgeübte Tätigkeit. Blosse Absichtserklärungen, die im Übrigen nicht einmal direkt vom Beschwerdeführer stammen, genügen nicht, um eine nicht weiter konkretisierte berufliche Veränderung anzunehmen und dementsprechend das Valideneinkommen auf einen erheblich tieferen Wert herabzusetzen. Da der Versicherte seine Funktion als Schulleiter bereits während Jahren vor dem Unfall ausübte, gehört diese Tätigkeit auch zu seinem normalerweise erzielbaren Verdienst und somit zum Valideneinkommen (vgl. Meyer-Blaser, a.a.O., S. 207). Der Vergleich mit dem Unfallversicherungsrecht zeigt, dass dort für die Bestimmung des hypothetischen Einkommens ohne Unfall regelmässig geleistete Überstunden im Rahmen eines Durchschnittswertes miteinbezogen werden (RKUV 2000 Nr. U 400 S. 381). In Anbetracht der Einheitlichkeit des Sozialversicherungsrechts, insbesondere bei der Bemessung des Invaliditätsgrades, wo eine entsprechende Bindungswirkung des einen Sozialversicherers an die Entscheide des andern gegeben ist (<ref-ruling>), gilt dies auch im Bereich der Invalidenversicherung. c) Nach dem Gesagten ist die von der Vorinstanz vorgenommene reformatio in peius aufzuheben und der Ermittlung des Invaliditätsgrades das Gesamteinkommen aus beiden Tätigkeiten zugrunde zu legen. 4.- a) Der Beschwerdeführer beansprucht eine ganze Invalidenrente auch nach dem 1. April 2000. Er macht dabei geltend, dass sich die Erwartungen des PD Dr. med. M._ im MZR-Gutachten bezüglich der Steigerung seiner Arbeitsfähigkeit nicht erfüllt hätten. b) Beim MZR-Gutachten vom 17. August 1999 handelt es sich um eine umfassende polydisziplinäre Abklärung, die auch nach Ansicht des Beschwerdeführers eine taugliche Grundlage für die Beurteilung des Invaliditätsgrades liefert. Gestützt auf die darin als eher bescheiden taxierten objektivierbaren Befunde, welche sich in der jüngsten Vergangenheit nicht verändert haben (vgl. den Bericht der Frau Dr. med. H._ vom 23. Februar 2000, wonach das Krankheitsbild unverändert sei), hielt PD Dr. med. M._ an der im Gutachten dargelegten Arbeitsfähigkeit fest (Schreiben vom 23. Oktober 2000). Eine allfällige Verschlechterung wäre zudem nicht in diesem Verfahren, sondern gegebenenfalls im Rahmen einer Rentenrevision gemäss <ref-law> zu prüfen. c) Im Gegensatz zum polydisziplinären Gutachten des MZR, dem nebst der Einschätzung des PD Dr. med. M._ auch konsiliarisch eingeholte Berichte einer Rheumatologin und eines Psychiaters zugrunde liegen, gibt Dr. med. C._ lediglich seine eigene Beurteilung zum Ausdruck. Dabei ist ungewiss, mit welchem Prozentwert er die Arbeitsfähigkeit beziffert. Er bemerkt nur, dass der Versicherte mit der von ihm ausgeübten Tätigkeit im Umfange von 30 % die Einschränkung in der Arbeitsfähigkeit kompensiere und ausgelastet sei. Ob dies aber dem maximal möglichen Wert entspricht, erläutert er nicht. Die unfallbedingte Arbeitsunfähigkeit beurteilt er mit 50 %, führt aber als Ausmass der unfallbedingten bleibenden Behinderung in medizinisch theoretischer Art 25 % an. Ebenso unklar ist sein Gutachten bezüglich der Art der Tätigkeit, die dem Beschwerdeführer aus medizinischer Sicht nicht mehr, nur noch teilweise oder vollständig zumutbar sei. Bei der Antwort auf diese Frage ist nicht erkennbar, in welchem Umfang die Möglichkeit des Unterrichtens nicht mehr gegeben sein soll. Insgesamt zeigt sich, dass das Gutachten des Dr. med. C._ erheblich weniger Aussagekraft besitzt als das polydisziplinäre Gutachten des MZR. Es ist deshalb nicht als Grundlage zur Ermittlung eines über die Erkenntnisse des MZR-Gutachtens hinausgehenden Invaliditätsgrades geeignet. Bezüglich der Äusserungen der Frau Dr. med. H._ in ihren Berichten vom 23. Februar, 29. Juni und 13. November 2000 hat die Vorinstanz zu Recht berücksichtigt, dass diese die weitere Einschränkung der Arbeitsfähigkeit auf 10 Wochenlektionen nicht begründet, vor allem die subjektiven Schilderungen des Beschwerdeführers wiedergibt und zudem als Hausärztin des Versicherten zu gelten hat (<ref-ruling> Erw. 3b/cc mit Hinweisen). Ihre Einschätzungen vermögen deshalb die Aussagen des MZR-Gutachtens nicht in Frage zu stellen. d) Mit Vorinstanz und Verwaltung ist somit für die Ermittlung des Invaliditätsgrades ab 1. April 2000 von einer zumutbaren Arbeitsfähigkeit von 50 % auszugehen. 5.- Nachdem - abgesehen von der zumutbaren Arbeitsfähigkeit ab 1. April 2000 - keine Einwände gegen die von der IV-Stelle ihrer Bemessung zugrunde gelegten Werte vorliegen und aus den Akten keinerlei Anhaltspunkte ersichtlich sind, wonach diese unzutreffend wären, sind die mit Verfügung vom 14. Juni 2000 festgelegten Renten zu bestätigen. 6.- Da es um Versicherungsleistungen geht, ist von der Erhebung von Gerichtskosten abzusehen (Art. 134 OG). Dem Prozessausgang entsprechend ist dem Beschwerdeführer eine reduzierte Parteientschädigung zuzusprechen (Art. 135 in Verbindung mit Art. 159 OG).
Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht: I. In teilweiser Gutheissung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird der Entscheid des Verwaltungsgerichts des Kantons Bern vom 2. Mai 2001 aufgehoben und es wird festgestellt, dass der Beschwerdeführer ab 1. Juli 1997 Anspruch auf eine Viertels-, ab 1. November 1998 auf eine halbe, ab 1. August 1999 auf eine ganze und ab 1. April 2000 auf eine halbe Invalidenrente hat. II. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. III. Die IV-Stelle Bern hat dem Beschwerdeführer für das Verfahren vor dem Eidgenössischen Versicherungsgericht eine Parteientschädigung von Fr. 1500.- (einschliesslich Mehrwertsteuer) zu bezahlen. IV. Das Verwaltungsgericht des Kantons Bern wird über eine Parteientschädigung für das kantonale Verfahren entsprechend dem Ausgang des letztinstanzlichen Prozesses zu befinden haben. V. Dieses Urteil ist den Parteien, dem Verwaltungsgericht des Kantons Bern, Sozialversicherungsrechtliche Abteilung, der Ausgleichskasse des Kantons Bern und dem Bundesamt für Sozialversicherung zugestellt. Luzern, 17. Dezember 2001 Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts Der Präsident der I. Kammer: Die Gerichtsschreiberin:
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nan
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2,014
fr
Faits : A. B.X._, né en 1962, et A.X._, née en 1966, se sont mariés le 21 août 1987. Deux enfants sont issus de leur union: Y._, né en 1989, et Z._, né en 1993. Par décision de mesures protectrices de l'union conjugale du 2 décembre 2013, la Présidente du Tribunal régional Jura bernois-Seeland, statuant sur la requête du mari du 20 juin 2013 et celle, reconventionnelle, de l'épouse du 23 juillet 2013, a, entre autres points, attribué le domicile conjugal au mari et condamné l'épouse à quitter cet immeuble jusqu'au 15 février 2014 au plus tard. Le mari a par ailleurs été condamné à verser à l'épouse une contribution d'entretien d'un montant de 6'000 fr. par mois, la première fois le 1er août 2013. B. Statuant le 24 avril 2014 sur l'appel du mari, la 2ème Chambre civile de la Cour suprême du canton de Berne a fixé la contribution d'entretien à 2'350 fr. pour le mois de février 2014, 4'700 fr. du 1er mars au 31 décembre 2014 et 2'750 fr. dès le 1er janvier 2015. C. Par acte du 30 mai 2014, l'épouse exerce un recours en matière civile contre la décision du 24 avril précédent. Elle conclut, principalement, à ce que le mari soit condamné à lui verser une contribution d'entretien d'un montant de 6'000 fr. par mois dès le 1er août 2013, pour une durée indéterminée. Subsidiairement, elle demande l'annulation de la décision attaquée et le renvoi de la cause à l'autorité cantonale pour nouveau jugement dans le sens des considérants. Des observations n'ont pas été requises.
Considérant en droit : 1. 1.1. Le présent recours a été interjeté en temps utile (<ref-law>) et dans la forme légale (<ref-law>), contre une décision finale (<ref-law>; <ref-ruling> consid. 4) prise en matière civile (<ref-law>) par l'autorité supérieure du canton statuant en dernière instance et sur recours (art. 75 al. 1 et 2 LTF). Le litige porte sur la contribution d'entretien en faveur de l'épouse, à savoir une affaire pécuniaire, dont la valeur litigieuse requise est atteinte (art. 51 al. 1 et 4, 74 al. 1 let. b LTF). La recourante a en outre qualité pour recourir (art. 76 al. 1 let. a et b LTF). 1.2. La recourante dépose des pièces avec son mémoire de recours. Dès lors qu'elle n'expose pas en quoi leur production serait admissible au regard de l'<ref-law>, elles sont irrecevables (<ref-ruling> consid. 3; arrêt 5A_298/2014 du 24 juillet 2014 consid. 1.2; cf. aussi arrêt 5A_965/2013 du 3 février 2014 consid. 1.2). 1.3. Comme la décision attaquée porte sur le prononcé de mesures protectrices de l'union conjugale (<ref-law>), lesquelles sont considérées comme des mesures provisionnelles au sens de l'<ref-law> (<ref-ruling> consid. 1.1; <ref-ruling> consid. 5), le Tribunal fédéral dispose d'un pouvoir d'examen limité, seule la violation des droits constitutionnels pouvant être invoquée. Il n'examine en outre les griefs de violation de droits constitutionnels que s'ils ont été invoqués et motivés conformément au principe d'allégation («Rügeprinzip»; <ref-law>), à savoir expressément soulevés et exposés de manière claire et détaillée (<ref-ruling> consid. 2.2; <ref-ruling> consid. 3.2; <ref-ruling> consid. 1.4.2). Le recourant qui se plaint de la violation d'un droit fondamental ne peut donc se borner à critiquer la décision attaquée comme il le ferait en instance d'appel, où l'autorité de recours jouit d'une libre cognition; il ne peut, en particulier, se contenter d'opposer sa thèse à celle de l'autorité cantonale, mais doit démontrer ses allégations par une argumentation précise (<ref-ruling> consid. 3; <ref-ruling> consid. 3.2). Les critiques de nature appellatoire sont irrecevables (<ref-ruling> consid. 10.1). 1.4. Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente (<ref-law>). Dans l'hypothèse d'un recours soumis à l'<ref-law>, une rectification ou un complètement de l'état de fait n'entre en considération que si l'autorité précédente a violé des droits constitutionnels, les art. 95, 97 et 105 al. 2 LTF ne s'appliquant pas directement (<ref-ruling> consid. 7.1, 585 consid. 4.1). Toutefois, l'application de l'art. 9 Cst. aboutit pratiquement au même résultat: le Tribunal fédéral ne corrige les constatations de fait que si elles sont arbitraires et ont une influence sur le résultat de la décision. Dans la mesure où la recourante s'écarte des constatations de la décision attaquée, les complète ou les modifie, sans se prévaloir ni démontrer d'arbitraire à ce sujet, ses allégations sont irrecevables. 2. La recourante se plaint d'arbitraire dans l'appréciation des faits. Elle reproche à la cour cantonale d'avoir retenu, en ce qui la concerne, un loyer mensuel de 1'000 fr., alors que celui-ci s'élève, brut, à 1'180 fr. par mois. Certaines charges de la société C._ Sàrl auraient en outre été incluses à tort dans celles de l'intimé. 2.1. Dans le domaine de l'appréciation des preuves et de la constatation des faits, le Tribunal fédéral se montre réservé, vu le large pouvoir qu'il reconnaît en la matière à l'autorité cantonale (<ref-ruling> consid. 4b; <ref-ruling> consid. 1b et les références). Il n'intervient, du chef de l'art. 9 Cst., que si le juge du fait n'a manifestement pas compris le sens et la portée d'un moyen de preuve, a omis sans motifs objectifs de tenir compte de preuves pertinentes ou a opéré, sur la base des éléments recueillis, des déductions insoutenables (<ref-ruling> consid. 4.1.2; <ref-ruling> consid. 4.3); encore faut-il que la correction du vice soit susceptible d'influer sur le sort du litige. Cette retenue est d'autant plus grande lorsque, comme en l'espèce, le juge n'examine la cause que d'une manière sommaire et provisoire (<ref-ruling> consid. 3.3; <ref-ruling> consid. 2b/bb). 2.2. Concernant le loyer de l'épouse, les juges précédents ont retenu qu'il avait été fixé à 1'000 fr. par mois en première instance, ceci à titre indicatif puisque l'intéressée n'avait pas encore quitté le domicile conjugal; ce montant paraissait équitable, vu le marché des appartements dans la région. Dans son recours en matière civile, la recourante prétend pour la première fois que son loyer s'élève en réalité à 1'180 fr. par mois (980 fr. + 200 fr. de charges). En vertu des principes de la bonne foi et de l'épuisement des griefs (<ref-law>), tous les moyens nouveaux, de fait ou de droit, sont cependant exclus dans le recours en matière civile au sens de l'<ref-law>, sauf dans les cas où seule la motivation de la décision attaquée donne l'occasion de les soulever (<ref-ruling> consid. 2; arrêt 5A_328/2014 du 18 août 2014 consid. 2.4), ce qui n'est pas le cas en l'espèce. La pièce invoquée par la recourante à l'appui de son allégation est également nouvelle (<ref-law>; cf. supra, consid. 1.2). Partant, la critique est irrecevable. Quant aux charges liées à l'activité professionnelle de l'intimé, charges dont la recourante conteste la prise en compte dans le minimum vital de celui-ci, l'autorité cantonale a considéré qu'on ne parvenait pas à suivre le raisonnement de la juge de première instance, selon lequel lesdites charges - qui ne figuraient d'ailleurs pas au compte de pertes et profits de la société C._ Sàrl, puisque le mari était indépendant - seraient prises en charge par cette société. Dans la mesure où la recourante se borne à affirmer que l'intimé ne supporte aucunement ces charges, sa critique est purement appellatoire (<ref-law>) et ne peut dès lors être prise en considération. 3. Dans un autre grief, la recourante reproche aux juges précédents de lui avoir arbitrairement imputé un revenu hypothétique, alors que les ressources du couple sont amplement suffisantes pour couvrir l'entretien de la famille. 3.1. Le montant de la contribution d'entretien due selon l'<ref-law> se détermine en fonction des facultés économiques et des besoins respectifs des époux. Même lorsqu'on ne peut plus sérieusement compter sur une reprise de la vie commune, l'<ref-law> constitue la cause de l'obligation d'entretien. Cette disposition prévoit que mari et femme contribuent, chacun selon ses facultés, à l'entretien convenable de la famille (al. 1), qu'ils conviennent de la façon dont chacun apporte sa contribution [...] (al. 2) et que, ce faisant, ils tiennent compte des besoins de l'union conjugale et de leur situation personnelle (al. 3). Lors de la fixation de la contribution d'entretien selon l'<ref-law>, le juge doit prendre comme point de départ l'accord exprès ou tacite des époux sur la répartition des tâches et des ressources entre eux. Il doit ensuite tenir compte de ce que, en cas de suspension de la vie commune, le but de l'<ref-law>, soit de veiller à l'entretien convenable de la famille, oblige chacun des époux à subvenir aux frais supplémentaires engendrés par la vie séparée. Il se peut que, de ce fait, le juge doive modifier l'accord conclu par les conjoints pour l'adapter aux nouvelles conditions de vie. Il doit par conséquent inclure, dans le cadre de l'<ref-law>, les critères valables pour l'entretien après le divorce (<ref-law>) et examiner si, et dans quelle mesure, on peut attendre de l'époux désormais déchargé de son obligation de tenir le ménage qu'il investisse d'une autre manière sa force de travail ainsi libérée et reprenne ou étende son activité lucrative. En effet, dans une telle situation, la reprise de la vie commune, et donc le maintien de la répartition antérieure des tâches, ne sont ni recherchés ni vraisemblables; le but de l'indépendance financière des époux, notamment de celui qui jusqu'ici n'exerçait pas d'activité lucrative, ou seulement à temps partiel, gagne en importance (<ref-ruling> consid. 2.2; <ref-ruling> consid. 3.1, précisant l'arrêt paru aux <ref-ruling>). 3.2. Selon l'autorité cantonale, le mari avait assuré l'entretien de la famille durant la vie commune, l'épouse s'occupant du ménage et des enfants. Elle avait toutefois recommencé à travailler de façon partielle en 1997 et, depuis plus de treize ans, exerçait une activité de téléphoniste à 50% dans une entreprise de ventes par correspondance. Ses enfants étaient désormais majeurs et indépendants, la reprise de la vie commune des parties apparaissait exclue et elle avait été condamnée à quitter la maison familiale d'ici au 15 février 2014. Dès cette date, elle serait ainsi libérée des tâches ménagères qu'elle assumait jusqu'alors. La séparation des parties avait en outre engendré des frais supplémentaires. L'épouse, âgée de 47 ans, était en possession d'un baccalauréat et son état de santé permettait de lui imputer une pleine capacité de travail. Partant, il pouvait être attendu d'elle qu'elle étende son activité lucrative, un délai au 1er janvier 2015 lui étant octroyé pour prendre, si tel n'était pas déjà le cas, les dispositions qui s'imposaient pour travailler à plein temps. La recourante soutient en substance que l'intimé bénéficie d'une situation privilégiée et qu'il est en mesure de contribuer, comme par le passé, au train de vie auquel elle peut prétendre. Par ces allégations, elle ne démontre cependant pas que l'opinion de l'autorité cantonale serait arbitraire (art. 9 Cst.; sur cette notion: <ref-ruling> consid. 2.1). La séparation des parties étant irrémédiable et la tenue du ménage n'incombant plus à l'épouse, il n'est en l'occurrence pas insoutenable, vu les principes susmentionnés (consid. 3.1), de lui imposer de mettre à profit sa force de travail ainsi libérée pour étendre son activité lucrative dans le but d'acquérir, à terme, son indépendance financière; cela est d'autant plus vrai qu'un délai de l'ordre de 13 mois dès la communication de la décision de première instance, fixant son départ du domicile conjugal au 15 février 2014, lui a été accordé. 4. Concernant le dies a quo de la contribution d'entretien, la recourante se plaint d'une violation de son droit d'être entendue (art. 29 al. 2 Cst.), sous l'angle du droit à une décision motivée. Invoquant l'<ref-law>, elle soutient par ailleurs que l'autorité cantonale a fait preuve d'arbitraire en fixant le point de départ de dite contribution au 15 février 2014 et non au 1er août 2013, comme retenu en première instance. 4.1. 4.1.1. La jurisprudence a déduit du droit d'être entendu, consacré par l'art. 29 al. 2 Cst., le devoir pour l'autorité de motiver sa décision, afin que le destinataire puisse la comprendre, la contester utilement s'il y a lieu et que l'autorité de recours puisse exercer son contrôle. Pour répondre à ces exigences, il suffit que le juge mentionne, au moins brièvement, les motifs qui l'ont guidé et sur lesquels il a fondé sa décision; il n'a toutefois pas l'obligation d'exposer et de discuter tous les moyens invoqués par les parties; il n'y a violation du droit d'être entendu que si l'autorité n'a pas satisfait à son devoir minimum d'examiner et de traiter les problèmes pertinents (<ref-ruling> consid. 2.2; <ref-ruling> consid. 3.2; <ref-ruling> consid. 5.2; <ref-ruling> consid. 4.2; <ref-ruling> consid. 3.3.1). 4.1.2. Les contributions pécuniaires fixées par le juge en procédure de mesures protectrices de l'union conjugale peuvent être réclamées pour l'avenir et pour l'année qui précède l'introduction de la requête (<ref-law>, applicable dans le cadre de l'organisation de la vie séparée selon l'<ref-law>; <ref-ruling> consid. 2; arrêts 5A_935/2012 du 11 juin 2013 consid. 3.2; 5A_930/2012 du 16 mai 2013 consid. 4.3). Lorsque les conclusions ne précisent pas la date à partir de laquelle les contributions sont réclamées, il n'est pas arbitraire de retenir qu'elles le sont à compter du jour du dépôt de la requête (arrêts 5A_475/2011 du 12 décembre 2011 consid. 7.2.1; 5A_898/2010 du 3 juin 2011 consid. 6.1; 5A_765/2010 du 17 mars 2011 consid. 4.2 et les références). 4.2. 4.2.1. Admettant sur ce point l'appel du mari, la cour cantonale a modifié le prononcé de première instance en ce qui concerne le début de la contribution d'entretien, qu'elle a fixé de facto au 15 février 2014 puisque pour ce mois-là, l'épouse s'est vu allouer un montant de 2'350 fr., au lieu de 4'700 fr. du 1er mars au 31 décembre 2014. Pour fonder sa décision, les juges précédents ont estimé que le mari ne pouvait être condamné à verser une contribution d'entretien à l'épouse pour la période allant du 1er août 2013 au 14 février 2014, sous peine de devoir supporter doublement les charges de celle-ci. En effet, aucun élément du dossier ne permettait de retenir qu'il eût cessé de prendre intégralement en charge les dépenses assumées jusque-là pour l'épouse durant les mois précédents le départ de celle-ci du domicile conjugal. Pendant cette période, les conjoints n'étaient pas encore séparés car l'épouse avait continué de vivre de nombreux mois sous le même toit que le mari, en bénéficiant des mêmes avantages financiers. Compte tenu des circonstances très particulières du cas d'espèce, le versement de la contribution d'entretien ne devait donc pas débuter avant le 15 février 2014. Contrairement à ce que prétend la recourante, l'autorité cantonale s'est ainsi conformée aux exigences posées par la jurisprudence en ce qui concerne le droit d'être entendu. Savoir si une motivation est convaincante est une question distincte de celle du droit à une décision motivée découlant de l'art. 29 al. 2 Cst.; dès lors que l'on peut discerner les motifs qui ont guidé le juge, le droit à une décision motivée est respecté, même si la motivation présentée est erronée (parmi d'autres: arrêts 2C_1161/2013 du 27 février 2014 consid. 3.1; 4A_491/2013 du 6 février 2014 consid. 2.1; 8C_352/2013 du 2décembre 2013 consid. 2.1; 5A_793/2008 du 8 mai 2009 consid. 5.1; 5A_344/2008 du 28 juillet 2008 consid. 4.1 et les références). Il ressort, de surcroît, de son argumentation fondée sur l'application arbitraire de l'<ref-law> (cf. infra, consid. 4.2.2), que la recourante a compris le sens et la portée de l'arrêt déféré. 4.2.2. La cour cantonale ne saurait par ailleurs se voir reprocher d'avoir arbitrairement appliqué l'<ref-law> en fixant le dies a quo de la contribution d'entretien au 15 février 2014. Elle a en effet retenu qu'avant le départ de l'épouse du domicile conjugal, le mari avait continué d'assumer les charges de celle-ci, de sorte qu'elle avait bénéficié des mêmes avantages financiers qu'auparavant. La recourante le conteste, sans toutefois démontrer que cette constatation serait insoutenable. Elle se contente d'exposer qu'il ressort de son relevé de compte bancaire qu'elle a effectué plusieurs retraits de montants conséquents, en sorte que l'intimé n'a de toute évidence plus assuré son entretien à la suite du dépôt de la requête de mesures protectrices. Cet argument est toutefois de nature appellatoire, partant irrecevable (<ref-law>); de plus, il n'apparaît pas qu'elle l'ait présenté dans sa réponse sur appel (<ref-law>; cf. supra, consid. 2.2; arrêts 5A_11/2014 du 3 juillet 2014 consid. 4.2.7; 5A_216/2009 du 14 juillet 2009 consid. 3.2). Dans ces conditions, elle ne démontre pas en quoi la cour cantonale aurait fait preuve d'arbitraire sur ce point. 5. En conclusion, le recours se révèle mal fondé et doit par conséquent être rejeté, dans la mesure où il est recevable. La recourante, qui succombe, supportera les frais judiciaires (<ref-law>). Il n'y a pas lieu d'allouer de dépens à l'intimé, qui n'a pas été invité à répondre.
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce : 1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable. 2. Les frais judiciaires, arrêtés à 2'500 fr., sont mis à la charge de la recourante. 3. Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la 2ème Chambre civile de la Cour suprême du canton de Berne. Lausanne, le 8 septembre 2014 Au nom de la IIe Cour de droit civil du Tribunal fédéral suisse Le Président : von Werdt La Greffière : Mairot
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civil_law
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02e0a9bb-93d1-48fd-aff6-825977b5ad23
2,013
de
Nach Einsicht in die Beschwerde gemäss <ref-law> gegen den Entscheid vom 15. August 2013 des Kantonsgerichts St. Gallen, das (als obere SchK-Aufsichtsbehörde) eine (im Anschluss an eine Pfändungsankündigung wegen Nichtberücksichtigung des Rechtsvorschlags erhobene) Beschwerde des Beschwerdeführers gegen einen Beschwerdeentscheid der unteren Aufsichtsbehörde abgewiesen hat, soweit es darauf eingetreten ist, in die Gesuche des Beschwerdeführers um Verlängerung der bundesgerichtlichen Beschwerdefrist (zwecks Verbesserung der Beschwerdeschrift), um unentgeltliche Rechtspflege (einschliesslich Rechtsvertretung) und um aufschiebende Wirkung,
in Erwägung, dass das Kantonsgericht erwog, spätestens mit der Zustellung der Pfändungsankündigung vom 17. April 2013 sei dem Beschwerdeführer die Nichtberücksichtigung seines (angeblich am 16. März 2013 per E-Mail erhobenen) Rechtsvorschlags zur Kenntnis gelangt, die von ihm erst am 24. Mai 2013 und damit nach Ablauf der 10-tägigen Beschwerdefrist erhobene Beschwerde an die Vorinstanz sei verspätet, in ihrer Eventualbegründung habe die Vorinstanz sodann zu Recht erkannt, dass in der E-Mail des Beschwerdeführers vom 16. März 2013 weder der Begriff "Rechtsvorschlag" noch sonst eine eindeutige Bestreitung der Ansprüche der Gläubiger oder der Betreibungsforderung enthalten sei, auch aus dem nachfolgenden Schriftverkehr gingen keine Einwendungen gegen die Betreibung bzw. den Zahlungsbefehl hervor, die unentgeltliche Rechtsvertretung könne dem Beschwerdeführer wegen Aussichtslosigkeit und auch wegen der fehlenden Notwendigkeit der Verbeiständung nicht gewährt werden, dass das Gesuch um Verlängerung der Beschwerdefrist (<ref-law>) abzuweisen ist, weil die Beschwerdefrist als gesetzliche Frist nicht erstreckt werden kann (<ref-law>), dass sodann die Beschwerde nach <ref-law> nebst einem Antrag eine Begründung zu enthalten hat, in welcher in gedrängter Form dargelegt wird, inwiefern der angefochtene Entscheid Recht (Art. 95 f. BGG) verletzt (Art. 42 Abs. 1 und 2 BGG), ansonst auf die Beschwerde nicht eingetreten wird (<ref-law>), dass m.a.W. in der Beschwerdeschrift auf die Erwägungen des angefochtenen Entscheids einzugehen und im Einzelnen zu zeigen ist, welche Vorschriften und warum sie von der Vorinstanz verletzt worden sind (<ref-ruling> E. 1.4 S. 287), dass auch Verfassungsrügen in der Beschwerdeschrift vorzubringen und zu begründen sind (<ref-law>), dass m.a.W. in der Beschwerdeschrift klar und detailliert anhand der Erwägungen des angefochtenen Entscheids darzulegen ist, welche verfassungsmässigen Rechte und inwiefern sie durch den kantonalen Entscheid verletzt sind (<ref-ruling> E. 3.2 S. 88 mit Hinweisen; <ref-ruling> E. 1.4 S. 287 f.), dass schliesslich in einem Fall wie dem vorliegenden, wo der angefochtene kantonale Entscheid auf mehreren selbstständigen Begründungen beruht, anhand jeder dieser Begründungen nach den gesetzlichen Anforderungen eine Rechts- oder Verfassungsverletzung darzutun ist (<ref-ruling> E. 6), dass der Beschwerdeführer in seiner Eingabe an das Bundesgericht nicht rechtsgenüglich auf die kantonsgerichtlichen Erwägungen eingeht, dass es insbesondere nicht genügt, den Sachverhalt aus eigener Sicht zu schildern und die kantonsgerichtlichen Erwägungen ohne nachvollziehbare Begründung zu bestreiten, dass der Beschwerdeführer erst recht nicht nach den gesetzlichen Anforderungen anhand jeder der kantonsgerichtlichen Erwägungen aufzeigt, inwiefern der Entscheid des Kantonsgerichts vom 15. August 2013 rechts- oder verfassungswidrig sein soll, dass somit auf die - offensichtlich keine hinreichende Begründung enthaltende - Beschwerde in Anwendung von <ref-law> nicht einzutreten ist, dass mit dem Beschwerdeentscheid das Gesuch des Beschwerdeführers um aufschiebende Wirkung gegenstandslos wird, dass dem Beschwerdeführer in Anbetracht der Aussichtslosigkeit der Beschwerde die unentgeltliche Rechtspflege (einschliesslich Rechtsvertretung) nicht bewilligt werden kann (<ref-law>), dass der unterliegende Beschwerdeführer kostenpflichtig wird (<ref-law>), dass in den Fällen des <ref-law> das vereinfachte Verfahren zum Zuge kommt und das präsidierende Abteilungsmitglied zuständig ist,
erkennt das präsidierende Mitglied: 1. Das Gesuch um Erstreckung der Beschwerdefrist wird abgewiesen. 2. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten. 3. Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege (einschliesslich Rechtsvertretung) wird abgewiesen. 4. Die Gerichtskosten von Fr. 300.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt. 5. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Betreibungsamt Z._ und dem Kantonsgericht St. Gallen schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 4. September 2013 Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Das präsidierende Mitglied: Bundesrichterin Escher Der Gerichtsschreiber: Füllemann
CH_BGer_005
Federation
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null
null
civil_law
nan
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02e24342-3343-424a-929d-3bf54b55075d
2,004
fr
Faits: A. A._ et K._, ressortissants turcs, ont été extradés à l'Inde en octobre 1997 pour les besoins d'une procédure pénale relative à des délits d'escroquerie, abus de confiance et corruption. L'extradition, accordée le 9 mai 1997 et confirmée par arrêt du Tribunal fédéral du 16 septembre 1997, ne s'étendait pas aux actes de corruption, et était assortie de diverses conditions relatives au respect du Pacte ONU II, s'agissant notamment des droits de la défense et des conditions de détention, ainsi que du principe de la spécialité. La Suisse a également transmis à l'autorité indienne, par la voie de l'entraide judiciaire, la documentation relative notamment à des comptes bancaires détenus par A._, K._ et leur société auprès des banques X._ et Y._. B. Le 24 septembre 2003, l'Ambassade d'Inde à Berne a présenté à l'Office fédéral de la justice (OFJ) une demande tendant à l'audition en vidéoconférence, par un tribunal de Delhi, de responsables des deux banques précitées. Le représentant de la banque Y._ devait expliquer dans quelles circonstances un montant de 37,62 millions d'US$ avait été reçu par cet établissement, puis renvoyé en Inde après que l'ouverture d'un compte ait été refusée. Le représentant de la banque X._ devait confirmer la date d'ouverture de trois comptes, le versement sur l'un d'eux du montant précité, ainsi que différentes opérations effectuées sur instructions de A._; la preuve par pièces de ces opérations était requise. La demande a été transmise au Ministère public de la Confédération (MPC). Le 3 septembre 2004, après plusieurs échanges de lettres avec l'autorité requérante, le MPC a décidé d'admettre la demande. Les représentants des deux banques seraient cités à comparaître ultérieurement pour déposer par vidéoconférence à l'Ambassade d'Inde à Berne; ils pourraient être assistés d'un conseiller juridique. Le MPC autorisait aussi la présence des fonctionnaires et techniciens étrangers nécessaires au bon déroulement de l'audition. Le principe de la spécialité était également rappelé. C. A._ et K._ forment un recours de droit administratif contre cette ordonnance, dont ils demandent l'annulation. Le MPC conclut à l'irrecevabilité, subsidiairement au rejet du recours, tout en s'engageant à ne pas procéder à la mesure d'entraide jusqu'à droit jugé. L'OFJ conclut à l'irrecevabilité du recours.
Le Tribunal fédéral considère en droit: 1. Le Tribunal fédéral examine d'office et librement la recevabilité des recours qui lui sont soumis (<ref-ruling> consid. 1.1 p. 308). 1.1 Le MPC conteste la qualité pour agir des recourants. L'ensemble des documents bancaires a déjà été remis à l'autorité requérante, et les auditions requises ne pourraient porter que sur des informations dont les témoins sont les seuls ayants droit. Le principe de la spécialité n'empêcherait pas d'accorder l'entraide pour des actes de corruption commis par d'autres accusés. Les recourants, présents dans la salle du Tribunal de Delhi, auraient en outre la possibilité de se faire représenter en Suisse lors de l'audition. L'OFJ relève également qu'en cas d'audition de témoins, seuls ces derniers ont qualité pour recourir; les recourants ne seraient pas touchés par la mesure de contrainte, et ils n'auraient pas d'intérêt à s'opposer à l'audition puisque celle-ci porte sur des documents que l'autorité requérante possède déjà. Les recourants auraient en outre la possibilité d'interroger eux-mêmes les témoins. Si ceux-ci avaient accepté de se rendre à Delhi, les recourants n'auraient pu s'y opposer. 1.2 Selon l'art. 80h let. b de la loi fédérale sur l'entraide internationale en matière pénale (EIMP, RS 351.1), la qualité pour agir contre une mesure d'entraide judiciaire est reconnue à celui qui est personnellement et directement touché. La personne visée par la procédure pénale étrangère peut recourir aux mêmes conditions (art. 21 al. 3 EIMP). L'art. 9a de l'ordonnance du 24 février 1982 sur l'entraide internationale en matière pénale (OEIMP; RS 351.11) précise que sont réputés personnellement et directement touchés, au sens des art. 21 al. 3 et 80h EIMP, le titulaire du compte en cas d'informations sur celui-ci (let. b). Sur la base de ces dispositions, la jurisprudence reconnaît la qualité pour recourir à la personne qui doit se soumettre personnellement à une perquisition ou une saisie (<ref-ruling> consid. 1.1 p. 163-164 et les exemples de jurisprudence cités). La personne entendue à titre de témoins a également qualité, au sens de l'art. 80h let. b EIMP, pour s'opposer à son audition et la transmission du procès-verbal y relatif, mais uniquement dans la mesure où les renseignements communiqués le concernent personnellement ou lorsqu'il se prévaut de son droit de refuser de témoigner (<ref-ruling> consid. 2d/bb p. 261). En principe, la personne poursuivie à l'étranger n'a pas qualité pour s'opposer au témoignage d'un tiers, quand bien même il pourrait se trouver ainsi mis en cause (<ref-ruling> consid. 2b p. 182). A titre exceptionnel toutefois, la jurisprudence reconnaît la qualité pour agir des personnes concernées par les déclarations du témoin, lorsque ce dernier donne des renseignements complets sur des comptes bancaires, équivalant à la production de la documentation; la légitimation des titulaires des comptes concernés est reconnue, dans ce cas, sur la base des art. 80h let. b EIMP et 9a OEIMP. 1.3 En l'occurrence, l'autorité requérante a déjà en sa possession les documents relatifs aux comptes bancaires détenus par les recourants. Selon la demande d'entraide, les témoins devront notamment être appelés à garantir l'authenticité de ces documents; le représentant de la banque Y._ devra indiquer les raisons pour lesquelles l'ouverture d'un compte a été refusée; le représentant de la banque X._ devra pour sa part prouver l'existence d'un crédit de 37,62 millions d'US $, ainsi que de différents transferts ultérieurs de ces fonds; il devra en outre apporter la preuve par pièces des instructions données par A._ au sujet des versements et transferts à effectuer, en produisant certains justificatifs de débits et de crédits. Dès lors, même si les documents bancaires ont déjà été remis à l'autorité requérante, les témoins seront appelés à apporter des indications très précises au sujet de la gestion des comptes détenus notamment par les recourants. Leur déposition est en outre destinée à donner une force probante supplémentaire aux différents documents déjà en possession du juge de Delhi; les renseignements seront en outre directement utilisables par le juge du fond. La mesure d'entraide envisagée s'apparente donc dans une large mesure à la remise de pièces bancaires, de sorte que les recourants doivent se voir reconnaître la qualité pour agir. 1.4 L'acte attaqué est intitulé "ordonnance d'entrée en matière et décision incidente". Le MPC a toutefois admis la requête tendant à l'organisation d'une vidéoconférence par laquelle les témoins seront directement interrogés par le magistrat et les parties à l'étranger. Les déclarations des témoins seront ainsi transmises de manière immédiate, sans apparemment qu'aucun contrôle n'ait été prévu quant à leur contenu. On ne voit pas, dans ces circonstances, sur quoi pourrait porter ultérieurement une décision de clôture. La décision attaquée doit bien plutôt être considérée comme une décision de transmission au sens de l'art. 80g al. 1 EIMP. De toute façon, s'il fallait la considérer comme une décision incidente, les conditions posées à l'art. 80g al. 2 EIMP seraient manifestement réalisées: l'interrogatoire direct par l'autorité requérante et la transmission immédiate des réponses des témoins est susceptible de causer un dommage irréparable, dans la même mesure - et même davantage - que la présence des enquêteurs étrangers au sens de l'art. 80e let. b ch. 2 EIMP: le mode de faire adopté par le MPC implique en effet que les renseignements demandés parviendront à l'autorité requérante sans qu'il puisse être préalablement statué sur l'octroi et l'étendue de l'entraide (art. 65a al. 3 EIMP; <ref-ruling> consid. 2.1 p. 215-216). Il y a lieu, par conséquent, d'entrer en matière. 2. Pour les recourants, l'audition par vidéoconférence ne serait prévue ni par l'échange de lettres, ni par l'EIMP. Le deuxième protocole additionnel à la Convention européenne d'entraide judiciaire en matière pénale du 20 avril 1959 (CEEJ; RS 0.351.1), non encore en vigueur pour la Suisse, ne saurait de toute façon profiter à l'Etat requérant. Les autorités indiennes ne seraient pas non plus en droit d'obtenir la mesure requise selon leur propre législation, car le juge spécial compétent a déjà ordonné la clôture de la procédure probatoire dans le procès. Selon le MPC, la mesure d'entraide serait prévue dans l'échange de lettres du 20 février 1989 entre l'Inde et la Suisse, au titre des "autres modes de coopération" dont sont convenus les deux Etats. Il ne s'agirait que d'une simple modalité d'une audition de témoins. Ces derniers ayant refusé de se déplacer en Inde, il ne resterait plus au tribunal compétent que de se rendre in corpore en Suisse, ou d'autoriser une vidéoconférence. 2.1 L'échange de lettres du 20 février 1989 entre l'Inde et la Suisse concernant l'entraide judiciaire en matière pénale (RS 0.351.942.3) doit être considéré comme un véritable traité constituant la base de la coopération entre les deux Etats (<ref-ruling> consid. 2 p. 141). Aux termes de cet accord, les parties s'octroient, sur la base de la réciprocité et conformément à leur loi nationale, l'entraide la plus large possible, selon les modes énumérés aux points 1 à 7 de l'échange. Cela comprend l'obtention de moyens de preuve par l'application de mesures de contrainte - moyennant le respect de la condition de la double incrimination - et l'audition de personnes sans application de moyens de contrainte. Selon le ch. 7, d'autres formes d'entraide peuvent se présenter, les deux Etats se déclarant prêts à envisager, sur demande et dans des cas particuliers, d'autres modes de coopération. 2.2 L'art. 63 EIMP définit les différents actes d'entraide qui peuvent être effectués par la Suisse à la demande d'une autorité étrangère; il précise que ces actes doivent être "admis en droit suisse". Les mesures d'audition et de confrontation sont certes prévues (art. 63 al. 2 let. b EIMP), mais pas selon les modalités de la vidéoconférence. Dans son message relatif au deuxième protocole additionnel à la CEEJ, le Conseil fédéral admet que ce moyen n'est pas explicitement prévu par le droit de procédure suisse; il estime que les art. 65 et 65a EIMP pourraient autoriser le recours à un tel moyen de preuve (FF 2003 p. 2887). Toutefois, comme le relève Zimmermann (La coopération judiciaire internationale en matière pénale, Berne 2004, n. 246-1), l'art. 65 EIMP permet uniquement de confirmer les dépositions selon les exigences du droit de l'Etat requérant, mais non d'effectuer des actes qui ne sont pas prévus par le droit suisse. La forme applicable à la confirmation des dépositions doit de toute façon respecter le droit suisse (al. 2). Quant à l'art. 65a EIMP, s'il permet aux enquêteurs étrangers de participer en Suisse à l'exécution des actes d'entraide, cette participation ne doit pas avoir pour conséquence que des informations confidentielles ne parviennent à l'autorité requérante avant qu'il ne soit statué sur l'octroi et l'étendue de l'entraide (art. 65a al. 3 EIMP). La pratique a dégagé une série de principes à respecter dans ce cadre: l'autorité d'exécution doit contrôler strictement la participation des enquêteurs étrangers en dirigeant les investigations (art. 26 al. 2 OEIMP), et en obtenant au besoin l'assurance de l'Etat requérant que les renseignements ne seront pas utilisés avant l'octroi définitif de l'entraide (<ref-ruling> consid. 6c p. 562 et les arrêts cités, 113 Ib 157 consid. 7c p. 169). Comme il l'a déjà été relevé ci-dessus, la transmission immédiate au juge étranger de la déposition de témoins apparaît incompatible avec ces exigences. Selon l'ordonnance attaquée, le juge de Delhi, ainsi que les parties, pourront poser librement leurs questions, auxquelles les témoins devront immédiatement répondre, sans qu'aucun contrôle préalable ne soit prévu par l'autorité d'exécution suisse. Toutes les personnes présentes dans la salle du Tribunal pourront ainsi prendre directement connaissance des déclarations des témoins. Il en résulte un risque évident de diffusion non contrôlée de ces informations à l'étranger, contrairement notamment au principe de la spécialité. On ne saurait par conséquent soutenir que l'audition par vidéoconférence ne serait qu'une modalité d'application de l'art. 65a EIMP. 2.3 Dès l'entrée en vigueur du Protocole II à la CEEJ, la Suisse ne pourra plus refuser à un Etat partie l'exécution d'une vidéoconférence au motif que celle-ci ne peut trouver son fondement dans le droit interne. En effet, selon l'art. 9 par. 2 du protocole, à défaut de déclaration inverse, la partie requise consent à un tel moyen de preuve, pour autant que le recours à cette méthode ne soit pas contraire aux principes fondamentaux de son droit. Cette dernière mention ne permet pas de rejeter une demande d'entraide judiciaire au motif que le droit interne ne prévoit pas ce moyen (FF 2003 p. 2885). L'obligation d'aménager une vidéoconférence découlera, dans ce cas, de l'engagement international exprès de la Suisse (Zimmermann, op. cit. n° 246-1). Or, rien de tel n'a été convenu dans l'échange de lettres avec l'Inde. 2.4 Non prévue par le droit conventionnel et interne, l'audition par vidéoconférence se heurterait également à d'autres principes fondamentaux fixés dans l'EIMP. Sous réserve des règles de procédure particulières figurant dans la convention, et qui pourraient s'appliquer dans la mesure où elles rendent plus aisée la collaboration internationale (principe de faveur), la procédure à suivre en Suisse est exclusivement régie par l'EIMP, soit, pour les demandes d'entraide, les art. 75 ss EIMP. La référence conventionnelle à la loi nationale se rapporte en effet à la procédure d'entraide judiciaire à suivre dans l'Etat requis (<ref-ruling> consid. 5b p. 142 concernant l'échange de lettres avec l'Inde; <ref-ruling> consid. 4b p. 121 concernant l'art. 3 CEEJ). Après un examen préliminaire d'admissibilité, l'autorité compétente rend une décision d'entrée en matière sommairement motivée et procède aux actes d'entraide requis (art. 80a EIMP). Elle doit ensuite procéder au tri des renseignements obtenus et écarter, avec la participation des ayants droit, ceux qui n'ont aucun intérêt potentiel pour l'enquête (<ref-ruling> consid. 4.3 et 4.4 p. 16 ss). Elle rend ensuite sa décision de clôture motivée (art. 80d EIMP), contre laquelle les personnes touchées peuvent recourir (art. 80e ss EIMP). Ces principes sont évidemment applicables aux dépositions de témoins devant l'autorité d'exécution: aucun renseignement utilisable par l'autorité requérante ne doit en principe lui parvenir avant l'entrée en force de la décision de clôture. 2.5 En l'occurrence, la vidéoconférence telle qu'envisagée par le MPC ne satisfait pas à ces exigences procédurales. Les témoins seront directement entendus par le juge étranger, sans aucun droit de contrôle et d'intervention de l'autorité d'exécution. Les réponses des témoins seront transmises au Tribunal de Delhi, sans que l'autorité d'exécution ne puisse vérifier au préalable le respect du principe de la proportionnalité; toute procédure de tri est exclue, et aucune protection juridique n'est prévue pour les éventuels ayants droit - dont le cercle ne peut être définitivement fixé qu'à l'issue de l'audition, en fonction des renseignements donnés par les témoins. La procédure suivie n'offre également aucune garantie du point de vue du principe de la spécialité, puisque les informations transmises seront accessibles à toutes les personnes présentes au procès. 3. Sur le vu de ce qui précède, le recours doit être admis et la décision attaquée annulée, sans qu'il y ait lieu d'examiner les autres griefs soulevés par les recourants. Il n'est pas perçu d'émolument judiciaire (art. 156 al. 1 OJ), mais une indemnité de dépens allouée aux recourants est mise à la charge du MPC.
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est admis et la décision attaquée est annulée. 2. Une indemnité de dépens de 2'000 fr. est allouée aux recourants, à la charge du Ministère public de la Confédération. 3. Le présent arrêt est communiqué en copie au mandataire des recourants et au Ministère public de la Confédération, ainsi qu'à l'Office fédéral de la justice, Division des affaires internationales, Section de l'entraide judiciaire internationale (B 102767/12). Lausanne, le 15 décembre 2004 Au nom de la Ire Cour de droit public du Tribunal fédéral suisse Le président: Le greffier:
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2,004
de
Das Bundesgericht stellt fest und zieht in Erwägung: Das Bundesgericht stellt fest und zieht in Erwägung: 1. A._ (geb. 1978) leidet an "Diabetes mellitus Typ 1" und wurde gestützt hierauf am 14. März 1997 für dienstuntauglich erklärt. Mit Verfügung vom 15. Juli 2003 bzw. Einspracheentscheid vom 5. August 2003 stellte die Wehrpflichtersatzverwaltung des Kantons Zürich fest, dass er keinen Anspruch auf Befreiung vom Wehrpflichtersatz habe, da seine Behinderung einem Integritätsschaden von weniger als 40 % entspreche. Die Bundessteuer-Rekurskommission des Kantons Zürich bestätigte diese Auffassung auf Beschwerde hin am 7. November 2003. A._ beantragt vor Bundesgericht, deren Entscheid aufzuheben und ihn von der Ersatzabgabe zu befreien. Die Wehrpflichtersatzverwaltung, die Bundessteuer-Rekurskommission und die Eidgenössische Steuerverwaltung schliessen auf Abweisung der Beschwerde. 1. A._ (geb. 1978) leidet an "Diabetes mellitus Typ 1" und wurde gestützt hierauf am 14. März 1997 für dienstuntauglich erklärt. Mit Verfügung vom 15. Juli 2003 bzw. Einspracheentscheid vom 5. August 2003 stellte die Wehrpflichtersatzverwaltung des Kantons Zürich fest, dass er keinen Anspruch auf Befreiung vom Wehrpflichtersatz habe, da seine Behinderung einem Integritätsschaden von weniger als 40 % entspreche. Die Bundessteuer-Rekurskommission des Kantons Zürich bestätigte diese Auffassung auf Beschwerde hin am 7. November 2003. A._ beantragt vor Bundesgericht, deren Entscheid aufzuheben und ihn von der Ersatzabgabe zu befreien. Die Wehrpflichtersatzverwaltung, die Bundessteuer-Rekurskommission und die Eidgenössische Steuerverwaltung schliessen auf Abweisung der Beschwerde. 2. Die Eingabe erweist sich als offensichtlich unbegründet und kann im vereinfachten Verfahren nach Art. 36a OG erledigt werden: 2.1 Der Wehrpflichtige, der keine persönliche Dienstleistung (Militär- oder Zivildienst) erbringt, schuldet nach <ref-law> eine Geldabgabe, die sich nach dem Bundesgesetz vom 12. Juni 1959 über den Wehrpflichtersatz richtet (SR 661, WPEG; vgl. Hansjörg Meyer, in: Ehrenzeller/Mastronardi/Schweizer/Vallender, Die schweizerische Bundesverfassung, Zürich/Basel/Genf/Lachen 2002, Rz. 11 zu <ref-law>). Von der Ersatzpflicht ausgenommen ist unter anderem, wer im Ersatzjahr wegen "erheblicher körperlicher oder geistiger Behinderung" (handicap "majeur", "notevole menomazione") ein Einkommen erzielt, das einen bestimmten Mindestbetrag nicht übersteigt (<ref-law>). Dabei ist der Begriff der erheblichen Behinderung - entgegen Art. 1 Abs. 1 der Verordnung vom 30. August 1995 über den Wehrpflichtersatz (WPEV; SR 661.1) - nicht im invalidenversicherungsrechtlichen, sondern im medizinischen Sinn zu verstehen (<ref-ruling> E. 4 S. 246 ff.; ASA 67 318 E. 4). Nach der Rechtsprechung darf in Anwendung der Wegleitung Nr. 2 betreffend Ersatzbefreiung wegen erheblicher körperlicher oder geistiger Behinderung der Eidgenössischen Steuerverwaltung dabei auf die Integritätsschäden-Tabellen der SUVA abgestellt werden, soweit keine Anhaltspunkte dafür bestehen bzw. glaubhaft gemacht werden, dass diese nicht genügend aussagekräftig wären. Lässt sich der Fall nicht abschliessend beurteilen, ist er der Eidgenössischen Steuerverwaltung zur Begutachtung zu unterbreiten, die nötigenfalls ein ärztliches Gutachten einholt (<ref-ruling> E. 4c S. 280; Ziff. 215 der Wegleitung Nr. 2). 2.2 Der Beschwerdeführer leidet an "Diabetes mellitus Typ 1". Sein Fall wurde in Anwendung des Anhangs 2 der Wegleitung Nr. 2 der Eidgenössischen Steuerverwaltung unterbreitet, welche gestützt auf die Beurteilung des militärärztlichen Dienstes vom 5. Mai 2003 zum Schluss kam, dass beim Beschwerdeführer ein Integritätsschaden von weniger als 40 Prozent bzw. keine erhebliche Behinderung im Sinne von <ref-law> besteht. Dies ist nicht zu beanstanden: Das vom Beschwerdeführer eingereichte ärztliche Gutachten des Universitätsspitals Zürich vom 14. Mai 2002 geht davon aus, dass ein "Diabetes mellitus Typ 1" bei den "meisten Beschäftigungen keine Arbeitseinschränkung" verursacht. Dass bei ihm über die Grundkrankheit hinausgehende somatische Beeinträchtigungen oder Komplikationen bestünden, behauptet und belegt der Beschwerdeführer nicht. Von solchen Spezialfällen abgesehen, gelten Diabetiker - auch wenn ihre Erkrankung mit Blick auf die mit dem Militärdienst verbundenen Zwänge zu einer Dienstuntauglichkeit führt - heute in ihren beruflichen Entfaltungsmöglichkeiten kaum mehr als beeinträchtigt. Gemäss Dienstbüchlein war der Beschwerdeführer ursprünglich als "Ersatzteil-Lagerist" tätig; inzwischen fährt er nach eigenen Angaben "als Berufschauffeur mit einem Lastenaufleger, Kategorie B in der ganzen Schweiz herum". Entgegen seinen Ausführungen kann allein daraus, dass er wegen seiner Krankheit aus strassenverkehrsrechtlichen Gründen den Führerausweis für Lastwagen nicht erwerben konnte und er sich viermal täglich Insulin spritzen muss, nicht abgeleitet werden, dass bei ihm auch eine erhebliche körperliche Behinderung im wehrpflichtersatzrechtlichen Sinne besteht. 2.3 Zu Unrecht wendet der Beschwerdeführer ein, es sei diskriminierend und verfassungswidrig, dass es ersatzpflichtige und nichtersatzpflichtige Dienstuntaugliche bzw. Behinderte gebe: 2.3.1 Die Ersatzabgabe schafft einen Ausgleich zwischen denjenigen Wehrpflichtigen, die Militär- oder Ersatzdienst leisten, und jenen, die - aus welchen Gründen auch immer - ganz oder teilweise hiervon bereit sind (<ref-ruling> E. 3a S. 208). Die Abgabepflicht dient als Ersatzmassnahme der Rechtsgleichheit zwischen persönlich Dienstleistenden und Freigestellten (ASA 65 577 E. 2a; <ref-ruling> E. 1). Sie soll die Mühen und Lasten abgelten, welche die Befreiten nicht zu erdulden haben (Klaus A. Vallender, Wehrpflichtersatz, in: Vallender/Keller/Richner/Stockar, Schweizerisches Steuerlexikon, Bd. 2, Zürich 1999, S. 253 ff., dort S. 256 f.). 2.3.2 Dabei hat der Gesetzgeber aus Gründen der Rechtsgleichheit auf eine generelle Befreiung der Behinderten von der Ersatzabgabe verzichtet (vgl. Peter Rudolf Walti, Der schweizerische Militärpflichtersatz, Zürich 1979, S. 87 N 209). Ob und unter welchen Voraussetzungen eine behinderungsbedingte Dienstuntauglichkeit aus sozialen Gründen (losgelöst von einer wirtschaftlichen Bedürftigkeit) bei der Ersatzpflicht zu berücksichtigen ist, wurde mit der Revision vom 17. Juni 1994 verbindlich entschieden (vgl. Art. 4 Abs. 1 lit. abis und ater WPEG; <ref-ruling> E. 4c u. d S. 247 ff.; Vallender, a.a.O., S. 258 ff.; Walter Sigrist, Vom Militärpflichtersatz zum Wehrpflichtersatz, in: Steuer Revue 52/1997 S. 493 f.); eine Änderung dieser Ordnung auf dem Weg der richterlichen Rechtsfindung ist ausgeschlossen (vgl. <ref-law>; <ref-ruling> E. 4). Wenn das Gesetz die Befreiung wegen wirtschaftlicher Bedürftigkeit davon abhängig macht, dass diese auf eine erhebliche körperliche oder geistige Behinderung zurückgehen muss, ist dies mit Blick auf den Zweck der Abgabe sachlich vertretbar und kann, wer die entsprechende Voraussetzung nicht erfüllt, nicht geltend machen, er werde in verfassungswidriger Weise rechtsungleich behandelt. 2.3.3 Soweit der Beschwerdeführer einwendet, er würde seinen Pflichten gerne durch eine persönliche Dienstleistung nachkommen und er müsse wegen seiner Krankheit bereits genügend Mühen und Entbehrungen auf sich nehmen, verkennt er, dass es im Rahmen von <ref-law> hierauf nicht ankommt und kein Anspruch darauf besteht, den Pflichtersatz anders zu erbringen als in Form einer Geldleistung (so das Urteil 2A.406/1997 vom 19. Mai 1998, E. 5). 2.3.3 Soweit der Beschwerdeführer einwendet, er würde seinen Pflichten gerne durch eine persönliche Dienstleistung nachkommen und er müsse wegen seiner Krankheit bereits genügend Mühen und Entbehrungen auf sich nehmen, verkennt er, dass es im Rahmen von <ref-law> hierauf nicht ankommt und kein Anspruch darauf besteht, den Pflichtersatz anders zu erbringen als in Form einer Geldleistung (so das Urteil 2A.406/1997 vom 19. Mai 1998, E. 5). 3. 3.1 Die Beschwerde ist demnach abzuweisen. Für alles Weitere kann auf die zutreffenden Ausführungen im angefochtenen Entscheid verwiesen werden (Art. 36a Abs. 3 OG). 3.2 Dem Verfahrensausgang entsprechend wird der unterliegende Beschwerdeführer kostenpflichtig (Art. 156 Abs. 1 in Verbindung mit Art. 153 und Art. 153a OG). Parteientschädigungen sind nicht geschuldet (vgl. Art. 159 OG).
Demnach erkennt das Bundesgericht im Verfahren nach Art. 36a OG: im Verfahren nach Art. 36a OG: 1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen. 1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen. 2. Die Gerichtsgebühr von Fr. 1'000.-- wird dem Beschwerdeführer auferlegt. 2. Die Gerichtsgebühr von Fr. 1'000.-- wird dem Beschwerdeführer auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Parteien und der Bundessteuer-Rekurskommission des Kantons Zürich sowie der Eidgenössischen Steuerverwaltung schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 9. März 2004 Im Namen der II. öffentlichrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
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Faits: A. A.a J._, né en 1959, carreleur de profession, a été victime le 9 avril 1999 d'un accident de la circulation routière alors qu'il circulait au guidon de son scooter. Il n'a depuis ce jour plus exercé aucune activité professionnelle. La Caisse nationale suisse d'assurance en cas d'accidents (CNA) a pris en charge le cas et versé des prestations jusqu'au 30 septembre 1999. Le Tribunal fédéral des assurances a confirmé en dernière instance la décision de la CNA mettant fin aux prestations (arrêt U 19/03 du 7 juin 2004). A.b Alléguant souffrir de séquelles de cet accident, J._ a déposé le 28 novembre 2000 une demande de prestations de l'assurance-invalidité. Dans le cadre de l'instruction de cette demande, l'Office de l'assurance-invalidité du canton de Genève (ci-après: l'office AI) a recueilli les renseignements médicaux usuels auprès des médecins traitants de l'assuré, soit les docteurs S._, spécialiste en chirurgie orthopédique et traumatologie de l'appareil locomoteur (rapport des 18 décembre 2000 et 18 janvier 2001), et M._, spécialiste en neurochirurgie (rapport du 12 février 2004), et fait verser à la cause le dossier constitué par la CNA. Compte tenu de la complexité de la situation médicale, il a confié la réalisation d'un examen médical pluridisciplinaire à son Service médical régional (SMR). Dans son rapport du 3 juin 2004, le SMR a retenu, entre autres diagnostics ceux - avec répercussion sur la capacité de travail - de céphalées chroniques, de cervico-brachialgies droites, de discopathie protrusive C4-C5 sans hernie discale, de tendinopathie de la coiffe des rotateurs à droite (sus-épineux), d'arthrose tibio-astragalienne à la cheville gauche, de chondrite stade II du condyle fémoral interne du genou droit, de chondrite stade II de la face interne de la trochlée du genou gauche, de syndrome rotulien à droite et de lombo-sciatalgies irritatives L5 à droite sur discopathie dégénérative et protrusive du disque L5-S1, ainsi que celui - sans répercussion sur la capacité de travail - de trouble dépressif majeur (épisode isolé, en rémission complète); la capacité de travail était nulle dans l'activité de carreleur et de 100 % dans une activité adaptée tenant compte des limitations fonctionnelles. L'instruction s'est poursuivie par la mise en oeuvre d'un stage d'observation professionnelle qui s'est déroulé du 3 au 30 janvier 2005 auprès du Centre X._. Le stage a mis en évidence que les capacités physiques de l'assuré étaient compatibles, à raison de six heures par jour au minimum et moyennant un rendement de 70 %, avec l'exercice d'une activité professionnelle légère dans les secteurs de l'industrie légère ou du conditionnement (rapport du 16 février 2005). Tenant compte uniquement d'une diminution de rendement de 30 %, l'office AI a, par décisions des 10 novembre et 9 décembre 2005, alloué à l'assuré un quart de rente d'invalidité à compter du 1er avril 2000, fondé sur un degré d'invalidité de 46 %. A.c J._ a formé opposition contre ces décisions, en faisant notamment valoir qu'il avait été victime le 15 avril 2005 d'un nouvel accident de la circulation routière à l'origine d'atteintes au niveau otologique et scapulaire. Après avoir interpellé les différents médecins traitants de l'assuré, soit les docteurs M._ (rapports des 7 janvier 2006, 28 novembre 2006, et 2 octobre 2007), N._, spécialiste en oto-rhino-laryngologie (rapport du 6 juin 2006), B._, spécialiste en psychiatrie et psychothérapie (rapport du 22 septembre 2007), G._, spécialiste en oto-rhino-laryngologie (rapport du 24 septembre 2007) et H._, spécialiste en chirurgie orthopédique et traumatologie de l'appareil locomoteur (rapport du 20 décembre 2007), l'office AI a décidé de confier la réalisation d'une expertise pluridisciplinaire (psychiatrie, rhumatologie, neurologie et oto-rhino-laryngologie) au Centre d'Expertise Médicale Y._ (CEM). Dans leur rapport du 30 janvier 2009, les docteurs A._ et Z._ ont retenu les diagnostics - avec répercussion sur la capacité de travail - de capsulite rétractile de l'épaule droite (avec status post-acromioplastie et réparation tendineuse en janvier 2007) et de gonalgies bilatérales sur syndrome fémoro-patellaire bilatéral, chondrite du condyle fémoral interne du genou droit et tendinopathie du tenseur du fascia lata au genou droit, ainsi que ceux - sans répercussion sur la capacité de travail - de trouble somatoforme indifférencié, de trouble dépressif récurrent (actuellement en rémission), d'arthrose tibio-astragalienne bilatérale légère à modérée prédominant à gauche, de cervicoscapulalgies diffuses après deux contusions cervicales, de discrète tendinopathie du sus-épineux de l'épaule gauche, d'hypoacousie droite post-traumatique et acouphène persistant depuis 2005, de lombalgies sur discopathie dégénérative et protrusive L5-S1, de fascéite plantaire droite débutante, d'arthrose débutante des deux mains et de tendinopathie légère du tendon du muscle fléchisseur cubital du carpe au poignet gauche; la capacité de travail était nulle dans l'activité de carreleur, mais exigible à raison de six heures par jour dans une activité adaptée tenant compte des limitations fonctionnelles, moyennant une diminution de rendement de 20 % en raison des pauses nécessaires pour soulager les douleurs. L'instruction a finalement été complétée par la mise en oeuvre d'un nouveau stage d'observation professionnelle prévu pour la période du 8 juin au 5 juillet 2009 auprès de V._. Le stage a toutefois dû être prématurément interrompu le 28 juin 2009, à la demande du médecin-conseil du centre d'évaluation, en raison de l'attitude adoptée par l'assuré et de l'inutilité de la poursuite de la mesure, sans qu'il ne soit possible de déterminer de manière précise les aptitudes réelles de l'assuré (rapport du 10 juillet 2009). Compte tenu d'une capacité de travail exigible de 75 % dans une activité adaptée d'une baisse de rendement de 20 %, l'office AI a, par décision du 22 avril 2010, admis l'opposition formée par l'assuré et octroyé une demi-rente d'invalidité à compter du 1er avril 2000, fondée sur un degré d'invalidité de 56 %. B. J._ a déféré cette décision devant le Tribunal cantonal des assurances sociales de la République et canton de Genève (aujourd'hui: la Cour de Justice de la République et canton de Genève, Chambre des assurances sociales). En cours de procédure, il a produit un rapport d'expertise du 29 novembre 2010 établi par le docteur T._, spécialiste en neurochirurgie, concluant à l'absence de capacité résiduelle de travail au vu des multiples gênes et limitations dont il souffrait (colonne cervicale, colonne lombaire, genoux, chevilles et épaules). La juridiction cantonale a complété l'instruction en sollicitant des rapports complémentaires des docteurs H._ (du 26 mai 2011) et B._ (du 9 juin 2011). Par jugement du 18 octobre 2011, la Cour de Justice de la République et canton de Genève a rejeté le recours formé par l'assuré. C. J._ interjette un recours en matière de droit public contre ce jugement dont il demande l'annulation. Il conclut principalement à l'octroi d'une rente entière d'invalidité à compter du 9 avril 2000, subsidiairement à l'octroi d'une demi-rente du 9 avril 2000 au 15 juillet 2005 et à un trois-quarts de rente à compter du 15 juillet 2005, plus subsidiairement encore au renvoi de la cause à la juridiction cantonale pour instruction complémentaire. L'office AI conclut au rejet du recours, tandis que l'Office fédéral des assurances sociales a renoncé à se déterminer.
Considérant en droit: 1. 1.1 Le recours en matière de droit public (art. 82 ss LTF) peut être formé pour violation du droit selon les art. 95 et 96 LTF. Le Tribunal fédéral applique le droit d'office (art. 106 al. 1 LTF). Il n'est donc limité ni par les arguments soulevés dans le recours ni par la motivation retenue par l'autorité précédente; il peut admettre un recours pour un autre motif que ceux qui ont été invoqués et il peut rejeter un recours en adoptant une argumentation différente de celle de l'autorité précédente (cf. <ref-ruling> consid. 1.4 p. 140). 1.2 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente (art. 105 al. 1 LTF). Il peut cependant rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95 LTF (art. 105 al. 2 LTF). 2. Est litigieux en l'espèce le droit du recourant à une rente de l'assurance-invalidité, singulièrement le degré d'invalidité à la base de cette prestation. A cet égard, le jugement entrepris expose correctement les règles légales et la jurisprudence relative à la notion d'invalidité et à son évaluation, ainsi qu'à la valeur probante des rapports et expertises médicaux. Il suffit donc d'y renvoyer. 3. 3.1 Se fondant sur les conclusions de l'expertise réalisée par le CEM, lesquelles n'étaient pas remises en cause par les autres avis médicaux versés au dossier, la juridiction cantonale a considéré, d'une part, que le recourant ne présentait aucune atteinte à la santé psychique à caractère invalidant et, d'autre part, que les atteintes somatiques et les douleurs ressenties lui permettaient d'exercer une activité adaptée à raison d'un taux d'activité de 75 % (6 heures par jour) et d'un rendement diminué de 20 %. Compte tenu d'un revenu hypothétique de 65'121 fr. 35 et d'un revenu d'invalide raisonnablement exigible de 26'393 fr. 80, le degré d'invalidité s'élevait à 59 %, ce qui justifiait l'octroi d'une demi-rente d'invalidité. 3.2 Le recourant reproche à la juridiction cantonale d'avoir procédé à une constatation manifestement inexacte des faits pertinents consécutive à une mauvaise appréciation des preuves. Il estime en substance que la juridiction cantonale ne pouvait se fier à l'expertise réalisée par le CEM, soit par un Centre d'observation médicale de l'assurance-invalidité (COMAI), organisme dont la dépendance financière à l'égard de l'assurance-invalidité posait, de l'aveu même du Tribunal fédéral, problème. De plus, cette expertise - dont le contenu n'avait été relaté à son avis que de façon incomplète - ne revêtait aucun caractère interdisciplinaire, puisqu'elle était constituée par la juxtaposition de trois documents médicaux distincts qui n'avaient pas donné lieu à une discussion en consilium. Qui plus est, l'évaluation psychique était particulièrement succincte et peu motivée, tandis que l'évaluation neurologique était émaillée de considérations parfaitement subjectives et discourtoises qui n'avaient pas leur place dans une expertise. Les conclusions retenues par le CEM étaient par ailleurs contredites par l'expertise réalisée par le docteur T._, dont il ressortait clairement que son état de santé s'était aggravé consécutivement à l'accident dont il avait été la victime en 2005. Or, la juridiction cantonale avait pourtant préféré, sans véritablement motiver son point de vue, s'en tenir aux conclusions de l'expertise du CEM. Eu égard à cette contradiction manifeste, il appartenait à la juridiction cantonale d'ordonner, à tout le moins, la réalisation d'une nouvelle expertise pluridisciplinaire, ce d'autant que plusieurs points n'avaient pas été instruits de façon satisfaisante, soit notamment le volet psychiatrique et les effets de l'acouphène. 4. Il convient dans un premier temps d'examiner les différents reproches formulés par le recourant à l'encontre de l'expertise du CEM et de sa valeur probante. 4.1 Faute d'alléguer des circonstances particulières qui permettraient de justifier objectivement les doutes émis, il n'y a pas lieu de s'attarder sur les allusions vagues et imprécises faites par le recourant au sujet de l'indépendance et de l'impartialité du CEM à l'égard des organes de l'assurance-invalidité. Un simple renvoi à la jurisprudence - <ref-ruling> - ne saurait suffire à susciter un doute à l'encontre de l'intégrité de ce centre d'expertises. 4.2 Contrairement à ce que soutient le recourant, il n'existe aucun indice qui laisse à penser que les conclusions de l'expertise du CEM ne seraient pas le fruit d'un consensus entre tous les intervenants concernés. La valeur probante de cette expertise ne saurait être remise en doute du simple fait qu'elle n'a pas été cosignée par les quatre médecins ayant participé à son établissement ou - ce qui n'a rien d'inhabituel - que son contenu est, d'un point de vue formel, présenté dans trois rapports séparés au lieu d'un seul. Ce qui importe, c'est que les conclusions finales résultent d'un dialogue interdisciplinaire entre les différents spécialistes impliqués. Or, tel est bien le cas en l'espèce. Les experts signataires (les docteurs A._ et Z._) ont expliqué que " la quantification finale des limitations de la capacité de travail en termes de présence et de rendement a été décidée lors d'une conférence de consensus ayant réuni les médecins qui ont participé à l'élaboration de cette expertise " (p. 1). Dans la partie intitulée " Appréciation du cas et pronostic " (p. 16 et suivantes), il apparaît par ailleurs que les conclusions ont été prises par " les médecins impliqués dans l'expertise médicale de Monsieur J._ " (p. 19) et intègrent les résultats de l'examen psychiatrique réalisé par le docteur L._ et de l'examen neurologique réalisé par le docteur O._. 4.3 Pour le surplus, il n'y a pas lieu d'examiner plus avant les critiques adressées à l'encontre de l'évaluation neurologique effectuée par le docteur O._ au sujet du caractère prétendument discourtois des propos employés par ce médecin. Le fait que l'expert fasse part de ses observations et de ses doutes quant au comportement adopté par l'expertisé au cours de l'examen et qu'il discute des contradictions entre les données du dossier et les résultats de l'examen sont inhérents à la procédure expertale et ne sauraient, pour ces motifs, remettre en cause la validité des conclusions prises. 5. Cela étant constaté, il convient dans un second temps d'examiner si les conclusions de l'expertise réalisée par le CEM sont mises en doute par les appréciations d'autres médecins consultés au cours de la procédure. 5.1 S'agissant de l'influence des troubles somatiques sur la capacité de travail, le recourant estime que la juridiction cantonale a écarté sans motif pertinent les conclusions du rapport d'expertise établi par le docteur T._, alors même qu'elle lui avait reconnu une valeur probante identique à celle de l'expertise du CEM. Malgré la manière dont les premiers juges ont qualifié l'expertise du docteur T._, la portée de ce document doit pourtant être nettement relativisée. L'évaluation de ce médecin ne résulte pas d'une discussion objective et circonstanciée, à la lumière des observations auxquelles ce médecin aurait personnellement procédé, des différents troubles présentés par le recourant, mais consiste essentiellement dans le commentaire, teinté d'une légère ironie, des conclusions de l'expertise du CEM. Outre qu'il ne fonde ses réflexions sur aucun diagnostic précis, il se limite pour le reste à affirmer, sans l'once d'une motivation, que le recourant ne disposerait plus d'aucune capacité de travail résiduelle au vu des multiples gênes et limitations qu'il présenterait à la colonne cervicale, à la colonne lombaire, aux genoux, aux chevilles et aux épaules. Dans des explications qu'il a rédigées ultérieurement le 13 mars 2011, le docteur T._ a reconnu que ses observations se recouvraient pour l'essentiel avec celles effectuées par le CEM; la différence d'appréciation concernant la capacité de travail résiduelle provenait de ce qu'il avait tenu compte de l'effet de potentialisation des diverses atteintes. Il apparaît toutefois à la lecture de l'expertise du CEM que cette problématique n'a pas été ignorée des experts, puisqu'ils avaient précisé que le tableau clinique, marqué par une atteinte à l'épaule droite et des contractures musculaires de la ceinture scapulaire d'origine mixte, était " aggravé par les autres atteintes qui, même si elles ne limitent pas la capacité de travail en soi lorsqu'elles sont prises isolément, entraînent un abaissement du seuil douloureux " (p. 22), justifiant par là même la prise en considération d'une diminution de rendement de 20 %. Contrairement à ce que soutient le recourant, aussi bien l'expertise du CEM que celle réalisée par le docteur T._ mentionnent sur le plan anamnestique l'aggravation des douleurs préexistantes survenues à la suite du deuxième accident. Pour autant, aucune de ces deux expertises ne signalent explicitement que cet accident aurait eu, en tant que tel, une influence négative sur la capacité de travail du recourant, respectivement l'appréciation globale de la situation. Sur le vu de ce qui précède, la juridiction cantonale n'a nullement fait preuve d'arbitraire en considérant, au regard des développements de l'un et de l'autre, que les conclusions du CEM étaient plus convaincantes que celles retenues par le docteur T._. Au demeurant, on précisera que les conclusions du CEM ne sont guère éloignées de l'appréciation retenue par le docteur H._, lequel a estimé que la capacité résiduelle de travail devait être fixée " autour de 50 % dans une occupation ne sollicitant pas son membre supérieur droit notamment ni son membre supérieur gauche " (rapport du 26 mai 2011). 5.2 Il n'y a pas lieu de s'écarter des constatations opérées par la juridiction cantonale concernant l'influence des troubles oto-rhino-laryngologiques, psychiatriques ou cognitifs sur la capacité de travail du recourant. Pour remettre en cause le résultat de l'appréciation des preuves faites par l'autorité précédente, il ne suffit pas de prétendre que la mise en oeuvre d'examens complémentaires conduirait à des conclusions différentes; il faut bien plutôt établir, par une argumentation précise et étayée, l'existence d'éléments objectivement vérifiables - de nature clinique ou diagnostique - qui auraient été ignorés dans le cadre de cette appréciation et qui seraient suffisamment pertinents pour remettre en cause le bien-fondé des conclusions de celle-ci ou en établir le caractère objectivement incomplet, ou, à tout le moins, pour justifier la mise en oeuvre d'une mesure d'instruction complémentaire. Le recourant ne cite toutefois aucun élément de ce genre à l'appui de son argumentation, se contentant d'affirmations générales non étayées. 5.3 On ne saurait pour finir faire grief aux premiers juges d'avoir intégré leurs propres observations faites au cours de l'audience de comparution personnelle du recourant pour juger de l'attitude démonstrative de celui-ci et apprécier le manque de concordance entre les plaintes rapportées et les constatations objectives opérées durant la procédure par les médecins et autres responsables de stages d'observation professionnelle, dès lors que ces observations ne venaient que confirmer, à titre superfétatoire, une situation amplement décrite dans plusieurs pièces versées au dossier. 6. Pour le reste, le recourant ne conteste pas les termes de la comparaison des revenus effectuée par la juridiction cantonale, de sorte que le jugement entrepris ne peut être que confirmé. 7. Mal fondé, le recours doit être rejeté. Le recourant, qui succombe, supportera les frais judiciaires (art. 66 al. 1 LTF). Il n'a pas droit à des dépens (art. 68 al. 1 LTF).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est rejeté. 2. Les frais judiciaires, fixés à 500 fr., sont mis à la charge du recourant. 3. Le présent arrêt est communiqué aux parties, à la Cour de justice de la République et canton de Genève, Chambre des assurances sociales, et à l'Office fédéral des assurances sociales. Lucerne, le 17 juillet 2012 Au nom de la IIe Cour de droit social du Tribunal fédéral suisse Le Président: Meyer Le Greffier: Piguet
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2,003
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Das Bundesgericht zieht in Erwägung: Das Bundesgericht zieht in Erwägung: 1. X._, nach eigenen Angaben geboren im April 1970, ist angeblich Staatsangehöriger von Sierra Leone. Am 14. Mai 2003 wurde er, als er versuchte, von Italien her kommend nach Holland zu gelangen und zu diesem Zweck bei Basel nach Deutschland einzureisen, vom deutschen Grenzschutz aufgegriffen und den Schweizer Behörden übergeben. Die Einwohnerdienste des Kantons Basel-Stadt (kantonale Fremdenpolizei) nahmen ihn in Ausschaffungshaft. Nach Durchführung einer mündlichen Verhandlung erklärte der Einzelrichter für Zwangsmassnahmen im Ausländerrecht des Verwaltungsgerichts des Kantons Basel-Stadt (Haftrichter) mit Urteil vom 16. Mai 2003 die Anordnung der Ausschaffungshaft für rechtmässig und angemessen. Mit an das Bundesgericht adressiertem Schreiben in englischer Sprache vom 20. Mai (Postaufgabe 22. Mai, Eingang beim Bundesgericht 27. Mai) 2003 erklärt X._, gegen das Haftbestätigungsurteil Beschwerde ("appeal") zu erheben. Gestützt auf die Eingabe ist vor Bundesgericht ein Verfahren der Verwaltungsgerichtsbeschwerde eröffnet worden. Es ist weder ein Schriftenwechsel noch sind andere Instruktionsmassnahmen (Einholen von Akten) angeordnet worden. Gestützt auf die Eingabe ist vor Bundesgericht ein Verfahren der Verwaltungsgerichtsbeschwerde eröffnet worden. Es ist weder ein Schriftenwechsel noch sind andere Instruktionsmassnahmen (Einholen von Akten) angeordnet worden. 2. Wurde ein erstinstanzlicher (nicht notwendigerweise rechtskräftiger) Weg- oder Ausweisungsentscheid eröffnet, so kann die zuständige kantonale Behörde (Art. 13c Abs. 1 ANAG) den Ausländer mit Zustimmung der kantonalen richterlichen Behörde (Art. 13c Abs. 2 ANAG) zur Sicherstellung von dessen Vollzug in Ausschaffungshaft nehmen, wenn die Voraussetzungen von Art. 13b ANAG (s. auch Art. 13c Abs. 3 und 5 lit. a ANAG) erfüllt sind, insbesondere wenn ein gesetzlicher Haftgrund gemäss Art. 13b Abs. 1 lit. a - c ANAG vorliegt. 2.1 Der Beschwerdeführer hat keine ausländerrechtliche Bewilligung. Er konnte daher jederzeit formlos zur Ausreise aus der Schweiz verhalten werden (formlose Wegweisung gemäss Art. 12 Abs. 1 ANAG), was die kantonale Fremdenpolizei im Haftanordnungsverfahren getan hat. Die Ausschaffungshaft dient damit der Sicherstellung des Vollzugs einer Wegweisung, wobei der Vollzug zurzeit zwar noch nicht möglich ist, ohne dass aber Anzeichen dafür bestehen, dass er für unabsehbare Zeit undurchführbar wäre (vgl. Art. 13c Abs. 5 lit. a ANAG). Die Haft ist daher zulässig, sofern der von den kantonalen Behörden geltend gemachte Haftgrund vorliegt. 2.2 Nach den für das Bundesgericht verbindlichen tatsächlichen Feststellungen des Haftrichters (vgl. Art. 105 Abs. 2 OG) hat sich der Beschwerdeführer mit einem gefälschten, nicht auf ihn ausgestellten britischen Reisepass ausgewiesen, um sein Fortkommen zu erleichtern. Er hat zudem Angaben über seinen Reiseweg gemacht, die kaum zutreffen können. Das bisherige Verhalten des Beschwerdeführers, seine Art und Weise, wie er den Behörden begegnet ist, lässt befürchten, dass er sich behördlichen Anordnungen widersetzen und sich insbesondere der Ausschaffung entziehen würde, sollte er freigelassen werden. Er erfüllt damit den Haftgrund der Untertauchensgefahr gemäss Art. 13c Abs. 1 lit. c ANAG (s. zu diesem Haftgrund <ref-ruling> E. 4.2 S. 146 ff.; <ref-ruling> E. 2a S. 50 f.). 2.3 Der Beschwerdeführer will in der Schweiz um Asyl ersuchen. Ein nach Anordnung der (formlosen) Wegweisung gestelltes Asylgesuch lässt die Ausschaffungshaft nicht dahinfallen bzw. unzulässig werden (vgl. <ref-ruling> E. 2b S. 380). Gemäss Art. 13c Abs. 6 ANAG ist allerdings über das Gesuch ohne Verzug zu entscheiden, und es sind - insbesondere nach allfälliger Abweisung des Gesuchs - die für den Vollzug der Wegweisung notwendigen Vorkehren umgehend zu treffen (Art. 13b Abs. 3 ANAG). Im Übrigen ist das Bundesgericht für Fragen der Asylgewährung nicht zuständig, und hinsichtlich des Asylgesuchs ist auf die Verwaltungsgerichtsbeschwerde nicht einzutreten. Eine Kopie der ans Bundesgericht adressierten Rechtsschrift ist an das Bundesamt für Flüchtlinge zwecks allfälliger Einleitung eines Asylverfahrens zu übermitteln. 2.4 Soweit auf die Verwaltungsgerichtsbeschwerde eingetreten werden kann, erweist sie sich als offensichtlich unbegründet, und ist sie im vereinfachten Verfahren (Art. 36a OG) abzuweisen. 2.5 Entsprechend dem Verfahrensausgang ist der Beschwerdeführer grundsätzlich kostenpflichtig (Art. 156 OG). In Fällen der vorliegenden Art rechtfertigt es sich jedoch, von der Erhebung einer Gerichtsgebühr abzusehen (vgl. Art. 154 und Art. 153a Abs. 1 OG). 2.6 Die Einwohnerdienste des Kantons Basel-Stadt werden darum ersucht, dafür besorgt zu sein, dass das vorliegende Urteil dem Beschwerdeführer korrekt eröffnet und nötigenfalls verständlich gemacht wird.
Demnach erkennt das Bundesgericht im Verfahren nach Art. 36a OG: im Verfahren nach Art. 36a OG: 1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. 1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. 2. Es werden keine Kosten erhoben. 2. Es werden keine Kosten erhoben. 3. Dieses Urteil wird dem Beschwerdeführer, den Einwohnerdiensten des Kantons Basel-Stadt, Abteilung Internationale Kundschaft als kantonale Fremdenpolizei, und dem Verwaltungsgericht des Kantons Basel-Stadt, Einzelrichter für Zwangsmassnahmen im Ausländerrecht, sowie dem Bundesamt für Flüchtlinge (zusammen mit einer Kopie der Eingabe des Beschwerdeführers vom 20./22. Mai 2003) schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 28. Mai 2003 Im Namen der II. öffentlichrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
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2,009
de
Erwägungen: 1. Der Gemeinderat Volketswil erteilte am 24. Juni 2008 der F._ AG die baurechtliche Bewilligung für den Neubau eines Gastwirtschaftsbetriebes auf dem Grundstück Nr. 7623 an der Usterstrasse 53 im Ortsteil Zimikon in Volketswil. Auf einen dagegen von E._, B._, C._, D._ und A._ erhobenen Rekurs trat die Baurekurskommission III des Kantons Zürich mit Beschluss vom 20. August 2008 mangels Legitimation der Rekurrenten nicht ein. E._, B._, C._, D._ und A._ erhoben gegen den Beschluss Beschwerde. Das Verwaltungsgericht des Kantons Zürich wies die Beschwerde mit Entscheid vom 29. Oktober 2008 ab. Zur Begründung führte es zusammenfassend aus, dass die Beschwerdeführer zwischen 600 bis 1'300 m vom Baugrundstück entfernt wohnen. Es könne deshalb ausgeschlossen werden, dass der geplante Gastwirtschaftsbetrieb die Beschwerdeführer spürbar beeinträchtigen werde. Es sei zwar nicht auszuschliessen, dass das geplante Drive-in Fastfood-Lokal zu einer beachtlichen Verkehrszunahme auch in einem weiteren Umkreis führe. Indessen sei nicht ersichtlich und sei von den Beschwerdeführern auch nicht dargetan worden, inwiefern dies bei ihren Liegenschaften zu spürbaren Auswirkungen führen werde. Das Baugrundstück sei über die Usterstrasse mit dem übergeordneten Strassennetz verbunden und es könne deshalb ausgeschlossen werden, dass der vom geplanten Betrieb ausgelöste Verkehr sich zu einem wesentlichen Teil über Strassen abwickeln werde, an denen die Beschwerdeführer wohnen. Nach allgemeiner Erfahrung könne sodann ausgeschlossen werden, dass auf eine Distanz von 600 m das Frittieröl des unmittelbar neben einer stark befahrenen Autobahn geplanten Fastfood-Lokals zu riechen sei. Die Vorinstanz habe den Beschwerderführern deshalb zu Recht die Rekurslegitimation nach § 338a Abs. 1 Planungs- und Baugesetz vom 7. September 1975 (PBG) abgesprochen. 2. E._, B._, C._, D._ und A._ führen mit Eingabe vom 14. Dezember 2008 Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten. Das Verwaltungsgericht und die private Beschwerdegegnerin beantragen Abweisung der Beschwerde, soweit darauf einzutreten ist. 3. Das Verwaltungsgericht hat die Rechtsmittelbefugnis der Beschwerdeführer aufgrund von § 338a Abs. 1 des kantonalen Planungs- und Baugesetzes vom 7. September 1975 (PBG) beurteilt. Diese Bestimmung lautet wie folgt: "Zum Rekurs und zur Beschwerde ist berechtigt, wer durch die angefochtene Anordnung berührt ist und ein schutzwürdiges Interesse an ihrer Aufhebung oder Änderung hat. Dasselbe gilt für die Anfechtung von Erlassen." Die Beschwerdeführer beanstanden eine willkürliche Auslegung oder Anwendung dieser Bestimmung. 3.1 Vorliegend ist deshalb zu prüfen, ob das Verwaltungsgericht § 338a Abs. 1 PBG willkürfrei angewendet und ob es mit Blick auf die <ref-law> (Einheit des Verfahrens) und 89 Abs. 1 BGG (Beschwerderecht) bei der Anwendung der kantonalen Legitimationsbestimmung Bundesrecht verletzt hat, soweit es das Nichteintreten der Baurekurskommission bestätigt hat. Bei der Regelung von <ref-law> handelt es sich um eine Mindestanforderung. Den Kantonen steht es frei, den Kreis der Beschwerdeberechtigten weiter zu ziehen als es das BGG vorschreibt. Sie dürfen jedoch die Rechtsmittelbefugnis nicht enger fassen, als dies für die Beschwerde ans Bundesgericht vorgesehen ist (vgl. Bernhard Ehrenzeller, in: Basler Kommentar, Bundesgerichtsgesetz, 2008, N. 7 zu <ref-law>). 3.2 Entgegen der Auffassung der Beschwerdeführer verneinte das Verwaltungsgericht das Berührtsein der Beschwerdeführer bezüglich der zu erwartenden Verkehrszunahme nicht bloss mit deren Distanz von 600-1'300 m zum Baugrundstück. Das Verwaltungsgericht führte vielmehr zusätzlich aus, es könne ausgeschlossen werden, dass sich der vom geplanten Betrieb ausgelöste Verkehr zu einem wesentlichen Teil über Strassen abwickeln werde, an denen die Beschwerdeführer wohnen. Mit dieser Begründung setzen sich die Beschwerdeführer nicht auseinander und legen nicht dar, inwiefern das Verwaltungsgericht in Verletzung von Bundesrecht davon ausgegangen sein sollte, dass der zu erwartende Mehrverkehr zu keinen spürbaren Auswirkungen bei den Liegenschaften der Beschwerdeführer führen werde. Mangels einer genügenden Begründung im Sinne von <ref-law> ist in diesem Punkt auf die Beschwerde nicht einzutreten. 3.3 Offensichtlich unbegründet ist die Rüge der Beschwerdeführer, das Verwaltungsgericht hätte ihnen hinsichtlich der Geruchsimmissionen in willkürlicher Weise die Rekurslegitimation abgesprochen. Entgegen den Ausführungen der Beschwerdeführer verneinte das Bundesgericht in <ref-ruling> einem Nachbarn die Beschwerdelegitimation, der in einer Distanz von 800 m zur geplanten Schweinemästerei wohnte. Vorliegend vermögen die Beschwerdeführer nicht glaubhaft darzulegen, inwiefern sie in einer besonderer Beziehungsnähe zum Streitgegenstand stünden. Die Auffassung des Verwaltungsgerichts, dass aufgrund der Entfernung von 600 m Geruchsimmissionen auszuschliessen seien, ist weder willkürlich noch verletzt sie <ref-law>. 4. Die Beschwerde erweist sich als unbegründet, soweit darauf eingetreten werden kann. Die Gerichtskosten sind dem Ausgang des Verfahrens entsprechend den Beschwerdeführern aufzuerlegen (<ref-law>). Sie haben zudem der Beschwerdegegnerin eine Parteientschädigung auszurichten (<ref-law>). Mit dem Entscheid in der Sache selbst wird das von den Beschwerdeführern gestellte Gesuch um Gewährung der aufschiebenden Wirkung gegenstandslos.
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 2'500.-- werden den Beschwerdeführern auferlegt. 3. Die Beschwerdeführer haben die Beschwerdegegnerin für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 1'000.-- zu entschädigen. 4. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Gemeinderat Volketswil und dem Verwaltungsgericht des Kantons Zürich, 1. Abteilung, 1. Kammer, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 5. März 2009 Im Namen der I. öffentlich-rechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber: Féraud Pfäffli
CH_BGer_001
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2,007
de
Sachverhalt: A. Mit Verfügung vom 18. April 2006 verneinte die Arbeitslosenkasse des Kantons Schaffhausen den Anspruch des 1951 geborenen Z._ auf Arbeitslosenentschädigung wegen arbeitgeberähnlicher Stellung. Daran hielt sie mit Einspracheentscheid vom 27. Juni 2006 fest. B. Die dagegen erhobene Beschwerde hiess das Obergericht des Kantons Schaffhausen in dem Sinne gut, dass es den Einspracheentscheid vom 27. Juni 2006 aufhob und die Sache zur Prüfung der weiteren Anspruchsvoraussetzungen sowie des Anspruchs auf unentgeltliche Verbeiständung oder Parteientschädigung für das Einspracheverfahren und zum Erlass einer neuen Verfügung an die Arbeitslosenkasse zurückwies (Entscheid vom 21. Dezember 2006). C. Die Arbeitslosenkasse führt Verwaltungsgerichtsbeschwerde und beantragt die Aufhebung des kantonalen Gerichtsentscheides. Z._ und das Staatssekretariat für Wirtschaft reichen keine Stellungnahme ein.
Das Bundesgericht zieht in Erwägung: 1. Am 1. Januar 2007 ist das Bundesgesetz über das Bundesgericht vom 17. Juni 2005 (BGG; SR 173.110) in Kraft getreten (AS 2006 1205, 1243). Der angefochtene Entscheid ist indessen vorher ergangen, weshalb sich das Verfahren noch nach dem Bundesgesetz über die Organisation der Bundesrechtspflege vom 16. Dezember 1943 (OG) richtet (Art. 132 Abs. 1 BGG; <ref-ruling> E. 1.2 S. 395). 2. Die Arbeitslosenkasse hat die gesetzliche Vorschrift zum Ausschluss arbeitgeberähnlicher Personen vom Anspruch auf Schlechtwetterentschädigung (Art. 42 Abs. 2 in Verbindung mit Art. 31 Abs. 3 lit. c AVIG) sowie die Rechtsprechung zur analogen Anwendung dieser Regelung auf arbeitgeberähnliche Personen, welche Arbeitslosenentschädigung beantragen (<ref-ruling> E. 7 S. 236), richtig dargelegt. Darauf wird verwiesen. 3. 3.1 Nach Lage der Akten ist der Beschwerdegegner nach wie vor Gesellschafter und Geschäftsführer mit Einzelunterschrift der Firma X._, bei welcher er gemäss Schreiben vom 26. und 29. Juli 2005 bis 31. August 2005 als Servicefachangestellter tätig gewesen war. Die mit der Mehrheit von 19/20 am Stammkapital beteiligte Stiftung W._ ist hingegen nicht zeichnungsberechtigt (beglaubigter Handelsregisterauszug). Mit Schreiben vom 7. April 2006 gab E._, ehemaliger Gesellschafter der Firma X._, unter Hinweis auf ein laufendes Gerichtsverfahren die Absicht der Löschung der Firma nach Verfahrensabschluss bekannt. Der Beschwerdegegner wies demgegenüber das Handelsregisteramt am 2. November 2005 darauf hin, nach Beendigung des Gerichtsverfahrens werde die Gesellschaft wieder frei über ihr Vermögen verfügen können. 3.2 Daraus geht hervor, dass dem Beschwerdegegner bis heute die Möglichkeit offen steht, die Geschäftstätigkeit im gleichen oder einem neuen Betrieb aufzunehmen und sich gegebenenfalls wieder anzustellen. Er hat somit diejenigen Eigenschaften, welche ihn zur arbeitgeberähnlichen Person machten, nicht aufgegeben und eine Reaktivierung der GmbH ist weiterhin nicht ausgeschlossen, wobei sich die Einflussmöglichkeit als Gesellschafter der GmbH von Gesetzes wegen ergibt (vgl. Nussbaumer, Arbeitslosenversicherung, in: Ulrich Meyer, [Hrsg.], Schweizerisches Bundesverwaltungsrecht, Band XIV, Soziale Sicherheit, 2. Aufl., Basel 2007, Rz. 463 mit Hinweis). Zusammenfassend ist dem Einwand der Arbeitslosenkasse zu folgen, wonach mit der Stilllegung des Betriebs die arbeitgeberähnliche Stellung ebenso wenig beendet wird wie mit der blossen Absichtserklärung, die Firma im Handelsregister löschen zu wollen. Schliesslich ist mit der Kasse anzumerken, dass sich der vorliegende Sachverhalt nicht mit demjenigen im von der Vorinstanz erwähnten Urteil C 324/05 vom 2. Juni 2006 vergleichen lässt, da im angeführten Urteil eine in Konkurs geratene Firma durch die Konkursverwaltung liquidiert und der Versicherte nicht als Liquidator eingesetzt wurde, womit seine Befugnisse als Gesellschaftsorgan eingeschränkt wurden. Dies ist hier nicht der Fall, sodass sich daraus nichts zu Gunsten des Beschwerdegegners ableiten lässt. Gestützt auf die mit <ref-ruling> begründete Rechtsprechung, die nicht nur dem ausgewiesenen Missbrauch an sich begegnen will, sondern bereits dem Risiko eines solchen, das der Ausrichtung von Arbeitslosenentschädigung an arbeitgeberähnliche Personen inhärent ist (ARV 2003 S. 240, C 92/02), hat die Arbeitslosenkasse den Anspruch auf Arbeitslosenentschädigung zu Recht verneint. 4. Was die unentgeltliche Verbeiständung im Verwaltungsverfahren betrifft, lässt sich die teilweise Gewährung derselben gemäss Einspracheentscheid vom 27. Juni 2006 nicht beanstanden (vgl. <ref-ruling> E. 4.1). Insbesondere erweisen sich die Ausführungen im Einspracheentscheid zur fehlenden Aussichtslosigkeit der Einsprache als zutreffend. Daher hat es damit - auch mit Blick auf den Ausgang des vorliegenden Verfahrens (E. 5) - sein Bewenden. Bei diesem Prozessausgang wird das Obergericht des Kantons Schaffhausen über da s Gesuch um unentgeltliche Verbeiständung für das kantonale Verfahren neu zu befinden haben. 5. Da die Verwaltungsgerichtsbeschwerde offensichtlich begründet ist, wird sie im Verfahren nach Art. 36a OG erledigt.
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird gutgeheissen und der Entscheid des Obergerichts des Kantons Schaffhausen vom 21. Dezember 2006 aufgehoben. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 3. Das Obergericht des Kantons Schaffhausen wird über das Gesuch um unentgeltliche Verbeiständung für das kantonale Verfahren neu zu befinden haben. 4. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Obergericht des Kantons Schaffhausen und dem Staatssekretariat für Wirtschaft zugestellt. Luzern, 28. September 2007 Im Namen der I. sozialrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Die Gerichtsschreiberin:
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2,014
de
Sachverhalt: A. Der spanische Staatsangehörige A._ (geb. 1958) reiste im August 1971 im Rahmen des Familiennachzugs zu seinen Eltern in die Schweiz ein. Am 11. Mai 1981 wurde ihm die Aufenthaltsbewilligung erteilt und seit dem 16. Februar 1995 ist er im Besitz der Niederlassungsbewilligung. Am 25. Juli 1993 ist aus der Beziehung mit einer Schweizer Bürgerin sein Sohn B._ zur Welt gekommen. A._ bezieht eine IV-Rente und arbeitet in der Eingliederungsstätte C._. Während seines Aufenthalts in der Schweiz wurde A._ wiederholt straffällig. In der Zeitspanne von 1985 bis 2012 wurde er zu Freiheitsstrafen von insgesamt fünf Jahren und drei Monaten verurteilt, wobei diese Verurteilungen, mit Ausnahme der letzten, im Strafregister inzwischen gelöscht sind. Die letzte und zugleich schwerste Verurteilung datiert vom 22. August 2012: Das Obergericht des Kantons Solothurn verurteilte A._ zu einer unbedingten Freiheitsstrafe von 20 Monaten wegen sexuellen Handlungen mit einem Kind und ordnete eine ambulante psychotherapeutische Behandlung an, wobei der Vollzug der Freiheitsstrafe für die Dauer der ambulanten Massnahme aufgeschoben wurde. B. Nach Gewährung des rechtlichen Gehörs verfügte die kantonale Migrationsbehörde mit Verfügung vom 6. November 2013 den Widerruf der Niederlassungsbewilligung von A._ und wies diesen aus der Schweiz weg. Die gegen diese Verfügung erhobene Beschwerde wies das Verwaltungsgericht des Kantons Solothurn mit Urteil vom 6. Mai 2014 ab. C. Mit Eingabe vom 11. Juni 2014 erhebt A._ Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten an das Bundesgericht. Er beantragt, das angefochtene Urteil des Verwaltungsgerichts des Kantons Solothurn vom 6. Mai 2014 sei aufzuheben und dem Beschwerdeführer sei die Aufenthaltsbewilligung EU/EFTA zu erteilen; eventualiter sei die Sache zur neuen Beurteilung an die Vorinstanz zurückzuweisen. Weiter beantragt er die unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung. D. Mit Verfügung vom 13. Juni 2014 hat der Präsident der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung des Bundesgerichts der Beschwerde antragsgemäss die aufschiebende Wirkung zuerkannt. Das Verwaltungsgericht und das Migrationsamt des Kantons Solothurn beantragen die Abweisung der Beschwerde, soweit darauf einzutreten sei. Das Bundesamt für Migration schliesst auf Abweisung der Beschwerde.
Erwägungen: 1. 1.1. Grundsätzlich besteht ein Anspruch auf den Fortbestand einer bereits erteilten Niederlassungsbewilligung. Wird die Niederlassungsbewilligung widerrufen, so steht gegen den letztinstanzlichen kantonalen Entscheid die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten offen (Art. 82 lit. a, Art. 83 lit. c [e contrario], Art. 86 Abs. 1 lit. d und Art. 90 BGG; <ref-ruling> E. 1.2.1 S. 4). 1.2. Das Bundesgericht legt seinem Urteil den von der Vorinstanz festgestellten Sachverhalt zugrunde (<ref-law>), es sei denn, dieser sei offensichtlich unrichtig oder beruhe auf einer Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> (<ref-law>). Offensichtlich unrichtig festgestellt ist ein Sachverhalt, wenn er auf einer willkürlichen Feststellung beruht (<ref-ruling> E. 4.1.2 S. 62). Die betroffene Person muss rechtsgenügend dartun, dass und inwiefern der festgestellte Sachverhalt in diesem Sinne mangelhaft erscheint und die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (Art. 97 Abs. 1 in Verbindung mit Art. 42 Abs. 2 und <ref-law>). Rein appellatorische Kritik an der Sachverhaltsermittlung und an der Beweiswürdigung genügt den Begründungs- bzw. Rügeanforderungen nicht (vgl. <ref-ruling> E. 10.1 S. 445 mit Hinweisen). 1.3. Mit der Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten kann eine Rechtsverletzung nach Art. 95 und 96 BGG gerügt werden. Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an (<ref-law>), doch prüft es, unter Berücksichtigung der allgemeinen Rüge- und Begründungspflicht (Art. 42 Abs. 1 und 2 BGG), grundsätzlich nur die geltend gemachten Vorbringen, sofern allfällige weitere rechtliche Mängel nicht geradezu offensichtlich sind (<ref-ruling> E. 1.6 S. 280 f. mit Hinweis). Die Verletzung von Grundrechten sowie von kantonalem und interkantonalem Recht untersucht es in jedem Fall nur insoweit, als eine solche Rüge in der Beschwerde präzise vorgebracht und begründet worden ist (<ref-law>; <ref-ruling> E. 2.2 S. 232). 2. 2.1. In formeller Hinsicht rügt der Beschwerdeführer vorab eine Verletzung seines Anspruchs auf rechtliches Gehör (<ref-law>), da ihm im vorliegenden Verfahren die mehrfach beantragte mündliche Verhandlung (Art. 6 Ziff. 1 EMRK bzw. <ref-law>) verweigert worden und auch weiteren Beweisanträgen (u.a. Einholung eines aktuellen Zwischenzeugnisses und Sozialberichts der Bewährungshilfe, Befragung der betreuenden Personen) keine Folge geleistet worden sei. 2.2. Diese Rügen vermögen nicht durchzudringen: Zwar umfasst der Anspruch auf rechtliches Gehör u.a. auch das Recht der Betroffenen, mit erheblichen Beweisanträgen gehört zu werden. Jedoch ist dieser Anspruch nicht verletzt, wenn ein Gericht deshalb auf die Abnahme beantragter Beweismittel verzichtet, weil es aufgrund der bereits abgenommenen Beweise seine Überzeugung gebildet hat und ohne Willkür in vorweggenommener (antizipierter) Beweiswürdigung annehmen kann, dass seine Überzeugung durch weitere Beweiserhebungen nicht geändert würde (<ref-ruling> E. 5.3 S. 148 mit Hinweisen). Diese Voraussetzungen waren vorliegend ohne Weiteres erfüllt: Auf die Einvernahme der Therapeuten und Gutachter des Beschwerdeführers durfte die Vorinstanz verzichten, da deren Berichte den Akten beilagen. Auch auf eine Einvernahme des Beistandes des Beschwerdeführers durfte die Vorinstanz aufgrund der umfangreichen Akten, welche eine abschliessende Beurteilung des Beschwerdeführers zulassen, ebenfalls verzichten. Der Beschwerdeführer hatte zudem genügend Gelegenheit, sich zu äussern und allenfalls weitere Belege (z.B. schriftliche Stellungnahmen) einzureichen, um seinen Standpunkt darzulegen. Im Übrigen bilden - was selbst der Beschwerdeführer einräumt - aufenthaltsrechtliche Entscheide praxisgemäss keine zivil- oder strafrechtlichen Streitigkeiten im Sinne von Art. 6 EMRK, auch wenn sie im Zusammenhang mit einer Erwerbstätigkeit oder einer strafrechtlichen Verurteilung stehen (vgl. <ref-ruling> E. 4.4.2 S. 133 f. mit Hinweisen). Unter diesen Umständen ist nicht ersichtlich, inwiefern hier im konkreten Einzelfall dennoch eine öffentliche Verhandlung durchzuführen gewesen wäre. 2.3. Soweit der Beschwerdeführer sodann ohne weitere Begründung ausführt, er halte daran fest, dass die Wegweisungsverfügung im Namen des Departementes des Innern von einer nicht zeichnungsberechtigten Person unterschrieben worden sei, vermag diese Rüge den Begründungsanforderungen nicht zu genügen (vgl. E. 1.2 und 1.3 hiervor). 3. Die Niederlassungsbewilligung kann widerrufen werden, wenn der Ausländer zu einer längerfristigen Freiheitsstrafe, d.h. zu einer solchen von mehr als einem Jahr, verurteilt worden ist oder wenn er in schwerwiegender Weise gegen die öffentliche Sicherheit und Ordnung verstossen hat oder diese gefährdet (Art. 63 Abs. 1 lit. a [i.V.m. Art. 62 lit. b] und lit. b AuG [SR 142.20]; <ref-ruling> E. 2 S. 299 ff.; <ref-ruling> E. 4.2 S. 381). Diese Widerrufsgründe kommen auch bei ausländischen Personen, die sich seit mehr als 15 Jahren ununterbrochen und ordnungsgemäss in der Schweiz aufhalten, zur Anwendung (Art. 63 Abs. 2 AuG). Mit der Verurteilung zu einer 20-monatigen Freiheitsstrafe sind die Voraussetzungen für einen Widerruf hier offensichtlich erfüllt. Der Beschwerdeführer ist jedoch der Auffassung, der Widerruf sei unverhältnismässig und verletze Art. 96 AuG, Art. 5 Anhang I FZA (SR 0.142.112.681) i.V.m. Art. 63 AuG sowie Art. 8 EMRK. 4. 4.1. Nach der Praxis des Bundesgerichts, welche sich sowohl auf Art. 96 AuG als auch auf Art. 8 EMRK stützt, muss der Widerruf der Niederlassungsbewilligung verhältnismässig sein. Dabei sind praxisgemäss namentlich die Schwere des Delikts und des Verschuldens des Betroffenen, der seit der Tat vergangene Zeitraum, das Verhalten des Ausländers während diesem, der Grad seiner Integration bzw. die Dauer der bisherigen Anwesenheit sowie die ihm und seiner Familie drohenden Nachteile zu berücksichtigen (<ref-ruling> E. 2.4 S. 149; <ref-ruling> E. 4.3 S. 381 f.; vgl. auch das Urteil des EGMR Trabelsi gegen Deutschland vom 13. Oktober 2011 [41548/06] §§ 53 ff. bezüglich der Ausweisung eines in Deutschland geborenen, wiederholt straffällig gewordenen Tunesiers). Die Niederlassungsbewilligung eines Ausländers, der sich schon seit langer Zeit hier aufhält, soll nur mit Zurückhaltung widerrufen werden. Bei wiederholter bzw. schwerer Straffälligkeit ist dies jedoch selbst dann nicht ausgeschlossen, wenn der Ausländer hier geboren ist und sein ganzes bisheriges Leben im Land verbracht hat (<ref-ruling> E. 2.2.1 S. 19). Bei schweren Straftaten, wozu namentlich auch Sexualdelikte gehören, und bei Rückfall bzw. wiederholter Delinquenz besteht regelmässig ein wesentliches öffentliches Interesse, die Anwesenheit eines Ausländers zu beenden, der dermassen die öffentliche Sicherheit und Ordnung beeinträchtigt. Dabei ist auch auf Art. 121 Abs. 3-6 BV hinzuweisen, wonach Ausländerinnen und Ausländer unabhängig von ihrem ausländerrechtlichen Status ihr Aufenthaltsrecht sowie alle Rechtsansprüche auf Aufenthalt in der Schweiz verlieren, wenn sie unter anderem wegen eines schweren Sexualdelikts rechtskräftig verurteilt worden sind. Nach der Rechtsprechung des Bundesgerichts ist diese Bestimmung zwar nicht unmittelbar anwendbar, doch ist den darin enthaltenen verfassungsrechtlichen Wertentscheidungen Rechnung zu tragen, soweit dies zu keinem Widerspruch zu übergeordnetem Recht führt (<ref-ruling> E. 2.3.2 S. 34, 145 E. 2.5). 4.2. Nach Art. 5 Anhang I FZA i.V.m. Art. 3 der Richtlinie 64/221/EWG dürfen die auf Grund dieses Abkommens eingeräumten Rechte nur durch Massnahmen, die aus Gründen der öffentlichen Ordnung, Sicherheit und Gesundheit gerechtfertigt sind, eingeschränkt werden. Dabei darf ausschliesslich das persönliche Verhalten der in Betracht kommenden Personen ausschlaggebend sein; strafrechtliche Verurteilungen allein können diese Massnahmen nicht begründen. Sie dürfen nur - aber immerhin - insoweit berücksichtigt werden, als die ihnen zugrunde liegenden Umstände ein persönliches Verhalten erkennen lassen, das eine gegenwärtige Gefährdung der öffentlichen Ordnung darstellt (vgl. insb. Urteile des EuGH vom 27. Oktober 1977 30/77 Bouchereau, Slg. 1977 S. 1999 Randnr. 28; vom 19. Januar 1999 C-348/96 Calfa, Slg. 1999 I-11 Randnr. 24; vom 27. April 2006 C-441/02 Kommission gegen Deutschland, Slg. 2006 I-3449 Randnr. 33). Art. 5 Anhang I FZA steht aufenthaltsbeendenden Massnahmen entgegen, die (allein) aus generalpräventiven Gründen verfügt werden. Dabei kommt es wesentlich auf das Rückfallrisiko an. Verlangt wird eine nach Art und Ausmass der möglichen Rechtsgüterverletzung zu differenzierende, hinreichende Wahrscheinlichkeit, dass der Ausländer auch künftig die öffentliche Sicherheit und Ordnung stören wird. Je schwerer die möglichen Rechtsgüterverletzungen wiegen, desto niedriger sind die Anforderungen, welche an die hinzunehmende Rückfallgefahr zu stellen sind (Urteil 2C_903/2010 vom 6. Juni 2011 E. 4.3, nicht publ. in: <ref-ruling>; <ref-ruling> E. 4.2 S. 20; je mit Hinweisen). 4.3. Die Vorinstanz geht hier ohne Weiteres davon aus, dass auf den Beschwerdeführer als spanischen Staatsangehörigen Art. 5 Anhang I FZA anwendbar sei. Dies würde indes voraussetzen, dass grundsätzlich ein Rechtsanspruch gemäss FZA besteht. Nachdem der Beschwerdeführer aber seinen Lebensunterhalt in erster Linie durch eine IV-Rente bzw. Ergänzungsleistungen finanziert und sein Jahresnettolohn bei der Eingliederungsstätte weniger als Fr. 6'000.-- beträgt, erscheint es fraglich, ob er überhaupt eine Erwerbstätigkeit im Sinne des FZA ausübt und sich entsprechend auf Art. 2 oder Art. 12 Anhang I FZA berufen kann. Ein Anspruch nach Art. 24 Anhang I FZA besteht offensichtlich nicht, da er Ergänzungsleistungen bezieht, welche als Sozialhilfe im Sinne von Art. 24 Abs. 1 lit. a Anhang I FZA gelten (<ref-ruling> E. 3.7 S. 272 f.). Zwar wäre es noch denkbar, dass der Beschwerdeführer ein Verbleiberecht gemäss Art. 4 Anhang I FZA hat, doch ist weder vorinstanzlich festgestellt noch vom Beschwerdeführer dargetan, dass die entsprechenden Voraussetzungen erfüllt sind (vgl. Art. 2 Abs. 1 und Art. 3 der Verordnung [EWG] 1251/70 i.V.m. Art. 4 Anhang I FZA). Die Frage kann indes offen gelassen werden, da vorliegend - wie sich aus dem Folgenden ergibt - auch die Voraussetzungen für eine Einschränkung gemäss Art. 5 Anhang I FZA erfüllt sind (vgl. auch Urteil 2C_407/2013 vom 15. November 2013 E. 3.3). 5. Die Vorinstanz hat sich im angefochtenen Entscheid an die oben dargelegten Grundsätze gehalten: Sie hat den Widerruf nicht allein mit der erfolgten strafrechtlichen Verurteilung begründet, sondern - nach gründlicher und vertiefter Auseinandersetzung mit den vorliegenden Therapieberichten - festgestellt, dass vom Beschwerdeführer ohne engmaschige Betreuung nach wie vor eine erhebliche Rückfallgefahr und damit eine gegenwärtige Gefährdung der öffentlichen Ordnung im Sinne von Art. 5 Anhang I FZA ausgehe. 5.1. Im Urteil vom 22. August 2012 hat das Obergericht des Kantons Solothurn festgestellt, dass der Beschwerdeführer seinem Opfer, einem damals siebenjährigen Mädchen, sein Glied präsentiert und das Kind aufgefordert habe, dieses zu berühren, was es in der Folge auch tat. Das Obergericht führte dazu aus, die sexuelle Selbstbestimmung des Opfers sei schwer verletzt worden und es sei insgesamt von einem mittleren bis schweren Tatverschulden auszugehen (vgl. angefochtener Entscheid E. 5). 5.2. Der Beschwerdeführer macht geltend, seit dieser Verurteilung seien nicht die geringsten Anzeichen für einen Rückfall auszumachen, weshalb ihm grundsätzlich eine günstige Legalprognose auszustellen sei. Dieser Ansicht kann jedoch nicht gefolgt werden: Die Vorinstanz hat die vorliegenden Gutachten bzw. Ergänzungsgutachten ausführlich gewürdigt und dargelegt, gemäss dem Gutachten von Dr. D._ vom 15. Mai 2008 bestehe eine erhebliche Rückfallgefahr, welcher jedoch mit entsprechenden Massnahmen begegnet werden könne. Einem Bericht von Dr. E._ vom 10. Juli 2012 sei aber zu entnehmen, dass der Beschwerdeführer die Therapie nur noch unregelmässig besuche und nur eine langfristige Behandlung die Rückfallgefahr mindern könne. Aus diesem Grund habe das Obergericht somit zufolge schlechter Prognose den bedingten Strafvollzug nicht gewährt (vgl. angefochtener Entscheid E. 6). 5.3. Die Vorinstanz hat weiter festgestellt, gemäss dem psychiatrischen Gutachten vom 15. Mai 2008 sei beim Beschwerdeführer von einer Persönlichkeitsstörung auszugehen, die u.a. durch immer wieder auftretendes deliktisches Verhalten gekennzeichnet sei. Die Vorinstanz hat diesen Befund sodann belegt mit den diversen einschlägigen, im Strafregister inzwischen gelöschten Vorstrafen, die der Beschwerdeführer zwischen 1985 und 1998 begangen hat. Diese Vorstrafen ([fortgesetzte] Unzucht mit einem Kind, Exhibitionismus, mehrfache sexuelle Handlungen mit Kindern) durften die Vorinstanzen praxisgemäss auch nach deren Löschung im Strafregister in die Beurteilung des Verhaltens des Ausländers während seiner gesamten Anwesenheit in der Schweiz einzubeziehen (Urteile 2C_711/2011 vom 27. März 2012 E. 5.2; 2C_477/2008 vom 24. Februar 2009 E. 3.2), wodurch die ungünstige Prognose für den Beschwerdeführer noch verstärkt wird (vgl. angefochtener Entscheid E. 7.3). Daraus durfte die Vorinstanz insgesamt den Schluss ziehen, ohne engmaschige Betreuung scheine vom Beschwerdeführer nach wie vor eine erhebliche Gefahr auszugehen. 5.4. Was der Beschwerdeführer dagegen ausführt, vermag nicht zu überzeugen: So ist nicht entscheidend, dass er sich unmittelbar nach der Tat freiwillig in therapeutische Behandlung begab und ob seines (deliktischen) Verhaltens erschüttert gewesen sein soll. Ob er damals tatsächlich wie behauptet Reue und Einsicht gezeigt haben will, ist für die Frage, ob heute ein Rückfallrisiko besteht, bloss von untergeordneter Bedeutung. Auch der Einwand, dass beim Beschwerdeführer keine "Kernpädophilie" vorliege, greift nicht: Gerade bei Sexualdelikten - erst recht wenn sie an Kindern und Jugendlichen verübt wurden - ist angesichts der durch den traumatisierenden Übergriff oftmals hervorgerufenen Entwicklungsstörungen und langjährigen, schweren psychischen Leiden der Betroffenen grundsätzlich eine strenge Praxis gerechtfertigt und angezeigt (vgl. Urteil 2C_18/2009 vom 7. September 2009 E. 2.4). 5.5. Unter diesen Umständen ist davon auszugehen, dass trotz der Anstellung bei einer Eingliederungsstätte seine Situation zurzeit nicht bereits als derart stabilisiert gelten kann, dass ein Rückfall bei einer finanziellen, beruflichen oder persönlichen Krise weitgehend ausgeschlossen erscheint. Das Verwaltungsgericht hat seinen Entscheid damit nicht auf generalpräventive Überlegungen oder ausschliesslich auf die ausgesprochene Strafe, sondern auf eine konkrete Risikobeurteilung gestützt und insgesamt zu Recht eine erhebliche und gegenwärtige Gefährdung bejaht (vgl. auch Urteil 2C_839/2011 vom 28. Februar 2012 E. 3.2). 6. 6.1. Die Vorinstanz hat weiter zu Gunsten des Beschwerdeführers gewürdigt, dass dieser seit über 40 Jahren - mit einem zweijährigen Unterbruch - in der Schweiz lebt und durch den Widerruf der Niederlassungsbewilligung hart getroffen wird. Sie hat aber auch erwogen, dass er seit rund 20 Jahren ohne feste Beziehung lebe und auch sonst nicht besonders stark integriert sei; einzig sein Bruder lebe noch in der Schweiz. Sein behinderter Sohn sei inzwischen volljährig und lebe in einem Heim. Dem Beschwerdeführer sei sein Heimatland auf Grund verschiedener Besuche und Urlaube vertraut; zudem lebe auch seine Schwester dort und er selber habe die Absicht geäussert, dereinst nach Spanien zurückzukehren (vgl. angefochtener Entscheid E. 7.8). 6.2. Der Beschwerdeführer rügt in diesem Zusammenhang eine Verletzung von Art. 8 EMRK (Recht auf Familienleben) und beruft sich auf die Beziehung zu seinem Sohn, der aber unbestritten inzwischen volljährig ist. Nach der Rechtsprechung umfasst der Schutzbereich von Art. 8 EMRK in erster Linie die Kernfamilie (Ehepaare und ihre minderjährigen Kinder) sowie andere faktische Familienverhältnisse, in denen die Parteien zusammenleben (<ref-ruling> E. 6.1 S. 118); die Beziehung zwischen Eltern und erwachsenen Kindern wird aber bloss erfasst, wenn ein besonderes Abhängigkeitsverhältnis besteht (<ref-ruling> E. 3.4.2 S. 159; <ref-ruling> E. 2 S. 13 f.). Ein solches Abhängigkeitsverhältnis wird weder von der Vorinstanz festgestellt noch vom Beschwerdeführer substantiiert behauptet; der blosse Umstand, dass sein Sohn behindert ist und er diesen alle zwei Wochen im Heim besucht, stellt keine solche Abhängigkeit dar. Der Beschwerdeführer legt auch nicht dar, inwiefern sein Sohn auf die Unterstützung seines Vaters angewiesen sein soll. Zu Recht hat die Vorinstanz darauf hingewiesen, dass dem Sohn die notwendige Pflege im Heim zugute komme. 6.3. Aus dem ebenfalls angerufenen Anspruch auf Schutz des Privatlebens ergibt sich ein Recht auf Verbleib im Land sodann nur unter besonderen Umständen. Eine lange Anwesenheit und die damit verbundene normale Integration genügen hierzu nicht; erforderlich wären vielmehr besonders intensive Beziehungen beruflicher oder gesellschaftlicher Natur (<ref-ruling> E. 3.2.1 S. 286; <ref-ruling> E. 2c S. 384 ff.; <ref-ruling> E. 3b S. 22). Solche qualifizierten Bindungen des Beschwerdeführers zur Schweiz sind hier aber entgegen der Ansicht des Beschwerdeführers nicht ersichtlich. 6.4. Dazu kommt, dass die in Art. 8 Ziff. 1 EMRK statuierten Ansprüche ohnehin nicht absolut gelten: Vielmehr darf nach Art. 8 Ziff. 2 EMRK in das durch Ziff. 1 geschützte Rechtsgut eingegriffen werden, soweit der Eingriff gesetzlich vorgesehen ist und eine Massnahme darstellt, die in einer demokratischen Gesellschaft für die nationale Sicherheit, die öffentliche Ruhe und Ordnung, das wirtschaftliche Wohl des Landes, die Verteidigung der Ordnung, die Verhinderung von strafbaren Handlungen sowie den Schutz der Gesellschaft und der Moral und der Rechte bzw. Freiheiten anderer notwendig ist. Dies trifft im vorliegenden Fall - wie bereits in E. 5 hiervor dargelegt - zu. 6.5. Insgesamt erweist sich die vorinstanzliche Beurteilung damit als rechtmässig und die Beschwerde als unbegründet, weshalb sie abzuweisen ist. 7. Bei diesem Ausgang des Verfahrens trägt der Beschwerdeführer die Kosten des bundesgerichtlichen Verfahrens (<ref-law>). Angesichts der bekannten Rechtsprechung, an welche sich die Vorinstanz gehalten hat, muss die Beschwerde als aussichtslos beurteilt werden, so dass die nachgesuchte unentgeltliche Rechtspflege nicht gewährt werden kann (<ref-law>). Seiner finanziellen Lage ist indessen bei der Bemessung der Gerichtsgebühr Rechnung zu tragen (<ref-law>).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen. 2. Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung wird abgewiesen. 3. Die Gerichtskosten von Fr. 500.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt. 4. Dieses Urteil wird den Verfahrensbeteiligten, dem Verwaltungsgericht des Kantons Solothurn und dem Bundesamt für Migration schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 26. November 2014 Im Namen der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Zünd Der Gerichtsschreiber: Winiger
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Faits: A. Par délibération du 4 mars 2003, le Conseil municipal de la commune de Veyrier a décidé de procéder à la réactualisation de son plan directeur datant de 1991. Parallèlement, le Département cantonal de l'aménagement, de l'équipement et du logement (devenu ensuite le Département du territoire, actuellement le Département des constructions et des technologies de l'information; ci-après: le Département cantonal) a effectué une étude de faisabilité du développement du lieu-dit "les Grands Esserts". Ce site se trouve sur le plateau de Vessy, sur le territoire de la commune de Veyrier. Il est constitué de parcelles classées en zone agricole, pour la plupart propriétés de l'Etat de Genève. Cette étude concluait à la faisabilité d'un quartier d'environ 1'230 logements. B. Le 6 mars 2007, la Commission municipale chargée de la révision du plan directeur communal (ci-après: le PDCom) a dressé son rapport. Ce plan définissait trois options de réalisation dans le temps: le court terme pour les réalisations immédiates, le moyen terme pour celles projetées durant la validité du plan (dix à quinze ans) et le long terme pour les aménagements à réaliser postérieurement. Le Conseil administratif avait confié à un bureau d'architectes le soin de mener une étude de faisabilité qui avait été réalisée en septembre 2006. Il résultait de cette étude que la commune avait vu sa population augmenter de 2'400 habitants (900 logements) en quinze ans. Elle compterait sous peu 10'000 habitants et pourrait en accueillir environ 1'500 de plus, sans développer d'autres infrastructures. Il était proposé de densifier d'abord la couronne du village et d'adopter un moratoire pour les "Grands Esserts" afin que ceux-ci ne soient développés que postérieurement à la validité du plan (soit après 2022; fiche n° 4.01). Les terrains à urbaniser constituaient une réserve suffisante pour les quinze prochaines années si l'on admettait un rythme moyen de construction analogue à celui des années précédentes. C. Le 24 avril 2007, le Conseil municipal de la commune de Veyrier a entériné le projet du PDCom, qui a été transmis pour approbation au Département cantonal. La Commission d'urbanisme du Département cantonal a délivré son préavis le 30 août 2007. Le PDCom n'incluait pas, avant son échéance, les terrains des Grands Esserts comme potentiel de densification, contrairement à la fiche 2.04 du plan directeur cantonal (ci-après: le PDC) qui prévoyait un développement de ce secteur "à moyen ou long terme". Le site de Vessy, dont les Grands Esserts font partie, était particulièrement adéquat, compte tenu de la crise actuelle du logement, pour permettre une densification répondant aux besoins prépondérants de la population. Ce projet était prioritaire et la commune était invitée à l'intégrer dans son plan directeur. Un complément dans ce sens était demandé. Par une résolution du 13 novembre 2007, le Conseil municipal a décidé, ce nonobstant, de ne pas revenir sur cette option fondamentale. Il a chargé le Conseil administratif de confirmer la teneur du plan litigieux et de le faire parvenir tel quel au Conseil d'Etat. Le Conseiller d'Etat en charge du Département cantonal s'est déterminé le 11 avril 2008. Il a considéré que, sur le fond, le projet de PDCom qui lui était soumis était le même que celui ayant fait l'objet du préavis précité. Ses aspects devaient être complétés et approfondis dans le sens indiqué, l'urbanisation du secteur des Grands Esserts ne pouvant pas attendre dix ans. Le PDCom a été mis en consultation publique du 23 mai au 23 juin 2008. Par courrier du 15 octobre 2008, la commune a transmis pour approbation au Conseil d'Etat son projet de PDCom, avec des modifications ne concernant pas les Grands Esserts. Dans sa réponse à ce courrier, le Conseiller d'Etat en charge du Département cantonal regrettait que le projet de PDCom n'ait que peu évolué depuis sa précédente version de 2007 et que les remarques formulées dans sa lettre du 11 avril 2008 n'aient pas été prises en compte. Le plan ne pourrait être approuvé par le Conseil d'Etat que sous certaines réserves, concernant notamment l'urbanisation des Grands Esserts qui ne pouvaient être différés à la date proposée. Dans une résolution du 20 janvier 2009, le Conseil municipal a approuvé le PDCom dans sa version définitive d'octobre 2008. Par arrêté du 8 avril 2009, le Conseil d'Etat l'a approuvé sous certaines réserves, dont la suivante: "les options d'aménagement prévues par la fiche de coordination n° 4.01, urbanisation des Grands Esserts, ne sont pas approuvés". D. La commune de Veyrier a recouru auprès du Tribunal administratif du canton de Genève (ci-après: le Tribunal administratif) contre l'arrêté précité. Son recours a été rejeté par arrêt du 13 avril 2010. Le Tribunal administratif a considéré en substance que le PDCom rendait impossible l'urbanisation du secteur des Grands Esserts à "moyen terme" et n'était par conséquent pas compatible avec le PDC. Dans ces conditions, il n'était pas nécessaire d'examiner les griefs de la commune recourante relatifs à son autonomie communale et à l'étendue du pouvoir d'appréciation du Conseil d'Etat. E. Agissant par la voie du recours en matière de droit public, la commune de Veyrier demande au Tribunal fédéral d'annuler l'arrêt du Tribunal administratif du 13 avril 2010 ainsi que la réserve contestée de l'arrêté du Conseil d'Etat du 8 avril 2009. La recourante fait valoir en substance qu'elle jouit d'une large autonomie dans l'élaboration de son plan directeur et que la réserve du Conseil d'Etat viole la garantie de l'autonomie communale. Le Tribunal administratif s'en rapporte à justice quant à la recevabilité du recours et persiste dans les considérants et le dispositif de son arrêt. Le Conseil d'Etat s'en rapporte également à justice en ce qui concerne la recevabilité du recours et conclut à son rejet. La recourante a répliqué et persisté dans ses conclusions. L'Office fédéral du développement territorial a considéré que l'affaire ne soulevait pas, au regard du droit fédéral de l'aménagement du territoire et de la planification, des questions de principe nécessitant des observations de sa part.
Considérant en droit: 1. 1.1 Dirigé contre une décision prise en dernière instance cantonale dans le domaine du droit public de l'aménagement du territoire et des constructions, le recours est en principe recevable comme recours en matière de droit public conformément aux <ref-law>, aucune des exceptions prévues à l'<ref-law> n'étant réalisée. 1.2 Selon l'art. 89 al. 2 let. c LTF, les communes ont qualité pour recourir en invoquant la violation de garanties qui leur sont reconnues par les Constitutions cantonale ou fédérale. La commune de Veyrier, qui invoque l'autonomie dont elle bénéficie en matière d'aménagement du territoire, a ainsi qualité pour agir. La question de savoir si elle est réellement autonome dans ces domaines relève du fond (<ref-ruling> consid. 1.2 p. 45; <ref-ruling> consid. 4.2 p. 319 et les références). 1.3 Dans la mesure où la recourante demande l'annulation du chiffre 2 de l'arrêté du Conseil d'Etat du 8 avril 2009, son recours n'est pas recevable en raison de l'effet dévolutif du recours déposé auprès du Tribunal administratif (cf. <ref-ruling> consid. 1 p. 441; <ref-ruling> consid. 2a p. 302). Seul l'arrêt du Tribunal administratif peut en effet faire l'objet du recours en matière de droit public (cf. consid. 1.1 ci-dessus). 2. Selon l'art. 50 al. 1 Cst., l'autonomie communale est garantie dans les limites fixées par le droit cantonal. Une commune bénéficie de la protection de son autonomie dans les domaines que le droit cantonal ne règle pas de façon exhaustive, mais qu'il laisse en tout ou partie dans la sphère communale, conférant par là aux autorités municipales une liberté de décision relativement importante. L'existence et l'étendue de l'autonomie communale dans une matière concrète sont déterminées essentiellement par la constitution et la législation cantonales (<ref-ruling> consid. 3.1 p. 131; <ref-ruling> consid. 2.1 p. 413; <ref-ruling> consid. 2a p. 8; <ref-ruling> consid. 2 p. 136 et les arrêts cités). En vertu de l'art. 10 al. 1, 2 et 3 de la loi cantonale genevoise d'application de la loi fédérale sur l'aménagement du territoire du 4 juin 1987 (ci-après: la LaLAT), les communes sont tenues d'adopter un plan directeur communal, qui doit être compatible avec les exigences de l'aménagement du territoire du canton contenues notamment dans le plan directeur cantonal. Le plan acquiert force obligatoire pour la commune et le Conseil d'Etat s'il est adopté par celle-là et approuvé par celui-ci; il ne peut être approuvé par le Conseil d'Etat que s'il est conforme au plan directeur cantonal (cf. art. 10 al. 7 et 8 LaLAT). La recourante fait valoir qu'elle dispose d'une réelle compétence quant à l'adoption de son plan directeur et qu'elle a exercé son autonomie dans le respect du plan directeur cantonal et de la législation fédérale et cantonale. Selon le Tribunal administratif au contraire, le PDCom litigieux n'est pas conforme au PDC, si bien qu'il suffit dès lors de vérifier en premier lieu si le PDCom litigieux est compatible ou non avec le plan directeur cantonal. 3. Dans son concept de l'aménagement cantonal, le PDC instaure le principe selon lequel les zones à bâtir doivent être prioritairement utilisées; des déclassements dans la zone agricole ne peuvent être envisagés que de manière limitée et à titre exceptionnel (paragraphes 2.2 et 2.3). Dans sa version 2001, la fiche 2.04 du schéma directeur cantonal dresse la liste des sites choisis sur lesquels une extension urbaine dans la zone agricole peut être envisagée. Le site de Vessy - dont les Grands Esserts font partie - y figure, sous la rubrique des "sites réservés pour le moyen et le long terme", ce qui n'est pas contesté par les parties. Dans sa version 2006 - où les Grands Esserts figurent sous l'appellation "Vessy 2" - cette fiche confirme cette option de planification. La fiche 4.01 du PDCom litigieux prévoit que "l'urbanisation [du secteur des Grands Esserts] n'est pas envisagée à moyen terme" et n'est imaginée "qu'en dehors de la durée de validité [du plan]". 3.1 Le Tribunal fédéral revoit l'interprétation et l'application du droit cantonal et communal sous l'angle de l'arbitraire (cf. <ref-ruling> consid. 2.3 p. 466). Il ne s'écarte de la solution retenue que si celle-ci se révèle insoutenable, en contradiction manifeste avec la situation effective, ou si elle a été adoptée sans motifs objectifs et en violation d'un droit certain, ce qu'il appartient au recourant de démontrer par une argumentation qui réponde aux exigences de l'<ref-law> (cf. <ref-ruling> consid de 1.4.2 p. 254 et les références). En revanche, si l'interprétation défendue par la cour cantonale ne s'avère pas déraisonnable ou manifestement contraire au sens et au but de la disposition ou de la législation en cause, elle sera confirmée, même si une autre solution paraît également concevable, voire préférable (<ref-ruling> consid. 5.1 p. 17). 3.2 En l'espèce, l'arrêt attaqué retient que, dans la fiche 2.04 de 2001 déjà, le PDC prévoyait une urbanisation des Grands Esserts à "moyen ou long terme". En 2004, une étude de faisabilité a été engagée par le Département cantonal sur l'urbanisation de ce secteur. Dans la révision du PDC de 2006, il était précisé que les terrains agricoles sur lesquels une extension urbaine était prévue - soit notamment les Grands Esserts - permettraient la réalisation, et non seulement la planification, d'ici 2020, d'environ 5'300 logements et 150'000 m2 de surfaces d'activités. Selon les juges cantonaux, cette indication réaffirmait clairement une volonté de laisser ouverte les possibilités d'urbaniser ce secteur à terme plus court que celui prévu par le PDCom, dont la validité n'est pas arrêtée définitivement dans le plan mais irait jusqu'en 2022 environ, selon le rapport de la commission municipale (date à laquelle il faut ajouter les années de sa révision). Le Tribunal administratif en a conclu que le PDCom rendait impossible l'urbanisation de ce secteur "à moyen terme" - au sens qu'il convenait de donner à cette expression dans le PDC - et qu'il y avait une réelle incompatibilité entre ces deux plans. La recourante allègue que le PDCom ne contredit pas le PDC, puisqu'il n'exclut pas l'urbanisation du secteur des Grands Esserts mais considère uniquement qu'il n'a pas à être développé prioritairement. Elle reconnaît que la fiche 4.01 du PDCom s'oppose à une urbanisation du secteur à "moyen terme" au sens entendu par le PDC, mais relève que ce dernier réserve également la possibilité d'une urbanisation à "long terme", dont l'échéance équivaudrait à celle fixée par le PDCom. Dans son arrêt, le Tribunal administratif aurait interprété le PDC de la manière la moins favorable à la commune de Veyrier. La recourante, qui se contente d'opposer sa propre opinion à celle des juges cantonaux, ne fait cependant pas valoir que l'arrêt attaqué serait arbitraire sur ce point. Ses critiques, de nature purement appellatoires, sont par conséquent irrecevables (cf. consid. 3.1 ci-dessus). Quoi qu'il en soit, l'interprétation du droit cantonal et communal par le Tribunal administratif n'apparaît pas déraisonnable et doit être confirmée, même si, comme le soutient la recourante, une autre solution, plus favorable, aurait pu être envisagée. 3.3 Il s'ensuit qu'en refusant d'approuver les options d'aménagement prévues par la fiche de coordination 4.01 du PDCom litigieux, non conformes au plan directeur cantonal, le Conseil d'Etat, puis le Tribunal administratif, n'ont pas violé l'autonomie communale de la recourante. La question de savoir dans quelle mesure les communes genevoises sont autonomes en matière d'élaboration de leur plan directeur peut par conséquent rester indécise en l'espèce. 4. Il résulte de ce qui précède que le recours, mal fondé, doit être rejeté dans la mesure où il est recevable. Conformément à l'<ref-law>, il n'est pas perçu de frais judiciaires. Le Conseil d'Etat n'a pas droit à des dépens (<ref-law>).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable. 2. Il n'est pas perçu de frais judiciaires. 3. Le présent arrêt est communiqué au mandataire de la recourante, au Conseil d'Etat et au Tribunal administratif du canton de Genève, ainsi qu'à l'Office fédéral du développement territorial. Lausanne, le 24 novembre 2010 Au nom de la Ire Cour de droit public du Tribunal fédéral suisse Le Président: La Greffière: Féraud Mabillard
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2,012
fr
Faits: A. Par jugement du 12 avril 2011, le Tribunal de police du canton de Genève a reconnu X._ coupable d'opposition ou dérobade aux mesures visant à déterminer l'incapacité de conduire (art. 91a al. 1 LCR) et de conduite sous retrait du permis de conduire (art. 95 ch. 2 aLCR, alors en vigueur) et l'a condamné à une peine pécuniaire de 60 jours-amende, à 160 fr. le jour. B. Par arrêt du 3 octobre 2011, la Chambre pénale d'appel et de révision de la Cour de justice genevoise a rejeté l'appel de X._. En bref, il est reproché à celui-ci d'avoir, le 8 février 2010 à 4h20, effectué des man?uvres de stationnement alors qu'il présentait des signes d'ébriété. A la suite de l'intervention de deux gendarmes, il a refusé de s'identifier et de souffler dans l'éthylomètre. Trois individus s'étant approchés des gendarmes pour discuter, il en a profité pour s'éclipser et se réfugier dans un bar. Au moyen du numéro d'immatriculation du véhicule, il a pu être interpellé à son domicile. C. X._ forme un recours en matière pénale au Tribunal fédéral contre cet arrêt et conclut, sous suite de frais et dépens, à son acquittement, subsidiairement au renvoi de la cause en instance cantonale. Des déterminations n'ont pas été requises.
Considérant en droit: 1. Le recourant invoque une violation des art. 29 Cst. et 6 CEDH. En bref, il se plaint de ce que la cour cantonale s'est distanciée de l'appréciation des preuves du tribunal de police. Selon lui, cette manière de procéder serait contraire à l'immédiateté des débats et violerait son droit d'être entendu. Il prétend avoir ainsi été privé de la possibilité de faire entendre ses témoins. Il se réfère aussi à un arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme, dont il déduit qu'une instance d'appel ne peut pas prononcer de condamnation sur la base d'une nouvelle appréciation des preuves (arrêt de la CourEDH Garcia Hernandez contre Espagne du 16 novembre 2010). Le grief est infondé. L'arrêt de la Cour européenne invoqué n'est pas topique pour le cas d'espèce. Il s'agissait d'une affaire où la personne acquittée en première instance avait été condamnée en instance d'appel sans avoir été entendue personnellement ni avoir pu contester en audience publique les éléments retenus à charge (cf. arrêt ch. 34). En l'espèce, le recourant a été condamné en première instance. Il a formé appel. Il ne démontre pas qu'il aurait sollicité des moyens de preuve qui lui auraient été refusés à tort. Il a comparu à l'audience d'appel. Tant en première instance que devant l'instance d'appel, sa condamnation repose sur les témoignages de deux gendarmes. Ceux-ci ont attesté avoir vu le recourant au volant du véhicule, dans lequel il était seul (cf. jugement de première instance p. 4; arrêt attaqué p. 7). En appel, la cour cantonale a souligné que les gendarmes ne pouvaient se méprendre sur l'identité du conducteur puisqu'ils avaient formellement identifié le recourant lors des débats de première instance et qu'aucune autre personne ne se trouvait dans le véhicule. Elle a ensuite relativisé les déclarations d'autres témoins, dont celles de Y._, amie du recourant (arrêt attaqué, p. 7). Ce faisant, la cour cantonale n'a pas violé les garanties constitutionnelles ou conventionnelles invoquées par le recourant dès lors qu'en définitive son appréciation des preuves confirme la culpabilité du recourant fondée sur les témoignages des gendarmes, lesquels ont aussi été déterminants pour la solution en première instance. 2. Le recourant invoque une violation de l'art. 343 al. 3 CPP. Il se borne à citer le contenu de cette disposition sans dire en quoi la cour cantonale l'aurait violée. Son grief ne respecte pas les exigences minimales de motivation de l'art. 42 al. 2 LTF et est ainsi irrecevable. 3. Le recourant se plaint d'appréciation arbitraire des preuves. Il se contente de se référer à un passage d'une déclaration de son amie. Purement appellatoire, cette manière de procéder est irrecevable (cf. <ref-ruling> consid. 4.2.3 in fine p. 5). Au demeurant, contrairement à ce que soutient le recourant, la cour cantonale n'a pas retenu qu'il avait conduit le véhicule de la fête albanaise jusqu'aux Pâquis, mais bien, à l'instar du jugement de première instance et de l'ordonnance de condamnation valant acte d'accusation, qu'il avait été au volant lors d'une man?uvre de stationnement (cf. arrêt attaqué ch. 2.1.2 p. 6). En outre, il n'y a en l'occurrence rien d'arbitraire dans l'appréciation des preuves à donner la préférence aux témoignages concordants de deux gendarmes. 4. Le recours doit ainsi être rejeté dans la mesure où il est recevable. Le recourant, qui succombe, supporte les frais judiciaires (art. 66 al. 1 LTF).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable. 2. Les frais judiciaires, arrêtés à 2'000 fr., sont mis à la charge du recourant. 3. Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour de justice du canton de Genève, Chambre pénale d'appel et de révision. Lausanne, le 17 janvier 2012 Au nom de la Cour de droit pénal du Tribunal fédéral suisse Le Président: Mathys La Greffière: Paquier-Boinay
CH_BGer_011
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2,005
fr
Faits: Faits: A. Le 15 septembre 1998, l'Association vaudoise des parents de personnes handicapées mentales (AVPHM, devenue depuis lors Insieme Vaud) a déposé une dénonciation pénale contre X._ auprès des autorités vaudoises. Celles-ci se sont par la suite dessaisies de l'affaire en faveur du juge d'instruction du Valais central, qui a ouvert, le 11 octobre 1999, une instruction contre X._, au terme de laquelle ce dernier a été renvoyé en jugement, le 8 novembre 2001. A. Le 15 septembre 1998, l'Association vaudoise des parents de personnes handicapées mentales (AVPHM, devenue depuis lors Insieme Vaud) a déposé une dénonciation pénale contre X._ auprès des autorités vaudoises. Celles-ci se sont par la suite dessaisies de l'affaire en faveur du juge d'instruction du Valais central, qui a ouvert, le 11 octobre 1999, une instruction contre X._, au terme de laquelle ce dernier a été renvoyé en jugement, le 8 novembre 2001. B. Le 8 novembre 2002, le Juge du district de Conthey a rendu un jugement contumacial, dont X._ a demandé le relief, qui a été accepté le 28 mars 2003. Le même jour, le Juge du district de Conthey l'a condamné, pour abus de confiance (<ref-law>), à la peine de 4 mois d'emprisonnement, complémentaire à une autre, de 16 mois d'emprisonnement avec sursis pendant 2 ans, prononcée le 18 octobre 1999. Statuant le 27 janvier 2005 sur appel du condamné, la Cour pénale II du Tribunal cantonal valaisan l'a partiellement admis, en ce sens qu'elle a réduit la quotité de la peine à 2 mois d'emprisonnement, le verdict de culpabilité et le refus du sursis étant maintenus. Statuant le 27 janvier 2005 sur appel du condamné, la Cour pénale II du Tribunal cantonal valaisan l'a partiellement admis, en ce sens qu'elle a réduit la quotité de la peine à 2 mois d'emprisonnement, le verdict de culpabilité et le refus du sursis étant maintenus. C. Ce jugement retient, en résumé, ce qui suit. C.a Par contrat signé entre les parties le 4 mai 1998, X._ a été engagé par l'AVPHM en qualité de directeur d'un camp d'été pour adultes handicapés mentaux, devant se dérouler du 25 juillet au 8 août 1998 à Leysin. Selon le contrat, l'engagement comprenait, en plus de la durée du camp, cinq jours de préparation. Le salaire brut s'élevait, logement et nourriture compris, à 221,90 francs par jour, dont à déduire les charges sociales de 6,55 %. Un cahier des charges et divers documents étaient remis à l'intéressé. Ceux-ci prévoyaient que le directeur devait respecter certaines consignes relatives à la gestion financière du camp. Ainsi, une avance était versée sur un compte à indiquer par le directeur au moins trois semaines avant le début du cours. Le directeur devait respecter impérativement le budget fixé, tenir le compte des dépenses journalières et établir le compte final du cours, selon des modèles précis qui lui étaient remis. Un justificatif était exigé pour chaque dépense. La remise des comptes devait intervenir dans les deux semaines suivant la fin du cours. Le salaire du directeur lui était versé au retour du camp, après remise des comptes, rapports et documents y relatifs. C.b Le 24 juin 1998, l'AVPHM a versé un premier acompte de 2'000 francs sur le compte de X._ auprès de la banque Raiffeisen. Le 9 juillet suivant, elle l'a informé que le budget pour la durée du cours s'élevait à 13'300 francs, avec indication détaillée des parts de cette somme affectées aux différents postes. Ce montant a été viré sur le compte de X._, dont il s'est par la suite avéré que le solde était nul au moment du versement, le 15 juillet 1998. C.c Le camp a débuté le 25 juillet 1998, avec la mise en place de l'organisation, et les participants y ont été accueillis le lendemain. Deux jours plus tard, soit le 28 juillet 1998, l'AVPHM a adressé une lettre à X._, dans laquelle elle s'étonnait d'avoir appris qu'il avait pris congé deux jours de suite, avant même d'avoir passé la première nuit avec les vacanciers et de s'être assuré que l'équipe était en mesure d'assumer ses responsabilités. Le 1er août 1998, le responsable de l'association pour le camp de Leysin, s'est rendu sur place pour discuter avec X._. Ce dernier étant à nouveau absent, toute la journée et jusque tard dans la soirée, le responsable lui a signifié, le lendemain 2 août 1998, son licenciement immédiat. X._ a quitté le camp le jour même, rendez-vous étant pris pour le lendemain en vue de la remise des comptes et du solde du budget. Le 3 août 1998, il ne s'est toutefois pas présenté au rendez-vous et a fait savoir par fax à l'AVPHM qu'il contestait son licenciement et remettrait "tous les documents, pièces comptables et finances" dans les meilleurs délais. Après lui avoir confirmé son licenciement par lettre du 5 août 1998, l'AVPHM l'a invité, le 28 août suivant, à honorer son engagement à rendre des comptes et à verser le solde de l'avance effectuée. N'ayant pas obtenu de réponse, elle s'est résolue à le dénoncer. C.d Entendu par le juge d'instruction vaudois le 18 janvier 1999, X._ a répété qu'il tenait à disposition les pièces comptables du camp et qu'il attendait, pour solder les comptes, les résultats de sa "plainte pour licenciement abusif". Finalement, il s'est engagé à remettre "toutes les pièces comptables et correspondances relatives au camp" au magistrat instructeur. Ce dernier l'a relancé sans succès le 19 février 1999. Ce n'est finalement que le 16 mai 2000, à l'issue d'un délai plusieurs fois prolongé, que le mandataire de X._ a déposé un classeur contenant, en vrac, des pièces comptables, de la correspondance et des documents relatifs au déroulement du camp. C.e L'examen du compte de X._ auprès de la banque Raiffeisen a révélé les mouvements suivants. Du 15 juillet au 1er août 1998, il a encaissé 85,40 francs sur le compte. Il a prélevé 12'100 francs, dont 5'600 francs avant le début du camp et 6'500 francs entre le 25 et le 31 juillet 1998. Après son licenciement, alors que le montant disponible n'était plus que de 1'285,40 francs, il a épuisé le compte, retirant, en trois fois, 4'200 francs entre le 3 et le 8 août 1998, date à laquelle le compte présentait un solde négatif de 2'914,60 francs. C.f Après de longues tergiversations, X._ a produit certains justificatifs des dépenses effectuées avant et pendant 7 jours de camp, à hauteur de 5'043,65 francs. Il a été retenu qu'après déduction de quelque 200 francs, remis aux moniteurs pour les menues dépenses, et de 150 francs, restitués le 2 août 1998 par X._ lors de son départ de Leysin, il restait une somme de près de 10'000 francs, qu'il avait utilisée pour des besoins autres que ceux du camp. Il a en outre été relevé que, pour 7 jours de camp, X._ avait laissé une ardoise de près de 1'500 francs auprès de commerces de Leysin, que l'AVPHM avait dû régler. C.g L'instruction a révélé qu'à l'époque des faits, X._ avait d'importantes difficultés financières, provenant en partie de précédentes infractions. Pour la période du 29 août 1995 au 1er avril 1999, 41 actes de défaut de biens, pour un montant total de 18'977,75 francs, avaient été délivrés contre lui. Par la suite et jusqu'au 19 juin 2002, ce montant avait augmenté à 325'392,85 francs. C.h Au cours de la procédure, X._ a fourni des explications contradictoires pour justifier son comportement. Au juge d'instruction vaudois, il a dit vouloir attendre l'issue de sa plainte pour licenciement abusif avant de liquider les comptes. Ultérieurement, il s'est toutefois avéré qu'il n'avait jamais entrepris une quelconque démarche pour obtenir le salaire et l'indemnité auxquels il disait avoir droit. Il a également allégué que le montant, de 4'000 à 5'000 francs selon lui, non utilisé pour les besoins du camp se trouvait sur le compte de son père, ce qu'il a cependant rectifié aux débats en ce sens que son père était disposé à lui octroyer un prêt. Devant le juge d'instruction valaisan, il a prétendu que l'argent non utilisé pour le camp correspondait à des heures supplémentaires et frais de déplacement. Aux débats de première instance, il a soutenu que 5'000 francs avaient été utilisés pour l'achat d'un orgue destiné à l'animation du camp, mais qu'il avait emporté lors de son départ, et avoir gardé le solde, d'environ 5'000 francs, pour sa rémunération et ses frais. Enfin, dans son écriture d'appel, il a dressé un décompte laissant apparaître un total en sa faveur de 15'299 francs, à savoir: 2'624 francs pour des déplacements (4'100 km à 0,64 francs), 4'000 francs de salaire de base (20 jours à 200 francs), 4'525 francs d'heures supplémentaires (181 heures à 25 francs), 4'000 francs d'indemnité pour licenciement abusif et 150 francs restitués lors de son départ. Il en déduisait que c'est l'AVPHM qui lui devait de l'argent. C.i Né en 1941, X._ a suivi l'Ecole normale avant d'enseigner pendant quelques années, puis de se lancer dans diverses activités, dont l'éducation spécialisée, la promotion immobilière et la gérance d'établissements publics. Après une débâcle financière en France, où il s'était installé, il est revenu en 1993 en Suisse, où il s'est retrouvé au chômage et, dès 1995, a eu des démêlés avec la justice. A l'époque du jugement de première instance, il avait trouvé un emploi de responsable éducatif dans un hôpital psychiatrique, pour un revenu mensuel net de 7'100 francs. Selon les informations qu'il a fournies peu avant les débats d'appel, il avait toutefois perdu cet emploi et avait des problèmes de santé, un certificat médical attestant d'ailleurs d'une incapacité totale de travail du 1er au 31 janvier 2005 pour cause de maladie. Outre une inscription, du 11 novembre 1996, au casier de la circulation routière pour conduite d'un véhicule en état d'ébriété, X._ a été condamné, le 18 octobre 1999, soit postérieurement aux faits qui font l'objet de la présente procédure, à 16 mois d'emprisonnement avec sursis pendant 2 ans pour escroquerie par métier, violation d'une obligation d'entretien, faux dans les titres, faux dans les certificats, induction de la justice en erreur, dénonciation à tort d'une infraction, conduite d'un véhicule en état d'ébriété, circulation sans assurance responsabilité civile et détournement des cotisations AVS. Dans le cadre de la procédure ayant abouti au jugement du 18 octobre 1999, X._ avait été soumis à une expertise psychiatrique, qui concluait à un trouble mixte de la personnalité diminuant partiellement sa responsabilité pénale. Appelée à prononcer une peine complémentaire, la cour cantonale a estimé que cette diminution de responsabilité devait être prise en compte dans la présente cause et a donc réduit la peine à 2 mois d'emprisonnement. Elle a en revanche confirmé le refus du sursis, déniant qu'un pronostic favorable puisse être posé. Dans le cadre de la procédure ayant abouti au jugement du 18 octobre 1999, X._ avait été soumis à une expertise psychiatrique, qui concluait à un trouble mixte de la personnalité diminuant partiellement sa responsabilité pénale. Appelée à prononcer une peine complémentaire, la cour cantonale a estimé que cette diminution de responsabilité devait être prise en compte dans la présente cause et a donc réduit la peine à 2 mois d'emprisonnement. Elle a en revanche confirmé le refus du sursis, déniant qu'un pronostic favorable puisse être posé. D. X._ se pourvoit en nullité au Tribunal fédéral. Invoquant une violation de l'<ref-law> et du principe de la célérité et se plaignant de la peine infligée et du refus du sursis, il conclut à l'annulation du jugement attaqué et au renvoi de la cause à l'autorité cantonale pour nouvelle décision, subsidiairement pour réduction de la peine et octroi du sursis. Il sollicite par ailleurs l'assistance judiciaire.
Le Tribunal fédéral considère en droit: Le Tribunal fédéral considère en droit: 1. Saisie d'un pourvoi en nullité, la Cour de cassation contrôle l'application du droit fédéral (art. 269 PPF) sur la base d'un état de fait définitivement arrêté par l'autorité cantonale (cf. art. 277bis et 273 al. 1 let. b PPF). Elle ne peut donc pas revoir les faits retenus dans la décision attaquée ni la manière dont ils ont été établis. Les griefs dirigés contre les constatations de fait ou fondés sur un état de fait qui ne correspond pas à celui de la décision attaquée sont par conséquent irrecevables (<ref-ruling> consid. 1 p. 66/67; <ref-ruling> consid. 1 p. 55, 81 consid. 2a p. 83 et les arrêts cités). 1. Saisie d'un pourvoi en nullité, la Cour de cassation contrôle l'application du droit fédéral (art. 269 PPF) sur la base d'un état de fait définitivement arrêté par l'autorité cantonale (cf. art. 277bis et 273 al. 1 let. b PPF). Elle ne peut donc pas revoir les faits retenus dans la décision attaquée ni la manière dont ils ont été établis. Les griefs dirigés contre les constatations de fait ou fondés sur un état de fait qui ne correspond pas à celui de la décision attaquée sont par conséquent irrecevables (<ref-ruling> consid. 1 p. 66/67; <ref-ruling> consid. 1 p. 55, 81 consid. 2a p. 83 et les arrêts cités). 2. Invoquant une violation de l'<ref-law>, le recourant conteste sa condamnation pour abus de confiance. 2.1 Le recourant a été condamné en application de l'<ref-law>. Sur le plan objectif, cette disposition suppose que l'auteur ait utilisé, sans droit, à son profit ou au profit d'un tiers, des valeurs patrimoniales qui lui avaient été confiées. Il y a emploi illicite d'une valeur patrimoniale confiée lorsque l'auteur l'utilise contrairement aux instructions reçues, en s'écartant de la destination fixée (<ref-ruling> consid. 1c p. 25; <ref-ruling> consid. 2 p. 128). L'alinéa 2 de l'<ref-law> ne protège pas la propriété, mais le droit de celui qui a confié la valeur patrimoniale à ce que celle-ci soit utilisée dans le but qu'il a assigné et conformément aux instructions qu'il a données. Est ainsi caractéristique de l'abus de confiance au sens de cette disposition le comportement par lequel l'auteur démontre clairement sa volonté de ne pas respecter les droits de celui qui lui fait confiance (<ref-ruling> consid. 2.1 p. 259 et les arrêts cités). Du point de vue subjectif, l'auteur doit avoir agi intentionnellement et dans un dessein d'enrichissement illégitime. Cette dernière condition est réalisée lorsque celui qui devait tenir en tout temps le bien confié à disposition de l'ayant droit l'a utilisé à son profit ou au profit d'un tiers sans avoir à tout moment la volonté et la possibilité de le restituer immédiatement (<ref-ruling> consid. 3a p. 29 s., 32 consid. 2a p. 34). S'il devait le tenir à disposition de l'ayant droit à un moment déterminé ou à l'échéance d'un délai déterminé, il doit avoir eu la volonté et la possibilité de le restituer à ce moment ou à cette échéance (<ref-ruling> consid. 3a p. 30, 32 consid. 2a p. 34). Le dessein d'enrichissement illégitime fait en revanche défaut si, au moment de l'emploi illicite de la valeur patrimoniale confiée, l'auteur en paie la contre-valeur (cf. <ref-ruling> consid. 2a p. 167), s'il avait à tout moment ou, le cas échéant, à la date convenue à cet effet, la volonté et la possibilité de le faire (<ref-ruling> consid. 2a p. 34) ou encore s'il était en droit de compenser (<ref-ruling> consid. 3 p. 34 ss). Cette dernière hypothèse implique que l'auteur ait une créance d'un montant au moins égal à la valeur de la chose qu'il s'est approprié ou à la valeur patrimoniale qu'il a utilisée et qu'il ait vraiment agi en vue de se payer. L'absence ou le retard d'une déclaration de compensation, bien qu'il puisse constituer un indice important de l'absence d'une véritable volonté de compenser, n'est en revanche pas déterminant (<ref-ruling> consid. 3a p. 35). Le dessein d'enrichissement peut être réalisé par dol éventuel (<ref-ruling> consid. 2a p. 34). Tel est le cas, lorsque l'auteur envisage l'enrichissement comme possible et agit néanmoins, même s'il ne le souhaite pas, parce qu'il s'en accommode pour le cas où il se produirait (<ref-ruling> consid. 3a p. 36; cf. également <ref-ruling> consid. 1a p. 156; <ref-ruling> consid. 3a p. 253 et les arrêts cités). 2.2 Des faits retenus, qui lient la Cour de céans et dont il est dès lors irrecevable à s'écarter (cf. supra, consid. 1), il résulte que l'engagement du recourant, par contrat du 4 mai 1998, comme directeur du camp de Leysin impliquait notamment qu'il respecte certaines consignes précises relatives à la gestion financière du camp. En particulier, il était tenu d'affecter aux dépenses inhérentes au camp les sommes qui lui étaient avancées et de produire, dans le délai et selon les formes convenues, des justificatifs pour chacune de ces dépenses. Or, il n'a pu justifier de l'utilisation pour les besoins du camp que d'un montant total de 5'393,65 francs sur la somme globale de 15'300 francs qui lui avait été avancée à cette fin, au demeurant, après maintes tergiversations, de longs mois après l'échéance du délai dans lequel il eût été tenu de le faire et, de surcroît, sans se conformer aux directives en la matière. Une utilisation, conforme aux instructions reçues, du solde de 9'906,35 francs, n'a jamais été justifiée et pour cause, puisque, comme il l'admet, le recourant n'a pas utilisé ce solde conformément à la destination fixée, mais l'a prélevé et retenu pour se payer des montants que, selon le décompte dressé dans son écriture d'appel, il estimait lui être dus à titre de frais de déplacement, d'heures supplémentaires, de salaire et d'indemnité pour licenciement abusif. La réalisation de l'élément objectif de l'infraction en cause ne fait ainsi aucun doute. Au vu des faits retenus, il est par ailleurs manifeste que c'est consciemment et volontairement, donc intentionnellement, que le recourant a agi de la sorte. La réalisation des éléments qui viennent d'être examinés n'est au demeurant pas réellement contestée par le recourant, du moins par une argumentation qui soit recevable au regard des art. 277bis et 273 al. 1 let. b PPF, étant rappelé que tout grief dirigé contre les constatations de fait ou fondé sur un état de fait s'écartant de celui retenu dans la décision attaquée est irrecevable dans un pourvoi en nullité. 2.3 Reste à examiner si, comme le soutient essentiellement le recourant, la réalisation d'un dessein d'enrichissement illégitime a été admise à tort, notamment parce qu'il aurait été en droit de compenser le solde, de près de 10'000 francs, qu'il a retenu avec les montants qui, selon son décompte, lui étaient dus à titre de frais de déplacement, d'heures supplémentaires, de salaire et d'indemnité pour licenciement abusif. Le jugement attaqué constate que le contrat d'engagement prévoyait, en plus de la durée du camp, cinq jours de préparation, notamment pour des réunions, pour l'engagement et la formation des moniteurs, pour des démarches de préparation, etc., payés 221,90 francs par jour. Il n'était nullement question d'heures supplémentaires payables en sus et moins encore à raison de 25 francs de l'heure. Le jugement constate également que les seuls déplacements qu'il était prévu de défrayer, à raison de 0,64 fr/km, étaient ceux requis pour le transport des participants avec un véhicule privé. Ces constatations relèvent du fait et lient donc la Cour de céans, de sorte que le recourant est irrecevable à les rediscuter. Au demeurant, comme le relève le jugement attaqué, les seuls chiffres de 181 heures supplémentaires et de 4'100 km parcourus en 13 jours en disent long sur l'absence de bien-fondé de ces prétentions. S'agissant des montants auxquels le recourant dit pouvoir prétendre à titre de salaire - soit 4'000 francs correspondant à 20 jours de travail (15 jours de camp + 5 jours de préparation) à raison de 200 francs par jour - et d'indemnité pour licenciement abusif - soit 4'000 francs également -, le jugement attaqué observe que ces montants n'ont jamais été fixés ni même réclamés dans une procédure idoine, que, de son propre aveu, le recourant n'a jamais engagée. Il ajoute que, de toute manière, ces montants n'étaient nullement exigibles le 8 août 1998, date de la clôture du camp et à laquelle le compte Raiffeisen, sur lequel le montant du budget avait été versé, avait été vidé par le recourant, rappelant que la reddition des comptes et le versement du salaire étaient prévus dans les deux semaines dès la fin du cours. Il en déduit que, dans ces circonstances, le recourant ne saurait prétendre avoir eu l'intention de se payer ou de se mettre au bénéfice de la compensation au moment où il avait fait les prélèvements litigieux. Ces constatations, une fois de plus, relèvent du fait, de sorte que toute l'argumentation du recourant visant à les contester ou rediscuter est irrecevable. Des faits ainsi retenus, il résulte qu'il n'est nullement établi que le recourant disposait d'une créance d'un montant au moins égal à la somme d'argent qu'il s'est arrogée et qu'il n'avait en tout cas pas de véritable volonté de se payer. Il n'était dès lors pas en droit d'exercer une compensation, dont les conditions ne sont pas réalisées (cf. supra, consid. 2.1; <ref-ruling> consid. 3a p. 35). Au reste, il est manifeste, au vu des faits retenus et en particulier de sa situation financière à l'époque des faits, que le recourant n'était pas en mesure de représenter en tout temps l'équivalent de la somme qu'il s'est arrogée et qu'il n'a d'ailleurs jamais eu la volonté réelle de le faire. En particulier, il n'a jamais été établi qu'il aurait pu obtenir un prêt de son père, comme il s'est borné à l'alléguer, au demeurant pour la première fois aux débats de première instance, soit plus de quatre ans après les faits. Autant qu'il admet que la condition d'un dessein d'enrichissement illégitime est réalisée, le jugement attaqué ne viole donc en rien le droit fédéral. Le recourant ne démontre d'ailleurs nullement le contraire sur la base des faits retenus. Toute son argumentation se réduit à une rediscussion des faits, visant notamment à faire admettre qu'il aurait été licencié abusivement. Partant, elle est irrecevable. 2.4 Le grief pris d'une violation de l'<ref-law> ne peut ainsi être que rejeté dans la faible mesure où il est recevable. 2.4 Le grief pris d'une violation de l'<ref-law> ne peut ainsi être que rejeté dans la faible mesure où il est recevable. 3. Alléguant que la procédure d'instruction et de jugement a été menée en violation du principe de la célérité, le recourant en déduit que cette violation devait conduire à renoncer à toute peine. 3.1 Selon la jurisprudence, lorsque, comme en l'espèce, le recourant entend se plaindre de ce que l'autorité cantonale n'a pas tenu compte d'une violation du principe de la célérité lors de la fixation de la peine, il doit agir par la voie du pourvoi en nullité, sans égard au fait que l'autorité cantonale ait admis ou nié une violation de ce principe ou ignoré la question, et le Tribunal fédéral examine alors une éventuelle violation du principe de la célérité dans le cadre du pourvoi, à titre de question préjudicielle à la question principale d'une incidence de cette violation sur la peine (<ref-ruling> consid. 3.3.2 p. 55 s.). Il y a donc lieu d'entrer en matière. 3.2 Le principe de la célérité impose aux autorités de mener la procédure pénale sans désemparer, dès le moment où l'accusé est informé des soupçons qui pèsent sur lui, afin de ne pas le maintenir inutilement dans les angoisses qu'elle suscite (<ref-ruling> consid. 2a p. 140). Il s'agit d'une exigence à l'égard des autorités pénales, qui se distingue de la circonstance atténuante du temps relativement long (art. 64 avant-dernier alinéa CP), laquelle est liée à l'approche de la prescription et suppose que l'accusé se soit bien comporté dans l'intervalle. Comme les retards dans la procédure pénale ne peuvent être guéris, le Tribunal fédéral a fait découler de la violation du principe de la célérité des conséquences sur le plan de peine. Le plus souvent, la violation de ce principe conduira ainsi à une réduction de la peine, parfois même à la renonciation à toute peine ou encore, en tant qu'ultima ratio dans des cas extrêmes, à une ordonnance de non-lieu (<ref-ruling> consid. 4d p. 129; <ref-ruling> consid. 2a p. 140/141). Le caractère raisonnable de la durée d'une procédure s'apprécie suivant les circonstances de la cause, lesquelles commandent généralement de procéder à une évaluation globale, en tenant notamment compte de la complexité de l'affaire, du comportement de l'accusé et de celui des autorités compétentes (<ref-ruling> consid. 2c p. 142 et les références citées). Comme on ne peut pas exiger de l'autorité pénale qu'elle s'occupe constamment d'une seule et unique affaire, il est inévitable qu'une procédure comporte quelques temps morts. Lorsqu'aucun d'eux n'est d'une durée vraiment choquante, c'est l'appréciation d'ensemble qui prévaut. Des périodes d'activité intense peuvent donc compenser le fait que le dossier ait été laissé momentanément de côté en raison d'autres affaires (<ref-ruling> consid. 2c p. 142). Selon la jurisprudence européenne, apparaissent comme des carences choquantes une inactivité de treize ou quatorze mois au stade de l'instruction, un délai de quatre ans pour qu'il soit statué sur un recours contre l'acte d'accusation ou encore un délai de dix ou onze mois pour que le dossier soit transmis à l'autorité de recours (<ref-ruling> consid. 2c p. 144; <ref-ruling> consid. 1c p. 110). Le principe de la célérité peut être violé, même si les autorités pénales n'ont commis aucune faute. Celles-ci ne sauraient donc exciper des insuffisances de l'organisation judiciaire. 3.3 La procédure a été initiée par une dénonciation déposée le 15 septembre 1998. Elle a d'abord été instruite dans le canton de Vaud, où le recourant a notamment été entendu par le juge d'instruction, avant que ce dernier ne se dessaisisse de l'affaire en faveur du juge d'instruction du Valais central. Ce dernier a alors ouvert une enquête le 11 octobre 1999, sans qu'il soit allégué qu'il aurait tardé à le faire. Il a inculpé le recourant le 8 février 2000, puis, sur demande de complément d'instruction, a notamment entendu divers témoins et procédé à un nouvel interrogatoire du recourant, avant de clore l'enquête et de transmettre le dossier au Ministère public, qui a dressé l'arrêt de renvoi le 8 novembre 2001. L'instruction a ainsi duré environ 3 ans depuis le dépôt de la dénonciation, sans que l'on discerne toutefois de périodes d'inactivité inexpliquées d'une durée choquante. Il doit au demeurant être rappelé que, de janvier 1999 au 16 mai 2000, les autorités d'instruction ont sollicité et attendu en vain du recourant qu'il produise les justificatifs qu'il promettait constamment de fournir. Un jugement contumacial a été rendu le 8 novembre 2002, soit une année après le dépôt de l'arrêt de renvoi. Il a fait l'objet d'une demande de relief, qui a été acceptée le 28 mars 2003 et le nouveau jugement de première instance a été rendu le même jour. La procédure de première instance a donc duré moins de 17 mois, étant au demeurant observé qu'elle n'aurait pas excédé une année si le recourant n'avait pas fait défaut. Il est manifeste que cette durée n'a rien d'excessif. Le recourant a fait appel le 7 mai 2003 et les débats d'appel ont été fixés au 13 janvier 2005. Certes, un peu moins de 20 mois se sont ainsi écoulés entre le dépôt du recours et les débats d'appel, dont une partie toutefois se recouvrait avec la période des vacances. Au demeurant, cette période n'a pas été marquée par une inactivité totale inexpliquée qui soit imputable à l'autorité. Outre une procédure de retrait, avec effet rétroactif au 7 mai 2003, de l'assistance judiciaire partielle précédemment accordée au recourant, les échanges d'écriture et le temps nécessaire à l'établissement du rapport, le jugement attaqué constate que la procédure a été retardée par de nombreux reports de délais et de citations provoqués par le recourant lui-même. Enfin, le jugement attaqué a été rendu 27 janvier 2005, soit moins d'une quinzaine de jours après les débats. La procédure d'instruction et de jugement a ainsi duré, au total, environ 6 ans et demi. Ce laps de temps ne comporte toutefois pas de période d'inactivité totale et inexpliquée de plusieurs mois qui soit imputable à l'autorité, étant au demeurant rappelé que quelques temps morts, dont aucun n'est en l'espèce d'une durée choquante, sont inévitables. Une durée excessive de la procédure doit d'autant plus être niée que maints retards ont été provoqués par le recourant lui-même, qui, par son comportement, a contribué dans une mesure non négligeable à en retarder l'issue. Dans ces conditions, on ne discerne pas de violation du principe de la célérité qui puisse fonder une réduction de la peine et moins encore une exemption de toute peine. La procédure d'instruction et de jugement a ainsi duré, au total, environ 6 ans et demi. Ce laps de temps ne comporte toutefois pas de période d'inactivité totale et inexpliquée de plusieurs mois qui soit imputable à l'autorité, étant au demeurant rappelé que quelques temps morts, dont aucun n'est en l'espèce d'une durée choquante, sont inévitables. Une durée excessive de la procédure doit d'autant plus être niée que maints retards ont été provoqués par le recourant lui-même, qui, par son comportement, a contribué dans une mesure non négligeable à en retarder l'issue. Dans ces conditions, on ne discerne pas de violation du principe de la célérité qui puisse fonder une réduction de la peine et moins encore une exemption de toute peine. 4. Le recourant formule un bref grief quant à la peine, dont il soutient qu'elle est "arbitrairement élevée". A l'appui, il fait valoir qu'il a agi parce qu'il était "profondément blessé par son licenciement abusif et par l'humiliation qui en découlait" et qu'il devait donc être mis au bénéfice d'une "douleur violente, produite par une offense imméritée", au sens de l'<ref-law>, ce que la cour cantonale aurait omis de faire sans même justifier son point de vue. Ce grief est dépourvu de tout fondement. Comme l'a relevé la cour cantonale, qui a donc dûment motivé sa décision sur ce point, le recourant a commencé son activité coupable avant son licenciement et non en réaction à ce dernier, à supposer encore qu'il eût été immérité. Le licenciement du recourant lui a en effet été signifié le 2 août 1998 et confirmé par écrit le 5 août 1998. Or, le 31 juillet 1998, il avait déjà prélevé, au total, 12'100 francs sur le compte, soit plus du double de ce qu'il a finalement pu justifier. Le grief, qui confine à la témérité, ne peut être que rejeté. Le grief, qui confine à la témérité, ne peut être que rejeté. 5. Le recourant se plaint du refus du sursis. Il reproche à la cour cantonale d'avoir nié qu'un pronostic favorable puisse être posé, pour avoir omis de tenir compte d'éléments qui seraient pertinents à cet égard. 5.1 Il est évident qu'une peine de 2 mois d'emprisonnement, complémentaire à une autre de 16 mois, par sa nature et sa durée, peut objectivement être assortie du sursis. La seule question est donc de savoir si l'on peut prévoir, en fonction des antécédents et du caractère du recourant, que cette mesure sera de nature à le détourner de commettre d'autres crimes ou délits, c'est-à-dire si un pronostic favorable peut être posé quant à son comportement futur. Pour poser ce pronostic, le juge dispose d'un large pouvoir d'appréciation, de sorte que sa décision sur ce point ne sera annulée que si elle repose sur des considérations étrangères à la disposition applicable, si elle ne prend pas en compte les critères découlant de celle-ci ou si elle se révèle à ce point sévère ou clémente que l'on doive conclure à un abus du pouvoir d'appréciation. Pour déterminer si le sursis serait de nature à détourner l'accusé de commettre de nouvelles infractions, le juge doit se livrer à une appréciation d'ensemble de tous les éléments pertinents. Il doit être tenu compte, d'une part, des circonstances de l'acte et, d'autre part, de la situation personnelle de l'auteur. Il n'est pas admissible d'accorder une importance prépondérante à certains des éléments à prendre en considération dans l'application de l'<ref-law> et d'en négliger d'autres, voire de ne pas en tenir compte (<ref-ruling> consid. 3b p. 198 et les références citées). 5.2 Le recourant reproche vainement à la cour cantonale d'avoir méconnu que, depuis la commission des faits reprochés, en juillet-août 1998, il n'a plus fait l'objet d'aucune enquête pénale. Il les a commis alors qu'il était sous le coup de l'enquête pénale ayant abouti au jugement précité, laquelle ne l'a donc nullement dissuadé de la récidive. C'est en vain aussi qu'il fait grief à la cour cantonale d'avoir méconnu que, depuis sa condamnation du 18 octobre 1999, il n'a plus commis d'infractions. Cet élément n'est en l'espèce pas décisif, dès lors que, tout au long de la présente procédure, dont l'instruction a commencé plus d'une année avant le jugement précité, le recourant n'a cessé de faire de l'obstruction et de tenter d'accuser sa partie adverse de s'enrichir à ses dépens, ce qui n'est assurément pas propre à faire admettre une prise de conscience de l'illicéité de son comportement et une volonté réelle de s'amender. Enfin, le recourant ne saurait se prévaloir d'une stabilité professionnelle retrouvée. Comme le relève le jugement attaqué, sa situation personnelle, notamment professionnelle, ne s'est pas fondamentalement modifiée depuis les faits, qui remontent à plus de 6 ans. Durant ce laps de temps, il n'a guère travaillé que pendant deux ans au plus, puisqu'avant même que le jugement attaqué ait été rendu, il avait perdu l'emploi qu'il avait trouvé à l'époque du jugement de première instance. Certes, cette situation, du moins depuis la fin de l'année 2004 ou le début de l'année 2005, semble s'expliquer par les problèmes de santé qu'il présente. Il reste qu'on ne saurait parler d'une "stabilité sur le plan professionnel depuis plusieurs années", d'autant moins que, par le passé, le recourant avait fréquemment changé d'emplois, avant de connaître une débâcle financière, puis de se retrouver au chômage et d'avoir des démêlés avec la justice. 5.3 Le recourant a commis les faits reprochés alors qu'il faisait l'objet d'une enquête pour de nombreux crimes et délits, ce qui ne l'a pas dissuadé de la récidive. Depuis le début de la présente procédure, il n'a cessé de faire de l'obstruction, de recourir à l'esquive et de tenter d'accuser sa partie adverse. Il n'a jamais manifesté la moindre volonté de régler ses comptes avec celle-ci et moins encore de réparer le dommage causé. Un tel comportement démontre de manière plus que suffisante que le recourant refuse d'assumer la responsabilité de son comportement délictueux et n'a aucune volonté d'amendement, dont il n'a jamais donné le moindre signe. Dans ces conditions, la possibilité d'un pronostic favorable quant au comportement futur du recourant pouvait être niée sans abus du pouvoir d'appréciation. Le refus du sursis ne viole donc en rien le droit fédéral. Le refus du sursis ne viole donc en rien le droit fédéral. 6. Le pourvoi doit ainsi être rejeté dans la mesure où il est recevable. Comme il était d'emblée voué à l'échec, l'assistance judiciaire sera refusée (art. 152 OJ) et le recourant, qui succombe, supportera les frais (art. 278 al. 1 PPF), dont le montant sera fixé en tenant compte de sa situation financière.
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le pourvoi est rejeté dans la mesure où il est recevable. 1. Le pourvoi est rejeté dans la mesure où il est recevable. 2. La requête d'assistance judiciaire est rejetée. 2. La requête d'assistance judiciaire est rejetée. 3. Un émolument judiciaire de 800 francs est mis à la charge du recourant. 3. Un émolument judiciaire de 800 francs est mis à la charge du recourant. 4. Le présent arrêt est communiqué en copie au mandataire du recourant, au Ministère public du canton du Valais et au Tribunal cantonal du Valais, Cour pénale II. Lausanne, le 14 avril 2005 Au nom de la Cour de cassation pénale du Tribunal fédéral suisse Le président: La greffière:
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in Erwägung gezogen: 1.-Die Fremdenpolizei des Kantons Aargau ordnete am 16. Mai 2000 gegen den marokkanischen Staatsangehörigen A._ Ausschaffungshaft an, welche das Rekursgericht im Ausländerrecht des Kantons Aargau mit Urteil vom 19. Mai 2000 bis zum 15. August 2000, 12.00 Uhr, bestätigte. Am 19. Mai 2000 erteilte A._ Fürsprecher Holliger, Brugg, eine Vollmacht unter anderem zur Einreichung von Rechtsmitteln ans Bundesgericht betreffend Ausschaffungshaft. Am 1. Juni 2000 wurde er nach Marokko ausgeschafft. Am 26. Juni 2000 erhob Fürsprecher Franz Holliger im Namen von A._ beim Bundesgericht gegen das Urteil des Rekursgerichts vom 19. Mai 2000 Verwaltungsgerichtsbeschwerde. 2.-a) Gemäss Art. 103 lit. a OG ist zur Verwaltungsgerichtsbeschwerde legitimiert, wer durch die angefochtene Verfügung berührt ist und ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat. Hat der Beschwerdeführer kein solches Rechtsschutzinteresse, wird auf die Verwaltungsgerichtsbeschwerde nicht eingetreten, fällt es nach Einreichung der Beschwerde, aber noch vor dem Endentscheid des Bundesgerichts dahin, erklärt dieses den Rechtsstreit nach Vernehmlassung der Parteien als erledigt (<ref-law> in Verbindung mit Art. 40 OG). Nur ausnahmsweise sieht das Bundesgericht vom Erfordernis eines aktuellen praktischen Interesses ab, soll es doch (sowohl im Verfahren der Verwaltungsgerichtsbeschwerde wie auch im Verfahren der staatsrechtlichen Beschwerde) über konkrete und nicht bloss theoretische Fragen entscheiden (vgl. <ref-ruling> E. 4 S. 397 f.; <ref-ruling> E. 2a und b S. 59, 182 E. 2c S. 185). Nach feststehender und neuestens bestätigter Rechtsprechung (vgl. <ref-ruling> E. 4b S. 397 f. zum Verfahren der staatsrechtlichen Beschwerde betreffend Untersuchungshaft) kann darum nach der Haftentlassung ein Entscheid über die Rechtmässigkeit der Haftanordnung im diesbezüglichen Beschwerdeverfahren selber regelmässig nicht mehr erwirkt werden. b) Der Beschwerdeführer war zum Zeitpunkt der Beschwerdeerhebung bereits ausgeschafft und also nicht mehr in Haft. Er hatte damit von Anbeginn an kein aktuelles, praktisches Interesse im Sinne von Art. 103 lit. a OG an der Aufhebung der Verfügung des Rekursgerichts bzw. an der Prüfung der Gesetzmässigkeit der Haftanordnung. Er bringt nichts vor, was in seinem Fall für eine andere Betrachtungsweise sprechen und die Annahme eines schutzwürdigen Interesses trotz Fehlens eines aktuellen und praktischen Interesses rechtfertigen würde. Er macht zwar geltend, die von ihm erhobene Rüge betreffe eine Rechtsfrage, die sich jederzeit unter gleichen oder ähnlichen Umständen wieder stellen könne und an deren Beantwortung wegen der grundsätzlichen Bedeutung ein hinreichendes öffentliches Interesse bestehe, wobei das Bundesgericht sie im Einzelfall kaum je rechtzeitig überprüfen könne (vgl. BGE <ref-ruling> E. 2b S. 59; gleich für die staatsrechtliche Beschwerde: <ref-ruling> E. 4b S. 397). Dies trifft keineswegs zu: Wird Verwaltungsgerichtsbeschwerde gegen einen Entscheid über die Bestätigung von Ausschaffungshaft erhoben, führt das Bundesgericht regelmässig ein beschleunigtes Verfahren durch, und es fällt seinen Entscheid sehr rasch nach Einleitung des Beschwerdeverfahrens. Es hatte denn bisher auch Gelegenheit, sich mit einem breiten Spektrum von Fragen zu befassen, die sich im Zusammenhang mit fremdenpolizeirechtlicher Haft stellen können. Was insbesondere die Problematik von gegen Asylbewerber verfügten Wegweisungen betrifft, ist z.B. auf das in der Beschwerdeschrift ausdrücklich erwähnte Urteil vom 26. April 1995 i.S. Budovic (<ref-ruling>) zu verweisen. Auf die Verwaltungsgerichtsbeschwerde ist daher wegen Fehlens eines schutzwürdigen Interesses an der Aufhebung des angefochtenen Urteils im Sinne von Art. 103 lit. a OG im vereinfachten Verfahren (Art. 36a OG), ohne Schriftenwechsel oder andere Weiterungen (Einholen von Akten), nicht einzutreten. Es kann somit offen bleiben, ob das Bundesgericht im vorliegenden Fall die Wegweisungsfrage überhaupt hätte prüfen können, nachdem der Beschwerdeführer bzw. sein Vertreter die Möglichkeit gehabt hätten, beim Bundesamt für Flüchtlinge um Wiederaufnahme des Asylverfahrens zu ersuchen und auf den Abschreibungsbeschluss zurückzukommen (E. 2c/cc des angefochtenen Urteils; vgl. zur beschränkten diesbezüglichen Prüfungsbefugnis des Bundesgerichts <ref-ruling> E. 2c S. 61 f.). c) Der Beschwerdeführer ersucht um Gewährung der unentgeltlichen Rechtspflege und Beiordnung eines unentgeltlichen Rechtsanwalts. Da die Verwaltungsgerichtsbeschwerde - schon - darum aussichtslos erscheint, weil der Beschwerdeführer dazu offensichtlich nicht legitimiert ist, fehlt es an einer unabdingbaren Voraussetzung für die Gewährung der unentgeltlichen Rechtspflege und Verbeiständung (vgl. Art. 152 OG). Das Gesuch ist abzuweisen. Unter den gegebenen Umständen ist indessen von der Erhebung einer Gerichtsgebühr abzusehen.
Demnach erkennt das Bundesgericht im Verfahren nach Art. 36a OG: 1.-Auf die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird nicht eingetreten. 2.-Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung wird abgewiesen. 3.-Es werden keine Kosten erhoben. 4.-Dieses Urteil wird dem Beschwerdeführer, der Fremdenpolizei und dem Rekursgericht im Ausländerrecht des Kantons Aargau sowie dem Bundesamt für Ausländerfragen schriftlich mitgeteilt. _ Lausanne, 29. Juni 2000 Im Namen der II. öffentlichrechtlichen Abteilung des SCHWEIZERISCHEN BUNDESGERICHTS Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
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prononce : I. Le recours est admis en ce sens que le jugement du 18 janvier 2000 du Tribunal des assurances du canton de Vaud est annulé, la cause étant renvoyée à l'autorité judiciaire précédente pour instruction complémentaire au sens des considérants et nouveau jugement. II. Il n'est pas perçu de frais de justice. III. Le présent arrêt sera communiqué aux parties, au Tribunal des assurances du canton de Vaud et à l'Office fédéral des assurances sociales. Lucerne, le 30 novembre 2000 Au nom du Tribunal fédéral des assurances Le Président de la IIe Chambre : Le Greffier ad hoc :
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Sachverhalt: Sachverhalt: A. Die 1953 geborene W._ arbeitet seit März 1981 als Buchhalterin/Sekretärin in der Firma Z._ Treuhand AG. Wegen eines Nierenleidens reduzierte sie ab September 1989 das Arbeitspensum. Anfang Februar 1991 meldete sich W._ bei der Invalidenversicherung zum Rentenbezug an. Mit Verfügung vom 8. August 1991 sprach ihr die Ausgleichskasse des Kantons Graubünden ab 1. September 1990 auf Grund einer Erwerbsunfähigkeit von 50 % (Beschluss des Präsidenten der kantonalen IV-Kommission vom 23. Mai 1991) eine halbe Invalidenrente zu. Anspruchsberechtigung und Umfang des Rentenanspruchs wurden in der Folge mehrmals revisionsweise bestätigt. Im Oktober 2001 leitete die IV-Stelle des Kantons Graubünden ein weiteres Revisionsverfahren ein. Nach Abklärung der gesundheitlichen und erwerblichen Verhältnisse teilte die Verwaltung mit Vorbescheid vom 9. August 2002 W._ mit, die Rente werde aufgehoben. Zur Begründung wurde angeführt, sie habe 2001 ein AHV-pflichtiges Erwerbseinkommen von Fr. 59'450.- erzielt. Ausgehend von einem hypothetischen Lohn bei voller Erwerbstätigkeit von Fr. 60'000.- gemäss Angabe des Arbeitgebers im Jahre 1991 und unter Berücksichtigung der anschliessenden Nominallohnentwicklung und von Erfahrungszuschlägen ergebe sich ein zumutbares Erwerbseinkommen ohne Behinderung von Fr. 78'417.65. Das entspreche einem Invaliditätsgrad von 31,91 %. Es bestehe somit aus wirtschaftlicher Sicht keine rentenbegründende Invalidität mehr von mindestens 40 %. Mit Verfügung vom 8. Oktober 2002 hob die IV-Stelle die halbe Rente auf Ende des der Zustellung des Verwaltungsaktes folgenden Monats auf. Mit Verfügung vom 8. Oktober 2002 hob die IV-Stelle die halbe Rente auf Ende des der Zustellung des Verwaltungsaktes folgenden Monats auf. B. Die von W._ dagegen erhobene Beschwerde wies das Verwaltungsgericht des Kantons Graubünden nach zweifachem Schriftenwechsel und nach Einvernahme des Arbeitgebers der Versicherten als Zeuge mit Entscheid vom 3. Juni 2003 ab. B. Die von W._ dagegen erhobene Beschwerde wies das Verwaltungsgericht des Kantons Graubünden nach zweifachem Schriftenwechsel und nach Einvernahme des Arbeitgebers der Versicherten als Zeuge mit Entscheid vom 3. Juni 2003 ab. C. W._ lässt Verwaltungsgerichtsbeschwerde führen mit den Rechtsbegehren, Gerichtsentscheid und Verwaltungsverfügung seien aufzuheben und die IV-Stelle sei zu verpflichten, ihr ab November [recte: Dezember] 2002 auf der Grundlage eines Invaliditätsgrades von 50 % IV-Rentenleistungen, inklusive Zusatzrente für den Ehemann, zu erbringen; eventualiter sei die Sache zur weiteren Abklärung und Neubeurteilung an die Verwaltung, subeventualiter an das kantonale Gericht zurückzuweisen. Die IV-Stelle verzichtet auf eine Stellungnahme und einen Antrag zur Verwaltungsgerichtsbeschwerde. Das Bundesamt für Sozialversicherung reicht keine Vernehmlassung ein.
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: 1. Das kantonale Gericht hat für die Beurteilung der streitigen Aufhebung der am 8. August 1991 zugesprochenen halben Rente der Invalidenversicherung auf Ende November 2002 auf die tatsächlichen Verhältnisse sowie die Rechtslage im Zeitpunkt der Verfügung vom 8. Oktober 2002 abgestellt. Das ist richtig (<ref-ruling> Erw. 1, 121 V 366 Erw. 1b). Insbesondere ist das am 1. Januar 2003 in Kraft getretene Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) vorliegend nicht anwendbar. 1. Das kantonale Gericht hat für die Beurteilung der streitigen Aufhebung der am 8. August 1991 zugesprochenen halben Rente der Invalidenversicherung auf Ende November 2002 auf die tatsächlichen Verhältnisse sowie die Rechtslage im Zeitpunkt der Verfügung vom 8. Oktober 2002 abgestellt. Das ist richtig (<ref-ruling> Erw. 1, 121 V 366 Erw. 1b). Insbesondere ist das am 1. Januar 2003 in Kraft getretene Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) vorliegend nicht anwendbar. 2. 2.1 Im angefochtenen Entscheid werden die Grundsätze der Revision einer Rente der Invalidenversicherung nach alt <ref-law> (vgl. <ref-ruling> Erw. 2, 113 V 275 Erw. 1a) zutreffend dargelegt. Darauf wird verwiesen. Zu ergänzen ist, dass ein Revisionsgrund, der zur Herabsetzung oder Aufhebung der Rente führt, aktenmässig zuverlässig ausgewiesen sein muss (Urteil P. vom 31. Januar 2003 [I 559/02] Erw. 3.2 mit Hinweisen). 2.2 Der Revisionsordnung nach <ref-law> geht der Grundsatz vor, dass die IV-Stellen befugt sind, jederzeit von Amtes wegen auf eine formell rechtskräftige Verfügung, welche nicht Gegenstand materieller richterlicher Beurteilung gebildet hatte, zurückzukommen, wenn sich diese als zweifellos unrichtig erweist und ihre Berichtigung von erheblicher Bedeutung ist. Unter diesen Voraussetzungen kann die Verwaltung eine Rentenverfügung auch dann abändern, wenn kein Revisionsgrund nach <ref-law> gegeben ist. Wird die zweifellose Unrichtigkeit der ursprünglichen Rentenzusprechung erst vom Gericht festgestellt, so kann es die Revisionsverfügung mit dieser substituierten Begründung schützen (<ref-ruling> Erw. 2 mit Hinweisen; vgl. auch <ref-ruling> Erw. 2c und 390 Erw. 1b). Die Bestätigung einer revisionsweise herabgesetzten oder aufgehobenen Rente mittels der substituierten Begründung der Wiedererwägung ist im Übrigen nur insoweit zulässig, als die seinerzeitige Rentenzusprechung insgesamt zweifellos unrichtig ist (ZAK 1989 S. 219). Die wiedererwägungsweise Herabsetzung oder Aufhebung einer Invalidenrente im Rahmen eines Revisionsverfahrens erfolgt mit Wirkung ex nunc, und zwar in analoger Anwendung von <ref-law> vom ersten Tag des zweiten der Zustellung der Verfügung folgenden Monats an (ZAK 1986 S. 538 Erw. 5 in fine). Die wiedererwägungsweise Herabsetzung oder Aufhebung einer Invalidenrente im Rahmen eines Revisionsverfahrens erfolgt mit Wirkung ex nunc, und zwar in analoger Anwendung von <ref-law> vom ersten Tag des zweiten der Zustellung der Verfügung folgenden Monats an (ZAK 1986 S. 538 Erw. 5 in fine). 3. Das kantonale Gericht hat zur streitigen Aufhebung der halben Invalidenrente auf Ende November 2002 erwogen, die IV-Stelle sei beim Einkommensvergleich zwar von einem zu hohen Invalideneinkommen (Fr. 59'450.- statt Fr. 55'906.-) für 2001 ausgegangen. Das in diesem Jahr erhaltene Dienstaltersgeschenk stelle Soziallohn dar und sei daher ausser Acht zu lassen. Hingegen sei das von der Verwaltung ermittelte Valideneinkommen von Fr. 78'417.65 nicht zu beanstanden. Am Ergebnis eines rentenausschliessenden Invaliditätsgrades von 28,71 % ändere sich somit nichts. Zur Frage, wie viel die Versicherte ohne Gesundheitsschaden als Sekretärin/Buchhalterin verdiente, hat die Vorinstanz Folgendes ausgeführt. Aus den Akten und implizit auch aus dem Protokoll über die Zeugeneinvernahme des Arbeitgebers vom 31. März 2003 ergebe sich, dass die tatsächliche Arbeitsleistung über der ärztlich bescheinigten Arbeitsfähigkeit von 50 % liege. Das effektive Arbeitspensum betrage nicht etwa 50 %, sondern sei im Bereich von 60 % anzusiedeln. Der 2001 erzielte Lohn von Fr. 55'906.- sei somit als Entgelt für eine 60%ige Tätigkeit anzusehen. Entgegen der Versicherten könne daher das Valideneinkommen nicht einfach dem doppelten des Invalideneinkommens gleichgesetzt werden. Vielmehr sei für die rechnerische Bestimmung des ohne gesundheitliche Beeinträchtigung erzielbaren Verdienstes von den Angaben im Fragebogen für den Arbeitgeber vom 18. Februar 1991 auszugehen. Danach hätte die Versicherte in diesem Jahr ohne Gesundheitsschaden Fr. 60'000.- verdient. Damit werde den beruflichen Entwicklungsmöglichkeiten hinreichend Rechnung getragen. Denn obschon die Versicherte vor der Reduktion des Arbeitspensums auf Grund ihres Nierenleidens ab 1. September 1989 zu 100 % arbeitsfähig gewesen sei, habe sie 1989 gemäss den Eintragungen im Arbeitgeberformular lediglich ein Einkommen von Fr. 37'182.- erzielt. Angepasst an die Lohnentwicklung ergebe sich unter Berücksichtigung eines dem Alter und dem Ausbildungsniveau entsprechenden Erfahrungszuschlages ein Valideneinkommen von Fr. 78'417.65. Zur Frage, wie viel die Versicherte ohne Gesundheitsschaden als Sekretärin/Buchhalterin verdiente, hat die Vorinstanz Folgendes ausgeführt. Aus den Akten und implizit auch aus dem Protokoll über die Zeugeneinvernahme des Arbeitgebers vom 31. März 2003 ergebe sich, dass die tatsächliche Arbeitsleistung über der ärztlich bescheinigten Arbeitsfähigkeit von 50 % liege. Das effektive Arbeitspensum betrage nicht etwa 50 %, sondern sei im Bereich von 60 % anzusiedeln. Der 2001 erzielte Lohn von Fr. 55'906.- sei somit als Entgelt für eine 60%ige Tätigkeit anzusehen. Entgegen der Versicherten könne daher das Valideneinkommen nicht einfach dem doppelten des Invalideneinkommens gleichgesetzt werden. Vielmehr sei für die rechnerische Bestimmung des ohne gesundheitliche Beeinträchtigung erzielbaren Verdienstes von den Angaben im Fragebogen für den Arbeitgeber vom 18. Februar 1991 auszugehen. Danach hätte die Versicherte in diesem Jahr ohne Gesundheitsschaden Fr. 60'000.- verdient. Damit werde den beruflichen Entwicklungsmöglichkeiten hinreichend Rechnung getragen. Denn obschon die Versicherte vor der Reduktion des Arbeitspensums auf Grund ihres Nierenleidens ab 1. September 1989 zu 100 % arbeitsfähig gewesen sei, habe sie 1989 gemäss den Eintragungen im Arbeitgeberformular lediglich ein Einkommen von Fr. 37'182.- erzielt. Angepasst an die Lohnentwicklung ergebe sich unter Berücksichtigung eines dem Alter und dem Ausbildungsniveau entsprechenden Erfahrungszuschlages ein Valideneinkommen von Fr. 78'417.65. 4. Auf Grund der Akten ist davon auszugehen, dass seit der Rentenzusprechung am 8. August 1991 Gesundheitszustand und Arbeitsfähigkeit sich nicht wesentlich geändert haben. Das ist unbestritten. Ebenfalls hat die erwerbliche Situation seither keine Änderung erfahren, weder in Bezug auf die Art der Tätigkeit noch das Arbeitspensum und die Leistungsfähigkeit. Dass die Angaben des Arbeitgebers zu den effektiv geleisteten Arbeitsstunden pro Woche leicht schwanken, ist unerheblich. Die Feststellung, dass in erwerblicher Hinsicht keine revisionsrechtlich bedeutsame Änderung eingetreten ist, wird durch die Verdienstentwicklung seit 1991 gemäss den Eintragungen im individuellen Konto bestätigt: Fr. 44'528.- (1991), Fr. 47'700.- (1994), Fr. 49'010.- (1995), Fr. 53'460.- (1997), Fr. 59'770.- (1999) und Fr. 54'600.- (2000). Bei diesen Zahlen ist im Übrigen zu berücksichtigen, dass offenbar die Höhe des Verdienstes auch vom Geschäftsergebnis abhing. Bei guten Abschlüssen wurden je nachdem weitere Monatslöhne ausgerichtet. In diesem Sinne äusserte sich der Arbeitgeber gegenüber der Berufsberaterin der IV-Stelle und auch anlässlich der Zeugeneinvernahme durch die Vorinstanz. Andere wesentliche Änderungen in den tatsächlichen Verhältnissen, die geeignet wären, den Invaliditätsgrad und damit den Rentenanspruch zu beeinflussen (vgl. <ref-ruling> Erw. 3b), sind nicht ersichtlich und werden von der IV-Stelle auch nicht geltend gemacht. Somit fällt eine Herabsetzung oder Aufhebung der halben Rente nach alt <ref-law> ausser Betracht. 4. Auf Grund der Akten ist davon auszugehen, dass seit der Rentenzusprechung am 8. August 1991 Gesundheitszustand und Arbeitsfähigkeit sich nicht wesentlich geändert haben. Das ist unbestritten. Ebenfalls hat die erwerbliche Situation seither keine Änderung erfahren, weder in Bezug auf die Art der Tätigkeit noch das Arbeitspensum und die Leistungsfähigkeit. Dass die Angaben des Arbeitgebers zu den effektiv geleisteten Arbeitsstunden pro Woche leicht schwanken, ist unerheblich. Die Feststellung, dass in erwerblicher Hinsicht keine revisionsrechtlich bedeutsame Änderung eingetreten ist, wird durch die Verdienstentwicklung seit 1991 gemäss den Eintragungen im individuellen Konto bestätigt: Fr. 44'528.- (1991), Fr. 47'700.- (1994), Fr. 49'010.- (1995), Fr. 53'460.- (1997), Fr. 59'770.- (1999) und Fr. 54'600.- (2000). Bei diesen Zahlen ist im Übrigen zu berücksichtigen, dass offenbar die Höhe des Verdienstes auch vom Geschäftsergebnis abhing. Bei guten Abschlüssen wurden je nachdem weitere Monatslöhne ausgerichtet. In diesem Sinne äusserte sich der Arbeitgeber gegenüber der Berufsberaterin der IV-Stelle und auch anlässlich der Zeugeneinvernahme durch die Vorinstanz. Andere wesentliche Änderungen in den tatsächlichen Verhältnissen, die geeignet wären, den Invaliditätsgrad und damit den Rentenanspruch zu beeinflussen (vgl. <ref-ruling> Erw. 3b), sind nicht ersichtlich und werden von der IV-Stelle auch nicht geltend gemacht. Somit fällt eine Herabsetzung oder Aufhebung der halben Rente nach alt <ref-law> ausser Betracht. 5. Es bleibt zu prüfen, ob der vorinstanzliche Entscheid und die Verfügung vom 8. Oktober 2002 mit der substituierten Begründung der zweifellosen Unrichtigkeit der ursprünglichen Rentenzusprechung zu bestätigen sind (Erw. 2.2). Zweifellose Unrichtigkeit im wiedererwägungsrechtlichen Sinne liegt vor, wenn die Verfügung auf Grund falscher oder unzutreffender Rechtsregeln erlassen wurde oder wenn massgebliche Bestimmungen nicht oder unrichtig angewendet wurden. Eine gesetzwidrige Leistungszusprechung gilt regelmässig als zweifellos unrichtig (<ref-ruling> Erw. 2b/bb mit Hinweisen; vgl. auch Urteil J. vom 28. August 2001 [C 15/01] Erw. 1). 5.1 Bei der Bemessung der Invalidität von Erwerbstätigen nach alt <ref-law> sind folgende Grundsätze zu beachten. 5.1.1 Die Ermittlung von Validen- und Invalideneinkommen hat so konkret wie möglich zu erfolgen. Es ist primär von der beruflich-erwerblichen Situation auszugehen, in welcher die versicherte Person steht. Übt sie nach Eintritt der gesundheitlichen Beeinträchtigung eine Erwerbstätigkeit aus, bei der besonders stabile Arbeitsverhältnisse gegeben sind, ist weiter anzunehmen, dass sie die ihr verbliebene Arbeitsfähigkeit in zumutbarer Weise voll ausschöpft und erscheint das Einkommen aus der Arbeitsleistung als angemessen und nicht als Soziallohn, gilt grundsätzlich der damit erzielte Verdienst als Invalidenlohn (<ref-ruling> Erw. 3b/aa mit Hinweisen). 5.1.2 Kann der nach Eintritt der gesundheitlichen Beeinträchtigung realisierte Verdienst nicht als Mass für das nach Durchführung allfälliger Eingliederungsmassnahmen durch eine zumutbare Tätigkeit bei ausgeglichener Arbeitsmarktlage erzielbare Einkommen gelten, ist zu fragen, inwiefern der versicherten Person im Rahmen der Pflicht zur Selbsteingliederung (<ref-ruling> Erw. 4a) die Aufgabe der aktuellen und die Ausübung einer anderen erwerblichen Beschäftigung zuzumuten ist. Dabei sind die gesamten objektiven und subjektiven Umstände in Betracht zu ziehen, u.a. Alter, Ausbildung und berufliche Karriere, Stabilität und Qualität des Arbeitsverhältnisses unter dem Gesichtspunkt der Eingliederung im Betrieb, Aussichten im konkreten Beruf, ferner Art und Schwere der gesundheitlichen Beeinträchtigung sowie die noch zu erwartende Arbeitsdauer (vgl. Art. 8 Abs. 1 letzter Satz IVG), aber auch die familiäre Situation (vgl. ZAK 1983 S. 256). In Bezug auf neue Betätigungen im Besonderen ist indessen nicht von realitätsfremden Einsatzmöglichkeiten auszugehen (Urteil M. vom 29. August 2002 [I 97/00] Erw. 1.3.1 mit Hinweisen). 5.2 Die seinerzeit zuständige kantonale IV-Kommission setzte den Invaliditätsgrad "aufgrund der vorhandenen Unterlagen unter Berücksichtigung der medizinischen und wirtschaftlichen Faktoren" auf 50 % fest (Beschluss vom 23. Mai 1991). Der Urologe Dr. med. R._, welcher die Beschwerdeführerin wegen ihres Nierenleidens behandelt, bezifferte in seinem Bericht vom 11. März 1991 die Arbeitsunfähigkeit im bisherigen Beruf auf 50 % ab 6. September 1989. Dazu führte er u.a aus: "In letzter Zeit klagt die Patientin über zunehmende Müdigkeit und rezidivierende Kopfschmerzen. Deswegen ist sie nur 50 % arbeitsfähig. Ausser einer leicht klopfdolenten rechten Nierenloge sind keine Schmerzen vorhanden." Die neurologischen Untersuchungen im Herbst 1990 hatten keine Hinweise für einen progredienten intracraniellen Prozess ergeben. Röntgenaufnahmen des Schädels und EEG waren unauffällig resp. normal (Berichte Dr. med. M._ vom 31. Oktober und 13. November 1990). Gemäss Fragebogen für den Arbeitgeber vom 18. Februar 1991 arbeitete die Beschwerdeführerin seit 1. September 1989 "Infolge Nierenleiden" in reduziertem Umfang 20 Stunden pro Tag [recte: Woche] bei einer betriebsüblichen Arbeitszeit von 40 Stunden. Der Monatslohn wurde mit Fr. 2450.- (1989), Fr. 2600.- (1990) und Fr. 2800.- (1991) angegeben. 1989 und 1990 waren ein 13. und 14. Monatslohn ausbezahlt worden. Den heutigen Verdienst ohne Gesundheitsschaden bezifferte der Arbeitgeber auf Fr. 60'000.- im Jahr. Gemäss Fragebogen für den Arbeitgeber vom 18. Februar 1991 arbeitete die Beschwerdeführerin seit 1. September 1989 "Infolge Nierenleiden" in reduziertem Umfang 20 Stunden pro Tag [recte: Woche] bei einer betriebsüblichen Arbeitszeit von 40 Stunden. Der Monatslohn wurde mit Fr. 2450.- (1989), Fr. 2600.- (1990) und Fr. 2800.- (1991) angegeben. 1989 und 1990 waren ein 13. und 14. Monatslohn ausbezahlt worden. Den heutigen Verdienst ohne Gesundheitsschaden bezifferte der Arbeitgeber auf Fr. 60'000.- im Jahr. 5.3 5.3.1 Es finden sich keine Hinweise in den Akten, dass die IV-Kommission zur Ermittlung des Invaliditätsgrades einen Einkommensvergleich durchgeführt hatte. Im Weitern stellte sie offensichtlich nicht auf die Lohnangaben des Arbeitgebers ab. Bei dieser Berechnungsweise ergäbe sich nämlich für 1990 ein Invaliditätsgrad von weniger als 40 % ([Fr. 60'000.- - Fr. 36'400.-]/Fr. 60'000.- x 100 % = 39,3 %) und für 1991 von höchstens 44 % ([Fr. 60'000.- - Fr. 26'400.-]/Fr. 60'000.- x 100 %). Würde für dieses Jahr auf die Eintragung im individuellen Konto von Fr. 44'528.- abgestellt, betrüge der Invaliditätsgrad weniger als 26 %. 5.3.2 Es kann offen bleiben, wie die IV-Kommission den Invaliditätsgrad von 50 % genau ermittelte. Ihre Invaliditätsbemessung läuft letztlich darauf hinaus, von der Arbeits- auf die Erwerbsunfähigkeit zu schliessen. Das ist grundsätzlich nicht zulässig (<ref-ruling> Erw. 3c; RKUV 1991 Nr. U 130 S. 270). Wenn und soweit die IV-Kommission auf die Angaben des Arbeitgebers abstellte und dabei einen Teil des tatsächlich erzielten Verdienstes als Soziallohn betrachtete, hätte sie diese bei der Invaliditätsbemessung ausser Acht zu lassende Lohnkomponente quantifizieren müssen. Abgesehen davon erscheint fraglich, ob die medizinischen Unterlagen, welche im Wesentlichen aus dem Arztbericht des Dr. med. R._ vom 11. März 1991 bestanden, die zuverlässige Beurteilung der Arbeitsfähigkeit allgemein und in der angestammten Tätigkeit im Besonderen erlaubten. 5.4 Die der Rentenverfügung vom 8. August 1991 zugrunde liegende Invaliditätsbemessung muss somit als gesetzwidrig bezeichnet werden. Ob die seinerzeitige Rentenzusprechung im Ergebnis als zweifellos unrichtig zu bezeichnen ist, kann für den hier interessierenden Zeitraum ab 1. Dezember 2002 nicht ohne weiteres gesagt werden. Auch die vorinstanzliche Ermittlung des Invaliditätsgrades (Erw. 3) wirft Fragen auf. 5.4.1 Ist der 2001 bezogene Lohn (ohne Dienstaltersgeschenk) von Fr. 55'906.- als Entgelt für eine 60 %-Tätigkeit zu betrachten, entspricht ein Einkommen von Fr. 93'177.- (Fr. 55'906.-/0,6) einem 100 %-Arbeitspensum. Das von kantonalem Gericht und IV-Stelle angenommene Valideneinkommen von Fr. 78'417.65 entspricht einem Beschäftigungsgrad von 84 %. Das kantonale Gericht legt nicht dar, weshalb das Valideneinkommen nicht auf Fr. 93'177.- festzusetzen ist. Hiezu hätte umso mehr Anlass bestanden, als die Entwicklung des tatsächlichen Verdienstes seit 1991 kontinuierlich verlief (Erw. 4). 5.4.2 Im Weiteren kann auf Grund der Akten zwar als erstellt gelten, dass die Beschwerdeführerin seit Jahren ein 60 %-Arbeitspensum versieht. Daraus kann indessen nicht ohne weiteres geschlossen werden, der tatsächlich erzielte Verdienst entspreche einer 60 %-Tätigkeit. Der Berufsberaterin der IV-Stelle gegenüber äusserte sich die Beschwerdeführerin in dem Sinne, sie habe viele Freiheiten am Arbeitsplatz. So könne sie beispielsweise herumlaufen und bei Schmerzen sich auch von der Arbeit absetzen. In gleichem Sinne äusserte sich ihr Arbeitgeber (Verlaufsprotokoll vom 25. Juli 2002). Auf Grund dieser Angaben ist nicht auszuschliessen, dass die Beschwerdeführerin im Rahmen des 60 %-Arbeitspensums leistungsmässig eingeschränkt ist. 5.5 Nach dem Gesagten kann bei der gegebenen Aktenlage nicht in zuverlässiger Weise beurteilt werden, ob die am 8. August 1991 verfügungsweise zugesprochene halbe Invalidenrente auf Ende November 2002 herabzusetzen oder aufzuheben ist (Erw. 2.2). Abklärungsbedarf besteht insbesondere in Bezug auf die Arbeitsfähigkeit sowie das anwendbare Verfahren zur Bemessung der Invalidität. Es stellt sich vorab die Frage, ob der Invaliditätsgrad nach Massgabe der konkreten beruflich-erwerblichen Situation hinreichend genau ermittelt werden kann. Trifft das nicht zu, ist weiter zu fragen, ob ein Stellenwechsel zumutbar ist oder wäre (Erw. 5.1). Ist das zu verneinen, muss der Invaliditätsgrad im ausserordentlichen Bemessungsverfahren bestimmt werden. Im Sinne des Vorstehenden wird die IV-Stelle weitere Abklärungen vorzunehmen haben und danach über den Rentenanspruch ab 1. Dezember 2002 neu verfügen. Im Sinne des Vorstehenden wird die IV-Stelle weitere Abklärungen vorzunehmen haben und danach über den Rentenanspruch ab 1. Dezember 2002 neu verfügen. 6. Dem Verfahrensausgang entsprechend steht der Beschwerdeführerin eine Parteientschädigung zu (Art. 159 Abs. 1 und 2 in Verbindung mit Art. 135 OG).
Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht: Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht: 1. In teilweiser Gutheissung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde werden der Entscheid des Verwaltungsgerichts des Kantons Graubünden vom 3. Juni 2003 und die Verfügung vom 8. Oktober 2002 aufgehoben und es wird die Sache an die IV-Stelle des Kantons Graubünden zurückgewiesen, damit sie nach Abklärungen im Sinne der Erwägungen über den Anspruch auf eine Rente der Invalidenversicherung ab 1. Dezember 2002 neu verfüge. 1. In teilweiser Gutheissung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde werden der Entscheid des Verwaltungsgerichts des Kantons Graubünden vom 3. Juni 2003 und die Verfügung vom 8. Oktober 2002 aufgehoben und es wird die Sache an die IV-Stelle des Kantons Graubünden zurückgewiesen, damit sie nach Abklärungen im Sinne der Erwägungen über den Anspruch auf eine Rente der Invalidenversicherung ab 1. Dezember 2002 neu verfüge. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 3. Die IV-Stelle des Kantons Graubünden hat der Beschwerdeführerin für das Verfahren vor dem Eidgenössischen Versicherungsgericht eine Parteientschädigung von Fr. 2500.- (einschliesslich Mehrwertsteuer) zu bezahlen. 3. Die IV-Stelle des Kantons Graubünden hat der Beschwerdeführerin für das Verfahren vor dem Eidgenössischen Versicherungsgericht eine Parteientschädigung von Fr. 2500.- (einschliesslich Mehrwertsteuer) zu bezahlen. 4. Das Verwaltungsgericht des Kantons Graubünden hat über eine Parteientschädigung für das kantonale Verfahren entsprechend dem Ausgang des letztinstanzlichen Prozesses zu befinden. 4. Das Verwaltungsgericht des Kantons Graubünden hat über eine Parteientschädigung für das kantonale Verfahren entsprechend dem Ausgang des letztinstanzlichen Prozesses zu befinden. 5. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Verwaltungsgericht des Kantons Graubünden, der Ausgleichskasse des Kantons Graubünden und dem Bundesamt für Sozialversicherung zugestellt. Luzern, 3. August 2005 Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts Die Präsident der II. Kammer: Der Gerichtsschreiber:
CH_BGer_016
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fr
A.- S._ a été condamné en Italie à six ans de réclusion pour tentative d'homicide et violation de la législation sur les armes, infractions commises en novembre 1992. Il a été libéré conditionnellement en 1996 et définitivement en 1998. En avril 1999, il a épousé, en Italie, une compatriote titulaire d'une autorisation d'établissement; les époux se sont rendus en Suisse le même mois. Par décision du 15 septembre 1999, le Service de la population du Département des institutions et des relations extérieures a refusé de délivrer une autorisation de séjour à S._ en raison de sa condamnation pénale en Italie. Statuant sur le recours de S._, le Tribunal administratif l'a rejeté par arrêt du 9 mars 2000 et a imparti au recourant un délai au 15 mai 2000 pour quitter le territoire vaudois. Il a considéré en bref que l'intérêt du recourant à rester en Suisse aux côtés de son épouse, ne l'emportait pas sur l'intérêt public à l'éloigner. B.- S._ forme un recours de droit administratif contre cet arrêt et conclut à son annulation, sous suite de frais et dépens. Il demande également au Tribunal fédéral de lui délivrer une autorisation annuelle de séjour et présente une requête d'effet suspensif. Le Tribunal administratif se réfère à son arrêt et conclut au rejet du recours, en tant qu'il est recevable. De son côté, le Service cantonal de la population se rallie aux déterminations de l'autorité judiciaire, tout en proposant le rejet de la demande d'effet suspensif. Il n'a pas été demandé de détermination du Département fédéral de justice et police. Le recours a bénéficié de l'effet suspensif à titre superprovisoire.
Considérant en droit : 1.- En l'espèce, l'art. 100 al. 1 ch. 3 OJ ne fait pas obstacle à la recevabilité du recours de droit administratif, dans la mesure où le recourant est marié à une ressortissante italienne au bénéfice d'une autorisation d'établissement. Son recours est donc recevable au regard de l'art. 17 al. 2 de la loi fédérale sur le séjour et l'établissement des étrangers: LSEE; RS 142. 20). La question de savoir si les conditions pour l'octroi ou le renouvellement d'une autorisation de séjour sont ou non remplies est une question de fond et non de recevabilité (<ref-ruling> consid. 2a p. 84; <ref-ruling> consid. 2a p. 158; <ref-ruling> consid. 2b p. 99). 2.- a) L'art. 17 al. 2 LSEE dispose que le conjoint étranger d'un étranger bénéficiant d'une autorisation d'établissement a droit à une autorisation de séjour aussi longtemps que les époux vivent ensemble. Toutefois, ce droit s'éteint si l'ayant droit a enfreint l'ordre public. Les conditions d'extinction du droit pour atteinte à l'ordre public sont moins strictes que celles à remplir dans le cas de la perte du droit à l'autorisation de séjour du conjoint étranger d'un ressortissant suisse selon l'art. 7 al. 1 LSEE (motif d'expulsion). Il y a lieu néanmoins de procéder à la pesée des intérêts en présence (<ref-ruling> consid. 3a p. 390; <ref-ruling> consid 4a p. 130; Alain Wurzburger, La jurisprudence récente du Tribunal fédéral en matière de police des étrangers, in RDAF 1997 p. 320/321). b) Si le refus d'autorisation atteint l'intéressé dans sa sphère familiale, celui-ci peut également se prévaloir du droit au respect de sa vie privée et familiale garanti par l'art. 8 CEDH pour s'opposer à l'éventuelle séparation de sa famille et obtenir ainsi une autorisation de séjour. Cette condition est remplie en l'espèce, dans la mesure où le recourant entretient une relation étroite et effective avec son épouse, titulaire d'une autorisation d'établissement (<ref-ruling> consid. 1e p. 5; <ref-ruling> consid. 1d p. 3, 6 consid. 1 p. 8, 16 consid. 3a p. 21 et 257 consid. 1c p. 259/260). La question de savoir si, dans un cas particulier, les autorités de police des étrangers sont tenues d'accorder une autorisation de séjour fondée sur l'art. 8 CEDH doit aussi être résolue sur la base d'une pesée de tous les intérêts privés et publics en présence. d) En l'espèce, le recourant a été condamné, en 1993, pour tentative d'homicide et violation de la législation italienne sur les armes, les munitions et les explosifs, à la peine de six ans de réclusion. Contrairement à ce qu'il prétend, les faits à l'origine de sa condamnation sont particulièrement graves et pas si éloignés (novembre 1992) qu'il faille admettre que l'intéressé ne représente plus un danger pour la société. Comme l'a constaté le Tribunal administratif dans l'arrêt attaqué, aux motifs duquel il y a lieu de renvoyer (art. 36a al. 3 OJ), l'intérêt public à éloigner le recourant de Suisse l'emporte manifestement sur son intérêt privé à pouvoir s'installer avec son épouse en Suisse, où il n'a d'ailleurs pas d'autres liens. Quant à son épouse, il faut souligner qu'elle connaissait la situation de son mari lorsqu'elle a contracté mariage au mois d'avril 1999. Vouloir maintenant prétendre qu'elle en ignorait les conséquences sur le plan de la police des étrangers en Suisse n'est pas déterminant, dès lors qu'elle est également de nationalité italienne et peut donc sans difficultés insurmontables suivre son mari dans son pays d'origine. e) Il s'ensuit que le Tribunal administratif n'a pas violé les art. 17 al. 2 LSEE et 8 CEDH, ni pris une mesure disproportionnée en confirmant le refus de renouveler l'autorisation de séjour du recourant. 3.- a) Compte tenu de ce qui qui précède, le recours doit être rejeté selon la procédure simplifiée de l'art. 36a OJ, avec suite de frais à la charge du recourant (art. 156 al. 1 OJ). b) Au vu de l'issue du recours, la demande d'effet suspensif présentée par le recourant devient sans objet.
Par ces motifs, le Tribunal fédéral, vu l'art. 36a OJ, 1.- Rejette le recours. 2.- Met à la charge du recourant un émolument judiciaire de 2'000 fr. 3. Communique le présent arrêt en copie au mandataire du recourant, au Service de la population du Département des institutions et des relations extérieures et au Tribunal administratif du canton de Vaud, ainsi qu'au Département fédéral de justice et police. _ Lausanne, le 12 mai 2000 ROC/elo Au nom de la IIe Cour de droit public du TRIBUNAL FEDERAL SUISSE: Le Président, La Greffière,
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2,001
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Ritenuto in fatto : A.- T._ ha denunciato il 1° dicembre 1998 a Lugano F._ per estorsione aggravata, appropriazione indebita aggravata e falsità in documenti, costituendosi nel contempo parte civile. Il Procuratore pubblico del Cantone Ticino (PP), promossa l'accusa contro il denunciato ed esperita l'istruzione formale, ha ordinato, il 29 dicembre 2000, il deposito degli atti. L'8 gennaio 2001 T._ ha presentato alla Camera dei ricorsi penali del Tribunale d'appello del Cantone Ticino (CRP) una domanda di ricusa del PP. La Corte cantonale, non riscontrando motivi giustificanti un sospetto di parzialità del PP, ha respinto l'istanza con una sentenza del 2 marzo 2001, che T._ ha impugnato, senza successo, dinanzi al Tribunale federale (cfr. sentenza del 19 luglio 2001 nella causa 1P.245/2001). Il 27 agosto 2001 il PP ha quindi notificato alle parti la chiusura dell'istruzione formale e il 29 agosto 2001 ha pronunciato l'abbandono del procedimento penale contro F._. B.- T._ ha impugnato la decisione di chiusura dell'istruzione formale con un reclamo al Giudice dell'istruzione e dell'arresto del Cantone Ticino (GIAR) che lo ha respinto con giudizio del 10 settembre 2001. Il GIAR ha essenzialmente rilevato che le critiche mosse al PP erano già state esaminate e respinte dalla CRP e dal Tribunale federale nell'ambito dell'istanza di ricusa. Ha inoltre osservato che T._ non aveva chiesto, entro il termine fissato, un complemento di inchiesta: la decisione del PP di notificare alle parti la chiusura dell'istruzione formale era quindi corretta. C.- T._ impugna questa sentenza con un ricorso di diritto pubblico al Tribunale federale, chiedendo, concesso al gravame l'effetto sospensivo, di annullarla. Postula inoltre di riconoscergli il beneficio dell'assistenza giudiziaria e del gratuito patrocinio per la sede federale. Il ricorrente lamenta essenzialmente la violazione degli art. 9, 29 e 30 Cost. e dell'art. 6 CEDU. Dei motivi si dirà, in quanto necessario, nei considerandi. Non sono state chieste osservazioni sul ricorso.
Considerando in diritto : 1.- a) Il Tribunale federale esamina d'ufficio e con piena cognizione l'ammissibilità dei ricorsi, senza essere vincolato, in tale ambito, dagli argomenti delle parti o dalle loro conclusioni (<ref-ruling> consid. 2, 126 I 257 consid. 1a, 126 III 485 consid. 1). b) Il giudizio del GIAR, che conferma la decisione del PP di chiudere l'istruzione formale in applicazione dell'art. 197 CPP/TI, non pone fine alla procedura e costituisce una decisione incidentale, emanata dall'ultima istanza cantonale (cfr. art. 284 cpv. 1 lett. a CPP/TI). Esso concerne infatti solo una fase del procedimento penale aperto nei confronti della controparte e assume una funzione puramente strumentale rispetto a quella destinata a concluderlo (<ref-ruling> consid. 3b, 122 I 39 consid. 1a/aa). In questo caso, secondo l'art. 87 OG, non trattandosi di decisione pregiudiziale o incidentale sulla competenza o su una domanda di ricusazione notificata separatamente dal merito (cpv. 1), il ricorso di diritto pubblico è ammissibile soltanto se la decisione impugnata possa cagionare un pregiudizio irreparabile (cpv. 2); se il ricorso di diritto pubblico contro quest'ultima pronunzia non è ammissibile o non è stato interposto, le decisioni pregiudiziali e incidentali interessate possono essere impugnate soltanto mediante ricorso contro la decisione finale (cpv. 3; cfr. sull'art. 87 previgente <ref-ruling> consid. 3a, 274 consid. 5b, 124 V 90 consid. 4b, 122 V 157 consid. 2b, 122 I 109 consid. 3c). c) In linea di principio, le decisioni incidentali che riguardano l'assunzione di prove non arrecano all'interessato un pregiudizio irreparabile di natura giuridica, ossia uno svantaggio che nemmeno una decisione finale a lui favorevole eliminerebbe interamente (cfr. sentenza dell'11 aprile 2000 nella causa P. consid. 1d, apparsa in RDAT II-2000 n. 66, pag. 247 segg. ; sentenza inedita del 28 giugno 2000, nella causa H.M., consid. 1; Robert Hauser/Erhard Schweri, Schweizerisches Strafprozessrecht, 4a ed., Basilea 1999, pag. 476, n. 11). In effetti, un prolungamento della durata della causa o un aumento dei suoi costi comporta soltanto pregiudizi di fatto e non giuridici; e la stessa conclusione vale per gli inconvenienti legati allo svolgimento di un processo penale (<ref-ruling> consid. 1a/bb, 117 Ia 247 consid. 3, 251 consid. 1b, 396 consid. 1). Così, ad esempio, un atto d'accusa, con cui una persona viene deferita alla Corte di merito, perché la giudichi, non è considerato decisione incidentale arrecante danno irreparabile (<ref-ruling> consid. 2c, 114 Ia 179 pag. 181 in basso, 98 Ia 326 consid. 3; sentenze inedite del 23 maggio 2000 nella causa M., consid. 3, del 28 giugno 2000 nella causa H. consid. 1b e del 5 settembre 2000 nella causa F., consid. 2b; autori citati). Da questo profilo, la decisione del magistrato inquirente di chiudere l'istruttoria, analogamente alle decisioni che rifiutano di completare un'istruzione formale e, più in generale, alle decisioni che riguardano l'assunzione di prove, non comporta, di principio, un pregiudizio giuridico irreparabile (cfr. <ref-ruling> pag. 163; sentenza del 21 dicembre 1987 nella causa F.). Certo, dopo la chiusura dell'istruttoria, il PP ha pronunciato l'abbandono del procedimento contro F._ (cfr. art. 198 cpv. CPP/TI). Risulta tuttavia (cfr. ricorso, pag. 9) che il ricorrente ha chiesto dinanzi alla CRP, nell'ambito di un'ulteriore domanda di ricusazione del PP, l'annullamento sia della decisione di chiusura dell'istruzione formale sia del decreto d'abbandono. Alla medesima Corte cantonale il ricorrente, nell'ambito di ulteriori gravami contro il decreto d'abbandono, ha inoltre proposto un atto di accusa (cfr. art. 216 CPP/TI) e la revoca del citato decreto (cfr. art. 221 CPP/TI). In tali circostanze, un'eventuale decisione della CRP favorevole a T._ potrebbe permettergli di chiedere l'assunzione di ulteriori prove e di far valere il suo diritto di essere sentito, se del caso in sede dibattimentale (cfr. art. 227 segg. CPP/TI). Ne consegue che la decisione impugnata non arreca al ricorrente un pregiudizio irreparabile di natura giuridica ai sensi dell'art. 87 cpv. 2 OG. Né un tale pregiudizio gli deriva dal fatto che egli - in quanto denunciante, parte lesa o parte civile - potrebbe non essere legittimato, secondo l'art. 88 OG, a presentare un ricorso di diritto pubblico contro un'eventuale decisione finale di abbandono (cfr. <ref-ruling> consid. 1b; sentenza del 21 dicembre 1989 nella causa S.) 2.- Abbondanzialmente va rilevato che, come è già stato precisato nella citata sentenza del 19 luglio 2001, consid. 1f, nell'ambito di un ricorso di diritto pubblico il Tribunale federale non applica d'ufficio il diritto, ma esamina solo le censure sollevate in modo chiaro e preciso. Secondo l'art. 90 cpv. 1 lett. b OG il ricorso di diritto pubblico deve contenere, pena la sua inammissibilità, l'esposizione dei fatti essenziali e quella concisa dei diritti costituzionali o delle norme giuridiche che si pretendono violati, e precisare altresì in che consista tale violazione. Ciò significa che il gravame deve sempre contenere un'esauriente motivazione giuridica, dalla quale si possa dedurre se, ed eventualmente in quale misura, la decisione impugnata leda il ricorrente nei suoi diritti costituzionali (cfr. <ref-ruling> consid. 3c, 126 I 235 consid. 2a, 126 III 524 consid. 1c, 534 consid. 1b, 125 I 492 consid. 1b e rinvii). Anche in questa sede il ricorrente insiste essenzialmente nel criticare l'operato del PP, riproponendo per la maggior parte censure già presentate, ed esaminate dalle Autorità adite, nell'ambito della procedura di ricusazione. Egli non si confronta tuttavia, in modo sufficientemente chiaro e preciso, con le puntuali considerazioni contenute nella sentenza impugnata, né spiega, secondo le esigenze dell'art. 90 cpv. 1 lett. b OG e della giurisprudenza, per quali motivi esse sarebbero contrarie al diritto, segnatamente perché sarebbero manifestamente insostenibili e quindi arbitrarie (cfr. , sulla nozione di arbitrio, <ref-ruling> consid. 3 pag. 440 e rinvii). Le critiche ricorsuali sarebbero, nelle accennate condizioni, inammissibili anche dal profilo dell'art. 90 cpv. 1 lett. b OG. 3.- Ne segue che il ricorso deve essere dichiarato inammissibile. Le spese seguono la soccombenza (art. 156 cpv. 1 OG): la domanda di assistenza giudiziaria non può essere accolta, essendo il gravame sprovvisto di esito favorevole sin dall'inizio (art. 152 cpv. 1 OG). L'emanazione del presente giudizio rende priva d'oggetto l'istanza di effetto sospensivo.
Per questi motivi, il Tribunale federale pronuncia : 1. Il ricorso è inammissibile. 2. La richiesta di assistenza giudiziaria è respinta. 3. La tassa di giustizia di fr. 2000.-- è posta a carico del ricorrente. 4. Comunicazione ai patrocinatori delle parti, al Ministero pubblico, al Giudice dell'istruzione e dell'arresto e alla Camera dei ricorsi penali del Tribunale d'appello del Cantone Ticino.
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2,004
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Faits: A. A.a L'entreprise familiale Z._ SA, dont le siège est à Lausanne, a notamment pour but la construction, la fabrication, l'achat, la vente et l'exploitation de machines de chantiers ferroviaires; son capital-actions de 300'000 fr. est divisé en 210 actions nominatives série A de 1'000 fr. chacune et 900 actions nominatives série B de 100 fr. chacune. Le 6 février 1991, A._, ancien président du conseil d'administration de la société en cause, est décédé, en laissant pour héritiers légaux son épouse B._ et ses quatre enfants soit C._, décédée le 10 juin 1994, X._ (le défendeur), qui est administrateur de Z._ SA, Y._ (le demandeur) et leur soeur N._. Le 19 juillet 1991, les cinq héritiers ont signé une convention de partage, qui contient la disposition suivante: "... Les parties déclarent expressément renoncer à faire établir par l'organe de contrôle la valeur des actions de la société Les Fils de F.Z._ SA, et prendre irrévocablement en compte pour le partage la valeur fiscale de ces actions au 1er janvier 1990 conformément à la lettre de dite société du 29 octobre 1990...; il est précisé que celle-ci s'élève à 115'800 fr. par action de catégorie A ...". Il a été constaté que la valeur fiscale au 1er janvier 1990 dont il est fait mention ci-dessus est celle qui figure dans les déclarations d'impôts des actionnaires pour 1991/1992. A.b Dans le cadre du partage de la succession de feu A._, Y._ a hérité en juillet 1991 de 14 actions nominatives, catégorie A, de Z._ SA. Par convention du 15 mars 1994, Y._ a vendu à son frère X._, qui est titulaire du brevet d'avocat vaudois, les 14 actions précitées pour le prix de 115'800 fr. par action, correspondant au montant de la valeur fiscale prise en compte selon la convention de partage du 19 juillet 1991 passée dans le cadre de la succession de leur père, soit 1'621'200 fr. pour la totalité des actions (14 x 115'800 fr.). Il est stipulé que le vendeur a le droit de racheter les 14 actions à l'acheteur au même prix dès le 1er mars 1997. L'art. 6 de l'accord du 15 mars 1994 a la teneur suivante: "S'il exerce son droit de réméré pour une partie seulement des actions en cause, Y._ reçoit d'ores et déjà la garantie que le décompte entre parties concernant les actions rachetées tiendra compte de la valeur fiscale en cours au moment du rachat partiel; en d'autres termes, X._ restera alors propriétaire des titres non rachetés en versant à son frère Y._ la différence entre la valeur fiscale des actions au jour du rachat partiel et la valeur d'acquisition fixée aux articles 2 et 3 de la présente convention". A.c Le 12 août 1998, la fiduciaire du demandeur a adressé un courrier au défendeur auquel était joint un projet de convention qui se référait à la valeur fiscale 1997/1998 des actions de catégorie A de Z._ SA, arrêtée à 258'400 fr. par titre. Dans sa réponse du 13 août 1998, le recourant n'a pas expressément contesté ce point. Par pli du 20 novembre 1998 adressé à X._, Y._ a exercé formellement son droit de réméré sur une action de la société familiale et mis en demeure son frère de lui verser la somme de 1'880'600 fr. jusqu'au 4 décembre 1998, "correspondant à la différence entre la valeur fiscale 1997/1998 des titres, estimés (sic) à fr. 258'400.-- par action, soit fr. 3'617'600.-- pour les 14 actions et le prix de cession de francs 1'621'200.-- fr. du 15 mars 1994, déduction faite du prix d'une action à francs 115'800.-- fr.". Le défendeur n'a pas réagi à ce courrier. Le 19 janvier 1999, l'Administration cantonale vaudoise des impôts a adressé à Z._ SA une formule sans signature intitulée "Estimation des titres non cotés en vue de leur déclaration pour la période fiscale 1999/2000". Selon ce document, établi sur la base des extraits de compte en possession du fisc, la valeur fiscale au 1er janvier 1998, déterminante pour la déclaration d'impôts 1999/2000 des porteurs domiciliés dans le canton de Vaud, est estimée à 12'965 % de la valeur nominale versée. Se fondant sur ce document, X._ a offert à Y._ de lui remettre une action de Z._ SA d'une valeur de 129'650 fr. pour solde de tout compte à raison de la convention du 15 mars 1994. A.d La mère des plaideurs, B._, est décédée le 10 août 1998. A la suite de ce décès, le demandeur est devenu propriétaire en indivision, aux côtés du défendeur et de leur soeur N._, en autres valeurs de 14 actions de la société. En rapport avec cette succession, X._ a adressé le 4 octobre 1998 une écriture au conseil de Y._, dans laquelle il affirmait notamment que "la valeur fiscale actuelle, qui ne tient compte que du passé, est dépourvue de signification"; il a annexé à ce pli un exemplaire de ses premières estimations concernant l'actif successoral, indiquant, pour une action A de Z._ SA, une valeur de 258'400 fr. Le 20 janvier 1999, l'Office de paix du cercle de Lausanne, pour déterminer le montant de l'impôt sur les successions, a établi un inventaire des biens de feue B._, dans lequel 14 actions de Z._ SA sont portées "au cours de 12'965 % au 1.1.1998", c'est-à-dire à la valeur de 129'650 fr. par action. A la suite de la réclamation déposée par Y._ le 22 février 1999 auprès de l'Office de paix, concluant à ce que "la valeur fiscale de l'action Z._ SA (soit) augmentée à un montant supérieur à 200'000 fr. par action", l'Administration cantonale des impôts, par courrier du 10 février 2000, a expliqué que "... l'estimation des actions Z._ la plus rapprochée de la date de l'ouverture de la succession de feue Mme B._ le 10 août 1998 est celle déterminée au 1er janvier 1998 sur la base des comptes 1996/1997 de la société, valeur déterminante pour la période fiscale 1999/2000". En réponse à une lettre du conseil de Y._, l'Administration cantonale des impôts, sous la signature de V._, a confirmé, par pli du 10 avril 2000, que, pour l'impôt ponctuel sur les successions relatif à un décès survenu en 1998, il y a lieu de se référer, s'agissant des titres non cotés faisant partie des actifs successoraux, à l'estimation des comptes 1996/1997, effectuée le 1er janvier 1998; cette estimation peut être revue si des éléments probants montrent que la valeur des titres est supérieure à celle fixée au jour du décès. A.e L'instruction a permis d'établir que la valeur fiscale est une donnée calculée par l'administration des impôts, qui la communique au contribuable soit dans le courant de l'année, soit au début de l'année suivante, lors de l'établissement de la déclaration d'impôts. Il résulte d'un rapport notarié U._ que l'estimation fiscale des actions Z._ SA de catégorie A était au 1er janvier 1996 de 258'400 fr.; cette estimation, fondée sur les exercices 1994/1995, était valable pour la période fiscale 1997/1998. Quant à l'estimation au 1er janvier 1998, fondée sur les exercices 1996/1997 et valable pour la période 1999/2000, elle était de 129'650 fr. B. B.a Par demande du 26 décembre 1998 déposée devant la Cour civile du Tribunal cantonal vaudois, Y._ a conclu à ce que X._ lui doive paiement de 1'996'400 fr. sous déduction de 115'800 fr., soit de 1'880'000 fr. (somme arrondie aux mille francs inférieurs), plus intérêts à 5 % l'an dès le 20 novembre 1998, le défendeur étant tenu de remettre immédiatement au demandeur l'une des 14 actions de catégorie A de Z._ SA acquises dans le cadre de la convention du 15 mars 1994 et d'entreprendre les démarches nécessaires à l'inscription du demandeur au registre des actionnaires de ladite société. Le défendeur a conclu à libération; il a invoqué la prescription et la péremption. Il a soutenu que la valeur fiscale des actions non rachetées par le demandeur était, par titre, de 129'650 fr., et non de 258'400 fr. B.b En cours d'instance, Z._ SA a produit une attestation, datée du 30 mars 2000, dont le chiffre 6 a la teneur suivante: " L'ancienne valeur fiscale de la même action nominative, établie au 1er janvier 1996 et valable en 1996 et 1997, était de Fr. 258'400.--. Elle était fondée sur les résultats comptables des années 1994 et 1995. Un résultat 1995 anormalement élevé, et demeuré unique, explique cette haute valeur, le résultat de la deuxième année (ici 1995) étant doublé". Le conseil du demandeur a taxé cette attestation de faux, en ce sens que l'ancienne valeur fiscale établie au 1er janvier 1996 est valable en 1997 et 1998 (et non en 1996 et 1997). Z._ SA a confirmé son attestation, par courrier du 18 mai 2001 adressé au Juge instructeur de la Cour civile. B.c La Cour civile a réentendu à son audience de jugement du 30 août 2002 le témoin W._, responsable auprès de l'Administration cantonale des impôts du service s'occupant de l'estimation des titres non cotés. Ce dernier a rappelé que l'estimation des actions non cotées intervient sur la base du bilan et du compte de pertes et profits de la société, conformément aux "Instructions concernant l'estimation des titres non cotés en vue de l'impôt sur la fortune" éditées par la Conférence des fonctionnaires fiscaux d'Etat et l'Administration fédérale des contributions, dont la dernière édition date de 1995. Le témoin a expliqué que le canton de Vaud a fait usage de la faculté octroyée par le chiffre 4 desdites Instructions, qui permet pour des raisons pratiques, étant donné que les comptes annuels déterminants de l'entreprise font fréquemment défaut au moment de la taxation de la fortune des contribuables, d'appliquer la valeur fiscale de l'année précédente. Toutefois, si cette valeur s'écarte par trop de celle établie sur la base des comptes annuels déterminants (variation du résultat, modification du capital social, etc.), elle peut être corrigée sur requête de la société au cours de la procédure de taxation ou sur recours de l'actionnaire. La pratique du fisc implique un décalage entre la date de l'estimation fiscale de l'action et la période de taxation pour laquelle cette estimation est utilisée. Ainsi, en terre vaudoise, les actions non cotées sont estimées au 1er janvier de chaque année paire, le calcul de la valeur fiscale se faisant en considération des résultats de l'entreprise des deux années précédant l'entrée en validité de cette valeur fiscale; cette valeur est déterminante pour la période biennale de taxation qui suit l'année de l'estimation. Le témoin a donné l'exemple suivant: la valeur fiscale des actions au 1er janvier 1998, calculée sur la base des exercices 1996/1997, est valable fiscalement uniquement à partir du 1er janvier 1999, pour la période de taxation 1999/2000 en ce qui concerne l'impôt complémentaire sur la fortune. W._ a encore déclaré que l'attestation de Z._ SA du 30 mars 2000 était erronée; il a rappelé que l'estimation de la valeur fiscale au 1er janvier 1996 avait un effet pour la période fiscale 1997/1998 et non 1996/1997 comme l'indiquait l'attestation. B.d Par jugement incident du 2 février 2001, le Juge instructeur a partiellement admis une requête de réforme déposée par le demandeur. B.e Par jugement du 25 septembre 2002, dont les considérants ont été notifiés le 28 mai 2003, la Cour civile du Tribunal cantonal vaudois a condamné le défendeur à payer au demandeur la somme de 1'738'000 fr. plus intérêts à 5 % l'an dès le 5 décembre 1998. En substance, la cour cantonale a considéré que les parties ont conclu un contrat de vente mobilière portant sur 14 actions nominatives de catégorie A de la société Z._ SA pour le prix de 1'621'200 fr., qui octroie au demandeur un droit de réméré sur ces actions pour le même prix. Toutefois, dans l'hypothèse où le demandeur n'exerce son droit de réméré que sur une partie des actions - hypothèse qui s'est réalisée le 20 novembre 1998 lorsque Y._ a déclaré racheter une seule action -, la convention met à la charge du défendeur, qui demeure propriétaire des actions non rachetées, le paiement d'un montant correspondant à la différence entre la valeur fiscale de ces actions au jour du rachat partiel et leur valeur d'acquisition. A suivre les juges cantonaux, si les parties "admettent (...) que la valeur fiscale déterminante au sens de l'article 6 de la convention est la valeur fiscale 1998 (...), elles divergent sur le montant de cette dernière". Ces magistrats ont retenu que la volonté réelle des parties était de prendre en compte la valeur fiscale utilisée pour la période de taxation en cours au moment de la date du rachat. Comme le droit de réméré a été exercé le 20 novembre 1998, soit au cours de la période de taxation 1997/1998, c'est l'estimation fiscale au 1er janvier 1996 qui est applicable, en sorte que la valeur fiscale déterminante est de 258'400 fr. par action. La différence entre cette valeur fiscale et la valeur d'acquisition se montant à 142'600 fr. (258'400 fr. - 115'800 fr.), le défendeur est débiteur de son adverse partie de 1'853'800 fr. (142'600 fr. x 13); après compensation avec le prix de l'action qui a fait l'objet du droit de réméré, le défendeur doit en fin de compte verser au demandeur 1'738'000 fr. (1'853'800 fr. - 115'800 fr.), créance qui n'est pas prescrite (<ref-law>). L'autorité cantonale a encore jugé que dès l'instant où le conseil d'administration de Z._ SA n'a pas encore approuvé le transfert d'une action au demandeur, les conclusions de celui-ci tendant à ce que le défendeur lui remette cette action et entreprenne les démarches nécessaires à l'inscription de Y._ au registre des actionnaires devaient être rejetées. C. X._ a exercé un recours en réforme au Tribunal fédéral contre le jugement précité. Le défendeur a également déposé à l'encontre de la même décision un recours en nullité devant la Chambre des recours du Tribunal cantonal vaudois. Par arrêt du 4 mai 2004, la Chambre des recours a rejeté le recours en nullité dans la mesure de sa recevabilité et confirmé le jugement critiqué. En bref, elle a retenu que la Cour civile n'avait pas violé les art. 1, 164, 177 et 300 du Code de procédure civile vaudois du 14 décembre 1966 (CPC vd). L'autorité cantonale a encore considéré que la Cour civile n'avait pas à reprendre in extenso une lettre adressée par le fisc au Juge instructeur; que les premiers juges n'avaient pas apprécié arbitrairement les preuves en privilégiant la déclaration d'un témoin au préjudice d'un document émanant de Z._ SA; que ces mêmes magistrats avaient exposé correctement la thèse du défendeur. D. X._ forme un recours de droit public au Tribunal fédéral contre l'arrêt de la Chambre des recours, dont il requiert l'annulation. L'intimé conclut au rejet du recours, alors que la Chambre des recours se réfère aux considérants de sa décision.
Le Tribunal fédéral considère en droit: 1. Le recours de droit public au Tribunal fédéral est ouvert contre une décision cantonale pour violation des droits constitutionnels des citoyens (art. 84 al. 1 let. a OJ). L'arrêt rendu par la cour cantonale, qui est final, n'est susceptible d'aucun autre moyen de droit sur le plan fédéral ou cantonal dans la mesure où le recourant invoque la violation directe d'un droit de rang constitutionnel, de sorte que la règle de la subsidiarité du recours de droit public est respectée (art. 84 al. 2 et 86 al. 1 OJ). En revanche, si le recourant soulève une question relevant de l'application du droit fédéral, le grief n'est pas recevable, parce qu'il pouvait faire l'objet d'un recours en réforme (art. 43 al. 1 et 84 al. 2 OJ). Le recourant est personnellement touché par la décision attaquée, qui confirme le jugement le condamnant à paiement, de sorte qu'il a un intérêt personnel, actuel et juridiquement protégé à ce que cette décision n'ait pas été prise en violation de ses droits constitutionnels; en conséquence, il a qualité pour recourir (art. 88 OJ). Saisi d'un recours de droit public, le Tribunal fédéral n'examine que les griefs d'ordre constitutionnel invoqués et suffisamment motivés dans l'acte de recours (art. 90 al. 1 let. b OJ; <ref-ruling> consid. 2.1 p. 120 et les arrêts cités). 2. 2.1 Dans son premier moyen, le recourant soutient que la Cour civile, à l'audience de jugement, était composée de deux juges cantonaux, à savoir François Jomini et Pierre-Yves Bosshard, ainsi que d'Erica Riva, qui n'est ni juge cantonale, ni juge cantonale suppléante. Cette dernière n'étant pas le juge naturel des parties, sa présence au sein de la cour cantonale serait contraire aux art. 6 CEDH et 30 Cst. Pour le recourant, la Chambre des recours aurait dû constater la nullité d'une décision prise en violation du principe du juge naturel. 2.1.1 Contrairement à la règle de l'épuisement des instances cantonales instaurée par l'art. 86 OJ, le recourant n'a pas invoqué le grief tiré de la violation des art. 6 CEDH et 30 Cst. devant la Chambre des recours. La jurisprudence admet cependant la recevabilité de moyens de droit nouveaux lorsque l'autorité cantonale de dernière instance disposait d'un pouvoir d'examen libre et devait appliquer le droit d'office (cf. <ref-ruling> consid. 2b; <ref-ruling> consid. 1a et les arrêts cités; Marc Forster, Staatsrechtliche Beschwerde, Prozessieren vor Bundesgericht, 2e éd., n. 2.51 p. 84/85). Cette exception vaut pour tous les griefs qui ne se confondent pas avec l'arbitraire, et notamment pour celui tiré de la violation du droit à un procès équitable. Le comportement du recourant ne doit toutefois pas porter atteinte à la règle de la bonne foi (<ref-ruling> consid. 2c p. 24 ss; <ref-ruling> consid. 1a). In casu, la Chambre des recours était saisie d'un recours en nullité au sens des art. 444 à 448 CPC/VD. Conformément aux art. 465 al. 3 et 470 al. 1 CPC/VD, cette autorité n'examine que les moyens de nullité invoqués séparément par le recourant (JdT 1990 III p. 111; Jean-François Poudret/Jacques Haldy/DenisTappy, Procédure civile vaudoise, 3e éd., n. 2 ad <ref-law>/VD). La cognition de la Chambre des recours était donc limitée. Partant, les conditions d'une dérogation à l'exigence de l'épuisement des instances cantonales selon l'art. 86 OJ ne sont pas remplies, de sorte que le moyen est irrecevable. 2.1.2 Fût-il recevable, que le grief serait infondé, comme l'examen ci-dessous, lequel apparaît nécessaire au point de vue de la sécurité du droit, le démontrera clairement. 2.1.2.1 En vertu de l'art. 30 al. 1 Cst. - qui, de ce point de vue, a la même portée que l'art. 6 par. 1 CEDH -, toute personne dont la cause doit être jugée dans une procédure judiciaire a droit à ce qu'elle soit portée devant un tribunal établi par la loi, compétent, indépendant et impartial. Le droit des parties à une composition régulière du tribunal impose des exigences minimales en procédure cantonale (<ref-ruling> consid. 1.3.1 et les arrêts cités). Il interdit les tribunaux d'exception et la mise en oeuvre de juges ad hoc ou ad personam et exige dès lors, en vue d'empêcher toute manipulation et afin de garantir l'indépendance nécessaire, une organisation judiciaire et une procédure déterminées par un texte légal (<ref-ruling> consid. 2b). C'est en premier lieu à la lumière des règles cantonales applicables d'organisation et de procédure qu'il convient d'examiner si une autorité judiciaire ou administrative a statué dans une composition conforme à la loi. Sur ce point, le pouvoir d'examen du Tribunal fédéral est limité à l'arbitraire (<ref-ruling> consid. 3c). Indépendamment de cela, il examine librement - sans être lié par les griefs soulevés - si l'interprétation et l'application du droit cantonal, reconnues non arbitraires, sont compatibles avec la garantie d'un tribunal établi par la loi, compétent, indépendant et impartial (<ref-ruling> consid. 1.3.2; <ref-ruling> consid. 3b). 2.1.2.2 L'art. 124a de la loi vaudoise du 12 décembre 1979 d'organisation judiciaire (OJV) dispose que jusqu'à la révision des dispositions de la loi fédérale d'organisation judiciaire régissant les contestations civiles pécuniaires, les présidents de tribunaux d'arrondissement peuvent être appelés à siéger à la cour civile du Tribunal cantonal, en dérogation aux articles 88 et 89 de la présente loi (al. 1); lorsqu'il est fait usage de cette faculté, la cour civile doit dans tous les cas rester composée d'une majorité de juges cantonaux (al. 2). On voit ainsi que jusqu'à l'élévation du seuil de la valeur litigieuse pour le recours en réforme au Tribunal fédéral, la loi cantonale permet d'appeler un président de tribunal d'arrondissement à siéger à la Cour civile avec deux autres juges cantonaux. Erica Riva, qui est présidente du Tribunal des baux du canton de Vaud, a le même rang qu'un président de tribunal d'arrondissement (art. 3 al. 4 de la loi du 13 décembre 1981 sur le Tribunal des baux). Dans la mesure où la composition de la Cour civile dans le présent procès était conforme à l'art. 124a OJV, qui permet à cette autorité de statuer valablement lorsqu'y siègent au moins deux juges cantonaux (i.e. François Jomini et Pierre-Yves Bosshard) accompagnés d'un magistrat ayant rang de président de tribunal d'arrondissement (i.e. Erica Riva), ni l'interprétation ni l'application de cette norme ne sauraient être taxées d'arbitraire. Enfin, au point de vue de la garantie d'indépendance et d'impartialité de la Cour civile siégeant dans la composition précitée - point que le Tribunal fédéral peut examiner librement - il n'apparaît pas que les doutes du recourant à ce sujet aient un quelconque fondement. Erica Riva est certes hiérarchiquement subordonnée au Tribunal cantonal, qui nomme les magistrats et fonctionnaires de l'ordre judiciaire et exerce sur eux le pouvoir disciplinaire (art. 8 al. 2 OJV). Toutefois, c'est la Cour plénière du Tribunal cantonal qui nomme les magistrats judiciaires (art. 69 let. d OJV). Partant, Erica Riva n'ayant pas été nommée présidente du tribunal des baux par les seuls juges cantonaux Jomini et Bosshard, mais par le tribunal cantonal in corpore, on ne voit pas que, redevable de sa nomination à l'égard des prénommés, elle ait pu se laisser guider par le souci de ne pas les offusquer en adhérant sans discuter à leurs thèses. On peut encore ajouter que le Président de la Cour Jomini n'a pas agi dans la cause comme juge instructeur - à l'instar d'ailleurs du Juge Bosshard -, de sorte qu'il n'avait pas une connaissance du dossier largement supérieure à Erica Riva, susceptible de maintenir celle-ci en position de faiblesse lors de la délibération. 2.2 Le recourant fait grief aux juges cantonaux de n'avoir "rien compris au droit fiscal vaudois". Il prétend que la déposition du témoin W._ concorde avec l'attestation de Z._ SA, selon laquelle la valeur fiscale au 1er janvier 1996 est valable en 1996 et 1997. La Cour civile n'aurait pas saisi que la valeur fiscale ne "vaut" qu'un jour, le 1er janvier de chaque année impaire, pour arrêter la fortune du contribuable, alors que la taxation détermine l'impôt pour la période biennale commençant par une année impaire. Dans ce moyen, on ne discerne pas l'ombre d'une critique ayant trait à une question de rang constitutionnel. Il s'épuise en des critiques appellatoires, du reste difficilement compréhensibles, irrecevables en instance de recours de droit public au regard des exigences strictes de motivation propres à cette voie de droit (art. 90 al. 1 let. b OJ). 2.3 D'après le recourant, la Chambre des recours aurait dû donner la primauté à l'allégué 120 de la réplique du demandeur, admis en duplique, qui contiendrait la réelle et commune intention des parties. Pour ne pas l'avoir fait, elle aurait violé arbitrairement l'<ref-law> vd, disposition qui serait rattachée au droit d'être entendu (art. 29 al. 2 Cst.), et commis un déni de justice formel (art. 29 al. 1 Cst.). 2.3.1 Selon la jurisprudence, une décision est arbitraire lorsqu'elle est manifestement insoutenable, méconnaît gravement une norme ou un principe juridique clair et indiscuté, ou encore heurte de manière choquante le sentiment de la justice et de l'équité. Il ne suffit pas que sa motivation soit insoutenable; encore faut-il que la décision apparaisse arbitraire dans son résultat. A cet égard, le Tribunal fédéral ne s'écarte de la solution retenue que si celle-ci apparaît insoutenable, en contradiction manifeste avec la situation effective, adoptée sans motif objectif et en violation d'un droit certain. Il n'y a pas arbitraire du seul fait qu'une autre solution paraît également concevable, voire même préférable (<ref-ruling> consid. 2.1 et les arrêts cités). La jurisprudence a déduit du droit d'être entendu, découlant de l'art. 29 al. 2 Cst., en particulier le droit pour le justiciable de s'expliquer avant qu'une décision ne soit prise à son détriment, celui de fournir des preuves quant aux faits de nature à influer sur le sort de la décision, celui d'avoir accès au dossier, celui de participer à l'administration des preuves, d'en prendre connaissance et de se déterminer à leurs propos (<ref-ruling> consid. 2a; <ref-ruling> consid. 3a, 241 consid. 2; <ref-ruling> consid. 1a). S'agissant plus précisément du droit de fournir des preuves, la jurisprudence a exposé que l'autorité avait l'obligation de donner suite aux offres de preuve présentées en temps utile et dans les formes requises, à moins qu'elles ne soient manifestement inaptes à apporter la preuve ou qu'il s'agisse de prouver un fait sans pertinence (<ref-ruling> consid. 2b; <ref-ruling> consid. 2a; <ref-ruling> consid. 2b). 2.3.2 Selon l'<ref-law> vd, les faits sur lesquels les parties sont d'accord n'ont pas à être prouvés (al. 1). Sous une réserve qui n'entre pas en ligne de compte en l'espèce, le juge tient pour constants les faits admis par les parties (al. 3). L'allégué 120 du demandeur a la teneur suivante: "La valeur fiscale déterminante, au sens de l'article 6 de la convention de 1994, est la valeur fiscale 1998". Admis par le défendeur en p. 7 de sa duplique, cet allégué a été repris mot pour mot au considérant 3, en page 4 in fine du jugement de la Cour civile. L'autorité cantonale n'a donc nullement appliqué de manière indéfendable l'<ref-law> vd, ni enfreint de quelconque manière le droit d'être entendu du recourant, et encore moins perpétré un déni de justice formel. Lorsque le défendeur soutient que cet allégué représenterait un consensus des plaideurs sur la manière dont doit être interprétée la convention qu'ils ont passée le 15 mars 1994, il soulève un point qui a trait au droit fédéral, en particulier à l'application de l'<ref-law>, d'où l'irrecevabilité du moyen au regard de la subsidiarité absolue du recours de droit public (art. 84 al. 2 OJ). 2.4 A suivre le recourant, le jugement du 25 septembre 2002 serait aux antipodes de l'orientation qu'en a donnée le Juge instructeur dans une décision incidente du 2 février 2001. La Cour civile aurait ainsi violé arbitrairement l'<ref-law> vd, norme en vertu de laquelle elle serait liée par les décisions et prises de position du magistrat instructeur. Imprévisible, ledit jugement consacrerait au surplus une atteinte au principe du droit à un procès équitable garanti par l'art. 29 al. 1 Cst. et une nouvelle violation du droit d'être entendu du défendeur (art. 29 al. 2 Cst.). 2.4.1 Le recourant ne s'est pas prévalu devant la Chambre des recours de la violation de l'<ref-law> vd. Or, dans un recours de droit public pour arbitraire, les moyens de droit nouveaux sont prohibés (<ref-ruling> consid. 4b p. 212). De toute manière, on cherche vainement comment la norme procédurale invoquée, qui délègue la direction de l'instruction antérieure aux débats principaux au président de la Cour civile ou à un juge délégué par ce magistrat, pourrait avoir été gravement enfreinte par la Cour civile en l'occurrence. 2.4.2 Le droit d'être entendu (art. 29 al. 2 Cst.) ne confère en principe pas à une partie la faculté de se prononcer sur l'appréciation juridique des faits ni, plus généralement, sur l'argumentation juridique à retenir. Cependant, un tel droit doit être reconnu et respecté lorsque le juge envisage de fonder sa décision sur une norme ou un motif juridique non évoqué dans la procédure antérieure et dont aucune des parties en présence ne s'est prévalue et ne pouvait supputer la pertinence in casu (<ref-ruling> consid. 4a p. 370; <ref-ruling> consid. 1b et les références). Dans la présente espèce, la Cour civile a procédé à l'interprétation de l'art. 6 de la convention du 15 mars 1994, qui constitue le noeud du litige. Cette manière de faire était parfaitement prévisible au vu des conclusions prises par les plaideurs et des allégués qu'ils ont introduits en procédure. Le moyen est d'une rare témérité. A propos du grief d'atteinte à l'équité dans le traitement de la cause (art. 29 al. 1 Cst.), il ne correspond nullement aux exigences de motivation posées par l'art. 90 al. 1 let. b OJ. 2.5 Le recourant fait valoir que l'autorité cantonale ne se serait pas prononcée sur ses allégués 40 et 140. Selon lui, il ne serait pas possible de savoir si les pièces 104 et 107, destinées à prouver lesdits allégués, auraient été écartées. Il y voit une violation insoutenable de l'<ref-law> vd, doublée d'un déni de justice et d'une violation de son droit d'être entendu (art. 29 al. 2 Cst.). L'allégué 40 du défendeur a la teneur suivante: "Dès le 1er janvier 1998, la valeur fiscale des actions de Z._ SA est de 129'650 fr.". Ce plaideur a offert de prouver l'allégation par la pièce 104, qui est une formule sans signature adressée le 19 janvier 1999 par l'Administration cantonale des impôts à Z._ SA. Le demandeur s'est déterminé sur cet allégué dans sa réplique par le vocable "contesté". L'allégué 140 du défendeur est ainsi libellé: "La valeur fiscale d'une action A de 1'000 fr. nominale de Z._ SA s'élève à 129'650 fr. au 1.1.1998". La preuve offerte est la pièce 107, qui est une attestation du fisc délivrée le 9 septembre 1999 à Z._ SA, d'après laquelle la valeur fiscale d'une action A de cette société se monte à 129'650 fr. au 1er janvier 1998, cette valeur étant déterminante pour la période fiscale 1999/2000. Dans une écriture du 4 novembre 1999, le demandeur s'est déterminé par "contesté" sur cet allégué. Dans son jugement, la Cour civile a reproduit, au considérant 4 let. c, l'essentiel de la pièce 104 et cité l'intégralité de la pièce 107 (cf. p. 7 in principio dudit jugement). Comme la cour cantonale n'a pas écarté les preuves littérales offertes, elle n'a pas pu transgresser arbitrairement l'<ref-law> vd, qui lui commande d'indiquer sommairement les raisons pour lesquelles elle rejette une pièce. Il n'apparaît pas davantage que le recourant ait été privé de la possibilité de proposer des moyens de preuve, au mépris de son droit d'être entendu. Enfin, quoi qu'en dise le recourant, l'autorité cantonale n'a aucunement éludé les allégués incriminés, mais a au contraire administré et apprécié sans le moindre arbitraire les preuves offertes à leur appui. Le grief est privé de tout fondement. 2.6 Le recourant reproche à la Cour civile de n'avoir pas mentionné dans sa décision une lettre de l'Administration cantonale des impôts du 9 janvier 2002, qui serait une pièce requise par le Juge instructeur à la requête du demandeur. S'estimant derechef victime d'une violation de son droit d'être entendu (art. 29 al. 2 Cst.) ainsi que d'un déni de justice formel et de formalisme excessif (art. 29 al. 1 Cst.), le défendeur prétend qu'il est en droit d'attendre que les preuves littérales requises par son adversaire figurent dans l'état de fait du jugement de première instance. Comme l'a expliqué la Chambre des recours sans que l'arbitraire soit invoqué sur ce point, la lettre susmentionnée est un complément à la pièce requise - cotée no 71 - en mains de l'Administration cantonale des impôts par le Juge instructeur le 18 octobre 2001, en application des art. 178 à 180 CPC vd. La pièce no 71 avait été invoquée par le demandeur dans sa réplique complémentaire après réforme du 28 mars 2001, concurremment à d'autres éléments, comme moyens de preuve en regard de ses allégués 179 à 184. L'Administration cantonale des impôts a donné suite à la requête de production en cause le 26 octobre 2001. Cette production du fisc ayant suscité une réaction écrite du conseil du demandeur le 12 décembre 2001, le Juge instructeur a imparti à l'administration cantonale un délai pour y répondre, ce qu'elle a fait par l'écriture envoyée le 9 janvier 2002 au même magistrat. On cherche ainsi vainement comment le recourant, qui n'a jamais requis la production des documents cotés sous no 71, pourrait prétendre avoir été empêché, en violation de son droit d'être entendu, de fournir des preuves sur les faits pertinents. Et la Cour civile n'a commis ni formalisme excessif ni déni de justice formel en ne restituant pas, dans l'état de fait de son jugement, la lettre du 9 janvier 2002 produite par l'administration fiscale en annexe à la pièce requise no 71, puisque ladite lettre n'était pas censée, par elle-même, établir des allégués précisément désignés. 2.7 Pour le recourant, la Cour civile aurait faussement exposé la thèse juridique qu'il défend, à savoir que "la valeur déterminante est la valeur 1998 et que celle-ci est celle arrêtée par l'Administration fiscale au 1er janvier 1998". Ce faisant, la cour cantonale aurait violé les <ref-law> vd (égalité des parties) et 2 CPC vd (jugement motivé) et perpétré un nouveau déni de justice. L'art. 1 al. 3 in initio CPC vd dispose que le juge doit veiller à ce que l'égalité soit maintenue entre les parties. Il n'appert nullement que l'égalité des armes ait été rompue d'une quelconque manière entre les plaideurs. L'opinion juridique du recourant a ainsi été résumée sans arbitraire par la Cour civile, lorsqu'elle a retenu, au considérant I in fine de la partie "En droit" du jugement, que la valeur fiscale à prendre en compte, si l'on suit le défendeur, est "la valeur (..) arrêtée au 1er janvier 1998 ... ". L'<ref-law> vd, qui instaure en procédure civile vaudoise le droit d'être entendu des plaideurs, confère notamment le droit à ceux-ci de recevoir une décision motivée (cf. Poudret/Haldy/Tappy, op. cit., n. 1 ad <ref-law> vd, p. 10). Il est bien évidemment exclu d'admettre que la Cour civile, qui a rendu un jugement de 22 pages comportant une partie droit étayée de citations jurisprudentielles et doctrinales, ait pu enfreindre de manière insoutenable cette norme. Ce dernier argument répond en outre au grief pris du déni de justice formel, que le recourant a encore soulevé dans ce contexte. 2.8 Dans son dernier moyen, le recourant prétend que la Cour civile a grossièrement violé l'<ref-law> vd en mentionnant dans sa décision la lettre écrite le 10 avril 2000 par l'Administration cantonale des impôts, sous la signature de V._. Il s'agirait là d'un témoignage déguisé. L'<ref-law> vd prescrit que, sauf accord des parties, le juge doit s'opposer à la production de déclarations écrites faites pour tenir lieu de témoignage, en vue ou à l'occasion du procès, par des tiers qui peuvent être entendus comme témoins. En l'occurrence, l'écriture signée V._ a été produite par le demandeur, sous no 28, à l'appui de ses allégués 226, 227 et 228 soumis par ce dernier au Juge instructeur dans ses "nova" du 6 septembre 2001. A l'audience préliminaire après réforme du 11 septembre 2001, il a été dûment protocolé que "le défendeur ne (s'est pas opposé) à l'introduction des allégués 214 à 228 au titre des nova". Lors de la même séance, le recourant s'est déterminé sur l'allégué 227 de la façon suivante. "Rapport soit aux pièces en leur entier". Dans de telles circonstances, il n'est pas arbitraire d'admettre que le recourant a donné son accord à la production de la lettre écrite par V._ le 10 avril 2000, au sens de l'art. 177 in initio CPC vd. 3. Au vu de ce qui précède, le recours doit être rejeté dans la mesure de sa recevabilité. Compte tenu de l'issue de la cause, le recourant supportera l'émolument de justice et versera à l'intimé une indemnité de dépens (art. 156 al. 1 et 159 al. 1 OJ).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable. 2. Un émolument judiciaire de 17'000 fr. est mis à la charge du recourant. 3. Le recourant versera à l'intimé une indemnité de 19'000 fr. à titre de dépens. 4. Le présent arrêt est communiqué en copie aux mandataires des parties et à la Chambre des recours du Tribunal cantonal vaudois. Lausanne, le 30 novembre 2004 Au nom de la Ire Cour civile du Tribunal fédéral suisse Le président: Le greffier:
CH_BGer_004
Federation
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civil_law
nan
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2,007
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Sachverhalt: Sachverhalt: A. Die 1965 geborene, zuletzt bis Juni 2003 im Gesamtpensum von 100 % für verschiedene Arbeitgeber als Reinigerin tätig gewesene S._ meldete sich am 19. März 2004 (Posteingang) unter Hinweis auf starke Rückenbeschwerden bei der Invalidenversicherung zum Leistungsbezug an. Gestützt auf die in der Folge getätigten beruflichen und medizinischen Abklärungen, namentlich das veranlasste Gutachten des Aerztlichen Begutachtungsinstituts X._ vom 15. April 2005, verneinte die IV-Stelle des Kantons Zürich mit Verfügung vom 10. Mai 2005 den Anspruch auf eine Invalidenrente aufgrund eines ermittelten Invaliditätsgrades von lediglich 5 %. Daran hielt sie mit Einspracheentscheid vom 20. Juni 2005 fest. A. Die 1965 geborene, zuletzt bis Juni 2003 im Gesamtpensum von 100 % für verschiedene Arbeitgeber als Reinigerin tätig gewesene S._ meldete sich am 19. März 2004 (Posteingang) unter Hinweis auf starke Rückenbeschwerden bei der Invalidenversicherung zum Leistungsbezug an. Gestützt auf die in der Folge getätigten beruflichen und medizinischen Abklärungen, namentlich das veranlasste Gutachten des Aerztlichen Begutachtungsinstituts X._ vom 15. April 2005, verneinte die IV-Stelle des Kantons Zürich mit Verfügung vom 10. Mai 2005 den Anspruch auf eine Invalidenrente aufgrund eines ermittelten Invaliditätsgrades von lediglich 5 %. Daran hielt sie mit Einspracheentscheid vom 20. Juni 2005 fest. B. Die hiegegen erhobene Beschwerde mit dem Antrag auf Zusprechung einer Dreiviertelsrente mit Wirkung ab 17. Mai 2004, eventualiter Rückweisung der Streitsache zwecks weiterer Abklärung, wies das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich mit Entscheid vom 31. März 2006 ab. B. Die hiegegen erhobene Beschwerde mit dem Antrag auf Zusprechung einer Dreiviertelsrente mit Wirkung ab 17. Mai 2004, eventualiter Rückweisung der Streitsache zwecks weiterer Abklärung, wies das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich mit Entscheid vom 31. März 2006 ab. C. Mit Verwaltungsgerichtsbeschwerde lässt S._ die Zusprechung einer ganzen Invalidenrente rückwirkend ab 17. Mai 2004 beantragen; eventualiter sei die Streitsache zur Wahrung des rechtlichen Gehörs, zur Einholung eines Ergänzungsgutachtens des Aerztlichen Begutachtungsinstituts X._ und zu neuem Entscheid an die Vorinstanz zurückzuweisen. Die IV-Stelle schliesst auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde. Das Bundesamt für Sozialversicherungen hat auf eine Vernehmlassung verzichtet.
Das Bundesgericht zieht in Erwägung: 1. Das Bundesgesetz über das Bundesgericht vom 17. Juni 2005 (BGG; SR 173.110) ist am 1. Januar 2007 in Kraft getreten (AS 2006 1205, 1243). Da der angefochtene Entscheid vorher ergangen ist, richtet sich das Verfahren noch nach dem bis Ende 2006 in Kraft gestan-denen Bundesgesetz vom 16. Dezember 1943 über die Organisation der Bundesrechtspflege (<ref-law>; <ref-ruling> E. 1.2 S. 395). 1. Das Bundesgesetz über das Bundesgericht vom 17. Juni 2005 (BGG; SR 173.110) ist am 1. Januar 2007 in Kraft getreten (AS 2006 1205, 1243). Da der angefochtene Entscheid vorher ergangen ist, richtet sich das Verfahren noch nach dem bis Ende 2006 in Kraft gestan-denen Bundesgesetz vom 16. Dezember 1943 über die Organisation der Bundesrechtspflege (<ref-law>; <ref-ruling> E. 1.2 S. 395). 2. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde war am 1. Juli 2006 beim Eidgenössischen Versicherungsgericht hängig, weshalb sich die Kognition der seit 1. Januar 2007 für die Beurteilung zuständigen Sozialrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts noch nach der bis Ende Juni 2006 gültig gewesenen Fassung von Art. 132 OG richtet, welche Abs. 1 des Art. 132 OG in der Fassung gemäss Ziff. III des Bundesgesetzes vom 16. Dezember 2005 über die Änderung des IVG entspricht (in Kraft gestanden vom 1. Juli 2006 [AS 2006 2003 f.] bis 31. Dezember 2006; übergangsrechtlich vgl. lit. c von Ziff. II der Gesetzesänderung vom 16. Dezember 2005). Die Überprüfungsbefugnis des Gerichts ist demnach nicht auf die Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens beschränkt, sondern sie erstreckt sich auch auf die Angemessenheit der angefochtenen Verfügung; das Gericht ist dabei nicht an die vorinstanzliche Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gebunden und kann über die Begehren der Parteien zu deren Gunsten oder Ungunsten hinausgehen. 2. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde war am 1. Juli 2006 beim Eidgenössischen Versicherungsgericht hängig, weshalb sich die Kognition der seit 1. Januar 2007 für die Beurteilung zuständigen Sozialrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts noch nach der bis Ende Juni 2006 gültig gewesenen Fassung von Art. 132 OG richtet, welche Abs. 1 des Art. 132 OG in der Fassung gemäss Ziff. III des Bundesgesetzes vom 16. Dezember 2005 über die Änderung des IVG entspricht (in Kraft gestanden vom 1. Juli 2006 [AS 2006 2003 f.] bis 31. Dezember 2006; übergangsrechtlich vgl. lit. c von Ziff. II der Gesetzesänderung vom 16. Dezember 2005). Die Überprüfungsbefugnis des Gerichts ist demnach nicht auf die Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens beschränkt, sondern sie erstreckt sich auch auf die Angemessenheit der angefochtenen Verfügung; das Gericht ist dabei nicht an die vorinstanzliche Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gebunden und kann über die Begehren der Parteien zu deren Gunsten oder Ungunsten hinausgehen. 3. 3.1 Soweit die Aufhebung des vorinstanzlichen Entscheids und die Rückweisung der Streitsache aus formellrechtlichen Gründen beantragt wird, ist die Verwaltungsgerichtsbeschwerde unbegründet. Die Vorinstanz hat entgegen der Auffassung der Beschwerdeführerin zutreffend erwogen, dass die rechtsprechungsgemässen - im angefochtenen Entscheid dargelegten - Voraussetzungen (<ref-ruling> E. 3d/aa S. 437 f., 126 I 68 E. 2 S. 72, 126 V 130 E. 2b S. 132, je mit Hinweisen) einer Heilung der von der Beschwerdegegnerin allenfalls begangenen Verletzung der Begründungspflicht (als Teilgehalt des Anspruchs auf rechtliches Gehör; <ref-law>, Art. 42 und 52 Abs. 2 Satz 2 ATSG) konkret erfüllt sind. Zum einen ist die Verwaltung im Einspracheentscheid vom 20. Juni 2005 zwar nicht im einzelnen auf die am Gutachten des Aerztlichen Begutachtungsinstituts X._ vom 15. April 2005 geübte Kritik der Beschwerdeführerin eingegangen, doch hat sie immerhin ausgeführt, sie erachte das erwähnte Aktenstück als beweisrechtlich ausreichend und sehe sich nicht zur beantragten Einholung eines Ergänzungsgutachtens veranlasst; damit blieb für die Beschwerdeführerin die Möglichkeit zur sachgerechten, substantiierten Anfechtung des Verwaltungsakts gewahrt. Vor diesem Hintergrund sowie mit Blick darauf, dass die Begründungspflicht nicht verlangt, dass sich die Behörde mit jeder tatbeständlichen Behauptung und jedem rechtlichen Einwand auseinandersetzt (<ref-ruling> Erw. 3.2, 126 I 102 Erw. 2b, 124 V 181 Erw. 1a mit Hinweisen; SZS 2001 S. 563 Erw. 3b [Urteil B. vom 26. September 2001, B 61/00]), ist der Gehörsanspruch - wenn überhaupt - jedenfalls nicht schwerwiegend verletzt worden. Zum andern konnte sich das von der Beschwerdeführerin in der Folge angerufene kantonale Gericht mit voller Kognition zu den beschwerdeweise vorgetragenen Sachverhalts- und Rechtsfragen äussern, was den allfälligen Verfahrensmangel einer Heilung vor der Beschwerdeinstanz zugänglich macht. Nicht entgegen steht dem der Umstand, dass die Verwaltung im kantonalen Verwaltungsgerichtsbeschwerdeverfahren abermals davon abgesehen hat, sich (vernehmlassungsweise) eingehender zu den von der Beschwerdeführerin erneut vorgetragenen materiellrechtlichen Rügen zu äussern; für die Heilung der Gehörsverletzung genügt es, dass das - aufgrund des Devolutiveffekts der Beschwerde (<ref-ruling> E. 4.2 S. 142 f.) nunmehr in der Sache allein zur verbindlichen Entscheidung berufene - kantonale Gericht dies tat. Nicht durchzudringen vermag die Beschwerdeführerin ferner mit dem Einwand, das kantonale Gericht habe ihr die Beschwerdeantwort der IV-Stelle vom 10. Oktober 2005 pflichtwidrig nicht zur Stellungnahme - etwa im Rahmen eines zweiten Schriftenwechsels - unterbreitet und damit seinerseits den Anspruch auf rechtliches Gehör in letztinstanzlich nicht heilbarer Weise verletzt. Nach Lage der Akten verfügte der Gerichtssekretär des kantonalen Gerichts am 21. Dezember 2005, dass der Beschwerdeführerin eine Kopie des - äusserst kurz gefassten - Schreibens vom 10. Oktober 2005 zugestellt und der Schriftenwechsel damit geschlossen werde. Die Verfügung wurde am 22. Dezember 2005 an den Rechtsanwalt der Versicherten versandt, welcher in der Folge nicht reagierte und namentlich keinen zweiten Schriftenwechsel verlangte; eine Rechtspflicht, einen solchen von Amtes wegen anzuordnen, bestand nicht. Selbst wenn es sich aber anders verhielte, wäre ein diesbezüglicher Verfahrensmangel mit Blick darauf, dass es sich beim Schreiben der Beschwerdegegnerin vom 10. Oktober 2005 nicht um eine substantielle Stellungnahme, sondern vielmehr um einen rudimentär begründeten Verzicht auf Vernehmlassung handelt, nicht als schwerwiegend einzustufen; angesichts der Anfechtungsmöglichkeit bei dem in casu über umfassende Überprüfungsbefugnis der Tat- und Rechtsfragen verfügenden Bundesgericht (E. 2 hievor) wäre er ebenfalls als geheilt zu erachten. Im Übrigen müsste hier auch aufgrund des Grundsatzes der Verfahrensökonomie von einer Rückweisung der Sache zwecks Durchführung eines zweiten Schriftenwechsels abgesehen werden, würde doch dieses Vorgehen unter den gegebenen Umständen offenkundig zu einem formalistischen Leerlauf und damit zu unnötigen Verzögerungen führen, die mit dem dem Anhörungsrecht grundsätzlich gleichgestellten Interesse der versicherten Person an einer möglichst beförderlichen Beurteilung ihres Anspruchs nicht zu vereinbaren sind (vgl. <ref-ruling> E. 3d S. 187). 3.2 Sodann liegt auch im Verzicht der Vorinstanz auf die Abnahme weiterer Beweise keine Verletzung des Anspruchs auf rechtliches Gehör. Wie sich aus dem nachfolgend unter E. 4 Gesagten ergibt, beruht dieser Verzicht auf der durch pflichtgemässe Beweiswürdigung gewonnenen, sachlich zutreffenden Überzeugung des kantonalen Gerichts, dass der rechtserhebliche Sachverhalt mit dem Beweisgrad der überwiegenden Wahrscheinlichkeit erstellt sei und weitere Beweismassnahmen an diesem feststehenden Ergebnis nichts mehr zu ändern vermöchten. Wird im Rahmen einer solcherart antizipierten Beweiswürdigung von beantragten weiteren Abklärungsmassnahmen abgesehen, hält dies vor Bundesrecht, insbesondere dem verfassungsrechtlichen Gehörsanspruch stand (vgl. <ref-ruling> E. 4b S. 94, 122 V 157 E. 1d S. 162). 3.3 Es bestand schliesslich auch kein Anlass, der Beschwerdeführerin für das kantonale Verfahren wegen der (behaupteten) Gehörsverletzung eine Parteientschädigung zuzusprechen: Da sie auch den unbestritten genügend begründeten kantonalen Gerichtsentscheid anficht, ist davon auszugehen, dass sie auch einen eingehender begründeten Einspracheentscheid angefochten hätte, die angebliche Gehörsverletzung für die entstandenen Parteikosten somit nicht kausal war. 3.3 Es bestand schliesslich auch kein Anlass, der Beschwerdeführerin für das kantonale Verfahren wegen der (behaupteten) Gehörsverletzung eine Parteientschädigung zuzusprechen: Da sie auch den unbestritten genügend begründeten kantonalen Gerichtsentscheid anficht, ist davon auszugehen, dass sie auch einen eingehender begründeten Einspracheentscheid angefochten hätte, die angebliche Gehörsverletzung für die entstandenen Parteikosten somit nicht kausal war. 4. Materiellrechtlich streitig und zu prüfen ist, ob der Beschwerdeführerin aufgrund des Sachverhalts, wie er sich bis zum Erlass des Einspracheentscheids vom 20. Juni 2005 verwirklicht hat (<ref-ruling> E. 1 S. 169), eine Invalidenrente zusteht. 4.1 Im vorinstanzlichen Entscheid werden die Bestimmungen und Grundsätze über den Begriff der Invalidität (<ref-law> in der ab 1. Januar 2003 geltenden Fassung in Verbindung mit <ref-law>; vgl. <ref-ruling> E. 3.1-3.3 S. 345 ff.), die Voraussetzungen und den Umfang des Rentenanspruchs (<ref-law> der seit 1. Januar 2004 geltenden Fassung), die Invaliditätsbemessung nach der allgemeinen Methode des Einkommensvergleichs (<ref-law> in der seit 1. Januar 2004 [4. IV-Revision] geltenden Fassung; <ref-law>; <ref-ruling> E. 3.4 S. 348 f., 128 V 29 E. 1 S. 30 f.) sowie die Rechtsprechung zur Bedeutung ärztlicher Berichte und Gutachten (<ref-ruling> E. 4 S. 261, 122 V 157 E. 1b S. 158 f., je mit Hinweisen) richtig dargelegt. Entsprechendes gilt für die Erwägungen des kantonalen Gerichts zum Beweiswert ärztlicher Berichte und Gutachten und zur Beweiswürdigung (<ref-ruling> E. 3 S. 352 ff., 122 V 157 E. 1c S. 160 ff., je mit Hinweisen; vgl. auch <ref-ruling> E. 4.1 S. 400). 4.2 Hinsichtlich der Frage der verwertbaren Restarbeitsfähigkeit ist mit der Vorinstanz im Wesentlichen auf das interdisziplinäre Gutachten des Aerztlichen Begutachtungsinstituts X._ vom 15. April 2005 abzustellen, wonach die Versicherte aufgrund des diagnostizierten leichten bis mässig ausgeprägten Lumbovertebralsyndroms rechtsbetont (ICD-10: M54.5) mittelschwer belastende Reinigungsarbeiten lediglich noch mit einer 50%igen Leistungsfähigkeit auszuüben in der Lage ist, ihr im Übrigen aber körperlich leichte bis selten mittelschwere, wechselbelastende Tätigkeiten ohne Heben, Stossen und Ziehen von Lasten über 5 bis gelegentlich 10 kg und ohne Einnahme von Zwangshaltungen sowie Rotationsbelastungen der Lendenwirbelsäule ganztags ohne Einschränkung zumutbar sind. Die dagegen erhobenen Einwände der Beschwerdeführerin, namentlich die Rüge, dem Gutachten des Aerztlichen Begutachtungsinstituts X._ mangle es angesichts des dort verwendeten, veralteten Bildmaterials an Beweiswert, wurden vom kantonalen Gericht gestützt auf eine einlässliche Würdigung der medizinischen Aktenlage überzeugend entkräftet. Nach den zutreffenden vorinstanzlichen Erwägungen, worauf verwiesen wird, vermögen die Berichte des Dr. med. H._, Facharzt FMH für Neurologie, vom 22. April, vom 8. Juni und vom 7. September 2005 und insbesondere dessen abweichende Einschätzung der Restarbeitsfähigkeit (max. 50 % [8. Juni 2005] bzw. 0 % [7. September 2005] in sämtlichen leichten, leidensangepassten Tätigkeiten) an dieser Beurteilung, soweit den hier massgebenden Zeitraum bis zum Einspracheentscheid vom 20. Juni 2005 betreffend, nichts zu ändern. Wohl sind die neueren bildgebenden Befunde des Dr. med. H._ nicht "identisch" mit jenen Gutachten des Aerztlichen Begutachtungsinstituts X._; richtigerweise hat aber das kantonale Gericht darin die Bestätigung eines "im Wesentlichen" gleichgebliebenen Gesundheitszustands erblickt respektive eine "massgebliche" Veränderung des Rückenschadens (seit den dem Aerztlichen Begutachtungsinstitut X._ zu Grunde liegenden letzten bildgebenden Untersuchungen) verneint. Selbst wenn man aber anerkennt, dass Befunderhebung und Diagnostik des Dr. med. H._ tatsächlich punktuell vom Gutachten des Aerztlichen Begutachtungsinstituts X._ abweichen, erklärt dies noch nicht die vom Arzt angenommene 100%ige Einschränkung der Leistungsfähigkeit auch in leidensangepassten Arbeiten gemäss dem im Gutachten des Aerztlichen Begutachtungsinstituts X._ beschriebenen, stark rückenschonenden Zumutbarkeitsprofil. Hiefür ist den Berichten des Neurologen nach den zutreffenden Erwägungen der Vorinstanz keine einleuchtende und nachvollziehbare medizinisch-theoretische Begründung zu entnehmen. Aus den letztinstanzlich neu eingereichten Berichten des Dr. med. H._ vom 24. Februar 2006 und vom 18. Mai 2006 ergibt sich für den hier massgebenden Zeitraum bis zum Einspracheentscheid vom 20. Juni 2005 nichts Abweichendes. Soweit sich der Gesundheitszustand seit jenem Entscheid verschlechtert hat, ist dies nicht Gegenstand des vorliegenden Verfahrens. 4.2 Hinsichtlich der Frage der verwertbaren Restarbeitsfähigkeit ist mit der Vorinstanz im Wesentlichen auf das interdisziplinäre Gutachten des Aerztlichen Begutachtungsinstituts X._ vom 15. April 2005 abzustellen, wonach die Versicherte aufgrund des diagnostizierten leichten bis mässig ausgeprägten Lumbovertebralsyndroms rechtsbetont (ICD-10: M54.5) mittelschwer belastende Reinigungsarbeiten lediglich noch mit einer 50%igen Leistungsfähigkeit auszuüben in der Lage ist, ihr im Übrigen aber körperlich leichte bis selten mittelschwere, wechselbelastende Tätigkeiten ohne Heben, Stossen und Ziehen von Lasten über 5 bis gelegentlich 10 kg und ohne Einnahme von Zwangshaltungen sowie Rotationsbelastungen der Lendenwirbelsäule ganztags ohne Einschränkung zumutbar sind. Die dagegen erhobenen Einwände der Beschwerdeführerin, namentlich die Rüge, dem Gutachten des Aerztlichen Begutachtungsinstituts X._ mangle es angesichts des dort verwendeten, veralteten Bildmaterials an Beweiswert, wurden vom kantonalen Gericht gestützt auf eine einlässliche Würdigung der medizinischen Aktenlage überzeugend entkräftet. Nach den zutreffenden vorinstanzlichen Erwägungen, worauf verwiesen wird, vermögen die Berichte des Dr. med. H._, Facharzt FMH für Neurologie, vom 22. April, vom 8. Juni und vom 7. September 2005 und insbesondere dessen abweichende Einschätzung der Restarbeitsfähigkeit (max. 50 % [8. Juni 2005] bzw. 0 % [7. September 2005] in sämtlichen leichten, leidensangepassten Tätigkeiten) an dieser Beurteilung, soweit den hier massgebenden Zeitraum bis zum Einspracheentscheid vom 20. Juni 2005 betreffend, nichts zu ändern. Wohl sind die neueren bildgebenden Befunde des Dr. med. H._ nicht "identisch" mit jenen Gutachten des Aerztlichen Begutachtungsinstituts X._; richtigerweise hat aber das kantonale Gericht darin die Bestätigung eines "im Wesentlichen" gleichgebliebenen Gesundheitszustands erblickt respektive eine "massgebliche" Veränderung des Rückenschadens (seit den dem Aerztlichen Begutachtungsinstitut X._ zu Grunde liegenden letzten bildgebenden Untersuchungen) verneint. Selbst wenn man aber anerkennt, dass Befunderhebung und Diagnostik des Dr. med. H._ tatsächlich punktuell vom Gutachten des Aerztlichen Begutachtungsinstituts X._ abweichen, erklärt dies noch nicht die vom Arzt angenommene 100%ige Einschränkung der Leistungsfähigkeit auch in leidensangepassten Arbeiten gemäss dem im Gutachten des Aerztlichen Begutachtungsinstituts X._ beschriebenen, stark rückenschonenden Zumutbarkeitsprofil. Hiefür ist den Berichten des Neurologen nach den zutreffenden Erwägungen der Vorinstanz keine einleuchtende und nachvollziehbare medizinisch-theoretische Begründung zu entnehmen. Aus den letztinstanzlich neu eingereichten Berichten des Dr. med. H._ vom 24. Februar 2006 und vom 18. Mai 2006 ergibt sich für den hier massgebenden Zeitraum bis zum Einspracheentscheid vom 20. Juni 2005 nichts Abweichendes. Soweit sich der Gesundheitszustand seit jenem Entscheid verschlechtert hat, ist dies nicht Gegenstand des vorliegenden Verfahrens. 5. Die vorinstanzlich nach der allgemeinen Methode des Einkommensvergleichs vorgenommene Invaliditätsbemessung, welche ausgehend von einer vollen Leistungsfähigkeit in leidensangepasster Tätigkeit (vgl. E. 4.2 hievor) für das Jahr 2004 einen Invaliditätsgrad von 20 % ergab (hypothetisches Einkommen ohne Gesundheitsschaden [Valideneinkommen]: Fr. 51'530.-; trotz Gesundheitsschadens zumutbarerweise erzielbares Einkommen [Invalideneinkommen]: Fr. 41'297.-), ist in allen Teilen bundesrechtskonform und daher zu bestätigen. Dies gilt insbesondere auch hinsichtlich des leidensbedingten Abzugs von 15 %, welchen die Vorinstanz bei der - zulässigerweise (vgl. <ref-ruling> E. 4.2.1 S. 475, 126 V 75 E. 3b S. 76 f., mit Hinweisen) gestützt auf die Tabellenlöhne der vom Bundesamt für Statistik herausgegebenen Lohnstrukturerhebungen erfolgten - Ermittlung des Invalideneinkommens gewährte. Auf die entsprechenden Erwägungen im kantonalen Entscheid, denen letztinstanzlich nichts beizufügen ist, wird verwiesen. Im Übrigen ist vorinstanzlich richtig festgestellt worden, dass selbst bei Gewährung des beantragten Abzugs von 20 % kein rentenbegründender Invaliditätsgrad resultieren würde; das Gleiche gälte, wenn der Abzug auf die rechtsprechungsgemäss maximal zulässigen 25 % (vgl. <ref-ruling> E. 6 S. 81) erhöht würde (Invaliditätsgrad diesfalls knapp 30 %). Mangels anspruchserheblicher Änderungen bis zum Zeitpunkt des Einspracheentscheids vom 20. Juni 2005 (vgl. <ref-ruling> E. 4.1 und 4.2 S. 223 f.) hat es beim rentenablehnenden Entscheid sein Bewenden. 5. Die vorinstanzlich nach der allgemeinen Methode des Einkommensvergleichs vorgenommene Invaliditätsbemessung, welche ausgehend von einer vollen Leistungsfähigkeit in leidensangepasster Tätigkeit (vgl. E. 4.2 hievor) für das Jahr 2004 einen Invaliditätsgrad von 20 % ergab (hypothetisches Einkommen ohne Gesundheitsschaden [Valideneinkommen]: Fr. 51'530.-; trotz Gesundheitsschadens zumutbarerweise erzielbares Einkommen [Invalideneinkommen]: Fr. 41'297.-), ist in allen Teilen bundesrechtskonform und daher zu bestätigen. Dies gilt insbesondere auch hinsichtlich des leidensbedingten Abzugs von 15 %, welchen die Vorinstanz bei der - zulässigerweise (vgl. <ref-ruling> E. 4.2.1 S. 475, 126 V 75 E. 3b S. 76 f., mit Hinweisen) gestützt auf die Tabellenlöhne der vom Bundesamt für Statistik herausgegebenen Lohnstrukturerhebungen erfolgten - Ermittlung des Invalideneinkommens gewährte. Auf die entsprechenden Erwägungen im kantonalen Entscheid, denen letztinstanzlich nichts beizufügen ist, wird verwiesen. Im Übrigen ist vorinstanzlich richtig festgestellt worden, dass selbst bei Gewährung des beantragten Abzugs von 20 % kein rentenbegründender Invaliditätsgrad resultieren würde; das Gleiche gälte, wenn der Abzug auf die rechtsprechungsgemäss maximal zulässigen 25 % (vgl. <ref-ruling> E. 6 S. 81) erhöht würde (Invaliditätsgrad diesfalls knapp 30 %). Mangels anspruchserheblicher Änderungen bis zum Zeitpunkt des Einspracheentscheids vom 20. Juni 2005 (vgl. <ref-ruling> E. 4.1 und 4.2 S. 223 f.) hat es beim rentenablehnenden Entscheid sein Bewenden. 6. Das Verfahren ist kostenlos (Art. 134 OG in der bis 30. Juni 2006 gültig gewesenen Fassung).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen. 1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich, der Ausgleichskasse des Kantons Zürich und dem Bundesamt für Sozialversicherungen zugestellt. Luzern, 26. Juni 2007 Im Namen der II. sozialrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Die Gerichtsschreiberin:
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2,007
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Vu : Le contrat de bail à ferme agricole liant les parties; La procédure d'expulsion engagée par les bailleresses (demanderesses et intimées) à l'encontre des fermiers (défendeurs et recourants); L'arrêt de la Chambre des recours du Tribunal cantonal vaudois rendu le 21 août 2006, qui rejetait le recours déposé par les défendeurs et maintenait l'ordonnance d'expulsion prononcée le 5 avril 2006 par le Juge de paix des districts de Nyon et Rolle; La teneur du chiffre III du dispositif de l'arrêt précité, qui indique que: « la cause est renvoyée au Juge de paix du district de Nyon pour qu'il fixe, après l'envoi des motifs du présent arrêt, un nouveau délai de libération des parcelles et du hangar concerné »; L'expédition des motifs de cet arrêt, en date du 19 octobre 2006; La décision du Juge de paix du 24 octobre 2006, qui fixait au 15 novembre 2006 le délai pour rendre libres les parcelles et le hangar objets du contrat de bail à ferme agricole litigieux; Le recours exercé le 14 novembre 2006 par les fermiers contre cette décision; L'arrêt du 5 février 2007 de la Chambre des recours, qui rejetait le recours et maintenait la décision attaquée; Le recours en matière civile et recours constitutionnel subsidiaire interjeté le 23 février 2007 par les fermiers, qui concluaient, à titre provisoire, à l'octroi de l'effet suspensif et, sur le fond, à l'admission du recours et à ce qu'ils soient autorisés à exploiter les terres affermées, « jusqu'à droit connu sur le recours en réforme déposé le 20 novembre 2006 auprès du Tribunal fédéral »; L'ordonnance présidentielle du 23 février 2007, qui accordait, à titre de mesures superprovisoires, l'effet suspensif au recours « jusqu'à décision sur la requête d'effet suspensif »;
Considérant: Qu'à l'encontre de l'arrêt de la Chambre des recours du Tribunal cantonal vaudois du 21 août 2006, les fermiers ont déposé un recours en réforme; Que par arrêt de ce jour, le Tribunal fédéral a déclaré ce recours irrecevable, motif pris que la voie du recours en réforme n'était pas ouverte contre l'arrêt entrepris (arrêt 4C.425/2006); Que, dans la mesure où les recourants ont conclu, dans le cadre du recours en matière civile et recours constitutionnel subsidiaire, à ce qu'ils soient autorisés à exploiter les terres affermées, « jusqu'à droit connu sur le recours en réforme déposé le 20 novembre 2006 auprès du Tribunal fédéral », leur recours est devenu sans objet; Que, compte tenu de ce résultat, la requête d'effet suspensif est également sans objet; Que, dès lors, la cause doit être rayée du rôle; Que, s'agissant des frais et dépens, le Tribunal fédéral statue, sous le nouveau droit - applicable en l'espèce, puisque la décision attaquée a été rendue après l'entrée en vigueur du nouveau droit, le 1er janvier 2007 (RO 2006, 1242) - comme sous l'ancien droit, en tenant compte de l'état de choses existant avant la circonstance qui met fin au litige (<ref-law>, 72 de la loi fédérale de procédure civile fédérale du 4 décembre 1947 [PCF; RS 273]); Que, tant le recours en matière civile que, subsidiairement, le recours constitutionnel, auraient dû être rejetés à supposer qu'ils aient été recevables - question qui peut en l'état rester ouverte; Qu'en effet, dans la mesure où la voie du recours en réforme n'était pas ouverte contre l'arrêt du 21 août 2006, celui-ci était immédiatement exécutoire, tel que cela ressort d'ailleurs du chiffre VI du dispositif de l'arrêt attaqué (cf. <ref-law>/VD; Poudret/Sandoz/Monod, Commentaire de la loi fédérale d'organisation judiciaire, n. 1.3.2.14 ad art. 43 OJ); Qu'ainsi, le Juge de paix pouvait impartir aux fermiers un nouveau délai pour quitter les lieux sans violer le droit fédéral et, encore moins, faire preuve d'arbitraire; Qu'il convient donc de mettre l'émolument judiciaire et les dépens à allouer aux intimées à la charge des recourants, solidairement entre eux;
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Sans objet, la cause est rayée du rôle. 1. Sans objet, la cause est rayée du rôle. 2. Un émolument judiciaire de 2'000 fr. est mis à la charge des recourants, solidairement entre eux. 2. Un émolument judiciaire de 2'000 fr. est mis à la charge des recourants, solidairement entre eux. 3. Les recourants verseront, solidairement entre eux, une indemnité de 2'500 fr. aux intimées à titre de dépens. 3. Les recourants verseront, solidairement entre eux, une indemnité de 2'500 fr. aux intimées à titre de dépens. 4. La présente décision est communiquée en copie aux mandataires des parties et à la Chambre des recours du Tribunal cantonal du canton de Vaud. Lausanne, le 26 avril 2007 Au nom de la Ire Cour de droit civil du Tribunal fédéral suisse Le président: La greffière:
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2,004
de
Sachverhalt: A. Mit Entscheid vom 26. August 2004 wies das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich die gegen einen Einspracheentscheid der Sanitas Krankenversicherung vom 1. Juli 2004 erhobene Beschwerde der G._, soweit es darauf eintrat, ab und hob den Rechtsvorschlag in der Betreibung Nr. ... des Betreibungsamtes X._ (Zahlungsbefehl vom 30. April 2004) für ausstehende Krankenkassenprämien im Betrag von Fr. 7155.60 zuzüglich Verzugszinsen von 5 % seit dem 17. Juni 2003 und Umtriebsentschädigung von Fr. 70.- auf. B. Gegen den Entscheid des Sozialversicherungsgerichts des Kantons Zürich hat G._ am 9. Oktober 2004 Verwaltungsgerichtsbeschwerde erhoben. Mit Schreiben vom 20. Oktober 2004 gab das Eidgenössische Versicherungsgericht G._ Gelegenheit, sich zur Rechtzeitigkeit der Verwaltungsgerichtsbeschwerde zu äussern, worauf die Versicherte am 8. November 2004 eine entsprechende Stellungnahme einreichte.
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: 1. 1.1. Gemäss Art. 106 Abs. 1 in Verbindung mit Art. 132 OG ist die Verwaltungsgerichtsbeschwerde dem Eidgenössischen Versicherungsgericht innert 30 Tagen seit der Eröffnung des vorinstanzlichen Entscheides einzureichen. Diese Frist kann gemäss Art. 33 Abs. 1 OG (anwendbar nach Art. 135 OG) nicht erstreckt werden. Nach Art. 32 Abs. 3 OG ist die 30-tägige Frist nur gewahrt, wenn die Verwaltungsgerichtsbeschwerde spätestens am letzten Tag der Frist beim Eidgenössischen Versicherungsgericht eingegangen oder zu dessen Handen der schweizerischen Post oder einer schweizerischen diplomatischen oder konsularischen Vertretung übergeben worden ist. Bei der Fristberechnung wird gemäss Art. 32 Abs. 1 OG der Tag, an dem die Frist zu laufen beginnt, nicht mitgezählt. Die Frist endigt am nächstfolgenden Werktag, wenn ihr letzter Tag ein Samstag, Sonntag oder ein vom zutreffenden kantonalen Recht anerkannter Feiertag ist (Art. 32 Abs. 2 OG in Verbindung mit Art. 1 des Bundesgesetzes vom 21. Juni 1963 über den Fristenlauf an Samstagen [SR 173.110.3]). Läuft die 30-tägige Bechwerdefrist unbenutzt ab, so erwächst der angefochtene Entscheid in Rechtskraft mit der Wirkung, dass das Eidgenössische Versicherungsgericht auf eine verspätet eingereichte Verwaltungsgerichtsbeschwerde nicht eintreten darf. 1.2. Die versäumte Frist kann wiederhergestellt werden, wenn der Gesuchsteller oder sein Vertreter durch ein unverschuldetes Hindernis abgehalten worden ist, innert der Frist zu handeln, und binnen zehn Tagen nach Wegfall des Hindernisses unter Angabe desselben die Wiederherstellung verlangt und die versäumte Rechtshandlung nachholt (Art. 35 Abs. 1 in Verbindung mit Art. 135 OG). Das Gesetz lässt somit die Wiederherstellung nur zu, wenn der Partei (und gegebenenfalls ihrem Vertreter) kein Vorwurf gemacht werden kann (<ref-ruling> Erw. 2a, 110 Ib 94 Erw. 2, 107 Ia 169 Erw. 2a). Entschuldbare Gründe liegen vor, wenn die säumige Person aus hinreichenden objektiven oder subjektiven Gründen davon abgehalten worden ist, fristgerecht zu handeln oder eine Vertretung zu bestellen (<ref-ruling> Erw. 2, 114 II 182 Erw. 2). Es muss sich indessen um Gründe von einigem Gewicht handeln. Arbeitsüberlastung oder Ferien rechtfertigen keine Wiedereinsetzung, wohl aber beispielsweise Militärdienst, schwere Erkrankung oder Unfall (<ref-ruling> Erw. 2a, 108 V 110 Erw. 2c). Wiederherstellung kann nur in Fällen klarer Schuldlosigkeit gewährt werden (Pra 1988 Nr. 152 S. 540). 2. Der Entscheid des Sozialversicherungsgerichts des Kantons Zürich vom 26. August 2004 wurde am 6. September 2004 versandt und gemäss postamtlicher Bescheinigung am 8. September 2004 an G._ ausgehändigt. Als erster Tag der 30-tägigen Beschwerdefrist gilt somit der 9. September 2004 (vgl. Art. 32 Abs. 1 OG), und der letzte Tag fällt in Anwendung von Art. 32 Abs. 2 OG auf den Freitag, 8. Oktober 2004. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde vom 9. Oktober 2004 ist damit verspätet (Erw. 1.1 hievor). Als Grund für die verspätete Einreichung gibt die Beschwerdeführerin starke Arbeitsüberlastung sowie die am 8. Oktober 2004 anstehende Ferienabreise (Schreiben an das Eidgenössische Versicherungsgericht vom 8. November 2004), mithin keinen anerkannten Fristwiederherstellungsgrund an (Erw. 1.2. hievor). 3. Die zufolge verspäteter Einreichung offensichtlich unzulässige Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird im Verfahren nach Art. 36a OG erledigt. 4. Als unterliegende Partei hat die Beschwerdeführerin die gestützt auf Art. 134 OG e contrario zu erhebenden Gerichtskosten zu tragen (Art. 156 in Verbindung mit Art. 135 OG).
Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht: 1. Auf die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird nicht eingetreten. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 250.- werden der Beschwerdeführerin auferlegt. Sie sind durch den geleisteten Kostenvorschuss von Fr. 900.- gedeckt; der Differenzbetrag von Fr. 650.- wird zurückerstattet. 3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich und dem Bundesamt für Gesundheit (BAG) zugestellt. Luzern, 29. Dezember 2004 Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts Die Präsidentin der III. Kammer: Die Gerichtsschreiberin:
CH_BGer_016
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2,014
de
Sachverhalt: A. A.a. Mit superprovisorischer Verfügung vom 30. Mai 2013 untersagte die Eidgenössische Finanzmarktaufsicht (FINMA) u.a. der A._ AG (U._) jegliche Entgegennahme von Publikumseinlagen; zugleich setzte sie Rechtsanwalt B._ als Untersuchungsbeauftragten mit Organstellung ein, ermächtigte diesen, allein für die A._ AG zu handeln, und untersagte deren Organen, ohne Zustimmung des Untersuchungsbeauftragten weitere Rechtshandlungen auszuüben. Einer allfälligen Beschwerde hiegegen wurde gleichzeitig die aufschiebende Wirkung entzogen. A.b. Mit Verfügung vom 13. Dezember 2013 stellte die FINMA sodann fest, dass die A._ AG ohne Bewilligung gewerbsmässig Publikumseinlagen entgegengenommen sowie für diese Tätigkeit Werbung betrieben und damit aufsichtsrechtliche Bestimmungen schwer verletzt habe (Ziff. 1). Sie ordnete zugleich die Auflösung und Liquidation der A._ AG an (Ziff. 2), setzte Rechtsanwalt B._ als Liquidator ein (Ziff. 3), verbot unter Strafandrohung gemäss Art. 48 des Bundesgesetzes vom 22. Juni 2007 über die Eidgenössische Finanzmarktaufsicht (Finanzmarktaufsichtsgesetz, FINMAG; SR 956.1) der A._ AG und ihren Organen weitere Rechtshandlungen ohne Zustimmung des Liquidators und auferlegte ihnen die Pflicht, dem Liquidator sämtliche Informationen sowie Unterlagen über Geschäftsaktivitäten zur Verfügung zu stellen und ihm den Zugang zu den Räumlichkeiten zu gewähren (Ziff. 4 und 5), entzog die Vertretungsbefugnisse der bisherigen Organe (Ziff. 6) und wies das Handelsregisteramt des Kantons Appenzell Ausserrhoden an, im Handelsregister die Liquidation der A._ AG einzutragen (Ziff. 7). Die Kosten der Liquidation auferlegte die FINMA der A._ AG und ermächtigte den Liquidator, von dieser einen Kostenvorschuss zu beziehen (Ziff. 8). Ferner verfügte die FINMA, die Ziff. 2-8 des Dispositivs würden sofort vollstreckt (Ziff. 19). B. Die A._ AG erhob dagegen am 17. Dezember 2013 Beschwerde beim Bundesverwaltungsgericht und beantragte nebst der teilweisen Aufhebung der Verfügung auch die Wiederherstellung der aufschiebenden Wirkung. Mit Zwischenverfügung vom 19. März 2014 stellte das Bundesverwaltungsgericht die aufschiebende Wirkung der Beschwerde bezüglich der Dispositiv-Ziff. 2, 6, 7 und 8 der Verfügung vom 13. Dezember 2013 wieder her (Ziff. 1). Zugleich verfügte es, "der Untersuchungsbeauftragte und allfällige künftige Liquidator" B._ bleibe bis auf weiteres ermächtigt, allein für die A._ AG zu handeln und über deren Vermögenswerte auf den ansonsten gesperrten Konten und Depots zu verfügen, habe diese Kompetenzen im Hinblick auf eine allfällige künftige Liquidation aber während der Dauer des Verfahrens auf sichernde und werterhaltende Massnahmen im In- und Ausland zu beschränken; er habe zu diesem Zweck soweit erforderlich und tunlich in Absprache mit den Organen der A._ AG zu handeln. Die Kontoverbindungen und Depots, welche auf die A._ AG lauteten oder an denen diese Gesellschaft wirtschaftlich berechtigt sei, blieben bis auf weiteres gesperrt und der Untersuchungsbeauftragte und allfällige künftige Liquidator B._ bleibe ermächtigt, über Vermögenswerte auf den gesperrten Kontos und Depots zu verfügen (Ziff. 2). C. Mit Eingabe vom 22. April 2014 erhebt die FINMA Beschwerde an das Bundesgericht mit dem Antrag, Ziff. 1 der Zwischenverfügung sei, soweit Ziff. 8 der Verfügung der FINMA vom 13. Dezember 2013 betreffend, aufzuheben und der Entzug der aufschiebenden Wirkung hinsichtlich dieser Ziff. 8 sei zu bestätigen. Sodann sei die Zwischenverfügung dahin gehend zu präzisieren, dass verbindlich festzulegen sei, ob es sich bei der Einsetzung von Rechtsanwalt B._ um ein Mandat als Untersuchungsbeauftragter oder als Liquidator handle; weiter seien die Aufgaben und Kompetenzen des Beauftragten während der Dauer des Beschwerdeverfahrens verbindlich festzulegen. Eventuell sei die Sache zur Neubeurteilung an die Vorinstanz zurückzuweisen. Das Bundesverwaltungsgericht äussert sich, ohne einen ausdrücklichen Antrag zu stellen. Die A._ AG beantragt, die Beschwerde sei abzuweisen, soweit darauf einzutreten sei.
Erwägungen: 1. 1.1. Gegen den Entscheid des Bundesverwaltungsgerichts in einer Angelegenheit des öffentlichen Rechts ist grundsätzlich die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten zulässig (Art. 82 lit. a, Art. 86 Abs. 1 lit. a BGG). Die FINMA ist zur Beschwerde legitimiert (Art. 54 Abs. 2 FINMAG i.V.m. Art. 89 Abs. 2 lit. d BGG; <ref-ruling> nicht publ. E. 1.2). 1.2. Das Bundesverwaltungsgericht hat die aufschiebende Wirkung in Bezug auf Ziff. 2 (Auflösung der Beschwerdegegnerin und Anordnung der Liquidation), 6 (Entzug der Vertretungsbefugnis), 7 (Eintrag im Handelsregister) und 8 (Auferlegung der Liquidationskosten an die Beschwerdegegnerin) der Verfügung der FINMA wieder hergestellt, nicht aber bezüglich der Ziff. 3 (Einsetzung eines Liquidators) sowie 4 und 5 (strafbewehrtes Verbot der bisherigen Organe der Beschwerdegegnerin, ohne Zustimmung des Liquidators Rechtshandlungen vorzunehmen sowie Pflicht, dem Liquidator Informationen und Zugang zu den Räumlichkeiten zu gewähren). Die FINMA beantragt im (Haupt- und Eventual-) begehren 1 Wiederherstellung der aufschiebenden Wirkung nur hinsichtlich der Ziffer 8 (Kostenauferlegung). Sie wehrt sich also nicht dagegen, dass die aufschiebende Wirkung bezüglich der Ziff. 2, 6 und 7 bestehen bleibt, beantragt jedoch im (Haupt- und Eventual-) begehren 2 eine Klärung der Funktion des Beauftragten. 1.3. Beim angefochtenen Entscheid handelt es sich um einen Zwischenentscheid, der nur unter den Voraussetzungen von Art. 92 oder 93 Abs. 1 BGG anfechtbar ist. Die FINMA macht einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil (Art. 93 Abs. 1 lit. a BGG) geltend. Es muss sich dabei um einen Nachteil rechtlicher Natur handeln (<ref-ruling> E. 2.3.1 S. 632; <ref-ruling> E. 4 S. 140 f.). Er muss sich auf den Streitgegenstand (vorne E. 1.2) beziehen. Massgebend ist, ob der Nachteil auch mit einem günstigen Entscheid in Zukunft nicht behoben werden kann (<ref-ruling> E. 3.1 S. 47; <ref-ruling> E. 1.3.1 S. 335; <ref-ruling> E. 1.2 S. 263). Die Möglichkeit eines solchen Nachteils genügt (<ref-ruling> E. 1.2.1 S. 382; <ref-ruling> E. 2.1 S. 191). Der blosse Umstand, zu einer Geldleistung verpflichtet zu werden, stellt für sich allein keinen solchen Nachteil dar (BGE <ref-ruling> E. 1.3.1 S. 335), ausser wenn die finanzielle Lage des (vorläufig) Kostenpflichtigen so kritisch ist, dass ihm durch die Kostentragung ernsthafte Schwierigkeiten oder gar der Konkurs drohen (<ref-ruling> E. 1.5 S. 374; Urteil 5A_708/2013 vom 14. Mai 2014 E. 1.1). Im Strafverfahren wird ein nicht wieder gutzumachender Nachteil angenommen, wenn durch den Zwischenentscheid die Fortführung des Verfahrens erschwert oder gar vereitelt werden kann (<ref-ruling> E. 1.1 S. 239 f.). 1.4. 1.4.1. Die FINMA erblickt einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil darin, dass die vom Bundesverwaltungsgericht getroffenen Anordnungen im Widerspruch zur gesetzlichen Konzeption stünden und zu einem hohen Mass an Unsicherheit während der Dauer des Beschwerdeverfahrens führten. Es sei widersprüchlich, einerseits in Bezug auf die Anordnung der Liquidation (Ziff. 2 der Verfügung der FINMAG) die aufschiebende Wirkung wieder herzustellen, nicht aber in Bezug auf die Einsetzung eines Liquidators (Ziff. 3), da ein Liquidator nur dann eingesetzt werden könne, wenn eine Liquidation vorzunehmen sei. 1.4.2. Zutreffend ist, dass die Einsetzung eines Liquidators eine Liquidation voraussetzt und dass die Funktionen des Untersuchungsbeauftragten (Art. 36 FINMAG) und des Liquidators (Art. 23quinquies des Bundesgesetzes vom 8. November 1934 über die Banken und Sparkassen [Bankengesetz, BankG; SR 952.0]) zu unterscheiden sind. Davon geht aber auch das Bundesverwaltungsgericht aus: In Ziff. 2 seines Zwischenentscheids legt es fest, dass "der Untersuchungsbeauftragte und allfällige künftige Liquidator" ermächtigt bleibe, allein für die Gesellschaft zu handeln. Der Beauftragte ist damit klarerweise nicht als Liquidator tätig, sondern in Weiterführung seines Mandats als Untersuchungsbeauftragter gemäss superprovisorischer Verfügung der FINMA vom 30. Mai 2013. Zwar trifft zu, dass der mit dem Entzug der aufschiebenden Wirkung verbundene vorläufige Zustand mit dem instanzabschliessenden Entscheid ohne weiteres dahinfällt (<ref-ruling> E. 4.3 S. 375). Doch galt vorliegend die genannte superprovisorische Verfügung vom 30. Mai 2013 bis zum Entscheid der FINMA vom 13. Dezember 2013, zumal einer allfälligen Beschwerde gegen das verfügte Superprovisorium die aufschiebende Wirkung entzogen worden war (vgl. vorne lit. A.a). Auf Beschwerde gegen die Verfügung vom 13. Dezember 2013 hin hat dann das Bundesverwaltungsgericht in Ziff. 2 des angefochtenen Zwischenentscheids der Sache nach angeordnet, was aufgrund der superprovisorischen Verfügung galt; die dort getroffenen Anordnungen bleiben daher weiterhin grundsätzlich anwendbar. Insoweit stimmen denn auch die Anordnungen in Ziff. 3-5 der Verfügung vom 13. Dezember 2013 mit den Ziff. 2 und 6 der superprovisorischen Verfügung überein (vgl. auch E. 5.2 und 7.1 des angefochtenen Zwischenentscheids). Missverständlich ist allenfalls, dass in den Ziff. 3 und 5 der Verfügung vom 13. Dezember 2013, die gemäss angefochtenem Entscheid vollstreckbar sind, der Beauftragte als "Liquidator" bezeichnet wird; darin erblickt die FINMA den Widerspruch. Dies ist aber eine formalistische Betrachtung: Aus dem angefochtenen Zwischenentscheid ergibt sich insgesamt klar, dass der Beauftragte weiterhin als Untersuchungsbeauftragter und nicht als Liquidator tätig ist. Eine Rechtsunsicherheit, welche den weiteren Fortgang des Verfahrens in rechtlich erheblicher Weise erschweren oder vereiteln könnte, ist nicht ersichtlich; sie ergibt sich auch nicht aus der Anordnung in Ziff. 2 des angefochtenen Entscheids, wonach der Beauftragte soweit erforderlich und tunlich in Absprache mit den Organen der Gesellschaft zu handeln habe. Nach dem klaren Sinn dieser Anordnung bedeutet "Absprache" eine blosse Konsultation, aber nicht ein Einvernehmen zwischen Beauftragtem und Organen, zumal in Ziff. 2 ausdrücklich bestätigt wird, dass der Beauftragte weiterhin "allein" für die Gesellschaft handeln und verfügen kann. 1.5. 1.5.1. Hinsichtlich der Ziff. 8 der Verfügung vom 13. Dezember 2013 (Kostenvorschuss) erblickt die FINMA einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil darin, dass nicht klar sei, wie und ob der Beauftragte dereinst entschädigt werde. Es könne nicht ausgeschlossen werden, dass der Beauftragte deshalb sein Mandat niederlege mit der Folge, dass die Gesellschaft handlungsunfähig werde. 1.5.2. Diese Bedenken sind unbegründet: Die streitige Ziff. 8 der Verfügung betrifft die Kosten der Liquidation. Solche Kosten können logischerweise nicht erhoben werden, solange die Anordnung der Liquidation infolge aufschiebender Wirkung der dagegen erhobenen Beschwerde nicht vollstreckbar ist. Der Beauftragte ist stattdessen während der Dauer des Beschwerdeverfahrens weiterhin als Untersuchungsbeauftragter tätig und wird nach den dafür geltenden Regeln (Art. 36 Abs. 4 FINMAG) entschädigt, wie dies in Ziff. 9 der (insoweit nach wie vor geltenden, vorne E. 1.4.2) superprovisorischen Verfügung vom 30. Mai 2013 angeordnet wurde. 1.6. Liegt somit kein nicht wieder gutzumachender Nachteil vor, ist auf die Beschwerde nicht einzutreten. 2. Die FINMA trägt keine Kosten (Art. 66 Abs. 4 BGG), hat aber der Beschwerdegegnerin eine Parteientschädigung zu bezahlen (Art. 68 Abs. 1 und 2 BGG).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten. 2. Die FINMA hat der Beschwerdegegnerin für das bundesgerichtliche Verfahren eine Parteientschädigung von Fr. 2'000.-- zu bezahlen. 3. Dieses Urteil wird den Verfahrensbeteiligten und dem Bundesverwaltungsgericht, Abteilung II, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 7. August 2014 Im Namen der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Zünd Der Gerichtsschreiber: Klopfenstein
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2,010
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Faits: A. X._ a porté plainte contre Y._ pour enlèvement de mineur (<ref-law>). Par ordonnance du 25 novembre 2009, la Chambre d'accusation du canton de Genève a confirmé le classement de cette plainte. B. X._ recourt au Tribunal fédéral contre cette ordonnance, dont il demande l'annulation.
Considérant en droit: 1. S'il ne se plaint pas d'une infraction qui l'ait directement atteint dans son intégrité physique, psychique ou sexuelle, le lésé ne bénéficie pas du statut procédural de victime, au sens des art. 1, 37 LAVI et 81 al. 1 let. b ch. 5 LTF, et il n'a dès lors pas qualité pour recourir au fond contre une décision relative à la conduite de l'action pénale. Le simple lésé a exclusivement vocation à obtenir l'annulation d'une telle décision lorsque celle-ci a été rendue en violation de droits que la loi de procédure ou le droit constitutionnel applicable lui reconnaît comme partie à la procédure, si cette violation équivaut à un déni de justice formel. Ainsi, il peut faire valoir que l'autorité inférieure a refusé à tort d'entrer en matière sur le recours dont il l'avait saisie ou, encore, qu'elle ne lui a pas donné l'occasion de s'exprimer, de formuler des réquisitions tendant à l'administration de preuves ou de consulter le dossier. Mais, faute d'avoir qualité pour recourir sur le fond, le simple lésé ne peut contester ni l'appréciation des preuves, ni le rejet d'une réquisition de preuve motivé par l'appréciation anticipée de celle-ci ou par le défaut de pertinence juridique du fait à établir (cf. arrêt 6B_274/ 2009 du 16 février 2010 consid. 3.1.1 et les références; <ref-ruling> consid. 2 p. 159 ss). Le délit d'enlèvement de mineur, puni par l'<ref-law>, protège l'autorité parentale. Dans le cadre de poursuites exercées de ce chef, le père ou la mère qui a l'autorité parentale, exclusive ou non, sur l'enfant enlevé a le statut procédural de victime si il ou elle rend vraisemblable que l'enlèvement lui a causé une atteinte à son intégrité psychique. Mais il ou elle ne l'a pas en cas contraire. Une atteinte à l'intégrité psychique ne peut être admise que si le délit a causé une angoisse forte et durable au parent lésé. En l'espèce, le recourant ne rend pas vraisemblable qu'il ait subi une atteinte à son intégrité psychique du fait que, malgré son opposition, son épouse a déménagé en Serbie en emmenant leur fils commun avec elle. Il est dès lors sans qualité pour contester devant le Tribunal fédéral la manière dont l'arrêt attaqué constate les faits et applique la loi pénale. Son recours, motivé exclusivement par des griefs de ce genre, doit dès lors être déclaré irrecevable en application de l'<ref-law>. 2. Le recourant, qui succombe, supportera les frais de justice (<ref-law>), réduits en principe à 800 fr. lorsque l'arrêt est rendu par un juge unique.
Par ces motifs, le Président prononce: 1. Le recours est déclaré irrecevable. 2. Les frais judiciaires, arrêtés à 800 fr., sont mis à la charge du recourant. 3. Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Chambre d'accusation du canton de Genève. Lausanne, le 16 mars 2010 Au nom de la Cour de droit pénal du Tribunal fédéral suisse Le Président: Le Greffier: Favre Oulevey
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2,014
de
Sachverhalt: A. Der 1951 geborene K._ war seit 1973 als Primarlehrer in X._ angestellt. Am 17. Mai 2010 meldete er sich bei der Invalidenversicherung für berufliche Integration/Rente an und erklärte, an Erschöpfungszuständen mit Tinnitus sowie an Konzentrations- und Wortfindungsstörungen zu leiden. Gestützt auf die beigezogenen psychiatrischen Berichte und weitere Unterlagen sprach die IV-Stelle Zug K._ mit Verfügung vom 27. Juni 2011 für die Zeit vom 1. November 2010 bis 31. Januar 2011 bei einem Invaliditätsgrad von 50 % eine halbe Invalidenrente zu. Auf Beschwerde des Versicherten hin und nach Eingang eines Obergutachtens des Psychiaters Dr. med. I._, vom 18. August 2011 anerkannte die IV-Stelle den Anspruch von K._ auf eine unbefristete halbe Invalidenrente ab 1. November 2010, hob die angefochtene Verfügung am 27. Oktober 2011 pendente lite auf und erliess am 10. April 2012 eine entsprechende neue Verfügung. Das Verwaltungsgericht des Kantons Zug schrieb das Verfahren mit Verfügung vom 31. Oktober 2011 zufolge Gegenstandslosigkeit als erledigt vom Geschäftsverzeichnis ab. B. Gegen die Verfügung vom 10. April 2012 liess der Kanton Zürich, vertreten durch die Finanzdirektion, diese vertreten durch die BVK Personalvorsorge des Kantons Zürich, Beschwerde einreichen. Er stellte den Antrag, unter Aufhebung der angefochtenen Verfügung sei festzustellen, dass K._ keinen Anspruch auf eine Rente der Invalidenversicherung hat. Mit Entscheid vom 27. Juni 2013 hiess das Verwaltungsgericht des Kantons Zug die Beschwerde gut und hob die angefochtene Verfügung vom 10. April 2010 auf mit der Feststellung, dass der Versicherte keinen Anspruch auf eine Invalidenrente habe. C. K._ lässt Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten führen mit den Rechtsbegehren, unter Aufhebung des vorinstanzlichen Entscheids sei ihm eine unbefristete halbe Invalidenrente zuzusprechen; eventuell sei die Sache zu weiteren Abklärungen an das kantonale Gericht zurückzuweisen; subeventuell sei ihm eine befristete Invalidenrente von mindestens 50 % zuzusprechen. Die IV-Stelle schliesst auf Gutheissung der Beschwerde, soweit damit Leistungen geltend gemacht würden, die mit der Verfügung vom 10. April 2012 übereinstimmen. Der als Mitbeteiligter zur Vernehmlassung eingeladene Kanton Zürich beantragt, die Beschwerde sei abzuweisen. Das Bundesamt für Sozialversicherungen verzichtet auf eine Stellungnahme.
Erwägungen: 1. Mit der Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten kann u.a. die Verletzung von Bundesrecht gerügt werden (<ref-law>). Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (<ref-law>). Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> beruht (<ref-law>). 2. Einleitend bestreitet der Versicherte die Beschwerdelegitimation der BVK (des Kantons Zürich) im kantonalen Beschwerdeverfahren. Dieser Einwand ist unbegründet. Laut <ref-law> ist zur Beschwerde berechtigt, wer durch die angefochtene Verfügung oder den Einspracheentscheid berührt ist und ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat. Gemäss <ref-ruling> E. 5.1 und 5.2 S. 156 f. erfüllen Personen sowie grundsätzlich auch Versicherungsträger oder Behörden, welche nicht Adressaten der Verfügung sind, die Legitimationsvoraussetzungen nach <ref-law>, wenn sie (kumulativ) einerseits ein tatsächliches, beispielsweise wirtschaftliches Interesse und andererseits eine hinreichende Beziehungsnähe resp. eine Betroffenheit von genügender Intensität aufweisen. Dies trifft im Falle einer Beschwerdeerhebung "contra Adressat" hinsichtlich des anfechtungswilligen Versicherungsträgers zu, wenn ihm gegenüber die dem Rentenentscheid zugrunde liegende Invaliditätsbemessung Verbindlichkeitswirkung entfaltet, was für die Vorsorgeeinrichtung gegenüber einer Rentenverfügung der Invalidenversicherung in der Regel zutrifft. Der Umstand, dass die BVK nicht nur die obligatorischen Leitungen nach BVG, sondern auch weitergehende Leistungen nach Reglement versichert, ändert entgegen den Ausführungen in der Beschwerde nichts. Soweit die Vorsorgeeinrichtung Leistungen aus der obligatorischen beruflichen Vorsorge zu erbringen hat und rechtsgültig in das IV-Verfahren einbezogen wurde, ist sie an die Invaliditätsbemessung der Invalidenversicherung gebunden (<ref-ruling> E. 3.2 S. 4; Urteile 8C_3/2013 vom 24. Juli 2013 und 9C_858/2010 vom 17. Mai 2011). 3. 3.1. Nach der Rechtsprechung kommt einer anhaltenden somatoformen Schmerzstörung (ICD-10 F45.4) ebenso wie grundsätzlich sämtlichen pathogenetisch-ätiologisch unklaren syndromalen Beschwerdebildern ohne nachweisbare organische Grundlage (<ref-ruling> E. 3.2.3 S. 283) nur ausnahmsweise invalidisierender, d.h. einen Rentenanspruch begründender Charakter zu (<ref-law> sowie Art. 3 Abs. 1 und Art. 6 ATSG; grundlegend <ref-ruling>). Entscheidend ist, ob und inwiefern die versicherte Person über psychische Ressourcen verfügt, die es ihr erlauben, trotz den subjektiv erlebten Schmerzen einer Arbeit nachzugehen (<ref-ruling> E. 2.2.4 S. 355; <ref-ruling> E. 4b/cc in fine und E. 5a S. 299 unten). Umstände, die bei Vorliegen eines solchen Krankheitsbildes die Verwertung der verbliebenen Arbeitskraft auf dem Arbeitsmarkt als unzumutbar erscheinen lassen können, sind: Eine Komorbidität im Sinne eines vom Schmerzgeschehen losgelösten eigenständigen psychischen Leidens von erheblicher Schwere, Intensität, Ausprägung und Dauer, chronische körperliche Begleiterkrankungen mit mehrjährigem Krankheitsverlauf bei unveränderter oder progredienter Symptomatik ohne längerfristige Remission, sozialer Rückzug, ein verfestigter, therapeutisch nicht mehr angehbarer innerseelischer Verlauf einer an sich missglückten, psychisch aber entlastenden Konfliktbewältigung (primärer Krankheitsgewinn), unbefriedigende Ergebnisse von konsequent durchgeführten Behandlungen (auch mit unterschiedlichem therapeutischem Ansatz) und gescheiterte Rehabilitationsmassnahmen bei vorhandener Motivation und Eigenanstrengung der versicherten Person (<ref-ruling> E. 4.2.2 S. 71; <ref-ruling> E. 2.2.3 S. 353 ff.; Urteil 9C_1061/2009 vom 11. März 2010 E. 5.4.3.1.1). Umgekehrt sprechen u.a. eine erhebliche Diskrepanz zwischen den geschilderten Schmerzen und dem gezeigten Verhalten oder der Anamnese, die Angabe intensiver in der Umschreibung vager Schmerzen oder behauptete schwere Einschränkungen im Alltag bei weitgehend intaktem psychosozialen Umfeld gegen das Vorliegen eines invalidisierenden Gesundheitsschadens (<ref-ruling> E. 2.1 S. 51; Urteil 9C_736/2011 vom 7. Februar 2012 E. 1.1). 3.2. Unabdingbare Grundlage für die Beurteilung der Rechtsfrage, ob und gegebenenfalls inwieweit einer versicherten Person unter Aufbringung allen guten Willens trotz ihrer Schmerzen die Verwertung ihrer verbleibenden Arbeitskraft zumutbar ist oder nicht, bilden die fachärztlichen Stellungnahmen zum psychischen Gesundheitszustand und zu dem aus medizinischer Sicht (objektiv) vorhandenen Leistungspotenzial (<ref-ruling> E. 2.2.5 S. 355). Bei ihrer Einschätzung der psychischen Ressourcen des Exploranden, mit den Schmerzen umzugehen, haben die begutachtenden Ärzte notwendigerweise auch die in E. 3.1 hievor genannten Kriterien zu beachten (<ref-ruling> E. 7.1.3 S. 213; <ref-ruling> E. 2.2.4 S. 355) und sich daran zu orientieren (Ulrich Meyer, Die Rechtsprechung zur Arbeitsunfähigkeitsschätzung bei somatoformen Schmerzstörungen, in: Medizin und Sozialversicherung im Gespräch, 2006, S. 221). Insbesondere haben sie sich dazu zu äussern, ob eine psychische Komorbidität gegeben ist oder weitere Umstände vorliegen, welche die Schmerzbewältigung behindern (SVR 2008 IV Nr. 23 S. 71, I 683/06 E. 2.2). Nicht erforderlich ist, dass sich eine psychiatrische Expertise in jedem Fall über jedes einzelne der genannten Kriterien ausspricht; massgeblich ist eine Gesamtwürdigung der Situation (SVR 2005 IV Nr. 6 S. 21, I 457/02 E. 7.4 mit Hinweis, nicht publ. in: <ref-ruling>). Gestützt darauf haben die rechtsanwendenden Behörden zu prüfen, ob eine festgestellte psychische Komorbidität hinreichend erheblich ist und ob einzelne oder mehrere der festgestellten weiteren Kriterien in genügender Intensität und Konstanz vorliegen, um gesamthaft den Schluss auf eine im Hinblick auf eine erwerbliche Tätigkeit nicht mit zumutbarer Willensanstrengung überwindbare Schmerzstörung zu erlauben (Urteil 9C_482/2010 vom 21. September 2010 E. 4.3). Die Prüfung schliesst die Beurteilung der Frage ein, inwiefern die ärztliche Einschätzung der psychisch bedingten Arbeitsunfähigkeit invaliditätsfremde Gesichtspunkte (insbesondere psychosoziale und soziokulturelle Belastungsfaktoren) mitberücksichtigt (Urteile 9C_651/2009 vom 7. Mai 2010 E. 5.1 und 9C_1040/2010 vom 6. Juni 2011 E. 3.4.1; nicht publizierte E. 4.2 von <ref-ruling>). 4. 4.1. Gemäss Gutachten des Psychiaters Dr. med. I._ vom 18. August 2011 leidet der Beschwerdeführer an einer undifferenzierten Somatisierungsstörung (ICD-10 F45.1) unter dem Erscheinungsbild eines Erschöpfungssyndroms (273) bei Status nach Anpassungsstörung mit Angst und depressiver Reaktion gemischt. Die diagnostizierte undifferenzierte Somatisierungsstörung gehört zum Symptomenkomplex der somatoformen Störungen (Urteil 8C_663/2010 vom 15. November 2010 E. 5.2.5). Die vorstehend zitierte Rechtsprechung (E. 3 hievor) ist somit im vorliegenden Fall anwendbar. 4.2. Weder Obergutachter Dr. med. I._, auf dessen Angaben in der Expertise vom 18. August 2011 sich die Vorinstanz zur Hauptsache stützt, noch RAD-Arzt Dr. med. R._ (im Psychiatrischen Konsilium vom 19. Oktober 2011) äussern sich zu den nach der Rechtsprechung massgebenden Kriterien (<ref-ruling> E. 2.2.3 S. 353 ff.), wozu sie indessen gehalten gewesen wären (E. 3.2 hievor). Da aus den fachärztlichen Stellungnahmen nicht ersichtlich ist, ob Umstände vorliegen, welche den Umgang mit den Schmerzen behindern, lässt sich aus Sicht der rechtsanwendenden Behörde nicht beurteilen, ob der Versicherte über psychische Ressourcen verfügt, die es ihm gestatten, trotz der subjektiv erlebten Schmerzen eine Erwerbstätigkeit zu verrichten. Der rechtserhebliche medizinische Sachverhalt ist daher unvollständig abgeklärt, weshalb das Bundesgericht nicht an die tatbeständlichen Feststellungen des kantonalen Gerichts gebunden ist (E. 1 hievor). Die Sache ist zu zusätzlichen Abklärungen an die Vorinstanz zurückzuweisen, welche zweckmässigerweise Obergutachter Dr. med. I._ mit der Ergänzung seiner Expertise vom 18. August 2011 hinsichtlich der Kriterien, welche gegebenenfalls die Verwertung der verbliebenen Arbeitskraft auf dem Arbeitsmarkt als unzumutbar erscheinen lassen, beauftragen wird. Gestützt auf die vervollständigte Expertise wird das Verwaltungsgericht über die Beschwerde neu entscheiden. 5. Dem Verfahrensausgang entsprechend sind die Gerichtskosten der unterliegenden IV-Stelle aufzuerlegen (<ref-law>). Diese hat dem Beschwerdeführer überdies eine Parteientschädigung zu bezahlen (Art. 68 Abs. 1und 2 BGG). Die Verfahrensbeteiligten nach <ref-law> haben keine Parteistellung (nicht publizierte E. 8 von <ref-ruling>), weshalb dem Kanton Zürich keine Gerichtskosten zu überbinden sind.
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. In teilweiser Gutheissung der Beschwerde wird der angefochtene Entscheid vom 27. Juni 2013 aufgehoben. Die Sache wird an das Verwaltungsgericht des Kantons Zug zurückgewiesen, damit es, nach erfolgter Abklärung im Sinne der Erwägungen, über die Beschwerde neu entscheide. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 800.- werden der Beschwerdegegnerin auferlegt. 3. Die Beschwerdegegnerin hat den Beschwerdeführer für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 2'800.- zu entschädigen. 4. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Kanton Zürich, vertreten durch die Finanzdirektion des Kantons Zürich, diese vertreten durch die BVK Personalvorsorge des Kantons Zürich, dem Verwaltungsgericht des Kantons Zug, Sozialversicherungsrechtliche Kammer, und dem Bundesamt für Sozialversicherungen schriftlich mitgeteilt. Luzern, 26. März 2014 Im Namen der II. sozialrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Kernen Der Gerichtsschreiber: Widmer
CH_BGer_009
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2,011
de
Nach Einsicht in die Beschwerde gemäss <ref-law> gegen den Entscheid vom 10. November 2011 der Aufsichtsbehörde Schuldbetreibung und Konkurs Basel-Landschaft, die auf eine Beschwerde der Beschwerdeführerin gegen ein Schreiben des Betreibungsamtes Y._ vom 12. Oktober 2011 nicht eingetreten ist,
in Erwägung, dass die Aufsichtsbehörde die Zulässigkeit der Beschwerde mit der dreifachen Begründung verneinte, erstens berufe sich die Beschwerdeführerin nicht auf einen zulässigen Beschwerdegrund, zweitens richte sich die Beschwerde nicht gegen eine beschwerdefähige Verfügung nach <ref-law>, sondern lediglich gegen eine deklaratorische Mitteilung über die Einreihung der Gläubiger in die jüngste Pfändungsgruppe, drittens fehle es an der Beschwerdelegitimation der Beschwerdeführerin, weil diese nichts anderes als das bereits mit Verfügung vom 19. September 2011 Angeordnete verlange, nachdem sodann die Beschwerdeführerin genau die gleichen Rügen erhebe, die sie schon gegen die Verfügung vom 19. September 2011 erhoben habe, erweise sich die erneute Beschwerdeführung gegen die rein deklaratorische Mitteilung des Betreibungsamtes als mutwillig, weshalb der Beschwerdeführerin nebst der Gebühr von Fr. 500.-- eine Verfahrensbusse von Fr. 500.-- aufzuerlegen sei (<ref-law>), dass die Beschwerde nach <ref-law> nebst einem Antrag eine Begründung zu enthalten hat, in welcher in gedrängter Form dargelegt wird, inwiefern der angefochtene Entscheid Recht (Art. 95 f. BGG) verletzt (Art. 42 Abs. 1 und 2 BGG), ansonst auf die Beschwerde nicht eingetreten wird (<ref-law>), dass m.a.W. in der Beschwerdeschrift auf die Erwägungen des angefochtenen Entscheids einzugehen und im Einzelnen zu zeigen ist, welche Vorschriften und warum sie von der Vorinstanz verletzt worden sind (<ref-ruling> E. 1.4 S. 287), dass auch Verfassungsrügen in der Beschwerdeschrift vorzubringen und zu begründen sind (<ref-law>), dass m.a.W. in der Beschwerdeschrift klar und detailliert anhand der Erwägungen des angefochtenen Entscheids darzulegen ist, welche verfassungsmässigen Rechte und inwiefern sie durch den kantonalen Entscheid verletzt sind (<ref-ruling> E. 3.2 S. 88 mit Hinweisen; <ref-ruling> E. 1.4 S. 287 f.), dass schliesslich in einem Fall wie dem vorliegenden, wo der angefochtene Entscheid auf mehreren selbstständigen Begründungen beruht, anhand jeder dieser Begründungen nach den gesetzlichen Anforderungen eine Rechts- bzw. Verfassungsverletzung darzutun ist (<ref-ruling> E. 6), dass die Beschwerdeführerin in ihrer Eingabe an das Bundesgericht nicht in nachvollziehbarer Weise auf die mehrfachen Begründungen der Aufsichtsbehörde eingeht, dass sie erst recht nicht nach den gesetzlichen Anforderungen anhand dieser Begründungen aufzeigt, inwiefern der Entscheid der Aufsichtsbehörde vom 10. November 2011 rechts- oder verfassungswidrig sein soll, was auch für die pauschalen Vorbringen gegen die Verfahrensbusse und die Behauptung der angeblichen Befangenheit der kantonalen Behörde gilt, dass somit auf die - offensichtlich keine hinreichende Begründung enthaltende - Beschwerde in Anwendung von <ref-law> nicht einzutreten ist, dass die unterliegende Beschwerdeführerin kostenpflichtig wird (<ref-law>), dass in den Fällen des <ref-law> das vereinfachte Verfahren zum Zuge kommt und die Abteilungspräsidentin zuständig ist,
erkennt die Präsidentin: 1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 300.-- werden der Beschwerdeführerin auferlegt. 3. Dieses Urteil wird der Beschwerdeführerin, dem Betreibungsamt Y._ und der Aufsichtsbehörde Schuldbetreibung und Konkurs Basel-Landschaft schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 30. November 2011 Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Die Präsidentin: Hohl Der Gerichtsschreiber: Füllemann
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2,009
de
Sachverhalt: A. Y._ und X._ sind die Eltern des Sohnes A._, geb. 2003, und der Tochter B._, geb. 2004. A.a Mit Eheschutzverfügung des Gerichtspräsidenten C._ des Gerichtskreises D._ vom 31. Mai 2007 wurden die beiden Kinder unter die Obhut der Mutter gestellt und der persönliche Verkehr mit dem Vater geregelt. Das Gesuch um Abänderung des Eheschutzentscheids von Y._ vom 1. April 2008 wurde mit Entscheid des Gerichtspräsidenten vom 30. Oktober 2008 abgewiesen. A.b Unterdessen ist zwischen den Parteien ein Ehescheidungsverfahren hängig. Y._ beantragte als vorsorgliche Massnahme für die Dauer dieses Verfahrens die Obhut über die beiden Kinder. Mit Entscheid vom 8. Mai 2009 wies der Gerichtspräsident C._ des Gerichtskreises D._ das Gesuch ab. A.c Gegen diesen Entscheid erklärte Y._ Appellation beim Obergericht des Kantons Bern. Er beantragte die Obhut über die beiden Kinder. Zudem sei X._ zur Bezahlung von Kinderunterhaltsbeiträgen zu verpflichten und es sei die Erziehungsbeistandschaft an die zuständige Behörde seines Wohnortes zu übertragen. Weiter verlangte er die Erteilung der aufschiebenden Wirkung der Beschwerde sowie die Bewilligung der unentgeltlichen Rechtspflege. Mit Entscheid vom 20. Juli 2009 wurde in teilweiser Gutheissung der Appellation die Obhut über die beiden Kinder für die Dauer des Scheidungsverfahrens Y._ zugeteilt. X._ wurde ein gerichtsübliches Besuchsrecht eingeräumt und die angeordnete Beistandschaft wurde bestätigt. Beiden Parteien wurde die unentgeltliche Rechtspflege bewilligt. Soweit weitergehend wurde die Appellation abgewiesen. B. X._ (fortan: Beschwerdeführerin) ist mit Beschwerde in Zivilsachen vom 26. August 2009 an das Bundesgericht gelangt. Sie verlangt die Aufhebung des Entscheids des Obergerichts. Zudem ersucht sie um Gewährung der aufschiebenden Wirkung der Beschwerde. Mit Vernehmlassung zum Gesuch um aufschiebende Wirkung vom 7. September 2009 verlangte Y._ (fortan: Beschwerdegegner) sinngemäss die Abweisung des Gesuchs. Zudem ersucht er um Bewilligung der unentgeltlichen Rechtspflege. Das Obergericht hat auf eine Stellungnahme verzichtet. Mit Verfügung vom 9. September 2009 ist der Beschwerde mit Bezug auf die Obhutszuteilung die aufschiebende Wirkung zuerkannt worden. In der Sache sind keine Vernehmlassungen eingeholt worden.
Erwägungen: 1. Streitgegenstand des vorliegenden Beschwerdeverfahrens bildet die Zuteilung der elterlichen Obhut über die beiden Kinder A._ und B._ für die Dauer des Scheidungsverfahrens. Es handelt sich dabei um eine Zivilsache im Sinn von Art. 72 Abs. 1 BGG. Der angefochtene Entscheid des Obergerichts ist ein kantonal letztinstanzlicher Endentscheid nicht vermögensrechtlicher Natur (Art. 75 Abs. 1 und Art. 90 BGG; <ref-ruling> E. 2.2 S. 431 f., vgl. auch Urteil 5A_649/2007 vom 5. Februar 2008 E. 1.3). Die Beschwerde erweist sich grundsätzlich als zulässig. 1.1 Die Beschwerdeschrift hat ein Rechtsbegehren zu enthalten (Art. 42 Abs. 1 BGG). Die Beschwerde in Zivilsachen ist ein reformatorisches Rechtsmittel (Art. 107 Abs. 2 BGG). Daher darf sich die Beschwerdeführerin grundsätzlich nicht darauf beschränken, die Aufhebung des angefochtenen Entscheids zu beantragen, sondern muss einen Antrag in der Sache stellen (vgl. <ref-ruling> E. 1.3 S. 383). Vorliegend lautet der Antrag lediglich auf Aufhebung des angefochtenen Urteils. Damit wird die Beschwerdeführerin der reformatorischen Natur der Beschwerde nicht gerecht. Aus der Begründung ergibt sich immerhin, dass sie die Obhut über die beiden Kinder für die Dauer des Scheidungsverfahrens verlangt, weshalb bei grosszügiger Auslegung das Antragserfordernis als gewahrt betrachtet werden kann. 1.2 Der angefochtene Entscheid betrifft schliesslich eine vorsorgliche Massnahme im Sinn von Art. 98 BGG. Damit kann vorliegend einzig die Verletzung verfassungsmässiger Rechte geltend gemacht werden, weshalb die Art. 95 und 97 BGG und auch Art. 105 Abs. 2 BGG nicht zur Anwendung gelangen (<ref-ruling> E. 5 S. 396 f., 398 E. 7.1; <ref-ruling> E. 3.3 S. 587, 588 E. 4.1). Die hier gegebenen Verhältnisse entsprechen denjenigen bei der subsidiären Verfassungsbeschwerde (Art. 113 ff. BGG; BGE <ref-ruling> E. 4.1 S. 588 f.). Die Beschwerdeführerin muss angeben, welches verfassungsmässige Recht verletzt wurde und substanziiert darlegen, worin die Verletzung besteht (vgl. der zu Art. 90 OG ergangene <ref-ruling> E. 2.1 S. 31). Das Bundesgericht kann die Verletzung eines Grundrechts nur insofern prüfen, als eine solche Rüge in der Beschwerde präzis vorgebracht und detailliert begründet worden ist. Auf rein appellatorische Kritik am angefochtenen Entscheid tritt es nicht ein (Art. 106 Abs. 2 BGG; vgl. <ref-ruling> E. 3.2 S. 444). Wird die Verletzung des Willkürverbots gerügt, reicht es nicht aus, die Rechtslage aus Sicht der Beschwerdeführerin darzulegen und den davon abweichenden angefochtenen Entscheid als willkürlich zu bezeichnen; vielmehr ist im Einzelnen darzulegen, inwiefern das kantonale Gericht willkürlich entschieden haben soll und der angefochtene Entscheid deshalb an einem qualifizierten und offensichtlichen Mangel leidet (<ref-ruling> E. 4b S. 11 f.). 2. Vorab rügt die Beschwerdeführerin Art. 11 BV i.V.m. Art. 41 Abs. 1 lit. c und lit. f BV und Art. 301 ff. ZGB als verletzt. 2.1 Zur Begründung führt sie insbesondere aus, der siebenjährige A._, bei dem ein Entwicklungsrückstand vorliege, habe in letzter Zeit grosse Fortschritte gemacht. Dies sei der Zusammenarbeit zwischen der Beschwerdeführerin und dem Erziehungsbeistand, der heilpädagogischen Früherzieherin und der für solche Problemstellungen besonders geeigneten Schule E._ zu verdanken. Diesbezüglich verweist die Beschwerdeführerin auf den vor Bundesgericht eingereichten Schulbericht. Zudem würden die Kinder von der Beschwerdeführerin unter Mithilfe weiterer Familienangehörigen täglich betreut. Zwar werde die Obhutszuweisung an den Beschwerdegegner mit dessen angeblich besseren Erziehungsfähigkeit begründet. Nach dessen Betreuungskonzept erfolge jedoch der grösste Teil der Betreuung durch familienexterne Stellen wie Tagesmutter und Sonderschule in einer neuen Sprachgegend. Bedenklich sei auch, dass der Beschwerdegegner nicht bereit sei, sein Arbeitspensum zu reduzieren. Die momentane Betreuungssituation habe sich bewährt und müsse daher fortgesetzt werden. 2.2 Die Verletzung von Art. 301 ff. ZGB kann mit der Beschwerde gegen einen Massnahmeentscheid nicht gerügt werden (E. 1.3), und aus der Begründung geht nicht ansatzweise hervor, weshalb das Obergericht bei der Zuteilung der elterlichen Obhut verfassungsmässige Rechte verletzt haben sollte. Anstatt sich mit den Erwägungen des Obergerichts auseinander zu setzen und detailliert aufzuzeigen, inwiefern Verfassungsbestimmungen verletzt worden wären, begnügt sich die Beschwerdeführerin damit, die Geschehnisse aus ihrer Sichtweise zu schildern und allgemeine Kritik am Verfahren und den Sachverhaltsfeststellungen des Obergerichts zu üben. Damit kommt sie den Begründungsanforderungen an eine Beschwerde gegen einen Massnahmeentscheid in keiner Weise nach. Insbesondere setzt sie sich nicht mit dem Argument des Obergerichts auseinander, wonach die Ursachen für den Kariesbefall der Zähne der Kinder auf eine Überforderung der Beschwerdeführerin mit der Kinderbetreuung schliessen liessen. Auch auf die gewichtige obergerichtliche Erkenntnis, dass auch die Beschwerdeführerin nicht in der Lage sei, die Kinder ohne Hilfe ihrer Mutter und ihrer Schwester zu erziehen und dass es trotz dieser Hilfe durch die Familie zu verfaulten Zähnen und damit zu Vernachlässigungen gekommen sei, geht sie nicht ein. Bei den Behauptungen der Beschwerdeführerin betreffend die Fortschritte von A._ und dem Schulbericht der Schule E._ vom Juli 2009 handelt es sich zudem um neue und damit unzulässige Vorbringen (Art. 99 Abs. 1 BGG). Das Gesagte gilt auch für die geäusserten Vorbehalte gegen die Tagesmutter aufgrund der möglichen Einführung einer Bewilligungspflicht für die Kinderbetreuung. Auf die Vorbringen der Beschwerdeführerin, wonach Art. 11 BV i.V.m. Art. 41 Abs. 1 lit. c und lit. f BV und Art. 301 ff. ZGB verletzt sein sollen, kann somit nicht eingetreten werden. 3. Weiter rügt die Beschwerdeführerin Art. 9 BV als verletzt. 3.1 Der Entscheid des Obergerichts beruhe auf einer sachlich unhaltbaren Ermessensausübung. Der Beschwerdegegner habe die Beschwerdeführerin der Kindesmisshandlung beschuldigt. Diese Beschuldigungen hätten sich jedoch als völlig haltlos erwiesen. Aufgrund dieses Verhaltens erscheine die Bereitschaft des Beschwerdegegners den Umgang mit dem anderen Elternteil zu fördern, als fraglich. Das Gutachten der beiden Psychologen F._ und G._ spreche sich zwar für die Unterstellung unter die Obhut des Beschwerdegegners aus, jedoch sei auch eine Drittplatzierung von A._ in einem Sonderschulheim in Erwägung gezogen worden. Mit der obergerichtlichen Obhutszuteilung würden die Kinder aus einer gut funktionierenden Betreuungssituation herausgerissen und in eine neue Umgebung in einer neuen Sprachregion gebracht, obwohl der Beschwerdegegner nicht gewillt sei, sein Arbeitspensum zu reduzieren und stattdessen eine Fremdbetreuung vorziehe. Zudem befänden sich die Kinder nun in zahnärztlicher Behandlung und es sei darauf hinzuweisen, dass auch der sorgerechtsberechtigte Beschwerdegegner die Kinder hätte auf eigene Initiative zum Zahnarzt bringen können. Das Obergericht habe die Kinderzuteilungsregeln willkürlich gehandhabt und einseitig auf die eingeschränkte Erziehungsfähigkeit der Beschwerdeführerin abgestellt. 3.2 Inwiefern der obergerichtliche Zuteilungsentscheid willkürlich sein und damit Art. 9 BV verletzt haben sollte, ist nicht ersichtlich. Auch das Obergericht hat klar festgehalten, dass eine Misshandlung der Kinder durch die Beschwerdeführerin oder durch Familienangehörige nicht erstellt und auch nicht glaubhaft gemacht worden sei. Dass die Anschuldigungen hingegen - wie von der Beschwerdeführerin behauptet - völlig haltlos gewesen wären, geht aus den Akten nicht hervor. Auch spricht die inzwischen begonnene zahnärztliche Behandlung nicht gegen eine Vernachlässigung der Kinder, wird doch damit nicht auch die Ursache für die Kariesbildung, nämlich die schlechte Ernährung, beseitigt. Dass das Obergericht schliesslich die mangelnde Erziehungsfähigkeit beim Zuteilungsentscheid besonders gewichtet, kann nicht beanstandet werden, handelt es sich doch dabei um ein wichtiges Kriterium für die Frage der Kinderzuteilung, welches auch einen Wechsel der gewohnten Umgebung rechtfertigen kann. Weshalb schliesslich der Umzug in eine neue Sprachregion einen Nachteil darstellen sollte, ist ebenfalls weder ersichtlich noch dargetan. Betreffend die Ausführungen zum Arbeitspensum des Beschwerdegegners ist anzumerken, dass die Beschwerdeführerin ebenfalls auf Mithilfe bei der Kinderbetreuung angewiesen ist. Auch dass der Gerichtspräsident - im Hinblick auf das Scheidungsurteil - ein ergänzendes Obergutachten in Auftrag gegeben hat, trägt vorliegend nichts zur Entscheidfindung bei. Insgesamt werden keine Gründe aufgezeigt, welche den obergerichtlichen Zuteilungsentscheid als willkürlich erscheinen lassen oder auf eine Überschreitung des dem kantonalen Gericht bei der Regelung der Obhut zustehenden Ermessen hinweisen (5P.507/2006 vom 5. April 2007 E. 4.2). 4. Nach dem Gesagten erweist sich die Beschwerde, soweit auf diese überhaupt eingetreten werden kann, als unbegründet und muss abgewiesen werden. Ausgangsgemäss trägt die Beschwerdeführerin die Kosten (Art. 66 Abs. 2 BGG). Die Stellungnahme des Beschwerdegegners bezieht sich nur auf das Gesuch um aufschiebende Wirkung. Denn zur Sache wurde er nicht zur Vernehmlassung eingeladen. Weil er in diesem Punkt unterlegen ist, ist der Beschwerdeführerin keine Parteientschädigung aufzuerlegen (Art. 68 Abs. 1 BGG). Da das Bundesgericht praxisgemäss während der Verfahrensdauer die bestehende Obhutsregelung nicht verändert, ansonsten es dem Urteil in der Sache vorgreifen bzw. eine neue Situation schaffen würde, war es vorauszusehen, dass vorliegend der Beschwerde die aufschiebende Wirkung erteilt würde (Urteil 5A_160/2009 vom 13. Mai 2009 E. 5). Die Ausführungen des Beschwerdegegners waren somit aussichtslos, weshalb ihm für die durch die Stellungnahme verursachten Kosten auch keine unentgeltliche Rechtspflege zu gewähren ist (Art. 64 Abs. 1 BGG).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 2'000.-- werden der Beschwerdeführerin auferlegt. 3. Es wird keine Parteientschädigung zugesprochen. 4. Das Gesuch des Beschwerdegegners um unentgeltliche Rechtspflege wird abgewiesen. 5. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Bern, Appellationshof, 1. Zivilkammer, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 15. Dezember 2009 Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Die Präsidentin: Die Gerichtsschreiberin: Hohl Gut Kägi
CH_BGer_005
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2,011
de
Erwägungen: 1. 1.1 Das Migrationsamt des Kantons Aargau verweigerte am 24. September 2008 die Verlängerung der Aufenthaltsbewilligung des nigerianischen Staatsangehörigen X._ (geb. 1986). Gleichzeitig verfügte es seine Wegweisung aus der Schweiz. Die dagegen erhobenen Rechtsmittel wurden letztinstanzlich mit Urteil des Bundesgerichts vom 23. Juni 2010 (2C_195/2010) abgewiesen. Am 30. November 2010 wurde X._ in Ausschaffungshaft genommen. Diese wurde vom Rekursgericht im Ausländerrecht des Kantons Aargau zunächst bis zum 28. Februar 2011 bewilligt. 1.2 Auf eine mündliche Verhandlung vom 9. Februar 2011 hin bestätigte das Rekursgericht die Verlängerung der Haft bis zum 28. Mai 2011. Noch bevor die schriftliche Urteilsausfertigung vorlag, beantragte X._ dem Bundesgericht mit Rechtsschrift vom 13. Februar 2011, im Wege von vorsorglichen Massnahmen anzuordnen, dass seine Ausschaffung nach Nigeria einstweilen untersagt werde. Das Bundesgericht nahm die Eingabe als Beschwerde entgegen. Mit Verfügung vom 16. Februar 2011 wies der Präsident der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung des Bundesgerichts das Gesuch um vorsorgliche Massnahmen ab und sistierte das bundesgerichtliche Verfahren bis zum Vorliegen der vollständigen Ausfertigung des Urteils des Rekursgerichts vom 9. Februar 2011. Nach Zustellung der erwähnten Urteilsausfertigung gelangte X._ mit als "Recours de droit public" bezeichneter Rechtsschrift vom 28. Februar 2011 wieder an das Bundesgericht. Er beantragt, ihn unverzüglich aus der Haft zu entlassen. Mit Verfügung vom 4. März 2011 wurde das bundesgerichtliche Verfahren wieder aufgenommen. Das Rekursgericht beantragt Abweisung der Beschwerde. Das Migrationsamt des Kantons Aargau und das Bundesamt für Migration haben sich nicht vernehmen lassen. Innert der ihm angesetzten Frist hat X._ am 17. März 2011 erklärt, er halte an seinen Anträgen vom 28. Februar 2011 fest. 2. Auch wenn der Verfahrensbevollmächtigte des Beschwerdeführers alle seine Rechtsschriften auf Französisch eingereicht hat, besteht kein Anlass, von der Regel des Art. 54 Abs. 1 Satz 1 BGG abzuweichen, wonach das Urteil des Bundesgerichts in der Sprache des angefochtenen Entscheids verfasst wird. 3. Der Beschwerdeführer macht geltend, sein Anspruch auf rechtliches Gehör (Art. 29 Abs. 2 BV) sei verletzt worden. Der ihm im kantonalen Verfahren von Amtes wegen beigestellte Anwalt sei weniger als 48 Stunden vor der Gerichtsverhandlung über das Verlängerungsgesuch des Migrationsamtes informiert worden. Er selber habe vom Gerichtstermin am 9. Februar 2011, 14.00 Uhr, nur kurz vorher - frühestens durch ein Telefax von 13.09 Uhr - erfahren. Er habe sich nicht auf die Verhandlung vorbereiten können; diese habe für ihn völlig überraschend stattgefunden. Seinen Anwalt habe er nur im Sitzungszimmer gesehen. Daher habe dieser denn auch keine der Haft widersprechenden Gründe vorbringen können, die sich nicht bereits aus den Akten ergeben hätten. Es trifft wohl zu, dass der Beschwerdeführer sehr kurzfristig vom Zeitpunkt des Gerichtstermins in Kenntnis gesetzt worden ist. Er hat jedoch - in der Eingabe vom 13. Februar 2011 und anlässlich der haftrichterlichen Anhörung - eingeräumt, einen Tag vor der Gerichtsverhandlung den Antrag des kantonalen Migrationsamts auf Verlängerung der Ausschaffungshaft erhalten und erfahren zu haben, dass er deshalb am folgenden Tag bei den Behörden vorsprechen müsse. Ausserdem hatte die nigerianische Vertretung die Ausstellung von Reisedokumenten davon abhängig gemacht, dass er eine auf den 17. März 2011 beim Scheidungsrichter anberaumte Verhandlung wahrnehmen könne. Hierauf bezogen hatte ihm das Migrationsamt noch im Dezember 2010 erklärt, er würde mindestens solange in Haft bleiben (siehe Aktennotiz des Migrationsamts vom 21. Dezember 2010). Somit musste der Beschwerdeführer mit einer Verlängerung der Haft über das zunächst genehmigte Datum des 28. Februar 2011 hinaus rechnen. Zudem war ihm im kantonalen Verfahren seit der ersten Anordnung der Haft im Dezember 2010 ein Anwalt als amtlicher Rechtsvertreter bis zur Haftentlassung bestellt worden. Diesen hat er denn auch während der mündlichen Anhörung durch das Migrationsamt am Vormittag des 9. Februar 2011 und anlässlich der nach Art. 78 Abs. 4 Satz 2 AuG (SR 142.20) - von ihm bzw. seinem Anwalt - beantragten mündlichen Verhandlung beim Haftrichter gesehen. Spätestens zu diesem Zeitpunkt hätte er den Anwalt und allenfalls auch die Behörden auf Gründe aufmerksam machen können, die möglicherweise der Haft entgegenstehen und sich nicht aus den Akten ergeben. Das hat er unterlassen. Er hat statt dessen erstmals behauptet, einen neuen Anwalt zu haben; diesbezüglich lag damals aber nicht einmal eine Vollmacht, Vertretungsanzeige oder Ähnliches vor. Das Vorbringen des Beschwerdeführers berührt letztlich die Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts. Er führt vor Bundesgericht jedoch nicht aus, welche zusätzlichen Umstände er bei früherer Mitteilung des Gerichtstermins vorgebracht hätte und warum er hiezu nicht schon bei den persönlichen Anhörungen durch das Migrationsamt am 9. Februar 2011 und Stunden später durch den Haftrichter fähig gewesen sei. Damit macht er ebenso wenig glaubhaft, inwiefern die angebliche Gehörsverletzung für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein könnte (vgl. Art. 42 Abs. 2, Art. 97 Abs. 1 und Art. 106 Abs. 2 BGG; Urteile des Bundesgerichts 2C_724/2008 vom 16. Februar 2009 E. 2.3, in ZBl 111/2010 S. 275; 2C_578/2009 vom 23. Februar 2010 E. 2.3; 9C_1001/2009 vom 15. April 2010 E. 3.2 mit Hinweisen). Mithin geht die Rüge der Verletzung des Anspruchs auf rechtliches Gehör fehl. Nach dem Dargelegten gilt das im Übrigen auch für das Vorbringen des Beschwerdeführers, er habe nicht gewusst, warum er am 9. Februar 2011 beim Haftrichter erschien. 4. Der Beschwerdeführer macht zusätzlich geltend, es sei kein Haftgrund gegeben bzw. die Haft sei im Sinne von Art. 80 Abs. 2 AuG unverhältnismässig. Die Vorinstanzen stützen sich auf den Haftgrund der Untertauchensgefahr nach Art. 76 Abs. 1 lit. b Ziff. 3 AuG. Sie berufen sich darauf, dass der Beschwerdeführer wiederholt erklärt habe, er wolle nicht in sein Heimatland ausreisen. Der Beschwerdeführer wendet ein, seine Erklärungen seien missverstanden worden. Mit seinen Antworten habe er bloss seinen Wunsch ("souhait") zum Ausdruck gebracht, in der Schweiz zu bleiben. Es liege ihm jedoch fern, sich dem Recht, den Behörden bzw. seiner Wegweisung zu widersetzen. Dementsprechend habe er auch ohne Unterbruch an ein und derselben Wohnanschrift geweilt. Er sei seiner Arbeit nachgegangen und habe sein wöchentliches Besuchsrecht bei seiner Tochter ausgeübt, für welche er monatliche Unterhaltszahlungen geleistet habe. Er habe keine Zeit gehabt, seine Ausreise vorzubereiten. Die Behörden hätten von ihm auch nicht verlangt, mit seiner Arbeit aufzuhören. Daher habe er sich in gutem Glauben darauf verlassen dürfen, dass ihm eine zusätzliche Ausreisefrist eingeräumt worden sei. Das Vorbringen des Beschwerdeführers erscheint als vorgeschoben. Mitte Juli 2010 erhielt der Beschwerdeführer das erwähnte Urteil des Bundesgerichts vom 23. Juni 2010, mit welchem seine Beschwerde gegen die Nichtverlängerung seiner Aufenthaltsbewilligung letztinstanzlich abgewiesen worden war. Damit musste ihm klar sein, dass er nunmehr gemäss dem vorangegangenen Rekursentscheid des Migrationsamtes innert zwei Monaten auszureisen hatte, da ihm dieses eine entsprechende Frist ab Rechtskraft des Entscheides gesetzt hatte. Am 17. September 2010 forderte es ihn denn auch auf, die Schweiz bis spätestens zum 31. Oktober 2010 - und damit letztlich unter Einräumung einer zusätzlichen Frist - zu verlassen. Es händigte ihm hiezu eine Ausreisemeldekarte aus, die er am Schweizer Grenzposten abgeben sollte. Mit Schreiben vom 1. Oktober 2010 erklärte sein damaliger Anwalt, er habe gegen die Aufenthaltsverweigerung eine Beschwerde an den EGMR erhoben und hoffe, es würden keine Zwangsmassnahmen ergriffen, falls der Beschwerdeführer seiner Verpflichtung zur Ausreise nicht nachkommen sollte. Das Migrationsamt erwiderte am 4. Oktober 2010, dass es an den Ausführungen in seinem Schreiben vom 17. September 2010 festhalte. Mithin war dem Beschwerdeführer hinreichend bewusst, dass ihm die Behörden keine neue Ausreisefrist eingeräumt hatten. Sie mussten ihm nicht noch zusätzlich erklären, er habe seine Arbeitsstelle aufzugeben. Er hat bis zu seiner Inhaftierung jedoch nichts zur Vorbereitung seiner Ausreise unternommen. Durch sein Verhalten und seine Deklarationen gegenüber den Vorinstanzen hat er demzufolge klar zum Ausdruck gebracht, dass er nicht in seinen Heimatstaat zurückzukehren bereit ist. Vielmehr sucht er diverse Vorwände, um in der Schweiz bleiben zu können. Entgegen seiner Darstellung kann daher nicht davon die Rede sein, dass er behördliche Anordnungen stets befolge. Nach ständiger Praxis ist der erwähnte Haftgrund deshalb erfüllt (vgl. <ref-ruling> E. 3.1 S. 59 mit Hinweisen). Die Haft erweist sich auch als verhältnismässig. Bei seinen Einwänden (u.a. Arbeitsstelle, Besuchsrecht, Wohnung) übersieht er, dass er die Schweiz spätestens seit Ende Oktober 2010 hätte verlassen müssen. 5. Die Beschwerde erweist sich demnach als offensichtlich unbegründet, weshalb sie im vereinfachten Verfahren nach Art. 109 BGG abgewiesen werden kann. Ergänzend wird auf die Ausführungen im angefochtenen Entscheid verwiesen. Bei diesem Ausgang würde der Beschwerdeführer kostenpflichtig. Mit Blick auf seine Einkommens- und Vermögensverhältnisse wird auf die Erhebung von Gerichtskosten verzichtet. Parteientschädigungen werden nicht geschuldet (vgl. Art. 65 ff. BGG).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 3. Dieses Urteil wird den Verfahrensbeteiligten, dem Rekursgericht im Ausländerrecht des Kantons Aargau und dem Bundesamt für Migration schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 24. März 2011 Im Namen der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber: Zünd Merz
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2,006
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Faits: Faits: A. A._ Limited exerce une poursuite en réalisation de gage immobilier n° xxx contre X._, portant sur la parcelle xxx de la commune de Genève-Cité, propriété du débiteur. Par décision du 5 décembre 2005, l'Office des poursuites de Genève a fixé la valeur d'estimation de l'objet du gage à 48'800'000 fr. en se fondant sur le rapport de l'expert mandaté par ses soins (M._). A la demande du débiteur, la Commission cantonale de surveillance a ordonné une seconde expertise conformément aux dispositions des art. 9 al. 2 et 99 al. 2 ORFI. Le nouvel expert (Z._) a estimé la parcelle en cause à 58'200'000 fr. Invité à présenter ses observations sur cette expertise, le débiteur a contesté divers éléments de celle-ci: le prix au m2 du terrain, le taux de vétusté, la valeur de rendement, le taux de capitalisation. Il a conclu à ce que la valeur d'estimation soit fixée à un montant qui ne soit pas inférieur à 105'000'000 fr. Par décision du 18 juillet 2006, communiquée le lendemain aux parties, la Commission cantonale de surveillance a fixé la valeur de la parcelle à réaliser au montant estimé par le second expert (58'200'000 fr.). Par décision du 18 juillet 2006, communiquée le lendemain aux parties, la Commission cantonale de surveillance a fixé la valeur de la parcelle à réaliser au montant estimé par le second expert (58'200'000 fr.). B. Le 31 juillet 2006, le débiteur a saisi la Chambre des poursuites et des faillites du Tribunal fédéral d'un recours pour abus ou excès du pouvoir d'appréciation, tendant principalement à l'annulation de la décision de la commission cantonale et à la fixation de la valeur d'estimation à un montant qui ne soit pas inférieur à 105'000'000 fr., subsidiairement à l'administration de preuves complémentaires par la commission cantonale. La créancière gagiste s'en est remise à justice. L'office a renoncé à se déterminer sur le recours. A la demande du recourant, l'effet suspensif a été octroyé par ordonnance présidentielle du 4 août 2006.
La Chambre considère en droit: La Chambre considère en droit: 1. Les autorités cantonales de surveillance statuent en dernier ressort sur les contestations relatives au montant de l'estimation (art. 9 al. 2 dernière phrase ORFI, applicable à l'estimation dans la saisie et, par renvoi de l'art. 99 al. 2 de la même ordonnance, à l'estimation dans la réalisation de gage). En cette matière, dès lors qu'il s'agit d'une question d'appréciation, le Tribunal fédéral n'intervient que si l'autorité cantonale a violé des règles fédérales de procédure, a abusé de son pouvoir d'appréciation ou l'a excédé (<ref-ruling> consid. 1 et les références; P.-R. Gilliéron, Commentaire de la loi fédérale sur la poursuite pour dettes et la faillite, n. 8 ad <ref-law>). Commet un abus ou un excès de son pouvoir d'appréciation l'autorité qui retient des critères inappropriés ou ne tient pas compte de circonstances pertinentes (<ref-ruling> consid. 1; <ref-ruling> consid. 2), rend une décision déraisonnable ou contraire au bon sens (<ref-ruling> consid. 1a/cc et arrêt cité; Sandoz-Monod, Commentaire de la loi fédérale d'organisation judiciaire, vol. II, Berne 1990, p. 721 s. et la jurisprudence citée). Commet un abus ou un excès de son pouvoir d'appréciation l'autorité qui retient des critères inappropriés ou ne tient pas compte de circonstances pertinentes (<ref-ruling> consid. 1; <ref-ruling> consid. 2), rend une décision déraisonnable ou contraire au bon sens (<ref-ruling> consid. 1a/cc et arrêt cité; Sandoz-Monod, Commentaire de la loi fédérale d'organisation judiciaire, vol. II, Berne 1990, p. 721 s. et la jurisprudence citée). 2. Le recourant conteste l'appréciation de la valeur locative par la commission cantonale, qui s'est ralliée sur ce point à l'avis du second expert. 2.1 Il estime, d'une part, qu'il ne se justifiait pas de prendre en compte l'état locatif de l'immeuble au 31 décembre 2001, car cet état n'était plus réaliste et faisait totalement abstraction de la hausse du marché immobilier au cours des dernières années. L'expert n'a pas méconnu cet aspect; il a expressément relevé que ledit état locatif était relativement faible et ne correspondait pas aux prix pratiqués dans les environs proches. Aussi a-t-il fondé son calcul également sur un état locatif actualisé, tel qu'il pourrait être après rénovation de l'immeuble. La commission cantonale a considéré ce mode de calcul, qui faisait une moyenne entre les deux états locatifs, comme étant plus pertinent et tenant davantage compte de la particularité du cas d'espèce (décision attaquée, consid. 4d p. 7). En se contentant de dire que l'état locatif au 31 décembre 2001 ne saurait être pris en considération, le recourant formule son grief d'une façon qui n'est guère compatible avec les exigences de l'art. 79 al. 1 OJ. Il ne démontre en tout cas pas l'existence d'un abus du pouvoir d'appréciation au sens défini plus haut (consid. 1). 2.2 Le recourant prétend, d'autre part, que la valeur locative actualisée des arcades (boutiques, grand magasin au rez), fixée par le second expert à 2'500 fr. le m2, a été manifestement sous-évaluée. Il se réfère à une publication produite en instance cantonale et relative à une récente étude faisant état, pour les arcades de la rue du Rhône, d'un prix de location pouvant aller de 3'200 à 5'000 fr., voire plus. L'expert mandaté par la commission cantonale dit avoir consulté plusieurs régies et avoir constaté que les loyers d'arcades sises rue du Rhône, rue du Marché, rue de la Confédération ou place du Molard variaient entre 2'400 et 3'600 fr. le m2 par an, mais qu'à la rue du Rhône ces loyers variaient entre 2'800 et 3'000 fr. le m2 par an. Il a estimé à 2'500 fr. le prix du m2 pour les arcades ici en cause, situées dans l'allée marchande parallèle au passage Malbuisson. La commission cantonale a jugé pertinents les critères retenus par l'expert et donc trouvé convaincante l'estimation de celui-ci. Implicitement, elle a ainsi écarté les arguments tirés de la récente étude publiée. Le recourant lui reproche vainement de ne pas lui en avoir indiqué les motifs. Dans la mesure, en effet, où cette critique se fonde sur l'<ref-law>, force est de rappeler que, de jurisprudence constante, une autorité n'a pas l'obligation d'exposer et de discuter tous les faits, moyens de preuve et arguments invoqués par les parties, pour autant - condition réalisée en l'espèce - que celles-ci puissent discerner la portée de sa décision et les motifs qui l'ont guidée, et qu'elles soient ainsi en mesure de recourir en pleine connaissance de cause (cf. <ref-ruling> consid. 4.3 p. 540 et les arrêts cités; Gilliéron, op. cit., n. 95 et 106 s. ad <ref-law>; Flavio Cometta, Kommentar zum Bundesgesetz über Schuldbetreibung und Konkurs, n. 40 ad <ref-law>). Pour le surplus, le grief relève de l'appréciation des preuves, laquelle ne peut pas être attaquée par la voie du recours de poursuite, mais par celle du recours de droit public (<ref-ruling> consid. 3a; <ref-ruling> consid. 2 p. 117; cf. Gilliéron, op. cit., n. 30 ad <ref-law>; Cometta, loc. cit., n. 37 ad <ref-law>). La commission cantonale a jugé pertinents les critères retenus par l'expert et donc trouvé convaincante l'estimation de celui-ci. Implicitement, elle a ainsi écarté les arguments tirés de la récente étude publiée. Le recourant lui reproche vainement de ne pas lui en avoir indiqué les motifs. Dans la mesure, en effet, où cette critique se fonde sur l'<ref-law>, force est de rappeler que, de jurisprudence constante, une autorité n'a pas l'obligation d'exposer et de discuter tous les faits, moyens de preuve et arguments invoqués par les parties, pour autant - condition réalisée en l'espèce - que celles-ci puissent discerner la portée de sa décision et les motifs qui l'ont guidée, et qu'elles soient ainsi en mesure de recourir en pleine connaissance de cause (cf. <ref-ruling> consid. 4.3 p. 540 et les arrêts cités; Gilliéron, op. cit., n. 95 et 106 s. ad <ref-law>; Flavio Cometta, Kommentar zum Bundesgesetz über Schuldbetreibung und Konkurs, n. 40 ad <ref-law>). Pour le surplus, le grief relève de l'appréciation des preuves, laquelle ne peut pas être attaquée par la voie du recours de poursuite, mais par celle du recours de droit public (<ref-ruling> consid. 3a; <ref-ruling> consid. 2 p. 117; cf. Gilliéron, op. cit., n. 30 ad <ref-law>; Cometta, loc. cit., n. 37 ad <ref-law>). 3. Selon le recourant, les taux de rendement retenus par l'expert et la commission cantonale, soit 7 % sur la base de l'état locatif au 31 décembre 2001 et 7,2 % sur la base de l'état locatif actualisé, ne se justifieraient pas. Le taux de capitalisation pour le type de bien immobilier en cause ne devrait en aucun cas être supérieur à 6 %, cela par référence au taux fixé par le Conseil d'Etat genevois pour l'année fiscale 2005 pour les immeubles commerciaux et autres immeubles locatifs situés dans le canton (6,2%). Le recourant n'établit pas que ce taux de référence du droit fiscal cantonal était applicable dans le cas particulier. Il concède par ailleurs qu'il s'agit là d'un taux moyen pouvant varier selon le lieu d'implantation du bien concerné, et il évoque à cet égard la situation de l'immeuble en cause au centre de la ville de Genève, ainsi que son affectation majoritairement en arcades et bureaux. Or, l'estimation litigieuse n'a pas ignoré cette situation (cf. rapport d'expertise, p. 4 ch. 1). Le recourant ne démontre pas davantage que la commission cantonale, qui pouvait s'en remettre à l'avis de l'expert sur la question - d'ordre technique - du taux de rendement (<ref-ruling>), aurait abusé de son pouvoir d'appréciation en se ralliant aux conclusions de l'expert sur ce point. Le recourant n'établit pas que ce taux de référence du droit fiscal cantonal était applicable dans le cas particulier. Il concède par ailleurs qu'il s'agit là d'un taux moyen pouvant varier selon le lieu d'implantation du bien concerné, et il évoque à cet égard la situation de l'immeuble en cause au centre de la ville de Genève, ainsi que son affectation majoritairement en arcades et bureaux. Or, l'estimation litigieuse n'a pas ignoré cette situation (cf. rapport d'expertise, p. 4 ch. 1). Le recourant ne démontre pas davantage que la commission cantonale, qui pouvait s'en remettre à l'avis de l'expert sur la question - d'ordre technique - du taux de rendement (<ref-ruling>), aurait abusé de son pouvoir d'appréciation en se ralliant aux conclusions de l'expert sur ce point. 4. A propos du prix du terrain, le recourant estime qu'il n'est pas soutenable de retenir une valeur moyenne entre 30'000 et 50'000 fr. , soit 40'000 fr., le m2, tout en reconnaissant à l'immeuble en cause une "situation exceptionnelle". Cette situation exceptionnelle est ainsi décrite par l'expert, sous chiffre 1 de son rapport: l'immeuble concerné se situe "en plein centre commercial de la ville de Genève, dans un quadrilatère formé par la rue du Marché, la Place du Molard, la rue du Rhône et la Place de la Fusterie", dans une "artère sur laquelle se développent les commerces de luxe, couturiers, bijoutiers et horlogers", quartier desservi en outre par tous les transports publics et disposant d'un parking à proximité. Pour arrêter la valeur du terrain, l'expert s'est référé à des ventes récentes réalisées dans ce quartier et concernant donc des immeubles de situation tout aussi exceptionnelle. Le recourant ne démontre pas qu'il était arbitraire d'opter pour une valeur moyenne entre terrains de même situation exceptionnelle. Pour le surplus, il s'agit là d'une question d'appréciation tranchée en dernière instance par la Commission cantonale de surveillance (art. 9 al. 2 dernière phrase ORFI). Cette situation exceptionnelle est ainsi décrite par l'expert, sous chiffre 1 de son rapport: l'immeuble concerné se situe "en plein centre commercial de la ville de Genève, dans un quadrilatère formé par la rue du Marché, la Place du Molard, la rue du Rhône et la Place de la Fusterie", dans une "artère sur laquelle se développent les commerces de luxe, couturiers, bijoutiers et horlogers", quartier desservi en outre par tous les transports publics et disposant d'un parking à proximité. Pour arrêter la valeur du terrain, l'expert s'est référé à des ventes récentes réalisées dans ce quartier et concernant donc des immeubles de situation tout aussi exceptionnelle. Le recourant ne démontre pas qu'il était arbitraire d'opter pour une valeur moyenne entre terrains de même situation exceptionnelle. Pour le surplus, il s'agit là d'une question d'appréciation tranchée en dernière instance par la Commission cantonale de surveillance (art. 9 al. 2 dernière phrase ORFI). 5. Le recourant estime enfin, sur la question du taux de vétusté (20 %), que la commission cantonale s'est fondée sur des motifs non pertinents. Le second expert a constaté un certain abandon dans l'entretien primaire de l'immeuble; l'ancienne salle de cinéma, le grand magasin et les boutiques, vides de leur mobilier, leur éclairage et leur décoration, laissés ainsi à l'état brut, contribuaient à donner un effet de délabrement que rien ne justifiait; le gros oeuvre était en bon état et offrait un volume important pouvant recevoir différentes affectations (lieu de conférence, salle de vente aux enchères, théâtre ou autre). L'expert a donc retenu un taux de vétusté de 20 %, et non de 33 % comme l'expert mandaté par l'office. On ne saurait dire que la décision attaquée, qui s'appuie sur ces constatations, se fonde sur des motifs non pertinents. Quant au montant du taux de vétusté retenu, la commission cantonale pouvait s'en remettre à l'avis de l'expert (<ref-ruling>) et, sur ce point également, elle a statué souverainement (cf. consid. 4 in fine). On ne saurait dire que la décision attaquée, qui s'appuie sur ces constatations, se fonde sur des motifs non pertinents. Quant au montant du taux de vétusté retenu, la commission cantonale pouvait s'en remettre à l'avis de l'expert (<ref-ruling>) et, sur ce point également, elle a statué souverainement (cf. consid. 4 in fine). 6. Il résulte de ce qui précède que le recours doit être rejeté dans la mesure de sa recevabilité. Conformément aux <ref-law>, 61 al. 2 let. a et 62 al. 2 OELP, il n'y a pas lieu de percevoir d'émolument de justice, ni d'allouer des dépens.
Par ces motifs, la Chambre prononce: Par ces motifs, la Chambre prononce: 1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable. 1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable. 2. Le présent arrêt est communiqué en copie au mandataire du recourant, à Me Bruno de Preux, avocat, pour A._ Limited, à l'Office des poursuites de Genève et à la Commission de surveillance des offices des poursuites et des faillites du canton de Genève. Lausanne, le 20 novembre 2006 Au nom de la Chambre des poursuites et des faillites du Tribunal fédéral suisse La présidente: Le greffier:
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2,008
fr
Faits: A. T._, né en 1966, a travaillé comme aide-plâtrier jusqu'en 1986, avant d'exercer différentes autres activités, dont celle de traducteur occasionnel. Du 12 mars au 11 juin 2001, il a été engagé par X._ SA, en qualité d'aide de bureau temporaire à plein temps. A ce titre, il était affilié à la fondation Groupe Mutuel Prévoyance (ci-après: la fondation). Son contrat de travail a été prolongé du 12 juin au 11 septembre 2001, mais il a été mis en arrêt total de travail dès le 13 juillet 2001, date à partir de laquelle il n'a plus retravaillé. Depuis le 1er juillet 2002, T._ a été mis au bénéfice d'une rente entière d'invalidité, compte tenu d'un taux d'invalidité de 73 % (décision de l'Office de l'assurance-invalidité du canton de Fribourg du 17 mai 2004). En revanche, la fondation l'a informé qu'elle refusait de lui accorder des prestations de la prévoyance professionnelle, au motif que "l'incapacité de gain à l'origine de l'invalidité" avait débuté avant son affiliation à la fondation (courrier du 27 février 2006). B. Par demande du 11 juillet 2006, T._ a assigné la fondation en paiement d'une rente d'invalidité mensuelle de 508 fr. 25 à partir du mois d'août 2006 avec intérêts de 5 % l'an dès le 1er de chaque échéance, ainsi que d'un montant de 24'904 fr. 25 (rentes arriérées de juillet 2002 à juillet 2006) avec intérêts de 5 % l'an dès l'ouverture d'instance. Statuant le 21 février 2008 après avoir requis de l'Office fribourgeois de l'assurance-invalidité le dossier de l'assurance-invalidité concernant l'intéressé, le Tribunal cantonal, Cour des assurances sociales, du canton de Fribourg a rejeté la demande. C. T._ interjette un recours en matière de droit public contre ce jugement, dont il demande implicitement l'annulation, en concluant à ce que la fondation soit condamnée à lui verser une rente entière d'invalidité à partir du 1er juillet 2002. Sollicitant d'abord le bénéfice de l'assistance judiciaire, il a par la suite retiré sa requête. La fondation conclut au rejet du recours, tandis que l'Office fédéral des assurances sociales a renoncé à se déterminer.
Considérant en droit: 1. 1.1 La IIe Cour de droit social du Tribunal fédéral est compétente pour trancher un litige concernant l'obligation de prester de la fondation intimée en raison de la survenance du risque invalidité assuré par la prévoyance professionnelle (<ref-law> et 35 let. e du Règlement sur le Tribunal fédéral du 20 novembre 2006 [RTF], en vigueur depuis le 1er janvier 2007). Dès lors que les autres conditions formelles de recevabilité du recours en matière de droit public sont réalisées, il y a lieu d'entrer en matière sur celui-ci. 1.2 Le recours en matière de droit public (<ref-law>) peut être formé pour violation du droit selon l'art. 95 sv. LTF. Le Tribunal fédéral statue en principe sur la base des faits établis par l'autorité précédente (<ref-law>), sous réserve des cas prévus à l'<ref-law>. Cette disposition lui donne la faculté de rectifier ou compléter d'office l'état de fait de l'arrêt attaqué dans la mesure où des lacunes ou erreurs dans celui-ci lui apparaîtraient d'emblée comme manifestes. Quant au recourant, il ne peut critiquer la constatation de faits importants pour le jugement de la cause que si ceux-ci ont été constatés en violation du droit au sens de l'<ref-law> ou de manière manifestement inexacte (<ref-law>). 2. 2.1 Le litige porte sur le droit du recourant à une prestation d'invalidité de la prévoyance professionnelle à la charge de la fondation intimée. Il s'agit, singulièrement, d'examiner si l'incapacité de travail dont la cause est à l'origine de l'invalidité est survenue durant la période d'assurance (y compris le délai d'un mois qui suit la fin des rapports de travail; <ref-law>). 2.2 Comme l'a retenu à juste titre la juridiction cantonale, les points litigieux doivent être examinés indépendamment de l'évaluation de l'invalidité (principe, taux et début du droit) à laquelle ont procédé les organes de l'assurance-invalidité par décision du 17 mai 2004, laquelle n'a pas, selon les constatations des premiers juges qui lient le Tribunal fédéral, été notifiée à la fondation intimée (<ref-ruling> con-sid. 3.3.2 p. 5; <ref-ruling> consid. 3.1 p. 273 s.). 3. 3.1 Le jugement entrepris expose correctement les dispositions légales sur le droit à des prestations d'invalidité de la prévoyance professionnelle obligatoire, ainsi que sur la notion d'incapacité de travail et le double critère de la connexité matérielle et temporelle entre l'incapacité de travail et l'invalidité posé par la jurisprudence pour fonder la responsabilité d'une institution de prévoyance à laquelle était affiliée l'intéressé (ATF <ref-ruling> consid. 4.1 p. 275, <ref-ruling> consid. 1c p. 264, 120 V 117 consid. 2c/aa et bb et les références). Il suffit d'y renvoyer. 3.2 On rappellera cependant que la relation de connexité temporelle suppose qu'après la survenance de l'incapacité de travail dont la cause est à l'origine de l'invalidité, la personne assurée n'ait pas à nouveau été capable de travailler pendant une longue période. L'existence d'un tel lien doit être examiné au regard de l'ensemble des circonstances du cas d'espèce, tels la nature de l'atteinte à la santé, le pronostic médical, ainsi que les motifs qui ont conduit la personne assurée à reprendre ou ne pas reprendre une activité lucrative. Parmi les circonstances à prendre en compte pour apprécier la relation de connexité temporelle, il y a également les rapports perçus vers l'extérieur par les tiers dans le monde du travail, tel le fait qu'un assuré perçoit pendant une longue période des indemnités journalières de l'assurance-chômage en tant que personne à la recherche d'un emploi qui dispose d'une aptitude entière au placement (arrêts du Tribunal fédéral des assurances B 100/02 du 26 mai 2003, consid. 4.1 et B 18/06 du 18 octobre 2006 consid. 4.2.1 in fine et les références). On ne peut cependant accorder la même valeur à ces périodes qu'à celles pendant lesquelles l'intéressé a effectivement exercé une activité lucrative (arrêt du Tribunal fédéral des assurances B 23/01 du 21 novembre 2002, consid. 3.3). En ce qui concerne la durée de la capacité de travail interrompant le rapport de connexité temporelle, on peut s'inspirer de la règle de l'<ref-law> comme principe directeur ("Richtschnur"). Conformément à cette disposition, il y a lieu de prendre en compte une amélioration de la capacité de gain ayant une influence sur le droit des prestations lorsqu'elle a duré trois mois, sans interruption notable, et sans qu'une complication prochaine soit à craindre. Lorsque l'intéressé dispose à nouveau d'une pleine capacité de travail pendant au moins trois mois et qu'il apparaît ainsi probable que la capacité de gain s'est rétablie de manière durable, il existe un indice important en faveur de l'interruption du rapport de connexité temporelle. Il en va différemment lorsque l'activité en question, d'une durée éventuellement plus longue que trois mois, doit être considérée comme une tentative de réinsertion ou repose de manière déterminante sur des considérations sociales de l'employeur et qu'une réadaptation durable apparaissait peu probable (<ref-ruling> consid. 3.2.1 p. 22 s. et les références; <ref-ruling> consid. 1c p. 264; <ref-ruling> consid. 2c/aa p. 117). Dans l'<ref-ruling>, le Tribunal fédéral a par ailleurs précisé que pour la survenance de l'incapacité de travail au sens de l'art. 23 (à partir du 1er janvier 2005: let. a) LPP, c'est la diminution de la capacité fonctionnelle de rendement dans la profession exercée jusque là ou le champ d'activités habituelles qui est déterminante. La connexité temporelle avec l'invalidité ultérieure - en tant que condition supplé-mentaire du droit aux prestations d'invalidité de l'institution de prévoyance concernée - se définit en revanche d'après l'incapacité de travail, respectivement la capacité résiduelle de travail dans une activité raisonnablement exigible adaptée à l'atteinte à la santé. Une telle activité doit cependant permettre de réaliser, par rapport à l'activité initiale, un revenu excluant le droit à une rente (consid. 5.3 [p. 27] de l'<ref-ruling>). 3.3 Les constatations de la juridiction cantonale relatives à l'incapacité de travail résultant d'une atteinte à la santé (survenance, degré, durée, pronostic) relèvent d'une question de fait et ne peuvent donc être examinées par le Tribunal fédéral que sous un angle restreint, dans la mesure où elles reposent sur une appréciation des circonstances concrètes du cas d'espèce (art. 97 al. 1 et 105 al. 1 et 2 LTF; arrêt 9C_182/2007 du 7 décembre 2007 [résumé dans la RSAS 2008 p. 383], consid. 4.1.1). Les conséquences que tirent l'autorité cantonale de recours des constatations de fait quant à la connexité temporelle sont en revanche soumises au plein pouvoir d'examen du Tribunal fédéral (arrêt 9C_292/2008 du 22 août 2008). 4. 4.1 En se fondant sur les rapports de l'Hôpital Y._ (du 12 juin 2003) et du docteur B._ (du 7 décembre 2000), la juridiction cantonale a constaté que le recourant était durablement atteint dans sa santé au moment de son engagement par la société X._ SA et considéré que la fondation intimée n'était pas tenue à prestations, au motif que l'incapacité de travail déterminante n'était pas survenue durant l'affiliation. Depuis 1996, le recourant avait en effet subi des arrêts de travail répétés dus à ses atteintes à la santé, alors que toutes ses tentatives de reprendre une activité professionnelle s'étaient soldées par un échec en raison de ses mêmes problèmes de santé. Par ailleurs, ni la reconnaissance, par les organes de l'assurance-chômage, d'une aptitude au placement de 100 % dans un délai-cadre de mars 1997 à mars 1999, ni les activités de traducteur exercée en 2000, respectivement d'aide de bureau du 12 mars au 13 juillet 2001 ne suffisaient pour admettre qu'il avait recouvré une capacité de travail effective et durable au moment déterminant. La nature des affections dont était atteint le recourant - trouble somatoforme douloureux persistant, possible périarthrite scapulo-humérale droite, trouble dépressif récurrent et troubles non spécifiques de la personnalité -, le mauvais pronostic médical au moment déterminant et les fréquentes cessations d'activités ne permettaient pas de conclure au rétablissement de la capacité de gain. Aussi, les premiers juges ont-ils implicitement retenu que le rapport de connexité temporelle entre les incapacités de travail subies avant l'affiliation du recourant à la fondation intimée et son invalidité subséquente n'avait pas été interrompu. 4.2 Invoquant une violation de l'<ref-law> et des règles jurisprudentielles y relatives, le recourant reproche à la juridiction canto-nale d'avoir ignoré certains critères posés par la jurisprudence qui permettent de se prononcer sur l'interruption du lien de connexité temporelle. Ainsi, ils n'auraient pas dûment tenu compte du fait qu'il avait été jugé apte au placement à 100 % par les organes de l'assurance-chômage pendant deux ans et qu'après cette période de chômage, il avait été capable de reprendre un emploi, d'abord comme traducteur, puis à partir du 12 mars 2001, comme employé de bureau temporaire auprès de X._ SA. 5. Il n'y a pas lieu de remettre en cause les constatations des premiers juges quant à l'existence d'une atteinte à la santé durable présentée par le recourant avant le début de son affiliation à la fondation intimée. On ne saurait en revanche suivre la juridiction cantonale dans l'appréciation qu'elle a faite des conséquences de cette atteinte sur la capacité de travail de T._. 5.1 Sans déterminer le moment de la survenance de l'incapacité de travail au sens de l'<ref-law>, les premiers juges ont nié que le recourant disposât d'une capacité de travail "effective et réelle" à partir de mars 1997, en considérant que ni la reconnaissance, par les organes de l'assurance-chômage, d'une aptitude au placement de 100 % à partir de cette date, ni l'activité de traducteur dès l'automne 2000 - de nature irrégulière et intermittente -, puis d'aide de bureau dès le 12 mars 2001, n'étaient suffisantes pour admettre que sa capacité de gain s'était rétablie. Ce faisant, ils ont écarté sans plus ample motivation des éléments qui font partie selon la jurisprudence des circonstances à prendre en compte pour apprécier la relation de connexité temporelle (supra consid. 3.2). En particulier, n'attachant aucune importance à l'aptitude au placement reconnue à l'intéressé par l'assurance-chômage (cf. attestation de la caisse de chômage Unia du 11 janvier 2007), la juridiction cantonale a au contraire admis que le chômage n'était pas exclu-sivement dû à des circonstances économiques indépendantes de l'état de santé, sans qu'on puisse toutefois comprendre sur quels faits elle a fondé cette appréciation. Celle-ci apparaît d'autant plus erronée que les durées d'incapacité de travail (liées à des lombalgies récidivantes) attestées médicalement pour la période allant de mars 1997 au 13 juillet 2001 (à savoir du 2 au 23 juin 1997, du 18 au 23 août 1997, du 17 au 22 avril 1998, du 23 au 26 juin 1998, du 22 décembre 1998 au 15 janvier 1999 et du 28 juin au 16 juillet 2000; cf. rapport du docteur B._ du 22 novembre 2001) ne sont ni d'une fréquence, ni d'une importance telles qu'elles suffiraient à mettre en doute l'évaluation de la pleine aptitude au placement pendant le délai-cadre du chômage ou le fait que le recourant a pu effectivement mettre pleinement en valeur sa capacité de travail résiduelle pendant l'année 2000 en tant que traducteur, puis dès mars 2001 comme aide de bureau. 5.2 On constate ensuite que pour apprécier la connexité temporelle entre l'incapacité de travail au sens de l'<ref-law> et l'invalidité ultérieure, la juridiction cantonale a pris en compte un avis médical qui ne portait pas sur l'aptitude au travail du recourant dans une activité adaptée. Elle s'est en effet fondée sur le rapport du docteur B._ du 7 décembre 2000, selon lequel la situation sur le plan du travail était apparemment insolvable puisque le patient indiquait ne pas pouvoir rester debout au-delà de 10 minutes. Le médecin s'est toutefois référé à l'activité exercée par le recourant au début de l'année 2000 dans le domaine de la restauration (qui s'était soldée par un échec) sans se prononcer sur la capacité de travail dans une activité plus adaptée aux problèmes dorso-lombaires, ce qu'il a fait par la suite dans un rapport du 22 novembre 2001 (portant sur l'examen du 13 juillet précédent). Le docteur B._ a alors retenu que T._ était en mesure d'exercer à plein temps un travail léger permettant de varier les positions et respectant une ergonomie adéquate, une incapacité occasionnelle de travail pouvant cependant survenir en raison de crises douloureuses. Antérieurement, le physiothérapeute R._ consulté par le recourant avait déjà préconisé la reprise d'une activité professionnelle adaptée (avis du 7 septembre 2000). Comme le fait valoir le recourant, tant l'activité de traducteur que celle d'aide de bureau correspondaient aux possibilités décrites par le docteur B._, dont le pronostic était alors favorable à l'exercice à plein temps d'un travail léger. Dès lors que, selon la jurisprudence (supra consid. 3.2), l'aptitude à exercer une activité adaptée interrompt le rapport de connexité temporelle (pour autant qu'une telle activité permette de réaliser, par rapport à l'activité initiale, un revenu excluant le droit à une rente), l'autorité cantonale de recours ne pouvait pas ignorer les faits et les moyens de preuve susceptibles d'établir l'existence d'une telle capacité résiduelle de travail. Au contraire, comme le recourant a effectivement mis en oeuvre une telle capacité résiduelle de travail, d'abord dans l'activité de traducteur, puis d'aide de bureau, pendant une période supérieure à trois mois et qu'on ne pouvait douter alors que sa capacité de gain (liée à l'exercice d'une activité de travail adaptée) fût rétablie de manière durable, il convenait d'admettre que le rapport de connexité temporelle entre les incapacités de travail antérieures à l'affiliation et l'invalidité déterminante avait été rompu. 5.3 Cela étant, selon les constatations de la juridiction cantonale, qui ne sont pas remises en cause par les parties, le recourant a présenté une incapacité totale et durable de travail à partir du 13 juillet 2001. Il ressort du dossier de l'assurance-invalidité versé à la procédure cantonale - et il convient de compléter sur ce point les constatations des premiers juges conformément à l'<ref-law> -, que cette incapacité de travail attestée médicalement (cf. rapports de la doctoresse S._ du 9 novembre 2001 et de l'Hôpital Y._ du 12 juin 2003) est à l'origine de l'invalidité présentée par le recourant (tant au sens de l'<ref-law> qu'au sens de l'art. 15 ch. 1 du règlement de la fondation intimée), dès lors qu'il n'a (rétrospectivement) plus été considéré comme apte à exercer (voire seulement à 30 %) une activité lucrative depuis le mois de juillet 2001. Dès lors que le recourant était affilié à la fondation intimée au moment de la survenance de l'incapacité de travail déterminante, le Groupe Mutuel Prévoyance est en principe tenu de prester. Il appartiendra cependant à la juridiction cantonale, à laquelle la cause est renvoyée à cette fin, d'examiner les autres aspects du droit aux prestations d'invalidité (notamment l'étendue et le début du droit) de la prévoyance professionnelle et de rendre un nouveau jugement. Il lui incombera également à cette occasion de se prononcer à nouveau sur la répartition et l'étendue des frais et dépens de la procédure cantonale en relation avec la requête d'assistance judiciaire présentée par le recourant, compte tenue de l'issue du litige en dernière instance. 6. Vu l'issue de la procédure, la fondation intimée qui succombe est tenue de prendre en charge les frais de justice (<ref-law>) et de verser au recourant une indemnité à titre de dépens (<ref-law>).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est admis et le jugement du Tribunal cantonal fribourgeois, Cour des assurances sociales, du 21 février 2008 est annulé. La cause lui est renvoyée pour qu'il examine le droit du recourant aux prestations d'invalidité de la prévoyance professionnelle au sens des considérants et rende une nouvelle décision. 2. Les frais judiciaires, arrêtés à 500 fr., sont mis à la charge de la fondation intimée. 3. La fondation intimée versera au recourant la somme de 2'500 fr. à titre de dépens pour la dernière instance. 4. Le présent arrêt est communiqué aux parties, au Tribunal cantonal fribourgeois, Section administrative, et à l'Office fédéral des assurances sociales. Lucerne, le 30 septembre 2008 Au nom de la IIe Cour de droit social du Tribunal fédéral suisse p. le Président: La Greffière: Borella Moser-Szeless
CH_BGer_009
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2,008
de
Sachverhalt: A. A.X._ wurde vom Bezirksgericht Oberegg mit Urteil vom 20. Juni 2007 der wiederholten Verletzung der Fürsorge- und Erziehungspflicht schuldig gesprochen, von den weiteren gegen ihn erhobenen Straftaten, angeblich begangen an seiner Stieftochter Y._, aber freigesprochen. Ausserdem wurde er zur Ausrichtung von Schadenersatz und Genugtuung an Y._ verpflichtet. A.X._ erhob gegen dieses Urteil Berufung beim Kantonsgericht Appenzell I.Rh. Y._ stellte im Berufungsverfahren ein Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege. Mit Entscheid vom 7. Dezember 2007 wies das Kantonsgericht das Gesuch ab (Dispositiv-Ziffer 1). Es begründete den Entscheid damit, dass Y._ minderjährig und ohne eigenes Einkommen sei und ihre unterstützungspflichtigen Eltern über ausreichende finanzielle Mittel verfügten, um ihr zu einer Rechtsverbeiständung zu verhelfen, soweit dies zur Wahrung ihrer Rechte notwendig sei. Gleichzeitig verurteilte das Kantonsgericht A.X._ und B.X._ als Eltern der Gesuchstellerin unter solidarischer Haftbarkeit, der Rechtsvertreterin von Y._ einen Vorschuss für das Berufungsverfahren in der Höhe von Fr. 3'000.-- zu leisten (Dispositiv-Ziffer 2). Das Kantonsgericht stellte den Entscheid mit Gerichtsurkunde an Rechtsanwalt Werner Rechsteiner für A.X._ und mit Gerichtsurkunde an B.X._ zu. B. A.X._ und B.X._ haben beim Bundesgericht gegen den Entscheid des Kantonsgerichts vom 7. Dezember 2007 je eine Beschwerde in Strafsachen eingereicht. Sie beantragen die Aufhebung von Dispositiv-Ziffer 2 des angefochtenen Entscheids. C. Y._ hat auf Vernehmlassung verzichtet. Das Kantonsgericht beantragt sinngemäss, auf die Beschwerden sei nicht einzutreten, eventuell seien sie abzuweisen.
Erwägungen: 1. Die Eingaben der Beschwerdeführer richten sich gegen denselben Entscheid. Die Beschwerdeführer stellen die gleichen Anträge und sind durch den selben Rechtsanwalt vertreten; im Übrigen decken sich ihre Begründungen über weite Strecken. Es rechtfertigt sich deshalb, die Verfahren 1B_2/2008 und 1B_3/2008 durch ein einziges Urteil zu erledigen. 2. Die Beschwerden richten sich gegen einen prozessualen Zwischenentscheid. Nach <ref-law> sind sie zulässig, wenn der angefochtene Zwischenentscheid einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil bewirken kann. Dieser muss bei einer Beschwerde in Strafsachen (<ref-law>), wie nach der bundesgerichtlichen Rechtsprechung zur staatsrechtlichen Beschwerde, rechtlicher Natur sein, d.h. auch durch einen günstigen Endentscheid nicht gänzlich behoben werden können (<ref-ruling> E. 4 S. 140 f.; Urteile des Bundesgerichts 6B_23/2007 vom 2. April 2007 E. 1; 6B_149/2007 vom 17. Juli 2007 E. 1). Bei der Auferlegung der Pflicht zur Leistung eines Prozesskostenvorschusses wird die nicht wieder gutzumachende rechtliche Natur des Nachteils aufgrund des Entzugs der Verfügungsmacht über den Vermögensbestandteil bejaht (<ref-ruling> E. 2b S. 634; <ref-ruling> E. 2 S. 403; vgl. ferner <ref-ruling> E. 1b S. 214 betreffend die Anordnung der Hinterlegung eines Geldbetrags bis zum Entscheid in der Hauptsache). Dies muss auch bezüglich der Pflicht zur Leistung eines Kostenvorschusses für die Rechtsverbeiständung der Gegenpartei gelten. Demnach ist das Interesse der beschwerdeführenden Parteien an der Aufhebung des angefochtenen Entscheids ebenfalls rechtlicher Natur. Der Beschwerdeführer, der im Berufungsverfahren vor der Vorinstanz Parteistellung hat, ist zur Beschwerde legitimiert (<ref-law>). Dies gilt ebenfalls für die Beschwerdeführerin, die am Berufungsverfahren zwar nicht teilnehmen konnte, durch den angefochtenen Entscheid aber ebenfalls verpflichtet wurde (vgl. <ref-law>). Auch die übrigen Sachurteilsvoraussetzungen sind erfüllt und geben zu keinen Bemerkungen Anlass. Auf die Beschwerden ist somit einzutreten. 3. 3.1 Der Beschwerdeführer erhebt die Rüge der Verletzung des rechtlichen Gehörs (<ref-law>). Er macht geltend, es hätte ihm vor Erlass des angefochtenen Entscheids die Möglichkeit zur Stellungnahme eingeräumt werden müssen, damit er seine Parteistellung sowie die angebliche Beistandspflicht gegenüber der Beschwerdegegnerin hätte bestreiten können. Auch die Beschwerdeführerin erhebt die Rüge der Gehörsverletzung. Sie bringt vor, durch die Auferlegung der Kostenvorschusspflicht sei sie faktisch Partei des Verfahrens vor der Vorinstanz geworden. Es hätte ihr deshalb zumindest das Recht zur Stellungnahme eingeräumt werden müssen. 3.2 Gemäss ständiger Praxis des Bundesgerichts ist der Anspruch auf rechtliches Gehör formeller Natur. Die Verletzung des rechtlichen Gehörs führt ungeachtet der Erfolgsaussichten der Beschwerde in der Sache selbst grundsätzlich zur Aufhebung des angefochtenen Entscheids. Die gerügte Verletzung des rechtlichen Gehörs ist daher vorweg zu prüfen (zur Publikation bestimmtes Urteil des Bundesgerichts 1A.50/2007 vom 11. März 2008 E. 2.1; <ref-ruling> E. 2d/bb S. 24; <ref-ruling> E. 3 S. 118). Die Beschwerdeführer berufen sich ausschliesslich auf die Verfassungsnorm von <ref-law> und machen nicht geltend, das kantonale Recht gewähre einen darüber hinausgehenden Anspruch auf rechtliches Gehör. Bei dieser Sachlage ist das angefochtene Urteil einzig vor dem Hintergrund von <ref-law> zu prüfen. 3.3 Der Anspruch auf rechtliches Gehör ist Teil der allgemeinen Verfahrensgarantien, die in <ref-law> für Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen gewährleistet werden. Nach der bundesgerichtlichen Rechtsprechung besteht ein Anspruch auf rechtliches Gehör immer dann, wenn ein Hoheitsakt unmittelbar die Rechtsstellung eines Einzelnen berührt (<ref-ruling> E. 3.2 S. 236; <ref-ruling> E. 5c S. 149 ff.). Es umfasst insbesondere das Recht des Betroffenen, sich vor Erlass eines in seine Rechtsstellung eingreifenden Entscheids zur Sache zu äussern (<ref-ruling> E. 2b S. 56; <ref-ruling> E. 2 S. 242). Den Beschwerdeführern hätte dementsprechend vor Erlass des sie verpflichtenden Zwischenentscheids Gelegenheit geboten werden müssen, sich zur Frage des Umfangs ihrer Pflichten gegenüber der Beschwerdegegnerin zu äussern. Indem die Vorinstanz die Beschwerdeführer zur Leistung des Kostenvorschusses verpflichtete, ohne sie vorgängig zur Stellungnahme aufzufordern, hat sie den Anspruch der Beschwerdeführer auf rechtliches Gehör verletzt. Dieser Mangel wiegt schwer. Zudem verfügt das Bundesgericht über eine eingeschränktere Kognition als das Kantonsgericht im strafprozessualen Berufungsverfahren (vgl. Art. 95, 106 und 107 BGG sowie Art. 143 des Gesetzes des Kantons Appenzell I.Rh. vom 27. April 1986 über die Strafprozessordnung [StPO]). Eine Heilung des Mangels im Rechtsmittelverfahren vor Bundesgericht ist deshalb ausgeschlossen (vgl. <ref-ruling> E. 2 S. 72). Die Beschwerden sind somit begründet. Die Prüfung der weiteren Rügen erübrigt sich. 4. Nach dem Gesagten sind die Beschwerden gutzuheissen und Ziffer 2 des angefochtenen Entscheids aufzuheben. Bei diesem Verfahrensausgang werden keine Gerichtskosten erhoben (<ref-law>). Der geleistete Gerichtskostenvorschuss wird den Beschwerdeführern von der Bundesgerichtskasse zurückerstattet. Der Kanton Appenzell I.Rh. hat die Beschwerdeführer für das bundesgerichtliche Verfahren angemessen zu entschädigen (Art. 68 Abs. 1 und 2 BGG).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerden werden gutgeheissen und Dispositiv-Ziffer 2 des angefochtenen Entscheids vom 7. Dezember 2007 des Kantonsgerichts Appenzell Innerrhoden wird aufgehoben. 2. Es werden keine Gerichtskosten auferlegt. 3. Der Kanton Appenzell Innerrhoden hat die Beschwerdeführer für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 2'000.-- zu entschädigen. 4. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Kantonsgericht Appenzell Innerrhoden schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 15. April 2008 Im Namen der I. öffentlich-rechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Die Gerichtsschreiberin: Féraud Schoder
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2,015
de
Sachverhalt: A. A._ ist Eigentümer des Grundstücks Kat.-Nr. xxx in U._, welches über einen direkten Seeanstoss verfügt. Einem seiner Rechtsvorgänger wurde mit Verfügung vom 26. Februar 1895 die Konzession für die Erstellung einer Landanlage im Umfang von 36.6 m 2 sowie ausserhalb derselben eines Schiffschopfs von 14.75 m 2erteilt, wobei die letztgenannte Fläche Seegebiet blieb. Anlässlich einer Kontrolle im Jahr 2003 stellte das Amt für Abfall, Wasser, Energie und Luft des Kantons Zürich (AWEL) fest, dass sich beim Bootshaus von A._ ein unbewilligtes gemauertes Badepodest befindet. A._ räumte daraufhin ein, er habe sich im Jahr 2002 dazu entschieden, den bestehenden Unterbau aus nicht vermauerten Steinen (Blockwurf) um ca. 50 cm zu erhöhen und diese Steine zu vermauern, um so eine ebene Fläche zu gewinnen. B. Mit Verfügung vom 23. April 2007 ordnete die Baudirektion des Kantons Zürich zum einen die nachträgliche Befristung der Konzession aus dem Jahre 1895 bis zum 31. Dezember 2010 an. Diese Anordnung betrifft sämtliche von der ursprünglichen Konzession erfassten Bauten, d.h. Bootshaus, Mauer, Fundament, Ufertreppe und Blockwurf. Weiter verfügte die Baudirektion, dass für die illegal erstellten Bauten, d.h. für das Badepodest sowie für eine weitere Ufertreppe, keine Konzession erteilt werde, weswegen diese Bauten aus dem See zu entfernen und der ursprüngliche Zustand wiederherzustellen seien. Hiergegen rekurrierte A._ beim Regierungsrat des Kantons Zürich. Dieser hiess den Rekurs am 29. Januar 2014 betreffend die Anordnungen und Gebührenauferlegung für eine der Ufertreppen teilweise gut. An der Beseitigung des Badepodests hielt der Regierungsrat dagegen fest und ordnete hierfür eine Frist von vier Monaten ab Rechtskraft des Entscheids an. Ebenso bestätigte der Regierungsrat die Befristung der ursprünglichen Konzession. Gegen den Entscheid des Regierungsrats beschwerte sich A._ beim Verwaltungsgericht des Kantons Zürich. Gegenstand jenes Verfahrens bildete nur noch die Verpflichtung zur Beseitigung des Badepodestes und zur Wiederherstellung des früheren Zustands des darunterliegenden, von der ursprünglichen Konzession erfassten Blockwurfs. Mit Urteil vom 20. November 2014 wies das Verwaltungsgericht die Beschwerde ab. C. Mit Eingabe vom 9. Januar 2015 führt A._ Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten beim Bundesgericht und stellt im Wesentlichen den Antrag, "es sei das Urteil des Verwaltungsgerichtes des Kantons Zürich vom 20. November 2014 aufzuheben und an die Vorinstanz zur Neubeurteilung zurückzuweisen, betreffend Vermauern der obersten Steine des Blockwurfes". Die Baudirektion, der Regierungsrat und das Verwaltungsgericht des Kantons Zürich schliessen auf Abweisung der Beschwerde.
Erwägungen: 1. 1.1. Beim angefochtenen Urteil handelt es sich um einen kantonal letztinstanzlichen Endentscheid eines oberen kantonalen Gerichts (<ref-law>) in einer Angelegenheit des öffentlichen Rechts, welche mit Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten angefochten werden kann (Art. 82 lit. a und Art. 90 BGG). Eine Ausnahme nach <ref-law> liegt nicht vor. Somit ist die im Übrigen form- und fristgerecht (Art. 42 und Art. 100 Abs. 1 BGG) eingereichte Beschwerde grundsätzlich zulässig. 1.2. Als Adressat des angefochtenen Urteils ist der Beschwerdeführer zur Ergreifung des Rechtsmittels legitimiert, da er vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat und durch den angefochtenen Entscheid besonders berührt ist (<ref-law>). Ebenso besteht insoweit ein schutzwürdiges Interesse an dessen Aufhebung oder Änderung (<ref-law>), als der Beschwerdeführer gezwungen wird, das Badepodest zu beseitigen. 1.3. Mit der Beschwerde kann insbesondere die Verletzung von Bundesrecht gerügt werden (<ref-law>). Die Verletzung von kantonalemRecht ist dagegen ausser in den Fällen von Art. 95 lit. c - e BGG kein zulässiger Beschwerdegrund. Überprüft werden kann diesbezüglich nur, ob der angefochtene Entscheid auf willkürlicher Gesetzesanwendung beruht oder sonstwie gegen übergeordnetes Recht verstösst (<ref-ruling> E. 2.4 und E. 2.5.2 S. 249 f.; <ref-ruling> E. 1.2.1 S. 151 f.). Hinsichtlich der Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht gilt eine qualifizierte Rügepflicht: Das Bundesgericht prüft eine solche Rüge nur insoweit, als sie in der Beschwerde präzise vorgebracht und begründet worden ist (<ref-law>). 2. 2.1. Der Beschwerdeführer macht im Wesentlichen geltend, die von ihm im Jahr 2002 vorgenommene Erhöhung und Vermauerung des Blockwurfs stelle überhaupt keine Erweiterung der Seebaute dar, sondern sei lediglich eine Unterhaltsarbeit, zu welcher er gemäss den Bestimmungen der ursprünglichen Konzession verpflichtet sei; vor der Umsetzung dieser Massnahme habe der Wellengang des Zürichsees immer wieder die obersten Steine des Blockwurfs weggespült. Mit diesem Einwand hat sich bereits das Verwaltungsgericht auseinandergesetzt und festgehalten, es bestehe in der ursprünglichen Konzession von vornherein keine Grundlage für das Vermauern des Blockwurfs und das Errichten eines ebenen Podests, womit vor dem Bootshaus ein grosszügiger Badeplatz geschaffen werde. Eine solche Konstruktion erscheine insbesondere auch nicht als Unterhaltsmassnahme, zumal die vom Beschwerdeführer gewählte Bauform als Podest bzw. Badeplatz nicht notwendig sei, um die Schutzfunktion des Blockwurfes zu gewährleisten. Ebenso widerspreche diese Bauform dem Ziel einer naturnahen Gestaltung des Seeufers. Zu diesen Erwägungen der Vorinstanz äussert sich der Beschwerdeführer nicht in substantiierter Art und Weise, sondern er beschränkt sich auf die blosse Wiederholung seines vom Verwaltungsgericht abgelehnten Standpunktes. Ebenso zeigt er im Zusammenhang mit diesem Vorbringen nicht auf, inwiefern die Verpflichtung zur Wiederherstellung des ursprünglich konzessionierten Zustands auf einer geradezu willkürlichen Anwendung des kantonalen Rechts beruhen soll; er benennt noch nicht einmal die gesetzlichen Bestimmungen, auf die er seine Position abstützt. Die Rüge erweist sich demnach als unbegründet, soweit sie überhaupt gehört werden kann. 2.2. Sodann wiederholt der Beschwerdeführer seine Behauptung, in seiner unmittelbaren Nachbarschaft sei ein viel höherer und weiter in den See hinausragender Blockwurf bewilligt worden bzw. habe ein neues Badepodest erstellt werden dürfen. In diesem Zusammenhang rügt der Beschwerdeführer erneut ein willkürliches Vorgehen der Behörden und sinngemäss eine rechtsungleiche Behandlung. Auch zu diesem Vorbringen hat sich das Verwaltungsgericht geäussert und gestützt auf Abklärungen der Baudirektion festgehalten, dass die vom Beschwerdeführer angeführten Beispiele mehrheitlich nicht Bauten zulasten von Gewässergebiet beträfen, sondern vielmehr Bauten auf Privatgrundstücken oder konzessionierten Landanlagen, welche mit der Konzessionserteilung ins Privateigentum übergegangen seien; für solche Bauten bestünden andere rechtliche Bewilligungsvoraussetzungen. Erneut setzt sich der Beschwerdeführer nur unzureichend mit den vorinstanzlichen Erwägungen auseinander: Aufgrund des vom Verwaltungsgericht verwendeten Begriffs "mehrheitlich" spekuliert er zwar, dass doch zumindest einige Bauten zulasten des Gewässergebiets neu bewilligt worden sein könnten. Er benennt jedoch kein konkretes Beispiel, bei dem dies nachgewiesenermassen der Fall ist. Mit diesem Vorgehen genügt er den ihm obliegenden Substantiierungslasten nicht (vgl. E. 1.3 hiervor) und vermag insbesondere keine rechtsungleiche Behandlung darzutun. 3. Nach dem Ausgeführten ist die Beschwerde im beschränkten Umfang ihrer Zulässigkeit als unbegründet abzuweisen. Bei diesem Prozessausgang trägt der Beschwerdeführer die Kosten des bundesgerichtlichen Verfahrens (<ref-law>). Parteientschädigungen sind nicht geschuldet (<ref-law>).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. 2. Die Gerichtskosten in Höhe von Fr. 3'000.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Verfahrensbeteiligten sowie dem Verwaltungsgericht des Kantons Zürich, 3. Kammer, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 16. September 2015 Im Namen der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Zünd Der Gerichtsschreiber: Zähndler
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2,002
de
zieht die Anklagekammer in Erwägung: 1.- a) Seit dem 27. Januar 2000 führt die Eidgenössische Steuerverwaltung (EStV) gegen A._ und einen Mitgesellschafter bei der X._ GmbH eine Strafuntersuchung wegen des Verdachts auf Leistungsbetrug im Sinne von Art. 14 des Bundesgesetzes über das Verwaltungsstrafrecht (VstrR, SR 313. 0). Er wird verdächtigt, zwischen April 1998 und Juli 1999 mittels wahrheitswidriger Steuererklärungen gegenüber der Mehrwertsteuerbehörde acht unrechtmässige Rückzahlungen von Vorsteuern in Höhe von insgesamt 4,6 Millionen Franken erwirkt zu haben. Im Verlaufe des Verwaltungsstrafverfahrens kam der Verdacht auf, dass Mitarbeiter der Abteilung Mehrwertsteuer der EStV an diesen Vorgängen beteiligt gewesen sein könnten. Überdies entstand der Verdacht, dass C._, Mitbegründer und Teilhaber der Y._ GmbH, eine wesentliche Rolle zugekommen sein soll. Konkret wird ihm vorgeworfen, er habe den in jener Zeit in der Hauptabteilung Mehrwertsteuer bei der EStV für die X._ GmbH als Revisor tätig gewesenen B._ bestochen. b) Gestützt auf eine Strafanzeige der EStV eröffnete die Bundesanwaltschaft am 11. März 2002 ein gerichtspolizeiliches Ermittlungsverfahren gegen C._ wegen des Verdachts der Bestechung von Amtsträgern des Bundes im Sinne von Art. 288 aStGB (der seit 1. Mai 2000 durch <ref-law> ersetzt ist). Am 12. März 2002 erliess die Bundesanwaltschaft einen entsprechenden Haftbefehl. Am 13. März 2002 eröffnete die Bundesanwaltschaft dem Beschuldigten die Haft. Die eidgenössische Untersuchungsrichterin bestätigte die Haft am 15. März 2002. Sie ging dabei davon aus, der Haftgrund der Kollusionsgefahr sei erfüllt. c) Mit Eingabe vom 26. März 2002 stellt die Bundesanwaltschaft bei der Anklagekammer des Bundesgerichts gestützt auf Art. 51 Abs. 2 BStP (in der seit 1. Januar 2002 geltenden Fassung) das Gesuch, es sei die Verlängerung der Untersuchungshaft von C._ um eine von der Anklagekammer festzusetzende angemessene Dauer, mindestens jedoch bis 15. Mai 2002, zu bewilligen. Die Anklagekammer lud den Beschuldigten am 27. März 2002 ein, bis zum 3. April 2002 zum Gesuch der Bundesanwaltschaft Stellung zu nehmen. C._ beantragt mit Eingabe vom 28. März 2002, der Antrag der Bundesanwaltschaft sei abzuweisen und er sofort freizulassen. 2.- Das Gesuch um Verlängerung der Untersuchungshaft gemäss Art. 51 Abs. 2 BStP muss am letzten Tag der Frist bei einer schweizerischen Poststelle aufgegeben werden (vgl. Bänziger/Leimgruber, Das neue Engagement des Bundes in der Strafverfolgung, Bern 2001, N 213 zu Art. 51 BStP). Die Gesuchstellerin hat diese Frist gewahrt. 3.- a) Gemäss Art. 51 Abs. 2 und 3 BStP (in der seit 1. Januar 2002 geltenden Fassung) hat die Bundesanwaltschaft, die einen Beschuldigten im gerichtspolizeilichen Ermittlungsverfahren wegen Kollusionsgefahr in Untersuchungshaft genommen hat und beabsichtigt, die Haft länger als 14 Tage aufrechtzuerhalten, vor Ablauf dieser Frist bei der Anklagekammer um Haftverlängerung nachzusuchen. Die Verlängerung kann nur bewilligt werden, wenn die in Art. 44 Ziff. 2 BStP genannten Voraussetzungen für die Anordnung der Haft weiterhin erfüllt sind. Erforderlich ist daher, dass der Beschuldigte eines Verbrechens oder Vergehens dringend verdächtigt ist und ausserdem bestimmte Umstände den Verdacht begründen, dass er Spuren der Tat vernichten oder Zeugen oder Mitbeschuldigte zu falschen Aussagen verleiten oder sonst den Zweck der Untersuchung gefährden werde. Die bloss theoretische Möglichkeit, dass er in Freiheit kolludieren könnte, genügt grundsätzlich nicht, um die Fortsetzung der Untersuchungshaft zu rechtfertigen; es müssen vielmehr konkrete Indizien für eine solche Gefahr sprechen. b) In grundsätzlicher Hinsicht betont der Gesuchsgegner zunächst, es könne im vorliegenden Verfahren nur um eine Verlängerung der Untersuchungshaft wegen angeblichen Bestechens gehen, weil das Verfahren betreffend Leistungsbetrug nicht an die Gesuchstellerin delegiert worden sei. Das Vorbringen ist schon deshalb unbegründet, weil eine Verlängerung der Untersuchungshaft auch dann gerechtfertigt ist, wenn nur vom Vorwurf der Bestechung ausgegangen wird (s. unten E. 3c, d und e). Im Übrigen wird das Verfahren der EStV in Anwendung von Art. 20 Abs. 3 VStrR an die Gesuchstellerin delegiert werden (Gesuch S. 5). Das Bundesgericht hat in einem unveröffentlichten Entscheid aus dem Jahre 1999 die Anordnung von Untersuchungshaft wegen Delikten an Bord eines Flugzeugs durch die Behörden des Kantons Zürich als verfassungskonform bezeichnet, obwohl die Strafuntersuchung von der Bundesanwaltschaft noch nicht an den Kanton Zürich delegiert worden war (Urteil 1P.408/1999 vom 27. Juli 1999, E. 2b). c) Es steht fest, dass der Gesuchsgegner durch B._ und D._ belastet wird. Seine Behauptung, diese Belastungen seien "zu Unrecht" erfolgt, ist im vorliegenden Verfahren nicht zu prüfen. Jedenfalls ergibt sich aus seiner Eingabe nicht, dass der dringende Tatverdacht nicht gegeben wäre. In diesem Punkt kann auf die Darstellung der Gesuchstellerin und insbesondere auf die Geständnisse von B._ und D._ verwiesen werden. Der Gesuchsgegner macht in diesem Zusammenhang geltend, B._ und D._ hätten ausgesagt, sie selber hätten die Idee gehabt und Gleichgesinnte gesucht; folglich komme ein Bestechen im Sinne von Art. 288 aStGB durch ihn von vornherein nicht in Betracht. Dieser Einwand ist unbegründet. Der Tatbestand der Bestechung ist auch dann erfüllt, wenn der Bestochene den Bestechenden angestiftet und die Beteiligten das Vorgehen in der Folge gemeinsam ausgeheckt haben (BGE 77 IV 39 E. 2 S. 48/49). Es kann folglich nicht die Rede sein, dass der Vorwurf der Bestechung gegenüber dem Gesuchsgegner von vornherein unbegründet wäre. d) Der Gesuchsgegner macht in Bezug auf die Kollusionsgefahr geltend, die Beteiligten hätten seit langem von den Ermittlungen gewusst und bis zu ihrer Verhaftung über zwei Jahre Zeit gehabt, sich abzusprechen, Spuren zu verwischen oder Deliktsgut ins Ausland zu schaffen. Dass es noch nicht identifizierte Mittäter geben soll, könne gestützt auf die Aussagen von B._ und D._ ausgeschlossen werden. Die Gesuchstellerin führt dazu aus, insbesondere im Hinblick auf den noch nicht vollständig geklärten Verbleib der hohen Deliktssumme seien Konti gesperrt und Bankunterlagen ediert worden, deren Analyse angesichts der Tatsache, dass die Beschuldigten über zahlreiche Kontoverbindungen verfügen, längere Zeit in Anspruch nehme. Der Gesuchsgegner bestreite den Bestechungsvorwurf vollumfänglich, obwohl er durch B._ und D._ schwer belastet werde. Für den Fall, dass der Gesuchsgegner aus der Haft entlassen werde, bestehe die ernsthafte Gefahr, dass er sich mit bereits bekannten oder mit allfälligen, bisher noch nicht identifizierten Beteiligten absprechen und dass er weitere Beweismittel vernichten könnte. Unter diesen Umständen kann die Kollusionsgefahr ernsthaft nicht bestritten werden. Die Gesuchstellerin wird die ihr bereits vorliegenden und die noch angeforderten umfangreichen Unterlagen auswerten und anschliessend Einzel- und Konfrontationseinvernahmen durchführen müssen. Solange diese Ermittlungen nicht getätigt worden sind, besteht die konkrete Gefahr, dass der nicht geständige Gesuchsgegner in Freiheit kolludieren und den Zweck der Untersuchung vereiteln könnte. Was er dagegen vorbringt, ist zur Hauptsache unbegründet. Es ist allerdings einzuräumen, dass der Hinweis der Gesuchstellerin auf allfällige weitere, noch unbekannte Beteiligte eine Verlängerung der Untersuchungshaft nicht zu begründen vermag, weil ihren Ausführungen keine konkreten Anhaltspunkte für eine solche Möglichkeit zu entnehmen sind. e) Der Gesuchsgegner ist schliesslich der Auffassung, die Untersuchungshaft sei angesichts der bisherigen Ermittlungen und Erkenntnisse unverhältnismässig. Da die noch durchzuführenden Ermittlungen beförderlich getätigt werden müssen und nicht übermässig umfangreich sind, erscheint die beantragte Haftverlängerung bis 15. Mai 2002 tatsächlich als unverhältnismässig lang. Unter Berücksichtigung aller Umstände ist die Haft bis Freitag, 19. April 2002, zu verlängern.
Demnach erkennt die Anklagekammer: 1.- Das Gesuch wird gutgeheissen und die gestützt auf Art. 44 Ziff. 2 BStP verfügte Untersuchungshaft bis Freitag, 19. April 2002, verlängert. 2.- Es werden keine Kosten erhoben. 3.- Dieses Urteil wird den Parteien schriftlich (Dispositiv vorab per Fax) mitgeteilt. _ Lausanne, 4. April 2002 Im Namen der Anklagekammer des SCHWEIZERISCHEN BUNDESGERICHTS Der Vizepräsident: Der Gerichtsschreiber:
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Faits: A. Par jugement du 24 mai 2012, le Tribunal d'application des peines et des mesures du canton de Genève a prononcé l'exequatur de l'arrêt rendu le 25 mai 2010 par la Cour d'appel de Durrës/Albanie reconnaissant X._ coupable d'"escroquerie ayant entraîné de graves conséquences" (art. 143 du code pénal albanais) et le condamnant à une peine privative de liberté de sept ans, avec la précision que l'exequatur était prononcée à concurrence de cinq ans. B. Par arrêt du 7 novembre 2012, la Chambre pénale d'appel et de révision de la Cour de justice genevoise a rejeté l'appel formé par X._, ajoutant que la peine subie avant jugement sera déduite de la peine à exécuter. C. X._ forme un recours en matière pénale au Tribunal fédéral contre cet arrêt, concluant, sous suite de dépens, principalement à sa réforme en ce sens que l'exequatur est rejetée, subsidiairement à son annulation. Il sollicite par ailleurs l'effet suspensif et l'assistance judiciaire. La cour cantonale a déclaré n'avoir pas d'observations particulières à formuler et a conclu au rejet du recours. Le ministère public s'est déterminé et a conclu au rejet du recours.
Considérant en droit: 1. En vertu de l'art. 105 de la loi fédérale sur l'entraide internationale en matière pénale (EIMP; RS 351.1), la décision d'exequatur incombe au juge compétent selon l'<ref-law>, qui statue sur l'exécution après avoir renseigné le condamné sur la procédure et l'avoir entendu en présence de son mandataire. L'<ref-law> définit une compétence à raison du lieu. L'autorité judiciaire qui doit statuer correspond à l'autorité de recours du canton compétent (cf. <ref-law>; HORST SCHMITT, in Basler Kommentar, Schweizerische Strafprozessordnung, 2011, n° 5 ad <ref-law>; MOREILLON/PAREIN-REYMOND, Petit commentaire, Code de procédure pénale, 2013, n° 5 ad <ref-law>; NIKLAUS SCHMID, Schweizerische Strafprozessordnung, Praxiskommentar, 2009, n° 7 ad <ref-law>). La décision rendue n'équivaut pas à une décision d'entraide au sens étroit qui ne pourrait être soumise que restrictivement au Tribunal fédéral (cf. <ref-law>). Il s'agit bien d'une décision d'exécution susceptible d'un recours en matière pénale en vertu de l'<ref-law> (cf. SCHMITT, op. cit., n° 6 ad <ref-law>; MOREILLON/PAREIN-REYMOND, ibidem; SCHMID, ibidem). Dès lors que l'exequatur implique d'examiner au regard des <ref-law> certaines conditions relevant du droit pénal interne, la compétence pour traiter le recours en matière pénale revient à la Cour de droit pénal du Tribunal fédéral (<ref-law>; cf. aussi arrêt 6B_300/2013 du 3 juin 2013 consid. 1). En l'espèce, l'autorité de recours du canton n'a pas statué en instance unique comme spécifié ci-dessus mais le recourant a bénéficié d'une double instance cantonale. Il n'en subit aucun préjudice. Contre la décision rendue en dernière instance cantonale, un recours en matière pénale est ouvert. 2. Invoquant en particulier une violation de l'art. 96 let. c EIMP, le recourant soutient que le jugement albanais ne peut être exécuté en Suisse. 2.1. 2.1.1. En vertu de l'art. 1 al. 1 let. d EIMP, la coopération internationale en matière pénale inclut l'exécution de décisions pénales étrangères, régie par les <ref-law>. L'<ref-law> énumère les situations où la coopération est irrecevable en introduisant notamment une clause générale qui permet à la Suisse de refuser la coopération lorsque la procédure à l'étranger présente d'autres défauts graves (let. d). Cela peut être le cas d'un jugement rendu par défaut dans l'Etat requérant si le condamné n'a en particulier pas bénéficié des garanties minimales de la défense. Il convient de procéder à une appréciation au regard des standards déduits des art. 29 al. 1 Cst. et 6 CEDH (cf. ROBERT ZIMMERMANN, La coopération judiciaire internationale en matière pénale, 3 e éd. 2009, n o 680 ss, spéc. 687). En matière d'exécution de jugement étranger, l'art. 96 let. c EIMP prévoit expressément que le juge refuse l'exequatur en totalité ou en partie s'il estime que le condamné a de bonnes raisons de s'opposer à l'exécution d'une décision ou d'une ordonnance pénale rendue par défaut qui n'est plus susceptible de recours ou d'opposition selon le droit de l'Etat requérant. L'art. 40 de l'ordonnance sur l'entraide internationale en matière pénale (OEIMP; RS 351.11) précise que les décisions pénales rendues dans l'Etat de condamnation sur opposition ou appel de la personne condamnée ne sont pas considérées comme des jugements par défaut. 2.1.2. Selon la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme, l'art. 6 CEDH garantit à l'accusé le droit d'être jugé en sa présence. Il s'ensuit qu'une procédure par défaut n'est compatible avec cette disposition que si le condamné a la possibilité de demander qu'une juridiction statue à nouveau, après l'avoir entendu, sur le bien-fondé de l'accusation, en fait comme en droit (arrêt de la CourEDH Sejdovic contre Italie du 1 er mars 2006, Recueil CourEDH 2006-II p. 201 § 81 s. et les arrêts cités). Ce principe supporte cependant quelques atténuations. D'abord, la Cour européenne reconnaît que, devant les juridictions supérieures, la comparution de l'accusé ne revêt pas nécessairement la même importance qu'en première instance (cf. arrêt de la CourEDH Kamasinski contre Autriche du 19 décembre 1989, série A vol. 168 § 1060). Ensuite, elle admet que la CEDH n'empêche pas une personne de renoncer de son plein gré aux garanties d'un procès équitable de manière expresse ou tacite, en particulier à son droit d'être jugé en contradictoire. Elle exige seulement que la renonciation au droit de participer à l'audience se trouve établie de manière non équivoque et qu'elle ait été entourée du minimum de garanties correspondant à sa gravité (arrêt Sejdovic, § 86 et les arrêts cités). Enfin, sous réserve que les sanctions procédurales prévues ne soient pas disproportionnées et que l'accusé ne soit pas privé du droit d'être représenté par un avocat, la Cour européenne juge que le législateur national doit pouvoir décourager les absences injustifiées aux audiences (arrêt Sejdovic, § 92 et les arrêts cités, en particulier arrêt de la CourEDH Poitrimol contre France du 23 novembre 1993, série A vol. 277 A § 35). Dès lors, la Cour européenne des droits de l'homme admet qu'une personne condamnée par défaut se voie refuser la possibilité d'être jugée en contradictoire si les trois conditions cumulatives suivantes sont remplies: premièrement, il est établi que cette personne avait reçu sa citation à comparaître; deuxièmement, elle n'a pas été privée de son droit à l'assistance d'un avocat dans la procédure par défaut; et, troisièmement, il est démontré qu'elle avait renoncé de manière non équivoque à comparaître ou qu'elle avait cherché à se soustraire à la justice (cf. arrêts de la CourEDH Medenica contre Suisse du 14 juin 2001, Recueil CourEDH 2001-VI § 55 ss et Sejdovic, § 105 ss, a contrario). A propos de cette dernière condition, la Cour européenne a précisé qu'il ne devait pas incomber à l'accusé de prouver qu'il n'entendait pas se dérober à la justice ou que son absence s'expliquait par un cas de force majeure, mais qu'il était loisible aux autorités nationales d'évaluer si les excuses fournies par l'accusé pour justifier son absence étaient valables ou si les éléments versés au dossier permettaient de conclure que l'absence de l'accusé aux débats était indépendante de sa volonté (arrêt Sejdovic, § 88 et les arrêts cités; cf. aussi arrêts 6B_268/2011 du 19 juillet 2011 consid. 1.1; 6B_860/2008 du 10 juillet 2009 consid. 4.1). 2.2. Il ressort des constatations cantonales que la procédure étrangère dirigée contre le recourant a fait l'objet d'un premier jugement de condamnation le 14 septembre 2004, confirmé en appel le 17 octobre 2005, qui a été annulé le 4 avril 2007 par la Cour suprême d'Albanie qui a considéré que le recourant n'avait pas été cité régulièrement. Dans le cadre de la reprise, il est apparu, notamment sur la base d'une note de la police adressée au tribunal, que le recourant résidait en Suisse, son avocat ignorant cependant son adresse. Le tribunal a constaté le défaut du recourant et a poursuivi l'audience, la défense de celui-ci étant assurée par ledit avocat. Par jugement du 12 mai 2008, le tribunal a reconnu le recourant coupable non pas d'escroquerie mais de "non-dénonciation au crime" selon l'art. 300 du code pénal albanais et l'a condamné à une amende de 1'000'000 ALL. A la suite de l'appel du ministère public, la cour d'appel a constaté que le recourant faisait défaut mais qu'il était défendu par l'avocat précité qui était un avocat de choix, l'a reconnu coupable d'"escroquerie ayant entraîné de graves conséquences" selon l'art. 143 du code pénal albanais et l'a condamné à une peine de sept ans de prison (cf. arrêt attaqué, p. 3 et 4). 2.3. La cour cantonale a exposé que le recourant avait été défendu durant toute la procédure de 2004 à 2010 par le même avocat, qu'il n'avait jamais informé les autorités de poursuite pénale albanaise du fait qu'il habitait en Suisse, que ses déclarations selon lesquelles il ignorait l'existence de la procédure n'étaient pas crédibles, qu'il avait choisi de ne pas participer personnellement à cette procédure au vu du risque d'arrestation qui existait, mais de s'y faire représenter, qu'il devait en assumer les conséquences, d'autant que son avocat avait exercé de façon suffisante les droits de la défense (cf. arrêt attaqué p. 10). 2.4. Contrairement à ce que semble supposer la cour cantonale, la première phase de la procédure albanaise n'est pas déterminante dès lors que la Cour suprême de ce pays a retenu un vice dans la convocation et a renvoyé la cause en première instance pour une nouvelle procédure. Il convient donc uniquement de considérer la situation à partir de cette phase. Au moment de la reprise de la procédure, il ressort des constatations cantonales que la juridiction albanaise de première instance savait que le recourant se trouvait en Suisse et qu'il n'était pas atteignable à l'adresse de sa mère en Albanie. Son avocat ignorait son adresse en Suisse. Il n'apparaît pas que des démarches auraient été entreprises pour atteindre le recourant. Il n'apparaît pas plus que son avocat aurait eu un quelconque contact avec celui-ci. Dans ces conditions, il n'est pas établi de manière non équivoque que le recourant aurait renoncé au droit de participer à la procédure après avoir valablement reçu sa citation à comparaître. Rien n'atteste non plus que le recourant aurait entretenu un contact avec son avocat. Les éléments du dossier ne permettent pas de retenir que le recourant a bénéficié d'une procédure admissible au regard des exigences jurisprudentielles précitées (cf. supra consid. 2.1.2). Il s'ensuit que l'exequatur doit être refusée en vertu de l'art. 96 let. c EIMP. L'arrêt attaqué sera réformé en conséquence, la cause étant par ailleurs renvoyée à l'autorité précédente pour nouvelle décision sur les frais et indemnité de la procédure cantonale. 3. Vu l'issue de la procédure, il n'est pas perçu de frais (<ref-law>) et le canton de Genève versera en mains du conseil du recourant une indemnité de dépens pour la procédure devant le Tribunal fédéral (art. 68 al. 1 et 2 LTF). La requête d'assistance judiciaire est ainsi sans objet. La cause étant jugée, la requête d'effet suspensif est sans objet.
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est admis et l'arrêt attaqué est réformé en ce sens que la requête d'exequatur est rejetée. 2. La demande d'assistance judiciaire est sans objet. 3. Il n'est pas perçu de frais judiciaires. 4. Le canton de Genève versera à l'avocat du recourant une indemnité de 3'000 fr. à titre de dépens pour la procédure devant le Tribunal fédéral. 5. La cause est renvoyée à l'autorité précédente pour nouvelle décision sur les frais de procédure et dépens des instances cantonales. 6. Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour de justice du canton de Genève, Chambre pénale d'appel et de révision. Lausanne, le 5 septembre 2013 Au nom de la Cour de droit pénal du Tribunal fédéral suisse Le Président: Mathys La Greffière: Livet
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Erwägungen: 1. 1.1 X._ (geb. 1981) stammt aus Nigeria. Er durchlief in der Schweiz anfangs 2003 erfolglos ein Asylverfahren, konnte in der Folge indessen nicht ausgeschafft werden. Am 30. März 2007 anerkannte er die Vaterschaft von zwei in einer ausserehelichen Beziehung mit einer Schweizer Bürgerin geborenen Kindern (geb. 2006 bzw. 2007). Diese standen ursprünglich unter dem ausschliesslichen Sorgerecht der Mutter; heute befinden sie sich in einem Heim. 1.2 Am 26. März 2008 erteilte die Einwohnergemeinde A._ X._ eine Aufenthaltsbewilligung (gültig bis 19. August 2009). Sie lehnte es am 28. Februar 2011 ab, diese zu verlängern, da er am 3. November 2010 unter anderem wegen Betäubungsmitteldelikten zu einer Freiheitsstrafe von drei Jahren und sechs Monaten sowie zu einer Busse verurteilt worden war. X._ durchlief erfolglos den kantonalen Rechtsmittelweg. Er beantragt vor Bundesgericht, das Urteil des Verwaltungsgerichts des Kantons Bern aufzuheben und seine Aufenthaltsbewilligung zu verlängern. 2. 2.1 Die Eingabe erweist sich aufgrund der von der Vorinstanz zutreffend wiedergegebenen bundesgerichtlichen Rechtsprechung und ihrer sorgfältigen Interessenabwägung als offensichtlich unbegründet und kann ohne Weiterungen im Verfahren nach <ref-law> erledigt werden. Unter diesen Umständen erübrigen sich weitere Ausführungen zum zulässigen Rechtsmittel und zur Frage, ob der Beschwerdeführer hinreichend sachbezogen und in genügender Auseinandersetzung mit den Darlegungen im angefochtenen Entscheid aufzeigt, inwiefern dieser Recht verletzen soll (Art. 42 i.V. m. <ref-law>; <ref-ruling> E. 2.1 - 2.3). 2.2 Der Beschwerdeführer ist über längere Zeit hinweg mit dem Handel einer grossen Menge harter Drogen aus rein pekuniären Interessen in der Schweiz straffällig und in diesem Zusammenhang zu einer Freiheitsstrafe von drei Jahren und sechs Monaten verurteilt worden. Er hat hiermit einen Widerrufsgrund gesetzt (Art. 62 lit. b AuG [SR 142.20]; <ref-ruling> E. 4.2 S. 381; <ref-ruling> E. 2 S. 299 ff.). Nach den Feststellungen der Vorinstanz, die der Beschwerdeführer diesbezüglich nicht bestreitet, besteht eine gewisse Rückfallgefahr. Weder die Beziehung zu seiner Partnerin, noch jene zu seinen Kindern, um die er sich täglich gekümmert haben will, haben ihn davon abzuhalten vermocht, mit Drogen zu handeln. Es ist ihm auch nicht gelungen, sich in der Schweiz sozial, kulturell, wirtschaftlich und sprachlich angemessen zu integrieren. Neben seinen beiden Söhnen hat er hier heute keine weiteren familiären Bindungen mehr. Er hält sich zwar inzwischen seit rund zehn Jahren im Land auf, doch verfügt er erst seit dem 26. März 2008 über eine Aufenthaltsbewilligung; zuvor war seine Anwesenheit jahrelang widerrechtlich; danach befand er sich im Strafvollzug. Der Beschwerdeführer war nur vom 4. Dezember 2008 bis zu seiner Inhaftierung am 12. Dezember 2008 legal erwerbstätig. Er verfügt in seinem Heimatland, das er im Alter von 21 Jahren verlassen hat und mit dessen Verhältnissen er nach wie vor vertraut ist, über zahlreiche Geschwister; auch seine Mutter lebt noch dort. Eine Wiedereingliederung in den dortigen Verhältnissen ist ihm zumutbar, auch wenn sie ihm schwerfallen mag. 2.2 Der Beschwerdeführer ist über längere Zeit hinweg mit dem Handel einer grossen Menge harter Drogen aus rein pekuniären Interessen in der Schweiz straffällig und in diesem Zusammenhang zu einer Freiheitsstrafe von drei Jahren und sechs Monaten verurteilt worden. Er hat hiermit einen Widerrufsgrund gesetzt (Art. 62 lit. b AuG [SR 142.20]; <ref-ruling> E. 4.2 S. 381; <ref-ruling> E. 2 S. 299 ff.). Nach den Feststellungen der Vorinstanz, die der Beschwerdeführer diesbezüglich nicht bestreitet, besteht eine gewisse Rückfallgefahr. Weder die Beziehung zu seiner Partnerin, noch jene zu seinen Kindern, um die er sich täglich gekümmert haben will, haben ihn davon abzuhalten vermocht, mit Drogen zu handeln. Es ist ihm auch nicht gelungen, sich in der Schweiz sozial, kulturell, wirtschaftlich und sprachlich angemessen zu integrieren. Neben seinen beiden Söhnen hat er hier heute keine weiteren familiären Bindungen mehr. Er hält sich zwar inzwischen seit rund zehn Jahren im Land auf, doch verfügt er erst seit dem 26. März 2008 über eine Aufenthaltsbewilligung; zuvor war seine Anwesenheit jahrelang widerrechtlich; danach befand er sich im Strafvollzug. Der Beschwerdeführer war nur vom 4. Dezember 2008 bis zu seiner Inhaftierung am 12. Dezember 2008 legal erwerbstätig. Er verfügt in seinem Heimatland, das er im Alter von 21 Jahren verlassen hat und mit dessen Verhältnissen er nach wie vor vertraut ist, über zahlreiche Geschwister; auch seine Mutter lebt noch dort. Eine Wiedereingliederung in den dortigen Verhältnissen ist ihm zumutbar, auch wenn sie ihm schwerfallen mag. 2.3 Was der Beschwerdeführer gestützt auf Art. 8 EMRK (bzw. <ref-law>) einwendet, lässt die Interessenabwägung der Vorinstanz nicht als bundesrechtswidrig erscheinen: 2.3.1 Der nicht sorgeberechtigte Ausländer kann die familiäre Beziehung zu seinem Kind zum Vornherein nur im beschränkten Rahmen seines Besuchsrechts leben. Hierzu ist nach der Rechtsprechung nicht erforderlich, dass er sich dauernd im gleichen Land aufhält wie dieses und dort über eine Aufenthaltsbewilligung verfügt. Den Anforderungen von Art. 8 EMRK bzw. <ref-law> ist Genüge getan, wenn das Besuchsrecht im Rahmen von Kurzaufenthalten und weiteren Kontakten vom Ausland her ausgeübt werden kann, wobei die Modalitäten allenfalls sachgerecht anzupassen sind. Einen weiter gehenden Anspruch anerkennt das Bundesgericht nur, wenn mit der Verweigerung der Bewilligung in eine wirtschaftlich und affektiv besonders enge Beziehung eingegriffen wird, die wegen der Distanz zum Heimatland des Ausländers praktisch nicht aufrechterhalten werden könnte, und das bisherige Verhalten des Besuchsberechtigten in der Schweiz zudem zu keinerlei Klagen Anlass gegeben hat ("tadelloses Verhalten", "comportement irréprochable", "comportamento irreprensibile", vgl. <ref-ruling> E. 3c S. 5, 22 E. 4a/b). Dies ist hier - wie dargelegt - nicht der Fall. 2.3.2 Der Beschwerdeführer hatte seit seiner Inhaftierung am 12. Dezember 2008 - d.h. rund zwei Jahre nach der Geburt des ersten Sohns - nur noch punktuelle Kontakte mit seinen Kindern. Diese mussten platziert werden und befinden sich heute in einem Heim. Während des Strafvollzugs haben sie ihn fünf Mal besucht; zwar ist es - wie er geltend macht - nicht sein Fehler, dass Gefängnisse keine kindergerechte Umgebung anbieten, indessen hatte er es wegen seines deliktischen Verhaltens selber zu verantworten, dass es überhaupt zur entsprechenden Trennung gekommen ist. Seit der Entlassung aus dem Strafvollzug beschränkt sich sein (begleitetes) Besuchsrecht auf zwei Stunden pro Monat; dieses macht seine Anwesenheit in der Schweiz nicht erforderlich. Mit der Vorinstanz ist davon auszugehen, dass er die Kontakte zu seinen Söhnen mit Telefonaten, Videotelefonie und allenfalls Kurzaufenthalten sachgerecht aufrecht erhalten kann. Soweit er behauptet, die Vorinstanz habe das Kindesinteresse als öffentliches Interesse nicht hinreichend berücksichtigt, erschöpfen sich seine Ausführungen in Allgemeinheiten bzw. unzulässiger appellatorischer Kritik. 3. 3.1 Die Beschwerde ist unbegründet und deshalb abzuweisen; für alles Weitere wird auf die zutreffenden Darlegungen im angefochtenen Entscheid verwiesen (<ref-law>). Mit dem vorliegenden Urteil in der Sache selber wird das Gesuch um aufschiebende Wirkung gegenstandslos. 3.2 Da die Eingabe zum Vornherein aussichtslos war, ist das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung abzuweisen (<ref-law>). Der Beschwerdeführer wird für das vorliegende Verfahren kostenpflichtig (vgl. <ref-law>). Es sind indessen keine Parteientschädigungen geschuldet (vgl. <ref-law>).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. 2. 2.1 Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung wird abgewiesen. 2.2 Die Kosten von Fr. 1 ́000.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Verfahrensbeteiligten, dem Verwaltungsgericht des Kantons Bern und dem Bundesamt für Migration schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 11. Juni 2012 Im Namen der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Zünd Der Gerichtsschreiber: Hugi Yar
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2,009
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Faits: A. Par décision du 29 février 2008, le Service vétérinaire du Canton du jura a refusé de renouveler la patente de marchand de bétail de X._ pour l'année 2008. Par arrêt du 6 octobre 2008, le Tribunal cantonal du canton du Jura a confirmé ce refus. B. Agissant par la voie du recours en matière de droit public le 13 novembre 2008, X._, assisté d'un mandataire professionnel, a demandé en substance au Tribunal fédéral d'annuler l'arrêt rendu le 6 octobre 2008 par le Tribunal cantonal. Le 20 novembre 2008, la Chancellerie de la IIe Cour de droit public a fixé un délai au 11 décembre 2008 pour verser une avance de frais de 2'500 fr. Par courrier de son mandataire, X._ a requis une prolongation du délai jusqu'au 5 janvier 2009: Le Président de la IIe Cour de droit public a prolongé le délai et attiré l'attention de l'intéressé sur le fait que la prolongation accordée constituait un ultime délai et qu'à défaut de paiement dans ce second délai son recours serait déclaré irrecevable. Le versement n'ayant pas été effectué dans le délai imparti, le recours du 13 novembre 2008 a été déclaré irrecevable, par arrêt de la IIe Cour de droit public du Tribunal fédéral du 19 janvier 2009 (2C_840/2008). Les frais judiciaires ont été mis à la charge du recourant. C. Par courrier du 23 janvier 2009, le mandataire de X._ a expliqué, pièces à l'appui, que l'avance de frais de 2'500 fr. avait été effectuée dans le délai imparti, mais que X._ s'était trompé de bulletin de versement. Il avait utilisé le bulletin destiné à verser une avance de frais de 1623 fr. dans la procédure de divorce qui était ouverte devant le juge civil de 1ère instance. Considérant qu'il s'agit d'une situation analogue à celle d'un justiciable qui adresserait un mémoire de recours à une autre autorité judiciaire, il a invité le juge civil à faire parvenir le montant de 2'500 fr. au Tribunal fédéral et conclut à l'annulation de l'arrêt du 19 janvier 2009 et à l'entrée en matière sur le recours. Par lettre du 28 janvier le juge civil a informé le mandataire de X._ que le montant de 2'500 fr. avait été restitué. Par courrier du 2 février 2009, le mandataire de l'intéressé a produit le récépissé postal pour preuve du versement de 2'500 fr. auprès de la Caisse du Tribunal fédéral.
Considérant en droit: 1. Le recourant demande l'application par analogie de l'<ref-law> pour obtenir l'annulation de l'arrêt d'irrecevabilité. 1.1 L'<ref-law> prévoit que les mémoires doivent être remis au plus tard le dernier jour du délai, soit au Tribunal fédéral soit, à l'attention de ce dernier, à La Poste Suisse ou à une représentation diplomatique ou consulaire suisse. D'après l'<ref-law>, le délai est également réputé observé si le mémoire est adressé en temps utile à l'autorité précédente ou à une autorité fédérale ou cantonale incompétente. Le mémoire doit alors être transmis sans délai au Tribunal fédéral (pour un exemple: arrêt 1C_379/2008 du 12 janvier 2009). La question de savoir si une procuration mal adressée pouvait bénéficier du régime prévu par l'<ref-law> pour le mémoire n'a pas été tranchée (arrêt 2C_98/2008 du 12 mars 2008, consid. 2.3). D'après l'<ref-law> enfin, le délai pour le versement d'avances ou la fourniture de sûretés est observé si, avant son échéance, la somme due est versée à La Poste Suisse ou débitée en Suisse d'un compte postal ou bancaire en faveur du Tribunal fédéral. Le régime applicable à l'avance de frais étant réglé par l'<ref-law>, il n'y a pas de place pour une application par analogie de l'<ref-law>. Il s'ensuit que le délai n'est pas réputé observé si le paiement est effectué dans le délai en faveur d'une autre autorité que le Tribunal fédéral. Cette dernière n'est en outre pas tenue de transférer au Tribunal fédéral le montant reçu par erreur. Ce régime distinct s'impose spécialement du fait qu'au moment d'effectuer le paiement, la partie connaît avec certitude son destinataire - le Tribunal fédéral -, parce qu'elle dispose d'un bulletin de versement ad hoc à cet effet. En cas d'inobservation du délai, seule reste ouverte la voie de la restitution aux strictes conditions de l'<ref-law>. Mal fondée, la requête doit être rejetée. 1.2 En vertu de l'<ref-law>, les arrêts du Tribunal fédéral acquièrent force de chose jugée le jour où ils sont prononcés. Ils ne peuvent être modifiés que par le moyen de la révision ou, plus rarement, par le moyen de la restitution de délai dont le non-respect avait conduit à une décision d'irrecevabilité. Les conséquences sont les mêmes dans les deux cas, car si l'un des moyens est fondé, le Tribunal fédéral est tenu d'annuler son arrêt et de statuer à nouveau (art. 128 al. 1 et 50 al. 2 LTF; arrêt 2C_98/2008 du 12 mars 2008). Une requête de révision au sens de l'<ref-law> et en restitution du délai doit être motivée conformément aux exigences de l'<ref-law> (8F_8/2008 du 1er juillet 2008). En l'espèce, le requérant n'a invoqué aucun motif de révision ou de restitution du délai, de sorte que le Tribunal fédéral ne peut se saisir d'office de ces questions. Au demeurant, les conditions d'une restitution du délai, notamment l'absence de faute de la partie (<ref-law>), ne sont pas réunies. Comme dit, le requérant disposait de bulletins de versement portant la mention préimprimée des destinataires respectifs des versements. Il n'a fautivement pas fait preuve de l'attention requise par les circonstances en ne prenant pas la peine de lire correctement les destinataires des versements. Une restitution du délai aurait par conséquent dû être refusée. 2. Les considérants qui précèdent conduisent au rejet de la requête dans la mesure de sa recevabilité. Succombant, le requérant doit supporter un émolument judiciaire (art. 65 et 66 LTF). Il n'a pas droit à des dépens (<ref-law>).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. La requête en annulation de l'arrêt rendu le 19 janvier 2009 par le Tribunal fédéral est rejetée dans la mesure de sa recevabilité. 2. Les frais judiciaires, arrêtés à 800 fr., sont mis à la charge du requérant. 3. Le présent arrêt est communiqué au mandataire du requérant, au Service vétérinaire et à la Chambre administrative du Tribunal cantonal du canton du Jura ainsi qu'à l'Office vétérinaire fédéral. Lausanne, le 24 février 2009 Au nom de la IIe Cour de droit public du Tribunal fédéral suisse Le Président: Le Greffier: Müller Dubey
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Faits : A. Par arrêt du 3 novembre 1998, la Cour d'assises de la République et canton de Genève a condamné X._ pour viol avec cruauté et rupture de ban à une peine privative de liberté de cinq ans. L'exécution de la peine a été suspendue au profit d'un internement au sens de l'art. 43 aCP. Le 5 décembre 2008, le Tribunal d'application des peines et mesures de la République et canton de Genève a ordonné le maintien de l'internement de X._ au sens de l'<ref-law>. Dès le 5 mars 2009, X._ a continué l'exécution de cette mesure au sein des Établissements de la Plaine de l'Orbe (ci-après EPO), sur décision du Service d'application des peines et mesures de la République et canton de Genève (ci-après SAPEM). B. Par décision du 12 février 2014, la Direction des EPO a ordonné le transfert de X._ dès le 17 février 2014 à l'établissement de Champ-Dollon à Genève. Même si l'intéressé niait la planification d'une évasion avec l'aide d'une arme, les informations recueillies laissaient apparaître l'existence fondée d'un tel risque. C. Le 17 mars 2014, X._ a recouru contre cette décision auprès du juge d'application des peines du canton de Vaud, autorité de recours indiquée au pied de la décision du 12 février 2014. Interpellé, le SAPEM a conclu au rejet du recours, puis s'est finalement vu transmettre le dossier, étant l'autorité compétente pour en connaître. Par décision de transfert du 8 août 2014, le SAPEM a ordonné le placement de X._ à la prison de Champ-Dollon. Cette autorité constatait la nullité de la décision précitée de la Direction des EPO, non compétente. Le transfert était toutefois justifié vu le risque d'évasion avec prise d'otage découlant des éléments mis en évidence par le rapport du 21 février 2014 de la Direction des EPO. Il se justifiait dès lors de déplacer l'intéressé dans un autre établissement. Au vu de la surpopulation carcérale touchant la Suisse, les délais de transfert étaient de plusieurs mois. A Genève, le seul établissement prévu pour les exécutions de peine en régime ordinaire dans le canton était celui de la Brenaz. Cet établissement n'offrait toutefois pas les garanties sécuritaires suffisantes pour une personne sous mesure d'internement au sens de l'<ref-law>. La seule possibilité restant à la disposition était de placer X._ à la prison de Champ-Dollon. D. Le 18 août 2014, X._ a formé recours contre cette décision auprès de l'autorité indiquée au pied de celle-là, soit la Chambre pénale de recours de la Cour de justice de la République et canton de Genève. Cette autorité a procédé à un échange de vues avec la Chambre administrative de la Cour de justice de la République et canton de Genève, au terme duquel celle-ci a fait savoir, le 11 décembre 2014, qu'elle admettait devoir se saisir du dossier pour raison de compétence. Par arrêt du 23 juin 2015, la Chambre administrative a rejeté le recours formé le 18 août 2014. S'agissant de la décision du SAPEM de transférer X._ à Champ-Dollon, elle a estimé que cette autorité n'avait pas violé son pouvoir d'appréciation. Eu égard à la situation qui se présentait aux EPO où X._ avait été placé, il était conforme au droit, en vertu du principe de précaution, que le SAPEM confirme la décision de la Direction des EPO et décide d'un transfert de X._ à la prison de Champ-Dollon. La Chambre administrative a également pris acte des plaintes de X._ quant au fait qu'il se trouvait toujours à Champ-Dollon et quant à ses conditions de détention depuis son transfert dans cet établissement. Elle a toutefois indiqué que si elle était compétente en matière de contentieux disciplinaire lié à l'incarcération, son rôle n'était pas de contrôler matériellement la façon dont le Département de la sécurité et de l'économie et le SAPEM exerçaient leurs prérogatives découlant de la loi genevoise d'application du code pénal suisse et d'autres lois fédérales en matière pénale (LaCP/GE; RS/GE E 4 10), le contentieux relatif aux décisions en matière de suivi et de modalités d'exécution des peines et mesures étant traité dans le cadre de l'art. 42 LaCP/GE. E. X._ forme un recours en matière pénale auprès du Tribunal fédéral contre l'arrêt du 23 juin 2015. Il conclut à son annulation, à être replacé dans la situation qui était la sienne avant la décision de transfert du 12 février 2014 et à l'octroi d'une juste indemnité en dédomma gement du traitement subi. Il sollicite l'assistance judiciaire.
Considérant en droit : 1. L'arrêt attaqué porte sur l'exécution d'une mesure, de sorte que la voie du recours en matière pénale est ouverte (cf. <ref-law>). 2. 2.1. Les pièces nouvelles produites à l'appui du recours sont irrecevables (<ref-law>). L'est également la conclusion en indemnisation, qui n'avait pas été prise devant l'instance précédente (<ref-law>). 2.2. Eu égard à l'exigence de motivation contenue à l'art. 42 al. 1 et 2 LTF, le Tribunal fédéral n'examine en principe que les griefs soulevés. Le recourant doit par conséquent critiquer les motifs de la décision entreprise et indiquer précisément en quoi il estime que l'autorité précédente a méconnu le droit (<ref-ruling> consid. 2 p. 116). De plus, le Tribunal fédéral n'examine la violation de droits fondamentaux ou de dispositions de droit cantonal que si ce moyen est invoqué et motivé par le recourant (<ref-law>), c'est-à-dire s'il a été expressément soulevé et exposé de manière claire et détaillée (<ref-ruling> consid. 2.3 p. 266). 2.3. Le Tribunal fédéral est lié par les constatations de fait de la décision entreprise (<ref-law>), à moins qu'elles n'aient été établies en violation du droit ou de manière manifestement inexacte au sens des art. 97 al. 1 et 105 al. 2 LTF, soit pour l'essentiel de façon arbitraire au sens de l'art. 9 Cst. Il n'entre pas en matière sur les critiques de nature appellatoire (<ref-ruling> consid. 2.3 p. 266). Il ne sera par conséquent pas tenu compte des faits invoqués par le recourant, qui s'écartent de ceux retenus dans l'arrêt entrepris sans que l'arbitraire de leur omission ne soit invoqué et démontré. 2.4. L'objet du recours est l'arrêt du 23 juin 2015. Les remarques que le recourant formule à l'encontre de la motivation des décisions rendues antérieurement sont sans pertinence. 3. 3.1. Le recourant se plaint de son transfert des EPO à Champ-Dollon. A l'appui de ce grief, il affirme que l'examen de la conformité de la mesure de transfert avec les droits fondamentaux du détenu n'aurait pas été fait en l'espèce. Tel que formulé, un tel grief ne répond pas aux exigences de motivation rappelées ci-dessus. Le recourant invoque que le SAPEM n'avait pas été sollicité comme l'exigeait le droit applicable et y voit une violation du principe de légalité. On comprend qu'il se plaint que le SAPEM ait statué sans que la Direction des EPO lui ait préalablement présenté une demande en ce sens en application de l'art. 16 al. 4 du Concordat du 10 avril 2006 sur l'exécution des peines privatives de liberté et des mesures concernant les adultes et les jeunes adultes dans les cantons latins (CLDPA; RS/GE E 4 55). En vertu de l'art. 95 let. e LTF, le Tribunal fédéral est habilité à examiner la bonne application du droit concordataire. L'art. 16 al. 4 CLDPA prévoit que si, en cours d'exécution, la direction de l'établissement est de l'avis que la personne détenue doit être transférée, elle adresse une demande à l'autorité compétente du canton de jugement ou de celui dont la personne détenue dépend. Cette disposition n'a pas pour vocation d'empêcher le SAPEM de prendre des décisions dans son domaine de compétence, soit l'exécution des peines et mesures (cf. arrêt attaqué, p. 11 - 12 ch. 2), en l'absence de demande expresse de la direction de l'établissement concerné. L'absence de demande formelle de la part de la direction des EPO n'enlevait ainsi pas au SAPEM la compétence de trancher du transfert du recourant d'un établissement à l'autre. Le grief est infondé. Dans le cadre de celui-ci, le recourant déclare également que l'isolement cellulaire aurait permis de contenir le risque supposé qu'il présentait alors jusqu'à ce qu'une place en un lieu adéquat soit trouvée. Il s'agit d'une simple affirmation du recourant non étayée et contredite par les faits constatés par l'arrêt entrepris, notamment quant au manque de places adéquates et aux longs délais pour en trouver. Or le recourant n'aurait pu rester en isolement cellulaire jusqu'à ce qu'une telle place lui soit trouvée. Le grief est sur ce point également infondé. Le recourant invoque que son placement dans un établissement inadéquat n'avait rien d'exceptionnel et de temporaire, ce qui était constatable à tout le moins lors de la décision du SAPEM. Le recourant était soupçonné d'avoir participé avec d'autres détenus à la préparation d'une évasion avec usage d'une arme. Il s'agissait clairement d'une situation exceptionnelle propre à justifier des mesures de sécurité, dont l'éloignement les uns des autres des différents détenus soupçonnés, notamment par leur placement dans des établissements distincts. Un tel éloignement était justifié autant de temps que durait la menace de mise à exécution de leur plan. La durée du placement du recourant à Champ-Dollon, en date de la décision du SAPEM, ne saurait par conséquent rendre celle-là illégale. L'insécurité juridique avancée par le recourant et l'atteinte à sa personne qu'il invoque, sans toutefois en tirer aucune conclusion claire, ne sont pas non plus propres à fonder son recours. Le recourant invoque une violation du principe de proportionnalité en relation avec le fait que la Direction des EPO ait initialement pris une décision de transfert. Tel que formulé, le grief n'est pas intelligible et est irrecevable. Le recourant invoque une violation du principe de la célérité et du principe de bonne foi. Si l'on doit effectivement constater que les autorités cantonales, en particulier du fait de tergiversations quant à l'autorité compétente pour statuer en première et en deuxième instance, ont tardé à traiter la cause, on ne voit pas en quoi - et le recourant, assisté, ne l'explique aucunement - de tels éléments devraient conduire à la modification de la décision de transfert confirmée par l'autorité précédente. Les griefs ainsi soulevés doivent être écartés. 3.2. Le recourant invoque ensuite que le traitement reçu porterait atteinte à sa dignité humaine et violerait les <ref-law> et 3 CEDH. Aux termes de l'<ref-law>, le détenu et la personne exécutant une mesure ont droit au respect de leur dignité. L'exercice de leurs droits ne peut être restreint que dans la mesure requise par la privation de liberté et par les exigences de la vie collective dans l'établissement. En vertu de l'art. 3 CEDH, nul ne peut être soumis à la torture ni à des peines ou traitements inhumains ou dégradants. Le recourant motive son grief par la manière dont les autorités ont décidé de son transfert et géré, ensuite, la possibilité de le retransférer ailleurs. Une telle gestion ne saurait suffire à constituer une violation de l'<ref-law> ou de l'art. 3 CEDH. Après avoir réclamé une indemnité pour le tort causé par cette manière de faire, conclusion irrecevable (cf. supra consid. 2.1), le recourant allègue qu'il convient de ne pas " préjuger ici de l'indemnité qu'il pourra réclamer au regard des conditions de détention qui lui sont imposées à Champ-Dollon et qui ne sont évidemment pas conformes aux standards qui s'imposent en l'espèce " (recours, p. 6 ch. 10). Tel qu'évoqué, ce dernier grief ne répond pas aux exigences de motivation rappelées ci-dessus ad consid. 2.2. Il e st irrecevable. 4. Il résulte de ce qui précède que le recours doit être rejeté dans la mesure où il est recevable. Les conclusions étaient dénuées de chance de succès. La demande d'assistance judiciaire doit être rejetée (<ref-law> a contrario). Le recourant supportera les frais de justice dont la quotité tiendra compte de sa situation financière (art. 65 al. 2 et art. 66 al. 1 LTF).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce : 1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable. 2. La demande d'assistance judiciaire est rejetée. 3. Les frais judiciaires, arrêtés à 800 fr., sont mis à la charge du recourant. 4. Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour de justice de la République et canton de Genève, Chambre administrative. Lausanne, le 4 novembre 2015 Au nom de la Cour de droit pénal du Tribunal fédéral suisse Le Président : Denys La Greffière : Cherpillod
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2,002
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Sachverhalt: Sachverhalt: A. M._ arbeitete 11,25 Stunden pro Woche für die Firma A._ AG und ab April 1998 zusätzlich 8 Stunden pro Woche für die Firma B._ AG. Die Firma B._ AG löste das Arbeitsverhältnis wegen einer Umstrukturierung auf den 31. August 1998 auf. In der Folge stellte die Versicherte einen Antrag auf Arbeitslosenentschädigung ab 1. September 1998, wobei sie weiterhin im bisherigen Umfang für die Firma A._ AG tätig war und erklärte, eine Teilzeitbeschäftigung zu suchen. Ab November 1998 arbeitete sie von neuem im Umfang von 8 Wochenstunden für die Firma B._ AG. Mit Verfügung vom 12. November 1998 verneinte die Arbeitslosenkasse der Gewerkschaft Bau & Industrie GBI, Sektion Winterthur (nachfolgend: Kasse), einen Anspruch auf Arbeitslosenentschädigung ab 1. September 1998 mit der Begründung, die Versicherte habe die Beitragszeit nicht erfüllt. A. M._ arbeitete 11,25 Stunden pro Woche für die Firma A._ AG und ab April 1998 zusätzlich 8 Stunden pro Woche für die Firma B._ AG. Die Firma B._ AG löste das Arbeitsverhältnis wegen einer Umstrukturierung auf den 31. August 1998 auf. In der Folge stellte die Versicherte einen Antrag auf Arbeitslosenentschädigung ab 1. September 1998, wobei sie weiterhin im bisherigen Umfang für die Firma A._ AG tätig war und erklärte, eine Teilzeitbeschäftigung zu suchen. Ab November 1998 arbeitete sie von neuem im Umfang von 8 Wochenstunden für die Firma B._ AG. Mit Verfügung vom 12. November 1998 verneinte die Arbeitslosenkasse der Gewerkschaft Bau & Industrie GBI, Sektion Winterthur (nachfolgend: Kasse), einen Anspruch auf Arbeitslosenentschädigung ab 1. September 1998 mit der Begründung, die Versicherte habe die Beitragszeit nicht erfüllt. B. Das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich wies die hiegegen erhobene Beschwerde mit Entscheid vom 7. Juni 2000 ab, nachdem es sich bei der Versicherten erkundigt hatte, ob diese während der Rahmenfrist für die Beitragszeit noch andere als die aktenkundigen Erwerbstätigkeiten ausgeübt habe. B. Das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich wies die hiegegen erhobene Beschwerde mit Entscheid vom 7. Juni 2000 ab, nachdem es sich bei der Versicherten erkundigt hatte, ob diese während der Rahmenfrist für die Beitragszeit noch andere als die aktenkundigen Erwerbstätigkeiten ausgeübt habe. C. M._ lässt Verwaltungsgerichtsbeschwerde führen mit dem Rechtsbegehren, der kantonale Gerichtsentscheid und die Verwaltungsverfügung seien aufzuheben und es sei festzustellen, dass sie ab 1. September 1998 Anspruch auf Arbeitslosenentschädigung habe. Sowohl die Kasse als auch das Staatssekretariat für Wirtschaft verzichten auf eine Vernehmlassung.
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: 1. Auf die zutreffenden rechtlichen Erwägungen der Vorinstanz zur Anspruchsvoraussetzung der Beitragszeit (Art. 8 Abs. 1 lit. e und <ref-law>) wird verwiesen. Insbesondere hat das kantonale Gericht richtig festgehalten, dass bei Teilzeitbeschäftigten die Beitragszeit in Bezug auf den Teil der Zeit erfüllt sein muss, für den ein Arbeitsausfall geltend gemacht wird (<ref-ruling> Erw. 4, 112 V 240 Erw. 2c; ARV 1996/1997 Nr. 32 S. 181 Erw. 6; SVR 1994 ALV Nr. 11 S. 28 Erw. 3; Thomas Nussbaumer, Arbeitslosenversicherung, in: Schweizerisches Bundesverwaltungsrecht [SBVR], Bd. Soziale Sicherheit, Rz 171; Alexandra Rumo-Jungo, Ausgewählte Gerichtsentscheide aus dem Sozialversicherungsrecht im Zusammenhang mit Teilzeitarbeitsverhältnissen, in: Neue Erwerbsformen - veraltetes Arbeits- und Sozialversicherungsrecht?, Bern 1996, S. 187 ff., S. 218, insbesondere Fn 66). 1. Auf die zutreffenden rechtlichen Erwägungen der Vorinstanz zur Anspruchsvoraussetzung der Beitragszeit (Art. 8 Abs. 1 lit. e und <ref-law>) wird verwiesen. Insbesondere hat das kantonale Gericht richtig festgehalten, dass bei Teilzeitbeschäftigten die Beitragszeit in Bezug auf den Teil der Zeit erfüllt sein muss, für den ein Arbeitsausfall geltend gemacht wird (<ref-ruling> Erw. 4, 112 V 240 Erw. 2c; ARV 1996/1997 Nr. 32 S. 181 Erw. 6; SVR 1994 ALV Nr. 11 S. 28 Erw. 3; Thomas Nussbaumer, Arbeitslosenversicherung, in: Schweizerisches Bundesverwaltungsrecht [SBVR], Bd. Soziale Sicherheit, Rz 171; Alexandra Rumo-Jungo, Ausgewählte Gerichtsentscheide aus dem Sozialversicherungsrecht im Zusammenhang mit Teilzeitarbeitsverhältnissen, in: Neue Erwerbsformen - veraltetes Arbeits- und Sozialversicherungsrecht?, Bern 1996, S. 187 ff., S. 218, insbesondere Fn 66). 2. Die Beschwerdeführerin hatte ihre Teilzeitstelle bei der Firma A._ AG zur Zeit des Eintritts der Arbeitslosigkeit (1. September 1998) und noch im die Grenze der richterlichen Beurteilung bildenden (<ref-ruling> Erw. 1b) Zeitpunkt des Erlasses der Verwaltungsverfügung (12. November 1998) nach wie vor inne. Diesbezüglich fehlt es demnach an einem Arbeitsausfall. Dieser liegt vielmehr im Umfang des Verlusts des für die Firma B._ AG geleisteten Pensums bzw. - soweit die Versicherte ihre Erwerbstätigkeit noch weiter ausdehnen möchte - in der Differenz zwischen dem Arbeitspensum bei der Firma A._ AG und dem von der Beschwerdeführerin gesamthaft angestrebten Beschäftigungsgrad (vgl. <ref-ruling> Erw. 3). Da die Beitragszeit in Bezug auf den Arbeitsausfall erfüllt sein muss, kann die Beschäftigung bei der Firma A._ AG entgegen der Auffassung der Beschwerdeführerin nicht berücksichtigt werden, sondern es sind nur über diese Tätigkeit hinausgehende beitragspflichtige Beschäftigungen in Anschlag zu bringen. Die Versicherte versah nebst ihrer Arbeit für die Firma A._ AG einzig die Stelle bei der Firma B._ AG. Diese Beschäftigung erreichte indessen während den einem möglichen Anspruchsbeginn in der Zeit zwischen dem 1. September 1998 und dem 12. November 1998 (wobei die Versicherte anfangs November 1998 ohnehin wieder im früheren Umfang eine unbefristete Stelle bei der Firma B._ AG antreten konnte) vorangegangenen zwei Jahren (Rahmenfrist für die Beitragszeit gemäss <ref-law>) die in <ref-law> vorgesehene Mindestdauer von sechs Monaten unbestrittenermassen nicht. Verwaltung und Vorinstanz haben folglich die Erfüllung der Beitragszeit zu Recht verneint.
Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht: 1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen. 1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich, dem Amt für Wirtschaft und Arbeit, Arbeitslosenversicherung, Zürich, und dem Staatssekretariat für Wirtschaft zugestellt. Luzern, 27. August 2002 Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts Die Präsidentin der IV. Kammer: Die Gerichtsschreiberin:
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2,007
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Das Bundesgericht zieht im Verfahren nach Art. 36a OG in Erwägung: 1. 1.1 Am Abend des 17. Juni 2006 konsumierte X._ zusammen mit seinem Kollegen A._ in St. Gallen in dessen am Strassenrand geparkten Wagen Kokain. Dabei wurden sie von der Verkehrspolizei St. Gallen kontrolliert. Ein bei X._ in der Folge durchgeführter Drogenschnelltest fiel positiv aus. Er gestand den Ankauf, Besitz und Konsum von Kokain ein. Lenker des Fahrzeugs war A._ gewesen. 1.2 Aufgrund eines Rapports der Stadtpolizei St. Gallen vom 26. Juni 2006 teilte das Strassenverkehrs- und Schifffahrtsamt des Kantons St. Gallen X._ mit, es hege Zweifel an seiner Fahreignung und beabsichtige, ihn zu einer spezialärztlichen Untersuchung aufzubieten. Sodann verfügte die Behörde bis zur Abklärung von Ausschlussgründen gestützt auf <ref-law> einen vorsorglichen Führerausweisentzug, indem es x._ ab sofort verbot, Motorfahrzeuge aller Kategorien sowie aller Unter- und Spezialkategorien (inkl. Mofa) zu führen. Gleichzeitig entzog es einem allfälligen Rekurs die aufschiebende Wirkung. 1.3 Einen gegen den verfügten vorsorglichen Führerausweisentzug geführten Rekurs wies die Verwaltungsrekurskommisson des Kantons St. Gallen mit Entscheid vom 30. August 2006 ab. Gegen diesen Entscheid führt X._ Verwaltungsgerichtsbeschwerde, mit der er beantragt, der angefochtene Entscheid sei aufzuheben und es sei auf den vorsorglichen Entzug des Führerausweises zu verzichten. Eventualiter sei die Sache zur Neubeurteilung an die Vorinstanz zurückzuweisen. Die Verwaltungsrekurskommission des Kantons St. Gallen beantragt unter Verzicht auf Vernehmlassung die Abweisung der Beschwerde. 1.4 Mit Verfügung vom 2. November 2006 wies der Präsident des Kassationshofes ein Gesuch von X._ um Erteilung der aufschiebenden Wirkung für seine Beschwerde ab. 2. Der Beschwerdeführer wendet sich gegen den vorsorglichen Entzug des Führerausweises bis zur Abklärung der Fahreignung durch eine spezialärztliche Untersuchung. Gestützt auf ein in der Zwischenzeit erstelltes verkehrsmedizinisches Gutachten vom 19. Januar 2007 hat das Strassenverkehrs- und Schifffahrtsamt dem Beschwerdeführer mitgeteilt, seine Fahreignung könne ohne Auflage befürwortet werden. Es verfügte daher am 24. Januar 2007 die Aufhebung des am 25. Juli 2006 angeordneten Führerausweisentzugs und die Wiedererteilung des Führerausweises. Angesichts dieser Umstände räumte der Kassationshof dem Beschwerdeführer mit Schreiben vom 26. Januar 2007 die Möglichkeit ein, sich zur in Aussicht genommenen Abschreibung der Beschwerde zu äussern. Mit Eingabe vom 30. Januar 2007 erklärte sich der Beschwerdeführer mit der Abschreibung des Verfahrens einverstanden und beantragte die Zusprechung einer angemessenen Parteientschädigung und den Verzicht auf die Erhebung von Kosten. Angesichts dieser Umstände räumte der Kassationshof dem Beschwerdeführer mit Schreiben vom 26. Januar 2007 die Möglichkeit ein, sich zur in Aussicht genommenen Abschreibung der Beschwerde zu äussern. Mit Eingabe vom 30. Januar 2007 erklärte sich der Beschwerdeführer mit der Abschreibung des Verfahrens einverstanden und beantragte die Zusprechung einer angemessenen Parteientschädigung und den Verzicht auf die Erhebung von Kosten. 3. 3.1 Angesichts der Wiedererteilung des Führerausweises entfällt zum heutigen Zeitpunkt ein aktuelles Interesse an der Beurteilung der gegen den vorläufigen Entzug gerichteten Beschwerde. Dies führt dazu, dass die Beschwerde als gegenstandslos geworden vom Geschäftsverzeichnis abzuschreiben ist (<ref-ruling> E. 1a). Ist ein Rechtsmittel vor Bundesgericht gegenstandslos geworden, entscheidet das Gericht gemäss Art. 40 OG in Verbindung mit <ref-law> mit summarischer Begründung über die Prozesskosten aufgrund der Sachlage vor Eintritt des Erledigungsgrundes. Bei der Beurteilung der Kosten- und Entschädigungsfolgen ist somit in erster Linie auf den mutmasslichen Ausgang des Prozesses abzustellen. Diese Regelung bezweckt, denjenigen, der in guten Treuen Beschwerde erhoben hat, nicht im Kostenpunkt dafür zu bestrafen, dass die Beschwerde infolge nachträglicher Änderung der Umstände abzuschreiben ist, ohne dass ihm dies anzulasten wäre. Dem Bundesgericht steht dabei ein weites Ermessen zu. Es muss bei der Prüfung des mutmasslichen Prozessausgangs nicht auf alle Rügen einzeln und detailliert eingehen. Vielmehr darf es sich mit einer knappen Beurteilung der Aktenlage begnügen (<ref-ruling> E. 4a S. 494 f., 111 Ib 182 E. 7, mit Hinweisen). 3.2 Eine summarische Prüfung der Sachlage führt im vorliegenden Fall zum Ergebnis, dass der Beschwerde bei einer materiellen Beurteilung mutmasslich Aussicht auf Erfolg beschieden gewesen wäre. Nach der Rechtsprechung ist Voraussetzung für einen Sicherungsentzug gemäss <ref-law> eine die Fahreignung ausschliessende Sucht. Eine solche wird bejaht, wenn die Abhängigkeit von der Droge derart ist, dass der Betroffene mehr als jede andere Person der Gefahr ausgesetzt ist, sich in einem Zustand ans Steuer eines Fahrzeugs zu setzen, der das sichere Führen nicht mehr gewährleistet (<ref-ruling> E. 3c mit Hinweisen). Im Interesse der Verkehrssicherheit setzt die Rechtsprechung den regelmässigen Konsum von Drogen der Drogenabhängigkeit gleich, sofern dieser seiner Häufigkeit und Menge nach geeignet ist, die Fahreignung zu beeinträchtigen. Dabei darf auf fehlende Fahreignung geschlossen werden, wenn der Betroffene nicht mehr in der Lage ist, Betäubungsmittelkonsum und Strassenverkehr ausreichend zu trennen, oder wenn die nahe liegende Gefahr besteht, dass er im akuten Rauschzustand am motorisierten Strassenverkehr teilnimmt (<ref-ruling> E. 4.1; <ref-ruling> E. 3c 124 II 559 E. 3d und 4e). Auch wenn nach der Rechtsprechung der vorsorgliche Entzug während eines Sicherungsentzugsverfahrens zum Schutz der allgemeinen Verkehrssicherheit die Regel bildet (<ref-ruling> E. 5; <ref-ruling> Regest und E. 3), erweckt der lediglich einmalige nachgewiesene und nicht im Zusammenhang mit dem Führen eines Motorfahrzeugs ste-hende Kokainkonsum beim Beschwerdeführer, der nach den Feststellungen der Vorinstanz einen ungetrübten automobilistischen und bürgerlichen Leumund aufweist, keine ernsthafte Bedenken an seiner Fahreignung. Ein solcher einmaliger Konsum genügt daher nicht für die Annahme, der Beschwerdeführer stelle ein besonderes Risiko für die anderen Verkehrsteilnehmer dar. Unter diesen Umständen erscheint die Erhebung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde gegen den vorsorglichen Entzug des Führerausweises als in guten Treuen erhoben. Auf die Erhebung von Kosten ist daher zu verzichten und dem Beschwerdeführer ist eine angemessene Parteientschädigung zuzusprechen.
Demnach erkennt das Bundesgericht: Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird als gegenstandslos geworden am Geschäftsverzeichnis abgeschrieben. 1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird als gegenstandslos geworden am Geschäftsverzeichnis abgeschrieben. 2. Es werden keine Kosten erhoben. 2. Es werden keine Kosten erhoben. 3. Der Kanton St. Gallen hat dem Beschwerdeführer für das bundesgerichtliche Verfahren eine Entschädigung von Fr. 3'000.-- zu entrichten. 3. Der Kanton St. Gallen hat dem Beschwerdeführer für das bundesgerichtliche Verfahren eine Entschädigung von Fr. 3'000.-- zu entrichten. 4. Dieser Beschluss wird dem Beschwerdeführer und der Verwaltungsrekurskommission des Kantons St. Gallen Abteilung IV sowie dem Strassenverkehrs- und Schifffahrtsamt des Kantons St. Gallen und dem Bundesamt für Strassen schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 7. Februar 2007 Im Namen des Kassationshofes des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
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it
Fatti: A. O._, nato nel 1973, attivo nel settore del giardinaggio, il 4 aprile 2007 ha presentato una domanda di prestazioni AI lamentando le conseguenze di un infortunio occorsogli il 21 luglio 2006. Esperiti gli accertamenti del caso e richiamato l'incarto dell'assicuratore infortuni, l'Ufficio AI del Cantone Ticino (UAI) ha ritenuto non più esigibile la professione abituale, mentre ha attestato - dal mese di novembre 2007 - una capacità lavorativa residua del 50 % in attività sostitutive (medio-)leggere. Accertato un tasso d'invalidità residua del 47 % sulla base di un reddito da valido di fr. 48'922 e di un reddito da invalido di fr. 26'163.- (ricavato dalla tabella TA1 dell'inchiesta svizzera sulla struttura dei salari dell'Ufficio federale di statistica [ISS 2006, valore totale mediano, livello di esigenze 4, uomini] dopo deduzione del 13 % per tenere conto delle particolarità personali e professionali del caso e del 50 % per incapacità lavorativa residua), l'UAI ha riconosciuto all'assicurato una rendita intera d'invalidità dal 1° luglio 2007 e un quarto di rendita dal 1° marzo 2008 (decisioni del 26 febbraio 2009). B. Contestando l'accertamento del reddito da invalido operato dall'amministrazione, O._ si è aggravato al Tribunale delle assicurazioni del Cantone Ticino, al quale ha chiesto il riconoscimento di (almeno) una mezza rendita in luogo del quarto di prestazione assegnatagli dall'UAI. Per pronuncia del 26 agosto 2009 la Corte cantonale, statuendo per giudice unico, ha respinto il gravame e confermato in sostanza l'operato dell'amministrazione. Riconosciuta nella misura del 15 % la deduzione sociale per tenere conto delle particolarità personali e professionali del caso, il primo giudice ha stabilito un reddito da invalido di fr. 25'570.- che contrapposto a quello senza invalidità, incontestato, di fr. 48'922.- lo ha portato ad accertare un grado d'invalidità del 48% (anni di riferimento: 2007 e 2008). C. L'assicurato presenta ricorso al Tribunale federale, al quale ribadisce sostanzialmente le richieste di primo grado; in subordine domanda il rinvio degli atti all'istanza precedente per nuova pronuncia. Non sono state chieste osservazioni al ricorso.
Diritto: 1. Il ricorso in materia di diritto pubblico può essere presentato per violazione del diritto, così come stabilito dagli art. 95 e 96 LTF. Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto (<ref-law>; cfr. tuttavia l'eccezione del cpv. 2). Esso non è vincolato né dagli argomenti sollevati nel ricorso né dai motivi addotti dall'autorità inferiore. Tuttavia, esamina in linea di principio solo le censure sollevate; esso non è per contro tenuto a vagliare, come lo farebbe un'autorità di prima istanza, tutte le questioni giuridiche che si pongono, se quest'ultime non sono (più) presentate nella sede federale (<ref-ruling> consid. 1.4.1 pag. 254). Per il resto, fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore (<ref-law>). Può scostarsi da questo accertamento solo qualora esso sia avvenuto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'<ref-law> (<ref-law>). 2. Nei considerandi dell'impugnata pronuncia, cui si rinvia, l'autorità giudiziaria cantonale ha già esposto le norme e i principi giurisprudenziali disciplinanti la materia, rammentando in particolare i presupposti e l'estensione del diritto alla rendita (<ref-law>), il metodo ordinario di confronto dei redditi per la determinazione del grado d'invalidità di assicurati esercitanti un'attività lucrativa (<ref-law>), i compiti del medico ai fini di tale valutazione e il valore probatorio generalmente riconosciuto ai referti medici fatti allestire da un tribunale o dall'amministrazione conformemente alle regole di procedura applicabili (<ref-ruling> consid. 4 pag. 261, 351 consid. 3b/ee pag. 353; <ref-ruling> consid. 2; <ref-ruling> consid. 3c pag. 314; <ref-ruling> consid. 1 pag. 158). A tale esposizione può essere fatto riferimento e prestata adesione non senza tuttavia ricordare che in caso di assegnazione retroattiva di una rendita scalare, come in concreto, la data di modifica del diritto dev'essere stabilita conformemente all'<ref-law> (v. pure <ref-ruling>) e non senza ribadire che se una persona assicurata, per motivi estranei all'invalidità, ha realizzato un reddito considerevolmente inferiore alla media (tale limite essendo stato fissato al 5 %: <ref-ruling>) dello specifico settore economico (RtiD II-2009 II pag. 194 [9C_83/2008]) senza che vi si sia spontaneamente accontentata, si procede a un parallelismo dei due redditi di paragone (ma soltanto per la parte percentuale eccedente la soglia del 5 %: <ref-ruling>), che può avvenire a livello di reddito da valido aumentando in maniera adeguata il reddito effettivamente conseguito oppure facendo capo ai valori statistici oppure ancora a livello di reddito da invalido mediante una riduzione adeguata del valore statistico (<ref-ruling>). 3. Controverso è il diritto del ricorrente ad una mezza rendita d'invalidità in luogo del quarto di prestazione riconosciutogli dalle istanze precedenti. Pacifico e conforme agli atti è l'accertamento dell'incapacità lavorativa residua del 50% in attività sostitutive (medio-)leggere dal novembre 2007. Incontestato - come già in sede cantonale - è inoltre pure il reddito senza invalidità constatato dall'amministrazione e quantificato in fr. 48'922.-. Litigiosa permane per contro la determinazione del reddito da invalido. 3.1 In sostanza, mentre il Tribunale cantonale ha rifiutato di applicare un'ulteriore deduzione sul reddito base da invalido per tenere conto di una (invocata, ma denegata) differenza salariale tra il reddito effettivamente percepito dall'interessato prima del danno alla salute e la media nazionale usuale nel settore, l'insorgente sostiene che la differenza tra questi due salari sarebbe di almeno il 9.4 % e imporrebbe l'adeguamento di tale reddito. Il motivo di questa divergenza di opinioni risiede nel fatto che, mentre la Corte cantonale nel valutare se procedere a un parallelismo dei redditi (<ref-ruling>; <ref-ruling> consid. 4 pag. 325) ha contrapposto al salario concretamente realizzato (fr. 48'922.-) il dato (inferiore: fr. 43'394.-) statistico valido per le attività semplici e ripetitive (livello di esigenze 4) nel settore dell'ortofloricoltura (v. ISS, TA1, cifra 01), per il ricorrente, che si appella all'esperienza maturata e alla formazione empirica acquisita negli anni, al salario effettivamente conseguito andrebbe contrapposto quello valido sempre in detto settore, ma per attività con conoscenze professionali specializzate (livello di esigenze 3). In questo modo, continua l'insorgente, la differenza tra i due salari raggiungerebbe il 10 % circa e il grado d'invalidità, superiore al 49.5 %, giustificherebbe l'erogazione di una mezza rendita. 3.2 Secondo giurisprudenza, le regole legali e giurisprudenziali relative al modo di effettuare il confronto dei redditi sono questioni di diritto (<ref-ruling> consid. 3.4 pag. 348; <ref-ruling> consid. 1 pag. 30). In quest'ottica, la determinazione del reddito da invalido rappresenta un accertamento di fatto nella misura in cui si fonda su un apprezzamento concreto delle prove; costituisce per contro una questione di diritto, liberamente esaminabile, se si fonda sull'esperienza generale della vita. Quest'ultima ipotesi si realizza segnatamente in relazione alla domanda se debbano applicarsi i salari statistici dell'ISS e, in tal caso, quale tabella utilizzare all'interno dell'ISS (<ref-ruling> consid. 3.3 pag. 399). Lo stesso dicasi in merito alla scelta del livello di esigenze (1, 2, 3 o 4) applicabile al caso di specie (SVR 2008 IV n. 4 pag. 9 [I 732/06 consid. 4.2.2]) come pure del settore economico e del valore totale da prendere in considerazione (sentenze 9C_290/2009 del 25 settembre 2009 consid. 3.3.1 e 9C_678/2008 del 29 gennaio 2009 consid. 3.2). Per contro, l'applicazione delle singole cifre riportate nelle tabelle determinanti dell'ISS è un accertamento di fatto, che come tale è solo limitatamente riesaminabile. 3.3 Ciò premesso, la decisione dell'istanza precedente di considerare, ai fini di un ipotetico parallelismo dei redditi, il valore statistico applicabile ad attività semplici e ripetitive nel settore dell'ortofloricoltura è liberamente riesaminabile dal Tribunale federale. 3.4 Contrariamente alle allegazioni ricorsuali, il riferimento al livello di esigenze 4 per verificare l'esistenza dei presupposti per procedere a un parallelismo dei redditi è condivisibile alla luce degli accertamenti - vincolanti - di fatto operati dall'istanza precedente. Da essi risulta che l'assicurato ha svolto in P._ unicamente 4 anni di scuola elementare e 2 anni di scuola media e non è in possesso di alcun attestato (federale) di capacità quale giardiniere. Anche se dovesse avere esercitato l'attività in parola per 8-9 anni, come riferito in sede LAINF, ma (stranamente) mancato di indicare sul curriculum vitae trasmesso all'UAI, ciò non basta a modificare il giudizio. È vero che un'esperienza pluriennale non è trascurabile (cfr. ad esempio sentenza del Tribunale federale delle assicurazioni I 246/02 del 7 novembre 2003 consid. 8.2.2). Nondimeno va considerato che oggigiorno praticamente in ogni settore professionale vengono richiesti un diploma o comunque delle formazioni e dei perfezionamenti (cfr. sentenza I 734/06 dell'8 ottobre 2007 consid. 5.2). Di questo aspetto sembra del resto tenere conto anche il testo tedesco dell'ISS che, per il livello di esigenze 3, non si limita a richiedere conoscenze professionali, bensì parla di "Berufs- und Fachkenntnisse" (in francese: "connaissances professionnelles spécialisées"), lasciando così intendere di attribuire una certa importanza anche alla componente formativa. E in questo senso ha già avuto modo di pronunciarsi il Tribunale federale delle assicurazioni, il quale in una sentenza I 19/05 del 29 giugno 2005, dovendo stabilire il livello di esigenze applicabile a un assicurato che per anni aveva lavorato in qualità di falegname, rispettivamente di aiuto falegname, precisò che l'esperienza lavorativa non poteva compensare la mancanza di una formazione professionale riconosciuta (sentenza citata consid. 2.4). 3.5 Quanto al fatto che con scritto 30 settembre 2009 l'Ufficio federale di statistica, rispondendo a una richiesta d'informazioni del proprio patrocinatore, gli avrebbe segnalato il progetto "Validazione degli apprendimenti acquisiti" dell'Ufficio federale della formazione professionale e della tecnologia che consentirebbe di acquisire attestati professionali federali senza dovere assolvere un normale percorso di formazione sulla base dell'esperienza pratica maturata, si osserva che - a prescindere dall'ammissibilità del nuovo fatto e nuovo mezzo di prova presentato in sede federale (cfr. <ref-law>) - anche per questo processo di validazione - reso possibile dalla legislazione federale in materia di formazione professionale (cfr. <ref-law> [RS 412.10] e <ref-law> [RS 412.101] - è comunque prevista una procedura che permetta di dimostrare, verificare (v. <ref-law>) e certificare queste competenze. Procedura che nel caso di specie il ricorrente nemmeno pretende di avere avviato. 3.6 Non soccorre al ricorrente neppure il fatto che egli percepisse un reddito senza invalidità superiore alla media nazionale usuale (per attività semplici e ripetitive) nel settore (fr. 43'925.31 nel 2007, ossia: 3'413 : 40 x 42.9 x 12 [cfr. La Vie économique, 1/2-2010, pag. 94 seg., tabelle B9.2 e B10.2]) e avvicinantesi (seppure di poco inferiore) al minimo prescritto dal contratto collettivo di lavoro per l'attività di costruzione e manutenzione giardini di un giardiniere qualificato con esperienza (cfr. Bollettino ufficiale delle leggi e degli atti esecutivi del Cantone Ticino, volume 134, 12/2008). L'esistenza di un reddito superiore alla media non impone infatti di sopravvalutare l'esperienza professionale (cfr. sentenza citata I 734/06 consid. 5.2). 3.7 Per motivare il richiamo al livello di esigenze 3 e giustificare così l'esistenza di un gap salariale, rispettivamente la messa in atto di un parallelismo dei redditi di confronto, l'insorgente fa tra l'altro valere che nell'annuncio di infortunio qualcuno - né lui né il suo patrocinatore però - avrebbe inserito alla rubrica "attività professionale abituale" l'indicazione "giardiniere" e non semplicemente quella di aiuto giardiniere. Sennonché, indipendentemente da chi possa avere inserito la menzione, non è certo l'indicazione (inesatta) delle parti o di terze persone a determinare se l'attività svolta dall'assicurato fosse di natura semplice e ripetitiva oppure presupponesse conoscenze professionali specializzate. E se anche si volesse - come sembra fare l'insorgente - dare peso alla terminologia utilizzata, si osserva che lo stesso rapporto 8 gennaio 2007 della Basilese Assicurazioni - cui si richiama l'interessato per dimostrare che egli avrebbe "rubato" il mestiere di giardiniere - indica comunque chiaramente che lui, insieme a un altro collega, affiancava il titolare della ditta (e giardinere) P._ a titolo di operaio. 4. Non essendo dunque il reddito da valido sensibilmente inferiore a quello nazionale usuale nel settore specifico (v. consid. 3.6) e non imponendosi di conseguenza una ulteriore riduzione del reddito base da invalido per compensare (parzialmente) questa differenza, la decisione del primo giudice che ha respinto la richiesta di aumentare, da un quarto a mezza, la rendita AI merita di essere confermata. In effetti, partendo da un reddito base di fr. 60'144.477 (ossia: fr. 4'732 : 40 x 41.7 x 12 + 1.6% [ISS 2006, TA1, livello di esigenze 4, valore totale mediano; La Vie économique, 1/2-2010, pag. 94 seg., tabelle B9.2 e B10.2]), cui va dedotto il 15% (non più contestato) per circostanze personali e professionali (<ref-ruling>) e il 50 % per incapacità lavorativa residua, si ottiene un reddito da invalido di fr. 25'561.40 che contrapposto al reddito senza invalidità di fr. 48'922.- dà un grado d'invalidità, arrotondato (<ref-ruling>), del 48 %. 5. Ne segue che il ricorso dev'essere respinto. Le spese seguono la soccombenza e devono pertanto essere poste a carico del ricorrente (<ref-law>)
Per questi motivi, il Tribunale federale pronuncia: 1. Il ricorso è respinto. 2. Le spese giudiziarie di fr. 500.- sono poste a carico del ricorrente. 3. Comunicazione alle parti, al Tribunale delle assicurazioni del Cantone Ticino e all'Ufficio federale delle assicurazioni sociali.
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2,002
fr
Faits: Faits: A. Le 9 février 1994, l'Office du Procureur général de l'Etat du Koweït a adressé à l'Office fédéral de la police (ci-après: l'OFP) une demande d'entraide judiciaire pour les besoins d'une enquête pénale dirigée contre les dénommés A._, Q._, M._, S._ et L._ (Ministre de 1981 à 1989), auxquels sont reprochés des infractions contre le patrimoine et des délits de faux au préjudice de K._, société détenue par la société U._, appartenant elle-même à l'Etat du Koweït. Hauts responsables de K._, les inculpés se seraient enrichis de manière illégitime entre 1986 et 1992, au détriment de cette société, pour un montant total de quelque 66 millions de dollars. Ils auraient conclu des contrats de transport à des conditions trop onéreuses avec des intermédiaires qui sous-traitaient à des conditions plus avantageuses, les auteurs s'appropriant la différence de prix; à l'occasion d'achats, de ventes ou de commandes de navires, ils se seraient fait remettre des commissions auxquelles ils n'avaient pas droit; ils auraient injustement perçu une partie des indemnités d'assurance payées en raison de la réalisation du risque de guerre lors de la guerre du Golfe. L'autorité requérante désirait obtenir des renseignements sur différentes opérations dans cinq établissements bancaires, ainsi que le séquestre d'avoirs. Le 2 mai 1994, le juge d'instruction genevois, auquel l'OFP avait confié l'exécution de cette demande, est entré en matière, en ordonnant auprès de banques genevoises la saisie des avoirs appartenant aux personnes physiques et morales désignées dans la requête. Par ordonnances du 31 août 1994, la Chambre d'accusation du canton de Genève (ci-après: la Chambre d'accusation) a rejeté divers recours formés contre la décision d'entrée en matière. Un recours formé par S._ a été déclaré irrecevable, pour cause de tardiveté. Par arrêts du 22 décembre 1994, le Tribunal fédéral a confirmé les décisions rendues sur le fond, en écartant en particulier les griefs relatifs à la compétence du Procureur général requérant, et en considérant que la question de la conformité de la procédure étrangère à la CEDH pourrait être examinée par la suite. Le recours de droit administratif de S._ a en revanche été admis, et la cause renvoyée à la Chambre d'accusation, qui a statué, le 28 juin 1995, dans le sens de ses ordonnances du 31 août 1994. Par ordonnances du 31 août 1994, la Chambre d'accusation du canton de Genève (ci-après: la Chambre d'accusation) a rejeté divers recours formés contre la décision d'entrée en matière. Un recours formé par S._ a été déclaré irrecevable, pour cause de tardiveté. Par arrêts du 22 décembre 1994, le Tribunal fédéral a confirmé les décisions rendues sur le fond, en écartant en particulier les griefs relatifs à la compétence du Procureur général requérant, et en considérant que la question de la conformité de la procédure étrangère à la CEDH pourrait être examinée par la suite. Le recours de droit administratif de S._ a en revanche été admis, et la cause renvoyée à la Chambre d'accusation, qui a statué, le 28 juin 1995, dans le sens de ses ordonnances du 31 août 1994. B. Le 24 mars 1995, le Consulat général de l'Etat du Koweït à Genève a produit des renseignements sur les règles de procédure applicables dans l'Etat requérant. Le 24 février 1997, le Procureur général a fourni un mémorandum sur l'état des procédures. La cause avait été soumise le 22 décembre 1993 à la Cour d'Assises, devant laquelle seuls Q._ et L._ s'étaient présentés. Diverses exceptions avaient été soulevées, mais la cour avait décidé de poursuivre la procédure. Toutefois, la cause avait été renvoyée le 21 novembre 1995 au Tribunal spécial des Ministres, en vertu d'une loi n° 88/95 adoptée entre-temps, pour le chef d'accusation d'enrichissement illégitime à l'encontre de l'ancien Ministre et de ses comparses. Pour le surplus, la Cour d'Assises avait rendu un verdict de culpabilité partielle le 22 juin 1996, frappé d'appel. L'exécution de la commission rogatoire était toujours requise. Le Procureur rappelait les termes de l'art. 6 CEDH; il relevait notamment que A._ avait été assigné en bonne et due forme, ce qui permettait de poursuivre la procédure par défaut. Le 12 mai 1998, le Procureur général a confirmé qu'il n'était plus compétent pour poursuivre l'ancien Ministre L._; la cause était toujours pendante devant la Cour d'Assises à l'encontre des autres accusés. Par pli daté du 13 juillet 1999, le Président de la Commission d'enquête du Tribunal des Ministres (ci-après: la commission d'enquête) a fait savoir qu'il était saisi de la cause relative à l'ancien Ministre, que la Cour d'Assises avait décidé de suspendre sa procédure, et qu'il souhaitait la transmission des documents requis. Dans un mémoire commun du 14 mars 2001, transmis le 11 avril suivant, le Procureur général et le Président de la commission d'enquête ont réaffirmé leurs compétences respectives, en demandant la levée partielle du blocage des comptes bancaires afin de permettre l'exécution d'un jugement civil rendu à Londres en faveur de K._, ainsi que le maintien "des mesures prises dans le cadre de l'entraide judiciaire précédente". Dans un mémoire commun du 14 mars 2001, transmis le 11 avril suivant, le Procureur général et le Président de la commission d'enquête ont réaffirmé leurs compétences respectives, en demandant la levée partielle du blocage des comptes bancaires afin de permettre l'exécution d'un jugement civil rendu à Londres en faveur de K._, ainsi que le maintien "des mesures prises dans le cadre de l'entraide judiciaire précédente". C. Par ordonnance de clôture du 15 octobre 2001, le juge d'instruction a ordonné la transmission à l'autorité requérante, notamment, des documents remis par l'UBS de Genève le 30 juin 1994, concernant des comptes dont S._ est le titulaire ou l'ayant droit. Le juge d'instruction a aussi confirmé la saisie des comptes visés. Il a retenu que dans sa communication complémentaire du 11 avril 2001, le Procureur de l'Etat du Koweït avait maintenu sa demande et confirmé que, conformément à la nouvelle législation, il était compétent pour poursuivre les quatre inculpés, à l'exclusion de l'ancien ministre dont la cause relevait de la commission d'enquête. Par ordonnance du 18 avril 2002, la Chambre d'accusation a confirmé cette décision, sur recours de S._. Celui-ci demandait l'accès au dossier, mais il connaissait déjà les décisions attaquées, les documents à transmettre et les décisions prises dans l'Etat requérant. Selon les décisions figurant au dossier, les accusés auraient tous été renvoyés devant le Tribunal des Ministres, mais ce dernier n'était pas lié par ce renvoi. La question de la compétence n'était donc pas définitivement tranchée, et l'entraide pouvait être accordée, le cas échéant, pour les besoins de la procédure menée devant la commission d'enquête. Le recourant, domicilié en Australie, se trouvait en l'état à l'abri des poursuites intentées contre lui. Il ne pouvait donc se prévaloir de l'<ref-law>. Par ordonnance du 18 avril 2002, la Chambre d'accusation a confirmé cette décision, sur recours de S._. Celui-ci demandait l'accès au dossier, mais il connaissait déjà les décisions attaquées, les documents à transmettre et les décisions prises dans l'Etat requérant. Selon les décisions figurant au dossier, les accusés auraient tous été renvoyés devant le Tribunal des Ministres, mais ce dernier n'était pas lié par ce renvoi. La question de la compétence n'était donc pas définitivement tranchée, et l'entraide pouvait être accordée, le cas échéant, pour les besoins de la procédure menée devant la commission d'enquête. Le recourant, domicilié en Australie, se trouvait en l'état à l'abri des poursuites intentées contre lui. Il ne pouvait donc se prévaloir de l'<ref-law>. D. S._ forme un recours de droit administratif contre cette dernière ordonnance. A titre préalable, il demande à pouvoir consulter le dossier, puis compléter son recours. Principalement, il demande l'annulation des décisions rendues par le Juge d'instruction et la Chambre d'accusation, la constatation que l'Etat requérant "ne présente pas les garanties d'un Etat démocratique", et "n'offre pas l'assurance d'une procédure judiciaire impartiale et indépendante", et le rejet de la demande d'entraide. Subsidiairement, il demande la constatation de l'incompétence "ab ovo" du Procureur requérant pour demander l'entraide judiciaire. Plus subsidiairement, il requiert une instruction complète, par le juge d'instruction, sur le déroulement de la procédure à l'étranger (convocations, droits de la défense) et sur le respect des garanties découlant de la CEDH et du Pacte ONU II. La Chambre d'accusation se réfère à son ordonnance et l'Office fédéral de la justice conclut au rejet du recours.
Le Tribunal fédéral considère en droit: Le Tribunal fédéral considère en droit: 1. Interjeté dans le délai et les formes utiles contre une décision de clôture confirmée en dernière instance cantonale, le recours de droit administratif est recevable (art. 80e let. a et 80f al. 1 de la loi fédérale sur l'entraide internationale en matière pénale - EIMP, RS 351.1). Le recourant a qualité pour recourir contre la transmission de renseignements relatifs au compte dont il est personnellement titulaire; en revanche, comme l'a relevé la Chambre d'accusation, il n'a pas qualité pour recourir en tant que simple ayant droit économique (<ref-law> et 9a let. a OEIMP). 1. Interjeté dans le délai et les formes utiles contre une décision de clôture confirmée en dernière instance cantonale, le recours de droit administratif est recevable (art. 80e let. a et 80f al. 1 de la loi fédérale sur l'entraide internationale en matière pénale - EIMP, RS 351.1). Le recourant a qualité pour recourir contre la transmission de renseignements relatifs au compte dont il est personnellement titulaire; en revanche, comme l'a relevé la Chambre d'accusation, il n'a pas qualité pour recourir en tant que simple ayant droit économique (<ref-law> et 9a let. a OEIMP). 2. En l'absence d'une convention liant la Suisse et l'Etat requérant, l'entraide judiciaire est entièrement régie par l'EIMP et son ordonnance d'exécution (OEIMP, RS 351.11). 2. En l'absence d'une convention liant la Suisse et l'Etat requérant, l'entraide judiciaire est entièrement régie par l'EIMP et son ordonnance d'exécution (OEIMP, RS 351.11). 3. Le recourant conclut préalablement à pouvoir consulter l'intégralité du dossier de la procédure d'entraide, puis à compléter son recours. Cette conclusion n'est toutefois nullement étayée. La Chambre d'accusation a considéré que la consultation des ordonnances attaquées, des pièces à transmettre et des décisions prises dans l'Etat requérant était suffisante au regard du droit d'être entendu. En effet, les pièces essentielles de la procédure, dont l'ayant droit peut demander la consultation en vertu de l'<ref-law>, sont la demande, ses annexes et compléments éventuels, ainsi que les pièces d'exécution recueillies en Suisse et les décisions rendues à ce sujet. Ces pièces sont suffisantes pour juger de l'admissibilité de l'entraide, et vérifier sa correcte exécution. Le recourant se contente d'alléguer que le dossier ne contiendrait pas l'ensemble des décisions rendues au Koweït. Ayant pu prendre connaissance de celles qui figurent au dossier, il aurait toutefois pu indiquer celles qui, selon lui, faisaient défaut. De toute manière, sur le vu des dernières prises de position du Procureur requérant et de la commission d'enquête, une production complète de toute la procédure étrangère paraît superflue. Dans la mesure où il est suffisamment motivé, le grief doit être écarté. En effet, les pièces essentielles de la procédure, dont l'ayant droit peut demander la consultation en vertu de l'<ref-law>, sont la demande, ses annexes et compléments éventuels, ainsi que les pièces d'exécution recueillies en Suisse et les décisions rendues à ce sujet. Ces pièces sont suffisantes pour juger de l'admissibilité de l'entraide, et vérifier sa correcte exécution. Le recourant se contente d'alléguer que le dossier ne contiendrait pas l'ensemble des décisions rendues au Koweït. Ayant pu prendre connaissance de celles qui figurent au dossier, il aurait toutefois pu indiquer celles qui, selon lui, faisaient défaut. De toute manière, sur le vu des dernières prises de position du Procureur requérant et de la commission d'enquête, une production complète de toute la procédure étrangère paraît superflue. Dans la mesure où il est suffisamment motivé, le grief doit être écarté. 4. Le recourant persiste à contester la compétence du Procureur général du Koweït pour requérir l'entraide judiciaire. Dans un arrêt du 4 mai 1996, la Cour d'appel du Koweït a considéré que le Ministère public avait outrepassé ses compétences et que tous les actes de procédure effectués jusque-là étaient nuls. La cause relèverait désormais uniquement du Tribunal des Ministres, pour l'ensemble des accusés, et non des juridictions ordinaires. L'incompétence du Procureur général constituerait un défaut manifeste de la procédure et un abus de droit, de sorte que la demande d'entraide serait irrecevable. L'ouverture de deux procédures successives contre les mêmes personnes, pour les mêmes faits, constituerait par ailleurs un cas de litispendance inadmissible. 4.1 La Chambre d'accusation a examiné les différentes décisions rendues dans l'Etat requérant. Une première procédure avait abouti à un jugement de la Cour d'assises au mois de juin 1996, acquittant notamment le recourant, mais annulé pour vice de forme. Les quatre accusés n'ayant pas été ministres ont été renvoyés le 15 mars 1997 par la Cour d'appel devant le Tribunal des Ministres qui, le 22 avril suivant, a accepté sa compétence à l'égard de l'ancien Ministre du pétrole, mais a réservé sa décision à l'égard des autres accusés. Ces décisions ont été contestées notamment par le Parquet auprès de la Cour de cassation. Dans deux décisions du 22 décembre 1997, cette dernière a estimé que les accusés avaient agi de concert et qu'il y avait une connexité suffisante pour que les cinq accusés soient jugés ensemble devant le Tribunal des Ministres. Le 12 mai 1998, le Procureur général avait confirmé qu'il n'était plus compétent pour poursuivre l'ancien Ministre L._; la cause était toujours pendante devant la Cour d'Assises à l'encontre des autres accusés. Le 13 juillet 1999, le Président de la commission d'enquête du Tribunal des Ministres a fait savoir qu'il s'était saisi de la cause relative à l'ancien Ministre, que la Cour d'Assises avait décidé de suspendre sa procédure, et qu'il souhaitait la transmission des documents requis. Enfin, dans un mémoire commun du 14 mars 2001, le Procureur général et le Président de la commission d'enquête avaient réaffirmé leurs compétences respectives, en demandant la levée partielle du blocage des comptes bancaires afin de permettre l'exécution d'un jugement civil rendu à Londres en faveur de K._, ainsi que le maintien des mesures d'entraide. En présence de décisions apparemment contradictoires, la Chambre d'accusation a considéré que la situation procédurale n'était pas claire: la question de la compétence du Tribunal des Ministres pour juger l'ensemble des accusés n'était pas définitivement tranchée. Cela étant, il n'y avait pas incompétence manifeste du Procureur général, et la commission d'enquête avait de toute façon repris pour son compte la requête d'entraide formée par le procureur. 4.2 Selon la jurisprudence constante, l'autorité suisse requise doit certes s'assurer de la compétence répressive de l'Etat requérant (cf. notamment l'<ref-law>); elle s'interdit en revanche d'examiner la compétence de l'autorité requérante au regard des normes d'organisation ou de procédure de l'Etat étranger. Ce n'est qu'en cas d'incompétence manifeste, faisant apparaître la demande comme un abus caractéristique, que l'entraide peut être refusée (<ref-ruling> consid. 2c/aa p. 92 et la jurisprudence citée). 4.3 Comme le relève la Chambre d'accusation, si la situation procédurale actuelle n'est pas dénuée d'ambiguïtés, il n'en résulte pas pour autant que l'incompétence du Procureur général serait manifeste. Tel était déjà l'opinion du Tribunal fédéral dans ses arrêts du 22 décembre 1994. Même si, comme le soutient le recourant, la cause de l'ensemble des accusés relève maintenant exclusivement du Tribunal des Ministres, respectivement de la commission d'enquête de ce tribunal, cette autorité a d'ores et déjà manifesté, à plusieurs reprises, sa volonté de voir exécuter les actes d'entraide requis par le Procureur. Le recourant soutient que l'arrêt de la Cour de cassation aurait pour effet l'annulation de toute la procédure, avec effet ex tunc. Cette question relève toutefois du droit de l'Etat requérant. Du point de vue de l'Etat requis, si l'entraide est requise par une autorité qui se révèle par la suite incompétente, elle peut encore être accordée lorsque l'autorité compétente manifeste sa volonté d'obtenir les renseignements recueillis. Cette déclaration a un effet réparateur, et les actes d'entraide exécutés jusque-là n'en sont pas affectés (cf. <ref-law>). La Suisse n'a pas à s'interroger sur les effets, selon la procédure de l'Etat requérant, du dessaisissement de la première autorité. S'il y a conflit de compétence, celui-ci est positif et n'a pas d'influence sur l'octroi de l'entraide. 4.4 Selon l'<ref-law>, seule l'exception de chose jugée peut être invoquée, lorsqu'une décision a été rendue en Suisse ou dans l'Etat requérant. En revanche, l'exception de litispendance ne peut être invoquée, en matière d'entraide judiciaire, que lorsqu'une procédure est ouverte en Suisse et que la personne poursuivie y réside également (<ref-law>). Il n'y a donc pas à s'interroger sur l'existence de deux procédures parallèles menées dans l'Etat requérant. Une éventuelle violation du principe ne bis in idem pourrait certes constituer un défaut de la procédure, au sens de l'art. 2 let. a ou d EIMP, mais, sur le vu des décisions précitées, il apparaît que si deux juridictions sont actuellement saisies, cela ne signifie pas qu'elles statueront finalement toutes deux sur les mêmes accusations: la cour d'Assises paraît avoir suspendu la procédure en attente de la détermination du Tribunal des Ministres sur sa compétence. Le recourant ne parvient pas, sur ce point également, à démontrer qu'il y aurait un abus de la part de l'autorité requérante. 4.4 Selon l'<ref-law>, seule l'exception de chose jugée peut être invoquée, lorsqu'une décision a été rendue en Suisse ou dans l'Etat requérant. En revanche, l'exception de litispendance ne peut être invoquée, en matière d'entraide judiciaire, que lorsqu'une procédure est ouverte en Suisse et que la personne poursuivie y réside également (<ref-law>). Il n'y a donc pas à s'interroger sur l'existence de deux procédures parallèles menées dans l'Etat requérant. Une éventuelle violation du principe ne bis in idem pourrait certes constituer un défaut de la procédure, au sens de l'art. 2 let. a ou d EIMP, mais, sur le vu des décisions précitées, il apparaît que si deux juridictions sont actuellement saisies, cela ne signifie pas qu'elles statueront finalement toutes deux sur les mêmes accusations: la cour d'Assises paraît avoir suspendu la procédure en attente de la détermination du Tribunal des Ministres sur sa compétence. Le recourant ne parvient pas, sur ce point également, à démontrer qu'il y aurait un abus de la part de l'autorité requérante. 5. Invoquant ensuite l'<ref-law> et son droit à un procès équitable, le recourant se plaint de n'avoir jamais été informé, ni convoqué dans le cadre de la procédure pénale ouverte au Koweït, qui a abouti à son acquittement par la Cour d'Assises au mois de juin 1996. Les droits de la défense seraient systématiquement violés dans l'Etat requérant et il y aurait lieu d'instruire sur cette question, notamment en entendant un représentant d'Amnesty International. L'Etat requérant devrait aussi être invité à prouver que le recourant a été régulièrement cité et a bénéficié d'un procès régulier. Le recourant mentionne diverses violations des droits de l'homme, notamment des art. 7, 10 et 14 du Pacte ONU II, commises dans l'Etat requérant. Domicilié en Australie, le recourant ne serait pas à l'abri d'une demande d'extradition. 5.1 Selon l'<ref-law>, la demande d'entraide est irrecevable s'il y a lieu d'admettre que la procédure à l'étranger [a] n'est pas conforme aux principes de procédure fixés par la CEDH ou par le Pacte ONU II, ou [d] présente d'autres défauts graves. Cette disposition a pour but d'éviter que la Suisse ne prête son concours à des procédures qui ne garantiraient pas à la personne poursuivie un standard de protection minimal correspondant à celui offert par le droit des Etats démocratiques, défini en particulier par les deux instruments précités, ou qui se heurteraient à des normes reconnues comme appartenant à l'ordre public international (<ref-ruling> consid. 5a et les arrêts cités). La Suisse elle-même contreviendrait à ses engagements en accordant délibérément l'entraide ou l'extradition d'une personne à un Etat dans lequel il existe des motifs sérieux de penser qu'un risque de traitement contraire à la CEDH ou au Pacte ONU II menace l'intéressé (<ref-ruling> consid. 3b et les arrêts cités). 5.2 Saisie d'un grief de ce genre, l'autorité suisse requise n'a pas à se livrer d'office à un examen exhaustif du niveau de protection des droits de l'homme dans l'Etat requérant; elle doit se concentrer sur l'évaluation des incidences prévisibles de cette situation sur la position concrète de la personne poursuivie (<ref-ruling> consid. 5f p. 91). Il ne suffit donc pas que la personne poursuivie à l'étranger se prétende menacée du fait d'une situation politico-juridique donnée; il lui appartient de rendre vraisemblable l'existence d'un risque sérieux et objectif d'une grave violation des droits de l'homme dans l'Etat requérant, susceptible de la toucher de manière concrète (<ref-ruling> consid. 8a p. 364, 123 II 161 consid. 6b, 122 II 373 consid. 2a p. 376-377 et les arrêts cités). L'intéressé ne saurait ainsi se contenter d'affirmations générales; il lui incombe, sinon de démontrer, du moins d'alléguer de manière vraisemblable en quoi consistent les vices invoqués, et leurs incidences concrètes sur sa propre situation, en particulier au regard de la procédure pénale ouverte dans l'Etat requérant. La jurisprudence a ainsi eu l'occasion de préciser que l'accusé qui se trouve dans un Etat tiers non susceptible de l'extrader directement à l'Etat requérant, n'est pas a priori touché de manière concrète par les défauts allégués (<ref-ruling> consid. 8b p. 365). 5.3 La cour cantonale a fait application de ces principes en relevant que si le recourant fait partie des personnes poursuivies au Koweït, il est toutefois domicilié en Australie et ne risque pas de se trouver contre son gré à disposition des autorités de l'Etat requérant. A ceci, le recourant rétorque qu'il court un tel risque à chacun de ses déplacements et qu'il n'est pas à l'abri d'une demande d'extradition. Ces affirmations ne répondent pas à l'argumentation retenue par la cour cantonale: quels que soient les vices invoqués, le recourant ne démontre pas être exposé à devoir se soumettre, le cas échéant, à un jugement rendu contre lui dans l'Etat requérant. Aucune démarche n'a apparemment été entreprise par l'Etat requérant pour obtenir l'extradition du recourant, et si une telle demande devait être formée, il appartiendrait alors à son Etat de résidence de s'assurer du respect, notamment, des droits de la défense. 5.4 La jurisprudence considère que la personne poursuivie peut, dans certains cas, se prévaloir de l'<ref-law> lorsqu'il est à redouter que, nonobstant son absence du territoire de l'Etat requis, un jugement par défaut est susceptible d'être prononcé contre lui (arrêt du 19 septembre 2000 dans la cause L.). Toutefois, dans ce cas également, l'intéressé doit apporter des éléments permettant de penser qu'il court le danger de subir concrètement une atteinte à ses droits fondamentaux. En l'occurrence, un jugement par défaut a déjà été rendu contre le recourant par la Cour d'Assises, au mois de juin 1996, et a conduit à l'acquittement du recourant. Ce jugement a toutefois été annulé par la Cour d'appel. Le recourant prétend n'avoir jamais été convoqué, mais l'autorité requérante affirme le contraire, en particulier dans son mémorandum du 24 février 1997, où elle relève que l'assignation - nécessaire au prononcé d'un jugement par défaut - a eu lieu en bonne et due forme. Le recourant n'indique d'ailleurs pas s'il craint un nouveau jugement par défaut, et ne prétend pas non plus que les droits de l'accusé qui ne comparaît pas - notamment le droit d'obtenir le relief - seraient compromis dans un tel cas. Les différents rapports produits dans la procédure (observations finales du Comité des droits de l'homme du 27 juillet 2000 -, rapports d'Amnesty International et d'Human Rights Watch, ainsi que de l'US Department of State) font état de sérieux problèmes dans l'Etat requérant (maintien de la loi martiale de 1991, arrestations illégales, cas de torture, discriminations à l'égard des femmes, situation des bédouins et des apatrides, maintien de la peine de mort, violations de la liberté d'expression), aucun d'entre eux ne mentionnent l'indépendance des magistrats et le respect des droits de l'accusé comme un motif de préoccupation particulier. Les différentes décisions de justice qui figurent au dossier font au contraire ressortir que les objections soulevées après le premier arrêt de la Cour d'Assises ont été examinées avec sérieux et indépendance. Les seuls procès inéquitables dont il est fait état concernent des délits politiques jugés par la Cour martiale ou la Cour de sûreté de l'Etat, mais non des délits de droit commun jugés par les juridictions ordinaires. L'Etat requérant, qui a ratifié le 21 mai 1996 le Pacte ONU II, a été interpellé le 14 février 1995 par l'OFP, notamment à propos du respect des garanties judiciaires figurant aux art. 6-8 CEDH. Dans sa réponse, du 24 mars 1995, transmise par le Ministère de la Justice, le Procureur général expose les règles relatives à la légalité des peines, à la publicité des débats, à la présomption d'innocence, au principe d'accusation et aux droits de la défense, en particulier le droit de faire entendre les témoins à décharge. Le recourant ne tente pas de démontrer que l'une ou l'autre de ces prérogatives ne serait pas respectée. L'occasion d'une telle démonstration concrète n'a d'ailleurs pas manqué car, même s'il n'y a pas personnellement participé, le recourant a été informé du premier procès qui s'est tenu en Assises, et aurait eu le loisir d'en critiquer, s'il y avait lieu, le déroulement. Le recourant peut au demeurant difficilement se plaindre d'une procédure à l'issue de laquelle il a été acquitté. C'est dès lors avec raison, faute de griefs suffisamment étayés, que la cour cantonale a refusé d'entrer en matière sur l'argumentation tirée de l'<ref-law>. C'est dès lors avec raison, faute de griefs suffisamment étayés, que la cour cantonale a refusé d'entrer en matière sur l'argumentation tirée de l'<ref-law>. 6. Sur le vu de ce qui précède, le recours de droit administratif doit être rejeté, dans la mesure où il est recevable. Conformément à l'art. 156 al. 1 OJ, un émolument judiciaire est mis à la charge du recourant qui succombe.
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable. 1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable. 2. Un émolument judiciaire de 5000 fr. est mis à la charge du recourant. 2. Un émolument judiciaire de 5000 fr. est mis à la charge du recourant. 3. Le présent arrêt est communiqué en copie au mandataire du recourant, au Juge d'instruction et à la Chambre d'accusation du canton de Genève, ainsi qu'à l'Office fédéral de la justice (B 107164). Lausanne, le 12 septembre 2002 Au nom de la Ire Cour de droit public du Tribunal fédéral suisse Le président: Le greffier:
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2,013
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Sachverhalt: A. Der 1969 geborene T._ bezog mit Wirkung ab 1. Juli 2000 eine halbe und ab 1. Januar 2004 eine ganze Invalidenrente (Verfügungen vom 11. April 2002 und 18. März 2004). Im Rahmen einer im März 2012 eingeleiteten Rentenrevision hob die IV-Stelle des Kantons St. Gallen mit Verfügung vom 3. Januar 2013 die Invalidenrente gestützt auf die per 1. Januar 2012 in Kraft getretenen Schlussbestimmungen der Änderung des IVG vom 18. März 2011 (6. IV-Revision, erstes Massnahmenpaket [AS 2011 5659; BBl 2011 2723 und 2010 1817]; nachfolgend: SchlB IVG) per Ende Februar 2013 auf. Eine dagegen erhobene Beschwerde hiess das Versicherungsgericht des Kantons St. Gallen mit Entscheid vom 25. März 2013 teilweise gut, hob die angefochtene Verfügung auf und wies die Sache zur Vornahme einer polydisziplinären Begutachtung an die IV-Stelle zurück. Die IV-Stelle teilte T._ am 26. April 2013 mit, dass eine umfassende medizinische Untersuchung notwendig sei, informierte ihn über die Modalitäten der Gutachtenvergabe und stellte ihm den Fragenkatalog zu. Gleichzeitig räumte sie ihm die Möglichkeit zur Einreichung von Zusatzfragen ein. Am 10. Mai 2013 ersuchte T._ um Gewährung der unentgeltlichen Verbeiständung. Die IV-Stelle wies das Gesuch mit Verfügung vom 29. Mai 2013 ab mit der Begründung, es stellten sich keine besonders schwierigen Rechtsfragen. B. Die hiegegen erhobene Beschwerde des T._ hiess das Versicherungsgericht des Kantons St. Gallen mit Entscheid vom 6. September 2013 gut. In Aufhebung der Verfügung vom 29. Mai 2013 bewilligte es das Gesuch um unentgeltliche Verbeiständung für das Verwaltungsverfahren ab Datum der Gesuchstellung und ernannte Rechtsanwalt Dr. Urs Glaus zum unentgeltlichen Vertreter. C. Die IV-Stelle erhebt Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten mit dem Antrag, der vorinstanzliche Entscheid sei aufzuheben und die Verfügung vom 26. April (recte: 29. Mai) 2013 sei zu bestätigen. Das Bundesamt für Sozialversicherungen verzichtet auf eine Stellungnahme, während der Beschwerdegegner auf Abweisung der Beschwerde schliesst.
Erwägungen: 1. Der angefochtene Entscheid gewährt dem Beschwerdegegner die unentgeltliche Rechtsverbeiständung für das (laufende) Verwaltungsverfahren. Da die Leistungsfrage im Hintergrund steht und noch nicht definitiv entschieden ist, liegt ein Zwischenentscheid vor (zur Publikation bestimmtes Urteil 9C_486/2013 vom 2. Dezember 2013 E. 2.2 und 2.3). Der nicht wieder gutzumachende Nachteil für die Beschwerdeführerin als das Administrativverfahren leitende IV-Stelle ist evident (<ref-law>). Auf die Beschwerde ist einzutreten. 2. Das kantonale Gericht hat die allgemein gültigen Voraussetzungen für den Anspruch auf unentgeltliche Verbeiständung nach <ref-law> sowie deren Konkretisierung in Bezug auf das vorliegend einzig umstrittene Erfordernis der Erforderlichkeit der Vertretung im IV-Verwaltungsverfahren (<ref-law> in Verbindung mit <ref-law> und <ref-law>) zutreffend dargelegt. Ferner hat es die hierzu ergangene Rechtsprechung (<ref-ruling>; <ref-ruling> E. 4.1 S. 200 f. und E. 5.1.3 S. 204) korrekt wiedergegeben. Darauf wird verwiesen. 3. Die Vorinstanz erwog, vorliegend handle es sich um ein gestützt auf lit. a Abs. 1 SchlB IVG angehobenes Revisionsverfahren, bei welchem die Herabsetzung bzw. Aufhebung der bisherigen Rentenleistungen und damit der (teilweise) Verlust der formell rechtskräftig zugesprochenen finanziellen Existenzgrundlage drohe. Damit stehe ein besonders starker Eingriff in die Rechtsposition des Beschwerdegegners in Frage. Schon deshalb sei die sachliche Notwendigkeit gemäss <ref-law> zu bejahen. Ins Gewicht falle weiter, dass es sich um ein Revisionsverfahren handle und zu den SchlB IVG noch keine gefestigte Rechtsprechung existiere, insbesondere zu einer allfälligen Wiedereingliederung. Damit sei von einer hohen rechtlichen Schwierigkeit auszugehen. Ferner seien auch komplexe tatsächliche Gesichtspunkte zu beurteilen wie die Tatbestandsmässigkeit des unklaren Beschwerdebilds sowie die Foersterkriterien. Hinzu komme, dass eine erste Verfügung der IV-Stelle aufgehoben und die Sache an die IV-Stelle zur polydisziplinären Begutachtung zurückgewiesen worden sei. Schliesslich sei der Rechtsdienst der IV-Stelle bereits substanziell im Verfahren involviert, weshalb eine Rechtsverbeiständung auch unter dem Gebot der Waffengleichheit geboten sei. Der Einwand, der Beschwerdegegner müsse sich mit dem Beizug von Fachleuten sozialer Institutionen behelfen, ohne dass eine zur Verfügung stehende Stelle benannt werde, ziele ins Leere. Da die Bedürftigkeit ausgewiesen und die Voraussetzung der Nichtaussichtslosigkeit erfüllt sei, sei die unentgeltliche Rechtsverbeiständung zu bewilligen. 4. 4.1. Die Beschwerde führende IV-Stelle verweist zunächst auf den Grundsatz, dass sich eine unentgeltliche Verbeiständung im sozialversicherungsrechtlichen Verwaltungsverfahren nur in Ausnahmefällen aufdrängt, in welchen schwierige rechtliche oder tatsächliche Fragen diese als notwendig erscheinen lassen (BGE <ref-ruling> E. 4.1 S. 201 mit Hinweisen). Daraus vermag sie indessen mit ihren weiteren Vorbringen nichts zu ihren Gunsten abzuleiten. Die Feststellung der Vorinstanz, wonach mit der revisionsweisen Überprüfung des seit 1. Juli 2000 bestehenden Rentenanspruchs ein besonders starker Eingriff in die Rechtsstellung des Beschwerdegegners drohe, wird von der Beschwerdeführerin nicht bestritten. Sie macht jedoch geltend, dieser Umstand allein sei nicht geeignet, die Notwendigkeit einer unentgeltlichen Verbeiständung zu begründen. Wie es sich damit letztlich verhält, kann mit Blick auf die nachfolgenden Erwägungen offen gelassen werden. 4.2. Im Zeitpunkt der Stellung des Gesuchs um unentgeltliche Verbeiständung ging es um die Wahrung der Parteirechte im anstehenden Begutachtungsverfahren. Es trifft zu, dass die hohe Bedeutung medizinischer Gutachten für sich allein genommen die Notwendigkeit einer anwaltlichen Vertretung nicht zu begründen vermag. Die gegenteilige Auffassung liefe darauf hinaus, dass der Anspruch auf unentgeltliche Rechtsverbeiständung in praktisch allen Verfahren bejaht werden müsste, in denen ein medizinisches Gutachten zur Diskussion steht, was der Konzeption von <ref-law> als einer Ausnahmeregelung widerspräche. Es bedarf mithin weiterer Umstände, welche die Sache als nicht (mehr) einfach und eine anwaltliche Vertretung als notwendig erscheinen lassen (Urteil 9C_908/2012 vom 22. Februar 2013 E. 5.2 mit Hinweisen). Hier hatte das kantonale Gericht die Sache zur weiteren medizinischen Abklärung resp. zur Veranlassung eines polydisziplinären Gutachtens an die IV-Stelle zurückgewiesen, und der Beschwerdegegner war bereits im gerichtlichen Verfahren vertreten. Dieser Umstand spricht für die Erforderlichkeit der Vertretung (vgl. Thomas Ackermann, Aktuelle Fragen zur unentgeltlichen Vertretung im Sozialversicherungsrecht in: Schaffhauser/Kieser [Hrsg.], Sozialversicherungsrechtstagung 2010, S. 161 f.), zumal aufgrund der vorinstanzlichen Anweisung zur umfassenden medizinischen Abklärung nicht mehr vom Vorliegen eines einfachen Sachverhaltes ausgegangen werden kann. Ferner bringt die Beschwerdeführerin nichts vor, was die Erwägungen des kantonalen Gerichts zum Gesichtspunkt der Komplexität der sich stellenden Rechtsfragen im Zusammenhang mit den SchlB IVG als bundesrechtswidrig erscheinen liesse. Mithin erübrigen sich Weiterungen zur Rüge, in Fällen ohne komplexe Fragestellung habe sich die versicherte Person mit dem Beizug von Fach- und Vertrauensleuten sozialer Institutionen oder unentgeltlicher Rechtsberatungsstellen zu behelfen. Nach dem Gesagten ist schliesslich nicht mehr von Belang, wie es sich mit dem Einbezug des Rechtsdienstes unter dem Aspekt des Gebotes der Waffengleichheit verhält. 4.3. Unter Berücksichtigung der erheblichen Tragweite der Sache sowie der tatsächlichen und rechtlichen Schwierigkeiten des Falles verletzt der kantonale Entscheid kein Bundesrecht. Die Beschwerde ist unbegründet. 5. Bei diesem Ausgang des Verfahrens hat die Beschwerdeführerin die Gerichtskosten zu tragen (<ref-law>).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 500.- werden der Beschwerdeführerin auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Versicherungsgericht des Kantons St. Gallen und dem Bundesamt für Sozialversicherungen schriftlich mitgeteilt. Luzern, 16. Dezember 2013 Im Namen der II. sozialrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Kernen Der Gerichtsschreiber: Furrer
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2,013
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Der Einzelrichter zieht in Erwägung: 1. Am 27. Oktober 2009 kam es zwischen dem Beschwerdeführer als Autolenker und einem Motorradfahrer zu einer Kollision. Das gegen diesen geführte Strafverfahren wegen Verletzung von Verkehrsregeln stellte die Staatsanwaltschaft Zofingen-Kulm am 27. September 2012 mit Genehmigung der Oberstaatsanwaltschaft des Kantons Aargau vom 1. Oktober 2012 ein. Auf eine dagegen gerichtete Beschwerde trat das Obergericht des Kantons Aargau am 12. Februar 2013 nicht ein. Der Beschwerdeführer beantragt dem Bundesgericht, es seien das Urteil vom 12. Februar 2013 aufzuheben, die Sache zur Neubeurteilung an die Vorinstanz zurückzuweisen und das Obergericht als erstes zu verpflichten, in Bezug auf gewisse Punkte Stellung zu nehmen. 2. Das Ausstandsgesuch gegen Bundesrichter ist gegenstandslos, weil am vorliegenden Entscheid kein Richter mitwirkt, der zuvor bereits mit den Angelegenheiten des Beschwerdeführers zu tun hatte. 3. Die Vorinstanz trat mangels Legitimation des Beschwerdeführers auf das Rechtsmittel nicht ein (Urteil S. 3 Ziff. 1). Aus der Beschwerde, die den Anforderungen von Art. 42 Abs. 2 und Art. 106 Abs. 2 BGG nicht genügt, ergibt sich nicht, dass und inwieweit die Auffassung der Vorinstanz gegen das schweizerische Recht im Sinne von <ref-law> verstossen könnte. Die Hinweise des Beschwerdeführers, wonach es selbst bei einem Nichteintreten Wege gegeben hätte, die früher begangenen Fehler einzuräumen, und es der Vorinstanz angesichts dieser Fehler nicht erlaubt gewesen sei, sich wortlos aus dem Staub zu machen und hinter einem bundesgerichtlichen Präjudiz zu verstecken (Beschwerde S. 13/14), genügen als Begründung einer Beschwerde nicht. Im Übrigen befasst er sich nur materiell mit dem Fall. Da dies die Vorinstanz nicht getan hat, ist auch dem Bundesgericht eine entsprechende Prüfung verwehrt. 4. Die Vorinstanz verpflichtete den Beschwerdeführer, insgesamt Fr. 1'800.-- an Verfahrens- und Parteikosten zu bezahlen (Urteil S. 4). Dieser macht geltend, die Kosten hätten einen prohibitiven Charakter, und er wähne sich wie bei einem Glücksspiel, bei dem er immer wieder in der Hoffnung mitspiele, die Verluste doch noch durch einen Treffer wettmachen zu können (Beschwerde S. 4). Die hohen Kosten für ein Urteil, bei dem das Gericht nichts prüfe und eigentlich ein rabenschwarzes Gewissen haben müsste, stimmten bedenklich (Beschwerde S. 13). Mit derartigen Ausführungen kann nicht dargelegt werden, dass die Vorinstanz bei der Kostenauflage gegen das Recht verstossen hätte. 5. Auf die Beschwerde ist im Verfahren nach <ref-law> nicht einzutreten. Bei diesem Ausgang sind die Gerichtskosten dem Beschwerdeführer aufzuerlegen (<ref-law>). Dessen Ausführungen zum freien Geleit sind abwegig (vgl. Beschwerde S. 5).
Demnach erkennt der Einzelrichter: 1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 800.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Aargau, Beschwerdekammer in Strafsachen, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 19. Juni 2013 Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Einzelrichter: Schneider Der Gerichtsschreiber: Monn
CH_BGer_011
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2,013
de
Sachverhalt: A. Die 1959 geborene P._ war bei der Helsana Unfall AG gegen die Folgen von Unfällen obligatorisch versichert, als sie am 18. Februar 2001 von einem Radfahrer angefahren wurde. Dabei fiel sie nach vorne auf beide Hände. Gemäss Unfallmeldung vom 12. April 2001 verletzte sie sich den rechten Daumen. Die Helsana kam für Heilbehandlung auf und erbrachte Taggeldleistungen, ehe sie den Fall im Herbst 2001 abschloss. Es folgten verschiedene Nachbehandlungen. Mit Verfügung vom 15. Juli 2010 sprach die Helsana P._ für verbliebene Unfallfolgen an der rechten Hand eine Invalidenrente und Integritätsentschädigung zu. Mit separater Verfügung vom 15. Dezember 2010 verneinte der Versicherer dagegen eine Leistungspflicht für die ebenfalls geltend gemachten Beschwerden an der linken Hand, da diese nicht überwiegend wahrscheinlich durch den Unfall vom 18. Februar 2001 (mit-) verursacht seien. Daran hielt er mit Einsprache-Entscheid vom 29. Juli 2011 fest. B. Die dagegen erhobene Beschwerde wies das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich mit Entscheid vom 26. Juni 2013 ab. C. P._ führt Beschwerde in öffentliche-rechtlichen Angelegenheiten mit dem sinngemässen Antrag, in Aufhebung des Einsprache- und des vorinstanzlichen Entscheids sei die Helsana zur Leistungserbringung für die Beschwerden an der linken Hand zu verpflichten. Verschiedene Beweismittel werden nachgereicht.
Erwägungen: 1. Die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten kann wegen Rechtsverletzungen gemäss Art. 95 und 96 BGG erhoben werden. Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an (Art. 106 Abs. 1 BGG), doch prüft es in Berücksichtigung der allgemeinen Rüge- und Begründungspflicht (Art. 42 Abs. 1 und 2 BGG) neben den geltend gemachten Vorbringen allfällige weitere rechtliche Mängel nur soweit diese geradezu offensichtlich sind (<ref-ruling> E. 1.6 S. 280 mit Hinweisen). Im Beschwerdeverfahren um die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung ist das Bundesgericht nicht an die vorinstanzliche Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gebunden (Art. 97 Abs. 2 und Art. 105 Abs. 3 BGG). 2. Neue Tatsachen und Beweismittel dürfen nur soweit vorgebracht werden, als erst der Entscheid der Vorinstanz dazu Anlass gibt (Art. 99 Abs. 1 BGG; <ref-ruling>). Solche Umstände können namentlich in formellrechtlichen Mängeln des angefochtenen Entscheids liegen, mit denen die Partei nicht rechnete und nach Treu und Glauben nicht zu rechnen brauchte, oder darin, dass die Vorinstanz materiell in einer Weise urteilt, dass bestimmte Sachumstände neu und erstmals rechtserheblich werden. Der vorinstanzliche Verfahrensausgang allein bildet noch keinen hinreichenden Anlass im Sinne von Art. 99 Abs. 1 BGG für die Zulässigkeit von unechten Noven, die bereits im kantonalen Verfahren ohne weiteres hätten vorgebracht werden können (nicht publ. E. 2.3 des Urteils <ref-ruling>, in SVR 2009 BVG Nr. 30 S. 109 [9C_920/2008]; vgl. auch Urteil 8C_51/2010 vom 21. Mai 2010 E. 3.1). Das Vorbringen von Tatsachen oder Beweismitteln, die sich erst nach dem angefochtenen Entscheid ereigneten oder entstanden (sog. echte Noven), ist vor Bundesgericht unzulässig (Urteile 8C_502/2010 vom 21. Juli 2010 E. 3, 2C_761/2009 vom 18. Mai 2010 E. 4.2 und 2C_94/2009 vom 16. Juni 2009 E. 2.2). 2.1. Die von der Versicherten letztinstanzlich beigebrachten Bestätigungen von Dr. med. M._, Fachärztin FMH für Innere Medizin, vom 17. Oktober 2013, und von Frau J._, dipl. Akupunkteurin SBO-TCM, vom 4. November 2013 sind erst nach dem am 26. Juni 2013 erlassenen Entscheid verfasst worden und können damit als sogenannte echte Noven im vorliegenden Prozess nicht beachtet werden. 2.2. Beim ebenfalls erst letztinstanzlich beigebrachten Auszug der von Dr. med. H._, FMH Handchirurgie und Orthopädische Chirurgie, verfassten Krankengeschichte aus dem Jahr 2001 handelt es sich dagegen um ein sogenanntes unechtes Novum. Gründe, die ein ausnahmsweises Berücksichtigen dieses Aktenstücks im Sinne von Art. 99 Abs. 1 BGG erlauben würden, sind weder geltend gemacht noch erkennbar. Es darf ebenfalls nicht in die Entscheidfindung einbezogen werden. 2.3. Was den Bericht von Dr. med. I._, Facharzt FMH Neurologie, vom 26. Januar 2006 über die am 24. Januar 2006 durchgeführte elektrodiagnostische Untersuchung der beider Daumenregionen anbelangt, so lag dieser bereits in den vorinstanzlichen Akten und findet daher auch Berücksichtigung. 3. Streitig und zu prüfen ist, ob die Beschwerdegegnerin aus dem versicherten Unfallereignis vom 18. Februar 2001 für die Beschwerden an der linken Hand leistungspflichtig ist. 3.1. Im kantonalen Entscheid sind die nach der Rechtsprechung für den Anspruch auf Leistungen der obligatorischen Unfallversicherung (Art. 6 UVG) geltenden Voraussetzungen des natürlichen Kausalzusammenhangs zwischen dem Unfallereignis und dem eingetretenen Schaden (<ref-ruling> E. 3.1. S. 181), insbesondere bei Rückfällen und Spätfolgen (<ref-ruling> E. 2c S. 296), zutreffend dargelegt worden. Darauf wird verwiesen. Ebenfalls richtig sind die vorinstanzlichen Ausführungen zum Nachweis des Vorliegens eines natürlichen Kausalzusammenhangs mit dem Beweisgrad der überwiegenden Wahrscheinlichkeit (<ref-ruling> E. 9.5 S. 125), insbesondere bei Rückfällen und Spätfolgen (RKUV 1997 Nr. U 275 S. 188 [Urteil U 93/96 vom 5. Februar 1997] E. 1c; 1994 Nr. U 206 S. 328 [Urteil U 180/93 vom 18. Juli 1994] E. 3b; siehe auch SVR 2005 MV Nr. 1 S. 1 [Urteil M 1/02 vom 17. Juni 2004] E. 1.2) sowie zum Beweiswert und zur Beweiswürdigung medizinischer Berichte und Gutachten (<ref-ruling> E. 3a S. 352 ff.; siehe auch 134 V 231 E. 5.1 S. 232). 3.2. Wie das kantonale Gericht treffend erwog, finden sich in den im vorinstanzlichen Verfahren vorgelegenen echtzeitlichen Arztberichten aus der Zeit nach dem Unfallereignis vom 18. Februar 2001 keine hinreichenden Anhaltspunkte für eine weitergehende direkte Schädigung der linken Hand durch den Sturz. Dies ergibt sich insbesondere auch aus den Ausführungen des von der Versicherten angerufenen Arztes Dr. med. B._, Chirurgie FMH, Spez. Handchirurgie, vom 19. März 2010, wonach die linke Hand im Anschluss an das Unfallereignis zwar hauptsächlich im Bereich des Daumenstrahls geschwollen gewesen sei und Schmerzen verursacht habe, nach rund vier Monaten aber das Ganze, im Gegensatz zur rechten Hand, weitgehend abgeheilt und nie Gegenstand einer (haus- oder spezial-) ärztlichen Behandlung oder Beurteilung gewesen sei. Die von ihm auf der Grundlage der im September 2009 erstellten Bildaufnahmen geäusserte Vermutung einer beim Unfall erlittenen partiellen Läsion des ulnaren Kollateralbandes als direkte Ursache für die aktuellen Beschwerden ist dagegen beweismässig nicht mit überwiegender Wahrscheinlichkeit erstellt, worauf das kantonale Gericht unter Bezugnahme auf den Bericht des die Versicherung beratenden Arztes Dr. med. G._, Facharzt FMH für Orthopädie und Traumatologie, vom 20. August 2010 zu Recht verwiesen hat. 3.3. Soweit die Versicherte die Beschwerden an der linken Hand im Fragebogen für Rückfälle vom 20. März 2010 als indirekte Folge des Unfalles verstanden haben will, indem sie geltend macht, durch das konsequente Schonen der rechten Hand sei die linke einer entsprechend höheren Belastung ausgesetzt gewesen, was endlich seit September 2009 zu einer Zunahme der dortigen Beschwerden geführt habe, sind ihr mit dem kantonalen Gericht die davor liegenden rund 8 1⁄2 Jahre entgegen zu halten: Für diese Zeit finden sich in den vorinstanzlichen Akten keine hinreichende Anhaltspunkte für dauerhaft vorhandene oder sich akzentuierende Beschwerden an der linken Hand. Brückensymptome in dem Sinne, dass die Beschwerdeführerin wegen linksseitiger Handbeschwerden in dieser Zeit in der Arbeitsleistung reduziert gewesen wäre oder einen Arzt aufgesucht hätte, lassen sich den vorinstanzlichen Akten ebenso wenig entnehmen. Soweit in diesem Zusammenhang der von Dr. med. I._ für Dr. med. B._ verfasste Bericht vom 26. Januar 2006 angerufen ist, wurden darin die beiden Daumenregionen untersucht, um damit die Frage nach einer neurogenen Läsion beim N. medianus oder N. radialis rechts und nicht etwa links zu beantworten. Umgekehrt muss die linke Hand schon seit Jahren und nicht erst kurzzeitig einer Mehrbelastung ausgesetzt gewesen sein, hat die Versicherte doch bereits am 16. Dezember 2003 gegenüber dem damals sie behandelnden Arzt Dr. med. H._ erklärt, vermehrt zur Linkshänderin geworden zu sein, ohne indessen über damit einhergehende Beschwerden zu berichten. Wenn die Vorinstanz in Anlehnung an die Stellungnahme von Dr. med. G._ vom 20. August 2010 daraus schliesst, eine solche unfallbedingte Mehrbelastung hätte sich bereits viel früher manifestieren müssen, damit sie überwiegend wahrscheinlich als ursächlich für die seit September 2009 geklagten Beschwerden hätte gewertet werden können, ist dies nicht zu beanstanden. 3.4. Insgesamt überzeugt der vorinstanzliche Entscheid. Die Beschwerdeführerin scheint zu übersehen, dass insbesondere mit Blick auf die vorinstanzlich aktenmässig erstellte Latenz zwischen dem von Dr. med. B._ rund vier Monate nach dem Unfallereignis als weitgehend abgeschlossen bezeichneten Heilungsprozess an der linken Hand und den ab September 2009 geklagten Beschwerden es nicht genügt, einen Kausalzusammenhang als möglich erscheinen zu lassen: Es bedarf vielmehr eines mit überwiegender Wahrscheinlichkeit erbrachten Nachweises, der allein mit Erklärungen, weshalb die Beschwerden an der linken Hand von ärztlicher Seite nicht früher anamnestisch erfasst worden sein sollen, nicht zu erbringen ist. Auch nachträglich erstellte Bestätigungen Dritter einer zeitweiligen (Mit-) Behandlung von Beschwerden am linken Daumen, etwa durch Akupunktur - einem Spezialgebiet der Versicherten selbst -, hätten daran kaum etwas zu ändern vermögen. Soweit sie schliesslich die Beweistauglichkeit des Berichts von Dr. med. G._ vom 20. August 2010 in Frage stellt, kann auf das von der Vorinstanz dazu Ausgeführte verwiesen werden. 4. Der Prozess ist kostenpflichtig (Art. 65 Abs. 1 und Abs. 4 lit. a BGG). Die unterliegende Beschwerdeführerin hat die Gerichtskosten zu tragen (Art. 66 Abs. 1 BGG).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 800.- werden der Beschwerdeführerin auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich und dem Bundesamt für Gesundheit schriftlich mitgeteilt. Luzern, 17. Dezember 2013 Im Namen der I. sozialrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Die Präsidentin: Leuzinger Der Gerichtsschreiber: Grünvogel
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2,012
de
In Erwägung, dass die Regionale Staatsanwaltschaft Berner Jura-Seeland ein von X._ gegen Y._ angestrengtes Strafverfahren wegen Gefährdung des Lebens, evtl. unterlassener Hilfeleistung, mit Verfügung vom 14. Dezember 2011 einstellte; dass die Beschwerdekammer in Strafsachen des Obergerichts des Kantons Bern eine von X._ gegen diese Verfügung erhobene Beschwerde mit Beschluss vom 12. Januar 2012 abgewiesen hat, soweit sie darauf eingetreten ist; dass X._ gegen diesen Beschluss der Sache nach Beschwerde in Strafsachen ans Bundesgericht führt; dass das Bundesgericht davon abgesehen hat, bei den übrigen Verfahrensbeteiligten eine Vernehmlassung zur Beschwerde einzuholen; dass der Beschwerdeführer den angefochtenen Beschluss wie auch die Staatsanwaltschaft ganz allgemein kritisiert, dabei aber nicht darlegt, inwiefern die ihm zugrunde liegende Begründung bzw. der Beschluss selbst im Ergebnis rechts- bzw. verfassungswidrig sein soll; dass die Beschwerde somit den gesetzlichen Formerfordernissen (Art. 42 Abs. 2 und Art. 106 Abs. 2 BGG; <ref-ruling> E. 1.4.1 S. 53, 65 E. 1.3.1 S. 68 mit Hinweisen) nicht zu genügen vermag; dass daher schon aus diesem Grund auf die Beschwerde nicht einzutreten ist; dass der genannte Mangel offensichtlich ist, weshalb über die Beschwerde im vereinfachten Verfahren nach Art. 108 Abs. 1 BGG entschieden werden kann; dass es sich indes bei den gegebenen Verhältnissen rechtfertigt, für das bundesgerichtliche Verfahren keine Kosten zu erheben; dass dem Beschwerdegegner durch das vorliegende Verfahren kein Aufwand entstanden und daher keine Parteientschädigung zuzusprechen ist;
wird erkannt: 1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten. 2. Es werden keine Kosten erhoben. 3. Dieses Urteil wird den Parteien, der Regionalen Staatsanwaltschaft Berner Jura-Seeland sowie der Generalstaatsanwaltschaft und dem Obergericht des Kantons Bern, Strafabteilung, Beschwerdekammer in Strafsachen, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 7. Februar 2012 Im Namen der I. öffentlich-rechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Fonjallaz Der Gerichtsschreiber: Bopp
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