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Une scène "sans précédent dans l'histoire de l'abjection à la télévision". C'est ainsi que Bruno Donnet, journaliste sur France Inter, qualifiait il y a quelques mois une séquence diffusée fin janvier dans "Touche pas à mon poste" sur D8. On y voit Cyril Hanouna et Stéphane Rotenberg, le présentateur de "Top Chef" sur M6, verser un bol de nouilles dans le slip du chroniqueur Matthieu Delormeau en guise de gage. Pour le journaliste de la radio publique, "cette séquence (...) normalise un comportement qui ne l'est pas. Humilier quelqu'un, le harceler au travail, c'est interdit par la loi", s'était insurgé Bruno Donnet après la diffusion de cette séquence. "Ce qu'il est important de retenir ici, c'est qu'il (Matthieu Delormeau) dit non. Il exprime son refus, avait insisté le journaliste. Il supplie qu'on ne lui fasse pas subir une scène aussi avilissante et pourtant, 30 secondes plus tard, dans l'hilarité générale et sans que personne n'intervienne, ce garçon qui a imploré qu'on ne l'humilie pas pour la énième fois va accepter de baisser son froc, dans tous les sens du terme, de recevoir des nouilles cuites et totalement dégueulasses dans le caleçon, et d'aller se rassoir", avait expliqué Bruno Donnet, parlant d'une "normalisation de l'humiliation" dans l'émission. "Hanouna est un énorme pourvoyeur d'audiences pour D8 donc personne n'ose lui dire que ce qu'il fait avec Delormeau est immonde". window.pvp_7cce7bb9ab8f525a563dcdcc0f6cbaa5 = new Pvp('dmpublic', {idDM: "x3oe2gx", mediaType: "dm-public"}, { 'sequenceUrl': "//pms.orange.fr/module/pm/1892/videoInfoEdito/extId/x3oe2gx/adCategory/embed", 'domNode': "pvpContainer_7cce7bb9ab8f525a563dcdcc0f6cbaa5", "origin": "embed", "mute": true, "autoplay": false
En janvier dernier, l'animateur de D8 avait versé des nouilles dans le pantalon de son chroniqueur Matthieu Delormeau. Une séquence très commentée à l'époque.
"Bête", "mauvais", "faux", "complètement dingue", "niais", "franc-maçon", mais aussi "apprécié par PP (Pascal Pavageau), "déteste JCM (Jean-Claude Mailly)", "trop intelligent pour le faire entrer au bureau confédéral"... Dans son édition de mercredi 10 octobre, Le Canard enchaîné révèle que pas moins de 126 responsables de Force ouvrière (FO) ont été fichés dans un document interne affublés de ces qualificatifs. "Cet épais fichier a été constitué en octobre 2016 par des proches de Pascal Pavageau, le nouveau patron de FO, alors en lice pour remplacer Jean-Claude Mailly", écrit l'hebdomadaire satirique. Interrogé par le palmipède, Pascal Pavageau, secrétaire général de FO, a expliqué qu'il s'agissait d'une "belle connerie" et d'une "grave erreur". "Pour moi, c'était un mémo, de l'ordre de la prise de notes, mais je n'avais jamais vu ni avalisé le résultat, qui est truffé d'âneries, de raccourcis".
Selon Le Canard enchaîné, un "épais fichier" d'une centaines de responsables de la confédération syndicale a été constitué par des proches de Pascal Pavageau à l'époque où il était en lice pour succéder à Jean-Claude Mailly.
On peut y voir des personnes paniquées courir vers la sortie ou se réfugier dans des magasins. Comme le rapportent le New York Times et CNN, ces affrontements ont eu lieu dans les espaces restauration des centres commerciaux. Selon les autorités, ces bagarres auraient été préméditées via les réseaux sociaux. Un seul blessé sérieux est à déplorer, dans le Colorado. Une dizaine d'adolescents ont été interpellés dans tout le pays. Le lendemain de Noël est un jour particulièrement prisé pour le shopping par les Américains. Ces émeutes ont été signalées dans une douzaine d'États, dont deux dans le Connecticut et trois dans le Tennessee. D'autres bagarres ont éclaté dans des centres commerciaux de Pennsylvanie, Caroline du Nord, Illinois, Ohio, Arizona, New Jersey, Indiana, Colorado et Texas. À Long Island, 70 appels ont été passés au 911, signalant des coups de feu au Roosevelt Field Mall. Selon CBS New York, aucune arme n'a été utilisée.
Une quinzaine d'émeutes inexpliquées ont éclaté lundi dans plusieurs supermarchés américains, rapportent plusieurs médias américains.Au lendemain de Noël, des bagarres géantes et coordonnées entre adolescents ont éclaté dans 15 centres commerciaux américains, sans aucune explication. Des scènes filmées par des clients de ces supermarchés et postées sur les réseaux sociaux.
"Il est plus douloureux, pour beaucoup de Français, de perdre un être cher dans cette période où il est impossible d'aller leur rendre visite". Confiné dans l'Ehpad parisien dans lequel il résidait depuis un an, le père de François Hollande est décédé samedi dernier, a annoncé à l'AFP l'ancien président de la République. Une mort "sans lien apparent avec le Covid-19", a-t-il précisé lors de cet entretien téléphonique. "Ne pas pouvoir les voir avant leur départ est une situation cruelle pour beaucoup d'entre nous. Je me suis astreint moi aussi à cette discipline, nous avons eu des conversations au téléphone avec mon père, mais je n'ai pas pu le visiter. Et j'ai dû attendre qu'on le sorte de l'Ehpad pour le voir dans une chambre funéraire le lendemain", a-t-il précisé. Conformément aux recommandations, l'ensemble des résidents de cet Ehpad ont été confinés individuellement dans leurs chambres, un isolement qui a pu, estime l'ancien chef de l'Etat, "atteindre psychologiquement" son père Georges, un ancien médecin."L'unité nationale est la condition pour que notre société puisse tenir"François Hollande a tenu à faire part de son soutien aux personnels de ces établissements, en première ligne de la lutte contre le coronavirus. "Je veux rendre hommage à tous les personnels des Ehpad qui luttent contre le virus, mais aussi accompagnent les personnes les plus âgées dans cette période si difficile et angoissante, et en accompagnent d'autres vers la fin de leur vie", a-t-il déclaré, ajoutant qu'il soutenait "tous ceux qui assurent les tâches essentielles et montrent que le service public est une garantie pour tous les Français".Alors que les obsèques de son père sont organisées mardi, l'ancien chef de l'Etat témoigne encore qu'il est "très difficile d'enterrer ses morts dans cette période. Il y a beaucoup de décès, les procédures sont longues". L'épidémie de coronavirus a fait près de 9.000 morts en France, dont plus de 2.400 dans les Ehpad, où "une vaste opération de dépistage" va être lancée, a annoncée lundi soir le ministre de la Santé Olivier Véran. "L'unité nationale est la condition pour que notre société puisse tenir dans cette phase-là qui nous concerne tous en tant qu'êtres humains", a-t-il conclu, en se référant à la période des attentats de 2015, qu'il avait vécue aux commandes de l'Etat.
Âgé de 96 ans, le père François Hollande est décédé samedi "sans lien apparent avec le Covid-19". Conformément aux recommandations, cet ancien médecin était confiné dans son Ehpad, empêchant ainsi l'ancien président de lui faire un dernier au revoir.
La France rend dimanche 1er juillet un ultime hommage à Simone Veil au Panthéon, où cette figure populaire du XXe siècle reposera désormais, avec son mari Antoine, au milieu des héros de l'Histoire de France. Simone Veil est la cinquième femme inhumée au Panthéon, après Sophie Berthelot, la physicienne Marie Curie et les résistantes Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz. A l'occasion de son entrée dans l'imposant édifice néo-classique, qui trône en plein Quartier latin à Paris, l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy rend hommage à cette "héroïne du XXe siècle" dans une interview accordée au Journal du Dimanche. "J'ai partagé des moments d'intimité, d'affection"L'ancien chef de l'Etat garde en mémoire une amie mais avant tout l'image et l'incarnation d'une "héroïne du XXe siècle" à travers les épreuves qu'elle a traversé : "Les drames atroces (la Shoah), les causes nobles (le droit des femmes, la réconciliation franco-­allemande), les idéaux qui nous dépassent (l'Europe)", a rappelé l'ancien président. A cet égard, la cérémonie accordera une grande place au souvenir des drames vécus pendant la Seconde guerre mondiale par cette rescapée de la Shoah, qui a perdu ses parents et son frère en déportation. Nicolas Sarkozy garde également en souvenir l'image d'un couple "d'amis très chers, avec qui j'ai partagé des moments d'intimité, d'affection". "Chez Antoine Veil, j'ai toujours été ému par l'amour et l'admiration qu'il vouait à sa femme", confie t-il. "Au fond, la solidité de leur union et de leur famille a été la réponse à l'horreur qu'elle avait vécue. Tous leurs engagements ont été des engagements communs", a t-il souligné au JDD. A la mi-journée, les cercueils des époux Veil entreront au Panthéon. Ils seront accompagnés par la famille et par le président Emmanuel Macron, qui aura présidé sur le parvis la cérémonie à laquelle sont attendus un millier d'invités, dont les anciens présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande.Les anonymes devraient être nombreux aussi à accompagner les cercueils qui, recouverts du drapeau tricolore, quitteront à 10H30 le Mémorial de la Shoah, où les Français leur ont rendu hommage vendredi et samedi.
L'ancien chef de l'Etat garde en mémoire une amie mais avant tout l'image et l'incarnation d'une "héroïne du XXe siècle" à travers les épreuves qu'elle a traversé, confie-t-il au Jounal du Dimanche.
Après deux semaines à l'écart du monde extérieur, les premiers rapatriés de Chine sont sortis du centre de vacances de Carry-le-Rouet (Bouches-du-Rhône) où ils étaient placés en quarantaine. 181 personnes doivent recouvrer leur liberté ce vendredi 14 février. Elles ont toutes reçu un "certificat de non contagiosité", a précisé un responsable de la Croix-Rouge Marc Zyltman. "Ce sont des citoyens comme vous et moi", a-t-il commenté au sujet des rapatriés, arrivés sur zone le 31 janvier après leur retour de Wuhan, épicentre de l'épidémie de nouveau coronavirus. "Ce séjour de vacances contraint s'est bien déroulé", avec "beaucoup de solidarité" a t-il encore ajouté. Après cette vague de départ de vendredi, 44 personnes restent encore confinées dans le même centre de vacances, et 113 autres à Aix-en-Provence, dans les locaux de l'Ecole nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers (Ensosp). Une partie est arrivée à bord d'un deuxième vol, le 2 février, et leur quarantaine doit se terminer dimanche. Les 35 personnes arrivées elles le 9 février, via Londres, devront patienter jusqu'au 23 février.Le bilan humain de l'épidémie en Chine continentale est désormais de 63.851 cas confirmés et 1.380 morts. En dehors de la Chine, y compris les régions autonomes de Macao et de Hong Kong, plus de 500 cas et trois morts ont été recensés dans une trentaine de pays et territoires. En France, deux patients "guéris" ont pu quitter l'hôpital, à Paris.
Les premières personnes ont commencé à quitter le centre de vacances des Bouches-du-Rhône où elles étaient confinées depuis leur retour de Chine, il y a 14 jours.
"La condamnation de Mahmoud Moussavi Majd a été exécutée lundi matin pour espionnage afin que le cas de sa trahison envers son pays soit clos pour toujours", a indiqué le site officiel de la justice iranienne, Mizan Online.Moussavi Majd a été accusé d'avoir fourni des informations aux Etats-Unis et à Israël sur les déplacements du général Qassem Soleimani, tué début janvier dans une frappe de drone américain à Bagdad. Architecte de la stratégie iranienne au Moyen-Orient, le puissant général Soleimani, commandant de la branche des Gardiens de la Révolution iraniens chargée des opérations extérieures de la République islamique, a été tué le 3 janvier par une frappe aérienne américaine devant l'aéroport international de Bagdad, avec son lieutenant, l'Irakien Abou Mehdi al-Mouhandis, leader des paramilitaires pro-Iran dans ce pays.Pour justifier l'ordre de le tuer, le président américain Donald Trump avait assuré après son décès que Soleimani, qu'il a qualifié de "terroriste numéro un" dans le monde, préparait des attaques "imminentes" contre des diplomates et militaires américains.En riposte à l'attentat contre Soleimani, la République islamique avait lancé des missiles contre des bases militaires irakiennes abritant des Américains, faisant d'importants dégâts matériels, selon Washington.
L'Iran a exécuté lundi un homme reconnu coupable d'espionnage de ses forces armées pour les Etats-Unis et Israël.
Le gouvernement a décidé de ne pas prolonger au-delà du 10 juillet l'état d'urgence sanitaire, mis en place le 24 mars pour lutter contre l'épidémie de coronavirus et prolongé le 11 mai pour deux mois, a indiqué mardi 9 juin Matignon à l'AFP, confirmant plusieurs informations de presse, en insistant sur "l'évolution à ce stade positive de la situation sanitaire". "Pour autant, cette sortie de l'état d'urgence sanitaire doit être organisée rigoureusement et progressivement", prévient Matignon. Un nouveau projet de loi reprenant plusieurs de ses mesures va ainsi être présenté en Conseil des ministres mercredi. Ce texte "laisse à la disposition du Premier ministre une partie de ses outils, pour une durée de quatre mois" à compter du 10 juillet si jamais l'épidémie, aujourd'hui jugée "sous contrôle" par le Conseil scientifique, connaissait un rebond.Parmi ces outils figurent "la possibilité de réglementer l'accès aux moyens de transport et les conditions de leur usage (obligation de porte du masque), la possibilité "d'ordonner la fermeture provisoire et de réglementer l'ouverture d'une ou plusieurs catégories d'établissements recevant du public" ou encore la possibilité "de limiter ou d'interdire les rassemblements sur la voie publique ainsi que les réunions de toute nature".Pas de reconfinement"Ces dispositions n'autoriseraient en revanche pas le retour au confinement strict", tel que celui mis en place à partir du 17 mars afin de freiner l'épidémie, au prix d'un arrêt brutal de l'économie, ont précisé les services du Premier ministre Edouard Philippe.La sortie de l'état d'urgence sanitaire "serait ainsi organisée de façon progressive, sous le contrôle du Parlement qui serait informé, dans les mêmes conditions que pendant l'état d'urgence sanitaire, des mesures prises par le Gouvernement", précise Matignon.Si une aggravation générale ou localisée de la situation devait justifier des mesures plus restrictives de liberté, le gouvernement devrait alors recourir à nouveau à l'état d'urgence sanitaire, lequel pourrait être remis en vigueur, sur tout ou partie du territoire, par un décret en Conseil des ministres.Le nombre de cas graves du Covid-19 nécessitant une hospitalisation en réanimation est repassé sous la barre des 1.000, avec 955 malades, contre plus de 7.000 à son pic début avril, selon le dernier bilan communiqué mardi. La France a enregistré 87 décès supplémentaires liés au Covid-19, dont 53 dans les hôpitaux, portant à 29.296 le nombre total de morts depuis le début de l'épidémie.
Si le gouvernement veut mettre fin au 10 juillet à l'état d'urgence mis en place fin mars, il souhaite en revanche prolonger plusieurs de ses mesures, pendant quatre mois, pour réglementer au besoin l'accès aux transports, de limiter ou d'interdire certains rassemblements et de fermer à nouveau certains établissements accueillant du public. Un projet de loi va être présenté mercredi en Conseil des ministres.
Seule auteure afro-américaine à avoir reçu le prix Nobel de littérature, Toni Morrison, descendante d'une famille d'esclaves décédée lundi à l'âge de 88 ans, a donné une visibilité littéraire aux Noirs. Avec seulement onze romans parmi lesquels "Beloved" (prix Pulitzer 1988), "Home" (2012) ou encore "Délivrances" (2015), la majestueuse écrivaine aux dreadlocks poivre et sel a été également la première Noire à obtenir une chaire à l'université de Princeton, sanctuaire longtemps réservé aux hommes blancs. Lors de la remise du Nobel en 1993, l'Académie suédoise saluait dans l'œuvre de cette New-Yorkaise d'adoption "une puissante imagination, une expressivité poétique et le tableau vivant d'une face essentielle de la réalité américaine". Brillante universitaire, elle est également l'auteure de plusieurs essais comme "Playing in the dark" où elle décortique la place de l'esclave dans la construction, par contraste, de l'identité blanche américaine. Elle remarque que dans la fiction américaine, les Noirs ont longtemps servi de repoussoir pour mettre en valeur le héros blancMue par la joieEnfant de la Grande dépression, Chloé Anthony Wofford (patronyme du planteur blanc qui possédait ses grands-parents esclaves) est née le 18 février 1931 à Lorain, près de Cleveland dans l'Ohio (nord), dans une famille ouvrière de quatre enfants. Elevée par un père qui détestait les Blancs et une mère au foyer gaie et bienveillante, Toni Morrison grandit dans un milieu pauvre et multiculturel. Elle affirme n'avoir jamais eu vraiment conscience de la ségrégation jusqu'à ce qu'elle parte en 1949 pour Howard University, surnommé la "Black Harvard", à Washington. Dotée d'une formidable confiance en elle, elle poursuit ses études à l'université de Cornell et y présente une thèse sur le suicide chez William Faulkner et Virginia Woolf. Elle devient professeure de littérature au Texas avant de revenir à Washington. En 1958, elle épouse Harold Morrison, un étudiant en architecture d'origine jamaïcaine, mais le quitte en 1964 et s'installe avec leurs deux fils de 3 ans et 3 mois à New York. Alors que l'Amérique est en pleine lutte pour les droits civiques, elle devient éditrice chez Random House et milite pour la cause noire en publiant les biographies de Mohammed Ali et Angela Davis. Son anthologie d'écrivains noirs "The Black Book" (1974), plusieurs fois rééditée, incite toute une génération d'auteurs à faire entendre leur voix. Mue par "la joie et non la déception" et douée d'une force de caractère et d'un humour à toute épreuve, Toni Morrison publie, à 39 ans, "L'oeil le plus bleu": un premier livre aux antipodes des récits militants du "Black Power" alors en vogue mais aussi des plaidoyers sociaux et des descriptions exotiques. Elle y raconte l'histoire d'une adolescente noire, une de ses camarades, qui rêve de la beauté des poupées aux yeux bleus et qui sombrera dans la folie après avoir été mise enceinte par son père adoptif. Elle n'en vend que 700. "Je n'avais rien d'autre que mon imagination, un sens terrible de l'ironie et un respect tremblant pour les mots", raconte cette grande catholique. La reconnaissance arrive en 1977 avec "Le Chant de Salomon" et le triomphe mondial en 1985 avec "Beloved". L'histoire tragique d'une ancienne esclave qui tue sa fille pour lui éviter cet asservissement lui vaut le Pulitzer. En 2006, le New York Times le consacre comme "meilleur roman des 25 dernières années". Habituée des tribunes de presse, elle lance en 1998 que Bill Clinton, alors en plein scandale Lewinsky, est le "premier président noir" américain. "Il a été traité comme un noir dans la rue, déjà coupable, déjà criminel", expliquera cette démocrate convaincue quelques années après. Fervente soutien de Barack Obama, elle publie dans le New Yorker, au lendemain de l'élection de Donald Trump, un article intitulé "En deuil de la blancheur". Si elle écrit d'abord "pour les Noirs", son écriture métissée, "jazzée", folklorique, veut, dans un second temps, dépasser l'"obsession de la couleur" pour toucher le lecteur dans ce qu'il a d'universel. "J'aimerais écrire sur des Noirs sans avoir à dire qu'ils sont noirs. Exactement comme les Blancs écrivent sur les Blancs", aimait-elle répéter de sa voix grave, entrecoupée de rires communicatifs."Toni Morrison est décédée paisiblement la nuit dernière, entourée de sa famille et de ses amis", ont précisé ses proches. Descendante d'une famille d'esclaves, Mme Morrison est connue pour avoir donné une visibilité littéraire aux Noirs.Le texte précise que l'écrivaine, également lauréate du Pulitzer, est décédée à l'issue d'une courte maladie, sans préciser laquelle. Cette brillante universitaire a écrit 11 romans sur une période couvrant six décennies, mais également des essais, des livres pour enfants, deux pièces de théâtre et même un livret d'opéra. Elle a exploré toute l'histoire des Noirs américains depuis leur mise en esclavage jusqu'à leur émancipation dans la société américaine actuelle.Romancière, essayiste, critique littéraire, dramaturge, elle était aussi professeure de littérature et éditrice. C'est le roman Beloved, paru en 1989, qui lui a donné toute sa notoriété en France. Aux Etats-Unis, ses plus grands succès populaires qui ont marqué sa carrière ont été Sula (1973) et Le Chant de Salomon (1977).
L'auteure est morte à l'âge de 88 ans.
Thierry Gaubert, ex-collaborateur de Nicolas Sarkozy, a été mis en examen vendredi 31 janvier dans l'enquête sur des soupçons de financement libyen pour la campagne 2007 de l'ex-président, a-t-on appris lundi de sources judiciaire et proche du dossier. Placé en garde à vue jeudi, Thierry Gaubert a été mis en examen le lendemain pour "association de malfaiteurs", soupçonné d'avoir touché des fonds provenant du régime libyen de Kadhafi qui auraient pu alimenter la campagne de l'ancien président de la République en 2007, selon ces sources, confirmant une information de l'hebdomadaire Le Point.
Ce proche de l'ancien chef de l'Etat et Brice Hortefeux est soupçonné "d'association de malfaiteurs".
"Un moment de grande qualité et de grande courtoisie", a confié Claude Chirac au Figaro.Jusqu'à cet été, Jacques Chirac et Emmanuel Macron ne se connaissaient pas. Mais le nouveau chef de l'État et son épouse Brigitte ont rendu visite le 21 juillet dernier à l'ancien président et son épouse Bernadette à leur domicile. La fille du couple, Claude Chirac, et son époux Frédéric Salat-Barroux étaient également présents, rapporte mardi 12 septembre Le Figaro.Une visite qui fut "un moment de grande qualité et de grande courtoisie", selon la fille de l'ex-président, qui assure par ailleurs que cela a fait "très plaisir" à ses parents. Elle précise que Brigitte Macron et Bernadette Chirac ont longuement discuté et que les deux présidents ont "abordé de nombreux sujets". Emmanuel Macron est même reparti avec un petit cadeau. Après avoir hésité entre plusieurs présents, Jacques Chirac lui a offert un petit portrait du général de Gaulle en bronze "qui n'a jamais quitté son bureau, que ce soit à l'Élysée ou à la mairie de Paris", précise le quotidien. "C'est un objet qui lui est très personnel", a confirmé Claude Chirac. "Mais au-delà, le président Chirac voulait marquer la continuité de la République par-delà les appartenances politiques", a-t-elle expliqué. Emmanuel Macron lui aurait promis de l'installer également dans son bureau.HOLLANDE, LE GRAND OUBLIÉ ?Jacques Chirac est loin d'être le seul ancien chef de l'État qu'Emmanuel Macron a rencontré. Avant lui, il a dîné avec les Sarkozy et a aussi rendu visite à Valéry Giscard d'Estaing, relate mercredi 13 septembre Le Canard Enchaîné. François Hollande est le seul ex-président qu'il n'est donc pas allé voir, souligne l'hebdomadaire. Simple "question d'agenda", a assuré l'Élysée au Figaro.
POLITIQUE. Le couple Macron a rendu visite aux Chirac le 21 juillet dernier.
Plus d'un an après la disparition de la petite Maëlys, une reconstitution aura lieu dans la nuit de lundi à mardi pour confronter la version de Nordahl Lelandais, mis en examen pour les meurtres de la fillette et du caporal Arthur Noyer. Pour la première fois depuis plusieurs mois, le frère du suspect a accepté de se confier au micro de RTL. Et pour Sven Lelandais, ces deux morts ne peuvent être qu'accidentelles. "Son intention primaire n'était pas de donner la mort, loin de là. Il y a eu concours de circonstances et la mort accidentelle est arrivée malheureusement. Deux accidents qui sont arrivés, mais ce n'était pas volontaire. Je ne le vois pas capable de vouloir commettre une chose aussi horrible que ça volontairement. Ce n'est pas possible. Nordahl c'est un homme normal. Je le sens incapable de pouvoir faire du mal gratuitement", assure le frère de Nordahl Lelandais. Avant d'ajouter : "Ce n'est pas un tueur froid. C'est loin d'être un tueur en série comme j'ai pu le lire".Sven Lelandais va même plus loin, et n'hésite pas à évoquer l'irrationalité. "Il y a dû avoir un problème. Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais Nordahl a pété un câble. À un moment, il y a le diable qui est passé", a-t-il lancé au micro de RTL. Avant d'avancer la possibilité que son frère ait eu un complice. "Nordahl je ne dis pas que c'est un ange, mais c'est un homme normal. Moi j'ai le sentiment qu'il n'était pas tout seul". Si Sven Lelandais ne possède aucun élément pouvant l'affirmer, il en a la conviction. "Nordahl a peut-être subi des pressions pour ne pas parler. Il protège peut-être quelqu'un", a-t-il par ailleurs déclaré dans les colonnes du Parisien.Quant au silence de son frère, Sven Lelandais assure que toutes les fuites dans la presse en sont la cause. "Il se tait parce que ça n'arrête pas de fuiter. Si ça s'arrête, il va dire les choses", a-t-il assuré.
Alors qu'une reconstitution de la disparition de la petite Maëlys doit avoir lieu ce lundi soir, le frère du meurtrier présumé s'est exprimé au micro de RTL.
Triple vainqueur de la C1 sur le banc du Real Madrid (2016-2018), l'icône du football français n'a pas exclu que Neymar, Kylian Mbappé et consorts puissent enfin décrocher le Graal dimanche en finale."En tous les cas, ils sont en finale, c'est déjà un parcours exceptionnel", a estimé Zidane dans cet entretien à l'AFP accordé à Aix-en-Provence en marge de la présentation d'un programme sportif et éducatif baptisé "Zidane Five Club"."C'est la première fois qu'ils sont en finale de la Ligue des champions, Lyon est en demi-finale. C'est top pour les clubs français", s'est réjoui le Ballon d'Or 1998."On parle beaucoup de la Ligue 1 (en mal, NDLR). Je dis que la Ligue 1 est une bonne Ligue, un championnat compliqué, difficile, et là de voir les équipes françaises se débrouiller en Ligue des champions, c'est bien", a-t-il estimé.Revenant sur sa propre élimination en huitièmes avec le Real contre Manchester City (2-1, 2-1), Zidane a tout de même tiré un bilan positif de cette saison si particulière, longtemps paralysée par la pandémie de Covid-19."Finalement, d'avoir repris cette Liga, de l'avoir terminée et de l'avoir gagnée, pour moi c'était mon plus beau jour. Pratiquement le plus beau jour de ma vie", a savouré le technicien marseillais, vainqueur de son deuxième titre de champion d'Espagne comme entraîneur après celui de 2017. "Même si on a toujours envie de dire que la Ligue des champions, oui, c'est top, c'est magnifique, je n'ai pas envie de comparer, mais quand on a gagné cette Liga, compliquée, très difficile, c'était vraiment le plus jour de ma vie professionnelle. C'est très difficile à gagner", a-t-il conclu.
Le PSG a accompli un "parcours exceptionnel" en se qualifiant mardi pour la finale de Ligue des champions, a déclaré Zinédine Zidane à l'AFP mercredi, jugeant les performances de Paris et Lyon "top pour les clubs français" et susceptibles d'améliorer l'image de la Ligue 1.
La mobilisation des "gilets jaunes" va-t-elle se relancer en ce début d'année ? Ces dernières semaines, le mouvement semblait s'essouffler, avec 1.500 personnes réunies sur quelques 200 points de rassemblement dans toute la France les 31 décembre et 1er janvier et 2.500 jeudi 3 janvier, rapporte BFMTV. Un chiffre contesté par les "gilets jaunes" mobilisés, précise la chaîne. Samedi 29 décembre, 800 personnes s'étaient rassemblés à Paris pour l'"acte 7", selon la préfecture de police, bien loin des 287.000 réunies à travers la France le 17 novembre dernier, premier samedi de mobilisation. Des "gilets jaunes" appellent à une reprise du mouvement avec la tenue d'un "acte 8", ce samedi 5 janvier. À quoi faut-il s'attendre ? Des rassemblements à ParisLe groupe "La France en colère", dont la gestion est notamment assurée par Priscillia Ludosky et Éric Drouet, appellent à des "rassemblements aux places symboliques". À Paris, un rassemblement est prévu place de l'Hôtel de Ville avec la lecture d'une "lettre ouverte citoyenne" pour répondre aux vœux d'Emmanuel Macron le 31 décembre. Elle devrait être suivie d'une marche en direction de l'Assemblée nationale. La préfecture de police a été informée, selon la page Facebook du groupe. Discrétion ou démobilisation ? Moins de 1.000 personnes s'étaient désignées comme "participants" vendredi sur Facebook.Un autre groupe, les "gilets jaunes citoyens", appelle à un rassemblement au Trocadéro et place de la République, tout en annonçant que d'autres points de rendez-vous seront dévoilés au dernier moment, rapporte Franceinfo. Une manifestation de femmes "gilets jaunes" est également annoncée dimanche dans la matinée, à 11 heures. Sur l'événement Facebook du défilé parisien, les organisatrices promettent "une action coup de poing".De nouveaux appels à manifester à Lyon (places des Brotteaux et Bellecour), Bordeaux (place de la Bourse), Toulouse (places du Capitole et Wilson), Strasbourg, Besançon, Clermont-Ferrand ou Nice ont également été lancés ces derniers jours sur les réseaux sociaux.Le match de football Toulouse-Nice reportéLa rencontre entre Toulouse et Nice en 32es de finale de la Coupe de France a été reportée d'une journée, à dimanche 6 janvier (17h15), à la demande de la préfecture de Haute-Garonne. Une reprogrammation qui fait écho à celles, nombreuses, qui ont paralysé la Ligue 1 en décembre, en pleine mobilisation des "gilets jaunes". Les 17e et 18e journées ont ainsi été amputées de onze rencontres.Le maire Les Républicains de la ville rose Jean-Luc Moudenc, a regretté sur BFMTV l'organisation d'une "énième manifestation" susceptible "d'ouvrir des portes d'entrée pour la violence".Le dernier rassemblement de manifestants à Toulouse, samedi lors de "l'acte 7" du mouvement, a réuni 1.350 personnes et conduit à l'interpellation de 21 d'entre elles, selon la préfecture. Il a également donné lieu à quelques dégradations dans le centre-ville et heurts avec la police.La lettre de Castaner aux préfetsLe ministère de l'Intérieur souhaite par ailleurs voir la centaire de rond-points encore occupés libérés. Dans une note que Franceinfo a pu consulter, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner demande aux préfets de "poursuivre leurs initiatives opérationnelles jusqu'à la libération complète et définitive des espaces occupés", et vise les "entraves et les gênes à la circulation, notamment aux abords des ronds-points et des zones d'activité économiques, générées par des manifestants qui n'ont pas déclaré au préalable leurs actions".Pour faire partir les manifestants du "domaine public routier", le ministre invite les préfets à prendre "toutes les mesures permettant (leur) départ dans les meilleurs délais", et notamment le recours aux "évacuations forcées, à la saisine de la justice ou aux contraventions de voirie.Un acte 9 a d'ores et déjà programmé, à Bourges, le samedi 12 janvier.
Après une fin d'année marquée par un reflux de la mobilisation, les "gilets jaunes" appellent samedi à une reprise du mouvement.
C'est un Bernard Tapie énergique qui s'est exprimé au concours d'éloquence des avocats du barreau de Paris lundi 7 septembre au soir. L'énergie, c'est ce qui fait tenir l'ancien ministre et président de l'OM dans sa lutte depuis trois ans contre un double cancer de l'œsophage et de l'estomac. Alors que les rumeurs sur sa mort imminente vont bon train depuis plusieurs semaines, l'homme d'affaires a montré qu'il était toujours bel et bien présent et en vie. La voix éraillée, mais pleine de force néanmoins, il s'est exprimé dans un discours enflammé, selon les images diffusées par la chaîne CNews. "Contrairement à ce qu'on dit, le moral, vos cellules cancéreuses s'en foutent, elles ont un ennemi, c'est votre énergie", a-t-il notamment martelé. Avant de poursuivre : "C'est l'énergie qui donne la puissance à votre système immunitaire et comment on trouve l'énergie ? En bougeant, en se remuant et si vous êtes au lit matin et soir en disant que vous ne pouvez pas vous lever, vous êtes mort ! Donc il faut vous obliger malgré les difficultés à le faire".Après plusieurs semaines d'absence sur la scène médiatique et l'annonce par erreur de sa mort le 28 août par la chaîne L'Equipe, Bernard Tapie a transmis un message fort et courageux à toutes les personnes malades. Après la bourde du quotidien sportif, auprès du Parisien, l'homme d'affaires avait confié, fin août, qu'il suivait à l'heure actuelle un traitement expérimental en Belgique, où il se rend deux fois par mois.
Bernard Tapie a fait sa réapparition lundi 7 septembre au concours d'éloquence des avocats. Luttant contre un double cancer, il a donné une nouvelle leçon de courage.
"Ça fait neuf heures que je suis là, frigorifié". Des dizaines d'automobilistes ont passé une nuit de galère, bloqués sur l'autoroute A10, près de Janville-en-Beauce (Eure-et-Loir), a-t-on appris mardi 21 janvier de sources concordantes. La circulation a été coupée dans le sens Paris-Orléans, après un accident ayant provoqué un incendie. L'accident, qui a fait deux blessés légers vers 23H00, a mobilisé une cinquantaine de pompiers, selon le Centre opérationnel d'incendie et de secours d'Eure-et-Loir (Codis 28). Un poids lourd transportant des chaussures a percuté un véhicule utilitaire, provoquant un incendie dans la remorque du poids lourd. Un bouchon de 3km, soit environ 250 véhicules, s'est alors peu à peu formé sur l'autoroute, selon Vinci Autoroutes. Les automobilistes bloqués "ont été ravitaillés en milieu de nuit, vers 03H30. On leur a donné des couvertures et des lunch boxes avec des choses à manger", a précisé la porte-parole de Vinci Autoroutes."Ça fait neuf heures que je suis là, frigorifié, et je n'ai vu personne, pas de couverture, pas d'eau, pas de nourriture. Et je ne suis pas le seul!", témoignait pourtant Camille, parti de Chartres lundi soir, interrogé par France Bleu Orléans. Il disait n'avoir "pas avancé d'un mètre en une nuit complète". "Je ne veux pas râler pour râler, mais on est quand même clients de l'autoroute, on a droit à un minimum", ajoutait l'automobiliste."Depuis 03H00 du matin, on procède à l'évacuation des véhicules légers via un portail d'accès qu'on a ouvert pour permettre à nos clients de s'extraire mais les poids lourds n'ont pas la même agilité", a expliqué à l'AFP une porte-parole de la société. Un peu avant 09H00, des poids lourds et "quelques véhicules légers" devaient encore être évacués, selon la même source.Le feu a été éteint vers 04H00 du matin, selon les pompiers. Mais l'autoroute est toujours coupée en raison de la présence de "matière sur la chaussée", selon Vinci. Les automobilistes venant de Paris étaient invités à emprunter la sortie n°11.
En début de matinée, il restait encore quelques véhicules en cours d'évacuation, mais la circulation est toujours coupée, à cause de débris sur la chaussée.
Il était 22h30 quand le jeune a refusé la priorité à une camionnette qui arrivait sur sa droite à un carrefour du quartier de la Goutte d'Or, dans le XVIIIe arrondissement de la capitale, rapporte Europe 1 mardi matin. Violemment percuté, la victime se trouvait en arrêt cardiaque lorsque les secours sont arrivés. Il a succombé à ses blessures quelques heures plus tard à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. À la demande du Service de traitement judiciaire des accidents de la Préfecture (STJA), le chauffeur de la camionnette a été placé en garde à vue pour être entendu précisément sur les circonstances de la collision mortelle. Il n'était ni sous l'emprise d'alcool ni de drogue. Les policiers vont également examiner les enregistrements des caméras de vidéosurveillance de la ville de Paris. En revanche, la trottinette avait disparu à l'arrivée des enquêteurs.Aucun décompte national et officiel des accidents de trottinette n'existe encore, mais ils se multiplient. Si un mort a été comptabilisé en 2018, "on a des études qui montrent que les accidents de trottinettes électriques ont bondi de 23% sur un an, avec énormément de blessures qui touchent la tête", assure à France Bleu Paris Michel Le Gall, orthodontiste.Ils défraient la chronique parfois. Le mois dernier, une femme et son bébé ont été percutés dans Paris par une trottinette électrique, ainsi qu'une pianiste de l'Opéra de Paris. Blessée au bras droit, elle a "peur de ne jamais pouvoir rejouer comme avant", a-t-elle confiée au Parisien. En avril dernier, un octogénaire était décédé après avoir été renversé par une trottinette électrique à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). En janvier, un trentenaire en trottinette a été gravement blessé par un scooter.Lâchés parfois par leurs assurances, ces blessés se retournent contre les loueurs de trottinettes ou la Ville de Paris. Conséquence : la municipalité va durcir la réglementation et tenter de remettre un peu d'ordre. La maire Anne Hidalgo vient d'annoncer la limitation du nombre de ces engins et de leur vitesse ou l'interdiction de leur stationnement sur les trottoirs.En revanche, au terme de vifs débats, l'Assemblée nationale a suivi la ministre des Transports et a voté contre une obligation du port du casque à vélo ou trottinette électrique."Arrêtons d'emmerder les Français", s'est exclamé Bruno Millienne, corapporteur MoDem, estimant qu'avec un casque on pouvait se sentir faussement "plus en sécurité"."Si on oblige le port du casque, la pratique de ce type de mobilités ne va pas se développer", a abondé la corapporteure Bérangère Couillard (LREM).
Un homme de 25 ans, qui roulait sur une trottinette électrique, a trouvé la mort lundi soir à Paris dans un accident, selon Europe 1.
La pandémie du nouveau coronavirus, qui a fait plus de 407.000 morts à travers le monde, devrait aussi provoquer en 2020 une récession d'au moins 6% de l'économie mondiale, selon l'OCDE qui appelle les gouvernements à se moderniser et à coopérer pour l'avènement d'une économie "plus juste et plus durable"."A la fin de 2021, la perte de revenu dépassera celle de toutes les récessions précédentes au cours des cent dernières années sauf en période de guerre, avec des conséquences terribles et durables pour les populations, les entreprises et les gouvernements", a affirmé mercredi la chef économiste de l'OCDE, Laurence Boone. "Partout, le confinement a renforcé les inégalités entre les travailleurs" qualifiés à même de télétravailler et les moins qualifiés "souvent en première ligne" dans la lutte contre la pandémie, a-t-elle souligné.En Europe, où les nouvelles hospitalisations et les chiffres des décès sont en chute libre, la Commission européenne va publier dans la semaine ses propositions pour une levée "progressive et partielle" des restrictions de voyages aux frontières extérieures de l'UE à partir du 1er juillet.Il s'agirait de lever les restrictions avec certains pays tiers en prenant en compte "un certain nombre de principes et de critères" et en se basant sur une "approche commune" entre Etats membres, a annoncé mercredi le vice-président Josep Borrell.L'exécutif européen ne peut émettre qu'un avis, la décision finale appartient à chaque Etat membre.Le déconfinement se poursuit sur le Vieux continent. A Paris, la tour Eiffel rouvrira le 25 juin avec port du masque obligatoire et montée uniquement pas les escaliers, avec un nombre de visiteurs limité.- "Grâce aux efforts de chacun" -En Espagne, qui a enregistré plus de 27.000 décès, le Championnat de football reprend mercredi, après trois mois d'interruption. Dans ce pays, le masque restera néanmoins obligatoire sous peine d'amende.Sous un soleil radieux, les embouteillages étaient de retour mardi dans les rues de Moscou, pour la première fois depuis fin mars."Il fait beau et il y a beaucoup de gens dans la rue. C'est une belle journée", sourit Olga Ivanova, une responsable marketing de 33 ans.Le port du masque dans la rue, auquel s'ajoutent les gants dans les lieux fermés et les transports, reste toutefois obligatoire dans la capitale russe de 12 millions d'habitants.En Chine, premier pays touché par le nouveau coronavirus fin 2019, c'est le Temple des lamas, l'un des plus grands sites religieux de Pékin, qui a rouvert ses portes mercredi."Si on a pu surmonter si rapidement cette épidémie, c'est grâce aux efforts de chacun. On ne peut la vaincre que si tout le monde est d'un seul coeur", assure Liu Xiaobo, une jeune femme. Aujourd'hui, "je suis venue montrer ma gratitude" en venant prier dans le temple, le plus grand site religieux du bouddhisme tibétain en dehors du Tibet.Alors que l'assouplissement des restrictions est à l'ordre du jour à travers le monde, plusieurs dirigeants européens, dont le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel, ont demandé mardi à l'UE que soient étudiés les moyens de mieux se préparer à la prochaine pandémie, estimant que l'UE n'avait pas été à la hauteur.- "Pas la vengeance, mais la justice" -La réponse chaotique face au coronavirus, qui a officiellement fait plus de 184.000 morts dans l'UE, a "soulevé des questions" sur le niveau de préparation, singulièrement alors qu'il est question d'une deuxième vague de la pandémie, analysent-ils dans une lettre à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.En Italie, des familles et proches de victimes du nouveau coronavirus ont déposé une cinquantaine de plaintes mercredi au parquet de Bergame, première action en justice du genre dans la péninsule où l'épidémie a fait près de 34.000 morts."Nous ne voulons pas la vengeance, nous voulons la justice", a expliqué l'un d'eux, Stefano Fusco, 31 ans, dont le grand-père est décédé en mars, l'un des fondateurs de ce groupe Facebook.Cristina Longhini, pharmacienne, a perdu son père Claudio, 65 ans, lors de la pandémie dans un hôpital de Bergame. "Quand il est mort, ils ont oublié de nous appeler. Je suis allé finalement identifier son corps, il était à peine reconnaissable, la bouche ouverte, ses yeux gonflés hors des orbites, avec des larmes de sang", décrit Mme Longhini.Les cimetières locaux étant saturés, son cercueil a été transporté vers une destination inconnue de la famille, qui a finalement découvert que le corps avait été incinéré à 200 km de là en recevant par courrier la facture du funérarium.
La Commission européenne a proposé mercredi une réouverture "progressive" des frontières extérieures de l'UE à partir du 1er juillet, alors que le déconfinement se poursuit en Europe à l'image de Moscou.
C'est une nouvelle affaire, qui s'ajoute à celles dans lesquelles Nordhal Lelandais est déjà impliqué. Le suspect principal dans le meurtre de la petite Maëlys a été placé en garde à vue vendredi 7 février dans le cadre d'une enquête ouverte après la plainte pour agression sexuelle d'une petite cousine, a-t-on appris de sources concordantes, confirmant une information de BFMTV. Nordhal Lelandais a été extrait de sa cellule de Saint-Quentin Fallavier vendredi matin et placé en garde à vue en Isère, selon une source proche de l'enquête. Selon une autre source proche de l'enquête, ce sont les gendarmes de la section de recherches de Reims qui l'entendent.En juillet 2019, le parquet de Charleville-Mézières avait affirmé "qu'une jeune femme a déposé plainte il y a plusieurs mois dans les Ardennes" et qu'elle imputait "à M. Lelandais un certain nombre de choses, qu'on peut résumer sous les mots d'agression sexuelle et menace." Les faits dénoncés par l'adolescente remonteraient à mars 2017, c'est-à-dire un mois avant l'assassinat du caporal Arthur Noyer (en avril 2017 en Savoie) pour lequel Nordahl Lelandais est mis en examen.La nouvelle victime présumée de Lelandais avait 14 ans en 2017. Dans une vidéo diffusée à l'été 2019 par BFMTV - où elle apparaît dans l'ombre sans qu'on puisse la reconnaître, sa voix ayant été modifiée - elle raconte avoir subi, le jour de l'enterrement de son père, des attouchements de la part de son "grand cousin". Le mis en cause aurait ensuite menacé de la tuer si elle disait quelque chose. Deux ans plus tard, la jeune fille a porté plainte après s'être confiée à sa mère.L'ancien maître-chien, âgé de 36 ans, est mis en examen pour le meurtre de la petite Maëlys (fin août 2017 en Isère) et des agressions sexuelles commises sur deux petites cousines quelques semaines auparavant, âgées de quatre et six ans au moment des faits.
Il est accusé par une cousine, âgée de 14 ans au moment des faits, et qu'il aurait menacée par la suite.
Alors qu'il pleut sur la majeure partie du pays, Météo France a placé vendredi 12 juin 16 départements en alerte orange. Dans le Grand-Est, la Côte-d'Or, le Doubs, le Jura, la Haute-Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, la Moselle, la Haute-Saône, les Vosges et le Territoire de Belfort sont placés en vigilance orange "orages". L'Ardèche, la Haute-Loire et le Puy-de-Dôme sont en alerte pluie-inondation, le Gard et la Lozère en vigilance pour risque de pluie-inondation, crues et orages, tandis que l'Aveyron est en alerte pour risque de crues. Météo France prévoit un "épisode pluvio-orageux sur le sud du Massif central, nécessitant un suivi du fait des cumuls forts de précipitations attendus". Selon le prévisionniste, il pourrait tomber jusqu'à 120 mm de pluie sur les zones les plus exposées en 24 heures. Dans les Cévennes, Météo France attend de 150 à 250 mm, voire 250 à 380 mm de pluie en 36 heures. Sur le Nord-Est, des orages sont à prévoir dans l'après-midi et en soirée depuis la plaine de Saône vers le nord franc-comtois, la Haute-Marne et la Lorraine, accompagnés e rafales autour de 80 à 100 km/h et ponctuellement plus de 100 km/h et de fortes pluies jusqu'à 20 à 30 mm en une-demi-heure à une heure.
Météo France a placé une dizaine de départements du Grand-Est en alerte aux orages et une partie du Centre-Est en alerte pluie-inondation.
La réforme du baccalauréat est en marche. Dès la rentrée prochaine, les trois filières de la voie générale (S, ES et L) vont être supprimées. Les lycéens suivront un tronc commun et trois enseignements de spécialité, choisis en première, ramenés à deux en terminale. Les mathématiques ne font pas partie des disciplines du tronc commun. Y figure en revanche un "enseignement scientifique" de 2 heures par semaine, qui croise la physique, les sciences et vie de la Terre et des maths. Les épreuves du baccalauréat ont été complètement revues. Premier changement pour ce nouveau bac général que les lycéens passeront dès 2021 : la large part accordée au contrôle continu. Il comptera pour 40% de la note écrite finale. Autre changement de taille : le nombre d'épreuves passées en première et terminale. Seuls cinq examens subsisteront : une épreuve anticipée de français en première, une épreuve écrite de philosophie en terminale, deux épreuves écrites de spécialité et un grand oral. Toutes les autres matières seront évaluées grâce au contrôle continu. Dans un arrêté publié mardi 6 août au Journal officiel, le ministère de l'Éducation nationale indique les modalités des différentes épreuves que devront désormais passer les candidats. Les voici : - L'épreuve anticipée de français comprendra deux parties : un oral de 20 minutes et une épreuve écrite de 4 heures ;- L'épreuve de philosophie reste une épreuve écrite de 4 heures ;- Le grand oral est prévu durer 20 minutes. Il sera lié à l'un des enseignements de spécialité choisi en première. Un rapport de Cyril Delhay, professeur d'art oratoire à Sciences-Po, rendu au ministre Jean-Michel Blanquer fin juin, recommande trois parties : une présentation initiale du sujet de 5 minutes, réalisée sans note, debout devant le jury, suivi d'un dialogue de 10 minutes avec le jury qui fait appel aux connaissances de l'élève mais aussi à sa curiosité, ses motivations. Enfin, une relance du jury sur une nouvelle question pour évaluer la capacité du candidat à "rebondir". Le ministre de l'Éducation devra trancher en septembre.- Les épreuves de spécialité : • Arts : une épreuve écrite de 3h30 et un oral de 30 minutes • Biologie-écologie : une épreuve écrite de 3h30 et une épreuve pratique de 1h30 • Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques : une épreuve écrite de 4h • Humanités, littérature et philosophie : une épreuve écrite de 4h • Langues, littératures et cultures étrangères et régionales : une épreuve écrite de 4h et un oral de 20 minutes • Littérature et langues et cultures de l'Antiquité : une épreuve écrite de 4h • Mathématiques : une épreuve écrite de 4 heures • Numérique et sciences informatiques : une épreuve écrite de 3h30 et une épreuve pratique de 1h30 • Physique-chimie : une épreuve écrite de 3h30 et une épreuve pratique de 1h30 • Sciences de la vie et de la Terre : une épreuve écrite de 3h30 et une épreuve pratique de 1h30 • Sciences de l'ingénieur : une épreuve écrite de 4h • Sciences économiques et sociales : une épreuve écrite de 4h Contrairement à la filière générale, la filière technologique conserve les sept différentes séries proposées aux lycéens. Par contre, le nombre d'épreuves à passer va également diminuer pour les lycéens et le contrôle continu va aussi être introduit dans la note finale. Les élèves inscrits dans une filière technologique passeront ainsi une épreuve anticipée de français en première, puis, en terminale, un examen de philosophie, un grand oral et deux épreuves de spécialité liées à leur série. Voici les modalités des différentes épreuves du baccalauréat technologique : - L'épreuve anticipée de français comprendra deux parties : un oral de 20 minutes et une épreuve écrite de 4 heures - L'épreuve de philosophie est une épreuve écrite de 4 heures - Le grand oral est prévu durer 20 minutes- Les épreuves de spécialité : - Série sciences et technologies de la santé et du social (ST2S) : • Chimie, biologie et physiopathologie humaines : une épreuve écrite de 4h • Sciences et techniques sanitaires et sociales : une épreuve écrite de 3h - Série sciences et technologies de laboratoire (STL) : • Biochimie-Biologie-Biotechnologie ou Sciences physiques et chimiques en laboratoire : une épreuve écrite de 3h et une épreuve pratique de 3h • Physique-chimie et Mathématiques : une épreuve écrite de 3h - Série sciences et technologies du design et des arts appliqués (STD2A) • Analyse et méthodes en design : une épreuve écrite de 4h • Conception et création en design et métiers d'art : une épreuve écrite de 4h - Série sciences et technologies de l'industrie et du développement durable (STI2D) : • Physique-Chimie et Mathématiques : une épreuve écrite de 3h • Ingénierie, Innovation et développement durable : une épreuve écrite de 4h - Série sciences et technologies du management et de la gestion (STMG) : • Droit et économie : une épreuve écrite de 4h • Management, sciences de gestion et numérique : une épreuve écrite de 4h - Série sciences et technologies de l'hôtellerie et de la restauration (STHR) : • Économie - gestion hôtelière : une épreuve écrite de 4h • Sciences et technologies culinaires et des services - Enseignement scientifique alimentation-environnement : une épreuve écrite de 3h et une épreuve pratique de 3h - Série sciences et techniques du théâtre, de la musique et de la danse (S2TMD) : • Culture et sciences chorégraphiques / ou musicales / ou théâtrales : une épreuve écrite de 4h • Pratique chorégraphique / ou musicale / ou théâtrale : une épreuve pratique de 50 minutesDébut août, le ministère de l'Éducation a également publié les programmes de ces nouveaux baccalauréats. Ils sont consultables dans leur intégralité sur son site.
Le baccalauréat 2021 se précise. Dans un arrêté publié mardi 6 août au Journal officiel, le ministère de l'Éducation nationale indique les modalités des différentes épreuves que devront désormais passer les candidats des filières générales et technologiques.
Un lancement retardé. C'est ce que révèle La Provence. Raison évoquée par le ministère de l'Economie : « Une question de sécurité » à l'heure où la France est sous tension sur fond de débat sur la loi Travail. D'après le site du quotidien, la tempête suscitée par l'annonce de cette visite aurait eu raison de l'enthousiasme du ministre de l'Economie et surtout alerté ses services de sécurité. Il devait au départ s'y rendre en compagnie de Samia Ghali, maire du huitième secteur de la ville. Une décision prise avant la tentative d'intrusion de manifestants sur le plateau de « C à vous » où était interviewée Myriam El Khomri jeudi soir. Manuel Valls était aussi attendu à Marseille ce samedi. Un déplacement également annulé d'après la Provence. Le gouvernement étant concentré sur les tensions sociales. Les questions de sécurité viennent donc stopper momentanément l'ascension d'Emmanuel Macron. Macron en danger ? Sa visite à Marseille annuléepar 6MEDIASPour l'instant, son mouvement n'est pas encore une candidature à l'élection présidentielle, mais sa femme, Brigitte Macron, aurait laissé entendre qu'il pourrait se lancer dans la course pour 2017.
Emmanuel Macron annule tout... à Marseille ! Le ministre de l'Economie avait prévu de lancer son mouvement « En marche » dans la cité phocéenne ce samedi 28 mai.
Les mois passent, les sujets de discorde restent. Interrogée sur la sécurité dans la capitale, Rachida Dati a une nouvelle fois attaqué Anne Hidalgo, mardi 22 septembre, l'accusant d'être "aux abonnés absents" face à une délinquance qui "explose" dans la capitale. L'ex-ministre de la Justice a remis sur la table sa proposition d'une police municipale armée à Paris, qui avait animé les débats pendant la campagne des élections municipales, en début d'année. "La délinquance explose dans notre pays, et pour Paris, elle est au dessus de la moyenne nationale. La police municipale n'existe pas à Paris." (Rachida Dati)par France Inter"Les coups et blessures ont augmenté de 46%, les vols avec violence de 93%", entre 2013 et 2019, a souligné sur France Inter la maire LR du VIIème arrondissement, s'appuyant sur la base de données des crimes et délits enregistrés par la police et la gendarmerie. "Et encore une fois Madame Hidalgo est aux abonnés absents", a encore fustigé la candidate malheureuse à l'Hôtel de Ville, décrivant "des quartiers entiers de Paris sous la coupe de dealers et de trafiquants".Rachida Dati accuse également de "mensonge" la maire de Paris Anne Hidalgo qui "a affirmé qu'elle avait créé la police municipale" alors qu'elle "n'existe pas à Paris".Anne Hidalgo "a changé les blousons des agents qui verbalisaient les voitures et leur a mis un blouson 'police municipale'", a-t-elle affirmé, ajoutant que policier municipal, "c'est un statut, c'est réglementé, il faut une formation", et il faut, selon l'élue parisienne, que la police municipale "soit armée". La création d'une police municipale à Paris avait été l'un des sujets majeurs de la campagne pour les municipales. A l'époque, Rachida Dati plaidait déjà pour une police municipale armée.Alors qu'Anne Hidalgo s'était déclarée plutôt "opposée" à l'idée au début de son premier mandat, elle était revenue sur sa position en 2019, plaidant pour une police municipale, mais non armée. En décembre 2019, l'amendement permettant sa création avait été rejeté en commission à l'Assemblée nationale. Mais le dossier devrait revenir prochainement au menu des travaux parlementaires et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a affirmé le 15 septembre que le gouvernement était favorable à la création d'une police municipale non armée à Paris.
L'ancienne garde des Sceaux a une nouvelle fois plaidé pour une police municipale "armée et formée" à Paris, égratignant au passage la maire de la capitale, dont la position a évolué sur le sujet au cours des années.
Les trois hommes étaient donnés grands favoris des sondages effectués avant le premier tour. Au terme de la campagne la plus courte de l'histoire, qui aura duré trois semaines, et après trois débats télévisés, Benoît Hamon pourrait rejouer un scénario à la François Fillon durant la primaire à droite. Le député des Yvelines, âgé de 49 ans, s'est engagé dans la primaire en août dernier. Il s'est distingué durant la campagne notamment en proposant la mise en place d'un revenu minimum universel. Il avait participé au gouvernement Valls en tant que ministre de l'Éducation nationale entre fin avril et août 2014, avant d'être débarqué avec Arnaud Montebourg pour avoir ouvertement exprimé son désaccord avec Manuel Valls. L'ancien Premier ministre apparaissait en position de force durant cette primaire. Il semblait incarner plus logiquement la dimension présidentielle et la capacité à affronter Marine Le Pen et François Fillon dans un éventuel second tour. Mais Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Vincent Peillon ont multiplié les attaques contre l'ancien Premier ministre durant les débats télévisés. Ni Vincent Peillon, ni François de Rugy n'ont réussi de leur côté à venir perturber la bataille entre les trois leaders du premier tour.
Le troisième homme des sondages créérait la surprise en arrivant en tête du premier tour de la primaire de la gauche. Selon les premiers chiffres, Benoît Hamon l'emporterait au premier tour devant Manuel Valls et Arnaud Montebourg.
"C'est une étude aussi troublante que passionnante". L'addictologue William Lowenstein, président de SOS Addiction a commenté mercredi 22 avril les observations rapportées par l'Académie des sciences et l'hôpital de la Pitié Salpêtrière sur d'éventuelles vertus préventives de la nicotine face au coronavirus. France Inter a révélé les résultats d'une étude menée sur 480 malades, qui indique que les fumeurs seraient moins affectés que le reste de la population. Dans le détail, ces observations statistiques publiées par l'Académie des sciences portent sur 350 patients hospitalisés et 130 plus "légers accueillis en ambulatoire", tous testés positifs au Covid-19."On avait un taux de fumeurs qui était de l'ordre de 5%; ce qui est bas. Il y a à peu près 80% de moins de fumeurs dans les populations Covid que dans la population générale, de même sexe et de même âge", commente pour France Inter le professeur Zahir Amoura, qui a mené l'étude."Les fumeurs actifs sont protégés"Selon l'Académie des sciences, des études cliniques "sont en cours", se fondant sur "l'hypothèse du "rôle central" des récepteurs de la nicotine dans l'organisme face à la propagation du Covid-19. "Un premier constat, fait dès la publication des séries initiales de patients Covid-19, est celui d'un taux faible de fumeurs dans cette population. Ce signal, dont l'interprétation était impossible en raison de nombreux biais méthodologiques, a suscité une étude française prenant en compte ces facteurs confondants qui a confirmé que les fumeurs actifs sont protégés contre l'infection par SARS-Cov-2. Les raisons de cette protection ne sont pas établies mais la nicotine pourrait être un candidat", résume ainsi l'institution dans son communiqué.En attendant des résultats approfondis, la prudence reste de mise. "Attention, ne faisons pas la saison 2 de la chloroquine avec la nicotine, il y a beaucoup de choses encore à éclaircir et à prouver", prévient William Lowenstein sur franceinfo. "Pas question de fumer pour se protéger du virus. Ce serait une stratégie déraisonnable", ajoute t-il. Selon France info, des tests vont être menés sur "trois publics différents", avec des patches nicotiniques.
Selon des sources concordantes, plusieurs études menées dans différents pays ont constaté une faible proportion de fumeurs parmi des patients atteints par le Covid-19. La prudence reste toutefois de mise.
Paris exige des explications. La France a convoqué vendredi 22 mars le chargé d'affaires israélien à Parisaprès l'intrusion "grave et inadmissible" des forces de sécurité israéliennes afin d'y annuler un événement, a annoncé le ministère français des Affaires étrangères. "De tels agissements représentent une atteinte grave et inadmissible au fonctionnement de notre réseau culturel à Jérusalem. Le chargé d'affaires israélien à Paris a été convoqué au Quai d'Orsay sur ce sujet ce jour afin de procéder aux mises au point nécessaires", a indiqué le ministère dans un communiqué.Jeudi, les forces de police israéliennes ont fait intrusion dans l'institut de Jérusalem-Est, partie palestinienne de la ville occupée et annexée par Israël, et ont ordonné l'évacuation des personnes présentes, avait expliqué jeudi une source au sein du consulat général de France. Cette manifestation culturelle avec des Palestiniennes, que devait héberger l'antenne de l'Institut français de Jérusalem-Est, était organisée avec une association de femmes de Jérusalem. Une association qu'Israël accuse d'être "sponsorisée ou financée par l'Autorité palestinienne" et "sans autorisation". "Un événement en lien avec la fête des mères""La France entend maintenir et développer les relations denses et anciennes qu'elle entretient avec la société civile palestinienne", fait savoir le quai d'Orsay. Toutes les activités de l'Autorité palestinienne à Jérusalem sont considérées comme illégales par Israël. Selon l'association qui devait participer à l'événement, sa directrice et une bénévole ont été arrêtées par les forces de l'ordre puis libérées peu après. "Il s'agissait d'un événement en lien avec la fête des mères", célébrée chaque année le 21 mars dans une partie du monde arabe, pour vendre des objets d'artisanat confectionnés par des femmes de Jérusalem, a expliqué à l'AFP l'une des femmes qui devaient participer à l'événement. Elle a refusé de donner son nom.
Le ministère des Affaires étrangères a dénoncé une intrusion "grave et inadmissible" des forces de sécurité israélienne à l'institut français de Jérusalem.
Trois personnes adeptes du canyoning ainsi qu'un enfant, sont morts mercredi soir après avoir été emportés dans l'après-midi par une crue soudaine causée par de violents orages en montagne dans un canyon de Corse-du-Sud. Une cinquième personne est toujours portée disparue dans ce haut lieu d'activités en eau vive.Les victimes sont un père et son enfant ainsi que deux autres personnes, a détaillé à l'AFP le procureur d'Ajaccio Eric Bouillard. Outre ces 4 morts et la personne toujours recherchée, deux personnes appartenant au même groupe de touristes ont réussi à sortir de l'eau saines et sauves mais "très choquées", selon le magistrat. Parmi elles se trouverait la mère de l'enfant décédé.Important dispositif de secoursOutre ce groupe de sept personnes, une huitième personne qui avait également été emportée dans la crue a pu être secourue, a ajouté le secrétaire général de la préfecture Jean-Philippe Legueult. Selon lui, les victimes seraient toutes des touristes français.Un important dispositif de secours a été déployé dans le canyon de Zoicu, à Soccia (Corse-du-Sud) où a eu lieu le drame, avec six plongeurs et trois hélicoptères. Vers 22h15, les hélicoptères Dragons 2A et 2B de la sécurité civile ainsi que l'hélicoptère de la gendarmerie ont quitté la zone mais les plongeurs sont en revanche restés sur place.Randonnée, kayak et canyoningLe Zoicu est un ruisseau qui donne son nom au canyon qui est considéré comme l'un des plus beaux de l'île pour ses paysages et la couleur émeraude de ses vasques. Très prisé pour les activités sportives aquatiques, il est considéré comme un canyon plutôt sportif, très apprécié pour y pratiquer la randonnée, le kayak et le canyoning, avec des rappels de 18 mètres de haut, inaccessibles sans équipement spécialisé. Violents orages en CorseDe violents orages survenus ces derniers jours dans la montagne corse ont fait gonfler subitement le Zoicu, rendant la zone dangereuse. Avec quatre morts, cet accident de canyoning est l'un des plus meurtriers en France depuis 1990, selon un bilan de l'AFP.En fin de journée, Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse a assuré que "la Corse toute entière (était) bouleversée par ce drame. Nous pensons aux victimes et assurons leurs familles de notre soutien dans cette terrible épreuve", a-t-il déclaré sur Twitter. Auparavant, un drame du cirque de Salazie à La Réunion en mars 2010 avait fait quatre victimes, deux femmes et deux hommes. Le 16 juin 2011, trois personnes, dont un guide professionnel, avaient aussi perdu la vie, emportées par une vague dans un torrent en Savoie.En Europe, un accident de canyoning avait fait 21 morts en juillet 1999 à Interlaken en Suisse, dans les Alpes bernoises. Les victimes, dont 14 Australiens, avaient été piégées par une brusque montée des eaux dans les gorges de Saxet-Bach, après un violent orage. La Corse, placée en alerte orange canicule depuis mardi et pour plusieurs jours, avait aussi déjà connu un drame en août 2002 avec la disparition de deux hommes de 17 et 21 ans, qui ne pratiquaient pas le canyoning, mais qui s'étaient noyés dans la crue subite d'un cours d'eau.
Sept personnes ont été emportées par une crue subite, dans le canyon de Zoicu en Corse du Sud. Quatre d'entre elles sont mortes, une est toujours portée disparue et deux autres ont été secourues.
Nordahl Lelandais a été mis en examen, mercredi 4 juillet, pour l'agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans, selon BFMTV et France Bleu Isère. Il s'agit de la troisième mise en examen pour l'ancien maître-chien de 35 ans, déjà poursuivi pour le "meurtre" de Maëlys et à Chambéry pour "l'assassinat" d'Arthur Noyer.Une enquête a été ouverte après la découverte, par les policiers, d'une vidéo pédopornographique sur le téléphone portable de Nordahl Lelandais. Les autorités ont retrouvé "une vidéo sur laquelle une petite fille subit des attouchements", identifiée comme la petite cousine de l'ancien militaire, toujours détenu dans une unité psychiatrique de la prison de Lyon-Corbas (Rhône). Seulement une heure et demi d'auditionSelon le procureur de la République de Nîmes, Eric Maurel, la fillette vit dans la région de Bagnols-sur-Cèze, dans le Gard. Selon une source proche du dossier, la vidéo aurait été tournée dans la nuit du 19 au 20 août, c'est-à-dire une semaine avant la disparition de la petite Maëlys. La petite cousine était, à ce moment-là, en vacances à Domessin (Savoie) au domicile des parents de Nordahl Lelandais. Mardi 3 juillet, l'ancien militaire a été entendu par les juges d'instruction de Grenoble. Ces derniers, qui souhaitaient obtenir des réponses sur les circonstances précises de la mort de la petite Maëlys, mais aussi sur l'agression sexuelle présumée de sa petite cousine, ont interrogé Nordahl Lelandais pendant près d'une heure et demi.
Une vidéo de cette agression sexuelle a été retrouvée dans le portable de Nordahl Lelandais par les enquêteurs.
Cette annonce intervient alors que le gouvernement mauricien a exprimé son intention de réclamer des compensations pour les dégâts commis par la marée noire.Tokyo avait déjà dépêché sur l'île Maurice une première équipe de six experts, comprenant notamment des gardes-côtes et des diplomates, pour contribuer aux efforts en vue de contenir la pollution.Une nouvelle équipe de sept spécialistes quittera le Japon mercredi, et acheminera du matériel, dont des produits absorbants, pour aider à résorber les nappes de fioul qui se sont déversées dans les eaux cristallines de l'île, a annoncé lundi l'ambassade japonaise à Maurice."La fuite d'hydrocarbures a causé de graves dommages à l'environnement de la côte sud-est de Maurice et aura aussi un inévitable impact sur l'industrie touristique du pays", a indiqué l'ambassade dans un communiqué."Le Japon a décidé d'envoyer l'équipe eu égard à l'ensemble des circonstances, notamment la requête d'aide urgente du gouvernement mauricien et les relations amicales entre les deux pays", a-t-elle ajouté.Le vraquier japonais MV Wakashio s'était échoué le 25 juillet sur un récif à la Pointe d'Esny, au sud-est de l'île Maurice, avec 3.800 tonnes de fioul et 200 tonnes de diesel à bord.Entre 800 et 1.000 tonnes de fioul se sont échappées de ses flans éventrés et ont souillé les côtes, notamment des espaces protégés abritant des forêts de mangrove et des espèces menacées.Les équipes d'intervention ont mené une course contre la montre pour pomper le reste du carburant, alors que le bateau menaçait de se briser à tout moment. Il s'est finalement cassé en deux dimanche.Les deux tiers avant de l'épave ont commencé à être remorqués avant d'être coulés au large pour éviter des dégâts supplémentaires. La partie restante, qui contient les moteurs et environ 30 mètres cubes de pétrole qu'il risque d'être compliqué de pomper en raison des conditions météorologiques, est encore coincée sur le récif.Le gouvernement mauricien a été accusé de négligence, la population de cette île touristique se demandant pourquoi si peu avait été fait entre le moment où le MV Wakashio s'est échoué et l'apparition de la fuite.Le Premier ministre mauricien, Pravind Jugnauth, a estimé qu'aucune erreur n'avait été commise et a refusé de présenter des excuses.Le propriétaire japonais du bateau, Nagashiki Shipping, s'est déclaré "profondément conscient de (ses) responsabilités" et a promis de répondre "sincèrement" aux demandes de compensation.A l'issue d'une réunion lundi, le comité de crise mis en place par les autorités a estimé qu'il était "trop risqué de chercher à récupérer la quantité résiduelle de fioul dans la salle des machines", selon un communiqué."Les opérations de pompage reprendront dès que la météo le permettra", a-t-il ajouté.Ce comité a approuvé un plan pour remorquer la plus grand section du bateau, qui n'est pas échouée, "à huit miles nautiques (environ 14 km) de la limite extérieure du récif".
Le Japon a annoncé lundi l'envoi imminent d'une nouvelle équipe d'experts sur l'île Maurice pour participer aux efforts de dépollution, un millier de tonnes de fioul s'étant écoulé d'un bateau japonais échoué sur un récif depuis fin juillet.
"Shoah", "Adolf", "rentiers juifs"... Après la polémique, l'enquête. Le parquet de Paris a ouvert jeudi 17 septembre un dossier pour "provocation à la haine raciale", visant plusieurs clips et chansons de Freeze Corleone, une figure montante du rap français.Quelques heures après la montée d'une polémique sur les paroles de ses chansons, le procureur de Paris, Rémy Heitz, a annoncé dans un communiqué avoir "pris l'initiative d'ouvrir (...) une enquête portant sur différents clips vidéo et chansons de Freeze Corleone" pour "provocation à la haine raciale" et "injure à caractère raciste". Un peu plus tôt, le Délégué interministériel à la lutte contre le racisme l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) Frédéric Potier avait annoncé un signalement auprès du parquet, après avoir recensé neuf passages qui constitueraient une incitation à la haine raciale. Il a aussi indiqué avoir signalé ces propos "aux fins d'enregistrement à la plateforme Pharos de l'office central lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication". Dans des extraits de ses clips diffusés sur les réseaux sociaux et compilés notamment par la Licra, le rappeur déclare entre autres: "J'arrive déterminé comme Adolf dans les années 30", "tous les jours RAF (rien à foutre, ndlr) de la Shoah" ou bien encore "comme des banquiers suisses, tout pour la famille pour que mes enfants vivent comme des rentiers juifs".Son dernier album, intitulé "LMF" ("La Menace Fantôme") et sorti le 11 septembre, a déjà été salué par de nombreux amateurs français. Un clip posté sur YouTube vendredi, "Freeze Corleone 667", affiche ainsi plus d'un million de vues, un succès qui suscite l'inquiétude de la Licra et de plusieurs élus et membres du gouvernement. Sur Twitter, la Licra a estimé mercredi que "l'impunité (devait) cesser" et demandé à l'ensemble des acteurs dont les grandes plateformes de diffusion de musique en ligne de "prendre leurs responsabilités".Dans un tweet publié dans la nuit de mercredi à jeudi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin s'est indigné de propos "inqualifiables", appelant Facebook et Twitter "à ne pas diffuser ces immondices".De leur côté, une cinquantaine de députés LREM ont réclamé jeudi dans une tribune des sanctions. "Ce dernier fait ouvertement l'apologie du nazisme et l'éloge du terroriste Mollah Omar", ont écrit les élus parmi lesquels la députée des Yvelines, Aurore Bergé, l'ex-ministre de la Transition Écologique, François de Rugy, ou la présidente de la commission des Lois, Yaël Braun-Pivet. "Notre République ne peut accepter que la pseudo expression artistique puisse servir de prétexte aux appels à la haine ou à l'apologie du terrorisme", ont ajouté les députés. "Ne laissons plus rien passer". Le chef de file des députés LREM Christophe Castaner a lui aussi prévenu dans un tweet avoir saisi le procureur face à un clip "intolérable", tandis qu'à droite, le député des Alpes-Maritimes (LR) Eric Ciotti a dénoncé un "vrai prêcheur de haine" et appelé également les plateformes numériques à le radier et à interdire ses chansons de diffusion.Interpellé dans la tribune des élus LREM, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti s'est insurgé jeudi après-midi, dans l'hémicycle, contre ces paroles. "L'imaginaire est le dernier refuge de la liberté et l'art est sans doute un espace formidable de liberté mais en aucune façon il ne peut être le paravent permettant en toute impunité d'exprimer la haine, ni l'apologie du nazisme (...) ni d'égrener des tombereaux d'insultes antisémites qui donnent envie de vomir", a-t-il déclaré."Ce clip vu par près de 5 millions de jeunes Français, alors que se déroule en ce moment même le procès de l'Hyper Cacher... Je dis à tous les juifs de France, à tous nos concitoyens, à quel point le garde des Sceaux, le ministère de la justice, la Nation toute entière sont aujourd'hui à leurs côtés", a-t-il ajouté, avant d'être applaudi debout par l'ensemble des députés.
Les paroles du rappeur ont provoqué l'indignation dans les rangs de l'Assemblée comme du gouvernement.
Oeufs, laits céréales, pommes, charcuteries, yaourts... Ce sont 130 produits alimentaires du quotidien que le magazine 60 Millions de consommateurs a passé au crible dans son hors-série de juillet-août consacré au "meilleur du bio". Fort de ses résultats, il met en garde contre les "montagnes de promesses" du secteur qui est "loin d'être sans failles". Si la promesse de pommes et bananes sans pesticides est tenue, certains laits et oeufs bio sont eux chargés en polluants cancérigènes. Le magazine a en effet détecté la présence de dioxines, "des molécules issues de rejets industriels, notamment des incinérateurs", note le magazine. Autre découverte, des PCB. Ces produits sont interdits en France depuis 1987, précise le périodique, mais se sont accumulés et persistent dans les sols. "Ils sont cancérogènes et perturbateurs endocriniens pour l'homme". Certaines charcuteries contiennent par ailleurs des nitrites de sodium, considérés comme des conservateurs cancérigènes. Outre les polluants, le magazine, édité par l'Institut national de la consommation (INC), pointe plusieurs autres points à améliorer : l'utilisation des engrais et pesticides, l'exploitation intensive, l'impact carbone négatif des fruits hors-saison, le fait que certains fruits et légumes bio soient vendus sous plastique... Trop de sucre même en bio Il rappelle également que "manger exclusivement bio est une utopie, pour des raisons économiques, mais aussi parce que toutes les denrées ne sont pas disponibles". Autre point important, bio ne veut "pas dire diététique". Nombre de produits sucrés bio peuvent conduire au développement de maladies comme le diabète. Déplorant qu'un produit arborant le label AB coûte bien plus cher qu'un produit conventionnel, le magazine dénonce "l'argument marketing de poids" qu'est devenu le précieux sésame. "A l'heure où les scandales alimentaires s'enchaînent, le logo fait figure de Graal. Pourtant il est loin d'être sans failles", souligne la rédactrice adjointe du magazine, Christelle Pangrazzi, citant plusieurs dérives, comme l'exploitation de travailleurs immigrés dans les champs ou l'utilisation de l'huile de palme, autorisée malgré le fait que sa culture participe à la déforestation.Bio mais pas toujours éthique Or, ajoute-t-elle, "en optant pour le bio, le consommateur devrait avoir la garantie d'acheter responsable d'un point de vue aussi bien nutritionnel qu'écologique ou éthique". Selon les chiffres révélés mardi par l'Agence Bio, le bio représente désormais 5 % des achats alimentaires des Français, avec près de 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires. L'Agence Bio note également le renforcement du poids de la grande distribution, qui commercialise désormais la moitié des produits bio, alors que jusqu'à l'an passé, les commerces spécialisés menaient la danse. La vente directe conserve 12% de parts de marché en 2018 (+12,8 %). Étant donné le poids du secteur côté consommateur, "l'heure n'est plus aux montagnes de promesses, si bio soient-elles", conclut Christelle Pangrazzi.
60 Millions de consommateurs met en garde contre les "promesses" de l'agriculture bio. Le magazine a passé au crible 130 produits et pointe un secteur qui n'est pas "sans failles", malgré sa bonne réputation.
Emmanuel Macron a officiellement lancé le grand débat national, voulu comme la réponse du gouvernement aux attentes des "gilets jaunes". Durant près de sept heures, le chef de l'État à répondu aux questions des 653 maires de Normandie qui avaient fait le déplacement à Grand-Bourgtheroulde (Eure). Une intervention a été particulièrement remarquée, celle de Dominique Chauvel, maire de Saint-Valéry-en-Caux, aujourd'hui sans étiquette après avoir quitté le Parti socialiste lors de l'utilisation du 49-3 pour la loi Travail en 2016. Elle était alors députée de la 10e circonscription de Seine-Maritime. Au début de son intervention, elle explique avoir été "déçue" par le chef de l'État : "Vous m'avez déçue monsieur Macron, vous m'avez déçue parce que vous n'êtes pas venu au congrès des maires". "Je suis une femme désabusée, lasse, déçue, mais une femme qui a peur", poursuit Dominique Chauvel, assurant qu'elle a longtemps hésité à venir à Grand-Bourgtheroulde. "Moi, la République, elle m'a tout donné.(...) Elle m'a permis d'être là où je suis (...) Et aujourd'hui, j'ai peur pour mon pays", lance-t-elle avant d'ajouter : "Aujourd'hui, je pense qu'il y a beaucoup de gens qui sont laissés au bord du chemin"."Tendre la main aux gens de l'autre coté de la Méditerranée""Monsieur Macron, je vous souhaite, je nous souhaite de réussir (...) Notre pays va dans le mur, il va aussi dans le mur de l'intolérance, des extrémismes, dans le mur où chacun va se refermer, où chacun va rester sur soi, ou y aura plus de collectif, et ça j'en veux pas pour mon pays. Je ne veux pas entendre tout le monde dire : 'bah une bonne guerre ça ferait du bien'. Pas aujourd'hui. Il faut tendre la main à son voisin, il faut tendre la main aux gens qui, de l'autre coté de la Méditerranée, sont en train de crever, à ces enfants dont on pleure sur le sort quand ils sont sur une plage italienne mais pour lesquels on ne fait rien au jour le jour", a déclaré la maire de Saint-Valéry-en-Caux. Dominique Chauvel met en garde Emmanuel Macron contre la montée des extrémismes. "Monsieur Macron je vous souhaite que nous réussissions parce que notre pays est au bord du gouffre et j'ai crainte que des fascismes des heures noires nous attendent. Parce que ceux qui tirent profit quand on est au bord de la falaise, ce n'est pas vous, ce n'est pas moi. Ce sont les extrémismes de tous bords, ceux qui ne voient que leurs propres intérêts et ne veulent surtout pas construire le vivre-ensemble". Son intervention a été suivie de longs applaudissements.
Les maires étaient invités à présenter les doléances des habitants de leur commune lors d'un face-à-face avec Emmanuel Macron, mardi dans l'Eure. La prise de parole de Dominique Chauvel, maire de Saint-Valéry-en-Caux, aura marqué les esprits.
Les Franciliens peuvent se réjouir. Les prix du Pass Navigo n'augmenteront pas en 2018, a annoncé Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France, dans un entretien accordé à 20 Minutes, mardi 26 juin. Une décision qui a été fortement saluée par les élus franciliens. Après deux années de hausses successives, en 2016 et 2017, les prix du Pass Navigo à tarif unique (75,20 € mensuels) et du forfait Imagin'R n'augmenteront pas à la rentrée prochaine. "Les Franciliens ont vécu une année de galère indescriptible, liée aux travaux et surtout à ces mois de grève", a justifié Valérie Pécresse, invoquant également le redressement de "la situation financière d'Île-de-France Mobilités".Après les différentes augmentations en 2016 et 2017, l'élue des Républicains avait été la cible de critiques : "Il y a eu deux augmentations [...] consacrées intégralement à améliorer la qualité du service. Cela a contribué à acheter 250 trains neufs, 250 bus propres, de renforcer 250 lignes de bus, et de créer 8 000 places de parking relais", a défendu la présidente de région. "Pas d'illusions, nous aurons un Pass Navigo à 80 euros à la fin du mandat"Une décision saluée par les élus franciliens, mercredi 27 juin. "Nos pressions ont payé", se sont félicités les élus du groupe Alternative Écologiste et Sociale dans un communiqué. Une "décision responsable et juste", a loué Othman Nasrou, le président du groupe Les Républicains et Indépendants, défendant les précédentes hausses. Les élus MoDem du groupe du Centre et des Démocrates, eux, "partagent la décision de Valérie Pécresse", estimant que le maintien du prix est le fruit d'"une reprise économique en Île-de-France" conjuguée avec "une gestion rigoureuse des finances du STIF depuis l'arrivée de la nouvelle majorité régionale en décembre 2015"."Elle (Valérie Pécresse, ndlr) a pris le prétexte de la tarification pour améliorer les transports mais la tarification ne finance jamais l'investissement, elle abonde le fonctionnement (...) Avec le Pass Navigo, Ile-de-France Mobilités (ex-STIF) augmente sa cagnotte", a rétorqué Mounir Satouri, le président du groupe Alternative Écologiste et sociale. "Les dernières augmentations du Pass Navigo étaient inutiles (...) la cagnotte constituée par Valérie Pécresse en est la preuve", a pointé Nadège Azzaz, présidente du groupe Ensemble (ex-PS). "Nous ne nous faisons pas d'illusions, nous aurons un Pass Navigo à 80 euros à la fin du mandat", a-t-elle affirmé."Je ne peux pas m'engager sur une non-augmentation dans les années futures"Quant à la question d'une possible hausse des prix dans les années futures, Valérie Pécresse a expliqué ne pas pouvoir "(s)'engager sur une non-augmentation" : "Je ne peux pas m'engager sur une non-augmentation dans les années futures", a-t-elle prévenu, invoquant des paramètres "qu'on ne peut pas prévoir", tels que "la croissance, la fréquentation des rames (et) les conséquences de la grève" SNCF. "Si la grève continue jusqu'à la fin du mois (de juin), il me paraît indispensable que la SNCF fasse un geste supplémentaire en direction des voyageurs", a-t-elle ajouté.
Les élus franciliens ont salué la décision prise par Valérie Pécresse, même si certains d'entre eux ont dénoncé les hausses "inutiles" des deux dernières années.
Depuis l'annonce de la mort de Jacques Chirac jeudi à l'âge de 86 ans, des livres d'or ont été ouverts à l'Elysée pour permettre à ceux qui le veulent d'exprimer leur émotion. Et les Français sont au rendez-vous : jeudi soir, ils étaient 700 à être venus signer les registres de condoléances, contre 2.600 vendredi. Ce samedi soir, près de 5.000 personnes étaient venues à l'Elysée pour rendre hommage à l'ancien président. Au total quelque 600 feuillets ont été remplis, indique l'Elysée. Les registres transportés aux Invalides dimancheLes registres, installés sur une table de verre sous le portrait de l'ancien président, pourront être signés jusqu'à 20 heures samedi au palais présidentiel. Ils seront ensuite transférés aux Invalides où ils seront disponibles dimanche à partir de 14 heures, selon l'Elysée. C'est là qu'aura lieu l'hommage populaire rendu à l'ex-chef de l'Etat, avant la journée de deuil national prévue lundi. Une cérémonie aura lieu à l'église Saint-Sulpice et une minute de silence sera respectée dans les écoles et les administrations. Une trentaine de chefs d'Etat et de gouvernement étrangers ont déjà annoncé leur venue.
Depuis jeudi, les livres d'or ouverts à l'Elysée en hommage à l'ancien président ont été signés par plus de 5000 personnes.
Après avoir laissé planer le doute pendant les deux mois de confinement, le gouvernement appelle désormais les Français à réserver leurs vacances d'été afin de relancer le tourisme, sinistré par la crise du coronavirus. "Aux réservations, citoyens!", a notamment lancé le secrétaire d'Etat au Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne jeudi 4 juin sur BFMTV. Mais les Français ne sont pas encore convaincus. Selon l'Observatoire du marché touristique français*, réalisé par le cabinet Contours Conseil, plus des trois quarts des Français n'ont pas encore arrêté leur choix de réservation pour cet été, révèle samedi la chaîne d'info. Un Français sur six (14%) affirme même qu'il va y renoncer. Quand ?Si les sondés qui comptent partir ne veulent pas réduire ou augmenter leurs congés, ils les décalent. Près d'un quart d'entre eux (23% contre 19% auparavant) envisagent de partir en septembre, contre 41% en août (40% auparavant), 28% en juillet (30% auparavant), 5% en octobre (2% auparavant) et 4% en juin (9% auparavant).Où ?Habituellement destination préférée l'été, les stations balnéaires se partagent désormais la vedette avec la campagne et la montagne. "A noter que ce report vers la campagne est fortement corrélé au sentiment d'appartenance à une population à risque Covid", précise l'enquête de Contours Conseil. Alors que l'incertitude pèse encore sur les voyages à l'étranger, 16% des Français qui prévoient de partir en vacances envisagent de se rendre en Bretagne, à égalité avec la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Suivent l'Occitanie et l'Auvergne-Rhône-Alpes (13%)n la Nouvelle-Aquitaine (12%), la Normandie (7%), les Pays de la Loire (6%), les Hauts-de-France (3%), l'Ile-de-France, le Grand Est, le Centre Val de Loire et la Bourgogne Franche-Comté (2%). Comment ?La crise devrait non seulement avoir un impact sur la destination et la date des vacances, mais également sur le choix de l'hébergement. Près d'un quart (23%) des personnes interrogées affirment en effet qu'elle veut changer leurs plans. Signe que nombre de Français veulent faire des économies, ils sont désormais 18%, contre 11% auparavant, à vouloir partir dans leur résidence secondaire, chez des amis ou dans leur famille. Les clubs de vacances et les campings devraient accueillir chacun 11% des vacanciers.*Enquête réalisée entre le 22 mai et la fin mai auprès d'un panel de 1.118 répondants, représentatifs de la population française en termes de genre, âge, région de résidence et CSP.
SONDAGE - Plus des trois quarts des Français n'ont pas encore réservé leurs vacances d'été, selon l'Observatoire du marché touristique français, réalisé par le cabinet Contours Conseil, dévoilé par BFMTV.
L'Espagne a refusé de récupérer dix-neuf migrants arrêtés lundi sur l'autoroute A63, au niveau du péage de Bénesse-Maremne, dans les Landes, rapporte Le Parisien mardi 13 novembre.Dix-sept hommes, une femme et un adolescent de 17 ans, originaires d'Afrique de l'Ouest, on été interceptés par les douaniers alors qu'ils circulaient à bord d'un bus commercial, en direction du nord du pays. Ils ont été confiés aux gendarmes du peloton autoroutier de Castets, qui ont voulu, selon la procédure, les reconduire en Espagne.Mais les autorités ibériques ont refusé de mettre en oeuvre la procédure de réadmission, arguant qu'il n'y avait aucune preuve que les migrants provenaient bien d'Espagne.Les migrants ont été assignés à résidence dans les Landes, avec obligation de quitter le territoire français, à l'exception de l'adolescent, qui a été confié à l'aide sociale à l'enfance.
Les autorités espagnoles estiment qu'il n'y a aucune preuve que les migrants viennent bien de la péninsule ibérique.
Mischa Aznavour a respecté la tradition arménienne qui impose le silence 40 jours suivant un décès. Mercredi 14 novembre, au 41e jour de la mort de Charles Aznavour à 94 ans, son fils aîné a accepté de se confier à RTL.Mischa Aznavour révèle un "projet avec Universal de ressortir peut-être quelques titres" qui va ravir les fans du chanteur français. Il "avait enregistré 5, 6 titres quand on a fait l'album encore en 2016 et d'autres étaient déjà préparés, montés, arrangés, mais il n'avait pas les voix dessus".Son 3e enfant âgé de 48 ans imagine "un album qui peut se faire où il y aurait six titres avec mon père, et six autres titres qu'il aurait donnés à des gens qu'il appréciait beaucoup. On n'a pas encore choisi tout le monde". Cela pourrait être "des chanteurs avec qui il avait des affinités, de la nouvelle comme de l'ancienne génération", souligne l'acteur et écrivain né en Suisse Mischa Aznavour. D'autres projets autour de la star décédée le 1er octobre sont envisagés selon RTL : un film créé à partir d'images tournées par Charles Aznavour en Super 8 et une série d'animation à la télé basée sur les chansons d'amour de l'artiste.
Mischa Aznavour a choisi RTL pour s'exprimer pour la première fois sur la mort de son père, le chanteur Charles Aznavour, mort le 1er octobre.
Le dirigeant nord-coréen confie au président de la Corée du Sud vouloir visiter à tout moment la résidence et le bureau présidentiel, plus souvent appelée "Maison Bleue". Il conclut sa demande par "je m'assurerai de ne plus interrompre votre sommeil matinal". Kim Jong Un fait ici référence aux missiles tirés de bon matin depuis la Corée du Nord.Ce vendredi 27 avril, Kim Jong est devenu le premier dirigeant nord-coréen à marcher sur le sol sud-coréen en franchissant la ligne de démarcation militaire séparant les deux Corées.
Lors de la rencontre historique entre les deux Corées vendredi 27 avril, Kim Jong Un a osé faire une blague à Moon Jae-in, le dirigeant sud-coréen.
D'abord reportée du printemps à l'automne, la foire au jambon de Bayonne, qui se déroule chaque année dans la ville du même nom depuis 1462, est définitivement annulée pour l'année 2020. L'épidémie de Covid-19, qui guette toujours, a eu la peau de la 558e édition de l'événement, qui devait se tenir courant octobre. Jean-René Etchegaray. "L'ensemble des acteurs de la filière du jambon (...) a considéré qu'il n'était pas raisonnable d'imaginer d'organiser une foire de cette ampleur au mois d'octobre", a indiqué samedi 8 août le maire Jean-René Etchegaray, à l'antenne de France Bleu Pays basque.Un "cluster" potentiel"Il y a trop de risque parce que l'organisation de la foire au jambon se fait à l'intérieur d'un chapiteau, les personnes sont 'touche touche', tout le monde est l'un sur l'autre, la dégustation est à la base même de ce qu'est la foire au jambon", a justifié le maire, ne voulant pas "créer des situations de clusters", alors que la foire accueille habituellement 200.000 personnes en quatre jours.Selon Jean-René Etchegaray, en "500 ans que cette foire au jambon existe, je pense qu'elle avait toujours existé". Cette tradition, née en 1462, se déroule traditionnellement pendant la Semaine sainte. "Il avait fallu une décision royale pour qu'ici, au Pays basque, à Bayonne, une manifestation puisse avoir lieu alors que c'était contraire aux règles religieuses", a expliqué le maire.
La municipalité de la ville basque a dû renoncer à sa fête ancestrale, qui remonte au 15e siècle.
Accusé de "trahison", lui veut plutôt montrer que le Juif est "revenu" pour "gagner" sur les lieux jadis du génocide nazi pendant la Seconde Guerre mondiale.En Israël, le hockey sur glace est loin d'être une priorité... à moins qu'il ne s'arrime à l'histoire. L'Etat hébreu pointe au 34e rang du classement mondial masculin et il ne compte que 700 joueurs et trois patinoires intérieures pour exercer ce sport nordique sous le soleil plombant du Moyen-Orient.Mais lorsque Eliezer Sherbatov, hockeyeur musclé, issu d'une famille de Russie et ayant grandi au Canada, les deux grandes puissances du hockey, signe un contrat avec Oswiecim, le hockey sort de l'ombre.La presse locale s'empare du sujet. Des Israéliens sont interloqués par ce choix et d'autres crient à la "trahison" de la part de Sherbatov, né au début des années 90 à Rehovot, ville située à la sortie de Tel-Aviv, avant que la famille ne déménage à Montréal, Mecque du hockey sur glace.Fan des Canadiens de Montréal, club le plus titré de la NHL (Championnat nord-américain), son père pousse pour qu'il monte sur des patins. Rapide, costaud et disposant d'un arsenal impressionnant de feintes, Sherbatov se démarque, joue son junior à Montréal avec certains coéquipiers qui, eux, ont gradué dans la NHL.Sherbatov s'exile en Europe, puis au Kazakhstan, pour poursuivre son rêve de gagner sa vie en jouant au hockey jusqu'à ce qu'un ami lui parle cet été de la première ligue polonaise, et plus précisément du club d'Oswiecim. - Gagner pour les victimes -"Il y a des Juifs qui sont mécontents que j'ai signé à Oswiecim (...) Moi je leur dit ce qui s'est passé il y a 80 ans c'est des choses que l'on ne va jamais oublier, c'est pour ça que 80 ans plus tard j'ai envie de montrer aux jeunes qu'il faut être fier de son héritage et que maintenant tout est possible", dit Sherbatov dans un entretien téléphonique à l'AFP."L'Holocauste c'est quelque chose d'inimaginable, mais maintenant on a un pays derrière nous qui nous protège, Israël, et puis les Juifs nous n'avons jamais perdu espoir", en dépit aussi de "l'antisémitisme", dit le hockeyeur qui signe en Pologne l'année même de la commémoration du 75e anniversaire de la libération des camps d'Auschwitz."En étant un joueur clé pour remporter le championnat surtout dans cette ville-là, c'est comme si je jouais en même temps pour les victimes de l'Holocauste. Un Juif est revenu et il va gagner pour vous", ajoute-t-il, soulignant le défi sportif de jouer dans une ligue peu connue mais "sérieuse". Côté sérieux, la Pologne ne badine pas non plus avec l'histoire de la Shoah en niant toute connivence avec l'Allemagne nazie pour orchestrer le génocide juif. Et lorsqu'un rabbin accuse sur Twitter Sherbatov de "trahison", le mémorial d'Auschwitz réplique en affirmant que le hockeyeur israélien "comprend mieux" l'histoire.Après la Pologne, Sherbatov, lui, rêve de voir le hockey prendre son essor en Israël. Pays de neuf millions d'habitants, qui compte plus d'un million de ressortissants de l'ex-URSS et des milliers de Canadiens et d'Américains, vivier potentiel pour renforcer l'équipe nationale et aussi public cible pour, qui sait, un club professionnel de la KHL, le championnat russe.Au cours de la dernière décennie, le championnat russe a élargi ses frontières avec un club notamment en Chine. Et des discussions ont déjà eu lieu pour l'ouverture de franchise à Dubaï, aux Emirats arabes unis. Et qui sait peut-être un jour une franchise poussera peut-être à Tel-Aviv, d'autant que les Emirats et Israël ont annoncé jeudi un accord pour normaliser leurs relations. "J'ai envie de finir ma carrière en Israël. Je veux jouer dans mon pays, pour mon pays, du début jusqu'à la fin et j'espère que ça va arriver", souligne Eliezer Sherbatov qui dit toutefois avoir à approfondir à nouveau son hébreu.
Le capitaine de la sélection israélienne de hockey sur glace Eliezer Sherbatov savait bien qu'il s'attirerait les critiques en signant avec le club Oswiecim, ville polonaise où se situe l'ancien camp nazi de Auschwitz.
Coronavirus : comment surmonter l'angoisse ?par euronews (en français)"Excessive", "anxiogène", sont des termes qui reviennent fréquemment lorsqu'on interroge les Français sur le traitement de l'actualité liée au Covid-19 par les médias d'information, selon une étude réalisée par Viavoice pour les Assises du journalisme et plusieurs médias, publiée samedi.Environ 60% des personnes interrogées estiment que les médias ont accordé une place trop importante à l'épidémie, contre 10% d'avis contraire et 25% qui trouvent qu'elle a été "équilibrée".Par ailleurs, les sondés, appelés à choisir jusqu'à trois qualificatifs pour évaluer le traitement global de la crise sanitaire dans les médias, ont répondu à 50% qu'elle était "anxiogène", à 45% "excessive" et à 28% "catastrophiste".Les commentaires positifs sont moins fréquents: seuls 24% des répondants ont trouvé que l'information sur l'épidémie était "utile", 12% "concrète" et 9% qu'elle était "constructive, porteuse de solutions".Lorsqu'on leur demande comment les médias se sont comportés par rapport à la peur de la pandémie, 43% estiment qu'ils l'ont alimentée et 32% qu'ils l'ont exploitée pour faire de l'audience. Seuls 13% estiment qu'ils les ont aidés à maîtriser cette peur.En revanche, les Français louent le travail de fact-checking effectué par les médias durant cette crise: 33% ont déclaré qu'il était "nécessaire" et 16% "utile". Seuls 8% l'ont trouvé inutile et 7% trop important, tandis que 29% auraient souhaité qu'il soit plus important.Enfin, 37% estiment que la démarche des médias qui ont essayé de se rapprocher du public durant cette crise était "nécessaire" et 19% qu'elle était "intéressante", contre 24% qui l'ont jugée "démagogique" et 11% "insuffisante". L'étude a été réalisée en ligne du 4 au 8 septembre, auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, représentatif de la population française adulte.Elle est publiée en amont des 13e Assises du journalisme, dont une édition spéciale consacrée à l'information au temps du Covid se déroulera les 1er et 2 octobre à Tours et sur Internet.
60% des Français estiment que la place accordée à l'épidémie dans les médias était trop importante.
Les indicateurs épidémiques du coronavirus continuent à se dégrader en France. Si 7.852 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés en 24 heures, un ordre de grandeur comparable à ces derniers jours, les admissions à l'hôpital et en réanimation poursuivent leur remontée. Pour ces deux indicateurs, la hausse semble même s'être accélérée lundi et mardi : ces deux journées représentent à elles seules plus de 40% des hospitalisations des sept derniers jours (545 lundi puis 642 mardi) et près de la moitié des admissions en réanimation (104 lundi puis 117 mardi), selon les données officielles publiées mardi 15 septembre. Au total, 2.713 malades ont été hospitalisés sur les 7 derniers jours, et 479 ont été admis en réanimation où l'on traite les cas les plus graves.En prenant en compte les personnes qui sont parallèlement sorties de réanimation, 752 malades se trouvent actuellement dans ces services, dont 246 en Île-de-France et 138 en région PACA. On est toutefois loin des niveaux atteints lors du pic de l'épidémie, avec 7.000 malades en réa début avril.Par ailleurs, le taux de positivité (proportion du nombre de personnes positives par rapport au nombre total de personnes testées) est stable, à 5,4%, et 37 personnes sont décédées à l'hôpital en 24 heures, contre 34 la veille, précise l'agence sanitaire. Depuis le début de l'épidémie en France, 30.999 personnes sont mortes du Covid-19.En outre, 68 nouveaux foyers de contamination ont été détectés, contre 39 lundi soir et 66 dimanche soir. 82 départements en métropole et outre-mer sont désormais classés en situation de vulnérabilité "modérée ou élevée", un chiffre en hausse.
Près de 8.000 nouveaux cas de coronavirus ont également été enregistrés en France en 24 heures.
La mesure n'était jusqu'ici que partielle. Le port du masque sera désormais obligatoire à compter de mardi dès 9 heures, pour les plus de 11 ans, sur tout le territoire de Lyon et Villeurbanne, a annoncé lundi le préfet du Rhône."Une tolérance sera accordée aux cyclistes et aux joggeurs durant leur activité sportive", a-t-il précisé lors d'une conférence de presse. C'est aussi le cas à Paris, dans l'Hérault, et dans les Bouches-du-Rhône par exemple.Dans les autres villes de la métropole de Lyon et du département, le port du masque devient également obligatoire, pour les plus de 11 ans, dans un périmètre de 50 mètres aux abords des écoles maternelles et primaires, des collèges, lycées et établissements d'enseignement supérieur, ainsi que des entrées et sorties des gares ferroviaires, stations de métro, arrêts de tramway et de bus.Zone rouge Ces mesures interviennent alors que le département du Rhône est passé la semaine dernière en zone de circulation active du virus, avec un taux d'incidence supérieur à 50 cas pour 100 000 habitants, ce qui lui vaut d'être classé en "rouge" comme d'autres départements.Jusqu'à présent, le port du masque n'était obligatoire que dans les quartiers les plus fréquentés de Lyon, à certaines heures.Le masque devient obligatoire aussi à Rouen Le port du masque sera obligatoire à partir de mercredi matin dans la métropole de Rouen, qui regroupe 71 communes et un demi-million d'habitants, a annoncé le même jour la préfecture de Seine-Maritime. "Au cours de la semaine passée, une forte accélération de la circulation du virus de la Covid-19 a été constatée dans le département de la Seine-Maritime, et en particulier sur l'agglomération rouennaise", a-t-elle indiqué dans un communiqué. Sur le territoire de la métropole de Rouen, les autorités ont dénombré la semaine dernière 61,1 cas pour 100.000 habitants, "au-delà du seuil d'alerte de 50 fixé au plan national" et un taux de positivité de 5,70%, un chiffre supérieur à la moyenne française. Ainsi, un arrêté préfectoral rend obligatoire le port du masque sur la voie publique et dans les lieux ouverts au public dans l'ensemble des 71 communes de la métropole Rouen Normandie, de 7H00 à 2h00.
Les autorités lyonnaises emboîtent le pas à Marseille, Bordeaux, Grenoble ou Paris. Dès le 1er septembre, il sera obligatoire de porter un masque en extérieur, sur tout le territoire de Lyon et Villeurbanne. Cette nouvelle mesure intervient alors que le département du Rhône a été placé en zone rouge, le 27 août dernier. Mercredi 2 septembre, le port du masque sera également généralisé dans les 71 communes de Rouen.
Les colorations pour cheveux sont à utiliser avec précaution. Efficaces, ces produits vendus librement au grand public sont parfois composés de substances potentiellement dangereuses. Ce constat est dressé par 60 millions de consommateurs qui publie une analyse dans le nouveau numéro de son magazine en kiosque depuis jeudi 26 décembre.L'étude, repérée par le Huff Post, porte sur 16 références, considérées comme étant représentatives du marché. Au final, il s'avère que seulement six d'entre elles sont jugées positivement.Allergies, perturbations endocriniennes et anomalies génétiquesPour le reste, le problème réside notamment dans la présence de composants notoirement allergènes. Le résorcinol est par exemple suspecté de provoquer des perturbations endocriniennes et donc de potentiellement altérer l'équilibre hormonal de son consommateur. Du p-aminophénol a aussi été détecté, alors qu'il est susceptible d'induire des anomalies génétiques.Ces colorations possèdent aussi du paraphénylénediamine (PPD). C'est ce composé qui avait provoqué une sévère allergie chez une étudiante française, dont le visage avait été déformé de façon impressionnante. Son témoignage, en novembre, avait été grandement relayé dans la presse et via les réseaux sociaux. Pour éviter de telles réactions, la notice du produit qu'elle avait utilisé recommandait d'effectuer un petit test de 48 heures sur la peau avant de procéder à la teinte capillaire.Reste que la présence de ces substances allergènes synthétiques n'est jamais constatée au-dessus des limites fixées par la réglementation en vigueur. De surcroît, "60 millions de consommateurs" souligne qu'il convient aussi de se méfier des produits mettant en avant des composants bio : "Il ne faut pas considérer que tout ingrédient naturel est, par définition, exempt de toxicité".
Les produits destinés à se teindre les cheveux sont, pour la plupart, composés de substances allergènes et suspectes. "60 millions de consommateurs" appelle à la prudence.
Il tourna sept films de la saga, dont "L'espion qui m'aimait", "Rien que pour vos yeux" et "Octopussy". Outre sa carrière cinématographique, Roger Moore s'était illustré au début de sa carrière dans plusieurs séries télévisées comme "Ivanhoé", "Le Saint" ou "Amicalement vôtre", où il partageait l'affiche avec Tony Curtis. Avec plus de cinquante films à son actif, Roger Moore avait quelque peu délaissé le grand écran ces dernières années. Ses dernières apparitions se sont faites essentiellement dans des téléfilms ou des séries. En 2003, il est fait chevalier commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique et obtient également, en 2008, le titre de Commandeur des Arts et des Lettres décerné par la France. Très sensible à la cause animale, il soutenait activement l'association PETA. Après trois divorces, Roger Moore était marié depuis 2002 à une richissime danoise, Kristina Tholstrup.
Roger Moore s'est éteint. L'acteur britannique connu pour son élégance en toutes circonstances et son humour avait endossé le costume de James Bond de 1973 à 1985.
Le Premier ministre a fait plusieurs annonces mardi 4 décembre pour tenter d'apaiser la colère des "gilets jaunes". Édouard Philippe a ainsi suspendu pour six mois le durcissement du contrôle technique qui devait entrer en vigueur en janvier. Mais le président de l'association 40 millions de consommateur Pierre Chasseray estime que la mouture de janvier 2019 est abrogée parce que mauvaise. "Le gouvernement en profite pour faire tomber une mesure mal pensée", estime-il dans les colonnes du Parisien. Le 1er janvier 2019, un volet antipollution devait s'ajouter au contrôle technique actuel, avec une surveillance de l'opacité des fumées de gazoles. Mais selon les professionnels automobiles, ce n'est pas seulement les véhicules qui relâchent de la fumée noire au démarrage qui allaient en faire les frais, mais également des véhicules diesel plus récents. "C'est ballot, il s'agit justement des véhicules diesels éligibles à la prime de conversion de Macron", ironise Pierre Chasseray. "On avait relevé le problème depuis des mois : une partie des diesels Euro 5 et Euro 6 risquaient de ne pas passer le test", rappelle au Parisien Laurent Palmier, le président de l'enseigne de contrôle technique Securitest. "Il anticipe d'ailleurs que le taux de contre-visite pour les véhicules mis en circulation après 2 011 (Euro 6) aujourd'hui à 0 % passerait à 2,6 %. Pour les véhicules mis en circulation après 2 008 (Euro 5) le taux passerait de 0,5 % à 4,6 %", précise le quotidien francilien. Des constructeurs trop ambitieux ?Pourquoi cette fausse note ? Le Parisien explique que le respect des normes est en cause. En effet les véhicules diesel les plus anciens s'appuient sur les règles d'opacités Euro tandis que les véhicules récents sont eux soumis aux normes dites plaquées, celles inscrites par les constructeurs eux-mêmes sous le capot des voitures. Mais certains constructeurs affichent des objectifs, très, voire trop, ambitieux. Ils "auraient pu se retrouver pris à leur propre piège", commente Fabrice Godefroy. Toutefois, il ne faudrait pas que ce nouveau test soit supprimé sous peine de provoquer la colère des centres de tests. Ils se sont en effet équipés des appareils nécessaires à la mise en pratique de la mesure. Montant de la facture ? Entre 3.000 et 9.000 euros d'investissement, rapporte Le Parisien. Enfin, l'annonce d'Édouard Philippe ne devrait pas satisfaire les "gilets jaunes" qui réclamaient le retrait du contrôle technique mis en place en mai dernier, jugé beaucoup trop sévère par ses détracteurs.
Le grouvernement a annoncé mardi un moratoire sur le contrôle technique qui devait être instauré en janvier 2019. Mais selon Le Parisien, l'exécutif a juste profité des annonces en réponse aux "gilets jaunes" pour repousser une mesure "mal pensée".
Mais cette fois, Marine Le Pen est allée plus loin dans la distance qu'elle entend mettre entre sa candidature et le Front national (FN).Sur le plateau de "Punchline" sur C8 ce dimanche 12 mars, la présidente du FN avait soigné son effet d'annonce. "Venez prendre place. Vous êtes la candidate à l'élection présidentielle du Front national", l'a accueillie en début d'émission Laurence Ferrari. Réponse de la candidate: "Présentée par le Front national, soutenue par le Front national". Relancée par la journaliste sur ce point, Marine Le Pen a expliqué qu'elle n'était pas du tout la candidate du FN. "Non, non, non, parce que l'esprit de la 5e République veut qu'une présidentielle soit la rencontre d'une femme ou d'un homme avec le peuple. On est soutenu par un parti politique, mais on n'est pas la candidate du parti politique", a-t-elle expliqué. Une argumentation que son directeur de campagne, David Rachline, avait déjà dévoilé sur le plateau de "C à vous" fin janvier. "Ce n'est pas uniquement la candidate du Front national", expliquait-il, arguant par ailleurs que le parti "n'a jamais été un mouvement d'extrême droite". Sur le plan de l'image, cette affirmation n'est que la suite logique de la stratégie de dédiabolisation entreprise par Marine Le Pen dès son élection à la tête du FN en 2011. La candidate à l'élection présidentielle s'efforce depuis plusieurs mois d'afficher un visage rassurant en effaçant tous les codes de l'extrême droite. Ce que le choix de son logo très neutre et dépouillé des attributs habituels du FN sont venus confirmer.Dès 2012, l'affiche de la candidate n'affichait pas la fameuse flamme tricolore, alors qu'elle figurait sur celles de son père pour l'élection précédente. Mais au-delà du ripolinage de la façade frontiste, Marine Le Pen poursuit dans sa stratégie de rassemblement en vue de la construction d'une "majorité présidentielle". Majorité "où il y aura en partie le Front national, mais aussi d'autres élus qui ne seront pas étiquetés FN", a-t-elle expliqué sur C8 ce dimanche.
La disparition de l'iconographie frontiste dans son matériel de campagne n'avait échappé à personne. Exit la célèbre flamme tricolore, place à la rose bleue.
Il revient désormais aux juges d'instruction de décider de renvoyer ou non tous ces suspects, dont les cinq braqueurs présumés, devant la cour d'assises de Paris pour un procès qui ne pourrait se tenir avant 2021, a appris mercredi l'AFP de sources judiciaire et proches du dossier.Dans la nuit du 2 au 3 octobre 2016, la star américaine, alors âgée de 36 ans, s'était fait braquer par cinq hommes dans une discrète résidence hôtelière de luxe à Paris, où elle était venue assister à la Fashion Week.Deux des voleurs l'avaient menacée avec une arme sur la tempe, avant de la ligoter, de la bâillonner."Il m'a demandé avec un fort accent français ma +ring+" (bague), avait-elle raconté aux policiers juste après le vol. "Ils m'ont attachée (...) puis m'ont portée dans ma salle de bain", où la star avait été enfermée.Les braqueurs avaient emporté plusieurs bijoux en diamant et en or, dont une pierre de 18,88 carats, évaluée à près de quatre millions d'euros. Montant total: neuf millions d'euros, le plus important braquage d'un particulier depuis 20 ans en France. Leur chef présumé, Aomar Aït Khedache, dit "Omar le vieux", né en 1956, a affirmé aux enquêteurs avoir confié le diamant à une personne dont il n'a pas révélé l'identité et avoir fait fondre les bijoux en or.- Milieu français du banditisme -Avec ses comparses Didier Dubreucq, dit "Yeux bleus", et Pierre Bouianere, âgés de 61 et 72 ans à l'époque, "Omar le vieux" et ses complices sont connus de longue date dans le milieu français du banditisme: ces trois-là ont déjà été condamnés dans les années 80 ou 90, pour vol aggravé, braquage ou trafic de stupéfiants.Au terme des investigations, le parquet de Paris a demandé dans un réquisitoire signé fin mai que les cinq braqueurs présumés, désormais libres sous contrôle judiciaire, soient jugés notamment pour "vol en bande organisée avec arme", "séquestration" et "association de malfaiteurs", en récidive le plus souvent, selon la source judiciaire.La menace d'un procès se précise aussi pour trois proches d'"Omar le Vieux": son fils, soupçonné d'avoir joué le rôle de chauffeur, sa compagne et un de ses vieux amis, François Delaporte, accusés tous deux d'avoir participé à l'organisation du coup. Ce dernier, lui aussi membre du milieu, avait d'abord été considéré par les enquêteurs comme un des braqueurs et écroué, avant de voir son rôle relativisé.Sur une vidéo de surveillance nocturne, les policiers avaient en effet confondu sa silhouette avec celle du cinquième braqueur présumé, Marc Boyer. Ce dernier, le jeunot de la bande, sera arrêté en avril 2018 près de Cannes.Son père, proche d'un des voleurs, risque d'être jugé à son côté pour détention illégale d'armes. Deux autres mis en examen visés par ces réquisitions sont accusés d'avoir fourni des informations au gang.- Butin écoulé en Belgique -Dernier suspect pour lequel le parquet réclame un procès: Marceau Baum-Gartner, alias "Nez râpé", 67 ans. Après l'attaque, ce possible receleur du butin s'est ainsi rendu à huit reprises en deux mois à Anvers en Belgique, capitale de la joaillerie, dont deux fois en compagnie d'"Omar le Vieux".C'est l'ADN de ce dernier, retrouvé sur un des liens ayant entravé la star, qui avait permis aux policiers de remonter au reste de l'équipe. Un vaste coup de filet en janvier 2017 s'était conclu par la mise en examen de dix suspects, dont neuf placés en détention provisoire.Quant au butin, aucune pièce n'a été retrouvée, sauf une croix sertie de diamants, tombée lors de la fuite d'un des malfaiteurs reparti à vélo, Yunis Abbas. Pour les enquêteurs, qui ont néanmoins saisi des centaines de milliers d'euros chez les suspects, une part importante du butin a été écoulée en Belgique.
Une star en vacances à Paris, des truands à l'ancienne et 9 millions d'euros de bijoux, jamais retrouvés: près de quatre ans après le braquage spectaculaire de Kim Kardashian, le parquet demande le renvoi aux assises de douze membres présumés du gang.
"J'espère qu'il y aura une prise de responsabilité et de conscience, et que les surveillants pénitentiaires reprendront leur travail. C'est indispensable pour la sécurité de notre société", a déclaré la ministre au micro de la station. Jeudi, pour répondre à la colère des 28.000 surveillants, la ministre avait présenté aux organisations syndicales un projet d'accord, comprenant la création de 1.100 emplois supplémentaires et le déblocage d'une enveloppe de plus de 30 millions d'euros. Des propositions qualifiées de "sérieuses" par la garde des Sceaux. "Nous faisons des propositions très sérieuses en matière de sécurité, indemnitaires, de prise en compte de la profession, qui est extrêmement difficile", a fait valoir la ministre vendredi matin. Le projet d'accord "répond à une philosophie générale et pour une partie aux attentes des syndicats", a-t-elle insisté, soulignant des propositions "en termes de sécurité, ce qui était la première demande", en termes d'équipement, de gestions des détenus radicalisés, mais aussi des réponses indemnitaires, environ 75 euros par mois et par personnel".12e JOUR DE MOBILISATIONLes blocages ont repris vendredi dans une soixantaine d'établissements pénitentiaires sur les 188 que compte le pays, selon la Direction de l'administration pénitentiaire. Dans 40 prisons ou maisons d'arrêt, les gardiens refusaient totalement ou partiellement de prendre leur service. La veille, 116 établissements avaient été touchés par le mouvement de protestation, qui réclame des garanties pour la sécurité des agents ainsi qu'une revalorisation de leur rémunération. N'étant pas autorisés à faire grève, les surveillants débrayent de manière illégale, ce qui a valu à plusieurs d'entre eux de lourdes sanctions, dont des révocations avec sursis. Une réponse stricte qu'approuve la ministre de la Justice. "Les surveillants ont un statut spécial qui est lié à la nature de leur fonction. Dans ce statut spécial, il n'y a pas le droit grève. Il me semble donc naturel que les trentièmes de retenue soient opérés", a-t-elle indiqué vendredi. "Sur les sanctions, ce sont jusqu'à présent des sanctions avec sursis." Certains ont choisi de se mettre en arrêt maladie pour faire entendre leur grogne.
Alors que le conflit avec les gardiens de prison s'enlise, la ministre de la Justice est restée ferme sur sa position vendredi matin, assumant les lourdes sanctions prises contre les grévistes.Le gouvernement ne fera pas de geste supplémentaire en direction des surveillants pénitentiaires. Invitée de la matinale d'Europe 1 vendredi 26 janvier, la garde des Sceaux Nicole Belloubet a incité les syndicats à accepter les conditions de l'accord proposé par l'exécutif.
Les agents de stars n'ont jamais eu autant la cote. Diffusée sur France 2 à l'automne dernier, la première saison de "Dix pour cent" a su frapper fort. Continuant à taper dans l'oeil des professionnels, la série française vient d'être nommée aux International Emmy Awards. Cette cérémonie américaine récompense les meilleurs programmes télé du monde entier et se tiendra le 21 novembre prochain à New York. Une belle réussite pour toute l'équipe.Lambert Wilson pressenti en tant que guest pour la saison 3La saison 2 est en plein tournage mais les regards se tournent déjà vers la saison 3. Le producteur Dominique Besnehard avait, en effet, annoncé en avril dernier qu'elle était en préparation. Le temps d'une interview avec Lambert Wilson pour "L'odyssée", nous l'avons questionné sur son éventuelle participation dans la série. "J'ai été contacté par Dominique Besnehard pour la première saison afin de jouer un personnage qui aurait eu mon nom. Mais d'un commun accord avec lui, nous avons considéré que l'histoire n'était pas géniale pour moi, même si je lui ai dit que j'adorais le principe", confie l'acteur.Sachant exactement ce qu'il veut, Lambert Wilson n'a pas hésité à lui faire part de ses envies : "Je voulais complètement assumer cette proposition. Je n'ai pas dit non au principe, j'ai simplement dit non à cette histoire-là. Je veux quelque chose qui me corresponde, ou qui soit vraiment marrant." Avant de finir par : "Donc en fait, Dominique va revenir vers moi je pense pour la troisième saison."Pierre Niney : "J'aime beaucoup l'idée de base de cette série"Pierre Niney, également très intéressé par ce genre de séries, avait aussi été approché pour la première saison. "On m'a proposé pour la saison 1 et puis finalement, ça n'a pas pu se faire pour des raisons de planning mais j'aime beaucoup la série", explique le comédien. Il ajoute : "Je suis un grand fan de 'Entourage' et de Ricky Gervais, qui sont des séries ou des personnes qui jouent beaucoup avec le fait que des acteurs interprètent leur propre rôle dans les shows. Je trouve toujours ça très drôle.""Si à un moment on a un planning qui colle, bien sûr que j'aimerais y participer", conclut Pierre Niney. Ce dernier joue Philippe, le fils de Jacques-Yves Cousteau (interprété par Lambert Wilson) dans le film l'Odyssée, qui sort sur les écrans le 12 octobre. Après être père et fils au cinéma, il serait intéressant de les retrouver ensemble dans "Dix pour cent" dans leurs propres rôles. L'appel est lancé !
Le tournage de la saison 2 de "Dix pour cent" a déjà commencé et le casting a été annoncé. Cependant, les portes restent ouvertes pour la saison 3 et un nom pourrait déjà sortir du lot : celui de Lambert Wilson.
Sibeth Ndiaye a balayé ce matin sur Franceinfo les critiques sur la visite polémique d'Emmanuel Macron à Pantin. Pour la porte-parole gouvernement, "il est important pour un président de la République élu au suffrage universel, qu'il soit aux côté des ses concitoyens. Il a été à Mulhouse, dans un centre d'accueil pour SDF (...) le président témoigne de son soutien vis-à-vis de tous ceux qui sont impactés de plein fouet par la crise."La porte-parole a également assuré que chaque déplacement du président était "organisé de manière à respecter évidemment les précautions sanitaires". Après avoir visité mardi une maison de santé de Pantin, dans laquelle il avait ôté le masque qu'il portait en entrant, Emmanuel Macron a longuement salué d'en bas de l'immeuble des gens sortis aux balcons. Alors que sa voiture l'attendait, prête à partir pour La Courneuve, le président est alors parti à pied dans une rue perpendiculaire où passaient de nombreuses personnes malgré le confinement. Trente à quarante personnes se sont alors massées autour du chef de l'Etat, beaucoup le photographiant smartphone à la main, avec des cris parfois d'encouragement mais aussi de contestation. La question du port du masqueInterpellée sur le respect des gestes barrières, Sibeth Ndiaye a insisté sur le fait que le "président respecte les mesures de précaution sanitaires qui sont édictées pour l'ensemble des citoyens français. Il ne serre plus la main, porte un masque...Il n'y a pas de doctrine en France tendant à dire qu'il faudrait porter le masque en population générale, lorsque ce n'est pas nécessité par un environnement particulier."Et d'ajouter qu'elle-même ne portait pas de masque. "Non. Je suis les recommandations qui sont celles en vigueur."Sur la question de la généralisation du port du masque, la porte-parole du gouvernement a exprimé sa prudence : "Il faut être très humble. La connaissance scientifique progresse avec l'épidémie. L'Académie de médecine a recommandé le port de masques non soignants, alternatifs, pour le grand public. Aux Etats-Unis également, cette recommandation a été faite par le CDC, qui suit les questions d'épidémie.Il n'y a pas aujourd'hui de consensus scientifique en la matière", a-t-elle rappelé, expliquant que "l'OMS ne recommande pas le port du masque en général."Nous prendrons l'option de la généralisation du port du masque lorsqu'il y aura un consensus scientifique", a-t-elle conclu.
La porte-parole du gouvernement est à nouveau revenu sur la polémique survenue à la suite du bain de foule du président de la République à Pantin.
Mise en cause par d'anciens collaborateurs qui l'accusent d'avoir tenu des propos sexistes, homophobes et racistes, la députée LREM Laetitia Avia avait annoncé mardi 12 mai qu'elle porterait plainte en diffamation. Mais elle ne sera pas la seule à intenter une action en justice dans cette affaire. Ce lundi 18 mai, BFMTV rapporte que l'avocate auprès du Barreau de Paris Maud Sobel a été chargée de représenter certains des anciens assistants parlementaires de l'élue, et de déposer plainte en leur nom contre Laetitia Avia pour harcèlement moral. Dans un article publié par Mediapart le 12 mai dernier, les témoignages anonymisés de cinq de ses ex-assistants parlementaires rapportaient des propos sexistes, racistes ou homophobes que la députée auraient tenus, notamment lorsqu'elle écrit en 2018 après le vote d'un amendement LGBT : "On a voté l'amendement des PD", dans un échange copié par une capture d'écran reproduit par Médiapart. Les explications de Laetitia Avia"L'amendement des pd ? C'est l'expression qu'utilisait mon ex-collab, lui-même homosexuel, pour désigner cet amendement que j'ai soutenu. J'ai repris ses mots dans un message sans imaginer qu'il puisse être détourné. Ce détournement heurte, j'en suis consciente et désolée", s'était justifiée la députée LREM. Étaient également évoqués dans l'article des moqueries sur le physique, la tenue vestimentaire de militantes ou d'une élue ou des humiliations, harcèlements et abus de pouvoir sur ses collaborateurs.Les concernant, Laetitia Avia avait affirmé pour sa défense : "Certains sont partis, aucun ne s'est jamais plaint de harcèlement. Presque tous m'ont sollicitée après leur départ, pour me demander des conseils, des recommandations, ou simplement me donner de leurs nouvelles - bien loin du tableau mensonger dépeint par l'article de Médiapart". Une version qui, semble-t-il, n'est pas en phase avec ce que disent avoir vécu ses anciens assistants parlementaires, qui souhaitent donc désormais la poursuivre en justice.
L'avocate Maud Sobel a annoncé auprès de BFMTV avoir été chargée de représenter des anciens assistants parlementaires de la députée LREM Laetitia Avia.
Le taux d'usage "contraint" de l'automobile individuelle atteint même 53 % chez les ouvriers et 75 % chez les habitants de communes rurales...contre uniquement 15 % chez les habitants de l'agglomération parisienne. > La fiscalité et les dépenses Pour réduire le déficit de la France, des Français largement favorables à réduire la dépense publique (76 %) plutôt qu'à augmenter les impôts (3 %)Face au déficit public, l'opinion nationale est assez tranchée. 76 % des Français seraient favorables à réduire la dépense publique alors que seuls 3 % envisageraient plutôt d'augmenter les impôts (10 % feraient les deux en même temps). La tendance est identique parmi les Français se revendiquant « Gilet jaune » même si le souhait de réduction de la dépense publique est légèrement plus faible (61 %) et celui d'augmenter les impôts est plus élevé (10 %). Parmi les dépenses publiques, ce sont très nettement les dépenses de l'État qu'il faut réduire en priorité pour 74 % des Français. Afin de baisser les impôts et réduire la dette, les dépenses publiques qu'il faut réduire en priorité pour les Français sont les dépenses de l'État alors qu'ils se montrent plus réticents à réduire les dépenses sociales ou celles des collectivités. 74 % des Français considèrent en effet que les dépenses de l'État doivent être baissées en priorité quand 11 % ont cité les dépenses sociales et 9 % les dépenses territoriales.> Démocratie et citoyenneté L'intérêt pour qu'il y ait davantage de recours au référendum au niveau national est plus clivé : de 68 % chez les "gilets jaunes" et 80 % chez leurs sympathisants des "gilets jaunes", il passe à 35 % chez leurs opposants.L'idée d'introduire une dose de proportionnelle pour certaines élections recueille également l'intérêt de 6 Français sur 10, sur fond de clivages partisans. 61 % des Français y sont favorables mais, classiquement sur ce sujet, cette mesure est nettement plus soutenue par les sympathisants des formations généralement desservies électoralement par le suffrage majoritaire (sympathisants LFI : 65 %, EELV : 67 %, MoDem : 81 %, DLF : 85 %).Les Français sont plus partagés sur le fait de rendre le vote obligatoire. 54 % y seraient favorables et l'analyse des résultats par sous-population renvoie également à une opposition à considérer sur cette question entre les Français les plus généralement abstentionnistes et ceux les plus assidus en termes de participation électorale. Si elle ne trouve "que" 51 % de Français favorables, la possibilité de tirer au sort des citoyens non-élus pour les associer à la décision publique est très soutenue par les Français les plus proches des "gilets jaunes". 68 % des Français se revendiquant "Gilet jaune" y seraient favorables tout comme 57 % des sympathisants des "gilets jaunes", contre uniquement 41 % des opposants aux "gilets jaunes".> Organisation de l'État et des services publicsLe poids des démarches administratives sur la sollicitation de certains droits ou de certaines allocations est nettement plus fort chez les Français se revendiquant "Gilet jaune" (53 %), chez les sympathisants des "gilets jaunes" (39 %) alors qu'il est plus réduit chez leurs opposants (27 %). Les moins de 35 ans (43 %) et les employés et ouvriers (45 %) ont déjà également été particulièrement exposés à cette difficulté.Parmi les différents échelons territoriaux, la commune occupe une place de référence dans l'esprit des Français, c'est la collectivité à laquelle les Français sont les plus attachés. Pour 65 % d'entre eux c'est le niveau de collectivité territorial auquel ils sont les plus attachés alors que l'attachement aux autres échelons est moins marqué. 37 % des Français (et 47 % des ouvriers) déclarent que c'est à leur département qu'ils sont les plus attachés, devançant la région (25 %) et l'intercommunalité (15 %), collectivité plus fortement citée par les habitants de communes rurales (19 %).Sondage réalisé par internet les 5 et 6 février 2019 auprès d'un échantillon représentatif de 1002 Français âgés de 18 ans et plus. La majorité des sondés approuvent la mobilisation des "Gilets jaunes", dont ils disent appartenir au mouvement (9 %) ou se déclarent sympathisants (48 %). Près d'une personne interrogée sur deux (46 %) estime appartenir aux classes moyennes modestes. Retrouvez l'ensemble des résultats sur bva-group.com.
Pour réduire le déficit de la France, les sondés sont largement favorables à réduire la dépense publique (76 %) plutôt qu'à augmenter les impôts (3 %), selon l'enquête BVA pour Orange et RTL sur les Français et le grand débat, publiée lundi 11 février. Ils ciblent particulièrement les dépenses de l'État (74 %), 11 % souhaitant rogner sur les dépenses sociales et 9 % sur les dépenses des collectivités territoriales. Les questions de cette enquête ont été sélectionnées parmi les propositions listées sur granddebat.fr.> La transition écologique 40 % des Français n'ont pas d'alternative à l'automobile individuelle pour leurs déplacements quotidiens.
Depuis lundi, droite et extrême droite se déchaînent contre le chef de l'État après les attaques jihadistes de l'Aude. Le président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez a notamment dénoncé la "coupable naïveté" d'Emmanuel Macron et la présidente du Front national Marine Le Pen accuse la majorité de cacher sa "lâcheté" derrière "le corps d'un héros", le gendarme Arnaud Beltrame. Ils remettent sur la table leurs propositions radicales, de la rétention des individus "les plus dangereux" aux expulsions."Ceux qui affirment, sans savoir, que cet attentat aurait pu être évité, ceux qui croient pouvoir promettre aux Français un risque zéro, je le dis : ceux-là prennent, dans leur légèreté, une bien lourde responsabilité" leur a répondu mardi 27 mars le Premier ministre lors des questions au gouvernement après un hommage de l'Assemblée nationale aux victimes de l'attentat. "On ne peut être privé de liberté sur la base d'un soupçon"Après une prise de parole de tous les présidents de groupe autour de l'attentat de Trèbes, le Premier ministre a voulu "répondre" à leurs interrogations qui sont "légitimes", tout en soulignant qu'il fallait combattre "la menace terroriste qui va durer de longues années" avec "des armes de droit commun"."Je ne fais pas partie de ceux qui considèrent que la loi doit intervenir immédiatement après la survenance d'un attentat parce qu'elle réglerait par elle-même l'ensemble des questions qui se posent", a-t-il dit. Répondant au président du groupe LR Christian Jacob, il a écarté le rétablissement de l'état d'urgence, en rappelant le récent "renforcement du droit commun" par la loi antiterroriste adoptée en 2017 par l'exécutif. Quant à l'idée de placer les fichés S en rétention, "dire cela, c'est méconnaître profondément nos outils de renseignement : la fiche S est un outil de police (...) pas, en elle-même, un élément de preuve et elle n'a d'intérêt que si les personnes concernées ne savent pas qu'elles le sont", a-t-il plaidé. La proposition consisterait à "méconnaître l'État de droit : on ne peut pas en France être privé de liberté sur la base d'un soupçon", a insisté le chef du gouvernement. "Oui, il faut enfermer les terroristes, mais c'est à la justice qu'il appartient de décider". "Caricature!", a-t-on entendu fuser alors à droite, tandis que le patron des LR et la présidente du FN Marine Le Pen manifestaient leur désapprobation.Le Premier ministre a également rendu hommage au "héros" qu'est le lieutenant-colonel Beltrame, tué dans le Super U de Trèbes après s'être substitué à une femme prise en otage. L'officier de gendarmerie, dont l'image "efface" celle de l'auteur des meurtres, "incarne la République. Il est son image, son corps et il s'inscrit dans une longue histoire de Francaises et de Français, civils ou militaires, qui se sont tenus droit au moment où le pire survenait", a-t-il salué.
Quatre jours après les attaques de l'Aude, le Premier ministre a fustigé mardi à l'Assemblée nationale la "légèreté" de ceux qui promettent un "risque zéro".
Les organisateurs, qui se sont associés au canadien IMAX et au câblo-opérateur américain AT&T, ont indiqué que les projections auraient lieu dans des cinémas drive-in existants mais aussi dans d'autres lieux, sans plus de précision pour l'instant.La programmation sera annoncée avant le lancement de la tournée, le 25 juin. Elle comprendra des films nouveaux et des classiques, ainsi que des captations d'événements musicaux et sportifs, selon un communiqué publié mercredi.Après avoir organisé une version dématérialisée de son festival, qui s'est achevé fin avril, Tribeca s'est déjà signalé en mettant sur pied un événement virtuel sur YouTube en collaboration avec la plupart des grands festivals du monde, du 29 mai au 7 juin."Nous sommes enthousiastes à l'idée de donner aux gens quelque chose à attendre cet été et aussi de réinventer une façon de voir les films dont les gens pourront profiter en sécurité", a commenté le co-fondateur du festival de Tribeca, l'acteur Robert De Niro, cité dans le communiqué.Le cinéma drive-in est une des références de la culture populaire américaine. Le premier espace de ce type, avec des spectateurs dans des voitures garées devant un écran extérieur, a été inauguré en 1933 à Camden, dans le New Jersey.A leur apogée, après-guerre, les Etats-Unis en comptaient plusieurs milliers.Depuis, l'augmentation du prix des terrains en zone urbaine périphérique, du nombre de salles de cinéma et la popularité croissante de la vidéo en ont fait une rareté.Il n'en reste plus que 305 aux Etats-Unis, selon l'association des propriétaires de cinémas drive-in.Plusieurs d'entre eux sont restés ouverts au plus fort du confinement et bénéficient aujourd'hui d'un regain d'intérêt, la plupart des salles de cinéma couvertes restant fermées.Le Raleigh Road Outdoor, à Henderson (Caroline du Nord), a lui rouvert aux premiers jours de mai, après un mois de fermeture environ.Ouvert 7 jours sur 7, il ne fonctionne qu'à demi-capacité, une place de parking sur deux étant laissée libre pour respecter la distanciation sociale.Les affaires, qui se portaient bien avant l'arrivée du virus, ont tout de suite repris, et le cinéma affiche complet les week-ends."Personne n'a l'air d'avoir peur", constate le propriétaire, Mike Frank, dont l'espace est très demandé pour d'autres utilisations que le cinéma.Dès fin mars, il a mis son lieu à disposition de deux paroisses qui célèbrent depuis leurs messes façon drive-in. Il va aussi organiser plusieurs cérémonies de remises de diplômes de lycées ainsi que des concerts, avec toujours des spectateurs dans leurs voitures ou à côté."On pense même à un show laser", dit-il.
Les créateurs du festival du film de Tribeca vont organiser cet été une tournée de projections dans des cinémas drive-in aux Etats-Unis, des lieux désormais prisés non seulement par les cinéphiles mais aussi par les églises ou les groupes musicaux, pour cause de coronavirus.
Dans l'hypothèse d'un second tour Macron/Le Pen, le duel serait beaucoup plus serré qu'en 2017, avec 55% d'intentions de vote pour l'actuel chef de l'Etat, contre 45% pour la patronne du Rassemblement national.En 2017, Emmanuel Macron avait recueilli 24% des voix au premier tour, contre 21,3 à Marine Le Pen. Il l'avait emporté au second tour avec 66,1% contre 33,9%.A moins de deux ans de la présidentielle, le couple Macron/Le Pen domine le rapport de forces et relègue la concurrence loin derrière.Si le premier tour de l'élection avait lieu dimanche, la candidate RN arrive en tête avec 28% d'intentions de vote, devant Emmanuel Macron (26%), dans l'hypothèse d'une candidature de Xavier Bertrand pour la droite (12%). Si François Baroin (12%) représentait la droite, Emmanuel Macron (28%) devancerait Marine Le Pen créditée de 27%, selon cette enquête pour CNews et Sud Radio.Dans les deux cas, le candidat de droite ne dépasse pas les 12% d'intentions de vote.Parmi les autres candidats potentiels, seul Jean-Luc Mélenchon (11% à 12%) franchit la barre des 10% d'intentions de vote au premier tour. L'écologiste Yannick Jadot est crédité de 8%, Nicolas Dupont-Aignan d'environ 5%, le socialiste Olivier Faure de 3% et Fabien Roussel pour le PCF de 1% à 2%.Enquête réalisée les 18 et 19 juin après de 992 personnes tirées d'un échantillon de 1.105 personnes inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.Les intentions de vote ne constituent pas une prévision de résultat, elles donnent une indication des rapports de force au jour de la réalisation du sondage.
Emmanuel Macron et Marine Le Pen seraient au coude-à-coude au premier tour de l'élection présidentielle, avec environ 28% d'intentions de vote, loin devant tous les autres candidats, si le scrutin avait lieu dimanche, selon un sondage Ifop-Fiducial diffusé lundi.
Elle s'est confiée à France Dimanche.La vie n'est pas tendre avec Michèle Torr ces derniers temps. Après avoir dû affronter plusieurs difficultés, elle doit aujourd'hui être forte pour deux afin de soutenir au mieux son mari dans l'épreuve qu'il vit. En effet, son mari Jean-Pierre a dû être amputé de sa jambe gauche. "Ce n'était pas facile, très douloureux même, mais il savait qu'il n'avait pas le choix. L'intervention a donc eu lieu début juillet, à Marseille. Hélas, comme s'il n'avait pas déjà eu sa part de malheurs, pour ne rien arranger, il a contracté un staphylocoque [bactérie provoquant des infections nosocomiales, NDLR] durant l'opération", a expliqué la chanteuse au magazine France Dimanche qui publie ce vendredi 17 août l'interview."Il reste combattif et optimiste"Malgré son état de santé déjà fragilisé, Jean-Pierre a de nouveau dû être opéré trois jours après sa première intervention afin "de supprimer un maximum du foyer infectieux". "Son traitement antibiotique a été changé plusieurs fois et on l'a même alourdi. Au lieu de lui faire avaler des cachets, on lui administre désormais les produits directement via un cathéter placé sous la peau. Néanmoins, pour l'instant, ce n'est pas gagné, il a toujours de la fièvre. Il ne sortira pas de l'hôpital tant que cette infection ne sera pas soignée", a encore raconté Michèle Torr qui sait que le chemin de la guérison s'annonce encore long. Malgré tout, elle reste forte pour son mari et lui transmet un maximum d'ondes positives pour qu'il se rétablisse le plus vite possible. Elle se rend presque tous les jours à son chevet et lui emmène ses plats préférés. "Il est très fort, et lui qui était un grand sportif garde à l'esprit l'exemple des athlètes qui ont connu ce genre d'épreuves et s'en sont sortis. Même s'il trouve le temps long, il reste combattif et optimiste", a ajouté l'interprète d'"Emmène-moi danser ce soir". Elle trouve l'énergie de se battre en donnant régulièrement des concerts et fait toujours partie de la tournée Age tendre.
Après un accident de voiture et la mort de son chien adoré, Michèle Torr vit encore des jours compliqués. Son mari, Jean-Pierre a dû se faire amputer de la jambe gauche.
C'est l'un des grands enjeux du déconfinement : comment faire voyager les usagers qui en ont besoin en toute sécurité ? Depuis qu'Édouard Philippe a présenté sa stratégie pour un déconfinement engagé dès le 11 mai, à la SNCF c'est le branle-bas de combat. Dans un entretien au Parisien, ce mercredi, le président général de SNCF Voyageurs, Christophe Fanichet, a dévoilé la stratégie de l'entreprise pour assurer des transports sécurisés dès la semaine prochaine.Le port du masque sera donc bien obligatoire, une mesure exigée par le patron de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, mais également par les syndicats de cheminots. Celles et ceux qui ne respecteraient pas cette règle s'exposeront à une amende dont "le prix n'est pas encore connu", explique Christophe Fanichet. A noter toutefois que les voyageurs devront arriver en gare munis de leur propre masque car l'entreprise n'en distribuera pas, mais il sera possible d'en acheter, ponctuellement, dans des distributeurs ou dans les commerces en gare. Bornes de gel hydroalcoolique et horaires dévoilésPar ailleurs, des bornes de distributeur de gel hydroalcoolique vont être installées dans quelques 165 gares à destination des usagers, tandis que la totalité des trains en circulation seront désinfectés au moins une fois par jour. "Nous avons pris l'avis de nos médecins et c'est ce que nous sommes capables de faire compte tenu du trafic", souligne Christophe Fanichet auprès du Parisien.Les usagers pourront également anticiper leurs déplacements : un plan de transport sera mis à disposition à la fin de la semaine. Sur l'application SNCF seront publiés "les horaires de tous les trains qui circuleront pendant les trois prochaines semaines". TER, TGV, Intercités et Transiliens sont concernés. Mais les voyageurs pourront aussi connaître l'affluence dans leur train la veille de leur départ, une information qui leur permettra, "principalement dans les trains du quotidien, de prendre un train plus tôt ou plus tard en fonction de l'affluence attendue", précise le patron de SNCF Voyageurs.Un taux d'occupation limitéDans tous les cas, le taux d'occupation des trains en circulation ne devrait pas dépasser 50%, puisque sur les trains longue distance, les réservations seront bloquées dès que ce taux de remplissage sera atteint. Et c'est sans compter sur les opérations de filtrage qui auront lieu à l'entrée des gares. Ces mesures ne devraient pas impacter les prix des billets de train. Christophe Fanichet l'assure : "Je vais être clair et ferme. Nous n'augmenterons pas les prix. Nous veillerons à maintenir des prix raisonnables, pratiqués pendant le confinement. Il n'est pas question de les augmenter pour se rattraper".
Masque obligatoire, remplissage à 50 % des trains... La société de chemins de fer ne veut pas prendre de risque pour l'après 11 mai.
Un nouveau dispositif de primes à la conversion sera mis en place à partir du 3 août, pour prendre la suite de celle instaurée dans le cadre du plan de soutien à l'automobile, a annoncé samedi le ministère de la Transition écologique. La prime à la conversion exceptionnelle du plan de relance, mise en place en juin pour aider les constructeurs à écouler leurs stocks invendus durant le confinement, a eu du succès puisque les 200.000 primes prévues auront été accordées d'ici fin juillet.Les Crit'air 3 encore éligiblesPour la suite, "afin de permettre au plus grand nombre de ménages de bénéficier de cette mesure, resteront éligibles pour la mise au rebut tous les véhicules classés Crit'air 3 ou plus anciens (à savoir les véhicules essence immatriculés avant 2006 et les véhicules diesel immatriculés avant 2011)", précise le ministère. Retour à l'ancien barèmeLe barème de prime sera cependant celui qui prévalait avant le plan de soutien, avec un effort particulier en faveur des ménages les plus modestes, ajoute-t-on. Le prime exceptionnelle prévoyait 3.000 euros pour une voiture essence ou diesel et 5.000 euros pour une électrique. Selon le nouveau système, les particuliers recevront de 2.500 à 5.000 euros (selon leurs revenus), pour l'achat d'un véhicule électrique ou hybride rechargeable. Ce sera 1.500 à 3.000 euros pour un véhicule Crit'Air 1 ou 2.Éligibilité toujours pour le passage au moteur électriqueEst aussi confortée l'éligibilité à la prime à la conversion de la transformation d'un moteur thermique en un moteur électrique, au même titre que l'achat d'un véhicule électrique.Est également maintenue la surprime de l'Etat d'au maximum 1.000 euros lorsque le bénéficiaire habite ou travaille dans une "zone à faible émission" (ZFE) et qu'une aide similaire a été accordée par la collectivité territoriale concernée.
La prime à la conversion automobile lancée en pleine crise du coronavirus va être transformée. Le barème de prime exceptionnel prendra fin.
Jean-Paul Dufrègne a passé un sale quart d'heure sur les réseaux sociaux mercredi soir. Cet élu communiste de l'Allier a été filmé par les caméras de TF1, dans un reportage diffusé le 4 avril au journal de 20 heures. Mais téléspectateurs et internautes n'ont nullement prêté attention aux arguments du député sur les inquiétudes persistantes des territoires ruraux et la réforme institutionnelle sur laquelle planche le gouvernement. Non, ils étaient bien trop captivés par son compteur de vitesse, filmé le temps de quelques plans par les caméras de la première chaîne, comme le relève LCI.Car, sur une route départementale limitée à 90 km/heure, Jean-Paul Dufrègne avait le pied au plancher. Son compteur affichait 124 km/heure, plus de 30 km/heure au-dessus de la limite autorisée. Une infraction que n'ont pas manqué de relever de nombreux internautes. « Trois points et 135 euros d'amende », note un utilisateur de Twitter. « Bonjour, les limitations de vitesse ne s'appliquent pas aux parlementaires ? », ironise un autre.Opposant au 80km/heureCertains ont par ailleurs fait le lien entre les positions politiques de l'élu communiste et cet excès de vitesse. Car Jean-Paul Dufrègne est un farouche opposant au projet du gouvernement de limiter le réseau français de routes secondaires à 80 km/heure. Avec une trentaine d'autres élus du Massif Central, il avait d'ailleurs adressé une lettre ouverte à Emmanuel Macron sur le sujet, dénonçant une mesure « injuste et pénalisante », et un frein au développement du Massif Central.
Jean-Paul Dufrègne, élu de l'Allier, a fait sensation sur les réseaux sociaux après être apparu dans un reportage de TF1. On le voyait rouler à plus de 120 km/heure sur une route secondaire.
Des associations d'aide aux migrants non mandatées par l'Etat se sont indignées vendredi de l'interdiction qui leur est faite de distribuer des repas à Calais, annoncée jeudi par la préfecture du Pas-de-Calais. Les structures associatives estiment que les autorités utilisent la situation sanitaire comme un "prétexte" pour couper les vivres. "Il y a un prétexte sanitaire mais aux distributions de La Vie Active (l'association mandatée par l'Etat), c'est pareil, les gens sont les uns sur les autres", a réagi François Guennoc, Vice-président de l'Auberge des migrants, qui indique distribuer chaque jour de 200 à 300 repas à des migrants sur un quai du centre-ville et plusieurs centaines d'autres cinq jours sur sept dans divers points de la ville. "Si l'Etat veut entasser les gens autour de l'hôpital", site de distribution de La Vie Active, "où il y a déjà 700 personnes, il prend ses responsabilités, mais on va arriver à une situation pire que précédemment", a-t-il estimé. "Nos distributions sont qualifiées comme étant organisées de façon anarchique, alors que notre distribution près du port est tout à fait organisée, calme, on ramasse les déchets", a insisté le responsable de "L'Auberge des Migrants".Le président de l'association Salam, Jean-Claude Lenoir, a dénoncé "une décision inhumaine, une erreur humanitaire et une maladresse politique", pointant "une surenchère électoraliste par rapport au Rassemblement national". La préfecture a interdit jusqu'à fin septembre "toute distribution gratuite de boissons et denrées alimentaires (dans une vingtaine de rues, quais, places du centre-ville) pour mettre fin aux troubles à l'ordre public et limiter les risques sanitaires liés à des rassemblements non déclarés".Une seule association mandatéeDans la mesure où l'Etat a mandaté La Vie Active, pour fournir "4 distributions quotidiennes de repas", que l'Etat met à disposition des migrants 38 robinets d'eau 5 jours sur 7, dont "22 accessibles 7 jours sur 7" et que de l'eau est distribuée pendant les repas, la préfecture considère assurer "des prestations humanitaires suffisantes au regard des besoins de cette population notamment alimentaires".Elle estime notamment que les distributions des autres associations sont "caractérisées par le non-respect des mesures de distanciation sociale dans le cadre de la lutte contre la Covid-19", qu'elles créent des nuisances et que des déchets sont laissés sur place. A La Vie Active, on indique que l'association distribue au total de 1.000 à 1.200 petits-déjeuners et autant de déjeuners chaque jour à Calais, sur deux lieux différents. L'association parvient à toucher "peut-être pas la totalité mais la majorité" des migrants présents à Calais.
Toute distribution gratuite de boissons et denrées alimentaires est désormais proscrite dans une vingtaine de rues, quais, et places du centre-ville de la cité calaisienne.
Inconnu du grand public il y a deux ans, Christophe Castaner est désormais l'un des piliers de la Macronie. L'ancien maire socialiste de Forcalquier, commune de 5.000 habitants des Alpes-de-Haute-Provence, a été l'un des premiers à rejoindre Emmanuel Macron, à qui il voue aujourd'hui une fidélité sans faille. En octobre 2017, dans les colonnes du Point, il assumait une "dimension amoureuse" avec le chef de l'État. Vendredi 14 septembre, dans un entretien au Magazine du Monde réalisé en pleine Coupe du monde, il garde son enthousiasme : "Macron, c'est la fulgurance. Comme au foot. Macron, c'est mieux encore que Mbappé, c'est Zlatan !".Comment ce rocardien convainu est-il passé dans les rangs macronistes ? En 2015, Christophe Castaner est le candidat du PS aux élections régionales. Face à la menace du FN, il se retire afin de laisser le champ libre à la liste du Républicain Christian Estrosi contre Marion Maréchal-Le Pen. "Cambadélis (à l'époque premier secrétaire du PS) ne m'a même pas passé un coup de fil. Valls est le seul à m'avoir téléphoné", confie-t-il, avant d'ajouter : "Le silence de 'Camba' c'est le signal de la rupture"."Ça a tout de suite fonctionné entre nous"Mais il est déjà tombé sous le charme Emmanuel Macron, qui selon lui est capable de "réconcilier la première et la deuxième gauches". La première fois qu'il l'a rencontré c'était dans son bureau de secrétaire général adjoint (2012-204) du président François Hollande, pour lui parler d'un problème dans sa circonscription : "Je débarque dans son bureau. Il connaissait le problème mieux que moi. Ça a tout de suite fonctionné entre nous. Ensuite, on a parlé politique. J'ai été séduit pas son intelligence, bien sûr, mais également par son empathie."Quelques années plus tard, Christophe Castaner, ou "Casta", est l'un des hommes de confiance du président qui l'a notamment choisi pour prendre la tête du parti qu'il a lancé. Pourtant, l'ancien socialiste n'avait pas vraiment envie de devenir le patron de LREM. "Je n'aime pas les appareils. Quand j'étais au PS, passer rue de Solférino, à Paris, me rendait malade. Je n'aime pas le mot chef et encore moins le mot parti", confie-t-il au Monde. Pour autant, il ne s'est pas défilé. "Mais, quand je prends une mission, je la conduis à fond. La prise de risque m'enivre. C'est mon côté Vietcong...", assure-t-il. "Je dois prendre les coups pour protéger le président, c'est mon job"Il a beau ne plus être porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner monte souvent au créneau pour défendre le chef de l'État. Ce vendredi, il a notamment lancé un avertissement à la commission d'enquête sénatoriale sur l'affaire Benalla qui, si elle voulait "s'arroger un pouvoir de destitution" du président, constituerait "une menace pour la République". Une sortie qui a fait vivement réagir Jean-Luc Mélenchon. Cet été, la présidente du Rassemblement national lui avait pourtant reproché son silence sur le cas de ce collaborateur du chef de l'État filmé en train de frapper des manifestants le 1er mai à Paris. "On a dit que je n'avais pas communiqué sur cette affaire. Faux, dès le jeudi, j'étais à la télévision pour réagir. On a dit que je n'étais pas présent au banc du gouvernement, mais les parlementaires voulaient d'abord voir le ministre de l'intérieur et le premier ministre. On a dit que Macron m'avait lâché, archifaux : je suis en outre le seul ministre à avoir été présent à toutes les réunions de crise autour du président", martèle le secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement dans les colonnes du magazine, alors que certains pariaient à l'époque sur son limogeage. "Dans cette affaire, on a ciblé les proches de Macron, déplore-t-il. En politique, on est toujours un symbole, et je suis le symbole de cette proximité. Je dois prendre des coups en protégeant le président, c'est ainsi. C'est mon job."S'il reconnaît que l'affaire Benalla, "un type qui a voulu jouer les cow-boys", a été mal gérée, il défend une nouvelle fois Emmanuel Macron. Selon lui, "dans cette affaire, finalement, le président a révélé sa part d'humanité".
Dans un entretien au Magazine du Monde, le délégué général de La République en marche (LREM) revient sur sa relation avec le chef de l'État.
"Ce que nous avons trouvé, c'est que les hommes et les femmes développent différents types de réponse immunitaire au Covid-19", assure l'auteur principal de l'étude, la Pr Akiko Iwasaki, dans une vidéo mise en ligne par son université de Yale (Etats-Unis).Selon cette spécialiste de l'immunité, "ces différences peuvent impliquer une susceptibilité accrue des hommes à cette maladie". Publiée dans la revue scientifique Nature, l'étude rappelle que "les hommes représentent 60% des morts du Covid-19 dans le monde".Selon ces travaux, l'action des lymphocytes T (qui tuent les cellules infectées et sont ainsi responsables de l'un des volets de la réponse immunitaire) était plus forte chez les femmes que chez les hommes parmi les patients examinés. Et contrairement aux hommes, les femmes pouvaient développer une forte réponse des lymphocytes T même lorsqu'elles étaient âgées.De leur côté, à un stade précoce de l'infection, les hommes produisaient globalement plus de cytokines que les femmes.Or, c'est la production excessive et incontrôlée de ces substances, provoquée par un emballement du système immunitaire, qui est pointée du doigt dans les formes graves de Covid-19 (on appelle cela "orage de cytokines").Les auteurs de l'étude ont observé que chez les hommes, une moins bonne réponse des lymphocytes T était un facteur aggravant de la maladie. Et plus les hommes étaient âgés, plus cette réponse était faible.D'autre part, les femmes qui avaient un haut niveau de cytokine au début de l'infection étaient celles dont l'état s'aggravait ensuite.Selon les chercheurs, ces résultats pourraient conduire à différencier les traitements selon le sexe.Pour les hommes, "on devrait améliorer la réponse des lymphocytes T via les vaccins", estime la Pr Iwasaki. Pour les femmes, il s'agirait davantage de "bloquer la réponse des cytokines".Cette étude comporte toutefois des limites.D'abord, elle est basée sur un faible nombre de patients: 17 hommes et 22 femmes qui ne devaient pas avoir été placés en réanimation ni avoir reçu de médicaments agissant sur le système immunitaire (plus 59 autres patients ne répondant pas à ces critères, pour avoir un échantillon plus large).De plus, l'âge moyen était élevé (une soixantaine d'années)."Plusieurs des différences observées pourraient être dues à l'âge ou à l'indice de masse corporelle", voire au "hasard", plutôt qu'au sexe, estime une spécialiste qui n'a pas participé à l'étude, la Pr Eleanor Riley (université d'Edimbourg), citée par l'organisme britannique Science Media Centre.En outre, "même si la réponse moyenne diffère" entre le groupe d'hommes et le groupe de femmes, au niveau individuel, beaucoup d'hommes et de femmes ont des réponses similaires, poursuit-elle. C'est pourquoi les traitements devraient plutôt être adaptés individuellement à chaque patient et non définis uniquement selon son sexe, estime-t-elle.
La réponse immunitaire des femmes contre le Covid-19 pourrait être plus forte que celle des hommes, ce qui pourrait expliquer pourquoi ces derniers sont davantage touchés par des formes graves, avance une étude publiée mercredi.
L'an dernier, l'émission avait entièrement renouvelé son équipe de coachs avec Marc Lavoine, Lara Fabian, Pascal Obispo et Amel Bent, auparavant coach dans "The Voice Kids".Ce sera la première participation de Vianney, 29 ans, interprète notamment de "Pas là", "Moi aimer toi", ou "Je m'en vais" et lauréat de deux Victoires de la musique. Le jeune chanteur a débuté sa carrière en assurant les premières parties de Florent Pagny, coach historique de l'émission, qui revient après une pause de deux ans.Les dates de diffusion de cette 10e saison, programmée en 2021, n'ont pas encore été annoncées.La saison 9, dont les épisodes avaient été raccourcis en raison du confinement, avait fait mieux que celle d'avant en termes d'audience mais était restée sous la barre des 5 millions de téléspectateurs en moyenne.La finale avait réuni près de 3,9 millions de téléspectateurs contre 3,4 millions l'année d'avant.
Pour sa dixième saison, le télécrochet de TF1 "The Voice" accueille un nouveau coach, le chanteur Vianney, tandis que Florent Pagny fera son retour dans les fauteuils rouges aux côtés d'Amel Bent et Marc Lavoine, annonce la chaîne dans un communiqué.
Un homme qui avait du "panache" et le "verbe haut". Claude Goasguen s'en est allé jeudi 28 mai à l'âge de 75 ans. A droite, les hommages ont fusé de toute part, menés par le président des Républicains Christian Jacob.Claude Goasguen "était un ami de très longue date, un infatigable combattant politique, grand orateur, polémiste, juriste de talent". "C'était une grande voix de l'Assemblée" qui avait "beaucoup de panache, beaucoup de tempérament, quelqu'un fait pour le combat politique", a écrit le patron des Républicains. L'ancienne ministre de Jacques Chirac Michelle Alliot-Marie a elle salué la mémoire d'un "roc physique, intellectuel, et moral". "C'est pour nous une grande tristesse. C'est une figure du groupe que nous perdons", a déclaré le chef de file des députés LR Damien Abad. C'était quelqu'un de très engagé, qui avait des convictions gaullistes affirmées, un homme libre avec le verbe haut, qui était toujours très écouté en réunion de groupe". "Il y avait du Cyrano" en Claude Goasguen, commente quant à lui le député Guillaume Larrivé.Le groupe LR au Conseil de Paris a rendu un hommage appuyé, dans un communiqué publié en fin de matinée. "Il incarnait l'engagement politique parisien dans sa dimension la plus noble, avec un profond sens de l'Etat. Mais Claude Goasguen, c'était surtout une liberté d'esprit aussi talentueuse qu'érudite, un humour sans pareil, une immense hauteur de vue ainsi qu'une expérience si précieuse de la politique et des grands enjeux de la Capitale qu'il affectionnait tant".Du côté de la majorité, le président LREM de l'Assemblée nationale Richard Ferrand a salué "l'esprit d'un combattant aux fortes convictions". François Bayrou, président du MoDem, pleure lui un proche. "Qu'importe ce que la politique peut en dire, il était mon ami et j'étais le sien, depuis nos vingt ans. Et tous les deux nous le savions".Du côté de ses opposants, Jean-Luc Mélenchon a salué la mémoire d'un rude adversaire à "l'exquise culture"."Il me manquera", s'est-il ému.
Chiraquien pugnace et figure de la droite parisienne, le député Les Républicains Claude Goasguen est décédé d'un arrêt cardiaque, alors qu'il se remettait tout juste du Covid-19.
"L'Etat nous tue", "Tous pour la nuit": environ 200 professionnels de la filière de la nuit se sont retrouvés ce dimanche 12 juillet à Paris pour réclamer la réouverture des 1.600 discothèques du pays qui luttent pour leur survie. "La moitié des clubs vont disparaître", soit environ 800 discothèques, si une réouverture n'est décrétée qu'en septembre et "30 à 40%, maintenant", a prévenu Matthieu Lebrun, porte-parole des gérants de discothèques de Normandie, venu protester à proximité du ministère de la Santé dans le VIIe arrondissement de la capitale."Il nous ont laissé espérer une réouverture hypothétique début juillet. Là, il faut une date précise", réclame-t-il, assurant que les établissements sont prêts à rouvrir en respectant un "protocole sanitaire strict" comprenant notamment l'usage obligatoire du masque, le respect de la distanciation entre les box et le "traçage" via l'application StopCovid."Choqués" par les concertsDe nombreux professionnels se sont dits "choqués" par la multiplication des fêtes privées sans respect des gestes barrière et des concerts rassemblant des milliers de personnes non masquées, comme samedi à Nice.Sur des photos et vidéos partagées sur les réseaux sociaux, on voit une foule compacte danser, alors que le gouvernement a appelé à la vigilance et au port du masque pour "prévenir" tout risque de deuxième vague de l'épidémie de Covid-19 en France.L'alerte suisseLa semaine dernière, les professionnels de la nuit avaient obtenu l'appui d'une centaine de députés qui avaient plaidé pour une réouverture de leurs établissements le 10 juillet. Mercredi, le ministre de la Santé Olivier Véran avait cependant annoncé que les discothèques resteraient fermées "pour raisons sanitaires", faisant référence au cas de la Suisse où un cas dans une discothèque avait "conduit au confinement de 300 personnes, avec des risques de diffusion communautaire"."Beaucoup d'établissements ne peuvent plus tenir. Normalement la trésorerie pour une discothèque c'est deux mois", fait valoir à l'AFP Alexandre Habibi de Groupe Paris Nuit, magazine du secteur.
Alors qu'un concert en plein air à Nice a suscité la polémique ce week-end, les professionnels de la nuit ont manifesté dimanche 12 juillet pour demander la réouverture des clubs et boites de nuit.
Le groupe conteste.Après le licenciement polémique d'une de ses caissière pour une erreur de caisse de 85 centimes d'euros, le supermarché Auchan City de Tourcoing, dans le Nord, est à nouveau pointé du doigt. Une de ses employées raconte avoir fait une fausse couche sur son lieu de travail qu'elle n'était pas autorisée à quitter pour aller aux toilettes. Une histoire rendue publique par la CGT, qui a convaincu la jeune femme de 23 ans, renommée "Fadila" pour conserver son anonymat, de ne pas se laisser faire et de sortir de son silence. Sur Twitter, le syndicat publie un résumé de l'affaire, ainsi que le courrier de la jeune femme envoyé à sa direction le 20 décembre dernier. Tout a commencé début novembre. Trois jours après avoir débuté son contrat professionnel en qu'hôtesse de caisse au Auchan de Tourcoing, la jeune femme se sent mal et évoque "des vomissements, des malaises et des nausées". Un passage chez le médecin lui apprend qu'elle est enceinte de deux mois. Elle informe alors sa chef de caisse, Wendy. À son retour d'arrêt maladie, elle découvre avec surprise un planning qu'elle qualifie dans sa lettre de "particulièrement chargé" et demande des changements d'horaires. "Je n'ai pas vu de changement, je ne pouvais pas aller aux toilettes délibérément, j'avalais mon vomi, je vous laisse imaginer", se souvient-elle auprès d'un journaliste de France Info. Ce que conteste Auchan. "Elle n'a jamais exprimé de besoin d'aménagement d'emploi du temps", assure le responsable de la communication du groupe. "J'étais mal à la caisse, mais ils ne l'ont pas pris en compte", maintient Fadila, qui pose une semaine d'arrêt maladie car elle "n'en pouvait plus". "JE ME SUIS LEVÉE DE MON FAUTEUIL, J'Y AI VU DU SANG DESSUS"Elle reprend le travail le 21 novembre, et découvre à nouveau un "planning assez lourd". "J'aurais aimé que, face à ma situation, il y eût davantage de considération", déplore-t-elle dans la lettre envoyée à son employeur. Assise en caisse, elle ressent de fortes douleurs au niveau du ventre et sa pause, prise deux heures et demie après sa prise de poste, ne change rien. "J'ai des douleurs incroyables, c'est comme si on me coupait le ventre avec un couteau. C'était insupportable, même les clients voyaient que je n'étais pas bien", raconte-t-elle à France Info. "À un certain moment, je n'en pouvais plus et me suis levée de mon fauteuil, j'y ai vu du sang dessus. J'ai pris la décision de fermer la caisse et de renvoyer les clients vers celle d'à côté". À l'arrivée des pompiers, elle leur explique qu'elle a demandé à aller aux toilettes 3 heures plus tôt, mais que cela lui a été refusé. Une nouvelle fois, la direction conteste. Le groupe affirme que les faits ont eu lieu le 22 novembre et que "la hiérarchie n'a reçu aucune demande de pause toilettes", explique la radio. Les secours la conduisent aux toilettes. "J'ai dit aux pompiers que quelque chose était tombé dans les toilettes, le monsieur m'a répondu que j'avais perdu mon bébé".Après avoir "passé la pire nuit de (s)a vie" à l'hôpital, Fadila appelle Auchan le lendemain. "Je leur ai dit que personne ne m'a demandé de mes nouvelles et l'on m'a juste répondu d'emmener un justificatif". Ce qu'elle fait un jour plus tard. "On me fit remarquer que j'étais partie avant l'heure et on me demanda si j'allais venir travailler le lendemain. J'ai été meurtrie par cette absence manifeste d'empathie et de compassion", écrit-elle dans sa lettre. "J'ai senti le ciel tomber sur moi, je me suis dit : elle est aveugle ou quoi ?", détaille-t-elle sur France Info. "UN ENCHAÎNEMENT MALENCONTREUX DES FAITS"Soutenue par la CGT, Fadila passe désormais à l'attaque. Non seulement elle reproche le manque de compassion à son égard mais également des retraits indus sur sa fiche de paye de novembre pour cause "d'absence injustifiée". Elle a d'ores et déjà fait reconnaître sa fausse couche comme un accident du travail et une enquête du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) est également en cours.De son côté, Auchan assure que, "sur le plan administratif, la gestion du dossier a été conforme avec les procédures, que ce soit pour l'arrêt maladie ou l'arrêt de travail". "On regrette un enchaînement malencontreux des faits et que la personne ait ressenti peu de considération de la part de ses collègues", explique le responsable de la communication à France Info. Sur Twitter, le groupe explique que la jeune femme est en contact direct avec le directeur des ressources humaines et qu'elle sera reçue dès "son plein rétablissement". Fadila doit reprendre le 2 janvier. Néanmoins, au micro de France Info elle affirme ne pas avoir "l'intention de travailler dans un endroit où tout le monde (me) regarde de travers". "J'ai perdu un enfant, ça fait mal. Je suis fragilisée et personne à Auchan n'a compris ça. Pour moi, l'image d'Auchan est salie", regrette-t-elle dans un sanglot.
POLÉMIQUE - Après avoir fait une fausse couche sur son lieu de travail, une hôtesse de caisse d'Auchan City à Tourcoing, poussée par la CGT, dénonce les manquements de sa direction. En cause notamment, l'absence de considération de sa hiérarchie face à sa situation et des déductions de salaires, injustifiées selon elle.
En pleine crise gouvernementale, Emmanuel Macron s'est rendu jeudi 4 octobre sur les terres du général de Gaulle à Colombey-les-Deux-Églises (Haute-Marne) pour le début des célébrations du 60e anniversaire de la Ve République. Le chef de l'État a pris son temps pour visiter la maison de la famille de de Gaulle, la Boisserie, avant de saluer les quelque centaines d'habitants et curieux rassemblés sous le soleil dans le petit village."Vous savez, moi je ne donne que l'argent que je prends par ailleurs", a répondu le président à des retraités qui l'interpellaient sur la baisse de leur pension. "Le petit-fils du général m'a dit tout à l'heure en me faisant visiter la Boisserie : 'On pouvait parler très librement, la seule chose qu'on n'avait pas le droit de faire, c'était de se plaindre'", leur a-t-il dit, avant d'ajouter : "Je trouve que c'est une bonne pratique qu'avait le général. Le pays se tiendrait autrement s'il était comme ça"."On ne se rend pas compte de la chance immense qu'on a. On vit de plus en plus vieux dans notre pays et en bonne santé", a-t-il également lancé. À l'un d'eux qui qualifiait de "douloureuse" la baisse de sa retraite, il a répondu être conscient qu'il demandait "des efforts" aux retraités avant de défendre la politique de soutien aux actifs."C'était plus dur en 1958"Face à leurs inquiétudes, Emmanuel Macron a également justifié sa volonté de réformer le système des retraites. "J'en suis l'héritier de ce système, a-t-il déploré. Votre retraite, ce n'est pas moi qui en ai fixé les règles. Ce système n'est pas juste. Vous, vous avez une (petite) retraite alors que vous avez cotisé toute votre vie dans le domaine de l'agriculture, quand quelqu'un d'autre qui est dans un autre secteur va toucher une retraite plus élevé. C'est pour ça que je veux faire un système unique. Ce sera la loi de l'année prochaine". "Il y en a qui vont râler", a-t-il prédit. "C'était plus dur en 1958", a ajouté le président de la République, avant d'insister : "On ne se rend pas compte de la chance qu'on a". Une réforme des retraites risquéeLa réforme des retraites s'annonce risquée pour l'exécutif. Le candidat Macron avait promis lors de la campagne présidentielle de maintenir un système par répartition mais harmonisé, où un euro de cotisation ouvre les mêmes droits pour tous, public comme privé. Elle vise, selon les termes d'Emmanuel Macron en juillet, à "remplacer la quarantaine de systèmes existants" par un "système juste, unique, transparent" pour "protéger mieux ceux dont les carrières sont hachées, instables, atypiques", notamment les femmes.Le projet de loi doit être présenté "dans le courant de l'année 2019", selon le gouvernement. "On va faire cette réforme en écartant tout impact sur les personnes qui sont à la retraite et sur les personnes qui vont prendre leur retraite", a à nouveau assuré jeudi 27 septembre Édouard Philippe sur France 2, sur fond de grogne des retraités affectés par la hausse de la CSG et un quasi gel de leurs pensions.
"On ne se rend pas compte de la chance immense qu'on a", a rétorqué le chef de l'État à des retraités qui l'ont interpellé lors sa visite sur les terres du général de Gaulle.
Alors que 12,4 millions d'écoliers reprennent mardi 1er septembre le chemin de l'école, Nicolas Sarkozy a également fait sa rentrée. Lundi soir, l'ancien président était en séance de dédicaces à Paris pour son dernier livre "Le Temps des tempêtes". Interrogé par les journalistes à cette occasion, l'ancien président de la République s'est exprimé sur la montée des violences en France. "Sans sécurité, il n'y a pas de liberté", a-t-il analysé, avant d'adresser une critique à peine voilée de la politique du gouvernement. "Les gens sont très intelligents. Ils ont parfaitement compris que les créations d'emplois, que les problèmes économiques ne dépendaient pas forcément du gouvernement. En revanche, les missions régaliennes dépendent du gouvernement. C'est pour cela qu'il y a de tout temps, y compris à mon époque, une exigence à l'endroit de cette question de la sécurité.""Par moment je vois des choses et j'entends des choses qui me laissent sans voix tellement elles sont brutales et inhumaines. Voilà qu'on peut frapper un conducteur de bus à quatre, simplement parce qu'il demande de porter un masque. Ce n'est pas une question de droite ou de gauche, c'est simplement inacceptable", a déploré l'ancien chef de l'Etat. Emmanuel Macron a lui-même déploré vendredi dernier "une banalisation de la violence" qui s'est, selon lui, "durcie" "à la sortie du confinement" et qui nécessite "une réponse républicaine rapide", lors d'une rencontre à Paris avec l'Association de la presse présidentielle.
A l'occasion d'une séance de dédicaces pour son dernier livre, l'ancien président à adresser une critique à peine voilée de la politique sécuritaire du gouvernement.
Il va maintenant devoir conduire un programme de rupture dans la troisième ville de France, historiquement dirigée au centre."Gregory est un manager et un militant. Il a la capacité à mettre en oeuvre les grands enjeux environnementaux", balaie Eric Piolle, le maire de Grenoble, qui était jusqu'à ce jour seule grande ville dirigée par les écologistes. Le futur maire a toujours eu la fibre citoyenne et engagée. "Adolescent déjà, j'écrivais une lettre au maire pour lui dire que la ville était défigurée par les panneaux publicitaires", raconte-t-il à l'AFP. Fils d'un père cadre dans l'industrie pétrolière et d'une mère secrétaire dans une banque, il grandit en région parisienne et reconnaît avoir "assez tôt tenté de convaincre ses parents" de ses convictions. Etudiant, il préside Genepi, association dans laquelle des étudiants intervenaient en prison. Mais son engagement politique au sein d'EELV ne viendra qu'en 2007. Et ce n'est qu'en 2017 qu'il prendra des responsabilités locales en devenant le secrétaire du parti dans le Rhône. Un novice en politique donc.Car à 46 ans, Grégory Doucet a surtout une solide carrière de cadre dans l'humanitaire derrière lui. Formé à l'école de commerce de Rouen, il fait ses armes à l'Adie, spécialiste du microcrédit, puis chez Inter Aide où il enchaîne les missions longues à l'étranger. "A Manille, j'ai découvert une misère insupportable. Je me souviens d'un bidonville construit sur une montagne de déchets. Ils s'en servaient comme matière première et, un jour, il y a eu un effondrement".En 2009, il quitte l'Ile-de-France pour Lyon et le siège de Handicap International (HI) où il devient responsable des opérations en Afrique de l'Ouest. Soit gérer 500 personnes sur le terrain et des crises comme Ebola.Face aux urgences, "il réagit avec beaucoup de calme", insiste Mylène Pépin, son adjointe chez HI qui loue un professionnel "proche du terrain", qui "sait s'entourer" et "fait confiance, délègue".Au sein de l'ONG, il est connu comme le loup vert. Toujours à vélo, à lancer des "bike trips" pour faire signer des pétitions ou mettre en place du recyclage, des installations de compostage.- "Préparé mentalement" -En dehors de ce petit milieu, Grégory Doucet reste un inconnu, même au sein de son propre parti. Il est de ces personnalités issues de la société civile qui connaissent un parcours politique fulgurant, comme Michèle Rubirola à Marseille.Pendant la campagne, ce grand brun au bouc bien taillé a troqué ses tenues décontractées pour un costard sans cravate plus chic. "Il s'est préparé mentalement, dans son projet, dans la façon dont il voulait gouverner", assure Eric Piolle.Ce célibataire, qui a en garde alternée ses trois fils, n'a rien perdu de son ouverture, de son goût du contact humain, assure Patrice Ruiton, l'agriculteur qui lui fournit chaque semaine ses légumes en Amap. Il a sillonné les marchés avec masque vert foncé de vigueur sur le visage. S'il n'a pas (encore) d'ennemis publics identifiés, il n'est pas épargné sur les réseaux sociaux. "Escrolo", "khmer vert", "candidat des bobos pastèques" (verts à l'extérieur et rouges à l'intérieur), les noms d'oiseaux fusent et son alliance avec la Gauche unie et LFI au second tour ne passe pas chez certains.Les milieux économiques de la 2e agglomération de France à la riche histoire industrielle ne cachent pas leurs inquiétudes. D'autant que la métropole pourrait passer elle aussi aux mains de Bruno Bernard, un autre écologiste au profil atypique de chef d'entreprise.Mais pour Grégory Doucet, Lyon est encore pensé "comme au 20e siècle".Persuadé que "l'écologie politique est l'idéologie du 21e siècle", il veut, "prendre rapidement" des mesures pour répondre à l'urgence climatique, réduire la place de la voiture, lutter contre la pollution de l'air... Il souhaite une ville 100% marchable et cyclable, une ville à hauteur d'enfants, des repas à la cantine 100% bio et avec 50% de produits locaux. Reste à donner des détails concrets et chiffrés pour appliquer ses promesses.
Grégory Doucet est inconnu du grand public, n'a jamais été élu de sa vie et n'est pas Lyonnais. Mais cela n'a pas empêché cet humanitaire, écologiste convaincu, de ravir Lyon à la baronnie Collomb.
Un alpiniste français, dont l'identité n'a pas été révélée, a trouvé la mort dans les Andes péruviennes. Son corps a été découvert vendredi 2 août par une patrouille de police de haute montagne, ont annoncé les autorités. L'homme a péri en tombant dans une crevasse alors qu'il faisait l'ascension du mont Quitaraju, qui culmine à 6.040 mètres au-dessus du niveau de la mer. Les deux autres Français qui l'accompagnaient sont sains et saufs. "Le corps est encore en haut dans la montagne, mais il a été déplacé au camp de base" de la patrouille, et doit être transféré dans la ville de Huaraz ce samedi, a également expliqué Gilmer Torres, de la police de haute montagne. "Les deux autres Français ont aussi été repérés et se trouvent (sains et saufs) au camp de base", a avancé de son côté le général Javier Petit, un responsable de la police locale, à l'agence étatique Andina. Les accidents dans la Cordillère blanche sont courants. Mi-juillet, deux alpinistes argentins avaient trouvé la mort en faisant l'ascension du mont Caraz (6.025 m). Avec le décès du Français, le bilan est de 13 morts dans les glaciers d'Ancash ces deux dernières années, selon les chiffres officiels.
L'homme a péri en tombant dans une crevasse alors qu'il faisait l'ascension du mont Quitaraju dans la Cordillère blanche.
Daniel Cohn-Bendit est sorti de ses gonds ce mercredi dans sa rubrique sur Europe 1 et a prévenu : « Les uns et les autres, on ne se rend pas compte que l'idée d'une démocratie ouverte, une démocratie tolérante est en danger dans la situation en France aujourd'hui ». « On est pour ou contre les manifestations de la CGT, j'en n'ai rien à cirer ce matin. Ce que je veux dire, c'est que ceux qui manifestent encore après ce crime horrible, et qui disent 'tout le monde hait la police', ils sont frappadingues. Cela veut dire, en France aujourd'hui, on ne comprend pas que oui il y a des conflits, mais conflit ça veut dire dialogue, dialogue, ça veut dire compromis » a-t-il expliqué. Puis, il a mis en garde.« Aujourd'hui, il n'y a plus de taquets, plus de verrous civilisationnels, et ça va dans tous les sens et je crois que c'est extrêmement dangereux ! » a lancé Cohn-Bendit ajoutant : « Je dis 'attention les enfants, vous jouez avec le feu', et dans l'histoire, le feu c'est pas, ceux qui veulent que 'Paris soulève-toi', mais ils sont dingues. Qui veut se soulever à Paris ? Ils veulent leur soulever la gueule, c'est tout ».
Dans sa chronique sur Europe 1 ce mercredi, il a été particulièrement virulent contre les casseurs de la manifestation de mardi. Pour lui, « l'idée d'une démocratie ouverte, une démocratie tolérante » est en danger.
Agé de 57 ans et entré en fonctions en février, Du Wei a été retrouvé mort en matinée dans sa villa à Herzliya, ville huppée près de la métropole Tel-Aviv, a précisé le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld.Des policiers, y compris des membres d'une unité de médecins légistes, se sont rendus dans la villa protégée d'un muret et ornée d'une plaque dorée sur laquelle est inscrit "Résidence officielle" de l'ambassadeur.D'après l'examen préliminaire "l'ambassadeur Du Wei est décédé de manière inattendue", a indiqué le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué, en évoquant "des raisons de santé". Mais il a affirmé attendre "une confirmation". M. Rosenfeld a indiqué qu'il n'y avait "pas d'enquête" sur ce décès, suggérant ainsi que la police écartait l'hypothèse criminelle. La présence policière sur place fait partie des "procédures régulières", a-t-il dit.Une source médicale citée par le journal israélien Haaretz a évoqué un possible arrêt cardiaque. "L'ambassadeur était un éminent diplomate de carrière et avait contribué aux relations bilatérales pendant sa courte expérience en Israël", a déclaré Israël Katz, alors ministre israélien des Affaires étrangères. M. Katz a été investi peu de temps après ministre des Finances dans le nouveau gouvernement.Sur Twitter, il s'est dit "choqué" de la disparition du diplomate.Du Wei avait été ambassadeur en Ukraine avant de prendre ses fonctions en Israël, selon sa biographie disponible sur le site de l'ambassade.A son arrivée en février, il était resté en quarantaine à son domicile en raison de la pandémie de nouveau coronavirus.Sa mission s'inscrivait dans le cadre d'un accroissement des investissements chinois en Israël, contraignant l'Etat hébreu à un difficile exercice d'équilibre en pleine guerre commerciale entre Pékin et Washington, son principal allié.Les Etats-Unis font sentir avec insistance à Israël leurs inquiétudes devant la part grandissante des investissements chinois dans le domaine des infrastructures et dans des secteurs sensibles comme la haute technologie.Lors de sa visite plus tôt cette semaine à Jérusalem, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a exhorté Israël à limiter ces investissements dans les secteurs stratégiques, selon des informations de presse.Dans une tribune publiée dans le quotidien Jerusalem Post, le porte-parole de l'ambassade de Chine en Israël, Wang Yongjun, a écrit que M. Pompeo n'avait offert aucune preuve quant aux "risques sécuritaires" liés aux investissements chinois en Israël. La coopération sino-israélienne est "gagnant-gagnant", selon lui.
L'ambassadeur de Chine en Israël, Du Wei, a été retrouvé mort dimanche dans sa résidence près de Tel-Aviv, et son décès est dû probablement à des causes naturelles, a indiqué le ministère des Affaires étrangères à Pékin.
Une "urgence impérieuse". Voilà comment le ministère de la Culture qualifie la situation de Notre-Dame de Paris, qui a subi des chutes de pierres après la canicule et court encore un risque potentiel d'effondrement. La polémique enfle autour de la gestion des travaux autour de la cathédrale, qui auraient tardé à traiter la question de la pollution au plomb, retrouvé autour du site. Le "rythme des travaux" depuis le 16 avril n'était justifié que par cette "urgence" liée à un potentiel effondrement, a indiqué le ministère. "L'ensemble des services de l'État impliqués dans le chantier ont fait de la santé des travailleurs intervenant sur ce chantier une priorité absolue, primant sur toute autre considération", s'est justifié le ministère répondant aux accusations de Médiapart et d'associations qui les accusent de négligences notamment sur les risques de plombémie.Il énumère notamment différentes mesures prises "pour préserver l'état de santé des travailleurs" dès les 18 et 22 avril par la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC). Le ministère souligne la nécessité de reprendre vite les travaux, après leur interruption actuelle: "aujourd'hui, l'édifice fait toujours l'objet d'un arrêté de péril du Préfet de Police, en date du 17 avril, et de nouvelles chutes de pierre des voûtes de la nef se sont très récemment produites suite à l'épisode de canicule", a-t-il souligné. Les travaux ont été interrompus le 25 juillet sur préconisation de l'inspection du travail en raison des risques de contamination au plomb. Ils doivent reprendre lundi. "C'est uniquement l'urgence liée à ce risque persistant d'effondrement qui justifie le rythme des travaux engagés depuis le 16 avril", a insisté le ministère."Les préconisations de l'inspection du travail ont déjà été largement prises en compte par la maîtrise d'ouvrage et le seront également pendant toute la durée de l'opération de conservation et de restauration de la cathédrale", a-t-il encore assuré, en réponse aux inquiétudes exprimées par les associations.
Le ministère de la Culture a indiqué que la vague de chaleur qui a frappé la capitale fin juillet a encore fragilisé la cathédrale. Les autorités ont également répondu aux révélations de Mediapart, qui les accuse de "négligences".
Les pickpockets font preuve d'une imagination débordante pour mettre en place leur technique de vol à la tire. Comme le révèle en effet le journal Sud Ouest, la ville de L?a Rochelle, en Charente-Maritime, est le théâtre depuis plusieurs semaines de vols pour le moins originaux. Selon les précisions du quotidien régional, les malfaiteurs aspergent la tête ou un vêtement d'une personne avec un liquide verdâtre et nauséabond qui se ressemble à de la fiente d'oiseau. Les pickpockets détournent alors l'attention de leur victime en proposant leur aide pour nettoyer la tache avec des lingettes ou un mouchoir. Ils profitent ainsi d'être au plus près d'elles pour leur faire les poches et voler des bijoux, de l'argent, leur carte bancaire. Selon le commissariat, qui appelle à la vigilance à la suite de ces vols dite à la tache, ces méfaits sont l'œuvre de pickpockets aguerris. La police indique par ailleurs que face à une telle situation, refuser le contact est primordial. "Et en cas de vol ou tentative de vol, composez immédiatement le 17", est-il également rappelé. Les vols à la tire ont explosé ces dernières années, notamment à Paris. Selon les informations d'Europe 1, le nombre de vols à la tire dans les transports en commun a augmenté de 40% pour l'année 2019. Une hausse qui s'inscrit dans une augmentation globale des vols à la tire dans les rues de la capitale avec 50 000 faits recensés en 2019, en hausse de 30% par rapport à 2018. Pour la préfecture de police, cette forme de vol qui consiste à subtiliser des objets que la victime porte sur elle sans éveiller son attention serait le fait de "mineurs, auteurs sériels, n'encourant pas de peines dissuasives en raison de leur minorité."
Comme le révèle Sud Ouest, les voleurs détournent l'attention de leur victime avec une méthode insolite. Le commissariat de L?a Rochelle appelle à la vigilance.
Hier soir, le mercredi 7 décembre 2016, M6 proposait à ses fidèles téléspectateurs de suivre la finale de son émission phare Le Meilleur Pâtissier. Les candidates en lice pour remporter le fameux titre étaient Lila, Mélanie, Sandrine et Chelsea et ce n'est autre que cette dernière qui a gagné le concours ! Grâce à sa créativité et son énergie communicative, la pétillante Australienne a émerveillé les jurés Cyril Lignac, Mercotte et l'inégalable Pierre Hermé, invité à cette occasion spéciale.Une compétition pour les durs à cuireTout juste auréolée de son succès, la jeune femme s'est confiée à nos confrères de L'Express. Soulagée que les résultats soient enfin dévoilés au public, Chelsea savoure sa victoire : "Je peux enfin le crier sur tous les toits, après des mois de frustration. Je n'y crois toujours pas. Seuls ma mère et mon mari étaient au courant. Je ne sais pas si je suis vraiment la meilleure pâtissière, mais j'ai eu de la chance."Modeste, la grande gagnante a malgré tout amplement mérité sa victoire, au terme de six semaines de compétition intense, dont elle a expliqué le déroulement à PureMedias : "C'est très stressant ! La première journée, on commence très tôt le matin, vers 5 heures. Moi, en plus, j'ai besoin d'une heure pour mes cheveux, mon maquillage (rires). On termine vers minuit. Le deuxième jour de tournage (chaque épisode est tourné sur 2 jours, ndlr), on démarre plutôt vers 6 heures et on termine vers 20 heures. C'est très éprouvant, j'étais épuisée à la fin du concours."La cerise sur le gâteauConsidérée aujourd'hui comme une véritable chef pâtissière, la belle à plusieurs projets professionnels dans les fourneaux. Elle explique à L'Express : "J'ai travaillé sur mon livre de recettes, vérifié les ingrédients, testé de nouvelles idées. (...) Je continue mon blog. Et dès le 14 décembre, j'encadre des ateliers à Mon Eclair. (...) Sinon, je m'intéresse de plus en plus au stylisme culinaire."Chelsea s'est aussi diversifiée pendant le tournage du programme et s'est reconvertie en professeur d'anglais pour... Cyril Lignac ! Elle se souvient : "Je lui ai donné des cours une à deux fois par semaine, mais on a dû arrêter après son accident de scooter. Il se débrouille très bien en anglais ! C'était marrant, car cela m'a permis de voir une autre facette de Cyril, que celle de juré. Il est une réelle source d'inspiration." Une inspiration pour une prochaine collaboration gourmande entre ces deux derniers ? On en salive d'avance !
La grande gagnante de l'édition 2016 de l'émission Le Meilleur Pâtissier sur M6, c'est elle ! Chelsea, l'attachante candidate australienne, a remporté hier le concours culinaire. Très heureuse et émue, la jeune est revenue sur son parcours exemplaire et sur ses futurs projets.
Cet établissement de la banlieue de Kiev accueille une cinquantaine de bébés dans ce cas, âgés de cinq jours à plusieurs semaines. Parmi eux, une vingtaine sont chinois, douze allemands, six espagnols, quatre italiens et quatre français.Lors d'une visite de l'AFP vendredi, des nourrices masquées et gantées leur donnaient le biberon et changeaient leurs couches.Propriété de la clinique de reproduction BioTexCom, l'hôtel "Venice" sert en temps normal de premier lieu de rencontre entre les nouveaux-nés et les clients de l'entreprise ayant eu recours à la gestation pour autrui (GPA). L'Ukraine, l'un des pays les plus pauvres d'Europe, est une destination populaire pour des couples infertiles voulant pratiquer la GPA car la législation y est relativement libérale et les prix modérés. Mais depuis la fermeture des frontières ukrainiennes mi-mars pour endiguer la pandémie de coronavirus, de nombreux parents n'ont pas pu venir chercher leurs enfants.- Parents en pleurs -"Plus de 100 bébés attendent leurs parents dans plusieurs centres médicaux", a indiqué Lioudmyla Denysova, chargée des droits humains auprès du Parlement ukrainien. Si le confinement est prolongé, d'autres enfants vont naître et "leur nombre pourrait atteindre presque un millier", a-t-elle ajouté. En raison de la pandémie, les parents souhaitant venir chercher leur bébé ont besoin d'une autorisation spéciale pour entrer en Ukraine, un document délivré par Kiev à la demande du pays d'origine des ressortissants. Or, plusieurs ambassades étrangères ont "refusé" d'intervenir et "cette question n'est toujours pas réglée", affirment les autorités ukrainiennes. Une source gouvernementale à Kiev a précisé à l'AFP que ce refus venait des autorités françaises, espagnoles et italiennes, pays dans lesquels la GPA commerciale est illégale. A la clinique BioTexCom, qui revendique la moitié du marché ukrainien, une GPA coûte entre 40.000 et 65.000 euros. De leur côté, les mères porteuses peuvent toucher jusqu'à 28.000 euros, selon BioTexCom."Bien sûr, c'est une situation compliquée", affirme le propriétaire de la clinique, Albert Totchilovsky, tout en assurant que les enfants sont "dans des conditions idéales"."Quand les parents attendent leur bébé depuis vingt ans, on pense qu'ils peuvent attendre encore un mois. Mais quand tu leur parles, tu te rends compte qu'ils ne peuvent plus attendre", ajoute-t-il. "Les parents deviennent très nerveux, ils se mettent à crier". - Vols réservés -Face à cette impasse, la clinique a publié fin avril une vidéo montrant les bébés et appelant les capitales étrangères à aider leurs ressortissants souhaitant venir chercher leurs enfants.La vidéo a attiré l'attention des médias et suscité l'intervention de Mme Denysova, chargée des droits humains au Parlement ukrainien. Elle a promis d'obtenir des autorisations d'entrée pour les parents ayant essuyé un refus de leur ambassade. "Quand il y a cinquante, soixante-dix ou quatre-vingt couples qui vous appellent et que la moitié des femmes pleurent pendant l'entretien, on est obligé de prendre de telles mesures", argue M. Totchilovsky, le directeur de la clinique.Interrogée par la presse vendredi, Mme Denysova a indiqué que les premiers parents devraient pouvoir entrer en Ukraine d'ici "quelques semaines". Selon elle, certains ont déjà réservé des vols charters et n'attendent que de recevoir une autorisation.
Sous un lustre de cristal, des nourrissons sont allongés dans des berceaux en verre: nés de mères porteuses, ils attendent dans un hôtel ukrainien leurs parents étrangers, qui ne peuvent pas venir les chercher à cause du coronavirus.
Reconversion réussie pour David Ginola ! Après ses remarquables débuts sur le plateau de La France a un incroyable talent, l'ex-footballeur continue de gravir les échelons du paysage audiovisuel français. En effet, selon les informations de Télé 2 semaines, l'animateur vient de se voir confier les rênes d'une nouvelle émission pour M6. Interrogé par nos confrères, Frédéric de Vincelles, le directeur général des programmes de la chaîne a révélé que l'ancien attaquant du PSG vient de boucler le tournage de French Touch, un magazine qui le verra parcourir le monde, "à la rencontre de Français qui ont réussi à l'étranger", dont notamment "des cuisiniers qui cartonnent à New York" et "des architectes qui vivent à Dubai".Le nouveau visage de la SixAucune date de diffusion n'a pour l'instant été dévoilée, mais cette nouvelle nomination est le témoignage de la confiance accordée à David Ginola par M6. L'an dernier, la chaîne de Nicolas de Tavernost avait recruté l'ex-international français pour ses soirées sportives en marge de l'Euro 2016. Devant ses performances en tant qu'animateur, la direction avait décidé de nommer le footballeur à la tête du télé-crochet La France a un incroyable talent. Un choix audacieux qui a finalement porté ses fruits, offrant au programme sa meilleure saison depuis 2012.M6, qui célèbre ses 30 ans d'antenne cette année, proposera une soirée spéciale le 7 mars prochain au cours de laquelle des animateurs reviendront sur les grands moments de la chaîne. De Stéphane Plaza à Faustine Bollaert en passant par Karine Le Marchand, toutes les icônes de la Six se succéderont afin de célébrer dignement cet anniversaire. David Ginola, petit nouveau de l'équipe, fera également partie du show.
La direction des programmes de M6 a décidé de renouveler sa confiance à l'ex-footballeur, qui a récemment fait ses preuves à la présentation de La France a un incroyable talent.
Après des villes telles que Barcelone ou Paris, c'est au tour de Strasbourg de décréter l'état d'urgence climatique, par le biais de sa nouvelle maire Jeanne Barseghian. Devenue samedi 4 juillet officiellement la première maire écologiste de Strasbourg, siège du Parlement européen elle veut faire de sa ville "la capitale européenne de la transition écologique, sociale et démocratique"."Je porterai de manière indissociable la réponse aux trois grands défis qui sont devant nous: le défi écologique, le défi social et le défi démocratique", a déclaré la nouvelle maire. "Notre environnement nous envoie des signaux de plus en plus forts et de plus en plus fréquents et il n'est plus question de détourner le regard. C'est le moment de regarder le monde tel qu'il est et de poser des actes forts, ambitieux et collectifs", a affirmé la juriste de 39 ans.Transition écologique du territoiresJeanne Barseghian a présenté, dès ce premier conseil municipal, une déclaration d'"état d'urgence climatique". "Cette déclaration marque mon ambition en matière de transition écologique du territoire", a-t-elle expliqué.Emue aux larmes en fin de discours en s'adressant à sa famille présente dans l'hémicycle du conseil municipal, la nouvelle maire de Strasbourg a reçu l'ovation debout de l'ensemble des conseillers municipaux, y compris d'opposition.Jeanne Barseghian avait obtenu 41,71% des voix au second tour des élections municipales le 28 juin, loin devant le candidat du parti présidentiel LREM, Alain Fontanel (34,96%) et la socialiste et ancienne maire de Strasbourg Catherine Trautmann (23,33%).
Jeanne Barseghian, nouvelle maire de Strasbourg, a insisté sur la gravité de la situation climatique et a d'ores et déjà annoncé qu'elle une transition écologique de son territoire.
73 départements sont menacés en ce début d'été. L'état des nappes phréatiques, des débits fluviaux et les prévisions météorologiques y annoncent un épisode de sécheresse, d'après la carte de situation du ministère de la Transition écologique et solidaire, mise à jours le 30 juin dernier et dévoilée dimanche 5 juillet par le Journal du Dimanche. A la suite des températures records enregistrées en Europe en 2019, le gouvernement a fait réaliser une carte mise à jour régulièrement des départements qui semblent les plus exposés à la sécheresse estivale, afin d'anticiper les tensions en eau. 14 départements de l'est "très fortement touchés"La carte du ministère estime que 14 départements de l'est de la France risquent d'être "très fortement" touchés par la sécheresse cette année : le Haut-Rhin, le Bas-Rhin, la Haute-Saône la Côte d'Or, le Jura, l'Ain, l'Isère, la Drôme, l'Ardèche, la Loire, le Puy-de-Dôme et la Saône-et-LoireAlors que le quart sud-ouest semble relativement épargné par ce phénomène, 32 départements risquent eux d'être "fortement" impactés par un épisode de sécheresse, et 27 autres font face à un risque "modéré". "Il faut réduire sa consommation d'eau""La situation est déjà critique en Alsace et dans le Massif central", avait prévenu jeudi 2 juillet Emmanuelle Wargon. Si la France est "cette année mieux préparée pour faire face à l'urgence", "on s'attend à des restrictions assez fortes", avait ajouté la secrétaire d'Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire. La carte du ministère révèle en effet que le Grand-Est, la Bourgogne Franche-Comté et l'Auvergne-Rhône-Alpes sont déjà sous "très forte" tension. 13 départements font d'ailleurs déjà l'objet de restrictions, comme l'interdiction de laver sa voiture, d'arroser les espaces verts, ou d'effectuer des prélèvements à des fins agricoles en Saône-et-Loire. "La sécheresse, on en a tous les ans, il faut arrêter de traiter ça en épisode exceptionnel, il faut réduire sa consommation d'eau", a rappelé Emmanuelle Wargon.Alerte sur les feux de forêtsL'été 2020 est aussi celui de "tous les dangers" pour les feux de forêts en France, car il s'annonce sec, et que les incendies peuvent se déclarer dans tout le pays, ont averti jeudi 2 juillet les pompiers, à la veille du lancement de la campagne nationale sur ce thème. Si le sud de la France est habituellement touché, c'est désormais "l'ensemble du territoire qui est régulièrement affecté" par des phénomènes de sécheresse. Et depuis deux ans, les gros feux de forêts et culture, jusque là concentrés dans la partie sud, touchent également le centre, le nord, l'est ou l'ouest.
Comme à l'été 2019, où des records de chaleur ont été battus en Europe, des restrictions d'eau devraient être prises dans de nombreux départements français. 73 d'entre eux sont menacés par la sécheresse, en particulier dans l'est du pays.
Une vingtaine de voitures ont descendu les Champs-Elysées en direction de la place Beauvau derrière une banderole affichant "pas de police, pas de paix".Les policiers manifestaient à l'appel des syndicats Alliance, Synergie, SICP et Unsa.Une minute de silence a été respectée à l'approche du ministère de l'Intérieur et de l'Elysée en hommage aux policiers décédés ou blessés en service. Les manifestants ont ensuite chanté la Marseillaise. "Il n'y a pas que le ministre de l'Intérieur (...) On est venu dire au président Macron qu'il doit soutenir, respecter, considérer sa police (...) La police n'est pas raciste, la police est républicaine (...), elle ne choisit pas sa délinquance, elle ne choisit pas la couleur de la délinquance (...) et elle sauve des vies quelle que soit la couleur de la peau de l'individu", a déclaré à la presse Fabien Vanhemelryck, secrétaire général du syndicat Alliance. "Dans un moment de crise comme celui-là, les présidents des deux précédents quinquennats nous ont reçus. J'espère que le président Macron nous entendra car cela dépasse largement le cadre du ministère de l'Intérieur. C'est au président de la République de s'emparer de ce dossier", a ajouté Philippe Capon de l'Unsa, dénonçant lui aussi une "stigmatisation" des policiers.Pour Patrice Ribeiro du syndicat Synergie, on "conspue la police". "On s'est senti sali", a-t-il dit. "On a pris le terrorisme, on a pris les +gilets jaunes+, on a pris le respect du confinement sans masque (...) On se fait conspuer, pourquoi ? Parce qu'au plus haut niveau de l'Etat on a peur d'une minorité agissante (...), on voudrait que les politiques, au premier rang desquels le président de la République, nous apportent leur soutien, il doit nous recevoir", a-t-il ajouté.Jean-Paul Mégret, du syndicat SICP, a déploré que l'institution soit "mise à mal". "Quand c'est par votre propre ministre, quand c'est par le plus haut sommet de l'Etat qui ne dit pas un mot, qui ne fait pas un geste symbolique (...) je pense qu'on a un véritable problème", a-t-il déclaré.Christophe Castaner a reçu jeudi une partie des syndicats et doit encore en recevoir vendredi pour tenter de calmer leur colère après ses déclarations lundi sur les violences policières.Le ministre a prôné la "tolérance zéro" contre le racisme dans la police et annoncé l'interdiction de plusieurs techniques d'interpellation. Jeudi en fin de journée des rassemblements de policiers en colère ont eu lieu dans plusieurs villes de France, lors desquels les participants ont à chaque fois symboliquement jeté à terre leurs menottes.
Plusieurs syndicats de police ont manifesté vendredi matin à Paris en voitures de l'avenue des Champs-Elysées vers le ministère de l'Intérieur et demandé à être reçus par le président de la République pour exprimer leur mécontentement après les annonces de Christophe Castaner lundi, a constaté un journaliste de l'AFP.
L'affaire Carlos Ghosn continue de faire des vagues. Selon Le Parisien, le parquet national financier (PNF) se penche sur le rôle joué par Rachida Dati et l'expert en sécurité Alain Bauer dans leur collaboration avec l'alliance Renault-Nissan. Les deux personnalités ont été rémunérées par le biais de contrats aujourd'hui examinés par le PNF. Selon Le Parisien, qui révèle l'information mardi 21 mai, une enquête préliminaire a été ouverte pour les chefs de "corruption de membres de l'Union européenne" et "abus de biens sociaux".L'émergence de cette affaire est une conséquence indirecte de l'audit des comptes du groupe automobile, mené après l'arrestation de Carlos Ghosn au Japon. La plainte a été déposée à la justice française le 17 avril dernier par un actionnaire de Renault-Nissan, qui dénonce un manque de transparence. Les agents de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclciff) doivent désormais faire la lumière sur la solidité des accusations, et déterminer si cette procédure judiciaire ne s'inscrit par dans un "règlement de comptes", alors que Carlos Ghosn et sa défense n'ont eu de cesse de dénoncer un "complot" ourdi par les dirigeants de Nissan. Dans les colonnes du Parisien, Rachida Dati évoque sa collaboration pour Renault-Nissan : "J'ai été rémunérée comme avocate et non consultant de 2010 à 2012, de façon forfaitaire : 300 000 euros par an. Tous les contrats ont été validés par le commissaire aux comptes et le directeur juridique", se défend-elle. Alain Bauer rejette lui les accusations autour de "la réalité" de ses travaux. "Je constate que Renault n'a jamais fait la moindre réclamation à propos de mon contrat de travail. Nous avons des documents que nous fournirons en temps utiles sur le travail accompli", indique t-il au Parisien.
Selon Le Parisien, la justice enquête sur des suspicions de "corruption de membres de l'Union européenne" et "abus de biens sociaux" visant l'ex-Garde des Sceaux et le criminologue français Alain Bauer. Cette "affaire dans l'affaire" Carlos Ghosn découle d'accusations formulées par un actionnaire du groupe Renault-Nissan , alors que le camp Ghosn dénonce une "conspiration".
Christiane Taubira a écorché le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin lors d'une interview à France Inter, vendredi 11 septembre. Interrogée sur le terme "d'ensauvagement" employé par le ministre pour décrire la situation sécuritaire en France, l'ex-garde des Sceaux sous le mandat de François Hollande a déploré une polémique "sans intérêt"."Ce mot là en dit davantage sur le ministre de l'Intérieur qui l'utilise que sur les personnes qu'il prétend viser", a estimé Christiane Taubira. "Je pense à René Schar qui disait : les mots savent de nous des choses que nous ignorons d'eux. C'est typiquement la situation". "Tous ces gens qui disent 'Cessez de nous parler du passé, il faut vivre dans le présent' : ces gens là sont terriblement travaillés par l'imaginaire colonial, parce que c'est un mot de l'imaginaire colonial. Quelles que soient les accointances idéologiques du ministre de l'Intérieur et ses calculs tacticiens, il est évident qu'il est travaillé par l'imaginaire colonial", a insisté l'ancienne ministre de la Justice au sujet de Gérald Darmanin, dont les rapports tendus ne datent pas d'hier.En 2015, celui qui était alors député-maire UMP de Tourcoing et soutien de Nicolas Sarkozy avait qualifié Christiane Taubira de "tract ambulant pour le Front national". La ministre sociale avait répondu, qualifiant Gérald Darmanin de personne "inculte, pauvre, et indigente".
Invitée de France Inter, l'ancienne ministre de la Justice a jugé "sans intérêt" la polémique sur le terme "d'ensauvagement", adressant au passage une pique à l'actuel patron de la place Beauvau, avec qui les tensions durent depuis plusieurs années.
"Une nouvelle page s'ouvre", affirmait son entourage dimanche, Emmanuel Macron refusant de considérer le 2e tour des élections municipales comme un baromètre national. Son objectif est de tracer la feuille de route des derniers 18 mois "utiles" du quinquennat, sans abandonner les choix libéraux des débuts. Mais, face à la poussée écologiste, il compte donner à sa politique une inflexion verte et sociale, réclamée par l'aile gauche de son parti.Décentralisation et environnement Autre priorité, le plan de relance, promis pour la rentrée pour soutenir une économie paralysée par le coronavirus, et une décentalisation du pouvoir au profit des préfets de départements, l'échelon qu'il privilégie désormais. "Je suis pour l'État départemental", a-t-il récemment affirmé à ses interlocuteurs. Municipales, remaniement, écologie...: la semaine de la «réinvention» pour Emmanuel Macron ?par Lopinion.frTous ces chantiers commencent dès ce lundi matin. Vers 11h00, Emmanuel Macron doit recevoir à l'Élysée les 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat, pour qu'ils lui remettent officiellement leurs 149 propositions. Il devrait annoncer la reprise de certaines idées et confirmer son intention d'en soumettre d'autres à un référendum, selon ses proches. Deux discours dans la journée Il s'envolera juste après pour l'Allemagne, vers le château de Meseberg, au nord de Berlin, pour une rencontre bilatérale avec la chancelière Angela Merkel, suivie d'une conférence de presse lundi soir. Ce sera l'occasion d'une deuxième prise de parole, cette fois pour défendre le plan franco-allemand de relance européenne, qui propose de distribuer 500 milliards d'euros de subventions européennes aux pays les plus touchés par l'épidémie. Mais il doit encore en convaincre les pays "frugaux" du nord de l'Europe avant et lors d'un sommet à Bruxelles mi-juillet. Lutte contre le jihadisme au Sahel et remaniementMardi, le président français fera un aller-retour dans la journée à Nouakchott (Mauritanie) pour un sommet avec les dirigeants du G5 Sahel (Mauritanie, Niger, Tchad, Mali, Burkina Faso), où 5.000 soldats français combattent les jihadistes aux côtés des forces sahéliennes. Il devrait en saisir l'occasion pour rappeler, y compris aux Français, ses objectifs internationaux.Il aura ensuite la fin de la semaine pour enclencher la "nouvelle ère" de son quinquennat par un remaniement très attendu, qui s'annonce de grande ampleur, selon ses proches. Le nouveau gouvernement pourrait être annoncé jeudi ou vendredi, même si le président peut prendre quelques jours supplémentaires.Philippe va-t-il rester ? Choix le plus délicat : va-t-il écarter ou non son Premier ministre Édouard Philippe ? Cet allié solide serait difficile à remplacer et son maintien reste une hypothèse plaudible, selon des proches de l'exécutif. Mais le garder à la tête du gouvernement rendrait moins crédible l'idée d'un virage politique.Et Édouard Philippe, un juppéiste qui a milité pour les arbitrages de la rigueur, accepterait-il de nouvelles orientations plus à gauche ? Le président "sait qui je suis, ce que j'incarne, ce que je peux faire et ce que je ne peux pas faire", a prévenu le chef du gouvernement la semaine dernière, dans une interview à Paris-Normandie.Les noms qui circulent Pour "incarner" sa nouvelle stratégie, Emmanuel Macron pourrait créer quelques "super-ministères", à l'image de ses nouvelles priorités. Il pourrait créer la surprise en faisant entrer au gouvernement des personnalités prestigieuses de la société civile. Parmi les noms qui circulent, figurent la professeure Laurence Tubiana, ex-ambassadrice pour la COP21 et présidente de la Fondation européenne pour le climat, ainsi que le procureur François Molins, évoqué pour l'Écologie et la Justice. Le chef de l'État pourrait encore faire appel à l'eurodéputé LREM Pascal Canfin.Il pourrait octroyer à de jeunes ministres comme Gérald Darmanin ou Sébastien Lecornu de grands ministères, l'un tourné vers les affaires sociales, l'autre vers les territoires. Sans oublier ses proches, comme Jean-Michel Blanquer, pressenti pour un cumul de l'Éducation et de la Culture.Poursuite des réformes Mais Emmanuel Macron, s'il consulte tous azimuts, ne laisse rien filtrer de ses intentions et tout reste ouvert, avant un discours décrit comme refondateur attendu courant juillet, où il donnera la feuille de route jusqu'à la présidentielle de 2022. Toutefois, ce cap ne s'annonce pas non plus révolutionnaire. En recevant ces derniers jours les chefs des groupes politiques du Sénat puis de l'Assemblée, Emmanuel Macron a affirmé qu'il poursuivrait certaines de ses réformes, dont celles des retraites et de l'assurance-chômage. Le tout, assure-t-il, dans un esprit "d'apaisement".
Après des municipales difficiles pour la majorité, le chef de l'État compte reprendre la main. Il va procéder à un remaniement de grande ampleur et enchaîner les engagements internationaux.
L'exécutif a-t-il profité du grand débat national à des fins électorales ? C'est ce que pense l'eurodéputé Philippe Juvin (LR) qui a annoncé samedi 9 février avoir saisi la Commission nationale des comptes de campagne. Il demande officiellement à cette instance d'intégrer aux comptes de La République en Marche les moyens alloués à une réunion publique d'Agnès Buzyn, ministre de la Santé et des Solidarités.Selon lui, cette ministre a tenu des "propos militants sans équivoque en faveur de LREM en vue des élections européennes" lors de cette réunion organisée dimanche 3 février à Trappes (Yvelines). "Ce grand débat national, initié par le président de la République pour répondre à une crise sans précédent liée à des choix politiques et économiques illisibles et injustes, ne peut en aucun cas être une campagne électorale déguisée", ajoute l'élu, aussi maire de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine). "Voilà maintenant près de trois semaines que nous assistons à ce qui s'apparente davantage à une campagne électorale plutôt qu'à des échanges avec les Français", a renchéri la députée de l'Assemblée nationale Valérie Boyer, dans un courrier au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), transmis à l'AFP. Elle y énumère les heures de réunions publiques "animées par le chef de l'État" et diffusées à la télévision qui "satur(ent)" l'espace politique et médiatique, selon elle.Fin janvier, Les Républicains avaient déjà interpellé le CSA au sujet des "one man shows successifs" d'Emmanuel Macron dans le cadre du grand débat, en demandant à l'instance régulatrice de "veiller scrupuleusement" à ce que "l'équilibre des temps de parole soit respecté". Un député LFI, Michel Larive, avait fait la même demande.
Le député européen Philippe Juvin a indiqué avoir saisi la Commission nationale des comptes de campagne, pour dénoncer dans le grand débat "une campagne électorale déguisée" de LREM, en vue des européennes.
"Ce protocole, le plus important que nous n'ayons jamais eu, marque une certaine reconnaissance au personnel", après "10 ans de blocage du point d'indice", a souligné dans un communiqué Françoise Kalb, secrétaire nationale de l'Unsa Santé. Par conséquent, l'Unsa "apposera sa signature" au document, "ardemment négocié" avec le gouvernement, a ajouté la responsable de l'Unsa, plus petit syndicat de la fonction publique hospitalière (5,6% des voix aux dernières élections). Après la CFDT et FOLa CFDT (24,1%) et Force ouvrière (24,7%) avaient annoncé quelques heures plus tôt qu'elles signeraient elles aussi le protocole d'accord, qui porte sur une enveloppe globale de 7,5 milliards d'euros. Ces trois signatures permettent au gouvernement d'obtenir l'accord majoritaire souhaité d'ici lundi par le Premier ministre Jean Castex.Le document, après sept semaines de tractations et une ultime séance de négociation marathon dans la nuit de mercredi à jeudi, prévoit 20 mesures, dont l'augmentation générale de 183 euros, pour moitié en septembre, puis en mars 2021."Il y a des moments où il faut conclure""Un syndicaliste vous dira toujours qu'il aurait voulu plus" mais "ça fait 2.196 euros de plus par an", a déclaré le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, vendredi sur franceinfo."Il y a des moments où il faut conclure" et "c'est le moment de conclure", a-t-il insisté, en se disant "très fier que la CFDT sache être très ferme en négociation et à la fin acter le compromis, parce qu'il est positif pour les travailleurs".Son homologue de Force ouvrière, Yves Veyrier, a pour sa part salué sur RFI "un compromis qui a de l'allure", incluant aussi "des dispositions sur les améliorations de carrières pour les aides-soignantes (et) les infirmiers".CGT et SUD restent mobilisésDu côté du gouvernement, M. Véran a vanté sur RMC et BFMTV "la plus grosse augmentation de revenu jamais proposée dans ce pays", bien qu'il "ne pense pas que tous les syndicats signeront".La CGT et SUD, sans se prononcer à ce stade, se sont dites plus que réservés: avec quatre autres organisations, elles ont appelé à une "journée d'action nationale" et une manifestation à Paris le 14 juillet, affirmant que "le Ségur de la santé est une imposture".
Les syndicats Unsa Santé, FO et CFDT acceptent de signer le protocole sur la revalorisation des salaires des personnels hospitaliers non médicaux. Cet accord prévoit une hausse de salaire de 183 euros net par mois pour les personnels.
Emmanuel Macron est en pleine opération de reconquête des cœurs après une succession de critiques sur son attitude jugée hautaine. Et c'est à Saint-Martin, ravagée il y a un an par l'ouragan Irma, qu'il met en oeuvre son nouveau style de communication. "Je suis content d'être avec les gens. J'aime beaucoup le contact, être parmi eux. Ça me régénère beaucoup, je suis heureux de les entendre, de traiter les problèmes du quotidien ", a déclaré au Journal du dimanche (JDD) le président.À Quartier d'Orléans, l'un des plus pauvres de Saint-Martin, où les HLM foisonnent, les toitures encore arrachées, le chef de l'État voulait aller au contact: pendant cinq heures et malgré la pluie, il a discuté avec la population, serré des mains, embrassé les enfants, fait des selfies, et a rendu visite à quatre familles en HLM, perturbant quelque peu son service d'ordre. Chacun souhaitait lui raconter son histoire, mais surtout lui faire part de ses récriminations concernant une reconstruction jugée trop lente et une Collectivité défaillante. S'il a dit partager la colère des habitants, leur promettant de faire accélérer le processus, il s'est également livré à une leçon de morale, un exercice qu'il semble apprécier. Ainsi, il s'est invité chez un jeune homme, récemment sorti de prison pour braquage. "Il faut du travail pour faire les travaux, pour reconstruire, lui a-t-il dit, devant les caméras de BFMTV. Des jeunes comme toi, là -t'es costaud comme tout-, il faut que tu travailles là-dedans ! Il faut pas rester comme ça, et pas refaire des bêtises, hein. Les braquages c'est fini. Ta mère, elle mérite mieux que ça."
VIDÉO. Le président a assuré vouloir aller "au contact" de la population, "régler les problèmes du quotidien".
Un nouveau passe-temps qui pose de nombreux soucis. Selon les informations du Parisien qui a pu consulté plusieurs vidéos le prouvant, de plus en plus de jeunes à Paris se réunissent le soir pour réaliser un défi pour le moins risqué. Munis chacun d'une trottinette électrique, ils font des courses sur la fameuse avenue des Champs-Élysées. Le tout en consommant juste avant le top départ un gaz hilarant. Les grands trottoirs ne sont désormais plus seulement réservés à l'afflux massif de touristes étrangers. Depuis plusieurs semaines, ces groupes de jeunes foncent à tout-va, slaloment entre les passants et n'hésitant plus à s'asséner des coups entre eux pour parvenir à arriver en premier au terme de la course.Des mouvements dangereux qu'ils maîtrisent d'autant moins au vu de ce qu'ils consomment juste avant de démarrer leur parcours. C'est la nouvelle drogue à la mode chez les adolescents : le protoxyde d'azote. À l'aide d'un ballon de baudruche, ils expirent et inspirent ce gaz hilarant qui crée une euphorie temporaire. Un produit qui peut également provoquer des maux de tête, des vertiges, des syncopes, des pertes de mémoire, des difficultés à s'exprimer, des troubles neurologiques importants ou même ralentir le rythme cardiaque selon Le Parisien.Les commerçants réclament plus de fermeté Cette nouvelle pratique agace forcément les commerçants du coin qui voient le phénomène se développer. « Le problème c'est surtout ce Fast and Furious devant nos commerces. Chaque week-end depuis un mois c'est la même chose à la nuit tombée. (...) Les participants sont de plus en plus nombreux. On sent que ça prend de l'ampleur. Ils doivent partager les images entre eux et se défier je suppose », confie l'un d'entre eux.Avec le déconfinement progressif du pays, l'avenue des Champs-Éysées représente un enjeu majeur pour le secteur du tourisme, en berne durant plusieurs semaines. « C'est inquiétant car beaucoup de touristes se promènent sur cette artère emblématique de Paris. Il y a un vrai risque d'accident. En plus, ces comportements s'étendent désormais aux rues avoisinantes qui ont des trottoirs plus étroits », déclare la maire du VIIIe arrondissement Jeanne d'Hauteserre. « Franchement ça fait peur aux gens qui marchent sur le trottoir. Il y a eu une fois ou deux des chutes spectaculaires », confie encore le commerçant auprès du Parisien.Une police municipale pourrait voir le jour à Paris pour lutter contre ces rodéos. Il va également être à nouveau demandé aux fournisseurs de trottinettes de brider la vitesse des véhicules. Pour ce qui est du gaz hilarant, il est en revanche très difficile de lutter contre cette pratique. Malgré quelques récentes enquêtes, la préfecture de police rappelle que « cette substance n'est pas classée comme stupéfiante et n'attire donc qu'exceptionnellement l'attention des commissariats. »
Le Parisien met en avant la nouvelle pratique à la mode chez les jeunes dans la capitale : des courses de trottinettes électriques tout en consommant du protoxyde d'azote.
Bientôt un deuxième bébé pour le duc et la duchesse de Sussex ? Selon Susie Stringfellow, une femme de militaire qui a échangé avec le couple, la question pourrait se poser. Elle a répondu aux questions des médias des forces armées. "Harry s'est montré très intéressé par le sujet autour d'un second enfant", a-t-elle avancé, avant d'encourager le duc et la duchesse. "Nous avons essayé de l'encourager à avoir un second bébé."Le couple s'était rendu le 6 novembre au centre communautaire de Broom Farm dans la commune de Windsor pour rencontrer plusieurs familles de militaires.
Le couple princier va-t-il avoir un autre enfant ? La question se pose, notamment depuis les déclarations d'un témoin.
Dans une interview accordé au Monde, Cédric O se dit favorable une instance d'évaluation des projets de reconnaissance faciale en France. Cette autorité, qu'il souhaite créer de concert avec la Cnil, le gardien de la vie privée sur internet, serait "composée de membres issus de différentes administrations et régulateurs, sous la supervision de chercheurs et de citoyens (...)". Elle superviserait et évaluerait" les expérimentations de reconnaissance faciale, a-t-il détaillé dans le quotidien."Il me semble important qu'il y ait une supervision de la société civile car le sujet est trop sensible: l'Etat doit se protéger de lui-même" en la matière, commente le secrétaire d'Etat au numérique. La reconnaissance faciale a fait d'énormes progrès ces dernières années grâce aux progrès de l'intelligence artificielle. Elle est utilisée massivement en Chine, mais les pays occidentaux sont plus circonspects, en raison des risques qu'elle fait peser sur le respect de la vie privée. Dans l'interview, Cédric O se déclare ainsi "extrêmement partagé" sur l'utilisation de la reconnaissance faciale en temps réel sur des images de vidéo-surveillance. "On voit bien l'utilité, par exemple pour identifier des terroristes dans une foule, mais aussi les risques", explique-t-il. "Il faut donc en définir très clairement le cadre et les garanties pour éviter la surveillance généralisée." Le secrétaire d'Etat se dit favorable à un "débat citoyen" sur le sujet, avec les parlementaires et les élus locaux. "C'est, d'une certaine manière, aux Français de choisir, car les décisions seront lourdes de conséquences", estime-t-il
Le secrétaire d'Etat au Numérique a ouvert la voie à une autorité de contrôle de la vidéosurveillance, estimant que l'Etat doit se protéger de lui-même.
Le gendarme a-t-il laissé faire ou bien a-t-il tenté de mettre fin au passage à tabac d'un adolescent ? Dans la nuit de samedi à dimanche 29 juin, à Heyrieux (Isère), un jeune homme né en 2004 s'est fait rouer de coups par deux hommes, dont le père de son ancienne petite copine, tandis que deux autres assistent à la scène : l'un d'eux est un gendarme habillé en civil, a indiqué vendredi 3 juillet le parquet de Vienne à l'AFP, confirmant une information du Parisien. Selon Le Parisien, le comportement du militaire a particulièrement choqué la victime. "Je savais qu'il était gendarme car c'est le père d'une fille que je connais", a raconté l'adolescent au journal. "Lorsque j'ai été agressé, je pensais qu'il allait intervenir. Mais il n'a pas bougé. C'est comme s'il était d'accord avec ce qui se passait. Un de mes copains, Franck, a tenté de me venir en aide. Mais le gendarme l'en a empêché en mettant son bras pour l'écarter. Il lui a dit : 'fais pas l'homme'", poursuit l'adolescent.Toujours selon la même source, le militaire est aussi intervenu lors du dépôt de plainte de l'adolescent. "Alors qu'une enquêtrice était en train de recueillir mon témoignage, je me suis retourné et j'ai vu le gendarme, celui qui était présent lors de l'agression", a dit le jeune homme. "Même l'enquêtrice était sidérée de le voir là. Et le gendarme m'a dit: 'dis bien la vérité. Moi, je t'ai aidé. Je t'ai même séparé lorsque lui te tapait dessus'. Ce qui est faux. J'ai vécu ça comme une pression". "L'enquêtrice s'est énervée et lui a dit : bon, ça suffit, tu sors. Elle m'a ensuite dit qu'il n'avait pas le droit d'être là", a-t-il poursuivi.Sa présence a également interpellé le père de l'adolescent. "Un homme est rentré dans la salle d'audition et m'a dit : 'vous êtes qui ?' Je lui ai répondu que j'étais le père d'Axel. Il m'a alors dit : 'c'est moi le gendarme. Il paraît que vous voulez me casser ?' Trois autres gendarmes sont alors intervenus pour le faire sortir."Une plainte et l'IGGN saisieUne plainte a été déposée contre eux dimanche pour "violences volontaires en réunion". L'enquête a d'abord été confiée à la Brigade territoriale d'Heyrieux, puis à la Brigade de recherches de Vienne. Maître Bernard Boulloud, l'avocat du jeune homme, a saisi l'Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN). "Le comportement de ce gendarme est gravissime. Alors que son métier lui confère la mission de protéger la population, il s'est rendu manifestement complice d'un règlement de compte, en réunion, sur un mineur de 16 ans. Et son intrusion à la gendarmerie d'Heyrieux constitue la marque inacceptable d'une pression sur la victime", a -t-il dénoncé dans les colonnes du Parisien. "Comment est-il rentré dans cette gendarmerie ? Qui l'a prévenu de la présence de la victime ?", s'est-il interrogé. Concernant le commandant de brigade à Bourgoin-Jaillieu (Isère), qui ne s'est pas présenté comme tel et était habillé en civil, "on est dans une intervention dans un cadre privé qui n'a rien à voir avec ses fonctions", a néanmoins souligné auprès de l'AFP la procureure de la République Audrey Quey. La circonstance aggravante de violences "par personne dépositaire de l'autorité publique" n'est donc pas retenue. Toutefois, s'il a participé d'une quelconque manière aux violences, le gendarme "sera sanctionné aussi sévèrement que la gravité des faits l'exige", a assuré Mme Quey.Les suspects n'ont pas encore été entendus par la justice, précise l'AFP.
Quatre hommes, dont un gendarme en civil dont le rôle reste à déterminer, sont visés par une enquête pour "violences volontaires en réunion" sur un adolescent de 16 ans à Heyrieux, dans l'Isère.
Voilà bel et bien une visite qui va produire son petit effet alors que sept dirigeants de grandes puissances (France, Etats-Unis, Royaume-Uni, Canada, Allemagne, Italie et Japon) sont réunis à Biarritz depuis samedi. A la surprise générale, le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif, est arrivé dans la cité basque en début d'après-midi alors que la question du nucléaire iranien occupe une grande partie des discussions du G7 depuis 48 heures.M.Zarif "est arrivé à Biarritz, où se déroule le G7, pour continuer les discussions à propos des récentes mesures entre les présidents de l'Iran et de la France", a indiqué sur Twitter le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Abbas Moussavi. Mais la rencontre entre Zarif et Le Drian, qui aura pour but de continuer de discuter des moyens de sortir de la crise sur le nucléaire iranien, aura bel et bien lieu en marge du G7, l'Iran n'étant pas officiellement invité.Pas de rencontre de l'Iran avec les Etats-Unis"Aucune rencontre (de M.Zarif) n'est prévue à ce stade avec les Américains" présents à ce sommet du G7 dans le Sud-Ouest de la France, dont Donald Trump, a précisé la présidence française, en indiquant que cette visite avait lieu à l'initiative de Paris et non du G7. Un "joli" coup diplomatique pour la présidence française.C'est le site de suivi du trafic aérien Flightradar24 qui a, en début d'après-midi, révélé qu'un avion officiel iranien s'était posé à Biarritz. D'après l'historique de l'appareil fourni par le site, cet avion s'est rendu ces derniers jours dans les capitales européennes visitées par le ministre iranien des Affaires étrangères Mohamamd Javad Zarif. Vendredi, jour où M.Zarif était à Paris pour rencontrer Emmanuel Macron, l'avion a fait la liaison Paris-Téhéran, avant de faire Téhéran-Biarritz dimanche. Plus tôt dans la semaine, il était dans les capitales scandinaves où se trouvait le ministre iranien. Le dossier explosif du nucléaire iranien est un des principaux points du sommet du G7, qui réunit plusieurs des acteurs de cette crise: les pays européens et le Japon, signataires de l'accord de 2015 encadrant les activités nucléaires de Téhéran, et les Etats-Unis qui ont dénoncé cet accord et infligé des sanctions économiques à l'Iran, provoquant une escalade de la tension dans cette région particulièrement inflammable.Imbroglio France - Etats-Unis avant l'arrivée de l'Iran à BiarritzLe président américain Donald Trump et les dirigeants européens continuaient dimanche de diverger sur ce point. Après en avoir discuté longuement samedi soir lors d'un dîner informel avec ses partenaires, le président français a cru pouvoir annoncer avoir obtenu l'accord de tous - donc Donald Trump compris - pour parler à l'Iran d'une même voix. Mais le président américain a quelques heures plus tard démenti que les pays du G7 se soient mis d'accord sur un message commun à transmettre à l'Iran."Je n'ai pas discuté de cela", a-t-il dit en réponse à des journalistes. Peu après, le président français s'est adressé à la presse pour tenter à nouveau d'aplanir les dissensions avec les Etats-Unis suite à ce nouvel imbroglio. Reste désormais à voir les conséquences de la rencontre entre la diplomatie française et son homologue iranienne en ce dimanche après-midi.
Un avion officiel iranien s'est bel et bien posé à Biarritz ce dimanche après-midi. En marge du G7, le ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif va rencontrer son homologue français Jean-Yves Le Drian.
Le président de la commission d'enquête sénatoriale sur l'affaire Benalla, Philippe Bas (Les Républicains), l'avait promis avant la pause estivale : la commission d'enquête va s'efforcer de "lever les incohérences qui demeurent" sur cette affaire impliquant l'ex-collaborateur d'Emmanuel Macron, mis en examen pour des violences contre un manifestant le 1er mai à Paris. Il juge en particulier "pour le moins fragile" la thèse "officielle" selon laquelle Alexandre Benalla n'aurait eu à l'Élysée qu'une simple "fonction d'organisation sans prendre part à la protection du président".La commission a déjà auditionné notamment le secrétaire général de l'Élysée Alexis Kohler, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, le directeur de cabinet de l'Élysée Patrick Strzoda, ainsi que Christophe Castaner, délégué général de La République en marche (LREM). Ce mercredi 12 septembre, ce sera le tour du chef de cabinet d'Emmanuel Macron, François-Xavier Lauch. Alexandre Benalla, lui, est convoqué le 19 septembre. Il a reçu sa convocation le 6 septembre, a indiqué son avocat à LCI ce lundi 10 septembre, précisant que sa défense "réfléchissait aux suites à donner" à cette dernière. L'ancien chargé de mission a également confirmé cette information à Franceinfo.Alexandre Benalla avait affirmé cet été à la presse avoir "plutôt envie" d'aller donner des "explications" aux commissions d'enquête parlementaires. La ministre de la Justice Nicole Belloubet avait de son côté estimé qu'une telle audition serait "délicat(e)" au regard de la séparation des pouvoirs. "Nous ne devrons lui poser aucune question relevant des faits qui lui sont reprochés", a assuré M. Bas lundi matin sur CNews, sans pour autant confirmer la convocation. Le général Éric Bio-Farina, commandant militaire de l'Élysée, déjà entendu en juillet par l'éphémère commission d'enquête de l'Assemblée nationale, ainsi que Maxence Creusat, commissaire de police à la direction de l'ordre public et de la circulation de la préfecture de police de Paris, seront également auditionnés cette semaine.
L'ex-collaborateur d'Emmanuel a été convoqué le 19 septembre, a indiqué son avocat à LCI ce lundi 10 septembre, précisant que sa défense "réfléchissait aux suites à donner" à cette dernière.
A la veille du déconfinement, la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse a fustigé "des forces politiques dans le pays qui veulent planter la reprise", citant "les amis de M. Mélenchon", le leader de La France insoumise. Invitée du Grand Rendez-vous sur Europe 1/Les Echos/Cnews dimanche 10 mai, elle réagissait à une question portant sur la fermeture de l'usine Renault-Sandouville (Seine-Maritime) obtenue en justice par la CGT, en raison de mesures de protections jugées insuffisantes face au Covid-19. Le groupe automobile français a annoncé qu'il allait faire appel. "C'est très dangereux, parce que derrière il y a la déchirure sociale", a estimé la présidente de la région Île-de-France. "On ne peut pas bloquer le redémarrage d'une entreprise parce que la convocation du CSE a été faite par mail au lieu d'être faite par courrier avec accusé de réception", a dénoncé Valérie Pécresse. "C'est l'esprit de responsabilité du syndicat que de ne pas attaquer une délibération sur la forme quand le fond est juste. Le fond était la reprise du travail", a-t-elle poursuivi."On ne peut pas jouer sur les peurs des Français pour empêcher la reprise du travail. Bloquer, c'est jouer avec le feu", a-t-elle insisté, accusant, en réponse à une question sur les "gilets jaunes", ceux qui "avec les réseaux de la France insoumise cherchent à déstabiliser la société française et les institutions".Valérie Pécresse a également appelé "à la reprise du travail". Elle a d'ailleurs expliqué que la lutte contre le chômage de masse sera une priorité, plus que l'incitation à travailler plus, réclamée par certains à droite.
"On ne peut pas jouer sur les peurs des Français pour empêcher la reprise du travail", estime la présidente de la région Île-de-France.
Au prix d'un immense effort, 94 des 470 globicéphales échoués dans la baie de Macquarie Harbour, en Tasmanie, ont été sauvés par une centaine de personnes, dont des spécialistes de la protection de l'environnement et des bénévoles qualifiés.Cet échouage est le plus important jamais enregistré en Australie, a déclaré à la presse Kris Carlyon, biologiste marin employé par le gouvernement de Tasmanie."Nous avons eu à faire à quelque chose d'inédit", a souligné le biologiste. De telles opérations de sauvetage en mer d'animaux sont en effet peu courantes. Les Parcs naturels de Tasmanie ont revu vendredi leur bilan à la baisse, passant de 380 à 350 mammifères marins qui ont péri et les sauveteurs continuaient d'espérer en sauver jusqu'à 20 autres. Leurs efforts se portaient également sur la manière d'évacuer, le plus vite possible, les carcasses par crainte que leur décomposition ne porte atteinte à l'environnement de Macquarie Harbour, ne perturbe la navigation des bateaux ou n'attire des requins.Différentes solutions ont été testées comme déplacer des "dauphins-pilotes" qui ont péri en les remorquant jusqu'au large avant de les détacher pour qu'ils coulent dans des eaux plus profondes. "Ce sont des moments difficiles, quand il reste tant à faire et qu'on a l'impression que c'est sans fin", a témoigné auprès de l'AFP Josh Gourlay, un bénévole de Wildcare. "Quand vous voyez à quoi ça ressemblait avant et ce que c'est maintenant, vous vous dites: en fait... nous avons vraiment bien réussi", s'est-il cependant félicité.Depuis le début de la semaine, les sauveteurs ont bravé la pluie qui n'a pas cessé de s'abattre, des vents violents et des eaux glacées, à raison de plusieurs heures par jour, pour tenter de sauver un maximum de globicéphales qui luttaient pour leur survie. M. Gourlay reconnaît que les efforts qu'il a déployés ont été immenses. "Il faut presque avoir la peau aussi épaisse que celle d'une baleine pour être là", selon lui.
Après des jours passés à patauger dans des eaux glaciales au milieu des cris de centaines de "dauphins-pilotes" agonisant dans une baie de l'île Tasmanie, en Australie, les sauveteurs se livraient vendredi à une sinistre besogne: évacuer les carcasses.
La jeune femme de 37 ans gisait à proximité du félin. Lorsque les secours sont arrivés sur place vers 17 heures, "le tigre était toujours dans la cage avec la soigneuse", a indiqué la Croix-Rouge de la ville."Des gardiens du parc ont alors dû endormir le tigre avec des fléchettes sédatives", poursuit l'association. Une fois entrés dans la cage, les secouristes n'ont pu que constater le décès de la jeune femme. La police n'a pour l'heure donné aucun détail concernant cet accident survenu dans le parc zoologique, qui se présente sur son site internet comme un zoo "de nouvelle génération" qui recrée l'habitat de chaque espèce. Le site compte 1 500 animaux appartenant à 200 espèces différentes.Samedi 21 mai, un homme nu s'était jeté dans la fosse aux lions d'un zoo à Santiago (Chili). Devant des badauds impuissants, les animaux avaient commencé par jouer avec le jeune homme de 20 ans, avant de l'attaquer férocement. Gravement blessée, la victime avait tenté de mettre fin à ses jours, comme l'atteste une lettre retrouvée dans ses affaires. Hospitalisé, l'homme a survécu à l'attaque. Les deux fauves, un mâle et une femelle, avaient quant à eux été abattus, créant une polémique sur les réseaux sociaux.
Une soigneuse de 37 ans a été retrouvée morte dans la cage d'un tigre samedi 2 juillet dans le zoo de Beniborm, à Alicante.Le zoo de Beniborm, situé dans la ville d'Alicante (sud-est de l'Espagne) a été le théâtre d'un événement tragique. Une employée du parc Terra Natura a été trouvée morte, samedi 2 juillet dans l'après-midi, à l'intérieur de la cage d'un tigre, comme l'indique le journal L'Express.
Martin Fourcade sur les poteaux ou avec une boussole à la main... vous en aviez rêvé, cela se concrétisera peut-être. En effet, le multiple champion du monde et olympique français pourrait un jour se retrouver dans Koh-Lanta. Selon Télé-Loisirs, la production du jeu télévisé n'écarterait pas l'idée d'organiser une édition avec des sportifs. "Ça peut revenir. Beaucoup de sportifs tapent à notre porte. Mais après, est-ce qu'on va le faire ? Ce n'est pas sûr du tout. C'est compliqué et long à mettre en place", dit-on du côté d'Adventure Line Productions. Mais la société tempère quelque peu lorsqu'il s'agit d'évoquer une édition avec des célébrités. "Notre hantise, c'est les abandons. Avec des sportifs de très haut niveau, on sait qu'ils ont déjà enduré des choses qui leur permettent de tenir. Mais c'était déjà difficile pour eux lors de la précédente édition. Des gens qui ont une notoriété comme des artistes, on n'est pas sûrs qu'ils tiennent. On le fera peut-être un jour, mais pas tout de suite...""La porte n'est pas fermée"Dans une interview accordée à 20 Minutes ce mercredi, Martin Fourcade n'a pas écarté la possibilité de participer, un jour, au jeu télévisé de TF1. "Pour un Koh-Lanta, la porte n'est pas fermée parce qu'il y a une notion sportive derrière", tout en précisant qu'il ne ferait "jamais un Danse avec les stars" ou un "Splash". Mais par le passé, le biathlète a avoué avoir déjà refusé certaines propositions de télé-réalité, en l'occurrence les deux émissions qu'il venait de citer. "Je suis contre l'aspect télé-réalité au sens Loft Story. Je ne suis pas contre l'idée de participer à un jeu à la télé. La nuance est là. Il y a de très bonnes choses qui se font à la télé. À partir du moment où ça me passionnera, où j'aurai envie d'embarquer là-dedans, je ne suis fermé à rien." Le porte-drapeau des JO de Pyongyang explique qu'il ne veut surtout pas étaler sa vie privée en public. Pas un grand danseur donc et pas enclin à parler de lui... Martin Fourcade pourrait cependant être tenté par d'autres jeux, comme "Le Meilleur Pâtissier", lui qui est un fan de tiramisu. Reste à savoir maintenant comment il pourra gérer l'exposition médiatique lorsqu'il aura arrêté sa carrière.
Dans une interview accordée à 20 Minutes, Martin Fourcade n'écarte pas la possibilité de participer un jour au jeu télévisé Koh-Lanta. La production pourrait se laisser tenter par une édition composée essentiellement de sportifs.
Sept départements ont placés en risque de niveau "très élevé" face à la dispersion des pollens. Dans le Nord-Est, le risque d'allergie au pollen d'aulne varie entre le niveau moyen la plupart du temps et localement élevé à très élevé pour trois départements : le Bas-Rhin (67), le Haut-Rhin (68) et les Vosges (88). Autour de la Méditerranée, les concentrations de pollens de cyprès seront fortes avec un risque d'allergie qui sera très élevé dans le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône, l'Aude et les Pyrénées Orientales et il élevé partout ailleurs. "Les températures douces favorisent la dispersion des pollens dans l'air", commente Samuel Monnier, ingénieur au Réseau national de surveillance aérobiologique (Rnsa), interrogé sur franceinfo ce mardi 18 février."Ça va durer, pour les pollens de cyprès, encore un bon mois autour de la Méditerranée. Après, il y a les bouleaux qui vont arriver et les graminées, d'autres espèces". "Avec le changement climatique, on a des saisons qui sont allongées et des concentrations de pollen qui sont plus fortes dans l'air", prévient-il encore.
Le risque allergique est déjà maximal dans le Nord-Est et sur le pourtour méditerranéen, en raison de températures douces qui favorisent la dissémination des particules.
"Ce sont de très bonnes décisions". Vendredi 21 juin, au sortir du tribunal administratif de Rennes, Frédéric Quinquis, l'avocat de 45 ex militaires de la Marine se félicitait de la décision des juges. La cinquantaine de militaires de la Marine nationale a obtenu la condamnation de l'Etat pour avoir été exposés, souvent pendant de nombreuses années, à des fibres d'amiante.Les anciens marins ont obtenu entre 3.000 euros et 10.000 euros en fonction du nombre d'années d'embarquement. "L'Etat employeur avait une obligation générale d'assurer la sécurité et la protection de la santé des travailleurs placés sous sa responsabilité", estime dans l'ensemble le tribunal administratif, qui a examiné chaque cas individuellement.Exposés entre deux et 27 ans aux poussières d'amiante, reconnues cancérogènes, les marins avaient formé un recours devant le tribunal administratif de Rennes contre le ministère des Armées. Ils estimaient ne pas avoir bénéficié de "mesures de protection individuelles ou collectives efficaces" lors d'embarquements effectués entre les années 1950 et 2000 à Brest, sur des bâtiments de la Marine. Disant subir un préjudice d'anxiété, ils craignent de développer les symptômes et pathologies dus à l'amiante qui apparaissent parfois 40 ans après. Frédéric Quinquis, estimait que ces jugements "allaient nécessairement avoir un effet boule de neige", et évoquant notamment "une nouvelle série" à venir d'actions de ce type contre l'Etat de la part de marins.
Exposés pendant des années à des fibres d'amiante, une cinquantaine de marins a obtenu gain de cause face à l'État.
"Verdict : j'ai perdu mon œil". Figure du mouvement des "gilets jaunes", Jérôme Rodrigues a indiqué mercredi 13 février sur Facebook avoir perdu l'usage de son œil à l'issue d'une consultation médicale. Blessé lors de l'acte 11 des "gilets jaunes" à Paris le 26 janvier, cet ancien commerçant de 39 ans, aujourd'hui symbole de la violence policière, a toujours affirmé que cette blessure à l'œil avait été causée par un tir de lanceur de balle de défense (LBD). "Macron, la justice te le fera payer ! Pour moi et tous les autres blessés ! Je lâcherai pas !", a ajouté le militant sur Facebook. "Le combat continue"​​​​​​​ "Je m'étais fait à cette idée, mais là c'est très dur", a-t-il déclaré, interrogé par Franceinfo.Jérôme Rodrigues ajoute qu'il va désormais consulter "toute une équipe de médecins et de spécialistes pour tenter d'au moins garder (son) œil, qu'il ne soit pas retiré". Et de conclure : "Je veux dire que le combat continue et qu'on ne s'arrêtera pas. Macron payera pour tout ça".
Cette figure du mouvement des "gilets jaunes", qui assure avoir été blessé à l'œil par un tir de LBD, a indiqué sur Facebook mercredi matin avoir perdu son œil. "Macron, la justice te le fera payer", écrit-il.