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Les changements de vitesse et les rapports d'engrenage
Le changement de vitesse est le rapport entre la vitesse de rotation de l'organe moteur et la vitesse de rotation de l'organe récepteur. Ce rapport dépend des dimensions de l'organe moteur et de l'organe récepteur. Bien qu'un mécanisme de transmission du mouvement ne change pas le type de mouvement transmis, il peut en modifier le sens, l'axe de rotation, mais aussi la vitesse. On dit qu'il y a changement de vitesse lorsque l'organe moteur ne tourne pas à la même vitesse que l'organe récepteur. La roue menante (nommée ci-dessous roue d'entrée) entraîne par le contact successif de ses dents la roue menée (nommée ci-dessous roue de sortie). Dans un système d'engrenage, lorsque le nombre de roues dentées est pair, les sens de rotation de la roue d'entrée et de la roue de sortie sont inversés. À l'inverse, lorsque le nombre de roues dentées est impair, le sens de rotation des roue d’entrée et de sortie est identique. Les roues de friction répondent aux même règles. Lorsque le nombre de roues est pair, le sens de rotation de la roue d'entrée et le sens de rotation de la roue de sortie sont inversés. Lorsque le nombre de roues est impair, le sens de rotation de la roue d'entrée et le sens de rotation de la roue de sortie sont identiques. Dans le cas où une roue dentée s’engrène à l’intérieur d’une autre roue dentée, le sens de rotation des roues est identique. Lorsqu'une roue dentée s'engrène à l'intérieur d'une autre roue dentée, le sens de rotation des roues est identique. On peut utiliser les engrenages ou les sytèmes de chaîne et roues dentées pour changer la vitesse de rotation du système. Dans ces deux cas, ce sont les nombres de dents des roues dentées impliquées qui devront être considérés afin de déterminer quel sera le changement de vitesse. Si le nombre de dents de la roue menante (organe moteur) est égal au nombre de dents de la roue menée (organe récepteur), il n’y aura pas de changement de vitesse. Au contraire, si le nombre de dents de la roue menante est différent du nombre de dents de la roue menée, il y aura alors un changement de vitesse. Le tableau suivant explique comment changer la vitesse de rotation dans les systèmes d'engrenage et dans ceux de chaîne et roues dentées: Changement de vitesse Système d'engrenage Système à chaîne et roues dentées Augmentation Lorsque le mouvement est transmis d'une roue dentée ayant plus de dents vers une roue dentée ayant moins de dents. Diminution Lorsque le mouvement est transmis d'une roue dentée ayant moins de dents vers une roue dentée ayant plus de dents. Aucun changement Lorsque le mouvement est transmis entre deux roues ayant le même nombre de dents. Afin de quantifier le changement de vitesse, on peut établir le rapport d'engrenage entre les roues dentées à l'aide de la formule suivante: Un rapport d'engrenage supérieur à 1 indique que la roue menée tourne plus rapidement que la roue menante: il y a augmentation de vitesse. À l'inverse, un rapport inférieur à 1 signifie une diminution de vitesse puisque la roue menée tourne plus lentement que la roue menante. Le rapport d'engrenage nous permet ensuite de connaître la vitesse de rotation de la roue menée: Dans le système d'engrenage ci-dessous, la roue menante possède plus de dents que la roue menée. Ainsi, on peut établir qu'il y aura augmentation de la vitesse de rotation lors de la transmission du mouvement. À l'aide du rapport d'engrenage, on détermine que la vitesse de rotation de la roue menée est de 34,3 tours/min. |Rapport\; d'engrenange = \frac{12}{7}| |Vitesse\; de\; la\; roue\; men\acute{e}e = \frac{12}{7}\times{20}| = |34,3\; tours/min| Les systèmes de roues de friction et de courroie et poulies obéissent aux mêmes règles que les systèmes d'engrenages: si les roues ne sont pas de la même taille, il y aura changement de vitesse. Toutefois, étant donné que les roues sont lisses, on utilise le diamètre des roues plutôt que le nombre de dents pour déterminer quel sera le changement de vitesse. Le tableau suivant explique comment changer la vitesse de rotation dans les systèmes de roues de frictions et dans ceux de courroie et poulies: Changement de vitesse Système à roues de friction Système à courroie et poulies Augmentation Lorsque le mouvement est transmis d'une roue ou d'une poulie d'un diamètre plus grand vers une roue ou une poulie d'un diamètre plus petit. Diminution Lorsque le mouvement est transmis d'une roue ou d'une poulie d'une diamètre plus petit vers une roue ou une poulie d'un diamètre plus grand. Aucun changement Lorsque le mouvement est transmis entre deux roues ou deux poulies de même diamètre. Afin de quantifier le changement de vitesse, on peut établir le rapport de diamètre entre les roues de friction à l'aide de la formule suivante: Un rapport de diamètre supérieur à 1 indique que la roue menée tourne plus rapidement que la roue menante: il y a augmentation de vitesse. À l'inverse, un rapport inférieur à 1 signifie une diminution de vitesse puisque la roue menée tourne plus lentement que la roue menante.Le rapport de diamètre nous permet ensuite de connaître la vitesse de rotation de la roue menée: Dans le système de courroie et poulies ci-dessous, la roue menante (petite roue noire) possède un diamètre plus petit que la roue menée (grande roue rose). Ainsi, on peut établir qu'il y aura diminution de la vitesse de rotation lors de la transmission du mouvement. À l'aide du rapport de diamètre, on détermine que la vitesse de rotation de la roue menée est de 50 tours/min. |Rapport\; de\; diamètre = \displaystyle \frac{15}{30}| |Vitesse\; de\; la\; roue\; men\acute{e}e = \displaystyle \frac{15}{30}\times{100}| = |50\; tours/min| Le système à roue dentée et vis sans fin est un système irréversible: le mouvement est doit être engendré par la vis sans fin. On utilise surtout ce système dans les cas où l'on cherche à diminuer grandement la vitesse de rotation lors de sa transmission. Ainsi, pour chaque tour complet de la vis sans fin, la roue dentée ne se déplace que d'une distance équivalente à une dent. De ce fait, plus le nombre de dents de la roue dentée est important, plus la diminution de vitesse est importante. On peut quantifier cette diminution de vitesse en calculant le rapport d'engrenage suivant: Le rapport d'engrenage du système roue dentée et vis sans fin suivant est de |\frac{1}{14}|. Il signifie donc que le mouvement de rotation est 14 fois plus lent pour la roue dentée que pour la vis sans fin. Ainsi, il faudra 14 tours de la vis sans fin pour que la roue dentée en effectue 1 complet. Un couple est la combinaison deux forces de même intensité mais de directions opposées qui permet d'effectuer un mouvement de rotation autour d'un axe. Habituellement, lorsque deux forces de même intensité sont dirigées en direction opposées sur une pièce, la force résultante est nulle et la position de la pièce ne change pas. Par exemple, si deux personnes poussent un meuble chacun de leur côté avec la même force, ils n'arriveront pas à déplacer le meuble. Toutefois, si les points d'application des forces sont légèrement désaxés l'un par rapport à l'autre, il est possible que la pièce tourne sur elle-même. Ainsi, un couple détermine la capacité de mettre une pièce en rotation. Exemple de couple: les forces qu'on exerce sur les pédales d'une vélo On distingue deux types de couple: Un couple moteur a pour effet d'engendrer un mouvement ou d'en augmenter la vitesse de rotation. Un couple résistant a pour effet de s'opposer au mouvement ou d'en ralentir la vitesse de rotation. Si le couple moteur est plus grand que le couple résistant, le système augmente de vitesse. À l'inverse, si c'est le couple résistant qui est plus important, la vitesse du système diminue. Les changements de vitesse occasionnées par la différence d'intensité des couples moteur et résistant respectent les règles suivantes: Comparaison de l'intensité des couples Effet sur la vitesse des organes Couple moteur = couple résistant Aucun changement de vitesse Couple moteur > couple résistant Augmentation de la vitesse Couple moteur < couple résistant Diminution de la vitesse | 8a1810e2-4028-4850-b081-5a480642e9fa |
La pression des gaz
La pression d'un gaz correspond à la force qu'il exerce sur une surface due aux collisions de ses particules sur cette surface. Tous les gaz exercent une pression sur les surfaces avec lesquelles ils entrent en contact. Toutefois, selon qu'il s'agit de l'atmosphère ou d'un gaz contenu dans un récipient, on ne mesurera pas la pression exercée de la même façon. La pression correspond à une force exercée par unité de surface. On peut donc la définir à l'aide de la formule mathématique suivante: La pression d'un gaz dépend du nombre de collisions de ses particules avec un obstacle. Plus le nombre de collisions est élevé, plus la pression est élevée. Cependant, dans des conditions semblables de température, les particules d'un gaz léger frappent moins fort et plus souvent que les particules d'un gaz lourd, qui, elles, frappent plus fort ,mais moins souvent. La somme des forces exercées par les collisions est la même dans les deux gaz. Ainsi, deux gaz soumis aux mêmes conditions exercent la même pression, peu importe la taille de leurs particules et leur masse. Représentation de la pression en tant que résultat des collisions entre les particules d'un fluide contenu dans un récipient et les parois de celui-ci En raison de la force gravitationnelle de la Terre, les particules de gaz contenues dans l'atmosphère sont plus abondantes à faible altitude qu'en haute altitude. Ces particules exercent une force sur tous les objets avec lesquels elles entrent en contact. Cette force est appelée la pression atmosphérique. Elle correspond au poids de la colonne d'air située au-dessus de la surface qui subit la force. Elle varie en fonction de l'altitude, mais aussi de la température et des conditions météorologiques. On mesure la pression atmosphérique à l'aide d'un baromètre. Au départ, cet instrument, conçu par Evangelista Torricelli en 1643, était constitué d'un long tube de verre rempli de mercure et renversé dans un récipient contenant le même métal. La force gravitationnelle attire le mercure dans le réservoir alors que la pression atmosphérique qui s'exerce à la surface du réservoir le fait monter dans le tube. L'équilibre des deux forces détermine la pression atmosphérique. Représentation schématique du baromètre de Torricelli Au niveau de la mer, la hauteur du mercure dans le tube de mercure est de 760 mm Hg. Il s'agit de la pression atmosphérique normale. Toutefois, dans le système international, on mesure la pression en Pascal. Le manomètre d'une bouteille de gaz indique une pression de 350 kPa. Quelle est la pression de ce gaz en atmosphère? Et en mm de Hg? En atmosphère: |\displaystyle \frac{101,3\ kPa}{1\ atm}=\frac{350\ kPa}{x\ atm}| |x=3,45\ atm| La pression est donc équivalente à 3,45 atm. En mm de Hg: |\displaystyle \frac{101,3\ kPa}{760\ mm\ Hg}=\frac{350\ kPa}{x\ mm\ Hg}| |x=2625,9\ mm\ Hg| La pression est donc équivalente à 2625,9 mm de Hg. Le baromètre est utilisé uniquement pour mesurer la pression atmosphérique. Lorsqu'un gaz est contenu dans un récipient, on se sert plutôt d'un manomètre ou d'une jauge à pression. Une jauge à pression est un instrument simple qui permet de connaître la pression à l'intérieur des pneus de vélo ou de voiture (à gauche). Un manomètre à cadran permet, entre autres, de connaître la pression d'un gaz comprimé dans une bouteille (à droite). Dans les manomètres à tube en U, la hauteur d'une colonne de liquide indique la pression d'un gaz. Ce liquide se déplace librement dans le tube en U qui lui est relié au récipient qui contient le gaz. Malgré la toxicité du mercure, on utilise généralement ce liquide dans ce type de manomètre puisqu'il permet d'en réduire la taille. C'est la différence de niveau entre les deux colonnes de mercure du tube en U qui permettra de déterminer la valeur de la pression du gaz enfermé dans le contenant. On distingue deux types de manomètres en U: à bout ouvert et à bout fermé. Deux types de manomètre: manomètre à bout fermé (à gauche) et manomètre à bout ouvert (à droite) Le manomètre à bout fermé est parfois nommé «à pression absolue». La pression mesurée par le manomètre correspond réellement à la pression du gaz. Ainsi, la différence de hauteur en mm Hg entre les deux colonnes de liquide du tube en U correspond directement à la pression du gaz. Quelle est la pression du gaz contenu dans le ballon ci-dessous? Le manomètre à bout ouvert est parfois nommé «à pression relative». La pression du gaz est donc relative à celle exercée par l'atmosphère dans le bout ouvert du manomètre. Il faut donc tenir compte de la pression atmosphérique pour déterminer la pression du gaz. Ainsi, l'air et le gaz exercent une force sur la surface du liquide à chaque extrémité du tube, ce qui crée une sorte de compétition entre les deux. Lorsque la pression du gaz est supérieure à la pression atmosphérique, le niveau du liquide est plus bas du côté du gaz. Il faut alors noter la différence en hauteur et l'additionner à la pression atmosphérique. Lorsque la pression atmosphérique est supérieure à la pression du gaz, le niveau du liquide est plus haut du côté du gaz. Il faut alors noter la différence en hauteur et la soustraire à la pression atmosphérique. Quelle est la pression du gaz contenu dans le ballon ci-dessous si la pression atmosphérique est de 760 mm Hg? | 8a36b6b1-ba1d-488b-aef1-7f66b1297b4c |
Le golfe Persique: territoire énergétique
Le golfe Persique est une mer intérieure au sud de l’Iran. Plusieurs pays, dont l’Arabie Saoudite, le Qatar, le Koweït et l’Irak se trouvent sur les rives du golfe Persique. Le golfe Persique communique par un détroit avec le golfe d’Oman. C’est ce golfe qui s’ouvre sur la mer d’Arabie. L’eau du golfe Persique est salée et peu profonde. D’une profondeur moyenne de 50 mètres, la profondeur maximale est de 100 mètres. Le golfe Persique, par sa situation géographique, a longtemps été un lieu privilégié pour les liens commerciaux entre les continents européens et asiatiques. D'ailleurs, c'est par le golfe Persique que Marco Polo est passé, reliant ainsi la région à la Chine. Au 16e siècle, cette mer intérieure était contrôlée par le Portugal. Les Anglais ont aussi pris le pouvoir sur le golfe Persique au 19e siècle pour faire la guerre aux pirates. L'indépendance de plusieurs pays (dont le Koweït et les Émirats arabes unis) a été acquise seulement après la Deuxième Guerre mondiale. L’économie du golfe Persique a longtemps été fondée sur les échanges commerciaux. Auparavant, c’était le commerce des perles qui alimentait l’économie de la région. En effet, les perles du golfe Persique sont reconnues depuis plus de 2 700 ans. Plusieurs secteurs du golfe abritent des huîtres perlières de qualité. Aujourd’hui, ce n’est plus le commerce des huîtres qui rend la région convoitée, mais bien l’industrie pétrolière. D'énormes réserves de pétrole se situent dans les pays voisins au golfe Persique, c'est pourquoi de nombreux conflits armés ont eu lieu dans la région. Les grandes puissances mondiales ont souvent tenté de prendre le contrôle des puits de pétrole (Grande-Bretagne, États-Unis). La région du golfe Persique contient à elle seule 60% des réserves mondiales de pétrole et 40% des réserves de gaz naturel. Les pays qui exploitent ces réserves assurent leur autonomie énergétique. Ce sont les autres pays qui dépendent grandement des produits pétroliers du golfe Persique. D'ailleurs, depuis 1980, les pays producteurs de pétrole ne dévoilent que très peu d'informations sur leurs ressources et leur industrie. De manière générale, les seules données qu'ils fournissent concernent la quantité de pétrole produit et une estimation des réserves restantes. Depuis les années 1970, cette exploitation pétrolière représente la principale source de développement économique, démographique et politique de ces pays. L'exploitation pétrolière est gérée par des compagnies qui ont le monopole du marché. Ces compagnies exploitent et transforment la ressource avant de l'exporter. De manière générale, ces compagnies sont des compagnies locales qui ne font affaire qu'en de rares occasions avec les grosses compagnies multinationales. Elles doivent par contre faire appel à ces compagnies lorsqu'elles veulent augmenter la production des puits qui sont exploités depuis longtemps et quelles ont besoin des ressources et des techniques des multinationales. Comme les compagnies ont le monopole du marché et que la ressource est très en demande, partout dans le monde, les pays du golfe Persique ont un pouvoir économique sur le reste de la planète. C'est pourquoi de nombreux conflits ont eu lieu dans les années 1980 et 1990. Les conflits n'ont jamais vraiment cessé, mais ont repris de l'ampleur lors de l'invasion américaine en 2003. L’Arabie Saoudite, une monarchie islamique, est située entre la mer Rouge et le golfe Persique. Son territoire est vaste et représente 45% de la péninsule arabe. Sa superficie de 2 240 000 kilomètres carrés contient plus de 26 millions d’habitants. L’Arabie Saoudite ne contient que peu de plans d’eau, puisque la majorité du territoire se situe sur une vaste plateforme désertique. Près des rives de la mer Rouge, le territoire est montagneux et il devient de plus en plus plat vers le golfe Persique. L’Arabie Saoudite a une importance stratégique pour tout le monde musulman puisque c’est là que se trouve La Mecque, vaste endroit saint de pèlerinage où chaque musulman doit se rendre au moins une fois dans sa vie. L’importance stratégique de l’Arabie Saoudite ne s’arrête pas là puisque 26% des réserves mondiales de pétrole s’y trouvent. L’industrie pétrolière représente d’ailleurs la plus grande richesse économique du pays : 75% des revenus d’exportation du pays reposent sur les produits pétroliers. C’est d’ailleurs près des rives de l’Arabie Saoudite que se trouve la plus grande voie maritime de l’exportation pétrolière. En effet, entre l’océan Indien et la mer Rouge, le golfe d’Aden sert au passage des cargos de livraison. Grâce au golfe d’Aden, les produits pétroliers peuvent voyager facilement du golfe Persique jusqu’à la mer Méditerranée, ce qui facilite grandement les échanges commerciaux entre l’Europe et les pays exportateurs de pétrole. Bien qu’une toute petite partie du territoire de l’Irak touche le golfe Persique, le commerce de ce pays tire profit de cette voie maritime. D’ailleurs, le territoire irakien est parcouru de deux fleuves, le Tigre et l’Euphrate, qui se rejoignent avant de plonger dans les eaux du golfe Persique. Malgré un territoire plus restreint que l’Arabie Saoudite, on y compte sensiblement un plus grand nombre d’habitants, soit un peu plus de 31 millions. Le paysage est aussi très différent. En fait, trois zones caractérisent le territoire de l’Irak : un massif montagneux, un plateau désertique et un couloir fertile entre les deux fleuves. Il y a parfois des inondations désastreuses dans ce couloir lorsque les deux fleuves sont en crue. L’économie et le développement sont tout autant basés sur l’exploitation pétrolière. En effet, l’Irak contient d’importantes ressources de pétrole et de gaz naturel. Le Koweït est un tout petit pays situé tout au fond du golfe Persique, juste à côté de l’Irak. D’une superficie de 17 818 kilomètres carrés, le Koweït contient près de 2,6 millions d’habitants, répartis sur le pays plat et désertique où on ne trouve aucun cours d’eau. La population dépend alors des quelque 115 millimètres de pluie qui tombent chaque année. Malgré la taille restreinte du territoire, les réserves pétrolières du Koweït représentent 10% des réserves mondiales. Avec une production annuelle de 94 millions de barils de pétrole, le Koweït est l’un des plus grands producteurs de pétrole. On trouve également une bonne réserve de gaz naturel. En fait, selon les estimations, le Koweït a suffisamment de gaz naturel pour continuer à l’extraire durant encore 150 ans. Les exploitations des produits pétroliers incluant le gaz naturel représentent 95% des revenus d’exploitation de l’ensemble du pays. Les Émirats arabes unis sont la seule fédération du monde arabe. Ce pays est en fait constitué de 7 émirats. Chaque émirat est géré par un émir, dont le pouvoir est héréditaire et absolu. Ces 7 émirs forment ensemble le Conseil supérieur des Émirats arabes unis. Cette fédération se situe à l’entrée du golfe Persique, le long de l’ancienne côte des pirates. Le territoire y est désertique, mais il reçoit tout de même des précipitations importantes grâce à la proximité d’une chaîne de montagnes. La superficie des Émirats arabes unis est de 77 700 kilomètres carrés et la population est d’un peu plus de 4 millions d’habitants. Les réserves pétrolières représentent 10% des réserves mondiales et la production, proportionnellement au nombre d’habitants, est la plus élevée au monde. Les Émirats arabes unis se trouvent aussi au troisième rang mondial au niveau des réserves de gaz naturel. 60% des revenus d’exportations sont attribuables aux produits reliés aux combustibles fossiles. En 1990, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a été créée en Irak. Les pays qui produisent le plus de pétrole font partie de cette organisation : l'Algérie, l'Indonésie, l'Iran, l'Irak, le Koweït, la Libye, le Nigéria, le Qatar, l'Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis et le Venezuela. La majorité de ces pays se situe à proximité du golfe Persique. Les buts de l’OPEP sont de coordonner les politiques des compagnies pétrolières de ces pays afin d’éviter de trop grandes fluctuations dans la production et dans les prix. L’OPEP adhère à la Charte des Nations Unies. Le comité de l’OPEP s’assure que tous les pays membres ajustent la production, la vente et l’exploitation en fonction de la situation politique et économique. Le développement économique de la région du golfe Persique ne dépend presque uniquement de l'industrie pétrolière. Malheureusement, cette ressource fait partie des ressources non renouvelables. De plus, la combustion des énergies fossiles contribue grandement à l'effet de serre et aux changements climatiques. En ce qui concerne l'état écologique de la région, le bilan est plus difficile à faire puisque peu de données sont disponibles. Trois catégories de problèmes environnementaux et écologiques ont cependant été relevées : les accidents pétroliers, la raréfaction de l'eau potable et la disparition de la faune et de la flore. Les accidents pétroliers englobent tant les fuites possibles dans les oléoducs et les gazoducs que les fuites survenant sur les cargos de transport. Le pétrole et les produits pétroliers sont néfastes pour les humains, les animaux et la végétation. Les pertes causées par ce type d’accident se retrouvent dans l’environnement. 25% des accidents pétroliers surviennent dans le golfe Persique ou dans les régions limitrophes. Par chance, la chaleur intense de la région favorise l’évaporation rapide des produits pétroliers perdus, ce qui en diminue l’impact écologique. Les compagnies qui exploitent les puits de pétrole ne diffusent par contre pas les données sur la fréquence et la gravité de ces accidents. Un oléoduc est un pipeline utilisé pour le transport du pétrole. Un gazoduc est une canalisation qui transporte le gaz naturel sur de grandes distances. Les pays exportateurs de pétrole du golfe Persique sont déjà dans des zones désertiques. L'approvisionnement en eau potable n’est donc pas un problème nouveau. Cette rareté a par contre tendance à s’intensifier depuis que les villes ont connu des développements rapides dus à l’industrie pétrolière. Les villes, plus peuplées et plus grandes, doivent s’alimenter avec les mêmes sources d’eau qu’avant. Ces sources ont de plus tendance à diminuer : la fréquence et la quantité des précipitations sont en baisse depuis quelques années. La hausse de population a entraîné des modifications notables dans les pratiques de chasse. La chasse s’effectue maintenant à bord d’un véhicule utilitaire et les chasseurs prennent plus d’animaux au cours d’une même période de temps. De plus, l’industrie pétrolière rentable nécessite de plus en plus d’employés. Cette hausse de population exige aussi une plus grande production de viande d’élevage. Ces élevages se font sur les rares endroits où il y a de la végétation. On note alors une diminution de la végétation, accrue par l’érosion et la sécheresse. Les pays membres de l’OPEP n’ont pas une économie variée et celle-ci est strictement appuyée sur des ressources non renouvelables. Le respect du protocole de Kyoto entraînerait d’ailleurs des baisses de profits de 25% pour ces pays. C’est alors l’ensemble de l’économie qui écoperait de la situation. Les enjeux environnementaux de la production énergétique doivent aussi être pris en considération. Il devient alors essentiel pour les pays du golfe Persique de diversifier leur économie puisque les énergies utilisant des ressources renouvelables vont se développer de plus en plus. | 8a39d374-3fd3-4fe5-aab4-75695faf0c3f |
La comparaison entre deux vecteurs
En utilisant les diverses caractéristiques des vecteurs, il est possible de les comparer entre eux afin d'élaborer de nouvelles notions. En analysant le mot équipollent, on y retrouve le préfixe « équi » dont les racines latines font référence à la notion d'égalité. Dans le contexte des vecteurs, cette égalité touche plusieurs notions. Deux vecteurs sont équipollents (ou égaux) lorsqu'ils ont la même norme, la même direction et le même sens. En d'autres mots, il faut que les vecteurs analysés soient identiques en tout point afin d'être qualifiés d'équipollents. Dans l'exemple précédent, |\overrightarrow u| et |\overrightarrow v| ont une orientation et une norme équivalentes. Deux vecteurs sont perpendiculaires (ou orthogonaux) lorsqu’ils se coupent à angle droit. Ainsi, l'angle qui est formé par l'intersection de deux vecteurs orthogonaux est de |90^\circ .| Pour déterminer si deux vecteurs sont perpendiculaires, on peut effectuer le produit scalaire de ceux-ci. En résumé, le produit scalaire de deux vecteurs orthogonaux donne toujours un résultat nul. En sachant que |\overrightarrow{u}=(\color{red}{4},\color{blue}{1})| et |\overrightarrow{v}=(\color{red}{-2},\color{blue}{8})|, est-ce qu'on peut qualifier ces vecteurs d'orthogonaux? Bien entendu, ce ne sont pas tous les vecteurs qui sont orthogonaux. En sachant que |\overrightarrow{m}=(\color{blue}{4},\color{red}{3})|et |\overrightarrow{n}=(\color{blue}{-2},\color{red}{6})|, détermine si ces vecteurs sont orthogonaux. Tout comme la notion d'équipollence des vecteurs, la colinéarité est une autre caractéristique qui met en relation la direction des vecteurs. Des vecteurs colinéaires, aussi appelés linéairement dépendants, sont des vecteurs qui ont la même direction. Dans un langage plus commun, des vecteurs colinéaires sont formés de droites qui sont parallèles. Si on veut utiliser cette caractéristique pour savoir si deux vecteurs sont colinéaires, il faut être en mesure de trouver la valeur de ce scalaire |k.| Fait à noter, seule la notion de direction est à considérer pour la colinéarité des vecteurs. Ainsi, la norme et le sens ne jouent aucun rôle dans cette relation. Une fois de plus, il est possible de mettre ces notions en lien avec une démarche arithmétique. Selon les informations que l'on peut déduire du plan cartésien ci-dessous, détermine si |\color{blue}{\overrightarrow a}| et |\color{red}{\overrightarrow b}| sont linéairement dépendants. Advenant le cas où la division des composantes aurait donné deux résultats différents, |\color{blue}{\overrightarrow a}| et |\color{red}{\overrightarrow b}| n'auraient pas été colinéaires. Dans l'éventualité où c'est le sens qui différencie deux vecteurs en apparence équipollents, on dira d'eux qu'ils sont des vecteurs opposés. Deux vecteurs sont opposés s'ils ont la même direction et la même norme, mais qu'ils sont de sens contraire. Graphiquement parlant, c'est seulement la flèche qui définit le vecteur qui sera différente. À la lumière du plan cartésien ci-dessous, détermine si |\color{blue}{\overrightarrow a}| et |\color{red}{\overrightarrow b}| sont opposés? Même si la notion de vecteurs opposés semble plus intuitive que les autres, c'est elle qui demande une démarche plus exhaustive puisqu'elle fait référence à plusieurs notions, soient celles de norme et de colinéarité des vecteurs. Pour valider ta compréhension à propos des vecteurs de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante : | 8a53313c-c568-4896-bbfd-3eb6313cd2d4 |
Les politiques d'immigration
Les gouvernements établissent des critères pour sélectionner les migrant(e)s qui désirent s’installer dans leur pays afin de faire des études ou de trouver du travail. Plusieurs États mettent sur pied, en collaboration avec des organisations, des programmes pour favoriser leur intégration. Un État est un ensemble territorial et politique administré par un gouvernement et délimité par des frontières à l'intérieur desquelles vit une population. Les immigrants et les immigrantes qui font une demande de permis de travail sont sélectionné(e)s sur la base de différents critères qui varient d’un pays à l’autre. Au Canada, les personnes immigrantes doivent répondre à des conditions essentielles. Elles doivent : posséder au moins une année d’expérience dans l’exercice des fonctions propres aux 347 professions admissibles, démontrer des compétences linguistiques de niveau intermédiaire en anglais ou en français (une des deux langues officielles), avoir des fonds suffisants pour s’établir et vivre au pays, recevoir et réussir un examen médical, avoir obtenu un score suffisant lors de l’évaluation des qualifications de la personne (grille de points du travailleur qualifié). La grille de points du travailleur qualifié du gouvernement canadien est composé de six critères de sélection. Chaque critère correspond à un pointage différent. Pour un même critère, plusieurs points peuvent être accordés selon les qualifications de la personne qui fait la demande d’immigration. La note de passage est de 67 points sur 100. Voici les six critères : Niveau d’éducation, Capacité linguistique, Expérience professionnelle, Âge, Emploi réservé, Capacité d’adaptation. Un immigrant ou une immigrante est une personne qui s’installe dans un pays étranger (pays d’accueil) de manière temporaire ou définitive après avoir quitté son pays d’origine. Plus le niveau d’éducation de l’immigrant(e) est élevé, plus le nombre de points accordés est élevé. Par exemple, on accordera 5 points pour un diplôme d’études secondaires et 25 points pour un diplôme de doctorat. Toutefois, on évalue d’abord les diplômes et certificats étrangers afin d’établir leur équivalence au Canada. Les points sont alloués à l'immigrant(e) sur la base de cette équivalence. Ainsi, il est possible qu’une personne ait un doctorat dans son pays, mais que son équivalent canadien ne corresponde pas aux 25 points habituels. Bien maitriser l’anglais ou le français, les deux langues officielles du Canada, est essentiel pour être admis en tant que candidat à l’immigration. Le gouvernement vérifie, à l’aide de tests, le niveau de compétences linguistiques des demandeurs. 4 compétences sont évaluées : oral, écoute, écriture et lecture. Pour chacune des compétences, les demandeurs doivent se situer au moins au niveau intermédiaire avancé et ce, dans au moins une des deux langues officielles. S’ils obtiennent 15 points et moins (soit l’équivalent du niveau débutant), leur demande est rejetée. Il est toujours utile d’avoir une expérience de travail. Pour soumettre une demande, l’immigrant ou l’immigrante doit posséder au moins un an d’expérience dans l’un des trois grands domaines professionnels suivants : professions de gestion, emplois professionnels ou emplois techniques et métiers spécialisés. Lorsqu’une personne a plus de 6 ans d’expérience dans l’un ou l’autre de ces domaines, elle obtient le maximum de points, soit 15. La plupart des pays recherchent des immigrant(e)s en âge de travailler. Le Canada ne fait pas exception. Lorsque les demandeurs sont âgés de 18 à 35 ans, ils obtiennent jusqu’à 12 points, soit le maximum. De 36 à 47 ans, on soustrait de ce nombre (12) un point par année de vie. De ce fait, une immigrante de 36 ans obtient 11 points et un immigrant de 47 ans n’en obtient aucun, tout comme les mineurs. 10 points sont accordés aux personnes qui peuvent prouver qu’elles ont obtenu un emploi ayant été validé par Ressources Humaines et Développement des Compétences Canada (RHDCC). Lorsque l’employeur potentiel du candidat ou de la candidate à l’immigration démontre que l’emploi du travailleur étranger aura un effet économique neutre ou positif sur le marché du travail local, le futur travailleur obtient les 10 points. Si le candidat ou la candidate n’a été embauché(e) nulle part, aucun point ne lui est attribué. Le gouvernement canadien a déterminé des compétences susceptibles de favoriser l’adaptation des immigrant(e)s dans leur société d’accueil. Lorsqu’une personne possède au moins un an d’expérience dans un emploi professionnel, technique, de gestion ou spécialisé, elle obtient automatiquement 10 points. Dans le cas où une personne a un emploi assuré, 5 points lui sont alloués. D’autres circonstances permettent d'attribuer 5 points au demandeur. Par exemple, si un proche parent adulte vit au Canada, si le demandeur ou son époux(-se) a étudié au Canada, si l’époux(-se) du demandeur a déjà travaillé au Canada ou si l’époux(-se) du demandeur maitrise une des langues officielles du Canada. En bref, le gouvernement canadien a déterminé six critères principaux afin de mieux sélectionner la main-d’oeuvre immigrante. Certains critères sont plus déterminants que d’autres, comme la maitrise d’une des deux langues officielles, quand vient le temps d’autoriser une demande. Même si un(e) immigrant(e) obtient la note de passage, il est possible que la personne ne soit pas choisie. En effet, l’État peut choisir parmi les demandeurs ayant la plus haute note afin de satisfaire ses besoins et de favoriser l’intégration des nouveaux arrivants. La plupart des personnes migrantes font leur demande d’immigration par elles-mêmes auprès des États, mais il arrive que de potentiels travailleurs qualifiés soient recrutés. Certaines entreprises font appel aux services d’agences et d’organisations. Celles-ci réalisent des missions de recrutement à l’étranger afin de permettre à des employeurs d’embaucher des candidats hautement qualifiés sur un territoire étranger. En général, ces agences et organisations offrent un service « clé en main », c’est-à-dire qu’elles prennent en charge tout le processus de recrutement, de la demande d’immigration jusqu’à l’intégration de la nouvelle main-d’oeuvre, en passant par l’obtention de leur visa et de leur permis de travail. Ainsi, les entreprises comblent plus facilement leurs postes avec des travailleur(-euse)s qualifié(e)s. Le gouvernement peut aussi décider d’accélérer le processus d'immigration pour mieux répondre à la situation et aux besoins des entreprises. Lorsque des immigrant(e)s arrivent dans un nouveau pays, leur intégration est primordiale. Un nouvel arrivant bien intégré peut participer activement à la vie en société, que ce soit au travail, aux activités communautaires ou tout simplement à l’éducation de leurs enfants. C’est dans cette optique que plusieurs mesures sont mises en oeuvre pour intégrer les immigrant(e)s. De façon générale, les immigrant(e)s maitrisent mieux l’anglais que le français. Il arrive donc que des immigrant(e)s maitrisant l’anglais s’établissent au Québec, où le français est beaucoup plus utilisé. C’est pourquoi des cours de langues sont offerts aux personnes qui souhaitent perfectionner la ou les langues de leur pays d’accueil. Afin que les nouveaux arrivants puissent être efficaces dans leur nouvel emploi, certaines organisations prennent en charge leur accueil au pays. Cela comprend un service d’intégration à l’emploi où les immigrant(e)s sont dirigé(e)s vers les services d’employabilité, de francisation, d’équivalence, de reconnaissance des diplômes, etc. Il est difficile pour les immigrant(e)s de se loger dans un nouveau pays où ils ne connaissent que très peu de gens qui peuvent leur venir en aide. Quelques organisations fournissent ainsi un service de recherche de logement pour faciliter leur intégration. | 8a53d301-e1a8-4f94-8599-049afddef2f4 |
Other Prepositions
I cannot live without you. I am running like a cheetah. They will choose 10 students among the 30 in the class. against The Habs will play against the Bruins. among There was a blue stone among the brown ones. from His father came home from Italy. like He was crying like a baby after this sad movie. of He is a friend of your sister. with She works with me at the shop. without He will leave without you if you are not ready soon. | 8a5fadcc-88c2-46b6-9aca-80b300c4f0df |
Les relations métriques dans le triangle rectangle
La hauteur |h| issue de l'angle droit dans un triangle rectangle détermine deux autres triangles rectangles. De par la condition minimale A-A, on peut déduire que ces trois triangles sont semblables entre eux. À partir des côtés homologues de ces triangles rectangles, il est possible d'établir plusieurs proportions. Ces proportions permettent d'énoncer trois relations métriques qui facilitent la recherche de mesures manquantes dans un triangle rectangle. Puisque les triangles ABC, ACD et BCD sont semblables, on peut déterminer la relation métrique suivante : Déterminer la mesure de |\overline{BC}| dans le triangle suivant : Dans un triangle rectangle, la mesure de chaque côté de l’angle droit est la moyenne proportionnelle entre la mesure de sa projection sur l’hypoténuse et celle de l’hypoténuse entière. Ainsi, ||\begin{align}a^2 &= m c \\ a^2 &= 4\times 16\\ a^2 &= 64\\ a &= 8\end{align}|| La mesure du côté |\overline{BC}| est de |8| cm. Puisque les triangles ABC, ADB et BDC sont semblables, on peut déterminer la relation métrique suivante : Déterminez la mesure de |\overline{BD}| dans le triangle suivant : Dans un triangle rectangle, la mesure de la hauteur issue du sommet de l’angle droit est moyenne proportionnelle entre les mesures des deux segments qu’elle détermine sur l’hypoténuse. Ainsi, ||\begin{align} h^2 &= mn\\ 6^2 &= 12m\\ 36 &= 12m\\ 3 &= m\end{align}|| La mesure du côté |\overline{BD}| est de |3| cm. Puisque les triangles ABC, ADB et BDC sont semblables, on peut déterminer la relation métrique suivante : Déterminez la mesure de |\overline{CD}| dans le triangle suivant : Comme le triangle |ABC| est rectangle en |C,| on peut utiliser la relation de Pythagore pour déterminer la mesure de |\overline{BC}:| ||\begin{align} a^2 + b^2 &= c^2\\ a^2 + 12^2 &= 13^2\\ a^2 &= 169 - 144\\ a^2 &= 25\\ a &= 5\end{align}|| Puis, dans le triangle rectangle |ABC,| le produit des mesures de l’hypoténuse et de la hauteur correspondante égale le produit des mesures des côtés de l’angle droit. Ainsi, ||\begin{align} c h &= a b \\ 13h &= 5\times 12\\ 13h &= 60\\ h &= \frac{60}{13}\\ h &\approx 4{,}6\end{align}|| La mesure du côté |\overline{CD}| est d'approximativement |4{,}6| cm. Pour valider ta compréhension à propos des démonstrations de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante : | 8a7210f1-864b-49d7-af67-6303e818872f |
Les sources de biais
Lorsqu’un recensement, une enquête ou un sondage est effectué, plusieurs facteurs peuvent venir fausser ses résultats. Dans le jargon des statisticiens, ces erreurs sont nommées biais et peuvent provenir de n’importe quelle étape du processus de recherche d’informations. Afin de les éviter, voici une liste des sources de biais les plus fréquentes. La construction de l'échantillon La construction du questionnaire La cueillette de l'information L'analyse des réponses La taille de l'échantillon Les caractéristiques de l'échantillon La formulation des questions L'attitude de l'enquêteur La confidentialité des résultats Le lieu et le moment Un faible taux de réponses La fiabilité des réponses La représentation des résultats Bien entendu, cette liste n'est pas exhaustive puisqu'il existe plusieurs autres facteurs qui peuvent biaiser les résultats d'un sondage. Par contre, cette liste présente une bonne base en terme de sources de biais. Pour faire en sorte que l'échantillon soit représentatif de la population, il est important que la taille de l'échantillon soit raisonnable lorsqu'elle est comparée à la taille de la population ciblée. Taille adéquate d'un échantillon Afin d'avoir l'opinion des résidents de la grande ville de Québec, soit environ 800 000 habitants, sur la construction du nouvel amphithéâtre, on envoie un sondage par la poste à 5 000 d'entre eux. Taille inadéquate d'un échantillon Afin d'avoir l'opinion des résidents de la grande ville de Québec, soit environ 800 000 habitants, sur la construction du nouvel amphithéâtre, on envoie un sondage par la poste à 100 d'entre eux. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la taille de l'échantillon ne dépend pas forcément de la taille de la population. Pour plus de détails sur la construction d'un échantillon, tu peux consulter notre fiche sur les méthodes d'échantillonnage. Tout comme la taille de l'échantillon, il est important que les caractéristiques de ce dernier reflètent celles de la population. Avant de débuter une enquête, il est important d'en savoir un maximum sur la population ciblée afin de construire un échantillon qui lui ressemble. Échantillon possédant de bonnes caractéristiques Afin de déterminer le point de vue des parents sur la sécurité routière dans les zones scolaires, on interroge les résidents qui demeurent dans un rayon de deux kilomètres d'une école primaire. Échantillon ne possédant pas les bonnes caractéristiques Afin de déterminer le point de vue des parents sur la sécurité routière dans les zones scolaires, on interroge les propriétaires de compagnies d'un quartier industriel. Dans ce cas, il est essentiel d'interroger les gens qui sont directement concernés par le sujet afin d'ajouter de la crédibilité à l'enquête. Lorsque vient le temps de composer les questions du sondage, il est important de garder une position neutre par rapport au sujet et d'être le plus concis possible. Formulation adéquate d'une question « Comment pourriez-vous qualifier le travail de votre député? » « Acceptez-vous que le Québec devienne souverain? » Formulation inadéquate d'une question « Ne croyez-vous pas que votre député ne fait pas bien son travail quelques fois? » « Acceptez-vous que le Québec devienne souverain, après avoir offert formellement au Canada un nouveau partenariat économique et politique, dans le cadre du projet de loi sur l'avenir du Québec, et de l'entente signée le 12 juin 1995, oui ou non? » Dans la première question, il est évident que la quantité de négations ainsi que l'utilisation du « quelques fois » rend sa compréhension plus difficile. Pour ce qui est du deuxième exemple, la question semble beaucoup trop longue et elle fait référence à des événements que certaines personnes risquent d'ignorer. Dans les deux cas, il serait difficile de répondre spontanément et honnêtement. Toujours dans le but d'avoir la réponse la plus honnête possible, il est important que l'enquêteur n'appuie pas ouvertement sa démarche par des arguments ou par une attitude qui pourraient influencer les répondants. Attitude adéquate de l'enquêteur « Bonjour! Je travaille pour une firme de sondage indépendante et je communique avec vous afin d'avoir votre opinion sur la qualité du travail des policiers dans votre municipalité. Avez-vous quelques minutes à me consacrer? » Attitude inadéquate de l'enquêteur « Bonjour! Je viens tout juste d'être victime d'un vol à mon domicile et je communique avec vous afin d'avoir votre opinion sur la piètre qualité du travail des policiers dans notre municipalité. Avez-vous quelques minutes à me consacrer? » Dans ce cas, il peut sembler évident que l'enquêteur veut amasser des informations afin de continuer à critiquer négativement le travail des policiers. Dans cet ordre d'idée, le répondant pourrait se sentir mal à l'aise de donner des réponses qui vont à l'encontre du but de l'enquêteur. Ainsi, le répondant pourrait changer ses réponses pour abonder dans le sens de l'enquêteur et les résultats seraient biaisés. Afin d'émettre leur point de vue le plus sincère, certains des répondants ont besoin de savoir que leurs réponses et identité seront gardées confidentielles. En ce sens, personne ne pourra les utiliser pour revenir contre eux à court ou long terme. Respect de la confidentialité Une étude à été menée dans la ville de Montréal et les résultats ont démontré que 9% des gens aiment le baseball Non-respect de la confidentialité Une étude a été menée dans la ville de Montréal et les résultats ont démontré que tous les gens de la rue des Monardes n'aiment pas le baseball. En sachant que leurs réponses pourraient être dévoilées au grand jour, plusieurs répondants pourraient être inquiets des potentiels conséquences et refuser de répondre ou tout simplement donner des réponses erronées. Si les réponses ne représentent pas la réalité, alors c'est tout le sondage qui perd de sa valeur et de sa crédibilité. Afin de s'assurer d'un bon taux de réponses, il est important de choisir un lieu et un moment opportuns dans la journée pour aborder les répondants. Lieu et moment qui semblent opportuns Dans un centre d'achats, une firme de sondage installe son kiosque dans le hall principal et interroge les gens qui ne transportent aucune marchandise. Lieu et moment qui ne semblent pas opportuns À la sortie d'une épicerie, un enquêteur pose des questions aux gens qui retournent à leur voiture alors qu'ils transportent maladroitement des sacs remplis de nourriture. En abordant ceux qui ne transportent aucune marchandise, l'enquêteur à plus de chance d'obtenir leur coopération que celui qui interroge le client qui a les mains pleines et qui fait du mieux qu'il peut pour ne rien échapper. Lors de l'analyse des résultats, l'enquêteur doit récolter assez de données afin de dresser un juste portrait de l'opinion des gens. Pour ce faire, il doit faire tout en son possible pour que les répondants complètent le sondage adéquatement. Bon taux de réponses En répondant au sondage, les gens couraient la chance de gagner un crédit voyage avec la compagnie aérienne de leur choix. Ainsi, 90% des gens approchés ont accepté de répondre aux questions. Faible taux de réponses Ne voyant aucun intérêt à répondre au sondage, seulement 30% des gens approchés ont pris le temps de le compléter. Avec un faible taux de réponses, cela enlève de la crédibilité et de la valeur aux interprétations des résultats. Ainsi, il faut être prudent quant à la prise de décisions en lien avec le sondage. En d'autres mots, on risque de faire beaucoup de mécontents. Malgré toute la bonne volonté de l'enquêteur, il peut arriver que certains répondants fournissent des réponses qui n'ont aucun sens dans le but de compléter le sondage le plus vite possible. Réponses fiables À la question « Quel est votre animal de compagnie préféré? », 63 % des répondants ont identifié « le chien ». Réponses peu fiables À la question « Quel est votre animal de compagnie préféré? », 2 % des répondants ont identifié « l'éléphant ». En tant qu'analyste de données, il est primordial de conserver tous les résultats obtenus. Par contre, si des données semblent aberrantes, il est préférable de n'émettre aucune conclusion. Si trop de réponses semblent peu fiables, il peut être plus sage de modifier le sondage et de recommencer le processus. À cette étape de l'enquête, il est important de bien présenter le portrait global des résultats. En d'autres mots, il faut éviter d'isoler un résultat dans le but de créer du sensationnalisme ou pour propager une fausse opinion publique. Bonne présentation des résultats Dans le bulletin de nouvelles de fin de soirée, les résultats de chacune des cinq questions du sondage sur la peine de mort sont présentés aux téléspectateurs. Fausse présentation des résultats Dans le bulletin de nouvelles de fin de soirée, seul le résultat de la question « Êtes-vous pour ou contre la peine de mort? » a été présenté aux téléspectateurs. Dans ce cas, la peine de mort est un sujet délicat pour lequel certaines personnes peuvent être pour, mais dans des conditions très particulières. Ainsi, il est important de faire mention de ces conditions afin de dresser un juste portrait de l'opinion publique. | 8a84bc0f-f624-408a-bade-d76e97b5bb2e |
Mahomet
L’histoire de l’islam commence avec Mohammed, qui est né en 570 à La Mecque. À l’époque, cette ville était la plaque tournante du commerce en Arabie occidentale. C’est autour de 610 que Mohammed aurait reçu les révélations divines. À partir de ce moment, il se considérait comme choisi par Dieu et a commencé à enseigner le message reçu : il n’existe qu’un seul Dieu et l’humanité entière doit s’y soumettre. L’entourage de Mohammed a réagi fortement puisqu’il s’attaquait directement au polythéisme. En 622, Mohammed a émigré à Médine avec des amis. Son exil, également appelé hidjra (hégire), marque le point de départ du calendrier lunaire musulman. À Médine, Mohammed, étant reconnu comme le chef religieux et militaire, contrôlait la région. En 630, son contrôle s’étendait jusqu’à La Mecque. Mohammed a désigné la Kaaba comme lieu consacré au culte d’Allah. Avant cela, la Kaaba servait de sanctuaire aux idoles païennes. À partir de ce jour, la Kaaba devint un lieu de pèlerinage pour tous les musulmans. Mohammed est mort en 632. La majorité des tribus arabes étaient déjà converties à l’islam et les bases étaient établies pour fonder une communauté dont la vie était régie par les lois de Dieu. Pour les musulmans, Mohammed est le Sceau des Prophètes, c'est-à-dire le dernier d’une lignée de messagers de Dieu après Adam, Abraham, Noé, Moïse et Jésus. Il a transmis ses connaissances, ses jugements et le contenu de sa révélation dans le Coran et quelques autres textes. | 8abb8260-8c2d-4463-b3bf-02f04e423e79 |
Vocabulaire
Le lexique est l’ensemble des mots et locutions disponibles dans un certain contexte. Il s'agit des unités significatives formant le code d'une langue partagée par une communauté. Le lexique peut prendre différents sens : Le lexique Exemples Le lexique d'une langue tous les mots et les locutions de la langue espagnole Le lexique d'une œuvre tous les mots et les locutions présents dans un roman Le lexique d'un champ de connaissance tous les mots et les locutions liés à la médecine Le vocabulaire actif d’une personne est composé des mots et locutions qu’elle utilise fréquemment. Le vocabulaire passif contient les mots que la personne comprend lorsqu’elle les lit ou les entend, mais qu’elle utilise rarement, voire jamais, lorsqu’elle écrit ou qu’elle parle. À consulter : Tu peux utiliser nos codes pratiques pour générer automatiquement les listes de vocabulaire proposées par le programme d’éducation du Québec. Chacun des codes propose une série de mots de vocabulaire selon les listes de références reconnues par le ministère de l’Éducation, établies en fonction des thèmes traités en classe ainsi que des besoins et des champs d’intérêts des élèves. Tu peux entrer le code choisi dans le jeu Magimot ou dans l’application Dictée de mots de vocabulaire pour voir apparaitre la liste des mots et pour commencer à réviser! Télécharge les listes de vocabulaire et codes ici : 1re année 2e année 3e année 4e année 5e année 6e année Accéder au jeu | 8adb9533-4a31-4b4c-b962-2f39aedf0118 |
L'écologie
L'écologie est l'étude des relations entre les organismes vivants et les interactions entre ceux-ci et leur milieu. Plusieurs niveaux d'organisation des êtres vivants ont été définis par les scientifiques : individu, espèce, population, communauté, écosystème, biome et biosphère. En comprenant les interactions qu'ont les êtres vivants entre eux, d'une même espèce ou non, et avec leur habitat, il est possible de mieux saisir les impacts que peuvent avoir les activités humaines sur l'ensemble de la biosphère. L'apparition de la vie sur la Terre Aristote (384-322 av. J.-C.) pensait que les animaux provenaient d’animaux identiques à eux, mais pouvaient aussi provenir de matière inerte (non-vivante). Cette théorie fut enseignée jusqu’au 17e siècle. En 1862, Pasteur fit une démonstration surprenante qui réfuta la théorie de la génération spontanée. Il prouva que la vie ne pouvait provenir que d’une autre forme de vie. On parlait de génération spontanée puisqu’à cette époque, aucun scientifique n’était en mesure d’expliquer comment la vie avait commencé, et ce parce que le concept d’évolution, voire du temps leur échappait. Tout comme pour Pasteur, la vie n’apparaissait pas de façon spontanée selon Darwin. Les vivants descendaient les uns des autres via les générations. On comprenait enfin que des modifications pouvaient survenir sur de longues périodes de temps. Le concept d’évolution faisait son apparition. Voir la fiche sur Darwin et la sélection naturelle pour plus de détails. De nombreuses hypothèses ont été proposées pour expliquer l’origine de la vie. La panspermie est l’une de celles-là. Cette dernière suggère que des germes auraient été apportés sur la Terre par des météorites ou des poussières cosmiques et auraient par la suite donné naissance, par évolution, à toutes les espèces vivantes actuellement connues. Cette hypothèse est fort répandue dans certaines communautés. Celle-ci propose que par hasard, une combinaison chimique d’atomes présents dans des proportions suffisantes auraient engendré de nouvelles substances à l’origine de la vie. Ce hasard ne se serait plus jamais reproduit, ce qui expliquerait qu’une seule origine de la vie existe. La diversité chez les vivants fait référence à la variété de stratégies adoptées par des individus, animaux ou végétaux, afin de survivre. Qu'il soit question d'un chat, d'une plante, d'un éléphant ou d'une bactérie, toutes les formes de vie ont une chose en commun : la cellule est l'unité de base de tous les organismes vivants. Cependant, la façon de se déplacer, le mode de vie, les modifications que les individus vivent au cours de leur vie peuvent varier d'une espèce à l'autre et plusieurs stratégies présentes chez les vivants seront étudiées dans cette section. Le phénomène de l'évolution d'une espèce ainsi que la classification du vivant seront également abordés. | 8ae8a83e-3134-49a8-925a-2e1e0ef2775e |
La mise en évidence double
La double mise en évidence est un procédé qui met en évidence un facteur commun à des groupes de termes ayant eux-mêmes un facteur commun. La mise en évidence double s'applique lorsqu'on peut former deux paires de termes ayant un diviseur commun à l'intérieur d'un polynôme. Cette méthode de factorisation se déroule en deux étapes et fait intervenir la mise en évidence simple à plusieurs reprises. Soit le polynôme |-5xy + x – 20y + 4| 1. Regrouper les termes du polynôme deux par deux. ||-5xy+x-20y+4=\underbrace{-5xy+x}_{\text{1er groupe}}\ \ \underbrace{-20y+4}_{\text{2e groupe}}|| 2. Appliquer la mise en évidence simple dans chaque regroupement. 1er groupe : ||\begin{align}-5xy+x-20y+4&=\color{green} {\underbrace{-5xy+x}_{\text{1er groupe}}}\ \ \underbrace{-20y+4}_{\text{2e groupe}} \\ &=\color{green}{x(-5y+1)}-20y+4\end{align}||2e groupe : ||\begin{align}-5xy+x-20y+4&=\underbrace{-5xy+x}_{\text{1er groupe}}\ \ \color{blue}{\underbrace{-20y+4}_{\text{2e groupe}}} \\ &=x(-5y+1)\color{blue}{+4(-5y+1)}\end{align}|| On obtient donc : ||x(-5y+1)+4(-5y+1)|| 3. Effectuer une seconde mise en évidence simple des facteurs communs aux deux regroupements. Puisque |(-5y + 1)| est commun aux deux expressions, ce facteur peut être mis en évidence. On obtient alors : ||(-5y+1)(x+4)|| Soit le polynôme |4x^{3}y + 6x^{2} + 8xy + 12| 1. Regrouper les termes du polynôme deux par deux. Comme les termes |4x^3y| et |8xy| comportent deux variables en commun, il est préférable de les regrouper ensemble puisqu'ils risquent de comporter plus de facteurs communs. ||\begin{align}4x^3y+6x^2+8xy+12&=4x^3y+8xy+6x^2+12\\ &=\underbrace{4x^3y+8xy}_{\text{1er groupe}}\ \ \underbrace{+6x^2+12}_{\text{2e groupe}}\end{align}|| 2. Appliquer la mise en évidence simple dans chaque regroupement. 1er groupe : ||\begin{align}4x^3y+8xy+6x^2+12&=\color{green} {\underbrace{4x^3y+8xy}_{\text{1er groupe}}}\ \ \underbrace{+6x^2+12}_{\text{2e groupe}} \\ &=\color{green}{4xy(x^2+2)}+6x^2+12\end{align}||2e groupe : ||\begin{align}4x^3y+8xy+6x^2+12&=\underbrace{4x^3y+8xy}_{\text{1er groupe}}\ \ \color{blue}{\underbrace{+6x^2+12}_{\text{2e groupe}}} \\ &=4xy(x^2+2)\color{blue}{+6(x^2+2)}\end{align}|| On obtient donc : ||4xy(x^2+2)+6(x^2+2)|| 3. Effectuer une seconde mise en évidence simple des facteurs communs aux deux regroupements. Puisque |(x^2 + 2)| est commun aux deux expressions, ce facteur peut être mis en évidence. On obtient alors : ||(x^2+2)(4xy+6)||Lorsque l'on factorise un polynôme, on s'assure généralement qu'il le soit jusqu'à sa forme la plus complète. Dans l'exemple précédent, la deuxième parenthèse peut être factorisée à nouveau à l'aide de la méthode de la mise en évidence simple : ||(x^2+2)(4xy+6)|| Mettre en évidence le facteur |2| dans la deuxième parenthèse : ||(x^2+2)(4xy+6)=(x^2+2)\big(\color{red}{2}(\color{red}{2}xy+\color{red}{3})\big)|| On obtient alors : ||2(x^2+2)(2xy+3)|| | 8af46869-eb1f-49ce-96b7-69075dd33ae7 |
Les enthalpies molaires standards de formation de quelques substances
Le tableau ci-dessous donne une liste de l'enthalpie molaire standard de formation (|\Delta H^\circ_f|) de diverses substances, celle-ci mesurée sous des conditions standards à TAPN, c'est-à-dire à 25°C et à 101,3 kPa. Nom chimique Formule |\Delta H^\circ_f| (kJ/mol) Nom chimique Formule |\Delta H^\circ_f| (kJ/mol) Acétone |(CH_{3})CO_{(l)}| -248,1 Hydroxyde de sodium |NaOH_{(s)}| -425,6 Acide acétique |CH_{3}COOH_{(l)}| -432,8 Iodure d'argent |AgI_{(s)}| -61,8 Acide formique |HCOOH_{(l)}| -425,1 Iodure de sodium |NaI_{(s)}| -287,8 Acide nitrique |HNO_{3(l)}| -174,1 Iodure d'hydrogène |HI_{(g)}| +26,5 Acide sulfurique |H_{2}SO_{4(l)}| -814,0 Formaldéhyde |CH_{2}O_{(g)}| -108,6 Ammoniac |NH_{3(g)}| -45,9 Méthane |CH_{4(g)}| -74,4 Benzène |C_{6}H_{6(l)}| +49,0 Méthanol |CH_{3}OH_{(l)}| -239,1 Bromure d'argent |AgBr_{(s)}| -100,4 Méthylpropane |C_{4}H_{10(g)}| -134,2 Bromure d'hydrogène |HBr_{(g)}| -36,3 Monoxyde d'azote |NO_{(g)}| +90,2 Bromure de sodium |NaBr_{(s)}| -361,1 Monoxyde de carbone |CO_{(g)}| -110,5 Butane |C_{4}H_{10(g)}| -125,6 Nitrate d'ammonium |NH_{4}NO_{3(s)}| -365,6 Carbonate de baryum |BaCO_{3(s)}| -1216,3 Nitrométhane |CH_{3}NO_{2(l)}| -113,1 Carbonate de calcium |CaCO_{3(s)}| -1206,9 Octane |C_{8}H_{18(l)}| -250,1 Carbonate de magnésium |MgCO_{3(s)}| -1095,8 Oxyde d'étain |SnO_{(s)}| -280,7 Chlorate de potassium |KClO_{3(s)}| -397,7 Oxyde de baryum |BaO_{(s)}| -553,5 Chloroéthène |C_{2}H_{2}Cl_{(g)}| +37,3 Oxyde de calcium |CaO_{(s)}| -634,9 Chlorure d'ammonium |NH_{4}Cl_{(s)}| -314,4 Oxyde de cuivre |CuO_{(s)}| -157,3 Chlorure d'argent |AgCl_{(s)}| -127,0 Oxyde dicuivre |Cu_{2}O_{(s)}| -168,6 Chlorure d'hydrogène |HCl_{(g)}| -92,3 Oxyde de magnésium |MgO_{(s)}| -601,6 Chlorure de potassium |KCl_{(s)}| -436,7 Oxyde de manganèse |MnO_{(s)}| -385,2 Chlorure de sodium |NaCl_{(s)}| -411,2 Oxyde de mercure |HgO_{(s)}| -90,8 Dibrome |Br_{2(g)}| +30,9 Oxyde de nickel |NiO_{(s)}| -239,7 Dichloro-1,2 éthane |C_{2}H_{4}Cl_{2(l)}| -126,9 Oxyde de plomb |PbO_{(s)}| -219,0 Dichlorure de magnésium |MgCl_{2(s)}| -641,3 Oxyde de zinc |ZnO_{(s)}| -350,5 Dihydroxyde de baryum |Ba(OH)_{2(s)}| -944,7 Ozone |O_{3(g)}| +142,7 Dihydroxyde de calcium |Ca(OH)_{2(s)}| -986,1 Pentachlorure de phosphore |PCl_{5(g)}| -443,5 Dihydroxyde de magnésium |Mg(OH)_{2(s)}| -924,5 Pentane |C_{5}H_{12(l)}| -173,5 Diiode |I_{2(g)}| +62,4 Peroxyde d'hydrogène |H_{2}O_{2(l)}| -187,8 Dioxyde d'azote |NO_{2(g)}| +33,2 Phényléthène |C_{6}H_{5}CHCH_{2(l)}| +103,8 Dioxyde de carbone |CO_{2(g)}| -393,5 Propane |C_{3}H_{8(g)}| -104,7 Dioxyde d'étain |SnO_{2(s)}| -577,6 Saccharose |C_{12}H_{22}O_{11(s)}| -2225,5 Dioxyde de manganèse |MnO_{2(s)}| -520,0 Sulfate de baryum |BaSO_{4(s)}| -1473,2 Dioxyde de plomb |PbO_{2(s)}| -277,4 Sulfure de cuivre |CuS_{(s)}| -53,1 Dioxyde de silicium |SiO_{2(s)}| -910,7 Sulfure de dicuivre |Cu_{2}S_{(s)}| -79,5 Dioxyde de soufre |SO_{2(g)}| -296,8 Sulfure de dihydrogène |H_{2}S_{(g)}| -20,6 Disulfure de carbone |CS_{2(l)}| +89,0 Sulfure de mercure |HgS_{(s)}| -58,2 Eau (liquide) |H_{2}O_{(l)}| -285,8 Sulfure de zinc |ZnS_{(s)}| -206,0 Eau (vapeur) |H_{2}O_{(g)}| -241,8 Tetraoxyde de trifer |Fe_{3}O_{4(s)}| -1118,4 Éthane |C_{2}H_{6(g)}| -83,8 Trichlorure de phosphore (liquide) |PCl_{3(l)}| -319,7 Éthanediol-1,2 |C_{2}H_{4}(OH)_{2(l)}| -454,8 Trichlorure de phosphore (vapeur) |PCl_{3(g)}| -287,0 Éthanol |C_{2}H_{5}OH_{(l)}| -235,2 Triméthyl-2,2,4 pentane |C_{8}H_{18(l)}| -259,2 Éthylène |C_{2}H_{4(g)}| +52,5 Trioxyde d'aluminium |Al_{2}O_{3(s)}| -1675,7 Acétylène |C_{2}H_{2(g)}| +226,8 Trioxyde de dichrome |Cr_{2}O_{3(s)}| -1139,7 Fluorure d'hydrogène |HF_{(g)}| -273,3 Trioxyde de difer |Fe_{2}O_{3(s)}| -824,2 Glucose |C_{6}H_{12}O_{6(s)}| -1273,1 Trioxyde de soufre (liquide) |SO_{3(l)}| -441,0 Hexane |C_{6}H_{14(l)}| -198,7 Trioxyde de soufre (vapeur) |SO_{3(g)}| -395,7 Hydroxyde de potassium |KOH_{(s)}| -424,8 Urée |CO(NH_{2})_{2(s)}| -333,5 | 8afcb394-49da-4ea6-8d27-36eab8d404a0 |
La nouvelle journalistique et le fait divers
La nouvelle journalistique est un texte objectif qui, à partir d'un événement d'actualité, met en scène le plus efficacement possible l'essentiel des faits nouveaux ou intéressants. Elle vise à informer le plus précisément et le plus rapidement possible, de façon simple et concise. Le fait divers, dans le domaine journalistique, traite des événements qui ne sont classables dans aucune des rubriques qui composent habituellement un média d'actualité (international, national, politique, économie, etc.) et qui sont, par conséquent, regroupés au sein d'une même rubrique malgré l'absence de liens qui les unissent. Il s'agit généralement d'événements tragiques, tels que les crimes, les accidents ou de faits cocasses, insolites, etc. Bref, tout événement susceptible de piquer la curiosité des lecteurs et des lectrices en raison du fait qu'il sorte de l'ordinaire. Généralement, l'événement décrit est d'intérêt régional et non international. La nouvelle journalistique et le fait divers sont conçus pour qu'un lecteur, un téléspectateur ou un auditeur pressé, mais désirant être bien informé, puisse savoir rapidement ce dont il est question. Les faits sont exposés par ordre d'importance décroissant, c'est-à-dire du plus important au moins important. Tant pour la nouvelle journalistique que pour le fait divers, le titre doit situer clairement le sujet. Pour sa part, le premier paragraphe (nommé très souvent chapeau ou préambule et souvent écrit en gras) résume l'essentiel de l'événement. Règle générale, dans la presse écrite et électronique, les journalistes répondent aux questions fondamentales (qui?, quoi?, où?, quand?) à l'intérieur de cette partie de la nouvelle. Qui? Il s'agit de préciser les personnes ou les groupes de personnes qui ont participé à l'événement ou des animaux et des objets qui y ont joué un rôle important. Quoi? Il s'agit de préciser l'événement qui a eu lieu et qui est à la base de l'écriture du texte. Où? Le où concerne la précision de l'endroit où l'événement a eu lieu. Quand? Le quand concerne la précision du moment pendant lequel l'événement a eu lieu. Exemple : Trois hommes (1) de Rimouski (3) sont portés disparus depuis dimanche soir (4). Ils ne seraient jamais revenus de leur fin de semaine à la chasse (2). C'est dans la partie du développement que l'on trouve souvent les réponses aux questions comment? et pourquoi? Il s'agit plus précisément d'y décrire ce qui s'est passé le plus fidèlement et clairement possible. La conclusion peut comporter le dernier épisode de l'événement, son impact et ses répercussions ou encore un commentaire ou un jugement formulé par le journaliste. | 8b2e7955-9350-45b7-9cf8-806e39bcc35a |
La biosphère (les biomes)
La biosphère regroupe l'ensemble des vivants sur la planète, que ce soit les animaux, les végétaux ou les microorganismes. La structure de la vie est très complexe sur la Terre, car il existe une multitude d'organismes différents. La diversité chez les vivants fait référence à la variété de stratégies adoptées par des individus, animaux ou végétaux, afin de survivre. Qu'il soit question d'un chat, d'une plante ou d'une bactérie, toutes les formes de vie ont une chose en commun : la cellule est l'unité de base de tous les organismes vivants. Également, la biomasse correspond à l'énergie accumulée chez les êtres vivants. L'être humain est en mesure d'utiliser cette énergie pour répondre à ses besoins. On retrouve des organismes vivants autant dans la lithosphère que dans l'hydrosphère ou l'atmosphère. Leur répartition dépend grandement des conditions climatiques présentes dans une région géographique donnée. Afin de pouvoir l'étudier et la décrire plus facilement, on découpe la biosphère en différents biomes. Un biome est un regroupement d'organismes vivants qui occupent une région climatique précise et qui sont adaptés aux conditions qui y règnent. On distingue généralement les biomes terrestres des biomes aquatiques puisque les facteurs qui influencent leur distribution sont différents. De nombreux facteurs influencent la distribution des biomes dans la biosphère. Selon que l'on considère les biomes terrestres ou les biomes aquatiques, les facteurs seront différents. Facteurs qui influencent la distribution des biomes terrestres Facteurs qui influencent la distribution des biomes aquatiques Latitude Salinité de l'eau Altitude Profondeur de l'eau Précipitations Force et sens du courant Vents Quantité de dioxygène et de dioxyde de carbone nécessaire à la respiration et à la photosynthèse Type de sol Nourriture Insolation (ensoleillement, lumière) Température On regroupe généralement les facteurs en trois grands groupes. Les facteurs climatiques influencent particulièrement la composition des biomes terrestres et leur distribution. Il s'agit principalement de l'ensoleillement, la température, les précipitations et les vents. Par exemple, les climats tropicaux, chauds et humides, présentent une végétation luxuriante de forêts, alors que les climats secs et froids abritent une végétation plutôt basse et clairsemée. Les facteurs géographiques et géologiques regroupent la latitude (de l'équateur vers les pôles), l'altitude, la présence de grandes étendues d'eau (lacs, mers et océans), la présence de reliefs (montagnes, vallées), la nature des roches ainsi que la texture et la structure des sols. Ces facteurs déterminent le type de biome terrestre que l'on retrouve. Les facteurs physicochimiques influencent la distribution des biomes aquatiques. Ce sont, entre autres, la salinité de l'eau, la température de l'eau, la luminosité, la teneur en nutriments et en dioxygène. Ces paramètres dépendent à la fois de la profondeur de l'eau, de la proximité des biomes terrestres et du climat. | 8b50c0e2-ad10-4038-bd11-21acce63a243 |
Les propriétés de la fonction racine carrée
Dans l'animation suivante, tu peux modifier les paramètres |a,| |b,| |h| et |k| de la fonction racine carrée et observer leurs effets sur les propriétés de la fonction. Après cette exploration, tu pourras poursuivre la lecture de la fiche pour avoir toutes les précisions concernant les propriétés de la fonction. De façon algébrique, on peut généraliser ses différentes propriétés selon le tableau suivant. Si... |a>0| et |b>0| |a>0| et |b<0| |a<0| et |b>0| |a<0| et |b<0| Domaine et image |dom\ f= [h,+\infty[| |ima\ f = [k,+\infty[| |dom\ f = ]-\infty,h]| |ima\ f = [k,+\infty[| |dom\ f = [h,+\infty[| |ima\ f =]-\infty,k]| |dom\ f = ]-\infty,h]| |ima\ f =]-\infty,k]| Croissance et décroissance croissante sur |[h,+\infty[| décroissante sur |]-\infty,h]| décroissante sur |[h,+\infty[| croissante sur |]-\infty,h]| Minimum |min\ f = k| pas de minimum Maximum pas de maximum |max\ f = k| Abscisse à l'origine (zéro de la fonction) |x_1,| solution de :||0=a\sqrt{b(x-h)}+k|| Ordonnée à l'origine (valeur initiale) Si elle existe, ce sera la valeur de |f(0).| Signe |f| est positive sur |[x_1,+\infty[| et est négative sur |[h,x_1]| |f| est positive sur |]-\infty,x_1]| et est négative sur |[x_1,h]| |f| est positive sur |[h,x_1]| et est négative sur |[x_1,+\infty[| |f| est positive sur |[x_1,h]| et est négative sur |]-\infty,x_1]| Trouvez la liste des propriétés de la fonction suivante : ||f(x)=-2\sqrt{1{,}2(x+1)}-2|| Il est maintenant plus facile de déterminer les différentes propriétés du tableau précédent, le sommet de la fonction étant |(-1,-2).| Le domaine de la fonction est |[-1,+\infty[| et son image est |]-\infty,-2].| La variation : la fonction est décroissante sur son domaine, c'est-à-dire sur |[-1,+\infty[.| Les extrémums : comme |f(x)=-2\sqrt{1{,}2(x+1)}-2| est décroissante, elle ne possède qu'un maximum qui est donné par le paramètre |k,| donc par |-2.| De plus, avec le graphique il est simple de s'apercevoir que la fonction n'a pas d'abscisse à l'origine. Toutefois, il peut être pratique de faire le calcul pour voir ce qui se produit. On doit donc remplacer |f(x)| par |0| et isoler |x.| ||\begin{align} 0 &= -2\sqrt{1{,}2(x+1)}-2 \\ 2 &= -2\sqrt{1{,}2(x+1)} \\ -1 &= \sqrt{1{,}2(x+1)} \end{align}||Il faut arrêter ici, car il n'y a pas de solution. On peut calculer l'ordonnée à l'origine en remplaçant |x| par 0 dans l'équation. ||\begin{align} f(0) &= -2\sqrt{1{,}2(0+1)}-2 \\ f(0) &= -2\sqrt{1{,}2}-2 \\ f(0) &= -4{,}19 \end{align}||Ainsi, la valeur de l'ordonnée à l'origine est donc de |-4{,}19.| Le signe : comme il n'y a pas d'abscisse à l'origine et que la fonction est en-dessous de l'axe des |x,| elle est donc négative sur tout son domaine, soit sur |[-1,+\infty[.| Quelles sont les différentes propriétés de la fonction |f(x)=\dfrac{4}{3}\sqrt{x-1}-4| ? Le domaine de la fonction est |[1,+\infty[| et son image est |[-4,+\infty[.| La variation : la fonction est croissante sur tout son domaine donc sur |[1,+\infty[.| Les extrémums : comme la fonction est croissante, elle ne possède qu'un minimum qui correspond au paramètre |k|, c'est-à-dire qu'il vaut |-4.| On calcule l'abscisse à l'origine en remplaçant |f(x)| par |0| et en isolant |x|. ||\begin{align} 0 &= \frac{4}{3}\sqrt{x-1}-4 \\ 4 &= \frac{4}{3}\sqrt{x-1} \\ 4 \times \frac{3}{4} &= \sqrt{x-1} \\ 3 &= \sqrt{x-1} \end{align}||Rendu ici, on élève les deux côtés de l'égalité au carré. ||\begin{align} 9 &= x-1 \\ 10 &= x \end{align}||Donc, on peut conclure que l'abscisse à l'origine est |10.| Pour l'ordonnée à l'origine, il est inutile de faire un calcul puisque son domaine nous indique clairement qu'elle ne passera pas en |x=0|. Pour les signes, en utilisant l'abscisse à l'origine, on peut conclure que la fonction est positive sur |[10,+\infty[| et qu'elle est négative sur |[1,10].| | 8b519a78-42f8-4f10-902b-8ced84ae1c29 |
Les groupes d'influence
La souveraineté est centrale dans les pouvoirs des États. Elle permet aux gouvernements de choisir eux-mêmes les lois qui leur conviennent. Par exemple, le gouvernement canadien ne peut pas choisir des lois pour le gouvernement portugais. Il n’est pas rare que certains groupes fassent pression pour influencer l’opinion publique et les décisions d’un État concernant certaines lois et réglementations. La souveraineté est le pouvoir absolu d’un État à se gouverner lui-même en faisant ses propres lois et en les faisant respecter sur son territoire. Un État souverain est indépendant, c’est-à-dire qu’il ne peut être soumis à aucun autre État ou institution. Un État est un ensemble territorial et politique administré par un gouvernement et délimité par des frontières à l'intérieur desquelles vit une population. La prise de décision et le pouvoir d’un État peuvent être influencés par des groupes à l’intérieur même de ses frontières. Parmi ces groupes, on peut compter les multinationales, les organisations non gouvernementales (ONG), les groupes environnementaux, les syndicats et les lobbies. Chaque groupe fait des revendications et tente d’influencer le gouvernement pour qu’il change ou adopte des positions qui favorisent leurs intérêts. Plusieurs moyens sont disponibles pour attirer la faveur du public afin de faire pression sur les gouvernements, que ce soient les réseaux sociaux, les médias, les manifestations, les pétitions, etc. Une organisation non gouvernementale est une organisation à but non lucratif, composée de citoyens et citoyennes défendant une cause et qui agit indépendamment des gouvernements. Un lobby est un groupe de pression dont les membres partagent des intérêts communs. Pour favoriser ses propres intérêts, les lobbies tentent d’influencer le gouvernement dans l’adoption de lois et de règlements. Lorsqu’une entreprise investit des capitaux (argent) et réalise des activités (exploitation de ressources, production de biens ou de services, etc.) dans un autre pays que son pays d'origine, elle devient une multinationale. Avec la mondialisation, les frontières « s’effacent », c’est-à-dire qu’il est de plus en plus facile d’échanger avec les autres pays. Cela favorise l’augmentation du nombre de multinationales. Ainsi, les multinationales créent des succursales hors de leur pays d’origine et y investissent des capitaux. Leurs activités économiques s’étendent dans plusieurs pays, leur donnant un poids économique important. En effet, plusieurs multinationales ont un chiffre d’affaires supérieur au PIB (Produit intérieur brut) de nombreux États. Le produit intérieur brut sert à calculer la richesse d’un pays en comptabilisant la valeur totale de tous les biens et services produits à l’intérieur de ce pays pour une période donnée (généralement 1 an). En 2018, Wal-Mart, la plus grande multinationale au monde, a eu un chiffre d’affaires de 500 milliards de dollars. Cette somme est à peine inférieure au PIB de la Thaïlande (25e rang du PIB mondial), qui était de 504 milliards de dollars. Seulement 25 pays produisent plus de capitaux (argent) que Wal-Mart. De plus, cette multinationale est présente dans 27 pays. Ce poids économique et cette volonté de développer son entreprise témoignent du genre d’influence qu’une entreprise multinationale, comme Wal-Mart, peut avoir sur un État dans la prise de décision. Plusieurs multinationales menacent les gouvernements de délocaliser leurs usines si leur impôt est trop élevé. Les multinationales peuvent déménager leurs infrastructures dans des États moins contraignants en termes de fiscalité (taxes et impôt). Si le gouvernement ne cède pas, il peut en résulter des pertes d’emplois pour plusieurs centaines de citoyens. Plusieurs États décident donc de baisser les impôts de ces compagnies pour ne pas augmenter le chômage. C’est l’un des nombreux moyens de pression que les multinationales utilisent. En 2006, on pouvait compter environ 8 000 entreprises multinationales. Aujourd’hui, ce nombre est plus grand, mais demeure imprécis. Il existe divers types d’ONG, chacune ayant ses intérêts propres (droits de l’homme, protection des enfants, écologie, etc.). Chaque ONG répond à des critères précis. D’abord, elles ne relèvent pas directement d’un gouvernement. C'est, entre autres, grâce à cette indépendance politique que les ONG peuvent faire pression sur les gouvernements en place. Puis, elles doivent être sans but lucratif, c’est-à-dire qu’elles ne visent pas à faire de l’argent. Les dons sont toutefois permis afin de financer leurs recherches et leurs projets. Souvent, les organisations non gouvernementales sont perçues comme des groupes critiquant les décisions des gouvernements, mais elles peuvent aussi participer à l’élaboration de projets et être consultées. Les gouvernements peuvent demander l’expertise des ONG pour des projets afin d’orienter leurs décisions. Par exemple, le gouvernement canadien fait appel à des ONG comme Oxfam-Québec pour qu’elles tracent le portrait des pays en difficulté afin d’adapter l’aide internationale sur les plans financier, alimentaire ou médical. Ces groupes peuvent prendre plusieurs formes. Ils peuvent être des organisations non gouvernementales (ONG) qui œuvrent dans plusieurs pays, comme Greenpeace et World Wildlife Fund (WWF), ou des organisations locales qui agissent au sein d’un pays, d’une ville ou même d’un quartier. Le but des groupes environnementaux est de sensibiliser les citoyens, de surveiller les entreprises et les gouvernements et d’alerter la population lorsque ces derniers prennent des décisions pouvant avoir des impacts environnementaux dévastateurs. Un lobby est un groupe de pression qui tente d’influencer les lois, les réglementations et les décisions d’un État pour favoriser ses propres intérêts. Ce ne sont pas que les multinationales qui peuvent constituer un lobby. Ce peut également être le cas des ONG, des groupes environnementaux ou des associations qui partagent les mêmes intérêts et idéologies. Peu importent leurs objectifs et intérêts, les lobbies mettent beaucoup d’efforts pour inciter le pouvoir en place à agir en leur faveur. Aux États-Unis, le lobby de la National Riffle Association (NRA) milite pour le droit de posséder et de porter des armes à feu (2e amendement). Souvent considéré comme le lobby le plus puissant au monde, il exerce une très grande influence sur le gouvernement américain. En août 2019, deux fusillades en Ohio et au Texas surviennent et font 31 victimes. Face à ces drames qui ne sont pas les premiers du genre, le gouvernement américain a voulu resserrer les lois concernant l'acquisition des armes à feu. Il était question de vérifier les antécédents judiciaires et psychiatriques des nouveaux acquéreurs d’armes à feu aux États-Unis. Après une entrevue téléphonique entre le président américain et le directeur général de la NRA, l’idée est écartée. Il est intéressant de remarquer que pour un même enjeu, il est possible qu’il y ait plusieurs groupes d’influence qui s’opposent. La construction d’oléoducs au Canada en est un bon exemple. D’un côté, il y a les compagnies pétrolières comme TC Énergie (anciennement TransCanada) qui vantent la création de milliers d’emplois et de redevances (taxes) de plusieurs milliards de dollars au profit du gouvernement. De l’autre, on compte des groupes environnementaux et des groupes autochtones qui voient en ce genre de projet une possibilité de contamination des cours d’eau et des sources d’alimentation à l’état sauvage à cause des déversements et des fuites possibles. Chaque groupe présente de bons arguments afin de faire valoir ses intérêts. Malgré les différentes pressions et revendications, c’est à l’État que revient le dernier mot. En 2018, la compagnie Kinder Morgan, spécialisée dans les oléoducs, menace d’abandonner le projet d’expansion du pipeline Trans Mountain en raison d’une très grande opposition en Colombie-Britannique. Le gouvernement fédéral décide d’acheter cet oléoduc, et ce, malgré les fortes pressions qui ont fait reculer Kinder Morgan. Six groupes autochtones (Nation Tsleil-Waututh, la Nation Squamish, la bande de Coldwater et une coalition de petites Premières Nations de la vallée du Fraser), deux groupes environnementaux (BC Nature et la Fondation Raincoast Conservation), la ville de Burnaby et la ville de Vancouver contestent cette décision gouvernementale devant les tribunaux. Ils ont gain de cause. La Cour d’appel fédérale du Canada ordonne l’arrêt de l’expansion de Trans Mountain. Selon elle, le gouvernement a accepté ce projet à la presse, ce qui amène plusieurs problèmes. Ainsi, le gouvernement doit revoir certains aspects du projet. Aujourd’hui, le projet a été accepté et est en cours, mais il doit respecter 156 conditions précises imposées par la Régie de l’énergie du Canada (REC). Depuis le jugement de la Cour d’appel fédérale dans ce projet, la consultation des autochtones et leur approbation sont des facteurs clés pour qu’un projet soit accepté autant par les gouvernements et par les autorités de réglementation comme la REC que par le public. Cependant, malgré leur consultation et la recherche de compromis, l’État a toujours le dernier mot. Même si des groupes d’influence font pression sur le gouvernement pour qu’il révise ses décisions, l’État a toujours le dernier mot. Il est influencé, mais il garde sa pleine souveraineté. Ce n’est plus le cas lorsqu’un État adhère à une organisation internationale comme l’ONU, l’OTAN, l’Union européenne, etc. Souvent, les États intègrent ce type d’organisation pour s’unir afin de débattre des enjeux qui les affectent et pour prendre part aux décisions. Cependant, certains d’entre eux se voient parfois contraints d’adopter des décisions qui ne les avantagent pas nécessairement. Une organisation internationale est une organisation qui réunit des représentants de différents États dans le but d’atteindre des objectifs communs concernant des enjeux mondiaux. | 8b733bde-dbfb-462d-8226-388f807a1286 |
Le système lymphatique et son anatomie
Le système lymphatique est l'ensemble des organes qui interviennent dans la circulation de la lymphe. Ce système comprend un réseau de vaisseaux, d'organes et de ganglions lymphatiques. Le système lymphatique transporte la lymphe dans un réseau de vaisseaux, d'organes et de ganglions lymphatiques. Il joue également un rôle très important dans la défense de l'organisme, puisque les anticorps et certains globules blancs circulent dans ce système. D'autres molécules, comme les lipides, peuvent également circuler dans ces mêmes vaisseaux. Le système lymphatique peut être divisé en deux parties : un réseau de vaisseaux lymphatiques et l’ensemble des ganglions et des organes lymphatiques. À l'image des vaisseaux sanguins, les vaisseaux lymphatiques assurent le transport de la lymphe partout à travers le corps. Ainsi, la lymphe, après avoir quitté la circulation sanguine par les capillaires sanguins, peut rejoindre à nouveau la circulation sanguine via deux veines sous-clavières (près des clavicules). Toute la lymphe circulant dans la partie supérieure droite du corps passe par la veine sous-clavière droite et le reste, par la veine sous-clavière gauche. Les ganglions lymphatiques, aussi appelés noeuds lymphatiques, sont de petites bosses où a lieu, entre autres, la production de globules blancs. Ces ganglions sont répartis un peu partout dans le corps, comme on peut le voir sur l'image suivante. Le système lymphatique comprend aussi des organes lymphatiques, soient le thymus, la moelle osseuse, la rate et les amygdales. Tous les organes lymphatiques, ainsi que les ganglions, abritent de nombreux globules blancs et filtrent la lymphe pour en retirer tous les débris provenant de cellules, de bactéries ou de virus. | 8b91a243-dfb5-4811-895a-1b576070c46a |
De la fraction au nombre fractionnaire et l'inverse
Dans certaines situations, il peut être utile de passer d'une fraction à un nombre fractionnaire ou l'inverse. La fiche suivante propose des méthodes permettant d'effectuer ces passages avec succès. On peut exprimer en nombre fractionnaire une fraction dont le numérateur est plus grand que le dénominateur. Exprime |\displaystyle \frac{14}{5}| sous la forme d'un nombre fractionnaire. 1.Diviser le numérateur par le dénominateur. Le résultat est constitué d'un entier (|\color{green}{2}|) et d'un reste (|\color{blue}{4}|). 2. Inscrire l'entier suivi d'une fraction dont le numérateur sera le reste et dont le dénominateur sera le même que la fraction d'origine. La fraction |\displaystyle \frac{14}{5}| peut donc être exprimée sous la forme du nombre fractionnaire |\displaystyle 2\frac{4}{5}|. Il est toujours possible d'exprimer un nombre fractionnaire en fraction. Voici deux méthodes permettant d'y arriver. Cette méthode repose sur le fait que l'on peut exprimer un nombre entier sous la forme d'une fraction dont le dénominateur est |1|. Exprime |\displaystyle 4\frac{2}{3}| en fraction. 1. Exprimer la partie entière du nombre fractionnaire sous la forme d'une fraction dont le dénominateur est |1|. En exprimant la partie entière en fraction, on obtient : |\displaystyle4\Rightarrow \frac{4}{1}| 2. Additionner cette fraction et la partie fractionnaire du nombre fractionnaire. ||\begin{align}\frac{4}{1}+\frac{2}{3}&=\frac{4\color{red}{\times 3}}{1\color{red}{\times 3}}+\frac{2}{3}& &(\text{Mettre sur le même dénominateur})\\ &=\frac{12}{3}+\frac{2}{3}\\ &=\frac{14}{3}\end{align}|| |\displaystyle 4\frac{2}{3}| correspond donc à la fraction |\displaystyle \frac{14}{3}|. Cette méthode revient plus ou moins aux mêmes manipulations que pour la méthode 1, mais d'une façon plus imagée. Exprime |8\;\displaystyle \frac{3}{7}| en fraction. 1. Multiplier la partie entière du nombre fractionnaire par le dénominateur de sa partie fractionnaire, puis additionner le numérateur. Pour cet exemple, la partie entière est |8|, le dénominateur |7| et le numérateur |3|. Ainsi, on obtient: ||8\times 7+3=59|| 2. Écrire le résultat de l'étape 1 au numérateur d'une fraction dont le dénominateur est celui de la partie fractionnaire du nombre fractionnaire. On a obtenu |59| et le dénominateur est |7|. On a donc ||\displaystyle 8\;\displaystyle \frac{3}{7}=\frac{59}{7}|| | 8b93855f-316f-41ae-bcb0-e4ed69e6e2a4 |
Les droits civils (notions avancées)
Les droits civils regroupent l’ensemble des privilèges importants reliés à la personne, ce qui inclut le droit au respect de la vie privée, le droit au respect de la vie familiale, le droit au respect du domicile, le droit au respect de sa correspondance, le droit à l’image, le droit à la liberté, le droit à la sûreté, le droit d’aller et venir, le droit à la liberté de réunion, le droit à la liberté d’association, le droit au mariage et le droit de fonder une famille. Ces droits civils constituent le noyau des différentes déclarations des droits humains. Personne ne peut déroger à ces droits. Tous doivent les respecter. La liberté, c’est le pouvoir d’exercer sa volonté en agissant ou en n’agissant pas. En droit civil, quatre types de liberté sont reconnus: La liberté physique: se rendre où l’on veut, faire ce que bon lui semble; La liberté spirituelle: exprimer librement ses pensées, vivre conformément à sa vision du monde; La liberté nationale: s’identifier aux autres membres de son peuple, vivre en communauté avec eux; La liberté politique: vivre sur sa propre terre sous un gouvernement de son choix. Selon le principe d’égalité, tous les hommes doivent être traités de la même manière avec la même dignité. Les hommes disposent ainsi des mêmes droits et sont soumis aux mêmes devoirs. Plusieurs variantes de l’égalité sont prises en considération en droit civil: Égalité morale: dignité, respect liberté (au-dessus de toutes les autres égalités); Égalité civique: opposition au régime des privilèges; Égalité sociale: égaliser les moyens et les conditions d’existence; Égalité politique: égalité par rapport au gouvernement et au système politique; Égalité des chances: notion mise de l’avant par le libéralisme : tous ont les mêmes possibilités de réussite, à condition d’agir. Le concept d’égalité peut fluctuer d’une vision à l’autre et d’une personne à l’autre. Plusieurs types d’égalités ont été proposés au cours de l’histoire : Chacun reçoit selon ses besoins (philosophie d’Aristote); Chacun reçoit la même chose (philosophie communautaire, communisme); Chacun reçoit selon son mérite. Il ne faut pas confondre égalité avec identité, justice ou équité qui ne sont pas tout à fait les mêmes notions. Par démocratisation, on indique qu’un service ou un produit est accessible au plus grand nombre, sinon à tous. La démocratisation de la voiture au 20e siècle a permis à tous de se procurer une voiture. La démocratisation de l’éducation a ouvert les portes des formations universitaires à tous, pas seulement à une élite. Les droits civils ont été élaborés pour réduire la discrimination. Lorsqu’un individu est traité de manière inégale et défavorable (en fonction de son origine, de son nom, de son sexe, de son apparence physique, de sa religion, de son appartenance à un groupe, etc.) il est victime de discrimination. La ségrégation est une forme radicale de la discrimination. Lorsqu’il y a ségrégation, c’est qu’une personne ou un groupe est volontairement mis à l’écart des autres et est isolé de son réseau social habituel. Lorsque la ségrégation est exercée sur tout un groupe, c’est qu’un autre groupe lui fait subir des discriminations basées sur l’origine ethnique, la couleur de la peau, l’âge, le sexe, la fortune, la religion ou les moeurs. La ségrégation raciale sévissait dans plusieurs pays (Afrique du Sud, États-Unis). Organisée et généralement appuyée par les lois en vigueur, cette ségrégation avait lieu entre différents groupes, selon la couleur de la peau comme les Noirs versus les Blancs dans un même pays. En plus de subir les jugements discriminatoires (embauche, location, droits civiques), les Noirs n’avaient tout simplement pas accès à certains lieux publics (réseau de transport, restaurants, etc.). En Afrique du Sud, l’Apartheid était une ségrégation raciale systématique et institutionnalisée. La censure est la limite à la liberté d’expression. Elle peut être imposée par soi-même (autocensure) ou bien imposée de l’extérieur. La censure extérieure est celle exercée par un pouvoir (gouvernement, bureau de censure, Église, etc.). Elle tente alors de régir les œuvres littéraires, artistiques et cinématographiques qui ne conviendraient pas à leurs normes. Elle peut être exercée de manière préventive (avant que l’œuvre paraisse). Alors, le gouvernement examine les livres, les journaux, les dessins, les spectacles, les films, les sites Internet avant d’en autoriser la parution publique. Les critères de sélection peuvent s’appuyer sur des idéologies politiques, philosophiques ou morales. La censure peut également s’exercer après le fait. Dans ce cas, le pouvoir peut interdire une œuvre déjà parue, déjà publiée. Pendant longtemps, l’Église s’occupait de la censure. Avec des listes d’œuvres mises à l’Index, la censure religieuse décidait des œuvres que les gens pouvaient lire et enseigner. La répression est l’action de prendre des mesures punitives par rapport aux attitudes contrevenant aux lois. Dans certains régimes plus répressifs, ces mesures punitives vont également être employées face aux attitudes contrevenant aux pouvoir politique en place. La répression peut ainsi empêcher tout acte de protestation ou tout soulèvement politique par la contrainte et la violence. En politique ou en religion, un dissident est un individu qui s’éloigne volontairement de la doctrine ou de l’opinion du plus grand nombre. La dissidence implique alors de refuser de reconnaître la légitimité de l’autorité, de contester le régime politique en s’en écartant. Les dissidents ne sont pas au sein du système politique, ne forment pas de partis. Les dissidents, au sein des régimes totalitaires répressifs, sont souvent harcelés, emprisonnés voire torturés ou exécutés. Le concept de droit civil, avec le sens légal et universel qu’on lui connaît aujourd’hui, est assez récent dans l’histoire de l’humanité. Par contre, plusieurs notions d’équité, de droits et de justice ont été développées au cours des siècles. En voici un bref aperçu. 1750 av. J.-C. : rédaction de sentences équitables (conduite suggérée dans certaines circonstances); Antiquité : l’esclavage est considéré comme normal. L’esclave n’est pas un citoyen, mais un outil de travail domestiqué. Même selon Aristote, l’esclavage est dans l’ordre normal des choses; Début du christianisme : Message de Jésus : tous les hommes sont égaux devant Dieu; Moyen Âge : les droits individuels sont réprimés au profit des libertés collectives. L’Église joue un rôle important; 16e siècle : Humanisme : la dignité de l’Homme et la liberté sont mises en valeur; 16e et 17e siècles : les peuples autochtones sont réduits en esclavage durant la colonisation. Philosophie similaire à celle d’Aristote par rapport à l’esclavage; 15 juin 1512 : Grande Charte en Angleterre : garanties judiciaires. Influence toutes les déclarations futures; 1679 : Habeas Corpus : reconnaissance de la liberté individuelle contre la justice arbitraire; 18e siècle : Philosophie des Lumières : met en valeur les libertés individuelles, la raison et le progrès; 1776 : Révolution américaine : Déclaration d’Indépendance au nom de la liberté : influence les déclarations de droits futures; 1789 : Révolution française : Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : les hommes naissent libres et égaux en droits; 1794 : abolition de l’esclavage à Haïti; 1848 : le Printemps des peuples : suffrage universel, abolition de l’esclavage, droit au travail; 1945 : création de l’ONU : volonté de construire la paix dans le monde. Cinq puissances mondiales s’allient et créent l’Organisation des Nations Unies. Le but de cette organisation internationale est de trouver des solutions pacifiques aux conflits; 12 décembre 1948 : ratification de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. 1953-1968 : Martin Luther King lutte pour l’égalité des Noirs dans le sud des États-Unis. Il a lutté contre la ségrégation raciale exercée contre les Noirs et pour la reconnaissance des droits civils des Noirs; Mai 1968 : Grèves étudiantes et grèves générales : contestation de l’ordre établi; 1970 : dans la loi, l’autorité paternelle est remplacée par l’autorité parentale; 1972 : légalisation de la contraception, autorisation de l’interruption de grossesse; 1975 : droit au divorce par consentement mutuel, interdiction de discrimination par rapport au sexe à l’embauche, droits de la famille; droits des femmes; 1989 : Convention internationale des droits de l’Enfant; 1998 : 50 ans de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Constat : les principes sont encore bafoués à plusieurs endroits. Après la Deuxième Guerre mondiale, cinq puissantes nations fondent l’Organisation des Nations Unies (ONU) : États-Unis, Chine, Royaume-Uni, France, URSS. Ces nations manifestaient le désir de combattre l’oppression et la discrimination dans le monde, dans le but de construire la paix. L’une des missions de l’ONU consiste alors à trouver des solutions pacifiques aux conflits armés. Ceci afin d’éviter que les pires actes commis lors de la guerre de 1939-1945 ne se reproduisent. C’est pourquoi les pays membres de l’ONU ont entrepris la rédaction d’une déclaration de droits qui s’appliqueraient à tous, dans tous les pays du monde. Le défi des rédacteurs était alors de rédiger des droits universels, tout en respectant la diversité (idéologie politique, religion, traditions, culture, économie, etc.). Le texte de la déclaration devait alors intégrer toutes les valeurs communes aux différents peuples. Cette déclaration est alors devenue l’expression de la vision collective, plus équitable et plus juste, représentative de ce que les pays valorisent et respectent. La Déclaration universelle des droits de l’Homme est officiellement adoptée le 12 décembre 1948 par l’Assemblée des Nations Unies. Le texte fut alors traduit en 250 langues et sert encore de modèle aux traités et aux déclarations universelles. La déclaration des droits par l’ONU a également influencé les constitutions, les lois et les déclarations de droits de plusieurs pays. De plus, en 1966, deux pactes furent ajoutés à la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Cette déclaration et ces deux pactes forment ensemble la Charte internationale des droits de l’Homme. Ces deux pactes concernent les droits civils et politiques ainsi que les droits économiques, sociaux et culturels. Le 20 novembre 1989, la Convention internationale des droits de l’Enfant a été adoptée. Les pays, en la signant, s’engagent à mettre en œuvre les mesures qu’il faut pour la respecter. Depuis, 192 pays (sur un total de 194) ont signé cette déclaration inspirée de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Visant directement tous les enfants de moins de 18 ans partout dans le monde, la Convention internationale des droits de l’Enfant comporte un aspect philosophique et politique. Les enfants bénéficient des droits humains de la Déclaration des droits de l’Homme, mais certains droits spécifiques aux enfants ont été élaborés dans cette convention. D’abord, une nouvelle définition de l’enfant était proposée dans le texte de la convention. Il doit être protégé, doit bénéficier de prestations spécifiques et doit être l’acteur principal de sa propre vie. Dans cette conception, il est essentiel de considérer l’enfant comme un être en devenir. Pour la première fois, grâce à cette convention, l’enfant était considéré comme un être à part entière dans un contexte international. Tous les articles de la convention visent à défendre l’intérêt général de l’enfant. D’abord, tous les enfants doivent être protégés (il faut respecter leur intégrité physique). Ensuite, les enfants peuvent profiter de certaines prestations particulières : accès aux soins, accès à l’éducation, accès à la sécurité sociale. De plus, l’enfant doit participer à sa propre vie : agir de lui-même dans la mesure de ses moyens, participer aux décisions qui le concernent et qui concernent sa vie, liberté de pensée, liberté d’expression, liberté d’information et liberté d’association. | 8b9c1955-e556-47c8-b42d-dc63fc898ee1 |
La multiplication de vecteurs par un scalaire et le produit scalaire
On peut effectuer deux sortes de multiplication avec les vecteurs : Pour effectuer une telle multiplication, on peut faire référence au concept de distributivité de la multiplication. Comme le scalaire, aussi appelé grandeur scalaire, est un nombre réel, sa multiplication avec un vecteur a un effet sur sa norme. Par contre, il arrive souvent que l'on ne s'intéresse qu'aux composantes du vecteur résultant et non à sa norme. Quelles sont les composantes de la résultante de |k \overrightarrow {u}| si |\overrightarrow{u}=(3,-2)| et |k = 5|? 1) Effectuer la distributivé du scalaire ||\begin{align} 5 \overrightarrow{u} &= 5 (3, -2) \\ &= (5 \times 3, 5 \times -2) \\ &= (15, -10)\end{align}|| 2) Interpréter la réponse La résultante de |5 \overrightarrow {u} = (15, -10).| Voici la formule qui permet de calculer le produit scalaire entre deux vecteurs. Selon cette formule, on voit que le résultat du produit scalaire sera un scalaire (un nombre réel). En analysant les caractéristiques de ce scalaire, on pourra déduire des caractéristiques des deux vecteurs qui ont été multipliés ensemble. Par exemple, le produit scalaire est utile pour vérifier si deux vecteurs sont orthogonaux, pour calculer un travail en physique, etc. Pour en revenir au produit scalaire, on peut appliquer cette théorie de la façon suivante : Quel est le produit scalaire de |\overrightarrow{u}=(1,2)| et de |\overrightarrow{v}=(3,4)| ? 1) Appliquer la formule ||\begin{align}\overrightarrow{u} \cdot \overrightarrow{v} &= (1,2) \cdot (3,4)\\ &= 1 \times 3 + 2 \times 4\\ &= 3 + 8 \\ &= 11 \end{align}|| 2) Interpréter la réponse Le produit scalaire de |\overrightarrow {u} \cdot \overrightarrow {v} = 11|. Au niveau de l'interprétation de la réponse, il est difficile d'en tirer des conclusions satisfaisantes s'il n'y a aucun contexte associé aux différents vecteurs. Ainsi, cet exemple avait pour but de montrer le calcul en lien avec le produit scalaire. Par ailleurs, il existe une autre formule pour effectuer le produit scalaire. Peu importe la formule utilisée, le résultat et la relation que l'on peut déduire des deux vecteurs impliqués seront les mêmes. Or, le choix de la formule se fait en fonction des informations qui sont fournies dans le problème ou de l'information que l'on doit trouver. Par ailleurs, les deux formules peuvent être utilisées dans une même démarche. Soit le vecteur |\overrightarrow{u}=(\color{red}{1},\color{blue}{3})| et le vecteur |\overrightarrow{v}=(\color{green}{2},4)|. Quelle est la mesure de l'angle |\theta| formé par ces deux vecteurs ? 1) Utiliser la première formule du produit scalaire ||\begin{align} \overrightarrow {u} \cdot \overrightarrow{v} &= \color{red}{a} \times \color{green}{c} + \color{blue}{b} \times d \\ &= \color{red}{1} \times \color{green}{2} + \color{blue}{3} \times 4\\ &= 14 \end{align}|| 2) Utiliser la deuxième formule du produit scalaire En faisant coïncider l'origine de chacun des vecteurs avec l'origine du plan cartésien (0,0), on peut calculer leurs normes de la façon suivante: ||\begin{align}\mid \mid \overrightarrow{u} \mid \mid &=\sqrt{(1 - 0)^2 + (3-0)^2} \\ &= \sqrt{10} \\ & \\ \mid \mid \overrightarrow{v} \mid \mid &=\sqrt{(2-0)^2 + (4-0)^2}\\ &= \sqrt{20} \end{align}|| Ainsi, ||\begin{align}\overrightarrow{u} \cdot \overrightarrow {v} &= {\mid\mid}\overrightarrow{u}{\mid\mid} \times {\mid\mid}\overrightarrow{v}{\mid\mid} \cos \theta \\ &= \sqrt{10}\times \sqrt{20} \cos \theta \\ &= \sqrt{200} \cos \theta \end{align}|| 3) Comparer les deux résultats obtenus Avec l'utilisation des deux formules, on a obtenu deux réponses d'allures différentes, mais qui représentent le même scalaire. Par comparaison, ||\begin{align} 14 &= \sqrt{200} \cos \theta \\ \frac{14}{\sqrt{200}} &= \cos \theta \\ 8{,}13^\circ &\approx \theta \end{align}|| 4) Interpréter la réponse La mesure de l'angle entre les deux vecteurs est d'environ |8{,}13^\circ.| En appliquant cette démarche à plusieurs reprises dans des contextes et avec des vecteurs qui sont différents, on peut établir certains constats au niveau du scalaire obtenu par le produit scalaire. Pour valider ta compréhension à propos des vecteurs de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante : | 8ba15e5c-df9d-4f71-a23b-71dc0cbadd84 |
Les fluides compressibles et incompressibles
Un fluide est une substance déformable lorsqu'elle est soumise à une force, c'est-à-dire qu'elle a la capacité de prendre la forme du contenant dans lequel elle se trouve. On regroupe sous cette appellation les gaz, qui sont des fluides compressibles, et les liquides, qui sont des fluides peu ou pas compressibles. Les gaz et les liquides sont constitués de molécules qui sont toujours en mouvement. Leurs molécules se frappent continuellement entre elles et frappent les parois du contenant qui les renferme. Ces molécules exercent donc une force sur la surface du contenant et c’est cette force, causée par le nombre de collisions, qui est à l’origine de la pression. Le jus est un fluide, car il peut s'écouler et prendre la forme du contenant dans lequel on le verse. Il en est de même de l'air que l'on ajoute dans un ballon d'anniversaire. Un fluide incompressible est un fluide dont on ne peut changer le volume, c'est-à-dire qu'on ne peut pas le comprimer dans un espace plus restreint. Les liquides sont des fluides incompressibles (eau, huile, mercure, etc.). Si on ferme l'orifice d'une seringue avec un doigt et qu'on essaie de pousser pour comprimer l'eau, l'eau ne se comprimera pas: elle essaiera de sortir par l'orifice. Les fluides corporels liquides, comme le sang, sont des fluides incompressibles. Dans un fluide incompressible, on remarque que la pression varie selon deux facteurs : La pression exercée provient de la masse du fluide qui se trouve au-dessus de l'objet. Ainsi, plus il y a de liquide au-dessus d'un objet, plus la pression est grande. La pression exercée sur le plongeur sera plus grande à 125 m qu'à 50 m. Cette augmentation de pression peut se voir sur les poumons, car elle force le plongeur à fournir une énergie supplémentaire pour inspirer. L'autre facteur à considérer dans la pression d'un fluide incompressible est sa masse volumique. Plus la masse volumique est grande, plus la pression exercée sur un objet à l'intérieur de ce fluide le sera aussi. Deux ballon remplis d'air et immergés, un dans l'eau et l'autre dans l'huile, à la même profondeur, vont être comprimés différemment à cause de la masse volumique de ces deux fluides. Dans ce cas-ci, la masse volumique de l'huile étant plus faible que l'eau, le ballon y sera donc moins comprimé. Un fluide compressible est un fluide dont on peut changer le volume, c'est-à-dire qu'on peut le comprimer dans un espace plus restreint en exerçant une pression sur ce dernier. La totalité des gaz sont des fluides compressibles (air, oxygène, hydrogène, azote, etc.). On peut comprimer un fluide si les particules qui le constituent sont éloignées les unes des autres. Pour les gaz, les particules peuvent être rapprochées si on applique une pression sur elles. Les fluides corporels gazeux, comme l'air que l'on respire, sont des fluides compressibles. La pression d'un gaz dépend du nombre de collisions des particules du fluide entre elles et avec le récipient. Ainsi, plus le nombre de collisions est grand, plus la pression est grande. Les facteurs qui influencent le nombre de collisions et donc la pression sont: le nombre de particules dans le fluide : un nombre plus grand de particules signifie plus de collisions, donc une plus grande pression; le volume du fluide : plus le volume est petit, plus il y a de collisions et plus la pression est grande; la température :plus la température augmente,plus l'énergie des particules est grande,ce qui les amènera à se déplacer plus vite, ce qui augmente le nombre de collisions et, par le fait même, la pression. Parmi les trois facteurs mentionnés ci-dessus, seul la température n'influence pas le mouvement d'un fluide, puisque la température ne varie pas de manière significative dans le corps humain. La circulation des fluides dépend donc de la quantité de fluide et du volume occupé par ce fluide. Lorsqu'une personne inspire, le volume de la cage thoracique augmente, ce qui diminue la pression à l'intérieur des poumons. Puisque la pression atmosphérique est plus élevée que la pression à l'intérieur des poumons, l'air provenant de l'extérieur entre dans les poumons pour rééquilibrer les pressions. Le processus contraire existe lors de l'expiration: le volume de la cage thoracique diminue, ce qui provoque une augmentation de la pression dans les poumons. La pression à l'intérieur des poumons devient donc plus élevée que la pression atmosphérique, ce qui fera sortir l'air des poumons, amenant ainsi un équilibre des pressions. Le sang est un fluide incompressible, puisque son volume ne peut pas diminuer. Toutefois, si on modifie le volume du contenant, la pression peut varier. Ainsi, lorsque le coeur se contracte, le volume des cavités internes du coeur diminue, ce qui augmente la pression sur le sang à l'intérieur du coeur. Le sang est alors expulsé hors du coeur dans l'aorte ou dans l'artère pulmonaire. Le processus contraire est également possible: lorsque le coeur se relâche, le volume du coeur augmente, ce qui diminue la pression à l'intérieur du coeur. Pour rééquilibrer la pression, le sang entrera dans le coeur à partir des veines pulmonaires ou des veines caves. | 8bb133fd-0bfd-4e9b-aa09-29995d1adb34 |
Simple Past with the Verb to Be
Affirmative: I was tired. Negative: I wasn't tired. Yes/No questions: Were you tired? Wh-questions: Why was she tired? | 8c3999b3-511c-439a-b95a-4a014586447d |
Top notions : secondaire 2
Voici des notions que tu dois maitriser en français pour passer de la 2e à la 3e secondaire. Pour une liste complète des notions en français au programme de 2e secondaire, consulte le répertoire de révision. Voici des notions que tu dois maitriser en mathématiques pour passer de la 2e à la 3e secondaire. Pour une liste complète des notions en mathématiques au programme de 2e secondaire, consulte le répertoire de révision. Voici des notions que tu dois maitriser en sciences pour passer de la 2e à la 3e secondaire. Pour une liste complète des notions en sciences au programme de 2e secondaire, consulte le répertoire de révision. Voici des notions que tu dois maitriser en histoire pour passer de la 2e à la 3e secondaire. Pour une liste complète des notions en histoire au programme de 2e secondaire, consulte le répertoire de révision. LE FÉMINISME LA LUTTE CONTRE LE RACISME LA DÉCOLONISATION | 8c4181c0-cb95-49ef-a364-9b96ff67de35 |
L'accord des déterminants numéraux
Mes quatre amis habitent en Gaspésie. J'ai déposé les huit documents demandés sur le bureau. Nous avons répondu aux vingt-huit questions. Le soleil brille de mille feux. Deux-mille personnes Mil-neuf-cent-soixante-sept Quarante milles à l'heure Dans la phrase 1, mille reste invariable puisqu'il est un déterminant qui désigne le nom personne. Dans la phrase 2, mil s'écrit de cette façon puisqu'il fait référence à une date. Dans la phrase 3, milles est accordé puisqu'il est un nom (qui désigne une distance, une unité de mesure) et non un déterminant. 1. Quatre-vingts - Le nombre signifie 4 x 20, puisqu'il y a multiplication du nombre 20 (et que vingt est placé à la finale du nombre), un s s'impose à la fin du mot vingt. Mille-deux-cents - Le nombre signifie 1000 + 2 x 100, puisqu'il y a multiplication du nombre 100 (et que cent est placé à la finale du nombre), un s s'impose à la fin du mot cent. Quatre-vingt-cinq - Le mot vingt reste invariable puisqu'il ne termine pas le nombre. Trois-cent-huit - Le mot cent reste invariable puisqu'il ne termine pas le nombre. Tous les autobus numéro cent se ressemblent. J’en suis à la page quatre-vingt. En ce jour de l’année deux-mille-six-cent. J’habite au cent de la Couronne. | 8c4d8258-5d68-4a78-a52f-987fabd12f42 |
Les propriétés chimiques des gaz
Le gaz est l'état de la matière où les particules tendent à occuper tout l'espace disponible. Dans cet état, les particules sont très distantes les unes des autres, ce qui signifie que les atomes ou les molécules sont très faiblement liés les uns aux autres. L'étude scientifique des gaz nous permet de mieux comprendre le monde qui nous entoure. En effet, les gaz sont omniprésents dans notre environnement. Par exemple, c'est en connaissant la composition chimique des gaz formant la haute atmosphère que nous avons pu expliquer le phénomène des aurores boréales. De son côté, la météorologie est grandement liée au développement des connaissances sur le déplacement des masses d'air dans l'atmosphère. Outre les phénomènes naturels, le domaine technologique a grandement profité de l'accroissement de nos connaissances sur les comportements des gaz. Par exemple, l'aviation ne se serait pas autant développée sans une connaissance accrue des courants atmosphériques. Aussi, la compressibilité des gaz nous a permis de pouvoir respirer sous l'eau à l'aide de bonbonne d'air comprimé. Sans le savoir, notre vie quotidienne est constamment affectée par les phénomènes liés au comportement des gaz. Exemples de phénomènes naturels impliquant les gaz: une aurore polaire implique la collision entre des particules du vent solaire et la haute atmosphère (à gauche); et l'atmosphère terrestre est composé à 21% de dioxygène et à 78% de diazote (à droite) Les propriétés chimiques des gaz permettent de comprendre et d'analyser diverses réactions qui les impliquent. Plusieurs propriétés chimiques des gaz nous permettent d'en faire l'identification. Par exemple, un tison incandescent se rallume en présence de dioxygène (|O_{2}|) alors que le dihydrogène (|H_{2}|) explose au contact d'une flamme. Ainsi, à partir de ces propriétés caractéristiques, il est possible d'identifier un gaz ou un groupe de gaz dans une réaction chimique. On pourra entre autres distinguer les gaz combustibles des gaz comburants. Il existe un très grand nombre de phénomènes naturels qui impliquent les propriétés chimiques des gaz. Le méthane, par exemple, est produit lors de la fermentation bactérienne de la matière organique. Les gaz, qu'ils soient d'origine naturelle ou anthropique, peuvent avoir des impacts importants sur l'équilibre environnemental. L'étude des propriétés chimiques des gaz permet aussi de développer de nombreuses applications technologiques. Ainsi, la réactivité chimique d'un gaz, c'est-à-dire sa façon de réagir chimiquement dans différentes conditions, permettra de déterminer quelle utilisation on pourra en faire. Certains gaz peuvent être, entre autres, combustibles (comme le propane utilisé dans le brûleur Bunsen de gauche) ou comburants (comme les halogènes utilisés dans certains types d'éclairage de droite) | 8c4dc479-db0d-45f3-809a-af30d7f98fe7 |
Les mécanismes de transformation du mouvement
Les mécanismes de transformation du mouvement sont des mécanismes qui modifient le type de mouvement entre l’organe menant et l’organe mené. La transformation du mouvement est une fonction mécanique complexe, puisqu’elle est effectuée par un mécanisme, soit un ensemble de composants. Elle modifie le type de mouvement d’un composant du mécanisme par rapport à un autre. Ainsi, un mouvement de rotation de l’organe menant peut entrainer un mouvement de translation rectiligne chez l’organe mené. L’inverse est aussi possible. Il existe cinq mécanismes de transformation du mouvement. Nom du mécanisme Description Réversibilité Le mécanisme à vis et à écrou La rotation de la vis entraine la translation rectiligne de l’écrou, ou la rotation de l’écrou entraine la translation rectiligne de la vis. Non réversible Le mécanisme à bielle et à manivelle La rotation de la manivelle entraine la translation rectiligne de la bielle ou vice versa. Réversible Le mécanisme à pignon et à crémaillère La rotation du pignon entraine la translation rectiligne de la crémaillère ou vice versa. Réversible Le mécanisme à vis sans fin et à crémaillère La rotation de la vis sans fin entraine la translation rectiligne de la crémaillère. Non réversible Le mécanisme à came et à galet (came et tige-poussoir) La rotation de la came entraine la translation rectiligne du galet. Non réversible Il existe deux types de mécanismes à vis et à écrou. Ce mécanisme est non réversible, car l’organe mené ne peut pas devenir l’organe menant. Dans les deux types de mécanisme à vis et à écrou présentés, l’organe menant effectue toujours un mouvement de rotation et entraine toujours l’organe mené dans un mouvement de translation. Il est impossible d’inverser la transformation du mouvement. Si on tente d’actionner l’organe qui est normalement mené, il ne bouge pas et ne peut pas entrainer l’autre organe dans un mouvement de rotation. Le mécanisme se bloque. Avantages Inconvénients Ce mécanisme permet d’exercer des forces et des pressions importantes. Il permet aussi des ajustements précis. Ce mécanisme ne nécessite pas de lubrification. Ce mécanisme génère beaucoup de frottement. Sa fragilité peut entrainer des problèmes de guidage. Le mécanisme est lent. Le mouvement est généralement initié par la rotation de la manivelle qui transmet un mouvement de translation rectiligne alternatif à la bielle. Toutefois, la bielle peut aussi jouer le rôle d’organe menant dans certains mécanismes. Il s’agit donc d’un mécanisme réversible puisque l’organe menant peut être la bielle ou la manivelle. Il est à noter que la bielle peut aussi être un organe intermédiaire qui transmet le mouvement de translation rectiligne à une autre pièce, par exemple à un piston. Avantage Inconvénients Ce mécanisme peut fonctionner à grande vitesse. Il y a beaucoup de frottement dû aux nombreuses articulations de ce mécanisme. Il faut alors beaucoup de lubrification. Ce mécanisme est réversible puisque le pignon et la crémaillère peuvent tous les deux être l’organe menant ou l’organe mené. Avantages Inconvénients Il n’y a aucun glissement lors de la transformation de ce mouvement. La force de ce mécanisme est relativement grande. Les engrenages utilisés peuvent nécessiter une lubrification importante. Ce mécanisme nécessite un ajustement précis à cause des dents entre le pignon et la crémaillère. Il résiste mal à l’usure. Le mouvement n’est pas cyclique : il s’arrête lorsque le pignon est rendu au bout de la crémaillère. Ce mécanisme est non réversible puisqu’il ne peut être actionné que par la vis sans fin. Il est impossible qu’une translation de la crémaillère entraine la rotation de la vis sans fin. Dans ce mécanisme, la vis sans fin est toujours l’organe menant et sa rotation entraine la crémaillère (organe mené) dans son mouvement de translation rectiligne. Avantages Inconvénients Il n’y a aucun glissement lors de la transformation de ce mouvement. La force de ce mécanisme est relativement grande. Les organes utilisés peuvent nécessiter une lubrification importante. Ce mécanisme nécessite un ajustement précis à cause des dents entre le pignon et la crémaillère. Il résiste mal à l’usure. Le mouvement n’est pas cyclique : il s’arrête lorsque le pignon est rendu au bout de la crémaillère. Lorsque la came effectue un mouvement de rotation, le galet accomplit un mouvement de translation rectiligne de va-et-vient (mouvement alternatif). Ce mécanisme est non réversible puisqu’il ne peut être actionné que par la came. Une translation rectiligne du galet ne permet pas de mettre en mouvement la came. L’organe menant doit être la came qui, par son mouvement de rotation, provoque un mouvement de translation rectiligne du galet, l’organe mené. Avantages Inconvénients On peut configurer la came de façon à faire varier le déplacement de la tige d’un mouvement de translation rectiligne à un autre. Il n’y a aucun glissement, le rapport de vitesse est constant. Ce mécanisme permet une réduction considérable de la vitesse. De plus, le mouvement du galet est de faible amplitude. Il faut généralement un ressort de rappel pour permettre à la tige de s’appuyer continuellement sur la came. Le risque de vibrations importantes est présent si la came tourne à grande vitesse. Les organes peuvent s’user rapidement. Une lubrification est nécessaire pour ralentir l’usure des pièces. Dans ce jouet, le mouvement de rotation de la poignée initie le mouvement de rotation de la came. Lorsque la partie la plus longue de la came arrive au sommet de sa rotation, le hibou, solidaire du galet, se déplace en translation rectiligne vers le haut. À l’opposé, lorsque la partie la plus longue de la came est sous l’axe de rotation, le hibou se déplace en translation rectiligne vers le bas. En fin de compte, le hibou effectue un mouvement de translation bidirectionnelle de haut en bas de type va-et-vient. | 8c58e489-000f-4623-a020-aeab8297b189 |
Les sources historiques de première et de seconde main
Lorsque l’on parle de source historique, il s'agit d'un document ou artefact que l’on utilise pour étudier l’histoire. On retrouve divers types de documents historiques : Les documents archéologiques (armes, outils, bijoux, ossements, vaisselle, etc.) Les documents écrits (journaux, livres, inscription, édit, etc.) Les documents iconographiques (gravures, statuts, portraits, dessins, caricatures, etc.) Les documents audiovisuels (enregistrement d'une entrevue sur cassette, reportage, documentaire, etc.) Bien qu'il existe plusieurs types de documents, on considère les sources écrites comme étant les plus révélatrices du passé. Afin de délimiter l'Histoire de la Préhistoire, on se base par convention sur l'invention de l'écriture qui représente le début de l'Histoire. Les documents et les objets conservés depuis l'invention de l'écriture sont très nombreux. Ils sont entreposés dans des musées, dans des bibliothèques et dans des universités partout dans le monde. Ces documents aident les historiens et les chercheurs à comprendre comment les gens du passé vivaient, comment les sociétés et les civilisations fonctionnaient. De ces nombreux documents, on distingue deux classes : ceux qui sont qualifiés de source de première main (aussi appelée source primaire) et ceux appelés source de seconde main (aussi appelée source secondaire). Une source de première main est un document qui a été créé au moment de l’évènement que l’on veut étudier ou peu après. Une page de journal bien conservée datant de la Seconde Guerre mondiale trouvée aux archives de la bibliothèque serait considérée comme une source primaire pour une étude pourtant sur ce sujet. Cette page de journal est une source de première main. On peut habituellement reconnaître une source de première main lorsque la personne qui écrit ou qui créé le document (journal, livre, etc.) est un témoin direct de la scène ou de l’événement. La date de publication des documents peut nous donner de bons indices en ce sens. Le journaliste en 1940 ayant écrit l'article trouvé au sujet de la Seconde Guerre mondiale était un témoin direct de la guerre. Il décrivait ce quil voyait. Ou encore, un journal de voyage écrit par un missionnaire jésuite nous en apprendrait beaucoup sur les débuts de la colonie en Nouvelle-France. Voici quelques sources de première main : Les journaux, les magazines; Les lettres, les correspondances; Les photographies; Les films et vidéos; Les oeuvres d'art (livres, sculptures ou peintures) dépeignant directement les évènements; Les enregistrements sonores originaux. Une source de seconde main, ou source secondaire, est un document qui analyse les sources de première main. On retrouve dans cette catégorie les écrits des historiens ou des chercheurs qui analysent ou qui commentent les journaux, les lettres ou des oeuvres d’art. Pour compléter l'article de journal de 1940 parlant de la Seconde Guerre mondiale, je peux rechercher à la bibliothèque des manuels dhistoire, écrits par des historiens qui ne voyaient pas directement la guerre ou les événements, mais qui les rapportent et en font l'analyse. Ces historiens n’étaient peut-être pas présents lors de la Seconde Guerre mondiale, mais ils ont rapporté dans leurs manuels ce que le journaliste a vu en 1940. Un manuel d’histoire est donc une source de seconde main. Voici quelques sources de seconde main : Les manuels d’histoire; Les biographies; Les reportages, les films racontant une partie de l’histoire; Les œuvres d’art de notre époque dépeignant ou racontant une partie de l’histoire. En définitive, l'abondance de documents historiques et de sources différentes requiert que nous prêtions une attention particulière lorsque nous procédons à l'analyse un document. On peut s’aider en se posant les questions suivantes : Qui? Quand? Quoi? Pourquoi? Où? Comment? (3QPOC). On vérifie ensuite s’ils appartiennent à la source de première main ou à la source de seconde main : Première main : Le document a été créé au moment de l’événement ou peu après; Le document a été créé par quelqu’un qui a vu l’événement ou a vécu dans cette période précise (témoin direct); Le document est rare aujourd’hui. Seconde main : Le document a été créé bien après l’événement; Le document utilise des exemples d’une source de première main; Le document énonce une opinion sur des événements passés. | 8c5a79a4-f8ae-4506-b1bb-c73175f5cee3 |
La Politique nationale
Une crise économique éclate en 1873 et le Canada n'est pas épargné. Malgré la fin du Traité de réciprocité avec les États-Unis en 1866, ces derniers continuent de vendre leurs produits au Canada. Comme leurs prix sont très bas, les entreprises canadiennes ne sont pas en mesure de rivaliser avec eux. De plus, en raison de la crise, la chute du prix des matières premières qu'on observe à travers le monde affecte le Canada. Les secteurs du blé et du bois, qui sont très importants pour l'économie canadienne, sont durement touchés. La classe bourgeoise manque de capitaux et ne peut donc pas lancer de nouveaux projets. Les salaires diminuent et plusieurs personnes perdent leur emploi. Forcé de démissionner après un scandale en 1873, John A. Macdonald cherche à regagner son poste de premier ministre alors que la crise économique fait rage. Lors des élections de 1878, il propose une politique tarifaire qui, selon lui, permettra à l'économie canadienne de se redresser face à la crise. Pour ce faire, il souhaite aider les industries canadiennes en constituant un marché intérieur, créant ainsi des débouchés pour leurs produits. Sa stratégie, inspirée du protectionnisme, lui permet de gagner son élection. L'année suivante, il met en place la Politique nationale. Le protectionnisme est une politique dans le cadre de laquelle l'économie locale est encouragée. Pour ce faire, les tarifs douaniers sont grandement augmentés afin de volontairement faire augmenter le cout des produits étrangers. Ainsi, le prix des produits locaux devient très compétitif, favorisant les industries du territoire. Le protectionnisme s'oppose au libre-échange. La Politique nationale de Macdonald se base sur trois éléments : l'augmentation des tarifs douaniers, la création d'un chemin de fer et l'arrivée d'immigrants. Alors que les importations américaines sont très importantes, l’augmentation des tarifs douaniers décourage les consommateurs canadiens. La population se tourne alors vers les produits fabriqués au pays, puisqu’ils sont maintenant moins chers que ceux de la concurrence. Cette hausse de la demande permet la création d'industries et d'emplois. L'argent récolté par les frais de douanes permet en plus la construction du chemin de fer. Celui-ci facilite les échanges commerciaux entre les provinces sur le territoire. De plus, sa mise en place permet d'accéder à de nouvelles terres dans l'Ouest que le gouvernement prévoit céder à des immigrants européens. La Politique nationale incite ainsi plusieurs Européens à s'installer au Canada dès 1880. Il faut donc les accueillir convenablement. À l'aide du chemin de fer, de nouveaux villages sont créés dans l'Ouest canadien pour répondre à la demande. Grâce à l'immigration et à la colonisation de l'Ouest, le nombre de consommateurs augmente sur le territoire, ce qui aide les industries. Les différents éléments constituant la Politique nationale ont donc des relations entre eux. Ensemble, ils stimulent le marché intérieur canadien et, par le fait même, l'économie du pays. L'idée du chemin de fer mise de l'avant par la Politique nationale reprend un projet déjà lancé quelques années plus tôt. En effet, la province de la Colombie-Britannique exigeait la construction d'un chemin de fer transcontinental pour se joindre à la fédération. C'est pourquoi, dès 1871, la construction est entamée afin de répondre à cette demande. Le contrat est confié par le gouvernement à la compagnie du Canadien Pacifique. Cependant, en 1873, le scandale du Pacifique éclate. On découvre que le premier ministre John A. Macdonald a reçu une somme d'argent importante de la part du propriétaire de la compagnie du Canadien Pacifique lors des élections. En échange de ce montant, Macdonald s'était engagé à accorder le contrat de la construction du chemin de fer à la compagnie. Face à ce scandale, Macdonald se voit forcé de démissionner. La construction du chemin de fer est temporairement arrêtée en 1874 en raison de la crise économique qui fait rage, mais le projet redémarre en 1881. La Politique nationale contribue grandement au relancement du projet. Le travail est difficile et dangereux. Alors que 15 000 immigrants chinois ont été recrutés pour travailler sur cet important chantier, plus de 600 meurent pendant la construction du chemin de fer. Malgré les conditions difficiles, leur salaire n’est pas élevé. Ce long travail s’achève en 1885. Le chemin de fer relie alors Montréal à Vancouver. Dans les années qui suivent, le développement du réseau ferroviaire devient de plus en plus important. Alors qu'en 1867 on compte environ 3 600 kilomètres de chemin de fer, au début des années 1900, il y en a plus de 28 000. | 8c6088a8-27c2-4bc3-8381-b74d9f917b87 |
La structure sociale romaine
Voici la pyramide sociale de la société romaine sous l'Empire. Les patriciens et les plébéiens sont les seuls à avoir le statut de citoyen romain. Être un citoyen procure des privilèges dans la société romaine, comme le fait de pouvoir participer à la vie politique, d'utiliser les services de la cour de justice, de posséder des terres et d'épouser une fille de citoyen. En contrepartie, il a le devoir de participer aux recensements, de payer des impôts et de faire son service militaire. Les patriciens constituent la classe supérieure de la société romaine. Ce statut se transmet principalement par la naissance. Ils sont principalement de riches propriétaires terriens et des nobles. Ils ont beaucoup de pouvoir dans la société romaine et certains jouissent même d'une certaine influence sur l'empereur. Les plébéiens constituent la majorité de la population romaine. Ils sont artisans, commerçants et paysans. Ils sont très nombreux et partagent les mêmes droits que les patriciens en lien avec la citoyenneté. Les plébéiens n'ont par contre pas la même influence dans la société ni la même quantité de richesse. La citoyenneté romaine procure des avantages importants durant la période de l'Empire. Il était très attirant pour les gens de tenter d'obtenir le statut de citoyen romain. Heureusement pour les habitants de l'Empire, l'adhésion à ce groupe particulier était possible. Voici les moyens qu'avaient les gens qui souhaitaient devenir citoyens romains : Servir durant 25 années dans l'armée romaine. Les gens fortunés peuvent acheter leur citoyenneté. L'Empereur a le pouvoir d'accorder la citoyenneté romaine à qui il veut, à une seule personne comme à un peuple entier s'il le souhaite. Les gens libres dans l'Empire romain représentent tous les habitants qui ne sont pas des esclaves. Il est donc possible d'être une personne libre sans être un citoyen. Les patriciens et les plébéiens sont les seuls habitants de l'Empire qui sont citoyens et libres en même temps. Les pérégrins et les affranchis sont libres, mais ne sont pas des citoyens. Les pérégrins habitent une province de l'Empire qui a été conquise par l'armée romaine. Il y a aussi des pérégrins à Rome; ils ont en général déménagé à Rome pour profiter des avantages de la capitale. C'est pourquoi ils sont appelés "étrangers", puisqu'ils n'étaient pas Romains à la naissance. Ils doivent payer des impôts et n'ont aucun droit politique. Les affranchis sont d'anciens esclaves à qui leur maître a rendu la liberté. Ils deviennent un "client" de leur ancien maître, à qui ils doivent encore le respect. Ils ont des droits similaires à ceux de leur ancien maître, mais ne peuvent pas être élus. L'enfant de l'affranchi obtient la liberté complète. Dans l'Empire romain, les femmes appartiennent à la classe sociale de leur mari. Elles ont certaines libertés, mais n'ont pas les mêmes droits que les hommes. Elles sont considérées comme des mineures et doivent rester sous la tutelle de leur père, puis de leur mari. Les esclaves sont les seuls habitants de l'Empire qui n'ont aucun droit. Le plus souvent, ils sont d'anciens soldats capturés lors d'une défaite face à l'armée romaine. En tant qu'esclave, ils deviennent la propriété de leur maître jusqu'à la fin de leur vie. Leurs tâches sont multiples: ils peuvent travailler à la ferme, faire l'entretien d'une maison, devenir gladiateurs, etc. Certains esclaves auront la chance d'être affranchis par leur maître. C'est le seul moyen pour un esclave de retrouver la liberté. | 8c666b55-5a24-404e-965b-58e598d86c77 |
L'endettement des États
Comme les personnes, les États doivent faire un budget, c’est-à-dire chiffrer les revenus et les dépenses qu’ils prévoient faire. Comme pour une personne, un État doit faire un budget équilibré, donc planifier ses dépenses selon les revenus qu’il prévoit gagner. Comme pour une personne, les revenus d’un État sont limités alors que ses besoins, eux, sont infinis. Il doit donc gérer au mieux l’argent dont il dispose pour bien remplir son rôle. Les principales sources de revenu d’un État sont les taxes, les impôts et les redevances que lui paient la population et les entreprises. Les redevances sont un montant d’argent qu’une entreprise ou un État doit payer à un autre État en échange du droit d’exploitation d’une ressource. Les principales dépenses d’un État sont : l’investissement dans les infrastructures, le financement de programmes et de services sociaux (comme l’éducation, les soins de santé, l’aide sociale ou l’assurance-emploi), le soutien au développement des entreprises, les dépenses militaires (l’armée). En général, les pays développés ont investi dans des programmes sociaux. Bien qu’ils soient coûteux, ces programmes assurent un certain niveau de vie à la population et contribuent, en bout de ligne, à créer de la richesse. Les pays en développement, de leur côté, doivent investir de grandes sommes dans la construction d’infrastructures pour mettre sur pied leurs propres industries. Peu importe le niveau de développement d’un pays, l’État peut être amené à faire plusieurs dépenses. Si les dépenses sont plus grandes que les revenus, le budget de l’État est déficitaire et ce dernier s’endette. L’État doit alors trouver des moyens de rembourser sa dette. Pour réduire sa dette publique, un État peut augmenter ses revenus (les taxes et les impôts perçus auprès de la population et des entreprises) et réduire ses dépenses (les investissements dans les infrastructures et les programmes sociaux et les dépenses militaires). Cela devrait lui permettre de rééquilibrer son budget et de libérer de l’argent pour rembourser ses dettes sans devoir faire de nouveaux emprunts. Toutefois, si ces efforts ne sont pas suffisants pour lui permettre de rembourser sa dette par lui-même, l’État devra faire un emprunt pour l’aider à rembourser cette dette. Un État emprunte des fonds en allant sur les marchés financiers. Par des échanges de produits financiers, ce marché permet aux investisseurs de placer leurs épargnes et aux entreprises et aux États de financer leurs dettes, entre autres. Les fonds qu’ils empruntent peuvent venir de plusieurs sources à travers le monde : d’autres États plus riches, de banques, d’organisations internationales comme la Banque mondiale (BM) ou le Fonds monétaire international (FMI), de riches investisseurs privés, de citoyens. Un marché financier désigne un endroit, physique ou virtuel, où se rencontrent les vendeurs et les acheteurs de produits financiers tels que des actions d’entreprises ou des obligations. Le taux d’intérêt pour ces emprunts est déterminé par la cote de crédit de l’État. Cette cote de crédit, en résumé, est l’évaluation par des experts de la finance de la capacité de l’État à rembourser les sommes qu’il emprunte. Ainsi, plus les experts jugent que l’État a la capacité financière de payer ses dettes, plus le risque de lui prêter de l’argent est faible. Puisque le risque est faible, le taux d’intérêt demandé à cet État sera bas. À l’inverse, les emprunts jugés plus risqués par les experts auront un taux d’intérêt plus élevé. Peu importe la source de l’emprunt, l’État devra payer des intérêts sur les montants qu’il emprunte. Plus ces taux d'intérêts sont hauts, plus le montant final que devra rembourser l’État sera élevé. Un montant élevé occasionne un poids supplémentaire sur les finances de l’État et rend encore plus difficile le remboursement de la dette. Chaque État n’a pas le même niveau d’endettement. Certains États sont très endettés alors que d’autres ont une dette beaucoup plus petite. Cet endettement se nomme la dette publique. La dette publique désigne l’ensemble des emprunts faits par un État. Pour évaluer le poids de la dette publique sur l’économie d’un État, il est utile de comparer celle-ci au produit intérieur brut (PIB). En effet, le même montant de dette publique est beaucoup plus difficile à supporter pour un État avec un PIB plus bas que pour un État avec un PIB plus élevé. À titre d’exemple, une dette identique est plus facile à supporter pour une personne ayant un salaire plus élevé que pour une personne avec un salaire plus bas. Ce calcul du poids de la dette est généralement traduit en pourcentage du PIB. Ainsi, une dette représentant 20 % du PIB d’un État est considérée comme faible alors qu’une dette équivalente à 80 % ou encore 110 % du PIB signifie que l’État est très endetté. Si l’État est en mesure d’ajuster son économie pour faire face à ses obligations financières (notamment en dégageant suffisamment d’argent pour payer ses créanciers), sa dette publique risque peu de lui causer de réels problèmes. Il peut alors faire diminuer le montant de sa dette, paiement après paiement. Toutefois, cela n’est pas possible pour tous les États. Plus un État est endetté, plus cela peut causer des problèmes pour son économie. Comme une personne, il doit être capable de rembourser ses dettes, mais lorsqu’il est très endetté, il peut avoir de la difficulté à le faire avec ses propres revenus. Il n’a parfois pas d’autre choix que de souscrire à un nouvel emprunt pour être en mesure à la fois de faire les dépenses nécessaires pour son fonctionnement et de rembourser les dettes qui arrivent à échéance. En conséquence, au lieu d’alléger son problème, il s'endette encore plus. Les problèmes financiers causés par une dette publique trop lourde à porter pour l’économie d’un État ont de grandes conséquences sur la population et les entreprises. L’État doit consacrer beaucoup d’argent de son budget au remboursement de la dette, ce qui fait en sorte qu’il en reste moins pour les investissements dans le développement des infrastructures ou dans les programmes sociaux. L’État doit agir pour rééquilibrer son budget par des mesures d’austérité. Ces mesures ont pour but de réduire les dépenses de l’État, entre autres dans les infrastructures, les programmes d’aide ou les programmes sociaux. L’austérité désigne l’ensemble des mesures prises par un État pour réduire ses dépenses et équilibrer son budget, notamment dans le but de réduire son endettement. Une conséquence possible des mesures d’austérité est la privatisation de certains services publics, c’est-à-dire que l’État confie aux entreprises privées des services dont il se chargeait auparavant. Un exemple de privatisation est la réduction des soins de santé payés par l’État. La population doit donc payer avec ses propres revenus pour recevoir des soins. Cette privatisation entraine souvent une plus grande disparité dans la population puisque ces services, auparavant offerts à tous, ont maintenant un prix que tous n’ont pas les moyens de payer. La Grèce est un pays développé faisant partie de l’Union européenne. Au fil des ans, ce pays accumule une lourde dette financière. La crise financière mondiale de 2008 fait basculer le très fragile équilibre économique de cet État. Devant les besoins criants de la Grèce, le Fonds monétaire international, l'Union européenne et la Banque centrale européenne mettent en place un plan d’aide financière pour éviter un défaut de paiement (une incapacité à rembourser ses dettes) et lui permettre de rétablir ses finances. Cette aide a toutefois un prix : l’État grec a dû réduire considérablement ses dépenses, dont celles dans les programmes sociaux et dans les services publics comme les hôpitaux et les écoles, qui ont vu leur budget considérablement réduit. Les taux de chômage et de pauvreté ont considérablement augmenté, touchant durement la population pendant de nombreuses années. Les pays développés, tout comme les pays en développement, peuvent être endettés. Au fil des années, le poids de la dette d’un État peut varier. En 2015, des États comme le Japon, la France, les États-Unis, la Grèce, la Jamaïque ou l’Érythrée avait des taux d’endettement approchant ou même dépassant 100 % de leur produit intérieur brut (PIB). La même année, d’autres États avaient des dettes beaucoup plus petites. C’était le cas de l’Arabie Saoudite, de l’Algérie, du Chili et du Nigéria. Ces dettes représentaient moins de 20 % de leur PIB. Certains pays n’ont, quant à eux, presque pas de dette. C’est le cas entre autres du Brunéi, un pays voisin de la Malaisie qui, en 2018, avait une dette représentant environ 2,6 % de son PIB. | 8ca23e78-ca8a-48aa-abf4-8e5149eaa9a5 |
Trucs pour se préparer à l'épreuve unique de français de 5e secondaire
Le secret pour réussir son examen du Ministère est la préparation. Si tu es bien préparé(e), tu te sentiras en confiance, ce qui est primordial. En consultant cette fiche, tu comprendras comment tu peux te sentir fin prêt(e) à attaquer une épreuve aussi importante. Sois reposé(e), prends un bon déjeuner. Une fois l'épreuve commencée, lis très attentivement la consigne. Assure-toi de bien comprendre la question posée à l'intérieur de la tâche afin de bien y répondre. N'oublie pas que c'est à partir de cette question que tout le travail devra s'orchestrer. Il serait bien déplorable de passer à côté de l'objectif principal. Il est donc important de bien décortiquer la question. Il y a souvent deux à trois éléments dans la tâche d'écriture et le correcteur ou la correctrice s'attend à lire des informations sur chacun d'entre eux. Gère ton temps avant de commencer la rédaction en t'assurant de te garder suffisamment de temps pour la mise au propre. Élabore un plan très bref qui comporte les grandes idées (non développées) du texte (minimalement la thèse et les arguments). Si tu n'arrives pas à trouver un bon sujet amené pour amorcer le travail, garde-le pour plus tard. La thèse étant en lien étroit avec la question, elle sera plus facile à formuler et le reste devrait s'enchainer naturellement. Toutefois, tu devras y revenir, car le sujet amené est très important. Il est fortement conseillé de ne pas trop écrire de citations sur la feuille de notes. Évite les organisateurs textuels et les marqueurs de relation, leur présence, laissant croire à l'élaboration d'un plan, pourrait entrainer la confiscation de la feuille de notes. Tu as le droit de te noter des règles de grammaire. À moins qu'il s'agisse de citations, tu ne dois pas écrire de phrases complètes. Si tu souhaites ajouter tes réactions par rapport aux textes lus et des informations puisées à même ceux-ci ou dans d'autres sources, privilégie le style télégraphique (en d'autres mots, formule tes idées avec des mots-clés). En ce qui concerne les citations, tu peux écrire des phrases complètes en n'oubliant pas de les mettre entre guillemets. De plus, tu ne dois pas noter de citation indirecte reformulée par toi-même. Tu peux aller chercher des informations ailleurs que dans le recueil de textes : des faits, des statistiques, des proverbes, des témoignages, etc. N'oublie pas d'indiquer tes sources. Si deux feuilles sont trop similaires, tu pourrais être pénalisé(e). Il est donc important de faire ta prise de notes individuellement. En aucun temps également tu ne pourrais diffuser au grand public le contenu de ta feuille. Tu ne pourras pas ajouter d'informations sur ta feuille de notes au moment de l'épreuve. Tu n'es pas contraint(e) d'utiliser les informations du cahier préparatoire. Tu peux simplement utiliser tes connaissances et aller chercher de l'information ailleurs. Donc, un(e) élève pourrait réussir cette épreuve sans feuille de notes. Si une partie de ta feuille de notes n'est pas conforme, l'enseignant(e)-surveillant(e) ne peut pas raturer cette partie, la feuille sera alors saisie. Les citations les plus efficaces sont celles qui sont courtes et que tu expliques. N'oublie pas que les citations ne sont pas obligatoires et qu'il ne faut pas trop en mettre dans ton texte. De plus, sache qu'elles& peuvent se retrouver partout dans ta lettre. Il n'est pas suggéré de nommer le destinataire de la façon suivante : chères personnes qui consultent la section Pouvoir des mots du ministère de l'Éducation. Il est préférable de privilégier les termes les internautes ou les lecteurs et lectrices. Il ne faut plus suivre les protocoles de la lettre (formules de salutation, vedette, objet, etc.) La structure de la lettre ouverte est très éclatée. Il y a plusieurs façons de construire ton texte. Toutefois, il doit comporter : un sujet amené et un sujet posé (dans l'introduction); une thèse; au moins un paragraphe de développement (le texte complet doit donc comporter trois paragraphes au minimum); une ouverture ou une fermeture, ou les deux (dans la conclusion). Il est possible d'avoir une thèse partagée. Toutefois, il faut l'annoncer dans ton introduction, car il est très risqué que tu te contredises. | 8cce236a-7f3d-4b2d-95fa-b24a737448c5 |
Joseph Staline
Joseph Staline est un politicien, un révolutionnaire et un dictateur russe. Il est membre du Parti communiste soviétique, le Parti bolchevik, et succède à Vladimir IIitch Oulianov (Lénine) comme dirigeant de l’URSS. La ville de Stalingrad, maintenant appelée Volgograd, a été nommée en son honneur. Lors de la Seconde Guerre mondiale, sa position est ambivalente. Il fait d’abord alliance avec Adolf Hitler afin de soutenir l’Allemagne dans sa conquête de la Pologne en 1939. Puis, s’étant fait trahir par Hitler, il change de camp et combat aux côtés des pays alliés jusqu’en 1945. Au lendemain de la guerre, il ferme les frontières de son pays et établit définitivement son régime dictatorial. Staline effectue plusieurs « purges » au cours desquelles des citoyens russes sont emprisonnés, exilés, déportés, envoyés dans des camps de travaux forcés ou exécutés. Il serait responsable de la mort d’environ vingt millions de personnes au sein de son peuple. Par conséquent, il est surtout connu pour sa grande cruauté, mais aussi pour la mise en place de sa propre vision de l’idéologie communiste (nommée stalinisme), pour son rôle dans la résolution de la Seconde Guerre mondiale et pour avoir déclenché la guerre froide. 1878 : Iossif Vissarionovith Djougachvili serait né aux alentours du 18 décembre 1878, en Géorgie. Toutefois, le 21 décembre 1879 est aussi une date possible de sa naissance. 1899 : Il est renvoyé de son séminaire pour absence à un examen. Dès cet instant, il commence à participer à des activités révolutionnaires. Il est déporté de nombreuses fois en Sibérie. C’est à cette époque qu’il fait la connaissance de Lénine. 1912 : Il prend le pseudonyme de Joseph Staline, signifiant « homme d’acier ». 1922 : Il devient secrétaire général du Parti bolchevik le 3 avril. Ce nouveau poste n’a, de prime abord, pas une grande influence au sein du parti. Toutefois, Staline le transforme au fil des ans et en fait l’un des postes les plus importants. Il détient dès lors un énorme pouvoir entre ses mains. 1932 : L'URSS est victime d'une sévère famine. En effet, en 1930, voulant stimuler l’industrialisation de l’URSS, Staline décrète la dissolution des koulaks, une classe sociale regroupant des paysans (fermiers et agriculteurs) aisés. De cette façon, le gouvernement récupère leurs richesses et finance la création d’usines dans les villes. Toutefois, cette mesure et l’exode rural qui en découle entraînent une terrible famine deux ans plus tard, et plusieurs millions de personnes en meurent. Une autre famine surviendra en 1946. 1934 : Le 1er décembre, le secrétaire du parti se fait assassiner. Staline entame aussitôt ce que l’on nomme la Grande Purge (ou la Grande Terreur) afin d’éliminer tous les ennemis du peuple, qu’ils soient politiciens, militaires, économistes ou artistes. Il y eut de nombreuses purges au cours de la dictature de Staline. Le nombre total de victimes de ces purges varie beaucoup, mais on l’estime à 9 millions de personnes. 1939 : Staline signe le Traité de non-agression entre l’Allemagne et l’Union soviétique le 23 août. 1939 : Le 17 septembre, soit quelques jours après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, l’armée russe envahit la Pologne afin de soutenir les troupes allemandes. 1941 : Adolf Hitler rompt le Traité de non-agression le 22 juin en attaquant l’URSS. Refusant de croire les avertissements de, entre autres, Winston Churchill, l’Armée rouge est prise au dépourvu. Au cours des premiers mois, l’URSS perd des millions de soldats. Au début décembre, les Allemands ne sont qu’à 22 km de la capitale (Moscou). Le 6 décembre, la vapeur se retourne, et l’Armée rouge reprend le contrôle des combats. 1942 : Après la défaite de Moscou, Hitler change de cible et tente de s’emparer de la ville de Stalingrad. Quelques mois plus tard, la défaite est imminente pour l’armée du Führer. Cette bataille marque un tournant dans la Seconde Guerre mondiale. 1945 : La Seconde Guerre mondiale prend fin en Europe. La victoire des pays alliés est, en grande partie, due à la participation non négligeable de l’URSS et aux décisions de Staline. En effet, plus de 20 millions de Soviétiques y ont trouvé la mort. Toutefois, les divergences d’opinions entre Staline et le président américain, Franklin Delano Roosevelt, créent des tensions entre les deux pays puissants. Plus tard, ces désaccords mènent à la guerre froide (1947-1991). 1953 : Joseph Staline meurt le 5 mars, à Moscou. | 8cfab104-b086-4cba-8a90-b36a8c328c5e |
La démarche de conception technologique
La démarche de conception technologique a pour objectif la construction d’objets techniques afin de trouver une solution à un problème et de satisfaire un besoin individuel ou collectif. Habituellement, on conçoit un objet technique pour répondre à un besoin. Pour concevoir un objet pertinent, il faut d’abord étudier la situation pour s’assurer de bien la comprendre. L’objet technique doit répondre à un besoin. Dans une démarche de conception technologique, il est primordial de bien identifier ce besoin. Pour y arriver, on peut se poser les questions suivantes : Quel est le problème? Qu’est-ce qui manque? De quoi a-t-on besoin? La recherche est l'étape à laquelle on doit préciser l’objet qui répond à un besoin précis. Il faut donc identifier les caractéristiques qu’on recherche d’un objet pour combler ce besoin. Ainsi, l’étape de la recherche et de l’expérimentation consiste à vérifier si l’objet qu’on souhaite concevoir existe déjà sur le marché et s’il serait possible de l’améliorer. Si l’objet n’existe pas déjà, il faut alors s'informer sur les matériaux et les techniques de construction qui permettraient d’en fabriquer un de toutes pièces. On doit ensuite préciser le besoin et les contraintes à respecter lors de la conception technologique. On consigne ces informations dans le cahier des charges. Une fois que la situation est bien représentée, on passe à l’élaboration de la démarche, c’est-à-dire l’élaboration de toutes les étapes de préparation nécessaires avant d’en arriver à la fabrication de l’objet. Pour organiser les idées, on peut les représenter dans un schéma d’idées. Il n’y a pas de façon universelle de faire ce type de schéma. On peut y rappeler les contraintes à respecter, dessiner des croquis des pièces, écrire des idées pour les matériaux à utiliser ou inclure des images d’objets déjà existants. L’important est d’avoir une vision d’ensemble des idées pour permettre de faire des choix éclairés. Une fois qu’on a une bonne idée du prototype qu’on veut produire, on réalise un schéma de principe pour illustrer le fonctionnement de l’objet. Il s’agit d’un dessin simplifié de l’objet qui permet de bien visualiser les forces, les mouvements et les liaisons en jeu. On doit ensuite réaliser un schéma de construction. Celui-ci fournit les informations nécessaires pour fabriquer les pièces de l’objet. On y indique le nom des pièces, les matériaux utilisés et la façon dont sont agencées les différentes pièces (liaisons et guidages). Une fois que les schémas sont faits, on doit planifier les étapes de réalisation de l’objet technique pour assurer une construction logique et efficace. On consigne les étapes dans un tableau qui inclut le mesurage et le traçage, l’usinage, la finition et l’assemblage. On y ajoute la description de la tâche et le temps prévu pour sa réalisation, le matériel nécessaire pour chaque étape ainsi que le nom de la personne responsable et la date d’exécution de la tâche. La préparation et la planification de la construction de l’objet sont terminées. La construction et l’essai du prototype sont les prochaines étapes. Pour construire l’objet, on se fie à la gamme de fabrication. C’est un document qui décrit toutes les étapes nécessaires à la fabrication de chacune des pièces de l'objet. Une fois que les pièces sont fabriquées, on les assemble à l’aide de la gamme d’assemblage (ou gamme de montage). C’est un document qui décrit l’ordre des étapes d’assemblage, les techniques d’assemblage ainsi que les organes de liaison à utiliser. Après la construction, il faut mettre le prototype à l’essai et en faire la validation. Cette étape demande de tester le prototype, puis d’en faire l’analyse technologique. Pour analyser l’objet technique, il faut se questionner, entre autres, sur le fonctionnement de l’objet, sur les principes scientifiques en jeu et sur les processus de fabrication et d’entretien de l’objet. Il arrive alors qu’on doive apporter des correctifs au prototype en gardant en tête le but de répondre au besoin initial. Enfin, il faut faire un retour sur la démarche en identifiant les difficultés rencontrées et en proposant les solutions retenues. Lors de cette dernière étape, on rassemble tous les documents dans lesquels on a consigné les idées, les difficultés rencontrées et les modifications apportées au plan initial dans le dossier de démarche technologique. Celui-ci servira de référence pour présenter la démarche qu’on a suivie pour arriver au produit final. On l’écrit sous forme de texte suivi dans un rapport et on y inclut les versions finales du schéma de principe et du schéma de construction. | 8d01941a-dbaf-4a0e-9b46-b09bbe03de6f |
Le futur simple de l'indicatif
Le futur simple de l'indicatif (oul'indicatif futur simple) est un temps de verbe simple qui appartient au mode indicatif. Il sert généralement à exprimer un fait qui aura lieu dans l'avenir. Pour conjuguer les verbes au futur simple, on emploie les terminaisons suivantes : 1re pers. s. 2e pers. s. 3e pers. s. 1re pers. pl. 2e pers. pl. 3e pers. pl. 1er groupe -erai -eras -era -erons -erez -eront 2e groupe -rai -ras -ra -rons -rez -ront 1. Le futur simple exprime une action ou un état qui n'a pas eu lieu au moment de l'énonciation, mais qui aura lieu dans un futur plus ou moins précis. Nous finirons bientôt. Jean aura 25 ans l'hiver prochain. 2. Le futur simple peut également exprimer une exigence de façon polie. Vous voudrez bien m'expliquer cette erreur. Vous serez gentil de garder cette confidence pour vous. 3. On emploie le futur simple pour formuler une supposition qui aura plus de chances de se réaliser que si le conditionnel présent était employé. Si je gagne à la loterie, j'achèterai une maison immense. Si elle vient me voir ce soir, je lui confierai un grand secret. 4. Le futur simple peut aussi servir à formuler une vérité générale et intemporelle. Paris sera toujours Paris. Cette femme se démarquera à tous moments par sa grande générosité. | 8d1c8a41-da2c-4e46-8d0f-182c89b65144 |
Les couts des études
Depuis quelque temps, tu hésites entre deux programmes d’études. Tu aimerais d’abord comparer les couts de chacune des formations afin de mieux planifier tes besoins financiers et, si cela est nécessaire, trouver le bon moyen de financement qui te permettra de poursuivre ton rêve. Avant toute chose, il est important de comprendre que les droits de scolarité et les frais de scolarité varient en fonction du programme choisi, du niveau d’études (professionnelles, collégiales, universitaires) et de l’emplacement de l’établissement d’enseignement. De plus, suivant certaines conditions, les droits de scolarité sont assumés par le gouvernement dans le cas d’une formation professionnelle et collégiale. Les droits de scolarité représentent le montant payé à l’établissement d’enseignement pour suivre les cours nécessaires à l’obtention d’un diplôme. Les frais de scolarité désignent le montant payé à l’établissement d’enseignement pour suivre les cours nécessaires à l’obtention d’un diplôme (droits de scolarité) et les autres montants : frais administratifs, frais technologiques et de reproduction, frais pour l’accès à certains équipements, services et activités, cotisation à l’association étudiante, etc. Ainsi, savais-tu que des études à l’extérieur du Québec, par exemple en Ontario ou en Alberta, peuvent couter jusqu’à deux fois plus cher que des études entreprises au Québec? D’un autre côté, les études hors Québec peuvent t’apporter une expérience considérable et te permettre d’acquérir de nouvelles compétences comme la maitrise d’une langue seconde telle que l’anglais. Considérer les avantages (expertise) et les inconvénients (frais élevés) reste la meilleure façon de prendre une décision éclairée. Fait intéressant : Certaines universités québécoises offrent la possibilité de faire des échanges étudiants ou des stages pratiques ou de recherche. Pour plus d’informations, le mieux est de consulter le site Web du gouvernement de même que celui de l’université que tu souhaites fréquenter. De plus, si tu choisis un collège privé ou un centre de formation professionnelle privé, il faut s’attendre à payer des droits de scolarité, ce que tu n’auras pas à débourser pour un établissement d’enseignement du réseau public. Ton ami Joseph a très envie de suivre un cours en dessin de bâtiment, ce qui lui permettra d’obtenir un diplôme d’études professionnelles (DEP). Mais avant de faire une demande d’admission, il veut connaitre les frais qui sont rattachés à la formation qu’il désire entreprendre. La formation professionnelle, ça implique quoi? Bonne nouvelle! Joseph apprend qu’il n’aura pas à payer les droits de scolarité pour ses études en dessin de bâtiment. Une agente des études lui explique qu’il doit répondre aux critères suivants pour ne pas payer de droits de scolarité puisqu’il a plus de 18 ans (les étudiants de moins de 18 ans n’ont jamais à payer les droits de scolarité) : être inscrit à au moins 15 heures de cours par semaine, terminer ses études dans les délais attendus (qui varient de six mois à deux ans pour le DEP). Même si Joseph ne doit rien débourser pour les droits de scolarité, il réalise qu’il devra quand même se procurer des manuels scolaires, un agenda et des cahiers d’exercice, bref, tout ce qu’il lui faut pour prendre des notes. Une chance qu’il lui reste des économies! Mahélie, une autre de tes amies, a toujours été attirée par les langues et les cultures de tous horizons. Elle pense de plus en plus à s’inscrire au programme en langues et cultures offert dans un cégep de sa région. Avec son diplôme d’études collégiales (DEC) en poche, elle pourra ensuite poursuivre des études au niveau universitaire en traduction. En effet, puisque son programme collégial est une formation préuniversitaire, Mahélie devra aussi prévoir, dans son budget à long terme, les couts reliés à l’obtention d’un baccalauréat. Comme Joseph, Mahélie n’aura rien à payer pour ses droits de scolarité, car elle est inscrite à temps plein dans son programme d’études. Par contre, elle doit s’attendre à payer des frais d’admission et d’autres frais, qui incluent : les frais d’inscription aux cours, les frais pour les services d’enseignement comme la carte étudiante, les services d’accueil et d’orientation, les frais pour les activités socioculturelles et sportives, les services de santé ou les assurances collectives. Une assurance collective est un regroupement de plusieurs employé(e)s dans le but d’obtenir une protection à meilleur prix de la part d’une compagnie d’assurances. Cette protection peut couvrir des soins dentaires, des soins de santé, des assurances médicaments, des soins pour la vue, etc. En tout, ces frais peuvent atteindre jusqu’à 500 $ par année d’études. Considérant que le DEC en langues et cultures est d’une durée de deux ans, Mahélie pourrait avoir à payer près de 1 000 $ pour l’ensemble de son parcours. Encore faut-il qu’elle s’habille, se loge, se nourrisse, etc. Ce sont des éléments à ne pas négliger quand on planifie son avenir. Pour ta part, tu as finalement décidé de t’inscrire au baccalauréat en informatique. Comme tu as récemment appris à faire un budget personnel, tu voudrais intégrer dans celui-ci les dépenses liées à ta formation universitaire. Pour l’instant, tu sais que tu dois payer, au contraire de Joseph et de Mahélie, des droits de scolarité et que tu auras à acheter des manuels, mais c’est tout ce qui te vient en tête quand tu penses aux couts de tes études. Tu comptes suivre 10 cours par année (5 cours par session), soit 30 crédits par année, puisqu’un cours correspond à 3 crédits. Chaque crédit coute 80 $, ce qui donne à peu près 2 400 $ par année. À cette facture s’ajoutent d’autres frais pour les services administratifs et technologiques, les associations étudiantes, les assurances collectives dans le cas des étudiants inscrits à la maitrise et au doctorat (et certains inscrits au baccalauréat) et, parfois, des frais pour le transport en commun. Cela veut dire que plus ou moins 1 000 $ peuvent s’ajouter au 2 400 $ de départ pour une année d’études. Voici un exemple de facture pour une année universitaire à 30 crédits (2 sessions). Types de frais Montant Droits de scolarité 2400,00 $ Frais de gestion 220,00 $ Frais afférents 300,00 $ Frais de modernisation de la gestion des études 50,00 $ Frais technologiques 55,00 $ Frais pour transport en commun 250,00 $ Total 3275,00 $ Après avoir comparé les couts de tes futures études avec celles de tes amis, tu réalises que le niveau d’études influence beaucoup le montant de votre facture. C’est aussi vrai pour le programme choisi (par exemple, un étudiant en finances qui doit acheter des logiciels de comptabilité). Le lieu où tu décides d’étudier influence également tes dépenses, puisque le cout de la vie varie aussi d’une ville, d’une province et d’un pays à l’autre. Maintenant que tu as pris connaissance des dépenses directement liées à tes études, il te reste encore à considérer d’autres aspects comme le matériel scolaire (ordinateur portable, livres obligatoires, notes de cours, logiciels), mais également les frais liés à ton transport, à ton hébergement et à ta nourriture. Est-ce que tu habiteras chez tes parents durant toutes tes études ou tu habiteras en appartement? Considérant que le cout mensuel d’un loyer de deux pièces et demi peut tourner autour de 600 $, celui-ci peut faire considérablement augmenter tes dépenses annuelles. C’est aussi sans compter les frais liés à l’achat de meubles pour un premier appartement. Dans un monde idéal, tu économiserais sur le loyer et l’épicerie en résidant chez tes parents. Cependant, comme l’université que tu as choisie se situe à plus de 200 kilomètres de chez toi, tu as dû trouver un appartement dont tu partageras le cout avec ton amie Frédérique. Le prix mensuel de votre loyer est de 750 $, ce qui inclut les frais d’électricité et le prix des assurances habitation. Ta part s’élève donc à 375 $ par mois. Une assurance est un service qui consiste à offrir une compensation financière pour un bien en cas de bris matériel ou de sinistre, ou à une personne en cas de maladie ou de décès. Maintenant que tu as établi le cout de tes études et de ton loyer, tu peux estimer l’ensemble de tes dépenses annuelles. Voici à quoi pourrait ressembler le budget à prévoir. Types de frais annuels Montant Frais de scolarité (incluant cout pour transport en commun) 3 275,00 $ Matériel scolaire 600,00 $ Logement (incluant électricité et assurances) 4 500,00 $ Nourriture 1 800,00 $ Communications (téléphone, Internet) 1 200,00 $ Loisirs 600,00 $ Vêtements 660,00 $ Divers 840,00 $ Total 13 475,00 $ Les dépenses totales pour une année d’études peuvent donc, comme tu viens de le réaliser, être assez élevées. Dans ce cas, il se peut que tu doives te tourner vers certains moyens de financement pour arriver à payer tes factures. En attendant, sache qu’il existe des façons de réaliser des économies. D’abord, concernant le matériel scolaire, tu pourrais choisir d’acheter des manuels usagés (souvent annoncés sur les babillards ou rassemblés dans un local précis en début de session) ou d’emprunter ceux-ci à la bibliothèque de ton université ou de ton quartier. Il y a plusieurs autres façons d’obtenir des livres à moindre cout. Voici quelques endroits où tu peux les chercher : boutiques de livres usagés, médias sociaux, sites de petites annonces, sites d’échange. Pour ce qui est des déplacements, il est certain que le transport en commun est un choix plus économique et écologique que ta voiture. Cependant, dans le cas où ta voiture reste ta seule option possible (s’il n’y a pas de service régulier de transport en commun, par exemple), le covoiturage permet de partager le cout de l’essence et des autres frais liés à son utilisation. Le logement est une partie importante d’un budget. Pour limiter les couts de ton loyer, il peut être avantageux de privilégier la colocation. Sinon, les universités et les collèges possèdent souvent des résidences étudiantes situées sur le campus qui sont beaucoup moins chères qu’un appartement. Il suffit de s’informer auprès de son établissement d’enseignement. Si tu as à meubler ton appartement, une bonne façon d’économiser est de trouver des meubles usagés (au lieu de privilégier les neufs). Pour ce faire, il suffit de consulter les offres sur les sites de petites annonces. Dans le but de réduire les couts liés à l’achat de vêtements, il est conseillé de visiter les friperies ou encore les sites d’échange sur les réseaux sociaux. Finalement, quand tu fais ton épicerie, n’hésite pas à comparer les prix des aliments affichés dans les circulaires et à n’acheter que ce que tu prévois cuisiner pour limiter le gaspillage. À cet effet, il existe des applications et des sites Web qui ont été créés afin de te permettre de réduire le cout de ton épicerie : | 8d1d6184-dc98-4426-a9a7-82c6e40ca316 |
Tangente et arc tangente |(\tan^{-1})|
Comme les rapports trigonométriques sinus et cosnus, on peut utiliser le rapport trigonométrique tangente pour trouver la mesure d'un côté ou la mesure d'un angle dans un triangle rectangle. Dans un triangle rectangle, la tangente d'un angle, notée |\tan \theta| est le rapport de la mesure du côté opposé à l'angle |\theta| et du côté adjacent à ce même angle. La tangente est un des trois rapports trigonométriques que l'on retrouve dans un triangle rectangle. Pour un angle aigu, sa valeur est toujours positive et correspond au rapport suivant : Ainsi, si on veut déterminer les tangentes des angles aigus dans le triangle rectangle suivant, on obtient les rapports ||\begin{align} \tan \color{red}{A}&= \frac{\color{red}{a}}{\color{blue}{b}}\\ \tan \color{blue}{B}&=\frac{\color{blue}{b}}{\color{red}{a}}\end{align}|| Pour ne pas les oublier, il existe un truc mnémotechnique permettant de se souvenir rapidement des trois premiers rapports trigonométriques. Pour calculer la valeur du rapport tangente, on utilise le rapport trigonométrique approprié en identifiant adéquatement chacun des angles et des côtés du triangle rectangle. Dans le triangle ci-dessous, que vaut tan A ? ||\begin{align} \tan\ \theta &=\displaystyle \frac{\text{opposée}}{\text{adjacent}}\\ \Rightarrow \tan A&= \frac{3}{\sqrt{27}}\\ &\approx 0{,}577\ 35\end{align}|| De cette façon, on peut arriver à résoudre un triangle rectangle. Puisque les rapports trigonométriques sont définies selon une forme de proportionnalité entre les mesures de côtés et les mesures d'angles d'un triangle rectangle, on peut les utiliser pour trouver des mesures de côté. Selon les informations données, trouve la mesure de |\overline{AB}|. ||\begin{align} \tan \theta &= \frac{\text{opposé}}{\text{adjacent}}\\ \Rightarrow \tan 35^\circ &= \frac{5}{?}\\ ? &= \frac{5}{\tan 35^\circ}\\ &\approx 7,14 \ \text{cm}\end{align}|| Lors de ces calculs, il est bien important de programmer sa calculatrice en degrés et non en radians. Puisque le rapport tangente est une forme d'opération, on peut y associer un inverse, une réciproque. La fonction arc tangente, généralement notée |\tan^{-1}| ou |\arctan|, est la réciproque de la fonction tangente. Concrètement, la valeur d’un arc tangente répond à la question : « Quel angle me donne une tangente de…? » Pour connaitre la mesure d’un angle, on utilise la touche |\tan^{-1}| de la calculatrice. Quelle est la mesure de l’angle A dans le triangle ci-dessous? ||\begin{align} \tan\, \theta &=\frac{\text{opposé}}{\text{adjacent}}\\ \Rightarrow \tan A &= \frac{a}{b}\\ \tan A &=\frac{3}{\sqrt{27}}\\ \tan A &\approx 0{,}577\ 35\\ \text{m}\angle A &\approx \arctan (0{,}577\ 35)\\ &\approx 30^\circ \end{align}|| | 8d24e904-4574-4355-b95c-c9e9a5f27fcc |
La conclusion d'un texte explicatif
Observe l'extrait d'un texte explicatif (introduction suivie d'un paragraphe de développement) répondant à la question Pourquoi le blanc est-il symbole de pureté et de paix?, pour ensuite mieux comprendre les deux étapes essentielles à la conclusion. Pourquoi le blanc est-il symbole de pureté et de paix? Introduction On dira d'une personne que l'on croyait coupable et qui a fait la démonstration de son innocence qu'elle est blanchie. La colombe, un oiseau blanc, est un emblème important de la paix. Le drapeau blanc est celui qu'on utilise pour marquer la fin d'une guerre. Il va sans dire, les références associant le blanc et la pureté, la paix, sont multiples. Mais pourquoi en est-il ainsi? En fait, il est possible de mieux comprendre cette association en faisant référence à des éléments historiques et en réfléchissant sur l'aspect symbolique de cette couleur. Développement (il s'agit d'un extrait, soit le premier paragraphe du texte véritable qui devrait en contenir deux puisqu'il y a deux aspects) D'abord, il est possible de faire référence à plusieurs événements de l'Histoire qui témoignent du fait que le blanc et la pureté vont de pair. En effet, les Égyptiens enveloppaient les défunts dans un linceul blanc dans un but bien précis : seul le blanc pouvait délivrer l'âme pure de son enveloppe charnelle périssable. De leur côté, les Hébreux, autre peuple qui a marqué l'histoire de l'humanité, portaient de longues tuniques de lin blanc, car ils croyaient que le blanc représentait la pureté de la justice divine. Plus proche de notre époque, en 1949, Picasso, probablement lui-même inspiré des associations relatives à la pureté et au blanc provenant des premières civilisations, contribuera à ancrer dans la conscience collective que la paix est blanche en faisant de la colombe la vedette de son affiche destinée à représenter un important mouvement militant pour la paix. Bref, cette idée voulant que la paix, la pureté et le blanc ne fassent qu'un ne date pas d'hier. Conclusion En conclusion, à la lumière de plusieurs événements historiques et de la signification symbolique de la couleur blanche, on comprend pourquoi elle représente la paix et la pureté. Il ne faut toutefois pas écarter le fait qu'il existe des coïncidences qui ont contribué à rendre le blanc porteur de paix. Il est effectivement intéressant de savoir que l'on signifiait la fin d'une guerre par un drapeau blanc simplement parce que c'était la couleur la plus visible. La synthèse reformule la problématique et rappelle les aspects du texte. Ces mêmes aspects font également partie du sujet divisé de l'introduction, mais il est bien de les formuler autrement. En conclusion, à la lumière de plusieurs événements historiques et de la signification symbolique de la couleur blanche, on comprend pourquoi elle représente la paix et la pureté. L'ouverture, la partie finale de la conclusion, doit laisser le lecteur sur une réflexion, une projection dans le futur, une information nouvelle (nouvel aspect ou nouveau sous-aspect), une citation célèbre, etc. Plusieurs possibilités s'offrent au scripteur à ce stade de l'écriture. L'important est de relever le défi de clore le texte de façon cohérente tout en réussissant à marquer le lecteur. Il ne faut toutefois pas écarter le fait qu'il existe des coïncidences qui ont contribué à rendre le blanc porteur de paix. Il est effectivement intéressant de savoir que l'on signifiait la fin d'une guerre par un drapeau blanc simplement parce que c'était la couleur la plus visible. Dans cette ouverture, le scripteur a fait le choix de présenter une information nouvelle concernant l'existence de coïncidences. Le fait présenté en final, le drapeau blanc marquant la fin d'une guerre et sa signification, vise principalement à faire sourire le lecteur. Il démontre que, dans la vie, les explications cherchant à éclaircir des phénomènes sont parfois complexes, parfois très simples. La conclusion comporte, dans un premier temps, une synthèse et, dans un deuxième temps, une ouverture. En conclusion, à la lumière de plusieurs événements historiques et de la signification symbolique de la couleur blanche, on comprend pourquoi elle représente la paix et la pureté. Il ne faut toutefois pas écarter le fait qu'il existe des coïncidences qui ont contribué à rendre le blanc porteur de paix. Il est effectivement intéressant de savoir que l'on signifiait la fin d'une guerre par un drapeau blanc simplement parce que c'était la couleur la plus visible. À consulter : | 8d2f900a-4f5e-46dc-9df4-d87657d84678 |
La culture cellulaire
La culture cellulaire est un procédé qui permet aux cellules de se reproduire en dehors de leur milieu de vie naturel ou de l'organisme dont elles proviennent. Les scientifiques ont mis au point le procédé de culture cellulaire pour cultiver des micro-organismes en dehors de leur milieu d'origine. Plusieurs types de cellules peuvent être cultivés : des micro-organismes unicellulaires (bactéries, levures, etc.) et des cellules provenant d'organismes pluricellulaires (végétaux et animaux). En les cultivant en laboratoire, on peut contrôler leur croissance et obtenir de grandes quantités de micro-organismes ou de substances utiles. Il existe plusieurs applications à la culture cellulaire, entre autres : permettre aux chercheurs de mieux comprendre le fonctionnement des cellules; permettre de tester des médicaments, des produits de beauté ou encore de vérifier la toxicité de certains produits chimiques et ainsi éviter des tests sur les animaux; permettre la production de certains vaccins dont les virus se développent à l'intérieur des cellules; permettre de produire des tissus tels que de la nouvelle peau pour les grands brûlés. La culture cellulaire se fait en plusieurs étapes. Il faut d'abord obtenir des cellules et les installer dans un milieu de culture approprié afin de reproduire les conditions de vie que connaissait la cellule dans son milieu d'origine. L'obtention de cellules diffère selon qu'elles proviennent d'êtres vivants unicellulaires ou pluricellulaires. Les cellules provenant d'êtres unicellulaires (levure, bactérie, etc.) sont directement prélevées dans divers milieux et transférées dans un milieu de culture approprié. Par contre, dans le cas d'organismes formés de plusieurs cellules, les spécialistes peuvent utiliser des cellules isolées, par exemple celles du sang. Cependant, ils utiliseront généralement des cellules liées les unes aux autres trouvées dans les différents tissus du corps. Dans ce cas, la première étape de la culture cellulaire sera la séparation de ces cellules. Selon le type de cellule cultivé, les cellules prélevées doivent être placées dans un milieu de culture qui répond à leurs besoins. Un milieu de culture se définit donc comme un milieu dans lequel on trouve tous les éléments nécessaires à la croissance de cellules mises en culture. La composition des milieux de culture varie, mais ils contiennent, entre autres, de l'eau, des sels minéraux, des acides aminés, du glucose, des gaz, etc. Les milieux de culture peuvent être liquides ou solides. Généralement, on estime qu'un milieu de culture liquide favorise une croissance rapide des micro-organismes alors qu'un milieu solide est pratique pour les recenser et les identifier. La culture cellulaire exige la reconstitution des conditions originales du milieu des cellules. Pour ce faire, on doit contrôler la température, la pression, le taux d'humidité, le pH, la composition en nutriments et en minéraux, etc. du milieu de culture. On peut ainsi favoriser une croissance normale et une reproduction efficace des cellules. Toutes les procédures nécessaires à la culture cellulaire nécessitent un travail en milieu stérile, c'est-à-dire un milieu exempt de tout micro-organisme vivant. Pour ce faire, de nombreux traitements existent pour stériliser le matériel utile au travail. Traitement et description Inconvénient possible Traitement à la flamme Le matériel est chauffé au-dessus d'une flamme. Les micro-organismes meurent à cause de la chaleur. Le matériel peut fondre sous la chaleur de la flamme. Traitement au four à chaleur sèche Le matériel est chauffé à l'intérieur d'un four qui tue les micro-organismes. Le matériel qui ne résiste pas à la chaleur peut casser. Traitement chimique Le matériel est trempé dans une solution ou exposé à un gaz, ce qui tue les micro-organismes. Les substances utilisées sont souvent nocives pour la santé humaine et difficiles à manipuler en toute sécurité. Traitement à la vapeur d'eau Ce traitement se fait généralement dans un autoclave, c'est-à-dire un appareil qui possède une chambre hermétique dans laquelle on dépose le matériel à stériliser. La pression élevée et la chaleur font mourir les micro-organismes. Le matériel qui ne résiste pas à l'humidité ne peut pas être stérilisé à la vapeur d'eau. Traitement par rayonnements Le matériel est exposé à des rayonnements (rayons X, rayons UV, rayons gamma, etc.) qui tuent les micro-organismes. L'exposition aux rayonnements peut être nocive pour la santé humaine. Lors d'une culture cellulaire, le taux de croissance des cellules n'est pas constant. Il s'effectue plutôt selon une courbe dans laquelle on peut distinguer 4 phases. La phase d'adaptation. Il n'y a pratiquement pas de croissance cellulaire puisque les cellules s'adaptent à leur nouvel environnement et s'y installent. La phase de croissance rapide. Les cellules se divisent rapidement, car elles consomment la majeure partie des nutriments contenus dans le milieu de culture. La phase stationnaire. Le nombre de cellules est constant puisqu'il y a autant de cellules qui meurent que de nouvelles qui sont produites. Cela s'explique par un épuisement des nutriments, une accumulation de déchets et un manque d'espace disponible. La phase de déclin. Les nutriments et l'espace se font trop rares pour maintenir un nombre de cellules maximum. Ce nombre décroît. Le maximum de cellules possible est atteint à la fin de la phase de croissance rapide. Lorsque la phase stationnaire est atteinte, il peut être utile d'arrêter la culture et de la conserver à des fins d'analyse ou d'utilisation ultérieure. On peut congeler les cultures afin de les conserver. C'est aussi lors de cette phase que l'on doit repiquer les cellules (les transférer) dans un nouveau milieu de culture puisque les nutriments du milieu initial sont en train de s'épuiser, ce qui déclenchera la phase de déclin. Notre corps contient deux types de cellules: les cellules spécialisées et les cellules souches. Les cellules spécialisées remplissent des rôles particuliers dans notre organisme. Lorsqu'on met un tel type de cellule en culture, on obtient des cellules qui ont exactement la même spécialisation que la cellule initiale. Ainsi, une cellule musculaire ne produira que des cellules musculaires. Pour contourner ce fait, on peut utiliser des cellules souches. Les cellules souches sont des cellules qui ne jouent pas de rôle particulier dans l'organisme. Elles ont la capacité de se diviser quasi indéfiniment et, dans des conditions particulières, elles peuvent se transformer en cellules spécialisées. Grâce à ces deux particularités, les cellules souches permettent de produire des tissus et des organes de rechange. Chez l'adulte, on retrouve quelques cellules souches dans le sang et dans la moelle osseuse. Les premières cellules d'un embryon sont également des cellules souches qui se spécialiseront par la suite pour donner les différentes cellules spécialisées du corps. On peut donc obtenir des cellules souches à partir d'un embryon, d'un cordon ombilical ou d'un placenta. La culture des cellules souches soulève énormément de controverses puisque certains principes moraux peuvent être transgressés par cette pratique. Par exemple, si l'on considère que la vie d'un individu débute dès la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde, l'utilisation d'embryons pour la culture de cellules souches devient inacceptable. Des normes éthiques, c'est-à-dire des règles qui visent à faire respecter certains principes moraux, ont donc été imposées par l'Institut de la recherche scientifique canadienne afin d'encadrer la recherche portant sur les cellules souches. Les embryons utilisés ne doivent pas avoir été obtenus à la suite de transactions commerciales. La femme enceinte qui donne son embryon doit le faire sans y avoir été forcée. La femme enceinte qui donne son embryon doit savoir qu'il servira à des fins de recherche sur les cellules souches. Le cordon ombilical et le placenta peuvent être utilisés pour des recherches sur des cellules souches si les deux parents donnent leur consentement. Les cellules souches humaines prélevées sur un adulte doivent avoir été obtenues avec le consentement du donneur. Malgré les craintes reliées à l'utilisation de cellules souches, il demeure que leur culture peut permettre de guérir certaines formes de cancers, entre autres des ganglions et du sang. De plus, grâce aux recherches sur les cellules souches, on espère un jour guérir des maladies telles que la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques et plusieurs maladies cardiaques. | 8d672b87-3f7b-44a1-a983-05356276f87d |
La contamination de l'eau
La contamination de l'eau engendre la modification de la composition de l'eau et de ses propriétés suite à l'apport de diverses substances provenant principalement des activités humaines. Un contaminant est un agent qui cause la modification des propriétés physiques, chimiques ou biologiques d'un milieu ou d'un organisme. L'eau propre à la consommation et à l'utilisation pour nos diverses activités doit être exempte de tous contaminants ou substances toxiques. Toutefois, il arrive souvent que les eaux de surface et les eaux souterraines soient rendues impropres à la consommation. Plusieurs sources de contamination de l'eau existent. Par exemple, les déchets que l'on jette, les eaux usées qu'on déverse ou les précipitations atmosphériques représentent des sources potentielles de contamination. Les activités humaines, qu'elles soient domestiques, industrielles, agricoles ou maritimes, peuvent aussi affecter les plans d'eau et en compromettre la qualité. On regroupe généralement les polluants de l'eau sous trois grandes catégories: Les sources de pollution peuvent être ponctuelles, c'est-à-dire que la source de pollution émane d'un lieu géographique bien défini. Par exemple, le déversement d'eaux usées dans un lac affectera une zone bien précise, soit le lac. Au contraire, d'autres sources de pollution sont diffuses, puisqu'elles affectent un grand territoire et qu'il est difficile d'en retracer l'origine exacte. C'est entre autres le cas des contaminants apportés lors de précipitations atmosphériques. Ces contaminants ont grandement voyagé dans l'atmosphère avant de retomber au sol sous forme de précipitations. Certains organismes aquatiques, telles les plantes et les bactéries, ont la capacité de dégrader certains types de polluants. Ainsi, ils arrivent à préserver l'équilibre des écosystèmes aquatiques dont l'intégrité dépend de la température, de l'oxygénation et de la composition chimique de l'eau. Toutefois, lorsque les polluants sont trop toxiques ou en trop grande quantité, les organismes vivants n'arrivent plus à maintenir l'équilibre du milieu. On dit alors que le milieu devient pollué puisque la qualité de l'eau et de l'écosystème est compromise. Les polluants biologiques regroupent les polluants tels que les microorganismes (bactéries, virus, parasites) et les matières organiques produites par les êtres vivants (excréments, sucres, graisses, etc.). Ils proviennent majoritairement des eaux usées domestiques et industrielles (via les égouts) ainsi que des élevages d'animaux (lisier, fumier). Les matières organiques sont généralement faciles à dégrader. Toutefois, lorsqu'elles sont en trop grande quantité, leur dégradation enrichit l'eau en éléments nutritifs, ce qui favorise l'eutrophisation du milieu aquatique. Chez l'humain, l'eau contaminée par des microorganismes peut provoquer des diarrhées, des vomissements et des maladies parasitaires si elle est consommée. Les polluants chimiques sont des substances chimiques normalement absentes, ou présentes naturelles dans l’environnement dans des concentrations très faibles. On regroupe les polluants chimiques en cinq principaux types. Quel que soit le type de polluant chimique, la consommation quotidienne d'eau polluée par des traces de ces substances peut avoir des effets néfastes sur la santé humaine. Principaux polluants Principales sources de contamination Principaux effets sur l'environnement ou sur la santé humaine Acides nitriques et sulfurique Pluies acides Rendent acides les lacs et les cours d'eau, déciment la flore et la faune aquatiques. Nitrates et phosphates Engrais et détergents Contribuent au développement des algues dans les lacs et les cours d'eau. Métaux lourds Mines, métallurgie, déforestation S'accumulent dans les organismes et ont des effets sur le système nerveux. Hydrocarbures Extraction, transport et stockage du pétrole Provoquent des «marées noires», soit de graves dommages aux rivages et aux fonds marins. Produits organiques persistants (POP) Pesticides, solvants, produits nettoyants S'accumulent dans les organismes et ont des effets variables: cancérogènes, mutagènes, etc. Les polluants physiques regroupent des débris insolubles et non dégradables ainsi que les eaux chaudes rejetées par les systèmes de refroidissement. Les déchets solides peuvent blesser certains animaux aquatiques ou encore les étouffer. Ils peuvent aussi s'accumuler et former d'immenses décharges flottantes qui dérivent avec les courants marins. Les eaux chaudes rejetées par les systèmes de refroidissement des centrales thermiques et nucléaires représentent aussi un autre type de polluants physiques. En effet, ces eaux réchauffent les écosystèmes aquatiques, ce qui peut nuire entre autres aux poissons, puisque ce réchauffement réduit la concentration en oxygène de l'eau et favorise l'eutrophisation. On qualifie parfois ce phénomène de pollution thermique de l'eau. | 8d94e731-6a50-465d-9ca2-c98eaebbf8e9 |
Les marqueurs de relation
Les marqueurs de relation sont des mots (des conjonctions, des adverbes, des prépositions) ou des groupes de mots qui expriment une relation (un lien ou un rapport) entre deux phrases ou entre deux éléments présents dans la phrase. Les marqueurs de relation sont essentiels pour aider le lecteur à bien comprendre le texte puisqu'ils précisent, entre autres, les liens que les phrases entretiennent entre elles. Il faut être attentif au choix de marqueurs de relation puisqu'ils ont généralement une valeur sémantique, c'est-à-dire un sens particulier. Marqueurs Relations exprimées Rôles Et, de plus, en outre, également, aussi, de même, puis, etc. Addition Permettent d’ajouter un nouvel élément ou d’en coordonner deux ou plusieurs. D’abord, ensuite, enfin, en premier lieu, premièrement, deuxièmement, d’une part, d’autre part, etc. Ordre Permettent d’énumérer des éléments d’importance égale sur le plan sémantique. Mais, cependant, en revanche, en contrepartie, par contre, toutefois, néanmoins, pourtant, or, par ailleurs, bien que, malgré que, etc. Opposition Introduisent une idée contraire à la précédente. Concession Permettent de formuler une réserve, de nuancer une idée émise, d’admettre un autre point de vue, etc. Restriction Introduisent une idée qui restreint ou atténue l’idée précédente. En effet, c’est que, c’est-à-dire, en fait, car, grâce à, étant donné que, puisque, comme, parce que, etc. Explication Permettent de développer ou de préciser la pensée. Cause Annoncent une cause ou une preuve. Notamment, par exemple, ainsi, etc. Illustration Permettent d’illustrer, de concrétiser la pensée. Donc, en conséquence, c’est pourquoi, ainsi, alors, tellement… que, si bien… que, en définitive, enfin, etc. Conséquence Indiquent l’aboutissement d’une idée ou d’une suite d’idées. Conclusion Marquent la fin d’une démonstration ou d’une suite d’idées. Bref, en somme, donc, etc. Synthèse Annoncent la synthèse d’un raisonnement ou d’une démonstration. D’abord, après, avant, ensuite, pendant ce temps, plus tard, dès que, comme, etc. Temps Permettent de signaler la simultanéité, l’antériorité ou la postériorité entre les faits ou les situations. Pour, dans ce but, à cette fin, à cet effet, afin de, de crainte que, dans l'intention de, etc. But Marquent une intention, un dessein, un objectif. Au lieu de, ou...ou, soit...soit, tantôt...tantôt, etc. Alternative Permettent de soulever deux possibilités, un dilemme. Si, à condition de, sinon, pourvu que, etc. Condition Indiquent qu'il existe une condition pour que l'événement ou l'action se concrétise. Cette voiture est rapide et économique. (addition) Cette voiture est rapide, mais économique. (opposition) Il n'osait pas dire ce qu'il pense, ensuite il l'a regretté. (temps) Il n'osait pas dire ce qu'il pense, cependant il l'a regretté. (restriction) Il n'osait pas dire ce qu'il pense, de sorte qu'il l'a regretté. (conséquence) Il n'osait pas dire ce qu'il pense, au cas où il l'aurait regretté. (condition) Il n'osait pas dire ce qu'il pense, de crainte qu'il ne le regrette. (but) Au lieu de faire ses devoirs, Julien décide d'aller chez un ami. (alternative) Avant de faire ses devoirs, Julien décide d'aller chez un ami. (temps: antériorité) | 8dc79347-b5a6-4d50-b416-d4e3ef9c68e3 |
Les mots de la même famille
Une famille de mots est composée de tous les mots dérivés et de tous les mots composés formés à partir de la même base. Les mots qui font partie de la même famille doivent aussi partager le même sens. Mots d'une même famille Indice sur l’orthographe 1. connaissance, connaître, connu, méconnaître, etc. Les mots de cette famille prennent deux n. 2. chanter, chant, chanteur, etc. Les mots de cette famille prennent un t, même quand on ne l’entend pas. Il se peut que la forme du mot de base change légèrement dans les mots dérivés. mer : maritime, marin clair : clarté, clarifier 1. Elle marche lentement. lentement : adverbe 2. Elle marche avec lenteur. avec lenteur: nom précédé d’une préposition La nominalisation est le passage dans la phrase d’un adjectif ou d’un verbe à un nom de la même famille. Phrase de départ Modification Phrase nominalisée 1. Julie est blagueuse. Passage de l’adjectif au nom Julie fait des blagues. 2. Luc aime dessiner. Passage du verbe au nom Luc aime faire du dessin. L’adjectivation est le passage d’un nom ou d’un verbe à un adjectif de la même famille. Phrase de départ Modification Phrase adjectivée 1. La population du Québec… Passage du nom à l’adjectif La population québécoise... 2. Les étoiles brillent. Passage du verbe à l’adjectif Les étoiles sont brillantes. L’adverbialisation est le passage d’un nom ou d’un adjectif à un adverbe de la même famille. Phrase de départ Modification Phrase adverbialisée 1. Le gentleman agit de façon galante. Passage de l’adjectif à l’adverbe. Le gentleman agit galamment. 2. Les ballerines dansent avec élégance. Passage du nom à l’adverbe. Les ballerines dansent élégamment. Mot de base Mots dérivés Sens 1. incliner inclinaison en pente, oblique inclination être intéressé par quelque chose L’ouïe n’a pas vraiment de mots dérivés autre que le verbe ouïr dont l'usage est restreint à certains contextes. On emploie plutôt le verbe entendre et l’adjectif auditif, qui sont tous deux des mots suppléants. | 8dcaf2a6-4572-4520-9fa1-e25d290fc8c6 |
Les techniques de laboratoire
La science est le domaine constitué de connaissances structurées obtenues grâce à l’observation et l’expérimentation objectives. Pour obtenir ces connaissances, il est important de maîtriser les outils de laboratoire permettant l'obtention des données à analyser. L'utilisation rigoureuse des instruments de mesure en laboratoire permet d'obtenir des résultats précis qui pourront faciliter la compréhension et l'analyse d'un phénomène scientifique. Les fiches suivantes expliquent différentes techniques qui doivent être maîtrisées en laboratoire. La technique du déplacement d'eau permet de calculer le volume d'un solide. La conductibilité électrique peut être vérifiée grâce au détecteur de conductibilité électrique (DCE). Le papier tournesol permet de déterminer l'acidité ou la basicité d'une substance. | 8de49954-039f-4ae7-895c-1e6e4fc3e171 |
La résolution de problèmes impliquant la fonction racine carrée
Tu mènes une expérience sur la chute des objets. Après plusieurs répétitions, tu te rends compte que la relation entre le temps que met un objet pour atteindre le sol et la hauteur à laquelle il est relâché est une fonction racine carrée. Lors de tous tes essais, la résistance de l’air était négligeable. a) Si l’objet est lancé du haut de l’Empire State Building à New York, qui mesure 381 m, et que la friction de l’air est négligeable, combien de temps durera la chute? b) Si on lance l’objet du haut des falaises de Moher, de magnifiques falaises irlandaises, et que l’objet met 6,61 secondes avant de toucher l’eau, quelle est la hauteur de la falaise? Voici un graphique qui illustre les premiers résultats de ton expérience. Le prochain exemple reprend le concept de la chute libre et du mouvement rectiligne uniformément accéléré (MRUA) mais en faisant appel, cette fois-ci, à une formule plus proche de celles qui sont utilisées en Physique. Des scientifiques laissent tomber un objet en chute libre dans le but d'effectuer certaines mesures de précision. On considère que la résistance de l’air est négligeable. La règle qui donne le temps écoulé depuis le moment où ils lâchent l’objet |(t)| en fonction de la hauteur de l’objet |(h)| par rapport au sol, à cet instant, est la suivante : ||t=\sqrt{\frac{-2}{g}(h-h_0)}|| où |g| est l’accélération gravitationnelle qui vaut environ |9{,}81 \text{ m}/\text{s}^2| sur Terre et |h_0| est la hauteur initiale, en mètres, c’est-à-dire la hauteur (par rapport au sol) à laquelle on a relâché l’objet à |t=0| s. a) À quelle hauteur a-t-on relâché l’objet si celui-ci a touché le sol après |2{,}473| secondes? b) Si l’objet se trouve à une hauteur de |10| m après |2{,}995| secondes, après combien de temps était-il à une hauteur de |20| m? À quelle hauteur l’objet se trouve-t-il exactement 1 seconde avant de toucher le sol? Dans l'exemple précédent, il n'y avait que des équations et non pas des inéquations. Une dernière sous-question faisant appel aux inéquations aurait pu être : « Pendant quel intervalle de temps est-ce que l'objet est à une hauteur inférieure à 15 m? » ou encore : « Quelle est la hauteur de l'objet lorsque le temps écoulé est de 2,5 secondes et plus? » Pour savoir comment répondre à ce genre de question, tu peux consulter la fiche suivante : Résoudre une équation ou une inéquation de racine carrée. Pour valider ta compréhension à propos de la résolution de problèmes impliquant la fonction racine carrée de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante. | 8e01b8c8-435a-42e4-b848-301afc9e3649 |
Yes/No Questions - Simple Past with Other Verbs
Did you buy some chocolate? Did they make breakfast? Did we warn them about the bats? Did you want something to eat? Did she call me back? Did your friends bring some board games? Did it make any weird noises? Did we watch that movie already? Did the kids participate in the game? | 8e131bc5-375d-4493-976c-f9391648f6e8 |
Résoudre une équation ou une inéquation contenant une valeur absolue
Pour résoudre une équation contenant une valeur absolue, il faut se référer à sa définition. La valeur absolue d’un nombre réel |x,| notée |\vert x \vert| est la suivante. ||\vert x \vert = \begin{cases} \ \ \ x & \text{si}\ x \geq 0\\ -x & \text{si}\ x < 0\end{cases}|| Lorsque la valeur absolue est égale à un nombre positif ||\vert x+3 \vert = 5||Comme |5| est un nombre positif, cette équation possède 2 solutions. Lorsque la valeur absolue est égale à un nombre négatif ||\vert x-4 \vert = -25||Comme |-25| est un nombre négatif, cette équation ne possède aucune solution. Lorsque la valeur absolue est égale à une expression algébrique ||\vert 2x-5 \vert = -3x+12||Comme la valeur absolue de |2x-5| est égale à une expression algébrique, celle-ci peut être positive ou négative en fonction de la valeur de |x.| Ainsi, les solutions de cette équation sont valides si et seulement si l’inéquation |-3x+12 \geq 0| est respectée. Il s’agit d’une restriction. Or, |-3x+12 \geq 0| si et seulement si |x \leq 4.| ||\begin{align} -3x+12 &\geq 0 \\ &\Updownarrow \\ -3x &\geq -12 \\ &\Updownarrow \\ x &\leq 4 \end{align}||Autrement dit, après avoir terminé la résolution de l’équation, il faut vérifier que toutes les solutions trouvées sont inférieures ou égales à |4.| Voici les étapes de la démarche à suivre pour résoudre une équation contenant une valeur absolue. Résous l'équation |\vert 2x + 6 \vert =3.| Isoler la valeur absolue La valeur absolue est déjà isolée. Vérifier si la valeur absolue est égale à un nombre positif Puisque |3\geq 0,| on peut poursuivre la résolution de l’équation. Appliquer la définition de la valeur absolue pour former 2 équations ||\vert 2x + 6 \vert = 3\ \Leftrightarrow \begin{cases}\! 2x+6=3\\ \quad\text{ou} \\ \!2x+6=-3 \end{cases}|| Résoudre les 2 équations obtenues Valider les solutions ||\begin{align} x_1\rightarrow \left\vert 2\! \left(-\dfrac{3}{2}\right) + 6 \right\vert &= \vert 3 \vert = 3 \\\\ x_2\rightarrow \left\vert 2\! \left(- \dfrac{9}{2}\right) + 6 \right\vert &= \vert{-3} \vert = 3 \end{align}||Les deux solutions sont valides. Donner l'ensemble-solution L'ensemble-solution est donc |x\in \left\lbrace -\dfrac{9}{2},-\dfrac{3}{2} \right\rbrace.| Voici un exemple où on doit rejeter l’une des solutions obtenues. Résous l'équation |\dfrac{1}{2} \vert x+5 \vert = x-2.| Isoler la valeur absolue ||\begin{align} \dfrac{1}{2} \vert x + 5 \vert \color{#ec0000}{\times 2} &= (x-2) \color{#ec0000}{\times 2} \\ \vert x + 5 \vert &= 2x - 4 \end{align}|| Vérifier si la valeur absolue est égale à un nombre positif et poser la restriction Puisque la valeur absolue est égale à une expression algébrique, on doit poser une restriction à |x.| ||\begin{align} 2x-4 \geq 0 \\ 2x \geq 4 \\ x \geq 2 \end{align}|| Appliquer la définition de la valeur absolue pour former 2 équations ||\vert x+5 \vert = 2x-4\\ \Updownarrow \\ \begin{cases} x+5 = 2x-4 \\ \quad\text{ou} \\ -(x+5) = 2x-4 \end{cases}|| Résoudre les 2 équations obtenues Valider les solutions |x_1=9| respecte la restriction puisque |9\geq 2.| Il s’agit donc d’une solution de l’équation. |x_2=-\dfrac{1}{3}| ne respecte pas la restriction puisque |-\dfrac{1}{3} \not\geq 2.| |-\dfrac{1}{3}| ne fait donc pas partie de l’ensemble-solution. Donner l'ensemble-solution La seule solution de l’équation est donc |x=9.| Voici un exemple où l’équation ne possède aucune solution. Résous l'équation |3 \vert x - 1 \vert + 6 = 0.| Isoler la valeur absolue ||\begin{align} 3 \vert x - 1 \vert + 6 &= 0 \\ 3\vert x - 1 \vert &= -6 \\ \vert x - 1 \vert &= -2 \end{align}|| Vérifier si la valeur absolue est égale à un nombre positif On arrête la résolution ici puisqu'une valeur absolue ne peut pas être égale à un nombre négatif. On peut donner la réponse directement. Réponse : Il n’y a aucune solution. L'ensemble-solution est : |x \in \varnothing.| Remarque : Dans l’image ci-dessous, on voit que la fonction valeur absolue d’équation |y=3\vert x - 1 \vert + 6| ne croise jamais la droite horizontale d’équation |\color{#333fb1}{y=0}.| C’est ce qui explique que l’équation |3 \vert x - 1 \vert + 6 = \color{#333fb1}{0}| ne possède aucune solution. Voici un autre exemple où on doit rejeter une des solutions obtenues. Résous l'équation |2\vert x - 4 \vert +1 = 3x+2.| Isoler la valeur absolue ||\begin{align} 2 \vert x - 4 \vert +1 &= 3x+2 \\ 2\vert x -4 \vert &= 3x+1 \\ \vert x -4 \vert &= \dfrac{3x+1}{2} \end{align}|| Vérifier si la valeur absolue est égale à un nombre positif et poser la restriction Puisque la valeur absolue est égale à une expression algébrique, on doit poser une restriction à |x.| ||\begin{align} \dfrac{3x+1}{2} &\geq 0 \\ 3x+1 &\geq 0 \\ 3x &\geq -1 \\ x &\geq \dfrac{-1}{3} \end{align}|| Appliquer la définition de la valeur absolue pour former 2 équations ||\vert x-4 \vert = \dfrac{3x+1}{2}\\ \ \\ \Updownarrow \\ \ \\ \begin{cases} \ \ \ \ \, x-4\,\, =\dfrac{3x+1}{2} \\ \qquad\qquad \text{ou}\\ -(x-4) =\dfrac{3x+1}{2}\ \end{cases}|| Résoudre les 2 équations obtenues Valider les solutions |x_1=-9| ne respecte pas la restriction puisque |-9 \not\geq \dfrac{-1}{3}.| |-9| ne fait donc pas partie de l’ensemble-solution. Au contraire, |x_2=\dfrac{7}{5}| respecte la restriction puisque |\dfrac{7}{5} \geq \dfrac{-1}{3}.| Donner l'ensemble-solution L’unique solution de cette équation est |x=\dfrac{7}{5}.| Pour résoudre une inéquation contenant une valeur absolue, il est utile de tracer un graphique afin de déterminer l'ensemble-solution. Voici les principales étapes à suivre. Résous l’inéquation |\vert 3 - 2x \vert > 9.| Remplacer le symbole d'inégalité par le symbole d'égalité ||\vert 3 - 2x \vert = 9|| Isoler la valeur absolue La valeur absolue est déjà isolée. Vérifier si la valeur absolue est égale à un nombre positif Puisque |9\geq 0,| on peut poursuivre la résolution de l’équation. Appliquer la définition de la valeur absolue ||\vert 3-2x \vert = 9\\ \ \\ \Updownarrow \\ \ \\ \begin{cases} 3-2x =9\\ \qquad \text{ou} \\ 3-2x =-9 \end{cases}|| Résoudre les équations Valider les solutions de l’équation formée à l’étape 1 Comme il n’y a pas de restrictions, les 2 solutions sont valides. On peut le vérifier. ||\begin{align} x_1 &\rightarrow \vert 3-2(\color{#3a9a38}{-3})\vert = \vert 9 \vert = 9 \\ x_2 &\rightarrow \vert 3-2(\color{#3a9a38}{6})\vert = \vert{-9}\vert = 9 \end{align}||Les 2 solutions de l’équation trouvées sont bel et bien valides. Déterminer l’ensemble-solution de l’inéquation à l’aide d’un graphique Réponse : Grâce au graphique, on peut conclure que l'ensemble-solution est |x\in\ ]-\infty,-3[\, \cup\, ]6,+\infty[.| Remarque : Puisque le signe d'inégalité est |>,| les bornes des intervalles ne sont pas incluses. Résous l’inéquation |\vert 5 - x \vert \leq 3x+1.| Remplacer le symbole d'inégalité par le symbole d'égalité ||\vert 5 - x \vert = 3x +1|| Isoler la valeur absolue La valeur absolue est déjà isolée. Vérifier si la valeur absolue est égale à un nombre positif et poser la restriction ||\begin{align} 3x+1 &\geq 0 \\ 3x &\geq -1 \\ x &\geq -\dfrac{1}{3} \end{align}|| Appliquer la définition de la valeur absolue ||\vert 5-x \vert = 3x+1\\ \ \\ \Updownarrow \\ \ \\ \begin{cases} \quad 5-x\ \,= 3x+1 \\ \qquad \text{ou} \\ -(5-x) =3x+1 \end{cases}|| Résoudre les deux équations Valider les solutions de l’équation formée à l’étape 1 |x_1=1| respecte la restriction, car |1\geq -\dfrac{1}{3}.| |x_2=-3| ne respecte pas la restriction, car |-3 \not\geq -\dfrac{1}{3}.| Ainsi, |1| fait partie de l’ensemble-solution, mais |-3| n’en fait pas partie. Déterminer l’ensemble-solution de l’inéquation à l’aide d’un graphique Réponse : L'ensemble-solution est |[1,+\infty[.| Remarque : La borne inférieure |(1)| de l’intervalle est incluse puisque le signe d'inégalité est |\leq.| Résous l’inéquation |2\vert x+4 \vert +1 \geq -3.| ||\begin{align} 2\vert x+4 \vert +1 &\geq -3 \\ 2\vert x+4 \vert &\geq -4 \\ \vert x+4 \vert &\geq -2 \end{align}||Cette dernière inéquation est toujours vraie, car une valeur absolue donne toujours un nombre plus grand que |0.| Réponse : L’ensemble-solution est |x\in \mathbb{R}.| Dans le graphique qui illustre l’inéquation de départ, tout comme dans celui de l’inéquation réduite, on voit que le tracé de la fonction valeur absolue est toujours au-dessus de la droite horizontale pour toutes les valeurs possibles de |x.| Résous l’inéquation |-\dfrac{1}{2}\vert x+4 \vert +2> 3.| ||\begin{align} -\dfrac{1}{2}\vert x+4 \vert +2 &> 3 \\ \color{#ec0000}{\dfrac{\color{black}{-\frac{1}{2}\vert x+4 \vert}}{-\frac{1}{2}}} &>\ \color{#ec0000}{\dfrac{\color{black}{1}}{-\frac{1}{2}}}\end{align} \\ \qquad\ \underbrace{\vert x+4 \vert < -2}\\ \qquad\ \text{Impossible}||Lorsqu’on divise ou qu’on multiplie par un nombre négatif, on doit inverser le signe d’inégalité. C’est pourquoi le signe d’inégalité est passé de |>| à |<.| L’inéquation obtenue est toujours fausse, car une valeur absolue renvoie toujours un nombre plus grand que |0.| Réponse : Cette inéquation n’a aucune solution. L’ensemble-solution est |x\in \varnothing.| Encore une fois, on peut tracer autant le graphique de la situation de départ que celui qui illustre l’inéquation réduite pour valider la réponse. Parfois, faire le graphique de la situation permet de constater qu’il n’y a aucun point d’intersection. On peut alors donner l’ensemble-solution sans faire le moindre calcul algébrique. | 8e1b4aa4-de2f-46d0-b115-05aa7006f6cd |
La loi d'Ohm
Grâce à ses expériences, Georg Simon Ohm a établi une relation mathématique entre la résistance, l'intensité du courant et la tension. On peut faire trois relations à partir de cette formule: Si l'intensité du courant augmente, la différence de potentiel augmente. Si la résistance augmente, la différence de potentiel augmente. Si la résistance augmente, l'intensité du courant diminue. Lorsqu'il faut déterminer la valeur de la résistance d'un élément dans un circuit électrique, il faut créer un circuit électrique simple avec cet élément (donc un circuit qui ne contient que cet élément et une source de courant). Dans ce circuit seront branchés un ampèremètre et un voltmètre de manière à mesurer l'intensité du courant en fonction de la tension. Voici les mesures obtenues pour le résistor du circuit ci-dessus. Tension |\small \text {(V)}| Intensité du courant |\small \text {(A)}| |0| |0| |1| |0,0005| |2| |0,0010| |3| |0,0015| |4| |0,0020| |5| |0,0025| |6| |0,0030| À partir des données obtenues en laboratoire, le graphique de la tension en fonction de l'intensité du courant permet d'obtenir la relation suivante. La pente de ce graphique représente la valeur de la résistance |\small \text {(R)}|. ||\begin{align}R=\displaystyle \frac{U_{2}-U_{1}}{I_{2}-I_{1}} \quad \Rightarrow \quad R &=\displaystyle \frac{\text {6 V - 0 V}}{\text {0,0030 A - 0 A}} \\ R &= 2\: 000 \: \Omega \end{align}|| Quelle est la résistance d’un filament d’une lampe de |\small \text {6 V}| dans laquelle passe un courant électrique de |\small \text {250 mA}| ? ||\begin{align}U &= \text {6 V} &I &= \text {250 mA = 0,250 A} \\ R &= ? \end{align}||||\begin{align}U = R \cdot I \quad \Rightarrow \quad R &= \displaystyle \frac{U}{I} \\ R &= \frac {\text {6 V}}{\text {0,250 A}} \\ &= 24 \: \Omega \end{align}|| La résistance du filament de lampe est |24 \: \Omega|. Quelle est l’intensité du courant qui traverse un résistor de |\small \text 120 \: \Omega| lorsque ce dernier est soumis à une tension de |\small \text {9 V}|? ||\begin{align}U &= \text {9 V} &R &= 120 \: \Omega \\ I &= \text {?} \end{align}||||\begin{align}U = R \cdot I \quad \Rightarrow \quad I &= \displaystyle \frac{U}{R} \\ I &= \frac {\text {9 V}}{\text {120 } \Omega} \\ &= \text {0,075 A} \end{align}|| L'intensité du courant qui passe dans le résistor est |\text {0,075 A}|. Quelle est la tension aux bornes d’un fil de résistance |\small 0,14 \: \Omega| traversé par un courant de |\small \text {5 A}|? ||\begin{align}R &= 0,14 \: \Omega &I &= \text {5 A} \\ U &= \text {?} & \end{align}||||\begin{align}U = R \cdot I \quad \Rightarrow \quad U &={\text {0,14 }\Omega }\cdot {\text {5 A}} \\ &= \text {0,7 V} \end{align}|| La tension aux bornes de ce fil est |\text {0,7 V}|. Pour valider ta compréhension à propos de l'électricité de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante : Pour valider ta compréhension à propos des calculs dans les circuits électriques de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante : | 8e27144a-a832-488d-b67e-72149353d3c0 |
La réfutation
La réfutation est une stratégie argumentative visant à contester, à nier ou à discréditer une contrethèse. Dans un texte argumentatif, il est possible d'utiliser seulement la réfutation. Elle devient donc la stratégie argumentative dominante. Le scripteur ou la scriptrice du texte construit ainsi son argumentation en fonction des procédés de réfutation. Plusieurs procédés peuvent être employés pour réfuter un point de vue. On peut : faire ressortir une ou des contradictions concernant la contrethèse ou les contrarguments; concéder un élément pour faire accepter un argument ayant plus de poids; montrer que la contrethèse est dépassée; insister et mettre l'accent sur une faille importante de l'argumentation adverse; retourner un argument contre la personne qui l'a énoncé; trouver une exception à la thèse adverse; élaborer, à partir de la thèse adverse, des hypothèses dont les conclusions seront négatives; etc. On propose une structure composée de 5 parties. Utilisation d'un organisateur textuel Présentation de la contrethèse et d'un contrargument Utilisation d'un argument supportant la thèse défendue Développement de l'argument et utilisation de procédés de réfutation Formulation d'une conclusion partielle Mise en situation Ton amie Coralie et toi discutez d'Alloprof. Cette dernière soutient qu'Alloprof n'est pas une ressource utile pour la réussite scolaire. Tu décides de lui prouver qu'elle a tort. Voici un exemple de paragraphe de développement qui répond à la question Alloprof est-il un organisme pertinent pour la réussite scolaire des jeunes Québécois? D'abord, certains pensent qu'Alloprof n'est pas pertinent pour la réussite scolaire des jeunes Québécois puisque les contenus présentés sur le site de cet organisme se trouvent également dans les manuels. Ainsi, les élèves en difficulté n'ont qu'à consulter leurs ouvrages scolaires lorsqu'ils ou elles font leurs devoirs à la maison. Il est vrai que les notions présentées par Alloprof sont similaires à celles présentes dans les manuels : ce sont celles qui sont prescrites par le Ministère de l'Éducation. On ne peut pas réinventer la roue! Par contre, ce qui rend l'organisme Alloprof unique, c'est que des enseignants sont disponibles en dehors des heures de cours pour répondre directement aux questions des élèves, ce que les manuels scolaires ne peuvent évidemment pas faire. Les apprenants et les apprenantes peuvent également utiliser différents services directs tels que le téléphone, les textos et la Zone d'entraide pour entrer en contact avec eux. C'est sans compter que les élèves ont la possibilité de visiter la chaine YouTube pour visionner des vidéos explicatives qui reprennent et vulgarisent les notions scolaires. Encore une fois, il m'apparait évident que c'est une tâche que les livres ne peuvent pas accomplir; même ceux présents dans le monde magique d'Harry Potter n'y arrivent pas. En somme, l'organisme Alloprof est très profitable pour les élèves qui l'utilisent. Pour valider ta compréhension à propos des stratégies argumentatives de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante. | 8e3c79b0-1c00-4216-a2e0-473bf5e882d1 |
L'organisation sociale et les technologies médiévales (notions avancées)
Le système féodal est le mode d’organisation sociale associé à la période médiévale. La féodalité s’exerce principalement dans les milieux ruraux. C’est pourquoi cette organisation apparaît au Moyen Âge, époque où la population retournait massivement dans les campagnes. La féodalité est un système politique et social médiéval en place dans une partie de l’Europe à partir de l’ère carolingienne jusqu’à la fin du Moyen Âge qui repose sur l’existence de fiefs et de seigneuries, sur un lien de dépendance entre le seigneur et son vassal (vassalité) ainsi que sur la domination d’un groupe de guerriers. De plus, l’influence des peuples barbares a considérablement modifié les règles de vie, les codes d’éthique et la manière d’accumuler et de répartir les richesses. Ces modifications ont influencé le régime féodal. Les relations sociales sont tissées en fonction des services rendus. Étant donné que les routes et les forêts n’étaient plus aussi sécuritaires, les habitants n’osaient plus effectuer autant de voyages qu’avant. De plus, ce sentiment de peur incitait plusieurs groupes à chercher la protection auprès d’autres personnes. La structure sociale était donc hiérarchisée en fonction des rôles : les plus puissants profitaient du travail des autres en échange de leur protection alors que les plus pauvres donnaient plus qu’ils ne recevaient. Cette répartition des terres et du pouvoir amène un État morcelé et faible. L’organisation dépendait plutôt de plusieurs petites unités imbriquées les unes dans les autres. La ruralité a déplacé la vie sociale des villes vers les campagnes situées autour du château du seigneur. Grâce à la décentralisation du pouvoir, les membres de la noblesse obtenaient de plus en plus de pouvoirs et de responsabilités. Rapidement, la noblesse a su en profiter et est devenue plus riche que les rois et les suzerains. Pour bien comprendre la féodalité, il importe de connaître quelques mots de vocabulaire reliés à ce système : seigneur, suzerain, vassal et fief. Les riches seigneurs possédaient de grandes terres. Par contre, ces terres et les possessions n’étaient pas protégées des bandits. C’est pourquoi ces seigneurs allaient chercher l’aide et la protection des vassaux. Le seigneur suzerain demeurait toujours le réel propriétaire du fief. Les vassaux offraient leurs services et leur servitude au seigneur. Le vassal devait lui prêter serment. Dès lors, il occupait une partie des terres (un fief) en échange de quoi il fournissait des soldats au seigneur. Le vassal offrait également une partie de ses revenus à son seigneur. En retour, ce dernier le protégeait. La terre occupée par le vassal regroupait généralement quelques champs et quelques villages. Bien qu’il n'était jamais le propriétaire du fief, le vassal pouvait l’administrer à sa guise et en utiliser les ressources et les produits. De manière générale, le fief du vassal était beaucoup trop grand pour que celui-ci s’en occupe seul. C’est pourquoi il faisait affaire avec des arrières-vassaux. Les arrières-vassaux étaient responsables d’une partie du fief, ce qui représentait quelques hameaux (petits groupes d'habitations isolées). L’entente entre le vassal et l’arrière-vassal est similaire à celle entre le vassal et le seigneur suzerain. Les arrières-vassaux déléguaient une partie du travail à des sous-vassaux qui devenaient responsables de quelques parcelles de terre et de quelques maisons. Dans cette organisation pyramidale, la classe pauvre la plus avantagée était celle des artisans. En effet, ces derniers étaient des hommes libres de tout engagement. Ils travaillaient le fer, le cuivre, le bois et la laine. Ils obtenaient un atelier et une maison en échange des outils qu’ils produisaient. Les alleutiers étaient des paysans, mais ils étaient également libres de tout engagement. Propriétaires d’un alleu, terre sans le contrôle d’un seigneur, ils avaient tout de même besoin de protection. Pour que ce besoin soit comblé, ils étaient contraints à échanger une partie de leurs récoltes, à accomplir des tâches et à payer des taxes. Les serfs n'étaient pas des esclaves, mais n’étaient pas non plus des hommes libres. Attachés à une terre et à un seigneur, ils devaient servir et travailler sur les terres en échange de la sécurité et de la stabilité. De tous les niveaux hiérarchiques de la féodalité, c’était les serfs qui avaient la vie la plus pénible. À cette époque, les paysans formaient 95% de l’ensemble de la population. Avant le Moyen Âge, les terres étaient partagées entre les fils en héritage. Dès le début du Moyen Âge, le fils aîné était l’unique héritier du fief. De leur côté, les autres fils héritaient de monnaie, d’une armure, d’un cheval dressé pour le combat, d’une épée et d’un écuyer. Leur but était donc de conquérir leur fief par leur force et leur équipement. Ces fils à la recherche d’un nouveau fief étaient les premiers chevaliers. Au cours du Haut Moyen Âge, la chevalerie s’est considérablement développée pour devenir un ordre militaire très près de l’Église. Les chevaliers s’engageaient alors à servir le bien, la justice et l’honneur. C’est de cette époque que sont tirées les histoires du roi Arthur. La nouvelle hiérarchie mise en place par le régime féodal a totalement changé l’organisation de la société. Chaque ordre social se reconnaissait par les vêtements et la coiffure. C’est au Moyen Âge que se sont instaurés les trois ordres sociaux. Officiellement, ils ont été nommés et décrits par un moine du 11e siècle, même s’ils décrivent très bien la société du Haut Moyen Âge. Cette hiérarchie, divisée selon la proximité des gens avec Dieu, était encore en place au début de la Révolution française. Ceux qui consacraient leur vie à Dieu et à la prière méritaient le premier rang. Serviteur de Dieu et investi du pouvoir divin sur terre, le clergé était formé de tous les niveaux hiérarchiques des hommes d’église : évêques, curés, moines. Le Haut Moyen Âge est d’ailleurs caractérisé par les débuts et l’expansion de la vie monastique. Régie par des règles strictes, la vie des moines se concentrait principalement sur la prière, les chants religieux, l’étude des textes sacrés et le travail manuel. Plusieurs d’entre eux recopiaient des manuscrits. Les moines et les membres du clergé furent longtemps les seuls dépositaires de la culture antique. Ce sont eux qui ont participé à l’élaboration d’une nouvelle définition de la culture occidentale basée sur la chrétienté. L’Église reprenait ainsi le contrôle de la vie spirituelle en imposant une vision manichéenne du monde dans laquelle Dieu et le Diable s’opposent. Ceux qui combattent forment la deuxième section de la société. Ne consacrant pas leur vie à Dieu, ils méritaient toutefois une place de distinction grâce à leur implication dans le pouvoir et dans les guerres et également en raison de leur devoir de protection. Les nobles étaient rois, seigneurs, vassaux et chevaliers. Ceux qui travaillent, bien que représentant la quasi-totalité de la population, étaient appelés le tiers-état. Cette catégorie était formée par le peuple, soit les paysans, les artisans, les marchands et les travailleurs. À cette époque, le travail de la terre était considéré comme étant dégradant. Les membres du tiers-état n'avaient pas le loisir de consacrer leur vie aux nobles causes, ils étaient plus occupés à assurer leur survie et à subvenir à leurs besoins de base. Nouveauté dans les pratiques agricoles du Moyen Âge, l’assolement triennal impliquait une rotation des terres sur trois ans dans lequel chaque champ suivait le rythme suivant : un an de céréales, un an de légumes et un an de jachère. La jachère était déjà pratiquée pendant l’Antiquité. Toutefois, la rotation s’effectuait aux deux ans : un an de plantation et un an de jachère. L’assolement triennal favorisait une meilleure fertilité des terres tout en augmentant de près de 50% la production. Dès la Renaissance, les intellectuels ont propagé l’idée que le Moyen Âge était une époque pendant laquelle il n’y avait eu aucune innovation ni aucune invention. Toutefois, pendant les dix siècles du Moyen Âge, il y a eu des inventions marquantes, surtout dans le domaine agricole, qui ont facilité la vie des paysans. Outre la rotation triennale des terres qui a permis aux paysans d’augmenter leur production de 50% et d’en vendre les excédents, plusieurs outils ont également été mis au point pour faciliter les nombreuses étapes liées à la culture de la terre. Les instruments de métal remplacent les outils de bois, une nouvelle charrue plus adaptée aux sols humides du nord du continent est conçue, les attelages deviennent plus efficaces (permettant d’utiliser les chevaux dans les labours). Le moulin à eau n’a pas été inventé au Moyen Âge, mais il a été redécouvert et réutilisé à cette époque. La roue hydraulique du moulin permettait de récupérer l’énergie de l’eau afin d’accomplir plusieurs types de tâches comme remonter l’eau pour irriguer les terres, fabriquer du fil de fer, moudre des céréales. C’est également au Moyen Âge que les gens ont appris à transformer le mouvement circulaire en mouvement rectiligne. Cette énergie pouvait servir dans les fonderies et les ateliers où l'on travaillait le métal et le bois. Les moulins à eau n’étaient pas les seuls utilisés pendant cette période : le moulin à vent a aussi été développé et utilisé. Plusieurs inventions de la fin du Moyen Âge ont facilité les innovations de la Renaissance. Par exemple, dans le domaine de la navigation, l’invention de la boussole et de la voile latine triangulaire ont permis les explorations maritimes du 15e siècle et du 16e siècle. Dans les autres secteurs, les inventions les plus importantes sont les lunettes (13e siècle) et la xylographie. La xylographie est un procédé par lequel on peut reproduire une image. On se sert d'une empreinte en bois, gravée, qui sert d'estampe pour reproduire une image ou un dessin sur du tissu, du papier, etc. Ce procédé a l'avantage d'être plus rapide que la reproduction à la main que faisaient les moines copistes. | 8e545860-10db-432f-be35-979a2af45e20 |
Les espaces publics et privés à Athènes
Dans presque toutes les sociétés, il est possible de séparer les lieux en deux catégories; les espaces publics et privés. Les espaces privés sont réservés à leur propriétaire, il est le seul à y avoir accès. Les espaces publics, eux, sont accessibles à tous les membres de la société. Dans la cité-État d'Athènes, les espaces publics sont très importants, puisque c'est là qu'on y discute de politique. Les espaces privés se limitent en général à la maison des Athéniens. L'espace privé à Athènes se limitait à la maison familiale. La maison urbaine (au centre de la cité-État) se composait de plusieurs pièces (chambre à coucher, cuisine) articulées autour d’une cour intérieure. Cette cour servait autant pour le travail que pour le loisir ou les études. La maison athénienne contenait très peu de pièces communes. Les hommes et les femmes avaient tous les deux des pièces qui leur étaient réservées. Cette salle exclusivement réservée à la femme servait autant pour son travail domestique (tisser la laine, réparer les vêtements, etc.) que pour l’éducation de ses enfants. La mère éduquera sa fille dans cette pièce pour en faire une épouse modèle et mener à bien ses tâches ménagères. Cette pièce servait de salle de réception. Habituellement la plus décorée, elle ajoutait au prestige social lors des visites des voisins. C’est d’ailleurs la seule pièce que les hôtes conviaient leurs invités à visiter. L’Agora se situe au centre de la ville d’Athènes. Au temps de l’Antiquité, ce lieu servait de marché de la cité où l’on vendait fruits et légumes, reliques, vêtements, etc. Les citoyens (entre autres) s'y promenaient pour philosopher en groupe et échanger des idées. Il y avait sur l'Agora plusieurs bâtiments publics tels que des tribunaux et des gymnases. L’Acropole L’Acropole signifie «haute ville» (akra polis) et servait dans la Grèce antique à protéger le roi d’attaques ennemies. C’est pourquoi chaque cité-État de la Grèce antique érigea des remparts autour du point le plus haut de la ville. Plus tard, vers 430 av. J.-C., on dressa sur l’Acropole d’Athènes plusieurs temples en l’honneur de dieux grecs, dont le temple d’Athéna (déesse protectrice de la cité-État), l’Érechteion (temple en forme de croix) et le Parthénon (temple majestueux aux multiples colonnes et qui abritait la statue d’Athéna).La colline de la Pnyx La colline de la Pnyx, située à Athènes, était le siège de l'Écclésia. C'est à cet endroit que se réunissait l'assemblée des citoyens. Ils y votaient à main levée les lois et le budget. C'est à cet endroit que se pratiquait la démocratie. | 8e733b16-e394-4e62-a981-e605240d0d8e |
Avoir confiance en soi
Une relation d'attachement, c'est un lien émotionnel et social existant entre deux humains. Une personne qui se sent aimée de façon permanente se perçoit comme quelqu'un d'aimable, donc ayant une valeur. L'être humain éprouve un sentiment de sécurité quand son milieu de vie est stable dans le temps et dans l'espace. C'est d'autant plus vrai lorsque les personnes significatives pour lui sont présentes régulièrement. | 8e8457de-8f1d-4fe0-ac8e-214ea1b83bd6 |
Trouver la règle d'une fonction sinus
Détermine la règle de la fonction sinus représentée dans le plan cartésien suivant. Voici un exemple où les coordonnées des points d’inflexion ne sont pas directement fournies. Il faut alors procéder à un peu plus de calculs pour déterminer chaque paramètre. Détermine la règle de la fonction sinus passant par les points |(1{,}25;-0{,}25)| et |(2{,}75;-1{,}75),| représentant respectivement un maximum et un minimum. | 8e9ebbd4-6647-4379-be35-86ea716c509c |
Les roches
Une roche est un matériau solide qui constitue la croûte terrestre et qui est formé d'un assemblage de minéraux. Les roches présentent plusieurs aspects et diverses compositions. Afin de simplifier leur classification, les scientifiques les ont classées en trois grands types basés sur leur processus de formation. Ces roches, en apparence stables, peuvent se transformer et changer de catégories sur une très longue période de temps. Le cycle de formation des roches illustre la provenance des trois grands types de roches. Le magma, en provenance du manteau interne de la Terre, est à l'origine de la formation de la croûte terrestre. Il est donc le point de départ du cycle de formation des roches. Il est aussi le point d'arrivée puisque toutes les roches termineront, après plusieurs dizaines de milliers d'années, par refondre sous forme de magma. Au cours du cycle, le magma qui circule sous la croûte terrestre se refroidit (4) et forme alors des roches ignées (ou roches magmatiques). Ces roches ignées, exposées à des agents environnementaux, se désagrègent en petites particules qui seront transportées par le vent, l'eau et les autres agents d'érosion (1). L'accumulation de ces particules causera la formation de roches sédimentaires. Les roches ignées et sédimentaires, sous l'effet de hautes températures ou de hautes pressions (3) engendrées par les mouvements de la croûte terrestre, sont susceptibles de se transformer en roches métamorphiques. Il est à noter que les roches métamorphiques peuvent aussi subir l'érosion (1) et produire les particules à la base des roches sédimentaires. Finalement, toutes les roches, lorsqu'elles se retrouvent enfouies à proximité du magma, fondent et redeviennent du magma (2). Le cycle est alors complété et il peut recommencer. Les roches ignées sont les roches qui résultent du refroidissement et de la cristallisation du magma. Les roches ignées sont les roches les plus communes de la croûte terrestre. Le mot «igné» provient du mot latin igneus qui signifie «vient du feu». Ainsi, le magma, un liquide visqueux formé de roches en fusion et contenant des gaz dissous à très haute température, est à l'origine des roches ignées. Le magma est entraîné vers la surface de la Terre où il sera refroidi, puis solidifié. Les cristaux se forment de manière désordonnée, sans orientation particulière. Les roches issues de ce processus sont dites ignées. Selon que le refroidissement a lieu à l'extérieur ou à l'intérieur de la croûte terrestre, on distingue deux types de roches ignées: les roches ignées intrusives et les roches ignées extrusives. Lorsque le magma refroidit lentement et entièrement à l'intérieur de la Terre, on parle de roches ignées intrusives, aussi nommées roches ignées plutoniques. Une solidification lente du magma donnera lieu à des roches dont les cristaux seront facilement visibles à l’œil nu (de gros cristaux). Exemples de roches ignées intrusives Granite Source Le granite est formé de minéraux visibles à l’œil nu. Il existe 500 variétés différentes de granite. La prédominance d’un minéral dans sa composition aura un impact sur la couleur du granite. La plupart des granites sont formés des minéraux suivants : le quartz, la biotite, l’orthose, la hornblende, la magnétite, le grenat, le zircon et l’apatite. Diorite Source La diorite a également des cristaux visibles à l’œil nu, mais on compte moins de variétés de couleurs que celles du granite dans ses spécimens. La diorite est principalement formée des minéraux suivants : le plagioclase, la hornblende et parfois même de biotite. Gabbro Source Le gabbro compte quatre variétés de spécimens variant d’une prédominance de la couleur verte à la couleur noire. Puisqu’il s’agit d’une roche ignée intrusive, les minéraux qui composent le gabbro ont eu le temps de bien se cristalliser. Les cristaux du gabbro sont donc facilement visibles à l’œil nu. Sa composition en minéraux comprend le plagioclase, le pyroxène, l’olivine et la biotite. Les éruptions volcaniques sont des manifestations d’une remontée spectaculaire et très rapide du magma provenant des profondeurs de la Terre. Le magma se refroidit alors très rapidement et les roches qui en résultent ont alors une texture fine, exempte de cristaux visibles à l’œil nu. On dit que ces roches sont des roches ignées extrusives. Il arrive que l’on observe de petits trous dans certaines roches ignées extrusives, comme c’est le cas de la pierre ponce. Ces petits trous ont été occasionnés par le dégazage rapide de la lave projetée au moment de l’éruption volcanique, formant ainsi des bulles. Exemples de roches ignées extrusives Ponce Source La pierre ponce est particulière par la présence des petits trous (pores) partout sur sa structure. Cette roche est très appréciée pour ses qualités abrasives. Obsidienne Source L’obsidienne a un aspect vitreux. Elle est de couleur grise, verte, noire et même parfois rouge. La lave de laquelle elle a été formée a refroidi tellement vite qu’aucune cristallisation n’a eu le temps de se faire (ou presque). Les obsidiennes sont formées des suites d'éruptions volcaniques, surtout sous-marines. Basalte Source La croûte océanique est principalement constituée de basalte, une roche ignée extrusive foncée composée de plagioclases, de pyroxène, d’olivine et de magnétite. Les parties les plus sombres de la Lune sont également faites de basalte. Les roches sédimentaires sont les roches formées par l'accumulation graduelle de sédiments. Les roches sédimentaires, comme leur nom l’indique, sont formées de sédiments, c’est-à-dire des fragments de roches (ignées ou métamorphiques) formés par l'érosion et transportés. Les roches sédimentaires se forment souvent en couches stratigraphiques, ce qui nous renseigne sur l'histoire de la Terre. Ces roches contiennent parfois des fossiles. Selon leur processus de formation, on distingue deux types de roches sédimentaires: les roches sédimentaires détritiques et les roches sédimentaires chimiques. Ce type de roche sédimentaire se forme de sédiments accumulés en couches ou en strates. Ce type de formation est fréquent dans l’eau où sont érodés, transportés, compactés et cimentés les sédiments en suspension: coquillages, fragments de roches (ignées ou métamorphiques) ou d’animaux (coquilles, ossements, etc.), sable, argile, etc. Exemples de roches sédimentaires détritiques Ces roches sont également formées par l’accumulation de sédiments. Toutefois, les sédiments qui s'accumulent proviennent de la précipitation de substances présentes dans l'eau. Ces sédiments d’origine chimique proviennent principalement de l’évaporation de l’eau de mer riche en sels minéraux. Exemples de roches sédimentaires chimiques Les roches métamorphiques sont des roches qui ont subi une «métamorphose», une transformation, à cause de la chaleur ou de la pression présentes dans la croûte terrestre. Sous l’effet de température et de pression élevées, les roches ignées et les roches sédimentaires peuvent se transformer en roches métamorphiques. Lorsque la température est suffisamment chaude pour permettre une recristallisation, de nouveaux cristaux se forment. Le réarrangement peut aussi amener l’apparition de bandes de cristaux uniformes dans la roche. On distingue deux types de roches métamorphiques selon le processus en jeu: le métamorphisme régional modifie les roches en place sous l'effet de la pression entre deux plaques tectoniques (on dit parfois que ces roches ont une structure rubanée), alors que le métamorphisme de contact implique la chaleur dégagée par le magma présent dans la croûte terrestre (ces roches n'auront pas de structure rubanée). Types de roches métamorphiques Caractéristiques Exemples Métamorphisme régional (causée par la pression à grande échelle) Ces roches sont formées à des températures et pressions élevées. Il y a alors recristallisation et réarrangement des minéraux contenus dans les roches préexistantes dans la région touchée. Les roches métamorphiques à structure foliée ou rubanée sont facilement reconnaissables par la présence de bandes (claires et foncées) de minéraux. On associe ce type de formation à un métamorphisme régional (à plus grande échelle). Schiste Source Gneiss Source Métamorphisme de contact Il arrive qu’une recristallisation se produise sans réarrangement des minéraux. On a alors formation de roches métamorphiques à structure non foliée ni rubanée. Ce phénomène se produit lorsque les remontées de magma entraînent le réchauffement des roches en contact avec les masses brûlantes. On retrouve habituellement ces roches de chaque côté d’une zone de roches ignées intrusives. Marbre Source La pétrographie est la science qui identifie et classifie les roches. Pour identifier correctement une roche, il faut d’abord connaître les principales caractéristiques qui distinguent les roches ignées, les roches sédimentaires et les roches métamorphiques. On doit également bien distinguer les catégories d’un même type de roche. Par exemple, on doit être en mesure de reconnaître les différences entre une roche ignée intrusive et une roche ignée extrusive. Une fois le type (ignée, sédimentaire ou métamorphique) et la catégorie de roche déterminés, il ne reste qu’à consulter des répertoires avec des photos pour trouver le nom exact du spécimen. Il peut alors être intéressant de construire un tableau avec les principales caractéristiques du spécimen à identifier (type, catégorie, couleur dominante, autres couleurs, etc.) et d’y joindre une photo. | 8eb8d09f-9857-451c-8c97-50d264c96784 |
Les mesures manquantes d'une figure décomposable (2 variables)
Lorsqu'on veut trouver une mesure manquante d'une figure décomposable, on peut utiliser sensiblement la même méthode que si c'était un simple polygone. Par contre, le point de départ peut varier en fonction des mesures fournies dans le problème. Selon le degré de complexité présent dans le problème, l'expression algébrique nécessaire à sa résolution peut être de degré 1 ou de degré 2. Comme l'indique le titre du dernier exemple, les notions d'aires et de périmètres peuvent être évoquées dans le même problème. Une fois de plus, il s'agit de prêter une attention particulière aux formules utilisées. Que l'on travaille avec une ou deux variables, la démarche à suivre est relativement la même. Par contre, on ne doit plus résoudre une équation, mais un système d'équations. Pour résoudre ce genre de système d'équations, il existe trois méthodes qui sont plus communes, soit les méthodes par comparaison, par substitution et par élimination. Dans un cadre expérimental, une entreprise tente de développer un nouveau type de boomerang. Pour éviter que les gens se blessent, un caoutchouc est installé sur le contour de l'objet. Par souci d'extrême sécurité, un matériau de protection supplémentaire est apposé sur les |\small \color{red}{\text{extrémités extérieures}}| du jouet. Ainsi, quelle sera la longueur nécessaire de ce matériau supplémentaire si on sait que : les arcs de cercle de même couleur sont isométriques entre eux; le périmètre du jouet est de |\small 37,71 \ \text{cm}|; un |\small \color{red}{\text{arc de cercle extérieur}}| est |\small 1,4| fois plus long qu'un |\small \color{blue}{\text{arc de cercle intérieur}}|? 1. À l'aide du dessin et des informations contenus dans le texte, construire les équations en lien avec les périmètres. ||\begin{align} P_\text{jouet} &= \text{somme des arcs de cercle} \\ 37,71 &= 3\color{red}{x} + 3\color{blue}{y}\\ &\\ \color{red}{\text{arc de cercle extérieur}} &= 1,4 \times \color{blue}{\text{arc de cercle intérieur}}\\ \color{red}{x} &= 1,4 \color{blue}{y} \end{align}|| 2. Résoudre le système d'équations. Par substitution du |x| dans la première équation, on obtient: ||\begin{align} 37,71 &= 3\color{red}{x} + 3\color{blue}{y} \\ \Rightarrow 37,71 &= 3 (1,4\color{blue}{y}) + 3\color{blue}{y}\\ 37,71 &= 7,2 \color{blue}{y} \\ \color{blue}{5,24} &\approx \color{blue}{y} \end{align}|| En remplaçant |y| par sa valeur dans une des deux équations de départ, on obtient: ||\begin{align} \color{red}{x} &= 1,4 \color{blue}{y} \\ \Rightarrow \color{red}{x} &= 1,4 (\color{blue}{5,24}) \\ \color{red}{x} &\approx 7,34 \end{align}|| 3. Donner la réponse appropriée à la question posée. Puisqu'il y a trois |\small \color{red}{\text{arcs extérieurs}}|, on obtient que la longueur du matériau de protection |= 3 \times \color{red}{x} = 3 \times 7,34 = 22,02 \ \text{cm}|. Pour rendre le problème plus complexe, il se peut qu'on doive trouver la valeur de deux inconnues qui n'ont aucun lien entre elles. Dans ce cas, on devra utiliser deux variables différentes. Comme l'indique le titre du dernier exemple, les notions d'aires et de périmètre peuvent être évoquées dans le même problème. Une fois de plus, il s'agit de prêter une attention particulière aux formules utilisées. Pour résoudre ce genre de système d'équations, il existe trois méthodes qui sont plus communes, soit les méthodes par comparaison, par substitution et par élimination. Pour la fête de l'Halloween, un élève décide de porter un costume de ninja. Afin de ne pas déroger aux règlements de l'école, il doit s'assurer que ses accessoires n'excèdent pas une longueur de |\small 10\ \text{cm}|. Pour ajouter de la crédibilité à son costume, il décide de se fabriquer des étoiles de ninja en carton. Selon ses calculs, ses étoiles devraient respecter les contraintes suivantes chaque étoile est formée d'un hexagone régulier entouré de six triangles isocèles isométriques, l'aire totale d'une étoile est de |\small 20,74 \ \text{cm}^2|, la mesure de la hauteur d'un triangle surpasse celle de l'apothème par |\small 1 \ \text{cm}|. Selon ces informations, est-ce que les étoiles seront conformes aux règlements de l'école? 1. À l'aide du dessin et des informations contenus dans le texte, construire les équations en lien avec les aires. Équation 1: ||\small\begin{align} A_\text{totale}&= A_\text{hexagone} + A_\text{triangles} \\ 20,74&= \frac{c a n}{2}+ 6 \left(\frac{b h}{2}\right)\\\\ 20,74&= \frac{1,73 \times \color{red}{x} \times 6}{2}+ 6 \left(\frac{1,73 \times \color{blue}{y}}{2}\right)\\\\ 20,74&=5,19\color{red}{x}+5,19\color{blue}{y}\end{align}|| Équation 2: ||\small \begin{align}\color{blue}{y} &= \color{red}{x} + 1 \end{align}|| 2. Résoudre le système d'équations. Par substitution, on obtient: ||\small\begin{align}20,74&=5,19\color{red}{x}+5,19\underbrace{\color{blue}{y}} \\\\ 20,74 &= 5,19\color{red}{x}+5,19(\color{red}{x}+1)\\\\ 20,74&=5,19x+5,19x+5,19\\ 15,55&=10,38x\\ 1,5 &\approx x \end{align}|| Pour trouver la valeur du |\color{blue}{y}|, on utilise une des deux équations de départ ||\small\begin{align} \color{blue}{y} &= \color{red}{x} + 1 \\ &= \color{red}{1,5}+1 \\ &= 2,5 \end{align}|| 3. Donner la réponse appropriée à la question posée. Ainsi, il pourra apporter ses étoiles de ninja puisque leur longueur est de ||\small \begin{align} \text{Longueur} &= \color{blue}{2,5} + \color{red}{1,5} + \color{red}{1,5} + \color{blue}{2,5} \\ &= 8 \ \text{cm} \end{align}|| Pour résoudre ce genre de système d'équations, il existe trois méthodes qui sont plus communes, soit les méthodes par comparaison, par substitution et par élimination. Avec l'ouverture de son nouveau commerce, un propriétaire de crèmerie veut acheter une enseigne publicitaire. Par contre, son budget le limite aux contraintes suivantes: |\tiny \bullet| l'aire du demi-disque et du rebord formant la crème glacée doit être égale à |\small 253\ \text{m}^2|, |\tiny \bullet| la superficie du dessin représentant le triangle et le rebord de la crème glacée équivaut à |\small 276\ \text{m}^2|. Finalement, quelles seront les dimensions de l'enseigne si on veut que cette dernière dépasse de |\small 4\ \text{cm}| chaque extrémité du dessin? 1. À l'aide du dessin et des informations contenus dans le texte, construire les équations en lien avec les aires. ||\small\begin{align} 253 &= A_\text{demi-disque} + A_\text{rebord} & &\qquad & 276 &= A_\text{triangle} + A_\text{rebord} \\ \\ 253&= \frac{\pi x^2}{2}+ 4 y & & \qquad & 276&= \frac{2x \times 18}{2}+ 4 y\\ \\ 253 \times \color{red}{2} &= \frac{\pi x^2}{2}\times \color{red}{2} + 4 y\times \color{red}{2} & & \qquad & 276\times \color{red}{2} &= \frac{2x \times 18}{2}\times \color{red}{2} + 4 y\times \color{red}{2}\\ \\ 506 &= \pi x^2 + 8 y & &\qquad & 552 &= 36x+ 8y\end{align}|| 2. Résoudre le système d'équations. Par réduction, on obtient: ||\small\begin{align} \phantom{^-} 506 &= \pi x^2 \phantom{+18x} + 8y \\ ^- \ 552 &= \phantom {\pi x^2 +} 36x + 8y \\ \phantom{^-} \overline {\phantom {15^2} \text{-}46} & \overline{= \pi x^2 - 36x + 0y} \end{align}|| À l'aide de la formule quadratique, on obtient: ||\small\begin{align} \text{-}46 &= \pi x^2 - 36x \\ 0 &= \pi x^2 -36x +46 \\ \\ x_{1,2}= \frac{\text{-} b \pm \sqrt{b^2 - 4ac}}{2a}\quad \Rightarrow \quad x_{1,2}&=\frac{\text{-}(\text{-}36) \pm \sqrt{(\text{-}36)^2 - 4 (\pi) (46)}}{2 \pi} \\ \\ &\approx \frac{ 36\pm 26,8}{6,28} \\ \\ \Rightarrow x_1 \approx 10\quad &\text{et}\quad x_2 \approx 1,46 \end{align}|| Puisqu'on veut que l'enseigne soit la plus grande possible, on conserve |\small \color{blue}{x_1 \approx 10}| pour calculer la valeur de |y|: ||\small\begin{align} 276 &= \frac{36\color{blue}{x}}{2} + 4y \\ 276 &= \frac{36 \times \color{blue}{10}}{2} + 4y \\ 96 &= 4y \\ 24 &= y \end{align}|| 3. Donner la réponse appropriée à la question posée. Ainsi, les mesures de l'enseigne seront les suivantes: Pour résoudre ce genre de système d'équations, il existe trois méthodes qui sont plus communes, soient les méthodes par comparaison, par substitution et par élimination. Pour fêter ses 20 ans d'existence, Allô prof décide de commander une immense enseigne lumineuse dans le but de l'installer sur le toit de leur immeuble. Pour bien représenter les couleurs d'Allô prof, les bordures des chiffres seront illuminées par un néon de couleur vert foncé et l'intérieur sera agrémenté de petites ampoules vert pâle. Pour s'assurer que les couts ne dépassent pas le budget alloué pour une telle publicité, les deux contraintes suivantes doivent être respectées: - la mesure totale des bordures des chiffres doit être de |\small 140 \ \text{dm}|; - la mesure de leur aire est |\small 136 \ \text{dm}^2|. Ainsi, quelles seront les dimensions de chacune des bordures? 1. À l'aide du dessin et des informations contenus dans le texte, construire les équations en lien avec les périmètres (et/ou les aires). |\begin{align} P_\text{bordures} &= x \cdot 2 + 4x \cdot 4 + 3x \cdot 4 + 2x \cdot 2 + 7x \cdot 2 + 4x \cdot 2 + (2c +2) \cdot 2 + c \cdot 2 \\ 140 &=56x + 6c + 4\\ \\ A_\text{chiffres} &= (4x \cdot x) \cdot 3 + (2x \cdot x) \cdot 2 + (4x \cdot 7x) - ((2c+2) \cdot c)) \\ 136 &= 44x^2 - 2c^2 - 2c \end{align}| 2. Résoudre le système d'équations. En isolant |x| dans la première équation, on obtient: |\begin{align} 140 &= 56x +6c + 4 \\ 140 - 6c - 4 &= 56x \\ \color{blue}{\text{-}0,11c +2,43} &\color{blue}{\approx x} \end{align}| Par substitution, on obtient: |\begin{align} 136 & = 44\color{blue}{x}^2 - 2c^2 - 2c \\ 136 &\approx 44(\color{blue}{\text{-}0,11c+2,43})^2 - 2c^2 - 2c \\ 136 &\approx 44 (0,012c^2-0,53c+5,9) - 2c^2 - 2c\\ 136 &\approx 0,528c^2-23,32c+259,6 - 2c^2 - 2c \\ 0 &\approx \text{-}1,742c^2 - 25,32c + 123,6 \end{align}| En utilisant la formule quadratique, on obtient: |\begin{align} c_{1,2}=\frac{\text{-}b \pm \sqrt{b^2 - 4 a c}}{2a} &\Rightarrow \frac{\text{-}(\text{-}25,32) \pm \sqrt {(\text{-}25,32)^2-4 (\text{-}1,742) (123,6)}}{2 (\text{-}1,742)} \\ \\ &\approx \frac{25,32 \pm \sqrt{1 \ 502,35}}{\text{-}3,48}\\ \\ &\Rightarrow c_1 \approx \text{-}18,41 \ , \ c_2 \approx 3,86 \end{align}| Selon le contexte, on conserve la valeur de |c| positive et on la substitue dans une des équations de départ pour trouver la valeur de |x|: |\begin{align} 140 &= 56x + 6\color{red}{c} + 4 \\ 140 &= 56x+ 6 (\color{red}{3,86}) + 4 \\ 140 &= 56x + 27,16 \\ 2,02 &\approx x \end{align}| 3. Donner la réponse appropriée à la question posée. | 8ee5d54e-b8ce-4c85-84b6-30040e187b49 |
Le mouvement d'un corps sur un plan incliné
Dans le mouvement rectiligne uniforme (MRU) et le mouvement rectiligne uniformément accéléré (MRUA), les mouvements étudiés étaient principalement situés sur l'axe horizontal. Dans la chute libre, le mouvement est positionné sur l'axe vertical. Qu'en est-il d'un mouvement situé entre l'axe horizontal et l'axe vertical? Ces mouvements se font sur une surface appelée plan incliné. Un plan incliné est une surface plane formant un angle par rapport à l'horizontale. Si un skieur descend une pente de ski en ligne droite sans zigzaguer, il arrivera au bas de la pente avec une vitesse beaucoup plus élevée que celle qu'il avait en haut de la pente. C'est le même principe pour les rampes qu'utilisent les personnes en fauteuil roulant: une personne qui descend ces rampes arrive en bas de ces dernières avec une vitesse plus élevée que celle du départ (si elle ne freine pas). Ceci nous démontre qu'il y a un changement de vitesse. Nous ne sommes donc pas en présence d'un MRU, mais bien d'un MRUA. Les équations du MRUA s'appliquent donc lorsqu'un objet est sur un plan incliné. Toutefois, il faut déterminer l'accélération dans cette situation puisque celle-ci dépend de l'inclinaison de la pente. Supposons qu'une personne se tienne sur le haut d'une pente et qu'on cherche l'accélération que cette personne aurait si elle descendait la pente. Plus la pente est élevée, plus la personne arrivera rapidement au bas de la pente et plus sa vitesse sera grande. Ainsi, plus l'angle d'inclinaison augmente, plus elle se rapprochera de l'accélération gravitationnelle que subit un corps en chute libre: si la pente était inclinée à |\small 90^{\circ}|, celle personne aurait une accélération de |9,8 \: \text {m/s}^2|. La tendance inverse est également possible: plus l'angle se rapprochera de l'horizontale, plus l'accélération que la personne subit diminuera puisqu'une plus petite composante d'accélération sera exercée sur la personne. Ainsi, pour toutes les pentes dont l'inclinaison est inférieure à |\small 90^{\circ}|, il existe une formule permettant de calculer la valeur de l'accélération d'un mobile qui se déplace sur un plan incliné. L'accélération sur un plan incliné correspond à une des composantes de l'accélération gravitationnelle. Lorsque l'accélération est déterminée, les autres paramètres peuvent être calculés en utilisant les différentes formules de la cinématique. Un cycliste prend une pause avant de descendre une colline dont l'inclinaison est de |\small 10^{\circ}|. Sachant qu'il a une descente de |\small 120 \: \text {m}| à faire avant d'arriver au pied de la colline, quelle sera la vitesse finale du cycliste s'il ne touche pas aux pédales ni aux freins et qu'il n'y a aucun frottement? ||\begin{align}v_{i} &= 0 \: \text{m/s} &\theta &= 10^{\circ}\\ \triangle x &= 120 \: \text{m} &a &= ? \\ v_{f} &= ?\end{align}|| Trouvons tout d'abord l'accélération du cycliste. ||\begin{align} a = g \times \sin \theta \quad \Rightarrow \quad a&= 9,8 \: \text{m/s}^{2} \times \sin 10^{\circ}\\ &= 1,70 \: \text{m/s}^2 \end{align}|| Puisque l'accélération a été déterminée, il ne reste qu'à trouver la vitesse finale. En utilisant l'une des équations du MRUA: ||\begin{align} {v_{f}}^2 = {v_{i}}^2 + 2 \cdot a \cdot \triangle x \quad \Rightarrow \quad {v_{f}}^2 &= (0 \: \text {m/s})^2 + 2 \cdot (1,70 \:\text {m/s}^{2}) \cdot (120 \: \text {m})\\ \sqrt {{v_f}^2} &= \sqrt { 0 + 408 }\\ v_f &= 20,2 \: \text {m/s} \end{align}|| Le cycliste arrivera donc au bas de la colline avec une vitesse de |20,2 \: \text {m/s}|. Dans le cas d'un mobile se déplaçant sur un plan incliné, des relations graphiques peuvent être déterminées à partir des données obtenues en laboratoire. Supposons qu'on laisse glisser un mobile sur un plan incliné dont l'inclinaison est de |\small 30^{\circ}| et que la position du mobile en fonction du temps est déterminée. Position du mobile sur le plan incliné en fonction du temps Temps |(\text {s})| Position |(\text {m})| |0| |0| |1| |4,9| |2| |19,6| |3| |44,1| |4| |78,4| Graphiquement, la relation obtenue serait une fonction quadratique orientée vers le haut, puisque l'accélération gravitationnelle est orientée dans ce sens. La courbe obtenue est de la même nature que celle tracée dans le cas d'un objet suivant un MRUA. Chaque seconde, le déplacement du mobile est de plus en plus grand en raison de la présence de l'accélération que lui confère l'inclinaison du plan incliné. Le graphique possède les mêmes caractéristiques que le graphique de n'importe quel MRUA. À partir de ce graphique, il est possible de déterminer la vitesse moyenne en calculant la pente entre deux points. Pour calculer la vitesse instantanée, il faut dessiner la tangente de la courbe au point désiré, puis calculer la pente de cette tangente. En déterminant la vitesse que le mobile a à différents moments durant sa descente, il est possible de tracer un graphique décrivant la variation de la vitesse en fonction du temps. Vitesse du mobile sur le plan incliné en fonction du temps Temps |(\text {s})| Vitesse |(\text {m/s})| |0| |0| |1| |4,9| |2| |9,8| |3| |14,9| |4| |19,6| Le graphique obtenu est une relation linéaire croissante. La vitesse augmente de plus en plus au fur et à mesure que le mobile se déplace sur la surface du plan incliné puisqu'une partie de l'accélération gravitationnelle permet au mobile de se déplacer de plus en plus rapidement. L'analyse graphique nous démontre que la vitesse augmente de |\small 4,9 \: \text {s}| chaque seconde. La relation linéaire obtenue est semblable à celle tracée dans un MRUA. Il serait donc possible de calculer l'accélération en déterminant la pente de cette droite. Il serait également possible de savoir la variation de position durant un intervalle de temps en calculant l'aire sous la courbe. Finalement, le graphique d'accélération en fonction du temps permet d'obtenir une fonction nulle, dont la valeur est toujours égale à la valeur de l'accélération que l'objet a sur le plan. Puisque l'inclinaison du plan était de |\small 30^{\circ}|, l'accélération est donc : |a = 9,8 \times \sin 30^{\circ} = 4,9 \: \text {m/s}^2|. Accélération du mobile sur le plan incliné en fonction du temps Temps |(\text {s})| Accélération |(\text {m/s}^2)| |0| |4,9| |1| |4,9| |2| |4,9| |3| |4,9| |4| |4,9| | 8ef8dd8a-ca05-47ca-94bd-8bde3d3c9110 |
Trucs pour la lecture d’un court texte
La première étape, le survol, consiste à prendre connaissance du texte que l’on doit lire. Après avoir survolé le texte et anticipé son contenu, il est possible de se doter d’une stratégie de lecture. Maintenant que la préparation à la lecture est accomplie, on peut s’attaquer à la tâche réelle : lire le texte. Tout au long de cette lecture, il est important de se souvenir de la tâche finale à accomplir et de porter attention aux éléments qui y sont associés. Après une lecture approfondie du texte, il est important d’être capable de reformuler les idées essentielles dans ses propres mots. C’est ainsi que l’on vérifiera si l’on a bien compris et qu’on retiendra mieux ce qu’on a lu. La révision consiste à vérifier la qualité de la lecture effectuée. | 8f12d956-ac27-4863-8c6a-7b79d58adbd9 |
Les critères d'un texte justificatif
Dans un texte justificatif, les critères (ou les raisons) sont ce qui permet d'appuyer l'affirmation initiale. Les critères sont généralement nommés dans le sujet divisé de l'introduction. Ils sont ensuite présentés plus en détail dans le développement et on se sert des procédés justificatifs pour les enrichir.On peut séparer les critères en deux catégories : Les critères pour critiquer Les critères pour démontrer le bienfondé d'une idée ou d'une opinion Lorsqu'on fait une critique, on doit appuyer notre appréciation sur des critères qui varient selon l'œuvre concernée (livre, toile, sculpture, film, spectacle, etc.). Ces critères sont les raisons pour lesquelles on peut affirmer avoir apprécié ou non une œuvre. En voici quelques exemples. 1. Les critères d'appréciation d'une œuvre littéraire peuvent porter sur les personnages, l'intrigue, l'originalité du récit, le style de l'auteur, etc. 2. Les critères d'appréciation d'une œuvre d'art peuvent porter sur la composition (équilibre, contraste, mouvement), les matériaux, le message transmis, etc. 3. Les critères d'appréciation d'une œuvre cinématographique peuvent porter sur le scénario (histoire, dialogues), le jeu des acteurs, l'image (éclairage, effets visuels), le son (musique, bruitage), etc. 4. Les critères d'appréciation d'un spectacle peuvent porter sur la mise en scène, l'interprétation des artistes, l'éclairage, etc. Lorsque l'objectif du texte justificatif est de démontrer le bienfondé d'une idée ou d'une opinion, les critères sont des raisons qui prouvent que celle-ci est valide. Contrairement aux critères employés pour critiquer une œuvre, il n'y a pas de catégories particulières de raisons pour prouver la validité d'un point de vue puisque celles-ci varieront en fonction de l'idée ou de l'opinion présentée par l'auteur. Parler plus d'une langue est très utile, et ce, pour plusieurs raisons. Cela permet d'échanger avec des gens de toutes les origines en plus de faciliter la communication lors de voyages.[...]Si vous aimez voyager, la maitrise de plus d'une langue peut vous être très bénéfique. Cela vous permet, en effet, de communiquer plus facilement avec les gens que vous rencontrez sur place et de lire les panneaux de signalisation, les menus, les affiches et même les dépliants touristiques. Par exemple, imaginez que vous êtes dans un restaurant où le menu est entièrement écrit en grec : n'aimeriez-vous pas pouvoir le déchiffrer par vous-même? De plus, il serait beaucoup plus facile pour vous de discuter avec votre serveur. Votre expérience de voyage serait certainement plus agréable si vous pouviez faire tout cela. C'est donc pour cette raison qu'il est avantageux de pouvoir parler plusieurs langues. Dans l'exemple ci-dessus, l'idée dont on souhaite démontrer la validité est qu'il est utile de parler plus d'une langue. On présente deux raisons qui appuient cette affirmation initiale dans l'introduction : 1. Cela permet d'échanger avec des gens de toutes les origines.
2. Cela rend la communication plus facile lors de voyages.
Le paragraphe de développement présent dans l'exemple reprend la deuxième raison. Celle-ci est développée plus amplement et s'appuie sur des procédés justificatifs. Pour valider ta compréhension à propos des critères de justification de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante. | 8f318d76-d8fc-4168-868e-05015565b66d |
Les chiffres significatifs
Les chiffres significatifs comprennent les chiffres dont on est certain et un chiffre, le plus petit, qui est incertain. Lorsqu’on obtient ou manipule des données quantitatives, il arrive que ces dernières soient des nombres à plusieurs décimales. C'est à ce moment que les chiffres significatifs sont utiles, car ces chiffres sont directement reliés à la précision de l'instrument avec lequel la valeur a été déterminée. Plus l'appareil est précis, plus le nombre de chiffres obtenu par la mesure sera important, et plus le nombre de chiffres significatifs sera important. Par exemple, une balance à fléaux mesure avec une précision au centième de gramme, alors qu'une balance électronique peut mesurer avec une précision au millième de gramme. Ainsi, la masse mesurée par la balance électronique aura un plus grand nombre de chiffres significatifs que la masse mesurée par la balance à fléaux. Si une balance à fléaux est utilisée pour peser un crayon, la précision sera au centième. La masse pourrait être de |\small 3,40 \:\text{g}|, et non |\small 3,4 \:\text{g}| ou |\small 3,400 \:\text{g}|, car ces degrés de précision ne correspondent pas à la précision qui peut être obtenue en réalité en utilisant la balance à fléaux. Les règles suivantes sont utiles pour identifier le nombre de chiffres significatifs. Règle Précision Exemples Tous les chiffres différents de zéro sont significatifs. Pour déterminer le nombre de chiffres significatifs, il suffit de compter le nombre de chiffres que comporte le nombre. Le nombre |9,56| possède 3 chiffres significatifs. Le nombre |456,568\,7| possède 7 chiffres significatifs. Tous les zéros situés entre des chiffres différents de zéro sont significatifs. Le nombre |4\,507| possède 4 chiffres significatifs. Le nombre |40,56| possède 4 chiffres significatifs. Les zéros situés au début d'un nombre ne sont pas significatifs. Pour déterminer le nombre de chiffres significatifs, il faut repérer le premier chiffre différent de 0 et compter le nombre de chiffres à droite de ce 0. Le nombre |0,005\,6| possède 2 chiffres significatifs. Le nombre |9,56| possède 3 chiffres significatifs. Tous les zéros situés à la fin d’un nombre décimal sont significatifs. Pour déterminer le nombre de chiffres significatifs, il faut compter les chiffres que comporte le nombre (tout en excluant les zéros se situant au début du nombre). Le nombre |0,506| possède 3 chiffres significatifs. En fonction du contexte, les zéros situés à la fin d’un nombre entier peuvent être significatifs ou non. Pour déterminer le nombre de chiffres significatifs, il faut se fier au contexte, par exemple à la précision de l’instrument. Si la valeur |23\,700| est mesurée à l'aide d'un instrument précis à l'unité près, alors |23\,700| comprend 5 chiffres significatifs. Si la valeur |23\,700| est mesurée à l'aide d'un instrument précis à la centaine près, alors |23\,700| comprend 3 chiffres significatifs. On peut donc dire que |23\,700| est équivalent à |2,37\times10^{4}.| Dans une notation scientifique, les chiffres devant la puissance de 10 sont significatifs. Pour déterminer le nombre de chiffres significatifs, il faut compter le nombre de chiffres situés à gauche de la puissance de 10. Le nombre |9,568\times10^{3}| possède 4 chiffres significatifs. Le nombre |2,5\times10^{-2}| possède 2 chiffres significatifs. La réponse obtenue par la somme ou la différence entre deux valeurs ne peut pas être plus précise que la moins précise des valeurs. Ainsi, lorsqu'on effectue ce genre d'opération, il faut déterminer quelle valeur est la moins précise, soit celle qui a le moins de décimales. Quelle est la distance totale d'un mur s'il est composé de deux sections mesurant respectivement |\small 3,75 \:\text{km}| et |\small 6,1 \:\text{km}| ? Tout d'abord, il faut déterminer la somme des deux sections. ||3,75 \: \text{km} + 6,1 \: \text{km}= 9,85 \: \text{km}|| Cette somme doit être exprimée avec le même nombre de décimales qu’en possède la donnée la moins précise, soit |\small 6,1|. Cette donnée est précise au dixième près. Il faudra alors arrondir la valeur pour qu'elle ait la même précision. ||3,75 \: \text{km}+ 6,\color{red}{1} \: \text{km}= 9,85 \rightarrow 9,\color{red}{9} \: \text{km}|| Quelle est la force appliquée sur un objet si une force de |\small 100,67 \:\text{N}| est appliquée vers la droite et qu'une force de |\small 3,768 \:\text{N}| est appliquée vers la gauche ? Tout d'abord, il faut déterminer la différence entre les deux forces. ||100,67 \: \text{N} - 3,768 \: \text{N}= 96,902 \: \text{N}|| Cette différence doit être exprimée avec le même nombre de décimales qu’en possède la donnée la moins précise, soit |\small 100,67|. Cette donnée est précise au centième près. La réponse devra donc aussi être précise au centième près. ||100,\color{red}{67} \: \text{N} - 3,768 \: \text{N}= 96,902 \rightarrow 96,\color{red}{90} \: \text{N}|| La réponse obtenue par le produit ou le quotient entre deux valeurs ne peut pas contenir plus de chiffres significatifs que la valeur qui en contient le moins au départ. Ainsi, lorsqu'on effectue ce genre d'opération, il faut déterminer quelle valeur contient le plus petit nombre de chiffres significatifs. Quelle masse d'alcool est présente dans |\small 0,225 \:\text{L}| de sang d'une personne ayant |\small 0,2 \:\text{g}| d'alcool par litre de sang? Tout d'abord, il faut déterminer le produit de ces deux valeurs. ||0,225 \: \text {L} \times \displaystyle \frac{ 0,2 \: \text {g}}{\text {L}} = 0,045 \: \text {g}|| Le résultat obtenu donne deux chiffres significatifs. La donnée qui possède le moins de chiffres significatifs est celle de la concentration, qui en contient un seul. La réponse finale doit donc contenir autant de chiffres significatifs que le nombre présent dans la valeur de la concentration. ||0,225 \: \text {L} \times \displaystyle \frac{ 0,2 \: \text {g}}{\text {L}} = 0,05 \: \text {g}|| Quelle est la vitesse d'un animal parcourant une distance de |\small 12,776 \:\text{m}| en |\small 3,1| secondes? ||12,776 \: \text {m} \div 3,1 \: \text {s} = 4,121290322... \: \text {m/s}|| Ce quotient doit être exprimé avec le même nombre de chiffres significatifs que la donnée qui en possède le moins. Dans cette situation, la donnée qui possède le moins de chiffres significatifs est |\small 3,1|, puisqu'elle n'en possède que deux. Il faut donc arrondir la vitesse pour que la réponse ait elle aussi deux chiffres significatifs. ||12,776 \: \text {m} \div 3,1 \: \text {s} = 4,1 \: \text {m/s}|| | 8f542eea-63f3-47b5-9291-bc17368819c4 |
Yes/No Questions - Future Perfect
Will - yes/no questions Will they have earned enough money before the end of the summer? Going to - yes/no questions Are they going to have earned enough money before the end of the summer? | 8f601d30-16a9-4e1d-ada2-009636a3a51f |
Les pyramides
Les pyramides sont des solides qui possèdent un sommet appelé l'apex. Ce sommet correspond à la rencontre de tous les triangles qui forment les faces latérales de la pyramide. Une pyramide est un polyèdre composé d'une seule base et dont les faces latérales sont destriangles qui se rejoignent en un sommet nomméapex. Dans les dessins suivants, on peut voir la majeure différence entre les prismes et les pyramides. Au niveau des faces latérales, il est plutôt question de triangles et non de quadrilatères. Comme l'ensemble des polyèdres, les pyramides possèdent des sommets, des faces et des arêtes. De par son importance comparativement aux autres sommets, le point où tous les triangles se rencontrent est nommé «apex» . De plus, pour différencier la hauteur de la pyramide avec la hauteur des triangles des faces latérales, on utilise le terme «apothème» Fait à noter, ces termes peuvent également être utilisés pour décrire un triangle, un cône et même un polygone régulier (apothème). On nomme une pyramide en fonction du polygone représentant sa base. Ainsi, il y a autant de noms de pyramides qu'il y a de polygones. À titre d'exemples, le tableau suivant présente certains types de pyramides. Dans le cas présent, le qualificatif «régulières» fait référence à la base et aux faces latérales qui doivent avoir une caractéristique particulière. Une pyramide régulière est une pyramide dont la base est un polygone régulier et dont les faces latérales sont des triangles isocèles isométriques. Concrètement, cela signifie que l'apex d'une pyramide régulière est alignée verticalement avec le centre de sa base. Dans chacun de ses dessins, tous les côtés de chacune des bases ont la même mesure. Puisque de plus l’apex est aligné avec le centre de la base, les triangles qui forment les faces latérales sont des triangles isocèles isométriques. Une pyramide peut être droite ou oblique. Cela dépend si la hauteur issue issue de l'apex rejoint perpendiculairement le milieu de sa base ou non. Une pyramide droite est une pyramide dont la hauteur issue de l'apex rejoint perpendiculairement le centre de la base. Comme plusieurs solides, on peut les retrouver en analysant les constructions faites par les êtres humains ou créées par la nature. Une des sept merveilles du monde correspond en fait à une pyramide droite: la pyramide de Khéops, en Égypte! Par contre, ce ne sont pas toutes les pyramides qui ont cette allure. Une pyramide oblique est une pyramide dont la hauteur issue de l'apex ne rejoint pas le centre de la base ou ne la rejoint pas perpendiculairement. De par la complexité de sa construction, la pyramide oblique est plus difficile à utiliser dans la vie de tous les jours.Voici un dessin. Comme il est mentionné dans la définition, on voit que la hauteur de la pyramide ne joint pas le centre de la base et l’apex. Accéder au jeu | 8f755572-5052-475d-ba16-e965142e6df7 |
Le contrôle des pièces
Le contrôle des pièces permet de vérifier la conformité ou la qualité d’une pièce par rapport aux exigences décrites dans la gamme de fabrication. Des contrôles se réalisent pendant, mais aussi après la fabrication d’une pièce. À la suite du contrôle, une pièce peut être validée, retouchée ou rejetée. Lors du contrôle d’une pièce, on peut vérifier la planéité (sans ondulation ni courbure) d’une surface, la mesure d’un angle, d’une dimension, etc. Le contrôle de la dimension d’une pièce se fait par mesure directe ou par mesure indirecte. La mesure directe consiste à évaluer, à l’aide d’un instrument de mesure, si les dimensions réelles d’une pièce correspondent à celles qui sont notées sur le dessin de détail. La personne chargée du contrôle utilise différents instruments de mesure directe tels que la règle, le pied à coulisse ou la machine à mesurer tridimensionnelle. Le choix de l’instrument de mesure se fait en fonction du degré de précision nécessaire. Le pied à coulisse est plus précis que la règle. Il permet de mesurer la distance entre deux faces externes, le diamètre intérieur ou encore la profondeur d’un trou. La machine à mesurer tridimensionnelle est encore plus précise. Lors du contrôle, la mesure directe d’une pièce est comparée à celle qui est spécifiée dans le dessin technique. Lors de la comparaison, il faut tenir compte de la tolérance dimensionnelle de la pièce. L’illustration suivante démontre le contrôle par mesure directe du diamètre de trois bouchons (A, B et C) à l’aide d’un pied à coulisse. Selon la tolérance dimensionnelle du dessin de détail |(\text{DIA}\ 31{,}0 \pm0{,}3),| toutes les mesures de diamètre incluses entre |30{,}7\ \text{mm}| et |31{,}3\ \text{mm}| sont validées. Les bouchons trop petits sont rejetés. Les bouchons trop grands sont renvoyés à l’usinage pour une retouche. Le contrôle du diamètre des bouchons par mesure directe Bouchon Mesure directe |(\text{mm})| Décision - commentaire A |29{,}5| Rejeté - bouchon trop petit B |31{,}1| Validé C |31{,}6| Renvoyé à la retouche - bouchon trop grand La mesure indirecte consiste à évaluer, à l’aide d’un instrument de mesure, si les dimensions d’une pièce se situent dans un intervalle de valeurs acceptables. Le contrôle par mesure indirecte est simple et rapide. Il permet de trier facilement les pièces validées et les pièces rejetées. Cette méthode ne donne pas de valeur numérique à la grandeur de la pièce. La personne chargée du contrôle utilise différents instruments de mesure indirecte tels que l’équerre, le niveau et les calibres à limites. L’illustration suivante démontre le contrôle par mesure indirecte du diamètre de trois bouchons (A, B et C) à l’aide de calibres à limites. Pour le contrôle, on utilise : un calibre à limites dans lequel le bouchon doit entrer (ENTRE); si le bouchon n’y entre pas, il est trop grand. un calibre à limites dans lequel le bouchon ne doit pas entrer (N’ENTRE PAS); si le bouchon y entre, il est trop petit. Un bouchon est validé seulement s’il respecte les deux calibres à limites. Le contrôle du diamètre des bouchons par mesure indirecte Bouchon Calibre ENTRE Calibre N’ENTRE PAS Décision A Entre Entre Rejeté B Entre N’entre pas Validé C N’entre pas N’entre pas Rejeté | 8f7f7c1c-28e3-4358-b3ff-44441487880a |
Le bilan énergétique d'une réaction
Le bilan énergétique d'une transformation établit la somme d'énergie nécessaire pour briser les liaisons chimiques des réactifs et d'énergie dégagée au moment de la formation des liaisons des produits. Le bilan d'une réaction chimique vise à permettre de déterminer la variation d'enthalpie d'une réaction chimique. Pour ce faire, différentes façons sont possibles. Toute réaction chimique comprend le bris de liaisons chimiques et la formation de nouvelles liaisons chimiques. Le bris de liens chimiques nécessite toujours un apport d'énergie (énergie positive) alors que leur formation s'accompagne d'une libération d'énergie (énergie négative). En additionnant l'énergie servant aux ruptures et celle nécessaire aux formations de liaisons, on peut déterminer si une réaction est exothermique ou endothermique, et ainsi établir son bilan énergétique. Conséquemment, pour déterminer la variation d'enthalpie globale d'une réaction, il suffit de faire la somme de la variation d'enthalpie associée au bris des liaisons des réactions avec celle associée à la formation des liaisons des produits. On peut représenter ce calcul pour la formule suivante: Afin de dresser le bilan énergétique d'une réaction, il faut d'abord bien observer chacune des substances en jeu afin de bien cerner les types de liaisons impliquées. Chaque type de liaison possède une énergie de liaison qui lui est propre. L'énergie de liaison correspond à l'énergie nécessaire pour la briser, ou à l'énergie dégagée lorsqu'elle se forme. Le lien ci-dessous donne les valeurs d'énergie de liaison les plus communes. On peut suivre les étapes suivantes pour dresser le bilan énergétique d'une réaction: déterminer le type de liaisons contenues dans les substances en jeu; calculer l'énergie requise pour briser toutes les liaisons des réactifs en additionnant les valeurs d'énergie correspondantes à chaque liaison présente; calculer l'énergie associée à la formation de toutes les liaisons chimiques des produits; additionner ces énergies calculées afin d'établir le bilan énergétique. Calculez la variation d'enthalpie de cette réaction en faisant le bilan énergétique et déterminez s'il s'agit d'une réaction endothermique ou exothermique. |CH_{4(g)} + 2\:O_{2(g)} \rightarrow CO_{2(g)} + 2\: H_{2}O_{(g)}| | 8f7ff813-3a6c-47d9-bc41-815cd7b4064b |
Se et ce
Se (ou s’) est un pronom personnel. Il précède toujours un verbe pronominal. Il se lève. Il se lève lui-même. Ta mère s’inquiète de la situation. Ta mère s’inquiète elle-même de la situation. Se préparer est très important si on veut réussir. Se préparer soi-même est très important si on veut réussir. Ce peut être un déterminant démonstratif qui accompagne un nom commun. Ce peut également être un pronom démonstratif. Ce chien est bizarre. Le chien est bizarre. Il faut acheter ce vieux livre. Il faut acheter le vieux livre. Tu vois les deux hommes assis là-bas? Ce sont les responsables de l'accident. Tu vois les deux hommes assis là-bas? Le sont les responsables de l'accident. (Phrase incorrecte) Il ne croit pas à ce qui lui arrive. Il ne croit pas à ce qui lui arrive lui-même. (Phrase incorrecte) Comme le remplacement et l’addition ne fonctionnent pas, il s’agit du pronom ce. Accéder au jeu | 8fa5bf78-1eb1-4ac5-9b85-53187323bd0a |
Trucs pour faire le résumé d’un texte courant
Lors de la première lecture, il faut : analyser le titre, les intertitres et les images afin de prédire le sujet du texte; lire le texte au complet en ayant en tête de trouver les idées principales; verbaliser ce dont on se souvient (à la fin de la lecture). Lors de la deuxième lecture, il faut : être attentif à l'enchainement des idées du texte; surligner les passages qui présentent les idées importantes; souligner les marqueurs de relation qui mettent en relief l'articulation des idées. Lors de la troisième lecture, il faut : dégager l'idée principale de chaque paragraphe; éliminer les exemples, les détails, les anecdotes, etc. Avant la rédaction du résumé, il faut : faire un plan en s'assurant de ne sélectionner que l'essentiel; reformuler les idées de l'auteur ou de l'autrice en faisant des liens clairs entre celles-ci. Après la rédaction du résumé, il faut : relire le texte en vérifiant la cohérence des propos et l'enchainement des idées; s'assurer que le nombre de mots corresponde aux exigences; vérifier que le contenu essentiel est présenté et qu'il n'y a pas de superflu. | 902d5f5f-4fd9-437b-87ef-aaf78d7dce7a |
Wh- Questions - Past Perfect
Why had you eaten dinner before we arrived at the event? How had you travelled when you were in Vietnam? Who had they brought here before my parents arrived? The wh- question form of the past perfect is used to ask about two unspecified (not specific) moments in the past that happened one after the other. The words when and before are used to separate the two events. The question starts with a wh- question word. Wh- question word + past tense of verb to have + subject + past participle verb + rest of sentence? Who had I listened to when I was in high school? What had he brought before the principal arrived? Where had she taken the dogs when her parents called? When had they drank the orange juice when I was at the mall? Why had we said the answers before the questions were asked? How had you been so mean when she was so nice to you? Who had they called before the police arrived? What had Zineb brought to eat when the presentation ended? Why had William given those movies before the guests reviewed them? How had I gone to the beach when my sister was still sick? | 9042f72b-8618-462a-9319-ac67816001c2 |
L'agriculture et les risques naturels
Afin de pouvoir répondre à la demande croissante, les producteurs doivent gérer leurs ressources du mieux qu’ils peuvent. Pour arriver à augmenter la quantité produite, trois options s’offrent à eux : augmenter la superficie des terres cultivées, augmenter le nombre de récoltes dans l’année, augmenter la productivité d’une terre. Toutes ces options ont des conséquences : augmentation des risques naturels et artificiels, déforestation ou augmentation de l’utilisation d’eau et de pesticides. L’approvisionnement en eau des terres agricoles est l’une des problématiques importantes. Pour assurer une irrigation suffisante des terres cultivées, plusieurs rivières ont été détournées (en Californie par exemple). Le niveau d’eau des cours d’eau et des lacs tend alors à diminuer rapidement : l’exploitation agricole recueille plus d’eau qu’il ne s’en écoule. Les surfaces des mers dont les affluents ont été détournés diminuent, tout comme la taille et le débit des rivières détournées. Plusieurs risques sont reliés à l’agriculture. Ceux-ci sont généralement classés en deux catégories : les risques naturels et les risques artificiels. Les risques naturels sont les risques déjà présents dans la région. Les catastrophes naturelles, les inondations, les sécheresses, les invasions d’insectes font partie des risques naturels. Les agriculteurs doivent s’adapter à ces risques qui peuvent parfois détruire une partie ou la totalité de leurs récoltes. Toutefois, les pratiques agricoles mal gérées qui utilisent plus de ressources que ce que les terres peuvent donner peuvent créer des risques supplémentaires. Ce sont ces risques causés par l’activité humaine que l’on appelle les risques artificiels. Certaines inondations peuvent être causées par des pratiques agricoles qui ont considérablement modifié le territoire. C’est généralement le cas sur les rives des grands fleuves. Pendant la crue des eaux (montée des eaux qui inondent une partie de la plaine qui longe le cours d’eau), l’eau peut inonder une bonne partie du territoire. Le fleuve Mississippi aux États-Unis subissait annuellement des périodes de crues. Toutefois, les sols des rives ont été aménagés en terres agricoles. Les terres qui servaient avant à absorber les eaux des crues ne les absorbent plus. Non seulement les crues inondent les récoltes, mais les terres ne retiennent plus l’inondation. Dans certaines régions, l’élargissement des surfaces cultivées aura également des conséquences sur l’environnement. En effet, dans plusieurs pays, l’aménagement de nouvelles terres cultivables a exigé de couper plusieurs forêts et a conduit, à plus grande échelle, à la déforestation. Non seulement la terre défrichée diminue la surface forestière, mais en plus, l’absence de cette forêt augmente les risques d’érosion, d’inondation et d’appauvrissement des sols. Les racines, les troncs et les feuilles ne sont plus là pour faire une barrière au vent, retenir les sols et nourrir la terre en éléments nutritifs. Les pratiques agricoles peuvent aussi causer la dégradation des sols. Les sols contiennent alors moins de nutriments et les récoltes sont moins rentables. L’augmentation des surfaces touchées par la dégradation des sols est principalement due aux cultures intensives qui exploitent les terres en éliminant pratiquement les rotations, les jachères et les périodes de repos. En plus des risques d’assèchement des cours d’eau, l’irrigation des terres agricoles peut aussi mener à un taux trop élevé de sel dans les terres (salinisation). Avec le processus d’irrigation, étendu sur de grandes surfaces, les terres absorbent une plus grande quantité des minéraux contenus dans les pluies, alors que l’eau s’évapore. L’intensification des élevages ne sera pas non plus sans conséquence. En effet, sur le même territoire, qui contient la même quantité de ressources, les éleveurs vont posséder un troupeau plus grand. À long terme, cette pratique va diminuer la végétation qui sert à nourrir le troupeau, augmenter les risques d’érosion et appauvrir les sols. Tous les risques artificiels associés à l’agriculture surviennent surtout lorsque l’exploitation agricole cherche à accroître le rendement des terres dans une perspective à court terme. Les milieux arides sont aussi les plus fragiles. | 907af8a2-ee94-4c6a-9bf7-13ace4732848 |
La rotation
En ce qui concerne la rotation, il s'agit d'une autre transformation géométrique que l'on peut qualifier d'isométrique. La rotation, notée |r_{(\text{centre}, \text{degré})}|,est une transformation géométrique qui permet d'obtenir l'image d'une figure initiale suite à un «glissement», défini selon un degré et un sens, autour d'un point appelé centre de rotation. Dans une rotation r: le centre de rotation P est un point fixe autour duquel se fait la rotation; l'angle de rotation, généralement représenté par une flèche de rotation, est une mesure en degrés qui indique la valeur de rotation; le sens de rotation peut être horaire (dans le sens des aiguilles d'une montre) ou antihoraire (dans le sens contraire des aiguilles d'une montre). La figure image |A'B'C'| est le résultat de |r_{(\color{blue}{D},-72^\circ)}| de la figure initiale |ABC|. Fait à noter, il faut porter une attention particulière au signe qui définit l'angle de rotation. En d'autres mots, il faut bien associer un signe positif ou négatif avec une rotation horaire ou anti-horaire. Ainsi, tous les points de l'image issue d'une rotation peuvent être associés aux points correspondants de la figure initiale. Mathématiquement parlant, on qualifie d'homologues les points qui occupent la même position dans les figures initiale et image. Afin de vérifier qu'une image a été obtenue par rotation, ou encore pour démontrer la construction d'une image par rotation, on peut utiliser les propriétés de la rotation. Propriétés de la rotation Exemple Les côtés homologues d'une figure initiale et de son image ne sont pas nécessairement parallèles. |\overline{AB}\not\parallel\overline{A'B'}|, |\overline{BC}\not\parallel\overline{B'C'}|, |\overline{AC}\not\parallel\overline{A'C'}| La rotation conserve l'orientation donc l'ordre des sommets homologues est conservé. Les sommets |A|, |B| et |C| sont placés dans le même ordre que |A'|, |B'| et |C'|. Les segments de droite tracés pour relier les sommets homologues ne sont jamais parallèles. |\overline{AA'}\not\parallel\overline{BB'}\not\parallel\overline{CC'}| On peut effectuer la construction d'une image par rotation de deux façons:La construction d'une image par rotation On peut tracer l'image d'une figure par rotation en suivant les étapes suivantes: Supposons que l'on veut tracer la figure image du polygone ci-dessous par rotation, on peut suivre les étapes suivantes: 1.Placer la pointe sèche du compas sur le centre de rotation P et tracer des cercles passant par chaque sommet de la figure. 2.Pour un sommet de la figure, ouvrir le compas selon l'ouverture équivalant à l'arc de cercle délimité par l'angle de rotation et son cercle respectif . 3. Placer la pointe sèche du compas sur le sommet choisi à l'étape 2 et tracer un petit arc sur son cercle associée en respectant le sens indiqué par la flèche de rotation. 4.Refaire les étapes 2 et 3 pour les autres sommets de la figure. 5.Identifier les points images obtenus par le symbole «'» pour ensuite utiliser une règle afin de relier les points images de la même façon que les points initiaux. On peut tracer l'image d'une figure par rotation en suivant les étapes suivantes: Supposons que l'on veut tracer la figure image du polygone ci-dessous par rotation, on peut suivre les étapes suivantes: 1. Pour chacun des sommets, construire des cercles de centre O sur lesquels on effectue la rotation . 2. À l'aide du rapporteur d'angle, mesurer l'angle de rotation et le reporter en placant l'origine du rapporteur sur le centre de rotation O et le zéro aligné avec le sommet concerné. 3. Recommencer l'étape 2 pour les autres sommets de la figure pour former les sommets images. 4. Identifier et relier les sommets images pour former la figure image. Dans un problème où il faut retrouver le centre de rotation à partir des figures image et initiale, on peut procéder de la façon suivante: Concrètement, on obtiendrait une démarche semblable à celle qui suit. Le centre de rotation ci-dessous est situé à la rencontre des médiatrices des segments |\overline{AA'}| et |\overline{BB'}|. | 90bd89b0-b46a-4f81-8b3f-dad56a513f93 |
Mère Teresa
Mère Teresa est une religieuse et missionnaire catholique. Elle est reconnue pour son œuvre auprès des plus démunis. Elle rejoint l'ordre missionnaire des sœurs de Notre-Dame de Lorette en Irlande, en 1929. Alors qu'elle occupe le poste de directrice d'une école, elle se rend fréquemment dans les bidonvilles pour consoler les malades, les pauvres et enseigner aux enfants. Elle milite surtout pour la dignité de chaque être humain, quel qu'il soit. Elle est un modèle mondial de bonté, d'altruisme, d'amour inconditionnel et de dévouement. Au cours de sa vie, Mère Teresa crée un orphelinat, un mouroir, une école, des maisons pour lépreux, des foyers pour les personnes atteintes de sida, etc. Ses actions ont des échos dans toutes les cultures et toutes les religions. En effet, à sa mort, les 4 000 sœurs de sa congrégation étaient réparties dans 610 fondations, elles-mêmes réparties dans 123 pays. 1910: Mère Teresa naît le 26 août, en Macédoine. 1931: En prononçant ses vœux temporaires, Anjezë Gonxha Bojaxhiu prend officiellement le nom de Mère Teresa en référence à Thérèse de Lisieux. 1931: Pendant plusieurs années, elle enseigne dans une école de Calcutta. 1937: Elle prononce ses vœux définitifs le 24 mai, en Inde. 1944: Elle devient directrice des études dans une école réservée aux classes sociales supérieures à Calcutta. 1946: Alors qu'elle voyage en train, Mère Teresa reçoit un appel de Dieu, qu'elle nomme «l'appel dans l'appel». L'idée de fonder sa propre congrégation germe alors en elle. 1950: Quittant sa congrégation pour suivre sa propre voie, elle fonde la congrégation des missionnaires de la Charité le 7 octobre. 1979: La missionnaire a reçu énormément de prix au cours de sa vie. Le plus notable étant le prix Nobel de la paix qu'elle reçut le 17 octobre. 1982: Lors du siège de Beyrouth, Mère Teresa ordonne un cessez-le-feu aux armées israélienne et palestinienne et, accompagnée de la Croix-Rouge, traverse le champ de bataille pour aller libérer 37 enfants pris au piège dans un hôpital. 1997: Elle décède le 5 septembre, en Inde. 2003: Le pape Jean-Paul II béatifie Mère Teresa le 19 octobre. 2016: Le pape François canonise Mère Teresa le 4 septembre 2016. | 90c19d8e-9be2-4176-8c7e-4dd671eaba6a |
Aide-mémoire - Quatrième secondaire - SE
Voici un guide de préparation contenant toutes les notions abordées dans le cours de science de l'environnement de quatrième secondaire. Univers vivant Les contaminants et le seuil de toxicité La bioaccumulation et la bioconcentration La photosynthèse et la respiration Univers matériel La solubilité
La concentration et ses unités de mesure La concentration en ppm La concentration en mol/L Les électrolytes L'échelle pH
Les ions
La conductibilité électrique
La dissolution
La dilution
Les types de réactions chimiques
La réaction de neutralisation acidobasique
Les sels
La liaison covalente
La liaison ionique
La loi de la conservation de la masse
Le balancement d'équations chimiques
La stoechiométrie et ses calculs Les réactions endothermiques et exothermiques La relation entre l'énergie thermique, la capacité thermique massique, la masse et la variation de température La relation entre l'énergie potentielle, la masse, l'accélération et le déplacement La relation entre l'énergie cinétique, la masse et la vitesse La relation entre le travail et l'énergie Les particules élémentaires Le modèle atomique simplifié La notation de Lewis
Les règles de nomenclature et d'écriture Les ions polyatomiques La notion de mole Les isotopes
La masse atomique relative
La force efficace La relation entre le travail, la force et le déplacement Univers Terre et Espace Les horizons du sol La capacité tampon du sol La contamination du sol
La contamination de l'eau
L'eutrophisation d'un plan d'eau
L'effet de serre
La circulation atmosphérique
Les vents dominants
La contamination de l'air Les contaminants et le seuil de toxicité Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici.
La bioaccumulation et la bioconcentration Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La photosynthèse et la respiration Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La solubilité Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La concentration et ses unités de mesure Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La concentration en ppm Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La concentration en mol/L Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici.
Les électrolytes Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici.
L'échelle pH Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici.
Les ions Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La conductibilité électrique Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La dissolution Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La dilution Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les types de réactions chimiques Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La réaction de neutralisation acidobasique Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les sels Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La liaison covalente Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La liaison ionique Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La loi de conservation de la masse Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le balancement d'équations chimiques Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La stoechiométrie et ses calculs Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les réactions endothermiques et exothermiques Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La relation entre l'énergie thermique, la capacité thermique massique, la masse et la variation de température Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La relation entre l'énergie potentielle, la masse, l'accélération et le déplacement Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La relation entre l'énergie cinétique, la masse et la vitesse Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La relation entre le travail et l'énergie Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les particules élémentaires Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le modèle atomique simplifié Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici.
La notation de Lewis Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les règles de nomenclature et d'écriture Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les ions polyatomiques Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La notion de mole Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les isotopes Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La masse atomique relative Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici.
La force efficace Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La relation entre le travail, la force et le déplacement Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les horizons du sol Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La capacité tampon du sol Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La contamination du sol Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La contamination de l'eau Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. L'eutrophisation d'un plan d'eau Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. L'effet de serre Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La circulation atmosphérique Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les vents dominants Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La contamination de l'air Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. | 90c2ea47-1f54-43da-8de2-9a068871e859 |
La fécondation chez les animaux
La fécondation est l'union d'un gamète mâle et d'un gamète femelle. Chez tous les animaux, la reproduction sexuée se produit par la rencontre d’un individu mâle et d’un individu femelle, une rencontre que l’on appelle accouplement. Pendant cet accouplement, la fécondation peut avoir lieu, selon les espèces, à l’intérieur (fécondation interne) ou à l’extérieur (fécondation externe) du corps d'un des deux partenaires, plus souvent celui de la femelle. La fécondation externe se produit habituellement dans l’eau où des oeufs sont libérés par la femelle afin qu’ils puissent être fécondés par le mâle ultérieurement. Aucun contact physique entre les deux partenaires n’est alors nécessaire. Selon les espèces, les oeufs peuvent être laissés ici et là au hasard dans l’environnement. Ils peuvent également être pondus dans un nid ou un lieu servant de support préalablement aménagés. On observe aussi parfois l’enfouissement des oeufs dans les sédiments. Enfin, il arrive que certaines espèces conservent les oeufs dans leur bouche (du mâle ou de la femelle) et même dans une poche ventrale (comme le mâle chez les hippocampes), le tout dans le but de protéger les oeufs. Contrairement aux zygotes engendrés par la fécondation interne qui sont peu nombreux, ceux qui proviennent de la fécondation externe sont multiples. Toutefois, plusieurs oeufs fécondés ne se rendront pas à terme s’ils ne reçoivent aucune protection. La fécondation interne a lieu directement dans le corps de la femelle. Une structure anatomique mâle est donc nécessaire pour que la rencontre entre les gamètes ait lieu. Cette fécondation sera possible grâce à une structure anatomique mâle appelée cloaque chez les reptiles, les oiseaux, les amphibiens et les poissons, alors qu’on parle de pénis chez les mammifères. Cette structure anatomique mâle permet au sperme contenant les gamètes mâles d’être déposé dans le système reproducteur femelle et d’aller à la rencontre d’un gamète femelle qui se trouve dans le corps de la femelle. Pour que ce type de fécondation ait lieu, il doit nécessairement y avoir un contact physique entre les deux partenaires. Les fécondations internes donnent lieu à moins de zygotes que dans le cas d’une fécondation externe. Toutefois, les zygotes engendrés ont plus de chance de survie puisqu’ils sont protégés par les organes génitaux de la femelle, par exemple l'utérus où ils se développent. L’apparition des menstruations chez la jeune fille est un indicateur de sa possibilité à être fécondée par une cellule sexuelle mâle (un spermatozoïde). En effet, une femme qui est menstruée signifie qu’à chaque cycle menstruel un ovule est expulsé d'un de ses ovaires (il peut y avoir exceptionnellement plus d’un ovule libéré lors d’un cycle). Il s’agit de la période d’ovulation. Cette période correspond à une période de fertilité chez la femme. Si l’ovule n’est pas fécondé par un spermatozoïde, les menstruations seront alors déclenchées environ 14 jours suivant l’ovulation. Si un rapport sexuel non protégé entre un homme et une femme a lieu pendant la période de fertilité de la femme, ce rapport peut être à l’origine d’une fécondation, c’est-à-dire la rencontre entre un ovule et un spermatozoïde qui enclenche une grossesse. C’est pourquoi il est important de recourir à des moyens efficaces de contraception si l’on ne souhaite pas de grossesse. Certains de ces moyens sont aussi utiles pour la protection contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS). Attention toutefois, car ce ne sont pas tous les moyens de contraception qui sont utiles pour se protéger contre les ITSS; la pilule anticonceptionnelle est un excellent exemple de moyen de contraception qui ne protège pas contre les ITSS. Durant la période de fertilité d’une femme (qui correspond à l’étape de l’ovulation de son cycle menstruel), c’est la pénétration du pénis de l’homme dans le vagin, suivie d’une éjaculation, qui permettra la rencontre des spermatozoïdes contenus dans le sperme avec l’ovule unique libéré au moment de l’ovulation de la femme. La cellule sexuelle (gamète) de la femme est appelée ovule. La cellule sexuelle (gamète) de l’homme est appelée spermatozoïde. Le vagin est l’organe reproducteur de la femme. Il s’agit en fait d’un organe interne qui permet de recueillir les spermatozoïdes de l’homme au cours d’un rapport sexuel. Le pénis est l’organe reproducteur de l’homme. Il s’agit d’un organe permettant l’introduction des spermatozoïdes dans le vagin de la femme au cours d’un rapport sexuel. Voici quelques faits intéressants : Au moment d’une éjaculation, entre 3 et 5 ml de sperme sont libérés. Chaque millilitre de sperme renferme entre 50 et 100 millions de spermatozoïdes. Il ne suffit que d’un seul spermatozoïde pour féconder un ovule. Les spermatozoïdes peuvent survivre de 24 à 72 heures dans le système reproducteur de la femme. L’ovule survit 2 jours en attente d’être fécondé. La fécondation a lieu dans les trompes de Fallope. Le résultat de la rencontre entre un spermatozoïde et un ovule est la formation d’un zygote qui nichera alors dans l’utérus afin de s’y développer en embryon, puis en foetus. | 90c7fa47-5c3d-4cef-ad60-f72f8349e09a |
L'industrialisation en France (notions avancées)
L’industrialisation en France s’est effectuée plus lentement que l’industrialisation de l’Angleterre. La France a tout de même profité des mêmes innovations techniques, mais le rythme d’implantation de la mécanisation agricole et industrielle a été plus lent. Par ailleurs, les impacts de la révolution industrielle ont été sensiblement les mêmes qu’en Angleterre : urbanisation, mauvaises conditions de vie des ouvriers, nouvelles classes sociales, etc. La révolution agricole en France n’a pas été aussi fulgurante qu’ailleurs. Plusieurs causes expliquent cette lente mécanisation de l’agriculture. Contrairement à l’Angleterre, les terres agricoles françaises étaient subdivisées en petites terres. Il n’y avait pas réellement de grande propriété. Il n’y avait que peu d’intérêt face au développement de l’agriculture. Depuis la Révolution française, la proportion de petites et moyennes terres agricoles a augmenté. Les infrastructures favorisant la mécanisation n’étaient pas présentes : manque de moyens de transport, restrictions sur la circulation des produits agricoles et structures sévèrement réglementées. L’agriculture ne pouvait se spécialiser, chaque agriculteur avait une production variée qui fournissait presqu'uniquement le marché local. D’autre part, les paysans n’étaient pas suffisamment fortunés pour investir dans les nouveaux outils. Cette situation explique partiellement pourquoi, au début du 19e siècle, le pays est essentiellement agricole. En 1846, alors que la révolution industrielle est déjà bien amorcée en Angleterre, la population rurale française représente encore 75 % de la population totale du pays. Dans la deuxième moitié du 19e siècle, la situation a quelque peu changé : les agriculteurs français ont adopté la jachère et la rotation des terres, ont augmenté les surfaces cultivables et ont amélioré leurs outillages. De plus, ils ont introduit de nouvelles cultures en provenance de l’Amérique : la pomme de terre et le maïs. Toutes ces modifications ont augmenté la productivité des terres. Toutefois, l’agriculture pratiquée était encore une agriculture de subsistance. La lente croissance de l’agriculture se justifie par les bouleversements sociaux connus par le pays : la Révolution française et l'Empire de Napoléon. Une agriculture de subsistance produit tout juste assez de nourriture pour nourrir le cultivateur et sa famille. Ce type d'agriculture produit très peu de surplus. C’est l’arrivée du chemin de fer qui va transformer la vie des paysans. Les campagnes sont devenues plus accessibles, le train transportait les engrais et les denrées, le marché s’élargissait. Devant cette nouvelle situation, les paysans se sont peu à peu spécialisés et la production a pu augmenter. Bien que les pratiques agricoles aient changé, la France n’a pas rapidement mis de côté sa longue tradition agricole. Ce sont les secteurs du textile et de la métallurgie qui ont d’abord été touchés par l’industrialisation en France. Dès le milieu du 18e siècle, le secteur textile était en pleine proto-industrialisation : plusieurs ateliers et fabriques réunissaient les artisans. La proto-industrialisation a été accentuée grâce à l’importation des techniques anglaises et à l’arrivée de plusieurs familles britanniques. La France possédait déjà les mêmes moyens techniques que l’Angleterre, mais a connu un développement moins rapide. Le retard dans le développement de l’industrie métallurgique explique un peu pourquoi l’industrialisation française ne s’est pas propagée rapidement. En effet, dès le 18e siècle, la métallurgie en France était très en retard, ce qui a entraîné le ralentissement du développement du secteur textile et également celui du développement militaire. En 1764, certains patrons vont étudier les méthodes anglaises avant d’implanter les premières usines. Ce n’est qu'en 1777 que les premiers hauts fourneaux ont été installés et en 1784 que la première machine à vapeur rotative a été mise en place. Malgré ces importations, la France est restée en retard : l’approvisionnement en charbon était insuffisant. En effet, la France n’avait pas d’aussi bonnes réserves de charbon que d’autres pays. La France a pourtant joué un rôle important dans la révolution industrielle, malgré les lents développements. En effet, plusieurs grandes écoles d’ingénieurs ont été créées entre 1747 et 1828. Ces écoles en ont inspiré plusieurs autres pays et les ingénieurs français étaient demandés partout. Au début du 19e siècle, seule l’industrie textile est largement mécanisée. C’est en 1850, avec l’arrivée du chemin de fer que la situation a changé : l’industrie du fer et de l’acier a connu de grands développements. Les réseaux de chemin de fer avaient besoin de l’acier (utilisé dès 1866 pour fabriquer les rails), de charbon, de fer et de machines à vapeur. À partir de cette époque, la population rurale a commencé à diminuer au profit des villes. Grâce au développement du chemin de fer, la France a pu développer son économie, malgré le retard accumulé sur l'Angleterre, l’Allemagne et les États-Unis. La bourgeoisie française préférait les tâches abstraites, les fonctions juridiques et la propriété terrienne à la propriété industrielle. Leurs intérêts visaient également le chemin de fer. C’est pourquoi le réseau s’est rapidement développé, centré sur Paris. L’implantation des chemins de fer par les propriétaires de réseaux et les propriétaires d’industries, a favorisé le développement de deux nouvelles classes sociales : la grande bourgeoisie d’affaires et le prolétariat. La misère des ouvriers va causer de nombreux mouvements sociaux dans lesquels les ouvriers vont faire connaître leurs revendications. Au même moment, les grandes villes sont réaménagées : amélioration des égouts, aménagement de boulevards. À Paris, les travaux d’embellissement sont dirigés par Haussmann. En 1914, la France est l’un des pays les plus riches au monde. La réputation de Paris est très bonne, surtout depuis l’Exposition universelle de 1900. Comme partout ailleurs, l’industrialisation en France crée des débats sociaux. Les conditions de vie et de travail des ouvriers sont misérables : salaires maigres et insuffisants, travail dur pour les enfants, ville et logements insalubres, etc. L’industrialisation est alors marquée par la lutte des classes et par les droits du travail. Depuis la Révolution française, c’est la liberté individuelle qui prime. La liberté des industriels brimait ainsi le droit des travailleurs, qui étaient alors sans protection par rapport à leurs patrons. C’est en 1841 que la première loi sur le travail a été instaurée en France. Cette loi interdisait le travail au moins de 8 ans, limitait à 8 heures la journée de travail aux enfants entre 8 et 12 ans, limitait aussi à 12 heures la journée de travail pour les enfants entre 12 et 16 ans. De plus, les enfants âgés de moins de 13 ans ne pouvaient travailler la nuit. Toutefois, cette loi n’était pas réellement mise en application puisqu’il n’y avait pratiquement pas d’inspection dans les usines. De plus, il faut également préciser que les parents souhaitaient que leurs enfants travaillent, car la famille n’avait pas suffisamment d’argent. En 1845 et 1846, les mauvaises récoltes ont causé une pénurie alimentaire. Les importations de produits alimentaires ont alors augmenté, tout comme le prix des denrées et le coût de la vie. Les agriculteurs et les ouvriers étaient alors encore plus pauvres qu’ils ne l’étaient déjà. La population, plus pauvre, achetait moins de biens industrialisés. Les industriels se retrouvaient avec une production plus grande, au moment même où les exportations diminuaient. Ne pouvant plus produire autant, les patrons ont congédié plusieurs ouvriers qui se trouvaient sans emploi, alors que tout coûtait plus cher. C’est le début de la crise industrielle. En janvier 1847, plusieurs banques étaient en difficultés financières, certaines faisaient faillite, dont la Caisse du commerce et de l’industrie. C’est alors que les taux d’intérêts ont augmenté considérablement. Malgré une récolte exceptionnelle au cours de l’été 1847, le prix du blé chute, causant la ruine des paysans et des spéculateurs. Au même moment, les investisseurs des compagnies de chemin de fer ont récolté moins de profits qu’ils ne l’espéraient et se sont retirés. La construction des chemins de fer a dû s’arrêter, mettant ainsi au chômage 800 000 ouvriers. L’ensemble des industries venait de perdre son principal client. En 1850, l’état intervient en instaurant une politique agricole. Cette politique visait surtout à ce qu’une crise comme celle-là ne se répète pas. En 1852, il y a eu une reprise économique grâce à la découverte de métaux précieux. La production industrielle a repris son cours et la situation financière est revenue à la normale. En 1871, la France a perdu une guerre menée contre les Prussiens. Par cette défaite, les Parisiens se sont sentis humiliés, même trahis par leur gouvernement. Craignant des mouvements révolutionnaires, le chef de la République et le gouvernement se sont installés à Versailles. De Versailles, le gouvernement a imposé plusieurs mesures qui ont fait diminuer la qualité de vie des citoyens : remboursement obligatoire des commerces et des loyers, retrait de l’indemnité versée à la garde nationale. À l’époque, la garde nationale comportait plus de 180 000 hommes qui s'étaient tous retrouvés alors sans source de revenus. La tension grimpait rapidement dans la capitale française. Au même moment, le gouvernement, toujours à Versailles, souhaitait récupérer 227 canons. Ces canons avaient été installés à Montmartre pendant la guerre contre les Prussiens. Le 18 mars 1871, 4 000 soldats sont partis vers Paris avec l’ordre de ramener les 227 canons. La population parisienne ne les a pas laissé faire : il y a eu une émeute au cours de laquelle deux généraux ont été fait prisonniers. Quelques heures plus tard, ces deux prisonniers étaient exécutés alors que des émeutes sévissaient partout dans la ville. Les membres de la garde nationale se sont associés en fédération et s’appelaient les fédérés. Suite à ces évènements imprévus, le gouvernement a ordonné aux soldats, dont la fidélité était incertaine, d’évacuer Paris le soir même. Les militants, les anarchistes, les socialistes et les jacobins ont alors pris le contrôle de la ville. Trente d’entre eux se sont réunis dans la confusion à l’hôtel de ville, avant de former un nouveau comité central. Le 26 mars, ce comité a lancé des élections municipales. Le 28 mars, la Commune de Paris est déclarée : 79 élus contrôlaient la ville, indépendamment du gouvernement. Ces nouveaux élus ont rédigé une Déclaration au peuple français, dans laquelle ils proposaient aux autres villes de la France de créer une association fédérale. La Commune de Paris a tenté de gouverner la capitale, tout en réprimant les révoltes et les assauts des soldats. L’armée française a réussi à mettre fin à la Commune de Paris après la Semaine sanglante, qui a débuté le 21 mai 1871. Le gouvernement, après avoir réuni une armée suffisante, a lancé un assaut contre Paris. L’objectif était clair : mettre fin à la Commune et reprendre le contrôle de la capitale. Pour y parvenir, l’armée a dû conquérir Paris une barricade après l’autre. Au même moment, la Commune a voté en faveur du Décret des otages, qui permettait d’exécuter les otages sans procès. Tout au long de cette semaine de batailles, les Fédérés ont exécutés environ 40 otages en plus de mettre le feu à la ville. Au total, 4 000 personnes ont perdu la vie au cours des affrontements. Le 28 mai 1871, l’armée a repris le contrôle. Cette journée marque la fin de la Commune de Paris. Quelque 38 000 personnes ont été arrêtées. En 1889, le 1er mai est devenu une journée officielle de revendications des ouvriers et des travailleurs. Pendant cette journée, les travailleurs faisaient généralement la grève et en profitaient pour manifester, faire valoir leur point de vue et leur valeur, faire connaître leurs revendications, etc. Encore aujourd’hui, le 1er mai souligne la fête des travailleurs, célébrée dans de nombreux pays : c’est la Journée internationale des revendications des travailleurs. Le 29 avril 1891, les patrons de la ville de Fourmies appréhendaient le 1er mai avec ses grèves, ses manifestations et ses revendications. C’est pourquoi les patrons ont rédigé un texte : Le Manifeste des Industriels contre le 1er mai, dans lequel ils tentaient de convaincre leurs ouvriers de ne pas participer aux activités liées au 1er mai. Selon ces patrons, les mouvements des travailleurs ne pouvaient que mener à la ruine de l’industrie. De plus, les industriels de Fourmies considéraient que les conditions de travail de leurs ouvriers étaient au-dessus de la moyenne. De plus, les industriels, par ce manifeste, s’étaient engagés à se défendre dans cette lutte injustifiée. Lorsque les industriels ont vu que les ouvriers désiraient tout de même participer aux activités grévistes, ils ont craint les émeutes possibles. C’est pour contrer les possibles émeutes du 1er mai que les patrons ont exigé que des militaires soient envoyés à Fourmies. Le matin du 1er mai 1891, comme prévu, les ouvriers ne travaillaient pas, sauf quelques-uns. Les ouvriers en grève ont voulu faire cesser les activités de ceux qui travaillaient. Sentant monter la tension, les troupes de soldats ont chargé les grévistes avant d’en arrêter deux d’entre eux. L’agitation ne s’est pas arrêtée là à Fourmies puisqu’en après-midi, de nombreux manifestants se sont rassemblés pour exiger la libération des deux prisonniers. Les soldats ont chargé de nouveau sur les manifestants tandis que ces derniers leur lançaient des pierres. À 18h30, les soldats ont obtenu l’ordre d’ouvrir le feu sur la foule. La fusillade n’a duré que quelques minutes, mais a causé 9 morts et 35 blessés. Depuis, cet évènement est gravé dans les mémoires de tous les militants socialistes. Les arts du 19e siècle en France sont marqués par les transformations sociales. En effet, plusieurs auteurs et artistes désiraient représenter la dure réalité des ouvriers et des citadins. Les oeuvres d’art ne visaient plus seulement un embellissement de la réalité, elles tentent de la représenter le plus fidèlement possible. Plusieurs romans et peintures issues du 19e siècle mettent ainsi en scène des personnages populaires : ouvriers, travailleurs des mines, voyageurs dans le train, paysans, petits commerçants, etc. Dans son recueil de poèmes, Victor Hugo a rassemblé plusieurs poèmes, certains racontent même des moments de sa vie. Publié en 1856, le recueil Les Contemplations réunit des textes écrits entre 1846 et 1855. Au moment où Victor Hugo rédige ces poèmes, il est en exil en Angleterre. Il faut ici préciser que Victor Hugo ne s’est pas seulement contenter d’écrire des poèmes, des romans, des pièces de théâtre et des textes revendicateurs. Il s’est grandement impliqué dans la vie politique avant de s’impliquer activement dans les mouvements révolutionnaires, ce pourquoi il a dû s’exiler. D’ailleurs, la plupart des textes de Victor Hugo visent à sensibiliser ses lecteurs à certains problèmes sociaux, comme dans Les Misérables ou Le dernier jour d’un condamné. Divisé en 6 livres, le recueil Les Contemplations partage les poèmes selon certains thèmes : le jeunesse de l’auteur, ses amours, la mort de sa fille, la méditation et l’espoir. Toutefois, le troisième livre s’attarde à la pitié. C’est dans ce livre que Victor Hugo dépeint, avec sensibilité, la misère dans les villes et dans la société moderne. Pendant la Commune de Paris, les Fédérés sentaient la pression que le gouvernement de Versailles exerçait. Le poète Eugène Pottier rédige alors un texte visant à stimuler la force des insurgés. Quelques années plus tard, en 1888, Pierre Degeyter met ce poème en musique. Véritable chant révolutionnaire, cette chanson est devenue officiellement, en 1904, l’hymne du mouvement ouvrier mondial. Depuis ce temps, L’Internationale a été traduite en de très nombreuses langues. De nombreux partis communistes l’ont également choisie comme chant officiel. Le roman Germinal a été publié en 1885. Ce texte de Zola s’inscrit dans le vaste projet d’écriture de l’auteur. En effet, Émile Zola désirait créer un nouveau genre de roman, plus adapté à la société : le roman naturaliste. Le but de Zola était surtout d’interpréter de comprendre les phénomènes de la nature, grâce à l’écriture. En fait, Zola visait surtout à s’inspirer de la méthode scientifique de l’expérimentation afin de vérifier comment et par quoi les personnages sont conditionnés : milieu social, travail, famille, etc. Il recherchait ainsi les causes du vice dans l’hérédité. Pour y parvenir, il était essentiel que l’écrivain conserve une vision objective et réaliste de son sujet. La plupart des personnages de Zola sont issus du peuple urbain. Germinal s’inscrit dans cette visée, tout comme l’ensemble des romans de la série des Rougon-Macquart et montre un exemple de la lutte des classes et de la révolte sociale. Le point de vue de Zola, bien qu’objectif, tente de démontrer la misère dans laquelle les ouvriers doivent vivre. Dans Germinal, Zola met en scène un jeune chômeur, Étienne Lantier. L’histoire se déroule en pleine crise industrielle : les emplois sont rares et les conditions de vie sont misérables. Le protagoniste réussit tout de même à se trouver un emploi dans une mine. La narration de Zola donne une image réaliste forte et frappante du monde ouvrier. Très tôt, le jeune héros est révolté par l’injustice sociale et les conditions de vie des mineurs. Il propage rapidement ses idées révolutionnaires au sein de ses collègues miniers, tandis que la compagnie diminue le salaire des ouvriers. Étienne Lantier pousse les mineurs à la grève. Les patrons sont intraitables et les ouvriers sont de plus en plus affamés. | 9103eab9-6551-4efe-aba3-3de174358d0a |
L'addition et la soustraction de fractions rationnelles
Soit l’addition des fractions rationnelles suivantes : |\displaystyle \frac{x}{x-2} + \frac{2}{x-1}| 1. Les polynômes au numérateur et au dénominateur sont déjà factorisés. 2. Poser les restrictions, c'est-à-dire trouver les valeurs de |x| pour lesquelles les dénominateurs auraient une valeur de |0|. |x-2 \neq 0 \to x \neq 2| |x-1 \neq 0 \to x \neq 1| 3. Il n’y a pas de facteurs communs à simplifier dans chacune des fractions. 4. Trouver un dénominateur commun. Il manque le facteur |(x-1)| au dénominateur de la première fraction et il manque le facteur |(x-2)| au dénominateur de la deuxième fraction pour qu’elles aient le même dénominateur. Transformons les deux fractions en fractions équivalentes pour qu’elles aient le même dénominateur. | \displaystyle \frac{x(x-1)}{(x-2)(x-1)} + \frac{2(x-2)}{(x-1)(x-2)}| 5. Additionner les deux fractions. |\displaystyle \frac{x(x-1) + 2(x-2)}{(x-2)(x-1)}| |=\displaystyle \frac{x^2 - x + 2x - 4}{(x-2)(x-1)}| |=\displaystyle \frac{x^2 + x - 4}{(x-2)(x-1)}| 6. Il n’y a pas de facteurs communs alors la simplification s’arrête ici. Réponse : On écrit la fraction rationnelle simplifiée en n’oubliant pas de donner les restrictions trouvées initialement. |\displaystyle\frac{x}{x-2} + \frac{2}{x-1}= \frac{x^2 + x -4}{(x-2)(x-1)}| où |x \neq 1| et |x \neq 2| Soit l’addition des fractions rationnelles suivantes : |\displaystyle \frac{x-3}{x^2+3x+2} + \frac{x-2}{x^2-1}| 1. On peut factoriser les deux polynômes des dénominateurs. On factorisera |x^2+3x+2| par un cas de trinôme et |x^2-1| se factorisera à l’aide d’une différence de carrés. |x^2+3x+2 = (x+1)(x+2)| |x^2-1 = (x+1)(x-1)| Ce qui donne maintenant les deux fractions suivantes : |\displaystyle \frac{x-3}{(x+1)(x+2)} + \frac{x-2}{(x+1)(x-1)}| 2. On doit poser les restrictions. Trouvons les valeurs de |x| pour lesquelles les dénominateurs auraient une valeur de |0|. |x+1 \neq 0 \to x \neq -1| |x+2 \neq 0 \to x \neq -2| |x-1 \neq 0 \to x \neq 1| 3. Il n’y a pas de facteurs communs à simplifier dans chacune des fractions. 4. Trouvons un dénominateur commun. Il manque le facteur |(x-1)| au dénominateur de la première fraction et il manque le facteur |(x+2)| au dénominateur de la deuxième fraction pour qu’elles aient le même dénominateur. Transformons les deux fractions en fractions équivalentes pour qu’elles aient le même dénominateur. |\displaystyle \frac{(x-3)(x-1)}{(x+1)(x+2)(x-1)} + \frac {(x-2)(x+2)}{(x+1)(x-1)(x+2)}| 5. Additionnons les deux fractions. |\displaystyle \frac{(x-3)(x-1) + (x-2)(x+2)}{(x+1)(x+2)(x-1)}| |=\displaystyle \frac{(x^2 - x - 3x + 3) + (x^2 + 2x - 2x - 4)}{(x+1)(x+2)(x-1)}| |=\displaystyle \frac{(x^2 - 4x + 3) + (x^2 - 4)}{(x+1)(x+2)(x-1)}| |=\displaystyle \frac{x^2 - 4x + 3 + x^2 - 4}{(x+1)(x+2)(x-1)}| |=\displaystyle \frac{2x^2 - 4x - 1}{(x+1)(x+2)(x-1)}| 6. Il n’y a pas de facteur commun alors la simplification s’arrête ici. Réponse : On écrit la fraction rationnelle simplifiée en n’oubliant pas de donner les restrictions que trouvées initialement. |\displaystyle \frac{x-3}{x^2+3x+2} + \frac{x-2}{x^2-1} = \frac{2x^2 - 4x - 1}{(x+1)(x+2)(x-1)}| où |x \neq -2|, |x \neq -1| et |x\neq 1| Soit la soustraction des fractions rationnelles suivantes : |\displaystyle \frac{x+1}{x^2+2x+1} - \frac{x+3}{x^2+4x+3}| 1. On peut factoriser les deux polynômes des dénominateurs. On factorisera |x^2+2x+1| par un cas de trinôme et |x^2+4x+3| se factorisera aussi à l’aide d’un cas de trinôme. |x^2+2x+1 = (x+1)(x+1)| |x^2+4x+3 = (x+1)(x+3)| Ce qui donne maintenant les deux fractions suivantes : |\displaystyle \frac{(x+1)}{(x+1)(x+1)} - \frac{(x+3)}{(x+3)(x+1)}| 2. On doit poser les restrictions. Trouvons les valeurs de |x| pour lesquelles les dénominateurs auraient une valeur de |0|. |x+1 \neq 0 \to x \neq -1| |x+3 \neq 0 \to x \neq -3| 3. On peut simplifier des facteurs communs. |\displaystyle \frac{\color{red}{(x+1)}}{\color{red}{(x+1)}(x+1)} - \frac{\color{blue}{(x+3)}}{\color{blue}{(x+3)}(x+1)}| |=\displaystyle \frac{1}{(x+1)} - \frac{1}{(x+1)}| 4. Les deux fractions ont le même dénominateur. 5. Soustrayons les deux fractions. |\displaystyle \frac{1-1}{(x+1)} = \frac{0}{(x+1)} = 0| 6. Il n’y a rien d’autre que l’on peut simplifier. Réponse : On écrit la réponse obtenue en n’oubliant pas de donner les restrictions trouvées initialement. |\displaystyle \frac{x+1}{x^2+2x+1} - \frac{x+3}{x^2+4x+3}= 0| où |x\neq -1| et |x\neq -3| Soit la soustraction des fractions rationnelles suivantes : |\displaystyle \frac{x-2}{x^2+4x+3} - \frac{2x+1}{x+3}| 1. On peut factoriser le polynôme du premier dénominateur. On factorisera |x^2+4x+3| par un cas de trinôme. |x^2+4x+3 = (x+1)(x+3)| Ce qui donne maintenant les deux fractions suivantes : |\displaystyle \frac{(x-2)}{(x+1)(x+3)} - \frac{(2x+1)}{(x+3)}| 2. On doit poser les restrictions. Trouvons les valeurs de |x| pour lesquelles les dénominateurs auraient une valeur de |0|. |x+1 \neq 0 \to x \neq -1| |x+3 \neq 0 \to x \neq -3| 3. Il n'y a pas de facteurs communs. 4. Trouvons un dénominateur commun. Il manque le facteur |(x+1)| au dénominateur de la deuxième fraction pour qu’elles aient le même dénominateur. Transformons les deux fractions en fractions équivalentes pour qu’elles aient le même dénominateur. |\displaystyle \frac{(x-2)}{(x+1)(x+3)} - \frac{(2x+1)(x+1)}{(x+3)(x+1)}| 5. Soustrayons les deux fractions. |\displaystyle \frac{(x-2)-(2x+1)(x+1)}{(x+1)(x+3)}| |=\displaystyle \frac{x-2-(2x^2+2x+x+1)}{(x+1)(x+3)}| |=\displaystyle \frac{-2x^2-2x-3}{(x+1)(x+3)}| 6. Il n’y rien d’autre que l’on peut simplifier. Réponse : On écrit la réponse obtenue en n’oubliant pas de donner les restrictions trouvées initialement. |\displaystyle \frac{x-2}{x^2+4x+3} - \frac{2x+1}{x+3} = \frac{-2x^2-2x-3}{(x+1)(x+3)}| où |x\neq -3| et |x\neq -1| | 915595b2-1630-496d-8f08-58236860f389 |
Le rôle des paramètres dans une fonction valeur absolue
Lorsqu’on ajoute les paramètres |a,| |b,| |h| et |k| à la forme de base |f(x)={\mid}x{\mid}| on obtient ce qu'on appelle la forme canonique (aussi appelée forme transformée) de la fonction valeur absolue. Tu peux modifier les paramètres |\mathbb{a}|, |h| et |k| dans l'animation interactive qui suit pour voir leurs effets sur la fonction valeur absolue. Observe bien les modifications qui s'opèrent sur la courbe transformée (en noir) par rapport à la fonction de base (en bleu). Tu peux en profiter pour observer l'effet de la modification des paramètres sur les propriétés de la fonction. Par la suite, tu pourras poursuivre la lecture de la fiche pour avoir toutes les précisions sur chacun des paramètres. Remarque : On utilise simplement l'équation |f(x)=\mathbb{a} {\mid}x - h{\mid} + k| puisque le paramètre |b| est superflu. Lorsque |{\mid}a{\mid} > 1 :| Plus la valeur absolue du paramètre |a| est grande, plus les branches du graphique de la fonction valeur absolue se rapprochent de l'axe des |y| parce que la courbe est étirée verticalement. On dirait que l'ouverture se referme. Lorsque |0< {\mid}a{\mid} < 1 :| Plus le paramètre |a| est petit (près de 0), plus les branches du graphique de la fonction valeur absolue s'écrasent vers l'axe des |x.| On dirait que l'ouverture s'agrandit. Le paramètre |a| est aussi responsable de l’orientation de la courbe de la fonction valeur absolue. Lorsque |a| est positif |(a>0) :| L’ouverture de la courbe de la fonction valeur absolue est dirigée vers le haut. Lorsque |a| est négatif |(a<0) :| L’ouverture de la courbe de la fonction valeur absolue est dirigée vers le bas. Lorsque |{\mid}b{\mid} > 1 :| Plus la valeur absolue du paramètre |b| est grande, plus l’ouverture de la courbe de la fonction valeur absolue est petite. Lorsque |0< {\mid}b{\mid} < 1 :| Plus le paramètre |b| est petit (près de 0), plus l’ouverture de la courbe de la fonction valeur absolue est grande. Lorsque |h| est positif |(h>0) :| La courbe de la fonction valeur absolue se déplace vers la droite. Lorsque |h| est négatif |(h<0) :| La courbe de la fonction valeur absolue se déplace vers la gauche. Lorsque |k| est positif |(k>0) :| La courbe de la fonction valeur absolue se déplace vers le haut. Lorsque |k| est négatif |(k<0) :| La courbe de la fonction valeur absolue se déplace vers le bas. | 915a4d29-9e16-42e2-82a7-1c8196386099 |
La composition
La composition est un procédé qui permet la création des mots composés. Mot composé? Éléments séparés Est-il possible de les employer seuls? 1. cerf-volant [cerf] et [volant] Oui : « Le cerf avançait dans les bois tandis que l’oiseau, volant au-dessus des arbres, migrait vers le sud. » 2. reconduire [re] et [conduire] Non. L’élément re est un préfixe qui ne peut pas être employé seul dans une phrase. Mot composé? Éléments séparés Est-ce possible d’y insérer un adjectif? 1. papier journal [papier] et [journal] Non : « Le papier froissé journal traînait sur le sol. » - papier journal est un mot composé On peut substituer le mot composé par un autre de même classe. Mot composé? Mot de même classe Substitution correcte? 1. papier journal (nom) feuille (nom) Oui : « Le papier journal traînait sur le sol » peut être remplacé par : « La feuille traînait sur le sol. » - papier journal est un mot composé 1. Union des deux mots en un seul mot millepatte 2. Union des mots avec des traits d’union cerf-volant 3. Mots séparés par des espaces machine à écrire Construction Exemples 1. nom + nom porte-fenêtre 2. nom + préposition + nom (ou infinitif) cuillère à soupe, arc-en-ciel 3. nom + adjectif sang-froid 4. adjectif + nom beau-père 5. verbe + nom attrape-nigaud 6. verbe + verbe savoir-faire 7. verbe + adverbe couche-tard 8. phrase un je-ne-sais-quoi Construction Exemples 1. adjectif + adjectif franco-ontarien, aigre-doux 2. adverbe + adjectif (ou adjectif participe) bienheureux 3. adjectif + nom rouge vin, vert forêt Une locution est un adverbe, un verbe, une préposition ou une conjonction composé(e) de deux ou plusieurs mots. Type de locution Construction Exemples 1. Locution adverbiale adverbe + adverbe là-bas, bientôt préposition + adverbe à jamais, d’ailleurs 2. Locution verbale verbe + (déterminant) + nom avoir l’air, rendre l’âme, avoir lieu 3. Locution prépositive préposition + préposition (ou adverbe) autour de, par-dessus préposition + nom (avec ou sans déterminant) + préposition à l’égard de, par rapport à nom + préposition face à, grâce à adverbe + préposition contrairement à 4. Locution conjonctive préposition + que avant que, pour que adverbe + que aussitôt que, bien que préposition + nom + que à condition que, de crainte que | 916e9388-c3c2-4e94-9269-a85bfb3b7ad3 |
Conjugaison
La conjugaison, c’est la liste de toutes les formes possibles que peut prendre un verbe en fonction de la personne et du nombre, du temps et du mode. Conjuguer un verbe, c'est faire la démonstration de toutes ses formes possibles. Cela peut paraître complexe et surtout très long. Heureusement, plusieurs principes de conjugaison reviennent pour tous les verbes. D'autres éléments sont importants à connaître pour réussir à bien conjuguer : | 9172a541-be20-4b22-8400-010c26422cbd |
L'évolution de la société coloniale en Nouvelle-France (1608-1760)
Au début du 17e siècle, la France amorce la colonisation du territoire de la Nouvelle-France. Cette colonisation, qui débute modestement, est d'abord remise entre les mains des compagnies de traite des fourrures. Cependant, en 1663, elle sera reprise par l'État grâce à l'instauration du gouvernement royal. À partir de la fin du 17e siècle jusqu'au milieu du 18e siècle, quatre guerres intercoloniales éclatent entre la Nouvelle-France et les Treizes colonies. La dernière guerre intercoloniale, la guerre de la Conquête, scellera définitivement le sort de la Nouvelle-France, qui passera aux mains des Britanniques en 1760. | 91b886fa-117d-494c-9d5d-1badbd786791 |
Wilfrid Laurier
Wilfrid Laurier est un avocat, un journaliste et un homme politique canadien. Il est le septième premier ministre du Canada et le premier francophone à occuper ce poste. Les actions de Wilfrid Laurier présentent des ambivalences. En effet, élu majoritairement grâce au Québec, Laurier refuse de rendre la monnaie et la poste bilingues et d’obliger les hauts gradés militaires à parler français. Aussi, il refuse d’accorder le droit de vote aux femmes et de créer des assurances sociales. De plus, par sa politique pour les écoles francophones catholiques au Manitoba, il prive les francophones de leurs écoles séparées. Toutefois, il défend les droits des Franco-Ontariens à l’instruction bilingue, il encourage l’immigration vers l’Ouest canadien en créant un nouveau chemin de fer transcontinental et crée les provinces de l’Alberta et de la Saskatchewan. Aussi, il appuie la participation de volontaires canadiens à la Première Guerre mondiale et milite contre la conscription obligatoire. Les années de mandat de Wilfrid Laurier sont teintées de controverses au sujet des langues officielles. Ses décisions, souvent impopulaires auprès des citoyens, tant francophones qu’anglophones, font de lui un personnage politique mitigé. Toutefois, il est reconnu pour son esprit de conciliation et pour avoir permis au Canada de s’affirmer à l’international, et surtout envers le Royaume-Uni. 1841 : Wilfrid Laurier naît le 20 novembre, à Saint-Lin. 1871 : Il est élu député de justesse dans la circonscription de Drummond-Arthabaska. 1877 : Le premier ministre Alexander Mackenzie le nomme ministre du Revenu intérieur. 1885 : S’étant un peu éloigné de la vie politique puisque son parti n’est plus au pouvoir depuis sept ans, l’intérêt de Wilfrid Laurier se ranime à la suite de la pendaison de Louis Riel, le 16 novembre 1885. Le politicien prônera dès lors la nécessité d’unifier les francophones et les anglophones au Canada. 1887 : Le caucus libéral fédéral choisit Wilfrid Laurier comme chef de parti. 1896 : Le Parti libéral du Canada remporte les élections, faisant de Wilfrid Laurier le premier ministre du pays. 1896 : Au début de son mandat, il décrète que les francophones de confession catholique, au Manitoba, pourront bénéficier d’une éducation en langue française, si le nombre d’élèves le justifie. 1905 : Le premier ministre supervise la création de deux nouvelles provinces du Dominion du Canada : l’Alberta et la Saskatchewan. 1909 : La ville de Rapide-de-l’Orignal est renommée Mont-Laurier en l’honneur du premier ministre. 1910 : Optant pour un compromis visant à contenter les impérialistes et les nationalistes, Laurier crée la marine royale canadienne pour soutenir l’Angleterre. Cette décision est applaudie à Londres, mais désapprouvée au Canada. 1911 : Accusé de manquer de loyauté envers l’Angleterre et de pousser le pays à l’annexion politique avec les États-Unis par le renouvellement du Traité de réciprocité, Wilfrid Laurier déclenche des élections pour régler la question. Il perd ces élections, et le pouvoir passe aux mains des conservateurs. Laurier n’est plus réélu par la suite, mais devient le chef de l’opposition officielle. 1919 : Il décède le 17 février, à Ottawa. | 91d98aaf-b0c4-45ce-a09f-3c1aaba1282a |
Negative Form of Imperative
Don't try this at home! Do not disturb this class. Don't put your feet on the table. Do not return this book. Don't lose your new phone! Do not even attempt this jump, it is way too high! | 91dc2b7e-7a64-4ecc-ac66-7926e649dc17 |
Mon, m'ont et mont
Mon est un déterminant possessif qui montre la possession d’un objet ou la relation étroite entre deux réalités. Mon frère et mon oncle sont venus me rendre visite. Ton frère et ton oncle sont venus me rendre visite. Mon projet n'a pas plu à toute la classe. Son projet n'a pas plu à toute la classe. M'ont est le pronom m' (me) accompagné du verbe avoir conjugué au présent de l'indicatif à la 3e personne du pluriel. Ce verbe peut également être un auxiliaire de conjugaison servant à la formation des temps composés. Ces élèves m’ont comme enseignante. Ces élèves m’avaient comme enseignante. Les policiers m’ont demandé de rester à la maison. Les policiers m’avaient demandé de rester à la maison. Mont est un nom commun qui désigne une « importante élévation du relief environnant ». Escalader ce mont imposant est un défi rempli de risques. Escalader cette montagne imposante est un défi rempli de risques. Sur cette carte, tu verras le mont que j'aimerais gravir. Sur cette carte, tu verras la montagne que j'aimerais gravir. Accéder au jeu | 91ddea33-5e6e-48d5-84ba-5a4ed65c2aef |
La structure du texte narratif
Un texte narratif est une histoire réelle ou fictive racontée à l’aide d’un narrateur. L'histoire racontée peut être vraisemblable ou invraisemblable. Il s'agit d'un texte qui décrit une succession de faits qui s'enchaînent. Il présente un ou des personnages qui évolue(nt) dans un temps donné et un lieu donné. À consulter : | 92121d74-5ae8-4b76-82ba-ecc3ecc12561 |
Simple Past with Other Verbs
Regular verbs: I walked. He danced. We cooked. Irregular verbs: I ate. She wrote. We slept. Affirmative: I baked and ate some cake. Negative: I didn't bake this cake. Yes/No questions: Did you like the cake? Wh-questions: Where did you buy this cake? | 923a0cea-16af-4259-9e41-6a1a6b407ce4 |
Le rayonnement international de Montréal
Montréal a été le théâtre de plusieurs activités qui ont fait connaître la métropole à travers le monde. Certains évènements n’ont eu lieu qu’une seule fois, mais Montréal en garde encore des traces et le prestige qui leur est associé. D’autres évènements reviennent annuellement et incitent de nombreux étrangers à venir séjourner à Montréal. Aujourd’hui, on dit de Montréal qu’elle est une ville de festivals, car ils sont nombreux à y avoir lieu, tout au cours de l’année. Suivant l’initiative du maire Jean Drapeau, Montréal a été désignée ville hôtesse d’une énorme exposition universelle en 1967. Cette exposition a fait connaître Montréal partout dans le monde. Une exposition universelle est conçue pour que tous les pays qui y participent puissent présenter les dernières innovations technologiques qu’ils ont développées. Pour accueillir les pavillons et les visiteurs venus du monde entier, l’île Sainte-Hélène a été agrandie. Se servant de la terre dégagée par la construction du métro, les organisateurs de l’événement ont doublé sa superficie, et même créé une île tout à fait artificielle, l’île Notre-Dame, où a lieu depuis plusieurs années le grand prix de Formule 1 du Canada. Cet espace a initialement été baptisé Terre des Hommes (en référence au roman d’Antoine de Saint-Exupéry). Plus de 90 pavillons ont été construits sur les îles. Un monorail assurait le transport des visiteurs sur le site. Il en reste aujourd’hui une section (le Minirail) qui ceinture une partie de La Ronde. L’exposition a été d’une ampleur suffisamment considérable pour stimuler des projets d’envergure à Montréal : le pont-tunnel Louis-Hippolyte-Lafontaine, le métro, le parc d’attractions La Ronde, etc. L’expo 67 a duré six mois et a attiré plus de 50 millions de visiteurs. Aujourd’hui, outre les souvenirs, il reste de l’Expo 67 des traces bien visibles. La Ronde est devenue le centre d’attraction de la grande région métropolitaine; les pavillons du Québec et de la France forment maintenant le Casino de Montréal; le pavillon états-unien (la Biosphère) a été transformé en musée de l’environnement. De plus, en périphérie du site de base, il est encore possible de contempler Habitat 67, une construction résolument exceptionnelle. Ces bâtiments sont aujourd’hui aménagés en appartements de luxe ayant un côté à la fois original et historique. À peine quelques années après avoir été le lieu de l’Expo 67, Montréal a été désignée pour recevoir les Jeux olympiques d’été de 1976. Une fois de plus, la ville était appelée à accueillir un évènement d’envergure qui allait attirer une foule de visiteurs. C’est en prévision de la tenue des Jeux olympiques que le Stade olympique, les Pyramides olympiques, le vélodrome et toutes les installations qui jouxtent le stade sur la rue Pierre-de-Coubertin, près du métro Pie-IX, ont été bâtis. C’est lors des Jeux de 1976 que la gymnaste roumaine Nadia Comaneci a battu tous les records en obtenant les premières notes parfaites de l’histoire de la gymnastique. Après la tenue des Jeux, les installations olympiques ont été récupérées à diverses fins. Le Stade olympique a été transformé en stade de baseball pour les Expos de Montréal, puis en Hall d’exposition pour différents salons et événements. Le vélodrome est devenu le Biodôme de Montréal, un vaste complexe recréant quatre écosystèmes. Les Pyramides olympiques qui servaient à héberger les athlètes et les journalistes ont été converties en appartements. Depuis 1979, un grand évènement musical d’envergure mondiale a lieu tous les étés à Montréal. Décrit comme le plus gros festival de jazz au monde, le Festival International de Jazz de Montréal a acquis une solide réputation depuis sa création. Il combine des spectacles extérieurs gratuits à des représentations prestigieuses en salle. Lors de la tenue du Festival, certaines rues autour de la Place des Arts sont complètement fermées à la circulation afin de laisser place aux scènes extérieures et à la foule. Chaque année, à la fin de l’été, se tient le Festival des Films du Monde. Ce festival inclut plusieurs volets : compétition officielle de nombreux films d’origines diverses, projections extérieures et gratuites de certains films, programmation en salles de films variés. Cet évènement a lieu autour de la Place des Arts et la rue Sainte-Catherine est fermée à la circulation automobile dans ce secteur. Les « Francos » est un festival qui réunit des artistes francophones ou francophiles (qui aiment la langue française) provenant des quatre coins du monde. L’événement annuel met en valeur la chanson d’expression française et l’on peut y entendre autant les grandes vedettes que les artistes émergents. Le festival occupe à peu près le même espace que le Festival International de Jazz, aux alentours de la Place des Arts. Certains soirs d’été, depuis 1985, La Ronde est le théâtre d’une compétition internationale de pyrotechnie. Les plus grands artificiers du monde viennent démontrer leur savoir-faire dans une prestation d’une trentaine de minutes qui allie les feux d'artifice et la musique. Depuis l’instauration de cette compétition, les Montréalais affluent sur les zones proches du site pour contempler les feux. On peut observer les feux depuis La Ronde ou encore des berges du fleuve Saint-Laurent, du côté nord ou du côté sud. Les soirs de feux, le pont Jacques-Cartier est également fermé à la circulation automobile pour permettre aux spectateurs de s’y installer et de profiter du spectacle sous un autre angle. | 924a7f97-f95e-4082-9663-fdcb81c86f4e |
Les temps et les modes verbaux comme marques de modalité
Le conditionnel est souvent employé pour illustrer une probabilité, pour suggérer une hypothèse, pour nuancer des propos ou pour suggérer une certaine incertitude. Il serait enfermé en Afrique. (conditionnel passé) Il faudrait que les investisseurs se mobilisent. (conditionnel présent) J'aurais cru qu'il aurait pris cette décision plus tôt pour réussir à avoir des billets. (conditionnel passé) Il passerait sûrement son examen s'il étudiait davantage. (condtionnel présent) Le futur est souvent employé pour exprimer une certitude, pour anticiper un résultat ou pour évoquer une possibilité. Elle se rendra aux Jeux olympiques. (futur simple) Il aura parcouru plus de 30 km. (futur antérieur) Est-ce que Michel atteindra son objectif? (futur simple) Les enfants auront tout dévoré d'ici quelques minutes. (futur antérieur) Il existe d'autres marqueurs de modalité : | 924dfe1a-1313-466b-9a21-43e9cd2fb019 |
Les titres et les intertitres
Un titre est le nom que l'on donne à une partie du travail ou au travail en entier. Tout d'abord, chaque travail doit être nommé. Il faut donc que tu écrives le titre de ton travail sur ta page de présentation ou en en-tête de ton travail. Ton titre devra annoncer en quelques mots le sujet du texte que tu présentes à ton enseignant. Par la suite, tu devras séparer ton texte (s'il est assez long pour le faire) en différentes sections et leur donner un titre. Tu dois commencer chacune de tes sections sur de nouvelles pages. Si tes sections de texte sont assez longues, tu peux les subdiviser en sous-sections et leur donner un intertitre. Ceci peut être utile, par exemple, pour bien séparer les thèses des arguments dans un texte argumentatif. | 927b576d-286c-477f-bebc-63512e7c874c |
Hans Christian Andersen
Hans Christian Andersen est un écrivain danois dont le succès n'a pas été automatique. Longtemps boudé dans son propre pays en raison de son égocentrisme que l'on jugeait dérangeant, il sera d'abord reconnu à l'étranger. Toutefois, grâce à ses nombreux voyages (notamment en Suisse, en Italie, en Grande-Bretagne et en France), il développera d'importantes relations littéraires (dont Charles Dickens, Honoré de Balzac et Alphonse de Lamartine) qui sauront valoriser son art aux yeux de ses contemporains danois et l'aideront à connaître la célébrité. Il est, aujourd'hui encore, un auteur marquant principalement pour ses contes (La Petite Sirène, La Reine des neiges, La Princesse au petit pois, La Petite Fille aux allumettes) dont les adaptations sont multiples. Le Vilain Petit Canard, également issu de sa plume d'auteur, est un conte autobiographique qui présente comment Andersen a été longtemps sévèrement critiqué par ses semblables avant d'atteindre la consécration. 1805: Le 2 avril, Hans Christian Andersen naît au sein d'une famille pauvre. 1822: Âgé seulement de 17 ans, Andersen commence à rédiger ses premiers textes. 1829: Il obtient un succès considérable pour son récit Un voyage à pied depuis le canal Holmen jusqu'au point d'Amager, ce qui lui assure une certaine notoriété, mais qui n'empêche pas la société littéraire danoise de nier son talent. 1830: Il publie son premier recueil de poésie qui reçoit un accueil élogieux, notamment de la part du roi qui lui remet une pension pour ce succès littéraire, ce qui lui permettra d'effectuer de nombreux voyages. 1832 - 1842: Il publie en brochures ses premiers récits merveilleux dont la forme est plutôt brève, histoires qui connaîtront un grand succès et qui s'adressent tant aux enfants qu'aux adultes. C'est dans cette période que ses contes les plus célèbres (La Petite Sirène, La Reine des neiges, etc.) naîtront. 1833 - 1834: L'auteur visite la France et l'Italie. 1848: La première publication complète de ses oeuvres paraît à Leipzig et comprend trente cinq volumes, dont la plupart ont été traduits en français. 1860: Il est reçu chaleureusement par le roi Christian IX de Danemark à Copenhague et devient le conteur de ses enfants, ce qui lui assure une renommée définitive au sein de son pays. 1875: À Rolighe, le 5 août, Hans Christian Andersen meurt. | 9283a9e4-9824-4044-bfcb-206f39fec8d6 |
Le système reproducteur masculin et son anatomie
Le système reproducteur masculin regroupe l'ensemble des organes qui interviennent dans la reproduction chez l'homme. Ce système comprend les organes reproducteurs ainsi que les glandes hormonales qui leur sont liées. Le système reproducteur masculin est particulier puisqu'il remplit deux fonctions. D'abord, il permet de participer à la création de nouveaux individus possédant un bagage génétique provenant du mélange des gènes des parents. Ensuite, ce système aide à maintenir l'équilibre physiologique chez l'homme en jouant un rôle très important dans la dernière phase de la croissance : la puberté. L'anatomie du système reproducteur de l'homme inclut: La partie externe du système reproducteur de l'homme comporte deux structures principales : le scrotum, qui contient les testicules, et le pénis, organe reproducteur de l'homme. Le scrotum est un sac qui contient les testicules. Il est situé à la base du pénis et est suspendu sous la cavité abdomino-pelvienne. Il est séparé en son milieu afin de former deux moitiés. Chacune d’entre elles contient un testicule. Le pénis est un organe permettant la reproduction sexuée des humains par le dépôt du sperme à l'intérieur du système reproducteur de la femme. L'extrémité du pénis est en forme de cloche et porte le nom de gland. Au bout du gland se trouve une ouverture, soit le méat urinaire, par laquelle le sperme et l'urine sont évacués. Cette structure ne fait par contre pas partie du système reproducteur de l'homme. Le prépuce est la peau qui recouvre le gland. L’ablation du prépuce, appelé circoncision, peut être pratiquée pour des raisons médicales (infections répétées), pour des raisons hygiéniques ou encore pour des raisons religieuses (particulièrement associée à la communauté juive). La partie interne du système reproducteur de l'homme comporte la majorité des structures de celui-ci. Cette partie comporte les testicules, siège de la production des spermatozoïdes, un réseau de canaux où circule les spermatozoïdes, ainsi que quelques glandes annexes. Les testicules ont deux fonctions : produire les spermatozoïdes (spermatogenèse) et production d'hormones (comme la testostérone). Ils sont d’une longueur d’environ 4 cm et d’un diamètre d’environ 2,5 cm. Lorsque les spermatozoïdes quittent les tubules séminifères, ils empruntent d’abord l’épididyme. Ce canal est accolé au testicule et constitue le réservoir principal des spermatozoïdes vivants. Ensuite, les spermatozoïdes emprunteront le canal déférent. La partie terminale de ce dernier est élargie et on la nomme ampoule du canal déférent. Le conduit provenant de la vésicule séminale se joindra au circuit à cet endroit, c’est donc là que se mélangeront les spermatozoïdes et le liquide séminal. Le sperme se jettera ensuite dans le canal éjaculateur. Ce conduit rejoindra l’urètre au niveau de la prostate et le sperme sera expulsé via le méat urinaire. Les vésicules séminales Au nombre de deux, les vésicules séminales sont accolées à la vessie, sur la paroi postérieure. Elles mesurent entre 5 et 7 cm. Elles produisent un liquide qui composera la majeure partie du volume du sperme. Le canal de chaque vésicule séminale se joint au canal déférent et la fusion de ces canaux se nomme le conduit éjaculateur. La prostate Contrairement aux vésicules séminales, il n’y a qu’une prostate. Elle a environ la grosseur d’une balle de ping-pong et la forme d’un beigne. Elle entoure le canal éjaculateur et la partie de l’urètre située sous la vessie. Au moment de l’éjaculation, le liquide produit par la prostate se joint au sperme au niveau de la partie prostatique de l’urètre. Ce liquide nourrit et active les spermatozoïdes. Les glandes de Cowper Aussi appelées glandes bulbo-urétrales, les glandes de Cowper sont de la grosseur d’un pois et sont situées sous la prostate. Le liquide qu'elles produisent lubrifie l'extrémité du pénis lors des rapports sexuels. | 92b53796-0e1d-4a5e-a012-b96f388391cd |
Le tableau périodique des éléments
Le tableau périodique des éléments est un répertoire organisé de tous les éléments chimiques, ordonnés par numéro atomique croissant et organisés en fonction de leur configuration électronique et de leurs propriétés chimiques. Lorsqu’on a commencé à découvrir les éléments chimiques, ces derniers étaient regroupés sur une même liste, sans aucune classification. Cependant, avec le temps, on a remarqué que certains éléments avaient des propriétés semblables. Il a donc été nécessaire de trouver une classification pour mieux s’y retrouver. La classification utilisée aujourd’hui a été conçue par le russe Dimitri Ivanovich Mendeleïev. Premièrement, les éléments sont classés selon leur numéro atomique. On a donné le numéro 1 à l’atome qui a un proton, le numéro 2 a l’atome qui a deux protons et ainsi de suite. Comment les numéros atomiques évoluent-ils dans les cases du tableau périodique? Le numéro 1 (l’hydrogène) est en haut à gauche. À sa droite (un peu plus loin), on retrouve le numéro 2 (l’hélium). Une fois la ligne terminée, on descend d’une ligne puis on continue d’ajouter les atomes par ordre croissant de numéro atomique. Ce classement est semblable à celui que l'on retrouve dans un calendrier: les jours changent en ordre croissant de gauche à droite, puis, une fois la semaine terminée, on descend d'une ligne pour poursuivre avec la semaine suivante. Ce tableau n’est pas tout à fait régulier. En effet, on retrouve parfois des espaces vides entre les éléments. Cette structure est par contre nécessaire pour que les éléments qui ont des propriétés semblables soient les uns sous les autres. Par ailleurs, on donne le nom de famille chimique aux éléments qui ont ces propriétés semblables et donc qui sont dans la même colonne (la même ligne verticale). Les éléments qui sont placés dans une même famille chimique (ou même colonne) ont le même nombre d'électrons de valence. Les lignes horizontales, quant à elles, portent le nom de période. Par ailleurs, si l’on donne le nom de tableau périodique des élémentsà ce tableau, c’est justement parce que les propriétés reviennent périodiquement à chaque fois qu’on change de ligne. Le numéro de la période, situé à la gauche du tableau périodique, indique le nombre de couches électroniques que possède un atome. Pour valider ta compréhension à propos du tableau périodique de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante : | 92b7cf11-e090-43ec-9b2e-01ff5de2dab6 |
Les tribunaux pénaux internationaux (TPI)
La Cour internationale de Justice (CIJ) est l’une des six institutions créées lors de la fondation de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en 1945. Le rôle de ce tribunal est de régler les tensions et les conflits qui existent entre les États du monde. Un État est un ensemble territorial et politique administré par un gouvernement et délimité par des frontières à l'intérieur desquelles vit une population. Une institution est une organisation, encadrée par des règles et des lois, qui joue un rôle précis dans la société. Ce rôle peut être de nature politique, sociale, économique, religieuse, etc. Pour mieux comprendre ce qu’est une institution, tu peux regarder la vidéo C’est quoi… une institution?. Basée sur le droit international, la CIJ utilise différentes méthodes pacifiques, c’est-à-dire non-violentes, pour régler les désaccords entre les États. En voici quelques-unes : la médiation : négociation entre les États en désaccord impliquant un médiateur ou une médiatrice, c’est-à-dire une personne neutre, qui ne prend pas position, la conciliation : négociation entre les États en désaccord impliquant un conciliateur ou une conciliatrice, c’est-à-dire une personne représentant la justice, les accords régionaux : ententes entre États d’une même région du monde visant à faciliter, entre autres, le transport des biens et les échanges de services ou d’argent. Le droit international rassemble les règles et les normes qui dictent les relations entre les États, les personnes et les organisations sur la scène internationale. Celui-ci touche des sujets variés comme l’environnement, le commerce, le transport des biens et des services, les droits de l’Homme, etc. Le 25 novembre 1981, le Canada et les États-Unis ont demandé à la Cour internationale de Justice de régler un désaccord au sujet des zones de pêche qu’elles partageaient en raison de leur proximité avec le golfe du Maine. Les membres du jury se sont donc rencontrés pour décider des limites des frontières maritimes séparant chacun des États. Leur décision a été rendue le 12 octobre 1984. Le 14 août 1953, la France a demandé à la Cour internationale de Justice de régler un désaccord qu’elle avait avec le Liban au sujet d’une compagnie d’électricité nommée Électricité de Beyrouth. Après quelques mois, les gouvernements de la France et du Liban ont fini par s’entendre sur une solution commune. L’affaire a donc été fermée le 29 juillet 1954. Le tribunal de la CIJ doit régler les désaccords entre les États seulement lorsque ceux-ci lui demandent de le faire. D’autres organisations internationales comme l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) peuvent également s’adresser à lui pour qu’il rende une décision concernant des questions relatives à la sécurité mondiale. Le 27 août 1993, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a demandé à la Cour internationale de Justice son avis sur la question des armes nucléaires en contexte de guerre. L’OMS cherchait à savoir si elle avait le pouvoir d’interdire leur utilisation en raison de leurs effets sur la santé des individus et sur l’environnement. La CIJ a répondu que c’était plutôt à l’Organisation des Nations Unies (ONU) de le faire. Les tribunaux pénaux internationaux (TPI) ont été créés à partir de 1991 par l’ONU, à la suite des guerres civiles de l’ex-Yougoslavie (1991 à 1999) et du Rwanda (1994). Leur rôle est de condamner les criminels et les criminelles (personnes ou groupes de personnes) qui n’ont pas respecté le droit international humanitaire (DIH). Une guerre civile est un conflit armé qui se déroule à l’intérieur des frontières d’un État et qui oppose des civils ou des groupes militaires de ce même État. Le droit international humanitaire (DIH), aussi appelé droit des conflits armés ou droit de la guerre, détermine les règles de base à respecter lors d’une guerre (traitement des blessés et des prisonniers de guerre, interdiction sur les attaques contre la population civile et interdiction de certains types d’armes). Son but est de protéger les personnes qui ne participent pas ou ne participent plus à la guerre. De manière générale, le DIH veut empêcher que la population, les soldats blessés et les prisonniers de guerre souffrent. Le DIH est seulement appliqué en temps de guerre, contrairement au droit international qui est toujours en vigueur. Voici les principales accusations faites par les TPI : les crimes contre l’humanité tels que l’esclavage, la torture, le meurtre, la déportation (transfert de population contre sa volonté), les persécutions, les génocides (éliminations planifiées d’un groupe ou d’un peuple entier), les crimes de guerre tels que le meurtre, les mauvais traitements et la déportation des personnes qui ne participent pas ou ne participent plus à la guerre. Les tribunaux pénaux internationaux sont temporaires. Cela signifie qu’ils existent uniquement le temps que dure un procès (parfois plusieurs années). Par exemple, le tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie a été créé en 1993 et s’est terminé en 2017, pour un total de 24 ans. Des tensions ethniques, mais aussi politiques et religieuses, sont à l’origine des guerres civiles ayant eu cours sur le territoire de l’ex-Yougoslavie de 1991 à 1999. Ces guerres ont fait plus de 200 000 morts et plus de 5 millions de personnes ont été déportées. Le rôle du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) était de punir les responsables des meurtres, des tortures, des viols et des déportations de centaines de milliers de personnes. Ce tribunal a condamné 90 personnes sur les 161 qui ont été mises en accusation. Le 27 mai 1999, Slobodan Milosevic, chef d’État de l’ex-Yougoslavie, a été accusé d’avoir commis des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et des génocides. Malgré tout, il plaide non coupable. Il meurt en prison le 11 mars 2006 alors que le procès n’est pas encore terminé. Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), établi en Tanzanie, a été créé le 8 novembre 1994. Son but était de juger les auteurs du génocide visant à éliminer le peuple tutsi. Le génocide rwandais a fait plus de 800 000 morts entre avril et juillet 1994. Le TPIR, qui s’est terminé en 2015, a permis, entre autres, d’envoyer en prison plusieurs soldats, gendarmes, politiciens et citoyens qui avaient participé au massacre. Par exemple, le général Théoneste Bagosora, qui commandait l’armée rwandaise responsable du génocide, a été condamné à la prison à vie en décembre 2008 (sa condamnation a ensuite été réduite à 35 ans en 2011). Voici une entrevue accordée par Louise Arbour à l’Association canadienne pour les Nations Unies (ACNU) : Les grands Canadiens aux Nations unies : Louise Arbour Contrairement aux TPI, qui sont temporaires, la Cour pénale internationale (CPI), établie aux Pays-Bas, est un tribunal permanent. Le 1er juillet 2002, la CPI a été créée à la suite de la signature du traité nommé le Statut de Rome. Seuls les États qui ont signé le traité, aujourd’hui au nombre de 123 (celui-ci varie avec le temps), peuvent faire juger les criminels qui résident sur leur territoire ou qui y ont commis un crime. Le Canada fait partie des pays ayant signé le Statut de Rome. Tout comme les tribunaux pénaux internationaux, la CPI a pour but de juger les individus qui ont commis des crimes contre l’humanité, des génocides et des crimes de guerre. Il est important de comprendre qu’elle le fait seulement à la demande d’un pays ayant signé le traité. Depuis 2012, 7 pays ont eu recours à la CPI. Celle-ci a jugé 23 criminels liés à 14 affaires différentes. Le 10 juillet 2012, la CPI a condamné Thomas Lubanga Dyilo à 14 ans de prison pour avoir commis des crimes de guerre. Il a été accusé d’avoir recruté et utilisé des enfants-soldats de moins de 15 ans pour participer aux conflits armés en République démocratique du Congo (RDC) de 1993 à 2003. | 92c9fe84-f8e9-4fc8-9d77-bfb4b421d210 |
L'agriculture dans les Prairies canadiennes
Les Prairies canadiennes sont les plaines intérieures du Canada, entre les montagnes Rocheuses et le Bouclier canadien. Ces terres se caractérisent surtout par la quantité de ressources naturelles qu’on y trouve. Les Prairies canadiennes font partie de la même région géographique que les grandes plaines de l’Amérique du Nord. Leur relief est caractérisé par des terrains plats, un relief peu accentué et des vallées basses. De manière générale, les plaines sont inclinées vers l’est. Ces vastes prairies commencent dès la fin des Rocheuses en Alberta et s’étirent jusqu’à la rivière Rouge au Manitoba. Les Prairies canadiennes ont été modelées par la glaciation. En effet, le sol est couvert de dépôts glacières qui rendent la terre très fertile. Le climat y est tout de même assez rigoureux. Les précipitations ne sont pas très élevées, bien qu’elles soient généralement suffisantes pour les exploitations agricoles. Le climat hivernal est très froid, alors qu’en été, les journées sont longues. Les terres profitent alors d’un bon nombre d’heures d’ensoleillement. Toutefois, plusieurs orages violents se forment dans les prairies. Cette région est également celle qui risque le plus d’être frappée par des tornades, 60% des tornades observées au Canada se forment dans les Prairies canadiennes. De plus, plusieurs tempêtes de grêle s’abattent annuellement sur la région, détruisant en moyenne 3% des récoltes chaque année. L’une des écrivaines francophones les plus reconnues au Canada, Gabrielle Roy, est née dans les Prairies canadiennes en 1909. Au commencement de sa carrière, elle occupera un emploi d’institutrice auprès des communautés immigrantes. Elle quittera ensuite sa région natale au Manitoba pour effectuer un séjour en Europe où elle commencera à écrire avant de s’installer à Montréal. C’est à Montréal qu’elle a écrit son premier roman, Bonheur d’occasion, qui a remporté plusieurs prix et lui a permis d’affirmer ses talents d’écrivaine de trempe internationale. Bien que ce premier roman se déroule à Montréal, plusieurs autres œuvres écrites par la suite s’inspirent de ses années de jeunesse dans la prairie canadienne. L’un de ses recueils de nouvelles, Un jardin au bout du monde, présente diverses histoires d’immigrants venus peupler cette région. Bien que le territoire des prairies soit majoritairement constitué de plaines fertiles, un autre type de terrain se trouve également dans le secteur. Les badlands sont des régions plus inhospitalières marquées par un relief plus complexe : ravins, collines, sol dénudé. Le climat y est semi-aride et donc il n’y a que très peu de végétation. Le relief y est escarpé et l’érosion des sols est inégale selon ses composantes. Les badlands sont une région où il n’est pas possible de pratiquer l’agriculture. On y fait toutefois des découvertes intéressantes, puisque dans les badlands de Saskatchewan, on a déjà retrouvé le squelette entier d’un tyrannosaure. On trouve aussi des badlands dans le sud de l’Alberta. La région des Prairies canadiennes est celle qui a été le plus modifiée par les activités humaines. Les activités agricoles y sont les plus importantes. Il y a effectivement 94% du territoire qui est utilisé comme terres agricoles. Cette région fournit d’ailleurs la plus grande part de la nourriture canadienne et aussi une grande part des exportations. L’agriculture est alors la principale source de changements dans le territoire naturel des prairies. Avant la colonisation, les prairies étaient surtout occupées par des troupeaux de bisons. Ceux-ci étaient exploités pour leur fourrure. Cette exploitation intense a d’ailleurs pratiquement causé l’extinction de l’espèce. Les activités agricoles ont principalement commencé lors du développement du chemin de fer en 1885. Les colons s’installent alors dans les prairies à proximité des gares, de manière à ce que le train puisse assurer le transport pour l’exportation de céréales et de bétail. Dès 1916, le Canada est le premier pays exportateur de blé au monde. Aujourd’hui, plus de 60% des emplois sont reliés à l’agriculture et à la transformation alimentaire. Ces activités produisent ainsi 15% du PIB canadien. 82% de la production agricole des Prairies se compose de viandes rouges, de céréales et de produits oléagineux. La région a dû diversifier sa production pour assurer la rentabilité. C’est pourquoi la production de céréales est passée de 42,6% en 1986 à 25,6% en 2000 alors que la production de viandes rouges a grimpé, tout comme la production de cultures spéciales et variées. Il y a environ 125 000 exploitations agricoles dans les Prairies, ce qui représente presque la moitié des fermes canadiennes. La province de l’Alberta est au premier rang avec une production de bétail qui assure 40% de la production canadienne (incluant les bœufs de boucherie et les vaches laitières). La Saskatchewan produit pour sa part 60% du blé canadien. Le Canada est aujourd’hui le septième plus grand producteur de blé au monde. Comme la production agricole sert autant à la consommation canadienne qu’à l’exportation, l’agriculture pratiquée est commerciale et les terres agricoles ont une grande superficie. Les producteurs doivent s’assurer d’avoir une production élevée. Au cours des 200 dernières années, les Prairies canadiennes ont connu une quarantaine de sécheresses. Lorsqu’une sécheresse survient, les producteurs voient leur récolte menacée : ils ne peuvent arroser leurs champs puisque les réserves d’eau sont à sec et ils ne peuvent plus nourrir leurs animaux. Lors de la sécheresse de 2002, entre 70 et 75% des récoltes de l'Alberta ont été touchées. En plus d’occasionner une baisse drastique de la production, la sécheresse cause aussi une augmentation très importante du nombre de sauterelles qui assaillent les champs. De plus, les sols vont s’éroder beaucoup plus facilement puisque le sol est sec et poussiéreux. Les terres sont donc très sensibles aux vents, qui peuvent souffler violemment. Le sol des prairies est composé essentiellement de sédiments, ce qui le rend très friable et sensible à l’érosion due au vent et à l’écoulement des eaux. Depuis quelques années, les agriculteurs constatent que leurs terres agricoles se sont passablement détériorées. Plusieurs facteurs expliquent cette dégradation, mais les principaux facteurs de la dégradation des sols découlent des mauvaises pratiques agricoles. La végétation naturelle des prairies se composait essentiellement de plaines couvertes d’herbes hautes et d’herbes basses. Aujourd’hui, moins de 1% de la haute prairie subsiste encore. Pourtant, cette végétation était essentielle pour assurer la durabilité des sols. Les herbes hautes servaient alors de filtre naturel contre les sédiments et les polluants et elles contribuaient à l’infiltration de l’eau dans les terres (assurant ainsi de bonnes réserves d’eau dans les nappes phréatiques). Les racines protégeaient aussi le sol contre l’érosion. Outre ces utilités, les herbes hautes favorisaient la pollinisation des plantes cultivées et la lutte contre les parasites. Comme il ne reste plus suffisamment de cette végétation naturelle bienfaisante qui procurait un habitat pour plusieurs espèces d’animaux et de plantes, les sols s’érodent plus facilement. On associe d’ailleurs à la destruction de cet environnement des baisses de profits de l’ordre de 6 millions de dollars pour les producteurs. L’agriculture commerciale intensive a d’ailleurs causé une diminution radicale de la matière organique et des éléments nutritifs des sols. Cette diminution pourrait représenter 40 à 50% de la quantité initiale et nécessaire à la fertilité des sols. Les terres de la prairie sont fragiles et s’érodent facilement. Les principales causes associées à la dégradation des sols sont : le vent, le ruissellement, la salinisation, l’acidité, le compactage des terres et la baisse de la matière organique. Pour pallier à la baisse de productivité causée par cette dégradation, les agriculteurs augmentent les quantités d’engrais utilisées. Pourtant le rendement économique des fermes dépend de la productivité des sols, donc de la fin de la dégradation. La solution n’est pourtant pas si facile puisque plusieurs pratiques causant la dégradation sont fort utiles à la production. Par exemple, pour pallier au manque de précipitations, les agriculteurs vont irriguer leurs terres. C’est cette irrigation intense qui augmente le taux de sel dans les sols. Pour véritablement freiner la dégradation, les agriculteurs doivent remettre en question l’ensemble de leurs pratiques. Au début du 20e siècle, les pratiques agricoles mises en place avaient augmenté la productivité et la fertilité des sols. Maintenant, les herbes naturelles ont été détruites, les terres ont été labourées maintes et maintes fois et la pratique de la monoculture (des cultures qui appauvrissent les sols : maïs, soja) a grandement favorisé la dégradation. Jusqu'à tout récemment, les producteurs palliaient à la dégradation des sols en augmentant les engrais et les pesticides qu’ils utilisaient. Même lorsque les agriculteurs laissaient leur terre en jachère, l’érosion par le vent augmentait. Pour diminuer radicalement la dégradation des sols, plusieurs initiatives ont été prises, dont par le gouvernement fédéral. Ces initiatives impliquent d’utiliser aussi des cultures qui enrichissent les sols (légumineuses), d’assurer un minimum de cultures pour maintenir la végétation sur les terres en jachère, de diminuer le travail sur le sol, de diminuer les semis et d’effectuer de plus nombreuses rotations dans les cultures. Des chercheurs tentent également de trouver des variétés de semis qui résistent mieux aux conditions difficiles et qui exigent moins de labours. Outre la modification des pratiques agricoles, certaines solutions impliquent également la mise en place de moyens de protection naturels contre les vents et les intempéries : des plantations pare-vent, des voies d’eau gazonnées (pour diminuer le ruissellement), des barrières de graminées. Les agriculteurs n’ont pas le choix de prendre un virage vers une agriculture plus durable s’ils veulent que leurs terres demeurent fertiles. | 92d6a009-ffca-4eba-b7fd-5454cf4d0624 |
Le trait d’union et la soudure
contre-appel devient contrappel entre-temps devient entretemps extra-terrestre devient extraterrestre extra-fort devient extrafort porte-monnaie devient portemonnaie mange-tout devient mangetout mille-patte devient millepatte rond-point devient rondpoint agroalimentaire socioculturel aéroélectrique téléfilm coin-coin ou coin coin devient coincoin tic-tac ou tic tac devient tictac week-end devient weekend hara-kiri devient harakiri un millepatte/des millepattes un apriori/des aprioris un hotdog/des hotdogs un froufrou/des froufrous vingt-et-un-mille-six-cent-deux quatre-centième un-million-cent | 92d7600e-26b8-4ab4-a810-8d14dbeb8765 |
Irregular Plurals
match → matches city → cities child → children life → lives Ends in S, CH, SH, X, or Z Add -ES Ends in VOWEL + Y Add -S Ends in consonant + Y Replace -Y by -IES bus→ buses bench→ benches brush→ brushes box→ boxes quiz → quizzes donkey → donkeys boy → boys day → days key → keys guy → guys baby→ babies family→ families story→ stories city→ cities party→ parties Ends in F or FE Replace F/FE by VES Ends in VOWEL + O Add -S Ends in CONSONANT + O Add -ES elf→ elves loaf→ loaves knife→ knives life→ lives wolf→ wolves Exceptions: chief → chiefs radio → radios video → videos zoo → zoos stereo → stereos kangaroo →kangaroos hero → heroes tomato →tomatoes potato → potatoes echo → echoes Exceptions: piano → pianos photo → photos | 933cfdb0-5ded-43c0-b643-56639f3c4876 |
La colonisation
Du 19e siècle jusqu’à la deuxième moitié du 20e siècle, les nations européennes prennent de plus en plus d’expansion dans le monde en créant de nouvelles colonies. Les conséquences politiques et économiques de ce colonialisme se font encore sentir aujourd’hui. Le colonialisme est une politique d’occupation et d’exploitation économique, politique ou sociale d'un territoire par un État étranger. La colonisation est l'action de prendre possession d'un territoire étranger dans le but d’en exploiter les ressources. Au cours du 19e siècle, en pleine industrialisation, les puissances européennes lancent un nouveau mouvement de colonisation. Celui-ci s’explique en bonne partie par leurs grands besoins en matières premières. Pour des informations supplémentaires en lien avec l’industrialisation, consulte la fiche sur l’industrialisation de la Grande-Bretagne. Cette nouvelle vague de colonisation touche entre autres l’Afrique et l’Asie. Certaines de ces ressources n’existent pas en Europe (comme le coton) alors que d’autres peuvent être produites à des couts beaucoup plus bas, notamment parce que la main-d’œuvre y est payée à des salaires moindres. Les États européens, qu’on nomme les métropoles, colonisent l’Afrique pour exploiter les ressources naturelles qui s’y trouvent. Ces ressources deviennent la matière première utilisée par les usines d’Europe pour fabriquer différents biens. Une métropole est un État qui possède et administre des colonies, c’est-à-dire qu’il exploite des territoires à l’extérieur de son pays. Une colonie est un territoire gouverné et exploité par un État étranger. En prenant possession de nouveaux territoires, les États européens (les métropoles) bénéficient non seulement de nouvelles ressources, mais ont aussi accès à de nouveaux marchés pour écouler le nombre grandissant de produits fabriqués dans leurs usines. Cela s’explique par le fait que la plupart des métropoles obligent leurs colonies à faire du commerce uniquement avec elles. Les colonies sont ainsi restreintes dans leurs possibilités de commerce. Les personnes habitant une colonie britannique doivent acheter les produits dont elles ont besoin seulement auprès des entreprises britanniques. Cela est bénéfique pour la métropole puisque ses entreprises vendent plus de produits. En se procurant la matière première dont elles ont besoin à bas cout et en ayant des marchés pour vendre les produits qu’elles fabriquent, les entreprises européennes contribuent à la création de la richesse dans les métropoles européennes. L’exploitation des colonies est ainsi avantageuse pour les États européens. En se procurant la matière première dont elles ont besoin à bas coût et en ayant des marchés pour vendre les produits qu’elles fabriquent, les entreprises européennes contribuent à la création de la richesse dans les métropoles européennes. L’exploitation des colonies est ainsi avantageuse pour les États européens. Pour une métropole, augmenter l’étendue de ses territoires à travers le monde est une manière d’affirmer son prestige et sa puissance. Les métropoles contrôlent non seulement l’économie, mais aussi la vie politique de leurs colonies. Une colonie ne peut donc pas prendre de décision elle-même, elle doit s’en remettre à sa métropole. L’augmentation de la richesse causée par la possession de colonies soutient aussi la création de puissantes armées, entre autres pour : assurer la production industrielle du matériel nécessaire, payer les salaires, transporter le matériel et les personnes à travers le pays et à l’étranger. La métropole peut ainsi se servir de ses armées pour étendre et maintenir ses possessions coloniales. En résumé, s'approprier de nouveaux territoires permet aux métropoles d'avoir accès à de nouvelles ressources qui approvisionnent leurs usines et, ce faisant, aident grandement à créer de la richesse. L’augmentation de la richesse permet de développer et d’équiper une armée plus puissante qui soutient l’expansion du territoire colonial. Cette expansion donne plus de prestige à la métropole et lui donne accès à davantage de ressources. Chacun de ces éléments a ainsi une conséquence positive pour la métropole et contribue à développer encore plus ses richesses. Toutefois, au cours du 20e siècle et surtout après la Deuxième Guerre mondiale, le colonialisme est critiqué et de grandes vagues de décolonisation ont cours. L’histoire du Soudan remonte au 2e millénaire av. J-C. Plusieurs civilisations se sont succédé sur le territoire. En 1885, le Soudan obtient son indépendance face à l’Empire ottoman, mais treize ans plus tard, une expédition militaire formée par le Royaume-Uni et l’Égypte prend le pays. Le but de cette expédition est d’empêcher les Français de s'établir au Soudan et de créer un barrage sur le Nil. Ce barrage sur la principale source d’eau de la région aurait eu des conséquences importantes pour l’Égypte, alors occupée par le Royaume-Uni, en réduisant grandement l’apport en eau. Le Royaume-Uni voulait donc protéger ses intérêts en Égypte tout en bénéficiant des ressources naturelles du Soudan. L’Égypte et le Royaume-Uni assurent ensemble l’administration du Soudan. Les autorités britanniques œuvrent notamment à améliorer les moyens de transport (le réseau de chemins de fer surtout) et de communication pour faciliter l’exploitation du coton, une ressource importante qui est exportée par bateau vers l’Europe. Le Soudan obtient son indépendance en 1956 à la même époque que plusieurs autres États africains. | 9346d022-d75c-4ab3-b055-07b8beea7452 |
La recherche de la règle d'une fonction affine
On peut distinguer deux cas lorsqu'on chercher la règle d'une fonction affine : Quelle est l’équation de la droite ayant un taux de variation de |3{,}5| et qui passe par le point |(-6,-28)|? Remplacer |a| par |3{,}5| dans l'équation de la droite ||y = 3{,}5x + b|| Remplacer |y| par |-28| et |x| par |-6| ||\begin{align} y &= 3{,}5x + b \\ -28 &= 3{,}5(-6) + b \end{align}|| Isoler le paramètre |b| ||\begin{align} -28 &= 3{,}5(-6) + b \\ -28 &= -21 + b \\ -28 \color{red}{+21} &= -21 \color{red}{+21} + b \\ -7 &= b \end{align}|| Écrire l'équation de la droite avec les paramètres |a=3{,}5| et |b=-7| ||y = 3{,}5 x - 7|| Quelle est l’équation de la droite qui passe par les points suivants : |(3,-8)| et |(5,10)|? Déterminer la valeur du taux de variation |(a)| ||\begin{align} a = \dfrac{\Delta y}{\Delta x} &= \dfrac{y_2-y_1}{x_2-x_1} \\ &= \dfrac{10-(-8)}{5-3}\\ &=\dfrac{18}{2} \\ &=9 \end{align}|| Remplacer le paramètre |a| par |9| dans l'équation de la droite ||y=9x+b|| Remplacer |x| et |y| par les coordonnées |(x,y)| d'un des deux points donnés Ici, on choisit de prendre le point |(5,10).| On remplace donc |y| par |10| et |x| par |5.| ||\begin{align} y &= 9x + b \\ 10 &= 9(5) + b \end{align}|| Isoler le paramètre |b| ||\begin{align} 10 &= 9(5) + b \\ 10 &= 45 + b \\ 10 \color{red}{- 45} &= 45 \color{red}{- 45} +b \\ -35 &= b \end{align}|| Écrire l'équation de la droite avec les paramètres |a=9| et |b=-35| ||y = 9x -35|| | 9351798e-be8c-4562-acd1-657baf7ce051 |
Truc pour trouver une idée de sujet amené
Le sujet amené, c'est le début du texte (écrit en une ou deux phrases) qui sert à attirer l'attention du lecteur et à mettre en contexte le sujet du texte. Idéalement, il faut éviter de nommer le sujet proprement dit dès le début du texte. Dans cette perspective, pour l'introduction, le principe de l'entonnoir s'applique, c'est-à-dire que les idées y évoluent du général au particulier. Afin de bien comprendre comment procéder, voici quelques exemples pour chacun des types de texte courant qui démontreront différentes possibilités pour aborder un sujet en particulier : Sujet du texte : La pollution Appliquons les trucs pour concevoir un bon sujet amené. Faire un remue-méninges de mots et d'idées reliés au sujet du texte sans chercher un ordre logique : — déchets, environnement, couche d'ozone, pollution atmosphérique, gaz à effets de serre, écosystème, qualité de l'air, pollution de l'eau, pollution sonore, usines, voitures, Terre, réchauffement climatique, impacts sur la santé, impacts sur les animaux, pollution selon les régions du monde, etc. Essayons maintenant de trouver des exemples, des faits, des anecdotes, des questions ou des aspects social, historique ou économique à partir du remue-méninges fait précédemment : — Il n'est pas nécessaire d'aller très loin pour se rendre compte que les humains jettent leurs déchets un peu partout. — L'écosystème est quelque chose de très fragile. Les hommes doivent y faire attention au quotidien. — Cela fait plusieurs années que l'on entend parler de la dégradation de la couche d'ozone. Cette pollution atmosphérique a des effets importants sur la planète. — Au nombre de voitures que l'on retrouve sur Terre, il est certain que celles-ci ont une conséquence sur l'environnement. — Les pays comme l'Inde ou la Chine présentent de grandes différences par rapport au Canada quant à la qualité de l'air. Il n'est pas rare de voir des habitants de ces pays se promener avec un masque au visage puisque l'air qu'ils respirent peut être très pollué. — Le réchauffement climatique est un problème auquel il faut tenter de trouver des solutions. — Etc. Pour créer un lien solide entre le sujet amené et le sujet posé, il faut d'abord s'assurer que les idées soient liées sur le plan sémantique (le plan du sens). De plus, on peut intégrer un ou des marqueurs de relation. Voici donc un exemple d'introduction qui contient un sujet amené et un sujet posé : Au nombre de voitures que l'on retrouve sur Terre, il est certain que celles-ci ont une conséquence sur l'environnement. En effet, la pollution que cela crée représente un problème environnemental de taille. Ce type de pollution n'en est qu'un parmi tant d'autres. Sujet du texte : Pourquoi les feuilles des arbres tombent-elles à l'automne? Appliquons les trucs pour concevoir un bon sujet amené. Faire un remue-méninges de mots et d'idées reliés au sujet du texte sans chercher un ordre logique. — saisons, climat, zone climatique, régions, température, pluie, soleil, ensoleillement, lune, lumière, couleur, croissance, phénomène observable, branches, chlorophylle, photosynthèse, reflet de la lumière, végétation, flore, etc. Essayons maintenant de trouver des exemples, des faits, des anecdotes, des questions ou des aspects social, historique ou économique à partir du remue-méninges fait précédemment : — Au Québec, les saisons sont particulièrement différentes d'ailleurs. — Le climat est très variable d'une région à l'autre. — La chlorophylle est le principal pigment qui intervient dans le processus de photosynthèse des feuilles d'arbres. — Pendant une longue période de l'année, la végétation est abondante et luxuriante. — Les heures d'ensoleillement ainsi que la pluie ont une incidence sur la croissance des arbres. — Etc. Pour créer un lien solide entre le sujet amené et le sujet posé, il faut d'abord s'assurer que les idées soient liées sur le plan sémantique (le plan du sens). De plus, on peut intégrer un ou des marqueurs de relation. Voici donc un exemple d'introduction qui contient un sujet amené et un sujet posé : Pendant une longue période de l'année, la végétation est abondante et luxuriante. Cependant, lorsqu'arrive l'automne, un phénomène survient : la chute des feuilles au sol. De ce fait, on peut se poser la question suivante : pourquoi les feuilles tombent-elles à l'automne? Sujet du texte : Devrait-on interdire certaines races de chiens? Appliquons les trucs pour concevoir un bon sujet amené. Faire un remue-méninges de mots et d'idées reliés au sujet du texte sans chercher un ordre logique. — danger, morsures, attaques, tempérament, maitre, élevage, éducation, croisement, pitbull, berger allemand, doberman, chien de garde, méchanceté, nuisance, animal de compagnie, meilleur ami de l'homme, instinct animal, sauvage, domestique, etc. Essayons maintenant de trouver des exemples, des faits, des anecdotes, des questions ou des aspects social, historique ou économique à partir du remue-méninges fait précédemment: — Certains chiens sont utilisés à différentes fins, que ce soit pour accompagner les bergers et leurs moutons ou pour chercher des proies à la chasse. — Dans le passé, il y a eu plusieurs évènements tristes reliés aux animaux. — On dit que le tempérament d'un animal de compagnie dépend beaucoup de la façon dont son maitre l'a élevé. — Le chien est considéré depuis longtemps comme étant le meilleur ami de l'homme. Au quotidien, il l'accompagne et fait partie intégrante de sa vie. — La méchanceté se définit comme étant une volonté de vouloir faire du mal, mais être méchant peut également faire partie de l'instinct. Pour créer un lien solide entre le sujet amené et le sujet posé, il faut d'abord s'assurer que les idées soient liées sur le plan sémantique (le plan du sens). De plus, on peut intégrer un ou des marqueurs de relation. Voici donc un exemple d'introduction qui contient un sujet amené et un sujet posé : On dit que le tempérament d'un animal de compagnie dépend beaucoup de la façon dont son maitre l'a élevé. Malheureusement, certains maitres négligent cet aspect, ce qui peut provoquer des comportements inadéquats voire dangereux chez leur animal. Par contre, en tant que société civilisée, croyez-vous que nous devrions aller jusqu'à l'interdiction de certaines races de chiens pour préserver la paix sociale? | 93625dd5-a563-4834-921f-d00be3db3e28 |
Répertoire de révision — Sciences — Secondaire 2
À la fin de la deuxième secondaire, voici les concepts qui devraient être maitrisés dans le cadre du cours de sciences : | 9363ad06-b4e4-4ace-833f-8ffc3c336102 |
L’encadrement (manipulation syntaxique)
L'encadrement est une manipulation syntaxique qui consiste à encadrer un groupe par c'est... qui (ce sont... qui) ou par c'est... que (ce sont... que) dans la phrase afin de mieux l'analyser. L'encadrement permet de trouver le groupe qui exerce la fonction sujet dans une phrase. 1. Les nouveaux voisins d’Amélie emménagent aujourd’hui. - Ce sont les nouveaux voisins qui d'Amélie emménagent aujourd'hui. - Ce sont les nouveaux voisins d'Amélie qui emménagent aujourd'hui. Seule la deuxième phrase demeure grammaticalement correcte, cela signifie que c'est tout le groupe nominal les nouveaux voisins d'Amélie qui exerce la fonction de sujet. Dans cet exemple, c'est l'expression d'encadrement ce sont... qui qui permet de rendre la manipulation syntaxique efficace. L'encadrement permet de trouver le groupe qui exerce la fonction de complément direct du verbe. 1. Mylène adore passer ses samedis à lire des livres d'amour. - C'est passer ses samedis que Mylène adore à lire des livres d'amour. - C'est passer ses samedis à lire des livres d'amour que Mylène adore. Seule la deuxième phrase demeure grammaticalement correcte, cela signifie que c'est tout le groupe infinitif passer ses samedis à lire des livres d'amour qui exerce la fonction de complément direct du verbe. Dans cet exemple, c'est l'expression d'encadrement c'est... que qui permet de rendre la manipulation syntaxique efficace. Il existe d'autres manipulations syntaxiques : | 937903f7-2069-4ea4-bada-1c45370110cf |
La notation exponentielle
La notation exponentielle des nombres a un lien direct avec la multiplication. L'exponentiation est une opération qui consiste à affecter une base d'un exposant. ||\text{base}^\text{exposant} = \text{puissance}||Ainsi, le résultat d'une exponentiation est une puissance. Concrètement, une notation exponentielle se décompose de la façon suivante : ||\begin{align} &&&&& \color{red}{\text{base}} && = && \color{red}{4} \\ \color{red}{4}^\color{blue}{3}&= \color{magenta}{64} &&\large\Rightarrow && \color{blue}{\text{exposant}} && = && \color{blue}{3} \\ &&&&& \color{magenta}{\text{puissance}} && = && \color{magenta}{64} \end{align}|| Lors de la lecture d'une telle notation, deux différents façons sont généralement utilisés. Selon la valeur de l'exposant, certaines terminologies plus précises peuvent être utilisées. La notation exponentielle est une façon d'exprimer un nombre sous la forme d'une puissance |a^b,| où |a| est appelé la base et |b,| l'exposant. L'exposant correspond au nombre de fois que l'on doit multiplier la base par elle-même. ||a^n=\underbrace{a\times a\times \ldots\times a\times a}_{n\text{ fois}}|| En d'autres mots, l'exponentiation est une succession de multiplications d'un même nombre. ||\begin{align} 4^3 &= \underbrace{4 \times 4 \times 4}_{3 \ \text{fois}} \\ &=64 \end{align}|| Par ailleurs, le nombre de présences de ce nombre dans la succession de multiplications est intimement lié avec la valeur de l'exposant. Pour valider ta compréhension à propos de l'exponentiation et des lois des exposants de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante : | 93995648-3b5d-4003-8297-076ac6b9ef29 |
Le contrôle des ressources
L’origine des tensions et conflits entre des États ou à l'intérieur d’un État, c’est complexe. Il faut toujours garder en tête qu’il y a rarement une seule cause. Le plus souvent, il y a plusieurs causes en jeu. Une de ces causes est le contrôle des ressources naturelles. Mettre la main sur des ressources naturelles et les contrôler peut avoir plusieurs avantages. En effet, certaines ressources naturelles peuvent permettre de faire de l’argent, de développer des technologies et des armes, etc. Les États, les groupes armés, les compagnies et d’autres acteurs cherchent donc à prendre possession de ces ressources naturelles. Voici différentes ressources qui peuvent être source de tensions et de conflits et ce, pour différentes raisons. Ressource Pourquoi est-ce si précieux et convoité? Eau (surtout l’eau potable) L’eau est une ressource essentielle pour : boire (boire de l’eau potable), l’agriculture, pour répondre aux besoins alimentaires des populations constamment en croissance (elle représente environ 70 % de l’utilisation de l’eau). Une pénurie d’eau se manifeste souvent par une pénurie alimentaire, puisque l’eau sert à : faire fonctionner des moulins, alimenter des usines, produire de l’électricité, assurer l’hygiène et la santé. Précisions : Lorsqu’un cours d’eau traverse une frontière, le pays où il prend sa source est en situation de pouvoir sur celui où il coule. Le pays qui ne contrôle pas la source d’eau peut dépendre de l’autre. L’eau potable est une ressource qui est de plus en plus difficilement accessible dans certaines régions en raison de la pollution, de la mauvaise gestion, de l’épuisement des eaux souterraines, de l’augmentation de la demande due à la croissance de la population, etc. Fait intéressant En 2018, l’UNICEF et l’OMS (Organisation mondiale de la santé) estimaient que 2,1 milliards de personnes, soit 30 % de la population mondiale, n’avaient pas accès à de l’eau potable à leur domicile. Le fleuve Colorado traverse 5 états américains et se prolonge au Mexique, où il se jette alors dans la mer. C’est, du moins, ce qui devrait arriver en théorie : en 2018, le fleuve n’arrive plus à se jeter dans la mer en raison de la sécheresse et d’une mauvaise gestion de la ressource (surexploitation). Cela a un impact au Mexique, où l’accès à l’eau est un problème. Le partage de l’eau entre les États-Unis et le Mexique est difficile et alimente les tensions entre ces deux pays. En 1944, un accord a été signé entre les deux pays. Le Mexique fournit de l’eau du Rio Grande et en retour, les États-Unis laissent un débit minimum au fleuve Colorado. Mais depuis, le Rio Grande est à sec : les États-Unis veulent donc garder pour eux l’eau du fleuve Colorado. Ressource Pourquoi est-ce si précieux et convoité? Énergies fossiles (hydrocarbures) telles que le pétrole, le charbon et le gaz naturel Il s’agit de sources d'énergie nécessaires pour développer et faire rouler l’économie d’un pays (transports, industries, etc.). Les pays qui basent leur développement économique sur des énergies renouvelables sont rares. L’exploitation des énergies fossiles est une activité qui rapporte beaucoup d’argent, puisque la société actuelle en est dépendante. Les États-Unis, l’Europe, le Japon, la Chine et l’Inde ont des économies développées ou en plein essor. Ils ont donc grandement besoin de sources d’énergie comme l’énergie fossile. Précisions : En 2016, les énergies fossiles représentent près de 82 % de la consommation d’énergie dans le monde (dont le pétrole, 33 %, le charbon, 27 % et le gaz naturel, 22 %) Chaque grande puissance essaie de contrôler ou d’influencer les régions où on retrouve des hydrocarbures. Les intérêts y sont principalement économiques. Certains groupes armés désirent les sources de pétrole afin de financer leurs activités. Fait intéressant #1 En 2018, la consommation mondiale de pétrole représentait 99,8 millions de barils de pétrole par jour. Considérant qu’un baril de pétrole correspond à 159 litres, cela veut dire que 15 873 768 487 litres de pétrole sont consommés chaque jour. Avec cette quantité, on pourrait remplir environ 6 350 piscines olympiques. Fait intéressant #2 En 2018, parmi la liste des 10 entreprises les plus lucratives au monde se trouvaient Sinopec Group, Royal Dutch Shell, China National Petroleum, Saudi Aramco, BP et Exxon Mobil, qui sont toutes des compagnies pétrolières. En 2019, Aramco était au premier rang avec des profits de 111 milliards de dollars en un an. Fait intéressant #3 L’Organisation des pays exportateur de pétrole (OPEP) regroupe les pays responsables de 40 % de la production de réserve mondiale de pétrole et 80 % des réserves de pétrole connues. En 2020, elle regroupe 13 membres. Dans la même lignée, un État détenteur de ressources en hydrocarbures a 9 fois plus de risques d’être le théâtre de conflits armés qu’un État qui n’en a pas. Le groupe armé État islamique (EI) avait des revenus estimés entre 500 millions et 3 milliards de dollars par année en 2015. Une de ses sources importantes de revenu provient des puits de pétrole qui se trouvent sur les territoires qu’ils ont réussi à contrôler (surtout en Syrie, mais également en Irak). L’EI vendait ensuite son pétrole à la Syrie (ce qui est paradoxal, puisqu’en achetant le pétrole à l’EI, la Syrie finançait le groupe armé qui l’envahissait). Mais le besoin de pétrole était trop grand pour que les Syriens ne l’achètent pas, même s’il venait de l’EI. L’EI organisait également de la contrebande vers la Turquie. Un groupe armé, ou groupe armé non étatique, est un acteur indépendant d’un État. Il prend donc ses propres décisions. Ses membres sont recrutés parmi la population et comptent parfois des enfants soldats. La contrebande est l’action de transporter illégalement de la marchandise ou des personnes d’un pays à un autre. Ressource Pourquoi est-ce si précieux et convoité? Minéraux (or, coltan, cobalt, étain, tungstène, tantale, etc.) Les différents minéraux sont importants dans la fabrication de plusieurs objets, comme les appareils électroniques tels que les téléphones intelligents, les voitures électriques, les bijoux, etc. La vente de ces objets apporte de gros revenus. Précisions : Ces ressources sont souvent la cible de groupes armés. Ces groupes ont besoin de financement pour acheter des armes et mener des guerres. Il arrive que ces groupes prennent possession de mines ou de sites de gisement de pétrole pour en retirer de l’argent. Cela arrive souvent lorsqu’un État est instable. Fait intéressant L’appellation minerai du sang ou minerai des conflits a été donnée aux minerais comme l’étain, le tantale, l’or et le tungstène, qui sont extraits et importés d’Afrique, de Birmanie et d’Amérique centrale. Dans ces régions, des groupes armés s’affrontent pour obtenir le contrôle des mines contenant ces minéraux. Le but est de financer leurs guerres. En 2015, on recensait 27 conflits en Afrique qui étaient connus pour avoir un lien avec les minéraux. La guerre dans l’est du Congo, liée à l’exploitation des richesses naturelles, aurait fait 5 millions de mort entre 1999 et 2019 (dont un grand nombre dans la population civile). Denis Mukwege, gynécologue et militant des droits de l’homme, citoyen de la République démocratique du Congo (RDC), a reçu le prix Nobel de la paix en 2018. Dans son discours, il dénonce ces violences, provoquées par des groupes avides de ressources naturelles. En voici un extrait : Je viens d’un des pays les plus riches de la planète, et pourtant le peuple de mon pays fait partie des plus pauvres au monde. [...] Nous aimons tous les belles voitures, les bijoux, les gadgets, j’ai moi-même un smartphone. Ces objets contiennent des minerais qu’on retrouve chez nous. Souvent extraits dans des conditions inhumaines par des enfants jeunes qui sont victimes d’intimidation et de violences sexuelles. [...] Réfléchissez un instant au coût humain de la fabrication de ces objets. Depuis 1994, les conflits armés augmentent en RDC. L’année 1997 marque la chute du dictateur Mobutu, qui était en place depuis 1965. Sa chute a été suivie d’une instabilité politique. Il fallait revoir tout l’appareil politique; certains ayant essayé de profiter de cette situation d’instabilité pendant ce moment de flottement, le pays a été laissé pratiquement à lui-même. Les armées des pays autour sont entrées dans le pays en prenant beaucoup d’énergie et de ressources à l’État de la RDC. Certains groupes, comme des multinationales, des armées d’État, des groupes armés, en ont profité pour prendre le contrôle des ressources minières. Pour voir cet extrait et la mise en contexte : Prix Nobel de la paix 2018 : Denis Mukwege accuse Discours intégral : Le discours du Dr. Denis Mukwege, prix nobel de la paix Dans la région du Sahel, plusieurs gisements d’or ont été trouvés. Au Mali, au Burkina Faso et au Niger, des groupes armés ont commencé à mettre la main sur ces sites d’exploitation d’or depuis 2016. Cela leur procure une source de financement. Il arrive même que ces sites leur servent à recruter de nouveaux membres et à les entrainer au maniement d’explosifs (une mine est un endroit stratégique pour le faire). Le Sahel est une région de l’Afrique qui s’étend de l’océan Atlantique (à l’ouest) à la mer Rouge (à l’est). Elle touche plusieurs pays. Il s’agit d’une zone semi-désertique qui a le climat du désert saharien au nord et un climat tropical humide au sud. Le Moyen-Orient est la première région productrice de pétrole au monde et une des régions avec le plus de conflits. L’Afrique détient beaucoup de ressources naturelles comme du pétrole et des mines de minéraux précieux. Il s’agit d’un continent sur lequel il y a également beaucoup de conflits. Les ressources pétrolières en mer sont également convoitées, ce qui cause parfois des tensions entre plusieurs pays. Les iles Spratly (un ensemble - nommé archipel - de plus de 700 iles) qui se trouvent dans la mer de Chine méridionale (mer de Chine du sud), sont riches en gaz et en pétrole. Les pays ayant une frontière touchant la mer de Chine (Chine, Vietnam, Philippines, Malaisie) se disputent la possession de ces iles. En mai 2014, un navire chinois a percuté un bateau vietnamien alors que le Vietnam était accusé de faire du forage de pétrole dans les eaux de cette région. La Chine étant une puissance importante, les États-Unis ont décidé, en 2015, de mettre leur nez dans le problème pour nuire aux ambitions de la Chine. Certains navires militaires américains se promènent dans cette zone. En 2018, la Chine fait installer des missiles sur trois de ces iles, signe à tous que ces iles lui appartiennent. Elle fait également construire des dispositifs qui pourraient être militaires sur plusieurs autres iles : ports, pistes d'atterrissage, etc. Cela fait monter la tension avec les autres pays concurrents et, surtout, avec les États-Unis. En 2019, les tensions sont grandes entre la Chine et les États-Unis. Les États-Unis veulent maintenir leur influence sur la région et il n’est pas rare qu’ils fassent des missions de reconnaissance autour de celle-ci, malgré l’interdiction de la Chine, ce qui détériore le climat entre les deux puissances. L'enjeu principal reste donc les gisements de gaz et de pétrole, mais un nouvel acteur s’est ajouté et une dimension nouvelle a pris naissance dans le conflit : une guerre de pouvoir et d’influence. En général, les États veulent contrôler les ressources naturelles qui sont sur leur territoire. Cela semble logique s’ils veulent pouvoir tirer profit de ces ressources. Cela se fait, entre autres, de deux manières : en nationalisant ces ressources ou en octroyant des concessions à des entreprises privées. Procéder à la nationalisation d’une ressource est une des manières pour un État de s’assurer qu’elle possède totalement le contrôle sur celle-ci. Comment faire pour nationaliser une ressource et faire en sorte que ce soit l’État qui la détienne? En créant une entreprise d’État qui s’assure que l’exploitation de cette ressource se fait dans l’intérêt du pays. Une nationalisation survient lorsqu’un État se transfère la propriété ou le contrôle de certains biens, ressources ou entreprises privées. Par exemple, au Québec, Hydro-Québec est une compagnie qui a été créée à la suite de la nationalisation de l’électricité. Elle est donc devenue une propriété publique et est sous le contrôle du gouvernement du Québec. Au Québec, Hydro-Québec est une compagnie qui a été nationalisée. Ainsi, elle appartient au gouvernement du Québec. On nomme société d’État ou entreprise d’État une entreprise qui a été nationalisée, qui appartient au gouvernement. Les revenus d’une société d’État va, de ce fait, à l’État. Il arrive que certaines nationalisations soient des sources de tensions et de conflits. Pourquoi? Parce qu’il peut arriver que certaines nationalisations se fassent par la force. Les entreprises (locales ou étrangères) ou encore les États étrangers qui exploitent ces ressources s’en font retirer le contrôle par le gouvernement local. Ils se font donc enlever, parfois brusquement, une source de profits assez abondante. Le Venezuela dispose d’environ 18 % des réserves pétrolières importantes. Sous le président Chávez, le pétrole a été nationalisé. Depuis cette nationalisation, l’économie du Venezuela et la plupart de ses programmes sociaux reposent sur l’argent du pétrole (96 % des revenus de l’État proviennent de ce pétrole). La compagnie pétrolière nationale PDVSA possède de nombreux points de service et de nombreuses raffineries aux États-Unis et au Venezuela. En 2014, le prix du baril de pétrole est divisé par deux. Les revenus du pays sont donc très affaiblis. La majorité des biens de consommation de la vie de tous les jours étaient importés de l’extérieur, mais maintenant, ils n’ont plus d’argent pour acheter et faire venir ces biens. Les tablettes des magasins sont souvent vides. Le pays traverse, depuis, une énorme crise économique. On y voit de graves pénuries de médicaments et de nourriture. En 2017, le pays a des dettes énormes et doit couper dans plusieurs programmes sociaux, faute d’argent (ou de la mauvaise gestion de celle-ci, puisque le prix du baril de pétrole remonte depuis 2016). Plus de trois vénézuéliens sur quatre vivent sous le seuil de pauvreté. Un aspect politique doit être également pris en compte : le nouveau président, Maduro, qui a succédé à Chávez, est de moins en moins apprécié et les Vénézuéliens l’accusent, entre autres, d’être le responsable des conditions de vie misérables. Le pouvoir politique en place semble impliqué dans de la corruption et dans la violation des droits humains. De nombreuses manifestations ont eu lieu et la population réclame la démission de Maduro. En 2017, cette crise sociale et politique est responsable de 120 morts et de l’exode de 600 000 Vénézuéliens. En 2018, 80 % des familles vénézuéliennes souffrent d’insécurité alimentaire. Depuis 2019, une crise politique autour du président, qui fait toujours rage en 2020, cause encore de multiples manifestations. On voit donc ici qu’en ayant nationalisé le pétrole, le Venezuela a fait reposer la majorité de ses revenus sur la même source. Ainsi, lors de la chute du prix du baril de pétrole, le pays n'avait pas d'autres sources de revenus pour pallier les pertes liées au pétrole. En 2006, le président bolivien, Evo Morales, annonce que l’État prend le contrôle de tous les hydrocarbures. Il donne aux 26 entreprises étrangères exploitant les hydrocarbures sur son territoire un délai de 180 jours pour quitter le pays. C’est une nationalisation de masse. Pour s’assurer que les entreprises respectent ces directives, l’État leur envoie l’armée. La nationalisation des hydrocarbures est la première d’une série d’autres nationalisations qui aura lieu dans les années ultérieures. En effet, dans les années suivantes, c’est au tour des télécommunications, de la métallurgie, de l’eau et de l’électricité. D’ailleurs, en 2012, les forces armées boliviennes sont envoyées dans les bureaux de la compagnie espagnole qui gère le trois quart de l’électricité de la Bolivie dans le but d’en prendre le contrôle. Même processus pour plusieurs mines (fer, étain, indium) possédées par des compagnies étrangères. Tout cela a donné plus de revenus à l’État et entre 2005 et 2017, le taux d’extrême pauvreté des Boliviens est passé de 38 % à 17 %. Mais depuis, le taux reste à ce niveau et est l’un des plus élevés en Amérique latine. Il existe une autre manière d’avoir le contrôle sur les ressources naturelles qui sont sur son territoire : accorder des concessions à des entreprises privées. L’octroi de concessions est lorsqu’un État transfère l’exploitation d’une ressource à une entreprise privée. En échange d’une concession, les entreprises peuvent parfois se faire imposer certaines conditions par l’État. L’octroi de concessions est souvent une bonne option lorsque la ressource naturelle qui est en jeu demande un savoir-faire et une technologie avancée et que l’État n’a pas les ressources nécessaires à sa disposition pour l’exploiter. Le pétrole et les minéraux, par exemple, sont les domaines dans lesquels on voit ce phénomène d'octroi de concession. En effet, ce sont des ressources naturelles qui impliquent un processus d’extraction (extraire et retirer du sol) qui demande de gros équipements, une technologie et un savoir-faire. Ce sont tous des éléments qui demandent beaucoup d’argent. Lorsqu’un État n’en a pas les moyens, il octroi des concessions à des entreprises privées qui, elles, en ont les moyens. En échange de ces concessions, l’État peut demander à l’entreprise : d’investir dans le développement local, de lui payer des taxes, de réparer les dommages qu’elle causera à l’environnement, de lui verser une partie de ses revenus liés à l’exploitation de la ressource, etc. Pourquoi un État procède-t-il à la nationalisation d’une ressource ou encore octroie-t-il des concessions? Pour tenter de contrôler les ressources qui se trouvent sur son territoire. Le but ultime serait que les revenus provenant de l’exploitation des ressources naturelles d’un territoire profite au pays où elles se trouvent et aux gens qui y vivent. L’exploitation d’une mine, par exemple, peut faire rouler l’économie d’un village entier si les employés et employées sont bien payé(e)s, que l’entreprise réinvestit l’argent qu’elle fait dans ce village en y achetant des produits, etc. Mais ce n’est pas toujours le cas, surtout dans une grande partie des pays d’Afrique. Au contraire, les entreprises y exploitent les ressources sans payer de manière convenable les employé(e)s et ne réinvestissent pas l’argent dans le pays. Ces techniques de contrôle des ressources par les États ne sont donc pas sans faille. Plus encore, certains États ont des gouvernements corrompus. Ces gouvernements octroient parfois des concessions à des entreprises privées en échange de pots-de-vin, des montants d’argent qui lui reviennent à lui et uniquement à lui. Il arrive également qu’une entreprise étrangère paie illégalement le dirigeant ou la dirigeante d’un pays et qu’en retour, ce(-tte) dirigeant(e) permette à l’entreprise étrangère d’exploiter une ressource et ce, sans qu’elle n’ait besoin de lui redonner un gros pourcentage de ses profits. Dans ce cas, les citoyens et les citoyennes d’un État verront quelques retombées économiques positives de l’exploitation de cette ressource, mais ces retombées ne sont rien comparativement à ce qu’elles auraient pu être s’il n’y avait pas eu de corruption. Donc, même si un État laisse une entreprise étrangère exploiter ses ressources, il se peut que ce ne soit pas vraiment profitable pour le pays. Les tensions et conflits qui en résultent sont souvent beaucoup plus complexes qu’il n’y parait. Ces failles rendent possible la situation de la République démocratique du Congo (RDC) démontrée plus haut. Un pays qui possède beaucoup de ressources naturelles, mais desquelles l’État ne s’occupe pas. Résultat : en 2019, les habitants de la RDC sont les 8ème plus pauvres du monde. La corruption en lien avec l’exploitation des ressources naturelles fait des ravages dans ce pays. Entre 2013 et 2015, un rapport de Global Witness affirme qu’un peu plus d’un milliard de dollars des revenus des mines auraient été détournés par le gouvernement de la RDC. Le Niger possède de grandes réserves d’uranium, une ressource utilisée surtout dans les réacteurs nucléaires. L’État du Niger a fait un partenariat avec la compagnie française AREVA (nommée ORANO depuis janvier 2008) pour l’exploitation de cette ressource. Ce partenariat, en d’autres mots, c’est un octroi de concessions minières (d’uranium) à AREVA. Cette société a donc développé et exploité des mines d’uranium et ce, surtout dans le Nord-Est du Niger, une zone qui était habitée par des nomades Touaregs. Des Touaregs du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ) ont commencé une rébellion dans le nord du Niger en 2007, nommée rébellion touarègue. Une des causes de cette révolte est cet énorme projet minier octroyé à AREVA. Ce groupe prenait les armes pour revendiquer un meilleur bénéfice de l’exploitation des richesses locales pour la population locale. La situation a par la suite évolué, les enjeux prennent de l’ampleur et de nouveaux acteurs s’ajoutent. Le conflit, qui oppose alors le Niger (appuyé par le Mali) au MNJ et à deux autres groupes armés, a duré jusqu’en 2009. Bilan : 420 morts et victoire du Niger et du Mali. La relation entre AREVA et le Niger est plus complexe qu’il n’y parait. Le gouvernement nigérien a octroyé des concessions minières à AREVA en 2007, mais les retombées économiques, cette année-là, étaient faibles. Cela a donc provoqué un conflit entre les deux acteurs. Depuis 2009, les deux parties ont signé un nouveau contrat et AREVA semble rapporter plus d’argent au gouvernement nigérien. Toutefois, quel est le réel pouvoir de ce gouvernement lorsque vient le temps de négocier un contrat? Le groupe AREVA est devenu, au fil du temps, un des plus grands employeurs du Niger. C’est maintenant un groupe quasiment irremplaçable qui paie des employé(e)s, malgré le fait que la majorité de l’argent produit sorte du pays. Cette entreprise pourrait décider de partir si les demandes du Niger deviennent trop élevées en échange d’un octroie de concessions. Cela aurait un impact dévastateur sur l’économie du pays. Cependant, l’exploitation minière faite par AREVA a également des retombées négatives sur le pays, puisqu’une grande partie de l’argent est investi en dehors du pays. Cela empêche le pays de s’enrichir et de se développer. Il s’agit alors de choisir le moindre mal : avoir des emplois, donc garder le partenariat avec AREVA, dont ils dépendent, puisque le Niger n’a pas les moyens nécessaires pour procéder à l’extraction de l’uranium par lui-même. De nouvelles négociations ont lieu en 2014 entre les deux parties. Encore une fois, le Niger est le plus grand perdant. Puis, l’accord est renouvelé en 2018. Cet accord renforce la puissance du groupe AREVA, dont le Niger est maintenant dépendant et, du fait même, renforce l’influence de la France sur le pays. La France, qui avait fait du Niger une colonie française en 1922 et dont le Niger avait réussi à obtenir son indépendance en 1960 dans le mouvement de décolonisation. On nomme parfois cette relation entre AREVA et le Niger « néocolonialisme ». Les Touaregs (Kel Tamasheq) sont un peuple nomade. Ils se retrouvent surtout dans le secteur du Sahara central (Burkina Faso, Tchad, Mali, Mauritanie, Niger, Libye et Algérie). | 93aa107a-d01c-4fbb-8ab8-e0d866293f97 |
Wh- Questions - Simple Past with Other Verbs
Where did you learn to speak Italian? When did the family go to Germany? Who did they visit in Austria? | 93b57db0-abc3-47d0-850d-1eaa1225b5c6 |
Les conflits et les alliances avec les Autochtones au 17e siècle
Depuis leur arrivée, les Européens ont tout intérêt à fonder des alliances avec des Autochtones, car ces derniers connaissent très bien le territoire et ses ressources. Or, ces alliances, d'abord commerciales, amènent les Français à prendre aussi part à des conflits et à des guerres avec certaines nations autochtones. Des alliances entre Français et Autochtones se forment dès 1603, à Tadoussac, lorsque Samuel de Champlain s'allie avec les Montagnais (les Innus), les Malécites (les Etchemins) et les Algonquins. Puis, en 1609, Champlain s'allie avec les Hurons, des partenaires importants pour le commerce des fourrures. En effet, la Huronie est déjà, à l'arrivée des Français, au centre d'un important réseau d'échange autochtone. En créant une alliance avec les Hurons, les Français acceptent également de les soutenir militairement contre leurs traditionnels ennemis : les Iroquois de la Ligue des Cinq-Nations qui, eux, commercent avec les Hollandais. Le contrôle du commerce des fourrures est au cœur des conflits opposant les Français et leurs alliés aux Iroquois. En effet, les Iroquois veulent, eux aussi, avoir le plus de fourrures à échanger avec leurs alliés, les Hollandais, contre des produits européens. En 1609, les Français et leurs alliés autochtones livrent leur première bataille contre les Iroquois. Pendant plusieurs années, les attaques de la Confédération iroquoise font rage alors que les Français, plutôt que de combattre, tentent d'établir des accords de paix et de sécuriser la colonie. Dès 1641, le conflit s'envenime et, de 1648 à 1650, les Iroquois attaquent l'Huronie. Les Hurons, affaiblis par les épidémies et les guerres entre les clans, ne peuvent pas résister aux attaques de l'ennemi. De plus, alors que la Hollande fournit des armes à feu aux Iroquois, les Hurons, eux, en possèdent très peu, car les Français refusent de leur en faire commerce. Plusieurs Hurons et jésuites sont tués et la Huronie est détruite. Après une période de trêve, de 1653 à 1658, les Iroquois redeviennent, en 1660, une menace pour les établissements français et pour les nations autochtones alliées avec les Français. À la fin de la décennie 1680, les Iroquois, alors alliés des Anglais, attaquent de plus belle les établissements français en lançant plusieurs raids. Ces raids, qui sont des attaques éclair, représentent une menace constante pour les colons français. De plus, les Iroquois tentent de renverser l'alliance des Français avec les nations autochtones des Pays d'en Haut. Cette alliance renversée, les Iroquois pourraient alors obtenir plus de fourrures à échanger avec les Anglais, qui sont les concurrents commerciaux des Français. Or, en 1697, les Français et les Anglais font la paix. Les Iroquois n'ont donc plus le soutien des Anglais pour combattre les Français, en plus d'être affaiblis par la guerre et les épidémies. Les guerres iroquoises prennent fin avec la Grande Paix de Montréal, en 1701. Ce traité de paix, signé à Montréal, rassemble une quarantaine de nations autochtones. | 93b6806f-833f-413e-ae6c-2f1585f91a64 |