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Code de la santé publique, art. L1542-14
Code de la santé publique
L'Agence de biomédecine instituée au chapitre VIII du titre Ier du livre IV de la présente partie exerce en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française les compétences qui lui sont confiées au titre IV du livre V de la première partie et au titre IV du livre IV de la deuxième partie. Dans les autres cas, l'agence peut passer des conventions avec les autorités de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie française, pour notamment : 1° L'élaboration et, le cas échéant, l'application de la réglementation et de règles de bonnes pratiques ; 2° La définition de la qualité et de la sécurité sanitaires pour les activités relevant de la compétence de l'Agence de la biomédecine. Les dispositions des articles L. 1418-1, L. 1418-2, L. 1418-3 et L. 1418-4 sont applicables en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie, dans leur rédaction résultant de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021.
1,675,382,400,000
32,472,144,000,000
L1542-14
LEGIARTI000047084134
LEGIARTI000006687314
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
601,286
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Article
<p>L'Agence de biomédecine instituée au chapitre VIII du titre Ier du livre IV de la présente partie exerce en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française les compétences qui lui sont confiées au titre IV du livre V de la première partie et au titre IV du livre IV de la deuxième partie.</p><p>Dans les autres cas, l'agence peut passer des conventions avec les autorités de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie française, pour notamment :</p><p>1° L'élaboration et, le cas échéant, l'application de la réglementation et de règles de bonnes pratiques ;</p><p>2° La définition de la qualité et de la sécurité sanitaires pour les activités relevant de la compétence de l'Agence de la biomédecine.</p><p>Les dispositions des articles L. 1418-1, L. 1418-2, L. 1418-3 et L. 1418-4 sont applicables en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie, dans leur rédaction résultant de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021.</p><p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000019960309
IG-20231128
null
LEGIARTI000047084134
LEGI
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LEGISCTA000006171119
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Chapitre II : Don et utilisation des éléments et produits du corps humain.
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LEGISCTA000006171119
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Partie législative &gt; Première partie : Protection générale de la santé &gt; Livre V : Mayotte, îles Wallis et Futuna et Terres australes et antarctiques françaises, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Titre IV : Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Chapitre II : Don et utilisation des éléments et produits du corps humain.
null
Code de la santé publique, art. L1543-1
Code de la santé publique
Le chapitre Ier du titre VII du livre II de la présente partie est applicable en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, à l'exception de l'article L. 1271-1-1 , du deuxième alinéa de l'article L. 1271-5 , des articles L. 1271-7 et L. 1271-8 , et du second alinéa de l'article L. 1271-2 pour la Nouvelle-Calédonie, et sous réserve des adaptations prévues au présent chapitre. L'article L. 1271-2 est applicable en Polynésie française dans sa rédaction résultant de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021. Le second alinéa du même article est applicable en Nouvelle-Calédonie dans sa rédaction antérieure à la même loi.
1,675,382,400,000
32,472,144,000,000
L1543-1
LEGIARTI000047084125
LEGIARTI000006687316
AUTONOME
VIGUEUR
4.0
85,898
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Article
<p>Le chapitre Ier du titre VII du livre II de la présente partie est applicable en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, à l'exception de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006686309&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 1271-1-1</a>, du deuxième alinéa de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006686317&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 1271-5</a>, des <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006686321&dateTexte=&categorieLien=cid'>articles L. 1271-7 et L. 1271-8</a>, et du second alinéa de l'article L. 1271-2 pour la Nouvelle-Calédonie, et sous réserve des adaptations prévues au présent chapitre.</p><p>L'article L. 1271-2 est applicable en Polynésie française dans sa rédaction résultant de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021.</p><p>Le second alinéa du même article est applicable en Nouvelle-Calédonie dans sa rédaction antérieure à la même loi.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000019960282
IG-20231124
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LEGI
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LEGISCTA000006171120
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Chapitre III : Dispositions pénales.
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LEGISCTA000006171120
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Partie législative &gt; Première partie : Protection générale de la santé &gt; Livre V : Mayotte, îles Wallis et Futuna et Terres australes et antarctiques françaises, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Titre IV : Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Chapitre III : Dispositions pénales.
null
Code de la santé publique, art. L1543-2
Code de la santé publique
Pour son application en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, l'article L. 1271-1 est remplacé par les dispositions suivantes : Art.L. 1271-1.-Le fait de procéder aux activités liées à la transfusion sanguine, sans être titulaire des autorisations prévues à l'article L. 1221-12 ou en violation des prescriptions fixées par autorisations, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende.
1,229,731,200,000
32,472,144,000,000
L1543-2
LEGIARTI000019960278
LEGIARTI000006687318
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
171,796
null
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null
Article
<p>Pour son application en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, l'article L. 1271-1 est remplacé par les dispositions suivantes : </p><p>Art.L. 1271-1.-Le fait de procéder aux activités liées à la transfusion sanguine, sans être titulaire des autorisations prévues à <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006686101&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 1221-12</a> ou en violation des prescriptions fixées par autorisations, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006687319
IG-20231129
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LEGIARTI000019960278
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171120
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Chapitre III : Dispositions pénales.
null
null
LEGISCTA000006171120
null
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Partie législative &gt; Première partie : Protection générale de la santé &gt; Livre V : Mayotte, îles Wallis et Futuna et Terres australes et antarctiques françaises, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Titre IV : Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Chapitre III : Dispositions pénales.
null
Code de la santé publique, art. L1543-3
Code de la santé publique
Est puni d'un emprisonnement de deux ans et d'une amende de 37 500 € le fait par une personne, qu'elle soit ou non partie au contrat, de tromper le contractant, par quelque moyen ou procédé que ce soit, même par l'intermédiaire d'un tiers : 1° Soit sur la nature, l'espèce, l'origine, les qualités substantielles, la composition ou la teneur en principes utiles du sang humain, de ses composants, ainsi que des produits labiles qui en sont dérivés ; 2° Soit sur la quantité du produit livré, soit sur son identité, notamment par la livraison d'un produit autre que celui qui a fait l'objet du contrat ; 3° Soit sur l'aptitude à l'emploi, les risques inhérents à l'utilisation du produit, les contrôles effectués, les modes d'emploi ou les précautions à prendre. La tentative des infractions prévues au présent article est punie des mêmes peines. II.-Est puni des mêmes peines prévues aux mêmes articles le fait : 1° De distribuer ou de délivrer à des fins thérapeutiques un produit sanguin labile ne figurant pas sur la liste prévue à l'article L. 1221-8, à moins qu'il ne soit destiné à des recherches impliquant la personne humaine ; 2° D'utiliser un produit sanguin labile en violation d'une disposition ou d'une décision édictée par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé en application de l'article L. 1221-10-1 .
1,331,078,400,000
32,472,144,000,000
L1543-3
LEGIARTI000025453939
LEGIARTI000006687320
AUTONOME
VIGUEUR
5.0
214,745
null
null
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Article
<p>Est puni d'un emprisonnement de deux ans et d'une amende de 37 500 € le fait par une personne, qu'elle soit ou non partie au contrat, de tromper le contractant, par quelque moyen ou procédé que ce soit, même par l'intermédiaire d'un tiers : </p><p>1° Soit sur la nature, l'espèce, l'origine, les qualités substantielles, la composition ou la teneur en principes utiles du sang humain, de ses composants, ainsi que des produits labiles qui en sont dérivés ; </p><p>2° Soit sur la quantité du produit livré, soit sur son identité, notamment par la livraison d'un produit autre que celui qui a fait l'objet du contrat ; </p><p>3° Soit sur l'aptitude à l'emploi, les risques inhérents à l'utilisation du produit, les contrôles effectués, les modes d'emploi ou les précautions à prendre. </p><p>La tentative des infractions prévues au présent article est punie des mêmes peines. </p><p>II.-Est puni des mêmes peines prévues aux mêmes articles le fait : </p><p>1° De distribuer ou de délivrer à des fins thérapeutiques un produit sanguin labile ne figurant pas sur la liste prévue à <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006686087&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 1221-8, </a>à moins qu'il ne soit destiné à des recherches impliquant la personne humaine ; </p><p>2° D'utiliser un produit sanguin labile en violation d'une disposition ou d'une décision édictée par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé en application de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006686098&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 1221-10-1</a>.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000025104638
IG-20231124
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LEGIARTI000025453939
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171120
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Chapitre III : Dispositions pénales.
null
null
LEGISCTA000006171120
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null
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Partie législative &gt; Première partie : Protection générale de la santé &gt; Livre V : Mayotte, îles Wallis et Futuna et Terres australes et antarctiques françaises, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Titre IV : Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Chapitre III : Dispositions pénales.
<p></p>
null
Code de la santé publique, art. L1543-4
Code de la santé publique
Les peines prévues à l'article L. 1543-3 sont portées au double : 1° Si les délits prévus audit article ont eu pour conséquence de rendre l'utilisation des produits dangereux pour la santé de l'homme ; 2° Si le délit ou la tentative de délit prévus à l'article L. 1543-4 ont été commis : a) Soit à l'aide de poids, mesures et autres instruments faux ou inexacts ; b) Soit à l'aide de manœuvres ou procédés tendant à fausser les opérations de l'analyse ou du dosage, du pesage ou du mesurage, ou tendant à modifier frauduleusement la composition, le poids ou le volume des produits, même avant ces opérations ; c) Soit enfin à l'aide d'indications frauduleuses tendant à faire croire à une opération antérieure et exacte.
1,229,731,200,000
32,472,144,000,000
L1543-4
LEGIARTI000019960270
LEGIARTI000006687322
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
343,592
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null
Article
<p>Les peines prévues à <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006687320&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 1543-3</a> sont portées au double : </p><p>1° Si les délits prévus audit article ont eu pour conséquence de rendre l'utilisation des produits dangereux pour la santé de l'homme ; </p><p>2° Si le délit ou la tentative de délit prévus à l'article L. 1543-4 ont été commis : </p><p>a) Soit à l'aide de poids, mesures et autres instruments faux ou inexacts ; </p><p>b) Soit à l'aide de manœuvres ou procédés tendant à fausser les opérations de l'analyse ou du dosage, du pesage ou du mesurage, ou tendant à modifier frauduleusement la composition, le poids ou le volume des produits, même avant ces opérations ; </p><p>c) Soit enfin à l'aide d'indications frauduleuses tendant à faire croire à une opération antérieure et exacte.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006687323
IG-20231124
null
LEGIARTI000019960270
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171120
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Chapitre III : Dispositions pénales.
null
null
LEGISCTA000006171120
null
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null
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Partie législative &gt; Première partie : Protection générale de la santé &gt; Livre V : Mayotte, îles Wallis et Futuna et Terres australes et antarctiques françaises, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Titre IV : Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Chapitre III : Dispositions pénales.
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Code de la santé publique, art. L1543-5
Code de la santé publique
Sont punis des peines prévues à l'article L. 1543-3 : 1° Le fait de falsifier des substances médicamenteuses destinées à être vendues ; 2° Le fait d'exposer, mettre en vente ou vendre des substances médicamenteuses falsifiées ; Si la substance médicamenteuse falsifiée est nuisible à la santé de l'homme, les peines sont portées au double. Ces peines sont applicables même au cas où la falsification nuisible est connue de l'acheteur ou du consommateur.
1,229,731,200,000
32,472,144,000,000
L1543-5
LEGIARTI000019960267
LEGIARTI000006687324
AUTONOME
VIGUEUR
4.0
386,541
null
null
null
Article
<p>Sont punis des peines prévues à <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006687320&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 1543-3</a> : </p><p>1° Le fait de falsifier des substances médicamenteuses destinées à être vendues ; </p><p>2° Le fait d'exposer, mettre en vente ou vendre des substances médicamenteuses falsifiées ; </p><p>Si la substance médicamenteuse falsifiée est nuisible à la santé de l'homme, les peines sont portées au double. </p><p>Ces peines sont applicables même au cas où la falsification nuisible est connue de l'acheteur ou du consommateur.</p><p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006687326
IG-20231124
null
LEGIARTI000019960267
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171120
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Chapitre III : Dispositions pénales.
null
null
LEGISCTA000006171120
null
null
null
null
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Partie législative &gt; Première partie : Protection générale de la santé &gt; Livre V : Mayotte, îles Wallis et Futuna et Terres australes et antarctiques françaises, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Titre IV : Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Chapitre III : Dispositions pénales.
null
Code de la santé publique, art. L1543-6
Code de la santé publique
Les chapitres II à IV du titre VII du livre II de la présente partie sont applicables en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, sous réserve des adaptations prévues au présent article. Les articles L. 1272-2 et L. 1272-4 sont applicables en Polynésie française dans leur rédaction résultant de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021. L'article L. 1273-3 est applicable en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française dans sa rédaction résultant de la même loi.
1,675,382,400,000
32,472,144,000,000
L1543-6
LEGIARTI000047084122
LEGIARTI000006687327
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
515,388
null
null
null
Article
<p>Les chapitres II à IV du titre VII du livre II de la présente partie sont applicables en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, sous réserve des adaptations prévues au présent article.</p><p>Les articles L. 1272-2 et L. 1272-4 sont applicables en Polynésie française dans leur rédaction résultant de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021.<br/><br/> L'article L. 1273-3 est applicable en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française dans sa rédaction résultant de la même loi.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000019960265
IG-20231124
null
LEGIARTI000047084122
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000006171120
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Chapitre III : Dispositions pénales.
null
null
LEGISCTA000006171120
null
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null
null
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Partie législative &gt; Première partie : Protection générale de la santé &gt; Livre V : Mayotte, îles Wallis et Futuna et Terres australes et antarctiques françaises, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Titre IV : Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Chapitre III : Dispositions pénales.
null
Code de la santé publique, art. L1543-7
Code de la santé publique
Les agents de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie française chargés de la surveillance de la voie publique peuvent constater et rechercher les infractions aux réglementations sanitaires applicables localement relatives à la propreté des voies et espaces publics.
1,488,412,800,000
32,472,144,000,000
L1543-7
LEGIARTI000034110690
LEGIARTI000006687328
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
558,337
null
null
null
Article
<p>Les agents de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie française chargés de la surveillance de la voie publique peuvent constater et rechercher les infractions aux réglementations sanitaires applicables localement relatives à la propreté des voies et espaces publics.</p><p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006687328
IG-20231129
null
LEGIARTI000034110690
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006171120
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Chapitre III : Dispositions pénales.
null
null
LEGISCTA000006171120
null
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null
null
null
Partie législative &gt; Première partie : Protection générale de la santé &gt; Livre V : Mayotte, îles Wallis et Futuna et Terres australes et antarctiques françaises, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Titre IV : Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Chapitre III : Dispositions pénales.
null
Code de la santé publique, art. L1544-1
Code de la santé publique
Les dispositions de l'article L. 1141-1 sont applicables en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française.
1,046,476,800,000
32,472,144,000,000
L1544-1
LEGIARTI000006687347
LEGIARTI000006687347
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
42,949
null
null
null
Article
<p></p> Les dispositions de l'article L. 1141-1 sont applicables en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231124
null
LEGIARTI000006687347
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171121
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Chapitre IV : Réparation des conséquences des risques sanitaires
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LEGISCTA000006171121
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null
null
null
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Partie législative &gt; Première partie : Protection générale de la santé &gt; Livre V : Mayotte, îles Wallis et Futuna et Terres australes et antarctiques françaises, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Titre IV : Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Chapitre IV : Réparation des conséquences des risques sanitaires
null
Code de la santé publique, art. L1544-2
Code de la santé publique
Les sections 1, 2 et 3 du chapitre II du titre IV du livre Ier de la présente partie, à l'exception des articles L. 1142-1-1, L. 1142-2, L. 1142-4, des deux premiers alinéas de l'article L. 1142-8 ainsi que de l'article L. 1142-13 , sont applicables en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, sous réserve des adaptations prévues au présent chapitre. L'article L. 1142-11 est applicable en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, dans sa rédaction résultant de l'ordonnance n° 2016-967 du 15 juillet 2016.
1,468,713,600,000
32,472,144,000,000
L1544-2
LEGIARTI000032908830
LEGIARTI000019957017
AUTONOME
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2.0
1,073,763,298
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null
null
Article
<p>Les sections 1, 2 et 3 du chapitre II du titre IV du livre Ier de la présente partie, à l'exception des <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006685994&dateTexte=&categorieLien=cid'>articles L. 1142-1-1, L. 1142-2, L. 1142-4, </a>des deux premiers alinéas de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006686007&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 1142-8 </a>ainsi que de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006686017&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 1142-13</a>, sont applicables en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, sous réserve des adaptations prévues au présent chapitre.</p><p></p><p>L'article L. 1142-11 est applicable en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, dans sa rédaction résultant de l'ordonnance n° 2016-967 du 15 juillet 2016. </p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000019960433
IG-20231124
null
LEGIARTI000032908830
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006171121
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false
Chapitre IV : Réparation des conséquences des risques sanitaires
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null
LEGISCTA000006171121
null
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null
null
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Partie législative &gt; Première partie : Protection générale de la santé &gt; Livre V : Mayotte, îles Wallis et Futuna et Terres australes et antarctiques françaises, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Titre IV : Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Chapitre IV : Réparation des conséquences des risques sanitaires
null
Code de la santé publique, art. L1544-3
Code de la santé publique
Pour son application en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, l'article L. 1142-1 est remplacé par les dispositions suivantes : Art.L. 1142-1. ― Lorsque la responsabilité du promoteur n'est pas engagée, un accident médical, une affection iatrogène ou une infection nosocomiale ouvre droit à la réparation des préjudices du patient, et, en cas de décès, de ses ayants droit au titre de la solidarité nationale, lorsqu'ils sont directement imputables à des actes effectués dans le cadre d'une recherche impliquant la personne humaine et qu'ils ont eu pour le patient des conséquences anormales au regard de son état de santé comme de l'évolution prévisible de celui-ci.
1,331,078,400,000
32,472,144,000,000
L1544-3
LEGIARTI000025453333
LEGIARTI000019957019
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
1,610,623,472
null
null
null
Article
<p>Pour son application en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, l'article L. 1142-1 est remplacé par les dispositions suivantes : </p><p>Art.L. 1142-1. ― Lorsque la responsabilité du promoteur n'est pas engagée, un accident médical, une affection iatrogène ou une infection nosocomiale ouvre droit à la réparation des préjudices du patient, et, en cas de décès, de ses ayants droit au titre de la solidarité nationale, lorsqu'ils sont directement imputables à des actes effectués dans le cadre d'une recherche impliquant la personne humaine et qu'ils ont eu pour le patient des conséquences anormales au regard de son état de santé comme de l'évolution prévisible de celui-ci. </p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000019960429
IG-20231124
null
LEGIARTI000025453333
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000006171121
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Chapitre IV : Réparation des conséquences des risques sanitaires
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LEGISCTA000006171121
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Partie législative &gt; Première partie : Protection générale de la santé &gt; Livre V : Mayotte, îles Wallis et Futuna et Terres australes et antarctiques françaises, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Titre IV : Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Chapitre IV : Réparation des conséquences des risques sanitaires
<p></p>
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Code de la santé publique, art. L1544-4
Code de la santé publique
Pour son application en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, l'article L. 1142-3 est remplacé par les dispositions suivantes : Art.L. 1142-3. ― Lorsque la responsabilité du promoteur n'est pas engagée, les victimes peuvent être indemnisées par l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales, conformément aux dispositions de l'article L. 1142-1 dans sa rédaction applicable en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française. Pour faire valoir leurs droits, les victimes s'adressent à la commission de conciliation et d'indemnisation des victimes d'accidents médicaux, d'affections iatrogènes et d'infections nosocomiales mentionnée à l'article L. 1142-5, dont la compétence territoriale est déterminée par arrêté du ministre chargé de la santé.
1,229,731,200,000
32,472,144,000,000
L1544-4
LEGIARTI000019960424
LEGIARTI000019957021
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
1,879,053,559
null
null
null
Article
Pour son application en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, l'article L. 1142-3 est remplacé par les dispositions suivantes : <br/><br/>Art.L. 1142-3. ― Lorsque la responsabilité du promoteur n'est pas engagée, les victimes peuvent être indemnisées par l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales, conformément aux dispositions de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006685992&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 1142-1</a> dans sa rédaction applicable en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française. <br/><br/>Pour faire valoir leurs droits, les victimes s'adressent à la commission de conciliation et d'indemnisation des victimes d'accidents médicaux, d'affections iatrogènes et d'infections nosocomiales mentionnée à l'article L. 1142-5, dont la compétence territoriale est déterminée par arrêté du ministre chargé de la santé.
32,472,144,000,000
null
IG-20231129
null
LEGIARTI000019960424
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000006171121
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Chapitre IV : Réparation des conséquences des risques sanitaires
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LEGISCTA000006171121
null
null
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Partie législative &gt; Première partie : Protection générale de la santé &gt; Livre V : Mayotte, îles Wallis et Futuna et Terres australes et antarctiques françaises, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Titre IV : Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Chapitre IV : Réparation des conséquences des risques sanitaires
null
Code de la santé publique, art. L1544-5
Code de la santé publique
Pour l'application en Nouvelle-Calédonie de l'article L. 1142-7 , la première phrase du premier alinéa est remplacée par les dispositions suivantes : " La commission peut être saisie par toute personne s'estimant victime d'un dommage imputable à une recherche impliquant la personne humaine ou, le cas échéant, par son représentant légal. ” Pour l'application en Polynésie française de l'article L. 1142-7, la première phrase est remplacée par les dispositions suivantes : “ La commission peut être saisie par toute personne s'estimant victime d'un dommage imputable à une recherche impliquant la personne humaine, ou par son représentant légal s'il s'agit d'un mineur. ” Pour l'application en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française de l'article L. 1142-8 , la première phrase du deuxième alinéa est ainsi rédigée : " L'avis de la commission est émis dans un délai de six mois à compter de sa saisine.
1,601,510,400,000
32,472,144,000,000
L1544-5
LEGIARTI000041721171
LEGIARTI000019957023
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l’article 46 de l’ordonnance n° 2020-232 du 11 mars 2020, ces dispositions entrent en vigueur à une date fixée par décret en Conseil d'Etat et au plus tard le 1er octobre 2020. Elle est applicable aux mesures de protection juridique en cours au jour de son entrée en vigueur et aux situations dans lesquelles aucune décision n'a été prise au jour de son entrée en vigueur.
3.0
2,013,268,603
null
null
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Article
<p>Pour l'application en Nouvelle-Calédonie de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006686006&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 1142-7</a>, la première phrase du premier alinéa est remplacée par les dispositions suivantes : " La commission peut être saisie par toute personne s'estimant victime d'un dommage imputable à une recherche impliquant la personne humaine ou, le cas échéant, par son représentant légal. ”</p><p>Pour l'application en Polynésie française de l'article L. 1142-7, la première phrase est remplacée par les dispositions suivantes :<br/> “ La commission peut être saisie par toute personne s'estimant victime d'un dommage imputable à une recherche impliquant la personne humaine, ou par son représentant légal s'il s'agit d'un mineur. ”</p><p>Pour l'application en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006686007&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 1142-8</a>, la première phrase du deuxième alinéa est ainsi rédigée : " L'avis de la commission est émis dans un délai de six mois à compter de sa saisine.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000025453322
IG-20231129
null
LEGIARTI000041721171
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000006171121
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Chapitre IV : Réparation des conséquences des risques sanitaires
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LEGISCTA000006171121
null
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null
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Partie législative &gt; Première partie : Protection générale de la santé &gt; Livre V : Mayotte, îles Wallis et Futuna et Terres australes et antarctiques françaises, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Titre IV : Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Chapitre IV : Réparation des conséquences des risques sanitaires
<p>Conformément à l’article 46 de l’ordonnance n° 2020-232 du 11 mars 2020, ces dispositions entrent en vigueur à une date fixée par décret en Conseil d'Etat et au plus tard le 1er octobre 2020.</p><p>Elle est applicable aux mesures de protection juridique en cours au jour de son entrée en vigueur et aux situations dans lesquelles aucune décision n'a été prise au jour de son entrée en vigueur.</p>
null
Code de la santé publique, art. L1544-6
Code de la santé publique
Pour l'application en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française de l'article L. 1142-14, le premier alinéa est remplacé par les dispositions suivantes : Lorsque la commission estime qu'un dommage relevant de l'article L. 1142-3 , dans sa rédaction applicable en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, engage la responsabilité du promoteur, l'assureur du promoteur de la recherche impliquant la personne humaine adresse à la victime ou à ses ayants droit, dans un délai de quatre mois suivant la date de réception de l'avis, une offre d'indemnisation visant à la réparation intégrale des préjudices subis.
1,331,078,400,000
32,472,144,000,000
L1544-6
LEGIARTI000025453307
LEGIARTI000019957025
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
2,080,376,125
null
null
null
Article
<p>Pour l'application en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006686018&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 1142-14, </a>le premier alinéa est remplacé par les dispositions suivantes : </p><p>Lorsque la commission estime qu'un dommage relevant de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006685999&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 1142-3</a>, dans sa rédaction applicable en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, engage la responsabilité du promoteur, l'assureur du promoteur de la recherche impliquant la personne humaine adresse à la victime ou à ses ayants droit, dans un délai de quatre mois suivant la date de réception de l'avis, une offre d'indemnisation visant à la réparation intégrale des préjudices subis.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000019960414
IG-20231128
null
LEGIARTI000025453307
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000006171121
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Chapitre IV : Réparation des conséquences des risques sanitaires
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null
LEGISCTA000006171121
null
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Partie législative &gt; Première partie : Protection générale de la santé &gt; Livre V : Mayotte, îles Wallis et Futuna et Terres australes et antarctiques françaises, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Titre IV : Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Chapitre IV : Réparation des conséquences des risques sanitaires
<p></p>
null
Code de la santé publique, art. L1544-7
Code de la santé publique
Pour l'application en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française de l'article L. 1142-17 : I. ― Les trois premiers alinéas de l'article sont remplacés par les dispositions suivantes : Lorsque le dommage est indemnisable au titre de l'article L. 1142-1 , dans sa rédaction applicable en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, l'office adresse à la victime ou à ses ayants droit, dans un délai de quatre mois suivant la réception de l'avis, une offre d'indemnisation visant à la réparation intégrale des préjudices subis. Cette offre indique l'évaluation retenue, le cas échéant à titre provisionnel, pour chaque chef de préjudice ainsi que le montant des indemnités qui reviennent à la victime, ou à ses ayants droit, déduction faite des prestations énumérées à l'article 3 de l'ordonnance n° 92-1146 du 12 octobre 1992 portant extension et adaptation dans les territoires de la Nouvelle-Calédonie, de la Polynésie française et des îles Wallis et Futuna de certaines dispositions de la loi n° 85-677 du 5 juillet 1985 tendant à l'amélioration de la situation des victimes d'accidents de la circulation et à l'accélération des procédures d'indemnisation, et plus généralement des indemnités de toute nature reçues ou à recevoir d'autres débiteurs du chef du même préjudice. II. ― Le septième alinéa est remplacé par les dispositions suivantes : Si l'office qui a transigé avec la victime estime que la responsabilité du promoteur de la recherche impliquant la personne humaine est engagée, il dispose d'une action subrogatoire contre celui-ci.
1,331,078,400,000
32,472,144,000,000
L1544-7
LEGIARTI000025453281
LEGIARTI000019957027
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
2,113,929,886
null
null
null
Article
<p>Pour l'application en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006686022&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 1142-17 : </a></p><p>I. ― Les trois premiers alinéas de l'article sont remplacés par les dispositions suivantes : </p><p>Lorsque le dommage est indemnisable au titre de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006685992&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 1142-1</a>, dans sa rédaction applicable en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, l'office adresse à la victime ou à ses ayants droit, dans un délai de quatre mois suivant la réception de l'avis, une offre d'indemnisation visant à la réparation intégrale des préjudices subis. </p><p>Cette offre indique l'évaluation retenue, le cas échéant à titre provisionnel, pour chaque chef de préjudice ainsi que le montant des indemnités qui reviennent à la victime, ou à ses ayants droit, déduction faite des prestations énumérées à <a href='/affichTexteArticle.do?cidTexte=JORFTEXT000000162344&idArticle=LEGIARTI000006842681&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article 3 de l'ordonnance n° 92-1146 du 12 octobre 1992 </a>portant extension et adaptation dans les territoires de la Nouvelle-Calédonie, de la Polynésie française et des îles Wallis et Futuna de certaines dispositions de la <a href='/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000693454&categorieLien=cid'>loi n° 85-677 du 5 juillet 1985</a> tendant à l'amélioration de la situation des victimes d'accidents de la circulation et à l'accélération des procédures d'indemnisation, et plus généralement des indemnités de toute nature reçues ou à recevoir d'autres débiteurs du chef du même préjudice. </p><p>II. ― Le septième alinéa est remplacé par les dispositions suivantes : </p><p>Si l'office qui a transigé avec la victime estime que la responsabilité du promoteur de la recherche impliquant la personne humaine est engagée, il dispose d'une action subrogatoire contre celui-ci.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000019960408
IG-20231128
null
LEGIARTI000025453281
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000006171121
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Chapitre IV : Réparation des conséquences des risques sanitaires
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null
LEGISCTA000006171121
null
null
null
null
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Partie législative &gt; Première partie : Protection générale de la santé &gt; Livre V : Mayotte, îles Wallis et Futuna et Terres australes et antarctiques françaises, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Titre IV : Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Chapitre IV : Réparation des conséquences des risques sanitaires
<p></p>
null
Code de la santé publique, art. L1544-8
Code de la santé publique
Pour son application en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, l'article L. 1142-21 est remplacé par les dispositions suivantes : Art.L. 1142-21. ― Lorsque la juridiction compétente, saisie d'une demande d'indemnisation des conséquences dommageables d'une recherche impliquant la personne humaine estime que les dommages subis sont indemnisables au titre de l'article L. 1142-1, dans sa rédaction applicable en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, l'office est appelé en la cause s'il ne l'avait pas été initialement. Il devient défendeur en la procédure.
1,331,078,400,000
32,472,144,000,000
L1544-8
LEGIARTI000025453267
LEGIARTI000019957029
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
2,130,706,766
null
null
null
Article
<p>Pour son application en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, l'article L. 1142-21 est remplacé par les dispositions suivantes : </p><p>Art.L. 1142-21. ― Lorsque la juridiction compétente, saisie d'une demande d'indemnisation des conséquences dommageables d'une recherche impliquant la personne humaine estime que les dommages subis sont indemnisables au titre de l'article L. 1142-1, dans sa rédaction applicable en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, l'office est appelé en la cause s'il ne l'avait pas été initialement. Il devient défendeur en la procédure.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000019960406
IG-20231128
null
LEGIARTI000025453267
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171121
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Chapitre IV : Réparation des conséquences des risques sanitaires
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LEGISCTA000006171121
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; Première partie : Protection générale de la santé &gt; Livre V : Mayotte, îles Wallis et Futuna et Terres australes et antarctiques françaises, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Titre IV : Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Chapitre IV : Réparation des conséquences des risques sanitaires
<p></p>
null
Code de la santé publique, art. L1544-8-1
Code de la santé publique
I. – Les agents exerçant en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie des fonctions identiques à celles exercées par les agents mentionnés à l'article L. 1421-1 disposent, pour l'exercice de leurs missions, des prérogatives mentionnées aux articles L. 1421-2 à L. 1421-3 , dans leur rédaction résultant de l'ordonnance n° 2013-1183 du 19 décembre 2013 relative à l'harmonisation des sanctions pénales et financières relatives aux produits de santé et à l'adaptation des prérogatives des autorités et des agents chargés de constater les manquements. Pour l'application de l'article L. 1421-2-1 , la référence au code de procédure civile est remplacée, en Nouvelle-Calédonie, par la référence au code de procédure civile de la Nouvelle-Calédonie et, en Polynésie française, par la référence au code de procédure civile de la Polynésie française. L'article L. 1427-1 , dans sa rédaction résultant de l'ordonnance n° 2013-1183 du 19 décembre 2013 précitée, est applicable en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie s'il est fait obstacle aux fonctions exercées par les agents mentionnés au premier alinéa du présent I. II. – Pour l'exercice de ces prérogatives, les agents mentionnés au premier alinéa du I du présent article exerçant en Nouvelle-Calédonie sont habilités et assermentés pour rechercher et constater les infractions pénales intervenant dans les domaines définis au 4° de l'article 22 et mentionnées à l' article 86 de la loi organique n° 99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie.
1,488,412,800,000
32,472,144,000,000
L1544-8-1
LEGIARTI000034110699
LEGIARTI000020626803
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
1,073,741,823
null
null
null
Article
<p>I. – Les agents exerçant en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie des fonctions identiques à celles exercées par les agents mentionnés à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006687045&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de la santé publique - art. L1421-1 (V)'>L. 1421-1 </a>disposent, pour l'exercice de leurs missions, des prérogatives mentionnées aux articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006687048&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de la santé publique - art. L1421-2 (V)'>L. 1421-2 à L. 1421-3</a>, dans leur rédaction résultant de l'ordonnance n° 2013-1183 du 19 décembre 2013 relative à l'harmonisation des sanctions pénales et financières relatives aux produits de santé et à l'adaptation des prérogatives des autorités et des agents chargés de constater les manquements.</p><p>Pour l'application de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000020478671&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de la santé publique - art. L1421-2-1 (V)'>L. 1421-2-1</a>, la référence au code de procédure civile est remplacée, en Nouvelle-Calédonie, par la référence au code de procédure civile de la Nouvelle-Calédonie et, en Polynésie française, par la référence au code de procédure civile de la Polynésie française.</p><p>L'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000022019714&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de la santé publique - art. L1427-1 (V)'>L. 1427-1</a>, dans sa rédaction résultant de l'ordonnance n° 2013-1183 du 19 décembre 2013 précitée, est applicable en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie s'il est fait obstacle aux fonctions exercées par les agents mentionnés au premier alinéa du présent I.</p><p>II. – Pour l'exercice de ces prérogatives, les agents mentionnés au premier alinéa du I du présent article exerçant en Nouvelle-Calédonie sont habilités et assermentés pour rechercher et constater les infractions pénales intervenant dans les domaines définis au 4° de l'article 22 et mentionnées à l'<a href='/affichTexteArticle.do?cidTexte=JORFTEXT000000393606&idArticle=LEGIARTI000006386192&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Loi n° 99-209 du 19 mars 1999 - art. 86 (V)'>article 86</a> de la loi organique n° 99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000031325797
IG-20231124
null
LEGIARTI000034110699
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000020638696
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Chapitre IV bis : Pouvoirs d'enquête en matière de santé publique
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null
LEGISCTA000020626798
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null
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Partie législative &gt; Première partie : Protection générale de la santé &gt; Livre V : Mayotte, îles Wallis et Futuna et Terres australes et antarctiques françaises, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Titre IV : Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Chapitre IV bis : Pouvoirs d'enquête en matière de santé publique
null
Code de la santé publique, art. L1544-9
Code de la santé publique
Sous réserve des adaptations prévues aux deuxième et troisième alinéas, les dispositions du dernier alinéa de l'article L. 1332-5 sont applicables en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française dans leur rédaction résultant de l'ordonnance n° 2018-20 du 17 janvier 2018. Pour son application en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, le dernier alinéa de l'article L. 1332-5 est ainsi rédigé : “Les piscines relevant de l'autorité ou de la tutelle du ministre de la défense sont contrôlées par les agents d'inspection et de contrôle relevant de l'autorité du service de santé des armées.”
1,516,320,000,000
32,472,144,000,000
L1544-9
LEGIARTI000036511139
LEGIARTI000036511139
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
1,073,741,823
null
null
null
Article
<p>Sous réserve des adaptations prévues aux deuxième et troisième alinéas, les dispositions du dernier alinéa de l'article L. 1332-5 sont applicables en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française dans leur rédaction résultant de l'ordonnance n° 2018-20 du 17 janvier 2018.<br/><br/> Pour son application en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, le dernier alinéa de l'article L. 1332-5 est ainsi rédigé :<br/><br/> “Les piscines relevant de l'autorité ou de la tutelle du ministre de la défense sont contrôlées par les agents d'inspection et de contrôle relevant de l'autorité du service de santé des armées.”</p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231124
null
LEGIARTI000036511139
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000036511137
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Chapitre IV ter : Prévention des risques sanitaires liés à l'environnement au travail
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LEGISCTA000036511137
null
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Partie législative &gt; Première partie : Protection générale de la santé &gt; Livre V : Mayotte, îles Wallis et Futuna et Terres australes et antarctiques françaises, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Titre IV : Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Chapitre IV ter : Prévention des risques sanitaires liés à l'environnement au travail
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Code de la santé publique, art. L1545-1
Code de la santé publique
Pour l'application du présent code en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, les mots : " tribunal de grande instance ” sont remplacés par les mots : " tribunal de première instance ”.
1,229,731,200,000
32,472,144,000,000
L1545-1
LEGIARTI000019960427
LEGIARTI000019957094
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
1,073,741,823
null
null
null
Article
Pour l'application du présent code en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, les mots : " tribunal de grande instance ” sont remplacés par les mots : " tribunal de première instance ”.
32,472,144,000,000
null
IG-20231129
null
LEGIARTI000019960427
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000019960431
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Chapitre V : Dispositions communes.
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LEGISCTA000019957092
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Partie législative &gt; Première partie : Protection générale de la santé &gt; Livre V : Mayotte, îles Wallis et Futuna et Terres australes et antarctiques françaises, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Titre IV : Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Chapitre V : Dispositions communes.
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Code de la santé publique, art. L1545-2
Code de la santé publique
En Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, les sanctions pécuniaires encourues en vertu du présent code sont prononcées en monnaie locale, compte tenu de la contre-valeur dans cette monnaie de l'euro.
1,229,731,200,000
32,472,144,000,000
L1545-2
LEGIARTI000019960422
LEGIARTI000019957096
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
1,610,612,735
null
null
null
Article
En Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, les sanctions pécuniaires encourues en vertu du présent code sont prononcées en monnaie locale, compte tenu de la contre-valeur dans cette monnaie de l'euro.
32,472,144,000,000
null
IG-20231129
null
LEGIARTI000019960422
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000019960431
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Chapitre V : Dispositions communes.
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LEGISCTA000019957092
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Partie législative &gt; Première partie : Protection générale de la santé &gt; Livre V : Mayotte, îles Wallis et Futuna et Terres australes et antarctiques françaises, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Titre IV : Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Chapitre V : Dispositions communes.
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Code de la santé publique, art. L1545-3
Code de la santé publique
Les articles L. 1421-1, L. 1421-2 premier alinéa, L. 1421-2-1, L. 1421-3 et L. 1427-1 , dans leur rédaction résultant de l'ordonnance n° 2013-1183 du 19 décembre 2013 relative à l'harmonisation des sanctions pénales et financières relatives aux produits de santé et à l'adaptation des prérogatives des autorités et des agents chargés de constater les manquements, sont applicables en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie pour le contrôle du respect des dispositions du présent code et des règlements pris pour son application qui y sont rendus applicables.
1,488,412,800,000
32,472,144,000,000
L1545-3
LEGIARTI000034110696
LEGIARTI000020626819
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
1,879,048,191
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Article
<p>Les articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006687045&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de la santé publique - art. L1421-1 (V)'>L. 1421-1, L. 1421-2 premier alinéa, L. 1421-2-1, L. 1421-3 </a>et <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000022019714&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de la santé publique - art. L1427-1 (V)'>L. 1427-1</a>, dans leur rédaction résultant de l'ordonnance n° 2013-1183 du 19 décembre 2013 relative à l'harmonisation des sanctions pénales et financières relatives aux produits de santé et à l'adaptation des prérogatives des autorités et des agents chargés de constater les manquements, sont applicables en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie pour le contrôle du respect des dispositions du présent code et des règlements pris pour son application qui y sont rendus applicables.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000020638692
IG-20231124
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LEGIARTI000034110696
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000019960431
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Chapitre V : Dispositions communes.
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LEGISCTA000019957092
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Partie législative &gt; Première partie : Protection générale de la santé &gt; Livre V : Mayotte, îles Wallis et Futuna et Terres australes et antarctiques françaises, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Titre IV : Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Chapitre V : Dispositions communes.
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Code de la santé publique, art. L1545-4
Code de la santé publique
L'Agence nationale de santé publique peut exercer tout ou partie de ses attributions en Nouvelle-Calédonie ou en Polynésie française, sous réserve de la conclusion avec la collectivité concernée d'une convention à cet effet et dans le respect de son équilibre financier. Lorsqu'elle est saisie d'une demande du congrès ou des assemblées de province de la Nouvelle-Calédonie, elle apporte son concours à l'exercice de leurs compétences selon les modalités prévues à l 'article 203 de la loi organique n° 99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie.
1,462,060,800,000
32,472,144,000,000
L1545-4
LEGIARTI000032411439
LEGIARTI000032405738
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
2,013,265,919
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null
Article
<div align='left'>L'Agence nationale de santé publique peut exercer tout ou partie de ses attributions en Nouvelle-Calédonie ou en Polynésie française, sous réserve de la conclusion avec la collectivité concernée d'une convention à cet effet et dans le respect de son équilibre financier. <br/><br/>Lorsqu'elle est saisie d'une demande du congrès ou des assemblées de province de la Nouvelle-Calédonie, elle apporte son concours à l'exercice de leurs compétences selon les modalités prévues à l<a href='/affichTexteArticle.do?cidTexte=JORFTEXT000000393606&idArticle=LEGIARTI000006386313&dateTexte=&categorieLien=cid'>'article 203</a> de la loi organique n° 99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie.<br/></div>
32,472,144,000,000
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IG-20231129
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LEGIARTI000032411439
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000019960431
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Chapitre V : Dispositions communes.
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LEGISCTA000019957092
null
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Partie législative &gt; Première partie : Protection générale de la santé &gt; Livre V : Mayotte, îles Wallis et Futuna et Terres australes et antarctiques françaises, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Titre IV : Nouvelle-Calédonie et Polynésie française &gt; Chapitre V : Dispositions communes.
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Code de la santé publique, art. L2111-1
Code de la santé publique
I.-Dans le cadre de la stratégie nationale de santé, des priorités pluriannuelles d'action en matière de protection et de promotion de la santé maternelle et infantile sont fixées par le ministre chargé de la santé ou, pour les domaines mentionnés au 4° du II du présent article, par le ministre chargé de la famille, en concertation avec les représentants des départements, dans des conditions fixées par voie réglementaire. II.-L'Etat, les collectivités territoriales et les organismes de sécurité sociale participent, dans les conditions prévues par le présent livre et par le livre III de la présente partie en tenant compte des priorités nationales d'action mentionnées au I du présent article, à la protection et à la promotion de la santé maternelle et infantile qui comprend notamment : 1° Des mesures de prévention médicales, psychologiques, sociales et d'éducation pour la santé en faveur des futurs parents et des enfants ; 2° Des actions d'accompagnement psychologique et social, notamment de soutien à la parentalité, pour les femmes enceintes et les jeunes parents, particulièrement les plus démunis ; 3° Des actions de prévention et de dépistage des handicaps des enfants de moins de six ans ainsi que de conseil aux familles pour la prise en charge de ces handicaps ; 4° La surveillance et le contrôle des établissements et services d'accueil des enfants de moins de six ans ainsi que le contrôle, la surveillance et l'accompagnement des assistants maternels mentionnés à l'article L. 421-1 du code de l'action sociale et des familles ; 5° Des actions de prévention et d'information sur les risques pour la santé liés à des facteurs environnementaux, sur la base du concept d'exposome.
1,703,030,400,000
32,472,144,000,000
L2111-1
LEGIARTI000048599910
LEGIARTI000006687348
AUTONOME
VIGUEUR
5.0
85,898
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null
null
Article
<p></p><p>I.-Dans le cadre de la stratégie nationale de santé, des priorités pluriannuelles d'action en matière de protection et de promotion de la santé maternelle et infantile sont fixées par le ministre chargé de la santé ou, pour les domaines mentionnés au 4° du II du présent article, par le ministre chargé de la famille, en concertation avec les représentants des départements, dans des conditions fixées par voie réglementaire.</p><p>II.-L'Etat, les collectivités territoriales et les organismes de sécurité sociale participent, dans les conditions prévues par le présent livre et par le livre III de la présente partie en tenant compte des priorités nationales d'action mentionnées au I du présent article, à la protection et à la promotion de la santé maternelle et infantile qui comprend notamment :</p><p>1° Des mesures de prévention médicales, psychologiques, sociales et d'éducation pour la santé en faveur des futurs parents et des enfants ;</p><p>2° Des actions d'accompagnement psychologique et social, notamment de soutien à la parentalité, pour les femmes enceintes et les jeunes parents, particulièrement les plus démunis ;</p><p>3° Des actions de prévention et de dépistage des handicaps des enfants de moins de six ans ainsi que de conseil aux familles pour la prise en charge de ces handicaps ;</p><p>4° La surveillance et le contrôle des établissements et services d'accueil des enfants de moins de six ans ainsi que le contrôle, la surveillance et l'accompagnement des assistants maternels mentionnés à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074069&idArticle=LEGIARTI000006797846&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 421-1</a> du code de l'action sociale et des familles ;</p><p>5° Des actions de prévention et d'information sur les risques pour la santé liés à des facteurs environnementaux, sur la base du concept d'exposome.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000045137192
MD-20231220_202412_197_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000048599910
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171123
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Chapitre Ier : Dispositions générales.
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LEGISCTA000006171123
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre Ier : Organisation et missions &gt; Chapitre Ier : Dispositions générales.
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Code de la santé publique, art. L2111-2
Code de la santé publique
Les services et consultations de santé maternelle et infantile, les activités de protection de la santé maternelle et infantile à domicile, l'agrément des assistants familiaux ainsi que l'agrément, le contrôle, la formation mentionnée à l'article L. 421-14 du code de l'action sociale et des familles et la surveillance des assistants maternels, relèvent de la compétence du département qui en assure l'organisation et le financement sous réserve des dispositions des articles L. 2112-7, L. 2112-8, L. 2214-1, L. 2322-6 et L. 2323-2.
1,119,916,800,000
32,472,144,000,000
L2111-2
LEGIARTI000006687351
LEGIARTI000006687350
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
171,796
null
null
null
Article
<p></p> Les services et consultations de santé maternelle et infantile, les activités de protection de la santé maternelle et infantile à domicile, l'agrément des assistants familiaux ainsi que l'agrément, le contrôle, la formation mentionnée à l'article L. 421-14 du code de l'action sociale et des familles et la surveillance des assistants maternels, relèvent de la compétence du département qui en assure l'organisation et le financement sous réserve des dispositions des articles L. 2112-7, L. 2112-8, L. 2214-1, L. 2322-6 et L. 2323-2.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006687350
MD-20240213_200449_307_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000006687351
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171123
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Chapitre Ier : Dispositions générales.
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LEGISCTA000006171123
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé de la famille, de la mère et de l'enfant &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre Ier : Organisation et missions &gt; Chapitre Ier : Dispositions générales.
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Code de la santé publique, art. L2111-3
Code de la santé publique
Les conditions dans lesquelles se poursuit une politique active de prévention contre les handicaps de l'enfance, tant dans le cadre de la périnatalité que dans celui de la pathologie cérébrale et de la pathologie génétique, sont déterminées par voie réglementaire.
961,632,000,000
32,472,144,000,000
L2111-3
LEGIARTI000006687352
LEGIARTI000006687352
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
214,745
null
null
null
Article
<p></p> Les conditions dans lesquelles se poursuit une politique active de prévention contre les handicaps de l'enfance, tant dans le cadre de la périnatalité que dans celui de la pathologie cérébrale et de la pathologie génétique, sont déterminées par voie réglementaire.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231124
null
LEGIARTI000006687352
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171123
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Chapitre Ier : Dispositions générales.
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LEGISCTA000006171123
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé de la famille, de la mère et de l'enfant &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre Ier : Organisation et missions &gt; Chapitre Ier : Dispositions générales.
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Code de la santé publique, art. L2111-3-1
Code de la santé publique
Dans le cadre des modes d'accueil du jeune enfant mentionnés au I de l'article L. 214-1-1 du code de l'action sociale et des familles, les professionnels prenant en charge les enfants peuvent administrer à ces derniers, notamment lorsqu'ils sont en situation de handicap ou atteints de maladies chroniques, et à la demande de leurs représentants légaux, des soins ou des traitements médicaux dès lors que cette administration peut être regardée comme un acte de la vie courante au sens des dispositions de l'article L. 313-26 du même code, que ces soins ou traitements ont fait l'objet d'une prescription médicale et que le médecin prescripteur n'a pas expressément demandé l'intervention d'un auxiliaire médical. En application du 4° de l'article L. 2111-1 et de l'article L. 2111-2 du présent code, ainsi que de l'article L. 421-17-1 du code de l'action sociale et des familles, le président du conseil départemental organise l'accompagnement des assistants maternels dans la mise en œuvre du premier alinéa.
1,621,555,200,000
32,472,144,000,000
L2111-3-1
LEGIARTI000043515000
LEGIARTI000043515000
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
236,219
null
null
null
Article
<p>Dans le cadre des modes d'accueil du jeune enfant mentionnés au I de l'article L. 214-1-1 du code de l'action sociale et des familles, les professionnels prenant en charge les enfants peuvent administrer à ces derniers, notamment lorsqu'ils sont en situation de handicap ou atteints de maladies chroniques, et à la demande de leurs représentants légaux, des soins ou des traitements médicaux dès lors que cette administration peut être regardée comme un acte de la vie courante au sens des dispositions de l'article L. 313-26 du même code, que ces soins ou traitements ont fait l'objet d'une prescription médicale et que le médecin prescripteur n'a pas expressément demandé l'intervention d'un auxiliaire médical.<br/><br/> En application du 4° de l'article L. 2111-1 et de l'article L. 2111-2 du présent code, ainsi que de l'article L. 421-17-1 du code de l'action sociale et des familles, le président du conseil départemental organise l'accompagnement des assistants maternels dans la mise en œuvre du premier alinéa.</p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231124
null
LEGIARTI000043515000
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171123
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Chapitre Ier : Dispositions générales.
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LEGISCTA000006171123
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null
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre Ier : Organisation et missions &gt; Chapitre Ier : Dispositions générales.
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Code de la santé publique, art. L2111-4
Code de la santé publique
Sauf disposition contraire, les conditions d'application du présent chapitre sont déterminées par décret en Conseil d'Etat.
961,632,000,000
32,472,144,000,000
L2111-4
LEGIARTI000006687353
LEGIARTI000006687353
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
257,694
null
null
null
Article
<p></p> Sauf disposition contraire, les conditions d'application du présent chapitre sont déterminées par décret en Conseil d'Etat.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231124
null
LEGIARTI000006687353
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171123
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Chapitre Ier : Dispositions générales.
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LEGISCTA000006171123
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé de la famille, de la mère et de l'enfant &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre Ier : Organisation et missions &gt; Chapitre Ier : Dispositions générales.
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Code de la santé publique, art. L2112-1
Code de la santé publique
Les compétences dévolues au département par l'article L. 1423-1 et par l'article L. 2111-2 sont exercées, sous l'autorité et la responsabilité du président du conseil départemental, par le service départemental de protection maternelle et infantile qui est un service non personnalisé du département. Ce service est dirigé par un médecin et comprend des personnels qualifiés notamment dans les domaines médical, paramédical, social et psychologique. Ces personnels exercent au sein d'équipes pluridisciplinaires. Les exigences de qualification professionnelle de ces personnels sont fixées par voie réglementaire.
1,644,364,800,000
32,472,144,000,000
L2112-1
LEGIARTI000045137240
LEGIARTI000006687354
AUTONOME
VIGUEUR
5.0
42,949
null
null
null
Article
<p>Les compétences dévolues au département par l'article L. 1423-1 et par l'article L. 2111-2 sont exercées, sous l'autorité et la responsabilité du président du conseil départemental, par le service départemental de protection maternelle et infantile qui est un service non personnalisé du département.</p><p>Ce service est dirigé par un médecin et comprend des personnels qualifiés notamment dans les domaines médical, paramédical, social et psychologique. Ces personnels exercent au sein d'équipes pluridisciplinaires. Les exigences de qualification professionnelle de ces personnels sont fixées par voie réglementaire.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000036511307
MD-20240704_193520_102_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000045137240
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171124
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Chapitre II : Service départemental de protection maternelle et infantile.
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LEGISCTA000006171124
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre Ier : Organisation et missions &gt; Chapitre II : Service départemental de protection maternelle et infantile.
null
Code de la santé publique, art. L2112-2
Code de la santé publique
Le président du conseil départemental a pour mission d'organiser : 1° Des consultations prénatales et postnatales et des actions de prévention médico-sociale en faveur des femmes enceintes ; 2° Des consultations et des actions de prévention médico-sociale en faveur des enfants de moins de six ans ainsi que l'établissement d'un bilan de santé pour les enfants âgés de trois à quatre ans, notamment en école maternelle, en tenant compte des missions particulières des médecins traitants mentionnés au deuxième alinéa de l'article L. 162-5-3 du code de la sécurité sociale et sans préjudice des compétences des médecins du service de protection maternelle et infantile ; 3° Des activités de promotion en santé sexuelle ainsi que la pratique d'interruptions volontaires de grossesse par voie médicamenteuse dans les conditions définies par le chapitre Ier du titre Ier du livre III de la présente partie ; 4° Des actions médico-sociales préventives à domicile pour les femmes enceintes notamment des actions d'accompagnement si celles-ci apparaissent nécessaires lors de l'entretien prénatal précoce obligatoire prévu au dernier alinéa de l'article L. 2122-1, et pour les enfants de moins de six ans requérant une attention particulière, assurées à la demande ou avec l'accord des intéressés, en liaison avec le médecin traitant et les services hospitaliers concernés ; 4° bis Des actions médico-sociales préventives et de suivi assurées, à la demande ou avec l'accord des intéressées et en liaison avec le médecin traitant ou les services hospitaliers, pour les parents en période post-natale, à la maternité, à domicile, notamment dans les jours qui suivent le retour à domicile ou lors de consultations ; 5° Le recueil d'informations en épidémiologie et en santé publique, ainsi que le traitement de ces informations et en particulier de celles qui figurent sur les documents mentionnés par l'article L. 2132-2 ; 6° L'édition et la diffusion des documents mentionnés par les articles L. 2122-2, L. 2132-1 et L. 2132-2 ; 7° Des actions d'information sur la profession d'assistant maternel et des actions de formation initiale destinées à aider les assistants maternels dans leurs tâches éducatives, sans préjudice des dispositions du code du travail relatives à la formation professionnelle continue. En outre, le conseil départemental doit participer aux actions de prévention et de prise en charge des mineurs en danger ou qui risquent de l'être dans les conditions prévues au sixième alinéa (5°) de l'article L. 221-1 et aux articles L. 226-1 à L. 226-11, L523-1 et L. 532-2 du code de l'action sociale et des familles. Le service contribue également, à l'occasion des consultations et actions de prévention médico-sociale mentionnées aux 2° et 4°, aux actions de prévention et de dépistage des troubles du développement physique ou psychoaffectif, des troubles du neuro-développement et des troubles sensoriels ainsi qu'aux actions de promotion des environnements et comportements favorables à la santé. Il oriente, le cas échéant, l'enfant vers les professionnels de santé et les structures spécialisées.
1,644,364,800,000
32,472,144,000,000
L2112-2
LEGIARTI000045137181
LEGIARTI000006687357
AUTONOME
VIGUEUR
10.0
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null
null
Article
<p>Le président du conseil départemental a pour mission d'organiser :</p><p>1° Des consultations prénatales et postnatales et des actions de prévention médico-sociale en faveur des femmes enceintes ;</p><p>2° Des consultations et des actions de prévention médico-sociale en faveur des enfants de moins de six ans ainsi que l'établissement d'un bilan de santé pour les enfants âgés de trois à quatre ans, notamment en école maternelle, en tenant compte des missions particulières des médecins traitants mentionnés au deuxième alinéa de l'article L. 162-5-3 du code de la sécurité sociale et sans préjudice des compétences des médecins du service de protection maternelle et infantile ;</p><p>3° Des activités de promotion en santé sexuelle ainsi que la pratique d'interruptions volontaires de grossesse par voie médicamenteuse dans les conditions définies par le chapitre Ier du titre Ier du livre III de la présente partie ;</p><p>4° Des actions médico-sociales préventives à domicile pour les femmes enceintes notamment des actions d'accompagnement si celles-ci apparaissent nécessaires lors de l'entretien prénatal précoce obligatoire prévu au dernier alinéa de l'article L. 2122-1, et pour les enfants de moins de six ans requérant une attention particulière, assurées à la demande ou avec l'accord des intéressés, en liaison avec le médecin traitant et les services hospitaliers concernés ;</p><p>4° bis Des actions médico-sociales préventives et de suivi assurées, à la demande ou avec l'accord des intéressées et en liaison avec le médecin traitant ou les services hospitaliers, pour les parents en période post-natale, à la maternité, à domicile, notamment dans les jours qui suivent le retour à domicile ou lors de consultations ;</p><p>5° Le recueil d'informations en épidémiologie et en santé publique, ainsi que le traitement de ces informations et en particulier de celles qui figurent sur les documents mentionnés par l'article L. 2132-2 ;</p><p>6° L'édition et la diffusion des documents mentionnés par les articles L. 2122-2, L. 2132-1 et L. 2132-2 ;</p><p>7° Des actions d'information sur la profession d'assistant maternel et des actions de formation initiale destinées à aider les assistants maternels dans leurs tâches éducatives, sans préjudice des dispositions du code du travail relatives à la formation professionnelle continue.</p><p>En outre, le conseil départemental doit participer aux actions de prévention et de prise en charge des mineurs en danger ou qui risquent de l'être dans les conditions prévues au sixième alinéa (5°) de l'article L. 221-1 et aux articles L. 226-1 à L. 226-11, L523-1 et L. 532-2 du code de l'action sociale et des familles.</p><p>Le service contribue également, à l'occasion des consultations et actions de prévention médico-sociale mentionnées aux 2° et 4°, aux actions de prévention et de dépistage des troubles du développement physique ou psychoaffectif, des troubles du neuro-développement et des troubles sensoriels ainsi qu'aux actions de promotion des environnements et comportements favorables à la santé. Il oriente, le cas échéant, l'enfant vers les professionnels de santé et les structures spécialisées.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000041398011
MD-20240903_184757_510_BDJQUOT
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LEGI
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LEGISCTA000006171124
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Chapitre II : Service départemental de protection maternelle et infantile.
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LEGISCTA000006171124
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre Ier : Organisation et missions &gt; Chapitre II : Service départemental de protection maternelle et infantile.
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Code de la santé publique, art. L2112-2-1
Code de la santé publique
Les médecins des services de protection maternelle et infantile collaborent avec les centres de santé et les maisons de santé pour la mise en œuvre du parcours mentionné au 7° de l'article L. 6323-1-1 et au dernier alinéa de l'article L. 6323-3 . A ce titre, ils peuvent orienter les parents ou le représentant légal de l'enfant vers les centres de santé ou les maisons de santé proposant un tel parcours.
1,640,390,400,000
32,472,144,000,000
L2112-2-1
LEGIARTI000044577399
LEGIARTI000044577399
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
236,219
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Article
<p>Les médecins des services de protection maternelle et infantile collaborent avec les centres de santé et les maisons de santé pour la mise en œuvre du parcours mentionné au 7° de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000036486472&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 6323-1-1 </a>et au dernier alinéa de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000017744182&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 6323-3</a>. A ce titre, ils peuvent orienter les parents ou le représentant légal de l'enfant vers les centres de santé ou les maisons de santé proposant un tel parcours.</p>
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IG-20231128
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LEGIARTI000044577399
LEGI
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Chapitre II : Service départemental de protection maternelle et infantile.
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LEGISCTA000006171124
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre Ier : Organisation et missions &gt; Chapitre II : Service départemental de protection maternelle et infantile.
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Code de la santé publique, art. L2112-3
Code de la santé publique
Tout assistant maternel agréé doit suivre une formation dans les conditions prévues à l'article L. 421-14 du code de l'action sociale et des familles.
1,119,916,800,000
32,472,144,000,000
L2112-3
LEGIARTI000006687361
LEGIARTI000006687360
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
300,643
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Article
<p></p> Tout assistant maternel agréé doit suivre une formation dans les conditions prévues à l'article L. 421-14 du code de l'action sociale et des familles.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006687360
IG-20231124
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LEGIARTI000006687361
LEGI
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Chapitre II : Service départemental de protection maternelle et infantile.
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé de la famille, de la mère et de l'enfant &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre Ier : Organisation et missions &gt; Chapitre II : Service départemental de protection maternelle et infantile.
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Code de la santé publique, art. L2112-3-1
Code de la santé publique
Pour l'application de l'article L. 2111-2, les services du département en charge de la protection maternelle et infantile peuvent demander, en cas de présomption d'accueil par l'assistant maternel d'un nombre d'enfants supérieur à celui autorisé par l'agrément prévu à l'article L. 421-4 du code de l'action sociale et des familles, les informations nécessaires à l'exercice de leurs missions à l'organisme de recouvrement des cotisations sociales mentionné à l'article L. 531-8 du code de la sécurité sociale, qui est tenu de les leur communiquer. L'organisme de recouvrement des cotisations sociales mentionné à l'article L. 531-8 du code de la sécurité sociale transmet également aux services du département en charge de la protection maternelle et infantile toute information utile lorsqu'il a connaissance d'informations ou de faits pouvant être de nature à révéler l'existence d'une fraude dans l'exercice de la profession d'assistant maternel. Les modalités de transmission de ces informations sont précisées par arrêté du ministre chargé de la sécurité sociale.
1,451,606,400,000
32,472,144,000,000
L2112-3-1
LEGIARTI000030751823
LEGIARTI000006687363
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
386,541
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Article
<p>Pour l'application de l'article L. 2111-2, les services du département en charge de la protection maternelle et infantile peuvent demander, en cas de présomption d'accueil par l'assistant maternel d'un nombre d'enfants supérieur à celui autorisé par l'agrément prévu à l'article L. 421-4 du code de l'action sociale et des familles, les informations nécessaires à l'exercice de leurs missions à l'organisme de recouvrement des cotisations sociales mentionné à l'article L. 531-8 du code de la sécurité sociale, qui est tenu de les leur communiquer.</p><p></p><p>L'organisme de recouvrement des cotisations sociales mentionné à l'article L. 531-8 du code de la sécurité sociale transmet également aux services du département en charge de la protection maternelle et infantile toute information utile lorsqu'il a connaissance d'informations ou de faits pouvant être de nature à révéler l'existence d'une fraude dans l'exercice de la profession d'assistant maternel. <br/><br/> Les modalités de transmission de ces informations sont précisées par arrêté du ministre chargé de la sécurité sociale. </p>
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LEGIARTI000006687363
IG-20231124
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LEGIARTI000030751823
LEGI
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Chapitre II : Service départemental de protection maternelle et infantile.
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LEGISCTA000006171124
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre Ier : Organisation et missions &gt; Chapitre II : Service départemental de protection maternelle et infantile.
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Code de la santé publique, art. L2112-4
Code de la santé publique
Les activités mentionnées aux articles L. 2112-2 et L. 2112-3 sont gérées soit directement, soit par voie de convention avec d'autres collectivités publiques ou des personnes morales de droit privé à but non lucratif ; elles sont organisées sur une base territoriale en fonction des besoins sanitaires et sociaux de la population, selon des normes minimales d'effectifs fixées par voie réglementaire ainsi que dans le respect d'objectifs nationaux de santé publique fixés par voie réglementaire et visant à garantir un niveau minimal de réponse à ces besoins. Ces activités sont menées en liaison avec le service départemental d'action sociale et le service départemental de l'aide sociale à l'enfance.
1,672,444,800,000
32,472,144,000,000
L2112-4
LEGIARTI000045140127
LEGIARTI000006687364
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au II de l'article 32 de la loi n° 2022-140 du 7 février 2022, ces dispositions entrent en vigueur à une date fixée par décret en Conseil d'Etat, et au plus tard le 31 décembre 2022.
3.0
429,490
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null
null
Article
<p>Les activités mentionnées aux articles L. 2112-2 et L. 2112-3 sont gérées soit directement, soit par voie de convention avec d'autres collectivités publiques ou des personnes morales de droit privé à but non lucratif ; elles sont organisées sur une base territoriale en fonction des besoins sanitaires et sociaux de la population, selon des normes minimales d'effectifs fixées par voie réglementaire ainsi que dans le respect d'objectifs nationaux de santé publique fixés par voie réglementaire et visant à garantir un niveau minimal de réponse à ces besoins. Ces activités sont menées en liaison avec le service départemental d'action sociale et le service départemental de l'aide sociale à l'enfance.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000045137170
IG-20231128
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LEGIARTI000045140127
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171124
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Chapitre II : Service départemental de protection maternelle et infantile.
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LEGISCTA000006171124
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre Ier : Organisation et missions &gt; Chapitre II : Service départemental de protection maternelle et infantile.
<p>Conformément au II de l'article 32 de la loi n° 2022-140 du 7 février 2022, ces dispositions entrent en vigueur à une date fixée par décret en Conseil d'Etat, et au plus tard le 31 décembre 2022.</p><p></p><p></p>
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Code de la santé publique, art. L2112-5
Code de la santé publique
Le service départemental de protection maternelle et infantile établit une liaison avec le service de santé scolaire, notamment en transmettant au médecin de santé scolaire les dossiers médicaux des enfants suivis à l'école maternelle. Les modalités de cette transmission doivent garantir le respect du secret professionnel. Ces dossiers médicaux sont établis conformément à un modèle fixé par arrêté interministériel et transmis avant l'examen médical pratiqué en application de l'article L. 2325-1.
961,632,000,000
32,472,144,000,000
L2112-5
LEGIARTI000006687365
LEGIARTI000006687365
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
472,439
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null
null
Article
<p></p> Le service départemental de protection maternelle et infantile établit une liaison avec le service de santé scolaire, notamment en transmettant au médecin de santé scolaire les dossiers médicaux des enfants suivis à l'école maternelle. Les modalités de cette transmission doivent garantir le respect du secret professionnel. Ces dossiers médicaux sont établis conformément à un modèle fixé par arrêté interministériel et transmis avant l'examen médical pratiqué en application de l'article L. 2325-1.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
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IG-20231124
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LEGIARTI000006687365
LEGI
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LEGISCTA000006171124
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Chapitre II : Service départemental de protection maternelle et infantile.
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LEGISCTA000006171124
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé de la famille, de la mère et de l'enfant &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre Ier : Organisation et missions &gt; Chapitre II : Service départemental de protection maternelle et infantile.
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Code de la santé publique, art. L2112-6
Code de la santé publique
En toute circonstance et particulièrement lors des consultations ou des visites à domicile, chaque fois qu'il est constaté que l'état de santé de l'enfant requiert des soins appropriés, il incombe au service départemental de protection maternelle et infantile d'engager la famille ou la personne à laquelle l'enfant a été confié à faire appel au médecin de son choix et, le cas échéant, d'aider la famille ayant en charge l'enfant à prendre toutes autres dispositions utiles. Chaque fois que le personnel du service départemental de protection maternelle et infantile constate que la santé ou le développement de l'enfant sont compromis ou menacés par des mauvais traitements, et sans préjudice des compétences et de la saisine de l'autorité judiciaire, le personnel en rend compte sans délai au médecin responsable du service qui provoque d'urgence toutes mesures appropriées. Lorsqu'un médecin du service départemental de protection maternelle et infantile estime que les circonstances font obstacle à ce que l'enfant reçoive les soins nécessaires, il lui appartient de prendre toutes mesures relevant de sa compétence propres à faire face à la situation. Il en rend compte au médecin responsable du service.
961,632,000,000
32,472,144,000,000
L2112-6
LEGIARTI000006687366
LEGIARTI000006687366
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
515,388
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null
Article
<p></p> En toute circonstance et particulièrement lors des consultations ou des visites à domicile, chaque fois qu'il est constaté que l'état de santé de l'enfant requiert des soins appropriés, il incombe au service départemental de protection maternelle et infantile d'engager la famille ou la personne à laquelle l'enfant a été confié à faire appel au médecin de son choix et, le cas échéant, d'aider la famille ayant en charge l'enfant à prendre toutes autres dispositions utiles.<p></p><p></p> Chaque fois que le personnel du service départemental de protection maternelle et infantile constate que la santé ou le développement de l'enfant sont compromis ou menacés par des mauvais traitements, et sans préjudice des compétences et de la saisine de l'autorité judiciaire, le personnel en rend compte sans délai au médecin responsable du service qui provoque d'urgence toutes mesures appropriées.<p></p><p></p> Lorsqu'un médecin du service départemental de protection maternelle et infantile estime que les circonstances font obstacle à ce que l'enfant reçoive les soins nécessaires, il lui appartient de prendre toutes mesures relevant de sa compétence propres à faire face à la situation. Il en rend compte au médecin responsable du service.<p></p>
32,472,144,000,000
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IG-20231129
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LEGIARTI000006687366
LEGI
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LEGISCTA000006171124
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Chapitre II : Service départemental de protection maternelle et infantile.
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LEGISCTA000006171124
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé de la famille, de la mère et de l'enfant &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre Ier : Organisation et missions &gt; Chapitre II : Service départemental de protection maternelle et infantile.
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Code de la santé publique, art. L2112-7
Code de la santé publique
Lorsque les examens institués par les articles L. 2122-1, deuxième alinéa, L. 2122-3 et L. 2132-2, deuxième alinéa, sont pratiqués par les professionnels de santé du service départemental de protection maternelle et infantile et concernent des assurés sociaux ou leurs ayants droit, les frais y afférents sont remboursés au département par les organismes d'assurance maladie dont relèvent les intéressés selon le mode de tarification prévu à l'article L. 162-32 du code de la sécurité sociale. Les organismes d'assurance maladie peuvent également, par voie de convention, participer sur leurs fonds d'action sanitaire et sociale aux autres actions de prévention médico-sociale menées par le département. Dans les départements où, à la date d'entrée en vigueur de la loi n° 89-899 du 18 décembre 1989 relative à la protection et à la promotion de la santé, de la famille et de l'enfance et adaptant la législation sanitaire et sociale aux transferts de compétence en matière d'aide sociale et de santé, une convention fixe les conditions de la participation des organismes d'assurance maladie au fonctionnement du service départemental de protection maternelle et infantile, celle-ci demeure en vigueur, sauf dénonciation dans les conditions prévues par ladite convention. En cas de dénonciation, les dispositions du premier alinéa et éventuellement du deuxième alinéa du présent article sont applicables.
1,644,364,800,000
32,472,144,000,000
L2112-7
LEGIARTI000045137159
LEGIARTI000006687367
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
558,337
null
null
null
Article
<p>Lorsque les examens institués par les articles L. 2122-1, deuxième alinéa, L. 2122-3 et L. 2132-2, deuxième alinéa, sont pratiqués par les professionnels de santé du service départemental de protection maternelle et infantile et concernent des assurés sociaux ou leurs ayants droit, les frais y afférents sont remboursés au département par les organismes d'assurance maladie dont relèvent les intéressés selon le mode de tarification prévu à l'article L. 162-32 du code de la sécurité sociale.</p><p>Les organismes d'assurance maladie peuvent également, par voie de convention, participer sur leurs fonds d'action sanitaire et sociale aux autres actions de prévention médico-sociale menées par le département.</p><p>Dans les départements où, à la date d'entrée en vigueur de la loi n° 89-899 du 18 décembre 1989 relative à la protection et à la promotion de la santé, de la famille et de l'enfance et adaptant la législation sanitaire et sociale aux transferts de compétence en matière d'aide sociale et de santé, une convention fixe les conditions de la participation des organismes d'assurance maladie au fonctionnement du service départemental de protection maternelle et infantile, celle-ci demeure en vigueur, sauf dénonciation dans les conditions prévues par ladite convention. En cas de dénonciation, les dispositions du premier alinéa et éventuellement du deuxième alinéa du présent article sont applicables.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000017841386
IG-20231128
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LEGIARTI000045137159
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Chapitre II : Service départemental de protection maternelle et infantile.
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LEGISCTA000006171124
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre Ier : Organisation et missions &gt; Chapitre II : Service départemental de protection maternelle et infantile.
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Code de la santé publique, art. L2112-8
Code de la santé publique
Le financement des centres d'action médico-sociale précoce mentionnés à l'article L. 2132-4 est assuré par une dotation globale annuelle, fixée par le directeur général de l'agence régionale de santé, à la charge des régimes d'assurance maladie pour 80 % de son montant et du département pour le solde. Toutefois, la part à la charge des régimes d'assurance maladie peut être fixée à un niveau supérieur par une convention conclue entre le directeur général de l'agence régionale de santé et le président du conseil départemental. Par dérogation au premier alinéa du présent article, les régimes d'assurance maladie financent l'intégralité des dépenses relatives au parcours mentionné à l'article L. 2135-1 et, le cas échéant, au parcours mentionné à l'article L. 2136-1 .
1,703,721,600,000
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L2112-8
LEGIARTI000048697639
LEGIARTI000006687368
AUTONOME
VIGUEUR
4.0
601,286
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Article
<p>Le financement des centres d'action médico-sociale précoce mentionnés à <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006687412&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 2132-4 </a>est assuré par une dotation globale annuelle, fixée par le directeur général de l'agence régionale de santé, à la charge des régimes d'assurance maladie pour 80 % de son montant et du département pour le solde. Toutefois, la part à la charge des régimes d'assurance maladie peut être fixée à un niveau supérieur par une convention conclue entre le directeur général de l'agence régionale de santé et le président du conseil départemental. </p><p>Par dérogation au premier alinéa du présent article, les régimes d'assurance maladie financent l'intégralité des dépenses relatives au parcours mentionné à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000037857965&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 2135-1 </a>et, le cas échéant, au parcours mentionné à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000046801934&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 2136-1</a>.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000046806417
MD-20231228_211402_118_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000048697639
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171124
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Chapitre II : Service départemental de protection maternelle et infantile.
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LEGISCTA000006171124
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre Ier : Organisation et missions &gt; Chapitre II : Service départemental de protection maternelle et infantile.
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Code de la santé publique, art. L2112-9
Code de la santé publique
Les articles 226-13 et 226-14 du code pénal relatifs au secret professionnel sont applicables à toute personne appelée à collaborer au service départemental de protection maternelle et infantile.
961,632,000,000
32,472,144,000,000
L2112-9
LEGIARTI000006687369
LEGIARTI000006687369
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
644,235
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null
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Article
<p></p> Les articles 226-13 et 226-14 du code pénal relatifs au secret professionnel sont applicables à toute personne appelée à collaborer au service départemental de protection maternelle et infantile.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
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IG-20231129
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LEGIARTI000006687369
LEGI
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LEGISCTA000006171124
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Chapitre II : Service départemental de protection maternelle et infantile.
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LEGISCTA000006171124
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé de la famille, de la mère et de l'enfant &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre Ier : Organisation et missions &gt; Chapitre II : Service départemental de protection maternelle et infantile.
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Code de la santé publique, art. L2112-10
Code de la santé publique
Sauf disposition contraire, les conditions d'application du présent chapitre sont déterminées par décret en Conseil d'Etat.
961,632,000,000
32,472,144,000,000
L2112-10
LEGIARTI000006687370
LEGIARTI000006687370
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
687,184
null
null
null
Article
<p></p> Sauf disposition contraire, les conditions d'application du présent chapitre sont déterminées par décret en Conseil d'Etat.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
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IG-20231129
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LEGIARTI000006687370
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171124
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Chapitre II : Service départemental de protection maternelle et infantile.
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LEGISCTA000006171124
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé de la famille, de la mère et de l'enfant &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre Ier : Organisation et missions &gt; Chapitre II : Service départemental de protection maternelle et infantile.
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Code de la santé publique, art. L2122-1
Code de la santé publique
Toute femme enceinte bénéficie d'une surveillance médicale de la grossesse et des suites de l'accouchement qui comporte, en particulier, des examens prénataux et postnataux obligatoires pratiqués ou prescrits par un médecin ou une sage-femme. La déclaration de grossesse peut être effectuée par une sage-femme. Lorsque, à l'issue du premier examen prénatal, la sage-femme constate une situation ou des antécédents pathologiques, elle adresse la femme enceinte à un médecin. Le nombre et la nature des examens obligatoires ainsi que les périodes au cours desquelles ils doivent intervenir sont déterminés par voie réglementaire. A l'occasion du premier examen prénatal, après information sur les risques de contamination, un test de dépistage de l'infection par le virus de l'immuno-déficience humaine est proposé à la femme enceinte. Le médecin ou la sage-femme propose également un frottis cervico-utérin, dans les conditions fixées par arrêté du ministre chargé de la santé. Lors de cet examen, le médecin ou la sage-femme informe la femme enceinte de l'existence de l'entretien prénatal précoce obligatoire mentionné à l'avant-dernier alinéa. L'entretien prénatal précoce obligatoire est réalisé par un médecin ou une sage-femme dès lors que la déclaration de grossesse a été effectuée. L'objet de cet entretien est de permettre au professionnel de santé d'évaluer avec la femme enceinte ses éventuels besoins en termes d'accompagnement au cours de la grossesse. Un entretien postnatal précoce obligatoire est réalisé par un médecin ou une sage-femme entre les quatrième et huitième semaines qui suivent l'accouchement. Cet entretien a pour objet, dans une approche globale de prévention en postpartum, de repérer les premiers signes de la dépression du postpartum ou les facteurs de risques qui y exposent et d'évaluer les éventuels besoins de la femme ou du conjoint en termes d'accompagnement. Un deuxième entretien peut être proposé, entre les dixième et quatorzième semaines qui suivent l'accouchement, par le professionnel de santé qui a réalisé le premier entretien aux femmes primipares ou pour lesquelles ont été constatés des signes de la dépression du postpartum ou l'existence de facteurs de risques qui y exposent.
1,656,633,600,000
32,472,144,000,000
L2122-1
LEGIARTI000044628790
LEGIARTI000006687381
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au II de l'article 86 de la loi n° 2021-1754 du 23 décembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er juillet 2022.
6.0
85,898
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Article
<p>Toute femme enceinte bénéficie d'une surveillance médicale de la grossesse et des suites de l'accouchement qui comporte, en particulier, des examens prénataux et postnataux obligatoires pratiqués ou prescrits par un médecin ou une sage-femme. La déclaration de grossesse peut être effectuée par une sage-femme. Lorsque, à l'issue du premier examen prénatal, la sage-femme constate une situation ou des antécédents pathologiques, elle adresse la femme enceinte à un médecin.</p><p>Le nombre et la nature des examens obligatoires ainsi que les périodes au cours desquelles ils doivent intervenir sont déterminés par voie réglementaire.</p><p>A l'occasion du premier examen prénatal, après information sur les risques de contamination, un test de dépistage de l'infection par le virus de l'immuno-déficience humaine est proposé à la femme enceinte. Le médecin ou la sage-femme propose également un frottis cervico-utérin, dans les conditions fixées par arrêté du ministre chargé de la santé. Lors de cet examen, le médecin ou la sage-femme informe la femme enceinte de l'existence de l'entretien prénatal précoce obligatoire mentionné à l'avant-dernier alinéa.</p><p>L'entretien prénatal précoce obligatoire est réalisé par un médecin ou une sage-femme dès lors que la déclaration de grossesse a été effectuée. L'objet de cet entretien est de permettre au professionnel de santé d'évaluer avec la femme enceinte ses éventuels besoins en termes d'accompagnement au cours de la grossesse.</p><p>Un entretien postnatal précoce obligatoire est réalisé par un médecin ou une sage-femme entre les quatrième et huitième semaines qui suivent l'accouchement. Cet entretien a pour objet, dans une approche globale de prévention en postpartum, de repérer les premiers signes de la dépression du postpartum ou les facteurs de risques qui y exposent et d'évaluer les éventuels besoins de la femme ou du conjoint en termes d'accompagnement. Un deuxième entretien peut être proposé, entre les dixième et quatorzième semaines qui suivent l'accouchement, par le professionnel de santé qui a réalisé le premier entretien aux femmes primipares ou pour lesquelles ont été constatés des signes de la dépression du postpartum ou l'existence de facteurs de risques qui y exposent.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000041398008
MD-20240916_184535_722_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000044628790
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171127
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Chapitre II : Examens de prévention durant et après la grossesse.
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LEGISCTA000006171127
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre II : Actions de prévention concernant les futurs conjoints et parents &gt; Chapitre II : Examens de prévention durant et après la grossesse.
<p>Conformément au II de l'article 86 de la loi n° 2021-1754 du 23 décembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er juillet 2022.</p>
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Code de la santé publique, art. L2122-2
Code de la santé publique
Toute femme enceinte est pourvue gratuitement, lors du premier examen prénatal, d'un carnet de grossesse. Un arrêté interministériel détermine le modèle et le mode d'utilisation de ce carnet où sont mentionnés obligatoirement les résultats des examens prescrits en application de l'article L. 2122-1 et où sont également notées, au fur et à mesure, toutes les constatations importantes concernant le déroulement de la grossesse et la santé de la future mère. Le carnet appartient à la future mère. Celle-ci doit être informée que nul ne peut en exiger la communication et que toute personne appelée, de par sa fonction, à prendre connaissance des renseignements qui y sont inscrits est soumise au secret professionnel. A la demande du père putatif, le médecin peut rendre compte à celui-ci de l'état de santé de la future mère, dans le respect des règles de la déontologie médicale.
961,632,000,000
32,472,144,000,000
L2122-2
LEGIARTI000006687384
LEGIARTI000006687384
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
128,847
null
null
null
Article
<p></p> Toute femme enceinte est pourvue gratuitement, lors du premier examen prénatal, d'un carnet de grossesse. Un arrêté interministériel détermine le modèle et le mode d'utilisation de ce carnet où sont mentionnés obligatoirement les résultats des examens prescrits en application de l'article L. 2122-1 et où sont également notées, au fur et à mesure, toutes les constatations importantes concernant le déroulement de la grossesse et la santé de la future mère.<p></p><p></p> Le carnet appartient à la future mère. Celle-ci doit être informée que nul ne peut en exiger la communication et que toute personne appelée, de par sa fonction, à prendre connaissance des renseignements qui y sont inscrits est soumise au secret professionnel.<p></p><p></p> A la demande du père putatif, le médecin peut rendre compte à celui-ci de l'état de santé de la future mère, dans le respect des règles de la déontologie médicale.<p></p>
32,472,144,000,000
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IG-20231124
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LEGIARTI000006687384
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171127
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Chapitre II : Examens de prévention durant et après la grossesse.
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LEGISCTA000006171127
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé de la famille, de la mère et de l'enfant &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre II : Actions de prévention concernant les futurs conjoints et parents &gt; Chapitre II : Examens de prévention durant et après la grossesse.
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Code de la santé publique, art. L2122-3
Code de la santé publique
Chaque fois que l'examen de la future mère ou les antécédents familiaux le rendent nécessaire, il est également procédé à un examen médical du futur père accompagné, le cas échéant, des analyses et examens complémentaires appropriés.
961,632,000,000
32,472,144,000,000
L2122-3
LEGIARTI000006687385
LEGIARTI000006687385
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
171,796
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null
Article
<p></p> Chaque fois que l'examen de la future mère ou les antécédents familiaux le rendent nécessaire, il est également procédé à un examen médical du futur père accompagné, le cas échéant, des analyses et examens complémentaires appropriés.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
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MD-20240712_193804_055_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000006687385
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171127
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Chapitre II : Examens de prévention durant et après la grossesse.
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LEGISCTA000006171127
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé de la famille, de la mère et de l'enfant &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre II : Actions de prévention concernant les futurs conjoints et parents &gt; Chapitre II : Examens de prévention durant et après la grossesse.
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Code de la santé publique, art. L2122-4
Code de la santé publique
Les organismes et services chargés du versement des prestations familiales sont tenus de transmettre sous huitaine au médecin responsable du service départemental de protection maternelle et infantile l'attestation de passation de premier examen médical prénatal de leurs allocataires. La transmission de cette information se fait dans le respect du secret professionnel.
961,632,000,000
32,472,144,000,000
L2122-4
LEGIARTI000006687386
LEGIARTI000006687386
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
214,745
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null
null
Article
<p></p> Les organismes et services chargés du versement des prestations familiales sont tenus de transmettre sous huitaine au médecin responsable du service départemental de protection maternelle et infantile l'attestation de passation de premier examen médical prénatal de leurs allocataires.<p></p><p></p> La transmission de cette information se fait dans le respect du secret professionnel.<p></p>
32,472,144,000,000
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IG-20231129
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LEGIARTI000006687386
LEGI
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LEGISCTA000006171127
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Chapitre II : Examens de prévention durant et après la grossesse.
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LEGISCTA000006171127
null
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé de la famille, de la mère et de l'enfant &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre II : Actions de prévention concernant les futurs conjoints et parents &gt; Chapitre II : Examens de prévention durant et après la grossesse.
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Code de la santé publique, art. L2122-5
Code de la santé publique
Sauf disposition contraire, les conditions d'application du présent chapitre sont déterminées par décret en Conseil d'Etat.
961,632,000,000
32,472,144,000,000
L2122-5
LEGIARTI000006687387
LEGIARTI000006687387
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
257,694
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null
null
Article
<p></p> Sauf disposition contraire, les conditions d'application du présent chapitre sont déterminées par décret en Conseil d'Etat.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
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IG-20231124
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LEGIARTI000006687387
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171127
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Chapitre II : Examens de prévention durant et après la grossesse.
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LEGISCTA000006171127
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé de la famille, de la mère et de l'enfant &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre II : Actions de prévention concernant les futurs conjoints et parents &gt; Chapitre II : Examens de prévention durant et après la grossesse.
null
Code de la santé publique, art. L2122-6
Code de la santé publique
Chaque agence régionale de santé met en place un parcours qui associe des professionnels médicaux et des psychologues hospitaliers et libéraux, dans le cadre d'une approche pluridisciplinaire visant à mieux accompagner les femmes et, le cas échéant, leur partenaire confrontés à une interruption spontanée de grossesse. Ce parcours a pour objectifs de développer la formation des professionnels médicaux sur les conséquences psychologiques des interruptions spontanées de grossesse, d'améliorer l'orientation des femmes et, le cas échéant, de leur partenaire qui y sont confrontés, de faciliter leur accès à un suivi psychologique et d'améliorer le suivi médical des femmes qui ont subi une interruption spontanée de grossesse. Il vise à systématiser l'information des femmes et, le cas échéant, de leur partenaire sur le phénomène d'interruption spontanée de grossesse, sur les possibilités de traitement ou d'intervention et sur les dispositifs de suivi médical et d'accompagnement psychologique disponibles.
1,688,860,800,000
32,472,144,000,000
L2122-6
LEGIARTI000047802122
LEGIARTI000047802115
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au II de l'article 1 de la loi n° 2023-567 du 7 juillet 2023, ces dispositions s'appliquent à compter du 1er septembre 2024, après recensement, par les agences régionales de santé, des modalités de prise en charge spécifiques mises en place par les établissements et les professionnels de santé de leur ressort pour accompagner les femmes et, le cas échéant, leur partenaire confrontés à une interruption spontanée de grossesse.
1.0
1,073,741,823
null
null
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Article
<p>Chaque agence régionale de santé met en place un parcours qui associe des professionnels médicaux et des psychologues hospitaliers et libéraux, dans le cadre d'une approche pluridisciplinaire visant à mieux accompagner les femmes et, le cas échéant, leur partenaire confrontés à une interruption spontanée de grossesse.</p><p>Ce parcours a pour objectifs de développer la formation des professionnels médicaux sur les conséquences psychologiques des interruptions spontanées de grossesse, d'améliorer l'orientation des femmes et, le cas échéant, de leur partenaire qui y sont confrontés, de faciliter leur accès à un suivi psychologique et d'améliorer le suivi médical des femmes qui ont subi une interruption spontanée de grossesse. Il vise à systématiser l'information des femmes et, le cas échéant, de leur partenaire sur le phénomène d'interruption spontanée de grossesse, sur les possibilités de traitement ou d'intervention et sur les dispositifs de suivi médical et d'accompagnement psychologique disponibles.</p>
32,472,144,000,000
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IG-20231124
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LEGIARTI000047802122
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000047802113
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Chapitre II bis : Interruption spontanée de grossesse
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LEGISCTA000047802113
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre II : Actions de prévention concernant les futurs conjoints et parents &gt; Chapitre II bis : Interruption spontanée de grossesse
<p>Conformément au II de l'article 1 de la loi n° 2023-567 du 7 juillet 2023, ces dispositions s'appliquent à compter du 1er septembre 2024, après recensement, par les agences régionales de santé, des modalités de prise en charge spécifiques mises en place par les établissements et les professionnels de santé de leur ressort pour accompagner les femmes et, le cas échéant, leur partenaire confrontés à une interruption spontanée de grossesse.</p>
null
Code de la santé publique, art. L2123-1
Code de la santé publique
La ligature des trompes ou des canaux déférents à visée contraceptive ne peut être pratiquée sur une personne mineure. Elle ne peut être pratiquée que si la personne majeure intéressée a exprimé une volonté libre, motivée et délibérée en considération d'une information claire et complète sur ses conséquences. Cet acte chirurgical ne peut être pratiqué que dans un établissement de santé et après une consultation auprès d'un médecin. Ce médecin doit au cours de la première consultation : - informer la personne des risques médicaux qu'elle encourt et des conséquences de l'intervention ; - lui remettre un dossier d'information écrit. Il ne peut être procédé à l'intervention qu'à l'issue d'un délai de réflexion de quatre mois après la première consultation médicale et après une confirmation écrite par la personne concernée de sa volonté de subir une intervention. Un médecin n'est jamais tenu de pratiquer cet acte à visée contraceptive mais il doit informer l'intéressée de son refus dès la première consultation.
994,464,000,000
32,472,144,000,000
L2123-1
LEGIARTI000006687388
LEGIARTI000006687388
AUTONOME
VIGUEUR
Loi 2001-588 2001-07-04 art. 28 I : les présentes dispositions sont applicables dans la collectivité territoriale de Mayotte.
1.0
42,949
null
null
null
Article
<p></p> La ligature des trompes ou des canaux déférents à visée contraceptive ne peut être pratiquée sur une personne mineure. Elle ne peut être pratiquée que si la personne majeure intéressée a exprimé une volonté libre, motivée et délibérée en considération d'une information claire et complète sur ses conséquences.<p></p><p></p> Cet acte chirurgical ne peut être pratiqué que dans un établissement de santé et après une consultation auprès d'un médecin.<p></p><p></p> Ce médecin doit au cours de la première consultation :<p></p><p></p> - informer la personne des risques médicaux qu'elle encourt et des conséquences de l'intervention ;<p></p><p></p> - lui remettre un dossier d'information écrit.<p></p><p></p> Il ne peut être procédé à l'intervention qu'à l'issue d'un délai de réflexion de quatre mois après la première consultation médicale et après une confirmation écrite par la personne concernée de sa volonté de subir une intervention.<p></p><p></p> Un médecin n'est jamais tenu de pratiquer cet acte à visée contraceptive mais il doit informer l'intéressée de son refus dès la première consultation.<p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231124
null
LEGIARTI000006687388
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171128
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Chapitre III : Stérilisation à visée contraceptive
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LEGISCTA000006171128
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé de la famille, de la mère et de l'enfant &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre II : Actions de prévention concernant les futurs conjoints et parents &gt; Chapitre III : Stérilisation à visée contraceptive
<p></p> Loi 2001-588 2001-07-04 art. 28 I : les présentes dispositions sont applicables dans la collectivité territoriale de Mayotte.<p></p><p></p>
null
Code de la santé publique, art. L2123-2
Code de la santé publique
La ligature des trompes ou des canaux déférents à visée contraceptive ne peut être pratiquée sur une personne mineure. Elle ne peut être pratiquée sur une personne majeure dont l'altération des facultés mentales a justifié l'instauration d'une mesure de protection juridique que lorsqu'il existe une contre-indication médicale absolue aux méthodes de contraception ou une impossibilité avérée de les mettre en oeuvre efficacement. L'intervention doit être autorisée par le juge des tutelles saisi par la personne concernée, les père et mère du mineur ou, si la personne concernée fait l'objet d'une mesure de protection juridique avec représentation relative à la personne, de la personne chargée de cette mesure. Le refus de la personne protégée fait obstacle à la saisine du juge. Le juge se prononce après avoir entendu la personne concernée. Si elle est apte à exprimer sa volonté, son consentement doit être systématiquement recherché et pris en compte après que lui a été donnée une information adaptée à son degré de compréhension. Il ne peut être passé outre à son refus ou à la révocation de son consentement. Le juge entend les père et mère du mineur ou la personne chargée d'une mesure de protection juridique avec assistance ou représentation relative à la personne ainsi que toute personne dont l'audition lui paraît utile. Il recueille l'avis d'un comité d'experts composé de personnes qualifiées sur le plan médical et de représentants d'associations de personnes handicapées. Ce comité apprécie la justification médicale de l'intervention, ses risques ainsi que ses conséquences normalement prévisibles sur les plans physique et psychologique. Un décret en Conseil d'Etat fixe les conditions d'application du présent article.
1,601,510,400,000
32,472,144,000,000
L2123-2
LEGIARTI000041721178
LEGIARTI000006687389
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l’article 46 de l’ordonnance n° 2020-232 du 11 mars 2020, ces dispositions entrent en vigueur à une date fixée par décret en Conseil d'Etat et au plus tard le 1er octobre 2020. Elle est applicable aux mesures de protection juridique en cours au jour de son entrée en vigueur et aux situations dans lesquelles aucune décision n'a été prise au jour de son entrée en vigueur.
2.0
85,898
null
null
null
Article
<p>La ligature des trompes ou des canaux déférents à visée contraceptive ne peut être pratiquée sur une personne mineure. Elle ne peut être pratiquée sur une personne majeure dont l'altération des facultés mentales a justifié l'instauration d'une mesure de protection juridique que lorsqu'il existe une contre-indication médicale absolue aux méthodes de contraception ou une impossibilité avérée de les mettre en oeuvre efficacement.</p><p>L'intervention doit être autorisée par le juge des tutelles saisi par la personne concernée, les père et mère du mineur ou, si la personne concernée fait l'objet d'une mesure de protection juridique avec représentation relative à la personne, de la personne chargée de cette mesure. Le refus de la personne protégée fait obstacle à la saisine du juge.</p><p>Le juge se prononce après avoir entendu la personne concernée. Si elle est apte à exprimer sa volonté, son consentement doit être systématiquement recherché et pris en compte après que lui a été donnée une information adaptée à son degré de compréhension. Il ne peut être passé outre à son refus ou à la révocation de son consentement.</p><p>Le juge entend les père et mère du mineur ou la personne chargée d'une mesure de protection juridique avec assistance ou représentation relative à la personne ainsi que toute personne dont l'audition lui paraît utile.</p><p>Il recueille l'avis d'un comité d'experts composé de personnes qualifiées sur le plan médical et de représentants d'associations de personnes handicapées. Ce comité apprécie la justification médicale de l'intervention, ses risques ainsi que ses conséquences normalement prévisibles sur les plans physique et psychologique.</p><p>Un décret en Conseil d'Etat fixe les conditions d'application du présent article.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006687389
IG-20231129
null
LEGIARTI000041721178
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171128
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Chapitre III : Stérilisation à visée contraceptive
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LEGISCTA000006171128
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre II : Actions de prévention concernant les futurs conjoints et parents &gt; Chapitre III : Stérilisation à visée contraceptive
<p>Conformément à l’article 46 de l’ordonnance n° 2020-232 du 11 mars 2020, ces dispositions entrent en vigueur à une date fixée par décret en Conseil d'Etat et au plus tard le 1er octobre 2020.</p><p>Elle est applicable aux mesures de protection juridique en cours au jour de son entrée en vigueur et aux situations dans lesquelles aucune décision n'a été prise au jour de son entrée en vigueur.</p>
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Code de la santé publique, art. L2131-1
Code de la santé publique
I.-La médecine fœtale s'entend des pratiques médicales, notamment cliniques, biologiques et d'imagerie, ayant pour but le diagnostic et l'évaluation pronostique ainsi que, le cas échéant, le traitement, y compris chirurgical, d'une affection d'une particulière gravité ou susceptible d'avoir un impact sur le devenir du fœtus ou de l'enfant à naître. II.-Toute femme enceinte reçoit, lors d'une consultation médicale, une information loyale, claire et adaptée à sa situation sur la possibilité de recourir, à sa demande, à des examens de biologie médicale et d'imagerie permettant d'évaluer le risque que l'embryon ou le fœtus présente une affection susceptible de modifier le déroulement ou le suivi de sa grossesse. III.-Le prescripteur, médecin ou sage-femme, communique les résultats de ces examens à la femme enceinte et, si elle le souhaite, à l'autre membre du couple, lorsque la femme vit en couple, et leur donne toute l'information nécessaire à leur compréhension. En cas de risque avéré, la femme enceinte et, si elle le souhaite, l'autre membre du couple, lorsque la femme vit en couple, sont pris en charge par un médecin et orientés, si la femme enceinte ou le médecin en fait la demande, vers un centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal. Ils reçoivent, sauf opposition de leur part, des informations sur les caractéristiques de l'affection suspectée, les moyens de la détecter et les possibilités de prévention, de soin ou de prise en charge adaptée du fœtus puis de l'enfant. Une liste des associations spécialisées et agréées dans l'accompagnement des patients atteints de l'affection suspectée et de leur famille leur est proposée. IV.-En cas de risque avéré, de nouveaux examens de biologie médicale et d'imagerie à visée diagnostique peuvent être proposés par un médecin, le cas échéant membre d'un centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal, au cours d'une consultation adaptée à l'affection recherchée. V.-Préalablement à certains examens mentionnés au II et aux examens mentionnés au IV du présent article, le consentement prévu au quatrième alinéa de l' article L. 1111-4 est recueilli par écrit auprès de la femme enceinte par le médecin ou la sage-femme qui prescrit ou, le cas échéant, qui effectue les examens. La liste de ces examens est déterminée par arrêté du ministre chargé de la santé au regard notamment de leurs risques pour la femme enceinte, l'embryon ou le fœtus et de la possibilité de détecter une affection d'une particulière gravité chez l'embryon ou le fœtus. VI.-Préalablement au recueil du consentement mentionné au V et à la réalisation des examens mentionnés aux II et IV, la femme enceinte reçoit, sauf opposition de sa part dûment mentionnée par le médecin ou la sage-femme dans le dossier médical, une information portant notamment sur les objectifs, les modalités, les risques, les limites et le caractère non obligatoire de ces examens. En cas d'échographie obstétricale et fœtale, il lui est précisé en particulier que l'absence d'anomalie détectée ne permet pas d'affirmer que le fœtus soit indemne de toute affection et qu'une suspicion d'anomalie peut ne pas être confirmée ultérieurement. La femme enceinte est également informée que certains examens de biologie médicale à visée diagnostique mentionnés au IV peuvent révéler des caractéristiques génétiques fœtales sans relation certaine avec l'indication initiale de l'examen et que, dans ce cas, des investigations supplémentaires, notamment des examens des caractéristiques génétiques de chaque parent, peuvent être réalisées dans les conditions du dispositif prévu à l' article L. 1131-1 . Le médecin mentionné au IV du présent article communique à la femme enceinte ainsi que, si cette dernière le souhaite, à l'autre membre du couple, lorsque la femme vit en couple, sauf opposition de leur part, les résultats de ces examens et leur donne toute l'information utile à leur compréhension. Si les résultats le justifient, il les adresse à un médecin qualifié en génétique, le cas échéant membre d'une équipe pluridisciplinaire. VI bis.-Lorsqu'est diagnostiquée chez un fœtus issu d'un don de gamètes ou d'un accueil d'embryon une anomalie génétique pouvant être responsable d'une affection grave justifiant des mesures de prévention, y compris de conseil génétique, ou de soins, le médecin prescripteur saisit le responsable du centre d'assistance médicale à la procréation afin que ce dernier procède à l'information du tiers donneur dans les conditions prévues au II de l'article L. 1131-1. VII.-Les examens de biologie médicale destinés à établir un diagnostic prénatal sont pratiqués dans des laboratoires de biologie médicale faisant appel à des praticiens en mesure de prouver leur compétence, autorisés selon les modalités prévues au titre II du livre Ier de la sixième partie et accrédités selon les modalités prévues au chapitre Ier du titre II du livre II de la même partie. Lorsque le laboratoire dépend d'un établissement de santé, l'autorisation est délivrée à cet établissement. Si un laboratoire de biologie médicale est intervenu pour transmettre l'échantillon, la communication du résultat de l'examen au prescripteur est faite par le laboratoire de biologie médicale autorisé par dérogation à l' article L. 6211-11 et au II de l' article L. 6211-19 . L'autre laboratoire est informé de cette communication par le laboratoire autorisé. VIII.-La création de centres pluridisciplinaires de diagnostic prénatal, mentionnés au III, dans des organismes et établissements de santé publics et privés d'intérêt collectif est autorisée par l'Agence de la biomédecine ; IX.-Les modalités d'information de l'autre membre du couple prévues au III et au dernier alinéa du VI sont fixées par décret en Conseil d'Etat.
1,628,035,200,000
32,472,144,000,000
L2131-1
LEGIARTI000043896148
LEGIARTI000006687390
AUTONOME
VIGUEUR
6.0
42,949
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Article
<p>I.-La médecine fœtale s'entend des pratiques médicales, notamment cliniques, biologiques et d'imagerie, ayant pour but le diagnostic et l'évaluation pronostique ainsi que, le cas échéant, le traitement, y compris chirurgical, d'une affection d'une particulière gravité ou susceptible d'avoir un impact sur le devenir du fœtus ou de l'enfant à naître. </p><p>II.-Toute femme enceinte reçoit, lors d'une consultation médicale, une information loyale, claire et adaptée à sa situation sur la possibilité de recourir, à sa demande, à des examens de biologie médicale et d'imagerie permettant d'évaluer le risque que l'embryon ou le fœtus présente une affection susceptible de modifier le déroulement ou le suivi de sa grossesse. </p><p>III.-Le prescripteur, médecin ou sage-femme, communique les résultats de ces examens à la femme enceinte et, si elle le souhaite, à l'autre membre du couple, lorsque la femme vit en couple, et leur donne toute l'information nécessaire à leur compréhension. </p><p>En cas de risque avéré, la femme enceinte et, si elle le souhaite, l'autre membre du couple, lorsque la femme vit en couple, sont pris en charge par un médecin et orientés, si la femme enceinte ou le médecin en fait la demande, vers un centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal. Ils reçoivent, sauf opposition de leur part, des informations sur les caractéristiques de l'affection suspectée, les moyens de la détecter et les possibilités de prévention, de soin ou de prise en charge adaptée du fœtus puis de l'enfant. Une liste des associations spécialisées et agréées dans l'accompagnement des patients atteints de l'affection suspectée et de leur famille leur est proposée. </p><p>IV.-En cas de risque avéré, de nouveaux examens de biologie médicale et d'imagerie à visée diagnostique peuvent être proposés par un médecin, le cas échéant membre d'un centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal, au cours d'une consultation adaptée à l'affection recherchée. </p><p>V.-Préalablement à certains examens mentionnés au II et aux examens mentionnés au IV du présent article, le consentement prévu au quatrième alinéa de l'<a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006685765&dateTexte=&categorieLien=cid'>article L. 1111-4 </a>est recueilli par écrit auprès de la femme enceinte par le médecin ou la sage-femme qui prescrit ou, le cas échéant, qui effectue les examens. La liste de ces examens est déterminée par arrêté du ministre chargé de la santé au regard notamment de leurs risques pour la femme enceinte, l'embryon ou le fœtus et de la possibilité de détecter une affection d'une particulière gravité chez l'embryon ou le fœtus. </p><p>VI.-Préalablement au recueil du consentement mentionné au V et à la réalisation des examens mentionnés aux II et IV, la femme enceinte reçoit, sauf opposition de sa part dûment mentionnée par le médecin ou la sage-femme dans le dossier médical, une information portant notamment sur les objectifs, les modalités, les risques, les limites et le caractère non obligatoire de ces examens. </p><p>En cas d'échographie obstétricale et fœtale, il lui est précisé en particulier que l'absence d'anomalie détectée ne permet pas d'affirmer que le fœtus soit indemne de toute affection et qu'une suspicion d'anomalie peut ne pas être confirmée ultérieurement. </p><p>La femme enceinte est également informée que certains examens de biologie médicale à visée diagnostique mentionnés au IV peuvent révéler des caractéristiques génétiques fœtales sans relation certaine avec l'indication initiale de l'examen et que, dans ce cas, des investigations supplémentaires, notamment des examens des caractéristiques génétiques de chaque parent, peuvent être réalisées dans les conditions du dispositif prévu à l'<a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006685936&dateTexte=&categorieLien=cid'>article L. 1131-1</a>. <br/><br/>Le médecin mentionné au IV du présent article communique à la femme enceinte ainsi que, si cette dernière le souhaite, à l'autre membre du couple, lorsque la femme vit en couple, sauf opposition de leur part, les résultats de ces examens et leur donne toute l'information utile à leur compréhension. Si les résultats le justifient, il les adresse à un médecin qualifié en génétique, le cas échéant membre d'une équipe pluridisciplinaire. </p><p>VI bis.-Lorsqu'est diagnostiquée chez un fœtus issu d'un don de gamètes ou d'un accueil d'embryon une anomalie génétique pouvant être responsable d'une affection grave justifiant des mesures de prévention, y compris de conseil génétique, ou de soins, le médecin prescripteur saisit le responsable du centre d'assistance médicale à la procréation afin que ce dernier procède à l'information du tiers donneur dans les conditions prévues au II de l'article L. 1131-1. </p><p>VII.-Les examens de biologie médicale destinés à établir un diagnostic prénatal sont pratiqués dans des laboratoires de biologie médicale faisant appel à des praticiens en mesure de prouver leur compétence, autorisés selon les modalités prévues au titre II du livre Ier de la sixième partie et accrédités selon les modalités prévues au chapitre Ier du titre II du livre II de la même partie. Lorsque le laboratoire dépend d'un établissement de santé, l'autorisation est délivrée à cet établissement. </p><p>Si un laboratoire de biologie médicale est intervenu pour transmettre l'échantillon, la communication du résultat de l'examen au prescripteur est faite par le laboratoire de biologie médicale autorisé par dérogation à l'<a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000021684608&dateTexte=&categorieLien=cid'>article L. 6211-11 </a>et au II de l'<a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000021684624&dateTexte=&categorieLien=cid'>article L. 6211-19</a>. L'autre laboratoire est informé de cette communication par le laboratoire autorisé. </p><p>VIII.-La création de centres pluridisciplinaires de diagnostic prénatal, mentionnés au III, dans des organismes et établissements de santé publics et privés d'intérêt collectif est autorisée par l'Agence de la biomédecine ; </p><p>IX.-Les modalités d'information de l'autre membre du couple prévues au III et au dernier alinéa du VI sont fixées par décret en Conseil d'Etat.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000031972271
MD-20240622_191053_338_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000043896148
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000024325447
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Chapitre Ier : Diagnostics anténataux : diagnostic prénatal et diagnostic préimplantatoire.
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LEGISCTA000006171129
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre III : Actions de prévention concernant l'enfant, l'adolescent et le jeune adulte &gt; Chapitre Ier : Diagnostics anténataux : diagnostic prénatal et diagnostic préimplantatoire.
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Code de la santé publique, art. L2131-1-1
Code de la santé publique
Le ministre chargé de la santé détermine : 1° Par arrêté pris sur proposition de l'Agence de la biomédecine, les recommandations de bonnes pratiques relatives aux modalités d'accès, de prise en charge des femmes enceintes et des couples, d'organisation et de fonctionnement des centres pluridisciplinaires de diagnostic prénatal mentionnés au VIII de l' article L. 2131-1 et les recommandations de bonnes pratiques relatives au diagnostic prénatal et au diagnostic préimplantatoire ainsi que les critères médicaux justifiant la communication à la femme enceinte et, le cas échéant, à l'autre membre du couple, des caractéristiques génétiques fœtales sans relation certaine avec l'indication initiale de l'examen mentionné au VI du même article L. 2131-1 ; 2° Par arrêté pris sur proposition de l'Agence de la biomédecine et après avis de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, les recommandations de bonnes pratiques relatives aux modalités de prescription, de réalisation et de communication des résultats des examens de biologie médicale mentionnés aux II et VII dudit article L. 2131-1 ; 3° Par arrêté pris après avis de l'Agence de la biomédecine et de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, les recommandations de bonnes pratiques relatives aux modalités de réalisation des examens d'imagerie concourant au diagnostic prénatal.
1,628,035,200,000
32,472,144,000,000
L2131-1-1
LEGIARTI000043889897
LEGIARTI000043889897
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
85,898
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Article
<p>Le ministre chargé de la santé détermine : <br/><br/>1° Par arrêté pris sur proposition de l'Agence de la biomédecine, les recommandations de bonnes pratiques relatives aux modalités d'accès, de prise en charge des femmes enceintes et des couples, d'organisation et de fonctionnement des centres pluridisciplinaires de diagnostic prénatal mentionnés au VIII de l'<a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006687390&dateTexte=&categorieLien=cid'>article L. 2131-1</a> et les recommandations de bonnes pratiques relatives au diagnostic prénatal et au diagnostic préimplantatoire ainsi que les critères médicaux justifiant la communication à la femme enceinte et, le cas échéant, à l'autre membre du couple, des caractéristiques génétiques fœtales sans relation certaine avec l'indication initiale de l'examen mentionné au VI du même article L. 2131-1 ; <br/><br/>2° Par arrêté pris sur proposition de l'Agence de la biomédecine et après avis de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, les recommandations de bonnes pratiques relatives aux modalités de prescription, de réalisation et de communication des résultats des examens de biologie médicale mentionnés aux II et VII dudit article L. 2131-1 ; <br/><br/>3° Par arrêté pris après avis de l'Agence de la biomédecine et de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, les recommandations de bonnes pratiques relatives aux modalités de réalisation des examens d'imagerie concourant au diagnostic prénatal.</p>
32,472,144,000,000
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LEGI
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LEGISCTA000024325447
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Chapitre Ier : Diagnostics anténataux : diagnostic prénatal et diagnostic préimplantatoire.
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LEGISCTA000006171129
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre III : Actions de prévention concernant l'enfant, l'adolescent et le jeune adulte &gt; Chapitre Ier : Diagnostics anténataux : diagnostic prénatal et diagnostic préimplantatoire.
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Code de la santé publique, art. L2131-2
Code de la santé publique
Tout établissement ou laboratoire autorisé à pratiquer des examens de biologie médicale destinés à établir un diagnostic prénatal, tout centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal est tenu de présenter à l'agence régionale de santé et à l'Agence de la biomédecine instituée à l'article L. 1418-1 un rapport annuel d'activité suivant des modalités déterminées par arrêté du ministre chargé de la santé.
1,310,169,600,000
32,472,144,000,000
L2131-2
LEGIARTI000024325477
LEGIARTI000006687393
AUTONOME
VIGUEUR
4.0
128,847
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Article
<p>Tout établissement ou laboratoire autorisé à pratiquer des examens de biologie médicale destinés à établir un diagnostic prénatal, tout centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal est tenu de présenter à l'agence régionale de santé et à l'Agence de la biomédecine instituée à l'article L. 1418-1 un rapport annuel d'activité suivant des modalités déterminées par arrêté du ministre chargé de la santé.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000021940563
IG-20231124
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LEGIARTI000024325477
LEGI
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LEGISCTA000024325447
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Chapitre Ier : Diagnostics anténataux : diagnostic prénatal et diagnostic préimplantatoire.
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LEGISCTA000006171129
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé de la famille, de la mère et de l'enfant &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre III : Actions de prévention concernant l'enfant &gt; Chapitre Ier : Diagnostics anténataux : diagnostic prénatal et diagnostic préimplantatoire.
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Code de la santé publique, art. L2131-3
Code de la santé publique
Toute violation constatée dans un établissement ou un laboratoire, et du fait de celui-ci, des prescriptions législatives et réglementaires applicables au diagnostic prénatal entraîne le retrait temporaire ou définitif des autorisations prévues à l'article L. 2131-1. Le retrait de l'autorisation d'un établissement ou d'un laboratoire est également encouru en cas de violation des prescriptions fixées par l'autorisation ou si le volume d'activité ou la qualité des résultats est insuffisant. Le retrait ne peut intervenir qu'après un délai d'un mois suivant une mise en demeure adressée par l'autorité administrative à l'établissement ou au laboratoire concerné et précisant les griefs. En cas de violation grave des dispositions du présent titre, l'autorisation peut être suspendue sans délai à titre conservatoire.
1,310,169,600,000
32,472,144,000,000
L2131-3
LEGIARTI000024325472
LEGIARTI000006687395
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
257,694
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null
null
Article
<p>Toute violation constatée dans un établissement ou un laboratoire, et du fait de celui-ci, des prescriptions législatives et réglementaires applicables au diagnostic prénatal entraîne le retrait temporaire ou définitif des autorisations prévues à l'article L. 2131-1.</p><p></p><p>Le retrait de l'autorisation d'un établissement ou d'un laboratoire est également encouru en cas de violation des prescriptions fixées par l'autorisation ou si le volume d'activité ou la qualité des résultats est insuffisant.</p><p></p><p>Le retrait ne peut intervenir qu'après un délai d'un mois suivant une mise en demeure adressée par l'autorité administrative à l'établissement ou au laboratoire concerné et précisant les griefs. En cas de violation grave des dispositions du présent titre, l'autorisation peut être suspendue sans délai à titre conservatoire.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006687396
IG-20231124
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LEGIARTI000024325472
LEGI
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LEGISCTA000024325447
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Chapitre Ier : Diagnostics anténataux : diagnostic prénatal et diagnostic préimplantatoire.
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null
LEGISCTA000006171129
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé de la famille, de la mère et de l'enfant &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre III : Actions de prévention concernant l'enfant &gt; Chapitre Ier : Diagnostics anténataux : diagnostic prénatal et diagnostic préimplantatoire.
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Code de la santé publique, art. L2131-4
Code de la santé publique
On entend par diagnostic préimplantatoire le diagnostic biologique réalisé à partir de cellules prélevées sur l'embryon in vitro. Le diagnostic préimplantatoire n'est autorisé qu'à titre exceptionnel dans les conditions suivantes : Un médecin exerçant son activité dans un centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal tel que défini par l'article L. 2131-1 doit attester que le couple ou la femme non mariée, du fait de sa situation familiale, a une forte probabilité de donner naissance à un enfant atteint d'une maladie génétique d'une particulière gravité reconnue comme incurable au moment du diagnostic. Le diagnostic ne peut être effectué que lorsqu'a été préalablement et précisément identifiée, chez l'un des parents ou l'un de ses ascendants immédiats dans le cas d'une maladie gravement invalidante, à révélation tardive et mettant prématurément en jeu le pronostic vital, l'anomalie ou les anomalies responsables d'une telle maladie. Les deux membres du couple ou la femme non mariée expriment par écrit leur consentement à la réalisation du diagnostic. Le diagnostic ne peut avoir d'autre objet que de rechercher cette affection ainsi que les moyens de la prévenir et de la traiter. Il ne peut être réalisé, à certaines conditions, que dans un établissement spécifiquement autorisé à cet effet par l'Agence de la biomédecine instituée à l'article L. 1418-1 . En cas de diagnostic sur un embryon de l'anomalie ou des anomalies responsables d'une des maladies mentionnées au deuxième alinéa, les deux membres du couple ou la femme non mariée, s'ils confirment leur intention de ne pas poursuivre leur projet parental en ce qui concerne cet embryon, peuvent consentir à ce que celui-ci fasse l'objet d'une recherche dans les conditions prévues à l' article L. 2151-5 . Par dérogation au deuxième alinéa de l'article L. 1111-2 et à l'article L. 1111-7 , seul le médecin prescripteur des examens de biologie médicale destinés à établir un diagnostic prénatal est habilité à en communiquer les résultats à la femme enceinte.
1,628,035,200,000
32,472,144,000,000
L2131-4
LEGIARTI000043896130
LEGIARTI000006687397
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VIGUEUR
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null
Article
<p>On entend par diagnostic préimplantatoire le diagnostic biologique réalisé à partir de cellules prélevées sur l'embryon in vitro. </p><p>Le diagnostic préimplantatoire n'est autorisé qu'à titre exceptionnel dans les conditions suivantes : </p><p>Un médecin exerçant son activité dans un centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal tel que défini par <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000043896148&dateTexte=&categorieLien=id' title='Code de la santé publique - art. L2131-1 (V)'>l'article L. 2131-1 </a>doit attester que le couple ou la femme non mariée, du fait de sa situation familiale, a une forte probabilité de donner naissance à un enfant atteint d'une maladie génétique d'une particulière gravité reconnue comme incurable au moment du diagnostic. </p><p>Le diagnostic ne peut être effectué que lorsqu'a été préalablement et précisément identifiée, chez l'un des parents ou l'un de ses ascendants immédiats dans le cas d'une maladie gravement invalidante, à révélation tardive et mettant prématurément en jeu le pronostic vital, l'anomalie ou les anomalies responsables d'une telle maladie. </p><p>Les deux membres du couple ou la femme non mariée expriment par écrit leur consentement à la réalisation du diagnostic. </p><p>Le diagnostic ne peut avoir d'autre objet que de rechercher cette affection ainsi que les moyens de la prévenir et de la traiter. </p><p>Il ne peut être réalisé, à certaines conditions, que dans un établissement spécifiquement autorisé à cet effet par l'Agence de la biomédecine instituée à <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000043896498&dateTexte=&categorieLien=id' title='Code de la santé publique - art. L1418-1 (V)'>l'article L. 1418-1</a>. </p><p>En cas de diagnostic sur un embryon de l'anomalie ou des anomalies responsables d'une des maladies mentionnées au deuxième alinéa, les deux membres du couple ou la femme non mariée, s'ils confirment leur intention de ne pas poursuivre leur projet parental en ce qui concerne cet embryon, peuvent consentir à ce que celui-ci fasse l'objet d'une recherche dans les conditions prévues à l'<a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006687480&dateTexte=&categorieLien=cid'>article L. 2151-5</a>. Par dérogation au deuxième alinéa de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006685758&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 1111-2 </a>et à <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006685776&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 1111-7</a>, seul le médecin prescripteur des examens de biologie médicale destinés à établir un diagnostic prénatal est habilité à en communiquer les résultats à la femme enceinte.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000024325453
MD-20240624_191418_159_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000043896130
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000024325447
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Chapitre Ier : Diagnostics anténataux : diagnostic prénatal et diagnostic préimplantatoire.
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LEGISCTA000006171129
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre III : Actions de prévention concernant l'enfant, l'adolescent et le jeune adulte &gt; Chapitre Ier : Diagnostics anténataux : diagnostic prénatal et diagnostic préimplantatoire.
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Code de la santé publique, art. L2131-4-1
Code de la santé publique
Par dérogation au sixième alinéa de l' article L. 2131-4 , et sous réserve d'avoir épuisé toutes les possibilités offertes par les articles L. 1241-1 à L. 1241-7 , le diagnostic préimplantatoire peut également être autorisé lorsque les conditions suivantes sont réunies : -le couple ou la femme non mariée a donné naissance à un enfant atteint d'une maladie génétique entraînant la mort dès les premières années de la vie et reconnue comme incurable au moment du diagnostic ; -le pronostic vital de cet enfant peut être amélioré, de façon décisive, par l'application sur celui-ci d'une thérapeutique ne portant pas atteinte à l'intégrité du corps de l'enfant né du transfert de l'embryon in utero, conformément à l'article 16-3 du code civil ; -le diagnostic mentionné au premier alinéa a pour seuls objets de rechercher la maladie génétique ainsi que les moyens de la prévenir et de la traiter, d'une part, et de permettre l'application de la thérapeutique mentionnée au troisième alinéa, d'autre part. Le dernier alinéa de l' article L. 2141-3 n'est pas opposable au diagnostic préimplantatoire autorisé dans les conditions énoncées aux quatre premiers alinéas du présent article. Les deux membres du couple ou la femme non mariée expriment par écrit leur consentement à la réalisation du diagnostic. La réalisation du diagnostic, accompagnée, le cas échéant, de nouvelles tentatives de fécondation in vitro, est soumise à la délivrance d'une autorisation par l'Agence de la biomédecine, qui en rend compte dans son rapport public conformément à l'article L. 1418-1 .
1,628,035,200,000
32,472,144,000,000
L2131-4-1
LEGIARTI000043896113
LEGIARTI000006687399
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
386,541
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Article
<p>Par dérogation au sixième alinéa de l'<a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006687397&dateTexte=&categorieLien=cid'>article L. 2131-4</a>, et sous réserve d'avoir épuisé toutes les possibilités offertes par les <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006686197&dateTexte=&categorieLien=cid'>articles L. 1241-1 à L. 1241-7</a>, le diagnostic préimplantatoire peut également être autorisé lorsque les conditions suivantes sont réunies :</p><p>-le couple ou la femme non mariée a donné naissance à un enfant atteint d'une maladie génétique entraînant la mort dès les premières années de la vie et reconnue comme incurable au moment du diagnostic ;</p><p>-le pronostic vital de cet enfant peut être amélioré, de façon décisive, par l'application sur celui-ci d'une thérapeutique ne portant pas atteinte à l'intégrité du corps de l'enfant né du transfert de l'embryon in utero, conformément à <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006419295&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article 16-3 </a>du code civil ;</p><p>-le diagnostic mentionné au premier alinéa a pour seuls objets de rechercher la maladie génétique ainsi que les moyens de la prévenir et de la traiter, d'une part, et de permettre l'application de la thérapeutique mentionnée au troisième alinéa, d'autre part. </p><p>Le dernier alinéa de l'<a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006687421&dateTexte=&categorieLien=cid'>article L. 2141-3</a> n'est pas opposable au diagnostic préimplantatoire autorisé dans les conditions énoncées aux quatre premiers alinéas du présent article. </p><p>Les deux membres du couple ou la femme non mariée expriment par écrit leur consentement à la réalisation du diagnostic. </p><p>La réalisation du diagnostic, accompagnée, le cas échéant, de nouvelles tentatives de fécondation in vitro, est soumise à la délivrance d'une autorisation par l'Agence de la biomédecine, qui en rend compte dans son rapport public conformément à <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006687035&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 1418-1</a>.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000024325463
MD-20240701_192108_424_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000043896113
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000024325447
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Chapitre Ier : Diagnostics anténataux : diagnostic prénatal et diagnostic préimplantatoire.
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LEGISCTA000006171129
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre III : Actions de prévention concernant l'enfant, l'adolescent et le jeune adulte &gt; Chapitre Ier : Diagnostics anténataux : diagnostic prénatal et diagnostic préimplantatoire.
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Code de la santé publique, art. L2131-4-2
Code de la santé publique
Sont seuls habilités à procéder au diagnostic biologique effectué à partir de cellules prélevées sur l'embryon in vitro les praticiens ayant été agréés à cet effet par l'Agence de la biomédecine mentionnée à l'article L. 1418-1 dans des conditions fixées par voie réglementaire.
1,310,169,600,000
32,472,144,000,000
L2131-4-2
LEGIARTI000024325525
LEGIARTI000006687400
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
429,490
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null
null
Article
<p>Sont seuls habilités à procéder au diagnostic biologique effectué à partir de cellules prélevées sur l'embryon in vitro les praticiens ayant été agréés à cet effet par l'Agence de la biomédecine mentionnée à <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006687035&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de la santé publique - art. L1418-1 (V)'>l'article L. 1418-1</a> dans des conditions fixées par voie réglementaire.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006687400
IG-20231124
null
LEGIARTI000024325525
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000024325447
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Chapitre Ier : Diagnostics anténataux : diagnostic prénatal et diagnostic préimplantatoire.
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LEGISCTA000006171129
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé de la famille, de la mère et de l'enfant &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre III : Actions de prévention concernant l'enfant &gt; Chapitre Ier : Diagnostics anténataux : diagnostic prénatal et diagnostic préimplantatoire.
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Code de la santé publique, art. L2131-5
Code de la santé publique
Sauf disposition contraire, les modalités d'application du présent chapitre sont déterminées par décret en Conseil d'Etat et notamment : 1° Les missions, le rôle auprès des autres intervenants en matière de diagnostic prénatal et les conditions de création et d'autorisation des centres pluridisciplinaires de diagnostic prénatal prévus à l'article L. 2131-1 ; 2° La nature des examens de biologie médicale destinés à établir un diagnostic prénatal ; 3° Les conditions dans lesquelles le diagnostic préimplantatoire peut être réalisé dans un établissement spécifiquement autorisé à cet effet ; 4° Les conditions d'implantation et de fonctionnement que doivent remplir les établissements publics de santé et les laboratoires de biologie médicale pour être autorisés à exercer des activités de diagnostic prénatal.
1,628,035,200,000
32,472,144,000,000
L2131-5
LEGIARTI000043896417
LEGIARTI000006687401
AUTONOME
VIGUEUR
5.0
515,388
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null
null
Article
<p>Sauf disposition contraire, les modalités d'application du présent chapitre sont déterminées par décret en Conseil d'Etat et notamment :</p><p>1° Les missions, le rôle auprès des autres intervenants en matière de diagnostic prénatal et les conditions de création et d'autorisation des centres pluridisciplinaires de diagnostic prénatal prévus à <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006687390&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 2131-1</a> ;</p><p>2° La nature des examens de biologie médicale destinés à établir un diagnostic prénatal ;</p><p>3° Les conditions dans lesquelles le diagnostic préimplantatoire peut être réalisé dans un établissement spécifiquement autorisé à cet effet ;</p><p>4° Les conditions d'implantation et de fonctionnement que doivent remplir les établissements publics de santé et les laboratoires de biologie médicale pour être autorisés à exercer des activités de diagnostic prénatal.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000024325449
MD-20240624_191418_159_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000043896417
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000024325447
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Chapitre Ier : Diagnostics anténataux : diagnostic prénatal et diagnostic préimplantatoire.
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LEGISCTA000006171129
null
null
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre III : Actions de prévention concernant l'enfant, l'adolescent et le jeune adulte &gt; Chapitre Ier : Diagnostics anténataux : diagnostic prénatal et diagnostic préimplantatoire.
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Code de la santé publique, art. L2131-6
Code de la santé publique
La prise en charge d'un enfant présentant une variation du développement génital est assurée après concertation des équipes pluridisciplinaires des centres de référence des maladies rares spécialisés, dans les conditions prévues à l' article L. 1151-1 . Cette concertation établit le diagnostic ainsi que les propositions thérapeutiques possibles, y compris d'abstention thérapeutique, et leurs conséquences prévisibles, en application du principe de proportionnalité mentionné à l' article L. 1110-5 . Ces informations et l'avis issus de la concertation sont portés au dossier médical de l'enfant. L'équipe du centre de référence chargée de la prise en charge de l'enfant assure une information complète et un accompagnement psychosocial approprié de l'enfant et de sa famille et veille à ce que ces derniers disposent du temps nécessaire pour procéder à un choix éclairé. Lors de l'annonce du diagnostic, un membre de l'équipe pluridisciplinaire du centre assurant la prise en charge de l'enfant informe les titulaires de l'autorité parentale de l'existence d'associations spécialisées dans l'accompagnement des personnes présentant une variation du développement génital et, le cas échéant, de la possibilité d'accéder à un programme de préservation de la fertilité en application de l' article L. 2141-11 . Le consentement du mineur doit être systématiquement recherché s'il est apte à exprimer sa volonté et à participer à la décision.
1,628,035,200,000
32,472,144,000,000
L2131-6
LEGIARTI000043889073
LEGIARTI000043889073
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
1,073,741,823
null
null
null
Article
<p>La prise en charge d'un enfant présentant une variation du développement génital est assurée après concertation des équipes pluridisciplinaires des centres de référence des maladies rares spécialisés, dans les conditions prévues à l'<a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006686053&dateTexte=&categorieLien=cid'>article L. 1151-1</a>. Cette concertation établit le diagnostic ainsi que les propositions thérapeutiques possibles, y compris d'abstention thérapeutique, et leurs conséquences prévisibles, en application du principe de proportionnalité mentionné à l'<a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006685747&dateTexte=&categorieLien=cid'>article L. 1110-5</a>. Ces informations et l'avis issus de la concertation sont portés au dossier médical de l'enfant. L'équipe du centre de référence chargée de la prise en charge de l'enfant assure une information complète et un accompagnement psychosocial approprié de l'enfant et de sa famille et veille à ce que ces derniers disposent du temps nécessaire pour procéder à un choix éclairé. <br/><br/>Lors de l'annonce du diagnostic, un membre de l'équipe pluridisciplinaire du centre assurant la prise en charge de l'enfant informe les titulaires de l'autorité parentale de l'existence d'associations spécialisées dans l'accompagnement des personnes présentant une variation du développement génital et, le cas échéant, de la possibilité d'accéder à un programme de préservation de la fertilité en application de l'<a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006687438&dateTexte=&categorieLien=cid'>article L. 2141-11</a>. <br/><br/>Le consentement du mineur doit être systématiquement recherché s'il est apte à exprimer sa volonté et à participer à la décision.</p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000043889073
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000043889071
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Chapitre I bis : Enfants présentant une variation du développement génital
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LEGISCTA000043889071
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre III : Actions de prévention concernant l'enfant, l'adolescent et le jeune adulte &gt; Chapitre I bis : Enfants présentant une variation du développement génital
null
Code de la santé publique, art. L2132-1
Code de la santé publique
Lors de la déclaration de naissance, il est délivré gratuitement pour tout enfant un carnet de santé. Ce carnet est remis par l'officier d'état civil ; à défaut, il peut être demandé au service départemental de protection maternelle et infantile. Un arrêté ministériel détermine le modèle et le mode d'utilisation de ce carnet où sont mentionnés obligatoirement les résultats des examens médicaux prévus aux articles L. 2132-2 et L. 2132-2-1 et où doivent être notées, au fur et à mesure, toutes les constatations importantes concernant la santé de l'enfant. Le carnet est établi au nom de l'enfant. Il est remis aux parents ou aux personnes titulaires de l'exercice de l'autorité parentale ou aux personnes ou aux services à qui l'enfant a été confié. Ils doivent être informés que nul ne peut en exiger la communication et que toute personne appelée, de par sa fonction, à prendre connaissance des renseignements qui y sont inscrits est soumise au secret professionnel.
1,009,324,800,000
32,472,144,000,000
L2132-1
LEGIARTI000006687404
LEGIARTI000006687403
AUTONOME
VIGUEUR
Loi 2001-1246 2001-12-21 art. 34 III : les présentes dispositions sont applicables à Mayotte.
2.0
85,898
null
null
null
Article
<p></p> Lors de la déclaration de naissance, il est délivré gratuitement pour tout enfant un carnet de santé. Ce carnet est remis par l'officier d'état civil ; à défaut, il peut être demandé au service départemental de protection maternelle et infantile.<p></p><p></p> Un arrêté ministériel détermine le modèle et le mode d'utilisation de ce carnet où sont mentionnés obligatoirement les résultats des examens médicaux prévus aux articles L. 2132-2 et L. 2132-2-1 et où doivent être notées, au fur et à mesure, toutes les constatations importantes concernant la santé de l'enfant.<p></p><p></p> Le carnet est établi au nom de l'enfant. Il est remis aux parents ou aux personnes titulaires de l'exercice de l'autorité parentale ou aux personnes ou aux services à qui l'enfant a été confié. Ils doivent être informés que nul ne peut en exiger la communication et que toute personne appelée, de par sa fonction, à prendre connaissance des renseignements qui y sont inscrits est soumise au secret professionnel.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006687403
IG-20231124
null
LEGIARTI000006687404
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171130
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Chapitre II : Carnet de santé et examens obligatoires.
null
null
LEGISCTA000006171130
null
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null
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé de la famille, de la mère et de l'enfant &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre III : Actions de prévention concernant l'enfant &gt; Chapitre II : Carnet de santé et examens obligatoires.
<p></p> Loi 2001-1246 2001-12-21 art. 34 III : les présentes dispositions sont applicables à Mayotte.<p></p><p></p>
null
Code de la santé publique, art. L2132-2
Code de la santé publique
Tous les enfants de moins de dix-huit ans bénéficient de mesures de prévention sanitaire et sociale qui comportent notamment des examens obligatoires. Le nombre et le contenu de ces examens, l'âge auquel ils doivent intervenir et la détermination de ceux qui donnent lieu à l'établissement d'un certificat de santé sont fixés par voie réglementaire. Le contenu des certificats de santé, et notamment la liste des maladies ou déficiences qui doivent y être mentionnées, est établi par arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale.
1,551,398,400,000
32,472,144,000,000
L2132-2
LEGIARTI000037950580
LEGIARTI000006687405
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément aux dispositions du III de l'article 56 de la loi n° 2018-123 du 22 décembre 2018, ces dispositions entrent en vigueur à une date fixée par décret, et au plus tard le 1er mars 2019.
2.0
128,847
null
null
null
Article
<p>Tous les enfants de moins de dix-huit ans bénéficient de mesures de prévention sanitaire et sociale qui comportent notamment des examens obligatoires.</p><p>Le nombre et le contenu de ces examens, l'âge auquel ils doivent intervenir et la détermination de ceux qui donnent lieu à l'établissement d'un certificat de santé sont fixés par voie réglementaire.</p><p>Le contenu des certificats de santé, et notamment la liste des maladies ou déficiences qui doivent y être mentionnées, est établi par arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006687405
MD-20240708_195128_543_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000037950580
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171130
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Chapitre II : Carnet de santé et examens obligatoires.
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LEGISCTA000006171130
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null
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null
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre III : Actions de prévention concernant l'enfant, l'adolescent et le jeune adulte &gt; Chapitre II : Carnet de santé et examens obligatoires.
<p>Conformément aux dispositions du III de l'article 56 de la loi n° 2018-123 du 22 décembre 2018, ces dispositions entrent en vigueur à une date fixée par décret, et au plus tard le 1er mars 2019.</p>
null
Code de la santé publique, art. L2132-2-1
Code de la santé publique
Dans l'année qui suit leur troisième, leur sixième, leur neuvième, leur douzième et leur quinzième anniversaire, les enfants sont obligatoirement soumis à un examen bucco-dentaire de prévention réalisé par un chirurgien-dentiste ou un médecin qualifié en stomatologie. Cette obligation est réputée remplie lorsque le chirurgien-dentiste ou un médecin qualifié en stomatologie atteste sur le carnet de santé mentionné à l'article L. 2132-1 de la réalisation des examens dispensés. Dans l'année qui suit leur dix-huitième, leur vingt et unième et leur vingt-quatrième anniversaire, les assurés bénéficient d'un examen bucco-dentaire de prévention réalisé par un chirurgien-dentiste ou un médecin qualifié en stomatologie. Les examens prévus aux deux premiers alinéas du présent article ainsi que, le cas échéant, les soins consécutifs sont pris en charge dans les conditions prévues à l' article L. 162-1-12 du code de la sécurité sociale . Un accord conventionnel interprofessionnel mentionné à l' article L. 162-14-1 du code de la sécurité sociale ou les conventions mentionnées aux articles L. 162-5 et L. 162-9 du même code déterminent pour les médecins qualifiés en stomatologie et pour les chirurgiens-dentistes la nature, les modalités et les conditions de mise en oeuvre de ces examens. Celles-ci concernent notamment l'information des personnes concernées, la qualité des examens, le suivi des personnes et la transmission des informations nécessaires à l'évaluation du programme de prévention dans le respect des dispositions de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés. A défaut d'accord sur la nature, les modalités et les conditions de mise en œuvre de ces examens et sur la prise en charge des soins consécutifs, ces dernières sont définies par arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale.
1,546,300,800,000
32,472,144,000,000
L2132-2-1
LEGIARTI000037950139
LEGIARTI000006687406
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
171,796
null
null
null
Article
<p>Dans l'année qui suit leur troisième, leur sixième, leur neuvième, leur douzième et leur quinzième anniversaire, les enfants sont obligatoirement soumis à un examen bucco-dentaire de prévention réalisé par un chirurgien-dentiste ou un médecin qualifié en stomatologie. Cette obligation est réputée remplie lorsque le chirurgien-dentiste ou un médecin qualifié en stomatologie atteste sur le carnet de santé mentionné à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006687403&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 2132-1 </a>de la réalisation des examens dispensés. </p><p>Dans l'année qui suit leur dix-huitième, leur vingt et unième et leur vingt-quatrième anniversaire, les assurés bénéficient d'un examen bucco-dentaire de prévention réalisé par un chirurgien-dentiste ou un médecin qualifié en stomatologie. </p><p>Les examens prévus aux deux premiers alinéas du présent article ainsi que, le cas échéant, les soins consécutifs sont pris en charge dans les conditions prévues à l'<a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006073189&idArticle=LEGIARTI000006741321&dateTexte=&categorieLien=cid'>article L. 162-1-12 du code de la sécurité sociale</a>. </p><p>Un accord conventionnel interprofessionnel mentionné à l'<a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006073189&idArticle=LEGIARTI000006740812&dateTexte=&categorieLien=cid'>article L. 162-14-1 du code de la sécurité sociale </a>ou les conventions mentionnées aux articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006073189&idArticle=LEGIARTI000006740684&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 162-5 </a>et <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006073189&idArticle=LEGIARTI000006741562&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 162-9</a> du même code déterminent pour les médecins qualifiés en stomatologie et pour les chirurgiens-dentistes la nature, les modalités et les conditions de mise en oeuvre de ces examens. Celles-ci concernent notamment l'information des personnes concernées, la qualité des examens, le suivi des personnes et la transmission des informations nécessaires à l'évaluation du programme de prévention dans le respect des dispositions de la <a href='/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000886460&categorieLien=cid'>loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 </a>relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés. A défaut d'accord sur la nature, les modalités et les conditions de mise en œuvre de ces examens et sur la prise en charge des soins consécutifs, ces dernières sont définies par arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006687407
MD-20240108_202254_155_BDJQUOT
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LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171130
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Chapitre II : Carnet de santé et examens obligatoires.
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LEGISCTA000006171130
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre III : Actions de prévention concernant l'enfant, l'adolescent et le jeune adulte &gt; Chapitre II : Carnet de santé et examens obligatoires.
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Code de la santé publique, art. L2132-3
Code de la santé publique
Dans un délai de huit jours, le médecin qui a effectué un examen donnant lieu à l'établissement d'un certificat de santé adresse ce certificat au médecin responsable du service départemental de protection maternelle et infantile. La transmission de cette information se fait dans le respect du secret professionnel. A des fins de suivi statistique et épidémiologique de la santé des enfants, chaque service public départemental de protection maternelle et infantile transmet au ministre chargé de la santé ou aux services désignés à cet effet par le directeur général de l'agence régionale de santé, dans des conditions fixées par arrêté pris après avis du Conseil national de l'information statistique et de la Commission nationale de l'informatique et des libertés : 1° Des données agrégées ; 2° Des données à caractère personnel, dont certaines de santé, ne comportant pas les données suivantes : nom, prénom, jour de naissance et adresse détaillée. L'arrêté précise les modalités de fixation des échantillons ainsi que les garanties de confidentialité apportées lors de la transmission des données. La transmission de ces données se fait dans le respect des règles relatives au secret professionnel. Les informations transmises en application du présent article et permettant l'identification des personnes physiques auxquelles elles s'appliquent ne peuvent faire l'objet d'aucune communication de la part du service bénéficiaire de la transmission et sont détruites après utilisation.
1,559,347,200,000
32,472,144,000,000
L2132-3
LEGIARTI000037825661
LEGIARTI000006687410
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 29 de l’ordonnance n° 2018-1125 du 12 décembre 2018, ces dispositions entrent en vigueur en même temps que le décret n° 2019-536 du 29 mai 2019 pris pour l'application de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés au 1er juin 2019.
4.0
257,694
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Article
<p>Dans un délai de huit jours, le médecin qui a effectué un examen donnant lieu à l'établissement d'un certificat de santé adresse ce certificat au médecin responsable du service départemental de protection maternelle et infantile. La transmission de cette information se fait dans le respect du secret professionnel.</p><p>A des fins de suivi statistique et épidémiologique de la santé des enfants, chaque service public départemental de protection maternelle et infantile transmet au ministre chargé de la santé ou aux services désignés à cet effet par le directeur général de l'agence régionale de santé, dans des conditions fixées par arrêté pris après avis du Conseil national de l'information statistique et de la Commission nationale de l'informatique et des libertés :</p><p>1° Des données agrégées ;</p><p>2° Des données à caractère personnel, dont certaines de santé, ne comportant pas les données suivantes : nom, prénom, jour de naissance et adresse détaillée. L'arrêté précise les modalités de fixation des échantillons ainsi que les garanties de confidentialité apportées lors de la transmission des données. La transmission de ces données se fait dans le respect des règles relatives au secret professionnel.</p><p>Les informations transmises en application du présent article et permettant l'identification des personnes physiques auxquelles elles s'appliquent ne peuvent faire l'objet d'aucune communication de la part du service bénéficiaire de la transmission et sont détruites après utilisation.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000021940330
IG-20231128
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LEGIARTI000037825661
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171130
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Chapitre II : Carnet de santé et examens obligatoires.
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LEGISCTA000006171130
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre III : Actions de prévention concernant l'enfant, l'adolescent et le jeune adulte &gt; Chapitre II : Carnet de santé et examens obligatoires.
<p>Conformément à l'article 29 de l’ordonnance n° 2018-1125 du 12 décembre 2018, ces dispositions entrent en vigueur en même temps que le décret n° 2019-536 du 29 mai 2019 pris pour l'application de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés au 1er juin 2019. </p>
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Code de la santé publique, art. L2132-4
Code de la santé publique
Les personnes titulaires de l'exercice de l'autorité parentale ou celles à qui un enfant a été confié sont informées, dans le respect des règles déontologiques, lorsqu'un handicap a été suspecté, décelé ou signalé chez ce dernier, notamment au cours des examens médicaux prévus à l'article L. 2132-2 , de la nature du handicap et de la possibilité pour l'enfant d'être accueilli dans des centres spécialisés, notamment, dans des centres d'action médico-sociale précoce, en vue de prévenir ou de réduire l'aggravation de ce handicap. Dans les centres d'action médico-sociale précoce, la prise en charge s'effectue sous forme de cure ambulatoire comportant l'intervention d'une équipe pluridisciplinaire. Elle comporte une action de conseil et de soutien de la famille ou des personnes auxquelles l'enfant a été confié. Elle est assurée, s'il y a lieu, en liaison avec les institutions d'éducation préscolaires et les établissements et services mentionnés à l'article L. 2324-1. Le financement de ces centres est assuré dans les conditions définies à l'article L. 2112-8.
961,632,000,000
32,472,144,000,000
L2132-4
LEGIARTI000006687412
LEGIARTI000006687412
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
343,592
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null
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Article
<p></p>Les personnes titulaires de l'exercice de l'autorité parentale ou celles à qui un enfant a été confié sont informées, dans le respect des règles déontologiques, lorsqu'un handicap a été suspecté, décelé ou signalé chez ce dernier, notamment au cours des examens médicaux prévus à <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006687405&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de la santé publique - art. L2132-2 (V)'>l'article L. 2132-2</a>, de la nature du handicap et de la possibilité pour l'enfant d'être accueilli dans des centres spécialisés, notamment, dans des centres d'action médico-sociale précoce, en vue de prévenir ou de réduire l'aggravation de ce handicap. <p></p><p></p>Dans les centres d'action médico-sociale précoce, la prise en charge s'effectue sous forme de cure ambulatoire comportant l'intervention d'une équipe pluridisciplinaire. Elle comporte une action de conseil et de soutien de la famille ou des personnes auxquelles l'enfant a été confié. Elle est assurée, s'il y a lieu, en liaison avec les institutions d'éducation préscolaires et les établissements et services mentionnés à <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006687615&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de la santé publique - art. L2324-1 (VT)'>l'article L. 2324-1. </a><p></p><p></p>Le financement de ces centres est assuré dans les conditions définies à <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006687368&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de la santé publique - art. L2112-8 (V)'>l'article L. 2112-8.</a><p></p>
32,472,144,000,000
null
MD-20240409_194245_478_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000006687412
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171130
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Chapitre II : Carnet de santé et examens obligatoires.
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LEGISCTA000006171130
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé de la famille, de la mère et de l'enfant &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre III : Actions de prévention concernant l'enfant &gt; Chapitre II : Carnet de santé et examens obligatoires.
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Code de la santé publique, art. L2132-5
Code de la santé publique
Sauf disposition contraire, les conditions d'application du présent chapitre sont déterminées par décret en Conseil d'Etat.
961,632,000,000
32,472,144,000,000
L2132-5
LEGIARTI000006687413
LEGIARTI000006687413
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
386,541
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Article
<p></p> Sauf disposition contraire, les conditions d'application du présent chapitre sont déterminées par décret en Conseil d'Etat.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
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IG-20231129
null
LEGIARTI000006687413
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171130
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Chapitre II : Carnet de santé et examens obligatoires.
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LEGISCTA000006171130
null
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé de la famille, de la mère et de l'enfant &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre III : Actions de prévention concernant l'enfant &gt; Chapitre II : Carnet de santé et examens obligatoires.
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Code de la santé publique, art. L2133-1
Code de la santé publique
Les messages publicitaires en faveur de boissons avec ajouts de sucres, de sel ou d'édulcorants de synthèse ou de produits alimentaires manufacturés doivent contenir une information à caractère sanitaire. Dans le cas des messages publicitaires sur internet, télévisés ou radiodiffusés, cette obligation ne s'applique qu'aux messages émis et diffusés à partir du territoire français et reçus sur ce territoire. La même obligation d'information s'impose à toute promotion, destinée au public, par voie d'imprimés et de publications périodiques édités par les producteurs ou distributeurs de ces produits. Le non-respect de cette obligation d'information par les annonceurs et promoteurs est puni de 37 500 € d'amende. Le montant de cette amende peut être porté à 30 % des dépenses consacrées à l'émission et à la diffusion des messages mentionnés au premier alinéa ou à la réalisation et à la distribution des imprimés et publications mentionnés au même premier alinéa. Les modalités d'application du présent article, sont déterminées par décret en Conseil d'Etat pris après avis de l'Agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail et de l'Agence nationale de santé publique et après consultation de l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité et du Conseil économique, social et environnemental.
1,577,836,800,000
32,472,144,000,000
L2133-1
LEGIARTI000041466290
LEGIARTI000006687414
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au C du XI de l’article 21 de la loi n° 2019-1479 du 29 décembre 2019, ces dispositions s'appliquent aux impositions devenues exigibles à compter du 1er janvier 2020.
7.0
128,847
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Article
<p>Les messages publicitaires en faveur de boissons avec ajouts de sucres, de sel ou d'édulcorants de synthèse ou de produits alimentaires manufacturés doivent contenir une information à caractère sanitaire. Dans le cas des messages publicitaires sur internet, télévisés ou radiodiffusés, cette obligation ne s'applique qu'aux messages émis et diffusés à partir du territoire français et reçus sur ce territoire. La même obligation d'information s'impose à toute promotion, destinée au public, par voie d'imprimés et de publications périodiques édités par les producteurs ou distributeurs de ces produits.</p><p>Le non-respect de cette obligation d'information par les annonceurs et promoteurs est puni de 37 500 € d'amende. Le montant de cette amende peut être porté à 30 % des dépenses consacrées à l'émission et à la diffusion des messages mentionnés au premier alinéa ou à la réalisation et à la distribution des imprimés et publications mentionnés au même premier alinéa.</p><p>Les modalités d'application du présent article, sont déterminées par décret en Conseil d'Etat pris après avis de l'Agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail et de l'Agence nationale de santé publique et après consultation de l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité et du Conseil économique, social et environnemental.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000032411566
IG-20231129
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LEGIARTI000041466290
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171131
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Chapitre III : Alimentation, publicité et promotion.
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LEGISCTA000006171131
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre III : Actions de prévention concernant l'enfant, l'adolescent et le jeune adulte &gt; Chapitre III : Alimentation, publicité et promotion.
<p>Conformément au C du XI de l’article 21 de la loi n° 2019-1479 du 29 décembre 2019, ces dispositions s'appliquent aux impositions devenues exigibles à compter du 1er janvier 2020.</p>
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Code de la santé publique, art. L2133-2
Code de la santé publique
Les photographies à usage commercial de mannequins, définis à l' article L. 7123-2 du code du travail , dont l'apparence corporelle a été modifiée par un logiciel de traitement d'image afin d'affiner ou d'épaissir la silhouette du mannequin doivent être accompagnées de la mention : " Photographie retouchée ". Les modalités d'application et de contrôle permettant la mise en œuvre du premier alinéa du présent article sont déterminées par décret en Conseil d'Etat, pris après consultation de l'autorité de régulation professionnelle de la publicité et de l' Agence nationale de santé publique. Le présent article entre en vigueur à la date de publication du décret mentionné au deuxième alinéa, et au plus tard le 1er janvier 2017. Le non-respect du présent article est puni de 37 500 € d'amende, le montant de cette amende pouvant être porté à 30 % des dépenses consacrées à la publicité.
1,462,060,800,000
32,472,144,000,000
L2133-2
LEGIARTI000032411563
LEGIARTI000031918175
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
1,073,806,247
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Article
<p>Les photographies à usage commercial de mannequins, définis à l'<a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072050&idArticle=LEGIARTI000006904596&dateTexte=&categorieLien=cid'>article L. 7123-2 du code du travail</a>, dont l'apparence corporelle a été modifiée par un logiciel de traitement d'image afin d'affiner ou d'épaissir la silhouette du mannequin doivent être accompagnées de la mention : " Photographie retouchée ". </p><p>Les modalités d'application et de contrôle permettant la mise en œuvre du premier alinéa du présent article sont déterminées par décret en Conseil d'Etat, pris après consultation de l'autorité de régulation professionnelle de la publicité et de l' Agence nationale de santé publique. </p><p>Le présent article entre en vigueur à la date de publication du décret mentionné au deuxième alinéa, et au plus tard le 1er janvier 2017. </p><p>Le non-respect du présent article est puni de 37 500 € d'amende, le montant de cette amende pouvant être porté à 30 % des dépenses consacrées à la publicité.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000031918185
IG-20231124
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LEGIARTI000032411563
LEGI
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LEGISCTA000006171131
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Chapitre III : Alimentation, publicité et promotion.
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LEGISCTA000006171131
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre III : Actions de prévention concernant l'enfant &gt; Chapitre III : Alimentation, publicité et promotion.
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Code de la santé publique, art. L2135-1
Code de la santé publique
Pour l'accompagnement des enfants présentant un trouble du neuro-développement et pour la réalisation d'un diagnostic, un parcours de bilan et intervention précoce est pris en charge par l'assurance maladie. Le parcours est organisé par des structures désignées par arrêté du directeur général de l'agence régionale de santé parmi les établissements ou services mentionnés aux 2°, 3° et 11° du I de l'article L. 312-1 du code de l'action sociale et des familles ou les établissements mentionnés à l'article L. 3221-1 du présent code. Les professionnels de santé mentionnés aux articles L. 162-5 et L. 162-9 du code de la sécurité sociale, aux articles L. 4331-1 et L. 4332-1 du présent code et les psychologues peuvent conclure avec les structures désignées au deuxième alinéa du présent article un projet de parcours, conforme à un modèle défini par arrêté des ministres chargés de la santé, de la sécurité sociale et du handicap. Ce projet de parcours prévoit notamment, pour chaque catégorie de professionnels, des engagements de bonnes pratiques professionnelles et les conditions de retour d'information à la structure désignée et au médecin traitant. La prise en charge du parcours est soumise à prescription médicale. Un décret en Conseil d'Etat fixe les conditions d'application du présent article.
1,703,721,600,000
32,472,144,000,000
L2135-1
LEGIARTI000048697609
LEGIARTI000037857965
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
1,073,741,823
null
null
null
Article
<p>Pour l'accompagnement des enfants présentant un trouble du neuro-développement et pour la réalisation d'un diagnostic, un parcours de bilan et intervention précoce est pris en charge par l'assurance maladie.<br/><br/> Le parcours est organisé par des structures désignées par arrêté du directeur général de l'agence régionale de santé parmi les établissements ou services mentionnés aux 2°, 3° et 11° du I de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074069&idArticle=LEGIARTI000006797382&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 312-1 </a>du code de l'action sociale et des familles ou les établissements mentionnés à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006687962&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 3221-1 </a>du présent code.<br/><br/> Les professionnels de santé mentionnés aux articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006073189&idArticle=LEGIARTI000006740684&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 162-5 </a>et <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006073189&idArticle=LEGIARTI000006741562&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 162-9 </a>du code de la sécurité sociale, aux articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006689409&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 4331-1 </a>et <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006689416&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 4332-1</a> du présent code et les psychologues peuvent conclure avec les structures désignées au deuxième alinéa du présent article un projet de parcours, conforme à un modèle défini par arrêté des ministres chargés de la santé, de la sécurité sociale et du handicap. Ce projet de parcours prévoit notamment, pour chaque catégorie de professionnels, des engagements de bonnes pratiques professionnelles et les conditions de retour d'information à la structure désignée et au médecin traitant.</p><p>La prise en charge du parcours est soumise à prescription médicale.<br/><br/> Un décret en Conseil d'Etat fixe les conditions d'application du présent article.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000037857970
MD-20231228_211357_546_BDJQUOT
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LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000037857911
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Chapitre V : Parcours de bilan et intervention précoce pour les troubles du neuro-développement
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LEGISCTA000037857907
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre III : Actions de prévention concernant l'enfant, l'adolescent et le jeune adulte &gt; Chapitre V : Parcours de bilan et intervention précoce pour les troubles du neuro-développement
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Code de la santé publique, art. L2136-1
Code de la santé publique
Pour l'accompagnement des enfants en situation de polyhandicap ou de paralysie cérébrale, un parcours coordonné de diagnostic, de rééducation et de réadaptation est pris en charge par l'assurance maladie, sur prescription médicale. Le parcours est organisé par des structures désignées par arrêté du directeur général de l'agence régionale de santé parmi les établissements de santé mentionnés à l'article L. 6111-1 du présent code ou parmi les établissements ou services mentionnés aux 2°, 3° et 11° du I de l' article L. 312-1 du code de l'action sociale et des familles , qui peuvent conclure à cet effet un projet de parcours avec des professionnels de santé libéraux conventionnés et avec ceux mentionnés aux articles L. 4331-1 et L. 4332-1 du présent code. Un décret en Conseil d'Etat fixe les conditions d'application du présent article, notamment les modalités de prescription, les conditions d'intervention des professionnels, le nombre de séances prises en charge et les modalités de calcul et de versement de la rémunération des professionnels mentionnés aux articles L. 4331-1 et L. 4332-1.
1,703,721,600,000
32,472,144,000,000
L2136-1
LEGIARTI000049186422
LEGIARTI000046801934
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
1,073,741,823
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null
Article
<p>Pour l'accompagnement des enfants en situation de polyhandicap ou de paralysie cérébrale, un parcours coordonné de diagnostic, de rééducation et de réadaptation est pris en charge par l'assurance maladie, sur prescription médicale.</p><p>Le parcours est organisé par des structures désignées par arrêté du directeur général de l'agence régionale de santé parmi les établissements de santé mentionnés à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006690669&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 6111-1 </a>du présent code ou parmi les établissements ou services mentionnés aux 2°, 3° et 11° du I de l'<a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074069&idArticle=LEGIARTI000006797382&dateTexte=&categorieLien=cid'>article L. 312-1 du code de l'action sociale et des familles</a>, qui peuvent conclure à cet effet un projet de parcours avec des professionnels de santé libéraux conventionnés et avec ceux mentionnés aux articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006689409&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 4331-1 </a>et <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006689416&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 4332-1 </a>du présent code.</p><p>Un décret en Conseil d'Etat fixe les conditions d'application du présent article, notamment les modalités de prescription, les conditions d'intervention des professionnels, le nombre de séances prises en charge et les modalités de calcul et de versement de la rémunération des professionnels mentionnés aux articles L. 4331-1 et L. 4332-1.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000046801934
MD-20240223_200925_459_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000049186422
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000046801932
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Chapitre VI : Parcours de rééducation et de réadaptation des enfants en situation de polyhandicap ou de paralysie cérébrale
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LEGISCTA000046801932
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre III : Actions de prévention concernant l'enfant, l'adolescent et le jeune adulte &gt; Chapitre VI : Parcours de rééducation et de réadaptation des enfants en situation de polyhandicap ou de paralysie cérébrale
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Code de la santé publique, art. L2141-1
Code de la santé publique
L'assistance médicale à la procréation s'entend des pratiques cliniques et biologiques permettant la conception in vitro, la conservation des gamètes, des tissus germinaux et des embryons, le transfert d'embryons et l'insémination artificielle. La liste des procédés biologiques utilisés en assistance médicale à la procréation est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé après avis de l'Agence de la biomédecine. Un décret en Conseil d'Etat précise les modalités et les critères d'inscription des procédés sur cette liste. Les critères portent notamment sur le respect des principes fondamentaux de la bioéthique prévus en particulier aux articles 16 à 16-8 du code civil , l'efficacité, la reproductibilité du procédé ainsi que la sécurité de son utilisation pour la femme et l'enfant à naître. Toute technique visant à améliorer l'efficacité, la reproductibilité et la sécurité des procédés figurant sur la liste mentionnée au premier alinéa du présent article fait l'objet, avant sa mise en œuvre, d'une autorisation délivrée par le directeur général de l'Agence de la biomédecine après avis motivé de son conseil d'orientation. Lorsque le conseil d'orientation considère que la modification proposée est susceptible de constituer un nouveau procédé, sa mise en œuvre est subordonnée à son inscription sur la liste mentionnée au même premier alinéa. La mise en œuvre de l'assistance médicale à la procréation privilégie les pratiques et procédés qui permettent de limiter le nombre des embryons conservés. L'Agence de la biomédecine rend compte, dans son rapport annuel, des méthodes utilisées et des résultats obtenus. La stimulation ovarienne, y compris lorsqu'elle est mise en oeuvre indépendamment d'une technique d'assistance médicale à la procréation, est soumise à des règles de bonnes pratiques fixées par arrêté du ministre chargé de la santé. Un arrêté du ministre chargé de la santé, pris sur proposition de l'Agence de la biomédecine, définit les règles de bonnes pratiques applicables à l'assistance médicale à la procréation.
1,628,035,200,000
32,472,144,000,000
L2141-1
LEGIARTI000043896403
LEGIARTI000006687417
AUTONOME
VIGUEUR
4.0
85,898
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null
null
Article
<p>L'assistance médicale à la procréation s'entend des pratiques cliniques et biologiques permettant la conception in vitro, la conservation des gamètes, des tissus germinaux et des embryons, le transfert d'embryons et l'insémination artificielle. La liste des procédés biologiques utilisés en assistance médicale à la procréation est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé après avis de l'Agence de la biomédecine. Un décret en Conseil d'Etat précise les modalités et les critères d'inscription des procédés sur cette liste. Les critères portent notamment sur le respect des principes fondamentaux de la bioéthique prévus en particulier aux <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006419319&dateTexte=&categorieLien=cid'>articles 16 à 16-8 du code civil</a>, l'efficacité, la reproductibilité du procédé ainsi que la sécurité de son utilisation pour la femme et l'enfant à naître.</p><p>Toute technique visant à améliorer l'efficacité, la reproductibilité et la sécurité des procédés figurant sur la liste mentionnée au premier alinéa du présent article fait l'objet, avant sa mise en œuvre, d'une autorisation délivrée par le directeur général de l'Agence de la biomédecine après avis motivé de son conseil d'orientation.</p><p>Lorsque le conseil d'orientation considère que la modification proposée est susceptible de constituer un nouveau procédé, sa mise en œuvre est subordonnée à son inscription sur la liste mentionnée au même premier alinéa.</p><p>La mise en œuvre de l'assistance médicale à la procréation privilégie les pratiques et procédés qui permettent de limiter le nombre des embryons conservés. L'Agence de la biomédecine rend compte, dans son rapport annuel, des méthodes utilisées et des résultats obtenus.</p><p>La stimulation ovarienne, y compris lorsqu'elle est mise en oeuvre indépendamment d'une technique d'assistance médicale à la procréation, est soumise à des règles de bonnes pratiques fixées par arrêté du ministre chargé de la santé.</p><p>Un arrêté du ministre chargé de la santé, pris sur proposition de l'Agence de la biomédecine, définit les règles de bonnes pratiques applicables à l'assistance médicale à la procréation.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000024325489
IG-20231128
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LEGIARTI000043896403
LEGI
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LEGISCTA000006171132
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Chapitre Ier : Dispositions générales.
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null
LEGISCTA000006171132
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre IV : Assistance médicale à la procréation &gt; Chapitre Ier : Dispositions générales.
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Code de la santé publique, art. L2141-2
Code de la santé publique
L'assistance médicale à la procréation est destinée à répondre à un projet parental. Tout couple formé d'un homme et d'une femme ou de deux femmes ou toute femme non mariée ont accès à l'assistance médicale à la procréation après les entretiens particuliers des demandeurs avec les membres de l'équipe médicale clinicobiologique pluridisciplinaire effectués selon les modalités prévues à l'article L. 2141-10. Cet accès ne peut faire l'objet d'aucune différence de traitement, notamment au regard du statut matrimonial ou de l'orientation sexuelle des demandeurs. Les deux membres du couple ou la femme non mariée doivent consentir préalablement à l'insémination artificielle ou au transfert des embryons. Lorsqu'il s'agit d'un couple, font obstacle à l'insémination ou au transfert des embryons : 1° Le décès d'un des membres du couple ; 2° L'introduction d'une demande en divorce ; 3° L'introduction d'une demande en séparation de corps ; 4° La signature d'une convention de divorce ou de séparation de corps par consentement mutuel selon les modalités prévues à l'article 229-1 du code civil ; 5° La cessation de la communauté de vie ; 6° La révocation par écrit du consentement prévu au troisième alinéa du présent article par l'un ou l'autre des membres du couple auprès du médecin chargé de mettre en œuvre l'assistance médicale à la procréation. Une étude de suivi est proposée au couple receveur ou à la femme receveuse, qui y consent par écrit. Les conditions d'âge requises pour bénéficier d'une assistance médicale à la procréation sont fixées par décret en Conseil d'Etat, pris après avis de l'Agence de la biomédecine. Elles prennent en compte les risques médicaux de la procréation liés à l'âge ainsi que l'intérêt de l'enfant à naître. Lorsqu'un recueil d'ovocytes par ponction a lieu dans le cadre d'une procédure d'assistance médicale à la procréation, il peut être proposé de réaliser dans le même temps une autoconservation ovocytaire.
1,628,035,200,000
32,472,144,000,000
L2141-2
LEGIARTI000043895365
LEGIARTI000006687419
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au III de l'article 1 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, avant le 31 décembre 2025, le Gouvernement remet au Parlement un rapport d'évaluation des dispositions du présent article.
5.0
171,796
null
null
null
Article
<p>L'assistance médicale à la procréation est destinée à répondre à un projet parental. Tout couple formé d'un homme et d'une femme ou de deux femmes ou toute femme non mariée ont accès à l'assistance médicale à la procréation après les entretiens particuliers des demandeurs avec les membres de l'équipe médicale clinicobiologique pluridisciplinaire effectués selon les modalités prévues à l'article L. 2141-10.<br/><br/> Cet accès ne peut faire l'objet d'aucune différence de traitement, notamment au regard du statut matrimonial ou de l'orientation sexuelle des demandeurs.<br/><br/> Les deux membres du couple ou la femme non mariée doivent consentir préalablement à l'insémination artificielle ou au transfert des embryons.<br/><br/> Lorsqu'il s'agit d'un couple, font obstacle à l'insémination ou au transfert des embryons :<br/><br/> 1° Le décès d'un des membres du couple ;<br/><br/> 2° L'introduction d'une demande en divorce ;<br/><br/> 3° L'introduction d'une demande en séparation de corps ;<br/><br/> 4° La signature d'une convention de divorce ou de séparation de corps par consentement mutuel selon les modalités prévues à l'article 229-1 du code civil ;<br/><br/> 5° La cessation de la communauté de vie ;<br/><br/> 6° La révocation par écrit du consentement prévu au troisième alinéa du présent article par l'un ou l'autre des membres du couple auprès du médecin chargé de mettre en œuvre l'assistance médicale à la procréation.<br/><br/> Une étude de suivi est proposée au couple receveur ou à la femme receveuse, qui y consent par écrit.<br/><br/> Les conditions d'âge requises pour bénéficier d'une assistance médicale à la procréation sont fixées par décret en Conseil d'Etat, pris après avis de l'Agence de la biomédecine. Elles prennent en compte les risques médicaux de la procréation liés à l'âge ainsi que l'intérêt de l'enfant à naître.<br/><br/> Lorsqu'un recueil d'ovocytes par ponction a lieu dans le cadre d'une procédure d'assistance médicale à la procréation, il peut être proposé de réaliser dans le même temps une autoconservation ovocytaire.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000038310837
MD-20240724_185850_182_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000043895365
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171132
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Chapitre Ier : Dispositions générales.
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LEGISCTA000006171132
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre IV : Assistance médicale à la procréation &gt; Chapitre Ier : Dispositions générales.
<p>Conformément au III de l'article 1 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, avant le 31 décembre 2025, le Gouvernement remet au Parlement un rapport d'évaluation des dispositions du présent article.</p>
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Code de la santé publique, art. L2141-3
Code de la santé publique
Un embryon ne peut être conçu in vitro que dans le cadre et selon les objectifs d'une assistance médicale à la procréation définie à l'article L. 2141-1. Compte tenu de l'état des techniques médicales, les membres du couple ou la femme non mariée peuvent consentir par écrit à ce que soit tentée la fécondation d'un nombre d'ovocytes pouvant rendre nécessaire la conservation d'embryons, dans l'intention de réaliser ultérieurement leur projet parental. Dans ce cas, ce nombre est limité à ce qui est strictement nécessaire à la réussite de l'assistance médicale à la procréation compte tenu du procédé mis en œuvre. Une information détaillée est remise aux membres du couple ou à la femme non mariée sur les possibilités de devenir de leurs embryons conservés qui ne feraient plus l'objet d'un projet parental ou en cas de décès de l'un des membres du couple. Les deux membres du couple ou la femme non mariée peuvent consentir par écrit à ce que les embryons non susceptibles d'être transférés ou conservés fassent l'objet d'une recherche dans les conditions prévues à l'article L. 2151-5. Un couple ou une femme non mariée dont des embryons ont été conservés ne peut bénéficier d'une nouvelle tentative de fécondation in vitro avant le transfert de ceux-ci, sauf si un problème de qualité affecte ces embryons.
1,628,035,200,000
32,472,144,000,000
L2141-3
LEGIARTI000043895346
LEGIARTI000006687421
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au III de l'article 1 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, avant le 31 décembre 2025, le Gouvernement remet au Parlement un rapport d'évaluation des dispositions du présent article.
4.0
257,694
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null
Article
<p>Un embryon ne peut être conçu in vitro que dans le cadre et selon les objectifs d'une assistance médicale à la procréation définie à l'article L. 2141-1.<br/><br/> Compte tenu de l'état des techniques médicales, les membres du couple ou la femme non mariée peuvent consentir par écrit à ce que soit tentée la fécondation d'un nombre d'ovocytes pouvant rendre nécessaire la conservation d'embryons, dans l'intention de réaliser ultérieurement leur projet parental. Dans ce cas, ce nombre est limité à ce qui est strictement nécessaire à la réussite de l'assistance médicale à la procréation compte tenu du procédé mis en œuvre. Une information détaillée est remise aux membres du couple ou à la femme non mariée sur les possibilités de devenir de leurs embryons conservés qui ne feraient plus l'objet d'un projet parental ou en cas de décès de l'un des membres du couple.<br/><br/> Les deux membres du couple ou la femme non mariée peuvent consentir par écrit à ce que les embryons non susceptibles d'être transférés ou conservés fassent l'objet d'une recherche dans les conditions prévues à l'article L. 2151-5.<br/><br/> Un couple ou une femme non mariée dont des embryons ont été conservés ne peut bénéficier d'une nouvelle tentative de fécondation in vitro avant le transfert de ceux-ci, sauf si un problème de qualité affecte ces embryons.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000024325564
IG-20231128
null
LEGIARTI000043895346
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171132
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Chapitre Ier : Dispositions générales.
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LEGISCTA000006171132
null
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre IV : Assistance médicale à la procréation &gt; Chapitre Ier : Dispositions générales.
<p>Conformément au III de l'article 1 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, avant le 31 décembre 2025, le Gouvernement remet au Parlement un rapport d'évaluation des dispositions du présent article.</p>
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Code de la santé publique, art. L2141-3-1
Code de la santé publique
Des recherches menées dans le cadre de l'assistance médicale à la procréation peuvent être réalisées sur des gamètes destinés à constituer un embryon ou sur un embryon conçu in vitro avant ou après son transfert à des fins de gestation, si chaque membre du couple ou la femme non mariée y consent. Dans ce cadre, aucune intervention ayant pour objet de modifier le génome des gamètes ou de l'embryon ne peut être entreprise. Ces recherches sont conduites dans les conditions fixées au titre II du livre Ier de la première partie.
1,628,035,200,000
32,472,144,000,000
L2141-3-1
LEGIARTI000043890391
LEGIARTI000043890391
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
279,168
null
null
null
Article
<p>Des recherches menées dans le cadre de l'assistance médicale à la procréation peuvent être réalisées sur des gamètes destinés à constituer un embryon ou sur un embryon conçu in vitro avant ou après son transfert à des fins de gestation, si chaque membre du couple ou la femme non mariée y consent. Dans ce cadre, aucune intervention ayant pour objet de modifier le génome des gamètes ou de l'embryon ne peut être entreprise. Ces recherches sont conduites dans les conditions fixées au titre II du livre Ier de la première partie.</p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231124
null
LEGIARTI000043890391
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171132
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Chapitre Ier : Dispositions générales.
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LEGISCTA000006171132
null
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre IV : Assistance médicale à la procréation &gt; Chapitre Ier : Dispositions générales.
null
Code de la santé publique, art. L2141-4
Code de la santé publique
I. - Les deux membres du couple ou la femme non mariée dont des embryons sont conservés sont consultés chaque année sur le point de savoir s'ils maintiennent leur projet parental. S'ils confirment par écrit le maintien de leur projet parental, la conservation de leurs embryons est poursuivie. II. - S'ils n'ont plus de projet parental, les deux membres du couple ou la femme non mariée consentent par écrit : 1° A ce que leurs embryons soient accueillis par un autre couple ou une autre femme dans les conditions fixées aux articles L. 2141-5 et L. 2141-6 ; 2° A ce que leurs embryons fassent l'objet d'une recherche dans les conditions prévues à l'article L. 2151-5 ou, dans les conditions fixées par le titre II du livre Ier de la première partie, à ce que les cellules dérivées à partir de ces embryons entrent dans une préparation de thérapie cellulaire ou un médicament de thérapie innovante à des fins exclusivement thérapeutiques ; 3° A ce qu'il soit mis fin à la conservation de leurs embryons. Dans tous les cas, ce consentement par écrit est confirmé à l'issue d'un délai de réflexion de trois mois à compter de la date du premier consentement mentionné au premier alinéa du présent II. L'absence de révocation par écrit du consentement dans ce délai vaut confirmation. Dans le cas mentionné au 2°, le consentement des deux membres du couple ou de la femme non mariée est révocable tant qu'il n'y a pas eu d'intervention sur l'embryon dans le cadre de la recherche. III. - A l'occasion de la consultation annuelle mentionnée au I, les deux membres du couple précisent si, en cas de décès de l'un d'eux, ils consentent à l'une des possibilités du devenir des embryons conservés prévues aux 1° ou 2° du II. En cas de décès de l'un des membres du couple, le membre survivant est consulté, le cas échéant, sur le point de savoir s'il maintient son consentement aux possibilités prévues aux mêmes 1° ou 2°, après l'expiration d'un délai d'un an à compter du décès, sauf initiative anticipée de sa part. Si le membre survivant révoque son consentement, il est mis fin à la conservation des embryons. IV. - Dans le cas où l'un des deux membres du couple ou la femme non mariée, consultés annuellement à au moins deux reprises, dans des conditions précisées par décret en Conseil d'Etat, ne répondent pas sur le point de savoir s'ils maintiennent ou non leur projet parental, il est mis fin à la conservation des embryons si la durée de celle-ci est au moins égale à cinq ans. Il en est de même en cas de désaccord des membres du couple sur le maintien du projet parental ou sur le devenir des embryons. Il en est de même en cas de révocation par écrit du consentement prévue en application de l'avant-dernier alinéa du II. V. - Lorsque les deux membres du couple ou la femme non mariée ont consenti, dans les conditions prévues aux articles L. 2141-5 et L. 2141-6, à l'accueil de leurs embryons et que ceux-ci n'ont pas été accueillis dans un délai de cinq ans à compter du jour où ce consentement a été confirmé, il est mis fin à la conservation de ces embryons à l'issue de ce délai. VI. - Lorsque les deux membres du couple ou la femme non mariée ont consenti à ce que leurs embryons fassent l'objet d'une recherche autorisée dans les conditions prévues à l'article L. 2151-5 et que ceux-ci n'ont pas été inclus dans un protocole de recherche à l'issue d'un délai de cinq ans à compter du jour où ce consentement a été confirmé, il est mis fin à la conservation de ces embryons à l'issue de ce délai. VII. - En cas de décès des deux membres du couple, de l'un de ses membres ou de la femme non mariée en l'absence des consentements prévus aux 1° et 2° du II du présent article, il est mis fin à la conservation de leurs embryons.
1,628,035,200,000
32,472,144,000,000
L2141-4
LEGIARTI000043896055
LEGIARTI000006687424
AUTONOME
VIGUEUR
Se reporter aux dispositions des II et III de l'article 22 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021.
5.0
300,643
null
null
null
Article
<p>I. - Les deux membres du couple ou la femme non mariée dont des embryons sont conservés sont consultés chaque année sur le point de savoir s'ils maintiennent leur projet parental. S'ils confirment par écrit le maintien de leur projet parental, la conservation de leurs embryons est poursuivie.<br/><br/> II. - S'ils n'ont plus de projet parental, les deux membres du couple ou la femme non mariée consentent par écrit :<br/><br/> 1° A ce que leurs embryons soient accueillis par un autre couple ou une autre femme dans les conditions fixées aux articles L. 2141-5 et L. 2141-6 ;<br/><br/> 2° A ce que leurs embryons fassent l'objet d'une recherche dans les conditions prévues à l'article L. 2151-5 ou, dans les conditions fixées par le titre II du livre Ier de la première partie, à ce que les cellules dérivées à partir de ces embryons entrent dans une préparation de thérapie cellulaire ou un médicament de thérapie innovante à des fins exclusivement thérapeutiques ;<br/><br/> 3° A ce qu'il soit mis fin à la conservation de leurs embryons.<br/><br/> Dans tous les cas, ce consentement par écrit est confirmé à l'issue d'un délai de réflexion de trois mois à compter de la date du premier consentement mentionné au premier alinéa du présent II. L'absence de révocation par écrit du consentement dans ce délai vaut confirmation.<br/><br/> Dans le cas mentionné au 2°, le consentement des deux membres du couple ou de la femme non mariée est révocable tant qu'il n'y a pas eu d'intervention sur l'embryon dans le cadre de la recherche.<br/><br/> III. - A l'occasion de la consultation annuelle mentionnée au I, les deux membres du couple précisent si, en cas de décès de l'un d'eux, ils consentent à l'une des possibilités du devenir des embryons conservés prévues aux 1° ou 2° du II.<br/><br/> En cas de décès de l'un des membres du couple, le membre survivant est consulté, le cas échéant, sur le point de savoir s'il maintient son consentement aux possibilités prévues aux mêmes 1° ou 2°, après l'expiration d'un délai d'un an à compter du décès, sauf initiative anticipée de sa part. Si le membre survivant révoque son consentement, il est mis fin à la conservation des embryons.<br/><br/> IV. - Dans le cas où l'un des deux membres du couple ou la femme non mariée, consultés annuellement à au moins deux reprises, dans des conditions précisées par décret en Conseil d'Etat, ne répondent pas sur le point de savoir s'ils maintiennent ou non leur projet parental, il est mis fin à la conservation des embryons si la durée de celle-ci est au moins égale à cinq ans. Il en est de même en cas de désaccord des membres du couple sur le maintien du projet parental ou sur le devenir des embryons. Il en est de même en cas de révocation par écrit du consentement prévue en application de l'avant-dernier alinéa du II.<br/><br/> V. - Lorsque les deux membres du couple ou la femme non mariée ont consenti, dans les conditions prévues aux articles L. 2141-5 et L. 2141-6, à l'accueil de leurs embryons et que ceux-ci n'ont pas été accueillis dans un délai de cinq ans à compter du jour où ce consentement a été confirmé, il est mis fin à la conservation de ces embryons à l'issue de ce délai.<br/><br/> VI. - Lorsque les deux membres du couple ou la femme non mariée ont consenti à ce que leurs embryons fassent l'objet d'une recherche autorisée dans les conditions prévues à l'article L. 2151-5 et que ceux-ci n'ont pas été inclus dans un protocole de recherche à l'issue d'un délai de cinq ans à compter du jour où ce consentement a été confirmé, il est mis fin à la conservation de ces embryons à l'issue de ce délai.<br/><br/> VII. - En cas de décès des deux membres du couple, de l'un de ses membres ou de la femme non mariée en l'absence des consentements prévus aux 1° et 2° du II du présent article, il est mis fin à la conservation de leurs embryons.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000032723057
MD-20240701_192111_522_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000043896055
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171132
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Chapitre Ier : Dispositions générales.
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LEGISCTA000006171132
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre IV : Assistance médicale à la procréation &gt; Chapitre Ier : Dispositions générales.
<p>Se reporter aux dispositions des II et III de l'article 22 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021.</p>
null
Code de la santé publique, art. L2141-5
Code de la santé publique
Les deux membres du couple ou la femme non mariée peuvent consentir par écrit à ce que les embryons conservés soient accueillis par un autre couple ou une autre femme non mariée dans les conditions prévues à l'article L. 2141-6, y compris, s'agissant des deux membres d'un couple, en cas de décès de l'un d'eux. Les deux membres du couple ou la femme non mariée sont informés des dispositions législatives et réglementaires relatives à l'accueil d'embryons, notamment des dispositions de l'article L. 2143-2 relatives à l'accès des personnes conçues par assistance médicale à la procréation avec tiers donneur aux données non identifiantes et à l'identité du tiers donneur.
1,661,990,400,000
32,472,144,000,000
L2141-5
LEGIARTI000043895305
LEGIARTI000006687426
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au III de l'article 1 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, avant le 31 décembre 2025, le Gouvernement remet au Parlement un rapport d'évaluation des dispositions du présent article. Conformément au A du VII de l'article 5 de la loi précitée, ces dispositions entrent en vigueur le premier jour du treizième mois suivant la promulgation de la présente loi.
4.0
429,490
null
null
null
Article
<p>Les deux membres du couple ou la femme non mariée peuvent consentir par écrit à ce que les embryons conservés soient accueillis par un autre couple ou une autre femme non mariée dans les conditions prévues à l'article L. 2141-6, y compris, s'agissant des deux membres d'un couple, en cas de décès de l'un d'eux.<br/><br/> Les deux membres du couple ou la femme non mariée sont informés des dispositions législatives et réglementaires relatives à l'accueil d'embryons, notamment des dispositions de l'article L. 2143-2 relatives à l'accès des personnes conçues par assistance médicale à la procréation avec tiers donneur aux données non identifiantes et à l'identité du tiers donneur.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000024325550
IG-20231124
null
LEGIARTI000043895305
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006171132
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Chapitre Ier : Dispositions générales.
null
null
LEGISCTA000006171132
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre IV : Assistance médicale à la procréation &gt; Chapitre Ier : Dispositions générales.
<p>Conformément au III de l'article 1 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, avant le 31 décembre 2025, le Gouvernement remet au Parlement un rapport d'évaluation des dispositions du présent article. Conformément au A du VII de l'article 5 de la loi précitée, ces dispositions entrent en vigueur le premier jour du treizième mois suivant la promulgation de la présente loi.</p>
null
Code de la santé publique, art. L2141-6
Code de la santé publique
Un couple ou une femme non mariée répondant aux conditions prévues à l'article L. 2141-2 peut accueillir un embryon. Les deux membres du couple ou la femme non mariée doivent préalablement donner leur consentement, devant notaire, à l'accueil de l'embryon. Les conditions et les effets de ce consentement sont régis par l'article 342-10 du code civil. Le couple ou la femme non mariée accueillant l'embryon et le couple ou la femme non mariée ayant consenti à l'accueil de leur embryon ne peuvent connaître leurs identités respectives. En cas de nécessité médicale, un médecin peut accéder aux informations médicales non identifiantes concernant le couple ou la femme non mariée ayant consenti à l'accueil de leur embryon, au bénéfice de l'enfant. Ces informations médicales peuvent être actualisées auprès des établissements mentionnés au dernier alinéa du présent article. Aucune contrepartie, quelle qu'en soit la forme, ne peut être allouée au couple ou à la femme non mariée ayant consenti à l'accueil de leur embryon. L'accueil de l'embryon est subordonné à des règles de sécurité sanitaire. Ces règles comprennent notamment des tests de dépistage des maladies infectieuses. Seuls les établissements publics ou privés à but non lucratif autorisés à cet effet peuvent conserver les embryons destinés à être accueillis et mettre en œuvre la procédure d'accueil.
1,628,035,200,000
32,472,144,000,000
L2141-6
LEGIARTI000043895330
LEGIARTI000006687428
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au III de l'article 1 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, avant le 31 décembre 2025, le Gouvernement remet au Parlement un rapport d'évaluation des dispositions du présent article.
5.0
472,439
null
null
null
Article
<p>Un couple ou une femme non mariée répondant aux conditions prévues à l'article L. 2141-2 peut accueillir un embryon.<br/><br/> Les deux membres du couple ou la femme non mariée doivent préalablement donner leur consentement, devant notaire, à l'accueil de l'embryon. Les conditions et les effets de ce consentement sont régis par l'article 342-10 du code civil.<br/><br/> Le couple ou la femme non mariée accueillant l'embryon et le couple ou la femme non mariée ayant consenti à l'accueil de leur embryon ne peuvent connaître leurs identités respectives.<br/><br/> En cas de nécessité médicale, un médecin peut accéder aux informations médicales non identifiantes concernant le couple ou la femme non mariée ayant consenti à l'accueil de leur embryon, au bénéfice de l'enfant. Ces informations médicales peuvent être actualisées auprès des établissements mentionnés au dernier alinéa du présent article.<br/><br/> Aucune contrepartie, quelle qu'en soit la forme, ne peut être allouée au couple ou à la femme non mariée ayant consenti à l'accueil de leur embryon.<br/><br/> L'accueil de l'embryon est subordonné à des règles de sécurité sanitaire. Ces règles comprennent notamment des tests de dépistage des maladies infectieuses.<br/><br/> Seuls les établissements publics ou privés à but non lucratif autorisés à cet effet peuvent conserver les embryons destinés à être accueillis et mettre en œuvre la procédure d'accueil.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000038310384
IG-20231128
null
LEGIARTI000043895330
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000006171132
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Chapitre Ier : Dispositions générales.
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null
LEGISCTA000006171132
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null
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre IV : Assistance médicale à la procréation &gt; Chapitre Ier : Dispositions générales.
<p>Conformément au III de l'article 1 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, avant le 31 décembre 2025, le Gouvernement remet au Parlement un rapport d'évaluation des dispositions du présent article.</p>
null
Code de la santé publique, art. L2141-8
Code de la santé publique
Un embryon humain ne peut être conçu ni utilisé à des fins commerciales ou industrielles.
1,091,836,800,000
32,472,144,000,000
L2141-8
LEGIARTI000006687433
LEGIARTI000006687432
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
644,235
null
null
null
Article
<p></p> Un embryon humain ne peut être conçu ni utilisé à des fins commerciales ou industrielles.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006687432
IG-20231129
null
LEGIARTI000006687433
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171132
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Chapitre Ier : Dispositions générales.
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LEGISCTA000006171132
null
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null
Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé de la famille, de la mère et de l'enfant &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre IV : Assistance médicale à la procréation &gt; Chapitre Ier : Dispositions générales.
null
Code de la santé publique, art. L2141-9
Code de la santé publique
Seuls les embryons conçus dans le respect des principes fondamentaux énoncés aux articles 16 à 16-8 du code civil et des dispositions du présent titre peuvent entrer sur le territoire où s'applique le présent code ou en sortir. Ces déplacements d'embryons sont exclusivement destinés à permettre la poursuite du projet parental du couple ou de la femme non mariée concernés. Ils sont soumis à l'autorisation préalable de l'Agence de la biomédecine.
1,628,035,200,000
32,472,144,000,000
L2141-9
LEGIARTI000043895320
LEGIARTI000006687434
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au III de l'article 1 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, avant le 31 décembre 2025, le Gouvernement remet au Parlement un rapport d'évaluation des dispositions du présent article.
3.0
730,133
null
null
null
Article
<p>Seuls les embryons conçus dans le respect des principes fondamentaux énoncés aux articles 16 à 16-8 du code civil et des dispositions du présent titre peuvent entrer sur le territoire où s'applique le présent code ou en sortir. Ces déplacements d'embryons sont exclusivement destinés à permettre la poursuite du projet parental du couple ou de la femme non mariée concernés. Ils sont soumis à l'autorisation préalable de l'Agence de la biomédecine.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006687435
IG-20231128
null
LEGIARTI000043895320
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171132
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Chapitre Ier : Dispositions générales.
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LEGISCTA000006171132
null
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre IV : Assistance médicale à la procréation &gt; Chapitre Ier : Dispositions générales.
<p>Conformément au III de l'article 1 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, avant le 31 décembre 2025, le Gouvernement remet au Parlement un rapport d'évaluation des dispositions du présent article.</p>
null
Code de la santé publique, art. L2141-10
Code de la santé publique
La mise en œuvre de l'assistance médicale à la procréation est précédée d'entretiens particuliers de la femme ou du couple demandeur avec un ou plusieurs médecins et d'autres professionnels de santé de l'équipe médicale clinicobiologique pluridisciplinaire du centre, composée notamment d'un psychiatre, d'un psychologue ou d'un infirmier ayant une compétence en psychiatrie, le cas échéant extérieur au centre. L'équipe fait appel, en tant que de besoin, à un professionnel inscrit sur la liste mentionnée au deuxième alinéa de l'article L. 411-2 du code de l'action sociale et des familles. Les médecins de l'équipe mentionnée au premier alinéa du présent article doivent : 1° Vérifier la motivation des deux membres du couple ou de la femme non mariée ; 2° Procéder à une évaluation médicale des deux membres du couple ou de la femme non mariée ; 3° Informer complètement, au regard de l'état des connaissances scientifiques, les deux membres du couple ou la femme non mariée des possibilités de réussite ou d'échec des techniques d'assistance médicale à la procréation, de leurs effets secondaires et de leurs risques à court et à long termes ainsi que de leur pénibilité et des contraintes qu'elles peuvent entraîner ; 4° En cas d'assistance médicale à la procréation avec tiers donneur, informer les deux membres du couple ou la femme non mariée des modalités de l'accès aux données non identifiantes et à l'identité du tiers donneur par la personne majeure issue du don ; 5° Lorsqu'il s'agit d'un couple, informer celui-ci de l'impossibilité de réaliser un transfert des embryons conservés en cas de rupture du couple ainsi que des dispositions applicables en cas de décès d'un des membres du couple ; 6° Remettre aux deux membres du couple ou à la femme non mariée un dossier-guide comportant notamment : a) Le rappel des dispositions législatives et réglementaires relatives à l'assistance médicale à la procréation ; b) Un descriptif de ces techniques ; c) Le rappel des dispositions législatives et réglementaires relatives à l'adoption ainsi que l'adresse des associations et organismes susceptibles de compléter leur information sur ce sujet ; d) Des éléments d'information sur l'accès aux données non identifiantes et à l'identité du tiers donneur par la personne majeure issue du don ainsi que la liste des associations et organismes susceptibles de compléter leur information sur ce sujet. Les membres du couple ou la femme non mariée sont incités à anticiper et à créer les conditions qui leur permettront d'informer l'enfant, avant sa majorité, de ce qu'il est issu d'un don. Le consentement du couple ou de la femme non mariée est confirmé par écrit à l'expiration d'un délai de réflexion d'un mois à compter de la réalisation des étapes mentionnées aux 1° à 6°. L'assistance médicale à la procréation est subordonnée à des règles de sécurité sanitaire. Elle ne peut être mise en œuvre par le médecin ayant par ailleurs participé aux entretiens prévus au premier alinéa lorsque la femme non mariée ou le couple demandeur ne remplissent pas les conditions prévues au présent titre ou lorsque ce médecin, après concertation au sein de l'équipe clinicobiologique pluridisciplinaire, estime qu'un délai de réflexion supplémentaire est nécessaire à la femme non mariée ou au couple demandeur, dans l'intérêt de l'enfant à naître. Le couple ou la femme non mariée qui, pour procréer, recourent à une assistance médicale nécessitant l'intervention d'un tiers donneur doivent préalablement donner, dans les conditions prévues par le code civil, leur consentement à un notaire. Les motifs du report ou du refus d'une assistance médicale à la procréation sont communiqués par écrit aux demandeurs dès lors qu'ils en font la demande auprès du centre d'assistance médicale à la procréation. La composition de l'équipe clinicobiologique mentionnée au premier alinéa est fixée par décret en Conseil d'Etat.
1,628,035,200,000
32,472,144,000,000
L2141-10
LEGIARTI000043895309
LEGIARTI000006687436
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au III de l'article 1 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, avant le 31 décembre 2025, le Gouvernement remet au Parlement un rapport d'évaluation des dispositions du présent article.
5.0
858,980
null
null
null
Article
<p>La mise en œuvre de l'assistance médicale à la procréation est précédée d'entretiens particuliers de la femme ou du couple demandeur avec un ou plusieurs médecins et d'autres professionnels de santé de l'équipe médicale clinicobiologique pluridisciplinaire du centre, composée notamment d'un psychiatre, d'un psychologue ou d'un infirmier ayant une compétence en psychiatrie, le cas échéant extérieur au centre. L'équipe fait appel, en tant que de besoin, à un professionnel inscrit sur la liste mentionnée au deuxième alinéa de l'article L. 411-2 du code de l'action sociale et des familles.<br/><br/> Les médecins de l'équipe mentionnée au premier alinéa du présent article doivent :<br/><br/> 1° Vérifier la motivation des deux membres du couple ou de la femme non mariée ;<br/><br/> 2° Procéder à une évaluation médicale des deux membres du couple ou de la femme non mariée ;<br/><br/> 3° Informer complètement, au regard de l'état des connaissances scientifiques, les deux membres du couple ou la femme non mariée des possibilités de réussite ou d'échec des techniques d'assistance médicale à la procréation, de leurs effets secondaires et de leurs risques à court et à long termes ainsi que de leur pénibilité et des contraintes qu'elles peuvent entraîner ;<br/><br/> 4° En cas d'assistance médicale à la procréation avec tiers donneur, informer les deux membres du couple ou la femme non mariée des modalités de l'accès aux données non identifiantes et à l'identité du tiers donneur par la personne majeure issue du don ;<br/><br/> 5° Lorsqu'il s'agit d'un couple, informer celui-ci de l'impossibilité de réaliser un transfert des embryons conservés en cas de rupture du couple ainsi que des dispositions applicables en cas de décès d'un des membres du couple ;<br/><br/> 6° Remettre aux deux membres du couple ou à la femme non mariée un dossier-guide comportant notamment :<br/><br/> a) Le rappel des dispositions législatives et réglementaires relatives à l'assistance médicale à la procréation ;<br/><br/> b) Un descriptif de ces techniques ;<br/><br/> c) Le rappel des dispositions législatives et réglementaires relatives à l'adoption ainsi que l'adresse des associations et organismes susceptibles de compléter leur information sur ce sujet ;<br/><br/> d) Des éléments d'information sur l'accès aux données non identifiantes et à l'identité du tiers donneur par la personne majeure issue du don ainsi que la liste des associations et organismes susceptibles de compléter leur information sur ce sujet. Les membres du couple ou la femme non mariée sont incités à anticiper et à créer les conditions qui leur permettront d'informer l'enfant, avant sa majorité, de ce qu'il est issu d'un don.<br/><br/> Le consentement du couple ou de la femme non mariée est confirmé par écrit à l'expiration d'un délai de réflexion d'un mois à compter de la réalisation des étapes mentionnées aux 1° à 6°.<br/><br/> L'assistance médicale à la procréation est subordonnée à des règles de sécurité sanitaire.<br/><br/> Elle ne peut être mise en œuvre par le médecin ayant par ailleurs participé aux entretiens prévus au premier alinéa lorsque la femme non mariée ou le couple demandeur ne remplissent pas les conditions prévues au présent titre ou lorsque ce médecin, après concertation au sein de l'équipe clinicobiologique pluridisciplinaire, estime qu'un délai de réflexion supplémentaire est nécessaire à la femme non mariée ou au couple demandeur, dans l'intérêt de l'enfant à naître.<br/><br/> Le couple ou la femme non mariée qui, pour procréer, recourent à une assistance médicale nécessitant l'intervention d'un tiers donneur doivent préalablement donner, dans les conditions prévues par le code civil, leur consentement à un notaire.<br/><br/> Les motifs du report ou du refus d'une assistance médicale à la procréation sont communiqués par écrit aux demandeurs dès lors qu'ils en font la demande auprès du centre d'assistance médicale à la procréation.<br/><br/> La composition de l'équipe clinicobiologique mentionnée au premier alinéa est fixée par décret en Conseil d'Etat.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000038310396
IG-20231128
null
LEGIARTI000043895309
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171132
false
false
Chapitre Ier : Dispositions générales.
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LEGISCTA000006171132
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null
null
null
null
Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre IV : Assistance médicale à la procréation &gt; Chapitre Ier : Dispositions générales.
<p>Conformément au III de l'article 1 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, avant le 31 décembre 2025, le Gouvernement remet au Parlement un rapport d'évaluation des dispositions du présent article.</p>
null
Code de la santé publique, art. L2141-11
Code de la santé publique
I.-Toute personne dont la prise en charge médicale est susceptible d'altérer la fertilité ou dont la fertilité risque d'être prématurément altérée peut bénéficier du recueil ou du prélèvement et de la conservation de ses gamètes ou de ses tissus germinaux en vue de la réalisation ultérieure, à son bénéfice, d'une assistance médicale à la procréation, en vue de la préservation ou de la restauration de sa fertilité ou en vue du rétablissement d'une fonction hormonale. Le recueil, le prélèvement et la conservation mentionnés au premier alinéa sont subordonnés au consentement de l'intéressé et, le cas échéant, à celui de l'un des parents investis de l'exercice de l'autorité parentale ou du tuteur lorsque l'intéressé est mineur, après information sur les conditions, les risques et les limites de la démarche et de ses suites. Dans l'année où elle atteint l'âge de la majorité, la personne dont les gamètes ou les tissus germinaux sont conservés en application du présent I reçoit de l'équipe pluridisciplinaire du centre où sont conservés ses gamètes ou ses tissus germinaux une information sur les conditions de cette conservation et les suites de la démarche. Le consentement de la personne mineure doit être systématiquement recherché si elle est apte à exprimer sa volonté et à participer à la décision. S'agissant des personnes majeures faisant l'objet d'une mesure de protection juridique avec représentation relative à la personne, l' article 458 du code civil s'applique. Les procédés biologiques utilisés pour la conservation des gamètes et des tissus germinaux sont inclus dans la liste prévue à l' article L. 2141-1 du présent code , dans les conditions déterminées au même article L. 2141-1. La modification de la mention du sexe à l'état civil ne fait pas obstacle à l'application du présent article. II.-Les parents investis de l'exercice de l'autorité parentale d'une personne mineure dont les gamètes ou les tissus germinaux sont conservés en application du présent article sont contactés chaque année par écrit pour recueillir les informations utiles à la conservation, dont un éventuel changement de coordonnées. Il ne peut être mis fin à la conservation des gamètes ou des tissus germinaux d'une personne mineure, même émancipée, qu'en cas de décès. En cas de décès de la personne mineure dont les gamètes ou les tissus germinaux sont conservés, les parents investis de l'exercice de l'autorité parentale peuvent consentir par écrit : 1° A ce que ses gamètes ou ses tissus germinaux fassent l'objet d'une recherche dans les conditions prévues aux articles L. 1243-3 et L. 1243-4 ; 2° A ce qu'il soit mis fin à la conservation de ses gamètes ou de ses tissus germinaux. Le consentement est révocable jusqu'à l'utilisation des gamètes ou des tissus germinaux ou jusqu'à ce qu'il soit mis fin à leur conservation. Le délai mentionné au IV du présent article ne s'applique à la personne mineure, même émancipée, qu'à compter de sa majorité. III.-La personne majeure dont les gamètes ou les tissus germinaux sont conservés en application du présent article est consultée chaque année. Elle consent par écrit à la poursuite de cette conservation. Si elle ne souhaite plus poursuivre cette conservation ou si elle souhaite préciser les conditions de conservation en cas de décès, elle consent par écrit : 1° A ce que ses gamètes fassent l'objet d'un don en application du chapitre IV du titre IV du livre II de la première partie ; 2° A ce que ses gamètes ou ses tissus germinaux fassent l'objet d'une recherche dans les conditions prévues aux articles L. 1243-3 et L. 1243-4 ; 3° A ce qu'il soit mis fin à la conservation de ses gamètes ou de ses tissus germinaux. Dans tous les cas, ce consentement fait l'objet d'une confirmation par écrit à l'issue d'un délai de réflexion de trois mois à compter de la date du premier consentement. Le consentement est révocable jusqu'à l'utilisation des gamètes ou des tissus germinaux ou jusqu'à ce qu'il soit mis fin à leur conservation. IV.-En l'absence de réponse de la personne majeure durant dix années consécutives, il est mis fin à la conservation de ses gamètes ou de ses tissus germinaux. Le délai de dix années consécutives court à compter de la majorité de la personne. Lorsque la personne atteint un âge ne justifiant plus l'intérêt de la conservation et en l'absence du consentement prévu aux 1° ou 2° du III, il est mis fin à cette conservation. Cette limite d'âge est fixée par un arrêté du ministre chargé de la santé, pris après avis de l'Agence de la biomédecine. En cas de décès de la personne et en l'absence du consentement prévu aux mêmes 1° ou 2°, il est mis fin à la conservation des gamètes ou des tissus germinaux.
1,628,035,200,000
32,472,144,000,000
L2141-11
LEGIARTI000043896209
LEGIARTI000006687438
AUTONOME
VIGUEUR
5.0
944,878
null
null
null
Article
<p>I.-Toute personne dont la prise en charge médicale est susceptible d'altérer la fertilité ou dont la fertilité risque d'être prématurément altérée peut bénéficier du recueil ou du prélèvement et de la conservation de ses gamètes ou de ses tissus germinaux en vue de la réalisation ultérieure, à son bénéfice, d'une assistance médicale à la procréation, en vue de la préservation ou de la restauration de sa fertilité ou en vue du rétablissement d'une fonction hormonale. </p><p>Le recueil, le prélèvement et la conservation mentionnés au premier alinéa sont subordonnés au consentement de l'intéressé et, le cas échéant, à celui de l'un des parents investis de l'exercice de l'autorité parentale ou du tuteur lorsque l'intéressé est mineur, après information sur les conditions, les risques et les limites de la démarche et de ses suites. Dans l'année où elle atteint l'âge de la majorité, la personne dont les gamètes ou les tissus germinaux sont conservés en application du présent I reçoit de l'équipe pluridisciplinaire du centre où sont conservés ses gamètes ou ses tissus germinaux une information sur les conditions de cette conservation et les suites de la démarche. </p><p>Le consentement de la personne mineure doit être systématiquement recherché si elle est apte à exprimer sa volonté et à participer à la décision. </p><p>S'agissant des personnes majeures faisant l'objet d'une mesure de protection juridique avec représentation relative à la personne, l'<a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006427722&dateTexte=&categorieLien=cid'>article 458 du code civil </a>s'applique. </p><p>Les procédés biologiques utilisés pour la conservation des gamètes et des tissus germinaux sont inclus dans la liste prévue à l'<a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006687417&dateTexte=&categorieLien=cid'>article L. 2141-1 du présent code</a>, dans les conditions déterminées au même article L. 2141-1. </p><p>La modification de la mention du sexe à l'état civil ne fait pas obstacle à l'application du présent article. <br/><br/>II.-Les parents investis de l'exercice de l'autorité parentale d'une personne mineure dont les gamètes ou les tissus germinaux sont conservés en application du présent article sont contactés chaque année par écrit pour recueillir les informations utiles à la conservation, dont un éventuel changement de coordonnées. </p><p>Il ne peut être mis fin à la conservation des gamètes ou des tissus germinaux d'une personne mineure, même émancipée, qu'en cas de décès. </p><p>En cas de décès de la personne mineure dont les gamètes ou les tissus germinaux sont conservés, les parents investis de l'exercice de l'autorité parentale peuvent consentir par écrit : </p><p>1° A ce que ses gamètes ou ses tissus germinaux fassent l'objet d'une recherche dans les conditions prévues aux articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006686218&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 1243-3 </a>et <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006686221&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 1243-4</a> ; </p><p>2° A ce qu'il soit mis fin à la conservation de ses gamètes ou de ses tissus germinaux. </p><p>Le consentement est révocable jusqu'à l'utilisation des gamètes ou des tissus germinaux ou jusqu'à ce qu'il soit mis fin à leur conservation. </p><p>Le délai mentionné au IV du présent article ne s'applique à la personne mineure, même émancipée, qu'à compter de sa majorité. <br/><br/>III.-La personne majeure dont les gamètes ou les tissus germinaux sont conservés en application du présent article est consultée chaque année. Elle consent par écrit à la poursuite de cette conservation. </p><p>Si elle ne souhaite plus poursuivre cette conservation ou si elle souhaite préciser les conditions de conservation en cas de décès, elle consent par écrit : </p><p>1° A ce que ses gamètes fassent l'objet d'un don en application du chapitre IV du titre IV du livre II de la première partie ; </p><p>2° A ce que ses gamètes ou ses tissus germinaux fassent l'objet d'une recherche dans les conditions prévues aux articles L. 1243-3 et L. 1243-4 ; </p><p>3° A ce qu'il soit mis fin à la conservation de ses gamètes ou de ses tissus germinaux. </p><p>Dans tous les cas, ce consentement fait l'objet d'une confirmation par écrit à l'issue d'un délai de réflexion de trois mois à compter de la date du premier consentement. </p><p>Le consentement est révocable jusqu'à l'utilisation des gamètes ou des tissus germinaux ou jusqu'à ce qu'il soit mis fin à leur conservation. <br/><br/>IV.-En l'absence de réponse de la personne majeure durant dix années consécutives, il est mis fin à la conservation de ses gamètes ou de ses tissus germinaux. Le délai de dix années consécutives court à compter de la majorité de la personne. </p><p>Lorsque la personne atteint un âge ne justifiant plus l'intérêt de la conservation et en l'absence du consentement prévu aux 1° ou 2° du III, il est mis fin à cette conservation. Cette limite d'âge est fixée par un arrêté du ministre chargé de la santé, pris après avis de l'Agence de la biomédecine. </p><p>En cas de décès de la personne et en l'absence du consentement prévu aux mêmes 1° ou 2°, il est mis fin à la conservation des gamètes ou des tissus germinaux.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000024325532
IG-20231124
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LEGIARTI000043896209
LEGI
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LEGISCTA000006171132
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Chapitre Ier : Dispositions générales.
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LEGISCTA000006171132
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre IV : Assistance médicale à la procréation &gt; Chapitre Ier : Dispositions générales.
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Code de la santé publique, art. L2141-11-1
Code de la santé publique
L'importation et l'exportation de gamètes ou de tissus germinaux issus du corps humain sont soumises à une autorisation délivrée par l'Agence de la biomédecine. Elles sont exclusivement destinées à permettre la poursuite d'un projet parental par la voie d'une assistance médicale à la procréation ou la restauration de la fertilité ou d'une fonction hormonale du demandeur, à l'exclusion de toute finalité commerciale. Seul un établissement, un organisme, un groupement de coopération sanitaire ou un laboratoire titulaire de l'autorisation prévue à l'article L. 2142-1 pour exercer une activité biologique d'assistance médicale à la procréation peut obtenir l'autorisation prévue au présent article. Seuls les gamètes et les tissus germinaux recueillis et destinés à être utilisés conformément aux normes de qualité et de sécurité en vigueur, ainsi qu'aux principes mentionnés aux articles L. 1244-3, L. 1244-4 , L. 2141-2 , L. 2141-3 , L. 2141-11 et L. 2141-12 du présent code et aux articles 16 à 16-8 du code civil, peuvent faire l'objet d'une autorisation d'importation ou d'exportation. Toute violation des prescriptions fixées par l'autorisation d'importation ou d'exportation de gamètes ou de tissus germinaux entraîne la suspension ou le retrait de cette autorisation par l'Agence de la biomédecine.
1,628,035,200,000
32,472,144,000,000
L2141-11-1
LEGIARTI000043895409
LEGIARTI000018833123
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
966,352
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Article
<p>L'importation et l'exportation de gamètes ou de tissus germinaux issus du corps humain sont soumises à une autorisation délivrée par l'Agence de la biomédecine. Elles sont exclusivement destinées à permettre la poursuite d'un projet parental par la voie d'une assistance médicale à la procréation ou la restauration de la fertilité ou d'une fonction hormonale du demandeur, à l'exclusion de toute finalité commerciale.</p><p>Seul un établissement, un organisme, un groupement de coopération sanitaire ou un laboratoire titulaire de l'autorisation prévue à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006687441&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 2142-1 </a>pour exercer une activité biologique d'assistance médicale à la procréation peut obtenir l'autorisation prévue au présent article.</p><p>Seuls les gamètes et les tissus germinaux recueillis et destinés à être utilisés conformément aux normes de qualité et de sécurité en vigueur, ainsi qu'aux principes mentionnés aux articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006686237&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 1244-3, </a><a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006686239&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 1244-4</a>, <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006687419&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 2141-2</a>, <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006687421&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 2141-3</a>, L. 2141-11 et L. 2141-12 du présent code et aux articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006419319&dateTexte=&categorieLien=cid'>16 à 16-8</a> du code civil, peuvent faire l'objet d'une autorisation d'importation ou d'exportation.</p><p>Toute violation des prescriptions fixées par l'autorisation d'importation ou d'exportation de gamètes ou de tissus germinaux entraîne la suspension ou le retrait de cette autorisation par l'Agence de la biomédecine.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000033862982
MD-20231221_203925_527_BDJQUOT
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LEGI
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LEGISCTA000006171132
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Chapitre Ier : Dispositions générales.
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LEGISCTA000006171132
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre IV : Assistance médicale à la procréation &gt; Chapitre Ier : Dispositions générales.
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Code de la santé publique, art. L2141-12
Code de la santé publique
I.-Une personne majeure qui répond à des conditions d'âge fixées par un décret en Conseil d'Etat, pris après avis de l'Agence de la biomédecine, peut bénéficier, après une prise en charge médicale par l'équipe clinicobiologique pluridisciplinaire, du recueil, du prélèvement et de la conservation de ses gamètes en vue de la réalisation ultérieure, à son bénéfice, d'une assistance médicale à la procréation dans les conditions prévues au présent chapitre. Le recueil, le prélèvement et la conservation sont subordonnés au consentement écrit de l'intéressé, recueilli par l'équipe clinicobiologique pluridisciplinaire après information sur les conditions, les risques et les limites de la démarche et de ses suites. L'équipe clinicobiologique pluridisciplinaire peut simultanément recueillir le consentement prévu au deuxième alinéa du II. Lorsque les gamètes conservés sont des spermatozoïdes, l'intéressé est informé qu'il peut, à tout moment, consentir par écrit à ce qu'une partie de ses gamètes fasse l'objet d'un don en application du chapitre IV du titre IV du livre II de la première partie du présent code. Les frais relatifs à la conservation des gamètes réalisée en application du présent I ne peuvent être pris en charge ou compensés, de manière directe ou indirecte, par l'employeur ou par toute personne physique ou toute personne morale de droit public ou privé vis-à-vis de laquelle la personne concernée est dans une situation de dépendance économique. Seuls les établissements publics de santé ou les établissements de santé privés à but non lucratif habilités à assurer le service public hospitalier peuvent, lorsqu'ils y ont été autorisés, procéder au prélèvement, au recueil et à la conservation des gamètes mentionnés au présent I. Ces activités ne peuvent être exercées dans le cadre de l'activité libérale prévue à l'article L. 6154-1. Par dérogation, si aucun organisme ou établissement de santé public ou privé à but non lucratif n'assure ces activités dans un département, le directeur général de l'agence régionale de santé peut autoriser un établissement de santé privé à but lucratif à les pratiquer, sous réserve de la garantie par celui-ci de l'absence de facturation de dépassements des tarifs fixés par l'autorité administrative et des tarifs des honoraires prévus au 1° du I de l'article L. 162-14-1 du code de la sécurité sociale. II.-La personne dont les gamètes sont conservés en application du I du présent article est consultée chaque année civile. Elle consent par écrit à la poursuite de cette conservation. Si elle ne souhaite plus poursuivre cette conservation ou si elle souhaite préciser les conditions de conservation en cas de décès, elle consent par écrit : 1° A ce que ses gamètes fassent l'objet d'un don en application du chapitre IV du titre IV du livre II de la première partie du présent code ; 2° A ce que ses gamètes fassent l'objet d'une recherche dans les conditions prévues aux articles L. 1243-3 et L. 1243-4 ; 3° A ce qu'il soit mis fin à la conservation de ses gamètes. Dans tous les cas, ce consentement est confirmé à l'issue d'un délai de réflexion de trois mois à compter de la date du premier consentement. L'absence de révocation par écrit du consentement dans ce délai vaut confirmation. Le consentement est révocable jusqu'à l'utilisation des gamètes ou jusqu'à ce qu'il soit mis fin à leur conservation. En l'absence de réponse durant dix années civiles consécutives de la personne dont les gamètes sont conservés et en l'absence du consentement prévu aux 1° ou 2° du présent II, il est mis fin à la conservation. En cas de décès de la personne et en l'absence du consentement prévu aux mêmes 1° ou 2°, il est mis fin à la conservation des gamètes.
1,628,035,200,000
32,472,144,000,000
L2141-12
LEGIARTI000043895438
LEGIARTI000006687440
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
987,827
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Article
<p>I.-Une personne majeure qui répond à des conditions d'âge fixées par un décret en Conseil d'Etat, pris après avis de l'Agence de la biomédecine, peut bénéficier, après une prise en charge médicale par l'équipe clinicobiologique pluridisciplinaire, du recueil, du prélèvement et de la conservation de ses gamètes en vue de la réalisation ultérieure, à son bénéfice, d'une assistance médicale à la procréation dans les conditions prévues au présent chapitre.<br/><br/> Le recueil, le prélèvement et la conservation sont subordonnés au consentement écrit de l'intéressé, recueilli par l'équipe clinicobiologique pluridisciplinaire après information sur les conditions, les risques et les limites de la démarche et de ses suites. L'équipe clinicobiologique pluridisciplinaire peut simultanément recueillir le consentement prévu au deuxième alinéa du II.<br/><br/> Lorsque les gamètes conservés sont des spermatozoïdes, l'intéressé est informé qu'il peut, à tout moment, consentir par écrit à ce qu'une partie de ses gamètes fasse l'objet d'un don en application du chapitre IV du titre IV du livre II de la première partie du présent code.<br/><br/> Les frais relatifs à la conservation des gamètes réalisée en application du présent I ne peuvent être pris en charge ou compensés, de manière directe ou indirecte, par l'employeur ou par toute personne physique ou toute personne morale de droit public ou privé vis-à-vis de laquelle la personne concernée est dans une situation de dépendance économique.<br/><br/> Seuls les établissements publics de santé ou les établissements de santé privés à but non lucratif habilités à assurer le service public hospitalier peuvent, lorsqu'ils y ont été autorisés, procéder au prélèvement, au recueil et à la conservation des gamètes mentionnés au présent I. Ces activités ne peuvent être exercées dans le cadre de l'activité libérale prévue à l'article L. 6154-1. Par dérogation, si aucun organisme ou établissement de santé public ou privé à but non lucratif n'assure ces activités dans un département, le directeur général de l'agence régionale de santé peut autoriser un établissement de santé privé à but lucratif à les pratiquer, sous réserve de la garantie par celui-ci de l'absence de facturation de dépassements des tarifs fixés par l'autorité administrative et des tarifs des honoraires prévus au 1° du I de l'article L. 162-14-1 du code de la sécurité sociale.<br/><br/> II.-La personne dont les gamètes sont conservés en application du I du présent article est consultée chaque année civile. Elle consent par écrit à la poursuite de cette conservation.<br/><br/> Si elle ne souhaite plus poursuivre cette conservation ou si elle souhaite préciser les conditions de conservation en cas de décès, elle consent par écrit :<br/><br/> 1° A ce que ses gamètes fassent l'objet d'un don en application du chapitre IV du titre IV du livre II de la première partie du présent code ;<br/><br/> 2° A ce que ses gamètes fassent l'objet d'une recherche dans les conditions prévues aux articles L. 1243-3 et L. 1243-4 ;<br/><br/> 3° A ce qu'il soit mis fin à la conservation de ses gamètes.<br/><br/> Dans tous les cas, ce consentement est confirmé à l'issue d'un délai de réflexion de trois mois à compter de la date du premier consentement. L'absence de révocation par écrit du consentement dans ce délai vaut confirmation.<br/><br/> Le consentement est révocable jusqu'à l'utilisation des gamètes ou jusqu'à ce qu'il soit mis fin à leur conservation.<br/><br/> En l'absence de réponse durant dix années civiles consécutives de la personne dont les gamètes sont conservés et en l'absence du consentement prévu aux 1° ou 2° du présent II, il est mis fin à la conservation.<br/><br/> En cas de décès de la personne et en l'absence du consentement prévu aux mêmes 1° ou 2°, il est mis fin à la conservation des gamètes.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000018842790
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LEGI
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LEGISCTA000006171132
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Chapitre Ier : Dispositions générales.
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LEGISCTA000006171132
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre IV : Assistance médicale à la procréation &gt; Chapitre Ier : Dispositions générales.
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Code de la santé publique, art. L2141-13
Code de la santé publique
Les modalités d'application du présent chapitre sont déterminées par décret en Conseil d'Etat, et notamment : 1° Les modalités d'application de l'article L. 2141-6 et notamment les activités soumises à l'autorisation prévue par le dernier alinéa de cet article ; 2° Les règles de sécurité sanitaire auxquelles est subordonnée la mise en oeuvre de l'assistance médicale à la procréation ; 3° Les conditions d'autorisation des activités d'importation et d'exportation de gamètes et de tissus germinaux mentionnées à l'article L. 2141-11-1.
1,628,035,200,000
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L2141-13
LEGIARTI000043887258
LEGIARTI000043887258
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
1,074,235,737
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Article
<p>Les modalités d'application du présent chapitre sont déterminées par décret en Conseil d'Etat, et notamment : </p><p>1° Les modalités d'application de l'article L. 2141-6 et notamment les activités soumises à l'autorisation prévue par le dernier alinéa de cet article ; </p><p>2° Les règles de sécurité sanitaire auxquelles est subordonnée la mise en oeuvre de l'assistance médicale à la procréation ; </p><p>3° Les conditions d'autorisation des activités d'importation et d'exportation de gamètes et de tissus germinaux mentionnées à l'article L. 2141-11-1.</p>
32,472,144,000,000
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IG-20231128
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LEGIARTI000043887258
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LEGISCTA000006171132
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Chapitre Ier : Dispositions générales.
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LEGISCTA000006171132
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre IV : Assistance médicale à la procréation &gt; Chapitre Ier : Dispositions générales.
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Code de la santé publique, art. L2142-1
Code de la santé publique
Les activités cliniques d'assistance médicale à la procréation, à l'exception de l'insémination artificielle et de la stimulation ovarienne, ne peuvent être pratiquées que dans des établissements de santé. Sous réserve de l'alinéa suivant, les activités biologiques d'assistance médicale à la procréation ne peuvent être pratiquées que dans les laboratoires de biologie médicale accrédités selon les modalités prévues par les dispositions du chapitre Ier du titre II du livre II de la sixième partie. Les activités cliniques et biologiques d'assistance médicale à la procréation relatives aux gamètes en vue de don ne peuvent être pratiquées que dans des organismes et établissements de santé publics, ou dans des organismes et établissements de santé privés à but non lucratif. Aucune rémunération à l'acte ne peut être perçue par les praticiens au titre de ces activités. A l'exception de l'insémination artificielle et de la stimulation ovarienne, les activités, tant cliniques que biologiques, d'assistance médicale à la procréation doivent être autorisées suivant les modalités prévues par les dispositions du chapitre II du titre II du livre Ier de la partie VI du présent code. Pour être autorisés à exercer ces activités, les établissements, les laboratoires et les organismes mentionnés aux premier, deuxième et troisième alinéas ainsi que, le cas échéant, les groupements de coopération sanitaire doivent faire appel à des praticiens en mesure de prouver leur compétence et remplir les conditions déterminées en application des dispositions susmentionnées de la partie VI du présent code et des conditions de fonctionnement déterminées par voie réglementaire. L'autorisation porte sur une ou plusieurs des activités d'assistance médicale à la procréation, avec ou sans tiers donneur. Elle est délivrée pour une durée de sept ans. La mise en oeuvre de la fécondation in vitro est subordonnée à la réunion des autorisations clinique et biologique mentionnées au quatrième alinéa.
1,515,110,400,000
32,472,144,000,000
L2142-1
LEGIARTI000036408260
LEGIARTI000006687441
AUTONOME
VIGUEUR
7.0
85,898
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Article
<p>Les activités cliniques d'assistance médicale à la procréation, à l'exception de l'insémination artificielle et de la stimulation ovarienne, ne peuvent être pratiquées que dans des établissements de santé.</p><p>Sous réserve de l'alinéa suivant, les activités biologiques d'assistance médicale à la procréation ne peuvent être pratiquées que dans les laboratoires de biologie médicale accrédités selon les modalités prévues par les dispositions du chapitre Ier du titre II du livre II de la sixième partie.</p><p>Les activités cliniques et biologiques d'assistance médicale à la procréation relatives aux gamètes en vue de don ne peuvent être pratiquées que dans des organismes et établissements de santé publics, ou dans des organismes et établissements de santé privés à but non lucratif. Aucune rémunération à l'acte ne peut être perçue par les praticiens au titre de ces activités.</p><p>A l'exception de l'insémination artificielle et de la stimulation ovarienne, les activités, tant cliniques que biologiques, d'assistance médicale à la procréation doivent être autorisées suivant les modalités prévues par les dispositions du chapitre II du titre II du livre Ier de la partie VI du présent code.</p><p>Pour être autorisés à exercer ces activités, les établissements, les laboratoires et les organismes mentionnés aux premier, deuxième et troisième alinéas ainsi que, le cas échéant, les groupements de coopération sanitaire doivent faire appel à des praticiens en mesure de prouver leur compétence et remplir les conditions déterminées en application des dispositions susmentionnées de la partie VI du présent code et des conditions de fonctionnement déterminées par voie réglementaire.</p><p>L'autorisation porte sur une ou plusieurs des activités d'assistance médicale à la procréation, avec ou sans tiers donneur. Elle est délivrée pour une durée de sept ans.</p><p>La mise en oeuvre de la fécondation in vitro est subordonnée à la réunion des autorisations clinique et biologique mentionnées au quatrième alinéa.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000033862971
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LEGISCTA000021709126
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Chapitre II : Conditions d'autorisation et de fonctionnement des établissements de santé, des laboratoires de biologie médicale et des autres organismes
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LEGISCTA000006171133
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre IV : Assistance médicale à la procréation &gt; Chapitre II : Conditions d'autorisation et de fonctionnement des établissements de santé, des laboratoires de biologie médicale et des autres organismes
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Code de la santé publique, art. L2142-2
Code de la santé publique
Tout établissement, organisme, groupement de coopération sanitaire ou laboratoire autorisé à pratiquer des activités d'assistance médicale à la procréation est tenu de présenter à l' agence régionale de santé et à l'Agence de la biomédecine un rapport annuel d'activité suivant des modalités déterminées par arrêté du ministre chargé de la santé. Il est également tenu d'établir et de conserver des registres relatifs aux gamètes, aux tissus germinaux et aux embryons qu'il conserve.
1,484,352,000,000
32,472,144,000,000
L2142-2
LEGIARTI000033862968
LEGIARTI000006687444
AUTONOME
VIGUEUR
5.0
214,745
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Article
<p>Tout établissement, organisme, groupement de coopération sanitaire ou laboratoire autorisé à pratiquer des activités d'assistance médicale à la procréation est tenu de présenter à l' agence régionale de santé et à l'Agence de la biomédecine un rapport annuel d'activité suivant des modalités déterminées par arrêté du ministre chargé de la santé. </p><p>Il est également tenu d'établir et de conserver des registres relatifs aux gamètes, aux tissus germinaux et aux embryons qu'il conserve.</p>
32,472,144,000,000
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LEGIARTI000033862968
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Chapitre II : Conditions d'autorisation et de fonctionnement des établissements de santé, des laboratoires de biologie médicale et des autres organismes
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LEGISCTA000006171133
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre IV : Assistance médicale à la procréation &gt; Chapitre II : Conditions d'autorisation et de fonctionnement des établissements de santé, des laboratoires de biologie médicale et des autres organismes
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Code de la santé publique, art. L2142-3
Code de la santé publique
Toute violation constatée dans un établissement, un organisme, un groupement de coopération sanitaire ou un laboratoire, et du fait de celui-ci, des prescriptions législatives et réglementaires applicables à l'assistance médicale à la procréation, entraîne le retrait temporaire ou définitif des autorisations prévues à l'article L. 2142-1 , dans les conditions fixées à l'article L. 6122-13 . Le retrait de l'autorisation est également encouru en cas de violation des prescriptions fixées par l'autorisation ou si le volume d'activité ou la qualité des résultats sont insuffisants.
1,484,352,000,000
32,472,144,000,000
L2142-3
LEGIARTI000033862975
LEGIARTI000006687446
AUTONOME
VIGUEUR
4.0
257,694
null
null
null
Article
<p>Toute violation constatée dans un établissement, un organisme, un groupement de coopération sanitaire ou un laboratoire, et du fait de celui-ci, des prescriptions législatives et réglementaires applicables à l'assistance médicale à la procréation, entraîne le retrait temporaire ou définitif des autorisations prévues à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006687441&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 2142-1</a>, dans les conditions fixées à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006690837&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 6122-13</a>. </p><p>Le retrait de l'autorisation est également encouru en cas de violation des prescriptions fixées par l'autorisation ou si le volume d'activité ou la qualité des résultats sont insuffisants.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000018842818
IG-20231124
null
LEGIARTI000033862975
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000021709126
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Chapitre II : Conditions d'autorisation et de fonctionnement des établissements de santé, des laboratoires de biologie médicale et des autres organismes
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LEGISCTA000006171133
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre IV : Assistance médicale à la procréation &gt; Chapitre II : Conditions d'autorisation et de fonctionnement des établissements de santé, des laboratoires de biologie médicale et des autres organismes
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Code de la santé publique, art. L2142-3-1
Code de la santé publique
Dans chaque établissement, organisme, groupement de coopération sanitaire ou laboratoire autorisé à pratiquer des activités biologiques d'assistance médicale à la procréation, il est désigné une personne responsable, chargée de veiller au respect des dispositions législatives et réglementaires relatives à la qualité et à la sécurité des gamètes, des tissus germinaux et des embryons. Dans les laboratoires d'examens de biologie médicale, la personne responsable est le directeur ou un directeur adjoint du laboratoire.
1,484,352,000,000
32,472,144,000,000
L2142-3-1
LEGIARTI000033862962
LEGIARTI000018836074
AUTONOME
VIGUEUR
4.0
322,117
null
null
null
Article
<p>Dans chaque établissement, organisme, groupement de coopération sanitaire ou laboratoire autorisé à pratiquer des activités biologiques d'assistance médicale à la procréation, il est désigné une personne responsable, chargée de veiller au respect des dispositions législatives et réglementaires relatives à la qualité et à la sécurité des gamètes, des tissus germinaux et des embryons.</p><p>Dans les laboratoires d'examens de biologie médicale, la personne responsable est le directeur ou un directeur adjoint du laboratoire.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000024325511
IG-20231129
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LEGIARTI000033862962
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000021709126
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Chapitre II : Conditions d'autorisation et de fonctionnement des établissements de santé, des laboratoires de biologie médicale et des autres organismes
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LEGISCTA000006171133
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre IV : Assistance médicale à la procréation &gt; Chapitre II : Conditions d'autorisation et de fonctionnement des établissements de santé, des laboratoires de biologie médicale et des autres organismes
null
Code de la santé publique, art. L2142-4
Code de la santé publique
Les modalités d'application du présent chapitre sont déterminées par décret en Conseil d'Etat, et notamment : 1° Les activités cliniques et biologiques d'assistance médicale à la procréation ; 2° Les conditions de fonctionnement et d'implantation que doivent remplir les établissements, les organismes, les groupements de coopération sanitaire et les laboratoires mentionnés aux premier, deuxième et troisième alinéas de l'article L. 2142-1 pour être autorisés à exercer des activités d'assistance médicale à la procréation ; 3° (Abrogé) 4° Les conditions d'exercice et d'organisation de l'ensemble des activités d'assistance médicale à la procréation définies à l'article L. 2141-1 ; 5° Les conditions dans lesquelles les établissements, organismes, groupements de coopération sanitaire et laboratoires sont tenus d'établir et de conserver des registres relatifs aux gamètes, aux tissus germinaux et aux embryons qu'ils conservent et les obligations auxquelles ils sont tenus au regard de la conservation des gamètes, des tissus germinaux et des embryons, notamment lorsqu'ils cessent leur activité ; 6° Les dispositions précisant les modalités pratiques de la mise en oeuvre des déplacements d'embryons prévus à l'article L. 2141-9 ; 7° Les conditions de formation et d'expérience ainsi que les missions de la personne responsable mentionnée à l'article L. 2142-3-1 .
1,628,035,200,000
32,472,144,000,000
L2142-4
LEGIARTI000043896392
LEGIARTI000006687448
AUTONOME
VIGUEUR
6.0
386,541
null
null
null
Article
<p>Les modalités d'application du présent chapitre sont déterminées par décret en Conseil d'Etat, et notamment :</p><p>1° Les activités cliniques et biologiques d'assistance médicale à la procréation ;</p><p>2° Les conditions de fonctionnement et d'implantation que doivent remplir les établissements, les organismes, les groupements de coopération sanitaire et les laboratoires mentionnés aux premier, deuxième et troisième alinéas de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006687441&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 2142-1 </a>pour être autorisés à exercer des activités d'assistance médicale à la procréation ;</p><p>3° (Abrogé)</p><p>4° Les conditions d'exercice et d'organisation de l'ensemble des activités d'assistance médicale à la procréation définies à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006687417&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 2141-1 </a>;</p><p>5° Les conditions dans lesquelles les établissements, organismes, groupements de coopération sanitaire et laboratoires sont tenus d'établir et de conserver des registres relatifs aux gamètes, aux tissus germinaux et aux embryons qu'ils conservent et les obligations auxquelles ils sont tenus au regard de la conservation des gamètes, des tissus germinaux et des embryons, notamment lorsqu'ils cessent leur activité ;</p><p>6° Les dispositions précisant les modalités pratiques de la mise en oeuvre des déplacements d'embryons prévus à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006687434&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 2141-9 </a>;</p><p>7° Les conditions de formation et d'expérience ainsi que les missions de la personne responsable mentionnée à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000018836074&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 2142-3-1</a>.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000033862951
IG-20231124
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LEGIARTI000043896392
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000021709126
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Chapitre II : Conditions d'autorisation et de fonctionnement des établissements de santé, des laboratoires de biologie médicale et des autres organismes
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LEGISCTA000006171133
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null
null
null
null
Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre IV : Assistance médicale à la procréation &gt; Chapitre II : Conditions d'autorisation et de fonctionnement des établissements de santé, des laboratoires de biologie médicale et des autres organismes
null
Code de la santé publique, art. L2143-1
Code de la santé publique
Pour l'application du présent chapitre, la notion de tiers donneur s'entend de la personne dont les gamètes ont été recueillis ou prélevés en application du chapitre IV du titre IV du livre II de la première partie du présent code ainsi que du couple, du membre survivant ou de la femme non mariée ayant consenti à ce qu'un ou plusieurs de ses embryons soient accueillis par un autre couple ou une autre femme en application de l'article L. 2141-5. Lorsque le tiers donneur est un couple, son consentement s'entend du consentement exprès de chacun de ses membres.
1,628,035,200,000
32,472,144,000,000
L2143-1
LEGIARTI000043888256
LEGIARTI000043888256
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
1,073,741,823
null
null
null
Article
<p>Pour l'application du présent chapitre, la notion de tiers donneur s'entend de la personne dont les gamètes ont été recueillis ou prélevés en application du chapitre IV du titre IV du livre II de la première partie du présent code ainsi que du couple, du membre survivant ou de la femme non mariée ayant consenti à ce qu'un ou plusieurs de ses embryons soient accueillis par un autre couple ou une autre femme en application de l'article L. 2141-5.<br/><br/> Lorsque le tiers donneur est un couple, son consentement s'entend du consentement exprès de chacun de ses membres.</p>
32,472,144,000,000
null
MD-20240108_202254_155_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000043888256
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000043888254
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Chapitre III : Accès aux données non identifiantes et à l'identité du tiers donneur
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LEGISCTA000043888254
null
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre IV : Assistance médicale à la procréation &gt; Chapitre III : Accès aux données non identifiantes et à l'identité du tiers donneur
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Code de la santé publique, art. L2143-2
Code de la santé publique
Toute personne conçue par assistance médicale à la procréation avec tiers donneur peut, si elle le souhaite, accéder à sa majorité à l'identité et aux données non identifiantes du tiers donneur définies à l'article L. 2143-3. Les personnes qui souhaitent procéder à un don de gamètes ou proposer leur embryon à l'accueil consentent expressément et au préalable à la communication de ces données et de leur identité, dans les conditions prévues au premier alinéa du présent article. En cas de refus, ces personnes ne peuvent procéder à ce don ou proposer cet accueil. Le décès du tiers donneur est sans incidence sur la communication de ces données et de son identité. Ces données peuvent être actualisées par le donneur.
1,628,035,200,000
32,472,144,000,000
L2143-2
LEGIARTI000043888527
LEGIARTI000043888258
AUTONOME
VIGUEUR
Se reporter aux dispositions du VIII de l'article 5 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021.
1.0
1,610,612,735
null
null
null
Article
<p>Toute personne conçue par assistance médicale à la procréation avec tiers donneur peut, si elle le souhaite, accéder à sa majorité à l'identité et aux données non identifiantes du tiers donneur définies à l'article L. 2143-3.<br/><br/> Les personnes qui souhaitent procéder à un don de gamètes ou proposer leur embryon à l'accueil consentent expressément et au préalable à la communication de ces données et de leur identité, dans les conditions prévues au premier alinéa du présent article. En cas de refus, ces personnes ne peuvent procéder à ce don ou proposer cet accueil.<br/><br/> Le décès du tiers donneur est sans incidence sur la communication de ces données et de son identité.<br/><br/> Ces données peuvent être actualisées par le donneur.</p>
32,472,144,000,000
null
MD-20240108_202254_155_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000043888527
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000043888254
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Chapitre III : Accès aux données non identifiantes et à l'identité du tiers donneur
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null
LEGISCTA000043888254
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre IV : Assistance médicale à la procréation &gt; Chapitre III : Accès aux données non identifiantes et à l'identité du tiers donneur
<p>Se reporter aux dispositions du VIII de l'article 5 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021.</p>
null
Code de la santé publique, art. L2143-3
Code de la santé publique
I.-Lors du recueil du consentement prévu aux articles L. 1244-2 et L. 2141-5, le médecin collecte l'identité des personnes souhaitant procéder au don de gamètes ou proposer leur embryon à l'accueil ainsi que les données non identifiantes suivantes : 1° Leur âge ; 2° Leur état général tel qu'elles le décrivent au moment du don ; 3° Leurs caractéristiques physiques ; 4° Leur situation familiale et professionnelle ; 5° Leur pays de naissance ; 6° Les motivations de leur don, rédigées par leurs soins. II.-Le médecin mentionné au I du présent article est destinataire des informations relatives à l'évolution de la grossesse résultant d'une assistance médicale à la procréation avec tiers donneur et à son issue. Il recueille l'identité de chaque enfant né à la suite du don d'un tiers donneur ainsi que l'identité de la personne ou du couple receveur.
1,661,990,400,000
32,472,144,000,000
L2143-3
LEGIARTI000043888398
LEGIARTI000043888260
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au A du VII de l'article 5 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, ces dispositions entrent en vigueur le premier jour du treizième mois suivant la promulgation de la présente loi.
1.0
1,879,048,191
null
null
null
Article
<p>I.-Lors du recueil du consentement prévu aux articles L. 1244-2 et L. 2141-5, le médecin collecte l'identité des personnes souhaitant procéder au don de gamètes ou proposer leur embryon à l'accueil ainsi que les données non identifiantes suivantes :<br/><br/> 1° Leur âge ;<br/><br/> 2° Leur état général tel qu'elles le décrivent au moment du don ;<br/><br/> 3° Leurs caractéristiques physiques ;<br/><br/> 4° Leur situation familiale et professionnelle ;<br/><br/> 5° Leur pays de naissance ;<br/><br/> 6° Les motivations de leur don, rédigées par leurs soins.<br/><br/> II.-Le médecin mentionné au I du présent article est destinataire des informations relatives à l'évolution de la grossesse résultant d'une assistance médicale à la procréation avec tiers donneur et à son issue. Il recueille l'identité de chaque enfant né à la suite du don d'un tiers donneur ainsi que l'identité de la personne ou du couple receveur.</p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231124
null
LEGIARTI000043888398
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000043888254
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Chapitre III : Accès aux données non identifiantes et à l'identité du tiers donneur
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null
LEGISCTA000043888254
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre IV : Assistance médicale à la procréation &gt; Chapitre III : Accès aux données non identifiantes et à l'identité du tiers donneur
<p>Conformément au A du VII de l'article 5 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, ces dispositions entrent en vigueur le premier jour du treizième mois suivant la promulgation de la présente loi.</p>
null
Code de la santé publique, art. L2143-4
Code de la santé publique
Les données relatives aux tiers donneurs mentionnées à l'article L. 2143-3, les données relatives à leurs dons et aux personnes nées à la suite de ces dons ainsi que l'identité des personnes ou des couples receveurs sont conservées par l'Agence de la biomédecine dans un traitement de données dont elle est responsable en application du 13° de l'article L. 1418-1, dans des conditions garantissant strictement leur sécurité, leur intégrité et leur confidentialité, pour une durée limitée et adéquate tenant compte des nécessités résultant de l'usage auquel ces données sont destinées, fixée par un décret en Conseil d'Etat pris après avis de la Commission nationale de l'informatique et des libertés, qui ne peut être supérieure à cent vingt ans. Ces données permettent également à l'Agence de la biomédecine de s'assurer du respect des dispositions relatives aux dons de gamètes prévues à l'article L. 1244-4.
1,661,990,400,000
32,472,144,000,000
L2143-4
LEGIARTI000043888353
LEGIARTI000043888262
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au B du VII de l'article 5 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, ces dispositions entrent en vigueur à une date fixée par décret, et au plus tard le premier jour du treizième mois suivant la promulgation de la présente loi. Se reporter aux C, D du VII précité et au VIII dudit article 5.
1.0
2,013,265,919
null
null
null
Article
<p>Les données relatives aux tiers donneurs mentionnées à l'article L. 2143-3, les données relatives à leurs dons et aux personnes nées à la suite de ces dons ainsi que l'identité des personnes ou des couples receveurs sont conservées par l'Agence de la biomédecine dans un traitement de données dont elle est responsable en application du 13° de l'article L. 1418-1, dans des conditions garantissant strictement leur sécurité, leur intégrité et leur confidentialité, pour une durée limitée et adéquate tenant compte des nécessités résultant de l'usage auquel ces données sont destinées, fixée par un décret en Conseil d'Etat pris après avis de la Commission nationale de l'informatique et des libertés, qui ne peut être supérieure à cent vingt ans.<br/><br/> Ces données permettent également à l'Agence de la biomédecine de s'assurer du respect des dispositions relatives aux dons de gamètes prévues à l'article L. 1244-4.</p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000043888353
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000043888254
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Chapitre III : Accès aux données non identifiantes et à l'identité du tiers donneur
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null
LEGISCTA000043888254
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre IV : Assistance médicale à la procréation &gt; Chapitre III : Accès aux données non identifiantes et à l'identité du tiers donneur
<p>Conformément au B du VII de l'article 5 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, ces dispositions entrent en vigueur à une date fixée par décret, et au plus tard le premier jour du treizième mois suivant la promulgation de la présente loi. Se reporter aux C, D du VII précité et au VIII dudit article 5.</p>
null
Code de la santé publique, art. L2143-5
Code de la santé publique
La personne qui, à sa majorité, souhaite accéder aux données non identifiantes relatives au tiers donneur ou à l'identité du tiers donneur s'adresse à la commission mentionnée à l'article L. 2143-6.
1,661,990,400,000
32,472,144,000,000
L2143-5
LEGIARTI000043888396
LEGIARTI000043888264
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au A du VII de l'article 5 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, ces dispositions entrent en vigueur le premier jour du treizième mois suivant la promulgation de la présente loi.
1.0
2,080,374,783
null
null
null
Article
<p>La personne qui, à sa majorité, souhaite accéder aux données non identifiantes relatives au tiers donneur ou à l'identité du tiers donneur s'adresse à la commission mentionnée à l'article L. 2143-6.</p><p></p>
32,472,144,000,000
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IG-20231128
null
LEGIARTI000043888396
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000043888254
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Chapitre III : Accès aux données non identifiantes et à l'identité du tiers donneur
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LEGISCTA000043888254
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre IV : Assistance médicale à la procréation &gt; Chapitre III : Accès aux données non identifiantes et à l'identité du tiers donneur
<p>Conformément au A du VII de l'article 5 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, ces dispositions entrent en vigueur le premier jour du treizième mois suivant la promulgation de la présente loi.</p>
null
Code de la santé publique, art. L2143-6
Code de la santé publique
Une commission d'accès aux données non identifiantes et à l'identité du tiers donneur est placée auprès du ministre chargé de la santé. Elle est chargée : 1° De faire droit aux demandes d'accès à des données non identifiantes relatives aux tiers donneurs conformes aux modalités définies par le décret en Conseil d'Etat pris en application du 3° de l'article L. 2143-9 ; 2° De faire droit aux demandes d'accès à l'identité des tiers donneurs conformes aux modalités définies par le décret en Conseil d'Etat pris en application du même 3° ; 3° De demander à l'Agence de la biomédecine la communication des données non identifiantes et de l'identité des tiers donneurs ; 4° De se prononcer, à la demande d'un médecin, sur le caractère non identifiant de certaines données préalablement à leur transmission au responsable du traitement de données mentionné à l'article L. 2143-4 ; 5° De recueillir et d'enregistrer l'accord des tiers donneurs qui n'étaient pas soumis aux dispositions du présent chapitre au moment de leur don pour autoriser l'accès à leurs données non identifiantes et à leur identité ainsi que la transmission de ces données à l'Agence de la biomédecine, qui les conserve conformément au même article L. 2143-4 ; 6° De contacter les tiers donneurs qui n'étaient pas soumis aux dispositions du présent chapitre au moment de leur don, lorsqu'elle est saisie de demandes au titre de l'article L. 2143-5, afin de solliciter et de recueillir leur consentement à la communication de leurs données non identifiantes et de leur identité ainsi qu'à la transmission de ces données à l'Agence de la biomédecine. Afin d'assurer cette mission, la commission peut utiliser le numéro d'inscription des personnes au répertoire national d'identification des personnes physiques et consulter ce répertoire. Les conditions de cette utilisation et de cette consultation sont fixées par un décret en Conseil d'Etat pris après avis de la Commission nationale de l'informatique et des libertés. La commission est également autorisée à consulter le répertoire national inter-régimes des bénéficiaires de l'assurance maladie afin d'obtenir, par l'intermédiaire des organismes servant les prestations d'assurance maladie, l'adresse des tiers donneurs susmentionnés ; 7° D'informer et d'accompagner les demandeurs et les tiers donneurs. Les données relatives aux demandes mentionnées à l'article L. 2143-5 sont conservées par la commission dans un traitement de données dont elle est responsable, dans des conditions garantissant strictement leur sécurité, leur intégrité et leur confidentialité, pour une durée limitée et adéquate tenant compte des nécessités résultant de l'usage auquel ces données sont destinées, fixée par un décret en Conseil d'Etat pris après avis de la Commission nationale de l'informatique et des libertés, qui ne peut être supérieure à cent vingt ans.
1,661,990,400,000
32,472,144,000,000
L2143-6
LEGIARTI000043888539
LEGIARTI000043888266
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au A du VII de l'article 5 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, ces dispositions entrent en vigueur le premier jour du treizième mois suivant la promulgation de la présente loi. Se reporter au VIII dudit article 5. Par une décision n°2023-1052 du 9 juin 2023, le Conseil constitutionnel a déclaré conforme à la Constitution la première phrase du 6° de l’article L. 2143-6 du code de la santé publique, dans sa rédaction issue de la loi n°2021-1017 du 2 août 2021 relative à la bioéthique, sous la réserve énoncée à son paragraphe 14 aux termes de laquelle ces dispositions : n’ont pas pour objet de déterminer les conditions dans lesquelles est donné le consentement et ne sauraient avoir pour effet, en cas de refus, de soumettre le tiers donneur à des demandes répétées émanant d’une même personne .
1.0
2,113,929,215
null
null
null
Article
<p>Une commission d'accès aux données non identifiantes et à l'identité du tiers donneur est placée auprès du ministre chargé de la santé. Elle est chargée :<br/><br/> 1° De faire droit aux demandes d'accès à des données non identifiantes relatives aux tiers donneurs conformes aux modalités définies par le décret en Conseil d'Etat pris en application du 3° de l'article L. 2143-9 ;<br/><br/> 2° De faire droit aux demandes d'accès à l'identité des tiers donneurs conformes aux modalités définies par le décret en Conseil d'Etat pris en application du même 3° ;<br/><br/> 3° De demander à l'Agence de la biomédecine la communication des données non identifiantes et de l'identité des tiers donneurs ;<br/><br/> 4° De se prononcer, à la demande d'un médecin, sur le caractère non identifiant de certaines données préalablement à leur transmission au responsable du traitement de données mentionné à l'article L. 2143-4 ;<br/><br/> 5° De recueillir et d'enregistrer l'accord des tiers donneurs qui n'étaient pas soumis aux dispositions du présent chapitre au moment de leur don pour autoriser l'accès à leurs données non identifiantes et à leur identité ainsi que la transmission de ces données à l'Agence de la biomédecine, qui les conserve conformément au même article L. 2143-4 ;<br/><br/> 6° De contacter les tiers donneurs qui n'étaient pas soumis aux dispositions du présent chapitre au moment de leur don, lorsqu'elle est saisie de demandes au titre de l'article L. 2143-5, afin de solliciter et de recueillir leur consentement à la communication de leurs données non identifiantes et de leur identité ainsi qu'à la transmission de ces données à l'Agence de la biomédecine. Afin d'assurer cette mission, la commission peut utiliser le numéro d'inscription des personnes au répertoire national d'identification des personnes physiques et consulter ce répertoire. Les conditions de cette utilisation et de cette consultation sont fixées par un décret en Conseil d'Etat pris après avis de la Commission nationale de l'informatique et des libertés. La commission est également autorisée à consulter le répertoire national inter-régimes des bénéficiaires de l'assurance maladie afin d'obtenir, par l'intermédiaire des organismes servant les prestations d'assurance maladie, l'adresse des tiers donneurs susmentionnés ;<br/><br/> 7° D'informer et d'accompagner les demandeurs et les tiers donneurs.<br/><br/> Les données relatives aux demandes mentionnées à l'article L. 2143-5 sont conservées par la commission dans un traitement de données dont elle est responsable, dans des conditions garantissant strictement leur sécurité, leur intégrité et leur confidentialité, pour une durée limitée et adéquate tenant compte des nécessités résultant de l'usage auquel ces données sont destinées, fixée par un décret en Conseil d'Etat pris après avis de la Commission nationale de l'informatique et des libertés, qui ne peut être supérieure à cent vingt ans.</p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
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LEGIARTI000043888539
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000043888254
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Chapitre III : Accès aux données non identifiantes et à l'identité du tiers donneur
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null
LEGISCTA000043888254
null
null
null
null
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre IV : Assistance médicale à la procréation &gt; Chapitre III : Accès aux données non identifiantes et à l'identité du tiers donneur
<p>Conformément au A du VII de l'article 5 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, ces dispositions entrent en vigueur le premier jour du treizième mois suivant la promulgation de la présente loi. Se reporter au VIII dudit article 5.</p><p align='justify'>Par une décision n°2023-1052 du 9 juin 2023, le Conseil constitutionnel a déclaré conforme à la Constitution la première phrase du 6° de l’article L. 2143-6 du code de la santé publique, dans sa rédaction issue de la loi n°2021-1017 du 2 août 2021 relative à la bioéthique, sous la réserve énoncée à son paragraphe 14 aux termes de laquelle ces dispositions : n’ont pas pour objet de déterminer les conditions dans lesquelles est donné le consentement et ne sauraient avoir pour effet, en cas de refus, de soumettre le tiers donneur à des demandes répétées émanant d’une même personne .</p>
null
Code de la santé publique, art. L2143-7
Code de la santé publique
La commission mentionnée à l'article L. 2143-6 est composée : 1° D'un magistrat de l'ordre judiciaire, qui la préside ; 2° D'un membre de la juridiction administrative ; 3° De quatre représentants du ministre de la justice et des ministres chargés de l'action sociale et de la santé ; 4° De quatre personnalités qualifiées choisies en raison de leurs connaissances ou de leur expérience dans le domaine de l'assistance médicale à la procréation ou des sciences humaines et sociales ; 5° De six représentants d'associations dont l'objet relève du champ d'intervention de la commission. L'écart entre le nombre de femmes et le nombre d'hommes qui la composent ne peut être supérieur à un. Chaque membre dispose d'un suppléant. En cas de partage égal des voix, celle du président est prépondérante. Les membres de la commission sont tenus à une obligation de confidentialité. La divulgation, par un membre de la commission, d'informations sur une personne ou un couple qui a fait un don de gamètes ou a consenti à l'accueil de ses embryons ou sur une personne née à la suite de ces dons est passible des sanctions prévues à l'article 511-10 du code pénal.
1,661,990,400,000
32,472,144,000,000
L2143-7
LEGIARTI000043888355
LEGIARTI000043888268
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au B du VII de l'article 5 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, ces dispositions entrent en vigueur à une date fixée par décret, et au plus tard le premier jour du treizième mois suivant la promulgation de la présente loi. Se reporter aux C, D du VII précité et au VIII dudit article 5.
1.0
2,130,706,431
null
null
null
Article
<p>La commission mentionnée à l'article L. 2143-6 est composée :<br/><br/> 1° D'un magistrat de l'ordre judiciaire, qui la préside ;<br/><br/> 2° D'un membre de la juridiction administrative ;<br/><br/> 3° De quatre représentants du ministre de la justice et des ministres chargés de l'action sociale et de la santé ;<br/><br/> 4° De quatre personnalités qualifiées choisies en raison de leurs connaissances ou de leur expérience dans le domaine de l'assistance médicale à la procréation ou des sciences humaines et sociales ;<br/><br/> 5° De six représentants d'associations dont l'objet relève du champ d'intervention de la commission.<br/><br/> L'écart entre le nombre de femmes et le nombre d'hommes qui la composent ne peut être supérieur à un.<br/><br/> Chaque membre dispose d'un suppléant.<br/><br/> En cas de partage égal des voix, celle du président est prépondérante.<br/><br/> Les membres de la commission sont tenus à une obligation de confidentialité.<br/><br/> La divulgation, par un membre de la commission, d'informations sur une personne ou un couple qui a fait un don de gamètes ou a consenti à l'accueil de ses embryons ou sur une personne née à la suite de ces dons est passible des sanctions prévues à l'article 511-10 du code pénal.</p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000043888355
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000043888254
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Chapitre III : Accès aux données non identifiantes et à l'identité du tiers donneur
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LEGISCTA000043888254
null
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null
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre IV : Assistance médicale à la procréation &gt; Chapitre III : Accès aux données non identifiantes et à l'identité du tiers donneur
<p>Conformément au B du VII de l'article 5 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, ces dispositions entrent en vigueur à une date fixée par décret, et au plus tard le premier jour du treizième mois suivant la promulgation de la présente loi. Se reporter aux C, D du VII précité et au VIII dudit article 5.</p>
null
Code de la santé publique, art. L2143-8
Code de la santé publique
L'Agence de la biomédecine est tenue de communiquer les données mentionnées à l'article L. 2143-3 à la commission, à la demande de cette dernière, pour l'exercice de ses missions mentionnées à l'article L. 2143-6.
1,661,990,400,000
32,472,144,000,000
L2143-8
LEGIARTI000043888500
LEGIARTI000043888270
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au A du VII de l'article 5 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, ces dispositions entrent en vigueur le premier jour du treizième mois suivant la promulgation de la présente loi.
1.0
2,139,095,039
null
null
null
Article
<p>L'Agence de la biomédecine est tenue de communiquer les données mentionnées à l'article L. 2143-3 à la commission, à la demande de cette dernière, pour l'exercice de ses missions mentionnées à l'article L. 2143-6.</p>
32,472,144,000,000
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IG-20231124
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LEGIARTI000043888500
LEGI
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Chapitre III : Accès aux données non identifiantes et à l'identité du tiers donneur
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LEGISCTA000043888254
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre IV : Assistance médicale à la procréation &gt; Chapitre III : Accès aux données non identifiantes et à l'identité du tiers donneur
<p>Conformément au A du VII de l'article 5 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, ces dispositions entrent en vigueur le premier jour du treizième mois suivant la promulgation de la présente loi.</p>
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Code de la santé publique, art. L2143-9
Code de la santé publique
Les modalités d'application du présent chapitre sont déterminées par un décret en Conseil d'Etat pris après avis de la Commission nationale de l'informatique et des libertés, notamment : 1° La nature des données non identifiantes mentionnées aux 1° à 6° du I de l'article L. 2143-3 ; 2° Les modalités du recueil de l'identité des enfants prévu au II du même article L. 2143-3 ; 3° La nature des pièces à joindre à la demande mentionnée à l'article L. 2143-5 ; 4° La composition et le fonctionnement de la commission mentionnée à l'article L. 2143-6.
1,628,035,200,000
32,472,144,000,000
L2143-9
LEGIARTI000043888272
LEGIARTI000043888272
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
2,143,289,343
null
null
null
Article
<p>Les modalités d'application du présent chapitre sont déterminées par un décret en Conseil d'Etat pris après avis de la Commission nationale de l'informatique et des libertés, notamment :<br/><br/> 1° La nature des données non identifiantes mentionnées aux 1° à 6° du I de l'article L. 2143-3 ;<br/><br/> 2° Les modalités du recueil de l'identité des enfants prévu au II du même article L. 2143-3 ;<br/><br/> 3° La nature des pièces à joindre à la demande mentionnée à l'article L. 2143-5 ;<br/><br/> 4° La composition et le fonctionnement de la commission mentionnée à l'article L. 2143-6. </p><p></p>
32,472,144,000,000
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IG-20231128
null
LEGIARTI000043888272
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000043888254
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Chapitre III : Accès aux données non identifiantes et à l'identité du tiers donneur
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null
LEGISCTA000043888254
null
null
null
null
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre IV : Assistance médicale à la procréation &gt; Chapitre III : Accès aux données non identifiantes et à l'identité du tiers donneur
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Code de la santé publique, art. L2151-1
Code de la santé publique
Comme il est dit au troisième alinéa de l'article 16-4 du code civil ci-après reproduit : Art. 16-4 (troisième alinéa).-Est interdite toute intervention ayant pour but de faire naître un enfant génétiquement identique à une autre personne vivante ou décédée.
1,091,836,800,000
32,472,144,000,000
L2151-1
LEGIARTI000006687452
LEGIARTI000006687450
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
42,949
null
null
null
Article
<p></p>Comme il est dit au troisième alinéa de l'article 16-4 du code civil ci-après reproduit : <p></p><p></p>Art. <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006419298&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code civil - art. 16-4 (V)'>16-4</a> (troisième alinéa).-Est interdite toute intervention ayant pour but de faire naître un enfant génétiquement identique à une autre personne vivante ou décédée.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006687451
IG-20231129
null
LEGIARTI000006687452
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171138
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Chapitre unique.
null
null
LEGISCTA000006171138
null
null
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null
null
Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé de la famille, de la mère et de l'enfant &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre V : Recherche sur l'embryon et les cellules embryonnaires &gt; Chapitre unique.
null
Code de la santé publique, art. L2151-2
Code de la santé publique
La conception in vitro d'embryon humain par fusion de gamètes ou la constitution par clonage d'embryon humain à des fins de recherche est interdite. La modification d'un embryon humain par adjonction de cellules provenant d'autres espèces est interdite.
1,628,035,200,000
32,472,144,000,000
L2151-2
LEGIARTI000043896069
LEGIARTI000006687453
AUTONOME
VIGUEUR
5.0
85,898
null
null
null
Article
<p>La conception in vitro d'embryon humain par fusion de gamètes ou la constitution par clonage d'embryon humain à des fins de recherche est interdite.</p><p>La modification d'un embryon humain par adjonction de cellules provenant d'autres espèces est interdite.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000024325606
IG-20231128
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LEGIARTI000043896069
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171138
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Chapitre unique.
null
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LEGISCTA000006171138
null
null
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre V : Recherche sur l'embryon humain, les cellules souches embryonnaires humaines et les cellules souches pluripotentes induites humaines &gt; Chapitre unique.
null
Code de la santé publique, art. L2151-3
Code de la santé publique
Un embryon humain ne peut être ni conçu, ni constitué par clonage, ni utilisé, à des fins commerciales ou industrielles.
1,091,836,800,000
32,472,144,000,000
L2151-3
LEGIARTI000006687478
LEGIARTI000006687478
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
128,847
null
null
null
Article
<p></p> Un embryon humain ne peut être ni conçu, ni constitué par clonage, ni utilisé, à des fins commerciales ou industrielles.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231124
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LEGIARTI000006687478
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171138
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Chapitre unique.
null
null
LEGISCTA000006171138
null
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé de la famille, de la mère et de l'enfant &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre V : Recherche sur l'embryon et les cellules embryonnaires &gt; Chapitre unique.
null
Code de la santé publique, art. L2151-4
Code de la santé publique
Est également interdite toute constitution par clonage d'un embryon humain à des fins thérapeutiques.
1,091,836,800,000
32,472,144,000,000
L2151-4
LEGIARTI000006687479
LEGIARTI000006687479
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
171,796
null
null
null
Article
<p></p> Est également interdite toute constitution par clonage d'un embryon humain à des fins thérapeutiques.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
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IG-20231129
null
LEGIARTI000006687479
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171138
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Chapitre unique.
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LEGISCTA000006171138
null
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé de la famille, de la mère et de l'enfant &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre V : Recherche sur l'embryon et les cellules embryonnaires &gt; Chapitre unique.
null
Code de la santé publique, art. L2151-5
Code de la santé publique
I.-Aucune recherche sur l'embryon humain ne peut être entreprise sans autorisation. Un protocole de recherche conduit sur un embryon humain ne peut être autorisé que si : 1° La pertinence scientifique de la recherche est établie ; 2° La recherche, fondamentale ou appliquée, s'inscrit dans une finalité médicale ou vise à améliorer la connaissance de la biologie humaine ; 3° En l'état des connaissances scientifiques, cette recherche ne peut être menée sans recourir à des embryons humains ; 4° Le projet et les conditions de mise en œuvre du protocole respectent les principes fondamentaux énoncés aux articles 16 à 16-8 du code civil, les principes éthiques énoncés au présent titre et ceux énoncés au titre Ier du livre II de la première partie du présent code. II.-Une recherche ne peut être menée qu'à partir d'embryons conçus in vitro dans le cadre d'une assistance médicale à la procréation qui ne font plus l'objet d'un projet parental et qui sont proposés à la recherche par le couple, le membre survivant du couple ou la femme dont ils sont issus en application du 2° du II de l'article L. 2141-4, du dernier alinéa de l'article L. 2131-4 ou de l'avant-dernier alinéa de l'article L. 2141-3. III.-Les protocoles de recherche sont autorisés par l'Agence de la biomédecine après que celle-ci a vérifié que les conditions posées aux I et II du présent article sont satisfaites. La décision de l'agence, assortie de l'avis de son conseil d'orientation, est communiquée aux ministres chargés de la santé et de la recherche, qui peuvent conjointement, dans un délai d'un mois, demander un nouvel examen du dossier ayant servi de fondement à la décision : 1° En cas de doute sur le respect des principes mentionnés au 4° du I ou sur la pertinence scientifique d'un protocole autorisé. L'agence procède à ce nouvel examen dans un délai de trente jours, durant lequel l'autorisation est suspendue. En cas de confirmation de la décision, la validation du protocole est réputée acquise ; 2° Dans l'intérêt de la santé publique ou de la recherche scientifique, lorsque le protocole a été refusé. L'agence procède à ce nouvel examen dans un délai de trente jours. En cas de confirmation de la décision, le protocole est réputé refusé. En cas de violation des prescriptions législatives et réglementaires ou de celles fixées par l'autorisation, l'agence suspend l'autorisation de la recherche ou la retire. L'agence diligente des inspections comprenant un ou plusieurs experts n'ayant aucun lien avec l'équipe de recherche, dans les conditions fixées à l'article L. 1418-2. IV.-Les embryons sur lesquels une recherche a été conduite en application du présent article ne peuvent être transférés à des fins de gestation. Il est mis fin à leur développement in vitro au plus tard le quatorzième jour qui suit leur constitution. V.-La recherche peut porter sur les causes de l'infertilité.
1,628,035,200,000
32,472,144,000,000
L2151-5
LEGIARTI000043895926
LEGIARTI000006687480
AUTONOME
VIGUEUR
5.0
214,745
null
null
null
Article
<p>I.-Aucune recherche sur l'embryon humain ne peut être entreprise sans autorisation. Un protocole de recherche conduit sur un embryon humain ne peut être autorisé que si :<br/><br/> 1° La pertinence scientifique de la recherche est établie ;<br/><br/> 2° La recherche, fondamentale ou appliquée, s'inscrit dans une finalité médicale ou vise à améliorer la connaissance de la biologie humaine ;<br/><br/> 3° En l'état des connaissances scientifiques, cette recherche ne peut être menée sans recourir à des embryons humains ;<br/><br/> 4° Le projet et les conditions de mise en œuvre du protocole respectent les principes fondamentaux énoncés aux articles 16 à 16-8 du code civil, les principes éthiques énoncés au présent titre et ceux énoncés au titre Ier du livre II de la première partie du présent code.<br/><br/> II.-Une recherche ne peut être menée qu'à partir d'embryons conçus in vitro dans le cadre d'une assistance médicale à la procréation qui ne font plus l'objet d'un projet parental et qui sont proposés à la recherche par le couple, le membre survivant du couple ou la femme dont ils sont issus en application du 2° du II de l'article L. 2141-4, du dernier alinéa de l'article L. 2131-4 ou de l'avant-dernier alinéa de l'article L. 2141-3.<br/><br/> III.-Les protocoles de recherche sont autorisés par l'Agence de la biomédecine après que celle-ci a vérifié que les conditions posées aux I et II du présent article sont satisfaites. La décision de l'agence, assortie de l'avis de son conseil d'orientation, est communiquée aux ministres chargés de la santé et de la recherche, qui peuvent conjointement, dans un délai d'un mois, demander un nouvel examen du dossier ayant servi de fondement à la décision :<br/><br/> 1° En cas de doute sur le respect des principes mentionnés au 4° du I ou sur la pertinence scientifique d'un protocole autorisé. L'agence procède à ce nouvel examen dans un délai de trente jours, durant lequel l'autorisation est suspendue. En cas de confirmation de la décision, la validation du protocole est réputée acquise ;<br/><br/> 2° Dans l'intérêt de la santé publique ou de la recherche scientifique, lorsque le protocole a été refusé. L'agence procède à ce nouvel examen dans un délai de trente jours. En cas de confirmation de la décision, le protocole est réputé refusé.<br/><br/> En cas de violation des prescriptions législatives et réglementaires ou de celles fixées par l'autorisation, l'agence suspend l'autorisation de la recherche ou la retire. L'agence diligente des inspections comprenant un ou plusieurs experts n'ayant aucun lien avec l'équipe de recherche, dans les conditions fixées à l'article L. 1418-2.<br/><br/> IV.-Les embryons sur lesquels une recherche a été conduite en application du présent article ne peuvent être transférés à des fins de gestation. Il est mis fin à leur développement in vitro au plus tard le quatorzième jour qui suit leur constitution.<br/><br/> V.-La recherche peut porter sur les causes de l'infertilité.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000031930521
MD-20240701_192111_522_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000043895926
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006171138
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Chapitre unique.
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null
LEGISCTA000006171138
null
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null
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre V : Recherche sur l'embryon humain, les cellules souches embryonnaires humaines et les cellules souches pluripotentes induites humaines &gt; Chapitre unique.
null
Code de la santé publique, art. L2151-6
Code de la santé publique
I.-Les protocoles de recherche conduits sur les cellules souches embryonnaires sont soumis à déclaration auprès de l'Agence de la biomédecine préalablement à leur mise en œuvre. II.-Une recherche sur les cellules souches embryonnaires ne peut être menée qu'à partir : 1° De cellules souches embryonnaires dérivées d'embryons, dans le cadre d'un protocole de recherche sur l'embryon autorisé en application de l'article L. 2151-5 ; 2° De cellules souches embryonnaires ayant fait l'objet d'une autorisation d'importation en application de l'article L. 2151-8. Les gamètes obtenus à partir de cellules souches embryonnaires ne peuvent en aucune façon servir à féconder un autre gamète, issu du même procédé ou recueilli par don, pour concevoir un embryon. III.-Le directeur général de l'Agence de la biomédecine s'oppose, dans un délai fixé par voie réglementaire, à la réalisation du protocole de recherche mentionné au I du présent article si la recherche fondamentale ou appliquée ne s'inscrit pas dans une finalité médicale ou ne vise pas à améliorer la connaissance de la biologie humaine, si la pertinence scientifique de la recherche n'est pas établie, si le protocole ou ses conditions de mise en œuvre ne respectent pas les principes fondamentaux énoncés aux articles 16 à 16-8 du code civil ou les principes éthiques énoncés au présent titre et au titre Ier du livre II de la première partie du présent code ou en l'absence des autorisations mentionnées au II du présent article. Lorsque le protocole mentionné au I a pour objet la différenciation des cellules souches embryonnaires en gamètes, l'obtention de modèles de développement embryonnaire in vitro ou l'insertion de ces cellules dans un embryon animal dans le but de son transfert chez la femelle, l'opposition formulée en application du premier alinéa du présent III est prise après avis public du conseil d'orientation de l'agence. A défaut d'opposition du directeur général de l'agence, la réalisation du protocole de recherche peut débuter à l'expiration du délai mentionné au même premier alinéa. IV.-Le directeur général de l'Agence de la biomédecine peut à tout moment suspendre ou interdire, après avis public du conseil d'orientation de l'agence, les recherches mentionnées au I qui ne répondent plus aux exigences mentionnées au III.
1,628,035,200,000
32,472,144,000,000
L2151-6
LEGIARTI000043895963
LEGIARTI000006687481
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
257,694
null
null
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Article
<p>I.-Les protocoles de recherche conduits sur les cellules souches embryonnaires sont soumis à déclaration auprès de l'Agence de la biomédecine préalablement à leur mise en œuvre.<br/><br/> II.-Une recherche sur les cellules souches embryonnaires ne peut être menée qu'à partir :<br/><br/> 1° De cellules souches embryonnaires dérivées d'embryons, dans le cadre d'un protocole de recherche sur l'embryon autorisé en application de l'article L. 2151-5 ;<br/><br/> 2° De cellules souches embryonnaires ayant fait l'objet d'une autorisation d'importation en application de l'article L. 2151-8.<br/><br/> Les gamètes obtenus à partir de cellules souches embryonnaires ne peuvent en aucune façon servir à féconder un autre gamète, issu du même procédé ou recueilli par don, pour concevoir un embryon.<br/><br/> III.-Le directeur général de l'Agence de la biomédecine s'oppose, dans un délai fixé par voie réglementaire, à la réalisation du protocole de recherche mentionné au I du présent article si la recherche fondamentale ou appliquée ne s'inscrit pas dans une finalité médicale ou ne vise pas à améliorer la connaissance de la biologie humaine, si la pertinence scientifique de la recherche n'est pas établie, si le protocole ou ses conditions de mise en œuvre ne respectent pas les principes fondamentaux énoncés aux articles 16 à 16-8 du code civil ou les principes éthiques énoncés au présent titre et au titre Ier du livre II de la première partie du présent code ou en l'absence des autorisations mentionnées au II du présent article.<br/><br/> Lorsque le protocole mentionné au I a pour objet la différenciation des cellules souches embryonnaires en gamètes, l'obtention de modèles de développement embryonnaire in vitro ou l'insertion de ces cellules dans un embryon animal dans le but de son transfert chez la femelle, l'opposition formulée en application du premier alinéa du présent III est prise après avis public du conseil d'orientation de l'agence.<br/><br/> A défaut d'opposition du directeur général de l'agence, la réalisation du protocole de recherche peut débuter à l'expiration du délai mentionné au même premier alinéa.<br/><br/> IV.-Le directeur général de l'Agence de la biomédecine peut à tout moment suspendre ou interdire, après avis public du conseil d'orientation de l'agence, les recherches mentionnées au I qui ne répondent plus aux exigences mentionnées au III.</p>
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LEGIARTI000024325625
IG-20231124
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LEGI
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LEGISCTA000006171138
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Chapitre unique.
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Partie législative &gt; Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte &gt; Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile &gt; Titre V : Recherche sur l'embryon humain, les cellules souches embryonnaires humaines et les cellules souches pluripotentes induites humaines &gt; Chapitre unique.
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