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+ "Transcript": "P1 : Je vais vous demander à tous sa conclusion, Éric Ciotti. EC : Je crois que c'est une réforme nécessaire. P1 : est-ce que cette réforme passera, je vais être un peu plus précise dans la demande de conclusion. EC : Ça dépend du gouvernement. Ça dépend du gouvernement. Ça dépend de l'écoute qui sera apportée aux débats parlementaires et aux propositions. Nous, cette réforme, si nous avions été élus en 2017 dans les conditions que l'on connaît face à M. Macron, cette réforme, on l'aurait faite immédiatement, de façon moins brutale, de façon plus étalée dans le temps. Parce qu'elle est indispensable, je le redis, c'est cette question qu'il faut se poser, est-ce qu'elle est nécessaire, est-ce qu'elle est responsable? Bien sûr, qu'elle sera douloureuse. Elle est trop douloureuse parce qu'elle est trop tardive. Donc il faut remettre dans la perspective de parler aux 20 millions de retraités. Il y aura 20 millions de retraités en 2035. Je pense à eux, je pense au fait qu'on a le devoir de leur servir une retraite qui soit le juste retour de l'effort qu'ils ont fourni pour notre nation. P1 : Je n'ai pas très bien compris ce soir, Eric Ciotti, si vous allez aider le gouvernement à passer cette réforme. EC : Ce n'est pas la question d'aider le gouvernement. Moi, je souhaite voter cette réforme. Je le dis, très clairement, dans un esprit de cohérence, je souhaite une réforme. Elle est indispensable. P1 : Mais elle n'est pas pour l'instant abouti à vos yeux. EC : nous avons des amendements que nous avons déposés avec Olivier Marlex, avec les 62 députés du groupe des Républicains. On a obtenu une avance essentielle. Vous l'avez dit tout à l'heure. Petite retraite, il en reste une majeure sur les carrières longues, pas plus de 43 années de cotisation. C'est clair. P2 : qui coûte un million et demi, un peu plus. Un milliard. Un milliard, pardon. P1 : Vous avez le ministre des comptes publics. C'est possible ou c'est pas possible? GA : Il y aura un débat parlemental. La première ministre l'a dit tout à l'heure. Ce qu'on souhaite, encore une fois, c'est que le système nous permet de continuer à payer la pension des retraités. Il faut que ça... Non, mais on fait un petit tour de table. Regardez, j'espère, qu'ils ont pu suivre les échanges, même si ça a été compliqué parfois. Ce qu'on a vu, je crois, dans ce débat, d'abord, c'est que on ne conteste plus du côté de l'opposition le fait qu'il faut financer notre système pour pouvoir continuer à payer les pensions. Le fait que Mme Autain n'a pas contesté le fait qu'elle voulait augmenter massivement les impôts sur les Français qui travaillent et sur. CA : Le ridicule ne tue pas, M. Attal. Plus vous parlez, plus les Français ont envie d'aller manifester. GA : Ensuite, ce que je veux dire, c'est que nous, on propose une réforme, une solution. Et je ne dis pas qu'on a la science infuse, qu'on a la vérité absolue. Il y a un débat, on en voit, entre les impôts et le fait de travailler plus longtemps. Mais on propose une réforme qui, sans augmenter les impôts, va nous permettre de garantir qu'on pourra continuer à payer les pensions de retraite dans les années à venir. Et cette réforme, on la fait pour qui? On la fait pour les Français qui travaillent, qui se lèvent tôt le matin. Et si le système s'effondre, si les pensions baissent, c'est pas un problème pour les plus riches, pour eux, ça sera un problème accessoire, ils ont accumulé du patrimoine toute leur vie. En revanche, les Français qui travaillent, leur patrimoine, c'est la retraite, la pension dont ils pourront bénéficier. Et nous, on est capables de garantir qu'on ne pourra leur verser. JB : Il y a une majorité de refus aujourd'hui qui s'est constituée dans le pays. Il y a 68%, 72% des Français qui sont opposés à cette réforme. Je dis aux Français, il y a une bataille importante qui est en train, en ce moment même, de s'engager à l'assemblée nationale. La nupes a fait le choix de bloquer. CA : Ils ne sont pas là, ils ne sont pas là et ils ne déposent pas d'amendements. Ils ne sont pas dans la Rue. JB : C'est compliqué les débats avec vous. Il faut aller en meeting et ne pas participer à des débats à ce moment-là. La nupes a fait le choix. Les Français doivent le savoir de bloquer le débat parlementaire et de faire de l'obstruction parlementaire en déposant des milliers et des milliers d'amendements. CA : Vous êtes tendu monsieur bardella. JB : Conséquence de cela. Le vendredi 17 à minuit, si cette réforme n'est pas votée de manière favorable ou défavorable à l'assemblée, le texte s'en va au u Sénat. Il y a mille et une façon de s'opposer à cette réforme que c'est une réforme triste, que c'est une réforme de défaitiste, que c'est une réforme qui abandonne tous les modèles, tous les piliers du modèle social français. P1 : Et vous y opposerez pas dans la rue mais au Parlement. JB : On abandonne la démographie, on abandonne l'emploi. C'est une réforme cynique et je dis que les Français ont raison de s'y opposer. P1 : Clémentine Autain, une conclusion courte. CA : Je vais être très courte. Oui. Je pense qu'on va gagner. Et le moyen de gagner, c'est d'amplifier la mobilisation. Et je pense que une soirée comme ce soir, elle contribue à la mobilisation parce que je pense qu'elle génère beaucoup de colère. Donc le rendez-vous, c'est mardi dans la rue, c'est samedi dans la rue, nous mènerons la bataille au Parlement. Mais je veux dire à celles et ceux qui nous regardent que seul le nombre, seul le nombre peut et doit faire reculer ce gouvernement. P1 : J'espère que cette soirée elle aura aussi servi à la compréhension de cette réforme compliquée dont les Français sont en train de s'emparer. Merci à vous tous d'avoir participé à ce débat.",
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+ "Abstractive": {
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+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti donnent leur conclusion sur la réforme des retraites. Eric Ciotti explique que la réforme est nécessaire, et qu'elle aurait du être faite plus tôt. Eric Ciotti explique que la réforme est douloureuse car elle est trop tardive, mais qu'il la votera dans un esprit de cohérence. Eric Ciotti explique qu'il souhaite que la réforme soit améliorée pour les petites retraites et les carrières longues. Gabriel Attal explique qu'il faut sauver le système des retraites, et qu'il a préféré augmenter l'âge de départ à la retraite plutôt que les impôts. Jordan Bardella explique qu'une majorité des français rejettent la réforme des retraites, et que le gouvernement abandonne la démographie et l'emploi. Clémentine Autain explique qu'avec les manifestations et la mobilisation, la réforme des retraites sera retirée, et appelle à manifester.",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti donnent leur conclusion sur la réforme des retraites. EEric Ciotti soutient la nécessité de la réforme, bien qu'il estime qu'elle aurait dû être réalisée plus tôt. Il admet que la réforme sera difficile pour les français, mais votera en faveur de celle-ci pour des raisons de cohérence. Il souhaite toutefois des amendements pour améliorer les conditions des petites retraites et des carrières longues. Gabriel Attal affirme que le système de retraite doit être sauvé et préfère augmenter l'âge de départ plutôt que d'augmenter les impôts. Jordan Bardella fait remarquer que la majorité des Français sont contre cette réforme et que le gouvernement ne tient pas compte des enjeux démographiques et d'emploi. Clémentine Autain prédit que la réforme sera retirée grâce aux manifestations et appelle à manifester pour se faire entendre. ",
6
+ "Abstractive_3": "Il s’agit de la conclusion du débat sur la réforme des retraites, et chaque participant va résumer sa pensée en quelques mots. Ciotti se dit favorable à la réforme ; elle vient néanmoins trop tard, ce qui explique son caractère douloureux. Devant l’augmentation du nombre de retraités, elle s’impose comme une nécessité pour le pays. Il termine en évoquant les amendements que son groupe dépose à l’assemblée afin d’atténuer le choc de cette réforme. Attal estime que la réforme permettra de conserver le système ; elle évite d’avoir recours à une hausse d’impôt généralisée pour financer les pensions. Bardella évoque la défiance massive des Français à l’égard de cette réforme. Il attaque ensuite la nupes, responsable du blocage politique alors que la bataille doit impérativement avoir lieu à l’assemblée nationale. Il regrette enfin que l’emploi et la démographie n’aient pas été évoqués par le gouvernement. Pour terminer, Autain juge que le débat a été satisfaisant, dans la mesure où il a pu susciter de la colère et donc de la mobilisation. Elle appelle à mener le combat non seulement dans la rue, mais aussi au Parlement."
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+ },
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "EC : Je crois que c'est une réforme nécessaire. EC : Nous, cette réforme, si nous avions été élus en 2017 dans les conditions que l'on connaît face à M. Macron, cette réforme, on l'aurait faite immédiatement, de façon moins brutale, de façon plus étalée dans le temps. EC : Elle est trop douloureuse parce qu'elle est trop tardive. EC : Je le dis, très clairement, dans un esprit de cohérence, je souhaite une réforme. EC : Petite retraite, il en reste une majeure sur les carrières longues, pas plus de 43 années de cotisation. GA : Ce qu'on souhaite, encore une fois, c'est que le système nous permet de continuer à payer la pension des retraités. GA : Ce qu'on a vu, je crois, dans ce débat, d'abord, c'est que on ne conteste plus du côté de l'opposition le fait qu'il faut financer notre système pour pouvoir continuer à payer les pensions. GA : Il y a un débat, on en voit, entre les impôts et le fait de travailler plus longtemps. GA : Mais on propose une réforme qui, sans augmenter les impôts, va nous permettre de garantir qu'on pourra continuer à payer les pensions de retraite dans les années à venir. JB : Il y a 68%, 72% des Français qui sont opposés à cette réforme. JB : On abandonne la démographie, on abandonne l'emploi. JB : C'est une réforme cynique et je dis que les Français ont raison de s'y opposer. CA : Je pense qu'on va gagner. CA : Et le moyen de gagner, c'est d'amplifier la mobilisation. CA : Donc le rendez-vous, c'est mardi dans la rue, c'est samedi dans la rue, nous mènerons la bataille au Parlement. CA : Mais je veux dire à celles et ceux qui nous regardent que seul le nombre, seul le nombre peut et doit faire reculer ce gouvernement. ",
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+ "Extractive_2": "P1 : Je vais vous demander à tous sa conclusion, Éric Ciotti. EC : Je crois que c'est une réforme nécessaire. EC : Elle est trop douloureuse parce qu'elle est trop tardive. EC : Il y aura 20 millions de retraités en 2035. EC : nous avons des amendements que nous avons déposés avec Olivier Marlex, avec les 62 députés du groupe des Républicains. GA : Ce qu'on souhaite, encore une fois, c'est que le système nous permet de continuer à payer la pension des retraités. GA : Mais on propose une réforme qui, sans augmenter les impôts, va nous permettre de garantir qu'on pourra continuer à payer les pensions de retraite dans les années à venir. JB : Il y a une majorité de refus aujourd'hui qui s'est constituée dans le pays. JB : Je dis aux Français, il y a une bataille importante qui est en train, en ce moment même, de s'engager à l'assemblée nationale. JB : La nupes a fait le choix de bloquer. JB : On abandonne la démographie, on abandonne l'emploi. CA : Et je pense que une soirée comme ce soir, elle contribue à la mobilisation parce que je pense qu'elle génère beaucoup de colère. CA : Donc le rendez-vous, c'est mardi dans la rue, c'est samedi dans la rue, nous mènerons la bataille au Parlement."
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+ "Transcript": "P2 : Et d'abord l'image du jour, le président Emmanuel Macron qui est à Kiev aujourd'hui, qui a rencontré Volodymyr Zelensky, on va voir l'image de leur accolade, voilà, Clémentine Autain, est-ce que c'était le bon moment pour y aller? CA : C'était important en tout cas que le président de la République aille à Kiev affirmer le soutien de la France au peuple ukrainien qui est agressé par Vladimir Poutine. Est-ce que c'était le bon moment? C'est une vraie question, on s'interroge en effet sur ce calendrier à quelques jours du deuxième tour de l'élection législative. Ça a été prévu de longue date, alors est-ce qu'Emmanuel Macron pensait que c'était une simple formalité que ces élections législatives? Ou alors est-ce qu'il souhaite esquiver le débat? On voit bien qu'on a du mal à avoir des débats de fonds projet contre projet avec la Macronie. Donc effectivement on peut s'interroger, mais en tout cas je ne veux pas critiquer le fait qu'Emmanuel Macron aille à Kiev, je pense qu'il aurait pu le faire bien avant. Et qu'en effet la diplomatie c'est pas simplement des coups de fil, c'est aussi des déplacements, des prises de position qui s'incarnent. P1 : Jordan Bardella, bon ou mauvais timing? JB : Mauvais timing, me semble-t-il. Je partage ce qui a été dit, je pense que depuis le début de cette guerre le chef de l'État a fait le choix de maintenir un lien diplomatique à la fois avec la Russie, à la fois avec l'Ukraine, tout en essayant une forme de conciliation et une forme de dialogue. Je pense qu'il a eu raison de le faire, j'ai beaucoup de critiques à faire au président de la République, je pense qu'il a eu raison de le faire, mais ce délai il interroge et on a un peu le sentiment que le président de la République n'aime pas les campagnes électorales. Pendant l'élection présidentielle, il nous a expliqué qu'on était en guerre et que cette guerre l'empêchait de débattre avant le premier tour de l'élection présidentielle. Nous étions effectivement en guerre, mais la France, elle, n'était pas en guerre. La France apporte son soutien à un État qui est membre de l'Europe, du continent européen, qui est attaqué par la Russie. La France tout naturellement lui apporte son soutien, mais ça n'empêche pas le président de la République de débattre du pouvoir d'achat, de la sécurité, des questions d'identité. Il n'a pas fait campagne. Et de voir le président de la République en beaucoup de Français, juste avant de prendre l'avion avec les moteurs déjà allumés sur le tarmac, nous donner deux, trois petites consignes de vote, en nous disant « dimanche, vous votez pour la République » puis terminer, bonsoir, ça interroge. Et les Français qui aujourd'hui ont de plus en plus de mal à payer leurs factures, à sortir dans les rues en sécurité, se disent « mais est-ce que ce président de la République, est-ce qu'il s'intéresse à nous? Il y a une urgence sociale dont on va parler qui est celle du pouvoir d'achat, il a été lu il y a deux mois, il n'a strictement rien fait ». P2 : Est-ce qu'il a esquivé la campagne, comme le disent Clémentine Autain et Jordan Bardella? GA : D'abord, ce que je veux dire, c'est que plus qu'une image, c'est un moment important dans cette crise ukrainienne, puisque ça a été l'occasion à la fois d'affirmer un soutien, un respect au combat que mènent les Ukrainiens pour se défendre, pour annoncer aussi des perspectives en matière de soutien militaire et d'intégration à l'Union Européenne. Et ce sur quoi je veux insister, c'est que si l'élection présidentielle avait pris une tournure différente, ce moment important n'aurait pas eu lieu. P1 : C'est-à-dire ? GA : Est-ce que les deux candidats à la présidentielle que vous souteniez, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, se sont opposés dès le début de cette crise, à ce que nous soutenions les Ukrainiens? CA : Pas du tout. JB : Pas du tout. GA : Jean-Luc Mélenchon, c'est pas opposé à ce qu'on livre des armes aux Ukrainiens au début du conflit? CA : C’est ? GA : Je vous ai pas interrompu, mais Jean-Luc Mélenchon, comme Marine Le Pen, se sont opposés à ce que nous accompagnons l'Ukraine en matière humanitaire et militaire dans ce conflit. JB : Y’as matière humanitaire et faire la guerre. GA : Je ne vais pas ressortir les votes au Parlement européen de vos délégations. CA : Allons-y. N'hésitez pas à le faire, non? GA : Je vais répondre maintenant à la deuxième question. P1 : Vous aurez la parole Clémentine autain bien évidemment. GA : C'était important que le président de la République s'y rende, et ce qu'on ne voyait pas sur les photos qui ont été diffusées, c'est qu'il n'y ait pas allé seul. Il y allait en coordination européenne avec le chancelier Scholtz et avec le président du Conseil Draghi. C'était très important que ça se fasse en coordination européenne. Vous savez quand vous choisissez un déplacement avec trois chefs d'État. Vous ne choisissez pas tout seul la date. Et ne vous en déplaise, le monde continue de tourner et la vie continue de se dérouler chez nos voisins européens malgré les élections législatives. Mais je pense que c'était important. Et pour finir et répondre à ce que disait Jordan Bardella quand il parle, des questions de pouvoir d'achat, des questions de sécurité, qui sont évidemment de vrais sujets. JB : On l’a vu avec le stade de France. GA : Et on va en débattre. Agir pour la résolution de ce conflit. On n'y est pas encore, c'est sûr. Mais en tout cas, on met beaucoup d'énergie pour y arriver. Agir pour la résolution de ce conflit, c'est aussi agir pour le pouvoir d'achat des Français qui subissent une inflation parce qu'il y a ce conflit. C'est aussi agir pour notre sécurité collective qui est aujourd'hui menacée par une guerre. JB : Quand Vous prenez un embargo sur le pétrole, vous agissez pour le pouvoir d'achat des Français ? GA : On agit pour la fin de cette guerre. On agit pour mettre le plus de pression économique possible sur Vladimir Poutine et diplomatique pour que cette guerre finisse par lui coûter tellement cher qu'il soit contraint de renoncer. Et dans le même temps, nous équipons les Ukrainiens pour leur permettre de se défendre. On n'y est pas encore à la sortie de cette guerre. Mais ce dont je suis persuadé, c'est que c'est la bonne stratégie pour à un moment arriver à une sortie diplomatique. Aucun des candidats que vous ne souteniez ne poussait pour cette stratégie. Il poussait pour que nous ne soutenions pas les Ukrainiens face à l'agression russe. P1 : Clémentine Autain ? CA : C'est faux. J'ai envie de dire dans les heures qui ont suivi l'agression par Vladimir Poutine de l'Ukraine, Jean-Luc Mélenchon en particulier a fait un communiqué de presse extrêmement clair en expliquant qu'il y avait un agresseur et un agressé. Le débat auquel vous faites référence c'est le débat sur l'armement des Ukrainiens. Parce que c'est une question qui est une question accordée le complexe. Nécessairement complexe. Parce que nous ne voulions pas être cobelligérants et que nous devons secourir le peuple qui est aujourd'hui agressé. Donc c'est une question complexe. Quant au vote au Parlement européen c'est assez agaçant, je le dis d'emblée parce que je pense qu'au cours du débat ça va revenir plusieurs fois malheureusement. C'est qu'il y a un nombre d'erreurs, de falsifications de nos positions qui sont dites tous les jours sur les antennes depuis maintenant des semaines et ça commence à être fatiguant. Le dernier vote au Parlement européen sur le paquet justement d'aide à l'Ukraine notre délégation, et là je ne parle pas simplement de tout le monde au sein de la nupes mais même de la délégation de la France insoumise a voté. GA : Vous parlez du dernier vote, c'est sûr qu'au bout d'un moment avec la pression aussi je pense de l'électeur qui ne comprenait pas ce choix. Le rapport qui a été présenté en septembre 2021 avant qu'on rentre dans cette phase de la guerre sur la dénonciation des violences et des atteintes au droit de l'homme en Russie. Votre délégation, les députés insoumis qu'est-ce qu'ils ont voté? Ils ont voté contre ce rapport. La résolution sur l'aide financière à l'Ukraine en février 2022 votre délégation elle n'a pas voté contre cette fois-ci elle s'est abstenue. Le rapport qui condamne le déploiement militaire russe à la frontière de l'Ukraine en février 2022 vous avez voté contre. Non mais c'est factuel j'ai été voir les votes. Donc voilà, je le dis simplement. CA : Nous avons un temps de parole contraint, je ne vais pas utiliser mon temps de parole sur ce temps de sujet à répondre à ce que dit M. Attal. Je ne dis pas que c'est pas un sujet important je dis que là en l'occurrence il s'agit de désigner une majorité à l'Assemblée nationale avec un premier ministre dont le pouvoir sur les questions des affaires étrangères vous le savez dans la 5e République et plutôt dévolu au président de la République. Oui il y aura des choses à discuter avec le président de la République effectivement et on y viendra sur le débat européen, et nous assumerons en tout cas le gouvernement avec Jean-Luc Mélenchon assumera les désaccords avec le président de la République pour pouvoir appliquer un certain nombre de mesures et désobéir s'il le faut aux règles contraignantes de l'Union européenne si elle nous semble défavorable. P1 : On va reparler tout ça ce soir évidemment. CA : Voilà mais je voudrais que nos temps de paroles permettent de clarifier sur le fond des enjeux. JB : Notre boussole à tous est évidemment la recherche de la paix et de faire en sorte qu'il n'y ait aucun des deux Etats qui se sentent humiliés pour faire en sorte qu'un jour ils puissent y avoir un dialogue et au moins un lien diplomatique entre les deux Etats. Je suis parfaitement d'accord là-dessus. Ce que je veux juste te dire par là c'est que ceux qui demandent des efforts, et moi j'entendais l'autre jour au Parlement européen la présidente de la Commission européenne dire je vais demander au peuple européen nous allons demander au peuple européen de faire encore plus d'efforts. Mais voyez vous lorsque l’on parle de l'embargo sur le pétrole, vous pénalisez les automobilistes français et il y a beaucoup de français dans notre pays qui aujourd'hui voient exploser les prix des carburants et qui ne peuvent pas faire des efforts supplémentaires, et qui savent pertinemment que dans les prochains mois le carburant va continuer d'augmenter et que les embargos sur le pétrole vont accélérer la hausse des tarifs des carburants. P1 : Le carburant est l'un des thèmes très précis qui arrive dans une seconde. JB : Mais je veux juste dire une dernière chose. évidemment qu'il faut prendre des sanctions contre les décideurs de guerre contre les dirigeants russes qui décident de cette guerre, mais il faut quand même souligner que les sanctions énergétiques, énergétiques, ne fonctionnent pas aujourd'hui parce qu'en vérité 75% des pays du monde continuent à avoir des relations commerciales avec la Russie, et donc les matières premières qui ne sont pas vendues à l'Europe sont vendues à l'Inde, à la chine, à l’égypte. à partir du moment où les sanctions deviennent plus dures pour le peuple français que pour la Russie qui continue de s'enrichir puisque le rouble est un niveau historiquement haut alors il faut peut-être changer de méthode.",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la situation en Ukraine. Le présentateur débute en demandant si le président qui est parti à kiev est parti au bon moment. Clémentine Autain répnd que c'est important que le président de la république aille à kiev pour affirmer le soutien de la france. Clémentine Autain explique aussi que le calendrier de ce déplacement à quelques jours du deuxième tour des élections législative pose question et empêche le débat. Jordan Bardella explique que le timing est mauvais. Jordan Bardella explique que la stratégie de créer un lien avec l'ukraine et la russie est le bon. Jordan Bardella déplore cependant l'absence du président dans les débats. Gabriel Attal explique que c'est très important pour affirmer le soutien de la france, et qu'il ne pouvait pas faire autrement car le déplacement se fait avec d'autres présidents. Gabriel attal attaque ensuite Jean Luc Mélenchon et Marine le pen qui ont votés contre les sanctions contre la Russie. Clémentine Autain explique que les votes négatif s'expliquait par la volonté de ne pas entrer en co bélligérence. Jordan Bardella explique que ces votes négatifs viennent de la punition subies par les français au résultat de ces sanctions.",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la situation en Ukraine. Les trois candidats débutent en parlant du départ impromptu d'Emmanuel Macron en période de législative. Ils s'accordent tous sur le fait que ce départ est une bénéfique et montre le soutien de la france à l'Ukraine, mais Clémentine Autain et Jordan Bardella déplorent le départ du président en période de législative, qui empêche les débats. Les candidats débattent ensuite des sanctions. Gabriel Attal expliquent que les sanctions ont pour but de finir la guerre le plus rapidement possible, Jordan Bardella explique que ces sanctions pèsent plus sur le peuple français que sur les russes.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Bardella et Attal débattent du conflit ukrainien. Autain commence par saluer le voyage du Président à Kiev et son soutien à l’Ukraine. Cependant, elle pense que Macron profite de la situation pour être loin de la France et donc éviter le débat. Bardella est d’accord. Selon lui, Macron devrait davantage discuter des questions liées au pouvoir d'achat, à la sécurité et à l’identité. Attal rappelle que c’est un déplacement important. Il accuse ses rivaux de ne pas avoir soutenu l’Ukraine au début de la crise, ce que Bardella et Autain contestent. Attal continue en rappelant que le Président s’est rendu en Ukraine avec ses homologues européens ; il ne pouvait donc choisir la date comme il le souhaitait. Il précise enfin que résoudre la crise ukrainienne, c’est lutter contre l’inflation, conséquence du conflit. Autain explique que son mouvement soutient l’aide à l’Ukraine mais pas l’envoi d’armes pour ne pas être cobelligérant. Attal la critique car son mouvement n’a pas voté les résolutions en faveur de l’Ukraine au parlement européen. Autain botte en touche car selon elle ce n’est pas le moment de débattre de la question des votes au parlement. Bardella termine en critiquant les sanctions européennes qui pénalisent le peuple français, en particulier les sanctions sur le pétrole, lesquelles sont en plus inefficaces ; il convient donc pour Bardella de changer de méthode."
7
+ },
8
+ "Extractive": {
9
+ "Extractive_1": "P2 : Et d'abord l'image du jour, le président Emmanuel Macron qui est à Kiev aujourd'hui, qui a rencontré Volodymyr Zelensky, on va voir l'image de leur accolade, voilà, Clémentine Autain, est-ce que c'était le bon moment pour y aller? CA : C'était important en tout cas que le président de la République aille à Kiev affirmer le soutien de la France au peuple ukrainien qui est agressé par Vladimir Poutine. CA : C'est une vraie question, on s'interroge en effet sur ce calendrier à quelques jours du deuxième tour de l'élection législative. CA : Donc effectivement on peut s'interroger, mais en tout cas je ne veux pas critiquer le fait qu'Emmanuel Macron aille à Kiev, je pense qu'il aurait pu le faire bien avant. JB : Mauvais timing, me semble-t-il. JB : Je partage ce qui a été dit, je pense que depuis le début de cette guerre le chef de l'État a fait le choix de maintenir un lien diplomatique à la fois avec la Russie, à la fois avec l'Ukraine, tout en essayant une forme de conciliation et une forme de dialogue. JB : La France tout naturellement lui apporte son soutien, mais ça n'empêche pas le président de la République de débattre du pouvoir d'achat, de la sécurité, des questions d'identité. GA : D'abord, ce que je veux dire, c'est que plus qu'une image, c'est un moment important dans cette crise ukrainienne, puisque ça a été l'occasion à la fois d'affirmer un soutien, un respect au combat que mènent les Ukrainiens pour se défendre, pour annoncer aussi des perspectives en matière de soutien militaire et d'intégration à l'Union Européenne. GA : Est-ce que les deux candidats à la présidentielle que vous souteniez, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, se sont opposés dès le début de cette crise, à ce que nous soutenions les Ukrainiens? GA : Je vous ai pas interrompu, mais Jean-Luc Mélenchon, comme Marine Le Pen, se sont opposés à ce que nous accompagnons l'Ukraine en matière humanitaire et militaire dans ce conflit. JB : Y’as matière humanitaire et faire la guerre. GA : Agir pour la résolution de ce conflit, c'est aussi agir pour le pouvoir d'achat des Français qui subissent une inflation parce qu'il y a ce conflit. JB : Quand Vous prenez un embargo sur le pétrole, vous agissez pour le pouvoir d'achat des Français ? CA : Le dernier vote au Parlement européen sur le paquet justement d'aide à l'Ukraine notre délégation, et là je ne parle pas simplement de tout le monde au sein de la nupes mais même de la délégation de la France insoumise a voté. JB : Notre boussole à tous est évidemment la recherche de la paix et de faire en sorte qu'il n'y ait aucun des deux Etats qui se sentent humiliés pour faire en sorte qu'un jour ils puissent y avoir un dialogue et au moins un lien diplomatique entre les deux Etats. JB : évidemment qu'il faut prendre des sanctions contre les décideurs de guerre contre les dirigeants russes qui décident de cette guerre, mais il faut quand même souligner que les sanctions énergétiques, énergétiques, ne fonctionnent pas aujourd'hui parce qu'en vérité 75% des pays du monde continuent à avoir des relations commerciales avec la Russie, et donc les matières premières qui ne sont pas vendues à l'Europe sont vendues à l'Inde, à la chine, à l’égypte. ",
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+ "Extractive_2": "CA : C'était important en tout cas que le président de la République aille à Kiev affirmer le soutien de la France au peuple ukrainien qui est agressé par Vladimir Poutine. CA : C'est une vraie question, on s'interroge en effet sur ce calendrier à quelques jours du deuxième tour de l'élection législative. JB : Je pense qu'il a eu raison de le faire, j'ai beaucoup de critiques à faire au président de la République, je pense qu'il a eu raison de le faire, mais ce délai il interroge et on a un peu le sentiment que le président de la République n'aime pas les campagnes électorales. JB : La France tout naturellement lui apporte son soutien, mais ça n'empêche pas le président de la République de débattre du pouvoir d'achat, de la sécurité, des questions d'identité. JB : Il n'a pas fait campagne. GA : D'abord, ce que je veux dire, c'est que plus qu'une image, c'est un moment important dans cette crise ukrainienne, puisque ça a été l'occasion à la fois d'affirmer un soutien, un respect au combat que mènent les Ukrainiens pour se défendre, pour annoncer aussi des perspectives en matière de soutien militaire et d'intégration à l'Union Européenne. GA : Je vous ai pas interrompu, mais Jean-Luc Mélenchon, comme Marine Le Pen, se sont opposés à ce que nous accompagnons l'Ukraine en matière humanitaire et militaire dans ce conflit. GA : Agir pour la résolution de ce conflit, c'est aussi agir pour le pouvoir d'achat des Français qui subissent une inflation parce qu'il y a ce conflit. GA : On agit pour mettre le plus de pression économique possible sur Vladimir Poutine et diplomatique pour que cette guerre finisse par lui coûter tellement cher qu'il soit contraint de renoncer. CA : J'ai envie de dire dans les heures qui ont suivi l'agression par Vladimir Poutine de l'Ukraine, Jean-Luc Mélenchon en particulier a fait un communiqué de presse extrêmement clair en expliquant qu'il y avait un agresseur et un agressé. CA : Parce que nous ne voulions pas être cobelligérants et que nous devons secourir le peuple qui est aujourd'hui agressé. GA : La résolution sur l'aide financière à l'Ukraine en février 2022 votre délégation elle n'a pas voté contre cette fois-ci elle s'est abstenue. GA : Le rapport qui condamne le déploiement militaire russe à la frontière de l'Ukraine en février 2022 vous avez voté contre. CA : Je ne dis pas que c'est pas un sujet important je dis que là en l'occurrence il s'agit de désigner une majorité à l'Assemblée nationale avec un premier ministre dont le pouvoir sur les questions des affaires étrangères vous le savez dans la 5e République et plutôt dévolu au président de la République. JB : Notre boussole à tous est évidemment la recherche de la paix et de faire en sorte qu'il n'y ait aucun des deux Etats qui se sentent humiliés pour faire en sorte qu'un jour ils puissent y avoir un dialogue et au moins un lien diplomatique entre les deux Etats. JB : à partir du moment où les sanctions deviennent plus dures pour le peuple français que pour la Russie qui continue de s'enrichir puisque le rouble est un niveau historiquement haut alors il faut peut-être changer de méthode."
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+ "Transcript": "P1 : L'autre question de l'actualité qui s'impose dans ce débat ce soir c'est évidemment la canicule les 40 degrés ont été dépassés aujourd'hui pour la première fois de l'année, 12 départements sont ce soir en alerte rouge c'est la canicule la plus précoce jamais constatée en France quelle est Jordan Bardella une fois l'élection de dimanche passée la première mesure à prendre ? GA : Ce qui se passe avec cette canicule, c’est qu’elle nous rappelle une chose importante c'est que quand on parle du réchauffement climatique, on ne parle pas seulement de l'impact qu'il aura sur les générations à venir, on parle de l'impact qu'il a déjà sur les populations aujourd'hui. On le voit avec la chaleur, on le voit avec l'impact en termes de troubles asthmatiques chez nos enfants, chez nos personnes âgées. On le voit avec la sécheresse chez nos agriculteurs et donc ça rappelle l'urgence qu'il y a à agir. Nous avons fixé un objectif que je veux rappeler c'est être le premier grand pays au monde à sortir des énergies fossiles, sortir du gas, sortir du pétrole, du charbon, ça ne sera pas du jour au lendemain mais c'est possible si on investit massivement. C'est l'urgence qu'on a d'ores et déjà enclenché qu'on veut poursuivre. On a investi massivement dans le nucléaire et dans les énergies renouvelables, on veut continuer. J'ai face à moi deux personnalités politiques qui soutiennent des candidats à la présidentielle qui nous expliquent qu'on pourrait se priver soit du nucléaire pour madame Autain, soit des énergies renouvelables pour monsieur Bardella, alors qu'on sait qu'on a besoin des deux. On a besoin des deux pour avancer pour être capable d'électrifier nos usages et pour être capable de sortir de ces énergies fossiles. Et donc c'est ça notre stratégie c'est ça ce sur quoi on veut continuer à avancer comme on a commencé à avancer sur l'équipement des Français en véhicules électriques. Un million de Français qui ont pu changer de véhicule grâce à nos primes et dans notre programme on propose la mise en place d'un véhicule électrique en leasing à moins de 100 euros par mois pour des Français qui peuvent pas se payer une voiture électrique mais qui ont besoin d'une voiture pour aller travailler. On avance sur la rénovation énergétique des logements 700 000 logements l'an dernier qui ont pu être rénovés, isolés terminement grâce à ma prime rénove qui a été mise en place. CA : N’importe quoi. CA : Si madame autain, c'est le cas. Il faut continuer à agir massivement en investissant massivement et c'est ce que nous faisons. P2 : c'était votre réponse Gabriel Attal, on va donner la parole aussi à Clémentine Autain, quelle serait pour vous la première mesure à prendre ? CA : Il y a deux niveaux de mesures. Il y a les mesures immédiates d’urgence car on va être de plus en plus confrontés à ces vagues de canicule, il faut savoir que par exemple chez les jeunes générations ceux qui naissent là dans les années 2020, ils vont connaître probablement 7 fois plus d'épisodes de canicule que ce que nous avons connu. Pareil pour la sécheresse et les inondations, 2 fois plus pour les générations qui naissent aujourd'hui. Donc le défi il est déjà là et nous sommes terriblement en retard. Le gouvernement a été, je le rappelle condamné 2 fois pour inaction climatique donc il y a les grands discours, ce qu'on peut faire quand il y a des cop21 etc et puis la réalité des politiques publiques qui sont menées. Or les politiques publiques pour les avoir suivis à l'Assemblée nationale depuis 5 ans, elles sont marquées par l'incapacité à changer en profondeur notre modèle de développement, c'est à dire qu'il faut pas simplement une mesure dans un coin, bien sûr qu'il y a des mesures phares, il faut arrêter de subventionner les énergies fossiles, mais il faut investir dans la transition de notre modèle de développement. ça veut dire très concrètement les passoires thermiques que vous en parliez je suis désolée, la prime rénove n'a pas permis de rénover les 700 000 passoires thermiques, mais il faut investir dans. GA : Déjà elle sont rénovées mais en plus elles seront interdites à la location en 2028 suite à la convention citoyenne pour le climat. C'est dans la loi climat qui a été votée au Parlement. CA : Voilà typiquement la façon dont gouverne la Macronie, c'est à dire que le président de la République fait un outil participatif, la convention climat, qui émet des propositions qui sont immédiatement mises à la poubelle. GA : La division part 2 du rythme d'artificialisation des sols, la fin des vols intérieurs quand il y a une alternative en train à moins de 2h30, tout ce qui a été porté. CA : Alors pourquoi êtes-vous condamnés pour une action climatique ? GA : Vous avez dit que le gouvernement était condamné pour action climatique, ce n'est pas le gouvernement, c'est l'état français pour une période qui couvre avant 2017, période à laquelle ceux avec qui vous êtes alliés aujourd'hui dans votre coalition nupes étaient au gouvernement, c'est-à-dire les partis socialistes et les verts. CA : Vous ne pouvez pas comparer la nupes, c'est-à-dire l'alliance avec la proposition de Jean-Luc Mélenchon premier ministre, et qui en effet rassemble toutes les formations de gauche, avec ce qui a été fait sous le quinquennat Hollande. Que les choses soient absolument claires. GA : Je constate qu’il y a des parties politiques et des personnalités politiques qui étaient en responsabilité. CA : Je vais vous offrir le programme de 600 propositions. GA : Moi aussi j'ai eu des responsabilités CA : je vais vous offrir le programme des 650 propositions que à mon avis vous n'avez pas lues de la nupes. Il y a la 650 propositions, et le programme là n'a strictement rien à voir avec le bilan de l'ère Hollande, je reviens quand même sur le climat puisque nous voulons c'est la planification écologique concrète, c'est-à-dire d'anticiper les changements aussi bien dans le bâtiment que dans le développement des transports en commun, c'est-à-dire que c'est un ensemble de mesures qui doit nous permettre de nous prémunir de toutes ces crises qui sont là devant nous. P1 : Jordan bardella ? JB : D'abord je pense que le défi climatique est peut-être l'un des plus grands défis qui va se poser à notre génération. P1 : Vous avez dit le renouvelable ça ne marche pas. JB : Je vais vous répondre. Tous les rapports du GIEC, que d'ailleurs tout le monde devrait lire nous disent d'une part que nous sommes rentrés dans la décennie critique et s'agissant des canicules qu’a partir de 2050 on devrait subir une fois tous les deux années un épisode caniculaire similaire à celui qu'on a vécu en France en 2003 et qui a abouti à des morts. Nous n'avons pas de planète de rechange, ce qui crée aujourd'hui les conditions d'un dégâts sur l'environnement et de dégâts planétaires c'est ce modèle économique qui est basé sur fabrication de produits en Chine, à l'Est, en Asie une consommation en Europe et un recyclage en Afrique. Et ce grand déménagement du monde c'est la cause, l'une des causes l'une des responsabilités humaines dans ces rapports du GIEC qui nous alertent sur notre futur. Je pense qu’il faut changer de modèle économique, il faut faire le localisme, il faut développer les circuits courts, il faut développer la proximité, il faut faire le patriotisme économique, il faut faire en sorte que plus vous allez vous fournir près du territoire près de votre ville près de votre métropole moins le produit est cher. C'est l'inverse de ce qu'il faut faire aujourd'hui, et nous défendons notamment une loi de patriotisme économique qui permet à l'ensemble des TPE/PME d'avoir dans la commande publique un avantage. Aujourd’hui par exemple dans la restauration collective 75% du beurre est d'origine importée, et le Haut conseil pour le climat nous dit quoi ? Il nous dit que la moitié des émissions de gaz à effet de serre de la France est liée à nos importations, donc vous pourrez voter toutes les subventions au twingo électrique que vous voulez, il n'y a aucun problème là-dessus, mais tant qu'on continuera ce modèle économique qui vise à aller chercher très très loin pour consommer sur place, alors on continuera de faire du mal. Juste un chiffre si vous me permettez, juste un élément, Il y a 60 000 super tankers qui traversent la planète, un seul super tanker c'est l'équivalent en termes de particules fines émises de l'intégralité du parc automobile français. Donc je dirais que l'automobiliste français, la famille française qui font partie des pays les plus propres au monde a finalement très peu de responsabilité là-dedans donc il faut évidemment le prendre en compte, mais pas de solutions apocalyptiques. P1 : Et vous nous offrez la transition pour la suite. GA : Il a cité un exemple il a cité un exemple qui est celui de l'importation des véhicules électriques, on a obtenu dans ce quinquennat l'ouverture en France de 2 gigas factories de véhicules électriques notamment à Douvrin ce qui va nous permettre de bénéficier d'une filière complète de véhicules électriques 100% françaises, et donc ça répond précisément à ce que vous évoquez vous avez la cité pour la relocalisation, on relocalise en permanence grâce au plan de relance des activités en France. Vous avez des entreprises qui le relocalisent des activités en France.",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent des mesures écologiques à mettre en place. Gabriel Attal explique que son gouvernement a investit dans le nucléaire et les énergies renouvelables. Gabriel Attal explique que ses adversaires supportent des candidats qui ne veulent pas utiliser à la foi le nucléaire et les énergies renouvelables. Gabriel Attal continue en expliquant que son gouvernement a mis en place des mesures pour aider les français à s'équiper de véhicules électriques, ainsi qu'à rénover sept cent milles logements. Clémentine Autain répond qu'il faut créer des mesures d'urgence, et des mesures de fonds pour la transition écologique, comme l'arrêt des subventions des énergies fossiles. Jordan Bardella explique que les dégâts sur l'environnement sont produits par le modèle économique basé sur dese échanges globaux. Jordan Bardella explique qu'il souhaite favoriser le localisme et le patriotisme économique.",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella parlent des mesures écologique à mettre en place. Gabriel attal débute en rappelant que le réchauffement climatique impact déjà les français et accuse Jordan Bardella et Clémentine Autain de supporter des candidats qui ne veulent pas utiliser les énergies renouvelables et le nucléaire à la foi. Gabriell attal explique que son gouvernement a déjà mis en place plusieurs méthodes pour combattre le réchauffement climatique, notemment pour aider les gens à acheter des voitures électriques, ou à rénover les passoires thermiques. Clémentine Autain quant à elle fait la différences entre les mesures d'urgences à mettre en place, et les mesures pour assurer la transition écologique, comme l'arrêt des subventions des énergies fossiles. Jordan Bardella explique que le réchauffement climatique vient de l'économie de marché globale, et explique qu'il faut faire du patriotisme économique.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Attal et Bardella discutent de la question écologique. Attal commence par rappeler que les conséquences du réchauffement se font déjà sentir et que le gouvernement a investi à la fois dans le nucléaire et dans les renouvelables. Il explique les avancées du quinquennat concernant le déploiement des véhicules électriques et la rénovation des logements. Autain conteste l’action du gouvernement, en particulier le nombre de logements rénovés. Elle précise que le gouvernement a été condamné deux fois pour inaction climatique. Selon elle, il faut changer de modèle et cesser de financer les énergies fossiles. Attal répond alors que la condamnation concerne l’Etat et non le gouvernement, rendant donc responsable Hollande, prédécesseur de Macron. Autain explique alors que le programme de Mélenchon n’a rien à voir avec la politique de Hollande. Puis intervient Bardella : pour lui, le souci vient avant tout du libre échange ; il faut donc privilégier la production locale, les circuits courts et le protectionnisme. Bardelle défend notamment un avantage pour les TPE/PME dans la commande publique. Selon lui, les Français, et notamment les automobilistes ne sont pas les responsables de la crise climatique. Attal rebondit sur ces propos en mentionnant que des relocalisations ont lieu."
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+ "Extractive_1": "P1 : L'autre question de l'actualité qui s'impose dans ce débat ce soir c'est évidemment la canicule les 40 degrés ont été dépassés aujourd'hui pour la première fois de l'année, 12 départements sont ce soir en alerte rouge c'est la canicule la plus précoce jamais constatée en France quelle est Jordan Bardella une fois l'élection de dimanche passée la première mesure à prendre ? GA : Ce qui se passe avec cette canicule, c’est qu’elle nous rappelle une chose importante c'est que quand on parle du réchauffement climatique, on ne parle pas seulement de l'impact qu'il aura sur les générations à venir, on parle de l'impact qu'il a déjà sur les populations aujourd'hui. GA : Nous avons fixé un objectif que je veux rappeler c'est être le premier grand pays au monde à sortir des énergies fossiles, sortir du gas, sortir du pétrole, du charbon, ça ne sera pas du jour au lendemain mais c'est possible si on investit massivement. GA : J'ai face à moi deux personnalités politiques qui soutiennent des candidats à la présidentielle qui nous expliquent qu'on pourrait se priver soit du nucléaire pour madame Autain, soit des énergies renouvelables pour monsieur Bardella, alors qu'on sait qu'on a besoin des deux. CA : Il y a les mesures immédiates d’urgence car on va être de plus en plus confrontés à ces vagues de canicule, il faut savoir que par exemple chez les jeunes générations ceux qui naissent là dans les années 2020, ils vont connaître probablement 7 fois plus d'épisodes de canicule que ce que nous avons connu. CA : Or les politiques publiques pour les avoir suivis à l'Assemblée nationale depuis 5 ans, elles sont marquées par l'incapacité à changer en profondeur notre modèle de développement, c'est à dire qu'il faut pas simplement une mesure dans un coin, bien sûr qu'il y a des mesures phares, il faut arrêter de subventionner les énergies fossiles, mais il faut investir dans la transition de notre modèle de développement. GA : La division part 2 du rythme d'artificialisation des sols, la fin des vols intérieurs quand il y a une alternative en train à moins de 2h30, tout ce qui a été porté. GA : Vous avez dit que le gouvernement était condamné pour action climatique, ce n'est pas le gouvernement, c'est l'état français pour une période qui couvre avant 2017, période à laquelle ceux avec qui vous êtes alliés aujourd'hui dans votre coalition nupes étaient au gouvernement, c'est-à-dire les partis socialistes et les verts. JB : Nous n'avons pas de planète de rechange, ce qui crée aujourd'hui les conditions d'un dégâts sur l'environnement et de dégâts planétaires c'est ce modèle économique qui est basé sur fabrication de produits en Chine, à l'Est, en Asie une consommation en Europe et un recyclage en Afrique. JB : Je pense qu’il faut changer de modèle économique, il faut faire le localisme, il faut développer les circuits courts, il faut développer la proximité, il faut faire le patriotisme économique, il faut faire en sorte que plus vous allez vous fournir près du territoire près de votre ville près de votre métropole moins le produit est cher. ",
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+ "Extractive_2": "GA : Ce qui se passe avec cette canicule, c’est qu’elle nous rappelle une chose importante c'est que quand on parle du réchauffement climatique, on ne parle pas seulement de l'impact qu'il aura sur les générations à venir, on parle de l'impact qu'il a déjà sur les populations aujourd'hui. GA : Nous avons fixé un objectif que je veux rappeler c'est être le premier grand pays au monde à sortir des énergies fossiles, sortir du gas, sortir du pétrole, du charbon, ça ne sera pas du jour au lendemain mais c'est possible si on investit massivement. GA : J'ai face à moi deux personnalités politiques qui soutiennent des candidats à la présidentielle qui nous expliquent qu'on pourrait se priver soit du nucléaire pour madame Autain, soit des énergies renouvelables pour monsieur Bardella, alors qu'on sait qu'on a besoin des deux. CA : Or les politiques publiques pour les avoir suivis à l'Assemblée nationale depuis 5 ans, elles sont marquées par l'incapacité à changer en profondeur notre modèle de développement, c'est à dire qu'il faut pas simplement une mesure dans un coin, bien sûr qu'il y a des mesures phares, il faut arrêter de subventionner les énergies fossiles, mais il faut investir dans la transition de notre modèle de développement. GA : La division part 2 du rythme d'artificialisation des sols, la fin des vols intérieurs quand il y a une alternative en train à moins de 2h30, tout ce qui a été porté. CA : Il y a la 650 propositions, et le programme là n'a strictement rien à voir avec le bilan de l'ère Hollande, je reviens quand même sur le climat puisque nous voulons c'est la planification écologique concrète, c'est-à-dire d'anticiper les changements aussi bien dans le bâtiment que dans le développement des transports en commun, c'est-à-dire que c'est un ensemble de mesures qui doit nous permettre de nous prémunir de toutes ces crises qui sont là devant nous. JB : Je pense qu’il faut changer de modèle économique, il faut faire le localisme, il faut développer les circuits courts, il faut développer la proximité, il faut faire le patriotisme économique, il faut faire en sorte que plus vous allez vous fournir près du territoire près de votre ville près de votre métropole moins le produit est cher. JB : C'est l'inverse de ce qu'il faut faire aujourd'hui, et nous défendons notamment une loi de patriotisme économique qui permet à l'ensemble des TPE/PME d'avoir dans la commande publique un avantage JB : Donc je dirais que l'automobiliste français, la famille française qui font partie des pays les plus propres au monde a finalement très peu de responsabilité là-dedans donc il faut évidemment le prendre en compte, mais pas de solutions apocalyptiques. GA : Vous avez des entreprises qui le relocalisent des activités en France. "
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+ "Transcript": "P2 : C'était le premier grand thème de cette émission, c'est maintenant ça a été un thème de friction ces derniers jours, quelle mesure pour protéger le pouvoir d'achat des français ? Parlons justement des carburants, la hausse des prix des carburants se poursuit au-delà de 2 euros, on sait bien que la ristourne de 18 centimes par litre en vigueur aujourd'hui ne sera pas éternelle Gabriel Attal, que proposez-vous pour la suite? GA : D'abord merci de rappeler qu'on a beaucoup agi pour limiter l'envoler des prix dans notre pays il y a aujourd'hui une inflation qui est élevée trop élevée en France, au-dessus de 5% mais qui reste la plus faible de la zone euro. Je rappelle qu'en moyenne dans la zone euro c'est plus de 8% d'inflation avec des prix de l'électricité, du gaz du carburant qui se sont envolés. on a dès le mois de novembre dernier 2021, bloqué les prix du gaz, bloqué les prix de l'électricité, ce qui fait que contrairement à ce que nous voyons autour de nous, notamment en Espagne et en Italie, ou encore en Allemagne, il n'y a pas eu d'envolée de la facture d'électricité puisque les prix ont été bloqués. On a mis en place des mesures avec notamment la ristourne carburant que vous évoquez, à laquelle va succéder un dispositif de soutien encore plus massif et ciblé pour ce qu'on appelle, j'aime pas trop ce terme les gros rouleurs, mais on pourrait dire les gros bosseurs, c'est-à-dire ceux qui doivent utiliser leur voiture pour aller travailler, faire un certain nombre de kilomètres, et ont une rémunération qui fait que l'augmentation du prix de l'essence ça les impacte énormément dans leur pouvoir d'achat. Et donc on est en train de construire avec Bruno Le Maire ce dispositif qui sera présenté dans la loi pouvoir d'achat que nous présentons. P1 : ça c'est votre mesure, Jordan Bardella votre mesure, par exemple les 18 centimes dont on parlait à l'instant, vous les maintenez ? JB : écoutez sur les carburants il y a 60% de taxes, donc on peut si vous voulez donner de la main droite, pour reprendre le double de la main gauche, mais ça ne fonctionne pas. Si on est amené encore aujourd'hui au mois de juin à parler du pouvoir d'achat alors que ça a été le sujet central que Marine Le Pen a imposé dans le débat public durant la campagne présidentielle, dix mois après le début de la campagne présidentielle, et même à l'issue de la campagne présidentielle avec un président qui a été réélu et qui aurait pu ces deux derniers mois agir, c'est bien que la question n'a pas été réglée il y a une étude de l’IPSOS hier qui est sortie et qui rappelle que la moitié des Français est aujourd’hui à dix euros près lorsqu’elle fait ses courses. Nous proposons nous 4 grandes mesures, la première grande mesure c'est la baisse de la TVA de 20% à 5,5% sur l'énergie, l'électricité, le gaz, le fuel on baisse la TVA de 20 à 5,5%, c'est en train de devenir aujourd'hui se chauffer comme se déplacer un produit de luxe. Pour nous ça devrait être un bien de première nécessité. Deuxième mesure d'urgence un panier de 100 produits de première nécessité qui soit totalement exempté de TVA, le riz, les couches pour bébé, les pâtes, les produits hygiéniques pour les femmes, on sort complètement la TVA tant que l'inflation sera d'un point supérieur à la croissance. Troisièmement on réindexe les pensions de retrait sur l'inflation, parce que depuis 2013 les pensions de retrait sont sous indexés, désindexés de l'inflation, merci Emmanuel Macron qui avant d'être président était ministre de l'économie, et enfin il faut évidemment augmenter les salaires, parce que tout augmente sauf les salaires, et nous souhaitons notamment passer un deal gagnant-gagnant avec les chefs d'entreprise, vous augmentez de 10% tous vos salaires, ces dix pourcents sont exemptés de charges. Il y a tellement de charges aujourd'hui sur les chefs d'entreprise il y a tellement de normes sur les chefs d'entreprise qu'ils n'ont plus aucune marge de manœuvre, donc les dispositifs qui ont été pris par le gouvernement ne sont pas des dispositifs pérennes et je pense que vous n'entendez pas la souffrance des Français. Il y a des millions de Français aujourd'hui qui ne peuvent plus acheter du bio, qui sont contraints de limiter leur déplacement, qui se déplacent uniquement pour aller travailler et qui le week-end ne peuvent plus sortir parce que le coût de la vie est devenu trop important, et je vais vous dire, il y a 3 fois depuis 1960 où le pouvoir d'achat a baissé. En 1960, en 2013, avec les mesures de François Hollande, et cette année avec Emmanuel Macron. Donc vos mesures ont été profondément inefficaces et vous avez même menti Monsieur Lemaire je me rappelle au mois de janvier avait indiqué que les tarifs réglementés l'électricité n'augmenterait pas, les élections étant passées on a appris évidemment que tout cela allait augmenter. Quand à la France Insoumise, là c'est le Venezuela la démagogie. Donc moi je dis aux Français si vous voulez agir pour le pouvoir d'achat, mettez un bulletin de votre RN dans l’urne ce dimanche GA : D’abord Jordan Bardella dit, Emmanuel Macron n'a pas réglé de problèmes de l'inflation. Vous êtes député européen, vous êtes régulièrement en lien avec vos collègues d'autres pays européens, vous voyez bien que c'est un problème qui est mondial. Partout dans le monde il y a cette inflation qui est liée à la fois à la reprise économique post-COVID, et ensuite au conflit ukainien. Et nous sommes en France dans la zone euro le pays où l'inflation est la moins élevée, parce qu'on agit. Je veux juste réagir parce qu'on parlait de la question du carburant, et Jordan Bardella a élargi, donc je veux élargir aussi, nous avons une loi sur le pouvoir d'achat qui est prête à être votée après les élections législatives, qui prévoit que les pensions de nos retraités seront revalorisées de 4% dès le mois de juillet. JB : Donc pas du montant de l'inflation. GA : Elles ont déjà été augmentée d'1,2% au mois de janvier. JB : Donc vous pendant 5 ans vous désindexez les pensions de retraite et à 3 jours des élections, vous vous dites si on réindexait les pensions de retraite par l'inflation. GA : L'inflation aujourd'hui est de 5,2%, les pensions des retraités ont été augmentées en janvier d'1,2%, nous augmentons de 4%, ça fait 5,2% avec les 2 revalorisations. Il y a des mesures de pouvoir d'achat pour les Français qui travaillent avec des baisses d'impôts, la suppression de la redevance audiovisuelle en garantissant bien sûr l'indépendance et les moyens du service public, des mesures pour les travailleurs indépendants, les commerçants, les artisans, les agriculteurs qui sont au niveau du SMIC gagneront 550€ de plus par an grâce aux baisses de cotisation. En face de ça vous avez des projets d'augmentation d'impôts, vous avez un projet celui notamment de la Nupes qui écrit noir sur blanc qui vont augmenter massivement les impôts sur les Français, et notamment sur les classes moyennes. Et je pense que les Français qui nous écoutent ou qui nous regardent doivent être inquiets quand ils lisent ce programme parce que la réalité c'est que nous on s'engage à pas les augmenter, c'est qu'on va continuer à les baisser. P1 : Clémentine Autin vous avez le temps de lui répondre. CA : Alors nous avons un projet qui est la ligne Sparadrap. Je parle du pouvoir d'achat je viendrai sur les impôts. Parceque si à chaque fois qu'il raconte un mensonge sur le programme de la Nupes il faut commencer par ça. GA : Expliquez-nous que c'est pas un mensonge. CA : Mais si c'est un mensonge vous parlez de la fiscalité, on veut faire 14 tranches, vous parlez pas que de l'impôt sur le revenu, moi je vous parle de ça, 14 tranches que nous voulons faire d'impôt, qui fait que tous ceux qui vont gagner moins de 4000 euros par personne vont sortir gagnants de ce nouveau système. Donc je vois pas de quoi vous parlez. GA : Vous supprimez la caution familiale et le caution conjugale. CA : Vous c'est du Sparadrap. M. Bardella tout ce qu'il veut faire c'est en fait enlever de l'argent des caisses de l'Etat, puisque à chaque fois il s'agit de supprimer. Nous ce qu'on veut c'est faire payer les profiteurs de crise, c'est-à-dire taxer à la source là où justement pendant la crise Covid alors que nous avons la crise Covid alors que nous avons la guerre en Ukraine, on a des opérateurs comme Total qui sont capables d'engranger des profits historiques jusqu'à reverser 8 milliards de dividendes tout récemment pendant que à la pompe vous avez des gens qui ont besoin de 100 euros pour faire le plein. C'est inacceptable. à aucun moment vous n'entendez ni chez M. Attal ni chez M. Bardella le fait que nous avons la nécessité de récupérer cet argent-là. Et les surtaxes que nous voulons ce sont des surtaxes qui sont déjà mises en œuvre, vous parliez tout à l'heure de l'Italie, de l'Espagne, ou du Royaume-Uni, tout récemment et bien voilà trois pays qui ont décidé de voter une surtaxe pour les opérateurs pétroliers. Et donc c'est possible, c'est possible de les taxer. Donc ça c'est la première chose c'est faire payer les profits qui permet de faire rentrer de l'argent dans les caisses de l'État. Ensuite ce que nous voulons c'est bloquer les prix, nous l'avons dit, nous le redisons c'est très facile à faire c'est même un décret puisque l'article L410-2 du code du commerce nous permet de le faire, Emmanuel Macron l'avait fait au moment du gel hydroalcoolique et des masques, ça a déjà été fait en 1991 par Rocard donc on bloque les prix des produits de première nécessité. L'alimentation parce que la crise elle touche l'essence on en parle beaucoup, mais elle touche aussi l'alimentation, c'est à dire vraiment ce dont les français ont le plus besoin et en particulier les plus pauvres. Regardez la différence de la hausse des prix de l'inflation. Prenez le paquet de pâtes le paquet de pâtes, sur un an il a globalement augmenté de 15%, mais le paquet de pâtes premier prix lui a augmenté de 44%, c'est un double scandale, c'est un double scandale et on sait aujourd'hui que dans les hypermarchés par exemple les bouteilles d'huile quand vous y allez vous ne pouvez pas prendre 5 bouteilles d'huile parce que les gens prennent les bouteilles de peur que l'inflation soit encore plus grande, parce que les hypermarchés vous disent vous n'en prenez que deux. Donc je dis faire payer, taxer les dividendes, bloquer les prix et ensuite augmenter les salaires donc le SMIC, plus 15% ce qui le porte immédiatement à 1 500€, augmenter les minimas sociaux pour que personne, je dis bien personne. P1 : Vous êtes pas si loin du programme de Jordan Bardella. JB : Combien ça vous coûte de faire tout ça. Parce que là c'est le c'est les spéculoos tout ça à un coût quand même. La baisse de la TVA c'est concret. CA : Alors monsieur Bardella, je vais offrir le programme à monsieur Attal et je vais inviter monsieur Bardella à regarder notre programme précisément chiffré, y compris avec les outils de la banque de France donc c'est très sérieux, et nous avons une balance sur 5 ans entre les recettes, parce que vous ce que vous oubliez à chaque fois c'est comment on fait rentrer de l'argent dans les caisses de l'Etat. JB : pourquoi vous croyez que les chefs d'entreprise sont contre la hausse du smic ? CA : On peut pas mettre sur un même plan. JB : 97% des gens qui créent l'emploi en France sont des patrons de TPE PME il y en a beaucoup qui gagne beaucoup moins que leur salarié, donc je suis pas contre dogmatiquement la hausse du smic mais. CA : Tout à l'heure vous parlez d'augmenter les salaires. JB : Mais bien sûr mais avec ma mesure, on augmente de 10%, on propose aux chefs d'entreprise d'augmenter, on les incite à augmenter 10% les salaires, et ces 10% sont exonérés de cotisations patronales. Votre hausse du smic ce sont les chefs d'entreprise qui vont la payer parce que c'est tout autant d'augmentation de charges que eux vont devoir payer alors qu'ils n'arrivent déjà plus à faire face. CA : Alors on est absolument pas d'accord sur ça, c'est à dire qu'il faut faire en sorte que les grandes entreprises qui quand même embauchent considérablement dans notre pays. Donc vous avez quand même une série d'entreprises qui ont les moyens, si elles arrêtent de reverser des dividendes, et si même on posait comme principe que quand on reverse des dividendes on ne peut pas en reverser proportionnellement plus que ce qu'on reverse aux salariés, à ceux qui travaillent, parceque je crois que ceux qui au fond défendent la valeur travail aujourd'hui, c'est nous, profondément, parce qu'on est pour que le travail rémunère. Donc ça c'est la première chose et la deuxième, les TPE, les PME ça nous a pas échappé, mais elles ont un autre sujet c'est le carnet de commande, hors quand vous avez des salaires comprimés de la majorité des Français, de ceux dont les dépenses sont des dépenses qu'on ne met pas en près dans un coin, qu'on ne met pas pour accumuler du patrimoine, mais qu'on dépense justement pour de la consommation qui répond aux besoins, et bien les petites entreprises et les moyennes entreprises elles ont besoin que ces carnet de commande soient augmentés. Donc là aussi c’est gagnants gagnants et ensuite. P1 : Clémentine autain vous êtes entrain de vous échapper au niveau du temps de parole. CA : Il faut regarder dans le détail il faut regarder dans le détail comment compenser pour les TPE et les PME pour que cette augmentation du SMIC permette des augmentations. GA : Je vous repose la même question, on est un couple de classe moyenne inférieure comme on dit, qui gagne 4000€ à deux, on va dire que une personne gagne 2800€ et l'autre gagne 1200€, ils ont deux enfants, ils ont aujourd'hui grâce au quotient conjugal et au quotient familial une baisse d'impôts de l'ordre de 3000€ par an. Vous supprimez le quotient conjugal et le quotient familial, comment est-ce que vous expliquez que leurs impôts n’augmentent pas ? CA : C'est très technique en fait, le quotient familial je voudrais pas qu'on perde du temps. Il y a un nombre de Français qui ne paient pas d'impôts donc ils ne sont pas concernés. GA : Je parle de ceux qui travaillent et paient moi. CA : Oui mais moi je suis en train de vous dire que déjà on est en train d'évacuer de la discussion, on va avoir là bien sûr. GA : Je vous pose une question sur ce sujet c'est important aussi les Français qui nous regardent qui travaillent, qui paient des impôts. CA : Je vous dis que le quotient familial n'a un impact que pour ceux qui paient des impôts. Vous avez beaucoup de Français parmi les plus pauvres et les plus impactés puisqu'on parlait du pouvoir d'achat sont des gens qui ne paient pas d'impôts parcequ’il ne gagnent pas assez. Si vous ouvrez le débat sur le quotient familial, qui est un débat que je connais bien parce que je suis militante féministe, c'est que le problème que ça pose c'est quand vous avez un enfant, quand vous gagnez beaucoup d'argent, vous avez une proportionnalité qui vous est déduite en fonction de votre enfant. Vous avez un enfant, vous avez une part mais. GA : Juste comment vous faites pour ce couple, je vous ai donné un exemple. CA : Mais parce que vous avez d'autres moyens, la progressivité des quatorze tranches et l'allocation à l'enfant. Et vous avez l'allocation à l'enfant donc on change de système, je pense que c'est assez complexe, c'est technique. Sauf que vous voyez bien quand vous gagnez plus d'argent ça vous diminue plus les impôts que quand vous gagnez moins d’argent, donc c’est un système qui n'est pas juste. Je réponds je suis en train de répondre. C'est pas un système qui est juste du point de vue de la justice sociale, de la justice fiscale, puisque quand vous êtes riche vous avez une déduction qui est plus grande que quand vous avez moins d'argent. GA : Le couple dont je vous parle est-ce que vous le considérez comme riche? CA : Mais non. ",
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+ "Abstractive": {
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+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent du pouvoir d'achat des français. Gabriel Attal débute en expliquant que la france a su garder une inflation plus faible que le reste de l'europe, à l'aide des blocage du prix du gaz et de l'électricité et la réduction du prix du carburant. Jordan Bardella explique vouloir mettre en place quatre grande mesures, la baisse de la tva de vingt à cinq virgule cinq pourcent sur l'énergie, le blocage des prix sur un panier de cent produits de première nécessité, la réindexation des pensions de retraite sur l'inflation, et l'augmentation des salaires, en supprimant les charges sur les augmentations à échelle de 10% d'augmentation. Gabriel Attal explique qu'il souhaite aussi augmenter de 4% les pensions de retraite pour atteindre le taux de l'inflation. Gabriel Attal explique que la nupes souhaite augmenter les impôts. Clémentine autain défend son programme en expliquant qu'elle souhaite créer de nouvelles tranches d'impôt sur le revenu, et que tous ceux qui gagnent moins de 4000 euros s'en sortent gagnants. Clémentine Autain souhaite aussi taxer les super profits et les grands opérateurs pétroliers. Clémentine autain souhaite aussi le blocage des prix, la taxation des dividentes, et l'augmentation du SMIC de 15%. Jordan Bardella explique que l'augmentation du smic est trop couteuse aux chefs de PME. Clémentine Autain explique que les PME auront un carnet de commande mieux rempli grâce aux autres réformes de la france insoumise. Clémentine autain explique qu'elle souhaite supprimer le quotient familial qu'elle considère comme injuste, car elle baisse les impôts d'un taux fixe, avantageant les gens qui sont plus riches et qui paient plus d'impôts.",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent du pouvoir d'achat. Gabriel Attal rappelle que la france subit une inflation plus basse que les autres pays européen, justifiant cela par les choix de son gouvernement, comme le blocage du prix du gaz ainsi que de la ristourne sur le prix du carburant. Pour le pouvoir d'achat, Jordan Bardella propose quatre mesures, la baisse de la TVA sur les carburants de 20 à 5.5%, le blocage des prix de cent produits de première nécessité, la réindexation des retraites sur l'inflation, et l'exonération des charges patronales sur toute augmentation de 10% du salaire des salariés. Gabriel Attal rappel que son gouvernement augmente les pensions des retraites pour suivre l'inflation et supprime la redevance audiovisuelle. De son côté Clémentine Autain explique vouloir taxer les dividendes, augmenter le smic de 15%, bloquer les prix alimentaires, et taxer les opérateurs pétroliers. Clémentine Autain explique aussi que son parti supprime le quotient familial qui est une aide injuste qui favorise les plus riches.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Bardella et Autain débattent de la question du pouvoir d’achat. Attal commence par rappeler que les mesures du Président ont permises d’avoir l’inflation la plus faible de la zone euro (5 % contre plus de 8% en moyenne). Il explique que les prix de l’énergie ont été bloqués fin 2021 et que l’État a subventionné l’essence. Bardella pense que la mesure sur l’essence est inutile car les prix à la pompe sont surtout constitués de taxes. Il propose quatre grandes mesures pour soutenir le pouvoir d’achat : la baisse de la TVA sur l’énergie, la suppression de la TVA sur 100 produits de première nécessité, l’indexation des pensions de retraite sur l’inflation, et la suppression des cotisations patronales en cas d’augmentation salariale de 10 %. Attal lui répond que les pensions ont déjà été augmentées, mais c’est insuffisant pour Bardella. Autain quant à elle pense qu’Attal propose trop eu de choses et que Bardella n’a pas les moyens de financer les mesures évoquées. Selon elle, il faut taxer les super profits, bloquer les prix et augmenter le SMIC de plus de 15 %. Bardella pense que les petites entreprises ne pourront pas assumer une telle hausse du SMIC. Autain suggère alors une possible compensation pour les TPE et PME."
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "P2 : C'était le premier grand thème de cette émission, c'est maintenant ça a été un thème de friction ces derniers jours, quelle mesure pour protéger le pouvoir d'achat des français ? GA : D'abord merci de rappeler qu'on a beaucoup agi pour limiter l'envoler des prix dans notre pays il y a aujourd'hui une inflation qui est élevée trop élevée en France, au-dessus de 5% mais qui reste la plus faible de la zone euro. GA : On a dès le mois de novembre dernier 2021, bloqué les prix du gaz, bloqué les prix de l'électricité, ce qui fait que contrairement à ce que nous voyons autour de nous, notamment en Espagne et en Italie, ou encore en Allemagne, il n'y a pas eu d'envolée de la facture d'électricité puisque les prix ont été bloqués. GA : On a mis en place des mesures avec notamment la ristourne carburant que vous évoquez, à laquelle va succéder un dispositif de soutien encore plus massif et ciblé pour ce qu'on appelle, j'aime pas trop ce terme les gros rouleurs, mais on pourrait dire les gros bosseurs, c'est-à-dire ceux qui doivent utiliser leur voiture pour aller travailler, faire un certain nombre de kilomètres, et ont une rémunération qui fait que l'augmentation du prix de l'essence ça les impacte énormément dans leur pouvoir d'achat. JB : écoutez sur les carburants il y a 60% de taxes, donc on peut si vous voulez donner de la main droite, pour reprendre le double de la main gauche, mais ça ne fonctionne pas. JB : Nous proposons nous 4 grandes mesures, la première grande mesure c'est la baisse de la TVA de 20% à 5,5% sur l'énergie, l'électricité, le gaz, le fuel on baisse la TVA de 20 à 5,5%, c'est en train de devenir aujourd'hui se chauffer comme se déplacer un produit de luxe. JB : Deuxième mesure d'urgence un panier de 100 produits de première nécessité qui soit totalement exempté de TVA, le riz, les couches pour bébé, les pâtes, les produits hygiéniques pour les femmes, on sort complètement la TVA tant que l'inflation sera d'un point supérieur à la croissance. JB : Troisièmement on réindexe les pensions de retrait sur l'inflation, parce que depuis 2013 les pensions de retrait sont sous indexés, désindexés de l'inflation, merci Emmanuel Macron qui avant d'être président était ministre de l'économie, et enfin il faut évidemment augmenter les salaires, parce que tout augmente sauf les salaires, et nous souhaitons notamment passer un deal gagnant-gagnant avec les chefs d'entreprise, vous augmentez de 10% tous vos salaires, ces dix pourcents sont exemptés de charges. JB : Il y a 3 fois depuis 1960 où le pouvoir d'achat a baissé. JB : En 1960, en 2013, avec les mesures de François Hollande, et cette année avec Emmanuel Macron. GA : Je veux juste réagir parce qu'on parlait de la question du carburant, et Jordan Bardella a élargi, donc je veux élargir aussi, nous avons une loi sur le pouvoir d'achat qui est prête à être votée après les élections législatives, qui prévoit que les pensions de nos retraités seront revalorisées de 4% dès le mois de juillet. GA : Il y a des mesures de pouvoir d'achat pour les Français qui travaillent avec des baisses d'impôts, la suppression de la redevance audiovisuelle en garantissant bien sûr l'indépendance et les moyens du service public, des mesures pour les travailleurs indépendants, les commerçants, les artisans, les agriculteurs qui sont au niveau du SMIC gagneront 550€ de plus par an grâce aux baisses de cotisation. GA : En face de ça vous avez des projets d'augmentation d'impôts, vous avez un projet celui notamment de la Nupes qui écrit noir sur blanc qui vont augmenter massivement les impôts sur les Français, et notamment sur les classes moyennes. CA : Mais si c'est un mensonge vous parlez de la fiscalité, on veut faire 14 tranches, vous parlez pas que de l'impôt sur le revenu, moi je vous parle de ça, 14 tranches que nous voulons faire d'impôt, qui fait que tous ceux qui vont gagner moins de 4000 euros par personne vont sortir gagnants de ce nouveau système. CA : Nous ce qu'on veut c'est faire payer les profiteurs de crise, c'est-à-dire taxer à la source là où justement pendant la crise Covid alors que nous avons la crise Covid alors que nous avons la guerre en Ukraine, on a des opérateurs comme Total qui sont capables d'engranger des profits historiques jusqu'à reverser 8 milliards de dividendes tout récemment pendant que à la pompe vous avez des gens qui ont besoin de 100 euros pour faire le plein. CA : Et les surtaxes que nous voulons ce sont des surtaxes qui sont déjà mises en œuvre, vous parliez tout à l'heure de l'Italie, de l'Espagne, ou du Royaume-Uni, tout récemment et bien voilà trois pays qui ont décidé de voter une surtaxe pour les opérateurs pétroliers. CA : Ensuite ce que nous voulons c'est bloquer les prix, nous l'avons dit, nous le redisons c'est très facile à faire c'est même un décret puisque l'article L410-2 du code du commerce nous permet de le faire, Emmanuel Macron l'avait fait au moment du gel hydroalcoolique et des masques, ça a déjà été fait en 1991 par Rocard donc on bloque les prix des produits de première nécessité. CA : Donc je dis faire payer, taxer les dividendes, bloquer les prix et ensuite augmenter les salaires donc le SMIC, plus 15% ce qui le porte immédiatement à 1 500€, augmenter les minimas sociaux pour que personne, je dis bien personne. CA : Donc ça c'est la première chose et la deuxième, les TPE, les PME ça nous a pas échappé, mais elles ont un autre sujet c'est le carnet de commande, hors quand vous avez des salaires comprimés de la majorité des Français, de ceux dont les dépenses sont des dépenses qu'on ne met pas en près dans un coin, qu'on ne met pas pour accumuler du patrimoine, mais qu'on dépense justement pour de la consommation qui répond aux besoins, et bien les petites entreprises et les moyennes entreprises elles ont besoin que ces carnet de commande soient augmentés. GA : Vous supprimez le quotient conjugal et le quotient familial, comment est-ce que vous expliquez que leurs impôts n’augmentent pas ? CA : Je vous dis que le quotient familial n'a un impact que pour ceux qui paient des impôts. CA : Vous avez beaucoup de Français parmi les plus pauvres et les plus impactés puisqu'on parlait du pouvoir d'achat sont des gens qui ne paient pas d'impôts parcequ’il ne gagnent pas assez. CA : Sauf que vous voyez bien quand vous gagnez plus d'argent ça vous diminue plus les impôts que quand vous gagnez moins d’argent, donc c’est un système qui n'est pas juste. ",
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+ "Extractive_2": "GA : D'abord merci de rappeler qu'on a beaucoup agi pour limiter l'envoler des prix dans notre pays il y a aujourd'hui une inflation qui est élevée trop élevée en France, au-dessus de 5% mais qui reste la plus faible de la zone euro. JB : écoutez sur les carburants il y a 60% de taxes, donc on peut si vous voulez donner de la main droite, pour reprendre le double de la main gauche, mais ça ne fonctionne pas. JB : Nous proposons nous 4 grandes mesures, la première grande mesure c'est la baisse de la TVA de 20% à 5,5% sur l'énergie, l'électricité, le gaz, le fuel on baisse la TVA de 20 à 5,5%, c'est en train de devenir aujourd'hui se chauffer comme se déplacer un produit de luxe. JB : Deuxième mesure d'urgence un panier de 100 produits de première nécessité qui soit totalement exempté de TVA, le riz, les couches pour bébé, les pâtes, les produits hygiéniques pour les femmes, on sort complètement la TVA tant que l'inflation sera d'un point supérieur à la croissance. JB : Troisièmement on réindexe les pensions de retrait sur l'inflation, parce que depuis 2013 les pensions de retrait sont sous indexés, désindexés de l'inflation, merci Emmanuel Macron qui avant d'être président était ministre de l'économie, et enfin il faut évidemment augmenter les salaires, parce que tout augmente sauf les salaires, et nous souhaitons notamment passer un deal gagnant-gagnant avec les chefs d'entreprise, vous augmentez de 10% tous vos salaires, ces dix pourcents sont exemptés de charges. GA : Il y a des mesures de pouvoir d'achat pour les Français qui travaillent avec des baisses d'impôts, la suppression de la redevance audiovisuelle en garantissant bien sûr l'indépendance et les moyens du service public, des mesures pour les travailleurs indépendants, les commerçants, les artisans, les agriculteurs qui sont au niveau du SMIC gagneront 550€ de plus par an grâce aux baisses de cotisation. CA : Nous ce qu'on veut c'est faire payer les profiteurs de crise, c'est-à-dire taxer à la source là où justement pendant la crise Covid alors que nous avons la crise Covid alors que nous avons la guerre en Ukraine, on a des opérateurs comme Total qui sont capables d'engranger des profits historiques jusqu'à reverser 8 milliards de dividendes tout récemment pendant que à la pompe vous avez des gens qui ont besoin de 100 euros pour faire le plein. CA : Ensuite ce que nous voulons c'est bloquer les prix, nous l'avons dit, nous le redisons c'est très facile à faire c'est même un décret puisque l'article L410-2 du code du commerce nous permet de le faire, Emmanuel Macron l'avait fait au moment du gel hydroalcoolique et des masques, ça a déjà été fait en 1991 par Rocard donc on bloque les prix des produits de première nécessité. CA : Donc je dis faire payer, taxer les dividendes, bloquer les prix et ensuite augmenter les salaires donc le SMIC, plus 15% ce qui le porte immédiatement à 1 500€, augmenter les minimas sociaux pour que personne, je dis bien personne. JB : Votre hausse du smic ce sont les chefs d'entreprise qui vont la payer parce que c'est tout autant d'augmentation de charges que eux vont devoir payer alors qu'ils n'arrivent déjà plus à faire face. CA : Il faut regarder dans le détail il faut regarder dans le détail comment compenser pour les TPE et les PME pour que cette augmentation du SMIC permette des augmentations."
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+ "Transcript": "P1 : Sujet important pour ceux qui nous regardent ce soir, les retraites. Question très simple: quelle réforme des retraites à partir de lundi si vous êtes au pouvoir Jordan Bardella ? JB : je pense que la retraite c'est pas simplement de la compta, je pense que c'est pas juste de la comptabilité, c'est une vision qu'on a de l'homme. Lorsque les français entendent puisque d'ailleurs c'est la seule mesure sur laquelle il s'est présenté durant l’élection présidentielle, Emmanuel Macron qui veut faire travailler les français jusqu'à 65 ans, ils se disent mais comment je vais faire, ne serait-ce qu'aujourd'hui pour aller jusqu'à 62 ans et 8 mois à l'issue de la réforme touraine. Je pense que les français ont le droit, les français qui travaillent durs, les français qui font des métiers manuels, les français qui commencent très tôt dans des conditions pénibles, ont le droit de partir à la retraite, alors s'ils commencent à travailler entre 17 et 20 ans, à 60 ans avec un départ à l'âge légal de 60 ans avec 40 annuités. Et au delà il y a une progressivité qui se met en place jusqu'à 62 ans et un statu quo. Mais les français perçoivent la brutalité de votre projet, et la brutalité de cette mesure comme une injustice. Je vais même vous dire qu'il y a un français sur deux, qui quand il arrive à la retraite arrive au chômage, donc en vérité la retraite à 65 ans ça consiste à faire cotiser plus longtemps des chômeurs, donc à baisser, in fine le niveau de retraite, parce que quand vous cotisez votre retraite et que vous ne travaillez pas, évidemment que le niveau de votre retraite il est moindre. Et puis il faut garantir des pensions de retraite à 1000€. 1000€ garantie avec derrière l'ensemble des baisses de taxes que nous souhaitons faire notamment sur l'énergie, parce qu'il y a des retraités dans notre pays qui vivent voyez-vous avec 8€ par jour, et qui sont parfois son contraint, soit de sauter des repas, soit de travailler alors qu’ils sont à la retraite. Moi la semaine dernière j'étais dans le nord de la Gironde j'ai rencontré un couple de viticulteurs, et ce couple de viticulteurs avec qui nous parlions du travail saisonnier vous savez qu'ils ont de plus en plus de mal à trouver des travailleurs saisonniers, m’on dit, nous nos travailleurs saisonniers ce sont des retraités, ce sont des gens qui ont 62, 63 64, 65 ans et qui, parce que le niveau de retraite est trop bas, parce que le gouvernement a aussi désindexé les pensions de retraite de l'inflation, parce que le reste à charge sur la facture de gaz ou d'électricité est trop important nous n'arrivons plus à vivre et nous sommes contraints de recommencer à travailler. Donc votre modèle il est profondément injuste, il est profondément brutal, et peut-être que juste après on aura l'occasion de parler du nombre d'annuités. P2 : Et d'abord Gabriel Attal va vous répondre. JB : Oui la retraite on a déjà eu ce débat et j'ai toujours pas ma réponse. P1 : Vous l'aurez peut-être ce soir. GA : La retraite c'est un temps important de la vie, et on veut que nos retraités puissent vivre plus dignement dans de meilleures conditions leur retraite, ça implique je l'ai dit tout à l'heure de revaloriser dès le mois de juillet les retraites de 4%, ça implique comme on le propose dans notre programme d'avoir deux heures en plus par semaine d'aide à domicile financée, ça implique comme on le propose aussi dans notre programme de mettre en place une aide à l'adaptation du logement pour les personnes âgées qui peuvent pas forcément financer la transformation d'une baignoire en douche, l'installation d'une rampe sur un escalier, on financera 70% des travaux pour des retraités qui ne peuvent pas financer cela. Tout ça implique des dépenses, et la vraie différence entre vous et nous, c'est que nous nous assumons de dire comment nous allons financer ces dépenses. Oui, qu'il y a une part d'effort. Parce que vous vous expliquez à tout le monde on va vous faire des cadeaux, vous allez avoir des plus grandes retraites et en même temps partir plus tôt, on va dépenser plein d'argent ici, plein d'argent là, etc. Vous mettez en petit les augmentations d'impôts dans votre programme comme je les ai relevé tout à l'heure, mais c'est important de les mettre en avant. CA : Non non la taxation du capital c’est en gros. GA : Pardon, je vous ai pas interrompu. CA : Si, si, plusieurs fois d’ailleurs. GA : On va mettre en place une réforme d'abord très progressivement sur 10 ans. On va la concerter avec les partenaires sociaux, et il y aura dans cette réforme on a eu l'occasion de le dire à de très nombreuses reprises pendant la présidentielle, des mécanismes qui garantiront qu'une personne qui a commencé à travailler très jeune, qu'une personne qui a eu un métier pénible, puisse partir avant les autres, évidemment, avant, bien avant 65 ans. Un maçon ou une aide soignante ne partira pas à la retraite à 65 ans dans notre système, évidemment qu'elle partira et qu'elle continuera à partir beaucoup plus tôt de la même manière qu'il y a aujourd'hui un âge anticipé de départ. JB : Je peut vous donner un exemple. GA : On assume de dire les réformes que nous ferons on n'a pas de projet caché contrairement à. JB : Si, c'est de faire bosser plus longtemps un ouvrier qu'un cadre. Donc 65 ans on en a déjà parlé ensemble, mais c'est bien qu'on rafraîchisse un peu la mémoire de ceux qui nous regardent. 65 ans avec 43 annuités, vous êtes ouvriers vous commencez à travailler à 21 ans, vous rentrez sur le marché du travail par exemple à 21 ans. il vous faut donc 44 annuités pour pouvoir partir à l'âge de départ légal de 65 ans. Quand vous êtes un cadre par exemple à travailler chez McKinsey, vous rentrez sur le marché du travail à 22 ans après un bac +5. Il vous faut donc 43 annuités pour arriver à 65 ans. Ce qui veut donc dire que dans votre modèle qui ne tient absolument pas la route en plus d'être injuste et brutal, un ouvrier va devoir cotiser plus longtemps qu'un cadre de la finance, ou qu'un cadre d'une grande boîte. Je n'ai rien contre les cadres, mais il est parfaitement normal qu'un ouvrier qui travaille tôt, dur, qui n'a pas la chance comme nous de travailler dans des bureaux qui sont climatisés durant l'été, qui sont chauffés en hiver, il a le droit à partir à la retraite en bonne santé sans avoir le dos cassé et les bras cassés. Et surtout même pour les femmes, parce que l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays elle stagne notamment pour les femmes depuis 10 ans. P1 : Gabriel Attal vous répond sur cet exemple la. GA : Il pose une question à laquelle je viens de répondre, puisque j'ai dit moi même qu'un ouvrier comme vous le dites qui a travaillé dur, qui a eu un métier pénible, il partira avant 65 ans. Infirmière vous avez aussi des conditions de pénibilité. Nous on croit aussi à la démocratie sociale, aux partenaires sociaux, on va construire avec cette réforme et on va voir avec quelles sont les conditions de pénibilité dont il faut tenir compte, et encore une fois je veux dire. JB : Avec Emmanuel Macron si vous rentrez sur le marché du travail comme ouvrier à 21 ans, vous allez donc devoir cotiser plus longtemps que si vous avez la chance d'être diplômé, d'avoir un environnement plutôt favorable, et de rentrer sur le marché de travail à 22 ans. GA : Il y aura un âge de départ anticipé justement pour les personnes qui ont eu des métiers pénibles et une carrière pénible. JB : ça veut dire quoi à partir de quel âge, nous, notre réforme elle est concrète. GA : Votre réforme elle coûte la moitié du PIB du portugal. Elle sera financée par une augmentation d'impôts. Nous on assume de dire comment on finance nos revenus. JB : C'est vous les mozarts de la finance monsieur attal ? 500 milliards d'euros de dette supplémentaire depuis 2017 et vous osez nous donner des leçons d’économies ? P2 : Clémentine Autain n'a pas répondu sur les retraites, il faut que l'on le connaisse c'est bon c'est exprimé aussi puisque vous dites vous aussi départ à la retraite à 60 ans que vous êtes d'accord avec Jordan Bardella ? CA : Non on n'est pas d'accord avec Jordan Bardella, mais je peux vous dire mon projet, notre projet c'est en effet le départ à la retraite à 60 ans. Et pour quelle raison nous voulons ? Pour deux raisons, la première c'est parce qu'on estime que vu l'espérance de vie en bonne santé qui est jusqu'à 63 ans, c'est bien d'avoir un départ qui permette de profiter des années à la retraite. Or je n'ai pas entendu depuis tout à l'heure la réalité du projet du gouvernement en place, c'est clairement de vouloir nous faire partir à 65 ans, c'est-à-dire de rendre l'âge de départ à la retraite à 65 ans. Dans cette élection il y a une forme de référendum, si vous voulez la retraite à 60 ans il faut mettre le bulletin de vote avec le V, si vous voulez la retraite à 65 ans, continuons à voter Macron ou abstenez-vous.C'est 60 ans avec 40 annuités, vous partez avec ça vous avez votre retraite avec le minimum qui est 1100 euros, mais la question est aussi celle de la décote, parce qu'avec vous vous avez des décotes. P1 : Beaucoup de gens n'arrivent pas à 60 ans avec 40 annuités. CA : Exactement et c'est pourquoi nous disons que le minimum vieillesse sera revalorisé de telle sorte comme je disais tout à l'heure, que personne ne puisse vivre en dessous de 1100 euros. Personne ne partira avec moins de 1100 euros, même avec une carrière qui n’est pas une carrière complète. GA : Même des gens qui n'ont pas travaillé ? C'est ce que vous dites, vous construisez un système ou vous pouvez toucher la même retraite sans travailler qu’en travaillant. CA : Non absolument pas, Vous n'avez pas compris le système. Ceux qui n'ont pas la carrière complète, d'une sorte de double peine, non seulement vous n'avez pas vos annuités mais en plus à chaque année que vous n'avez pas cotisé vous avez une décote. ça c'est ce qu'on appelle le système de la double peine, donc nous on veut supprimer cette double peine. Il y a bien une différence entre ceux qui ont une carrière complète et ceux qui ne l'ont pas, mais nous ne voulons que personne ne soit sur le bord du chemin et que chacun puisse partir au moins en pouvant vivre dignement à l'âge de la retraite à 60 ans. C'est vraiment un projet très différent, et qui repose aussi sur une autre analyse de la société parce que nous voulons partager le temps de travail. Et moi j'aimerais bien que monsieur Attal nous explique comment on peut espérer sortir du chômage de masse avec une société dans laquelle d'ailleurs tant de gens, tant de gens, y compris des ouvriers se retrouvent à 65 ans, parce qu'ils n'ont pas un pot de départ dans leur emploi et ensuite ils vont à la retraite, souvent ils passent par la case chômage où la case même RSA. Parce qu'il n'y a pas d'emploi. Vous savez qu'en France, un chiffre moi qui ne laisse pas de me frapper, vous avez un emploi pour treize chômeur, donc il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. C'est pas vrai, le cirque que vous raconte la Macronie en vous expliquant qu'il suffit de traverser la rue pour aller trouver un emploi. P1 : Vous dites chômage de masse Gabriel Attal ? CA : Je termine juste d'un mot sur la logique que nous voulons, c'est de partir et vivre dignement de sa retraite et suffisamment tôt pour en profiter, et deuxièmement pouvoir partager le temps de travail, parce que vous avez beaucoup de jeunes qui aujourd'hui sont sur le carreau, vous avez les plus de 50 ans qui ont du mal à trouver du boulot, et qu'on a une urgence à répartir autrement ce travail ce temps dans l'emploi. GA : Vous confirmez qu'avec votre système quelqu'un qui a commencé à travailler à 20 ans dans un bureau, et qui a travaillé toute sa carrière dans un bureau, partira plus tôt avec sa retraite à taux plein, qu’un ouvrier qui a commencé à travailler à 22 ans. Puisqu'il faut quarantaine annuité pour partir avec sa retraite à taux plein ? JB : C'est le même problèmem que vous en fait ! Même niveau d'impréparation CA : M. Bardela vous débarquez sur les retraites on vous a pas vu, on a fait des nuits et des jours de débat, non mais sans rire c'est incroyable, on a fait des nuits et des jours, je parle du rassemblement national. J'ai fait les nuits et les jours avec mon collègue sur les retraites, on était chef de file tous les deux, on l'a fait le débat. On l'a fait le débat dans le menu détail alors en termes d'impréparation on a quand même levé des lièvres, parfois on aurait pu rire si les choses n'étaient pas aussi graves. Mais M. Bardela nous n'avons absolument pas entendu le son de la voix de Marine Le Pen. JB : Si monsieur mélenchon était si crédible, peut être qu’il serait au second tour de l’élection présidentielle. CA : Maintenant vous avez plié bagages, on est au courant, vous avez dit que cette élection ne vous concernait plus et que vous essayez d'avoir un groupe avec M. Zemmour, vous réglez vos petites histoires d’extrême droite. JB : Vous réglez vos histoires avec M. Macron. CA : Nous on veut gouverner le pays M. Bardella, on a pas renoncé. JB : Si vous voulez ce jeu de dupes, c'est très amusant, ils font mine de s'opposer mais M. Mélenchon il a appelé à voter pour qui au second tour l'élection présidentielle, pour Emmanuel Macron. Partout où la République en marche n'est pas qualifiée, vous appelez à voter pour qui ? Pour la nupes. C'est bien beau ce cinéma sur les plateaux de télévision, mais la vérité c'est qu'ils sont d'accord, c'est qu'ils sont d'accord, et dans aucune autre démocratie du monde le pouvoir en place choisit son opposition. Quand le pouvoir en place choisit son opposition, c'est que l'opposition n'est pas l'opposition. Alors moi je dis aux français, si ils veulent des députés qui vont s'opposer à la retraite à 65 ans, au saccage social, et qui vont défendre à l'assemblée dès le mois de juin une réforme de retraite juste avec un départ à l'âge légal plus tôt pour tous les français qui travaillent dur, et qui nous regardent ce soir, et bien vous glissez dans les 200 circonscriptions où nous sommes qualifiés au second tour, un bulletin rassemblement national à ces élections. P1 : Gabriel Attal vous aviez la parole. GA : J'avais une autre question pour Mme Autain. P1 : Le problème c'est que si vous posez systématiquement des questions à Clémentine Autain sans répondre aux questions. GA : Dans votre projet sur les retraites, il est écrit qu'il sera financé au nom de 0,25 pour cent par ans. JB : Vous avez voté pour qui Mme Autain au second tour l'élection présidentielle ? CA : J’ai voté contre vous ça c'est sûr, pas une voie pour vous, jamais. JB : Vous avez voté pour Emmanuel Macron, dites le. C’est formidable, vous voulez vous opposer à quelqu'un pour qui vous avez voté. GA : Dans le projet de la nupes sur les retraites il est écrit qu'il sera financé par une augmentation de 0,25 points. CA: Vous n'allez pas parler de votre projet plutôt que de passer votre temps, là. GA : On est là aussi pour se poser des questions. CA : Non mais il est peut-être encore dans les cartons parce qu'on l'a pas vu votre projet. GA : J'expliquais mon projet, mais vous voulez m'empêcher de vous poser des questions parce que vous ne voulez pas que les Français aient ces informations. Il est écrit que ça sera financé par une augmentation de 0,25 points des cotisations vieillesse. Donc ça veut dire que vous allez augmenter les cotisations sur le travail. CA : Mais nous allons augmenter les salaires. Donc au total, les Français vont y gagner. GA : Donc ça veut dire qu'une personne qui gagne, on va dire 2000 euros, elle gagnera 300 euros de moins sur l'année parce que vous augmentez ces cotisations de 0,25 points? CA : 0,25 points. Alors je reviens sur la CRDS. GA : Et donc ceux qui nous écoutent qui travaillent avec 2000 euros par mois gagneront 300 euros de moins sur l'année parce que leurs cotisations vont augmenter. P1 : Mais vous dites que les salaires vont augmenter. Comment? CA : Les salaires vont augmenter, d'abord le SMIC, puisque nous allons faire en sorte que le SMIC soit à 1500 euros. Donc déjà c'est une augmentation qui est prévue par la loi. P1 : Et les autres salaires? CA : Les autres salaires, nous allons enclencher un processus de négociation en mettant un terme à la loi El Khomri, et toute la nupes est d'accord sur cette proposition qui, vous savez, comme les lois travaillent, comme toute la logique, finalement c'est la même de Hollande ou de Macron, qui vise à démanteler toutes les logiques de branche pour favoriser des négociations dans l'entreprise qui sont plus défavorables aux salariés. Donc voilà, on veut relancer une négociation salariale par branche pour permettre de tirer vers le haut l'ensemble des salaires. C'est la première chose. Mais je reviens sur ma question sur la CRDS. La CRDS c'est 0,5, vous voyez, c'est plus que le 0,25 dont vous parliez à l'instant. C'est 0,5, ça devait s'arrêter en 2023. Et au moment de la crise Covid, la Macronie a décidé de le porter dix ans de plus. D'accord ? Mais alors, on supprime la flat-taxe, on supprime l'impôt sur la grande fortune pour les hyper-riches, ça y a pas de sujet, absolument aucun problème, mais en revanche, pour la feuille de paye et le 0,5, ça, on le maintient. Donc ce sont les salariés qui payent la crise Covid pendant que les grandes entreprises s’en mettent plein les poches. P1 : Gabriel Attal, vous répondez sur la CRDS, s'il vous plaît. Ne posez pas d’autres question, s'il vous plaît. GA : On parle d'impôts qui existent et effectivement, on n'a pas encore supprimé tous les impôts. On ne les supprime pas tous, parce qu'on a besoin d'impôts pour financer nos services publics. Vous, ce que vous prévoyez, c'est de rajouter des impôts aux impôts. On l'a vu tout à l'heure avec les suppressions de quotients familiales et conjugales. On le voit avec cette hausse de 0,25 points sur les salaires, des cotisations sur les salaires que vous venez de confirmer. Il y a aussi le rabotage que vous faites sur le crédit d'impôt emploi à domicile, tous ceux qui nous écoutent qui ont une nounou à domicile ou des personnes âgées qui ont une personne qui vient les aider pour le ménage ou autre. Vous allez baisser d'un milliard d'euros la dépense fiscale liée au crédit d'impôt aide à domicile. Il y a 5 millions de personnes qui en bénéficient, encore une fois pour une nounou du ménage ou autre. Ça veut dire que c'est 200 euros d'impôt en plus, sur l'année, puisque vous rabotez ce crédit d'impôt. C'est quand même des sujets qui sont très concrets pour les gens qui nous écoutent. Je me permets, après avoir présenté notre projet, comme je l'ai fait sur les retraites, comme je l'ai fait sur l'environnement, comme je peux le faire su rtout, d'interroger les autres candidats sur leur projet. C'est quand même ça un débat. Et ça répond à ce que vous disiez au début de cette émission, quand vous disiez qu'il n'y avait pas eu de débat au moment des législatives. Il y a un débat, il est a en train d'avoir lieu, projet contre projet. ",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la réforme des retraites. Jordan Bardella explique que la retraite est un choix de société, et qu'il souhaite baisser l'âge de départ à la retraite à 60 ans avec 40 annuités. Jordan Bardella explique que la moitié des français arrivent à la retraite au chômage, et qu'augmenter l'âge de la retraite revient à augmenter les allocations chômage. Jordan bardella explique qu'il souhaite garantir une retraite minimum à 1000€ par mois. Gabriel Attal explique qu'il souhaite améliorer les conditions de vie des retraités, en augmentant les retraites et en finançant les heures d'aide à domicile financées. Gabriel Attal explique qu'il souhaite changer l'âge de départ à la retraite à 65 ans, avec 43 annuités. Jordan Bardella explique que ce projet permet à des cadres de partir plus tôt que des ouvriers. Gabriel Attal explique que son projet prendras en compte la pénibilité. Clémentine Autain explique qu'elle souhaite laisser les gens profiter de leur retraite, et baisser l'âge de départ à 60 ans avec 40 annuités, ainsi qu'un minimum de retraite à 1100 euros. Gabriel Attal explique que le projet de Clémentine Autain paie des gens qui n'ont jamais travaillé, et laisse partir à la retraite des cadres avant des ouvriers. Gabriel Attal explique que Clémentine autain finance son projet en augmentant les cotisations de la retraite de 0.25 points. Clémentine Autain explique que cette augmentation des impôts est rattrapée par la suppression de la CRDS et l'augmentation du smic.",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la réforme des retraites. Jordan Bardella explique que les retraites est un choix de société, et qu'il souhaite mettre en place le départ à la retraite à 60 ans avec 40 annuités. Il souhaite aussi mettre en place un minimum pour les pensions des retraites de 1000€. Jordan Bardella explique aussi qu'une grande partie des français arrivent à la retraite au chômage, et qu'augmenter l'âge de la retraite reviendrait à augmenter les années de cotisations chômage. Gabriel Attal souhaite monter l'âge de la retraite à 65 ans avec 43 annuités, ce qui permettra de financer les augmentations des pensions de retraites, ainsi que d'aide à domicile financée. Ce modèle est critiqué par Jordan Bardella, car le système d'annuités permettrait à un cadre de travailler moins longtemps qu'un ouvrier, ce qui est faux selon Gabriel Attal qui souhaite mettre en place des critères de pénibilités. Clémentine Autain est pour passer l'âge de la retraite à 6O ans, car l'âge de vie en bonne santé est 63 ans. Ce projet permettrait à des cadres de partir à la retraite après des ouvriers d'après gabriel attal, qui attaque aussi la hausse de 0.25 points de cotisations pour les retraites. Cette hausse prévue dans le programme de clémentine autain est cependant contrebalancée par la suppression de la CRDS et l'augmentation du smic.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Bardella Attal et Autain discutent de la question des retraites. Bardella explique qu’il défend la retraite à 60 ans avec 40 annuités, et au delà une progressivité jusqu'à 62 ans. Il défend également une pension minimale de 1000 euros. Attal souhaite quant à lui rapidement soutenir les personnes âgées : revalorisation des pensions de 4 %, aide à domicile, financement de travaux de mobilité. Attal propose la mise en place progressive d’une réforme des retraites qui porterait l’âge légale de départ à 65 ans. Bardella trouve cela injuste car potentiellement, un ouvrier pourrait cotiser plus longtemps qu’un cadre. Attal lui répond que dans le cas de métier pénible, il sera possible de partir avant 65 ans. Il critique ensuite le financement de la mesure des retraite de Bardella. Ce dernier estime qu’il n’a pas de leçon à recevoir d’un gouvernement ayant dépensé des montants excessifs depuis 2017. Autain propose de son côté la retraite à 60 ans avec 40 annuités et 1100 euros minimum. Ceux atteignant les 60 ans sans les 40 annuités pourront aller à la retraite avec ce minium garanti. Par ailleurs, elle rappelle qu’il est difficile pour un senior de trouver un emploi ; augmenter l’âge à 65 ans revient donc à favoriser le chômage et la précarité. Bardella rappelle alors qu’Autain a préféré Macron à le Pen au second tour des présidentielle, ce qui ne la rend pas crédible. Pour Attal, la réforme d’Autain sera financée par une hausse des cotisations. Cela ne change rien selon Autain puisque les salaires vont augmenter ce qui ne pénalisera pas les Français : elle propose un SMIC à 1500 euros et des négociations par branches pour les autres salaires. Elle attaque alors Macron, qui veut maintenir la CRDS mais favorise les plus riches dans la fiscalité. Attal rappelle que le gouvernement a supprimé beaucoup d’impôts alors que la nupes veut selon lui les augmenter considérablement."
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+ },
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "P1 : Sujet important pour ceux qui nous regardent ce soir, les retraites. P1 : Question très simple: quelle réforme des retraites à partir de lundi si vous êtes au pouvoir Jordan Bardella ? JB : je pense que la retraite c'est pas simplement de la compta, je pense que c'est pas juste de la comptabilité, c'est une vision qu'on a de l'homme. JB : Je pense que les français ont le droit, les français qui travaillent durs, les français qui font des métiers manuels, les français qui commencent très tôt dans des conditions pénibles, ont le droit de partir à la retraite, alors s'ils commencent à travailler entre 17 et 20 ans, à 60 ans avec un départ à l'âge légal de 60 ans avec 40 annuités. JB : Je vais même vous dire qu'il y a un français sur deux, qui quand il arrive à la retraite arrive au chômage, donc en vérité la retraite à 65 ans ça consiste à faire cotiser plus longtemps des chômeurs, donc à baisser, in fine le niveau de retraite, parce que quand vous cotisez votre retraite et que vous ne travaillez pas, évidemment que le niveau de votre retraite il est moindre. JB : Et puis il faut garantir des pensions de retraite à 1000€. GA : La retraite c'est un temps important de la vie, et on veut que nos retraités puissent vivre plus dignement dans de meilleures conditions leur retraite, ça implique je l'ai dit tout à l'heure de revaloriser dès le mois de juillet les retraites de 4%, ça implique comme on le propose dans notre programme d'avoir deux heures en plus par semaine d'aide à domicile financée, ça implique comme on le propose aussi dans notre programme de mettre en place une aide à l'adaptation du logement pour les personnes âgées qui peuvent pas forcément financer la transformation d'une baignoire en douche, l'installation d'une rampe sur un escalier, on financera 70% des travaux pour des retraités qui ne peuvent pas financer cela. GA : On va mettre en place une réforme d'abord très progressivement sur 10 ans. GA : Un maçon ou une aide soignante ne partira pas à la retraite à 65 ans dans notre système, évidemment qu'elle partira et qu'elle continuera à partir beaucoup plus tôt de la même manière qu'il y a aujourd'hui un âge anticipé de départ. JB : Ce qui veut donc dire que dans votre modèle qui ne tient absolument pas la route en plus d'être injuste et brutal, un ouvrier va devoir cotiser plus longtemps qu'un cadre de la finance, ou qu'un cadre d'une grande boîte. CA : Non on n'est pas d'accord avec Jordan Bardella, mais je peux vous dire mon projet, notre projet c'est en effet le départ à la retraite à 60 ans. CA : Pour deux raisons, la première c'est parce qu'on estime que vu l'espérance de vie en bonne santé qui est jusqu'à 63 ans, c'est bien d'avoir un départ qui permette de profiter des années à la retraite. CA : C'est 60 ans avec 40 annuités, vous partez avec ça vous avez votre retraite avec le minimum qui est 1100 euros, mais la question est aussi celle de la décote, parce qu'avec vous vous avez des décotes.  GA : C'est ce que vous dites, vous construisez un système ou vous pouvez toucher la même retraite sans travailler qu’en travaillant. CA : Ceux qui n'ont pas la carrière complète, d'une sorte de double peine, non seulement vous n'avez pas vos annuités mais en plus à chaque année que vous n'avez pas cotisé vous avez une décote. CA : Je termine juste d'un mot sur la logique que nous voulons, c'est de partir et vivre dignement de sa retraite et suffisamment tôt pour en profiter, et deuxièmement pouvoir partager le temps de travail, parce que vous avez beaucoup de jeunes qui aujourd'hui sont sur le carreau, vous avez les plus de 50 ans qui ont du mal à trouver du boulot, et qu'on a une urgence à répartir autrement ce travail ce temps dans l'emploi. GA : Dans votre projet sur les retraites, il est écrit qu'il sera financé au nom de 0,25 pour cent par ans.  GA : Et donc ceux qui nous écoutent qui travaillent avec 2000 euros par mois gagneront 300 euros de moins sur l'année parce que leurs cotisations vont augmenter. CA : Les salaires vont augmenter, d'abord le SMIC, puisque nous allons faire en sorte que le SMIC soit à 1500 euros. CA : La CRDS c'est 0,5, vous voyez, c'est plus que le 0,25 dont vous parliez à l'instant. ",
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+ "Extractive_2": "JB : Je pense que les français ont le droit, les français qui travaillent durs, les français qui font des métiers manuels, les français qui commencent très tôt dans des conditions pénibles, ont le droit de partir à la retraite, alors s'ils commencent à travailler entre 17 et 20 ans, à 60 ans avec un départ à l'âge légal de 60 ans avec 40 annuités. JB : Et au delà il y a une progressivité qui se met en place jusqu'à 62 ans et un statu quo. JB : Donc en vérité la retraite à 65 ans ça consiste à faire cotiser plus longtemps des chômeurs, donc à baisser, in fine le niveau de retraite, parce que quand vous cotisez votre retraite et que vous ne travaillez pas, évidemment que le niveau de votre retraite il est moindre. JB : Et puis il faut garantir des pensions de retraite à 1000€. GA : On va mettre en place une réforme d'abord très progressivement sur 10 ans. GA : On va la concerter avec les partenaires sociaux, et il y aura dans cette réforme on a eu l'occasion de le dire à de très nombreuses reprises pendant la présidentielle, des mécanismes qui garantiront qu'une personne qui a commencé à travailler très jeune, qu'une personne qui a eu un métier pénible, puisse partir avant les autres, évidemment, avant, bien avant 65 ans. JB : Ce qui veut donc dire que dans votre modèle qui ne tient absolument pas la route en plus d'être injuste et brutal, un ouvrier va devoir cotiser plus longtemps qu'un cadre de la finance, ou qu'un cadre d'une grande boîte. GA : Il pose une question à laquelle je viens de répondre, puisque j'ai dit moi même qu'un ouvrier comme vous le dites qui a travaillé dur, qui a eu un métier pénible, il partira avant 65 ans. JB : C'est vous les mozarts de la finance monsieur attal ? CA : Non on n'est pas d'accord avec Jordan Bardella, mais je peux vous dire mon projet, notre projet c'est en effet le départ à la retraite à 60 ans. CA : Pour deux raisons, la première c'est parce qu'on estime que vu l'espérance de vie en bonne santé qui est jusqu'à 63 ans, c'est bien d'avoir un départ qui permette de profiter des années à la retraite. CA : Personne ne partira avec moins de 1100 euros, même avec une carrière qui n’est pas une carrière complète. JB : Si vous voulez ce jeu de dupes, c'est très amusant, ils font mine de s'opposer mais M. Mélenchon il a appelé à voter pour qui au second tour l'élection présidentielle, pour Emmanuel Macron. GA : Dans le projet de la nupes sur les retraites il est écrit qu'il sera financé par une augmentation de 0,25 points. CA : Les salaires vont augmenter, d'abord le SMIC, puisque nous allons faire en sorte que le SMIC soit à 1500 euros. CA : Les autres salaires, nous allons enclencher un processus de négociation en mettant un terme à la loi El Khomri, et toute la nupes est d'accord sur cette proposition qui, vous savez, comme les lois travaillent, comme toute la logique, finalement c'est la même de Hollande ou de Macron, qui vise à démanteler toutes les logiques de branche pour favoriser des négociations dans l'entreprise qui sont plus défavorables aux salariés. GA : Vous, ce que vous prévoyez, c'est de rajouter des impôts aux impôts. "
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+ "Transcript": "P2 : Et on passe donc au deuxième chapitre, quel est l'avenir pour les services publics? P1 : On va parler d'éducation dans une seconde, mais d'abord la santé. Avec un point de départ, 120 services d'urgence sont déjà passés en mode dégradés avec des horaires d'ouverture réduits par exemple. Vous êtes tous les trois, quand on regarde les programmes, d'accord sur un point, pour recruter plus d'infirmiers, pour recruter plus d'aides soignantes, pour aider l'hôpital, pour revaloriser ces métiers. Tous d'accord là-dessus. Sauf qu'aujourd'hui, les services dont on parle se vident. Comment fait-on Clémentine Autain ? CA : Déjà on change radicalement de politique. Vous voyez, les services publics, ils ont été malmenés depuis très, très longtemps. Et les fonctionnaires, on n'a pas eu le temps d'en parler aussi sur la question du pouvoir d'achat, vous savez qu'ils subissent le gel du point d'indice depuis fort longtemps. Donc on est dans une situation de burn-out dans les hôpitaux. On le sait, c'est dramatique. Et d'ailleurs, dans la période que l'on traverse avec la canicule, on ferait bien de s'en inquiéter plus que plus. Et j'ai entendu il n'y a pas très longtemps un témoignage qui m'a bouleversé. C'est Claudine sur RMC qui racontait que son mari avait attendu pendant 11 heures à Rambouillet dans un hôpital et qu'il en était mort. Et moi, j'ai vu des soignants à l'Hôpital Robert Ballanger chez moi en larmes m'expliquant qu'ils ont 30 patients dans le couloir et que ces 30 patients, finalement, ils les traitent comme des animaux. P1 : Comment faites-vous? CA : Alors, ce qu'on fait, déjà, c'est on réinvestit. On arrête de fermer des lits. Je rappelle que la Macronie, pendant 5 ans, enfin avant, la Crise covid avait fermé 17 000 lits. Et les gouvernements précédents n'ont cessé de fermer des lits. Donc, ce qu'il faut pour ouvrir des lits, c'est former des personnels, mieux rémunérer, augmenter les salaires. Ce qu'on propose, par exemple, c'est que pour les infirmières qui démarrent, il y a immédiatement 200 euros de plus. Et de la considération pour ce secteur, c'est-à-dire de le protéger au lieu de marchandiser, et aussi de faire en sorte que avec toutes les logiques, vous savez de T2A, la tarification à l'AC, qu'on ait, en fait, sans arrêt à vouloir avoir des objectifs de l'ordre du privé de marchandisation de l'humain. Donc remettre de l'humain, faire en sorte que les services publics soient respectés, que les personnels puissent travailler dans des conditions dignes, revaloriser leurs salaires et former massivement. Mais pour faire tout ça, là, je sais moi qui vais poser la question à Gabriel Attal, parce que ce sera pareil sur l'éducation, c'est que je ne vois pas comment on peut le faire avec un gouvernement qui promet de rentrer dans les 3 % de déficit sur le mandat, c'est ce qu’il a promis à la Commission européenne, ça, ça représente 80 milliards d'euros sans nous dire, à un seul moment, comment il fait. Alors il nous dit maintenant, non, ce n'est pas la TVA, on ne va pas faire de TVA sociale. Alors moi, je vous pose la question, si vous prenez 80 milliards, alors, M. Bruneau lemaire, nous avait dit, non, ce n'est pas 80 milliards, finalement c'est 40 milliards, enfin bref, c'est difficile de vous suivre. GA : Non, ce n'est pas 80 milliards, à part dans la tête de M. Mélenchon. C'est juste que vous faites des calculs, parce que vous vivez dans un monde où il n'y a pas besoin de croissance. Donc c'est sûr que vous ne tenez pas compte de la croissance et des rentrées fiscales, il y a la croissance. Je vais vous donner un chiffre. L'an dernier, en France, on a eu 30 milliards d'euros de rentrées fiscales supplémentaires par rapport à ce qui était prévu et attendu, grâce à la baisse du chômage et à l'activité économique dans notre pays. Plus vous avez de Français qui travaille, plus c'est aussi des cotisations, celles que vous voulez augmenter, ce n'est pas notre cas, qui sont versées pour financer nos services publics et financer nos actions et réduire les déficits. Donc il y a l'activité économique, il y a des réformes, j'ai parlé tout à l'heure de la réforme des retraites, on a des grands chantiers de modernisation, la réforme de la facturation des retraites. CA : Votre réforme des retraites c'est 4 milliards, le conseil d'orientation. GA : Le corps y remet son avis cet été, donc si vous voulez, si vous l'avez en avant première. Des grands chantiers de modernisation, la facturation électronique entre les entreprises, la prescription, la carte vitale et une maîtrise des dépenses dans les secteurs où c'est possible. Maintenant, ce que je veux dire, on se rejoint sur la nécessité de renforcer les moyens dans nos hôpitaux et de faire en sorte que celles et ceux qui travaillent à l'hôpital aient envie d'y rester et les moyens d'y rester. P1 : Mais clémentine Autain vous dit 17000 lits fermés GA : Si il y a des lits qui ferment, c'est aussi parce qu'il y a des personnels qui s'en vont et qui sont partis. Oui, il y a des postes vacants à l'hôpital. Et ce qu'il faut, c'est renforcer l'attractivité des postes à l'hôpital. CA : Alors comment on fait ça? GA : On fait avec une loi. Parce que je vous entendais dire qu'il faut augmenter 200 euros les gens qui travaillent à l'hôpital. CA : Non, les infirmières en début de carrière. GA : On a fait le ségur de la santé au moins 183 euros net par mois. Vous avez voté contre cette loi à l'Assemblée nationale. Pourquoi est-ce que vous avez voté contre une augmentation de près de 200 euros net pour tous ceux qui travaillent à l'hôpital, alors que vous la réclamez ici? Ensuite, il faut agir sur les conditions de travail. CA : Transformez pas ce que je viens de dire, transformez pas ce que je viens de dire. Je veux parler des infirmières en début de carrière. Donc c'est plus pour les autres. GA : Vous avez voté contre le ségur de la santé. CA : Parce que je suis pas d'accord avec le ségur de la santé. GA : Mais donc vous n'êtes pas d'accord avec le fait qu'on augmente de 200 euros le travail de l'hôpital. La deuxième chose, c'est sur les conditions de travail. On a engagé un plan historique de réinvestissement dans nos hôpitaux et dans nos EHPAD. Il y a 3000 hôpitaux et EHPAD en France et notamment des petits hôpitaux, des hôpitaux de proximité. On arrête de financer uniquement les grands CHU, des grandes métropoles qui vont être soit rénovés, soit intégralement reconstruits. C'est 20 milliards d'euros qui sont mis. Alors c’est sur ça se fait pas du jour au lendemain. Mais je peux vous dire que dans beaucoup d'endroits en France, vous avez des travaux qui sont engagés et vous avez des projets qui sont en train d'être lancés. Et le troisième chantier, et je terminerai par là, j'avais un peu de retard sur le temps de parole, le troisième chantier, c'est celui du fonctionnement dans l'hôpital, des conditions de travail dans l'hôpital. Et c'est pour ça qu'on a annoncé que dans les deux grands chantiers de rénovation profonde des services publics dans ce quinquennat, que sont l'éducation et la santé, il y a la santé et qu'on veut avec l'ensemble des parties prenantes au niveau national et au niveau local, les syndicats, les agents hospitaliers, le faire au niveau national et le local, revoir le fonctionnement de l'hôpital pour qu'ils permettent les conditions de travail plus vivables pour nos personnels hospitaliers. En plus du fait, je le rappelle, qu'on a supprimé le numérus clausus, ce qui fait qu'on aura dans quelques années davantage de médecins qui arriveront dans nos hôpitaux et sur le terrain. P2 : Est-ce que vous envisagez de réintégrer les soignants qui ont été suspendus parce que non vaccinés, puisqu'il y a urgence? GA : Oui, le président l'a dit qu'ils seraient intégrés. JB : Non, non. GA : Je crois que les termes qu'il a dit seraient considérée comme endémiques. CA : Donc c'est pas maintenant? Vous vous dites? GA : Je sais pas, je suis pas conseiller scientifique, c'est pas moi de déclarer où on en est de l'épidémie. Par contre, je veux rappeler quand même les chiffres qui ont été communiqués, je crois que c'était par Olivier Véran à l'époque, c'est qu'on parle quelques centaines. Alors c'est important, j'entends P2 : Les chiffres, on n'a pas d'ailleurs le chiffre exact, vous l'avez ? GA : En fait, je crois qu'il y a un chiffre exact qui a été donné de plusieurs milliers, mais qui comprend des soignants qui étaient 15 000. P1 : Jordan Bardella, Sur l'hôpital, vous êtes tous d'accord, Il faut revaloriser? JB : On n'est pas tous d'accord. Je vais vous dire, vous parlez de tout ce soir, sauf des Français. Et je vais vous dire, M. Attal, vous et vos amis, et le parti socialiste a qui vous avez appartenu avant, vous avez détruit l'hôpital public. Les soignants aujourd'hui, ils s'estiment maltraités. Ils s'estiment maltraités parce que voyez-vous, ils sont paix 10 % de moins que la moyenne de l'OCDE. Les soignants aujourd'hui, s'estiment maltraités parce qu'ils ne trouvent plus goût dans leur travail. Et à l’APHP, dans les hôpitaux parisiens, il y a plus de 1 000 soignants, plus de 1 500 soignants qui l'an dernier ont démissionné. Vous avez détruit l'hôpital public parce que vous avez supprimé 27 milliers à l'hôpital public depuis 2013 et que vous avez continué à fermer des lits pendant la crise sanitaire. Vous avez tué l'hôpital public parce que vous avez envoyé pendant la crise sanitaire nos soignants en première ligne. Nos soignants. Parce que depuis tout à l'heure, moi, je vous entends parler tous les deux de chiffres, de ségure. J'ai noté quoi? Alors j'ai tout noté. Donc là, c'est la novlangue, plan d'investissement, grand indicateur, rentrée fiscale, chiffres, ségure, mais vous ne parlez jamais des Français. Donc, il faut un moratoire sur les fermetures de l'île premièrement. Deuxièmement, il faut arrêter de gérer l'hôpital comme on gère une entreprise. Parce que ça, c'est la spécialité de la macronie. On gère les commissariats, les casernes, les hôpitaux, comme on gère une entreprise. Donc, nous on propose une direction bicéphale entre les soignants et des gens qui gèrent l'administration, mais on ne peut pas remettre entre les mains de gens qui se comportent comme des chefs d'entreprise le service public. Le service public n'était pas fait pour être rentable. Je suis d'accord avec Mme Autain qu'il faut mettre fin à la tarification de l'activité et revenir aux dotations globales de fonctionnement. Nous, on propose 20 milliards, 10 milliards pour investir dans les infrastructures de santé, et 10 milliards pour augmenter significativement les salaires. Il faut rendre l'hôpital public aux soignants, il faut leur permettre d'exercer dans des conditions dignes, il faut assurer la sécurité à l'hôpital, parce que je vais vous dire qu'il y a beaucoup d'endroits, et notamment beaucoup d'infrastructures de santé, notamment en Seine-Saint-Denis où je suis élu, où les soignants sont agressés quand ils vont travailler et ils vont travailler la peur aux ventre. On aura l'occasion de parler de sécurité, mais ça fait partie de leur quotidien, et il faut évidemment arrêter la maltraitance des soignants comme vous l'avez fait depuis 5 ans. A vous entendre, tout est génial, tout va bien. Le pouvoir d'achat, ça va, l'hôpital, ça va. GA : Et vous finissez par reconnaître à la fin, parce que la réalité, c'est qu'une réalité concrète que vivent un certain nombre de Français, que ça va dans le bon sens, je vous ai entendu le dire. Evidemment, il faut continuer à aller plus loin. Quand on dit qu'on veut réunir l'ensemble des acteurs concernés au niveau national et local, c'est précisément pour répondre à des problématiques particulières qu'ils peuvent vivre aussi dans certains territoires. Vous avez évoqué cette question de la sécurité. Si on parle des grandes villes et de l'agglomération parisienne, par exemple, on sait qu'il y a aussi un enjeu, qui est que des personnes, qu'elles soient infirmières ou être soignantes, qui vont travailler dans des hôpitaux de l’APHP, se loger à côté de là où elles travaillent, c'est très compliqué, parce que ça coûte très cher. Comment est-ce qu'on arrive à mieux tenir compte de ces réalités quotidiennes et de ces coûts quotidiens pour des soignants qui veulent pouvoir exercer leur métier, comment on garantit qu'elles aient accès à des logements sociaux de manière plus facile ? Tous ces enjeux-là, on veut s'y attaquer avec les soignants, avec leurs représentants au niveau national et local. Ça me semble être parler des français, parler de leurs problématiques et de leurs attentes, plutôt que de faire des grands slogans et des grandes tirades.",
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+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella discutent de l'hôpital français. Clémentine Autain explique qu'il faut changer de politique, parlant du burn-out des fonctionnaires dans les hôpitaux depuis le gel du point d'indice. Clémentine Autain explique qu'il faut réouvrir des lits, pour cela il faut investir dans la formation du personnel et l'augmentation des salaires. Clémentine Autain propose une augmentation immédiate de 200 euros des salaires des infirmières. Gabriel Attal explique que son gouvernement a mis en place des chantiers de modernisation et d'augmentation des salaires, notamment avec notamment le Ségur de la santé, auquel Clémentine Autain s'est opposée. Gabriel Attal parle aussi de la suppression du numerus clausus afin de pouvoir former plus de médecins. Jordan Bardella souhaite revaloriser les salaires des fonctionnaires qui travaillent dans l'hôpital. Jordan Bardella explique qu'il souhaite un moratoire sur la fermeture de lits dans les hôpitaux d'Île-de-France. Jordan Bardella souhaite mettre en place une direction bicéphale des hôpitaux entre soignants et administratif. Jordan Bardella souhaite investir vingt milliards dans les hôpitaux, dix milliards pour les infrastructures, et dix milliards pour l'augmentation des rémunérations. ",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella discutent de l'hôpital français. Clémentine Autain souhaite former des personnels, ainsi que mieux les rémunérer afin de pouvoir augmenter le nombres de lits, pour cela elle souhaite mettre en place une augmentation de 200 euros au salaire des infirmières débutantes. Gabriel Attal parle des différents chantiers mis en place par son gouvernement pour la modernisation et l'attractivité des postes de l'hôpital. Il parle aussi du ségur de la santé, qui est une augmentation du salaire des travailleurs de la santé, contre lequel clémentine autain a voté. Finalement, il parle de la suppression du numérus clausus pour pouvoir former plus de médecins. Jordan Bardella explique que les employés de l'hôpital sont maltraités et payés moins bien que les autres membres de l'OCDE. Il souhaite mettre en place un moratoire sur les fermetures de lits en île de france, ainsi que mettre en place une direction bicéphale entre soignants et administratif. Finalement, il propose un investissement de vingt milliards dans l'hôpital, pour les infrastructures et les augmentations de salaires.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Autain et Bardella posent la question de l’hôpital. Autain accuse le gouvernement d’avoir fermé 17 000 lits pendant son quinquennat. Elle propose une augmentation de 200 euros pour les infirmières qui démarrent. Elle pense que le gouvernement sera incapable d’investir dans l’hôpital dans la mesure où sa priorité sera de ramener le déficit à 3 %. Attal répond que c’est la croissance qui doit avant tout permettre de réduire les déficits. Il veut rendre l’hôpital plus attractif. Il explique que le gouvernement a déjà commencé ce projet, en revalorisant les salaires dans le cadre des ségurs de la santé. Attal accuse ensuite Autain de ne pas avoir voté cette loi. Autain se défend : elle était en désaccord et la revalorisation effectuée est moindre que celle proposée par la Nupes. Attal rappelle ensuite que des investissements massifs ont été faits. Enfin il souhaite pouvoir revoir le fonctionnement général de l’hôpital. Autain et Bardella l’accusent cependant de ne pas avoir réintégré les soignants non vaccinés. Bardella critique à son tour la baisse des moyens de l’hôpital depuis 2013. Il accuse le gouvernement de gérer l’hôpital et les autres services publics comme des entreprises. Il souhaite au contraire que les soignants puissent être davantage impliqués dans la prise de décision. Bardella propose à la fois une hausse des salaires des soignants et à la fois des investissements massifs dans les infrastructures. Il se désole enfin du climat d’insécurité dans lequel le personnel soignant doit travailler. Attal termine en expliquant souhaiter rassembler tous les acteurs de la santé pour trouver des solutions aux problèmes variés qui sont posés dans les différents territoires. "
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "P1 : Vous êtes tous les trois, quand on regarde les programmes, d'accord sur un point, pour recruter plus d'infirmiers, pour recruter plus d'aides soignantes, pour aider l'hôpital, pour revaloriser ces métiers. P1 : Comment fait-on Clémentine Autain ? CA : Et les fonctionnaires, on n'a pas eu le temps d'en parler aussi sur la question du pouvoir d'achat, vous savez qu'ils subissent le gel du point d'indice depuis fort longtemps. CA : Donc, ce qu'il faut pour ouvrir des lits, c'est former des personnels, mieux rémunérer, augmenter les salaires. CA : Ce qu'on propose, par exemple, c'est que pour les infirmières qui démarrent, il y a immédiatement 200 euros de plus. CA : Donc remettre de l'humain, faire en sorte que les services publics soient respectés, que les personnels puissent travailler dans des conditions dignes, revaloriser leurs salaires et former massivement. GA : Des grands chantiers de modernisation, la facturation électronique entre les entreprises, la prescription, la carte vitale et une maîtrise des dépenses dans les secteurs où c'est possible. GA : Et ce qu'il faut, c'est renforcer l'attractivité des postes à l'hôpital. GA : On a fait le ségur de la santé au moins 183 euros net par mois. GA : Pourquoi est-ce que vous avez voté contre une augmentation de près de 200 euros net pour tous ceux qui travaillent à l'hôpital, alors que vous la réclamez ici? GA : Il y a 3000 hôpitaux et EHPAD en France et notamment des petits hôpitaux, des hôpitaux de proximité. GA : On arrête de financer uniquement les grands CHU, des grandes métropoles qui vont être soit rénovés, soit intégralement reconstruits. GA : Et le troisième chantier, et je terminerai par là, j'avais un peu de retard sur le temps de parole, le troisième chantier, c'est celui du fonctionnement dans l'hôpital, des conditions de travail dans l'hôpital. GA : En plus du fait, je le rappelle, qu'on a supprimé le numérus clausus, ce qui fait qu'on aura dans quelques années davantage de médecins qui arriveront dans nos hôpitaux et sur le terrain. JB : Ils s'estiment maltraités parce que voyez-vous, ils sont paix 10 % de moins que la moyenne de l'OCDE. JB : Vous avez détruit l'hôpital public parce que vous avez supprimé 27 milliers à l'hôpital public depuis 2013 et que vous avez continué à fermer des lits pendant la crise sanitaire. JB : Donc, il faut un moratoire sur les fermetures de l'île premièrement. JB : Deuxièmement, il faut arrêter de gérer l'hôpital comme on gère une entreprise. JB : Donc, nous on propose une direction bicéphale entre les soignants et des gens qui gèrent l'administration, mais on ne peut pas remettre entre les mains de gens qui se comportent comme des chefs d'entreprise le service public. JB : Nous, on propose 20 milliards, 10 milliards pour investir dans les infrastructures de santé, et 10 milliards pour augmenter significativement les salaires. ",
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+ "Extractive_2": "CA : Et les fonctionnaires, on n'a pas eu le temps d'en parler aussi sur la question du pouvoir d'achat, vous savez qu'ils subissent le gel du point d'indice depuis fort longtemps. CA : Je rappelle que la Macronie, pendant 5 ans, enfin avant, la Crise covid avait fermé 17 000 lits. CA : Ce qu'on propose, par exemple, c'est que pour les infirmières qui démarrent, il y a immédiatement 200 euros de plus. CA : Mais pour faire tout ça, là, je sais moi qui vais poser la question à Gabriel Attal, parce que ce sera pareil sur l'éducation, c'est que je ne vois pas comment on peut le faire avec un gouvernement qui promet de rentrer dans les 3 % de déficit sur le mandat, c'est ce qu’il a promis à la Commission européenne, ça, ça représente 80 milliards d'euros sans nous dire, à un seul moment, comment il fait. GA : Non, ce n'est pas 80 milliards, à part dans la tête de M. Mélenchon. GA : Si il y a des lits qui ferment, c'est aussi parce qu'il y a des personnels qui s'en vont et qui sont partis. GA : On a fait le ségur de la santé au moins 183 euros net par mois. CA : Je veux parler des infirmières en début de carrière. GA : On a engagé un plan historique de réinvestissement dans nos hôpitaux et dans nos EHPAD. GA : Et le troisième chantier, et je terminerai par là, j'avais un peu de retard sur le temps de parole, le troisième chantier, c'est celui du fonctionnement dans l'hôpital, des conditions de travail dans l'hôpital. JB : Les soignants aujourd'hui, ils s'estiment maltraités. JB : Ils s'estiment maltraités parce que voyez-vous, ils sont paix 10 % de moins que la moyenne de l'OCDE. JB : Vous avez détruit l'hôpital public parce que vous avez supprimé 27 milliers à l'hôpital public depuis 2013 et que vous avez continué à fermer des lits pendant la crise sanitaire. JB : Donc, nous on propose une direction bicéphale entre les soignants et des gens qui gèrent l'administration, mais on ne peut pas remettre entre les mains de gens qui se comportent comme des chefs d'entreprise le service public. JB : Nous, on propose 20 milliards, 10 milliards pour investir dans les infrastructures de santé, et 10 milliards pour augmenter significativement les salaires. JB : Il faut rendre l'hôpital public aux soignants, il faut leur permettre d'exercer dans des conditions dignes, il faut assurer la sécurité à l'hôpital, parce que je vais vous dire qu'il y a beaucoup d'endroits, et notamment beaucoup d'infrastructures de santé, notamment en Seine-Saint-Denis où je suis élu, où les soignants sont agressés quand ils vont travailler et ils vont travailler la peur aux ventre. GA : Quand on dit qu'on veut réunir l'ensemble des acteurs concernés au niveau national et local, c'est précisément pour répondre à des problématiques particulières qu'ils peuvent vivre aussi dans certains territoires. "
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+ "Transcript": "P2 : On va aussi parler d'éducation, il y a un parallèle évident. Je pense que vous êtes en effet tous d'accord pour dire qu'il faut mieux recruter les professeurs, mieux les payer également, sauf que l'éducation nationale n'y arrive pas. Clémentine Autain comment faites-vous ? CA : On est devant le même problème. C'est-à-dire que, alors, d'abord, un niveau de burnout là aussi très élevé, on en a parlé, je dirais, dans le débat public sur l'hôpital, et c'est vrai que quand j'écoute Gabriel Attal, moi aussi, j'ai ce sentiment que vous ne prenez absolument pas la mesure de l'enfer, mais vraiment de l'enfer que vivent ces personnels, avec des gens qui sont en pleurs, qui vont travailler en pleurant, qui n'en peuvent plus, en fait. Et donc, je pense qu'on ne peut pas s'en sortir sans quelque chose de l'ordre du choc. Il y a quelque chose qui ne soit pas une petite, encore une fois, une rustine, vous, vous mettez des rustines du Sparadrap, c'est la fameuse ligne Sparadrap, dont je parlais tout à l'heure. Il y a, de temps en temps, une petite rustine ici, sans regarder d'où vient la fuite, d'où vient le problème, et qu'elles peuvent être les solutions structurelles qui permettent de les régler. Donc, quand on, revenons sur l'école, et d'ailleurs, les enseignants nous parlent très peu de leur salaire, parce qu'ils sont, en fait, ils voudraient surtout pouvoir travailler dans des conditions dignes, mais moi, je pense que la question du salaire des enseignants est très importante. En 20 ans, ils ont perdu 20 % de pouvoir d'achat. Il y a une paupérisation considérable chez les enseignants, comme d'ailleurs dans l'ensemble de la fonction publique. C'est pour ça que je dis que la question du dégel du point d'indice globalement est fondamentale, et nous voulons le relever de 10 points. C'est considérable, oui, c'est considérable, mais c'est d'ailleurs ce que demandent les syndicats, et je pense que ces 10 points seraient profondément les bienvenus. Et vous inquiétez pas, on a tout à fait de quoi les financer, on sait combien ça coûte et on augmente les impôts pour les 10 % les plus riches. GA : Non, c'est pas vrai. CA : je vais donner tout à l'heure que je fais en résumé. Moi, je crois qu'il y a 2 chiffres qui vont résumer la logique de votre politique depuis 5 ans, et on aura la même chose en pirre pendant les 5 années qui viennent. JB : Pourquoi vous avez voté pour eux, alors? CA : Vous avez 500. C'est pas le sujet, monsieur. JB : Vous votez Macron, et puis vous dites, « Ah ben Macron va nous faire du mal! » CA : Nous n'avons pas donné cette consigne de vote. Vous êtes au courant? JB : C'est faux, vous savez très bien. CA : Non, nous avons dit pas une voix pour vous. Monsieur Bardella, nous avons dit pas une voix pour vous. Et vous le savez, certains d'entre nous ont voté contre vous, et certains d'entre nous ne sont pas d'aller voter. P1 : On était sur l'éducation, on parle de ces lois. GA : Vous dites qu'il faut parler des français, et vous ne parlez que d'une chose, c'est des appels à voter, des consignes, etc. CA : Le bilan, je termine là-dessus pour répondre à monsieur Attal. Il y a le fait que le bilan global se résume en 2 chiffres, c'est que vous avez les 500 familles les plus riches de France qui ont doublé leur patrimoine en 5 ans, et vous avez 400 000 pauvres en plus. GA : On est en train de parler de l'école. CA : Oui, mais vous m'avez interpellée en me disant qu'on allait prendre des sous partout. P2 : Vous êtes tellement en avance Clémentine Autain, et tellement en retard Jordan Bardella. Quelle solution, Jordan Bardella? JB : Les solutions sont les mêmes que sur la santé. Moi, j'ai le sentiment qu'avec Emmanuel Macron, au pouvoir depuis 5 ans, l'état s'effondre. L'école s'effondre, la santé s'effondre, la police s'effondre, la justice s'effondre. Donc, il y a évidemment, d'une part, une question de moyens. Il faut assumer que le service public n'est pas fait pour être rentable. Et donc, il faut évidemment mettre des moyens, augmenter les salaires, et je rappellerai sur ce qui a été dit sur les salaires, les enseignants aujourd'hui sont payés 25% de moins que tous les autres fonctionnaires de catégorie A. Donc, il faut augmenter les salaires. Moi, il y a quelque chose qui m'a, s'agissant de l'école, qui m'a beaucoup inquiété depuis le début de ce quinquennat, c'est la nomination d'un ministre de l'Education nationale, qui aurait pu d'ailleurs être nommé par Jean-Luc Mélenchon, puisqu'il partage l'essentiel de ces thèse, qui est un anti-blanquer. J'ai entendu beaucoup d'intellectuels. D'ailleurs, y compris des intellectuels de gauche, Monsieur enthoven, j'ai entendu des chercheurs du CNRS. CA : Un intellectuel de gauche, Monsieur Enthoven. Je pense que c'est là, on va la mettre en GIF parce que… JB : Virgule. Virgule. j'ai entendu des chercheurs du CNRS. J'ai entendu M.Chevenement. Peut-être qu'on peut lui accorder cette fibre de gauche. S'inquiéter de la nomination d'un militant communautariste, indigéniste, en charge de l'éducation de nos enfants. On parle de quelqu'un. On parle de quelqu'un. Je respecte le parcours universitaire, qui est brillant, mais ce n'est pas le sujet, qui fait des parallèles entre la police française aujourd'hui dans les banlieues et la police de Vichy, qui a organisé des rafles d'enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, qui participait à l'université Paris-Huit à Saint-Denis, à des réunions qui sont interdites au blanc, qui, dans les fonctions de chercheurs, qu’il a pu avoir, par exemple, à l'Opéra de Paris, remettaient des rapports dans lesquels ils comptaient les blancs et dans lesquels ils s'indignaient qu'il y avait trop de blancs à l'Opéra de Paris. Donc, on a là quelqu'un qui va accélérer la déconstruction de notre pays, qui porte des thèses indigénistes, qui sont aux antipodes, et ce n'est d'ailleurs un gage que je fais à Jean-Michel Blanquer de la ligne républicaine et laïque qu’a toujours défendue Jean-Michel Blanquer, et j'y vois là, pardon, un renvoi d'ascenseur à la France Insoumise, donc on voit bien là qu'au plus haut sommet de l'État, on a des gens qui remettent à l'éducation de nos enfants entre les mains de quelqu'un qui est un militant indigéniste et qui fait de la comptabilité ethnique à l'Opéra de Paris. Pardon, je trouve ça très inquiétant, et je pense qu'il y a beaucoup de Français qui s'inquiètent de la nomination de cette personne dont on a entendu parler, je lui fais grâce de ça, on l'a entendu prendre la parole une seule fois. Une seule fois, c'était pour indiquer il y a quelques jours qu'il voterait Nupes dans les seconds tours qui devaient nous opposer l'extrême gauche et le rassemblement national. GA : On voit que depuis tout à l'heure, on est censés parler des sujets de préoccupation des Français, la question des services publics, et que vous ne parlez que des consignes de vote entre les uns et les autres. JB : C'est vous qui faites le classement de ce qui intéresse les gens ? Dites-nous, donnez-nous la liste de ce qu'on peut dire, pas dire. GA : Je vous ai pas interrompu pendant vos propos. Si vous pensez une seule seconde que les enseignants qui nous écoutent, au moment où on a un peu de temps, très réduit pour parler de l'éducation en France, pense que ce que vous venez de faire, c'est-à-dire parler pendant 2 minutes pour raconter n'importe quoi pour insulter. JB : Mais je parle de ce que je veux. GA : Non, mais si vous pensez que c'est ça qui les préoccupé au quotidien, c'est que. Je ne sais pas si vous pensez que cette éducation et cet échange, et ce qui préoccupe nos enseignants et les familles en ce moment, la réponse est non. Je vais vous dire que Pap Ndiaye est un grand républicain, sur tous les sujets, y compris sur un certain nombre de sujets portés par d'autres intellectuels. C'est une très grande fierté d'être membre du même gouvernement que lui. Maintenant, je vais revenir au sujet qui intéresse les Français, qui est la question de l'éducation, que vous avez ouverte. On a agi ces 5 dernières années avec une priorité, c'était de renforcer les moyens de l'éducation dans les quartiers les plus difficiles. Les fameux quartiers REP. On a agi en renforçant les moyens. Vous avez aujourd'hui 400 000 enfants qui font leur rentrée chaque année dans une classe dédoublée, c'est-à-dire une classe à 12 élèves. C'est le cas chez vous, je crois, à Sevran, Mme Autain. C'est le cas derrière moi, j'ai Loriane Rossi, Bahy, Audrey Hichidi et Céline Calves, qui sont candidates dans leur circonscription. Il y a aussi des quartiers REP plus, dans lesquels on a des enfants qui font leur rentrée à 12. On a augmenté les primes, qui sont versées aux enseignants, qui vont exercer dans ces quartiers. On a mis en place, ça aussi, c'est le cas chez vous, je crois, Clémentine Autain, des petits déjeuners gratuits dans les écoles primaires pour les enfants de ces quartiers, parce qu'on sait que c'est beaucoup plus difficile d'apprendre avec le ventre vide. Bref, on a eu cette action résolue en faveur des quartiers les plus difficiles. Maintenant, on veut avoir une action sur l'ensemble de notre système éducatif, en augmentant la rémunération des enseignants. Le président de la République a eu l'occasion de prendre des engagements au moment de la campagne présidentielle. Ils vont être revalorisés et revalorisés sensiblement, en ayant aussi là une action de refondation sur les conditions de travail, sur l'organisation, pour donner plus d'autonomie, plus d'autonomie pédagogique à nos enseignants, pour tester des pratiques innovantes, plus d'autonomie au directeur d'établissement aussi. C'est le deuxième grand chantier, je vous disais qu'il y en avait deux tout à l'heure, la santé et l'éducation. Et sur ce sujet-là aussi, on aura dans la même méthode que j'ai évoqué tout à l'heure pour la santé, des travaux qui seront menés au niveau national et au niveau local dans les différentes académies, les différents établissements avec les parents d'élèves qui pourront contribuer avec les représentants des enseignants et les enseignants qui contribueront, avec même les lycéens qui pourront aussi contribuer et participer à la réflexion et aux travaux. JB : Vous voyez la conséquence du manque de fonctionnaires aujourd'hui, et du fait que les emplois, notamment dans la fonction publique et chez les enseignants, soient moins attractifs. C'est qu'en 10 ans, le nombre de candidats au capes de mathématiques a baissé de 30%. Résultat des comptes, ils sont obligés à la tête de l'État de supprimer les mathématiques, et il y a 300 000 élèves de terminale qui, l'an dernier, n'avaient pas les mathématiques, 170 000 sur 300 000 qui n'avaient pas de mathématiques dans le tronc commun. Donc il faut évidemment maintenant mettre le paquet à l'école sur les savoirs fondamentaux. Il y a trop de jeunes qui arrivent aux lycées, qui arrivent aux collèges et qui ne maîtrisent pas la langue, qui ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux, donc il faut augmenter le temps d'enseignement du français, lire, écrire, compter des mathématiques et mettre le paquet sur les fondamentaux plutôt que sur les thèses indigénistes que vous voulez faire rentrer à l'éducation nationale.",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de l'éducation nationale. Clémentine Autain explique que les enseignants ont besoin d'être revalorisé. Clémentine Autain souhaite augmenter de dix points le salaire des enseignants, finançant cela en augmentant les impôts des 10% des plus riches. Jordan Bardella souhaite augmenter les salaires des enseignants et remettre au centre de l'éducation les savoirs fondamentaux comme les mathématiques et le français. Jordan Bardella déplore la nomination de Pap Ndiaye au poste de ministre de l'éducation. Gabriel Attal explique que son gouvernement a déjà amélioré les moyens de l'éducations dans les quartiers les plus difficiles en augmentant les primes des enseignants et en mettant en place des petit déjeuners gratuits dans les écoles primaires de ces quartiers. Gabriel Attal explique vouloir augmenter la rémunération des enseignants.",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de l'éducation française. Clémentine Autain déplore les conditions de travail des enseignants, et souhaite augmenter de 10 points leur salaires, finançant cette augmentation en imposant plus les 10% des français les plus riches. Jordan Bardella explique qu'il souhaite augmenter les salaires et remettre les savoirs fondamentaux dans le tronc commun. Il déplore aussi la nomination de Pap Ndiaye au poste de ministre de l'éducation. Gabriel Attal explique que son gouvernement a déjà renforcé l'éducation des les quartiers difficiles, et souhaite maintenant augmenter les salaires des enseignants.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat Autain, Attal et Bardella discutent de la question de l’éducation nationale. Pour Autain, les mesures du gouvernement sont insuffisantes et les enseignants se sont considérablement appauvris sur les 20 dernières années. Elle souhaite donc un dégel du point d’indice et sa hausse de 10 points, financés par une augmentation des impôts pour les 10 % les plus riches. Bardella propose également d’augmenter les salaires des enseignant. Il fustige la nomination par le gouvernement d’un ministre de l’éducation qui est un militant décolonialiste et indigéniste, éloigné donc des idées républicaines et laïques. Attal défend Pap Ndiayes, le présentant comme un grand républicain. Il mentionne ensuite le bilan du gouvernement : les classes dédoublées, les primes pour les enseignants et les petits déjeuners gratuits. Il défend aussi une hausse de la rémunération des enseignants. Bardella termine en se plaignant du manque d’attractivité des métiers de l’enseignant. Il rappelle qu’il faut avant tout se concentrer sur les savoirs fondamentaux, c’est-à-dire les mathématiques et la maîtrise du français."
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+ },
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+ "Extractive": {
9
+ "Extractive_1": "P2 : Je pense que vous êtes en effet tous d'accord pour dire qu'il faut mieux recruter les professeurs, mieux les payer également, sauf que l'éducation nationale n'y arrive pas. CA : C'est-à-dire que, alors, d'abord, un niveau de burnout là aussi très élevé, on en a parlé, je dirais, dans le débat public sur l'hôpital, et c'est vrai que quand j'écoute Gabriel Attal, moi aussi, j'ai ce sentiment que vous ne prenez absolument pas la mesure de l'enfer, mais vraiment de l'enfer que vivent ces personnels, avec des gens qui sont en pleurs, qui vont travailler en pleurant, qui n'en peuvent plus, en fait. CA : En 20 ans, ils ont perdu 20 % de pouvoir d'achat. CA : C'est pour ça que je dis que la question du dégel du point d'indice globalement est fondamentale, et nous voulons le relever de 10 points. CA : Et vous inquiétez pas, on a tout à fait de quoi les financer, on sait combien ça coûte et on augmente les impôts pour les 10 % les plus riches. CA : Il y a le fait que le bilan global se résume en 2 chiffres, c'est que vous avez les 500 familles les plus riches de France qui ont doublé leur patrimoine en 5 ans, et vous avez 400 000 pauvres en plus. JB : Et donc, il faut évidemment mettre des moyens, augmenter les salaires, et je rappellerai sur ce qui a été dit sur les salaires, les enseignants aujourd'hui sont payés 25% de moins que tous les autres fonctionnaires de catégorie A. JB : Donc, il faut augmenter les salaires. JB : Moi, il y a quelque chose qui m'a, s'agissant de l'école, qui m'a beaucoup inquiété depuis le début de ce quinquennat, c'est la nomination d'un ministre de l'Education nationale, qui aurait pu d'ailleurs être nommé par Jean-Luc Mélenchon, puisqu'il partage l'essentiel de ces thèse, qui est un anti-blanquer. GA : On a agi ces 5 dernières années avec une priorité, c'était de renforcer les moyens de l'éducation dans les quartiers les plus difficiles GA : On a augmenté les primes, qui sont versées aux enseignants, qui vont exercer dans ces quartiers GA : On a mis en place, ça aussi, c'est le cas chez vous, je crois, Clémentine Autain, des petits déjeuners gratuits dans les écoles primaires pour les enfants de ces quartiers, parce qu'on sait que c'est beaucoup plus difficile d'apprendre avec le ventre vide. GA : Maintenant, on veut avoir une action sur l'ensemble de notre système éducatif, en augmentant la rémunération des enseignants. GA : Ils vont être revalorisés et revalorisés sensiblement, en ayant aussi là une action de refondation sur les conditions de travail, sur l'organisation, pour donner plus d'autonomie, plus d'autonomie pédagogique à nos enseignants, pour tester des pratiques innovantes, plus d'autonomie au directeur d'établissement aussi. JB : Vous voyez la conséquence du manque de fonctionnaires aujourd'hui, et du fait que les emplois, notamment dans la fonction publique et chez les enseignants, soient moins attractifs. JB : Résultat des comptes, ils sont obligés à la tête de l'État de supprimer les mathématiques, et il y a 300 000 élèves de terminale qui, l'an dernier, n'avaient pas les mathématiques, 170 000 sur 300 000 qui n'avaient pas de mathématiques dans le tronc commun. JB : Il y a trop de jeunes qui arrivent aux lycées, qui arrivent aux collèges et qui ne maîtrisent pas la langue, qui ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux, donc il faut augmenter le temps d'enseignement du français, lire, écrire, compter des mathématiques et mettre le paquet sur les fondamentaux plutôt que sur les thèses indigénistes que vous voulez faire rentrer à l'éducation nationale. ",
10
+ "Extractive_2": "CA : Donc, quand on, revenons sur l'école, et d'ailleurs, les enseignants nous parlent très peu de leur salaire, parce qu'ils sont, en fait, ils voudraient surtout pouvoir travailler dans des conditions dignes, mais moi, je pense que la question du salaire des enseignants est très importante. CA : C'est pour ça que je dis que la question du dégel du point d'indice globalement est fondamentale, et nous voulons le relever de 10 points. CA : Et vous inquiétez pas, on a tout à fait de quoi les financer, on sait combien ça coûte et on augmente les impôts pour les 10 % les plus riches. CA : Il y a le fait que le bilan global se résume en 2 chiffres, c'est que vous avez les 500 familles les plus riches de France qui ont doublé leur patrimoine en 5 ans, et vous avez 400 000 pauvres en plus. JB : Et donc, il faut évidemment mettre des moyens, augmenter les salaires, et je rappellerai sur ce qui a été dit sur les salaires, les enseignants aujourd'hui sont payés 25% de moins que tous les autres fonctionnaires de catégorie A. JB : Moi, il y a quelque chose qui m'a, s'agissant de l'école, qui m'a beaucoup inquiété depuis le début de ce quinquennat, c'est la nomination d'un ministre de l'Education nationale, qui aurait pu d'ailleurs être nommé par Jean-Luc Mélenchon, puisqu'il partage l'essentiel de ces thèse, qui est un anti-blanquer. JB : S'inquiéter de la nomination d'un militant communautariste, indigéniste, en charge de l'éducation de nos enfants. GA : Je vais vous dire que Pap Ndiaye est un grand républicain, sur tous les sujets, y compris sur un certain nombre de sujets portés par d'autres intellectuels. GA : Vous avez aujourd'hui 400 000 enfants qui font leur rentrée chaque année dans une classe dédoublée, c'est-à-dire une classe à 12 élèves. GA : On a augmenté les primes, qui sont versées aux enseignants, qui vont exercer dans ces quartiers. GA : On a mis en place, ça aussi, c'est le cas chez vous, je crois, Clémentine Autain, des petits déjeuners gratuits dans les écoles primaires pour les enfants de ces quartiers, parce qu'on sait que c'est beaucoup plus difficile d'apprendre avec le ventre vide. GA : Maintenant, on veut avoir une action sur l'ensemble de notre système éducatif, en augmentant la rémunération des enseignants. JB : Vous voyez la conséquence du manque de fonctionnaires aujourd'hui, et du fait que les emplois, notamment dans la fonction publique et chez les enseignants, soient moins attractifs. JB : Il y a trop de jeunes qui arrivent aux lycées, qui arrivent aux collèges et qui ne maîtrisent pas la langue, qui ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux, donc il faut augmenter le temps d'enseignement du français, lire, écrire, compter des mathématiques et mettre le paquet sur les fondamentaux plutôt que sur les thèses indigénistes que vous voulez faire rentrer à l'éducation nationale."
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data/Autain_Attal_Bardella--Partie_6_2_Islam_Ecole.txt.json ADDED
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+ {
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+ "Transcript": "P1 : Une question encore sur l'éducation, question qui revenait à l'une de l'actualité cette semaine, avec une alerte lancée par plusieurs acteurs de l'éducation nationale et qui concerne certains établissements dans lesquels sont apparus ces derniers temps de plus en plus de tenues à caractère religieuse. Est-ce que pour vous, Clémentine Autain, on l'a vu par exemple dans le Figaro, on l'a vu dans l'opinion, est-ce que pour vous, il y a un sujet, là, est-ce qu'il y a un problème avec ce sujet-là? CA : Vous mettez des promotions tenues. P1 : En fait, il y a eu 144 signalements, c'est ce que recense le renseignement. JB : C'est le féminisme de la France insoumise. C'est-ce que défend les féministes de la France insoumise qui ne trouve pas de problème à défendre le burkini plutôt que de parler de pouvoir d'achat lors des élections législatives, par exemple. Je pense à votre collègue de Grenoble, monsieur Piolle, qui s'est battu, qui c’est même, qui roulait au sol, roulait par terre pour faire adopter le burkini dans les piscines. C'est bien, elle est belle, la gauche. Le progrès, il est très beau. Et moi, je pense à toutes ces femmes qui, dans les quartiers, aujourd'hui, vivent sous la pression, et que la gauche a totalement abandonné aux islamistes et aux communautaristes. P1 : Clémentine Autain, est-ce qu'il y a un sujet-là, précisément? CA : Non, mais. C'est quand même extraordinaire d'entendre l'extrême droite qui, à peu près, sur tout sujet globalement qui concerne les droits des femmes, toujours sur les positions ultra conservatrices, pour ne pas dire rétrograde, et qui est là, en train de me faire des leçons de féminisme. JB : Quelles positions vous me reprocher ? CA : Mais je parle pas forcément que de vous, je parle du mouvement que vous représentez. Aussi bien sur l'avortement dans vos rangs. JB : Mais qu'est-ce que vous nous reprochez sur l'avortement? CA : Sur l'avortement d'avoir, en votre sein, des militants qui sont opposés, et même dans le débat. Et même dans le débat qu'on a eu récemment, quand il y a eu l'allongement. Tiens, voilà. JB : Vous avez un dirigeant du Rassemblement national qui souhaite aujourd'hui remettre en cause ou un militant qui souhaite aujourd'hui remettre en cause l'avortement ? CA : Je peux vous dire que ce n'est pas glorieux les débats que nous avons eus à l'occasion, en effet, dans les rangs nationales dans vos rangs. JB : Mais qui, qu'est-ce que vous me reprochez sur l'avortement? CA : Emmanuel Ménard JB : Emmanuel Ménard n'est pas membre du Rassemblement national. CA : D'accord, mais vous avez pas assez de député encore pour que tout ça soit. JB : Je vois que vous changez du sujet parce que le sujet du burkini sur lequel vous avez fait campagne et que vous voulez imposer vous dérange. CA : Et c'est moi qui vous réponds, monsieur Bardella. C'est idiot ce que vous dites. Pardonnez-moi de vous dire comme ça. C'est idiot. P2 : On parlait des tenues religieuses à l'école. CA : Alors faut savoir, d'abord, il faudrait s'entendre. Et ce qu'on parle d'un problème d'émancipation des femmes. C'est pas tout à fait le même sujet. P1 : Là, on était sur l'éducation. On parlait de ces signalements. CA : Ce que je veux dire. C'est important ce que dit monsieur Bardella. Parce qu'il me dit, c'est vous qui mettez le sujet. Non. C'est depuis des années, des années, l'extrême droite, avec le soutien de plus en plus d'un certain nombre, dont monsieur Blanquer. D'ailleurs, dans moi, je salue l'échec au législative, le départ au ministère. Ça fait partie des bonnes nouvelles de la période. Et puis bien d'autres, comme Manuel Valls, qui ont décidé que le débat public devait se polariser sur ces questions-là. Et moi, je pense que c'est dramatique pour le débat public. On ne sait plus d'ailleurs de quoi on parle. C'est pour ça que je voulais faire un peu le point. On parle de l'émancipation des femmes ? Ne comptez pas sur eux. Est-ce qu'on parle des signes religieux à l'école? Il me semble que ce sont des questions qui sont déjà tranchées par la loi dans l’état dans lequel nous sommes. Si on veut remettre le doigt là-dedans, c'est-à-dire recommencer à légiférer, etc. je pense que dans la période que nous traversons, à mon avis, ça ne va pas faire de bien. P2 : Vous dites que la loi suffit, la loi 2004, suffit, sauf que la réalité, c'est qu'il y a de plus en plus de difficultés. Il y a de plus en plus d'atteintes à l'école. Quand on dit 144, les enseignants nous disent que c'est beaucoup plus en réalité que 144. CA : Donc c'est des religieux, c'est des burqas et des voiles. C'est l'image que vous avez. P1 : Il y a des robes longues. Il y a des avaias, il y a ce genre de choses. JB : Vous voyez où on en est là ? Là, on en est à débattre de Qamis. On fait le catalogue la redoute de toutes les tenues islamistes. On se croirait en Arabie saoudite, en Iran, au Qatar. On est là en France en 2022, en train de faire l'inventaire de toutes les tenues islamiques à savoir si c'est le bon centimétrage et s'il faut l'interdire ou non. Quand vous avez une démographie dont le compte à rebour est déclenché, quand vous accueillez des centaines de milliers de personnes chaque année dans votre pays, ces personnes-là viennent aussi avec leurs mœurs, leur coutume, leur mode de vie. Et quand il y a trop de monde, vous ne pouvez pas assimiler. Il y a des années, pardon, on ne parlait pas du burkini, il y a des années, on ne parlait pas du voile, il y a des années, on n'avait pas ces débats hallucinants sur les tenues islamiques qu'on pourrait avoir sur des chaînes, peut-être sur des chaînes en Arabie saoudite ou à l'étranger. Moi, je pense que la gauche et l'extrême gauche s’est compromis avec les islamistes. Et qu'elle a remis dans leur mains certains quartiers. CA : Les islamistes, carrément. JB : Oui, vous êtes compromis avec les islamistes. Quand vous marchez, madame, vous et vos amis, vous marchez en novembre 2020, à proximité du Bataclan, avec les islamistes du CCIF, qui ont été dissous par le gouvernement pour radicalisation. CA : C’est reparti. JB : Mais c’est reparti parce que c'est la vérité que vous continuez et que vous accélérez. Quand vous soutenez la candidature de madame Garrido, qui nous a parlé de réconciliation avec les terroristes du Bataclan, eh bien la France insoumise de la France islamiste. Parce que je pense que vous faites preuve d'une compromission hallucinante à l'égard de ces thèses et que vous avez confié les clés de d'innombrables quartiers, notamment chez nous dans notre département en Seine-Saint-Denis, à des communautaristes et que vous avez réglé la France, pardon, de le dire à l'heure islamique. P1 : On était sur l'éducation. Vous voulez répondre, Clémentine Autain en quelques mots? JB : Mise KO par le réel, si vous voulez, et par les faits qui tombent. Ils se sont tellement accumulés dans notre pays qu'on a perdu la main et qu'on doit aujourd'hui parler de qamis, de Burqa et autres. CA : Si je pensais qu'on pouvait avoir une discussion démocratique et que ce débat pouvait servir à quelque chose, autreque cette saillie que vous avez préparée avec des résumés complètement délirants et d'expliquer qu'on peut être les amis des islamistes, voyez le niveau de, c’est délirants, je vous offrirai ce livre que j'ai écrit sur les faussaires de la République. P1 : On était sur l'éducation. On est complètement hors sujet. Gabriel Attal, vous n'avez pas parlé. GA : Non je laisse le spectacle la. CA : C'est votre fonds de commerce. La réalité, c'est que c'est votre fonds de commerce que vous agitez ça et que plus vous continuez. P1 : On était pas sur l'éducation. On était sur un problème qui concerne les lycées et les collèges. Gabriel Attal, vous n'avez pas répondu sur ce sujet-là, s'il vous plaît. GA : Le nom de Jean-Michel Blanquer a été prononcé à plusieurs reprises et je crois qu'un des grands mérites qu'aura eu son passage à l'éducation nationale, c'est d'avoir cessé de mettre ce sujet-là sous le tapis. CA : Mais vous voyez le résultat. GA : Vous n'avez pas parlé en plus pendant vos échanges. De manière assez courageuse, puisque, contrairement à ce que disait Jordan Bardella, ce n'est pas un sujet nouveau. Le rapport Obin, je crois que ça date d'il y a 20 ans. La loi de 2004, on en a parlé. Il y avait eu une certaine tendance à mettre ce sujet-là sous le tapis. Une des premières choses qu'a fait Jean-Michel Blanquer, après sa nomination à l'éducation nationale, ça a été de mettre en place une remontée systématique de tous les signalements de ce type d'atteinte à la République et à la laïcité, et de mettre en place un système avec des équipes formées pour réagir face à ces situations, dans chaque rectorat, pour se déplacer dans les établissements scolaires pour trouver des solutions avec les familles. Donc oui, c'est un sujet, il ne faut pas le mettre sous le tapis. Oui, c'est important d'être extrêmement clair et ferme sur ce sujet-là. Je veux saluer le fait que vous ayez dit, madame Autain, que vous êtes favorable à la loi 2004, puisqu'il y a eu des expressions à la France insoumise de plusieurs responsables politiques qui ont dit qu'il n'était pas favorable à la loi 2004. CA : J'ai dit qu'on ne rouvrait pas la boîte de Pandore là-dessus. Il y a la loi 2004 qui est là. Il n'est pas prévu dans le programme de la remettre en cause. GA : D'accord, parce qu'il y a eu des déclarations, c'est vrai, de responsables de la France insoumise, certains qui souhaitaient la remettre en cause. Je dis pour saluer le fait que vous ayez pris cet engagement, parce que c'est important d'être très clair sur ces sujets-là, pour les Français qui nous écoutent.",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de l'augmentation d'appartition de tenue religieuse à l'école. Jordan Bardella déplore le féminisme de la france insoumise, qui ne défend les femmes que si cela ne touche pas l'islam. Clémentine Autain explique trouver ça extraordinaire, car l'extrême droite, qui tient des positions conservatrices, n'est pas un parti féministe. Clémentine Autain explique que l'extrême droite est contre l'allongement de la durée de l'avortement, citant Emmanuel Ménard. Jordan Bardella rappelle que Emmanuel Ménard n'est pas du rassemblement national. Jordan Bardella accuse la france insoumise d'avoir des relations avec les islamiste. Gabriel Attal explique que l'ancien ministre de l'éducation a mis en place des systèmes pour faire remonter les signalements des atteintes à la laïcité à l'école, ainsi que la mise en place d'équipes pour gérer ces situations.",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de l'augmentation d'apparition de tenue religieuse à l'école. Jordan Bardella accuse le France insoumis de ne pas prendre ces sujets au sérieux et de n'être féministe qu'en dehors des sujets qui touchent à l'islam. Il déplore la pression sous laquelle vivent les femmes dans les banlieues. Clémentine Autain explique qu'il est surprenant de voir le front national défendre des causes féministes, en prétendant que le parti est contre le droit pour l'avortement, citant Emmanuel Ménard, qui n'est pas du parti de Jordan Bardella. Jordan Bardella déplore l'inaction du gouvernement pour arrêter cette augmentation. Gabriel Attal explique que son gouvernement, avec jean michel Blanquer a amélioré les méthodes de signalements d'atteinte à la laïcité, et mis en place des équipes pour agir face à ces situations dans chaque rectorat. Pour finir, Gabriel Attal se réjouit de savoir que Clémentine Autain ne souhaite pas revenir sur la loi de 2004.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Bardella et Autain discutent de la laïcité. Le présentateur commence par rappeler le développement du port de tenues religieuses à l’école. Bardella fustige alors la France insoumise, qui se targue d’être féministe mais défend le burkini à la piscine. Autain lui répond en expliquant que l’extrême droite est mal placée pour discuter de la question féministe. Pour Bardella c’est une manière d’éviter le débat alors que pour, Autain, des lois existent déjà pour statuer sur les signes religieux à l’école. Bardella trouve le débat surréaliste, dans la mesure où l’on discute des tenues religieuses et de questions qui pourraient être posées dans un pays musulman. Pour lui, le problème vient de l’immigration massive, car des gens issus d’autres systèmes de valeurs arrivent en France sans qu’il ne soit possible de les assimiler parce que trop nombreux. Il rappelle ensuite que la gauche s’est compromise avec les islamistes. Attal de son côté défend l’action de Jean-Michel Blanquer qui a eu le mérite de mettre en place un système de signalements concernant les atteintes à la République et qui a clairement posé le sujet de la laïcité sur la table."
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+ },
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+ "Extractive": {
9
+ "Extractive_1": "P1 : Une question encore sur l'éducation, question qui revenait à l'une de l'actualité cette semaine, avec une alerte lancée par plusieurs acteurs de l'éducation nationale et qui concerne certains établissements dans lesquels sont apparus ces derniers temps de plus en plus de tenues à caractère religieuse. JB : C'est-ce que défend les féministes de la France insoumise qui ne trouve pas de problème à défendre le burkini plutôt que de parler de pouvoir d'achat lors des élections législatives, par exemple. JB : Et moi, je pense à toutes ces femmes qui, dans les quartiers, aujourd'hui, vivent sous la pression, et que la gauche a totalement abandonné aux islamistes et aux communautaristes. CA : C'est quand même extraordinaire d'entendre l'extrême droite qui, à peu près, sur tout sujet globalement qui concerne les droits des femmes, toujours sur les positions ultra conservatrices, pour ne pas dire rétrograde, et qui est là, en train de me faire des leçons de féminisme. CA : Sur l'avortement d'avoir, en votre sein, des militants qui sont opposés, et même dans le débat. CA : Il me semble que ce sont des questions qui sont déjà tranchées par la loi dans l’état dans lequel nous sommes. JB : Quand vous avez une démographie dont le compte à rebour est déclenché, quand vous accueillez des centaines de milliers de personnes chaque année dans votre pays, ces personnes-là viennent aussi avec leurs mœurs, leur coutume, leur mode de vie JB : Il y a des années, pardon, on ne parlait pas du burkini, il y a des années, on ne parlait pas du voile, il y a des années, on n'avait pas ces débats hallucinants sur les tenues islamiques qu'on pourrait avoir sur des chaînes, peut-être sur des chaînes en Arabie saoudite ou à l'étranger. JB : Quand vous soutenez la candidature de madame Garrido, qui nous a parlé de réconciliation avec les terroristes du Bataclan, eh bien la France insoumise de la France islamiste. GA : Une des premières choses qu'a fait Jean-Michel Blanquer, après sa nomination à l'éducation nationale, ça a été de mettre en place une remontée systématique de tous les signalements de ce type d'atteinte à la République et à la laïcité, et de mettre en place un système avec des équipes formées pour réagir face à ces situations, dans chaque rectorat, pour se déplacer dans les établissements scolaires pour trouver des solutions avec les familles. ",
10
+ "Extractive_2": "P1 : Une question encore sur l'éducation, question qui revenait à l'une de l'actualité cette semaine, avec une alerte lancée par plusieurs acteurs de l'éducation nationale et qui concerne certains établissements dans lesquels sont apparus ces derniers temps de plus en plus de tenues à caractère religieuse. JB : C'est-ce que défend les féministes de la France insoumise qui ne trouve pas de problème à défendre le burkini plutôt que de parler de pouvoir d'achat lors des élections législatives, par exemple. CA : C'est quand même extraordinaire d'entendre l'extrême droite qui, à peu près, sur tout sujet globalement qui concerne les droits des femmes, toujours sur les positions ultra conservatrices, pour ne pas dire rétrograde, et qui est là, en train de me faire des leçons de féminisme. CA : Est-ce qu'on parle des signes religieux à l'école? CA : Il me semble que ce sont des questions qui sont déjà tranchées par la loi dans l’état dans lequel nous sommes JB : Quand vous avez une démographie dont le compte à rebour est déclenché, quand vous accueillez des centaines de milliers de personnes chaque année dans votre pays, ces personnes-là viennent aussi avec leurs mœurs, leur coutume, leur mode de vie. JB : Moi, je pense que la gauche et l'extrême gauche s’est compromis avec les islamistes. GA : Une des premières choses qu'a fait Jean-Michel Blanquer, après sa nomination à l'éducation nationale, ça a été de mettre en place une remontée systématique de tous les signalements de ce type d'atteinte à la République et à la laïcité, et de mettre en place un système avec des équipes formées pour réagir face à ces situations, dans chaque rectorat, pour se déplacer dans les établissements scolaires pour trouver des solutions avec les familles. "
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data/Autain_Attal_Bardella--Partie_7_1_Police.txt.json ADDED
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+ "Transcript": "P2 : Troisième chapitre de ce débat des législatives sur BFMTV. La sécurité. Avec d'abord une image qui a fait le tour du monde, autour du Stade de France, lors de la finale de la Ligue des Champions, ces scènes-là ont montré un certain nombre de lacunes dans le maintien de l'ordre. Je pense qu'on peut le dire comme ça. Gabriel Attal, est-ce que notre police est aujourd'hui à la hauteur de ces enjeux? GA : D'abord, on a une police qui fait un travail remarquable dans des conditions extrêmement difficiles. Et moi, je veux le dire, c'est des conditions très dures pour nos policiers, qui sont exposées régulièrement à des phénomènes de très grande violence. Et nous, tout ce qu'on a voulu faire ces cinq dernières années, c'est de renforcer leurs moyens, leurs rémunérations, cent euros net en plus par mois, et puis leurs conditions de travail. On a, par exemple, renouvelé, je crois entre un tiers et la moitié des véhicules de nos policiers qui sont très contents de voir arriver leurs nouvelles 5008. C'est des meilleures conditions de travail. On a rénové 700 commissariats et casernes de gendarmerie qui étaient dans un état de vétusté absolu. On veut continuer à agir pour les conditions de travail de nos policiers, pour les soutenir, et pour renforcer la sécurité des Français. On a un texte de loi qui est prêt, qui est prêt à être discuté dès cet été, qui fait suite à un travail qui a été mené par Gérald Darmanin, qui s'appelle le Beauveau de la sécurité. Je vous donne deux exemples dans ce texte. Un, on veut doubler dans les années qui viennent la présence policière sur la voie publique. Ça passe, évidemment, par des recrutements supplémentaires. On a recruté 10 000 supplémentaires ces cinq dernières années. Et ça passe par dégager aussi du temps utile à nos policiers sur le terrain, réduire beaucoup de formalités qui leur prennent aujourd'hui du temps utile dans des bureaux ou autres. Deuxième mesure, on veut créer 200 nouvelles brigades de gendarmerie qui seront fléchées spécifiquement vers nos campagnes et vers les villes moyennes parce qu'ils ne peuvent pas y avoir de zones blanches en matière de sécurité dans notre pays. On veut aussi agir pour renforcer les moyens de la justice. Parce que la réalité, c'est que quand on échange avec les Français, ils nous parlent d'insécurité, mais ils nous parlent aussi souvent de l'impunité, du sentiment qu'ils ont, qu'il peut y avoir quelqu'un qui leur empoisonne la vie dans leur quartier, peut-être des policiers qui vont l'interpeller. Mais enfin, s'il est deux jours plus tard au même endroit entrain de faire la même chose, ça n'a pas grand intérêt. On a augmenté de 30% le budget de la justice sur le quinquennat qui vient de s'écouler, et on veut recruter 8500 personnels de justice en plus dans les années qui viennent pour avoir une justice plus rapide, plus efficace et donc des sanctions prononcées plus efficacement, ce qui est aussi un enjeu éducatif pour un certain nombre de jeunes. Quand vous êtes jeune et que vous êtes sanctionné 12, 18 ou 24 mois après la commission des faits, ça n'a aucun sens en matière éducative. P2 : Jordan Bardella. JB : Je pense que vous avez abandonné les policiers. Je pense que quand on a un président de la République qui parle de violences policières et qu'on a à son extrême gauche un candidat à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, qui nous explique que la police tue, je pense que ces propos sont indignes de gens qui sont à la tête de l'État. Les policiers, ce sont des pères, des mères de famille qui ont tous en tête l'attentat qui a été commis à Magnanville, qui ont tous en tête Viry chatillon, qui ont tous en tête tous ces policiers qui, partout en France, ces mères et ces pères de famille sont attaqués, agressés et qui ne se sentent pas soutenus par l'État. Vous abandonnez les policiers lorsque vous refusez de mettre en place la présomption de légitime défense. Je pense que vous avez échoué à assurer la sécurité en France. Les coups et blessures ont augmenté de 31% entre 2017 et 2021, sans compter qu'il n'y a plus aujourd'hui un seul territoire en France qui est protégé de cette insécurité. Les cambriolages, les squats, les violation du droit à la propriété touchent aujourd'hui l'intégralité du territoire français. On est en train de s'habituer au pire. Il y a un égorgement par semaine. Il y a quelques jours, Alban Gervais, un médecin à Marseille, est égorgé au cri d'Allah Akbar. Ça fait deux lignes dans la presse. Terminé bonsoir, on passe à autre chose. Il y a quelques jours, à Mulhouse, dans l'Est de la France, une grand-mère de 70 ans, me semble-t-il, a été égorgée par trois migrants qui n'avaient rien à faire sur le territoire français, et qui, pareil, ça fait deux lignes dans la presse. Il y a eu le stade de france. Quel conséquence on tire du Stade de France? Le Stade de France est l’illustre exemple, que la sécurité et l'immigration qui sont liées, quoi qu'on en dise, et même si ça vous déplait, la quasi-totalité de la délinquance de rue en France est liée à l'immigration. Le Stade de France l'a montré. Qu'est-ce qu'on en tire comme conclusion? Rien. Monsieur Darmanin, il est reconduit, il a menti, en ayant même jusqu'à accuser les supporters britanniques d'avoir créé les troubles. C'est vrai qu'en Seine-Saint-Denis, s'il n'y avait pas les supporters britanniques, ce département serait un paradis, il n'y aurait aucun problème, pas de trafic de drogue, pas de violence, ça serait la Californie sans la mer, comme dirait le président de la République. Le préfet Lallement, qui reconnaît ouvertement avoir commis une erreur et avoir été le responsable de ce fiasco du Stade de France, il reste en poste. Monsieur Dupont-Moretti, mais quand on a un bilan comme ça, on devrait démissionner. Quand il y a en France une agression gratuite, toutes les 44 secondes, mais on remet son tablier, on démissionne. Il y a un sentiment d'impunité partout dans le pays. Donc il faut soutenir la police, il faut la présomption de légitime défense, il faut faire des efforts sur le matériel, vous avez raison, il faut continuer d'en faire, et il faut faire un tournant en matière pénale. Parce que les policiers nous disent quoi? Vous allez voir, les policiers nous disent, mais on arrête 10, 20, 30, 40, 50 fois les mêmes personnes, ce sont à chaque fois les mêmes qu'on arrête, et bien souvent, des gens qui sont liés à l'immigration. Je vous prends un exemple. Je suis conseiller régional d'Ile-de-France. Ce n'est pas mes chiffres, c'est les chiffres du ministère de l'Intérieur. Dans les transports en commun d'Ile-de-France, le ministère de l'Intérieur nous dit que 93 % des vols et 63 % des agressions sexuelles sont le fait d'étranger. Donc si on veut lutter contre l'insécurité, lutter contre l'explosion de la violence, il faut arrêter l'immigration à chaque fois des gens qui font l'objet d'une OQTF, qui sont censées être reconduits chez eux, ne le sont pas, et ce grand désordre aujourd'hui crée un sentiment de confusion, de violence de notre société. Et je pense que vous ne vous rendez pas compte des souffrances que génère la violence pour des familles françaises qui n'osent plus laisser sortir leurs enfants seules. P1 : Vous êtes en train de prendre de l'avance Jordan Bardella. Il faut conclure sur ce point-là. JB : Et bien répondez. P1 : Alors, deux choses. Vous répondrez, mais vous avez été également mises en cause. Votre camp, Clémentine Autain, l'une des déclarations de Jean-Luc Mélenchon. Après la mort, on replace le cadre. Après la mort d'une jeune femme. Après un refus d'obtempérer, tuée par la police avec ce tweet de Jean-Luc Mélenchon qui avait publié ce message, la police tue. En L'occurrence était alliance dont parlait Jean-Luc Mélenchon, mais ce n'est pas le débat ce soir, justifie les tirs et la mort pour refus d'obtempérer. La honte, c'est quand ? Jordan Bardella vous reproche à votre camp et à Jean-Luc Mélenchon ce tweet et cette expression. La police tue. JB : 80 faits au casier judiciaire du conducteur. P1 : Clémentine Autain ? CA : Et alors ? La police, elle est là pour protéger. Elle est là pour protéger. Donc que des policiers aujourd'hui tuent et justement tuent sans être dans un cadre proportionné de légitime défense est un problème politique majeur. La police, elle est là pour protéger. Elle est un problème politique majeur et M.Darmanin ne peut pas continuer infiniment à couvrir des actes de la sorte. Donc nous, ce que nous disons, c'est qu'il faut qu'il y ait de la justice que l'impunité cesse et qu'on le regarde en face ce malaise. Malaise des policiers, alors là, je suis la première à le dire. D'ailleurs, le malaise est tel que depuis le début de l'année, je crois qu'il y a eu 30 suicides de policiers. Parce que les armes que possèdent les policiers, c'est d'abord contre eux-mêmes que malheureusement elles sont parfois utilisés. P1 : La police tue, vous assumez vous aussi ? CA : Des policiers tuent. P1 : La police tue, c'est pas la même phrase. JB : Les policiers font ça par plaisir ? Vous avez des policiers qui se font foncer dessus. Vous pensez que c'est des cow boy, qui font ça par plaisir ? Quand les policiers se font foncer dessus, ils se jettent sous les roues ? CA : D'abord, en l'occurrence, ça dépend, il y a plusieurs cas, mais par exemple Cédric Chouvia, quand Cédric Chouvia se fait arrêter pour un contrôle routier, il est en train de foncer sur personne, et il est étouffé, il en meurt. JB : Mais ce n'est pas la même affaire. CA : Je vous parle des différentes affaires. Je ne vous ai pas coupé. Monsieur Darmanin, à ce moment-là, dans la commission d'enquête que dit il ? Qu'il y ait des gens qui parlent de violence policière, je m'étouffe. Il dit ça, alors même que ce dont il est question, c'est de Cédric Chouvia qui vient d'être étouffé, mort par des policiers. Chez moi, à Sevran, c'est pas vieux, en mars. Un monsieur qui aurait volé une camionnette. En réalité, c'est plus compliqué que ça, mais qu'importe quand bien même, il aurait volé la camionnette. Délis de fuite, les policiers lui courent après, et ils tirent à plusieurs reprises, et ils tuent. Jean-Paul, excusez-moi, ça me. Voilà. Mais c'est un scandale. Que dit le gouvernement? Très peu de choses. JB : Je connais pas l'affaire, mais. CA : Je dis que, à ce moment-là, mais quand bien même, on vole une camionnette, on n'obtempère pas la police, on mérite de mourir. Mais quelle est cette société? JB : Mais vous êtes toujours du côté des délinquants. CA : Je suis du côté des droits humains et du côté de la justice. Vous êtes du côté de la haine, et vous êtes du côté JB : Pour grappiller des voix dans les banlieues vous êtes du côté des voyous. Mais ce que vous ne comprenez pas. CA : Je suis du côté de la paix. Je suis du côté de la police républicaine. JB : Ce qui s'est passé au stade de France, c'est que. Vous voulez désarmer la police, vous parlez comme monsieur Macron de violence policière, mais vous vous rendez compte de la violence pour des policiers qui pour1 500 euros, sont en première ligne, et sont crachés au visage toute la journée. Vous vous rendez compte de ça. CA : Je connais que mieux vous, la situation, ça ne va pas du tout ce qu'il se passe. Et je pense qu'il y a un problème. C'est que nous n'avons plus. JB : Vous êtes en seine saint denis qui est une zone de non droit, voilà tout. CA : Non, c'est pas une zone de non-droit. C'est pas une zone de non-droit. Monsieur Bardella, ce n'est pas une zone de non-droit. JB : Les gens, quand ils rentrent, ils sont fouillés dans leur immeuble. Moi, j'ai grandi à Saint-Denis dans un HLM. Pourquoi les gens veulent en partir? Parce que quand vous rentrez, vous vous faites fouiller par des dealers. Et que la police passe, mais elle ne peut rien faire, parce qu'elle n'a pas les ordres. Et que la justice ne suit pas derrière. P1 : Laissez clémentine autain répondre. CA : Je vais vous dire ce que je pense sur précisément, les bodotes et d'autres quartiers populaires de ce type, et puis globalement en France, c'est que ce qui s'est passé, c'est que Monsieur Sarkozy a démentelé la police de proximité. Et nous, ce pour quoi on se bat, c'est pour une police de proximité, et pas une logique de bac, comme c'est le cas aujourd'hui, et pour faire en sorte que la police, elle protège et elle abaisse le niveau de tension et qu'on ne se retrouve pas dans des situations. On a l'impression qu'il y a deux bandes, les policiers et la bande des jeunes. Et ça, c'est pas possible. JB : Excusez-moi, mais il y a d'un côté des gens ce que le sociologue Weber appelait le monopole de la violence légitime. C'est-à-dire que quand des policiers, et moi, c'est pour ça que je défends la présomption de légitime défense, ça veut pas dire impunité pour tout. Ça veut dire que quand les policiers se font agresser, qu'ils sont contraints que leur vie est menacée ou que la vie d'autrui est menacée, qu'ils sont contraints de faire usage de la force, ce n’est pas à eux de montrer qu'ils sont en état de légitime défense, mais c’est à la personne qui absorbe la force. Mais vous êtes à chaque fois du côté des voyous. Pardon, à chaque fois dans chaque affaire. CA : Je suis du côté de la justice Monsieur Bardella. Je suis du côté de la justice et de la police républicaine. JB : On verra ce que dira la justice. Mais la présomption de légitime défense, ça, c'est pas hors cadre de la justice, mais quand vous accusez systématiquement la police, les policiers le vivent très mal. Vous voulez d'autres? Vous voulez comparer? S'il vous plaît. Vous allez voir. P1 : On attend, non pas d'autres exemples, on a bien compris, on en a mis sur la table ce soir. On attend vos solutions. Soit vous avez terminé. Soit vous nous donnez encore une solution et on avance. CA : Je pense aussi qu'il faut renforcer la police judiciaire. Il faut investir dans la police de proximité, dans la police judiciaire, et réviser en profondeur la doctrine du maintien de l'ordre, qui est aujourd'hui celle de monsieur Darmanin et de ce gouvernement, qui ne permet pas d'abaisser encore une fois les tensions, mais au contraire de les accroître. On l'a vu avec le Stade de France, on l'a vu avec les gilets jaunes. Il y a quelque chose qui ne va absolument pas. Et les policiers, je ne veux pas mettre en cause chaque policier, je mets en cause précisément le fait que, par exemple, un des jeunes qui a tué, il avait 24 ans, il avait un fusil d'assaut, sur lui, et il avait eu deux jours de formation. Est-ce que vous trouvez ça normal, monsieur Bardella? Donc, ça ne va pas. Et la responsabilité, elle n'est pas d'abord sur les policiers, elle est sur les donneurs d'ordre, elle est sur les doctrines, elle est sur les armes que nous leur mettons entre les mains, et elle est sur l'impunité, qui, au sommet de l'Etat, vraiment, alors, pas de problème. P1 : Ça fait beaucoup de points sur lesquels répondre, Gabriel Attal. GA : Vous avez dit tout à l'heure, madame Autain, que les policiers sont là pour protéger les Français. C'est vrai. CA : Et c'est pourquoi je veux une police républicaine GA : Ils sont là pour protéger les Français, et c'est vrai, et ils ont besoin que nous, c'est-à-dire l'Etat, les responsables politiques, on les protège aussi. Le problème, c'est que la déclaration de Jean-Luc Mélenchon, qui a été montrée tout à l'heure, c'est pas la première. Jean-Luc Mélenchon, il a qualifié nos policiers très régulièrement de menteurs, de tueurs, de barbares, de factieux. Il a parlé des syndicats de policiers comme étant des sectes et des factieux. Je pense que les policiers qui nous écoutent seront contents de savoir que vous avez dit parler de deux bandes avec les délinquants, comme s'ils étaient sur un pied d'égalité. Le problème, c'est qu'on ne peut pas avoir... On ne peut pas avoir des responsables politiques qui dénigrent et exposent nos forces de l'ordre, et des responsables politiques qui les instrumentalisent en permanence, parce qu'ils ont bien vu aussi les policiers que dans votre programme de la présidentielle. Ça avait donné lieu à une scène avec Gérald Darmanin. JB : Ils ont voté pour qui, les policiers? GA : Ça avait donné une scène avec Gérald Darmanin qui s'était levé. Ils ont bien vu que vous proposiez en catimini de leur baisser de 2 milliards d'euros leur budget. Gérald Darmanin s'était levé pour vous le montrer. JB : La risée dans les commissariats qu'ils l'ont vu faire. GA : Donc le sujet, c'est qu'ils ont besoin d'être soutenus, c'est des conditions matérielles, c'est des conditions de rémunération, on va continuer à le faire. Ils ont besoin aussi que ça suive derrière, notamment avec la justice, et j'ai dit qu'on avait commencé massivement à renforcer les moyens, plus 30% de budgets en 5 ans du ministère de la Justice, c'est du jamais vu dans l'histoire de la République. Et on va continuer à renforcer massivement avec 8500 recrutements supplémentaires. Et ils ont besoin aussi d'une politique pénale effectivement plus efficace et plus ferme. On a lancé un très grand travail, qui s'appelle les états généraux de la justice, dont le rapport va être remis prochainement, qui là aussi va nourrir nos travaux. On a fait des choses ces 5 dernières années. Il y a quand même un exemple, c'est la réforme du Code de justice des mineurs, la fameuse ordonnance de 45, du Général de Gaulle, dont on disait que c'était impossible de la réformer. On a montré qu'on était capables de le faire, c'est Eric Dupont-Moretti qui a mené ce chantier, et on l'a fait. Et vous avez aujourd'hui des mineurs qui, quand ils commettent des méfaits, des délits, sont jugés beaucoup plus rapidement, et ce qui est beaucoup plus efficace aussi en termes éducatifs. Donc on veut poursuivre l'investissement et poursuivre cette action en soutien à nos forces de l'ordre, en soutien à notre système judiciaire, parce qu'à la fin, c'est au soutien des Français qui ont le droit de pouvoir vivre en sécurité. La sécurité, c'est une des conditions de la liberté. Et le fait est qu'il y a des territoires en France où vous avez beaucoup moins de problèmes de sécurité qu'ailleurs et où les gens sont beaucoup plus libres de sortir de chez eux, où les jeunes-filles sont beaucoup plus libres de rentrer chez elles le soir. Et puis vous avez des territoires où il y a des vrais problèmes de sécurité qui ne sont pas réglés, même si on agit beaucoup, on renforce les moyens avec les quartiers de reconquête républicaine, où là, il faut agir encore plus fort pour garantir la liberté des habitants et notamment des femmes.",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la situation de la police française. Gabriel Attal commence en expliquant que son gouvernement a augmenté le salaire des policiers, ainsi que renouvelés les véhicules de police et des commissariats. Gabriel Attal explique qu'il souhaite doubler la présence policière sur la voie publique, ainsi que créer des brigades de gendarmeries qui seront fléchées sur les campagnes. Gabriel Attal souhaite continuer d'investir dans la justice. Jordan Bardella explique que la police est abandonnée par le gouvernement. Jordan Bardella souhaite mettre en place la présomption de légitime défense. Jordan Bardella souhaite investir dans le matériel et la justice. Jordan Bardella fait aussi le lien entre l'immigration et la délinquance, et souhaite aider la justice à exécuter les OQTF. Clémentine Autain explique qu'il y a des problèmes de violence policière. Clémentine Autain explique vouloir mettre en place une police de proximité ainsi qu'investir dans la police judiciaire, ainsi que réviser la doctrine du maintien de l'ordre. Gabriel Attal souhaite recruter 8500 nouveaux policiers.",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la situation de la police française. Selon Gabriel Attal, les policiers ont besoin de plus de considération avant tout, c'est pourquoi le gouvernement a augmenté le salaire des policiers, ainsi que renouvelé les infrastructures et le matériel. Il souhaite doubler la présence policière sur la voie plublique et créer des brigades pour la campagne, ainsi qu'investir dans la justice. Selon Jordan Bardella, la police a été abandonnée par le gouvernement. Jordan Bardella estime que la police a besoin d'être mise en confiance par le gouvernement et propose de mettre en place la présomption de légitime défense. Il souhaite aussi investir dans le matériel et la justice. Pour Jordan Bardella, il y a un lien fort entre l'immigration et la délinquance, et il souhaite améliorer les moyens de la justcie afin de faire exécuter les OQTF. Clémentine Autain estime qu'il y a trop de problèmes de violences policière, qui est sencée protéger les français. Afin d'améliorer cela, elle souhaite supprimer les BAC et mettre en place une police de proximité, ainsi qu'investir massivement dans la police judiciaire",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Autain et Bardella discutent de la question de la police. Attal rappelle que des moyens considérables ont été mis en place pour soutenir la police : rénovation de la flotte de véhicules et des commissariats, augmentation des effectifs, développement de nouvelles brigades de gendarmerie. En parallèle, il explique que le budget de la justice a augmenté de 30 % et prévoit le recrutement massif de magistrats. Bardella pense au contraire que le Président a abandonné les forces de l’ordre. Selon lui la violence a augmenté et l’immigration est l’une des causes majeures de la délinquance. C’est contre cette immigration qu’il faut donc lutter si l’on veut résoudre le problème de l’insécurité. Autain estime de son côté que certains policiers tuent, mais la responsabilité revient aux donneurs d’ordre. Il faut donc selon elle revoir leur formation et la doctrine de maintien de l’ordre. Bardella défend lui la présomption de légitime défense pour les policiers. Il dénonce également les zones de non droits. Pour Autain, ces zones sont la conséquence du démantèlement de la police de proximité par Nicolas Sarkozy. Attal critique ensuite Mélenchon qui selon lui insulte les forces de l’ordre. Il précise que le gouvernement souhaite améliorer la politique pénale et a fait de gros progrès dans la justice des mineurs."
7
+ },
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+ "Extractive": {
9
+ "Extractive_1": "P2 : Gabriel Attal, est-ce que notre police est aujourd'hui à la hauteur de ces enjeux? GA : Et nous, tout ce qu'on a voulu faire ces cinq dernières années, c'est de renforcer leurs moyens, leurs rémunérations, cent euros net en plus par mois, et puis leurs conditions de travail. GA : On a, par exemple, renouvelé, je crois entre un tiers et la moitié des véhicules de nos policiers qui sont très contents de voir arriver leurs nouvelles 5008. GA : On a rénové 700 commissariats et casernes de gendarmerie qui étaient dans un état de vétusté absolu. GA : Un, on veut doubler dans les années qui viennent la présence policière sur la voie publique. GA : Deuxième mesure, on veut créer 200 nouvelles brigades de gendarmerie qui seront fléchées spécifiquement vers nos campagnes et vers les villes moyennes parce qu'ils ne peuvent pas y avoir de zones blanches en matière de sécurité dans notre pays. GA : On veut aussi agir pour renforcer les moyens de la justice. GA : On a augmenté de 30% le budget de la justice sur le quinquennat qui vient de s'écouler, et on veut recruter 8500 personnels de justice en plus dans les années qui viennent pour avoir une justice plus rapide, plus efficace et donc des sanctions prononcées plus efficacement, ce qui est aussi un enjeu éducatif pour un certain nombre de jeunes. JB : Je pense que quand on a un président de la République qui parle de violences policières et qu'on a à son extrême gauche un candidat à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, qui nous explique que la police tue, je pense que ces propos sont indignes de gens qui sont à la tête de l'État. JB : Vous abandonnez les policiers lorsque vous refusez de mettre en place la présomption de légitime défense. JB : Donc il faut soutenir la police, il faut la présomption de légitime défense, il faut faire des efforts sur le matériel, vous avez raison, il faut continuer d'en faire, et il faut faire un tournant en matière pénale. JB : Vous allez voir, les policiers nous disent, mais on arrête 10, 20, 30, 40, 50 fois les mêmes personnes, ce sont à chaque fois les mêmes qu'on arrête, et bien souvent, des gens qui sont liés à l'immigration. JB : Donc si on veut lutter contre l'insécurité, lutter contre l'explosion de la violence, il faut arrêter l'immigration à chaque fois des gens qui font l'objet d'une OQTF, qui sont censées être reconduits chez eux, ne le sont pas, et ce grand désordre aujourd'hui crée un sentiment de confusion, de violence de notre société. CA : Donc que des policiers aujourd'hui tuent et justement tuent sans être dans un cadre proportionné de légitime défense est un problème politique majeur. CA : Donc nous, ce que nous disons, c'est qu'il faut qu'il y ait de la justice que l'impunité cesse et qu'on le regarde en face ce malaise. CA : Et nous, ce pour quoi on se bat, c'est pour une police de proximité, et pas une logique de bac, comme c'est le cas aujourd'hui, et pour faire en sorte que la police, elle protège et elle abaisse le niveau de tension et qu'on ne se retrouve pas dans des situations. CA : Je pense aussi qu'il faut renforcer la police judiciaire. CA : Il faut investir dans la police de proximité, dans la police judiciaire, et réviser en profondeur la doctrine du maintien de l'ordre, qui est aujourd'hui celle de monsieur Darmanin et de ce gouvernement, qui ne permet pas d'abaisser encore une fois les tensions, mais au contraire de les accroître. GA : Ils ont besoin aussi que ça suive derrière, notamment avec la justice, et j'ai dit qu'on avait commencé massivement à renforcer les moyens, plus 30% de budgets en 5 ans du ministère de la Justice, c'est du jamais vu dans l'histoire de la République. GA : Et on va continuer à renforcer massivement avec 8500 recrutements supplémentaires. GA : On a fait des choses ces 5 dernières années. GA : Il y a quand même un exemple, c'est la réforme du Code de justice des mineurs, la fameuse ordonnance de 45, du Général de Gaulle, dont on disait que c'était impossible de la réformer ",
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+ "Extractive_2": "GA : D'abord, on a une police qui fait un travail remarquable dans des conditions extrêmement difficiles. GA : On a, par exemple, renouvelé, je crois entre un tiers et la moitié des véhicules de nos policiers qui sont très contents de voir arriver leurs nouvelles 5008. GA : On a rénové 700 commissariats et casernes de gendarmerie qui étaient dans un état de vétusté absolu. GA : Un, on veut doubler dans les années qui viennent la présence policière sur la voie publique. GA : Deuxième mesure, on veut créer 200 nouvelles brigades de gendarmerie qui seront fléchées spécifiquement vers nos campagnes et vers les villes moyennes parce qu'ils ne peuvent pas y avoir de zones blanches en matière de sécurité dans notre pays. GA : On a augmenté de 30% le budget de la justice sur le quinquennat qui vient de s'écouler, et on veut recruter 8500 personnels de justice en plus dans les années qui viennent pour avoir une justice plus rapide, plus efficace et donc des sanctions prononcées plus efficacement, ce qui est aussi un enjeu éducatif pour un certain nombre de jeunes. JB : Je pense que quand on a un président de la République qui parle de violences policières et qu'on a à son extrême gauche un candidat à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, qui nous explique que la police tue, je pense que ces propos sont indignes de gens qui sont à la tête de l'État. JB : Je pense que vous avez échoué à assurer la sécurité en France. JB : Les coups et blessures ont augmenté de 31% entre 2017 et 2021, sans compter qu'il n'y a plus aujourd'hui un seul territoire en France qui est protégé de cette insécurité. JB : Les cambriolages, les squats, les violation du droit à la propriété touchent aujourd'hui l'intégralité du territoire français. JB : Dans les transports en commun d'Ile-de-France, le ministère de l'Intérieur nous dit que 93 % des vols et 63 % des agressions sexuelles sont le fait d'étranger. JB : Donc si on veut lutter contre l'insécurité, lutter contre l'explosion de la violence, il faut arrêter l'immigration à chaque fois des gens qui font l'objet d'une OQTF, qui sont censées être reconduits chez eux, ne le sont pas, et ce grand désordre aujourd'hui crée un sentiment de confusion, de violence de notre société. CA : Donc que des policiers aujourd'hui tuent et justement tuent sans être dans un cadre proportionné de légitime défense est un problème politique majeur. CA : D'ailleurs, le malaise est tel que depuis le début de l'année, je crois qu'il y a eu 30 suicides de policiers. CA : Des policiers tuent. JB : Mais vous êtes toujours du côté des délinquants. JB : Vous êtes en seine saint denis qui est une zone de non droit, voilà tout. CA : Je vais vous dire ce que je pense sur précisément, les bodotes et d'autres quartiers populaires de ce type, et puis globalement en France, c'est que ce qui s'est passé, c'est que Monsieur Sarkozy a démentelé la police de proximité. JB : C'est-à-dire que quand des policiers, et moi, c'est pour ça que je défends la présomption de légitime défense, ça veut pas dire impunité pour tout CA : Et la responsabilité, elle n'est pas d'abord sur les policiers, elle est sur les donneurs d'ordre, elle est sur les doctrines, elle est sur les armes que nous leur mettons entre les mains, et elle est sur l'impunité, qui, au sommet de l'Etat, vraiment, alors, pas de problème. GA : Jean-Luc Mélenchon, il a qualifié nos policiers très régulièrement de menteurs, de tueurs, de barbares, de factieux. GA : Et ils ont besoin aussi d'une politique pénale effectivement plus efficace et plus ferme. GA : Et vous avez aujourd'hui des mineurs qui, quand ils commettent des méfaits, des délits, sont jugés beaucoup plus rapidement, et ce qui est beaucoup plus efficace aussi en termes éducatifs. "
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+ "Transcript": "P2 : Qu'on soit bien clair, pourquoi la présomption de légitime défense pour les policiers, vous dites non? GA : C'est un débat éternel. C'est un débat éternel. Les policiers, encore une fois, je pense que ce dont ils ont besoin, c'est d'être soutenus, qu'on ne remette pas en cause, en permanence, ce qu'ils font. Et ensuite, vous avez une justice qui établit les faits. Vous avez même une inspection générale de la police. Vous avez une inspection générale de la police nationale. S'il y a légitime défense, vous avez une justice qui est capable d'établir les faits. Je pense que l'important, c'est que dans notre société, JB : Avec vous, c'est l'inversion totale des valeurs. Les Français, ils ont le sentiment que la justice, elle est toujours du côté des voyous et qu'elle est toujours du côté des délinquants. Et les policiers, ils ont le sentiment que l'autorité, l'autorité médiatique, l'autorité politique, elle est toujours du côté des délinquants et des voyous. La présomption de légitime défense, c'est justement un soutien moral. GA : Je pense pas qu’on puisse dire ça avec ce président de la république et gérald darmanin. JB : La présomption de légitime défense c'est justement un soutien moral. GA : Je peux vous dire que, en tant que ministre du Budget, je vais aussi soutenir leur enforcement des moyens. JB : Je pense que on ne comprend pas. Je n'en suis sûr même. Ça ne fait pas la présomption de légitime défense, Ça ne fait pas fi de l'enquête. Ça veut juste dire que le policier, quand on menace de lui rouler dessus et qu'il est contraint de faire usage de la force, il ne se retrouve pas avec les menottes en garde à vue dans l'heure. Il y a une enquête qui établit des responsabilités. Et si un policier a fauté, toute la profession est d'accord sans sanctionner. Mais je vais vous dire, il n'y a pas un seul français qui nous écoute. Il n'y a pas un seul père ou une seule mère de famille qui nous écoute. Qui a le sentiment qu'on vit plus en sécurité aujourd'hui, qu'on ne vivait en sécurité il y a cinq ans. Et il est parfaitement anormal que les Français, que les femmes en France soient contraintes de modifier leurs habitudes, de s'habiller différemment en fonction du quartier qu'elles fréquentent, de rentrer accompagnés le soir, de préférer payer plus cher et de prendre un VTC ou un taxi plutôt que d'aller dans le métro parce qu'elles savent qu'elles vont se faire agresser. De changer de trottoir. Je dis aux Français, ne vous habitez pas à cela. Cette situation, c'est la conséquence du laxisme des gens qui sont au pouvoir. C'est la conséquence de choix politiques. Donc il faut un tournant en matière pénale, il faut mettre fin aux remises automatiques de peine, il faut rétablir des peines planchers, il faut expulser les délinquants et criminels étrangers. Les délinquants français en prison et les délinquants étrangers dans l'avion, croyez-moi, on va faire beaucoup de ménage. Je vous rappelle qu'il y a 25% de détenus dans les prisons alors qu'on n'a plus de place dans les prisons et qu'il y a 100 000 peines de prison qui ne sont pas appliquées chaque année, manque de place, qui sont étrangers. Nous, on les prend et on les renvoie chez eux. Il n'y a pas de raison que le peuple français ait la double peine. C’est à dire on fait venir des gens, on a crime les délits et en plus, ils sont à nos frais. Cette mesure et ensuite, on supprime les aides sociales aux parents de mineurs récidivistes. Moi, je pense que quand on grandit dans des quartiers difficiles, on ne finit pas forcément délinquants. Et quand vos parents sont derrière, qu'ils vous aident et qu'ils vous donnent une éducation, alors vous pouvez réussir à les récidiver. Donc moi, je crois à la responsabilité individuelle et je pense que les parents ont aussi, s'agissant de leurs enfants, parfois des écueils. Et je pense que lorsqu'il y a une carence éducative qui est visible, manifeste, jugée, alors on doit supprimer les aides sociales en cas de récidive. P2 : Clémentine. JB : On est pas du même plan hein. CA : Clairement. P2 : Est-ce que très concrètement, vous pouvez nous expliquer comment restructurer la police, vous ne voulez pas la supprimer ? CA : Parce qu'eux, liberté, égalité, fraternité, vous en faites des cocottes à papier. JB : Vous, c'est délinquance, islamisme, communautarisme, indigénisme. Ça tourne à plein régime. P2 : Vous voulez désarmer la police, c'est ce qu'il dit. CA : C'est votre fonds de commerce. JB : Mais répondez sur le fond. CA : Mais il n'y a rien à répondre sur le fond, c'est absurde. Et vous le savez, c'est de la calomnie. C'est absurde ce que vous dites. JB : Il faudra le dire aux français, qui sont toutes les 44 secondes dans notre pays victimes d'une agression. CA : Mais c'est pas du tout. JB : Vous n’avez pas de projet, notamment pour les classes populaires et les classes moyennes, qui sont les premières, notamment dans les banlieues que vous prétendez défendre, à subir cette situation de non droit. CA : Je reviens sur ce que je voulais dire. Monsieur Bardella parlait des femmes, puisque dès qu'il peut faire rentrer la défense des femmes, c’est soit dans ses propos racistes, soit par le biais de sa visée sécuritaire. Mais la réalité que n'a pas l'air de connaître, c'est que la majorité des agressions sexuelles et des viols à l'encontre des femmes sont intrafamiliales. Vous voyez, vous pourrez mettre tous les policiers de la planète. JB : Mais évidemment, mais je ne parle pas de la même chose. CA : Si vous parlez de la sécurité. JB : Les femmes qui sont obligées de changer leur manière de vivre. CA : Je suis en train de vous dire que la sécurité des femmes, si on veut parler de la sécurité des femmes, il faut que les femmes puissent être libres dans la rue. Mais je pointe simplement un problème majeur. C'est que c’est parfois à la maison que la sécurité n'est pas assurée. Ça nous donne tout un chantier exclu du débat quand on parle de sécurité, qui est la question des violences faites aux femmes. Heureusement, de moins en moins, grâce à la vague Me too. Et là, pour le coup, je dirais que le gouvernement qui est censé avoir, encore une fois, la grande cause nationale contre la lutte faite, contre les violences faites aux femmes, qui était la grande cause du quinquennat depuis 5 ans, qui a tellement bien marché que c'est à nouveau promis comme la prochaine grande cause du quinquennat. Et qu'avec un ministre dont les accusations de viols, l'affaire n'est toujours pas jugée, terminée, je parle de monsieur Darmanin, qui est censé former des policiers là-dessus, ou monsieur Abad, où, franchement, quand vous lisez les témoignages des femmes contre monsieur Abad, et que ce gouvernement est aujourd'hui incapable de dire que le minimum serait pour le crédit du gouvernement sur cette question de se séparer de monsieur Abad, et qu'il ne le fait pas. C'est un niveau qu'il a. On n'est même plus dans le choquant. P1 : Gabriel Attal. GA : La première ministre a eu l'occasion de s'exprimer sur ce sujet-là. CA : C’était assez pathétique. GA : Elle l'a même invitée. Elle l'a dit d'ailleurs en tant que premier ministre et en tant que femme. JB : C’est extrêmement sexiste comme remarque. GA : Les femmes concernées. CA : C'est pas sexiste de dire que l'expression du premier ministre qui était une première ministre est pathétique. JB : C'est très sexiste. GA : Vous avez abordé la question de la formation des policiers en disant que Gérald Darmanin avait comme responsabilité de former les policiers. On forme désormais tous les policiers en école à la question de la libération de la parole, de la prise des dépôts de plainte. On a formé dans les policiers gendarmes actuels 100 000 d'ores et déjà à ce sujet-là effectivement pour que la parole soit mieux recueillie, mieux accueillie. Moi, je veux juste, après ce qu'on vient d'entendre, dire que je trouve que c'est une honte, une honte pour les Français qui nous écoutent et nos policiers, d'entendre les policiers insultés comme ça a pu être le cas par la France Insoumise, et encore ce soir parler de bandes, comme si c'était au même niveau que les délinquants, et instrumentaliser, comme ça a pu être fait aussi, par Jordan Bardella. Ils attendent de nous qu'on les soutienne, qu'on reconnaisse effectivement la difficulté de leur condition de travail. C'est par là que je suis entré dans ce débat. Qu'on dise comment on va faire pour y répondre. C'est ce que j'ai aussi dit, ce qu'on a fait depuis 5 ans. Est-ce qu'on veut faire dans les cinq ans qui viennent. JB : Mais GA : Jordan Bardella, je ne vous ai pas interrompu, mais ils attendent aussi qu'on salue le travail remarquable qu'ils font au quotidien. Parce que la réalité, c'est qu'à force de vous écouter JB : Pourquoi vous parlez de violence policière alors ? GA : à force de vous écouter, à force de vous écouter, vous finissez par donner le sentiment que nos policiers ne font pas leur travail. Et la réalité, c'est qu'ils font un travail remarquable au quotidien, pour protéger des Français au quotidien d'agression, pour régler un certain nombre d'enquêtes au quotidien dans notre pays, pour interpeller des personnes qui empoisonnent la vie des autres, arrêtez d'insulter les policiers, de les instrumentaliser, faites plutôt des propositions pour les renforcer dans leur mission, pour les renforcer dans leur travail et pour qu'ils puissent travailler dans de meilleures conditions, c'est ce qu'ils attendent et c'est ce qu’attendent les français. JB : Ils rentreront chez eux le soir, à la maison, en faisant trois fois le tour, parce que c'est vrai que les policiers, quand ils rentrent chez eux, ils font trois fois le tour, parce qu'ils sont menacés et qu'ils ont tout en tête magnanville. Faites ça et croyez-moi que ça ira un peu mieux pour eux. P2 : Clémentine Autain. CA : Je pense qu'il y a un lien de défiance entre la population et la police aujourd'hui et qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond et qu'il faut renouer un lien de confiance. Quand je parlais. GA : Les français aiment leur policiers, ils aiment leurs policiers. Ils aiment leurs policiers. Vous opposez les Français à la police en disant qu'il y a un lien de défiance. CA : Je dis que dans certains quartiers populaires, vous avez une défiance à l'égard de la police et ça ne va pas. GA : Un travail à mener. CA : Je ne dis rien d'autre que ça. Je n'insulte pas les policiers. Je n'insulte pas les policiers. Je souhaite d'abord qu'eux-mêmes soient plus heureux au travail parce que le mal-être chez les policiers ne convient pas. Par ailleurs, je pense qu'il y a un souci GA : C’est pas en écoutant jean luc mélenchon qu’ils iront mieux. Ils se font traiter de menteurs matin-midi et soir de traite, de tueur, de factieux, de barbare. CA : Par ailleurs, je pense. Vous mélangez différentes choses. GA : Ils ont une responsabilité de donner l'exemple et de suppléer ceux qui, au quotidien, s'engagent pour protéger les Français. CA : Oui, mais je pense que la responsabilité du ministre de l'Intérieur, c'est aussi de faire cesser l'impunité qui existe aujourd'hui et qui ne protège pas les policiers, non plus. Non seulement la population, mais aussi les policiers. Il n'y a pas d'insulte. Quand je parlais tout à l'heure pour pas qu'il y ait de méprise sur les bandes, c'est une expression facilement, mais c'est juste pour dire qu'on a un climat dans certains quartiers populaires qui a un climat de course poursuite qui n'est pas sain. Je plaide pour cette police de proximité et pour que les relations soient différentes, notamment dans les quartiers populaires. P1 : Une question très simple, réponse très simple et très courte de tous les trois. Sur la sécurité, oui ou non, faut-il construire en France plus de places de prison ? Jordan Bardella, réponse courte, s'il vous plaît ? JB : Oui, mais on peut faire de la place dès demain en expulsant les délinquants étrangers qui sont dans les prisons. P1 : Clémentine autain ? CA : Non, c'est pas la priorité de construire des places en prison. Je pense qu'il y a des alternatives pour un certain nombre de peines possibles. Et l'idée, c'est pas de faire sans cesse emprisonner davantage. P1 : Gabriel Attal ? GA : Oui, on a engagé un plan de 15 000 créations de places de prison, 8 000 qui ont été livrées dans le quinquennat qui vient de s'écouler, 7 000 qui sont programmées qui seront livrées prochainement. Il faut aussi des peines alternatives. C'est très important aussi de développer ça, ce qui est aussi un enjeu éducatif. JB : C'est dur, la prison, pour les gens qui agressent, qui volent des sacs à main, qui traînent des grand-mères par terre. P1 : On avait dit réponse courte, on était pas mal. C'est plus efficace, mais je viens de dire qu'on avait bientôt fini. ",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella discutent de la présomption de légitime défense pour les policiers, c'est-à-dire la croyance selon laquelle les policiers sont censés agir en légitime défense lorsqu'ils font usage de la force. Gabriel Attal explique que les policiers doivent être soutenu, et qu'en cas de légitime défense, la justice établis les faits. Jordan Bardella explique que pour les policiers, les autorités médiatiques et politiques soutiennes les délinquants, et que la présompion de légitime défense est un soutien moral. Jordan Bardella explique qu'il y a touojurs une enquête avec la présomption de légitime défense, mais que les policiers peuvent se défendre sans passer en garde à vue. Jordan Bardella explique qu'il faut mettre fin aux remises automatiques de peine, rétablir les peines planchers, et expulser les délinquants et criminels étrangers. Jordan Bardella explique que 25% des détenus de prisons sont des étrangers, ce qui fait payer les délinquants par la france. Jordan Bardella explique qu'il y a une carence éducative, et que les aides sociales doivent être supprimées en cas de récidive. Clémentine Autain explique que la majorité des agressions sexuelles sont intrafamiliales, et que la sécurité à la maison n'est pas assurée. Clémentine Autain explique que la lutte contre la violence faite aux femmes n'est pas résolue. Gabriel Attal explique que des policiers ont été formés pour la libération de la parole, mais qu'ils doivent être soutenus. Clémentine Autain explique qu'il est de la responsabilité de l'état de mettre fin à l'impunité. Sur les places de prisons, Jordan Bardella veut construire des nouvelles places de prisons, et libérer celles occupées par les délinquants étrangers en les expulsants. Clémentine Autain ne souhaite pas construire plus de places de prison, et préfère les alternatives pour certaines peines. Gabriel Attal souhaite construire des places de prisons, et créer des peines alternatives.",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella parlent de la présomption de légitime défense et de la police française. Jordan Bardella explique que la présomption de légitime défense est un moyen de montrer que l'état supporte la police, qui ne fait pas fi de l'enquête. Jordan Bardella souhaite aussi améliorer les conditions de la justice pénale, afin de mettre fin aux remises automatiques de peines, mettre en place des penes planchers, et expulser les délinquants étrangers. Il souhaite aussi créer des places de prisons et enlever les aides sociales en cas de récidive. Clémentine Autain explique vouloir améliorer les conditions pour que la police agissent contre les crimes au domicile. Gabriel Attal rapelle que son gouvernement a formé des gens pour les prises de plaintes, et souhaite construire des places de prisons.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Autain et Bardella continuent d’évoquer la question des forces de l’ordre. Attal explique qu’il est contre la présomption de légitime défense car il faut laisser la justice établir les faits. Pour Bardella ce n’est pas incompatible car la présomption ne se substitue pas à l’enquête judiciaire. Il souhaite par là soutenir les forces de l’ordre. Il rappelle ensuite que 100 000 peines de prison ne sont pas appliqués et que 25 % de la population carcérale est étrangère et devrait donc être renvoyée chez elle. Autain pense que le débat exclut la question des violences faites aux femmes qui relève de la sphère privée et ne peut donc être réglée par la surveillance policière. Pour Bardella c’est un autre débat alors qu’Autain pense que c’est un thème majeur. Elle fustige l’inaction du gouvernement et attaque directement plusieurs de ses membres soupçonnés de violences sexuelles. Attal explique qu’un effort a été fait pour former la police sur la question des violences faites aux femmes. Il rappelle que le gouvernement soutient les forces de l’ordre mais Autain explique qu’une partie de la population se défie d’elles. Elle milite donc pour une police de proximité afin de rétablir la confiance dans les quartiers. Bardella pense qu’il faut construire des places de prison en plus et expulser les délinquants étrangers. Autain estime de son côté qu’il faut développer les peines alternatives. Attal termine en rappelant l’effort du gouvernement dans la construction de nouvelles prisons et rejoint Autain sur les peines alternatives."
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+ },
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "P2 : Qu'on soit bien clair, pourquoi la présomption de légitime défense pour les policiers, vous dites non? GA : Les policiers, encore une fois, je pense que ce dont ils ont besoin, c'est d'être soutenus, qu'on ne remette pas en cause, en permanence, ce qu'ils font. GA : S'il y a légitime défense, vous avez une justice qui est capable d'établir les faits. JB : Et les policiers, ils ont le sentiment que l'autorité, l'autorité médiatique, l'autorité politique, elle est toujours du côté des délinquants et des voyous. JB : la présomption de légitime défense, c'est justement un soutien moral. JB : Ça ne fait pas la présomption de légitime défense, Ça ne fait pas fi de l'enquête. JB : Ça veut juste dire que le policier, quand on menace de lui rouler dessus et qu'il est contraint de faire usage de la force, il ne se retrouve pas avec les menottes en garde à vue dans l'heure. JB : Il y a une enquête qui établit des responsabilités. JB : Donc il faut un tournant en matière pénale, il faut mettre fin aux remises automatiques de peine, il faut rétablir des peines planchers, il faut expulser les délinquants et criminels étrangers. JB : Je vous rappelle qu'il y a 25% de détenus dans les prisons alors qu'on n'a plus de place dans les prisons et qu'il y a 100 000 peines de prison qui ne sont pas appliquées chaque année, manque de place, qui sont étrangers. JB : C’est à dire on fait venir des gens, on a crime les délits et en plus, ils sont à nos frais. JB : Et je pense que lorsqu'il y a une carence éducative qui est visible, manifeste, jugée, alors on doit supprimer les aides sociales en cas de récidive. CA : Mais la réalité que n'a pas l'air de connaître, c'est que la majorité des agressions sexuelles et des viols à l'encontre des femmes sont intrafamiliales. CA : Mais je pointe simplement un problème majeur. CA : C'est que c’est parfois à la maison que la sécurité n'est pas assurée. CA : Et là, pour le coup, je dirais que le gouvernement qui est censé avoir, encore une fois, la grande cause nationale contre la lutte faite, contre les violences faites aux femmes, qui était la grande cause du quinquennat depuis 5 ans, qui a tellement bien marché que c'est à nouveau promis comme la prochaine grande cause du quinquennat. GA : On forme désormais tous les policiers en école à la question de la libération de la parole, de la prise des dépôts de plainte. GA : Ils attendent de nous qu'on les soutienne, qu'on reconnaisse effectivement la difficulté de leur condition de travail. CA : Oui, mais je pense que la responsabilité du ministre de l'Intérieur, c'est aussi de faire cesser l'impunité qui existe aujourd'hui et qui ne protège pas les policiers, non plus. P1 : Sur la sécurité, oui ou non, faut-il construire en France plus de places de prison ? JB : Oui, mais on peut faire de la place dès demain en expulsant les délinquants étrangers qui sont dans les prisons. CA : Non, c'est pas la priorité de construire des places en prison. CA : Je pense qu'il y a des alternatives pour un certain nombre de peines possibles. GA : Oui, on a engagé un plan de 15 000 créations de places de prison, 8 000 qui ont été livrées dans le quinquennat qui vient de s'écouler, 7 000 qui sont programmées qui seront livrées prochainement. GA : Il faut aussi des peines alternatives. ",
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+ "Extractive_2": "P2 : Qu'on soit bien clair, pourquoi la présomption de légitime défense pour les policiers, vous dites non? GA : S'il y a légitime défense, vous avez une justice qui est capable d'établir les faits. JB : La présomption de légitime défense, c'est justement un soutien moral. JB : Ça ne fait pas la présomption de légitime défense, Ça ne fait pas fi de l'enquête. JB : Ça veut juste dire que le policier, quand on menace de lui rouler dessus et qu'il est contraint de faire usage de la force, il ne se retrouve pas avec les menottes en garde à vue dans l'heure. JB : Je vous rappelle qu'il y a 25% de détenus dans les prisons alors qu'on n'a plus de place dans les prisons et qu'il y a 100 000 peines de prison qui ne sont pas appliquées chaque année, manque de place, qui sont étrangers. JB : Cette mesure et ensuite, on supprime les aides sociales aux parents de mineurs récidivistes. CA : Monsieur Bardella parlait des femmes, puisque dès qu'il peut faire rentrer la défense des femmes, c’est soit dans ses propos racistes, soit par le biais de sa visée sécuritaire. CA : Mais la réalité que n'a pas l'air de connaître, c'est que la majorité des agressions sexuelles et des viols à l'encontre des femmes sont intrafamiliales. CA : Ça nous donne tout un chantier exclu du débat quand on parle de sécurité, qui est la question des violences faites aux femmes. GA : On forme désormais tous les policiers en école à la question de la libération de la parole, de la prise des dépôts de plainte. GA : Ils attendent de nous qu'on les soutienne, qu'on reconnaisse effectivement la difficulté de leur condition de travail. CA : Je pense qu'il y a un lien de défiance entre la population et la police aujourd'hui et qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond et qu'il faut renouer un lien de confiance. CA : Je plaide pour cette police de proximité et pour que les relations soient différentes, notamment dans les quartiers populaires. P1 : Sur la sécurité, oui ou non, faut-il construire en France plus de places de prison ? JB : Oui, mais on peut faire de la place dès demain en expulsant les délinquants étrangers qui sont dans les prisons. CA : Je pense qu'il y a des alternatives pour un certain nombre de peines possibles. GA : Oui, on a engagé un plan de 15 000 créations de places de prison, 8 000 qui ont été livrées dans le quinquennat qui vient de s'écouler, 7 000 qui sont programmées qui seront livrées prochainement. "
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+ "Transcript": "P1 : Nous ont rejoint pour poursuivre ce débat Gabriel Attal, ministre des comptes publics. Bonsoir Clémentine Autain, bonsoir vous êtes députée de Saine-Saint-Denis, Eric Ciotti, président du Parti des Républicains, enfin Jordan Bardella, président du Rassemblement national. Bonsoir à tous les quatre, merci tout d'abord d'avoir accepté d'être ici avec nous ce soir pour débattre les uns avec les autres et puis surtout pour présenter peut-être votre vision de ce que peut être une autre réforme des retraites. Nathalie Saint-Criq, on va revenir sur ce qu'a dit Elisabeth Borne. P2 : Exactement, pour commencer on va essayer d'avoir vos réactions, alors il y a finalement quelques ouvertures même si elles sont très timides d'Elisabeth Borne. Eric Ciotti, vous qui êtes à une force d'appoint essentielle pour éviter le 49-3, est-ce que vous considérez que vous avez été entendus, satisfaits ou alors vous dites franchement que la Premier ministre peut mieux faire ? EC : Pas force d'appoint naturellement, nous avons une attitude de cohérence parce que la situation des retraites aujourd'hui impose une réforme, ce soir j'ai trouvé la première ministre à la peine pour expliquer une réforme qui est pourtant nécessaire pour le pays, pour l'avenir du pays et il faut remettre ce dossier en perspective, je l'ai trouvé peu convaincante dans ses explications et rien de nouveau n'est sur la table aujourd'hui. Une fois que j'ai posé ce constat ce soir que je crois que beaucoup de Français ont partagé, je redis que pour moi la situation de déséquilibre des retraites à venir qui risque de pénaliser nos retraités et qui risque de voir lourdement affecter leur pouvoir d'achat impose des dispositions courageuses. Il faut les prendre, ça fait 12 ans qu'on ne les prend pas et c'est pour cela que la réforme elle est plus brutale. P2 : Pour résumer, ce n'est pas suffisant et ça ne va pas vous aider à convaincre votre groupe. EC : Nous verrons dans le débat parlementaire, on va en reparler. Je redis la nécessité incontestable d'une réforme. Les modalités, nous avons posé des points de discussion sur la table, nous n'avons pas ce soir entendu les réponses, mais le débat s'ouvre la. P2 : Jordan Bardella, votre réaction au propos de la première ministre. JB : Une première ministre qui va imposer un texte qui va être très dur pour le peuple français et qu'une très large majorité de Français rejettent. En vérité, on se rend compte que plus le gouvernement fait de la pédagogie, plus les Français comprennent ce qui les attend, plus les Français sont opposés à cette réforme. Et en fait, depuis deux semaines, plus le gouvernement, j'utilise le terme de pédagogie parce que c'est le gouvernement qui revendique le terme de pédagogie, plus ils expliquent la dureté de cette réforme qui va en réalité poser sur les Français qui se lèvent tôt, sur les Français qui bossent, sur la France qui a de plus en plus de mal à boucler ces fins de mois, et qui, en ce début d'année 2023, connaît une augmentation des prix des carburants, connaît une augmentation des tarifs des péages, connaît une augmentation des tarifs de l'électricité, des faillites en cascade d'artisans boulanger qui sont obligés de licencier, qui n'arrivent plus à se verser de salaire et à qui on vient dire, là, le gouvernement en cette rentrée, vous allez travailler davantage. Donc cette réforme, elle est injuste, elle est injustifiée, elle est brutale et elle est basée sur un mensonge, celui qui vise à dire aux Français s'il n'y a pas cette réforme-là, c'est l'effondrement totale du système. P1 : Elle a défendue ce soir, une réforme qu'elle a considérée comme juste, elle l'a dit à plusieurs reprises? JB : Bah écoutez, il va falloir expliquer en quoi c'est juste de demander à un maçon, à une caissière, un boulanger de cotiser plus longtemps que quelqu'un qui a commencé à travailler à 24 ou 25 ans, qui est cadre dans la haute finance, qui est directeur marketing, en réalité ceux qui commencent à travailler très tard, qui ont donc a priori des métiers moins contraignants, moins exposants, devront donc côtiser moins longtemps que ceux qui ont commencé à travailler très tôt et qui ont des métiers plus difficiles. Donc juste, il va falloir nous expliquer comment est-ce que Madame Borne interprète ce mot de justice, mais moi je la trouve profondément injuste. Et si 72% des Français y sont opposés, c'est parce qu'ils ont bien compris ce qui les attendait. P2 : Ce n'est pas plus simple de dire que de toute façon, vous c'est 60 ans avec 40 ans, on reviendra tout à l'heure avec de toute façon quoi qu'est-il-dise, vous ne voulez pas de cette réforme un petit peu comme la France Insoumise, qui effectivement considère que soit c'est retirer la réforme, soit on continue à bloquer. CA : Mais une majorité écrasante de Français 93% des actifs ne veulent pas travailler plus longtemps. Donc vous avez là une première ministre qui pendant une demi-heure a continué son travail de pédagogie avec un ton monocorde déshumanisé. C'est un discours comptable, ce n'est pas un discours qui reflète la compréhension de ce pourquoi des millions de personnes sont descendues dans la rue. J'ai même l'impression que Madame Borne a décidé de nous aider à ce que la prochaine manifestation mardi prochain et celle d'après le samedi soit encore plus fournie, encore plus nourrie. Parce que la réalité c'est que cette réforme elle est profondément, profondément injuste. Injuste parce que le gouvernement veut faire payer au plus modeste le pognon de dingue qu'il a donné aux grands groupes et aux hyper riches. P1 : Qu'est-ce qui vous fait dire ça? Sur le pognon de dingue. CA : Je reprends l'expression d'Emmanuel Macron, d'accord? Donc c'est injuste parce qu'elle vient chercher de l'argent par le biais de cette réforme pour compenser des milliards et des milliards qui ont été donnés aux grandes entreprises sans contreparties, qui ont été données par le biais de la fin de l'impôt sur la fortune pour les plus riches. Ça c'est la première raison. Mais cette réforme elle est aussi injuste parce que ce sont ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt, ceux qui ont les carrières les plus difficiles, les plus pénibles qui vont en payer le prix. Injuste aussi cette réforme parce que ce sont les femmes, contrairement à ce qu'elle a dit, qui vont en payer le prix fort. P2 : Elle a dit exactement le contraire. CA : Oui, mais elle se trompe parce que les femmes ont les carrières les plus hachées. Et enfin, profondément injuste cette réforme Caroline Roux, parce qu'il s'agit de transformer les deux meilleures années de la retraite en deux pires années de travail. Et tout ça au nom d'un discours comptable qui n'a strictement pas lieu d'être. P2 : Avant de passer la parole à Gabriel Attal, vous considérez qu'il n'y a pas de problème financier? Vous avez dit. CA : Non, c'est pas seulement moi, Nathalie Saint criq qui considère cela. Vous avez vu les rapports? On va en parler dans le détail. La trajectoire est maîtrisée. Donc il faut arrêter avec ça. C'est 12 milliards potentiellement, potentiellement si on ne change pas de politique économique, sur 350 milliards. P1 : Et regardez, vous avez fait ça pour le ministre des comptes publics. Mais plus près sur ce qu'il vient d'être dit sur le plateau, Gabriel Attal ? GA : D'abord, bonsoir. Merci pour l'invitation. Merci aux téléspectateurs qui vont suivre ce débat qui est un débat important. Et il y a aujourd'hui un débat important dans le pays. Et moi, je pense qu'à chaque fois qu'il y a un débat important, il faut revenir à l'essentiel. Si il n'y a pas de réforme aujourd'hui, on aura un gros problème pour payer les pensions de retraite dans les années à venir. C'est un fait. Je ne vous ai pas interrompu, aucun d'entre vous. On aura un gros problème pour payer les pensions de retraite. On va devoir payer jusqu'à 20 millions de pensions de retraite chaque mois dans les années à venir. Au début des années 2000, c'était 12 millions. Aucun pays ne peut affronter un tel choc sans prendre des mesures et sans faire une réforme. Donc il faut une réforme. Parce que la réalité, c'est que oui, il y a un problème de financement. C'est-à-dire madame Autain, votre groupe dépose des amendements, puisque c'est l'heure des choix aujourd'hui au Parlement, pour augmenter massivement les impôts, pas les impôts sur les plus riches spécifiquement, mais sur les petits patrons, sur les petites entreprises, sur les salariés qui travaillent, qui font des heures supplémentaires. Et donc c'est l'heure des choix. On voit bien les choix qui se dessinnent. Il y a l'augmentation massive des impôts de 110 milliards d'euros, que défendent une partie des personnes présentes sur ce plateau. Et il y a effectivement, Caroline Roux, je terminerai par là, le fait de dire que globalement et progressivement sur 10 ans, on va travailler plus longtemps. Mais évidemment, pas tous de la même manière. Évidemment que quelqu'un qui a commencé à travailler très tôt, que quelqu'un qui a été usé par son travail, il va pas travailler jusqu'à 64 ans. C'est pour ça que dans notre système, dans la réforme qu'on propose, 4 Français sur 10 partiront avant 64 ans. 2 ans avant, 4 ans avant, voire 6 ans avant. Moi, ma conception de la justice, puisque ça a beaucoup été dit, c'est pas de se retrouver dans quelques années à devoir baisser massivement les pensions, comme ça a pu exister dans certains pays européens. Il n'y a pas si longtemps que ça. P1 : Je suis très étonnée de ne pas vous entendre réagir à ce qui a été dit sur le plateau, y compris par Laurent Berger, y compris par Clémentine Autain, qui nous ont dit, il n'y a pas de réaction au fond à ce qui s'est passé dans la rue, à tous ces Français qui sont allés mobiliser dans ces villes moyennes, des gens du privé, des gens du public. On a parlé de discours déshumanisés, techno, Laurent Berger a parlé de manque d'empathie. Il y a une froideur techno dans la façon de défendre cette réforme des retraites. GA : Vous savez moi, toutes les semaines je me déplace partout en France pour aller échanger avec des Français de tous horizons, de toutes convictions, certains de vos électeurs, d'ailleurs, qui viennent dans ces réunions. J'étais hier dans le Nord, j'étais les semaines précédentes dans l'Aube, dans le Loiret, dans les Alpes-Maritimes, dans les Bouches-du-Rône. J'ai changé avec les Français, évidemment, que c'est difficile. Evidemment que cette réforme, elle demande un effort. JB : Nos électeurs ils viennent vous voir en meeting ? GA : Ce n'est pas des meetings, justement, c'est des réunions publiques pour échanger avec les Français. Cette réforme, elle demande un effort. Mais l'enjeu pour nous, c'est que cet effort soit partagé justement. A force qu'on dit que 4 Français sur 10 partiront nettement avant les autres. C'est précisément parce qu'on tient compte, qu'on veut tenir compte de situations de pénibilité ou de Français qui ont commencé à travailler tôt. Et ensuite, pour vous dire sur le fait d'entendre ce qui est dit, ce qui est exprimé. P1 : Oui, parce qu'on entend beaucoup. La première ministre dit, nous entendons, ça veut dire quoi en fait ? Nous entendons, mais on ne change rien. GA : Ça veut dire, dabord, que cette réforme, elle a évolué depuis plusieurs mois parce qu'elle a eu un travail avec des organisations syndicales. C'était 65 ans dans la campagne présidentielle, on est passé à 64. La retraite minimale, la revalorisation des petites pensions, ça devait être que pour les nouveaux retraités. Ce sera aussi pour les retraités actuels. Et il y a un débat parlementaire qui a démarré. Et il y a des éléments nouveaux qui interviendront dans le cadre du débat parlementaire. La première ministre a même ouvert la porte sur la question de l'emploi des seniors, on va parler des dispositifs plus coercitifs, plus incitatifs pour les entreprises. C'est pour ça qu'il y a un débat parlementaire. Et on voit d'ailleurs dans le débat parlementaire que ce qui se profile, c'est un choix clair, entre augmenter massivement les impôts sur tous les Français ou travailler un peu plus longtemps progressivement sur 10 ans en partageant les formes de retraite.",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella, et Eric Ciotti discutent de l'importance de la réforme des retraites. Eric Ciotti explique qu'il faut faire une réforme pour sauver le système des retraites, mais il critique les explications de la première ministre qu'il a trouvé peu convaincante. Eric Ciotti explique que la réforme doit être brutale car les mesures auraient du être prise bien plus tôt. Jordan Bardella explique que le texte des retraite est très dur pour les français qui le rejette en très large majorité. Jordan Bardella explique que la réforme est injuste et injustifiée, car le système des retraites n'est pas en danger. Clémentine Autain explique que la réforme est injuste, et fait payer les plus modestes pour ne pas toucher aux grands groupes et aux hyper riches. Clémentine Autain explique que la réforme est injuste car les français qui ont commencé à travailler le plus tôt seront le plus impactés, que les femmes seront plus impactées que les hommes, et que les deux meilleures années de retraites sont transformées en deux pires années de travail. Gabriel Attal explique que sans réforme, la france ne pourra plus payer les pensions de retraites. Gabriel Attal critique l'approche de Clémentine Autain, dont le groupe parlementaire souhaite taxer les petites entreprises. Gabriel Attal explique que les gens qui ont commencé à travailler tôt ne travaillerons pas jusqu'à 64 ans, et que le choix qui se profil est soit l'augmentation de l'âge de la retraite, soit l'augmentation massive des impôts.",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella, et Eric Ciotti discutent de l'importance de la réforme des retraites. Pour Eric ciotti, une réforme brutale est nécessaire pour sauver le système des retraites, qui a été ignoré trop longtemps. Il critique aussi les explications d'Elisabeth Borne, qu'il estime ne pas avoir été à la hauteur. Jordan Bardella considère que la réforme este trop difficile pour les français, qui la rejette majoritairement, il estime qu'elle est injuste, et que le système des retraites n'es pas en danger. Pour Clémentine Autain, la réforme est injuste, car elle punit les plus modestes et les femmes au profit des grands groupes. Gabriel Attal estime que sans la réforme, la france ne pourra plus financer les pensions de retraite. Il explique que les travailleurs qui ont commencé tôt ne travailleront pas jusqu'à 64 ans. Il explique que le choix qui se présente est entre l'augmentation de l'âge de départ à la retraite ou celle des impôts.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Attal, Bardella et Ciotti évoquent leur vision générale de la réforme des retraites. Ciotti commence par expliquer qu’il est favorable à une réforme des retraites ; il s’agit désormais de discuter et de débattre avec le gouvernement pour poser les modalités de la loi. Bardella estime de son coté que le texte est très dur pour les Français et se base sur un mensonge : celui de faire croire que cette réforme est nécessaire pour éviter un effondrement du système. De plus, l’immense majorité des Français s’y oppose. Autain reprend ce dernier argument. Elle regrette une réforme comptable qui sert en réalité à compenser les milliards accordés aux grandes entreprises et aux plus riches. Elle est par ailleurs injuste pour les femmes et pour les travailleurs, qui devront travailler deux années de plus. Enfin, comme Bardella, Autain rappelle que la réforme est inutile, car le régime est déjà équilibré. Attal est en désaccord. Cette réforme est nécessaire pour financer les pensions, dont le nombre va augmenter. Il critique alors le groupe politique d’Autain, lequel souhaite augmenter massivement les impôts. Il est néanmoins conscient de l’effort demandé aux Français, avec un âge de départ poussé progressivement à 64 ans ; il rappelle que le débat a démarré et qu’il s’agit de la seule voie pour éviter la hausse des impôts. Bardella et Autain critiquent donc la réforme des retraites, injuste et inutile ; Attal la défend, et Ciotti, plus nuancé, se trouve favorable sur le principe mais souhaite attendre les débats pour se prononcer complètement."
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+ },
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "P2 : Eric Ciotti, vous qui êtes à une force d'appoint essentielle pour éviter le 49-3, est-ce que vous considérez que vous avez été entendus, satisfaits ou alors vous dites franchement que la Premier ministre peut mieux faire ? EC : Pas force d'appoint naturellement, nous avons une attitude de cohérence parce que la situation des retraites aujourd'hui impose une réforme, ce soir j'ai trouvé la première ministre à la peine pour expliquer une réforme qui est pourtant nécessaire pour le pays, pour l'avenir du pays et il faut remettre ce dossier en perspective, je l'ai trouvé peu convaincante dans ses explications et rien de nouveau n'est sur la table aujourd'hui. EC : Il faut les prendre, ça fait 12 ans qu'on ne les prend pas et c'est pour cela que la réforme elle est plus brutale. JB : Une première ministre qui va imposer un texte qui va être très dur pour le peuple français et qu'une très large majorité de Français rejettent. JB : Donc cette réforme, elle est injuste, elle est injustifiée, elle est brutale et elle est basée sur un mensonge, celui qui vise à dire aux Français s'il n'y a pas cette réforme-là, c'est l'effondrement totale du système. CA : Parce que la réalité c'est que cette réforme elle est profondément, profondément injuste. CA : Injuste parce que le gouvernement veut faire payer au plus modeste le pognon de dingue qu'il a donné aux grands groupes et aux hyper riches. CA : Mais cette réforme elle est aussi injuste parce que ce sont ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt, ceux qui ont les carrières les plus difficiles, les plus pénibles qui vont en payer le prix. CA : Injuste aussi cette réforme parce que ce sont les femmes, contrairement à ce qu'elle a dit, qui vont en payer le prix fort. CA : Et enfin, profondément injuste cette réforme Caroline Roux, parce qu'il s'agit de transformer les deux meilleures années de la retraite en deux pires années de travail. GA : Si il n'y a pas de réforme aujourd'hui, on aura un gros problème pour payer les pensions de retraite dans les années à venir. GA : C'est-à-dire madame Autain, votre groupe dépose des amendements, puisque c'est l'heure des choix aujourd'hui au Parlement, pour augmenter massivement les impôts, pas les impôts sur les plus riches spécifiquement, mais sur les petits patrons, sur les petites entreprises, sur les salariés qui travaillent, qui font des heures supplémentaires. GA : Évidemment que quelqu'un qui a commencé à travailler très tôt, que quelqu'un qui a été usé par son travail, il va pas travailler jusqu'à 64 ans. GA : Et on voit d'ailleurs dans le débat parlementaire que ce qui se profile, c'est un choix clair, entre augmenter massivement les impôts sur tous les Français ou travailler un peu plus longtemps progressivement sur 10 ans en partageant les formes de retraite.",
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+ "Extractive_2": "P2 : Eric Ciotti, vous qui êtes à une force d'appoint essentielle pour éviter le 49-3, est-ce que vous considérez que vous avez été entendus, satisfaits ou alors vous dites franchement que la Premier ministre peut mieux faire ? EC : Je redis la nécessité incontestable d'une réforme. EC : Les modalités, nous avons posé des points de discussion sur la table, nous n'avons pas ce soir entendu les réponses, mais le débat s'ouvre la. JB : Une première ministre qui va imposer un texte qui va être très dur pour le peuple français et qu'une très large majorité de Français rejettent. JB : Donc cette réforme, elle est injuste, elle est injustifiée, elle est brutale et elle est basée sur un mensonge, celui qui vise à dire aux Français s'il n'y a pas cette réforme-là, c'est l'effondrement totale du système. JB : Et si 72% des Français y sont opposés, c'est parce qu'ils ont bien compris ce qui les attendait. CA : Mais une majorité écrasante de Français 93% des actifs ne veulent pas travailler plus longtemps. CA : C'est un discours comptable, ce n'est pas un discours qui reflète la compréhension de ce pourquoi des millions de personnes sont descendues dans la rue. CA : Donc c'est injuste parce qu'elle vient chercher de l'argent par le biais de cette réforme pour compenser des milliards et des milliards qui ont été donnés aux grandes entreprises sans contreparties, qui ont été données par le biais de la fin de l'impôt sur la fortune pour les plus riches. CA : Injuste aussi cette réforme parce que ce sont les femmes, contrairement à ce qu'elle a dit, qui vont en payer le prix fort. CA : Caroline Roux, parce qu'il s'agit de transformer les deux meilleures années de la retraite en deux pires années de travail. CA : La trajectoire est maîtrisée. GA : Si il n'y a pas de réforme aujourd'hui, on aura un gros problème pour payer les pensions de retraite dans les années à venir. GA : C'est-à-dire madame Autain, votre groupe dépose des amendements, puisque c'est l'heure des choix aujourd'hui au Parlement, pour augmenter massivement les impôts, pas les impôts sur les plus riches spécifiquement, mais sur les petits patrons, sur les petites entreprises, sur les salariés qui travaillent, qui font des heures supplémentaires. GA : Évidemment que quelqu'un qui a commencé à travailler très tôt, que quelqu'un qui a été usé par son travail, il va pas travailler jusqu'à 64 ans. GA : Evidemment que cette réforme, elle demande un effort. GA : Ça veut dire, dabord, que cette réforme, elle a évolué depuis plusieurs mois parce qu'elle a eu un travail avec des organisations syndicales. GA : Et il y a un débat parlementaire qui a démarré. GA : Et on voit d'ailleurs dans le débat parlementaire que ce qui se profile, c'est un choix clair, entre augmenter massivement les impôts sur tous les Français ou travailler un peu plus longtemps progressivement sur 10 ans en partageant les formes de retraite."
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data/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_2_Natalite.txt.json ADDED
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+ "Transcript": "P1 : Et vous aurez le temps de défendre cette réforme des retraites. On va rajouter une voix à ce tour de table, celle de Frédéric Souillot, secrétaire général de FO. Merci d'être avec nous, Frédéric Souillot. Que répondez-vous à ce que vous avez entendu dans la voix d'Elisabeth Borne ce soir ? La volonté d'ouvrir un dialogue, dit-elle au Parlement, mais une fermeté sur le fond de la réforme. SY : Écoutez, j'entends ce que nous avons déjà entendu. Alors, je vais reprendre ce qu'a dit Laurent Berger. Le manque d'empathie dans la tentative d'explication de la réforme. Bien évidemment, ça ne peut pas aller avec ce que nous entendons de nous tous les jours et puis sur le recul de l'âge de départ. Cette réforme est injuste et brutale. Et contrairement à ce que vient de dire le ministre Gabriel Attal, il n'y a pas de problème de financement, si on augmente de 10 points le taux d'emploi des seniors, c'est 50 milliards en 2032. Et aujourd'hui, le coercitif et tout ce qui ira avec, c'est signer un chèque en blanc après avoir reculé l'âge de départ. Et bien pour nous, pas de recul de l'âge de départ, mais toutes les organisations syndicales l'ont expliqué à la première ministre tout le long des concertations. P1 : Vous voulez réagire à ce qui vient d'être dit Gabriel Attal ? Merci d'avoir été avec nous Frédéric Souillot. GA : Évidemment qu'il faut agir sur l'emploi des seniors. Je crois qu'on y reviendra dans ce débat. La première ministre a eu l'occasion de s'exprimer sur le sujet. L'emploi des seniors a progressé ces dernières années de plus de 10 points pour reprendre les chiffres qui étaient évoqués. Précisément après la réforme de 2010 qui a reculé l'âge légal de départ. JB : C'est très intéressant parce qu'en réalité, le gouvernement est en train de gérer une pénurie qu'ils ont eux-mêmes organisés. Parce que c'est eux qui ont fait 600 milliards d'euros de dette depuis 2017. C'est eux qui, cette année, pour la première fois depuis très longtemps dans notre pays, ont fait voter un budget avec 160 milliards d'euros de déficit. P1 : Pour aider les Français à passer la crise du Covid. JB : Non, un tiers. D'après la cour des comptes, un tiers de ces 600 milliards étaient imputables au Covid. Deux tiers, c'est de la mauvaise gestion. GA : Pour le budget de l'État, ensuite il y a le budget de la Sécurité Sociale. JB : Non mais d'accord. Mais si vous voulez, rappelez cela, parce qu'il y a deux ans, vous teniez le discours inverse. Excusez-moi, mais il y a deux ans Emmanuel Macron, il disait quoi ? Pendant un peu plus de trois ans, 2019, lors des dernières élections européennes, il donnait une conférence de presse dans laquelle il disait mais jamais je ne reviendrai sur l'âge de départ à la retraite parce que ça serait, je vais vous lire sa phrase, je veux dire que quand on est peu qualifié, quand on vit dans une région qui est en difficulté industrielle, quand on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans, c'est ça la réalité dans notre pays. Donc si entre hier et aujourd'hui vous avez changé d'avis, c'est parce que vous avez fait n'importe quoi avec les finances publiques. Donc il y a effectivement la question des recettes qui se posent. Non pas la question des dépenses qui est globalement stable d'après le président du conseil d'orientation de la retraite. Mais la question des recettes se pose, elle se pose parce qu'on a plus assez de cotisants dans notre pays. Donc il faut relancer l'emploi, il faut soutenir la natalité et il faut recréer des emplois qui amènent des cotisations. Donc c'est une réforme. CA : On peut peut-être trouver une autre idée que d'obliger les femmes à faire des enfants. JB : C'est la solution facile. Vous voulez interdire les autres femmes de faire des enfants. CA : Non, mais ni leur interdire ni leur imposer. JB : C'est sexiste de faire des enfants maintenant ? CA : Non, pas du tout. Vous savez, j'ai beaucoup d'enfants, M. Bardella. Je vous dis juste que la solution pour le système des retraites c'est d'expliquer que les femmes doivent faire des enfants. Oui, je pense que c'est profondément sexiste. Ceci dit, c'est cohérent avec votre projet politique. Ça, il n'y a pas de doute. JB : Madame Autain, ça vous aura peut-être échappé, mais les bébés de 2023 sont les cotisantes de 2043. CA : Et donc? JB : Si vous ne faites pas d'enfants, vous n'aurez pas dans 20 ans. CA : Vous vous rendez compte ce que vous êtes en train de dire? Vous êtes en train d'expliquer aux femmes qui sont en train de nous regarder que si on veut sauver le système de retraite, il faut qu'elles fassent des enfants. Pardonnez-moi, donnez-leur la liberté aux femmes. C'est un scandale de ne pas leur donner la liberté de faire ou de ne pas faire des enfants. Donc on va résonner autrement M. Bardella, parce que je pense que là, c'est comme vos amendements. Vos amendements pour régler le problème, il s'agit d'aller chercher de l'argent sur le dos des immigrés. L'immigration et le sexisme, vos deux obsessions. JB : La France n'a jamais été aussi peuplée. P2 : Aussi peuplée? JB : La France n'a jamais été aussi peuplée. On a 68 millions d'habitants. Nous n'avons jamais fait aussi peu d'enfants dans notre société. Et pourquoi les Français ne font plus d'enfants ? parce qu'il y a des inquiétudes, il y a des inquiétudes sur demain, il y a des inquiétudes sur après-demain. Parce que la crise du pouvoir d'achat, parce que la crise de l'énergie, parce que le retour de la guerre à nos portes, parce que la crise sanitaire, parce que le réchauffement climatique, parce que la perte de notre société, et donc je pense qu'il faut encourager, soutenir la natalité, par des incitations fiscales, pour permettre aux femmes qui le souhaitent, de pouvoir faire des enfants, sans être impactées par cet effet. Parce que le bénéfice que les femmes ont en obtenant des trimestres lorsqu'elles font des enfants, elles le perdent en réalité, avec cette augmentation. P1 : Une incitation, c'est important, peut-être de s'arrêter sur ce point-là. Une incitation fiscale à la natalité. JB : Oui, on avait proposé pendant la campagne présidentielle, d'octroyer une deuxième part pleine, fiscale, dès le deuxième enfant, par exemple. On avait proposé notamment de faire des prêts, de 100 000 euros, qui étaient faits par l'État, aux jeunes familles françaises. CA : Nan mais c'est bien mais. JB : Mais je sais que vous haïssez la famille, que vous haïssez. CA : J'ai quatre enfants. JB : C'est très bien ils travailleront demais et ils côtiseront. On peut mettre en place, et j'en termine dessus, un système de prêts qui permet à toutes les jeunes familles françaises démarre dans la vie. Comme Victor Orban l'a fait en hongrie et qui, en 10 ans, a fait passer le taux de fécondité des femmes, d'1,22 à 1,55 enfants par femme. P1 : C'est dans 10 ans, 15 ans que ça donnera des résultats voire 20 ans. JB : Les dépenses des retraites sont stables jusqu'en 2070. P1 : On va pas faire un débat sur Victor Orban et la démocratie. Est-ce que c'est un angle mort de votre politique, la natalité en sachant que le rapport actif inactif était favorable en 50, 4 pour 1, et que maintenant on en est à 1,7 à 1,8. CA : Écoutez. P1 : Non mais attendez, on va enchaîner sur les mesures. On a le temps. JB : Sinon nous on vous laisse faire un monologue, puis nous on va boire un café, on revient après. CA : Vous aviez l'air de faire un monologue, M. Bardella. Et pourtant, vous n'avez pas grand-chose à dire sur le sujet. C'est assez. P1 : Gabriel Attal ? On va aller voir Eric Ciotti. GA : Je me permets juste une question de méthode pour savoir si notre temps est décompté ou pas, puisque moi je le laisse parler en me disant qu'on aura tous le même temps de parole, si il n'y a pas d'égalité. P2 : Il y aura une égalité vous inquiétez pas. JB : Mais vous êtes deux de la majorité présidentielle. P2 : On va y venir à ça. GA : Si en plus vous nous coupez à chaque fois qu'on prend la parole. JB : Donc la parole de la majorité vaut double. P1 : Gabriel Attal. GA : Moi je pense, pour répondre à votre question très concrète, qu'il faut agir pour lever les freins qui aujourd'hui font que vous avez des couples qui renoncent à avoir un enfant. Moi je pense que le premier frein c'est l'accueil du jeune enfant. Il faut un big bang dans l'accueil du jeune enfant dans notre pays. On propose le service public de la petite enfance. On fait plus que le proposer. On agit pour accroître le mode de garde dans notre pays. On prend des mesures aussi fiscales très concrètes, je vous donne un exemple parce qu'il me tient à cœur, parce que ça a été voté dans le dernier budget, on réhausse le plafond du crédit d'impôt pour la garde de l'enfant. Vous savez qu'aujourd'hui les Français ont le droit à un crédit d'impôt pour faire garder leur enfant. Ça coûte cher, la crèche, l'assistant de maternelle. C'est plafonné à 2300 euros. Ça passe à 3500 euros. C'est une vraie mesure pour les Français qui travaillent, notamment de la classe moyenne qui veulent faire garder leur enfant. Mais bon, moi ce que je constate, et vous l'avez dit, puisque ça c'est des enjeux qui sont importants, mais qui concerneront les quotisants dans 20 ans, que finalement on s'éloigne du sujet, qui est le manque de financement actuel de notre système. Le fait qu'on ne pourra pas payer les pensions dans les années à venir, sauf à devoir les baisser et qu'il faut donc agir et prendre des décisions. Et que dans l'hémicycle, dans l'Assemblée nationale, le débat a démarré. La proposition alternative à la nôtre qui émerge, c'est l'augmentation massive des impôts. C'est ça qui est proposé par notamment Madame Autain, par la nupes, et par les amendements qui sont déposés. P2 : Eric Ciotti, vous pouvez convaincre que c'est éventuellement nécessaire, puisqu'on l'a vu avec les questions posées par Caroline, il y a effectivement le cor qui dit les dépenses sont ma��trisées, sans s'intéresser particulièrement aux recettes. Il y a François Bayrou qui dit attention, c'est vrai, sauf qu'il faut prendre en compte les versements de l'Etat pour les retraites et les régimes spéciaux et la retraite des fonctionnaires. Est-ce que sans faire une bataille de chiffre, comment, comment convaincre qu'elle est nécessaire? EC : Je ne pense pas parvenir à convaincre Caroline Autain, c'est pas mon ambition. CA : Clémentine. EC : Absolument. Simplement, je crois qu'il faut être dans ce débat, prendre de la hauteur et être responsable. Il faut avoir le courage de dire la vérité. Que dit le cor? Avec les phrases que vous sortez un peu de leur contexte. Le président du cor, qui est intervenu à l'Assemblée nationale, dit oui, les dépenses sont tenables, mais il rajoute dans la phrase d'après, qui n'est jamais passée d'ailleurs, en disant, mais les retraites vont baisser. Les retraites vont baisser, donc il y aura un équilibre, mais les retraites vont baisser. Moi, ce que je souhaite, c'est que ce régime de répartition, qui fait que ceux qui travaillent aujourd'hui paient la retraite de ceux qui ont travaillé hier, qui eux-mêmes ont payé la retraite de ceux qui ont travaillé avant de dire. C'est le général de Gaulle qui l'a voulue. C'est un système qui est juste, c'est un système de solidarité générationnelle. Et bien demain, il va être rompu, parce qu'en 2050, le dernier salaire sera 3 fois supérieur à la retraite si on reste dans le système actuel. Et c'est ça qui sera profondément injuste, parce qu'il y a des gens qui auront travaillé toute une vie et qui n'auront plus un niveau de retraite décent. Donc moi, je pense aussi au maintien de cet équilibre. Et il faut avoir aujourd'hui le courage de dire que si on ne réforme pas le système, on n'y arrivera pas. Il n'y a pas de force d'appoints ou il n'y a pas de connivance. Si il y a une connivance, M. Bardella. Elle est avec Mme Autain aujourd'hui. Quand je vois, tout à l'heure, les amendements qui ont été déposés. JB : Ce n'est pas moi qui suis allé voir Mme Borne EC : Mais j'assume d'être allé voir Mme Borne, parce que quand on a vu Mme Borne, on a obtenu que la retraite, la réforme, soit moins brutale, 64 ans. J'étais plutôt sur les 65 ans, mais j'ai entendu, nous avons entendu, les députés républicains ont entendu aujourd'hui cette inquiétude, cette colère. Nous avons fait en sorte qu'il y ait une revalorisation à 1 200 euros des petites retraites. C'est nous, c'est les républicains. JB : Ah vous êtes donc plus Macroniste que Macron en fait ! EC : Et là, nous sommes en train d'obtenir qu'il y ait 43 annuités et pas plus pour tous ceux qui ont commencé à travailler. P1 : Elle ne l'a pas dit. Elle ne l'a pas dit. Vous nous le dites ce soir que vous l'avez dealé ? EC : Non, mais je suis convaincu que nous l'obtiendrons. Pour nous, c'est une condition importante et c'est une condition de justice. Mais ce que je veux souligner, c'est ce qui nous différencie, M. Bardella. C'est que, moi, je suis de droite. Je l'assume et je le revendique. JB : Oui monsieur Ciotti, d'accord. EC : Quand je vois que vous avez déposé cet après-midi, c'était à 17 heures, très exactement le même amendement que les insoumis portés par M. Ruffin qui veut faire en sorte qu'on ne supprime pas le régime spécial pour la RATP. Voilà. Nous, nous voulons, la droite l'a toujours dit, la suppression des régimes spéciaux. L'injustice, elle est là. Excusez-moi. P1 : Vous voulez la supprimmer ? EC : Mme Lavalette, et les membres du groupe rassemblement national, vous n'êtes pas à l'Assemblée nationale. Je sais que ça vous gêne. Cet amendement vise à contraindre le gouvernement de préserver le régime spécial de la RATP. P1 : C'est la vérité ou pas? Oui ? JB : Moi, ce qui me gêne, c'est de vous voir essayer à tout prix de devenir ministre d'Emmanuel Macron sans réussir à en être. C'est un peu dramatique. EC : Mon opposition à ce gouvernement, elle est constante, mais elle est cohérente. Moi, je ne me renierai pas. Je ne dirai pas des choses inverses que je dis hier. Mme Le Pen et vous, vous dites aujourd'hui très exactement l'inverse que vous avez défendu hier. JB : On a compris que vous étiez membre de la majorité. EC : Oui, mais ça, c'est votre élément de langage. JB : Vous êtes le secrétaire d'État ce soir de M. Attal. EC : Vous avez noté cet élément de langage. Débattons sur le fond. P1 : On va débattre sur le fond. Je vous arrête ? Pensez aux gens qui vous regardent 2 minutes. M. Ciotti, on remet un tout petit peu de calme. Clémentine Autain, Gabriel Attal et ensuite. EC : Je n'ai pas interrompu ni Mme Autain. Ni M. Bardella. Je crois avoir un peu de retard sur le temps de parole. Je voudrais simplement demander à Mme Autain et à M. Bardella combien leur réforme coûte. D'abord, quelle est leur réforme? Le retour à 60 ans, comme M. Mitterrand. Et combien ça coûte? P1 : Éric Ciotti, on va les poser ces questions. EC : Voilà, ce sont les vrais questions. On va les poser. Clémentine Autain et Gabrielle Attal. Moi, je voudrais qu'on revienne au cœur du problème. Alors, chacun doit peut-être choisir son sujet. CA : Exactement. Moi, j'ai en tête le message qui a été adressé à Emmanuel Macron par celui qui a impulsé la réforme en Suède, qui a repoussé l'âge à 65 ans. Il s'appelle Carl Gustaf Sherman. Et qu'est-ce qu'il a dit à Emmanuel Macron? Il lui a dit. JB : Ne faite pas ça. CA : Ne copiez pas le modèle suédois. P1 : C'est le même système ? CA : C'est pas exactement le même système. EC : Pas du tout le même système. CA : C'est pas exactement le même système. C'est un mix entre la précédente réforme que nous avons réussi à ne pas faire aboutir. GA : Mais. CA : Donc, attendez, attendez. Il y a eu une paupérisation, d'accord? On peut prendre un autre système qui peut être plus proche, c'est l'Allemagne, en Allemagne, vous savez ce qui se passe dans cette paupérisation. Vous avez aujourd'hui de plus en plus de retraités qui vont collecter des bouteilles consignées à 25 centimes. Tellement, ils sont pauvres. Parce que travailler plus longtemps, alors que nous savons que déjà, c'est très compliqué quand on a plus de 55 ans sur le marché du travail, sans compter l'usure physique. Voilà ce qui n'est pas invité dans les débats. Voilà ce que je n'ai pas entendu dans la bouche de la première ministre. C'est qu'à un moment donné, c'est sur les corps, c'est les meilleures années de retraite qu'on va faucher aux Français. Et on va paupériser, on va paupériser les retraites. Est-ce que vous voulez, M. Attal, avoir non seulement eu, comme on l'a vu avec le Covid, des banques alimentaires où les jeunes sont de plus en plus nombreux, et que demain, ce soit des retraités, qui y soient de plus en plus nombreux. P1 : Gabriel Attal. GA : Moi je veux lutter contre la précarité, notamment chez les retraités. Et la première cause de précarité chez les retraités, ce sera d'avoir un effondrement des pensions de retraite, comme on l'a vu dans des pays qui n'ont pas fait les réformes pour éviter d'en arriver à cette situation. CA : Plus vous augmentez les annuités, plus c'est difficile d'avoir une carrière complète. GA : Je ne vous ait pas interrompu. Précisément, notre réforme, elle va permettre qu'on n'ait pas à baisser les pensions de retraite, parce que sinon, c'est ça qui va se passer. Et d'ailleurs, vous le savez, puisque vous proposez vous-même des sources de financement supplémentaires. Effectivement, il y a un débat sur ce sujet. Mais si vous les proposez, c'est bien que vous reconnaissez que le système aujourd'hui n'est plus financé. Si vous proposez des recettes supplémentaires, 110 milliards d'euros d'impôts en plus sur les Français, c'est bien que vous reconnaissez qu'il n'y a pas d'équilibre. CA : Il y a une étape à passer. GA : Et l'équilibre comme ça, ça paraît très comptable, c'est vrai. Mais derrière l'équilibre, il y a quoi? Il y a le fait qu'on puisse payer chaque mois les pensions aux retraités. CA : Il y a une solution simple à laquelle vous n'avez pas pensé. GA : Je ne veux pas qu'on se retrouve comme certains pays européens qui ont dû, brutalement, ni devant le fait accompli, baisser massivement les pensions de retraite. CA : Juste d'un mot répondre à ça.",
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+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti discutent de la natalité et du financement du système des retraites, et des seniors. Gabriel Attal explique qu'il faut travailler sur l'emploi des seniors, qui a déjà augmenté ces dernières années. Jordan Bardella critique la gestion de Gabriel Attal, dont le gouvernement a fait augmenter la dette significativement. Jordan Bardella rappelle que Emmanuel Macron expliquait qu'il était impossible d'augmenter l'âge de départ à la retraite. Jordan Bardella explique que la question de financement se pose car il n'y a pas assez de cotisants en France, et qu'il faut donc travailler sur le fait de relancer l'emploi, aini que de soutenir la natalité. Clémentine Autain explique qu'il ne faut pas obliger les femmes à avoir des enfants. Jordan Bardella répond qu'il souhaite créer des aides pour que les femmes qui souhaitent avoir des enfants, mais qui ne le peuvent pas à cause de la crise du pouvoir d'achet puissent les avoir, en proposant des prêts issus par l'état. Gabriel Attal s'accorde avec Jordan Bardella sur le besoin de lever les freins qui poussent les couples à renoncer à avoir des enfants. Gabriel Attal explique avoir proposé le service public de la petite enfance ainsi que des mesures fiscale en augmentant le crédit d'impôt de la garde d'enfant. Gabriel Attal explique que les alternatives à l'augmentation de l'âge de départ à la reraite est l'augmentation des impôts. Eric Ciotti explique que si les dépenses sont tenables, c'est car les retraites vont baisser, et que c'est injuste pour les français qui not travaillé toute leur vie. Eric Ciotti explique avoir négocié avec Madame Borne pour avoir rendue la réforme moins brutale, mais qu'il souhaite aussi la suppression des régimes spéciaux. Clémentine Autain rappelle que d'autres pays qui ont augmenté l'âge de départ à la retraite, comme la suède et l'allemagne, ont crée une paupérisation de la situation des retraités. Gabriel Attal explique qu'il souhaite lutter contre la précarité des retraités, et que pour augmenter leur retraite, il faut qu'ils travaillent plus longtemps.",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti discutent de la natalité et du financement du système des retraites, et des seniors. Le débat commence avec la prise de parole d'un intervenant, qui préconise d'améliorer l'emploi des seniors pour avoir plus de cotisations. Gabriel Attal répond qu'il est important de travailler sur l'emploi des seniors, et que le travail a déjà commencé. Pour Jordan Bardella, la gestion de Gabriel Attal est catastrophique et a créé trop de dette. Il préconise un travail sur l'emploi ainsi que sur la natalité pour assurer le fonctionnement du système des retraites. Gabriel Attal accorde à Jordan Bardella que plus doit être fait sur la natalité, et que des efforts sont faits, mais qu'il faudra quand même augmenter l'âge de départ à la retraite si l'on ne souhaite pas augmenter les impôts. Eric Ciotti, lui, justifie que les dépenses des retraites ne sont tenables que si les retraites baissent, ce qui serait injuste pour les retraités. Il explique être en négociation avec la première ministre afin d'améliorer les ocnditions de la réforme. Pour Clémentine Autain, l'augmentation de l'âge de départ à la retraite augmente la paupérisation des seniors, en baissant le nombre de carrières complètes réalisées. Pour explique cela, elle s'appuie sur l'exemple de la suède et de l'allemagne.",
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+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Attal, Bardella et Ciotti évoquent la question de la natalité dans le cadre du débat sur la réforme des retraites. Un intervenant extérieur rappelle que le gouvernement manque d’empathie dans les explications fournies et que le problème de financement peut être résolu par l’augmentation du taux d’emploi des seniors. Or, selon Attal, ce taux a déjà augmenté. Selon Bardella, le discours du gouvernement sur le financement est totalement oiseux dans la mesure où il est responsable de 600 milliards de dettes depuis 2017. Il rappelle ensuite les incohérences de Macron, lequel affirmait en 2019 ne pas revenir sur l’âge de la retraite. Pour conserver le système des retraites, Bardella explique vouloir relancer l’emploi et la natalité en France. Toutefois, d’après Autain, on ne peut exiger des femmes de faire plus d’enfants ; elle fustige le RN, lequel cherche à faire des économies sur l’immigration. Bardella défend alors la politique familiale de son parti, avec l’octroi d’une deuxième part pleine fiscale dès le deuxième enfant, et la mise en place de prêts, à destination des famille, accordés par l’État. Attal répond que le gouvernement a justement déjà aidé les familles en proposant un service public à la petite enfance et en rehaussant le plafond du crédit d'impôt pour la garde des enfants. Selon lui, l’autre alternative à la réforme est la hausse des impôts, ce qui ne correspond pas à sa ligne. Le journaliste rappelle ensuite que le COR explique que les dépenses sont maîtrisées ; il nuance néanmoins en reprenant une affirmation de Bayrou selon laquelle les régimes spéciaux et retraites des fonctionnaires ne sont pas pris en compte par l’organisme. Néanmoins, Ciotti affirme que les retraites vont baisser malgré la maîtrise de la trajectoire, d’où nécessité de réformer le système. Il assume son entretien avec Borne et pense avoir obtenu une réforme moins brutale, avec une revalorisation des petites retraites à 1200 euros et une limite à 43 annuités dans la durée de cotisation maximum. Enfin, il se dit favorable à la suppression des régimes spéciaux. Bardella le considère donc comme un soutien du gouvernement, et non comme un véritable opposant. Autain explique de son côté que la réforme va paupériser les retraités, car beaucoup ne peuvent déjà plus travailler après 55 ans. Au contraire, pour Attal, cette réforme va lutter contre la pauvreté en préservant des pensions aujourd’hui menacées par le déséquilibre des comptes. Ce déséquilibre n’est pas nié par la nupes selon lui, dans la mesure où la formation propose 110 milliards d’impôts supplémentaires. Mais lui entend augmenter l’âge de la retraite plutôt que de dévaloriser brutalement les pensions. Attal soutient donc la réforme, tout comme Ciotti, face à Bardella, qui défend une politique nataliste, et Autain, qui craint une augmentation de la pauvreté."
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+ },
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "SY : Et contrairement à ce que vient de dire le ministre Gabriel Attal, il n'y a pas de problème de financement, si on augmente de 10 points le taux d'emploi des seniors, c'est 50 milliards en 2032. GA : Évidemment qu'il faut agir sur l'emploi des seniors. GA : L'emploi des seniors a progressé ces dernières années de plus de 10 points pour reprendre les chiffres qui étaient évoqués. JB : C'est eux qui, cette année, pour la première fois depuis très longtemps dans notre pays, ont fait voter un budget avec 160 milliards d'euros de déficit. JB : Excusez-moi, mais il y a deux ans Emmanuel Macron, il disait quoi ? JB : Pendant un peu plus de trois ans, 2019, lors des dernières élections européennes, il donnait une conférence de presse dans laquelle il disait mais jamais je ne reviendrai sur l'âge de départ à la retraite parce que ça serait, je vais vous lire sa phrase, je veux dire que quand on est peu qualifié, quand on vit dans une région qui est en difficulté industrielle, quand on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans, c'est ça la réalité dans notre pays. JB : Mais la question des recettes se pose, elle se pose parce qu'on a plus assez de cotisants dans notre pays. JB : Donc il faut relancer l'emploi, il faut soutenir la natalité et il faut recréer des emplois qui amènent des cotisations. CA : Vous êtes en train d'expliquer aux femmes qui sont en train de nous regarder que si on veut sauver le système de retraite, il faut qu'elles fassent des enfants. CA : Vos amendements pour régler le problème, il s'agit d'aller chercher de l'argent sur le dos des immigrés. JB : Parce que la crise du pouvoir d'achat, parce que la crise de l'énergie, parce que le retour de la guerre à nos portes, parce que la crise sanitaire, parce que le réchauffement climatique, parce que la perte de notre société, et donc je pense qu'il faut encourager, soutenir la natalité, par des incitations fiscales, pour permettre aux femmes qui le souhaitent, de pouvoir faire des enfants, sans être impactées par cet effet. JB : On avait proposé notamment de faire des prêts, de 100 000 euros, qui étaient faits par l'État, aux jeunes familles françaises. GA : Moi je pense, pour répondre à votre question très concrète, qu'il faut agir pour lever les freins qui aujourd'hui font que vous avez des couples qui renoncent à avoir un enfant. GA : On propose le service public de la petite enfance. GA : On prend des mesures aussi fiscales très concrètes, je vous donne un exemple parce qu'il me tient à cœur, parce que ça a été voté dans le dernier budget, on réhausse le plafond du crédit d'impôt pour la garde de l'enfant. GA : La proposition alternative à la nôtre qui émerge, c'est l'augmentation massive des impôts. EC : Le président du cor, qui est intervenu à l'Assemblée nationale, dit oui, les dépenses sont tenables, mais il rajoute dans la phrase d'après, qui n'est jamais passée d'ailleurs, en disant, mais les retraites vont baisser. EC : Et c'est ça qui sera profondément injuste, parce qu'il y a des gens qui auront travaillé toute une vie et qui n'auront plus un niveau de retraite décent. EC : Mais j'assume d'être allé voir Mme Borne, parce que quand on a vu Mme Borne, on a obtenu que la retraite, la réforme, soit moins brutale, 64 ans. EC : Nous, nous voulons, la droite l'a toujours dit, la suppression des régimes spéciaux. CA : Moi, j'ai en tête le message qui a été adressé à Emmanuel Macron par celui qui a impulsé la réforme en Suède, qui a repoussé l'âge à 65 ans. CA : On peut prendre un autre système qui peut être plus proche, c'est l'Allemagne, en Allemagne, vous savez ce qui se passe dans cette paupérisation. GA : Moi je veux lutter contre la précarité, notamment chez les retraités. GA : Et la première cause de précarité chez les retraités, ce sera d'avoir un effondrement des pensions de retraite, comme on l'a vu dans des pays qui n'ont pas fait les réformes pour éviter d'en arriver à cette situation. CA : Plus vous augmentez les annuités, plus c'est difficile d'avoir une carrière complète. GA : Précisément, notre réforme, elle va permettre qu'on n'ait pas à baisser les pensions de retraite, parce que sinon, c'est ça qui va se passer.",
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+ "Extractive_2": "P1 : On va rajouter une voix à ce tour de table, celle de Frédéric Souillot, secrétaire général de FO. SY : Le manque d'empathie dans la tentative d'explication de la réforme. SY : Et contrairement à ce que vient de dire le ministre Gabriel Attal, il n'y a pas de problème de financement, si on augmente de 10 points le taux d'emploi des seniors, c'est 50 milliards en 2032. GA : L'emploi des seniors a progressé ces dernières années de plus de 10 points pour reprendre les chiffres qui étaient évoqués. JB : C'est très intéressant parce qu'en réalité, le gouvernement est en train de gérer une pénurie qu'ils ont eux-mêmes organisés. JB : Parce que c'est eux qui ont fait 600 milliards d'euros de dette depuis 2017. JB : Pendant un peu plus de trois ans, 2019, lors des dernières élections européennes, il donnait une conférence de presse dans laquelle il disait mais jamais je ne reviendrai sur l'âge de départ à la retraite parce que ça serait, je vais vous lire sa phrase, je veux dire que quand on est peu qualifié, quand on vit dans une région qui est en difficulté industrielle, quand on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans, c'est ça la réalité dans notre pays. JB : Donc il faut relancer l'emploi, il faut soutenir la natalité et il faut recréer des emplois qui amènent des cotisations. CA : Je vous dis juste que la solution pour le système des retraites c'est d'expliquer que les femmes doivent faire des enfants. CA : Vos amendements pour régler le problème, il s'agit d'aller chercher de l'argent sur le dos des immigrés. JB : Oui, on avait proposé pendant la campagne présidentielle, d'octroyer une deuxième part pleine, fiscale, dès le deuxième enfant, par exemple. JB : On avait proposé notamment de faire des prêts, de 100 000 euros, qui étaient faits par l'État, aux jeunes familles françaises. GA : On propose le service public de la petite enfance. GA : On prend des mesures aussi fiscales très concrètes, je vous donne un exemple parce qu'il me tient à cœur, parce que ça a été voté dans le dernier budget, on réhausse le plafond du crédit d'impôt pour la garde de l'enfant. GA : La proposition alternative à la nôtre qui émerge, c'est l'augmentation massive des impôts. P2 : Eric Ciotti, vous pouvez convaincre que c'est éventuellement nécessaire, puisqu'on l'a vu avec les questions posées par Caroline, il y a effectivement le cor qui dit les dépenses sont maîtrisées, sans s'intéresser particulièrement aux recettes. P2 : Il y a François Bayrou qui dit attention, c'est vrai, sauf qu'il faut prendre en compte les versements de l'Etat pour les retraites et les régimes spéciaux et la retraite des fonctionnaires. EC : Le président du cor, qui est intervenu à l'Assemblée nationale, dit oui, les dépenses sont tenables, mais il rajoute dans la phrase d'après, qui n'est jamais passée d'ailleurs, en disant, mais les retraites vont baisser. EC : Donc moi, je pense aussi au maintien de cet équilibre. EC : Mais j'assume d'être allé voir Mme Borne, parce que quand on a vu Mme Borne, on a obtenu que la retraite, la réforme, soit moins brutale, 64 ans. EC : Nous avons fait en sorte qu'il y ait une revalorisation à 1 200 euros des petites retraites. EC : Et là, nous sommes en train d'obtenir qu'il y ait 43 annuités et pas plus pour tous ceux qui ont commencé à travailler. EC : Nous, nous voulons, la droite l'a toujours dit, la suppression des régimes spéciaux. JB : On a compris que vous étiez membre de la majorité. CA : Parce que travailler plus longtemps, alors que nous savons que déjà, c'est très compliqué quand on a plus de 55 ans sur le marché du travail, sans compter l'usure physique. CA : Et on va paupériser, on va paupériser les retraites. GA : Et la première cause de précarité chez les retraités, ce sera d'avoir un effondrement des pensions de retraite, comme on l'a vu dans des pays qui n'ont pas fait les réformes pour éviter d'en arriver à cette situation. GA : Si vous proposez des recettes supplémentaires, 110 milliards d'euros d'impôts en plus sur les Français, c'est bien que vous reconnaissez qu'il n'y a pas d'équilibre. GA : Je ne veux pas qu'on se retrouve comme certains pays européens qui ont dû, brutalement, ni devant le fait accompli, baisser massivement les pensions de retraite."
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data/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_3_Les_Seniors.txt.json ADDED
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+ "Transcript": "P1 : Non, je vais inviter François Asselin à se joindre à notre discussion. Il est secrétaire général de la CPME. François Asselin, vous avez suivi les débats. Cette réforme, considérez-vous qu'elle est indispensable, comme on vient de l'entendre, et comment réagissez-vous au propos d'Elisabeth Borne? FA : Une chose à laquelle on est tous contraint c'est le principe des réalités. Notre régime par répartition c'est pas une cagnotte qu'on amasse au fil des ans pour reprendre sa retraite. C'est les actifs qui paient les retraites des retraités d'aujourd'hui. Donc lorsque l'on regarde l'évolution démographique, et ça, c'est le principe des réalités, si nous ne faisons rien, notre régime par répartition va vite se trouver en péril. Donc il faut agir. Et à partir du moment où à la CPME nous sommes attachés à respecter les carrières longues, ceux qui ont commencé à rentrer de bonne heure sur le marché du travail, à partir du moment où on regarde avec attention ceux qui ont des métiers qui physiquement sont exposés et croyez bien qu'à la CPME on connaît ce sujet, à partir du moment où on fait en sorte d'avoir un minimum contributif, à savoir un niveau de retraite qui permet lorsqu'on a eu un salaire modeste pendant toute sa vie professionnelle d'avoir une retraite décente, à partir du moment où ces trois principes sont respectés, nous considérons que cette réforme effectivement, elle est équilibrée. P1 : On va y revenir plus tard dans la soirée, mais je voudrais avoir votre avis à vous, comment réagissez-vous à ce qu'a dit Elizabeth Borne sur cet index qui sera d'une certaine manière imposée, peut-être même sanctionnée dans les entreprises pour qu'elles embauchent des seniors. FA : Ce que nous avons besoin c'est pas plus de complexité, ce que nous avons besoin c'est d'efficacité. Plus on va mettre de mesures coercitives pour les seniors, eh bien malheureusement plus vous fermez la sortie, plus vous verrouillez l'entrée, et c'est ce qui s'est passé avec la contribution déjà ancienne de la lande qui avait complètement verrouillé l'embauche des seniors. Donc ce qu'il faut c'est absolument que nous résolvions ce problème d'embauche des seniors, et d'ailleurs dans la première partie de la mission, le témoignage que nous avons eu est très révélateur de ce que nous faisons avec l'emploi des seniors, et nous avons des progrès considérables à faire. C'est pour ça qu'à la CPME nous prenons le contrepied, pourquoi ne pas inciter, on n'en parle pas, de maintenir les seigneurs d'emploi à partir de 57 ans, par exemple baisser les charges sociales pour faire en sorte que ça soit intéressant financièrement de conserver les seniors et de les embaucher. Je lance même un message aux employeurs avec cette réforme, quelqu'un qui a 55 ans, c'est un investissement sur 10 ans, donc c'est intéressant aujourd'hui de s'intéresser à l'emploi des seniors. P1 : Merci beaucoup d'avoir été avec nous ce soir et on va poursuivre justement sur ce que vous venez d'expliquer sur la solution des enjeux majeurs de cette réforme, comment répondre à la question qui était posée dans l'émission par cette jeune femme qui disait, cette femme qui disait moi je veux travailler jusqu'à 64 ans mais je trouve pas d'autre job, comment est-ce qu'on répond à ça? CA : Mais pourquoi elle veut travailler? Pourquoi elle veut travailler? Vous avez des gens qui veulent travailler parce qu'ils n'ont pas sinon leur carrière complète et donc ils partent avec des retraites qui sont plus basses. Donc ne racontons pas ici que la majeure partie des Français rêve de travailler plus longtemps. C'est faux et d'ailleurs c'est pour moi. P1 : Vous mettez en doute le fait qu'elle veut travailler parce qu'elle veut travailler. CA : Il peut y avoir mais personne ne les empêche. Personne n'empêche de travailler. Personne n'empêche de continuer à travailler mais la plupart des gens qui sont usés par le travail, est-ce qu'on est capable de parler de ça aujourd'hui, de cas concrets ? Non mais c'est pas que la pénibilité au sens où il y aurait une case et d'ailleurs le gouvernement vous savez à enlever quatre critères de pénibilité mais c'est pas seulement la pénibilité, c'est pas simplement les métiers pénibles. C'est aussi un choix. P1 : Comment on fait pour que les entreprises embauchent les seniors ? CA : C'est une des questions qui est posée. Les métiers qui sont en tension, il ne faut pas se raconter de salade, je pense par exemple dans l'hôtellerie et la restauration, vous croyez sincèrement qu'à 60 ans on veut continuer? On a des seniors qui cherchent du travail parce qu'ils n'ont pas leur carrière complète, plus vous allongez l'âge à partir duquel ils ont le droit de partir et le nombre d'annuités plus vous compliquez le départ. EC : Parceque le travail est une valeur. CA : Je défend la valeur du travail et vous défendez la valeur du capital. Est-ce que c'est une affaire de partage de la valeur, de partage des richesses ? Oui c'est noble et vous le méprisez le travail. Vous méprisez le travail. P1 : Gabriel Attal. GA : Vous dites que vous défendez le travail? Vous défendez au Parlement des amendements qui vise à dire que quelqu'un qui a passé un trimestre au RSA, ça doit compter comme quelqu'un qui a passé un trimestre en travaillant toute sa vie. Vous défendez des amendements qui vont détruire de l'emploi dans notre pays. Je vous donne un exemple. Aujourd'hui un commerçant, un artisan, un restaurateur, un boulanger qui recrute quelqu'un au SMIC. Combien ça lui coûte? Ça lui coûte 1780 euros en brut à l'employeur pour recruter quelqu'un au SMIC. Vous proposez un amendement pour financer les pensions de retraite qui vise à faire passer ce coût de 1780 euros à 2500 euros. Est-ce que vous pensez sérieusement qu'un artisan, un commerçant, un restaurateur dans notre pays peut assumer une telle hausse des charges pour recruter des salariés ? Donc vous dites il faut inciter à recruter, vous voulez désinciter à recruter en augmentant mais vous niez ce que je suis en train de dire. CA : Oui. GA : J'ai l'amendement ici. CA : C'est pas le problème. GA : C'est la réalité de ce que vous proposez. CA : Je peux vous répondre. Le problème majeur des TPE-PME c'est l'écart considérable d'imposition, de cotisations sociales et non pas de charges. Ce sont les cotisations sociales parce que les cotisations sociales ça sert à faire vivre notre système de sécurité sociale. GA : Oui, juste vous proposez de renchérir le coût du travail pour un artisan à traversant de 700 euros. CA : Si vous me laissez terminer vous allez comprendre. Aujourd'hui, aujourd'hui les grands groupes économiques sont imposés à hauteur de 24%. Les TPE-PME sont imposés à hauteur de 18%. L'injustice, GA : l'impôt sur les sociétés qu'on a baissé, qu'on a passé 33% à 25%. D'ailleurs on en collecte plus depuis qu'il est à 25% qu'à l'époque où il était à 33%. P1 : Je n'entends rien comme réponse à la question très simple que j'ai posé. GA : Je ne veux pas dire qu'on peut recruter des seniors, recruter tout court et vouloir renchérir de 700 voire 1000 euros le coût des recrutements. CA : Mais parce que vous vous pensez que le problème majeur relève des cotisations, on n'a pas du tout la même logique. Nous nous estimons que le problème majeur il est dans la politique que vous faites de faire des aides aux grands groupes. Ce sont deux logiques politiques. C'est un choix de sociétés qui est entre vous et nous. GA : Pareil avec vous pour la hausse des cotisations sur nos artisans nos commerçants et nos restaurateurs. P1 : Jordan Bardella JB : Je pense qu'il y a un élément qu'on ne met c'est que 42% des gens qui aujourd'hui, au moment où on se parle en autre pays, arrivent à la retraite sont sans activité. C'est à dire soit sont au chômage, soit sont au chômage longue durée, soit sont touchés par la maladie ou sont en situation d'invalidité. C'est à dire que d'augmenter aujourd'hui à l'heure où on se parle. P1 : Ce chiffre est contesté. JB : C'est un chiffre de l'ADRESS. Je crois que vous avez donné un chiffre qui était plus ou moins similaire tout à l'heure durant l'interview de la première ministre. Il y a une grande partie des gens qui aujourd'hui lorsqu'ils arrivent à la retraite sont sans emploi et donc en réalité allonger l'âge de départ à la retraite dans une proportion aussi importante que ces 42% revient à payer plus longtemps par l'état des gens qui sont sans emploi. On a passé un peu vite sur l'exemple de la Suède mais l'exemple de la Suède ça fait quoi? Ça fait que depuis 20 ans ils ont mis l'âge de départ à la retraite à 65 ans et en réalité l'âge moyen de départ c'est 62 ans et avec cette conséquence ça a paupérisé une très grande partie des retraités avec une baisse des cotisations des pensions de retraite pardon pour 70% des hommes et pour 90% des femmes. Et pourquoi? Parce qu'il y a de plus en plus de personnes qui partent avec une décote et le vrai sujet plus on pousse l'âge de départ à la retraite. P2 : il n'y a pas de vrai sujets, c'est un sujet d'emploi des seniors. JB : Mais bien sûr c'est un sujet d'emploi des seniors. P2 : Est-ce qu'il faut durcir l'index? C'est-à-dire le fait de publier la part de seniors entre 55 et 75 ans. JB : Je pense que c'est un gadget très sincèrement. Je pense que c'est un gadget et je pense que c'est un gadget qui ne résoudra rien. En revanche dans beaucoup d'autres pays, on parlait de la Suède mais il y a beaucoup d'autres pays européens qui font des efforts importants et qui mettent beaucoup plus de moyens sur la table et qui mettent le paquet sur la formation, sur les reconversions professionnelles pour permettre aussi des passerelles et pour permettre des embauches. P1 : ça suffit ? JB : Non, mais on prend le sujet d'emploi des seniors. Moi je voudrais qu'on parle de l'emploi des jeunes et le problème de cette réforme. P1 : Sur l'index vous n'avez pas dit ce que vous pensiez. JB : C'est un gadget qui n'apportera pas d'emploi. P1 : Même s'il y a une sanction pour les entreprises. JB : Je pense que ça ne sera pas efficace. Je pense que c'est un gadget, c'est de la com, c'est un gadget. En revanche on ne parle pas suffisamment de l'emploi des jeunes et le problème de cette réforme c'est qu'elle vous incite à rentrer le plus tard possible sur le marché du travail parce qu'en commençant à travailler au 24-25 ans vous allez devoir cotiser beaucoup moins longtemps que si vous commencez à travailler raisonnablement tôt. Ce qui veut dire que cette réforme elle va pénaliser la France des BTS, la France de ceux qui bossent, la France de ceux qui commencent à travailler à 20 ans et qui vont devoir cotiser 43 ou 44 ans alors qu'à 25 ans vous allez devoir cotiser. P1 : A part la formation je n'ai pas entendu la réponse à ma question mais peut-être que je l'aurai à la fin de l'émission. JB : Je vous ai en tout cas donné une ce qui à mon avis n'est pas le cas pour l'instant de mes collègues ce soir. EC : Sur les seniors la proposition la plus pertinente elle vient de monsieur Asselin. Elle vient de ceux qui connaissent la réalité parce que l'emploi madame Autain, il réside d'abord dans le dynamisme et la capacité d'embauche de nos entrepreneurs, de nos artisans, l'idée de baisser les cotisations pour permettre le maintien dans l'emploi ou le retour vers l'emploi. C'est vrai qu'on a un taux d'emploi qui est aujourd'hui trop faible. Je veux quand même souligner que ce taux d'emploi il a progressé après la réforme de 2010 porté par Nicolas Sarkozy. C'était une réforme difficile on a eu aussi beaucoup de manifestants. Cette réforme elle a été faite et elle a permis de sauvegarder le système si on allait là aujourd'hui et là je m'adresse au gouvernement si on a la nécessité aujourd'hui je dis bien la nécessité de faire cette réforme qui a bien des égares et qui pour beaucoup de Français apparaît comme brutale c'est parce que pendant trop longtemps depuis 2010 et en tout cas depuis 2012 là où monsieur Macron est au pouvoir avec monsieur Hollande rien n'a été fait. On a procrastiné aucune réforme de fois on a été faite on a dépensé un argent qu'on n'avait pas dégradant les comptes publics 3000 milliards d'euros de dette 150 milliards d'euros de déficit et aujourd'hui on est rattrapé par la patrouille. Donc pour que l'équilibre soit maintenu il y a cette réforme naturellement si on l'avait commencé en 2017 déjà le rythme, la pente c'est facile à comprendre elle serait beaucoup moins forte elle serait plus douce on paye les les inconséquences P1 : Pourtant les français ont l'impression d'en avoir encaissés des réformes des retraites mais tu sais la réforme Fillon, la réforme Tourelle, la réforme Édouard Philippe et celle-ci. EC : Elles ont été étalées dans le temps. Rappelez-vous quand même que si on en est là aussi c'est pas ce qu'il y a eu la retraite à 60 ans en 1982 porté par François Mitterrand oui mais elle nous a coûtés combien, 2000 milliards d'euros ça veut dire qu'aujourd'hui on donnait les deux tiers de dette en moins le service de la dette c'est 60 milliards d'euros dans le budget de l'Etat oui mais on en est là pour cela aussi c'est parce qu'il y a eu des erreurs que d'autres pays n'ont pas fait il y a un problème démographique, il y a un problème budgétaire et il faut comparer avec les autres pays on n'est pas plus malin que les autres tous les autres pays l'ont fait. Pourquoi nous, pourquoi nous on ne le ferais pas. P2 : Les seniors c'est à partir de 55 ans donc ça commence vite. Est-ce qu'il faut être incitatif ou est-ce qu'il faut être un peu punitif mais franchement pour maintenir les seniors dans le travail. GA : D'abord l'emploi des Seniors c'est un vrai sujet et c'est un vrai sujet qui nécessite qu'on dise la réalité des choses les chiffres de l'ADRESS que vous avez repris monsieur Bardella je les connais je les ai regardés il se fonde sur une statistique qui dit à 62 ans vous avez 50% des personnes sur une génération qui atteint 62 ans qui sont à la retraite, parce que vous en avez qui partent déjà avant 62 ans parce que vous en avez qui partent à 62 ans quand elles atteignent à cet âge. Vous en avez 33% qui sont en emploi et vous en avez moins de 10% qui sont au chômage. Le chômage des seniors aujourd'hui il est la moitié de celui des jeunes maintenant c'est vrai que c'est un enjeu, c'est vrai qu'il faut prendre des mesures pour inciter davantage des entreprises à recruter des seniors. Non mais vous disiez en gros arriver à la retraite il n'y a qu'un senior sur deux qui travaille, c'est pas la réalité des chiffres JB : En inactivité ça veut pas dire au chômage. GA : Vous prenez des personnes qui sont déjà à la retraite. Je vous ai pas interrompu tout à l'heure j'avais envie de le faire forcément JB : ça veut dire que le chômage est aussi de très longue durée ou maladie GA : On a les 50% à la retraite, 33% qui travaillent et moins de 10% qui sont au chômage le chômage des seniors aujourd'hui c'est la moitié de celui des jeunes. Mais il faut agir, s'il y avait une mesure magique vous dites ça je vous espérais que ça fait longtemps qu'on l'aurait prise donc c'est beaucoup de mesures c'est d'abord un enjeu culturel dans les entreprises P1 : je vais poser la question à la première ministre. Je vous la propose en tant que ministre des comptes publics baisser les cotisations comme on l'a fait pour les jeunes pour encourager les entreprises et embaucher des seniors. GA : il n'y a pas de baisse de cotisations ciblées sur les jeunes vous avez des baisse de cotisations ciblées sur un niveau de revenu en l'occurrence le SMIC il se trouve que c'est principalement des jeunes qui sont recrutés au SMIC il n'y a pas de cotisations qui sont liées à l'âge P1 : Et pourquoi ? GA : Parce que moi je me méfie toujours de ce qu'on appelle les effets de seuil c'est à dire que dans la proposition j'ai entendu le patron de la CPME il disait à partir de 57 ans, si vous dites qu'il y a des cotisations moins élevées à partir de 57 ans vous avez des gens de 54, 55, 56 ans qui vont arriver dans les entreprises on va leur dire bah revenez dans quelques années puisque là pour l'instant vous me coûtez plus cher que dans quelques années. Donc je dis pas ça, il faut évidemment regarder la première ministre a dit les partenaires sociaux vont y travailler ensemble évidemment mais ce que je dis c'est qu'il n'y a pas de mesures magiques. Il y a des possibilités d'agir nous on propose effectivement d'imposer aux entreprises de faire la transparence sur le nombre de seniors qu'elles embauchent sur la progression des carrières. P1 : ça paraît pas très contraignant GA : La première ministre a ouvert la porte vous l'avez entendue comme moi à pied davantage de contraintes et c'est le débat parlementaire la semaine prochaine qui va nous permettre d'y arriver. P1 : Vous y seriez favorable vous ? GA : j'ai déjà eu l'occasion de dire que j'étais favorable à ce qu'on ailles vers plus de contraintes, à condition évidemment que ce soit applicable. Moi j'entends aussi les entreprises qui disent vous pouvez pas décider depuis Paris d'un taux acceptable de seniors pour toutes les entreprises de toutes les secteurs quelle que soit leur taille. Je pense qu'il faut savoir adapter les choses aussi à la réalité du terrain. EC : Ce n'est pas la contrainte qui résoudra le problème. GA : mais encore une fois moi je redis que si on choisit l'alternative à ce que nous proposons c'est à dire travailler un peu plus, et donc l'alternative qui est proposée c'est à dire d'augmenter massivement le coût du travail et les impôts on recrutera beaucoup moins de seniors, puisque c'est ça qui est proposé aujourd'hui. P1 : Clémentine Autain, c'est à vous. CA : En fait ça m'insupporte, les termes là le coût du travail. Le coût du travail je sais pas. JB : le coût du travail, la natalité faut pas participer à des débats. CA : Si vous me laissez parler. Le coût du travail, le travail c'est pas un coût c'est ce qui permet de créer des richesses donc je ne suis pas d'accord je ne suis pas d'accord, vous avez beau tous les trois être de droite, je suis pas d'accord sur ce point je m'oppose à vous, parce que je pense que le travail n'est pas un coût le travail est la richesse, et que le problème majeur que nous avons aujourd'hui. JB : Mais justement, on ne produit plus. CA : C'est ce qui est produit. On est beaucoup plus productifs Mme Saint-Criq qu'il y a 50 ans. Beaucoup plus productifs, 9 fois plus productifs d'accord. Donc ça la tendance logique c'est qu'il y ait moins besoin de travail pour produire plus de richesses. JB : Bah non. CA : Par ailleurs il ne vous a pas échappé que nous avions une crise climatique, des enjeux environnementaux d'accord qui fait aussi que la logique de la productivité pour la productivité est un problème. P1 : Donc la logique c'est de ne pas faire au fond de mesures pour encourager les seniors à trouver du travail, la logique selon vous est de dire au seniors arrêtez-vous le plus tôt possible. CA : Nous nous sommes pour la retraite à 60 ans ça suffit après 40 années les gens sont fatigués GA : Comment vous la financez. CA : Je vais vous le dire les gens sont fatigués d'accord ça suffit c'est le sens du progrès et les mesures qui sont proposées là c'est les politiques qu'on a depuis 40 ans, vous savez c'est le fameux monde moderne mais on a les résultats dans les autres pays c'est la paupérisation généralisée c'est la régression généralisée. Excusez-moi de me mettre en colère mais moi je vous ai cité tout à l'heure. La suède partout où il y a eu ces modèles-là on a assisté à une régression à des gens qui sont usés. Par ailleurs moi je vous le dis moi je vous dis d'une phrase. GA : Non mais. CA : Je ne vous ai pas coupé, je ne vous ai pas coupé. Je vous dis juste que deux ans, deux ans de vie abîmées pour des millions de français alors que je prends un chiffre exprès si on prenait 2%. Si on taxait à 2% les 42 milliardaires que nous avons aujourd'hui en france, qui se sont enrichis pendant la crise du Covid on aurait déjà réglé le problèmes. EC : C'est de la démagogie, c'est pas des milliardaires, c'est des actionnaires et donc des emplois. CA : Oh magnifique. EC : Derrière combien il y a d'emplois dans ces entreprises. CA : Moi je dirais plutôt dans l'autre sens c'est ceux qui travaillent Monsieur Ciotti. EC : Combien des entreprises françaises que vous allez taxer les milliards d'air et que vous allez faire délocaliser. C'est ridicule cet argument, il date de plusieurs siècles. CA : Aaaah, c'est l'héritage. Qu'est-ce qu'il y a de ridicule. EC : l'argument est ridicule GA : Je veux bien que vous n'interrompez pas, il faut partager et faire circuler la parole. CA : Si vous me coupez, si on fait tout en saucisson ça va être compliqué, ça c'est le débat je dis juste que c'est le débat que nous avons eu en commission encore hier. Parce que au fond du fond la question qui est posée par la réforme des retraites est celle du partage des richesses. Donc est-ce qu'on décide qu'on met plus d'argent dans ce qui est produit pour que nos aînés puissent avoir une vie douce et en profite et vous connaissez. P1 : Il n'y a pas de problématique du travail des seniors selon vous ? CA : Mais, bien sûr qu'il y a une problématique et c'est la raison pour laquelle d'ailleurs il faut qu'ils partent plus tôt puisque justement il y a ils sont au chômage. Et-ce que Monsieur Attal a anticipé et non ça n'est pas dans les projections le fait que de faire travailler plus longtemps ça veut dire qu'on va avoir plus de gens qui vont être obligés de toucher le RSA plus de gens en invalidité. GA : Après la réforme de 2010 le taux d'emploi des seniors a progressé parce que la réalité c'est que vous avez aujourd'hui. JB : Le nombre de seniors au RSA aussi. CA : Mais exactement le nombre de seniors au RSA aussi, il y en a au moins il y en a au moins quasiment si vous mettez tout bout à bout pour 10 milliards donc si vous voulez trouver. GA : C'est démenti par les faits. CA : Si vous augmentez les salaires, si vous augmentez les salaires, si vous dégelez le point d'indice des fonctionnaires, si vous faites l'égalité salariale entre les hommes et les femmes, vous faites entrer alors énormément d'argent dans les caisses, dans les caisses des retraites. Donc ça ce sont des solutions pragmatiques qui permettent de régler le sujet ? GA : Comme si on pouvait tout décréter on peut agir on peut faire des réformes évidemment c'est ce qu'on fait pour aller vers l'égalité salariale. On souhaiterait que toutes les entreprises puissent augmenter massivement les salaires il y a des difficultés économiques aujourd'hui, et comme vous savez que tout ça ne se décrète pas ça ne correspond pas aux propositions que vous faites quand vous êtes au parlement je disais tout à l'heure, vous augmentez le coût du travail de 700 euros pour un artisan un commerçant, Vous proposez aussi de taxer les salariés qui font des heures supplémentaires, il se trouve que c'est un salarié sur deux. Un salarié sur deux en France fait des heures supplémentaires dans les propositions que vous faites pour payer les retraites vous dites on va leur taxer leurs heures supplémentaires ça fait moins de pouvoir d'achat pour un salarié sur deux dans notre pays. Donc moi je dis il faut assumer les choses vous dites il faut partager la richesse. Vous dites le travail est une richesse, et je vous rejoins. CA : Mais en même temps les cotisations sociales sont aussi. GA : Vous proposez des mesures, proposez des mesures qui vont faire qu'on va détruire du travail et de l'emploi dans notre pays ce qui est l'inverse de ce qu'il faut faire pour financer un modèle qui repose quand même sur la répartition. P1 : je donne la parole à Jordan Bardella. JB : Là aussi je crois qu'on passe à côté de l'essentiel on est dans un modèle pour que les Français comprennent bien où ceux qui travaillent paient la retraite de ceux qui ne travaillent pas donc l'une des clés à côté de la natalité c'est aussi de relancer l'emploi dans notre pays et c'est donc la productivité. Clémentine Autain disait tout à l'heure on est beaucoup plus productifs aujourd'hui qu'on l'était il y a 50 ans et c'est vrai parce que le programme nous a permis cette réutilisation. Sauf qu'on est tout aussi productifs aujourd'hui qu'il y a 5 ans. Et entre il y a 5 ans et aujourd'hui le gouvernement va vous expliquer qu'ils ont créé énormément d'emplois sauf que c'est la qualité de ces emplois. P1 : C'est vrai ou c'est faux ? JB : Mais je vais vous répondre, sauf que la qualité des emplois elle détermine le niveau des salaires et aussi le niveau des cotisations. Quand la productivité ne bouge pas depuis 2017 ça veut dire que le gouvernement a créé sous son impulsion et avec ses mesures des emplois précaires des uber jobs et avec une productivité qui augmente dans tous les pays de l'OCDE de 5% en moyenne ces 5 dernières années et qu'elle stagne en France moins 0,2% par rapport à 2017, c'est que les emplois qui sont créés sont des emplois qui n'amènent pas des cotisations et qu'il faut donc faire monter en gamme notre économie. Il faut réindustrialiser le pays la réforme que nous présentent le gouvernement c'est une réforme de perdant c'est une réforme de gens qui renoncent à faire la réindustrialisation qui renoncent à faire monter en gamme notre économie en augmentant notre budget recherche et développement qui est deux fois plus faible en France qu'il ne l'est au Japon qu'il ne l'est à Israël ou même qu'il ne l'est en Allemagne. Donc c'est en faisant monter en gamme notre économie en faisant le patriotisme économique en supprimant les impôts de production pour permettre à des entreprises de s'installer en France, de créer en France, pour aussi conserver nos cerveaux parce que le problème on parle beaucoup de l'emploi des seniors mais c'est que les jeunes qui obtiennent des diplômes dans notre pays sont de plus en plus tentés d'aller à l'étranger. Et quand on regarde le solde migratoire aujourd'hui on importe que des bacs moins 5 et on exporte tous nos bacs plus suites nos bacs plus dix à l'étranger P1 : C'est pas un débat sur l'immigration. JB : Ne caricaturez pas, le sujet c'est pas l'immigration Le sujet c'est de recréer un cercle économique vertueux et de recréer des emplois je vous rappelle qu'on a perdu vous me parliez de la création d'emplois on a perdu 17000 emplois industriels entre 2017 et 2022. Ce qui veut donc dire que les seuls emplois qui sont créés je vous rappelle qu'il y a 61% des entreprises qui ont été créées en 2022 qui sont des micro-entreprises, qui on le sait. P1 : Donc vous avez créé des emplois Gabriel Attal mais ce sont des emplois précaires GA : Je veux bien qu'on ait un débat et notamment un débat sur le travail qui est un beau débat P1 : Vous avez créé des emplois dit Jordan Bardella mais qui sont des emplois précaires? GA : Il y a eu 2 millions 200 000 emplois créés ces 6 dernières années Pour la première fois la part des recrutements en CDI est au-dessus de 50%. On a jamais autant recruté en CDI Il y a eu, contrairement à ce que vous dites 70 000 créations nettes dans l'industrie ça faisait des décennies pendant des décennies il y a eu des destructions d'emplois industriels Pour la première fois on en recréait en net. 200 000 emplois dans l'informatique. 200 000 emplois en comptabilité. C'est des emplois au contraire de ce que vous dites c'est des emplois qui sont pérennes c'est des emplois qui se font désormais massivement en CDI et c'est des emplois qu'on obtient précisément parce qu'il y a une politique qui vise à favoriser le travail y compris pour les entreprises. Parce qu'on a fait baisser le coût du travail. JB : Quand on a une facture énergétique pour nos artisans boulanger qui a été multiplié par cinq pour certains. GA : Je vous interromps jamais. On a amélioré la compétitivité des entreprises. On a investi comme jamais dans la formation des salariés avec le CPF, on a investi comme jamais dans la formation des demandeurs d'emplois vous avez voté, vos députés au parlement on voté contre toutes ces mesures de ces mesures et toutes ces réformes qui expliquent qu'aujourd'hui on a le taux de chômage le plus bas depuis 15 ans, le taux de chômage même le plus bas depuis 40 ans, le taux d'emploi le plus haut depuis qu'il n'est pas. CA : à quel prix monsieur Attal, mais vous vous rendez compte, ils ont fait je ne sais combien de réformes sur le chômage où vous réduisez le droit au chômage. P1 : Ça c'est la réforme de la surenche chômage, c'est l'autre sujet. GA : Le million deux cent mille création d'emplois ",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti discutent de l'emploi des seniors. L'intervenant explique qu'avec l'évolution démographique, le régime par répartition va se trouver en péril, il explique qu'il ne faut pas créer des mesures coercitives sur l'emploi des seniors, mais plutôt baisser les cotisations patronales sur leurs emplois. Clémentine Autain explique qu'une partie des personnes agées qui veulent travailler le veulent simplement pour avoir une carrière complète, et que personne n'est empêché de travailler. Clémentine Autain critique le gouvernement, qui a enlevé des critères de pénibilités, ce qui affecte des domaines comme l'hôtellerie et la restauration. Clémentine Autain explique qu'en augmentant le nombre d'annuités, le départ est plus compliqué. Gabriel Attal rappelle que Clémentine autain défend la comptabilisation du RSA envers les cotisations pour la retraite, et qu'elle désincite à recruter en augmentant les cotisations patronales. Clémentine Autain explique que le problème des TPE-PME est l'écart d'imposition et de cotisation sociales plutôt que des charges. Clémentine Autain explique que pour elle, le problème majeur est les aides données aux grands groupes. Jordan Bardella explique qu'un des problèmes est le taux de personnes qui arrivent à la retraite sans activité, qui est de 42%. Jordan Bardella explique qu'augmenter l'âge de départ revient à payer plpus longtemps pour ces personnes sans emplois, qui auront en plus une décote. Jordan Bardella explique que l'index senior est un gadget. Jordan Bardella explique qu'il faut faire comme d'autres pays et créer des moyens de reconversions professionnelles. Jordan Bardella explique que la manière dont est construite la réforme encourage les jeunes à rentrer tard sur le marché du travail. Eric Ciotti explique que pour le travail des seniors, la baisse de cotisations patronales est la meilleure idée. Eric Ciotti explique que la retraite à 60 ans a couté trop cher, et qu'il faut maintenant faire des réformes. Gabriel Attal explique qu'il faut encourager les entreprises à embaucher les seniors, sans faire de baisses de cotisations qui encourageraient les effets de seuils. Gabriel Attal propose l'index senior, et explique être favorable à plus de contraintes. Clémentine Autain explique que le travail crée de la richesse et n'est pas un coût. Clémentine Autain explique être contre l'augmentation de la production sans but, qui a des effets néfaste sur le climat. Clémentine Autain explique que les gens souhaitent travailler moins, et que simplement taxer à 2% les milliardaires français résoudrait le problème. Clémentine Autain explique que si la retraite était plus tôt, il n'y aurait plus de problème de travail des seniors, et que faire travailler les gens plus longtemps créera plus de RSA et d'invalidité, et qu'il faudrait plutôt faire augmenter les salaires, dégeler le point d'indice des fonctionnaires et faire l'égalité salariale homme femme. Gabriel Attal explique que ce n'est pas réaliste et que Clémentine Autain augmente simplement les impôts. Jordan Bardella explique qu'à part la natalité, l'augmentation de la productivité permettrait d'augmenter le budget des retraites, et que les nouveaux emplois créés par Emmanuel Macron sont des emplois à faible productivité qui n'ont pas de cotisations. Jordan Bardella explique qu'il faut réindustrialiser le pays et augmenter le budger de recherche de la France. Gabriel Attal rappelle que son parti a recréé des emplois industriels, a investi dans la formation des salariés avec le CPF, et a créé le taux de chômage le plus bas depuis longtemps.",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti discutent de l'emploi des seniors. Le texte en question est un compte-rendu d'un débat sur l'emploi des seniors qui a eu lieu entre Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti. Gabriel Attal a mis en avant le fait que l'évolution démographique allait mettre le régime de retraite par répartition en péril. Il a également insisté sur la nécessité d'encourager les entreprises à embaucher des seniors sans pour autant baisser les cotisations patronales, qui peuvent créer des effets de seuils. Il a proposé la création d'un index senior pour aider les entreprises à mieux prendre en compte les seniors dans leur politique d'embauche. Clémentine Autain a quant à elle critiqué le gouvernement pour avoir enlevé des critères de pénibilité, ce qui affecte certains secteurs comme l'hôtellerie et la restauration. Elle a également défendu la comptabilisation du RSA envers les cotisations pour la retraite, ce qui peut désinciter à recruter en augmentant les cotisations patronales. Elle a proposé une solution pour lutter contre l'écart d'imposition et de cotisation sociale entre les TPE-PME et les grands groupes. Jordan Bardella a souligné le taux élevé de personnes qui arrivent à la retraite sans activité, qui est de 42%. Il a également proposé de prendre exemple sur d'autres pays en créant des moyens de reconversions professionnelles pour les seniors. Il a critiqué le taux d'emplois à faible productivité créés par le gouvernement et a plaidé pour une réindustrialisation du pays et une augmentation du budget de recherche. Enfin, Eric Ciotti a rappelé que la retraite à 60 ans avait coûté trop cher et qu'il était temps de faire des réformes pour sauvegarder le régime de retraite. Il a également soutenu la baisse des cotisations patronales pour l'emploi des seniors. Dans l'ensemble, le débat a montré des opinions divergentes sur les mesures à prendre pour encourager l'emploi des seniors et garantir la pérennité du régime de retraite en France. Les intervenants ont proposé des solutions différentes pour améliorer la situation, mais il n'y a pas eu de consensus clair sur les mesures à adopter.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Attal, Bardella et Ciotti évoquent l’emploi et la productivité dans le cadre de la réforme des retraites. Un intervenant commence à prendre la parole : en raison de la démographie du pays, la réforme est une nécessité ; il propose par ailleurs de baisser les charges sociales sur les emplois des seniors afin de favoriser l’emploi jusqu’à l’âge de la retraite. Or, selon Autain, les seniors cherchent avant tout du travail pour compléter leurs trimestres de cotisation ; augmenter l’âge de la retraite diminuera donc leur taux d’emploi. Attal lui rétorque que la nupes défend des mesures défavorables à l’emploi, comme le fait de compter une période de RSA comme une période de cotisation, ou l’augmentation des charges sociales. Autain estime néanmoins que le souci pour les TPE et PME ne vient pas du coût du travail mais de la différence d’imposition entre elles et les grands groupes ; Attal balaye l’argument : le gouvernement a diminué l’impôt sur les sociétés de 8 points. Mais l’exemple n’est pas pertinent selon Autain dans la mesure où de nombreuses aides ont été versées aux grands groupes. Bardella explique ensuite que 42 % des gens arrivant à la retraite sont sans activité. Il estime que la proposition visant à contraindre les entreprises à dévoiler leur taux de seniors est inutile. Il faut avant tout renforcer la formation et les reconversions professionnelles. En outre, il faut selon lui évoquer l’emploi des jeunes ; la réforme est d’autant plus injuste que ceux arrivant sur le marché du travail tard (24-25 ans) devront cotiser moins que ceux commençant tôt. Ciotti est d’accord pour dire que le taux d’emploi est trop faible. Il pense que la réforme arrive trop tard et aurait du être réalisée avant, ce qui aurait atténué le choc pour les Français. Il critique également le passage à la retraite à 60 ans porté par Mitterrand qu’il estime comme étant à l’origine de 2000 milliards de dettes. Face à ce problème d’emploi, Attal souhaite inciter les entreprises à recruter plus de seniors, quitte à les contraindre davantage ; il défend le gouvernement, car celui-ci a baissé les charges sur le SMIC, ce qui concerne surtout les jeunes. Pourtant, d’après Autain, le débat n’a pas de sens car la productivité a considérablement augmenté : nous pouvons travailler moins pour produire plus de richesses. Elle défend donc la retraite à 60 ans avec 40 annuités et évoque la possibilité de taxer à 2 % les milliardaires français. Ciotti, agacé, estime qu’il s’agit d’une proposition démagogique. Il redoute que les entreprises délocalisent davantage à causes de semblables mesures. Autain continue à évoquer ses propositions pour financer le système : hausse des salaires, dégèlement du point d’indice des fonctionnaires et égalité salariale. Pour Attal, tout le monde est favorable à cette égalité salariale, mais cela ne se décrète pas ; il estime les autres mesures contre productives car destructrices d’emplois. Pour Bardella, le financement doit passer par la relocalisation et la réindustrialisation, afin de créer des emplois à forte valeur ajoutée. Cependant, Attal explique que de nombreux emplois ont été créés dans les 6 dernières années, avec un taux de CDI exceptionnellement haut, et ce grâce à la baisse du coût du travail. Autain argue alors que le prix de cette politique fut trop élevé (réduction des droits au chômage). A l’exception d’Autain, pour qui le problème vient de la mauvaise répartition des richesses, tous s’accordent sur le problème du taux d’emploi ; néanmoins, Bardella pense que la question doit être résolue grâce à la réindustrialisation, là où Attal et Ciotti évoquent des baisses de charges et jugent la la réforme du système des retraites nécessaire."
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+ },
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "I : Donc lorsque l'on regarde l'évolution démographique, et ça, c'est le principe des réalités, si nous ne faisons rien, notre régime par répartition va vite se trouver en péril. P1 : On va y revenir plus tard dans la soirée, mais je voudrais avoir votre avis à vous, comment réagissez-vous à ce qu'a dit Elizabeth Borne sur cet index qui sera d'une certaine manière imposée, peut-être même sanctionnée dans les entreprises pour qu'elles embauchent des seniors. FA : Plus on va mettre de mesures coercitives pour les seniors, eh bien malheureusement plus vous fermez la sortie, plus vous verrouillez l'entrée, et c'est ce qui s'est passé avec la contribution déjà ancienne de la lande qui avait complètement verrouillé l'embauche des seniors. FA : C'est pour ça qu'à la CPME nous prenons le contrepied, pourquoi ne pas inciter, on n'en parle pas, de maintenir les seigneurs d'emploi à partir de 57 ans, par exemple baisser les charges sociales pour faire en sorte que ça soit intéressant financièrement de conserver les seniors et de les embaucher. P1 : Merci beaucoup d'avoir été avec nous ce soir et on va poursuivre justement sur ce que vous venez d'expliquer sur la solution des enjeux majeurs de cette réforme, comment répondre à la question qui était posée dans l'émission par cette jeune femme qui disait, cette femme qui disait moi je veux travailler jusqu'à 64 ans mais je trouve pas d'autre job, comment est-ce qu'on répond à ça? CA : Vous avez des gens qui veulent travailler parce qu'ils n'ont pas sinon leur carrière complète et donc ils partent avec des retraites qui sont plus basses. CA : Personne n'empêche de travailler. CA : Non mais c'est pas que la pénibilité au sens où il y aurait une case et d'ailleurs le gouvernement vous savez à enlever quatre critères de pénibilité mais c'est pas seulement la pénibilité, c'est pas simplement les métiers pénibles. P1 : Comment on fait pour que les entreprises embauchent les seniors ? CA : Les métiers qui sont en tension, il ne faut pas se raconter de salade, je pense par exemple dans l'hôtellerie et la restauration, vous croyez sincèrement qu'à 60 ans on veut continuer? CA : On a des seniors qui cherchent du travail parce qu'ils n'ont pas leur carrière complète, plus vous allongez l'âge à partir duquel ils ont le droit de partir et le nombre d'annuités plus vous compliquez le départ. GA : Vous défendez au Parlement des amendements qui vise à dire que quelqu'un qui a passé un trimestre au RSA, ça doit compter comme quelqu'un qui a passé un trimestre en travaillant toute sa vie. GA : Donc vous dites il faut inciter à recruter, vous voulez désinciter à recruter en augmentant mais vous niez ce que je suis en train de dire. CA : Le problème majeur des TPE-PME c'est l'écart considérable d'imposition, de cotisations sociales et non pas de charges. CA : Nous nous estimons que le problème majeur il est dans la politique que vous faites de faire des aides aux grands groupes. JB : Je pense qu'il y a un élément qu'on ne met c'est que 42% des gens qui aujourd'hui, au moment où on se parle en autre pays, arrivent à la retraite sont sans activité. JB : Il y a une grande partie des gens qui aujourd'hui lorsqu'ils arrivent à la retraite sont sans emploi et donc en réalité allonger l'âge de départ à la retraite dans une proportion aussi importante que ces 42% revient à payer plus longtemps par l'état des gens qui sont sans emploi. JB : Parce qu'il y a de plus en plus de personnes qui partent avec une décote et le vrai sujet plus on pousse l'âge de départ à la retraite. P2 : Est-ce qu'il faut durcir l'index? JB : Je pense que c'est un gadget très sincèrement. JB : En revanche dans beaucoup d'autres pays, on parlait de la Suède mais il y a beaucoup d'autres pays européens qui font des efforts importants et qui mettent beaucoup plus de moyens sur la table et qui mettent le paquet sur la formation, sur les reconversions professionnelles pour permettre aussi des passerelles et pour permettre des embauches. JB : En revanche on ne parle pas suffisamment de l'emploi des jeunes et le problème de cette réforme c'est qu'elle vous incite à rentrer le plus tard possible sur le marché du travail parce qu'en commençant à travailler au 24-25 ans vous allez devoir cotiser beaucoup moins longtemps que si vous commencez à travailler raisonnablement tôt. EC : Sur les seniors la proposition la plus pertinente elle vient de monsieur Asselin. EC : Elle vient de ceux qui connaissent la réalité parce que l'emploi madame Autain, il réside d'abord dans le dynamisme et la capacité d'embauche de nos entrepreneurs, de nos artisans, l'idée de baisser les cotisations pour permettre le maintien dans l'emploi ou le retour vers l'emploi. EC : Rappelez-vous quand même que si on en est là aussi c'est pas ce qu'il y a eu la retraite à 60 ans en 1982 porté par François Mitterrand oui mais elle nous a coûtés combien, 2000 milliards d'euros ça veut dire qu'aujourd'hui on donnait les deux tiers de dette en moins le service de la dette c'est 60 milliards d'euros dans le budget de l'Etat oui mais on en est là pour cela aussi c'est parce qu'il y a eu des erreurs que d'autres pays n'ont pas fait il y a un problème démographique, il y a un problème budgétaire et il faut comparer avec les autres pays on n'est pas plus malin que les autres tous les autres pays l'ont fait. GA : Le chômage des seniors aujourd'hui il est la moitié de celui des jeunes maintenant c'est vrai que c'est un enjeu, c'est vrai qu'il faut prendre des mesures pour inciter davantage des entreprises à recruter des seniors. P1 : Je vous la propose en tant que ministre des comptes publics baisser les cotisations comme on l'a fait pour les jeunes pour encourager les entreprises et embaucher des seniors. GA : il n'y a pas de baisse de cotisations ciblées sur les jeunes vous avez des baisse de cotisations ciblées sur un niveau de revenu en l'occurrence le SMIC il se trouve que c'est principalement des jeunes qui sont recrutés au SMIC il n'y a pas de cotisations qui sont liées à l'âge GA : Parce que moi je me méfie toujours de ce qu'on appelle les effets de seuil c'est à dire que dans la proposition j'ai entendu le patron de la CPME il disait à partir de 57 ans, si vous dites qu'il y a des cotisations moins élevées à partir de 57 ans vous avez des gens de 54, 55, 56 ans qui vont arriver dans les entreprises on va leur dire bah revenez dans quelques années puisque là pour l'instant vous me coûtez plus cher que dans quelques années. GA : Il y a des possibilités d'agir nous on propose effectivement d'imposer aux entreprises de faire la transparence sur le nombre de seniors qu'elles embauchent sur la progression des carrières. GA : j'ai déjà eu l'occasion de dire que j'étais favorable à ce qu'on ailles vers plus de contraintes, à condition évidemment que ce soit applicable. CA : Le coût du travail, le travail c'est pas un coût c'est ce qui permet de créer des richesses donc je ne suis pas d'accord je ne suis pas d'accord, vous avez beau tous les trois être de droite, je suis pas d'accord sur ce point je m'oppose à vous, parce que je pense que le travail n'est pas un coût le travail est la richesse, et que le problème majeur que nous avons aujourd'hui. CA : Par ailleurs il ne vous a pas échappé que nous avions une crise climatique, des enjeux environnementaux d'accord qui fait aussi que la logique de la productivité pour la productivité est un problème. CA : Je vais vous le dire les gens sont fatigués d'accord ça suffit c'est le sens du progrès et les mesures qui sont proposées là c'est les politiques qu'on a depuis 40 ans, vous savez c'est le fameux monde moderne mais on a les résultats dans les autres pays c'est la paupérisation généralisée c'est la régression généralisée. CA : Si on taxait à 2% les 42 milliardaires que nous avons aujourd'hui en france, qui se sont enrichis pendant la crise du Covid on aurait déjà réglé le problèmes. CA : Mais, bien sûr qu'il y a une problématique et c'est la raison pour laquelle d'ailleurs il faut qu'ils partent plus tôt puisque justement il y a ils sont au chômage. CA : Et-ce que Monsieur Attal a anticipé et non ça n'est pas dans les projections le fait que de faire travailler plus longtemps ça veut dire qu'on va avoir plus de gens qui vont être obligés de toucher le RSA plus de gens en invalidité. CA : Si vous augmentez les salaires, si vous augmentez les salaires, si vous dégelez le point d'indice des fonctionnaires, si vous faites l'égalité salariale entre les hommes et les femmes, vous faites entrer alors énormément d'argent dans les caisses, dans les caisses des retraites. GA : On souhaiterait que toutes les entreprises puissent augmenter massivement les salaires il y a des difficultés économiques aujourd'hui, et comme vous savez que tout ça ne se décrète pas ça ne correspond pas aux propositions que vous faites quand vous êtes au parlement je disais tout à l'heure, vous augmentez le coût du travail de 700 euros pour un artisan un commerçant, Vous proposez aussi de taxer les salariés qui font des heures supplémentaires, il se trouve que c'est un salarié sur deux. JB : Là aussi je crois qu'on passe à côté de l'essentiel on est dans un modèle pour que les Français comprennent bien où ceux qui travaillent paient la retraite de ceux qui ne travaillent pas donc l'une des clés à côté de la natalité c'est aussi de relancer l'emploi dans notre pays et c'est donc la productivité. JB : Quand la productivité ne bouge pas depuis 2017 ça veut dire que le gouvernement a créé sous son impulsion et avec ses mesures des emplois précaires des uber jobs et avec une productivité qui augmente dans tous les pays de l'OCDE de 5% en moyenne ces 5 dernières années et qu'elle stagne en France moins 0,2% par rapport à 2017, c'est que les emplois qui sont créés sont des emplois qui n'amènent pas des cotisations et qu'il faut donc faire monter en gamme notre économie. JB : Il faut réindustrialiser le pays la réforme que nous présentent le gouvernement c'est une réforme de perdant c'est une réforme de gens qui renoncent à faire la réindustrialisation qui renoncent à faire monter en gamme notre économie en augmentant notre budget recherche et développement qui est deux fois plus faible en France qu'il ne l'est au Japon qu'il ne l'est à Israël ou même qu'il ne l'est en Allemagne. GA : On a jamais autant recruté en CDI Il y a eu, contrairement à ce que vous dites 70 000 créations nettes dans l'industrie ça faisait des décennies pendant des décennies il y a eu des destructions d'emplois industriels Pour la première fois on en recréait en net. GA : On a investi comme jamais dans la formation des salariés avec le CPF, on a investi comme jamais dans la formation des demandeurs d'emplois vous avez voté, vos députés au parlement on voté contre toutes ces mesures de ces mesures et toutes ces réformes qui expliquent qu'aujourd'hui on a le taux de chômage le plus bas depuis 15 ans, le taux de chômage même le plus bas depuis 40 ans, le taux d'emploi le plus haut depuis qu'il n'est pas.",
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+ "Extractive_2": "FA : Donc lorsque l'on regarde l'évolution démographique, et ça, c'est le principe des réalités, si nous ne faisons rien, notre régime par répartition va vite se trouver en péril. FA : C'est pour ça qu'à la CPME nous prenons le contrepied, pourquoi ne pas inciter, on n'en parle pas, de maintenir les seigneurs d'emploi à partir de 57 ans, par exemple baisser les charges sociales pour faire en sorte que ça soit intéressant financièrement de conserver les seniors et de les embaucher. CA : On a des seniors qui cherchent du travail parce qu'ils n'ont pas leur carrière complète, plus vous allongez l'âge à partir duquel ils ont le droit de partir et le nombre d'annuités plus vous compliquez le départ. GA : Vous défendez au Parlement des amendements qui vise à dire que quelqu'un qui a passé un trimestre au RSA, ça doit compter comme quelqu'un qui a passé un trimestre en travaillant toute sa vie. GA : Vous proposez un amendement pour financer les pensions de retraite qui vise à faire passer ce coût de 1780 euros à 2500 euros. CA : Le problème majeur des TPE-PME c'est l'écart considérable d'imposition, de cotisations sociales et non pas de charges. GA : l'impôt sur les sociétés qu'on a baissé, qu'on a passé 33% à 25%. CA : Nous nous estimons que le problème majeur il est dans la politique que vous faites de faire des aides aux grands groupes. JB : Je pense qu'il y a un élément qu'on ne met c'est que 42% des gens qui aujourd'hui, au moment où on se parle en autre pays, arrivent à la retraite sont sans activité. P2 : Est-ce qu'il faut durcir l'index? P2 : C'est-à-dire le fait de publier la part de seniors entre 55 et 75 ans. JB : Je pense que c'est un gadget et je pense que c'est un gadget qui ne résoudra rien. JB : En revanche dans beaucoup d'autres pays, on parlait de la Suède mais il y a beaucoup d'autres pays européens qui font des efforts importants et qui mettent beaucoup plus de moyens sur la table et qui mettent le paquet sur la formation, sur les reconversions professionnelles pour permettre aussi des passerelles et pour permettre des embauches. JB : En revanche on ne parle pas suffisamment de l'emploi des jeunes et le problème de cette réforme c'est qu'elle vous incite à rentrer le plus tard possible sur le marché du travail parce qu'en commençant à travailler au 24-25 ans vous allez devoir cotiser beaucoup moins longtemps que si vous commencez à travailler raisonnablement tôt. EC : C'est vrai qu'on a un taux d'emploi qui est aujourd'hui trop faible. EC : Donc pour que l'équilibre soit maintenu il y a cette réforme naturellement si on l'avait commencé en 2017 déjà le rythme, la pente c'est facile à comprendre elle serait beaucoup moins forte elle serait plus douce on paye les les inconséquences EC : Rappelez-vous quand même que si on en est là aussi c'est pas ce qu'il y a eu la retraite à 60 ans en 1982 porté par François Mitterrand oui mais elle nous a coûtés combien, 2000 milliards d'euros ça veut dire qu'aujourd'hui on donnait les deux tiers de dette en moins le service de la dette c'est 60 milliards d'euros dans le budget de l'Etat oui mais on en est là pour cela aussi c'est parce qu'il y a eu des erreurs que d'autres pays n'ont pas fait il y a un problème démographique, il y a un problème budgétaire et il faut comparer avec les autres pays on n'est pas plus malin que les autres tous les autres pays l'ont fait. GA : Le chômage des seniors aujourd'hui il est la moitié de celui des jeunes maintenant c'est vrai que c'est un enjeu, c'est vrai qu'il faut prendre des mesures pour inciter davantage des entreprises à recruter des seniors. GA : il n'y a pas de baisse de cotisations ciblées sur les jeunes vous avez des baisse de cotisations ciblées sur un niveau de revenu en l'occurrence le SMIC il se trouve que c'est principalement des jeunes qui sont recrutés au SMIC il n'y a pas de cotisations qui sont liées à l'âge GA : Il y a des possibilités d'agir nous on propose effectivement d'imposer aux entreprises de faire la transparence sur le nombre de seniors qu'elles embauchent sur la progression des carrières. GA : j'ai déjà eu l'occasion de dire que j'étais favorable à ce qu'on ailles vers plus de contraintes, à condition évidemment que ce soit applicable. CA : On est beaucoup plus productifs Mme Saint-Criq qu'il y a 50 ans. CA : Donc ça la tendance logique c'est qu'il y ait moins besoin de travail pour produire plus de richesses. CA : Nous nous sommes pour la retraite à 60 ans ça suffit après 40 années les gens sont fatigués CA : Si on taxait à 2% les 42 milliardaires que nous avons aujourd'hui en france, qui se sont enrichis pendant la crise du Covid on aurait déjà réglé le problèmes. EC : C'est de la démagogie, c'est pas des milliardaires, c'est des actionnaires et donc des emplois. EC : Combien des entreprises françaises que vous allez taxer les milliards d'air et que vous allez faire délocaliser. CA : Si vous augmentez les salaires, si vous augmentez les salaires, si vous dégelez le point d'indice des fonctionnaires, si vous faites l'égalité salariale entre les hommes et les femmes, vous faites entrer alors énormément d'argent dans les caisses, dans les caisses des retraites. GA : Comme si on pouvait tout décréter on peut agir on peut faire des réformes évidemment c'est ce qu'on fait pour aller vers l'égalité salariale. GA : Vous proposez des mesures, proposez des mesures qui vont faire qu'on va détruire du travail et de l'emploi dans notre pays ce qui est l'inverse de ce qu'il faut faire pour financer un modèle qui repose quand même sur la répartition. JB : Donc c'est en faisant monter en gamme notre économie en faisant le patriotisme économique en supprimant les impôts de production pour permettre à des entreprises de s'installer en France, de créer en France, pour aussi conserver nos cerveaux parce que le problème on parle beaucoup de l'emploi des seniors mais c'est que les jeunes qui obtiennent des diplômes dans notre pays sont de plus en plus tentés d'aller à l'étranger. GA : Il y a eu 2 millions 200 000 emplois créés ces 6 dernières années Pour la première fois la part des recrutements en CDI est au-dessus de 50%. GA : Parce qu'on a fait baisser le coût du travail. CA : à quel prix monsieur Attal, mais vous vous rendez compte, ils ont fait je ne sais combien de réformes sur le chômage où vous réduisez le droit au chômage."
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+ "Transcript": "P1 : Merci beaucoup, Nathalie. P2 : Oui, je voudrais qu'on parle du sujet de la pénibilité, parce que ça fait partie des préoccupations avec les carrières longues, des choses les plus importantes pour les travailleurs, est-ce que vous trouvez que c'est suffisant, alors Caroline a expliqué tout à l'heure, et a posé la question à Elizabeth Borne en disant qu'il y avait des critères qui avaient été enlevés, notamment ce qui est le port de poids lourd, est-ce que vous considérez que là, je n'ai pas dit pas qu'il y en a quatre, c'est pour gagner du temps, est-ce que vous considérez qu'il est suffisamment fait, ou est-ce que par exemple le fameux cas du déménageur qui aurait, c'est suffisant d'attendre une visite médicale à 61 ans, où on ne pourrait pas vous dire que vous êtes fatigué, est-ce que le compte y est sur la pénibilité? EC : Moi, par principe, je préfère le système qui est proposé avec toutes ces imperfections sur un traitement individuel fait sur une évaluation médicale, le médecin traitant et le médecin de la sécurité sociale. Je pense qu'on ne peut pas avoir un cadre général, ce qu'avait été fait par M. Hollande, était une usine à gaz totalement inapplicable. Ensuite, sur la pénibilité qui doit être prise en compte, parce que pour les métiers les plus difficiles, c'est, je comprends l'inquiétude, la crainte de partir plus tard, mais on constate qu'à peu près 40% ou quasiment la moitié des métiers pénibles aujourd'hui, sont portés par des salariés qui ont commencé le plus tôt. Donc, on rejoint le débat sur les carrières longues, d'où notre volonté aux républicains d'avoir, dans nos demandes très fortes, nos exigences même auprès du gouvernement, souhaiter que ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt, notamment de 16 à 20 ans, voire 21 ans, puissent ne pas subir de façon plus lourde cette réforme. C'était un caractère injuste. Est-ce que ceux qui commençaient le plus tôt, devaient cotiser le plus longtemps? Donc, c'est un point important qui répondra, pour une part, pas pour la totalité, à la question de la pénibilité, qui naturellement doit être prise en compte. P1 : Je voudrais qu'on revoit passer la question qui a été posée par un téléspectateur, et qui fait partie de notre communauté, Ipsos, Sorias, je ne sais plus d'ailleurs, Soprastéria, voilà, c'est ça. Comment expliquez-vous que les Français paraissent plus fragiles que les travailleurs des autres pays, le travail est-il plus dur en France ? GA : Je peux répondre? P2 : Allez-y, répondez. GA : D'abord, c'est vrai qu'il y a des Français qui souffrent au travail. C'est vrai qu'il y a des Français qui arrivent usés, voire brisés à la fin de la carrière. Et je pense que le premier enjeu collectif qu'on a, c'est de réduire au maximum les conditions de travail pénibles en investissant et en soutenant le secteur professionnel pour leur permettre de réduire cette pénibilité. Et c'est ce qu'on prévoit dans cette réforme. Aujourd'hui, on dépense 40 millions d'euros par an pour réduire les conditions de pénibilité au travail, on va passer à 200 millions d'euros par an. P1 : Ça veut dire quoi concrètement? GA : On se met autour de la table avec les syndicats, ils regardent secteur par secteur, et au sein de ces secteurs, quelles sont les métiers les plus pénibles et quelles sont les équipements dont il y a besoin. Ça, c'est la première chose. La prévention, c'est un enjeu clé. P1 : On fait quoi pour les déménageurs par exemple? Non, mais je veux dire, ça fait partie des dispositifs utile. JB : Le charge lourde est un critère de pénibilité qui a été supprimé. P2 : Vous êtes favorable à la suppression de la pénibilité. GA : C'est vrai que depuis plusieurs années, il y a probablement un choix qui a été fait, quand je dis on, c'est la société, ça fait plusieurs décennies, de moins investir pour réduire la pénibilité au travail en considérant que c'était compensé au moment de la retraite. Et donc nous, on veut investir massivement sur ce sujet-là. Ensuite, on propose un système précisément pour que des gens qui ont eu un métier pénible qui ont commencé à travailler tôt, évidemment n'aillent pas jusqu'à 64 ans. Dans les débats que je fais avec les Français, chaque semaine, partout sur le territoire. J'ai eu des Français qui sont venu me voir qui m'ont dit, vous savez, moi j'ai un métier pénible, je suis maçon, j'ai commencé à travailler à 16 ans, je ne me vois pas travailler jusqu'à 64 ans, précisément, la personne que j'ai rencontrée, partirait à 60 ans, comme c'était prévu avant la réforme, précisément, il a commencé à travailler à 16 ans, et il rentre dans la case. JB : Il y a beaucoup de gens qui commencé à travailler à 16 ans ? GA : Quelques centaines de jeunes, notamment qui font l'apprentissage, et l'apprentissage, ça rentre dans ce qu'on prend en compte. Partir à la retraite, ça valide des trimestres. JB : Bah voyons ! GA : La deuxième chose, c'est qu'évidemment, qu'il y aura aussi ce système d'évaluation avec deux visites médicales obligatoires, une à 45 ans, une à 61 ans, pour permettre à davantage de Français de partir plus tôt sur le compte pénibilité, on élargit les critères qui existent aujourd'hui. JB : C'est quoi les critères de la pénibilité. GA : Je donne un exemple, aujourd'hui, dans le compte pénibilité, pour pouvoir partir deux ans plus tôt, il faut notamment travailler de nuit. Ça vous donne des points pour partir plus tôt. Le compte pénibilité que vous voulez supprimer, c'est pour proposer pendant la campagne présidentielle. Aujourd'hui, il faut avoir travaillé 120 nuits dans l'année pour avoir des points pour partir plus tôt. Nous, on abaisse les seuils, on passe à 100 nuits, ce qui fait que davantage de Français pourront en bénéficier. P1 : Combien? Parceque c'est un peut petit à mon avis. GA : Vous savez, il y a des Français qui travaillent moins de 120 nuits, plus de 100 nuits. Ensuite, sur les 3 huit, aujourd'hui, il faut avoir travaillé 50 nuits dans l'année en faisant les 3 huit, on passe à 30 nuits. Donc on élargit les critères pour que davantage de Français puissent partir plus tôt à la retraite que l'âge légal. Et donc vous aurez 4 Français sur 10 qui partiront à 62 ans, à 60 ans, voire à 58 ans. CA : Non, non, non. P2 : Est-ce qu'on peut rassurer le fameux Carelleur de madame Bourne. Le déménageur qui a commencé à 20 ans, voir un tout petit peu plus. Et ce que là, vous pouvez leur dire, c'est sur et certain, avec la visite médicale, vous échapperez au 44 et au 64 ans. P1 : Elle est importante cette question, parce que c'est vrai qu'il y a beaucoup d'inquiétude. D'ailleurs, c'est un sujet que vous avez porté. JB : D'abord, c'est pas sûr. C'est la médecine du travail qui décide de votre âge de départ à la retraite. GA : S'il souhaite se reconvertir, on crée un congé pour reconversion, pour aller vers un métier moins pénible, parce que pour certains métiers, y compris à 61, 62 ans, c'est difficile. P1 : Mais sur ce point précis? GA : Et ensuite, ce que je dis, c'est qu'évidemment, via ce système de visite médicale, le fait d'être usé par son travail sera pris en compte pour partir plus tôt. P2 : Ça ne sera pas une loterie? JB : Alors pourquoi vous faites la réforme? GA : Ça s'appelle le suivi personnalisé, les situations. Parce que si vous avez commencé à travailler tôt, si vous avez eu un métier pénible, c'est normal, c'est juste. JB : Les gens qui nous regardent. GA : Je termine là-dessus Jordan Bardella, qui nous parle de justice depuis tout à l'heure. Jordan Bardella, son groupe au Parlement, à l'Assemblée nationale, a proposé pendant la campagne présidentielle, de supprimer le compte pénibilité. On en a débattu sur ce plateau même ensemble. Vous défendiez la suppression du compte pénibilité. CA : Mais vous savez, M. Bardella, ça dépend des semaines. Ce qu'il défend, c'est. JB : Vous avez voté pour qui, au second tour l'élection présidentielle? CA : Ah, mais ça faisait longtemps qu'on n'avait pas eu votre tour. JB : C'est un nouveau tour de mémoire. C'est très important. GA : Je vois bien que dès que je vais sur un sujet qui dérange. P1 : Qu'est-ce qui dérange dans ce que vous dites? GA : Je commence à parler du fait qu'il voulait supprimer le compte pénibilité. Quand vous parlez de justice et que vous parlez d'égalité, vous défendez, vos députés à l'Assemblée nationale le maintien des régimes spéciaux. Ça vous convient, vous, qu'un chauffeur de bus parisien, parce qu'il est parisien, il puisse partir 10 ans avant un chauffeur de bus à Toulouse. JB : Non, mais sur les régimes spéciaux, c'est très simple, je suis pour la clause du grand-père. Le problème, c'est que vous voulez vous attaquer à des professions s'agissant des régimes spéciaux, où on a déjà énormément de mal à recruter. C'est vrai avec les conducteurs de bus. C'est vrai avec les chauffeurs de la RATP. C'est aussi vrai avec les policiers. Ce ne sont pas des régimes spéciaux à proprement parler. GA : On ne supprime rien pour les policiers. JB : Les policiers vont travailler plus longtemps, oui ou non? GA : Ils ne sont pas en régime spécial. Ils sont en catégorie active. JB : D'accord, merci monsieur le ministre des déficits publics. Vont ils devoir travailler plus longtemps, oui ou non ? CA : Même en catégorie active, ils vont travailler plus longtemps. JB : Les policiers, vont-ils devoir, oui ou non, travailler plus longtemps? GA : Je vais vous répondre très concrètement. P1 : Allez-y. La question est très simple, la réponse ne peut être que très simple. GA : Mais je réponds simplement et clairement. Les policiers ne sont pas un régime spécial, ils sont en catégorie active. Comme les douaniers, comme d'autres professions, ils devront travailler deux ans de plus. Ils partiront toujours 5 ans avant les autres. Ils partiront toujours 5 ans avant les autres. JB : Mais ils vont devoir travailler plus longtemps. GA : Parce qu'il est parisien, un chaufeur de bus parisien doit partir à la retraite 10 ans avant un chauffeur de bus de province. JB : Je vous dis que vous vous attaquez à des professions où on a déjà énormément de mal à recruter. Or, le peu davantage que ces professions pouvaient aux yeux de certains octroyés, et bien vous retirez ces affaires. Donc je pense que ça n'aidera pas à recréer de l'attractivité dans ces professions. GA : Ça ne vous dérange pas qu'il y ait une égalité entre Paris et le reste de la France. JB : Vous m'interrompez un peu beaucoup. Je pense que ce compte de pénibilité, d'abord, il a bénéficié à très peu de personnes de manière complète. C'est 11.297 personnes totales depuis 2015. Donc il y a des difficultés à prendre en compte ces différents critères de pénibilité. Pour une raison très simple, c'est que ce sont des usines à gaz. P1 : Vous êtes d'accord avec Éric Ciotti. JB : Moi, je pense que plus, et c'est la position que nous avons défendue pendant l'élection principale, je pense que c'est la plus simple, que c'est la plus lisible, et que c'est celle qui parle à tous les Français. Je pense que quand vous avez commencé à travailler très tôt, vous avez un métier qui est plus difficile, et donc vous devez partir plus tôt. Et c'est la raison pour laquelle nous avons défendu pendant la campagne présidentielle un départ à 60 ans et 40 annuités pour ceux qui ont commencé à travailler entre 17 et 20 ans. Ceci étant dit, je crois que quand vous commencez à travailler après 20 ans, il y a une progressivité qui se met en place et qui va jusqu'à 62 ans et 42 annuités, si vous avez commencé à travailler à 23 ou 24 ans, à priori vous avez un métier qui est moins exposant physiquement, vous pouvez commencer à travailler plus tard. Et je pense qu'il doit y avoir un certain nombre de critères de pénibilité qui doivent être pris en compte. Vous êtes militaire. P1 : Par qui ? JB : mais ça c'est une discussion qu'on a dans la mise en place du projet de loi avec les partenaires sociaux. Mais quand vous êtes militaire, que vous faites beaucoup de saut en parachute, et bien au nom, à partir d'un certain nombre de saut en parachute, et bien vous avez des trimestres qui sont des trimestres de remise. P2 : Vous êtes pour ou contre le système avec le médecin par exemple. Le système avec le médecin. JB : D'abord, aller discuter avec des professionnels de la médecine de la santé, ils vont vous dire aujourd'hui, à l'état actuel des choses, nous n'avons pas les moyens de faire ces visites médicales. Premièrement, deuxièmement, les Français qui nous regardent, ils doivent savoir que l'ensemble de ces éléments, là dont on parle depuis un quart d'heure, sont des éléments d'habillage. Mais ça ne. Le vrai débat, c'est que cette réforme, c'est la double peine pour les gens. C'est à la fois la hausse des efforts pour les Français qui font partis de la France qui se lève tôt, de la France qui travaille, de la France qui a dit, c'est en même temps, et en même temps, la baisse des pensions. Parce qu'il y a beaucoup de gens. GA : C'est la France qui se lève tôt et la France qui travaille, qui nous remercient. JB : Les Français le savent, ça va être, et c'est l'une des raisons pour lesquelles nous y sommes opposés, la baisse des pensions. CA : M. Bardella, M. Bardella. JB : Vous avez pas répondu à ma question. Vous avez voté pour qui au second tour déjà ? Je la trouve très dure. Je trouve Mme Autain, pardonnez-moi, très dure avec M. Attal. Alors que, quand on a voté Emmanuel Macron, on peut pas venir six mois après se plaindre des choses. P1 : Non, mais là, on est sur des sujets qui intéressent les gens qui nous regardent, sur la pénibilité, le travail. JB : Pardonnez-moi, Mme ce n'est pas à vous de juger si ce que je dis intéresses les spectateurs, mais aux gens qui nous regardent. P1 : Là, ce soir-ci, du coup, ça, ce soir-ci, alors on y va, du coup, la pénibilité, CA : Non, mais un mot quand même à M. Bardella, c'est une opposition fantôme qu'il incarne, fantôme parce qu'absents aux abonnés, absents en commission. Les amendements, ils n'ont même pas été capables d'en déposer un sur les postes d'administration. Non, non, je réponds là-dessus. Ils sont les premiers à voter les propositions de loi du gouvernement, notamment sur les questions économiques. Ils insultent les organisations syndicales, et évidemment, le Rassemblement national ne participe pas à la mobilisation qui est dans la rue. Donc je vous dis que cette opposition est une opposition fantôme. JB : Vous avez voté pour qui madame Autain. CA : Mais arrêtez votre frein, votre disque, il est rayé, M. Bardella. JB : Mais non, mais j'ai un trou de mémoire. Vous avez voté Emmanuel Macron, il faut dire les choses. CA : Donc voilà, vous n'avez rien à proposer sur le fond, sur les retraites, et vous n'êtes pas dans la mobilisation qui va permettre de gagner. Parce que là, ce qui se joue, c'est de gagner. JB : Excusez-moi, on peut parler ce qui se passe au Parlement parce que. CA : Là, ce qu'il se joue, Mme Sainte-Cricq, je vais être assez solennelle, c'est que vous avez eu des millions de personnes dans la rue. Vous avez une écrasante majorité de Français qui ne veut plus de cette loi. Donc la question qui est posée, elle est posée à M. Attal, de savoir à quel moment il va reculer. Ce n'est peut-être pas votre question, mais moi, c'est ma question. P2 : Ah, c'est votre réponse. CA : C'est ma question à M. Attal. C'est ma question à M. Attal, parce que c'est la question qui nous est posée. Et tout à l'heure, vous avez dit une phrase qui m'intéressait. Il faut abaisser le niveau de pénibilité dans les professions. Ça, c'est un sujet. Figurez-vous, je vais vous parler d'un sujet qui vous concerne, parce que l'État est aussi employeur, me semble-t-il. Je suis venue avec la blouse de Sylvie. Sylvie, elle est infirmière, à Robert Ballanger. Je vous la donne, parce que je trouve que c'est bien d'avoir des morceaux de vie un peu, de regarder les politiques pas simplement de façon technocrale. GA : Vous avez pas de monopole de ce point de vue-là. CA : Robert Ballanger, c'est l'hôpital dans ma circonscription. Cette femme à 47 ans, elle est infirmière, vous savez, c'est celle des ceux qu'on a applaudi pendant tout le Covid, d'accord. Et qui aujourd'hui sont en état de burn-out complet. Moi, ça fait très longtemps que je fais les mobilisations à Robert Ballanger, dans cet hôpital et dans d'autres. P2 : Donc elle est en arrêt ? CA : Non, je dis que c'est l'hôpital lui-même. C'est les gens qui sont en souffrance. Et moi, ça fait très. Enfin, je viens depuis des années et des années, les derniers mois, les dernières années, à chaque fois que je vais dans une mobilisation, je vois des femmes qui pleurent dans leurs interventions tellement, c'est violent et c'est dur. P1 : Quelle est votre question? CA : Là, c'est pas une question, c'est de lui dire que cette femme-là, c'est concret. Qu'est-ce qui va lui arriver? Elle espérait partir à 60 ans, elle va partir à 62 ans. Je complète ma question, je prends un autre exemple. Victor, 59 ans, il est couvreur, couvreur, c'est dur comme métier, c'est physique, d'accord? Il espérait là, partir, il a commencé à travailler à 18 ans. Il vient d'apprendre que lui, il en a pour 9 mois de plus, dont un hiver. Qu'est-ce que c'est un hiver quand on est sur les toits? Vous voyez, c'est extrêmement violent. P1 : Alors là, la réponse, du coup ? CA : Et vous savez avec combien il part? P1 : Non. CA : Il part avec 1.575 euros, c'est quand même pas énorme. Cas d'une caissière, je termine de deux parts. Une caissière, une caissière, ça, ça ne rentre plus. Dans le cadre des pénibilités. Pourtant, vous savez, quand vous êtes caissière, vous avez des troubles musculaux soviétiques. Euh Squelletiques, EC : Vous avez raison, c'est un trouble les soviétiques. D'ailleurs, vous voulez peut-être revenir dans ce modèle. C'est ce que vous nous proposez. CA : Vous aussi votre disque est rayé. EC : Oooooh. Détendez vous. CA : Non, je suis hyper détendue. EC : Ca se voit. CA : Donc voilà, la caissière, vous savez, comme elle travaille, le bruit sans-arrêt. Voilà, la caissière que je rencontrais l'autre jour, elle aussi, elle va en prendre deux ans de plus. Elle va partir avec 1200 euros, elle a 58 ans aujourd'hui. Je pense à Florian, qui est docker. P2 : On va pas tous les faire. CA : Mais c'est concret. C'est concrètement concret, mais vous avez posé des questions. Et à ces cas-là, qu'il ne peut rien répondre. GA : Si vous parlez pendant 15 minutes en faisant des tunnels, je ne peux pas répondre, ça c'est sûr. P1 : Allez, votre réponse. CA : Je pense que mes tunnels sont moins l'eau que les vôtres. GA : Moi vous savez la rencontre des français, vous avez aucun monopole de ce point de vue-là. Moi, des Français, j'en rencontre tous les jours. Ça serait facile pour moi, qui porte une réforme des retraite, qui demande un effort aux Français, de rester dans mon bureau, et de me dire que ça va passer. Toutes les semaines, je vais rencontrer des Français sur le terrain. Je peux vous dire que dans mes réunions publiques, dans l'essones, j'avais un ouvrier de Rungis en face de moi qui travaille de nuit, que j'ai eu des personnels de santé qui effectivement travaillent dans des conditions très difficiles. Je rencontre tous les jours. Et vous, la différence entre vous et nous, c'est que vous, vous leur mentez à ces gens. CA : Non, nous, on est avec eux et on les soutient. GA : Vous leur faites croire, je ne vous ai pas interrompu. Vous leur faites croire à ces gens qui pourront bénéficier d'une retraite digne dans le modèle que vous proposez, qui va les appauvrir, comme on l'a vu en Grèce, comme on l'a vu au Portugal, dans certains pays qui ont baissé les pensions de retraite. Vous leur faites croire que vous pouvez agir pour régler leur situation, alors que vous proposez un appauvrissement des ressources de l'État, et donc l'incapacité d'investir dans les services privés, comme on le fait aujourd'hui. Pour la première fois dans l'histoire CA : C'est vous qui a appauvrissez l'État, monsieur Attal. GA : pour la première fois dans l'histoire de notre pays, le budget de l'hôpital va dépasser les 100 milliards d'euros. Évidemment qu'il y a un enjeu majeur, évidemment qu'il y a des burn-outs des soignants, CA : Vous avez fait quoi pour l'hôpital ? GA : Qu'est-ce qu'on a fait? On a revalorisé, on a revalorisé. CA : La taxe sur les super profits, vous n'en voulez pas Monsieur Attal. Pour faire rentrer de l'argent pour les caisses de l'État, répondez à cette question. P1 : C'était la question que j'allais poser. JB : Ils ne peuvent pas répondre, parce qu'ils savent que l'infirmière de Madame Autain va travailler plus longtemps. GA : Je vais y venir parce que je vais venir, parce qu'elle m'a dit. CA : Les Macronistes ont voté contre les taxes sur les super profits, c'était hier matin. P1 : Clémentine Autain, vous ne pouvez pas poser des questions et relancer le débat. P2 : Non, juste, vous avez posé une question, vous êtes venu avec une blouse, vous avez amorcé un morceau de vie. Donc, vous pouvez écouter la réponse à la question que vous avez posée. La réponse à la question, précisez-moi qu'elle vous a posée. Pas un spectral sur les finances publiques. GA : Ouais, j'essaie d'être précis, CA : Oui ou non, va-t-elle travailler deux ans de plus? GA : Ça dépend à quel âge elle a commencé à travailler. CA : Oui ou non, va-t-elle travailler deux ans de plus? GA : Oui, mais vous me laissez aller au bout ? À quel âge elle a commencé à travailler? CA : Tôt, en 1987. GA : Elle avait quel âge? CA : Je ne sais pas, elle a 47 ans, elle a travaillé à 27 ans. Elle va travailler deux ans de plus. Elle n'est pas dans les catégories actives. GA : Ça dépend de deux choses. Un, de l'âge auquel elle a commencé à travailler, deux, de si elle est catégorie active ou pas, parce qu'il y a eu un droit d'option. Non, on demande des réponses concrètes. Si vous avez vraiment rencontré cet infirmière, je n'ai pas envie devant sa télé de lui faire une réponse qui ne correspond pas à sa situation personnelle. CA : Elle vous écoute, et elle sait très bien qu'à quel âge elle va être mangée, c'est pour ça qu'elle est dans la rue. GA : Ce que je sais, c'est qu'on va investir massivement aussi dans cette réforme pour réduire la pénibilité à l'hôpital avec un fonds dédié qui va permettre de mieux équiper. Je vous donne un exemple très concret. J'ai rencontré dans une réunion que j'ai faite une aide soignante. Parce qu'évidemment, quand vous êtes aide soignante. Une aide soignante, évidemment, vous devez porter des malades. C'est dur. Ça use. Ça fait mal au dos. CA : À 65 ans, vous les voyez faire ? P1 : Elle le fera pas à 64 ans. CA : Vous les voyez faire ça. GA : Evidemment que non. C'est vraiment pénible, là, pour le coup. Evidemment qu'elle partira plus tôt que ça. Et évidemment qu'on va investir. Et elle me disait, cette aide soignante, je vois que dans beaucoup d'établissements de santé, il y a des dispositifs qui s'appellent des lèves malades qui permettent d'aider à soulever les malades. Et pour les aides soignantes qui travaillent dans ces établissements, c'est beaucoup plus simple. Bah précisément, on va mettre plusieurs centaines de millions d'euros pour équiper les hôpitaux. Je ne vous dis pas que ça va régler tous les problèmes. Je ne vous dis pas qu'il n'y a pas des soignants qui encore auront des conditions de travail pénibles et qui seront usés. Mais précisément dans le système qu'on propose, ces soignants, ces personnes qui sont usées par le travail, elles pourront partir bien avant 64 ans. On a fait la démonstration, la première ministre et mois de tous les dispositifs qui sont mis en place. P1 : Je vais donner la parole à Eric Ciotti. Est-ce que ce débat vous intéresse, Eric Ciotti ? EC : Il est essentiel parce que c'est quelque part l'avenir du pays qui se joue. Il y a beaucoup de contre-vérités qui sont dites. Il y a un immense colère dans le pays pour plein de raisons. P1 : Lesquelles contre-vérités à quoi vous pensez? EC : Mais les solutions qui sont proposées, elles sont contraires à toute forme de courage. Elles sont démagogiques. Et puis j'entends aussi un regard sur la société qui ne me parait pas pertinent. Moi, je crois à la valeur travail. Le travail donne de la dignité émancipe. Ce n'est pas cette vision à la zola de la société. Bien sûr qu'il faut travailler mieux, il y a des nouveaux modes de travail qu'il faut organiser. On parlait de la police tout à l'heure. Il y a un nouveau cycle de travail qui a été fait d'ailleurs par le ministre de l'Intérieur actuel qui permet de travailler en 12 heures. C'est une nouvelle répartition mais qui permet de gagner des week-ends. Donc il faut qu'on réfléchisse à la façon de travailler mieux. Il y a le télétravail. Il y a ce débat qui est devant nous sur la relation entre les Français et le travail. Mais de grâce, arrêtons de stigmatiser le travail. P1 : Qui stigmatise le travail ? EC : On l'entend sur ce plateau, Mme Autain, au premier rang. Le travail crée de l'emploi. L'emploi crée de la dignité. CA : Le travail crée de la richesse, Monsieur Ciotti. EC : Je conteste cette défiance. Et puis ceux qui créent du travail ce sont les employeurs, ce sont les artisans, les commerçants, les chefs d'entreprise. Et ceux qui ont travaillé toute une vie, ils ont droit à bénéficier de fruits de leur travail. C'est pour cela qu'on doit sauver. P1 : Mais est-ce que vous entendez aussi, pardonnez-moi. EC : C'est pour cela qu'on doit sauver ce système de retraite. C'est là l'enjeu du débat. Mais on est en tournant. CA : Détruire le système pour sauver le système C'est Orwell. Monsieur Ciotti, c'est Orwellien. Orwellien. GA : Non mais. P1 : Je vous assure qu'il a beaucoup de retard. Donc on va écouter. EC : Si on ne réforme pas ce système, c'est quelque part la fin d'une forme de modèle français. On va décrocher par rapport à nos concurrents. On ne répondra pas à l'enjeu démographique. On vit plus longtemps dans notre pays. C'est un progrès. On vit presque 20 ans de plus que dans les années 60, en moyenne. C'est un progrès considérable. Donc aujourd'hui, pour garder ce système, il y a la nécessité de travailler mieux et de travailler un peu plus. C'est ce que nous, nous avons toujours demandé. C'est pour ça que lorsque nous exprimons, et lorsque personnellement, et nous verrons le résultat au terme du débat, j'exprime un soutien, une nécessité d'une réforme. C'est en cohérence avec ce que nous avons toujours dit. C'est responsable par rapport à la situation du pays, à la préservation des intérêts de ceux qui ont travaillé toute une vie et qui ne doivent pas être pénalisés. Et pour autant, nous voulons que cette réforme, elle soit plus juste. P2 : Il faut faire un petit peu plus. Les 43 en 44, il y a un combat. Il y a un affrontement LR. On sent certains qui disent que c'est pas possible. Que les gens, à 20 ans, 21 ans, travaillent 44 ans, il faut mettre tout le monde à 43 ans. Et vous en fait, une ligne rouge. EC : Bien sûr, mais je voulais. CA : M. Ciotti, l'aile gauche de la Macronie. Vous voyez quand même où on est rendu. C'est M.Ciotti qui est l'aile gauche de la Macronie. EC : C'est la troisième fois. Je le souligne. C'est un point important. Non, parce que la droite, elle a toujours été juste. Les progrès les plus importants dans notre pays ont été portés par le Général. La droite, elle était pour là. Par le conseil national de la résistance. La participation, l'intéressement, les avancées pour les salariés, c'est la droite républicaine qui les a portées. Dans la clarté. CA : C'est une plaisanterie ? EC : Non, c'est une réalité. C'est une réalité. C'est une réalité. Le système par répartition. Le système par répartition. Nous voulons aujourd'hui. M. Sarkozy, par son courage, parce que M. Sarkozy, il a réformé. CA : Ah oui, le courage, c'est d'être contre les intérêts du peuple. EC : Contrairement jusqu'à aujourd'hui, ce qu'a fait M. Macron, qui n'a pas réformé, c'est une nouveauté aujourd'hui. Et lorsque les choses vont dans la bonne direction, ils seraient irresponsables pour des raisons politiciennes, un peu pavloviennes, de s'y opposer. M. Sarkozy a réformé. Et c'est ce qui a permis de sauver ce système par répartition qui est le plus juste. CA : Mais non, puisqu'on regarde, il est toujours pas sauvé. EC : Parce qu'il y a une évolution démographique. L'espérance de vie a augmenté. Il y a moins d'actifs pour payer. P1 : On a compris EC : Oui, mais c'est le cœur. Bien sûr. CA : La démographie, c'est faux. En France, par rapport à bien d'autres pays, par rapport à l'Allemagne et à d'autres, nous avons une démographie qui est beaucoup plus favorable. P2 : Mais c'est pas parce que c'est mieux en France que c'est pire ailleurs qu'on est sauvé. P1 : Les Français sont plutôt favorables à la semaine de quatre jours. Une réorganisation de leur mode de travail. 70% sont favorables à la semaine de quatre jours. Personnellement, seriez-vous favorables à l'instauration de la semaine de quatre jours avec la même durée de travail hebdomadaire, les Français sont plutôt favorables. Est-ce que vous considérez les uns et les autres, puisqu'on parle de la réforme des retraites, qu'on dit aux gens qu'il va falloir travailler plus longtemps, qu'il faut se reposer la question de ce qu'est le travail dans nos vies, du rapport au travail. Et comment se poser la question? GA : D'abord, je remercie d'avoir posé cette question aux Français, puisque j'ai annoncé il y a deux jours une expérimentation dans l'administration que je dirige, avec Bruno Le Maire. Nous allions expérimenter, tester la semaine de quatre jours. Ça a démarré notamment dans des ursafs. On souhaite étendre l'expérimentation à d'autres directions du ministère. La réalité, c'est que le rapport au travail a beaucoup évolué. Et que le Covid a aussi fait beaucoup évoluer le rapport au travail. Il y a eu notamment l'essort du télétravail. Il y a aujourd'hui beaucoup de Français qui télétravail plusieurs jours par semaine. Il y a aussi des métiers dans lesquels on ne peut pas télétravailler. Et donc moi, je trouve que cette question de la semaine de quatre jours, ça veut dire que vous faites votre durée hebdomadaire en quatre jours. Vous arrivez un peu plus tôt le matin, vous partez un peu plus tard le soir. Je pense que c'est une question qui se pose. En tout cas, on doit l'essayer. Il y a beaucoup d'entreprises, beaucoup. Quelques entreprises, plusieurs dizaines de milliers de salariés aujourd'hui qui le font dans le privé. Moi, j'ai souhaité prendre cette initiative et la porter au sein de mon ministère. Je pense que c'est intéressant pour l'équilibre entre la vie familiale, la vie professionnelle, sur les questions des temps de transport et dans les retours que vous font en certaines entreprises qui se sont lancées dans ce nouveau modèle. C'est aussi bon pour la prodictivité et pour les résidents de l'entreprise. JB : Vous êtes pour la remise en cause des 35 heures? GA : Moi, je suis pour le système tel qu'il existe aujourd'hui avec des heures supplémentaires où vous pouvez travailler davantage. CA : Défiscalisées pour que ça n'aide pas. GA : Vous voulez les taxer. JB : Je pense que c'est pas le sujet. CA : Si vous les cotisez, vous savez que si ça rentrait dans les caisses, ça aiderait le système de retraite. Vous êtes au courant, monsieur Attal. GA : Avec vous, c'est pour vivre heureux, vivons taxés. Vous voulez taxer tout le monde. Vous voulez taxer les gens qui travaillent. Vous voulez taxer les chefs d'entreprises. Vous voulez taxer les gens qui recrutent quelqu'un. Vous voulez taxer les chefs. Vous voulez taxer. Vous voulez taxer les chefs. Vous voulez taxer. JB : C'est très compliqué d'en caser une ce soir. Ce que je voudrais dire, c'est qu'on peut laisser la liberté aux entreprises de s'organiser. Mais je pense que ça n'est pas le sujet. Je pense qu'on pourrait parler d'ailleurs avoir le débat sur la défiscalisation, pas seulement la désocialisation, mais la défiscalisation complète des heures supplémentaires. Moi, j'y suis favorable. Je vais juste dire une chose. L'espérance de vie, puisqu'on parle du travail, l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays, parce que personne n'en a parlé ce soir, elle stagne dans notre société et elle stagne dans notre pays depuis dix ans. Et elle stagne notamment chez les classes populaires, chez les Français les plus modestes et notamment chez les femmes. Et on sait qu'il y a dix années d'espérance de vie, d'écart entre l'espérance de vie de dix années, entre les revenus les plus hauts et les revenus les plus bas dans notre société. CA : C'est treize. JB : Donc je pense qu'on ne doit pas s'en tenir uniquement un débat de comptabilité ce soir, et que la question qui se pose, c'est un choix de société. C'est bien la question. La retraite, c'est le patrimoine de ceux qui ont travaillé. Et nous, nous pensons qu'on a le droit d'arriver à la retraite en étant en bonne santé pour pouvoir profiter de cette période si essentielle de la vie, pour pouvoir profiter de ses proches, pour pouvoir profiter de ses petits enfants. P1 : Ça veut dire que le sens de l'histoire, ça n'est pas de travailler plus c'est ça que vous expliquez. JB : Ça veut dire que quand vous êtes né, dans les années soixante, vous avez pris quatre années de travail supplémentaire, pour autant, vous n'avez pas pris quatre années d'espérance de vie supplémentaire. Donc, évidemment que notre rapport au travail, il change. P1 : Mais comment, comment à vos yeux, comment? JB : Probablement que le télétravail est une option aujourd'hui qui est favorisée par beaucoup de chefs d'entreprise. Et notamment, dans des régions comme l'île de France qui sont saturées de bouchons matin, midi et soir, effectivement, il y a beaucoup de gens qui préfèrent être en télé travail et aussi, compte tenu de l'augmentation du prix des loyers, ils préfèrent être un peu plus loin. Ça veut dire que, quand on se pose la question de la retraite, on se pose aussi la question de protéger cette période essentielle. Et le gouvernement voit, si vous voulez, les retraités, comme des chiffres, mais un retraité, c'est aussi quelqu'un GA : Vous mentez, vous leur vendez du rêve en expliquant. JB : Je peux vous dire que les 600 000 retraités à qui vous allez dire qu'ils vont devoir partir plus longtemps et dont beaucoup partir plus tard et qu'ils beaucoup pensaient pouvoir partir là dans les prochains mois et qu'ils vont devoir travailler 3, 4, 5, 6, 9 mois, un an supplémentaire, je peux vous dire que beaucoup déchant et beaucoup ne comprennent pas la brutalité. P1 : La question c'était quelle est la proposition alternative que vous vendez du rêve? JB : Je vous en ai parlé. Je pense que l'usine à gaz que vous êtes en train de monter rend incompréhensible, illisible, cette réforme. Et je pense que la solution, la meilleure, c'est d'intégrer la pénibilité à l'âge. Et c'est de considérer que l'âge auquel vous entrez sur le marché du travail c'est évidemment parce que vous entrez dans un métier qui est difficile. C'est très intéressant parce qu'on n'a pas répondu mais le maçon qui a commencé à travailler à 20 ans il va devoir travailler plus longtemps et on n'est pas assez vite tout à l'heure dessus. Mais le fait de porter des charges de lourdes comme le fait d'exposer son corps à des produits chimiques qui autrefois étaient considérés comme des critères de pénibilité ne le sont plus depuis 2017. Donc oui, les infirmières, vous allez devoir travailler plus longtemps. Alors que si vous avez commencé à travailler à 24 ou à 25 ans c'est ça, on ne touche pas à votre durée de travail. Mais c'est ça l'injustice. GA : Mais ceux qui ont eu un métier pénible et qui a commencé à travailler à 25 ans, il partira comme quelqu'un qui a commencé à travailler à 25 ans qui n'a pas un métier pénible? P2 : Est-ce qu'il y a un changement de paradigme, comme on dit aux leurs deux modèles? Oui. C'est-à-dire, en gros, droit à la paresse contre dignité et sens de dignité apportée par le travail il y a deux modèles de ce genre. JB : On fait de la philo maintenant ? P2 : On peut peut-être temps en temps un tout petit peu élever le débat. Ça vous intéresse pas? Est-ce qu'on a le droit de rien? CA : Je trouve le sondage très intéressant. 70% des Français qui sont pour la semaine de quatre jours, on sait aussi que c'est 68% des Français qui sont pour la retraite à 60 ans et qu'effectivement, la question est celle de la place du travail et du sens du travail dans la vie. Donc moi, je défends la valeur du travail, notamment en opposition à la valeur du capital. On n'en a pas beaucoup parlé aujourd'hui. Le problème que nous avons, c'est qu'on produit des richesses. D'accord? On a de la valeur ajoutée là-dessus. Qui en profite? Est-ce qu'on décide de continuer à faire en sorte qu'il y ait des milliards, comme l'année dernière, vous savez, 80 milliards d'euros ont été reversés en dividendes de nos actionnaires ou on décide que les gens sont mieux payés et travaillent moins en partageant le temps de travail. Et je pense que le sens de l'histoire, le sens aussi de la famille politique que je représente, parce que les congés payés, la réduction du temps de travail, ce sont des combats que nous avons menés et qui, je pense, sont ceux qui ont de l'avenir dans la société de demain, parce que c'est un choix de société devant lequel nous sommes. Et ce choix-là, il est celui de garder aussi du temps où on peut faire autre chose qui n'est pas dans le cadre marchand. Ça veut pas dire qu'on travaille pas. Vous savez, les retraités, ils travaillent aussi beaucoup. Ils s'occupent des petits enfants. Ils font vivre le tissu associatif. Ils mènent des tas d'activités qui font la richesse de notre pays. Mais ça, ça supposerait de définir aussi un peu autrement ce qu'est la richesse. Parce que si on en revenait, aussi, à des choses assez simples, qu'est-ce que la richesse et la richesse, ça rentre pas dans les obsessions de normes comptables et de vieux mondes qu'incarne M. Attal avec ce gouvernement. ",
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+ "Abstractive": {
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+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti discutent des critères de pénibilité. Eric Ciotti explique préférer un système de pénibilité plutôt qu'un système individualisé. Eric Ciotti explique que les métiers les plus difficiles sont réalisés par les personnes avec les carrières les plus longues, et qu'il faut donc prendre en compte les dispositifs de carrières longues. Gabriel Attal explique qu'un des des enjeux collectifs et l'amélioration des conditions de travail pénible, et propose des investissements afin de réduire la pénibilité, qui seraient discutés avec les syndicats. Gabriel Attal propose aussi la mise en place de systèmes qui permettraient aux gens qui ont eu un métier pénible et qui ont commencé à travailler tôt de ne pas avoir à travailler jusqu'à 64 ans. Gabriel Attal explique qu'il y aura un système d'évaluation avec des visites médicales obligatoires, ainsi que l'élargissement des critères existant de pénibilité pour permettre à plus de gens de partir plus tôt à la retraite que l'âge légal, ainsi qu'en mettant en place des congés de reconversion. Gabriel Attal rappelle que Jordan Bardella propose la suppression des critères de pénibilités et le maintien des régimes spéciaux. Jordan Bardella explique être pour la clause du grand-père sur les régimes spéciaux, et explique que les policiers travailleront plus longtemps. Gabriel Attal nuance en expliquant qu'ils partiront toujours plus tôt que les autres. Jordan Bardella explique que des professions où il est très difficile de recruter sont attaquées. Jordan Bardella explique qu'il considère que les gens qui commencent à travailler tôt ont des métiers plus difficiles, et que les carrières longues prennent en compte la pénibilité. Sur le système de visite chez le médecin, Jordan Bardella explique que les professionnels de la santé sont incapables de le faire avec leurs équipements, et que c'est un élément d'habillage. Jordan Bardella explique que le point important est le fait que cette réforme demande plus de travail aux français, tout en baissant leur pensions. Gabriel Attal explique que les autres candidats mentent, et qu'ils ne pourront pas faire ce qu'ils proposent sans augmenter les impôts. Gabriel Attal explique que les personnes pourront partir plus tôt si ils ont commencé assez tôt, et si ils sont dans des catégories actives. Le présentateur pose la question du rapport au travail. Gabriel Attal explique qu'il a essayé de mettre en place la semaine de quatre jours, ainsi que le télétravail. Gabriel Attal explique qu'il est important pour l'équilibre entre la vie familiale et professionnelle de revoir le rapport au travail. Jordan Bardella explique que les entreprises devraient être libre de s'organiser. Jordan Bardella rappelle que l'espérance de vie en France stagne depuis dix ans, notamment chez les classes populaires et chez les femmes, et que l'espérance de vie des plus pauvres est dix ans inférieure à celle des plus riche. Jordan Bardella explique que la retraite est un choix de sciété plutôt qu'un choix comptable, et que les français nés dans les années soixantes ont eu quatre années de travail supplémentaire imposées, et qu'ils n'ont pas gagné quatre années d'espérance de vie, pour lui, il faut intégrer la pénibilité à l'âge. Clémentine Autain explique qu'une majorité des français sont pour la semaine de quatre jours, et contre la réforme des retraites. Clémentine autain explique qu'il suffit de regarder les dividendes pour trouver de l'argent en france.",
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+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti discutent des critères de pénibilité. Eric Ciotti a exprimé sa préférence pour un système de pénibilité plutôt qu'un système individualisé, car selon lui, les métiers les plus difficiles sont réalisés par les personnes avec les carrières les plus longues. Ainsi, il estime qu'il faut prendre en compte les dispositifs de carrières longues. Gabriel Attal a quant à lui souligné que l'un des enjeux collectifs était l'amélioration des conditions de travail pénibles. Il a proposé des investissements pour réduire la pénibilité, qui seraient discutés avec les syndicats. Il a également proposé la mise en place de systèmes qui permettraient aux personnes ayant eu un métier pénible et ayant commencé à travailler tôt de ne pas avoir à travailler jusqu'à 64 ans. Selon Gabriel Attal, cela pourrait être réalisé grâce à un système d'évaluation avec des visites médicales obligatoires, ainsi que l'élargissement des critères existants de pénibilité pour permettre à plus de gens de partir plus tôt à la retraite que l'âge légal, en mettant en place des congés de reconversion. Jordan Bardella a proposé la suppression des critères de pénibilité et le maintien des régimes spéciaux. Il est pour la clause du grand-père sur les régimes spéciaux et a expliqué que les policiers travailleront plus longtemps, mais que dans tous les cas, ils partiront toujours plus tôt que les autres. Il a également souligné que des professions où il est très difficile de recruter sont attaquées. Selon lui, les gens qui commencent à travailler tôt ont des métiers plus difficiles, et que les carrières longues prennent en compte la pénibilité. Sur le système de visite chez le médecin, Jordan Bardella a expliqué que les professionnels de la santé ne peuvent pas le faire avec leurs équipements, et que c'est un élément d'habillage. Il a également souligné que cette réforme demande plus de travail aux français tout en baissant leurs pensions. Gabriel Attal a répondu en affirmant que les autres candidats mentent, et qu'ils ne pourront pas faire ce qu'ils proposent sans augmenter les impôts. Il a expliqué que les personnes pourront partir plus tôt si elles ont commencé assez tôt et si elles sont dans des catégories actives. Le présentateur a ensuite posé la question du rapport au travail, et Gabriel Attal a répondu qu'il avait essayé de mettre en place la semaine de quatre jours ainsi que le télétravail. Selon lui, il est important de revoir le rapport au travail pour l'équilibre entre la vie familiale et professionnelle. Jordan Bardella a expliqué que les entreprises devraient être libres de s'organiser. Il a également souligné que l'espérance de vie en France stagne depuis dix ans, notamment chez les classes populaires et chez les femmes, et que l'espérance de vie des plus pauvres est dix ans inférieure à celle des plus riches. Pour lui, la retraite est un choix de société plutôt qu'un choix comptable, et les français nés dans les",
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+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Attal, Bardella et Ciotti débattent de la question de la pénibilité dans le cadre du débat sur les retraites. Ciotti commence par rappeler que la pénibilité concerne surtout les carrières longues, c’est pourquoi les personnes ayant commencé à travailler tôt doivent pouvoir partir à la retraite avant. Attal explique de son côté que les dépenses destinées à réduire la pénibilité vont passer de 40 à 200 millions. Pour la pénibilité, il entend regarder secteur par secteur ; il refuse que les personnes ayant travaillé tôt ou ayant un métier pénible partent à 64 ans. Il attaque également le Rassemblement National, lequel a souhaité supprimer le compte pénibilité. Bardella affirme être favorable à la clause du grand-père concernant la question des régimes spéciaux, question sur laquelle il est attaqué par Attal. Ce dernier concède que les policiers devront avec la réforme travailler plus longtemps. Il revient alors sur les régimes spéciaux pour pointer l’inégalité de traitement actuelle entre un chauffeur de bus et un agent de la RATP. Bardella défend cette différence dans la mesure où l’on peine à recruter du personnel RATP. Il critique ensuite le compte pénibilité, véritable usine à gaz. Il estime son système plus simple : départ à 60 ans et 40 annuités pour ceux ayant commencé à travailler entre 17 et 20 ans. Ensuite, il y aurait progressivité jusqu’à 62 ans et 42 annuités. Pour autant, il souhaite que certains critères de pénibilité, établis avec les partenaires sociaux, puissent être pris en compte. Il se dit néanmoins défavorable aux visites médicales pour définir l’aptitude au travail, dans la mesure où l’État n’a plus les moyens de financer ces visites. A son tour, Autain fustige le RN, opposition fantôme votant les lois proposées par la majorité. Bardella lui rappelle alors qu’elle a voté Macron au second tour de la Présidentielle. Autain se tourne ensuite vers Attal, lui indiquant que l’immense majorité des Français est contre cette réforme. Attal répond qu’il se rend sur le terrain et rencontre les Français ; il accuse Autain de mensonges. Attal soutien par ailleurs des investissements massifs dans l’hôpital pour réduire la pénibilité des soignants, lesquels pourront du reste partir avant 64 ans à la retraite. C’est alors qu’enfin intervient Ciotti. Il souhaite organiser les nouveaux modes de travail et appelle à arrêter de stigmatiser cette valeur. Les Français, à l’issue de leur activité professionnelle, doivent pouvoir bénéficier du fruit de leur travail, c’est pourquoi il défend cette réforme. Il est nécessaire de travailler à la fois plus et mieux. L’espérance de vie ayant considérablement augmenté depuis les années 60, il convient d’augmenter l’âge de la retraite. Il défend en réalit la droite, laquelle a apporté la participation et l’intéressement grâce au général de Gaulle ; enfin, il rend hommage à Sarkozy, véritable réformateur. Autain, plus nuancée, explique que la démographie est plus favorable en France qu’en Allemagne, ce qui ne rend pas nécessaire la retraite. Sur la valeur travail en général, Attal indique que la semaine de quatre jours va être testée, afin de garantir un équilibre entre vie familiale et vie professionnelles, et d’augmenter la productivité. Il ne veut pas revenir sur les 35h mais se montre favorable aux heures supplémentaires. Sur cette question, Bardella entend laisser les entreprises s’organiser comme elles le désirent. L’espérance de vie stagnant, il ne faut pas augmenter l’âge de la retraite selon lui. Il faut en effet pouvoir arriver à la retraite en bonne santé, afin de pouvoir profiter de ses proches, de sa famille. Il ajoute que la réforme manque de clarté et rappelle qu’il faut intégrer la pénibilité à l’âge. Autain clôt le débat. La majorité des Français est favorable à la retraite à 60 ans et à la semaine de quatre jours ; cela indique une évolution de la place du travail dans la société. Elle défend le travail, par opposition au capital et estime que le véritable problème vient de la production des richesses. Enfin, elle juge que le sens de l’Histoire converge vers une réduction générale du temps de travail ; tel est l’un des combats majeurs de la gauche dans laquelle elle se retrouve. Globalement, Attal entend maintenir un compte pénibilité pour compenser l’augmentation de l’âge de la retraite, là où Bardella, sauf exception, souhaite intégrer la pénibilité dans un départ à 60 ans et 40 annuités pour ceux commençant à travailler plus tôt. Ciotti et Autain, de leur côté, insistent sur la valeur travail et la transformation de la société ; mais Ciotti soutient la réforme, vue comme nécessaire, alors qu’Autain la combat."
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+ },
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "P2 : Oui, je voudrais qu'on parle du sujet de la pénibilité, parce que ça fait partie des préoccupations avec les carrières longues, des choses les plus importantes pour les travailleurs, est-ce que vous trouvez que c'est suffisant, alors Caroline a expliqué tout à l'heure, et a posé la question à Elizabeth Borne en disant qu'il y avait des critères qui avaient été enlevés, notamment ce qui est le port de poids lourd, est-ce que vous considérez que là, je n'ai pas dit pas qu'il y en a quatre, c'est pour gagner du temps, est-ce que vous considérez qu'il est suffisamment fait, ou est-ce que par exemple le fameux cas du déménageur qui aurait, c'est suffisant d'attendre une visite médicale à 61 ans, où on ne pourrait pas vous dire que vous êtes fatigué, est-ce que le compte y est sur la pénibilité? EC : Moi, par principe, je préfère le système qui est proposé avec toutes ces imperfections sur un traitement individuel fait sur une évaluation médicale, le médecin traitant et le médecin de la sécurité sociale. EC : Ensuite, sur la pénibilité qui doit être prise en compte, parce que pour les métiers les plus difficiles, c'est, je comprends l'inquiétude, la crainte de partir plus tard, mais on constate qu'à peu près 40% ou quasiment la moitié des métiers pénibles aujourd'hui, sont portés par des salariés qui ont commencé le plus tôt. EC : Donc, on rejoint le débat sur les carrières longues, d'où notre volonté aux républicains d'avoir, dans nos demandes très fortes, nos exigences même auprès du gouvernement, souhaiter que ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt, notamment de 16 à 20 ans, voire 21 ans, puissent ne pas subir de façon plus lourde cette réforme. GA : Et je pense que le premier enjeu collectif qu'on a, c'est de réduire au maximum les conditions de travail pénibles en investissant et en soutenant le secteur professionnel pour leur permettre de réduire cette pénibilité. GA : Aujourd'hui, on dépense 40 millions d'euros par an pour réduire les conditions de pénibilité au travail, on va passer à 200 millions d'euros par an. GA : On se met autour de la table avec les syndicats, ils regardent secteur par secteur, et au sein de ces secteurs, quelles sont les métiers les plus pénibles et quelles sont les équipements dont il y a besoin. GA : Ensuite, on propose un système précisément pour que des gens qui ont eu un métier pénible qui ont commencé à travailler tôt, évidemment n'aillent pas jusqu'à 64 ans. GA : La deuxième chose, c'est qu'évidemment, qu'il y aura aussi ce système d'évaluation avec deux visites médicales obligatoires, une à 45 ans, une à 61 ans, pour permettre à davantage de Français de partir plus tôt sur le compte pénibilité, on élargit les critères qui existent aujourd'hui. GA : Donc on élargit les critères pour que davantage de Français puissent partir plus tôt à la retraite que l'âge légal. GA : S'il souhaite se reconvertir, on crée un congé pour reconversion, pour aller vers un métier moins pénible, parce que pour certains métiers, y compris à 61, 62 ans, c'est difficile. GA : Jordan Bardella, son groupe au Parlement, à l'Assemblée nationale, a proposé pendant la campagne présidentielle, de supprimer le compte pénibilité. GA : Quand vous parlez de justice et que vous parlez d'égalité, vous défendez, vos députés à l'Assemblée nationale le maintien des régimes spéciaux. JB : Non, mais sur les régimes spéciaux, c'est très simple, je suis pour la clause du grand-père. JB : Les policiers vont travailler plus longtemps, oui ou non? CA : Même en catégorie active, ils vont travailler plus longtemps. GA : Ils partiront toujours 5 ans avant les autres. JB : Je vous dis que vous vous attaquez à des professions où on a déjà énormément de mal à recruter. JB : Donc il y a des difficultés à prendre en compte ces différents critères de pénibilité. JB : Je pense que quand vous avez commencé à travailler très tôt, vous avez un métier qui est plus difficile, et donc vous devez partir plus tôt. JB : Et c'est la raison pour laquelle nous avons défendu pendant la campagne présidentielle un départ à 60 ans et 40 annuités pour ceux qui ont commencé à travailler entre 17 et 20 ans. P2 : Vous êtes pour ou contre le système avec le médecin par exemple. JB : D'abord, aller discuter avec des professionnels de la médecine de la santé, ils vont vous dire aujourd'hui, à l'état actuel des choses, nous n'avons pas les moyens de faire ces visites médicales. JB : Premièrement, deuxièmement, les Français qui nous regardent, ils doivent savoir que l'ensemble de ces éléments, là dont on parle depuis un quart d'heure, sont des éléments d'habillage. JB : C'est à la fois la hausse des efforts pour les Français qui font partis de la France qui se lève tôt, de la France qui travaille, de la France qui a dit, c'est en même temps, et en même temps, la baisse des pensions. GA : Et vous, la différence entre vous et nous, c'est que vous, vous leur mentez à ces gens. GA : Vous leur faites croire à ces gens qui pourront bénéficier d'une retraite digne dans le modèle que vous proposez, qui va les appauvrir, comme on l'a vu en Grèce, comme on l'a vu au Portugal, dans certains pays qui ont baissé les pensions de retraite. GA : Un, de l'âge auquel elle a commencé à travailler, deux, de si elle est catégorie active ou pas, parce qu'il y a eu un droit d'option. EC : Bien sûr qu'il faut travailler mieux, il y a des nouveaux modes de travail qu'il faut organiser. EC : Si on ne réforme pas ce système, c'est quelque part la fin d'une forme de modèle français. EC : On vit presque 20 ans de plus que dans les années 60, en moyenne. EC : Donc aujourd'hui, pour garder ce système, il y a la nécessité de travailler mieux et de travailler un peu plus. EC : Les progrès les plus importants dans notre pays ont été portés par le Général. EC : Et lorsque les choses vont dans la bonne direction, ils seraient irresponsables pour des raisons politiciennes, un peu pavloviennes, de s'y opposer. CA : En France, par rapport à bien d'autres pays, par rapport à l'Allemagne et à d'autres, nous avons une démographie qui est beaucoup plus favorable. P1 : Est-ce que vous considérez les uns et les autres, puisqu'on parle de la réforme des retraites, qu'on dit aux gens qu'il va falloir travailler plus longtemps, qu'il faut se reposer la question de ce qu'est le travail dans nos vies, du rapport au travail. GA : D'abord, je remercie d'avoir posé cette question aux Français, puisque j'ai annoncé il y a deux jours une expérimentation dans l'administration que je dirige, avec Bruno Le Maire. GA : Il y a aujourd'hui beaucoup de Français qui télétravail plusieurs jours par semaine. GA : Je pense que c'est intéressant pour l'équilibre entre la vie familiale, la vie professionnelle, sur les questions des temps de transport et dans les retours que vous font en certaines entreprises qui se sont lancées dans ce nouveau modèle. JB : Ce que je voudrais dire, c'est qu'on peut laisser la liberté aux entreprises de s'organiser. JB : L'espérance de vie, puisqu'on parle du travail, l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays, parce que personne n'en a parlé ce soir, elle stagne dans notre société et elle stagne dans notre pays depuis dix ans. JB : Et elle stagne notamment chez les classes populaires, chez les Français les plus modestes et notamment chez les femmes. JB : Et on sait qu'il y a dix années d'espérance de vie, d'écart entre l'espérance de vie de dix années, entre les revenus les plus hauts et les revenus les plus bas dans notre société. JB : Donc je pense qu'on ne doit pas s'en tenir uniquement un débat de comptabilité ce soir, et que la question qui se pose, c'est un choix de société. JB : Ça veut dire que quand vous êtes né, dans les années soixante, vous avez pris quatre années de travail supplémentaire, pour autant, vous n'avez pas pris quatre années d'espérance de vie supplémentaire. JB : Et je pense que la solution, la meilleure, c'est d'intégrer la pénibilité à l'âge. CA : 70% des Français qui sont pour la semaine de quatre jours, on sait aussi que c'est 68% des Français qui sont pour la retraite à 60 ans et qu'effectivement, la question est celle de la place du travail et du sens du travail dans la vie. CA : Est-ce qu'on décide de continuer à faire en sorte qu'il y ait des milliards, comme l'année dernière, vous savez, 80 milliards d'euros ont été reversés en dividendes de nos actionnaires ou on décide que les gens sont mieux payés et travaillent moins en partageant le temps de travail.",
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+ "Extractive_2": "EC : Ensuite, sur la pénibilité qui doit être prise en compte, parce que pour les métiers les plus difficiles, c'est, je comprends l'inquiétude, la crainte de partir plus tard, mais on constate qu'à peu près 40% ou quasiment la moitié des métiers pénibles aujourd'hui, sont portés par des salariés qui ont commencé le plus tôt. EC : Donc, on rejoint le débat sur les carrières longues, d'où notre volonté aux républicains d'avoir, dans nos demandes très fortes, nos exigences même auprès du gouvernement, souhaiter que ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt, notamment de 16 à 20 ans, voire 21 ans, puissent ne pas subir de façon plus lourde cette réforme. GA : Aujourd'hui, on dépense 40 millions d'euros par an pour réduire les conditions de pénibilité au travail, on va passer à 200 millions d'euros par an. GA : On se met autour de la table avec les syndicats, ils regardent secteur par secteur, et au sein de ces secteurs, quelles sont les métiers les plus pénibles et quelles sont les équipements dont il y a besoin. GA : Ensuite, on propose un système précisément pour que des gens qui ont eu un métier pénible qui ont commencé à travailler tôt, évidemment n'aillent pas jusqu'à 64 ans. GA : La deuxième chose, c'est qu'évidemment, qu'il y aura aussi ce système d'évaluation avec deux visites médicales obligatoires, une à 45 ans, une à 61 ans, pour permettre à davantage de Français de partir plus tôt sur le compte pénibilité, on élargit les critères qui existent aujourd'hui. GA : Jordan Bardella, son groupe au Parlement, à l'Assemblée nationale, a proposé pendant la campagne présidentielle, de supprimer le compte pénibilité. JB : Non, mais sur les régimes spéciaux, c'est très simple, je suis pour la clause du grand-père. JB : Les policiers, vont-ils devoir, oui ou non, travailler plus longtemps? GA : Comme les douaniers, comme d'autres professions, ils devront travailler deux ans de plus. GA : Parce qu'il est parisien, un chaufeur de bus parisien doit partir à la retraite 10 ans avant un chauffeur de bus de province. JB : Je vous dis que vous vous attaquez à des professions où on a déjà énormément de mal à recruter. JB : Donc il y a des difficultés à prendre en compte ces différents critères de pénibilité. JB : Pour une raison très simple, c'est que ce sont des usines à gaz. JB : Et c'est la raison pour laquelle nous avons défendu pendant la campagne présidentielle un départ à 60 ans et 40 annuités pour ceux qui ont commencé à travailler entre 17 et 20 ans. JB : Ceci étant dit, je crois que quand vous commencez à travailler après 20 ans, il y a une progressivité qui se met en place et qui va jusqu'à 62 ans et 42 annuités, si vous avez commencé à travailler à 23 ou 24 ans, à priori vous avez un métier qui est moins exposant physiquement, vous pouvez commencer à travailler plus tard. JB : Et je pense qu'il doit y avoir un certain nombre de critères de pénibilité qui doivent être pris en compte. JB : mais ça c'est une discussion qu'on a dans la mise en place du projet de loi avec les partenaires sociaux. JB : D'abord, aller discuter avec des professionnels de la médecine de la santé, ils vont vous dire aujourd'hui, à l'état actuel des choses, nous n'avons pas les moyens de faire ces visites médicales. CA : Non, mais un mot quand même à M. Bardella, c'est une opposition fantôme qu'il incarne, fantôme parce qu'absents aux abonnés, absents en commission. CA : Ils sont les premiers à voter les propositions de loi du gouvernement, notamment sur les questions économiques. JB : Vous avez voté Emmanuel Macron, il faut dire les choses. CA : Vous avez une écrasante majorité de Français qui ne veut plus de cette loi. GA : Toutes les semaines, je vais rencontrer des Français sur le terrain. GA : Et vous, la différence entre vous et nous, c'est que vous, vous leur mentez à ces gens. GA : Ce que je sais, c'est qu'on va investir massivement aussi dans cette réforme pour réduire la pénibilité à l'hôpital avec un fonds dédié qui va permettre de mieux équiper. GA : Mais précisément dans le système qu'on propose, ces soignants, ces personnes qui sont usées par le travail, elles pourront partir bien avant 64 ans. EC : Bien sûr qu'il faut travailler mieux, il y a des nouveaux modes de travail qu'il faut organiser. EC : Mais de grâce, arrêtons de stigmatiser le travail. EC : Et ceux qui ont travaillé toute une vie, ils ont droit à bénéficier de fruits de leur travail. EC : C'est pour cela qu'on doit sauver ce système de retraite. EC : On vit presque 20 ans de plus que dans les années 60, en moyenne. EC : Donc aujourd'hui, pour garder ce système, il y a la nécessité de travailler mieux et de travailler un peu plus. EC : La participation, l'intéressement, les avancées pour les salariés, c'est la droite républicaine qui les a portées. EC : M. Sarkozy a réformé. CA : En France, par rapport à bien d'autres pays, par rapport à l'Allemagne et à d'autres, nous avons une démographie qui est beaucoup plus favorable. GA : Nous allions expérimenter, tester la semaine de quatre jours. GA : Je pense que c'est intéressant pour l'équilibre entre la vie familiale, la vie professionnelle, sur les questions des temps de transport et dans les retours que vous font en certaines entreprises qui se sont lancées dans ce nouveau modèle. GA : C'est aussi bon pour la prodictivité et pour les résidents de l'entreprise. JB : Vous êtes pour la remise en cause des 35 heures? GA : Moi, je suis pour le système tel qu'il existe aujourd'hui avec des heures supplémentaires où vous pouvez travailler davantage. JB : Ce que je voudrais dire, c'est qu'on peut laisser la liberté aux entreprises de s'organiser. JB : L'espérance de vie, puisqu'on parle du travail, l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays, parce que personne n'en a parlé ce soir, elle stagne dans notre société et elle stagne dans notre pays depuis dix ans. JB : Et nous, nous pensons qu'on a le droit d'arriver à la retraite en étant en bonne santé pour pouvoir profiter de cette période si essentielle de la vie, pour pouvoir profiter de ses proches, pour pouvoir profiter de ses petits enfants. JB : Je pense que l'usine à gaz que vous êtes en train de monter rend incompréhensible, illisible, cette réforme. JB : Et je pense que la solution, la meilleure, c'est d'intégrer la pénibilité à l'âge. CA : Je trouve le sondage très intéressant. CA : 70% des Français qui sont pour la semaine de quatre jours, on sait aussi que c'est 68% des Français qui sont pour la retraite à 60 ans et qu'effectivement, la question est celle de la place du travail et du sens du travail dans la vie. CA : Donc moi, je défends la valeur du travail, notamment en opposition à la valeur du capital. CA : Le problème que nous avons, c'est qu'on produit des richesses. CA : Et je pense que le sens de l'histoire, le sens aussi de la famille politique que je représente, parce que les congés payés, la réduction du temps de travail, ce sont des combats que nous avons menés et qui, je pense, sont ceux qui ont de l'avenir dans la société de demain, parce que c'est un choix de société devant lequel nous sommes. "
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+ "Transcript": "P1 : Je vais vous demander à tous sa conclusion, Éric Ciotti. EC : Je crois que c'est une réforme nécessaire. P1 : est-ce que cette réforme passera, je vais être un peu plus précise dans la demande de conclusion. EC : Ça dépend du gouvernement. Ça dépend du gouvernement. Ça dépend de l'écoute qui sera apportée aux débats parlementaires et aux propositions. Nous, cette réforme, si nous avions été élus en 2017 dans les conditions que l'on connaît face à M. Macron, cette réforme, on l'aurait faite immédiatement, de façon moins brutale, de façon plus étalée dans le temps. Parce qu'elle est indispensable, je le redis, c'est cette question qu'il faut se poser, est-ce qu'elle est nécessaire, est-ce qu'elle est responsable? Bien sûr, qu'elle sera douloureuse. Elle est trop douloureuse parce qu'elle est trop tardive. Donc il faut remettre dans la perspective de parler aux 20 millions de retraités. Il y aura 20 millions de retraités en 2035. Je pense à eux, je pense au fait qu'on a le devoir de leur servir une retraite qui soit le juste retour de l'effort qu'ils ont fourni pour notre nation. P1 : Je n'ai pas très bien compris ce soir, Eric Ciotti, si vous allez aider le gouvernement à passer cette réforme. EC : Ce n'est pas la question d'aider le gouvernement. Moi, je souhaite voter cette réforme. Je le dis, très clairement, dans un esprit de cohérence, je souhaite une réforme. Elle est indispensable. P1 : Mais elle n'est pas pour l'instant abouti à vos yeux. EC : nous avons des amendements que nous avons déposés avec Olivier Marlex, avec les 62 députés du groupe des Républicains. On a obtenu une avance essentielle. Vous l'avez dit tout à l'heure. Petite retraite, il en reste une majeure sur les carrières longues, pas plus de 43 années de cotisation. C'est clair. P2 : qui coûte un million et demi, un peu plus. Un milliard. Un milliard, pardon. P1 : Vous avez le ministre des comptes publics. C'est possible ou c'est pas possible? GA : Il y aura un débat parlemental. La première ministre l'a dit tout à l'heure. Ce qu'on souhaite, encore une fois, c'est que le système nous permet de continuer à payer la pension des retraités. Il faut que ça... Non, mais on fait un petit tour de table. Regardez, j'espère, qu'ils ont pu suivre les échanges, même si ça a été compliqué parfois. Ce qu'on a vu, je crois, dans ce débat, d'abord, c'est que on ne conteste plus du côté de l'opposition le fait qu'il faut financer notre système pour pouvoir continuer à payer les pensions. Le fait que Mme Autain n'a pas contesté le fait qu'elle voulait augmenter massivement les impôts sur les Français qui travaillent et sur. CA : Le ridicule ne tue pas, M. Attal. Plus vous parlez, plus les Français ont envie d'aller manifester. GA : Ensuite, ce que je veux dire, c'est que nous, on propose une réforme, une solution. Et je ne dis pas qu'on a la science infuse, qu'on a la vérité absolue. Il y a un débat, on en voit, entre les impôts et le fait de travailler plus longtemps. Mais on propose une réforme qui, sans augmenter les impôts, va nous permettre de garantir qu'on pourra continuer à payer les pensions de retraite dans les années à venir. Et cette réforme, on la fait pour qui? On la fait pour les Français qui travaillent, qui se lèvent tôt le matin. Et si le système s'effondre, si les pensions baissent, c'est pas un problème pour les plus riches, pour eux, ça sera un problème accessoire, ils ont accumulé du patrimoine toute leur vie. En revanche, les Français qui travaillent, leur patrimoine, c'est la retraite, la pension dont ils pourront bénéficier. Et nous, on est capables de garantir qu'on ne pourra leur verser. JB : Il y a une majorité de refus aujourd'hui qui s'est constituée dans le pays. Il y a 68%, 72% des Français qui sont opposés à cette réforme. Je dis aux Français, il y a une bataille importante qui est en train, en ce moment même, de s'engager à l'assemblée nationale. La nupes a fait le choix de bloquer. CA : Ils ne sont pas là, ils ne sont pas là et ils ne déposent pas d'amendements. Ils ne sont pas dans la Rue. JB : C'est compliqué les débats avec vous. Il faut aller en meeting et ne pas participer à des débats à ce moment-là. La nupes a fait le choix. Les Français doivent le savoir de bloquer le débat parlementaire et de faire de l'obstruction parlementaire en déposant des milliers et des milliers d'amendements. CA : Vous êtes tendu monsieur bardella. JB : Conséquence de cela. Le vendredi 17 à minuit, si cette réforme n'est pas votée de manière favorable ou défavorable à l'assemblée, le texte s'en va au u Sénat. Il y a mille et une façon de s'opposer à cette réforme que c'est une réforme triste, que c'est une réforme de défaitiste, que c'est une réforme qui abandonne tous les modèles, tous les piliers du modèle social français. P1 : Et vous y opposerez pas dans la rue mais au Parlement. JB : On abandonne la démographie, on abandonne l'emploi. C'est une réforme cynique et je dis que les Français ont raison de s'y opposer. P1 : Clémentine Autain, une conclusion courte. CA : Je vais être très courte. Oui. Je pense qu'on va gagner. Et le moyen de gagner, c'est d'amplifier la mobilisation. Et je pense que une soirée comme ce soir, elle contribue à la mobilisation parce que je pense qu'elle génère beaucoup de colère. Donc le rendez-vous, c'est mardi dans la rue, c'est samedi dans la rue, nous mènerons la bataille au Parlement. Mais je veux dire à celles et ceux qui nous regardent que seul le nombre, seul le nombre peut et doit faire reculer ce gouvernement. P1 : J'espère que cette soirée elle aura aussi servi à la compréhension de cette réforme compliquée dont les Français sont en train de s'emparer. Merci à vous tous d'avoir participé à ce débat.",
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+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti donnent leur conclusion sur la réforme des retraites. Eric Ciotti explique que la réforme est nécessaire, et qu'elle aurait du être faite plus tôt. Eric Ciotti explique que la réforme est douloureuse car elle est trop tardive, mais qu'il la votera dans un esprit de cohérence. Eric Ciotti explique qu'il souhaite que la réforme soit améliorée pour les petites retraites et les carrières longues. Gabriel Attal explique qu'il faut sauver le système des retraites, et qu'il a préféré augmenter l'âge de départ à la retraite plutôt que les impôts. Jordan Bardella explique qu'une majorité des français rejettent la réforme des retraites, et que le gouvernement abandonne la démographie et l'emploi. Clémentine Autain explique qu'avec les manifestations et la mobilisation, la réforme des retraites sera retirée, et appelle à manifester.",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti donnent leur conclusion sur la réforme des retraites. EEric Ciotti soutient la nécessité de la réforme, bien qu'il estime qu'elle aurait dû être réalisée plus tôt. Il admet que la réforme sera difficile pour les français, mais votera en faveur de celle-ci pour des raisons de cohérence. Il souhaite toutefois des amendements pour améliorer les conditions des petites retraites et des carrières longues. Gabriel Attal affirme que le système de retraite doit être sauvé et préfère augmenter l'âge de départ plutôt que d'augmenter les impôts. Jordan Bardella fait remarquer que la majorité des Français sont contre cette réforme et que le gouvernement ne tient pas compte des enjeux démographiques et d'emploi. Clémentine Autain prédit que la réforme sera retirée grâce aux manifestations et appelle à manifester pour se faire entendre. ",
6
+ "Abstractive_3": "Il s’agit de la conclusion du débat sur la réforme des retraites, et chaque participant va résumer sa pensée en quelques mots. Ciotti se dit favorable à la réforme ; elle vient néanmoins trop tard, ce qui explique son caractère douloureux. Devant l’augmentation du nombre de retraités, elle s’impose comme une nécessité pour le pays. Il termine en évoquant les amendements que son groupe dépose à l’assemblée afin d’atténuer le choc de cette réforme. Attal estime que la réforme permettra de conserver le système ; elle évite d’avoir recours à une hausse d’impôt généralisée pour financer les pensions. Bardella évoque la défiance massive des Français à l’égard de cette réforme. Il attaque ensuite la nupes, responsable du blocage politique alors que la bataille doit impérativement avoir lieu à l’assemblée nationale. Il regrette enfin que l’emploi et la démographie n’aient pas été évoqués par le gouvernement. Pour terminer, Autain juge que le débat a été satisfaisant, dans la mesure où il a pu susciter de la colère et donc de la mobilisation. Elle appelle à mener le combat non seulement dans la rue, mais aussi au Parlement."
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "EC : Je crois que c'est une réforme nécessaire. EC : Nous, cette réforme, si nous avions été élus en 2017 dans les conditions que l'on connaît face à M. Macron, cette réforme, on l'aurait faite immédiatement, de façon moins brutale, de façon plus étalée dans le temps. EC : Elle est trop douloureuse parce qu'elle est trop tardive. EC : Je le dis, très clairement, dans un esprit de cohérence, je souhaite une réforme. EC : Petite retraite, il en reste une majeure sur les carrières longues, pas plus de 43 années de cotisation. GA : Ce qu'on souhaite, encore une fois, c'est que le système nous permet de continuer à payer la pension des retraités. GA : Ce qu'on a vu, je crois, dans ce débat, d'abord, c'est que on ne conteste plus du côté de l'opposition le fait qu'il faut financer notre système pour pouvoir continuer à payer les pensions. GA : Il y a un débat, on en voit, entre les impôts et le fait de travailler plus longtemps. GA : Mais on propose une réforme qui, sans augmenter les impôts, va nous permettre de garantir qu'on pourra continuer à payer les pensions de retraite dans les années à venir. JB : Il y a 68%, 72% des Français qui sont opposés à cette réforme. JB : On abandonne la démographie, on abandonne l'emploi. JB : C'est une réforme cynique et je dis que les Français ont raison de s'y opposer. CA : Je pense qu'on va gagner. CA : Et le moyen de gagner, c'est d'amplifier la mobilisation. CA : Donc le rendez-vous, c'est mardi dans la rue, c'est samedi dans la rue, nous mènerons la bataille au Parlement. CA : Mais je veux dire à celles et ceux qui nous regardent que seul le nombre, seul le nombre peut et doit faire reculer ce gouvernement. ",
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+ "Extractive_2": "P1 : Je vais vous demander à tous sa conclusion, Éric Ciotti. EC : Je crois que c'est une réforme nécessaire. EC : Elle est trop douloureuse parce qu'elle est trop tardive. EC : Il y aura 20 millions de retraités en 2035. EC : nous avons des amendements que nous avons déposés avec Olivier Marlex, avec les 62 députés du groupe des Républicains. GA : Ce qu'on souhaite, encore une fois, c'est que le système nous permet de continuer à payer la pension des retraités. GA : Mais on propose une réforme qui, sans augmenter les impôts, va nous permettre de garantir qu'on pourra continuer à payer les pensions de retraite dans les années à venir. JB : Il y a une majorité de refus aujourd'hui qui s'est constituée dans le pays. JB : Je dis aux Français, il y a une bataille importante qui est en train, en ce moment même, de s'engager à l'assemblée nationale. JB : La nupes a fait le choix de bloquer. JB : On abandonne la démographie, on abandonne l'emploi. CA : Et je pense que une soirée comme ce soir, elle contribue à la mobilisation parce que je pense qu'elle génère beaucoup de colère. CA : Donc le rendez-vous, c'est mardi dans la rue, c'est samedi dans la rue, nous mènerons la bataille au Parlement."
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+ "Transcript": "P1 : Sujet d'actualité, très important, ce soir, l'ukraine. La première question que nous voulions vous poser sur l'ukraine, c'est savoir si vous êtes d'accord sur le constat. Euh, est-ce que, l'un comme l'autre, vous diriez que les images absolument terrible, que l'on a vu, à boucha, à irpine, à marioupol, est-ce que vous diriez qu'il s'agit très clairement, de crimes de guerre ? Jordan Bardella ? JB : oui, bien sûr. Euh, ce sont des crimes de guerre. Euh, tout le monde a vu les images, euh, vous les avez montrées sur votre antenne. Ces images sont choquantes, violentes, et à partir du moment où des civils, euh, sont visés dans un conflit, on peut parler de crimes de guerre. Euh, nous avons réclamé qu'une enquête de l'onu soit diligentée. La cour pénale internationale enquête depuis le début du mois de mars, pour que les responsabilités soient établies. P1 : et vous dites que les russes sont derrière ces crimes de guerre ? JB : J'ai ma petite idée sur la question à partir du moment où il y a, dans un conflit, un agressé et un agresseur. Euh, il est fort probable, mais, encore une fois, ce n'est pas mon rôle de le dire, mais ceux des organisations internationales, que d'établir les responsabilités. Nous avons condamné avec la plus grande fermeté l'agression de l'ukraine par la russie, qui est une faute extrêmement lourde, qui est une violation de la souveraineté territoriale, et les crimes, qui ont pu être commis en parallèle, y compris contre des euh civils. Contre cela, il faut, évidemment, des Sanctions. Il y en a eu. Nous en avons voté certaines au parlement européen, d'autres, sur lesquels nous avons marqué des réticences parce que nous avons dit attention à ce que certaines sanctions économiques qui soient prises contre la russie, d'abord, ne viennent pas jeter la russie dans les bras de la chine. Je pense qu'on aura peut-être l'occasion d'en reparler ce soir. Euh, et attention à ce que les sanctions économiques qui sont prises contre la russie, certaines ne viennent pas avoir des conséquences plus lourdes sur le peuple français et sur les prix de l'énergie, que sur le peuple russe, qui, depuis deux mille quatorze, c'est quand même renforcé. P1 : On va parler des sanctions. Simplement, sur le constat, gérald darmanin, pour, euh, commencer, sur ce sujet là. Crimes de guerre commis par la russie ? GD : Très, très, certainement. Alors, la france, euh,a envoyé à la demande du président de la république, hein, de nombreux gendarmes, euh, avec des magistrats, aujourd'hui, ils sont en ukraine pour constater avec nos amis ukrainiens ces crimes, pour pouvoir les documenter, et pour pouvoir fournir à la justice internationale des preuves. Je veux dire que, monsieur Bardella. J'entends que, désormais, euh, le front national revient, nous, le rassemblement national, revienne à la raison, mais lui-même, il y a encore quelques jours, ne votait pas les sanctions, contre, contre l'ukraine. Lui-même, le sept avril dernier, au parlement européen, n'a pas voté, euh, le, prêt d'un milliard, qui, aidait l'ukraine à, à rester plus forte. Euh, n'a pas voté non plus la protection, l'union européenne, pour les enfants et des jeunes qui ont fui l'ukraine, n'a pas voté le nouveau paquet de sanctions, alors que, ces crimes étaient en très grande partie, euh, connue. Il n'a pas voté l'interdiction des passeports dorée, qui permet, notamment, aux russes et aux oligarques de partir de russie pour être dans un pays de l'union, euh, européenne, qui acceptaient ces passeports dorés, euh, chypre, ou malte, par exemple. Donc il y a le plateau télé, devant les français, quand on voit les massacres en ukraine, je vous comprend bien qu'y a une sorte de rattrapage, mais, dans les faits, depuis quelques jours seulement, cette conversion arrive, parce que, je crois tout le monde sait que madame le pen, et, euh, le rassemblement national, est sous influence russe, financières, euh, idéologique, politique, page dix, du programme du front national, il y a même encore un impact militaire possible, répété par le pen tout à l'heure sur le plateau de monsieur toussaint, avec la russie. Donc, vraiment, s'y a bien quelqu'un qui est pas très crédible sur ce point-là, c'est les représentants du front national. AB : Jordan Bardella, qu'est-ce que vous répondez ? JB : Je répond, mais d’abord dans le désordre si vous me le permettez. D'abord, sur l'alliance avec la russie, euh, le point du programme, que vous pointez, est un point qui a été rédigé, travaillé, depuis maintenant un an, qui a été rendu public. Notre programme, en l'occurrence, sur la défense ce livret, auquel vous faites référence, a un peu plus de six mois, parce que, voyez-vous, nous ne sommes pas comme emmanuel macron, on n'est pas comme vous, on ne débarque pas à trois jours d'une élection présidentielle sans projet, sans programme, sans projet, euh, avec pas grand-chose à proposer aux français. Oui, nous, ce, nous disons une chose très claire. La Russie est une puissance mondiale. Ce que nous disons c’est que la russie est une puissance nucléaire. La france, c'est une puissance nucléaire. Il n'y a aucune raison, il est même surtout dangereux, de pousser à des tensions et de pousser une rivalité entre la france et la russie. Le président de la république a été beaucoup plus mesuré que les membres du gouvernement, notamment les déclarations irresponsables de monsieur lemaire, qui a appelé à pilonner directement l'économie russe. Le président de la république a été, euh, je crois beaucoup, plus mesuré que vous, que vous l'êtes, d'ailleurs, ce soir, et vous pouvez quand même noter. Les français ont noté que nous avons toujours été prudents, depuis maintenant plusieurs semaines, à ne pas entraver le travail de la diplomatie française. Maintenant, ce que nous avons dit, sur la russie. Nous avons dit que, euh, dans dix ans, dans quinze ans, dans vingt ans on pourrait regretter de jeter aujourd'hui, la russie entre les bras de la chine. Parce que l'alliance du pays le plus peuplé du monde avec le pays le plus grand du monde, l'alliance de l'usine du monde avec le premier exportateur de mat, de matières premières, pourrait créer une hyperpuissance, un monstre qui, dans dix ans, pourrait avoir des conséquences dramatiques pour l'europe et pour les nations unies. P1: Mais Jordan Bardella, Gérald Darmanin vous accuse de ne pas avoir voté ces sanctions au parlement européen. JB : Il y a eu plusieurs textes au parlement européen, nous avons voté la résolution globale, qui réclamaient des sanctions contre la russie, et qui condamnait, avec la plus grande fermeté, l'agression de la russie par l’ukraine. GD : Vous n’avez pas voté la sanction contre les oligarques JB : Monsieur darmanin, vous avez été parlementaire. Vous savez que, parfois, dans des textes, ça fonctionne, à peu près, comme à l'assemblée nationale, il ne vous est pas possible de faire des votes dissociés. Or, comme dans ces textes, il y a, il y a, il y a des mesures, qui sont, qui ont des conséquences importantes pour l'économie française, eh bien, oui, pardon, de penser, à la protection des français, et notamment, le texte sur le, euh, le charbon. Sur le texte du prêt dont vous faites référence. Ce texte a été soumis à l'approbation des députés eurpéens une semaine avant l'invasion, une semaine avant l'invasion militaire de la Russie. Et nous n'avions pas voté, et nous n'avions pas voté, ce texte, pour une raison extrêmement simple, c'est que, euh, la cour des comptes européenne a pointé, à plusieurs reprises, la corruption qui touchait le pouvoir ukrainien, et la manière dont il a détourné les fonds publics, le cessez-le-feu. Vrai que c'était sur de nouvelles fonctions P1 : Le sept avril, c’était de nouvelles sanctions, la guerre était déclenchée. GD : Vous parlez de la cour des comptes européenne, et du régime prétendu corrompu ukrainien, alors qu'il y a des crimes de guerre. Euh, alors qu'en Ukraine, des femmes se font violer, il y a des massacres. JB : Les prêts dont on parle y sont antérieurs GD : Euh, vous, vous justifiez l’injustifiable. On comprend bien que vous puissiez pas insulter le banquier, mais, mais, mais, quand même, c'est une question de défense. JB : Pourquoi vous êtes insultant. Moi je ne remet pas les mains de mon parti dans les mains de McKinsey vous voyez. GD : Non mais je parle de vos votes. Le sept avril, la, l'invasion de l'Ukraine était faite. Vous avez refusé, vous, député européen, de voter la protection de l'union européenne pour les enfants, les jeunes, qui ont fui l’ukraine JB : N’importe quoi. GD : Bah si, le sept avril deux mille vingt-deux. Tout le monde pourra regarder sur internet. JB : Oui, vous pouvez regarder. On pourra lire la résolution dans son ensemble, et on pourra lire les sanctions, qui prévoit, notamment, sur le charbon, et qui vont rendre la france, dépendant d’autres pays en substitution de la russie. GD : C'est pas la même. JB : Je dis, une chose très simple, euh, le premier chef d'état à avoir été reçu, par, euh, emmanuel Macron. Lorsqu'il a été élu, c'est vladimir poutine et, euh, pardon, mais, euh, marine le pen n'a pas, vladimir poutine, toutes les semaines au téléphone, donc, peut-être, vous aurez l'occasion d'en parler avec lui, et de lui en parler, mais euh, je pense que cette situation exige un peu plus de complexité, et, surtout, d’un peu plus d'objectivité. Je vous rappelle que, monsieur le driant, qui s'est déplacé, rencontrer, monsieur Lavrov, le ministre des affaires étrangères russe à l'été deux mille dix-sept, juste après qu'emmanuel macron été élu, euh, à parler d'amitié mutuelle à l'égard du pouvoir russe, et a évoqué une alliance nécessaire contre le terrorisme islamiste. C’est précisément la position dans laquelle nous étions, euh, à l'époque, et oui, pour répondre à votre question. Je pense que, euh, GD : Vous êtes bien embêtés avec cette histoire. JB : Mais, non, je ne suis pas embêté. Vous savez, très bien, vous savez très bien, que, dans les textes qui sont votés, ce sont des ensembles de textes, ou vous ne pouvez pas faire de votes différenciés. Donc, si dans ces textes là, il y a, et c'était le cas, des sanctions, qui ont des conséquences dramatiques pour le pouvoir d'achat des français, et, notamment, en matière énergétique, eh bien, je ne les vote pas, et je l'assume, mais ça ne change pas ma position de principe. Quant à la résolution qui condamnait la russie, nous l'avons votée, et, là encore, les français le voulaient. ",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la situation en ukraine. Jordan Bardella débute en expliquant que des crimes de guerre ont été commis, et qu'il a réclamé une enquête de l'onu. Gérald Darmanin explique qu'il pense aussi qu'il y a eu des crimes de guerres commis par la russie. Gérald darmanin accuse Jordan Bardella de ne pas avoir voté le prêt pour l'ukraine ainsi que les sanctions contre la russie, et accuse le front national d'avoir des relations avec la Russie. Jordan Bardella explique ne pas vouloir créer des tensions avec la russie, et accuse le gouvernement d'avoir été trop violent avec la russie. Jordan Bardella explique ne pas vouloir que les sanctions forcent une alliance entre la russie et la chine. Jordan Bardella explique aussi qu'il a voté la pluspart des sanctions contre la russie, mais qu'il n'a pas votés celles qui auraient des répercussions sur les français.",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la guerre en Ukraine. Les deux candidats expliquent que des crimes de guerres ont été commis. Jordan Bardella explique condamner avec fermeté l'agression de l'ukraine par la russie et a demandé une enquête de l'ONU sur les crimes commis. Il explique aussi vouloir voter les sanctions contre la Russie, tant qu'elles ne punissent pas les français, et qu'elles ne poussent pas la russie à faire des alliances contre la chine. Jordan Bardella estime qu'une alliance entre la chine et la russie serait une catastrophe. Gérald Darmanin accuse le rassemblement national d'avoir des relations avec la Russie et de refuser de voter certaines sanctions.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la guerre en Ukraine ainsi que des crimes de guerre. Jordan Bardella débute en expliquant que des crimes de guerre ont été commis, et prétend avoir réclamé une enquête de l'ONU. Il condamne avec fermeté l'agression de l'ukraine par la russie, qu'il faut sanctionner. Il nuance cependant, il votera les sanctions si elles n'ont pas d'effet néfastes sur les français, et si elles ne poussent pas les russes dans les bras de la chine. Gérald Darmanin, lui, explique que la france a envoyé des gendarmes pour constater les crimes. Il attaque Jordan Bardella, en prétendant que son parti a des alliances avec la russie, et qu'il refuse de voter des sanctions pour aider l'Ukraine. Jordan Bardella s'en défend, rappellant qu'il ne veut pas créer une rivalité entre la france et la russie, qui serait sans intérêts, et qui favoriserait une alliance entre la russie et la chine. Quand Gérald Darmanin l'accuse de ne pas avoir voté les sanctions contre les oligarques, Jordan Bardella se dédouane, la proposition faisait partie d'un paquet de sanctions qui ne prenaient pas en compte la corruption qui touche le pouvoir ukrainien. Il rappelle que Emmanuel Macron a des relations plus proches avec Vladimir Poutine que les gens de son parti, et qu'il ne votera pas les sanctions qui ont des conséquences dramatiques pour les français. "
7
+ },
8
+ "Extractive": {
9
+ "Extractive_1": "P1 : Euh, est-ce que, l'un comme l'autre, vous diriez que les images absolument terrible, que l'on a vu, à boucha, à irpine, à marioupol, est-ce que vous diriez qu'il s'agit très clairement, de crimes de guerre ? Jordan Bardella ? P1 : Est-ce que vous diriez qu'il s'agit très clairement, de crimes de guerre ? JB : oui, bien sûr. JB : Ces images sont choquantes, violentes, et à partir du moment où des civils, euh, sont visés dans un conflit, on peut parler de crimes de guerre. JB : Euh, nous avons réclamé qu'une enquête de l'onu soit diligentée. P1 : et vous dites que les russes sont derrière ces crimes de guerre ? JB : J'ai ma petite idée sur la question à partir du moment où il y a, dans un conflit, un agressé et un agresseur. JB : Nous avons condamné avec la plus grande fermeté l'agression de l'ukraine par la russie, qui est une faute extrêmement lourde, qui est une violation de la souveraineté territoriale, et les crimes, qui ont pu être commis en parallèle, y compris contre des euh civils. JB : Contre cela, il faut, évidemment, des Sanctions. JB : Nous en avons voté certaines au parlement européen, d'autres, sur lesquels nous avons marqué des réticences parce que nous avons dit attention à ce que certaines sanctions économiques qui soient prises contre la russie, d'abord, ne viennent pas jeter la russie dans les bras de la chine GD : Alors, la france, euh,a envoyé à la demande du président de la république, hein, de nombreux gendarmes, euh, avec des magistrats, aujourd'hui, ils sont en ukraine pour constater avec nos amis ukrainiens ces crimes, pour pouvoir les documenter, et pour pouvoir fournir à la justice internationale des preuves. GD : Lui-même, le sept avril dernier, au parlement européen, n'a pas voté, euh, le, prêt d'un milliard, qui, aidait l'ukraine à, à rester plus forte. GD : Euh, n'a pas voté non plus la protection, l'union européenne, pour les enfants et des jeunes qui ont fui l'ukraine, n'a pas voté le nouveau paquet de sanctions, alors que, ces crimes étaient en très grande partie, euh, connue. GD : Donc il y a le plateau télé, devant les français, quand on voit les massacres en ukraine, je vous comprend bien qu'y a une sorte de rattrapage, mais, dans les faits, depuis quelques jours seulement, cette conversion arrive, parce que, je crois tout le monde sait que madame le pen, et, euh, le rassemblement national, est sous influence russe, financières, euh, idéologique, politique, page dix, du programme du front national, il y a même encore un impact militaire possible, répété par le pen tout à l'heure sur le plateau de monsieur toussaint, avec la russie. JB : Notre programme, en l'occurrence, sur la défense ce livret, auquel vous faites référence, a un peu plus de six mois, parce que, voyez-vous, nous ne sommes pas comme emmanuel macron, on n'est pas comme vous, on ne débarque pas à trois jours d'une élection présidentielle sans projet, sans programme, sans projet, euh, avec pas grand-chose à proposer aux français. JB : Ce que nous disons c’est que la russie est une puissance nucléaire. La france, c'est une puissance nucléaire. JB : Il n'y a aucune raison, il est même surtout dangereux, de pousser à des tensions et de pousser une rivalité entre la france et la russie. JB : Nous avons dit que, euh, dans dix ans, dans quinze ans, dans vingt ans on pourrait regretter de jeter aujourd'hui, la russie entre les bras de la chine. JB : Parce que l'alliance du pays le plus peuplé du monde avec le pays le plus grand du monde, l'alliance de l'usine du monde avec le premier exportateur de mat, de matières premières, pourrait créer une hyperpuissance, un monstre qui, dans dix ans, pourrait avoir des conséquences dramatiques pour l'europe et pour les nations unies. JB : Il y a eu plusieurs textes au parlement européen, nous avons voté la résolution globale, qui réclamaient des sanctions contre la russie, et qui condamnait, avec la plus grande fermeté, l'agression de la russie par l’ukraine. JB : Vous savez que, parfois, dans des textes, ça fonctionne, à peu près, comme à l'assemblée nationale, il ne vous est pas possible de faire des votes dissociés. JB : Or, comme dans ces textes, il y a, il y a, il y a des mesures, qui sont, qui ont des conséquences importantes pour l'économie française, eh bien, oui, pardon, de penser, à la protection des français, et notamment, le texte sur le, euh, le charbon. ",
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+ "Extractive_2": "P1 : La première question que nous voulions vous poser sur l'ukraine, c'est savoir si vous êtes d'accord sur le constat. P1 : Est-ce que vous diriez qu'il s'agit très clairement, de crimes de guerre ? JB : oui, bien sûr. JB : Euh, nous avons réclamé qu'une enquête de l'onu soit diligentée. JB : Nous avons condamné avec la plus grande fermeté l'agression de l'ukraine par la russie, qui est une faute extrêmement lourde, qui est une violation de la souveraineté territoriale, et les crimes, qui ont pu être commis en parallèle, y compris contre des euh civils. JB : Contre cela, il faut, évidemment, des Sanctions. JB : Nous en avons voté certaines au parlement européen, d'autres, sur lesquels nous avons marqué des réticences parce que nous avons dit attention à ce que certaines sanctions économiques qui soient prises contre la russie, d'abord, ne viennent pas jeter la russie dans les bras de la chine. JB : Euh, et attention à ce que les sanctions économiques qui sont prises contre la russie, certaines ne viennent pas avoir des conséquences plus lourdes sur le peuple français et sur les prix de l'énergie, que sur le peuple russe, qui, depuis deux mille quatorze, c'est quand même renforcé. GD : Alors, la france, euh,a envoyé à la demande du président de la république, hein, de nombreux gendarmes, euh, avec des magistrats, aujourd'hui, ils sont en ukraine pour constater avec nos amis ukrainiens ces crimes, pour pouvoir les documenter, et pour pouvoir fournir à la justice internationale des preuves. GD : J'entends que, désormais, euh, le front national revient, nous, le rassemblement national, revienne à la raison, mais lui-même, il y a encore quelques jours, ne votait pas les sanctions, contre, contre l'ukraine. GD : Donc il y a le plateau télé, devant les français, quand on voit les massacres en ukraine, je vous comprend bien qu'y a une sorte de rattrapage, mais, dans les faits, depuis quelques jours seulement, cette conversion arrive, parce que, je crois tout le monde sait que madame le pen, et, euh, le rassemblement national, est sous influence russe, financières, euh, idéologique, politique, page dix, du programme du front national, il y a même encore un impact militaire possible, répété par le pen tout à l'heure sur le plateau de monsieur toussaint, avec la russie. JB : D'abord, sur l'alliance avec la russie, euh, le point du programme, que vous pointez, est un point qui a été rédigé, travaillé, depuis maintenant un an, qui a été rendu public. JB : Il n'y a aucune raison, il est même surtout dangereux, de pousser à des tensions et de pousser une rivalité entre la france et la russie. JB : Nous avons dit que, euh, dans dix ans, dans quinze ans, dans vingt ans on pourrait regretter de jeter aujourd'hui, la russie entre les bras de la chine. GD : Vous n’avez pas voté la sanction contre les oligarques JB : Vous savez que, parfois, dans des textes, ça fonctionne, à peu près, comme à l'assemblée nationale, il ne vous est pas possible de faire des votes dissociés. JB : Et nous n'avions pas voté, et nous n'avions pas voté, ce texte, pour une raison extrêmement simple, c'est que, euh, la cour des comptes européenne a pointé, à plusieurs reprises, la corruption qui touchait le pouvoir ukrainien, et la manière dont il a détourné les fonds publics, le cessez-le-feu. JB : Je dis, une chose très simple, euh, le premier chef d'état à avoir été reçu, par, euh, emmanuel Macron. JB : Lorsqu'il a été élu, c'est vladimir poutine et, euh, pardon, mais, euh, marine le pen n'a pas, vladimir poutine, toutes les semaines au téléphone, donc, peut-être, vous aurez l'occasion d'en parler avec lui, et de lui en parler, mais euh, je pense que cette situation exige un peu plus de complexité, et, surtout, d’un peu plus d'objectivité. JB : Donc, si dans ces textes là, il y a, et c'était le cas, des sanctions, qui ont des conséquences dramatiques pour le pouvoir d'achat des français, et, notamment, en matière énergétique, eh bien, je ne les vote pas, et je l'assume, mais ça ne change pas ma position de principe. JB : Quant à la résolution qui condamnait la russie, nous l'avons votée, et, là encore, les français le voulaient. "
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2
+ "Transcript": "P2 : Cet après-midi, il y a eu cette conférence de presse de marine le pen. Pendant cette conférence de presse, une militante écologiste, qui voulait dénoncer la proximité de marine le pen avec vladimir poutine a été expulsée de manière plutôt musclée. Marine le pen dit que ce sont eux, les hommes de darmanin dit-elle, c'est-à-dire, vous, qui auriez donner, peut-être, l'ordre de l'expulser. En revanche, vous, vous dites peut-être que ce sont eux, qui sont responsables, en tous cas, de cette sortie musclée. GD : Bon, d'abord, madame le pen, cette image est très intéressante. La personne qui est traînée par terre n'est pas, euh, traînée par un policier, mais par un membre du service d'ordre du rassemblement national. Chacun peut le vérifier. Je l'ai d'ailleurs moi-même. JB : Oui, c’est vrai, vous avez raison. GD : Que fait madame le Pen, très courageusement, d'abord, elle a évoqué les policiers de Darmanin. D'abord, c’est les policiers de la république, des policiers de services de protection des personnalités, qui protègent, tous les jours, tous les candidats d'ailleurs, c'est la grandeur de la république. Ils sont pas embauchés par gérald darmanin. Ils sont là pour protéger la démocratie, et risquent leur vie tous les jours. Quel mépris a eu madame le pen pour ces policiers qui la protègent, au risque de leur propre vie ? Et cette personne, qui a été traînée, ce monsieur qui la traîne, n'est pas un policier. Voilà donc la personne qui interpelle, la dame qui se lève. La conférence de presse fait son travail de policier, puisqu'il protège la personnalité. C'est celui qui prend la dame, peut-être un peu virilement, mais peut-être que nous allons voir pourquoi, euh, il le fait aussi, euh, rapidement, et qui l'a fait tomber, peut-être. AB : Et dans un deuxième temps, alors, c'est un membre du rassemblement national qui la traîne ? GD : Exactement. La personne qui traîne par les bras, et qui le traîne contre le marbre de cette conférence de presse, n'est pas un policier. Donc, tout ça, c’est scandaleux, si je me permets quelques instants, parce qu'on peut aimer les policiers en général, mais, quand y a un problème, je constate que Madame le pen se permet de les montrer du doigt. Ce sont les policiers de la république, ils font leur métier, et, lorsque les choses se passent mal, on n'ose même pas dire que c'est un membre de son propre service d'ordre privé. C'est assez lamentable. AB : Vous avez quelque chose à rajouter là-dessus ? D'abord, euh, le JB : D'abord, euh, la scène s'est déroulée lors d'une conférence de presse de marine le pen. Vous avez raison de rappeler que, euh, la militante qui se lève et qui hurle, donc, qui vient perturber ouvertement la conférence de presse, est plaquée au sol. Elle n'est pas plaquée au sol, elle tombe bien, incident, par un policier du, du sdlp, et, ensuite, elle est évacuée par le service d'ordre du rassemblement national. Je n'ai pas de débat là-dessus GD: C'est bien de le dire, Madame le Pen a dit l’inverse tout à l’heure. Elle a préféré accuser les policiers. JB : Elle n'a pas vue la scène, elle a vu le policier du sdlp, mais elle n'a pas vue évidemment l'intégralité de la scène. Ce qui m'étonne juste un peu, c'est que, euh, vous ayez passé cette image toute l'après-midi, un peu comme s'il y avait eu une agression, une agression de la part du service du rassemblement national. Moi, j’ai vu, à plusieurs reprises, des militants être sortis, avec tout autant de virulence, de réunions publiques de la république en marche, même des gens comme à pau d'ailleurs, le dix-huit mars dernier qui posaient des questions à emmanuel macron sans que ça fasse une ligne dans vos rédactions. On a un peu l’impression que depuis que le paratonnerre des dix autres candidats est partis, il faut retrouver une forme de virulence à notre égard. P1 : Une précision, une précision, nous sommes en direct, quasiment depuis dimanche soir, à suivre les deux candidats, marine le pen, emmanuel macron. Cet après-midi, conférence de presse de marine le pen. Il y a un incident. Nous le montrons effectivement, et nous remonterons les images, parce que les téléspectateurs bfm tv ne sont pas là en permanence. Hier, nous avons suivi emmanuel macron toute la journée, il y a eu plusieurs incidents, que nous avons montrés, remontrés. J'étais à l’antenne moi-même, hier soir, nous les avons remontré, même traitement des deux côtés, fin de l’aparthée. JB : Je dis juste qu’il y a une petite différence de traitement dans les éditos et les commentaires qui commence à se faire ressentir depuis quelque temps. Vous savez pertinemment que dans ce genre de de meeting, vous savez que nous avons été visés en deux mille dix-sept, sur la fin de campagne, par une tentative d'attentat. évidemment que lorsque cette dame se lève, personne ne sait si elle, est armée, personne ne connaît ses intentions, et donc, elle est évacuée avec l'aide, parfois, c'est vrai, des policiers du ministre de l'intérieur. GD : Nous protégeons tous les candidats aux élections, et c'est le cas de tous les régimes démocratiques, je crois. Y a pas de problème. Les policiers font un travail formidable auprès de tout le monde. Je n'ai pas commenté la scène personnellement. J'ai commenté quand madame le pen a, nommément, nommément, désigné les policiers comme étant responsables de cette situation, alors que c'est son service d'ordre. Comment voulez-vous être une présidente de la république, qui dit protéger des français si dès qu'il y a un problème, elle dit, ce sont les policiers, et, en plus, c'est pas eux. Avouez, avouez que c'est une faute importante. Moi, je l'ai pas entendu s'excuser, madame le pen auprès des policiers. Vous savez, les policiers, vous le savez bien, c'est, c'est, sous risque de leur vie, qu’ils protègent les personnalités politiques, qui partagent sans doute pas les mêmes opinions que madame le pen, ou moi-même, ou de vous-même, ou de monsieur zemmour. Mais ils le font parce que ce sont des gens courageux, pour deux mille ou deux mille cinq cents euros par mois, et voir devant tous les français, être jetés comme ça aux gémonies. AB : Mais ils se sont plaints auprès de vous ? GD : Je, je suis pas là pour, euh, pour commenter. J'ai eu des remontées, mais c'est normal, mais c'est pas grave. Je n'ai pas commenté la scène en tant que tel. Je comprends que monsieur bardella puisse faire des commentaires sur nos meetings. C’est de bonne guerre politique, qu'il s'en prenne aux médias, c'est de bonne guerre politique. Aussi. Je vous dis juste, monsieur Bardella, que quand on est un parti qui prône l'ordre et le respect des policiers, et dès qu'il y a un problème, on en est à montrer du doigt des policiers, alors que c'est même pas eux qui l'ont fait, je trouve franchement que c'est pas faire grand cas de l’honneur des policiers de la république. JB : Alors. P1 : Vous avez déjà répondu Jordan Bardella JB : Je vais répondre si vous me le permettez, puisque nous sommes mis en cause. Euh, vous avez passé cinq ans à jeter le discrédit sur les forces, le président de la république qui l'a fait dans une interview à brut, parler de violences policières, et à poser un genoux à terre devant les traoré. P1 : On parlera de sécurité après Jordan Bardella JB : Croyez mois, nous faisons confiance à la police républicaine. Par beaucoup, ils trouvent beaucoup plus d'amour à notre égard. GD : Madame le pen se grandirait, de s'excuser auprès des policiers de la république. J'espère qu'elle le fera d'ici la fin de la campagne. P1 : On verra ça. GD : non, mais c'est très important, c'est très important. ",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella parlent d'une conférence de presse où une militante écologiste a été expulsée. Gérald Darmanin explique que la personne qui a été violente n'était pas un policier, mais un membre du service d'ordre du rassemblement national. Gérald Darmanin explique que Marine le pen n'aurait pas du accuser les policiers, qui sont la pour la protéger. Gérald Darmanin explique que Marine le pen devrait s'excuser pour ses accusations. Jordan Bardella explique que la militante a été évacuée car elle aurait pu être dangereuse. Jordan Bardella explique que les médias utilisent le rassemblement national comme paratonnerre ",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la conférence de presse de marine le pen d'où une militante écologiste c'est faite expulser. Gérald Darmanin explique que la personne qui expulsait la militante n'était pas un policier mais un membre du service d'ordre du rassemblement national, et accuse Marine le pen de ne pas soutenir les policier. Jordan Bardella débute en expliquant qu'il était nécessaire de stopper la militante, ne sachant pas ses intentions. Jordan Bardella accuse ensuite les médias du traitement que son parti reçoit. Jordan bardella explique que le président est celui qui attaque la police en parlant de violence policières. Gerald Darmanin explique que marine le pen devrait s'excuser auprès des policiers. ",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la conférence de presse de marine le pen d'où une militante écologiste s'est faite expulser. Gerald Darmanin commence en expliquant que la violence a été commise par un membre du service d'ordre du rassemblement national, et accuse Marine le Pen d'avoir été trop prompte à accuser la police, elle qui prétend être toujours du côté de la police. Jordan Bardella explique qu'il y a une différence dans la manière dont les faits sont traités lorsqu'ils touchent son parti. Il justifie l'action de la police et du membre de l'ordre de son parti, expliquant qu'il y a déjà eu des tentatives d'attentat dans les meeting du rassemblement national, et que, sans savoir les intentions de la manifestante, une action devait être prise. Il ne nie pas non plus que c'est un membre de son service d'ordre qui a traîné la manifestante au sol. Pour Gérald Darmanin, Marine Le Pen devrait s'excuser de la manière dont elle a traitée les policiers. De son côté, Jordan Bardella rappelle que le parti de Gérald Darmanin est le premier à jeter du discrédit sur les forces de l'ordre en parlant de violences policières. "
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+ },
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "P2 : Pendant cette conférence de presse, une militante écologiste, qui voulait dénoncer la proximité de marine le pen avec vladimir poutine a été expulsée de manière plutôt musclée. GD : La personne qui est traînée par terre n'est pas, euh, traînée par un policier, mais par un membre du service d'ordre du rassemblement national. JB : Oui, c’est vrai, vous avez raison. GD : Que fait madame le Pen, très courageusement, d'abord, elle a évoqué les policiers de Darmanin. GD : D'abord, c’est les policiers de la république, des policiers de services de protection des personnalités, qui protègent, tous les jours, tous les candidats d'ailleurs, c'est la grandeur de la république. GD : Quel mépris a eu madame le pen pour ces policiers qui la protègent, au risque de leur propre vie ? GD : Donc, tout ça, c’est scandaleux, si je me permets quelques instants, parce qu'on peut aimer les policiers en général, mais, quand y a un problème, je constate que Madame le pen se permet de les montrer du doigt. JB : Vous avez raison de rappeler que, euh, la militante qui se lève et qui hurle, donc, qui vient perturber ouvertement la conférence de presse, est plaquée au sol. JB : Elle n'est pas plaquée au sol, elle tombe bien, incident, par un policier du, du sdlp, et, ensuite, elle est évacuée par le service d'ordre du rassemblement national. JB : On a un peu l’impression que depuis que le paratonnerre des dix autres candidats est partis, il faut retrouver une forme de virulence à notre égard. P1 : Hier, nous avons suivi emmanuel macron toute la journée, il y a eu plusieurs incidents, que nous avons montrés, remontrés. JB : Vous savez pertinemment que dans ce genre de de meeting, vous savez que nous avons été visés en deux mille dix-sept, sur la fin de campagne, par une tentative d'attentat. évidemment que lorsque cette dame se lève, personne ne sait si elle, est armée, personne ne connaît ses intentions, et donc, elle est évacuée avec l'aide, parfois, c'est vrai, des policiers du ministre de l'intérieur. GD : J'ai commenté quand madame le pen a, nommément, nommément, désigné les policiers comme étant responsables de cette situation, alors que c'est son service d'ordre. GD : Aussi. Je vous dis juste, monsieur Bardella, que quand on est un parti qui prône l'ordre et le respect des policiers, et dès qu'il y a un problème, on en est à montrer du doigt des policiers, alors que c'est même pas eux qui l'ont fait, je trouve franchement que c'est pas faire grand cas de l’honneur des policiers de la république. JB : Euh, vous avez passé cinq ans à jeter le discrédit sur les forces, le président de la république qui l'a fait dans une interview à brut, parler de violences policières, et à poser un genoux à terre devant les traoré. ",
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+ "Extractive_2": "P2 : Cet après-midi, il y a eu cette conférence de presse de marine le pen. P2 : Pendant cette conférence de presse, une militante écologiste, qui voulait dénoncer la proximité de marine le pen avec vladimir poutine a été expulsée de manière plutôt musclée. P2 : Marine le pen dit que ce sont eux, les hommes de darmanin dit-elle, c'est-à-dire, vous, qui auriez donner, peut-être, l'ordre de l'expulser. GD : La personne qui est traînée par terre n'est pas, euh, traînée par un policier, mais par un membre du service d'ordre du rassemblement national. GD : D'abord, c’est les policiers de la république, des policiers de services de protection des personnalités, qui protègent, tous les jours, tous les candidats d'ailleurs, c'est la grandeur de la république. GD : Quel mépris a eu madame le pen pour ces policiers qui la protègent, au risque de leur propre vie ? P2 : Et dans un deuxième temps, alors, c'est un membre du rassemblement national qui la traîne ? GD : La personne qui traîne par les bras, et qui le traîne contre le marbre de cette conférence de presse, n'est pas un policier. GD : Donc, tout ça, c’est scandaleux, si je me permets quelques instants, parce qu'on peut aimer les policiers en général, mais, quand y a un problème, je constate que Madame le pen se permet de les montrer du doigt. GD : Ce sont les policiers de la république, ils font leur métier, et, lorsque les choses se passent mal, on n'ose même pas dire que c'est un membre de son propre service d'ordre privé. JB : Je dis juste qu’il y a une petite différence de traitement dans les éditos et les commentaires qui commence à se faire ressentir depuis quelque temps. JB : Vous savez pertinemment que dans ce genre de de meeting, vous savez que nous avons été visés en deux mille dix-sept, sur la fin de campagne, par une tentative d'attentat. JB : évidemment que lorsque cette dame se lève, personne ne sait si elle, est armée, personne ne connaît ses intentions, et donc, elle est évacuée avec l'aide, parfois, c'est vrai, des policiers du ministre de l'intérieur. GD : J'ai commenté quand madame le pen a, nommément, nommément, désigné les policiers comme étant responsables de cette situation, alors que c'est son service d'ordre. GD : Comment voulez-vous être une présidente de la république, qui dit protéger des français si dès qu'il y a un problème, elle dit, ce sont les policiers, et, en plus, c'est pas eux. GD : Je vous dis juste, monsieur Bardella, que quand on est un parti qui prône l'ordre et le respect des policiers, et dès qu'il y a un problème, on en est à montrer du doigt des policiers, alors que c'est même pas eux qui l'ont fait, je trouve franchement que c'est pas faire grand cas de l’honneur des policiers de la république. JB : Euh, vous avez passé cinq ans à jeter le discrédit sur les forces, le président de la république qui l'a fait dans une interview à brut, parler de violences policières, et à poser un genoux à terre devant les traoré. "
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+ "Transcript": "P1 : Justement. Sur cette question des retraites, on a bien vu que se sont cristallisés les premiers jours, euh, de campagne, la question de l'âge de départ à la retraite. Je vous pose la question à tous les deux. Si votre candidat, votre candidate, sont élus, à quel âge est-ce qu'on pourra partir à la retraite à taux plein Jordan Bardella ? JB : D'abord, la retraite c’est pas seulement de la comptabilité, la retraite c’est un choix de société, c’est la vision qu’on a du travail, de la dignité de l’homme. La réélection d'emmanuel macron, on le sait, gabriel attal l'a encore confirmé ce matin malgré le revirement du, du président de la république, du président candidat, euh, les français auront, donc, la retraite, à soixante-cinq ans. Euh, en vérité, euh, aujourd'hui vous arrivez, euh, à la retraite à soixante-deux ans et huit mois. La moitié des gens qui arrivent à la retraite sont au chômage, en vérité, allonger l'âge de départ à la retraite, si ce n'est faire travailler encore plus, euh, des gens qui, ont des métiers de plus en plus difficiles, ça veut donc dire payer plus longtemps, euh, des chômeurs. euh, le choix que nous faisons, c’est un choix qui est radicalement différent. Je pense, que y a des millions de français qui, dans notre pays, font des métiers de force, font des métiers difficiles, font des métiers manuels, qui, euh, ont le droit d'arriver à la retraite, sans avoir le dos cassé, sans avoir les bras cassés, et de pouvoir profiter un tant soit peu de la vie de leurs proches de la société, euh, sans arriver usés par le travail, et, sans arriver fatigué du travail. Le choix que nous faisons, un choix que nous assumons. C'est un choix de dignité, qui est celui de permettre, euh, aux français qui commencent à travailler entre dix-sept et vingt ans de partir à la retraite avec un âge de départ légal à soixante ans et avec un nombre d'annuités de quarante. Au delà, y aura une progressivité qui se mettre en place, et qui n'ira pas au-delà, euh, de soixante-deux ans et de quarante-deux annuités. AB : Gérald Darmanin ? GD : Euh on peut être d'accord avec, euh, ce que dit monsieur Bardella sur le principe, mais moi je ne suis pas dans les grandes phrases, je suis dans les choses très concrètes. Ce qu'il dit en fait c'est ce qui se passe aujourd'hui. Pour faire très très vite, et c'est très injuste, je suis venu avec la fin de retraite de ma maman, elle me le pardonnera, elle est un peu complice j'en suis désolé. Elle est femme de ménage, voilà, et, et, donc, euh, son âge de départ à la retraite, c'est soixante et un ans et deux mois. Mais si elle partait à soixante un an et deux mois, si elle était partie à soixante et un ans et deux mois, elle serait partie avec une grosse décote. Elle serait partie avec mille trois cents euros. Donc, euh, elle doit attendre ses soixante-six ans et deux mois, j'ai sa feuille ici, pour partir avec une retraite à peu près acceptable, qui est la moyenne des français, entre mille cinq cent mille sept cents euros. Et si elle veut gagner à peu près deux mille euros net par mois, sachant qu'elle est pas propriétaire de son logement et que elle aura des frais, évidemment. Après, c'est le métier de force que vous évoquez, les gens qui travaillent difficilement, et, c'est vrai, ce ne sont pas pareil que des cadres. Il faudrait qu'elle travaille jusqu'à soixante-dix ans et deux mois. On voit bien que ceux qui vous promettent la retraite à soixante ans, soixante-deux ans, sans faire aucune économie par ailleurs. JB : neuf milliards le coup de la réforme, pour vous dire, c’est chiffré. GD : Ce qu’ils vous promettent, qu'est ce qui se passe, il se passe que vous allez partir avec une décote. Partir à soixante ans, soixante-deux ans, c'est possible lorsque vous êtes propriétaire de votre maison, peut-être lorsque vous avez une retraite assez conséquente, et dont la décote vous permet, malgré tout, de vivre correctement. Mais, pour les gens du peuple pour les gens qui, qui bossent dans les métiers difficiles, on peut pas se permettre de partir avec une décote, alors, ce qui faut faire, c’est pas non plus raconter comme on dit dans le nord des sornettes, sur ce qu’on sait. Vous savez que plus de la moitié des dépenses publiques, c'est des dépenses sociales dont les retraites sont le principal budget. Comme il y a de moins en moins de personnes qui travaillent, parce que avec le baby boom, les gens sont partis à la retraite, et que les cotisants d'aujourd'hui hui payent pour les retraités d'aujourd'hui il faut que nous euh puissions équilibrer ce régime des retraites notamment pour payer les mesures de justice les mille cent euros minimum de retraite évoquée par emmanuel macron ou les mille euros par madame le pen. P2 : Avec votre réforme, votre mère à vous elle partirait à la retraite à taux plein à quel âge ? GD : Soixante cinq ans à taux plein, au lieu de soixante six ans et deux mois. C'est-à-dire qu'avec le projet d'emmanuel macron, sans doute que les cadres travailleront un peu plus. Sans doute que nous serions, euh, dans une discussion autour des métiers pénibles, très certainement que les femmes de ménage, les maçons, les chauffeurs routiers. JB : Je croyais que vous étiez contre les régimes spéciaux. Il fallait aligner tout le monde sur un régime unique. C'est ce qu'a déclaré le président. GD : C’est pas tout à fait pareil, monsieur Bardella de parler d'un maçon, que de parler, euh, d'un chauffeur de bus de la ratp, parce que le chauffeur de bus ratp à un régime de retraite spécial, alors que le chauffeur de bus qui fait le même métier d'une société privée, lui il part à la retraite, si j'ose dire, normale. Ne confondez pas. Je sais bien que vous ne confondez pas, c'est un argument politique évidemment, les régimes spéciaux, des régimes spécifiques. Les policiers, par exemple, partent à la retraite à cinquante-cinq ans. Il n'est aucunement en raison de pouvoir reporter l'âge de la retraite. JB : Vous avez changé d'avis sur les régimes spéciaux, le président a fait campagne sur sa réforme des retraites en disant qu’il aimerait supprimer tous les régimes spéciaux. GD : Nous allons supprimer les régimes spéciaux. J'espère que vous n'êtes pas pour garder le régime spécial de la RATP JB: C’est le seul qui se discute et qui a déjà évolué. On imagine pas qu' un militaire, ou un marin-pêcheur travaille jusqu'à soixante-cinq ans. Sauf à considérer votre vision libérale de la société et de l'économie, GD : les militaires, les policiers, euh, les gendarmes, ils ont des catégories actives, ce ne sont pas des régimes spéciaux. Mais je mets ça de côté pour ne pas embêter ceux qui nous écoutent. Mais, pour revenir sur le cas de ma très chère mère, qui est femme de ménage et, comme des dizaines de milliers de femmes de ménage très certainement, elle doit partir avec une retraite à cent pour cent, pour vivre intensément sa retraite. Avec la réforme du président de la république, il dit, effectivement à tout le monde qu'il faudra travailler un peu plus, et, notamment, pour payer des régimes de solidarité comme ceux qui touchent ma maman, où comme ceux des agriculteurs, qui n'ont pas milles deux cents euros minimum. P2 : Vous n'avez pas la fiche sous les yeux, Jordan Bardella, mais je peux vous poser la même question. JB : Ma mère fait des tâches aussi très difficile. Elle a eu soixante ans il y a quelques jours et elle ne sait pas si elle va pouvoir partir à la retraite à la fin de l'année. Mais, enfin, passons. GD : mais c'est justement ça le problème. JB : Et ben, tout dépend à quel âge a commencé à travailler votre, euh, votre maman. GD : Très tôt JB : Eh bien, si elle a commencée à travailler entre dix-sept et vingt ans, elle partira à la retraite a soixante ans et quarante annuités. Si tant est, qu'elle a ses quarante annuités, là où votre modèle est profondément injuste, c’est que vous ne dites jamais le nombre d’annuités. soixante-cinq ans avec combien d'annuités ? GD : Mais, monsieur, Bardella. Votre exemple, il est dans un monde rêvé. Je comprends votre discussion, mais ma mère, par exemple, elle a aidée sa mère qui tenait un bar, euh, elle a pas été déclarée à cent pour cent. Ma maman elle doit, alors qu'elle a travaillée à seize, dix-sept ans. C'était comme ça dans les familles ouvrières. Aujourd'hui. Le fait est que, vous pouvez parler, technocratiquement, de quarante annuités, quarante-deux annuités, elle ne peut pas partir à la retraite à taux plein, à soixante-deux ans. Ce n'est pas possible. Donc, il y a quelque chose d'injuste aujourd'hui, et refuser de faire des réformes en disant la vérité aux français, que les cadres devront travailler plus longtemps, que les gens qui sont dans des bureaux, n'ont pas les mêmes métiers pénibles qu'avant, que le chauffeur de la ratp, ou le chauffeur de la sncf, n'est pas le même métier pénible qu'il y a trente ans. Dire la vérité aux français, ce n'est pas insulter les petites gens, c’est au contraire aider les gens du peuple. P1 : A soixante deux ans, vous vous dites que la mère de gérald darmanin, pourra partir à la retraite GD : Mais comment vous financez ça ? JB : Parce que l'espérance de vie en bonne santé, et, notamment, chez les femmes, elle stagne dans notre pays depuis dix ans. Donc, c'est un choix qu'on assume. C’est une réforme qui coûte neuf milliards d’euros par ans. Si vous aviez pris connaissance des projections du conseil d'orientation des retraites. Il nous le dit qu'à l'horizon deux mille trente, la part des dépenses des retraites dans le pib va globalement se stabiliser, et donc, on peut le compenser. Moi, je voudrais vous poser une question. Soixante-cinq ans, parce que vous ne le dites jamais, avec combien d'annuités ? GD : Quarante annuités JB : Soixante cinq ans avec quarante annuités ? GD : Vous rentrez plus tard sur le marché du travail. JB : il va falloir vous mettre d'accord, puisque moi, j'ai débattu il y a une semaine avec le porte-parole du gouvernement, qui m'a parlé de quarante-trois annuités. Donc, il va falloir dire la vérité aux français. Ne faites pas des pirouettes pour vous en sortir. Vous avez cru jouer au maître et à l'élève avec mes votes au parlement européen, vous vous êtes emmêlez les pieds. GD: Une quarantaine. JB : Donc, vous revenez sur la réforme touraine, qui prévoit d'aller plus tard. Vous dites soixante cinq ans avec quarante annuités GD : Vous confondez deux types de réforme. JB: Vous arrivez dans ces élections sans savoir combien d'annuités pour la retraite. Donc vous arrivez, en fait, votre projet, c’est le saccage social et je vais aller plus loin, mais je vais finir et peut-être ça vous donnera des éléments pour répondre. L'autre jour, lorsque j'ai débattu avec le porte-parole du gouvernement, monsieur attal, qui avait l'air un peu plus au courant que vous sur la réforme. Il m'a dit que ça serait soixante-cinq en balançant comme ça quarante-trois annuités. Soixante-cinq ans avec quarante-trois annuités, ça veut donc dire que euh un cadre qui rentre sur le marché du travail avec un bac plus trois à vingt-trois ans va donc pouvoir partir à soixante-cinq ans, avec ses quarante-trois annuités. Sauf qu'une infirmière qui entree sur le marché du travail à vingt-et-un ans avec un bac plus trois cadre bac plus cinq, elle va donc devoir travailler plus longtemps pour avoir ses soixante-cinq ans et ses quarante-trois annuités, sinon elle aura une décote. Donc votre modèle, c'est un, le saccage social, et c’est de deux, faire travailler plus longtemps les infirmiers, les gens qui commencent très tôt et qui ont des métiers difficiles, plutôt que faire travailler des cadres qui ont bac plus cinq, qui ont donc besoin de moins d’annuités pour converger au soixante-cinq ans et aux quarante-trois annuités. Là, maintenant, si vous me dites qu'il faut soixante-cinq ans et quarante annuités mais c'est n'importe quoi, P1 : Gérald Darmanin ? GD : vous savez, un sketch de kad merad, c’est jean-michel à peu près. La c’est Jordan à peu près. JB : Mais, puisque votre seule mesure concrète dans ce second tour, c'est la retraite à soixante-cinq ans, si vous ne savez pas la maîtriser c'est inquiétant. GD : Ne vous inquiétez pas Monsieur Bardella, et par ailleurs, ne soyez pas méprisant. J'ai eu la chance de gérer pendant trois ans le budget du pays, et m'occuper notamment des comptes sociaux. Peut-être que je ne fais pas un bon ministre des comptes publics, c'est tout à fait possible, mais permettez-moi quand même de vous dire que vous confondez plusieurs choses, vous qui confondez déjà des régimes spéciaux, et les régimes et catégories des policiers. Quand, vous rentrez plus tard dans la vie active. Il y a des gens, aujourd'hui, vous savez bien, à vingt-trois ans, vingt-quatre ans, vingt-cinq ans, vingt-six ans, parfois, vingt-huit ans, ils rentrent dans la vie professionnelle. Le but, c'est qu'à soixante-cinq ans, sans décote. C'est le cas de ma maman, qui est entrée elle, beaucoup plus tôt, mais aujourd'hui, sans décote qu’ils puissent partir à taux plein avec quarante annuités de travail, monsieur bardella, d’accord ? Si vous avez commencé plus tôt, le cas de votre infirmière, que vous avez évoqué qui arrive à vingt ans, vingt-et-un ans, parfois plus tôt d'ailleurs dans la vie professionnelle, qu'a dit le président de la république ? C'est pour ça que vous êtes parfaitement caricatural, et vous faites peur aux français, et en faisant ça, vous ne rendez pas un grand service, finalement, euh, aux idées que vous représentez, en caricaturant les positions. Nous avons dit que, pour les métiers pénibles comme pour des mesures de justice sociale, il y a des gens qui pourront partir plus tôt. C'est ce qu'on a fait pour tous les régimes de retraite. C'est ce qu'a fait à l'époque françois fillon, c'est ce qu'a fait à l'époque eric woerth, c'est ce qu'avait fait le gouvernement hollande avec la réforme touraine, et c'est ce qu'on fera, demain, également, pour les gens qui ont des métiers pénibles, qui ont des troubles de santé, comme vous l'avez vous-même évoqué, qui ont commencé très tôt, ils partiront aussi, plus tôt, et, qu'a dit le président de la république ? Nous allons en discuter avec, des partenaires sociaux, avec les représentants des forces politiques d'autres projets, c’est soixante-cinq ans, à partir de deux mille trente, quatre mois de plus de travail chaque année. Si il faut discuter, pour que ce soit soixante-quatre en deux mille trente, soixante-cinq en deux mille trente-cinq. JB : On verra GD : Bah, oui, parce qu'on discute. JB : Vous, allez arriver au pouvoir, vous allez discuter. C'est la démocratie, par, euh, par, par procuration. D’abord on va se faire élire, et puis, ensuite, on va faire un projet, on va discuter, on va appeler tout le monde, on va appeler berger, on va appeler martinez, et puis, on va faire un programme. GD : Les syndicats sont pas méprisables. JB : Ca démontre, c’est que vous vous présentez à la présidence de la république française simplement pour être réélu. Mais, il y a pas de projets derrière. Mon infirmière, qui a bac plus trois, qui rentre sur le marché du travail à vingt-et-un ans, elle va donc devoir travailler quarante-cinq annuités, pour avoir ses soixante-cinq ans de départ, à l'âge légal. Mon cadre, dans la finance, qui travaillent que chez mckinsey, ça vas vous faire plaisir, qui entre sur le marché du travail à vingt-trois ans. Eh bien, c'est, quarante-trois, annuités, au lieu de quarante-cinq, pour l'infirmière, suffisent pour le faire partir à soixante cinq ans. Donc, votre modèle, ne tient pas la route. Ça s'appelle, donc, de l’impréparation et du saccage social. ",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de leur mesures pour la retraite. Jordan bardella explique que le système des retraites est un choix de société. Jordan Bardella explique qu'augmenter l'âge de la retraite revient à payer des cotisations pour les chômeurs plus longtemps, car la moitié des gens arrivent à la retraite au chômage. Jordan Bardella explique vouloir baisser l'âge de la retraite pour les gens qui ont eut des carrières pénibles, et qui ont commencées tôt, pour pouvoir profiter de la retraite en bonne santé. Jordan Bardella souhaite un départ à la retraite à partir de soixante ans, allant jusqu'à soixante deux ans avec quarante deux annuités. Gérald Darmanin explique que dans ce système, les gens ne pourront pas partir à cet âge car ils auraient des décotes et une retraite trop basse. Gérald Darmanin explique qu'il faut augmenter l'âge car il y a moins de personnes qui côtisent par rapport au nombre de cotisant, et propose un départ à la retraite à soixante cinq ans à taux plein. Gérald Darmanin explique vouloir mettre en place des retraites anticipées pour les métiers pénibles, ce à quoi Jordan Bardella explique que son gouvernement est contre les régimes spéciaux. Gérald Darmanin explique qu'il faudra quarante annuités. Jordan Bardella l'attaque en expliquant que ce n'est pas ce que les autres membre du gouvernement à dit, et qu'il n'est pas préparé au débat. Finalement Jordan Bardella explique qu'avec le programme de Gérald Darmanin, des cadres travailleront moins longtemps que des infirmières qui ont commencées leur carrières tard. ",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de leur mesures pour la retraite. Le présentateur demande à quel âge les français pourront toucher leur retraite à taux plein. Jordan Bardella explique que la retraite est un choix de société. Il explique que le gouvernement veut faire passer l'âge de la retraite à soixante cinq ans, bien que la moitié des gens qui arrivent à la retraite aujourd'hui sont au chômage. Il explique qu'augmenter l'âge de la retraite est donc payer plus longtemps des chômeurs. Jordan Bardella explique que son choix est de laisser les gens qui commencent à travailler avant vingt ans partir à la retraite à soixante ans, avec quarante annuités, et pour les plus vieux, à soixante deux ans, avec quarante deux annuités. Gérald Darmanin explique que Jordan bardella propose de continuer ce qui est déjà en cours, et explique qu'il est difficile d'avoir une retraite décente sous ce système. Il explique que la proposition du front national fera partir les gens à la retraite avec une décôte. Gérald Darmanin explique aussi qu'il souhaite augmenter les retraites minimums à mille cent euros par mois, et changer l'âge de départ à soixante cinq ans. Il explique aussi être pour la suppression des régimes spéciaux. Jordan Bardella souhaite garder les régimes spéciaux. Jordan Bardella explique que la mesure de Gérald darmanin fera travailler les infirmiers plus longtemps que les cadres. Jordan Bardella demande le nombre d'annuités pour la retraite à soixante cinq ans, ce à quoi Gérald Darmanin répond quarante annuités.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la réforme des retraites. Jordan Bardella débute en expliquant que la retraite est un choix de société, et qu'avec Emmanuel Macron, les français devront partir à la retraite à soixante-cinq ans. Pour lui, augmenter l'âge de la retraite, alors que la moitié des français arrivent à la retraite au chômage, revient à payer des côtisations chômage plus longtemps. Il préfère permettre aux français qui ont eu un métier pénible de partir à 60 ans et quarante annuitées si ils ont commencé à travailler entre dix sept et vingt ans, avec une progressivité ensuite. Gérald Darmanin explique que le modèle proposé par Jordan Bardella est celui qui est déjà en place, et que les gens doivent donc travailler plus longtemps ou partir avec des décotes pour avoir une retraite complète. Il explique qu'avec les baby boomers qui arrivent à la retraite, il y aura moins d'actifs par retraités, et qu'il faut donc augmenter l'âge de départ pour entretenir une retraite acceptable. Il justifie aussi que l'augmentation de l'âge de la retraite permettra à certains français de partir plus tôt à taux plein. Sur les régimes spéciaux, Gérald Darmanin est pour leur suppression, à l'encontre de Jordan Bardella. De son côté, Jordan Bardella rappelle que l'espérance de vie en bonne santé stagne en france, et que la réforme ne coûtera que 9 milliards d'euros par ans. Il pose ensuite la question du nombre d'annuitées requise pour partir à la retraite à Gérald Darmanin, qui répond 40, le nombre d'annuitées réelle étant de 43, Jordan Bardella montre que dans certains cas, des cadres travailleront moins longtemps que des français avec des travaux manuels. "
7
+ },
8
+ "Extractive": {
9
+ "Extractive_1": "P1 : Si votre candidat, votre candidate, sont élus, à quel âge est-ce qu'on pourra partir à la retraite à taux plein Jordan Bardella ? JB : D'abord, la retraite c’est pas seulement de la comptabilité, la retraite c’est un choix de société, c’est la vision qu’on a du travail, de la dignité de l’homme. JB : La réélection d'emmanuel macron, on le sait, gabriel attal l'a encore confirmé ce matin malgré le revirement du, du président de la république, du président candidat, euh, les français auront, donc, la retraite, à soixante-cinq ans. JB : La moitié des gens qui arrivent à la retraite sont au chômage, en vérité, allonger l'âge de départ à la retraite, si ce n'est faire travailler encore plus, euh, des gens qui, ont des métiers de plus en plus difficiles, ça veut donc dire payer plus longtemps, euh, des chômeurs. JB : Je pense, que y a des millions de français qui, dans notre pays, font des métiers de force, font des métiers difficiles, font des métiers manuels, qui, euh, ont le droit d'arriver à la retraite, sans avoir le dos cassé, sans avoir les bras cassés, et de pouvoir profiter un tant soit peu de la vie de leurs proches de la société, euh, sans arriver usés par le travail, et, sans arriver fatigué du travail. JB : C'est un choix de dignité, qui est celui de permettre, euh, aux français qui commencent à travailler entre dix-sept et vingt ans de partir à la retraite avec un âge de départ légal à soixante ans et avec un nombre d'annuités de quarante. JB : Au delà, y aura une progressivité qui se mettre en place, et qui n'ira pas au-delà, euh, de soixante-deux ans et de quarante-deux annuités. GD : Ce qu'il dit en fait c'est ce qui se passe aujourd'hui. GD : Mais si elle partait à soixante un an et deux mois, si elle était partie à soixante et un ans et deux mois, elle serait partie avec une grosse décote. GD : Donc, euh, elle doit attendre ses soixante-six ans et deux mois, j'ai sa feuille ici, pour partir avec une retraite à peu près acceptable, qui est la moyenne des français, entre mille cinq cent mille sept cents euros. GD : Ce qu’ils vous promettent, qu'est ce qui se passe, il se passe que vous allez partir avec une décote. GD : Vous savez que plus de la moitié des dépenses publiques, c'est des dépenses sociales dont les retraites sont le principal budget. GD : Comme il y a de moins en moins de personnes qui travaillent, parce que avec le baby boom, les gens sont partis à la retraite, et que les cotisants d'aujourd'hui hui payent pour les retraités d'aujourd'hui il faut que nous euh puissions équilibrer ce régime des retraites notamment pour payer les mesures de justice les mille cent euros minimum de retraite évoquée par emmanuel macron ou les mille euros par madame le pen P2 : Avec votre réforme, votre mère à vous elle partirait à la retraite à taux plein à quel âge ? GD : Soixante cinq ans à taux plein, au lieu de soixante six ans et deux mois. GD : Sans doute que nous serions, euh, dans une discussion autour des métiers pénibles, très certainement que les femmes de ménage, les maçons, les chauffeurs routiers. JB : Je croyais que vous étiez contre les régimes spéciaux. GD : C’est pas tout à fait pareil, monsieur Bardella de parler d'un maçon, que de parler, euh, d'un chauffeur de bus de la ratp, parce que le chauffeur de bus ratp à un régime de retraite spécial, alors que le chauffeur de bus qui fait le même métier d'une société privée, lui il part à la retraite, si j'ose dire, normale. GD : Nous allons supprimer les régimes spéciaux. GD : les militaires, les policiers, euh, les gendarmes, ils ont des catégories actives, ce ne sont pas des régimes spéciaux. GD : Avec la réforme du président de la république, il dit, effectivement à tout le monde qu'il faudra travailler un peu plus, et, notamment, pour payer des régimes de solidarité comme ceux qui touchent ma maman, où comme ceux des agriculteurs, qui n'ont pas milles deux cents euros minimum. JB : Eh bien, si elle a commencée à travailler entre dix-sept et vingt ans, elle partira à la retraite a soixante ans et quarante annuités. JB : Si tant est, qu'elle a ses quarante annuités, là où votre modèle est profondément injuste, c’est que vous ne dites jamais le nombre d’annuités. JB : Soixante-cinq ans avec combien d'annuités ? GD : Le fait est que, vous pouvez parler, technocratiquement, de quarante annuités, quarante-deux annuités, elle ne peut pas partir à la retraite à taux plein, à soixante-deux ans. JB : Parce que l'espérance de vie en bonne santé, et, notamment, chez les femmes, elle stagne dans notre pays depuis dix ans. JB : Soixante-cinq ans, parce que vous ne le dites jamais, avec combien d'annuités ? GD : Quarante annuités JB : il va falloir vous mettre d'accord, puisque moi, j'ai débattu il y a une semaine avec le porte-parole du gouvernement, qui m'a parlé de quarante-trois annuités. JB : Soixante-cinq ans avec quarante-trois annuités, ça veut donc dire que euh un cadre qui rentre sur le marché du travail avec un bac plus trois à vingt-trois ans va donc pouvoir partir à soixante-cinq ans, avec ses quarante-trois annuités. JB : Sauf qu'une infirmière qui entree sur le marché du travail à vingt-et-un ans avec un bac plus trois cadre bac plus cinq, elle va donc devoir travailler plus longtemps pour avoir ses soixante-cinq ans et ses quarante-trois annuités, sinon elle aura une décote. JB : Donc votre modèle, c'est un, le saccage social, et c’est de deux, faire travailler plus longtemps les infirmiers, les gens qui commencent très tôt et qui ont des métiers difficiles, plutôt que faire travailler des cadres qui ont bac plus cinq, qui ont donc besoin de moins d’annuités pour converger au soixante-cinq ans et aux quarante-trois annuités. GD : C'est le cas de ma maman, qui est entrée elle, beaucoup plus tôt, mais aujourd'hui, sans décote qu’ils puissent partir à taux plein avec quarante annuités de travail, monsieur bardella, d’accord ? GD : Nous avons dit que, pour les métiers pénibles comme pour des mesures de justice sociale, il y a des gens qui pourront partir plus tôt. ",
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+ "Extractive_2": "P1 : Si votre candidat, votre candidate, sont élus, à quel âge est-ce qu'on pourra partir à la retraite à taux plein Jordan Bardella ? JB : D'abord, la retraite c’est pas seulement de la comptabilité, la retraite c’est un choix de société, c’est la vision qu’on a du travail, de la dignité de l’homme. JB : La réélection d'emmanuel macron, on le sait, gabriel attal l'a encore confirmé ce matin malgré le revirement du, du président de la république, du président candidat, euh, les français auront, donc, la retraite, à soixante-cinq ans. JB : La moitié des gens qui arrivent à la retraite sont au chômage, en vérité, allonger l'âge de départ à la retraite, si ce n'est faire travailler encore plus, euh, des gens qui, ont des métiers de plus en plus difficiles, ça veut donc dire payer plus longtemps, euh, des chômeurs. JB : C'est un choix de dignité, qui est celui de permettre, euh, aux français qui commencent à travailler entre dix-sept et vingt ans de partir à la retraite avec un âge de départ légal à soixante ans et avec un nombre d'annuités de quarante. JB : Au delà, y aura une progressivité qui se mettre en place, et qui n'ira pas au-delà, euh, de soixante-deux ans et de quarante-deux annuités. GD : Ce qu'il dit en fait c'est ce qui se passe aujourd'hui. GD : Mais si elle partait à soixante un an et deux mois, si elle était partie à soixante et un ans et deux mois, elle serait partie avec une grosse décote. GD : Donc, euh, elle doit attendre ses soixante-six ans et deux mois, j'ai sa feuille ici, pour partir avec une retraite à peu près acceptable, qui est la moyenne des français, entre mille cinq cent mille sept cents euros. GD : Ce qu’ils vous promettent, qu'est ce qui se passe, il se passe que vous allez partir avec une décote. GD : Comme il y a de moins en moins de personnes qui travaillent, parce que avec le baby boom, les gens sont partis à la retraite, et que les cotisants d'aujourd'hui hui payent pour les retraités d'aujourd'hui il faut que nous euh puissions équilibrer ce régime des retraites notamment pour payer les mesures de justice les mille cent euros minimum de retraite évoquée par emmanuel macron ou les mille euros par madame le pen. P2 : Avec votre réforme, votre mère à vous elle partirait à la retraite à taux plein à quel âge ? GD : Soixante cinq ans à taux plein, au lieu de soixante six ans et deux mois. JB : Vous avez changé d'avis sur les régimes spéciaux, le président a fait campagne sur sa réforme des retraites en disant qu’il aimerait supprimer tous les régimes spéciaux. GD : Nous allons supprimer les régimes spéciaux. JB : Parce que l'espérance de vie en bonne santé, et, notamment, chez les femmes, elle stagne dans notre pays depuis dix ans. JB : C’est une réforme qui coûte neuf milliards d’euros par ans. JB : Soixante-cinq ans, parce que vous ne le dites jamais, avec combien d'annuités ? GD : Quarante annuités JB : il va falloir vous mettre d'accord, puisque moi, j'ai débattu il y a une semaine avec le porte-parole du gouvernement, qui m'a parlé de quarante-trois annuités. JB : Soixante-cinq ans avec quarante-trois annuités, ça veut donc dire que euh un cadre qui rentre sur le marché du travail avec un bac plus trois à vingt-trois ans va donc pouvoir partir à soixante-cinq ans, avec ses quarante-trois annuités. "
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+ "Transcript": "GD : Par contre ce qui est très intéressant, c'est que l'infirmière de vingt et un ans qui paye sans doute pas d'impôts, ou peu, elle, elle va avoir une grande injustice. C’est que le problème du front national, parce que le cadre financier qui travaille chez mckinsey, peut-être, qui aura moins de trente ans, lui paiera pas d'impôt sur le revenu, parce que le problème de Madame le pen c’est qu’à moins de trente ans on paie pas d’impôt. Monsieur Mbappé, et le cadre de McKinsey qui gagne quarante mille par mois car il travaille à la société générale, plus d’impôt sur le revenu. JB : Exactement GD : Voilà ce que c'est, le front national, c’est l’injustice sociale. JB : Oui, c’est tout pour les jeunes, pour la jeunesse, et va exonérer d'impôt sur le revenu les jeunes de moins de trente ans pour garder les élites, même si généralement ils votent plus pour vous. Mais on souhaite les garder et on leur fait confiance. GD : Les héritiers, c'est pas moi je pense. JB : Vous arrivez pas à dissimuler votre mépris. GD : Mais il y a vraiment une injustice sociale très forte à penser que le cadre bancaire de vingt-huit ans, le jeune trader de vingt-huit ans, le footballeur de vingt-huit ans, qui gagne beaucoup d'argent, et tant mieux pour lui, avec vous il paiera plus d’impôts. JB : Il paiera l'impôt sur la fortune financière GD : Avec vous, la solidarité entre les riches et les plus pauvres sera remplacée par, euh, une mesure démagogique qui a moins de trente ans fait qu'on ne paiera plus d’impôts. JB: C’est vous qui avez supprimé l’ISF, c'est vous qui avez fait la flat taxe P1 : Pour que ceux qui nous regardent comprennent ce dont vous êtes tous les deux en train de parler, précisez la mesure dont vous êtes entrain de parler. Pas d'impôts, zéro impôt sur le revenu, pour tous les moins de trente ans ? JB : Oui, parceque, vous voyez, on veut pas qu'il y ait cent soixante mille jeunes, c'est un chiffre qui a été donné par les échos, soient contraints de partir à l'étranger chaque années parce qu'il ne trouvent pas en france le cadre pour vivre. Donc nous, la jeunesse française c'est une mesure très forte, deux milliards d'euros. C'est encore une fois chiffré dans le projet, j’ai le chiffrage avec moi qui va permettre aux jeunes de dire, si vous restez en france, on vous fait confiance, et on va faire mieux. On va exonérer d'impôt sur les sociétés pendant cinq ans tous jeune de moins de trente ans qui monte son entreprise en france. C’est un formidable message de confiance dans la jeunesse française. Nous, le ferons, et nous assumons ce choix budgétaires, ne vous en déplaise, monsieur darmanin. GD : Non mais monsieur Bardella, d'abord, vous m’accorderez que des jeunes de moins trente ans qui créent une entreprise, qui, tout de suite, payent l'impôt sur les sociétés, je pense, euh, qu'il y en a moins que les habitants d'une commune de cent habitants. Vous voyez parce que, pour payer l'impôt sur les sociétés, on est pas une petite pme, un artisan ou une start-up qui commence. L'impôt sur les société ça se paie quand vous commencez à avoir un chiffre d’affaires important. Votre mesure elle est rigolote, mais elle n’existe pas dans le monde réel. JB : Ca fera plaisir aux entrepreneurs qui nous écoutent. GD : Un entrepreneur de moins de trente ans qui a créé une entreprise qui paie l'impôt sur les sociétés parce qu'il gagne beaucoup d'argent, moi, je trouve ça normal qu’il paye l'impôt sur les sociétés. Moi j'ai aucun problème, avec le fait que les gens payent des impôts. JB : C’est vrai que c’est mieux de baisser les apl et de faire que les jeunes font la queue devant les banques alimentaires pendant le covid. GD : C’est vous qui avez exonéré les traders d'impôts. Donc, faites JB : S’ils sont traders ils paieront l'impôt sur la fortune financière. Je pense que vous n'avez pas lu notre projet avant de venir. GD : Vous savez, à vingt-huit ans, à vingt-neuf ans, un trader qui travaille à la société générale avec le front national, Il ne payera plus d'impôts. à trente et un ans, l'infirmière libérale, le brancardier de l'hôpital, lui, payera des impôts. Voilà, c'est, c'est ça, le projet du front national.  JB: Le ciblage en matière de fiscalité quand vous supprimez l'isf pour les ultras riches, la flat tax, quand vous faites gagner trois pour cent de pouvoir d'achat au pourcent de français les plus riches, ça vous dérange moins le ciblage dans ce sens ? Quand vous baissez les apl pour les jeunes, ça vous dérange pas, quand vous augmentez les taxes sur les carburants pour les familles française qui bossent, ça ne vous dérange pas le ciblage. Donc nous faisons des choix fiscaux pour les classes populaires et les jeunes de france. GD: Monsieur Bardella, on parlera des mesures qu'on a prise avec le président macron sans aucun problème, mais d'abord, je parle des vôtres. On est bien d'accord qu'une infirmière, ou un policier municipal, ou un policier tout court de trente et un ans, qui paie l'impôt sur le revenu, il continuera à payer avec vous, mais le trader de la société générale, de vingt-huit ans, lui, paiera pas d'impôt sur le revenu. JB : Il ne paiera pas d'impôt sur le revenu, mais il paiera l'impôt sur la fortune financière GD : A partir de combien ? Ca veut rien dire. JB : Et sur ses actifs immobiliers GD : Non, mais le type qui gagne vingt mille, trente mille euros, je les vois tous les jours dans les journaux, ils ne sont pas propriétaires seulement d'actifs immobiliers. Répondez à ma question simple. A trente et un an à trente, l'infirmière, ou policier municipal, vous paiera l'impôt sur le revenu. À vingt-huit ans JB : On taxe les actifs financiers plutôt que le patrimoine, mais ça déplait peut-être à vos amis de McKinsey. ",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la mesure de suppression des impôts pour les moins de trente ans de Jordan Bardella. Gérald Darmanin explique que c'est une mesure injuste, qui avantage les plus riche. Jordan Bardella explique que le rassemblement national souhaite aider les jeunes, et les motiver à rester en france. Jordan Bardella explique que les plus aisés paieront toujours l'impôt sur la fortune financière. Jordan Bardella explique qu'il veut que les jeunes qui créent leurs entreprises soient exonérés d'impôts sur les sociétés pendant cinq ans. Gérald Darmanin explique qu'il est rare que des nouvelles sociétés doivent payer l'impôt sur les sociétés, et qu'un jeune entrepreneur qui a une entreprise qui doit payer l'impôt sur les sociétés devrait le faire. Jordan Bardella explique que l'injustice des impôts vient du gouvernement de Gérald Darmanin, avec la suppression de l'isf et de la flat tax, tout en augmentant les taxes sur les carburants. Jordan Bardella explique aussi que les plus riches paieront des impôts sur les actifs immobiliers et financiers. ",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella discutent de la proposition du rassemblement national sur l'éxonération d'impôts sur le revenus des moins de trente ans. Selon Gérald Darmanin, cette proposition est injuste, car elle avantage les jeunes les plus riche au lieu de cibler les français qui ont besoin d'aide. Jordan Bardella explique que ce choix est fait pour convaincre les jeunes de rester en france, et que les plus riches paieront toujours l'impôt sur la fortune financière et sur les actifs financiers et immobiliers. Il explique aussi que les jeunes qui créent des entreprises n'auront pas besoin de payer l'impôt sur les sociétés. Gérald Darmanin trouve qu'un jeune qui a une entreprise qui doit payer l'impôt sur les sociétés devrait le faire. Jordan Bardella répond que c'est le gouvernement de Gérald Darmanin qui a supprimé l'isf et qui a mis en place la flat tax. ",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella discutent de la proposition du rassemblement national sur l'éxonération d'impôts sur le revenus des moins de trente ans. Pour Gérald Darmanin, cette mesure est une mesure d'injustice sociale, des trader et footballer très riche seront exonérés d'impôts, alors que français plus précaires plus vieux devront en payer. Jordan Bardella explique que c'est une position assumée, afin de convaincre les élites françaises de rester en France. Il rappelle que les jeunes les plus riches devront toujours payer l'ISF, qui a été supprimée par Gérald Darmanin. Jordan Bardella propose aussi de supprimer l'impôt sur les sociétés pendant cinq ans pour tous les jeunes de moins de trente ans qui montent leur entreprise en france. Cette mesure est symbolique pour Gérald Darmanin, très peu de jeunes ont une entreprise assez lucrative à leur création pour devoir payer l'impôt sur les sociétés, et si tant est qu'elle devraient le payer, il serait normal de le faire. Jordan Bardella critique Gérald Darmanin sur la justice sociale, rappellant la baisse des APL et les queues devant les banques alimentaires pendant le covid. Il soutient les classes populaires, et rappelle que les actifs immobiliers seront toujours taxés. "
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "GD : C’est que le problème du front national, parce que le cadre financier qui travaille chez mckinsey, peut-être, qui aura moins de trente ans, lui paiera pas d'impôt sur le revenu, parce que le problème de Madame le pen c’est qu’à moins de trente ans on paie pas d’impôt. GD : Voilà ce que c'est, le front national, c’est l’injustice sociale. JB : Oui, c’est tout pour les jeunes, pour la jeunesse, et va exonérer d'impôt sur le revenu les jeunes de moins de trente ans pour garder les élites, même si généralement ils votent plus pour vous. JB : Il paiera l'impôt sur la fortune financière JB: C’est vous qui avez supprimé l’ISF, c'est vous qui avez fait la flat taxe P1 : Pas d'impôts, zéro impôt sur le revenu, pour tous les moins de trente ans ? JB : Oui, parceque, vous voyez, on veut pas qu'il y ait cent soixante mille jeunes, c'est un chiffre qui a été donné par les échos, soient contraints de partir à l'étranger chaque années parce qu'il ne trouvent pas en france le cadre pour vivre. JB : On va exonérer d'impôt sur les sociétés pendant cinq ans tous jeune de moins de trente ans qui monte son entreprise en france. JB : C’est un formidable message de confiance dans la jeunesse française. GD : Non mais monsieur Bardella, d'abord, vous m’accorderez que des jeunes de moins trente ans qui créent une entreprise, qui, tout de suite, payent l'impôt sur les sociétés, je pense, euh, qu'il y en a moins que les habitants d'une commune de cent habitants. GD : L'impôt sur les société ça se paie quand vous commencez à avoir un chiffre d’affaires important. GD : Un entrepreneur de moins de trente ans qui a créé une entreprise qui paie l'impôt sur les sociétés parce qu'il gagne beaucoup d'argent, moi, je trouve ça normal qu’il paye l'impôt sur les sociétés. JB: Le ciblage en matière de fiscalité quand vous supprimez l'isf pour les ultras riches, la flat tax, quand vous faites gagner trois pour cent de pouvoir d'achat au pourcent de français les plus riches, ça vous dérange moins le ciblage dans ce sens ? GD : On est bien d'accord qu'une infirmière, ou un policier municipal, ou un policier tout court de trente et un ans, qui paie l'impôt sur le revenu, il continuera à payer avec vous, mais le trader de la société générale, de vingt-huit ans, lui, paiera pas d'impôt sur le revenu. JB : Il ne paiera pas d'impôt sur le revenu, mais il paiera l'impôt sur la fortune financière JB : Et sur ses actifs immobiliers GD : Non, mais le type qui gagne vingt mille, trente mille euros, je les vois tous les jours dans les journaux, ils ne sont pas propriétaires seulement d'actifs immobiliers. JB : On taxe les actifs financiers plutôt que le patrimoine, mais ça déplait peut-être à vos amis de McKinsey. ",
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+ "Extractive_2": "GD : C’est que le problème du front national, parce que le cadre financier qui travaille chez mckinsey, peut-être, qui aura moins de trente ans, lui paiera pas d'impôt sur le revenu, parce que le problème de Madame le pen c’est qu’à moins de trente ans on paie pas d’impôt. JB : Oui, c’est tout pour les jeunes, pour la jeunesse, et va exonérer d'impôt sur le revenu les jeunes de moins de trente ans pour garder les élites, même si généralement ils votent plus pour vous. GD : Mais il y a vraiment une injustice sociale très forte à penser que le cadre bancaire de vingt-huit ans, le jeune trader de vingt-huit ans, le footballeur de vingt-huit ans, qui gagne beaucoup d'argent, et tant mieux pour lui, avec vous il paiera plus d’impôts. JB : Il paiera l'impôt sur la fortune financière JB: C’est vous qui avez supprimé l’ISF, c'est vous qui avez fait la flat taxe P1 : Pas d'impôts, zéro impôt sur le revenu, pour tous les moins de trente ans ? JB : Oui, parceque, vous voyez, on veut pas qu'il y ait cent soixante mille jeunes, c'est un chiffre qui a été donné par les échos, soient contraints de partir à l'étranger chaque années parce qu'il ne trouvent pas en france le cadre pour vivre. JB : On va exonérer d'impôt sur les sociétés pendant cinq ans tous jeune de moins de trente ans qui monte son entreprise en france. GD : Non mais monsieur Bardella, d'abord, vous m’accorderez que des jeunes de moins trente ans qui créent une entreprise, qui, tout de suite, payent l'impôt sur les sociétés, je pense, euh, qu'il y en a moins que les habitants d'une commune de cent habitants. GD : L'impôt sur les société ça se paie quand vous commencez à avoir un chiffre d’affaires important. GD : Un entrepreneur de moins de trente ans qui a créé une entreprise qui paie l'impôt sur les sociétés parce qu'il gagne beaucoup d'argent, moi, je trouve ça normal qu’il paye l'impôt sur les sociétés. JB : C’est vrai que c’est mieux de baisser les apl et de faire que les jeunes font la queue devant les banques alimentaires pendant le covid. JB : Donc nous faisons des choix fiscaux pour les classes populaires et les jeunes de france. JB : Et sur ses actifs immobiliers "
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+ "Transcript": "P2 : Il faut vraiment qu’on parle de l’inflation. P1 : Les pâtes, le café, l’huile, les prix sont en train d’exploser. Qu’est ce qui change à la caisse Gérald Darmanin, si votre candidat Emmanuel Macron est élu, le vingt-quatre avril. GD : Alors. D'abord, je constate que il y a une inflation très forte en france, à peu près quatre à quatre et demi pour cent, mais que partout autour de nous cette inflation elle est quasiment du double. C’est douze pour cent aux pays-bas, dix pour cent en espagne, neuf pour cent en pologne, huit pour cent en hongrie pour prendre des pays, euh, qui font tout l'arc européen. Et pourquoi nous, c'est deux fois moins ? Parce qu'on a pris déjà des mesures extrêmement coûteuses pour les finances publiques, vingt milliards d'euros, on a bloqué le prix du gaz, on a quasiment bloqué à quatre pour cent l'augmentation des prix de l'électricité, on a fait la remise à la pompe de quinze centimes. Bref, il y a déjà des mesures qui permettent de conditionner l'inflation. Alors cependant, vous avez tout à fait raison, il y a encore une inflation et il faut qu'on réponde à l'augmentation du coût de la vie. Pour les retraités c'est la réévaluation de la retraite dès le premier juillet. Pour le président de la république c'est une mesure qui coûte cinq milliards à partir du premier juillet, dix milliards en année pleine. On va augmenter grosso modo les retraites de quatre et demi, cinq pour cent. On va l’augmenter à la mesure de l’inflation. Pour les salariés, c'est toujours faire le pari du travail, la prime, euh, macron, exonérée de charges fiscales et sociales jusqu'à six mille euros qui a très bien fonctionné dans les années précédentes. Le dividende salarié, plus aucun patron ne pourra verser des bénéfices, hum, ou, euh, euh, voilà, le retour sur le capital, sans verser à ses salariés un intéressement à l'entreprise de façon obligatoire. Et puis bien évidemment, ce qui est, euh, important aujourd'hui, c'est de continuer le travail qu'on essaye de faire avec le chèque inflation qui a été fait par le premier ministre de cent euros par mois. P2 : Mais est-ce que vous pouvez nous dire si, puisque les prix continuent à augmenter et que l'inquiétude continue à être très présente pour tous ceux qui aujourd'hui vont avoir besoin de tous ces produits de première nécessité alimentaire ? Euh, est-ce que quelque chose qui va changer, en plus de toutes les mesures que vous avez déjà prises ? GD : Dans l'augmentation, euh, des prix des fruits et légumes, euh, c'est en grande partie non pas du fait de l'augmentation de la production par les agriculteurs, mais des coûts qu'ont les agriculteurs ou les distributeurs, par exemple, l'énergie. D'où la question de l'indépendance énergétique et la question de la dépendance vis-à-vis de la russie. Vous savez, les tomates par exemple, aujourd'hui surtout, sont achetées en ce moment. C'est pas très bon signe, parce que ce n'est pas le temps des tomates, mais y a plein de gens qui achètent que des tomates en ce moment. Si ça a augmenté de trente à quarante pour cent le prix de la tomate, c'est parce que le gaz, qui permet de faire chauffer des serres, a augmenté de quarante à cinquante pour cent. P2 : Pour le constat oui, je crois que maintenant les français ont bien compris pourquoi les prix augmentent. GD : Nous, nous pensons que la proposition qui est faite de baisser la tva qui est déjà très basse, de cinq pour cent à zéro, ne marchera pas, pour la bonne et simple raison qu'on a déjà baissé la tva précédemment sur certains métiers, comme les restaurateurs, et qu'on n'a pas là vu baisser les prix. On est passé de dix-neuf à cinq cinq, et les prix ont baissés de deux pour cent. Donc, on pense que c'était pas une bonne proposition. Objectivement, y a pas d'idéologie à avoir sur la tva en tant que telle pour aider les français, sachant qu'on dépense des dizaines de milliards d'euros pour justement limiter le coût de la vie, euh, en ce moment. C'est juste que nous pensons que c'était pas une bonne proposition. Ça ne se répercutera pas dans les prix. Nous pensons en revanche que d'aider les salariés, d'aider les retraités directement, nous permettra de contenir l’inflation comme on l’a fait jusque là. AB : Jordan Bardella ? JB : Je crois qu'on n'aura pas de points d'accord sur ce sujet-là. Euh, le, le reste à vivre, et je dirais même le reste à survivre, c'est devenu l'angoisse pour des millions de français. Il y a des millions de français qui, euh, n'arrivent pas à payer les factures, qui n'arrivent plus à payer les factures de gaz, qui n'arrivent pas à payer les factures d'électricité, qui sont contraints de sauter des repas, il y a un français sur cinq qui l'an dernier a souffert du froid, qui est parfois obligé de mettre des pulls plutôt que d'allumer le chauffage. Et puis il y a des français qui sont contraints de restreindre leurs déplacements parce que, euh, se déplacer, c'est trop cher, parce que faire le plein, euh, intégralement, de sa voiture, c'est beaucoup trop cher, et que les français, aujourd'hui, ils n'y arrivent plus. Marine le pen a été durant cette campagne, je crois, la candidate du pouvoir d'achat. Elle a été plus que jamais la candidate du pouvoir d'achat, parce qu'elle a saisi cette préoccupation et cette inquiétude de deux millions de français, qui est celle de la fin du mois très tôt. Nous proposons beaucoup de mesures, la mesure la plus emblématique que nous avons formulée durant cette campagne, vous le savez, vous avez abordé la question de la tva, est celle de déclarer l'énergie, les carburants, l'électricité, le gaz, le fioul, comme des produits de première nécessité. Se chauffer, se déplacer, c'est un bien commun, c'est un bien de première nécessité, et nous abaissons notamment la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent. C'est un coup de douze milliards d'euros, qui est un coup important, euh, je le reconnais, mais qui est encore chiffré et compensé. GD : Par an JB : Exactement, mais que nous assumons, parce que c'est un gain considérable, et cela est couplé avec une baisse tant que le litre, le cours du baril, est supérieur à cent dollars le baril. Nous souhaitons annuler toutes les hausses de TICPE, ce sont les taxes sur les carburants qui ont été décidées par emmanuel macron entre deux mille quinze et deux mille dix-huit, puisqu'avant d'être président, il était ministre de l'économie, et l'ensemble de ce, de ce choc fiscal qu'on souhaite faire sur l'énergie ça, permet, par exemple, sur un plein d'essence, pour être concret, de gagner quinze, à trente euros, sur le, sur le litre. En fait, il y a une injustice parce que, euh, vous cassez la jambe des français, et vous leur offrez une bequille. C'est-à-dire que vous leur mettez soixante pour cent de taxes sur les carburants, qui ont été mises en place par emmanuel macron dès son élection, et qui continuera. La saignée fiscale s'accélérera si Emmanuel macron devait être réélu dans quelques jours, en plus du saccage social. C'est profondément injuste, parce qu'il y a des millions de français qui nous écoutent et qui ont besoin de leur véhicule pour aller travailler. Et donc, l'une des premières mesures que nous ferons voter, c'est la baisse de la tva de vingt a cinq cinq, sur l'alimentation. Euh, pour vous répondre, vous avez évoqué ce sujet il y a quelques instants. Nous souhaitons constituer un panier de cent produits de première nécessité, et supprimer la tva sur ces produits. C'est un dispositif non pas pérenne, comme la baisse de la tva de vingt à cinq cinq, mais un dispositif d'urgence qui s'active à chaque fois que l'inflation et d'un point supérieur à la croissance. Vous allez me dire, ça peut durer dans le temps. C'est vrai, mais les pâtes, le riz, les produits hygiéniques pour les femmes. Et bien, euh, je pense que ça n'a pas de prix et je pense que, là encore, ce n'est pas un luxe, mais un bien de première nécessité. P2 : Vous avez dit hier gérald darmanin, vous étiez à monceau les mines, en meeting et, vous avez dit cette phrase : Avec marine le pen, les riches vont peut-être maigrir, mais les pauvres vont peut-être mourir. GD : Oui, parce que c'est une vieux proverbe français. Quand les gros maigrissent, les maigres meurent. Je pense que l'élection de madame le pen va entraîner la ruine des, des petites gens, les petits retraités, des, des petits épargnants, de, de ceux qui ne pourront pas, euh, accepter, euh, une grande partie de l'effondrement de l'économie française. Qu'est-ce qui va se passer ? D'abord, j’ai compté, depuis tout à l'heure, euh, à monsieur Bardella, j'en suis déjà à cinquante-cinq milliards d'euros de dépenses. On a toujours pas compris comment il allait les payer, c’est un monde magique. JB : Comment vous les avez trouvé ? GD : Bah, on pourra faire le détail ensuite. En plus, je peux regarder votre programme, et on verra des tableaux très intéressants. Il y a des économies étonnantes. On pourra en reparler tout à l'heure si vous souhaitez, notamment, sur les forces de l'ordre, ils vont baisser de deux milliards d'euros le budget de la police. JB : Pas du tout GD : C’est dans le programme. JB : On aura l’occasion d’en parler GD : D'abord, ces rases gratis. Avec marine le pen, il faudra bien payer ça. Tout le monde sait qu'on vit sous contrainte. Un père ou une mère de famille, un chef d'entreprise, n'importe qui, voit bien qu'on vit dans un monde où l'argent, malheureusement, peut-être, ne tombe pas du ciel. Il faudra bien payer cela, quand on est pas capable de tenir sa promesse, et qu'on fait filer, malheureusement, l'argent, sans aucune mesure d'économie, puisque, il est surtout pas possible de demander aux français de travailler plus à la retraite, on l'a vu il y a quelques instants, et qu'on fait des baisses d'impôts général, euh, les taux d'intérêt augmentent, notre dette coûte plus cher, et vous la paierez comment ? Bah vous la paierez en augmentant les impôts des français, et c'est toujours comme ça que ça se passe. C'est toujours comme ça que ça se passe, et même si vous faites payer un peu les plus riches, ça ne paiera jamais l'essentiel des dépenses que vous faites. Et, donc, on finira par augmenter la tva, on finira, évidemment par avoir plus de chômage, puisqu'on va décourager le monde de l'entreprise, alors que nous avons recréé un million d'emplois en cinq ans. Je rappelle quand même que le président de la république, c'est le président qui a fait le taux de chômage des plus jeunes le plus bas depuis quarante ans, que le taux de chômage d'aujourd'hui est le plus bas depuis quinze ans, malgré le covid, malgré la guerre en ukraine, malgré la crise des gilets jaunes, et que aujourd'hui il y a tous les jours des entreprises qui ouvrent en france par les investissements étrangers et par la création d'entreprise, et que nous pensons, nous, c'est plus difficile à dire, c'est un peu moins démagogique que ce qu'a dit monsieur Bardella à l'instant, que c'est par le travail qu'on y arrive le mieux. Il n'y a plus de discours sur le travail au front national. Il n’y a plus qu'un discours malheureusement, celui de la facilité à les écouter. Alors, y a beaucoup de miel aujourd'hui à la veille des élections, mais je dis aux français, attendez le sel, parce que viendra le moment ou il faudra bien payer tout ça. Les français le savent bien, même ceux qui sont en colère, qu'il faudra bien payer. Et Ben, c'est toujours les petits qui trinquent quand il faut payer. AB : Jordan Bardella. JB : Je vais vous dire, moi, j'en ai ras-le-bol des leçons d'expertise, des, de, de gens qui se sont présentés, en deux mille dix-sept, comme des mozart de la finance, et qui, euh, ont rallongé la dette de six cents milliards d'euros. Plus six cents milliards d’euros, plus vingt cinq pour cent de la dette. Le ministère des comptes publics nous dit que la dette imputable au covid, c’est deux cents milliards, le reste est dû à de la mauvaise gestion. Quand on laisse un pays, monsieur darmanin, euh, avec des retraités qui vivent avec huit euros par jour, des jeunes à qui vous avez baissé l'apl, des pensions pensions de retraites que vous avez desindexées de l'inflation, un français sur quatre qui ne mange plus à sa fin, ou qui est obligé de sauter des repas parce que le prix de l'alimentation est trop cher, des millions d'automobilistes qui n'arrivent plus à remplir le plein de leur voiture, franchement, un peu d'humilité. Je pense que les français en ont ras-le-bol des leçons de gens qui toujours, avec une arrogance, toujours sûrs d'eux-mêmes, se présentent comme des experts en économie, comme des mozart de la finance, et qui se présentent parce que, vous voyez, les mesures qu'on propose sont des mesures extrêmement concrètes. Il y a un sondage odoxa, qui est sorti au mois d'octobre, qui nous dit que soixante-quinze pour cent des français, soixante-quinze pour cent des français considèrent que leur pouvoir d'achat a baissé, euh, en un an. Et il a baissé parce que vous prenez des mesures toujours plus brutales à leur égard. Et je vous ramène à ce rapport de l'institut des politiques publiques qui dit qu'avec les mesures qui ont été prises sur le quinquennat, euh, le pouvoir d'achat des un pourcent les plus riches a augmenté de trois pour cent quand celui des plus pauvres a baissé d’autant. Je pense que vous êtes complètement déconnecté de ce que vivent des millions de français aujourd'hui, qui se demandent comment finir le mois. Alors, nous ferons du pouvoir d'achat une priorité, nous ferons des économies dans les mauvaises dépenses de l'état, dans l'immigration, dans la lutte contre la fraude, dans les cabinets de conseil privé à qui vous donnez des millions d'euros, dans le coût de la décentralisation, dans, euh, la cotisation, euh, à l'union européenne, qui est votée tous les ans par l'assemblée nationale, et dont nous allons diminuer, euh, le montant. Croyez-moi, il y a beaucoup d'économies à faire dans les mauvaises dépenses de l'État. Il n'en reste pas moins que nous avons beaucoup de mesures. Nous doublerons également les aides aux familles monoparentales, parce que voyez-vous, il y a un quart des familles qui sont des familles monoparentales, et y a beaucoup de mères de famille, dont certaines nous regardent ce soir, qui sont obligées de cumuler plusieurs travails, parce qu'elles n'arrivent plus, aujourd'hui, à boucler les fins de mois. Donc, il y a une urgence, ce n'est pas le reste à vivre, c'est le reste à survivre, et moi, je ne me résous pas à cette société à l'euro près, qui est le bilan d'emmanuel macron, et à cette société où des millions de français sont obligés de passer leur soirée sur internet, pour chercher des coupons de réduction pour pouvoir faire le plein de leurs caddie. P1 : Sur cette phrase : Avec Marine le pen, les riches vont peut être maigrir, mais les pauvres vont peut-être mourir. JB : Que voulez vous que je vous dise ",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald darmanin discutent des mesures pour endiguer l'inflation et la dette. Gérald Darmanin explique que la france est le pays dans lequel l'inflation est la plus basse grâce aux mesures de son gouvernement comme le blocage du prix du gaz, le blocage de l'augmentation des prix de l'électricité et la remise à la pompe. Gérald Darmanin explique vouloir réévaluer les retraites. Gérald Darmanin explique que pour aider les salariés, ils augmenteront la prime macron, et mettront en place le dividende salarié qui forcera les patron à verser des intéressement aux salariés des entreprises qui versent des dividendes. Gérald Darmanin explique qu'ils continueront à faire du travail sur les chèques inflation. Pour le futur, Gérald Darmanin explique que les baisses de TVA n'aident pas à baisser les prix, en prenant l'exemple de la baisse de la TVA des restaurateurs. Jordan Bardella explique qu'il y a trop de français qui n'arrivent plus à vivre correctement, et qu'il représente la candidate du pouvoir d'achat. Jordan Bardella propose de baisser la tva sur les carburants, d'annuler les hausses de TICPE, ainsi que la création d'un panier de cent produits de premières nécéssités dont la tva sera supprimée. Jordan Bardella explique que cette suppression de la tva restera tant que l'inflation est d'un point supérieur à la croissance. Gérald Darmanin explique que le programme de Jordan bardella n'est pas financé, et qu'ils devront augmenter les impôts. Gérald Darmanin explique que le taux de chômage est au plus bas depuis quinze ans car son gouvernement valorise le travail. Jordan Bardella explique que le gouvernement de gérald Darmanin a baissé les aides pour les plus pauvres, et a augmenté le pouvoir d'achats des plus riches. Jordan Bardella explique qu'il financera ses propositions en faisant des économies sur les dépenses de l'état dans l'immigration, la lutte contre la fraude, l'utilisation de cabinets de conseils privés, et sur la cotisation à l'union européenne. ",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin parlent de l'inflation. Gérald Darmanin débute en constatant que l'inflation en france est plus basse que celle des pays voisins. Il explique que l'inflation est plus basse car des mesures ont été prise pour baisser l'inflation, comme le blocage de l'augmentation de l'électricité et la remise à la pompe. Gérald Darmanin propose la réévaluation des retraites de quatre à cinq pour cent. Il souhaite aussi augmenter le maximum de la prime macron à six mille euros exonérés de charges fiscales et sociales, ainsi qu'instaurer le dividende salarié, qui force aux entreprises à reverser à ses salariés un intéressement si elle verse des dividences. Finalement, il propose le chèque inflation, de cent euros par mois. La présentatrice demande ce qu'il vont mettre en place pour l'inflation futur. Gérald Darmanin explique qu'il faut améliorer l'indépendance énergétique qui est à la source de la hausse des prix. Gérald Darmanin explique ensuite qu'il pense que la baisse de la TVA ne marchera pas, en comparant à la baisse de la tva sur les restaurateurs, qui n'a pas permis de baisser les prix. Jordan Bardella explique que Marine Le Pen est la candidate du pouvoir d'achat. Il propose la baisse de la tva de vingt pour cent a cinq point cinq, ainsi que l'annulation des hausses du ticpe tant que le baril est a plus de cent dollar, ce qui permettrait de gagner de quinze à trente euros par plein. Jordan Bardella accuse Gérald Darmanin de ne pas avoir de proposition pérènnes. Gérald Darmanin explique que le programme de marine le pen n'est pas financé, et que les français devront le payer avec les taux d'intérêts de la dette qui augmentent. ",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald darmanin discutent de leurs mesures pour cilbattre l'inflation et la dette. Gérald Darmanin commence en défendant son bilan; l'inflation en france est plus basse que chez tous les pays voisins. Pour lui, cette augmentation est basse grâce aux mesures mise en place par le gouvernement; le blocage du prix du gaz et de l'électricité, ainsi que la remise à la pompe. Gérald Darmanin propose de réévaluer les pensions de retraites de 4 à 5%, d'augmenter le plafond de la prime macron à 6000 euros, et de mettre en place le dividende salarié, qui empêche les entreprises de verser des bénéfices aux actionnaires sans en verser aux salariés. En plus de cela, il propose de continuer les chèques inflation. Pour lui, la baisse de la TVA proposée par le rassemblement national ne sera pas répercutée sur les prix, comme c'était le cas pour les restaurateurs. De son côté, Jordan Bardella propose la baisse de la tva sur les carburants de 20% à 5.5%. Il souhaite annuler les hausses de TICPE, baisser la TVA sur l'alimentation, et constituer un panier de cent produits de première nécessité sur lesquels supprimer la TVA. Pour Gérald Darmanin, il faudra augmenter les impôts pour financer ces propositions, ce qui augmentera la TVA et empêchera de recréer des emplois. Il défend ici aussi le bilan de son gouvernement, qui a atteint le taux de chômage le plus bas depuis quarante ans. Jordan Bardella fustige Gérald Darmanin; son gouvernement a créé 600 milliards d'euros de dettes. Il souhaite faire du pouvoir d'achat une priorité en économisant dans les mauvaises dépenses de l'état, comme l'immigration, la fraude, la cotisation à l'union européenne, et l'utilisation des cabinets de conseil privés. Jordan Bardella souhaite aussi doubler les aides aux familles monoparentales. "
7
+ },
8
+ "Extractive": {
9
+ "Extractive_1": "P2 : Il faut vraiment qu’on parle de l’inflation. P1 : Qu’est ce qui change à la caisse Gérald Darmanin, si votre candidat Emmanuel Macron est élu, le vingt-quatre avril. GD : D'abord, je constate que il y a une inflation très forte en france, à peu près quatre à quatre et demi pour cent, mais que partout autour de nous cette inflation elle est quasiment du double. GD : Et pourquoi nous, c'est deux fois moins ? GD : Parce qu'on a pris déjà des mesures extrêmement coûteuses pour les finances publiques, vingt milliards d'euros, on a bloqué le prix du gaz, on a quasiment bloqué à quatre pour cent l'augmentation des prix de l'électricité, on a fait la remise à la pompe de quinze centimes. GD : Alors cependant, vous avez tout à fait raison, il y a encore une inflation et il faut qu'on réponde à l'augmentation du coût de la vie. GD : Pour les retraités c'est la réévaluation de la retraite dès le premier juillet. GD : On va l’augmenter à la mesure de l’inflation. GD : Pour les salariés, c'est toujours faire le pari du travail, la prime, euh, macron, exonérée de charges fiscales et sociales jusqu'à six mille euros qui a très bien fonctionné dans les années précédentes. GD : Le dividende salarié, plus aucun patron ne pourra verser des bénéfices, hum, ou, euh, euh, voilà, le retour sur le capital, sans verser à ses salariés un intéressement à l'entreprise de façon obligatoire. GD : Et puis bien évidemment, ce qui est, euh, important aujourd'hui, c'est de continuer le travail qu'on essaye de faire avec le chèque inflation qui a été fait par le premier ministre de cent euros par mois. P2 : Euh, est-ce que quelque chose qui va changer, en plus de toutes les mesures que vous avez déjà prises ? GD : Dans l'augmentation, euh, des prix des fruits et légumes, euh, c'est en grande partie non pas du fait de l'augmentation de la production par les agriculteurs, mais des coûts qu'ont les agriculteurs ou les distributeurs, par exemple, l'énergie. GD : Nous, nous pensons que la proposition qui est faite de baisser la tva qui est déjà très basse, de cinq pour cent à zéro, ne marchera pas, pour la bonne et simple raison qu'on a déjà baissé la tva précédemment sur certains métiers, comme les restaurateurs, et qu'on n'a pas là vu baisser les prix. GD : Nous pensons en revanche que d'aider les salariés, d'aider les retraités directement, nous permettra de contenir l’inflation comme on l’a fait jusque là. JB : Il y a des millions de français qui, euh, n'arrivent pas à payer les factures, qui n'arrivent plus à payer les factures de gaz, qui n'arrivent pas à payer les factures d'électricité, qui sont contraints de sauter des repas, il y a un français sur cinq qui l'an dernier a souffert du froid, qui est parfois obligé de mettre des pulls plutôt que d'allumer le chauffage. JB : Marine le pen a été durant cette campagne, je crois, la candidate du pouvoir d'achat. JB : Nous proposons beaucoup de mesures, la mesure la plus emblématique que nous avons formulée durant cette campagne, vous le savez, vous avez abordé la question de la tva, est celle de déclarer l'énergie, les carburants, l'électricité, le gaz, le fioul, comme des produits de première nécessité. JB : Se chauffer, se déplacer, c'est un bien commun, c'est un bien de première nécessité, et nous abaissons notamment la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent. JB : Nous souhaitons annuler toutes les hausses de TICPE, ce sont les taxes sur les carburants qui ont été décidées par emmanuel macron entre deux mille quinze et deux mille dix-huit, puisqu'avant d'être président, il était ministre de l'économie, et l'ensemble de ce, de ce choc fiscal qu'on souhaite faire sur l'énergie ça, permet, par exemple, sur un plein d'essence, pour être concret, de gagner quinze, à trente euros, sur le, sur le litre. JB : C'est profondément injuste, parce qu'il y a des millions de français qui nous écoutent et qui ont besoin de leur véhicule pour aller travailler. JB : Et donc, l'une des premières mesures que nous ferons voter, c'est la baisse de la tva de vingt a cinq cinq, sur l'alimentation. JB : Nous souhaitons constituer un panier de cent produits de première nécessité, et supprimer la tva sur ces produits. JB : C'est un dispositif non pas pérenne, comme la baisse de la tva de vingt à cinq cinq, mais un dispositif d'urgence qui s'active à chaque fois que l'inflation et d'un point supérieur à la croissance. GD : Je pense que l'élection de madame le pen va entraîner la ruine des, des petites gens, les petits retraités, des, des petits épargnants, de, de ceux qui ne pourront pas, euh, accepter, euh, une grande partie de l'effondrement de l'économie française. GD : D'abord, j’ai compté, depuis tout à l'heure, euh, à monsieur Bardella, j'en suis déjà à cinquante-cinq milliards d'euros de dépenses. GD : On pourra en reparler tout à l'heure si vous souhaitez, notamment, sur les forces de l'ordre, ils vont baisser de deux milliards d'euros le budget de la police. GD : Il faudra bien payer cela, quand on est pas capable de tenir sa promesse, et qu'on fait filer, malheureusement, l'argent, sans aucune mesure d'économie, puisque, il est surtout pas possible de demander aux français de travailler plus à la retraite, on l'a vu il y a quelques instants, et qu'on fait des baisses d'impôts général, euh, les taux d'intérêt augmentent, notre dette coûte plus cher, et vous la paierez comment ? GD : Bah vous la paierez en augmentant les impôts des français, et c'est toujours comme ça que ça se passe. GD : C'est toujours comme ça que ça se passe, et même si vous faites payer un peu les plus riches, ça ne paiera jamais l'essentiel des dépenses que vous faites. GD : Et, donc, on finira par augmenter la tva, on finira, évidemment par avoir plus de chômage, puisqu'on va décourager le monde de l'entreprise, alors que nous avons recréé un million d'emplois en cinq ans. GD : Je rappelle quand même que le président de la république, c'est le président qui a fait le taux de chômage des plus jeunes le plus bas depuis quarante ans, que le taux de chômage d'aujourd'hui est le plus bas depuis quinze ans, malgré le covid, malgré la guerre en ukraine, malgré la crise des gilets jaunes, et que aujourd'hui il y a tous les jours des entreprises qui ouvrent en france par les investissements étrangers et par la création d'entreprise, et que nous pensons, nous, c'est plus difficile à dire, c'est un peu moins démagogique que ce qu'a dit monsieur Bardella à l'instant, que c'est par le travail qu'on y arrive le mieux. JB : Plus six cents milliards d’euros, plus vingt cinq pour cent de la dette. JB : Le ministère des comptes publics nous dit que la dette imputable au covid, c’est deux cents milliards, le reste est dû à de la mauvaise gestion. JB : Quand on laisse un pays, monsieur darmanin, euh, avec des retraités qui vivent avec huit euros par jour, des jeunes à qui vous avez baissé l'apl, des pensions pensions de retraites que vous avez desindexées de l'inflation, un français sur quatre qui ne mange plus à sa fin, ou qui est obligé de sauter des repas parce que le prix de l'alimentation est trop cher, des millions d'automobilistes qui n'arrivent plus à remplir le plein de leur voiture, franchement, un peu d'humilité. JB : Il y a un sondage odoxa, qui est sorti au mois d'octobre, qui nous dit que soixante-quinze pour cent des français, soixante-quinze pour cent des français considèrent que leur pouvoir d'achat a baissé, euh, en un an. JB : Et je vous ramène à ce rapport de l'institut des politiques publiques qui dit qu'avec les mesures qui ont été prises sur le quinquennat, euh, le pouvoir d'achat des un pourcent les plus riches a augmenté de trois pour cent quand celui des plus pauvres a baissé d’autant. JB : Alors, nous ferons du pouvoir d'achat une priorité, nous ferons des économies dans les mauvaises dépenses de l'état, dans l'immigration, dans la lutte contre la fraude, dans les cabinets de conseil privé à qui vous donnez des millions d'euros, dans le coût de la décentralisation, dans, euh, la cotisation, euh, à l'union européenne, qui est votée tous les ans par l'assemblée nationale, et dont nous allons diminuer, euh, le montant. ",
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+ "Extractive_2": "P1 : Qu’est ce qui change à la caisse Gérald Darmanin, si votre candidat Emmanuel Macron est élu, le vingt-quatre avril. GD : D'abord, je constate que il y a une inflation très forte en france, à peu près quatre à quatre et demi pour cent, mais que partout autour de nous cette inflation elle est quasiment du double. GD : Parce qu'on a pris déjà des mesures extrêmement coûteuses pour les finances publiques, vingt milliards d'euros, on a bloqué le prix du gaz, on a quasiment bloqué à quatre pour cent l'augmentation des prix de l'électricité, on a fait la remise à la pompe de quinze centimes. GD : Pour les retraités c'est la réévaluation de la retraite dès le premier juillet. GD : On va augmenter grosso modo les retraites de quatre et demi, cinq pour cent. GD : Pour les salariés, c'est toujours faire le pari du travail, la prime, euh, macron, exonérée de charges fiscales et sociales jusqu'à six mille euros qui a très bien fonctionné dans les années précédentes. GD : Le dividende salarié, plus aucun patron ne pourra verser des bénéfices, hum, ou, euh, euh, voilà, le retour sur le capital, sans verser à ses salariés un intéressement à l'entreprise de façon obligatoire. GD : Et puis bien évidemment, ce qui est, euh, important aujourd'hui, c'est de continuer le travail qu'on essaye de faire avec le chèque inflation qui a été fait par le premier ministre de cent euros par mois. GD : Nous, nous pensons que la proposition qui est faite de baisser la tva qui est déjà très basse, de cinq pour cent à zéro, ne marchera pas, pour la bonne et simple raison qu'on a déjà baissé la tva précédemment sur certains métiers, comme les restaurateurs, et qu'on n'a pas là vu baisser les prix. JB : Nous proposons beaucoup de mesures, la mesure la plus emblématique que nous avons formulée durant cette campagne, vous le savez, vous avez abordé la question de la tva, est celle de déclarer l'énergie, les carburants, l'électricité, le gaz, le fioul, comme des produits de première nécessité. JB : Se chauffer, se déplacer, c'est un bien commun, c'est un bien de première nécessité, et nous abaissons notamment la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent. JB : Exactement, mais que nous assumons, parce que c'est un gain considérable, et cela est couplé avec une baisse tant que le litre, le cours du baril, est supérieur à cent dollars le baril. JB : Nous souhaitons annuler toutes les hausses de TICPE, ce sont les taxes sur les carburants qui ont été décidées par emmanuel macron entre deux mille quinze et deux mille dix-huit, puisqu'avant d'être président, il était ministre de l'économie, et l'ensemble de ce, de ce choc fiscal qu'on souhaite faire sur l'énergie ça, permet, par exemple, sur un plein d'essence, pour être concret, de gagner quinze, à trente euros, sur le, sur le litre. JB : Et donc, l'une des premières mesures que nous ferons voter, c'est la baisse de la tva de vingt a cinq cinq, sur l'alimentation. JB : Nous souhaitons constituer un panier de cent produits de première nécessité, et supprimer la tva sur ces produits. GD : Bah vous la paierez en augmentant les impôts des français, et c'est toujours comme ça que ça se passe. GD : Et, donc, on finira par augmenter la tva, on finira, évidemment par avoir plus de chômage, puisqu'on va décourager le monde de l'entreprise, alors que nous avons recréé un million d'emplois en cinq ans. GD : Je rappelle quand même que le président de la république, c'est le président qui a fait le taux de chômage des plus jeunes le plus bas depuis quarante ans, que le taux de chômage d'aujourd'hui est le plus bas depuis quinze ans, malgré le covid, malgré la guerre en ukraine, malgré la crise des gilets jaunes, et que aujourd'hui il y a tous les jours des entreprises qui ouvrent en france par les investissements étrangers et par la création d'entreprise, et que nous pensons, nous, c'est plus difficile à dire, c'est un peu moins démagogique que ce qu'a dit monsieur Bardella à l'instant, que c'est par le travail qu'on y arrive le mieux. JB : Je vais vous dire, moi, j'en ai ras-le-bol des leçons d'expertise, des, de, de gens qui se sont présentés, en deux mille dix-sept, comme des mozart de la finance, et qui, euh, ont rallongé la dette de six cents milliards d'euros. JB : Alors, nous ferons du pouvoir d'achat une priorité, nous ferons des économies dans les mauvaises dépenses de l'état, dans l'immigration, dans la lutte contre la fraude, dans les cabinets de conseil privé à qui vous donnez des millions d'euros, dans le coût de la décentralisation, dans, euh, la cotisation, euh, à l'union européenne, qui est votée tous les ans par l'assemblée nationale, et dont nous allons diminuer, euh, le montant. JB : Nous doublerons également les aides aux familles monoparentales, parce que voyez-vous, il y a un quart des familles qui sont des familles monoparentales, et y a beaucoup de mères de famille, dont certaines nous regardent ce soir, qui sont obligées de cumuler plusieurs travails, parce qu'elles n'arrivent plus, aujourd'hui, à boucler les fins de mois. "
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+ "Transcript": "GD : Et en plus Monsieur Bardella. Quand vous dites, on paiera plus, ou on paiera beaucoup moins de cotisation au club qu’est l'union européenne. Vous pensez que c'est comme ça que vous allez pouvoir faire le grand emprunt qui aurait permis, justement, de sauver l'économie, euh, française. C'est parce que le président de la république est un grand européen qu'il a su convaincre ses amis, euh, autour de lui, autour de la table du conseil européen, qu'on a pu emprunter et faire le quoiqu'il en coûte, c'est pas en insultant l'europe qu'on aurait pu y arriver. Vous voyez, monsieur, le problème, c'est que vos économies sont en peau de lapin. Dans le programme du front national il y a par exemple, deux milliards d'économies sur le budget de la police. Moi, je voudrais qu'on y revienne quelques instants. P1 : On va parler de la sécurité juste après GD : C'est pas une mesure de sécurité, c'est une mesure de l'économie. Euh, je voudrais savoir comment à la fin on paye tout ça, parce que moi aussi je peux annoncer des dizaines de milliards d’économies. JB : Pourquoi vous mentez ? On compte augmenter le budget d’un milliard cinq. GD : Vous pouvez aller voir sur votre propre présentation d’économie. Vous dites, comme on va limiter l'immigration, on va limiter l'insécurité. Vous faites un parallèle déjà très particulier, mais c'est un autre problème. Vous dites, du coup, on fera deux milliards d'économies sur la sécurité, puisque il y aura moins d'insécurité, puisqu'il y aura moins d'immigration. Alors, je vais vous dire un truc, c'est pas très compliqué. Il y a deux types de dépenses de sécurité. Le matériel, c'est pas grand chose dans un budget. Puis vous allez pas, euh, je vous fais pas ce procès de dire que vous n'allez pas renouveler les voitures des policiers. Bon, donc, il y a aussi la masse salariale des policiers. C'est comme ça qu'on fait des économies sur les policiers, le budget de la police, c’est sept milliards d'euros. Deux milliards sur sept milliards, c’est trente cinq mille policiers en moins, ou alors, c'est plus de trois cents euros de moins pour un gardien de la paix, chaque mois. J'imagine bien que vous n'allez pas supprimer trente-cinq mille policiers. J'imagine bien que vous n'allez pas baisser de trois cent cinquante euros par mois. JB : On va même en recruter sept mille, et trois mille administratifs. GD : Ça sera impossible puisque vous baissez de deux milliards le budget de la police, vous le mettez noir sur blanc dans le tableau d'économie. Mais, je, je, vous le prenez. Regardez votre tableau d'economie, noir sur blanc JB : Vous les voyez où les deux milliards. GD : Vos économies sont en peau de lapin, mais vous prenez, prenez votre tableau sur les mesures d'économies. Voilà, vous allez avoir, parce qu'il y a une baisse des moyens pour la sécurité. JB : Sur le programme de Jadot ou d’Hidalgo non ? GD : C'est le vôtre, que tout le monde regarde sur internet. Y a aucun problème. JB : Personne trouvera GD : Immigration qui va diminuer, donc, insécurité qui va baisser. JB : Vous parlez de l’immigration ou de la police, je ne comprends pas. GD : C'est votre propre tableau. Tenez donnez le moi je vais vous le montrer car vous le voyez pas manifestement. Je vais vous le montrer, les mesures d'économie, immigration, les premières pages. La forte baisse de l'immigration va permettre de faire baisser de nombreuses dépenses. JB : Quel est le rapport avec la police ? GD : Ben, c'est quoi, l'insécurité ? Qui s'occupe d'insécurité à part la police ? Voilà, monsieur monsieur Bardella, vous faites vos économies en peau de lapin, vous mentez vous aux français. JB : Je pense que vous n'avez pas suffisamment préparé ce débat. Si je peux me permettre, il y a des économies à faire sur l'immigration, mais il n'est mentionné nulle part que nous baissons le budget de la police. Je vous, le montre. Nous allons augmenter de un virgule cinq milliards d'euros le budget à la justice. GD : Relisez la phrase JB : La forte baisse de l'immigration va permettre de faire baisser de nombreuses dépenses liées à l'insécurité GD : Et ben voilà, alors, qu'est ce qu'on fait pour baisser le budget de la sécurité ? Qui s'occupe de l'insécurité, monsieur Bardella. Ce sont les agents de police, voire de gendarmerie. Vous dites, pas de baisses de prestations sociales. Vous ne parlez pas du logement. La vérité, c’est que vous êtes incapable de financer le programme que vous présentez au français. JB : Monsieur Darmanin, en fait, vous racontez n'importe quoi et je comprends pourquoi vos résultats à la tête du ministère de l'intérieur sont aussi nuls. Il n'était pas meilleurs aux comptes publics. Si l’immigration nous coûte de l’argent, et si on fait des économies sur l’insécurité, c'est parce que quarante et un pour cent des contentieux administratifs, des contentieux administratif, concernent les clandestins. J'ai fait comme vous. Je suis allé sur le site de votre ministère, et, figurez-vous, sur le site de votre ministère, vous savez, je suis conseiller régional d'ile-de-france, vous l'avez rappelé, avec mépris, au début de cet entretien, de ce débat, pardon, que quatre-vingt-treize pour cent des vols dans les transports en commun d'ile-de-france sont le fait de citoyens étrangers, dont une grande partie sont des clandestins, que soixante-trois pour cent des agressions sexuelles dans les transports d'ile-de-france sont le fait d’étrangers, que soixante-quinze pourcent des mineurs sont des mineurs étrangers. Vous êtes le patron de la sécurité en france, vous ne connaissez même pas ces chiffres, donc, croyez-moi, nous allons faire des économies sur l'immigration, et nous allons donner ces moyens, la, à la police, parce que nous faisons confiance à la police. P1 : Stop sur ce point la, car nous allons reparler de l’insécurité dans quelques minutes. Mais j'ai une autre question pour vous toujours, sur le pouvoir d'achat. Le pouvoir d'achat, Jordan Bardella, la question des prestations sociales, Français, étrangers, si marine le pen est élue, qui touche quoi ? JB : Les prestations sociales sont réservées aux français, extrêmement simple. Les allocations familiales, le rsa est conditionné à cinq ans, aujourd'hui, c'est de présence sur le territoire, cinq ans de temps de travail à temps plein sur le territoire, pour pouvoir en bénéficier, c'est ce qu'on appelle un délai de carence. Je pense que, contrairement à vous, la France n'est pas un guichet social, la france n'a pas vocation à accueillir tout le monde, et à être, si vous voulez, euh, la plateforme sociale de la terre entière, de gens qui viendraient dans notre pays pour bénéficier de prestations sociales. Vous savez que nous souhaitons également supprimer l'aide médicale d'état, pour la remplacer par un fonds d'urgence, parce qu'évidemment, quand vous êtes clandestin et que vous êtes en situation de détresse en situation grave, on vous laisse pas, sur le bord de la rue, on vous prend en charge, mais l'idée de supprimer l'aide médicale d'état, pour éviter que toute la palette de soins gratuits ne se retrouve à disposition de la terre entière. Quand il y a, et ça, c'est aussi votre bilan, un retraité sur trois qui renonce à se soigner parce que le reste à charge est devenu trop important, donc la solidarité nationale doit rester nationale, et nous réserverons les prestations sociales aux français. Nous ferons une économie de seize milliards qui pourra, tiens, financer la baisse de la tva, de vingt pour cent à cinq cinq, pour permettre aux français de récupérer du pouvoir d'achat. P1 : Gérald darmanin sur ce point la ? GD : Il y a énormément de malhonnêteté intellectuelle, dans ce que dit, euh, monsieur Bardella. L’AME, qui est l'aide médicale d'urgence que l'on donne à toute personne étrangère qui est sur le sol national n'est, n'est pas là le panel de tous les soins. JB : c'est tous, sans exception, sauf les prothèses. GD : Ce n'est pas vrai, monsieur bardella. Par ailleurs, il faut soigner les personnes qui sont sur le sol national et qui sont étrangers, même si ils sont irréguliers, d'abord, parce que c'est un devoir d'humanité. Je comprends que la proposition du rassemblement national, c'est de pas les soigner. Donc, le devoir d'humanité me paraît très éloigné, euh, des valeurs proches, euh, du front national. Et, deuxièmement, y compris pour protéger les français, parce que des personnes qui sont, euh, malheureusement, porteurs, euh, de maladies, et, parfois, de maladies, euh, que nous ne connaissons plus sur le territoire national doivent être soignés pour éviter justement les nouvelles pandémie. Donc, d'abord, cette proposition est totalement démagogique, elle est profondément inhumaine. Deuxièmement, les prestations sociales, Monsieur Bardella, ne sont pas faites, et personne ne pense que la france est un guichet, en tous cas personne sur ce plateau. Vous savez, moi, je vous souhaite pas de connaître ce que connaissent, euh, beaucoup, euh, de personnes qui fuient leur pays de guerre, à cause des sujets climatiques, à cause de la pauvreté, pour venir sur le sol national. On n'a pas à tous les accueillir, je vous le dis bien volontiers. Mais je pense qu'il ne faut pas les juger avec mépris parce que ce sont des gens qui risquent leur vie, et qui amènent leurs enfants, parfois, dans des aventures, qui les amènent à la mort. Euh, la méditerranée, la manche, sont parfois des outils. JB : Un tiers des demandes d'asile sont déboutées, vous le savez. Vous êtes incapable de renvoyer chez eux plus de dix pour cent des gens qui n'ont rien à faire ici. GD : Je vous parle d'humanité. Et alors, je vous parle d'humanité, vous me parlez d'expulsion. Ouais, on voit bien que, il faut pas traiter les personnes étrangères qui arrivent, même en situation régulière, comme vous le faites. Ce sont des êtres humains. P2 : On va revenir sur les questions d'immigration. GD : Qui a besoin des prestations sociales ? Pardon, y a celle, monsieur Bardella où les gens payent des cotisations, qu'ils soient étrangers ou français. J'espère que vous donnez les allocations, à ceux qui ont payé des cotisations. JB : Oui, tout à fait. GD : Donc, ça ne fait pas quinze milliards d'euros. Ca ne représente pas seize milliards d'euros. Deuxième sujet, monsieur Bardella, si vous ne donnez pas les apl, ou si vous ne donnez pas le minimum, euh, social, que l'on peut attendre à un étranger, régulièrement sur le territoire national, parce que c'est bien entendu, la proposition du front national. Il s'agit pas de pas aider les étrangers en situation irrégulière. Il s'agit de ne pas aider les étrangers tout court. P1 : Faites court, vous avez beaucoup d'avance. GD : Excusez-moi, je vais très vite. Ils iront chez les marchands de sommeil. Ils sont régulièrement sur le sol national, et, si on ne peut même pas se loger décemment, ils iront chez les marchands de sommeil, et ils seront plongés dans la pauvreté, leurs enfants auront beaucoup de mal à suivre l'intégration que vous attendez. Euh, tant est que nous attendons tous les étrangers, et, malheureusement, ils peuvent tomber dans la délinquance, monsieur Bardella, s'ils sont poussés à l'hyper pauvreté. Votre projet est profondément injuste. P1 : Jordan Bardella JB : Monsieur Darmanin, il va falloir prendre votre carte au parti socialiste, parce que, euh, voyez-vous, la différence entre vous et nous, c'est que, euh, avec beaucoup d'humanité, mais beaucoup de fermeté, nous réglerons cette question de l'immigration. La france n'est pas un hôtel, ce n'est pas un hall de gare, et la France n'a pas vocation à accueillir tout le monde. Quand on vient dans un pays, monsieur darmanin, c'est peut-être une différence que l'on a. Vous me ferez remarquer, je l'assume mais, je pense que, quand il y a, dans un pays, dix millions de pauvres, six millions de chômeurs des centaines de milliers de familles, des familles, parfois très pauvre, et je pense que vous en connaissez dans votre département du nord, comme, il y en a dans le pas-de-calais, dans le département de la seine-saint-denis. Des familles françaises, qui sont dans l'attente d'un logement social, qui ne peuvent pas avoir ce logement social, parce qu'aujourd'hui dans les logements c'est instaurer une véritable préférence étrangère, puisque un tiers, d'après l'insee, trente et un pour cent, des immigrés qui arrivent sur le sol français sont en HLM. Donc, moi, je dis une chose. Quand on vient en france aujourd'hui, je suis désolé, mais on ne peut pas faire autrement, il faut subvenir à ses besoins, parceque, notre pays, la france, qui, à cause de vous a plus vingt-cinq pour cent de dette par rapport à deux mille dix-sept, un taux de chômage important, même si le contexte mondial a fait baisser, quoi qu'on pourra parler de la disparition des dix-sept mille emplois industriels depuis deux mille dix-sept, un contexte économique tendu, qui fait que nous ne pouvons pas prendre en charge, euh, la misère du monde entier, comme dirait l'autre, et, donc, nous assumons. Pour bénéficier des prestations sociales, il faudra être français, parce que les français n'ont qu'une maison, et c'est bien normal, qu'ils aient la priorité chez eux. ",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent du budget de la police et des aides sociales. Gérald Darmanin débute en expliquant que Jordan Bardella fait deux milliards d'économies sur la police, et qu'il devra baisser le salaire ou supprimer des postes de policiers. Jordan Bardella se défend en expliquant qu'il compte augmenter le budget de la police d'un milliard cinq, en recrutant sept mille nouveau policiers et trois mille administratifs. Gérald Darmanin explique que le programme de jordan bardella propose de faire ces deux milliards d'économies grâce à la baisse de l'immigration. Jordan Bardella explique que ces économies ne touchent pas la police, car l'immigration coûte de l'argent, et qu'en la baissant, des économies sont faites sur l'insécurité. Le présentateur pose ensuite la question des prestations sociales. Jordan Bardella explique qu'il souhaite réserver les prestations sociales aux français, comme les allocations familiales, et en conditionnant le RSA à cinq ans de travail à temps plein. Il souhaite aussi supprimer l'aide médicale d'état et la remplacer par un fond d'urgence. Jordan Bardella explique que cela financera la baisse de la TVA. Gérald Darmanin explique qu'il pense qu'il faut soigner les gens, même si ils sont irréguliers ou demandeurs d'asile. Jordan Bardella explique qu'une grande partie des demandeurs d'asiles refusés restent en france, et explique que les allocations contributives sont toujours données. Jordan Bardella explique que les français n'ont pas accès aux HLM, et qu'il y a trop de chômage, et que cela motive ses choix pour la supression des aides sociales aux immigrants.\t",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella discutent de la suppression des aides sociales aux étrangers et des économies de budget. Gérald Darmanin explique qu'il est impossible d'obtenir des prêts en refusant de payer la cotisation à l'union européenne, et accuse Jordan Bardella de vouloir baisser le budget de la police. Gérald Darmanin explique qu'une baisse de deux milliards de budget est la suppression de 35000 policiers ou la baisse de trois cents euros de leur salaire. Jordan Bardella explique que c'est faux, et qu'il souhaite augmenter leur budget, ainsi qu'en recruter 7000, et 3000 administratifs. Jordan Bardella explique qu'ils feront des économies sur l'immigration, et donc sur l'insécurité. Jordan Bardella rappelle que 93% des vols dans les transports en communs et 63% des agressions sexuelles sont le faits d'étrangers. Jordan Bardella explique qu'il réservera les prestations sociales aux français, et que les allocations familiales et le RSA seront conditionnées à cinq ans de travail sur le territoire. Jordan Bardella souhaite supprimer l'aide médicale d'état et la remplacer par un fond d'urgence. Gérald Darmanin explique qu'il faut soigner les personnes qui sont sur le sol national par devoir d'humanité et afin d'éviter des nouvelles pandémies Gérald Darmanin explique aussi que sans aides sociales, les étrangers iront chez les marchands de sommeil. Jordan Bardella explique que si l'on vient en france, il faut pouvoir subvenir à ses besoins, car la france a trop de chômage et de dettes pour se permettre d'aider les gens du monde entier. ",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella discutent de la suppression des aides sociales aux étrangers et des économies de budget. Gérald Darmanin débute en expliquant que le front national (rassemblement national) baissera de deux milliards le budget de la police en faisant des économies sur l'immigration, ce qui représente trente cinq mille policiers en moins, ou une baisse de salaire de 350 euros par mois. Jordan Bardella se défend en expliquant qu'il souhaite augmenter le budget d'un milliard cinq en recrutant sept mille policiers, et trois mille administratif; l'économie viendra naturellement avec la lutte contre l'immigration. Pour Gérald Darmanin, Jordan Bardella ne peut pas financer le programme qu'il présente, ce que conteste Jordan Bardella, pour qui de nombreuses économies sont disponibles à cause de la gestion du ministère de Gérald Darmanin. Il propose en outre la réservation des prestations sociales aux français, ainsi que le conditionnement des allocations familiales et du RSA à cinq ans de travail à temps plein sur le territoire. Il prétend de plus que la france n'a pas vocation à accueillir tout le monde, et souhaite supprimer l'aide médicale d'état. Jordan Bardella rappelle le bilan de Darmanin, une france dans laquelle un tiers des retraités refusent de se soigner car le reste à charge est trop important. Ces économies présentées peuvent à elle seule financer la baisse de la tva de 20 à 5.5%. Pour Gérald Darmanin, l'AME est une aide naturelle, et est une question d'humanité; de plus, laisser les gens malades peut favoriser les pandémies. Après avoir posé la question des allocations cotisées, qui seront toujours versée par Jordan Bardella, il conteste donc les économies présentées. Il continue en expliquant qu'avec la suppression des APL et des autres aides sociales, les immigrants seront contraint d'aller chez les marchands de sommeil. Jordan Bardella assume, pour lui, les familles françaises n'ont qu'un pays, et devraient être favorisée pour l'allocation des HLM avec l'instoration de la préférence nationale. Pour lui, les gens de devraient pas venir en france si ils ne peuvent pas subvenirs à leur besoins."
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+ },
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "GD : Quand vous dites, on paiera plus, ou on paiera beaucoup moins de cotisation au club qu’est l'union européenne. GD : Vous pensez que c'est comme ça que vous allez pouvoir faire le grand emprunt qui aurait permis, justement, de sauver l'économie, euh, française. GD : Dans le programme du front national il y a par exemple, deux milliards d'économies sur le budget de la police. JB : On compte augmenter le budget d’un milliard cinq. GD : Vous dites, du coup, on fera deux milliards d'économies sur la sécurité, puisque il y aura moins d'insécurité, puisqu'il y aura moins d'immigration. GD : Deux milliards sur sept milliards, c’est trente cinq mille policiers en moins, ou alors, c'est plus de trois cents euros de moins pour un gardien de la paix, chaque mois. JB : On va même en recruter sept mille, et trois mille administratifs. JB : Si je peux me permettre, il y a des économies à faire sur l'immigration, mais il n'est mentionné nulle part que nous baissons le budget de la police JB : Je suis allé sur le site de votre ministère, et, figurez-vous, sur le site de votre ministère, vous savez, je suis conseiller régional d'ile-de-france, vous l'avez rappelé, avec mépris, au début de cet entretien, de ce débat, pardon, que quatre-vingt-treize pour cent des vols dans les transports en commun d'ile-de-france sont le fait de citoyens étrangers, dont une grande partie sont des clandestins, que soixante-trois pour cent des agressions sexuelles dans les transports d'ile-de-france sont le fait d’étrangers, que soixante-quinze pourcent des mineurs sont des mineurs étrangers. P1 : Le pouvoir d'achat, Jordan Bardella, la question des prestations sociales, Français, étrangers, si marine le pen est élue, qui touche quoi ? JB : Les prestations sociales sont réservées aux français, extrêmement simple. JB : Les allocations familiales, le rsa est conditionné à cinq ans, aujourd'hui, c'est de présence sur le territoire, cinq ans de temps de travail à temps plein sur le territoire, pour pouvoir en bénéficier, c'est ce qu'on appelle un délai de carence. JB : Vous savez que nous souhaitons également supprimer l'aide médicale d'état, pour la remplacer par un fonds d'urgence, parce qu'évidemment, quand vous êtes clandestin et que vous êtes en situation de détresse en situation grave, on vous laisse pas, sur le bord de la rue, on vous prend en charge, mais l'idée de supprimer l'aide médicale d'état, pour éviter que toute la palette de soins gratuits ne se retrouve à disposition de la terre entière. GD : Par ailleurs, il faut soigner les personnes qui sont sur le sol national et qui sont étrangers, même si ils sont irréguliers, d'abord, parce que c'est un devoir d'humanité. GD : Et, deuxièmement, y compris pour protéger les français, parce que des personnes qui sont, euh, malheureusement, porteurs, euh, de maladies, et, parfois, de maladies, euh, que nous ne connaissons plus sur le territoire national doivent être soignés pour éviter justement les nouvelles pandémie. GD : Deuxième sujet, monsieur Bardella, si vous ne donnez pas les apl, ou si vous ne donnez pas le minimum, euh, social, que l'on peut attendre à un étranger, régulièrement sur le territoire national, parce que c'est bien entendu, la proposition du front national. GD : Ils iront chez les marchands de sommeil. JB : Quand on vient en france aujourd'hui, je suis désolé, mais on ne peut pas faire autrement, il faut subvenir à ses besoins, parceque, notre pays, la france, qui, à cause de vous a plus vingt-cinq pour cent de dette par rapport à deux mille dix-sept, un taux de chômage important, même si le contexte mondial a fait baisser, quoi qu'on pourra parler de la disparition des dix-sept mille emplois industriels depuis deux mille dix-sept, un contexte économique tendu, qui fait que nous ne pouvons pas prendre en charge, euh, la misère du monde entier, comme dirait l'autre, et, donc, nous assumons. ",
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+ "Extractive_2": "GD : Dans le programme du front national il y a par exemple, deux milliards d'économies sur le budget de la police. JB : On compte augmenter le budget d’un milliard cinq. GD : Vous dites, comme on va limiter l'immigration, on va limiter l'insécurité. GD : Vous dites, du coup, on fera deux milliards d'économies sur la sécurité, puisque il y aura moins d'insécurité, puisqu'il y aura moins d'immigration. GD : Deux milliards sur sept milliards, c’est trente cinq mille policiers en moins, ou alors, c'est plus de trois cents euros de moins pour un gardien de la paix, chaque mois. JB : On va même en recruter sept mille, et trois mille administratifs. GD : Et ben voilà, alors, qu'est ce qu'on fait pour baisser le budget de la sécurité ? GD : La vérité, c’est que vous êtes incapable de financer le programme que vous présentez au français. JB : Si l’immigration nous coûte de l’argent, et si on fait des économies sur l’insécurité, c'est parce que quarante et un pour cent des contentieux administratifs, des contentieux administratif, concernent les clandestins. JB : Je suis allé sur le site de votre ministère, et, figurez-vous, sur le site de votre ministère, vous savez, je suis conseiller régional d'ile-de-france, vous l'avez rappelé, avec mépris, au début de cet entretien, de ce débat, pardon, que quatre-vingt-treize pour cent des vols dans les transports en commun d'ile-de-france sont le fait de citoyens étrangers, dont une grande partie sont des clandestins, que soixante-trois pour cent des agressions sexuelles dans les transports d'ile-de-france sont le fait d’étrangers, que soixante-quinze pourcent des mineurs sont des mineurs étrangers. P1 : Le pouvoir d'achat, Jordan Bardella, la question des prestations sociales, Français, étrangers, si marine le pen est élue, qui touche quoi ? JB : Les prestations sociales sont réservées aux français, extrêmement simple. JB : Les allocations familiales, le rsa est conditionné à cinq ans, aujourd'hui, c'est de présence sur le territoire, cinq ans de temps de travail à temps plein sur le territoire, pour pouvoir en bénéficier, c'est ce qu'on appelle un délai de carence. JB : Je pense que, contrairement à vous, la France n'est pas un guichet social, la france n'a pas vocation à accueillir tout le monde, et à être, si vous voulez, euh, la plateforme sociale de la terre entière, de gens qui viendraient dans notre pays pour bénéficier de prestations sociales. JB : Vous savez que nous souhaitons également supprimer l'aide médicale d'état, pour la remplacer par un fonds d'urgence, parce qu'évidemment, quand vous êtes clandestin et que vous êtes en situation de détresse en situation grave, on vous laisse pas, sur le bord de la rue, on vous prend en charge, mais l'idée de supprimer l'aide médicale d'état, pour éviter que toute la palette de soins gratuits ne se retrouve à disposition de la terre entière. JB : Quand il y a, et ça, c'est aussi votre bilan, un retraité sur trois qui renonce à se soigner parce que le reste à charge est devenu trop important, donc la solidarité nationale doit rester nationale, et nous réserverons les prestations sociales aux français. JB : Nous ferons une économie de seize milliards qui pourra, tiens, financer la baisse de la tva, de vingt pour cent à cinq cinq, pour permettre aux français de récupérer du pouvoir d'achat. GD : L’AME, qui est l'aide médicale d'urgence que l'on donne à toute personne étrangère qui est sur le sol national n'est, n'est pas là le panel de tous les soins. GD : Par ailleurs, il faut soigner les personnes qui sont sur le sol national et qui sont étrangers, même si ils sont irréguliers, d'abord, parce que c'est un devoir d'humanité. GD : Et, deuxièmement, y compris pour protéger les français, parce que des personnes qui sont, euh, malheureusement, porteurs, euh, de maladies, et, parfois, de maladies, euh, que nous ne connaissons plus sur le territoire national doivent être soignés pour éviter justement les nouvelles pandémie. GD : J'espère que vous donnez les allocations, à ceux qui ont payé des cotisations. JB : Oui, tout à fait. GD : Donc, ça ne fait pas quinze milliards d'euros. GD : Deuxième sujet, monsieur Bardella, si vous ne donnez pas les apl, ou si vous ne donnez pas le minimum, euh, social, que l'on peut attendre à un étranger, régulièrement sur le territoire national, parce que c'est bien entendu, la proposition du front national. GD : Ils iront chez les marchands de sommeil. JB : Vous me ferez remarquer, je l'assume mais, je pense que, quand il y a, dans un pays, dix millions de pauvres, six millions de chômeurs des centaines de milliers de familles, des familles, parfois très pauvre, et je pense que vous en connaissez dans votre département du nord, comme, il y en a dans le pas-de-calais, dans le département de la seine-saint-denis. JB : Des familles françaises, qui sont dans l'attente d'un logement social, qui ne peuvent pas avoir ce logement social, parce qu'aujourd'hui dans les logements c'est instaurer une véritable préférence étrangère, puisque un tiers, d'après l'insee, trente et un pour cent, des immigrés qui arrivent sur le sol français sont en HLM. JB : Quand on vient en france aujourd'hui, je suis désolé, mais on ne peut pas faire autrement, il faut subvenir à ses besoins, parceque, notre pays, la france, qui, à cause de vous a plus vingt-cinq pour cent de dette par rapport à deux mille dix-sept, un taux de chômage important, même si le contexte mondial a fait baisser, quoi qu'on pourra parler de la disparition des dix-sept mille emplois industriels depuis deux mille dix-sept, un contexte économique tendu, qui fait que nous ne pouvons pas prendre en charge, euh, la misère du monde entier, comme dirait l'autre, et, donc, nous assumons. "
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+ "Transcript": "P2 : On s’est quand même très largement éloigné des questions de, de pouvoir d'achat. Vous nous avez finalement entraîné aussi sur ces questions, euh, d'immigration, sur les questions de lutte contre l'immigration, ou, au contraire, d'accueil. Précisément, ce que je vous propose, c'est qu'on passe au chapitre sur la sécurité. C'est le deuxième grand enjeu aux yeux des français, qui se sont déplacés pour aller, euh, voter. P1 : Messieurs, on va commencer par vous, Jordan Bardella, parce que vous avez encore du retard, avec un cas très concret. Un homme condamné à six mois de prison ferme, aujourd'hui, la peine est aménagée, il n'est pas incarcéré, demain, si votre candidate est élue, cet homme va-t-il en prison ? JB : Oui, à partir de six mois ferme, il n'y aura aucun aménagement, et il y aura même obligation, sur l'intégralité de la peine, d'exécuter deux tiers de la peine. En vérité, aujourd'hui, euh, Il y a, euh, un écart extrêmement important entre d'abord, le moment où les personnes peuvent être interpellées, elles peuvent être jugées, et, donc, y a pas cet effet d'immédiatetée de la peine. Donc il faut aujourd'hui réaffirmer la chaîne pénale, et vous savez que nous souhaitons même aller plus loin, en supprimant les remises automatiques de peine, et, euh, en rétablissant les peines plancher. Je sais que vous êtes contre, et on aura probablement l'occasion d'en débattre. P2 : Avec vous, sur ce cas concret. GD : Oui, alors, d'abord, les remises de peines automatiques ont été supprimées par le garde des sceaux, eric dupond moretti, c'est passé, il y a un an. JB : Vous avez augmenté le crédit de remise, c'est le caractère automatique que vous avez supprimé GD : Oui, les, les automatiques de peine, c'est ce que vous avez dit, ont été supprimées il y a un an. JB: Plus d’automaticité, mais vous augmentez les crédits GD : Je sais que vous avez du mal de dupond moretti JB: Vous l'avez mis au placard. Ca serait bien, d'avoir un ministre de la justice. Vous avez augmenté le crédit, en le passant à six mois par an. Donc, euh, sous couvert de fermeté, c'est, en fait, encore plus laxiste qu'avant. Vous venez. GD : Soyez pas condescendant, monsieur monsieur monsieur Bardella. Ça dépendra beaucoup de l'aménagement du pacte décidé par le juge. Euh, y a ceux qui doivent les faire, et puis, il y à ceux qui peuvent le faire différemment, parce que, le travaux, les travaux d'intérêt général, vous savez que c'est une peine substituable, si, par exemple, la personne qui est condamnée est d'accord pour le faire. On a beaucoup amélioré les travaux d'intérêt généraux, et, de mon expérience de maire, je sais que quelqu'un qui, par exemple, est condamné à quelques mois de prison parce qu'il a taggé un bâtiment public, et que par ailleurs, il a fait des dégradations, il vaut mieux qu'il puisse réparer ce qu'il a fait, que de passer trois mois en prison. AB : Plutôt que des condamnations par le juge. Vous aurez aussi beaucoup d'aménagements, d'amendes forfaitaires ? GD : Les aménagements existent déjà, et je pense qu'il faut beaucoup mettre l'accent sur les travaux d'intérêt généraux. Encore une fois, quelqu'un qui tags et qui détruit un bâtiment public, au lieu de passer trois mois en prison, je préfère qu'il puisse passer trois mois à réparer ce qu'il a fait. Je pense que c'est plus intelligent, mais c'est au juge d'en décider. Et puis, deuxièmement, effectivement, la proposition que nous faisons pour libérer un procès judiciaire qui prend beaucoup de temps à tout le monde, et qui est assez peu efficace. Pour les peines de moins d'un an, je veux qu'on puisse, pour tout ce qui n'est pas grave, comme c'était le cas dans la consommation de cannabis, où ça mérite d'être puni, mais ce n'est pas gravissime, je veux des amendes forfaitaires. Pour les peines de moins d'un ans, des amendes forfaitaires dont je voudrais rappeler qu'elle marche très bien pour les consommations de cannabis, et qui sont des amendes pénales inscrites au casier judiciaire. JB : Ce sont les trafiquants qui les paient. GD : Ce n’est pas vrai, monsieur Bardella. D'ailleurs, à la demande du président de la république, à partir de la fin de cette année, ce sera saisi directement sur le salaire ou sur les prestations sociales. P1 : Jordan Bardella, plus d'amendes forfaitaire ? JB : On va combattre la, l'explosion, aujourd'hui, de la délinquance, sur tout le territoire français, avec des amendes forfaitaires ? Le problème, c'est que les alternatives, euh, à la prison, aujourd'hui, les alternatives à l'incarcération, sont devenues la norme, et l'incarcération, c'est devenue une exception, et c'est devenue une exception pourquoi ? Parce que les magistrats sont sous l’eau, parce qu'il n'y a pas assez de magistrats. C'est la raison pour laquelle, vous l'avez rappelé, on propose le doublement du nombre de magistrats, et que nous souhaitons également construire de nouvelles places de prison, les portant de soixante mille à quatre-vingt-cinq mille. Euh, y a déjà un problème de prise de conscience, et je pense, euh, monsieur darmanin, que vous ne vous rendez pas compte du niveau d'ensauvagement de la société française aujourd'hui, et des souffrances qu'induits l'insécurité, et, notamment, pour, euh, les français les plus modestes, pour les français les plus pauvres, pour tous ces français qui vivent dans des hlm, et qui sont coincés, parce que, eux ils ne peuvent pas fuir l'insécurité, parce qu'ils n'ont pas d'argent pour aller dans le privé, et qu'ils sont donc contraints de vivre, et je le sais parce que j'ai grandi dedans, que ma famille vit encore dedans, avec des trafiquants de drogue, à l'entrée, comme on l'a vu à vénissieux, aux minguettes, où, désormais, les médecins qui arrivent dans ces quartiers, sont fouillés par les trafiquants de drogue. Le ministre de la justice, monsieur dupond moretti, avait déclaré que la france n'était pas un coupe-gorge, quatre semaines avant l'attentat, l'horrible attentat contre samuel paty, et monsieur macron avait parlé, en juin deux mille vingt-et-un, dans un entretien, me semble-t-il, au figaro, il avait dit que la france, euh, euh, euh vivait, un sentiment d'insécurité. Mais, l'insécurité, la violence, n’est pas un sentiment, monsieur darmanin, en france, c'est votre bilan, et je vous met en cause directement, comme je mets en cause le président de la république, parce que cela relève de vos prérogatives, une agression gratuite, toutes les quarante-quatre secondes dans notre pays. Il y a deux cents viols chaque jour, trois mille vols et cinq cents cambriolages. Soixante-dix pour cent des français, soixante-dix pour cent des français jugent négativement l'action du président de la république. Donc, euh, euh, vous avez laissé faire. Vous avez laissé faire, parce que vous n'avez pas conscience de ce que procure, comme souffrance, l'insécurité sur tout le territoire, que ce soit dans les campagnes, que ce soit dans les villes, que ce soit dans les banlieues. Il n’y a plus un seul territoire en france, une seule ville où les français ne sont pas encerclés dans la rue. Ça va du cambriolage à la maison squattée, au commerçant qui est braqué, aux femmes qui sont contraintes de se retourner dans la rue parce qu'elles ne peuvent plus sortir en sécurité. Il y a pas un, pas un seul père de famille, une seule mère de famille qui nous regardent, et qui n'a pas peur lorsque son enfant sort dans la rue. Et ça, c'est le bilan du laxisme judiciaire, c'est le bilan de l'angélisme qui est le vôtre. Donc, Il faut un tournant, en matière pénale, la loi et l'ordre. Il faut donner beaucoup plus de moyens à nos forces de l'ordre, il faut les protéger par la présomption de légitime défense, que vous ne soutenez pas, et sur laquelle vous êtes, euh, opposé. Nous souhaitons la faire, et il faut évidemment, avoir une politique en matière pénale qui soit beaucoup plus ferme, beaucoup plus efficace, et, vous le savez, notamment, euh, si Marine le pen, est élue présidente dans quelques jours, son ministre de la justice sera jean-paul garraud, qui est un magistrat qui a été pendant très longtemps dans votre famille politique, qui a coécrit, notamment, notre projet de loi contre l'islamisme, et qui sera le ministre de la fermeté en matière de justice. P2 : Gérald Darmanin. GD : D'abord, euh bon, vos propos sont totalement excessifs. Ils ressemblent à ce que tenait jean-marie le pen il y a trente ans, dans la construction de places de prison. Prenons un par un ce que vous venez d'évoquer. On en a construit sept mille, on n'a pas pu construire les trois mille de plus parce que je vous rappelle que beaucoup de maires ne veulent pas accueillir des prisons. JB : Non, vous avez lancé le chantier. GD : On a construit sept mille places. JB : Non, deux milles fonctionnelles. GD : Sept mille monsieur Bardella ! Et, deuxièmement, si des maires avaient accepté, notamment au front national, monsieur le maire de fréjus, qui est de vos amis, qui a refusé par deux fois la proposition de construction de prison dans sa commune. Donc, pour le front national, on veut des prisons, mais pas chez nous. C'est une petite petite incohérence, que je voudrais souligner. Deuxièmement, elle n'existe pas, cette explosion de délinquance, monsieur Bardella, pour les biens, moins vingt-six pour cent de cambriolages en cinq ans, moins vingt-et-un pour cent de vols de véhicules, moins dix-sept pour cent de vol avec arme, moins trente-et-un pour cent de vol sans armes. Après, il y a la violence contre les personnes. Parlons clairement, monsieur bardella, on est passé de deux cent trente-trois mille faits, c'est vrai, en deux mille dix-sept, à trois cent six mille, si je prends l'année, euh, deux mille vingt-et-un, c'est plus trente et un pour cent. Mais, vous oubliez toujours de dire, quatre-vingt-cinq pour cent de cette augmentation, c’est des violences conjugales, par le dépôt de plainte des femmes, c'est-à-dire que l'augmentation de la violence qu’essaie de nous présenter le front national, c’est quatre-vingt-cinq pour cent de plaintes, monsieur bardella. Ce sont les chiffres du ministère de l'intérieur. N'hésitez surtout pas à aller regarder. JB : C’est vous qui les faites les chiffres. GD : Je sais que vous mettiez en question les fonctionnaires du ministère de l’intérieur JB : En matière de cambriolages, mais, euh, vous avez sorti les résidences secondaires, ce qui est quand même assez simple, comme l'avait fait, d'ailleurs le gouvernement sarkozy que vous aviez soutenu à l'époque, qui avait complètement trafiqué les chiffres de la cour des comptes. GD : C'est tout à fait faux. C'est tout à fait faux, monsieur Bardella, mais permettez-moi juste de terminer ma phrase. Dans les augmentations des violences aux personnes, on parle sans cesse, ce front national. Il faut bien comprendre que ces augmentations des violences aux personnes, à quatre-vingt-cinq pour cent, ce sont les plaintes que déposent désormais, depuis deux mille dix-sept, le grenelle des violences conjugales, et depuis tous ce que font les policiers, les gendarmes, les associations, les médias, pour que les femmes, aujourd'hui, déposent des plaintes lorsqu'elles sont violentées par leur mari ou leur compagnon, ce qu'elle ne faisaient pas, ou très peu, y a cinq, dix, quinze ou vingt ans. Si vous voulez des bons chiffres, peut-être que vous allez demander qu'on dépose pas plainte pour les violences conjugales. C'est évidemment pas ce que vous allez me dire, bien évidemment, parce que je vous fais pas ce faux procès. Mais arrêtez de faire croire que la violence aurait explosé. Elle a très largement baissé sur les biens, et elle a augmenté sur les personnes parce que, pour quatre-vingt-cinq pour cent d'entre eux, de ces pourcentages là, ce sont les femmes qui déposent plainte. Eh ben, moi, je m'enorgueillis de promettre aux policiers, aux gendarmes, que, oui, les chiffres vont augmenter, mais parce qu'ils vont accueillir ces femmes, qui sont violentées. JB : Mais dans quel monde vivez-vous monsieur darmanin. Il y a, dans le même jour vous savez, hein, une agression gratuite, toutes les quarante-quatre secondes. Et si, vous incluez à l'intérieur de ces données, euh, les violences conjugales, on monte à une agression toutes les trente secondes, tous les jours. Dans notre pays, c'est un pédopsychiatre, spécialiste, euh, de la violence, euh, qui s'appelle maurice berger, qui avait donné ces chiffres dans le figaro. Euh, les français sont encerclés par cette explosion historique. GD : Vous êtes très mécaniques et vous ne répondez pas à mes interpellations. JB : Ça concerne aussi les policiers et vous voyez, les policiers aujourd'hui, rentrent dans les cités, avec des gens qui veulent les tuer, qui hurlent \"tuez les\". On l'a vu à aulnay, on l'a vu à sevran, mais on l'a vu pendant très longtemps à viry châtillon, et c'est la raison pour laquelle la première des mesures à prendre, on peut discuter pendant des heures, et des heures avec les chiffres, c'est vous qui l’avez fait, et vous trouverez toujours des embrouilles statistiques. Vous arrivez à faire baisser les cambriolages, sur l'année du confinement, bravo, félicitations, même en excluant les résidences secondaires. GD : Mais les violences aux personnes ont augmentées pendant le confinement. JB : Non mais donc, vous allez nous dire que tout va bien, madame la marquise, qu'il n'y a aucun problème dans le pays. Je vais vous dire, je vais vous dire, euh, sortir dans la rue en sécurité, vivre en paix, ça devrait même pas être un débat ce soir, ça devrait être la norme. Donc je vais pas vous dire, on va pas débattre pendant des heures et des heure du constat. Les Français doivent connaître la réalité. Moi, je vais vous dire ce qu'on va faire quand on va arriver à la tête de l'État. D'abord on va protéger ceux qui nous protègent, Je l'ai dit, avec la présomption d’innocence. Pourquoi vous êtes contre. GD : Sur ce point je vous réponds JB : Je vous en prie. P1 : C’est quoi la présomption de légitime défense dans le programme de Marine Le Pen ? JB : La présomption de légitime défense, c'est qu'à partir du moment où un policier est pris à partie, à partir du moment un policier est attaqué, agressé, qu'il fait usage de la force, il est présumé comme en état de légitime défense. Présumé en état légitime défense, c'est-à-dire, concrètement, que ce n'est pas à lui de finir en garde à vue et d'aller justifier pourquoi est-ce qu'il a fait usage de son arme. C'est à la personne qui a subi, qui a absorbé la force de démontrer que le policier n'était pas dans son droit, et je vais vous dire, ça change beaucoup de choses, parce que c'est un soutien moral, pas seulement juridique. P2 : Ca c’est ce que vous, vous proposez JB : Bien sûr, parce que c'est un soutien moral aux policiers. Et, croyez-moi, ce qui a marqué la police, ce qui a marqué la police, c'est le drame de viry châtillon en deux mille seize, où une voiture de police avec des fonctionnaires à l'intérieur, a été bloquée par vingt barbares qui jetaient des cocktails molotov à l'intérieur et qui essayaient de brûler les policiers. Et bien croyez-moi que, dans ce cas-là, quand les policiers font usage de la force, ce n'est pas pour se faire plaisir. Moi j'ai confiance dans les policiers. Les policiers ne sont pas des cowboys. On ne parle pas d'autodéfense, on parle de présomption de légitime défense. Quand leur vie est en danger. Quand la vie d'autrui est en danger. Ils ont aujourd'hui peur de perdre leur travail, parce qu'ils savent que la chape de plomb médiatique va leur tomber dessus, et, que vous les laisserez comme l'a fait votre prédécesseur monsieur Castaner, j'ai eu l'occasion de citer cela tout à l'heure, qui avait proposé, devant tout ce que la mouvance d'ultra-gauche peut faire de pire à savoir les traoré, de mettre un genou à terre, place Beauvau, devant eux. Eh bien moi, je n'accepte pas cela, et nous serons aux côtés des policiers, parce qu'être aux côtés des policiers, c'est protéger ceux qui nous protègent, et qui sont en lutte contre la violence, tous les jours, dans notre pays monsieur le ministre. GD : D'abord, euh, ce que vous dites sur monsieur castaner est tout à fait faux. Vous pouvez le répéter plusieurs fois. JB : Vous avez pas de cellules de Fact Checking ? GD : Vous êtes vraiment condescendant. Laissez parler les interlocuteurs. J'espère que, si vous êtes au pouvoir vous laisserez parler vos opposants, ça paraît pas gagné, hein, manifestement. JB : Je leur enverrai pas les LBD GD : Faut savoir si vous aimez les policiers. JB : Pas pour contrôler les manifestations sociales, pour aller lutter contre la délinquance, contre laquelle vous ne luttez pas GD : Alors, je peux parler ? D'abord, ce que vous dites sur monsieur castaner est faux. La répétition d'un mensonge ne fait pas une vérité. Deuxièmement, cette euh idée de légitime défense, ça veut dire que vous soutiendrez les policiers, dites-le vous, moralement, ça commence mal. Rien qu'aujourd'hui, on a vu que madame le pen était capable de trouver un bouc émissaire facile qui étaient les policiers quand ça ne se passait pas bien. P1 : On y revient dans une seconde parce qu'elle vient de twitter, marine le pen, on vous montrera ça, dans un instant. GD : Mais, là, c'est très intéressant, parce que, déjà, quand il y a un tout petit, tout petit vent, tout de suite, une toute petite brise, madame le pen, c'est, c'est pas moi, c'est la faute des policiers. On imagine, demain, euh, cette possibilité de légitime défense, quand le policier utilisera son arme, et que la chef de l'etat ou vous-même, si vous êtes mis à l’état devront s'en occuper. Moi, je serais eux, je partirai pas à la guerre avec vous. ",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de l'état de la sécurité en france. Jordan Bardella explique qu'il n'y aura plus de remise de peine sur les peines six mois ferme et plus, avec obligation d'exécuter au moins les deux tiers de la peine. Jordan Bardella explique vouloir supprmier les remises automatiques de peines et rétablir les peines plancher. Gérald Darmmanin explique que les remises automatiques de peines ont déjà été supprimée, et explique qu'il souhaite développer les travaux d'intérêt généraux ainsi que les amendes forfaitaires pour avoir plus de place en prison. Jordan Bardella explique que l'explosion de la délinquance ne sera pas combattue avec des amendes, et que la prison est devenue une alternative pour l'état car il n'y a pas assez de magistrats et de places de prison. Jordan Bardella propose de construire vingt milles cinq places de prisons, ainsi que doubler le nombre de magistrats. Jordan Bardella explique vouloir augmenter les moyens des forces de l'ordre ainsi que mettre en place la présomption de légitime défense, car les policiers ont besoin d'un soutien moral. Gérald Darmanin explique qu'ils ont construits 7000 places de prissons, et que les crimes sur les biens ont baissé. Gérald Darmanin explique que l'augmentation numérique des aggressions vient du fait qu'il y a eu un véritable effort de l'état pour aider les femmes à poser plainte pour violence conjugale. ",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la sécurité. Le présentateur débute en demandant à Jordan Bardella si un homme qui est condamné à six mois de prison ferme doit être incarcéré. Jordan Bardella explique que oui, et qu'il souhaite supprimer l'aménagement des peines supérieure à six mois, avec obligation de faire au moins les deux tiers de la peine. Gérald Darmanin explique qu'il souhaite mettre en place des aménagements de peine, avec une amélioration des travaux d'intérêts généraux, ainsi qu'en augmentant les amendes forfétaires. Gérald Darmanin explique aussi que les amendes seront désormais directement saisies sur le salaire. Jordan Bardella explique que l'augmentation de la délinquance ne sera pas combattue avec des amendes, et qu'il souhaite doubler le nombres de magistrat et créer vingt cinq mille places de prisons, ainsi que mettre en place la présomption de légitime défense pour la police. Gérald Darmanin explique avoir fait construire sept mille places de prisons, et avoir été incapable de créer les trois milles dernières car les maires ne veulent pas de prisons. Jordan Bardella explique que seul deux milles de ces places sont fonctionnelles. Gérald Darmanin explique qu'il n'y a pas d'explosion de la délinquance, et que quatre vingt cinq pour cent de l'augmentation des violences proviennent de violences conjugales. Jordan Bardella explique qu'il y a une agression toute les quarante quatre secondes, trente secondes si on comptes les violences conjugales. ",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la sécurité et des peines de prisons. Jordan Bardella débute en expliquant qu'à partir d'une peine de six mois de prison ferme, il n'y aura plus d'aménagement des peines, et une obligation d'exécuter au moins deux tiers de la peine, et ce, afin de réaffirmer la chaîne pénale; il souhaite ainsi supprimer les remises automatique de peine en rétablissant les peines planches. Gérald Darmanin rappelle que les remises de peines automatiques ont déjà été supprimée, et explique qu'un large travail a été fait sur les travaux d'intérêts généraux; en effet, selon lui, une personne condamné à de la prison pour des crimes mineurs, comme avoir taggé un bâtiment public, devrait plutôt réparer ce qu'il a fait que passer du temps en prison. Pour les peines de moins d'un an, Gérald Darmanin souhaite favoriser les amendes forfaitaires, qui seront saisies directement sur les prestations sociales ou le salaire. Jordan Bardella questionne l'efficacité desd amendes forfaitaires sur l'explosion de la délinquance, lamentant l'augmentation des alternatives à la prison, symptomatique du surmenage des magistrats. Il propose donc d'augmenter le nombre de magistrats ainsi que de construire des nouvelles places de prisons pour pouvoir donner plus de moyens aux forces de l'ordre, soutenue en mettant en place la présomption de légitime défense. Gérald Darmanin rappelle que la construction de place de prison, dont 7000 ont été faites pendant son mandat, est compliquée, car elle a besoin de l'accord des maires. Il questionne de plus l'explosion de la délinquance prétendue par Jordan Bardella, listant la baisse des chiffres de cambriolages et de vols, et justifiant l'augmentation des plaintes pour violences par la libération de la parole des femmes, qu'il présente comme une grande réussite de son mandat. Jordan Bardella consteste ces chiffres, les cambriolages ont baissés à cause du confinement et de l'absence de la prise en compte des résidence secondaire. Pour Jordan Bardella, il faut protéger la police, c'est pourquoi il propose la présomption de légitime défense pour les policiers, qui forceraient aux personnes qui ont subies les violences de démontrer que la police n'était pas dans son droit. Gérald Darmanin questionne le soutien du rassemblement national aux forces de l'ordre, les accusant d'être les premiers à les mettres en causes quand les choses tournent mal."
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+ },
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "P2 : Précisément, ce que je vous propose, c'est qu'on passe au chapitre sur la sécurité. P1 : Un homme condamné à six mois de prison ferme, aujourd'hui, la peine est aménagée, il n'est pas incarcéré, demain, si votre candidate est élue, cet homme va-t-il en prison ? JB : Oui, à partir de six mois ferme, il n'y aura aucun aménagement, et il y aura même obligation, sur l'intégralité de la peine, d'exécuter deux tiers de la peine. JB : Donc il faut aujourd'hui réaffirmer la chaîne pénale, et vous savez que nous souhaitons même aller plus loin, en supprimant les remises automatiques de peine, et, euh, en rétablissant les peines plancher. GD : Oui, alors, d'abord, les remises de peines automatiques ont été supprimées par le garde des sceaux, eric dupond moretti, c'est passé, il y a un an. GD : On a beaucoup amélioré les travaux d'intérêt généraux, et, de mon expérience de maire, je sais que quelqu'un qui, par exemple, est condamné à quelques mois de prison parce qu'il a taggé un bâtiment public, et que par ailleurs, il a fait des dégradations, il vaut mieux qu'il puisse réparer ce qu'il a fait, que de passer trois mois en prison. GD : Pour les peines de moins d'un ans, des amendes forfaitaires dont je voudrais rappeler qu'elle marche très bien pour les consommations de cannabis, et qui sont des amendes pénales inscrites au casier judiciaire. JB : On va combattre la, l'explosion, aujourd'hui, de la délinquance, sur tout le territoire français, avec des amendes forfaitaires ? JB : Le problème, c'est que les alternatives, euh, à la prison, aujourd'hui, les alternatives à l'incarcération, sont devenues la norme, et l'incarcération, c'est devenue une exception, et c'est devenue une exception pourquoi ? JB : C'est la raison pour laquelle, vous l'avez rappelé, on propose le doublement du nombre de magistrats, et que nous souhaitons également construire de nouvelles places de prison, les portant de soixante mille à quatre-vingt-cinq mille. JB : Mais, l'insécurité, la violence, n’est pas un sentiment, monsieur darmanin, en france, c'est votre bilan, et je vous met en cause directement, comme je mets en cause le président de la république, parce que cela relève de vos prérogatives, une agression gratuite, toutes les quarante-quatre secondes dans notre pays. JB : Il faut donner beaucoup plus de moyens à nos forces de l'ordre, il faut les protéger par la présomption de légitime défense, que vous ne soutenez pas, et sur laquelle vous êtes, euh, opposé. GD : On en a construit sept mille, on n'a pas pu construire les trois mille de plus parce que je vous rappelle que beaucoup de maires ne veulent pas accueillir des prisons. GD : Deuxièmement, elle n'existe pas, cette explosion de délinquance, monsieur Bardella, pour les biens, moins vingt-six pour cent de cambriolages en cinq ans, moins vingt-et-un pour cent de vols de véhicules, moins dix-sept pour cent de vol avec arme, moins trente-et-un pour cent de vol sans armes. GD : Il faut bien comprendre que ces augmentations des violences aux personnes, à quatre-vingt-cinq pour cent, ce sont les plaintes que déposent désormais, depuis deux mille dix-sept, le grenelle des violences conjugales, et depuis tous ce que font les policiers, les gendarmes, les associations, les médias, pour que les femmes, aujourd'hui, déposent des plaintes lorsqu'elles sont violentées par leur mari ou leur compagnon, ce qu'elle ne faisaient pas, ou très peu, y a cinq, dix, quinze ou vingt ans. JB : D'abord on va protéger ceux qui nous protègent, je l'ai dit, avec la présomption d’innocence. JB : La présomption de légitime défense, c'est qu'à partir du moment où un policier est pris à partie, à partir du moment un policier est attaqué, agressé, qu'il fait usage de la force, il est présumé comme en état de légitime défense. JB : Eh bien moi, je n'accepte pas cela, et nous serons aux côtés des policiers, parce qu'être aux côtés des policiers, c'est protéger ceux qui nous protègent, et qui sont en lutte contre la violence, tous les jours, dans notre pays monsieur le ministre ",
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+ "Extractive_2": "P2 : Précisément, ce que je vous propose, c'est qu'on passe au chapitre sur la sécurité. P1 : Un homme condamné à six mois de prison ferme, aujourd'hui, la peine est aménagée, il n'est pas incarcéré, demain, si votre candidate est élue, cet homme va-t-il en prison ? JB : Oui, à partir de six mois ferme, il n'y aura aucun aménagement, et il y aura même obligation, sur l'intégralité de la peine, d'exécuter deux tiers de la peine. JB : Donc il faut aujourd'hui réaffirmer la chaîne pénale, et vous savez que nous souhaitons même aller plus loin, en supprimant les remises automatiques de peine, et, euh, en rétablissant les peines plancher. GD : Oui, alors, d'abord, les remises de peines automatiques ont été supprimées par le garde des sceaux, eric dupond moretti, c'est passé, il y a un an. GD : On a beaucoup amélioré les travaux d'intérêt généraux, et, de mon expérience de maire, je sais que quelqu'un qui, par exemple, est condamné à quelques mois de prison parce qu'il a taggé un bâtiment public, et que par ailleurs, il a fait des dégradations, il vaut mieux qu'il puisse réparer ce qu'il a fait, que de passer trois mois en prison. GD : Les aménagements existent déjà, et je pense qu'il faut beaucoup mettre l'accent sur les travaux d'intérêt généraux. GD : Pour les peines de moins d'un an, je veux qu'on puisse, pour tout ce qui n'est pas grave, comme c'était le cas dans la consommation de cannabis, où ça mérite d'être puni, mais ce n'est pas gravissime, je veux des amendes forfaitaires. GD : D'ailleurs, à la demande du président de la république, à partir de la fin de cette année, ce sera saisi directement sur le salaire ou sur les prestations sociales. JB : On va combattre la, l'explosion, aujourd'hui, de la délinquance, sur tout le territoire français, avec des amendes forfaitaires ? JB : Le problème, c'est que les alternatives, euh, à la prison, aujourd'hui, les alternatives à l'incarcération, sont devenues la norme, et l'incarcération, c'est devenue une exception, et c'est devenue une exception pourquoi ? JB : Parce que les magistrats sont sous l’eau, parce qu'il n'y a pas assez de magistrats. JB : C'est la raison pour laquelle, vous l'avez rappelé, on propose le doublement du nombre de magistrats, et que nous souhaitons également construire de nouvelles places de prison, les portant de soixante mille à quatre-vingt-cinq mille. JB : Il faut donner beaucoup plus de moyens à nos forces de l'ordre, il faut les protéger par la présomption de légitime défense, que vous ne soutenez pas, et sur laquelle vous êtes, euh, opposé. GD : On en a construit sept mille, on n'a pas pu construire les trois mille de plus parce que je vous rappelle que beaucoup de maires ne veulent pas accueillir des prisons. GD : Et, deuxièmement, si des maires avaient accepté, notamment au front national, monsieur le maire de fréjus, qui est de vos amis, qui a refusé par deux fois la proposition de construction de prison dans sa commune. GD : Deuxièmement, elle n'existe pas, cette explosion de délinquance, monsieur Bardella, pour les biens, moins vingt-six pour cent de cambriolages en cinq ans, moins vingt-et-un pour cent de vols de véhicules, moins dix-sept pour cent de vol avec arme, moins trente-et-un pour cent de vol sans armes. GD : Parlons clairement, monsieur bardella, on est passé de deux cent trente-trois mille faits, c'est vrai, en deux mille dix-sept, à trois cent six mille, si je prends l'année, euh, deux mille vingt-et-un, c'est plus trente et un pour cent. GD : Mais, vous oubliez toujours de dire, quatre-vingt-cinq pour cent de cette augmentation, c’est des violences conjugales, par le dépôt de plainte des femmes, c'est-à-dire que l'augmentation de la violence qu’essaie de nous présenter le front national, c’est quatre-vingt-cinq pour cent de plaintes, monsieur bardella. JB : En matière de cambriolages, mais, euh, vous avez sorti les résidences secondaires, ce qui est quand même assez simple, comme l'avait fait, d'ailleurs le gouvernement sarkozy que vous aviez soutenu à l'époque, qui avait complètement trafiqué les chiffres de la cour des comptes. GD : Il faut bien comprendre que ces augmentations des violences aux personnes, à quatre-vingt-cinq pour cent, ce sont les plaintes que déposent désormais, depuis deux mille dix-sept, le grenelle des violences conjugales, et depuis tous ce que font les policiers, les gendarmes, les associations, les médias, pour que les femmes, aujourd'hui, déposent des plaintes lorsqu'elles sont violentées par leur mari ou leur compagnon, ce qu'elle ne faisaient pas, ou très peu, y a cinq, dix, quinze ou vingt ans. GD : Mais arrêtez de faire croire que la violence aurait explosé. GD : Elle a très largement baissé sur les biens, et elle a augmenté sur les personnes parce que, pour quatre-vingt-cinq pour cent d'entre eux, de ces pourcentages là, ce sont les femmes qui déposent plainte. JB : Vous arrivez à faire baisser les cambriolages, sur l'année du confinement, bravo, félicitations, même en excluant les résidences secondaires. JB : D'abord on va protéger ceux qui nous protègent, Je l'ai dit, avec la présomption d’innocence. JB : La présomption de légitime défense, c'est qu'à partir du moment où un policier est pris à partie, à partir du moment un policier est attaqué, agressé, qu'il fait usage de la force, il est présumé comme en état de légitime défense. JB : C'est à la personne qui a subi, qui a absorbé la force de démontrer que le policier n'était pas dans son droit, et je vais vous dire, ça change beaucoup de choses, parce que c'est un soutien moral, pas seulement juridique. GD : Deuxièmement, cette euh idée de légitime défense, ça veut dire que vous soutiendrez les policiers, dites-le vous, moralement, ça commence mal. GD : Rien qu'aujourd'hui, on a vu que madame le pen était capable de trouver un bouc émissaire facile qui étaient les policiers quand ça ne se passait pas bien."
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+ "Transcript": "P1 : J'ai une autre question, pour préciser ce que vous dites à propos des forces de l'ordre. Les peines plancher, les peines minimales, pour ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre si marine Le pen est élue, comment ça marche ? JB : Ça veut dire qu'il y à des peines plancher. Pour bien comprendre, il y a aujourd'hui des peines maximales, la peine plancher, c'est-à-dire de qualifier combien d'années de prison vaudra une agression d'un policier. Il y a des peines maximales, donc il faut qu'il y ait des peines minimales. Là aussi, le fait d'être contre, je trouve ça profondément incohérent. Parceque les peines plancher, c'est la sûreté d'avoir une peine. Encore une fois, ça ne contraint pas l'individualisation de la peine. Il y a un principe fondamental en droit, qui s'appelle l'individualisation de la peine. Euh, le magistrat, le juge, qui va décider de la peine peut parfaitement descendre en dessous de ce seuil, mais, sauf qu'en descendant en dessous de ce seuil, il va devoir justifier, motiver sa décision, et donc, c'est vrai que les peines plancher, qui ont mis un peu de temps au rodage à se mettre en place, au début du moins du mandat de nicolas sarkozy que vous aviez soutenu, qui était, pour le coup une bonne mesure, euh, euh, qui se sont mis en place correctement convenablement, à la fin du quinquennat, étaient des moyens qui permettaient aux juges de leur faciliter le travail. On compte à la fois augmenter leur nombre, le nombre des magistrats, leur faciliter le travail, créer, des places de prison, expulser les délinquants et criminels étrangers, parce que, là aussi, je veux dire, là aussi, c'est la fête. Monsieur Darmanin, vous êtes le ministre de l'intérieur, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées. Donc, avec vous, tout le monde rentre en france, mais personne ne sort. Et vous voyez, il y a quelques faits d'actualité, tous les jours, tous les jours, à Arles il y a quelques semaines, il y a trois clandestins, qui étaient sous objet de quitter le territoire français, trois clandestins, sous oqtf, qui sont interpellés pour soixante-dix vols en trois mois. Eh bien, ils sont remis en liberté. Et bien, avec nous, ils auraient été renvoyés chez eux, dans leur pays d'origine, parce que, quand on vient dans un pays, quand on est invité à dîner chez des amis le soir, eh bien, on ne met pas ses pieds sur la table, et on respecte les lois du foyer qui nous accueille. Et bien, avec la maison France, je pense que c'est pareil. Et, encore une fois, ce n'est pas de l'extrémisme, mais je pense que c'est simplement de la justice. Et surtout un peu de bon sens. P1 : Réponse courte s’il vous plaît, gérald darmanin. GD : Vous avez pas voté, la création des dix mille policiers, gendarmes, supplémentaires en cinq ans. Le front national ne l’a jamais voté. Vous n'avez pas voté la construction des places de prison proposées par le gouvernement, vous l'avez jamais voté. Vous êtes finalement pompier et pyromane, c'est. JB : Je ne suis pas adhérent de la République en marche. GD: Non, non. C'est aussi bête que chou que de voter la création des postes de policiers ou de gendarmes, quand un gouvernement, quel qu'il soit, le présente. Donc vous êtes vraiment pompier pyromane. En fait, vous vivez des problèmes, et, quand il y a des problèmes, vous êtes content de le dire sur un plateau. Vous ne votez jamais une disposition qui va dans le bon sens, parce que, je crois que vous faites de la politique du pire. Vous faites un lien, après, très, très particulier, à chaque fois, entre immigration et délinquance. C'est pas la même chose, monsieur Bardella, de parler des gens qui devraient partir du territoire national, parce qu'ils ne doivent pas y rester, je suis tout à fait d'accord avec vous, et les délinquants. JB : Pourquoi vous les expulsez pas ? GD : Alors, prenons l'exemple des cas que vous évoquez, un étranger qui commet un acte, euh, euh, de délinquance, grave ou pas grave, il est sous la main de la justice. Vous avez dit, vous-même, qu’il a été remis en liberté, par un juge, par le procureur de la république, en l'occurrence, un procureur de la république, dans l'affaire d'arles, mais il va être convoqué, puis, je l'espère, personnellement condamné par un tribunal. La proposition du front national, que tout le monde a entendu. JB : Pourquoi vous les expulsez pas GD : Ça, c'est la vision administrative. Il faudra qu'il parte, mais, avant ça, avant ça, il a commis un acte de délinquance. La proposition du front national, c’est, on expulse la personne, nous ont dit qu'il faut qu'il soit condamné. Si il doit faire de la prison, il la fait, et après on l'expulse. Rien que l'année dernière, nous avons expulsé mille trois cent cinquante étrangers sortant de prison. Mais, d'abord, ils ont leur condamnation en france, parce que ça veut dire qu'un français qui commettrait un acte de délinquance avec le front national, serait condamné à la prison, et un étranger qui commet un acte de délinquance serait juste expulsé et ne ferait jamais sa peine. P1 : Sur ce point-là, Jordan Bardella ? JB : C’est la double peine. Parce qu'aujourd'hui, les français ils ont la double peine. Les français aujourd’hui ils subissent des clandestins, qui ont pas à être sur le territoire, qui commettent des méfaits, qui commettent quand même des crimes et délits, et en plus, ils doivent rester à notre charge sur le territoire français. Donc un clandestin qui a une oqtf, qui doit quitter le territoire français, vous attendez qu’il commette soixante-dix vols en trois mois avant qu'il soit condamné, avant même de le remettre en liberté. Je vous donne un autre exemple parce que c'est très concret, et c’est symptomatique de votre politique que je trouve un peu molle si vous me le permettez. Il y a un islamiste tchétchène, qui a harcelé sur les réseaux sociaux la jeune Mila. La jeune Mila, vous le savez, c'est une jeune fille, qui est protégée par le ministère de l'intérieur, qui est harcelée sur les réseaux sociaux, qui est une adolescente qui, parce qu'elle a critiqué l'islam sur les réseaux, dont la vie est un enfer aujourd'hui parce qu'elle est harcelée. Un islamiste tchétchène, qui la harcelait sur les réseaux sociaux, a été interpellée par le raid, mis en examen pour menaces de mort et pour apologie de terrorisme, il est remis en liberté, mais, dehors ! Dehors ! GD : Si je peux me permettre, d’abord, c’est un citoyen russe, pour votre information, je voulais, juste dire ça comme ça. JB : Oui, la tchétchénie, rattachée à la russie, vous avez raison. GD : C'est un exemple tout à fait intéressant. Voilà un homme qui, euh, a, euh, agressé verbalement et, peut-être, peut-être, en tous cas, nous le soupçonnons de vouloir s'en prendre à madame mila. Nous la protégeons, comme l'a très bien dit monsieur Bardella, les policiers font un travail formidable et difficile, et cette personne est sous le coup de la justice. Monsieur Bardella fait semblant de tout confondre. Il y a une deuxième affaire, dans laquelle ce monsieur est concerné. Je ne peux pas tout dire ici, parce que il y a le secret de l'enquête, notamment anti-terroriste. Ça n'a rien à voir avec l'affaire mila, mais il fait semblant de confondre les choses. Dans cette deuxième affaire, il a par ailleurs, été arrêté par le raid, et présenté devant deux des deux juges d'instruction antiterroriste, des gens assez sérieux, qui font leurs affaires, et qui ont décidé, c'est leur propre liberté, de le remettre en liberté, mais toujours sous notre justice. Il est évidemment suivi par les moyens de la DGSI, que nous avons d'ailleurs très largement augmentés, de mille personnes en plus, depuis cinq ans, afin que nous puissions suivre ses faits et gestes. Mais ce qu'aurait fait monsieur Bardella, s'il était à ma place, il aurait dit, foin de ce que pense la justice, moi, je l'applique directement, sans passer par l'autorité judiciaire. J’expulse cette personne en Russie, sans jamais qu'il ait connue une condamnation. Moi, ce que je dis, bien sûr, que nous l'expulserons, j'en ai expulsé sept cents depuis deux ans. JB : Bravo, il y a quatre mille cinq cents étrangers qui sont suivis pour radicalisation et qui sont fichés. GD : Mille trois cent cinquante. JB : Clandestins. GD : Etrangers, les autres sont soit en prison, soit en hôpital psychiatrique. Avec monsieur bardella, il sera jamais expulsé. JB : Je vais vous dire, euh, d'abord, euh, il y a neuf cent mille clandestins dans notre pays, six cent mille, selon votre ministère, neuf cent mille selon monsieur stefani, qui est plus proche de vous que, euh, du rassemblement national, mais, disons, entre six cent mille et neuf cent mille, euh, y a un rapport parlementaire, d'ailleurs, qui était paru il y a quelques mois, rapport de l'assemblée nationale, et qui disait que, dans mon département de la seine-saint-denis, il y avait jusqu'à vingt-cinq pour cent de la population qui était présente de manière clandestine, c'est-à-dire, euh, au bas mot, quatre cent mille personnes. Donc l'etat est incapable de savoir combien nous avons des habitants sur notre sol tant l'immigration, non pas par l'opération du saint-esprit, mais par le bilan de monsieur darmanin, et monsieur macron, est complètement hors de contrôle. Neuf cent mille clandestins, nous les renvoyons chez eux. Il y a huit mille individus qui sont fichés S aujourd'hui, pour radicalisation, quatre mille cinq cents sont étrangers, nous les renvoyons chez eux. Principe de précaution. Vous êtes étranger, vous avez un lien objectif, et vous êtes suivi pour votre proximité avec la mouvance islamiste ou avec la mouvance djihadiste, vous êtes renvoyés chez vous. Et pardon, mais quand vous avez, euh, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des oqtf qui ne sont pas exécutées, c'est un lourd bilan pour vous, parce que ça veut dire que vous, le ministre de l'intérieur, vous êtes capable d'appliquer que dix pour cent de la loi. Et bien, pardon, mais moi, je ne remets pas ma sécurité a quelqu'un qui est incapable de protéger les français et d'assurer le respect de la loi dans notre pays. Donc quand, euh, euh, on est clandestin, qu'on fait l'objet d'une procédure d'expulsion, l'obligation de quitter le territoire français, j'attends pas qu'on commette soixante-dix vols en trois mois, et la procédure de justice, qui va durer des mois, parfois des années, parce que ces gens-là savent pertinemment qu'ils ne risquent rien, et c'est la raison pour laquelle ils sont sur notre sol. Je les renvoie chez eux. Donc, y a des centaines de milliers de personnes, des millions de gens, qui sont arrivés dans notre pays depuis des années, qui ont fait un effort exigeant de s'assimiler, de s'intégrer, d'apprendre notre langue, de respecter la france, de respecter les enseignants et la police. Y a pas de raison que ceux qui arrivent aujourd'hui soient dispensés de cet effort, et se permettre,d’arriver en france, comme dans un parc d’attraction P1 : Comment faites-vous ? Comment faites-vous ? JB : D'après les parlementaires qui ont fait ce rapport, il y en aurait quatre cent mille en seine-saint-denis, au bas mot, ce qui veut dire que, euh, donc, on, est incapable de déterminer le nombre de clandestins. Il y en a beaucoup dans notre pays. On sait que le nombre de ceux qui bénéficient l'aide médicale d'état est autour de trois cent cinquante mille, mais peu importe. P1 : Comment faites-vous pour les renvoyer dans leur pays d'origine ? Six cent mille, au moins. JB : Eh bien, on négocie des accords avec les pays. P2 : Si les pays refusent ? P1 : C’est une vraie question. Monsieur darmanin a échoué à expulser, notamment, les indésirables algériens, qui ne veulent pas reprendre leurs délinquants, et criminels étrangers. Eh bien, figurez-vous que ces pays-là sont, généralement des pays à qui nous donnons beaucoup d'argent, pas seulement au titre de l'aide au développement, mais également au titre des transferts de fonds privés. Donc, si les pays de départ, qui nous envoient leurs indésirables, ne veulent pas les reprendre, eh bien, nous brandiront la menace diplomatique, et nous menaceront de couper l'aide au développement, l'argent public que nous donnons à ces pays-là, où, évidemment, les transferts de fonds privés. Et, croyez-moi, qu'en un quart d'heure, il y en a beaucoup qui sont d'ores et déjà à Roissy. GD : Oui, très rapidement. D'abord, euh, y a pas une invasion d'étrangers en france, hein, je voudrais le dire. Dans les années trente, il y avait six pour cent d'étrangers. Aujourd'hui, il y en a sept virgule un pour cent. Voilà, donc, y a pas, je veux dire, aux français, euh, quand bien même les étrangers seraient, par nature, mauvais, ce que je ne crois absolument pas. Euh, d'abord, il n'y a pas ce grand remplacement. JB : Il fait la comédie encore une fois. GD : Soyez, pas insultant. JB : Vous faites preuve d’un dédain. GD : Je parle du fond, il n'existe pas, euh, ce grand remplacement. JB : Votre bilan il existe. Quatre-vingt-dix pour cent des gens qui restent. Ça, c'est votre bilan, et ça, il existe. GD : Est-ce que je peux parler ? JB : Oui, je vous en prie. J'ai quand même le droit de demander des comptes à mon ministre de l'intérieur. GD : Bon, deuxième sujet, d'abord, il y a, euh, dans cette affaire d'expulsions, pas dix pour cent des oqtf qui ne sont pas exécutées. C'est une fable. Nous expulsons, nous faisons repartir, dans leur pays, entre vingt et trente pour cent des gens qui devraient repartir. JB : C’est faux, c’est les chiffres de la cour des comptes. GD : Bah travaillez à la cour des comptes. Ne faites pas de la politique dans ces cas-là. Bon, vous citez la cour des comptes cinq fois depuis le début. JB : Ce qui veut dire que c’est vrai GD : Non, on est à trente pour cent, entre vingt et trente pour cent de gens qui s'en vont, parce que y'a pas que des gens qu'on expulse, manu militari car il y en a, y a aussi tous ceux qui partent directement, parce qu'on leur dit, vous pouvez pas rester. Y a des étrangers, qui écoutent ce que dit l'état français, et qui repartent dans leur pays. C’est trente pour cent, des gens qui devraient partir. Ensuite, bien sûr, qu'on peut améliorer encore le procédé. C'est tout à fait vrai, et on a encore plein de choses, on propose pas de choses, empreinte du président de la république, mais, monsieur Bardella, il est comme si il n'était pas de réalité. D'abord, il y a des iraniens, des afghans, des syriens, euh, des soudanais, qui sont, euh, euh, évidemment, euh, euh, dans ce cas-là, on expulse pas, aujourd'hui, effectivement, des afghans vers le régime des talibans. C'est vrai, ni des syriens dans le régime de bachar el-assad, c'est vrai, on ne pourra pas le faire. Et, même si c'est madame le pen qui est présidente de la république, elle ne pourra pas le faire, parce que personne n'aura la cruauté de renvoyer des afghans au régime des talibans. Et qu'est-ce qu'on fait avec la personne qui est homosexuelle sur le territoire national dans un pays où on condamne pénalement l'homosexualité, on le renvoie dans son pays, où ils risquent la peine de mort ? Donc, on voit bien qu'y a, bien sûr, des améliorations, tout n'a pas été fait bien, mais, mais, le cas du front national c’est le mensonge. P1 : Sur ce point-là, Jordan Bardella ? JB : L'afghanistan n'est pas un pays en guerre. GD : donc on les renvoie chez les taliban ? JB : Ce que vous dites là, euh, monsieur Darmanin, me choque. C'est-à-dire que le ministre de l'intérieur, qui est censé protéger les français, nous explique que ce n'est pas lui qui décide de la politique d'immigration, et qui décide, qui entre et qui sort du pays, mais que ce sont les immigrés eux-mêmes. Ce sont les gens qui arrivent dans notre pays, qui décident eux-mêmes de ce qu'ils y font, non, mais quelle aide sociale ils y bénéficient ? S'ils veulent partir, s’ils veulent rester, s’ils veulent commettre soixante-dix vols. De toute manière j’y reste. GD : Est ce que l’afghan homosexuel il retourne chez les talibans ? JB : Mais quel afghan homosexuel. Est-ce que l'afghanistan est un pays en guerre ? P1 : Donc vous le renvoyez Jordan Bardella ? JB : Mais, s'il répond au droit d'asile, il obtient l'asile. Mais le problème, c'est que l'asile a été totalement dévoyé. C’est pas ça le sujet, c'est qu'il y a cinq cent mille demandes d'asile. GD : Si vous êtes ministre de l’intérieur il faut vous poser des questions. JB : Cinq cent mille demandes d'asile déposées sur le territoire national depuis deux mille dix-sept, seulement un tiers sont acceptées, les deux tiers sont déboutés, sauf que les deux tiers ne sont pas renvoyés dans leur pays d'origine, alors qu'il ne répondent pas à la conventions de genève, ni au droit d'asile. Si vous répondez aux critères de l'asile, vous êtes pris en charge. Moi, je suis favorable à ce que des familles ukrainiennes, pour parler de l'actualité du moment, dont les, dont les maris sont restés combattre, les femmes et enfants qui viennent en france puissent être accueillis dans le respect, encore, du droit d'asile, de la convention de genève. Je ne souhaite pas remettre en cause le droit d'asile. En revanche, ce que je souhaite faire, c'est faire en sorte que comme l'a fait le danemark, gouvernement socialiste, que le droit d'asile soit traité depuis les ambassades et les consulats des pays de départ, parce que, euh, faire venir tout le monde pour faire faire les demandes, sur le territoire français, auprès de la nation française, c'est une pompe aspirante considérable. Donc, en fait, on y a deux choix, en vérité, soit on réélit, emmanuel macron, et on va avoir cinq ans de plus de submersion migratoire. Soit on vote pour Marine le pen, et on va permettre aux français de reprendre le contrôle de leur pays. GD : C'est très intéressant, parce que c'est très concret. Pardon, moi, je ne suis pas dans les grandes phrases, c'est très concret. L'afghan. Imaginons que vous le renvoyez dans le régime des talibans, parce qu'il n'aurait pas l'asile. D'abord, on n'a pas de relations diplomatiques avec le régime des talibans. Ça veut donc dire que, pour envoyer il faut avoir des accords. Donc, vous ouvrez une ambassade au régime des talibans. Premières informations, très intéressantes de la part du front national. On ne peut plus envoyer des avions qui font paris kaboul, tout le monde est bien conscient de ce sujet, vous les renvoyez comment ? Vous survolez l’afghanistan et vous les larguez avec un parachute ? Concrètement, alors, vous, vous faites un accord avec le pakistan pour les mettres à la frontière, ou, ou l'iran. Voyez bien que c'est déraisonnable. P1 : Répondez la dessus, Jordan Bardella. JB : Je mets en place des cités de l'asile, c'est-à-dire que, de concert avec les nations unies, nous mettons tous les pays autour de la table. GD : Je pense pas que les nations unies seront d’accord avec le front national. JB : Ils seront d'accord avec la présidente de la république française, vous lui devrez au moins ce respect, lorsqu'elle sera élue présidente dans quelques jours. Nous allons mettre en place des, euh, camps, pour les réfugiés, pour les migrants, de protection, des camps humanitaires, euh, aux confins des pays de départ, et aux confins des pays sûrs. Voilà une réponse extrêmement concrètes, en plus de la sous-traitance des pays de l'asile, dans nos euh, dans les consulats et dans les ambassades des pays de départ. Mais vous ferez pas croire aux gens qui nous regardent que sur les neuf cent mille clandestins, ou les six cents mille clandestins, qu’il y a six cent milles afghans homosexuels qui ne peuvent pas être envoyés chez eux. J'ai dit, vous prendrez toujours une exception, et ça ne fait pas la règle monsieur Darmanin. La vérité, c'est ce que vous avez été, complètement impuissant, incapable de maîtriser l'immigration, et vous admettez vous-même que ce n'est pas vous qui contrôlez l'immigration en france, mais que c’est les immigrés eux-mêmes, et, croyez-moi, croyez-moi, que les français, qui nous regardent, ne doute pas de la volonté, la détermination politique de Marine Le pen. ",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent des peines planchers des OQTF. Jordan Bardella explique qu'il existe des peines maximales, et qu'il faut en mettre des minimales.Jordan Bardella explique qu'il souhaite augmenter le nombre de magistrats, créer des places de prisons et expulser les délinquants et criminels étrangers. Jordan Bardella explique que seul 10% des obligations de quitter le territoire français sont exécutées. Gérald Darmanin accuse Jordan Bardella de ne jamais avoir voté les créations des postes de policiers et gendarmes ainsi que les constructions des places de prison. Gérald Darmanin explique que les OQTF doivent être réalisées assez souvent après des condamnations de peine de prison, qui doivent être exécutées. Jordan Bardella explique que les français doivent subir les clandestins, et en plus payer leur charges sur le territoire français. Jordan Bardella souhaite renvoyer les fichés S. Jordan Bardella explique que pour obliger les pays d'origines à récupérer les sans papiers, il supprimera l'aide au développement et les transferts de fonds entre les pays. Gérald Darmanin explique qu'il ne peut pas renvoyer des gens dans leur pays d'origine si ils sont en dangers, comme des afghans homosexuels. Jordan Bardella explique qu'il faut qu'ils répondent au droit d'asile, et souhaite mettre en place les demandes d'asiles dans les pays d'origines, avec la constructions de camps pour les réfugiés aux confins des pays de départs. ",
5
+ "Abstractive_2": "Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent des oqtf et des peines planchers. Jordan Bardella souhaite mettre en place des peines planchers, afin d'avoir des peines minimales et maximales pour chaque crimes, sans pour autant supprimer les individualisations de peines. Il souhaite créer des postes de magistrats, des places de prisons, et expulser les délinquants et les fichés S étrangers, déplorant le taux d'exécution trop bas des OQTF. Gérald Darmanin réponds que le rassemblement national n'a jamais voté pour les créations de postes de policiers et de constructions de places de prison. Selon lui, les condamnés étrangers doivent exécuter leur peines de prisons en france avant d'être renvoyé, afin de ne pas vivreen impunités. Jordan Bardella répond que les français ne devraient pas à avoir à payer les charges des clandestins, et forcera les pays étrangers à reprendre leurs clandestins, en stoppant l'aide au développement et les transferts de fonds privés vers ces pays. Gérald Darmanin ne souhaite pas expulser des clandestins en situations dangereuses dans leurs pays d'origine, comme des afghans homosexuels. Jordan Bardella déplore cette approche et explique que ces gens doivent répondre au droit d'asile, et souhaite mettre en place des demandes d'asiles traités depuis les ambassades et les consulats des pays de départ, dans des camps de protection aux frontières. ",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent des peines planchers et des OQTFs. Jordan Bardella débute en expliquant qu'il faut mettre en place des peines planchers, afin d'avoir des peines maximales et minimales. Les peines planchers n'empêcheront pas l'individualisation de la peine. Il propose d'augmenter le nombre de magistrats, de places de prisons, ainsi que l'expulsion des délinquents et des criminels étrangers. Il continue en accusant Gérald Darmanin, qui n'a réussi à faire exécuter que dix pour cent des OQTF. Gérald Darmanin rappelle que le rassemblement national n'a jamais voté les créations des postes de policiers et de places de prisons, les accusant de vouloir faire la politique du pire. Il déplore l'approche du rassemblement national qui expulse les personnes sans condamnation; les gens doivent d'abord expurger leur peines avant d'être expulsées. Pour Jordan Bardella, ce système est la double peine pour les français, qui doivent subir les crimes des clandestins, et payer leur prise en charge en prison. Il accuse l'état d'être incapable de connaître les chiffres de l'immigrations. Il propose de renvoyer tous les clandestins et les fichés S en forçant les pays à accepter de reprendres leurs immigrés; pour cela, il souhaite interdire les transferts d'argents de fonds privés avec les pays qui voudraient refuser de reprendre les clandestins, tout en supprimant leur aide au développement. Pour Gérald Darmanin, il n'y a pas d'explosion de l'immigration, et entre vingt et trente pourcent des oqtfs sont réalisées. Le processus peut être amélioré, mais il est mieux que le processus cruel de Marine le pen. Jordan Bardella continue en expliquant qu'il ne conteste pas le droit d'asile, mais qu'il souhaite mettre en place des lieux de demandes d'asile en dehors de la france, pour empêcher les immigrants dont la demande a été rejetée de rester en france."
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+ },
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "P1 : Les peines plancher, les peines minimales, pour ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre si marine Le pen est élue, comment ça marche ? JB : Il y a des peines maximales, donc il faut qu'il y ait des peines minimales. JB : Encore une fois, ça ne contraint pas l'individualisation de la peine. JB : On compte à la fois augmenter leur nombre, le nombre des magistrats, leur faciliter le travail, créer, des places de prison, expulser les délinquants et criminels étrangers, parce que, là aussi, je veux dire, là aussi, c'est la fête. JB : Monsieur Darmanin, vous êtes le ministre de l'intérieur, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées. GD : Vous avez pas voté, la création des dix mille policiers, gendarmes, supplémentaires en cinq ans. GD : Vous n'avez pas voté la construction des places de prison proposées par le gouvernement, vous l'avez jamais voté. GD : Vous ne votez jamais une disposition qui va dans le bon sens, parce que, je crois que vous faites de la politique du pire. GD : La proposition du front national, c’est, on expulse la personne, nous ont dit qu'il faut qu'il soit condamné. GD : Mais, d'abord, ils ont leur condamnation en france, parce que ça veut dire qu'un français qui commettrait un acte de délinquance avec le front national, serait condamné à la prison, et un étranger qui commet un acte de délinquance serait juste expulsé et ne ferait jamais sa peine. JB : Les français aujourd’hui ils subissent des clandestins, qui ont pas à être sur le territoire, qui commettent des méfaits, qui commettent quand même des crimes et délits, et en plus, ils doivent rester à notre charge sur le territoire français. JB : Neuf cent mille clandestins, nous les renvoyons chez eux. JB : Il y a huit mille individus qui sont fichés S aujourd'hui, pour radicalisation, quatre mille cinq cents sont étrangers, nous les renvoyons chez eux. JB : Et pardon, mais quand vous avez, euh, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des oqtf qui ne sont pas exécutées, c'est un lourd bilan pour vous, parce que ça veut dire que vous, le ministre de l'intérieur, vous êtes capable d'appliquer que dix pour cent de la loi. P1 : Comment faites-vous pour les renvoyer dans leur pays d'origine ? JB : Eh bien, on négocie des accords avec les pays. JB : Eh bien, figurez-vous que ces pays-là sont, généralement des pays à qui nous donnons beaucoup d'argent, pas seulement au titre de l'aide au développement, mais également au titre des transferts de fonds privés. JB : Donc, si les pays de départ, qui nous envoient leurs indésirables, ne veulent pas les reprendre, eh bien, nous brandiront la menace diplomatique, et nous menaceront de couper l'aide au développement, l'argent public que nous donnons à ces pays-là, où, évidemment, les transferts de fonds privés. GD : Nous expulsons, nous faisons repartir, dans leur pays, entre vingt et trente pour cent des gens qui devraient repartir. GD : D'abord, il y a des iraniens, des afghans, des syriens, euh, des soudanais, qui sont, euh, euh, évidemment, euh, euh, dans ce cas-là, on expulse pas, aujourd'hui, effectivement, des afghans vers le régime des talibans. JB : C'est-à-dire que le ministre de l'intérieur, qui est censé protéger les français, nous explique que ce n'est pas lui qui décide de la politique d'immigration, et qui décide, qui entre et qui sort du pays, mais que ce sont les immigrés eux-mêmes. GD : Est ce que l’afghan homosexuel il retourne chez les talibans ? JB : Mais, s'il répond au droit d'asile, il obtient l'asile. JB : En revanche, ce que je souhaite faire, c'est faire en sorte que comme l'a fait le danemark, gouvernement socialiste, que le droit d'asile soit traité depuis les ambassades et les consulats des pays de départ, parce que, euh, faire venir tout le monde pour faire faire les demandes, sur le territoire français, auprès de la nation française, c'est une pompe aspirante considérable. JB : Nous allons mettre en place des, euh, camps, pour les réfugiés, pour les migrants, de protection, des camps humanitaires, euh, aux confins des pays de départ, et aux confins des pays sûrs. ",
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+ "Extractive_2": "P1 : Les peines plancher, les peines minimales, pour ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre si marine Le pen est élue, comment ça marche ? JB : Pour bien comprendre, il y a aujourd'hui des peines maximales, la peine plancher, c'est-à-dire de qualifier combien d'années de prison vaudra une agression d'un policier. JB : Il y a des peines maximales, donc il faut qu'il y ait des peines minimales. JB : Encore une fois, ça ne contraint pas l'individualisation de la peine. JB : On compte à la fois augmenter leur nombre, le nombre des magistrats, leur faciliter le travail, créer, des places de prison, expulser les délinquants et criminels étrangers, parce que, là aussi, je veux dire, là aussi, c'est la fête. JB : Monsieur Darmanin, vous êtes le ministre de l'intérieur, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées. GD : Vous avez pas voté, la création des dix mille policiers, gendarmes, supplémentaires en cinq ans. GD : Vous n'avez pas voté la construction des places de prison proposées par le gouvernement, vous l'avez jamais voté. GD : Vous ne votez jamais une disposition qui va dans le bon sens, parce que, je crois que vous faites de la politique du pire. GD : La proposition du front national, c’est, on expulse la personne, nous ont dit qu'il faut qu'il soit condamné. GD : Si il doit faire de la prison, il la fait, et après on l'expulse. GD : Mais, d'abord, ils ont leur condamnation en france, parce que ça veut dire qu'un français qui commettrait un acte de délinquance avec le front national, serait condamné à la prison, et un étranger qui commet un acte de délinquance serait juste expulsé et ne ferait jamais sa peine. JB : C’est la double peine. JB : Les français aujourd’hui ils subissent des clandestins, qui ont pas à être sur le territoire, qui commettent des méfaits, qui commettent quand même des crimes et délits, et en plus, ils doivent rester à notre charge sur le territoire français. JB : Donc l'etat est incapable de savoir combien nous avons des habitants sur notre sol tant l'immigration, non pas par l'opération du saint-esprit, mais par le bilan de monsieur darmanin, et monsieur macron, est complètement hors de contrôle. JB : Neuf cent mille clandestins, nous les renvoyons chez eux. JB : Il y a huit mille individus qui sont fichés S aujourd'hui, pour radicalisation, quatre mille cinq cents sont étrangers, nous les renvoyons chez eux. P1 : Comment faites-vous pour les renvoyer dans leur pays d'origine ? JB : Eh bien, on négocie des accords avec les pays. JB : Eh bien, figurez-vous que ces pays-là sont, généralement des pays à qui nous donnons beaucoup d'argent, pas seulement au titre de l'aide au développement, mais également au titre des transferts de fonds privés. JB : Donc, si les pays de départ, qui nous envoient leurs indésirables, ne veulent pas les reprendre, eh bien, nous brandiront la menace diplomatique, et nous menaceront de couper l'aide au développement, l'argent public que nous donnons à ces pays-là, où, évidemment, les transferts de fonds privés. GD : Dans les années trente, il y avait six pour cent d'étrangers. GD : Aujourd'hui, il y en a sept virgule un pour cent. GD : Voilà, donc, y a pas, je veux dire, aux français, euh, quand bien même les étrangers seraient, par nature, mauvais, ce que je ne crois absolument pas. GD : Nous expulsons, nous faisons repartir, dans leur pays, entre vingt et trente pour cent des gens qui devraient repartir. GD : Ensuite, bien sûr, qu'on peut améliorer encore le procédé. GD : Et, même si c'est madame le pen qui est présidente de la république, elle ne pourra pas le faire, parce que personne n'aura la cruauté de renvoyer des afghans au régime des talibans. JB : Mais, s'il répond au droit d'asile, il obtient l'asile. JB : Cinq cent mille demandes d'asile déposées sur le territoire national depuis deux mille dix-sept, seulement un tiers sont acceptées, les deux tiers sont déboutés, sauf que les deux tiers ne sont pas renvoyés dans leur pays d'origine, alors qu'il ne répondent pas à la conventions de genève, ni au droit d'asile. JB : Si vous répondez aux critères de l'asile, vous êtes pris en charge. JB : En revanche, ce que je souhaite faire, c'est faire en sorte que comme l'a fait le danemark, gouvernement socialiste, que le droit d'asile soit traité depuis les ambassades et les consulats des pays de départ, parce que, euh, faire venir tout le monde pour faire faire les demandes, sur le territoire français, auprès de la nation française, c'est une pompe aspirante considérable."
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+ "Transcript": "P1 : Bonsoir à toutes et à tous. Soyez les bienvenus sur BFM TV pour un moment extrêmement important ce soir. Après des jours de tension et avant de nouveaux jours de grève, voici le débat sur la réforme des retraites. C'est le moment de vérité ce soir en direct sur BFM TV. Débat entre les trois plus importantes formations représentées à l'Assemblée nationale. P2 : Bonsoir, Olivier Véran. Vous êtes le porte-parole du gouvernement. Bonsoir, Jordan Bardella. P2 : Vous êtes Président du Rassemblement national. Et bonsoir, Mathilde Panot. MP : Bonsoir ! P2 : Vous êtes la présidente du groupe La France Insoumise à l'Assemblée nationale. Merci à tous les trois d'avoir accepté notre invitation ce soir. P1 : Nous allons préciser une chose d'emblée. Vous deviez être quatre ce soir pour débattre. Nous avions, évidemment, invité les Républicains à participer à ce débat. Leur président, Eric Cioti, après nous avoir dit oui, après avoir fixé une date avec lui, Eric Cioti a finalement expliqué qu'il ne pouvait plus participer à ce débat. Nous le regrettons, évidemment, mais c'est parti. Retraite le débat, ça commence maintenant. P2 : Et on commence avec vous, Mathilde Panot, puisque le tirage au sort vous a désigné comme étant la première à vous exprimer ce soir. La première question, elle est simple. En un mot, comment résumeriez-vous cette réforme des retraites? MP : Minoritaire. P2 : Et pourquoi ? MP : Vous êtes seuls, monsieur le ministre, 80% des Français sont contre votre réforme et plus vous faites de la pédagogie, mieux ils comprennent. Avec votre retraite à 64 ans, vous voulez faire travailler les salariés pour les actionnaires, les pauvres pour les riches. Vous faites cette réforme alors que l'on apprend que 80 milliards de dividendes ont été versés aux grandes entreprises, aux actionnaires de grandes entreprises, du CAC40. Alors que les Français n'en peuvent plus car les factures d'énergie explosent, les salaires sont trop bas, la vie trop chère et que la santé et l'éducation sont malmenées, alors que l'urgence écologique n'a jamais été aussi forte, cette réforme est injuste et injustifiée. Injustifiée parce que le système de retraite n'est pas en faillite, injuste parce qu'elle pénalise les femmes, les jeunes, elle brutalise les précaires, les salariés du public, comme du privé et ce pour faire baisser les pensions. La nupes propose la diminution du temps de travail. Nous sommes les seuls à porter la retraite à 60 ans. C'est possible à condition que l'intérêt général soit de nouveau au commande. La retraite est un nouvel âge de la vie pour s'occuper de soi, des siens, de ses petits-enfants. Vous voulez passer en force, vous créez délibérément le chaos. La retraite est un choix de société, la solidarité, où, le chacun pour soi, des millions de Français vous l'ont dit dans la rue, monsieur le ministre, ce sera la solidarité avec ou sans vous. P1 : 1 minute 20 d'introduction pour Madame Panot, c'est à vous, Olivier Véran, en un mot, comment vous résumez cette réforme ? OV : Moi, j'ai choisi le mot travail. Pourquoi? D'abord parce que c'est l'ADN politique de ma famille politique, l'ADN de ma famille politique, et parce que je considère qu'il n'y a pas du tout à en avoir honte au contraire. Ma génération, celle qui l'a précédée, celle qui lui suit, au moment d'entrer sur le marché du travail, à deux craintes, deux angoisses parfois, le chômage, avec le chômage de masse et cette fameuse courbe du chômage qui n'arrivait pas à s'inverser, et puis la peur de ne pas avoir de retraite le moment venu. Moi, il y a 5 ans, j'ai suivi un président de la République qui promettait d'engager des réformes très fortes pour faire baisser le chômage, et nous y arrivons, puisque nous commençons à parler de plein emploi. Nous recréons des emplois, nous adaptons les formations des jeunes au métier de demain, nous sommes redevenus un pays qui est un pays attractif. Et bien comme nous l'avons fait avec l'emploi, nous voulons prendre les bonnes décisions au bon moment pour notre système de retraite pour lever aussi cette angoisse pour les générations actuelles. Prendre les bonnes décisions au bon moment, j'en ai conscience, ça veut dire demander aux Français de travailler progressivement un peu plus longtemps. Mais d'abord, nous le faisons parce que nous croyons au système par répartition, qui était ce pari un peu fou, qu'avait le général de Gaulle au lendemain de la 2e guerre mondiale, qui fait que ceux qui travaillent aujourd'hui cotisent pour payer la retraite de ceux qui ont travaillé avant eux. Et on parlera ce soir de ce système qui est important à mes yeux, parce que c'est un système de solidarité, c'est l'inverse du chacun pour soi. Et cette réforme, nous allons la faire avec des contreparties que nous assumons, c'est-à-dire, sans baisser les pensions des retraités au contraire, elles vont augmenter, et d'autant plus pour les retraités fragiles, sans augmenter les impôts, sans augmenter les impôts, et avec des droits nouveaux qui vont être créés, dont on va parler ce soir, comme par exemple la possibilité d'avoir un congé pour pouvoir réorienter sa profession ou encore la suppression des régimes spéciaux. P2 : Oui, vous avez mis une minute 40 pour faire cette introduction. C'est à vous, Jordan Bardella, on essaie de respecter les temps de parole. Quel est le mot que vous avez choisi? JB : J'ai choisi le mot cynique, parce que j'ai le sentiment comme des millions de Français, comme beaucoup de Français qui nous regardent ce soir, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui vit hors des réalités populaires, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui mène une guerre sociale contre le peuple français. Les gens qui nous regardent ce soir ont des difficultés au quotidien, ils ont de plus en plus de mal à payer leurs factures d'électricité, ils ont de plus en plus de mal à payer leurs factures d'énergie, ils ont de plus en plus de mal à mettre du carburant dans leurs voitures, ils voient leurs entreprises, leurs artisans, leurs commerçants être frappés par des faillites en cascade, parce que les prix encore une fois du quotidien et de l'énergie sont devenus exorbitants, et on a un gouvernement qui arrive en cette rentrée, en leur disant la priorité et que vous travaillez davantage. Donc on a le sentiment d'une forme de cynisme, de la part d'un gouvernement qui ne se rend plus compte de la brutalité de sa politique, et sur le fond de la réforme, on aura l'occasion d'en parler ce soir. J'ai le sentiment d'une réforme qui répartit injustement l'effort, qui va demander à ceux qui ont commencé très tôt de travailler encore plus, encore plus durement, encore plus tard, quand on demandera des efforts quasi identiques aux gens qui ont commencé à travailler plus tard. Je conteste cette réforme parce que je pense qu'on peut faire autrement, autrement pour assurer la pérennité de notre système de protection sociale, notamment en relançant la natalité et en relançant l'emploi dans notre pays, mais probablement on aura l'occasion d'en parler.",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran expliquent ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Selon Mathilde Panot, le gouvernement est minoritaire, et les français rejettent fortement la réforme, qui fera travailler les français plus longtemps pour les actionnaires, et qui ignore la crise économique et climatique. Mathilde Panot explique que le système des retraite n'est pas en faillite, et que la réforme pénalise les femmes, les jeunes, et les plus précaires. Mathilde Panot explique être la seule à proposer la retraite à 60 ans. Olivier Véran explique que sa réforme est liée avec le travail, qui est l'adn de sa famille politique. Olivier Véran explique que son parti a recréé des emplois, et qu'il faut augmenter l'âge de départ à la retraite, ce qui permettre d'équilibrer le système sans avoir à baisser les pensions des retraités, et sans avoir à augmenter les impôts, tout en propoosant la création d'un congé de réorientation professionnelle et la suppression des régimes spéciaux. Jordan Bardella considère cette réforme comme étant cynique, et que le gouvernement vit hors de la réalité des français. Jordan Bardella explique que la réforme répartit injustement l'effort, qui demande plus de travail à ceux qui ont commencé le plus tôt, et que le système de protection sociale devrait relancer la natalité et l'emploi.",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran expliquent ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Selon Mathilde Panot, la réforme est minoritaire et largement rejetée par les Français. Elle estime que cela va conduire à faire travailler les Français plus longtemps pour les actionnaires, en ignorant les problèmes économiques et climatiques. Elle ajoute que le système de retraite n'est pas en faillite et que la réforme pénalise les femmes, les jeunes et les plus précaires. Mathilde Panot revendique être la seule à proposer la retraite à 60 ans. Olivier Véran explique que sa réforme est centrée sur le travail, qui est l'ADN de sa famille politique. Il souligne que son parti a créé des emplois et que l'âge de départ à la retraite doit être augmenté pour équilibrer le système, tout en évitant de baisser les pensions des retraités ou d'augmenter les impôts. Il propose également la création d'un congé de réorientation professionnelle et la suppression des régimes spéciaux. Jordan Bardella considère la réforme comme cynique et estime que le gouvernement est déconnecté de la réalité des Français. Selon lui, la réforme répartit injustement l'effort en demandant plus de travail à ceux qui ont commencé tôt et propose de relancer la natalité et l'emploi pour assurer la pérennité du système de protection sociale.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran expliquent ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Pour Mathilde Panot, la réforme est minoritaire. Elle prétend que la Macronie souhaite faire travailler les pauvres pour les plus riches, et ce, alors que le prix de la vie explose et que l'urgence écologique est forte. Elle continue; la réforme est injustifiée, le système des retraite n'est pas en faillite, et la réforme pénalise les femmes et les plus précaires. Elle propose la retraite à 60 ans, c'est un choix de société, et les français ne veulent pas de la réforme. Pour Olivier Véran, la réforme va de main avec la valeur travaille, l'ADN de sa famille politique. Des nouveaux emplois ont été créés, mais pour sauver le système par répartition, les français doivent travailler plus longtemps. En contrepartie, les pensions seront augmentées sans augmenter les impôts, et des droits seront créés, comme le congé de réorientation; il souhaite aussi supprimer les régimes spéciaux. Pour Jordan Bardella, la retraite est cynique et n'est pas nécessaire; les français vivent dans des mauvais conditions, et la réforme répartit unjustement l'effort. Pour lui, un autre chemin est possible en relançant la natalité et en relançant l'emploi."
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "P2 : En un mot, comment résumeriez-vous cette réforme des retraites? MP : Minoritaire. MP : Vous êtes seuls, monsieur le ministre, 80% des Français sont contre votre réforme et plus vous faites de la pédagogie, mieux ils comprennent. MP : Avec votre retraite à 64 ans, vous voulez faire travailler les salariés pour les actionnaires, les pauvres pour les riches. MP : Alors que les Français n'en peuvent plus car les factures d'énergie explosent, les salaires sont trop bas, la vie trop chère et que la santé et l'éducation sont malmenées, alors que l'urgence écologique n'a jamais été aussi forte, cette réforme est injuste et injustifiée. MP : Injustifiée parce que le système de retraite n'est pas en faillite, injuste parce qu'elle pénalise les femmes, les jeunes, elle brutalise les précaires, les salariés du public, comme du privé et ce pour faire baisser les pensions. MP : Nous sommes les seuls à porter la retraite à 60 ans. OV : Moi, j'ai choisi le mot travail. OV : D'abord parce que c'est l'ADN politique de ma famille politique, l'ADN de ma famille politique, et parce que je considère qu'il n'y a pas du tout à en avoir honte au contraire. OV : Nous recréons des emplois, nous adaptons les formations des jeunes au métier de demain, nous sommes redevenus un pays qui est un pays attractif. OV : Prendre les bonnes décisions au bon moment, j'en ai conscience, ça veut dire demander aux Français de travailler progressivement un peu plus longtemps. OV : Et cette réforme, nous allons la faire avec des contreparties que nous assumons, c'est-à-dire, sans baisser les pensions des retraités au contraire, elles vont augmenter, et d'autant plus pour les retraités fragiles, sans augmenter les impôts, sans augmenter les impôts, et avec des droits nouveaux qui vont être créés, dont on va parler ce soir, comme par exemple la possibilité d'avoir un congé pour pouvoir réorienter sa profession ou encore la suppression des régimes spéciaux. JB : J'ai choisi le mot cynique, parce que j'ai le sentiment comme des millions de Français, comme beaucoup de Français qui nous regardent ce soir, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui vit hors des réalités populaires, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui mène une guerre sociale contre le peuple français. JB : J'ai le sentiment d'une réforme qui répartit injustement l'effort, qui va demander à ceux qui ont commencé très tôt de travailler encore plus, encore plus durement, encore plus tard, quand on demandera des efforts quasi identiques aux gens qui ont commencé à travailler plus tard. JB : Je conteste cette réforme parce que je pense qu'on peut faire autrement, autrement pour assurer la pérennité de notre système de protection sociale, notamment en relançant la natalité et en relançant l'emploi dans notre pays, mais probablement on aura l'occasion d'en parler. ",
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+ "Extractive_2": "P2 : En un mot, comment résumeriez-vous cette réforme des retraites? MP : Minoritaire. MP : Avec votre retraite à 64 ans, vous voulez faire travailler les salariés pour les actionnaires, les pauvres pour les riches. MP : Alors que les Français n'en peuvent plus car les factures d'énergie explosent, les salaires sont trop bas, la vie trop chère et que la santé et l'éducation sont malmenées, alors que l'urgence écologique n'a jamais été aussi forte, cette réforme est injuste et injustifiée. MP : Injustifiée parce que le système de retraite n'est pas en faillite, injuste parce qu'elle pénalise les femmes, les jeunes, elle brutalise les précaires, les salariés du public, comme du privé et ce pour faire baisser les pensions. MP : Nous sommes les seuls à porter la retraite à 60 ans. MP : La retraite est un choix de société, la solidarité, où, le chacun pour soi, des millions de Français vous l'ont dit dans la rue, monsieur le ministre, ce sera la solidarité avec ou sans vous. OV : Moi, j'ai choisi le mot travail. OV : D'abord parce que c'est l'ADN politique de ma famille politique, l'ADN de ma famille politique, et parce que je considère qu'il n'y a pas du tout à en avoir honte au contraire. OV : Nous recréons des emplois, nous adaptons les formations des jeunes au métier de demain, nous sommes redevenus un pays qui est un pays attractif. OV : Prendre les bonnes décisions au bon moment, j'en ai conscience, ça veut dire demander aux Français de travailler progressivement un peu plus longtemps. OV : Et cette réforme, nous allons la faire avec des contreparties que nous assumons, c'est-à-dire, sans baisser les pensions des retraités au contraire, elles vont augmenter, et d'autant plus pour les retraités fragiles, sans augmenter les impôts, sans augmenter les impôts, et avec des droits nouveaux qui vont être créés, dont on va parler ce soir, comme par exemple la possibilité d'avoir un congé pour pouvoir réorienter sa profession ou encore la suppression des régimes spéciaux. JB : J'ai choisi le mot cynique, parce que j'ai le sentiment comme des millions de Français, comme beaucoup de Français qui nous regardent ce soir, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui vit hors des réalités populaires, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui mène une guerre sociale contre le peuple français. JB : J'ai le sentiment d'une réforme qui répartit injustement l'effort, qui va demander à ceux qui ont commencé très tôt de travailler encore plus, encore plus durement, encore plus tard, quand on demandera des efforts quasi identiques aux gens qui ont commencé à travailler plus tard. JB : Je conteste cette réforme parce que je pense qu'on peut faire autrement, autrement pour assurer la pérennité de notre système de protection sociale, notamment en relançant la natalité et en relançant l'emploi dans notre pays, mais probablement on aura l'occasion d'en parler. "
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+ "Transcript": "P2 : Allez, on va lancer la 1re partie de l'émission. Est-ce que cette réforme est injuste? C'est vrai que c'est la critique de l'opposition depuis des semaines maintenant. On commence avec le coeur de cette réforme. Le passage de l'âge légal, de 62 à 64 ans, en quoi était-ce nécessaire?l Je vous laisse répondre, Olivier Véran, en quoi cette réforme était nécessaire maintenant? OV : Je le disais tout à l'heure, le système par répartition veut que ceux qui travaillent cotisent pour ceux qui sont à la retraite. Vous travaillez, je travaille, nous travaillons et nous est prélevé sur notre salaire, de quoi payer la retraite, de ceux qui ont travaillé avant nous. C'est ce qui fait, encore une fois, la beauté de notre système de retraite. C'était ce système, il est équilibré dès lors qu'il y a suffisamment de personnes qui cotisent et qui travaillent donc par rapport au nombre de retraités. Ça a été le cas par le passé, puisqu'on avait deux personnes qui cotisaient pour une personne qui était à la retraite. Or, et là c'est factuel, on va quand même s'entendre sur un certain nombre de faits ce soir, je pense que c'est important pour la clarté du débat, nous sommes à 1,7 pour 1,7 cotisant pour 1 retraité et nous allons bientôt baisser à 1,6 puis 1,5 cotisant par retraité. Ce qui veut dire que le système n'est plus équilibré. Les entrées financières dans la case des retraites ne correspondent plus aux sorties qui sont allouées aux retraités. Donc vous avez plusieurs chemins que vous pouvez emprunter. Le premier consiste à dire, oubliez le déficit, c'est pas grave, c'est de la dette, on s'en moque. Certains ici plaideront pour cette option, voire proposons même de creuser le trou et tant pis adviennent que pourra pour les générations à venir. Et là, en termes d'angoisse pour les jeunes, c'est pas gagné. D'autres vous diront, il suffit d'augmenter les cotisations de ceux qui travaillent, des salariés, c'est-à-dire baisser les salaires, puisqu'on enlève de l'argent sur votre salaire pour équilibrer. Ce qui représente à peu près 450 euros par an en moyenne par salarié. Ça plombe le pouvoir d'achat, pour nous, c'est hors de question. P1 : Quand vous dites d'autres et certains, vous pouvez les nommer. OV : On va y venir, j'ai un respect total pour mes co-debatteurs, et vous inquiétez pas, j'aurai l'occasion de m'adresser à eux directement. Ou alors vous pouvez dire, on va baisser les pensions des retraités. On va leur amputer du pouvoir d'achat. Ça fait à peu près 700 euros par an et par retraité. Et je pense que si vous posez la question aux retraités, ils vivent plutôt chichement pour un certain nombre d'entre eux. En tout cas, ils sont pas, c'est pas crésus. Et donc ils vont vous dire non. Ça veut dire qu'il reste comme option pour équilibrer le système, dès lors qu'on est dans la position responsable qui consiste à dire, on doit équilibrer ce système, à allonger la durée de travail, de manière à ce qu'on cotise un peu plus longtemps, ce qui nous permettra malgré tout de rester le pays européen dans lequel la durée de vie en bonne santé à la retraite sera la plus élevée, et le niveau de vie des retraités par rapport aux actifs sera l'un des plus élevés d'Europe. P1 : Mathilde Panot, réforme nécessaire, indispensable, vous dit Olivier Véran. Qu'est-ce que vous lui répondez ? Il vous dit notamment, le porte-parole du gouvernement, que c'est la démographie qui ordonne aussi cette réforme. MP : Monsieur le ministre, agite les peurs comme l'ensemble du gouvernement. Il nous dit plusieurs choses. On va essayer de tout démonter, les mensonges, les uns après les autres. D'abord, il vous dit, c'est la catastrophe démographique. Avant, dans les années 70, on avait 3 cotisans pour un retraité. Maintenant, nous sommes à 1,7, etc. Bon, quelle est la réalité? C'est que nous sommes 3 fois plus productifs aujourd'hui, un travailleur est 3 fois plus productifs que ce qu'il était dans les années 70. Vous savez, si on regarde le 20e siècle, vous avez divisé le temps de travail par 2, en termes d'heures de travail dans l'année et dans le siècle, et la productivité a été multipliée par 40, monsieur le ministre. Donc la question, c'est à quoi est-ce qu'on utilise la hausse de productivité? Est-ce que c'est pour gaver les actionnaires comme vous le faites actuellement? Et vos amis les riches ou est-ce que c'est pour faire profiter tout le monde et notamment libérer du temps de travail, ce qui s'est fait tout au cours du 20e siècle? Première chose. La 2e chose, il vous dit, regardez, il y a un déficit, c'est horrible, bon, pas de chance pour vous, monsieur le ministre, pour une fois, le Conseil d'orientation des retraites fait un rapport dans lequel il dément toute dynamique non contrôlée des dépenses de retraites. Ça veut dire qu'il n'y a pas de problème. Et le président du Conseil d'orientation des retraites l'a re-répété encore en audition vendredi dernier. Et puis, si vraiment, on prend le déficit temporaire qu'il y a à un moment, même si dans tous les scénarios, on revient à l'équilibre en 2050, vous avez ici le déficit de 12 milliards sur lequel pleure le gouvernement. D'accord? Ensuite, vous pouvez voir, à côté, les aides qui sont données aux entreprises chaque année, de 165 milliards, vous pouvez voir la fortune des 24 milliardaires. Voilà. La fortune des 24 milliardaires et la fortune des 50 plus grandes fortunes françaises. Vous voyez que 12 milliards, ce n'est rien. Nous sommes le 7e pays le plus riche au monde. Donc, si nous voulons trouver de l'argent, faites-nous confiance. Nous pouvons en trouver beaucoup. P2 : Allez-y, parce que vous débattez entre vous. OV : J'ai du respect pour Jean-Luc Mélenchon et son parcours en politique. Donc, je suis allé regarder ce qu'il disait de l'avenir du système de retraite il y a une dizaine d'années. Il a fait deux prédictions que je trouve assez intéressantes de partager avec vous ce soir. En 2010, d'abord, il a dit, le problème du vieillissement de la population, qui était déjà annoncé, parce que c'est pas d'aujourd'hui qu'on sait que la population vieillit, ce n'en est pas un, puisque le dynamisme de la natalité française fait qu'il n'y aura aucun problème démographique et d'équilibre. JB : D'ailleurs c'est bien, vous étiez ensemble au parti socialiste. OV : Il y a 12 ans plus tard, il n'était plus au PS depuis un moment. Puis, 12 ans plus tard, on se rend compte que ce n'est pas le cas et d'ailleurs, la politique nataliste, s'est plutôt effondrée en France comme elle s'est effondrée en Europe, donc, il y a un déséquilibre. Et ensuite, en 2012, il disait, face à certains pays, c'est-à-dire quasiment tous les pays qui nous entourent en Europe, de gauche comme de droite, de gauche comme de droite, qui repoussait l'âge de départ à la retraite pour anticiper les déséquilibres, eh bien, il disait, vous verrez, ils vont tous revenir en arrière dans les 10 prochaines années; à nouveau, 10 ans plus tard, non seulement aucun des revenus en arrière, mais c'est plutôt la tendance inverse, c'est-à-dire que, je le redis, parce que la répétition est utile, la France conservera, même après la réforme, l'un des départs de la retraite parmi les plus tôt. Ensuite, Mme Panot, vous avez dit, pardon, beaucoup de choses. Le cor, j'en entends parler depuis une semaine, tout le monde en entend parler. Donc, c'est bien parce que tout le monde connaît le cor, c'est formidable. Le cor, il y a quand même une phrase qui est à la page 11 du rapport que vous avez lu et qui me semble être assez limpide, puisque le cor écrit dans tous les scénarios et quelle que soit la convention étudiée, je passe sur ce que c'est que la convention, sinon, c'est très, très, très long et pénible pour les gens, mais quel que soit le scénario et les conventions utilisées, il y aura dans les 25 prochaines années un déséquilibre financier qui va nous falloir combler. Et le cor nous dit, par contre, en 2070, la démographie sera sans doute plus adaptée et donc, on pourra envisager un retour à l'équilibre. Moi, je vous dis juste que je n'ai pas envie d'attendre 2070 pour équilibrer le système. Et quand vous dites que c'est 12 ou 15 milliards, c'est chaque année. Mais moi aussi, mes chiffres, c'est chaque année. En réalité, les chiffres, c'est 2034, c'est déjà 150 milliards d'euros de déficit. Je sais que pour vous, l'argent est magique. MP : C'est ce que vous donnez chaque année aux grandes entreprises. On peut trouver 150 milliards de notre pays à l'échelle de 10 ans. OV : Si l'impôt rendait heureux, madame Panot, la France serait un paradis sur terre. Nous avons le taux d'imposition parmi les plus élevés au monde avec le Japon et le Danemark sur les hautes fortunes dans notre pays. Donc, vous savez, on a plutôt à recrér de l'emploi, on fait revenir des entreprises, on est capables de reproduire sur le territoire national. Vous savez que c'est important, on manque de médicaments, on a manqué de masques, on veut réimplanter des usines. Mais pour ça, avoir une fiscalité à peu près harmonisée avec nos voisins, c'est plutôt pas mal. Je vous dis qu'on a encore du chemin à faire de ce point de vue-là. P1 : Jordan Bardella. JB : D'abord, cette retraite, cette réforme, elle est bâtie sur un mensonge, le système des retraites français n'est pas en faillite. C'est faux et un mensonge, je veux le dire. Le président du Conseil d'Orientation des retraites, dont parlait monsieur le ministre, a été auditionné le 19 janvier à l'Assemblée nationale et il dit une chose. Il dit qu'il n'y a pas de dynamique incontrôlée des dépenses de retraite jusqu'en 2070. Nous n'avons pas de problème dans la dépense publique qui est liée au système de retraite. Il est vrai que nous avons un problème de recette. Et nous avons un problème de recette parce que dans un système où ceux qui travaillent paient la retraite, de ceux qui ne travaillent pas, quand vous avez 6 millions de chômeurs, c'est 6 millions d'occasions en moins de faire rentrer des cotisations dans les caisses de retraite. Quand vous avez un continent européen et qui plus est une nation française qui est vieillissante de part sa démographie, vous avez moins de cotisations qui rentrent. Donc il y a deux débats à ouvrir. Ces débats, c'est la natalité et la productivité. J'aurai l'occasion d'y revenir. Monsieur Véran vous dit, mais regardez partout en Europe, comment c'est formidable, regardez partout en Europe, tous les pays européens ont passé la retraite à 63, 64, 65, 67 ans. Très bien en Allemagne, il y a deux fois plus de retraites pauvres qu'en France; très bien en Suède, regardez la Suède, cette semaine, l'ancien directeur général de la Sécu, de la Sécurité sociale suédoise, a pris la parole sur BFM TV, Il a dit à Emmanuel Macron, ne faites pas ça. Nous avons, en Suède, reporté l'âge de départ légal il y a 20 ans à 65 ans. Nous avons aujourd'hui beaucoup plus de retraites pauvres qu'il y en avait il y a 20 ans en Suède. Nous avons été contraints de baisser les pensions de retraite. Et pour une raison très simple, c'est que, et c'est peut-être ce que vous oubliez dans tous ces débats comptables sur la retraite, c'est que la retraite, c'est pas juste de la compta. Il y a des gens derrière. Et il y a des Français qui aujourd'hui nous regardent et se disent, mais comment je vais pouvoir travailler jusqu'à 62, demain 63, demain 64 ans? Parce qu'il y a des millions de Français qui font des travaux pénibles, qui ont commencé à travailler très tôt. C'est eux que vous décidez de faire partir plus tard par rapport à des gens qui ont pu commencer à travailler à 24 ans et je n'ai rien contre les cadres. Il en faut, il en faut même de plus en plus. Mais qui, aujourd'hui, partent à 67 ans, qui, avec votre réforme, partiront demain et après demain à 67 ans ? Et je vais dire la vérité. C'est que si on en vient faire la réforme des retraites aujourd'hui, alors que le président de la République y était totalement opposé il y a encore 2 ou 3 ans, on aura l'occasion de revenir sur ces déclarations, c'est parce que c'est une exigence de la Commission européenne et que c'est une exigence que de réformer notre système de retraite qui est formulé par l'Union européenne et qui était la contrepartie du plan de relance qui a été octroyé à la France par les institutions européennes après la crise sanitaire. On est d'accord, on n'est pas d'accord, mais juste, il faut le dire. Et j'ai retrouvé une interview de M. Beaune, qui était à l'époque ministre des Affaires européennes et qui a donné une interview à West France le 2 septembre 2020 dans laquelle le journaliste lui disait, mais quelle réforme la France s'engageait à faire en contrepartie de ce plan de relance, il cite en premier lieu la réforme des retraites. Donc, il faut dire les choses. L'Union européenne aujourd'hui pousse à la paupérisation des classes populaires et des classes moyennes. Il faut dire les choses. P1 : Et il faut que ça circule aussi. JB : Ca va circuler, il n'y a pas de problème, je vais laisser la parole, je vais la rendre, mais juste, il faut rétablir un certain nombre de faits, expliquer qu'il y a un déficit cataclysmique du système de retraite. C'est faux. Deuxièmement, ce n'est pas la bonté du gouvernement qu'il a décidé, mais une exigence de l'Europe. Et troisièmement, permettez-moi de vous rappeler que l'espérance de vie dans notre pays, elle stagne et que l'espérance de vie en bonne santé, elle stagne d'autant plus chez les classes populaires et notamment chez les femmes qui vont être les premières victimes de votre réforme. P2 : On va laisser Olivier Véran répondre. C'est pas un meeting, c'est un débat. Vous pouvez vous interrompre les uns et les autres. Vous n'avez pas à parler 4 minutes, à la suite vous pouvez parler entre vous. OV : Je vais laisser la parole à Mme Panot, qui a du retard par rapport à nous. P1 : Vous inquiétez pas, on va gérer, vous inquiétez pas. Vous répondez là, on vous accuse de mensonges. OV : Je vais pas relever toutes les insultes, sinon on va y passer la soirée. Bref, j'ai l'habitude et je suis solide. JB : Ce ne sont pas des insultes, monsieur Véran. OV : Depuis 2 jours, si vous voulez, je peux vous les envoyer, vous verrez, c'est très agréable. Depuis 2 jours, j'entends parler du modèle suédois, parce qu'il y a effectivement un responsable politique qui a dit à la France, ne faites pas. Alors ce qu'il y a d'un à un, je suis allé regarder, figurez-vous, le système suédois. D'abord, ils ont un système par point. Ensuite, ils ont une grosse part de capitalisation, ce qui est exactement l'inverse du système par répartition qu'on défend. C'est-à-dire que vous devez cotiser toute votre vie pour votre propre retraite et donc ça crée des inégalités. Ils ont indexé les points sur l'espérance de vie et sur le niveau de croissance. JB : Mais c'est pas ce que vous vouliez faire avant le Covid ? OV : Ils ont un investissement public bien plus faible que ce qu'on met en France, nous, on est à plus de 14 % de PIB. Ils sont à 11 % de PIB et ils n'ont pas tous les mécanismes d'amortissement social qu'on a dans nos autres systèmes et qu'on pérennise, voire qu'on conforte, comme par exemple, excusez du peu, ça a pris en compte du congé maternité. Donc, je veux bien qu'on compare tout ce qu'on veut, mais en l'occurrence entre la Suède et la France, c'est deux mondes en matière de retraite. C'est tout ce que je veux dire. JB : Les pensions de retraite ont baissé. 90 % des femmes, et 72 % des hommes. OV : Mais, c'est pour la Suède. Prenez l'exemple américain, ça n'a strictement rien à voir. C'est quand même assez fort à caler. JB : C'est à quel âge, là, que je part à la retraite aux Etats-Unis? Excusez-moi, est-ce que c'est 62 ans? OV : Mais on a un système par point ou par répartition ? MP : Mais pourquoi nous n'avons pas de système par point ? En 2019-2020, le gouvernement auquel vous appartenez, déjà, avait essayé de faire une retraite par point. Il se trouve qu'en 2019-2020, il y avait eu 2 mois de grève, près de 2 millions de personnes qui étaient descendues dans la rue, et une forte obstruction parlementaire. Vous vous rappelez qu'il y avait permis de ne pas faire passer la réforme avant le Covid. Et donc, nous avons gagné contre la réforme de retraite à point. Et heureusement, parce que pour que tout le monde comprenne, alors, à ce moment-là, le niveau de votre pension était lié au niveau économique dans le pays. Et vous comprenez qu'avec le Covid, ça aurait voulu dire, pour beaucoup de retraités de notre pays, avoir des pensions beaucoup plus faibles, et donc, un niveau de retraités beaucoup plus pauvres. Et donc, c'est intéressant de voir que le gouvernement ne cesse de dire qu'il défend le système par répartition. Vous avez essayé de casser le système par répartition en 2019-2020, parce que vous avez introduit de la capitalisation, et notamment, je vous rappelle, la loi Pacte, qui défiscalisait des mesures de capitalisation, à tel point que la capitalisation depuis 2019, depuis votre loi, a augmenté de 20 % dans notre pays. Alors certes, elle n'est qu'à 5 %, mais elle a augmenté. Pourquoi? Pourquoi faites-vous cette réforme aujourd'hui? C'est une question quand même importante. Vous dites que vous voulez sauver le système par répartition, mais vous avez essayé, il y a 3 ans, de nous faire un système par capitalisation, pour que tout le monde comprenne bien. OV : Pardonnez-moi. La loi Pacte est une loi qui a permis de recréer de l'énergie et de partager les richesses dans les entreprises, de créer de la valeur dans les entreprises et de permettre aux entreprises de devenir des entreprises à mission pour développer ce qu'on appelle la responsabilité sociétale des entreprises. C'était un objectif fort de la loi Pacte. Je regrette que vous ne l'ayez pas voté d'ailleurs à l'époque, parce que quand on voit l'impact que ça favorable, notamment pour les politiques environnementales, je pense qu'on peut avoir quelque chose d'autre aujourd'hui. Mais là, on a tout fait qu'en dehors du sujet. Bref, on n'a jamais fait autre chose que défendre le système par répartition. MP : Vous êtes en train de faire une réforme où vous nous agitez 12 milliards de déficits, d'accord? OV : On agite pas, madame, panot. On ne crée pas les déficits comme vous créez les milliards. MP : Non, mais en fait, 12 milliards de déficits, ce n'est rien dans notre pays. Nous sommes le 7e pays le plus riche au monde. Je vous lis ce que disait le cor lors de l'audition qui avait été demandé par le président de la Commission des Finances, Éric Coquerel, Le président du corps, les dépenses de retraite ne dérapent pas, elles sont relativement maîtrisées dans la plupart des hypothèses, elles diminuent plutôt à terme. Cette réforme dont vous êtes en train de nous parler, l'OFCE lui-même explique que dans 10 ans, ça sera 2,8 milliards d'économies. C'est vrai ou c'est pas vrai ce que je suis en train de dire? OV : Pardon, excusez-moi. Vous avez un salaire qui tombe sur votre compte en banque tous les mois. On est d'accord. Et avec ce salaire, vous allez faire des dépenses, d'accord? Donc si je viens, si je suis. Alors vous allez dire, vraiment, je n'ai rien à voir avec la banque, mais imaginez que je sois votre banquier, que je vous appelle Mme panot, et que je dises vos dépenses, c'est super, elles n'ont pas bougé. Par contre, votre salaire, il a baissé d'un tiers, du coup, il y a un problème. MP : Oui, mais vous voulez savoir, vous voulez savoir. OV : Donc ce que dit le cor, ce que dit le cor, c'est que les dépenses, le poids des dépenses n'augmente pas, mais que les recettes diminuent, c'est ce que je viens de vous dire tout à l'heure. On passe de 2 cotisans, 1,6 cotisans pour 1 retraite. MP : Pourquoi les ressources diminuent ? P1 : On va revenir sur le coeur de la retraite, on va revenir sur le coeur de la retraite. Il faut qu'on avance, il faut qu'on avance. MP : Nan mais vous comprenez ces gens vides les caisses, et après, ils disent que c'est incroyable. OV : Il y a des gens qui vides les caisses, mais pas nous, excusez-moi. Vous avez 12 milliards d'euros, vous dites que c'est une paille. 12 milliards d'euros, c'est une paille, pour que chacun puisse se faire une idée, 12 milliards d'euros, c'est juste à peu près 3 fois le budget de la culture dans votre pays. Vous avez raison, c'est une sacrée paille. Moi, je considère que 12 milliards de déficits par an qui vont passer à 20 milliards par an, c'est irresponsable. Vous considérez que c'est pas vrai, parce que l'argent est magique. MP : Non, non, l'argent n'est pas magique, il est à chercher dans les bonnes poches. Il est à chercher dans les bonnes poches, monsieur le ministre. P1 : Jordan Bardella ? JB : Juste les gens qui nous regardent là ce soir, la retraite, c'est quoi? La retraite, c'est le patrimoine de ceux qui ont travaillé. Et quand vous passez toute votre vie au travail, vous avez le droit de rêver une retraite en bonne santé. Vous avez le droit d'espérer un jour pouvoir arriver à la retraite pour pouvoir profiter de vos proches, pour pouvoir garder vos petits enfants, pour pouvoir profiter des bonheurs de la vie, pour pouvoir vous engager dans des associations, pour pouvoir profiter de cette période si essentielle pour vous reposer et pour pouvoir profiter des bonheurs qu'offre la vie. Or aujourd'hui, les gens qui nous regardent se demandent comment est-ce qu'ils vont faire pour travailler jusqu'à 64 ans. Et là où j'évoquais le caractère injuste de cette réforme, c'est parce que les Français en réalité vont subir la double peine, ils vont subir à la fois la baisse des pensions et à la fois la hausse de l'effort. La baisse des pensions, parce que je le disais, il y a beaucoup de Français qui ne pourront pas atteindre cet âge légal et qui vont donc être contraints de partir avec une décote. Le nombre de Français qui part avec une décote, il augmente année après année. C'était 6% en 2004, c'est 13% aujourd'hui et ça va évidemment continuer d'augmenter. Il y a pêle mêle d'exemples tous les jours de gens qui témoignent dans les journaux, sur les réseaux sociaux et qui disent, mais mon métier est tellement difficile que je ne pourrai pas aller au bout parce que mon corps est fatigué, parce que je suis exposé à des efforts trop importants et que je vais donc assumer de partir plus tôt, premièrement. Et deuxièmement, c'est l'injuste répartition de l'effort. La réforme du gouvernement, ça va donc permettre à un cadre qui est entré sur le marché du travail à 24 ans, aujourd'hui de partir à 67 ans, demain avec la réforme de partir à 67 ans, en ayant cotisé pendant 43 ans. Si vous êtes une infirmière, par exemple, libérale, que vous êtes entré sur le marché du travail à 20 ans ou 21 ans, vous devrez cotiser 44 ans, soit une année de plus, que la personne qui a commencé à travailler à 24 ans. P1 : Alors, qu'est-ce que vous vous dites Olivier Véran ? JB : Mais pourquoi une telle injustice en votre système ? OV : L'infirmière libérale, on a eu l'opportunité d'épargner pendant la campagne et je vous ai pourtant donné l'exemple. Une infirmière libérale ne part jamais dans la vraie vie au moment de son âge légal. Les infirmières libérales cotisent davantage pour avoir un meilleur niveau de pension, ce que vous semblez continuer d'ignorer. Je vous assure, regardez les chiffres, je parle là d'une majorité écrasante de corps de la profession. Ensuite, vous semblez oublier, pardonnez-moi, qui peut-être pour vous est du détail, mais pour les Français compte, parce que figurez-vous que la retraite des Français, j'y tiens et nous y tenons énormément. JB : Les Français sont plus au-delà avec nous sur la retraite qu'avec vous, monsieur le ministre, parce que il se trouve qu'il y a 68 % des Français qui sont contre votre réforme. OV : Mais moi, je m'y retrouve plus. Au moins, avec Mathilde Panot, on s'y retrouve, c'est 60 ans. On sait pas comment on paye, mais c'est 60 ans. Avec le RN, tous les 5 ans, ça change. Vous avez un dispositif, faites pas semblant. Vous avez les dispositifs, monsieur Bardella, dont vous vous oubliez parler, mais du coup, je vais le faire, mais en même temps, c'est mon rôle de parler des choses qui sont des éléments de justice et de progrès dans cette loi. D'abord, vous avez des dispositifs de carrière longue, des dispositifs pour les carrières hachées qui font qu'il y a des français qui partiront plus tôt. On ne touche à rien, s'agissant des personnes qui sont en invalidité, en situation de handicap, exposé à l'amiente, etc. Ce qui va permettre à une partie des français de partir à la retraite avant l'âge légal. JB : Monsieur Macron a retiré 4 des 10 critères de pénibilité. Ça m'étonne que quelqu'un qui est médecin, et qui a été ministre de la Santé, tolère qu'on touche à des critères de pénibilité qui fait aujourd'hui manutentionner et constater des charges lourdes où exposer son corps à des produits chimiques n'est plus reconnu comme un critère de pénibilité. On peut parler de la déclaration de monsieur Riester. Monsieur Riester qui a dit, cette réforme va pénaliser les femmes, les femmes seront un peu pénalisées. Oui, avec eux, un peu pénalisées, les femmes seront un peu pénalisées, et pour une raison très simple, c'est que les femmes comparées aux hommes ont des carrières beaucoup plus hachées. Et que donc, en réalité, les femmes vont être beaucoup plus pénalisées par le report de l'âge légal que, évidemment, par les hommes. P2 : Justement, on va s'arrêter sur ce coin. Et on voit la déclaration de monsieur Riester. Les femmes sont un peu pénalisées. On n'en disconvient absolument pas. C'est ce qu'il a déclaré hier. On entendra Olivier Véran dans un instant, mais vous voulez réagir. MP : Moi, j'ai beaucoup de retard, donc je vais commencer juste par faire comprendre quelque chose qui est, à mon avis, très important. On est en train de donner 2 ans fermes aux gens. On va leur dire, vous allez décaler de 2 ans votre âge à la retraite. Avec des gens qui n'arriveront pas à l'âge de 64 ans, qui n'y arriveront pas parce qu'ils seront malades, parce qu'ils sont trop usés par le travail, parce que l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays est à 64 ans pour les hommes et à 65 ans pour les femmes. Et pourquoi est-ce qu'on nous force à faire cette réforme-là ? Pour des raisons financières. Je le redis, vous avez ici 2 exemples d'hypocrite. Monsieur Véran, qui n'a pas répondu à ma question, sur combien ont coûté les primes Macron à l'assurance vieillesse, j'aimerais savoir. Parce qu'à force de créer des trous comme ça, après, forcément, on le compense. Et d'ailleurs, c'était marqué, attendez juste, laissez-moi terminer, monsieur Véran. Laissez-moi terminer. Dans le projet de loi finance 2023, vous avez écrit noir sur blanc, que vous faisiez cette réforme des retraites pour compenser les cadeaux qui étaient faits au plus riche et à la baisse des impôts de production. Donc, ce sont pour les cadeaux faits au plus riche que vous demandez à des millions de Français de travailler plus longtemps. Et monsieur Bardella, ça, c'est la proposition loi que vous avez déposée avec le Rassemblement national lors de votre journée réservée du 12 janvier. Qu'est-ce qu'elle fait, cette proposition loi? Elle propose d'augmenter les salaires, non pas en augmentant le SMIC, vous avez tous les deux votés contre, non pas en augmentant le SMIC, mais en enlevant des cotisations patronales, donc en créant un trou dans l'assurance vieillesse. Donc, maintenant, il faut arrêter. Si nous augmentions les salaires dans ce pays, alors, on aurait des cotisations supplémentaires. Surtout si on mettait une égalité salariale entre les femmes et les hommes. On pourrait avoir 6 milliards d'euros supplémentaires en cotisations. Donc, il faut arrêter de dire que nous ne pouvons pas trouver de l'argent dans notre pays. Il y a des emplois à créer, monsieur Véran, les 100 000 emplois qui manquent à l'hôpital public, les 240 000 qui manquent dans les EHPAD, les 300 000 qui manquent pour l'agriculture paysanne et écologique. Nous avons des millions d'emplois à créer dans ce pays qui sont socialement et écologiquement utiles, et par ailleurs, nous avons 6 millions de personnes privées d'emplois et 14 000 personnes qui meurent directement chaque année des causes du chômage. Donc, non, mais je le dis parce que. JB : J'ai une question à vous poser, j'ai un petit trou de mémoire. Vous avez appelé à voter pour qui au second tour de l'élection présidentielle? Je vous trouve très dur avec monsieur Véran, mais je crois que que vous avez fait voter activement pour eux. J'ai un petit trou de mémoire, rappellez moi pour qui vous avez appeler à voter au second tour de l'élection présidentielle ? MP : Nous avons appelé à voter contre Marine Le Pen. JB : Et qui était le candidat d'en face? Parce que là, j'ai un moment d'amnésie. J'ai un petit trou de mémoire. Vous avez appelé à voter pour qui au second tour de l'élection présidentiel ? MP : Mais vous, vous votez les lois. Vous avez appelez à voter contre le blocage des loyers JB : Vous n'avez pas appelé à voter contre le blocage des loyers. Vous avez appelé à voter pour qui au second tour de l'élection présidentielle. Vous avez appelé à voter pour qui, car je vous trouve très dur avec monsieur Véran. Je ne suis pas votre avocat, monsieur Véran. OV : Je vous laisse débattre entre vous. JB : Rappelez-nous. Non parceque c'est intéressant. MP : Non, mais c'est pas intéressant. JB : C'est compliqué d'être en même temps très critique face au bourreau social du peuple français qu'est monsieur Macron six mois après avoir voté pour lui , ça révèle une forme de schizophrénie qui, à mon avis, est très saine à rappeler. Moi, je suis entouré de gens ce soir qui ont voté Emmanuel Macron au second tour. Donc, je pense que nous sommes peut-être les plus cohérents dans la critique, mais on ne peut pas se contenter uniquement de critiques pour assurer la pérennité de notre système de retrait au XXIe siècle. MP : Vous votez les lois de macron, nous, jamais. JB : Au XXIe siècle, l'enjeu, c'est de recréer la natalité dans notre pays. Parce que si on ne relance pas la natalité activement dans notre pays, alors on manquera de côtisants dans les décennies qui viennent. ",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent de la nécéssité de la réforme des retraites. Olivier Véran explique qu'il n'y a plus assez de côtisans en France par rappoort aux nombres de retraités, et que le système n'est plus équilibrés. Olivier Véran explique que pour contrebalancer ce déficit, il faut soit augmenter les cotisations des salariés, baisser les pensions des retraites, ou faire travailler plus longtemps, qui est le choix qu'il préfère. Mathilde Panot explique que même avec moins de côtisans, les français sont beaucoup plus productifs qu'avant, et qu'il n'y a pas de déficit des retraites d'après le conseil d'orientation des retraites, et que le déficit futur ne dépassera pas 12 milliards. Mathilde Panot explique qu'il est facile de trouver cet argent en taxant les plus riches. Olivier Véran rappelle que Jean Luc Mélenchon considérait que le problème du vieillissement de la population serait résolu grâce à la natalité, ce qui n'est pas arrivé, et que les autres pays qui ont augmenté l'âge des retraites retourneront en arrière, ce qui n'est pas arrivé. Olivier Véran rappelle que le COR a dit que dans toutes les hypothèses, il y aura toujours un déséquilibre financier à combler. Jordan Bardella explique que le système des retraites n'est pas en faillite, et que le problème de recette peut être résolu en travaillant sur l'emploi, la natalité et la productivité. Jordan Bardella explique que les pays qui ont augmenté l'âge de la retraite ont subi une paupérisation des retraités. Jordan Bardella explique que cette réforme est une exigence de l'union européenne, et que l'espérance de vie en bonne santé stagne en France. Mathilde Panot rappelle que le parti d'Olivier Véran a déjà essayé de supprimer le système par répartition, et que le cor a dit que les dépenses des retraites diminuent à long terme. Olivier Véran explique qu'elles atteindrons 20 milliards par an. Jordan Bardella explique que la retraite est le patrimoine des gens qui ont travaillé, et que la réforme créé une double peine, qui est la baisse des pensions et la hausse de l'effort pour les gens qui ont commencé à travailler le plus tôt. Olivier Véran nuance en expliquant qu'il y aura des dispositifs de carrières longues et de carrières hachées. Jordan Bardella répond qu'il y a eu une suppression d'une partie des critères de pénibilité, et que la réforme pénalisera les femmes. Mathilde panot explique que la réforme est faite pour des raisons financières, créées par d'autres aides d'emmanuel macron. Mathilde Panot explique aussi que le Rassemblement national souhaite augmenter les salaires sans les cotisations, ce qui n'aiderait pas la situation finanicère, et qu'il suffit simplement d'augmenter les salaires pour avoir plus de cotisations supplémentaires ",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débaat Jordan Bardella, Mathilde Panot et Olivier Véran discutent de la nécessité de réformer le système de retraite. Olivier Véran explique que le système est déséquilibré car il y a moins de cotisants en France par rapport au nombre de retraités. Pour y remédier, il faut soit augmenter les cotisations des salariés, baisser les pensions de retraite ou faire travailler les gens plus longtemps, option qu'il préfère. Mathilde Panot soutient que même avec moins de cotisants, les Français sont plus productifs qu'avant et qu'il n'y a pas de déficit des retraites selon le Conseil d'Orientation des Retraites, qui prévoit un déficit futur qui ne dépassera pas 12 milliards. Elle suggère qu'il est facile de trouver cet argent en taxant les plus riches. Olivier Véran rappelle que Jean-Luc Mélenchon avait prédit que le problème du vieillissement de la population serait résolu grâce à la natalité, ce qui ne s'est pas produit, et que les autres pays qui ont augmenté l'âge de la retraite sont revenus en arrière, ce qui n'est pas arrivé. Jordan Bardella affirme que le système de retraite n'est pas en faillite et que le problème de recettes peut être résolu en travaillant sur l'emploi, la natalité et la productivité. Il soutient que les pays qui ont augmenté l'âge de la retraite ont vu les retraités s'appauvrir. Il souligne également que la réforme est une exigence de l'Union européenne et que l'espérance de vie en bonne santé stagne en France. Mathilde Panot rappelle que le parti d'Olivier Véran a déjà tenté de supprimer le système de répartition et que le COR a déclaré que les dépenses de retraite diminueront à long terme. Olivier Véran explique qu'elles atteindront 20 milliards d'euros par an. Jordan Bardella affirme que la retraite est le patrimoine des gens qui ont travaillé et que la réforme crée une double peine en réduisant les pensions et en augmentant l'effort pour les personnes qui ont commencé à travailler tôt. Olivier Véran nuance en expliquant qu'il y aura des dispositifs de carrières longues et de carrières hachées. Jordan Bardella répond qu'une partie des critères de pénibilité a été supprimée et que la réforme pénalisera les femmes. Mathilde Panot explique que la réforme est motivée par des raisons financières créées par d'autres politiques d'Emmanuel Macron. Elle ajoute que le Rassemblement National souhaite augmenter les salaires sans augmenter les cotisations, ce qui n'aiderait pas la situation financière, et qu'il suffit simplement d'augmenter les salaires pour obtenir plus de cotisations supplémentaires.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débaat Jordan Bardella, Mathilde Panot et Olivier Véran posent la question de la nécessité de réformer le système de retraite. Pour Olivier Véran, la réforme est nécessaire; le nombre de côtisants par retraité baisse, et le système n'est plus équilibré. Pour lui, entre l'augmentation de la dette, la hausse des impôts, la baisse des retraites, où l'augmentation de l'âge de départ à la retraite, le seul choix acceptable est l'augmentation de l'âge de départ à la retraite, ce qui laissera quand même à la france un des âge de départ à la retraite les plus bas de l'union européenne. La hausse de productivité réalisée depuis les années 70 est censée pouvoir compenser la démographie pour Mathilde Panot, si seulement l'argent perçue par cette hausse des retraites n'était pas simplement donné aux plus riches. Pour le déficit, Mathilde Panot renvoie au rapport du conseil d'orientation des retraites, qui explique que la caisse des retraite est bénéficiaire cette année, et reviendra à l'équilibre en 2050; le déficit d'ici là étant assez bas pour être compensé. Olivier Véran explique qu'à cause de l'échec de la politique nataliste, le déséquilibre est présent, et qu'il est impossible d'attendre 2070 pour envisager le retour à l'équilibre; un travail doit être fait pour recréer de l'emploi et faire revenir les entreprises en france. Jordan Bardella s'accorde avec Mathilde Panot; le système des retraites français n'est pas en faillite, il y a un problème de recette à combler en travaillant sur la natalité et la productivité. Il explicite ensuite le problème des autres pays européen avec un âge de départ à la retraite plus élevé, ces pays ont un taux de retraités pauvre plus élevé que la france. Pour lui, La france est contrainte par l'europe d'augmenter l'âge de départ à la retraite, et l'augmentation n'est pas légitime alors que l'espérance de vie en bonne santé stagne. Olivier Véran conteste la comparaison avec les autres pays qui n'ont pas de retraite par répartition, mais des régimes par capitalisation; régimes par capitalisation qu'Olivier Véran a essayé de mettre en place en france, rappelle mathilde panot. Pour Jordan Bardella, la retraite est un choix de société, les français ont le droit d'espérer pouvoir partir à la retraite en bonne santé pour pouvoir s'engager dans des associations et profiter de la vie. Il montre que l'augmentation de l'âge de départ est une double peine, la baisse des pension, car les français ne pourront pas tous travailler jusqu'à 64 ans, et l'injuste répartition de l'effort qui permettra à des cadres de travailler moins longtemps que des ouvriers. Olivier Véran questionne ce second point, des dispositifs sont mis en place pour empêcher cela, en plus des dispositifs de carrière longue et de carrières hachées. Jordan Bardella rappelle qu'Emmanuel Macron a supprimé des critères de pénibilités, et rappelle que les femmes sont plus pénalisées que les hommes par cette réforme. Mathilde Panot explique que cette réforme est faite pour compenser les cadeaux qui sont faits aux plus riches; elle explique que Jordan Bardella comme Olivier Véran font trop de cadeaux aux patrons qui baissent les cotisations patronales, et qui créent un trou dans l'assurance vieillesse. Si les salaires augmentaient, les cotisations supplémentaires compenseraient le déficit."
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+ },
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "P2 : Le passage de l'âge légal, de 62 à 64 ans, en quoi était-ce nécessaire? OV : Or, et là c'est factuel, on va quand même s'entendre sur un certain nombre de faits ce soir, je pense que c'est important pour la clarté du débat, nous sommes à 1,7 pour 1,7 cotisant pour 1 retraité et nous allons bientôt baisser à 1,6 puis 1,5 cotisant par retraité. OV : Ce qui veut dire que le système n'est plus équilibré. OV : D'autres vous diront, il suffit d'augmenter les cotisations de ceux qui travaillent, des salariés, c'est-à-dire baisser les salaires, puisqu'on enlève de l'argent sur votre salaire pour équilibrer. OV : Ou alors vous pouvez dire, on va baisser les pensions des retraités. OV : Ça veut dire qu'il reste comme option pour équilibrer le système, dès lors qu'on est dans la position responsable qui consiste à dire, on doit équilibrer ce système, à allonger la durée de travail, de manière à ce qu'on cotise un peu plus longtemps, ce qui nous permettra malgré tout de rester le pays européen dans lequel la durée de vie en bonne santé à la retraite sera la plus élevée, et le niveau de vie des retraités par rapport aux actifs sera l'un des plus élevés d'Europe. MP : C'est que nous sommes 3 fois plus productifs aujourd'hui, un travailleur est 3 fois plus productifs que ce qu'il était dans les années 70. Vous savez, si on regarde le 20e siècle, vous avez divisé le temps de travail par 2, en termes d'heures de travail dans l'année et dans le siècle, et la productivité a été multipliée par 40, monsieur le ministre. MP : La 2e chose, il vous dit, regardez, il y a un déficit, c'est horrible, bon, pas de chance pour vous, monsieur le ministre, pour une fois, le Conseil d'orientation des retraites fait un rapport dans lequel il dément toute dynamique non contrôlée des dépenses de retraites. MP : Et puis, si vraiment, on prend le déficit temporaire qu'il y a à un moment, même si dans tous les scénarios, on revient à l'équilibre en 2050, vous avez ici le déficit de 12 milliards sur lequel pleure le gouvernement. MP : Ensuite, vous pouvez voir, à côté, les aides qui sont données aux entreprises chaque année, de 165 milliards, vous pouvez voir la fortune des 24 milliardaires. OV : En 2010, d'abord, il a dit, le problème du vieillissement de la population, qui était déjà annoncé, parce que c'est pas d'aujourd'hui qu'on sait que la population vieillit, ce n'en est pas un, puisque le dynamisme de la natalité française fait qu'il n'y aura aucun problème démographique et d'équilibre. OV : Puis, 12 ans plus tard, on se rend compte que ce n'est pas le cas et d'ailleurs, la politique nataliste, s'est plutôt effondrée en France comme elle s'est effondrée en Europe, donc, il y a un déséquilibre. OV : Et ensuite, en 2012, il disait, face à certains pays, c'est-à-dire quasiment tous les pays qui nous entourent en Europe, de gauche comme de droite, de gauche comme de droite, qui repoussait l'âge de départ à la retraite pour anticiper les déséquilibres, eh bien, il disait, vous verrez, ils vont tous revenir en arrière dans les 10 prochaines années; à nouveau, 10 ans plus tard, non seulement aucun des revenus en arrière, mais c'est plutôt la tendance inverse, c'est-à-dire que, je le redis, parce que la répétition est utile, la France conservera, même après la réforme, l'un des départs de la retraite parmi les plus tôt. OV : Le cor, il y a quand même une phrase qui est à la page 11 du rapport que vous avez lu et qui me semble être assez limpide, puisque le cor écrit dans tous les scénarios et quelle que soit la convention étudiée, je passe sur ce que c'est que la convention, sinon, c'est très, très, très long et pénible pour les gens, mais quel que soit le scénario et les conventions utilisées, il y aura dans les 25 prochaines années un déséquilibre financier qui va nous falloir combler. JB : D'abord, cette retraite, cette réforme, elle est bâtie sur un mensonge, le système des retraites français n'est pas en faillite. JB : Et nous avons un problème de recette parce que dans un système où ceux qui travaillent paient la retraite, de ceux qui ne travaillent pas, quand vous avez 6 millions de chômeurs, c'est 6 millions d'occasions en moins de faire rentrer des cotisations dans les caisses de retraite. JB : Ces débats, c'est la natalité et la productivité. JB : Monsieur Véran vous dit, mais regardez partout en Europe, comment c'est formidable, regardez partout en Europe, tous les pays européens ont passé la retraite à 63, 64, 65, 67 ans. JB : Très bien en Allemagne, il y a deux fois plus de retraites pauvres qu'en France; très bien en Suède, regardez la Suède, cette semaine, l'ancien directeur général de la Sécu, de la Sécurité sociale suédoise, a pris la parole sur BFM TV, Il a dit à Emmanuel Macron, ne faites pas ça. JB : C'est que si on en vient faire la réforme des retraites aujourd'hui, alors que le président de la République y était totalement opposé il y a encore 2 ou 3 ans, on aura l'occasion de revenir sur ces déclarations, c'est parce que c'est une exigence de la Commission européenne et que c'est une exigence que de réformer notre système de retraite qui est formulé par l'Union européenne et qui était la contrepartie du plan de relance qui a été octroyé à la France par les institutions européennes après la crise sanitaire. JB : Et troisièmement, permettez-moi de vous rappeler que l'espérance de vie dans notre pays, elle stagne et que l'espérance de vie en bonne santé, elle stagne d'autant plus chez les classes populaires et notamment chez les femmes qui vont être les premières victimes de votre réforme. MP : Vous avez essayé de casser le système par répartition en 2019-2020, parce que vous avez introduit de la capitalisation, et notamment, je vous rappelle, la loi Pacte, qui défiscalisait des mesures de capitalisation, à tel point que la capitalisation depuis 2019, depuis votre loi, a augmenté de 20 % dans notre pays. MP : Je vous lis ce que disait le cor lors de l'audition qui avait été demandé par le président de la Commission des Finances, Éric Coquerel, Le président du corps, les dépenses de retraite ne dérapent pas, elles sont relativement maîtrisées dans la plupart des hypothèses, elles diminuent plutôt à terme. OV : Moi, je considère que 12 milliards de déficits par an qui vont passer à 20 milliards par an, c'est irresponsable. MP : Non, non, l'argent n'est pas magique, il est à chercher dans les bonnes poches. JB : La retraite, c'est le patrimoine de ceux qui ont travaillé. JB : Et là où j'évoquais le caractère injuste de cette réforme, c'est parce que les Français en réalité vont subir la double peine, ils vont subir à la fois la baisse des pensions et à la fois la hausse de l'effort. JB : Et deuxièmement, c'est l'injuste répartition de l'effort. JB : La réforme du gouvernement, ça va donc permettre à un cadre qui est entré sur le marché du travail à 24 ans, aujourd'hui de partir à 67 ans, demain avec la réforme de partir à 67 ans, en ayant cotisé pendant 43 ans. OV : D'abord, vous avez des dispositifs de carrière longue, des dispositifs pour les carrières hachées qui font qu'il y a des français qui partiront plus tôt. JB : Monsieur Macron a retiré 4 des 10 critères de pénibilité. JB : Monsieur Riester qui a dit, cette réforme va pénaliser les femmes, les femmes seront un peu pénalisées. Oui, avec eux, un peu pénalisées, les femmes seront un peu pénalisées, et pour une raison très simple, c'est que les femmes comparées aux hommes ont des carrières beaucoup plus hachées. MP : On est en train de donner 2 ans fermes aux gens. MP : Et pourquoi est-ce qu'on nous force à faire cette réforme-là ? MP : Pour des raisons financières. MP : Monsieur Véran, qui n'a pas répondu à ma question, sur combien ont coûté les primes Macron à l'assurance vieillesse, j'aimerais savoir. MP : Dans le projet de loi finance 2023, vous avez écrit noir sur blanc, que vous faisiez cette réforme des retraites pour compenser les cadeaux qui étaient faits au plus riche et à la baisse des impôts de production. MP : Et monsieur Bardella, ça, c'est la proposition loi que vous avez déposée avec le Rassemblement national lors de votre journée réservée du 12 janvier. MP : lle propose d'augmenter les salaires, non pas en augmentant le SMIC, vous avez tous les deux votés contre, non pas en augmentant le SMIC, mais en enlevant des cotisations patronales, donc en créant un trou dans l'assurance vieillesse. MP : Si nous augmentions les salaires dans ce pays, alors, on aurait des cotisations supplémentaires. ",
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+ "Extractive_2": "P2 : On commence avec le coeur de cette réforme. Le passage de l'âge légal, de 62 à 64 ans, en quoi était-ce nécessaire? OV : Je le disais tout à l'heure, le système par répartition veut que ceux qui travaillent cotisent pour ceux qui sont à la retraite. OV : C'était ce système, il est équilibré dès lors qu'il y a suffisamment de personnes qui cotisent et qui travaillent donc par rapport au nombre de retraités. OV : Or, et là c'est factuel, on va quand même s'entendre sur un certain nombre de faits ce soir, je pense que c'est important pour la clarté du débat, nous sommes à 1,7 pour 1,7 cotisant pour 1 retraité et nous allons bientôt baisser à 1,6 puis 1,5 cotisant par retraité. OV : Ce qui veut dire que le système n'est plus équilibré. OV : Donc vous avez plusieurs chemins que vous pouvez emprunter. OV : Le premier consiste à dire, oubliez le déficit, c'est pas grave, c'est de la dette, on s'en moque. OV : D'autres vous diront, il suffit d'augmenter les cotisations de ceux qui travaillent, des salariés, c'est-à-dire baisser les salaires, puisqu'on enlève de l'argent sur votre salaire pour équilibrer. OV : Ou alors vous pouvez dire, on va baisser les pensions des retraités. OV : Ça veut dire qu'il reste comme option pour équilibrer le système, dès lors qu'on est dans la position responsable qui consiste à dire, on doit équilibrer ce système, à allonger la durée de travail, de manière à ce qu'on cotise un peu plus longtemps, ce qui nous permettra malgré tout de rester le pays européen dans lequel la durée de vie en bonne santé à la retraite sera la plus élevée, et le niveau de vie des retraités par rapport aux actifs sera l'un des plus élevés d'Europe. MP : D'abord, il vous dit, c'est la catastrophe démographique. MP : C'est que nous sommes 3 fois plus productifs aujourd'hui, un travailleur est 3 fois plus productifs que ce qu'il était dans les années 70. MP : Donc la question, c'est à quoi est-ce qu'on utilise la hausse de productivité? MP : Et vos amis les riches ou est-ce que c'est pour faire profiter tout le monde et notamment libérer du temps de travail, ce qui s'est fait tout au cours du 20e siècle? MP : La 2e chose, il vous dit, regardez, il y a un déficit, c'est horrible, bon, pas de chance pour vous, monsieur le ministre, pour une fois, le Conseil d'orientation des retraites fait un rapport dans lequel il dément toute dynamique non contrôlée des dépenses de retraites. MP : Et puis, si vraiment, on prend le déficit temporaire qu'il y a à un moment, même si dans tous les scénarios, on revient à l'équilibre en 2050, vous avez ici le déficit de 12 milliards sur lequel pleure le gouvernement. MP : Ensuite, vous pouvez voir, à côté, les aides qui sont données aux entreprises chaque année, de 165 milliards, vous pouvez voir la fortune des 24 milliardaires. OV : Puis, 12 ans plus tard, on se rend compte que ce n'est pas le cas et d'ailleurs, la politique nataliste, s'est plutôt effondrée en France comme elle s'est effondrée en Europe, donc, il y a un déséquilibre. OV : Et le cor nous dit, par contre, en 2070, la démographie sera sans doute plus adaptée et donc, on pourra envisager un retour à l'équilibre. OV : Moi, je vous dis juste que je n'ai pas envie d'attendre 2070 pour équilibrer le système. OV : Donc, vous savez, on a plutôt à recrér de l'emploi, on fait revenir des entreprises, on est capables de reproduire sur le territoire national. JB : D'abord, cette retraite, cette réforme, elle est bâtie sur un mensonge, le système des retraites français n'est pas en faillite. JB : Et nous avons un problème de recette parce que dans un système où ceux qui travaillent paient la retraite, de ceux qui ne travaillent pas, quand vous avez 6 millions de chômeurs, c'est 6 millions d'occasions en moins de faire rentrer des cotisations dans les caisses de retraite. JB : Donc il y a deux débats à ouvrir. JB : Ces débats, c'est la natalité et la productivité. JB : Monsieur Véran vous dit, mais regardez partout en Europe, comment c'est formidable, regardez partout en Europe, tous les pays européens ont passé la retraite à 63, 64, 65, 67 ans. JB : Très bien en Allemagne, il y a deux fois plus de retraites pauvres qu'en France; très bien en Suède, regardez la Suède, cette semaine, l'ancien directeur général de la Sécu, de la Sécurité sociale suédoise, a pris la parole sur BFM TV, Il a dit à Emmanuel Macron, ne faites pas ça. JB : C'est que si on en vient faire la réforme des retraites aujourd'hui, alors que le président de la République y était totalement opposé il y a encore 2 ou 3 ans, on aura l'occasion de revenir sur ces déclarations, c'est parce que c'est une exigence de la Commission européenne et que c'est une exigence que de réformer notre système de retraite qui est formulé par l'Union européenne et qui était la contrepartie du plan de relance qui a été octroyé à la France par les institutions européennes après la crise sanitaire. JB : Deuxièmement, ce n'est pas la bonté du gouvernement qu'il a décidé, mais une exigence de l'Europe. JB : Et troisièmement, permettez-moi de vous rappeler que l'espérance de vie dans notre pays, elle stagne et que l'espérance de vie en bonne santé, elle stagne d'autant plus chez les classes populaires et notamment chez les femmes qui vont être les premières victimes de votre réforme. OV : Donc, je veux bien qu'on compare tout ce qu'on veut, mais en l'occurrence entre la Suède et la France, c'est deux mondes en matière de retraite. MP : Vous avez essayé de casser le système par répartition en 2019-2020, parce que vous avez introduit de la capitalisation, et notamment, je vous rappelle, la loi Pacte, qui défiscalisait des mesures de capitalisation, à tel point que la capitalisation depuis 2019, depuis votre loi, a augmenté de 20 % dans notre pays. MP : Vous dites que vous voulez sauver le système par répartition, mais vous avez essayé, il y a 3 ans, de nous faire un système par capitalisation, pour que tout le monde comprenne bien. JB : La retraite, c'est le patrimoine de ceux qui ont travaillé. JB : Vous avez le droit d'espérer un jour pouvoir arriver à la retraite pour pouvoir profiter de vos proches, pour pouvoir garder vos petits enfants, pour pouvoir profiter des bonheurs de la vie, pour pouvoir vous engager dans des associations, pour pouvoir profiter de cette période si essentielle pour vous reposer et pour pouvoir profiter des bonheurs qu'offre la vie. JB : Et là où j'évoquais le caractère injuste de cette réforme, c'est parce que les Français en réalité vont subir la double peine, ils vont subir à la fois la baisse des pensions et à la fois la hausse de l'effort. JB : La baisse des pensions, parce que je le disais, il y a beaucoup de Français qui ne pourront pas atteindre cet âge légal et qui vont donc être contraints de partir avec une décote. JB : Et deuxièmement, c'est l'injuste répartition de l'effort. JB : La réforme du gouvernement, ça va donc permettre à un cadre qui est entré sur le marché du travail à 24 ans, aujourd'hui de partir à 67 ans, demain avec la réforme de partir à 67 ans, en ayant cotisé pendant 43 ans. OV : Vous avez les dispositifs, monsieur Bardella, dont vous vous oubliez parler, mais du coup, je vais le faire, mais en même temps, c'est mon rôle de parler des choses qui sont des éléments de justice et de progrès dans cette loi. OV : D'abord, vous avez des dispositifs de carrière longue, des dispositifs pour les carrières hachées qui font qu'il y a des français qui partiront plus tôt. JB : Monsieur Macron a retiré 4 des 10 critères de pénibilité. JB : Oui, avec eux, un peu pénalisées, les femmes seront un peu pénalisées, et pour une raison très simple, c'est que les femmes comparées aux hommes ont des carrières beaucoup plus hachées. MP : Dans le projet de loi finance 2023, vous avez écrit noir sur blanc, que vous faisiez cette réforme des retraites pour compenser les cadeaux qui étaient faits au plus riche et à la baisse des impôts de production. MP : Et monsieur Bardella, ça, c'est la proposition loi que vous avez déposée avec le Rassemblement national lors de votre journée réservée du 12 janvier. MP : Elle propose d'augmenter les salaires, non pas en augmentant le SMIC, vous avez tous les deux votés contre, non pas en augmentant le SMIC, mais en enlevant des cotisations patronales, donc en créant un trou dans l'assurance vieillesse. MP : Si nous augmentions les salaires dans ce pays, alors, on aurait des cotisations supplémentaires."
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+ "Transcript": "P1 : On va parler de natalité. On va parler sur la natalité et ça rejoint le droit des femmes. Attendez, s'il vous plaît, vous avez ouvert un débat qui était le chapitre suivant. Concernant les femmes. Vous avez notamment cité Franck Riester, hier, le ministre des Relâches avec le Parlement, qui expliquait effectivement que les femmes seront un peu pénalisées avec cette réforme. Mathilde Panot, est-ce que vous considérez. Qu'est-ce que vous dites ce soir, Olivier Véran? Est-ce que vous considérez que la réforme qui est en projet là est une réforme sexiste? MP : Oui, c'est une réforme qui est anti-femme. Et je crois que quand un ministre lui-même l'admets que les femmes vont être pénalisées, alors c'est un bon motif pour retirer ce projet de loi. D'abord, je voudrais commencer par répondre sur un point, M. Bardella. Et ensuite, je dirais sur pourquoi est-ce que les femmes vont être particulièrement pénalisées. M. Bardella, je vous ai entendu sur la question de la natalité avec un exemple qui m'a quelque peu frappée, pour moi, qui ait portée la proposition de loi, qui constitutionnalisait le droit à l'interruption volontaire de grossesse dans la constitution. JB : Moi, je suis pour. MP: Votre exemple, c'est la Hongrie. Il se trouve que la Hongrie force les femmes à écouter le cœur des fœtus avant de pouvoir avorter. Je le dis quand même en termes de politique nataliste et qui respecte la libre disposition des femmes à disposer de leur corps. Je trouve ça très limite, première chose. Pourquoi cette réforme va pénaliser les femmes? Vous l'avez dit, vos ministres l'ont dit, donc à partir de là, c'est dit. D'abord parce qu'on a mensonge après mensonge. D'abord, on vous explique, et c'est d'ailleurs dans le document qu'a donné le gouvernement comme étude d'impact sur le texte, que les femmes auraient été les grandes gagnantes qu'elles partiraient avant. Pas de chance, dans le texte écrit noir sur blanc, il est dit que les femmes partiraient 8 à 9 mois après pour la génération entre 70 et 80, et quand vous regardez dans les détails, quand vous enlevez les femmes qui ne sont pas concernées par la réforme, j'entends, par exemple, les femmes en invalidité, les femmes qui partiront de toute façon à 67 ans pour ne pas avoir la décote, alors vous êtes plutôt à 15 mois. OV : Toutes les femmes qui ont des carrières hachées, toutes les femmes, tous les exemples que vous prenez habituellement, elles ne sont pas concernées. MP : Ensuite, comment? Non, mais elles ne sont pas concernées par l'allongement. OV : Je vous entends depuis hier, je vous entends depuis hier, sur tous les plateaux télés et dans les meetings, prendres des exemples de carrières de femmes qui ne sont absolument pas concernées par la réforme. MP : On va en parler. OV : Les carrières hachées qui sont protégées, factuellement, ce qu'on peut dire, c'est qu'un, les femmes continueront, après la réforme, de partir à la retraite avant les hommes, vrai ou pas vrai? MP : Non, c'est faux. OV : Ah bon, c'est faux. Alors ça, c'est un problème. Je vous répète la question. A l'issue du vote de la réforme des retraites, si elle est votée par le Parlement, dans sa souveraineté, est-ce que oui ou non, les femmes continueront de partir plus tôt que les hommes à la retraite? MP : Non. Mais si vous ne parlez pas à carrière complète, on ne s'occupe jamais. OV : Les femmes partiront, factuellement, plus tôt à la retraite. Je continue. Oui ou non, est-ce que les pensions de retraite des femmes avec cette réforme vont augmenter de manière plus importante que les pensions de retraite des hommes ? MP : Non, je vais montrer pourquoi. Ça, c'est le nouvel argument. OV : On n'est pas dans un problème politique depuis le début du débat, mais dans un problème de maths. Je suis désolé. Les chiffres sont têtus. Aucun mépris pour vous. Si vous voulez, on se serre la main. Le mépris, c'est ce que vous faites. Je vais vous expliquer. MP : Depuis le début, vous expliquez aux Français qu'ils n'ont pas compris cette réforme. Qu'ils sont trop bêtes pour comprendre. Qu'il faut faire de la pédagogie. Les gens ont très bien compris ce que vous êtes en train de faire. Je vais vous expliquer pourquoi. Les pensions des femmes vont baisser. Je vais vous expliquer pourquoi. Vos 1200 euros que les gens ont compris qu'ils auront. JB : 1200 euros bruts. MP : C'est un mensonge. C'est un mensonge. Pourquoi? Attendez, je vais vous expliquer. OV : C'est les femmes qui en seront les plus bénéficiaires. MP : C'est à carrière complète, ce qui exclut les femmes. OV : Je vous pose une question basique. Est-ce que oui ou non, ce sont 60 % des bénéficiaires? MP : Alors non, moi, j'ai une question pour vous. Attendez, attendez. Combien de femmes ont une carrière complète? Je vais vous expliquer plusieurs choses. La première chose, c'est qu'il faut que ça soit à carrière complète. Ce que souvent, les femmes n'ont pas. Vous allez décaler l'âge. Dès ça, il y a 200 000 femmes qu'on va obliger de travailler de 62 jusqu'à 64 ans pour avoir la carrière complète. La deuxième chose, j'ai une question très précise. Vous n'avez pas répondu sur les primes Macron, peut-être allez-vous répondre sur celle-ci. J'ai une question très précise. Combien de personnes. OV : Regardez, regardez. Parce que ce n'est pas moi qui le fais. MP : Je vais vous expliquer, ça aussi, c'est une arnaque. Alors là, on va se mettre d'accord. Vous êtes d'accord. Une femme va partir de 62, elle va partir à 64 ans à la carrière complète. Vous êtes d'accord. Une femme qui devait partir à 62, avec sa pension complète, partira à 64 ans. Vous êtes d'accord. Donc, on nous dit que ce sera une hausse de 1 à 2%, il se trouve qu'avant, si une femme travaillait de 62 à 63 ans, alors sa pension avait une surcôte de 5 %. Ok ? Donc, si elle travaillait de 62 à 64 ans, elle aurait une surcôte de 10 %. Et vous expliquez que l'augmentation de 1 à 2,2 %. C'est magnifique. Ensuite, vous leur rendez deux ans de retraite. Si on prend la pension moyenne, c'est 30 000 € qu'on enlève aux femme aux moyennes, du fait d'avoir deux ans de pension en mois. Pardon. Alors expliquez-nous pourquoi les femmes seront les grandes gagnantes. Là, je suis vraiment très intéressée. OV : Vous refusez les faits, donc ça va être très compliqué. On vous montre que les femmes partiront encore deux mois plus tôt que les hommes. MP : Ce n'est pas ce qui a écrit. OV : On vous montre que la hausse des pensions des femmes sera plus importante que la hausse des pensions des hommes. Tout le monde y gagne, mais elle est plus importante pour les femmes. On vous montre les chiffres et vous dites non. Comment est-ce que vous voulez qu'on débate? On est même pas dans un débat politique. MP : Je suis en train de vous expliquer pourquoi est-ce que les pensions vont baisser. OV : Dites-moi qu'il faut travailler sur tel ou tel paramètre. MP : Oui, je vous ait parlé de l'égalité salariale. OV : Ce sont les chiffres qui vous sont présentés par le Conseil d'État. MP : Je vous ai parlé de la revalorisation des métiers à dominante féminine. Par exemple, les AESH, pour lesquels on sait qu'ils vont beaucoup pâtirsont payés 730 € par mois pour accompagner des élevants en situation de handicap. OV : On va y venir bien volontiers. Vous savez quoi? Je suis sûr qu'il y a un truc sur quoi on peut s'entendre. MP : Ok, revenons sur les faits, Monsieur le ministre. Combien de personnes toucheront 1200 € qui ne les touchaient pas jusqu'alors ? Merci. JB : Il faut juste comprendre que les 1200 € sont là pour vous faire avaler la pilule, les 1200 €, c'est brut, carrière complète, au smic. Donc, les gens qui sont à 800 € et qui nous regardent et qui se disent, on a peut-être une bonne avancée sociale devant nous, ne passeront pas à 1200 €, ils passeront à 850 € au mieux à 800 € maximum. P1 : Vous inquiétez pas, on va parler des 1200 €, c'est le chapitre qui suit. P2 : Les femmes, c'est quand même un début de ce chapitre, et vous n'avez pas répondu, c'est vrai que Mathilde Panot vous dit que Franck Reister a dit que les femmes seront un peu pénalisées. Est-ce que vous reprennez cette formule ce soir? OV : J'essaie de répondre sur le fond, en fait. J'essaie de montrer sur le fond que je ne considère pas que les femmes seront pénalisées puisque leur pension de retraite. On est tous alignés au gouvernement. Essayez pas de mettre des coins. Nous, on a le mérite d'être alignés. JB : Je n'ai pas trouvé deux personnes chez vous qui disaient la même chose. OV : Ecoutez, écoutez mieux. Excusez-moi. JB : Essayez pas de vous faire des pirouettes, là vous êtes très mal parce que vous vous dites, mon collègue a dit une énorme connerie et on va devoir rammer sur les plateaux pour essayer de s'en sortir. Quand dans Le Monde, la semaine dernière, une députée de la majorité qui s'appelle Mme Lebec, parle de réforme sacrificielle, ça veut dire que même dans vos rangs, tout le monde est mal à l'aise avec cette réforme. Parce que vous savez que ce truc-là est indéfendable, injustifiable, et que ça va être la double peine pour tout le monde. Et qu'en réalité, la part des gens qui vont bénéficier de ce système de retraite est très faible, c'est ceux qui ont commencé à travailler ultra tôt, c'est-à-dire ceux qui ont commencé à travailler à 16 ans. Ça doit être, il faut vérifier, mais ça doit être quelques dizaines, voire quelques centaines, grand maximum de personnes chaque année dans notre pays. Et c'est ceux qui ont commencé à travailler très tard, qui partaient à 67 ans et qui partiront à 67 ans. Mais la France qui se lève tôt, la France qui bosse, la France qui travaille dure, la France qui éprouve son corps dans son travail, elle va être pénalisée, elle va devoir travailler plus tard. Il n'y a aucune catégorie qui est épargnée. Un professeur, un professeur, qui est né en 1963 et qui devait partir à la retraite en 2025, va prendre une année supplémentaire. La génération de mes parents, né en 62 et en 68, ont pris là en une décennie quatre années de travail supplémentaire dans leur carrière. Est-ce que l'espérance de vie en bonne santé ou l'espérance de vie tout court a progressé de quatre ans ? Non, donc cette réforme, elle est dure, elle est brutale et encore une fois, au regard de la situation économique, elle ne se justifie pas. J'en termine là-dessus, il y a un rapport ce matin du Haut conseil pour les finances publiques qui est sorti, qui est tenu par M. Moskovici et je crois que vous avez été ensemble au Parti Socialiste, donc qui est plus proche de vous que de moi et qui dit que cette réforme va coûter de l'argent cette année et pour l'année prochaine, il dit, on ne sait pas, à l'État français parce que ça va évidemment, et c'est ce que disait aussi le Conseil d'orientation des retraites, une augmentation des dépenses sociales. Je vous rappelle que 42% des Français, 42% des Français qui arrivent à la retraite, sont sans emploi. OV : Je sais plus de quoi vous parlez. Je suis désolé pour ce qu'on a la réforme et je la bosse, mais là, je suis noyé. JB : Si vous êtes ministre et que vous n'arrivez pas à suivre, votre propre réforme, qui apparaît le seul truc sur lequel vous avez été élu, c'est compliqué. OV : J'ai un peu de temps de parole, je vais peut-être en profiter pour essayer de ramener un peu de sujets sur le fond, d'accord? Parce que là, honnêtement, c'est des slogans. Factuellement, vous avez quasiment un Français sur deux qui partira à la retraite avant l'âge légal. Pourquoi? Parce qu'on tient justement compte des gens qui ont des métiers difficiles, des carrières hachées, etc. MP : Mais décalés de 2 ans. JB : Avec une décote. MP : Comme maintenant, en fait, décalés de 2 ans. OV : Vous avez un Français sur deux quasiment qui pourra partir avant l'âge légal. JB : Avec une décote, oui ou non? OV : Non, Monsieur Bardella, sans décote, il n'y aura pas de perdants. Il faut quand même. Il y a des choses, encore une fois, qui sont écrites noires sur blanc. Y compris dans le rapport du Conseil d'Etat, y compris dans l'étude d'impact. Encore une fois, ce n'est pas signé gouvernement. Factuellement, comme vous êtes amené à travailler un peu plus longtemps, votre pension de retraite elle augmente. C'est travailler plus pour gagner plus, tant mieux. Et heureusement, d'ailleurs. Parce qu'on ne va pas en plus baisser les pensions. JB : Vous c'est travailler plus pour gagner moins. MP : Mais non, mais c'est faux. OV : J'arrête de me battre avec les chiffres avec vous ce soir. D'accord, on va dire ça. MP : Je vous ai demandé combien de personnes allait toucher 1 200 euros, mais pourquoi je la pose cette question? C'est pour ça que vous allez me dire si c'est vrai ou pas. Médiapart a regardé, c'est des chercheurs qui ont regardé sur 21 millions de salariés, sur 2,5 millions de salariés, sur 21 ans Ils ont regardé que il y avait seulement 48 personnes qui correspondaient aux critères, c'est-à-dire carrières complètes, et ne pas dépasser le SMIC l'ensemble de sa vie. Alors je vous demande, et je vous redemande, combien de personnes qui n'avaient pas 1 200 euros brut avant vont avoir 1 200 euros ? OV : C'est bon ? Je termine de répondre à M. Bardella, et après, je vous réponds à votre question. J'étais en train de vous dire, M. Bardella, c'est que ce que vous dites, que les gens n'auront pas de baisse de pension de retraite. C'est même le parti pris qui est le nôtre que de dire que toutes les retraites vont pouvoir augmenter. Elles vont plus augmenter, c'est vrai, quand on est à un niveau de retraite qui est plus faible. JB : C'est faux. OV : Je vous réponds maintenant. De toute façon, ça va être ça toute la soirée. Je vais dire un truc vous allez dire que c'est faux. Vous allez inventer des chiffres vous allez dire que c'est faux. Bon, mais écoutez, c'est pas grave. Je déroule quand même. Mme Panot, vous posez la question, factuellement, 1,8 million de retraités vont avoir, par le mécanisme de la retraite minimale, de retraités actuelles, 1,8 million vont avoir une augmentation de leur pension qui peut atteindre 100 euros par mois. Les 1 200 euros, M. Bardella, vous en parlez brut, comme si on allait virer 20%. Vous connaissez comment fonctionne la pension d'un retraité. Le brut, c'est le net duquel on a retiré, le net, c'est le brut duquel on a retiré la cotisation CSG. Et la CSG, elle dépend des revenus du conjoint ou de la conjointe quand il y en a un. MP : Attendez, M. le ministre. JB : 1 200 euros, retraite complémentaire comprise. MP : M. le ministre. OV : Attendez, Mme. Panot, s'il vous plaît. Quand il y en a pas, c'est 0% de CSG, d'accord. Et la plupart du temps, c'est entre 1 et 4%. Ce qui veut dire que vous pouvez considérer que quand on dit 1 200 brut pour un retraité, ça va être minimum à compter de septembre. 2023, 1170, net. Donc on est très loin des 850. JB : 1 200 euros brut inclut la retraite complémentaire. OV : On parle de la retraite qui va être versée sur le compte en banque. JB : D'accord, merci, inclut la retraite complémentaire. OV : Mme. Panot, pour votre réponse, 1,8 million de retraités. MP : Qui toucheront 1 200 euros brut? OV : 1,8 million auront une augmentation de leur retraite minimale. MP : Non, je vous parlais de qui va toucher 1 200 euros brut. C'est quand même la chose que vous avez promise à tout le monde. Donc maintenant, je veux le chiffre exact. Combien de personnes sont concernées par carrière complète, ne jamais dépasser le SMIC ? OV : En fait, vous vous reposez la question avant que j'ai fini ma réponse. MP : Mais allez y, finissez votre réponse alors ! OV : Mais je vous dis. Normalement, c'est votre temps de parole. Quand on parle de 85% du net pour la retraite minimale, on a toujours précisé que c'est pour une carrière complète au niveau du SMIC. Maintenant, si vous avez 90% d'une carrière complète au niveau du SMIC, vous n'aurez pas précisément 1 200, vous aurez un petit peu moins. MP : Et donc combien? OV : Vous aurez une majoration, ça va aller entre 30 et 100 euros de plus par mois. MP : Combien de personnes? OV : 1,8 millions. MP : Mais non, vous dites que vous augmentez leur retraite. C'est pas 1 200 euros. Rendez-vous compte quand même, monsieur le ministre. Vous êtes en train d'essayer de faire avaler une réforme de retraite aux Français en les faisant tous travailler 2 ans de plus, alors que vous êtes juste en train d'appliquer une loi qui a été votée en 2003, la loi sur le 80% des retraites. C'est 2003, donc vous êtes juste en train d'appliquer une loi 20 ans après alors que vous êtes au gouvernement quand même depuis un bon moment. Et monsieur Emmanuel Macron est quand même à son deuxième mandat. Donc première des choses, et la deuxième des choses, c'est que je vous redemande, combien de personnes vont toucher 1 200 euros brut? OV : Je vous réponds qu'il y aura 1 800 000 personnes qui vont toucher entre 30 et 50, la plupart du temps, 70 et 100 euros de plus par mois. C'est un mécanisme de retraite minimale. Mais ça dépend du nombre d'années cotisées par les gens. C'est pas que j'ai pas envie de vous répondre. C'est dans l'étude d'impact. Encore, regardez-la, s'il vous plaît. Et vous avez ensuite, il y a ce qu'on appelle les flux de retraités. C'est-à-dire les gens qui vont prendre leur retraite, il y aura 200 000 retraité sur les 800 000. Chaque année, c'est-à-dire 1 retraité sur 4 qui bénéficiera de cette revalorisation de la retraite minimale. D'accord? Donc ça fait un montant important de retraités. Et c'est une mesure de justice. Honnêtement, pour ça, que vous soyez pas d'accord sur l'âge, je comprends qu'on soit pas d'accord sur plein de trucs. Mais que vous soyez en train de nous chercher querelle, sur le fait qu'on augmente les salaires des petites retraites, vous savez, j'étais en déplacement la semaine dernière, dans les Hauts-de-France, à la rencontre d'une quinzaine de retraité, sur les 15, pour vous répondre. Il y en a 5 à qui j'ai pu dire, bah vous, à partir de septembre 2023, vous allez avoir une augmentation de votre retraite minimale. Eh bien, vous savez quoi? Ils n'étaient pas contents, parce que ça ne fait pas des sommes qui sont folles et qui vont continuer de se serrer la ceinture, mais ils m'ont dit, ça va quand même changer la donne.",
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+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent de la position des femmes dans la prochaine réforme des retraites. Mathilde Panot explique que la réforme est sexiste, et qu'elle devront partir plus tard qu'avant. Olivier Véran explique que la pluspart des femmes ne seront pas impactée, et que les carrières hachées seront protégées, et que les femmes partiront toujours avant les hommes. Mathilde Panot explique que la retraite à 1200€ promise par le gouvernement demande une carrière complète, ce que les femmes n'ont pas. Mathilde Panot explique que la hausse de 2% des retraites des femmes pour les deux années de travails demandées sont plus basses que les surcôtes qu'elles auraient eu auparavant. Olivier Véran nuance en expliquant que la retraite des femmes augmentera plus que celle des hommes. Jordan Bardella explique que les 1200€ promis pour la retraite sont brut, à carrière complète au smic, ce qui représente une petite part ed la population. Jordan Bardella explique que la réforme des retraites va bénéficier à ceux qui commencent très tard, ou ceux qui commencent très tôt. Jordan Bardella rappelle que la réforme des retraites coûtera de l'argent sur les premières années. Jordan Bardella explique que 42% des français arrivent à la retraite sans emploi, et que l'augmentation de l'âge de départ augmentera les décôtes et le RSA. Olivier Véran explique qu'un français sur deux partira avant l'âge légal, car la réforme prends en compte les métiers difficiles et les carrières hachées, et que les pensions augmentent. Mathilde Panot explique que seul 48 personnes toucheront la réhausse des retraites à 1200 euros. Olivier Véran explique qu'il n'y aura pas de baisse de pension de retraite, et qu'1,8 millions de retraités verront leur retraite augmenter.",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent de la position des femmes dans la prochaine réforme des retraites. Mathilde Panot affirme que la réforme est sexiste, en raison du départ à la retraite plus tardif pour les femmes et des carrières plus hachées qu'elles doivent souvent subir. Elle ajoute que la retraite à 1200€ promise par le gouvernement est inaccessible pour la plupart des femmes, notamment celles qui n'ont pas une carrière complète. De son côté, Olivier Véran assure que la réforme protège les carrières hachées et que la majorité des femmes partiront toujours avant les hommes, avec une hausse de pension plus importante pour les femmes. Jordan Bardella souligne que les 1200€ promis ne concerneront qu'une minorité de la population et que la réforme bénéficiera davantage à ceux qui commencent très tard ou très tôt leur carrière. Il ajoute que la réforme coûtera de l'argent à l'État et que la hausse de l'âge de départ à la retraite pourrait entraîner une augmentation des décôtes et du RSA. Les intervenants débattent également sur le nombre de personnes touchées par la hausse des retraites à 1200€ et sur l'augmentation générale des pensions de retraite.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent de la position des femmes dans la prochaine réforme des retraites. Pour Mathilde Panot, la réforme est sexiste, citant un ministre qui a admis que les femmes seront pénalisées par le projet. Les femmes travailleront plus longtemps. Olivier Véran rappelle que les femmes avec des carrières hachées ne sont pas prise en compte dans ces calculs, et que les femmes travailleront toujours moins que les hommes, et auront une hausse de pension de retraite plus élevée que les hommes. Mathilde panot prétend que les 1200 euros de pensions est mensongers, car il faut une carrière complète au smic, ce qui exclut les femmes. La hausse de 1 à 2% de la retraite des femmes est sensiblement plus basse que la surcôte qu'elles auraient eu si elles avaient travaillé les deux années de plus qui leur sont prise. Elle questionne aussi le nombre de gens qui auront les 1200 euros qui ne l'avaient pas avant. Jordan Bardella contextualise les 1200 euros, qui sont à brut, à carrière complète, au smic, et rappelle que les gens qui sont à 800 euros de retraite ne passeront pas à 1200. Pour lui, la réforme n'avantage que les gens qui commencent à travailler très tôt ou très tard. L'augmentation de l'âge de la retraite n'est pas justifiée par l'augmentation de l'espérance de vie. La réforme est brutale et n'est pas justifiée par la situation économique. Jordan Bardella rappelle de plus que 42% des Français arrivent à la retraite sans emploi, et que l'augmentation de l'âge de départ augmentera les aides sociales à payer à ces personnes. Olivier Véran, lui, rappelle que presque un français sur deux partira à la retraite avant l'âge légal à l'aide des dispositifs de métiers pénibles et de carrières hachées; décalé de deux ans et avec une décote, rappellent aussi Mathilde Panot et Jordan Bardella, ce que conteste Olivier Véran. Pour lui, toute les retraites se verront augmenter, et la cotisations du brut à net des retraites est très basse. Pour Mathilde Panot, la revalorisation des retraites n'a rien à voir avec la réforme, mais est juste l'application d'une loi votée en 2003."
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+ },
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "P1 : Est-ce que vous considérez que la réforme qui est en projet là est une réforme sexiste? MP : Oui, c'est une réforme qui est anti-femme. MP : Pourquoi cette réforme va pénaliser les femmes? MP : Pas de chance, dans le texte écrit noir sur blanc, il est dit que les femmes partiraient 8 à 9 mois après pour la génération entre 70 et 80, et quand vous regardez dans les détails, quand vous enlevez les femmes qui ne sont pas concernées par la réforme, j'entends, par exemple, les femmes en invalidité, les femmes qui partiront de toute façon à 67 ans pour ne pas avoir la décote, alors vous êtes plutôt à 15 mois. OV : Je vous entends depuis hier, je vous entends depuis hier, sur tous les plateaux télés et dans les meetings, prendres des exemples de carrières de femmes qui ne sont absolument pas concernées par la réforme. OV : Les carrières hachées qui sont protégées, factuellement, ce qu'on peut dire, c'est qu'un, les femmes continueront, après la réforme, de partir à la retraite avant les hommes, vrai ou pas vrai? MP : Non, c'est faux. OV : Les femmes partiront, factuellement, plus tôt à la retraite. OV : Oui ou non, est-ce que les pensions de retraite des femmes avec cette réforme vont augmenter de manière plus importante que les pensions de retraite des hommes ? MP : Vos 1200 euros que les gens ont compris qu'ils auront. MP : C'est à carrière complète, ce qui exclut les femmes. MP : Donc, on nous dit que ce sera une hausse de 1 à 2%, il se trouve qu'avant, si une femme travaillait de 62 à 63 ans, alors sa pension avait une surcôte de 5 %. OV : On vous montre que la hausse des pensions des femmes sera plus importante que la hausse des pensions des hommes. JB : Il faut juste comprendre que les 1200 € sont là pour vous faire avaler la pilule, les 1200 €, c'est brut, carrière complète, au smic. JB : Et qu'en réalité, la part des gens qui vont bénéficier de ce système de retraite est très faible, c'est ceux qui ont commencé à travailler ultra tôt, c'est-à-dire ceux qui ont commencé à travailler à 16 ans. JB : Et c'est ceux qui ont commencé à travailler très tard, qui partaient à 67 ans et qui partiront à 67 ans. JB : J'en termine là-dessus, il y a un rapport ce matin du Haut conseil pour les finances publiques qui est sorti, qui est tenu par M. Moskovici et je crois que vous avez été ensemble au Parti Socialiste, donc qui est plus proche de vous que de moi et qui dit que cette réforme va coûter de l'argent cette année et pour l'année prochaine, il dit, on ne sait pas, à l'État français parce que ça va évidemment, et c'est ce que disait aussi le Conseil d'orientation des retraites, une augmentation des dépenses sociales. JB : Je vous rappelle que 42% des Français, 42% des Français qui arrivent à la retraite, sont sans emploi. OV : Factuellement, vous avez quasiment un Français sur deux qui partira à la retraite avant l'âge légal. OV : Parce qu'on tient justement compte des gens qui ont des métiers difficiles, des carrières hachées, etc. OV : Factuellement, comme vous êtes amené à travailler un peu plus longtemps, votre pension de retraite elle augmente. MP : Je vous ai demandé combien de personnes allait toucher 1 200 euros, mais pourquoi je la pose cette question? MP : Médiapart a regardé, c'est des chercheurs qui ont regardé sur 21 millions de salariés, sur 2,5 millions de salariés, sur 21 ans Ils ont regardé que il y avait seulement 48 personnes qui correspondaient aux critères, c'est-à-dire carrières complètes, et ne pas dépasser le SMIC l'ensemble de sa vie. OV : J'étais en train de vous dire, M. Bardella, c'est que ce que vous dites, que les gens n'auront pas de baisse de pension de retraite. OV : Mme Panot, vous posez la question, factuellement, 1,8 million de retraités vont avoir, par le mécanisme de la retraite minimale, de retraités actuelles, 1,8 million vont avoir une augmentation de leur pension qui peut atteindre 100 euros par mois.",
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+ "Extractive_2": "P1 : On va parler sur la natalité et ça rejoint le droit des femmes. P1 : Vous avez notamment cité Franck Riester, hier, le ministre des Relâches avec le Parlement, qui expliquait effectivement que les femmes seront un peu pénalisées avec cette réforme. P1 : Est-ce que vous considérez que la réforme qui est en projet là est une réforme sexiste? MP : Oui, c'est une réforme qui est anti-femme. MP : Et je crois que quand un ministre lui-même l'admets que les femmes vont être pénalisées, alors c'est un bon motif pour retirer ce projet de loi. MP : Pas de chance, dans le texte écrit noir sur blanc, il est dit que les femmes partiraient 8 à 9 mois après pour la génération entre 70 et 80, et quand vous regardez dans les détails, quand vous enlevez les femmes qui ne sont pas concernées par la réforme, j'entends, par exemple, les femmes en invalidité, les femmes qui partiront de toute façon à 67 ans pour ne pas avoir la décote, alors vous êtes plutôt à 15 mois. OV : Toutes les femmes qui ont des carrières hachées, toutes les femmes, tous les exemples que vous prenez habituellement, elles ne sont pas concernées. OV : A l'issue du vote de la réforme des retraites, si elle est votée par le Parlement, dans sa souveraineté, est-ce que oui ou non, les femmes continueront de partir plus tôt que les hommes à la retraite? OV : Les femmes partiront, factuellement, plus tôt à la retraite. OV : Oui ou non, est-ce que les pensions de retraite des femmes avec cette réforme vont augmenter de manière plus importante que les pensions de retraite des hommes ? MP : Vos 1200 euros que les gens ont compris qu'ils auront. MP : C'est un mensonge. OV : C'est les femmes qui en seront les plus bénéficiaires. MP : C'est à carrière complète, ce qui exclut les femmes. MP : Une femme qui devait partir à 62, avec sa pension complète, partira à 64 ans. MP : Donc, on nous dit que ce sera une hausse de 1 à 2%, il se trouve qu'avant, si une femme travaillait de 62 à 63 ans, alors sa pension avait une surcôte de 5 %. MP : Donc, si elle travaillait de 62 à 64 ans, elle aurait une surcôte de 10 %. MP : Ensuite, vous leur rendez deux ans de retraite. MP : Si on prend la pension moyenne, c'est 30 000 € qu'on enlève aux femme aux moyennes, du fait d'avoir deux ans de pension en mois. MP : Combien de personnes toucheront 1200 € qui ne les touchaient pas jusqu'alors ? JB : Il faut juste comprendre que les 1200 € sont là pour vous faire avaler la pilule, les 1200 €, c'est brut, carrière complète, au smic. JB : Donc, les gens qui sont à 800 € et qui nous regardent et qui se disent, on a peut-être une bonne avancée sociale devant nous, ne passeront pas à 1200 €, ils passeront à 850 € au mieux à 800 € maximum. JB : Et qu'en réalité, la part des gens qui vont bénéficier de ce système de retraite est très faible, c'est ceux qui ont commencé à travailler ultra tôt, c'est-à-dire ceux qui ont commencé à travailler à 16 ans. JB : Et c'est ceux qui ont commencé à travailler très tard, qui partaient à 67 ans et qui partiront à 67 ans. JB : La génération de mes parents, né en 62 et en 68, ont pris là en une décennie quatre années de travail supplémentaire dans leur carrière. JB : Est-ce que l'espérance de vie en bonne santé ou l'espérance de vie tout court a progressé de quatre ans ? JB : Non, donc cette réforme, elle est dure, elle est brutale et encore une fois, au regard de la situation économique, elle ne se justifie pas. JB : Je vous rappelle que 42% des Français, 42% des Français qui arrivent à la retraite, sont sans emploi. OV : Factuellement, vous avez quasiment un Français sur deux qui partira à la retraite avant l'âge légal. OV : Parce qu'on tient justement compte des gens qui ont des métiers difficiles, des carrières hachées, etc. MP : Mais décalés de 2 ans. JB : Avec une décote. OV : Non, Monsieur Bardella, sans décote, il n'y aura pas de perdants. OV : C'est même le parti pris qui est le nôtre que de dire que toutes les retraites vont pouvoir augmenter. OV : Mme Panot, vous posez la question, factuellement, 1,8 million de retraités vont avoir, par le mécanisme de la retraite minimale, de retraités actuelles, 1,8 million vont avoir une augmentation de leur pension qui peut atteindre 100 euros par mois. OV : Les 1 200 euros, M. Bardella, vous en parlez brut, comme si on allait virer 20%. OV : Et la plupart du temps, c'est entre 1 et 4%. MP : Non, je vous parlais de qui va toucher 1 200 euros brut. MP : Combien de personnes sont concernées par carrière complète, ne jamais dépasser le SMIC ? OV : Maintenant, si vous avez 90% d'une carrière complète au niveau du SMIC, vous n'aurez pas précisément 1 200, vous aurez un petit peu moins. MP : Vous êtes en train d'essayer de faire avaler une réforme de retraite aux Français en les faisant tous travailler 2 ans de plus, alors que vous êtes juste en train d'appliquer une loi qui a été votée en 2003, la loi sur le 80% des retraites. OV : Chaque année, c'est-à-dire 1 retraité sur 4 qui bénéficiera de cette revalorisation de la retraite minimale."
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data/Bardella_Panot_Veran--Partie_4_Seniors_Obstruction.txt.json ADDED
@@ -0,0 +1,12 @@
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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+ "Transcript": "MP : Je suis contente que vous nous dites juste que vous êtes en train d'appliquer une loi de 2003, avec 200 000, mais on peut reprendre 200 000 femmes aussi qu'on va obliger à travailler de 62 jusqu'à 64 ans, et 20 % des femmes de ce pays qui sont obligées d'attendre 67 ans pour pouvoir avoir la retraite à temps plein et ne pas avoir la décote. Donc vous, vous êtes d'accord pour vivre dans un pays dans lequel vous aurez une infirmière qui vous piquera à 67 ans, dans lequel vous aurez des atsem avec des enfants infirmières qu'elles doivent porter à 67 ans. OV : Mais quelle infirmière me pique à 67 ans? Racontez-moi le cas de figure. MP : Bah le cas de figure, c'est des personnes qui n'ont pas les carrières complètes et qui ne peuvent pas avoir la décote. OV : D'accord, donc c'est quelqu'un qui a commencé comme infirmière, Mme Pannot, à 24 ans, ou alors c'est quelqu'un qui a commencé à 20 ans et qui a eu 4 ans d'interruption complète d'activité, qui n'est pas liée à de la maternité. On est d'accord. On est d'accord ou pas? Donc je vous demande qui c'est. MP : Vous vous rendez compte que en termes de conquêtes féministes dans notre pays, le fait d'avoir, par exemple, pour les personnes du privé. Lorsque vous avez un enfant, vous avez 4 trimestres pour la naissance et 4 trimestres pour l'éducation. Vous avez 2 ans. Vous êtes en train de reprendre. OV : Ah non, on reprend rien madame Panot. Les 8 trimestres par enfants restent. MP : Vous faites avoir 2 ans pour 1 enfant dans le privé. OV : Je suis sûr que sur les 20 articles, si on les regardait ensemble, il y en a une dizaine que vous pourriez voter. La prise en compte du congé parental, c'est bien ou c'est pas bien? MP : 3000 femmes, c'est ça ? 900 000 femmes qui vont pas travailler. OV : Ce n'est pas moi qui décide qui fera un congé parental. Est-ce que c'est bien ou pas? JB : Le sujet, c'est pas le congé parental, le fait de travailler plus longtemps annule le bénéfice que vous avez, mais ne forcez pas les gens à travailler 2 ans supplémentaires. OV : Le congé proche aidant, c'est-à-dire qu'on considère que quelqu'un s'occupe d'un enfant ou d'un proche, d'un parent malade, d'accord, en situation de handicap, et qui, du coup, ne peut pas bosser; jusqu'ici, ce n'était pas compté, là, on va lui dire, c'est compté, ce n'est pas du temps perdu, et on ne va pas vous forcer à bosser plus tard, c'est bien ou c'est pas bien? Vous le votez ou pas? Est-ce que vous le votez? MP : Bah non, dans ces conditions la, non. OV : Vous ne le votez pas. Du coup, voilà. On ne se mettra pas d'accord. Mais là, vous aurez du mal à expliquer. MP : Mais si vous faisiez une loi juste sur le congé proche aidant, on la voterait, mais là, vous forcez tout le monde à travailler 2 ans de plus. Vous nous expliquez que regardez extraordinaire. Vous allez avoir 4 trimestres en plus sur ça, mais on vous en reprend 8 de l'autre côté. Mais soyez sérieux, monsieur le ministre. OV : Mais on ne reprend pas 8 trimestres en fait, à personne. MP : Bien sûr que si. Lorsque vous forcez les gens à travailler 2 ans de plus. Quand vous reportez l'âge légal de 62 à 64 ans, ça veut dire que des gens qui, pour avoir leur carrière complète, vont devoir partir. OV : Est-ce qu'on reprend, oui ou non, les trimestres de maternité aux femmes? Oui ou Non. MP : Mais si vous les mettez dans le côté pour les reprendre de l'autre ? OV : C'est dans le projet de loi. MP : Mais non. En fait, de fait, c'est la même chose, en fait. OV : Bah non, pardon. C'est pas la même chose. MP : Bien sûr que si, c'est la même chose. Puisque vous les forcez à travailler jusqu'à 64 ans. OV : Mais madame Panot, je vous pose la question. Est-ce qu'on change la prise en compte des congés maternités pour les femmes? MP : Vous comprenez que je suis en train d'expliquer que vous demandez exactement le même temps de travailler aux femmes que ce qu'on leur donne lorsqu'elles ont un enfant. P2 : On va donner la parole à Jordan Bardella, qui est très en retard. JB : Je trouve qu'on s'éloigne un peu de l'essentiel. C'est-à-dire le report de l'âge légal de départ à la retraite. Je vais vous citer quelqu'un pour qui Madame Panot et M. Véran ont voté lors de l'élection présidentielle qui était Emmanuel Macron. Emmanuel Macron en 2019, il disait, je veux dire que quand on est peu qualifié, quand on vit dans une région qui est en difficulté industrielle, quand on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans, c'est cela la réalité de notre pays. Donc vous aurez beau revaloriser les retraites, mettre en place des dispositifs qui permettent pour les carrières complètes d'avoir 1 200 euros, ce qui concerne quelques dizaines de milliers de personnes chaque année sur les 650 000 personnes qui partent à la retraite. Il y a des gens qui partiront avant et qui seront contraints de subir une décote. Et c'est pour cela que l'exemple de la Suède est intéressant. C'est parce que vous pouvez repousser Ad vitam eternam l'âge de départ à la retraite, sauf que les gens ne suivront pas et qu'il y a beaucoup qui ont gravis les échelons à l'intérieur de leur entreprise et qui ne pourront pas aller à l'âge de départ légal et qui vont donc être contraints de partir beaucoup plus tôt avec une décote. Vous êtes en accord ou en désaccord avec cette déclaration de la retraite ? OV : Vous pouvez lire le début de la phrase. JB : C'est la déclaration du président de la République. Qui vient aujourd'hui nous dire qu'il faut travailler plus longtemps, alors qu'il y a 3 ans, 2019, 4 ans, il nous expliquait les yeux dans les yeux lors du grand débat à tout le monde, que repousser l'âge de départ à 62 ans serait d'une hypocrisie parce que ça serait trop dur. OV : Et vous voulez pas dire début de la phrase? JB : Dans les métiers industriels et dans les métiers les plus difficiles. On peut aller. Vous voulez qu'on aille sur l'emploi? Est-ce que vous êtes en désaccord avec le président de la République? OV : Vous êtes en train de truquer une citation avec les Français qui ont la citation complète sous les yeux. Ça pose un tout petit peu de problème de fiabilité. JB : Est-ce que vous êtes en désaccord avec cela ? OV : Je suis troublé, monsieur Bardella. Vous me troubliez d'être capable de chanter. JB : Vous ne m'aurez pas par la flatterie, monsieur le ministre ! OV : Toute une partie de phrase qui est marquée sur un écran. P2 : Je vais lire la suite de l'extrait. Je ne crois pas pour deux raisons, dit Emmanuel Macron de 2019. Je me suis engagé à ne pas le faire. C'est mieux, sur un sujet aussi important, de faire ce qu'on a dit. Il parlait de repousser l'âge légal de départ à la retraite tant qu'on n'a pas réglé le problème du chômage. JB : Mais vous pouvez parler du problème du chômage ad vitam eternam. Les jobs qu'on a créés depuis 2017 sont des jobs à faible valeur ajoutée. Ce sont des uber jobs. La productivité dans notre pays, elle n'a pas bougée depuis 2017, la productivité, c'est-à-dire la valeur des emplois qu'on a créés, elle n'a pas bougé depuis l'élection d'Emmanuel Macron. Et je le disais. OV : Un million d'entreprises qu'elle a créé l'année dernière. JB : Deux pistes absolument essentielles pour assurer la pérennité de notre système de retraite, c'est la natalité, on en reparlera, mais c'est d'abord et avant tout, la productivité. C'est créer des emplois de qualité, c'est faire monter en gamme notre économie, c'est faire en sorte qu'on crée des emplois qui rapportent beaucoup plus de cotisations que les livreurs Uber eat ou Deliveroo, qui sont des jobs qui sont créés massivement par le gouvernement. Parce que quand on crée des emplois précaires, et je rappelle qu'entre 2017 et 2022, il y a eu 17 000 emplois industriels en moins. On crée des emplois, oui, mais on crée des emplois précaires, on crée des emplois à faible valeur ajoutée, et par conséquent, des emplois qui amènent beaucoup moins de cotisations dans les caisses de l'État. Donc il faut monter en gamme, il faut augmenter notre budget recherche et développement. Regardez un exemple. Le budget recherche et développement de la France, c'est 2,2 % du PIB français. Les grandes nations, les fameuses start-up nations sur lesquelles vous avez tout misé en 2017. Israël, la Corée du Sud, c'est 3, 4, parfois 5 % du PIB le budget recherche. L'Allemagne, c'est 3 %. Les États-Unis, c'est 3 %. Donc si la France veut continuer à peser dans l'économie de la connaissance, dans l'économie mondiale au XXIe siècle et aussi faire rentrer des cotisations pour financer son système de retraite, il faut créer des emplois à haute valeur ajoutée. P2 : Mathilde Panot. MP : Non, mais monsieur le ministre, pourquoi vous vouliez le début de la phrase, vous pensez que vous avez réglé le problème du chômage, c'est ça? Je n'ai pas compris. OV : En fait, on a effectivement créé beaucoup d'emplois, en fait, depuis 4 ans dans le pays, beaucoup. Le million d'entreprises créées l'année dernière en France, je pense qu'ils vont tous apprécier que vous disiez que c'est des emplois peu qualifiés, qu'ils ont des emplois. Non, il y a effectivement un problème. Il y a un problème de précarité de certains emplois et je suis ravi de savoir que vous vous souciez du sort des livreurs qui effectivement méritent . MP : Les uberfiles, c'est Emmanuel Macron qui les a aidés à aller en France. OV : Je croyais qu'on avait plutôt envie de les expulser, mais peu importe. Je crois que c'est vous qui avez réveillé les projets de loi, Emmanuel Macron, c'est les députés de la majorité, non? JB : On peut parler des Uberfiles? Vous avez 2 minutes d'avance sur moi. OV : Allez-y, mais non, mais tout ce qui est complot, c'est qu'on va donner l'accord. MP : C'est pas un complot, c'est du travail des journalistes JB : Pourquoi vous répondez pas? Excusez-moi, mais quand Emmanuel Macron, en 2019, dit que, bon courage pour arriver déjà à 62 ans, quand on a une carrière fracturée, quand on fait un métier qui est difficile, quand on travaille dans des zones qui sont touchées par la désertification industrielle, ça, c'est un véritable sujet. Qu'est-ce que vous leur dites à ces Français? Qu'est-ce que vous leur avez dit dans les Hauts-de-France? OV : Je leur dis qu'aujourd'hui, vous avez des départements entiers dans lesquels il y a plus d'emplois à pourvoir que de chômeurs de catégorie A. MP : Non, non, non, c'est 400 000 emplois non pourvus, alors qu'il y a 10 millions de chômeurs. Arrêtez, il y a des sociologues, il y a des sociologues très connus qui ont fait les choses là-dessus. Hadrien clouet qui est député dans mon groupe, qui est sociologue spécialisé du chômage. OV : Qui est député LFI ? MP : Oui, député LFI. Mais vous verrez. Non, mais non, en fait, Monsieur Véran, non. En fait, ça veut dire quoi député LFI, je me tourne comme ça, non ? OV : Dites que c'est quelqu'un qui est un militant de votre parti, j'ai beaucoup de respect. MP : Mais et alors, vous croyez qu'un sociologue ne peut pas être militant, il a fait un travail sociologique sur cette question-là pour expliquer pourquoi. Le fameux argument des emplois non pourvus, qui sont à peu près 400 000 , 6 millions de chômeurs, vous comprenez qu'il y a un problème quand même là-dedans? Je vais vous dire ce que va créer votre réforme, elle va créer une fabrique à RSA, une fabrique à chômage, une fabrique à trappe à pauvreté. Vous avez vu ce qu'a dit, alors là, ce ne sont pas les insoumis, donc peut-être que vous allez un peu le considérer, le président de la Fédération nationale de la mutualité française, que votre réforme allait coûter 10 milliards en invalidité, en incapacité de travail, que le coût social du report de départ à 64 ans, c'est plus 110 000 personnes au minima socio, notamment au RSA, à l'allocation spécifique de solidarité ou à l'allocation adulte handicapée. C'est plus 400 000 arrêts maladies ou accident du travail par an, et c'est plus de 177 000 chômeurs, et quand on regarde sur l'OFCE, plus de 177 000 jusqu'à 400 000 chômeurs supplémentaires. OV : Je peux vous répondre? MP : Ben oui. OV : J'entends que le patron de la mutualité fait des prévisions sur l'évolution du chômage et l'impact macro-économique sur notre pays. Il est plus fort que moi. Je ne suis pas capable de le faire. Donc je le dis sans ironie aucune. Je crois avoir compris que ces prévisions, elles sont basées sur l'impact de la réforme des retraites de 2010, qui avaient effectivement repoussé, décalé de 2 ans l'âge de départ à la retraite. Et justement, parce qu'on est conscients de l'impact que ça a pu avoir en termes de précarité chez les seniors et qu'un certain nombre de bénéficiaires de RSA supplémentaires, on n'a pas fait les mêmes erreurs qu'en 2010. Je vous donne juste 3 éléments. Le premier, et vous allez voir pourquoi parfois, et ce que disait M. Bardella pour le coup, il était vrai, c'est qu'au début, ça va nous coûter un peu d'argent, mais on l'assume, cette réforme. Par exemple, on ne touche à rien, on ne touche en rien au mécanisme, on ne touche en rien au mécanisme d'invalidité, je le disais tout à l'heure. Ça, c'est 3 milliards d'euros. C'est 3 milliards d'euros par rapport à ce qu'on aurait pu obtenir si on compare avec la réforme de 2010. Et on assume, rien ne change pour eux, et c'est normal. Et là déjà, on évite, si vous voulez, de créer des trappes à pauvreté. Deuxième, on ne bouge pas sur l'âge des 67 ans, qui est le fameux âge d'annulation de la décote, alors qu'en 2010, il l'avait bougé de 2 ans. Alors, c'est sûr que le passage de 65 à 67 ans, ça avait été compliqué pour un certain nombre de nos concitoyens. Et ensuite, en 2010, ça a été assez rapide, si vous voulez comme montée en charge sur les deux ans, là, on est dans un recul qui est progressif sur près de 10 ans. C'est 3 mois par an, ce qui veut dire qu'il y a une capacité d'adaptation qui est différente. Et, ce que disent les études qu'on a commandées, qui ne sont pas les études encore une fois gouvernementales, c'est que du coup, on se met plutôt à l'abri des risques qui avaient été constatés en 2010 avec une réforme qui était trop rapide et qui touchait tout le monde, y compris les invalides. MP : Alors, je vais répondre sur ce point-là, parce que, et vous n'avez pas contesté le ce chiffre, vous savez qu'il y a eu une augmentation de 157 % des bénéficiaires du RSA chez les seniors en 10 ans. Vous le savez. OV : Mais vous le dites, l'effet de la réforme 2010, ça a été réel. MP : Voilà, à été catastrophique. Qu'est-ce que vous allez faire sur cette question ? Alors, vous parlez du temps, vous avez aussi votre index. Je suis étonné que vous ne l'ayez pas encore sorti. Alors, l'index sur les seniors, et vous prenez souvent en référence ce qui a été fait sur l'index sur l'égalité salariale femme-homme, en disant que ça a eu un effet incroyable, c'est faux, Il y a toujours 22 % de différence entre les salaires des femmes et des hommes, et 40 % en moyenne sur les pensions des femmes par rapport à celles des hommes. OV : Alors, les pensions. MP : Je vais vous dire. Votre index. OV : Parce qu'il n'y a pas encore d'impact de la normalisation des salaires des femmes. MP : Votre index, il n'est pas contraignant dans le sens que vous avez 92 % des entreprises qui sont en dehors de toutes sanctions, parce qu'elles ont atteint alors un score que vous avez fixé à 100, 75 sur 100. Bref, je passerai sur ces détails-là. Mais donc, vous êtes en train de faire quelque chose ou là, vous allez dire aux entreprises. On va créer un index senior qui ne sera pas contraignant, la seule chose qui est contraignante sur lequel il y a une sanction, c'est le fait de l'afficher. Et sans sanctions, vous allez nous expliquer que des gens qui jusqu'alors travaillaient jusqu'à 62, parfois 63, parfois 64 ans, maintenant, des gens, les entreprises vont les accueillir à bras ou verts pour travailler jusqu'à 64, 65, 66. Ce n'est pas sérieux. Et si c'est la même chose que votre index d'égalité salarial femme homme, c'est un échec absolument incroyable. Donc, ce que vous faites avec cette réforme en mettant l'âge à 64 ans, c'est augmenter la pauvreté dans ce pays. C'est augmenter les trappes de gens qui ne seront ni en emploi, ni en chômage lorsqu'ils arriveront à la retraite. Et vous savez que ce taux est très élevé. P1 : Olivier Véran. OV : Je désespère pas de trouver des points d'accord avec vous ce soir Madame Panot. Ça va peut-être vous surprendre, mais je considère que sur la question de l'index senior, ça fait partie des sujets pour lesquels on pourrait peut-être aller plus loin. Je dis ça parce qu'il faut que ce soit concerté, etc. P1 : Ca veut dire quoi aller plus loin? OV : Ca veut dire que l'index senoir, ça veut dire qu'on a une obligation de publication par l'entreprise du nombre de seniors qui sont embauchés dans l'entreprise. D'accord? Si elle ne le fait pas, elle a une amende qui correspond quand même à 1% de la masse salariale. Ca veut dire que si vous avez 500 salariés, vous avez l'équivalent de 5 salaires qui vous sont prélevés en amende, autant vous dire que vous avez plutôt intérêt à le publier. Bon, c'était la demande des syndicats. C'était la demande des syndicats dans les négociations. Et on l'a retenue. Maintenant, j'entends et nous entendons que c'est un point sur lequel on pourrait discuter et éventuellement bouger s'il s'avère qu'il était nécessaire. Je vais vous dire un truc là où je pense qu'on peut le partager. C'est que les plans sociaux de départ à la retraite anticipée ou les plans sociaux généraux des grosses entreprises, ou c'est toujours les senoirs qui sont mis à la porte, ça ne me plaît pas non plus. Pas davantage d'ailleurs à la 1re ministre. Je peux vous le garantir. P2 : Vous pourriez prendre des mesures plus contraignantes? OV : On arrivera tout à l'heure, j'imagine, au débat parlementaire. Mais on a un projet de loi qui a déjà été transformé. Ca n'aurait échappé à personne. On parlait de 65 ans, maintenant c'est 64 ans. On a un coup de niveau pour des mesures de justice et de progrès. Et donc, on le dit, le débat parlementaire qui va s'ouvrir, doit pouvoir permettre d'aborder, et c'est pour ça que j'espère qu'il y aura un vrai débat, qu'il n'y aura pas de l'obstruction parlementaire. MP : Mais c'est n'importe quoi, monsieur le ministre. Vous savez combien il y a de jours pour discuter. OV : J'essaye vraiment de tomber d'accord avec vous. P1 : On ira tout à l'heure, on ira tout à l'heure. MP : Je le dis, il y aura 3 jours de commissions pour en discuter. Et 11 jours seulement à l'Assemblée. Et on aurait pu avoir 12 jours, une journée supplémentaire de débat. Sauf que la Macronie et le RN ont refusé de déplacer une journée réservée au Parti Socialiste. Et donc, nous n'avons pas ces 12 jours de débat. P1 : Excusez-moi. Juste une précision, Olivier Véran. Juste une précision, Olivier Véran. Est-ce que ça veut dire, par exemple, que vous pourriez imposer des quotas aux entreprises d'embaucher des seniors ? OV : Je ne peux pas aller plus loin que ce que je vous ai dit. Ça fait partie des points sur lesquels nous sommes ouverts à l'échange au dialogue avec les parlementaires. P2 : Comment empêcher ces plans de départ ? OV : On a dit qu'on parle d'enrichir le texte de loi. Evidemment. P2 : Comment empêcher ces plans de départ à la retraite anticipée ? Quelles seraient les possibilités? Vous envisagez donc des sanctions contre ces entreprises ? OV : Je vous dis juste que le projet de loi qu'on a présenté, vous le connaissez, et qu'ensuite, on dit, et en sincérité, qu'on est ouvert à des améliorations. Si les parlementaires décident d'améliorer cet aspect-là du texte de loi, on le regardera d'un bon oeil. Je ne peux pas aller plus loin que ça. P1 : Jordan Bardella ? Simplement, sur ce sujet-là, est-ce que, à l'assemblée, vous pourriez être amenés justement à pousser le gouvernement, à faire mieux sur les seniors, sur l'emploi des seniors? JB : Oui, peut-être qu'on peut avoir un consensus ce soir, au moins, sur ce sujet. Enfin, je veux dire, le taux d'emploi des seniors, beaucoup d'économistes se sont prononcés, on dit, si on augmente de 10 points le taux d'activité des seniors, alors à ce moment-là, la question des 10 milliards d'euros de manques à gagner dans les caisses de l'État disparaît totalement. Mais rendez-vous compte qu'on est là, en train, ce soir, d'avoir des débats absolument chaotiques qui inquiètent une très grande majorité des Français. Je rappelle, 68% des Français, d'après un sonage ifop, sont opposés à cette réforme des retraites, pour un manque à gagner dans le système de financement des retraites, de 10 milliards d'euros par an. Je veux dire, je m'étonne de voir le gouvernement enclencher de tels manoeuvres, alors que le gouvernement vient de faire voter un déficit, un budget déficitaire de 160 milliards qui plus est, après avoir déversé 600 milliards d'euros d'argent public dans l'économie française en déficit. Donc, si vous voulez, il faut savoir raison garder, on parle beaucoup. OV : C'est le moment où on peut parler de votre programme. JB : Je termine, j'arrive sur mon programme. On parle beaucoup de l'économie française, on parle beaucoup du taux d'activité des seniors, mais on pourrait aussi parler du taux d'activité des juniors, parce qu'en réalité, la réforme du gouvernement est là aussi, où j'ai un point de désaccord avec vous sur le report de l'âge légal, c'est qu'en réalité, votre réforme, elle va inciter à rentrer le plus tard possible sur le marché du travail. Donc la France que vous allez pénaliser, je disais la France qui se lève tôt, c'est la France des BTS, c'est la France des bacs professionnels, c'est la France de tous ceux qui aiment ces métiers manuels professionnels exigeants qui sont généralement exercés avec passion, et qui en réalité se disent, mais à quoi bon m'engager dans cette voie, déjà les métiers manuels sont dévalorisés dans le cursus classique, à quoi bon, alors même que je vais devoir travailler plus longtemps, que si je rentre sur le marché du travail à 24 ou 25 ans, après avoir fait un bac plus 5 et être allé me balader pendant 2 ans à Singapour. Donc en réalité, notre réforme et notre projet, qui est un système progressif qui vise à dire entre 17 et 20 ans, vous partez à la retraite avec 60 ans et 40 annuités, ça coûte 9 milliards d'euros par an, mais je pense que c'est un choix de société. Et au-delà, il y a une progressivité qui se met en place normalement jusqu'à 42 annuités et 62 ans de départ à l'âge légal. C'est normal que quand vous avez commencé à travailler à 24, 25 ans, vous partiez un peu plus tard, mais juste les gens qui ont commencé à travailler tôt, doivent pouvoir partir plus tôt. Et notre réforme, en l'occurrence, elle est au soutien de cette France des bts, parce qu'elle les incite à commencer à un âge raisonnable, après avoir fait des études, je parlais des bts pour entrer sur le marché du travail. Vous me dites tout à l'heure, monsieur le ministre, mais on a la garantie que demain et après demain, cette réforme, elle va nous rapporter, même si c'est vrai cette année, elle va nous coûter. Mais vous êtes devins, parce qu'en l'occurrence, le Haut Conseil pour les finances publiques dit, on est incapable de dire ce qui se passera demain et après demain. Et moi, j'ai entendu un certain nombre de ministres venir dire, il faudra une autre réforme à partir de 2030, parce que la nôtre n'ira pas au-delà de 2030. Et j'ai été un peu vite tout à l'heure, mais je vous rappelle, le cor le dit, repousser l'âge de départ à la retraite, ça pourrait augmenter les dépenses sociales de l'Etat pour une raison très simple, 42% des gens qui, aujourd'hui, arrivent à la retraite sont sans emploi, c'est-à-dire soit au chômage, soit au chômage longue durée, c'est-à-dire en étant sorti des classifications traditionnelles du chômage, soit étant touchée, évidemment, par la maladie. P2 : Mathilde Panot, on va vous donner la parole, vous êtes en retard par rapport aux autres. Olivier Véran, quand même, a dit quelque chose d'important tout à l'heure. Il a dit, concernant l'emploi des seniors, il y aura des avancées et, en gros, on pourra sanctionner les entreprises qui n'en sont aussi les seniors. Est-ce qu'à ce moment-là, si ça va encore plus loin, s'il s'agit de sanctionner les entreprises qui licencient les seniors, est-ce que là, vous vous dites, oui, on pourrait voter? MP : Mais dans une loi, il ne forcerait pas des millions de personnes à travailler deux ans de plus. Non, mais parce que, quand même, reprenons un peu les arguments que, monsieur le ministre, alors après, monsieur le ministre, qui admets que la réforme pénalise un peu les femmes, vous avez remarqué que je n'ai toujours pas le chiffre des personnes qui seront à 1 200 euros, et vous comprenez que, comme c'est un carrière complète, les femmes ne l'auront pas, que les congés parentaux dont se targue le gouvernement, ce sera 3000 femmes par an, entre 2000 et 3000 femmes par an, mais 200 000 femmes devront travailler plus longtemps, entre 62 et 64 ans. Ensuite, monsieur Véran ne l'a pas encore sortie, mais il le dira à un moment, nous avons un mandat pour faire cette réforme. Il se trouve que, juste après son élection, le président de la République, réélu, avait dit, je sais que tous les Français n'ont pas voté pour moi pour mon programme et leur vote m'oblige. Je sais que tous les Français n'ont pas voté pour moi pour mon programme et leur vote m'oblige. Donc, il n'a pas le mandat pour faire cette réforme. Ensuite, il nous explique qu'il y aurait un déficit incroyable dans le système des retraites. JB : Ah merci pour votre réponse pour ma question de tout à l'heure. MP : Non, vous ne connaissez pas mon vote, monsieur Bardella. Dans le système des retraites. JB : Si, vous avez voté pour Emmanuel Macron, comme tous vos amis de la France Insoumise, et vous venez aujourd'hui faire du cinéma en disant, on est contre Macron, monsieur Véran est méchant. MP : Vous vous votez toutes les lois. Donc, ensuite, il nous dit que cette réforme est indispensable, alors que le Conseil d'Orientation des retraites dit exactement le contraire. Ensuite, on dit que. P1 : Pardon, vous nous faites le résumé. Vous nous faites le résumé de l'émission. MP : Oui, mais parce que là, on est en train de nous expliquer ce que monsieur Véran est en train d'admettre, c'est qu'effectivement plus de RSA, plus de chômage, et du coup, plus de malheur. Bah si, vous êtes en train de dire que c'est un problème et qu'il faudra fonctionner les entreprises, donc vous admettez que le fait de reporter l'âge de départ va effectivement avoir des désavantages. Vous contestez qu'il y aura 110 000 personnes aux minimales sociaux en plus. Vous contestez qu'il y aura 225 000 chômeurs en plus. OV : Oui, mais j'aurais bien utilisé mon temps pour faire autre chose que répéter les réponses aux questions que vous m'avez déjà posées, si vous en êtes d'accord. Il y a un problème aujourd'hui avant la réforme des retraites sur l'emploi des seniors dans les entreprises. Et en fait, on va apporter un correctif. On aborde enfin cette question-là dans la loi, alors que le problème, il préexiste à la réforme des retraites. MP : Oui, et je vous l'aggravez. OV : Je voulais dire à monsieur Bardella, un truc assez important, en fait, à votre présentation du projet actuel du RN, parce que je le répète, c'était 60, 65, 60, 67, 60. JB : Non, pas du tout. OV : Là, non, j'assure, j'ai lu, j'ai travaillé avant de venir vous voir. Je vous assure. Oui, j'ai les documents, si vous voulez, de votre part. JB : Oui, allez-y. OV : Je vous les montrerais en loge, ils sont sur internet. JB : Je les ai la hein. OV : Même de Jean-Marie Le Pen père, si vous voulez. JB : Quand vous étiez au parti socialiste à l'époque et vous militez pour la retraite à 60 ans. OV : Alors je revendique totalement d'avoir été au PS. JB : Et d'avoir milité pour la retraite à 60 ans. C'est important de savoir d'où on vient pour savoir où on va. OV : Oui, et vous revendiquez Jean-Marie Le Pen, avec tout ce que vous avez, la création du FN. JB : Bref, vous voulez pas réunir sur la retraite, mais je vous réponds, je vous réponds. Au lieu de vouloir aller dans la semoule depuis 20 minutes. On peut parler de Jean-Marie Le Pen, mais si vous me lancez, ça peut être intéressant. OV : Votre niveau de tension verbale est inversement proportionnée. JB : Répondez, monsieur le ministre. Répondez, vous vous enfoncez. OV : Non, je m'enfonce pas du tout. Votre programme, il coûte 26 milliards d'euros. Vous avez dit 9, en fait. Il a été chiffré par les instituts pour la campagne. 26 milliards d'euros. L'institut Montaigne est de plus en plus en compte le premier emploi significatif. J'ajoute, bref, c'est 26, et j'ajoute aux 26, les 10 à 20 milliards par an de déficit que vous. JB : Vous savez, je pense que c'est aussi cet arrogance. Et je pense que quand les gens descendent dans la rue. OV : Vous avez vu comment vous traitez les gens? Vous avez vu comment vous traitez y compris, madame Panot, depuis le début de l'émission, vous parlez d'arrogance ? JB : Je respecte. Et quand il marche dans la rue, c'est-à-dire, quand des boulangers, quand des gens, des familles, des femmes, descendent dans les rues. C'est pas seulement contre votre réforme, c'est aussi contre la conception brutale et arrogante que vous avez du peuple français. Souvenez-vous des gilets jaunes, monsieur Véran. C'est aussi vous qui les avez provoqué. OV : 45 milliards d'euros, c'est à dire que c'est la moitié de la somme globale d'impôts sur le revenu collecté dans notre pays chaque année. 36 à 45 milliards d'euros, c'est 26 plus le trou que vous n'arrivez pas à combler, puisque vous ne faites pas votre réforme. JB : Vous avez fait combien de dettes en 5 ans ? 600 milliards d'euros ? OV : Si vous aviez été élu, les Français qui commençaient entre 17 et 20 ans pour repartir à 60 ans, j'ai oublié de dire que la totalité des Français aurait l'équivalent d'une augmentation de 50% de leur impôt sur le revenu. JB : Oh bah oui, de 800% même. OV : ça fait une petite différence. Sinon, il n'y a pas d'argent, monsieur Bardella, parce que vous voyez, on fait une réforme pour économiser, pour équilibrer. Vous faites une réforme pour dépenser, c'est-à-dire non seulement que vous n'équilibriez pas, mais vous dépensez largement. MP : Vous faites une réforme pour compenser la baisse des impôts de production et les cadeaux plus riches. OV : Il vient d'où, il vient d'où. JB : On vous a présenté comme les Mozart de la finance, qui viennent aujourd'hui, après avoir laissé un pays avec 600 milliards d'euros de dettes, après avoir fait voter un budget de l'Etat avec des déficits comme jamais de 160 milliards d'euros, après avoir laissé filer l'inflation, après avoir organisé l'effondrement de la santé, de la police, de la justice, de notre énergie, après avoir fermé nos centrales, vous venez me dire à moi, ça coûte 10 milliards d'euros, ça coûte cher. Mais redescendez sur terre. OV : Monsieur Bardella, les 160 milliards d'euros dont vous parlez, c'est ce qui a permis à nos artisans, à nos commerçants, de survivre pendant la crise Covid. Votre groupe a voté contre. Maintenant, admettez que vous avez un programme qui coûte et que vous n'avez fait aucune proposition de financement. Donc je vous dis, quand on ne sait pas financer, ça s'appelle de l'impôt. Dites-le au français, après ils peuvent choisir. JB : Vous comprenez pourquoi on en est là dans notre pays aujourd'hui ? C'est concernant. P1 : La pénibilité, la pénibilité, c'est un des sujets qu'il faut aborder ce soir. MP : Mais non, mais c'est quand même beau de voir ceux qui ont un projet qui va nous faire travailler deux ans de plus de les autres, ceux qui ont hésité entre 65 ans et 60 ans en 2017. JB: Vous avez pas hésité vous pour voter Macron, vous n'avez pas hésité. MP : Mais vous ne connaissez pas mon vote, en fait. JB : Dites-le, vous connaissez mon vote. MP : Et je ne vote pas les lois de Macron, contrairement à votre groupe à l'Assemblée nationale. JB : Parce que vous êtes les tartuffes de l'opposition. MP : Nous ne sommes pas les tartuffes, nous sommes d'ailleurs la plus grande opposition. JB : Pour qui vous avez appelé à voter ? Tous les dirigeants, tous les patrons de tous les partis de la Nupes ont appelé à voter Emmanuel Macron. C'est-à-dire pour le bourreau social du peuple français. P2 : On peut continuer l'émission ? MP : Même une chaise serait élue face à Marine Le Pen. JB : J'espère que vous aurez un jour l'occasion d'être au second tour l'élection présidentielle. P2 : Et bien, sur les retraites, s'il vous plaît.",
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+ "Abstractive": {
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+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent du travail des seniors. Mathilde Panot explique qu'avec la réforme des retraites, des infirmières devront travailler jusqu'à 67 ans. Olivier Véran explique que ce ne sera pas le cas dans le cadre d'une carrière classique, et que les trimestres de congé parental restent en place. Jordan Bardella explique que les deux ans de travails en plus annulent le congé parental. Olivier Véran répond qu'il mettra en place la comptabilisation du congé proche aidant, pour aider ses proches malades, que Mathilde Panot ne souhaite pas voter dans le contexte de la loi. Jordan Bardella rappelle qu'Emmanuel Macron a dit qu'il était déjà difficile d'arriver à 62 ans quand on avait une carrière industrielle. Jordan Bardella explique que les gens seront contraint de partir avant 64 ans et de subir une décôte. Le présentateur explique qu'Emmanuel Macron ne voulait pas réformer la retraite avant d'avoir réglé le problème du chômage. Jordan Bardella explique que les jobs créés par Emmanuel Macron sont des jobs à faible productivité qui n'apporte pas de côtisations. Jordan Bardella explique que pour résoudre le problème des retraites, il faut travailler sur la natalité et la productivité, et donc des emplois à forte valeur ajoutée. Olivier Véran explique que beaucoup d'emplois ont été créés les quatres années précédents, sur les déclarations d'Emmanuel Macron, il explique qu'il y a de nombreux emplois à pourvoir en france. Mathilde Panot explique que la réforme va créer une hausse du RSA et du chômage. Olivier Véran explique qu'après la réforme de 2010, des leçons ont été apprise pour éviter la hausse du chômage, et que c'est pour ça que la réforme coûtera de l'argent au départ. Olivier Véran explique que l'âge de l'annulation de la décote de change pas, et que le recul de l'âge de départ est progressif. Mathilde Panot explique que le travail fait sur l'emploi des seniors avec l'index seniors n'est pas assez contraignant et n'aura pas d'effet, car les entreprises ont déjà atteint le score fixé par l'��tat. Olivier Véran accorde qu'il y a du travail à faire sur le travail des seniors. Jordan Bardella rappelle qu'avec une hausse de dix points du taux d'emploi des seniors, le manque à gagner de la caisse des retraites disparaît, et que la réforme encourage les jeunes à rentrer trop tard dans le monde du travail. Jordan Bardella rappelle que son système qui laisse partir à la retraite à 60 ans les français qui ont commencé à travailler entre 17 et 20 ans coûte seulement 9 milliards d'euros par an. Jordan Bardella explique que la hausse de l'âge de départ à la retraite augmente le chômage et les décôtes. Olivier Véran prétend qu'avec les autres programmes, l'impôt sur le revenu augmenterait de 50%.",
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+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent du travail des seniors. Mathilde Panot exprime son opposition à la réforme des retraites qui obligera les infirmières à travailler jusqu'à l'âge de 67 ans. Olivier Véran rétorque que cela ne sera pas le cas pour une carrière classique, et que les trimestres de congé parental seront toujours pris en compte. Jordan Bardella critique cette réponse en expliquant que les deux ans de travail supplémentaires annuleront le congé parental. Olivier Véran ajoute que les périodes de congé proche aidant seront également prises en compte pour aider les proches malades. Toutefois, Mathilde Panot ne souhaite pas voter pour cette loi. Le présentateur rappelle qu'Emmanuel Macron avait indiqué que l'âge de la retraite était déjà difficile à atteindre à 62 ans pour les carrières industrielles. Jordan Bardella explique que les personnes seront contraintes de partir avant l'âge de 64 ans et de subir une décote. Il estime que pour résoudre le problème des retraites, il est nécessaire de travailler sur la natalité et la productivité, et donc de créer des emplois à forte valeur ajoutée. Olivier Véran réplique en expliquant que de nombreux emplois ont été créés ces dernières années et qu'il y en a encore beaucoup à pourvoir en France.Mathilde Panot affirme que la réforme des retraites aura pour conséquence une hausse du RSA et du chômage. Olivier Véran rétorque que la réforme coûtera de l'argent au départ mais qu'elle a été conçue pour éviter une hausse du chômage, comme cela avait été le cas après la réforme de 2010. Il souligne que l'âge d'annulation de la décote ne change pas et que le recul de l'âge de départ à la retraite est progressif. Les participants s'accordent sur la nécessité de travailler sur l'emploi des seniors. Toutefois, Mathilde Panot estime que l'index seniors n'est pas assez contraignant et qu'il n'aura pas d'effet. Olivier Véran reconnaît qu'il reste du travail à faire dans ce domaine. Jordan Bardella rappelle que son système qui permet aux Français ayant commencé à travailler entre 17 et 20 ans de partir à la retraite à 60 ans ne coûte que 9 milliards d'euros par an. Il affirme que la hausse de l'âge de départ à la retraite augmentera le chômage et les décotes. Olivier Véran prétend quant à lui que les autres programmes proposés augmenteraient l'impôt sur le revenu de 50%.",
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+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent du travail des seniors. Pour Mathilde Panot, des infirmières devront travailler jusqu'à 67 ans; des cas extrêmement rares d'après Olivier Véran, d'autant plus que le congé parental reste inchangé. Jordan Bardella contextualise, l'augmentation de deux ans de travail annule le bénéfice du congé parental. D'autres avancées sociales sont cependant mise en place d'après Olivier Véran, comme le congé proche aidant; une avancée sociale que Mathilde Panot ne souhaite pas voter si elle est liée à l'augmentation de l'âge de départ à la retraite. Jordan Bardella continue en citant Emmanuel Macron, qui a lui même dit qu'il était déjà difficile d'arriver à la retraite à 62 ans en bonne santé. Pour lui, les gens ne pourront pas suivre l'augmentation de l'âge de départ à la retraite, et devront partir avec une décote. Jordan Bardella rappelle que les jobs qui ont été créés depuis 2017 sont des travails à faible valeur ajoutée, et qu'il faut donc travailler sur la natalité et la productivité, en créant des emplois de qualités qui rapportent des cotisations. Pour Olivier Véran, de nombreux emplois ont été créés, et beaucoup d'autres sont à pourvoirs; une affirmation contestée par Mathilde Panot. Pour elle, l'augmentation de l'âge de départ va augmenter la précarité dans le pays et coûter cher en aides sociales. Olivier Véran assure cependant que de nombreux dispositifs ont été mis en place pour s'assurer que ce ne sera pas le cas; notamment, le mécanisme d'invalidité reste inchangé, l'âge d'annulation de la décôte n'est pas augmenté, et le recul de l'âge de départ est progressif. Mathilde Panot continuant en mettant en cause l'efficacité de l'index senior, qui n'est lié à aucune sanction, et qui n'aura donc aucun effet bénéfique sur l'emploi des personnes âgées. Olivier Véran accorde qu'il y a du travail à faire sur l'emploi des seniors, il rappelle qu'une amende est mise en place pour les entreprises qui ne publient pas leur index, et qu'il est prêt à aller plus loin si il n'y a pas d'obstruction parlementaire, bien qu'il n'explicite pas d'autre pistes. De son côté, Jordan Bardella montre que la réforme des retraites va motiver les jeunes à rentrer dans le monde du travail le plus tard possible; la réforme avantage les personnes qui commencent à travailler plus tard. Il propose une réforme qui permettrait aux personones qui ont commencé à travailler entre 17 et 20 ans de pouvoir partir à la retraite à 60 ans avec 40 annuiés, avec une progressivité qui ne dépassera pas les 42 annuités et les 62 ans. Sur les sanctions pour les entreprises qui licencient les seniors, Mathilde Panot explique être ouverte à voter des lois, mais pas dans le cadre de la réforme des retraites, qui augmenterait le RSA et le chômage. Olivier Véran continue en expliquant que le programme du rassemblement national créera trop de dette, rajoutant un coût au déficit déjà en place, qui reviendrait à augmenter de 50% l'impôt sur le revenu. Jordan Bardella ironise sur ce chiffre, et rappelle que le gouvernement d'Olivier Véran a créé 600 milliards d'euros de dettes, tout en effondrant le système de la santé, de la police et de la justice."
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+ },
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "MP : Donc vous, vous êtes d'accord pour vivre dans un pays dans lequel vous aurez une infirmière qui vous piquera à 67 ans, dans lequel vous aurez des atsem avec des enfants infirmières qu'elles doivent porter à 67 ans. OV : D'accord, donc c'est quelqu'un qui a commencé comme infirmière, Mme Pannot, à 24 ans, ou alors c'est quelqu'un qui a commencé à 20 ans et qui a eu 4 ans d'interruption complète d'activité, qui n'est pas liée à de la maternité. OV : Les 8 trimestres par enfants restent. JB : Le sujet, c'est pas le congé parental, le fait de travailler plus longtemps annule le bénéfice que vous avez, mais ne forcez pas les gens à travailler 2 ans supplémentaires. OV : Le congé proche aidant, c'est-à-dire qu'on considère que quelqu'un s'occupe d'un enfant ou d'un proche, d'un parent malade, d'accord, en situation de handicap, et qui, du coup, ne peut pas bosser; jusqu'ici, ce n'était pas compté, là, on va lui dire, c'est compté, ce n'est pas du temps perdu, et on ne va pas vous forcer à bosser plus tard, c'est bien ou c'est pas bien? MP : Mais si vous faisiez une loi juste sur le congé proche aidant, on la voterait, mais là, vous forcez tout le monde à travailler 2 ans de plus. JB : Emmanuel Macron en 2019, il disait, je veux dire que quand on est peu qualifié, quand on vit dans une région qui est en difficulté industrielle, quand on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans, c'est cela la réalité de notre pays. JB : Il y a des gens qui partiront avant et qui seront contraints de subir une décote. JB : C'est parce que vous pouvez repousser Ad vitam eternam l'âge de départ à la retraite, sauf que les gens ne suivront pas et qu'il y a beaucoup qui ont gravis les échelons à l'intérieur de leur entreprise et qui ne pourront pas aller à l'âge de départ légal et qui vont donc être contraints de partir beaucoup plus tôt avec une décote. P2 : Il parlait de repousser l'âge légal de départ à la retraite tant qu'on n'a pas réglé le problème du chômage. JB : Les jobs qu'on a créés depuis 2017 sont des jobs à faible valeur ajoutée. JB : La productivité dans notre pays, elle n'a pas bougée depuis 2017, la productivité, c'est-à-dire la valeur des emplois qu'on a créés, elle n'a pas bougé depuis l'élection d'Emmanuel Macron. JB : Deux pistes absolument essentielles pour assurer la pérennité de notre système de retraite, c'est la natalité, on en reparlera, mais c'est d'abord et avant tout, la productivité. JB : On crée des emplois, oui, mais on crée des emplois précaires, on crée des emplois à faible valeur ajoutée, et par conséquent, des emplois qui amènent beaucoup moins de cotisations dans les caisses de l'État. OV : En fait, on a effectivement créé beaucoup d'emplois, en fait, depuis 4 ans dans le pays, beaucoup. JB : Excusez-moi, mais quand Emmanuel Macron, en 2019, dit que, bon courage pour arriver déjà à 62 ans, quand on a une carrière fracturée, quand on fait un métier qui est difficile, quand on travaille dans des zones qui sont touchées par la désertification industrielle, ça, c'est un véritable sujet. OV : Je leur dis qu'aujourd'hui, vous avez des départements entiers dans lesquels il y a plus d'emplois à pourvoir que de chômeurs de catégorie A. MP : Je vais vous dire ce que va créer votre réforme, elle va créer une fabrique à RSA, une fabrique à chômage, une fabrique à trappe à pauvreté. OV : Et justement, parce qu'on est conscients de l'impact que ça a pu avoir en termes de précarité chez les seniors et qu'un certain nombre de bénéficiaires de RSA supplémentaires, on n'a pas fait les mêmes erreurs qu'en 2010. OV : Le premier, et vous allez voir pourquoi parfois, et ce que disait M. Bardella pour le coup, il était vrai, c'est qu'au début, ça va nous coûter un peu d'argent, mais on l'assume, cette réforme. OV : Deuxième, on ne bouge pas sur l'âge des 67 ans, qui est le fameux âge d'annulation de la décote, alors qu'en 2010, il l'avait bougé de 2 ans. OV : Et ensuite, en 2010, ça a été assez rapide, si vous voulez comme montée en charge sur les deux ans, là, on est dans un recul qui est progressif sur près de 10 ans. MP : Alors, je vais répondre sur ce point-là, parce que, et vous n'avez pas contesté le ce chiffre, vous savez qu'il y a eu une augmentation de 157 % des bénéficiaires du RSA chez les seniors en 10 ans. MP : Qu'est-ce que vous allez faire sur cette question ? MP : Alors, vous parlez du temps, vous avez aussi votre index. MP : Alors, l'index sur les seniors, et vous prenez souvent en référence ce qui a été fait sur l'index sur l'égalité salariale femme-homme, en disant que ça a eu un effet incroyable, c'est faux, Il y a toujours 22 % de différence entre les salaires des femmes et des hommes, et 40 % en moyenne sur les pensions des femmes par rapport à celles des hommes. MP : Votre index, il n'est pas contraignant dans le sens que vous avez 92 % des entreprises qui sont en dehors de toutes sanctions, parce qu'elles ont atteint alors un score que vous avez fixé à 100, 75 sur 100. OV : Ça va peut-être vous surprendre, mais je considère que sur la question de l'index senior, ça fait partie des sujets pour lesquels on pourrait peut-être aller plus loin. OV : Maintenant, j'entends et nous entendons que c'est un point sur lequel on pourrait discuter et éventuellement bouger s'il s'avère qu'il était nécessaire. JB : Enfin, je veux dire, le taux d'emploi des seniors, beaucoup d'économistes se sont prononcés, on dit, si on augmente de 10 points le taux d'activité des seniors, alors à ce moment-là, la question des 10 milliards d'euros de manques à gagner dans les caisses de l'État disparaît totalement. JB : On parle beaucoup de l'économie française, on parle beaucoup du taux d'activité des seniors, mais on pourrait aussi parler du taux d'activité des juniors, parce qu'en réalité, la réforme du gouvernement est là aussi, où j'ai un point de désaccord avec vous sur le report de l'âge légal, c'est qu'en réalité, votre réforme, elle va inciter à rentrer le plus tard possible sur le marché du travail. JB : Donc en réalité, notre réforme et notre projet, qui est un système progressif qui vise à dire entre 17 et 20 ans, vous partez à la retraite avec 60 ans et 40 annuités, ça coûte 9 milliards d'euros par an, mais je pense que c'est un choix de société. JB : Et j'ai été un peu vite tout à l'heure, mais je vous rappelle, le cor le dit, repousser l'âge de départ à la retraite, ça pourrait augmenter les dépenses sociales de l'Etat pour une raison très simple, 42% des gens qui, aujourd'hui, arrivent à la retraite sont sans emploi, c'est-à-dire soit au chômage, soit au chômage longue durée, c'est-à-dire en étant sorti des classifications traditionnelles du chômage, soit étant touchée, évidemment, par la maladie. P2 : Est-ce qu'à ce moment-là, si ça va encore plus loin, s'il s'agit de sanctionner les entreprises qui licencient les seniors, est-ce que là, vous vous dites, oui, on pourrait voter? MP : Mais dans une loi, il ne forcerait pas des millions de personnes à travailler deux ans de plus. OV : Si vous aviez été élu, les Français qui commençaient entre 17 et 20 ans pour repartir à 60 ans, j'ai oublié de dire que la totalité des Français aurait l'équivalent d'une augmentation de 50% de leur impôt sur le revenu. ",
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+ "Extractive_2": "MP : Donc vous, vous êtes d'accord pour vivre dans un pays dans lequel vous aurez une infirmière qui vous piquera à 67 ans, dans lequel vous aurez des atsem avec des enfants infirmières qu'elles doivent porter à 67 ans. OV : D'accord, donc c'est quelqu'un qui a commencé comme infirmière, Mme Pannot, à 24 ans, ou alors c'est quelqu'un qui a commencé à 20 ans et qui a eu 4 ans d'interruption complète d'activité, qui n'est pas liée à de la maternité. OV : Les 8 trimestres par enfants restent. JB : Le sujet, c'est pas le congé parental, le fait de travailler plus longtemps annule le bénéfice que vous avez, mais ne forcez pas les gens à travailler 2 ans supplémentaires. OV : Le congé proche aidant, c'est-à-dire qu'on considère que quelqu'un s'occupe d'un enfant ou d'un proche, d'un parent malade, d'accord, en situation de handicap, et qui, du coup, ne peut pas bosser; jusqu'ici, ce n'était pas compté, là, on va lui dire, c'est compté, ce n'est pas du temps perdu, et on ne va pas vous forcer à bosser plus tard, c'est bien ou c'est pas bien? MP : Bah non, dans ces conditions la, non. MP : Mais si vous faisiez une loi juste sur le congé proche aidant, on la voterait, mais là, vous forcez tout le monde à travailler 2 ans de plus. JB : Emmanuel Macron en 2019, il disait, je veux dire que quand on est peu qualifié, quand on vit dans une région qui est en difficulté industrielle, quand on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans, c'est cela la réalité de notre pays. JB : C'est parce que vous pouvez repousser Ad vitam eternam l'âge de départ à la retraite, sauf que les gens ne suivront pas et qu'il y a beaucoup qui ont gravis les échelons à l'intérieur de leur entreprise et qui ne pourront pas aller à l'âge de départ légal et qui vont donc être contraints de partir beaucoup plus tôt avec une décote. P2 : Il parlait de repousser l'âge légal de départ à la retraite tant qu'on n'a pas réglé le problème du chômage. JB : Les jobs qu'on a créés depuis 2017 sont des jobs à faible valeur ajoutée. JB : Deux pistes absolument essentielles pour assurer la pérennité de notre système de retraite, c'est la natalité, on en reparlera, mais c'est d'abord et avant tout, la productivité. JB : C'est créer des emplois de qualité, c'est faire monter en gamme notre économie, c'est faire en sorte qu'on crée des emplois qui rapportent beaucoup plus de cotisations que les livreurs Uber eat ou Deliveroo, qui sont des jobs qui sont créés massivement par le gouvernement. MP : Non, mais monsieur le ministre, pourquoi vous vouliez le début de la phrase, vous pensez que vous avez réglé le problème du chômage, c'est ça? OV : En fait, on a effectivement créé beaucoup d'emplois, en fait, depuis 4 ans dans le pays, beaucoup. MP : Le fameux argument des emplois non pourvus, qui sont à peu près 400 000 , 6 millions de chômeurs, vous comprenez qu'il y a un problème quand même là-dedans? MP : Je vais vous dire ce que va créer votre réforme, elle va créer une fabrique à RSA, une fabrique à chômage, une fabrique à trappe à pauvreté. MP : Vous avez vu ce qu'a dit, alors là, ce ne sont pas les insoumis, donc peut-être que vous allez un peu le considérer, le président de la Fédération nationale de la mutualité française, que votre réforme allait coûter 10 milliards en invalidité, en incapacité de travail, que le coût social du report de départ à 64 ans, c'est plus 110 000 personnes au minima socio, notamment au RSA, à l'allocation spécifique de solidarité ou à l'allocation adulte handicapée. OV : Je crois avoir compris que ces prévisions, elles sont basées sur l'impact de la réforme des retraites de 2010, qui avaient effectivement repoussé, décalé de 2 ans l'âge de départ à la retraite. OV : Et justement, parce qu'on est conscients de l'impact que ça a pu avoir en termes de précarité chez les seniors et qu'un certain nombre de bénéficiaires de RSA supplémentaires, on n'a pas fait les mêmes erreurs qu'en 2010. OV : Je vous donne juste 3 éléments. OV : Par exemple, on ne touche à rien, on ne touche en rien au mécanisme, on ne touche en rien au mécanisme d'invalidité, je le disais tout à l'heure. OV : Deuxième, on ne bouge pas sur l'âge des 67 ans, qui est le fameux âge d'annulation de la décote, alors qu'en 2010, il l'avait bougé de 2 ans. OV : Et ensuite, en 2010, ça a été assez rapide, si vous voulez comme montée en charge sur les deux ans, là, on est dans un recul qui est progressif sur près de 10 ans. MP : Alors, l'index sur les seniors, et vous prenez souvent en référence ce qui a été fait sur l'index sur l'égalité salariale femme-homme, en disant que ça a eu un effet incroyable, c'est faux, Il y a toujours 22 % de différence entre les salaires des femmes et des hommes, et 40 % en moyenne sur les pensions des femmes par rapport à celles des hommes. MP : Votre index, il n'est pas contraignant dans le sens que vous avez 92 % des entreprises qui sont en dehors de toutes sanctions, parce qu'elles ont atteint alors un score que vous avez fixé à 100, 75 sur 100. MP : On va créer un index senior qui ne sera pas contraignant, la seule chose qui est contraignante sur lequel il y a une sanction, c'est le fait de l'afficher. MP : Et si c'est la même chose que votre index d'égalité salarial femme homme, c'est un échec absolument incroyable. MP : Donc, ce que vous faites avec cette réforme en mettant l'âge à 64 ans, c'est augmenter la pauvreté dans ce pays. OV : Ça va peut-être vous surprendre, mais je considère que sur la question de l'index senior, ça fait partie des sujets pour lesquels on pourrait peut-être aller plus loin. OV : Si elle ne le fait pas, elle a une amende qui correspond quand même à 1% de la masse salariale. OV : Et donc, on le dit, le débat parlementaire qui va s'ouvrir, doit pouvoir permettre d'aborder, et c'est pour ça que j'espère qu'il y aura un vrai débat, qu'il n'y aura pas de l'obstruction parlementaire. P1 : Est-ce que ça veut dire, par exemple, que vous pourriez imposer des quotas aux entreprises d'embaucher des seniors ? OV : Je ne peux pas aller plus loin que ce que je vous ai dit. JB : On parle beaucoup de l'économie fran��aise, on parle beaucoup du taux d'activité des seniors, mais on pourrait aussi parler du taux d'activité des juniors, parce qu'en réalité, la réforme du gouvernement est là aussi, où j'ai un point de désaccord avec vous sur le report de l'âge légal, c'est qu'en réalité, votre réforme, elle va inciter à rentrer le plus tard possible sur le marché du travail. JB : Donc la France que vous allez pénaliser, je disais la France qui se lève tôt, c'est la France des BTS, c'est la France des bacs professionnels, c'est la France de tous ceux qui aiment ces métiers manuels professionnels exigeants qui sont généralement exercés avec passion, et qui en réalité se disent, mais à quoi bon m'engager dans cette voie, déjà les métiers manuels sont dévalorisés dans le cursus classique, à quoi bon, alors même que je vais devoir travailler plus longtemps, que si je rentre sur le marché du travail à 24 ou 25 ans, après avoir fait un bac plus 5 et être allé me balader pendant 2 ans à Singapour. JB : Donc en réalité, notre réforme et notre projet, qui est un système progressif qui vise à dire entre 17 et 20 ans, vous partez à la retraite avec 60 ans et 40 annuités, ça coûte 9 milliards d'euros par an, mais je pense que c'est un choix de société. JB : Et au-delà, il y a une progressivité qui se met en place normalement jusqu'à 42 annuités et 62 ans de départ à l'âge légal. P2 : Est-ce qu'à ce moment-là, si ça va encore plus loin, s'il s'agit de sanctionner les entreprises qui licencient les seniors, est-ce que là, vous vous dites, oui, on pourrait voter? MP : Mais dans une loi, il ne forcerait pas des millions de personnes à travailler deux ans de plus. MP : Oui, mais parce que là, on est en train de nous expliquer ce que monsieur Véran est en train d'admettre, c'est qu'effectivement plus de RSA, plus de chômage, et du coup, plus de malheur. OV : Votre programme, il coûte 26 milliards d'euros. OV : 36 à 45 milliards d'euros, c'est 26 plus le trou que vous n'arrivez pas à combler, puisque vous ne faites pas votre réforme. OV : Si vous aviez été élu, les Français qui commençaient entre 17 et 20 ans pour repartir à 60 ans, j'ai oublié de dire que la totalité des Français aurait l'équivalent d'une augmentation de 50% de leur impôt sur le revenu. JB : Oh bah oui, de 800% même. JB : On vous a présenté comme les Mozart de la finance, qui viennent aujourd'hui, après avoir laissé un pays avec 600 milliards d'euros de dettes, après avoir fait voter un budget de l'Etat avec des déficits comme jamais de 160 milliards d'euros, après avoir laissé filer l'inflation, après avoir organisé l'effondrement de la santé, de la police, de la justice, de notre énergie, après avoir fermé nos centrales, vous venez me dire à moi, ça coûte 10 milliards d'euros, ça coûte cher."
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+ "Transcript": "MP : Non, mais juste quand même, je le dis parce que c'est intéressant de voir des gens qui ont changé 1000 fois d'avis refaire les choses. Il y a une première chose, alors je vais venir sur la pénibilité. S'il vous plaît. Pour quand même qu'on voit le chaos qu'on est en train de créer dans la société. Avec le report de deux ans de l'âge légal de 62 à 64 ans, certains devront aller jusqu'à 67 ans pour ne pas avoir la décote. 50% des maires ruraux qui sont aujourd'hui retraités, dont on ne sait pas s'ils pourront être maires après, c'est 27% des bénévoles associatifs, donc une désorganisation complète de tout l'associatif dans notre pays, c'est 23 millions d'heures de garde de grands-parents pour leurs petits-enfants. Et qu'est-ce qui va se passer quand les grands-parents ne seront plus disponibles? Eh bien, ça s'appelle marchandiser des liens. Et chacun et chacune qui ici est grands-parents passent du temps avec leurs petits-enfants peut comprendre que c'est important dans la construction d'un enfant, d'un individu, de créer du lien, d'avoir ce moment mimétique où on apprend finalement l'humanité d'un être humain. Et que ce n'est pas la même chose lorsque vous êtes obligé de payer quelqu'un qui garde vos petits-enfants. Quand vous pouvez le payer, c'est tout ça que vous êtes en train de détruire avec cette question de la retraite et du vol de deux ans de vie des Français. Et sur la question de la pénibilité, moi je vais vous dire pourquoi je ne crois pas, Monsieur Véran, lorsqu'il me dit, regardez, nous allons faire des mesures extraordinaires d'accompagnement. Sur la pénibilité, nous avons commencé en 2017 avec ce gouvernement qui a décidé de supprimer quatre critères de pénibilité sur dix, dont celui de port de charge lourde, dont celui d'exposition aux agents chimiques, qui est celui aussi qui a supprimé les CHSCT, qui était, je crois, très important dans la question de la santé au travail, et qui est aussi celui qui a continué de détruire la médecine du travail à tel point qu'elle est quasi inexistante dans notre pays. Donc nous ne croyons pas au fait que ce gouvernement prend en compte la pénibilité du travail. C'est faux et cette situation, elle va encore se dégrader avec les mesures que vous prenez. OV : Madame Panot, sans faire état de ma vie perso, parce que si on va à ce petit jeu-là, on peut aller tous assez loin. Il se trouve que, comme beaucoup de Français, et je n'en ai ni honte, ni une fierté particulière pour payer mes études de médecine, j'ai exercé un métier qui correspond à tous les critères de pénibilité. Donc je crois savoir de quoi je parle. C'est ça que je veux dire, pas mieux que les autres, je crois savoir de quoi je parle. J'ai été aide soignant en EHPAD de nuit, et je sais que c'est le boulot le plus pénible, le plus dur, le moins socialement reconnu que j'ai fait de tous les boulots que j'ai eu. Je crois savoir de quoi je parle. Même quand on dit que jusqu'ici il fallait 120 nuits par an pour avoir une reconnaissance particulière, et que, désormais, ce sera 100 nuits. 20 nuits par an, ça fait beaucoup. Et sur l'échelle d'une carrière, ça fait 2 ans de vie. Quand vous dites qu'on va casser la pénibilité, je vous assure que c'est pas très crédible. Ensuite, vous avez raison de souligner que dans le mandat précédent, on a supprimé des critères de pénibilité, et on l'a fait pour une raison qui peut s'entendre, même si vous avez le droit de la contester, c'est que ça ne marche pas, c'est qu'il fallait avoir une démarche individuelle, très compliquée. Il fallait cumuler des critères, ça prenait beaucoup de temps à tout le monde, et les gens ne savent ce qu'il n'est pas dedans. Après, cette fois-ci, c'est une reconnaissance tacite, finalement, de la pénibilité, non pas de l'exercice d'une personne, mais d'une branche professionnelle. C'est-à-dire qu'on considère que si vous travaillez, comme je l'ai fait, par exemple, soignant de nuits en EHPAD, ou quand vous devez travailler dans du BTP avec des ports de charge lourdes, on va simplifier la reconnaissance de la pénibilité. Et on va ajouter des critères de pénibilité par rapport à ceux qui préexistaient. Et aussi, on va changer une logique. Si on vous parle, et moi, on me parle aussi. C'est plutôt que d'attendre que la personne soit à l'âge de la retraite pour dire, vous êtes abîmé par votre vie professionnelle, vous pouvez partir, mais c'est un peu tard, on va passer dans une logique de prévention. On va mettre 1 milliard d'euros d'investissement sur 5 ans pour pouvoir prévenir la pénibilité professionnelle. On va mettre en place des consultations médicales, systématiques à 45 à 61 ans, et on va arrêter les gens plus tôt. Et un dernier truc après, j'arrête, mais c'est pour moi un point de la réforme qui est important, on en parle très peu. On va créer un congé de reconversion professionnel. Ça veut dire que quand vous aurez exercé un certain nombre d'années dans une profession avec de la pénibilité, et que vous voulez en changer parce que vous en avez marre et que vous ne voulez pas vous user, non seulement vous allez garder votre salaire le temps de vous former, mais on va vous payer votre formation vers un métier qui n'a pas ces critères de pénibilité. Donc, vous pouvez dire que ça ne va pas assez loin, etc. C'est votre droit, mais ne dites pas qu'on casse le dispositif. On n'a jamais autant fait sur la pénibilité que ce qu'on va faire dans cette réforme. MP : Alors non. Alors déjà, 1, je conteste formellement la disparition des 4 critères, parce que dire que c'est compliqué et que ça devait être individualisé, je ne sais quoi, que ça ne fonctionnait pas. Enlever le critère de pénibilité charge lourd ou encore exposition à des agents chimiques me semble être absolument le contraire de ce qu'on devrait faire, notamment en termes de prise en compte de cette pénibilité et de prévention. La 2e chose, c'est que la prévention n'existe pas, puisque la médecine de travail est quasiment détruite dans ce pays. Et puis la 3e chose, quand même, moi, j'ai parlé il y a 2 jours avec un animateur dans les EHPAD, c'est son métier, il est animateur dans les EHPAD, et il dit, c'est quand même incroyable, moi, j'ai regardé ma retraite, je vais pouvoir partir en retraite à 66 ans Parce qu'il y a une carrière avec des trous dans sa carrière. À 66 ans, il dit, vous vous rendez compte, on rentre en EHPAD à 60 ans. C'est bien, peut-être qu'en animation, je leur ferai des courses en déambulateur. Voilà, quelqu'un qui va travailler à 66 ans dans des EHPAD avec des gens qui rentrent à 60 ans. OV : Est-ce qu'on est d'accord sur le fait que la situation de ce monsieur, que je ne connais pas par ailleurs, elle ne change pas avec la loi? MP : Oui. OV : D'accord. MP : Ah non, bah si, elle se décale. OV : L'âge légal est à 64 ans, donc s'il est obligé de bosser jusqu'à 66, il n'est pas impacté par l'âge légal. MP : Oui, mais parce qu'avant, il devait bosser jusqu'à 64 ans, vous le comprenez quand même. Vous comprenez que vous décalez les gens, en fait. OV : L'âge légal, il va rester, il aura besoin de ces 43 années de cotisation. S'il les atteint à 64 ans, il les atteint à 64 ans, s'il les atteint à 66 ans, parce qu'il n'a pas assez cotisé l'année. C'est pas notre loi, c'est la loi 2014. MP : Quelqu'un qui atteint ses 43 années de cotisation à 62 ans, il partira à 62 ans ? OV : Pour votre ami, la loi ne change rien. MP : Il partira à 62 ans, quelqu'un qui a 43 années de cotisation à 62 ans. Oui ou non? OV : Je ne comprends pas votre question, mais je vous parle juste de votre situation. C'est important pour votre ami, qu'il le sache. La loi ne change rien pour lui. MP : A 62 ans, quelqu'un qui a 43 années de cotisation à 62 ans, il peut partir à la retraite, oui ou non? OV : Quelqu'un qui a commencé à quel âge? MP : Qui a 43 années de cotisation à 62 ans. OV : S'il a commencé à 19 ans, oui, il part à 62 ans. S'il a commencé à 19 ans, il a commencé à quel âge? MP : Non, mais quelqu'un qui a ces 43 annuités. OV : Oui, Madame Panot, mais pardon, c'est écrit dans la loi. S'il a commencé à 19 ans, il part à 62, oui. Oui, voilà. MP : S'il a commencé à 20 ans ? OV : S'il a commencé à 24 ans, il ne partira pas à 62. MP : Oui, mais vous comprenez quand même que vous êtes en train de décaler. Quand je vous dis que vous décalez 200 000 femmes, de 62 à 64 ans. OV : Madame Panot, je vous dis juste que l'âge auquel vous rentrez dans la vie professionnelle va avoir un impact sur l'âge auquel vous partez. MP : Sauf que ceux qui sont rentré avant vingt ans, vous les faites cotiser à 44 ans, mais vous n'en partez pas. OV : Non, parce que la preuve, si vous commencez à 19 ans, vous partez à 62. MP : Si il y a toute une génération sur lequel vous les faites cotiser à 44 ans. OV : C'est important, encore une fois, pour pas que les gens soient confus, 19 ans, vous partez à 62 ans. JB : Tout le monde part plus tard ? OV : Non, mais je veux dire. Il y a des gens qui cotiseront, effectivement, plus longtemps. Il faut savoir que ce qu'on appelle la loi touraine, dont on accélère de quelques années la mise en place. Dis que tout français doit travailler, doit cotiser, sauf les exceptions, doit travailler 43 ans. D'accord? Et ensuite, vous avez, c'est pour ça qu'on a la durée de cotisation et l'âge légal de départ à la retraite. Et parfois, les deux se conjuguent et tombent juste. C'est le cas si vous commencez à 19 ans. Vous devez travailler 43 ans, vous commencez à 19 ans, et vous partez à 62 ans, parce que l'âge légal, pour une carrière longue, c'est 62 ans. P1 : On va décaler d'un an. Quelqu'un qui a commencé à 18 ans. OV : Quelqu'un qui a commencé à 18 ans, il doit partir à 62 ans aussi. JB : Tout le monde y perd. P1 : Donc, 44 ans de cotisation. OV : je vous parlais de la personne qui commence à 19 ans. MP : Oui, d'accord. Donc, vous êtes d'accord que des personnes vont devoir cotiser 44 ans? OV : Attendez, je redis, et je vais dire la production, je le redis bien volontiers, on assume que c'est une loi qui demande aux Français de travailler progressivement un peu plus longtemps. Vous pouvez prendre l'explication de ce qu'on a eu plus longtemps. C'est le principe de l'équilibre financier de la loi. Et nous l'assumons, ce le principe derrière la loi. Ce qu'on dit, c'est qu'on fait attention à ce qu'on commençait très tôt, à leur carrière hachée, aux femmes, etc. MP : Et, par ailleurs, avec la suppression des critères, il y a notamment, alors pas que, pas que grâce à la suppression des critères, mais ça, il joue beaucoup, 2 millions de salariés qui ne sont pas couverts par la pénibilité, alors qu'ils le devraient. JB : Bon, d'abord, comme ça, c'est clair. Le compte de prévention de la pénibilité sur le fameux C2P, le compte de prévention de la pénibilité, il y a tellement de cases, c'est comme le contrat d'assurance. Il y a tellement de cases à cocher qu'en fait, les gens ne rendent jamais dans les bonnes cases. Ajouter à cela la suppression des quatre des dix critères de pénibilité, c'était quasiment impossible d'y entrer. Aujourd'hui, les gens qui ont eu le dispositif complet, c'était une réponse écrite à un sénateur, c'est 11.267 personnes depuis 2015 qui ont bénéficié de ce C2P intégralement, alors qu'il y a 650.000 personnes qui partent chaque année, à la retraite. Mais je vois où Mme Panot voulait en venir. C'est juste ça que les gens ne comprennent pas. Pourquoi est-ce qu'un maçon qui commence à travailler à 20 ans doit cotiser 44 ans pour être à la retraite, alors que quelqu'un qui a un analyse financier, qui a commencé lui à 24 ans, il n'a besoin que de 43 annuités pour obtenir sa retraite. C'est juste ce qu'on vous demande, en fait. Pourquoi une telle injustice dans la répartition de l'effort? C'est ce que les Français se posent, et ce qui est l'objet de la contestation, parce que tout le monde se fait avoir, sauf en réalité, si vous avez commencé à travailler avant 16 ans, mais qu'il ne concerne, il faudrait arriver quelques dizaines de personnes de chaque année dans votre pays. OV : Dans le système actuel, avant qu'on fasse la réforme des retraites, vous avez déjà des gens, c'est parce qu'ils ont commencé tôt, vont cotiser 44 ans. Dans le système actuel, il y a même des gens qui doivent cotiser 45 ans, ce qui ne sera pas le cas après la réforme. Vous vous semblez découvrir qu'il y a un temps de cotisation qui est différent en fonction de l'âge auquel on commence. Ce n'est pas parce qu'on a commencé tôt, mais parce qu'on estime qu'au-delà d'un certain âge, on ne peut pas demander aux gens de travailler. C'est pour ça qu'il y a ce qu'on appelle l'âge d'annulation de la décote. On ne change pas, qui reste le même. Ce qui fait que si vous avez commencé à 24 ou 25 ans, on ne va pas vous demander de bosser jusqu'à 70 ans ou 69 ans. C'est pour ça que vous avez une différence en fonction de l'âge auquel vous devez partir à la retraite. Le système existe déjà aujourd'hui. Ce que nous disons, c'est qu'on a plutôt tendance à gommer de ce qui nous semblait être des inégalités dans la loi actuelle avec la loi à venir. Par exemple, plus personne ne sera contraint de travailler de cotiser 45 ans. Alors qu'aujourd'hui, là, si on ne fait pas la réforme, c'est le cas. C'est clair. JB : 18 ans, 19 ans, 20 ans, 21 ans, 22 ans, vous allez bosser plus longtemps. OV : Je vous redis bien volontiers que c'est une loi qui vise à équilibrer les systèmes de retraite en travaillant plus longtemps. Tout le monde ne travaillera pas plus longtemps. Les gens qui sont en situation de handicap, n'auront pas à travailler plus longtemps. Sinon, c'est un effort qui est partagé. C'est pour ça qu'on a une solidarité entre les générations. P1 : Jordan Bardella, est-ce que sur le cas particulier de ceux qui ont le devoir cotiser 44 ans, vous dites, là, au gouvernement, il va falloir qu'on bosse à l'Assemblée au moment des débats pour précisément qu'on arrête cette anomalie, cette injustice? JB : Enfin, écoutez, ça va de soi. P1 : Oui, mais vous ne l'avez pas dit. JB : Si c'est pas assez clair, ça va s'en dire, mais c'est mieux en le disant. Comment vous pouvez demander à des maçons de travailler plus longtemps, que à des gens qui ont des situations physiques qui sont moins exposées, qui travaillent dans des bureaux, dans des bureaux qui sont climatisés durant l'été chauffés en hiver, par rapport à quelqu'un qui est sur la voie publique, qui fait un métier de force, qui travaille dans le bâtiment, qui expose son corps à la difficulté, celui-là va devoir cotiser moins longtemps. Mais écoutez, c'est tout l'injustice de ce système. Je ne sais pas si on peut parler de la natalité. OV : Vous avez pas entendu le chapitre est sur la pénibilité. Le maçon dont vous parlez partira plus tôt. JB : Mais ça n'est pas vrai. Il y a pêle mêle de gens qui témoignent en disant, moi, je suis maçon, je vais devoir faire une année supplémentaire de travail. Moi, je suis professeur, je vais devoir faire une année supplémentaire de travail. En réalité, tout le monde y perd dans votre réforme, sauf si vous avez commencé à travailler très, très tôt ou très très tard. OV : Le conseil de pénibilité, c'est le fait qu'on vous permet de partir plus tôt parce que vous avez un métier avec des expositions à des facteurs pénibles. Les maçons, les gens qui ont travaillé dans le BTP, sont des gens qui, par définition, partiront plus tôt. JB : Lisez le projet de loi. Arrêtez de prendre ça avec un ton dédainieux. Je prenais deux métiers différents. Mais le maçon, il porte des charges lourdes. D'accord. Alors pourquoi avoir supprimé le critère de pénibilité de charges lourdes en 2017 lorsqu'Emmanuel Macron a été élu? Donc il ne rentre pas dans la pénibilité. OV : Il n'était pas utilisé justement. On met un plan de pénibilité pour que le maçon. JB : Est-ce que ce critère-là vous le remettez? OV : Oui. On a même plus un critère en considérant que la branche professionnelle en elle-même suffit à ce qu'il y ait de la pénibilité a priori. Je vous dis que votre maçon, parce qu'il répond à des critères de pénibilité, il n'aura pas forcément à travailler une année supplémentaire. Je viens bien volontiers discuter de la contrainte, parce que vous êtes d'accord sur beaucoup de choses finalement ce soir, mais je vous redis bien volontiers que la pénibilité, je viens d'en parler, de présenter le dispositif. Et on la renforce. JB : Juste pour conclure là-dessus, tout le monde va se trouver des contre cas particuliers, de sous critères qui n'étaient pas dans les critères, etc. La vérité, c'est que 10 000 utilisations du C2P contre la pénibilité. Du compte de prévention de la pénibilité depuis 2015, quand il y a 650 000 personnes qui partent à la retraite chaque année. Donc le véritable sujet, c'est que tout le monde, que vous ayez 18, 19, 20, 21 ans, etc, vous allez devoir travailler plus longtemps, C'est ça le sujet, et moi, je suis en désaccord avec cela, et je pense qu'on peut faire autrement et que l'un des grands enjeux de notre société dans les décennies qui viennent, c'est de relancer et de soutenir la natalité. Parce que la France, je rappelle le système des retraites, telle qu'héritée du Général de Gaulle, du Conseil de la Nationale de la Renaissance, qui travaille, paie la retraite de ceux qui ne travaillent pas. Or, la France n'a jamais été aussi peuplée, mais la France n'a jamais fait aussi peu de bébés. Les bébés de 2023 sont les cotisans de 2043. C'est maintenant que les grandes orientations se prennent, et donc pour cela, il faut soutenir la natalité. Et Marine Le Pen avait eu l'occasion pendant la campagne présidentielle. P2 : Pour prendre en compte la pénibilité, vous parlez de la natalité ? JB : Non, je vous ai déjà répondu. Je pense que notre système. Il faut revenir sur la pénibilité, mais ça fait 25 minutes. P2 : Non, mais c'était juste pour comprendre ce que vous vous preniez. JB : Moi, j'intègre la pénibilité dans notre réforme des retraites, vous avez commencé à travailler entre 17 et 20 ans, on considère que plus vous travaillez tôt, plus vous avez un métier difficile, et donc plus vous devrez partir tôt à la retraite. Or, je pense que de mettre 9,6 milliards dans le financement d'une retraite à 60 ans, pour ceux qui ont commencé à travailler entre 17 et 20 ans, il faut être réaliste économiquement. Entre la démagogie de l'extrême-gauche et la violence sociale du gouvernement, il y a une voie de bon sens qui est partagée par une très large majorité. P1 : Pénibilité et carrière longue, c'est la même chose pour vous ? JB : Il faut remettre les critères dans le compte de prévention de la pénibilité. Là, je parlais plutôt pour les carrières longues. On a un dispositif de carrières longues qui est intégré à notre système de retraite qui est progressif, et en même temps, on a ce compte de prévention de la pénibilité auquel il convient d'ajouter les critères dans le gouvernement. P1 : Ce compte de prévention dans le projet de Marine Le Pen au moment de la présidentielle, c'était supprimé, tout ça. Il y avait une confusion précisément aux pénibilités et carrières longues. JB : Il ne faut pas confondre le compte de prévention de la pénibilité et le dispositif de carrières longues. Nous, on considère qu'on fait fi du dispositif de carrières longues, puisqu'on l'intègre de facto dans notre système de retraite. On a fait un truc très simple. On a publié un tableau sur le site de campagne de Marine Le Pen pendant la présidentielle. J'ai mes notes juste en bas. Mais en gros, c'est clair. Vous savez l'âge auquel vous rentrez sur le marché du travail. Vous savez l'âge auquel vous allez sortir. P1 : La pénibilité, où ? JB : La pénibilité, c'est individuel. Il n'y a pas de généralité sur le critère de pénibilité. En fonction de ce que vous obtenez. Vous obtenez, évidemment, des trimestres supplémentaires. OV : C'est pas marqué dans votre programme. Il y a deux choses qui manquent dans le programme de Marine Le Pen. Après, je conteste le fonds de la réforme. Il y a deux choses qui me semblent cruellement manquées, il y a justement, comme le disait Maxime Swittek, il n'y a rien sur la pénibilité, vous traitez de façon indistincte des gens qui ont des carrières distinctes, il n'y a rien sur les régimes spéciaux que vous supprimez pas. Alors que nous, on les supprime dans la loi. JB : Vous voyez, pour une raison très simple, c'est parce que je pense que quand on est marin-pêcheur, je pense que quand on est militaire, je pense qu'on ne peut pas travailler jusqu'à 65 ans. Vous voyez, quand on est pompier, d'ailleurs, vous qui avez été médecin, qui avez été ministre de la santé, vous allez expliquer à un pompier ou un militaire qu'on peut monter sur une échelle à 65 ans. Donc, qui est des spécificités ? OV : Les pompiers et les militaires ne sont pas des régions spéciaux. JB : Les marins-pêcheurs, les militaires. OV : Ils ne font pas des régimes spéciaux. JB : Alors attendez, on parle de quoi? Des chauffeurs de la RATP? Mais c'est rien. Et d'ailleurs, je vais même vous dire. OV : Vous savez combien ça coûte ? C'est 6 milliards d'euros de pouvoir d'acheter. JB : Vous parlez des régimes spéciaux? Nous, on est pour la clause du grand-père. Voilà, tout simplement. MP : On est pour les garder, pour essayer d'emmener tout le monde vers le haut. Parce que nous sommes pour la civilisation du temps libéré. Mais non, mais quand vous regardez. Monsieur Bardella, vous avez une petite tendance à m'interrompre qui est assez insupportable. JB : Mais détendez-vous. MP : Donc, la question des régimes qui est posée. Il y a quand même des questions qui se posent aussi avec, qui sont des questions de condition de travail. Je vais donner un exemple qu'on a beaucoup vu, qui a été très mobilisé sur la réforme des retraites précédentes 2019-2020. C'est les égoutiers. Les égoutiers, ils ont 17 ans d'espérance de vie en moins que la population moyenne. 17 ans d'espérance de vie en moins. Il y a une étude de l'anses qui a été faite qui montrait que lorsque les égoutiers partaient à 52 ans, à 62 ans, la moitié était déjà mort. D'accord? OV : Je ne suis pas sûr. Vous avez dit que la moitié des gens étaient mort à la retraite. C'était pas ça. MP : A 62 ans, la moitié était mort 10 ans après leur retraite. C'est une étude de lancesse. A 52 ans, les égoutiers prennent leure retraite aujourd'hui. Avec vous, ça sera 54 ans. La moitié des égoutiers sont morts à 62 ans. La moitié des égoutiers qui ont pris leur retraite à 52 ans sont morts à 62 ans. OV : La moitié des égoutiers sont morts à 62 ans ? Je vais regarder l'étude de l'anses. MP : Alors, qu'est-ce que ça veut dire être égoutier aujourd'hui? Ça veut dire aller travailler sous terre, dans le noir. Aller avoir de l'eau jusqu'à la taille avec des matières fécales qui, par ailleurs, dégagent un gaz qui est extrêmement toxique à haute concentration. Ça veut dire travailler dans des conditions extrêmement pénibles. Et bien, par exemple, ça, cette question de pénibilité des métiers, cette question de l'espérance de vie quand vous voyez les raffineurs, les raffineurs qui ont fait grève. C'est l'experience de vie de la majorité de la population. Les infirmiers, oui, mais je suis en train de vous parler du fait de pouvoir faire partir les gens plus tôt. Parce que le sens de l'histoire, le sens du XXe siècle, ça a été de libérer du temps de travail pour faire autre chose dans la vie qui n'est pas un temps oisif, enfin, ça peut être un temps oisif, si vous voulez, mais qui permet de s'investir dans la société. Et le combat du XXe siècle, quand je vous disais qu'il y avait 3000 heures de travail au début du XXe siècle, 1500 heures à la fin du XXe siècle pour une productivité augmentée fois 40, c'est justement de libérer du temps pour soi, pour les autres, pour s'occuper de ces petits-enfants, s'occuper d'une association, s'occuper d'autres choses. Et donc, cette question-là, d'aller en quelque sorte d'un arcaisme complet, c'est-à-dire de revenir au XXe ou au XIXe siècle, en voulu en forcer les gens à travailler toujours plus longtemps, alors que de l'argent, il y en a, et il y en a beaucoup dans ce pays. C'est juste un chiffre qui est intéressant sur les 10 plus grandes fortunes françaises. Saviez-vous de combien était la fortune des 10 plus grandes fortunes françaises en 1996 ? OV : Vous parlez en capital d'action, ou en argent sur un compte ? MP : 20 milliards. 20 milliards. En 2022, c'est de 517 milliards. En 2017, 240. Ça veut dire que les 10 plus grandes fortunes françaises se sont enrichies autant en 5 ans, soit Emmanuel Macron, que ce qu'elle s'était enrichie en 20 ans auparavant. JB : Parce que chacun parle de son. P1 : Non, Jordan Bardella. Non, Jordan Bardella. On reste sur les régimes spéciaux. On reste sur les régimes spéciaux. On reste sur les régimes spéciaux. Ça sert à rien. S'il vous plaît, Jordan Bardella. On reste sur les régimes spéciaux pour que ce soit clair, pour ceux qui nous regardent. En quelques secondes, quels régime spéciaux supprimez-vous avec la réforme qui vient? OV : On supprime quasiment tous les régimes spéciaux. P1 : RATP? OV : RATP. On supprime tout, sauf que je ne veux pas dire de métier. Je crois qu'il y a les rats de l'opéra. L'opéra est pour des raisons physiques particulières et un ou deux autres, mais très circonscrits. Parce qu'on considère, par exemple, qu'il n'y a pas de raison, qu'il y ait 5 ans de décalage, de l'âge de départ à la retraite selon qu'on soit conducteur d'un bus à Paris ou en province. On l'entend et on rend 6 milliards d'euros de pouvoir d'achat aux Français. Je vous avais dit quelque chose tout à l'heure. Vous parlez des égouttiers. Je suis très étonné que la moitié soit mort à 62 ans. Je regarderai. Mais moi, plutôt que de vous dire que l'enjeu, il porte sur savoir si l'égoûtier doit partir à 60, 62 ou 63 ans, j'ai envie de vous dire. J'ai envie de vous dire qu'il me semble plus important de faire en sorte qu'un égoûtier, si c'est son choix, ne soit pas égoûtier toute sa vie professionnelle, et qu'on puisse l'accompagner dans une reconversion professionnelle. Et qu'il puisse sortir de ces tâches-là, de ces missions-là, pour aller faire autre chose et qu'on l'accompagne. MP : Vous pensez que c'est pas utile les égoûtiers dans une société? OV : Si, je pense qu'on a besoin d'égoûtier, mais je pense qu'on n'est pas obligé d'imposer à quelqu'un d'être égoûtier 30 ou 40 ans. Sauf si la personne dit que c'est le métier que j'ai envie d'exercer, je n'ai pas à juger. Avec la loi, avec le congé de reconversion professionnelle, c'est de dire à cette personne, si elle vous dit que j'ai envie de faire autre chose, parce que j'en ai marre des égoûts, je vais lui dire qu'il y a des solutions qui existent. MP : C'est pas la question qu'ils en ont marre des égoûts, c'est pas ça que les égoûtiers sont en train de vous dire, c'est de vous dire qu'il est normal qu'ils partent 10 ans avant les autres, tout simplement pour pouvoir profiter du temps libéré de la retraite. OV : Si vraiment les gens sont morts 10 ans après la retraite. MP : En fait, la vision de la société que vous êtes en train de prôner, avec ce que vous êtes en train de dire. C'est la liberté de partir à 64 ans. L'espérance de vie des hommes est en bonne santé à 64 ans, celle des femmes à 65 ans. Donc, on vous essort, tant qu'on peut, travaillez, travaillez, travaillez, et ensuite, vous êtes cassé à la retraite. OV : Notre vision, c'est considérer qu'aujourd'hui, beaucoup de jeunes qui rentrent dans le marché du travail, ne s'inscrivent pas dans une carrière professionnelle qui va durer 40 ans dans la même entreprise. MP : Ils auront beaucoup de mal à trouver un premier emploi avec des gens qu'on essaie de garder en emploi, jusqu'à 65 ou 66 ans. OV : Ils ont déjà envie d'envisager la mobilité professionnelle, et on voit d'ailleurs que les contrats, même les CDI, durent moins longtemps pour beaucoup d'entre eux qu'auparavant. Ensuite, ils n'ont pas envie de faire une demi-heure de voiture ou de transport en commun pour aller au travail. Généralement, ils voudraient pouvoir s'en rapprocher. Ou alors, changer d'emploi pour aller plus proche. Maintenant, depuis la crise COVID, le rapport au travail a changé. Personne ne le nie. Il y a des vérités plus fortes de télétravail, d'organiser son temps de semaine. Et tout cela, on doit l'aborder. D'ailleurs, on l'aborde à travers un grand chantier sur le travail qui n'est pas antinomique de la réforme des retraites. Parce qu'elle équilibre le système social de pouvoir permettre de tenir compte de cette évolution du rapport au travail. Et je vous dis, j'assume parfaitement de dire que s'il y a des gens qui souhaitent changer de métier, et que pour l'instant, ils ont juste pas les moyens de le faire, parce que ce n'est pas des cadres sup, je suis très heureux qu'avec la loi, en plus, on les accompagne financièrement pour qu'ils le fassent. Et s'ils n'ont pas envie de changer. P2 : Sur l'étude sur les égoutiers dont vous parlez, on ne la retrouve pas. Il y a deux ans pour dire que aucune étude ne donne ce chiffre. C'est un article de nos confrères de libération. Tout en reconnaissant que l'espérance de vie des égoutiers, bien sûr, est inférieure à la normale. C'est un fait qui est établi.",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent de la prise en compte de la pénibilité pour l'âge de départ à la retraite. Mathilde Panot explique qu'une grande partie des maires et des bénévoles associatifs en france sont des retraités, qui représentent aussi les heures de garde de grands parents. Mathilde Panot explique qu'augmenter l'âge de départ à la retraite c'est marchandiser des liens humain. Mathilde Panot explique qu'elle ne croit pas le gouvernement lorsqu'il prétend créer des mesures d'accomagnement, après qu'ils aient supprimé des critères de pénibilités. Olivier Véran explique que certains des critères de pénibilités ont été rendus plus accessibles, mais que le système de pénibilité ne fonctionne pas pour la prévention. Olivier Véran explique vouloir investir 1 milliard d'euros sur la prévention de la pénibilité professionnelle, en mettant aussi en place des consultations médicales systématiques pour décider d'un départ anticipé. Olivier Véran propose aussi la mise en place d'un congé de reconversion professionnel. Mathilde Panot explique que la suppression des critères de pénibilité n'aide pas à la prévention, et que la prévention est impossible en france qui a une médecine du travail inexistante. Mathilde Panot explique aussi que des gens avec des carrières pénibles devront travailler tard si ils ont une carrière hachée. Olivier Véran explique qu'une partie des français devront cotiser 44 ans, mais plus personne ne devra cotiser 45 ans. Jordan Bardella explique qu'il est impossible de rentrer dans les critères de pénibilités, et qu'il est de toute manière pas normal qu'un maçon doive cotiser plus longtemps que des analystes financier. Olivier Véran explique que la réforme va gommer les inégalités, et que les maçons partiront plus tôt, car les critères seront maintenant dépendant des branches professionnelles. Jordan Bardella propose d'intégrer la pénibilité à l'âge de départ, en considérant que les gens qui commencent à travailler tôt ont un métier plus difficile, et qu'ils pourront partir plus tôt. Jordan Bardella explique être pour la clause du grand-père pour les régimes spéciaux. Mathilde Panot explique vouloir garder les régimes spéciaux, et travailler sur les conditions de travail, en expliquant que certains emplois ont une espérance de vie beaucoup plus basse que la moyenne, et qu'il est dans le sens de l'histoire de pouvoir travailler moins. Mathilde panot rappelle aussi que les plus grandes fortunes françaises se sont autant enrichies les 5 dernières années que les 20 années d'avant. Olivier Véran explique supprimer les régimes spéciaux, et rappelle que les congés de reconversions professionnels sont fait pour les français qui ont des métiers difficile ",
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+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot et Olivier Véran discutent de la façon dont la pénibilité doit être prise en compte pour l'âge de départ à la retraite. Mathilde Panot souligne que de nombreux maires, bénévoles associatifs et grands-parents qui s'occupent de leurs petits-enfants sont des retraités, et qu'augmenter l'âge de départ à la retraite entraîne une marchandisation des relations humaines. Elle critique également la suppression de certains critères de pénibilité et affirme que la prévention est difficile en raison de la médecine du travail inexistante en France. Olivier Véran explique que la réforme vise à prévenir la pénibilité professionnelle plutôt qu'à attendre que la personne soit à l'âge de la retraite pour reconnaître les dommages causés par la vie professionnelle. Il annonce des mesures telles que des consultations médicales systématiques, un investissement de 1 milliard d'euros sur 5 ans pour prévenir la pénibilité professionnelle et un congé de reconversion professionnelle. Jordan Bardella affirme qu'il est impossible de répondre aux critères de pénibilité et qu'il est injuste qu'un maçon doive cotiser plus longtemps qu'un analyste financier. Il propose d'intégrer la pénibilité à l'âge de départ, en considérant que les personnes qui commencent à travailler tôt ont des métiers plus difficiles et doivent partir plus tôt. Mathilde Panot plaide pour le maintien des régimes spéciaux et souhaite travailler sur les conditions de travail, en soulignant que certains emplois ont une espérance de vie beaucoup plus basse que la moyenne. Elle rappelle également que les plus grandes fortunes françaises se sont autant enrichies ces 5 dernières années que pendant les 20 années précédentes. Olivier Véran s'oppose à l'idée de régimes spéciaux et rappelle que les congés de reconversions professionnelles sont destinés aux travailleurs ayant des emplois difficiles. Il explique également que les critères de pénibilité seront maintenant dépendants des branches professionnelles, ce qui permettra aux travailleurs de certains secteurs de partir plus tôt à la retraite.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent des mesures de prise en compte de la pénibilité pour le départ à la retraite. Mathilde Panot commence en parlant de l'effet sur l'associatif que le report de l'âge de départ à la retraite aura; 50% des maires rurauux sont retraités, 27% des bénévoles, et 23 millions d'heures de garde des enfants sont des grands-parents pour leurs petits-enfants; un lien très important qu'elle ne souhaite pas marchander. Elle continue en critiquant la suppression des critères de pénibilités, qui sont déjà rarement suivis car la médecine du travail est quasi inexistante en france. Olivier Véran se défend, du travail a été fait pour faciliter la prise en compte de la pénibilité, et les critères qui ont été supprimé ont été renégociés au niveau des branches professionnelles. De plus, des visites médicales systématiques seront mise en place à 45 et 61 ans pour faire arrêter plus tôt les gens en danger physique. Il continue en expliquant qu'il mettra en place le congé de reconversion professionnel, un congé payé pour aider les français exerçant une profession pénible à changer de métier. Pour Mathilde Panot, la prévention médicale ne fonctionne pas en france, la médecine du travail étant quasiment détruite en france. Les candidats parlent ensuite du nombre d'annuitées requises pour partir à la retraite, explicitant que dans certains cas, 44 années de cotisations seront requises pour partir à la retraite. Olivier Véran explique cependant que c'est déjà le cas, et qu'avec la réforme, personne ne sera contraint de cotiser 45 ans, et que personne ne devra cotiser 44 ans avec un métier pénible. Jordan Bardella fustige cette approche; dans tous les cas, tous le monde devra travailler plus longtemps, alors qu'il faudrait plutôt travailler sur les grandes orientations en soutenant la natalité. Jordan Bardella propose de plus de prendre en compte la natalité dans la réforme des retraites; il admet que les gens qui commencent à travailler tôt ont un métier plus physique, et qu'ils devront partir à 60 ans. Son système prends donc en compte la pénibilité. Olivier Véran critique l'approche de Jordan Bardella, qui ne supprime pas les régimes spéciaux, et qui est plutôt pour la clause du grand père. Mathilde Panot, elle, est contre la suppression des régimes spéciaux. Elle pose aussi la question des conditions de travail, donnant l'exemple des égouttiers, qui ont une espérance de vie beaucoup plus basse que la moyenne des français, et qui ne devraient pas avoir à travailler plus longtemps. Pour elle, le sens de l'histoire est de se libérer du temps de travail. Olivier Véran souhaite supprimer les régimes spéciaux, et rappelle la proposition du congé de reconversion professionnelle pour les français qui ont des travails pénibles. Cette option n'est pas importante pour Mathilde Panot; quelqu'un qui a un travail pénible devrait pouvoir partir plus tôt dans les cas où il ne souhaite pas se reconvertir."
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+ },
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "MP : Il y a une première chose, alors je vais venir sur la pénibilité. MP : 50% des maires ruraux qui sont aujourd'hui retraités, dont on ne sait pas s'ils pourront être maires après, c'est 27% des bénévoles associatifs, donc une désorganisation complète de tout l'associatif dans notre pays, c'est 23 millions d'heures de garde de grands-parents pour leurs petits-enfants. MP : Et chacun et chacune qui ici est grands-parents passent du temps avec leurs petits-enfants peut comprendre que c'est important dans la construction d'un enfant, d'un individu, de créer du lien, d'avoir ce moment mimétique où on apprend finalement l'humanité d'un être humain. MP : Et sur la question de la pénibilité, moi je vais vous dire pourquoi je ne crois pas, Monsieur Véran, lorsqu'il me dit, regardez, nous allons faire des mesures extraordinaires d'accompagnement. MP : Sur la pénibilité, nous avons commencé en 2017 avec ce gouvernement qui a décidé de supprimer quatre critères de pénibilité sur dix, dont celui de port de charge lourde, dont celui d'exposition aux agents chimiques, qui est celui aussi qui a supprimé les CHSCT, qui était, je crois, très important dans la question de la santé au travail, et qui est aussi celui qui a continué de détruire la médecine du travail à tel point qu'elle est quasi inexistante dans notre pays. OV : Même quand on dit que jusqu'ici il fallait 120 nuits par an pour avoir une reconnaissance particulière, et que, désormais, ce sera 100 nuits. OV : Ensuite, vous avez raison de souligner que dans le mandat précédent, on a supprimé des critères de pénibilité, et on l'a fait pour une raison qui peut s'entendre, même si vous avez le droit de la contester, c'est que ça ne marche pas, c'est qu'il fallait avoir une démarche individuelle, très compliquée. OV : C'est plutôt que d'attendre que la personne soit à l'âge de la retraite pour dire, vous êtes abîmé par votre vie professionnelle, vous pouvez partir, mais c'est un peu tard, on va passer dans une logique de prévention. OV : On va mettre 1 milliard d'euros d'investissement sur 5 ans pour pouvoir prévenir la pénibilité professionnelle. OV : On va mettre en place des consultations médicales, systématiques à 45 à 61 ans, et on va arrêter les gens plus tôt. OV : On va créer un congé de reconversion professionnel. MP : Enlever le critère de pénibilité charge lourd ou encore exposition à des agents chimiques me semble être absolument le contraire de ce qu'on devrait faire, notamment en termes de prise en compte de cette pénibilité et de prévention. MP : La 2e chose, c'est que la prévention n'existe pas, puisque la médecine de travail est quasiment détruite dans ce pays. MP : Et puis la 3e chose, quand même, moi, j'ai parlé il y a 2 jours avec un animateur dans les EHPAD, c'est son métier, il est animateur dans les EHPAD, et il dit, c'est quand même incroyable, moi, j'ai regardé ma retraite, je vais pouvoir partir en retraite à 66 ans Parce qu'il y a une carrière avec des trous dans sa carrière. MP : A 62 ans, quelqu'un qui a 43 années de cotisation à 62 ans, il peut partir à la retraite, oui ou non? OV : S'il a commencé à 19 ans, oui, il part à 62 ans. OV : Quelqu'un qui a commencé à 18 ans, il doit partir à 62 ans aussi. P1 : Donc, 44 ans de cotisation. JB : Ajouter à cela la suppression des quatre des dix critères de pénibilité, c'était quasiment impossible d'y entrer. JB : Pourquoi est-ce qu'un maçon qui commence à travailler à 20 ans doit cotiser 44 ans pour être à la retraite, alors que quelqu'un qui a un analyse financier, qui a commencé lui à 24 ans, il n'a besoin que de 43 annuités pour obtenir sa retraite. OV : Dans le système actuel, avant qu'on fasse la réforme des retraites, vous avez déjà des gens, c'est parce qu'ils ont commencé tôt, vont cotiser 44 ans. OV : Ce n'est pas parce qu'on a commencé tôt, mais parce qu'on estime qu'au-delà d'un certain âge, on ne peut pas demander aux gens de travailler. OV : Ce que nous disons, c'est qu'on a plutôt tendance à gommer de ce qui nous semblait être des inégalités dans la loi actuelle avec la loi à venir. OV : Le maçon dont vous parlez partira plus tôt. OV : On a même plus un critère en considérant que la branche professionnelle en elle-même suffit à ce qu'il y ait de la pénibilité a priori. JB : Donc le véritable sujet, c'est que tout le monde, que vous ayez 18, 19, 20, 21 ans, etc, vous allez devoir travailler plus longtemps, C'est ça le sujet, et moi, je suis en désaccord avec cela, et je pense qu'on peut faire autrement et que l'un des grands enjeux de notre société dans les décennies qui viennent, c'est de relancer et de soutenir la natalité. JB : Moi, j'intègre la pénibilité dans notre réforme des retraites, vous avez commencé à travailler entre 17 et 20 ans, on considère que plus vous travaillez tôt, plus vous avez un métier difficile, et donc plus vous devrez partir tôt à la retraite. JB : La pénibilité, c'est individuel. OV : Il y a deux choses qui me semblent cruellement manquées, il y a justement, comme le disait Maxime Swittek, il n'y a rien sur la pénibilité, vous traitez de façon indistincte des gens qui ont des carrières distinctes, il n'y a rien sur les régimes spéciaux que vous supprimez pas. JB : Vous parlez des régimes spéciaux? JB : Nous, on est pour la clause du grand-père. MP : On est pour les garder, pour essayer d'emmener tout le monde vers le haut. MP : Il y a quand même des questions qui se posent aussi avec, qui sont des questions de condition de travail. MP : Les égoutiers, ils ont 17 ans d'espérance de vie en moins que la population moyenne. MP : Parce que le sens de l'histoire, le sens du XXe siècle, ça a été de libérer du temps de travail pour faire autre chose dans la vie qui n'est pas un temps oisif, enfin, ça peut être un temps oisif, si vous voulez, mais qui permet de s'investir dans la société. MP : Et le combat du XXe siècle, quand je vous disais qu'il y avait 3000 heures de travail au début du XXe siècle, 1500 heures à la fin du XXe siècle pour une productivité augmentée fois 40, c'est justement de libérer du temps pour soi, pour les autres, pour s'occuper de ces petits-enfants, s'occuper d'une association, s'occuper d'autres choses. MP : Ça veut dire que les 10 plus grandes fortunes françaises se sont enrichies autant en 5 ans, soit Emmanuel Macron, que ce qu'elle s'était enrichie en 20 ans auparavant. OV : On supprime quasiment tous les régimes spéciaux. OV : J'ai envie de vous dire qu'il me semble plus important de faire en sorte qu'un égoûtier, si c'est son choix, ne soit pas égoûtier toute sa vie professionnelle, et qu'on puisse l'accompagner dans une reconversion professionnelle.",
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+ "Extractive_2": "MP : Avec le report de deux ans de l'âge légal de 62 à 64 ans, certains devront aller jusqu'à 67 ans pour ne pas avoir la décote. MP : 50% des maires ruraux qui sont aujourd'hui retraités, dont on ne sait pas s'ils pourront être maires après, c'est 27% des bénévoles associatifs, donc une désorganisation complète de tout l'associatif dans notre pays, c'est 23 millions d'heures de garde de grands-parents pour leurs petits-enfants. MP : Et chacun et chacune qui ici est grands-parents passent du temps avec leurs petits-enfants peut comprendre que c'est important dans la construction d'un enfant, d'un individu, de créer du lien, d'avoir ce moment mimétique où on apprend finalement l'humanité d'un être humain. MP : Quand vous pouvez le payer, c'est tout ça que vous êtes en train de détruire avec cette question de la retraite et du vol de deux ans de vie des Français. MP : Sur la pénibilité, nous avons commencé en 2017 avec ce gouvernement qui a décidé de supprimer quatre critères de pénibilité sur dix, dont celui de port de charge lourde, dont celui d'exposition aux agents chimiques, qui est celui aussi qui a supprimé les CHSCT, qui était, je crois, très important dans la question de la santé au travail, et qui est aussi celui qui a continué de détruire la médecine du travail à tel point qu'elle est quasi inexistante dans notre pays. OV : Même quand on dit que jusqu'ici il fallait 120 nuits par an pour avoir une reconnaissance particulière, et que, désormais, ce sera 100 nuits. OV : Ensuite, vous avez raison de souligner que dans le mandat précédent, on a supprimé des critères de pénibilité, et on l'a fait pour une raison qui peut s'entendre, même si vous avez le droit de la contester, c'est que ça ne marche pas, c'est qu'il fallait avoir une démarche individuelle, très compliquée. OV : Après, cette fois-ci, c'est une reconnaissance tacite, finalement, de la pénibilité, non pas de l'exercice d'une personne, mais d'une branche professionnelle. OV : C'est-à-dire qu'on considère que si vous travaillez, comme je l'ai fait, par exemple, soignant de nuits en EHPAD, ou quand vous devez travailler dans du BTP avec des ports de charge lourdes, on va simplifier la reconnaissance de la pénibilité. OV : C'est plutôt que d'attendre que la personne soit à l'âge de la retraite pour dire, vous êtes abîmé par votre vie professionnelle, vous pouvez partir, mais c'est un peu tard, on va passer dans une logique de prévention. OV : On va mettre 1 milliard d'euros d'investissement sur 5 ans pour pouvoir prévenir la pénibilité professionnelle. OV : On va mettre en place des consultations médicales, systématiques à 45 à 61 ans, et on va arrêter les gens plus tôt. OV : On va créer un congé de reconversion professionnel. OV : Ça veut dire que quand vous aurez exercé un certain nombre d'années dans une profession avec de la pénibilité, et que vous voulez en changer parce que vous en avez marre et que vous ne voulez pas vous user, non seulement vous allez garder votre salaire le temps de vous former, mais on va vous payer votre formation vers un métier qui n'a pas ces critères de pénibilité. MP : La 2e chose, c'est que la prévention n'existe pas, puisque la médecine de travail est quasiment détruite dans ce pays. MP : Et puis la 3e chose, quand même, moi, j'ai parlé il y a 2 jours avec un animateur dans les EHPAD, c'est son métier, il est animateur dans les EHPAD, et il dit, c'est quand même incroyable, moi, j'ai regardé ma retraite, je vais pouvoir partir en retraite à 66 ans Parce qu'il y a une carrière avec des trous dans sa carrière. MP : Quelqu'un qui atteint ses 43 années de cotisation à 62 ans, il partira à 62 ans ? MP : Sauf que ceux qui sont rentré avant vingt ans, vous les faites cotiser à 44 ans, mais vous n'en partez pas. OV : Non, parce que la preuve, si vous commencez à 19 ans, vous partez à 62. OV : Quelqu'un qui a commencé à 18 ans, il doit partir à 62 ans aussi. P1 : Donc, 44 ans de cotisation. OV : C'est le principe de l'équilibre financier de la loi. JB : Pourquoi est-ce qu'un maçon qui commence à travailler à 20 ans doit cotiser 44 ans pour être à la retraite, alors que quelqu'un qui a un analyse financier, qui a commencé lui à 24 ans, il n'a besoin que de 43 annuités pour obtenir sa retraite. OV : Dans le système actuel, il y a même des gens qui doivent cotiser 45 ans, ce qui ne sera pas le cas après la réforme. P1 : Jordan Bardella, est-ce que sur le cas particulier de ceux qui ont le devoir cotiser 44 ans, vous dites, là, au gouvernement, il va falloir qu'on bosse à l'Assemblée au moment des débats pour précisément qu'on arrête cette anomalie, cette injustice? JB : Enfin, écoutez, ça va de soi. OV : On met un plan de pénibilité pour que le maçon. JB : Donc le véritable sujet, c'est que tout le monde, que vous ayez 18, 19, 20, 21 ans, etc, vous allez devoir travailler plus longtemps, C'est ça le sujet, et moi, je suis en désaccord avec cela, et je pense qu'on peut faire autrement et que l'un des grands enjeux de notre société dans les décennies qui viennent, c'est de relancer et de soutenir la natalité. JB : C'est maintenant que les grandes orientations se prennent, et donc pour cela, il faut soutenir la natalité. JB : Moi, j'intègre la pénibilité dans notre réforme des retraites, vous avez commencé à travailler entre 17 et 20 ans, on considère que plus vous travaillez tôt, plus vous avez un métier difficile, et donc plus vous devrez partir tôt à la retraite. JB : On a un dispositif de carrières longues qui est intégré à notre système de retraite qui est progressif, et en même temps, on a ce compte de prévention de la pénibilité auquel il convient d'ajouter les critères dans le gouvernement. JB : Il n'y a pas de généralité sur le critère de pénibilité. OV : Il y a deux choses qui me semblent cruellement manquées, il y a justement, comme le disait Maxime Swittek, il n'y a rien sur la pénibilité, vous traitez de façon indistincte des gens qui ont des carrières distinctes, il n'y a rien sur les régimes spéciaux que vous supprimez pas. JB : Vous parlez des régimes spéciaux? JB : Nous, on est pour la clause du grand-père. MP : On est pour les garder, pour essayer d'emmener tout le monde vers le haut. MP : Il y a quand même des questions qui se posent aussi avec, qui sont des questions de condition de travail. MP : Les égoutiers, ils ont 17 ans d'espérance de vie en moins que la population moyenne. MP : Et bien, par exemple, ça, cette question de pénibilité des métiers, cette question de l'espérance de vie quand vous voyez les raffineurs, les raffineurs qui ont fait grève. MP : Parce que le sens de l'histoire, le sens du XXe siècle, ça a été de libérer du temps de travail pour faire autre chose dans la vie qui n'est pas un temps oisif, enfin, ça peut être un temps oisif, si vous voulez, mais qui permet de s'investir dans la société. MP : Et le combat du XXe siècle, quand je vous disais qu'il y avait 3000 heures de travail au début du XXe siècle, 1500 heures à la fin du XXe siècle pour une productivité augmentée fois 40, c'est justement de libérer du temps pour soi, pour les autres, pour s'occuper de ces petits-enfants, s'occuper d'une association, s'occuper d'autres choses. P1 : En quelques secondes, quels régime spéciaux supprimez-vous avec la réforme qui vient? OV : On supprime quasiment tous les régimes spéciaux. OV : J'ai envie de vous dire qu'il me semble plus important de faire en sorte qu'un égoûtier, si c'est son choix, ne soit pas égoûtier toute sa vie professionnelle, et qu'on puisse l'accompagner dans une reconversion professionnelle. OV : Avec la loi, avec le congé de reconversion professionnelle, c'est de dire à cette personne, si elle vous dit que j'ai envie de faire autre chose, parce que j'en ai marre des égoûts, je vais lui dire qu'il y a des solutions qui existent. MP : C'est pas la question qu'ils en ont marre des égoûts, c'est pas ça que les égoûtiers sont en train de vous dire, c'est de vous dire qu'il est normal qu'ils partent 10 ans avant les autres, tout simplement pour pouvoir profiter du temps libéré de la retraite."
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@@ -0,0 +1,12 @@
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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+ "Transcript": "P1 : On avance, on passe à la deuxième grande partie de ce débat, savoir comment vont se dérouler les semaines à venir. MP : Voilà l'article. P1 : On va essayer de regarder ça d'ici la fin de l'émission. C'est ce que l'on trouve pour l'instant. Check news qui avait vérifié, parce que c'est un argument qui avait déjà été donné par votre camp, concernant les égoutiers, on va continuer à vérifier. Je le disais, on passe à la deuxième partie de ce débat, consacré aux semaines, aux mois qui vont venir, ce qui va se passer à l'Assemblée, ce qui va se passer dans la rue, les grèves, Nouvelles Journées de Grève, le 31 janvier, d'autres déjà appelées, notamment du côté de la SNCF, pour les 7 et 8 février, une question, Jordan Bardella, est-ce que la rue peut être plus forte que l'Assemblée ? JB : Écoutez, je pense qu'il y a mille et une façons de s'opposer à cette réforme. Nous avons, au Rassemblement national, le 1er groupe d'opposition à l'Assemblée nationale. Les Français nous ont élus pour que nous menions ce combat précisément à l'Assemblée nationale. MP : Nous sommes 150, vous êtes 89. JB : Dans la rue, beaucoup de Français sont mobilisés, y compris des Français qui n'avaient jamais manifesté de leur vie, y compris pendant les Gilets jaunes et qui, considérant que cette réforme était injuste, douloureuse, brutale, ont décidé de se rendre dans les rues pour manifester. Vous avez raison de rappeler que nous pourrions aller dans les prochaines semaines et dans les prochains jours vers des temps difficiles dans la mesure où une majorité de refus est en train de se constituer avec ces 68 % de Français qui sont opposés à la réforme des retraites. Moi, je propose qu'il y ait un référendum sur ce texte. On a un président de la République qui a été élu. Personne ne remet en cause sa légitimité, mais son projet, son programme précisément politique, a été battu et mis en majorité relative, minorité, diront certains, lors des élections législatives. Toutes les études disent que 3/4 des Français sont opposés à ce texte. Est-ce que le gouvernement gouverne contre le peuple français? Est-ce qu'il gouverne contre l'intérêt du peuple français? Est-ce qu'il poursuit sa brutalité à l'égard des Français les plus modestes, à l'égard de ceux qui travaillent et à l'égard de ceux qui sont inquiets de cette réforme? Moi, je pense que le référendum, c'est le meilleur moyen d'avoir un débat entre nous, comme nous en avons ce soir, et c'est surtout de permettre au peuple, parce que c'est ça, la démocratie, sous la 5e République, de pouvoir s'exprimer sur un test qui n'est pas simplement de la comptabilité, mais qui est, à mon sens, un véritable choix de société. Nous avons déposé avec l'ensemble de nos députés en tout cas une motion référendaire, et moi, je souhaiterais peut-être là que les oppositions se mettent d'accord, et viennent à la réforme. Et je pose la question d'ailleurs à Mme Panot. Tout le monde aura compris ce soir qu'on ne partira pas en vacances ensemble, mais est-ce que dans l'intérêt du peuple français, est-ce que dans l'intérêt de nos concitoyens les plus modestes, on est capable de signer ensemble un texte qui mettraient cette réforme des retraites à l'avis du peuple français par un référendum? MP : Alors, je vais vous expliquer quelque chose, puisque apparemment, il y a une partie du fonctionnement de l'Assemblée nationale que vous ne connaissez pas, c'est que nous avons d'ores et déjà déposé une motion référendaire avec la nupes. Et que, comment se passe l'examen des motions référendaires à l'Assemblée ? C'est ceux qui, à la fois, ont déposé les premiers et qui sont aussi les plus nombreux en termes de députés. Alors, nous sommes 151 à la nupes, vous êtes 89 au RN, donc comme d'habitude, lorsque nous avons examiné des motions de censure, c'est celle de la nupes qui va être examinée en premier, et celle du RN qui arrive ensuite à la traîne et qui ne sert plus à rien, puisque c'est la première qui est votée. JB : Moi, je veux voter la votre. MP : C'est la première qui est votée. P1 : Vous dites que les députés rassemblements nationales peuvent voter la motion référendaire déposée par la NUPES ? JB : Mais si on demande la même chose. Enfin, écoutez, on a là 2 mouvements politiques qui, tout le monde a compris, ne partent pas en vacances ensemble, mais qui proposent un référendum. Le référendum, ça n'engage rien sur le fond. Ça dit au peuple français, vous êtes une majorité à penser ça. On vous met entre les mains l'avenir de votre système de protection sociale. Pourquoi est-ce que vous refusez sur ces sujets aussi essentiels de rassembler au-delà de votre camp de politique par sectarisme? Je pense que les français sont fatigués de ce sectarisme. MP : Vous avez la nupes qui, depuis décembre, a indiqué qu'elle déposerait une motion référendaire. D'accord? Je vous redis que c'est celle de la nupes, puisque nous sommes plus de députés qui sera examinée en premier. Et donc, ensuite, chaque député prendra ses responsabilités pour voter oui ou non cette motion référendaire, mais il y a une possibilité, effectivement, parce que je vois que dans la majorité macronistes, qui est aujourd'hui minoritaire à l'Assemblée, il y a des problèmes pour convaincre les uns et les autres. J'ai vu que certains macronistes appelaient à la fois à faire contribuer les plus riches, à la fois à augmenter les cotisations patronales, et donc, contester la réforme qui était actuellement menée. Donc, il y a une possibilité que nous passions par référendum et que le gouvernement, ensuite, n'ait pas peur du peuple et de l'avis qui en sera donné. Ça, c'est la première chose. La deuxième chose, c'est pourquoi c'est très important d'avoir aujourd'hui une inter-syndicale qui est unie. Unie, comme jamais il y avait eu en 12 ans, et la macronie est très forte en cela pour mettre tout le monde d'accord contre elle. Donc, une inter-syndicale unie, comme jamais depuis 12 ans, nous avons eu 2 millions de personnes qui étaient dans les rues Jeudi dernier, la jeunesse qui appelait à une marche samedi et qui rentre, elle aussi, dans les mobilisations, c'est très important parce qu'il faut comprendre dans quel cadre va se mener ce débat parlementaire. Nous commencerons par la motion référendaire. Ensuite, il y aura la motion de censure que la Nupes, en fait, exactement, la France insoumise Nupes aura, puisque c'est nous qui aurons la motion de rejet, pardon. Et ensuite, nous aurons la discussion du texte. Vous auriez pu faire, monsieur le ministre, un projet de loi commun et donc que nous ayons des discussions sur l'ensemble des articles du texte. Ca a décidé le gouvernement de faire un budget de la Sécurité sociale rectificative avec deux avantages. Evidemment, vous pouvez utiliser au moment budgétaire le 49-3 qui permet de faire passer sans votes. Mais mieux que le 49-3, c'est, si vous avez aimé les 10 49-3 du gouvernement, c'est le fameux 47-1. Que va-t-il se passer? Trois jours de commissions et 11 jours pour discuter de la vie de millions de gens dans le pays et de l'avenir des générations futures. P1 : Qu'est-ce que vous demandez, Olivier Véran? Qu'est-ce que vous lui dites là ? MP : Ce n'est pas un vrai projet de loi. Il y a des professeurs de droit constitutionnel qui ont dit que ce serait même anti-constitutionnel de passer par ça. C'est la deuxième fois qu'on utilise un tel véhicule législatif dans la 5e République. La deuxième fois, et c'est la première fois qu'on l'utilise pour un sujet de fond. P1 : Il y a plein de choses dans ce que vous voulez dire tous les deux. La plus évidente, Olivier Véran. Le référendum. OV : Plusieurs choses. D'abord, vous avez raison de rappeler Mme Panot, il y a une intersyndicale. P1 : Le référendum. OV : Bon, d'abord, je vais être libre de la construction de ma réponse. Vous avez une intersyndicale qui est unie, mais pas avec vous. Ils ont tenu à faire une manifestation indépendante de la vote. Je le rappelle. Je respecte totalement. Mais en l'occurrence, ils ont tenu à faire une manifestation indépendamment de vous. Je respecte complètement le mouvement syndical. Je respecte la grève. Je respecte les manifestations, je respecte la constitution d'ailleurs. J'ai deux questions à vous poser. Je répondrai à la vôtre. La première question que j'ai à vous poser, c'est est-ce que vous êtes en phase, avec certains leaders de la CGT, qui appellent à sanctionner, punir certains députés, parce qu'ils voteraient la réforme des retraites en leur coupant l'électricité chez eux ? La deuxième question que j'ai à vous poser, qui me semble aussi assez importante, est-ce que vous considérez que le Parlement, c'est la maison du peuple, ou est-ce que c'est une zad ? Parce que je reprends là les propos de la leader écolo. Et après, je reprendrai la réponse et je répondrai sur le référendum. P1 : On va prendre ce sujet-là tout de suite. Le référendum, c'était très clair. L'interpellation de Mathilde Panot et de Jordan Bardella était très clair. OV : La majorité ne votera pas la motion référendaire, ça me semble aller de soi. P1 : Pourquoi pas le référendum? OV : Vous pouvez faire un référendum sur toutes les lois. MP : C'est pas n'importe quelle loi. On va demander de travailler 2 ans de plus à des millions de gens. C'est pas n'importe quoi. OV : On peut considérer que la transition énergétique est un phénomène extrêmement important. MP : Vous ne faites rien. OV : C'est pas parce que vous ne votez rien qu'on ne fait rien. MP : Vous avez été condamné 2 fois pour inaction climatique. OV : Bref, non à la motion référendaire. Il n'y a jamais eu de réforme de retraite qui soit passée par un référendum. MP : En même temps, vous avez 80% des Français qui sont contre. Quand vous êtes obligé d'aller à la télé, si vous n'êtes pas en train de faire souffrir des millions de Français, je serai presque à vous plaindre. OV : Moi, je fais souffrir des millions de Français ? MP : Oui, ça va faire souffrir des millions de Français. OV : Je vous réponds ou pas? Mon propos n'est pas de dire que le président de la République a été élu parcequ'il y a vait une réforme des retraites. Mais force est de constater que nous avons fait campagne en affichant dans notre programme que nous réformerions les retraites. On a parlé de 65 ans, la fin, c'est 64 ans. MP : Je sais que tous les Français n'ont pas voté pour moi pour mon programme et leur vote m'oblige. OV : J'ai conscience du fait qu'on n'a pas été élus parce qu'on allait réformer la retraite. Mais il s'avère qu'on a fait campagne présidentielle, campagne législative. Vous avez eu une chance au grattage, une chance au tirage. On a eu l'élection d'Emmanuel Macron et ensuite une majorité certes relative . Donc derrière, que vous veniez en troisième séance, vous direz que maintenant on va faire un référendum. Non, ça ne marche pas comme ça. Vous avez posé des questions très concrètes pour avoir votre positionnement à vous sur l'appel de certains leaders de CGT à couper l'électricité de députés qui voudraient voter le texte sur les retraites. Est-ce que vous considérez que l'Assemblée est une zad ? MP : La première chose, c'est que j'aurais aimé que vous ayez la même indignation pour les 300 000 personnes à qui on coupe l'électricité chaque année dans notre pays. D'accord? Oui, oui. En tout cas, on peut encore couper l'électricité chez 300 000 personnes et ça fait 6 ans que vous êtes au pouvoir, au moins si on ne compte pas les années Hollande où vous y étiez avant. Première chose, 300 000 personnes par an. La deuxième chose, c'est que vous pouvez aller demander à un boulanger aujourd'hui. Les coupures d'électricité, ça vient notamment du manque d'anticipation de ce gouvernement et c'est pour ça qu'il risque d'y avoir des coupures d'électricité à des moments. La troisième chose, est-ce que c'est un mode d'action qu'utilise la France Insoumise ? Non. Mais posez-vous la question de pourquoi les gens en arrivent à ce type et ce mode d'action. Posez-vous la question. Est-ce que je condamne qu'il y ait eu. OV : Les collègues élus comme vous par des citoyens. MP : Est-ce que je condamne quoi, monsieur Véran? Est-ce que je condamne quoi? OV : Est-ce qu'il ne serait pas de l'avis de certains syndicats se verrait couper l'électricité? Est-ce que oui ou non, vous le condamnez ? MP : Il y a eu une coupure dans une permanence parlementaire, c'est-à-dire un lieu de travail. OV : Est-ce que vous condamnez. C'est une méthode, vous savez très bien. MP : Je condamne la brutalité de votre gouvernement, monsieur Véran. Je condamne la brutalité de votre gouvernement. OV : Vous ne condamnez pas le fait que certains de vos collègues députés élus comme vous, avec la même légitimité que vous se font couper l'électricité, parcequ'ils ne sont pas d'accord avec vous. MP : Je condamne le fait qu'il y ait 300 000 personnes à qui on a coupé l'électricité. Je condamne le fait que vous n'écoutiez personne. Vous n'écoutez pas le Conseil d'orientation des retraites. Vous n'écoutiez pas l'intersindicale. OV : Vous savez que c'est illégal ? MP : Comme j'aimerais que soit illégal le fait qu'on coupe l'électricité à 300 000 personnes par ans dans notre pays. OV : Est-ce que vous considérez que l'assemblée est une ZAD? MP : C'est effectivement ce qu'a dit la présidente Marine Tondellier. Marine Tondellier du groupe écologiste. Alors ZAD, ça veut dire zone à défendre. D'ailleurs, la dernière, on l'a gagnée. C'était à Notre-Dame-des-Landes. Et non, je ne considère pas que l'Assemblée est une ZAD. Mais ça ne me choque pas qu'on dise que oui, il y a une zone à défendre dans le droit de défendre nos retraites. C'est ce que disait Marine Tondellier. N'essayez pas de je ne sais quoi folkloriser, je ne sais quoi. Ce que nous allons faire à l'Assemblée nationale, c'est faire obstruction à votre réforme des retraites. Parce que c'est vous qui êtes autoritaire dans cette histoire. Vous êtes anti-démocratique. Mais que, en 11 jours, on discute d'une réforme des retraites, et c'est bien sûr le gouvernement qui va décider dans quel ordre les articles vont pouvoir s'articuler entre eux, vont être examinés, et donc, par exemple, l'article qui parle du report de l'âge légal à 64 ans, puisse être examiné à la toute fin, voire ne jamais être examiné. Parce que c'est ça, en fait, ce qui va se passer. OV : Mais ça dépend, vous comptez déposer combien d'amendement ? MP : Des milliers. Et je vous annonce que nous en enlèverons, et nous en remettrons au fur et à mesure pour pouvoir discuter. OV : Combien le jour de débat, il faudrait pour adopter, pour examiner des milliers d'amendements. MP : Bien, un temps, absolument important. OV : Je vous aide, ça se compte en mois. MP : Vous trouvez que c'est trop un mois pour parler de ces amendements? OV : En mois. Vous avez parlé de 70 000 amendements. Je vous mets au défi de faire rentrer 70 000 amendements en moins de 4 mois de débat parlementaire. MP : La, après onze jours, il faut que les gens comprennent que le texte soit terminé ou non, après, onze jours, ça passe sans vote au Sénat. Ce n'est plus en attendant madame Borne, madame 49-3, qui arrive pour arrêter le débat sans vote. C'est un temps temporel. Et donc, cela nous oblige, évidemment, à revoir un peu notre position sur, effectivement, le nombre d'amendements. En 2019-2020, nous avions déposé 17 000 amendements. Pourquoi? Parce que nous voulions laisser le plus de temps possible au mouvement social de s'organiser, et nous avons gagné. Et nous gagnerons encore cette fois-ci. Et je vais vous dire, ce qui va se passer à l'Assemblée, c'est que nous allons déposer des milliers d'amendements, pas 75 000 évidemment, des milliers qui sont des amendements propositionnels et qui suppriment des choses. En même temps, vous avez écrit un texte tellement mauvais qu'il faut à peu près tout réécrire. Avec ces milliers d'amendements. Avec ces milliers d'amendements, nous allons vous forcer à discuter des différents points de cette réforme. Et ne vous inquiétez pas, nous ne laisserons pas rester 11 jours entiers sur un seul article, parce que c'est ce que vous espériez. P1 : La question étant de savoir comment va se comporter aussi le rassemblement national à l'Assemblée, Jordan Bardella, est-ce que vous participerez aussi à cette obstruction? JB : Non, on participera à tous les débats et on défendra l'intérêt des Français. Voilà, premièrement. Deuxièmement, Monsieur Véran, moi, ça me choque quand vous parlez des élections législatives comme d'une chance au grattage, une chance au tirage, le président de la République a été élu, mais permettez-moi de vous rappeler que si son programme avait été approuvé par une très large majorité de Français, il aurait eu la majorité absolue lors des dernières élections législatives, ce qui n'a pas été le cas, c'est-à-dire une première, en tout cas, une très rare fois sous la cinquième République. Donc moi, je dis aux Français, on peut mettre ce texte en échec à l'Assemblée nationale. On voit que dans la majorité aujourd'hui, il y a des gens qui sont très mal à l'aise. Et pour une raison très simple, c'est que moi, je condamne les menaces qui sont faites sur les élus, quel que soit leur bord, d'ailleurs, que ce soit de ma chapelle, ou de toutes les autres chapelles, y compris les gens de la majorité, les menaces et les intimidations sur les élus, c'est inadmissible. Mais je dis une chose, les gens qui sont aujourd'hui les députés de la majorité présidentielle, ils sont sur le terrain tous les jours. Et ils savent que les gens sont en colère. Ils savent que les gens ne supportent pas cette réforme des retraites. Et ils savent que cette réforme des retraites vient faire peser des inquiétudes très importantes sur eux. Donc on voit que cette réforme, elle met mal à l'aise, y compris au sein de la majorité d'Emmanuel Macron, des gens qui sont sur le terrain en première ligne. Donc la question aujourd'hui, c'est est-ce que les oppositions sont capables de faire front commun, sans sectarisme, à l'Assemblée nationale pour mettre cette réforme en échec? Et ça va être très important de voir comment vont se comporter les Républicains. On a vu que M. Ciotti, qui devait être là ce soir, n'est pas venu probablement parce qu'il ne voulait pas être l'adjoint de M. Véran dans la défense de la réforme des retraites. Et que une partie des LR ne se sont même pas vendus, ils se sont offerts pour intégrer la majorité présidentielle d'Emmanuel Macron et faire adopter ce texte. Mais j'en veux pour preuve l'article de Radio France de ce matin, de journalistes qui suivent les Républicains à l'Assemblée et qui disent qu'il y a beaucoup de députés des LR qui ne vont pas voter ce texte. Donc, moi, je dis à toutes les oppositions, soyez raisonnables, arrêtez de penser à votre boutique, pensez à l'intérêt du peuple français. Quand il y a 7 Français sur 10 qui s'opposent à cette réforme, si on se rassemble au Parlement, si on se rassemble à l'Assemblée nationale, alors on peut faire front commun face au saccage social qu'est en train d'organiser le gouvernement pour aujourd'hui, pour demain et pour après-demain. P2 : Je vous ai entendu tout à l'heure, vous avez dit, c'est un cadeau pour vous, la nupes, vous l'avez marmonné. Pourquoi, en vous adressant à Olivier Véran ? JB : C'est-à-dire que Mme Panot est tellement caricatural ce soir en refusant, y compris de condamner les intimidations qui sont faites sur des élus de la République, censés être protégés pour pouvoir voter les lois, que c'est franchement un cadeau fait au gouvernement. Et moi, je viens dire aux Français, entre la démagogie de l'ultra-gauche et la violence sociale du gouvernement, on peut trouver cette troisième voie. Et je pense que le Rassemblement national sera cette troisième voie, une voie qui est réaliste économiquement et surtout qui est juste, socialement, et qui répond à ce que souhaite aujourd'hui une majorité de Français dans le pays qui partagent des diagnostics que j'ai pu faire ce soir. P2 : Mathilde Panot, vous voulez répondre? MP : Il faut déjà préciser des choses parce que. JB : Vous êtes tellement agressive que ça leur rend service, c'est ça que vous ne comprenez pas. MP : C'est quand même incroyable hein, je commence une phrase, vous m'interrompez, c'est pas moi qui suis agressive. Alors, il faut déjà comprendre quelque chose, c'est que personne dans la CGT énergie n'a menacé de couper dans un domicile, d'un député, l'électricité ou le gaz. Je le dis parce que quand même, c'est important à comprendre, c'est dans des lieux où il y a des lieux de travail où personne ne vit. Et donc, c'est des actions symboliques, mais c'est des actions symboliques, M. Véran, parce que vous n'écoutez personne. OV : Des salariés, ça ne compte pas ? MP : Vous l'avez dit, que les gens soient 700 000, 1 million ou 2 millions dans la rue, je n'en ai que faire. OV : C'est pas du tout ce que j'ai dit. MP : Nous avons été 2 millions dans la rue. C'est un rapport de force populaire, mais c'est pas vous, quelqu'un de gouvernement, n'importe OV : Non, non, non, en l'occurrence, c'est pas ce qui a été dit. Je n'en ai que faire. Je peux vous débunker tout de suite, si vous voulez. MP : Oui, mais je n'en ai que faire. Vous dites que ça n'a aucune importance qu'on soit 700 000, 1 million ou 2 millions. Arrêtez de jouer sur les mots, M. Véran. OV : Mme Panot, arrêtez de mentir sur les mots. Arrêtez, vous mentez en permanence. MP : Donc, vous en avez quelque chose à faire. OV : Vous me mentez à moi sur ce que j'ai dit, moi, filmé à la télé, ici, il y a 2 jours. MP : Est-ce que le fait qu'il y ait 2 millions de personnes dans la rue, vous fait changer une seule chose dans le fait de faire cette réforme? OV : Ce que j'ai dit, je le redis dit bien volontiers, j'ai dit la phrase suivante, qu'il y ait 700 000 ou 1 million 300 000 personnes dans la rue, nous considérons qu'un million de personnes dans la rue, c'est un million de personnes qu'on a envie de convaincre, parce qu'on a envie de dialoguer, de parler, de défendre la réforme. Ce que j'essaie de faire ce soir. Parce que je vous assure, si on pouvait repartir sur le fond ou sur la nature du débat parlementaire, je pense que pour les dernières minutes de téléspectateurs qui regardent, ça éclairerait les choses. Voilà, je ne veux pas forcer personne. MP : Alors la première chose, c'est que, moi, je veux quand même le dire, celles et ceux qui font grève dans ce pays ne font pas grève par plaisir. Ils perdent une journée de salaire. Et pour des gens, c'est beaucoup d'efforts de perdre une journée de salaire. La prochaine date de mobilisation est le 31 janvier. Je ne sais pas combien nous serons, mais nous allons être très nombreux pour cette manifestation. Et je vous le dis, si vous voulez rentrer dans un bras de fer social avec le peuple, qui a parfaitement compris ce que vous êtes en train de faire. C'est-à-dire, les forcers à travailler plus longtemps pour payer vos cadeaux aux plus riches et aux grandes entreprises, vous allez avoir des problèmes. Expliquez-nous pourquoi vous ne passez pas par un projet de loi normal. Vous avez dit que vous répondrez à cette question, pourquoi ? OV : Je vous réponds bien. D'abord, le Conseil d'Etat, pardonnez-moi, c'est encore factuellement faux, ce que vous avez dit il y a à peu près 10 minutes. MP : Non, que des professeurs de droit constitutionnel ont dit que ça pouvait être anti-constitutionnel, c'est vrai. C'est une tribune, même. OV : Vous avez le Conseil d'Etat, c'est un organe indépendant qui conseille l'Etat, qui écrit noir sur blanc, que le budget de la sécu se prête bien à ce type de texte. Vous ne racontez n'importe quoi, je suis désolé, c'est très compliqué, donc le texte prête à cela. 2010, réforme très contestée des retraites. Très contestée, d'accord? Temps de débats à l'Assemblée nationale en première lecture, 9 jours. 2014, réforme des retraites. Temps de débats à l'Assemblée nationale, 7 jours. Vous avez dit vous-même qu'on aura un minimum 11 jours cette fois-ci. La grande différence, 2010, 600 amendements. Et je peux vous dire que les gens étaient très opposés à ça. J'étais plutôt, d'ailleurs, je n'étais pas encore en politique, mais j'aurais été plutôt contre pas mal de paramètres de cette réforme de 2010. Et c'est pour ça, justement, qu'on se fait faire les choses différemmentst. 2014, j'étais député de la majorité, et je peux vous le dire, il y a eu une opposition à l'Assemblée de 800 amendements. La grande différence, c'est pas le temps qu'on accorde au débat, c'est pas non plus la nature du texte législatif. La grande différence, c'est qu'il y avait des oppositions qui, auparavant, s'opposaient de manière responsable, texte par texte. JB : Pas des oppositions qui appellaient à voter pour le président de la république oui. OV : Est-ce que vous trouvez ça banal que des gens viennent couper l'électricité dans les permanences des députés avec des salariés dedans? elle est là, la différence, c'est vous, la différence, c'est la façon de s'opposer? MP : Non, c'est la brutalité de la société. OV : Vous êtes brutale dans les mots que vous employez depuis le début de la soirée et dans l'incapacité à reconnaître que les parlementaires ne sont pas d'accord avec vous. Les députés ne peuvent pas être empêchés de travailler. P2 : Jordan Bardella a une question à poser à Monsieur Véran, est-ce que vous êtes prêts ? OV : Utilisez votre temps aussi, parce que vous me posez sans arrêts des questions. JB : Oui, mais vous êtes mon ministre aussi, donc je vais vous poser des questions. OV : Moi, je veux aussi parler de ce que je veux vous dire. JB : Est-ce que vous êtes prêts à aller jusqu'au 49-3? OV : Mais on est prêts à ne pas aller jusqu'au 49-3, c'est-à-dire qu'on est prêts à avoir une majorité, comme on l'a eu sur tous les textes depuis le début du mandat, sauf les textes budgétaires, c'est-à-dire qu'on est prêts à aller chercher, chez les députés d'opposition. JB : Oui ou non, non mais je vous demande pas de faire des claquettes ou de me faire de la langue de bois. Je vous demande juste oui ou non, est-ce que vous avez utilisé 10 fois le 49-3 depuis le début de la mandature, précisément parce que vous n'aviez pas de majorité absolue à l'assemblée nationale, et vous n'aviez pas le choix. Bon, oubliant d'ailleurs l'esprit initial du 49-3, qui est fait davantage pour contraindre sa propre majorité que pour imposer des textes à l'opposition. Mais enfin, passons, la question que je vous pose est très simple. 70%, 7 Français sur 10 est opposé à ce texte. Vous n'avez pas la majorité absolue pour faire passer ce texte. Ma question est simple, est-ce que vous êtes prêts oui ou non à passer en force sur ce texte, et donc à recourir pour la 11 ou 12e fois, je ne sais plus, au 49-3 et donc à passer en force. OV : C'est bon? Je vous ai répondu. P2 : En fait, ils auront pas besoin de. OV : Je vous dis qu'on cherche un accord avec les députés d'opposition, c'est voulu. MP : ils auront pas besoin de 49-3, puisque le fait que le débat soit limité dans le temps fait une sorte de 49-3 déguisé. Donc il n'y aura pas de vote de l'Assemblée nationale sur la réforme des retraites. Voilà, dites-le aux Français, monsieur le ministre. OV : Vous êtes un oracle, aussi, ce soir. Vous êtes capables de lire dans l'avenir. Je suis incapable de vous dire, je respecte le Parlement, en fait. Il y a des députés, l'opposition. MP : Vous pensez que le 3 jours en commission, ça suffit pour examiner une réforme des retraites. JB : Les gens, ces histoires de commissions, ils ne comprennent strictement rien, c'est des microcosmes. OV : Si vous vous dites qu'il y a plus de temps, c'est que vous m'accordez à l'examen de ce texte de réforme des retraites qu'il y en a eu pour les précédents textes. D'accord? Je redis bien volontiers. Aujourd'hui, on discute avec des députés de l'opposition. Certains nous disent qu'ils sont prêts à voter la réforme. Monsieur Bardella, vous savez très bien, vous jouez sur les mots. Il y a eu 10 49-3 sur un texte, en réalité, budgetaire. Deux textes budgetaires. C'est le budget, le budget de la sécurité sociale. Sur les énergies renouvelables, on l'a voté. JB : Juste le truc de plus important, c'est-à-dire le budget, et le fonctionnement de l'État. OV : Vous avez été, je crois, élu dans des collectivités. Le budget, c'est le moment où on se compte. Le budget, dès lors que vous êtes dans l'opposition, vous réfléchissez même pas, vous votez contre. D'ailleurs, vous n'avez pas réfléchi. L'ensemble des groupes d'opposition, avant même qu'on dépose le projet de budget, avant même que moi, le porte parole, je sais ce qu'il y avait dedans, tous les responsables de groupes d'opposition, c'est déjà dit que vous allez voter contre. JB : Mais vous avez parfaitement raison. Mais cette situation, les expressions du résultat des élections législatives. OV : Les énergies renouvelables. MP : Oui, les 12 milliards qu'on avait mis sur la rénovation énergétique que vous avez enlevés, les 3 milliards qu'on a mis sur la rénovation énergétique. JB : Mais d'accord. Mais cette situation-là, elle est le résultat des élections législatives. Donc si les Français voulaient très majoritairement la seule mesure sur laquelle vous avez fait campagne pendant l'élection présidentielle, c'est-à-dire la retraite à 65 ans qui a changé 4 fois depuis, eh bien vous auriez eu une majorité absolue à l'Assemblée nationale. Donc apprenez à composer avec les gens qui sont en face de vous, parce que précisément les gens qui sont en face de vous, autour de vous, sont l'expression de la démocratie. OV : Avec vous, je ne composerai jamais. JB : Mais on a bien compris l'esprit que vous préfériez madame Panot, et que madame Panot préférait M. Véran, et que je vais même vous dire, c'est très intéressant. Il y a quelques jours, la, dimanche dernier. MP : Ne jouez pas à l'opposition comme ça, vous vous opposez pas monsieur Bardella. Vous n'étiez pas dans la rue, 2 millions sans vous. Vous ne voulez pas trop déranger les parlementaires arrêtez. JB : Mais vous, vous ne voulez même pas le déranger du tout. Et je vais vous donner un exemple. Il y a eu une élection législative. MP : C'est grâce à nous qu'en 2019-2020, la retraite à point n'est pas passée, c'est pas grâce à vous. JB : Bravo Jean Moulin. Il y a une élection législative partielle en ce moment, dans la marne. Ou une députée sortante. P1 : Je sens qu'on va s'éloigner. JB : Non, non, non, non. C'est très intéressant. Anne-Sophie Frigout, députée sortante du rassemblement national, a vu son élection annulée. Pas de sa responsabilité, mais de la responsabilité de ses adversaires. MP : Quel rapport avec la réforme. JB : Elle se retrouve au second tour face à la candidate d'Emmanuel Macron. La nupes appelle à voter pour la candidate d'Emmanuel Macron. Donc c'est clair, en réalité, c'est de la fausse opposition. Tout ce cinéma, ils sont d'accord. Donc moi, je dis aux Français, si vous avez l'occasion d'aller manifester pacifiquement, allez manifester pacifiquement, vous pouvez compter sur le rassemblement national à l'assemblée pour vous défendre. MP : Pour voter les lois de Macron, ce que vous avez fait. JB : Mais quelle loi de Macron? MP : Mais la loi pouvoir d'achat, vous l'avez votée. Vous avez voté ensemble contre la hausse du SMIC, ensemble contre le gel des loyers, ensemble contre l'allocation d'autonomie pour les jeunes à 1.102 euros que nous proposions. Vous avez voté un nombre de choses ensemble. Vous défendre l'assemblée, monsieur Bardella, mais regardez un peu les pas. OV : Vous votez ensemble pour la dissolution, debout dans l'assemblée j'en ai eu des hauts le coeurs. P1 : On va arrêter sur le jeu de l'assemblée. Une chose, la rue. Il y a des manifestations qui arrivent. On le rappelle, 31 janvier. Mathilde panot. Est-ce que les manifestations suffisent ou est-ce que pour vous, il faut aller jusqu'au blocage du pays, comme ce qu'appellent un certain nombre de syndicats aujourd'hui. MP : Ça, c'est les syndicalistes qui en décident, mais je crois que oui, dans le rapport de force populaire que nous avons à mener contre un gouvernement qui apparemment n'écoutent rien ni personne, il est important, et ça s'est vu dans d'autres mobilisations que nous avons gagnées sur les retraites, d'avoir à la fois des grèves, parce que s'il y a des gens dont on ne voit pas quand ils font grève dans le pays, si monsieur Véran faisait grève, on ne s'en apercevrait pas. Mais lorsque ce sont les métiers essentiels dans le pays, et bien, finalement, oui, ça arrive à du blocage, mais quelle est la solution, les gens, à un moment, que de perdre des journées de salaire, de faire en sorte que ça dérange des gens, et je le dis aux gens pour qui ça va être compliqué dans le pays, dans les jours qui viennent, mieux vaut quelques jours de galère que des années de misère, parce que c'est ça qui est en train de se préparer avec la retraite à 64 ans, et je pense qu'on a besoin d'un rapport de force le plus large possible pour pouvoir faire en sorte de faire battre en retraite ce gouvernement. OV : Madame Panot, il se trouve que j'ai fait des grèves, et j'étais médecin hospitalier, je le revendique, et vous savez pourquoi les gens s'en apercevaient pas, parce qu'on ne bloquait pas un service public. Parce que les gens, même quand on était en grève, on venait les soigner. MP : Et maintenant, l'hôpital public est en ruine. OV : Votre exemple est assez mal trouvé. On a pu faire reculer un gouvernement sans bloquer un pays, sans bloquer un acteur. MP : Je parlais de vous comme ministre hein. JB : Excusez-moi, de quoi on parle la ? Non, mais d'accord, mais là, chacun raconte sa vie on comprends plus rien. MP : L'hôpital public est à terre, notamment grâce aux politiques que vous avez menées, 5 milliards en moins sur l'hôpital public, 21 000 litres en moins. P1 : Pardon, les blocages, qu'est-ce que vous dites sur les blocages? A venir, on a un certain nombre de grèves, grève reconductible éventuellement à la SNCF. Qu'est-ce que vous dites ce soir là-dessus, Olivier Véran? P2 : Ça ne vous fait pas peur pour reprendre votre expression. Vous aviez dit le front syndical unis, ça ne me fait pas peur. Vous le dites encore aujourd'hui? OV : Je n'ai pas dit que le front syndical unis, ça ne me faisait pas peur, en fait, non plus, pardon. P1 : Il y aurait eu 700 000 ou 1,3 millions de manifestants, ça ne change pas les choses pour nous, c'est ce que vous avez dit. OV : La suite, c'est ? P1 : Nous sommes dans une logique d'expliquer notre projet concerté pendant des mois. OV : Merci, et donc c'est 1 million de personnes qu'on veut convaincre, peu importe le nombre, on veut convaincre. C'était le sens de ma remarque, même parler du blocage. Non, mais moi, je respecte la manifestation, je respecte le droit de grève, c'est dans la Constitution. Et tant qu'on respecte la Constitution et la loi, je n'ai pas à porter de jugement. Ce que je demande, c'est de ne pas pénaliser le quotidien des Français qui sont en vacances, ou non d'ailleurs, parce qu'on me pose la question, est-ce qu'il faut bloquer, est-ce que bloquer les Français en vacances? Mais attendez, quand vous devez emmener vos enfants à l'école, aller travailler, aller faire vos courses, utiliser des transports en commun, vous avez le droit de vivre normalement. Donc moi, je suis contre le mécanisme de blocage. MP : Faire grève sans blocage, ça s'appelle un congé sans solde, en fait. OV : Je vais vous dire, je suis même contre le concept de blocage, et j'ai fait, oui, il y a des vidéos, donc je l'assume très bien, des grèves sans bloquer qui que ce soit. MP : Vous travaillez dans les transports, ça bloque. OV : Qui que ce soit. P1 : Jordan Bardella, les blocages, qu'est-ce que vous dites sur les grèves, éventuellement reconductible, qui arrivent dans les jours qui viennent. JB : mais je veux dire que manifester, faire grève, c'est un droit, ce sont des droits fondamentaux qui sont protégés pour partie par la Constitution, mais le blocage du pays, c'est la double peine pour les Français, parce que les Français qui bossent, les Français qui travaillent, les Français qui ont besoin de leurs voitures qui doivent aller mettre de l'essence, ils ont la double peine, c'est-à-dire qu'ils ont à la fois la réforme à 64 ans du gouvernement, et en plus, l'impossibilité d'aller chercher de l'essence. Donc si on en vient là, si on en vient là, c'est la responsabilité du gouvernement, parce que c'est le gouvernement qui refuse d'entendre l'expression du peuple français, et donc la solution, c'est le référendum, si on ne veut pas de blocage, si on ne veut éviter de bloquer le pays, si on veut se sortir par le haut de ce texte et donner la vie aux Français sur une réforme qui va engager le pays pour des décennies et des décennies, c'est de leur demander l'avis par référendum, de soumettre le projet de loi tel que le prévoit la Constitution à la vie du peuple français, et ensuite de prendre la décision. MP : Et donc les Français ne doivent pas faire grève? JB : Bien sûr qu'ils peuvent faire grève. Mais je dis juste que quand vous bloquez, je dis, mais vous voulez transformer la France en Zad, madame Panot, moi je ne veux pas transformer le pays en Zad, parce que vous pénalisez les Français les plus modestes qui ont besoin de leurs voitures et qui ne peuvent pas faire autrement. MP : Oui, enfin, je le redit. JB : Vous ne pouvez pas rouler en trotinettes partout, ça c'est votre délire avec les écolos, vous pensez qu'on peut se balayer en trotinettes partout. MP : C'est quoi votre manière, vous, vous n'allez pas dans la rue, vous ne vous opposez pas à l'Assemblée, vous appelez les Français à ne pas faire grève pour ne pas bloquer le pays, comment est-ce qu'on se s'oppose à cette réforme des retraites? JB : Mais vous êtes député non? Non mais juste vous êtes, excusez-moi là, j'ai un deuxième trou de mémoire, vous êtes député à l'Assemblée nationale non ? MP : Vous avez compris ce que je disais ou pas, sur le fait que c'était un 49-3 déguisé et donc que ça allait passer sans vote, à un moment, il faut quand même comprendre ça, donc oui, la mobilisation des uns et des autres dans le pays va être extrêmement importante pour les faire reculer.",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent des stratégies à l'assemblée nationale. Jordan Bardella explique ne pas aller manifester car le rassemblement national mène le combat à l'assemblée nationale et propose qu'il y ait un référendum sur la réforme. Jordan Bardella explique souhaiter que les oppositions se mettent en accord sur la motion référendaire. Mathilde Panot rappelle que la première motion référendaire étudiée sera celle de la NUPES, et qu'il n'y aura pas besoin de voter celle du rassemblement national. Mathilde Panot condamne l'utilisation du 47-1 qui réduit le temps de discussion de la réforme à l'assemblée. Olivier Véran demande à Mathilde Panot si elle condamne les coupures d'électricité faite chez les députés, et lui demande si elle considère le parlement comme une ZAD. Olivier Véran explique aussi être contre la motion référendaire. Mathilde Panot explique être contre les coupures d'électricité des français, et qu'il n'y a eu des coupures que dans les permanences parlementaires. Mathilde Panot condamne la brutalité du gouvernement, et explique ne pas considérer l'assemblée comme une ZAD, mais comprendre l'utilisation du mot. Mathilde Panot explique vouloir faire de l'obstruction parlementaire pour laisser le mouvement social s'organiser. Jordan Bardella explique que le rassemblement national participera à tous les débats, et explique que le gouvernement n'a pas de majorité à l'assemblée nationale, et qu'il faut le prendre en compte. Jordan Bardella condamne toute violence faites aux élus. Jordan Bardella appelle les oppositions à s'entendre, et accuse Mathile Panot d'aider le gouvernement en refusant de condamner les intimidations faites aux élus. Sur les manifestations, Olivier Véran explique que le nombre de gens dans la rue n'importe pas, et qu'il suffit de les convaincre, et que le 47-1 se prête à la réforme des retraites. Olivier Véran explique qu'il n'aura pas besoin d'utiliser le 49-3 car la loi sera votée. Jordan Bardella appelle aux manifestations pacifique, mais condamne les blocages, qui créent une double peine pour les français qui ne pourront pas aller au travail, et qui devront travailler plus tard. Mathilde Panot explique être pour les blocages. Olivier Véran explique respecter le droit de grève, mais condamne les blocages. ",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent des stratégies à l'assemblée nationale. Jordan Bardella propose de se concentrer sur les débats à l'assemblée nationale plutôt que sur les manifestations et suggère qu'un référendum sur la réforme pourrait être envisagé. Il souhaite que toutes les oppositions s'accordent sur une motion référendaire commune. Mathilde Panot rappelle que la première motion référendaire à l'étude sera celle de la NUPES et qu'il n'y aura pas besoin de voter pour celle du Rassemblement National. Elle critique l'utilisation de l'article 47-1 qui limite le temps de discussion sur la réforme à l'assemblée. Olivier Véran interroge Mathilde Panot sur sa position sur les coupures d'électricité et la considération du parlement comme une ZAD. Il annonce être contre la motion référendaire. Mathilde Panot condamne les coupures d'électricité et les intimidations faites aux élus. Elle critique également la brutalité du gouvernement et souhaite faire de l'obstruction parlementaire pour laisser le mouvement social s'organiser. Jordan Bardella appelle toutes les oppositions à s'entendre et participe aux débats à l'assemblée nationale. Il condamne toute violence faite aux élus et encourage les manifestations pacifiques. Cependant, il s'oppose aux blocages qui causent des perturbations aux Français. Olivier Véran considère que le nombre de manifestants n'a pas d'importance et qu'il suffit de les convaincre. Il justifie l'utilisation de l'article 47-1 pour la réforme des retraites et affirme qu'il n'aura pas besoin d'utiliser l'article 49-3. Il respecte le droit de grève mais condamne les blocages. En somme, le débat a porté sur les différentes stratégies à adopter à l'assemblée nationale, ainsi que sur les manifestations et les blocages. Les intervenants ont exprimé leurs points de vue divergents et ont tenté de convaincre les autres de leurs positions respectives.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent de l'obstruction à l'assemblée nationale. Pour Jordan Bardella, le rassemblement national doit mener le combat à l'assemblée nationale. Il invite cependant les français à manifester. Jordan Bardella continue en proposant qu'un référendum soit tenu sur la réforme des retraites; c'est le meilleur moyen d'avoir un débat et de permettre au peuple de pouvoir s'exprimer sur un choix de société. Il invite toutes les oppositions à s'allier pour permettre ce référendum. Mathilde Panot explique que son groupe a déjà proposé une motion de censure et référendaire prioritaire à celle du RN, des mesures que Jordan Bardella souhaite voter. Pour elle, ces motions peuvent passer. Elle applaudis aussi l'inter syndicale entièrement unie, et fustige la possibilitée de recours au 49-3. Olivier Véran rappelle que l'inter syndicale n'est pas unie avec les insoumis. Il demande ensuite à Mathilde Panot si elle condamne les actions de la CGT, qui invite à couper l'électricité chez les parlementaires qui souhaitent voter la réforme des retraites; il demande aussi si elle considère l'assemblée nationale comme une ZAD. Il annonce aussi que la majorité ne votera bien entendu pas la motion référendaire. Mathilde Panot répond; ce n'est pas le mode d'action de la france insoumise, mais elle préfère condamner la brutalité du gouvernement plutôt que la CGT. Pour elle, l'assemblée nationale n'est pas une ZAD, mais elle n'est pas choquée du terme. Elle déplore le peu de temps accordé au débat sur la réforme des retraites, et explique que de l'obstruction parlementaire sera conduite par son partie avec le dépôt de milliers d'amendements. Le rassemblement national ne participera pas à l'obstruction. Il fustige ensuite les termes d'Olivier Véran; le gouvernement n'a pas de majorité. Il condamne ensuite tous les types de violence sur les élus et déplore le sectarisme à l'assemblée nationale. Pour lui, Mathilde Panot agit de manière caricaturale en refusant de condamner les intimidations faites sur les élus. Pour Olivier Véran, le nombre de manifestant n'est pas important, il suffit de pouvoir les convaincres. De même, pour lui, il n'aura pas besoin d'utiliser le 49-3 pour faire passer la loi; des accords sont encourt avec les oppositions. Jordan Bardella déplore l'utilisation à outrance du 49-3 qui montre que le gouvernement n'apprends pas à composer avec les oppositions. Mathilde Panot accuse Jordan Bardella d'avoir voté trop souvent des lois avec Macron. Elle appelle à la grève et espère voir la france bloquée. Olivier Véran espère éviter les blocages, mais respecte le droit de grève, tout comme Jordan Bardella, qui ne veut pas infliger une double peine aux français."
7
+ },
8
+ "Extractive": {
9
+ "Extractive_1": "P1 : Je le disais, on passe à la deuxième partie de ce débat, consacré aux semaines, aux mois qui vont venir, ce qui va se passer à l'Assemblée, ce qui va se passer dans la rue, les grèves, Nouvelles Journées de Grève, le 31 janvier, d'autres déjà appelées, notamment du côté de la SNCF, pour les 7 et 8 février, une question, Jordan Bardella, est-ce que la rue peut être plus forte que l'Assemblée ? JB : Les Français nous ont élus pour que nous menions ce combat précisément à l'Assemblée nationale. JB : Moi, je propose qu'il y ait un référendum sur ce texte. JB : Nous avons déposé avec l'ensemble de nos députés en tout cas une motion référendaire, et moi, je souhaiterais peut-être là que les oppositions se mettent d'accord, et viennent à la réforme. MP : Alors, je vais vous expliquer quelque chose, puisque apparemment, il y a une partie du fonctionnement de l'Assemblée nationale que vous ne connaissez pas, c'est que nous avons d'ores et déjà déposé une motion référendaire avec la nupes. MP : Et donc, ensuite, chaque député prendra ses responsabilités pour voter oui ou non cette motion référendaire, mais il y a une possibilité, effectivement, parce que je vois que dans la majorité macronistes, qui est aujourd'hui minoritaire à l'Assemblée, il y a des problèmes pour convaincre les uns et les autres. MP : Trois jours de commissions et 11 jours pour discuter de la vie de millions de gens dans le pays et de l'avenir des générations futures. OV : La première question que j'ai à vous poser, c'est est-ce que vous êtes en phase, avec certains leaders de la CGT, qui appellent à sanctionner, punir certains députés, parce qu'ils voteraient la réforme des retraites en leur coupant l'électricité chez eux ? OV : La deuxième question que j'ai à vous poser, qui me semble aussi assez importante, est-ce que vous considérez que le Parlement, c'est la maison du peuple, ou est-ce que c'est une zad ? OV : La majorité ne votera pas la motion référendaire, ça me semble aller de soi. MP : La première chose, c'est que j'aurais aimé que vous ayez la même indignation pour les 300 000 personnes à qui on coupe l'électricité chaque année dans notre pays. MP : Il y a eu une coupure dans une permanence parlementaire, c'est-à-dire un lieu de travail. MP : Je condamne la brutalité de votre gouvernement, monsieur Véran. MP : Et non, je ne considère pas que l'Assemblée est une ZAD. MP : Ce que nous allons faire à l'Assemblée nationale, c'est faire obstruction à votre réforme des retraites. MP : La, après onze jours, il faut que les gens comprennent que le texte soit terminé ou non, après, onze jours, ça passe sans vote au Sénat. P1 : La question étant de savoir comment va se comporter aussi le rassemblement national à l'Assemblée, Jordan Bardella, est-ce que vous participerez aussi à cette obstruction? JB : Non, on participera à tous les débats et on défendra l'intérêt des Français. JB : Deuxièmement, Monsieur Véran, moi, ça me choque quand vous parlez des élections législatives comme d'une chance au grattage, une chance au tirage, le président de la République a été élu, mais permettez-moi de vous rappeler que si son programme avait été approuvé par une très large majorité de Français, il aurait eu la majorité absolue lors des dernières élections législatives, ce qui n'a pas été le cas, c'est-à-dire une première, en tout cas, une très rare fois sous la cinquième République. JB : Et pour une raison très simple, c'est que moi, je condamne les menaces qui sont faites sur les élus, quel que soit leur bord, d'ailleurs, que ce soit de ma chapelle, ou de toutes les autres chapelles, y compris les gens de la majorité, les menaces et les intimidations sur les élus, c'est inadmissible. JB : Et ça va être très important de voir comment vont se comporter les Républicains. JB : Donc, moi, je dis à toutes les oppositions, soyez raisonnables, arrêtez de penser à votre boutique, pensez à l'intérêt du peuple français. JB : C'est-à-dire que Mme Panot est tellement caricatural ce soir en refusant, y compris de condamner les intimidations qui sont faites sur des élus de la République, censés être protégés pour pouvoir voter les lois, que c'est franchement un cadeau fait au gouvernement. MP : Est-ce que le fait qu'il y ait 2 millions de personnes dans la rue, vous fait changer une seule chose dans le fait de faire cette réforme? OV : Ce que j'ai dit, je le redis dit bien volontiers, j'ai dit la phrase suivante, qu'il y ait 700 000 ou 1 million 300 000 personnes dans la rue, nous considérons qu'un million de personnes dans la rue, c'est un million de personnes qu'on a envie de convaincre, parce qu'on a envie de dialoguer, de parler, de défendre la réforme. MP : Expliquez-nous pourquoi vous ne passez pas par un projet de loi normal. OV : Vous avez le Conseil d'Etat, c'est un organe indépendant qui conseille l'Etat, qui écrit noir sur blanc, que le budget de la sécu se prête bien à ce type de texte. JB : Est-ce que vous êtes prêts à aller jusqu'au 49-3? OV : Mais on est prêts à ne pas aller jusqu'au 49-3, c'est-à-dire qu'on est prêts à avoir une majorité, comme on l'a eu sur tous les textes depuis le début du mandat, sauf les textes budgétaires, c'est-à-dire qu'on est prêts à aller chercher, chez les députés d'opposition. MP : ils auront pas besoin de 49-3, puisque le fait que le débat soit limité dans le temps fait une sorte de 49-3 déguisé. JB : Donc si les Français voulaient très majoritairement la seule mesure sur laquelle vous avez fait campagne pendant l'élection présidentielle, c'est-à-dire la retraite à 65 ans qui a changé 4 fois depuis, eh bien vous auriez eu une majorité absolue à l'Assemblée nationale. JB : Donc moi, je dis aux Français, si vous avez l'occasion d'aller manifester pacifiquement, allez manifester pacifiquement, vous pouvez compter sur le rassemblement national à l'assemblée pour vous défendre. P1 : Mathilde panot. Est-ce que les manifestations suffisent ou est-ce que pour vous, il faut aller jusqu'au blocage du pays, comme ce qu'appellent un certain nombre de syndicats aujourd'hui. MP : Ça, c'est les syndicalistes qui en décident, mais je crois que oui, dans le rapport de force populaire que nous avons à mener contre un gouvernement qui apparemment n'écoutent rien ni personne, il est important, et ça s'est vu dans d'autres mobilisations que nous avons gagnées sur les retraites, d'avoir à la fois des grèves, parce que s'il y a des gens dont on ne voit pas quand ils font grève dans le pays, si monsieur Véran faisait grève, on ne s'en apercevrait pas. OV : Non, mais moi, je respecte la manifestation, je respecte le droit de grève, c'est dans la Constitution. OV : Ce que je demande, c'est de ne pas pénaliser le quotidien des Français qui sont en vacances, ou non d'ailleurs, parce qu'on me pose la question, est-ce qu'il faut bloquer, est-ce que bloquer les Français en vacances? JB : mais je veux dire que manifester, faire grève, c'est un droit, ce sont des droits fondamentaux qui sont protégés pour partie par la Constitution, mais le blocage du pays, c'est la double peine pour les Français, parce que les Français qui bossent, les Français qui travaillent, les Français qui ont besoin de leurs voitures qui doivent aller mettre de l'essence, ils ont la double peine, c'est-à-dire qu'ils ont à la fois la réforme à 64 ans du gouvernement, et en plus, l'impossibilité d'aller chercher de l'essence ",
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+ "Extractive_2": "P1 : Je le disais, on passe à la deuxième partie de ce débat, consacré aux semaines, aux mois qui vont venir, ce qui va se passer à l'Assemblée, ce qui va se passer dans la rue, les grèves, Nouvelles Journées de Grève, le 31 janvier, d'autres déjà appelées, notamment du côté de la SNCF, pour les 7 et 8 février, une question, Jordan Bardella, est-ce que la rue peut être plus forte que l'Assemblée ? JB : Nous avons, au Rassemblement national, le 1er groupe d'opposition à l'Assemblée nationale. JB : Les Français nous ont élus pour que nous menions ce combat précisément à l'Assemblée nationale. JB : Dans la rue, beaucoup de Français sont mobilisés, y compris des Français qui n'avaient jamais manifesté de leur vie, y compris pendant les Gilets jaunes et qui, considérant que cette réforme était injuste, douloureuse, brutale, ont décidé de se rendre dans les rues pour manifester. JB : Moi, je propose qu'il y ait un référendum sur ce texte. JB : Est-ce que le gouvernement gouverne contre le peuple français? JB : Moi, je pense que le référendum, c'est le meilleur moyen d'avoir un débat entre nous, comme nous en avons ce soir, et c'est surtout de permettre au peuple, parce que c'est ça, la démocratie, sous la 5e République, de pouvoir s'exprimer sur un test qui n'est pas simplement de la comptabilité, mais qui est, à mon sens, un véritable choix de société. JB : Tout le monde aura compris ce soir qu'on ne partira pas en vacances ensemble, mais est-ce que dans l'intérêt du peuple français, est-ce que dans l'intérêt de nos concitoyens les plus modestes, on est capable de signer ensemble un texte qui mettraient cette réforme des retraites à l'avis du peuple français par un référendum? MP : Alors, nous sommes 151 à la nupes, vous êtes 89 au RN, donc comme d'habitude, lorsque nous avons examiné des motions de censure, c'est celle de la nupes qui va être examinée en premier, et celle du RN qui arrive ensuite à la traîne et qui ne sert plus à rien, puisque c'est la première qui est votée. JB : Moi, je veux voter la votre. MP : Et donc, ensuite, chaque député prendra ses responsabilités pour voter oui ou non cette motion référendaire, mais il y a une possibilité, effectivement, parce que je vois que dans la majorité macronistes, qui est aujourd'hui minoritaire à l'Assemblée, il y a des problèmes pour convaincre les uns et les autres. MP : La deuxième chose, c'est pourquoi c'est très important d'avoir aujourd'hui une inter-syndicale qui est unie. MP : Ensuite, il y aura la motion de censure que la Nupes, en fait, exactement, la France insoumise Nupes aura, puisque c'est nous qui aurons la motion de rejet, pardon. MP : Evidemment, vous pouvez utiliser au moment budgétaire le 49-3 qui permet de faire passer sans votes. OV : Vous avez une intersyndicale qui est unie, mais pas avec vous. OV : La première question que j'ai à vous poser, c'est est-ce que vous êtes en phase, avec certains leaders de la CGT, qui appellent à sanctionner, punir certains députés, parce qu'ils voteraient la réforme des retraites en leur coupant l'électricité chez eux ? OV : La deuxième question que j'ai à vous poser, qui me semble aussi assez importante, est-ce que vous considérez que le Parlement, c'est la maison du peuple, ou est-ce que c'est une zad ? OV : La majorité ne votera pas la motion référendaire, ça me semble aller de soi. MP : La troisième chose, est-ce que c'est un mode d'action qu'utilise la France Insoumise ? MP : Non. MP : Mais posez-vous la question de pourquoi les gens en arrivent à ce type et ce mode d'action. MP : Je condamne la brutalité de votre gouvernement, monsieur Véran. OV : Vous ne condamnez pas le fait que certains de vos collègues députés élus comme vous, avec la même légitimité que vous se font couper l'électricité, parcequ'ils ne sont pas d'accord avec vous. MP : Je condamne le fait qu'il y ait 300 000 personnes à qui on a coupé l'électricité. MP : Et non, je ne considère pas que l'Assemblée est une ZAD. MP : Ce que nous allons faire à l'Assemblée nationale, c'est faire obstruction à votre réforme des retraites. MP : La, après onze jours, il faut que les gens comprennent que le texte soit terminé ou non, après, onze jours, ça passe sans vote au Sénat. MP : Et je vais vous dire, ce qui va se passer à l'Assemblée, c'est que nous allons déposer des milliers d'amendements, pas 75 000 évidemment, des milliers qui sont des amendements propositionnels et qui suppriment des choses. P1 : La question étant de savoir comment va se comporter aussi le rassemblement national à l'Assemblée, Jordan Bardella, est-ce que vous participerez aussi à cette obstruction? JB : Non, on participera à tous les débats et on défendra l'intérêt des Français. JB : Deuxièmement, Monsieur Véran, moi, ça me choque quand vous parlez des élections législatives comme d'une chance au grattage, une chance au tirage, le président de la République a été élu, mais permettez-moi de vous rappeler que si son programme avait été approuvé par une très large majorité de Français, il aurait eu la majorité absolue lors des dernières élections législatives, ce qui n'a pas été le cas, c'est-à-dire une première, en tout cas, une très rare fois sous la cinquième République. JB : Et pour une raison très simple, c'est que moi, je condamne les menaces qui sont faites sur les élus, quel que soit leur bord, d'ailleurs, que ce soit de ma chapelle, ou de toutes les autres chapelles, y compris les gens de la majorité, les menaces et les intimidations sur les élus, c'est inadmissible. JB : Donc la question aujourd'hui, c'est est-ce que les oppositions sont capables de faire front commun, sans sectarisme, à l'Assemblée nationale pour mettre cette réforme en échec? JB : Donc, moi, je dis à toutes les oppositions, soyez raisonnables, arrêtez de penser à votre boutique, pensez à l'intérêt du peuple français. JB : C'est-à-dire que Mme Panot est tellement caricatural ce soir en refusant, y compris de condamner les intimidations qui sont faites sur des élus de la République, censés être protégés pour pouvoir voter les lois, que c'est franchement un cadeau fait au gouvernement. OV : Ce que j'ai dit, je le redis dit bien volontiers, j'ai dit la phrase suivante, qu'il y ait 700 000 ou 1 million 300 000 personnes dans la rue, nous considérons qu'un million de personnes dans la rue, c'est un million de personnes qu'on a envie de convaincre, parce qu'on a envie de dialoguer, de parler, de défendre la réforme. MP : Expliquez-nous pourquoi vous ne passez pas par un projet de loi normal. OV : Vous avez le Conseil d'Etat, c'est un organe indépendant qui conseille l'Etat, qui écrit noir sur blanc, que le budget de la sécu se prête bien à ce type de texte. OV : La grande différence, c'est qu'il y avait des oppositions qui, auparavant, s'opposaient de manière responsable, texte par texte. JB : Est-ce que vous êtes prêts à aller jusqu'au 49-3? OV : Mais on est prêts à ne pas aller jusqu'au 49-3, c'est-à-dire qu'on est prêts à avoir une majorité, comme on l'a eu sur tous les textes depuis le début du mandat, sauf les textes budgétaires, c'est-à-dire qu'on est prêts à aller chercher, chez les députés d'opposition. JB : Ma question est simple, est-ce que vous êtes prêts oui ou non à passer en force sur ce texte, et donc à recourir pour la 11 ou 12e fois, je ne sais plus, au 49-3 et donc à passer en force. OV : Je vous dis qu'on cherche un accord avec les députés d'opposition, c'est voulu. MP : ils auront pas besoin de 49-3, puisque le fait que le débat soit limité dans le temps fait une sorte de 49-3 déguisé. JB : Donc apprenez à composer avec les gens qui sont en face de vous, parce que précisément les gens qui sont en face de vous, autour de vous, sont l'expression de la démocratie. JB : Donc moi, je dis aux Français, si vous avez l'occasion d'aller manifester pacifiquement, allez manifester pacifiquement, vous pouvez compter sur le rassemblement national à l'assemblée pour vous défendre. MP : Pour voter les lois de Macron, ce que vous avez fait. MP : Mais la loi pouvoir d'achat, vous l'avez votée. MP : Vous avez voté ensemble contre la hausse du SMIC, ensemble contre le gel des loyers, ensemble contre l'allocation d'autonomie pour les jeunes à 1.102 euros que nous proposions. MP : Ça, c'est les syndicalistes qui en décident, mais je crois que oui, dans le rapport de force populaire que nous avons à mener contre un gouvernement qui apparemment n'écoutent rien ni personne, il est important, et ça s'est vu dans d'autres mobilisations que nous avons gagnées sur les retraites, d'avoir à la fois des grèves, parce que s'il y a des gens dont on ne voit pas quand ils font grève dans le pays, si monsieur Véran faisait grève, on ne s'en apercevrait pas. OV : Ce que je demande, c'est de ne pas pénaliser le quotidien des Français qui sont en vacances, ou non d'ailleurs, parce qu'on me pose la question, est-ce qu'il faut bloquer, est-ce que bloquer les Français en vacances? P1 : Jordan Bardella, les blocages, qu'est-ce que vous dites sur les grèves, éventuellement reconductible, qui arrivent dans les jours qui viennent. JB : mais je veux dire que manifester, faire grève, c'est un droit, ce sont des droits fondamentaux qui sont protégés pour partie par la Constitution, mais le blocage du pays, c'est la double peine pour les Français, parce que les Français qui bossent, les Français qui travaillent, les Français qui ont besoin de leurs voitures qui doivent aller mettre de l'essence, ils ont la double peine, c'est-à-dire qu'ils ont à la fois la réforme à 64 ans du gouvernement, et en plus, l'impossibilité d'aller chercher de l'essence. JB : Mais je dis juste que quand vous bloquez, je dis, mais vous voulez transformer la France en Zad, madame Panot, moi je ne veux pas transformer le pays en Zad, parce que vous pénalisez les Français les plus modestes qui ont besoin de leurs voitures et qui ne peuvent pas faire autrement."
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+ "Transcript": "P1 : On arrive miraculeusement à la conclusion de cette émission. La conclusion, elle arrive, vous avez chacun un mot pour conclure, un mot, une minute. P2 : Une minute, pas plus. P1 : Une minute pour conclure, ça a été décidé par tirage au sort. Mathilde Panot, c'est vous qui avez la main pour une minute. MP : Eh bien moi, j'ai choisi le mot « bonheur », nous sommes les héritiers de la civilisation du temps libéré et du droit au bonheur. Nous tenons le fil de l'histoire, la République sociale s'est tenue sur la baisse continue du temps de travail dans la semaine, dans l'année et dans la vie. Tout le pays a intérêt à faire échouer cette réforme, personne n'a intérêt à voir votre réforme advenir et personne n'en veut. Nous ne voulons pas d'un pays où on l'a produit toujours plus et toujours plus mal, 20% de la nourriture est jetée à la poubelle, où règne le tout jetable des objets jusqu'aux êtres humains. Nous ne voulons pas d'un pays où les AESH, les caissières, les soignantes, les chauffeurs de quart, les agriculteurs vont travailler jusqu'à n'en plus pouvoir. Nous voulons le droit au bonheur. Et je le redis, il n'y a aucune fatalité, comme le disait Allende, l'histoire est nôtre, ce sont les peuples qui le font. Mobilisez-vous, descendez dans la rue le 31 janvier, parlez-en à vos amis, vos voisins, vos proches. Nous allons vous faire battre en retraite, monsieur le ministre, et montrer par la même qu'un autre monde est toujours possible. Nous parlerons de 2023, comme de 1995 et de 2020, l'année où le peuple de France aura fait échouer la réforme des retraites. P1 : Jordan Bardella, une minute. JB : Je veux dire aux Français qui nous regardent ce soir, ce qu'ils vivent dans leur quotidien, que ce soit le saccage social organisé par le gouvernement, l'inflation, les faillites d'un certain nombre d'entreprises et les angoisses qu'ils peuvent vivre au quotidien, que ça n'est pas une fatalité, que c'est la conséquence de choix politiques, que c'est la conséquence de choix politiques qui ont été décidés au plus haut sommet de l'État et parfois contre l'avis d'une très large majorité de Français. Cette réforme des retraites, tout le monde l'aura compris. Sept Française sur 10 l'auront compris. C'est à la fois la baisse des pensions et la hausse des efforts pour les Français les plus modestes. Moi je viens dire à tous les Français ce soir, ça n'est pas une fatalité. On va se battre et ils peuvent compter sur le rassemblement national dans les prochaines semaines pour se battre contre cette réforme qui va être douloureuse pour les plus modestes, pour permettre un système de départ à la retraite sauvé au 21e siècle, par la productivité, par le patriotisme économique, par la réindustrialisation, par l'amélioration de l'emploi des jeunes, par la priorité nationale. Il y a mille et une façon de redonner de l'enthousiasme à notre pays. Je leur dis juste, ne croyez pas les porteurs de chaos qui se succèdent à la tête des plateaux télés et qui vous expliquent que tout va mal, que tout va s'effondrer et que vous allez devoir travailler plus longtemps, parce que cette situation-là n'est jamais, et ne sera jamais, une fatalité. P1 : Par tirage au sort, vous êtes le dernier à parler ce soir Olivier Véran pour une minute. OV : Ce soir on a eu un débat, un débat de fond, j'aurais aimé qu'on puisse parler davantage des contre-projets, de comment vous comptiez financer ce que vous promettez, comment vous comptiez financer ce que vous proposez aux Français. Moi j'adorais être un responsable, non d'ailleurs, j'en serais pas fier. Si j'étais responsable public national et que je regardais les Français dans les yeux, en leur faisant des promesses que je ne peux pas tenir. On peut nous reprocher de faire une réforme des retraites, on peut nous reprocher de faire une réforme qui n'est pas populaire, quelle réforme des retraites pourrait être populaire d'ailleurs. On ne peut pas nous reprocher d'agir en responsabilité pour protéger un modèle social auquel nous sommes très fermement attachés, très fermement attachés. On ne peut pas nous reprocher non plus de mettre en place des nouveaux mécanismes de solidarité et de justice à travers cette réforme des retraites. Vous les niez tous, je crois avoir essayé tout au long de cette soirée de vous montrer qu'en réalité il y a plusieurs idées, plusieurs articles dans le projet de loi que vous aurez l'occasion d'examiner au Parlement qui devraient normalement remporter votre soutien parce qu'ils vont dans le bon sens. Je crois que les Français qui nous ont regardés ce soir au-delà du, je pense que le chaos était parfois dans les débats et dans les échanges, je crois qu'ils auront compris au moins une chose, c'est qu'il n'y a rien qui puisse vous permettre Madame Panot, Jordan Bardella, de nous donner une chance d'être d'accord, même quand les éléments vont dans le bon sens et dans la bonne direction pour les Français. Je suis très fier de servir d'intérêt général, même quand c'est dur, même quand c'est pas populaire, parce que ce que je veux c'est pouvoir regarder la génération à venir dans les yeux dans 5 ans, dans 10 ans, en leur disant qu'on aura fait les réformes qu'il fallait et qu'on n'aura pas vendu du vent, alors je vous souhaite bon vent.",
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+ "Abstractive": {
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+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran concluent sur ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Mathilde Panot explique que la france est la civilisation du temps libéré, et que le pays ne veut ni de la réforme, ni d'un pays qui produit pour produire. Mathilde Panot explique que les français ont le droit au bonheur, et les invites à manifester pour faire battre la réforme. Jordan Bardella explique que le saccage social organisé par le gouvernement n'est pas une fatalité, et que la réforme va baisser les pensions et hausser les efforts, et qu'il se battre pour que le système soit sauvé par une hausse de la natalité et de la productivité, le patriotisme économique, et l'amélioration de l'emploi des jeunes. Olivier véran explique que la réforme est nécessaire, mais qu'elle permet de mettre en place des nouveaux mécanismes de solidarité, et qu'elle sauvera le système des retraites.",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran concluent sur ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Mathilde Panot a appelé à la lutte contre cette réforme et à la revendication du droit au bonheur. Elle a encouragé tous les citoyens à se mobiliser et à manifester dans les rues. Jordan Bardella a souligné les conséquences des choix politiques pris au plus haut niveau de l'État, qui ont causé des difficultés et de l'anxiété pour les Français. Il a promis le soutien du Rassemblement National dans la lutte contre la réforme, qui serait douloureuse pour les plus vulnérables. Olivier Véran a défendu la réforme comme un acte responsable visant à protéger le modèle social français et a salué les efforts du gouvernement pour établir de nouveaux mécanismes de solidarité et de justice. Il a exprimé sa fierté de servir l'intérêt public, même lorsque cela est difficile et impopulaire.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran concluent sur ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Pour Mathilde Panot, les français ont droit au bonheur. L'histoire sociale s'est tenue sur la baisse du temps de travail. Elle explique que le pays a tout intérêt à faire échouer la réforme, et que la france ne veut pas produire toujours plus toujours plus mal. Mathilde Panot appelle les français à manifester pour faire battre en retraite la réforme. Jordan Bardella tiens à dire aux français qu'il y a une alternative au saccage social organisé par le gouvernement. La réforme est à la fois la baisse des pensions et la hausse des efforts pour les Français les plus modestes. Il explique que le rassemblement national se battra contre cette réforme. Olivier Véran conclue, pour lui, sa réforme n'est pas populaire, mais elle est nécessaire pour sauver le régime de retraite par répartition. Sa réforme est accompagnée de nombreux mécanismes de solidarité, et il est fier de servir l'intérêt général."
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+ "Extractive_1": "P1 : La conclusion, elle arrive, vous avez chacun un mot pour conclure, un mot, une minute. MP : Eh bien moi, j'ai choisi le mot « bonheur », nous sommes les héritiers de la civilisation du temps libéré et du droit au bonheur. MP : Tout le pays a intérêt à faire échouer cette réforme, personne n'a intérêt à voir votre réforme advenir et personne n'en veut. MP : Nous ne voulons pas d'un pays où on l'a produit toujours plus et toujours plus mal, 20% de la nourriture est jetée à la poubelle, où règne le tout jetable des objets jusqu'aux êtres humains. MP : Nous voulons le droit au bonheur. MP : Mobilisez-vous, descendez dans la rue le 31 janvier, parlez-en à vos amis, vos voisins, vos proches. MP : Nous allons vous faire battre en retraite, monsieur le ministre, et montrer par la même qu'un autre monde est toujours possible. JB : Je veux dire aux Français qui nous regardent ce soir, ce qu'ils vivent dans leur quotidien, que ce soit le saccage social organisé par le gouvernement, l'inflation, les faillites d'un certain nombre d'entreprises et les angoisses qu'ils peuvent vivre au quotidien, que ça n'est pas une fatalité, que c'est la conséquence de choix politiques, que c'est la conséquence de choix politiques qui ont été décidés au plus haut sommet de l'État et parfois contre l'avis d'une très large majorité de Français. JB : C'est à la fois la baisse des pensions et la hausse des efforts pour les Français les plus modestes. JB : On va se battre et ils peuvent compter sur le rassemblement national dans les prochaines semaines pour se battre contre cette réforme qui va être douloureuse pour les plus modestes, pour permettre un système de départ à la retraite sauvé au 21e siècle, par la productivité, par le patriotisme économique, par la réindustrialisation, par l'amélioration de l'emploi des jeunes, par la priorité nationale. OV : On peut nous reprocher de faire une réforme des retraites, on peut nous reprocher de faire une réforme qui n'est pas populaire, quelle réforme des retraites pourrait être populaire d'ailleurs. OV : On ne peut pas nous reprocher d'agir en responsabilité pour protéger un modèle social auquel nous sommes très fermement attachés, très fermement attachés. OV : On ne peut pas nous reprocher non plus de mettre en place des nouveaux mécanismes de solidarité et de justice à travers cette réforme des retraites. OV : Je suis très fier de servir d'intérêt général, même quand c'est dur, même quand c'est pas populaire, parce que ce que je veux c'est pouvoir regarder la génération à venir dans les yeux dans 5 ans, dans 10 ans, en leur disant qu'on aura fait les réformes qu'il fallait et qu'on n'aura pas vendu du vent, alors je vous souhaite bon vent. ",
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+ "Extractive_2": "P1 : La conclusion, elle arrive, vous avez chacun un mot pour conclure, un mot, une minute. MP : Eh bien moi, j'ai choisi le mot « bonheur », nous sommes les héritiers de la civilisation du temps libéré et du droit au bonheur. MP : Nous tenons le fil de l'histoire, la République sociale s'est tenue sur la baisse continue du temps de travail dans la semaine, dans l'année et dans la vie. MP : Tout le pays a intérêt à faire échouer cette réforme, personne n'a intérêt à voir votre réforme advenir et personne n'en veut. MP : Nous ne voulons pas d'un pays où on l'a produit toujours plus et toujours plus mal, 20% de la nourriture est jetée à la poubelle, où règne le tout jetable des objets jusqu'aux êtres humains. MP : Nous voulons le droit au bonheur. MP : Mobilisez-vous, descendez dans la rue le 31 janvier, parlez-en à vos amis, vos voisins, vos proches. MP : Nous allons vous faire battre en retraite, monsieur le ministre, et montrer par la même qu'un autre monde est toujours possible. JB : Je veux dire aux Français qui nous regardent ce soir, ce qu'ils vivent dans leur quotidien, que ce soit le saccage social organisé par le gouvernement, l'inflation, les faillites d'un certain nombre d'entreprises et les angoisses qu'ils peuvent vivre au quotidien, que ça n'est pas une fatalité, que c'est la conséquence de choix politiques, que c'est la conséquence de choix politiques qui ont été décidés au plus haut sommet de l'État et parfois contre l'avis d'une très large majorité de Français. JB : C'est à la fois la baisse des pensions et la hausse des efforts pour les Français les plus modestes. JB : On va se battre et ils peuvent compter sur le rassemblement national dans les prochaines semaines pour se battre contre cette réforme qui va être douloureuse pour les plus modestes, pour permettre un système de départ à la retraite sauvé au 21e siècle, par la productivité, par le patriotisme économique, par la réindustrialisation, par l'amélioration de l'emploi des jeunes, par la priorité nationale. OV : On peut nous reprocher de faire une réforme des retraites, on peut nous reprocher de faire une réforme qui n'est pas populaire, quelle réforme des retraites pourrait être populaire d'ailleurs. OV : On ne peut pas nous reprocher d'agir en responsabilité pour protéger un modèle social auquel nous sommes très fermement attachés, très fermement attachés. OV : On ne peut pas nous reprocher non plus de mettre en place des nouveaux mécanismes de solidarité et de justice à travers cette réforme des retraites. OV : Je suis très fier de servir d'intérêt général, même quand c'est dur, même quand c'est pas populaire, parce que ce que je veux c'est pouvoir regarder la génération à venir dans les yeux dans 5 ans, dans 10 ans, en leur disant qu'on aura fait les réformes qu'il fallait et qu'on n'aura pas vendu du vent, alors je vous souhaite bon vent. "
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+ "Transcript": "P1 : Alors on va commencer, et on va prendre les sujets des solidarités. Précisément, de santé d'abord qui est un des sujets qui arrive en tête des préoccupations des français aujourd'hui. On vient de traverser une pandémie historique, euh Jordan Bardella, pourquoi les français auraient-ils été mieux protégés avec vous et dans l'avenir, pourquoi le seraient-ils ? Jordan Bardella : Parce que nous n'avons pas la même conception euh qu'Emmanuel Macron du, du service public. Euh pour euh monsieur Macron et son gouvernement les services publics sont des entreprises, euh où il faut tout miser sur la rentabilité, et ça n'est pas notre vision de la société. Le service public ce n'est pas fait pour être rentable, euh c'est fait pour servir le bien commun et depuis maintenant près de vingt ans, on a fait des économies considérables sur l'hôpital des, euh, plusieurs milliards d'euros ont été économisés sur l'hôpital public, là encore pour faire des euh pour faire des économies dans une logique de rentabilitée. Nous avons malmenés les soignants qui sont, je le rappel encore aujourd'hui, dix pour cent en moyenne moins bien payés que l'ensemble des pays développés, donc là encore il y a un déficit important, et puis parce que les soignants aujourd'hui sont à bout. Il y a quarante pour cent des soignants qui veulent changer de profession. Donc nous on a une vision radicalement différente, il faut mettre les moyens dans le service public et encore une fois il faut arrêter avec cette logique de rentabilité. Ca veut dire augmentation des salaires pour les soignants, ça veut dire donner beaucoup plus de moyens à l'hôpital public, et nous portons une grande loi de d'investissement de vingt milliards d'euros sur le quinquennat, moitié dirigé vers l'augmentation des salaires et le personnel, et l'autre moitié vers le développement de la télé médecine,des infrastructures, et de la lutte notamment contre les déserts médicaux. P1 : Olivier Véran, réponse ? Olivier Véran : Qui s'appellerait ségur de la santé. Jordan Bardella, euh, au cours de la dernière année nous avons mis en place vingt milliards, dix-neuf milliards d'euros d'investissements pour sauvegarder trois mille hôpitaux et EHPAD sur tout le territoire. C'est-à-dire que j'ai pu me rendre avec d'autres collègues, avec le premier ministre dans les territoires et annoncer par exemple, à brignoles là où il n'avaient plus qu'une salle de bains, euh pour vingt-deux lits, c'est vrai avec un hôpital qui était en déshérence, et où la population, comme les soignants d'ailleurs, qui se battaient pour leur hôpital, nous disait, \"on a le sentiment que l'hôpital il va finir par fermer\". On leur dit, bah non le ségur c'est ça, c'est qu'on met des millions d'euros pour tout rénover, moderniser. Par ailleurs, vous parlez, du, de, des augmentations de salaires pour les soignants. Dix milliards d'euros pour deux millions de soignants, quatre-vingt-cinq pour cent de femmes, nous l'avons fait. Je vous interroge volontiers sur un point Jordan Bardella. J'étais, au parlement, j'étais au banc comme ministre. Madame le Pen, qui était députée rassemblement national, a voté contre, pourquoi est-ce qu'elle ferait demain, ce que nous avons déjà fait dans la mesure où en plus elle a eu l'occasion de soutenir au moins ce point-là, en disant on va donner un signal à nos soignants à nos hôpitaux, et qu'elle ne l'a pas fait. Jordan Bardella : c'est un peu facile ça Monsieur Véran. C'est un peu facile de détruire l'hôpital public pendant vingt ans. Je crois que avant d'appartenir à ce gouvernement, vous avez comme emmanuel macron appartenu à un gouvernement socialiste, qui depuis euh deux mille treize a supprimé vingt-sept mille lits à l'hôpital public. Donc vous avez effondré l'hôpital public pendant près de vingt ans, vous avez vu l'hôpital public comme une entreprise pour aller faire des économies sur le fonctionnement, sur le dos des soignants P1 : Mais alors pourquoi elle l'a pas votée Marine Le Pen ? Jordan Bardella : écoutez je. Olivier Véran : C'est pas qu'elle a pas voté c'est qu'elle a voté contre P1 : Pourquoi Madame Le Pen a voté contre ? Jordan Bardella : Non mais attendez, la France est une démocratie, on a encore le droit de ne pas soutenir euh le bilan du gouvernement. Moi je ne veux pas être caution de votre gouvernement donc je vais pas me lancer lancer des anathèmes ce soir. Je vais vous dire ce qu'on va faire. Je pense, que euh tout ne se règle pas non plus à coups de moyens. Je vous ai parlé de cette dépense de vingt milliards, je pense que il faut aussi débureaucratiser l'hôpital public, et vous savez que nous soutenons notamment une gestion bicéphale de l'hôpital. Je pense que euh, le patron de l'hôpital ça doit pas être un patron de chef d'entreprise. Y doit y avoir à la fois un médecin, cogestion à la fois un médecin qui gère le médical, qui gère les dossiers de fond sur la santé, et à la fois un directeur qui gère toute la partie administrative. Mais on peut pas avoir une seule et même personne qui gère un hôpital comme si, et bien, on gère une entreprise privée Olivier Véran : Ca s'appelle un directeur d'hôpital et un président de commission médicale d'établissement c'est ce qui est déjà en place. P1 : Pas trop technique pour les français. Olivier Véran : Vous avez un médecin et un directeur qui dirigent ensemble un hôpital, avec la commission médicale. Je voudrais vous dire autre chose. L'hôpital pourquoi il y a des lits qui ferme, alors que vous savez qu'avec le ségur on fait tout pour ouvrir des lits un maximum. Jordan Bardella : Vous en avez fermés pendant la crise sanitaire Olivier Véran : non pas de lits pendant la crise sanitaire. Non, Jordan Bardella, on a pas fermé de lits pendant la crise sanitaire, et des chambres doubles ont été transformées en chambre seule. Si vous êtes hospitalisé, ce que je ne vous souhaite pas, pour une maladie qui n'a rien à voir avec le COVID, vous ne serez pas forcément ravis d'être à côté d'un malade, lui contagieux au COVID. Passons. Ce qu'il faut, c'est davantage de médecins, c'est davantage d'infirmières, davantage d'aide soignant, davantage de numérique, en santé nous avons en deux mille dix-huit, pardon je vais être un petit peu pointilleux là-dessus et un peu insistant, mais c'est important, en deux mille dix-huit, nous avons pris la décision nécessaire, nous avons arrêté d'empêcher des jeunes étudiants français d'apprendre et d'exercer la médecine en france, nous avons supprimé le numerus clausus. Madame Le Pen a voté contre Jordan Bardella : Vous avez attendu combien de temps ? Olivier Véran : Deux mille dix-huit. C'était six mois après qu'emmanuel macron soit devenu président de la république nous avons augmenté cette année de vingt à trente pour cent selon les régions le nombre d'infirmières et d'aides soignantes en formation. P1 : Ce n'est pas seulement un bilan, Olivier Véran, et le programme, c'est, c'est donner envie, à, en deux mille vingt-deux. donner confiance, on est sorti de la pandémie il y a peut-être d'ailleurs là-dessus ce que vous proposez Jordan Bardella : vous deux mille dix-huit c'est là ou le gouvernement a fermé quatre mille cinq cents lits Olivier Véran : Au lendemain de l'élection présidentielle, il a annoncé dans le programme que nous allions tous nous mettre autour de la table, d'ailleurs c'est fait tous les quinze ans, et c'est nécessaire de le faire maintenant, l'ensemble des usagers, des français, des soignants, et des élus locaux qui ont leur mot à dire en la matière pour leur dire justement qu'est-ce qu'on peut encore simplifier. Vous avez parlé de débureaucratiser, pourquoi pas. Qu'est ce qu'on va simplifier dans le quotidien de nos soignants, en ville et à l'hôpital ? J'oublie pas la médecine de ville, on cite toujours l'hôpital. Oui, c'est pas votre programme Jordan Bardella, pardonnez-moi. Jordan Bardella : si c'est parfaitement notre programme Olivier Véran : Nous avons un bilan, vous auriez pu avoir la courtoisie de le partager avec nous mais encore une fois, vos députés ont voté contre. On va continuer de progresser pour pouvoir lutter pied à pied contre les déserts médicaux. J'ai vu euh, un maire il y a pas longtemps, qui me disait, mais vous savez monsieur le ministre j'ai fait un truc dans ma commune, je voulais vraiment qu' un médecin vienne, et en l'occurrence, c'est un médecin étranger. Il faudra leur expliquer que si Madame Le Pen gagne, à partir de lundi prochain, ces étrangers la, ils n'auront plus les prestations sociales, et ils n'auront plus le droit au logement social quand ils arriveront avec leur famille en France. Passons. Jordan Bardella : La france n'est pas un guichet social monsieur le ministre Olivier Véran : Dix pour cent des médecins qui exercent dans notre pays sont des médecins diplômés à l'étranger à qui il va falloir expliquer qu'ils n'auront pas de prestations sociales. Jordan Bardella : Ce n'est pas le sujet, la France n'est pas un guichet social. Olivier Véran : On y reviendra, soyez pas impatient. Et, et, et, ce maire me disait, ce médecin, on a mis en place un système où à la fois, on le salarie pour une partie de son activité, et à la fois il exerce en libéral. Il disait c'est ce qu'il faudrait faire l'échelle du pays. C'est ce que nous allons mettre en place avec les états généraux de la santé. Cette conférence des parties prenantes c'est la capacité de diffuser partout sur le territoire les initiatives locales lorsqu'elle fonctionne et on va pas traiter tous les territoires de la même manière. P1 : Une réponse, une réponse Jordan Bardella ? Jordan Bardella : Mais, moi, ce que je vous reproche euh euh monsieur le ministre, au-delà des propositions que j'ai pu euh, j'ai pu esquisser tout à l'heure, on n'aura pas l'occasion d'en reparler. Mais c'est d'avoir été, euh pendant maintenant près de deux ans, d'avoir conduit une politique euh extrêmement brutale, une politique en matière de santé qui étaient inhumaine, et indigne. Quand vous mettez euh à pied quinze mille soignant, sans salaire, euh parfois des mères et des pères de famille, qui euh se retrouvent du jour au lendemain sans le moindre salaire, et que vous mettez à pied en pleine crise sanitaire, c'est indigne et inhumain. Fermer des lits en pleine crise sanitaire c'est indigne et euh euh inhumain, euh tout ce que vous avez fait contre les soignants durant cette crise sanitaire a été extrêmement mal vécu par le personnel soignant quand, pendant la crise sanitaire, pendant le confinement, vous refusez à des familles d'aller rendre visite à leurs proches qui sont malades, et nous avons d'ailleurs défendu à l'assemblée nationale ce droit opposables et inconditionnel aux visites. C'est inhumain et c'est indigne parce qu'il y a des des centaines, des milliers de de de français qui n'ont pas pu aller dire au revoir à leurs proches. Et donc la politique que je vous reproche, c'est une politique qui est extrêmement dur, qui a été extrêmement brutale. Donc oui il faut mettre des moyens oui il faut il faut débureaucratiser. Il faut plus de personnel, nous allons ouvrir également dix mille postes de formation pour permettre d'augmenter le nombre de soignants. évidemment qu'il fallait faire sauter ce numerus clausus mais pourquoi avoir attendu si tard pour le faire, alors que vous et monsieur macron, ancien socialiste, étiez au pouvoir depuis tant et tant d'années. Olivier Véran : Pourquoi avoir voté contre. Nan, d'abord euh une crise dans une crise comme celle que nous avons connu et dont nous ne sommes pas encore sorti, même si on a tous beaucoup d'espoir dans la période actuelle, il faut prendre des décisions qui sont difficiles Jordan Bardella. Oui c'est une décision qui est difficile de confiner les gens, de fermer les écoles, de fermer les commerces. Jordan Bardella : De mettre à pied quinze mille soignants Olivier Véran : c'est une décision difficile de mettre à pied des soignants, pas quinze mille Jordan Bardella, ça c'est dans vos rêves. Jordan Bardella : Non non non. Est-ce que vous allez les réintégrer Monsieur Véran, écoutez moi. Olivier Véran : On va s'écouter toute la soirée, on a une heure devant nous. C'est une décision difficile qu'il a fallu prendre, d'empêcher euh des familles oui de pouvoir aller voir des personnes âgées, très fragile. Mais vous savez parfois les décisions difficiles elles sauvent des vies. Et quelqu'un qui est à la hauteur de la mission qui lui est confié, comme le président la république Emmanuel Macron, c'est quelqu'un qui est capable d'assumer de prendre et d'expliquer des décisions difficiles parce que la crise le nécessite. Parce que la crise l'imposait. Parce qu'il y avait des dizaines de milliers de vies à sauver. Vous parliez de l'obligation vaccinale. Vous savez j'étais, vous parliez de l'hôpital aussi tout à l'heure. Vous le savez peut-être, je suis médecin hospitalier, je suis fonctionnaire de la fonction publique hospitalière, j'ai été aide soignant en EHPAD avant, dans les ehpad publics et privés. J'ai dédié toute ma vie à la santé dans ce pays de différentes manières. Quand je suis arrivé à l'hôpital et qu'on m'a demandé de porter une blouse c'était une très grande fierté. On m'a demandé de vérifier que j'étais bien vacciné contre des maladies qui était contagieuse, et que je pouvais transmettre à des personnes fragiles qui n'ont pas demandé à tomber malade à l'hôpital. L'obligation vaccinale elle fait partie intégrante des missions des droits et des devoirs des soignants en exercice. Ce n'est pas quelque chose qui était du domaine de la lubie française, d'ailleurs ça a été voté pour le coup à une très large majorité au parlement. Nous réintégrons bien sûr lorsque nous le pouvons les soignants, bien sûr lorsque nous pourrons envisager des soignant lorsqu'ils sont, lorsque la situation épidémique le permettra. Nous ne prendrons jamais de risques avec la vie des gens. Vous savez la candidate que vous soutenez, la candidate que vous soutenez, ce soir sur ce plateau encore, est la candidate qui nous expliquait début décembre deux mille vingt, que les vaccins ARN messager, c'était pas des bons vaccins. Qui trois semaines plus tard nous reprochait de ne pas utiliser suffisamment vite et tôt, les vaccins ARN messager, qui quinze jours plus tard nous expliquait qu'il fallait utiliser le vaccin russe pardon hein. C'est comme ça, c'est peut-être pas un hasard, le vaccin spoutnik dont même les russes ne veulent pas. Aujourd'hui c'est la candidate Jordan Bardella : Il est où le vaccin Français Olivier Véran ? Olivier Véran : C'est la candidate qui s'est classé dans la presse, en me reprochant de ne pas avoir autorisé les médecins à prescrire à tire-larigot de la chloroquine, dont aujourd'hui avec le recul plus personne ne parle parce que c'est un traitement qui était inefficace et potentiellement dangereux. Jordan Bardella : Mais Monsieur Véran, dites ça à vos amis, parce que pour l'instant les seules personnes que je connaisse qui ont utilisé la clorochline sont messieurs Muselier et Estrosi, qui étaient au premier rang du meeting d'Emmanuel Macron. Donc je vous appelle à un peu plus d'humilitée. Nous avons défendu la liberté de prescription des médecins. Moi je vous demande des comptes ce soir. Il est où le vaccin français monsieur Veran, parce que vous vous jetez beaucoup de fleurs et moi je ne pleurerai pas sur les responsabilités, sur le poids des responsabilités qui sont les votres. Je suis là pour vous rappeler, que quand y a des soignants dans cette crise épidémique lors de la crise qui ont été en première ligne, que pour la pluspart de ces personnes que vous avez mise a pieds, ont attrapé le COVID, parceque, voyez-vous dans cette première partie de crise les soignants que vous avez envoyé en première ligne, ils n'avaient pas de masque, ils n'avaient pas de protection, de matériel, et pour la pluspart, pour se protéger, ont été obligé de se mettre des sacs poubelles pour se protéger. La vérité c'est que pendant des années les français ont cru que le modèle de santé français était l'un des meilleurs modèles, était un joyau mondiale. La vérité est que vous avez tiers mondisé notre système de santé. Olivier Véran : Est ce que vous avez vu que notre système hospitalier. P1 : Attention pas les deux en mêmes temps. Jordan Bardella va finir. Olivier Véran attendez. Il va finir. Jordan, finissez. Jordan Bardella : L'hôpital Français a tenu grâce au dévouement des soignants. Il a tenu grâce au dévouement des médecins. Et c'est pas grâce à votre soutien qu'ils ont tenu, parce que vous les avez laissés en première ligne et que vous les avez abandonnés sans matériel de protection. Permettez-moi de vous rappeler que euh, la France est le seul pays, le seul pays du conseil de sécurité de l'onu, à ne pas avoir été en capacité de fabriquer un vaccin. Il y a des start-up française comme valneva la start-up nantaise qui avait proposé de produire un vaccin, de fournir un vaccin euh au peuple français, vous avez refusé d'investir dans valneva. Résultat ce sont les britanniques qui ont du investir et le vaccin est parti en grande bretagne donc vous avez été piteux du début à la fin dans cette gestion sanitaire. Vous avez infligé à tout le monde, sans le, sans la moindre mesure, sans la moindre rationalité, des restrictions de liberté, et notamment aux jeunes que vous avez enfermé des mois durant, alors qu'on sait que, et on le savait dès le début, qu'ils contractaient des formes peu grave, du euh du COVID dix-neuf. Donc oui, vous avez une responsabilitée dans cette crise, et moi euh je n'oublie pas. Pardon euh euh que euh monsieur Macron, dès le début de l'année deux mille vingt-et-un, a rendu visite au professeur Raoult pour s'intéresser à son traitement contre la chlorocline. Donc là encore je vous appelle à beaucoup d'humilité. Et moi j'aimerais en revanche si vous me le permettez, vous poser une question. Comment se fait-il que le cabinet Mckinsey, qui vous a conseillé sur la politique vaccinale, et à qui, depuis le début de ce quinquennat, vous avez donné des fortunes, des millions d'euros d'argent public, après que ces mêmes personnes aient conseillé Emmanuel Macron bénévolement, dans le cadre de sa réélection, Mckinsey a conseillé en même temps, en même temps, Pfeizer, et le gouvernement français pour des résultats qui étaient pitoyable. Le rapport du Sénat pointe la question du conflit d'intérêt, et je pense que dans les années qui viennent, on va apprendre beaucoup de chose sur la manière dont vous avez géré ces conflits d'intérêts, et dans les manières dont vous avez géré la crise sanitaire. P1 : Voila, Olivier Véran votre réponse, vous avez vingts secondes d'avance, et c'est à vous de répondre. Olivier Véran : Je vais faire une réponse courte. Bon, d'abord euh pardonnez-moi, avec la démagogie, on sauve pas beaucoup de vies. Personne ne peut nier que c'était des décisions difficile à prendre dans une crise. Personne ne nie l'implication, la vocation des soignants qui ont sauvé beaucoup de vie, et les français savent ce qu'ils leur doivent évidemment. D'où le soutien que nous apportons à notre système de santé aujourd'hui. Vous avez dit beaucoup de bêtises, pardonnez-moi sur valneva mais je laisse les français qui s'intéressent à ces questions-là me me dire combien d'injection de valneva il y a eu dans le monde deux ans après la pandémie. Et alors que nous sortons peut-être de cette pandémie, vous verrez y en a pas beaucoup. Les cabinets de conseil, je j'ai déjà entendu ça plusieurs fois, j'imagine que si ça s'appelait pas mckinsey, mais je ne sais pas moi, Moscou Conseil, vous feriez peut-être moins de difficultés. Faut arrêter avec cette démagogie, y a de l'aide qui est existante, on la prend quand on en a besoin. Il se trouve que cette société de conseil a mis en place les centres de vaccination en angleterre, et a mis en place les, les centres de vaccination en allemagne. Ca vous aura pas échappé au début de la campagne vaccinale qu'on avait un petit peu de retard par rapport à nos voisins allemand et anglais. Vous passez à côté de l'essentiel. Vous passez à côté de l'enseignement qu'on doit tirer collectivement de cette pandémie. C'est la solidarité des français et le courage des français. Parce qu'ils ont ils ont tenu bon, parce que c'était pas simple. Parce qu'ils se sont protégés eux-mêmes, ils ont protégé les autres. Parce qu'y a des gens dans des petites bourgades à côté de bordeaux, qui étaient dans leur jardins, qui ont accepté de se confiner, aussi pour sauver la vie de personnes qui vivaient dans des grands appartements à paris, là où le virus circulait le plus. Ce courage, cette solidarité, vous savez, vous n'arriverez pas l'effacer avec les invectives. P1 : Voilà ça c'est un chapitre que nous avons clos. Jordan Bardella : Bon ben j'ai pas entendu la réponse avec McKinsey. McKinsey à qui au passage, le parquet national financier et la commission d'enquête du sénat. Je sais que la démocratie vous pose problème et que des parlementaires indépendants puissent travailler sur vos peut-être, hypothétique, conflit d'intérêt, mais moi qu'une boite de conseil américaine, à qui vous filez au passage la totalité des données française, alors que vous savez au passage que McKinsey est une entreprise américaine qui répond donc au patriot act, et qui détient maintenant la pluspart des données française. Deuxièmement qu'un cabinet de conseil privé, qui a conseillé Emmanuel Macron en 2017 bénévolement, qui lui a permit d'être élu bénévolement, et à qui vous lui donnez des marchés publics qui sont aussi attribués au principal prestataire à qui vous achetez des vaccins, je suis désolé mais si vous voyez pas le problème, j'ai du souci à me faire pour la démocratie française. Olivier Véran : Vous êtes dans le style et le ton que je pense qu'on peut baisser un petit peu d'ailleurs ce soir, qui vous caractérise et qui caractérise votre campagne et votre parti. Dénigrer et calomnier il en restera toujours quelque chose. Déjà, quelles données aurait eu à connaître mac kinsey concernant les français. Quel lien avec le patriot act américain ? Mckinsey est un groupe qui nous a fourni des ingénieurs, des logisticiens, qui intégrés aux équipes du ministère ont permis de mettre en place, de faire des réseaux logistiques, de transport de seringues et de vaccins, des centres dans lesquels ils étaient stockés vers les centres dans lesquels ils étaient injectés. Pardonnez-moi, si vous pensez vraiment ce que vous dites mais je crois pas que vous le croyez. Jordan Bardella : Je le pense et beaucoup de français le penses. Olivier Véran : Je ne crois pas, je crois que vous avez cette espèce de doudou que vous essayez d'agiter mais ça ne marche pas du tout. Jordan Bardella : Vous voyez bien que vous ne répondez pas sur le fond pour que les français qui nous écoutent comprennent bien à partir du moment ou on travaille avec quarante-quatre cabinet privé américain. Le cabinet privé américain répond à la loi américaine, et à partir du moment où ce, ce cabinet répond au patriot act, le gouvernement américain peut même du jour au lendemain, sans la miondre hésitation, demander les données. Olivier Véran : Mais quelle données Jordan Bardella, le nombre de flacon envoyé de Montmarsan à Aigue morte ? Quelles données ? Vous savez pas de quoi vous parlez, arrêtez enfin. Jordan Bardella : Les données de français exactement.",
3
+ "Abstractive": {
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+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella débattent de leur vision pour le système de santé en France. Jordan Bardella parle du fait qu'Emmanuel Macron voit le service public comme une entreprise. Il pense que le service public est un bien commun, et souhaite augmenter les salaires des soignants en investissant ving milliards sur cinq ans. Olivier Véran répond que cela a déjà été fait sous forme du ségur de la santé, et que les vingt milliards d'investissement ont déjà été mis en place. Jordan Bardella répond que c'est le premier investissement en treize ans, et qu'il veut débureaucratiser l'hôpital public, pour mettre un médecin en cogestion avec un directeur. Olivier Véran répond que le système existe déjà, qu'il faut davantage de médecins et d'infirmières et explique qu'ils ont supprimé le numerus clausus. Olivier Véran explique que dix pourcent des médecins français sont étrangers, et qu'avec le rassemblement national, ils n'auront pas de prestations sociales, il explique aussi qu'il faut mettre en place des systèmes pour plus faire travailler les médecins libéraux. Jordan Bardella parle de la politique brutale de santé, avec la mise à pied de quinze mille soignants et la fermeture de lit pendant la crise sanitaire, ainsi que l'interdiction de visiter les proches. Jordan Bardella explique qu'il faut débureaucratiser, créer plus de personnel, et estime que le numerus clausus aurait du être supprimé plus tôt. Olivier Véran répond que la crise covid a requis des décisions difficiles, mais qu'elles ont sauvée des vies, comme l'obligation du vaccin. Jordan Bardella critique l'absence de vaccin français, en citant l'absence d'investissement pour la startup valneva, il critique aussi la restriction de la liberté des jeunes sans raison, ainsi que l'utilisation du conseil McKinsey, à qui ils ont donné les données française, et ce, malgrés le conflit d'intérêt.O livier Véran lui répond que le vaccin valneva ne fonctionnait pas, et que McKinsey avait déjà aider la mise en place d'infrastructure pour le covid dans d'autres pays ",
5
+ "Abstractive_2": "Dans de débat, Jordan Bardella et Olivier Véran discutent du système de la santé française. Jordan Bardella explique que le gouvernement d'emmanuel macron ont traité les services publics comme des entreprises. Jordan Bardella explique que les services publics ne sont pas fait pour être rentable ou faire des économies. Jordan Bardella explique que les soignants français sont moins bien payés qu'ailleurs, et souhaite investir 20 milliards d'euros pour l'augmentation des salaires et le développement du système de la santé. Olivier Véran explique que cet investissement existe déjà sous la forme du ségur de la santé pour rénover les infrastructures, et que Marine le pen a voté contre cette réforme. Jordan Bardella explique vouloir une gestion bicéphale des hôpitaux, ou un médecin gère le médical et un directeur gère la partie administrative. Olivier Véran explique que c'est déjà le cas. Olivier Véran explique qu'il faut plus de médecins et d'infirmières, et explique avoir supprimé le numerus clausus. Olivier Véran explique que 10% des médecins en france ne sont pas français, et critique le fait que Jordan Bardella souhaite supprimer leurs aides sociales. Olivier Véran explique aussi vouloir mettre en place des systèmes qui permettent aux médecins de pouvoir à la fois être salarié, et avoir une activité libérale. Jordan Bardella critique Olivier Véran qui a mis à pied quinze mille soignants et qui a fermés des lits en pleine crise sanitaire. Jordan Bardella explique que pour les personnels, il souhaite ouvrir dix mille postes de formations. Olivier Véran explique que Jordan Bardella critique des décisions difficiles qui devaient être faites pour sauver des vies, comme les mises à pieds et les vaccinations obligatoires. Jordan Bardella critique ensuite la gestion d'Olivier Véran et l'absence de vaccin français, ainsi que l'absence de financement. Jordan Bardella critique aussi l'appel à McKinsey pour les conseils sur la gestion du covid, en parlant du conflit d'intérêt entre Emmanuel Macron, qui a été aidé bénévolement par Mckinsey, et pfizer. Olivier Véran explique que McKinsey avait déjà aidé d'autres pays pour la gestion du covid, et que la france avait besoin de toute l'aide qu'elle pouvait avoir. Jordan Bardella explique que ce n'est pas normal d'envoyer des données françaises à des boîtes de conseil américaines.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans de débat, Jordan Bardella et Olivier Véran discutent du système de la santé française. Pour Jordan Bardella, Emmanuel Macron voit le service public comme une entreprise qui doit être rentabilisée. Pour lui, il faut investir dans les services publics en augmentant les salaires des soignants et les moyens donnés aux hôpitaux en investissant 20 milliards d'euros sur le quinquennat. Olivier Véran défend son bilan, 19 milliards d'euros d'investissements ont été mobilisés pour sauver deds hôpitaux et des EHPAD, et 10 milliards pour augmenter les salaires des soignants; des investissements contre lesquelles Marine le pen a voté. Pour Jordan Bardella, ce vote est naturel, le rassemblement national ne voulant pas être la caution du gouvernement. Il propose de débureaucratiser l'hôpital public en mettant en place une gestion bicéphales des hôpitaux, gestion qui est déjà mise en place d'après Olivier Véran, qui, lui, préconise davantage de médecins et d'infirmières, de numérique, ainsi que la suppression du numerus clausus. Olivier Véran veut lutter contre les déserts médicaux, et déplore la décision de Marine Le Pen de supprimer les prestations sociales aux étrangers dans un pays où le personnel soignant est fait de tant d'étrangers. Il propose ensuite la mise en place de la possibilité pour les médecins d'être salariés tout en ayant une activité libérale en complément. Pour Jordan Bardella, la mise à pied des 15 000 soignants non vaccinés est plus importante, le gouvernement d'Olivier Véran a fermé des lits et renvoyé des soignants pendant la crise covid, et a mis en place des mesures cruelles. Jordan Bardella réitère donc son souhaite de débureaucratisation et de création de postes. Pour Olivier Véran, la politique se doit d'être composée de choix difficiles, les soignants seront réintégrés. Il fustige cependant Marine Le Pen, qui a critiquée les vaccins ARN messages, puis expliquée qu'il fallait des vaccins russes. Sur ce sujet, Jordan Bardella déplore l'absence de vaccin français. Il critique les mesures de restrictions de libertés mise en place par le gouvernement, ainsi que l'utilisation des cabinets de conseil comme Mckinsey pour la gestion de la crise COVID. Olivier Véran se défend, l'aide est présente, il faut l'utiliser."
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+ },
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "P1 : On vient de traverser une pandémie historique, euh Jordan Bardella, pourquoi les français auraient-ils été mieux protégés avec vous et dans l'avenir, pourquoi le seraient-ils ? JB : Euh pour euh monsieur Macron et son gouvernement les services publics sont des entreprises, euh où il faut tout miser sur la rentabilité, et ça n'est pas notre vision de la société. JB : Le service public ce n'est pas fait pour être rentable, euh c'est fait pour servir le bien commun et depuis maintenant près de vingt ans, on a fait des économies considérables sur l'hôpital des, euh, plusieurs milliards d'euros ont été économisés sur l'hôpital public, là encore pour faire des euh pour faire des économies dans une logique de rentabilitée. JB : Nous avons malmenés les soignants qui sont, je le rappel encore aujourd'hui, dix pour cent en moyenne moins bien payés que l'ensemble des pays développés, donc là encore il y a un déficit important, et puis parce que les soignants aujourd'hui sont à bout. JB : Ca veut dire augmentation des salaires pour les soignants, ça veut dire donner beaucoup plus de moyens à l'hôpital public, et nous portons une grande loi de d'investissement de vingt milliards d'euros sur le quinquennat, moitié dirigé vers l'augmentation des salaires et le personnel, et l'autre moitié vers le développement de la télé médecine,des infrastructures, et de la lutte notamment contre les déserts médicaux. OV : Jordan Bardella, euh, au cours de la dernière année nous avons mis en place vingt milliards, dix-neuf milliards d'euros d'investissements pour sauvegarder trois mille hôpitaux et EHPAD sur tout le territoire. OV : On leur dit, bah non le ségur c'est ça, c'est qu'on met des millions d'euros pour tout rénover, moderniser. OV : Dix milliards d'euros pour deux millions de soignants, quatre-vingt-cinq pour cent de femmes, nous l'avons fait. OV : Madame le Pen, qui était députée rassemblement national, a voté contre, pourquoi est-ce qu'elle ferait demain, ce que nous avons déjà fait dans la mesure où en plus elle a eu l'occasion de soutenir au moins ce point-là, en disant on va donner un signal à nos soignants à nos hôpitaux, et qu'elle ne l'a pas fait. JB : Je crois que avant d'appartenir à ce gouvernement, vous avez comme emmanuel macron appartenu à un gouvernement socialiste, qui depuis euh deux mille treize a supprimé vingt-sept mille lits à l'hôpital public. P1 : Pourquoi Madame Le Pen a voté contre ? JB : Moi je ne veux pas être caution de votre gouvernement donc je vais pas me lancer lancer des anathèmes ce soir. JB : Je pense, que euh tout ne se règle pas non plus à coups de moyens. JB : Je vous ai parlé de cette dépense de vingt milliards, je pense que il faut aussi débureaucratiser l'hôpital public, et vous savez que nous soutenons notamment une gestion bicéphale de l'hôpital. JB : Y doit y avoir à la fois un médecin, cogestion à la fois un médecin qui gère le médical, qui gère les dossiers de fond sur la santé, et à la fois un directeur qui gère toute la partie administrative. OV : Ca s'appelle un directeur d'hôpital et un président de commission médicale d'établissement c'est ce qui est déjà en place. OV : Ce qu'il faut, c'est davantage de médecins, c'est davantage d'infirmières, davantage d'aide soignant, davantage de numérique, en santé nous avons en deux mille dix-huit, pardon je vais être un petit peu pointilleux là-dessus et un peu insistant, mais c'est important, en deux mille dix-huit, nous avons pris la décision nécessaire, nous avons arrêté d'empêcher des jeunes étudiants français d'apprendre et d'exercer la médecine en france, nous avons supprimé le numerus clausus. OV : C'était six mois après qu'emmanuel macron soit devenu président de la république nous avons augmenté cette année de vingt à trente pour cent selon les régions le nombre d'infirmières et d'aides soignantes en formation. OV : Dix pour cent des médecins qui exercent dans notre pays sont des médecins diplômés à l'étranger à qui il va falloir expliquer qu'ils n'auront pas de prestations sociales. JB : Ce n'est pas le sujet, la France n'est pas un guichet social. OV : Et, et, et, ce maire me disait, ce médecin, on a mis en place un système où à la fois, on le salarie pour une partie de son activité, et à la fois il exerce en libéral. OV : C'est ce que nous allons mettre en place avec les états généraux de la santé. JB : Quand vous mettez euh à pied quinze mille soignant, sans salaire, euh parfois des mères et des pères de famille, qui euh se retrouvent du jour au lendemain sans le moindre salaire, et que vous mettez à pied en pleine crise sanitaire, c'est indigne et inhumain. JB : Fermer des lits en pleine crise sanitaire c'est indigne et euh euh inhumain, euh tout ce que vous avez fait contre les soignants durant cette crise sanitaire a été extrêmement mal vécu par le personnel soignant quand, pendant la crise sanitaire, pendant le confinement, vous refusez à des familles d'aller rendre visite à leurs proches qui sont malades, et nous avons d'ailleurs défendu à l'assemblée nationale ce droit opposables et inconditionnel aux visites. JB : Donc oui il faut mettre des moyens oui il faut il faut débureaucratiser. JB : Il faut plus de personnel, nous allons ouvrir également dix mille postes de formation pour permettre d'augmenter le nombre de soignants. JB : évidemment qu'il fallait faire sauter ce numerus clausus mais pourquoi avoir attendu si tard pour le faire, alors que vous et monsieur macron, ancien socialiste, étiez au pouvoir depuis tant et tant d'années. OV : Mais vous savez parfois les décisions difficiles elles sauvent des vies. OV : L'obligation vaccinale elle fait partie intégrante des missions des droits et des devoirs des soignants en exercice. OV : Ce n'est pas quelque chose qui était du domaine de la lubie française, d'ailleurs ça a été voté pour le coup à une très large majorité au parlement. JB : Il est où le vaccin français monsieur Veran, parce que vous vous jetez beaucoup de fleurs et moi je ne pleurerai pas sur les responsabilités, sur le poids des responsabilités qui sont les votres. JB : Permettez-moi de vous rappeler que euh, la France est le seul pays, le seul pays du conseil de sécurité de l'onu, à ne pas avoir été en capacité de fabriquer un vaccin. JB : Il y a des start-up française comme valneva la start-up nantaise qui avait proposé de produire un vaccin, de fournir un vaccin euh au peuple français, vous avez refusé d'investir dans valneva. JB : Vous avez infligé à tout le monde, sans le, sans la moindre mesure, sans la moindre rationalité, des restrictions de liberté, et notamment aux jeunes que vous avez enfermé des mois durant, alors qu'on sait que, et on le savait dès le début, qu'ils contractaient des formes peu grave, du euh du COVID dix-neuf. JB : Comment se fait-il que le cabinet Mckinsey, qui vous a conseillé sur la politique vaccinale, et à qui, depuis le début de ce quinquennat, vous avez donné des fortunes, des millions d'euros d'argent public, après que ces mêmes personnes aient conseillé Emmanuel Macron bénévolement, dans le cadre de sa réélection, Mckinsey a conseillé en même temps, en même temps, Pfeizer, et le gouvernement français pour des résultats qui étaient pitoyable. JB : Le rapport du Sénat pointe la question du conflit d'intérêt, et je pense que dans les années qui viennent, on va apprendre beaucoup de chose sur la manière dont vous avez géré ces conflits d'intérêts, et dans les manières dont vous avez géré la crise sanitaire. OV : Vous avez dit beaucoup de bêtises, pardonnez-moi sur valneva mais je laisse les français qui s'intéressent à ces questions-là me me dire combien d'injection de valneva il y a eu dans le monde deux ans après la pandémie. OV : Les cabinets de conseil, je j'ai déjà entendu ça plusieurs fois, j'imagine que si ça s'appelait pas mckinsey, mais je ne sais pas moi, Moscou Conseil, vous feriez peut-être moins de difficultés. OV : Faut arrêter avec cette démagogie, y a de l'aide qui est existante, on la prend quand on en a besoin. JB : Je sais que la démocratie vous pose problème et que des parlementaires indépendants puissent travailler sur vos peut-être, hypothétique, conflit d'intérêt, mais moi qu'une boite de conseil américaine, à qui vous filez au passage la totalité des données française, alors que vous savez au passage que McKinsey est une entreprise américaine qui répond donc au patriot act, et qui détient maintenant la pluspart des données française. JB : Deuxièmement qu'un cabinet de conseil privé, qui a conseillé Emmanuel Macron en 2017 bénévolement, qui lui a permit d'être élu bénévolement, et à qui vous lui donnez des marchés publics qui sont aussi attribués au principal prestataire à qui vous achetez des vaccins, je suis désolé mais si vous voyez pas le problème, j'ai du souci à me faire pour la démocratie française.",
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+ "Extractive_2": "P1 : On vient de traverser une pandémie historique, euh Jordan Bardella, pourquoi les français auraient-ils été mieux protégés avec vous et dans l'avenir, pourquoi le seraient-ils ? JB : Parce que nous n'avons pas la même conception euh qu'Emmanuel Macron du, du service public. JB : Euh pour euh monsieur Macron et son gouvernement les services publics sont des entreprises, euh où il faut tout miser sur la rentabilité, et ça n'est pas notre vision de la société. JB : Donc nous on a une vision radicalement différente, il faut mettre les moyens dans le service public et encore une fois il faut arrêter avec cette logique de rentabilité. JB : Ca veut dire augmentation des salaires pour les soignants, ça veut dire donner beaucoup plus de moyens à l'hôpital public, et nous portons une grande loi de d'investissement de vingt milliards d'euros sur le quinquennat, moitié dirigé vers l'augmentation des salaires et le personnel, et l'autre moitié vers le développement de la télé médecine,des infrastructures, et de la lutte notamment contre les déserts médicaux. OV : Jordan Bardella, euh, au cours de la dernière année nous avons mis en place vingt milliards, dix-neuf milliards d'euros d'investissements pour sauvegarder trois mille hôpitaux et EHPAD sur tout le territoire. OV : Dix milliards d'euros pour deux millions de soignants, quatre-vingt-cinq pour cent de femmes, nous l'avons fait. OV : Madame le Pen, qui était députée rassemblement national, a voté contre, pourquoi est-ce qu'elle ferait demain, ce que nous avons déjà fait dans la mesure où en plus elle a eu l'occasion de soutenir au moins ce point-là, en disant on va donner un signal à nos soignants à nos hôpitaux, et qu'elle ne l'a pas fait. JB : Moi je ne veux pas être caution de votre gouvernement donc je vais pas me lancer lancer des anathèmes ce soir. JB : Je vous ai parlé de cette dépense de vingt milliards, je pense que il faut aussi débureaucratiser l'hôpital public, et vous savez que nous soutenons notamment une gestion bicéphale de l'hôpital. OV : Ca s'appelle un directeur d'hôpital et un président de commission médicale d'établissement c'est ce qui est déjà en place. OV : Ce qu'il faut, c'est davantage de médecins, c'est davantage d'infirmières, davantage d'aide soignant, davantage de numérique, en santé nous avons en deux mille dix-huit, pardon je vais être un petit peu pointilleux là-dessus et un peu insistant, mais c'est important, en deux mille dix-huit, nous avons pris la décision nécessaire, nous avons arrêté d'empêcher des jeunes étudiants français d'apprendre et d'exercer la médecine en france, nous avons supprimé le numerus clausus. OV : On va continuer de progresser pour pouvoir lutter pied à pied contre les déserts médicaux. OV : Il faudra leur expliquer que si Madame Le Pen gagne, à partir de lundi prochain, ces étrangers la, ils n'auront plus les prestations sociales, et ils n'auront plus le droit au logement social quand ils arriveront avec leur famille en France. OV : Dix pour cent des médecins qui exercent dans notre pays sont des médecins diplômés à l'étranger à qui il va falloir expliquer qu'ils n'auront pas de prestations sociales. OV : Et, et, et, ce maire me disait, ce médecin, on a mis en place un système où à la fois, on le salarie pour une partie de son activité, et à la fois il exerce en libéral. OV : C'est ce que nous allons mettre en place avec les états généraux de la santé. JB : Quand vous mettez euh à pied quinze mille soignant, sans salaire, euh parfois des mères et des pères de famille, qui euh se retrouvent du jour au lendemain sans le moindre salaire, et que vous mettez à pied en pleine crise sanitaire, c'est indigne et inhumain. JB : Fermer des lits en pleine crise sanitaire c'est indigne et euh euh inhumain, euh tout ce que vous avez fait contre les soignants durant cette crise sanitaire a été extrêmement mal vécu par le personnel soignant quand, pendant la crise sanitaire, pendant le confinement, vous refusez à des familles d'aller rendre visite à leurs proches qui sont malades, et nous avons d'ailleurs défendu à l'assemblée nationale ce droit opposables et inconditionnel aux visites. JB : Donc oui il faut mettre des moyens oui il faut il faut débureaucratiser. JB : Il faut plus de personnel, nous allons ouvrir également dix mille postes de formation pour permettre d'augmenter le nombre de soignants. OV : Et quelqu'un qui est à la hauteur de la mission qui lui est confié, comme le président la république Emmanuel Macron, c'est quelqu'un qui est capable d'assumer de prendre et d'expliquer des décisions difficiles parce que la crise le nécessite. OV : Nous réintégrons bien sûr lorsque nous le pouvons les soignants, bien sûr lorsque nous pourrons envisager des soignant lorsqu'ils sont, lorsque la situation épidémique le permettra. OV : Vous savez la candidate que vous soutenez, la candidate que vous soutenez, ce soir sur ce plateau encore, est la candidate qui nous expliquait début décembre deux mille vingt, que les vaccins ARN messager, c'était pas des bons vaccins. OV : Qui trois semaines plus tard nous reprochait de ne pas utiliser suffisamment vite et tôt, les vaccins ARN messager, qui quinze jours plus tard nous expliquait qu'il fallait utiliser le vaccin russe pardon hein. JB : Il est où le vaccin français monsieur Veran, parce que vous vous jetez beaucoup de fleurs et moi je ne pleurerai pas sur les responsabilités, sur le poids des responsabilités qui sont les votres. JB : La vérité est que vous avez tiers mondisé notre système de santé. JB : Il y a des start-up française comme valneva la start-up nantaise qui avait proposé de produire un vaccin, de fournir un vaccin euh au peuple français, vous avez refusé d'investir dans valneva. JB : Vous avez infligé à tout le monde, sans le, sans la moindre mesure, sans la moindre rationalité, des restrictions de liberté, et notamment aux jeunes que vous avez enfermé des mois durant, alors qu'on sait que, et on le savait dès le début, qu'ils contractaient des formes peu grave, du euh du COVID dix-neuf. JB : Comment se fait-il que le cabinet Mckinsey, qui vous a conseillé sur la politique vaccinale, et à qui, depuis le début de ce quinquennat, vous avez donné des fortunes, des millions d'euros d'argent public, après que ces mêmes personnes aient conseillé Emmanuel Macron bénévolement, dans le cadre de sa réélection, Mckinsey a conseillé en même temps, en même temps, Pfeizer, et le gouvernement français pour des résultats qui étaient pitoyable. OV : Les cabinets de conseil, je j'ai déjà entendu ça plusieurs fois, j'imagine que si ça s'appelait pas mckinsey, mais je ne sais pas moi, Moscou Conseil, vous feriez peut-être moins de difficultés. OV : Faut arrêter avec cette démagogie, y a de l'aide qui est existante, on la prend quand on en a besoin. OV : Deuxièmement qu'un cabinet de conseil privé, qui a conseillé Emmanuel Macron en 2017 bénévolement, qui lui a permit d'être élu bénévolement, et à qui vous lui donnez des marchés publics qui sont aussi attribués au principal prestataire à qui vous achetez des vaccins, je suis désolé mais si vous voyez pas le problème, j'ai du souci à me faire pour la démocratie française."
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+ "Transcript": "P1 : La solidarité. On a eu le sentiment de la part des électeurs de gauche, Olivier Véran me cite Marine Le Pen, que le quinquennat n'aurait pas tenu ses promesses en matière de solidarité sociale. Alors ce que vous proposez pour le quinquennat à venir, ça s'appelle la solidarité à la source, mais est-ce que c'est cela vraiment qui peut faire la solidaritée en france ? OV : Bon, c'est pas moi qui pourrais vous dire autre chose, en matière de solidarité on ne fera jamais assez. Et la pauvreté dans notre pays, y’as des gens qui vivent dans la misère, et les gens qui travaillent et qui n'arrive pas à joindre les deux bouts. Donc on doit faire plus pour la solidarité. En matière de bilan, on a pas à rougir de ce qu'on a fait. Rien qu'au cours de la dernière année pour les femmes qui sont avec des enfants, qui touchaient pas la pension alimentaire, c'est le versement automatique, Marine Le Pen a voté contre. Pour plus de dix millions de français déjà, qui ont bénéficié de prothèses auditives dentaires de lunettes, il n'y a plus de reste à charge. C'est devenu des soins de fait, gratuits. Marine Le Pen a voté contre. Nous avons protégés les plus fragiles pendant la crise sanitaire en envoyant des chèques aux étudiants, parce qu'il pouvait plus avoir les petits boulots. Nous avons mis en place la stratégie pauvreté, avec le dédoublement des classes dans les quartiers populaires, les petits déj gratuits à l'école. Parce que quand vous avez le ventre vide et que vous allez à l'école, vous apprenez moins bien. Demain, nous allons faire, nous avons une promesse que nous faisons, que nous faisons aux français. Nous allons éradiquer le non recours aux prestations sociales. ça concerne potentiellement vingt millions de français, ça veut dire que de la même manière qu'il est simple, automatique, et peu tatillon aujourd'hui de déclarer et payer ses impôts, c'est directement prélevé d'ailleurs à la source, demain ce sera simple de recevoir les prestations sociales les aides au logement, les aides familiales, les aides sociales et les aides sanitaires auxquelles les familles peuvent prétendre lorsqu'elles sont avec des niveaux de revenus qui sont insuffisants. Je le redis, potentiellement vingt millions de français. C'est un gros chantier, c'est un très gros chantier mais de la même manière que nous avons fait le prélèvement à la source, nous allons le faire. P1 : Jordan Bardella JB : La vérité c'est que la réélection d'emmanuel macron, va entraîner euh cinq ans de plus de saccage social. euh Il y a un français sur quatre aujourd'hui qui ne mange plus à sa fin, ou qui est contraint de sauter des repas parce que le prix de l'alimentation est devenu exorbitant. euh Il y a un français sur cinq qui renonce à se chauffer, qui a renoncé à se chauffer l'hiver dernier, parce que parce que là encore les factures de gaz et électricité sont devenues exorbitantes. Marine Le Pen a fait le choix d'être la candidate du pouvoir d'achat et d'une solidarité que l'on souhaite nationale. Vous avez raison de rappeler que euh nous ne considérons pas euh la solidarité nationale, comme une solidarité internationale, et que nous souhaitons réserver les prestations sociales aux français, parce que nous avons, et c'est l'héritage que vous laissez, un pays avec euh dix millions de pauvres. Avec six millions de chômeurs. Dix-sept mille emplois industriels en moins depuis deux mille dix-sept, et des français qui euh aujourd'hui n'arrivent plus à boucler les deux bouts. Pour beaucoup de français, c'est plus le reste à vivre, c’est devenu le reste à survivre. Et cette sociétée à l'euro près nous n'en voulons pas. Il y a des millions de français qui euh le soir avant de se coucher, regardent sur internet les bons de réduction qu'ils peuvent utiliser pour euh avoir euh moins à payer dans leur course. Donc euh nous allons prendre beaucoup de mesures pour le pouvoir d'achat un engagement très fort. Le premier engagement que nous prenons est notamment, vous le savez, l'abaissement de la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent sur l'ensemble des énergies, le carburant, l'électricité, le gaz, le fioul pour redonner du pouvoir d'achat aux français. Sur une facture annuelle par exemple de gaz c’est trois cent cinquante euros qu’on rends euh aux français. P1 : Restons sur les prestations sociales que vous souhaitez réserver au Français. C’est une forme d’économie que vous faites JB : Treize milliards d'euros, je termine. Nous doublerons également les aides aux familles monoparentales. P1 : Treize milliards d'euros il y a beaucoup d’économistes qui contestent ce chiffre JB : Oui, des économistes qui soutiennent Emmanuel Macron, pas surprenant. Mais nous doublerons également euh les aides aux familles monoparentales, parce que voyez-vous il y a un quart des familles qui sont aujourd'hui des familles monoparentales dans notre pays, et beaucoup de mères de famille qui sont obligés de cumuler plusieurs jobs, et elles n'arrivent plus elle non plus à faire face, et qui doivent choisir à la fin du mois entre s'acheter un vêtement ou à acheter un vêtement pour leurs enfants. Donc nous doublerons et nous prendrons euh un engagement très fort dès les premières semaines du quinquennat, de doubler les aides euh aux familles euh monoparentales. Et puis je reviens sur la question du handicap parce que je pense que c'est une question qui est très importante euh beaucoup de français en situation de handicap qui ont toujours le sentiment d'être exclu d'être à côté. Nous déconjugaliserons pardon, euh le le le le l'allocation adulte handicapé pour permettre que le calcul ne soit plus fait sur le couple, mais directement de manière euh individuel parce que je pense que c'est une vraie mesure de justice sociale. P1 : Voilà, vous êtes exactement à une égalité de temps et vous allez répondre. OV : Non je je je lui réponds. D'abord euh on parlera peut-être de pouvoir d'achat tout à l'heure, mais sur les prestations sociales que vous voulez retirer aux étrangers. Parce que ça, c'est souvent ce que vous sortez comme ça, très, très, à l'emporte-pièce. Qu'est est-ce que ça veut dire ? La sécurité sociale elle a été fondé au lendemain de la deuxième guerre mondiale par un communiste, Ambroise Croizat. Quelqu'un qui était plutôt de droite Pierre Laroque, sous l'égide du général de gaulle avec un principe intangible, construit depuis tout le temps, qui est, je cotise en fonction de mes moyens et je reçois en fonction de mes besoins. Avec la mesure que propose Marine Le Pen, pour des étrangers qui sont en situation régulière, et qui travaille, c’est : je cotise en fonction de mes moyens et je ne reçois plus rien. C'est-à-dire que ces personnes là vont cotiser a perte JB : Il y aura un délai de carence. Ajourd'hui, vous savez que c’est cinq ans de présence sur le territoire. Nous, nous conditionnerons, non pas cinq ans sur le territoire mais à cinq ans dans le monde du travail. OV : Donc pendant cinq ans à perte. Vous cotisez pour des prestations que vous ne recevez pas. Qu'est ce que j'explique, euh à ce couple, qui est arrivé du liban l'année dernière, qui a quitté la misère qu'on qu'on connaît là-bas, qui travaille à l'hôpital, qui ont un salaire qui est au niveau du smic, mais qui rend bien service, je peut vous le dire, à l'hôpital. Ils ne sont pas français tous les deux, et ne sont pas là depuis cinq ans, qui sur leur feuille de paie se voient prélever tous les mois, de la même manière que c'est le cas d'ailleurs pour tous les tous les salariés dans ce pays, des prélèvements sociaux, et qui, si Marine Le Pen est élue, euh dimanche prochain, ne recevront plus la prime de naissance pour leur deuxième qui va arriver, ne pourront plus prétendre avoir un logement social, puisque Marine Le Pen explique qu'il y aura plus de logements sociaux, ce sera priorité pour les français et plus pour eux, qui n'auront pas l'allocation de rentrée scolaire pour leurs petits, qu'est-ce qu'on leur dit , et qu'est-ce qu'on leur envoie comme signal ? Et qu'est ce qu'on espère avoir en retour de la part de ces gens-là qui nous rendent service dans notre pays ? L'immigration économique est fondamentale, l'immigration liée à la à la recherche aussi. Moi je suis élu d'un territoire, l'isère. Grenoble, les entreprises sont internationales, vous avez énormément de travailleurs étrangers qui viennent. Si vous n'avez plus euh demain, de travailleurs euh dans la dans la manufacture, vous n'avez plus d'ouvriers, vous n'avez plus de chauffeurs, de livreur, de femmes de ménage, ce sont nos villes qui ne, qui ne survivent plus si vous voulez. Et puis les médecins étrangers, les infirmier, les aides-soignantes, ce sont nos vies qui ne vont plus. Donc Jordan Bardella, cette proposition elle est non seulement injuste, elle est contraire à la déclaration des droits de l'homme. Je sais que c'est pas un problème pour vous, elle est contraire à la constitution, et on a tous compris que c'était pas un problème pour vous. Mais enfin elle est pas humaine, elle n'est pas crédible, et personne ne fait ça. P1 : Alors réponse. JB : Votre altruisme vous honore monsieur le ministre. Mais euh, voyez-vous, nous ne sommes pas missionné par le peuple français pour euh nous occuper euh de familles libanaises que je respecte parfaitement, mais pour nous occuper en priorité du peuple français. Alors s'il y a de la place pour accueillir des gens qui viennent dans notre pays pour travailler, pour aimer notre langue, pour participer à cette même communauté de destin, eh bien ils pourront venir. Mais quand on a dans un pays, pardon, mais c'est aussi votre bilan, et je l'ai dit tout à l'heure, dix millions de pauvres, six millions de chômeurs, et un français sur quatre qui n'arrive plus à se nourrir correctement, qui est contraint de sauter des repas, et bien pardon de penser d'abord aux familles françaises avant de me penser un altruisme qui dépasse les frontières et qui viserait à prendre en charge la misère du monde entier. Je l'assume mais ça n'est pas la question. OV : si c'est pas humaniste, regardez d'un point de vue économique. Ce couple là, il cotise, il paie pour la sécu. JB : Nan mais monsieur Véran, je vais vous tranquiliser, vous ne me convaincrez pas. Parce que moi j'ai la conviction que je dois aider les miens. Et ben mon raisonnement c'est que je doit aider les miens d'abord. OV : L’impact est négatif sur les français, l’hôpital va devoir se passer de ce couple libanais qui font bien des services, je peux vous dire qu'on est très content de les avoir dans cet hôpital. Et par ailleurs ils ne contribueront plus à la richesse de la nation. JB : Si ils travaillent ce ne sera pas le problème. La france n'est pas un hall de la revue de prestations. La France n'est pas un guichet social. La france n'est pas là pour accueillir toute la terre entière. Donc je l'assume, si nous arrivons à la tête de l'état, nous réserverons les prestations sociales aux familles françaises. Il s'agit pas de faire des distinctions, vous avez la carte d'identité française vous pourrez bénéficier de la solidarité nationale. OV : Donc un étranger cotisera à perte. JB : Oui exactement, pour bénéficier de prestations sociales, il faudra justifier de cinq ans de travail à temps plein sur le territoire national. Et je vais même vous dire, dès les premiers mois du quinquennat, nous allons faire voter, encore une fois par le peuple français, un grand référendum sur la question de l'immigration. Dans ce projet de loi que nous allons soumettre aux français, il y aura la priorité nationale. Cette priorité nationale que nous voulons intégrer dans la constitution, elle vise à donner une priorité d'accès aux citoyens français, aux citoyens français, sans aucune autre distinction à l'emploi ou à l'accès au logement. Parce que pardon de vous dire monsieur véran mais dans le logement et notamment dans les hlm s'est instauré aujourd'hui une véritable préférence étrangère, où il y a beaucoup de familles françaises qui sont dans l'attente de logements sociaux et qui ont un peu le sentiment que ben, il faut perdre sa carte d'identité française pour pouvoir bénéficier d'un logement social. Donc je conteste cette logique-là et je pense que les familles françaises qui tombent dans une grande difficulté parce qu'elles sont chez elle et parce qu'elles travaillent, elles, doivent avoir une priorité dans l’accès aux HLM OV : Même Le Pen disait, on va restituer six cent mille logements sociaux aux français en donnant la priorité nationale. De deux choses l'une, Jordan Bardella. Ou vous expulsez les étrangers qui occupent ces logements, et il faut m'expliquer ce que vous en faites, est-ce que c'est des bidonvilles ou des charters, mais c'est pas six cent mille personnes, c'est six cent mille familles. Mais j'ai entendu Madame Le Pen, encore aujourd'hui, dire on expulsera personne, on attend qu’ils partent et on récupère leur logement qu'on donne à des français. Mais est-ce que vous avez une idée du taux de renouvellement du parc hlm par exemple en ile-de-france ? JB : Non mais c'est pas le temps de renouvellement qui m’intéresse. Si vous voulez, je vais vous donner un chiffre de l’INSEE. Trente-et-un pour cent. OV : Vingt ans Jordan Bardella, il vous faudrait vingt ans sans expulsion pour avoir des résultats d’une des propositions phare de Marine le Pen pas du tout vous voyez que le front national la page pas du rassemblement national a pas changé. En réalité c'est peut-être que la contre JB : La différence entre vous et moi, c'est que le HLM ça doit être temporaire. C'est qu'on ne doit pas passer sa vie dans un hlm. Parce que y a beaucoup de familles françaises qui sont dans le besoin, qui utilisent un hlm parce que le hlm est une aide sociale, et c'est donc bien normal, qu'il soit donné en priorité aux français. Mais le but est pas de rester toute sa vie dans un hlm, il faut recréer un parcours résidentiel au niveau du logement intermédiaire, il faut permettre euh là encore euh à ces familles de pouvoir s'élever par la méritocratie républicaine là où vous avez déclassé les classes populaires, et que vous continuez à déclasser les classes moyennes. Je vais vous donner un chiffre. Trente-et-un pour cent des immigrés, selon l'insee, occupe aujourd'hui un hlm, donc oui je pense que y a une préférence étrangère et je pense que parce que le logement est une aide social il doit être réservée aux familles françaises. P1 : Réponse OV : Vous savez, j’allais vous dire, on a presque un point commun. C'est que je considère comme vous que les tours hlm des années soixante, soixante-dix, les bâtiments de modèle le corbusier du SAS pour rentrer dans les villes, on va parquer des gens presque par nationalité, est un modèle qui ne permet pas d'atteindre la méritocratie républicaine, et qui ne permet pas aux gens de s'élever dans la société. Je pense que vous ne trouverez pas grand monde pour ne pas être d'accord avec ça. Je vous dis juste qu'il y a deux méthodes. La méthode qui consiste à dire ces gens-là ils ont apporté au pays, dans les années soixante-dix, quatre-vingts, quatre-vingt-dix. Aujourd'hui encore on est content d'avoir des ouvriers dans le btp, on est content d'avoir des gens qui, qui occupent des emplois, aujourd'hui pour lesquels il est très difficile de recruter en france, très difficile, et vous le savez. JB : Parce que les salaires sont trop bas. Il faut augmenter les salaires OV : Vous avez une façon qui consiste à dire, on va rénover, c'est ce que nous voulons faire, tout le bâtiment urbain, pour casser ces tours pour permettre de créer la mixité sociale, parce que on croit qu'un modèle est possible, ou moi avec quelqu'un qui ait l'éducation catho peut vivre à côté de quelqu'un qui a une autre religion et qui a d'autres origines. Bah c'est possible en france comme c'est possible ailleurs dans le monde c'est pas être béni-oui-oui ou Angélique. Et vous avez un modèle qui consiste à dire comme vous qui consiste à dire on y arrivera pas, c'est foutu, on a pas vraiment essayé. Mais finalement le plus simple c'est quand même de dire à ces gens-là, vous n'aurez plus les prestations logement. Vous n’aurez plus d’ailleurs l’aide au logement, d'ailleurs vous n'aurez plus le logement tout court mais on va pas forcément vous expulser. Donc on va voir ce qui va se passer. Je je ne sais pas quelle société vous êtes en train d'imaginer, ou de dessiner, je crois que vous ne dites pas sincèrement, je crois que vous ne dites pas tout du projet qui est le vôtre. Je vous demande ce que vous faites des six cent mille familles qui vont évacuer les logements sociaux. JB : S'y a plus de mixité dans ces quartiers, parce que je sais très bien ce que veut dire le therme mixité dans votre bouche. Il y a pas de mixité dans ces quartiers, c'est parce que ces quartiers sont submergés, sont submergés par l'insécurité, sont submergés par les violences, sont submergés par les trafics de drogue; et je connais très bien ces quartiers parce que j'ai grandi dans une cité hlm et y a beaucoup de gens qui vivent dans ces quartiers qui rêvent que d'une chose, c'est d'en partir. Parce que voyez-vous les familles modestes et les familles françaises elles sont prisonnières de la violence elles sont prisonnière de l’insécurité. Le problème n'est pas l'urbain. Beaucoup aimeraient avoir cette chance, et beaucoup se sentent oublié et se sentent complètement abandonnée au trafic de drogue et à la violence. OV : Nous on propose de dédoubler les classes, pour que les petits quand ils ont deux ans ou trois ans, qui sont nés pas sous la meilleure étoile en france, dans le contexte qu'on connaît aujourd'hui, eh bien ils puissent avoir accès à l'éducation, pour qu'ils puissent demain avoir un emploi, et on monte en compétences, et on monte en gamme. Oui, on assure un logement aux familles pour que les petits puissent grandir et que demain ils puissent devenir des citoyens. On encourage pas la haine et la détestation de la république en faisant sentir à ces personnes qu’ils ne seraient que des sous citoyens ou des citoyens de seconde zone. On se bat jordan Bardella, pour avoir la capacité d'intégrer les gens en mettant le paquet sur l'éducation. Ma famille à moi aussi, vous êtes né dans un hlm ? Ma famille, comme beaucoup trop de familles françaises dans ce pays, ont été a été victime d'insécurité, la plus bête, la plus méchante, les plus sordides qui soient. Je sais très bien ce que c'est que le statut de victime, je sais très bien ce que c'est que le statut de bourreau, je sais la lenteur parfois la justice, et je sais les difficultés que peuvent rencontrer les victimes. Donc la lutte contre l'insécurité c'est de tous les instants, et vous trouverez pas chez moi un discours béni-oui-oui c'est pas parce que je viens de gauche, vous savez, que la sécurité ne compterait pas. C'est tout l'inverse, on se bat pour ça mais on se bat aussi pour les gens, on se bat pour les gamins on se bat pour les gens jordan bardella. On fait en sorte que les gamins n'arrivent pas le ventre vide à l'école; on fait en sorte que quand ils puissent pas payer la cantine on la mette à un euro. Vous allez dire c'est un effort de la solidarité nationale, eh bien oui, mais laissez des gamins le ventre vide parce qu'ils peuvent pas manger, aller se gaver au fast-food pour ensuite regretter qui sont obèses ça va pas. P1 : Alors la réponse Jordan Bardella ? JB : Euh le problème de ces quartiers-là, et allons parlons clairement des choses, le problème des banlieues, de ce que vous appelez vous les quartiers populaires, même si moi je ne résume pas le peuple à ces territoires, c'est pas le coup de peinture sur les immeubles, c'est pas le dédoublement des classes, c'est pas la cantine à un euro, c'est que il y a dans des écoles de seine-saint-denis parfois vingt-cinq nationalités différentes, et que aujourd'hui l'éducation nationale est complètement submergée, complètement dépassée. C'est que euh les les moyens de l'état là-bas sont complètement inutile, que ce soit les infrastructures, que ce soit la police, que ce soit les infrastructures de santé à l'hôpital delafontaine à saint-denis où tous les jours, toutes les semaines, tous les mois, il y a des soignants qui sont agressés par un climat d'impunité où on voit se passer là-bas des choses qu'on voit dans aucun autre département. D'abord, j'arrête l'immigration; j'arrête l'immigration parce que voyez-vous, y a beaucoup de gens dans ces quartiers-là qui, quand ils sont arrivés dans les années soixante, soixante-dix ont fait cet effort exigeant, ma famille en fait partie, d'aimer la france, de s'assimiler, de s'intégrer, de respecter les institutions. Hors ces personnes-là, on voit aujourd'hui d'autres personnes arriver, et euh ne plus faire cet effort exigeant, que euh ils ont fait, sauf que quand un rapport parlementaire nous dit que dans mon département de la seine-saint-denis, l'état est incapable de déterminer à cinq cent mille habitants près le nombre d'habitants de ce département, ce rapport parlementaire qui est sorti euh je crois juste avant la dernière élection présidentielle, il nous dit que dans ce département d'un million cinq cent mille habitants, il pourrait y avoir jusqu'à vingt-cinq pour cent de la population qui serait présente de manière clandestine. C'est-à-dire quatre cent mille personnes. Donc la situation migratoire est tellement hors de contrôle dans ces quartiers aujourd'hui l'état est lui-même incapable de déterminer le nombre d'habitants. et quand on aura fait cela on pourra s'occuper là-bas de ces personnes qui attendent le retour de l'ordre le retour de l'insécurité et qui sont piégés parce qu'ils n'ont pas les moyens d'aller ailleurs, de l'exposition de la violence. OV : Je vais répondre à Jordan Bardella. Oui ça c'est bien la seine-saint-denis. Il se trouve que moi aussi j'ai accompagné plusieurs fois le premier ministre dans le cadre du grand plan seine-saint-denis. Vous allez voir, ça a bien changé depuis vingt ans, parce que on investit énormément dans le service public. Vous avez parlé de sécurité, on a dix mille agents de sécurité en plus sur le territoire. On a augmenté de dix milliards le budget de la police, on va créer deux cents unités de mobiles de gendarmerie supplémentaires dans le prochain mandat, quinze milliards de plus c'est-à-dire plus que ce qui est dans votre propre programme pour la sécurité. C'est factuel, même si vous n'aimez pas les chiffres, mais ils sont là, ils sont têtus vous savez ils sont comme ça, on a un budget qu'on consacre à la sécurité qui est plus important que celui qui est dans le programme de votre candidate. Notamment dans les transports, par exemple, aux heures de pointe où on sait que les agressions sont les plus fréquentes, ce qui n'empêche pas d'avoir les deux volets . JB : Pourquoi parler des chiffres, la question n'étant pas sur les transports d'ile-de-france OV : Moi je je considère le problème dans son ensemble. JB : Oui mais vous n'agissez pas. C'est ça que je vous reproche. OV : Je ne vous coupe pas. Laissez-moi parler. Je vous explique que le problème de l'insécurité n'est pas un problème qu'on peut résoudre à coups de grandes formules et à coups de démagogie, ça n'existe pas, ou alors vous m'expliquez ce que vous faites de cette population dont vous parlez dans la seine-saint-denis, vous me dites où est-ce que vous les mettez comment vous les mettez dans quel délai vous les renvoyez ? JB : Les clandestins ? OV : Non, non, non pas que les clandestins. L'immigration illégale on la combat, on a augmenté le nombre d'expulsions. JB : non, pas du tout. Quatre-vingt dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutée. OV : vous êtes fâché avec les chiffres JB : Vous avez une cellule de fact checking ? Il faudrait vérifier que le taux d'exécution des oqtf c’est à peine 10%. OV : Je vais faire appel à ruth elkrief pour essayer de terminer une phrase correctement. JB : on est en démocratie P1 : Jordan bardella va vous laisser finir, mais vous avez de l’avance Olivier Véran. OV : Donc on on a diminué l'immigration clandestine. Ce qui a augmenté notre pays, car il y a une partie de l'immigration qui a augmenté dans notre pays depuis deux ans, c'est l'immigration économique, et l'immigration universitaire. Moi je considère que c'est bien pour notre pays. C'est maîtrisé, c’est contrôlé. Demain on va mettre des règles supplémentaires. Ce que propose emmanuel macron c'est qu'il y aura plus de titres de long séjour accordés s'il n'y a pas la maîtrise la langue, et s'il n'y a pas un emploi pour pourvoir à ses besoins. ça ce sont des choses qui sont, me semble-t-il, pragmatique, efficace, et qui n'empêche pas l'humanité. On doit se donner les moyens de freiner l'immigration irrégulière et c'est ce que nous faisons notamment en européens, en travaillant, en européen passionné c'est pas en construisant des murs et des barbelés aux frontières du pays trump a essayé de monter un grand mur avec l'amérique du sud, ça a fait exploser l’immigration. JB : Mais vous, vous êtes en train de nous dire que vous avez fait baisser l'immigration clandestine, je suis désolé mais enfin ça aura été une fois ou le fact checking aurait été utile. Vous savez, plus c’est gros plus ça passe ça. Il y a d'après monsieur stefani neuf cent mille clandestins dans notre pays un million deux cent soixante-quinze mille titres de séjours légaux accordés. OV : C’est pas l’INSEE que vous êtes entrain de citer JB : Monsieur darmanin il y a quelques jours à qui j'ai débattu m'a parlé lui-même de six cent mille clandestins. OV :Ca va ça fait une grosse différence. JB : Quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées, vous avez le record européen de la faiblesse à l'égard de l'immigration clandestine où vous n'arrivez à expulser personne. Avec vous tout le monde rentre, personne ne sort. c'est pas vous qui décidez la politique, ce sont les étranger. OV : Est-il factuel, est-il factuel de dire qu'il y a plus d'immigrés clandestins en italie en allemagne en angleterre qu'en france, c'est factuel ? JB : Non OV : d’accord JB : donc vous venez de me donner raison il y a plus d'immigrés clandestins en france.",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Olivier Véran discutent de leur vision de la solidarité. Olivier Véran explique que son gouvernement a déjà mis en place le versement automatique de la pension alimentaire pour les femmes, le remboursement intégral des prothèses auditives et de lunettes, la prise en charge des plus fragiles avec les chèques étudiants pendant la crise sanitaire, le dédoublement des classes dans les quartiers populaires ainsi que les petits déjeuners gratuits à l'école. Olivier Véran explique que dans le futur, son gouvernement souhaite éradiquer le non recours aux prestations sociales. Jordan Bardella explique que les français n'ont plus les moyens de se nourrir et de se chauffer, et qu'il représente la candidate du pouvoir d'achat. Jordan Bardella explique qu'il souhaite mettre en place la solidarité nationale des aides sociales. Jordan Bardella explique qu'il souhaite baisser la tva de vingt à 5,5 pour cent sur l'ensemble des énergies, doubler les aides aux familles monoparentales et déconjugaliser l'allocation adulte handicapé. Olivier Véran condamne la préférence nationale sur les prestations sociales qui font que les étrangers ne pourront plus profiter de ce qu'ils cotisent. Jordan Bardella explique que les aides sociales aux étrangers seront conditionnées à cinq ans de travail. Olivier Véran explique que les étrangers partiront et qu'il sera impossible de trouver des travailleurs. Jordan Bardella explique que la france n'a pas à prendre en charge les gens du monde entier. Jordan Bardella explique qu'il souhaite mettre en place la préférence nationale pour les logements sociaux. Olivier Véran explique que cela ne ferait aucun résultat sans expulsions. Jordan Bardella explique qu'il souhaite faire du HLM un logement de transition. Olivier Véran explique que les logements sociaux sont aussi donnés aux étrangers pour assurer l'assimilation des enfants, tout comme les autres aides faites aux écoles. Jordan Bardella explique que le problème d'assimilation ne vient pas de toutes les aides faites ou non, mais d'une trop grande mixité, et qu'il faut arrêter l'immigration. Olivier Véran explique que son gouvernement souhaite plus faire pour la sécurité que celui proposé par Jordan Bardella, et qu'ils ont fait baisser l'immigration clandestine en échange d'une augmentation de l'immigration universitaire et économique. Jordan Bardella conteste cela, demandant une ccellule de fact checking, avant d'expliquer que 90% des oqtf ne sont pas exécutées. ",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella débattent de leur vision pour le système de solidarité en France. Chacun présente leur bilan et leur propositions. Olivier Véran commence en parlant du versement automatique de la pension alimentaire, au remboursement intégrale des protèse auditive et dentaires, deux propositions contre lesquelles Marine Le Pen a voté. Il parle des chèques fait aux étudiants ainsi que des petits déjeuners gratuits à l'école, et présente sa réforme principale pour éradiquer le non recours aux prestations sociales. Jordan Bardela répond qu'il y a un quart des français qui sautent des repas, et un cinquième qui ne se chauffe pas. Il propose de baisser la taxe sur l'essence de vingt à cinq point cinq pour cent, ainsi que de doubler les aides aux familles monoparentales, et de déconjugaliser l'allocation adulte handicapé. Il explique aussi qu'il souhaite retirer les audes sociales aux étrangers tant qu'ils n'ont pas travailler cinq ans, et donner aux français la priorité sur les HLM, qui sont remplis a 31% par des non français. Olivier Véran répond que c'est inhumain, et qu'enlever les aides sociales aux étrangers est contre productif, car beaucoup de chercheurs et d'aide soignant sont étranger. Il explique aussi ses plans pour les HLM, avec des rénovations pour améliorer la mixité sociale, en engageant plus de gendarme, et en augmentant de plusieurs milliards le budget de la sécurité. Jordan Bardella répond qu'Olivier Véran n'a pas aider à améliorer le problème d'immigration clandestine, avec quatre vingt dix pourcent des oqtd non réalisées, et plus de neuf cent mille clandestins en france.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella débattent de leur vision pour les prestations sociales Françaises. Olivier Véran débute en explicitant son bilan; le versement automatique de la pension alimentaire, le remboursement intégral des prothèses auditives, dentaires et de lunettes, les chèques pour les étudiants, le dédoublement des classes dans les quartiers populaires et les petits déjeuners gratuits à l'école. Pour la suite, il propose de mettre en place le versement automatique des prestations sociales. Jordan Bardella fustige ce bilan, il rappelle qu'un français sur quatre ne mange pas à sa faim car le prix de l'alimentation est trop haut, et qu'un français sur cinq renonce à se chauffer. Il propose l'abaissement de la tva sur les énergies, le dédoublement des aides aux familles monoparentales et la déconjugalisation de l'allocation adulte handicapé. Olivier Véran l'attaque; Jordan Bardella souhaite retirer les prestations sociales aux étrangers, ce qui va à l'encontre de l'esprit de la sécurité sociale pensée par Ambroise Croizat. Jordan Bardella explique que les aides sociales seront conditionnées à cinq ans de travail sur le territoire pour les étrangers. Pour Olivier Véran, c'est une erreur, l'immigration économique est fondamentale pour la france, et cette proposition est contraire à la déclaration des droits de l'homme. Jordan Bardella explique que le pays souffre une crise économique trop grave pour se permettre d'être altruiste. Il propose en outre un référendum sur l'immigration, qui posera la question de la priorité nationale, qui visera à donner priorité d'accès aux citoyens français à l'emploi et au logement. Sans expulsion, cette proposition n'aura pas de valeur avant une vingtaine d'années explique Olivier Véran. C'est pour cela que Jordan Bardella souhaite faire des HLM un logement temporaire. Olivier Véran explique qu'il faut favoriser l'assimilation, et qu'à ces fins, il souhaite améliorer les conditions d'éducation dans les banlieues. Jordan Bardella critique cette idée, dans les banlieues, l'éducation nationale est submergée, et les agressions trop communes; c'est pour cela qu'il souhaite combattre l'immigration. Il critique de plus le bilan du gouvernement, qui n'a réussi à faire exécuter que 10% des oqtf. De son côté, Olivier Véran défend le bilan du gouvernement, le budget de la police a été augmenté de 10 milliards, et l'immigration clandestine a été diminuée. Il propose aussi la mise en place de teste de maîtrise de la langue pour les titres de séjours long."
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+ },
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "P1 : On a eu le sentiment de la part des électeurs de gauche, Olivier Véran me cite Marine Le Pen, que le quinquennat n'aurait pas tenu ses promesses en matière de solidarité sociale. P1 : Alors ce que vous proposez pour le quinquennat à venir, ça s'appelle la solidarité à la source, mais est-ce que c'est cela vraiment qui peut faire la solidaritée en france ? OV : Bon, c'est pas moi qui pourrais vous dire autre chose, en matière de solidarité on ne fera jamais assez. OV : En matière de bilan, on a pas à rougir de ce qu'on a fait. OV : Rien qu'au cours de la dernière année pour les femmes qui sont avec des enfants, qui touchaient pas la pension alimentaire, c'est le versement automatique, Marine Le Pen a voté contre. OV : Pour plus de dix millions de français déjà, qui ont bénéficié de prothèses auditives dentaires de lunettes, il n'y a plus de reste à charge. OV : Nous avons protégés les plus fragiles pendant la crise sanitaire en envoyant des chèques aux étudiants, parce qu'il pouvait plus avoir les petits boulots. OV : Nous avons mis en place la stratégie pauvreté, avec le dédoublement des classes dans les quartiers populaires, les petits déj gratuits à l'école. OV : Nous allons éradiquer le non recours aux prestations sociales. OV : ça concerne potentiellement vingt millions de français, ça veut dire que de la même manière qu'il est simple, automatique, et peu tatillon aujourd'hui de déclarer et payer ses impôts, c'est directement prélevé d'ailleurs à la source, demain ce sera simple de recevoir les prestations sociales les aides au logement, les aides familiales, les aides sociales et les aides sanitaires auxquelles les familles peuvent prétendre lorsqu'elles sont avec des niveaux de revenus qui sont insuffisants. JB : euh Il y a un français sur quatre aujourd'hui qui ne mange plus �� sa fin, ou qui est contraint de sauter des repas parce que le prix de l'alimentation est devenu exorbitant. JB : euh Il y a un français sur cinq qui renonce à se chauffer, qui a renoncé à se chauffer l'hiver dernier, parce que parce que là encore les factures de gaz et électricité sont devenues exorbitantes. JB : Marine Le Pen a fait le choix d'être la candidate du pouvoir d'achat et d'une solidarité que l'on souhaite nationale. JB : Vous avez raison de rappeler que euh nous ne considérons pas euh la solidarité nationale, comme une solidarité internationale, et que nous souhaitons réserver les prestations sociales aux français, parce que nous avons, et c'est l'héritage que vous laissez, un pays avec euh dix millions de pauvres. JB : Le premier engagement que nous prenons est notamment, vous le savez, l'abaissement de la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent sur l'ensemble des énergies, le carburant, l'électricité, le gaz, le fioul pour redonner du pouvoir d'achat aux français. JB : Nous doublerons également les aides aux familles monoparentales. JB : Nous déconjugaliserons pardon, euh le le le le l'allocation adulte handicapé pour permettre que le calcul ne soit plus fait sur le couple, mais directement de manière euh individuel parce que je pense que c'est une vraie mesure de justice sociale. OV : D'abord euh on parlera peut-être de pouvoir d'achat tout à l'heure, mais sur les prestations sociales que vous voulez retirer aux étrangers. OV : Avec la mesure que propose Marine Le Pen, pour des étrangers qui sont en situation régulière, et qui travaille, c’est : je cotise en fonction de mes moyens et je ne reçois plus rien. JB : Nous, nous conditionnerons, non pas cinq ans sur le territoire mais à cinq ans dans le monde du travail. OV : Vous cotisez pour des prestations que vous ne recevez pas. OV : L'immigration économique est fondamentale, l'immigration liée à la à la recherche aussi. OV : Si vous n'avez plus euh demain, de travailleurs euh dans la dans la manufacture, vous n'avez plus d'ouvriers, vous n'avez plus de chauffeurs, de livreur, de femmes de ménage, ce sont nos villes qui ne, qui ne survivent plus si vous voulez. OV : Et puis les médecins étrangers, les infirmier, les aides-soignantes, ce sont nos vies qui ne vont plus. JB : Mais euh, voyez-vous, nous ne sommes pas missionné par le peuple français pour euh nous occuper euh de familles libanaises que je respecte parfaitement, mais pour nous occuper en priorité du peuple français. JB : Alors s'il y a de la place pour accueillir des gens qui viennent dans notre pays pour travailler, pour aimer notre langue, pour participer à cette même communauté de destin, eh bien ils pourront venir. JB : Mais quand on a dans un pays, pardon, mais c'est aussi votre bilan, et je l'ai dit tout à l'heure, dix millions de pauvres, six millions de chômeurs, et un français sur quatre qui n'arrive plus à se nourrir correctement, qui est contraint de sauter des repas, et bien pardon de penser d'abord aux familles françaises avant de me penser un altruisme qui dépasse les frontières et qui viserait à prendre en charge la misère du monde entier. JB : Oui exactement, pour bénéficier de prestations sociales, il faudra justifier de cinq ans de travail à temps plein sur le territoire national. JB : Et je vais même vous dire, dès les premiers mois du quinquennat, nous allons faire voter, encore une fois par le peuple français, un grand référendum sur la question de l'immigration. JB : Dans ce projet de loi que nous allons soumettre aux français, il y aura la priorité nationale. JB : Cette priorité nationale que nous voulons intégrer dans la constitution, elle vise à donner une priorité d'accès aux citoyens français, aux citoyens français, sans aucune autre distinction à l'emploi ou à l'accès au logement. OV : Ou vous expulsez les étrangers qui occupent ces logements, et il faut m'expliquer ce que vous en faites, est-ce que c'est des bidonvilles ou des charters, mais c'est pas six cent mille personnes, c'est six cent mille familles. OV : Mais j'ai entendu Madame Le Pen, encore aujourd'hui, dire on expulsera personne, on attend qu’ils partent et on récupère leur logement qu'on donne à des français. OV : Mais est-ce que vous avez une idée du taux de renouvellement du parc hlm par exemple en ile-de-france ? OV : Vingt ans Jordan Bardella, il vous faudrait vingt ans sans expulsion pour avoir des résultats d’une des propositions phare de Marine le Pen pas du tout vous voyez que le front national la page pas du rassemblement national a pas changé. JB : C'est qu'on ne doit pas passer sa vie dans un hlm. JB : Parce que y a beaucoup de familles françaises qui sont dans le besoin, qui utilisent un hlm parce que le hlm est une aide sociale, et c'est donc bien normal, qu'il soit donné en priorité aux français. JB : Mais le but est pas de rester toute sa vie dans un hlm, il faut recréer un parcours résidentiel au niveau du logement intermédiaire, il faut permettre euh là encore euh à ces familles de pouvoir s'élever par la méritocratie républicaine là où vous avez déclassé les classes populaires, et que vous continuez à déclasser les classes moyennes. JB : Trente-et-un pour cent des immigrés, selon l'insee, occupe aujourd'hui un hlm, donc oui je pense que y a une préférence étrangère et je pense que parce que le logement est une aide social il doit être réservée aux familles françaises. OV : Vous avez une façon qui consiste à dire, on va rénover, c'est ce que nous voulons faire, tout le bâtiment urbain, pour casser ces tours pour permettre de créer la mixité sociale, parce que on croit qu'un modèle est possible, ou moi avec quelqu'un qui ait l'éducation catho peut vivre à côté de quelqu'un qui a une autre religion et qui a d'autres origines. OV : Je vous demande ce que vous faites des six cent mille familles qui vont évacuer les logements sociaux. JB : l y a pas de mixité dans ces quartiers, c'est parce que ces quartiers sont submergés, sont submergés par l'insécurité, sont submergés par les violences, sont submergés par les trafics de drogue; et je connais très bien ces quartiers parce que j'ai grandi dans une cité hlm et y a beaucoup de gens qui vivent dans ces quartiers qui rêvent que d'une chose, c'est d'en partir. OV : Oui, on assure un logement aux familles pour que les petits puissent grandir et que demain ils puissent devenir des citoyens. OV : On se bat jordan Bardella, pour avoir la capacité d'intégrer les gens en mettant le paquet sur l'éducation. OV : Je sais très bien ce que c'est que le statut de victime, je sais très bien ce que c'est que le statut de bourreau, je sais la lenteur parfois la justice, et je sais les difficultés que peuvent rencontrer les victimes. OV : Donc la lutte contre l'insécurité c'est de tous les instants, et vous trouverez pas chez moi un discours béni-oui-oui c'est pas parce que je viens de gauche, vous savez, que la sécurité ne compterait pas. OV : On fait en sorte que les gamins n'arrivent pas le ventre vide à l'école; on fait en sorte que quand ils puissent pas payer la cantine on la mette à un euro. JB : Euh le problème de ces quartiers-là, et allons parlons clairement des choses, le problème des banlieues, de ce que vous appelez vous les quartiers populaires, même si moi je ne résume pas le peuple à ces territoires, c'est pas le coup de peinture sur les immeubles, c'est pas le dédoublement des classes, c'est pas la cantine à un euro, c'est que il y a dans des écoles de seine-saint-denis parfois vingt-cinq nationalités différentes, et que aujourd'hui l'éducation nationale est complètement submergée, complètement dépassée. JB : C'est que euh les les moyens de l'état là-bas sont complètement inutile, que ce soit les infrastructures, que ce soit la police, que ce soit les infrastructures de santé à l'hôpital delafontaine à saint-denis où tous les jours, toutes les semaines, tous les mois, il y a des soignants qui sont agressés par un climat d'impunité où on voit se passer là-bas des choses qu'on voit dans aucun autre département. JB : D'abord, j'arrête l'immigration; j'arrête l'immigration parce que voyez-vous, y a beaucoup de gens dans ces quartiers-là qui, quand ils sont arrivés dans les années soixante, soixante-dix ont fait cet effort exigeant, ma famille en fait partie, d'aimer la france, de s'assimiler, de s'intégrer, de respecter les institutions. JB : Donc la situation migratoire est tellement hors de contrôle dans ces quartiers aujourd'hui l'état est lui-même incapable de déterminer le nombre d'habitants. OV : Vous avez parlé de sécurité, on a dix mille agents de sécurité en plus sur le territoire. OV : On a augmenté de dix milliards le budget de la police, on va créer deux cents unités de mobiles de gendarmerie supplémentaires dans le prochain mandat, quinze milliards de plus c'est-à-dire plus que ce qui est dans votre propre programme pour la sécurité. OV : Donc on on a diminué l'immigration clandestine. OV : Ce qui a augmenté notre pays, car il y a une partie de l'immigration qui a augmenté dans notre pays depuis deux ans, c'est l'immigration économique, et l'immigration universitaire. OV : Ce que propose emmanuel macron c'est qu'il y aura plus de titres de long séjour accordés s'il n'y a pas la maîtrise la langue, et s'il n'y a pas un emploi pour pourvoir à ses besoins. JB : Mais vous, vous êtes en train de nous dire que vous avez fait baisser l'immigration clandestine, je suis désolé mais enfin ça aura été une fois ou le fact checking aurait été utile. JB : Quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées, vous avez le record européen de la faiblesse à l'égard de l'immigration clandestine où vous n'arrivez à expulser personne ",
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+ "Extractive_2": "P1 : Alors ce que vous proposez pour le quinquennat à venir, ça s'appelle la solidarité à la source, mais est-ce que c'est cela vraiment qui peut faire la solidaritée en france ? OV : Rien qu'au cours de la dernière année pour les femmes qui sont avec des enfants, qui touchaient pas la pension alimentaire, c'est le versement automatique, Marine Le Pen a voté contre. OV : Pour plus de dix millions de français déjà, qui ont bénéficié de prothèses auditives dentaires de lunettes, il n'y a plus de reste à charge. OV : Nous avons protégés les plus fragiles pendant la crise sanitaire en envoyant des chèques aux étudiants, parce qu'il pouvait plus avoir les petits boulots. OV : Nous avons mis en place la stratégie pauvreté, avec le dédoublement des classes dans les quartiers populaires, les petits déj gratuits à l'école. OV : Nous allons éradiquer le non recours aux prestations sociales. JB : euh Il y a un français sur quatre aujourd'hui qui ne mange plus à sa fin, ou qui est contraint de sauter des repas parce que le prix de l'alimentation est devenu exorbitant. JB : euh Il y a un français sur cinq qui renonce à se chauffer, qui a renoncé à se chauffer l'hiver dernier, parce que parce que là encore les factures de gaz et électricité sont devenues exorbitantes. JB : Le premier engagement que nous prenons est notamment, vous le savez, l'abaissement de la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent sur l'ensemble des énergies, le carburant, l'électricité, le gaz, le fioul pour redonner du pouvoir d'achat aux français. JB : Nous doublerons également les aides aux familles monoparentales. JB : Nous déconjugaliserons pardon, euh le le le le l'allocation adulte handicapé pour permettre que le calcul ne soit plus fait sur le couple, mais directement de manière euh individuel parce que je pense que c'est une vraie mesure de justice sociale. OV : D'abord euh on parlera peut-être de pouvoir d'achat tout à l'heure, mais sur les prestations sociales que vous voulez retirer aux étrangers. OV : La sécurité sociale elle a été fondé au lendemain de la deuxième guerre mondiale par un communiste, Ambroise Croizat. OV : Quelqu'un qui était plutôt de droite Pierre Laroque, sous l'égide du général de gaulle avec un principe intangible, construit depuis tout le temps, qui est, je cotise en fonction de mes moyens et je reçois en fonction de mes besoins. OV : Avec la mesure que propose Marine Le Pen, pour des étrangers qui sont en situation régulière, et qui travaille, c’est : je cotise en fonction de mes moyens et je ne reçois plus rien. JB : Nous, nous conditionnerons, non pas cinq ans sur le territoire mais à cinq ans dans le monde du travail. OV : L'immigration économique est fondamentale, l'immigration liée à la à la recherche aussi. OV : Donc Jordan Bardella, cette proposition elle est non seulement injuste, elle est contraire à la déclaration des droits de l'homme. JB : Mais quand on a dans un pays, pardon, mais c'est aussi votre bilan, et je l'ai dit tout à l'heure, dix millions de pauvres, six millions de chômeurs, et un français sur quatre qui n'arrive plus à se nourrir correctement, qui est contraint de sauter des repas, et bien pardon de penser d'abord aux familles françaises avant de me penser un altruisme qui dépasse les frontières et qui viserait à prendre en charge la misère du monde entier. JB : Et je vais même vous dire, dès les premiers mois du quinquennat, nous allons faire voter, encore une fois par le peuple français, un grand référendum sur la question de l'immigration. JB : Dans ce projet de loi que nous allons soumettre aux français, il y aura la priorité nationale. JB : Cette priorité nationale que nous voulons intégrer dans la constitution, elle vise à donner une priorité d'accès aux citoyens français, aux citoyens français, sans aucune autre distinction à l'emploi ou à l'accès au logement. OV : Ou vous expulsez les étrangers qui occupent ces logements, et il faut m'expliquer ce que vous en faites, est-ce que c'est des bidonvilles ou des charters, mais c'est pas six cent mille personnes, c'est six cent mille familles. OV : Mais j'ai entendu Madame Le Pen, encore aujourd'hui, dire on expulsera personne, on attend qu’ils partent et on récupère leur logement qu'on donne à des français. OV : Vingt ans Jordan Bardella, il vous faudrait vingt ans sans expulsion pour avoir des résultats d’une des propositions phare de Marine le Pen pas du tout vous voyez que le front national la page pas du rassemblement national a pas changé. JB : La différence entre vous et moi, c'est que le HLM ça doit être temporaire. OV : Nous on propose de dédoubler les classes, pour que les petits quand ils ont deux ans ou trois ans, qui sont nés pas sous la meilleure étoile en france, dans le contexte qu'on connaît aujourd'hui, eh bien ils puissent avoir accès à l'éducation, pour qu'ils puissent demain avoir un emploi, et on monte en compétences, et on monte en gamme. OV : Oui, on assure un logement aux familles pour que les petits puissent grandir et que demain ils puissent devenir des citoyens. JB : Euh le problème de ces quartiers-là, et allons parlons clairement des choses, le problème des banlieues, de ce que vous appelez vous les quartiers populaires, même si moi je ne résume pas le peuple à ces territoires, c'est pas le coup de peinture sur les immeubles, c'est pas le dédoublement des classes, c'est pas la cantine à un euro, c'est que il y a dans des écoles de seine-saint-denis parfois vingt-cinq nationalités différentes, et que aujourd'hui l'éducation nationale est complètement submergée, complètement dépassée. JB : C'est que euh les les moyens de l'état là-bas sont complètement inutile, que ce soit les infrastructures, que ce soit la police, que ce soit les infrastructures de santé à l'hôpital delafontaine à saint-denis où tous les jours, toutes les semaines, tous les mois, il y a des soignants qui sont agressés par un climat d'impunité où on voit se passer là-bas des choses qu'on voit dans aucun autre département. JB : D'abord, j'arrête l'immigration; j'arrête l'immigration parce que voyez-vous, y a beaucoup de gens dans ces quartiers-là qui, quand ils sont arrivés dans les années soixante, soixante-dix ont fait cet effort exigeant, ma famille en fait partie, d'aimer la france, de s'assimiler, de s'intégrer, de respecter les institutions. OV : On a augmenté de dix milliards le budget de la police, on va créer deux cents unités de mobiles de gendarmerie supplémentaires dans le prochain mandat, quinze milliards de plus c'est-à-dire plus que ce qui est dans votre propre programme pour la sécurité. JB : Quatre-vingt dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutée. OV : Donc on on a diminué l'immigration clandestine. OV : Ce qui a augmenté notre pays, car il y a une partie de l'immigration qui a augmenté dans notre pays depuis deux ans, c'est l'immigration économique, et l'immigration universitaire. OV : Ce que propose emmanuel macron c'est qu'il y aura plus de titres de long séjour accordés s'il n'y a pas la maîtrise la langue, et s'il n'y a pas un emploi pour pourvoir à ses besoins."
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+ "Transcript": "P1 :On cherchait quand même à savoir comment est-ce qu'on apaise cette société française. Débattre c'est très important et c'est pour ça que je vous ai laissé parler, et vous opposer, et donnez vos vérité. Il y a un thème qui est apparu justement sur l'apaisement de la société, euh c'est l'interdiction du voile de la euh dans la rue. Marine Le Pen le propose, euh dans son programme, emmanuel macron s’y oppose, et là-dessus on a un petit peu de doute parce que, est-ce que d'abord c'est une mesure qui apaise la société Jordan Bardella, et puis apparemment on voit que vous-même vous avez des doutes là-dessus. JB : Non je n'ai aucun doute là-dessus, euh sur la mesure elle-même. Je pense que le voile euh, on est plus dans les années soixante, soixante-dix, quatre-vingts. C’est à dire, le voile est devenu aujourd'hui un outil militant pour les fondamentalistes islamistes, euh j'ai grandi avec beaucoup de jeunes femmes en seine-saint-denis de confession musulmane, avec qui j'étais à l'école au collège, au lycée, et pour qui porter le voile en rentrant chez soi le soir dans la cité c'était le moyen d'être tranquille. C'est le moyen de ne pas se faire harceler par les grands frères. C'était le moyen d'éviter les remarques, d'éviter les brimades. P1 : Mais aujourd'hui, euh vous souhaitez, vous souhaitez l’interdire dans la rue. JB : Je pense que le voile est une contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes, et je pense comme monsieur blanquer, peut-être un deuxième point d'accord, comme monsieur macron d'ailleurs l'avait-il déclaré en mars deux mille dix-huit à vos confrères de bfm tv, que le voile n'est pas souhaitable dans la société française. Sauf que euh, nous, voyez-vous, la différence avec euh les gens qui nous ont dirigés depuis trente ans c'est que, euh nous avons la volonté de faire, la volonté d'agir, et la volonté notamment, d'agir sur ces questions-là, et d'interdire le voile comme signe religieux aujourd'hui, manifeste de l'idéologie islamiste dans euh l'espace public. C'est une décision qui est, euh qu'est difficile c'est, c'est pas une priorité encore une fois. Je veux dire, c’est pas la priorité sur l'islamisme, la priorité, c'est de fermer les mosquées radicales, c'est d'expulser les gens radicalisés, rien de tout cela n'a été fait par le gouvernement, et c'est de maîtriser notre immigration. Mais euh je veux juste dire aujourd'hui, et je reprends là les mots d'un écrivain algérien qui s'appelle boualem sansal, qui dit; la france a été réglée à l'heure islamique. Les radicaux aujourd'hui ils ont gagnés. Cinquante-sept pour cent des jeunes musulmans considèrent que la charia est supérieure aux lois de la république. P1 : qu'est-ce que vous faites ? JB : C’est pas la priorité, on va pas faire ça demain matin. Je pense qu’il y a d'autres priorités, notamment sur la sécurité, sur le pouvoir d'achat, et sur le contrôle de l'immigration. Mais c'est un objectif à terme évidemment. Il y a des urgences aujourd'hui parce que beaucoup de chefs d'entreprise, notamment dans l'entreprise, notamment les administrations publiques, les mairies, bâtiments publics, sont confrontés à des revendications politico-religieuses. Et là-dessus il faut légiférer, c'est le parlement qui en discutera, et tout ça se fera sereinement, calmement, et et nous aurons aussi besoin de nos compatriotes de confession musulmane qui respectent nos lois, nos modes de vie, qui respectent la laïcité pour lutter contre les islamistes. P1 : Olivier Véran ? OV : du coup j'ai pas compris pardon, vous interdisez le voile ? JB : Oui nous le souhaitons. OV : J'ai entendu Marine Le Pen interpellé par une grand-mère qui a dit, mais pas vous, pas les grand-mères. JB : non ce que nous disons c'est que il y a vous le savez pertinemment. OV : Vous allez pas pouvoir ordonner aux policiers de courir après des gens qui portent le voile pour leur mettre des amendes. JB : Vous leur avez bien fait courir après des gens pendant des mois pour vérifier si ils avaient bien coché sur l'attestations pour pouvoir sortir faire ses courses, pour pouvoir sortir respirer cinq minutes dans la rue. OV : Est-ce que ça veut dire que vous donnez consigne aux policiers, je suis très factuel, consigne demain aux policiers d'aller mettre des amendes aux femmes qui portent le voile, sauf si elles ont plus de je ne sais pas soixante soixante-cinq, soixante-dix ans ? Parce que quand est ce qu'on sait qu'elles sont des grand-mères ? Je vous pose cette question pour deux raisons. Un, pour montrer le côté absurde de la proposition et de sa mise en place pratique, et deux, pour montrer la gêne de marine le pen d'être confrontée à la réalité pratique justement de cette proposition. JB : Vous savez quoi c'est extrêmement insultant à l'égard de ces femmes-là de considérer qu'elle ne respecterait pas la loi française OV : Vous dites, vous interdisez le voile mais pas les grand-mères je vous demande quel est le critère d'âge à la rigueur, comme vous parliez de la lutte contre l’islamisation en disant que rien n'a été fait. Plus de vingt mille contrôle de lieux de culte et d'enseignement, plus de sept cents fermetures , ça n'avait jamais été fait. Plus de sept cents prédicateurs et personnes radicalisées ont été inscrit dans les fichiers et ont été expulsées. JB : Sur combien ? OV : Plusieurs dizaines d'associations qui prêchait la haine et la détestation de l'autre, qui ont été interdites. Donc le bilan il est là monsieur Bardella. Ne dites pas que rien n'a été fait. Ensuite oui, sur le fait d'apaiser vous aurez compris qu'on a deux modèles aussi qui s'opposent très fortement. Moi je considère que quelle que soit ma religion, ou l'absence de religion en l'occurrence, et celle de mes voisins, on est capable de vivre ensemble de se dire bonjour et de taper les cartes, de jouer aux cartes le soir, où d’aller manger ensemble au restaurant si on s'entend bien,quel que soit sa façon de vivre sa religion, du moment que ça respecte la laïcité et les lois de la république. Donc la tenue vestimentaire de cette personne même si c'est pas mon truc, je vous le dis, c'est pas mon truc, mais toute façon les signes extérieurs et la façon d'exercer, de pratiquer sa religion, chacun est libre. Moi je dis juste que mon truc à moi ça n'a jamais été d'extérioriser la religion, mais je comprends que certaines personnes ressentent le besoin de le faire. Si ça n'entrave pas la vie en société, si ça ne me retire aucun droit, je ne vois pas lieu d'aller coller des amendes à des femmes qui portent des voiles. Encore une fois en respectant scrupuleusement les règles, les règles de la république. Dans un hôpital, il y a des femmes qui se voile quand elles sortent de l'hôpital, et qui ne portent pas le voile quand elles sont dans le service hospitalier. Je confiais d'ailleurs une mission sur ce sujet à patrick pelloux, sur la radicalisation dans les hôpitaux. Il m'a rendu un rapport qui est intéressant, on va faire signer la charte de la laïcité dans les hôpitaux, mais encore une fois les problèmes ne sont pas légion et pas le problème du quotidien des français. JB : Euh, que le ministre de la santé qui euh a fait contrôler par la police républicaine, euh des millions de français pour vérifier qu'ils avaient bien coché la bonne case sur leur attestation, les verbaliser le cas échéant, viennent me demander à nous comment est-ce qu'on va faire respecter une loi sur l'islamisme franchement je pense que ça fait sourire beaucoup de français. Les policiers appliqueront la loi et les français appliqueront la loi, c'est extrêmement insultant à l'égard de ces personnes que de considérer qu'elles ne vont pas respecter la loi. Le voile porté dans les années soixante ou soixante-dix, n'a plus la même signification, n'a pas la même signification pour des grand-mères, qui peut être le lundi sur le marché le porte, et qui le mardi lorsqu'elles vont faire d'autres courses ne porte pas le voile. La police appliquera la loi monsieur véran. Permettez-moi de vous rappeler que, depuis deux mille quatre, il y a une loi à l'école qui existe, et qui s'appelle la loi d'interdiction des signes religieux ostentatoires, qui proscrit déjà, euh ce type de vêtement. Il y a déjà une loi en qui a été votée en deux mille dix par le gouvernement sarkozy qui, me semble-t-il, qui interdit euh le port du voile intégral dans l'espace public. Y a quand même des études qui ont été faites, soixante-cinq pour cent d'après un sondage ifop des français, qui nous disent être favorables à l'interdiction du voile dans l'espace public. Et pardon, c'est peut-être là encore générationnel, mais quand je vois des pays dans le monde ou des femmes sont euh lapidées, sont traînées devant les tribunaux, parfois euh agressées et attaquées parce qu'elles se battent pour retirer le voile, et que en france certaines se battent pour le mettre, pardon de ne pas être en accord avec cette vision de la société, et pardon d'avoir une considération autre que euh celle-ci pour l'égalité des hommes et des femmes dans notre société . P1 : Conclusion sur ce thème JB : Je peux juste vous répondre sur la question de l'islamisme. Il y a quatre mille cinq cents individus étrangers qui sont fichés pour radicalisation, ils ne sont pas expulsés. Il y a cinq cent quarante mosquées radicales, dont une grande partie sont détenus par les frères musulmans, par l'uoif qui est considérée comme organisation terroriste dans les émirats arabes unis, et qui d'ailleurs appellent à voter pour monsieur macron. Les musulmans des association musulmans de france anciennement uoif appellent à vote et à soutenir emmanuel macron, vous me direz ce que vous penserez d'ailleurs de ce type euh de soutiens. Vous me direz c'est mieux d'être soutenu par McKinsey que par les frères musulmans. euh euh Il y a des associations qui ont refusé de signer la charte de la laïcité. Vous me parlez d'une charte de la laïcité dans euh l'hôpital. Il y a eu une mise en place d’une charte de la laïcité par le gouvernement qui a été une bonne idée. il y a des associations, pardon, qui profitent de cette charte. Je pense à foi et pratique qui est l'inspiration du salafisme en france, qui est le bras armé d'erdogan en france, pourquoi ne sont-elles pas dissoutes ? P1 : la réponse. Jordan Bardella on écoute Olivier Véran s’il vous plait. OV : Au conseil des ministres, il n'y a pas une semaine sans que gérald darmanin annonce la dissolution d'une association, où nous informe de fermetures. Il y a euh donc tous les mercredis quasiment, dissolution d'associations qui est une lutte qui est résolue. Enfin je veux dire, c'est l'objectif est commun, personne n'a envie d'avoir des radicalisés potentiellement dangereux en circulation. Après il y a ce qu'on est capable de faire avec l'état de droit; ça vous embête l'état de droit, mais ça existe, c'est-à-dire qu'on ne peut pas juger les gens par avance sur la base de suppositions, il faut quand même qu'on ait quelques éléments tangibles. Y a des enquêtes qui sont menées, des personnes qui sont surveillées, et lorsque les éléments sont là, les personnes sont expulsées. Ensuite Jordan Bardella, je vais vous poser une question, toute simple parce que nous dans le programme d'emmanuel macron, c'est la laïcité, toute euh toute la laïcité, rien que la laïcité. Vous, vous apportez quelque chose de nouveau en disant que vous allez traquer les gens qui portent le voile mais pas tout le monde et caetera. Donc vous, je vais vous poser une question, mais j'ai compris que vous n'aviez pas la réponse. JB : Je vous ai répondu OV : peut-être qu'elle ne voulait pas répondre cela, vous auriez sans doute le temps de préciser les choses P1 : voilà JB : juste non mais juste pour conclure vous euh êtes capables d'enfermer quarante-huit millions de français mais vous êtes pas capables d'expulser quatre mille cinq cents fichés s radicalisés. OV : est-ce que vous les français comprendrons votre kamoulox ? JB : Parmis ces quatre mille cinq cents l'un d’eux passera à l'acte, vous viendrez nous dire que c'est pas de votre faute, que vous avez tout fait alors que là encore on peut prendre des mesures pour protéger les français. OV : Nous le ferons, et nous pourrons porter les accusations pour le coup qui sont assez graves et un peu dégoûtante. Parce que la lutte contre la radicalisation, figurez-vous que c'est la préoccupation, l'une des préoccupations premières non seulement de ce gouvernement, des français et j'ai envie de vous dire, quel que soit le bord politique des uns et des autres. Considérer qu'il y aurait une forme de politique lâche ou peu regardants vis-à-vis de la radicalisation excusez-moi c'est un peu une injure. JB : Vous avez même la main molle OV : C’est une injure à l'histoire contemporaine de notre pays et l'investissement du président de la république en particulier",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella parlent de l'interdiction du port du voile et de l'islamisme en france. Jordan Bardella explique qu'il est pour l'interdiction du voile en france, qui est utilisé comme un outil militant pour les fondamentalistes islamistes. Jordan Bardella explique que le voile est une contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes. Jordan Bardella explique que ce n'est pas la priorité sur l'islamisme, et qu'il faut commencer par fermer les mosquées radicales et expulser les gens radicalisés, ainsi que de maîtriser l'immigration, ce qui n'a pas été fait par le gouvernement de Olivier Véran. Olivier Véran explique qu'il est impossible d'interdire le voile et de demander aux policiers de verbaliser les femmes qui portent le voile. Jordan Bardella explique que la gestion du covid a montré qu'il était possible de le faire. Olivier Véran explique que son gouvernement a fait de nombreux contrôles de lieux de cultes, avec des fermetures, des expulsions, et des interdictions d'associations préchant la haine. Olivier Véran est cependant contre l'interdiction du port du voile qui n'est pas un problème qui entrave la vie en société. Jordan Bardella explique que les gens suivront la loi, et qu'il n'y a pas eu assez d'expulsions.",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella parlent de l'interdiction du port du voile en france. Jordan Bardella commence en expliquant que le port du voile est un outil de militantisme pour le fondamentalisme islamique. Jordan Bardella voit le voile comme une contestation de l'égalité homme femme, et cite le fait que cinquante sept pourcent des jeunes musulmans placent les lois de la charia en dessus des loi de la république. Il dit aussi que ce n'est pas une priorité, et qu'il faut fermer les mosquées radicales, expulser les gens radicalisés et maîtriser l'immigration. Olivier Véran répond que l'interdiction du port du voile est impossible car elle ne s'applique pas à tous le monde. Jordan Bardella répond qu'ils ont obligé les gens à avoir des attestations pendant le COVID, et cite les lois contre le port de la burqa et l'interdiction du port du voile à l'école. Olivier Véran répond aussi que l'administration a fait des contrôles sur vingt mille lieux de cultes, et expulsé sept cent prédicateurs de haine, et qu'une annonce de fermeture d'association se fait à tous les conseils des ministres.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella parlent de l'interdiction du port du voile en france. Jordan Bardella est pour l'interdiction du port du voile dans l'espace public, qui est devenu un outil militant pour les islamistes fondamentaux, et qui est un signe de contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes. Pour lui, cette interdiction n'est cependant pas la priorité, qui est plutôt la fermeture des mosquées radicales et l'expulsion des gens radicalisés, ainsi que le pouvoir d'achat et le contrôle de l'immigration. Quand Olivier Véran remet en question la faisabilité de cette loi, Jordan Bardella rappelle la mise en place de contrôle d'attestation pendant la période covid. Pour lui, de toute manière, les française suivront la loi. Olivier Véran défend le bilan du gouvernement, qui ferme de nombreux lieux de cultes et d'associations qui prêchent la haine. Il n'est cependant pas pour l'interdiction du port du voile. Jordan Bardella explique que la signification du port du voile a évolué pendant les dernières décennies, de plus, les français sont majoritairement pour l'interdiction du port du voile. Il propose aussi d'expulser les étrangers fichés pour radicalisation, ainsi que la fermeture des mosquées radicales, ce qui est impossible sur des suppositions pour Olivier Véran."
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "P1 : Il y a un thème qui est apparu justement sur l'apaisement de la société, euh c'est l'interdiction du voile de la euh dans la rue. P1 : Marine Le Pen le propose, euh dans son programme, emmanuel macron s’y oppose, et là-dessus on a un petit peu de doute parce que, est-ce que d'abord c'est une mesure qui apaise la société Jordan Bardella, et puis apparemment on voit que vous-même vous avez des doutes là-dessus. JB : C’est à dire, le voile est devenu aujourd'hui un outil militant pour les fondamentalistes islamistes, euh j'ai grandi avec beaucoup de jeunes femmes en seine-saint-denis de confession musulmane, avec qui j'étais à l'école au collège, au lycée, et pour qui porter le voile en rentrant chez soi le soir dans la cité c'était le moyen d'être tranquille. JB : Je pense que le voile est une contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes, et je pense comme monsieur blanquer, peut-être un deuxième point d'accord, comme monsieur macron d'ailleurs l'avait-il déclaré en mars deux mille dix-huit à vos confrères de bfm tv, que le voile n'est pas souhaitable dans la société française. JB : Je veux dire, c’est pas la priorité sur l'islamisme, la priorité, c'est de fermer les mosquées radicales, c'est d'expulser les gens radicalisés, rien de tout cela n'a été fait par le gouvernement, et c'est de maîtriser notre immigration. JB : Je pense qu’il y a d'autres priorités, notamment sur la sécurité, sur le pouvoir d'achat, et sur le contrôle de l'immigration. JB : Il y a des urgences aujourd'hui parce que beaucoup de chefs d'entreprise, notamment dans l'entreprise, notamment les administrations publiques, les mairies, bâtiments publics, sont confrontés à des revendications politico-religieuses. OV : Vous allez pas pouvoir ordonner aux policiers de courir après des gens qui portent le voile pour leur mettre des amendes. JB : Vous leur avez bien fait courir après des gens pendant des mois pour vérifier si ils avaient bien coché sur l'attestations pour pouvoir sortir faire ses courses, pour pouvoir sortir respirer cinq minutes dans la rue. OV : Plus de vingt mille contrôle de lieux de culte et d'enseignement, plus de sept cents fermetures , ça n'avait jamais été fait. OV : Plus de sept cents prédicateurs et personnes radicalisées ont été inscrit dans les fichiers et ont été expulsées. OV : Plusieurs dizaines d'associations qui prêchait la haine et la détestation de l'autre, qui ont été interdites. OV : Si ça n'entrave pas la vie en société, si ça ne me retire aucun droit, je ne vois pas lieu d'aller coller des amendes à des femmes qui portent des voiles. OV : Il m'a rendu un rapport qui est intéressant, on va faire signer la charte de la laïcité dans les hôpitaux, mais encore une fois les problèmes ne sont pas légion et pas le problème du quotidien des français. JB : Les policiers appliqueront la loi et les français appliqueront la loi, c'est extrêmement insultant à l'égard de ces personnes que de considérer qu'elles ne vont pas respecter la loi. JB : Il y a déjà une loi en qui a été votée en deux mille dix par le gouvernement sarkozy qui, me semble-t-il, qui interdit euh le port du voile intégral dans l'espace public. JB : Y a quand même des études qui ont ét�� faites, soixante-cinq pour cent d'après un sondage ifop des français, qui nous disent être favorables à l'interdiction du voile dans l'espace public. JB : Il y a quatre mille cinq cents individus étrangers qui sont fichés pour radicalisation, ils ne sont pas expulsés. JB : Il y a cinq cent quarante mosquées radicales, dont une grande partie sont détenus par les frères musulmans, par l'uoif qui est considérée comme organisation terroriste dans les émirats arabes unis, et qui d'ailleurs appellent à voter pour monsieur macron. OV : Au conseil des ministres, il n'y a pas une semaine sans que gérald darmanin annonce la dissolution d'une association, où nous informe de fermetures. OV : Après il y a ce qu'on est capable de faire avec l'état de droit; ça vous embête l'état de droit, mais ça existe, c'est-à-dire qu'on ne peut pas juger les gens par avance sur la base de suppositions, il faut quand même qu'on ait quelques éléments tangibles.",
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+ "Extractive_2": "P1 : Il y a un thème qui est apparu justement sur l'apaisement de la société, euh c'est l'interdiction du voile de la euh dans la rue. P1 : Marine Le Pen le propose, euh dans son programme, emmanuel macron s’y oppose, et là-dessus on a un petit peu de doute parce que, est-ce que d'abord c'est une mesure qui apaise la société Jordan Bardella, et puis apparemment on voit que vous-même vous avez des doutes là-dessus. JB : C’est à dire, le voile est devenu aujourd'hui un outil militant pour les fondamentalistes islamistes, euh j'ai grandi avec beaucoup de jeunes femmes en seine-saint-denis de confession musulmane, avec qui j'étais à l'école au collège, au lycée, et pour qui porter le voile en rentrant chez soi le soir dans la cité c'était le moyen d'être tranquille. JB : Je pense que le voile est une contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes, et je pense comme monsieur blanquer, peut-être un deuxième point d'accord, comme monsieur macron d'ailleurs l'avait-il déclaré en mars deux mille dix-huit à vos confrères de bfm tv, que le voile n'est pas souhaitable dans la société française. JB : Je veux dire, c’est pas la priorité sur l'islamisme, la priorité, c'est de fermer les mosquées radicales, c'est d'expulser les gens radicalisés, rien de tout cela n'a été fait par le gouvernement, et c'est de maîtriser notre immigration. JB : Je pense qu’il y a d'autres priorités, notamment sur la sécurité, sur le pouvoir d'achat, et sur le contrôle de l'immigration. OV : Vous allez pas pouvoir ordonner aux policiers de courir après des gens qui portent le voile pour leur mettre des amendes. JB : Vous leur avez bien fait courir après des gens pendant des mois pour vérifier si ils avaient bien coché sur l'attestations pour pouvoir sortir faire ses courses, pour pouvoir sortir respirer cinq minutes dans la rue. OV : Un, pour montrer le côté absurde de la proposition et de sa mise en place pratique, et deux, pour montrer la gêne de marine le pen d'être confrontée à la réalité pratique justement de cette proposition. JB : Vous savez quoi c'est extrêmement insultant à l'égard de ces femmes-là de considérer qu'elle ne respecterait pas la loi française OV : Plus de vingt mille contrôle de lieux de culte et d'enseignement, plus de sept cents fermetures , ça n'avait jamais été fait. OV : Plusieurs dizaines d'associations qui prêchait la haine et la détestation de l'autre, qui ont été interdites. OV : Donc la tenue vestimentaire de cette personne même si c'est pas mon truc, je vous le dis, c'est pas mon truc, mais toute façon les signes extérieurs et la façon d'exercer, de pratiquer sa religion, chacun est libre. JB : Les policiers appliqueront la loi et les français appliqueront la loi, c'est extrêmement insultant à l'égard de ces personnes que de considérer qu'elles ne vont pas respecter la loi. JB : Le voile porté dans les années soixante ou soixante-dix, n'a plus la même signification, n'a pas la même signification pour des grand-mères, qui peut être le lundi sur le marché le porte, et qui le mardi lorsqu'elles vont faire d'autres courses ne porte pas le voile. JB : Y a quand même des études qui ont été faites, soixante-cinq pour cent d'après un sondage ifop des français, qui nous disent être favorables à l'interdiction du voile dans l'espace public. JB : Il y a quatre mille cinq cents individus étrangers qui sont fichés pour radicalisation, ils ne sont pas expulsés. JB : Il y a cinq cent quarante mosquées radicales, dont une grande partie sont détenus par les frères musulmans, par l'uoif qui est considérée comme organisation terroriste dans les émirats arabes unis, et qui d'ailleurs appellent à voter pour monsieur macron. OV : Après il y a ce qu'on est capable de faire avec l'état de droit; ça vous embête l'état de droit, mais ça existe, c'est-à-dire qu'on ne peut pas juger les gens par avance sur la base de suppositions, il faut quand même qu'on ait quelques éléments tangibles. "
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+ "Transcript": "P1 : Alors on va revenir à un sujet euh social qui a été aussi euh aux dela de la campagne euh, puisqu'on parlait du voile, et on a l'impression que sur le voile, peut-être Marine Le Pen et vous-même ont évolué. Mais il y a un sujet sur lequel on a l'impression que euh emmanuel macron a évolué aussi de son côté, sur les retraites euh la retraite. La retraite à soixante-cinq ans c'était le projet euh initial, et puis tout d'un coup on a une clause de revoyure, alors est-ce que ce projet est toujours valable, c’est soixante-cinq ans, c’est soixante-quatre ans, dans quel sens ça va ? OV : Nous disons aux français que nous devons travailler un petit peu plus pour financer davantage les dépenses sociales, notamment dans le champ du grand âge de la perte d'autonomie. Marine Le Pen propose par exemple cent mille places d’ehpad, formidable. Si vous trouvez cent mille français qui lèvent la main pour dire qu'ils veulent mettre leur parents à l'ehpad, montrez les moi. Non ce qu’ils veulent c’est vieillir chez eux le plus longtemps possible, et ça coûte cher, il faut des accompagnants familiaux, il faut des aides à domicile, il faut du temps supplémentaire. Et ça nous allons le faire, c'est pour ça qu'il faut qu'on soit capable de travailler un petit peu plus. La règle, c’est quatre mois sur une année d'augmentation de la durée de cotisation, avec effectivement une clause de revoyure dans quelques années, quand on sera à soixante-quatre ans, pour se dire est-ce que notre système est désormais équilibré, ou est-ce qu'il ne l'est pas. En retour, en plus de dépenses sociales nouvelles dont j'ai parlé dans le champ de l'autonomie, nous assurons un minimum de mille cent euros de pension de retraite pour tous les français. P1 : voilà la réforme des retraites telle qu'elle est proposée par emmanuel macron. euh jordan bardella ? JB : Je pense que la retraite euh, c'est pas seulement de la comptabilité, je pense que c'est un choix de société, c'est une vision qu'on a de l'homme. Et euh il est inenvisageable de notre point de vue de faire travailler les français jusqu'à soixante-cinq ans, parce que l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays elle stagne depuis dix ans, et notamment pour les femmes. Et que il y a monsieur véran, des millions de français qui font des métiers difficiles, qui travaillent en extérieur, qui ont pas la chance comme nous de travailler dans des bureaux qui sont climatisés euh en été, qui sont chauffés l'hiver, qui font tous ces métiers de force, ces métiers de rue, et qui euh ont envie d'arriver à la retraite sans avoir le dos cassé, sans avoir le bras cassé, pour pouvoir profiter un tant soit peu de la vie, euh, sans mourir de fatigue au travail, sans s’épuiser de fatigue au travail. Donc je pense que sur la retraite, nous sommes les plus socialement juste, et les mieux disant. Euh pour tous ceux qui commenceront à travailler entre dix-sept et vingt ans, les français pourront partir à la retraite avec Marine Le Pen, s'ils font le choix de Marine Le Pen, à soixante ans avec quarante annuités de cotisation. Et au-delà de ça, il y aura une progressivité qui se mettra en place et qui ne dépassera pas les soixante-deux ans et les quarante-deux annuités. Moi la question que je voudrais vous poser, c’est soixante-cinq ans, puisque personne, aucun ministre ne dit la même chose, avec combien d'annuités monsieur véran ? OV : quarante-trois. JB : quarante-trois annuités. Donc si vous faites le calcul, Monsieur Darmanin, le ministre de l’intérieur m’a parlé de quarante annuités OV : Ca fais trois débats juste vous lui faites dire ce qu'il a pas dit. C’est la même situation qu'actuellement. JB : Non mais là, le reproche que je vous fais monsieur, on pourrait discuter de la, de la, de la viabilité de cette réforme, c'est que avec vous dans ce modèle-là à soixante-cinq ans et quarante-trois annuités, une ouvrière qui euh enchaîne les petits boulots, qui rentre sur le marché du travail à vingt-et-un ans, va devoir cotiser quarante-quatre ans pour pouvoir partir à taux plein à la retraite. Un cadre qui travaille par exemple chez Mckinsey qui aurait un bac plus cinq qui commence à travailler à vingt-trois ans, si vous faites le calcul, va devoir cotiser quarante-trois ans pour pouvoir partir à la retraite à taux plein. Donc dans la france d'emmanuel macron dans le choix qui va se poser dimanche, le vote pour emmanuel macron, c’est faire travailler plus longtemps une ouvrière ou une infirmière libérale, par exemple. Pas une infirmière d'état je sais qu'il y a une différence, une infirmière libérale va partir plus tard qu’un cadre qui a un bac plus cinq et qui commence à travailler a vingt trois ans. P1 : Alors, vrai ou faux ? OV : Non, non, non, et non. Pardon, d'abord il y a un truc dont vous parlez jamais, c’est les niveaux de pension de retraite. Y a beaucoup de français qui travaille au delà de l'âge légal de la retraite parce qu'ils veulent améliorer leur pension d'accord ? Vous avez pris ce que vous prenez souvent, l'exemple de cette infirmière libérale à vingt-et-un ans. Bon, sachez que l'âge moyen de l'âge d'entrer dans la carrière des infirmières libérales c’est vingt-six ans. Donc, et en l'occurrence, une infirmière libérale aujourd'hui elle part très rarement avant soixante-cinq ans, parce que sinon elle a une décote de quinze pour cent sur sa pension, et elle préfère travailler un petit peu plus, avoir une pension de retraite plus importante. Nous voulons assurer un niveau de pension optimales à tous les français, donc il faut pas mentir aux gens. Je vais vous donner un exemple. Vous parliez d'ouvrière je pourrais vous parler des carrières. Une aide soignante, c'est pas une infirmière libérale, c'est une aide-soignante. Si une aide-soignante, aujourd'hui avec le système de retraite actuel, elle part à la retraite à cinquante-sept ans. A cinquante-sept ans. Demain, alors elle va commencer à travailler avant vingt-cinq ans, demain avec vous elle partira à soixante ans. Ca s'appelle les catégories active, vous n'en parlez jamais. Les policiers, les pompiers, les aides-soignants, ils partent à la retraite à cinquante-sept ans, c'est les catégories actives, ne faites pas croire qu’ils partent à soixante-cinq ans. JB : Qui a voulu supprimer les régimes spéciaux ? C'est vous, non ? OV : Vous confondez catégorie active et régimes spéciaux. JB : Parce que, vous voyez, je conçois pas qu'un policier, qu’un marin pêcheur ou militaire travaille jusqu’à soixante-cinq ans. Donc ces catégories active nous les maintenons évidemment. OV : Ca n’a rien à voir catégorie actives et régimes spéciaux, rien. Donc les aides soignantes par exemple, aujourd'hui donc, vous informer que dans votre réforme des retraites des soixante ans, sauf pour les catégories actives, vous ce sera cinquante sept ans. C'est ça ? JB : Exactement. OV : Donc c'est un additif à votre projet, mais c'est intéressant. Comme quoi, quand on creuse un peu, on peut trouver des choses. Qu'est ce qu'on fait pour les personnes qui sont, qui sont bénéficiaires de pensions d'invalidité ou de handicap, aujourd'hui, ils partent à la retraite à cinquante-cinq ans, vous n'en dites rien dans votre projet. JB : Mais parce que nous n'y touchons pas monsieur véran. OV : donc vous faites un arbitrage là, c’est cinquante-cinq ans JB : je veux bien qu'on euh. Je sais que vous arrivez dans cette élection sans projet, que vous improvisez, changez d'avis sur la retraite, le lundi, le mardi, le mercredi, donc croyez mois, nous sommes sur cette réforme la, les mieux disant. Ce que vous ne dites pas, c’est que depuis deux mille dix-sept, ceux qui ont désindéxé les pensions de retraite de l'inflation c'est vous. Donc si marine le pen est élue, il n'y aura pas une seule pension de retraite, une seule pension de retraite en dessous de mille euros. Vous arrivez avec les mille cent euros parce que ça fait beau d'arriver après nous et de faire proposition un peu plus étincelante, sauf que vous les avez désindexé des pensions de retraite. Les nôtres seront indexée sur les pensions de retraite, et on ira plus loin. La demi-part fiscale des veufs et des veuves. Mais voyez la france d'emmanuel macron c'est une france où il y a des retraités qui ont vécut avec deux euros par jour c'est une france où des retraités sont obligés de mettre des pulls car ils ont trop froid au lieu de mettre le chauffage. OV : Je reviens à votre euh votre exemple des infirmières. Vous disiez elle commence à vingt-et-un ans elle pourra partir à soixante ans. Mais avec quelle pension Jordan Bardella. Aujourd'hui elles peuvent partir à soixante-deux, elles partent à soixante-quatre ou soixante-cinq ans, sinon le niveau de pension n'est pas suffisant. Demain, quel que soit l'année que vous fixez, elles devront travailler un petit peu plus si elle voit, euh si elles veulent avoir une retraite à taux plein. Moi je travaillerai peut-être vous aussi jusqu'à soixante-sept ans ça ne bougera pas avec votre réforme, dirais que celles qu'on va mettre en place c'est le plafond qu'on a fixé au-delà duquel on a plus de décote. Mais le niveau de pension vous n'en parlez jamais. C'est le nerf de la guerre pour les français. C’est formidable je suis à la retraite à soixante ans en gagnant vingt pour cent de moins que vous pourrez gagner en partant à soixante-quatre ou soixante-cinq ans. P1 : Est ce que vous dites qu’il n’y aura aucun changement sur le niveau de pension ? JB : Bien sur qu’il y aura un changement, il y aura pas une seule pension de retraite sous mille euros. OV : Avec vos quarante, avec vos quarante annuités, ou vos quarante-deux annuités. Jordan Bardella, il faut être très précis. Quelqu'un qui arrivera à quarante ou quarante-deux annuités de cotisation, s'il veut avoir un niveau optimal de pension, sera amené à travailler un petit peu plus, comme c'est le cas aujourd'hui. C'est la règle avec les réformes actuelles, les réformes passées, les réformes à venir, Ils ne partiront pas à soixante ans, Sinon ils auront une décote par rapport à, par rapport à la pension de retraite actuel dans le système. JB : Dans le système actuel. Nous sommes dans une élection présidentielle, et nous portons un projet qui est une réforme. OV : Elle ne prévoit absolument pas de supprimer les décote lorsqu'on a atteint l'âge légal mais qu'on n'a pas atteint les annuités. JB : Si vous commencez à travailler entre dix-sept et vingt ans, vous partez à quarante annuités avec soixante ans avec un minimum de retraite de mille euros. Je suis désolé mais je peux pas faire plus clair. En revanche ce que vous ne dites pas dans votre modèle pour les pensions, c'est que au minimum contre quarante-deux pour cent des français. Les infirmières, l’ouvrière qui dans votre modèle va travailler un an de plus qu'un cadre euh qui euh a un bac plus cinq et travaille chez McKinsey. Aussi manifestement cela vous gêne, mais je pense que ça démontre toute l'injustice de votre modèle. Si vous rentrez sur le marché du travail à vingt-et-un ans. Pour aller à votre âge de départ légal et votre nombre d'annuités, il faut donc travailler quarante-quatre annuités, vous êtes d'accord pour atteindre les soixante-cinq ans. OV : Ce que je vous explique c'est que s’il est nécessaire de cotiser quarante-trois annuitées en moyenne et les français vont faire quarante-quatre pour avoir un niveau de pension plus élevé. JB : Si vous êtes cadre vous avez un bac plus cinq, il faut donc quarante-trois annuités pour atteindre les soixante-six ans. Donc un cadre dans votre modèle, cotise, un an de moins, et doit travailler un an de moins qu'une infirmière libérale ou qu'un ouvrier. Elle est la l’injustice. P1 : Juste un coup sur les financements parce que parce que c'est le reproche qu'on entends le plus pour vous Jordan Bardella. JB : Quarante-deux pour cent des gens qui arrivent aujourd'hui à la retraite sont au chômage donc en vérité leurs modèles ça consiste à payer des chômeur. OV : Les chiffres sont pas bons P1 : Expliquez nous pourquoi les chiffres ne sont pas bons OV : D'abord c'est pas quarante-deux pour cent des gens. C'est factuellement absolument faux, et il se fait euh pardon y a une erreur d'un rapport un à quatre, ce qui est pas une petite erreur, c'est important. Ensuite, y a un vrai sujet c'est le chômage des seniors, c'est vrai, qu'il a des gens qui a cinquante-cinq ans, ils vont perdre leur boulot. En tous cas ils perdaient leur boulot, c'est moins le cas aujourd'hui puisque le chômage régresse, parce qu'on crée de l'emploi, de la richesse dans le pays, et c'est tant mieux. Esperons que ça tienne. Pour qu'on continue comme ça, mais y a un fait c'est que des gens à cinquante-cinq ans quand ils perdent leur boulot, etben on va pas investir, les entreprises investissent pas sur eux, en disant, ils sont trop près de la retraite. En reculant l'âge de départ à la retraite, il va y avoir une conséquence c'est quand il vous reste, sept, huit, ou neuf ans de carrière active potentielle devant vous, on va davantage investir dans la formation. Donc l'un des corollaires, ça saute pas aux yeux mais je vous garantis que c'est le cas est, c’est ce que disent les économistes, l'un des corollaires de cette réforme est aussi qu'on va investir davantage dans l’emploi des seniors. ",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella discutent de la réforme des retraites. Olivier Véran explique qu'il faut augmenter l'âge des retraites afin de financer des dépenses sociales, notemment pour aider les gens à vieillir chez eux. Olivier Véran explique que l'âge de la retraite va augmenter de quatre mois par ans, jusqu'à soixante quatre ans, voir soixante cinq. Olivier Véran expliqueq u'en retour, les pensions seront d'au minimum mille cent euros. Jordan Bardella explique que la retraite est un choix de société, et qu'il ne veut pas augmenter l'âge de départ à la retraite alors que l'espérance de vie en bonne santé stagne depuis dix ans. Jordan Bardella explique qu'il souhaite laisser les gens qui ont commencés à travailler tôt prendre leur retraite à soixante ans avecquarante annuités de cotisations, avec une progressivité qui ira au maximum à soixante deux ans et quarante deux annuités. Jordan Bardella explique qu'avec la réforme d'Olivier Véran, une infirmière libérale devra travailler plus longtemps qu'un cadre. Olivier Véran explique que les catégories actives resteront inchangées, et seulement les régimes spéciaux seront réformés. Jordan Bardella critique l'augmentation des pensions proposée par Olivier Véran dont le gouvernement a désindexé les pensions sur l'inflation. Jordan Bardella explique qu'avec sa réforme, les pensions seront au minimum de mille euros, et indexées. Olivier Véran explique que la réforme de Jordan Bardella ne change rien, car les gens auront trop de décotes pour partir à la retraite. Jordan Bardella explique que l'augmentation de l'âge de la retraite n'est pas positif car les gens arrivent au chômage à l'âge de la retraite, et que ce serait équivalent à payer des chômeurs plus longtemps. Olivier Véran explique que augmenter l'âge de la retraite avantagera l'emploi des seniors, car si l'âge de départ augmente, les entreprises investiront dans les personnes âgées.",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella parlent de leur réformes pour la retraite. Olivier Véran commence en expliquant que les français doivent travailler plus, avec une augmentation de la durée de cotisation de quatre mois par an jusqu'à ce qu'elle soit à 64 ans, avant de considérer les 65 ans. Il explique ensuite que les pensions de retraites seront à un minimum de 1100 euros. Jordan Bardella explique qu'il est inenvisageable pour lui de travailler jusqu'à soixante cinq ans, et propose un modèle de retraite à soixante ans, avec quarante annuitées, avec un modèle progressif qui ne dépasse pas les soixante deux ans et quarante deux annuités. Olivier Véran explique que son modèle suit quarante trois annuitées pour une retraite à soixante cinq ans. Jordan Bardella répond que le système d'Olivier Véran ferait travailler plus les ouvriers que les cadres. Olivier Véran répond que c'est déjà le cas, car les infirmières travaillent au dela de l'âge de la retraite pour augmenter leur pension. Jordan Bardella explique qu'il ne changera pas les régimes spéciaux et les catégories actives, et qu'il y aura un minimum de 1000 euro indexé sur l'inflation, contre les 1100 qui ne sont pas indexés pour Olivier Véran, ainsi que la défiscalisation de la demi part fiscales des veuf et veuves. Il explique aussi que la retraite à soixante cinq ans paye des chomeurs, car quarante deux pourcent des gens arrivent à l'age de la retraite au chomage. Olivier Véran répond qu'en augmentant l'age légal de la retraite, les entreprises investiront plus facilement dans les personnes agées.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella discutent de leur réformes pour la retraite. Olivier Véran propose d'augmenter graduellement le temps de travail pour financer les dépenses sociales dans le champ du grand âge et de la perte d'autonoie. Il critique l'approche de Marine le pen de création de places d'Ehpad, affirmant que les français souhaitent vieillir à leur domicile autant que possible. L'augmentation de l'âge de la retraite sera de quatre mois par ans, et garantira un minimum de 1100 euros de pension de retraite pour les français. Pour Jordan Bardella, la retraite est un choix de société; il est inenvisageable de faire travailler les français jusqu'à soixante cinq ans alors que l'espérance de vie en bonne santé stagne depuis dix ans. Il propose à tout ceux qui auront commencé à travailler entre 17 et 20 ans d'avoir une retraite à 60 ans avec quarante annuités de cotisations, avec une progressivité mise en place qui ne dépassera pas les 62 ans et 42 annuités. Après avoir posé la question du nombres d'annuités dans la réforme d'Olivier Véran; 43 annuités, il explique que dans certains cas, des cadres pourront partir à la retraite avec moins de temps de cotisations que des infirmières. Jordan Bardella critique le gouvernement qui a désindexé les pensions de retraite de l'inflation, et assure qu'avec sa réforme, aucune retraite ne sera sous mille euros. Jordan Bardella continue en expliquant qu'augmenter l'âge de la retraite revient à augmenter les aides sociales aux chômage, étant donné que 42% des gens arrivent à la retraite au chômage. Pour Olivier Véran, c'est faux, en reculant l'âge de départ à la retraite, les entreprises investiront davantage dans les seniors."
7
+ },
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "P1 : La retraite à soixante-cinq ans c'était le projet euh initial, et puis tout d'un coup on a une clause de revoyure, alors est-ce que ce projet est toujours valable, c’est soixante-cinq ans, c’est soixante-quatre ans, dans quel sens ça va ? OV : Nous disons aux français que nous devons travailler un petit peu plus pour financer davantage les dépenses sociales, notamment dans le champ du grand âge de la perte d'autonomie. OV : Marine Le Pen propose par exemple cent mille places d’ehpad, formidable OV : Non ce qu’ils veulent c’est vieillir chez eux le plus longtemps possible, et ça coûte cher, il faut des accompagnants familiaux, il faut des aides à domicile, il faut du temps supplémentaire. OV : La règle, c’est quatre mois sur une année d'augmentation de la durée de cotisation, avec effectivement une clause de revoyure dans quelques années, quand on sera à soixante-quatre ans, pour se dire est-ce que notre système est désormais équilibré, ou est-ce qu'il ne l'est pas. OV : En retour, en plus de dépenses sociales nouvelles dont j'ai parlé dans le champ de l'autonomie, nous assurons un minimum de mille cent euros de pension de retraite pour tous les français. JB : Je pense que la retraite euh, c'est pas seulement de la comptabilité, je pense que c'est un choix de société, c'est une vision qu'on a de l'homme. JB : Et euh il est inenvisageable de notre point de vue de faire travailler les français jusqu'à soixante-cinq ans, parce que l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays elle stagne depuis dix ans, et notamment pour les femmes. JB : Euh pour tous ceux qui commenceront à travailler entre dix-sept et vingt ans, les français pourront partir à la retraite avec Marine Le Pen, s'ils font le choix de Marine Le Pen, à soixante ans avec quarante annuités de cotisation. JB : Et au-delà de ça, il y aura une progressivité qui se mettra en place et qui ne dépassera pas les soixante-deux ans et les quarante-deux annuités. JB : Moi la question que je voudrais vous poser, c’est soixante-cinq ans, puisque personne, aucun ministre ne dit la même chose, avec combien d'annuités monsieur véran ? OV : Quarante-trois. JB : Pas une infirmière d'état je sais qu'il y a une différence, une infirmière libérale va partir plus tard qu’un cadre qui a un bac plus cinq et qui commence à travailler a vingt trois ans OV : Nous voulons assurer un niveau de pension optimales à tous les français, donc il faut pas mentir aux gens. OV : Les policiers, les pompiers, les aides-soignants, ils partent à la retraite à cinquante-sept ans, c'est les catégories actives, ne faites pas croire qu’ils partent à soixante-cinq ans. JB : Qui a voulu supprimer les régimes spéciaux ? JB : Parce que, vous voyez, je conçois pas qu'un policier, qu’un marin pêcheur ou militaire travaille jusqu’à soixante-cinq ans. JB : Donc ces catégories active nous les maintenons évidemment. OV : Qu'est ce qu'on fait pour les personnes qui sont, qui sont bénéficiaires de pensions d'invalidité ou de handicap, aujourd'hui, ils partent à la retraite à cinquante-cinq ans, vous n'en dites rien dans votre projet. JB : Mais parce que nous n'y touchons pas monsieur véran. JB : Donc si marine le pen est élue, il n'y aura pas une seule pension de retraite, une seule pension de retraite en dessous de mille euros. JB : Vous arrivez avec les mille cent euros parce que ça fait beau d'arriver après nous et de faire proposition un peu plus étincelante, sauf que vous les avez désindexé des pensions de retraite. JB : Les nôtres seront indexée sur les pensions de retraite, et on ira plus loin. JB : La demi-part fiscale des veufs et des veuves. OV : Moi je travaillerai peut-être vous aussi jusqu'à soixante-sept ans ça ne bougera pas avec votre réforme, dirais que celles qu'on va mettre en place c'est le plafond qu'on a fixé au-delà duquel on a plus de décote. OV : Mais le niveau de pension vous n'en parlez jamais. OV : C’est formidable je suis à la retraite à soixante ans en gagnant vingt pour cent de moins que vous pourrez gagner en partant à soixante-quatre ou soixante-cinq ans. JB : Bien sur qu’il y aura un changement, il y aura pas une seule pension de retraite sous mille euros. OV : Avec vos quarante, avec vos quarante annuités, ou vos quarante-deux annuités. OV : C'est la règle avec les réformes actuelles, les réformes passées, les réformes à venir, Ils ne partiront pas à soixante ans, Sinon ils auront une décote par rapport à, par rapport à la pension de retraite actuel dans le système. JB : Les infirmières, l’ouvrière qui dans votre modèle va travailler un an de plus qu'un cadre euh qui euh a un bac plus cinq et travaille chez McKinsey. P1 : Juste un coup sur les financements parce que parce que c'est le reproche qu'on entends le plus pour vous Jordan Bardella. JB : Quarante-deux pour cent des gens qui arrivent aujourd'hui à la retraite sont au chômage donc en vérité leurs modèles ça consiste à payer des chômeur. OV : C'est factuellement absolument faux, et il se fait euh pardon y a une erreur d'un rapport un à quatre, ce qui est pas une petite erreur, c'est important. OV : Ensuite, y a un vrai sujet c'est le chômage des seniors, c'est vrai, qu'il a des gens qui a cinquante-cinq ans, ils vont perdre leur boulot. OV : Pour qu'on continue comme ça, mais y a un fait c'est que des gens à cinquante-cinq ans quand ils perdent leur boulot, etben on va pas investir, les entreprises investissent pas sur eux, en disant, ils sont trop près de la retraite. OV : En reculant l'âge de départ à la retraite, il va y avoir une conséquence c'est quand il vous reste, sept, huit, ou neuf ans de carrière active potentielle devant vous, on va davantage investir dans la formation. OV : Donc l'un des corollaires, ça saute pas aux yeux mais je vous garantis que c'est le cas est, c’est ce que disent les économistes, l'un des corollaires de cette réforme est aussi qu'on va investir davantage dans l’emploi des seniors. ",
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+ "Extractive_2": "P1 : La retraite à soixante-cinq ans c'était le projet euh initial, et puis tout d'un coup on a une clause de revoyure, alors est-ce que ce projet est toujours valable, c’est soixante-cinq ans, c’est soixante-quatre ans, dans quel sens ça va ? OV : Nous disons aux français que nous devons travailler un petit peu plus pour financer davantage les dépenses sociales, notamment dans le champ du grand âge de la perte d'autonomie. OV : Marine Le Pen propose par exemple cent mille places d’ehpad, formidable. OV : Non ce qu’ils veulent c’est vieillir chez eux le plus longtemps possible, et ça coûte cher, il faut des accompagnants familiaux, il faut des aides à domicile, il faut du temps supplémentaire. OV : La règle, c’est quatre mois sur une année d'augmentation de la durée de cotisation, avec effectivement une clause de revoyure dans quelques années, quand on sera à soixante-quatre ans, pour se dire est-ce que notre système est désormais équilibré, ou est-ce qu'il ne l'est pas. OV : En retour, en plus de dépenses sociales nouvelles dont j'ai parlé dans le champ de l'autonomie, nous assurons un minimum de mille cent euros de pension de retraite pour tous les français. JB : Je pense que la retraite euh, c'est pas seulement de la comptabilité, je pense que c'est un choix de société, c'est une vision qu'on a de l'homme. JB : Et euh il est inenvisageable de notre point de vue de faire travailler les français jusqu'à soixante-cinq ans, parce que l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays elle stagne depuis dix ans, et notamment pour les femmes. JB : Euh pour tous ceux qui commenceront à travailler entre dix-sept et vingt ans, les français pourront partir à la retraite avec Marine Le Pen, s'ils font le choix de Marine Le Pen, à soixante ans avec quarante annuités de cotisation. JB : Et au-delà de ça, il y aura une progressivité qui se mettra en place et qui ne dépassera pas les soixante-deux ans et les quarante-deux annuités. JB : Moi la question que je voudrais vous poser, c’est soixante-cinq ans, puisque personne, aucun ministre ne dit la même chose, avec combien d'annuités monsieur véran ? OV : quarante-trois. JB : Non mais là, le reproche que je vous fais monsieur, on pourrait discuter de la, de la, de la viabilité de cette réforme, c'est que avec vous dans ce modèle-là à soixante-cinq ans et quarante-trois annuités, une ouvrière qui euh enchaîne les petits boulots, qui rentre sur le marché du travail à vingt-et-un ans, va devoir cotiser quarante-quatre ans pour pouvoir partir à taux plein à la retraite. JB : Un cadre qui travaille par exemple chez Mckinsey qui aurait un bac plus cinq qui commence à travailler à vingt-trois ans, si vous faites le calcul, va devoir cotiser quarante-trois ans pour pouvoir partir à la retraite à taux plein. JB : Donc dans la france d'emmanuel macron dans le choix qui va se poser dimanche, le vote pour emmanuel macron, c’est faire travailler plus longtemps une ouvrière ou une infirmière libérale, par exemple. OV : Nous voulons assurer un niveau de pension optimales à tous les français, donc il faut pas mentir aux gens. OV : Donc les aides soignantes par exemple, aujourd'hui donc, vous informer que dans votre réforme des retraites des soixante ans, sauf pour les catégories actives, vous ce sera cinquante sept ans. JB : Exactement. JB : Ce que vous ne dites pas, c’est que depuis deux mille dix-sept, ceux qui ont désindéxé les pensions de retraite de l'inflation c'est vous. JB : Donc si marine le pen est élue, il n'y aura pas une seule pension de retraite, une seule pension de retraite en dessous de mille euros. JB : Les nôtres seront indexée sur les pensions de retraite, et on ira plus loin. JB : Bien sur qu’il y aura un changement, il y aura pas une seule pension de retraite sous mille euros. OV : C'est la règle avec les réformes actuelles, les réformes passées, les réformes à venir, Ils ne partiront pas à soixante ans, Sinon ils auront une décote par rapport à, par rapport à la pension de retraite actuel dans le système. JB : Si vous commencez à travailler entre dix-sept et vingt ans, vous partez à quarante annuités avec soixante ans avec un minimum de retraite de mille euros. JB : Quarante-deux pour cent des gens qui arrivent aujourd'hui à la retraite sont au chômage donc en vérité leurs modèles ça consiste à payer des chômeur. OV : C'est factuellement absolument faux, et il se fait euh pardon y a une erreur d'un rapport un à quatre, ce qui est pas une petite erreur, c'est important. OV : En reculant l'âge de départ à la retraite, il va y avoir une conséquence c'est quand il vous reste, sept, huit, ou neuf ans de carrière active potentielle devant vous, on va davantage investir dans la formation. OV : Donc l'un des corollaires, ça saute pas aux yeux mais je vous garantis que c'est le cas est, c’est ce que disent les économistes, l'un des corollaires de cette réforme est aussi qu'on va investir davantage dans l’emploi des seniors."
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+ "Transcript": "P1 : Alors, l'autre question euh qui est apparue, et qui était très nette pendant cette campagne, c’est le pouvoir d'achat. Vous en avez fait un des emblèmes de de votre campagne, euh et je viens euh vers vous, peut-être euh jordan bardella. Est-ce que euh distribuer, et notamment euh baisser la tva par exemple sur le carburant, baisser les euh, bloquer ou baisser la tva sur un certain nombre de produits de première nécessité, euh la retirer même, Marine Le Pen a dit que ça équivaut à un blocage des prix. C'est ce qu'elle a, ce qu'elle a, ce qu'elle a dit. Euh est-ce que c'est suffisamment financé de votre part, est-ce que c'est une mesure à très court terme ? Parce qu'aujourd'hui l'inflation elle a augmenté, mais elle va encore beaucoup augmenter vraisemblablement. Donc est-ce que vous aurez les moyens de vous passer des revenus que représentent la tva sur un certain nombre de produits ? Est-ce que vous arriverez à financer sur le long terme ces mesures là parce que c'est une recette ? JB : Nous le compensons. Le chiffrage, il est public, les français peuvent le voir sur le site de campagne de Marine Le Pen. Un budget de soixante-huit milliards qui est présenté à l'équilibre. Euh, je pense qu'on a le projet le plus, le plus sérieux, le plus nourri, et le plus crédible, et j'ai le sentiment dans cette élection que le sérieux a probablement changé de camp. La vérité c'est qu’il y a une urgence aujourd'hui, celle du pouvoir d'achat, qui est majeure. Marine Le Pen est incontestablement la candidate du pouvoir d'achat. J'ai évoqué cette mesure de la baisse de la tva de vingt pour cent, à cinq cinq, sur l'ensemble des énergies. Mais, vous voyez bien que l'ensemble des baisses de taxes qu'on souhaite faire, et notamment les annulations de hausses d'essence, qui ont été faites par emmanuel macron entre deux mille quinze et deux mille dix-huit, permettent par exemple aux français, pour être extrêmement concret quand ils vont faire le plein d'essence, quand ils arrivent aujourd'hui, à faire la totalité de leur plein, de leur redonner quinze à trente euros de pouvoir d'achat. Donc on a beaucoup de mesures qui visent à rendre effectivement aux français leur argent, les fruits de leur travail, cent cinquante à deux cents euros de pouvoir d'achat par mois. Tout cela est parfaitement, compensé. On évoquait tout à l'heure les aides sociales réservée aux français, seize milliards d'euros. Je vous donne l'exemple la baisse de la tva, par exemple, la baisse de la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent, douze milliards. Et nous souhaitons également faire en sorte que, euh pour compléter ce que vous disiez, qu'il y ait un panier de cent produits de première nécessité, donc c'est le riz, les pâtes, euh les produits hygiéniques par exemple pour les femmes, les couches-culottes et qu'on supprime la tva là-dessus à partir du moment où l'inflation et d'un point supérieur à la croissance. C'est un dispositif d'urgence qui s'activera automatiquement, quant à la baisse de la tva elle est pérenne, et puis il y a une question de hausse salaire mais peut-être on aura l'occasion d'en parler juste après. OV : Tout d'abord, pardon, je pense qu'il y a un souci. Quand vous présentez la fin des prestations sociales pour les étrangers comme faisant seize milliards d'euros d'économies, je tic, parce que ça fait partie de mon périmètre ministériel, la totalité des prestations sociales versées aux étrangers chaque année c’est neuf milliards d'euros. Donc faire seize milliards d'économies en supprimant neuf milliards d'aides. JB : Non mais il manque une cellule de fact checking ce soir. Vous nous léguez six cent milliards d’euros de dettes, un peu d’humilité monsieur. P1 : On finit la dessus. OV : Vous savez, je suis à la fois très calme et très factuel. Je vais vous aider. Vous oubliez que dedans, de vos seize milliards, il y a la partie logement et à la partie santé et caetera. On n'est pas que dans les prestations sociales. Je vous invite juste à être un petit peu rigoureux parce que faut expliquer aux français, est-ce que vous allez enlever à ces personnes-là leur sécurité sociale ? JB : Six cent milliards d'euros de dettes de dettes OV : C’est ce que vous enlevez à toutes ces personnes la. Alors ensuite en matière de pouvoir d'achat évidemment nos propositions, elles sont sur la table elles sont chiffrées. Premières mesures nous allons augmenter les pensions de tous les retraités des français, de quatre à quatre virgule cinq pour cent dès cet été. ça a été confirmé, c’est la réindexation JB : C’est vous qui avez désindexé les pensions. OV : Ca compte beaucoup. Deuxième point, la réindexation des points d'indice pour les fonctionnaires, qui attendent ça depuis très longtemps. C'est une mesure de justice, et nous allons le faire. Ensuite, nous avons une mesure très forte, l'héritage du général de gaulle, comme quoi on peut être un ancien socialiste et citer le général deux fois dans la soirée, c'est la redistribution des richesses dans l'entreprise. Plus une entreprise de ce pays ne pourra distribuer des dividendes à des actionnaires sans en distribuer dans le même mouvement à l'ensemble de ses salariés. Et on augmente cette redistribution et cette répartition des richesses dans l'entreprise. Vous avez ce qu'on appelle la prime macron, qui pourra être porté jusqu'à six mille euros défiscalisés désocialisé, chaque année ça fait potentiellement cinq cents euros de salaire. P1 : Ces deux dernière mesure dépendent des entreprises Oliver Véran. OV : Non, pardon, c’est la loi pour le coup la redistribution la répartition, c'est, c'est une obligation, une contrainte. Nous supprimons la redevance télé mais ça vous le faites aussi. Nous avons le blocage des prix, qui est, on pourrait en discuter, mais on en discute tous les jours, beaucoup plus efficace en fait, et vous le savez ça a été démontrée sur l'évolution du prix du gaz, et de l'essence, même si ça reste très cher on est d'accord. JB : Nous ne remettons pas en cause le bouclier tarifaire OV : On a baissé les prix, on continuera à le faire. Par contre Jordan Bardella, à nouveau les chiffres. Marine Le Pen explique la, les yeux dans les yeux aux français, qu'elle va s'occuper des étrangers et caetera. Elle va être dans le même mouvement, être capable de supprimer les impôts au moins de trente ans. JB : Trois milliards cinq. OV : Elle supprime les impots au moins de trente ans. Marine le pen vous dis, elle supprime les impôts moins de trente ans, elle supprime où elle réduit, éradique la tva sur tout un tas de produits du quotidien, elle va vous faire travailler moins longtemps tout en gardant les mêmes pensions de retraite, elle va augmenter les dépenses publiques parce qu'elle augmente les services publics, et elle va augmenter tous les salaires, c'est ça, j'ai bon ? Pardonnez-moi, y a une pub qui dit c'est la marmotte qui met le chocolat dans le papier d'alu, mais ce n'est pas crédible. Et quand vous dites les économistes sont nos amis, non, les économiste ils ne sont pas nos amis y a pas un économiste dans ce pays, indépendant, y compris ceux qui nous tape dessus du soir au matin, qui considère que votre programme tient la route. ça n'est pas sérieux de regarder les français en leur disant, vous n'aurez plus d'impôts, plus de taxes, plus de salaire, vous travaillerez moins longtemps personne ne peut y croire . JB : Mais parce que parce que vous êtes crédible vous, avec six cents milliards d'euros de dette ? Dix sept mille emplois perdus ? P1 : Réponse de Jordan Bardella JB : Euh, ces gens qui se sont présentés euh en mozart de la finance en deux mille dix-sept, euh nous lèguent un pays avec six cents milliards d'euros de dettes, dont le ministère des comptes publics rappelle que seuls deux cents milliards sur ces six cents milliards de plus, deux cent milliards de dettes de plus, sont imputables au quoiqu'il en coûte, à la crise sanitaire, le reste c'est de la mauvaise gestion. Donc euh quand on a aussi mal géré un pays qui est contrairement à l'allemagne ou à l'italie euh, très gravement déficitaire sur sa balance commerciale, je pense qu'on est appelé à un peu plus d'humilité. Donc nous ferons effectivement du pouvoir d'achat un choix, et l'ensemble de ces choix la qui visent non pas seulement les affaire, qui visent pas seulement à faire des cadeaux c'est pas ça la logique. Ca vise à rendre aux français les fruits de leur travail ça vise à redonner du pouvoir d'achat aux français, pour redonner de l'oxygène aux familles français. Donc il y aura des économies, c'est vrai, sur la lutte contre l'immigration, il y aura des économies sur la lutte contre la fraude, euh je vous invite à lire le bouquin de charles pratt, qui est un magistrat qui a travaillé sur les fraudes et qui nous parle de cinquante milliards de fraude sur la carte vitale. Huit millions de fausses cartes vitales. Nous mettrons en place la carte vitale biométrique, nous ferons des économies en baissant la cotisation de la france au budget de l'union européenne telle qu'elle est votée chaque année par l'assemblée nationale. Ca aidera donc ça croyez-moi à faire des économies dans les mauvaises dépenses de l'état, car il y en a beaucoup. Le seul problème aujourd'hui c'est que tout augmente, sauf les salaires. Et là aussi nous présenterons une mesure qui est extrêmement ambitieuses, qui est de dire nous voulons passer un deal gagnant-gagnant avec les entreprises. Euh, les chefs d'entreprise, chefs de tpe, pme, si vous augmentez de dix pour cent, et beaucoup voudraient le faire mais ne le peuvent pas, de dix pourcent les salaires, ces dix pour cent seront exonérés de cotisations euh patronales pendant cinq ans. Ca c'est, ça c'est, c'est du, du deal gagnant-gagnant qui permet aux entreprises en plus du patriotisme économique, puisque vous savez que nous souhaitons également réserver, en tous cas prioriser les marchés publics aux tpe pme aux entreprises françaises qui va permettre d'oxygéner notre économie, et de les libérer de la chape de plomb euh euh euh fiscal dans laquelle vous l'avez condamnez à se faire mettre. OV : Vous savez pourquoi l'inflation qui est forte, est moins forte que la plupart de de nos voisins, pourquoi, vous savez, vous savez pourquoi le chômage, la baisse du chômage est plus importante ailleurs qu’en france, malgré la crise sanitaire ? Pourquoi la croissance est beaucoup plus forte ? Ceci c'est factuel, c'est des chiffres, parce que en fait, il y a des réformes profondes qui ont été faites dans notre pays, on a redonné envie aux entreprises d'investir et de créer de la richesse en france. La souveraineté économique, la souveraineté industrielle. Je suis pas souverainiste mais j'aime la souveraineté. Le souverainisme c'est quand on est tout seul et qu'on considère que on se claquemure et qu'on a pas besoin des autres. Moi je considère que nos voisins européens sont parmi nos premiers partenaires commerciaux. Je suis issu d'un, je suis issu d'un bassin grenoblois dans lequel vous avez plein d'entreprises étrangères qui emploient, qui innovent, qui créent des richesses, qui font monter en compétences les métiers qui nous permettent aussi de renforcer les formations professionnelles. C'est pour ça qu'on a plus que doublé l'apprentissage dans notre pays, et ça, ça crée la richesse parce que c'est des cotisations sociales qui rentrent. Donc, ça fait baisser la dette de l'état et de la sécu en l'occurrence, et ça permet de ne plus délivrer de prestations chômage, donc c'est des dépenses publiques de moins. ça c'est un cercle vertueux. Jordan Bardella, si vous arrivez en disant, on s'isole du monde, on va faire mieux tout seul, mieux que, mieux que tout le monde. Parce que voulez sortir l'union européenne. JB : Vous avez lu un ancien programme, vous avez cinq ans de retard, ce qui démontre votre totale déconnection à l’égard des français OV : Quand vous quittez tous les traités, que vous n’écoutez pas l'état de droit, lorsque vous dites on va arrêter nos contributions à l'europe, vous pouvez pas vous inviter chez les gens en disant je vais manger chez vous, je vais pas faire la vaisselle, j'ai pas apporté à bouffer, je reviendrai demain. A un moment donné ça s'arrête. Vous ne respectez pas les règles européennes dans votre projet JB : Attendez voilà je veux bien faire un débat mais euh. OV : vous ne respectez pas les traités européens. Bref j'étais en train de vous dire. P1 : On va y venir vous inquiétez pas JB : C’est quoi le problème de baisser les cotisations européennes ? OV : C’est ce qui vous permettra de réduire la dette et de continuer à faire baisser le chômage ? JB : Mais attendez c'est quoi le problème pour les français avec le fait euh, je pense pas que ça va attirer la nuit des temps, les pluies de sauterelles que de baisser la cotisation de la france, la baisser de neuf milliards à quatre milliards pour aller économiser cinq milliards dans le budget de l'état pour financer des baisses de taxes pour les français. qu'est-ce qui vous dérange là-dedans ? OV : Vous savez à quoi servent ces milliards qui sont donnés à l'europe ? Ils servent, ils servent à renforcer l'europe qui est justement ce qui nous a permis d'avoir le plan d'investissement de plus de cents milliards d'euros pour nous en sortir pendant la crise sanitaire. JB : Ils sont où les cent milliards ? OV : Ils sont déjà investis. Regardez il y a un plan microélectronique par exemple que je connais bien, un plan microélectronique qui permet à des entreprises françaises qui produisent en france d'embaucher des centaines de salariés, et qui produisent les puces qui sont dans tous les smartphones dans le vôtre comme dans le mien. JB : La réforme des retraites comme contrepartie, d'ailleurs qui est inscrite depuis maintenant dix ans dans les textes de la commission européenne, mais enfin euh, mais enfin passons d'ailleurs même le ministre beaune avait reconnu que ce déblocage de fonds se faisait en exigeant une contrepartie. JB : Y a des pays comme les pays-bas par exemple qui ont baissé, qui ont divisé par trois dans le cadre de l'obtention des des fonds européen pour la relance de leurs économies, qui ont baissé leurs cotisations à l'union européenne. ça se passe très bien il y a pas eu de pluie de sauterelles il y a pas eu de barbelés mis autour des pays-bas, ça se passe très bien. Voyez juste, si vous demandez tout le temps des efforts aux français, tout le temps des efforts aux classes populaires et classes moyennes, etben je pense que les technocrates de la commission européenne peuvent aussi se serrer la ceinture. Donc le premier déplacement que fera Marine Le Pen ça sera effectivement à bruxelles. Cet argent c'est le nôtre monsieur. OV : Aller expliquer aux agriculteurs que l'europe ne fait rien pour eux, ils vont vous regarder des grands yeux parce qu'ils savent que c'est pas vrai, allez expliquer aux entreprises, aux universités de notre pays aujourd'hui que l'europe ne fait rien pour eux, que l'argent qu’on leur donne nous revient pas; ça n'est pas vrai. Allez expliquer aux filières environnementales pourquoi est-ce qu'on va être capable de produire des nouveaux EPR, pourquoi est-ce qu'on est capable de développer du de l'énergie renouvelable. C’est grâce à l’argent européen, c'est pas de l'argent à perte. P1 : Alors réponse de Jordan Bardella JB : non c'est pas l'argent européen. D'abord, c’est l'argent des français, parce que euh, on donne chaque année vingt-trois milliards en moyenne et que les rétrocession de droits de douane, l'union européenne nous en rend quatorze. Ce qui veut dire qu'on perd cash neuf milliards dans le puits sans fond de l'union européenne. Nous souhaitons diminuer cette cotisation à l'union européenne. Je vais vous dire une chose je pense que, euh les français se rendent compte dans leur quotidien que l'union européenne qui était la promesse de protection, qui était depuis quarante ans sur les affiches des campagnes électorales de la droite, et la gauche la promesse d'une europe sociale, est une catastrophe. Qu'elle est la guerre de tous contre tous, c'est la concurrence généralisée à l'extérieur avec la multiplication des accords de libre-échange, le mercosour. Le euh l'accord de libre-échange avec le vietnam avec la nouvelle-zélande qu'on a refusé le brésil, que vos députés vous avez suspendu à un an de la campagne électorale. Que vos députés ont voté au parlement européen, et qui est aujourd'hui en train de détruire nos filières agricoles parce qu'elle met en concurrence nos agriculteurs avec des produits qui viennent du monde entier euh qui ne respectent ni nos normes, ni nos conditions sociales, et qui créent une concurrence déloyale. Mais c'est aussi la concurrence déloyale à l'intérieur avec la directive du travail détaché que nous abrogerons et qui permet pour que les gens comprennent bien, à des travailleurs venus d'europe de l'est d'être embauchés par des entreprises françaises et de payer les charges dans le pays d'origine. évidemment, cet emploi la et cette filière la est utilisée pour peser à la baisse sur les salaires, et c'est des emplois qui ne vont pas aux travailleurs français. Et vous le savez d'ailleurs, quand dans un département y a une seule boîte, une seule boite de btp qui a recours au travail détaché, toutes les autres sont obligées de s'aligner parce que sinon elles n'ont pas les marchés parce qu'elles sont trop chers, plus compétitif et que ça crée une concurrence déloyale. OV : Je dis pas que l'europe est une machine qui tourne parfaitement bien, d'ailleurs personne ne peut dire ça de façon sérieuse, mais seulement c'est comme pour tout à l'heure en fait, dès qu'on fait face à un problème vous dites je renonce. Je renonce, et je détruis, et je m'en vais. Bah non, non, quand on considère qu'y a un problème on se bat pour améliorer les choses. Si on s'était pas battu pour améliorer la coordination européenne pendant la crise covid, on n'aurait pas été le premier continent producteurs exportateurs et donateurs de vaccin si on s'étaient pas réunies à quelques pays au début quand les vaccins ont commencé à arriver et qu'on n'avait pas été capable de passer en commun des commandes on aurait été comme beaucoup de pays isolés. JB : Comme les royaumes unis qui ont été capable de vacciner beaucoup plus vite que nous. OV : Nous on a été capable d'avoir tous les vaccins dans leur grande diversité. Nous sommes le pays, premier continent producteur. Vous savez, la france préside l'union européenne en ce moment. Y a deux semaines à l'union européenne, on s'est fixé un objectif, vaincre le cancer pédiatrique. Et on c'est dit est-ce qu'on est fort quand on est tout seul avec nos laboratoires de recherche, nous recherchons des médicaments, nos propres soignant, ou est-ce que si on se mettait en commun à l'échelle européenne pour développer des filières productives et de recherches européennes, pour être capable de de je dirais d'améliorer nos capacités à avancer ensemble est-ce qu'on n'irait pas plus vite moi c'est l'europe à laquelle je crois. Donc améliorons la l'europe, mais ne lui tirez pas dessus comme vous le faites, vous la résumez à une bande de technocrates etc, vous n'y connaissez rien à l'europe jordan Bardella. C'est pas ça à l'europe, ce sont des gens qui se penche sur l'avenir agricole de notre continent, ce sont des gens qui se posent la question de comment est-ce qu'on peut reproduire du paracétamol. Les premières usines françaises ont rouvert, ce sont des gens qui sont en train de se dire comment est-ce qu'on fait pour garder la souveraineté en matière microélectronique, pour que ce ne soit pas la dépendance totale vis-à-vis de l'inde et des etats-unis non plus. Sur cette europe-là pour laquelle on se bat on s'isole pas contre ça. P1: Je voudrais qu'on passe à aux questions internationales JB : Juste, parce que ce monde il est très beau mais il existe pas ça fait trente ans vous promettez. OV : Y’as des choses que vous ne voulez pas voir. JB : Je siège au parlement européen, ça me renforce dans ma conviction que l'union européenne est aujourd'hui en train de faire beaucoup de mal à nos peuples, de faire beaucoup de mal à nos agriculteurs. Qui est en train de nous jeter tous contre tous, parce que vous voyez votre monde, il est bien beau mais il existe pas, parce que pendant, pendant la crise sanitaire euh euh, l'italie, la france, et beaucoup d'autres pays européens ont dû implorer la chine de lui livrer des masques. L'union européenne a été incapable de s'organiser, je vous renvoie à l'interview du pdg de moderna qui a dit, j'ai contacté la france très tôt pour négocier des vaccins. La france m'a renvoyée vers bruxelles, m'a renvoyée vers la commission européenne, je n'ai plus un seul contact sur les six mois qui ont suivi. La grande-bretagne qui était hors de l'union européenne dont on nous avait dit le plus grand mal a vacciné beaucoup mieux.",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Olivier Véran discutent du pouvoir d'achat. Le présentateur demande à Jordan Bardella si son budget est assez financé. Jordan Bardella explique que le budget du rassemblement national est présenté à l'équilibre. Jordan Bardella explique qu'il propose la baisse de la tva de 20% à 5.5% sur l'ensemble des énergies, la suppression de la tva sur un panier de cent produits essentiels du quotidien, tant que l'inflation est supérieure d'au moins un point à la croissance. Olivier Véran explique que Jordan Bardella compte mal ses sources de financement. Olivier Véran propose l'augmentation des pensions des retraités de 4.5%, la réindexation des points d'indice pour les fonctionnaires, ainsi que l'obligation des entreprises qui versent des dividendes à en verser à ses salariés. Olivier Véran propose aussi l'augmentation de la prime macron qui pourra aller jusqu'à six mille euros exonérés d'impôts, ainsi que la suppression de la redevance télé. Olivier Véran explique qu'il garderont le bouclier tarifaire, et accuse Jordan Bardella de proposer des aides non financées. Jordan Bardella explique qu'il fera des économies avec la lutte contre l'immigration, et la lutte contre la fraude, avec la mise en place de carte vitale biométrique. Jordan Bardella parle aussi de la possibilitée pour les chefs d'entreprises de donner dix pour cents d'augmentations éxonérés de charges pendant 5 ans à leur salariés. Jordan Bardella souhaite aussi économiser sur les cotisations européennes, qui coûtent plusieurs milliards à l'état, à la manière des pays bas. Olivier Véran explique que l'argent donné à l'europe revient en france sous forme. d'investissement, et que l'europe aide les agriculteurs et les chercheurs français. Jordan Bardella explique que l'union européenne met en place de la concurrence déloyale pour les agriculteurs français qui doivent suivre des normes plus restrictives que les agriculteurs étrangers ",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella parlent du pouvoir d'achat. Jordan Bardella commence en disant que le budget de son parti est à l'équilibre. Il présente la baisse de la tva sur les carburants de vingt pour cent a cinq virgule cinq pourcent et annonce l'annulation de la tva sur des produits de première nécessité. Il explique que des économies de seize milliards sont faites en suprimmant les aides sociales aux étrangers. Olivier Véran présente ensuite l'augmentation de la pension des retraités français de quatre virgule cinq pourcent, la réindexation des points d'indice des fonctionnaires, ainsi que l'obligation de verser une part des dividences aux salariés des entreprises. Il présente aussi la prime macron, pouvant aller jusqu'à six mille euros, et annonce, comme jordan bardella, la suppression de la redevance tv. Il attaque ensuite Jordan Bardella sur le financement de son projet, en disant qu'il ne pourra pas financer la suppresion des impots aux moins de trente ans, éradiquer la tva sur les produits du quotidien, ainsi que baisser l'age de la retraite. Jordan Bardella explique qu'il fera des économies sur la fraude fiscale en introduisant des carte vitales biométriques. Il présente aussi une réforme, qui permettra à un chef d'entreprise d'augmenter de dix pour cent ses salariés, une augmentation exonérée de cotisation patronale. Olivier Véran explique ensuite que si la france a une inflation plus basse, ainsi qu'un chômage plus bas que l'étranger, c'est grâce à l'union européenne, qui a aussi pu aider la france pendant la crise du COVID. Jordan Bardella répond qu'il souhaite baisser les cotisations à l'UE pour économiser neuf milliards, comme les pays bas l'ont fait. Il estime que l'Union européenne n'a pas aidé la france avec le vaccin, et a participer à détruire les filières agricoles, en acceptant des importations de produits de moins bonne qualité, qui sont moins cher.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella parlent du pouvoir d'achat. Jordan Bardella débute en expliquant que les aides qu'il propose sont financées, c'est à dire, la baisse de la TVA de 20 à 5.5% ainsi que le blocage des prix sur 100 produits de première nécessité tant que l'inflation dest de 1 point supérieur à la croissance. Olivier Véran attaque les économies présentées par Jordan Bardella, qui compte les aides aux logements et à la santé dans les économies faites sur la suppression des prestations sociales pour les étrangers. De son côté, il propose d'augmenter les pensions des retraités de 4%, de réindexer les points d'indice des fonctionnaires, de mettre en place des dividences salariaux, et d'augmenter le plafond de la prime macron à 6000 euros. Le présentateur rappelle que les deux dernières aides dépendent des entreprises; à ça, Olivier Véran oppose la suppression de la redevance télé et le blocage des prix. Il explique aussi que les propositions de Marine le pen ne sont pas crédibles et pas financées. Sur ce sujet, Jordan Bardella rappelle que le gouvernement d'Olivier Véran à fait 600 milliards d'euros de dettes. Il explicite les économies qu'il fera sur la lutte contre l'immigration et sur la fraude, en mettant en place la carte vitale biométrique, et en baissant la cotisation européenne. De plus, il propose d'éxonérer de charges les augmentations salariales jusqu'à dix pour cent sur cinq ans. Olivier Véran défend son gouvernement et son bilan; la france a une inflation plus faible et un chômage plus bas grâce aux réformes qu'il a proposé. Il explique avoir doublé l'apprentissage en france pour augmenter les cotisations sociales et faire baisser la dette de l'état et de la sécurité sociale. Sur la baisse de la cotisation européenne, Jordan Bardella montre que d'autres pays l'ont aussi fait sans problèmes. Il fustige aussi le gouvernement qui a accepté de faire la réforme des retraites à cause de l'union européenne. Ces raisons motivent le choix du premier déplacement de Marine Le Pen qui sera fait à bruxelles. Pour Olivier Véran, l'europe peut être améliorée, mais est quand même positive."
7
+ },
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+ "Extractive": {
9
+ "Extractive_1": "P1 : Est-ce que euh distribuer, et notamment euh baisser la tva par exemple sur le carburant, baisser les euh, bloquer ou baisser la tva sur un certain nombre de produits de première nécessité, euh la retirer même, Marine Le Pen a dit que ça équivaut à un blocage des prix. P1 : Euh est-ce que c'est suffisamment financé de votre part, est-ce que c'est une mesure à très court terme ? JB : Un budget de soixante-huit milliards qui est présenté à l'équilibre. JB : Marine Le Pen est incontestablement la candidate du pouvoir d'achat. JB : J'ai évoqué cette mesure de la baisse de la tva de vingt pour cent, à cinq cinq, sur l'ensemble des énergies. JB : Donc on a beaucoup de mesures qui visent à rendre effectivement aux français leur argent, les fruits de leur travail, cent cinquante à deux cents euros de pouvoir d'achat par mois. JB : Tout cela est parfaitement, compensé. JB : Et nous souhaitons également faire en sorte que, euh pour compléter ce que vous disiez, qu'il y ait un panier de cent produits de première nécessité, donc c'est le riz, les pâtes, euh les produits hygiéniques par exemple pour les femmes, les couches-culottes et qu'on supprime la tva là-dessus à partir du moment où l'inflation et d'un point supérieur à la croissance. JB : C'est un dispositif d'urgence qui s'activera automatiquement, quant à la baisse de la tva elle est pérenne, et puis il y a une question de hausse salaire mais peut-être on aura l'occasion d'en parler juste après. OV : Quand vous présentez la fin des prestations sociales pour les étrangers comme faisant seize milliards d'euros d'économies, je tic, parce que ça fait partie de mon périmètre ministériel, la totalité des prestations sociales versées aux étrangers chaque année c’est neuf milliards d'euros. OV : Tout d'abord, pardon, je pense qu'il y a un souci. Quand vous présentez la fin des prestations sociales pour les étrangers comme faisant seize milliards d'euros d'économies, je tic, parce que ça fait partie de mon périmètre ministériel, la totalité des prestations sociales versées aux étrangers chaque année c’est neuf milliards d'euros. OV : Premières mesures nous allons augmenter les pensions de tous les retraités des français, de quatre à quatre virgule cinq pour cent dès cet été. OV : Deuxième point, la réindexation des points d'indice pour les fonctionnaires, qui attendent ça depuis très longtemps. OV : Plus une entreprise de ce pays ne pourra distribuer des dividendes à des actionnaires sans en distribuer dans le même mouvement à l'ensemble de ses salariés. OV : Vous avez ce qu'on appelle la prime macron, qui pourra être porté jusqu'à six mille euros défiscalisés désocialisé, chaque année ça fait potentiellement cinq cents euros de salaire. OV : Nous supprimons la redevance télé mais ça vous le faites aussi. OV : Nous avons le blocage des prix, qui est, on pourrait en discuter, mais on en discute tous les jours, beaucoup plus efficace en fait, et vous le savez ça a été démontrée sur l'évolution du prix du gaz, et de l'essence, même si ça reste très cher on est d'accord. OV : Marine le pen vous dis, elle supprime les impôts moins de trente ans, elle supprime où elle réduit, éradique la tva sur tout un tas de produits du quotidien, elle va vous faire travailler moins longtemps tout en gardant les mêmes pensions de retraite, elle va augmenter les dépenses publiques parce qu'elle augmente les services publics, et elle va augmenter tous les salaires, c'est ça, j'ai bon ? OV : ça n'est pas sérieux de regarder les français en leur disant, vous n'aurez plus d'impôts, plus de taxes, plus de salaire, vous travaillerez moins longtemps personne ne peut y croire . JB : Ca vise à rendre aux français les fruits de leur travail ça vise à redonner du pouvoir d'achat aux français, pour redonner de l'oxygène aux familles français. JB : Donc il y aura des économies, c'est vrai, sur la lutte contre l'immigration, il y aura des économies sur la lutte contre la fraude, euh je vous invite à lire le bouquin de charles pratt, qui est un magistrat qui a travaillé sur les fraudes et qui nous parle de cinquante milliards de fraude sur la carte vitale. JB : Nous mettrons en place la carte vitale biométrique, nous ferons des économies en baissant la cotisation de la france au budget de l'union européenne telle qu'elle est votée chaque année par l'assemblée nationale. JB : Euh, les chefs d'entreprise, chefs de tpe, pme, si vous augmentez de dix pour cent, et beaucoup voudraient le faire mais ne le peuvent pas, de dix pourcent les salaires, ces dix pour cent seront exonérés de cotisations euh patronales pendant cinq ans. OV : Quand vous quittez tous les traités, que vous n’écoutez pas l'état de droit, lorsque vous dites on va arrêter nos contributions à l'europe, vous pouvez pas vous inviter chez les gens en disant je vais manger chez vous, je vais pas faire la vaisselle, j'ai pas apporté à bouffer, je reviendrai demain. JB : C’est quoi le problème de baisser les cotisations européennes ? JB : La baisser de neuf milliards à quatre milliards pour aller économiser cinq milliards dans le budget de l'état pour financer des baisses de taxes pour les français. OV : Ils servent, ils servent à renforcer l'europe qui est justement ce qui nous a permis d'avoir le plan d'investissement de plus de cents milliards d'euros pour nous en sortir pendant la crise sanitaire. JB : Y a des pays comme les pays-bas par exemple qui ont baissé, qui ont divisé par trois dans le cadre de l'obtention des des fonds européen pour la relance de leurs économies, qui ont baissé leurs cotisations à l'union européenne. OV : Aller expliquer aux agriculteurs que l'europe ne fait rien pour eux, ils vont vous regarder des grands yeux parce qu'ils savent que c'est pas vrai, allez expliquer aux entreprises, aux universités de notre pays aujourd'hui que l'europe ne fait rien pour eux, que l'argent qu’on leur donne nous revient pas; ça n'est pas vrai. OV : C’est grâce à l’argent européen, c'est pas de l'argent à perte. JB : D'abord, c’est l'argent des français, parce que euh, on donne chaque année vingt-trois milliards en moyenne et que les rétrocession de droits de douane, l'union européenne nous en rend quatorze. JB : Que vos députés ont voté au parlement européen, et qui est aujourd'hui en train de détruire nos filières agricoles parce qu'elle met en concurrence nos agriculteurs avec des produits qui viennent du monde entier euh qui ne respectent ni nos normes, ni nos conditions sociales, et qui créent une concurrence déloyale. JB : Mais c'est aussi la concurrence déloyale à l'intérieur avec la directive du travail détaché que nous abrogerons et qui permet pour que les gens comprennent bien, à des travailleurs venus d'europe de l'est d'être embauchés par des entreprises françaises et de payer les charges dans le pays d'origine. JB : Et vous le savez d'ailleurs, quand dans un département y a une seule boîte, une seule boite de btp qui a recours au travail détaché, toutes les autres sont obligées de s'aligner parce que sinon elles n'ont pas les marchés parce qu'elles sont trop chers, plus compétitif et que ça crée une concurrence déloyale. OV : Donc améliorons la l'europe, mais ne lui tirez pas dessus comme vous le faites, vous la résumez à une bande de technocrates etc, vous n'y connaissez rien à l'europe jordan Bardella ",
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+ "Extractive_2": "P1 : Est-ce que euh distribuer, et notamment euh baisser la tva par exemple sur le carburant, baisser les euh, bloquer ou baisser la tva sur un certain nombre de produits de première nécessité, euh la retirer même, Marine Le Pen a dit que ça équivaut à un blocage des prix. P1 : Euh est-ce que c'est suffisamment financé de votre part, est-ce que c'est une mesure à très court terme ? JB : Nous le compensons. JB : J'ai évoqué cette mesure de la baisse de la tva de vingt pour cent, à cinq cinq, sur l'ensemble des énergies. JB : Et nous souhaitons également faire en sorte que, euh pour compléter ce que vous disiez, qu'il y ait un panier de cent produits de première nécessité, donc c'est le riz, les pâtes, euh les produits hygiéniques par exemple pour les femmes, les couches-culottes et qu'on supprime la tva là-dessus à partir du moment où l'inflation et d'un point supérieur à la croissance. JB : C'est un dispositif d'urgence qui s'activera automatiquement, quant à la baisse de la tva elle est pérenne, et puis il y a une question de hausse salaire mais peut-être on aura l'occasion d'en parler juste après. OV : Quand vous présentez la fin des prestations sociales pour les étrangers comme faisant seize milliards d'euros d'économies, je tic, parce que ça fait partie de mon périmètre ministériel, la totalité des prestations sociales versées aux étrangers chaque année c’est neuf milliards d'euros. OV : Vous oubliez que dedans, de vos seize milliards, il y a la partie logement et à la partie santé et caetera. OV : Premières mesures nous allons augmenter les pensions de tous les retraités des français, de quatre à quatre virgule cinq pour cent dès cet été. OV : Deuxième point, la réindexation des points d'indice pour les fonctionnaires, qui attendent ça depuis très longtemps. OV : Plus une entreprise de ce pays ne pourra distribuer des dividendes à des actionnaires sans en distribuer dans le même mouvement à l'ensemble de ses salariés. OV : Vous avez ce qu'on appelle la prime macron, qui pourra être porté jusqu'à six mille euros défiscalisés désocialisé, chaque année ça fait potentiellement cinq cents euros de salaire. P1 : Ces deux dernière mesure dépendent des entreprises Oliver Véran. OV : Nous supprimons la redevance télé mais ça vous le faites aussi. OV : Nous avons le blocage des prix, qui est, on pourrait en discuter, mais on en discute tous les jours, beaucoup plus efficace en fait, et vous le savez ça a été démontrée sur l'évolution du prix du gaz, et de l'essence, même si ça reste très cher on est d'accord. OV : Marine le pen vous dis, elle supprime les impôts moins de trente ans, elle supprime où elle réduit, éradique la tva sur tout un tas de produits du quotidien, elle va vous faire travailler moins longtemps tout en gardant les mêmes pensions de retraite, elle va augmenter les dépenses publiques parce qu'elle augmente les services publics, et elle va augmenter tous les salaires, c'est ça, j'ai bon ? OV : Pardonnez-moi, y a une pub qui dit c'est la marmotte qui met le chocolat dans le papier d'alu, mais ce n'est pas crédible. JB : Euh, ces gens qui se sont présentés euh en mozart de la finance en deux mille dix-sept, euh nous lèguent un pays avec six cents milliards d'euros de dettes, dont le ministère des comptes publics rappelle que seuls deux cents milliards sur ces six cents milliards de plus, deux cent milliards de dettes de plus, sont imputables au quoiqu'il en coûte, à la crise sanitaire, le reste c'est de la mauvaise gestion. JB : Donc il y aura des économies, c'est vrai, sur la lutte contre l'immigration, il y aura des économies sur la lutte contre la fraude, euh je vous invite à lire le bouquin de charles pratt, qui est un magistrat qui a travaillé sur les fraudes et qui nous parle de cinquante milliards de fraude sur la carte vitale. JB : Nous mettrons en place la carte vitale biométrique, nous ferons des économies en baissant la cotisation de la france au budget de l'union européenne telle qu'elle est votée chaque année par l'assemblée nationale. JB : Euh, les chefs d'entreprise, chefs de tpe, pme, si vous augmentez de dix pour cent, et beaucoup voudraient le faire mais ne le peuvent pas, de dix pourcent les salaires, ces dix pour cent seront exonérés de cotisations euh patronales pendant cinq ans. OV : Vous savez pourquoi l'inflation qui est forte, est moins forte que la plupart de de nos voisins, pourquoi, vous savez, vous savez pourquoi le chômage, la baisse du chômage est plus importante ailleurs qu’en france, malgré la crise sanitaire ? OV : Ceci c'est factuel, c'est des chiffres, parce que en fait, il y a des réformes profondes qui ont été faites dans notre pays, on a redonné envie aux entreprises d'investir et de créer de la richesse en france. OV : C'est pour ça qu'on a plus que doublé l'apprentissage dans notre pays, et ça, ça crée la richesse parce que c'est des cotisations sociales qui rentrent. OV : Donc, ça fait baisser la dette de l'état et de la sécu en l'occurrence, et ça permet de ne plus délivrer de prestations chômage, donc c'est des dépenses publiques de moins. JB : Mais attendez c'est quoi le problème pour les français avec le fait euh, je pense pas que ça va attirer la nuit des temps, les pluies de sauterelles que de baisser la cotisation de la france, la baisser de neuf milliards à quatre milliards pour aller économiser cinq milliards dans le budget de l'état pour financer des baisses de taxes pour les français. JB : La réforme des retraites comme contrepartie, d'ailleurs qui est inscrite depuis maintenant dix ans dans les textes de la commission européenne, mais enfin euh, mais enfin passons d'ailleurs même le ministre beaune avait reconnu que ce déblocage de fonds se faisait en exigeant une contrepartie. JB : Y a des pays comme les pays-bas par exemple qui ont baissé, qui ont divisé par trois dans le cadre de l'obtention des des fonds européen pour la relance de leurs économies, qui ont baissé leurs cotisations à l'union européenne. JB : Donc le premier déplacement que fera Marine Le Pen ça sera effectivement à bruxelles. JB : Je vais vous dire une chose je pense que, euh les français se rendent compte dans leur quotidien que l'union européenne qui était la promesse de protection, qui était depuis quarante ans sur les affiches des campagnes électorales de la droite, et la gauche la promesse d'une europe sociale, est une catastrophe. OV : Je dis pas que l'europe est une machine qui tourne parfaitement bien, d'ailleurs personne ne peut dire ça de façon sérieuse, mais seulement c'est comme pour tout à l'heure en fait, dès qu'on fait face à un problème vous dites je renonce."
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@@ -0,0 +1,12 @@
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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+ {
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+ "Transcript": "P1 : Attendez, alors, on va arriver à l'international. Y’as une information ce soir qui vient de tomber qui est très importante. Alors c'est simple euh, selon kiev l'offensive russe a commencé dans le donbass à l'instant. Donc euh voilà alors c'est simple qu'est-ce que vous faites, Jordan Bardella. Vous avez exposé un programme des politiques internationale sans un mot sur l'ukraine, donc si vous êtes élu la semaine prochaine euh la guerre ne va pas s'arrêter elle va même commencer, puisque c'est une deuxième offensive qui est en train de commencer, selon kiev bien sûr, à vérifier, bien sûr selon kiev. euh elle a euh elle devrait euh commencer ce soir, et étant donné que vous dites et vous l'avez répété à l'instant que l'union européenne est finalement très nocive pour tous les peuples. Euh est-ce que vous prendrez le risque d'un clash avec l'union européenne alors même que cette guerre continue et peut-être s'intensifie ? JB : Alors, je pense que ce sont deux sujets totalement euh, totalement différent. D'abord, euh permettez-moi de rappeler que nous avons condamné sans la moindre ambiguïté, sans la moindre ambiguïté, euh l'agression de l'ukraine par la russie. Comme beaucoup de français, euh nous avons vu ces images épouvantables de crimes de guerre qui ont été commis. Nous avons d'ailleurs demandé qu'il y ait, et on est un peu les seuls dans la classe politique parmi l'ensemble des candidats à réclamer une enquête de l'onu pour que les responsabilités soient établies. Je pense que la france a eu raison de maintenir une pression diplomatique sur euh la russie. euh Y’as des sanctions à prendre sur les gens qui sont au pouvoir aujourd'hui, euh en russie, mais vous savez que nous avons marqué une prudence sur certaines sanctions économiques, je dis bien certaines sanctions économiques, parce que à partir du moment où des sanctions pourrait euh sanctionner plus durement les français, et le pouvoir d'achat des français, et notamment sur les tarifs de l'énergie, que le peuple russe, alors oui là encore nous pensons d'abord au peuple français, et d'abord à ces millions de familles françaises qui aujourd'hui n'arrivent plus à financer leur propre énergie. OV : Je vais pas être très tendre je vous le dis sur cette partie-là. La france euh a une histoire avec la russie, elle a un passé, elle aura sans doute un avenir. La france n'a pas d'histoire commune avec des gens comme monsieur poutine. Je ne vous reproche pas de considérer la russie comme un, un grand pays, je vous reproche de vous allier, de chercher l'alliance à tout prix, à tout crin avec monsieur poutine. Au fond je me pose la question, elle est plus à démontrer cette alliance, elle est même dans votre programme, je vais pas insister là-dessus. JB : Qui était rédigé il y a six mois. OV : Tout transpire. Tout transpire, avant tout transpire jusqu'au choix de spoutnik comme vaccin par Marine Le Pen, vous le savez j'insisterai pas là-dessus. La question que je me posais, que je me suis souvent posé c'est qu'est-ce qui peut bien lier madame le pen à monsieur poutine. Moi je crois que je vois un point commun. Vous me direz peut-être que je me trompe, c'est cette détestation de l'union européenne, et cette volonté de faire imploser l'union européenne. En fait, vous êtes un peu le cheval de troie de monsieur poutine au sein de l'union européenne avec la velléité de la faire exploser vous savez. Vous avez été, vous l'avez dit tout à l'heure euh votre programme a changé en cinq ans. Oui, vous êtes inscrits, je respecte cela hein, c'est pas mon choix évidemment, vous vous en doutez bien au front national. Je crois que vous aviez euh y a dix ans de cela à l'époque le front national disait le, le frexit il faut sortir de l'union européenne. Et puis depuis une brexit on se rend compte qu'en fait c'est pas applicable. Les gens sont pas plus heureux et que c'est un peu compliqué. Donc, on enlève le mot, on garde le contenu y aura le même résultat, mais on l’affiche plus comme tel. Moi j ai un engagement qui est un engagement pro-européen qui est assumé. Tout en vous disant que les choses des choses sont a améliorer dans le fonctionnement européen je crois à cela. Je crois cette europe qui nous protège et qui nous défend aussi, et je crois cette alliance qui est fondamentale. Donc ce soir, qui est un soir particulièrement grave évidemment pour le le peuple ukrainien. P1 : Oui mais quel résultat obtenu de l’union européenne pour ce conflit OV : Les résultats d'abord, ce sont des résultats qui sont humanitaires. Tous les pays européens, tous les pays de l'union européenne, même ceux avec lesquels on n'est pas forcément très copains, les pays frontaliers comme la pologne avec qui ça peut être un peu compliqué. On prend en charge des malades, des enfants, des vieillards, des femmes, des des des soldats qui sont blessés qui sont malades qui ont besoin de soins. Ensuite on accueille les populations qui fuient et qui se réfugient en europe, on les accueille dans de bonnes conditions, dans de bonnes conditions. Et puis ensuite on envoie du matériel, matériel humanitaire, sanitaire, matériel militaire. La france est le premier pays contributeur de l'union européenne en matière de matériel à destination d'ukraine, et on a ce travail sans relâche de diplomatie, de pression, de sanctions économiques. Notamment la fin des passeports dorés des oligarques russes, que vous n'aviez pas voté euh au parlement européen. Je sais vous y étiez pas, je sais que vos collègues étaient pas la aussi, mais ça je pense que ça les arrangeait. Beaucoup de vote de sanction à l'égard des russes n'ont pas été voté par les parlementaires, les eurodéputés du rassemblement national. Pour ça que je vous dis que vous pouvez pas vous cacher derrière une euh une demande d'enquête de l'onu. C'est trop gros et c'est aller trop loin. P1 : euh jordan bardella, comment vous expliquez qu'un certain nombre de pays comme la moldavie par exemple qui sont limitrophes de la russie demande l'adhésion à l'union européenne alors même que vous dites que ça n'a rien à voir. JB : non non mais d'abord euh justement. D'abord je vais vous répondre sur la russie. euh monsieur véran, euh permettez-moi de vous rappeler que euh à la différence de emmanuel macron Marine Le Pen n'a pas vladimir poutine toutes les semaines au téléphone. Permettez-moi elles aspirent à lettres elle le sera dans quelques jours OV : Il crée des corridor humanitaire JB : Marine Le Pen n’a pas reçu, permettez-moi de vous rappeler, que Marine Le Pen n'a pas reçu pour passer ses vacances avec lui monsieur poutine au fort de brégançon comme l'a fait emmanuel macron à l'été deux mille dix-huit. Permettez-moi de vous rappeler que le premier chef d'état le premier chef d'état à avoir été reçu par emmanuel macron au château de versailles, c'est Vladimir poutine, rencontre euh durant laquelle emmanuel macron a parlé d'amitié mutuelle entre la france et la russie. Même le ministre d'ailleurs monsieur le driant s'est rendu rencontrer son homologue russe. La coopération sécuritaire nécessaire entre la france et la russie, et je ne vous reproche pas cela. Je ne vous reproche pas cela, parce que euh au delà de l'hystérie avec laquelle vous parlez de euh ce sujet, peut-être vous êtes en difficulté sur le sujet des conflits d'intérêts, et des influences étrangères sur le dossier mckinsey en ce moment. Je ne vous le reproche pas; parce que la france est une grande puissance nucléaire, c'est que la russie est une grande puissance nucléaire et que deux grandes puissances nucléaires ont tout intérêt à parler et à ne pas se faire la guerre, parce que deux puissances nucléaires qui se regarde en face c'est la destruction mutuelle. Je vais même rajouter une chose. Pourquoi est-ce que nous parlons euh de liens diplomatiques entre la france et la russie dans un programme qui date d'y a six mois, c'est-à-dire bien avant l'invasion de l'ukraine. Nous l'aurions peut-être pas écrit de la même manière et je vais vous dire une chose le vladimir poutine de deux mille vingt-deux n'est pas le vladimir poutine de deux mille dix-sept. Si Emmanuel macron est réélu dans quelques jours, ce que je ne crois ne sera pas le cas, va-t-il recevoir euh avec les honneurs comme il l'a fait vladimir poutine, à, au château de versailles ? Non évidemment. Parce que les alliés de circonstance en diplomatie d'aujourd'hui ne vont pas se dire et ne sont peut-être pas ceux de demain. Ce que nous avons dit, et j'en termine. Une chose. Demain et après-demain, il faudra distinguer le danger d'aujourd'hui, et le danger d'aujourd'hui c'est incontestablement la russie de vladimir poutine et les atrocités qui sont commises en ukraine et le danger de demain et après-demain et de pousser la russie dans les bras de la chine, comme vous le faites peut-être, soit sur la base d'une morale, ou d'une forme de malveillance, cela pourrait avoir demain des conséquences catastrophiques pour les intérêts français, parce que l'alliance entre la russie et la chine c'est l'alliance de deux monstres géopolitique entre le plus grand pays du monde et le pays le plus peuplé du monde. Entre le premier exportateur de matières premières au monde, et l'usine du monde. Entre deux puissances militaires qui deviendrait à elle seule la première puissance militaire devant les états-unis. Donc je pense que en diplomatie, en géopolitique il faut se parer donc de tout excès et que ça mérite mieux que euh des des des anathèmes comme vous le savez OV : Ils font peur et donc vous voulez leur baiser la bague c'est ça ? Les alliances de la france et les alliances européennes, c'est l'europe qui nous protège. JB : L’europe nous protège de quoi P1 : Il va vous répondre. OV : Vouloir quitter le commandement intégré de l'otan, aujourd'hui vouloir quitter l'union européenne, comme vous voulez le faire. Quitter l’union européenne pour baiser la bague, pardonnez-moi de le répéter parce que je le pense sincèrement, de monsieur poutine dans l'appel que nous connaissons, c'est quoi, c'est un changement d'accord ? c'est un changement d'équilibre ? Non c'est encore une fois une volonté de repli. Moi vous savez je ne ferai pas d'alliance, j'ai pas besoin même du conflit, pour savoir que je n'aurais jamais fait une alliance avec monsieur poutine sur un tract. Vous savez pourquoi ? JB : Le président l’a dit monsieur véran OV : Monsieur poutine pourchasse les homosexuels et lutte contre des droits fondamentaux. Il ne fait pas ça depuis six mois, il le fait depuis longtemps. Vous n'avez pas attendu six mois pour avoir des relations troublées avec. JB : Mais quelles relations troubles ? OV : mais pourquoi l'annexion. JB : Monsieur Véran vous voulez faire quoi, vous voulez faire la guerre à la russie ? OV : Il faut être capable de se dire dans ce moment-là que la personne qui agresse, qui agresse aussi une partie de sa population bien avant le conflit ukrainien, et qui agresse aujourd'hui dans la manière la plus sordide les gens, ce n'est pas la personne avec qui on a envie de faire, de prime abord, une alliance militaire et diplomatique au point de l'afficher sur ses tracts de campagne. JB : non mais je ne suis pas je comprends pas quel est votre projet. Vous voulez faire quoi, vous voulez une guerre entre la france et la russie ? Vous voulez, vous voulez avoir des mots tellement durs contre la russie ? Vladimir poutine, moi j'ai entendu le ministre euh bruno lemaire qui dit on va effondrer l'économie russe, qui s'est fait vite rappeler à l'ordre par le président de la république, vous voulez faire quoi ? Vous voulez une guerre entre la france et la russie, c'est ça que vous voulez je pense que l'objectif c’est de faire une guerre ? évidemment qu'il faut aider d'un point de vue humanitaire, euh les, les ukrainiens, et c'est la raison pour laquelle, vous le savez, nous nous sommes déclarés favorable à ce que, dans le respect du droit d'asile et de la convention de genève, on prenne en charge, et pourtant vous connaissez mes réticences philosophiques sur l'immigration, mais des familles ukrainiennes qui fuient la guerre, dont les maris sont restés sous les bombe, et sont partis combattre encore une fois, de manière humaine le temps du conflit. évidemment qu'il faut aider financièrement les ukrainiens et c'est la raison pour laquelle on a voté au parlement européen le déblocage des fonds feder pour aller aider les refus ukrainien. Monsieur véran vous parliez de dossiers que vous ne connaissez pas, nous n'avons pas voté une semaine avant l'invasion de l'ukraine l'aide financière du euh du parlement européen. C'était soumis au vote du parlement européen, l'aide à l'ukraine parce que il y a eu dans le même temps on parle d'avant l'invasion, on a une semaine avant l'invasion un rapport de la cour européenne de la cour des comptes européenne qui soulignait l'état abyssal de la corruption dans le gouvernement ukrainien et des fonds européens, des fonds publics qui étais alloués. Donc la diplomatie c'est beaucoup plus complexe que ce que vous dites. OV : Vous êtes pour nous expliquer après coup il y avait une justification que vous n'assumez pas. JB : J’espère que vous ambitionnez pas, c'est quand même, c'est quand même une méthode, j'espère que vous n'ambitionnez pas d’être ministre des affaires étrangères. ",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Olivier Véran et Gérald Darmanin discutent de la situation en Ukraine. Jordan Bardella explique qu'il soutien les aides à l'ukraine, et que son parti à demandé à l'onu de faire une enquête sur les crimes commis en ukraine. Jordan Bardella explique qu'il soutiens les sanctions contre la russie, tant qu'elles n'impactent pas les français. Olivier Véran accuse Jordan Bardella et son parti d'être des alliés de Vladimir Poutine, qui veulent tous les deux l'implosion de l'union européenne. Olivier Véran explique que les aides aux ukrainiens viennent de l'union européenne, et accuse le parti de Jordan Bardella de ne pas être pour les sanctions. Jordan Bardella explique qu'Emmanuel Macron est tout autant un sympathisant de Vladimir Poutine qu'eux. Jordan Bardella explique qu'il ne faut pas rejeter la russie entièrement dans les bras de la chine, qui créerait une alliance très dangereuse. Olivier Véran explique qu'il est impossible de quitter le commandement intégré de l'OTAN et l'union européenne en ce moment ",
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+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella discutent de la situation internationale, et de la guerre en Ukraine. Jordan Bardella commence en condamnant les actions russes, et explique que son parti réclame une enquête de l'ONU par rapport aux actions russes. Il explique aussi qu'il marque une prudence sur les sanctions économiques envers les russes, qui pourraient se retourner contre les français. Olivier Véran répond que Jordan Bardella et Marine Le Pen sont des alliés des russes, qui voulaient utiliser le vaccin spoutnik. Il continue en expliquant qu'il pense que l'union européenne protège la france, et qu'elle a aidé l'ukraine humanitairement, en aidant à prendre en charge les réfugiés, en envoyant du matériel, ainsi qu'avec les sanctins économiques. Jordan Bardella nie les relations avec Vladimir Poutine dont il est accusé, et répond que Emmanuel Macron est celui qui est allié avec poutine, en l'invitant à Versaille. Il explique qu'il ne veut pas sanctionner la russie, ce qui leur forcerai à s'allier avec la chine, et qui serait dangereux. Olivier Véran répond que quitter le commandement intégré de l'otan est dangereux, et que la Russie est un ennemi de la démocratie qui agresse son peuple.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella discutent de la guerre en Ukraine. Jordan Bardella commence en condamnant l'agression de l'ukraine par la russie, expliquant avoir réclamé une enquête de l'ONU pour établir les responsabilités. Il faut mettre en place des sanctions, des sanctions qui ne doivent pas impacter le pouvoir d'achat des français. Olivier Véran fustige Jordan Bardella; la france n'a pas d'histoire avec les gens comme Vladimir Poutine. Il accuse le rassemblement national de vouloir s'allier avec Vladimir poutine, les deux ayant selon lui une volonté de faire imploser l'union européenne. Pour lui, le Rassemblement national veut quitter l'union européenne. Il se félicite ensuite des résultats humanitaire de l'UE depuis le début de la guerre en Ukraine, ainsi que de la contribution militaire de la france à destination de l'Ukraine. Il critique aussi le fait que le rassemblement national n'a pas voté les sanctions à l'égard des russes. Jordan Bardella termine en annonçant qu'il faut faire de notre mieux pour ne pas favoriser une alliance entre la russie et la chine. Olivier Véran explique qu'il ne faut pas quitter le commandement intégré de l'otan."
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "P1 : Euh est-ce que vous prendrez le risque d'un clash avec l'union européenne alors même que cette guerre continue et peut-être s'intensifie ? JB : Nous avons d'ailleurs demandé qu'il y ait, et on est un peu les seuls dans la classe politique parmi l'ensemble des candidats à réclamer une enquête de l'onu pour que les responsabilités soient établies. JB : Je pense que la france a eu raison de maintenir une pression diplomatique sur euh la russie. JB : euh Y’as des sanctions à prendre sur les gens qui sont au pouvoir aujourd'hui, euh en russie, mais vous savez que nous avons marqué une prudence sur certaines sanctions économiques, je dis bien certaines sanctions économiques, parce que à partir du moment où des sanctions pourrait euh sanctionner plus durement les français, et le pouvoir d'achat des français, et notamment sur les tarifs de l'énergie, que le peuple russe, alors oui là encore nous pensons d'abord au peuple français, et d'abord à ces millions de familles françaises qui aujourd'hui n'arrivent plus à financer leur propre énergie. OV : Je ne vous reproche pas de considérer la russie comme un, un grand pays, je vous reproche de vous allier, de chercher l'alliance à tout prix, à tout crin avec monsieur poutine. OV : La question que je me posais, que je me suis souvent posé c'est qu'est-ce qui peut bien lier madame le pen à monsieur poutine. OV : Vous me direz peut-être que je me trompe, c'est cette détestation de l'union européenne, et cette volonté de faire imploser l'union européenne. OV : Je crois que vous aviez euh y a dix ans de cela à l'époque le front national disait le, le frexit il faut sortir de l'union européenne. OV : Donc, on enlève le mot, on garde le contenu y aura le même résultat, mais on l’affiche plus comme tel. OV : Moi j ai un engagement qui est un engagement pro-européen qui est assumé. OV : On prend en charge des malades, des enfants, des vieillards, des femmes, des des des soldats qui sont blessés qui sont malades qui ont besoin de soins. OV : Ensuite on accueille les populations qui fuient et qui se réfugient en europe, on les accueille dans de bonnes conditions, dans de bonnes conditions. OV : Et puis ensuite on envoie du matériel, matériel humanitaire, sanitaire, matériel militaire. OV : La france est le premier pays contributeur de l'union européenne en matière de matériel à destination d'ukraine, et on a ce travail sans relâche de diplomatie, de pression, de sanctions économiques. OV : Beaucoup de vote de sanction à l'égard des russes n'ont pas été voté par les parlementaires, les eurodéputés du rassemblement national. JB : Permettez-moi de vous rappeler que le premier chef d'état le premier chef d'état à avoir été reçu par emmanuel macron au château de versailles, c'est Vladimir poutine, rencontre euh durant laquelle emmanuel macron a parlé d'amitié mutuelle entre la france et la russie. JB : Je ne vous le reproche pas; parce que la france est une grande puissance nucléaire, c'est que la russie est une grande puissance nucléaire et que deux grandes puissances nucléaires ont tout intérêt à parler et à ne pas se faire la guerre, parce que deux puissances nucléaires qui se regarde en face c'est la destruction mutuelle. JB : Demain et après-demain, il faudra distinguer le danger d'aujourd'hui, et le danger d'aujourd'hui c'est incontestablement la russie de vladimir poutine et les atrocités qui sont commises en ukraine et le danger de demain et après-demain et de pousser la russie dans les bras de la chine, comme vous le faites peut-être, soit sur la base d'une morale, ou d'une forme de malveillance, cela pourrait avoir demain des conséquences catastrophiques pour les intérêts français, parce que l'alliance entre la russie et la chine c'est l'alliance de deux monstres géopolitique entre le plus grand pays du monde et le pays le plus peuplé du monde. OV : Vouloir quitter le commandement intégré de l'otan, aujourd'hui vouloir quitter l'union européenne, comme vous voulez le faire. JB : évidemment qu'il faut aider d'un point de vue humanitaire, euh les, les ukrainiens, et c'est la raison pour laquelle, vous le savez, nous nous sommes déclarés favorable à ce que, dans le respect du droit d'asile et de la convention de genève, on prenne en charge, et pourtant vous connaissez mes réticences philosophiques sur l'immigration, mais des familles ukrainiennes qui fuient la guerre, dont les maris sont restés sous les bombe, et sont partis combattre encore une fois, de manière humaine le temps du conflit ",
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+ "Extractive_2": "P1 : Euh est-ce que vous prendrez le risque d'un clash avec l'union européenne alors même que cette guerre continue et peut-être s'intensifie ? JB : D'abord, euh permettez-moi de rappeler que nous avons condamné sans la moindre ambiguïté, sans la moindre ambiguïté, euh l'agression de l'ukraine par la russie. JB : Nous avons d'ailleurs demandé qu'il y ait, et on est un peu les seuls dans la classe politique parmi l'ensemble des candidats à réclamer une enquête de l'onu pour que les responsabilités soient établies. JB : euh Y’as des sanctions à prendre sur les gens qui sont au pouvoir aujourd'hui, euh en russie, mais vous savez que nous avons marqué une prudence sur certaines sanctions économiques, je dis bien certaines sanctions économiques, parce que à partir du moment où des sanctions pourrait euh sanctionner plus durement les français, et le pouvoir d'achat des français, et notamment sur les tarifs de l'énergie, que le peuple russe, alors oui là encore nous pensons d'abord au peuple français, et d'abord à ces millions de familles françaises qui aujourd'hui n'arrivent plus à financer leur propre énergie. OV : La france n'a pas d'histoire commune avec des gens comme monsieur poutine. OV : Je ne vous reproche pas de considérer la russie comme un, un grand pays, je vous reproche de vous allier, de chercher l'alliance à tout prix, à tout crin avec monsieur poutine. OV : La question que je me posais, que je me suis souvent posé c'est qu'est-ce qui peut bien lier madame le pen à monsieur poutine. OV : Vous me direz peut-être que je me trompe, c'est cette détestation de l'union européenne, et cette volonté de faire imploser l'union européenne. OV : Je crois que vous aviez euh y a dix ans de cela à l'époque le front national disait le, le frexit il faut sortir de l'union européenne. OV : Donc, on enlève le mot, on garde le contenu y aura le même résultat, mais on l’affiche plus comme tel. OV : Les résultats d'abord, ce sont des résultats qui sont humanitaires. OV : Et puis ensuite on envoie du matériel, matériel humanitaire, sanitaire, matériel militaire. OV : La france est le premier pays contributeur de l'union européenne en matière de matériel à destination d'ukraine, et on a ce travail sans relâche de diplomatie, de pression, de sanctions économiques. OV : Beaucoup de vote de sanction à l'égard des russes n'ont pas été voté par les parlementaires, les eurodéputés du rassemblement national. JB : Demain et après-demain, il faudra distinguer le danger d'aujourd'hui, et le danger d'aujourd'hui c'est incontestablement la russie de vladimir poutine et les atrocités qui sont commises en ukraine et le danger de demain et après-demain et de pousser la russie dans les bras de la chine, comme vous le faites peut-être, soit sur la base d'une morale, ou d'une forme de malveillance, cela pourrait avoir demain des conséquences catastrophiques pour les intérêts français, parce que l'alliance entre la russie et la chine c'est l'alliance de deux monstres géopolitique entre le plus grand pays du monde et le pays le plus peuplé du monde. OV : Vouloir quitter le commandement intégré de l'otan, aujourd'hui vouloir quitter l'union européenne, comme vous voulez le faire."
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data/Chirac_Jospin--Partie_1_Les_Institutions.txt.json ADDED
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+ "Transcript": "M. DURAND : On en arrive maintenant à la conception que vous avez l'un et l'autre de la Présidence de la République. Tout au long de cette campagne, M. Chirac, vous avez parlé de la démocratisation nécessaire du régime de la Monarchie Républicaine à la Française, et vous vous définissez, M. Jospin, comme un Président citoyen. Qu'est-ce qui va concrètement changer ? Est-ce que finalement, l'un et l'autre, vous ne marquez pas une rupture par rapport à ce qu'on appelait traditionnellement la Monarchie Républicaine à la Française ? M. Chirac ? M. CHIRAC : Nous avons des institutions très remarquables, de mon point de vue. Elles nous ont été données par le Général de Gaulle, elles ont de la souplesse et de l'efficacité. Mais naturellement les textes sont les textes et la manière de les interpréter peut varier. Et nous avons assisté, au fil des temps, à une dérive monarchique des institutions, c'est-à-dire que de plus en plus le Président de la République, au lieu d'être ce qu'il doit être, c'est-à-dire un arbitre, l'homme qui est le porteur d'une vision de l'avenir, l'homme qui donne l'impulsion aux choses, est devenu une sorte de super Premier Ministre, assumant l'ensemble des responsabilités. A partir de là, les institutions se sont modifiées, et petit à petit le politique a réellement perdu son pouvoir. Cela a été vrai pour le Gouvernement et également pour le Parlement. Alors que faut-il faire ? Je crois qu'il faut d'abord rééquilibrer les institutions et c'est ce à quoi je m'engage, c'est-à-dire faire en sorte que le Président de la République assume les fonctions de Président qui sont les siennes. Pour donner des exemples, je dirais que, si je suis élu, l'un de mes premiers gestes, c'est à titre symbolique, sera d'abroger le décret d'août 85 qui a porté de 35 à 143 le nombre de dirigeants des entreprises publiques nommés par le Chef de l'Etat. Ou bien, deuxième geste, une diminution très importante. considérable, du train de vie de l'Etat, aussi bien du Président que du Gouvernement, qui me paraît tout à fait excessif, voire insolent, dans un pays qui connaît les difficultés que nous connaissons. Le Gouvernement doit gouverner. Nous sommes dans un régime parlementaire, nous ne sommes pas dans un régime présidentiel. Le Gouvernement doit gouverner, c'est-à-dire assumer lui-même la responsabilité et les décisions, et là cela suppose que l'administration soit à la place qui doit être la sienne. Nous avons une administration admirable, mais elle ne doit pas se substituer au politique. Pour prendre un exemple concret, je dirai que le fâcheux développement des cabinets ministériels, spécialité française, doit être impérativement supprimé. Le Parlement doit pouvoir légiférer, il doit pouvoir contrôler normalement l'action du Gouvernement. Pour donner là encore un exemple, je dirais que, dès le début, si je suis élu, je demanderai au Parlement d'une part de faire un audit général, avec les moyens dont il se dotera, de la dépense publique, pour faire en sorte que l'on dépense mieux et pas toujours plus, et d'autre part que l'on codifie des lois qui sont devenues si nombreuses, si obscures, qu'elles paralysent littéralement la vie des citoyens comme des entrepreneurs. Enfin je terminerais par naturellement la nécessité d'une justice indépendante. On a fait des progrès avec le Conseil Supérieur de la Magistrature et on peut encore en faire, notamment par l'interdiction officielle, et non plus seulement de facto comme aujourd'hui, pour le Ministre de la Justice d'interdire à un procureur de poursuivre. Enfin, il faut un peu plus de démocratie : c'est l'élargissement du champ du référendum, c'est également la possibilité pour les minorités d'obtenir le droit d'avoir une mission d'enquête. Quant aux citoyens, je souhaite qu'une Charte des Citoyens leur reconnaisse des droits spécifiques, ce qui n'est le cas aujourd'hui, et qu'il y ait une véritable codification de tous nos règlements trop nombreux et trop paralysants. M. DUHAMEL : M. Jospin, à la fois votre réponse à M. Chirac et puis vos propres thèses. M. JOSPIN : Sur quelques points, à condition qu'on voit si les contenus concrets sont les mêmes, ce qui n'est pas tout à fait sûr, je peux rejoindre des préoccupations exprimées par Jacques Chirac, ce qui n'est pas anormal compte-tenu d'un certain nombre de problèmes qui peuvent se poser traditionnellement à un État. Mais plus fondamentalement et d'abord, ce que je voudrais dire, c'est que mon diagnostic est assez sensiblement différent du sien et on comprendra donc que mes propositions de changement de la pratique de pouvoir en France sont d'une toute autre ampleur que celle qu'évoquait Jacques Chirac à l'instant. Lui pense, et il l'a dit, qu'au fond il y a une sorte de dérive monarchiste qui concernerait des individus, en ce qui concerne l'évolution de ce système constitutionnel. Moi, j'ai un point de vue différent : je pense qu'il y a un vieillissement de ce système institutionnel, dont il faut garder l'essentiel, bien sûr, j'en suis d'accord, mais qui est un système qui a été conçu dans les années 50, à une toute autre époque du point de vue culturel, du point de vue des modes de commandement, du point de vue de la société, qui a été conçu dans une période très particulière de l'histoire de France, au moment de la décolonisation et des crises qui s'en sont suivies, et qui a été conçu quand même pour un homme exceptionnel, mais offrant des caractéristiques assez particulières : le Général de Gaulle. Donc ce n'est pas une question de dérive monarchiste, et M. Chirac d'ailleurs quand il aborde la thérapeutique, reste dans la même logique ; il dit : \"Il suffit que l'homme qui sera Président de la République, lui dans son hypothèse, offre la garantie que les choses fonctionneront comme elles doivent fonctionner pour qu'il n'y ait plus d'inconvénients\". Moi, ma vision est très différente : je pense que s'il y a une crise du politique en France, ce n'est pas dû naturellement qu'aux problèmes institutionnels, mais que c'est aussi dû à cela. Je fais donc des propositions d'une toute autre ampleur, et à mon avis très importantes : je garde la matrice de la Vème République, mais je propose, comme vous le savez, la réduction à 5 ans du mandat présidentiel, de façon à ce que nous pratiquions comme les autres démocraties, aucune n'a un mandat aussi long pour un personnage aussi important : c'est 4 ans ou c'est 5 ans. C'est donc une première proposition : le quinquennat, sur lequel d'ailleurs il y a eu des propositions qui ont été faites par Georges Pompidou lui-même, me semble-t-il, et un accord avait même été pratiquement réalisé au Parlement. Aucun Président ne l'a fait. Parfois en tournant autour, il est arrivé à M. Chirac d'évoquer cette hypothèse, qu'il s'en souvienne, mais aucun ne l'a fait. Moi je dis que je le ferai et cela s'appliquera à moi, pour être clair. Deuxième chose : l'homme n'est pas la garantie, et j'ai entendu M. Chirac à plusieurs reprises, dire : \"Il suffirait de revenir à la conception originelle de la Vème République, et j'en prends l'engagement, pour que les choses fonctionnent bien\". Mais M. Chirac, je vais vous dire ce que c'est que la Constitution originelle telle qu'elle fonctionnait. J'ai été un jeune fonctionnaire au Quai d'Orsay, dans les années 65-70. Je peux vous dire que là régnait ce que vous appelez la pensée unique, c'est-à-dire qu'on avait le droit de ne penser qu'une chose : on n'avait le droit que d'être non pas Gaulliste, parce que si encore cela avait été ça, mais de suivre l'opinion du parti dominant de l'époque. Je vais vous citer une anecdote pour que ce soit très concret dans l'esprit des Français. François Mitterrand a failli être Président de la République en 1974 ; à peu de choses près il a été battu, il avait rassemblé un nombre de voix considérable. Il part faire un voyage en URSS, c'était le leader de l'Opposition. Je l'accompagne en tant qu'un des responsables nationaux de l'époque du Parti Socialiste. Et qu'est-ce que je constate ? C'est que ce personnage très important de la vie politique française est accueilli deux minutes sur l'aéroport par un Secrétaire d'Ambassade et ensuite plus aucun rapport avec l'Ambassade de France à Moscou, pas une réception ; on n'a pas vu l'ambassadeur. Cela a provoqué d'ailleurs un tel scandale, mais tout cela existait depuis 10 ou 15 ans, que c'est un ami à vous que je respecte beaucoup, et que vous connaissez bien, M. Ulrich, à cette époque Directeur de Cabinet du Ministre des Affaires Etrangères, qui m'a téléphoné en me disant : \"Écoutez, Lionel Jospin, cela ne peut pas continuer comme ça, c'est indigne de continuer à fonctionner comme ça\", et les changements ont commencé à être opérés. Voilà comment fonctionnait ce système quand je l'ai connu et comme jeune fonctionnaire et comme responsable politique. Donc je ne crois pas du tout qu'il suffise d'un homme pour assurer cette garantie. Il faut changer plus sensiblement le système. Je propose donc : passage au quinquennat et une limitation plus stricte du cumul des mandats, des ministres qui se consacrent à leur ministère et qui ne partent pas, dès le jeudi, pour aller diriger leur Conseil général ou leur mairie. Je propose des parlementaires qui ne soient pas absentéistes et que, là aussi, ils puissent exercer leurs responsabilités de député sans avoir d'autres responsabilités importantes. Je propose un Gouvernement plus resserré, c'est-à-dire qui peut, comme le dit la Constitution, déterminer et conduire la politique de la Nation, avec un Premier Ministre responsable vraiment devant l'Assemblée, et un Gouvernement qui peut exercer pleinement ses responsabilités. Sur les nominations, et là je réagis à des choses qui ont été dites par M. Chirac, bien que j'aurais d'autres choses à dire touchant à ma conception, je ne suis pas du tout hostile à ce qu'on réduise le nombre des nominations faites en Conseil des Ministres. J'observe simplement que dans la première année qui a suivi ce changement, de 93 à 94, il a été opéré 248 nominations en Conseil des Ministres, alors que dans l'année qui allait de 88 à 89, donc autre changement, on n'en a opéré que 145. Il ne suffit donc pas de changer les textes. Si dans la pratique on fait plus de nominations, c'est pire. En ce qui concerne la Justice indépendante, j'en suis d'accord, mais je vais beaucoup plus loin, là aussi, que M. Chirac, c'est-à-dire que je considère que dans toutes les affaires pendantes, le Parquet ne peut plus recevoir d'instructions du Garde des Sceaux, et donc je veux une coupure extrêmement nette entre la Justice et le Parquet. Enfin, en ce qui concerne le train de vie de l'Etat, je suis un peu inquiet quand je vois le train de vie de la campagne de Jacques Chirac ; il ne donne pas l'exemple. Il a été affirmé à plusieurs reprises, y compris par des gens qui vous soutiennent, que vous aviez dépassé largement, et même très largement, votre plafond de dépenses de campagne, qui est fixé à 90 millions. Vous l'avez vous-même évalué à 87 millions. Je n'en ai dépensé que 42 et c'est un vrai problème parce qu'on sait que le Conseil Constitutionnel doit vérifier ensuite les comptes de campagne. J'ai de bonnes raisons de penser que votre compte de campagne, M. Chirac, est très largement dépassé. Donc vous avez un train de vie, en campagne en tous cas, qui ne laisse pas bien augurer de l'avenir. M. DURAND : Réponse de Jacques Chirac, à Lionel Jospin directement. M. CHIRAC : Pour le train de vie de ma campagne, M. Jospin, je puis vous dire que, conformément à la loi, mes comptes sont et seront publics, et que par conséquent le Conseil Constitutionnel pourra juger, de même qu'il jugera les vôtres. Alors n'accusez pas sans savoir, ou à partir de on-dit. Plus important, ce sont les réformes que vous envisagez. D'abord permettez-moi de vous dire que si vous avez été mal reçu avec M. Mitterrand en URSS, je ne peux que le déplorer, c'était un manque élémentaire de courtoisie. Moi, je voyage beaucoup et je peux vous dire que lorsque je le faisais, j'étais également ancien Premier Ministre, responsable d'un parti politique à l'époque, j'ai rarement vu les préfets ou les ambassadeurs se déplacer pour m'accueillir ou pour m'aider. Il faut dire, pour être tout à fait franc, que je ne les ai jamais non plus sollicités. Revenons à l'essentiel, M. Jospin. En France, on a une espèce d'habitude: on estime que, toutes les trois ou quatre décades, il faut changer les textes et que, quand quelque chose ne va pas, il n'y a qu'à changer les textes et cela marchera. C'est très socialiste notamment comme conception : quand quelque chose ne va pas, on fait un règlement, on crée une administration, on change un texte. Alors vous nous dites : \"Moi, je vais faire des grandes réformes, je vais faire le quinquennat et je vais interdire le cumul\". Moi, je ne suis pas contre le quinquennat sur le principe ; j'ai même soutenu cette démarche quand Georges Pompidou l'avait engagée. M. JOSPIN : Me semblait-t-il, et même plus récemment je crois. M. CHIRAC : Non, j'ai toujours dit que je n'étais pas contre le fait que le mandat dure 5 ans. En revanche, je suis contre l'ouverture de ce débat aujourd'hui, pour une raison simple : c'est que dans tous les partis politiques, il y a d'éminents juristes qui défendent la thèse selon laquelle le quinquennat conduit au régime présidentiel, et d'autres qui prétendent le contraire. Nous avons en France une espèce de génie pour nous étriper sur les questions juridiques. Je trouve qu'il y a aujourd'hui suffisamment de problèmes à régler, un nécessaire effort pour tous ensemble régler les problèmes qui se posent, sans créer des débats douteux, inutiles, et sur lesquels nous allons nous affronter. C'est la raison pour laquelle je considère que le quinquennat n'est pas d'actualité. Si au cours du prochain mandat un débat doit s'ouvrir, et peut s'ouvrir, alors j'y serai tout à fait favorable. Voilà une première différence. Ce cumul, M. Jospin, des mandats, a déjà fait l'objet d'une réglementation : on ne peut plus avoir que deux mandats. M. JOSPIN : Proposée par nous d'ailleurs. M. CHIRAC : Oui, oui. On ne peut plus avoir que deux mandats. Je crois que c'est une solution sage. J'ai beaucoup été sur le terrain, vous le savez, depuis des années et des années, notamment depuis deux ans, où je me suis consacré exclusivement à parcourir nos villes, nos villages, nos campagnes, etc. Et je m'aperçois de la difficulté qu'ont les hommes politiques à savoir ce qui se passe en réalité. Ils jugent au travers de rapports, ils écoutent leurs experts et finalement ils sont complètement détachés de la réalité des choses. Et si on a fait tant de bêtises depuis un certain temps, si l'administration a pris un tel poids dans nos affaires, c'est précisément parce que les hommes politiques ont été trop coupés de leurs racines, de la réalité quotidienne des choses. Alors un député ou un ministre, encore faut-il naturellement qu'il réussisse à se faire élire, qui n'a pas de mandat local, qui n'a pas l'obligation d'aller passer ses week-ends sur le terrain, sur les champs de foire, dans les quartiers difficiles, auprès des gens, c'est un très grand danger qu'il devienne rapidement un apparatchik, et moi je ne suis pas favorable du tout à cette solution. Je voudrais dire enfin que, s'agissant des nominations, M. Jospin, je ne voudrais pas être cruel . J'ai apporté une petite fiche, naturellement ; on fait ça dans ces cas-là . M. JOSPIN : Vous faites ça ? M. CHIRAC : Oui, je fais ça, j'ai apporté une petite fiche parce que, quand il y a des chiffres il faut essayer de s'en souvenir . Mais il ressort des chiffres, que j'ai pris dans le Journal Officiel, tout bêtement, qu'aussi bien en 81 qu'en 88 on a fait une lessive, il n'y a pas d'autres termes, complète de tous les fonctionnaires qui n'étaient pas strictement socialistes, pour nommer quasiment exclusivement dans tous les postes importants des Socialistes. Si vous voulez qu'on aille plus loin dans ce débat, je veux bien sortir mes chiffres. Je ne le ferai pas, mais il y a eu véritablement sous le pouvoir socialiste une main mise socialiste sur l'ensemble des postes de responsabilité de l'Etat et des entreprises publiques. Vous me direz qu'il y avait eu des précédents et vous aurez probablement raison. Et je conclurai sur ce point simplement en disant que le recul des choses, la réflexion, la distance que j'ai pu prendre avec le pouvoir, une certaine solitude parfois, m'ont permis de réfléchir sur mon expérience et de me dire qu'au fond tous, à un titre ou à un autre, plus ou moins, nous avions dans ce domaine eu tort, que d'abord cela ne sert à rien de déplacer des hommes pour des raisons politiques, car finalement les hauts fonctionnaires sont, par essence, des gens qui servent et que, d'autre part, cela crée un mauvais climat et ce n'est pas une bonne façon de gérer une administration, surtout dans les périodes difficiles. Je crois par conséquent que l'Etat, et cela n'a pas été le cas dans le passé probablement, et tout le monde y a sa part de responsabilité, je veux bien même en prendre une pour moi, l'Etat doit être un Etat impartial,c'est l'une des conclusions auxquelles je suis arrivé à la suite de cette longue réflexion à laquelle je me suis livré, dans notre pays. M. DUHAMEL : Justement, M. Jospin, vous répondez à M. Chirac, en particulier sur cette question, parce que vous en avez l'un comme l'autre beaucoup parlé pendant votre campagne, de l'Etat impartial. M. JOSPIN : Oui, mais je reviens un instant sur le quinquennat, parce que je voudrais dire que, si je suis élu Président de la République, si les Français me font confiance, le débat aura lieu car je soumettrai cette proposition par référendum. On ne peut pas en rester au discours que vous avez repris avec non pas habileté, mais avec la façon dont on procède dans ce genre de situation et qui consiste à dire : \"Je ne suis pas contre un débat\". Mais à chaque fois qu'un Président nouveau arrive, cette question qui est pendante, pour laquelle on a un texte qui existe et qui a été voté dans les mêmes termes par les deux assemblées, qui a été proposé il y a maintenant deux décennies, et non pas deux décades, par quelqu'un qui fut votre mentor, en tous cas un homme que vous avez beaucoup connu et respecté, Georges Pompidou, cette question revient. Moi, je suis le premier à dire : \"Si je suis élu par les Français, je proposerai cette réforme car je pense que dans une fonction d'une telle responsabilité que celle de la Présidence de la République, c'est trop long que 7 ans à mon avis, surtout si ce mandat peut être renouvelable\". En somme je voudrais dire, en badinant bien sûr, mais avec un fond de sérieux, qu'il vaut mieux 5 ans avec Jospin que 7 ans avec Jacques Chirac, ce serait bien long . Donc ce débat aura lieu et les Français y sont favorables ; donc ils seront favorables à cette réforme parce qu'ils savent qu'elle est nécessaire, qu'il faut que la Démocratie respire sur un rythme plus régulier. En ce qui concerne le problème des cumuls, je crois que vous m'avez mal compris ou peut-être me suis-je mal fait comprendre. Je suis parfaitement désireux que les ministres ou les députés gardent des racines locales. D'abord quand on est député, en principe, on s'occupe de sa circonscription. Mais qu'ils puissent être conseillers généraux ou conseillers municipaux, le temps qu'ils sont ministres, pas d'opposition. Donc ils sont dans l'assemblée départementale ou ils sont dans le conseil municipal. Mais je pense qu'il faudrait, à l'imitation de toutes les autres démocraties, parce qu'il n'y a qu'en France qu'il y a cette manie du cumul, que le temps où ils sont ministres, par exemple un Président de Conseil Général, qui a des responsabilités énormes maintenant, vous le savez, avec la décentralisation, en particulier dans les plus importants départements, il faut qu'il puisse se consacrer totalement à sa tâche de Président de Conseil Général, et s'il est ministre de la République, il n'est pas ministre à mi-temps, il ne part pas au milieu de la semaine pour aller s'occuper d'autre chose, sinon il ne fait rien de bien, il ne contrôle pas et c'est parce que les politiques ne contrôlent pas, peut-être, qu'il y a un certain nombre de dérives qui se sont produites, d'un certain genre, d'un certain ordre, et donc il faut absolument que, tout en gardant ses racines locales, pour un temps il accepte de ne plus avoir les mêmes responsabilités exécutives. Voilà le sens de ma proposition qui, je pense, maintenant est peut-être plus claire dans l'esprit des Français. L'Etat impartial, je souhaiterais, M. Chirac, que vous regardiez ce que j'ai fait quand j'ai été ministre de l'Éducation Nationale, oui, absolument . Allez-y, puisque vous avez les chiffres. Il ne faut pas simplement dire : \"J'ai des chiffres. je pourrais les donner\" . M. CHIRAC : Si vous insistez. je peux vous les donner. M. JOSPIN : Absolument . Et que vous voyez maintenant : en un an ce sont la moitié des Recteurs qui ont été changés et la quasi totalité des Directeurs d'administration centrale dans le ministère de l'Éducation Nationale. Moi, j'ai continué à travailler avec les Directeurs et avec la plupart des Recteurs qui étaient hérités, si j'ose dire, au sens républicain du terme, de M. Monory, et lorsqu'ils sont partis, c'est qu'ils l'ont souhaité ; généralement, ils ont eu un autre poste. Voilà, pour ce qui me concerne, comment j'ai procédé. Je suis donc favorable à l'Etat impartial, je suis pour diminuer le nombre des nominations au tour extérieur et je suis pour s'entourer de garanties en ce qui concerne l'impartialité de l'Etat, dans d'autres domaines aussi que ceux évoqués par M. Chirac, par exemple dans le domaine des pantouflages. Je pense qu'une des choses anormales, et qui peut être source de scandales, c'est qu'un certain nombre de fonctionnaires ayant la tutelle de certains secteurs économiques puissent aller ensuite trop aisément dans ces secteurs économiques. C'est aussi quelque chose à quoi il faut veiller à mon avis parce que c'est très important pour l'impartialité de l'Etat. Voilà l'essentiel de ce que je voulais dire pour répondre à M. Chirac. M. CHIRAC : M. Jospin, je voudrais d'abord vous dire que j'ai pris tout simplement, je ne tenais pas à sortir des chiffres, mais enfin ils méritent de l'être compte-tenu de ce que vous dites, le Journal Officiel. Je m'aperçois que sur 28 Recteurs d'académie, vous en avez remercié 27, qu'au ministère de l'Éducation Nationale sur les 9 Directeurs vous en avez remplacé 6 et que 2 ont été obligés de démissionner dans les mois suivants ; il en est resté 1. Pour ce qui concerne la Rue Duthot, c'est-à-dire le ministère de l'Enseignement Supérieur, en un an, tous les Directeurs ont été changés. Passons sur ces excès. M. JOSPIN : Ces affirmations sont purement fantaisistes. M. CHIRAC : Je suis tout à fait certain que demain les journalistes auront à coeur d'examiner les chiffres et de dire qui a raison. En revanche, ce qui est important, c'est de revenir sur cette idée qu'effectivement l'Etat doit être impartial et ne doit plus se mêler à tort et à travers, notamment au niveau du Président de la République, des nominations. Et je voudrais vous dire que sur un point je partage totalement votre sentiment : c'est sur le pantouflage des hauts fonctionnaires dans des secteurs qu'ils ont préalablement contrôlés, et je suis tout à fait convaincu que si tous les dirigeants des banques françaises n'étaient pas sortis de la Direction du Trésor, nous aurions eu beaucoup moins de difficultés pour financer l'économie. Je reviens d'un mot sur ce que vous avez dit sur le quinquennat. Vous dites : \"Les Français attendent cette réforme\". Je vais vous dire, M. Jospin : je dois être celui qui a parlé avec le plus de Français depuis le plus d'années, partout, de toutes catégories. Je peux vous dire que je n'ai pratiquement jamais rencontré un Français qui me dise : \"Il faut raccourcir le septennat\". On m'a parlé de tout : les paysans, les commerçants, les gens qui vivent dans les quartiers difficiles ou plus ou moins à la dérive ; personne ne m'a jamais parlé du quinquennat. Le problème qui se pose aujourd'hui aux Français est un problème de mal vivre, et c'est à cela qu'il faut répondre, et ce n'est pas une réforme institutionnelle qui le fera. M. JOSPIN : M. Chirac, c'est un argument habile mais peu convaincant, parce que comme nous parlons des problèmes institutionnels et des problèmes politiques, je parle des problèmes institutionnels et des problèmes politiques. L'argument sur le mal vivre relève honnêtement de la démagogie, parce que nous en parlerons quand nous aborderons les problèmes de l'emploi, les problèmes du chômage, les problèmes de l'exclusion, les problèmes des inégalités. Donc si on a une discussion spécifique, je ne pense pas non plus que les paysans que vous avez rencontrés, ou les commerçants, vous aient interrogés sur le cumul des mandats ou les nominations en Conseil des Ministres. M. CHIRAC : Si, souvent. M. JOSPIN : Alors, je suis sûr qu'ils sont de mon avis, ceux-là ; si vous leur parlez du cumul des mandats, cela m'étonnerait qu'ils vous aient dit qu'il fallait les augmenter. Je n'ai pas dit que les Français attendent cette proposition ; j'ai dit que lorsqu'on les interroge, lorsqu'on les sonde, ils y sont favorables à une très large majorité. Voilà comment je me suis exprimé. II ne faut pas sur ce point déformer ma pensée et laisser entendre que je croirais que les Français, dans la situation concrète de leur vie, n'ont qu'un désir : le raccourcissement du mandat. Je pense que si nous voulons réconcilier les Français avec la politique, il faut faire bouger les pratiques de pouvoir. Cela fait partie d'un ensemble et sur ce point, je crois que les Français peuvent être convaincus et que, d'une certaine façon, ils attendent cela, à condition naturellement que ce pouvoir, conçu autrement, serve les problèmes concrets des Français et l'avenir du pays. M. DURAND : Ces problèmes des Français, on va évidemment y arriver . M. CHIRAC : J'ai encore une question à poser : cette réforme sur le quinquennat, c'est une réforme constitutionnelle. J'ai cru comprendre, mais peut-être me suis-je trompé, que vous vouliez la faire par voie de référendum. Vous le feriez quand, ce référendum ? Parce que, si vous êtes élu, c'est aussi des institutions mais au sens tout à fait pratique des choses, Président de la République, vous allez dissoudre l'Assemblée, vous n'allez pas garder l'Assemblée telle qu'elle est, naturellement. M. JOSPIN : Même à vous, cela vous apparaît logique . M. CHIRAC : Oui, dans ce cas oui ; c'est même fait pour cela, la dissolution, pour régler ce type de problème. Vous allez dissoudre et on va engager une campagne électorale législative. Il y aura des élections législatives. Si l'on examine la situation politique telle que les experts de tous bords l'analysent, il y a tout lieu de penser que nous nous trouverons dans une période de cohabitation. M. JOSPIN : Je ne le pense pas. M. CHIRAC : Que vous ne le pensiez pas . M. JOSPIN : Je vous dis un instant, si vous m'y autorisez, mon raisonnement. M. CHIRAC : Tout ce que vous voulez. M. JOSPIN : Ou les Français ne voteront pas pour moi, en tous cas ne m'éliront pas Président de la République, auquel cas cette question n'a pas lieu d'être posée s'ils vous choisissent. M. CHIRAC : C'est exact. M. JOSPIN : Ou bien les Français me choisiront et m'éliront dimanche prochain Président de la République : à ce moment-là, je pense que, derrière, ils me donneront une majorité, de quoi agir. Dans une élection législative, M. Chirac, je ne peux vous le garantir car dans les deux cas les Français restent maîtres, mais c'est la logique même des processus démocratiques. M. CHIRAC : C'est, je le crains, prendre un peu ses désirs pour des réalités. La France étant ce qu'elle est aujourd'hui, la loi électorale étant ce qu'elle est également, on aurait pu dire un mot de la loi électorale. M. DUHAMEL : Mais je vous en prie, M. Chirac, vous pouvez . M. CHIRAC : Il me parait bien peu probable qu'il y ait une majorité à nouveau socialiste à l'Assemblée Nationale. Donc la probabilité . M. JOSPIN : Je n'ai pas dit socialiste. M. CHIRAC : Enfin, socialiste et communiste, naturellement. M. JOSPIN : Les forces de progrès. M. CHIRAC : Ne dites pas toujours, chaque fois qu'on prononce le mot communiste, forces de progrès, parce que le communisme force de progrès, je trouve que c'est un peu excessif comme appréciation, mais peu importe. La probabilité, c'est donc la cohabitation. Cela veut dire quoi, en clair, M. Jospin ? Cela veut dire que nous repartons, si vous êtes élu Président, d'abord dans une période d'incertitude, avec les risques sociaux et monétaires que cela comporte, toute la période électorale, en allant faire voter les Français pour les élections législatives ; ils devront voter naturellement pour les élections municipales. C'est un grand débat politique à nouveau, comme s'il n'y avait rien de plus urgent à faire. D'autre part, nous allons nous trouver de nouveau, vraisemblablement, dans une période de cohabitation, c'est-à-dire une période où le pouvoir sera une fois de plus paralysé. Si c'est ce qu'on offre à la France aujourd'hui pour qu'elle retrouve sa vitalité et qu'elle réponde aux problèmes auxquels elle est confronté, je crains le pire. M. JOSPIN : Vous avez le droit de faire ce raisonnement, M. Chirac. et vous avez même le droit de peser sur la volonté des Français, ce n'est pas illégitime, mais vous ne pouvez pas exclure le fait que les Français souhaitent m'élire Président de la République. M. CHIRAC : Je ne l'exclus pas. M. JOSPIN : Vous avez passé le premier tour, vous-même et M. Balladur, à m'ignorer et vous le prenez, non pas vous ce soir jusqu'à maintenant, mais certains de vos lieutenants, M. Juppé et M. Séguin que j'ai connus parfois mieux inspirés et plus agréables, le prennent maintenant de haut à mon égard. Je peux vous dire que c'est un choix qu'ils peuvent faire ; ils ont déjà créé une surprise au premier tour : ils ont choisi de me mettre en tête. Et s'ils font ce choix, ils le feront en dépit des inconvénients que vous présentez. En ce qui concerne la monnaie, M. Chirac, dans la dernière période, ce n'est pas moi qui ai joué avec la monnaie, ce n'est pas moi qui ai joué avec le Franc, honnêtement. S'il y a eu quelques troubles sur les marchés monétaires récemment, cela ne tient pas à des déclarations que j'aurais faites pour ce qui me concerne. Mais les Français décideront librement ; ils l'ont fait en 81, ils l'ont fait en 88. C'est vous-même, M. Pasqua en réalité et vous-même car vous étiez d'accord avec lui, j'imagine, qui avez décidé de faire les élections municipales maintenant. Je réponds à votre question, encore que seul le Président de la République élu que je serais a obligation de répondre, mais c'est pour éclairer. Il y aura des élections législatives effectivement dans cette hypothèse, qui se feront vite. Peut-être faudra-t-il les coupler avec les élections municipales, de façon à ce qu'on ne multiplie pas les rendez-vous électoraux pour les Français. Quant au référendum sur la question du quinquennat, il sera fait vite ; je veux dire par là qu'il sera fait ou très vite, mais pas avant les élections, ce ne sera pas une élection supplémentaire, ou il sera fait vite ensuite, et cela ne m'empêchera nullement de commencer à régler avec le Gouvernement, le Premier Ministre que j'aurai nommé et le Gouvernement qu'il formera avec moi, les problèmes immédiats, notamment de l'emploi ou autres. Je crois vous avoir répondu assez clairement. M. DUHAMEL : M. Chirac, vous lui répondez si vous le désirez, et ensuite Guillaume vous fait passer, l'un comme l'autre, au deuxième grand thème sur les questions sociales et les choix économiques. M. CHIRAC : Je dirai simplement une chose pour conclure sur ce problème institutionnel. C'est important, et les Français n'ont pas toujours tout à fait conscience de ce que représente la Constitution, mais c'est l'art et la manière de gouverner. Je crois qu'une modification constitutionnelle aujourd'hui serait dangereuse, et je ne la recommande pas. Je crois en revanche qu'on doit gouverner les Français avec une beaucoup plus grande proximité, ce qui suppose que ceux qui les représentent, et d'abord le Président de la République, restent à l'affût de tout ce qui vient des Françaises et des Français qui chaque jour sont confrontés à des difficultés et ne comprennent pas pourquoi on les ignore. Et j'en reviens au vote de protestation dont on parlait tout à l'heure. M. Jospin, je ne vous ai pas ignoré pendant le premier tour, et encore moins pris de haut, ce qui n'aurait pas été convenable, et ce qui n'était pas dans mon esprit. Simplement, je crois que nous sommes en un temps où certes il y aura toujours demain ce que vous appelez une Droite et une Gauche, mais nous sommes en un temps où ce débat n'est pas vraiment d'actualité car aujourd'hui, que l'on regarde ce que, il faut bien le reconnaître, ont dans la tête beaucoup de gens de Droite et ce qu'ont dans la tête, tel qu'ils le manifestent dans leur programme, ceux qui représentent le Parti Socialiste, c'est en réalité la continuité des choses, et ce dont on a besoin aujourd'hui c'est d'un changement. Lorsqu'on est sur le terrain, effectivement, on perçoit bien que les Français veulent un changement. C'est cela que je veux apporter : c'est un véritable changement. ",
3
+ "Abstractive": {
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+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent de leur vision des institutions politique française. Jacques Chirac débute en expliquant ques les institutions Française, misent en place par charles de gaulle sont bonne, mais mal utilisée, et que le président à pris trop de responsabilitées. Il s'engage a rééquilibrer les institutions, en baissant le nombre de dirigeants d'entreprise publiques nommées par l'état, ainsi qu'en diminuant le train de vie de l'état. Jacques Chirac ajoute qu'il demanderai un audit général sur les dépenses publique, et qu'il rendra la justice indépendante de l'état. Il souhaite finalement élargir le champ du référendum. Lionel Jospin s'accorde sur quelque point, mais considère que les institutions française sont trop vieille. Lionel Jospin débute en proposant le quinquennat, la limitation du cumul de mandat, et la baisse du nombre de nomination faite en conseil de ministre. Il s'accorde ensuite sur la vision de Jacques Chirac pour la justice indépendante, et propose que le parquet ne puissent plus recevoir d'instruction du garde des sceaux pour les affaires pendantes. Jacques Chirac répond en expliquant qu'il n'est pas contre le quinquennat, mais que le débat n'est pas actuel, et qu'il y a mieux à faire. Il continue en expliquant qu'il est aussi pour le cumul de mandat. Jacques Chirac explique qu'il est contre les nominations massive et qu'un état doit être impartial. Lionel Jospin répond en expliquant qu'il proposera un référendum sur le quinquennat, il répond ensuite au problème des nominations en expliquant qu'il n'a quasiment jamais nommé de recteur ou directeurs pendant ses mandats de ministre. Jacques Chirac pose ensuite la question de la majorité à l'assemblée, expliquant qu'il estime qu'il est impossible pour Lionel Jospin de l'obtenir. Lionel Jospin pense que si il est élu président, il aura ensuite une majorité. Jacques Chirac pose ensuite la question de la loi electorale, et explique qu'il y aura certainement une période de cohabitation si Lionel Jospin est élu, et que le pouvoir sera paralysé. Il finit en expliquant qu'une modification constitutionelle serait très dangereuse, et explique qu'il faut simplement gouverner avec plus de proximité. Il finit en expliquant qu'il faut un changement important pour les français",
5
+ "Abstractive_2": "Ce débat entre Jacques Chirac et Lionel Jospin porte sur les institutions. Selon Jacques Chirac, les institutions françaises sont remarquables, mais ont besoin de changement à cause d'une dérive monarchique des institutions, avec un pouvoir du président trop grand. Pour rééquilibrer les institutions, il souhaite baisser le nombre de dirigeants d'entreprises publiques nommées par le président, ainsi qu'une diminution du train de vie de l'état. Il souhaite aussi donner plus de pouvoir au parlement, en demandant un audit général de la dépense publique. Il souhaite aussi l'indépendance de la justice et une utilisation plus commune du référendum. Lionel Jospin estime que les institutions sont trop vieilles, il souhaite donc garder les bases, mais baisser la durée du mandat présidentiel de 7 à 5 ans, limiter le cumul de mandat et ne pas autoriser l'absantéisme des parlementaires. Jacques Chirac critique cette conception bureaucratique qui demande de toujours créer plus de règles, expliquant que les durées et cumuls des mandats ne sont pas les priorités. Jacques Chirac parle de l'impartialité de l'état et déplore le fait que les derniers gouvernements ont tous placés des membres de leurs partis aux positions administratives, ce que Lionel Jospin conteste. Lionel Jospin explique qu'il posera ces questions par référendum, car le cumul de mandat oblige les élus à délaisser certains de leur mandats. Jacques Chirac finit en expliquant qu'une modification constitutionnelle est dangereuse, et qu'il faut simplement un gouvernement qui a une plus grande proximité avec les français.",
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+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, CHIRAC et JOSPIN discutent de la place des instituions en France. CHIRAC défend les institutions de la V ème République établies par De Gaulle avec un président porteur d’une vision et un gouvernement assumant responsabilités et décisions. CHIRAC pense que l’assemblée doit pouvoir légiférer et que l’administration ne doit pas occuper une place trop importante. Il entend aussi lancer un audit pour dépenser plus efficacement. JOSPIN pense lui que la V ème République est un système propre à une certaine époque et qu’il faut donc la faire évoluer. Il défend ainsi le passage du septennat au quinquennat, via référendum. Il propose également de nommer moins de ministres et de renforcer l’indépendance de la justice en la coupant du parquet. JOSPIN attaque ensuite son adversaire sur sa campagne, dont le train dispendieux ne donne pas l’exemple d’une gestion rigoureuse. CHIRAC pense que le passage au quinquennat pourrait être soulevé mais que ce n’est pas une question prioritaire. Il estime par ailleurs que la possibilité de cumuler deux mandats est une bonne chose pour donner un ancrage local aux élus et donc une connaissance du terrain. Pour JOSPIN, il faut mettre davantage de limitation au cumul des mandats car il est trop difficile d’exercer deux charges importantes à la fois. Les deux hommes s’affrontent ensuite sur les chiffres des limogeages de recteurs et directeurs par JOSPIN lorsque celui-ci était ministre de l’éducation, JOSPIN contestant les données de CHIRAC. CHIRAC change de sujet en rappelant que les réformes institutionnelles ne sont pas importantes aux yeux des Français : il s’agit d’un argument démagogique et populiste pour JOSPIN, lequel termine en expliquant qu’une fois élu il dissoudra l’assemblée pour obtenir une majorité issue des forces progressistes. CHIRAC doute cependant que son adversaire soit capable d’obtenir pareille majorité, ce qui entraînerait beaucoup d’instabilité, y compris monétaire, et paralyserait le pouvoir."
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+ },
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "P1 : On en arrive maintenant à la conception que vous avez l'un et l'autre de la Présidence de la République. JC : Nous avons des institutions très remarquables, de mon point de vue. JC : Et nous avons assisté, au fil des temps, à une dérive monarchique des institutions, c'est-à-dire que de plus en plus le Président de la République, au lieu d'être ce qu'il doit être, c'est-à-dire un arbitre, l'homme qui est le porteur d'une vision de l'avenir, l'homme qui donne l'impulsion aux choses, est devenu une sorte de super Premier Ministre, assumant l'ensemble des responsabilités. JC : Je crois qu'il faut d'abord rééquilibrer les institutions et c'est ce à quoi je m'engage, c'est-à-dire faire en sorte que le Président de la République assume les fonctions de Président qui sont les siennes. JC : Pour donner des exemples, je dirais que, si je suis élu, l'un de mes premiers gestes, c'est à titre symbolique, sera d'abroger le décret d'août 85 qui a porté de 35 à 143 le nombre de dirigeants des entreprises publiques nommés par le Chef de l'Etat. JC : Le Parlement doit pouvoir légiférer, il doit pouvoir contrôler normalement l'action du Gouvernement. JC : Pour donner là encore un exemple, je dirais que, dès le début, si je suis élu, je demanderai au Parlement d'une part de faire un audit général, avec les moyens dont il se dotera, de la dépense publique, pour faire en sorte que l'on dépense mieux et pas toujours plus, et d'autre part que l'on codifie des lois qui sont devenues si nombreuses, si obscures, qu'elles paralysent littéralement la vie des citoyens comme des entrepreneurs. JC : Enfin je terminerais par naturellement la nécessité d'une justice indépendante. JC : Enfin, il faut un peu plus de démocratie : c'est l'élargissement du champ du référendum, c'est également la possibilité pour les minorités d'obtenir le droit d'avoir une mission d'enquête. LJ : Mais plus fondamentalement et d'abord, ce que je voudrais dire, c'est que mon diagnostic est assez sensiblement différent du sien et on comprendra donc que mes propositions de changement de la pratique de pouvoir en France sont d'une toute autre ampleur que celle qu'évoquait Jacques Chirac à l'instant. LJ : Moi, j'ai un point de vue différent : je pense qu'il y a un vieillissement de ce système institutionnel, dont il faut garder l'essentiel, bien sûr, j'en suis d'accord, mais qui est un système qui a été conçu dans les années 50, à une toute autre époque du point de vue culturel, du point de vue des modes de commandement, du point de vue de la société, qui a été conçu dans une période très particulière de l'histoire de France, au moment de la décolonisation et des crises qui s'en sont suivies, et qui a été conçu quand même pour un homme exceptionnel, mais offrant des caractéristiques assez particulières : le Général de Gaulle. LJ : Je fais donc des propositions d'une toute autre ampleur, et à mon avis très importantes : je garde la matrice de la Vème République, mais je propose, comme vous le savez, la réduction à 5 ans du mandat présidentiel, de façon à ce que nous pratiquions comme les autres démocraties, aucune n'a un mandat aussi long pour un personnage aussi important : c'est 4 ans ou c'est 5 ans. LJ : Je propose donc : passage au quinquennat et une limitation plus stricte du cumul des mandats, des ministres qui se consacrent à leur ministère et qui ne partent pas, dès le jeudi, pour aller diriger leur Conseil général ou leur mairie. LJ : Je propose des parlementaires qui ne soient pas absentéistes et que, là aussi, ils puissent exercer leurs responsabilités de député sans avoir d'autres responsabilités importantes. LJ : Je propose un Gouvernement plus resserré, c'est-à-dire qui peut, comme le dit la Constitution, déterminer et conduire la politique de la Nation, avec un Premier Ministre responsable vraiment devant l'Assemblée, et un Gouvernement qui peut exercer pleinement ses responsabilités. JC : C'est très socialiste notamment comme conception : quand quelque chose ne va pas, on fait un règlement, on crée une administration, on change un texte. JC : Je trouve qu'il y a aujourd'hui suffisamment de problèmes à régler, un nécessaire effort pour tous ensemble régler les problèmes qui se posent, sans créer des débats douteux, inutiles, et sur lesquels nous allons nous affronter. JC : C'est la raison pour laquelle je considère que le quinquennat n'est pas d'actualité. JC : Mais il ressort des chiffres, que j'ai pris dans le Journal Officiel, tout bêtement, qu'aussi bien en 81 qu'en 88 on a fait une lessive, il n'y a pas d'autres termes, complète de tous les fonctionnaires qui n'étaient pas strictement socialistes, pour nommer quasiment exclusivement dans tous les postes importants des Socialistes. JC : Je crois par conséquent que l'Etat, et cela n'a pas été le cas dans le passé probablement, et tout le monde y a sa part de responsabilité, je veux bien même en prendre une pour moi, l'Etat doit être un Etat impartial,c'est l'une des conclusions auxquelles je suis arrivé à la suite de cette longue réflexion à laquelle je me suis livré, dans notre pays. LJ : Oui, mais je reviens un instant sur le quinquennat, parce que je voudrais dire que, si je suis élu Président de la République, si les Français me font confiance, le débat aura lieu car je soumettrai cette proposition par référendum. LJ : Je suis parfaitement désireux que les ministres ou les députés gardent des racines locales. LJ : Mais je pense qu'il faudrait, à l'imitation de toutes les autres démocraties, parce qu'il n'y a qu'en France qu'il y a cette manie du cumul, que le temps où ils sont ministres, par exemple un Président de Conseil Général, qui a des responsabilités énormes maintenant, vous le savez, avec la décentralisation, en particulier dans les plus importants départements, il faut qu'il puisse se consacrer totalement à sa tâche de Président de Conseil Général, et s'il est ministre de la République, il n'est pas ministre à mi-temps, il ne part pas au milieu de la semaine pour aller s'occuper d'autre chose, sinon il ne fait rien de bien, il ne contrôle pas et c'est parce que les politiques ne contrôlent pas, peut-être, qu'il y a un certain nombre de dérives qui se sont produites, d'un certain genre, d'un certain ordre, et donc il faut absolument que, tout en gardant ses racines locales, pour un temps il accepte de ne plus avoir les mêmes responsabilités exécutives. LJ : Moi, j'ai continué à travailler avec les Directeurs et avec la plupart des Recteurs qui étaient hérités, si j'ose dire, au sens républicain du terme, de M. Monory, et lorsqu'ils sont partis, c'est qu'ils l'ont souhaité ; généralement, ils ont eu un autre poste. LJ : Je suis donc favorable à l'Etat impartial, je suis pour diminuer le nombre des nominations au tour extérieur et je suis pour s'entourer de garanties en ce qui concerne l'impartialité de l'Etat, dans d'autres domaines aussi que ceux évoqués par M. Chirac, par exemple dans le domaine des pantouflages. JC : Je m'aperçois que sur 28 Recteurs d'académie, vous en avez remercié 27, qu'au ministère de l'Éducation Nationale sur les 9 Directeurs vous en avez remplacé 6 et que 2 ont été obligés de démissionner dans les mois suivants ; il en est resté 1. LJ : Il y aura des élections législatives effectivement dans cette hypothèse, qui se feront vite. LJ : Quant au référendum sur la question du quinquennat, il sera fait vite ; je veux dire par là qu'il sera fait ou très vite, mais pas avant les élections, ce ne sera pas une élection supplémentaire, ou il sera fait vite ensuite, et cela ne m'empêchera nullement de commencer à régler avec le Gouvernement, le Premier Ministre que j'aurai nommé et le Gouvernement qu'il formera avec moi, les problèmes immédiats, notamment de l'emploi ou autres. JC : Je crois qu'une modification constitutionnelle aujourd'hui serait dangereuse, et je ne la recommande pas. JC : Je crois en revanche qu'on doit gouverner les Français avec une beaucoup plus grande proximité, ce qui suppose que ceux qui les représentent, et d'abord le Président de la République, restent à l'affût de tout ce qui vient des Françaises et des Français qui chaque jour sont confrontés à des difficultés et ne comprennent pas pourquoi on les ignore. ",
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+ "Extractive_2": "CHIRAC : Nous avons des institutions très remarquables, de mon point de vue. CHIRAC : Et nous avons assisté, au fil des temps, à une dérive monarchique des institutions, c'est-à-dire que de plus en plus le Président de la République, au lieu d'être ce qu'il doit être, c'est-à-dire un arbitre, l'homme qui est le porteur d'une vision de l'avenir, l'homme qui donne l'impulsion aux choses, est devenu une sorte de super Premier Ministre, assumant l'ensemble des responsabilités. CHIRAC : Nous avons une administration admirable, mais elle ne doit pas se substituer au politique. Pour prendre un exemple concret, je dirai que le fâcheux développement des cabinets ministériels, spécialité française, doit être impérativement supprimé. CHIRAC : Pour donner là encore un exemple, je dirais que, dès le début, si je suis élu, je demanderai au Parlement d'une part de faire un audit général, avec les moyens dont il se dotera, de la dépense publique, pour faire en sorte que l'on dépense mieux et pas toujours plus, et d'autre part que l'on codifie des lois qui sont devenues si nombreuses, si obscures, qu'elles paralysent littéralement la vie des citoyens comme des entrepreneurs. CHIRAC : Enfin, il faut un peu plus de démocratie : c'est l'élargissement du champ du référendum, c'est également la possibilité pour les minorités d'obtenir le droit d'avoir une mission d'enquête. JOSPIN : Moi, ma vision est très différente : je pense que s'il y a une crise du politique en France, ce n'est pas dû naturellement qu'aux problèmes institutionnels, mais que c'est aussi dû à cela. JOSPIN : Je propose donc : passage au quinquennat et une limitation plus stricte du cumul des mandats, des ministres qui se consacrent à leur ministère et qui ne partent pas, dès le jeudi, pour aller diriger leur Conseil général ou leur mairie. JOSPIN : Je propose un Gouvernement plus resserré, c'est-à-dire qui peut, comme le dit la Constitution, déterminer et conduire la politique de la Nation, avec un Premier Ministre responsable vraiment devant l'Assemblée, et un Gouvernement qui peut exercer pleinement ses responsabilités. JOSPIN : En ce qui concerne la Justice indépendante, j'en suis d'accord, mais je vais beaucoup plus loin, là aussi, que M. Chirac, c'est-à-dire que je considère que dans toutes les affaires pendantes, le Parquet ne peut plus recevoir d'instructions du Garde des Sceaux, et donc je veux une coupure extrêmement nette entre la Justice et le Parquet. JOSPIN : Enfin, en ce qui concerne le train de vie de l'Etat, je suis un peu inquiet quand je vois le train de vie de la campagne de Jacques Chirac ; il ne donne pas l'exemple. JOSPIN : Donc vous avez un train de vie, en campagne en tous cas, qui ne laisse pas bien augurer de l'avenir. CHIRAC : Pour le train de vie de ma campagne, M. Jospin, je puis vous dire que, conformément à la loi, mes comptes sont et seront publics, et que par conséquent le Conseil Constitutionnel pourra juger, de même qu'il jugera les vôtres. CHIRAC : Moi, je ne suis pas contre le quinquennat sur le principe ; j'ai même soutenu cette démarche quand Georges Pompidou l'avait engagée. CHIRAC : Je trouve qu'il y a aujourd'hui suffisamment de problèmes à régler, un nécessaire effort pour tous ensemble régler les problèmes qui se posent, sans créer des débats douteux, inutiles, et sur lesquels nous allons nous affronter. CHIRAC : Ce cumul, M. Jospin, des mandats, a déjà fait l'objet d'une réglementation : on ne peut plus avoir que deux mandats. CHIRAC : Alors un député ou un ministre, encore faut-il naturellement qu'il réussisse à se faire élire, qui n'a pas de mandat local, qui n'a pas l'obligation d'aller passer ses week-ends sur le terrain, sur les champs de foire, dans les quartiers difficiles, auprès des gens, c'est un très grand danger qu'il devienne rapidement un apparatchik, et moi je ne suis pas favorable du tout à cette solution. JOSPIN : Mais je pense qu'il faudrait, à l'imitation de toutes les autres démocraties, parce qu'il n'y a qu'en France qu'il y a cette manie du cumul, que le temps où ils sont ministres, par exemple un Président de Conseil Général, qui a des responsabilités énormes maintenant, vous le savez, avec la décentralisation, en particulier dans les plus importants départements, il faut qu'il puisse se consacrer totalement à sa tâche de Président de Conseil Général, et s'il est ministre de la République, il n'est pas ministre à mi-temps, il ne part pas au milieu de la semaine pour aller s'occuper d'autre chose, sinon il ne fait rien de bien, il ne contrôle pas et c'est parce que les politiques ne contrôlent pas, peut-être, qu'il y a un certain nombre de dérives qui se sont produites, d'un certain genre, d'un certain ordre, et donc il faut absolument que, tout en gardant ses racines locales, pour un temps il accepte de ne plus avoir les mêmes responsabilités exécutives. CHIRAC : Je m'aperçois que sur 28 Recteurs d'académie, vous en avez remercié 27, qu'au ministère de l'Éducation Nationale sur les 9 Directeurs vous en avez remplacé 6 et que 2 ont été obligés de démissionner dans les mois suivants ; il en est resté 1. JOSPIN : Ces affirmations sont purement fantaisistes. CHIRAC : Et je voudrais vous dire que sur un point je partage totalement votre sentiment : c'est sur le pantouflage des hauts fonctionnaires dans des secteurs qu'ils ont préalablement contrôlés, et je suis tout à fait convaincu que si tous les dirigeants des banques françaises n'étaient pas sortis de la Direction du Trésor, nous aurions eu beaucoup moins de difficultés pour financer l'économie. JOSPIN : Ou bien les Français me choisiront et m'éliront dimanche prochain Président de la République : à ce moment-là, je pense que, derrière, ils me donneront une majorité, de quoi agir. CHIRAC : Il me parait bien peu probable qu'il y ait une majorité à nouveau socialiste à l'Assemblée Nationale. CHIRAC : Cela veut dire que nous repartons, si vous êtes élu Président, d'abord dans une période d'incertitude, avec les risques sociaux et monétaires que cela comporte, toute la période électorale, en allant faire voter les Français pour les élections législatives ; ils devront voter naturellement pour les élections municipales. CHIRAC : D'autre part, nous allons nous trouver de nouveau, vraisemblablement, dans une période de cohabitation, c'est-à-dire une période où le pouvoir sera une fois de plus paralysé. JOSPIN : Il y aura des élections législatives effectivement dans cette hypothèse, qui se feront vite. JOSPIN : Quant au référendum sur la question du quinquennat, il sera fait vite ; je veux dire par là qu'il sera fait ou très vite, mais pas avant les élections, ce ne sera pas une élection supplémentaire, ou il sera fait vite ensuite, et cela ne m'empêchera nullement de commencer à régler avec le Gouvernement, le Premier Ministre que j'aurai nommé et le Gouvernement qu'il formera avec moi, les problèmes immédiats, notamment de l'emploi ou autres. CHIRAC : Je crois qu'une modification constitutionnelle aujourd'hui serait dangereuse, et je ne la recommande pas. CHIRAC : Je crois en revanche qu'on doit gouverner les Français avec une beaucoup plus grande proximité, ce qui suppose que ceux qui les représentent, et d'abord le Président de la République, restent à l'affût de tout ce qui vient des Françaises et des Français qui chaque jour sont confrontés à des difficultés et ne comprennent pas pourquoi on les ignore."
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+ "Transcript": "M. DURAND : Sur les questions sociales et économiques, on ne va pas vous abreuver de chiffres. Tout le monde connaît le chiffre du chômage en France : 3.300.000 chômeurs, plus 2 millions de gens qui vivent dans des conditions très difficiles, c'est-à-dire plus de 5 millions de Français. Beaucoup de questions concrètes, messieurs, se posent. Beaucoup de gens se demandent comment concrètement, si vous êtes élu l'un ou l'autre Président de la République, vous allez relancer l'embauche, comment concrètement vous allez pouvoir créer ou faire naître des emplois, suivant quel calendrier, avec quels objectifs et avec quels moyens. C'est M. Chirac qui commence, puisque c'est M. Jospin qui avait commencé la première partie. M. CHIRAC : Je pense que s'agissant de la politique de l'emploi, elle a été depuis toujours considérée en réalité comme devant régler un problème qui s'imposait compte-tenu de l'évolution de la productivité, des techniques, etc. L'emploi n'a jamais été au coeur des préoccupations des dirigeants et le résultat, c'est que nous sommes dans la situation que nous voyons aujourd'hui.Comment faire pour changer l'approche, changer les choses et les améliorer ? Je crois qu'il y a d'abord la nécessité dans notre pays de donner un peu d'oxygène à tous ceux qui innovent, à tous ceux qui investissent, à tous ceux qui travaillent et qui sont un très grand nombre. Nous avons en France 2.400.000 entrepreneurs ; ce sont 2.400.000 possibilités de créer des emplois, d'insérer des jeunes, à condition naturellement qu'on ne les paralyse pas, qu'on ne les tire pas en permanence vers le bas. Il faut donc régler leurs problèmes, leur donner de l'oxygène. Ce qui veut dire leur permettre d'accéder au crédit, ce qui n'est quasiment pas le cas aujourd'hui, et aux fonds propres. Ce qui veut dire diminuer la paperasserie épouvantable, qui s'est considérablement augmentée sous l'impulsion socialiste et qui les paralyse, inutilement généralement. Ce qui veut dire réduire le coût du travail de façon adaptée, nous y reviendrons. Il faut ensuite prendre en considération celles et ceux qui sont au chômage depuis longtemps et qui, par conséquent, exigent une main tendue de la société. Nous y reviendrons peut-être, c'est le sens de la proposition que j'ai faite de ce Contrat Initiative-Emploi, qui permet de prendre les gens qui sont dans l'antichambre de l'exclusion, ceux qui sont les chômeurs de longue durée et qui, avec les jeunes, sont naturellement les plus fragiles. Cela suppose naturellement une diminution des charges qui pèsent sur le travail. Le travail est trop rare aujourd'hui pour être surtaxé. Il faut, troisièmement, imaginer une croissance qui soit beaucoup plus créatrice d'emplois. Cela veut dire développer les services de proximité qui, de surcroît, permettent de renforcer la solidarité dans notre pays qui en a bien besoin. Cela veut dire aménager le temps de travail ; nous parlerons peut-être de la durée du travail, je ne suis pas contre la durée du travail, mais pas comme vous. M. JOSPIN : J'ai fait progresser le débat . M. CHIRAC : Je le dis depuis longtemps . Mais aussi le temps partiel, le temps choisi, etc. C'est le statut des travailleurs indépendants, c'est un certain nombre de choses. Enfin, c'est mieux soutenir l'activité d'un certain nombre de choses qui sont à la liaison entre le social et l'économique. Je pense en particulier à la politique du logement, mais nous en parlerons, je crois, tout à l'heure. Enfin, dernier point : c'est une politique d'éducation et de formation. Vous êtes expert en la matière, M. Jospin, ayant été ministre d'Etat chargé notamment de l'Éducation. Nous avons un système qui est devenu complètement inadapté. II va bien falloir le revoir, de façon à ce que nous n'ayons pas le record d'Europe des Jeunes dont la formation est inadaptée à l'emploi. J'ajoute pour terminer, et c'est mon dernier mot, qu'il faut comprendre, et c'est là où il faut changer les mentalités, qu'en réalité nous sommes installés dans un système que je connais bien, je l'ai créé, celui de l'assurance chômage, celui de l'Agence Nationale pour l'Emploi, dans un système où l'on indemnise le chômage ; on l'accepte et on l'indemnise. Et bien il faut passer dans un autre système, c'est-à-dire un système qui a pour objectif de créer des emplois. Autrement dit, il vaut mieux payer des gens, dépenser de l'argent pour que des gens travaillent, que d'en dépenser généralement plus, et c'est ce qu'on fait, pour qu'ils soient au chômage et qu'on les indemnise. Voilà l'approche. M. DUHAMEL : M. Jospin. M. JOSPIN : Pour commencer, les problèmes économiques, sociaux et, en particulier, le chômage. Je reconnais pour moi-même et pour l'action qui a été menée que le chômage a progressé à la fois sous la Droite et sous la Gauche et que notre performance, à nous, ne peut pas être tenue comme satisfaisante. Je le dis, je le reconnais très clairement. Nous avons redressé l'économie, c'est vrai. Nous avions l'inflation à 15 % quand nous sommes arrivés en 81, il n'y a plus d'inflation. Nous avons redressé le Commerce extérieur. Nous avons redressé les comptes des entreprises. Nous avons fait toute une série de choses positives : moderniser l'appareil de production du pays mais le chômage est, pour nous comme pour d'autres pays européens, une croix et une difficulté. Justement, dans la mesure où les grands équilibres économiques sont restaurés, à part les problèmes budgétaires, les problèmes d'endettement, on en discutera si c'est nécessaire, mais, pour le reste, dans la mesure où l'économie est plus efficace, les entreprises ont restauré notamment leurs marges et leurs capacités, dans la mesure où la croissance est de retour, la croissance mondiale, naturellement, mais qui a aussi son effet en France, je pense que nous devons désormais nous consacrer de façon prioritaire, et ce sont mes choix, à une lutte économique contre le chômage. Pas simplement un traitement social du chômage mais une lutte économique contre le chômage. Moi, je propose de le faire à travers toute une série de mesures, c'est-à-dire, au fond, d'attaquer ce feu qui emporte des vies et des équilibres sociaux de plusieurs côtés à la fois, de différents côtés. Je propose de le faire en jouant sur la croissance, parce qu'elle est là, mais il est nécessaire de la soutenir davantage sur le plan intérieur. M. Balladur et son Gouvernement ont fait une erreur de diagnostic en transférant des sommes vers les entreprises, c'est-à-dire vers l'offre alors que c'était la demande qui manquait, la consommation intérieure. Et, de ce point de vue, si, par une augmentation maîtrisée des salaires et, là, le social rejoint l'économique, nous donnons un léger surcroît de croissance, nous avons un premier impact par la croissance. Deuxième façon d'agir, c'est la diminution de la durée du travail. Je propose, là, une réduction de la durée légale du travail dans deux ans, en 97, à 37 heures. Le cap étant fixé par l'Etat, les Pouvoirs publics donnant la direction et les acteurs sociaux, patronat, syndicats, étant chargés de négocier dans l'intervalle au niveau national, au niveau des branches, au niveau des entreprises. Une impulsion politique, une volonté politique et, en même temps, un espace donné à la libre négociation, au contrat entre les acteurs de la vie économique et sociale. D'autre part, je propose un abaissement des charges sur les bas salaires à travers l'allègement de la cotisation employeur parce que c'est essentiellement sur le terrain du travail non qualifié que les problèmes existent. Et de grands économistes, de couleurs politiques diverses, autour d'un homme aussi respecté que M. Malinvaud, ont préconisé cette approche depuis longtemps. Je la propose. Enfin, parmi les mesures que je propose, quatre grands programmes volontaristes là encore, impulsés par l'Etat mais trouvant ses relais dans les collectivités locales, naturellement dans les entreprises, pour une grande politique du logement et du logement social, de lutte contre les emplois dégradés, les emplois de proximité, les emplois dans le domaine de l'environnement et les emplois dans le domaine de l'humanitaire. Tout cela a été chiffré par des experts indépendants et cela peut représenter plus de 600000 emplois créés par an, c'est-à-dire, comme il y a des classes plus nombreuses qui viennent sur le marché du travail, et des gens qui, lorsqu'il y a un appel d'offre en termes d'emploi, ne travaillaient pas et veulent travailler, cela veut dire moins 300000 chômeurs par an pendant 5 ans. C'est-à-dire une vraie politique volontariste qui s'appuie en plus, en Europe, sur la reprise des idées de Jacques Delors, dans son \"Livre Blanc\", à savoir les grands travaux à l'échelle européenne. C'est-à-dire une politique de croissance à l'échelle européenne. Quand j'écoute Jacques Chirac, je n'entends que des généralités sur le système d'éducation qui serait inadapté, je suis prêt à ce qu'on parle d'éducation, des généralités sur moins de contrôle, il faut être moins bureaucratique, moins tatillon, mais ce ne sont pas des mesures précises. Il y a une mesure précise qui est effectivement, et c'est la seule qui, finalement, fait le plan-emploi de Jacques Chirac et, à mon avis, souligne son insuffisance, c'est le contrat initiative emploi. Je ne suis pas en désaccord avec cette mesure, d'autant moins en désaccord qu'elle est une reprise du contrat de retour à l'emploi qui avait été créé par Martine Aubry, supprimer du moins la prime qui était rattachée par le Gouvernement Edouard Balladur, c'est-à-dire un Gouvernement que vous avez soutenu. Mais ce que je voudrais dire à propos de cette mesure que, d'ailleurs, M. Chirac a présentée honnêtement, il a dit : \"C'est essentiellement pour les chômeurs de longue durée\". C'est vrai ! C'est bien puisque nous avions fait un programme de lutte contre le chômage de longue durée qui met les gens dans la situation la plus difficile, à l'époque de Pierre Bérégovoy. Simplement, le problème, c'est que cela ne créera pas beaucoup d'emplois. Cela ne créera pas beaucoup d'emplois parce que les entrepreneurs feront un effet de substitution, c'est-à-dire qu'ils remplaceront un travailleur qu'ils auraient pu embaucher, plus récent, au chômage depuis moins de temps, par un chômeur de longue durée. C'est peu créateur d'emplois et cela risque d'être coûteux. Je crois qu'il y a une différence d'ampleur et d'ambition entre nos deux approches du problème de la lutte contre le chômage. M. DUHAMEL : M. Chirac et M. Jospin, vous avez, l'un comme l'autre, exposé les principes de vos objectifs dans ce domaine qui est évidemment au coeur du débat de ce soir. Peut-être maintenant pouvez-vous préciser les mesures auxquelles vous pensiez et ce que vous pensez de celles de votre adversaire ou de votre compétiteur ? M. CHIRAC : M. Jospin, vous articulez votre projet sous quatre rubriques et vous faites une observation sur le mien. Vous dites : \"il faut améliorer la croissance\", bravo ! C'est tout à fait mon sentiment. Seulement qu'est-ce que j'observe ? C'est que vous commencez par créer ou augmenter des impôts sur les entreprises, c'est-à-dire que, une fois de plus, vous allez les tirer vers le bas. Vous voulez augmenter l'impôt sur les sociétés, vous voulez créer une écotaxe, c'est-à-dire la taxe sur la pollution, et vous voulez créer un troisième impôt, je ne me souviens plus duquel, ce n'est pas comme cela, M. Jospin, que vous arriverez à redonner à ces 2700000 entrepreneurs qui sont les forces vives de notre pays, qui peuvent lui redonner son esprit de conquête, qui peuvent innover, investir, embaucher, ce n'est pas comme cela que vous leur permettrez de le faire. Le problème des socialistes, du Pouvoir socialiste, c'est que votre réaction spontanée consiste à dire : \"on va répartir ce qui existe. On va répartir la pénurie\". Mais, moi, ce n'est pas du tout ça que je veux faire. Ce que je veux, c'est créer une dynamique qui permette de faire davantage de richesses et donc d'emplois. Vous me dites : \"Cela permettra notamment à la consommation intérieure d'augmenter\". Ceci est une chose que j'ai bien observée et que je dénonce depuis longtemps. Que s'est-il passé depuis 10 ans ? Il s'est passé la chose suivante : La part des salaires dans la richesse nationale est tombée à 63 %, c'est-à-dire qu'elle a diminué en gros de 10 points. Vous le savez bien. M. JOSPIN : . Bien sûr ! C'est d'ailleurs ce qui justifie que je rétablisse en direction des sociétés. Je ne charge pas la barque, je rééquilibre. M. CHIRAC : Ce n'est pas le problème. M. JOSPIN : Je réponds à votre préoccupation. M. CHIRAC : Ce n'est pas le problème, M. Jospin. Que s'est-il passé ? Essentiellement, d'ailleurs, sous l'impulsion de gouvernements socialistes, les salariés ont eu moins, de moins en moins, ce qui fait que naturellement les entreprises ont eu plus. Mais comme les salariés avaient moins, la consommation n'a pas augmenté et, comme elle n'augmentait pas, les entreprises n'étaient pas incitées à investir. Le résultat, c'est qu'elles ont placé leur argent et que les placements financiers sont devenus la règle normale. C'est ainsi que vous avez créé une économie de spéculation qui s'est substituée à l'économie réelle, c'est-à-dire une économie de travail et d'investissement. Là, pour le coup, tous les experts sont d'accord. Il faut, effectivement, rétablir cette situation et, pour cela, il faut donner aux entreprises les chances d'innover, d'investir, d'embaucher. Et donc il faut les libérer d'un certain nombre de contraintes. Un petit entrepreneur aujourd'hui est incapable de constituer ses fonds propres. Il lui est impossible d'obtenir un crédit. Et quand il l'obtient de la part de banques qui sont devenues de simples prêteurs sur gages et non plus des partenaires économiques, il le paie deux points de plus que la grande entreprise. Il ne faut pas s'étonner si le seul moteur de création d'emplois que sont les petites et moyennes entreprises est aujourd'hui grippé. Si vous ajoutez à cela toute la paperasserie qu'on leur impose et que vous voulez de surcroît augmenter les impôts qui pèsent sur eux, alors, je vous le dis : \"ce n'est pas un problème de consommation, c'est l'ensemble de la paralysie, du découragement qui va continuer de se développer dans ces forces vives\". Ensuite, la durée du travail. Les 39 heures n'ont pratiquement créé aucun emploi. M. JOSPIN : 150000. M. CHIRAC : Non. M. JOSPIN : Étude de la Banque de France. M. CHIRAC : Non, c'est tout à fait contesté par la plupart des experts. M. JOSPIN : Reprise par un de vos amis. M. CHIRAC : On a dit : 30000. Je ne suis même pas sûr que ce soit vrai. Je vais vous dire une chose : les 37 heures ne créeront pas d'emplois, sauf dans la Fonction publique. Dans la Fonction publique, cela va créer des emplois, c'est vrai ! Environ 230000. Ce qui représente une charge supplémentaire, que vous aviez d'ailleurs oublié de mettre dans le chiffrage de votre programme, de 50 milliards de francs de plus au Budget de l'Etat pour payer des fonctionnaires supplémentaires. Ça, c'est vrai. Mais, dans l'économie, il y a des marges, aujourd'hui, de productivité dans toutes les entreprises, petites, moyennes et grandes, qui sont supérieures à deux heures de réduction de travail. Si bien que le travail diminuera de deux heures, c'est vrai, mais on n'embauchera pas pour autant un travailleur supplémentaire. Troisièmement, vous dites : \"On va baisser les charges sur les salaires\". Et la façon dont vous le proposez est tout à fait étonnante puisque cela consiste à supprimer, si j'ai bien compris, par le biais d'une franchise de 5000 francs, les cotisations sociales employeur sur les bas salaires, c'est-à-dire sur le Smic puisque la marge est de 5000 francs. Mais comme vous voulez que la chose soit équilibrée, cela veut dire que vous augmentez à due concurrence, et Madame Aubry a précisé que ce serait au niveau de 14000 francs bruts, c'est-à-dire en gros 11200 francs nets, les charges pesant sur le personnel d'encadrement, c'est-à-dire sur les salaires un peu plus hauts. Quelle est la conséquence de cette disposition, M. Jospin ? Là encore, de tirer tout le monde vers le bas. 11200 ou 11300 francs en net, c'est le contre-maître en milieu de carrière, c'est l'agent de maîtrise, ce sont tous ces gens qui font progresser l'économie. Vous allez rendre naturellement à la fois leur recrutement mais également leur augmentation de salaire beaucoup plus difficiles. Et les jeunes ? Nous avons un système qui crée de plus en plus de jeunes de formation, sortis des IUT ou de l'université, bac + 4, bac + 5 et, malheureusement, nous n'avons pas. M. JOSPIN : Sans Smic Jeunes, donc ? M. CHIRAC : J'ai toujours été contre le Smic Jeunes. M. JOSPIN : Ah ! M. CHIRAC : Oui, toujours. M. JOSPIN : C'était pourtant dans la loi Giraud. M. CHIRAC : Non. Enfin, j'ai toujours été contre. M. JOSPIN : Même quand vous avez voté pour le plan Giraud à l'Assemblée nationale dans lequel. M. CHIRAC : Ce n'était pas dans la loi Giraud. M. JOSPIN : Absolument. Je demande qu'on vérifie. M. CHIRAC : C'était une disposition, M. Jospin, qui a été prise par voie réglementaire et qui, d'ailleurs, a été retirée par le Gouvernement et à laquelle j'étais hostile. Je crois savoir qu'un certain nombre d'hommes politiques y étaient hostiles et que c'est, là, un incident dû au mauvais fonctionnement de l'Administration ou de la techno-structure, peu importe ! J'en reviens à tous ces jeunes. On va en former bientôt 250000 par an, bac + 4 et bac + 5. On a 80000 emplois à leur donner à ce niveau-là. On est en train de créer une vraie difficulté supplémentaire et c'est le moment que vous choisissez pour rendre leur embauche dans les entreprises plus difficile puisque l'employeur sera obligé de payer des cotisations supplémentaires. C'est tout à fait déraisonnable. Enfin, vous dites : \"On va faire des grands programmes volontaristes, des emplois de proximité, d'environnement, etc.\", moi aussi, je le dis, avec cette différence, on en parlera peut-être, que, moi, je dis comment on va les faire. Comme je dis comment on va les faire, permettez-moi de vous poser la question : comment allez-vous créer, vous, ces emplois de proximité, d'environnement, humanitaires, etc ? Enfin, vous dites que mon contrat initiative emploi, c'est ce qu'avait imaginé Madame Aubry, pas du tout ! Madame Aubry avait imaginé un contrat qui s'appelait le contrat de retour à l'emploi. M. JOSPIN : C'est ainsi que je l'ai appelé. M. CHIRAC : Qui était un contrat de six mois, temporaire, qui n'était pas un véritable contrat de travail. Le contrat initiative emploi est un contrat à durée indéterminée ou au minimum un contrat de deux ans. C'est un vrai contrat de travail. M. DURAND : Avant que l'on aborde les questions salariales, les pensions, les retraites, les questions agricoles, la réponse de Lionel Jospin. Et Alain reviendra directement sur les salaires, question qui intéresse, oh combien, les Français. M. JOSPIN : Répondons à Jacques Chirac sur les points qu'il a évoqués parce que je crois qu'il est normal de ne laisser aucune question dans l'obscurité et puis je crois qu'il est normal aussi de répondre aux interpellations, remarques qui sont faites. C'est la nature de ce débat. M. DUHAMEL : Oui, oui, vous êtes là pour ça. Pour vous répondre et pour clarifier. Alors, allez-y ! M. JOSPIN : PME-PMI : Les PME et PMI en France créent plus de la moitié des emplois, donc c'est un secteur extrêmement important. II y en a beaucoup dans la région où je suis élu, très dynamiques, et vous pensez bien que je m'en préoccupe. Je m'en préoccupe tellement que, alors que, vous, vous préconisez, et c'est votre droit, un allègement sur l'ensemble des droits de succession, moi, je propose simplement qu'on le fasse pour la transmission, en direction des petites et moyennes entreprises, de la succession parce qu'on sait que c'est une cause de mortalité des entreprises, sans raison économique. Et je le fais en ciblant particulièrement les PMI et les PME. M. CHIRAC : M. Lionel Jospin, permettez-moi de vous dire que je n'ai jamais rien dit d'autre. M. JOSPIN : Les grosses successions ne vous font pas peur. M. CHIRAC : Je n'ai jamais parlé de cela. M. JOSPIN : Vous avez parlé de l'ensemble des successions, me semble-t-il. M. CHIRAC : Vous avez aujourd'hui, en gros, 80000 emplois qui sont détruits par l'impôt sur les successions compte tenu du niveau auquel, pour des raisons idéologiques. M. JOSPIN : Nous disons la même chose, là, Jacques Chirac. M. CHIRAC : Les socialistes l'ont porté. 80000 emplois, cela fait en gros 12 milliards par an de poids pour la Société. M. JOSPIN : Sur ce point, nous disons la même chose. Je parlais des autres successions, les grosses successions que vous proposez d'alléger aussi. En ce qui concerne les crédits, par exemple, je suis favorable à ce qu'on revienne à une certaine sélectivité du crédit et qu'on aide particulièrement les PMI et les PME. M. CHIRAC : Et comment ? M. JOSPIN : Je l'ai dit : \"par la sélectivité du crédit\". M. CHIRAC : Qu'est-ce que cela veut dire concrètement ? M. JOSPIN : Cela veut dire \"des crédits moins chers pour certains types d'entreprises\". M. CHIRAC : Donc, une bonification d'intérêt. M. JOSPIN : Par exemple, oui. M. CHIRAC : A la charge de l'Etat ? M. JOSPIN : Vous avez tout à l'heure regretter qu'il y ait une différence de deux points entre le taux du crédit pour les petites entreprises et pour les grandes entreprises. J'essaie d'y répondre. Si cela ne vous convient pas, je le regrette ! Et je continue d'essayer de vous répondre par ailleurs. En ce qui concerne la diminution de la durée du travail, vous avez dit, vous-même, ce qui fonde mon raisonnement,: \"il y a des marges de productivité, des progrès de productivité, chaque année, qui se produisent dans les entreprises\", mais c'est justement cela, Jacques Chirac, qui justifie une démarche de diminution de la durée du travail. Sur un siècle, pour prendre les choses dans l'évolution humaine, c'est tout de même important, la durée du travail a diminué de moitié sans que les salaires baissent pendant cette période, d'ailleurs, au contraire, ils ont considérablement cru. Évidemment, à court terme, sur deux ou trois ans, les problèmes se posent avec plus de prudence sur le terrain des conséquences économiques. Mais ce que je veux dire, c'est que je ne propose pas de partager la pénurie, contrairement à ce que vous dites, je propose de partager la croissance, les fruits de la croissance. C'est tout à fait différent. Je suis pour une vision dynamique de la Société, simplement qu'est-ce que je constate ? Je constate que le progrès technique aidant, la productivité progressant, la tendance à réduire le nombre des travailleurs dans la production est une tendance lourde, dominante de nos entreprises. En plus, un certain nombre de chefs d'entreprise ne font pas assez attention, à mon sens, et ils utilisent la variable du licenciement un peu trop comme un outil de gestion. On avait encore, dans un journal aujourd'hui, des annonces de licenciements dans un certain nombre d'entreprises, y compris parfois des entreprises qui font des bénéfices ou qui ont de bons carnets de commandes. Cela, il faudra le changer et il faudra qu'une impulsion politique notamment y veille. Parce qu'il y a ce progrès de productivité, si on ne répond pas à cette question, c'est-à-dire si on ne diminue pas progressivement la durée du travail, comme les Allemands viennent de le faire tout simplement dans la métallurgie, en allant plus vite que nous, ils proposent 35 heures en octobre pour toute la métallurgie, accord entre les patrons et les syndicats, ils sont tout de même réalistes en Allemagne,et ils le proposent sans diminution de salaire mais avec, au contraire, une progression de salaire modérée, d'ailleurs, pendant deux ans. Cette démarche est décisive. Elle est créatrice d'emplois. Ces créations d'emplois ont été chiffrées à 400000 sur deux ans, 200000 par an. Donc, c'est une démarche que vous allez découvrir. D'ailleurs, vous avez dit que vous n'y étiez pas hostile mais alors je ne sais pas comment vous le traduisez. Si c'est le temps partiel, cela ne suffit pas. Et puis on sait très bien que le temps partiel, c'est fait pour les femmes uniquement, donc c'est une autre approche des problèmes. Moi, je souhaite qu'elles puissent le choisir librement. Mais on parlera peut-être des problèmes des hommes et des femmes au travail un peu plus tard. Je crois que vous ne comprenez pas les processus qui sont à l'oeuvre dans la Société actuelle, ni technologiquement, ni socialement en quelque sorte et qu'il faut, au contraire, que ce mouvement de diminution de la durée du travail, maîtrisé, négocié pour tenir compte des circonstances économiques, soit une des armes que nous utilisions. Pas toutes les armes mais une des armes. L'allègement des charges puisque vous avez dit quelque chose sur ce point. Je pense, contrairement à vous, qu'un allègement d'environ 600 francs, parce que c'est cela que ça produit au niveau d'un salaire proche du Smic, c'est-à-dire une diminution de 10 % à peu près de la charge salariale, c'est une incitation forte pour les employeurs à embaucher des travailleurs sans qualification. Vous savez très bien, M. Chirac, que nous avons un problème majeur avec les travailleurs à faible qualification et qu'il faut donc trouver des moyens d'inciter les entrepreneurs à les embaucher. Comme on ne peut pas les forcer, il faut bien utiliser une incitation financière.Par contre, si vous prenez un salaire à 20000 francs, par exemple, parce que cela jouera à partir de 15000 francs en réalité,ce renversement est donc des cotisations plus lourdes pour les autres salariés, ce n'est pas le salarié qui les paie, c'est le patron, c'est le chef d'entreprise, qu'est-ce que cela représente 600 francs pour un salaire à 20000 francs ? Cela représente 1,4 %. C'est-à-dire que c'est marginal compte tenu de la nature de ces emplois parce que ce sont des emplois qualifiés, vous l'avez dit vous-même, d'encadrement ou de jeunes ingénieurs ou de techniciens déjà suffisamment avancés, et donc les entreprises en ont besoin. Ce n'est pas une charge plus grande de 1,4 % qui va les faire hésiter. Je crois, en réalité, que le choix que je fais, que nous faisons, est un choix intelligent. Quant à mes quatre grands programmes, si vous le voulez je peux vous expliquer pour l'un d'entre eux comment on fait, mais en tout cas disons qu'ils sont financés. Car j'ai prévu, dans mon financement, 35 milliards pour ces quatre grands programmes de créations d'emplois. ",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent de leur mesures pour réduire le chômage. Jacques Chirac débute en expliquant qu'il veut une politique de l'emploi, qui n'a jamais été au centre des préoccupations des dirigeants. Il souhaite donner de l'oxygène aux entrepreneurs, en leur permettant d'accéder au crédit plus facilement. Il souhaite baisser les charges sur le travail, notamment pour les chômeurs de longue date. Il souhaite créer une croissance plus créatrice d'emploi. Il finit en expliquant qu'il souhaite changer la politique d'éducation et de logement, ainsi que réformer le système de l'assurance chômage pour créer plus d'emplois. Lionel Jospin débute en expliquant que son gouvernement n'a pas réussi à combattre le chômage de manière satisfaisante. Il continue en expliquant qu'il souhaite le baisser en jouant sur la croissance, en augmentant la demande plutôt que l'offre, et en augmentant les salaires. Il continue en expliquant qu'il souhaite diminuer le temps de travail, et abaisser les charges sur les bas salaires. Il explique ensuite qu'il souhaite créer quatres programmes volontariste, pour les emplois dégradés, les emplois de proximité, les emplois dans le domaine de l'environnement et les emplois dans le domaine de l'humanitaire. Il finit en critiquant les propositions de Jacques Chirac, qui substituraient d'anciens chômeurs pour des nouveaux. Jacques Chirac critique ensuite le programme de Lionel Jospin, qui souhaite augmenter la croissance, mais qui souhaite aussi créer et augmenter des impôts. Il explique que les entrepreneurs ne peuvent pas obtenir de crédits, et il continue en affirmant que la baisse de la durée du travail n'a pas crée d'emplois. Il explique aussi que la baisse de charge sur les petit salaires est récupérée sur les hauts salaires, et que cela impactera l'emploi des jeunes. Il demande ensuite comment Lionel Jospin fera pour créer ses quatres grands programmes. Lionel Jospin explique qu'il souhaite supprimer les droits de succession pour les PME et les PMI. Jacques Chirac critique les droits de succession, qui ont détruits des emplois. Lionel Jospin explique qu'il souhaite aider l'accès aux crédits, moins chers pour certains types d'entreprise. Il explique qu'il souhaite réguler les licenciement. Il finit en expliquant que la baisse de temps de travail créerait quatre cent mille emplois, et que l'allégement des charges sur les travails à bas salaire est important, car c'est la qu'il y a le plus de problèmes.",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent du chômage. Jacques Chirac explique que pour baisser le chômage, il faut aider les entrepreneurs, qui sont les créateurs d'emplois, notamment en facilitant les accès aux crédits, et en baissant le coût du travail. Jacques Chirac souhaite aussi aider les chômeurs de longues durées en créant des avantages aux entreprises qui les embauchent. Il souhaite une croissance créatrice d'emploi, un aménagement du temps de travail, et une politique d'éducation et de formation qui répond aux besoins du pays. Lionel Jospin souhaite augmenter les salaires, diminuer le temps de travail à 37 heures, l'abaissement des charges sur les bas salaires avec l'allègement de la cotisation employeur, et la création de quatres grands programmes, sur les colelctivités locales et les entreprises, le logement, la lutte contre les emplois dégradés et les emplois de proximité, les emplois dans le domaine de l'environnement et dans le domaine de l'humanitaire. Il accuse Jacques Chirac de ne pas avoir de véritable solutions. Selon Jacques Chirac, Lionel Jospin crée plus d'impôts, ce qui tire les entreprises vers le bas. Il estime que les 37 heures ne créeront pas d'emplois car les marges de manoeuvres des entreprises sont assez large, et estime que les baisses de charges sur les salaires tireront les gens vers le bas. Il déplore l'absence de mesures pour les jeunes, qui sont trop qualifiés. Lionel Jospin propose un allègement des droits pour la transmission de PMI et PME, et souhaite des crédits plus simples pour ces entreprises. Il explique que les marges de productivités est exactement ce qui permettra aux 37 heures de créer des travails. Lionel Jospin justifie la baisse des charges comme étant une diminution de 10% de la charge salariale, incitant les employeurs à embaucher des travailleurs sans qualifications.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, JOSPIN et CHIRAC discutent de la question de l’emploi. CHIRAC entend se concentrer sur les entrepreneurs, en facilitant leur accès au crédit, en diminuant leurs contraintes administratives et en réduisant leurs charges. JOSPIN commence par rappeler le bilan des socialistes. Il explique que les socialistes ont réussi à mettre fin à l’inflation, à redresser le commerce extérieur, à redresser les comptes des entreprises et à moderniser l’appareil productif français. JOSPIN dénonce ensuite la politique de l’offre de Baladur, estimant qu’il faut une politique de la demande pour stimuler la croissance économique. En revanche, il propose tout de même un abaissement des charges sur les bas salaires. JOSPIN propose enfin une grande politique d’investissements étatistes, générant emplois et croissances à l’échelle européenne. CHIRAC fustige la politique fiscale de son adversaire (écotaxe, augmentation de l’impôt sur les sociétés). CHIRAC pense que la politique socialiste a mené à une économie de rente au service des entreprises à cause d’une politique défavorable aux travailleurs due à l’augmentation des taxes sur le travail. Il pense au contraire qu’il faut aider les entreprises à investir et non à spéculer. Il s’attaque ensuite au passage du temps de travail à 39 heures qui n’a pas créé beaucoup d’emplois. JOSPIN conteste cela. CHIRAC continue et explique que les 37 heures ne créeront pas non plus d’emplois, sauf parmi les fonctionnaires. Il dénonce la baisse des charges proposée par JOSPIN, car elle sera compensée par une hausse des charges sur les hauts salaires. CHIRAC regrette également la disproportion entre le grand nombre de jeunes diplômés et le faible nombre d’emplois à pourvoir en face. JOSPIN parle de son côté des PME et PMI, expliquant que les droits de transmissions pour celles-ci doivent baisser. CHIRAC est cette fois d’accord. Il ajoute vouloir rendre le crédit plus facile d’accès pour les PME PMI. JOSPIN défend ensuite les 35h, nécessité dans la mesure où la productivité a augmenté, puis termine en proposant la baisse des charges pour les petits salaires : il explique que le financement sera à la charge des patrons et représentera peu de choses sur la masse salariale globale."
7
+ },
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "P1 : Beaucoup de gens se demandent comment concrètement, si vous êtes élu l'un ou l'autre Président de la République, vous allez relancer l'embauche, comment concrètement vous allez pouvoir créer ou faire naître des emplois, suivant quel calendrier, avec quels objectifs et avec quels moyens. JC : Je crois qu'il y a d'abord la nécessité dans notre pays de donner un peu d'oxygène à tous ceux qui innovent, à tous ceux qui investissent, à tous ceux qui travaillent et qui sont un très grand nombre. JC : Ce qui veut dire leur permettre d'accéder au crédit, ce qui n'est quasiment pas le cas aujourd'hui, et aux fonds propres. JC : Ce qui veut dire réduire le coût du travail de façon adaptée, nous y reviendrons. JC : Il faut ensuite prendre en considération celles et ceux qui sont au chômage depuis longtemps et qui, par conséquent, exigent une main tendue de la société. JC : Nous y reviendrons peut-être, c'est le sens de la proposition que j'ai faite de ce Contrat Initiative-Emploi, qui permet de prendre les gens qui sont dans l'antichambre de l'exclusion, ceux qui sont les chômeurs de longue durée et qui, avec les jeunes, sont naturellement les plus fragiles. JC : Il faut, troisièmement, imaginer une croissance qui soit beaucoup plus créatrice d'emplois. JC : Cela veut dire développer les services de proximité qui, de surcroît, permettent de renforcer la solidarité dans notre pays qui en a bien besoin. JC : Cela veut dire aménager le temps de travail ; nous parlerons peut-être de la durée du travail, je ne suis pas contre la durée du travail, mais pas comme vous. JC : Enfin, dernier point : c'est une politique d'éducation et de formation. LJ : Et, de ce point de vue, si, par une augmentation maîtrisée des salaires et, là, le social rejoint l'économique, nous donnons un léger surcroît de croissance, nous avons un premier impact par la croissance. LJ : Deuxième façon d'agir, c'est la diminution de la durée du travail. LJ : Je propose, là, une réduction de la durée légale du travail dans deux ans, en 97, à 37 heures. LJ : D'autre part, je propose un abaissement des charges sur les bas salaires à travers l'allègement de la cotisation employeur parce que c'est essentiellement sur le terrain du travail non qualifié que les problèmes existent. LJ : Enfin, parmi les mesures que je propose, quatre grands programmes volontaristes là encore, impulsés par l'Etat mais trouvant ses relais dans les collectivités locales, naturellement dans les entreprises, pour une grande politique du logement et du logement social, de lutte contre les emplois dégradés, les emplois de proximité, les emplois dans le domaine de l'environnement et les emplois dans le domaine de l'humanitaire. LJ : Quand j'écoute Jacques Chirac, je n'entends que des généralités sur le système d'éducation qui serait inadapté, je suis prêt à ce qu'on parle d'éducation, des généralités sur moins de contrôle, il faut être moins bureaucratique, moins tatillon, mais ce ne sont pas des mesures précises. LJ : Il y a une mesure précise qui est effectivement, et c'est la seule qui, finalement, fait le plan-emploi de Jacques Chirac et, à mon avis, souligne son insuffisance, c'est le contrat initiative emploi. LJ : Cela ne créera pas beaucoup d'emplois parce que les entrepreneurs feront un effet de substitution, c'est-à-dire qu'ils remplaceront un travailleur qu'ils auraient pu embaucher, plus récent, au chômage depuis moins de temps, par un chômeur de longue durée. JC : C'est que vous commencez par créer ou augmenter des impôts sur les entreprises, c'est-à-dire que, une fois de plus, vous allez les tirer vers le bas. JC : Mais comme les salariés avaient moins, la consommation n'a pas augmenté et, comme elle n'augmentait pas, les entreprises n'étaient pas incitées à investir. JC : Il faut, effectivement, rétablir cette situation et, pour cela, il faut donner aux entreprises les chances d'innover, d'investir, d'embaucher. JC : Je vais vous dire une chose : les 37 heures ne créeront pas d'emplois, sauf dans la Fonction publique. JC : Troisièmement, vous dites : \"On va baisser les charges sur les salaires\". JC : Et la façon dont vous le proposez est tout à fait étonnante puisque cela consiste à supprimer, si j'ai bien compris, par le biais d'une franchise de 5000 francs, les cotisations sociales employeur sur les bas salaires, c'est-à-dire sur le Smic puisque la marge est de 5000 francs. JC : Là encore, de tirer tout le monde vers le bas. 11200 ou 11300 francs en net, c'est le contre-maître en milieu de carrière, c'est l'agent de maîtrise, ce sont tous ces gens qui font progresser l'économie. JC : J'en reviens à tous ces jeunes. JC : On va en former bientôt 250000 par an, bac + 4 et bac + 5. JC : On a 80000 emplois à leur donner à ce niveau-là. LJ : Je m'en préoccupe tellement que, alors que, vous, vous préconisez, et c'est votre droit, un allègement sur l'ensemble des droits de succession, moi, je propose simplement qu'on le fasse pour la transmission, en direction des petites et moyennes entreprises, de la succession parce qu'on sait que c'est une cause de mortalité des entreprises, sans raison économique. LJ : Et je le fais en ciblant particulièrement les PMI et les PME. LJ : En ce qui concerne les crédits, par exemple, je suis favorable à ce qu'on revienne à une certaine sélectivité du crédit et qu'on aide particulièrement les PMI et les PME. LJ : En ce qui concerne la diminution de la durée du travail, vous avez dit, vous-même, ce qui fonde mon raisonnement,: \"il y a des marges de productivité, des progrès de productivité, chaque année, qui se produisent dans les entreprises\", mais c'est justement cela, Jacques Chirac, qui justifie une démarche de diminution de la durée du travail. LJ : On avait encore, dans un journal aujourd'hui, des annonces de licenciements dans un certain nombre d'entreprises, y compris parfois des entreprises qui font des bénéfices ou qui ont de bons carnets de commandes. LJ : Cela, il faudra le changer et il faudra qu'une impulsion politique notamment y veille. LJ : Je pense, contrairement à vous, qu'un allègement d'environ 600 francs, parce que c'est cela que ça produit au niveau d'un salaire proche du Smic, c'est-à-dire une diminution de 10 % à peu près de la charge salariale, c'est une incitation forte pour les employeurs à embaucher des travailleurs sans qualification.",
10
+ "Extractive_2": "M. CHIRAC : Nous avons en France 2.400.000 entrepreneurs ; ce sont 2.400.000 possibilités de créer des emplois, d'insérer des jeunes, à condition naturellement qu'on ne les paralyse pas, qu'on ne les tire pas en permanence vers le bas. M. CHIRAC : Ce qui veut dire leur permettre d'accéder au crédit, ce qui n'est quasiment pas le cas aujourd'hui, et aux fonds propres. M. CHIRAC : Ce qui veut dire diminuer la paperasserie épouvantable, qui s'est considérablement augmentée sous l'impulsion socialiste et qui les paralyse, inutilement généralement. M. CHIRAC : Cela suppose naturellement une diminution des charges qui pèsent sur le travail. M. CHIRAC : Autrement dit, il vaut mieux payer des gens, dépenser de l'argent pour que des gens travaillent, que d'en dépenser généralement plus, et c'est ce qu'on fait, pour qu'ils soient au chômage et qu'on les indemnise. M. JOSPIN : Nous avions l'inflation à 15 % quand nous sommes arrivés en 81, il n'y a plus d'inflation. M. JOSPIN : Nous avons redressé le Commerce extérieur. Nous avons redressé les comptes des entreprises. M. JOSPIN : Nous avons fait toute une série de choses positives : moderniser l'appareil de production du pays mais le chômage est, pour nous comme pour d'autres pays européens, une croix et une difficulté. M. JOSPIN : M. Balladur et son Gouvernement ont fait une erreur de diagnostic en transférant des sommes vers les entreprises, c'est-à-dire vers l'offre alors que c'était la demande qui manquait, la consommation intérieure. M. JOSPIN : Et, de ce point de vue, si, par une augmentation maîtrisée des salaires et, là, le social rejoint l'économique, nous donnons un léger surcroît de croissance, nous avons un premier impact par la croissance. M. JOSPIN : Deuxième façon d'agir, c'est la diminution de la durée du travail. Je propose, là, une réduction de la durée légale du travail dans deux ans, en 97, à 37 heures. M. JOSPIN : D'autre part, je propose un abaissement des charges sur les bas salaires à travers l'allègement de la cotisation employeur parce que c'est essentiellement sur le terrain du travail non qualifié que les problèmes existent. M. JOSPIN : Enfin, parmi les mesures que je propose, quatre grands programmes volontaristes là encore, impulsés par l'Etat mais trouvant ses relais dans les collectivités locales, naturellement dans les entreprises, pour une grande politique du logement et du logement social, de lutte contre les emplois dégradés, les emplois de proximité, les emplois dans le domaine de l'environnement et les emplois dans le domaine de l'humanitaire. M. JOSPIN : C'est-à-dire une vraie politique volontariste qui s'appuie en plus, en Europe, sur la reprise des idées de Jacques Delors, dans son \"Livre Blanc\", à savoir les grands travaux à l'échelle européenne. M. CHIRAC : Vous voulez augmenter l'impôt sur les sociétés, vous voulez créer une écotaxe, c'est-à-dire la taxe sur la pollution, et vous voulez créer un troisième impôt, je ne me souviens plus duquel, ce n'est pas comme cela, M. Jospin, que vous arriverez à redonner à ces 2700000 entrepreneurs qui sont les forces vives de notre pays, qui peuvent lui redonner son esprit de conquête, qui peuvent innover, investir, embaucher, ce n'est pas comme cela que vous leur permettrez de le faire. M. CHIRAC : Essentiellement, d'ailleurs, sous l'impulsion de gouvernements socialistes, les salariés ont eu moins, de moins en moins, ce qui fait que naturellement les entreprises ont eu plus. M. CHIRAC : Mais comme les salariés avaient moins, la consommation n'a pas augmenté et, comme elle n'augmentait pas, les entreprises n'étaient pas incitées à investir. M. CHIRAC : Les 39 heures n'ont pratiquement créé aucun emploi. M. CHIRAC : Mais, dans l'économie, il y a des marges, aujourd'hui, de productivité dans toutes les entreprises, petites, moyennes et grandes, qui sont supérieures à deux heures de réduction de travail. M. CHIRAC : Si bien que le travail diminuera de deux heures, c'est vrai, mais on n'embauchera pas pour autant un travailleur supplémentaire. M. CHIRAC : M. CHIRAC : J'ai toujours été contre le Smic Jeunes. M. CHIRAC : On va en former bientôt 250000 par an, bac + 4 et bac + 5. M. CHIRAC : On a 80000 emplois à leur donner à ce niveau-là. M. CHIRAC : On est en train de créer une vraie difficulté supplémentaire et c'est le moment que vous choisissez pour rendre leur embauche dans les entreprises plus difficile puisque l'employeur sera obligé de payer des cotisations supplémentaires. M. JOSPIN : Je m'en préoccupe tellement que, alors que, vous, vous préconisez, et c'est votre droit, un allègement sur l'ensemble des droits de succession, moi, je propose simplement qu'on le fasse pour la transmission, en direction des petites et moyennes entreprises, de la succession parce qu'on sait que c'est une cause de mortalité des entreprises, sans raison économique. M. CHIRAC : Vous avez aujourd'hui, en gros, 80000 emplois qui sont détruits par l'impôt sur les successions compte tenu du niveau auquel, pour des raisons idéologiques. M. JOSPIN : En ce qui concerne les crédits, par exemple, je suis favorable à ce qu'on revienne à une certaine sélectivité du crédit et qu'on aide particulièrement les PMI et les PME. M. JOSPIN : Sur un siècle, pour prendre les choses dans l'évolution humaine, c'est tout de même important, la durée du travail a diminué de moitié sans que les salaires baissent pendant cette période, d'ailleurs, au contraire, ils ont considérablement cru. M. JOSPIN : Je constate que le progrès technique aidant, la productivité progressant, la tendance à réduire le nombre des travailleurs dans la production est une tendance lourde, dominante de nos entreprises. M. JOSPIN : Je pense, contrairement à vous, qu'un allègement d'environ 600 francs, parce que c'est cela que ça produit au niveau d'un salaire proche du Smic, c'est-à-dire une diminution de 10 % à peu près de la charge salariale, c'est une incitation forte pour les employeurs à embaucher des travailleurs sans qualification. M. JOSPIN : Par contre, si vous prenez un salaire à 20000 francs, par exemple, parce que cela jouera à partir de 15000 francs en réalité,ce renversement est donc des cotisations plus lourdes pour les autres salariés, ce n'est pas le salarié qui les paie, c'est le patron, c'est le chef d'entreprise, qu'est-ce que cela représente 600 francs pour un salaire à 20000 francs ?"
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+ "Transcript": "M. DUHAMEL : M. Chirac, en ce qui concerne les salaires, qu'est-il possible de faire et compatible avec votre système, en matière de salaires et de pensions ? Parce que salaires, pensions, retraites en substance, bien sûr. M. CHIRAC : En ce qui concerne les salaires et contre l'avis d'un certain nombre des conseillers éminents de M. Jospin, comme M. Minc, M. Delors aussi d'ailleurs si j'en crois ses dernières déclarations. M. JOSPIN : M. Minc a été plus longtemps conseiller de M. Balladur qui est plus proche de vous, encore qu'on ne sait pas très bien ! Il a annoncé qu'il votait pour moi. II est libre comme citoyen. M. CHIRAC : Oh, certes ! M. JOSPIN : Mais il n'est pas du tout mon conseiller. M. CHIRAC : Je vous le laisse. M. DUHAMEL : En ce qui concerne les salaires, les pensions et les retraites ? M. CHIRAC : En ce qui concerne les salaires, d'abord il y a nécessité de les augmenter dans le principe. J'ai expliqué tout à l'heure le phénomène qui, sous les deux septennats socialistes, il faut bien le dire, avait réduit la part des salaires dans la richesse nationale et tout ce que cela avait provoqué comme perturbation. II faut donc les augmenter. Il y a deux raisons de le faire : La première, naturellement, c'est la croissance. II est normal que la croissance aille, pour une part, aux entreprises, notamment pour l'investissement, pour une part, aux salaires, pour une part, aux retraites. La deuxième raison de les augmenter, c'est que je propose de façon plus systématique un transfert à l'Etat, à l'impôt, à la solidarité des dépenses sociales de solidarité. Mais ce transfert que je propose et qui va diminuer les charges patronales de façon plus large que ce que vous proposez, vous, doit être évidemment compensé, je l'ai toujours dit, pour une part, par une augmentation du salaire. II y a donc deux raisons techniques d'augmentation des salaires. Voilà pourquoi je suis favorable à cette augmentation. M. JOSPIN : Puis-je vous demander quels impôts ? Parce qu'on n'a entendu jusqu'ici que vos lieutenants. Quels impôts en définitive augmentez-vous ? Parce que, dans un premier temps, vous avez dit que vous vouliez diminuer le salaire indirect, ce qui comporte les charges sociales, celles-ci servant au financement de la protection sociale, et vous avez dit, pendant un temps, que ce financement de la protection sociale ne posait pas de problème, qu'il n'y avait pas besoin de maîtriser les dépenses de santé, qu'il n'y avait pas besoin de ressources supplémentaires. Et puis vous avez bougé, semble-t-il, dans le cours de la campagne et vous avez laissé évoquer deux hypothèses différentes en ce qui concerne l'augmentation d'impôts, parlant soit de CSG, soit de TVA. A quel choix vous arrêtez-vous ? M. CHIRAC : Je crois que vous m'avez mal entendu ou mal compris. M. JOSPIN : C'est possible parce que nous étions tous les deux sur le terrain. M. CHIRAC : Voilà. M. JOSPIN : Et nous ne nous entendions pas toujours au moment où nous parlions. Alors, précisez simplement les choses. M. CHIRAC : Nous avons d'abord un problème qui est celui de l'endettement. II faut le régler parce que cela nous coûte très cher chaque année. Pour cela, il faut poursuivre les privatisations, j'observe que, comme vous refusez de les poursuivre et que vous restez dans la politique du \"ni-ni\", vous vous privez de 50 milliards par an de privatisations, il faut donc poursuivre les privatisations et affecter leurs produits au désendettement. Deuxièmement, il y a tout ce qui touche les déficits actuels et qui doit être résorbé, les déficits budgétaires qui doivent être résorbés. Je propose, pour ma part, que, chaque année, on établisse le Budget en dépenses sur la base des recettes de l'année précédente, à fiscalité constante naturellement, et que, par conséquent, le bénéfice pour l'Etat de la croissance en terme fiscal soit affecté à la réduction des déficits. Troisièmement, il y a les dépenses sociales et le trou important de la Sécurité sociale. M. JOSPIN : Très important, effectivement. M. CHIRAC : 120 milliards environ. M. JOSPIN : Creusé par le Gouvernement actuel. Creusé à un rythme beaucoup plus rapide que celui que nous avions fait sur 5 ans. C'est tout ce que je veux dire. Mais nous avions connu aussi des problèmes d'équilibre mais pas avec cette ampleur. M. DUHAMEL : Si vous êtes d'accord, l'un et l'autre, en ce qui concerne le financement de la protection sociale, on en reparlera dans le troisième thème, c'est-à-dire très vite maintenant compte tenu du temps de parole. M. CHIRAC : M. Jospin, lorsque vous avez quitté le Gouvernement en 1993, le déficit de la Sécurité sociale. M. JOSPIN : Je l'ai quitté en 92, personnellement. M. CHIRAC : Oui, mais enfin vous assumez, je suppose, jusqu'en 1993. Le déficit était de plus de 100 milliards. Mais enfin il est de 120 milliards. Bien. M. JOSPIN : 100 milliards de dettes ayant été transférés sur le Budget de l'Etat. M. CHIRAC : C'est vrai. Eh bien on sera obligés de faire la même chose. A mon avis, si on ne fait pas une reprise de dettes, on ne s'en sortira pas sur le plan de l'équilibre de la Sécurité sociale. M. JOSPIN : Cela ne va pas alléger la dette. M. CHIRAC : Faut-il, par ailleurs, qu'il y ait provisoirement création d'un impôt nouveau ? Je ne suis pas en mesure de le dire. Mais si tel devait être le cas, compte tenu des déséquilibres, puisque vous me posez la question : TVA ou CSG ? Je serais plutôt a priori favorable à la TVA, provisoire. M. DUHAMEL : M. Jospin, vous avez, là, pour le coup, un peu de temps de parole d'avance ou de retard, comme on veut. Nous aimerions bien que vous répondiez notamment aussi en ce qui concerne la fiscalité, bien sûr, mais également les salaires, les pensions, les retraites. Sujet auquel les Français qui nous écoutent sont certainement, eux aussi, très attentifs, et sur lequel il sera intéressant de vous entendre. M. JOSPIN : Effectivement, je n'ai pas l'intention de poursuivre le programme de privatisations conduit par M. Balladur et M. Chirac, comme d'ailleurs un programme avait été conduit entre 1986 et 1988. J'ai l'intention au contraire, je le dis très nettement devant tous ceux qui nous entendent, de préserver les Services publics français et je dirais même non seulement de les préserver à l'échelle nationale mais de les préserver contre certaines offensives de la Communauté Économique et Européenne ou de l'Union européenne. II y a une conception du Service public à la française que nous avons héritée finalement de l'après-guerre et d'une certaine conception de l'après-guerre où il y avait le Général de Gaulle, c'est vrai, mais aussi autour de lui les Partis de Gauche et, personnellement, j'y suis profondément attaché. Pour les Français, cela signifie \"égalité des chances\" devant la maladie, devant le loisir, devant la santé, devant le sport, devant la culture, devant l'éducation. Et, pour la France, cela signifie \"prise en compte de l'intérêt général à côté des intérêts particuliers\". Je le dis très clairement et, sur ce point, il y a, je l'avais dit au début de ce débat, des conceptions, des philosophies qui sont différentes. Je préserverai les Services publics français et je veillerai à ce qu'ils soient présents dans les zones urbaines là où ils ne le sont pas assez. Je veillerai aussi à ce qu'ils soient présents ou même parfois qu'on les réimplante dans un certain nombre de zones rurales. Donc, ma conception est différente. M. CHIRAC : Permettez, M. Jospin, juste un mot pour vous dire que je partage entièrement votre sentiment. Nous n'avons pas sur ce point une conception différente. Je n'ai jamais imaginé qu'on allait privatiser la Poste, je suis aussi pour la préservation des Services publics, notamment vis-à-vis de quelques. M. JOSPIN : Vous êtes tout de même pour la privatisation de l'Aérospatiale. M. CHIRAC : Cela n'a rien à voir avec un Service public. M. JOSPIN : Enfin, c'est une entreprise publique. M. CHIRAC : Mais cela n'a rien à voir. M. JOSPIN : Précisons-le, c'est une entreprise publique. Alors, je dis \"Service public et entreprises publiques\". M. CHIRAC : Le Service public est quelque chose que nous devrons préserver et préserver notamment vis-à-vis de Bruxelles, compte tenu de ce qui a été lancé en particulier par M. Delors. M. JOSPIN : Je parle du Service public et de très grandes entreprises publiques nationales qui ont souvent une vocation de Service public. Quand on voit Air Inter et qu'on parle de la concurrence avec un certain nombre d'entreprises britanniques, par exemple, qui veulent avoir les lignes les plus juteuses d'Air Inter mais qui n'ont pas à assumer la desserte d'un certain nombre de villes moyennes que vous pouvez connaître comme moi et sur lesquelles la rentabilité n'est pas la même, c'est une Entreprise publique de transport concurrentiel, effectivement immergée dans une réalité concurrentielle mais qui, en même temps, a une vocation de Service public.Service public, entreprises publiques, tout cela ne se distingue pas à ce point. Je n'irai pas dans ce sens, je le marque très clairement. Vous m'interrogiez sur ? M. DUHAMEL : Les salaires. Cela a l'air d'être une obsession mais cela concerne énormément de gens. On voudrait vous entendre sur les salaires, les retraites et les pensions. II faudrait que vous répondiez précisément là-dessus si vous en êtes d'accord et puis, ensuite, nous passerons au troisième thème. M. JOSPIN : J'en suis naturellement d'accord et d'autant qu'il me semble avoir été un des premiers, je dis le premier mais nous sommes un peu en compétition, Jacques Chirac et moi-même, sur ce point, le thème des salaires dans la campagne électorale. Encore que j'ai vu que, au fur et à mesure que la campagne avançait, je me souviens d'un petit article de M. Juppé, vous êtes devenu beaucoup plus prudent sur cette question et vous n'êtes apparemment, dans ce deuxième tour, pas tout à fait en cohérence avec votre position du premier. Moi, je reste favorable à une augmentation maîtrisée des salaires parce que je pense qu'il faut effectivement redonner une part plus grande aux salaires dans la répartition du revenu national. Je pense qu'il ne faut pas le faire par un tour de passe-passe qui est celui, à mon sens, qu'opère M. Chirac lorsqu'il dit : \"Je suis prêt à ce qu'on augmente le salaire direct, sous toutes réserves d'ailleurs, mais il faudra que le salaire indirect diminue\" parce que l'alternative, ensuite, est simple Ou bien le salaire indirect diminue sans que l'on n'y change rien et cela veut dire que ce sont les charges sociales qui financent la Sécurité sociale qui diminuent, et c'est un élément de précarité de plus pour la Sécurité sociale. Or, je crains, par dessus tout, le risque de l'entrée des systèmes d'assurances privées dans la Sécurité sociale si on dit : \"Cela coûte trop cher\". Ou bien l'autre terme de l'alternative, c'est de dire : \"Pour compenser, c'est le recours à l'impôt\", c'est ce que vient de dire M. Chirac tout à l'heure en disant : \"Pour le moment, ce n'est pas sûr encore mais ce serait plutôt la TVA\". Si c'est la TVA, cela veut dire que ce qu'on a fait semblant de donner aux salariés d'un côté, on le reprend de l'autre, et par la formule la plus injuste possible puisque c'est un impôt sur la consommation qui ne distingue pas les fortunes ou les revenus et que tout le monde paie de la même manière. Ma conception est différente de ce point de vue. Je suis pour une augmentation maîtrisée des salaires. J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question. Sauf si les choses ont avancé. Je suis aussi pour que l'Etat-patron joue son rôle. Mais tout cela de façon maîtrisée, de façon à ce qu'on ne remette pas en cause naturellement l'inflation. De toute façon, on constate qu'il y a actuellement la multiplication d'un certain nombre de conflits, souvent sur les salaires, parfois par crainte des privatisations des Services publics ou sur la durée du travail. Il appartient aux responsables politiques, en tout cas au Président de la République, par hypothèse, garant de la cohésion nationale, de fixer un cadre. C'est ce que je propose par cette démarche. En ce qui concerne les retraites et les pensions, je pense que les retraités doivent avoir leur part des fruits de la croissance, notamment les petites retraites. J'ai proposé que, dans le cadre du quinquennat, les taux de pensions de réversion passent de 54 % à 60 %. J'ai proposé également que les hommes ou les femmes, souvent les hommes, qui ont travaillé dès 15 ans, qui ont déjà cotisé pour plus de 40 ans d'annuités, puissent partir à taux plein, lorsqu'ils sont chômeurs ou en situation de FNE, avant l'âge de la retraite à 60 ans. Voilà un certain nombre d'indications. M. DUHAMEL : M. Chirac et M. Jospin, vous avez non seulement épuisé mais même légèrement dépassé votre temps de parole sur ce second thème. M. CHIRAC : Un mot, M. Duhamel, sur les retraites, pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïtés M. DUHAMEL : Un mot chacun. M. CHIRAC : Je voudrais d'abord dire que je suis, contrairement à ce que j'ai entendu ici ou là, quelqu'un de profondément attaché à la retraite par répartition. Jamais, je ne l'ai mise en cause, aussi bien pour le régime de base que pour le régime complémentaire. En revanche, je propose un régime sur-complémentaire ouvert à tous, géré avec les partenaires sociaux, qui permet d'améliorer les choses pour ceux qui le veulent. Je suis également pour ramener au 1er juillet prochain l'examen de ce que l'on doit faire en termes de croissance au profit des retraités. J'ai également indiqué qu'il fallait augmenter le minimum vieillesse et qu'on pouvait le faire à charge constante pour le Budget, comme vous le savez, je l'ai fait à Paris, il y a bien longtemps maintenant. Qu'il fallait pour les pensions de réversion, je suis de votre avis, les porter le plus vite possible à 60 %, sans oublier celles des marins-pêcheurs, des veuves de marins-pêcheurs, qui ont un retard particulier qu'il faut prendre en compte. Qu'il allait bien falloir régler le problème des retraites des paysans, des commerçants et des artisans. Qu'il fallait bien créer l'allocation de grande dépendance. M. JOSPIN : . Le Gouvernement Bérégovoy l'avait proposée, vous le savez, et cette idée a été tuée. enfin, le mot est trop fort. a été abandonnée par le Gouvernement Balladur qui est le Gouvernement que vous souteniez. M. CHIRAC : Je le déplore et je dis qu'elle est indispensable. M. JOSPIN : Je le déplore doublement. M. CHIRAC : Oui, mais comme vous n'en parliez pas, je voulais être bien sûr que vous étiez d'accord pour la faire. M. DUHAMEL : Terminez, M. Chirac. M. JOSPIN : C'est dans mon programme et dans mes propositions depuis le départ. M. CHIRAC : Et, enfin, il faut que, au Comité Économique et Social, dans les comités économiques et sociaux régionaux, dans la plupart des Institutions où l'on parle de ces problèmes, les grandes associations de retraités soient représentées. M. JOSPIN : D'un mot tout de même, je ne suis pas favorable à ce système des fonds de pensions parce que cela n'a rien de mutualiste et c'est l'introduction, malgré le discours de Jacques Chirac, du système d'assurances privées dans le système de répartition. M. CHIRAC : Non. M. JOSPIN : Je le pense profondément. Je le marque comme une différence. M. CHIRAC : Très bien. ",
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+ "Abstractive": {
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+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent de leur plan pour le salaire des français. Jacques Chirac débute en expliquant qu'il souhaite augmenter les salaires, dont la part a baissée dans la richesse nationale lors des deux derniers septennats. Pour augmenter les salaires, il souhaite transférer à l'état des dépenses sociales de solidarité, pour diminuer les charges patronales, qui seront compensées par l'augmentation des salaires. Lionel Jospin lui demande quels impôts Jacques Chirac augmentera pour compenser la baisse des charges. Jacques Chirac répond en exposant trois problèmes, l'endettement, qu'il souhaite résorber avec la privatisation d'entreprises, les déficits budgétaires, qu'il souhaite résorber en établissant un budget de dépense égal aux recettes de l'années précédente, et les dépenses sociales. Il explique ensuite qu'il augmenterait la TVA. Lionel Jospin répond en expliquant qu'il ne souhaite pas poursuivre le programme de privatisation, en expliquant qu'il souhaite préserver les services publics et entreprises française. Il continue en expliquant qu'il souhaite une augmentationo maitrisée des salaires, afin d'augmenter leur part dans la répartition du revenu national. Il attaque ensuite la proposition de Jacques Chirac qui souhaite augmenter les salaires de manières directes, ce qui diminuerait les charges sociales, un élément de précarité pour la sécurité sociale, ou en augmentant les impôts. Il explique aussi qu'il souhaite passer les taux de pension de réversion de cinquante quatre a soixante pour cent, ainsi que laisser les personnes avec quarante annuitées partir à taux plein avant l'âge de soixante an. Jacques Chirac explique qu'il est pour la retraite par répartition, mais qu'il souhaite ouvrir un régime sur-complémentaire. Il souhaite aussi augmenter le minimum vieillesse, et passer les pensions de réversion à soixante pour cent. Il continue en expliquant qu'il souhaite mettre en place une allocation de grande dépendance pour les paysans, les commerçants et les artisans. Il finit en expliquant qu'il souhaite que les associations de retraités soient représentées aux comité économiques et sociales des régions.",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Lionel Jospin et Jacques Chirac parlent des salaires, des pensions de retraites et des 37 heures. Jacques Chirac débute en expliquant que les 37 heures ne feront pas gagner de productivité et coûteront trop cher, surtout couplé avec l'augmentation des impôts sur les sociétés et les taxes écologiques. Il nuance cependant en expliquant que les domaines à haut gains de productivité pourraient bénéficier des 37 heures, mais que pour les autres domaines, cela dissuaderait des embauches. Pour les salaires, Jacques Chirac souhaite les augmenter pour améliorer la croissance, ainsi que pour le transfert à l'état créé par les impositions sur l'augmentations. Jacques Chirac souhaite désendetter la france à l'aide de privatisations, ainsi que sur des économies faites à l'aide de prévisions sur le budget des dépenses. Il souhaite aussi augmenter la TVA provisoirement pour boucher le trou de la sécurité sociale. Lionel Jospin s'oppose aux privatisations, souhaitant préserver les services publics français. Il souhaite une augmentation des salaires maîtrisée pour augmenter la part du salaire dans la répartition du revenu national. Lionel Jospin s'oppose à l'augmentation de la TVA qui est un impôt injuste, car il taxe les français indépendemment de leurs revenus. Pour l'augmentation des salaires, il propose aussi des négociations et une conférence nationale salariale. Pour les retraites, il souhaite augmenter les taux de pensions de réversion de 54 à 60%, ainsi que la retraite anticipée pour les hommes et les femmes qui ont commencé à travailler à 15 ans, et qui ont cotisé plus de 40 annuités. Jacques Chirac explique qu'il souhaite coupler la retraite par répartition avec un régime complémentaire géré avec les partenaires sociaux. Jacques Chirac souhaite aussi augmenter le minimum vieillesse, augmenter les pensions à 60%, travailler sur les retraites des paysans, commerçants et articans, et aussi, créer l'allocation de grande dépendance. Lionel Jospin s'oppose au système des fonds de pensions qui introduit un système d'assurances privées dans le système de répartition.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, JOSPIN et CHIRAC discutent de la question des salaires et des pensions. CHIRAC souhaite globalement augmenter les salaires, d’une en répartissant la croissance économique, d’autre part en diminuant les charges sociales. Pour financer cela, CHIRAC entend réduire la dette, dont la charge pèse beaucoup sur le budget de l’état. CHIRAC veut donc privatiser les entreprises publiques et diminuer les dépenses de l’état ainsi que celles de la sécurité sociale. Le temps de résorber la dette, CHIRAC admet qu’il faudra peut-être augmenter la TVA. JOSPIN souhaite lui ne pas poursuivre la vague de privatisation. Il désire également protéger les services publics y compris dans les zones isolées. CHIRAC est d’accord avec ce dernier point. Pour JOSPIN cependant, le service public concerne aussi les entreprises à vocation publique, ce que conteste CHIRAC. JOSPIN explique ensuite que la proposition de son adversaire sur l’augmentation des salaires pourrait entraîner une augmentation des impôts et un risque de voir des assurances privées entrer dans la sécurité sociale. JOSPIN souhaite donc à la place une augmentation maîtrisée des salaires, discutée avec les partenaires sociaux. Il désire également revaloriser les petites pensions et permettre à ceux ayant travaillé très tôt de partir à la retraite plus tôt. CHIRAC est également d’accord pour revaloriser les pensions les plus faibles. Il rappelle qu’il a toujours défendu la retraite par répartition, mais JOSPIN pense que les propositions de CHIRAC ouvrent néanmoins la voie à la retraite par capitalisation."
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+ },
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "P2 : Et peut-être pouvez-vous enchaîner sur la question de ce qu'il est possible de faire en matière de salaires et de pensions compatibles avec votre démarche ? JC : D'abord, lorsque je vous disais : \"quand on passe de 39 à 37 heures\" et que je disais \"qu'il y avait dans les entreprises des marges de productivité inemployées\", je ne parlais pas des gains de productivité. JC : Pour l'ensemble, pour presque toutes les entreprises, cette démarche ne produira pas en réalité d'emplois mais en revanche elle coûtera cher. JC : Car quand vous ajoutez à cela, les impôts, vous voulez créer l'augmentation de l'impôt sur les sociétés, les taxes écologiques, cela a pour résultat, une fois encore, de tirer tout vers le bas. JC : Deuxièmement, vous parlez de l'Allemagne et de la sidérurgie, je connais très bien ce problème, mais ce n'est pas du tout transposable. JC : Ce n'est pas transposable parce qu'il s'agit, d'une part, d'un secteur en déclin et, d'autre part, d'un secteur à hauts gains de productivité. JC : En revanche, vous allez pour des gens, c'est-à-dire en gros 40 % des salariés, je dirais le personnel d'encadrement au sens le plus large et le plus modeste du terme, celui qui est à 14000,15000 francs, Madame Aubry avait dit : 14000 francs bruts, c'est-à-dire 11500 francs nets, c'est-à-dire, 40 % des travailleurs français, créer une charge supplémentaire et donc une dissuasion pour les embauches. P2 : En ce qui concerne les salaires, les pensions et les retraites ? JC : Il y a deux raisons de le faire : La première, naturellement, c'est la croissance. JC : La deuxième raison de les augmenter, c'est que je propose de façon plus systématique un transfert à l'Etat, à l'impôt, à la solidarité des dépenses sociales de solidarité. JC : Nous avons d'abord un problème qui est celui de l'endettement. JC : Pour cela, il faut poursuivre les privatisations, j'observe que, comme vous refusez de les poursuivre et que vous restez dans la politique du \"ni-ni\", vous vous privez de 50 milliards par an de privatisations, il faut donc poursuivre les privatisations et affecter leurs produits au désendettement. JC : Je propose, pour ma part, que, chaque année, on établisse le Budget en dépenses sur la base des recettes de l'année précédente, à fiscalité constante naturellement, et que, par conséquent, le bénéfice pour l'Etat de la croissance en terme fiscal soit affecté à la réduction des déficits. JC : Troisièmement, il y a les dépenses sociales et le trou important de la Sécurité sociale. JC : Je serais plutôt a priori favorable à l'augmentation de la TVA, provisoire. LJ : J'ai l'intention au contraire, je le dis très nettement devant tous ceux qui nous entendent, de préserver les Services publics français et je dirais même non seulement de les préserver à l'échelle nationale mais de les préserver contre certaines offensives de la Communauté Économique et Européenne ou de l'Union européenne. LJ : Je préserverai les Services publics français et je veillerai à ce qu'ils soient présents dans les zones urbaines là où ils ne le sont pas assez. LJ : Je parle du Service public et de très grandes entreprises publiques nationales qui ont souvent une vocation de Service public. LJ : Moi, je reste favorable à une augmentation maîtrisée des salaires parce que je pense qu'il faut effectivement redonner une part plus grande aux salaires dans la répartition du revenu national. LJ : Si c'est la TVA, cela veut dire que ce qu'on a fait semblant de donner aux salariés d'un côté, on le reprend de l'autre, et par la formule la plus injuste possible puisque c'est un impôt sur la consommation qui ne distingue pas les fortunes ou les revenus et que tout le monde paie de la même manière. LJ : Je suis pour une augmentation maîtrisée des salaires. LJ : J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question. LJ : En ce qui concerne les retraites et les pensions, je pense que les retraités doivent avoir leur part des fruits de la croissance, notamment les petites retraites. LJ : J'ai proposé que, dans le cadre du quinquennat, les taux de pensions de réversion passent de 54 % à 60 %. LJ : J'ai proposé également que les hommes ou les femmes, souvent les hommes, qui ont travaillé dès 15 ans, qui ont déjà cotisé pour plus de 40 ans d'annuités, puissent partir à taux plein, lorsqu'ils sont chômeurs ou en situation de FNE, avant l'âge de la retraite à 60 ans. JC : Je voudrais d'abord dire que je suis, contrairement à ce que j'ai entendu ici ou là, quelqu'un de profondément attaché à la retraite par répartition. JC : En revanche, je propose un régime sur-complémentaire ouvert à tous, géré avec les partenaires sociaux, qui permet d'améliorer les choses pour ceux qui le veulent. JC : Je suis également pour ramener au 1er juillet prochain l'examen de ce que l'on doit faire en termes de croissance au profit des retraités. JC : J'ai également indiqué qu'il fallait augmenter le minimum vieillesse et qu'on pouvait le faire à charge constante pour le Budget, comme vous le savez, je l'ai fait à Paris, il y a bien longtemps maintenant. JC : Qu'il fallait pour les pensions de réversion, je suis de votre avis, les porter le plus vite possible à 60 %, sans oublier celles des marins-pêcheurs, des veuves de marins-pêcheurs, qui ont un retard particulier qu'il faut prendre en compte. JC : Qu'il allait bien falloir régler le problème des retraites des paysans, des commerçants et des artisans. JC : Qu'il fallait bien créer l'allocation de grande dépendance. JC : Et, enfin, il faut que, au Comité Économique et Social, dans les comités économiques et sociaux régionaux, dans la plupart des Institutions où l'on parle de ces problèmes, les grandes associations de retraités soient représentées. LJ : D'un mot tout de même, je ne suis pas favorable à ce système des fonds de pensions parce que cela n'a rien de mutualiste et c'est l'introduction, malgré le discours de Jacques Chirac, du système d'assurances privées dans le système de répartition.",
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+ "Extractive_2": "CHIRAC : En ce qui concerne les salaires, d'abord il y a nécessité de les augmenter dans le principe. CHIRAC : II est normal que la croissance aille, pour une part, aux entreprises, notamment pour l'investissement, pour une part, aux salaires, pour une part, aux retraites. CHIRAC : La deuxième raison de les augmenter, c'est que je propose de façon plus systématique un transfert à l'Etat, à l'impôt, à la solidarité des dépenses sociales de solidarité. CHIRAC : Pour cela, il faut poursuivre les privatisations, j'observe que, comme vous refusez de les poursuivre et que vous restez dans la politique du \"ni-ni\", vous vous privez de 50 milliards par an de privatisations, il faut donc poursuivre les privatisations et affecter leurs produits au désendettement CHIRAC : Je propose, pour ma part, que, chaque année, on établisse le Budget en dépenses sur la base des recettes de l'année précédente, à fiscalité constante naturellement, et que, par conséquent, le bénéfice pour l'Etat de la croissance en terme fiscal soit affecté à la réduction des déficits. CHIRAC : Troisièmement, il y a les dépenses sociales et le trou important de la Sécurité sociale. CHIRAC : A mon avis, si on ne fait pas une reprise de dettes, on ne s'en sortira pas sur le plan de l'équilibre de la Sécurité sociale. CHIRAC : Faut-il, par ailleurs, qu'il y ait provisoirement création d'un impôt nouveau ? CHIRAC : Je serais plutôt a priori favorable à la TVA, provisoire. JOSPIN : Effectivement, je n'ai pas l'intention de poursuivre le programme de privatisations conduit par M. Balladur et M. Chirac, comme d'ailleurs un programme avait été conduit entre 1986 et 1988. JOSPIN : Je préserverai les Services publics français et je veillerai à ce qu'ils soient présents dans les zones urbaines là où ils ne le sont pas assez. CHIRAC : Permettez, M. Jospin, juste un mot pour vous dire que je partage entièrement votre sentiment. JOSPIN : Vous êtes tout de même pour la privatisation de l'Aérospatiale. JOSPIN : Je parle du Service public et de très grandes entreprises publiques nationales qui ont souvent une vocation de Service public. JOSPIN : Je suis pour une augmentation maîtrisée des salaires. JOSPIN : J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question. JOSPIN : J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question. JOSPIN : En ce qui concerne les retraites et les pensions, je pense que les retraités doivent avoir leur part des fruits de la croissance, notamment les petites retraites. JOSPIN : Je voudrais d'abord dire que je suis, contrairement à ce que j'ai entendu ici ou là, quelqu'un de profondément attaché à la retraite par répartition. JOSPIN : En revanche, je propose un régime sur-complémentaire ouvert à tous, géré avec les partenaires sociaux, qui permet d'améliorer les choses pour ceux qui le veulent. JOSPIN : J'ai également indiqué qu'il fallait augmenter le minimum vieillesse et qu'on pouvait le faire à charge constante pour le Budget, comme vous le savez, je l'ai fait à Paris, il y a bien longtemps maintenant. M. CHIRAC : Et, enfin, il faut que, au Comité Économique et Social, dans les comités économiques et sociaux régionaux, dans la plupart des Institutions où l'on parle de ces problèmes, les grandes associations de retraités soient représentées. M. JOSPIN : D'un mot tout de même, je ne suis pas favorable à ce système des fonds de pensions parce que cela n'a rien de mutualiste et c'est l'introduction, malgré le discours de Jacques Chirac, du système d'assurances privées dans le système de répartition."
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+ {
2
+ "Transcript": "M. DUHAMEL : On passe maintenant, si vous en êtes d'accord, au troisième thème qui concerne les questions de Société, les grands dossiers de Société. On va commencer, si vous en êtes d'accord, par les questions, parce qu'elles sont extrêmement liées, de ce qui touche aux problèmes des banlieues en difficulté, de l'exclusion sociale, c'est malheureusement souvent très lié,et du logement social qui en est une des réponses. Peut-être, M. Jospin. M. JOSPIN : Oui, mais sur quoi ? M. DUHAMEL : Vous prenez un des angles. Celui sur lequel vous avez envie de commencer. L'exclusion, le logement social, les banlieues en difficulté. M. JOSPIN : Essayons de poser le problème un peu plus largement avant de venir, par exemple, sur le logement social puisque vous savez que c'est vraiment une des priorités de mes propositions. M. DUHAMEL : Et que cela vous intéresse beaucoup tous les deux. M. JOSPIN : Comme je l'ai dit, au tout début de notre échange, de notre débat, je suis frappé de l'idée qu'il y a deux France, sans doute y en a t-il davantage, mais schématisons un peu mon propos, qui s'écartent. Je dirai pour reprendre l'image, en la modifiant, de Jacques Chirac, tout à l'heure, je ne pense pas que ce soit une fracture parce qu'une fracture, au moins, c'est net, cela ne bouge pas et on la réduit, là, il s'agit plutôt d'une faille, de quelque chose qui fait que deux France s'éloignent. Et, moi, je ne veux pas que ces deux France s'éloignent. Ce qui me préoccupe, en particulier, c'est qu'une bonne partie des hommes et des femmes de ce pays qui vivent de leur travail, travail salarié ou travail non salarié, agriculteurs, artisans, commerçants, certaines personnes des professions libérales, mais dont les revenus sont moyens ou modestes, ont peur de voir leur ascension sociale bloquée, ont peur de voir l'avenir de leurs enfants moins bon que celui qu'ils ont connu, ce qui serait une rupture dans notre Histoire depuis la Libération, et, en même temps, ont la crainte d'être tirés vers le bas, tirés vers le bas, vers les situations de précarité. II faut répondre à cette crainte et il faut agir dans un certain nombre de domaines. C'est le terrain du chômage, ma première priorité. C'est le terrain du salaire et des revenus. II y a le problème de l'avenir des enfants, on n'a pas parlé d'éducation, peut-être aura-t-on d'en parler. M. DUHAMEL : Mais on doit en parler si on va assez vite. M. JOSPIN : Si on peut. Et, troisième élément fondamental, c'est naturellement le toit, le logement. Parce qu'il est la garantie que l'on a un espace privé, que l'on a un espace où la famille continue à vivre ou simplement même que le jeune, s'il est seul, ou le jeune couple qui se forme peut vivre. De ce point de vue, je crois qu'il faut une priorité absolue au logement mais plus exactement au logement social. Ma priorité va au logement social. Je pense qu'il faut construire plus de logements sociaux, d'une part, et, d'autre part, bien attribuer ceux qui existent déjà. Mes propositions, c'est faire passer le nombre des prêts locatifs aidés, c'est-à-dire de ceux qui permettent qu'on entre finalement, qu'on construise des HLM, de 85000 actuellement, chiffre qui a baissé avec le Gouvernement Balladur, à 120000. Et, parmi ces 120000, je propose qu'il y en ait 40000, qu'on appelle des PLA, Prêts Locatifs Aidés, TS, excusez-moi des sigles, Très Sociaux, qui permettront de toucher à une population plus précaire. Je propose que les prêts qui servent à la réhabilitation des HLM, les PALULOS, c'est presqu'un nom poétique mais cela a des objets tout à fait concrets, qui ont également diminué sous le Gouvernement Balladur au point que des programmes de réhabilitation sont actuellement arrêtés, j'ai vu, par exemple, dans certains quartiers de Nantes des gens qui disent : \"Mais pourquoi nous ? Pourquoi s'est-on arrêté à notreimmeuble ?\". Tout simplement parce que les crédits donnés par votre Gouvernement ont été diminués, passent de 120000 à 200000 pour la réhabilitation des HLM. Je propose ensuite que les HLM, les habitations HLM, soient accordées en priorité aux plus modestes. Ce qui veut dire, en particulier, que le Préfet doit pouvoir, au nom de l'Etat, utiliser effectivement les 30% auxquels il a droit, ou il n'a pas droit toujours, qu'il n'utilise pas toujours parce qu'on ne lui en laisse pas la possibilité, c'est le cas, par exemple, à Paris. Je propose que les 70 % restants des organismes d'HLM et des villes soient attribués dans la transparence. Je propose également d'aider les propriétaires privés qui acceptent de louer à des ménages modestes aux conditions des HLM en leur accordant des garanties que le loyer sera effectivement versé, c'est-à-dire que l'Etat se porterait en quelque sorte garant et, d'autre part, en leur accordant des avantages fiscaux, ce qui permettra de dégager un certain nombre d'appartements qui sont disponibles pour des petits propriétaires qui ne seront plus inquiets d'avoir à être payés. Et, enfin, d'accroître le nombre des prêts à la propriété sociale. Je propose de concentrer une vraie politique du logement sur le logement social et ce sera l'une des façons de lutter contre la précarité, contre l'exclusion même si, naturellement, ce n'est pas la seule. M. DUHAMEL : Je voudrais simplement vous signaler à tous les deux que, sur ce temps-là, il vous restera, quand vous vous serez répondu là-dessus, à peu près 5 minutes pour aborder notamment les problèmes d'immigration et certaines questions particulièrement cruciales de santé, dont il faudrait que l'on puisse dire un mot, comme le Sida, et dont vous souhaitez dire un mot. M. JOSPIN : N'ai-je pas par ailleurs, je le dis par correction vis-à-vis de Jacques Chirac et par précaution vis-à-vis de moi, de l'avance sur l'un des premiers thèmes ? M. DUHAMEL : Pour l'instant, ça va à peu près ! Vous n'avez depuis le début qu'une différence d'une minute. A ceci près que, dans ce thème-là, en revanche, M. Chirac a bien entendu du retard, ce qui est normal, puisqu'il va vous répondre. Alors, M. Chirac. M. CHIRAC : C'est vrai qu'il y a deux France, et c'est vrai que, fracture ou faille, cela s'écarte. Et c'est vrai qu'il y a de plus en plus de Français qui sont sur le bord de la route et qu'on est obligé d'assister, et que l'autre France est de plus en plus taxée pour permettre d'aider les premiers. C'est un système diabolique. Et je m'excuse de vous le dire, mais c'est un système socialiste. Alors, revenons au logement, parce qu'il y a là quelque chose de capital. M. JOSPIN : Non, je ne peux pas laisser dire cela par une formule lapidaire : il y a 20 millions de chômeurs en Europe, mais il y a 52 millions de personnes en situation de précarité ou en-dessous du seuil de pauvreté. C'est un phénomène européen lié à des politiques globales. Et pendant que nous étions au pouvoir, nous avons aussi connu ces difficultés, mais nous avons essayé de traiter le problème des gens qui étaient dans la plus grande difficulté. Donc, je ne peux pas vous laisser dire : c'est un système socialiste. Honnêtement. M. DUHAMEL : M. Chirac ? M. CHIRAC : Je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas de chômage ou d'exclusion ailleurs. J'ai dit que le phénomène avait frappé beaucoup plus fortement la France que les autres pays européens, précisément parce que l'on a un système qui nous tire vers le bas, au lieu d'avoir un système qui nous donne un peu d'oxygène. Mais, je voudrais revenir au logement : je suis tout à fait défavorable à vos solutions sur le logement. Et c'est tout à fait typique là encore d'un certain mode de pensée. Que proposez-vous ? Simplement d'augmenter les crédits, les PLA, les PLATS, les PALULOS, les PAP, etc. Cela ne change rien. Cela fera un peu plus de logements locatifs. Cela ne changera rien sur l'accession à la propriété parce que l'on ne peut pas avoir les prêts complémentaires pour les honorer. Et il ne se passera pratiquement rien. Je voudrais vous rappeler, M. Jospin. Vous m'avez dit tout à l'heure que vous étiez au gouvernement en 92, pas en 93, alors je prendrai le chiffre de 92, que 1992 est l'année où l'on a construit 250000 logements, c'est-à-dire le nombre le plus faible depuis 1954. M. JOSPIN : De l'ensemble des logements. M. CHIRAC : De tous les logements. M. JOSPIN : Que ce soit clair pour ceux qui nous entendent. II ne s'agit pas là des logements sociaux. M. CHIRAC : Non. L'ensemble des logements. 250000 logements, c'est-à-dire la situation la plus dramatique que l'on ait connue depuis 1954 qui était l'année je vous le rappelle où l'Abbé Pierre lançait ses premières demandes. M. JOSPIN : II ne le faisait pas pour tous les logements, l'Abbé Pierre. II le faisait pour les logements des démunis, sociaux. M. CHIRAC : Alors, comment faire ? Vous avez aujourd'hui, dans le logement social. Il faut changer l'outil. II faut changer la politique. La politique aujourd'hui appliquée ne correspond plus aux besoins locatif des quantités de gens, 1 million, 2 millions, qui n'ont qu'une idée, c'est d'accéder à la propriété, mais qui ne peuvent pas, parce qu'il n'y a pas de prêts qui leur permettent de le faire. Dans une période d'incertitude, le chômage ou le divorce, ils n'osent pas. C'est la raison d'ailleurs pour laquelle les prêts d'accession à la propriété, vous pouvez toujours les augmenter, on n'utilise pas ceux que l'on a. Que faut-il faire ? II faut d'abord donner la possibilité aux gens qui sont entre 1,5 et 3 SMIC d'accéder, comme ils le souhaitent, à la propriété. Et pour cela, il faut un nouveau type d'aides : il faut une aide directe d'apport personnel, je dirai de l'ordre de 120000 frs pour une famille avec 2 enfants, un prêt à taux 0 et, deuxièmement, il faut un prêt complémentaire adapté, c'est-à-dire qui tienne compte de l'accident social (chômage ou divorce), en rééchelonnant, le cas échéant, la dette de celui qui est titulaire du prêt. A partir de là, vous aurez une vraie accession à la propriété, vous aurez des logements locatifs qui vont se vider et qui pourront être normalement attribués à ceux pour qui ils ont été faits, c'est-à-dire tous ceux qui sont, aujourd'hui, les mal logés, et qui sont très nombreux et qui ne peuvent pas accéder à des prêts locatifs. Et puis, enfin, vous avez ceux qui sont sans logement et Sans Domicile Fixe cela, c'est encore quelque chose de relativement nouveau pour lesquels il faut faire des logements particuliers, un grand programme de logements d'insertion. Pourquoi de logements d'insertion avant qu'ils ne puissent accéder aux logements locatifs ? Parce que ce sont des gens qui ont été un peu déstructurés et déstabilisés. Ce sont ceux que nous connaissons bien lorsqu'on se promène la nuit dans nos villes. Pour ceux-là, il faut un accompagnement. II faut les réinsérer dans la vie sociale. II faut l'appui des grandes associations caritatives pour les accompagner, ne serait-ce que pour leur faire comprendre qu'il faut payer un loyer même s'il est symbolique. Les RÉINSERER. Enfin, il faut relancer la construction privée. Pour des raisons purement idéologiques, vous avez considérablement diminué la déduction forfaitaire sur le revenu, ce qui a limité la construction privée. II faut que chacun puisse, le jour venu, espérer, escompter avoir aussi accès à la construction privée, et donc il faut augmenter la déduction forfaitaire, beaucoup. et rétablir la parité fiscale entre l'investissement immobilier et l'investissement foncier. A partir de là, vous aurez une politique dynamique. Et le coût, M. Jospin, est faible : 100000 logements, cela représente 10 milliards de rentrée de TVA ; 100000 logements, cela représente 200000 emplois, c'est-à-dire une économie de 24 milliards, si l'on estime qu'un chômeur coûte environ 120000 francs par an. Vous avez donc une marge de manœuvre importante, mais à condition de faire une autre politique, autrement dit d'adapter l'outil et non pas simplement de dire : il n'y a qu'à dépenser plus avec les moyens que l'on a. C'est cela le socialisme ! M. DURAND : Sur ces problèmes de société, vous avez dépassé, l'un et l'autre, très, très légèrement le temps qui vous était imparti. Je vous propose de répondre. Je voudrais simplement que vous sachiez qu'il va falloir que nous parlions, parce que cela concerne énormément de gens, des problèmes de l'immigration, de la politique agricole, parce que les agriculteurs français nous regardent ce soir et nous n'en avons pas parlé, et des problèmes,avant de parler de politique étrangère,qui concernent l'Université. Et dire un mot du Sida. Vous répondrez très brièvement, Lionel Jospin, et l'on enchaîne sur les problèmes d'immigration. M. DUHAMEL : Essayez d'être concis parce qu'il est presque 22 h 40. II y a des sujets dont on ne nous pardonnerait pas, dont on ne vous pardonnerait pas de ne pas avoir dit un mot, autrement. Cela n'était pas décompté sur vos temps de parole. M. JOSPIN : D'abord, merci à Jacques Chirac de venir plaider pour moi, puisqu'en insistant sur l'importance du logement dans les créations d'emplois et dans les recettes fiscales, il a plaidé pour l'un de mes quatre programmes de création d'emplois, qui concerne le logement, très précisément. Premier élément. Deuxième élément, accéder à la propriété. Accéder à la propriété mais où, M. Chirac ? Sûrement pas à Paris, en tout cas. Parce que qui peut accéder à la propriété à Paris ? Qui peut même, d'ailleurs, se loger quand il appartient à un milieu modeste à Paris ? 60000 personnes qui représentent la plus extrême priorité, qui sont sur les listes d'attente. A Paris, effectivement, on a construit des bureaux par millions de m2. Bureaux, d'ailleurs, qui sont, pour un certain nombre d'entre eux, vides et l'on a chassé des quartiers populaires un certain nombre de gens. Ça, c'est un problème ! Et, là aussi. M. CHIRAC : Vous permettez que je réponde sur Paris ? M. JOSPIN : Naturellement que je vous y autorise. M. CHIRAC : Parce que je trouve que M. Jospin ne manque pas d'audace, lui qui a été près de 10 ans conseiller de Paris. M. JOSPIN : Oui. M. CHIRAC : Et que je ne l'ai jamais entendu intervenir sur ce point au Conseil de Paris. M. JOSPIN : M. Chirac, vous ne pouvez pas dire cela ! Je suis venu vous voir dans votre bureau, c'est la seule fois où vous m'avez reçu, mais c'était la seule fois, d'ailleurs, où je vous avais demandé un entretien particulier pour vous proposer le plan de réhabilitation de la Goutte d'Or. Vous vous en souvenez ? M. CHIRAC : Oui. La Goutte d'Or. Parfaitement. Un plan que nous avons fait. M. JOSPIN : Qui a débouché grâce à l'obstination de Daniel Vaillant, mon suppléant, qui est actuel député de la Goutte d'Or. M. CHIRAC : Publicité gratuite. M. JOSPIN : Oui, mais c'est vrai. C'est vrai. M. CHIRAC : Je suis très choqué par cette appréciation sur Paris. A Paris, nous avons eu la spéculation. D'où venait la spéculation ? Des grandes Compagnies d'assurances et des grandes banques nationalisées appartenant à l'Etat . M. JOSPIN : Et des marchands de biens. M. CHIRAC : Essentiellement des banques. Crédit Lyonnais. M. JOSPIN : Et des marchands de biens pour la réhabilitation de l'habitat ancien. M. CHIRAC : 74 milliards de pertes immobilières du Crédit Lyonnais, ça, c'est le système socialiste ! M. JOSPIN : Non. Non. C'est Jean-Maxime Lévêque, nommé par vous, qui a commencé les erreurs d'orientation et M. Haberer qui, que je sache, n'est pas d'idéologie socialiste. M. CHIRAC : Nous allons avoir des remontrances. M. JOSPIN : Je ne peux pas laisser dire que Jean-Maxime Lévêque ou M. Haberer soient socialistes. M. DUHAMEL : Peut-être peut-on revenir à la réponse sur le logement sur Paris. Pour qu'ensuite Guillaume Durand puisse vous interroger .. M. CHIRAC : Je ne veux pas mettre en cause les hommes, c'est le système que je mets en cause. M. JOSPIN : Mais il n'y a pas de système. M. CHIRAC : C'est une banque d'Etat. C'est une banque nationalisée. M. JOSPIN : Nationalisée par le Général de Gaulle, avec les socialistes, les communistes et le MRP en 1945. Donc, ce n'est pas un problème de système socialiste. Ne confondons pas tout ! M. CHIRAC : Non. Mais le maintien des banques nationalisées, ça, c'est un système socialiste, alors qu'elle devait l'être pour une petite période de redressement, et le résultat, on le voit ! Mais, écoutez, ne partons pas sur ce point. M. JOSPIN : Le Général de Gaulle n'a pas nationalisé en revenant en 58 ! M. CHIRAC : Permettez-moi de vous dire, M. Jospin, que M. Rocard, qui était Premier Ministre, avait indiqué les règles, et la règle était : 1 m2 de logement pour 2 m2 de bureaux dans les villes de France, et notamment en Ile-de-France. Je voudrais vous dire que nous avons fait 8 m2 de logements pour 2 m2 de bureaux. 8 fois plus que la règle que nous avait indiquée ou la norme que nous avait fixée le gouvernement socialiste. Alors, je suis un petit peu choqué. Quand je vois aussi qu'à Paris 50 % des logements construits sont des logements sociaux, et que la moyenne des grandes villes de France Paris inclus c'est 1 /3. M. JOSPIN : depuis 1977, M. Chirac ? M. CHIRAC : depuis 1977. Pour lesquels nous avons fait, depuis 1977, 80000 logements, soit une moyenne de 4500 par an. Trouvez-moi une ville en France où l'on en ait fait plus, proportionnellement, naturellement, au nombre d'habitants. M. JOSPIN : la plupart des municipalités de gauche. M. CHIRAC : Paris consacre d'ailleurs 3 milliards de francs chaque année à la construction de logements sociaux. Alors, naturellement, il y a toujours de la demande, mais ce n'est pas une raison. M. DURAND : M. Chirac, on va peut-être laisser parler maintenant M. Jospin et parler des problèmes d'immigration. M. DUHAMEL : Et enchaîner avec une question précise à propos de l'immigration. M. JOSPIN : Je comprends parfaitement que Jacques Chirac ait éprouvé le besoin de répondre, qu'il m'ait convaincu est une autre affaire ! et que ses chiffres m'aient convaincu en particulier, aussi !",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jacques Chirac et François Miterrand discutent des logements sociaux. Lionel Jospin explique qu'après le chômage et l'augmentation des salaires, le logement est sa priorité. Lionel Jospin souhaite construire plus de logements sociaux et mieux attribuer ceux qui existent déjà. Lionel Jospin explique vouloir augmenter le nombre de prêts locatifs aidés, ainsi qu'accorder les HLM aux personnes les plus modestes. Lionel Jospin propose aussi d'aider les propriétaires privés à louer aux ménages modestes en échange d'une garanties de loyer payé par l'état. Jacques Chirac est défavorable aux approches de Lionel Jospin qui souhaite simplement augmenter les crédits. Jacques Chirac souhaite améliorer les possibilités d'accession à la propriété, pour cela, il souhaite augmenter les prêts pour acheter des biens immobiliers aux gens qui touchent plus d'1,5 fois le smic, et leur donner une aide directe d'apport personnel. Jacques chirac explique que cela créera des nouvelles places dans les logements locatifs qui pourront de nouveaux être attribués. Jacques Chirac souhaite aussi aider à la réinsertion des sans domicile fixe avec des logements particuliers et des loyers symboliques. Jacques Chirac souhaite aussi relancer la construction privée. Les deux candidats discutent ensuite de la situation de Paris. Selon Lionel Jospin, Paris est saturé de bureau. Jacques Chirac explique que Paris est victime de spéculation, mais qu'il y a assez de place pour les logements, et que des milliards de francs ont été investis pour la construction de logements sociaux dans la capitale.",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jacques Chirac et François Miterrand discutent des problèmes de société. Lionel Jospin débute en expliquant que la france est séparée en deux. Il explique que l'ascension sociale des gens pauvre est bloquée, que le chômage, le salaire et l'avenir des enfants seront sa priorité. Il explique qu'il souhaite faire un effort sur le logement social, en baissant le nombre de prêts locatif aidés et en construisant des HLM. Il souhaite de plus aider les propriétaires privés qui louent à des ménages modestes, en garantissant les loyers et en proposant des avantages fiscaux. Jacques Chirac s'accorde avec Lionel Jospin, et explique qu'il y a bien deux france, une france dans la rue, et une france de plus en plus taxée pour aider les premiers. Il explique que la france est fortement frappée par le chômage à cause d'un système qui tire les gens vers le bas. Il souhaite donner la possibilitée aux gens qui touchent entre 1.5 et 3 smic d'accéder à la propriété, en créant des aides. L'une des aides et une aide direct d'apport personnel, ainsi qu'un prêt complémentaire adapté. Finalement, il explique qu'il souhaite aider à réinsérer les SDF et qu'il souhaite relancer la construction privée, en augmentant la déduction forfaitaire et rétablir la parité fiscale dans l'investissement immobilier. Les deux candidats débattent ensuite de la situation des logements à Paris. Selon Jacques Chirac, les logements sont trop chers à cause de spéculation de banques nationalisée, alors que Paris investis 3 milliards de francs par ans pour la construction de logement social",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, JOSPIN et CHIRAC discutent de la question du logement. JOSPIN pense qu’il existe une fracture sociale énorme en France. Il pense qu’une partie de la population craint de s’appauvrir. JOSPIN estime de son côté qu’il faut lutter contre le chômage et encourager l’accession au logement. Sur ce dernier point, JOSPIN entend construire davantage de logements sociaux, les attribuer plus justement et développer les prêts à la propriété sociale. CHIRAC est d’accord sur le thème de la fracture sociale mais pense que c’est le socialisme qui en est responsable. JOSPIN conteste cela ; les causes sont structurelles, propres à toute l’Europe. Pour CHIRAC, le socialisme accentue ces problèmes structurels. Il pense qu’il faut avant tout aider les classes moyennes et modestes à devenir propriétaire grâce à des aides de l’état et des prêts à taux 0. CHIRAC veut aussi développer la construction de logements, ce qui serait aussi une source d’emplois et de recettes. JOSPIN le rejoint sur ce point car cela fait partie d’un de ses grands programmes de relance. Il ajoute que les mesures de CHIRAC seront inefficaces à Paris, ville trop chère. CHIRAC réplique en expliquant que les causes de la hausse des prix de la capitale viennent de la spéculation causée par les banques nationalisées. Pour JOSPIN le problème vient de l’activité des marchands de biens. CHIRAC critique ensuite la gauche qui appelait à la construction de bureaux en Île-de-France. Il défend alors le bilan de la droite qui a fait beaucoup plus de logements."
7
+ },
8
+ "Extractive": {
9
+ "Extractive_1": "P1 : On va commencer, si vous en êtes d'accord, par les questions, parce qu'elles sont extrêmement liées, de ce qui touche aux problèmes des banlieues en difficulté, de l'exclusion sociale, c'est malheureusement souvent très lié,et du logement social qui en est une des réponses. LJ : Essayons de poser le problème un peu plus largement avant de venir, par exemple, sur le logement social puisque vous savez que c'est vraiment une des priorités de mes propositions. LJ : C'est le terrain du chômage, ma première priorité. LJ : C'est le terrain du salaire et des revenus. LJ : Et, troisième élément fondamental, c'est naturellement le toit, le logement. LJ : Je pense qu'il faut construire plus de logements sociaux, d'une part, et, d'autre part, bien attribuer ceux qui existent déjà. LJ : Mes propositions, c'est faire passer le nombre des prêts locatifs aidés, c'est-à-dire de ceux qui permettent qu'on entre finalement, qu'on construise des HLM, de 85000 actuellement, chiffre qui a baissé avec le Gouvernement Balladur, à 120000. LJ : Je propose ensuite que les HLM, les habitations HLM, soient accordées en priorité aux plus modestes. LJ : Je propose également d'aider les propriétaires privés qui acceptent de louer à des ménages modestes aux conditions des HLM en leur accordant des garanties que le loyer sera effectivement versé, c'est-à-dire que l'Etat se porterait en quelque sorte garant et, d'autre part, en leur accordant des avantages fiscaux, ce qui permettra de dégager un certain nombre d'appartements qui sont disponibles pour des petits propriétaires qui ne seront plus inquiets d'avoir à être payés. LJ : Et, enfin, d'accroître le nombre des prêts à la propriété sociale. JC : Mais, je voudrais revenir au logement : je suis tout à fait défavorable à vos solutions sur le logement. JC : Que proposez-vous ? JC : Simplement d'augmenter les crédits, les PLA, les PLATS, les PALULOS, les PAP, etc. JC : Cela ne changera rien sur l'accession à la propriété parce que l'on ne peut pas avoir les prêts complémentaires pour les honorer. JC : La politique aujourd'hui appliquée ne correspond plus aux besoins locatif des quantités de gens, 1 million, 2 millions, qui n'ont qu'une idée, c'est d'accéder à la propriété, mais qui ne peuvent pas, parce qu'il n'y a pas de prêts qui leur permettent de le faire. JC : II faut d'abord donner la possibilité aux gens qui sont entre 1,5 et 3 SMIC d'accéder, comme ils le souhaitent, à la propriété. JC : Et pour cela, il faut un nouveau type d'aides : il faut une aide directe d'apport personnel, je dirai de l'ordre de 120000 frs pour une famille avec 2 enfants, un prêt à taux 0 et, deuxièmement, il faut un prêt complémentaire adapté, c'est-à-dire qui tienne compte de l'accident social (chômage ou divorce), en rééchelonnant, le cas échéant, la dette de celui qui est titulaire du prêt. JC : A partir de là, vous aurez une vraie accession à la propriété, vous aurez des logements locatifs qui vont se vider et qui pourront être normalement attribués à ceux pour qui ils ont été faits, c'est-à-dire tous ceux qui sont, aujourd'hui, les mal logés, et qui sont très nombreux et qui ne peuvent pas accéder à des prêts locatifs. JC : Et puis, enfin, vous avez ceux qui sont sans logement et Sans Domicile Fixe cela, c'est encore quelque chose de relativement nouveau pour lesquels il faut faire des logements particuliers, un grand programme de logements d'insertion. JC : II faut l'appui des grandes associations caritatives pour les accompagner, ne serait-ce que pour leur faire comprendre qu'il faut payer un loyer même s'il est symbolique. JC : Enfin, il faut relancer la construction privée. LJ : D'abord, merci à Jacques Chirac de venir plaider pour moi, puisqu'en insistant sur l'importance du logement dans les créations d'emplois et dans les recettes fiscales, il a plaidé pour l'un de mes quatre programmes de création d'emplois, qui concerne le logement, très précisément. LJ : Accéder à la propriété mais où, M. Chirac ? LJ : A Paris, effectivement, on a construit des bureaux par millions de m2. LJ : Bureaux, d'ailleurs, qui sont, pour un certain nombre d'entre eux, vides et l'on a chassé des quartiers populaires un certain nombre de gens. JC : A Paris, nous avons eu la spéculation. JC : Des grandes Compagnies d'assurances et des grandes banques nationalisées appartenant à l'Etat . JC : Permettez-moi de vous dire, M. Jospin, que M. Rocard, qui était Premier Ministre, avait indiqué les règles, et la règle était : 1 m2 de logement pour 2 m2 de bureaux dans les villes de France, et notamment en Ile-de-France. JC : Je voudrais vous dire que nous avons fait 8 m2 de logements pour 2 m2 de bureaux. JC : Paris consacre d'ailleurs 3 milliards de francs chaque année à la construction de logements sociaux.",
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+ "Extractive_2": "JOSPIN : Comme je l'ai dit, au tout début de notre échange, de notre débat, je suis frappé de l'idée qu'il y a deux France, sans doute y en a t-il davantage, mais schématisons un peu mon propos, qui s'écartent. JOSPIN : Ce qui me préoccupe, en particulier, c'est qu'une bonne partie des hommes et des femmes de ce pays qui vivent de leur travail, travail salarié ou travail non salarié, agriculteurs, artisans, commerçants, certaines personnes des professions libérales, mais dont les revenus sont moyens ou modestes, ont peur de voir leur ascension sociale bloquée, ont peur de voir l'avenir de leurs enfants moins bon que celui qu'ils ont connu, ce qui serait une rupture dans notre Histoire depuis la Libération, et, en même temps, ont la crainte d'être tirés vers le bas, tirés vers le bas, vers les situations de précarité. JOSPIN : C'est le terrain du chômage, ma première priorité. JOSPIN : Je pense qu'il faut construire plus de logements sociaux, d'une part, et, d'autre part, bien attribuer ceux qui existent déjà. JOSPIN : Je propose que les 70 % restants des organismes d'HLM et des villes soient attribués dans la transparence. JOSPIN : Et, enfin, d'accroître le nombre des prêts à la propriété sociale. CHIRAC : C'est vrai qu'il y a deux France, et c'est vrai que, fracture ou faille, cela s'écarte. JOSPIN : C'est un phénomène européen lié à des politiques globales. CHIRAC : J'ai dit que le phénomène avait frappé beaucoup plus fortement la France que les autres pays européens, précisément parce que l'on a un système qui nous tire vers le bas, au lieu d'avoir un système qui nous donne un peu d'oxygène. CHIRAC : II faut d'abord donner la possibilité aux gens qui sont entre 1,5 et 3 SMIC d'accéder, comme ils le souhaitent, à la propriété. CHIRAC : Et pour cela, il faut un nouveau type d'aides : il faut une aide directe d'apport personnel, je dirai de l'ordre de 120000 frs pour une famille avec 2 enfants, un prêt à taux 0 et, deuxièmement, il faut un prêt complémentaire adapté, c'est-à-dire qui tienne compte de l'accident social (chômage ou divorce), en rééchelonnant, le cas échéant, la dette de celui qui est titulaire du prêt. CHIRAC : Et puis, enfin, vous avez ceux qui sont sans logement et Sans Domicile Fixe cela, c'est encore quelque chose de relativement nouveau pour lesquels il faut faire des logements particuliers, un grand programme de logements d'insertion. CHIRAC : Enfin, il faut relancer la construction privée. Pour des raisons purement idéologiques, vous avez considérablement diminué la déduction forfaitaire sur le revenu, ce qui a limité la construction privée. CHIRAC : Et le coût, M. Jospin, est faible : 100000 logements, cela représente 10 milliards de rentrée de TVA ; 100000 logements, cela représente 200000 emplois, c'est-à-dire une économie de 24 milliards, si l'on estime qu'un chômeur coûte environ 120000 francs par an. JOSPIN : D'abord, merci à Jacques Chirac de venir plaider pour moi, puisqu'en insistant sur l'importance du logement dans les créations d'emplois et dans les recettes fiscales, il a plaidé pour l'un de mes quatre programmes de création d'emplois, qui concerne le logement, très précisément. JOSPIN : Parce que qui peut accéder à la propriété à Paris ? CHIRAC : A Paris, nous avons eu la spéculation. CHIRAC : Des grandes Compagnies d'assurances et des grandes banques nationalisées appartenant à l'Etat . JOSPIN : Et des marchands de biens. CHIRAC : Permettez-moi de vous dire, M. Jospin, que M. Rocard, qui était Premier Ministre, avait indiqué les règles, et la règle était : 1 m2 de logement pour 2 m2 de bureaux dans les villes de France, et notamment en Ile-de-France. Je voudrais vous dire que nous avons fait 8 m2 de logements pour 2 m2 de bureaux."
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data/Chirac_Jospin--Partie_5_Immigration.txt.json ADDED
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+ "Transcript": "M. DURAND : Sur les problèmes d'immigration, l'une des questions essentielles que se posent les Français et la société française, évidemment; c'est de savoir comment endiguer l'immigration clandestine ? Quels sont les moyens concrets qui peuvent être mis en place pour que cette immigration clandestine stoppe ou même qu'elle soit comptabilisée ? Que peut-on faire dans ce domaine ? M. JOSPIN : Le propre d'une immigration clandestine, c'est qu'il est difficile de la comptabiliser. Cela, c'est une réflexion de bon sens. Sauf, naturellement, pour ceux dont on constate. M. CHIRAC : On aurait pu ne pas la régulariser, notamment en 81. M. JOSPIN : Cela a été fait en 81. Cela a concerné 150000 personnes qui, de toute façon, seraient restées sur le territoire national pour celles-là et, ensuite, cela n'a pas été fait une deuxième fois. Donc, nous sommes en 1995, on ne peut pas toujours, Jacques Chirac, être tourné vers le passé, surtout vraiment vers l'aube, en plus, de cette situation. Ces gens-là seraient restés. M. DUHAMEL : M. Jospin, en substance, concrètement, que peut-on imaginer de faire pour réduire le flux existant, actuel, d'immigration clandestine ? M. JOSPIN : On n'a pas d'autres solutions que de faire les vérifications aux frontières, d'une part, que ce soit à nos frontières ou que ce soit aux nouvelles frontières des 7 Etats de Schengen, en s'assurant naturellement qu'ils font leur travail comme nous faisons le nôtre. Pour ceux qui ont signé ces accords, c'est le cas, je le crois ! Et puis, par ailleurs, par des reconduites à la frontière pour ceux qui sont constatés en situation irrégulière. Je crois que c'est cela que l'on peut faire pour l'immigration clandestine. M. DUHAMEL : Clandestine, c'est bien de cela dont on parlait. M. Chirac, sur ce thème ? M. CHIRAC : Je suis de l'avis de M. Jospin, mais je constate qu'en 1992, puisque c'est la date que vous souhaitez retenir, le taux d'exécution des reconduites aux frontières était de 16 % par rapport aux décisions de justice. Donc, une chose est d'avoir la possibilité et le droit. Et une autre chose est de le faire, d'avoir la volonté de le faire. Deuxièmement, j'en conclus que vous ne remettez pas en cause les lois de 93 et de 94 sur les entrées et le séjour des étrangers. M. JOSPIN : Je vais vous dire : je remets en cause le Code de la nationalité. M. CHIRAC : C'est une autre chose ! M. JOSPIN : Oui. Mais je vous réponds. M. CHIRAC : Vous ne mettez pas en cause les lois sur les entrées et le séjour des étrangers ? M. JOSPIN : II y a des choses que je mets en cause : il y a des hommes et des femmes qui font une grève de la faim, pourquoi, actuellement ? Vous le savez peut-être ! Parce qu'il y a une disposition actuelle qui relève de ces lois, Pasqua-Méhaignerie, pour faire vite,qui précise que des parents étrangers d'enfants français ne peuvent pas être expulsés et ne peuvent pas avoir de titre régulier de séjour, en tout cas un certain nombre d'entre eux. C'est-à-dire que la loi officialise, ce sont des cas peu nombreux, j'en conviens, mais la symbolique est claire,le cas d'hommes et de femmes qui sont à la fois inexpulsables, non susceptibles d'avoir un titre de séjour régulier et sont en situation irrégulière. Voilà, par exemple, une disposition absurde que je voudrais changer. Je voudrais également changer, par exemple, les conditions pratiques et juridiques dans lesquelles on fait des contrôles d'identité. Moi, je ne suis nullement hostile à ce que l'on fasse des contrôles d'identité. Cela m'apparaît nécessaire. II y a des problèmes de sécurité qui peuvent justifier qu'à tel ou tel moment on demande à une personne, quelle qu'elle soit d'ailleurs, jeune ou pas jeune, brune ou pas brune, ses papiers d'identité. Mais, jusqu'à ces lois dont vous parlez, on pouvait le faire, lorsqu'il y avait un motif de le faire, soit l'attitude de la personne, soit un problème qui se posait dans le quartier, acte de gangstérisme, risque terroriste, justifiait qu'on y veille particulièrement. Maintenant on le fait de façon systématique. On le fait à l'encontre des jeunes. On le fait sur certaines personnes. Ce n'est pas efficace du point de vue de l'immigration. Et, donc, cela me choque. Donc, contrôles d'identité, mais adaptés. Je n'ai rien contre l'efficacité. J'ai quelque chose contre les discriminations ou la chasse au faciès. Et le Code de la nationalité, par ailleurs, parce que je pense que cela date de 1515, Marignan, les Rois, la République, c'est la tradition du sol. Vous avez fait tout un premier tour sur le thème du Pacte républicain, eh bien le droit du sol, c'est le Pacte républicain. Je ne sais pas si M. Séguin vous l'a dit. Et le droit du sang, ce n'est pas la République. M. CHIRAC : D'abord, la réforme n'est pas le droit du sang. Et la réforme du Code de la Nationalité, c'est tout simplement la nécessité pour un jeune, entre 16 et 21 ans, qui veut devenir Français de le demander. Et c'est tout de même la moindre des choses dans un pays qui est fondé sur la valeur républicaine de l'intégration. M. JOSPIN : On pourrait le demander à chacun. M. CHIRAC : Chacun doit demander. M. JOSPIN : Non. A chacun. M. CHIRAC : Donc, je ne partage pas votre sentiment. M. JOSPIN : Toute la République a vécu avec cela depuis des siècles, quand même ! Donc, qu'est-ce qui a justifié le changement ? M. CHIRAC : Non. La République n'a pas vécu avec cela depuis des siècles. On n'était Français qu'à partir de l'âge de 18 ans et, par conséquent, le changement du Code de la nationalité qui a été fait par la loi de 93 est un changement qui, d'ailleurs, est fondé sur la réflexion où toutes les familles politiques, philosophiques, religieuses étaient réunies dans la commission Marceau Long, et exige, la seule modification de fond est la demande, qu'un enfant qui est de parents étrangers, né sur le sol français, qui y réside depuis 5 ans, demande à être Français et ne s'aperçoive pas un jour qu'il l'est par hasard. M. JOSPIN : Vous êtes d'accord que cela n'a pas de rapport avec le problème de l'immigration clandestine. M. CHIRAC : Aucun. M. JOSPIN : C'est une autre symbolique : on choisit l'intégration ou pas. L'immigration clandestine, c'est un autre problème. M. CHIRAC : L'intégration est le fait, d'abord, de manifester la volonté de s'intégrer, c'est tout, quand on est un étranger ou qu'on a vocation à l'être. Et puis j'ajoute qu'il ne faut pas obliger quelqu'un à avoir une nationalité qu'il ne demande pas. C'est tout à fait contraire aux droits de l'homme. Alors, sur l'immigration, il faut simplement appliquer, avec la volonté de le faire, l'arsenal législatif dont nous disposons. Pour permettre de renvoyer les clandestins, que l'on découvre, chez eux, cela pose des problèmes pratiques, matériels, il faut que tous les pays avec lesquels nous avons des accords de coopération, et qu'en clair nous aidons, par ailleurs, à leur développement, acceptent de signer avec nous des critères de réinsertion de leurs propres immigrés et que nous ne nous trouvions pas trop souvent dans la situation où ils refusent de les reprendre. M. DUHAMEL : M. Chirac et M. Jospin, théoriquement nous avons épuisé le temps de parole sur ce 3e thème. ",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent de l'immigration clandestine. Jacques Chirac critique la décision d'avoir régulariser les sans papier en 1981. Lionel Jospin explique que ces personnes n'auraient pas quitter le territoire français. Lionel Jospin explique qu'il faut faire des vérifications forte aux frontières de la france et des autres pays de Schengen. Lionel Jospin souhaite reconduire les personnes en situation irrégulières aux frontières. Jacques Chirac s'accorde avec Lionel Jospin, mais explique que seulement 16% des reconduites aux frontières sont réalisées. Jacques Chirac demande à Lionel Jospin si il remet en cause les lois de 93 et 94 sur les entrées et le séjour des étrangers. Lionel Jospin explique que ces lois sont questionoable car elles créent des situations où des personnes sont inexpulsables et ne peuvent pas avoir de titre de séjour. Lionel Jospin souhaite aussi modifier les méthodes de contrôles d'identités qui sont trop arbitraire. Jacques Chirac explique qu'il souhaite mettre en place l'obligation de la demande de nationalité pour les gens bénéficiant du droit du sol, afin de faire acte d'assimilation ",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent de leurs plans pour limiter l'immigration clandestine, ou comment la comptabiliser. Lionel Jospin explique qu'il souhaite faire des vérifications au frontières française et des états de l'espace Schengen, ainsi que d'agir sur les reconduites à la frontières pour les personnes en situations irrégulière. Jacques Chirac explique qu'il est d'accord, mais que seulement seize pourcent des reconduites à la frontières ont été faites. Il demande ensuite à Lionel Jospin si il souhaite remettre en cause les lois sur les entrées et le séjour des étrangers, ce que Lionel Jospin ne souhaite pas. Lionel Jospin continue en expliquant qu'il souhaite modifier ces lois, ainsi que codifier les contrôles d'identités. Jacques Chirac répond qu'il souhaite que les jeunes demande à se faire naturaliser plutôt qu'à l'être de fait. Pour l'immigration clandestine, Jacques Chirac explique qu'il souhaite faire des accords avec les pays pour qu'ils acceptent et aide à récupérer leurs immigrés clandestins",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, CHIRAC et JOSPIN discutent de la question de l’immigration. CHIRAC commence par critiquer la politique socialiste de régularisation des clandestins. JOSPIN minime ce point. Il veut pour l’avenir contrôler davantage les frontières au niveau de l’espace Schengen et reconduire systématiquement les clandestins à la frontière. CHIRAC est d’accord mais doute que son adversaire soit animé d’une réelle volonté sur la question car les reconduites sous le mandat socialiste n’ont jamais été importantes. JOSPIN critique une loi issue de la droite empêchant la régularisation d’étrangers inexpulsables. Il explique ensuite vouloir encadrer les contrôles d’identités. CHIRAC pense quant à lui que la nationalité française ne devrait pas être données automatiquement à tous étrangers né en France mais qu’elle devrait se demander. CHIRAC termine en expliquant qu’il faut mettre en place des accords avec les pays dont sont issus les clandestins pour pouvoir les renvoyer "
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "P1 : Quels sont les moyens concrets qui peuvent être mis en place pour que cette immigration clandestine stoppe ou même qu'elle soit comptabilisée ? JC : On aurait pu ne pas la régulariser, notamment en 81. LJ : Cela a concerné 150000 personnes qui, de toute façon, seraient restées sur le territoire national pour celles-là et, ensuite, cela n'a pas été fait une deuxième fois. LJ : On n'a pas d'autres solutions que de faire les vérifications aux frontières, d'une part, que ce soit à nos frontières ou que ce soit aux nouvelles frontières des 7 Etats de Schengen, en s'assurant naturellement qu'ils font leur travail comme nous faisons le nôtre. LJ : Et puis, par ailleurs, par des reconduites à la frontière pour ceux qui sont constatés en situation irrégulière. JC : Je suis de l'avis de M. Jospin, mais je constate qu'en 1992, puisque c'est la date que vous souhaitez retenir, le taux d'exécution des reconduites aux frontières était de 16 % par rapport aux décisions de justice. JC : Deuxièmement, j'en conclus que vous ne remettez pas en cause les lois de 93 et de 94 sur les entrées et le séjour des étrangers. LJ : C'est-à-dire que la loi officialise, ce sont des cas peu nombreux, j'en conviens, mais la symbolique est claire,le cas d'hommes et de femmes qui sont à la fois inexpulsables, non susceptibles d'avoir un titre de séjour régulier et sont en situation irrégulière. LJ : Je voudrais également changer, par exemple, les conditions pratiques et juridiques dans lesquelles on fait des contrôles d'identité. JC : Et la réforme du Code de la Nationalité, c'est tout simplement la nécessité pour un jeune, entre 16 et 21 ans, qui veut devenir Français de le demander. JC : On n'était Français qu'à partir de l'âge de 18 ans et, par conséquent, le changement du Code de la nationalité qui a été fait par la loi de 93 est un changement qui, d'ailleurs, est fondé sur la réflexion où toutes les familles politiques, philosophiques, religieuses étaient réunies dans la commission Marceau Long, et exige, la seule modification de fond est la demande, qu'un enfant qui est de parents étrangers, né sur le sol français, qui y réside depuis 5 ans, demande à être Français et ne s'aperçoive pas un jour qu'il l'est par hasard. JC : L'intégration est le fait, d'abord, de manifester la volonté de s'intégrer, c'est tout, quand on est un étranger ou qu'on a vocation à l'être. ",
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+ "Extractive_2": "JOSPIN : Le propre d'une immigration clandestine, c'est qu'il est difficile de la comptabiliser. CHIRAC : On aurait pu ne pas la régulariser, notamment en 81. JOSPIN : Cela a concerné 150000 personnes qui, de toute façon, seraient restées sur le territoire national pour celles-là et, ensuite, cela n'a pas été fait une deuxième fois. JOSPIN : On n'a pas d'autres solutions que de faire les vérifications aux frontières, d'une part, que ce soit à nos frontières ou que ce soit aux nouvelles frontières des 7 Etats de Schengen, en s'assurant naturellement qu'ils font leur travail comme nous faisons le nôtre. JOSPIN : Et puis, par ailleurs, par des reconduites à la frontière pour ceux qui sont constatés en situation irrégulière. CHIRAC : Je suis de l'avis de M. Jospin, mais je constate qu'en 1992, puisque c'est la date que vous souhaitez retenir, le taux d'exécution des reconduites aux frontières était de 16 % par rapport aux décisions de justice. CHIRAC :Vous ne mettez pas en cause les lois sur les entrées et le séjour des étrangers ? JOSPIN : C'est-à-dire que la loi officialise, ce sont des cas peu nombreux, j'en conviens, mais la symbolique est claire,le cas d'hommes et de femmes qui sont à la fois inexpulsables, non susceptibles d'avoir un titre de séjour régulier et sont en situation irrégulière. JOSPIN : Je voudrais également changer, par exemple, les conditions pratiques et juridiques dans lesquelles on fait des contrôles d'identité. CHIRAC :Et la réforme du Code de la Nationalité, c'est tout simplement la nécessité pour un jeune, entre 16 et 21 ans, qui veut devenir Français de le demander. CHIRAC : L'intégration est le fait, d'abord, de manifester la volonté de s'intégrer, c'est tout, quand on est un étranger ou qu'on a vocation à l'être. CHIRAC : Pour permettre de renvoyer les clandestins, que l'on découvre, chez eux, cela pose des problèmes pratiques, matériels, il faut que tous les pays avec lesquels nous avons des accords de coopération, et qu'en clair nous aidons, par ailleurs, à leur développement, acceptent de signer avec nous des critères de réinsertion de leurs propres immigrés et que nous ne nous trouvions pas trop souvent dans la situation où ils refusent de les reprendre. "
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+ "Transcript": "M. DUHAMEL : C'est ce que j'allais vous dire. Mais, là, simplement, on va vous demander, dans l'intérêt de tout le monde, dans le vôtre aussi, de bien jouer le jeu, on va vous poser une question inévitablement réductrice sur le Sida et une autre à propos des agriculteurs dont il serait inconvenant qu'on ne dise pas un mot. Et, ensuite, on passera aux problèmes européens et internationaux qui termineront ce débat. D'abord, M. Jospin, en substance évidemment, à propos du Sida qui est l'un des grands fléaux actuels, y-a-t-il deux ou trois mesures dont vous imaginez, si vous étiez élu Président, que vous pourriez encourager leur mise en œuvre ? Nous poserons la même question à M. Chirac, après. M. JOSPIN : Guerre au Sida, c'est-à-dire une politique de santé publique tournée résolument vers la limitation des risques et vers une réponse aux problèmes auxquels sont confrontés les séropositifs ou les malades du Sida : donc, une volonté déterminée des Pouvoirs publics et, en même temps, un appui avec le mouvement associatif, mais pas en se reposant sur le mouvement associatif. Deuxièmement, une politique systématique de prévention dans la jeunesse, bien sûr, mais aussi sans tabou vers les populations dites à risque, toxicomanes, homosexuels, hommes dans les prisons. Donc, il y a là des choses à faire absolument. Et puis une attitude humaine : aide à la santé, allocation adulte handicapé, accueil des malades du Sida, c'est-à-dire montrer que nous les entourons, que nous sommes à leurs côtés. Cette dimension affective, personnelle et d'engagement de l'ensemble des services et des personnes humaines est absolument décisive. Et puis, à terme, bien sur, l'espérance de la recherche. M. CHIRAC : Je partage tout à fait le sentiment de M. Jospin sur ces points, je serai donc beaucoup plus bref. Je voudrais simplement qu'on n'oublie pas qu'il y a ceux qui sont séropositifs ou ont le Sida, mais il y a aussi les victimes de l'hépatite, et qui sont également très nombreux et pour lesquels, naturellement, les choses doivent être faites de la même façon. M. JOSPIN : Les vaccinations. M. CHIRAC : Je n'ai donc rien de plus à dire sur ce sujet. M. DURAND : Alors, Messieurs, sur le problème des agriculteurs qui nous écoutent ce soir et qui se sentent très souvent aussi des exclus de la société française, faut-il baisser les charges des exploitants et faut-il que l'Etat français prenne plus à sa charge la défense des agriculteurs français, notamment dans le contexte européen actuel. M. Chirac. M. DUHAMEL : Et là encore en substance. M. CHIRAC : M. Duhamel s'inquiète. Quand on me fait parler de l'agriculture, il est immédiatement terrorisé. M. DUHAMEL : Je sais qu'il vous arrive quelquefois d'être prolixe sur cette question, d'ailleurs importante. M. CHIRAC : Alors, je serai très bref : l'agriculture est l'une des grandes chances de la France, c'est une carte maîtresse pour la France de demain. Nous sommes un pays qui a une vocation formidable dans ce domaine, un savoir-faire, des terres. II est indispensable, premièrement, que nous restions une grande nation exportatrice. Nous sommes la seconde. Nous devons le rester. Deuxièmement, que l'on encourage les jeunes à s'installer, et donc il faut effectivement diminuer les charges excessives qui pèsent sur l'exploitation. Troisièmement, il faut soutenir les différentes formes d'agriculture, c'est-à-dire que l'agriculture doit exister sur l'ensemble du territoire, et non pas seulement dans certains domaines très compétitifs, ce qui suppose une aide particulière à l'agriculture défavorisée. Voilà les principaux thèmes. Il faut être ferme, très ferme à Bruxelles, et là je sais de quoi je parle. M. DUHAMEL : Même durée. M. JOSPIN : Je crois que je sais aussi de quoi je parle parce que je suis un élu d'une région et d'une circonscription rurale. D'accord avec le début de ce qu'a dit Jacques Chirac, avec une politique d'encouragement à l'installation des jeunes. Ce qui peut signifier qu'entre des choix à faire, qui sont la concentration, l'augmentation des tailles des exploitations,et l'on doit avoir une agriculture compétitive,et celui de l'encouragement à l'installation des jeunes, il faut peut-être, dans la période qui vient, favoriser la dimension de l'installation des jeunes par toute une série de mesures que je ne reprends pas. Deux points sur lesquels je voudrais insister, que n'a pas évoqués M. Chirac, il n'a pas eu le temps, peut-être, mais il y en a une qui m'est cher, qui est très importante, c'est la question du plafonnement des aides, de façon à aider les agriculteurs qui en ont le plus besoin. Je crois que c'est nécessaire, soit à cause de la région, du type de production, soit à cause de la taille des exploitations ou du niveau de revenu. On ne peut pas aider tout le monde de la même manière. M. DUHAMEL : Et l'autre ? M. JOSPIN : Et l'autre, c'est la bonne répartition des droits à produire, qui permettra, notamment, de favoriser l'installation des jeunes. Pérennité de la réforme agricole commune, parce que, finalement, elle a été efficace pour le revenu agricole, à condition qu'elle se poursuive bien sûr. parce que si cela devait être remis en cause !. Défense de l'agriculture dans la Communauté Economique Européenne face aux Etats-Unis et aux grands producteurs. S'il y a élargissement à l'Est, et j'y suis favorable, pas aux dépens de la politique agricole commune. Voilà, succinctement. Ensuite, c'est diversité, qualité. C'est toute une série de choses que je souhaiterais autant que M. Chirac voir développées, même si je n'ai pas été ministre de l'agriculture dans le temps. ",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent de leur vision sur le Sida et sur l'agriculture Française. Lionel Jospin explique qu'il faut une politique de santé tournée vers laa limitation des risques pour le sida, à l'aide des pouvoirs publics et associatifs. Lionel Jospin explique qu'il faut une politique de prévention dans la jeunesse et les populations à risque, ainsi qu'une attitude humaine avec une aide à la santé, une allocation adulte handicapé et les accueil des malades. Lionel Jospin explique qu'il faut continuer la recherche. Jacques Chirac s'accorde avec Lionel jospin, et étend ces mesures sur les victimes de l'hépatite. Sur l'agriculture, Jacques Chirac explique que l'agriculture est une des grandes forces de la france, et qu'elle doit rester une grande nation exportatrice. Jacques Chirac explique qu'il faut encourager les jeunes à s'installer en diminuant les charges sur l'exploitation, et qu'il faut soutenir les différentes formes d'agricultures avec une aide particulière à l'agriculture défavorisée. Jacques Chirac explique qu'il faut être ferme envers bruxelles. Lionel Jospin s'accorde avec l'aide aux jeunes, pour leurs installation. Lionel Jospin explique qu'il faut enlever le plafonnement des aides, et répartir les droits à produire ",
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+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent de leur vision sur le Sida et sur l'agriculture Française. Pour le sida, les deux candidats s'accordent rapidement sur une politique de santé publique tournée vers la limitation des risques et vers une politique de prévention. Jacques Chirac débute sur le sujet de l'agriculture, qu'il considère comme une des carte maîtresse de la france. Il explique qu'il souhaite que la france reste deuxième nation exportatrice. Pour cela, il souhaite diminuer les charges excessive sur l'exploitation, aider les jeunes à accéder à l'emploi, et soutenir les différentes formes d'agricultures. Lionel Jospin s'accorde sur l'aide à l'installation des jeunes. Il continue en expliquant qu'il souhaite plafonner les aides pour les agriculteurs qui en ont le plus besoin, et qu'il souhaite répartir les droits à produire pour favoriser l'installation des jeunes.",
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+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, JOSPIN et CHIRAC discutent de la question du sida et de celle de l’agriculture. Sur le sida, JOSPIN entend renforcer la prévention, aider davantage les victimes et renforcer le rôle des pouvoirs publics, en lien avec les mouvements associatifs. CHIRAC est d’accord. Sur l’agriculture, CHIRAC souhaite que la France demeure une grande puissance exportatrice ; il veut également baisser les charges des agriculteurs et développer toutes les formes d’agriculture. JOSPIN désire encourager les jeunes agriculteurs. Il mentionne aussi le plafonnement des aides, afin d’aider prioritairement les les agriculteurs les plus modestes. Enfin, JOSPIN entend protéger en priorité l’agriculture européenne contre les grands producteurs, notamment américains "
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+ },
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "P1 : Mais, là, simplement, on va vous demander, dans l'intérêt de tout le monde, dans le vôtre aussi, de bien jouer le jeu, on va vous poser une question inévitablement réductrice sur le Sida et une autre à propos des agriculteurs dont il serait inconvenant qu'on ne dise pas un mot. P1 : D'abord, M. Jospin, en substance évidemment, à propos du Sida qui est l'un des grands fléaux actuels, y-a-t-il deux ou trois mesures dont vous imaginez, si vous étiez élu Président, que vous pourriez encourager leur mise en œuvre ? LJ : Guerre au Sida, c'est-à-dire une politique de santé publique tournée résolument vers la limitation des risques et vers une réponse aux problèmes auxquels sont confrontés les séropositifs ou les malades du Sida : donc, une volonté déterminée des Pouvoirs publics et, en même temps, un appui avec le mouvement associatif, mais pas en se reposant sur le mouvement associatif. LJ : Deuxièmement, une politique systématique de prévention dans la jeunesse, bien sûr, mais aussi sans tabou vers les populations dites à risque, toxicomanes, homosexuels, hommes dans les prisons. LJ : Et puis une attitude humaine : aide à la santé, allocation adulte handicapé, accueil des malades du Sida, c'est-à-dire montrer que nous les entourons, que nous sommes à leurs côtés. LJ : Et puis, à terme, bien sur, l'espérance de la recherche. JC : Je partage tout à fait le sentiment de M. Jospin sur ces points, je serai donc beaucoup plus bref. JC : Je voudrais simplement qu'on n'oublie pas qu'il y a ceux qui sont séropositifs ou ont le Sida, mais il y a aussi les victimes de l'hépatite, et qui sont également très nombreux et pour lesquels, naturellement, les choses doivent être faites de la même façon. P2 : Alors, Messieurs, sur le problème des agriculteurs qui nous écoutent ce soir et qui se sentent très souvent aussi des exclus de la société française, faut-il baisser les charges des exploitants et faut-il que l'Etat français prenne plus à sa charge la défense des agriculteurs français, notamment dans le contexte européen actuel. M. Chirac. JC : Alors, je serai très bref : l'agriculture est l'une des grandes chances de la France, c'est une carte maîtresse pour la France de demain. JC : II est indispensable, premièrement, que nous restions une grande nation exportatrice. JC : Deuxièmement, que l'on encourage les jeunes à s'installer, et donc il faut effectivement diminuer les charges excessives qui pèsent sur l'exploitation. JC : Troisièmement, il faut soutenir les différentes formes d'agriculture, c'est-à-dire que l'agriculture doit exister sur l'ensemble du territoire, et non pas seulement dans certains domaines très compétitifs, ce qui suppose une aide particulière à l'agriculture défavorisée. JC : Il faut être ferme, très ferme à Bruxelles, et là je sais de quoi je parle. LJ : D'accord avec le début de ce qu'a dit Jacques Chirac, avec une politique d'encouragement à l'installation des jeunes. LJ : Ce qui peut signifier qu'entre des choix à faire, qui sont la concentration, l'augmentation des tailles des exploitations,et l'on doit avoir une agriculture compétitive,et celui de l'encouragement à l'installation des jeunes, il faut peut-être, dans la période qui vient, favoriser la dimension de l'installation des jeunes par toute une série de mesures que je ne reprends pas. LJ : M. Chirac, il n'a pas eu le temps, peut-être, mais il y en a une qui m'est cher, qui est très importante, c'est la question du plafonnement des aides, de façon à aider les agriculteurs qui en ont le plus besoin. LJ : Et l'autre, c'est la bonne répartition des droits à produire, qui permettra, notamment, de favoriser l'installation des jeunes.",
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+ "Extractive_2": "JOSPIN : Guerre au Sida, c'est-à-dire une politique de santé publique tournée résolument vers la limitation des risques et vers une réponse aux problèmes auxquels sont confrontés les séropositifs ou les malades du Sida : donc, une volonté déterminée des Pouvoirs publics et, en même temps, un appui avec le mouvement associatif, mais pas en se reposant sur le mouvement associatif. JOSPIN : Et puis une attitude humaine : aide à la santé, allocation adulte handicapé, accueil des malades du Sida, c'est-à-dire montrer que nous les entourons, que nous sommes à leurs côtés. CHIRAC : Je partage tout à fait le sentiment de M. Jospin sur ces points, je serai donc beaucoup plus bref. CHIRAC : Alors, je serai très bref : l'agriculture est l'une des grandes chances de la France, c'est une carte maîtresse pour la France de demain. CHIRAC : II est indispensable, premièrement, que nous restions une grande nation exportatrice. CHIRAC : Deuxièmement, que l'on encourage les jeunes à s'installer, et donc il faut effectivement diminuer les charges excessives qui pèsent sur l'exploitation. CHIRAC : Troisièmement, il faut soutenir les différentes formes d'agriculture, c'est-à-dire que l'agriculture doit exister sur l'ensemble du territoire, et non pas seulement dans certains domaines très compétitifs, ce qui suppose une aide particulière à l'agriculture défavorisée. JOSPIN : D'accord avec le début de ce qu'a dit Jacques Chirac, avec une politique d'encouragement à l'installation des jeunes. JOSPIN : Deux points sur lesquels je voudrais insister, que n'a pas évoqués M. Chirac, il n'a pas eu le temps, peut-être, mais il y en a une qui m'est cher, qui est très importante, c'est la question du plafonnement des aides, de façon à aider les agriculteurs qui en ont le plus besoin. JOSPIN : Et l'autre, c'est la bonne répartition des droits à produire, qui permettra, notamment, de favoriser l'installation des jeunes. JOSPIN : Défense de l'agriculture dans la Communauté Economique Européenne face aux Etats-Unis et aux grands producteurs. "
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data/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_1_1_La_France_A_T_Elle_Tout_Fait_Pour_Faire_Integrer_Les_Immigrants.txt.json ADDED
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+ "Transcript": "P1 : Eric zemmour euh on entame cette première partie euh première grande question ce soir. \"La france est-elle en danger ?\" Question qui vous divisent la aussi profondément. Pour vous éric zemmour la france et même en danger de mort, c'est votre expression à cause d'un sujet qui est omniprésent dans votre discours, qui vous obsède, c'est l'immigration. On s'est dit qu'on allait commencer par la histoire d'avoir du temps ensuite pour aborder tous les autres sujets importants. La France eric zemmour a-t-elle tout fait pour intégrer les populations immigrées qui sont arrivées ici ces soixante dernières années ? EZ : Euh si vous me permettrez, euh je ne répondrai pas à votre question. P1 : Ben ça m'arrange pas. EZ : Mais je m'en moque parce que votre question P1 : Ca part pas bien pour un débat. EZ : Votre question, oui oui mais euh d'abord je suis là pour débattre avec Mélenchon pas pour répondre à vos questions ! Et deuxièmement ,votre question votre question est mal posée. JLM : Vous voyez il y a plus désagréable que moi hein ! EZ : Absolument. Votre question est mal posée parce que vous sous-entendez que la France est est en faute dès le départ de votre question. Vous nous dites que la france n'a pas bien intégré. P1 : Ah non ! je vous ai posé une question. A-t-elle tout fait ? EZ : C'est pas le sujet. D'abord moi je suis contre l'intégration, je suis pour l'assimilation. Et deuxièmement ce n'est pas la france qui a fautée, et si elle a fautée, ce sont les gens comme monsieur mélenchon, et les élites françaises, qui depuis quarante ans ont fait la folie, je dis bien la folie criminelle, de faire venir, de laisser venir des millions et des millions d'immigrés venus de, d'une civilisation arabo-musulmane qui est hostile à la civilisation chrétienne dont nous sommes issus depuis mille ans ! ça c'est le première chose. JLM : Vous voulez un départ en défenseur du christianisme ? EZ : Je, si vous voulez, la civilisation ce n'est pas une religion. Même si comme dit malraux, qu'est-ce qu'une civilisation ? C'est ce qui s'agrège à une religion. JLM : Ouais, ouais, mais alors vous vous défendez samuel huntington et son texte, et lui il dit que ça, que toutes les civilisations reposent sur une religion. EZ : mais il a tout à fait raison, malraux dit la même chose. JLM : Vous venez de dire à l'instant le contraire. EZ : vous m'avez dit vous me voyez baptisé en chrétien, je ne suis pas chrétien. Simplement, je défends la civilisation chrétienne parce que c'est la civilisation qui nous a fait, vous et moi monsieur. JLM : Non,non. EZ : Si, vous et moi. Vous et moi-même quand vous vous révoltez contre l'église vous êtes profondément enraciné dans la tradition chrétienne, mais, bon c'est pas grave vous ne voulez pas le comprendre. euh je ne, je vous convaincrai pas de ça maintenant je voudrais continuer. JLM : Euh sur le christianisme j'ai mes idées hein EZ : Bah oui oui, je sais je sais mais on va en parler si vous voulez, ça me dérange pas du tout. Euh donc euh si vous voulez, nous sommes, nous avons fait venir des millions et des millions de gens qui venaient d'une civilisation étrangère. Pas vous, pas vous, j'ai dit vous et les élites françaises depuis quarante ans. JLM : Le regroupement familial déclenche je ne sais quelle histoire chez vous, c'est monsieur giscard d'estaing qui l'a fait. Les millions de gens qui sont venus c'est les patrons qui les ont fait pour faire rentrer les travailleurs en france. EZ : Les patrons c'était dans les années soixante soixante-dix, et ils ont eu grand tort. Ils auraient mieux fait de mettre des machines qui aurait modernisés l'économie française comme au japon. Mais les patrons, c'est fini, depuis longtemps. Ou alors euh si vous voulez euh il y a, euh une une une politique qui est bien plus large et une facilité qui est bien plus large. C'est-à-dire que nous avons, en vérité, donner les droits de régler la politique d'immigration de la france aux immigrés, c'est à dire que nous avons accumulé des droits pour eux et ce sont eux qui choisissent qui vient, qui ne vient pas. Ce sont eux qui choisit qui vient, le fils, la fille, la mère, le père, le cousin, la femme, et caetera. JLM : Ce sont des êtres humains qui ont des familles. EZ : Oui monsieur mélenchon ce sont des véhicules de famille. JLM : Ils se contentent de travailler. EZ : Non monsieur mélenchon. D'abord, vous savez, vous partez un peu dans tous les sens. JLM : Non non non non, ce que vous racontez n'est pas vrai. EZ : Parceque vous parlez de travail. Est-ce que vous connaissez les chiffres de l'immigration légale depuis plusieurs années ? Nous avons deux cent soixante-quinze mille en 2019 deux cent soixante-quinze mille entrées légales qui se décomposent en regroupement familial, immigration familiale, euh étudiants. Vous savez combien là-dedans viennent pour travailler ? Quatorze pour cent. Sur ces deux cent soixante-dix-sept mille ! Et puis nous avons le droit d'asile, le droit d'asile qui est submergé. Nous sommes l'année je crois en deux mille dix-neuf à cent soixante-dix dix mille. Vous allez me dire ils sont déboutés à quatre-vingts pour cent, sauf que ils ne partent pas nous, nous expulsons que dix pour cent. Donc vous pouvez rajouter à peu près cent cinquante mille a nos cent soixante quinze milles, et plus, un stock de mineurs isolés, qui ne sont ni mineurs, ni isolé, pour la plupart, et qui doit euh qui doit monter à vingt mille par an. Tout ça ça vous fait à peu près quatre cent mille immigrés légaux je dis bien légaux, je ne parle même pas des clandestins on on a valu entre quatre cent mille huit cent mille je n'en parle même pas. JLM : Qui ça vous ? EZ : Non pas moi, d'après monsieur Stefanini dans son livre. JLM : D'accord monsieur Stefanini qui est une référence intellectuelle pour vous. EZ : Non pour la pour la politique d'immigration oui. Il connaît ces chiffres il a fait ça depuis trente ans maintenant. Je reprends à mes légaux. ça vous fait plus que la ville de nice tous les ans. C'est à dire qu'au bout du mandat d'emmanuel macron y aura deux millions d'immigrés légaux qui seront rentrés. ça fait à peu près la ville de paris tous les cinq ans, pour vous donner une idée parce qu'il faut bien comprendre et c'est pour ça que je vous ai repris, hum la france on nous a menti depuis quarante ans sur l'immigration. On nous a dit que la france avait toujours été un pays d'immigration. C'est faux la france entre le neuvième siècle après les grandes invasions jusqu'au dix-neuvième siècle a été une population très stable, à partir des années mille huit cent soixante à cause du l'industrialisation sous napoléon trois. On commence à avoir des immigrés mais ils sont belges, ils sont italiens, ils sont espagnols. Donc ils sont chrétiens, euh et ils n'ont pas de d'éloignement culturel. P1 : Il va falloir que jean-luc mélenchon vous réponde. EZ : Je vais passer la parole à monsieur mélenchon. Mais ils sont. JLM : Vous êtes trop bon. EZ : Non non je vous en prie. Mais vous avez beaucoup parlé au début, euh et je n'ai rien dit ! JLM : Oui pourquoi pas. EZ : Voilà, et ils sont beaucoup moins nombreux qu'aujourd'hui. Je vous donne un seul exemple monsieur Lilza qui a eu, j'ai eu l'honneur de l'avoir comme professeur quand j'étais à science po. Grand historien, avait fait un livre sur les italiens l'immigration italienne. Il disait à l'époque, qu'il y avait trois millions d'italiens qui étaient venus entre mille huit cent soixante-dix et mille neuf cent quarante, et il disait, un seul million est resté car à l'époque, on renvoyait les délinquants, on renvoyait les chômeurs. On n'avait pas un regroupement familial automatique et comme ça on ne gardait que les gens assimilés. Trois millions en soixante-dix ans. Aujourd'hui pour avoir trois millions de gens qui ne sont pas des italiens, mais des maghrébins ou des africains on ne met même pas dix ans. P1 : Jean-luc mélenchon que répondez-vous ce soir à Eric zemmour, notamment sur ces chiffres-là ? JLM : Oui oui il y a il y a deux sujets. Le sujet c'est comment la france s'est faite, et il y a le sujet des chiffres. Moi je ne vais pas me laisser promener d'un chiffre à l'autre que monsieur zemmour ressort parce que ce qui vient de dire là j'ai entendu. EZ : L'INSEE monsieur, des chiffres de L'INSEE. JLM : On a donc fait le total, et on se dit, puisqu'il nous dit qu'il y a quatre cent mille personnes tous les ans, en dix ans ça fait quatre millions. EZ : Bravo ! JLM : Comme il y a deux cent mille personnes de, de, comment dire, l'équilibre entre les morts et les vivants, né et mort français, on devrait trouver six millions de personnes de plus en France sur les dix ans, il n'y en a que deux millions ce qui signifie la chose suivante, c'est qu'une très grande partie des gens qui viennent, repartent. Notamment le tiers d'entre eux qui sont des étudiants. EZ : C'est faux monsieur Mélenchon. JLM : Et ces étudiants, je vais vous dire une chose, je suis content qu'ils viennent apprendre en france, et qu'ils vont créer avec la france un lien intellectuel qui va fortifier dans le temps la relation qu'on a avec leur pays d'origine. Donc je suis pour que la france soit un pays où l'on peut venir étudier, et je dénonce la politique de monsieur macron qui a consisté à augmenter les prix d'inscription pour en chasser les gens. La deuxième question qui se pose donc, je considère que l'avalanche de chiffres que donne euh monsieur zemmour pour créer une ambiance de cauchemars en france ne tient pas debout. La deuxième, la réalité, la nature de la france elle-même, nous sommes le pays qui pratique depuis le plus longtemps et le seul en europe, une forme de créolisation qui est assumée. C'est-à-dire que ce n'est pas autre chose que la création d'une culture commune des gens qui se trouve au même endroit. Nous sommes le seul pays d'europe qui dit nous sommes des gallo-romains. Les espagnols auraient pu dire qu'ils étaient des ibero-romains. Ils ont donné trois empereurs, et le philosophe sénèque ils n'ont jamais dit chez nous si ce qui signifie que depuis le début les cultures arrivent et forment quelque chose de commun. Si bien que la france est ce méli mélo intéressant unique au monde, singulier, grandiose, qui a permis que des gens très différents fabrique quelque chose en commun, qui a la fin culmina avec l'idée extraordinaire des droits de l'homme, qui sont, qui ont, donné une révolution qui ne s'est pas faite que pour les français, mais pour l'humanité tout entière. Et là monsieur zemmour vous êtes dans une impasse intellectuelle. La france que vous voyez n'a jamais existé. La grandeur de la france a tenu à ce processus-là, et ce processus, j'y suis attaché. La créolisation n'est pas un choix c'est une réalité qui permet de faire le pont entre le différentialisme aigu de gens comme monsieur zemmour, qui voit les gens dans des petites cases les musulmans, les ceci, les cela, et puis un universalisme que moi-même j'ai pratiqué. Un peu abstrait euh qui ne tient compte d'aucune différences. La créolisation dit, les êtres humains se rassemblent et forment quelque chose en commun. Voilà ce qui m'intéresse dans l'histoire, et là où vous êtes pris à revers c’est que ce qui a fécondé la france, c'est cette immense idée de l'être humain qui est créateur de sa propre histoire. C'est l'humanisme, c’est le pic de la mirandole. C'est la fin du quinzième siècle. Mais voyez-vous, avant la fin du quinzième siècle, parmi les idées qui ont nourri cette idée extraordinaire, eh bien, il y a une féministe. La première du monde, la première qui a écrit, christine de pisan. Au début du quinzième siècle et qui dit les femmes sont les égales des hommes. Ce jour-là, c'est une révolution intellectuelle, parce que ça va contre toutes les évidences. Voilà de quoi la france est l'héritière, elle fait le pari continuellement de l'humain. Monsieur zemmour, nous serons nombreux à ne pas vous laisser faire. Vous ne chasserez pas les musulmans, vous ne les obligerez pas à choisir entre l'islam et la france, pas plus que la génération précédente des hommes comme moi n’a admis qu'on demande aux juifs de choisir entre leur religion et la france, ni aux chrétiens de choisir entre leur religion et la france. La religion est une affaire privée ce que nous avons en commun c'est la cité, et aujourd'hui, personne ne conteste que la loi de la cité s'impose à tout le monde. Alors y en a qui la violent, mais pour autant personne ne dit la loi n'existe pas. Ce n'est pas vrai. Vous mentez, vous faites peur pour rien. EZ : Très bien monsieur mélenchon alors on va y aller carrément. Il vaut mieux aborder les sujets d'abord mes chiffres sont tous de L’INSEE, et vous le savez très bien. C'est pour ça que vous ne pouvez pas les contester, deuxièmement. JLM : Alors où sont les six millions de personnes ? EZ : Mais on va parler, on on peut parler on peut continuer avec les chiffres, mais vous avez placé le la discussion sur un terrain plus élevé et je vais vous suivre. P1 : y aura du fact checking de toute façon juste après. EZ : je n'en doute pas. Vous avez dit la france est un composé de cultures de peuples et vous avez tout à fait raison, il y a les gallo-romains, vous auriez pu dire les ligures les ibères les celtes, d'ailleurs les ostrogoths qui sont exactement les francs et caetera. Mais Bainville d'ailleurs le dit au début de son histoire de france, la france n'est ni un empire ni une race elle est mieux, Elle est une nation ! Maintenant vous oubliez parce que ça vous gêne que le premier ciment de ces peuples divers fut le catholicisme, le catholicisme d'un côté le catholicisme d'un côté puisque c'est la conversion de clovis. Le général de gaulle disait : “l'histoire de mon pays commence avec la conversion de clovis”. JLM : Et c'est une sottise EZ : Ben voyons et l'épée du roi. Après, vous dites, ces cultures se sont rassemblées dans une seule. Et vous appelez ça la créolisation. JLM : C’est Edouard Glissant qui appelle ça mais. EZ : Je vais, vous me permettez je vous ai pas interrompu. Soyez gentils vous avez fait une longue tirade. JLM : je n'ai rien dit. EZ : Donc laissez-moi tenir mon raisonnement encore. P1 : le but c'est que la parole s’échange aussi quoi. EZ : Voilà oui mais si euh il y en a un qui peut faire une longue tirade et l'autre qui est stoppé tout le temps, on ne peut pas discuter. P1 : vous en avez fait tous les deux. Allez-y donc. EZ : Vous appelez ça créolisation, moi excusez-moi j'appelle ça d'un vieux mot républicain qui devrait vous plaire, j'appelle ça l'assimilation. L'assimilation c’est comme disait le grand historien braudel, ce qui a permis l'intégration sans douleur. L'assimilation ça veut dire faire sienne l'histoire de france, la culture française, les moeurs français. ça veut dire devenir français, s'habiller comme les français, donner un prénom français à ses enfants, ça, ça monsieur mélenchon c'est s'assimiler. Créoliser je ne sais pas ce que ça veut dire en vérité. J'ai regardé parce que maintenant vous avez mis en vedette édouard glissant en fait c'est une espèce, euh, de chimères pseudo poétique, euh pour euh vanter une fois de plus euh la mondialisation et ses grands mérites. En vérité euh votre et notre euh edouard glissant c'est un alain minc martiniquais. La créolisation, ce n’est que le nouveau mot vous avez trouvé pour parlers de multiculturalisme, euh, de droit à la différence en fait vous vous êtes converti à l'idéologie que vous combattiez dans les années quatre-vingts, et maintenant quand vous parlez de l'islam et vous nous dites : la religion c'est dans le privé, et la politique c'est la loi de la cité, vous nous la baillez belle monsieur mélenchon ! Parce que justement ce que vous venez de dire c'est la france, c'est la république, et c'est la laïcité, et c'est exactement le contraire de l'islam. L'islam est une religion politique par essence, l'islam ne ne s'occupe pas de l'intériorité des fidèles mais s'occupe des normes sociales et politiques. L'islam est une religion qui est un code civil qui concurrence le code civil. D'ailleurs, L'islam est tout à fait aux antipodes de la france vous le savez très bien. Et vous l'aimez la devise française c'est liberté égalité fraternité. JLM : C’est pas mal trouvé. EZ : C'est très bien trouvé. P2 : Eric zemmour tout à l'heure à jean-luc mélenchon disait votre projet c'est de chasser tous les musulmans. vous répondez quoi ? EZ : ça je vais répondre P2 : vous venez de dire que l'islam n'était pas compatible avec la france. E: Oui, l’islam n'est pas compatible avec la france, je vais le démontrer si vous me laissez parler vous verrez je le démontrerai. Liberté égalité fraternité. JLM : Vous êtes agressif hein. EZ : ou ? Je ne suis pas agressif, je veux débattre avec vous, pas avec les journalistes. J'ai le droit. P2 : je reprenais le propos de jean-luc mélenchon pour que vous lui répondiez. EZ : Mais je vais y répondre chère mademoiselle. Donc liberté, vous avez prévenus en allons-y liberté égalité fraternité. L'islam c'est soumission. L’islam veut dire soumission, égalité, l'islam c'est une triple inégalité, entre les hommes et les femmes, entre les hommes libres et les esclaves, entre les fidèles et les infidèles. Fraternité : l'islam c'est la fraternité dans l'huma, c'est-à-dire la communauté des croyants la nation islamique. Donc il y a une différence mais absolument de bloc à bloc si j'ose dire. Maintenant si je ne fais pas de différence entre islam et islamistes, parce que pour moi c'est exactement la même chose ou plutôt comme dit le poète kabyles fer mami, l'islam c'est l'islamisme au repos et l'islamisme l'islam en action. Je fais une différence entre les musulmans, et l'islam, les musulmans qui peuvent, effectivement, s'approprier la conception française de la religion, c'est à dire ne considérer que leur religion et de l'ordre du privé ont toute leur place en france. Ils sont des citoyens français comme vous et moi. P1 : éric zemmour pardon vous avez six minutes d'avance sur jean-luc melenchon, il faut qu'il vous réponde, vous avez six minutes d'avance sur lui EZ : en fait je veux exactement imposer aux religions, à la religion islamique, exactement la même chose que la france a imposé aux juifs selon la fameuse formule de clermont-tonnerre. Tout aux juifs en tant qu'individu, rien en tant que nation. C'est tout, c'est tout, c’est toutes mes idées c'est tout mon projet. P1 : Jean-luc mélenchon JLM : et alors il faudrait faire deux ou trois conférences-là P1 : alors malheureusement on a pas le temps malheureusement mais allez-y JLM : Nan mais c’est assez pertinent ce que vous dites. P1 : ouais mais parfois JLM : je dirais que c'était l'humour que je faisais, mais je vois que non vous prenez tout au premier degré. Alors, je veux revenir sur la créolisation, pour vous montrer à quel point euh vous êtes ignorants des réalités euh qui accompagnent le mouvement des idées. La créolisation, par exemple où vous avez fait une blague assez mauvaise sur l'idée que ça vous suggérait à propos des martiniquaise. Mais les sociétés de l'outre-mer sont des sociétés qui ont été les premières créolisées. Et pourquoi parce que les gens qu'on avait déportés là pour l'esclavage venaient de différents endroits de l'afrique ne parlait pas les mêmes langues. Et parfois les maîtres eux-mêmes ne parlait pas les mêmes langues et les maîtres avait intérêt à créer une distance absolue, entre euh le blanc qui était le maître, et le noir qui était l'esclave. Et la société de tous ces gens à crée une culture commune. La martinique, la guadeloupe, la réunion, sont des terres profondément créolisées. Et contrairement à ce que vous dites, et ce que d'autres ont dit aussi, ça n'a pas créé une addition de communautées, ce n'est pas vrai ça a créé une communauté communes sous l'empire de la loi, et qui produit une culture commune, une culture commune. Monsieur zemmour ça va peut-être vous fâcher mais voyez-vous le plat préféré des français c'est le couscous EZ : Et vous avez vu il est passé deuxième ! JLM : Les Italiens ne sont pas les plus gros mangeur de pizza d'europe. C’est nous les français. Je le prends comme un exemple amusant de ce que signifie l'interpénétration des cultures et la production d'une culture en commun. La créolisation, c'est donc un processus dans lequel personne ne domine l'autre. C'est une création commune, D'ailleurs, ni vous ni moi n'y pouvons rien. ça se fait tout seul. Vous, vous prenez ensuite des termes que avec lesquels, vous jouez l'assimilation, ça n'existe pas. Ce qui existe c'est la créolisation ! Et on passe par des étapes. Il y a d'abord l'intégration de ceux qui arrivent. Si elle est réussie la créolisation, va se faire plus vite. C'est-à-dire, si on parle, par exemple, tous la même langue. Si les enfants sont correctement éduqués, si on a pris en charge l'accueil des primo-arrivants, la France y gagne, elle y gagne des jeunes français qui viennent avec une culture, des idées, et plein de choses de cette nature. Ca c'est le premier point, et puis, comme ça se fait à la fin, se produit une intégration qui vaut créolisation. L'assimilation signifierait qu'il y a quelque chose à quoi d'invariables, à quoi on devrait ressembler. Et bien ça n'existe pas ! La seule chose invariable à laquelle il faut adhérer ce sont les principes de la république ! Tels qu'ils sont nés dans la révolution. Que vous n'aimez pas celle de mille sept cent quatre-vingt-neuf, dans ce que Goethe avait dit, qui ouvre l'ère moderne. La révolution de quatre-vingt-neuf et la victoire du peuple souverain. Maintenant, sur l'islam, pardon de vous dire, c'est pas moi. Moi je suis pas un théologien hein, mais vous avez une vision de l'islam, euh qui est assez euh, presque qui me fait sourire. Parce que visiblement vous n'y connaissez rien. EZ : ben voyons ! JLM : non vous n'y connaissez rien. EZ : Ben voyons ! JLM : A voir toutes les religions, voyons toutes les religions. Et par exemple, la bible est une religion qui donne une incroyable prescription, sur tout, sur la manière de manger, sur la manière de faire, ses frères et qui donne. EZ : Mais monsieur mélenchon je n’ai pas dit le contraire ! JLM : mais je ne dis pas que vous ayez dit le contraire, vous sentez pas visé ! EZ : Et ben parce que JLM : Et qui y donne des consignes inouïe. Par exemple vous savez pourquoi le prophète samuel installe david en face de saules ? Tout simplement parce que le roi n'a pas fait ce que dieu lui a ordonné, à savoir un massacre. Donc ne dites pas qu'il y aurait des religions bienveillantes, le christianisme apporte quelque chose de différent par rapport au premier de ces livres. C'est une idée où on on pratique une vertu à l'égard d'autrui. Mais cette vertue est également présente dans l'islam. C'est pas à moi de le dire, mais les religions, c'est pas mon affaire, c'est une affaire privée. Mais oui mais monsieur vous ne savez même pas accord que EZ : Mais . P1 : On laisse finir Jean luc Mélenchon s'il vous plaît JLM : Tout le maghreb et dans l'islam malékite c'est-à-dire la loi qui dit que c'est celle du pays. Vous ne savez même pas que dans l'islam, il y a tout ce courant mu’tazilite qui a été un des noyaux, à mon avis hein, des rameaux qui a permis la fécondation de l’humanisme. EZ : Le courant mu’tazilite a été abattu au neuvième siècle. P1 : Il faut qu'on se mette d'accord sur une chose. Il faut qu'on soit d'accord sur une chose. Vous nous avez dit tous les deux en préparant cette émission qu'on ne passerait pas toute l'émission à parler de ces sujets-là, premièrement, et que les deux parties que nous allons avoir ce soir la première question, “la france est-elle en danger”, Et ensuite sur la fracture sociale devait être de durée égale. Si nous n'avançons pas maintenant dans cette première partie, nous sommes là jusqu'à minuit et demi. Je vous propose donc maintenant que vous avez rattrapé votre retard en partie jean-luc mélenchon, en partie, alors je vais vous donner la parole tout de suite vous allez voir. Je propose qu'on avance pour aborder un autre thème dans cette première grande partie qui est le thème de l'insécurité. L'Insécurité qui fait partie évidemment des préoccupations des français. Au fond on le sait tous. JLM : c'est vraiment une je suis pas d'accord. P1 : pourquoi vous n'êtes pas ? JLM : Je veux terminer ce que je viens de dire. Il reste deux minutes d'avance. P1 : Mais oui mais il faut qu'on avance. Je vous redonne la parole immédiatement jean-luc mélenchon il faut qu'on avance sur l'insécurité. Votre, dans votre programme sur ce sur ce sujet-là dans votre programme sur ce sujet là jean-luc mélenchon, euh je vous le dit pourquoi est-ce que la violence augmente ? Parce qu'il faut parce que notamment la police est mal employée, mal formée, mal commandée mal équipée et qu'il faut revoir cela, pourquoi dites-vous cela jean-luc melenchon ? ",
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+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon discutent de si oui ou non, la france a tout fait pour intégrer les immigrants. Eric Zemmour critique la formulation de la question, selon lui, la france n'a pas à aider à l'intégration, les gens doivent s'assimiler. Il explique que deux millions d'immigrants entrent en france tous les 5 ans, venant d'une culture qui est incompatible avec la France. Selon Jean luc Mélenchon, les migrants ont fait la france, et viennent contribuer à la france avec des étudiants qui repartent pour la pluspart. Il parle de Créolisation, le processus de fusion des cultures. Ils parlent ensuite de la devise française, opposée à L'islam selon Eric Zemmour.",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon discutent de l'intégration des immigrés en France. Eric Zemmour explique être contre l'intégration, mais pour l'assimilation. Eric Zemmour explique que si il y a eu une erreur d'intégration, ce n'était pas la faute de la france, mais des élites françaises qui ont fait venir des immigrés d'une civilisation hostile à la civilisation française. Jean Luc Mélenchon explique que le regroupement familial et l'immigration sont du fait des grands patrons qui voulaient de la main d'oeuvre moins cher. Eric Zemmour explique que cette immigration était mauvaise, mais que les droits donnés aux immigrants de nos jours sont trop grands. Eric Zemmour explique que le regroupement familiale et étudiante est trop massif, alors que peu de ces immigrants travaillent. Eric Zemmour explique que le droit d'asile est submergé, et que les demandeurs d'asiles refusés restent en france. Eric Zemmour explique que l'immigration légale représente quatre cent mille entrées en france chaque année, donc deux millions en un mandat. Eric Zemmour explique que les dernières vagues d'immigration n'étaient pas comparable car les gens ne restaient pas, et que l'on renvoyait les délinquants et les chômeurs tout en gardant seulement les gens assimilés. Jean Luc Mélenchon explique que les chiffres d'Eric Zemmour sont faux. Jean Luc Mélenchon est pour l'immigration des étudiants, qui fortifie le lien de la france avec leur pays d'origine. Jean Luc Mélenchon explique que la france est un pays qui pratique la créolisation, et qui mélange le plus de cultures. Jean Luc Mélenchon explique qu'il ne faut pas discriminer selon la religion. Eric Zemmour répond que ses chiffres sont les chiffres de l'INSEE. Eric Zemmour explique que l'immigration qui a fait la france avait le point commun d'être entièrement catholique, et que la créalisation est en fait l'assimilation, qui est le fait de faire sien l'histoire et la culture française. Eric Zemmour explique que la france est la république de la laïcité, et que ses valeurs sont contraires à l'islam, qui va entièrement contre la devise de la france de liberté, égalité et fraternité. Eric Zemmour explique ne pas avoir de problèmes avec les musulmans français assimilés. Jean Luc Mélenchon explique que la france d'outre-mer est créolisée. Jean Luc Mélenchon explique que si la france s'occupe correctement des immigrés, elle est gagnante, tant ques les immigrés adhèrent aux principes de la république.",
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+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Mélenchon et Zemmour discutent de la question de l’immigration. Zemmour se dit en faveur de l’assimilation, et non de l’intégration ; pour lui, les problèmes migratoires sont le fruits d’une politique menée depuis quarante ans par les élites françaises : des millions d’habitants, issus de la civilisation arabo-musulmane, sont arrivés au cœur de la civilisation chrétienne, ce qui produit un choc considérable. Le responsable de cette immigration est à trouver du côté du patronat selon Mélenchon ; c’était bien le cas au cours des premières vagues, lui répond Zemmour, néanmoins, tel n’est plus le cas. Pour soutenir son point, il donne alors plusieurs chiffres : il y aurait quatre cent mille immigrés légaux qui entreraient en France chaque année. C’est la première fois que la population du pays change de la sorte, après être restée stable entre le XI ème et le XIX ème siècle. Mélenchon n’approuve pas cette vision. D’abord, il se félicite de la venue d’étudiants étrangers en France, lesquels créent des liens avec leur culture d’origine. Il oppose à l’assimilation le phénomène de créolisation, véritable pont entre les particularismes de chacun et l’universalisme français, dont il se revendique. Quant à la religion, elle relève du privé ; la loi doit s’imposer à tout le monde, et personne ne le conteste selon lui. Or, pour Zemmour, le lien qui unit toutes les différences en France, c’est précisément le catholicisme. Il réitère sa défense de l’assimilation, estimant que la créolisation relève d’une idéologie multiculturaliste. Par ailleurs, l’Islam est par essence politique ; il ne peut se borner à la sphère privée, dans la mesure où il s’agit d’un code normative. L’Islam est par ailleurs source d���inégalité (hommes et femmes, hommes libres et esclaves, fidèles et infidèles). Zemmour fait néanmoins la différence entre l’Islam et les musulmans, lesquels peuvent choisir de borner leur pratique à la sphère privée ; la République avait contraint les Juifs à agir de la sorte ; il entend faire de même à l’égard des musulmans. Mélenchon défend de nouveau la créolisation ; né des Antilles, ce phénomène a permis la création d’une culture commune, par l’interpénétration des différences, dans le cadre de loi. La créolisation est une dialectique culturelle, dépourvue du rapport de domination. Il insiste également sur l’importance de l’éducation des primo-arrivants, pour ressourcer la culture. Sur l’Islam, il mentionne le courant mu’tazilite, vecteur d’humanisme. Zemmour lui rétorque que cette école fut vaincue au IX ème siècle. Mélenchon explique cependant que la violence inhérente à l’Islam ne lui est pas propre ; elle est consubstantielle à toutes les religions. Il leur oppose la religion républicaine, à laquelle chacun adhère. Le débat oppose donc clairement deux visions : celle de Zemmour, qui se fonde sur la limitation des apports de l’étranger, en particulier ceux de la civilisation islamique, et celle de Mélenchon, selon laquelle la France se nourrit et gagne en vigueur en incorporant des cultures issues d’ailleurs - c’est le processus de créolisation. "
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+ },
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "P1 : La France eric zemmour a-t-elle tout fait pour intégrer les populations immigrées qui sont arrivées ici ces soixante dernières années ? EZ : Votre question est mal posée parce que vous sous-entendez que la France est est en faute dès le départ de votre question. EZ : D'abord moi je suis contre l'intégration, je suis pour l'assimilation. EZ : Et deuxièmement ce n'est pas la france qui a fautée, et si elle a fautée, ce sont les gens comme monsieur mélenchon, et les élites françaises, qui depuis quarante ans ont fait la folie, je dis bien la folie criminelle, de faire venir, de laisser venir des millions et des millions d'immigrés venus de, d'une civilisation arabo-musulmane qui est hostile à la civilisation chrétienne dont nous sommes issus depuis mille ans ! JLM : Le regroupement familial déclenche je ne sais quelle histoire chez vous, c'est monsieur giscard d'estaing qui l'a fait. JLM : Les millions de gens qui sont venus c'est les patrons qui les ont fait pour faire rentrer les travailleurs en france. EZ : Les patrons c'était dans les années soixante soixante-dix, et ils ont eu grand tort EZ : C'est-à-dire que nous avons, en vérité, donner les droits de régler la politique d'immigration de la france aux immigrés, c'est à dire que nous avons accumulé des droits pour eux et ce sont eux qui choisissent qui vient, qui ne vient pas. EZ : Nous avons deux cent soixante-quinze mille en 2019 deux cent soixante-quinze mille entrées légales qui se décomposent en regroupement familial, immigration familiale, euh étudiants. EZ : Vous savez combien là-dedans viennent pour travailler ? EZ : Quatorze pour cent. EZ : Et puis nous avons le droit d'asile, le droit d'asile qui est submergé. EZ : Vous allez me dire ils sont déboutés à quatre-vingts pour cent, sauf que ils ne partent pas nous, nous expulsons que dix pour cent. EZ : Tout ça ça vous fait à peu près quatre cent mille immigrés légaux je dis bien légaux, je ne parle même pas des clandestins on on a valu entre quatre cent mille huit cent mille je n'en parle même pas. EZ : C'est à dire qu'au bout du mandat d'emmanuel macron y aura deux millions d'immigrés légaux qui seront rentrés. EZ : Il disait à l'époque, qu'il y avait trois millions d'italiens qui étaient venus entre mille huit cent soixante-dix et mille neuf cent quarante, et il disait, un seul million est resté car à l'époque, on renvoyait les délinquants, on renvoyait les chômeurs. EZ : On n'avait pas un regroupement familial automatique et comme ça on ne gardait que les gens assimilés. JLM : On a donc fait le total, et on se dit, puisqu'il nous dit qu'il y a quatre cent mille personnes tous les ans, en dix ans ça fait quatre millions. JLM : Comme il y a deux cent mille personnes de, de, comment dire, l'équilibre entre les morts et les vivants, né et mort français, on devrait trouver six millions de personnes de plus en France sur les dix ans, il n'y en a que deux millions ce qui signifie la chose suivante, c'est qu'une très grande partie des gens qui viennent, repartent. JLM : Et ces étudiants, je vais vous dire une chose, je suis content qu'ils viennent apprendre en france, et qu'ils vont créer avec la france un lien intellectuel qui va fortifier dans le temps la relation qu'on a avec leur pays d'origine. JLM : La deuxième, la réalité, la nature de la france elle-même, nous sommes le pays qui pratique depuis le plus longtemps et le seul en europe, une forme de créolisation qui est assumée. JLM : Si bien que la france est ce méli mélo intéressant unique au monde, singulier, grandiose, qui a permis que des gens très différents fabrique quelque chose en commun, qui a la fin culmina avec l'idée extraordinaire des droits de l'homme, qui sont, qui ont, donné une révolution qui ne s'est pas faite que pour les français, mais pour l'humanité tout entière. JLM : Voilà de quoi la france est l'héritière, elle fait le pari continuellement de l'humain. JLM : La religion est une affaire privée ce que nous avons en commun c'est la cité, et aujourd'hui, personne ne conteste que la loi de la cité s'impose à tout le monde. EZ : Il vaut mieux aborder les sujets d'abord mes chiffres sont tous de L’INSEE, et vous le savez très bien. EZ : Vous avez dit la france est un composé de cultures de peuples et vous avez tout à fait raison, il y a les gallo-romains, vous auriez pu dire les ligures les ibères les celtes, d'ailleurs les ostrogoths qui sont exactement les francs et caetera. EZ : Maintenant vous oubliez parce que ça vous gêne que le premier ciment de ces peuples divers fut le catholicisme, le catholicisme d'un côté le catholicisme d'un côté puisque c'est la conversion de clovis. EZ : Vous appelez ça créolisation, moi excusez-moi j'appelle ça d'un vieux mot républicain qui devrait vous plaire, j'appelle ça l'assimilation. EZ : L'assimilation ça veut dire faire sienne l'histoire de france, la culture française, les moeurs français. EZ : Parce que justement ce que vous venez de dire c'est la france, c'est la république, et c'est la laïcité, et c'est exactement le contraire de l'islam. EZ : Donc liberté, vous avez prévenus en allons-y liberté égalité fraternité. EZ : L’islam veut dire soumission, égalité, l'islam c'est une triple inégalité, entre les hommes et les femmes, entre les hommes libres et les esclaves, entre les fidèles et les infidèles. EZ : Fraternité : l'islam c'est la fraternité dans l'huma, c'est-à-dire la communauté des croyants la nation islamique. EZ : Maintenant si je ne fais pas de différence entre islam et islamistes, parce que pour moi c'est exactement la même chose ou plutôt comme dit le poète kabyles fer mami, l'islam c'est l'islamisme au repos et l'islamisme l'islam en action. EZ : Je fais une différence entre les musulmans, et l'islam, les musulmans qui peuvent, effectivement, s'approprier la conception française de la religion, c'est à dire ne considérer que leur religion et de l'ordre du privé ont toute leur place en france. JLM : Mais les sociétés de l'outre-mer sont des sociétés qui ont été les premières créolisées. JLM : Et contrairement à ce que vous dites, et ce que d'autres ont dit aussi, ça n'a pas créé une addition de communautées, ce n'est pas vrai ça a créé une communauté communes sous l'empire de la loi, et qui produit une culture commune, une culture commune. JLM : Si les enfants sont correctement éduqués, si on a pris en charge l'accueil des primo-arrivants, la France y gagne, elle y gagne des jeunes français qui viennent avec une culture, des idées, et plein de choses de cette nature. JLM : La seule chose invariable à laquelle il faut adhérer ce sont les principes de la république !",
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+ "Extractive_2": "EZ : D'abord moi je suis contre l'intégration, je suis pour l'assimilation. EZ : Et deuxièmement ce n'est pas la france qui a fautée, et si elle a fautée, ce sont les gens comme monsieur mélenchon, et les élites françaises, qui depuis quarante ans ont fait la folie, je dis bien la folie criminelle, de faire venir, de laisser venir des millions et des millions d'immigrés venus de, d'une civilisation arabo-musulmane qui est hostile à la civilisation chrétienne dont nous sommes issus depuis mille ans ! EZ : Simplement, je défends la civilisation chrétienne parce que c'est la civilisation qui nous a fait, vous et moi monsieur. JLM : Les millions de gens qui sont venus c'est les patrons qui les ont fait pour faire rentrer les travailleurs en france. EZ : Les patrons c'était dans les années soixante soixante-dix, et ils ont eu grand tort. EZ : Mais les patrons, c'est fini, depuis longtemps. EZ : Tout ça ça vous fait à peu près quatre cent mille immigrés légaux je dis bien légaux, je ne parle même pas des clandestins on on a valu entre quatre cent mille huit cent mille je n'en parle même pas. EZ : C'est faux la france entre le neuvième siècle après les grandes invasions jusqu'au dix-neuvième siècle a été une population très stable, à partir des années mille huit cent soixante à cause du l'industrialisation sous napoléon trois. EZ : L'INSEE monsieur, des chiffres de L'INSEE. JLM : Et ces étudiants, je vais vous dire une chose, je suis content qu'ils viennent apprendre en france, et qu'ils vont créer avec la france un lien intellectuel qui va fortifier dans le temps la relation qu'on a avec leur pays d'origine. JLM : La créolisation n'est pas un choix c'est une réalité qui permet de faire le pont entre le différentialisme aigu de gens comme monsieur zemmour, qui voit les gens dans des petites cases les musulmans, les ceci, les cela, et puis un universalisme que moi-même j'ai pratiqué. JLM : Voilà ce qui m'intéresse dans l'histoire, et là où vous êtes pris à revers c’est que ce qui a fécondé la france, c'est cette immense idée de l'être humain qui est créateur de sa propre histoire. JLM : La religion est une affaire privée ce que nous avons en commun c'est la cité, et aujourd'hui, personne ne conteste que la loi de la cité s'impose à tout le monde. EZ : Maintenant vous oubliez parce que ça vous gêne que le premier ciment de ces peuples divers fut le catholicisme, le catholicisme d'un côté le catholicisme d'un côté puisque c'est la conversion de clovis. EZ : L'assimilation c’est comme disait le grand historien braudel, ce qui a permis l'intégration sans douleur. EZ : La créolisation, ce n’est que le nouveau mot vous avez trouvé pour parlers de multiculturalisme, euh, de droit à la différence en fait vous vous êtes converti à l'idéologie que vous combattiez dans les années quatre-vingts, et maintenant quand vous parlez de l'islam et vous nous dites : la religion c'est dans le privé, et la politique c'est la loi de la cité, vous nous la baillez belle monsieur mélenchon ! EZ : L'islam est une religion politique par essence, l'islam ne ne s'occupe pas de l'intériorité des fidèles mais s'occupe des normes sociales et politiques. EZ : L’islam veut dire soumission, égalité, l'islam c'est une triple inégalité, entre les hommes et les femmes, entre les hommes libres et les esclaves, entre les fidèles et les infidèles. EZ : Je fais une différence entre les musulmans, et l'islam, les musulmans qui peuvent, effectivement, s'approprier la conception française de la religion, c'est à dire ne considérer que leur religion et de l'ordre du privé ont toute leur place en france. EZ : en fait je veux exactement imposer aux religions, à la religion islamique, exactement la même chose que la france a imposé aux juifs selon la fameuse formule de clermont-tonnerre. JLM : La martinique, la guadeloupe, la réunion, sont des terres profondément créolisées. JLM : Et contrairement à ce que vous dites, et ce que d'autres ont dit aussi, ça n'a pas créé une addition de communautées, ce n'est pas vrai ça a créé une communauté communes sous l'empire de la loi, et qui produit une culture commune, une culture commune. JLM : La créolisation, c'est donc un processus dans lequel personne ne domine l'autre. JLM : Si les enfants sont correctement éduqués, si on a pris en charge l'accueil des primo-arrivants, la France y gagne, elle y gagne des jeunes français qui viennent avec une culture, des idées, et plein de choses de cette nature. JLM : Vous ne savez même pas que dans l'islam, il y a tout ce courant mu’tazilite qui a été un des noyaux, à mon avis hein, des rameaux qui a permis la fécondation de l’humanisme. EZ : Le courant mu’tazilite a été abattu au neuvième siècle. "
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+ "Transcript": "P1 : Mais oui mais il faut qu'on avance. Je vous redonne la parole immédiatement jean-luc mélenchon il faut qu'on avance sur l'insécurité. Votre, dans votre programme sur ce sur ce sujet-là dans votre programme sur ce sujet là jean-luc mélenchon, euh je vous le dit pourquoi est-ce que la violence augmente ? Parce qu'il faut parce que notamment la police est mal employée, mal formée, mal commandée mal équipée et qu'il faut revoir cela, pourquoi dites-vous cela jean-luc melenchon ? JLM : Oui et ben je vais y venir mais d'abord je finis ce que je disais. P1 : J’en étais sur EZ : Et se sont à votre concept du peuple inassimilable que serait l'oumma des musulmans. Et je dis la même chose pour toutes les religions, la religion républicaine est respectée par tout le monde sauf une bande ici ou là de gens, euh qui s'y oppose dans la violence et la religion républicaine. Si j'ose dire avec respect avec des guillemets est celle qui nous permet de vivre ensemble, et c'est celle qu'on va construire pas en expulsant tel ou tel à cause de sa religion. Maintenant, je viens à l’insécurité, allons-y. J’ai dit vous avez bien raison que euh je n'adhérait pas à l'adhésion extravagante d’une insécurité cauchemardesques dans le pays où il y a de la sécurité, et je vous annonce qu'il y en aura toujours plus à mesure qu'il y aura toujours plus de misère, et plus de désagrégation de l'école publique. Par conséquent la question à se poser c'est de d'abord d'être capable de mesurer. P1 : hum JLM : Alors je ne dis pas qu'il n'y ait pas de violence, il y en a mais enfin c'est zéro virgule zéro quatre-vingt-sept pour cent du total des violences physiques, et les violences, les gens qui meurent, du fait de la chaleur c’est trois fois et demie plus. Les gens qui meurent des accidents du travail, c’est une fois virgule deux plus. Autrement dit, les causes d'insécurité sont bien plus ample que celles qui sont décrites. Pour ce qui est de l'insécurité dans la société alors je dis, ça fait des années que ça dure, qu'on a tous les ans une loi sur la sécurité! Tous les ans une loi sur le terrorisme! Personne ne peut jamais faire aucun bilan ! On met du monde et toujours plus de monde en défaveur de toutes sortes sur le corps de police qui est payé bien mieux que les instituteurs et les professeurs de ce pays. Et quel est le résultat ? ça va de plus en plus mal ! Par conséquent ça veut dire, non pas que les gens sont coupables, mais que la force est mal employée, mal organisée ! Et que on a réussi en lui faisant commettre toutes sortes d'excès de violence, à la couper de la population. Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière. C'est une deuxième interdiction je ne veux plus des flashballs des grenades et de la possibilité de tirer dans la figure des gens parce que trente-deux personnes éborgnées ce n'est pas trente-deux bavures, ce sont des actes délibérés ! Je veux une police vraiment républicaine, respectueuse des gens, entraînée, disciplinée, commandée par des gens qui leur fassent respecter les vertus ! Que par exemple, Pierre joxe, qui avait été capable de faire respecter son code de déontologie de la police. Et il faut donc former les gens qui ne sont pas formés, et nous devons cesser d'être une des rares polices d'europe qui utilisent de telles violences contre la population. P2 : Donc la réponse, alors, JLM : Tant que ça n'est pas réglé, aucun corps monsieur zemmour, aucune autorité, dans une république n'a de valeur sans le consentement du peuple. Ca n'a pas d'intérêt, ça n'a pas de valeur. Il faut donc gouverner la police non comme une chose mais comme un groupe de gens. P2 : On va Laisser Eric Zemmour répondre EZ : Monsieur mélenchon vous nous donnez des chiffres bizarres mais nos fact checker professionnels vérifieront. Moi je vous en donner d'autres si vous me permettez. Dans les années soixante, il y avait quinze crimes et délits pour mille habitants, aujourd'hui il y en a soixante pour mille habitants. Il y a mille attaques, mille agressions par jour en France, dont cent trente attaques au couteau. Vous parlez du sentiment d'insécurité, et vous dites il y en a plus parce qu'il y a de la misère, mais c'est en vérité votre phrase qui est honteuse pour les gens pauvres qui ne sont pas délinquants. Par ailleurs, pardonnez-moi, mais la violence n'est pas le fait de pauvres, on sait d'où elle vient, on sait exactement qui est en prison, on sait qui n'est pas en prison. JLM : Non EZ : Il y a eu un rapport, il y a eu un rapport en 2020. Données de la police et de la gendarmerie sur la liste des bandes délinquantes; à part les corses de marseille, il n y a pas un nom français aujourd'hui. JLM : Un nom français ? EZ : Un nom français JLM : Qu'est ce qu'un nom français ? Un nom français c'est par exemple le nom porté par un français. EZ : Non non monsieur mélenchon, c’est un nom qui est français depuis mille an pardonnez-moi. Moi ce n'est pas un nom au départ français par exemple, voilà. JLM : Et alors on vous compte comment si on vous met en prison ? EZ : Et ben on me compte comme un nom qui n'est pas français. JLM : Et pourtant vous êtes français ? EZ : Je suis français, ce n'est pas la même chose il y a beaucoup d'étrangers. Vous savez combien d'étrangers dans les prisons françaises, vingt-cinq pour cent ! alors qu'il représente euh dix pour cent de la population. Je continue. JLM : je sais pas ce que vous continuez mais ça démontre le contraire de ce que vous dites. Vous êtes en train de dire que la misère n'a aucun impact sur la délinquance. EZ : Non non parce que y a des gens pauvres qui ne sont pas des délinquants ! JLM : Mais bien sûr encore. Et ben, alors ? EZ : Et c'est une insulte. Parce que c'est une insulte, et c'est une insulte au gens pauvre, et c'est une insulte aux gens, de votre famille et de ma famille. JLM : Mais ça marche pas EZ : Mais ça marche très bien. Et si vous dites que deuxièmement il n'y a aucun, laissez moi finir. JLM : Si vous dites que ça n’a aucun rapport avec la pauvreté alors vous vivez au dela du réel. EZ : Laissez, vous vivez ailleurs. Tout ça n'a aucun rapport avec la pauvreté je suis désolé, pour moi la délinquance que nous vivons n'est pas une délinquance, c'est un jihad, voila. C'est une guerre qui nous est menée. Une guerre de civilisations, une guerre de pillage, une guerre de vol, une guerre de viol, et une guerre de de de de meurtres. JLM : Vous avez pas honte ? EZ : Non j'ai pas honte du tout. euh je vais vous dire, dans les métros parisiens, on a fait une enquête. JLM : Allez c’est reparti soixante-dix et caetera. EZ : Soixante-quinze pour cent, vous dérogez. Surtout vous vous monsieur mélenchon. mais je sais que ces chiffres vous embête. mais c'est comme ça. JLM : Mais non, mais non ils m’embêtent pas. EZ : Je continue. JLM : Non mais mettons nous d'accord. Non non mais si il y a 1000 crimes je les reconnais, c'est pas le sujet. EZ : mais si c'est le sujet! JLM : Vous, vous voulez, vous vous répétez comme un moulin à parole, c’est les musulmans, c'est les musulmans, le jihad et je sais pas quoi. Vous avez pas honte de parler comme ça ? EZ : Pas du tout. JLM : Il y a des millions de musulmans dans ce pays qui ne le supporte pas. EZ : Je vous signale que vous ne me laissez pas parler monsieur mélenchon, mais je vais vous dire, il y a heureusement des millions de musulmans qui ne sont pas délinquants. Et il y a heureusement des millions de musulmans qui ne sont pas terroristes. Seulement, tous les terroristes sont musulmans. JLM : Ah celle la elle est pas mal aussi. Vous aviez dit que vous respectiez ça. Comment vous l'avez pas dit que vous respectiez les jihadist ? EZ : Et j'ai dit, j'ai dit non non ne coupez pas. Ne faites pas ne faites pas comme les imbéciles qui savent pas lire une phrase jusqu'au bout. On m’a posé une question et j'ai répondu, je respecte qui ? Je respecte les gens qui donnent leur vie pour leur cause, parce que je veux mieux les combattre. C'est pour ça que je les respecte. Quand vous avez vu euh si vous voulez regarder, écouter, allez regarder ce que disent les gens qui sont arrêtés. Je je lisais tout à l'heure, un article sur les mineurs isolés. L'un d'entre eux qui est arrêté dit : “nous voulons piller la france”. JLM : Oooooaaah. EZ : Regardez ce que dit abdelslam abdelslam. Qu'est-ce qui dit le terroristes du bataclan ? Il dit, je suis un musulman, j'applique la charia. Maintenant vous avez parlé de la police, et là je vraiment, je trouve absolument scandaleux ce que vous dites. Et je vais vous dire pourquoi. Vous accusez les policiers, en vérité, euh d'être des des des pousse-au-crime, d'être criminogène, d'être agressifs, et d'être raciste. JLM : Euh non j’ai pas dit ça, il y a des raciste dans la police mais j’ai pas dit que la police était raciste. EZ : Je vais vous dire le quotidien des policiers. Ils sont agressés, ils sont euh on leur tend des guet-apens en permanence, ils sont euh insultés, on leur jette des cocktails molotov dans leur voiture pour les brûler comme des poulets. Je ne sais pas si vous avez vu bac nord, le film bac nord, et vous voyez leur, la réalité de la police aujourd'hui, avec euh dans les cités. Vous voyez qu'ils ne peuvent pas rentrer, parce que leur hiérarchie leur interdit. Vous voyez qu'ils ne peuvent pas, ils ils sont moins armés que les caïds de la drogue, qui les méprisent, et et vous, vous dites que ce sont les policiers qui sont dangereux ? JLM : Il faut qu'ils soient en phase avec la population ! EZ : Mais monsieur mélenchon ils sont en phase avec la population. JLM : à ben faudrait savoir EZ : Ils ne sont pas en phase avec la population des quartiers islamisés. Mais ils sont en phase avec le reste de la population française la population française. les aimes. Evidemment dans les quartiers islamisés dominée par les caïds de la drogue qui sont comme des, des concessions étrangères, vous savez au temps de la chine on avait des concessions, ce sont des concessions étrangères, là évidemment; les policiers ne sont pas les bienvenus parce qu'ils sont les représentants de la France. Tout simplement. Et que dans ces contrées, dans ces places fortes étrangères. Parce que on ne veut pas de la france. JLM : Ah mais franchement. Je peux vous répondre là ? Mais vous vous aurez la patience de m'écouter. écoutez-moi, bah je sais que ça quand on gouverne on doit partir des réalités concrètes. EZ : Justement, c'est ce que je fais JLM : Pour tâcher d'y répondre. Bon si vous commencez par dire que le problème de ce pays c'est que il y a je sais pas quel jihad islamisation et que c'est à cause de ça qu'on est pillé massacré violé et caetera, vous réglerez aucun problème parce que le problème du vol du pillage et caetera ce n'est pas l'islam, c'est une série d'autres causes, que les sociologues, que vous avez peut-être lu, à part lire les les les les statistiques qui vous font peur parce que vous aimez le cauchemar, que les sociologues ont analysé de longue main. Moi je n'ai jamais dit que la police était responsable de la situation je ne dis pas ça, je dis que puisque nous sommes en totale inefficacité il faut donc revoir le dispositif. Que nous ne manquons pas de moyens, qu'on ne cesse continuellement de voter des lois. Jamais on en a fait le bilan. Pourquoi ça marche pas ? Je suis partisan d'une police de proximité, je suis partisan du fait que les policiers soient mieux formés, je suis partisan du fait qu'on casse la racine même d'al qaida, c'est-à-dire le trafic d'armes, le trafic de drogue, le trafic d'êtres humains. Ça ne se règle pas dans les quartiers tout ça. EZ : Ah bon ? JLM : Oui, il y a six millions d'armes qui circulent dans ce pays, qui fait circuler, qui paye, qui transforme l'argent sale, l'argent sale en argent propre. Ca c'est du problème du judiciaire. D'une police judiciaire efficace. Il suffit pas d'envoyer des policiers passés selon un rapport qui a été fait récemment, cinquante pour cent de leur temps à vérifier si les gens qu'ils contrôlent ont du shit ou pas dans leur poche. Tout ça c'est du temps perdu, c'est du gaspillage, ce n'est pas par ce but-là qu'il faut prendre ce travail de la police. Alors commencer par éviter la démagogie qui consiste à dire que quand on critique la manière dont est organisée en service, on rend coupable les gens de la situation. Je n'ai jamais dit que la police était raciste. Mais oui je dis qu'il y a des racines dans la police. Et leur présence est insupportable. Comme elle serait dans n'importe quel autre métier monsieur zemmour. Vous ne réglerez rien. Vous poussez les gens à l'affrontement, à la guerre civile, ça n'a aucun sens ! Vous vous êtes tellement provocateur que vous avez été jusqu'à provoquer les gens sur leur prénom, parce qu'il portait le prénom du prophète ! Mais vraiment quelle honte. C'est pas une façon de parler. EZ : Monsieur mélenchon je peux vous répondre ? Vous dites que je veux la guerre civile. JLM : prenez pas votre tête de victime hein. EZ : Mais je prends pas une tête de victime ! Je dis, vous me dites j’appelle à la guerre civile JLM : J’ai toujours une minute de retard sur vous hein. P1 : Et en plus il faut qu'on change de thème après ? Moi je dis ça au passage. P2 : Vous répondez et après on enchaîne. EZ : Comment vous appelez euh un pays où la tête d'un professeur roule dans la rue? Moi j'appelle ça un pays en guerre civile. Comment vous appelez euh un pays, euh où euh on tue une pauvre policière, on l’égorge, mais on n'ose pas dire qu'on l'égorge? Moi j'appelle ça la guerre civile. La guerre civile ça commence petit à petit, et ça monte. Vous savez, euh, les algériens qui ont bien connu la guerre civile nous le raconte, boualem sansal, me l'a raconté dix fois. Ça commence comme ça tout doucement, exactement comme nous aujourd'hui. il est très inquiet boualem sansal parce qu'il voit exactement ce qui est arrivé dans son pays, et qui arrive chez nous. Donc ne croyez pas que c'est moi qui pousse à la guerre civile et qui désire la guerre civile. Au contraire, je pense que nous éviterons la guerre civile que si nous prenons des mesures drastiques. Par exemple, expulsion des étrangers des prisons, par exemple déchéance de nationalité de tous les bi-nationaux qui font des crimes et délits, et pour en plus après les expulser. Vous savez euh monsieur mélenchon euh si hum. JLM : La ré émigration migrations c'est fini, vous n'avez vous n'en parlez plus d'accord. EZ : Mais qu'est-ce qu'on appelle remigration. JLM : non mais je sais pas si vous voulez me dire. EZ : Moi je dis les gens qui sont français assimilés ils sont français. JLM : Comment vous décidez qui est assimilé ? EZ : C'est pas moi qui décide. Vous savez c'est dans la loi, souvenez-vous que pour la naturalisation, il y a des critères d'assimilation. Malheureusement on ne les applique plus, on ne les respecte plus. On, on naturalise des femmes voilées. Vous disiez vous-même monsieur mélenchon, jadis, l'autre mélenchon, que le voile islamique était une auto stigmatisation, que elle se mettait un stigmate, et après elle se plaignaient du stigmate. Qu'est devenu ce mélenchon la ? mélenchon a trahi mélenchon. Mélenchon suis des électeurs, Mélenchon essaye de courir après les électeurs, parce qu'il a encore. JLM : et ben voila je me demandait ou vous vouliez arriver. EZ : Mais voilà je vous le dis donc mélenchon était jadis un républicain strict. Aujourd'hui il court après euh euh les indigénistes. JLM : Et vous vous courez après quoi ? EZ : Moi je cours après rien, moi je cours sur. JLM : Il y a la une élection vous fournissez des arguments à toute la droite. EZ : Après quoi je cours après une idée de la france que je vois en train de disparaître JLM : Qui est pas la mienne, et pas pour les raisons que vous indiquez ! EZ : Mais ça a été la vôtre, ça été la vôtre. JLM : J'essaye de comprendre ce qui se passe autour de moi. Quoi que je regarde, je vois moi. J'ai été contre ce qu'on appelait la burqa, le voile, j'étais, j'étais, pour qu'on interdise ça bien sûr. Bien sûr, parce qu'il y a un droit à dévisager. Mais je ne suis pas pour autant je ne suis pas d'accord pour aller faire comme vous le proposez, la police des tenues des femmes. Alors un jour ça sera le foulard, le lendemain la longueurs des robes. EZ : Et ben voyons monsieur mélenchon JLM : J’ai vécu dans une société où tout le monde portait le foulard y compris ma mère, ma grand-mère. Mais oui. Alors cessez de faire des fixette comme ça euh sur euh la manière dont les gens se comportent EZ : Cessez, monsieur mélenchon cessez de croire que c’est anodin JLM : La république c’est pas la police des foulards, des cheveux, voir si les femmes ont rasé leurs crânes et mis des perruques. EZ : monsieur Mélenchon, la république vous parliez toujours de la république qu’elle contrôle que les gens remettent en foulard mais P2 : Messieurs, messieurs terminez ça et on passe à la prochaine partie. EZ : Si vous voulez, c'est dans les pays arabes qu'on a réussi à émanciper les femmes. Vous parliez tout le temps d'émancipation de la femme vous me faite des procès énormes, et la vous dénoncez le pire, le pire des symboles de l’asservissement islamique.",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon discutent de l'insécurité en France. Eric Zemmour explique que l'insécurité sera de pire en pire tant qu'il n'y a pas d'amélioration de l'école publique. Jean Luc Mélenchon explique que la violence physique est une part infime des morts, et que l'insécurité ne vient pas de l'immigration. Jean Luc Mélenchon explique qu'il y a trop de policiers qui ne sont pas assez formé, et que la police n'est pas assez organisée. Jean Luc Melenchon souhaite la dissolution des bacs et des brav, ainsi que l'interdiction des flashballs et des grenades pour la police. Jean luc mélenchon souhaite une police républicaine, formée, et moins violente. Eric Zemmour explique qu'il y a eu une explosion des crimes et délits. Eric Zemmour explique que la violence n'est pas le fait des pauvres, mais des étrangers, qui sont sur représentés dans les prisons françaises. Jean Luc Mélenchon explique que si, la violence a un lien avec la pauvreté. Eric Zemmour explique que la délinquance en france est un jihad. Eric Zemmour explique que les propos de Jean Luc Mélenchon sur la police sont scandaleux, alors que la police n'est pas la bienvenue dans les quartiers. Jean luc mélenchon explique que la violence ne vient pas de l'islam mais de faits sociologiques analysés. Jean Luc Mélenchon explique ne pas accuser la police mais le dispositif, et explique vouloir une police de proximité qui travaillerait sur des sujets plus important que les contrôles de drogue. Eric Zemmour explique que la france est en situation de guerre civile, et qu'il faut prendre des mesures drastiques d'expulsion des étrangers des prisons et de déchéance de nationalité des bi-nationaux qui comettent des crimes et délits. Eric Zemmour explique vouloir forcer des critères d'assimilation pour la naturalisation ",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon discutent de l'insécurité en France. Selon Eric Zemmour, l'insécurité ne fera qu'augmenter tant que la misère et la désagrégation de l'école publique continue. Jean Luc Mélenchon nuance sur l'insécurité, en expliquant que les violences physiques est une cause de décès négligeable, et que l'insécurité vient d'autres facteurs. Selon lui, il y a trop de policiers par rapports aux instituteurs, et que la police est mal organisée. Il souhaite dissoudre les bacs et les braves, ainsi qu'interdire les flashball et les grenades. Jean luc mélenchon veut une police républicaine et formée. Pour Eric Zemmour, la hausse de crimes et délits commis est indéniable, et n'est pas le fait des pauvres, mais des étrangers, qui représente vingt cinq pourcent des prisonniers en france. Il explique que la délinquance en france est un jihad. Selon lui, les propos de jean luc mélenchon sur la police sont scandaleux. Il explique que les policiers doivent travailler dans des conditions très difficiles. Jean Luc Mélenchon, lui, critique l'approche d'Eric Zemmour d'accuser l'islam pour les problèmes de la france, et explique qu'il faut que la police se focalise sur des problèmes de fonds. Pour Eric Zemmour, la france est en état de guerre civile, et il faut expulser les étrangers des prisons, faire une déchéance de nationalité pour les bi nationaux criminels, et revoir les critères d'assimilation.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Mélenchon et Zemmour discutent des questions liées à la violence et à l’insécurité. Mélenchon relie avant tout l’insécurité à la pauvreté et à la déliquescence de l’école publique. Il relativise la criminalité, responsable de moins de décès que les accidents du travail ; si l’on désire la réduire, il faut d’abord dissoudre la BAC et la BRAV afin d’obtenir le consentement du peuple à l’autorité. Zemmour insiste lui sur l’explosion de la délinquance, avant de mentionner l’origine des criminels : en 2020 dans les données de la police, à l’exception de corses, aucun nom n’était Français. Raisonnement spécieux pour Mélenchon : il n’y a pas de nom français en soi. Zemmour poursuit : vingt-cinq pour cent des détenus sont étrangers. La criminalité n’a pas de rapport avec la pauvreté ; elle est en réalité devenue une composante du djihad, même si tous les musulmans ne sont pas des délinquants. Il s’indigne alors des propos de Mélenchon sur la police. Ce dernier précise qu’il ne croit pas la police raciste en soi ; simplement, certains de ses membres le sont. Zemmour prend leur défense car ce sont eux les véritables victimes. Pour Mélenchon, les violences dont ils peuvent être la cible ne sont que les conséquences de la rupture consommée entre eux et la population. Or, seuls les habitants des quartiers islamisés ne sont pas en phase avec la police selon Zemmour. En réponse, Mélenchon l’accuse d’encourager la guerre civile. Au contraire, Zemmour estime tout faire pour l’empêcher, notamment grâce à son programme (expulsion des étrangers des prisons, déchéance de nationalité des binationaux responsables de crimes et délits). Il termine en regrettant l’ancien Mélenchon, républicain intransigeant, amoureux de la laïcité opposé au voile. Mélenchon défend son opposition à la burka, mais il ne souhaite pas que la République légifère sur les tenues des femmes. Pour conclure, Mélenchon pense que la violence qui peut exister en banlieue est une réaction au comportement des policiers, ainsi que le fruit de la pauvreté ; quant à Zemmour, il explique directement cette violence par l’immigration et le conflit culturel qu’elle engendre. Bref, deux visions se font clairement face."
7
+ },
8
+ "Extractive": {
9
+ "Extractive_1": "P1 : Je vous redonne la parole immédiatement jean-luc mélenchon il faut qu'on avance sur l'insécurité. P1 : Parce qu'il faut parce que notamment la police est mal employée, mal formée, mal commandée mal équipée et qu'il faut revoir cela, pourquoi dites-vous cela jean-luc melenchon ? EZ : Et je dis la même chose pour toutes les religions, la religion républicaine est respectée par tout le monde sauf une bande ici ou là de gens, euh qui s'y oppose dans la violence et la religion républicaine. EZ : J’ai dit vous avez bien raison que euh je n'adhérait pas à l'adhésion extravagante d’une insécurité cauchemardesques dans le pays où il y a de la sécurité, et je vous annonce qu'il y en aura toujours plus à mesure qu'il y aura toujours plus de misère, et plus de désagrégation de l'école publique. JLM : Alors je ne dis pas qu'il n'y ait pas de violence, il y en a mais enfin c'est zéro virgule zéro quatre-vingt-sept pour cent du total des violences physiques, et les violences, les gens qui meurent, du fait de la chaleur c’est trois fois et demie plus. JLM : Autrement dit, les causes d'insécurité sont bien plus ample que celles qui sont décrites. JLM : On met du monde et toujours plus de monde en défaveur de toutes sortes sur le corps de police qui est payé bien mieux que les instituteurs et les professeurs de ce pays. JLM : Par conséquent ça veut dire, non pas que les gens sont coupables, mais que la force est mal employée, mal organisée ! JLM : Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière. JLM : C'est une deuxième interdiction je ne veux plus des flashballs des grenades et de la possibilité de tirer dans la figure des gens parce que trente-deux personnes éborgnées ce n'est pas trente-deux bavures, ce sont des actes délibérés ! JLM : Je veux une police vraiment républicaine, respectueuse des gens, entraînée, disciplinée, commandée par des gens qui leur fassent respecter les vertus ! JLM : Et il faut donc former les gens qui ne sont pas formés, et nous devons cesser d'être une des rares polices d'europe qui utilisent de telles violences contre la population. EZ : Dans les années soixante, il y avait quinze crimes et délits pour mille habitants, aujourd'hui il y en a soixante pour mille habitants. EZ : Par ailleurs, pardonnez-moi, mais la violence n'est pas le fait de pauvres, on sait d'où elle vient, on sait exactement qui est en prison, on sait qui n'est pas en prison. EZ : Données de la police et de la gendarmerie sur la liste des bandes délinquantes; à part les corses de marseille, il n y a pas un nom français aujourd'hui. EZ : Vous savez combien d'étrangers dans les prisons françaises, vingt-cinq pour cent ! JLM : Si vous dites que ça n’a aucun rapport avec la pauvreté alors vous vivez au dela du réel. EZ : Tout ça n'a aucun rapport avec la pauvreté je suis désolé, pour moi la délinquance que nous vivons n'est pas une délinquance, c'est un jihad, voila. EZ : Je vous signale que vous ne me laissez pas parler monsieur mélenchon, mais je vais vous dire, il y a heureusement des millions de musulmans qui ne sont pas délinquants. EZ : Maintenant vous avez parlé de la police, et là je vraiment, je trouve absolument scandaleux ce que vous dites. EZ : Vous accusez les policiers, en vérité, euh d'être des des des pousse-au-crime, d'être criminogène, d'être agressifs, et d'être raciste. EZ : Evidemment dans les quartiers islamisés dominée par les caïds de la drogue qui sont comme des, des concessions étrangères, vous savez au temps de la chine on avait des concessions, ce sont des concessions étrangères, là évidemment; les policiers ne sont pas les bienvenus parce qu'ils sont les représentants de la France. JLM : Bon si vous commencez par dire que le problème de ce pays c'est que il y a je sais pas quel jihad islamisation et que c'est à cause de ça qu'on est pillé massacré violé et caetera, vous réglerez aucun problème parce que le problème du vol du pillage et caetera ce n'est pas l'islam, c'est une série d'autres causes, que les sociologues, que vous avez peut-être lu, à part lire les les les les statistiques qui vous font peur parce que vous aimez le cauchemar, que les sociologues ont analysé de longue main. JLM : Moi je n'ai jamais dit que la police était responsable de la situation je ne dis pas ça, je dis que puisque nous sommes en totale inefficacité il faut donc revoir le dispositif. JLM : Je suis partisan d'une police de proximité, je suis partisan du fait que les policiers soient mieux formés, je suis partisan du fait qu'on casse la racine même d'al qaida, c'est-à-dire le trafic d'armes, le trafic de drogue, le trafic d'êtres humains JLM : Il suffit pas d'envoyer des policiers passés selon un rapport qui a été fait récemment, cinquante pour cent de leur temps à vérifier si les gens qu'ils contrôlent ont du shit ou pas dans leur poche. EZ : Comment vous appelez euh un pays où la tête d'un professeur roule dans la rue? EZ : Moi j'appelle ça un pays en guerre civile. EZ : Au contraire, je pense que nous éviterons la guerre civile que si nous prenons des mesures drastiques. EZ : Par exemple, expulsion des étrangers des prisons, par exemple déchéance de nationalité de tous les bi-nationaux qui font des crimes et délits, et pour en plus après les expulser. EZ : Moi je dis les gens qui sont français assimilés ils sont français. EZ : Vous savez c'est dans la loi, souvenez-vous que pour la naturalisation, il y a des critères d'assimilation ",
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+ "Extractive_2": "P1 : Votre, dans votre programme sur ce sur ce sujet-là dans votre programme sur ce sujet là jean-luc mélenchon, euh je vous le dit pourquoi est-ce que la violence augmente ? JLM : J’ai dit vous avez bien raison que euh je n'adhérait pas à l'adhésion extravagante d’une insécurité cauchemardesques dans le pays où il y a de la sécurité, et je vous annonce qu'il y en aura toujours plus à mesure qu'il y aura toujours plus de misère, et plus de désagrégation de l'école publique. JLM : Les gens qui meurent des accidents du travail, c’est une fois virgule deux plus. JLM : Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière. JLM : Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière. JLM : Tant que ça n'est pas réglé, aucun corps monsieur zemmour, aucune autorité, dans une république n'a de valeur sans le consentement du peuple. EZ : Dans les années soixante, il y avait quinze crimes et délits pour mille habitants, aujourd'hui il y en a soixante pour mille habitants. EZ : Données de la police et de la gendarmerie sur la liste des bandes délinquantes; à part les corses de marseille, il n y a pas un nom français aujourd'hui. JLM : Qu'est ce qu'un nom français ? EZ : Vous savez combien d'étrangers dans les prisons françaises, vingt-cinq pour cent ! JLM : Vous êtes en train de dire que la misère n'a aucun impact sur la délinquance. EZ : Non non parce que y a des gens pauvres qui ne sont pas des délinquants ! EZ : Tout ça n'a aucun rapport avec la pauvreté je suis désolé, pour moi la délinquance que nous vivons n'est pas une délinquance, c'est un jihad, voila. EZ : Je vous signale que vous ne me laissez pas parler monsieur mélenchon, mais je vais vous dire, il y a heureusement des millions de musulmans qui ne sont pas délinquants. EZ : Vous accusez les policiers, en vérité, euh d'être des des des pousse-au-crime, d'être criminogène, d'être agressifs, et d'être raciste. JLM : Euh non j’ai pas dit ça, il y a des raciste dans la police mais j’ai pas dit que la police était raciste. EZ : Ils sont agressés, ils sont euh on leur tend des guet-apens en permanence, ils sont euh insultés, on leur jette des cocktails molotov dans leur voiture pour les brûler comme des poulets. JLM : Il faut qu'ils soient en phase avec la population ! EZ : Mais monsieur mélenchon ils sont en phase avec la population. EZ : Ils ne sont pas en phase avec la population des quartiers islamisés. JLM : Je suis partisan d'une police de proximité, je suis partisan du fait que les policiers soient mieux formés, je suis partisan du fait qu'on casse la racine même d'al qaida, c'est-à-dire le trafic d'armes, le trafic de drogue, le trafic d'êtres humains. JLM : Vous poussez les gens à l'affrontement, à la guerre civile, ça n'a aucun sens ! EZ : Au contraire, je pense que nous éviterons la guerre civile que si nous prenons des mesures drastiques. EZ : Par exemple, expulsion des étrangers des prisons, par exemple déchéance de nationalité de tous les bi-nationaux qui font des crimes et délits, et pour en plus après les expulser. EZ : Vous disiez vous-même monsieur mélenchon, jadis, l'autre mélenchon, que le voile islamique était une auto stigmatisation, que elle se mettait un stigmate, et après elle se plaignaient du stigmate. JLM : J'ai été contre ce qu'on appelait la burqa, le voile, j'étais, j'étais, pour qu'on interdise ça bien sûr. JLM : Mais je ne suis pas pour autant je ne suis pas d'accord pour aller faire comme vous le proposez, la police des tenues des femmes."
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+ "Transcript": "P2 : Messieurs, s'il vous plaît messieurs, on va jamais y arriver sinon. On a plusieurs thèmes à aborder, si on, si on veut parler du social, euh après il faut aborder ces derniers termes il faut respecter les règles du jeu. On enchaîne avec cette question, euh la france est en danger ? C'est le titre de cette partie. On se demande aussi si nous sommes face à un risque de déclassement sur la scène internationale. Il y a un exemple dans l'actualité, c'est la crise des sous-marins. Comment vous réagiriez si vous étiez l'un et l'autre président. Est-ce qu'il aurait fallu par exemple sortir de l'otan, jean-luc mélenchon ? JLM : Moi c'est ma position constante, je pense que nous n'avons rien à faire dans cette alliance militaire, qui euh d'ailleurs n'a pas de sens. Ca a été créé pour faire face à l'urss il y a plus d'urss il y a toujours l'otan. Ca s'appelle le traité de l'atlantique nord et mènent des guerres avec euh dans des endroits où il y a pas d'atlantique nord ni au sud c'est le cas de l'afghanistan et combien d'autres. Je suis donc pour que la france récupère intégralement, totalement son indépendance et pour qu'elle soit à l'initiative d'autres alliances. La puissance de la france tient à la fois à sa capacité à se défendre par elle-même, avec ses propres moyens, mais ce n'est pas ça l'essentiel de la puissance. L'essentiel de la puissance c'est l'autorité morale, scientifique, culturelle, que notre pays peut avoir. C’est à ça que je crois. Les français ont tout en main pour y parvenir nous sommes le deuxième territoire maritime du monde. Nous avons donc une une opportunité extraordinaire d'associer tous ceux qui le veulent avec nous à l'apprentissage de ce qui est cette mer à la connaître, à l'explorer, à la sauver. Notamment la mer méditerranée. Nous sommes le deuxième peuple du monde pour la contribution à l'exploration de l'espace, vous vous rendez compte ? Peu de gens le savent nous savons faire les fusées, nous savons faire les satellites. Et bien ça aussi je propose que dans le cadre de la francophonie des peuples, tous ceux qui veulent participer avec nous à cet immense travail, et bien ils y viennent. Et la francophonie peut-être un espace de créolisation et donc de puissance collective pour tous ceux qui parlent cette langue. Parce que nous serons sept cents millions à la parler bientôt en deux mille cinquante. On ne passe pas à côté de ça. La véritable autorité, la véritable puissance, cette capacité à lier dans un ensemble scientifique, culturel, des gens qui déjà au point de départ parlent la même langue. Ou en tous cas ce que nous appellerons la langue commune parce que la langue française n'appartient pas aux français, elle appartient à ceux qui la parlent ! C'est-à-dire à vingt-neuf pays qui l'ont comme langue officielle. Voilà ce qui est pour moi la puissance, voilà ce qui est pour moi l'autorité. Je finis d’un mot. Les français doivent être les premiers à promouvoir des traités et des accords internationaux sur des domaines où il n'y a pas de loi, par exemple, les grands fonds ne font l'objet d'aucune loi, que nous soyons les premiers à le proposer que nous soyons les premiers à proposer de revenir à l'idée de démilitarisation de l'espace. Que nous soyons les premiers à proposer le tribunal climatique à la suite des boliviens. Que nous soyons les premiers à proposer un traité international de non-prolifération des énergies carbonées. C'est en agissant de cette manière que la france rend désirable les valeurs qui sont les siennes, et qu'elle apporte sa contribution singulière à l'histoire de l'humanité. Les français s'occupe de tout le monde, et de tout ! Et ils le font avec tous ceux qui veulent y participer. Pour cela il ne faut pas qu'ils soient sectaire, il faut pas qu'il soit raciste, il faut pas qu'ils soient exclusifs, il faut qu'ils soient républicains jusqu'au bout des ongles ! C'est-à-dire ouvert à la contribution de chacun comme dit la déclaration des droits de l'homme que vous voulez retirer de la constitution. EZ : Non. JLM : Dans le but. Vous l'avez dit. EZ : Je veux pas la pas retirer de la constitution. Monsieur mélenchon déjà elle n'est pas dans la constitution. elle est dans le préambule. Normalement je veux simplement que le conseil. JLM : Ne faites pas le professeur d'un domaine que vous connaissez pas EZ : Ben vous connaissez tout et moi je connais rien. Monsieur mélenchon elle est dans le préambule je veux dire je. JLM : J’ajoute que la constitution, la déclaration que vous voulez retirer outre qu'elle dit que tous les êtres humains naissent libres et égaux en droits et les femmes monsieur zemmour, elle dit aussi que le but de la société et le bonheur commun. Ca vous dit quelque chose le bonheur commun ? EZ: Oui c'est une formule américaine, c’est une formule américaine. JLM : vous êtes un vaincu d'avance. EZ : C’est une formule américaine euh bon. P1 : Eric Zemmour. JLM : Alors non c’est français c’est dans la constitution. EZ : Oui je sais mais c'est une formule empruntée à la constitution de l'amérique. P1 : Bon on revient au point de départ sur la puissance française. EZ : je ne sais rien voyez, je vous ai vraiment appris quelque chose. P1 : Et sur l'exemple des sous-marins c’est sur l’OTAN JLM : On reviens sur les histoires sur les études de genre. EZ : Oui, oui d'accord ça vient de montesquieu, de rousseau, ça va. On connait ça va. euh je suis d'accord. JLM : Enfin c’est vous qui disiez que c’était des américains EZ : Je suis tout à fait d'accord avec le début de ce qu'a dit monsieur mélenchon, enfin, pas tout à fait. J'aurais dit la même chose je dis ça depuis des années aussi, je pense que l'otan aurait dû se dissoudre en mille neuf cent quatre-vingt-dix quand l'urss a disparu. Et quand le pacte de varsovie a disparu. Nous sommes tout à fait d'accord là-dessus, euh nous la l'otan euh est devenu une machine à asservir les pays qui sont soi-disant les alliés des etats-unis, et qui en fait, ne sont euh que leur obligé, et qui doivent se soumettre, et même traités de façon euh brutale, comme on l'a vu dans cette histoire Australienne. Euh donc je suis tout à fait d'accord avec ça nous n'avons rien à faire là-dedans euh nous devrions au contraire développer, euh encore plus ce qu’elle n'est notre industrie militaire, accroître notre budget militaire, et effectivement rechercher des alliances nouvelles. Ca veut pas dire qu'on renonce aux alliances avec les américains, avec les anglais, avec les allemands, mais ça veut dire par exemple tendre la main aux russes. Euh et nous rapprocher des russes. Et par exemple pour donner euh pour faire un geste euh renoncer aux sanctions, qui sont absolument euh inique, euh et complètement contre-productif. Donc ça je suis tout à fait d'accord avec ça. Maintenant, après, monsieur mélenchon pars dans des délires. Il veut faire des cession à l'onu partout, bon, très bien. Je ne suis pas euh, vous savez moi je suis resté à l'enseignement du général de gaulle, qui tenait l'onu pour une machine. Et je je n'aime pas spécialement euh cette machine onusienne qui pond des rapports, des proclamations, et caetera et caetera. Maintenant vous m'avez dit euh, la france aussi la france est grande quand elle n'est pas raciste et quand elle est républicaine et caetera. D'abord personne, moi je ne vous accuse pas de racisme. La france n'est pas raciste quand elle fait, quand elle défend son modèle, quand elle défend sa culture, quand elle défend sa civilisation. JLM : ça n'a rien à voir moi je parle de vous quand je dis raciste. EZ : Moi, je suis exactement comme ça. Je défends la culture française, la civilisation française. Je ne veux pas qu'on remplace la civilisation française par une autre civilisation, qu'on remplace le peuple français par un autre peuple. Parce que c'est ça qui est en train de se passer. Mais nous avons finis, mais nous avons fini cette conversation. Maintenant, pour euh si vous voulez parler. JLM : Vous pouvez pas y croire vous-même enfin je sais pas si EZ : Il y a quelques quelques semaines, est-ce que vous avez vu ce rapport, france stratégie organisme officiel. Est-ce que vous l'avez vu ? Vous auriez vu que ils ont fait une étude sur les enfants dans toutes les régions françaises, dans toutes les villes françaises, et nous voyons un double phénomène. Très simple hein dans les villes et dans les départements de vieille immigration, JLM : Et ben c’est reparti EZ : Oui, et ben ce, c'est vous qui m'interrogez ? Excusez-moi je réponds. JLM : J’ai jamais dit que la france était raciste. On croirait que vous êtes le possesseur de je ne sais quel, euh religion de la france où on ne peut pas changer une ligne un mot. C’est tout c’est ça que je vous dit, vous avez été condamné pour ça. EZ : Vous savez très bien que j'ai été condamné pour rébellion. J'ai été pendu pour la liberté et non pas du tout pour autre chose. Absolument pas, moi j'étais condamné, parce que je défendais une certaine idée de la france JLM : Mais quelle idée, ça suffit maintenant. EZ : Oui je suis désolé JLM : Excusez moi mais je suis en retard derrière vous. Ecoutez le zemmouristan ça existe d'accord ? Ca existe, oui oui ça existe. Un pays où les femmes sont rabaissés, un euh il y a la peine de mort qu'il vous plaît, un pays où les homosexuels sont punis, un pays où on voulait parler conventions internationales. EZ : la vous décrivez les banlieues islamisées Monsieur Mélenchon ! JLM : Ca s’appelle l'arabie saoudite EZ : Oui ça s'appelle aussi les banlieux islamistes. Vous faites bien Monsieur mélenchon. Ouais ça c'est très bien parce que c'est là-bas que vous venez de décrire, c'est exactement les banlieues islamisées, où les femmes se font cracher dessus quand elles sont habillées en jupe et qu'elles ne peuvent pas rentrer. Ou étiez-vous quand les fans ne pouvaient pas rentrer dans les cafés à sevran ? Ou étiez vous Monsieur Mélenchon ? JLM : Nan mais cette histoire elle a été inventée EZ : Les cafés de banlieu c’est comme ça. Cest comme ça. On connaît bien sûr, mais voyons mais enfin vous ne savez vous faites semblant de ne pas voir. C'est exactement les banlieues. JLM : Je viens de vous décrire un pays où s'applique les principes auxquels vous croyez EZ : Vous me prêtez des principes auquel je ne crois pas. Dans votre ville de marseille la peine de mort c'est tous les jours. JLM : Mais vous êtes obsédé par une idée qui vous rend la france impossible à assumer. EZ : pas du tout la france. Mais monsieur mélenchon, monsieur mélenchon, vous êtes le produit de mon idée de la france. JLM : Mais vous plaisentez non ? EZ : Quand votre grand mère. Quand votre grand-père est arrivé de de d'espagne, du maroc et algérie. Qu'est ce qu'il a fait, il s'appelait mélenchonne. Il a changé son nom, il l'a francisé. Il a donné des prénoms français à ses enfants, ses petits-enfants. Exactement comme les miens. Le mien, mon grand-père a changé de prénom. il c’est appelé justin. ça c'est l'assimilation à la française vous en êtes le produit mais vous le reniez aujourd'hui. JLM : non non je ne suis pas d'accord. Je suis confronté à des nouvelles situation, et j’y fais face. Je veux vous dire les gens s'appelle comme ils veulent, ils le font par tradition familiale. On donne un prénom. EZ : Pourquoi vous donner un prénom français alors monsieur mélenchon ? JLM : Ecoutez chez moi, il n'y avait pas beaucoup de croyants par conséquent, ont donnait les prénoms qui nous plaisait. Ecoutez, quand quelqu'un appel, puisque c'est là-dessus que vous avez cherché, quelqu'un son fils mohamed. C'est souvent parce que le grand-père s'appelait comme ça. Et quand on donne un prénom à un enfant, c'est parce qu'on veut le placer sous la protection de ce prénom. Il y a pas de honte à donner le nom du prophète à quelqu’un. EZ : Mais vous avez raison. JLM : De même, qu'y a pas de honte à s'appeler david ou que des milliers de catholiques qui s’appellent Marie. EZ : Nan mais Monsieur Mélenchon, je suis désolé. Le peuple en commun commence avec une culture commune. Souvenez-vous de renand. ",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc mélenchon discutent du déclassement de la France à l'international. Jean luc mélenchon explique être pour que la france quitte l'OTAN qui n'a plus de sens depuis la chute de l'urss, et que la france crée de nouvelles alliances. Jean luc mélenchon explique que la force de la france est son autorité morale, scientifique et culturelle, et souhaite que la france soit la première à promouvoire les accords internationaux sur des domaines où il n'y a pas de loi, comme sur les grands fonds et la démilitarisation de l'espace. Eric Zemmour explique s'accorder avec Jean luc mélenchon sur la dissolution de l'OTAN. Eric Zemmour souohaite développer l'industrie militaire française, en continuant les alliances avec les américains tout en s'alliant avec les russes. Eric Zemmour souhaite sauver la civilisation française. ",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jean Luc Mélenchon et Eric Zemmour parlent du déclassement de la France. Le premier sujet qu'il traite est l'appartenance de la france à l'OTAN. Jean luc Mélenchon et Eric Zemmour s'accordent sur le fait que la france doit quitter l'OTAN pour créer de nouvelles alliances. Jean Luc Mélenchon veut que la france devienne un espace de créolisation et de culture collective. Il veut que les français soient les premiers à promouvoir des traités internationaux sur de nouveaux domaines climatique, et sur l'espace. Eric Zemmour, lui, veut développer l'industrie militaire et rechercher des alliances russes en plus des anciennes.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Mélenchon et Zemmour évoquent la grandeur de la France et son indépendance. Interrogé par le journaliste, Mélenchon explique vouloir quitter l’OTAN, organisation dépourvue de sens aujourd’hui. La puissance de la France doit se faire sur la base de l’autorité morale, scientifique et culturelle. Pour lui, le pays doit exploiter son espace maritime, le deuxième du monde, et ses compétences dans le domaine spatiale ; elle possède ainsi de nombreux avantages. Elle doit également nouer des alliances dans le cadre de la francophonie, assise de la créolisation. Le pays peut avoir un rôle majeur à l’échelle mondial grâce à des accords internationaux qu’elle pourrait proposer dans différents domaines. Il termine en accusant son rival de vouloir retirer la déclaration des droits de l’homme de la constitution. Zemmour récuse ce propos. Néanmoins, il est en accord avec Mélenchon sur l’OTAN ; il faut en sortir, sans pour autant renier les alliances traditionnelles ; il appelle même à tendre la main aux Russes. Il se montre toutefois dubitatif sur l’efficacité des traités internationaux que la France pourrait faire valoir. Il rappelle ensuite que la France n’est pas raciste ; elle doit simplement défendre sa culture, sa spécificité. La France n’est pas raciste, mais Zemmour l’est, pour Mélenchon ; il voit de l’homophobie et de la misogynie dans le modèle défendu par son rival. Or, pour Zemmour, ces valeurs évoquées ne sont pas celles de la France, mais précisément celles des banlieues islamisées du pays. Le débat dérive ensuite sur les noms. Pour Mélenchon, les gens s’appellent comme ils le souhaitent ; pour Zemmour, il faut s’inscrire dans une culture commune, et le prénom y participe. Les deux candidats sont donc d’accord pour quitter l’OTAN mais s’opposent sur leur conception de la France."
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+ },
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+ "Extractive": {
9
+ "Extractive_1": "P2 : On se demande aussi si nous sommes face à un risque de déclassement sur la scène internationale. P2 : Est-ce qu'il aurait fallu par exemple sortir de l'otan, jean-luc mélenchon ? JLM : Moi c'est ma position constante, je pense que nous n'avons rien à faire dans cette alliance militaire, qui euh d'ailleurs n'a pas de sens. JLM : Ca a été créé pour faire face à l'urss il y a plus d'urss il y a toujours l'otan. JLM : Je suis donc pour que la france récupère intégralement, totalement son indépendance et pour qu'elle soit à l'initiative d'autres alliances. JLM : La puissance de la france tient à la fois à sa capacité à se défendre par elle-même, avec ses propres moyens, mais ce n'est pas ça l'essentiel de la puissance. JLM : L'essentiel de la puissance c'est l'autorité morale, scientifique, culturelle, que notre pays peut avoir. JLM : Nous sommes le deuxième peuple du monde pour la contribution à l'exploration de l'espace, vous vous rendez compte ? JLM : Et bien ça aussi je propose que dans le cadre de la francophonie des peuples, tous ceux qui veulent participer avec nous à cet immense travail, et bien ils y viennent. JLM : Les français doivent être les premiers à promouvoir des traités et des accords internationaux sur des domaines où il n'y a pas de loi, par exemple, les grands fonds ne font l'objet d'aucune loi, que nous soyons les premiers à le proposer que nous soyons les premiers à proposer de revenir à l'idée de démilitarisation de l'espace. JLM : C'est-à-dire ouvert à la contribution de chacun comme dit la déclaration des droits de l'homme que vous voulez retirer de la constitution. EZ : Je veux pas la pas retirer de la constitution. EZ : Je suis tout à fait d'accord avec le début de ce qu'a dit monsieur mélenchon, enfin, pas tout à fait. EZ : J'aurais dit la même chose je dis ça depuis des années aussi, je pense que l'otan aurait dû se dissoudre en mille neuf cent quatre-vingt-dix quand l'urss a disparu. EZ : Euh donc je suis tout à fait d'accord avec ça nous n'avons rien à faire là-dedans euh nous devrions au contraire développer, euh encore plus ce qu’elle n'est notre industrie militaire, accroître notre budget militaire, et effectivement rechercher des alliances nouvelles. EZ : Ca veut pas dire qu'on renonce aux alliances avec les américains, avec les anglais, avec les allemands, mais ça veut dire par exemple tendre la main aux russes. EZ : Je ne veux pas qu'on remplace la civilisation française par une autre civilisation, qu'on remplace le peuple français par un autre peuple. Parce que c'est ça qui est en train de se passer. ",
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+ "Extractive_2": "P2 : Est-ce qu'il aurait fallu par exemple sortir de l'otan, jean-luc mélenchon ? JLM : Moi c'est ma position constante, je pense que nous n'avons rien à faire dans cette alliance militaire, qui euh d'ailleurs n'a pas de sens. JLM : L'essentiel de la puissance c'est l'autorité morale, scientifique, culturelle, que notre pays peut avoir. JLM : Les français ont tout en main pour y parvenir nous sommes le deuxième territoire maritime du monde. JLM : Nous sommes le deuxième peuple du monde pour la contribution à l'exploration de l'espace, vous vous rendez compte ? JLM : Et la francophonie peut-être un espace de créolisation et donc de puissance collective pour tous ceux qui parlent cette langue. JLM : Les français doivent être les premiers à promouvoir des traités et des accords internationaux sur des domaines où il n'y a pas de loi, par exemple, les grands fonds ne font l'objet d'aucune loi, que nous soyons les premiers à le proposer que nous soyons les premiers à proposer de revenir à l'idée de démilitarisation de l'espace. JLM : Les français s'occupe de tout le monde, et de tout ! JLM : C'est-à-dire ouvert à la contribution de chacun comme dit la déclaration des droits de l'homme que vous voulez retirer de la constitution. EZ : Non. EZ : J'aurais dit la même chose je dis ça depuis des années aussi, je pense que l'otan aurait dû se dissoudre en mille neuf cent quatre-vingt-dix quand l'urss a disparu. EZ : Ca veut pas dire qu'on renonce aux alliances avec les américains, avec les anglais, avec les allemands, mais ça veut dire par exemple tendre la main aux russes. EZ : Et je je n'aime pas spécialement euh cette machine onusienne qui pond des rapports, des proclamations, et caetera et caetera. EZ : La france n'est pas raciste quand elle fait, quand elle défend son modèle, quand elle défend sa culture, quand elle défend sa civilisation. JLM : Ecoutez le zemmouristan ça existe d'accord ? JLM : Un pays où les femmes sont rabaissés, un euh il y a la peine de mort qu'il vous plaît, un pays où les homosexuels sont punis, un pays où on voulait parler conventions internationales. EZ : la vous décrivez les banlieues islamisées Monsieur Mélenchon ! JLM : Je veux vous dire les gens s'appelle comme ils veulent, ils le font par tradition familiale. EZ : Le peuple en commun commence avec une culture commune. "
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data/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_2_1_Baisse_Du_Co2.txt.json ADDED
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+ "Transcript": "P2 : Oui en plus vous nous avez offert la transition, euh comment concilier la fin du mois et la fin du monde. On va rappeler rapidement les données scientifiques, on va tout droit vers une hausse des températures de deux virgule sept degrés d'ici la fin du siècle. Je vais me tourner vers vous euh éric zemmour, réduire nos gazs, nos émissions de gaz à effet de serre, est-ce que vous diriez, vous président, que c'est la priorité des priorités ? EZ : Non, moi j'ai dit ma priorité déjà, j'ai dit la priorité c'est euh la lutte contre l'immigration. Et pour que la d'environnement. Donc sur l'environnement, euh effectivement, il y a apparemment, je ne suis pas un spécialiste, mais si j'en crois euh tous les scientifiques, en tous cas, beaucoup de scientifiques, parce que apparemment il y a des débats, euh il y a une augmentation euh du CO2 dans l'atmosphère. P2 : Sur ce point y a pas de débat non. EZ : Non non mais vous savez moi je suis pas un spécialiste, vous non plus, donc euh on peut pas. JLM : Non mais c'est bien vous le reconnaissez parce que j’ai jamais vu une situation de vous qui dit je sais pas. Je me suis dit quand même un peu gonflé non. Vous savez. EZ : Bah je lis. JLM : Comme moi. EZ : voilà, merci. Euh JLM : Il y a quinze mille scientifiques au giec qui dit ça réchauffe, et bah je vois bien que ça le fait, je vois bien. EZ : On est d'accord. Bon maintenant, euh c'est euh, si vous voulez, et nous avons une vieille discussion avec monsieur mélenchon sur ce thème parce que, euh je vois qu'il s'approprie avec brio et avait entrain l'écologie, alors que il vient d'une tradition politique qui l’a longtemps méprisé, parce que dans le débat entre la nature et la culture, entre euh la droite et la gauche, c'est la droite qui la première a compris, a senti, a dénoncé euh l'arraisonnement de la nature par la technique à l'époque, euh à l’époque les euh frères aînés de monsieur mélenchon, et monsieur mélenchon lui-même, était, ne jurait que par le productivisme, les usines, euh les fumées d'usines et caetera, et se moquait de ces gens qui voulaient euh défendre la nature. P1 : Et aujourd'hui, la réduction du taux de CO2 EZ : Et aujourd'hui la réduction du CO2. Mais vous savez ce n'est pas inintéressant. JLM : Vous vous faites un roman fantasmé. La droite bienveillante qui aimait la nature et les ouvriers qui sont des sales qui votent de la fumée partout. EZ : Donc vous voyez monsieur. J’ai pas parlé d'ouvriers, excusez-moi j'ai pas parlé d’eux. Oui je parle de tradition idéologique, vous connaissez comme moi l'histoire de ces traditions idéologiques. JLM : Ca c'est autre chose EZ : Voilà. JLM : Mais à l'époque, il faut dire les choses comme elles sont, les libéraux comme euh le mouvement ouvrier, comme à peu près tout le monde, était sur la ligne du productivisme. EZ : Eh bien je suis d'accord avec vous, je suis d'accord avec vous. JLM : Ce fut l'angle mort. EZ : Mais je suis d’accord. JLM : Et de son incapacité. Lorsque Marx avait écrit sur la question, en disant que le capitalisme épuisait la nature et l'homme, et puis euh on a tout mis sur l'idée du développement des forces productives, c'est évidemment une erreur considérable. Mais allez. EZ : Je n'ai pas dit le contraire. JLM : Oui mais vous disiez que la droite avait tout compris. P1 : Si on peut revenir aux solutions pour aujourd’hui c’est bien aussi EZ : Mais les libéraux au départ sont de gauche vous savez, mais c'est une discussion qui nous mènerait trop loin. Euh donc nous avons. JLM : C’est pas les mêmes les libéraux . EZ : Mais si ils était liée JLM : L'autoritarisme les libéraux. EZ : Les deux étaient derrière louis-philippe et vous le savez. P2 : On va quitter Louis Philippe et on va parler de maintenant. EZ : Mais justement, alors donc, simplement je voulais dire que, il faut voir que l'écologie a été prise en otage par l'extrême gauche. JLM : Par qui ? EZ : Par l’extrême gauche. Par les verts, les verts c'est l'extrême gauche, on le voit avec sandrine rousseau, on le voit bien. Ils ont pris en otage l'écologie, il faudrait réinventer une écologie euh de droite, enracinée près de la nature près de euh qui défend, à la fois. JLM : Bah y’as plus qu’à. En attendant on a ce qu’on a. P1 : Est-ce qu'on peut en venir aux solutions pour aujourd'hui voir pour demain pour la réduction du CO2. EZ : On devrait dire on devrait féliciter notre pays tous les jours car nous sommes le pays qui émettons le moins de CO2, parce que nous avons un mix comme on dit aujourd'hui électrique qui repose à soixante-quinze pour cent sur le nucléaire. Si on rajoute l'hydraulique, ça fait quatre-vingt-cinq pour cent qui n'emet absolument pas de CO2. Donc nous devrions faire des cocoricos tous les jours au lieu de battre notre coulpe et de dire, ah quel malheur nous sommes des nuls, nous avons épuisé la planète etc. La France est le pays euh qui se défend le mieux dans cette bataille terrible pour le CO2. Et monsieur mélenchon arrive, comme les carabiniers donc le grand écologistes après avoir été le grand productiviste et il nous dit il faut fermer le nucléaire et il nous dit il faut mettre des éoliennes partout. Je vous comprend encore moins, c'est ce que j'ai lu dans votre programme, vous voulez un investissement je crois euh à deux cents milliards sur les éoliennes et caetera sur le développement sur le terrain sur les sur le renouvelable, excusez-moi, j'ai lu ça. JLM : Il en faut d'autres des centrales EZ : C’est encore comme pour l'assimilation tout à l'heure. euh Monsieur mélenchon est contre monsieur mélenchon. Vous savez il y a une euh une très jolie phrase de talleyrand que je vous livre, je suis sûr que vous allez l'aimer. Talleyrand disait euh, je pardonne aux gens qui ne sont pas de mon avis, mais je ne pardonne pas à ceux qui ne sont pas du leur. Et c'est vraiment notre discussion ce soir. Vous n'êtes jamais de de l’avis de monsieur mélenchon de jadis. JLM : Mais encore heureux EZ : Pour le nucléaire c’est la même chose. JLM : Vous vous êtes bornés. Oui je sais je réfléchis et je me suis dit, les choses que nous avons défendues sont arrivées au résultat exactement inverse de celui qu'on voulait. La nature a été saccagée, réfléchissons pourquoi. Le nucléaire on nous avait dit, et je sais, que les gens qui l'ont fait l'ont fait avec bonne foi pensant se rendre utile, qui l'ont fait avec brio, avec intelligence, mais nous savons tous depuis il y a eu tchernobyl. EZ : Mais aucun accident en france monsieur. JLM : Justement. EZ : La vous agitez des peurs, il n’y a rien eu en france JLM : mais alors écoutez-moi, écoutez-moi, écoutez. EZ : Je vous écoute. JLM : C'est une question extrêmement sérieuse, évitez le ping pong euh. EZ : Est-ce que je fais du ping pong. Je dis simplement que vous voulez supprimer les centrales, monsieur mélenchon. JLM : Bon allez, allez-y terminez, que je puisse quand même vous dire ce que je dois penser de cette histoire mais arrêtez de m'opposer à moi-même, ça n'a pas de sens. Vous savez j'étais un gamin de dix ans, je disais des choses que je renie aujourd'hui. EZ : C'est pas dix ans, vous aviez pas dix ans JLM : Heureusement que les gens changent. EZ : Excusez moi je suis cohérent JLM : C'est parce que la vie monsieur m'a appris que c'était dangereux, et ça vous vous en fichez. Vous dites, le le nucléaire formidable. Ici nous sommes à paris, n'est-ce-pas ? Bien, il y a une centrale nucléaire, ou est-elle, en amont de paris du fleuve la la la seine. C'est la centrale de Nogent. Alors monsieur l’intelligent, que se passe-t-il si un jour, ce que bien sûr personne ne peut souhaiter, si un jour il y avait un problème. Parce que les autres disaient, il y aura jamais de problèmes ? Eh bien ce jour-là qu'est ce que vous avez prévu, grand cerveau, pour faire face à cette situation, à déplacer douze millions de personnes qui sont dans la région ile-de-france ? Monsieur zemmour le réchauffement climatique met en danger la centrale de blayais; parce que bordeaux sera sous l'eau en deux mille cinquante. Qu'est-ce que vous faites pour déplacer les quatre cent mille personnes. EZ : Je note que vous ne voulez pas me laisser parler parce que ça vous embête, parce que effectivement le nucléaire, c'est d'abord, abandonner le nucléaire c'est abandonner notre souveraineté nationale. JLM : Ah bon, parce que l'uranium vous le trouvez en france? EZ : Excusez-moi c'est une technologie française JLM : Peut-être bien, mais l’uranium vous les achetez pas en france. EZ : Peut être que les éoliennes vous les achetez en France ? Vous les achetez aux chinois avec des promoteurs allemands. JLM : Attribuez pas aux autres. Alors vous me posez à moi-même d'après vos fantasmes, une politique énergétique. Vous n'avez pas réfléchi, mais vous répéterez. Le nucléaire, le nucléaire, le nucléaire. Jusqu'à présent on a une chance, il y a pas eu de trop gros problèmes. Mais il y en a beaucoup. Vous dites qu'il n'y en aura jamais, prenez la responsabilité de le faire monsieur zemmour. Vous n'oserez pas. EZ : Monsieur mélenchon, pour l'instant, à ce jour. JLM : Ah. Comme disait le gars qui tombait au troisième étage. P1 : Eric zemmour allez-y s'il vous plaît. EZ : il n'y a jamais eu d'accident en france. Vous ne pouvez pas le nier ? il n'y a jamais eu d'accident nucléaire en France. JLM : Ah bon. EZ : Deuxièmement, je répète qu'abandonner le nucléaire, ça veut dire, abandonner deux cent mille emplois directs et une filière de quatre cent mille emplois. Je répète que c'est à l'abandon de souverainetée, et je répète que en vérité, c'est, euh une acceptation d'une décroissance qui ne dit pas son nom. Vous dites, le renouvelable, par ailleurs le nucléaire on peut aujourd'hui, on progresse, on enfouit, les déchets de plus en plus profondément. Par ailleurs il y avait, chez, vous savez que tous les autres pays les grands pays se remettent au nucléaire. Euh la russie, la chine, d'autres pays. Vous savez aussi que, il y avait une technologie, qui était la technologie astrid, et que malheureusement monsieur macron a abandonnée, et qui permettait, qui permettait, de créer de l'énergie en travaillant sur les déchets, justement. Excusez-moi ne regardez pas comme ça c'est la stricte vérité. Et vous savez que le jour. JLM : C’est toujours comme ça chez vous, j'ai remarqué que c'est un refrain. C'est la vérité, c’est les faits. Ben allez-y, allez-y terminez. EZ : Bah excusez moi. Et monsieur on apprend récemment que bill gates a un accord avec l'agence de l'énergie américaine, pour développer cette technologie. Donc les choses, quand je vous ai connu monsieur mélenchon, là aussi vous étiez non seulement productiviste mais vous étiez favorable à la science, vous pensiez que le progrès technique réglerait les problèmes créés par le progrès technique. Moi, encore une fois que vous allez me trouver borné, mais je n'ai pas changé d'avis. Donc effectivement, nous allons trouver, et le progrès technique réglera les problèmes posés par le progrès technique. Parce que c'est l'histoire de l'humanitée, puisque vous parliez tout à l'heure de l’histoire de l'humanitée. Et maintenant quand vous parlez de renouvelable, vous savez très bien que l'essentiel du renouvelable ce sont les éoliennes. Et que les éoliennes sont une catastrophe. D’abord parce que ça abîme le paysage. JLM : Vous pensez ça avec madame le pen et quelques autres, mais franchement personne ne dit qu'on va mettre des éoliennes partout. EZ : bah si. JLM : ce n'est pas vrai, donc arrêtez EZ : ben si. JLM : Arrêtez de raconter des histoires. EZ : Mais on a déjà commencé monsieur mélenchon. JLM : Ca fait des années que je m'exprime là-dessus, parce que à l'époque de la préhistoire où nous étions ensemble, je disais une chose. Mais depuis j'ai changé et j'ai dit d'autre chose, j'ai étudié, j'ai regardé. Je, est-ce que vous avez fini où vous voulez finir ? EZ : Je veux simplement dire je pense simplement dire tout le mal que je pense des éoliennes, à la fois pour la santé des gens, à la fois pour la beauté des paysages, à la fois vous savez très bien que euh celles qui sont fabriqués avec des pales, et des socles en béton, qui ne sont absolument pas euh renouvelable. Et que en plus surtout c'est une énergie assez faible, puisqu'elle ne elle est intermittente, et qu'elles produisent vingt-cinq pour cent de sa capacité, et que donc on est obligé d'aller chercher des centrales au charbon, ou au gaz. Vous savez que quand on réduira, y a un une étude et j'ai fini quand on réduira euh la part du nucléaire cinquante pour cent du mix électrique, on doit selon une étude du ministère de l'écologie humaine créer vingt centrales à gaz, et donc, ça augmentera la production de CO2. P1 : jean-luc mélenchon, allez-y jean-luc mélenchon. JLM : J’avais oublié. EZ : Très drôle JLM : D'habitude vous mettez des points comme ça. Bon je vais pas, c'est consternant. Je parle du nucléaire, j'ai pris comme sujet parce que je le trouve intéressant. Je trouve intéressant qu'on ait essayé de bien faire, on a bien fait, il y a des gens qui y travaillent qui font bien leur travail, Et évidemment il n'est pas question d'abandonner, il est question de sortir du nucléaire. Nous avons donc besoin de tous ceux qui y travaillent. Avons-nous besoin de science ? Oui de beaucoup ! Et nous avons besoin notamment de recherche fondamentale pour savoir comment refroidir les déchets radioactifs, parce qu'ils sont là pour dix mille ans, pour vingt mille ans, et que on n'a pas trouvé encore d'autre solution que de les enfouir. Ce qui est une prise de risque qui augmente. Calcul qui n'est jamais fait dans le calcul total du prix du nucléaire, c'est ce que nous coûtent les déchets, leur stockage et caetera. Maintenant regardez bien. Puisqu'il s'agit de science, soyez français. Depuis le seizième siècle, on dit, science sans conscience n'est que ruine de l'âme. C’est du rabelais. Une science qui n'est pas pensée philosophiquement, elle va, et elle ne se pose pas la question de savoir. C’est tout ce qui est possible, et souhaitable. C'est une question qui est moral et philosophique. En ce qui concerne cette énergie, nous savons tous que le risque existe, et que en sortir serait une bonne chose. Il faut de la science et des moyens arrêtés de réduire ça. Arrêtez le fantasme grossiers. Les gens sont pour les centrales nucléaires, les autres pour les éoliennes qui nuisent à la santé. C'est pas le sujet. L'idée c'est de redéployer un appareil de production d'énergie, car nous avons besoin d'énergie, qui soit inoffensive contre la nature et contre le futur. Dans cette perspective, nous devons sortir du nucléaire. Quatre centrales sur dix n'ont pas pu fonctionner cette année à cause de sécheresse et des trop grandes chaleurs. Les dangers qui sont contenus, personne sait les maîtriser à cette étape. C'est la raison pour laquelle il faut déployer d'autres moyens. L'hydroélectrique, donc ne pas privatiser les barrages, et augmenter. EZ : Je suis d'accord là-dessus. JLM : Deuxièmement, non au grand recarénage des centrales nucléaires. Y en a pour cent cinquante milliards pour les recaréner, et laisser passer de quarante ans de durée d'existence à soixante ans. EZ : C'est le montant des subventions qu’on a versé aux éoliennes. JLM : écoutez, c'est le moment où l'on peut par exemple se poser la question d'un redéploiement général des hydroliennes. On dit hydroliennes aujourd'hui, malencontreusement, cette idée fait penser seulement au raz blanchard, là où on a posé une magnifique hydroliennes, qui est une machine magnifique, que on a retiré je sais pas pourquoi. On a abandonné cette filière, mais les hydroliennes autrefois ça s'appelait des moulins. Y en avait partout en france il y en avait des milliers qui fournissaient de l'énergie. Il y a l'énergie géothermique, et il y a surtout monsieur zemmour vous et quelques autres, la sobriété dans la consommation énergétique. Consommer moins d'énergie. Moins de gaspillage. Jusqu'à présent on se dit hop on fait tant. La lumière la nuit, les panneaux d'affichage de tous les côtés lumineux, et caetera et caetera. Donc la sobriété, la sortie du nucléaire, l'installation d'autres moyens, c'est un grand plan, ça va mettre au travail des dizaines de milliers de gens pour faire tout ça. EZ : Des dizaines de milliers de chinois qui vont nous vendre les éoliennes JLM : Il a un manque catastrophique de la réalité. Ce sera un stimulus extraordinaire pour fabriquer ces machines, savoir le faire les installer, des milliers de qualification professionnelle. Des centaines de jeunes gens qui pourront appliquer cette tâche parce qu'ils seront sachant, et capable de le faire. Voila monsieur la grande France. Il faut qu’on arrête le nucléaire parce qu'on l'a fait. EZ : Je constate c'est que vous vous êtes dans des chimères, mais que vous sacrifiez une filière industrielle, qui a fait ses preuves, qui a attiré les meilleurs des ingénieurs, qui était une technologie française, et vous la sabordez pour des craintes irraisonnées. JLM : Irraisonnée ? EZ : Irraisonnée. Il n'y a jamais eu d'accident je le répète en france. P1 : On avance JLM : Vous recommencez votre comédie, je n'ai pas dit qu'on allait abandonner, je vous dis qu'il faut sortir. ça va prendre du temps de sortir. EZ : Sortir ça veut dire abandonner, ne jouez pas sur les mots. JLM : Mais je ne joue pas sur les mots EZ : Mais oui JLM : C’est vous qui jouez sur les mots, vous êtes un irresponsable. Vous regardez le nucléaire avec les yeux des années soixante, vous êtes éblouis comme si vous alliez à orly voir les avions décoller. P1 : On vous a entendu monsieur mélenchon on vous a eu. JLM : Chernobyl a eu lieu, Fukushima a eu lieu, et voulez vous rentrez dans vos. EZ : Donc vous êtes comme madame merkel qui a arrêtée le nucléaire. Le résultat c'est qu'elle a ouvert toutes les centrales à charbon. P1 : excusez-moi on va vous entendez vous a entendu débattre sur ce point-là, on vous a entendu débattre sur ce point-là. Cette deuxième grande partie s'intitule comment réduire la fracture sociale. On a encore une question à vous poser, un grand thème à aborder dans cette partie. L'écologie c'est la partie deux JLM : d'accord oui voilà.",
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+ "Abstractive": {
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+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean luc Mélenchon débattent de la réduction du CO2 dans l'atmosphère. Eric Zemmour explique que l'écologie n'est pas sa priorité, et qu'il n'est pas spécialiste, mais que c'est la droite qui a parlé d'écologie en premier, contre la gauche qui favorisait le productivisme. Jean Luc Mélenchon explique que tous le monde était productiviste à l'époque. Eric Zemmour explique que l'écologie a été prise en otage par l'extrême gauche, et qu'il faut réinventer une écologie de droite. Eric Zemmour rappelle que la france est le pays qui émet le moins de CO2 grâce au nucléaire, et accuse Jean Luc Mélenchon de vouloir fermer le nucléaire. Jean Luc mélenchon explique que le nucléaire est dangereux, et qu'il n'est pas souverain car l'uranium n'est pas acheté en france. Eric Zemmour explique qu'abandonner le nucléaire est abandonner la souveraineté nationale ainsi qu'inviter la décroissance, et que le nucléaire représente une grande filière d'emploi. Eric Zemmour explique qu'il faut travailler sur la recherche dans le nucléaire, pour pouvoir s'occuper des déchets nucléaires. Eric Zemmour explique que les éoliennes ne sont pas écologique car les pâles ne sont pas renouvelables, et que la suppression du nucléaire n'est pas écologique car l'énergie est remplacée par le gaz, qui est plus polluant. Jean luc mélenchon explique qu'il ne souhaite pas abandonner le nucléaire mais en sortir progressivement, et qu'il faut traviller sur la recherche fondamentales pour refroidir les déchets. Jean luc mélenchon explique qu'il faut redéployer un système d'énergie inoffensif, et ne souhaite pas recaréner les centrales nucléaires. Jean luc mélenchon souhaite travailler sur les énergies renouvelables comme les hydroliennes et l'énergie géothermique, ce qui créera des emplois. ",
5
+ "Abstractive_2": "Eric Zemmour et Jean luc Mélenchon débattent de la réduction du CO2 dans l'atmosphère. Eric zemmour ouvre en discutant la place de la gauche dans l'augmentation des gazs à effet de serre et du productivisme. Il rappelle que la france émet le moins de CO2. Il veut améliorer la production nucléaire et arrêter le développement des éoliennes. Pour Jean Luc Mélenchon, le nucléaire est trop dangereux, et le recarénage trop coûteux, et veut en sortir. Il propose de développer les éoliennes, mais aussi les sources renouvelables comme l'hydroélectrique.",
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+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Mélenchon et Zemmour débattent de la question de l’écologie et de l’énergie. Zemmour commence par admettre qu’il existe une augmentation du CO2 dans l’atmosphère ; ce phénomène trouve ses racines dans le productivisme issu de la gauche. La droite a su la première mettre en évidence la destruction de la nature engendrée par cette politique ; cette analyse lui permet d’attaquer directement Mélenchon. Ce dernier rappelle que tout le monde, libéraux compris, défendait cette ligne ; mais le libéralisme vient justement de la gauche, pour Zemmour. Il poursuit en expliquant que la gauche radicale tente d’avoir le monopole sur les idées écologistes. Il défend ensuite le modèle français, qui, grâce au nucléaire, est très peu émetteur de CO2. Pour Mélenchon, le nucléaire est néanmoins dangereux, comme Tchernobyl a pu le prouver. Il rappelle également que le réchauffement met en danger certaines centrales, en raison de la montée des eaux. Enfin, la France dépend de l’étranger pour son approvisionnement en uranium. Quelle que soit l’énergie, lui répond Zemmour, la France n’est pas indépendante ; ainsi les éoliennes sont-elle fabriquées en Chine. Par ailleurs, le nucléaire est une filière porteuse d’emplois et de technologies à fort potentiels, comme celles développées dans le cadre du projet Astrid, lesquelles permettaient de valoriser les déchets. Face à cela, les éoliennes sont laides, mauvaises pour la santé, et fort peu écologiques. Mélenchon a toutefois des craintes concernant les déchets nucléaires radioactifs. Il mentionne une nouvelle fois le risque de la filière, et rappelle que la sécheresse contraint les réacteurs à être arrêtés. Il défend l’énergie hydroélectrique et refuse la privatisation des barrages (ce avec quoi Zemmour est d’accord), la géothermie, le redéploiement des hydroliennes et la sobriété énergétique ; par ailleurs, il refuse le grand carénage du parc nucléaire, visant à prolonger la durée de vie des centrales. Zemmour pense que le nucléaire n’est pas dangereux, car il n’y a pas eu d’accidents en France. Malgré tout, Mélenchon souhaite sortir de cette énergie, même s’il reste conscient que ce processus prendra du temps. Les deux candidats ont conscience des enjeux écologiques. Zemmour y répond en favorisant le nucléaire, alors que Mélenchon veut encourager des énergies alternatives."
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+ },
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "P2 : Je vais me tourner vers vous euh éric zemmour, réduire nos gazs, nos émissions de gaz à effet de serre, est-ce que vous diriez, vous président, que c'est la priorité des priorités ? EZ : Non, moi j'ai dit ma priorité déjà, j'ai dit la priorité c'est euh la lutte contre l'immigration. EZ : Donc sur l'environnement, euh effectivement, il y a apparemment, je ne suis pas un spécialiste, mais si j'en crois euh tous les scientifiques, en tous cas, beaucoup de scientifiques, parce que apparemment il y a des débats, euh il y a une augmentation euh du CO2 dans l'atmosphère. EZ : Bon maintenant, euh c'est euh, si vous voulez, et nous avons une vieille discussion avec monsieur mélenchon sur ce thème parce que, euh je vois qu'il s'approprie avec brio et avait entrain l'écologie, alors que il vient d'une tradition politique qui l’a longtemps méprisé, parce que dans le débat entre la nature et la culture, entre euh la droite et la gauche, c'est la droite qui la première a compris, a senti, a dénoncé euh l'arraisonnement de la nature par la technique à l'époque, euh à l’époque les euh frères aînés de monsieur mélenchon, et monsieur mélenchon lui-même, était, ne jurait que par le productivisme, les usines, euh les fumées d'usines et caetera, et se moquait de ces gens qui voulaient euh défendre la nature. JLM : Mais à l'époque, il faut dire les choses comme elles sont, les libéraux comme euh le mouvement ouvrier, comme à peu près tout le monde, était sur la ligne du productivisme. EZ : Mais justement, alors donc, simplement je voulais dire que, il faut voir que l'écologie a été prise en otage par l'extrême gauche. EZ : Ils ont pris en otage l'écologie, il faudrait réinventer une écologie euh de droite, enracinée près de la nature près de euh qui défend, à la fois. EZ : On devrait dire on devrait féliciter notre pays tous les jours car nous sommes le pays qui émettons le moins de CO2, parce que nous avons un mix comme on dit aujourd'hui électrique qui repose à soixante-quinze pour cent sur le nucléaire. EZ : Et monsieur mélenchon arrive, comme les carabiniers donc le grand écologistes après avoir été le grand productiviste et il nous dit il faut fermer le nucléaire et il nous dit il faut mettre des éoliennes partout. JLM : Le nucléaire on nous avait dit, et je sais, que les gens qui l'ont fait l'ont fait avec bonne foi pensant se rendre utile, qui l'ont fait avec brio, avec intelligence, mais nous savons tous depuis il y a eu tchernobyl. EZ : Je note que vous ne voulez pas me laisser parler parce que ça vous embête, parce que effectivement le nucléaire, c'est d'abord, abandonner le nucléaire c'est abandonner notre souveraineté nationale. JLM : Peut-être bien, mais l’uranium vous les achetez pas en france. EZ : Deuxièmement, je répète qu'abandonner le nucléaire, ça veut dire, abandonner deux cent mille emplois directs et une filière de quatre cent mille emplois. EZ : Je répète que c'est à l'abandon de souverainetée, et je répète que en vérité, c'est, euh une acceptation d'une décroissance qui ne dit pas son nom. EZ : Vous savez aussi que, il y avait une technologie, qui était la technologie astrid, et que malheureusement monsieur macron a abandonnée, et qui permettait, qui permettait, de créer de l'énergie en travaillant sur les déchets, justement. EZ : Donc les choses, quand je vous ai connu monsieur mélenchon, là aussi vous étiez non seulement productiviste mais vous étiez favorable à la science, vous pensiez que le progrès technique réglerait les problèmes créés par le progrès technique. EZ : Je veux simplement dire je pense simplement dire tout le mal que je pense des éoliennes, à la fois pour la santé des gens, à la fois pour la beauté des paysages, à la fois vous savez très bien que euh celles qui sont fabriqués avec des pales, et des socles en béton, qui ne sont absolument pas euh renouvelable. EZ : Vous savez que quand on réduira, y a un une étude et j'ai fini quand on réduira euh la part du nucléaire cinquante pour cent du mix électrique, on doit selon une étude du ministère de l'écologie humaine créer vingt centrales à gaz, et donc, ça augmentera la production de CO2. JLM : Je trouve intéressant qu'on ait essayé de bien faire, on a bien fait, il y a des gens qui y travaillent qui font bien leur travail, Et évidemment il n'est pas question d'abandonner, il est question de sortir du nucléaire. JLM : Et nous avons besoin notamment de recherche fondamentale pour savoir comment refroidir les déchets radioactifs, parce qu'ils sont là pour dix mille ans, pour vingt mille ans, et que on n'a pas trouvé encore d'autre solution que de les enfouir. JLM : En ce qui concerne cette énergie, nous savons tous que le risque existe, et que en sortir serait une bonne chose. JLM : L'idée c'est de redéployer un appareil de production d'énergie, car nous avons besoin d'énergie, qui soit inoffensive contre la nature et contre le futur. JLM : Deuxièmement, non au grand recarénage des centrales nucléaires. JLM : écoutez, c'est le moment où l'on peut par exemple se poser la question d'un redéploiement général des hydroliennes. JLM : Il y a l'énergie géothermique, et il y a surtout monsieur zemmour vous et quelques autres, la sobriété dans la consommation énergétique. JLM : Donc la sobriété, la sortie du nucléaire, l'installation d'autres moyens, c'est un grand plan, ça va mettre au travail des dizaines de milliers de gens pour faire tout ça ",
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+ "Extractive_2": "EZ : Donc sur l'environnement, euh effectivement, il y a apparemment, je ne suis pas un spécialiste, mais si j'en crois euh tous les scientifiques, en tous cas, beaucoup de scientifiques, parce que apparemment il y a des débats, euh il y a une augmentation euh du CO2 dans l'atmosphère. EZ : Bon maintenant, euh c'est euh, si vous voulez, et nous avons une vieille discussion avec monsieur mélenchon sur ce thème parce que, euh je vois qu'il s'approprie avec brio et avait entrain l'écologie, alors que il vient d'une tradition politique qui l’a longtemps méprisé, parce que dans le débat entre la nature et la culture, entre euh la droite et la gauche, c'est la droite qui la première a compris, a senti, a dénoncé euh l'arraisonnement de la nature par la technique à l'époque, euh à l’époque les euh frères aînés de monsieur mélenchon, et monsieur mélenchon lui-même, était, ne jurait que par le productivisme, les usines, euh les fumées d'usines et caetera, et se moquait de ces gens qui voulaient euh défendre la nature. JLM : Mais à l'époque, il faut dire les choses comme elles sont, les libéraux comme euh le mouvement ouvrier, comme à peu près tout le monde, était sur la ligne du productivisme. EZ : Mais les libéraux au départ sont de gauche vous savez, mais c'est une discussion qui nous mènerait trop loin. JLM : C’est pas les mêmes les libéraux . EZ : Mais justement, alors donc, simplement je voulais dire que, il faut voir que l'écologie a été prise en otage par l'extrême gauche. EZ : On devrait dire on devrait féliciter notre pays tous les jours car nous sommes le pays qui émettons le moins de CO2, parce que nous avons un mix comme on dit aujourd'hui électrique qui repose à soixante-quinze pour cent sur le nucléaire. JLM : Le nucléaire on nous avait dit, et je sais, que les gens qui l'ont fait l'ont fait avec bonne foi pensant se rendre utile, qui l'ont fait avec brio, avec intelligence, mais nous savons tous depuis il y a eu tchernobyl. JLM : Monsieur zemmour le réchauffement climatique met en danger la centrale de blayais; parce que bordeaux sera sous l'eau en deux mille cinquante. JLM : Ah bon, parce que l'uranium vous le trouvez en france? EZ : Peut être que les éoliennes vous les achetez en France ? EZ : Vous les achetez aux chinois avec des promoteurs allemands. EZ : Deuxièmement, je répète qu'abandonner le nucléaire, ça veut dire, abandonner deux cent mille emplois directs et une filière de quatre cent mille emplois. EZ : Vous savez aussi que, il y avait une technologie, qui était la technologie astrid, et que malheureusement monsieur macron a abandonnée, et qui permettait, qui permettait, de créer de l'énergie en travaillant sur les déchets, justement. EZ : Je veux simplement dire je pense simplement dire tout le mal que je pense des éoliennes, à la fois pour la santé des gens, à la fois pour la beauté des paysages, à la fois vous savez très bien que euh celles qui sont fabriqués avec des pales, et des socles en béton, qui ne sont absolument pas euh renouvelable. JLM : Et nous avons besoin notamment de recherche fondamentale pour savoir comment refroidir les déchets radioactifs, parce qu'ils sont là pour dix mille ans, pour vingt mille ans, et que on n'a pas trouvé encore d'autre solution que de les enfouir. JLM : En ce qui concerne cette énergie, nous savons tous que le risque existe, et que en sortir serait une bonne chose. JLM : Quatre centrales sur dix n'ont pas pu fonctionner cette année à cause de sécheresse et des trop grandes chaleurs. JLM : L'hydroélectrique, donc ne pas privatiser les barrages, et augmenter. EZ : Je suis d'accord là-dessus. JLM : Deuxièmement, non au grand recarénage des centrales nucléaires. JLM : écoutez, c'est le moment où l'on peut par exemple se poser la question d'un redéploiement général des hydroliennes. JLM : Il y a l'énergie géothermique, et il y a surtout monsieur zemmour vous et quelques autres, la sobriété dans la consommation énergétique. JLM : Donc la sobriété, la sortie du nucléaire, l'installation d'autres moyens, c'est un grand plan, ça va mettre au travail des dizaines de milliers de gens pour faire tout ça. EZ : Il n'y a jamais eu d'accident je le répète en france. JLM : ça va prendre du temps de sortir."
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+ "Transcript": "P2 : Justement, on passe à la deuxième partie. Deuxième grande questions de ce débat : “comment réduire la fracture sociale”. Avec un premier point à aborder, c'est la principale préoccupation des français aujourd'hui, devant l'immigration ou encore l'environnement, il y a le pouvoir d'achat. Et jean-luc mélenchon ce que vous proposez c'est une hausse du smic de seize pour cent. Est-ce vraiment réaliste ? JLM : On pourrait faire plus. Car les moyens ne manquent pas. Quand on analyse une société et le travail qu'elle fournit et la richesse qu'elle produit on ne va pas porter d'appréciation sur ce qui est une richesse et ce qui n'en est pas. On va dire le travail qui est fait, ce qui est produit, qui s'échangent et qui se vend. On s'aperçoit que depuis le début du siècle précédent, le temps de travail nécessaire pour produire la richesse a été divisé par deux, et la richesse produite multipliée par cinquante. C'est énorme. La productivité du travail a été multipliée par vingt ! Donc nous ne sommes pas un pays pauvre. Nous sommes un pays qui produit beaucoup de richesses et dans la période récente les inégalités se sont creusées d'une manière absolument incroyable, telle que, tout profite au système et aux puissants. Si l'on regarde à l'échelle du monde, vingt-six personnes possèdent autant que cinquante pour cent de l'humanité. Si on regarde à l'échelle de notre pays, nonobstant la crise du covid, les principales fortune des milliardaires du pays ont augmenté de trente pour cent. Pendant la crise, les inégalités se creusent, entre ceux qui ont le plus et un ruissellement vers le haut est organisé. C'est le moment d'organiser un partage une répartition. Comment la faire. D'abord, en augmentant les moyens de vivre, et donc les salaire quand on augmente le smic, on augmente mécaniquement et assez rapidement tous les autres salaires. Il faut le faire pour des raisons sociales, et pour des raisons écologiques. Pourquoi ? Parce que les gens qui gagnent mieux leur vie peuvent trier avec plus de soin ce qu'ils vont acheter, notamment dans le domaine alimentaire. Au moment où nous sommes victimes d'une épidémie d'obésité et d'une épidémie de diabète, augmenter les salaires améliore la situation écologique, améliore la situation des gens. Deuxièmement, l'usage le plus intelligent qu'on peut faire de cette masse produite en temps inférieurs, c’est de partager le temps de travail. Si on partage le temps de travail, on travaillera tous, et on travaillera mieux. Comme l'ont montré toutes les expériences de réduction du temps de travail. Réduire le temps de travail ça veut dire dans la semaine, ça veut dire dans l'année, et ça veut dire dans la vie, c'est la raison pour laquelle je défends la thèse de la retraite à soixante ans. Et je vais contre tous ceux qui ont dit comme on vit plus longtemps, il faut travailler plus longtemps. J'ai toujours dit, si on vit plus longtemps c'est parce qu'on travaille moins longtemps. Ceux qui ont augmenté l’âge la retraite et qui veulent l'augmenter encore, comme c'est le cas de monsieur zemmour. C'est-à-dire faire partir les gens à soixante-quatre soixante-cinq ans ou, pour les plus audacieux il parle même de soixante-huit ans. Ce qu'il font naturellement c'est que, ils empêchent la jeune génération de venir à la relève de l'ancienne, l'ancienne est laissée dans le chômage les trois quarts du temps, tant et si bien que ce qui aura été économisé sur les retraites, est payé en chômage, est payé en maladie supplémentaire, et caetera et caetera. Voilà pourquoi je crois qu'il faut rétablir l'équilibre et la justice sociale, justice. Pas tout pour les mêmes, et rien pour les autres. Voilà en gros, l'idée. Mais pour l'immédiat, pardon, je termine là-dessus, je suis partisan du blocage d'un certain nombre de prix de première nécessité, l'alimentation, l'énergie, l'eau. C'est en scandale que les entreprises qui ont été privatisées et qui doivent générer du profit, comme ça été le cas pour le gage, comme c'est le cas pour l'électricité, soit devenues si cher, est devenu quasiment un luxe pour des gens qui peuvent passer l'hiver dans le noir, qui peuvent ne pas manger, qui peuvent ne pas se transporter, et qui bref sont condamnés à une sorte de relégation sociale qui est insupportable dans un pays si riche ! Le pays est riche, les gens sont pauvres. Voilà la contradiction qu'il faut régler. P1 : Eric zemmour. EZ : Je ne crois pas que nous soyons un pays si riche, je pense que nous sommes un pays en voie de déclin, d'appauvrissement, de tiers-mondisation. Je pense que, vous savez, c'est amusant que cette expression de pouvoir d'achat reviennent dans les conversations et dans les médias, car c'était une vieille expression monsieur mélenchon. Vous vous en souvenez comme moi, c'est une expression des années soixante-dix, quand il y avait beaucoup d'inflation et et, que, à chaque fois les salaires essayaient de rattraper l'augmentation des prix. On parlait beaucoup de pouvoir d'achat, mais à l'époque nous avions une croissance très importante, nous avions alors la croissance entre trois et quatre pour cent. Même au début des années soixante-dix, nous avions une croissance de cinq à six pour cent, c'était énorme. A l'époque nous avions un un équilibre de du du, commerce extérieur. Nous avions une balance des paiements excédentaire. Euh, nous avions également un revenu par tête d'habitant qui était, tenez-vous bien je parle des chiffres, de mille neuf cent quatre-vingts. Supérieur à celui de l'allemagne et des etats-unis. Quarante ans plus tard nous avons. JLM : L'allemagne il y en avait moitié moins. EZ : Pardon oui l'Allemagne fédérale vous voulez dire on parlait de l'Allemagne fédérale. C'est ça ? JLM : oui oui mais il était de la moitié moins. EZ : Un revenu ils étaient moitié moins, en nombre, mais aujourd'hui attendez dont vous parlez nous revenus. JLM : Pardon je me préoccupais de récupérer mon stylo à tombé par terre. EZ : Je me disais aussi vous écoutez pas P1 : on a on a un accident de stylo. P2 : Il est juste en dessous de votre siège JLM : Il est où ça je le vois pas. D'accord. P1 : Alors, ne bougez pas, voilà bien. JLM : non mais vous m’excusez. EZ : mais je vous en prie. JLM : vous savez ce que c’est bien sûr. EZ : Alors je disais donc, en mille neuf cent quatre-vingts, je recommence pour vous monsieur mélenchon. JLM : Non non non, mais j'avais suivi ! Bon d'accord j'ai lâché prise sur euh la quantité le revenu. EZ : Bah justement on parle de revenu que le prix, le revenu, par habitant, le pib par habitant, euh était supérieur à celui des allemands et des américains. Aujourd'hui, quarante ans plus tard, nous avons un pib par habitant inférieur de quinze pour cent, de celui des allemands, et de quarante pour cent, de celui des américains. Donc il y a un appauvrissement relatif à l'époque, en quatre-vingts, nous étions en termes de de pouvoir d'achat, le le quatrième ou le cinquième pays au monde. Aujourd'hui, nous sommes le vingt-sixième ou le vingt-septième. JLM : Oooooh non. EZ : Je vous assure monsieur mélenchon, je parle par tête d'habitant. Je ne parle pas globalement. Euh donc nous avons vécu un appauvrissement, et cet appauvrissement, justement, c'est parce que nous avons suivi les recettes de monsieur mélenchon. Vos amis ont été au pouvoir à partir de mille neuf cent quatre-vingts. Vous êtes d'accord quand même c'était monsieur mitterrand qui a été élu, c'est pas monsieur giscard d'estaing. Donc après il y a eu une alternance permanente, et jamais en vérité la droite n'a eu le temps et n'a eu le courage d'ailleurs. JLM : La gauche non plus EZ : De mettre en oeuvre ses recettes. Mais je parle pas de ça moi, je suis pas, je suis effectivement je crois, JLM : Nan mais moi je me demande à quel moment j'ai pris. EZ : Vous avez été proche de monsieur mitterrand, vous avez été ministre de monsieur jospin. Pas mal quand même. P1 : Mais alors vos solutions éric zemmour ? EZ : Donc non, d'abord le diagnostic vous permettez parce que les solutions débouchent du diagnostic évidemment. P1 : Mais je pensais que le diagnostic était terminé. EZ : Non, j'ai pas fini, nous avons donc une balance commerciale déficitaire, nous avons une balance des paiements déficitaire de quarante milliards, je crois, en deux mille vingt. Ce n'est pas rien, ça veut dire que nous nous appauvrissons tous les ans, ça veut dire que la les étrangers nous achètent un bout de france tous les ans. Nous avons ce qu'on appelle la position extérieure nette, qui est évaluée aujourd'hui à trois cent soixante-cinq milliards d'euros, c'est-à-dire trente pour cent de notre PIB. La position extérieure nette, vous savez monsieur mélenchon, c'est ce que les étrangers la différence entre ce que les étrangers possèdent de la france. C'est ce que la france possède à l'étranger. Nous sommes a trois cent soixante-cinq milliards de déficit. Les allemands, pour vous donner une idée sont à soixante-dix pour cent de leur pib en excédent. Donc vous voyez on s'est beaucoup appauvri. Et pourquoi on s'est appauvri ? Selon moi, d'abord parce que le le l'entrée de la chine en deux mille un, dans l'omc a ravagé les industries de main-d'oeuvre en france, et donc nous avons perdu un million d'emplois. D'après les chiffres que j'ai lu euh entre deux mille un et deux mille dix uniquement à cause de la concurrence chinoise. Et puis parce que nous avons un modèle social, un état providence, qui est devenu obèse. Monsieur Mélenchon dit, les inégalités se sont accrues. Se sont accrues dans le monde. Vous avez raison monsieur mélenchon. Aux etats-unis, en angleterre, mais en france, quand on vient calculer après la redistribution, après les charges sociales, après les impôts, après la redistribution de toute la la les aides, on n'est que un à trois entre les revenus les plus élevés et les revenus les plus bas. C'est très raisonnable, on a des coefficient de gini; comme on dit; un des plus faibles du monde occidental. Donc en vérité, notre problème n'est pas les inégalités, notre problème c'est la baisse de la production française. C'est la baisse de la richesse, de l'accroissement, de la richesse française. Et pourquoi ? Parce que notre modèle social est obèse. P1 : Mais vos idées, vos préconisations, il faut qu'on avance. EZ : Mais oui ! Notre modèle social est obèse parce que il a renoncé à ces deux principes, le premier qui est de lier les contributions au travail, nous avons de plus en plus de prestations sociales qui ne dépendent pas du travail mais qui dépendent euh de l'assistanat. Deuxièmement, nous sommes sortis d'un modèle de solidarité nationale, je dis bien national, à un modèle de solidarité universel. Nous ouvrons nos hôpitaux, nous ouvrons notre sécurité sociale au monde entier qui vient se faire soigner ici, qui vient euh toucher des allocations familiales et caetera. Et notre, vous savez combien, c'est combien est évalué notre dépense sociale monsieur ? Sept cent cinquante milliards d'euros. Vous savez, ça représente trente pour cent du pib, et ça a des conséquences. On le paye, on met le pays en dette qui explose, et on le paie en charge sociales énormes. P1 : On laisse jean-luc mélenchon vous répondre ? EZ : J’ai fini et on les charges sociales pour les entreprises à délocaliser, et donc on perd encore en emploi. Et en plus, je ne vais pas revenir sur l'immigration, mais nous avons de plus en plus une immigration sans travail, qui pèse énormément sur nos comptes. Et donc les préconisations, vous m'avez demandé, il faut absolument réduire, réduire ces charges sociales, il faut réduire les impôts, il faut supprimer les impôts de production, il faut réduire les charges sociales, parce que, il faut, à partir d'aujourd'hui, il faudrait, euh que la solidarité nationale soit de nouveau nationale. Et que nous ne donnions plus les allocations logement, les allocations familiales, le rsa, aux étrangers. Nous devons le limiter aux français. Ca nous réduira considérablement nos charges sociales, sans compter la fraude sociale. Vous savez qui est évalué par le magistrat charles à cinquante milliards ? P1 : vous avez vous avez cinq minutes d'avance éric zemmour. Jean-luc mélenchon, ça ne veut pas dire que vous avez les cinq prochaines minutes, Jean-luc mélenchon. P2 : C'est à vous de lui répondre. JLM : Ah oui d’accord mais je me demandais si c’était à moi ou à vous. Alors, euh bon, je veux pas pour chaque thème évidemment il faudrait reprendre dans le détail. La comparaison de la production de la richesse. euh Je vais vous le dire euh monsieur zemmour, je ne vous en veux pas. Euh il faut tenir compte de ce qu'est la production et des conditions dans lesquelles elle se fait. Du pib, l'évaluation du pib, dans chaque pays. L'évaluation du pib des etats-unis, maintenant et dans les années soixante-dix ça n'a rien à voir. Pourquoi ? Parce que entre-temps ils se sont donnés le privilège de battre monnaie sans contrepartie, et donc ils impriment du dollars autant qu'ils veulent. Et attendez, vous allez voir, et par conséquent dans l'évaluation du pib américain, y a ce qui s’appelle les services. C'est-à-dire les activités bancaires. Euh on pourrait appeler ça la spéculation si on veut en français, euh un peu vulgaire, et euh les assurances et instituts. Tout ça ne produit absolument rien. Je veux dire, aucun objet matériel, aucune richesse particulière qui soit utilisable par les gens, tenté si bien que. EZ : Vous avez dit monsieur tout à l’heure on ne va pas, on ne va pas distinguer dans les richesses produites. Et maintenant vous le faites, je comprends plus. JLM : Non écoutez. je ne comprends pas ce que vous me dites. Alors écoutez-moi cinq minute et puis vous verrez, vous entrez je dis, que ce compte-là ne nous permettent pas d'établir des comparaisons qui ont un sens. Il faudrait savoir où ils en sont. Eh bien je peux vous le dire, l'agriculture doit représenter deux pour cent de leur pib, et l'industrie une quantité négligeable. Tout le reste que dans les services. Quant à la république fédérale allemande écoutez ça va la. Supportez quoi, faites pas woody woodpecker toutes les cinq minutes. dès que je dis un mot là où vous êtes là à taper sur le sur le tronc alors. EZ : Tout à l’heure vous m'avez coupé tout le temps. JLM : J'explique ce qu'est le privilège des Etats-unis d'Amérique qui est de battre monnaie sans contrepartie sérieuse, y a aucun pays au monde qui peut faire ca, c’est bien la raison pour que pour laquelle aujourd'hui ils sont si inquiets. C'est tout d'un coup les chinois, les russes, les indiens. Tout le monde se met d'accord pour dire bon, etben se payer dans notre monnaie nationale plutôt qu'en dollars, voilà pourquoi ils sont si inquiets est en déclin. Ils sont en déclin la vérité pour nous alors je viens maintenant aux allemands, les allemands, qu’ont ils fait. Ils ont obtenu d'une manière incroyable, pendant des années, le privilège, en europe d'échanger eux, leurs machines-outils et leurs voitures, et de sacrifier dans tous les échanges commerciaux la place et les productions de la france, qui est des productions moyenne. C'est comme ça, ça a été géré en dépit du bon sens, tant et si bien qu'à la fin la règle de l'omc, c'est-à-dire l'organisation mondiale du commerce. Vous dites ils ont intégré la chine et la catastrophe a commencée là, elle a pas commencée la, elle a commencée quand on a créé l'union européenne des traités actuels qui prévoient, qu'en toutes circonstances, et dans toutes les directions du monde, l'union européenne pratique la concurrence libre et non faussée. Et c'est dit dans les textes, l'exige de ses partenaires, tant et si bien que on a ouvert sur le monde, sans tenir aucun compte des écarts de niveau de salaire, de bien-être et caetera. Et que donc, mécaniquement, on a donné la prime à ceux qui payaient le moins, saccagent le plus l'environnement et caetera et caetera. C'est ça la cause fondamentale, la contre, la contre-mesures, ça s'appelle le protectionnisme, et je suis partisan d'installer un protectionnisme écologique, c'est-à-dire, qui va dire, tout ce qui est produit dans des conditions inacceptables par la france, par exemple des produits pourris au glyphosate, ça ne rentre plus en france. Et donc les paysans français sont appelés à produire en remplacement ce qui rend cinquante pour cent de notre approvisionnement en fruits et légumes viennent de l'extérieur. Pourquoi, pourquoi cette folie ? Pourquoi va-t-on produire du maïs qui sert à élever des vaches à l'autre bout du monde. Tout ça ne sert à rien pour notre pays, nous avons besoin de la souveraineté alimentaire. Je prends l'exemple de l'alimentation, parce que c'est quand même le point de départ de toutes les sociétés. Nous avons besoin de cette souveraineté alimentaire. Alors pour englober mon propos euh dans une vision d'ensemble j'ai parlé du protectionnisme écologique. Nous désobéiront si je préside, à tout, nous désobéiront à tous les règlements qui nous obligerait à supporter ce qui nous détruit. Voilà, c'est aussi simple que ça, et dans ces conditions, comment faire. Je dis, c'est le modèle de la planification écologique. Je vais vous dire pourquoi monsieur zemmour. Tout ce que vous avez dit c'est l'ancien temps, la croissance sans fin, alors c'est des ressources sans fin, mais la planète n'a pas des ressources sans fin. Par conséquent, il faut que nous soyons dans un modèle plus sobre, plus égalitaire, avec d'autres manières de fonctionner, d'autres manières de produire d'autres produits, d'autres qualifications professionnelles, d'autres objectifs. Et pour faire tout ça, il faut planifier. Pourquoi ? Parce que comme ça l'entreprise privée comme l'entreprise publique connaîtra son horizon. Et voyez vous Monsieur euh Zemmour ça ne coûte jamais trop cher le service public, parce que c'est ce qui permet l'égalité réelle des français. Quant aux immigrés, votre Maroc, sachez que leur consommation de prestations sociales, elle existe, elle est en relation avec leur propre contribution au travail du pays. Mais ! Ce qu'ils consomment est moins important que ce qu'ils donnent eux-mêmes en cotisations. Et ça, ça fait une différence de trois milliards. Si donc vous les déportiez comme vous avez prévu de le faire, oui etben c'est le mot, oui etben d'accord mais c'est le mot qui a été utilisé, voilà. etben oui d'accord, j'ai noté que ce soir vous avez renoncé à la euh ré émigration. EZ : Je ne renonce à rien JLM : J’ai au moins obtenu ça de vous ce soir, j'ai obtenu, j’ai obtenu plusieurs choses. EZ : Mais vous avez rien obtenu, vous avez inventé des mots que je n’ai pas prononcé, déporter c’est une histoire. JLM : Ca c'est passé en Italie. EZ : Eh ben oui, mais j’ai pas utilisé ce mot là c'est l'italien qui a traduit dans son italien. JLM : Monsieur zemmour la ré émigration c'est bien de vous. EZ : Non, j'ai dit, on va pas recommencer le débat? P2 : non non mais attendez. JLM : Mais c’est vous qui nous avez reparlé des immigrés. Vous venez de dire que nous avons un système qui est devenu trop obèse. La répartition de la richesse EZ : Monsieur Mélenchon, nous sommes recordman du monde des prestations sociales. Recordman du monde. On est, est-ce que vous savez, vous parliez de des des euh de ce que apportent les immigrés. JLM : Mais arrêtez ce n’est pas vrai. EZ : Mais c'est vrai, si, JLM : c'est parce que dans tous ces pays, figurez-vous que les gens se plaignent des assurances privées là où nous nous avons la sécurité sociale. EZ : Mais j’ai pas dis le contraire. JLM : Donc vous ne pouvez pas comparer. Dire le contraire c'est une comparaison stupide, pardon de vous le dire. Mais si vous comparez les dépenses que font des gens pour la sécurité sociale, vous devez comparer par ce que les gens dépensent pour la pour dans des assurances privées, et à la fin ça coûte plus cher des assurances privées que le service public EZ : Aux Etats-Unis en tout cas. Seulement aux Etats-Unis en tout cas. JLM : Pas qu’aux états unis P2 : On va parler écologie environnement justement c'est c'est la suite de l'émission. euh comment consulter JLM : Pour une fois j’ai 14 secondes d'avance sur monsieur zemmour vous voyez.",
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+ "Abstractive": {
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+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon débattent de leur solutions pour améliorer le pouvoir d'achat français. Jean luc mélenchon explique vouloir augmenter le smic de seize pour cent. Jean luc mélenchon explique que la richesse produite sur le siècle précédent a été multipliée par cinquante, mais que les inégalitées se sont creusées. Jean Luc Mélenchon souhaite répartir la richesse en augmentant les moyens de vivre, en augmentant le smic, qui aura des bénéfices sociaux et écologiques. Jean luc mélenchon explique qu'avec plus d'argent, les français pourront consommer des produits de meilleures qualitées, ce qui aura un effet positif pour l'environnement. Jean luc mélenchon souhaite partager le temps de travail au niveau de la semaine, de l'année et de la vie, en proposant un départ à la retraite à soixante ans. Jean luc mélenchon explique que l'augmentation de l'âge de la retraite empêche les jeunes générations de prendre la relève, et laisse les anciennes générations au chômage plus longtemps. Jean luc Mélenchon explique vouloir bloquer les prix sur les produits de première nécessité, l'alimentation, l'énergie et l'eau. Pour Eric Zemmour, la france est un pays en déclin. Eric Zemmour explique que l'expression de pouvoir d'achat date d'une période avec une inflation haute mais une croissance élevée, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Eric Zemmour explique que l'appauvrissement de la France vient de l'application des politiques de Jean luc mélenchon, et de l'entrée de la chine dans l'omc. Eric Zemmour explique que la france a un modèle social obèse, qui ne lie pas les contributions sociales au travail, et qui est un modèle de solidarité universel. Eric Zemmour explique vouloir réduire les charges sociales et les impôts, et supprimer les impôts de production. Eric Zemmour souhaite réserver les allocations non contributives aux français. Jean luc mélenchon explique que la chine n'est pas la seule raison, mais que la concurrence libre avantage ceux qui saccagent l'environnement. Jean luc mélenchon explique qu'il faut favoriser le protectionnisme, notamment écologique. Jean luc mélenchon souhaite avoir une souveraineté alimentaire, et explique bouloir désobéir à tous les règlements qui ne supportes pas son programme. Jean Luc Mélenchon souhaite mettre en place la planification écologique, et qu'il faut arrêter de viser une croissance sans fin car la planète a des ressources limitées, il préconise la sobriété ",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon débattent de leur solutions pour améliorer le pouvoir d'achat français. Jean Luc Mélenchon propose une hausse du smic de seize pourcent, il propose aussi une retraite à soixante ans. Eric zemmour propose d'enlever les aides sociales non contributives comme le RSA et les APL aux étrangers, afin de créer un treizième mois pour les salaires bas. Il souhaite baisser les charges des petites entreprises. Jean luc Mélenchon débat l'utilité d'enlever les aides sociales aux étrangers, citant les immigrants marocains, qui rapportent 3 milliards d'euros à la france",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Mélenchon et Zemmour discutent de la question du pouvoir d’achat. Selon Mélenchon, la France est un pays riche et productif, au sein duquel cependant les inégalités se sont accrues, ce qui profite aux plus puissants. Il souhaite donc augmenter le SMIC, ce qui entraînerait une hausse de la consommation et des autres salaires. Par ailleurs, il défend une baisse du temps de travail, afin de gagner en efficacité ; pour aller dans ce sens, il défend la retraite à 60 ans. A plus brève échéance, il convient de bloquer les prix sur plusieurs produits (eau, énergie, alimentation etc). Au contraire, Zemmour estime que le pays s’appauvrit considérablement ; relativement aux États-Unis et à l’Allemagne, la France a baissé en PIB par habitant. La première cause de ce lent déclin vient de l’entrée de la Chine dans l’OMC, ce qui a détruit emplois et industries en France. Le deuxième souci provient de l’énormité du modèle social français : les aides distribuées sont indépendantes des cotisations issues du travail. Cela donne un modèle faible en inégalité, mais moins productif. Par ailleurs, la solidarité sociale n’est plus nationale ; elle concerne une population trop large à cause des migrants. Zemmour défend du reste une politique de baisses des charges pour les entreprises ; il veut également réserver les allocations aux seuls citoyens français. Mélenchon lui répond alors : d’abord, sur les Etats-Unis, l’argumentation de Zemmour sur la baisse relative de la France n’est pas valable ; en effet, les Etats-Unis ne cessent de battre monnaie, ce qui soutient les activités liées aux services financiers, lesquels ne sont pas productifs. Le PIB américain est donc gonflé de manière fictive. Or, les pays émergents tendent à refuser le système dollars, ce qui pousse les Etats-Unis sur le chemin du déclin. Quant à l’Allemagne, leur puissance économique s’est faite au détriment des autres nations européennes, et notamment de la France. Il attaque ensuite l’Union Européenne, assujettit au dogme du libre échange et de la concurrence. Il faut répondre à ce modèle par un protectionnisme écologique aux frontières françaises. Il pense par ailleurs qu’il faut repenser le modèle économique ; la croissance à tout prix n’a pas de sens dans un monde fini. Pour changer de modèle et faire face aux grands défis, il convient d’établir une planification. Sur l’immigration enfin, il explique qu’ils contribuent aux cotisations sociales par leur travail. Pour conclure, sur le pouvoir d’achat, Zemmour a une approche libérale, appelant à baisser les charges et critiquant la redistribution sociale, qu’il souhaite limiter aux citoyens français. En face, Mélenchon critique les inégalités de richesses au sein de pays et souhaite augmenter les salaires, bloquer les prix et planifier la production, en lien avec les défis environnementaux qui nous attendent. "
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+ },
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "P2 : Avec un premier point à aborder, c'est la principale préoccupation des français aujourd'hui, devant l'immigration ou encore l'environnement, il y a le pouvoir d'achat. P2 : Et jean-luc mélenchon ce que vous proposez c'est une hausse du smic de seize pour cent. JLM : On s'aperçoit que depuis le début du siècle précédent, le temps de travail nécessaire pour produire la richesse a été divisé par deux, et la richesse produite multipliée par cinquante. JLM : Nous sommes un pays qui produit beaucoup de richesses et dans la période récente les inégalités se sont creusées d'une manière absolument incroyable, telle que, tout profite au système et aux puissants. JLM : C'est le moment d'organiser un partage une répartition. JLM : D'abord, en augmentant les moyens de vivre, et donc les salaire quand on augmente le smic, on augmente mécaniquement et assez rapidement tous les autres salaires. JLM : Il faut le faire pour des raisons sociales, et pour des raisons écologiques. JLM : Parce que les gens qui gagnent mieux leur vie peuvent trier avec plus de soin ce qu'ils vont acheter, notamment dans le domaine alimentaire. JLM : Deuxièmement, l'usage le plus intelligent qu'on peut faire de cette masse produite en temps inférieurs, c’est de partager le temps de travail. JLM : Si on partage le temps de travail, on travaillera tous, et on travaillera mieux. JLM : Réduire le temps de travail ça veut dire dans la semaine, ça veut dire dans l'année, et ça veut dire dans la vie, c'est la raison pour laquelle je défends la thèse de la retraite à soixante ans. JLM : Ceux qui ont augmenté l’âge la retraite et qui veulent l'augmenter encore, comme c'est le cas de monsieur zemmour. JLM : Ce qu'il font naturellement c'est que, ils empêchent la jeune génération de venir à la relève de l'ancienne, l'ancienne est laissée dans le chômage les trois quarts du temps, tant et si bien que ce qui aura été économisé sur les retraites, est payé en chômage, est payé en maladie supplémentaire, et caetera et caetera. JLM : Mais pour l'immédiat, pardon, je termine là-dessus, je suis partisan du blocage d'un certain nombre de prix de première nécessité, l'alimentation, l'énergie, l'eau. EZ : Je ne crois pas que nous soyons un pays si riche, je pense que nous sommes un pays en voie de déclin, d'appauvrissement, de tiers-mondisation. EZ : On parlait beaucoup de pouvoir d'achat, mais à l'époque nous avions une croissance très importante, nous avions alors la croissance entre trois et quatre pour cent. EZ : Donc il y a un appauvrissement relatif à l'époque, en quatre-vingts, nous étions en termes de de pouvoir d'achat, le le quatrième ou le cinquième pays au monde. EZ : Euh donc nous avons vécu un appauvrissement, et cet appauvrissement, justement, c'est parce que nous avons suivi les recettes de monsieur mélenchon. EZ : Selon moi, d'abord parce que le le l'entrée de la chine en deux mille un, dans l'omc a ravagé les industries de main-d'oeuvre en france, et donc nous avons perdu un million d'emplois. EZ : Et puis parce que nous avons un modèle social, un état providence, qui est devenu obèse. EZ : Donc en vérité, notre problème n'est pas les inégalités, notre problème c'est la baisse de la production française. EZ : Notre modèle social est obèse parce que il a renoncé à ces deux principes, le premier qui est de lier les contributions au travail, nous avons de plus en plus de prestations sociales qui ne dépendent pas du travail mais qui dépendent euh de l'assistanat. EZ : Deuxièmement, nous sommes sortis d'un modèle de solidarité nationale, je dis bien national, à un modèle de solidarité universel. EZ : Et donc les préconisations, vous m'avez demandé, il faut absolument réduire, réduire ces charges sociales, il faut réduire les impôts, il faut supprimer les impôts de production, il faut réduire les charges sociales, parce que, il faut, à partir d'aujourd'hui, il faudrait, euh que la solidarité nationale soit de nouveau nationale. EZ : Et que nous ne donnions plus les allocations logement, les allocations familiales, le rsa, aux étrangers. JLM : Vous dites ils ont intégré la chine et la catastrophe a commencée là, elle a pas commencée la, elle a commencée quand on a créé l'union européenne des traités actuels qui prévoient, qu'en toutes circonstances, et dans toutes les directions du monde, l'union européenne pratique la concurrence libre et non faussée. JLM : Et que donc, mécaniquement, on a donné la prime à ceux qui payaient le moins, saccagent le plus l'environnement et caetera et caetera. JLM : C'est ça la cause fondamentale, la contre, la contre-mesures, ça s'appelle le protectionnisme, et je suis partisan d'installer un protectionnisme écologique, c'est-à-dire, qui va dire, tout ce qui est produit dans des conditions inacceptables par la france, par exemple des produits pourris au glyphosate, ça ne rentre plus en france. JLM : Tout ça ne sert à rien pour notre pays, nous avons besoin de la souveraineté alimentaire. JLM : Nous désobéiront si je préside, à tout, nous désobéiront à tous les règlements qui nous obligerait à supporter ce qui nous détruit. JLM : Je dis, c'est le modèle de la planification écologique. JLM : Tout ce que vous avez dit c'est l'ancien temps, la croissance sans fin, alors c'est des ressources sans fin, mais la planète n'a pas des ressources sans fin. JLM : Par conséquent, il faut que nous soyons dans un modèle plus sobre, plus égalitaire, avec d'autres manières de fonctionner, d'autres manières de produire d'autres produits, d'autres qualifications professionnelles, d'autres objectifs ",
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+ "Extractive_2": "P2 : Avec un premier point à aborder, c'est la principale préoccupation des français aujourd'hui, devant l'immigration ou encore l'environnement, il y a le pouvoir d'achat. JLM : Nous sommes un pays qui produit beaucoup de richesses et dans la période récente les inégalités se sont creusées d'une manière absolument incroyable, telle que, tout profite au système et aux puissants. JLM : Pendant la crise, les inégalités se creusent, entre ceux qui ont le plus et un ruissellement vers le haut est organisé. JLM : D'abord, en augmentant les moyens de vivre, et donc les salaire quand on augmente le smic, on augmente mécaniquement et assez rapidement tous les autres salaires. JLM : Si on partage le temps de travail, on travaillera tous, et on travaillera mieux. JLM : Réduire le temps de travail ça veut dire dans la semaine, ça veut dire dans l'année, et ça veut dire dans la vie, c'est la raison pour laquelle je défends la thèse de la retraite à soixante ans. JLM : Mais pour l'immédiat, pardon, je termine là-dessus, je suis partisan du blocage d'un certain nombre de prix de première nécessité, l'alimentation, l'énergie, l'eau. EZ : Je ne crois pas que nous soyons un pays si riche, je pense que nous sommes un pays en voie de déclin, d'appauvrissement, de tiers-mondisation. EZ : Aujourd'hui, quarante ans plus tard, nous avons un pib par habitant inférieur de quinze pour cent, de celui des allemands, et de quarante pour cent, de celui des américains. EZ : Selon moi, d'abord parce que le le l'entrée de la chine en deux mille un, dans l'omc a ravagé les industries de main-d'oeuvre en france, et donc nous avons perdu un million d'emplois. EZ : Et puis parce que nous avons un modèle social, un état providence, qui est devenu obèse. EZ : C'est très raisonnable, on a des coefficient de gini; comme on dit; un des plus faibles du monde occidental. EZ : Donc en vérité, notre problème n'est pas les inégalités, notre problème c'est la baisse de la production française. EZ : Notre modèle social est obèse parce que il a renoncé à ces deux principes, le premier qui est de lier les contributions au travail, nous avons de plus en plus de prestations sociales qui ne dépendent pas du travail mais qui dépendent euh de l'assistanat. EZ : Deuxièmement, nous sommes sortis d'un modèle de solidarité nationale, je dis bien national, à un modèle de solidarité universel. EZ : J’ai fini et on les charges sociales pour les entreprises à délocaliser, et donc on perd encore en emploi. EZ : Et donc les préconisations, vous m'avez demandé, il faut absolument réduire, réduire ces charges sociales, il faut réduire les impôts, il faut supprimer les impôts de production, il faut réduire les charges sociales, parce que, il faut, à partir d'aujourd'hui, il faudrait, euh que la solidarité nationale soit de nouveau nationale. EZ : Et que nous ne donnions plus les allocations logement, les allocations familiales, le rsa, aux étrangers. EZ : Nous devons le limiter aux français. EZ : Ca nous réduira considérablement nos charges sociales, sans compter la fraude sociale. JLM : L'évaluation du pib des etats-unis, maintenant et dans les années soixante-dix ça n'a rien à voir. JLM : Parce que entre-temps ils se sont donnés le privilège de battre monnaie sans contrepartie, et donc ils impriment du dollars autant qu'ils veulent. JLM : Et attendez, vous allez voir, et par conséquent dans l'évaluation du pib américain, y a ce qui s’appelle les services. JLM : Tout ça ne produit absolument rien. JLM : Tout le monde se met d'accord pour dire bon, etben se payer dans notre monnaie nationale plutôt qu'en dollars, voilà pourquoi ils sont si inquiets est en déclin. JLM : Ils ont obtenu d'une manière incroyable, pendant des années, le privilège, en europe d'échanger eux, leurs machines-outils et leurs voitures, et de sacrifier dans tous les échanges commerciaux la place et les productions de la france, qui est des productions moyenne. JLM : Vous dites ils ont intégré la chine et la catastrophe a commencée là, elle a pas commencée la, elle a commencée quand on a créé l'union européenne des traités actuels qui prévoient, qu'en toutes circonstances, et dans toutes les directions du monde, l'union européenne pratique la concurrence libre et non faussée. JLM : C'est ça la cause fondamentale, la contre, la contre-mesures, ça s'appelle le protectionnisme, et je suis partisan d'installer un protectionnisme écologique, c'est-à-dire, qui va dire, tout ce qui est produit dans des conditions inacceptables par la france, par exemple des produits pourris au glyphosate, ça ne rentre plus en france. JLM : Tout ce que vous avez dit c'est l'ancien temps, la croissance sans fin, alors c'est des ressources sans fin, mais la planète n'a pas des ressources sans fin. JLM : Et pour faire tout ça, il faut planifier. JLM : Quant aux immigrés, votre Maroc, sachez que leur consommation de prestations sociales, elle existe, elle est en relation avec leur propre contribution au travail du pays. "
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+ "Transcript": "P1 : Bon, on en arrive à la conclusion de cette émission. Conclusion importante évidemment messieurs, euh avec une question encore à vous poser pour peut-être résumer ce que nous avons pu dire ce soir. éric zemmour je commence avec vous, après tout ce que vous nous avez dit ce soir, comment imaginez-vous la france en deux mille cinquante ? EZ : Ben si on continue comme cela, la france en deux mille cinquante sera un liban en grand. C'est-à-dire tout simplement, un pays où il y aura à peu près euh des communautés qui euh comme l'a dit euh l'ancien ministre de l'intérieur monsieur collomb, étaient côte à côte et seront face à face. Il y aura plus de pauvreté, plus de misère, et surtout plus de désordre et plus de violence comme ce qui se passe actuellement. Ça montera crescendo parce que tout simplement, le peuple aura été petit à petit, le peuple français aura été petit à petit remplacé par un autre peuple. En deux mille cinquante vous aurez, simplement. Vous savez c'est déjà le cas, Monsieur mélenchon, vous pouvez rire. JLM : Mais je ris pas je vous écoute. EZ : Mais vous écoutez pas. JLM : Je sais que euh j'ai quand même le droit d'être un peu moqueur. EZ : Non non pas du tout, vous n'avez pas le droit d'être moqueur. JLM : mais alors vous êtes dans votre cauchemar, j'essaye de vous réveiller depuis tout à l’heure EZ : Non mais je suis dans la réalité malheureusement. La réalitée est cauchemard d'esclaves vous avez raison, voilà. Et vous savez que c'est déjà, réalisé dans les études des agences de renseignement américaine, l'islamisation de la france. C'est déjà considéré comme ça. Les suisses font, ont déjà fait des manoeuvres militaires en cas de guerre civile en france. C'est euh évalué par des pays très sérieux, beaucoup plus sérieux que le notre, et beaucoup plus sérieux que vous. Donc je pense qu'effectivement, pour éviter ça, pour éviter la libanisation du pays, il faut une grande révolution de notre façon d’être. JLM : Nationale ? EZ : Une grande révolution populaire, puisque c'est le peuple qui le veut mon cher mélenchon. JLM : Ahahaha. EZ : Oui oui. JLM : Nan mais je sais d’où vous sortez hein, bah oui mais c'est pour ça que vous parlez de révolution nationale, parce que ça c'est votre truc. EZ : bah voyons. JLM : bah bien sûr, la révolution populaire c’est la révolution de quatre-vingt-neuf, c'est euh la la révolution par la constituante. EZ : Mais mon cher je vais vous dire on pourrait repartir sur cette conversation sur l'histoire ce n'est pas le moment. Je dis simplement que nous devons faire une révolution. Une révolution politique, juridique, et et et je dirais même philosophique. nous devons abandonner les principes qui nous ont déconstruit et détruit depuis quarante ans. Nous devons permettre au peuple français de ne plus se sentir colonisé, envahit exproprié de son propre peuple, sur son propre territoire. C'est ça notre notre sort, et c'est ça l'enjeu de la présidentielle de deux mille vingt-deux. Car en deux mille vingt-sept, je vois déjà des politiciens qui font des calculs sur deux mille vingt-sept, mais il sera beaucoup trop tard. Et là il faut effectivement euh réagir dans l'urgence. P2 : Et justement est-ce que vous vous sentez les épaules de mener cette révolution ? EZ : J'ai en tous cas les épaules pour l'annoncer depuis vingt ans, euh et je pense que euh contrairement à monsieur mélenchon, moi je ne me suis pas contredit. P2 : Mais c’est une chose de l’annoncer, c’en est une autre de la porter Eric Zemmour EZ : Eh ben oui je suis borné. Mais c'est que c'est le contraire quand la réalité donne raison, pardonnez-moi d'être borné, oui je suis borné dans la vérité. JLM : Non mais voilà, monsieur zemmour, c'est la vérité. P1 : Jean-luc mélenchon JLM : Vous êtes, vous êtes tout le temps en train de faire des citations comme un singe savant vous sautez d'une citation à l'autre sur les branches, hein ? Vous devriez en acquérir l'esprit, l'esprit, l'esprit français c'est le doute méthodique. EZ : Absolument JLM : vous savez c'est dans descartes. Alors vous êtes sûr d'une chose vous y réfléchissez, en grec c'était épochè. Suspension du jugement, souvent devant ce que l'on a cru absolument vrai. Il faut savoir suspendre le jugement P1 : Jean-luc mélenchon comment accueillez vous la description que vient de faire éric zemmour de sa, de sa france en deux mille cinquante ? JLM : Ah. Bon d'abord, euh commençons par dire que le défi est absolument immense, si on ne fait rien, alors c'est vrai qu'il y a des gens qui pensent que deux mille vingt-deux, euh on saute euh on verra en deux mille vingt sept. ils sont là quelques-uns sont même candidats juste pour prendre une option sur le coup suivant. Ca c’est les politiciens. La vérité est la suivante, vous me parlez de deux mille cinquante, et bien par rapport au défi numéro un que nous avons, c'est comme ça, dans l'ordre des choses qui peuvent nous mettre en péril commun c'est que en deux mille cinquante, si on ne fait rien, si on ne fait rien, et la il faut faire quelque chose pour commencer maintenant parce qu'après c'est trop tard, la camargue, le marais poitevin, bordeaux seront sous l'eau. Si on ne fait rien hein, si ont fait quelque chose de bon les choses peuvent se passer différemment. Un million de français seront inondés chaque année. Vous aurez quatre mois de sécheresse par ans, vous aurez des pics de température à cinquante-cinq degrés, et la question fondamentale du cycle de l'eau, c'est-à-dire, l'accès à une eau potable, va être compromis un peu partout dans le pays. Comme c'est déjà le cas dans un certain nombre de départements et territoires d'outre-mer comme mayotte, comme la guadeloupe, et comme la réunion, qui sont en quelque sorte des avant-gardes de ce que nous pouvons craindre. Maintenant que va-t'il se passer ? Naturellement que nous allons être soumis à des chocs le premier choc sera social, parce que la pression du libre-échange va continuer à détruire la société, à la pulvériser, et vous aurez encore des énergumènes comme monsieur macron pour trouver ça bien et amplifier le désastre, en disant ma foi plus la compétition est la, plus nous aurons de bons résultats. Il faut donc, d'ici la, première des choses, que l'on se donne un principe ferme d'actions par rapport à la crise écologique et au changement climatique. Il tient en deux points, premièrement la règle verte : ne plus prendre à la nature davantage que ce qu'elle peut reconstituer. nos techniciens, nos savants, nos ingénieurs, nos architectes, ils sont capables de le faire. Deuxième règle, il faut que le peuple français soit souverain, qu'il décide et que donc il ait une constitution qui lui rend possible fait de prendre des décisions et de les voir appliquer. EZ : Normalement la cinquième république JLM : Alors à partir de là, on peut se donner des objectifs, nous devrons sortir du plastique, si on ne fait rien en deux mille cinquante il y a plus de plastique que de poisson dans la méditerranée, sortir des glyphosate, tout de suite, immédiatement, ces pesticides qui pourrissent la vie de tout le monde, limiter les consommations qui sont facteurs d'épidémies alimentaire, à racine alimentaires, comme le diabète et comme l'obésité comme je l'ai dit tout à l'heure. Voilà des objectifs que l'on peut se donner, pourquoi ils vont fonctionner ? Parce que voyez-vous, peut-être que vous serez d'accord pour une fois avec moi monsieur zemmour, quand ça va mal dans un groupe humain, ce que l'observation anthropologique a permis d'établir, c'est-à-dire anthropologique pour parler simplement, la vie des peuples de tous les jours, c'est qu'on se serre les coudes. Souvent les puissants crois que quand y a une catastrophe faut envoyer l'armée, la police pour tout contrôler. Non, les gens se serrent les coudes. Il nous faut donc une société d'entraide, et dans cette société d'entraide, il n'y a pas y avoir de discrimination, il ne doit pas y avoir d'a priori, il ne doit pas y avoir de racisme. Et alors oui, on fera société, on fera bloc, on fera défense commune. à l'heure des causes communes, pas de divisions ethniques, pas de divisions religieuses. Oui du débat, oui de la contradiction, et pour ça des institutions qui permettent cette contradiction, qui permettent d'être enfin le peuple souverain. Voyez-vous, le problème a toujours une solution, et quel que soit le problème, la solution c’est le peuple. Je vous dis d'un mot, je suis un optimiste dans la vie, je ne crois pas que tout est perdu, tout est noir. J'ai trouvé un mot de gaston bachelard. Pardon pour ceux qui me l'ont déjà entendu dire dix fois mais je l'aime tellement. Il dit, le futur ce n'est pas ce qui va arriver, c'est ce que nous allons faire. Et moi ce que je veux faire c'est cette france-là. P2 : éric zemmour ? EZ : je pense que pour euh avoir de la solidarité, il faut se sentir membre d'un même peuple. Il n'y a pas de solidarité, entre des gens qui ne sont pas du même peuple, qui ne défendent pas la même culture. JLM : c'est faux EZ : qui ne défendent pas la même civilisation. JLM : Si un enfant tombe, regardez monsieur zemmour ça c'est tout le monde. Si un gamin tombe, qui que vous soyez, vous vous précipitez pour le ramasser, c’est les êtres humains. EZ : vous savez, bien sûr mais, vous savez que ce n'est pas ça la solidarité. JLM : ah bon ? EZ : Non mais je constate, je constate, que monsieur mélenchon me reproche d'être apocalyptique, et il l’est tout autant avec euh l'écologie et le grand réchauffement. En vérité, euh nous avons un désaccord de fond, euh sur qu'est-ce qui est le danger. Lui il veut sauver la planète, moi je suis pas beaucoup plus modeste que lui, je veux uniquement sauver la france, et c'est déjà beaucoup.",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Melenchon expliquent leur vision de la france en 2050. Eric Zemmour explique que si la france ne change pas, en 2050, elle sera un liban en grand, avec des communautés qui se font face. Eric Zemmour explique que les agences de renseignement américaine parlent déjà de l'islamisation de la france, et que pour éviter la libanisation du pays, il faut une grande révolution de la façon d'être des français. Eric Zemmour souhaite une révolution politique, juridique, et philosophique, un abandon des principes qui ont déconstruit le pays depuis quarante ans. Jean luc mélenchon explique que si rien n'est fait, en 2050, la france sera submergée par le réchauffement climatique, avec des inondations, des sécheresses, des pics de températures, et un cycle de l'eau compromis. Jean Luc Mélenchon explique qu'il y aura des chocs sociaux à cause du libre-échange. Jean luc mélenchon explique qu'il faut des actions ferme pour anticiper la crise écologique, la règle verte, qui veut que l'on ne peut pas prendre plus à la nature que ce qu'elle peut reconstituer, et la souveraineté du peuple, en créant une constitution qui le laisse prendre des décisions. Eric Zemmour explique qu'il faut avoir un peuple solidaire, qui se sent d'un même peuple ",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Melenchon expliquent leur vision de la france en 2050. Selon Eric Zemmour, si le cap est suivi, la france sera un Liban en grand, un pays de communautées qui seront face à face, le peuple français remplacé par un autre. Il se justifie en parlant des manoeuvres militaires suisse et américaine, qui prévoient une guerre civile en france. Il souhaite une révolution populaire. Jean Luc Melenchon annonce une france engloutie par le réchauffement climatique, avec un million de français inondé chaque année et des mois de sécheresse tous les ans. Le réchauffement climatique qui sera attisé par le libre échange. Il souhaite poser des objectifs, sortir des glyphosate, et limiter les consommations à facteurs d'épidémies alimantaires. Il souhaite une solidarité des peuples.",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Mélenchon et Zemmour donnent leur vision de la France en 2050, suite à une question d’un journaliste. Zemmour estime que les communautés finiront par s’opposer , entraînant dans leur sillage la pauvreté, la misère, le vice et la ruine. Il rappelle que l’islamisation de la France avance, au point que les renseignements de plusieurs pays extérieurs prévoient le phénomène qu’il décrit. Il souhaite se dresser face à cette fatalité en permettant aux Français de mettre fin à cette colonisation qu’ils subissent. Pour Mélenchon, l’enjeu de la France future n’est pas l’immigration, mais le changement climatique. Inondation, sécheresse et hausse des températures frapperont le territoire. Il explique également que le libre-échange continuera de détruire la société, entraînant un saccage social et écologique. Devant ce constat alarmant, il propose néanmoins des solutions : ne plus prendre à la nature davantage que ce qu’elle nous offre et respecter la souveraineté des Français en changeant la constitution. Il préconise par ailleurs une société de solidarité et d’entraide, afin de faire face aux temps difficiles qui s’annoncent. Cependant, pour Zemmour, cette solidarité ne marche pas si les personnes n’appartiennent pas au même peuple. Il s’amuse que l’on trouve sa vision apocalyptique, estimant celle décrite par Mélenchon absolument pire. En somme, Zemmour est avant tout préoccupé par l’immigration massive et ses conséquences, alors que Mélenchon pense que le problème essentiel est celui du défi climatique."
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+ },
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "P1 : éric zemmour je commence avec vous, après tout ce que vous nous avez dit ce soir, comment imaginez-vous la france en deux mille cinquante ? EZ : Ben si on continue comme cela, la france en deux mille cinquante sera un liban en grand. EZ : C'est-à-dire tout simplement, un pays où il y aura à peu près euh des communautés qui euh comme l'a dit euh l'ancien ministre de l'intérieur monsieur collomb, étaient côte à côte et seront face à face. EZ : Et vous savez que c'est déjà, réalisé dans les études des agences de renseignement américaine, l'islamisation de la france. EZ : Donc je pense qu'effectivement, pour éviter ça, pour éviter la libanisation du pays, il faut une grande révolution de notre façon d’être. EZ : Une révolution politique, juridique, et et et je dirais même philosophique. EZ : Nous devons abandonner les principes qui nous ont déconstruit et détruit depuis quarante ans. EZ : J'ai en tous cas les épaules pour l'annoncer depuis vingt ans, euh et je pense que euh contrairement à monsieur mélenchon, moi je ne me suis pas contredit. JLM : La vérité est la suivante, vous me parlez de deux mille cinquante, et bien par rapport au défi numéro un que nous avons, c'est comme ça, dans l'ordre des choses qui peuvent nous mettre en péril commun c'est que en deux mille cinquante, si on ne fait rien, si on ne fait rien, et la il faut faire quelque chose pour commencer maintenant parce qu'après c'est trop tard, la camargue, le marais poitevin, bordeaux seront sous l'eau. JLM : Vous aurez quatre mois de sécheresse par ans, vous aurez des pics de température à cinquante-cinq degrés, et la question fondamentale du cycle de l'eau, c'est-à-dire, l'accès à une eau potable, va être compromis un peu partout dans le pays. JLM : Naturellement que nous allons être soumis à des chocs le premier choc sera social, parce que la pression du libre-échange va continuer à détruire la société, à la pulvériser, et vous aurez encore des énergumènes comme monsieur macron pour trouver ça bien et amplifier le désastre, en disant ma foi plus la compétition est la, plus nous aurons de bons résultats. JLM : Il faut donc, d'ici la, première des choses, que l'on se donne un principe ferme d'actions par rapport à la crise écologique et au changement climatique. JLM : Il tient en deux points, premièrement la règle verte : ne plus prendre à la nature davantage que ce qu'elle peut reconstituer. JLM : Deuxième règle, il faut que le peuple français soit souverain, qu'il décide et que donc il ait une constitution qui lui rend possible fait de prendre des décisions et de les voir appliquer. JLM : Alors à partir de là, on peut se donner des objectifs, nous devrons sortir du plastique, si on ne fait rien en deux mille cinquante il y a plus de plastique que de poisson dans la méditerranée, sortir des glyphosate, tout de suite, immédiatement, ces pesticides qui pourrissent la vie de tout le monde, limiter les consommations qui sont facteurs d'épidémies alimentaire, à racine alimentaires, comme le diabète et comme l'obésité comme je l'ai dit tout à l'heure. JLM : Il dit, le futur ce n'est pas ce qui va arriver, c'est ce que nous allons faire. EZ : je pense que pour euh avoir de la solidarité, il faut se sentir membre d'un même peuple ",
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+ "Extractive_2": "P1 : éric zemmour je commence avec vous, après tout ce que vous nous avez dit ce soir, comment imaginez-vous la france en deux mille cinquante ? EZ : C'est-à-dire tout simplement, un pays où il y aura à peu près euh des communautés qui euh comme l'a dit euh l'ancien ministre de l'intérieur monsieur collomb, étaient côte à côte et seront face à face. EZ : Il y aura plus de pauvreté, plus de misère, et surtout plus de désordre et plus de violence comme ce qui se passe actuellement. EZ : Et vous savez que c'est déjà, réalisé dans les études des agences de renseignement américaine, l'islamisation de la france. EZ : Nous devons permettre au peuple français de ne plus se sentir colonisé, envahit exproprié de son propre peuple, sur son propre territoire. JLM : Un million de français seront inondés chaque année. JLM : Vous aurez quatre mois de sécheresse par ans, vous aurez des pics de température à cinquante-cinq degrés, et la question fondamentale du cycle de l'eau, c'est-à-dire, l'accès à une eau potable, va être compromis un peu partout dans le pays. JLM : Naturellement que nous allons être soumis à des chocs le premier choc sera social, parce que la pression du libre-échange va continuer à détruire la société, à la pulvériser, et vous aurez encore des énergumènes comme monsieur macron pour trouver ça bien et amplifier le désastre, en disant ma foi plus la compétition est la, plus nous aurons de bons résultats. JLM : Il tient en deux points, premièrement la règle verte : ne plus prendre à la nature davantage que ce qu'elle peut reconstituer. JLM : Deuxième règle, il faut que le peuple français soit souverain, qu'il décide et que donc il ait une constitution qui lui rend possible fait de prendre des décisions et de les voir appliquer. JLM : Il nous faut donc une société d'entraide, et dans cette société d'entraide, il n'y a pas y avoir de discrimination, il ne doit pas y avoir d'a priori, il ne doit pas y avoir de racisme. JLM : Voyez-vous, le problème a toujours une solution, et quel que soit le problème, la solution c’est le peuple. JLM : Je vous dis d'un mot, je suis un optimiste dans la vie, je ne crois pas que tout est perdu, tout est noir. EZ : Il n'y a pas de solidarité, entre des gens qui ne sont pas du même peuple, qui ne défendent pas la même culture. EZ : Non mais je constate, je constate, que monsieur mélenchon me reproche d'être apocalyptique, et il l’est tout autant avec euh l'écologie et le grand réchauffement."
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+ "Transcript": "P1 : On est dans un plan euh vous inquiétez pas, ensuite et on arrive tout doucement, tout doucement à la dernière partie de cette émission. Très importante, surtout après ce qui vient de se passer sur ce plateau depuis maintenant une heure et quarante-et-une minutes. P2 : égalité des temps de parole hein, je remarque. P1 : Il faut que ce soit la même chose à la fin. euh La grande question c’est de savoir comment réconcilier les français après ce que nous avons vécu ces dernières années. Après la crise des gilets jaunes, après ce que nous venons de vivre avec l'épidémie de de COVID, les mouvements qu'on a vu ces derniers jours, anti vax, euh antipass sanitaires, euh et avec une crainte que beaucoup ont en tête pour la prochaine présidentielle dans sept mois, c'est la crainte de l'abstention. On rappelle ce qui s'est passé aux dernières régionales, les régionales ça n'est pas la présidentielle on est d'accord, on a eu deux tiers d'abstention euh à aux régionales. Est-ce que, euh comment dire qu'est-ce que pour vous, éric zemmour, cette abstention la traduit, et est-ce que vous craignez que la prochaine présidentielle dont vous disiez tout à l'heure qu'elle était extrêmement importante, est-ce que vous craignez qu'elles soit frappée également par ce désintérêt là ? EZ : Je pense que l'abstention et le, massive, qui d'ailleurs euh croît depuis vingt ans, trente ans, lentement et pour toutes les élections à par la présidentielle, vient de, du fait que euh. JLM : Peut être des immigrés qu'est-ce que vous en pensez ? EZ : Bah je, euh si vous me laissez parler vous verrez que je répondrai. euh Ne vous moquez pas vous savez de l'angoisse existentielle du peuple français, euh existentielle monsieur mélenchon. Vous la niez et vous la méprisez JLM : Le peuple français est plus divers et vous le pensez. Tout le peuple français n’est pas encore zemmourisé EZ : Et vous le méprisez. JLM : C’est vous qui méprisez. EZ : Pas du tout. Moi je méprise personne, moi je méprise personne. Je respecte tout le monde, et c’est justement parce que je prends au sérieux tout le monde que je parle loyalement et directement à tous le monde. JLM : J'en fais de même. EZ : Absolument, et on est bien d'accord. P1 : L'abstention. EZ : l'abstention. Je pense que les français considèrent de plus en plus, qu'il ne sert à rien de voter. D'abord parce que les politiques depuis trente ans se sont ressemblés comme soeur jumelles. Vous vous souvenez de ce fameux mot de philippe séguin, la droite et la gauche sont des détaillants qui se fournissent aux mêmes grossistes, l'europe. Tout cela depuis le fameux traité de maastricht, contre lesquels il était, et pour lequel monsieur mélenchon a voté oui, mais il va me dire que là aussi il a changé d'avis. JLM : Mais non, mais pourquoi vous faites ça. EZ : Parceque c’est la réalité. JLM : En deux mille cinq, écoutez petit bonhomme, dans le traité de deux mille cinq, EZ : Oui grand timonier. JLM : Il y avait notamment, notamment le traité de maastricht. Pourquoi vous jouez à ça ? EZ : Je joue à ça parce que vous avez voté oui. JLM : Et je me suis trompé, mais en deux mille cinq j’ai rectifiée mon erreur. Vous, vous rectifiez jamais vos erreurs. Vous, vous êtes parti sur une idée, et pouf elle mène toute la vie on en change pas, on bouge pas, on n'apprend rien des faits. EZ : Moi c'est le contraire. Vous vous trompez tout le temps, et vous vous contredisez tout le temps. Excusez-moi, je suis effectivement sur une vision du monde. JLM : Il m'arrive de me tromper mais j’ai l'honnêtetée de le mentionner. EZ : Et je me suis pas trompé, contrairement à vous, vous vous trompez tout le temps. Et vous vous reniez tout le temps. Moi non, parce que je pense que je me suis pas trompé contrairement à vous. Donc, l'abstention, parce que je ça c'est la première chose, c'est que les politiques de droite et de gauche se sont ressemblés, d'ailleurs le le point d'orgue de de cette ressemblance c’est emmanuel macron, qui est l'enfant de valéry giscard d'estaing et de michel rocard. P1 : C’est la première fois qu’on dit son nom c’est vingt-deux heures quarante-cinq. EZ : Comment ? P1 : Depuis une heure quarante-cinq, je suis pas sûr qu'on a cité son nom. EZ : Bah vous voyez, donc euh emmanuel macron qui est le l'enfant de valéry giscard d'estaing et de michel rocard, c'est-à-dire l'enfant de la droite libérale et de la gauche libérale, c'est-à-dire euh le produit de la désagrégation du paysage politique qui a perdu à la fois les gaullistes, et les communistes. Et donc là ça a permis l'émergence d'Emmanuel macron qui est la quintessence des politiques uniformisée, euh décidée par l'europe, contrôlée par le juge, et qui ne concerne plus les français. C'est-à-dire que les français votent, ils ont le droit de voter, ils votent pour n'importe quoi, de toute façon la politique sera la même après. Ca c'est vraiment une chose fondamentale, je pense que c'est cela, pour cela que les français ne votent plus. Et, il y a effectivement la deuxième chose, euh mais monsieur mélenchon va encore hurler, c'est que JLM : Je hurle pas, je réponds EZ : C'est que, euh les français considèrent qu'on ne prend pas en compte leur peur existentielle de disparaître. Mais oui, je le dis, leur peur existentielle de disparaître, leur peur existentielle de voir le pays être, être expropriés de leur propre pays. Vous savez, monsieur mélenchon pense que ce sont des fantasmes, et pense que euh euh je n'ai pas de respect pour le peuple, et pour le peuple français, pour une partie du peuple français. Mais quand vous regardez les sondages, monsieur mélenchon vous constatez que, sur toutes les thématiques qui sont mes marottes comme vous dites, ce sont les marottes de soixante-dix pour cent des français, ne vous en déplaise. Et que à chaque fois qu'on leur pose ce genre de questions, ils répondent à soixante-dix soixante-quinze pour cent, et que donc ce n'est pas moi qui suis marginalisé, c'est vous. Moi je suis au milieu du peuple français, des soixante-dix pour cent du peuple français, qui pense effectivement qu'on est plus en france, en france. C'est ça le diagnostic de fond. A partir du moment ou il y aura des gens qui le diront et euh là les français voteront. P1 : Et ils ne sont pas allés voter quand vous allez au bout de votre raisonnement, ça veut dire qu'il manque le candidat pour incarner cela, et, et c'est vous? EZ : Je sais pas si c'est moi, mais en tous cas il manque le candidat pour incarner cela euh ça c'est indéniable. JLM : Ben vous allez l’être. Je vous ai connu plus direct hein, vous n'avez pas à nous faire le numéro à la macron et compagnie. Je sais pas, je sais, je sais pas, comme anne hidalgo pendant des mois. EZ : Vous permettez que je choisisse mon moment JLM : Je le comprends mais tournons pas autour du pot. EZ : Je tourne pas autour du pot, je vous dis je choisirais mon moment pour décider. P1 : Pour décider EZ : bah oui on verra bien P2 : c'est quand ? JLM : Oui il faut attendre le moment ça y est. P1 : jean-luc mélenchon, l'abstention ? JLM : Alors y a un point qui est en effet centrale, c'est l'expérience qu'on fait des gens, cruels, que quoiqu'il vote le résultat est le même, et, l'exemple le plus spectaculaire, ce fut deux mille cinq. EZ : Absolument JLM : cinquante-cinq pour cent votent non à un traité constitutionnel qui prolongeait toutes les illusions que nous avions sur l'europe auparavant, et votent non. Je vote non, je vote contre tous les anciens traités, et que fait aussitôt la petite meute de réjouits ? ils votent oui ! Le peuple vote non, et eux ils vont en congrès à versailles et ils votent oui. A partir de là, la démocratie en france a été comment dirais luxée comme une épaule, vous savez qui est luxée. Et ça, ça se paye toujours dans la vie des peuples, le mensonge qui vient d'en haut, qui faussent la règle du jeu. Il ne faut pas prendre les gens pour des imbéciles ils se sont dit, ils se foutent de nous. Et nous avons été un certain nombre à essayer de donner d'autres perspectives, de montrer que l'action politique ceci cela. A la fin les gens ont dit, tout ça, ce n’est pas vrai. Et le fait est que nous sommes enfermés dans des traités européens qui font que, ceux qui gouvernent n’ont plus aucune marge, c'est pourquoi moi je veux sortir de ces traités, et qu'en tous cas je. EZ : Vous voulez sortir des traités ? JLM : Quoi qu'il y ait dans ces traités, si les français votent pour mon programme, supposé que je devienne le président de la république, je prends l'engagement absolu que le programme sera appliqué, d’un bout à l'autre. Et quand ça ne correspond pas aux traités européens, je ferai opt out comme on dit, c'est-à-dire la règle ne s'appliquera pas à la france. Le peuple et l'europe, le rapport qu'il faut rétablir c'est l'impératif démocratique ça c'est une première chose. Deuxième chose, le système dans lequel nous vivons, est-ce que vous êtes conscient de son aberration ? Les français ont le nez dessus alors on finit par oublier. Ce pays est gouverné par un homme, tout seul, il y a plus de gouvernement, il se réunit dans son conseil de défense, le premier ministre, qui d'après l'article vingt de la constitution dirige et conduit la politique de la nation, je sais même pas si il dirige et conduit sa propre automobile. il ne dirige ni ne conduit rien du tout, un type tout seul décide de tout. C’est de la folie la monarchie présidentielle. Donc il faut changer la règle du jeu. C'est la raison pour laquelle je suis pour qu'il y ait une assemblée constituante. Je dis bien une assemblée dans la grande tradition française de la révolution de mille sept cent quatre-vingt-neuf, parce que cette fois-ci il faut abattre la monarchie présidentielle, comme on avait abattu la monarchie auparavant. Et il faut donner une garantie aux gens, j'achève là-dessus, que la stabilité des institutions que nous imaginerons sera compensée par une possibilité à tout moment pour le peuple d'intervenir dans des référendums d'initiative citoyenne, et surtout de chasser s'il le décide quelques élus que ce soit, du conseiller municipal jusqu'au président de la république, par des référendum révocatoire. Voici les trois formules pour réconcilier le peuple français, non pas entre lui mais entre lui et sa décision. Qu'elle soit appliquée. Voilà, le peuple souverain. C'était même le titre : la france insoumise, le peuple souverain. Pour moi la souveraineté du peuple est la règle suprême. P1 : éric zemmour EZ : Alors. Nous partons des mêmes présupposés, nous n'arrivons pas forcément aux mêmes conséquences, je suis tout à fait d'accord, on a dit la même chose sur évidemment l'europe, je suis d'accord aussi sur le fait que, euh il faudra multiplier les clauses de sortie, par exemple sur la concurrence sur euh sur le, sur l'immigration sur schengen évidemment. Euh, car euh d'ailleurs comme font les danois par exemple, euh et comme font les hongrois. euh J'ai vu d'ailleurs que euh vous euh dénoncez les obsessions idéologiques de la commission européenne. euh j'espère que vous allez soutenir euh viktor orban en hongrie qui est en butte à ses obsessions idéologiques. JLM : alors non. Je vais vous dire pourquoi. De ma vie je ne soutiendrai un homme qui déclare qu'il veut assister aux funérailles de la france. C'est ce qu'a fait monsieur orban en 2020. EZ : Mais monsieur orban maintenant c'est pas exactement ce qu’il a dit. JLM : Il a rendu son peuple tellement heureux que les naissances y sont le plus bas d'europe. EZ : Mais vous savez euh il faudrait voir quels sont nos chiffres de naissance, qui sont en baisse avec des naissances qui sont complètement dissymétriques avec une population française. Bah oui, excusez-moi mais tout ça tout ça vous savez ça JLM : Vous êtes légèrement rayé comme disque monsieur Zemmour. EZ : Mais parce que justement ça touche à tous les sujets et que ça hante les français maintenant je parle des institutions oui euh. Vous avez tout à fait raison. D'abord la souveraineté du peuple. Mais c'est justement le principe sur lequel était établi la cinquième république, contrairement à la quatrième république, qui à force de jeux parlementaire avait complètement occulté la souverainetée du peuple. Et la cinquième république a remis, à la fois par l'élection du président de république au suffrage universel, et par le référendum, l'usage de référendum que le général de gaulle a utilisé à de nombreuses reprises, et que ses successeurs utilisent de moins en moins et depuis deux mille cinq il y a plus de référendum. Là je suis tout à fait d'accord. Il faut restaurer un usage massif du référendum. Mais, mais le problème majeur aujourd'hui, ceux pour lesquels il n'y a plus de souveraineté populaire, on a dit l'europe. Là on est d'accord là-dessus, mais il y a un autre sujet qui est le gouvernement des juges. C'est-à-dire que au nom de l'état de droit qui est une évidemment un bon principe au départ, on a des juges qui s'appellent le conseil constitutionnel, qui s'appellent le conseil d'état, qui s'appellent la cour européenne des droits de l'homme, qui s'appellent la cour de justice euh de l'union européenne, qui imposent leur vision idéologique et leur politique. Quand vous voyez par exemple, que euh le conseil d'état a cassé une décision de réforme des allocations chômage, parce qu'il estimait que ce n'était pas le bon moment, vous voyez jusqu'où ils vont dans le principe d'opportunité. Quand vous voyez que la cour européenne des droits de l'homme va interdire la france d'expulser un terroriste algérien, parce que euh il serait euh martyrisé dans son pays. Vous voyez, de quoi ils se mêlent ? Donc je pense qu'il faut aujourd'hui reprendre le pouvoir aux juges, et par le référendum, et par une réforme constitutionnelle, et c'est pour ça que euh monsieur mélenchon tout à l'heure m'asticotait sur les droits de l'homme. Je ne suis pas contre les droits de l'homme, simplement, je ne veux plus que les juges se servent de la déclaration des droits de l'homme et d'un obscur article pour imposer leur vision. mais monsieur mélenchon lui. P1 : faut terminer éric zemmour EZ : quand il parle de constituante, euh en fait on a compris ce qu'il veut faire. Il veut nous remettre la quatrième république. Il veut tuer la monarchie républicaine qui avait enfin, on s'était débarrassé du parlementarisme fou et du régime d'assemblée. Non monsieur mélenchon, comme toute la gauche d'ailleurs, n'a jamais digéré la disparition de la quatrième république, et il veut nous la remettre sous couvert de souveraineté populaire, et d'abattre la monarchie républicaine. P1 : On arrive à la fin de cette deuxième partie. On arrive au fact checking de cette deuxième partie euh jean-luc mélenchon ? JLM : Je peux dire un mot quand même ? Ce n’est pas mon modèle la quatrième république. Les gouvernements de la cinquième république, vous n'avez pas fait attention monsieur zemmour, regardez les les calculs. Ils sont devenus aussi instable que ceux de la quatrième république. La variation du nombre des ministres de l'economie, des ministre de l'intérieur ça tourne aussi vite qu’avant. Mon modèle ce n'est pas l'impuissance parlementaire y a il y a des régimes d'assemblée qui sont stables. Les allemands pour une fois pourraient nous apprendre quelque chose, avec le modèle de censure positive qu'ils ont. Donc ne dites pas que abolir le choix est entre la monarchie ou le chaos, parce que celle-là on l'a déjà fait des dizaines de fois. Et le peuple français est dorénavant assez éduqué, assez conscient pour être son propre maître. Il n’a pas besoin qu'on lui tienne la main. P1 : On avait convenu d'avoir deux parties égales. Nous y sommes nous arrivons à la partie la séquence de fact checking JLM : J’ai deux minutes de retard P1 : Il y a une conclusion, ne vous inquiétez pas mais je note parce que j'ai le tableau en face de moi. Il y a pas d'inquiétude. P2 : On va passer à la vérification des faits. Je sais que vous aimez pas le mot fact checking. On va retrouver Amélie rosiers, amélie, qu'avez-vous vérifié dans cette deuxième partie ?",
3
+ "Abstractive": {
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon discutent de l'abstention. Eric Zemmour explique que les français considèrent qu'il ne sert à rien de voter, déjà car les anciennes politiques étaient trop similaire, mais aussi à cause du traité de maastricht. Eric Zemmour explique qu'Emmanuel Macron représente la quintessence des politiques uniformisées. Eric Zemmour explique que l'on ne prends pas en compte la peur des français qu'est leur disparition et les thématiques qu'il présente. Jean Luc Mélenchon explique lui aussi que le traité de Maastricht explique pourquoi les français ne veulent pas voter. Jean luc mélenchon explique que les traités européens ne laissent pas assez de marge aux pays, et explique que si il est président, il sortirait de tout traités qui l'empêcherait d'appliquer son programme. Jean Luc Mélenchon critique aussi le système politique français, qui donne trop de pouvoir au président, et explique qu'il veut mettre en place une assemblée constituante, ainsi que des référendums d'initiative citoyenne et des référendum révocatoire, afin de rendre la souveraineté au peuple. Eric Zemmour explique qu'il souhaite remettre en cause des traités européens, notamment sur la concurrence, l'immigration et schengen. Eric Zemmour explique qu'il ne faut pas retourner à la quatrième république, mais qu'il faut bien restaurer un usage du référendum. Eric Zemmour explique qu'il faut pouvoir passer au dela des institutions qui refusent des réformes décidées par le peuple, en créant une réforme constitutionnelle. Eric Zemmour accuse Jean luc mélenchon de vouloir revenir à la quatrième république, ce que Jean Luc Mélenchon dément ",
5
+ "Abstractive_2": "Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon débattent de l'abstention. Selon Eric Zemmour, l'abstention vient du fait que les français n'ont pas d'options et qu'il ne sert à rien de voter. Il avance que les politiques de droite et de gauche étaient jumelles, et qu'Emmanuel Macron en est le point d'orgue. Un second point est le fait qu'aucun politicien ne prends en compte la peur existentielle des français de disparaitre. Jean Luc Mélenchon est en accord sur le premier point. Il cite 2005 comme un exemple de bafouement de la souverainetée nationale des français, et propose de remettre en place des référendums, ainsi que de changer la constitution pour partager le pouvoir du président. Eric Zemmour s'accorde à l'usage des référendums et au travail à faire pour la souverainetée du peuple",
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+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Mélenchon et Zemmour débattent de la question de l’abstention et de la constitution. Le journaliste commence par demander aux candidats s’ils ne redoutent pas l’abstention pour l’élection présidentielle. Zemmour explique ce phénomène par l’inutilité du vote, en prenant exemple sur le traité de 2005. Selon lui, droite et gauche se sont trop longtemps ressemblé ; cette symétrie a débouché sur Emmanuel Macron, hériter du centre français. De plus, les politiques ne mettent pas en place les mesures que souhaiterait le peuple ; ainsi le peuple est-il massivement contre l’immigration, or, rien n’est fait de la part des politiques sur cette question. Mélenchon est d’accord sur le scandale démocratique que fut le traité de 2005, dont le résultat ne fut pas respecté. Il affirme que les traités européens contraignent les politiques, au point que ceux-ci ne peuvent appliquer leur programme, leurs marges étant trop faibles. Il souhaite donc ne pas appliquer les traités lorsque cela s’avère nécessaire, mais aussi changer la constitution en établissant une assemblée constituante ; en effet, la Vème Républiques accorde trop de pouvoir au Président, ce qui n’est guère démocratique. Enfin, il désire établir des référendums révocatoires. Zemmour est en accord sur la critique de l’Europe que dresse son rival. Cependant, il défend la Vème République telle que pensée par de Gaulle ; il faut néanmoins remettre le référendum au cœur des décisions. Surtout, il faut diminuer l’influence des juges, lesquels gouvernent contre le pouvoir exécutif, légitimement élu, en vertu de leur propre idéologie. Il fera donc une réforme constitutionnelle pour diminuer le pouvoir des juges. Enfin, il critique l’approche constitutionnelle de Mélenchon, estimant que ce serait un retour à la IV ème République, ce qui créerait de l’instabilité politique. Mélenchon lui rétorque que l’on peut tout à fait créer un régime qui soit parlementaire et stable, comme en Allemagne. Les deux candidats estiment donc que le peuple n’est plus écouté, ce qui est la cause de l’abstention ; tous deux critiquent également l’Union Européenne. Néanmoins, Zemmour veut revenir aux origines de la Vème République pour résoudre ce mal, alors que Mélenchon appelle à instaurer une nouvelle République."
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+ },
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+ "Extractive": {
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+ "Extractive_1": "P1 : Est-ce que, euh comment dire qu'est-ce que pour vous, éric zemmour, cette abstention la traduit, et est-ce que vous craignez que la prochaine présidentielle dont vous disiez tout à l'heure qu'elle était extrêmement importante, est-ce que vous craignez qu'elles soit frappée également par ce désintérêt là ? EZ : Je pense que les français considèrent de plus en plus, qu'il ne sert à rien de voter. EZ : D'abord parce que les politiques depuis trente ans se sont ressemblés comme soeur jumelles. EZ : Tout cela depuis le fameux traité de maastricht, contre lesquels il était, et pour lequel monsieur mélenchon a voté oui, mais il va me dire que là aussi il a changé d'avis. EZ : Donc, l'abstention, parce que je ça c'est la première chose, c'est que les politiques de droite et de gauche se sont ressemblés, d'ailleurs le le point d'orgue de de cette ressemblance c’est emmanuel macron, qui est l'enfant de valéry giscard d'estaing et de michel rocard. EZ : Et donc là ça a permis l'émergence d'Emmanuel macron qui est la quintessence des politiques uniformisée, euh décidée par l'europe, contrôlée par le juge, et qui ne concerne plus les français. EZ : C'est que, euh les français considèrent qu'on ne prend pas en compte leur peur existentielle de disparaître. EZ : Mais quand vous regardez les sondages, monsieur mélenchon vous constatez que, sur toutes les thématiques qui sont mes marottes comme vous dites, ce sont les marottes de soixante-dix pour cent des français, ne vous en déplaise. EZ : A partir du moment ou il y aura des gens qui le diront et euh là les français voteront. JLM : Alors y a un point qui est en effet centrale, c'est l'expérience qu'on fait des gens, cruels, que quoiqu'il vote le résultat est le même, et, l'exemple le plus spectaculaire, ce fut deux mille cinq. JLM : Et le fait est que nous sommes enfermés dans des traités européens qui font que, ceux qui gouvernent n’ont plus aucune marge, c'est pourquoi moi je veux sortir de ces traités, et qu'en tous cas je. JLM : Quoi qu'il y ait dans ces traités, si les français votent pour mon programme, supposé que je devienne le président de la république, je prends l'engagement absolu que le programme sera appliqué, d’un bout à l'autre. JLM : Et quand ça ne correspond pas aux traités européens, je ferai opt out comme on dit, c'est-à-dire la règle ne s'appliquera pas à la france. JLM : Deuxième chose, le système dans lequel nous vivons, est-ce que vous êtes conscient de son aberration ? JLM : Ce pays est gouverné par un homme, tout seul, il y a plus de gouvernement, il se réunit dans son conseil de défense, le premier ministre, qui d'après l'article vingt de la constitution dirige et conduit la politique de la nation, je sais même pas si il dirige et conduit sa propre automobile. JLM : C'est la raison pour laquelle je suis pour qu'il y ait une assemblée constituante. JLM : Et il faut donner une garantie aux gens, j'achève là-dessus, que la stabilité des institutions que nous imaginerons sera compensée par une possibilité à tout moment pour le peuple d'intervenir dans des référendums d'initiative citoyenne, et surtout de chasser s'il le décide quelques élus que ce soit, du conseiller municipal jusqu'au président de la république, par des référendum révocatoire. JLM : Pour moi la souveraineté du peuple est la règle suprême. EZ : Nous partons des mêmes présupposés, nous n'arrivons pas forcément aux mêmes conséquences, je suis tout à fait d'accord, on a dit la même chose sur évidemment l'europe, je suis d'accord aussi sur le fait que, euh il faudra multiplier les clauses de sortie, par exemple sur la concurrence sur euh sur le, sur l'immigration sur schengen évidemment. EZ : Mais c'est justement le principe sur lequel était établi la cinquième république, contrairement à la quatrième république, qui à force de jeux parlementaire avait complètement occulté la souverainetée du peuple. EZ : Il faut restaurer un usage massif du référendum. EZ : C'est-à-dire que au nom de l'état de droit qui est une évidemment un bon principe au départ, on a des juges qui s'appellent le conseil constitutionnel, qui s'appellent le conseil d'état, qui s'appellent la cour européenne des droits de l'homme, qui s'appellent la cour de justice euh de l'union européenne, qui imposent leur vision idéologique et leur politique. EZ : Quand vous voyez par exemple, que euh le conseil d'état a cassé une décision de réforme des allocations chômage, parce qu'il estimait que ce n'était pas le bon moment, vous voyez jusqu'où ils vont dans le principe d'opportunité. EZ : Donc je pense qu'il faut aujourd'hui reprendre le pouvoir aux juges, et par le référendum, et par une réforme constitutionnelle, et c'est pour ça que euh monsieur mélenchon tout à l'heure m'asticotait sur les droits de l'homme. EZ : Il veut nous remettre la quatrième république. EZ : Non monsieur mélenchon, comme toute la gauche d'ailleurs, n'a jamais digéré la disparition de la quatrième république, et il veut nous la remettre sous couvert de souveraineté populaire, et d'abattre la monarchie républicaine. JLM : Ce n’est pas mon modèle la quatrième république ",
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+ "Extractive_2": "P1 : Après la crise des gilets jaunes, après ce que nous venons de vivre avec l'épidémie de de COVID, les mouvements qu'on a vu ces derniers jours, anti vax, euh antipass sanitaires, euh et avec une crainte que beaucoup ont en tête pour la prochaine présidentielle dans sept mois, c'est la crainte de l'abstention. EZ : Je pense que les français considèrent de plus en plus, qu'il ne sert à rien de voter. EZ : Tout cela depuis le fameux traité de maastricht, contre lesquels il était, et pour lequel monsieur mélenchon a voté oui, mais il va me dire que là aussi il a changé d'avis. JLM : En deux mille cinq, écoutez petit bonhomme, dans le traité de deux mille cinq, EZ : Donc, l'abstention, parce que je ça c'est la première chose, c'est que les politiques de droite et de gauche se sont ressemblés, d'ailleurs le le point d'orgue de de cette ressemblance c’est emmanuel macron, qui est l'enfant de valéry giscard d'estaing et de michel rocard. EZ : Ca c'est vraiment une chose fondamentale, je pense que c'est cela, pour cela que les français ne votent plus. EZ : C'est que, euh les français considèrent qu'on ne prend pas en compte leur peur existentielle de disparaître. EZ : Moi je suis au milieu du peuple français, des soixante-dix pour cent du peuple français, qui pense effectivement qu'on est plus en france, en france. JLM : Alors y a un point qui est en effet centrale, c'est l'expérience qu'on fait des gens, cruels, que quoiqu'il vote le résultat est le même, et, l'exemple le plus spectaculaire, ce fut deux mille cinq. JLM : Il ne faut pas prendre les gens pour des imbéciles ils se sont dit, ils se foutent de nous. JLM : Et le fait est que nous sommes enfermés dans des traités européens qui font que, ceux qui gouvernent n’ont plus aucune marge, c'est pourquoi moi je veux sortir de ces traités, et qu'en tous cas je. JLM : Et quand ça ne correspond pas aux traités européens, je ferai opt out comme on dit, c'est-à-dire la règle ne s'appliquera pas à la france. JLM : Ce pays est gouverné par un homme, tout seul, il y a plus de gouvernement, il se réunit dans son conseil de défense, le premier ministre, qui d'après l'article vingt de la constitution dirige et conduit la politique de la nation, je sais même pas si il dirige et conduit sa propre automobile. JLM : C'est la raison pour laquelle je suis pour qu'il y ait une assemblée constituante. JLM : Et il faut donner une garantie aux gens, j'achève là-dessus, que la stabilité des institutions que nous imaginerons sera compensée par une possibilité à tout moment pour le peuple d'intervenir dans des référendums d'initiative citoyenne, et surtout de chasser s'il le décide quelques élus que ce soit, du conseiller municipal jusqu'au président de la république, par des référendum révocatoire. EZ : Nous partons des mêmes présupposés, nous n'arrivons pas forcément aux mêmes conséquences, je suis tout à fait d'accord, on a dit la même chose sur évidemment l'europe, je suis d'accord aussi sur le fait que, euh il faudra multiplier les clauses de sortie, par exemple sur la concurrence sur euh sur le, sur l'immigration sur schengen évidemment. EZ : Et la cinquième république a remis, à la fois par l'élection du président de république au suffrage universel, et par le référendum, l'usage de référendum que le général de gaulle a utilisé à de nombreuses reprises, et que ses successeurs utilisent de moins en moins et depuis deux mille cinq il y a plus de référendum. EZ : Il faut restaurer un usage massif du référendum. EZ : C'est-à-dire que au nom de l'état de droit qui est une évidemment un bon principe au départ, on a des juges qui s'appellent le conseil constitutionnel, qui s'appellent le conseil d'état, qui s'appellent la cour européenne des droits de l'homme, qui s'appellent la cour de justice euh de l'union européenne, qui imposent leur vision idéologique et leur politique. EZ : Donc je pense qu'il faut aujourd'hui reprendre le pouvoir aux juges, et par le référendum, et par une réforme constitutionnelle, et c'est pour ça que euh monsieur mélenchon tout à l'heure m'asticotait sur les droits de l'homme. EZ : Non monsieur mélenchon, comme toute la gauche d'ailleurs, n'a jamais digéré la disparition de la quatrième république, et il veut nous la remettre sous couvert de souveraineté populaire, et d'abattre la monarchie républicaine. JLM : Mon modèle ce n'est pas l'impuissance parlementaire y a il y a des régimes d'assemblée qui sont stables. "
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