FREDSum / test /Macron_Lepen_2--Partie_10_Institutions.json
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"Transcript": "GILLES BOULEAU : Emmanuel Macron, Marine Le Pen, vous avez prononcé tout à l'heure, le mot de référendum, que vous vouliez organiser, ça nous emmène à notre dernier thème, il est très important c'est celui des institutions et de la gouvernance, la France connaît, ce n'est pas nouveau, mais ce phénomène s'est semble-t-il aggravé, une vraie crise de défiance, de confiance à l'égard des élus, de la politique et même des institutions. Vous deux, ces derniers jours, ces 10 jours, avez prononcé des mots comme référendum, septennat, proportionnelle. Emmanuel Macron, si vous êtes réélu, allez-vous avoir recours fréquemment ou plus fréquemment au référendum, allez-vous instaurer la proportionnelle et amener le septennat ? EMMANUEL MACRON : Alors, d'abord, nous venons de vivre un quinquennat un peu particulier, je le dis parce que quasiment la moitié du quinquennat s'est faite sous crise profonde, la pandémie en particulier, et donc j'entends les reproches qui sont fait en disant vous n'avez pas fait de référendum sous ce quinquennat, je noterai que plusieurs de mes prédécesseurs n'ont pas fait de référendum sous leur premier mandat, parfois ils en ont fait dans le second, c'était difficile alors même qu'on se posait la question de maintenir des élections locales, d'aller faire des référendums. Néanmoins, je pense que c'est un élément important qui est dans notre Constitution voulu par le général De Gaulle, donc j'y suis attaché, c'est à la main du président. Et si nous étions amenés à changer notre organisation, en Europe, parce qu'elle sera à refonder après la guerre, c'est évident, le référendum pour moi sera l'option retenue. Sur des réformes importantes, je pense que le référendum doit pouvoir être une option. Par contre, je vais ici le dire très clairement, être élu par le peuple souverain ne donne pas le droit de changer sa Constitution sans respecter celle-ci, parce que la Constitution est le cadre même de notre élection, parce que je pense que ce que vous proposez n'est pas constitutionnel ce qui est à mes yeux un problème. LEA SALAME : Alors. EMMANUEL MACRON : La deuxième chose, c'est qu'il nous faut rénover la vie démocratique, vous avez parfaitement raison, et donc j'ai échoué durant ce quinquennat à faire la révision constitutionnelle que je voulais faire, je n'ai pas eu d'accord. Ce que je veux faire c'est dès le début, là, mettre toutes les forces politiques y compris celles qui ne sont pas assez représentées à l'Assemblée, parce que l'Assemblée qui sera élue dans quelques semaines ne sera pas élue à la proportionnelle, puisque je n'ai pas réussi à faire ce changement, je veux, j'y suis favorable pour ma part à titre personnel, on pourra peut-être y revenir, et nous avons discuté et je pense que là-dessus nous avons les mêmes opinions. Mais je veux pouvoir avoir une commission transpartisane où toutes les forces politiques puissent proposer quelque chose, avec une présidence, et exprimer justement leur sensibilité sur les voies et moyens d'améliorer les institutions. La 2ème chose, c'est que je pense que nos compatriotes veulent un changement de pratique, c'est ça qui m'a frappé, du grand débat aux conventions citoyennes, j'ai essayé plusieurs choses durant ce quinquennat et on voit bien, on parle d'élections, de référendum et en même temps on parle souvent de faible participation. Nos compatriotes veulent être acteurs des changements qui les touchent, ils ne veulent plus que ça vienne de circulaires de Paris, ils ont plus de bon sens que ces circulaires, à juste titre, c'est comme ça qu'ils le voient. Et donc ce que je veux pouvoir faire c'est une autre méthode de la pratique du pouvoir, c'est avec vous et qui en particulier sur le chantier de l'école ou de la santé va conduire à fixer au niveau de la nation, des grandes orientations, mais à assumer d'avoir des conférences de partis pour agir et qui vont prendre des décisions qui sont ainsi mises en œuvre sous la houlette de nos préfets. LEA SALAME : Emmanuel Macron, vous avez 4 minutes d'avance, Marine Le Pen, de retard, la même question qui vous est posée pour lutter face à cette crise démocratique, face à cette fatigue démocratique, est ce que vous allez faire la proportionnelle ? le référendum et le septennat ? MARINE LE PEN : En gros, c'est les grands débats. La commission transpartisane. Vous êtes à deux doigts de nous inventer l'Assemblée nationale. EMMANUEL MACRON : Celle que vous voulez fouler des pieds, en changeant la Constitution sans elle. MARINE LE PEN : C'est un espace dans lequel il y a des élus de différents partis politiques qui discutent entre eux et accessoirement qui votent, ça s'appelle l'Assemblée nationale, vous devriez l'utiliser plus souvent, vous voyez parce que. EMMANUEL MACRON : Elle a été consultée à chaque fois, elle a votée même MARINE LE PEN : Non, parce que vous l'avez mis de côté pendant 5 ans. Bon bref. EMMANUEL MACRON : Elle a été consultée à chaque fois MARINE LE PEN : Moi ce que je souhaite c'est une renaissance démocratique. EMMANUEL MACRON : Ce que vous faites, c'est de ne pas la respecter. MARINE LE PEN : Une renaissance démocratique avec une Assemblée nationale qui ai plus de pouvoir mais surtout avec la mise en œuvre effectivement du référendum d'initiative citoyenne. Je souhaite que 500 000 Français puissent soit soumettre au vote des Français l'abrogation d'une loi, soit puissent soumettre au vote des Français un projet de loi, je crois à ce référendum d'initiative citoyenne. Les gilets jaunes vous l'ont dit, ils aspiraient à de la démocratie, ils n'ont pas été entendu, ni sur la proportionnelle que vous n'avez pas souhaité mettre en œuvre et je n'ai toujours pas compris pourquoi car en réalité, c'est l'Assemblée nationale qui a le dernier mot sur ce sujet de la proportionnelle, vous auriez donc parfaitement pu faire passer cette proportionnelle, vous avez fait le choix de ne pas le faire. Moi je crois que le plus gros problème à l'issue de ce quinquennat c'est la désunion, la division que vous avez créé au sein du peuple français. Le sentiment de mépris qu'ils ont, le sentiment de ne pas être écoutés, de ne pas être entendus, de ne pas être consultés, et accessoirement quand ils disent quelque chose, vous les avez quand même maltraités avec des mots, qui étaient violents à leur égard, il faut le dire, violents. ça a créé, vraiment, une division très forte. Donc il faut recoudre la France, recoudre la démocratie française, et moi je suis pour la renaissance démocratique par ce référendum d'initiative citoyenne et par la proportionnelle. C'est comme ça que l'union nationale va revenir, quand tout le monde aura le sentiment d'être respecté, quand chaque voix comptera et quand, à l'Assemblée nationale, chaque Français qui aura voté, aura un représentant y compris minoritaire. Parce que, il ne s'agit pas encore une fois de décider qui est à l'Assemblée nationale, les courants minoritaires doivent pouvoir être représentés à l'Assemblée nationale. Mais je souhaite également et je le dis, faire une révision constitutionnelle, parce que dans mon référendum d'initiative, dans mon référendum sur l'immigration, il y a une révision constitutionnelle, il y a un certain nombre de choses qui rentrent dans la constitution. Et je passerai par l'article 11, je le dis très clairement, comme le général De Gaulle l'a fait en 62, comme il l'a défendu après 62, la loi suprême du peuple. EMMANUEL MACRON : Laquelle ne prévoit pas de toucher à la Constitution. MARINE LE PEN : Mais écoutez, le souverain c'est le peuple, c'est dans notre Constitution, le seul souverain c'est le peuple. Ce n'est pas le Conseil constitutionnel, ce n'est pas ce qu'il y a marqué, d'accord ? EMMANUEL MACRON : Non, c'est la Constitution, Mme Le Pen MARINE LE PEN : Non, le seul souverain c'est le peuple, comme la Constitution et la loi suprême du peuple, seul le peuple peut la changer, c'est ça la réalité. Et donc comment changer la Constitution ? faire changer la Constitution par le peuple ? si ce n'est pas par référendum ? surtout quand l'Assemblée nationale et le Sénat ne sont pas représentatifs du peuple français. Donc, soyons raisonnable, aimons la démocratie. EMMANUEL MACRON : Donc, vous venez vous-même. MARINE LE PEN : Aimons la volonté, encore une fois directement exprimée. EMMANUEL MACRON : De proposer une formule qui éradique le rôle de l'Assemblée nationale MARINE LE PEN : Mais pas du tout. EMMANUEL MACRON : Je dis ça, parce que, le RIC, c'est permettre une initiative sans limitation de champs de venir court-circuiter les représentants du peuple. Vous proposez de ne pas respecter la Constitution française. MARINE LE PEN : quoi ? EMMANUEL MACRON : c'est exactement ce que vous proposez là, cad de la changer, sans passer par l'Assemblée nationale . je dis parce que l'hommage à l'Assemblée nationale était sans doute un mensonge. GILLES BOULEAU : M. Emmanuel Macron, vous avez près de 2 minutes d'avance sur Marine Le Pen MARINE LE PEN : Mais M. Emmanuel Macron, pardon de vous dire que, encore une fois, le peuple est souverain, c'est à lui directement de pouvoir changer la constitution, c'est à lui directement de le faire. Et je vous rappelle quand même que dans notre constitution, il est indiqué que la souveraineté appartient au peuple, qui l'exerce par la voix de ses représentants, et par le référendum. Donc le général de Gaulle l'a fait. Et d'ailleurs si ce n'était pas égal, nous serions tous les deux en train de discuter de rien puisque l'élection présidentielle serait illégale depuis 1962 donc évidemment c'est légal mais c'est surtout démocratique, et il faut retrouver le sens de la démocratie dans notre pays, il faut d'ailleurs, moi je me. Je me ressource à notre Constitution française, la République laïque, démocratique, indivisible, sociale, le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. C'est ce que je souhaite faire, c'est la renaissance démocratique que je veux offrir aux Français. LEA SALAME : Bien Emmanuel Macron et Marine Le Pen, Marine Le Pen vous avez quelques secondes de retard, on vous donnera la parole. MARINE LE PEN : Je vous en fais cadeau.",
"Abstractive_1": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent des institutions. Emmanuel Macron débute en expliquant que la moitié de son mandat a été effectué pendant la crise du covid, et qu'il était impossible de faire des référendums. Il explique qu'il n'a pas pu changer la constitution. Emmanuel Macron est pour la proportionnelle aux législatives, il explique aussi souhaiter un changement de la pratique du pouvoir, avec des référendums sur les grands chantiers. Marine Le Pen explique qu'elle souhaite une renaissance démocratique, avec une assemblée nationale qui a plus de pouvoir. Elle souhaite mettre en place de référendum d'initiative citoyenne, pour que cinq cent mille Français puissent soumettre un projet de loi.\n",
"Abstractive_2": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent des institutions. Emmanuel Macron explique être attaché au référendum, qu'il organiserait s'il fallait changer l'organisation de l'Europe. Emmanuel Macron explique qu'il faut rénover la vie démocratique en faisant une révision constitutionnelle en demandant à toutes les forces de l'assemblée de la créer. Emmanuel Macron explique qu'il ne faut pas trop de référendums alors que la participation aux élections est faible, et souhaite mettre en place des orientations politiques qui pourront être déclinées par régions. Marine Le Pen explique vouloir mettre en place le référendum d'initiative citoyenne, qui permettrait aux Français de proposer l'abrogation de loi ou la création de nouvelles lois. Marine Le Pen souhaite aussi avoir une assemblée nationale plus représentative. Emmanuel Macron explique que le RIC court-circuite l'Assemblée nationale. Marine Le Pen explique que le RIC est soutenu par la constitution.\n",
"Abstractive_3": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent de la question des institutions de la République. Après avoir rappelé qu’un changement d’organisation en Europe donnerait lieu à un référendum, Emmanuel Macron explique que l’élection présidentielle ne donne pas le droit de changer la constitution, car il s’agit du cadre même de l’élection. À titre personnel, il se dit néanmoins favorable à l’introduction une part de proportionnelle à l'Assemblée nationale. Plus globalement, il souhaite changer sa méthode de gouvernance en collaborant davantage avec les autres partis pour engager les grands chantiers sur l’école et la santé. Marine Le Pen se moque de cette idée, dans la mesure où elle semble se substituer à l’assemblée. Elle appelle de son côté à un renouveau démocratique en s’appuyant sur le référendum d’initiative citoyenne ; elle estime également qu’Emmanuel Macron aurait très bien pu instaurer une dose de proportionnelle pendant son premier quinquennat. Elle défend en outre une révision constitutionnelle dans le cadre de son référendum sur l’immigration. Pour EMMANUEL MACRON, les mesures de son adversaire contreviennent à la constitution. Selon Marine Le Pen toutefois, le seul souverain étant le peuple, il est possible de réformer la constitution via référendum. Deux visions s’affrontent donc ici : celle d’EMMANUEL MACRON, qui souhaite rester dans le cadre de la constitution et borner l’utilisation des référendums aux traités internationaux, et celle de MARINE LE PEN, qui appelle à davantage de référendums, et désire utiliser cet outil pour changer la constitution.\n",
"Extractive_1": "P1 : Emmanuel Macron, si vous êtes réélu, allez-vous avoir recours fréquemment ou plus fréquemment au référendum, allez-vous instaurer la proportionnelle et amener le septennat ? EM : Néanmoins, je pense que c'est un élément important qui est dans notre Constitution voulu par le général De Gaulle, donc j'y suis attaché, c'est à la main du président. EM : Et si nous étions amenés à changer notre organisation, en Europe, parce qu'elle sera à refonder après la guerre, c'est évident, le référendum pour moi sera l'option retenue. EM : La deuxième chose, c'est qu'il nous faut rénover la vie démocratique, vous avez parfaitement raison, et donc j'ai échoué durant ce quinquennat à faire la révision constitutionnelle que je voulais faire, je n'ai pas eu d'accord. EM : Ce que je veux faire c'est dès le début, là, mettre toutes les forces politiques y compris celles qui ne sont pas assez représentées à l'Assemblée, parce que l'Assemblée qui sera élue dans quelques semaines ne sera pas élue à la proportionnelle, puisque je n'ai pas réussi à faire ce changement, je veux, j'y suis favorable pour ma part à titre personnel, on pourra peut-être y revenir, et nous avons discuté et je pense que là-dessus nous avons les mêmes opinions. EM : La 2ème chose, c'est que je pense que nos compatriotes veulent un changement de pratique, c'est ça qui m'a frappé, du grand débat aux conventions citoyennes, j'ai essayé plusieurs choses durant ce quinquennat et on voit bien, on parle d'élections, de référendum et en même temps on parle souvent de faible participation. EM : Et donc ce que je veux pouvoir faire c'est une autre méthode de la pratique du pouvoir, c'est avec vous et qui en particulier sur le chantier de l'école ou de la santé va conduire à fixer au niveau de la nation, des grandes orientations, mais à assumer d'avoir des conférences de partis pour agir et qui vont prendre des décisions qui sont ainsi mises en œuvre sous la houlette de nos préfets. MLP : Une renaissance démocratique avec une Assemblée nationale qui ai plus de pouvoir mais surtout avec la mise en œuvre effectivement du référendum d'initiative citoyenne. MLP : Je souhaite que 500 000 Français puissent soit soumettre au vote des Français l'abrogation d'une loi, soit puissent soumettre au vote des Français un projet de loi, je crois à ce référendum d'initiative citoyenne. MLP : C'est comme ça que l'union nationale va revenir, quand tout le monde aura le sentiment d'être respecté, quand chaque voix comptera et quand, à l'Assemblée nationale, chaque Français qui aura voté, aura un représentant y compris minoritaire. MLP : Parce que, il ne s'agit pas encore une fois de décider qui est à l'Assemblée nationale, les courants minoritaires doivent pouvoir être représentés à l'Assemblée nationale. EM : Je dis ça, parce que, le RIC, c'est permettre une initiative sans limitation de champs de venir court-circuiter les représentants du peuple. MLP : Et je vous rappelle quand même que dans notre constitution, il est indiqué que la souveraineté appartient au peuple, qui l'exerce par la voix de ses représentants, et par le référendum.",
"Extractive_2": "GILLES BOULEAU : Emmanuel Macron, si vous êtes réélu, allez-vous avoir recours fréquemment ou plus fréquemment au référendum, allez-vous instaurer la proportionnelle et amener le septennat ? EMMANUEL MACRON : Et si nous étions amenés à changer notre organisation, en Europe, parce qu'elle sera à refonder après la guerre, c'est évident, le référendum pour moi sera l'option retenue. EMMANUEL MACRON : Par contre, je vais ici le dire très clairement, être élu par le peuple souverain ne donne pas le droit de changer sa Constitution sans respecter celle-ci, parce que la Constitution est le cadre même de notre élection, parce que je pense que ce que vous proposez n'est pas constitutionnel ce qui est à mes yeux un problème. EMMANUEL MACRON : Ce que je veux faire c'est dès le début, là, mettre toutes les forces politiques y compris celles qui ne sont pas assez représentées à l'Assemblée, parce que l'Assemblée qui sera élue dans quelques semaines ne sera pas élue à la proportionnelle, puisque je n'ai pas réussi à faire ce changement, je veux, j'y suis favorable pour ma part à titre personnel, on pourra peut-être y revenir, et nous avons discuté et je pense que là-dessus nous avons les mêmes opinions. EMMANUEL MACRON : Et donc ce que je veux pouvoir faire c'est une autre méthode de la pratique du pouvoir, c'est avec vous et qui en particulier sur le chantier de l'école ou de la santé va conduire à fixer au niveau de la nation, des grandes orientations, mais à assumer d'avoir des conférences de partis pour agir et qui vont prendre des décisions qui sont ainsi mises en œuvre sous la houlette de nos préfets. MARINE LE PEN : Vous êtes à deux doigts de nous inventer l'Assemblée nationale. MARINE LE PEN : Une renaissance démocratique avec une Assemblée nationale qui ai plus de pouvoir mais surtout avec la mise en œuvre effectivement du référendum d'initiative citoyenne. MARINE LE PEN : Les gilets jaunes vous l'ont dit, ils aspiraient à de la démocratie, ils n'ont pas été entendu, ni sur la proportionnelle que vous n'avez pas souhaité mettre en œuvre et je n'ai toujours pas compris pourquoi car en réalité, c'est l'Assemblée nationale qui a le dernier mot sur ce sujet de la proportionnelle, vous auriez donc parfaitement pu faire passer cette proportionnelle, vous avez fait le choix de ne pas le faire. MARINE LE PEN : Mais je souhaite également et je le dis, faire une révision constitutionnelle, parce que dans mon référendum d'initiative, dans mon référendum sur l'immigration, il y a une révision constitutionnelle, il y a un certain nombre de choses qui rentrent dans la constitution. EMMANUEL MACRON : Vous proposez de ne pas respecter la Constitution française. MARINE LE PEN : Non, le seul souverain c'est le peuple, comme la Constitution et la loi suprême du peuple, seul le peuple peut la changer, c'est ça la réalité. MARINE LE PEN : Et je vous rappelle quand même que dans notre constitution, il est indiqué que la souveraineté appartient au peuple, qui l'exerce par la voix de ses représentants, et par le référendum. ",
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