FREDSum / test /Hollande_Sarkozy--Partie_2_Pouvoir_D_Achat.json
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"Transcript": "David PUJADAS : Pour le pouvoir d’achat maintenant, quelles sont vos mesures à vous, François Hollande ? François HOLLANDE : Mes propositions en termes de pouvoir d'achat ? J'y arrive. C'est d'abord de faire en sorte que les salaires puissent être liés à la croissance. Et donc, le SMIC sera indexé non seulement sur les prix mais sur une part de la croissance. Chaque fois que la croissance s'élèvera, le SMIC sera réajusté. Le coup de pouce sur le SMIC sera donc fonction de la croissance. Deuxièmement, je considère qu'aujourd'hui, il y a une part de dépenses contraintes très élevée. Nos concitoyens vivent avec des prix de l'électricité, du gaz, de l'eau, qui ont considérablement augmenté. Et donc j'instaurerai un forfait de base qui fera que les consommateurs, jusqu'à un certain volume de leur consommation, paieront le même tarif. Et c'est ensuite en fonction de leur propre consommation qu'ils paieraient un tarif supérieur, donc une progressivité. Laurence FERRARI : Y compris sur l'essence ? François HOLLANDE : Sur l'essence, j'ai dit qu'il y aurait un blocage pendant trois mois du prix de l'essence et l'instauration de la TIPP flottante, c'est-à-dire que l'État ne pourra pas gagner un seul centime d'euro sur le prix des carburants. Aujourd'hui, il y a une TVA qui s'applique au prix de l'essence, ce qui fait que chaque fois que le prix de l'essence augmente, l'État gagne par la TVA des recettes supplémentaires, ça ne sera plus le cas. Laurence FERRARI : Nicolas Sarkozy, vos solutions ? François HOLLANDE : Enfin, j'augmenterai de 25 % l'allocation de rentrée scolaire dès cet été parce que je considère que les familles doivent être soutenues dans ce moment particulièrement difficile. Laurence FERRARI : Vos solutions pour le pouvoir d'achat ? Nicolas SARKOZY : D'abord un mot sur les syndicats en Allemagne. D'abord il ne viendrait à l'idée de personne en Allemagne que les syndicats appellent à voter pour un candidat. Personne. Il n'y a qu'en France, cette année où l'on voit ça. Quand les syndicats font de la politique, ils ne peuvent pas défendre les syndiqués. François HOLLANDE : Ce n'est pas vrai parce qu'en Allemagne les syndicats sont très liés au parti social-démocrate, vous devriez le savoir. Nicolas SARKOZY : Ce qui a permis d'ailleurs aux syndicats d'être favorables à la règle d'or que vous contestez. Deuxième élément sur le chômage partiel : savez-vous combien nous avons financé d'heures de chômage partiel en France ? 180 millions. Nous avons financé 180 millions d'heures de chômage partiel. Les Français doivent le savoir quand le carnet de commandes dans l'Entreprise diminue, au lieu de mettre la personne au chômage, l'État prend à sa charge, avec les syndicats d'ailleurs, le temps de formation quand la personne ne va pas à l'usine ou au bureau parce qu'il n'y a pas de travail. Monsieur Hollande vient de dire que nous avons été en retard et que nous n'avons rien fait. 180 millions d'heures payées, c'est plus d'un milliard d'euros. Le pouvoir d'achat, la première chose que nous avons faite, ce sont les heures supplémentaires. 9 millions de salariés ont touché des heures supplémentaires malgré la crise l'année dernière. C'est presque 500 euros en moyenne de pouvoir d'achat en plus puisqu'ils ne paient pas d'impôts dessus et que les entreprises ne paient pas de charges dessus. 53 % des ouvriers ont touché ces heures supplémentaires. Pourquoi vouloir les supprimer ? Parce que quand vous dites : on va donner un coup de pouce au SMIC, combien de personnes touchent le SMIC ? Moins de 15 %. Pourquoi oublier les 85 % qui ne touchent pas le SMIC ? Et vous allez augmenter le Smic donc vous allez éloigner de l'emploi et de l'entreprise des gens qui ont déjà tant de mal à s'y intégrer. Les heures supplémentaires ont augmenté le pouvoir d'achat, l'une des mesures de Monsieur Hollande, c'est de supprimer cela. On se demande pourquoi. Enfin, les deux dernières mesures : tarifs gaz et électricité. Voilà maintenant qu'on va payer son électricité et son gaz en fonction de son revenu. François HOLLANDE : Non, en fonction de sa consommation. Ce n'est pas tout à fait la même chose. Nicolas SARKOZY : Je n'ai pas compris. François HOLLANDE : En fonction de sa consommation. Nicolas SARKOZY : C'est-à-dire ? Ça va fonctionner comment cette affaire ? François HOLLANDE : Plus vous consommez, plus le tarif s'élève. Nicolas SARKOZY : Ah bon, parce que dans votre projet, c'était sûr ? François HOLLANDE : Non, jamais mais, si vous voulez que je vous passe le projet, je vous le donnerai. Nicolas SARKOZY : Je serais très heureux parce qu'il y a plusieurs projets et vous changez plusieurs fois de position. François HOLLANDE : Non. Il n'y en a qu'un et il est à votre disposition. Moi je ne connais pas le vôtre mais, moi, le mien est à votre disposition. Nicolas SARKOZY : Ça veut donc dire que cette mesure va s'appliquer aussi pour les entreprises et les industries. François HOLLANDE : Non. Il ne s'agit que des ménages. Nicolas SARKOZY : Ah bon. Ça ne s'appliquera pas pour les entreprises. C'est-à-dire que lorsqu'une entreprise consommera davantage parce qu'elle aura besoin d'industries, elle restera avec le même niveau. Et qu'une famille nombreuse qui a un appartement plus grand ou une maison payera plus cher. C'est-à-dire qu'on n'aura pas le même tarif pour les entreprises. François HOLLANDE : Cela se formulera par personne. Quant aux entreprises, vous savez très bien qu'elles ont des tarifs particuliers. Nicolas SARKOZY : Il y aura donc une règle pour les particuliers, une règle pour les entreprises. François HOLLANDE : C'est bien ce qui se passe aujourd'hui. Nicolas SARKOZY : Plus le particulier consommera et plus ça sera cher. Lorsque l'entreprise consommera davantage, ça ne sera pas le même cas. Un mot sur l'essence, le blocage des prix. Là, on est vraiment stupéfié. Le blocage des prix : mais vous allez bloquer quoi comme prix ? Vous n'allez pas bloquer le prix du baril de brent que vous allez acheter à l'Arabie Saoudite, aux pays producteurs. François HOLLANDE : Personne ne l'imagine. Ne faites pas là-dessus de digression. Ce n'est pas le prix d'achat du pétrole que nous allons bloquer. C'est le prix de la distribution du carburant raffiné. Nicolas SARKOZY : Je veux en venir là. Vous êtes donc bien d'accord : l'Etat va continuer à acheter du baril de brent? François HOLLANDE : Ce n'est pas l'Etat qui achète. Nicolas SARKOZY : Les entreprises vont continuer à acheter du baril de brent? François HOLLANDE : Ce n'est pas pareil. Nicolas SARKOZY : A des prix sans arrêt plus élevés. Vous allez décider administrativement de bloquer les prix, comme si la France était au sommet du monde. Qui va payer ? Qui va payer ? C'est le contribuable. Il n'y a que deux poches Monsieur Hollande, il n'y en a pas trois : la poche du contribuable, la poche du consommateur. David PUJADAS : Votre réponse François Hollande. Nicolas SARKOZY : Juste un mot pour terminer sur ce point : Deux centimes de moins sur le litre d'essence, c'est un milliard d'euros de déficit en plus. Est-ce que ça vaut la peine ? Est-ce qu'il ne vaut pas mieux mettre en œuvre la politique que le gouvernement a voulu mettre en œuvre pour aider les gens à acheter des voitures moins consommatrices d'essence, pour faire des économies d'énergie ? Enfin, quand le prix de l'essence augmente, les gens essayent de consommer moins. Ça ne ramène donc pas plus au Trésor public. Comment allez-vous faire pour réduire les déficits d'un côté, augmenter l'allocation de rentrée scolaire, subventionner le prix de l'essence, augmenter toutes les prestations. Vous faites comment ? Laurence FERRARI : Votre réponse Monsieur Hollande. Assez courte. David PUJADAS : Puis on passe précisément aux déficits. François HOLLANDE : Là encore, c'est la méthode que vous utilisez. Augmenter toutes les prestations ? Vous ai-je parlé de ça ? Nicolas SARKOZY : Oui. François HOLLANDE : J'ai parlé de l'allocation de rentrée scolaire. Ce n'est pas toutes les prestations. Vous en conviendrez. Deuxièmement, sur les carburants, vous dites que vous ne pouvez rien et vous laissez les Français vivre avec ces prix des carburants, qui font que, dans des départements ruraux, pour ceux qui vont à leur travail, c'est devenu un prélèvement insupportable. Après on s'étonne qu'il y ait des votes de colère. Parce que c'est très difficile de se déplacer autrement que par son automobile pour aller à son travail. Vous dites que vous êtes impuissant et que vous ajouterez un peu plus de concurrence. Nicolas SARKOZY : Ce n'est pas blessant de dire ça Monsieur Hollande. François HOLLANDE : Ne m'interrompez pas. Je ne le fais pas. Nicolas SARKOZY : Ce n'est pas blessant. David PUJADAS : Allez-y François Hollande. Nicolas SARKOZY : Ce n'est pas blessant. François HOLLANDE : Sur la TIPP flottante, vous dites que ça va coûter à l'Etat. Non. Ça ne coûtera pas à l'Etat puisque l'Etat reçoit par la TVA une recette supplémentaire. Je veux redistribuer ce que l'Etat récupère sur ces taxes. Enfin, le blocage de trois mois. Ce n'est pas une solution durable mais nous devons y voir clair sur les mécanismes de distribution. Est-il normal qu'un distributeur stocke les carburants raffinés à un certain prix, celui auquel il l'a acheté à un moment sur le marché, puis le vende au prix le plus élevé trois mois après ? Non, ce n'est pas normal. Nous mettrons donc au clair les mécanismes de la distribution. C'est n'est pas le contribuable qui paiera ; c'est le distributeur qui aura à supporter ce qui aura été son opacité pendant trop longtemps. David PUJADAS : Messieurs, cela fait 50 minutes que l'émission a commencé. Est-ce que l'on parle des comptes publics et des déficits ? Nicolas SARKOZY : Juste un mot pour terminer là-dessus. Je mets de côté la remarque sur les puissants. La meilleure économie d'énergie, c'est l'économie d'énergie. Laisser à penser aux Français que le prix du pétrole et le prix du gaz va pouvoir diminuer que l'on va pouvoir bloquer les prix : il n'y a pas un pays au monde qui réagit comme ça. Naturellement, c'est le contribuable qui payera. Naturellement, c'est le contribuable qui payera cette démagogie. Je répète une question : grâce au nucléaire, nous payons l'électricité et le chauffage 35 % moins cher. En conscience, d'après vous, est-ce que c'est vraiment le moment, alors que le prix du pétrole explose, que le prix du gaz explose, est-ce vraiment le moment de vouloir démanteler l'industrie nucléaire, de vouloir fermer la moitié des réacteurs nucléaires ? François HOLLANDE : Je ne fermerai qu'une seule centrale sur le prochain quinquennat. Ne me faites pas ce procès. David PUJADAS : Pour la clarté du débat, on va s'arrêter là. On parle des comptes publics. On est dans l'économie. On va essayer de faire les choses dans l'ordre. Nicolas SARKOZY : Juste une remarque de bon sens. Les prix des énergies fossiles augmentent mais, les Français doivent le savoir, vont continuer à augmenter. David PUJADAS : La dette et les comptes publics. Nicolas SARKOZY : Ce n'est donc pas le moment de démanteler ce qui est notre atout, l'industrie nucléaire. François HOLLANDE : Juste un mot. On parlera du nucléaire autant qu'il sera nécessaire. Le prix du gaz a augmenté de 60 % pour les consommateurs. Nicolas SARKOZY : Bien sûr, c'est un prix mondial. François HOLLANDE : Non. Ce n'est pas un prix mondial. C'est un prix qui est fixé sur un contrat de long terme, vous le savez très bien. Nicolas SARKOZY : C'est un prix mondial. François HOLLANDE : L'électricité a augmenté de 20 % et il est prévu qu'elle augmente encore de 30 % dans la loi que vous avez fait voter, la loi NOME. ",
"Abstractive_1": "Dans ce débat, François Hollande et Nicolas Sarkozy discutent du pouvoir d'achat. François Hollande explique qu'il souhaite indexer le SMIC sur la croissance, et baisser les dépenses contraintes. François Hollande explique vouloir instaurer un forfait de base pour que les consommateurs paient le même prix sur un volume de leur consommation, et qu'il y ait une progressivité au delà. François Hollande souhaite mettre en place la TIPP flottante sur le prix des carburants afin que l'état ne gagne pas d'argent sur la hausse des prix. François Hollande souhaite aussi augmenter l'allocation de rentrée scolaire. Nicolas Sarkozy explique que la France a déjà payé les heures de chômage pareil, et que les heures supplémentaires sont la meilleure manière d'augmenter le pouvoir d'achat, alors que François Hollande souhaite les supprimer. Nicolas Sarkozy critique l'augmentation du SMIC, qui n'aiderait pas la majeure partie des gens. Nicolas Sarkozy explique qu'il est impossible de bloquer le prix de l'essence que l'on achète ailleurs, et que tous blocage sera payé par le contribuable. Nicolas Sarkozy explique que la baisse du prix du carburant est trop coûteuse, et qu'il est mieux d'encourager les Français à acheter des voitures qui consomment moins. Nicolas Sarkozy critique aussi le coût des réformes de François Hollande. François Hollande explique qu'il est obligatoire d'aider les Français qui vivent dans des départements ruraux avec le prix des carburants, et que la TIPP flottante ne coûtera rien à l'état. Nicolas Sarkozy critique aussi le souhaite de fermeture des centrales nucléaires de François Hollande, qui est la meilleure manière d'économiser sur l'énergie. François Hollande explique ne vouloir fermer qu'une seule centrale sur son quinquennat.\n",
"Abstractive_2": "Dans ce débat, François Hollande et Nicolas Sarkozy discutent de leurs mesures pour améliorer le pouvoir d'achat. François Hollande débute en expliquant qu'il souhaite lier les salaires à la croissance, en indexant le SMIC sur la croissance. Il souhaite baisser les dépenses contraintes, en établissant un prix constant sur l'électricité, le gaz et l'eau jusqu'à un certain volume, et en l'augmentant après ce volume. François Hollande propose aussi le blocage des prix de l'essence pendant trois mois, ainsi qu'une instauration de la TIPP flottante, pour que l'état ne gagne pas sur l'augmentation des prix des carburants. François Hollande souhaite aussi augmenter l'allocation de rentrée scolaire de vingt cinq pour cent. Nicolas Sarkozy répond en expliquant que les heures supplémentaires sont la meilleure méthode d'augmenter le pouvoir d'achat, et demande à François Hollande pourquoi il souhaite les supprimer. Nicolas Sarkozy explique ensuite que l'augmentation du SMIC ne concerne que quinze pour cent des personnes. Nicolas Sarkozy demande ensuite si les tarifs pour le gaz et l'électricité sera augmenté pour les entreprises par rapport à leur consommation. François Hollande explique que non. Nicolas Sarkozy explique qu'il est impossible de bloquer les prix de l'essence sans faire payer le contribuable. Nicolas Sarkozy explique qu'il faut faire une politique qui encourage les gens à utiliser des voitures moins consommatrice, et critique François Hollande, qui souhaite réduire les déficits, augmenter l'allocation scolaire, et subventionner l'essence. François Hollande se défend en expliquant que la TIPP ne coûte rien, et que le blocage ne sera pas durable. Nicolas Sarkozy continue en expliquant que le nucléaire permet d'acheter l'électricité trente cinq pour cent moins cher, et qu'il ne faut pas l'arrêter. François Hollande explique qu'il ne souhaite fermer qu'une centrale sur son quinquennat.\n",
"Abstractive_3": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et François Hollande discutent de la question du pouvoir d’achat. François Hollande souhaite ajuster le SMIC sur la croissance. Concernant les prix de l’électricité, du gaz et de l’eau, il souhaite les bloquer pour les ménages jusqu’à ce que leur consommation atteigne un certain seuil. Il désire également bloquer les prix de l’essence et rendre la TIPP flottante de sorte que l’État ne pourra pas gagner de l’argent sur le carburant. Il augmentera également de 25 % l’allocation de rentrée scolaire. Nicolas Sarkozy commence par attaquer les syndicats ; ces derniers ne devraient pas se mêler de politique. Il défend ensuite son bilan, avec 180 millions d’heures de chômage partiel financés et la mise en place de sa mesure sur les heures supplémentaires, laquelle a aidé les Français à hauteur de 500 euros en moyenne. Il critique l’augmentation du SMIC voulue par son rival, car cela éloignera des chômeurs de l’emploi. Sur les prix de l’électricité, il explique qu’avec la mesure souhaitée par Hollande, les Français seront taxés s’ils consomment trop, ce qui n’est pas le cas des entreprises. Bref, pour lui, François Hollande promet de nombreuses aides et exemptions, ce qui est contradictoire avec la réduction des déficits. François Hollande lui répond : il n’appelle pas à augmenter toutes les prestations contrairement à ce que son rival peut affirmer ; sur les carburants, il s’agit d’aider les Français des départements ruraux, pour qui la hausse est particulièrement difficile. Plus globalement, il entend redistribuer le fruit des taxes aux Français. Devant la hausse du prix de l’énergie, Nicolas Sarkozy critique la volonté de François Hollande de démanteler l’industrie nucléaire. Or, François Hollande ne veut fermer qu’une centrale durant le prochain quinquennat. Il attaque alors la loi NOME, votée par Sarkozy, qui a entraîné une hausse des prix de l’électricité. Pour redonner du pouvoir d’achat aux Français, François Hollande propose des hausses de salaire et des blocages de prix sur l’énergie ; cependant, Nicolas Sarkozy pense que toutes ces mesures ne sont pas tenables dans le cadre de la réduction des déficits.\n",
"Extractive_1": "P2 : Pour le pouvoir d’achat maintenant, quelles sont vos mesures à vous, François Hollande ? FH : Et donc, le SMIC sera indexé non seulement sur les prix mais sur une part de la croissance. FH : Deuxièmement, je considère qu'aujourd'hui, il y a une part de dépenses contraintes très élevée. FH : Et donc j'instaurerai un forfait de base qui fera que les consommateurs, jusqu'à un certain volume de leur consommation, paieront le même tarif. FH : Et c'est ensuite en fonction de leur propre consommation qu'ils paieraient un tarif supérieur, donc une progressivité. FH : Sur l'essence, j'ai dit qu'il y aurait un blocage pendant trois mois du prix de l'essence et l'instauration de la TIPP flottante, c'est-à-dire que l'État ne pourra pas gagner un seul centime d'euro sur le prix des carburants. FH : Enfin, j'augmenterai de 25 % l'allocation de rentrée scolaire dès cet été parce que je considère que les familles doivent être soutenues dans ce moment particulièrement difficile. NS : Deuxième élément sur le chômage partiel : savez-vous combien nous avons financé d'heures de chômage partiel en France ? NS : Nous avons financé 180 millions d'heures de chômage partiel. NS : Les Français doivent le savoir quand le carnet de commandes dans l'Entreprise diminue, au lieu de mettre la personne au chômage, l'État prend à sa charge, avec les syndicats d'ailleurs, le temps de formation quand la personne ne va pas à l'usine ou au bureau parce qu'il n'y a pas de travail. NS : Le pouvoir d'achat, la première chose que nous avons faite, ce sont les heures supplémentaires. NS : C'est presque 500 euros en moyenne de pouvoir d'achat en plus puisqu'ils ne paient pas d'impôts dessus et que les entreprises ne paient pas de charges dessus. NS : Parce que quand vous dites : on va donner un coup de pouce au SMIC, combien de personnes touchent le SMIC ? NS : Moins de 15 %. NS : Pourquoi oublier les 85 % qui ne touchent pas le SMIC ? NS : Voilà maintenant qu'on va payer son électricité et son gaz en fonction de son revenu FH : Non, en fonction de sa consommation. NS : Un mot sur l'essence, le blocage des prix. NS : Vous n'allez pas bloquer le prix du baril de brent que vous allez acheter à l'Arabie Saoudite, aux pays producteurs. FH : C'est le prix de la distribution du carburant raffiné. NS : Juste un mot pour terminer sur ce point : Deux centimes de moins sur le litre d'essence, c'est un milliard d'euros de déficit en plus. NS : Est-ce que ça vaut la peine ? NS : Est-ce qu'il ne vaut pas mieux mettre en œuvre la politique que le gouvernement a voulu mettre en œuvre pour aider les gens à acheter des voitures moins consommatrices d'essence, pour faire des économies d'énergie ? NS : Comment allez-vous faire pour réduire les déficits d'un côté, augmenter l'allocation de rentrée scolaire, subventionner le prix de l'essence, augmenter toutes les prestations. FH : Deuxièmement, sur les carburants, vous dites que vous ne pouvez rien et vous laissez les Français vivre avec ces prix des carburants, qui font que, dans des départements ruraux, pour ceux qui vont à leur travail, c'est devenu un prélèvement insupportable. FH : Ça ne coûtera pas à l'Etat puisque l'Etat reçoit par la TVA une recette supplémentaire. NS : Laisser à penser aux Français que le prix du pétrole et le prix du gaz va pouvoir diminuer que l'on va pouvoir bloquer les prix : il n'y a pas un pays au monde qui réagit comme ça. NS : Je répète une question : grâce au nucléaire, nous payons l'électricité et le chauffage 35 % moins cher. NS : En conscience, d'après vous, est-ce que c'est vraiment le moment, alors que le prix du pétrole explose, que le prix du gaz explose, est-ce vraiment le moment de vouloir démanteler l'industrie nucléaire, de vouloir fermer la moitié des réacteurs nucléaires ? FH : Je ne fermerai qu'une seule centrale sur le prochain quinquennat. ",
"Extractive_2": "David PUJADAS : Pour le pouvoir d’achat maintenant, quelles sont vos mesures à vous, François Hollande ? François HOLLANDE : Chaque fois que la croissance s'élèvera, le SMIC sera réajusté. François HOLLANDE : Nos concitoyens vivent avec des prix de l'électricité, du gaz, de l'eau, qui ont considérablement augmenté. François HOLLANDE : Et donc j'instaurerai un forfait de base qui fera que les consommateurs, jusqu'à un certain volume de leur consommation, paieront le même tarif. François HOLLANDE : Sur l'essence, j'ai dit qu'il y aurait un blocage pendant trois mois du prix de l'essence et l'instauration de la TIPP flottante, c'est-à-dire que l'État ne pourra pas gagner un seul centime d'euro sur le prix des carburants. François HOLLANDE : Enfin, j'augmenterai de 25 % l'allocation de rentrée scolaire dès cet été parce que je considère que les familles doivent être soutenues dans ce moment particulièrement difficile. Nicolas SARKOZY : Quand les syndicats font de la politique, ils ne peuvent pas défendre les syndiqués. Nicolas SARKOZY : Nous avons financé 180 millions d'heures de chômage partiel. Nicolas SARKOZY : Le pouvoir d'achat, la première chose que nous avons faite, ce sont les heures supplémentaires. Nicolas SARKOZY : C'est presque 500 euros en moyenne de pouvoir d'achat en plus puisqu'ils ne paient pas d'impôts dessus et que les entreprises ne paient pas de charges dessus. Nicolas SARKOZY : Et vous allez augmenter le Smic donc vous allez éloigner de l'emploi et de l'entreprise des gens qui ont déjà tant de mal à s'y intégrer. Nicolas SARKOZY : Plus le particulier consommera et plus ça sera cher. Nicolas SARKOZY : Lorsque l'entreprise consommera davantage, ça ne sera pas le même cas. Nicolas SARKOZY : Comment allez-vous faire pour réduire les déficits d'un côté, augmenter l'allocation de rentrée scolaire, subventionner le prix de l'essence, augmenter toutes les prestations. François HOLLANDE : Ce n'est pas toutes les prestations. François HOLLANDE : Deuxièmement, sur les carburants, vous dites que vous ne pouvez rien et vous laissez les Français vivre avec ces prix des carburants, qui font que, dans des départements ruraux, pour ceux qui vont à leur travail, c'est devenu un prélèvement insupportable. François HOLLANDE : Je veux redistribuer ce que l'Etat récupère sur ces taxes. Nicolas SARKOZY : En conscience, d'après vous, est-ce que c'est vraiment le moment, alors que le prix du pétrole explose, que le prix du gaz explose, est-ce vraiment le moment de vouloir démanteler l'industrie nucléaire, de vouloir fermer la moitié des réacteurs nucléaires ? François HOLLANDE : Je ne fermerai qu'une seule centrale sur le prochain quinquennat. François HOLLANDE : L'électricité a augmenté de 20 % et il est prévu qu'elle augmente encore de 30 % dans la loi que vous avez fait voter, la loi NOME.",
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{
"speaker": "Nicolas Sarkozy",
"text": "En conscience, d'après vous, est-ce que c'est vraiment le moment, alors que le prix du pétrole explose, que le prix du gaz explose, est-ce vraiment le moment de vouloir démanteler l'industrie nucléaire, de vouloir fermer la moitié des réacteurs nucléaires ?"
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "François Hollande explique ne vouloir fermer qu'une seule centrale sur son quinquennat."
},
"extractive": [
{
"speaker": "François Hollande",
"text": "Je ne fermerai qu'une seule centrale sur le prochain quinquennat"
}
]
}
],
"Community_2": [
{
"abstractive": {
"text": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et François Hollande discutent de la question du pouvoir d’achat."
},
"extractive": [
{
"speaker": "David Pujadas",
"text": "Pour le pouvoir d’achat maintenant, quelles sont vos mesures à vous, François Hollande ?"
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "François Hollande souhaite ajuster le SMIC sur la croissance."
},
"extractive": [
{
"speaker": "François Hollande",
"text": "Chaque fois que la croissance s'élèvera, le SMIC sera réajusté."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Concernant les prix de l’électricité, du gaz et de l’eau, il souhaite les bloquer pour les ménages jusqu’à ce que leur consommation atteigne un certain seuil."
},
"extractive": [
{
"speaker": "François Hollande",
"text": "Nos concitoyens vivent avec des prix de l'électricité, du gaz, de l'eau, qui ont considérablement augmenté."
},
{
"speaker": "François Hollande",
"text": "Et donc j'instaurerai un forfait de base qui fera que les consommateurs, jusqu'à un certain volume de leur consommation, paieront le même tarif."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Il désire également bloquer les prix de l’essence et rendre la TIPP flottante de sorte que l’État ne pourra pas gagner de l’argent sur le carburant."
},
"extractive": [
{
"speaker": "François Hollande",
"text": "Sur l'essence, j'ai dit qu'il y aurait un blocage pendant trois mois du prix de l'essence et l'instauration de la TIPP flottante, c'est-à-dire que l'État ne pourra pas gagner un seul centime d'euro sur le prix des carburants."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Il augmentera également de 25 % l’allocation de rentrée scolaire."
},
"extractive": [
{
"speaker": "François Hollande",
"text": "Enfin, j'augmenterai de 25 % l'allocation de rentrée scolaire dès cet été parce que je considère que les familles doivent être soutenues dans ce moment particulièrement difficile."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Nicolas Sarkozy commence par attaquer les syndicats ; ces derniers ne devraient pas se mêler de politique."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Nicolas Sarkozy",
"text": "Quand les syndicats font de la politique, ils ne peuvent pas défendre les syndiqués."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Il défend ensuite son bilan, avec 180 millions d’heures de chômage partiel financés et la mise en place de sa mesure sur les heures supplémentaires, laquelle a aidé les Français à hauteur de 500 euros en moyenne."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Nicolas Sarkozy",
"text": "Nous avons financé 180 millions d'heures de chômage partiel."
},
{
"speaker": "Nicolas Sarkozy",
"text": "Le pouvoir d'achat, la première chose que nous avons faite, ce sont les heures supplémentaires."
},
{
"speaker": "Nicolas Sarkozy",
"text": "C'est presque 500 euros en moyenne de pouvoir d'achat en plus puisqu'ils ne paient pas d'impôts dessus et que les entreprises ne paient pas de charges dessus."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Il critique l’augmentation du SMIC voulue par son rival, car cela éloignera des chômeurs de l’emploi."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Nicolas Sarkozy",
"text": "Et vous allez augmenter le Smic donc vous allez éloigner de l'emploi et de l'entreprise des gens qui ont déjà tant de mal à s'y intégrer."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Sur les prix de l’électricité, il explique qu’avec la mesure souhaitée par Hollande, les Français seront taxés s’ils consomment trop, ce qui n’est pas le cas des entreprises."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Nicolas Sarkozy",
"text": "Plus le particulier consommera et plus ça sera cher."
},
{
"speaker": "Nicolas Sarkozy",
"text": "Lorsque l'entreprise consommera davantage, ça ne sera pas le même cas."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Bref, pour lui, François Hollande promet de nombreuses aides et exemptions, ce qui est contradictoire avec la réduction des déficits."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Nicolas Sarkozy",
"text": "Comment allez-vous faire pour réduire les déficits d'un côté, augmenter l'allocation de rentrée scolaire, subventionner le prix de l'essence, augmenter toutes les prestations."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "François Hollande lui répond : il n’appelle pas à augmenter toutes les prestations contrairement à ce que son rival peut affirmer ; sur les carburants, il s’agit d’aider les Français des départements ruraux, pour qui la hausse est particulièrement difficile."
},
"extractive": [
{
"speaker": "François Hollande",
"text": "Ce n'est pas toutes les prestations."
},
{
"speaker": "François Hollande",
"text": "Deuxièmement, sur les carburants, vous dites que vous ne pouvez rien et vous laissez les Français vivre avec ces prix des carburants, qui font que, dans des départements ruraux, pour ceux qui vont à leur travail, c'est devenu un prélèvement insupportable."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Plus globalement, il entend redistribuer le fruit des taxes aux Français."
},
"extractive": [
{
"speaker": "François Hollande",
"text": "Je veux redistribuer ce que l'Etat récupère sur ces taxes."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Devant la hausse du prix de l’énergie, Nicolas Sarkozy critique la volonté de François Hollande de démanteler l’industrie nucléaire."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Nicolas Sarkozy",
"text": "En conscience, d'après vous, est-ce que c'est vraiment le moment, alors que le prix du pétrole explose, que le prix du gaz explose, est-ce vraiment le moment de vouloir démanteler l'industrie nucléaire, de vouloir fermer la moitié des réacteurs nucléaires ?"
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Or, François Hollande ne veut fermer qu’une centrale durant le prochain quinquennat."
},
"extractive": [
{
"speaker": "François Hollande",
"text": "Je ne fermerai qu'une seule centrale sur le prochain quinquennat."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Il attaque alors la loi NOME, votée par Sarkozy, qui a entraîné une hausse des prix de l’électricité."
},
"extractive": [
{
"speaker": "François Hollande",
"text": "L'électricité a augmenté de 20 % et il est prévu qu'elle augmente encore de 30 % dans la loi que vous avez fait voter, la loi NOME"
}
]
}
]
}