FREDSum / test /Bardella_Veran--Partie_2_Solidarite.json
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"Transcript": "P1 : La solidarité. On a eu le sentiment de la part des électeurs de gauche, Olivier Véran me cite Marine Le Pen, que le quinquennat n'aurait pas tenu ses promesses en matière de solidarité sociale. Alors ce que vous proposez pour le quinquennat à venir, ça s'appelle la solidarité à la source, mais est-ce que c'est cela vraiment qui peut faire la solidaritée en france ? OV : Bon, c'est pas moi qui pourrais vous dire autre chose, en matière de solidarité on ne fera jamais assez. Et la pauvreté dans notre pays, y’as des gens qui vivent dans la misère, et les gens qui travaillent et qui n'arrive pas à joindre les deux bouts. Donc on doit faire plus pour la solidarité. En matière de bilan, on a pas à rougir de ce qu'on a fait. Rien qu'au cours de la dernière année pour les femmes qui sont avec des enfants, qui touchaient pas la pension alimentaire, c'est le versement automatique, Marine Le Pen a voté contre. Pour plus de dix millions de français déjà, qui ont bénéficié de prothèses auditives dentaires de lunettes, il n'y a plus de reste à charge. C'est devenu des soins de fait, gratuits. Marine Le Pen a voté contre. Nous avons protégés les plus fragiles pendant la crise sanitaire en envoyant des chèques aux étudiants, parce qu'il pouvait plus avoir les petits boulots. Nous avons mis en place la stratégie pauvreté, avec le dédoublement des classes dans les quartiers populaires, les petits déj gratuits à l'école. Parce que quand vous avez le ventre vide et que vous allez à l'école, vous apprenez moins bien. Demain, nous allons faire, nous avons une promesse que nous faisons, que nous faisons aux français. Nous allons éradiquer le non recours aux prestations sociales. ça concerne potentiellement vingt millions de français, ça veut dire que de la même manière qu'il est simple, automatique, et peu tatillon aujourd'hui de déclarer et payer ses impôts, c'est directement prélevé d'ailleurs à la source, demain ce sera simple de recevoir les prestations sociales les aides au logement, les aides familiales, les aides sociales et les aides sanitaires auxquelles les familles peuvent prétendre lorsqu'elles sont avec des niveaux de revenus qui sont insuffisants. Je le redis, potentiellement vingt millions de français. C'est un gros chantier, c'est un très gros chantier mais de la même manière que nous avons fait le prélèvement à la source, nous allons le faire. P1 : Jordan Bardella JB : La vérité c'est que la réélection d'emmanuel macron, va entraîner euh cinq ans de plus de saccage social. euh Il y a un français sur quatre aujourd'hui qui ne mange plus à sa fin, ou qui est contraint de sauter des repas parce que le prix de l'alimentation est devenu exorbitant. euh Il y a un français sur cinq qui renonce à se chauffer, qui a renoncé à se chauffer l'hiver dernier, parce que parce que là encore les factures de gaz et électricité sont devenues exorbitantes. Marine Le Pen a fait le choix d'être la candidate du pouvoir d'achat et d'une solidarité que l'on souhaite nationale. Vous avez raison de rappeler que euh nous ne considérons pas euh la solidarité nationale, comme une solidarité internationale, et que nous souhaitons réserver les prestations sociales aux français, parce que nous avons, et c'est l'héritage que vous laissez, un pays avec euh dix millions de pauvres. Avec six millions de chômeurs. Dix-sept mille emplois industriels en moins depuis deux mille dix-sept, et des français qui euh aujourd'hui n'arrivent plus à boucler les deux bouts. Pour beaucoup de français, c'est plus le reste à vivre, c’est devenu le reste à survivre. Et cette sociétée à l'euro près nous n'en voulons pas. Il y a des millions de français qui euh le soir avant de se coucher, regardent sur internet les bons de réduction qu'ils peuvent utiliser pour euh avoir euh moins à payer dans leur course. Donc euh nous allons prendre beaucoup de mesures pour le pouvoir d'achat un engagement très fort. Le premier engagement que nous prenons est notamment, vous le savez, l'abaissement de la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent sur l'ensemble des énergies, le carburant, l'électricité, le gaz, le fioul pour redonner du pouvoir d'achat aux français. Sur une facture annuelle par exemple de gaz c’est trois cent cinquante euros qu’on rends euh aux français. P1 : Restons sur les prestations sociales que vous souhaitez réserver au Français. C’est une forme d’économie que vous faites JB : Treize milliards d'euros, je termine. Nous doublerons également les aides aux familles monoparentales. P1 : Treize milliards d'euros il y a beaucoup d’économistes qui contestent ce chiffre JB : Oui, des économistes qui soutiennent Emmanuel Macron, pas surprenant. Mais nous doublerons également euh les aides aux familles monoparentales, parce que voyez-vous il y a un quart des familles qui sont aujourd'hui des familles monoparentales dans notre pays, et beaucoup de mères de famille qui sont obligés de cumuler plusieurs jobs, et elles n'arrivent plus elle non plus à faire face, et qui doivent choisir à la fin du mois entre s'acheter un vêtement ou à acheter un vêtement pour leurs enfants. Donc nous doublerons et nous prendrons euh un engagement très fort dès les premières semaines du quinquennat, de doubler les aides euh aux familles euh monoparentales. Et puis je reviens sur la question du handicap parce que je pense que c'est une question qui est très importante euh beaucoup de français en situation de handicap qui ont toujours le sentiment d'être exclu d'être à côté. Nous déconjugaliserons pardon, euh le le le le l'allocation adulte handicapé pour permettre que le calcul ne soit plus fait sur le couple, mais directement de manière euh individuel parce que je pense que c'est une vraie mesure de justice sociale. P1 : Voilà, vous êtes exactement à une égalité de temps et vous allez répondre. OV : Non je je je lui réponds. D'abord euh on parlera peut-être de pouvoir d'achat tout à l'heure, mais sur les prestations sociales que vous voulez retirer aux étrangers. Parce que ça, c'est souvent ce que vous sortez comme ça, très, très, à l'emporte-pièce. Qu'est est-ce que ça veut dire ? La sécurité sociale elle a été fondé au lendemain de la deuxième guerre mondiale par un communiste, Ambroise Croizat. Quelqu'un qui était plutôt de droite Pierre Laroque, sous l'égide du général de gaulle avec un principe intangible, construit depuis tout le temps, qui est, je cotise en fonction de mes moyens et je reçois en fonction de mes besoins. Avec la mesure que propose Marine Le Pen, pour des étrangers qui sont en situation régulière, et qui travaille, c’est : je cotise en fonction de mes moyens et je ne reçois plus rien. C'est-à-dire que ces personnes là vont cotiser a perte JB : Il y aura un délai de carence. Ajourd'hui, vous savez que c’est cinq ans de présence sur le territoire. Nous, nous conditionnerons, non pas cinq ans sur le territoire mais à cinq ans dans le monde du travail. OV : Donc pendant cinq ans à perte. Vous cotisez pour des prestations que vous ne recevez pas. Qu'est ce que j'explique, euh à ce couple, qui est arrivé du liban l'année dernière, qui a quitté la misère qu'on qu'on connaît là-bas, qui travaille à l'hôpital, qui ont un salaire qui est au niveau du smic, mais qui rend bien service, je peut vous le dire, à l'hôpital. Ils ne sont pas français tous les deux, et ne sont pas là depuis cinq ans, qui sur leur feuille de paie se voient prélever tous les mois, de la même manière que c'est le cas d'ailleurs pour tous les tous les salariés dans ce pays, des prélèvements sociaux, et qui, si Marine Le Pen est élue, euh dimanche prochain, ne recevront plus la prime de naissance pour leur deuxième qui va arriver, ne pourront plus prétendre avoir un logement social, puisque Marine Le Pen explique qu'il y aura plus de logements sociaux, ce sera priorité pour les français et plus pour eux, qui n'auront pas l'allocation de rentrée scolaire pour leurs petits, qu'est-ce qu'on leur dit , et qu'est-ce qu'on leur envoie comme signal ? Et qu'est ce qu'on espère avoir en retour de la part de ces gens-là qui nous rendent service dans notre pays ? L'immigration économique est fondamentale, l'immigration liée à la à la recherche aussi. Moi je suis élu d'un territoire, l'isère. Grenoble, les entreprises sont internationales, vous avez énormément de travailleurs étrangers qui viennent. Si vous n'avez plus euh demain, de travailleurs euh dans la dans la manufacture, vous n'avez plus d'ouvriers, vous n'avez plus de chauffeurs, de livreur, de femmes de ménage, ce sont nos villes qui ne, qui ne survivent plus si vous voulez. Et puis les médecins étrangers, les infirmier, les aides-soignantes, ce sont nos vies qui ne vont plus. Donc Jordan Bardella, cette proposition elle est non seulement injuste, elle est contraire à la déclaration des droits de l'homme. Je sais que c'est pas un problème pour vous, elle est contraire à la constitution, et on a tous compris que c'était pas un problème pour vous. Mais enfin elle est pas humaine, elle n'est pas crédible, et personne ne fait ça. P1 : Alors réponse. JB : Votre altruisme vous honore monsieur le ministre. Mais euh, voyez-vous, nous ne sommes pas missionné par le peuple français pour euh nous occuper euh de familles libanaises que je respecte parfaitement, mais pour nous occuper en priorité du peuple français. Alors s'il y a de la place pour accueillir des gens qui viennent dans notre pays pour travailler, pour aimer notre langue, pour participer à cette même communauté de destin, eh bien ils pourront venir. Mais quand on a dans un pays, pardon, mais c'est aussi votre bilan, et je l'ai dit tout à l'heure, dix millions de pauvres, six millions de chômeurs, et un français sur quatre qui n'arrive plus à se nourrir correctement, qui est contraint de sauter des repas, et bien pardon de penser d'abord aux familles françaises avant de me penser un altruisme qui dépasse les frontières et qui viserait à prendre en charge la misère du monde entier. Je l'assume mais ça n'est pas la question. OV : si c'est pas humaniste, regardez d'un point de vue économique. Ce couple là, il cotise, il paie pour la sécu. JB : Nan mais monsieur Véran, je vais vous tranquiliser, vous ne me convaincrez pas. Parce que moi j'ai la conviction que je dois aider les miens. Et ben mon raisonnement c'est que je doit aider les miens d'abord. OV : L’impact est négatif sur les français, l’hôpital va devoir se passer de ce couple libanais qui font bien des services, je peux vous dire qu'on est très content de les avoir dans cet hôpital. Et par ailleurs ils ne contribueront plus à la richesse de la nation. JB : Si ils travaillent ce ne sera pas le problème. La france n'est pas un hall de la revue de prestations. La France n'est pas un guichet social. La france n'est pas là pour accueillir toute la terre entière. Donc je l'assume, si nous arrivons à la tête de l'état, nous réserverons les prestations sociales aux familles françaises. Il s'agit pas de faire des distinctions, vous avez la carte d'identité française vous pourrez bénéficier de la solidarité nationale. OV : Donc un étranger cotisera à perte. JB : Oui exactement, pour bénéficier de prestations sociales, il faudra justifier de cinq ans de travail à temps plein sur le territoire national. Et je vais même vous dire, dès les premiers mois du quinquennat, nous allons faire voter, encore une fois par le peuple français, un grand référendum sur la question de l'immigration. Dans ce projet de loi que nous allons soumettre aux français, il y aura la priorité nationale. Cette priorité nationale que nous voulons intégrer dans la constitution, elle vise à donner une priorité d'accès aux citoyens français, aux citoyens français, sans aucune autre distinction à l'emploi ou à l'accès au logement. Parce que pardon de vous dire monsieur véran mais dans le logement et notamment dans les hlm s'est instauré aujourd'hui une véritable préférence étrangère, où il y a beaucoup de familles françaises qui sont dans l'attente de logements sociaux et qui ont un peu le sentiment que ben, il faut perdre sa carte d'identité française pour pouvoir bénéficier d'un logement social. Donc je conteste cette logique-là et je pense que les familles françaises qui tombent dans une grande difficulté parce qu'elles sont chez elle et parce qu'elles travaillent, elles, doivent avoir une priorité dans l’accès aux HLM OV : Même Le Pen disait, on va restituer six cent mille logements sociaux aux français en donnant la priorité nationale. De deux choses l'une, Jordan Bardella. Ou vous expulsez les étrangers qui occupent ces logements, et il faut m'expliquer ce que vous en faites, est-ce que c'est des bidonvilles ou des charters, mais c'est pas six cent mille personnes, c'est six cent mille familles. Mais j'ai entendu Madame Le Pen, encore aujourd'hui, dire on expulsera personne, on attend qu’ils partent et on récupère leur logement qu'on donne à des français. Mais est-ce que vous avez une idée du taux de renouvellement du parc hlm par exemple en ile-de-france ? JB : Non mais c'est pas le temps de renouvellement qui m’intéresse. Si vous voulez, je vais vous donner un chiffre de l’INSEE. Trente-et-un pour cent. OV : Vingt ans Jordan Bardella, il vous faudrait vingt ans sans expulsion pour avoir des résultats d’une des propositions phare de Marine le Pen pas du tout vous voyez que le front national la page pas du rassemblement national a pas changé. En réalité c'est peut-être que la contre JB : La différence entre vous et moi, c'est que le HLM ça doit être temporaire. C'est qu'on ne doit pas passer sa vie dans un hlm. Parce que y a beaucoup de familles françaises qui sont dans le besoin, qui utilisent un hlm parce que le hlm est une aide sociale, et c'est donc bien normal, qu'il soit donné en priorité aux français. Mais le but est pas de rester toute sa vie dans un hlm, il faut recréer un parcours résidentiel au niveau du logement intermédiaire, il faut permettre euh là encore euh à ces familles de pouvoir s'élever par la méritocratie républicaine là où vous avez déclassé les classes populaires, et que vous continuez à déclasser les classes moyennes. Je vais vous donner un chiffre. Trente-et-un pour cent des immigrés, selon l'insee, occupe aujourd'hui un hlm, donc oui je pense que y a une préférence étrangère et je pense que parce que le logement est une aide social il doit être réservée aux familles françaises. P1 : Réponse OV : Vous savez, j’allais vous dire, on a presque un point commun. C'est que je considère comme vous que les tours hlm des années soixante, soixante-dix, les bâtiments de modèle le corbusier du SAS pour rentrer dans les villes, on va parquer des gens presque par nationalité, est un modèle qui ne permet pas d'atteindre la méritocratie républicaine, et qui ne permet pas aux gens de s'élever dans la société. Je pense que vous ne trouverez pas grand monde pour ne pas être d'accord avec ça. Je vous dis juste qu'il y a deux méthodes. La méthode qui consiste à dire ces gens-là ils ont apporté au pays, dans les années soixante-dix, quatre-vingts, quatre-vingt-dix. Aujourd'hui encore on est content d'avoir des ouvriers dans le btp, on est content d'avoir des gens qui, qui occupent des emplois, aujourd'hui pour lesquels il est très difficile de recruter en france, très difficile, et vous le savez. JB : Parce que les salaires sont trop bas. Il faut augmenter les salaires OV : Vous avez une façon qui consiste à dire, on va rénover, c'est ce que nous voulons faire, tout le bâtiment urbain, pour casser ces tours pour permettre de créer la mixité sociale, parce que on croit qu'un modèle est possible, ou moi avec quelqu'un qui ait l'éducation catho peut vivre à côté de quelqu'un qui a une autre religion et qui a d'autres origines. Bah c'est possible en france comme c'est possible ailleurs dans le monde c'est pas être béni-oui-oui ou Angélique. Et vous avez un modèle qui consiste à dire comme vous qui consiste à dire on y arrivera pas, c'est foutu, on a pas vraiment essayé. Mais finalement le plus simple c'est quand même de dire à ces gens-là, vous n'aurez plus les prestations logement. Vous n’aurez plus d’ailleurs l’aide au logement, d'ailleurs vous n'aurez plus le logement tout court mais on va pas forcément vous expulser. Donc on va voir ce qui va se passer. Je je ne sais pas quelle société vous êtes en train d'imaginer, ou de dessiner, je crois que vous ne dites pas sincèrement, je crois que vous ne dites pas tout du projet qui est le vôtre. Je vous demande ce que vous faites des six cent mille familles qui vont évacuer les logements sociaux. JB : S'y a plus de mixité dans ces quartiers, parce que je sais très bien ce que veut dire le therme mixité dans votre bouche. Il y a pas de mixité dans ces quartiers, c'est parce que ces quartiers sont submergés, sont submergés par l'insécurité, sont submergés par les violences, sont submergés par les trafics de drogue; et je connais très bien ces quartiers parce que j'ai grandi dans une cité hlm et y a beaucoup de gens qui vivent dans ces quartiers qui rêvent que d'une chose, c'est d'en partir. Parce que voyez-vous les familles modestes et les familles françaises elles sont prisonnières de la violence elles sont prisonnière de l’insécurité. Le problème n'est pas l'urbain. Beaucoup aimeraient avoir cette chance, et beaucoup se sentent oublié et se sentent complètement abandonnée au trafic de drogue et à la violence. OV : Nous on propose de dédoubler les classes, pour que les petits quand ils ont deux ans ou trois ans, qui sont nés pas sous la meilleure étoile en france, dans le contexte qu'on connaît aujourd'hui, eh bien ils puissent avoir accès à l'éducation, pour qu'ils puissent demain avoir un emploi, et on monte en compétences, et on monte en gamme. Oui, on assure un logement aux familles pour que les petits puissent grandir et que demain ils puissent devenir des citoyens. On encourage pas la haine et la détestation de la république en faisant sentir à ces personnes qu’ils ne seraient que des sous citoyens ou des citoyens de seconde zone. On se bat jordan Bardella, pour avoir la capacité d'intégrer les gens en mettant le paquet sur l'éducation. Ma famille à moi aussi, vous êtes né dans un hlm ? Ma famille, comme beaucoup trop de familles françaises dans ce pays, ont été a été victime d'insécurité, la plus bête, la plus méchante, les plus sordides qui soient. Je sais très bien ce que c'est que le statut de victime, je sais très bien ce que c'est que le statut de bourreau, je sais la lenteur parfois la justice, et je sais les difficultés que peuvent rencontrer les victimes. Donc la lutte contre l'insécurité c'est de tous les instants, et vous trouverez pas chez moi un discours béni-oui-oui c'est pas parce que je viens de gauche, vous savez, que la sécurité ne compterait pas. C'est tout l'inverse, on se bat pour ça mais on se bat aussi pour les gens, on se bat pour les gamins on se bat pour les gens jordan bardella. On fait en sorte que les gamins n'arrivent pas le ventre vide à l'école; on fait en sorte que quand ils puissent pas payer la cantine on la mette à un euro. Vous allez dire c'est un effort de la solidarité nationale, eh bien oui, mais laissez des gamins le ventre vide parce qu'ils peuvent pas manger, aller se gaver au fast-food pour ensuite regretter qui sont obèses ça va pas. P1 : Alors la réponse Jordan Bardella ? JB : Euh le problème de ces quartiers-là, et allons parlons clairement des choses, le problème des banlieues, de ce que vous appelez vous les quartiers populaires, même si moi je ne résume pas le peuple à ces territoires, c'est pas le coup de peinture sur les immeubles, c'est pas le dédoublement des classes, c'est pas la cantine à un euro, c'est que il y a dans des écoles de seine-saint-denis parfois vingt-cinq nationalités différentes, et que aujourd'hui l'éducation nationale est complètement submergée, complètement dépassée. C'est que euh les les moyens de l'état là-bas sont complètement inutile, que ce soit les infrastructures, que ce soit la police, que ce soit les infrastructures de santé à l'hôpital delafontaine à saint-denis où tous les jours, toutes les semaines, tous les mois, il y a des soignants qui sont agressés par un climat d'impunité où on voit se passer là-bas des choses qu'on voit dans aucun autre département. D'abord, j'arrête l'immigration; j'arrête l'immigration parce que voyez-vous, y a beaucoup de gens dans ces quartiers-là qui, quand ils sont arrivés dans les années soixante, soixante-dix ont fait cet effort exigeant, ma famille en fait partie, d'aimer la france, de s'assimiler, de s'intégrer, de respecter les institutions. Hors ces personnes-là, on voit aujourd'hui d'autres personnes arriver, et euh ne plus faire cet effort exigeant, que euh ils ont fait, sauf que quand un rapport parlementaire nous dit que dans mon département de la seine-saint-denis, l'état est incapable de déterminer à cinq cent mille habitants près le nombre d'habitants de ce département, ce rapport parlementaire qui est sorti euh je crois juste avant la dernière élection présidentielle, il nous dit que dans ce département d'un million cinq cent mille habitants, il pourrait y avoir jusqu'à vingt-cinq pour cent de la population qui serait présente de manière clandestine. C'est-à-dire quatre cent mille personnes. Donc la situation migratoire est tellement hors de contrôle dans ces quartiers aujourd'hui l'état est lui-même incapable de déterminer le nombre d'habitants. et quand on aura fait cela on pourra s'occuper là-bas de ces personnes qui attendent le retour de l'ordre le retour de l'insécurité et qui sont piégés parce qu'ils n'ont pas les moyens d'aller ailleurs, de l'exposition de la violence. OV : Je vais répondre à Jordan Bardella. Oui ça c'est bien la seine-saint-denis. Il se trouve que moi aussi j'ai accompagné plusieurs fois le premier ministre dans le cadre du grand plan seine-saint-denis. Vous allez voir, ça a bien changé depuis vingt ans, parce que on investit énormément dans le service public. Vous avez parlé de sécurité, on a dix mille agents de sécurité en plus sur le territoire. On a augmenté de dix milliards le budget de la police, on va créer deux cents unités de mobiles de gendarmerie supplémentaires dans le prochain mandat, quinze milliards de plus c'est-à-dire plus que ce qui est dans votre propre programme pour la sécurité. C'est factuel, même si vous n'aimez pas les chiffres, mais ils sont là, ils sont têtus vous savez ils sont comme ça, on a un budget qu'on consacre à la sécurité qui est plus important que celui qui est dans le programme de votre candidate. Notamment dans les transports, par exemple, aux heures de pointe où on sait que les agressions sont les plus fréquentes, ce qui n'empêche pas d'avoir les deux volets . JB : Pourquoi parler des chiffres, la question n'étant pas sur les transports d'ile-de-france OV : Moi je je considère le problème dans son ensemble. JB : Oui mais vous n'agissez pas. C'est ça que je vous reproche. OV : Je ne vous coupe pas. Laissez-moi parler. Je vous explique que le problème de l'insécurité n'est pas un problème qu'on peut résoudre à coups de grandes formules et à coups de démagogie, ça n'existe pas, ou alors vous m'expliquez ce que vous faites de cette population dont vous parlez dans la seine-saint-denis, vous me dites où est-ce que vous les mettez comment vous les mettez dans quel délai vous les renvoyez ? JB : Les clandestins ? OV : Non, non, non pas que les clandestins. L'immigration illégale on la combat, on a augmenté le nombre d'expulsions. JB : non, pas du tout. Quatre-vingt dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutée. OV : vous êtes fâché avec les chiffres JB : Vous avez une cellule de fact checking ? Il faudrait vérifier que le taux d'exécution des oqtf c’est à peine 10%. OV : Je vais faire appel à ruth elkrief pour essayer de terminer une phrase correctement. JB : on est en démocratie P1 : Jordan bardella va vous laisser finir, mais vous avez de l’avance Olivier Véran. OV : Donc on on a diminué l'immigration clandestine. Ce qui a augmenté notre pays, car il y a une partie de l'immigration qui a augmenté dans notre pays depuis deux ans, c'est l'immigration économique, et l'immigration universitaire. Moi je considère que c'est bien pour notre pays. C'est maîtrisé, c’est contrôlé. Demain on va mettre des règles supplémentaires. Ce que propose emmanuel macron c'est qu'il y aura plus de titres de long séjour accordés s'il n'y a pas la maîtrise la langue, et s'il n'y a pas un emploi pour pourvoir à ses besoins. ça ce sont des choses qui sont, me semble-t-il, pragmatique, efficace, et qui n'empêche pas l'humanité. On doit se donner les moyens de freiner l'immigration irrégulière et c'est ce que nous faisons notamment en européens, en travaillant, en européen passionné c'est pas en construisant des murs et des barbelés aux frontières du pays trump a essayé de monter un grand mur avec l'amérique du sud, ça a fait exploser l’immigration. JB : Mais vous, vous êtes en train de nous dire que vous avez fait baisser l'immigration clandestine, je suis désolé mais enfin ça aura été une fois ou le fact checking aurait été utile. Vous savez, plus c’est gros plus ça passe ça. Il y a d'après monsieur stefani neuf cent mille clandestins dans notre pays un million deux cent soixante-quinze mille titres de séjours légaux accordés. OV : C’est pas l’INSEE que vous êtes entrain de citer JB : Monsieur darmanin il y a quelques jours à qui j'ai débattu m'a parlé lui-même de six cent mille clandestins. OV :Ca va ça fait une grosse différence. JB : Quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées, vous avez le record européen de la faiblesse à l'égard de l'immigration clandestine où vous n'arrivez à expulser personne. Avec vous tout le monde rentre, personne ne sort. c'est pas vous qui décidez la politique, ce sont les étranger. OV : Est-il factuel, est-il factuel de dire qu'il y a plus d'immigrés clandestins en italie en allemagne en angleterre qu'en france, c'est factuel ? JB : Non OV : d’accord JB : donc vous venez de me donner raison il y a plus d'immigrés clandestins en france.",
"Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Olivier Véran discutent de leur vision de la solidarité. Olivier Véran explique que son gouvernement a déjà mis en place le versement automatique de la pension alimentaire pour les femmes, le remboursement intégral des prothèses auditives et de lunettes, la prise en charge des plus fragiles avec les chèques étudiants pendant la crise sanitaire, le dédoublement des classes dans les quartiers populaires ainsi que les petits déjeuners gratuits à l'école. Olivier Véran explique que dans le futur, son gouvernement souhaite éradiquer le non recours aux prestations sociales. Jordan Bardella explique que les Français n'ont plus les moyens de se nourrir et de se chauffer, et qu'il représente la candidate du pouvoir d'achat. Jordan Bardella explique qu'il souhaite mettre en place la solidarité nationale des aides sociales. Jordan Bardella explique qu'il souhaite baisser la tva de vingt à 5,5 pour cent sur l'ensemble des énergies, doubler les aides aux familles monoparentales et déconjugaliser l'allocation adulte handicapé. Olivier Véran condamne la préférence nationale sur les prestations sociales qui font que les étrangers ne pourront plus profiter de ce qu'ils cotisent. Jordan Bardella explique que les aides sociales aux étrangers seront conditionnées à cinq ans de travail. Olivier Véran explique que les étrangers partiront et qu'il sera impossible de trouver des travailleurs. Jordan Bardella explique que la France n'a pas à prendre en charge les gens du monde entier. Jordan Bardella explique qu'il souhaite mettre en place la préférence nationale pour les logements sociaux. Olivier Véran explique que cela ne ferait aucun résultat sans expulsions. Jordan Bardella explique qu'il souhaite faire du HLM un logement de transition. Olivier Véran explique que les logements sociaux sont aussi donnés aux étrangers pour assurer l'assimilation des enfants, tout comme les autres aides faites aux écoles. Jordan Bardella explique que le problème d'assimilation ne vient pas de toutes les aides faites ou non, mais d'une trop grande mixité, et qu'il faut arrêter l'immigration. Olivier Véran explique que son gouvernement souhaite plus faire pour la sécurité que celui proposé par Jordan Bardella, et qu'ils ont fait baisser l'immigration clandestine en échange d'une augmentation de l'immigration universitaire et économique. Jordan Bardella conteste cela, demandant une cellule de fact checking, avant d'expliquer que 90% des oqtf ne sont pas exécutées.\n",
"Abstractive_2": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella débattent de leur vision pour le système de solidarité en France. Chacun présente leur bilan et leurs propositions. Olivier Véran commence en parlant du versement automatique de la pension alimentaire, au remboursement intégrale des prothèses auditive et dentaires, deux propositions contre lesquelles Marine Le Pen a voté. Il parle des chèques faits aux étudiants ainsi que des petits déjeuners gratuits à l'école, et présente sa réforme principale pour éradiquer le non recours aux prestations sociales. Jordan Bardela répond qu'il y a un quart des Français qui sautent des repas, et un cinquième qui ne se chauffe pas. Il propose de baisser la taxe sur l'essence de vingt à cinq point cinq pour cent, ainsi que de doubler les aides aux familles monoparentales, et de déconjugaliser l'allocation adulte handicapé. Il explique aussi qu'il souhaite retirer les aides sociales aux étrangers tant qu'ils n'ont pas travaillé cinq ans, et donner aux Français la priorité sur les HLM, qui sont remplis a 31% par des non français. Olivier Véran répond que c'est inhumain, et qu'enlever les aides sociales aux étrangers est contre productif, car beaucoup de chercheurs et d'aides-soignants sont étranger. Il explique aussi ses plans pour les HLM, avec des rénovations pour améliorer la mixité sociale, en engageant plus de gendarme, et en augmentant de plusieurs milliards le budget de la sécurité. Jordan Bardella répond qu'Olivier Véran n'a pas aidé à améliorer le problème d'immigration clandestine, avec quatre vingt dix pourcent des oqtd non réalisées, et plus de neuf cent mille clandestins en France.\n",
"Abstractive_3": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella débattent de leur vision pour les prestations sociales Françaises. Olivier Véran débute en explicitant son bilan ; le versement automatique de la pension alimentaire, le remboursement intégral des prothèses auditives, dentaires et de lunettes, les chèques pour les étudiants, le dédoublement des classes dans les quartiers populaires et les petits déjeuners gratuits à l'école. Pour la suite, il propose de mettre en place le versement automatique des prestations sociales. Jordan Bardella fustige ce bilan, il rappelle qu'un Français sur quatre ne mange pas à sa faim car le prix de l'alimentation est trop haut, et qu'un français sur cinq renonce à se chauffer. Il propose l'abaissement de la tva sur les énergies, le dédoublement des aides aux familles monoparentales et la déconjugalisation de l'allocation adulte handicapé. Olivier Véran l'attaque ; Jordan Bardella souhaite retirer les prestations sociales aux étrangers, ce qui va à l'encontre de l'esprit de la sécurité sociale pensée par Ambroise Croizat. Jordan Bardella explique que les aides sociales seront conditionnées à cinq ans de travail sur le territoire pour les étrangers. Pour Olivier Véran, c'est une erreur, l'immigration économique est fondamentale pour la France, et cette proposition est contraire à la déclaration des droits de l'homme. Jordan Bardella explique que le pays souffre une crise économique trop grave pour se permettre d'être altruiste. Il propose en outre un référendum sur l'immigration, qui posera la question de la priorité nationale, qui visera à donner priorité d'accès aux citoyens français à l'emploi et au logement. Sans expulsion, cette proposition n'aura pas de valeur avant une vingtaine d'années explique Olivier Véran. C'est pour cela que Jordan Bardella souhaite faire des HLM un logement temporaire. Olivier Véran explique qu'il faut favoriser l'assimilation, et qu'à ces fins, il souhaite améliorer les conditions d'éducation dans les banlieues. Jordan Bardella critique cette idée, dans les banlieues, l'éducation nationale est submergée, et les agressions trop communes ; c'est pour cela qu'il souhaite combattre l'immigration. Il critique de plus le bilan du gouvernement, qui n'a réussi à faire exécuter que 10% des oqtf. De son côté, Olivier Véran défend le bilan du gouvernement, le budget de la police a été augmenté de 10 milliards, et l'immigration clandestine a été diminuée. Il propose aussi la mise en place de test de maîtrise de la langue pour les titres de séjours long.\n",
"Extractive_1": "P1 : On a eu le sentiment de la part des électeurs de gauche, Olivier Véran me cite Marine Le Pen, que le quinquennat n'aurait pas tenu ses promesses en matière de solidarité sociale. P1 : Alors ce que vous proposez pour le quinquennat à venir, ça s'appelle la solidarité à la source, mais est-ce que c'est cela vraiment qui peut faire la solidaritée en france ? OV : Bon, c'est pas moi qui pourrais vous dire autre chose, en matière de solidarité on ne fera jamais assez. OV : En matière de bilan, on a pas à rougir de ce qu'on a fait. OV : Rien qu'au cours de la dernière année pour les femmes qui sont avec des enfants, qui touchaient pas la pension alimentaire, c'est le versement automatique, Marine Le Pen a voté contre. OV : Pour plus de dix millions de français déjà, qui ont bénéficié de prothèses auditives dentaires de lunettes, il n'y a plus de reste à charge. OV : Nous avons protégés les plus fragiles pendant la crise sanitaire en envoyant des chèques aux étudiants, parce qu'il pouvait plus avoir les petits boulots. OV : Nous avons mis en place la stratégie pauvreté, avec le dédoublement des classes dans les quartiers populaires, les petits déj gratuits à l'école. OV : Nous allons éradiquer le non recours aux prestations sociales. OV : ça concerne potentiellement vingt millions de français, ça veut dire que de la même manière qu'il est simple, automatique, et peu tatillon aujourd'hui de déclarer et payer ses impôts, c'est directement prélevé d'ailleurs à la source, demain ce sera simple de recevoir les prestations sociales les aides au logement, les aides familiales, les aides sociales et les aides sanitaires auxquelles les familles peuvent prétendre lorsqu'elles sont avec des niveaux de revenus qui sont insuffisants. JB : euh Il y a un français sur quatre aujourd'hui qui ne mange plus à sa fin, ou qui est contraint de sauter des repas parce que le prix de l'alimentation est devenu exorbitant. JB : euh Il y a un français sur cinq qui renonce à se chauffer, qui a renoncé à se chauffer l'hiver dernier, parce que parce que là encore les factures de gaz et électricité sont devenues exorbitantes. JB : Marine Le Pen a fait le choix d'être la candidate du pouvoir d'achat et d'une solidarité que l'on souhaite nationale. JB : Vous avez raison de rappeler que euh nous ne considérons pas euh la solidarité nationale, comme une solidarité internationale, et que nous souhaitons réserver les prestations sociales aux français, parce que nous avons, et c'est l'héritage que vous laissez, un pays avec euh dix millions de pauvres. JB : Le premier engagement que nous prenons est notamment, vous le savez, l'abaissement de la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent sur l'ensemble des énergies, le carburant, l'électricité, le gaz, le fioul pour redonner du pouvoir d'achat aux français. JB : Nous doublerons également les aides aux familles monoparentales. JB : Nous déconjugaliserons pardon, euh le le le le l'allocation adulte handicapé pour permettre que le calcul ne soit plus fait sur le couple, mais directement de manière euh individuel parce que je pense que c'est une vraie mesure de justice sociale. OV : D'abord euh on parlera peut-être de pouvoir d'achat tout à l'heure, mais sur les prestations sociales que vous voulez retirer aux étrangers. OV : Avec la mesure que propose Marine Le Pen, pour des étrangers qui sont en situation régulière, et qui travaille, c’est : je cotise en fonction de mes moyens et je ne reçois plus rien. JB : Nous, nous conditionnerons, non pas cinq ans sur le territoire mais à cinq ans dans le monde du travail. OV : Vous cotisez pour des prestations que vous ne recevez pas. OV : L'immigration économique est fondamentale, l'immigration liée à la à la recherche aussi. OV : Si vous n'avez plus euh demain, de travailleurs euh dans la dans la manufacture, vous n'avez plus d'ouvriers, vous n'avez plus de chauffeurs, de livreur, de femmes de ménage, ce sont nos villes qui ne, qui ne survivent plus si vous voulez. OV : Et puis les médecins étrangers, les infirmier, les aides-soignantes, ce sont nos vies qui ne vont plus. JB : Mais euh, voyez-vous, nous ne sommes pas missionné par le peuple français pour euh nous occuper euh de familles libanaises que je respecte parfaitement, mais pour nous occuper en priorité du peuple français. JB : Alors s'il y a de la place pour accueillir des gens qui viennent dans notre pays pour travailler, pour aimer notre langue, pour participer à cette même communauté de destin, eh bien ils pourront venir. JB : Mais quand on a dans un pays, pardon, mais c'est aussi votre bilan, et je l'ai dit tout à l'heure, dix millions de pauvres, six millions de chômeurs, et un français sur quatre qui n'arrive plus à se nourrir correctement, qui est contraint de sauter des repas, et bien pardon de penser d'abord aux familles françaises avant de me penser un altruisme qui dépasse les frontières et qui viserait à prendre en charge la misère du monde entier. JB : Oui exactement, pour bénéficier de prestations sociales, il faudra justifier de cinq ans de travail à temps plein sur le territoire national. JB : Et je vais même vous dire, dès les premiers mois du quinquennat, nous allons faire voter, encore une fois par le peuple français, un grand référendum sur la question de l'immigration. JB : Dans ce projet de loi que nous allons soumettre aux français, il y aura la priorité nationale. JB : Cette priorité nationale que nous voulons intégrer dans la constitution, elle vise à donner une priorité d'accès aux citoyens français, aux citoyens français, sans aucune autre distinction à l'emploi ou à l'accès au logement. OV : Ou vous expulsez les étrangers qui occupent ces logements, et il faut m'expliquer ce que vous en faites, est-ce que c'est des bidonvilles ou des charters, mais c'est pas six cent mille personnes, c'est six cent mille familles. OV : Mais j'ai entendu Madame Le Pen, encore aujourd'hui, dire on expulsera personne, on attend qu’ils partent et on récupère leur logement qu'on donne à des français. OV : Mais est-ce que vous avez une idée du taux de renouvellement du parc hlm par exemple en ile-de-france ? OV : Vingt ans Jordan Bardella, il vous faudrait vingt ans sans expulsion pour avoir des résultats d’une des propositions phare de Marine le Pen pas du tout vous voyez que le front national la page pas du rassemblement national a pas changé. JB : C'est qu'on ne doit pas passer sa vie dans un hlm. JB : Parce que y a beaucoup de familles françaises qui sont dans le besoin, qui utilisent un hlm parce que le hlm est une aide sociale, et c'est donc bien normal, qu'il soit donné en priorité aux français. JB : Mais le but est pas de rester toute sa vie dans un hlm, il faut recréer un parcours résidentiel au niveau du logement intermédiaire, il faut permettre euh là encore euh à ces familles de pouvoir s'élever par la méritocratie républicaine là où vous avez déclassé les classes populaires, et que vous continuez à déclasser les classes moyennes. JB : Trente-et-un pour cent des immigrés, selon l'insee, occupe aujourd'hui un hlm, donc oui je pense que y a une préférence étrangère et je pense que parce que le logement est une aide social il doit être réservée aux familles françaises. OV : Vous avez une façon qui consiste à dire, on va rénover, c'est ce que nous voulons faire, tout le bâtiment urbain, pour casser ces tours pour permettre de créer la mixité sociale, parce que on croit qu'un modèle est possible, ou moi avec quelqu'un qui ait l'éducation catho peut vivre à côté de quelqu'un qui a une autre religion et qui a d'autres origines. OV : Je vous demande ce que vous faites des six cent mille familles qui vont évacuer les logements sociaux. JB : l y a pas de mixité dans ces quartiers, c'est parce que ces quartiers sont submergés, sont submergés par l'insécurité, sont submergés par les violences, sont submergés par les trafics de drogue; et je connais très bien ces quartiers parce que j'ai grandi dans une cité hlm et y a beaucoup de gens qui vivent dans ces quartiers qui rêvent que d'une chose, c'est d'en partir. OV : Oui, on assure un logement aux familles pour que les petits puissent grandir et que demain ils puissent devenir des citoyens. OV : On se bat jordan Bardella, pour avoir la capacité d'intégrer les gens en mettant le paquet sur l'éducation. OV : Je sais très bien ce que c'est que le statut de victime, je sais très bien ce que c'est que le statut de bourreau, je sais la lenteur parfois la justice, et je sais les difficultés que peuvent rencontrer les victimes. OV : Donc la lutte contre l'insécurité c'est de tous les instants, et vous trouverez pas chez moi un discours béni-oui-oui c'est pas parce que je viens de gauche, vous savez, que la sécurité ne compterait pas. OV : On fait en sorte que les gamins n'arrivent pas le ventre vide à l'école; on fait en sorte que quand ils puissent pas payer la cantine on la mette à un euro. JB : Euh le problème de ces quartiers-là, et allons parlons clairement des choses, le problème des banlieues, de ce que vous appelez vous les quartiers populaires, même si moi je ne résume pas le peuple à ces territoires, c'est pas le coup de peinture sur les immeubles, c'est pas le dédoublement des classes, c'est pas la cantine à un euro, c'est que il y a dans des écoles de seine-saint-denis parfois vingt-cinq nationalités différentes, et que aujourd'hui l'éducation nationale est complètement submergée, complètement dépassée. JB : C'est que euh les les moyens de l'état là-bas sont complètement inutile, que ce soit les infrastructures, que ce soit la police, que ce soit les infrastructures de santé à l'hôpital delafontaine à saint-denis où tous les jours, toutes les semaines, tous les mois, il y a des soignants qui sont agressés par un climat d'impunité où on voit se passer là-bas des choses qu'on voit dans aucun autre département. JB : D'abord, j'arrête l'immigration; j'arrête l'immigration parce que voyez-vous, y a beaucoup de gens dans ces quartiers-là qui, quand ils sont arrivés dans les années soixante, soixante-dix ont fait cet effort exigeant, ma famille en fait partie, d'aimer la france, de s'assimiler, de s'intégrer, de respecter les institutions. JB : Donc la situation migratoire est tellement hors de contrôle dans ces quartiers aujourd'hui l'état est lui-même incapable de déterminer le nombre d'habitants. OV : Vous avez parlé de sécurité, on a dix mille agents de sécurité en plus sur le territoire. OV : On a augmenté de dix milliards le budget de la police, on va créer deux cents unités de mobiles de gendarmerie supplémentaires dans le prochain mandat, quinze milliards de plus c'est-à-dire plus que ce qui est dans votre propre programme pour la sécurité. OV : Donc on on a diminué l'immigration clandestine. OV : Ce qui a augmenté notre pays, car il y a une partie de l'immigration qui a augmenté dans notre pays depuis deux ans, c'est l'immigration économique, et l'immigration universitaire. OV : Ce que propose emmanuel macron c'est qu'il y aura plus de titres de long séjour accordés s'il n'y a pas la maîtrise la langue, et s'il n'y a pas un emploi pour pourvoir à ses besoins. JB : Mais vous, vous êtes en train de nous dire que vous avez fait baisser l'immigration clandestine, je suis désolé mais enfin ça aura été une fois ou le fact checking aurait été utile. JB : Quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées, vous avez le record européen de la faiblesse à l'égard de l'immigration clandestine où vous n'arrivez à expulser personne ",
"Extractive_2": "P1 : Alors ce que vous proposez pour le quinquennat à venir, ça s'appelle la solidarité à la source, mais est-ce que c'est cela vraiment qui peut faire la solidaritée en france ? OV : Rien qu'au cours de la dernière année pour les femmes qui sont avec des enfants, qui touchaient pas la pension alimentaire, c'est le versement automatique, Marine Le Pen a voté contre. OV : Pour plus de dix millions de français déjà, qui ont bénéficié de prothèses auditives dentaires de lunettes, il n'y a plus de reste à charge. OV : Nous avons protégés les plus fragiles pendant la crise sanitaire en envoyant des chèques aux étudiants, parce qu'il pouvait plus avoir les petits boulots. OV : Nous avons mis en place la stratégie pauvreté, avec le dédoublement des classes dans les quartiers populaires, les petits déj gratuits à l'école. OV : Nous allons éradiquer le non recours aux prestations sociales. JB : euh Il y a un français sur quatre aujourd'hui qui ne mange plus à sa fin, ou qui est contraint de sauter des repas parce que le prix de l'alimentation est devenu exorbitant. JB : euh Il y a un français sur cinq qui renonce à se chauffer, qui a renoncé à se chauffer l'hiver dernier, parce que parce que là encore les factures de gaz et électricité sont devenues exorbitantes. JB : Le premier engagement que nous prenons est notamment, vous le savez, l'abaissement de la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent sur l'ensemble des énergies, le carburant, l'électricité, le gaz, le fioul pour redonner du pouvoir d'achat aux français. JB : Nous doublerons également les aides aux familles monoparentales. JB : Nous déconjugaliserons pardon, euh le le le le l'allocation adulte handicapé pour permettre que le calcul ne soit plus fait sur le couple, mais directement de manière euh individuel parce que je pense que c'est une vraie mesure de justice sociale. OV : D'abord euh on parlera peut-être de pouvoir d'achat tout à l'heure, mais sur les prestations sociales que vous voulez retirer aux étrangers. OV : La sécurité sociale elle a été fondé au lendemain de la deuxième guerre mondiale par un communiste, Ambroise Croizat. OV : Quelqu'un qui était plutôt de droite Pierre Laroque, sous l'égide du général de gaulle avec un principe intangible, construit depuis tout le temps, qui est, je cotise en fonction de mes moyens et je reçois en fonction de mes besoins. OV : Avec la mesure que propose Marine Le Pen, pour des étrangers qui sont en situation régulière, et qui travaille, c’est : je cotise en fonction de mes moyens et je ne reçois plus rien. JB : Nous, nous conditionnerons, non pas cinq ans sur le territoire mais à cinq ans dans le monde du travail. OV : L'immigration économique est fondamentale, l'immigration liée à la à la recherche aussi. OV : Donc Jordan Bardella, cette proposition elle est non seulement injuste, elle est contraire à la déclaration des droits de l'homme. JB : Mais quand on a dans un pays, pardon, mais c'est aussi votre bilan, et je l'ai dit tout à l'heure, dix millions de pauvres, six millions de chômeurs, et un français sur quatre qui n'arrive plus à se nourrir correctement, qui est contraint de sauter des repas, et bien pardon de penser d'abord aux familles françaises avant de me penser un altruisme qui dépasse les frontières et qui viserait à prendre en charge la misère du monde entier. JB : Et je vais même vous dire, dès les premiers mois du quinquennat, nous allons faire voter, encore une fois par le peuple français, un grand référendum sur la question de l'immigration. JB : Dans ce projet de loi que nous allons soumettre aux français, il y aura la priorité nationale. JB : Cette priorité nationale que nous voulons intégrer dans la constitution, elle vise à donner une priorité d'accès aux citoyens français, aux citoyens français, sans aucune autre distinction à l'emploi ou à l'accès au logement. OV : Ou vous expulsez les étrangers qui occupent ces logements, et il faut m'expliquer ce que vous en faites, est-ce que c'est des bidonvilles ou des charters, mais c'est pas six cent mille personnes, c'est six cent mille familles. OV : Mais j'ai entendu Madame Le Pen, encore aujourd'hui, dire on expulsera personne, on attend qu’ils partent et on récupère leur logement qu'on donne à des français. OV : Vingt ans Jordan Bardella, il vous faudrait vingt ans sans expulsion pour avoir des résultats d’une des propositions phare de Marine le Pen pas du tout vous voyez que le front national la page pas du rassemblement national a pas changé. JB : La différence entre vous et moi, c'est que le HLM ça doit être temporaire. OV : Nous on propose de dédoubler les classes, pour que les petits quand ils ont deux ans ou trois ans, qui sont nés pas sous la meilleure étoile en france, dans le contexte qu'on connaît aujourd'hui, eh bien ils puissent avoir accès à l'éducation, pour qu'ils puissent demain avoir un emploi, et on monte en compétences, et on monte en gamme. OV : Oui, on assure un logement aux familles pour que les petits puissent grandir et que demain ils puissent devenir des citoyens. JB : Euh le problème de ces quartiers-là, et allons parlons clairement des choses, le problème des banlieues, de ce que vous appelez vous les quartiers populaires, même si moi je ne résume pas le peuple à ces territoires, c'est pas le coup de peinture sur les immeubles, c'est pas le dédoublement des classes, c'est pas la cantine à un euro, c'est que il y a dans des écoles de seine-saint-denis parfois vingt-cinq nationalités différentes, et que aujourd'hui l'éducation nationale est complètement submergée, complètement dépassée. JB : C'est que euh les les moyens de l'état là-bas sont complètement inutile, que ce soit les infrastructures, que ce soit la police, que ce soit les infrastructures de santé à l'hôpital delafontaine à saint-denis où tous les jours, toutes les semaines, tous les mois, il y a des soignants qui sont agressés par un climat d'impunité où on voit se passer là-bas des choses qu'on voit dans aucun autre département. JB : D'abord, j'arrête l'immigration; j'arrête l'immigration parce que voyez-vous, y a beaucoup de gens dans ces quartiers-là qui, quand ils sont arrivés dans les années soixante, soixante-dix ont fait cet effort exigeant, ma famille en fait partie, d'aimer la france, de s'assimiler, de s'intégrer, de respecter les institutions. OV : On a augmenté de dix milliards le budget de la police, on va créer deux cents unités de mobiles de gendarmerie supplémentaires dans le prochain mandat, quinze milliards de plus c'est-à-dire plus que ce qui est dans votre propre programme pour la sécurité. JB : Quatre-vingt dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutée. OV : Donc on on a diminué l'immigration clandestine. OV : Ce qui a augmenté notre pays, car il y a une partie de l'immigration qui a augmenté dans notre pays depuis deux ans, c'est l'immigration économique, et l'immigration universitaire. OV : Ce que propose emmanuel macron c'est qu'il y aura plus de titres de long séjour accordés s'il n'y a pas la maîtrise la langue, et s'il n'y a pas un emploi pour pourvoir à ses besoins.",
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{
"speaker": "Jordan Bardella",
"text": "Mais le but est pas de rester toute sa vie dans un hlm, il faut recréer un parcours résidentiel au niveau du logement intermédiaire, il faut permettre euh là encore euh à ces familles de pouvoir s'élever par la méritocratie républicaine là où vous avez déclassé les classes populaires, et que vous continuez à déclasser les classes moyennes."
},
{
"speaker": "Jordan Bardella",
"text": "Trente-et-un pour cent des immigrés, selon l'insee, occupe aujourd'hui un hlm, donc oui je pense que y a une préférence étrangère et je pense que parce que le logement est une aide social il doit être réservée aux familles françaises."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Olivier Véran explique que les logements sociaux sont aussi donnés aux étrangers pour assurer l'assimilation des enfants, tout comme les autres aides faites aux écoles."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "Vous avez une façon qui consiste à dire, on va rénover, c'est ce que nous voulons faire, tout le bâtiment urbain, pour casser ces tours pour permettre de créer la mixité sociale, parce que on croit qu'un modèle est possible, ou moi avec quelqu'un qui ait l'éducation catho peut vivre à côté de quelqu'un qui a une autre religion et qui a d'autres origines."
},
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "Je vous demande ce que vous faites des six cent mille familles qui vont évacuer les logements sociaux."
},
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "Oui, on assure un logement aux familles pour que les petits puissent grandir et que demain ils puissent devenir des citoyens."
},
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "On se bat jordan Bardella, pour avoir la capacité d'intégrer les gens en mettant le paquet sur l'éducation."
},
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "Je sais très bien ce que c'est que le statut de victime, je sais très bien ce que c'est que le statut de bourreau, je sais la lenteur parfois la justice, et je sais les difficultés que peuvent rencontrer les victimes."
},
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "Donc la lutte contre l'insécurité c'est de tous les instants, et vous trouverez pas chez moi un discours béni-oui-oui c'est pas parce que je viens de gauche, vous savez, que la sécurité ne compterait pas."
},
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "On fait en sorte que les gamins n'arrivent pas le ventre vide à l'école; on fait en sorte que quand ils puissent pas payer la cantine on la mette à un euro."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Jordan Bardella explique que le problème d'assimilation ne vient pas de toutes les aides faites ou non, mais d'une trop grande mixité, et qu'il faut arrêter l'immigration."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Jordan Bardella",
"text": "l y a pas de mixité dans ces quartiers, c'est parce que ces quartiers sont submergés, sont submergés par l'insécurité, sont submergés par les violences, sont submergés par les trafics de drogue; et je connais très bien ces quartiers parce que j'ai grandi dans une cité hlm et y a beaucoup de gens qui vivent dans ces quartiers qui rêvent que d'une chose, c'est d'en partir."
},
{
"speaker": "Jordan Bardella",
"text": "Euh le problème de ces quartiers-là, et allons parlons clairement des choses, le problème des banlieues, de ce que vous appelez vous les quartiers populaires, même si moi je ne résume pas le peuple à ces territoires, c'est pas le coup de peinture sur les immeubles, c'est pas le dédoublement des classes, c'est pas la cantine à un euro, c'est que il y a dans des écoles de seine-saint-denis parfois vingt-cinq nationalités différentes, et que aujourd'hui l'éducation nationale est complètement submergée, complètement dépassée."
},
{
"speaker": "Jordan Bardella",
"text": "C'est que euh les les moyens de l'état là-bas sont complètement inutile, que ce soit les infrastructures, que ce soit la police, que ce soit les infrastructures de santé à l'hôpital delafontaine à saint-denis où tous les jours, toutes les semaines, tous les mois, il y a des soignants qui sont agressés par un climat d'impunité où on voit se passer là-bas des choses qu'on voit dans aucun autre département."
},
{
"speaker": "Jordan Bardella",
"text": "D'abord, j'arrête l'immigration; j'arrête l'immigration parce que voyez-vous, y a beaucoup de gens dans ces quartiers-là qui, quand ils sont arrivés dans les années soixante, soixante-dix ont fait cet effort exigeant, ma famille en fait partie, d'aimer la france, de s'assimiler, de s'intégrer, de respecter les institutions."
},
{
"speaker": "Jordan Bardella",
"text": "Donc la situation migratoire est tellement hors de contrôle dans ces quartiers aujourd'hui l'état est lui-même incapable de déterminer le nombre d'habitants."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Olivier Véran explique que son gouvernement souhaite plus faire pour la sécurité que celui proposé par Jordan Bardella, et qu'ils ont fait baisser l'immigration clandestine en échange d'une augmentation de l'immigration universitaire et économique."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "Vous avez parlé de sécurité, on a dix mille agents de sécurité en plus sur le territoire."
},
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "On a augmenté de dix milliards le budget de la police, on va créer deux cents unités de mobiles de gendarmerie supplémentaires dans le prochain mandat, quinze milliards de plus c'est-à-dire plus que ce qui est dans votre propre programme pour la sécurité."
},
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "Donc on on a diminué l'immigration clandestine."
},
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "Ce qui a augmenté notre pays, car il y a une partie de l'immigration qui a augmenté dans notre pays depuis deux ans, c'est l'immigration économique, et l'immigration universitaire."
},
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "Ce que propose emmanuel macron c'est qu'il y aura plus de titres de long séjour accordés s'il n'y a pas la maîtrise la langue, et s'il n'y a pas un emploi pour pourvoir à ses besoins."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Jordan Bardella conteste cela, demandant une cellule de fact checking, avant d'expliquer que 90% des oqtf ne sont pas exécutées."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Jordan Bardella",
"text": "Mais vous, vous êtes en train de nous dire que vous avez fait baisser l'immigration clandestine, je suis désolé mais enfin ça aura été une fois ou le fact checking aurait été utile."
},
{
"speaker": "Jordan Bardella",
"text": "Quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées, vous avez le record européen de la faiblesse à l'égard de l'immigration clandestine où vous n'arrivez à expulser personne"
}
]
}
],
"Community_2": [
{
"abstractive": {
"text": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella débattent de leur vision pour les prestations sociales Françaises."
},
"extractive": [
{
"speaker": "P1",
"text": "Alors ce que vous proposez pour le quinquennat à venir, ça s'appelle la solidarité à la source, mais est-ce que c'est cela vraiment qui peut faire la solidaritée en france ?"
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Olivier Véran débute en explicitant son bilan ; le versement automatique de la pension alimentaire, le remboursement intégral des prothèses auditives, dentaires et de lunettes, les chèques pour les étudiants, le dédoublement des classes dans les quartiers populaires et les petits déjeuners gratuits à l'école."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "Rien qu'au cours de la dernière année pour les femmes qui sont avec des enfants, qui touchaient pas la pension alimentaire, c'est le versement automatique, Marine Le Pen a voté contre."
},
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "Pour plus de dix millions de français déjà, qui ont bénéficié de prothèses auditives dentaires de lunettes, il n'y a plus de reste à charge."
},
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "Nous avons protégés les plus fragiles pendant la crise sanitaire en envoyant des chèques aux étudiants, parce qu'il pouvait plus avoir les petits boulots."
},
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "Nous avons mis en place la stratégie pauvreté, avec le dédoublement des classes dans les quartiers populaires, les petits déj gratuits à l'école."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Pour la suite, il propose de mettre en place le versement automatique des prestations sociales."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "Nous allons éradiquer le non recours aux prestations sociales."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Jordan Bardella fustige ce bilan, il rappelle qu'un Français sur quatre ne mange pas à sa faim car le prix de l'alimentation est trop haut, et qu'un français sur cinq renonce à se chauffer."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Jordan Bardella",
"text": "euh Il y a un français sur quatre aujourd'hui qui ne mange plus à sa fin, ou qui est contraint de sauter des repas parce que le prix de l'alimentation est devenu exorbitant."
},
{
"speaker": "Jordan Bardella",
"text": "euh Il y a un français sur cinq qui renonce à se chauffer, qui a renoncé à se chauffer l'hiver dernier, parce que parce que là encore les factures de gaz et électricité sont devenues exorbitantes."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Il propose l'abaissement de la tva sur les énergies, le dédoublement des aides aux familles monoparentales et la déconjugalisation de l'allocation adulte handicapé."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Jordan Bardella",
"text": "Le premier engagement que nous prenons est notamment, vous le savez, l'abaissement de la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent sur l'ensemble des énergies, le carburant, l'électricité, le gaz, le fioul pour redonner du pouvoir d'achat aux français."
},
{
"speaker": "Jordan Bardella",
"text": "Nous doublerons également les aides aux familles monoparentales."
},
{
"speaker": "Jordan Bardella",
"text": "Nous déconjugaliserons pardon, euh le le le le l'allocation adulte handicapé pour permettre que le calcul ne soit plus fait sur le couple, mais directement de manière euh individuel parce que je pense que c'est une vraie mesure de justice sociale."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Olivier Véran l'attaque ; Jordan Bardella souhaite retirer les prestations sociales aux étrangers, ce qui va à l'encontre de l'esprit de la sécurité sociale pensée par Ambroise Croizat. Jordan Bardella explique que les aides sociales seront conditionnées à cinq ans de travail sur le territoire pour les étrangers."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "D'abord euh on parlera peut-être de pouvoir d'achat tout à l'heure, mais sur les prestations sociales que vous voulez retirer aux étrangers."
},
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "La sécurité sociale elle a été fondé au lendemain de la deuxième guerre mondiale par un communiste, Ambroise Croizat."
},
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "Quelqu'un qui était plutôt de droite Pierre Laroque, sous l'égide du général de gaulle avec un principe intangible, construit depuis tout le temps, qui est, je cotise en fonction de mes moyens et je reçois en fonction de mes besoins."
},
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "Avec la mesure que propose Marine Le Pen, pour des étrangers qui sont en situation régulière, et qui travaille, c’est : je cotise en fonction de mes moyens et je ne reçois plus rien."
},
{
"speaker": "Jordan Bardella",
"text": "Nous, nous conditionnerons, non pas cinq ans sur le territoire mais à cinq ans dans le monde du travail."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Pour Olivier Véran, c'est une erreur, l'immigration économique est fondamentale pour la France, et cette proposition est contraire à la déclaration des droits de l'homme."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "L'immigration économique est fondamentale, l'immigration liée à la à la recherche aussi."
},
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "Donc Jordan Bardella, cette proposition elle est non seulement injuste, elle est contraire à la déclaration des droits de l'homme."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Jordan Bardella explique que le pays souffre une crise économique trop grave pour se permettre d'être altruiste."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Jordan Bardella",
"text": "Mais quand on a dans un pays, pardon, mais c'est aussi votre bilan, et je l'ai dit tout à l'heure, dix millions de pauvres, six millions de chômeurs, et un français sur quatre qui n'arrive plus à se nourrir correctement, qui est contraint de sauter des repas, et bien pardon de penser d'abord aux familles françaises avant de me penser un altruisme qui dépasse les frontières et qui viserait à prendre en charge la misère du monde entier."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Il propose en outre un référendum sur l'immigration, qui posera la question de la priorité nationale, qui visera à donner priorité d'accès aux citoyens français à l'emploi et au logement."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Jordan Bardella",
"text": "Et je vais même vous dire, dès les premiers mois du quinquennat, nous allons faire voter, encore une fois par le peuple français, un grand référendum sur la question de l'immigration."
},
{
"speaker": "Jordan Bardella",
"text": "Dans ce projet de loi que nous allons soumettre aux français, il y aura la priorité nationale."
},
{
"speaker": "Jordan Bardella",
"text": "Cette priorité nationale que nous voulons intégrer dans la constitution, elle vise à donner une priorité d'accès aux citoyens français, aux citoyens français, sans aucune autre distinction à l'emploi ou à l'accès au logement."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Sans expulsion, cette proposition n'aura pas de valeur avant une vingtaine d'années explique Olivier Véran."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "Ou vous expulsez les étrangers qui occupent ces logements, et il faut m'expliquer ce que vous en faites, est-ce que c'est des bidonvilles ou des charters, mais c'est pas six cent mille personnes, c'est six cent mille familles."
},
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "Mais j'ai entendu Madame Le Pen, encore aujourd'hui, dire on expulsera personne, on attend qu’ils partent et on récupère leur logement qu'on donne à des français."
},
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "Vingt ans Jordan Bardella, il vous faudrait vingt ans sans expulsion pour avoir des résultats d’une des propositions phare de Marine le Pen pas du tout vous voyez que le front national la page pas du rassemblement national a pas changé."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "C'est pour cela que Jordan Bardella souhaite faire des HLM un logement temporaire."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Jordan Bardella",
"text": "La différence entre vous et moi, c'est que le HLM ça doit être temporaire."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Olivier Véran explique qu'il faut favoriser l'assimilation, et qu'à ces fins, il souhaite améliorer les conditions d'éducation dans les banlieues."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "Nous on propose de dédoubler les classes, pour que les petits quand ils ont deux ans ou trois ans, qui sont nés pas sous la meilleure étoile en france, dans le contexte qu'on connaît aujourd'hui, eh bien ils puissent avoir accès à l'éducation, pour qu'ils puissent demain avoir un emploi, et on monte en compétences, et on monte en gamme."
},
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "Oui, on assure un logement aux familles pour que les petits puissent grandir et que demain ils puissent devenir des citoyens."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Jordan Bardella critique cette idée, dans les banlieues, l'éducation nationale est submergée, et les agressions trop communes ; c'est pour cela qu'il souhaite combattre l'immigration."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Jordan Bardella",
"text": "Euh le problème de ces quartiers-là, et allons parlons clairement des choses, le problème des banlieues, de ce que vous appelez vous les quartiers populaires, même si moi je ne résume pas le peuple à ces territoires, c'est pas le coup de peinture sur les immeubles, c'est pas le dédoublement des classes, c'est pas la cantine à un euro, c'est que il y a dans des écoles de seine-saint-denis parfois vingt-cinq nationalités différentes, et que aujourd'hui l'éducation nationale est complètement submergée, complètement dépassée."
},
{
"speaker": "Jordan Bardella",
"text": "C'est que euh les les moyens de l'état là-bas sont complètement inutile, que ce soit les infrastructures, que ce soit la police, que ce soit les infrastructures de santé à l'hôpital delafontaine à saint-denis où tous les jours, toutes les semaines, tous les mois, il y a des soignants qui sont agressés par un climat d'impunité où on voit se passer là-bas des choses qu'on voit dans aucun autre département."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Il critique de plus le bilan du gouvernement, qui n'a réussi à faire exécuter que 10% des oqtf."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Jordan Bardella",
"text": "D'abord, j'arrête l'immigration; j'arrête l'immigration parce que voyez-vous, y a beaucoup de gens dans ces quartiers-là qui, quand ils sont arrivés dans les années soixante, soixante-dix ont fait cet effort exigeant, ma famille en fait partie, d'aimer la france, de s'assimiler, de s'intégrer, de respecter les institutions."
},
{
"speaker": "Jordan Bardella",
"text": "Quatre-vingt dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutée."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "De son côté, Olivier Véran défend le bilan du gouvernement, le budget de la police a été augmenté de 10 milliards, et l'immigration clandestine a été diminuée."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "On a augmenté de dix milliards le budget de la police, on va créer deux cents unités de mobiles de gendarmerie supplémentaires dans le prochain mandat, quinze milliards de plus c'est-à-dire plus que ce qui est dans votre propre programme pour la sécurité."
},
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "Donc on on a diminué l'immigration clandestine."
},
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "Ce qui a augmenté notre pays, car il y a une partie de l'immigration qui a augmenté dans notre pays depuis deux ans, c'est l'immigration économique, et l'immigration universitaire."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Il propose aussi la mise en place de test de maîtrise de la langue pour les titres de séjours long."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Olivier Véran",
"text": "Ce que propose emmanuel macron c'est qu'il y aura plus de titres de long séjour accordés s'il n'y a pas la maîtrise la langue, et s'il n'y a pas un emploi pour pourvoir à ses besoins"
}
]
}
]
}