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La Kényane Kosgei détient le record mondial du semi-marathon féminin
Brigid Kosgei a couru dimanche le semi-marathon le plus rapide de l'histoire pour une femme, lors du Great North Run, à Londres.
Avec un chrono d'une heure, quatre minutes et 28 secondes, elle a pris une avance de 23 secondes sur le record du monde établi par sa compatriote Joyciline Jepkosgei en 2017 à Valence. Chez les hommes, c'est Mo Farah qui s'est imposé pour la sixième année consécutive. A 36 ans, le champion olympique britannique a été poussé dans ses derniers retranchements par l'Ethiopien Tamirat Tola, ne faisant la différence que dans le dernier kiomètre et demi. Il a terminé en 59 minutes et 7 secondes. Le Néerlandais Abdi Nageeye a terminé troisième. Farah prépare actuellement le marathon de Chicago qu'il avait remporté l'an dernier en établissant un nouveau record européen en 2 heures, 5 minutes et 11 secondes.
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Des milliers de Centrafricains sans cartes d'électeurs, pendant que Bangui vote dans le calme
En Centrafrique, une partie de la population vote ce dimanche, malgré de multiples incidents politico-militaires de ces dernières semaines.
Candidat à sa propre succession et annoncé favori, le président Archange Touadéra a tenu à organiser ces élection ce dimanche, contre l'avis de certains acteurs politiques de l'opposition qui appelaient au report des consultations. L'opposition s'avance en ordre dispersé, avec pas moins de 15 candidats. François Bozizé, l'un des plus sérieux prétendants, a vu sa candidature invalidée et a retiré dimanche son soutien à l'ex-Premier ministre Anicet Georges Dologuélé, en appelant à boycotter les scrutins. Ces élections se tiennent dans un pays en guerre civile, avec des groupes armés qui contrôlent un part importante du territoire et qui, il y a quelques jours, menaçaient de "marcher sur Bangui", la capitale, pour empêcher le scrutin. Ces groupes ont été tenus à distance de la capitale Bangui, par l'armée, appuyée à l'occasion par des centaines de paramilitaires russes, soldats rwandais et Casques bleus de la force de maintien de la paix de la Mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca). En milieu de matinée de dimanche, Bangui était calme, pendant que de très nombreux Casques bleus et soldats centrafricains, mais aussi rwandais, patrouillaient dans tous les quartiers et que des blindés blancs de la Minusca surmontés de mitrailleuses protégeaient les bureaux de vote. "Je veux d'abord la paix et cela passe par le vote", s'enthousiasme Roméo Elvin, un étudiant de 24 ans avant de voter au lycée Boganda. Des dizaines d'électeurs se pressaient dans les bureaux visités par l'AFP à Bangui. Loin de la capitale, des combats sporadiques ont lieu depuis plusieurs jours. Cette situation marquée par l'insécurité a privé des milliers de personnes de cartes d'électeurs jamais arrivées dans leurs circonscriptions, selon des responsables locaux et de l'ONU cités par l'AFP. A Bossembélé, une ville de 50.000 habitants à 150 km de Bangui, "nous n'avons pas reçu les cartes d'environ 11.000 électeurs", se désole une haute responsable de la sous-préfecture. Même chose à Batangafo, à 380 km au nord de Bangui, selon un agent électoral. Dans le nord-ouest, à plus de 500 km de Bangui, des rebelles ont saisi du matériel électoral à Koui, menacé de tuer des agents électoraux à Ngaoundaye, et quiconque ira voter à Bocaranga, selon un haut responsable de l'ONU. A Bambari, quatrième ville du pays à 380 km au nord-est de Bangui, les bureaux de vote sont demeurés fermés le matin en raison de tirs des groupes armés, selon Jeannot Nguernendji, président du comité de paix local. Les premiers résultats partiels sont attendus le 4 janvier et définitifs le 19. Un second tour éventuel est prévu pour le 14 février. Des milliers de personnes ont été tuées depuis le début de la guerre civile, en 2013, quand une coalition à dominante musulmane, la Séléka, a renversé Bozizé. Les affrontements entre Séléka et milices chrétiennes et animistes anti-balaka ont ensuite fait rage, les deux camps accusés par l'ONU de crimes de guerre et contre l'humanité. Depuis 2018, la guerre a considérablement baissé d'intensité, les groupes armés se disputant les ressources du pays tout en perpétrant sporadiquement attaques et exactions contre les civils.
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https://www.bbc.com/afrique/region-52913766
Des athées somaliens sous pression et menaces de mort
Des athées somaliens de la diaspora gèrent un groupe Facebook pour contester les croyances islamiques de leur communauté, mais ils reçoivent souvent des menaces de mort, écrit la journaliste Layla Mahmood.
"Je vais vous tuer. Je vais te trouver. Je vais te couper la tête", est l'une des menaces reçues par Ayaanle, un athée somalien basé au Canada. "[Mais] c'est plutôt normal", dit le fondateur de la True Somali Freedom Page (TSFP) en parlant des menaces de mort qui encombrent sa boîte de réception. Le populaire groupe Facebook, qui compte plus de 80 000 membres, est principalement dirigé par des athées, ou "ex-musulmans", comme ils se désignent eux-mêmes. Il a été initialement inspiré pour créer un espace sûr pour les discussions religieuses et promeut maintenant toutes les formes de liberté pour les Somaliens qui se sentent marginalisés par la culture somalienne dominante. Ayaanle n'a pas voulu donner son nom complet. Il m'a raconté comment le mouvement a commencé. Vers 2016, il est tombé sur un groupe somalien sur Facebook qui se voulait un espace de liberté d'expression et de débat. "Je me suis lancé dans une discussion sur la religion et tout le monde était divisé. Ils sont devenus fous. Ils m'ont fait sentir comme si j'avais tué quelqu'un." Il a été rapidement retiré du groupe, une expérience commune pour ceux qui expriment des opinions contraires dans ce genre de forum somalien. Ayaanle a alors estimé que la seule façon d'avancer était de créer une nouvelle plateforme, avec de nouvelles règles. "Je voulais que [le TSFP] soit un endroit où... les gens pourraient être libres de dire ce qu'ils veulent. Ayaanle était convaincu que les discussions contemporaines sur la religion en Somalie étaient devenues de plus en plus restrictives suite à la guerre civile qui a duré plusieurs décennies. "L'Islam est intouchable. Vous ne pouvez pas critiquer ou dire quoi que ce soit sur l'Islam". "En ce moment, les jeunes changent, ils sont un peu plus tolérants aux débats et aux critiques". " [Mais] beaucoup de ceux qui ont grandi en Somalie et sont venus en Occident pendant et après la guerre civile acceptent l'idée que si quelqu'un critique l'Islam, il doit être tué. Ils pensent vraiment que c'est quelque chose de valable". D'où les menaces de mort qu'il a reçues. "C'est l'une des choses que je veux mettre en avant et c'est pour cela que j'ai cette page - pour montrer que l'Islam n'est pas intouchable. Cette religion peut être critiquée, on peut débattre et on peut en parler ouvertement". En Somalie et dans l'État sécessionniste du Somaliland, le blasphème est un délit passible de prison, et le TSFP a entrepris de le contester. Il a fait campagne et a collecté des fonds pour l'universitaire Mahmoud Jama Ahmed-Hamdi. Ce professeur d'université a été arrêté pour avoir écrit un post sur Facebook qui remettait en question la validité de la prière à Dieu comme moyen de soulager la sécheresse en 2019. Il a passé 10 mois en prison avant de bénéficier d'une grâce présidentielle, mais il est toujours menacé par les attaques des justiciers. Un imam éminent a demandé son exécution. Cette affaire démontre la complexité du fonctionnement du pouvoir en Somalie et au Somaliland, la frontière entre les chefs religieux et le gouvernement étant considérablement floue. Les Somaliens n'ont pas seulement utilisé le groupe comme une plateforme de débat, mais, dans certains cas, comme un moyen de survie. Certains des groupes les plus à risque en Somalie qui ont mis des messages sur le TSFP sont des chrétiens, des athées et des personnes LGBT. Ce sont des personnes qui sont confrontées à la peur constante d'être exposées et qui sont soumises à des attaques et à l'emprisonnement. L'une des façons dont le TSFP aide est de collecter de l'argent. L'argent a permis d'acheter des billets d'avion et de contribuer aux frais de subsistance. Ce fut le cas lorsqu'une femme chrétienne somalienne au Kenya a utilisé son identité accessible au public pour laisser un commentaire sur le TSFP. Son identité a été rapidement découverte et une vidéo la montrant en train de sortir d'un taxi au Kenya a été largement diffusée sur les chaînes Internet somaliennes. Les agresseurs ont menacé de la dénoncer en raison de ses critiques à l'égard du prophète Mahomet sur cette page. Le TSFP a fait en sorte qu'elle soit transférée dans un autre pays, où elle a maintenant trouvé la sécurité dans une communauté chrétienne. Mais ce ne sont pas seulement les non-musulmans, les ex-musulmans ou les personnes LGBT qui s'adressent au groupe. Un Somalien vivant au Soudan a contacté le TSFP après avoir été agressé physiquement dans la rue par un groupe d'hommes qui, selon lui, attribuait au wahhabisme - une forme d'islam souvent associée à une interprétation plus rigoureuse et extrême du Coran et des enseignements du prophète Mahomet. Il a été découvert, suite aux critiques qu'il a faites sur Facebook à propos de certains Hadith, déclarations attribuées au prophète Muhammad. Le TSFP a fait en sorte qu'il soit transféré du Soudan vers un endroit plus sûr. Le volume de demandes que les administrateurs du groupe reçoivent signifie que ceux qui veulent de l'aide doivent être soigneusement identifiés. "Nous faisons des recherches et des enquêtes", dit Kahaa Dhinn, une avocate norvégienne qui est devenue une figure de proue de la page. "Nous demandons le nom de leur tribu et leur nom de famille. Nous regardons ensuite leur profil Facebook et parlons aux personnes du groupe pour voir si quelqu'un les connaît. S'ils ne nous disent pas qu'il est de leur tribu, nous savons qu'ils mentent". Kahaa collabore avec le TSFP mais possède un compte séparé sur Facebook et YouTube, qu'elle utilise comme plateforme pour parler des problèmes affectant la communauté somalienne. Son objectif principal est d'autonomiser les femmes somaliennes, mais comme Ayaanle, elle est aussi une athée déclarée, ce qui en fait une cible. Ils ont menacé de me tuer avec des couteaux et ont dit : "Les musulmans vont te tuer et tu mourras entre leurs mains". Mais les menaces ne semblent pas atténuer sa conviction : "Je n'ai pas peur d'eux. Ils veulent me faire taire par la peur". Son courage est renforcé par le fait qu'elle vit dans un pays où les menaces ont des conséquences. En Somalie, les meurtres et les attaques font rarement l'objet d'une enquête, mais en Norvège, elle a fait intervenir la police. "Deux des gars qui m'ont menacée utilisaient leur vrai profil et la police a pu les arrêter", dit-elle. Ayaanle se fait l'écho de ce sentiment mais sait que certains n'ont pas cette chance. "Beaucoup de Somaliens qui sont sur la page ne montrent pas leur visage - ceux qui disent être des non-croyants - parce qu'ils ont peur pour leur vie", dit-il. Le fait qu'Ayaanle et Kahaa se soient éloignés de l'Islam ne signifie pas qu'ils se sont éloignés du fait d'être somaliens, bien que les deux soient liés. "En fait, je me sens plus somalien, comme si j'avais retrouvé ma véritable identité", dit Kahaa. Mais Ayaanle souligne que l'objectif du groupe n'est pas de convertir les musulmans somaliens en athées, ou en toute autre identité non-conformiste, mais de créer un environnement qui favorise la liberté d'expression et de parole. Une chose dont, selon lui, les Somaliens ont plus que jamais besoin. "Donc, ce sont de petits pas. Mais nous sommes en train de gagner des cœurs. Nous croyons vraiment que les gens doivent croire ce qu'ils veulent croire et être qui ils veulent être".
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Édouard Mendy : "Un gardien ne peut pas refuser un duel"
La saison sportive est close en France mais le gardien sénégalais Edouard Mendy a repris l'entraînement avec Rennes jusqu'à la fin du mois. Ce post-confinement a donc été joyeux car il a pu fêter avec ses coéquipiers la saison historique du club.
Édouard Mendy a le triomphe modeste. Il a tout de même emmené, dès sa première saison avec Rennes, le club breton sur le podium de Ligue 1 derrière le PSG et l'OM. À l'issue d'une saison sportive écourtée en raison du coronavirus, cette première dans l'histoire du club a forcément été célébrée sans communion avec le public et les fidèles du Roazhon Park. "On l'a vécu avec de la retenue parce qu'on vit une situation extraordinaire et grave. Mais on a aussi beaucoup de fierté parce que ça vient récompenser le travail de tout un groupe, d'un club, des joueurs : on n'a rien lâché depuis la 15e journée." L'an dernier, sans lui mais avec un autre international sénégalais Mbaye Niang, le club breton avait déjà entamé sa progression en faisant trembler Arsenal en 8es de finales d'Europa League avant de remporter la Coupe de France face au PSG de Neymar Jr. "Le peuple rennais est fier de tous ses joueurs. Il y a une progression constante depuis deux ans avec la Coupe d'Europe, la Coupe de France et maintenant cette 3e place." Pour le gardien de 28 ans qui a vécu une année de chômage il y a 5 ans, cette saison réussie pourrait se traduire par une participation à la Ligue des Champions même si l'UEFA n'a pas encore clarifié le processus de qualification. "De belles perspectives s'offrent à nous dans les prochains mois", savoure le portier qui a rejoint les Lions de la Teranga en 2018. Mais pour l'heure, le natif du Havre n'est pas en vacances. Depuis le 13 mai dernier, il a retrouvé ses coéquipiers sur les terrains d'entrainement comme un autre club de Ligue 1 Strasbourg. "Au niveau psychologique, c'était important de faire cette pré-reprise pour retrouver le ballon, le terrain, les passes, les joueurs, certaines connexions avec certains joueurs. Imaginez pour un joueur blessé de ne pas toucher la balle pendant 4 mois, en plus de la période d'indisponibilité, c'est énorme ! Donc pour ces joueurs-là, c'était inconcevable de ne pas reprendre." Pour Édouard Mendy et ses coéquipiers rennais, il en sera ainsi jusqu'à la fin du mois mais avec une batterie de mesures préventives. "Parmi les nouvelles habitudes déjà, on doit porter absolument le masque avant et pendant qu'on circule dans le centre d'entrainement, ensuite il n'y a pas de contact avec les coéquipiers et les membres du staff, il faut toujours garder cette distance de sécurité. Et à la fin de la séance, on remet le masque et on part directement. On n'a pas accès à la salle de musculation." À vrai dire, il n'avait jamais vraiment coupé avec le ballon même lorsqu'il était bloqué à la maison comme tous les Français "Pendant le confinement, notre entraineur des gardiens nous a demandé si on avait un espace chez nous avec de l'herbe pour faire de l'exercice. Par exemple, en frappant contre le mur pour que la balle nous revienne ou pour faire des appuis dynamiques. On a quand même trouvé beaucoup de solutions pour réussir à entretenir notre côté gardien. Du coup dès qu'on a remis les gants il n'y a pas eu besoin de réhabilitation." Attentif à la reprise à huis clos du championnat allemand comme tous les passionnés de football, il n'a pas constaté de comportements particuliers chez ses camarades au poste de gardien de but. "Notre rôle c'est d'arrêter le ballon. Par rapport à ça, il n'y a pas de changement. On ne peut pas refuser un duel. Je vois mal un gardien réfléchir à deux fois par rapport à ça." La saison prochaine s'annonce dense pour Édouard Mendy avec potentiellement un championnat, une Ligue des Champions et une Coupe de France à disputer avec le Stade Rennais. En bonus, il faut y ajouter la CAN, toujours prévue à ce jour en janvier et février au Cameroun. Pour lui, ce calendrier prévu par la CAF est incompatible avec celui en club. "S'ils veulent conserver cette CAN il faudra la jouer en juin comme la dernière fois quand on a joué en Égypte. L'option de la jouer en janvier est impossible déjà parce que les joueurs auront un lourd calendrier avec leur club." Pour Édouard Mendy, il y a évidemment une part de revanche car il s'était blessé durant la CAN 2019 qu'il avait commencé dans la peau d'un titulaire avec le Sénégal. Mais même si les deux premiers matches des éliminatoires se sont traduits par des succès (2-0 contre le Congo, 1-4 à eSwatini), la qualification reste encore à valider. "En ce qui nous concerne, il faudra déjà rattraper les matches des éliminatoires contre la Guinée-Bissau (aller et retour prévus en mars dernier) et contre le Congo (prévu en juin). La meilleure solution, et ça dépend bien sûr de l'évolution de l'épidémie, c'est donc qu'elle se tienne en juin."
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https://www.bbc.com/afrique/region-51312948
Kagamé à Museveni: "traitez votre voisin comme vous voulez être traité"
Le président rwandais Paul Kagamé a exhorté l'Ouganda à joindre l'acte à la parole en ce qui concerne les relations diplomatiques tendues qui persistent actuellement entre les deux voisins d'Afrique de l'Est, rapporte un journal proche du gouvernement rwandais.
Les deux pays sont en conflit sur les questions de sécurité et d'espionnage. La semaine dernière, de hauts responsables gouvernementaux ont échangé des mots durs sur Twitter. Le Rwanda a fermé sa frontière avec l'Ouganda en mars 2019 et un accord de réconciliation signé des mois plus tard dans la capitale angolaise, Luanda, n'a pas réussi à calmer les deux voisins. Dans cet accord qui tient sur deux pages, les chefs d'État s'étaient engagés à respecter sept points clés dont celui de "respecter [mutuellement] la souveraineté et celle de leurs États voisins". Refuser de se livrer à "toute action pouvant mener à une déstabilisation" y compris le financement ou l'entrainement des forces dites "déstabilisatrices", chez l'une ou l'autre des parties, et au-delà chez tous les États voisins. Le président Kagamé a déclaré mercredi lors d'un rassemblement de diplomates étrangers dans la capitale, Kigali, qu'il était temps pour les deux pays de "faire ce qui est juste", rapporte le New Times. "L'intégration des régions et des communautés ne se fait pas simplement parce que vous en faites un slogan. Non, elle se produit parce que vous faites ce qu'il faut", a déclaré le président Kagamé. "Traitez votre voisin comme vous voulez être traité. Ne vous contentez pas de chasser les gens du pays voisin à ce point et de retourner ensuite dire que ces problèmes de frontières sont des bêtises et des absurdités. Non, ce qui est absurde, c'est ce que vous faites à votre voisin et qui crée en fait cette barrière", a ajouté M. Kagamé. Le journal rapporte que le président a déclaré que le Rwanda respecterait ses obligations dans le cadre de l'accord de Luanda. Lors de la dernière réunion entre les deux voisins à Kigali en septembre, le Rwanda a donné à l'Ouganda une liste de 200 noms de citoyens qui, selon lui, sont détenus illégalement en Ouganda et devraient être libérés afin d'apaiser les tensions entre les deux pays.
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https://www.bbc.com/afrique/region-48934975
La France nie avoir violé l’embargo sur les armes en Libye
La France a nié avoir violé un embargo sur les armes décrété par l'ONU après que quatre de ses missiles antichars ont été retrouvés sur une base loyale à un général libyen rebelle.
Le ministère français des Armées affirme que les missiles Javelin "inutilisables" de fabrication américaine n'ont jamais été destinés à être passés à un groupe quelconque, et qu'ils devaient être détruits. Cependant, ils ont été découverts dans un camp au sud de la capitale Tripoli, utilisé par les forces loyales au général Khalifa Haftar. Les forces du Général Haftar se battent actuellement pour contrôler la ville. La bataille de Tripoli - siège du gouvernement internationalement reconnu - a commencé lorsque les forces du général Haftar ont lancé une attaque en avril, avec des centaines de morts dans les mois qui ont suivi. Les quatre missiles ont été découverts en juin lorsque des forces loyales au gouvernement soutenu par l'ONU ont envahi le camp, poussant Washington ouvrir une enquête. La France a admis que les armes - qui peuvent être utilisées contre les chars et autres véhicules - leur appartenaient dans une déclaration faite mercredi. "Ces armes étaient destinées à l'autoprotection d'un détachement français déployé à des fins de renseignement en matière de contre-terrorisme", affirme le ministère français des Armées. Il a ajouté que les missiles étaient "endommagés et inutilisables" et "temporairement stockés dans un dépôt en prévision de leur destruction". La France a déjà été accusée de soutenir le général Haftar mais a toujours nié avoir fourni des armes, conformément à l'embargo de l'ONU qui est en vigueur depuis 2011. La Libye est déchirée par la violence et la division depuis que le dirigeant Mouammar Kadhafi a été destitué et tué en 2011. Aucune autorité n'exerce un contrôle total sur la Libye et le pays est extrêmement instable, déchiré entre plusieurs factions politiques et militaires, dont les deux plus importantes sont le Premier ministre Fayez Mustafa al-Sarraj et le général Haftar. Le général est actif dans la politique libyenne depuis plus de quarante ans et a été l'un des proches alliés de Kadhafi jusqu'à ce qu'un conflit à la fin des années 1980 l'oblige à vivre en exil aux Etats-Unis. De retour en Libye lorsque le soulèvement a commencé en 2011, il a établi une base dans l'Est de la Libye et a obtenu le soutien de la France, de l'Égypte et des Emirats Arabes Unis.
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https://www.bbc.com/afrique/monde-53951343
Les moments marquants du discours de Donald Trump à la Convention Républicaine
Le jour du discours de Trump, la Maison Blanche avait l'allure d'une forteresse. Les agents de sécurité ont érigé plusieurs barrières autour de la résidence officielle pour empêcher les manifestants de perturber le discours d'acceptation de son investiture en tant que candidat du parti Républicain, prononcé depuis la pelouse sud du manoir présidentiel.
Alors que les forces de l'ordre construisaient une bulle de protection physique autour de la Maison Blanche, le parti républicain a passé les quatre derniers jours à construire une bulle psychologique autour du président - celle d'une réalité réconfortante bien loin du tumulte des six derniers mois. L'objectif du parti cette semaine a été d'accueillir dans cette bulle une coalition d'électeurs - non seulement la base fidèle à Trump, mais aussi les banlieusards mécontents de la politique du président, les femmes rebutées par son ton conflictuel et les minorités ethniques inquiètes des tensions raciales croissantes aux Etats-Unis. Des sondages récents ont indiqué qu'une majorité importante d'Américains pensent que leur pays va dans la mauvaise direction. Un poison pour le président sortant qui cherche à se faire réélire. Les républicains, du président à la base du parti, ont cherché à prouver que les choses vont vraiment bien et s'améliorent - ou, du moins, qu'elles seraient nettement pires sous le régime du démocrate Joe Biden. C'est une tâche difficile, mais voici six façons dont le président et son parti ont essayé de la mener à bien. Il y a eu près de six millions de cas de Covid-19 aux États-Unis, et plus de 180 000 décès. C'est un fait établi que Trump et les républicains ont passé la semaine à essayer de discuter. Pour la première fois, des personnalités du parti comme Mike Pence, Melania Trump et le président Trump lui-même ont offert leurs condoléances à ceux qui avaient perdu des êtres chers. "En tant que nation, nous sommes en deuil, nous pleurons, et nous gardons dans nos cœurs pour toujours le souvenir de toutes ces vies si tragiquement prises. En leur honneur, nous nous unirons. En leur mémoire, nous vaincrons", a déclaré M. Trump. Les républicains ont mis l'accent sur les mesures prises par le président, telles que l'interdiction de certains voyages aux États-Unis en provenance de Chine (bien que les vols commerciaux aient déjà été interrompus), la rationalisation et la coordination de la recherche en matière de thérapies, les 750 millions de dollars annoncés pour de nouveaux tests rapides de détection des coronavirus et l'annonce d'un prochain "miracle de l'ingéniosité américaine" - un vaccin - avant la fin de l'année. En plus d'une brève allusion du président lui-même lors d'un débat à la Maison Blanche lundi, ils ont passé sous silence des promesses de progrès comme l'hydroxychloroquine et ont passé sous silence le fait que le directeur de la Food and Drug Administration (FDA) a fait marche arrière sur les bienfaits du plasma de convalescence dont le président a fait l'éloge dimanche. De nombreux d'intervenants ont évoqué la pandémie de coronavirus au passé, suggérant - ou peut-être souhaitant - que le pire soit passé. "Nous fournissons des thérapies qui sauvent des vies, et nous produirons un vaccin avant la fin de l'année, ou peut-être même plus tôt. Nous vaincrons le virus, mettrons fin à la pandémie et en sortirons plus forts que jamais", a déclaré M. Trump. La réélection du président dépend de la confiance des électeurs américains, même si le virus continue de faire des ravages aux États-Unis, bien pires que dans de nombreux autres pays industrialisés. Au début de l'année, la campagne du président pour 2020 devait se dérouler sous le signe de la vigueur de l'économie américaine, qui en était à son 127e mois d'expansion, raison pour laquelle le président devrait se voir accorder quatre années supplémentaires au pouvoir. Tout cela a changé avec la pandémie. Aujourd'hui, les États-Unis sont au cœur d'une récession sans précédent, avec un taux de chômage à deux chiffres et une baisse de la confiance des consommateurs. Il y a cependant des signes de reprise, et M. Trump et les républicains se sont empressés de les vanter cette semaine. Le marché boursier atteint à nouveau de nouveaux sommets et les achats des entreprises rebondissent. Les sondages indiquent que le président obtient toujours ses meilleures notes en ce qui concerne la manière dont il a géré l'économie. Cependant, la convention républicaine semblait avoir pour objectif principal de rappeler aux Américains les réalisations économiques qui ont eu lieu avant la pandémie - la loi de réduction des impôts de 2017, la renégociation des accords commerciaux avec le Canada, le Mexique et la Corée du Sud, et ce qui était autrefois un taux de chômage historiquement faible. L'argument central pour les républicains a été que les choses allaient bien pendant les trois premières années de l'administration Trump, donc c'est lui qui peut les améliorer à nouveau. "Dans son discours d'investiture, M. Trump a déclaré : "Au cours de notre nouveau mandat de président, nous allons à nouveau construire la plus grande économie de l'histoire, en revenant rapidement au plein emploi, à des revenus en hausse et à une prospérité record". Ou, comme Pence l'a dit plus succinctement mercredi, Trump "rendra l'Amérique grande à nouveau. Une fois de plus". Trump a eu un bilan mitigé en matière de race pendant son séjour à la Maison Blanche. Bien que son administration ait contribué à faire adopter par le Congrès un projet de loi bipartite sur la réforme de la justice pénale, les opposants au président ont accusé ses paroles - et surtout ses tweets - d'avoir souvent nui à ses actions. Ils ont souligné que les efforts tièdes du président pour répondre au message des récentes protestations contre la brutalité policière et le racisme systémique sont une preuve supplémentaire de son indifférence aux préoccupations de la communauté noire. Cette semaine, les républicains ont fait un énorme effort pour présenter le président comme, en fait, le champion sous-estimé de cette communauté. Nuit après nuit, les orateurs du congrès ont affirmé, à titre personnel et professionnel, que Trump se souciait des Noirs américains. L'ancienne star du football Herschel Walker, le sénateur Tim Scott, le procureur général du Kentucky Daniel Cameron, le secrétaire au logement Ben Carson, le collaborateur de la Maison Blanche Ja'Ron Smith - c'était peut-être la convention républicaine moderne au cours de laquelle l'accent a le plus été mis sur la nécessité d'atteindre les électeurs noirs. "Donald Trump se soucie vraiment des vies noires. Ses politiques reflètent son coeur", a déclaré Clarence Henderson, un manifestant des droits civiques des années 1960 qui s'est adressé à la convention mercredi soir. Lors d'une convention politique, Donald Trump a gracié Jon Ponder, un criminel condamné qui dirige maintenant un programme d'aide à la réinsertion sociale des anciens détenus et a supervisé la cérémonie de citoyenneté pour un groupe d'immigrants. Le message visé était clair - tout comme l'intention stratégique. En 2016, les électeurs noirs représentaient 10 % de l'électorat, 90 % d'entre eux ayant voté pour la démocrate Hillary Clinton. Si M. Trump pouvait obtenir le soutien des démocrates dans ce groupe démographique, cela rapporterait de réels dividendes, en particulier dans les États du Midwest que le président a remporté de justesse il y a quatre ans. Les éloges de la communauté noire pourraient également contribuer à rassurer les républicains modérés qui s'inquiètent des divisions raciales. "J'ai fait plus en trois ans pour la communauté noire que Joe Biden en 47 ans. Et quand je serai réélu, le meilleur reste à venir", a déclaré M. Trump. Depuis plus de trois mois, les questions raciales aux États-Unis sont une source de tensions croissantes que le président a parfois alimentée, malgré quatre jours de congrès. Les troubles récents dans le Wisconsin peuvent laisser penser que si le président est réélu, d'autres manifestations et affrontements de ce genre sont encore à venir. Il y a quatre ans, dans son discours d'acceptation de la convention, M. Trump a promis que "le crime et la violence qui affligent notre nation prendront bientôt fin". Dans son discours inaugural, il a déclaré que "ce carnage américain s'arrête ici et maintenant". Trois ans et demi plus tard, cependant, la criminalité aux États-Unis est de retour dans certaines villes et les protestations contre la brutalité policière ont parfois tourné au vinaigre. C'est pourquoi l'argument du président est devenu que c'est la faute des élus locaux démocrates - et les électeurs peuvent leur envoyer un message grâce à la réélection de M. Trump. "Votre vote décidera si nous protégeons les Américains respectueux de la loi, ou si nous donnons libre cours aux anarchistes violents, aux agitateurs et aux criminels qui menacent nos citoyens", a déclaré M. Trump. Depuis le début des manifestations de masse qui ont suivi la mort de George Floyd, le président a concentré son attention sur la violence dans des endroits comme Minneapolis, Portland, Chicago et maintenant Kenosha, Wisconsin, plutôt que sur les actions policières qui en sont à l'origine. Ce fut à nouveau le cas dans la nuit de jeudi à dimanche. Dans son discours, le président a mentionné au passage les "fautes de la police", en disant que le système judiciaire tiendrait les "malfaiteurs" pour responsables. "Mais ce que nous ne pourrons jamais avoir, c'est une situation où les choses se passent comme elles le font aujourd'hui, nous ne devons jamais permettre que la mafia domine", a déclaré M. Trump. Le président n'a cependant pas mentionné le jeune homme de 17 ans qui a été accusé du meurtre de deux manifestants mardi soir. Et lorsque le vice-président Pence a parlé de David Patrick Underwood, un officier d'Oakland qui a été tué, il a laissé entendre que ce sont les manifestants - et non un homme d'extrême droite - qui ont été accusés du crime. Il y a une division croissante dans la nation sur la question de savoir qui est responsable des violences alors que les protestations secouent les villes américaines. Le président espère que ceux qui se rangeront du côté de la police pour contrer les manifestants le mèneront à la victoire. Si aucun des efforts des républicains pour réhabiliter son image et rétablir la confiance dans l'état actuel des affaires américaines n'aboutit, leur plan de secours a été de faire passer cette élection pour un référendum sur le président. En 2016, Trump l'a emporté malgré une cote de popularité négative, car son adversaire, Hillary Clinton, était considérée comme tout aussi mal aimée. Lorsque les électeurs qui avaient des doutes sur les deux candidats ont dû choisir, ils se sont massivement prononcés en faveur de Trump. Au cours de la semaine, des républicains comme la présidente du parti, Ronna McDaniel, et Mike Pence ont profité de l'absence de détails sur la future politique de son adversaire lors de la convention démocrate pour dépeindre Joe Biden comme l'esclave de l'extrême gauche. D'autres, comme les sénateurs Scott et Cameron du Kentucky, ont remis en question sa sensibilité sur les questions raciales - lui renvoyant au visage plusieurs des gaffes les plus notables de Biden sur les questions raciales. Pence a affirmé que Biden serait trop faible pour protéger la nation. "La dure vérité est que vous ne serez pas en sécurité dans l'Amérique de Joe Biden", a déclaré Pence. Dans son discours de jeudi soir, Trump a repris toutes ces attaques - et bien plus encore. "Le bilan de Joe Biden est un honteux appel à des trahisons et des gaffes les plus catastrophiques que l'on ai vu. Il a passé toute sa carrière du mauvais côté de l'histoire", a déclaré M. Trump. Il a accordé une attention particulière au soutien de Biden aux accords de libre-échange - un point positif pour lui contre Clinton en 2016, en particulier dans les États du Midwest. Il a averti que Biden augmenterait les taxes et les coûts énergétiques, encouragerait l'immigration clandestine, relâcherait les criminels dans les rues et "confisquerait vos armes". Ce fut un véritable raz-de-marée d'attaques, plus ou moins justifiées, dans l'espoir que certaines fassent mouche. "Biden est un cheval de Troie pour le socialisme. Si Joe Biden n'a pas la force de s'opposer à des marxistes fous comme Bernie Sanders et ses collègues radicaux, comment pourra-t-il jamais vous défendre ?", a déclaré M. Trump. Mais les élections modernes se gagnent autant en faisant sortir vos fidèles partisans qu'en courtisant les électeurs qui sont vraiment indécis. C'est pourquoi une grande partie de la rhétorique de la convention républicaine visait à motiver la base du président - en les avertissant que les médias, les grandes entreprises technologiques, la "culture d'annulation" libérale et "la classe d'élite des soi-disant experts", selon les termes du gouverneur du Dakota du Sud Kristi Noem, sont contre eux. Mark et Patricia McCloskey, le couple de St Louis qui a pointé des armes à feu sur les manifestants de Black Lives Matter, ont suggéré que les démocrates voulaient abolir les banlieues. "Si vous vous défendez, la foule, encouragée par des alliés dans les médias, essaiera de vous détruire", a déclaré Patricia McClosky. Pence, dans son discours de mercredi, a déclaré que Trump protégerait l'héritage américain. "Si vous voulez un président qui se tait lorsque notre héritage est rabaissé ou insulté, alors il n'est pas votre homme", a-t-il dit. Le sentiment de colère et la peur du déclassement a toujours fait partie du carburant qui a alimenté l'ascension de Trump - un sentiment, chez ses partisans, que quelque chose de précieux leur échappe et que le plus improbable des politiciens, Donald Trump, est celui qui les aidera à le préserver. "Souvenez-vous toujours, ils sont contre moi, parce que je me bats pour vous", a déclaré Trump en reprenant une phrase qu'il a déjà dite. C'est la recette d'une campagne d'automne qui s'annonce virulente, alors que Donald Trump et ses partisans se lancent dans ce qui sera une longue et brutale bataille pour conserver la présidence.
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Le sénateur John McCain est décédé
John McCain était soigné depuis juillet 2017 pour un glioblastome, une forme de cancer très agressive, avec un très faible taux de survie.
Sa famille avait annoncé vendredi qu'il avait décidé de cesser tout traitement, face à l'avancée inexorable de la maladie. Les réactions ont afflué pour saluer la mémoire de ce monument du Parti républicain. Le président Donald Trump, qui était en conflit larvé avec le sénateur républicain, a publié sur Twitter un court message de condoléances, sans un mot sur la carrière et la vie de l'homme. "Mes condoléances et mon respect le plus sincère pour la famille du sénateur John McCain. Nos cœurs et nos prières sont avec vous !" a-t-il écrit. Durant l'été 2017, John McCain avait vivement critiqué Donald Trump et avait voté contre sa réforme du système de santé. "John et moi venions de générations différentes, avions des origines complètement différentes, et nous nous sommes affrontés au plus haut niveau de la politique", a déclaré l'ancien président démocrate Barack Obama, qui l'a battu à l'élection présidentielle de 2008. "Mais nous partagions, malgré nos différences, une fidélité à quelque chose de plus élevé, les idéaux pour lesquels des générations entières d'Américains et d'immigrés se sont battus et se sont sacrifiés", a ajouté M. Obama. John McCain, fils et petit-fils d'amiraux, a d'abord été pilote de chasse. Engagé dans la guerre du Vietnam, il a été blessé et emprisonné pendant plus de cinq ans. Il fut torturé par ses geôliers et deviendra au cours de sa carrière politique un farouche opposant à la torture. Donald Trump "faible" devant Vladimir Poutine Après son retour aux Etats-Unis à la fin de la guerre du Vietnam, il se fait élire à la Chambre des représentants, puis est élu sénateur en 1986, un siège qu'il a conservé depuis lors. Sa dernière réélection a eu lieu en novembre 2016. Battu aux primaires républicaines en 2000 par George W. Bush, John McCain remporte en 2008 l'investiture de son parti, mais perd face à Barack Obama. Il était ensuite resté au Sénat, sa deuxième maison depuis plus de trente ans.
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Sommet UA: Qui succèdera à Dlamini Zuma?
Les chefs d'Etat africains se réunissent aujourd'hui à Addis-Abeba pour le 28e sommet de l'Union Africaine.
Le retour du Maroc dans l'organisation et la succession du président de la Commission de l'Union Africaine domineront les discussions à huit clos. C'est en septembre dernier que le Maroc a officiellement formulé une demande de réintégration au sein de l'organisation panafricaine. Le Maroc devrait obtenir la majorité simple requise pour sa réintégration. Mais la question est de savoir si le pays acceptera de siéger aux côtés de la République Arabe Sahraouie Démocratique au sein de l'Union Africaine. L'autre sujet important c'est le renouvellement de la commission de l'UA. Le mandant de la présidente de la commission, Nkosazana Dlamini Zuma, est arrivé à son terme à l'été dernier. Cinq candidats sont en lice et la kenyane Amina Mohamed est donnée favorite. Huit postes de commissaires seront également renouvelés dont notamment celui du commissaire à la paix et à la sécurité qui devrait être l'objet d'un duel entre l'Algérie et le Nigéria. Plusieurs crises touchant le continent sont également à l'agenda du sommet notamment le chaos en Libye, la menace jihadiste au Mali et la crise au Soudan du Sud.
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Coup d’Etat au Mali : à quoi peut-on s’attendre maintenant
La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) suspend le Mali de toutes ces instances à la suite du second coup d'État de la semaine dernière, à l'occasion d'une réunion extraordinaire à Accra dimanche.
Cette décision survient après que les dirigeants africains se sont réunis au Ghana pour discuter de la deuxième prise de pouvoir militaire qui compromet la transition vers un régime démocratique. La ministre ghanéenne des affaires étrangères, Shirley Ayorkor Botchwey, précise que la suspension prend effet immédiatement jusqu'à la fin du mois de février 2022, date à laquelle l'élection présidentielle doit avoir lieu et où les militaires remettront le pouvoir à un président démocratiquement élu. La CEDEAO exige que la junte malienne organise une élection présidentielle à la date fixée et de nommer immédiatement un nouveau Premier ministre civil par intérim. D'ici là, l'instance régionale accepte tout de même de continuer à soutenir le processus de transition visant à rétablir l'ordre constitutionnel. Le Mali a connu deux coups d'État en l'espace de neuf mois. Après celui contre l'ancien président Ibrahim Boubacar Keita en août 2020, le colonel Assimi Goita a repris le pouvoir en mai 2020 après avoir été mécontent d'un remaniement ministériel au cours duquel deux membres de la junte militaire ont été démis de leurs fonctions par le président Bah Ndaw. Ce second coup d'État est contraire à une condition essentielle de la CEDEAO, qui avait insisté pour que le gouvernement intérimaire soit dirigé par des civils pendant la période de transition de 18 mois. Pour le moment, aucune sanction n'est imposée au pays et au nouveau président de la transition le colonel Assimi Goita qui est confirmé par la cour constitutionnelle malienne vendredi. La suspension d'un pays est régie par l'Article 45 du Protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance de la CEDEAO. Si elle est politiquement appliquée, le Mali ne pourra plus : En août 2020, la CEDEAO avait ordonné la fermeture des frontières terrestres du Mali avec ses voisins après le coup d'Etat qui a déposé le président élu IBK. Cette sanction avait provoqué une chute de l'ordre de 30 % des importations du pays. Ces sanctions ont été levées en octobre 2020. Après le coup d'Etat contre l'ancien président Ibrahim Boubacar Keita en août 2020, les dirigeants de la CEDEAO avaient pris des sanctions imposant la fermeture des frontières et l'arrêt des transactions financières. Cette fois-ci, la CEDEAO a décidé de ne pas imposer de sanctions économiques au Mali. Elle a privilégié plutôt une sanction politique qui ordonne au chef de la junte de nommer à l'immédiat un Premier ministre civil. La France, qui soutient le Mali dans sa lutte contre les militants islamistes avec 5100 soldats, principalement dans la région du Sahel, prévient qu'elle pourrait se retirer du pays si l'instabilité politique déclenchait des activités djihadistes. "Au président malien Bah Ndaw, qui était très rigoureux sur l'étanchéité entre le pouvoir et les jihadistes, j'avais dit : 'l'islamisme radical au Mali avec nos soldats sur place ? Jamais de la vie !' Il y a aujourd'hui cette tentation au Mali. Mais si cela va dans ce sens, je me retirerais", réagit Emmanuel Macron dans un entretien accordé à la presse française à l'occasion de son voyage au Rwanda et en Afrique du Sud. Le président français dit avoir souligné aux dirigeants d'Afrique de l'Ouest qu'il "ne resterait pas aux côtés d'un pays où il n'y a plus de légitimité démocratique ni de transition". Toutefois, cette menace est difficile à appliquer souligne Aliou Tounkara, le directeur du Centre des études sécuritaires et stratégiques au Sahel. "Je pense qu'il faut quand même être lucide avec ce discours. En aucun cas la France peut, dans avenir proche, prétendre à un départ immédiat de ses forces présentes dans le Sahel", dit-il. "Je pense qu'une telle déclaration, quand on sait le rôle déterminant que joue la France dans le cadre de la lutte contre les djihadistes dans le Sahel et en particulier au Mali, c'est d'acculer les autorités de la transition et prévenir contre une éventuelle intervention d'une force étrangère russe sur le sol malien", explique M. Tounkara. Aliou Tounkara rappelle qu'il y a de plus en plus de voix qui demandent ouvertement que l'armée russe vienne en aide à l'armée malienne.
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https://www.bbc.com/afrique/monde-56100034
"Les pixels espions dans les courriers électroniques sont devenus endémiques"
L'utilisation d'une technologie de suivi "invisible" dans les courriels est maintenant "endémique", selon un service de messagerie qui a analysé son trafic à la demande de la BBC.
L'étude de Hey a indiqué que deux tiers des e-mails envoyés sur les comptes personnels de ses utilisateurs contenaient un "pixel espion", même après exclusion du spam. Ils ont expliqué que beaucoup de grandes marques utilisaient des pixels de suivi de courriers électroniques, à l'exception des entreprises "big tech". Les défenseurs des trackers affirment qu'il s'agit d'une tactique marketing courante. Et plusieurs des entreprises concernées ont indiqué que leur utilisation de ces technologies était mentionnée dans leur politique de protection de la vie privée. Les pixels des courriels peuvent être utilisés pour se savoir : Ces informations peuvent ensuite être utilisées pour déterminer l'impact d'une campagne de courrier électronique spécifique, ainsi que pour alimenter des profils de clients plus détaillés. Le co-fondateur de Hey, David Heinemeier Hansson, affirme qu'elles constituent une "atteinte grossière à la vie privée". Et d'autres experts se sont également demandé si les entreprises étaient aussi transparentes que la loi l'exige au sujet de leur utilisation. Les pixels de suivi sont généralement des fichiers .GIF ou .PNG de 1x1 pixels, insérés dans l'en-tête, le pied de page ou le corps d'un courriel. Comme ils affichent souvent de la même couleur que le contenu, ils peuvent être impossibles à repérer à l'œil nu, même si vous savez où regarder. Les destinataires n'ont pas besoin de cliquer sur un lien ou de faire quoi que ce soit pour les activer, juste ouvrir un courriel qui leur est adressé. British Airways, TalkTalk, Vodafone, Sainsbury's, Tesco, HSBC, Marks & Spencer, Asos et Unilever sont parmi les marques britanniques dont Hey a détecté l'utilisation de pixels. Mais leur utilisation est beaucoup plus répandue, bien que de nombreux citoyens ne le sachent pas, selon M. Hansson. Ce n'est pas comme s'il y avait un drapeau dans la plupart des logiciels de courrier électronique disant "ce courriel contient un pixel espion"", ajoute-t-il. Hey propose un tel service, mais les utilisateurs doivent payer un abonnement annuel. Les utilisateurs peuvent également installer des plug-ins gratuits dans d'autres programmes de courrier électronique pour supprimer de nombreux pixels de traçage. D'autres options consistent simplement à paramétrer leur logiciel pour qu'il bloque toutes les images par défaut, ou à afficher les courriels en texte. "En moyenne, chaque client de Hey reçoit 24 courriels par jour qui tentent de les espionner", affirme M. Hansson. "Les 10% des utilisateurs les plus importants en reçoivent plus de 50". "Nous traitons plus d'un million d'e-mails par jour et nous ne sommes qu'un tout petit service comparé à des services comme Gmail, mais c'est plus de 600 000 tentatives d'espionnage bloquées chaque jour". La BBC utilise également des pixels de courrier électronique dans certaines de ses communications, bien que cela n'ait pas été relevé par Hey. Les pixels de suivi sont une caractéristique standard des services de courrier électronique automatisés utilisés par les petites et grandes entreprises, et dans de nombreux cas, il est difficile de désactiver cette fonction. Il y a deux ans, Superhuman, un client d'une messagerie électronique axée sur le consommateur, a tenté d'étendre son utilisation au public en tant que fonction par défaut, mais a fait marche arrière après un tollé public. Cela a eu peu d'impact sur la dépendance continue de l'industrie du marketing à l'égard de cette technologie. Les clients peuvent les utiliser pour suivre le nombre d'e-mails ouverts dans une campagne spécifique, ainsi que pour arrêter automatiquement l'envoi de messages aux clients qui les ignorent. Mais une étude de l'université de Princeton a également indiqué que les données recueillies étaient parfois liées aux cookies d'un utilisateur. Cela permet de lier l'adresse électronique d'un individu à ses habitudes de navigation plus générales, même lorsqu'il passe d'un appareil à l'autre. Les liens qui en résultent entre les identités et les profils d'historique du web contredisent la prétention d'un suivi "anonyme" du web", met en garde le journal. En outre, les trackers peuvent également conduire à des suivis personnalisés. En particulier avec les spécialistes du marketing ou les consultants, ils peuvent dire : "Je t'ai vu ouvrir mon e-mail hier, mais tu n'as pas encore répondu. Je peux t'appeler", explique M. Hansson. "Et dans certains cas, ils deviennent carrément agressifs lorsqu'ils voient que vous l'avez ouvert trois fois mais que vous n'avez toujours pas répondu". L'utilisation des pixels de suivi est régie au Royaume-Uni et dans d'autres parties de l'Europe par les règlements sur la vie privée et les communications électroniques (Pecr) de 2003 et le règlement général sur la protection des données (GDPR) de 2016. Ces règlements exigent des organisations qu'elles informent les destinataires des pixels et, dans la plupart des cas, qu'elles obtiennent leur consentement. Un consultant en matière de protection de la vie privée a déclaré que la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) avait précédemment statué que ce consentement devait être "sans ambiguïté" et "un acte affirmatif clair". "Le seul fait de placer quelque chose dans une note de confidentialité ne constitue pas un consentement, et ce n'est guère transparent", estime Pat Walshe de Privacy Matters. "Le fait qu'il y a un suivi et ce que cela implique devrait être mis en évidence pour l'utilisateur et l'impliquer dans son choix". "La loi est suffisamment claire, ce dont nous avons besoin, c'est d'une application réglementaire. Ce n'est pas parce que cette pratique est répandue qu'elle est correcte et acceptable". M. Walshe a noté que l'OIC avait utilisé un pixel dans son propre bulletin d'information électronique. Le régulateur a dit à la BBC qu'il était utilisé pour suivre les ouvertures de courriels, mais pas la localisation des utilisateurs, ajoutant : "Nous travaillons avec notre fournisseur pour supprimer la fonctionnalité de pixel et cela devrait être bientôt terminé." La BBC a demandé à certaines des entreprises identifiées par Hey de lui faire part de leur propre réponse. British Airways a répondu : "Nous prenons les données des clients extrêmement au sérieux, et nous utilisons une approche standard intersectorielle qui nous permet de comprendre l'efficacité de nos communications avec les clients". TalkTalk a répondu : "Comme il est courant dans notre secteur et dans d'autres, nous suivons les performances des différents types de communications pour comprendre ce que nos clients préfèrent. Nous ne partageons pas ces données à l'extérieur".
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R. Kelly manque une audience à Chicago après avoir " refusé le transport ".
Le chanteur R. Kelly a manqué une audience à un tribunal de Chicago, Illinois.
Les procureurs ont déclaré qu'il avait "refusé le transport" depuis la prison. La star du R&B devait comparaître jeudi dans le cadre d'une audience préliminaire pour une affaire d'abus sexuel. L'avocat de Kelly a déclaré qu'il n'était "pas tout à fait vrai" que le chanteur avait refusé le transport, mais a expliqué que "déplacer M. Kelly est une grande entreprise". Le chanteur fait actuellement face à plusieurs accusations d'abus sexuels aux États-Unis tant au niveau fédéral qu'au niveau des États américains, mais R. Kelly rejette ses accusations. Il s'agit notamment d'agressions sexuelles, d'abus d'un mineur, de la présentation d'images indécentes de mineurs, de racket et d'obstruction à la justice. L'audience à Chicago s'est poursuivie sans R. Kelly, mais le juge a exprimé sa frustration face à l'absence du musicien. "Il doit être là", a dit le juge Lawrence Flood à l'avocat principal de Kelly, Steve Greenberg. Le procureur Jennifer Gonzalez a indiqué que "l'accusé devait être traduit en justice aujourd'hui. Tout s'est arrangé. Les shérifs allaient l'amener ici". "D'après ce que j'ai compris, il a refusé le transport et c'est pourquoi l'accusé n'est pas devant votre honneur aujourd'hui", a ajouté Mme. Gonzalez. L'avocat Me. Greenberg a soutenu que cet énoncé n'était pas " vrai à 100 % ", mais il n'a pas expliqué pourquoi Kelly n'avait pas réussi à sortir du Metropolitan Correctional Centre de la ville. "Je ne veux pas discuter en audience publique de questions dont j'ai discuté avec le US Marshals Service", a déclaré M. Greenberg. "Qu'il suffise de dire que le service du maréchal dit que déplacer M. Kelly est une grande entreprise." Kelly fait face à des accusations dans l'Illinois, New York et le Minnesota. Comme aucune décision n'avait été prise quant à l'endroit où Kelly serait inculpé en premier, le juge Flood avait décidé d'ouvrir un procès à Chicago.
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Nigeria: un soldat tué par Boko Haram
Les combattants islamistes de Boko Haram ont tué un soldat dans une nouvelle attaque aux abords de Maiduguri, capitale du nord-est du Nigeria, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.
Ils ont ouvert le feu sur le poste de contrôle, tuant un soldat et blessant un policier, au moment où deux kamikazes avaient déclenché leurs explosifs mercredi soir. "Nous avons perdu un soldat dans l'attaque de Boko Haram au poste de contrôle de Dalori dans le secteur 3, tandis qu'un policier a été blessé", a déclaré un officier de l'armée nigériane sous le couvert de l'anonymat. Selon Babakura Kolo, membre d'une milice anti-Boko Haram, qui a confirmé l'attaque, les djihadistes ont récupéré des armes lors de l'attaque. Avant d'être repoussés par des soldats arrivés en renfort. L'attaque a provoqué la panique dans le village et le camp voisin qui abritent des milliers de personnes déplacées par l'insurrection islamiste qui ravage la région depuis huit ans. Elle a fait plus de 20.000 morts et causé plus de 2 millions de déplacés, dans cette partie du Nigeria.
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Voiture électrique : comment les bornes de recharge pourraient remplacer les stations-service ?
Pour la plupart des gens qui envisagent d'acheter une voiture électrique, la principale préoccupation est de savoir comment la recharger.
Mais la vraie question que vous devriez vous poser est de savoir comment vous allez faire le plein de votre véhicule à essence ou diesel si vous ne passez pas à l'électrique. En effet, les voitures électriques vont entraîner les stations-service dans une spirale fatale au cours des deux prochaines décennies, faisant des véhicules électriques l'option par défaut de tous les propriétaires de voitures. Pourquoi ? Parce que le chargement des véhicules électriques va devenir beaucoup plus simple que le ravitaillement des voitures à essence et diesel. Ce n'est pas seulement parce que le gouvernement a interdit la vente de nouvelles voitures à essence et diesel à partir de 2030. Imaginez que nous allions dans l'autre sens, en remplaçant les voitures électriques par des carburants fossiles. Vous êtes en train de rédiger l'évaluation des risques pour une nouvelle station-service. Vous voulez creuser un grand trou dans le sol au milieu de la ville, y installer des réservoirs et les remplir d'une énorme quantité de carburant hautement inflammable. Vous proposez ensuite d'installer une pompe très puissante et d'inviter des membres du public au hasard. Ils arriveront dans des véhicules aux moteurs chauds. Vous leur remettrez la pompe très puissante qui pulvérise le liquide hautement inflammable. Sans aucune surveillance, ils l'utiliseront pour transférer de grandes quantités de liquide hautement inflammable dans leur véhicule chaud, ils vous paieront et partiront. Etes-vous prêt à signer pour ça ? Pensez-vous que les services de santé et de sécurité lui donneront le feu vert ? Ce que je veux dire, c'est que le ravitaillement des voitures en essence et en diesel est dangereux, et c'est pourquoi nous le faisons dans des points de ravitaillement centralisés spécialement conçus à cet effet. L'électricité, en revanche, est déjà presque partout. Où se trouve votre voiture ? Pensez-vous qu'elle pourrait se trouver près d'un câble électrique ? Tout à fait. Le seul défi consiste à amener cette électricité à quelques mètres de la surface pour qu'elle puisse alimenter votre batterie. Et vous n'avez pas besoin d'être Thomas Edison pour y arriver. Si vous vivez dans un appartement ou une maison sans allée, ne vous inquiétez pas. L'objectif est de disposer d'une borne de recharge pour véhicules électriques (VE) sur pratiquement chaque place de stationnement. Pod Point, l'entreprise de recharge de véhicules électriques d'Erik Fairbairn, veut participer à cet effort de recâblage du Royaume-Uni. "Vous arriverez à un point où vous ne penserez presque plus à l'énergie qui alimente votre voiture", prédit-il. Bien sûr, nous sommes loin de cette utopie, et ce n'est pas une surprise. Nous n'en sommes qu'au début de la révolution électrique : seulement 7 % des nouvelles voitures sont électriques et elles ne représentent qu'une infime partie des véhicules en circulation, de sorte que le marché n'est pas énorme. Mais, comme je l'ai dit dans mon précédent article, le changement est rapide et les investissements dans les infrastructures de recharge vont suivre. Il y aura de bons profits à réaliser lorsque des millions d'entre nous voudrons se recharger, tout comme la construction de stations-service a connu un boom à l'aube de l'ère de la voiture, il y a un siècle. Les premières personnes à bénéficier de la technologie de recharge à domicile sont celles qui ont une entrée de garage et qui peuvent faire passer un câble jusqu'à leur voiture électrique. Ils peuvent déjà installer des points de charge spéciaux qui rechargent les batteries des voitures pendant la nuit à partir de l'alimentation électrique de la maison, en utilisant souvent les tarifs les moins chers possibles. En général, ce processus est lent. Pour chaque heure de charge, vous obtenez environ 30 miles de conduite, mais qui s'en soucie lorsque la plupart des gens laissent leur voiture garée pendant la nuit de toute façon et que vous ne payez que quelques pence par mile ? Certaines autorités locales ont commencé à installer des chargeurs similaires sur des lampadaires, des concepteurs travaillent sur des points de charge qui peuvent être intégrés dans les trottoirs et certains lieux de travail ont déjà installé des chargeurs pour leurs employés. Nous verrons beaucoup plus de ces innovations dans les années à venir. Nous commençons également à voir certaines entreprises installer des bornes de recharge pour leurs clients. En fait, la recharge gratuite risque de devenir comme le Wi-Fi gratuit, un petit pot-de-vin pour vous attirer dans le magasin. Les optimistes du véhicule électrique dépeignent un monde où vous pouvez vous brancher partout où vous vous garez - chez vous pendant que vous dormez, au travail, lorsque vous faites vos courses ou au cinéma. Quoi que vous fassiez, votre voiture sera alimentée en énergie. À ce stade, selon Erik Fairbairn, 97 % des recharges de voitures électriques se feront loin des équivalents des pompes à essence. "Imaginez que quelqu'un vienne faire le plein d'essence de votre voiture tous les soirs pour que vous ayez une autonomie de 300 miles tous les matins", dit-il. "A quelle fréquence auriez-vous besoin d'autre chose ?" Dans ce meilleur des mondes, vous ne vous arrêterez dans une station-service que pour les longs trajets épiques, où vous rechargerez votre batterie pendant 20 à 30 minutes tout en prenant un café et en utilisant les installations. Si cette prédiction est exacte, c'est l'arrêt de mort pour un grand nombre des 8 380 stations-service du Royaume-Uni. Et le déclin de l'industrie pourrait être étonnamment rapide. Pensez-y. Alors que les véhicules électriques commencent à supplanter l'essence et le diesel, il y aura moins de ravitaillement à faire. Ces stations-service à la limite de la viabilité vont commencer à faire faillite. Il sera alors un peu plus difficile pour les conducteurs d'essence et de diesel de trouver une station-service où faire le plein et les opérateurs restants pourraient également ressentir le besoin d'augmenter leurs prix pour maintenir leurs bénéfices. Ainsi, les stations-service seront moins nombreuses et probablement plus chères. Pendant ce temps, il sera de plus en plus facile de recharger sa voiture électrique. De plus, à mesure que le marché se développera, les véhicules électriques deviendront moins chers à l'achat. Vous voyez où cela nous mène : plus les stations-service ferment, plus nous sommes susceptibles de passer à l'électrique. À leur tour, d'autres stations-service seront obligées de fermer. Et ainsi de suite. C'est pourquoi j'ai appelé cela une spirale de la mort. Et ne vous inquiétez pas de savoir d'où viendra l'électricité nécessaire pour alimenter toutes ces nouvelles voitures. Le National Grid affirme qu'il n'aura aucun problème à recharger tous les véhicules électriques qui vont arriver sur nos routes. En fait, il ne s'attend pas à une forte augmentation de la demande, à peine 10 % lorsque tout le monde roulera à l'électricité. Cela s'explique par le fait que nous conduisons beaucoup moins que ce que nous avons tendance à imaginer. Selon le ministère des transports, le trajet moyen en voiture n'est que de 8,4 miles. Et, comme l'explique Isabelle Haigh, responsable du contrôle national pour le National Grid, le système dispose déjà d'une grande capacité de réserve. "La plupart des recharges ne se feront pas aux heures de pointe, et la demande de pointe a diminué au fil des ans, de sorte que nous sommes convaincus qu'il y a suffisamment d'énergie pour répondre à la demande", dit-elle. En effet, le réseau est conçu pour répondre aux moments où la demande est la plus forte - la mi-temps de la finale de la Coupe du monde, par exemple, lorsque nous mettons tous la bouilloire à chauffer. Le reste du temps, certains générateurs restent inactifs. Les véhicules électriques pourront les utiliser et, comme les gens chargent généralement la nuit lorsque la demande est faible, il est peu probable qu'ils augmentent la demande de pointe. Les systèmes de charge intelligents seront également utiles. Ils permettent à votre chargeur de communiquer avec le réseau pour déterminer le meilleur moment pour recharger votre voiture. L'idée est de s'assurer que vous obtenez l'énergie la moins chère et d'aider le réseau à lisser les pics et les creux de la demande. La recharge intelligente permet également d'utiliser au maximum les ressources renouvelables, en permettant aux conducteurs de profiter de l'électricité abondante et donc bon marché disponible les jours de grand vent, par exemple. La fin de la station-service ne doit cependant pas être un motif de réjouissance. Elles sont le seul point de vente au détail qui subsiste dans certaines petites villes et villages, et une bouée de sauvetage pour de nombreuses personnes. Alors, peuvent-elles trouver un autre rôle ? Jack Simpson pense que certaines y parviendront. Il a transformé une ancienne station-service de Leeds en un magasin de plantes, un bar, une salle de concert, un restaurant et une galerie d'art, le Hyde Park Book Club. Il a même accueilli des séances de spiritisme. Les gens venaient dîner et je leur disais : "Oh, je suis vraiment désolé, il y a une séance en cours", explique Jack. Selon lui, l'emplacement central du site, sa grande cour et ses bâtiments spacieux en font un lieu très flexible. "Je pense que cela correspond également à cette obsession post-hipster pour la culture occidentale du XXe siècle", ajoute-t-il. Brian Madderson, président de la Petrol Retailers Association (PRA), est plus terre à terre. La PRA représente 5 500 détaillants indépendants de carburant, soit 70 % de l'ensemble des stations-service, et M. Madderson affirme que ses membres ont commencé à s'adapter au monde de l'après-moteur à combustion interne. Nombre d'entre eux investissent déjà dans des magasins de proximité complets, des plats à emporter de haute qualité et des lave-autos automatiques pour augmenter leurs revenus et, dit-il, ils continueront à permettre aux automobilistes de faire le plein d'essence et de diesel aussi longtemps que possible. Il pense que la transition vers l'abandon de l'essence et du diesel prendra des décennies. "Ces véhicules ne vont tout simplement pas disparaître des routes du jour au lendemain. Les stations d'essence et de diesel seront essentielles pour maintenir la mobilité du pays au-delà de 2030", affirme-t-il. Peut-être. Pourtant, l'évolution technologique peut être très rapide et très perturbatrice. Regardez ce qui est arrivé au cheval et à la charrette au début du XXe siècle.
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Moustapha Cissé Lo: le député sénégalais exclu du parti présidentiel
L'ancien président du Parlement de la CEDEAO, Moustapha Cissé Lo, est exclu des rangs du parti présidentiel au Sénégal.
Selon l'Agence de presse sénégalaise, la Commission de discipline de l'Alliance pour la République (APR, majorité) a prononcé, lundi, l'exclusion définitive de Moustapha Cissé Lo des rangs de la formation politique fondée par le président Macky Sall en 2008. "La commission de discipline, après avoir délibéré, à l'unanimité prononce l'exclusion définitive de Moustapha Cissé Lo des rangs de l'Alliance pour la République. ", indique un communiqué. Depuis vendredi, un enregistrement audio attribué à M. Cissé circule sur les réseaux sociaux au Sénégal. Dans cette audio, deux proches du président sont insultés. Des accusations de détournements de deniers publics y sont également proférées contre le président et son entourage. La présidence n'a pas réagi publiquement au contenu de l'enregistrement audio. "La Commission dit avoir constaté l'attitude du camarade Moustapha Cissé Lo dont les propos empreints d'une indécence que récusent la morale et la bienséance sociale, ont fini de heurter la conscience des populations.", indique le communiqué de l'APR. Nos tentatives de joindre Moustapha Cissé Lo sont restées vaines jusque là. Le parti du président Macky Sall " avertit fermement tout camarade qui adopterait des comportements et des propos à même de ternir l'image du parti ou de jeter le discrédit sur les institutions de la République". Ancien membre du Parti socialiste dans les années 1990, M. Cissé Lo a adhéré au Parti démocratique sénégalais (PDS) d'Abdoulaye Wade avant de fonder avec Macky Sall l'Alliance pour la république en décembre 2008.
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Ces présidents Africains devenus "maréchal" et dirigeants à vie
Bien avant Idriss Déby, de nombreux dirigeants africains se sont donnés le titre de maréchal ou des statuts de dirigeants à vie.
Ce 11 août, date marquant le 60ème anniversaire de l'indépendance du Tchad, le président Idriss Déby Itno est devenu officiellement maréchal. Il s'agit du grade militaire le plus élevé dans l'armée de ce pays d'Afrique centrale qui a connu une succession de rébellions, d'insurrections et de coups d'Etat souvent sanglants. Ce passage de général à maréchal fait suite à une lutte quasi personnelle qu'Idriss Déby mène contre les combattants djihadistes au Tchad, au Niger et plus largement dans la bande sahélienne. L'homme qui a passé plus d'un quart de siècle au pouvoir est largement considéré comme l'une des personnalités les plus influentes et les plus compétentes dans le domaine militaire dans la région. Idriss Deby n'est pourtant pas le premier sur le continent à être élevé à ce rang même si dans son cas, son parti estime qu'il reçoit ce grade militaire en qualité de héros. La BBC s'est intéressée à certains dirigeants africains qui ont atteint ce grade militaire ou un rang quasi équivalent soit en se déclarant le titre eux-mêmes, soit en se faisant accorder leur statut par le parlement de leur pays. Idi Amin Dada est un ancien président ougandais né en 1925 dans la ville de Koboko, dans le nord-est du pays. Il fait ses études en Ouganda et a servi dans l'armée britannique en 1945, connue sous le nom de King's African Rifles (KAR). Après avoir renversé le gouvernement du premier président élu du pays, Milton Obote, il devient président de l'Ouganda en 1971 et dirige le pays pendant huit ans. En 1979, Amin Dada est forcé de fuir la capitale ougandaise sous la pression de l'armée de libération nationale de l'Ouganda. Il va trouver refuge en Arabie Saoudite, où il meurt en 2003. Il s'est donné le titre de Field Marshal, grade à cinq étoiles le plus élevé dans l'armée ougandaise et de président à vie en 1975. L'Occident le considère comme un dictateur qui a paralysé l'économie ougandaise et conduit un régime basé sur la terreur et les crimes de masse. Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wa Za Banga est le nom que se donne en 1971 Joseph Désiré Mobutu. Celui qui a dirigé d'une main de fer le Zaïre (actuelle République démocratique du Congo) est né en le 14 octobre 1930 à Lisala au Congo Belge. C'est lui qui va rebaptiser le Congo Belge devenu Congo-Kinshasa en Zaïre au même titre que la monnaie du pays et son principal fleuve. A la suite d'un coup d'Etat, il arrive au pouvoir le 24 novembre 1965 et s'impose par la force des armes et l'instauration d'un parti unique en 1982. La même année, il devient donc maréchal-président du Mouvement populaire de la Révolution, seul parti politique autorisé dans le pays. Il est connu pour avoir imposé un costume traditionnel baptisé Abacost (à bas le costume), une version zaïroise du costume occidental. Mobutu a aussi demandé que les Zaïrois se choisissent des prénoms d'origine africaine et locale, ce qu'il fait lui-même en devenant Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wa Za Banga, c'est-à-dire "Mobutu le guerrier qui va de victoire en victoire sans que personne ne puisse l'arrêter". Mohamed Tantawi est né dans la région de Nubie, entre l'Égypte et le Soudan, en 1935. Il a obtenu son diplôme pour rejoindre l'armée en 1956 en Égypte. Il est devenu président de l'Égypte après le renversement du président Moubarak. Le 11 février 2011, il est devenu président, et s'est retiré du pouvoir le 30 juin 2012. Pendant plus de 50 ans, il a participé aux grandes guerres égyptiennes, dont celles face à Israël, et c'est là qu'il a obtenu le grade de maréchal. En 1991, à la suite de l'occupation du Koweït par l'Irak, il a fait partie des forces de la coalition lors de la première guerre du Golfe. Il a reçu des diplômes honorifiques d'Égypte, du Koweït et d'Arabie Saoudite. La même année, il a été nommé ministre de la défense de l'Égypte et commandant en chef des forces armées égyptiennes de 1991 à 2012. Mohamed Tantawi a la réputation d'avoir évité toute infiltration de l'armée par les Frères musulmans. Bokassa est né le 22 février 1921 dans le comté de Bobangui, à M'Baka, plus précisément dans le village de Lobaye. Il va à l'école à Brazzaville, veut devenir pasteur mais ses parents le persuadent plus tard de rejoindre l'armée coloniale française. Après la fin de ses études en 1939, il s'est engagé dans l'armée et est devenu soldat en 1941. Il a combattu sous la bannière de l'armée française dans la guerre contre les nazis. En janvier 1962, Bokassa quitte le contingent français et rejoint l'armée de la République centrafricaine (RCA) successivement en tant que colonel, conseiller militaire, puis chef d'état-major en 1964. Fort de cette posture à la tête de l'armée, il renverse son cousin et premier président de la République centrafricaine David Dacko et dirige le pays entre 1966 et 1976. Il s'est déclaré président à vie en 1972, maréchal en 1974 et empereur de la République centrafricaine de 1976 à 1979 faisant changer le nom du pays en "Empire centrafricain". L'empereur à vie a été largement critiqué pour son rôle dans le massacre de 100 écoliers, qui a conduit à son éviction par les forces françaises. Jean-Bédel Bokassa a fait brièvement escale en Côte d'Ivoire et s'est ensuite exilé en France. Après des années d'exil, il est retourné en République centrafricaine en 1980, a plaidé coupable aux accusations portées contre lui et a été condamné à la prison à vie. Il a été libéré en 1993 après avoir purgé une peine réduite, et est décédé en novembre 1996 d'une crise cardiaque. A l'occasion du 50ème anniversaire de l'indépendance du pays en 2003, M. Bokassa a été gracié.
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Le parc national des Virunga, en RDC, frappé par l'attaque la plus meurtrière
Au moins 12 rangers ont été tués par des membres présumés d'un groupe rebelle rwandais dans le
Un responsable du gouvernement, Cosma Wilungula, a déclaré que l'attaque de vendredi était la plus meurtrière de l'histoire récente du parc. Il a déclaré qu'environ 60 miliciens avaient tendu une embuscade à un convoi de civils qui était protégé par les rangers. La plus ancienne réserve naturelle d'Afrique est une attraction touristique populaire, connue pour sa population de gorilles de montagne. Le parc, d'une grande diversité biologique, est inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco dans l'est de la République démocratique du Congo. Six autres personnes ont été blessées lors de l'attaque attribuée aux miliciens des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). Les dirigeants de ce groupe ont été accusés d'être liés au génocide de 1994, au cours duquel quelque 800 000 Tutsis et Hutus modérés ont été tués. Le groupe n'a jusqu'à présent fait aucun commentaire public sur les accusations portées contre lui. Une communiqué publié sur le site web du parc souligne qu'il y avait des indications qu'il s'agissait d'une attaque contre la population civile locale. "Les gardes du parc des Virunga n'étaient pas la cible de l'attaque, mais ont perdu la vie en tentant de riposter à l'attaque pour défendre la population locale", selon le communiqué. Les kidnappeurs sont connus pour cibler les touristes dans le parc. En 2018, des assaillants ont tué la garde forestière Rachel Masika Baraka lors du bref enlèvement de deux touristes britanniques et de leur chauffeur. Le parc a été fermé aux touristes le 23 mars suite à l'avis d'experts selon lequel les gorilles pourraient être vulnérables aux complications liées au Covid-19.
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Adut Akech: "toute ma race a été méprisée"
Un mannequin qui a fait la couverture de Vogue Australie et de British Vogue dit qu'elle s'est sentie "très peu respectée" après qu'un magazine qui l'avait interviewée a imprimé la photo d'un autre mannequin noir, l'identifiant à tort comme un autre mannequin noir.Adut Akech, 19 ans, dit qu'elle a reçu des excuses du magazine australien Who, mais qu'elle reste "profondément affectée".
Adut Akech souligne l'ironie de l'erreur compte tenu des sujets abordés :"Dans l'interview, j'ai parlé de la façon dont les gens perçoivent les réfugiés et de l'attitude des gens à l'égard de la couleur en général. Avec l'article, ils ont publié une grande photo disant que c'était moi. Mais c'était celui d'une autre fille noire". "Non seulement je me sens personnellement insultée", a dit Adut Akech, " mais j'ai aussi eu l'impression que toute (ma) race a également été méprisée - et c'est pourquoi j'estime qu'il est important que j'aborde cette question". "Celui qui a fait ça pensait clairement que c'était moi sur cette photo et ce n'est pas bien", regrette la mannequin originaire du Soudan du Sud.Akech mentionne également des incidents passés où elle a été "appelée par le nom d'autres mannequins de la même ethnie..., ajoutant, nous savons que ce n'est pas le cas des mannequins blancs ". Infantino: "le racisme est intolérable" La top modèle est née au Soudan du Sud et a grandi en Australie. Elle estime que l'incident montre que le pays doit " faire mieux " dans ce secteur. Voici sa déclaration complète, affichée sur Instagram :
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https://www.bbc.com/afrique/region-52815582
Covid-19 : L'école à la maison, les frustrations de trois mamans
Faire cours soi-même à ses enfants est devenu le quotidien de très nombreux parents à travers le monde. Selon l'UNESCO, 150 Etats ont décidé la fermeture des établissements scolaires au niveau national afin de prévenir la propagation du nouveau coronavirus. Des mesures qui affectent à ce jour plus d'1 milliard d'apprenants, soit 68 % de la population mondiale des étudiants et élèves.
Trois mères de jeunes enfants, vivant au Sénégal, en France et aux Etats-Unis partagent leur quotidien et leurs galères de mamans sur lesquelles vient se déposer une énième casquette : celle de maîtresse d'école. Pas facile quand on doit déjà gérer au quotidien les tâches ménagères et sa carrière. La plupart des écoles ont mis en place des plateformes en ligne devant permettre aux parents de savoir quelles leçons et quels exercices donner aux enfants mais même avec le programme pédagogique pré-établi par des professionnels de l'éducation, pas facile de se fondre dans ce nouveau métier de professeure ! Samantha est la maman de deux jeunes garçons de 6 et 2 ans. La jeune femme originaire du Gabon et son mari travaillent de la maison depuis le début du confinement. Si pour Noam, le petit dernier, le confinement rime avec vacances, pour Liam, scolarisé dans une école homologuée française, la pandémie de Covid l'a plongé dans le même rythme que les adultes à savoir le télétravail ou plutôt la "télé-école". Sa maitresse d'école envoie chaque week-end le programme de cours de la semaine, avec un planning journalier de travail. Tous les mardis matins, elle assure également un cours de 40 minutes par téléconférence à Liam et sept autres camarades. "C'est une bonne initiative mais n'étant pas pédagogues nous parents avons du mal à suivre le rythme de l'enfant. A la maison, les enfants ne sont pas concentrés et dans les conditions pour faire les séances de 15 à 30 minutes de travail. Les enfants ont plutôt envie de jouer et ne sont pas dans l'état d'esprit scolaire ", témoigne Samantha. "Il faut pouvoir comprendre ce que le maître demande car il y a des termes qu'emploie le professeur mais que l'on ne comprend pas forcément car c'est un langage pédagogique. Nous n'avons pas toujours le matériel adéquat à la maison", ajoute-t-elle. Se mettre dans la peau d'un professeur du jour au lendemain n'est pas du tout évident alors qu'elle doit également assurer ses missions de travail (9H-17H). "Tu dois justifier ton salaire même avec le confinement, du coup il n'y a jamais de moment opportun pour faire cours aux enfants. On se rend compte au quotidien que l'enfant accumule des lacunes...", dit Samantha. "Il faut transmettre à l'enfant, s'assurer qu'il comprenne et vérifier qu'il a atteint ses objectifs. La maîtresse est patiente car elle est formée pour ça, elle a les méthodes qu'il faut, elle est pédagogue. Par exemple, à l'école ils vont apprendre une lettre par semaine alors que toi tu vas vouloir lui apprendre les 26 lettres de l'alphabet d'un coup !", raconte-t-elle. Pour Ntumba, mère seule et entrepreneure, originaire du Congo, se transformer en maîtresse d'école a été un challenge autant pour elle que pour ses trois enfants. Elle a du faire classe à son garçon qui est en 6ème et à sa fille qui va au CM1. Leur école, un établissement privé catholique, avait déjà avant la crise de Covid 19 une plateforme en ligne pour communiquer avec les parents. Elle a servi pendant le confinement pour faire les classes à distance. Chaque semaine, les professeurs alimentaient une sorte de cahier de texte virtuel avec les devoirs et les leçons de la semaine, la plateforme servait également pour assurer des cours par visio conférence dans chaque matière, "C'était très compliqué car je suis indépendante, c'est d'ailleurs un statut que j'ai dû choisir pour la prise en charge de mon fils qui a des troubles de l'apprentissage. Il est dyspraxique et je dois pouvoir l'accompagner chez le pédopsychiatrie, l'orthophoniste etc. En tant que maman solo, je dois palier plusieurs rôles toute seule à côté de mes activités pro déjà en temps normal", déclare Ntumba. "Faire de la pédagogie ce n'est pas mon métier. Il faut se mettre au niveau de l'enfant en termes de langage, adapter la méthode de travail, faire preuve de patience. Cela a été source de conflit en particulier avec ma fille. Le gouvernement nous a demandé d'endosser un métier qui n'est pas le nôtre et pour lequel en plus, on n'est pas payés", ajoute-t-elle. A lire aussi : Ses activités dans l'événementiel ont été mises à l'arrêt, les événements sur lesquels elle travaillait comme le Forum Congo na Paris ou le Salon du livre ont été reportés sine die ou annulés. Mais Ntumba exerce également dans le domaine journalistique. Pour cette partie média qu'elle a continué à exercer essentiellement en télétravail, elle devait passer de nombreux appels téléphoniques et du travail d'e-mailing. "La petite dernière a l'habitude de venir avec moi quand je travaille notamment dans l'événementiel donc elle sait quand il ne faut pas déranger maman, mais à 3 ans difficile de tenir une réunion de plus de 45 minutes, à cet âge elle a besoin de présence physique, l'interaction avec le parent est très importante", témoigne Ntumba. Pour les plus grands aussi le changement de maîtresse d'école n'a pas été évident à gérer. "Mon fils a l'habitude que je l'accompagne dans son travail depuis le CP donc ça ne l'a pas énormément gêné. Par contre, pour ma fille maman est seulement une aide aux devoirs. Ce n'était pas facile pour elle de travailler dans un cadre où elle n'a pas l'habitude d'étudier. Le salon ou la chambre n'ont pas vocation à être une salle de classe!", dit Ntumba. Si elle estime que son fils a grandi en autonomisation avec l'école à la maison car il a du apprendre à gérer seul les connexions avec l'ordinateur pour les visioconférences et interagir avec les professeurs, mais aussi se responsabiliser sur les devoirs, en revanche le rôle de sociabilisation de l'école, le lien avec les camarades a vraiment fait défaut pendant le confinement. "Ma fille fait partie des élèves pour lesquels il était vraiment temps que l'école reprenne le 11 mai!", affirme Ntumba. Nicole, originaire du Togo, est installée dans la ville de Madison dans l'état du Wisconsin au centre Nord des Etats-Unis avec son mari et ses deux enfants de 18 mois et 4 ans et demi. L'entreprise qui l'employait a fermé à cause de la pandémie. "Je ne faisais pas de devoirs avec eux à la maison avant le confinement. Avec la pandémie, vous devez cuisiner et faire tout ce qu'il y a à faire à la maison, c'est l'éducation que j'ai reçu en Afrique et que l'on maintient ici aux Etats-unis. Maintenant en plus, il faut faire la classe", déclare Nicole. Les enfants ne comprennent pas pourquoi ils doivent rester en permanence à la maison. Depuis le mois de février ils sont coincés dans l'appartement familial. "Il n'ont jamais été à la maison aussi longtemps, surtout pendant l'été. C'est un défi, même pour la plus petite qui ne fait que pleurer", raconte la maman. Difficile pour les enfants de voir leur maman dans le rôle de la maîtresse d'école. "Le plus grand ne me considère pas comme un professeur ou ne voit pas que je peux faire ce que la maîtresse fait. Il ne veut pas que je lui apprenne quoi que ce soit!", affirme Nicole. Malgré cela elle ne pense pas renvoyer son enfant à l'école de si tôt. "Je ne pense pas que je renverrai mes enfants à l'école en septembre. Mon fils est asthmatique. Même si le nombre d'élèves est limité à 10 par classes, à cet âge, ils se mettent toujours leurs doigts dans leur bouche ou bien ils touchent leurs yeux, leurs visages. 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https://www.bbc.com/afrique/region-38250240
Faune : les Girafes menacées d'extinction
Une baisse spectaculaire des populations de girafes est notée au cours des 30 dernières années, révèle une étude de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Considéré comme le plus grand mammifère du monde, la girafe subit une "extinction silencieuse". Selon Dr Julian Fennessy, co-présidant du groupe de spécialistes de la girafe de l'UICN, les statistiques sont passées d'environ 155 000 individus en 1985 à 97 000 en 2015. Cette baisse, dit-il, est liée à la perte d'habitat, au braconnage et aux troubles civils dans de nombreuses régions d'Afrique. "Si bien que les éléphants et les rhinocéros ont beaucoup souffert, les girafes sont aussi passées sous les radars. Leur nombre a malheureusement diminué en si peu de temps. Ce qui nous a un peu choqué", dit-il. "Dans les zones déchirées par la guerre, au Nord du Kenya, en Somalie et en Éthiopie, dans la zone frontalière avec le Soudan du Sud, les girafes sont essentiellement des fourrages de guerre, un grand animal qui peut curieusement nourrir beaucoup de gens", a déclaré le Dr Fennessy. Les girafes sont désormais inscrites sur la liste rouge mondiale des espèces menacées. Leur population a diminué de 30 % en trois générations.
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Mahamat Said Abdel Kani doit comparaitre à la CPI pour crimes de guerres
Mahamat Said Abdel Kani doit comparaître pour la première fois devant la Cour pénale internationale (CPI) jeudi pour répondre à des accusations de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.
Il a été remis dimanche 24 janvier 2021 à la CPI par les autorités de son pays, après son arrestation dans la région de Bria. Le président du tribunal, le juge Rosario Salvatore Aitala, va profiter de la séance de jeudi pour vérifier l'identité de l'ancien chef rebelle et la langue qu'il préfère utiliser dans les procédures qui suivront. C'est également par la même occasion que le mis en cause sera notifié des accusations portées contre lui et de ses droits en vertu des Statuts de Rome de la CPI. En raison des mesures sanitaires du Covid-19, c'est seulement un nombre limité de personnes qui sera autorisé à entrer dans la salle d'audience. En revanche, la session sera diffusée en direct sur le site web de la CPI en français, en anglais et en sango (langue locale centrafricaine). La CPI avait lancé un mandat d'arrêt contre le chef rebelle le 7 janvier 2019. Il lui est reproché d'avoir commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité en 2013 à Bangui, la capitale, suite au renversement du président François Bozizé.
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La Sierra Leone va vendre son "gros diamant" à New York
Un diamant de 709 carats, découvert en Sierra Leone en mars dernier, va être vendu aux enchères lundi à New York.
Rapaport Group va organiser la vente pour le compte de la Sierra Léone. Selon Martin Rapaport, ce diamant est fascinant. Il a ajouté que tout l'argent collecté lors de la vente ira à la Sierra Leone et que les fonds serviront à aider la communauté où il a été découvert. Emmanuel Momoh, un pasteur chrétien, avait découvert la pierre précieuse, considérée comme l''un des plus gros diamants bruts au monde. C'est le 14ème plus gros diamant au monde et le plus gros jamais découvert en Sierra Léone depuis qu'un autre diamant de 969 carats y a été trouvé en 1972. La Sierra Léone est connu pour la richesse de son sous-sol en diamant. En mai, le gouvernement de Freetown avait fait savoir que les enchères enregistrées jusque-là étaient insuffisantes. Ces enchères, les premières à se tenir dans le pays pour un diamant de cette taille, avaient eu lieu à la Banque centrale à Freetown, où la pierre a été placée peu après sa découverte en mars dans la province diamantifère de Kono, dans l'est du pays. C'est un citoyen britannique, responsable d'une société spécialisée installée à Anvers en Belgique, qui avait fait la meilleure offre reçue jusque-là, 7,7 millions de dollars.
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Robert Fuller : la mort par pendaison d'un afro américain est considérée comme un suicide
La mort d'un homme noir retrouvé pendu à un arbre, faisant craindre qu'il ait été lynché au milieu des manifestations antiracistes américaines, a été considéré comme un suicide.
Robert Fuller, 24 ans, avait des antécédents de maladie mentale et s'est suicidé, ont déclaré les responsables de Palmdale, en Californie. Un examen post-mortem avait permis de conclure à un suicide, mais la famille de M. Fuller a rejeté cette hypothèse, ce qui a déclenché une enquête plus approfondie. Sa mort le mois dernier est survenue au milieu des protestations ayant suivi la mort de George Floyd. Selon le Los Angeles Times, M. Fuller avait assisté à une manifestation de Black Lives Matter la veille de sa mort. Le décès survenu le 10 juin dans la ville de Palmdale, située en plein désert, à environ 96 km au nord de Los Angeles, a ébranlé la communauté noire de la vallée de l'antilope. Certains ont dit craindre qu'il ne s'agisse d'un lynchage, d'un meurtre commis par une foule sans procès ni jugement. Aux États-Unis, des milliers d'Afro-Américains ont été lynchés par des foules de Blancs, souvent par pendaison ou torture, aux XIXe et XXe siècles. Au milieu de l'insatisfaction après que les autorités locales aient conclu au suicide, il a été annoncé le mois dernier que la division des droits civils du FBI allait examiner les enquêtes sur les décès de M. Fuller et d'un autre afro américain dans des circonstances similaires dans le sud de la Californie. La famille de M. Fuller l'a décrit comme quelqu'un qui aimait la musique et les jeux vidéo, et a insisté sur le fait qu'il ne se serait pas suicidé. Les milliers de manifestants qui se sont rassemblés le week-end suivant la mort de M. Fuller ont demandé une enquête approfondie. Jeudi, le commandant du bureau du shérif de Los Angeles, Chris Marks, a déclaré lors d'une conférence de presse que M. Fuller s'était rendu dans un hôpital de Californie en février 2019 et qu'il avait entendu des voix lui disant de se suicider. Il a également déclaré que M. Fuller avait été traité dans un hôpital du Nevada en novembre dernier pour des pensées suicidaires. "Le médecin légiste a publié son rapport final d'autopsie et l'a remis au département du shérif, et a jugé que cette affaire était un suicide", a déclaré le Cmdt Marks. L'enquête n'a trouvé aucune preuve d'acte criminel, a-t-il ajouté. L'autre cas qui a attiré l'attention du public est celui de Malcolm Harsch, 37 ans, qui a été retrouvé pendu à un arbre dans un campement de sans-abri à Victorville, à 80 km à l'est de Palmdale, le 31 mai. Sa famille a déclaré avoir examiné le site et la vidéo de surveillance, et en avoir conclu que sa mort était un suicide.
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Mort de George Floyd : la violence éclate au sixième jour des manifestations
La violence a éclaté dans les villes américaines lors de la sixième nuit des manifestations déclenchées par la mort en garde à vue de l'Afro-Américain George Floyd.
Des couvre-feux ont été imposés dans près de 40 villes, mais les gens les ont largement ignorés, ce qui a conduit à un nombre de face à face tendues. La police anti-émeute a affronté les manifestants à New York, Chicago, Philadelphie et Los Angeles, tirant des gaz lacrymogènes et des balles de poivre pour tenter de disperser la foule. Des véhicules de police ont été incendiés et des magasins ont été pillés dans plusieurs villes. La Garde nationale - la force militaire américaine de réserve pour les urgences intérieures - a déclaré dimanche que 5 000 de ses effectifs avaient été activés dans 15 États et à Washington, DC, où des foules se sont à nouveau rassemblées près de la Maison Blanche, allumant cette fois des feux et jetant des pierres aux officiers anti-émeutes. "Les forces de l'ordre des États et des collectivités locales restent responsables de la sécurité", a ajouté la Garde nationale. La police de Washington DC a tiré des gaz lacrymogènes sur les manifestants qui ont mis le feu à des propriétés situées près de la Maison Blanche. Parmi celles-ci, une église historique, l'église épiscopale St John, connue comme l'église des présidents, près de la Maison Blanche. Il est apparu que lors des troubles de vendredi soir, le président Donald Trump a été brièvement emmené par les services secrets dans un bunker souterrain de la Maison Blanche, pour sa sécurité. Selon Nick Bryant de la BBC, les États-Unis connaissent les troubles raciaux et civils les plus répandus depuis la violente réaction à l'assassinat de Martin Luther King en 1968. Plus de 75 villes ont connu des manifestations, les rues ayant été désertées il y a quelques jours à peine à cause du coronavirus, et les manifestants ont défilé côte à côte. L'affaire Floyd a ravivé la colère à propos des meurtres de Noirs américains par la police. Pour beaucoup, l'indignation reflète également des années de frustration face aux inégalités socio-économiques et à la ségrégation, notamment à Minneapolis même, où George Floyd est mort. De nombreux véhicules de police ont été vandalisés et mis à feu dimanche. Les agents anti-émeutes ont continué à répondre avec des gaz lacrymogènes et des grenades éclair. À Philadelphie, les chaînes de télévision locales ont montré des gens en train de fracasser des voitures de police et de piller au moins un magasin. Donald Trump a tweeté : "Law & Order in Philadelphia, NOW ! Ils pillent les magasins. Faites appel à notre grande Garde nationale". Des pillages ont également été signalés à Santa Monica, en Californie. Au moins 4 400 personnes ont été arrêtées au cours de plusieurs jours de manifestations, selon un décompte établi par l'agence de presse Associated Press. Les arrestations ont porté sur toute une série d'infractions, allant du pillage et du blocage d'autoroutes au non-respect du couvre-feu. À Minneapolis, un chauffeur de camion a été arrêté après avoir, semble-t-il, franchi une barrière routière avant de se diriger à toute vitesse vers une foule de manifestants qui défilaient le long d'une grande autoroute. Il est maintenant accusé d'agression, rapporte CNN. Les images diffusées sur les médias sociaux montrent des dizaines de personnes entourant le véhicule et tirant le conducteur de son volant après son arrêt. Le conducteur a ensuite été transporté à l'hôpital avec des blessures mineures. Aucune autre victime n'a été signalée dans l'immédiat. Le gouverneur du Minnesota, Tim Walz, a déclaré que le motif du conducteur n'était pas clair, ajoutant "c'était tout simplement étonnant de ne pas avoir de tragédie ni beaucoup de morts." À Denver, des milliers de personnes ont protesté pacifiquement au Capitole de l'État du Colorado en s'allongeant face contre terre, les mains derrière le dos, et en chantant : "Je ne peux pas respirer" - une référence aux circonstances de la mort de M. Floyd. Des manifestations de grande envergure ont également eu lieu à Atlanta, Boston, Miami et Oklahoma City. Plusieurs cas de réaction disproportionnée de la police anti-émeute face aux manifestants ont également été signalés. À Atlanta, en Géorgie, deux officiers ont été licenciés dimanche pour avoir fait usage d'une force excessive - y compris le recours au Taser - sur deux jeunes étudiants. Un policier blanc licencié a été accusé d'avoir assassiné M. Floyd, 46 ans, à Minneapolis. Derek Chauvin, 44 ans, devait comparaître au tribunal lundi, mais sa comparution a été repoussée au 8 juin. Il fait suite aux affaires très médiatisées de Michael Brown à Ferguson, d'Eric Garner à New York et d'autres qui ont animé le mouvement Black Lives Matter. Terrence Floyd, le frère cadet de George, a parlé de sa mort à ABC News ; il condamne les violentes protestations et dit que son frère était partisan de la paix. "Je suis moi aussi indigné", a-t-il déclaré. "Parfois, je suis en colère... J'ai envie de devenir fou. Mon frère n'était pas pour ça. Mon frère était pour la paix. Vous entendrez beaucoup de gens dire : "C'était un gentil géant... "Il fallait que je vienne ici pour parler aux gens, et que je le fasse savoir, que je canalise votre colère ailleurs. Ne déchirez pas votre ville." Dans la soirée du lundi 25 mai, la police a reçu un appel téléphonique d'une épicerie de quartier alléguant que George Floyd avait payé avec un faux billet de 20 dollars. Qu'est-il arrivé à George Floyd ? Des officiers ont tenté de le mettre dans un véhicule de police lorsqu'il s'est effondré sur le sol, en leur disant qu'il était claustrophobe. Selon la police, il a résisté physiquement aux agents et a été menotté. La vidéo de l'incident ne montre pas comment la confrontation a commencé. Avec le genou de M. Chauvin sur le cou, on peut entendre M. Floyd dire "s'il vous plaît, je ne peux pas respirer" et "ne me tuez pas". Selon une autopsie préliminaire effectuée par le médecin légiste du comté, le policier a eu le genou sur le cou de M. Floyd pendant huit minutes et 46 secondes - dont presque trois minutes après que M. Floyd ait perdu connaissance. Près de deux minutes avant que M. Chauvin ne retire son genou, les autres policiers ont vérifié le pouls du poignet droit de M. Floyd et n'ont pas pu en trouver un. Il a été transporté à l'hôpital et déclaré mort environ une heure plus tard. Un avocat de la famille de M. Floyd a accusé M. Chauvin de "meurtre avec préméditation".
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Eliud Kipchoge et Dalilah Muhammad nommés athlètes de l'année
Eliud Kipchoge et Dalilah Muhammad ont été nommés athlètes masculins et féminins de l'année des World Athletics.
Kipchoge, âgé de 35 ans et originaire du Kenya, a remporté le marathon de Londres pour la quatrième fois en avril avant de devenir le premier athlète à courir un marathon en moins de deux heures. Il a parcouru les 42,2 km en 01 heure 59 minutes 40 secondes au Challenge Ineos 1 : 59 en octobre. Muhammad, âgée de 29 ans, a remporté la médaille d'or au Championnat du monde 400 m haies à Doha après avoir battu deux fois le record du monde cette année. L'Américaine, qui a remporté le titre olympique à Rio 2016, a déclaré : "Ça a été une année incroyable. L'année a été difficile, mais je suis très reconnaissante. Je n'aurais jamais imaginé finir l'année comme ça." Kipchoge, qui a remporté le titre d'athlète masculin de l'année pour la deuxième année consécutive, a déclaré : "J'espère inspirer la race humaine. Je suis juste vraiment heureux d'entrer dans l'histoire. J'espère que cela sera une grande inspiration pour la prochaine génération." L'Éthiopien Selemon Barega, médaillé d'argent au 5.000 m mondial, a été nommé étoile montante masculine. L'Ukrainienne Yaroslava Mahuchikh, qui a remporté l'argent au saut en hauteur avec un record mondial des moins de 20 ans de 2,04 m à Doha, a remporté le prix féminin.
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Le Ghana évite la sanction de la FIFA
La FIFA a signé un accord avec le Ghana engageant les deux parties à la mise en place d'un "comité de normalisation" chargé d'administrer le football dans le pays.
L'instance du football a trouvé un vice de procédure dans la suspension du président de la fédération ghanéenne dans une affaire de corruption présumée. La FIFA s'est donc engagée jeudi à stopper le processus de dissolution de la fédération de football du pays (GFA). Plus tôt cette semaine, l'instance dirigeante mondiale du football avait donné au Ghana jusqu'au 27 août pour régler cette affaire judiciaire ou faire face à une interdiction mondiale du football. Les deux parties vont désormais travailler ensemble "pour offrir un leadership dans la réforme de l'administration du football au Ghana et en Afrique". Un comité exécutif devrait être créé avant l'organisation de nouvelles élections. En outre, la FIFA a déclaré qu'elle travaillerait avec le gouvernement "pour éliminer la corruption et les malversations et autres comportements criminels associés à l'administration du football au Ghana". Le GFA a été impliqué dans un scandale lorsque son président Kwesi Nyantakyi a été filmé par un journaliste d'investigation dans une chambre d'hôtel, semblant recevoir 65 000 dollars en espèces d'un homme d'affaires qui semble-t-il désirait sponsoriser la ligue de football ghanéenne. Kwesi Nyantakyi a démissionné de ses fonctions de président de la GFA et des postes qu'il occupait auprès de la FIFA et de la Confédération africaine de football (CAF). Il nie tout acte répréhensible. La FIFA a suspendu Nyantakyi pendant 90 jours le 8 juin, mais il a maintenant quitté son poste au Conseil de la FIFA. Bien qu'elle ait elle-même suspendu Nyantakyi, la FIFA n'accepte pas l'ingérence de tierces parties dans ses fédérations membres et a donc menacé d'interdire la GFA vis-à-vis de l'action du gouvernement.
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Ouverture des bureaux de vote à Madagascar
Dans la grande île, environ 9 millions d'électeurs ont commencé à voter pour le premier tour de la présidentielle.
Trois anciens chefs d'Etat font figure de favori dans ce pays à l'histoire politique mouvementée. Le président sortant Hery Martial Rajaonarimampianina est également candidat pour un second mandat de 5 ans. Dans la capitale Antananarivo, les bureaux de vote ont ouvert à 06H00 heure locale (03H00 GMT). Ils doivent fermer à 17H00 (14H00 GMT). De petites files d'attente se forment dans la matinée devant les lycées et écoles qui abritent certains bureaux de vote. Pour de nombreux électeurs malgaches, la priorité est la lutte contre la pauvreté dans ce pays où les trois-quarts de la population vivent avec moins de 1,90 dollar par jour.
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Dr Cristina Cattaneo, la femme qui veut nommer plus de 1 000 migrants décédé en méditerranée
Le 18 avril 2015, plus de 1 000 réfugiés et migrants ont quitté la Libye à bord d'un bateau de pêche surchargé à destination de l'Europe. Par une nuit sans lune en Méditerranée, le bateau a coulé.
Mais ceux qui se sont noyés ne sont pas oubliés : depuis cinq ans, une équipe dirigée par une médecin légiste italien s'efforce de leur trouver un nom. "Il y a un corps qui doit être identifié, vous l'identifiez - c'est le premier commandement de la médecine légale", déclare le Dr Cristina Cattaneo, professeur de pathologie et d'anthropologie légale à l'université de Milan. L'obsession de Cattaneo est de nommer les morts. C'est normal si un avion s'écrase en Europe, dit-elle. Pourquoi en serait-il autrement pour les voyageurs migrants ? Il y a tant de pierres tombales dans les cimetières européens où le mot "inconnu" est écrit en italien à la place du nom et de la date du décès. Et c'est tout. Je pense que c'est tragique. C'est l'insulte ultime que quelqu'un peut recevoir". Cattaneo et son équipe ont ouvert les dossiers de plus de 350 personnes disparues dont les familles pensent qu'elles pourraient avoir trouvé la mort dans le naufrage du 18 avril 2015. "Cela signifie que 350 familles se sont adressées à une sorte d'autorité pour rechercher leurs morts dans cet incident. Cinq ans se sont écoulés et ces personnes sont toujours à la recherche de leurs proches", dit-elle. Les personnes qui sont montées sur ce vieux bateau en Libye venaient d'une douzaine de pays africains, dont le Sénégal, la Mauritanie, le Nigeria, la Côte d'Ivoire, la Sierra Leone, le Mali, la Gambie, la Somalie et l'Érythrée. Il y avait aussi des Bangladais à bord. L'homme qui dirigeait le bateau, un Tunisien, ainsi qu'un Syrien, seront plus tard condamnés pour homicide involontaire et trafic d'êtres humains par un tribunal italien. Le voyage malheureux a commencé à l'aube sur la plage de Garabulli, à l'est de Tripoli. Un bateau de pêche sans nom de 20 m de long, peint d'un bleu ciel vif, se balançait sur les vagues. Sur sa proue, il y avait une inscription en arabe, "Béni par Allah". Ibrahima Senghor attendait de monter sur le bateau depuis 3 heures du matin. Il avait voyagé du Sénégal jusqu'à cette plage de Libye avec d'autres jeunes hommes de son village, puis dans la foule des passagers pleins d'espoir, il s'était séparé d'eux. "Nous étions en 10 groupes de 100 personnes", se souvient-il. "Sept des groupes ont embarqué. J'étais dans le huitième groupe. D'autres personnes sont arrivées dans un camion frigorifique. Ils sont aussi montés sur le bateau. Nous pouvions voir qu'il était lourdement chargé, puis les trafiquants ont annoncé que le bateau était plein. J'ai dit : "C'est impossible". J'ai insisté pour y aller aussi." Mais les trafiquants ne voulaient pas laisser Ibrahima Senghor monter à bord. Il avait payé l'équivalent d'environ 1 000 dollars en monnaie locale, mais les trafiquants ont donné la priorité à ceux qui avaient payé en dollars américains. Les amis d'Ibrahima avaient embarqué très tôt et étaient probablement descendus dans la cale. Il a été laissé sur le rivage avec 300 autres personnes, regardant le bateau partir. "Le bateau s'est éloigné. Mais il a fait demi-tour. Le capitaine a crié qu'ils étaient surchargés. Le trafiquant lui a juste ordonné de partir - il a dit que si le capitaine ne partait pas, il le tuerait sur place. Le trafiquant a sorti son arme et a tiré en l'air. Jusqu'à 10h du matin, on pouvait encore voir le bateau au loin". Abdirisaq, l'un des 24 Somaliens à bord, se trouvait sur le pont alors que le bateau se dirigeait vers les eaux internationales. Désespéré de quitter la Libye, lui et ses amis avaient forcé leur chemin au dernier moment. "J'étais tellement soulagé de laisser la guerre civile libyenne derrière moi", se souvient-il. En 2015, après la chute de Mouammar Kadhafi, le pouvoir en Libye était dangereusement fracturé. Les migrants étaient vulnérables aux enlèvements - ils étaient souvent retenus en otage dans des conditions horribles et obligés de payer de grosses sommes d'argent avant d'être libérés. Abdirisaq ne pensait pas à l'état de navigabilité de ce navire - il savait qu'il prenait un risque. "Je ne m'inquiétais pas de la sécurité", dit-il. "Je pensais que nous aurions une chance sur deux - soit nous arrivions en Europe, soit le bateau coulait." Alors qu'ils se dirigeaient vers l'eau libre, Abdirisaq s'est endormi. Le soir, à une centaine de kilomètres en mer et toujours plus près de la Libye que de l'Italie ou de Malte, le bateau a commencé à prendre l'eau. Le capitaine a lancé un appel de détresse. L'Union européenne s'étant retirée de ses opérations de recherche et de sauvetage, un navire marchand a été le premier à arriver sur les lieux, vers 23 heures. C'était une nuit noire et le King Jacob - un énorme porte-conteneurs - a allumé ses feux. La forme du petit bateau de pêche était complètement obscurcie par les centaines de personnes qui s'étaient entassées sur le pont. Le capitaine du King Jacob a coupé ses moteurs pour commencer le sauvetage, et le bateau de pêche, qui se chevauchait, a tenté de s'arrêter à côté. Le bateau des migrants était déséquilibré par les passagers sur le pont qui paniquaient et se déplaçaient vers le côté du bateau le plus proche du roi Jacob. Et puis - inexplicablement - le capitaine a accéléré. "Notre bateau s'est écrasé de plein fouet sur le grand navire", raconte Abdirisaq. "Nous avons heurté le navire plus d'une fois. Puis nous l'avons éraflé sur le côté. Après cela, nous n'avons pas pu rester à flot et nous avons chaviré." Abdirisaq - un excellent nageur - s'est retrouvé sous le bateau et sous l'eau. "Quand nous avons été jetés à la mer, les gens s'accrochaient à moi. On m'a arraché mes vêtements alors que j'essayais de me libérer et de nager jusqu'à la surface", raconte-t-il. Quand il est sorti, il y a eu du grabuge. "J'entendais beaucoup de cris et de hurlements. Les gens essayaient encore de s'accrocher à moi, alors j'ai nagé loin de la foule - j'étais si fatigué, et j'avais encore tellement d'eau en moi. J'ai essayé de nager après le grand bateau. J'étais sur le point d'abandonner, quand ils m'ont jeté une ceinture de sauvetage". Totalement épuisé, Abdirisaq a réussi à grimper l'échelle sur les flancs abrupts du roi Jacob. Il était l'un des 28 survivants. Aux premières heures du dimanche matin, Guiseppe Pomilla - un médecin volontaire - est arrivé dans l'obscurité de Sicile sur un navire des garde-côtes italiens. "Il y a eu un grand silence, rien n'a bougé", se souvient-il. Ce n'est que lorsque Pomilla est monté à bord d'un petit canot, le rapprochant de la surface de l'eau, qu'il a été confronté à la mer des corps à moitié submergés. "Ils étaient si nombreux, se déplaçant de haut en bas avec le mouvement des vagues." Lui et ses collègues se sont agrippés aux corps flottants pour voir si quelqu'un était encore en vie. Personne n'était vivant. Puis ils ont entendu un cri. À l'aide d'une lampe, ils ont pu localiser l'homme et le tirer à bord. "Il était tout simplement euphorique - il ne pouvait pas s'arrêter de parler. Il m'a demandé si j'étais italien, et m'a dit qu'à partir d'aujourd'hui, il aimerait l'Italie pour toujours." Pomilla a aidé à sauver un autre migrant cette nuit-là. "Nous pensions qu'il était mort. Ses yeux étaient ouverts et il n'a pas bougé. Puis il a attrapé ma main. "Ces deux personnes que nous avons sauvées... Je me demande toujours s'il y avait peut-être quelqu'un d'autre en vie - quelqu'un qui ne pouvait pas crier, ou ne pouvait pas bouger, donc nous ne les avons jamais atteintes." À l'époque, on a rapporté que 800 personnes se trouvaient sur le bateau de pêche condamné et en 2015, la perte de tant de réfugiés et de migrants avait encore le pouvoir de choquer. Une réunion d'urgence des gouvernements européens a eu lieu. Le Premier ministre italien, Matteo Renzi, a déclaré qu'ils chercheraient à réparer le naufrage, à récupérer les corps et à leur donner des funérailles. Plus tard, le Dr Cristina Cattaneo a reçu un appel du bureau du commissaire italien aux personnes disparues. "Il y avait 249 corps ramassés autour du bateau. Et nous y avons travaillé jusqu'à l'année suivante, lorsque notre Premier ministre a décidé de remonter le bateau", dit-elle. Un groupe de travail a été constitué - c'était la première fois qu'un bateau de migrants était remonté des profondeurs de la Méditerranée. Des robots ont parcouru les fonds marins, et le bateau a été localisé à une profondeur de 370 m. Les plongeurs de la marine italienne ont placé une grande couronne sur le bateau, avant qu'il ne soit soulevé à l'aide d'un berceau spécialement construit à cet effet. Le 27 juin 2016, il a brisé la surface d'une mer Méditerranée vitreuse. Cet exploit d'ingénierie a coûté 9,5 millions d'euros (8,6 millions de livres sterling). Le bateau a été amené à la base militaire de Melilli, sur l'île de Sicile, où une armée de pompiers volontaires et de médecins légistes - dont Cristina Cattaneo - attendaient. "Je me souviens avoir marché le long de la côte avec les chiens errants, et avoir vu du coin de l'œil cet énorme appareil, qui était le bateau tirant le bateau des migrants", dit-elle. "Notre bateau semblait si petit. Et, à cause de la récupération, il avait deux énormes trous dans les côtés que la marine avait recouverts de draps noirs pour que rien ne tombe. Et cette image de navires mythologiques grecs revenant avec des draps noirs lorsqu'il y avait de mauvaises nouvelles m'est venue à l'esprit... C'était un moment très fort". En 12 jours, 348 pompiers de toute l'Italie ont été chargés de retirer les restes humains du bateau bleu ciel. "Imaginez un sol couvert de corps", se souvient Cattaneo - des corps dont le visage n'était plus discernable après un an sous l'eau. "Ils ressemblaient à des mannequins habillés. Il y avait environ cinq ou six strates de corps, les unes sur les autres. Et je me souviens que ma première impression était que je n'avais jamais vu - je n'aurais jamais pu imaginer - un scénario similaire". C'était aussi un nouveau terrain pour les pompiers. Cattaneo leur a donné des instructions précises. "De faire très attention à ce qui était connecté. Par exemple, s'il y a une tête et un torse, voir s'il y a une sorte de tissu ou de chaîne de tissu qui les relie, et ne rien perdre dans la collection. On parle de corps décomposés, très glissants". C'était un travail profondément bouleversant. Avec un équipement de protection complet et des températures atteignant 40°C pendant l'été sicilien, les conditions étaient brutales. Les pompiers travaillaient par équipes de 20 minutes et étaient débriefés par des psychologues le soir. Pendant ce temps, Cattaneo et une équipe de pathologistes travaillaient sur les autopsies. "Ces individus avaient tous leurs documents cousus dans leurs vêtements. Et donc, il fallait soigneusement découper la doublure des vêtements, parce qu'à l'intérieur, il y avait des documents, des pièces d'identité, des lettres, des lettres d'amour - il y avait le bulletin de notes d'un jeune de 14 ans. Et je me souviens d'un des premiers corps - ce jeune de 18 ans avait attaché dans son T-shirt une poche de 2 cm de quelque chose qui ressemblait à de la terre". C'est exactement ce que c'était. "Et cela m'a frappé très fort, parce que c'était ce que je faisais aussi... J'ai grandi au Canada, mais je venais en Italie l'été. Et chaque année, quand je revenais, je me remplissais les poches de feuilles du pays que j'aimais, c'est-à-dire l'Italie. L'analogie était si proche pour moi". Les autopsies ont révélé quelque chose d'étrange. "Nous n'avons trouvé qu'une dent de petit enfant et aucun os d'enfant, ce qui nous dit qu'il y avait au moins un enfant sur ce bateau. Mais les survivants parlent de femmes venant dans un camion et tenant ces enfants, ces bébés. Et nous n'avons aucun objet personnel qui fasse allusion à des femmes. Donc pour l'instant, ce bateau concerne deux générations - les adolescents et les jeunes, les hommes adultes". Les témoignages sur la présence de femmes et d'enfants sur le bateau de pêche sont contradictoires. Ibrahima Senghor, qui n'est jamais monté à bord et a été laissé sur la plage, dit les avoir vus. Mais Abdirisaq, le survivant somalien du naufrage, ne se rappelle pas avoir vu de femmes sur le pont. Les trafiquants d'êtres humains ont rempli chaque espace du bateau de pêche bleu ciel avec une cargaison humaine. Même le fond de cale - sous la cale et la ligne de flottaison, et pas plus de 60 cm de haut - était rempli de squelettes d'adolescents. Et l'espace où sont normalement stockées les chaînes d'ancre était également occupé - il y avait des dizaines de corps ici aussi. Certains des restes retirés du bateau ont été enterrés en Sicile après avoir été profilés par Cattaneo et son équipe de pathologistes. Et à la fin de l'été, jusqu'à 30 000 restes mélangés - des parties de corps difficiles à séparer les unes des autres - ont été transportés vers son laboratoire à Milan. "Imaginez que les crânes et tous les os de 500 personnes soient mis dans un grand sac, puis secoués et vidés à nouveau", dit-elle. "C'est ce à quoi nous avons encore affaire aujourd'hui." La tâche d'identifier les restes mélangés a donné à Cattaneo un rêve récurrent. "J'étais sur une route avec des tas de graviers et de cailloux et je cherchais des os minuscules. À chaque coin de rue, je pensais voir un os, puis c'était un caillou, et ça continuait comme ça". "L'obsession vient du fait que ce qui reste d'un de ces individus ne peut être représenté que par une phalange - un très petit os [dans la main ou le pied]. Par conséquent, cela pourrait être la seule façon d'identifier cette personne. C'est assez stressant". Pour Cattaneo, nommer les disparus est important car ce sont des êtres humains dont la vie devrait être honorée, mais il s'agit aussi de ceux qui sont en deuil. "L'identification des morts doit être faite, non seulement pour résoudre des affaires criminelles ou pour le respect de la dignité des morts, mais c'est quelque chose qui doit être fait pour la santé des vivants", dit-elle. "Je pense qu'il est facile d'imaginer que ne pas savoir est pire que de savoir qu'il est mort. Si vous avez la certitude qu'ils sont morts, vous pouvez commencer à faire votre deuil". Parallèlement au travail de police scientifique de Cattaneo, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est parti à la recherche de membres de familles endeuillées qui pensent que leurs proches ont fait naufrage dans la nuit du 18 avril 2015. "Nous n'avons pas seulement besoin d'attendre que les gens viennent à nous, mais aussi de nous rendre auprès d'eux, pour savoir où ils cherchent quelqu'un et recueillir les informations nécessaires pour ces cas individuels", explique le docteur Jose Pablo Baraybar, coordinateur médico-légal du CICR, qui a déjà travaillé sur des enquêtes et des disparitions à Srebrenica, au Rwanda, et dans son pays natal, le Pérou. Baraybar s'est rendu en Mauritanie et au Sénégal pour rencontrer des familles qui pensent que leurs proches se trouvaient sur le bateau de pêche bleu ciel, recueillir leur ADN et enregistrer des entretiens sur les personnes disparues - tout ce qui peut aider au processus d'identification. Il a également rencontré des témoins comme Ibrahima Senghor, de retour au Sénégal, qui gagne sa vie après avoir échoué à bord du bateau en Libye. "Vous trouverez toujours quelqu'un qui a vu quelque chose, qui a vécu le même événement et qui a survécu", dit M. Baraybar. "Et cette information est extrêmement utile pour essayer de créer, dans ce cas précis, une sorte de liste de passagers. Nous avons maintenant quelques centaines de noms. C'est un processus terriblement lent. La première percée a donc consisté à déterminer que le nombre réel de personnes dans le bateau se situait entre 1 050 et 1 100 personnes". C'est environ 30 % de plus que les 800 personnes disparues estimées en 2015. Ibrahima Senghor a donné au CICR des informations sur des amis disparus de sa localité de Kothiary, dans l'est du Sénégal. "Il y avait trois personnes que je connaissais, l'une d'entre elles était mon apprenti. Depuis le jour où nous avons quitté la maison, nous étions toujours ensemble - nous avons passé une semaine dans le désert, nous étions ensemble jusqu'au moment où nous sommes arrivés à la plage en Libye", se souvient-il. Ibrahima Senghor avait tout vendu - y compris ses bœufs - pour faire le voyage vers l'Europe. Le 18 avril 2015, il était amèrement frustré que ses amis soient montés à bord du bateau, ce qu'il n'avait pas fait. Mais lorsqu'il a appris la nouvelle du naufrage, il a décidé de retourner dans son village. Ce fut un retour douloureux. "Je suis resté dans la maison pendant deux mois sans mettre les pieds dehors. Tout le monde pensait que j'étais fou. Je n'étais pas fou. C'était parce qu'au début, je ne pouvais pas sortir et affronter les parents et les frères de mes amis perdus. Aujourd'hui encore, quand on se voit, on fond en larmes", dit-il. Prendre contact avec les familles des disparus dans leur pays d'origine est difficile, mais Cristina Cattaneo pense que l'on pourrait faire beaucoup plus en Europe. Elle pense que de nombreux migrants auraient eu des parents qui avaient déjà traversé la Méditerranée ou suivi une route terrestre vers Paris, Berlin et Londres. Elle souhaite donc la création d'un réseau de bureaux à travers le continent où pourraient se rendre ceux qui recherchent des personnes disparues - et pas seulement les familles de migrants. Cela permettrait de comparer les données des pathologistes, comme l'ADN et les informations dentaires, avec le matériel fourni par les amis et la famille de la personne disparue - idéalement l'ADN, mais il pourrait aussi s'agir de radiographies, d'effets personnels, de photos et de descriptions de la personne. Cattaneo sait que cela peut fonctionner car cela a déjà été fait auparavant. Après deux naufrages de migrants en Méditerranée en 2013, les familles des proches disparus ont été invitées à Rome et à Milan pour être interrogées et fournir des données. Plus de 40 personnes disparues ont ensuite été identifiées. C'est bien plus que ce que Cattaneo et son équipe ont pu identifier grâce au bateau bleu ciel qui a coulé en avril 2015. En fait, plus de cinq ans après la catastrophe, seuls quatre des morts ont été officiellement nommés, leurs restes étant toujours enterrés en Sicile. Grâce aux visites du CICR sur le terrain, on dispose des profils génétiques de 80 familles à la recherche de leurs proches. Et Cattaneo et son équipe ont recueilli des informations post-mortem à partir du matériel humain prélevé sur le bateau pour 150 des corps. Cattaneo est exaspérée par la lenteur des progrès. Bien que le voyage depuis l'Afrique du Nord à travers la mer Méditerranée soit la route migratoire la plus meurtrière au monde avec une perte estimée à près de 20 000 personnes depuis 2014, l'attitude de l'Europe face à la migration s'est durcie et l'argent pour sa mission est devenu plus difficile à obtenir. Cattaneo et son équipe ont volontairement continué à travailler sur le matériel humain collecté sur le bateau, mais ils pourraient travailler beaucoup plus rapidement s'ils pouvaient obtenir les fonds nécessaires. Elle veut créer des profils ADN pour tous les restes stockés à Milan. Cela, ainsi qu'une meilleure collecte d'informations et d'échantillons auprès des familles, permettrait d'obtenir des résultats, dit-elle. Abdirisaq, le jeune Somalien qui a perdu ses amis mais a survécu au naufrage du 18 avril 2015, tente de se construire une nouvelle vie en Europe du Nord. Il vit toujours avec cette nuit infernale. "Parfois, je me souviens et j'ai des hallucinations. Je vais bien - Dieu merci, j'ai survécu. Mais ce que j'ai vécu sur ce bateau, ce n'est pas quelque chose que je peux oublier", dit-il. Abdirisaq savait que le bateau avait été remonté des fonds marins de la Méditerranée. Mais il n'était pas au courant des efforts de Cattaneo et du CICR pour nommer toutes les personnes à bord jusqu'à ce qu'il soit contacté par la BBC. "C'est passionnant de savoir qu'il y a des gens qui essaient de trouver des informations sur mes amis qui sont morts ce jour-là", dit-il. "Cela m'aidera si je sais que leurs restes ont été retrouvés. Je soutiendrai les médecins autant que possible pour aider à identifier mes amis". Abdirisaq connaît également l'identité de certains des autres Somaliens qui se sont noyés - d'autres noms à ajouter à la liste des passagers du bateau de pêche bleu ciel. "Les morts vous disent comment ils ont vécu et comment ils sont morts", dit Cattaneo. "Et la façon dont ils sont morts vous dit ce qu'ils ont risqué, ce qu'ils ont vécu. Ils sont immortalisés au moment où leur pire crainte se réalise. Je pense qu'il est important de savoir cela. Et si vous voyez cela, cela vous change de façon permanente". Plus de 3 000 migrants nigérians qui n'ont pas réussi à atteindre l'Europe ont été rapatriés par l'Organisation internationale pour les migrations. Beaucoup ont tout vendu pour faire le voyage et ne savent pas comment faire face à leur famille.
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Internet à l’heure de la 5G
L'Internet mobile super rapide "cinquième génération 5G" pourrait être lancé dès l'année prochaine dans certains pays avec des promesses de puissance supérieure à celle que le monde connait en ce moment.
Avec la 5G, les vitesses de téléchargement seront 10 à 20 fois supérieures à celles que nous connaissons actuellement. Mais quelle différence cela fera-t-il vraiment dans nos vies ? Aurons-nous besoin de nouveaux téléphones ? Et cela résoudra-t-il le problème du "hors zone" pour les personnes vivant dans des régions éloignées ? Il s'agit de la prochaine génération de connectivité Internet mobile qui promet des vitesses de téléchargement et d'envoi de données beaucoup plus rapides, une couverture plus large et des connexions plus stables. Il s'agit de mieux utiliser le spectre radioélectrique et de permettre à un plus grand nombre d'appareils d'accéder à l'internet mobile en même temps. "Quoi que nous fassions maintenant avec nos smartphones, nous serons en mesure de le faire plus rapidement et mieux", déclare Ian Fogg d'OpenSignal, une société d'analyse de données mobiles. "Pensez à des lunettes intelligentes avec réalité augmentée, réalité virtuelle mobile, vidéo de bien meilleure qualité, Internet des objets rendant les villes plus intelligentes". "Mais ce qui est vraiment excitant, ce sont tous les nouveaux services qu'on ne peut pas prévoir". Imaginez des essaims de drones coopérant pour effectuer des missions de recherche et de sauvetage, d'évaluation des incendies et de surveillance du trafic, tous communiquant sans fil entre eux et avec les stations de base au sol sur les réseaux 5G. De même, beaucoup pensent que la 5G sera cruciale pour que les véhicules autonomes puissent communiquer entre eux et lire les cartes en direct et les données du trafic routier. Les vidéos mobiles seront quasi instantanées et sans problème. Les appels vidéo devraient devenir plus clairs et moins saccadés. Les appareils de fitness portables pourront surveiller votre santé en temps réel et alerter les médecins dès qu'une urgence survient. Un certain nombre de nouvelles technologies sont susceptibles d'être mises en application, mais les normes n'ont pas encore été élaborées pour tous les protocoles 5G. Les bandes de fréquences plus élevées - de 3,5 GHz (gigahertz) à 26 GHz et au-delà - ont beaucoup de capacité, mais leurs longueurs d'onde plus courtes signifient que leur portée est plus faible - elles sont plus facilement bloquées par les objets physiques. On peut donc voir des groupes de petits pylônes téléphoniques plus proches du sol, transmettant des ondes dites "millimétriques" entre un nombre beaucoup plus élevé d'émetteurs et de récepteurs. Cela permettra une plus grande densité d'utilisation. Mais c'est cher et les entreprises de télécommunications ne sont pas encore totalement engagées. Oui, il s'agit d'une toute nouvelle technologie radio, mais vous ne remarquerez peut-être pas des débits beaucoup plus élevés au début, car la 5G est susceptible d'être utilisée par les opérateurs de réseaux dans un premier temps pour augmenter la capacité des réseaux 4G existants (LTE - Long-Term Evolution), afin de garantir un service plus constant aux clients. La vitesse que vous obtiendrez dépendra de la bande de fréquences sur laquelle l'opérateur utilise la technologie 5G et du montant que votre opérateur a investi dans de nouveaux mâts et émetteurs. Alors à quelle vitesse allons-nous naviguer ? Les réseaux mobiles 4G actuels les plus rapides offrent environ 45Mbps (mégabits par seconde) en moyenne, bien que l'industrie espère toujours atteindre 1Gbps (gigabit par seconde = 1 000Mbps). Le fabricant de puces Qualcomm estime que la 5G pourrait atteindre des vitesses de navigation et de téléchargement 10 à 20 fois plus rapides dans des conditions réelles (par opposition aux conditions de laboratoire). Imaginez que vous pourriez télécharger un film en haute définition en une minute environ. Il s'agit de réseaux 5G construits en complément des réseaux LTE 4G existants. Les réseaux 5G autonomes, en revanche, fonctionnant dans les très hautes fréquences (30GHz par exemple) pourraient facilement atteindre des vitesses de navigation de plus de gigabit en standard. Mais ce n'est que quelques années plus tard qu'il est probable que cela se produira. Le monde devient mobile et nous consommons de plus en plus de données chaque année, en particulier en raison de la popularité croissante de la vidéo et de la musique en streaming. Les bandes de fréquences existantes sont de plus en plus encombrées, ce qui entraîne des pannes de service, en particulier lorsque de nombreuses personnes d'une même région tentent d'accéder aux services mobiles en ligne et en même temps. La 5G est bien meilleure pour gérer des milliers d'appareils simultanément, des mobiles aux capteurs d'équipement, des caméras vidéo aux lampadaires intelligents. La plupart des pays ne lanceront probablement pas de services 5G avant 2020, mais la société qatarie Ooredoo indique qu'elle a déjà lancé un service commercial, tandis que la Corée du Sud a l'intention de le faire l'année prochaine, avec ses trois plus grands opérateurs de réseaux qui ont accepté de démarrer au même moment. La Chine est également en course pour lancer des services en 2019. Pendant ce temps, les régulateurs du monde entier se sont affairés à vendre aux enchères le spectre aux sociétés de télécommunications, qui ont expérimenté de nouveaux services avec les fabricants de téléphones mobiles. Oui, j'en ai bien peur. Mais lorsque la 4G a été introduite en 2009/10, les téléphones intelligents compatibles sont apparus sur le marché avant que l'infrastructure n'ait été entièrement déployée, ce qui a provoqué une certaine frustration chez les consommateurs qui avaient le sentiment de payer plus cher en abonnements pour un service inégal. Cette fois, les fabricants de téléphones sont peu susceptibles de faire la même erreur, le lancement de téléphones 5G se fera seulement lorsque les nouveaux réseaux sont prêts, probablement vers la fin de 2019, souligne Ian Fogg. Ces téléphones de nouvelle génération seront capables de basculer en toute transparence entre les réseaux 4G et 5G pour un service plus stable. En un mot, non. Les entreprises de télécommunications ont trop investi dans la fibre optique et le fil de transmission (cuivre) pour les lignes fixes à large bande pour se dépêcher d'y renoncer. Les services à large bande à domicile et au bureau seront principalement des services fixes pendant de nombreuses années encore, même si l'accès sans fil fixe sera mis à disposition en tandem. Quelle que soit la qualité de la connectivité sans fil, beaucoup préfèrent la stabilité et la certitude des fils physiques. Considérez la 5G comme un service complémentaire pour quand nous sommes en déplacement, en interaction avec le monde qui nous entoure. Il facilitera également le fameux "internet des objets". L'absence de signal et la faible vitesse des données dans les zones rurales est une plainte courante au Royaume-Uni et dans de nombreux autres pays. Mais la 5G ne résoudra pas nécessairement ce problème car elle fonctionnera sur des bandes de haute fréquence - pour commencer au moins - qui ont beaucoup de capacité mais qui couvrent des distances plus courtes. La 5G sera principalement un service urbain pour les zones à forte densité de population. Les bandes de fréquences plus basses (600-800 MHz en général) sont meilleures sur de plus longues distances, de sorte que les opérateurs de réseaux se concentreront sur l'amélioration de leur couverture LTE 4G en parallèle avec le déploiement de la 5G. Mais la réalité commerciale signifie que pour certaines personnes vivant dans des régions très éloignées, la connectivité sera encore, au mieux, inégale. A moins de créer des subventions gouvernementales par lesquelles cela vaudrait la peine pour les opérateurs de réseaux de se rendre dans ces endroits.
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