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Mariages.
L'UNION.
Mariages. Du 1 août: Nicolas-Albert Neyen, chamoiseur, avec Susanne Pauly, et Jean-Pierre Meyer, employé au chemin de fer, avec Anne-Marie Barthel ; du 10 : Augustc-Gustave-Adolphe Gangler, professeur de musique, avec Marie-Anne Gangler,
"1867-08-21T00:00:00"
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9ARTICLE
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Décès.
L'UNION.
Décès. Du 6 août ! Théodore Pommerel, âgé de 42 ans, fabricant de chaises ; du 13 : Susanne Arensdorff, âgée de 20 ans, institutrice ; du 14. Mathieu Etringer, journalier, âgée de 38 ans.
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9ARTICLE
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L'UNION.
Les mîsS.'és, dangers et désappointements que, .".îsqu'ici, les malades ont éprouvés dans les drogues nauséabondes, se trouvent à présent remplacés par la certitude d'une radicale et prompte guérison moyennant la délicieuse Reralenia Arabica Vu Barry de Londres, qui rend l'a parfaite santé aux organes de digestion, aux nerfs, noumons, foie et membrane muqueuse, aux plus épuisés même, guérissant les mauvaises digestions f dyspepsies), gastrites, gastralgies, constipations habituelles,, lié'raorrhoïdes. glaires, van», palnirvitions, diarrhée, gonflement, étourclissement.botirdoanementdans les oreilles,acidité, pituite, nausées et vomissements, douleurs, aigreurs,crampes et spasmesd'estomac; insomnies, toux, oppressions,. usthme, bronebite, phthisie i consomption), dartre,», éruptions, mélancolie, dépérissement : rhumatisme, goutte, fièvre catarrhes, hystérie, névralgie, vice du sang, hyciroj isie, manque de fraisiwur et déutrgie nerveuse. Exirfiits de 65.000 guérisons. — crue nu pape > «Rome. 21 juiuet 186(3 : La santé du est excellente, surtout depol» que, s'abstenant de tout autre remède, il fait ses repas de la Ricvalekta. arabica dV Barry, qui a opéré d»s effets surprenants sur lui. Sa-Sainteté ne peut assez louer le.: avantages qu'elle ressent de cette excellente farine, dont elle prend une assiettée a chaaue repas •Correspondant tie\a.Gaictte a N° .09,416. M. ls comte situart de Decies, pair d'Angleterre, d'une dysnepsie (gastralgie), avec toutes ses1 misères nerveuses, spasmes, crampes, nausées. — N° 48,312: Marie Joly, de 50 ans de constipation, digestion, des nerls, asthme, toux, flatus, spasmes et nausées. — t(° 46JJ10: M. Huberts, d'une consomption pulpwnaire, avec toux, vomissements, constipation et surdité de» 25 années. — N» 53,860: M1" Gallard, rue du Grand Saint-Michel,. 17, à Paris, d'une phthisie pulmonaire, après avoir été déclarée incurable, et qu'elle n'eût que quelques mois à vivre. — Elle a opéré 60,000 guérisons où tout autre remède avait échoué. — DU BAJutY, 12,'îuk de i/Emf-eksur, Bruxelles. — En ioîtes de 7/4 kil., 2 fr. 25;. 1/2 Kil.> l fr.; -1 kil;, 1 fr.;, 2 1/2 kil.; 16 fr.; 6 kil-, 32 fr.; 12 kil., franco, 6) l'r. Contre bon de poste. La Rêvaient* chocolatée du Barry, en poudre.. Aliment- exquis-, jpour déjeuner et souper, éminemment nutritif, assimilant et fortifiant les nerfs et les chairs, sans causer de maux de tête ni échauffemcnt.ni les autres inconvénients des chocolats ordinairement en usage. Et» bottes de 12 tasses, 2 fr. 25: 2» tasses, fr.,4; 48 tusses, fr. 1; 288 tasses, fr. 32: 5<6 tasses, 60 fr.- Se vtnd a Luxembourg, Place d'Armes,, a<» h. DSLinâiE, et dans toutes les villes. che« les premiers pharmaciens, épiciers et confiseurs.
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newspaper/lunion/1867-08-21
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Ligne du Nord. – Service à partir du 1. juil. 1867. Trains de Pépinster à Luxembourg. Trains de Luxembourg à Pépinster. Embranchement d'Ettelbruck à Diekirch.
L'UNION.
Ligne du Nord. - Service à partir du 1. juil. 1867. Trains de Pépinster à Luxembourg. Trains de Luxembourg à Pépinster. Embranchement d'Ettelbruck à Diekirch. (Heures de Bruxelles.) Départ à Ettelbruck: 7">» g»»« ]2"m 4"» — 10'°' id. à Diekirch: 5">» 6"™ ll48m tz«». g«> L'heure au méridien de Paris est en retard de «s minutes sur Luxembourg et celle de Cologne de « minutes. >ép. Luxem. 5ISot T°" 11"» 230' H30 rr. Dommel 5"- 7"- 11"- 2"- 8"- -Walferdan 5"- — 12°'- 2"- 8"- - Lorenztw. 5"- — 12°'- 3"- 9°7- - Lintgen . 6"- — 12'°- 3" 9"- - Mersch... 6'°- 7"- 12"- 3"- 9"- - Cruchten. 6"- — 12"- 3'°- 9"- - Colmar... 7°'- — 12"- 401- 9"- - Ettelbr .. 7"- ?"- 12"- 4". 1003- Arr.Gcebelsm. — 8"m 1"' 4"« — Kautenb.. — 8"- 1"- 5°8- — Wilwerw.. — 8"- 1*°- 5"- — Clervaux.. — 8"- 1"- 6°'- — Maulusm.. — 8"- 1"- 6M- — Tr.-Vierges — 9"- 2°«- 6"- — Spa 9"» 11"- 4'°- — — Pépinster . lu"- 12°'- 5"- — Dép. Pépinst. — 7"" 3°°> — Spa — 8"- 3"- — Tr.-Vierg. 4">° 10"- 5*- — Maulusm. 5°'- 11°°- 5"- — Clervaux.. 510- 11°'- 6°'- — Wilwerw. 5"- 11"- 6"- — Kautenb.. 605- 11"- 6"- — Gœbelsm. 617- 11"- 6"- Dép. Ettelbr.. 5"°- 6«- 12"°> 7"' — Colmar... 5"- 7M- 12"- 7"- — Cruchten . 5*'- 7"- 12"- 7"- — Mersch... 5"- 7"- 12'°- 7"- — Lintgen... 6M- 7'°- 12"- 7"- — Lorentzw. 6"- 8°°- 12"- 7«- — Walferd.. 6"- 8"- 12"- 7"- — Dommeld. 6"- 8"- 12"- 8"- Ar.Luxemb.. 6"- 8"- 1°" 8"- 8«" 9"- 9"- 10"- 10"_
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newspaper/lunion/1867-08-21
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Ligne d'Allemagne.
L'UNION.
Ligne d'Allemagne. (Heures de Colopne.) Dép. Lux. 7"°° 1"> 7"' Arr. Mert. 8"- 2«- 8"- — Trêves. 9'°- 3°«- 9"- Dép. Trèv. 7"- 12'°» 7">> —Mertert, 7" 1°«- 8"- Arr. Lux.. 8'°- 2°«- 9"-
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Ligne de Belgique.
L'UNION.
Ligne de Belgique. Heure» de Pari»dans le flr.-Duché et en brique Heures de Bruiellei Dép. Lux.. 8"« 2'°. 8°°> vép.Brux. — e»-12*°; Arr. Bettin 9"- 3°'- ' 8'°- _ Liéjre ' — 5"- 12" -Arlon.. 9«- 3»-9"- — Namur — 8". 2"' — Namur. 1"' 7". — —Arlon.. 5«°> I2«- 5". — Liège.. 3'°- 0 -— — Betting 6"- 12"- 6*° — Bruxell. 3"- 9"-|— [Arr.Lux.. 7"- 12«- 6""
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9ARTICLE
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newspaper/lunion/1867-08-21
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Revue politique.
L'UNION.
LUXEMBOURG, 20 AOUT. Revue politique. Le Moniteur et le bulletin télégraphique de ce jour nous apportent de nombreux détails sur le voyage et l'arrivée de l'Empereur et de l'Impératrice à Salzbourg. Le prince Napoléon, après avoir visité à son retour des Eaux Bonnes diverses villes du midi de la France, est arrivé samedi soir à Grenoble. Son Altesse Impériale, accompagnée d'un de ses aides de camp, M. Ragon, venait de Gap. Le prince est parti le lendemain matin, à sept heures pour sa terre de Frangins, près • Genève. Nous avons signalé hier des symptômes d'agitation aux frontières de l'Espagne. Un télégramme de Perpignan nous annonce que le préfet des Pyrénées-Orientales était avant-hier à la poursuite de cinquante hommes armés qui se dirigeaient vers l'Espagne. D'après une feuille de Madrid, Y Espagnol, le mouvement qui aurait éclaté en Catalogne est actuellement comprimé. Le roi des Hellènes est à Londres depuis avant-hier. En quittant cette ville, Sa Majesté retournera en Danemark, puis elle se rendra à Saint-Pétersbourg, où doivent être célébrées, dans le courant du mois prochain, les cérémonies de son mariage avec la grandeduchesse Olga Constantinowna. La Nazione annonce que le décret de prorogation du Parlement italien sera lu aujourd'hui aux deux Chambres. La session serait de nouveau ouverte dans les premiers jours de novembre. L'armée prussienne se trouve répartie actuellement dans 273 garnisons. La grande majorité des lieux de garnison, savoir 229, se trouve dans les anciennes provinces prussiennes. Vient ensuite le Hanovre (qui compte 17 garnisons), le Schleswig-Holstein, 16; la Hesse électorale, 7; le Nassau, 3; et Francfort, 1. Il y a maintenant, dans les pays nouvellement acquis, 44,840 hommes, savoir : 55 bataillons d'infanterie, 48 escadrons de cavalerie, 38 batteries d'artillerie, 3 bataillons de chasseurs, 3 de pionniers et 3 du train. On s'occupe beaucoup en Prusse de la fabrication d'un nouvel engin de guerre. Uue correspondance de Berlin assure que le nouveau fusil à grenades de M. de Dreyse donne, d'après les essais faits à Spandau, des résultats tout à fait satisfaisants. L'effet du tir est terrible, et avec cela l'arme n'est pas d'un plus fort calibre que le fusil à aiguille ordinaire et elle se transporte aussi facilement. On doit commencer par la donner pour essais à douze bataillons d'infanterie. Augsbourg, 18 août. — L'Empereur et l'Impératrice des Français, après avoir assistés au service divin, se sont rendus à dix heures et quart au gymnase Sainte- Anne, qu'on avait orné de fleurs en leur honneur. De là Leurs Majesté sont allées visiter, dans la rue de la Croix, la maison Fugger, ancienne demeure de la Reine Hortense, puis Elles se sont fait conduire à la gare, où le roi de Bavière les attendait. Munich, 18 août.— Le train impérial, dans lequel se trouvait aussi le roi de Bavière, est arrivé à Munich à midi 25 minutes. Les abords et les quais de la gare avaient été rigoureusement interdits au public par mesure de police. Salzbourg, 18 août.— Tous les avis reçus constatent que l'Empereur Napoléon, dans son voyage à travers l'Allemagne du Sud, a été partout salué par de chaleureuses acclamations. Salzbourg, 18 août.— La fête de l'Empereur Napoléon a été célébrée solennellement dans la cathédrale de Salzbourg. Au service divin ont assisté, outre les autorités civiles et militaires du pays, MM. de Beust, d'Andrassy, de Festetics et de Taaffe. L'Empereur et l'Impératrice des Français arriveront ici aujourd'hui. Immédiatement après leur arrivée, un grand dîner, auquel seront invités l'archevêque de Salzbourg, le commandant civil et le commandant militaire de la province, le bourgmestre, MM. de Beust, d'Andrassy, de Festetics, de Taafle, de Metternich et de Graramont, sera donné dans la résidence impériale. Le dîner sera suivi d'une courte promenade. Le soir, les montagnes environnantes seront splendidement illuminées. Salzbourg, 18 août. — L'Empereur Napoléon et l'Impératrice Eugénie sont arrivés à quatre heures trois quarts. Leurs Majestés ont été reçues à la gare par l'Empereur et l'Impératrice d'Autriche, par l'archiduc Louis-Victor, par le gouverneur de la province, par le bourgmestre de la ville et par les autorités militaires. Les salutations échangées entre les deux Souverains et les deux Impératrices ont été cordiales. L'Empereur d'Autriche a présenté sa suite à NapQléon III. L'Impératrice d'Autriche a présenté à l'Impératrice Eugénie les dames de la cour. Ensuite l'Empereur et l'Impératrice des Français ont présenté les personnes de leur suite à Leurs Majestés Autrichiennes. Une foule nombreuse qui se pressait dans la cour de la gare a accueilli par un triple vivat Leurs Majestés Françaises. Les deux Empereurs ont passé en revue la compagnie des chasseurs d'élite qui avait été commandée pour cette occasion, et qui a entonné l'air de Partant pour la Syrie. Leurs Majestés Autrichiennes et Françaises se sont ensuite rendues en calèche découverte dans les équipages de la cour, à la résidence impériale. Une foule immense les a acclamées sur leur passage. L'Empereur d'Autriche, en uniforme de maréchal, et l'Empereur Napoléon en tenue civile, occupaient les sièges d'avant. Les deux Impératrices occupaient les sièges du fond. Toutes les personnes de la suite de Leurs Majestés Françaises étaient en tenue civile. Salzbourg, 19 août, — L'accueil fait hier à l'Empereur et à l'Impératrice des Français par leur Majestés Autrichiennes a été véritablement cordial. Les deux Empereurs ont baisé respectivement la main des deux Impératrices. Les populations affluant de tous les côtés ont salué l'Empereur et l'Impératrice des Français d'une triple salve de hourras. Après le dîner, Leurs Majestés ont fait une excursion au château de Klesheim, pour voir l'illumination du sommet des hautes montagnes. L'Empereur d'Autriche a remis de ses propres mains, au prince de Metternich, les insignes de l'ordre de la Toison-d'Or. L'Empereur des Français a reçu dans toutes les parties de l'Allemagne méridionale qu'il a traversées ,1e plus brillant accueil.
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9ARTICLE
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https://persist.lu/ark:/70795/913cg7/articles/DTL37
newspaper/lunion/1867-08-21
http://www.eluxemburgensia.lu/webclient/DeliveryManager?pid=1570998#panel:pp|issue:1570998|article:DTL37
GABRIELLE. (Suite.) V. OU L'ON VOIT L'IMAGINATION, LA PRUDENCE ET LA SAGACITÉ DE JEAN.
L'UNION.
Feuilleton. GABRIELLE. (Suite.) V. OU L'ON VOIT L'IMAGINATION, LA PRUDENCE ET LA SAGACITÉ DE JEAN. (5) La nuit fut paisible au château de Pérédur» et la journée suivante fut silencieuse. Le père, la mère et le fils étaient préoccupés d'une pensée secrète qui empêchait toute conversation. Kené, bien résolu à ne pas céder, ne songeait qu'aux moyens d'enlever Gabrielle, et le baron, tout inflexible qu'il était, sentait bien que la résolution de son fils ne fléchirait pas devant la sienne. Deux jours se passèrent encore sans nouvelles. Jean, qui avait disparu le lendemain de cette scène, n'avait point reparu depuis ce temps-là. Enfin, un soir, René qui se promenait tout pensif dans la garenne, voit paraître audessus du mur la tête de Jean. Son regard était si expressif, que le jeune Pérédur ne douta point qu'il ne fût porteur d'une bonne nouvelle. — Eh bien, lui dit-il brusquement, qu'attends-tu pour entrer? Saute par dessus le mur. — Monsieur, répondit Jean, votre père n'est pas loin ; sautez vous-même. J'ai des choses à vous dire qui vous surprendront, J espère. René franchit le mur. 7" Quelles choses ? Bonnes ou mauvaises ? Mlle de Chênevert pense à moi? — Mieux que cela. — Elle te l'a dit ? — Mieux encore. — M. de Chênevert est. malade ? — Mieux encore, vous dis je. — Oh ! ch ! dit René, devenu plus sérieux, serait-il mort de chagrin? — Monsieur, dit Jean, vous ne devineriez jamais. C'est quelque chose qui va vous surprendre, mais qui ne vous affligera pas, au contraire... D'abord, j'ai quitté votre service. — Comment! tu me quittes? — Oui, monsieur, je suis jardinier par vocation, vous le savez. J'aime les champs, les fleurs, les lis, les roses, les lilas, toute la nature, surtout celle qui est douce et cultivée. Je ne m'étais enrôlé, vous le savez comme moi, que pour obéir à M. votre père, qui sans cela m'aurait fait pendre. Au fond, j'aime la vie paisible, et j'ai trouvé une retraite. — Mais Gabrielle? Où est Gabrielle? — Patience, monsieur, où je ne dirai rien. Laissez-moi commencer par le commencement. Vous savez que, mardi matin, je devais aller au château de Villefort, et chercher des nouvelles de Mlle de Chênevert. Entre nous, c'eût été une mission assez difficile, si je n'avais pas eu pour moi l'amitié de Louison, cette pauvre Louison dont vous laites si peu de cas, et qui est pourtant si bonne fille! En cinq quarts d'heure, je me trouvai en vue du château, où justement, comme je l'avais prévu, Louison m'attendait, elle me fit le récit de tout ce qui s'était passé après votre départ. Monsieur, vous n en avez aucune idée. M. le comte ae Luenevert qui est, comme vous savez, très-entier dans ses résolutions et qui n'entend pas raillerie, déclara à Mlle Gabrielle qu e le renoncerait à vous sur-le-champ ou quelle irait au couvent dès le lendemain; que c était chose résolue; que ni larmes, ni prières ne pourraient le fléchir; qu'il allait, de son côté, lui chercher un autre mari, et qu'il lui commandait absolument de vous oublier. — M'oublier l s'écria René en serrant les poings. — C'est justement ce que répliqua mademoiselle. ,L'oublierl dit-elle, mais alors il ne fallait pas me le présenter pour mari, m'engager vous-même à l'aimer !" En même temps, elle fit observer que son cœur n'étant pas libre, elle resterait fidèle à ses serments, et qu'elle aussi était résolue à préférer le couvent à tout autre mariage. Là-dessus M. le, comte entra dans une telle fureur et invoqua tous les saints dans de tels termes que Louison qui était présente, se mit à trembler, et que les vitres elles-mêmes paraissaient près d'éclater. Enfin il fut résolu que mademoiselle Gabrielle partirait dès le surlendemain sous l'escorte de son Père, qu'elle serait conduite au couvent de Blessac auprès de Mme la supérieure çui est une cousine germaine de M. de Chênevert, que Louison l'accompagnerait dans sa prison, qu'elle y serait retenue fort rigoureusement en attendant que M. le comte lui eût trouvé un mari et qu'elle eût consenti à l'accepter. Le couvent a paru d'ailleurs à M. le comte un asile plus sûr que son propre château, car il se défie de ses domestiques et craint toujours que vous n'essayiez d'enlever mademoiselle. — Hélas ! dit René, au couvent ! Que vois-tu donc de si rassurant dans cette nouvelle ? — Patience, monsieur ! Tout est sauvé. Je n'eus pas plutôt appris cela de Louison (je l'embrassai pour la peine, quoiqu'elle fît semblant de s'en défendre, mais je connais mieux qu'elle ce qui lui niait), que, sans prendre le temps de revenir ici, ' allai oifrir mes services à Mme la supérieure du couvent de Blessac, — une bonne vieille dame bien respectable. Je fis couper mes moustaches et mes cheveux, je pris l'air pieux d'un homme qui dit son chapelet matin et soir, et j'allai demander de l'ouvrage. Monsieur, par un bonheur qui n'est fait que pour vous, le jardinier du couvent, qui aime a boire plus qu'à travailler, avait besoin d'un aide. Ma mine dévote plut à la supérieure ; mes larges épaules plurent au jardinier, et voilà comment j'ai quitté votre service. — Mais, dit René, pourquoi ne m'as-tu pas averti du départ de Gabrielle? J'aurais tâché de l'enlever sur la route. — Sagement imaginé, monsieur ! Et vous auriez donné un bon coup d'épée à M. de Chênevert, ce qui aurait admirablement arrangé vos affaires près de sa fille. Ou bien, c'est vous qui auriez reçu le coup d'épée ; autre moyen très-sûr de n'avoir plus de querelle avec personne et de finir en un instant vos amours ! — Tu as raison, dit René ; mais M. de Chênevert, s'il t'aperçoit dans le jardin, te reconnaîtra aisément, malgré ta mine cafarde qui ressemble, je dois l'avouer, à celle d'un chien tondu. — Prévu, monsieur, parfaitement prévu! Et voilà pourquoi je suis venu vous voir aujourd'hui. J'ai dit au jardinier que gavais quelques vêtements à chercher dans mon navs c'est aujourd'hui même que M. de Kvert conduit sa fille au couvent II ne m'y trouvera pas. Jeudi prochain, il doit partir à son tour, et je ne rentrerai que le soir au logis. — Mais, dit René, puisque tu as eu l'idée de ce déguisement, c'est à moi que tu aurais dû réserver le rôle du garçon jardinier. Sans doute, répliqua Jean, et dès le jour même, M l'aide jardinier se serait fait voir brusquement, aurait causé une émotion, une marque d'étonnement, aurait excité l'attention de la supérieure et se Ferait fait mettre à la porfe avant le courher du soleil. D'ailleurs mon lieutenant, vous auriez voulu garler les mains blanches, les moustaches cirées, les eaux de senteur, les fines dentelles, et vous mettre en état de paraître à tout moment devant les dames. Avec moi, rien de tout cela n'est à craindre. Louison e«t <l-,ns le secret ; «lie préviendra Mlle de Chênevert; elle nous fera entrer et sortir à propos; elle remettra nos lettres et nous rendra les siennes. Avant la fin de la semaine, si vous savez vous y prendre, Mlle Gabrielle de Chênevert sera baronne de Pérédur. Mais, à propos, monsieur, avez vous un prêtre à votre discrétion, car je crains beaucoup que ceux du voisinage, si l'on veut les employer, n'avertissent la supérieure et ne fassent échouer toute l'en- treprise. — J'y songerai, dit René. Toi, retourne au couvent de Blessac. Je vais partir, et voir mon oncle do ni Barthélémy, l'abbé des bernardins de Bonlieu. C'est un homme sage et de bon conseil. {A continuer.)
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France.
L'UNION.
France. L'Empereur et l'Impératrice ont quitté le camp de Châlons ce matin pour effectuer leur visite à l'empereur d'Autriche. Le général Ladmirault, commandant en chef, les généraux de division e1 de brigade et leurs états-major, ont fait cortège à Leurs Majestés jusqu'à leur installation dans le train impérial. A dater de cet instant, les illustres voyageurs conservent le plus strict incognito. Ils passeront de Strasbourg à Carlsruhe, Stuttgart, U!rn, Augsbourg. Une journée sera consacrée à cette dernière ville du royaume de Bavière où Napoléon III a pa&sé quelques années de son enfance. De cette ville, l'Empereur et l'Impératrice se rendront à Munich, qui en est éloigné de 60 kilomètres, puis au château de Salzbourg où les attend l'empereur François- Joseph. Le roi de Bavière et le roi de Wurtemberg se rendront, le 22 de ce mois, à Salzbourg, pour saluer les souverains français. L'Impératrice Eugénie ira, le 23 A Ischl, faire une visite à l'impératrice Elisabeth. La suite de l'Empereur se compose du général Fleury, son écuyer, des généraux Dcfuilly, Lebœuf et Pajol, ses aides de camp, des officiers d'ordonnance Stoffel, Lelassalle, Castagne, chambellans, du premier écuyer, et de M. Piétri, secrétaire particulier de l'Empereur. Le roi des Hellènes et le prince Humbert sont arrivés aujourd'hui du camp de Châlons. Georges Ier partira demain pour l'Angleterre. Le prince Humbert va rejoindre, dit-on, son beau-frère, le prince Napoléon, à Prangins. Le plus jeune fils de la reine-mère, de Naples, est mort, comme elle, à Albano, des suites d'une attaque de choléra. La reine des Pays-Bas se rendra en Angleterre, au commencement de septembre, pour y séjourner quelque temps. Le roi et la reine de Suède étaient attendus, hier soir ou ce matin, à Berlin. Lundi, matin, une revue aura lieu au Thiergarten, en l'honneur de LL. MM. suédoises. Le roi Charles XV partira probablement mercredi pour Muskau (Silésie), où il restera huit jours. Il reviendra ensuite à Berlin et rentrera à Stockholm, au commencement de septembre. Le sénateur comte de La Bédoyère, dont les obsèques viennent d'être célébrées à l'église de Saint-Pierre de Chaillot, sa paroisse, était fils du colonel du 7« régiment d'infanterie de ligne, qui tenait garnison à Grenoble, au passage de Napoléon Ier au retour de l'île d'Elbe. En lui amenant son régiment à Vizille, près de Grenoble, La Bédoyère harangua en ces termes Napoléon, qu'il avait déjà vu sur les champs de bataille depuis 1808 : „Sire, les Français vont tout faire pour vous ; mais il faut aussi que Votre Majesté fasse tout pour eux. Plus d'ambition, plus de despotisme. Nous voulons être libres et heureux. Il faut abjurer, sire; le système de conquête et de puissance qui a fait le malheur de la France et le vôtre." Après cette courte harangue, on se mit eu marche. La Bédoyère suivit Napoléon avec son régiment. Puis arrivèrent le dé sastre de Waterloo et l'abdication. Arrêté à Paris au moment où il venait dire un dernier adieu à sa jeune femme et à son enfant, avant de s'exiler, il fut tradait devant une commission militaire pour avoir trahi son serment au roi et condamné à mort. La sentence fut exécutée le 19 août 1815. La Bédoyère était âgé de vingt-neuf ans, et son fils avait huit mois. C'est ce fils qui vient de mourir à Paris, à l'âge de cinquante-deux ans, après avoir été pendant trois ans député de la Seine-Inférieure et chambellan de l'Empereur. Il avait été nommé sénateur le 16 août 1859.
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Autriche. L'ENTREVUE DE SALZBOURG.
L'UNION.
Autriche. L'ENTREVUE DE SALZBOURG. Salzbourg, 16 août. A M. Lebey, directeur de la Patrie. Mon cher directeur, Depuis avant-hier le drapeau tricolore français flotte à larges plis au-dessus de la gare du chemin de fer. Celle-ci est déjà encombrée de curieux qui, avec les nombreux arrivants forment une cohue bigarrée et charmante à voir. Hier, jour de fête, les gens des campagnes avaient revêtu leurs costumes nationaux, culotte courte, bas de couleur, gilet de velours et veste à cinq rangées de boutons d'argent massif! çà et là le gilet cramoisi et le chapeau emplumé d'un tyrolien tranchait sur la masse un peu sombre des gens de Salzbourg. Les femmes, malheureusement peu jolies, sont habillées d'une façon ravissante, et leur chapeau, dont la forme rappelle celle de la coiffure des Mâcounaises, leur donne un petit air mutin qui corrige la rudesse naturelle de leur visage. Le bonnet des paysannes autrichiennes mérite une mention particulière. Imaginez-vous une corne d'abondance d'environ quarante à cinquante centimètres de haut, tout entière formée de petites écailles en filigrane d'or et d'argent, dont la pointe, qui forme sommet, est garnie d'une houppe ou d'un petit miroir, et dont la base, arrondie audessus du front, retient une guirlande de perles, est aussi entremêlée de petits miroirs ovales ou ronds ; si bien que, avec le soleil rutilant qu'il fait ici depuis quatre jours, il est vraiment impossible de regarder en face ces jolies têtes ainsi coiffées. Cette mode est préférable au voile des Turques. Leur cou, comme celui de toutes les femmes des montagnes, est orné d'un collier, véritable emblème de fidélité, formé selon la richesse de celle qui le possède, de plusieurs rangs de perles, ou de chaînes d'or ou d'argent. Une grosse boucle le ferme. Malheur à la jeune fille ou femme dont la boucle vient à se rompre et laisse choir le collier! Cette rupture, dans l'un ou l'autre cas, e?t pour le mari ou pour le fiancé l'indice que quelque chose d'irréparable a eu lien. Quel délicieux pays! Mais pourquoi tout y est-il si cher? Le prix fixe d'un lit, d'un seul, est de quatre francs par jour ; on est libre d'offrir davantage. La chambre et ses accessoires se payent à part. La politique triomphe ici sur toute la ligne, et le nom de Napoléon est mêlé à toutes les conversations. Ce grand nom est répété par les uns avec crainte, mais généralement avec une curiosité sympathique. Les vieillards saluent militairement quand on le prononce devant eux. Napoléon, Franz Joseph, baron de Beust, on n'entend que cela. L'empereur d'Autriche est attendu ici samedi soir ou dimanche matin avec son premier ministre. Le chancelier de l'empire est retourné hier à Vienne pour présider une conférence du ministère hongrois, conférence à laquelle prendra part le comte Jules Androssy. Le ministre des finances du royaume de Hongrie, M. Lonyay, doit présenter en même temps un travail relatif au règlement de la dette entre les deux parties de l'empire. On m'assure qu'il sera aussi, dans cette conférence, la plus importante peut-être qui ait encore été tenue depuis l'établissement du dualisme; on m'assure, dis-je, que la question d'Orient sera mise sur le tapis. Ce qui se passe en Turquie d'Europe intéresse au plus haut point la Hongrie. Les intrigues russes, si bien dirigées de ce côtéci du Danube par le gouvernement serbe produisent déjà des résultats inquiétants. La propagande slave travaille à miner le nouveau royaume plus encore peut-être que l'Autriche. Pendant que la Servie fait appel au million de Serbes transylvains qui depuis plusieurs siècles habitent la Hongrie, où ils ont trouvé asile et protection, les agents russes en Croatie réveillent les vieilles haines. L'évêque d'Agram, Stronmaver, a, depuis trois années, dans le but avoué de soulever la Croatie contre la Hongrie, dépensé des sommes énormes en argent russe. Ceci est de l'histoire. Au mois d'avril dernier, des prélats russes vinrent en grande pompe à Agram inaugurer une église orthodoxe construite par les soins de l'évêque catholique. La famille impériale russe envoya à cette occasion de riches présents et des vêtements sacerdotaux brodés par la grande duchesse. Aujourd'hui, le gouvernement hongrois semble être persuadé que la Russie est à la veille de récolter ce qu'elle a si patiemment semé. „No>is devons rendre grâce au choléra, me disait ces jours derniers un des hommes les plus haut placés en Hongrie. Sans le choléra, le Monténégro serait en pleine insurrection, et cette prise d'armes aurait pour résultat immédiat peut-être, un mouvement en Croatie. Mais le soulèvement du Monténégro, comme celui de la Bulgarie, organisés l'un et l'autre par le gouvernement serbe, n'est qu'ajourné." Vous savez, mon cher directeur, que je puise mes informations à bonne source; je vous garantis la parfaite authenticité de ces paroles, comme l'anecdote suivante: Le prince Michel Obrenowich, en arrivant à Vienne, fut, en raison de l'accueil qu'il avait reçu à Paris, reçu en audience particulière par François-Joseph. — Eh bien, lui dit l'empereur, n'êtes» vous pas très-satisfait, prinoe, que les Turcs aient évacué Belgrade? — Oui, sire, répondit Michel Obrenonich en s'inclinant, notre joie serait complète si nous n'entendions les cris de douleur que poussent nos frères de la Bosnie et de l'Herzégovine. — Prince, ceci n'est pas notre affaire, répondit l'empereur, et saluant brusquement le prince interdit, il alla s'accouder à une fenêtre et se mit à regarder au dehors. L'audience impériale était finie, le prince se retira chez lui où il ne reçut absolument aucune visite. Il est toujours question, mais à petit bruit, de la réorganisation de l'armée. L'armée autrichienne, formée de soldats admirables, d'une bravoure enragée,—ceux qui ont vu Solferino se le rappellent, — sobres et infatigables, est la seule qui, dans l'histoire, présente le spectacle souvent renouvelée d'une armée mise en déroute dès le début de la campagne. Cela tient aux officiers. En mil huit cent vingt-huit (j'écris la date en toutes lettres pour éviter l'équivoque) , un ambassadeur d'Angleterre à Vienne écrivait: „Sur mille capitaines, excepté ceux qui appartiennent à l'artillerie et au génie, il n'y en a pas la vingtième partie qui connaissent la tactique militaire; ils n'en deviennent pas moins, par rang d'ancienneté ou par rang de noblesse, colonels, maréchaux et feld-maréchaux ; mais ce n'est ni à leurs talents ni à leur vaillance qu'ils doivent cet avancement. Tandis qu'on voit les royaumes pauvres de Saxe et de Prusse prospérer, payer leurs dettes, et consolider leur crédit, leurs armées, quoique inférieures eu nombre, en discipline et en souvenirs glorieux, en état de soutenir une guerre avec succès, l'empereur d'Autriche, avec ses immenses ressources, s'appauvrit journellement par l'igno racce de ceux qui administrent ses finances. Si l'Autriche recommençait la guerre, on verrait encore ce que l'on a déjà vu, ses armées battues et capturées comme des troupeaux d'animaux, par suite de la profonde nullité de ceux qui les commandent." 1866 n'a que trop prouvé la justesse de ces observations de 1828. On veut un changement radical de tout cela, mais on doit aller doucement, surtout dans un pays où pour rien au monde on ne saurait décider qui que ce soit à faire vite. Tous les journaux de Vienne se font l'écho de l'immense intérêt qu'excite l'arrivée de Napoléon à Salzbourg. Ils sont sobres de commentaires et semblent se recueillir comme on se recueille à l'approche d'un événement solennel et décisif. Que résultera-t-il de cette entrevue entre un petit-fils de Charles-Quint et un Napoléon ? Il n'y aura qu'une représentation de gala au petit théâtre de Salzbourg; les deux empereurs, presque toujours seuls ou accompagnés du baron de Beust, iront faire des excursions dans les montagnes. Gastein, petit endroit perdu à douze heures d'ici, a eu ces jours derniers sa population fort émue. Le jour même où, près de Berlin, le comte de Bismark avait eu la main quasiécrasée entre la rainure de la porte d'un wagon, le baron de Beust manquait de rouler au fond d'un précipice. Le chancelier de l'empire était allé faire une promenade dans un des sites les plus sauvages de Gastein; le prince d'Auersperg et le chef de section de Hofmann, homme politique des plus remarquables parmi les hommes nouveaux, l'accompagnaient dans la même calèche. Arrivés au point où la route se transforme on un sentier étroit et montueux, ces messieurs mirent pied à terre; on leur amena des chevaux, et le baron de Beust, excellent cavalier, prit son élan; mais le cheval, effrayé par le bruit d'une cascade, bondit en avant, le chancelier manqua l'étrier et tomba dans le vide! Le prince et M. de Hofmann s'élancèrent et purent tendre leurs mains au baron de Beust, qui avait eu la présence d'esprit et la force de se cramponner à quelques aspérités. Quelques égratignures furent heureusement le seul accident de cette chute, qui aurait pu causer une catastrophe irréparable pour l'Autriche. Grands personnages, soldats, chevaux, voitures, bagages de toutes sortes, tout arrive. Salzbourg présente l'image d'un encombrement sans précédent pour elle, excepté peut-être à l'époque où Paracelse, le grand apôtre du magnétisme, attirait à ses conférences l'Allemagne et toute la France savante d'alors. Paracelse est mort en 1541, dans une maison qui s'aperçoit de la fenêtre près de laquelle je vous écris. Vienne, 15 août. — Les nouvelles qui parviennent de Salzbourg, signalent l'affluence des étrangers arrivés dans cette ville, et l'on remarque que les voyageurs de l'Allemagne du Nord sont les plus nombreux. Les Alpes de Salzbourg attirent les Allemands de même que la Suisse attire les Anglais. Les grands journaux de Vienne et même quelques-uns de l'Allemagne y enverront des correspondants particuliers pour s'informer de tout ce qui s'y passera ostensiblement. Le gouverneur du duihé de Salzbourg, M. le comte de Coronini, a promis de faire le possible pour faciliter la mission des agents des journaux. M. de Beust est attendu à Salzbourg le 17 de ce mois. Cet homme d'Etat a eu à Gastein. où il prenait des bains, un accident fatal, qui menaçait même ses jours. Visitant une vallée située près de Gastein, il tomba sur la pente d'un rocher ; la satisfaction fut générale dès qu'on sut qu'il ne s'était blessé que très-légèrement. La Presse publie une lettre de Florence disant que l'opinion publique s'y prononçait vivement contre la Prusse, vu que Mde Cugia, envoyé à Berlin avec une mission spéciale n'y n'avait pas réussi. Bie" cette mission eût principalement trait à des affaires financières, on sait pourtant que le cabinet italien aspira»1 aussi à resserrer les liens de l'alliance prusso-italienne, ne fût-ce que pour atteindre cette fois des buts essentiellement pacifiques. La grande réserve de M. de Bismark vis-à-vis du plénipotentiaire italien, a produit ici une très-bonne impression, dont le contre-coup se fera sentir à Saint-Pétersbourg et contribuera probablement aussi à calmer un peu les accès du panslavisme. La députation hongroise vient de remettre à la députation allemande son projet relatif à la cote proportionnelle que la Hongrie assumera sur elle pour le payement des dépenses communes. Le chiffre de cette cote ne se fonde pas sur les budgets de recette; la députation hongroise prétend ne pouvoir accorder qu'un moyen terme des montants effectifs que la Hongrie a versés depuis une certaine série des années budgétaires dans la caisse centrale pour les affaires communes. On croit que la députation allemande n'acceptera pas cette proposition ; elle veut que le chiffre du budget préliminaire serve do base à l'établissement de la cote. La différence entre ces deux propositions peut être évaluée à 6 0/0 du montant des dépenses communes.
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Italie.
L'UNION.
Italie. Borne, 11 août.— A l'alerte des bamles garibaldiennes a succédé celle du choléra. Cet hôte lugubre a fait son apparition dans Rome le 9 mai. Il a eu, pendant deux mois un caractère purement sporadique, et à force de discrétion, le gouvernement et les médecins ont dissimulé sa présence. Après les fêtes du Centenaire, il a pris un développement considérable et s'est répandu peu à peu dans toute la campagne romaine. La marche du fléau est des plus singulières. Elle ressemble à celle d'un cyclone déchaîné à travers l'espace et s'abattant çà et là sans cause apparente. Il sévit dans des quartiers de Rome et dans des villes où il n'avait jamais pénétré, par exemple au Ghetto, sur l'Esquilin, à Albano, à Frascati. Son action est toujours rapide, souvent foudroyante. Environ mille ou douze cents Romains, réfugiés à Albano, croyaient le braver. L'atmosphère d'Albano est si pure, si tempérée par les brises de la mer! Les villeggianli buvaient, mangeaient et dansaient autour du lac aux accords de la mandoline et de la flûte, en plaignant la pauvre Borne, dont les coupoles étincelaient à l'horizon sous un ciel embrasé. Tout à coup, le G, à la suite d'un orage, éclata le fléau. .Le 9, il avait déjà fait plus de 200 victimes. La reine douairière de Naples a succombé le 8, entre les bras de ses enfants et de François IL Quelques heures après mourait la princesse Colonna, née Alvarez de Tolède, amie d'enfance de l'impératrice Eugénie ; puis une de ses filles. Le choléra a relancé la princesse et sa fille jusqu'à Geczano, où elles s'étaient réfugiées la veille. Le cardinal Altieri, évoque d'Albano, qui réside à Rome, s'est rendu en toute hâe, le 7, à sa ville épiscopale. Il amenait un renfort de médecins et d'infirmiers, et apportait 3,000 fr. que le Pape lui avait remis pour les malades pauvres. La population s'enfuyait dans toutes les directions, et le glas des morts sonnait depuis la veille. Le 8, arrivaient deux médecins de la cour, chargés par le Pape d'offrir leur assistance à la reine douairière, mais elle se mourait, en demandant des nouvelles de deux de ses enfants tombés malades avant elle. Lorsque Mgr Borromeo, majordome de Pie IX, s'est présenté de la part du Saint-Père, le lendemain matin, pour consoler la famille royale, les deux jeunes princes étaient en voie de rétablissement. Il n'y a eu que six morts, hier, à Albano. Le fléau semble s'éloigner dans la direction de Castcl-Gandolfo, de Frascati et de Subiaco. Le Pape vient d'envoyer 3000 francs aux autorités municipales de ces localités. A Rome, le nombre des morts s'est élevé hier à 22. On a compté, depuis le 9 mai, environ 1,500 cas et 1,000 morts. Pie IX a remis 2,000 fr. au grand rabbin du Ghetto pour ses coreligionnaires. A partir de ce matin, tous les prêtres ajoutent aux prières de la messe l'oraison Pro tempore pesti. lentia. Comme il n'est plus possible de dissimuler la présence de la maladie, ni de se faire illusion sur son caractère, le gouvernement s'est décidé à l'appeler par son nom : le choléra asiatique. Trois lazarets sont établis dans les hôpitaux du Saint- Esprit et de Saint-Jean-de-Latran et au couvent de Saint-François-de-Paul, et un hospice est ouvert à la villa Mattei aux familles pauvres éprouvées par le choléra. En somme, à l'exception des mesures de propreté publique que la municipalité a prescrites sans surveiller assez leur application, tout ce qui était humainement possible a été fait pour combattre le fléau. Inutile de dire que toute autre préoccupation s'efface devant celle-là. Il est probable que les membres de la junte, à moins qu'il ne se soient, comme on l'assure, patriotiquement retirés dans les montagnes de Viterbe, ne songent guère qu'à préserver leurs personnes. L'attitude du gouvernement ne décèle pas la moindre inquiétude. Il est même si rassuré iur les dispositions des Romains, qu'il a envoyé à Civita-Vecchia dix pièces de l'artillerie du château Saint-Ange. Elles sont destinées à compléter l'armement du fort Michel Angelo et de deux positions qui défendent l'entrée du port. La légion, dont le moral est tout à fait relevé, tient garnison au fort Michel-Angelo. Le Caton et YEclaireur, de conserve avec le San-Pieiro et le Tcvcre, courent des bordées dans les eaux do l'Etat pontifical. Ils n'ont encore signalé rien d'alarmant. De temps en temps on voit passer et repasser au large des bâtiments de la marine italienne, en croisière entre Terracine et Livourne, et dont les signaux témoignent des bonnes intentions du gouvernement italien. Au reste, si, par impossible, une bande s'avançait dans l'Etat du Pape, il ne faudrait pas trop s'en effrayer. L'armée n'est pas assez nombreuse pour occuper tous les passages de la frontière. Elle a reçu l'ordre de se concentrer, le cas échéant, sous les murs de la ville la plus rapprochée, et d'attendre les envahisseurs. Il est sous entendu, sinon formellement convenu, qu'en cas de besoin, elle demandera du secours aux avant-postes italiens. On constitue en ce moment une commission préparatoire du concile, qui se composera de théologiens et de canonistes présidés par le cardinal Caterini. De là au concile il y a loin encore. Le Pape n'en fixera l'époque qu'après avoir reçu les réponses des évêques aux dix-sept questions soumises à leurs méditations. En supposant que ces réponses arrivent à Rome au mois d'octobre, cinq ou six mois se passeront à les examiner, et c'est tout au plus si le concile pourra être convoqué le 8 décembre 1868 pour le 8 décembre 1869. Le cardinal d'Andréa est si éloigné des voies de la résipiscence, qu'il vient d'adresser au Pape et à tous les cardinaux une longue inscription latine, composée par lui en mémoire des fêtes de Rome et imprimée à Naples. Il débute par une apostrophe à saint Pierre, „humble pêcheur et pilote laborieux, qui marchait pieds nus et couvert de vieux vêtements." Après cette épigramme contre le confortable de la cour romaine actuelle, il parle de saint Paul, des cardinaux, des évêques, de sa propre personne surtout ; mais pas un mot de Pie IX, pas même une allusion indirecte. Et l'inscription n'a pas moins de cinquante lignes ! Le cardinal Altieri, après cinquante ou soixante heures d'un dévouement héroïque, a été saisi par le mal dans la nuit de samedi ; il a succombé hier à deux heures.
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L'UNION. Jg. 8, n° 195
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L'UNION. N° 195. PRIX DE L'ABONNEMENT. ■ 5 fr. par trimestre pour la ville. 5 fr. 75 par trimestre franco dans tout le Grand-Duché, ANNONCES: 20 centimes la ligne de petit texte ou l'espace. 15 centimes pour les abonnés. On s'abonne chez tous les agents de la poste. MERCREDI, 21 Août 1867. Huitième année. h'Union paraît tous les jours, excepté les dimanches et les jours de fêtes légales. Les abonnements, insertions, correspondances, annonces, etc., doiven être adressés franco à HEINTZÉ Frères, imprimeurs de YOnion, N*4, Rue de la Reine. Rédacteur responsable: P. HEINTZÉ. Prix d'un Numéro: 20 centimes.
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CHEMINS DE FER. – Service à partir du 10 juin 1866. Embr. Bettemb. à Esch s/A. >< Embr. Bettemb. à Ottange.
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CHEMINS DE FER. - Service à partir du 10 juin 1866. Embr. Bettemb. à Esch s/A. &gt;&lt; Embr. Bettemb. à Ottange. (Heures de Paris.) Trajet en 30 m. (Heures de Paris.) Dep.de Lux.. — 9"'» 4"- Dép. de Lux.. I 6°°™ 2°°' — de Bettem. 4""° 9"- 510- — de Bettem. 7"- 2"- Arr. àEsch.. 5"-10»- 6°°- Arr.àOttang. 800- 3«- Dép. d'Eseh. 6'»- 11°'- 6'°-Dép.d'Ottang 9°°- 4«- Arr. a Bettem. 6'°- 11"- 7="&gt;- Arr. à Bettern 93'- 4«°- — àLuxemb. 7"- 12"- 8"- — àLuxemb.111"- 6'8-
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ANNONCES. En vente à la librairie de HEINTZÉ frères : Histoire - Culture - Multiplication - Emploi. Par J. BARILLET, Jardinier en chef de la ville de Paris. Ouvrage orné de N vignettes et de 25 chromolithographies. Un vol. in-quarto. Prix : 35 fr. En dem.-rel. 40 fr. Rel. à coins 45 rr
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Holz-Nersteigerung. Am kunftigen Dienstag, 11. Mai 1869, 9 Uhr des Morgens prtizis, laht die Gemeinde«Verwal!ung von Sllndweilei, im gewohnlichen Holzschlage von 1869, im Ort genannt „Fleckenbusch", dtcht an der Chaussée von Sandweiler uach Êontçrn, nachstehendes Geholz offentlich versteigern, namlich: 1) 75 gegrabene Eichcnstiimme, meistens ichr ickwcre; 2) 70 llehauene Eicheustiimme zu Bau- und Wagncrgeholz; 3) 100 Kordcn do.ppclte Steren Buchen-Scheitholz; 4) 40 Kordcn doppelte Steren Priigclholz; 5) 100 Kordcn doppelte Steren Eichcnholz; 6) 200 Haufeu Reiser; 7) 4 Loosen Spiine. Die Versteigerung wird um die besagte Stunde an Ort und ©telle Statt haben. Sandweiler, den 9. April 1869. Die Gemeinde-Verwaltung, Weicker, Prasident, F. Schub, Secretar. VENTE PUBLIQUE a'une MAMSOiV k Luxembourg. Le JEUDI, 20 mai 1869, à 2 heures de ■::S relevée, Monsieur Léon Lamorl, fabricant |H!!!lj!!!!| de papiers, demeurant àSenningen, vendra «■*»s-Sen adjudication publique, à longs termes de crédit: Une maison d'habitation avec bâtiment de derrière, cour, écuries et jardin, située à Luxembourg, rue de la Place d'armes N. 3. La vente aura lieu en l'étude du notaire soussigné. Jusqu'au jour fixé pour l'adjudication les amateurs pourront acquérir l'immeuble à vendre de gré à gré. Luxembourg, le 19 avril 1869. 6n litein, notaire. Zu verkaufen: Das in der Mtchaels-Stratze gelegene Haus, al Restauration .Kaiser" betannt, und zujedem Geschaf geeignet. Sehr vorlheilhafte Nedingungen. Raheres zu erfragen bei Aug. Charles S C,e .a, zn Bonneweg. A louer de suite au prix de 700 francs le beau Château de Beaufort, situé à 6 kil. de Luxembourg, commune de Bertrange (où il y a station du chemin de fer) avec serres, chapelle, jardin anglais, environ 3 hect. de prairies et terres et jouissance de la chasse. S'adresser à MeL. MAJERUS, notaire à Luxembourg. us VENTE DE BOIS près Lorentzweiler. Le JEUDI, 29 avril 1869, à 9 heures, du matin, M. Félix Pousset, régisseur des domaines de S. A. S. le Prince Charles d'Arenberg, vendra aux enchères, par le ministère du notaire soussigné, au bois dit aSchwanenthal", situé entre Lintgen et Lorentzweiler : %10 cordes de beau bois de hêtres, 7000 fagots et 4 chênes. Bons chemins pour les transports. Mersch, le 12 avril 1869. 494 Ruth, notaire. TONTES de Corps^dTartires. MERCREDI, 28 avril 1869, à une heure de relevée, dans la coupe dite Klop, à Rodange, à côté du chemin de fer d'Athus à Esch sur l'Alzette ; 50 pièces ; et le jour suivant, à la même heure, dans la coupe communale de Hautcharage, im Art : &lt;ÏOO pièces, chênes et chêneaux, propres a tout genre de travaux et constructions et très-avantageux pour traverses du chemin de fer. 615 Schumacher, notaire.
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Vetriichtliche Grundgiiter-Verstcigelung zu Roser. Am Freitllge, den 30. April 1869, um 1 Ml des Nackmillags priizts, lassen ite Erben Diederich- Mangrig-Biver ans Bivingen, «7 Nucker Ackerland, auf Bivingei und umltegenden Bannen «eleaen; 1 STOtefe, .Epowasscr», Ungst Madame Bock und Klein 2 50 20 1 „ .Eichwies", langst Peter Frantgen und einem Unbekannten . • &lt;-6 07 1 , „Lcschebann", langst H. Godert und einem Unbekannten . Die Saisie langst Molitor einer Wiese, .un Peschettgen', langst Dumont und Mlllltor • • ., 36 « 1 Wiese, „Fe.mpicht". langst Nicolas Folscheid und einem Unbekannten . •, • « ,&lt; 1 „ „Vrebicht", langst h. Ktntztngei nd Kreiner • y. !0 50 1 Handwechsel, ,,am Leschebann", langst die Roser Kirchenfabrik, Dondevnger nud Unbekannten . . - - • *■' 50 1 Wiese, „KiemveIwies", langst die Fadnl von Roser *.''** 1 Bilsch, „H°busch", langst Reichlmg u. Sturm 50 ,, 1 „ „Godeschheck", zwischen der Gemetnde von 2 Seiten 7? Und ein Wohnhaus, nebst Sckcune, Stallung, Garten und Benngs, gelegen zu Vivingen, Sowie ein anderes, gegcnuber dem vongcn mtt den daran stokenden Ackerfeller, „auf der Koptcht ', im Dorfe Bivingen, an der Strahe von Bettemburg nach Hesperingen yeleaen; ar,,.^, Zu Roser, m der Schenke der Dame Wlttwe Lauer, auf Borg sur erdlich versteigern. Zur Besichtigung der hauser und Grundgltter wende man sich an den Forster H. Ungeschuk von Berchem. . „ Bettemburg, den 22- April 1869. Gras, Notar.
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Sommation.
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Sommation. L'an mil huit cent soixante-neuf, le vingt-sept avril, Nous soussignée, donnons par la présente sommation au Worl et subsidiairement à Y Avenir, de reproduire dans leurs colonnes, et aussitôt que faire ce pourra, le discours que dans le courant de la semaine dernière M. Jamar, ministre des travaux publics, a tenu à la tribune belge, dans lequel discours celui-ci reproche à la Socie'tc' des Bassins houillers du Hainaut d'avoir par des promesses fallacieuses de chemins de fert induit les populations, de Thuin et de Beaumont en erreur, d'avoir, par ces mêmes populations, essaye' d'exercer une pression sur le Gouvernement et enfin de n'avoir pas, en temps utile, présente les plans des chemins de fer dont elle avait demande la concession, informant les susdits sommes que ce discours se trouve textuellement imprime dans les Annales parlementaires de la Belgique, leur déclarant en outre que faute de reproduction de leur part de ce dit discours, il le sera dans le journal dit Y Union» Et pour qu'ils n'en ignorent, nous leur avons, en leur domicile, parlant en leur absence, pour le Worl à son ingénieur, et pour Y Avenir à son correspondant fantaisiste d'Ettclbruck, laisse' copie du présent exploit. PRISCUS JUNIOR HORBACH
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L'UNION.
A l'occasion de la fête de Notre-Dame, la Compagnie de l'Est mettra en marche, le 2 mai, les trains suivants : Trois-Vierges dép. 7 h. m., Luxembg. dép. 7 h. s. Diekirch » 8" » Ettelbruckarr. 7" » Ettelbruck » 8*° » Diekirch » 7" » Luxembourg arr. 10" » Trois-Vierges» 9"» Des billets, réduits d'environ 50% seront délivrés au public. Voir aux affiches pour les conditions de détail et les heures de départ des stations intermédiaires.
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Ligne de France.
L'UNION.
Ligne de France. (Heures de Paris.) ... 1er. de Lux - 9""» 4'°» 8'" Dép. de Paris,. 7'°' 9"° 8'"° 7"' P de Bettern - 9»- 4°&gt;- 9"- -de Metz... 4'"° 9— 4"' 8»- "deThioirv' T-1C»- 5»- 9"-Arr. à Thionv. 5«- 9»- 5»»- 9°'- ÏTrkMete 8". midi 6"- H"- - à Bettern.. 6" 10»- 6"- - - » pars 10"' 8»« 4"- 12"- ~ ALuxemb. 6»- 11"- 6" P' Paris 1'" à 9«" 1™ et 2°&gt;" à 4J0,.| De Paris !'«■ à 8«°&gt; et 1«&gt; et2=&gt;" à7°°».
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LIGNE DU NORD. Trains de Luxembourg à Pépinster. Trains de Pépinster à Luxembourg.
L'UNION.
LIGNE DU NORD. Trains de Luxembourg à Pépinster. Trains de Pépinster à Luxembourg. Service à partir du 23 mai 1868. (Heures Je Bruxelles.) Embranchement d'Ettelbrnck à Diekircli. Départ d'Ettelbruck : 7o»„_8»m _ il"-» -!"• — 4"' — !"• —10" Départ de Diekirch : 5oom_6',°'—8"»—11""—12"» — 4"' — 6"'. L'usure au méridien de Paris est en retard de ,» minutes sur Luxembourg et celle Cologne de « minutes iép. Luxem. 5,8nl 7'"œ - Dommeld. 5"- 7"- - Walferdan 5"- 7"- . Lorenztw. 5,B- — - Lintgen . 6°'- 7". - Mersch... 6". 8»». . Cruchten. 638- — -Colmar... j£- 8»- - Ettelbr .. 8"- 8"- &lt;QOS« £30 s g3i&gt; 12". 2"- 8". 12"- 3 - 9 - IL"- 3"- 9"- 12"- 3" 9"- 12"- 3S'- ' 9". 12"- 3"- 9"- 1°&gt;&gt; 408_ 9«»_ 1". 4"- alO" Dép.Gcebelsm. 7«&gt;» — 1"« 5°«« — Kautenb.. 7"- — 1"- 5"- — Wilwerw.. 8"- 9°"- 1«- 5"- -Clervaux.. 8"- 9"- 2°&gt;. 6"- -Maulusm.. 8"- - 2»- 6»- _T,-Vierges 9"- - a6»- — Spa — il * - Arr. Pépinster - 12°'- 5»'- - Dép Pépin, i — — Spa — — Tr.-Vierg. — — Maulusm. — — Clervaux.. — — Wil'werw. — — Kautenb.. — Gœbelsm. — _ 7««œ 3"' _ 8". — 3U- 507a, ]()«._ 2" ' 5M- 5"- 10"- 8"- 6°«- 5"- 16". 2"- 6"- 6°'. i,)»'. 3"- 6 °- 6". 11»'- 3"- 6"- 6«- 11". 3"- 6"- Dép.Ettelbr. — Colmar.. —Cruchten — Mersch.. — Lintgen.. — Lorentzw — Walferd. — Dommeld Ar.Luxemb- 51 «m "JO«m 5". 7"- 5"- 7"- go«_ 8OT- 6'«- 8"- 6»- 8"- 6"- 8"- 6"- 8"- 11«&gt;» II". 11"- 12»»- 12°»- 12". 12"- 12'»- 12". 4°'s 5°»- 5". 5"- 5"- 6"- 6«- 7"s 7"- 7«. 7"- 7"- 7«- 7«9.. 8M- 8"-
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Ligne d'Allemagne.
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Ligne d'Allemagne. (Heures de Col Dép. Lux. 78lŒ Arr. Mert. 8"- — Trêves. 9*°- Dép. Trèv. 7"- —Mertert. 7"- Arr. Lux.. 8"=- 2«- 8°'- ]&lt;)80m 1«_ 2»«- 7*01 8". 9"- 7&gt;0, 8"- 9"-
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Ligne de Belgique.
L'UNION.
Ligne de Belgique. (Heures rte Bruxelles) Dép. Lux.. 9°"° 2°°. 8'°' Dép.Nrux. — tz'°°&gt; 2«- Arr.Bettin 9"- 3'°- 8" Liège.. - 10»'-3"'- — Arlon.. 1005- 35»-9"- —Namur — 8". 2'°- — Namur. 1"' T°- — —Arlon.. 6°°°&gt; 12'°- 5«- — Liège 3'»- 9"- ~ — Betting 6"- 12'°- 6"- |-Bruxell. 3"- 9'°- — Arr.Lux.. 7»- 1«-6"-
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VI. (Suite.)
L'UNION.
VI. (Suite.) Louise était trop au ressentiment pour se donner à la pitié. Elle avait la fièvre, elle ne pouvait pas s'attendrir. Ce n'était pas l'heure. Laurent allait à la déconsidération ; elle n'avait trouvé aucun moyen pour le retenir. Vingt combinaisons se heurtaient dans sa pensée. Elle songea à monter chez le baron, à tout empêcher pour Hector et pour Laurent ; mais en faisant de la sorte, elle publiait la déloyauté de son mari. ' . Toutes ses ressources lui faisaient défaut, La vanité blessée était plus forte chez Laurent que cet amour même qu'il venait d'exprimer. Elle promenait ses agitations des sa chambre. Elle remuait ainsi depuis une heure. Elle regarda encore dans le jardin. Laurent n'y était plus. Singulière optique de la pensée 1 Elle le vit plus distinctement dès qu'il eut dis- Elle le vit dans les larmes, désespéré de ia blesser et ne pouvant pas cependant s'arracher à son ambition Mais le fond de lame de Laurent était l'amour. Si elle se servait de cet amour même pour le retenir ? Si elle l'inquiétait pour le mieux garder? Si elle lui faisait une grande peur d'abord pour lui faire une grande joie ensuite ? Il s'établit dans le cerveau malade de Louise une pondération étrange entre les deux honneurs: Celui du mari, comme honnête homme dans toute la susceptibilité du mot ; celui de la femme, comme épouse fidèle dans la rigueur la plus austère de l'expression. Elle sauvait le premier peut-être en exposant le second 1 Elle aussi, elle ferait comprendre qu'elle pouvait, pour se venger, elle vers sa perte ! Sa perte, c'était trop dire, car elle était sûre d elle. Néanmoins, cette assimilation lui fit horreur au premier moment. Ce parallèle lui parut monstrueux. Elle ne so reconnaissait plus dans l'image évoquée d'une coquette. Cette ruse lui sembla sacrilège. Cependant, le danger même la tentait parfois. Dans ce rôle de sentinelle exposée et veillant sur son foyer, le succès lui serait assuré. Jamais Laurent ne se risquerait à perdre son cœur. Elle se retirerait quand elle voudrait de cette entreprise, où elle aurait protégé son mari tout en l'alarmant. Si elle hésitait, le mal serait produit. Demain peut-être lui apporterait cette honte. Elle était vaillante. Son courage devint de la sorte son ennemi. D'ailleurs, la lutte ne durerait qu'un jour, qu'une heure même. Il suffirait qu'un de ses sourires fût à l'adresse d'un autre pour que Laurent s'arrêtât. Elle se décida, et comme il y avait de l'héroïne en elle, une fois sa résolution prise, elle devait être inébranlable. Mais qui choisir? Quel complice innocent allait-elle se donner ? Elle regarda à travers tous les jeunes premiers de son entourage. Il n'y en avait pas beaucoup. C'étaient quelques danseurs éphémères des bals de la sous-préfecture ; de petits fonctionnaires étourdis, qui pourraient puitter le pays et emporter son secret avant qu'il fût expliqué ; quelques chasseurs gentillâtrcs qui, une fois lancés, courraient après elle comme après un lièvre, et la forceraient dans tous ses asiles. Elle les rejeta comme indigues. Elle songea un instant à Hector. Se servir de lui serait une habilité sans doute, mais aussi une perfidie, car elle allait travailler à sa ruine. Elle ne voyait personne à qui donner ce rôle. Au milieu de ses perplexités, une chanson se fit entendre. C'était Georges qui, heureux d'une journée pendant laquelle il avait beaucoup causé avec sa fiancée, s'en allait accompagné d'un refrain. Le modeste comte de Villers répondait à tout ce qu'elle pouvait demander. Déterminé et prudent, timide et brave, il n'irait que jusqu'au point qu'elle marquerait. Il la devinerait sans doute, il la plaindrait d'abord et la remercierait ensuite. Il était d'autant plus désigné comme inoffensif qu'il aimait éperdument Emmcline. Nul ne pouvait lui être comparé à Sommeuse pour cette entreprise. Louise ne balança pas. Elle crut Laurent sauvé.
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VII
L'UNION.
VII Le lendemain, il y eut des ombres dans le prieuré. Emmeline avait bien dormi malgré ses joies de la veille. Elle était d'une de ces natures qui scrutent impitoyablement le bonheur, jusqu'à ce qu'elles y trouvent la tristesse. Ces dispositions sommeillaient et avaient été réveillées par une amie élégiaque rencontrée à son pensionnat. Emmeline, avec l'apparence candide que nous lui avons déjà vue, se laissait aller au premier mouvement de son bonheur, mais elle l'analysait et elle en avait peur. Ce jour-là, elle eut donc besoin plus que jamais de consulter Oeorges. Il était une heure. Laurent avait quitté la maison après le déjeuner. Oeorges devait être seul. Louise se renfermait dans sa chambre pendant les premières heures de l'après-midi. Emmeline avait le droit d'aller causer avec son fiancé, mais elle aimait mieux y mettre du mystère. Elle descendit dans la cour et regarda aux vitres de l'étude. Il y avait un vieux paysan assis, le chapeau sur la tête. Oeorges, debout, cherchait un acte dans un casier. Emmeline attendit. Tout était particulièrement mélancolique autour d'elle, de cette mélancolie qui atteint les âmes, mais qui n'est point sentie par le jeune blé qui pousse et par la forêt qui élance ses bourgeons. Il faisait beau et sec. On était en mai. Un vent presque froid et qui avait roulé sur les glaciers tombait des Alpes. H y avait eu deux enterrements à l'église et les dernières vibrations de la cloche étaient encore dans l'air. Un grand troupeau de bœufs suisses passait par le chemin et s'en allait au marché de Villefranche pour les abattoirs de Lyon. Une épidémie de fièvre typhoïde s'était déclarée dans un . village voisin. Des enfants, dans une ferme, sétaient brûlés la veille. Emmeline savait tout cela, et comme une prêtresse antique, elle en tirait des présages. Ne respire-t-on pas des malheurs imprévus dans le souffle qui passe? Elle alla s'assoir sur le balcon, près du mur, à côté d'un figuier; elle tira sa broderie. C'était un mouchoir qu'elle faisait avec un G et un E et une couronne de comte. Tout à coup, elle se souvint qu'elle l'avait commencé un vendredi ; elle eut horreur d'elle comme si elle avait commis une mauvaise action et appelé une malédiction sur la tête de Georges. Elle se leva et alla jeter ce beau mouchoir de batiste dans le puits. Elle ne se rassit pas, elle avait eu froid ; elle se dit aussitôt que les fièvres débutent par un frisson, et qu'elle serait la première victime de l'épidémie à Sommeuse. Elle se résignait bien à livrer sa jeunesse à la maladie, mais non son amour. Cependant elle ne se sentait de mal nulle part. Un voile s'étendit sur le sable de la cour et cacha une seconde le soleil. Emmeline n'avait pas vu un lambeau de nuage dans tout l'azur. Elle leva la tête. C'était un grand vol de corbeaux qui pointait en triangle au-dessus du toit du prieuré. Emmeline n'y tint pins, et fut tout près des larmes. Elle entra dans l'étude. Le vieux paysan y était encore. Emmeline donna un prétexte à sa visite, et se dirigea du côté de la petite étagère où étaient quelques livres de droit. Georges n'avait pas voulu paraître ému par cette apparition. Emmeline regardait dans les livres. — Que cherchez-vous, mademoiselle? demanda-t-il. — Le calendrier, monsieur, je ne sais plus le quantième. Elle le savait, puisqu'elle venait de jeter le mouchoir dans le puits, mais comment marcherait-on dans la vie, si on ne s'accoudait pas quelquefois sur un petit mensonge ? Le paysan avait ôté son chapeau à l'entrée d'Emmeline, et l'avait remis aussitôt. Il dit: — Nous sommes le 15 mai, mademoiselle, la Saint-Isidore. Emmeline maudit la réponse, car il fallait inventer un autre prétexte. Georges comprit. — Je ne peux pas trouver cet acte de partage, dit-il. Mais je suis sûr que ce champ-là est à vous. — Ils ne pourront donc pas me chercher noise, si j'y mets ma charrue? dit le paysan. — Ils ne le pourront pas : vous êtes propriétaire. L'homme se leva. Emmeline respira. Elle ouvrit un livre. C'était le Code civil expliqué par Duranton. Elle s'y plongea. L'homme revint. — Tout de même, dit-il, j'aurais voulu qu'on me fît lecture de partage. — Je vous répète que je le sais par cœur, reprit impatiemment Georges. — C'est vous qui l'avez paraphé ? — C'est moi... paraphé et écrit, dit le comte. — Ça ne fait rien, je vais raconter la chose à M. Montournois, et le consulter. — Allez-y, répondit Georges, enchanté de le voir sortir. Emmeline restait toujours dans son tête à tête avec M. Duranton. Georges, qui se considérait encore comme l'obligé de la maison, et par moments ne prenait pas sa position indépendante assez au sérieux, car il se savait pauvre, n'osa pas la questionner. Il respecta sa lecture, se remit à sa table, trempa sa plume d'encre et n'écrivit pas. Emmeline se détermina à l'encourager dans la conversation. Elle laissa tomber l'in-octavo, et dit, en regardant par la bibliothèque : — Vous n'avez donc pas un seul livre intéressant ici, monsieur Georges? — Pas un, mademoiselle. Demandez-en à MmB Laurent, c'est elle qui a les romans. — Oh ! les romans, je ne les aime plus depuis... Elle s'arrêta. — Depuis quand, mademoiselle ? — Depuis que nous en faisons, peutêtre, un à nous deux. Georges la regarda d'un air de reproche. — Mais aujourd'hui je voudrais, repritelle, trouver un livre pour me distraire. Georges alla vers elle. — Qu'avez-vous, mademoiselle, vous êtes fort pâle ? — 11 m'est arrivé un malheur, il m'en arrivera un autre ; et tenez, je ne venais que pour vous le confier. Auprès de qui me rassurais-je, sinon auprès de vo, s? — Mon Dieu! s'écria-t-il, ii:i malheur! — Vous allez peut-être im lire que ce n'est qu'un enfantillage, monsieur Georges? — Parlez vite, je vous en prie, réponditil fort troublé. — Vous savez que j'avais greffé des rosiers, l'autre semaine, dans le petit massif, à gauche de l'allée? \ — C'est moi qui ai apporté les boutures de chez M. le curé de Grandvert, répondit-il. — U a un peu gelé ce matin, dit-elle, tout a été pris. Nous n'aurons pas de fleurs pour notre été. — Ne dites pas Bnous", mademoiselle ; ma rose, à moi, est bien vivante. Emmeline ne se laissa pas endormir par cette réponse. — J'avais mis des idées dans ces fleurs, reprit-elle. Leur bonne odeur se serait répandue sur nos journées ; mais ce n'est pas tout : je suis malheureuse d'autre chose ; vous savez bien le bouleau? Georges prévoyait ce qu'elle allait dire ; mais il la laissa parler par orgueil d'amour. —■ Je ne l'ai pas remarqué, dit il cruellement. — Ahl répondit-elle avec un doux reproche ; alors il est inutile que je vous raconte la chose. — Racontez-la-moi, au contraire, reprit Georges ; j'avais tout vu depuis longtemps, et c'est co qui m'encourageait à attendre. — Vraiment? dit-elle un peu plus bas. C'était une vraie étourderie alors ; tenez, cela se trouvait, il y a un à Pâques, et nous ne nous étions encore rien dit. J'avais pourtant fait des lettres si petites que je croyais bien que vous ne les verriez pas. —- J'allais y regarder tous les jours. — Y avez-vous été aujourd'hui ? — Pas encore. — Eh bien, n'y allez pas. Un pivert est venu sur l'arbre cette nuit. Il ne reste plus rien de nos initiales. Georges eut une expression de tristesse. ■— Ne pensez-vous pas que cela annonce quelque chose de bien mauvais? reprit Emmeline.
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BULLETIN POLITIQUE.
L'UNION.
BULLETIN POLITIQUE. Les journaux. allemands recommencent à prêter au roi de Prusse le projet d'un voyage à Carlsbad avec l'intention d'amener ainsi une entrevue avec l'empereur François-Joseph. Nous croyons cependant que cette nouvelle mérite confirmation. La récente publication officielle de pièces relatives à la campagne de 1866 dont on a pris l'initiative à Vienne n'est pas précisément de nature a rapprocher les deux gouvernements. La Chambre des députés de Florence vient d'abolir pour la seconde fois le privilège en vertu duquel les élèves des grands séminaires destinés à la prêtrise sont dispensés du service militaire. Cette loi ne sera définitive que le jour où elle aura été sanctionnée par le Sénat. Cette sanction fait encore l'objet de doutes fondés. En 1865, comme en 1869, la Chambre avait supprimé le privilège des aspirants au sacerdoce, mais le Sénat crut devoir alors opposer son veto à la loi. Depuis, la situation ne s'est guère modifiée; le Sénat a reçu un renfort de quelques membres plus jeunes, plus dévoués au gouvernement, mais pas assez nombreux cependant pour déplacer la majorité. Les journaux italiens complètent les renseignement* que le gouvernement italien a donnés à la Chambre au sujet de la conspiration de Milan. La Lombardia, de Milan, nous apprend que la conspiration devait éclater le 18; que des revolvers et des bombes Orsini étaient accumulés dans une des maisons de la ville; que des dépêches chiffrées ont révélé un véritable plan d'attaque ; et qu'enfin, cette conspiration avait des ramifications dans le vingt-unième régiment et parmi les hussards de Plaisance. Ce journal pourrait bien exagérer un peu les choses. L'Italie, comme l'a dit avec raison le ministre de l'intérieur, a rompu avec le passé néfaste de conspirations et de rébellions et s'il est encore des hommes assez égarés pour ourdir de pareilles trames, le gouvernement ilalien n'a rien à redouter de ce chef. Le Corps législatif de France poursuit sa course à travers les budgets, malgré tous les obstacles qui, sous forme de projets de loi d'intérêt local, entravent sa marche et tendent à la ralentir. Cette assemblée a encore adopté avant-hier les cinq premiers articles du budget extraordinaire, bien qu'à trois heures elle n'eût point terminé encore le débat sur l'incident soulevé par M. de Janzé, à propos d'une loi autorisant la ville do Nîmes à emprunter 3,500,000 francs. M. de Janzé a blâmé très-vivement que l'on vienne ainsi a la dernière heure saisir la Cbambre d'une nuée de projets de cette nature. A la seule séance d'hier, il y en avait encore vingt à l'ordre du jour. Ces observations se fussent perdues au milieu du tumulte et des conversations particulières qui couvraient la voix de l'orateur s'il n'avait pas trouvé moyen de parler des élections générales prochaines, en disant le projet en discussion dicté par un intérêt électoral. A cette seule énonciation l'assemblée devient attentive et le tumulte va grandissant. Les huissiers réclament le silence et ne l'obtiennent pas. Le président agite sa sonnette. La majorité crie : Aux voix. M. Dumas, rapporteur, reste silencieux sur son banc, mais le commissaire impérial se lève, parle, et le projet finit par être adopté. Au Sénat, la séance a eu également son intérêt. Faute de sénateurs faisant de l'opposition, M. de Maupas, l'ex-prefet de la Seine, et M. Rouher, ministre d'Etat, ont occupé et rempli la scène par un colloque vif et animé. M. de Maupas a attaqué M. Rouher en soutenant que le ministère n'était pas homogène et il a fini par demander la suppression du ministère d'Etat. M. Rouher a répondu avec sa verve habituelle et voilà prise en défaut la sagesse populaire qui prétend que les loups ne se mangent pas entre eux. L'incident vidé, on a passé au fond et la loi a été adoptée. La Patrie réduit les divers projets de voyage attribués successivement à l'Impératrice aux proportions d'un simple propos. „Le seul projet, dit-elle, qui ait été formé et dont la réalisation est encore bien incertaine, serait un voyage en Egypte à l'époque où aura lieu l'inauguration du canal de Suez. On a entendu, en effet, l'Impératrice exprimer le désir d'assister à cette grande fête du progrès et de la civilisation." Continuation de bonnes nouvelles sur les grèves du Borinage. Calme complet sur tous les points. Le travail reprend dans les diverses fosses de Wasmes: il a même repris dans une des fosses de YAgrappe, à Frameries même, au-dessus de la route d'Eugies. Une quarantaine d'ouvriers mineurs de Jemappes ont repris leurs livrets pour aller chercher de l'ouvrage dans le Pas-de-Calais. On espère une reprise générale du travail dans les bures d'extraction pour mardi prochain. On a jugé hier au tribunal correctionnel de Nous vingt-deux ouvriers mineurs, parmi lesquels figurent plusieurs enfants, prévenus d'avoir porté atteinte à la liberté du travail dans les derniers troubles.
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Une séance publique du Conseil d'Etat.
L'UNION.
Une séance publique du Conseil d'Etat. La séance du conseil d'Etat à laquelle nous avons assisté hier nous fait regretter une fois de plus qu'il ne soit donné plus souvent au public d'assister aux délibérations de ce savant corps, composé des hommes les plus éminents du pays. Il serait à désirer surtout que les conceptions juvéniles de M. le directeur-général des finances fussent plus souvent soumises à ces épreuves où la plus profonde science alliée à une longue expérience des affaires corroborent à faire justice de cette manie de systématiser et de cette mesquine parcimonie qui ont enfanté les prodigieuses hérésies administratives du savant professeur-ministre. Le conseil d'Etat avait à délibérer s'il y avait lieu de dispenser du second vote constitutionnel la loi sur l'instruction supérieure et moyenne, votée le 13 mars dernier par la Chambre des députés. Le rapporteur de la commission chargée de l'examen de la question, conclut que cette dispense n'est pas justifiée, vu que d'une part il faut éviter la précipitation dans une affaire de cette importance et que du reste il n'y a aucun motif d'urgence, les modifications projetées ne pouvant pas se faire au milieu de l'année scolaire et la Chambre, se réunissant au mois d'octobre, pouvant à loisir émettre son second vote. L'honorable directeur-général des finances était venu en personne défendre son projet et faire valoir les motifs qui lui avaient fait demander la dispense en question. Selon lui, il y a urgence, puisque depuis trois ans tous les pouvoirs publics ont réclamé des réformes dans la loi sur l'instruction supérieure et moyenne, que le second vote ne pourra avoir lieu que le 13 juin, moment où la Chambre sera en vacances à cause des élections partielles, que ce vote sera ainsi forcément renvoyé à la session d'automne et que l'organisation définitive ne pourra donc se faire encore pour le commencement de l'année scolaire prochaine. Voilà pour la question de forme. Quant au fond, M. de Colnet, avec la fougue et l'élégance de diction que nous lui connaissons et que nous avons si souvent admirées à la Chambre et aux distributions des prix, donne une nouvelle édition de son discours à la Chambre. Il faut dédoubler la sixième et la cinquième classe du gymnase de Luxembourg, il faut, dans l'intérêt des langues modernes, augmenter d'une année les cours industriels, il faut supprimer les classes industrielles à Diekirch et à Echternach; il faut surtout occire cette malheureuse troisième latine de Diekirch, le Carlhagodelenda, le cauchemar de l'honorable directeur-général des finances. Sinon — voici les grosses pièces qui jouent — il est inévitable d'augmenter le budget des dépenses d'au moins 12,000 frs. et élever ainsi le chiffre déjà trèsfort des dépenses pour l'instruction moyenne à une hauteur dont on cherchera en vain l'exemple dans les provinces limitrophes de France, de Belgique et de Prusse. Pour ce qui regarde spécialement la 3e latine de Diekirch, chaque élève de cette classe coûte en moyenne à l'Etat 543 fr. 55 c. par an, chiffre qui s'est élevé à 817 fr. 15 c. l'année dernière et qui n'est que de 122 frs. par élève dans les classes de l'Athénée. La ville de Diekirch doit contribuer naturellement pour une part à ces frais énormes, et elle doit déjà aujourd'hui un arriéré très-considérable au Gouvernement ! — Quousque tandem ! sommes-nous tenté de nous écrier en présence des lamentations périodiques sur cette dette de la ville de Diekirch. Cela frise le ridicule! M. Jurion prend ensuite la parole. Dans un brillant discours de près de deux heures, il a réfuté un à un les arguments avancés à maintes occasions par l'honorable M. de Oolnet. L'honorable Directeur-général, dit-il, a développé les différentes épreuves que la loi a subies; il a dit que depuis trois ans les pouvoirs publics se sont occupés à étudier la question, que le pays attendait, qu'il y avait des lacunes graves auxquelles il était urgent d'obvier; mais il n'a pas tout dit; il aurait pu ajouter que les objections les plus graves ont été faites contre le système actuel dans la Chambre même, dans les journaux et les cercles privés, et ces objections vont bien au delà des quelques vices signalés par M. le Directeurgénéral ; il n'a pas été simplement question de dédoubler les classes, de créer une 6e industrielle etc.; mais on a dit autre chose: On a soutenu que les langues modernes étaient en souffrance, que le français était tellement négligé que les élèves sortant de rhétorique ne pouvaient pas même s'en servir comme langue de conversation; on a parlé en outre de défauts d'administration, on a fait valoir des griefs qui touchent au plus vif l'organisation actuelle. Et cette loi de deux articles voudrait satisfaire à ce qui a été réclamé, résumerait-elle les études faites depuis trois années, prétendrait-elle remplacer les lois organiques de 1849 et de 1857? Evidemment non, à moins qu'on n'y supplée pas des mesures administratives. Mais alors le Gouvernement se trouve devant une grande difficulté, devant l'article de la Constitution qui prescrit que tout ce qui regarde l'enseignement sera réglé par la loi. Par une loi de deux articles dans laquelle il supprime des cours, le Gouvernement a déjà outrepassé son droit; il ne peut toucher qu'à ce qui regarde la distribution des heures, la réglementation. L'orateur prouve que le nombre moyen des élèves des classes d'Echternach et de Diekirch n'est pas aussi peu considérable que voudrait le faire accroire M. de Colnet, et il s'étonne qu'on veuille augmenter d'une classe, l'école industrielle de Luxembourg où la moyenne de 10 ans des élèves de la première et deuxième classe industrielle réunis est à peine de 12. Il voudrait qu'on prît en sérieuse considération l'organisation des écoles professionnelles belges. Passant ensuite à la question générale, M. Jurion donne lecture d'une étude qu'il a faite sur la question de l'instruction. Dans ce travail profond, écrit en parfaite connaissance de cause, élégant quant à la forme, l'orateur cite les différents griefs faits à notre organisation actuelle et consistant à soutenir que les langues modernes sont négligées, que la latinité n'est pas assez cultivée, que les classes industrielles ne favorisent pas assez le commerce et l'industrie et que les belleslettres ont considérablement perdu; il énumère les causes auxquelles on attribue cette situation et qui consisteraient dans la simultanéité dé l'étude des langues modernes, dans le trop grand nombre d'heures attribuées aux mathématiques dans le Gymnase, dans la trop large part donnée aux langues anciennes et enfin dans l'excessive rigueur du jury de l'examen de maturité. — Nous regrettons de ne pas pouvoir rendre ce savant mémoire qui ne pourrait que contribuer pour une forte part à régler enfin cette malheureuse question de l'instruction. Il serait fortement à désirer que M. Jurion fît publier in extenso ce mémorable travail. M. de Colnet risque encore quelques timides observations contenues déjà dans ses discours antérieurs. M. Wurth- Paquet prend ensuite la parole pour motiver en quelques mots son vote. A son avis, un second vote est désirable, parce que d'une part le projet de loi supprime la 3e latine de Diekirch, scinde ainsi les deux années d'études de 4e et de 3e et tronque ainsi l'étude de la syntaxe, et, qu'en outre, le présent projet omet l'examen de passage de 4e en 3°, examen essentiel. L'objection de M. de Colnet, consistant à dire que le second vote ne pourrait avoir lieu qu'en automne, ne peut pas être concluante ; s'il y a urgence, la Chambre pourra se réunir en session extraordinaire avant l'ouverture de l'année scolaire. Dans quelques mots, résumant tout le débat, les ramenant à leur véritable portée qui est la question de forme dont on s'est écarté pour s'occuper surtout du fond, M. le président Simons fait un bout de leçon à l'honorable Directeur-général des finances dont il critique, à l'instar de M. Jurion, la trop grande parcimonie dans cette question vitale. Il fait observer avec justesse que le seul motif concluant pour M. de Colnet était l'économie; dans un ton paternel, non exempt d'une pointe d'ironie, il exhorte l'honorable directeurgénéral de ne pas s'effrayer, de se présenter devant la Chambre, d'exposer les motifs qui ont retardé l'organisation définitive et de demander un crédit supplémentaire qu'on ne lui refusera pas. — Nous avons admiré la vigueur vraiment juvénile, la netteté d'élocution et la souveraine clarté avec laquelle ce Nestor de nos hommes d'Etat tranche aujourd'hui encore ces questions ardues. Espérons qu'il nous sera donné encore de longues années à l'entendre développer ses vastes idées et formons des vœux pour qu'il siège encore longtemps aux débats du corps vénérable à la présidence duquel l'a appelé la confiance du Souverain, après sa longue et brillante carrière administrative dans des moments parfois très-difficiles. '— La question de savoir s'il y avait lieu de dispenser la loi du second VOte, mise aux voix est résolue négativement à l'unanimité des voix des membres présents. * * * Nous ferons profit des observations échangées dans cette longue séance, au fur et à mesure de la discussion qui ne manquera pas de surgir encore une fois avant le second vote définitif de la Chambre. De bonnes choses ont été dites, des erreurs réfutées. Puissent les débats profiter un peu à M. de Colnet et l'engager à être moins cassant dans les mesures qu'il croit devoir prendre dens l'administration de l'enseignement. Nous avons, dans notre numéro de dimanche, parlé d'un duel qui a eu lieu samedi au bois de Hellange. Le Gaulois parlait hier de cette affaire. Il est à remarquer que les adversaires étaient des avocats et non un officier et un étudiant, comme on nous avait dit. Voici ce que rapporte le Gaulois : »On appellera l'affaire Joly et Laferrière, le duel des six avocats. «Une altercation à propos du jounal le ■ratais, dont les deux adversaires sont rédacteurs, altercation suivie de voies de fait, a motivé la rencontre. On s'est battu au fleuret démoucheté. M. Maurice Joly a été légèrement blessé à la main. «Les témoins de ces messieurs étaient MM09 Rey et Fontaine (de Rambouillet), Jules Ferry et Georges Coulon. „Tous avocats 1"
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Conseil communal de la ville de Luxembourg. Séance de Samedi, 17 avril 1869. Fin.
L'UNION.
Conseil communal de la ville de Luxembourg. Séance de Samedi, 17 avril 1869. Fin. Art. 8 La demande de dispense de brevet pré sentée par un instituteur de la ville a été retirée par son auteur, qui a déclaré vouloir se présenter à l'examen. Art. 9 Il est donné lecture de la dépêche suivante : Luxembourg, le 16 avril 1868. A Messieurs les Bourgmestre et Echevins de la ville de Luxembourg, Messieurs, J'ai l'honneur de vous transmettre ci joint, accompagnés d'un relevé récapitulatif, les états de frais présentés par le Directeur de l'hospice central d'Ettelbriick et la Commission administrative des prisons et du dépôt de mendicité à Luxembourg, à l'effet de faire rentrer dans la caisse de l'Etat les sommes, dues du chef de l'entretien de quatrevingt personnes dans ces établissements pendant les années 1859 à 1866 inclusivement. Veuillez soumettre ces états à, la délibération du Conseil communal et l'inviter à se prononcer sur le domicile de secours des dits individus tout en indiquant, le cas échéant, le mode de remboursement à suivre, soit directement sur la caisse communale', soit indirectement à charge des fonds pour dépenses communales. Je dois faire observer que sous la date du 3 juin 1862 les états des frais de l'entretien en 1858 des personnes ci-après dénommés vous ont été communiqués aux mêmes fins, à savoir: Brucher Madeleine, Brouch Elise, femme Dany, Thiry François. Dany Balthasar, Weber Louise, Thiry Marié, Dupont Susanne, Becherlé Elise, Clément Françoise et Bouren Pierre. Ces états doivent encore se trouver dans les bureaux du secrétariat de la ville. Il en est de même pour les états de frais occasionnés pendant la même année par l'entretien à l'hospice central des nommés Dany Balthasar, Jung Louis, Jung Elisabeth, femme Rosing, Léopard Marie et Rabinger Susanne, femme Prumbaum, lesquels états vous ont été transmis par dépêche du 17 juillet 1862, N° 1675-184/59. Je vous prie de prendre également une résolution à l'égard de ces derniers états et de me renvoyer ensuite le tout dans un délai très-rapproché. Le Directeur-général des affaires Communales, E. THILGES M. le Président expose que le montant des frais réclamés pour la période de 1859 à 1866 s'élève à fr. 14,993 06 c. et pour l'année 1858 à fr. 2,702 57 c. ensemble à fr. 17,695 63 c; que toutes les personnes figurant sur ces états au nombre de 79 ont été, par le collège des bourgmestre et échevins, réparties en diverses catégories de la manière suivante: Dans la 1" catégorie seraient à ranger les personnes qui n'ont aucun droit aux secours publics à Luxembourg. Elles sont au nombre de dix et ont donné lieu à une dépense de fr 1,228 63. Dans la 2° les personnes domiciliées à Luxembourg mais dont les frais de détention ne sont pas imputables sur la caisse communale; an nombre de 12 elles ont occasionné une dépense de fr.. 2,807 17. Dans la 3° catégorie sont à ranger celles sur le domicile de secours desquelles une décision n'est pas intervenue, mais qui, d'après les renseignements recueillis, n'ont pas droit aux secours publics à Luxembourg. A cinq leur entretien a coûté fr. 808 95. Dans la 4e catégorie sont à classer les personnes dont le domicile de secours n'a pas été reconnu par le Conseil communal, mais a été imposé à la ville par le Gouvernement. Ce sont 8 individus dont les frais d'entretien s'élèvent à fr...4,843 17. Une 5° catégorie est à former des personnes dont le domicile de secours a été admis par le Conseil communal. Leur nombre est de 9, dont les frais montant à fr. 4,396 85. Enfin dans une 6e catégorie sont à classer les autres 36 personnes dont le domicile de secours n'est pas encore fixé mais lesquelles, suivant les renseignements obtenus, ont droit à être secourus à Luxembourg. Leurs frais d'entretien sont de fr. 3,610 65. Le collège lait observer que le budget de l'Etat porte chaque année un crédit considérable pour subsides aux communes pauvres pour la bienfaisance publique; que, malgré les réclamations de la ville et les recommandations du comité cantonnai la caisse communale n'a été que très-exceptionnellement et chaque fois dans une faible proportion, favorisée d'un subside de ce chel; qu'aujourd'hui, par l'effet des événements politiques de 1867, la ville a été réduite sous le rapport de ses finances communales, au rang des communes les plus pauvres du pays; qu'il est à espérer que le Gouvernement, en considération de cette circonstance voudra bien, sous la forme d'un subside ou de toute autre manière décharger la ville des frais d'entretien des personnes rangées dans la 4e catégorie, dont le domicile de secours n'a pas reconnu par le Conseil communal; Il propose de formuler une délibération dans le sens ci-dessus et de déclarer que la ville est prête à assumer à charge du fonds des dépenses communales en trois paiements égaux et annuels le montant des 5e et 6° catégories, montant à fr. 8007 50 c, en reconnaissant la ville de Luxembourg comme domicile de secours des personnes désignées dans la dernière catégorie. Le Conseil adopte cette proposition. La discussion des autres affaires est renvoyée à un autre jour. Séance levée à 6 heures.
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L'incident franco-belge.
L'UNION.
L'incident franco-belge. La France exhale en ces termes les regrets que lui cause le résultat négatif des négociations franco-belge : „Les pourparlers se prolongent sans aboutir entre l'honorable M. Frère-Orban et les ministres de l'Empereur. Le public commence à s'étonner que le chef du ministère belge ne soit pas en situation de prendre la décision que l'on attendait de lui. «,Dès le début de la négociation diplomatique le gouvernement français, en insistant pour que les projets de conventions de chemins de fer fussent compris dans l'examen des questions à débattre, a montré quelle importance il y attachait, et laissé pressentir à quelles conditions il serait possible de s'entendre, sans sortir jamais du point de vue économique. „M. Frère-Orban, quand il s'est décidé à ' se rendre à Paris, connaissait les dispositions du cabinet des Tuileries, et il était permis de croire qu'il acceptait le principe, sauf à discuter le mode et les détails d'application. En proposant aujourd'hui ce qu'il sait d'avance ne pouvoir être accepté, il fait une œuvre inutile, il détourne les négociations de leur vrai but." „I1 est vrai que M. Frère-Orban invoque un principe. Il dit: La loi du 23 février a été faite pour armer l'Etat contre les Compagnies étrangères. Mais nous n'avons pas à nous occuper d'un acte législatif émané des pouvoirs publics en Belgique. La seule chose qui nous intéresse, c'est l'attitude nouvelle prise sans motif par le gouvernement belge à l'égard des Compagnies françaises. „Car la conséquence du principe derrière lequel se retranche M. Frère-Orban serait de permettre au gouvernement belge d'exclure de son territoire les Compagnies françaises qui exploitent déjà des lignes belges: la Compagnie du Nord, qui arrive à Liège, et la Compagnie de l'Est, qui s'arrête à Pepinster. „ Ainsi le refus d'approbation des conventions de chemins de fer, dans les circonstances où il se produit, serait un acte d'exclusion qui nous atteindrait dans le présent et nous menacerait dans l'avenir. „Une telle exclusion serait contraire aux principes économiques de la Belgique et à la nature même des rapports qui doivent unir ce pays à la France. „Notre dignité, notre sécurité, nos intérêts ne nous permettent pas de l'accepter. „On sait quelles sont nos sympathies pour la Belgique ; nous n'avons jamais méconnu ses droits. Nous honorons ses mœurs pu. bliques et ses libres institutions. Les vertus et les malheurs de sa dynastie ne nous inspirent que le plus profond respect. Mais nous croyons lui montrer aujourd'hui, plus que jamais, la sincérité de nos sentiments en repoussant une combinaison qui laisserait subsister entre les deux pays des défiances qu'il importe au plus haut point d'effacer. M. Frère-Orban retarde son départ; il a envoyé à Bruxelles la réponse du cabinet des Tuileries; il attend une nouvelle communication. La question, disent certains journaux, tourne vers un accord économique, quelque-chose comme une semi-union douanière. Tout le monde y gagnerait. C'est du moins ce que prétendent les mêmes feuilles. M. Frère-Orban, ajoutent-elles, est fort bien disposé. Nous voulons croire toutes ces nouvelles; mais nous avons une autre idée sur les causes du retard apporté à la rentrée du ministre belge à Bruxelles.
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Italie.
L'UNION.
Italie. Le Journal des Débats a reçu de Florence, 18 avril, la lettre suivante : „La Chambre vient d'interrompre la discussion du budget pour discuter une loi qui, quoi qu'on en dise, a un caractère politique. Il s'agit de retirer aux jeunes gens qui se destinent au culte le privilège qu'ils avaient d'être exempts du service militaire. Il y a longtemps qu'il est question de cette loi, réclamée surtout par la gauche. L'an passé, la Chambre avait voté un ordre du jour pour en réclamer la présentation. Le ministre a dû s'exécuter. „Le général La Marmora a prononcé contre la loi un discours remarquable à plus d'un titre. Il a dit en termes formels que l'Italie était essentiellement catholique malgré ses différends avec le Pape, et que l'unité de sa religion avait été l'un des éléments de son unité politique. Il y a longtemps qu'on n'avait entendu un pareil langage, si ce n'est dans la bouche de M. d'Ondes-Reggio, qui représente à peu près la parti clérical. «Mais il faut reconnaître que, dans la bouche du général La Marmora, il a une tout autre valeur, le général ayant toujours appartenu au parti libéral et ayant participé très-activement à l'œuvre de M. de Cavour. On peut voir dans ce discours le point de départ de la formation d'une droite véritable dans le Parlement. C'est ainsi que le comprennent les organes principaux de la gauche. „Le général Menabrea a déclaré que la loi n'avait pas de caractère politique, qu'elle était un hommage au principe d'égalité. Quel que soit le crédit que mérite la parole du président du conseil, il est impossible de méconnaître le caractère politique de la mesure. nLa loi sera votée à une très-grande majorité, mais elle échouera probablemcut au Sénat, et l'on finira par une transaction, c'est-à-dire qu'on restreindra le privilège, qui est aujourd'hui trop étendu, sans aucune espèce de doute. „On attend toujours l'exposé financier de M. Cambray-Digny. On assure que les négociations entamées avec M. Fould et diverses maisons de finances n'ont pas abouti. Mais il est certain qu'un arrangement a été pris avec la Banque nationale. „La Banque, dont le capital est de 100 millions, avec une réserve de 20 millions, va porter son capital à 200 millions, ce qui sera facile, puisque les actions de 1,000 francs sont à 1,800 francs. Les 100 millions ainsi réalisés seront prêtés à l'Etat au taux de 5 p. c. En échange de ce prêt, la Banque obtiendra le service des trésoreries de l'Etat et le cours légal pour ses billets à la cessation du cours forcé. „H est évident que cet arrangement est avantageux à l'Etat, qui ne trouverait nulle part de l'argent à 5 p. c. De plus, en donnant à la Banque le service des trésoreries, on réalise une économie de près de 2 millions. Il est cependant très-probable qu'il s'élèvera une forte opposition. On a réussi à créer contre la Banque une sorte de prévention. Rien n'est plus injuste et plus mal fondé. Il faut espérer que la discussion publique fera justice de ces préventions absurdes. Seulement le ministre aura certainement besoin d'énergie pour faire passer son projet. Ce sera sur la question de finance que que l'opposition livrera la dernière bataille de la session. Le ministère l'emportera, je crois, mais il serait téméraire de le garantir, parce qu'on ne peut prévoir ce que feront divers groupes nécessaires pour former la majorité. Quant aux interpellations sur la question romaine, elle ne peuvent avoir aucune conséquence sérieuse, aujourd'hui surtout qu'on sait que l'évacuation des Etats pontificaux est admise en principe par la France, et qu'il ne s'agit que d'attendre quelques mois. Le marquis Alfieri de Sostegno vient de mourir après une longue maladie. M. Alfieri était entouré de l'estime universelle. C'était, dans toute l'acceptation du mot, un honnête homme, éloge simple et qui tend à devenir rare. M. Alfieri avait été un instant ministre en 1848. Pendant de longues années il a vit présidé le Sénat. Ses goûts l'éloignaient des affaires et du pouvoir, dont son patriotisme seul le rapprochait. Le fils de M. Alfieri, député depuis longtemps, est neveu par alliance du comte de Cavour. Le budget du royaume d'Italie se solde par un déficit de 94 millions. M. Cambray Digny ne fait entrevoir que pour 1875 ou 1876 l'équilibre dans le» finances italiennes.
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Heintzé Frères
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Allemagne.
L'UNION.
Allemagne. Un télégramme de Berlin signale un très-violent article que la Gazette de VAllemagne du Nord publie contre la politique de M. de Beust, que l'organe de M. de Bismark accuse d'être provocatrice et de tendre à rendre la Prusse suspecte auprès de ses confédérés. C'est M. de Beust qui doit être rendu responsable de la publication de la dépêche du 20 juillet 1866, dont nous avons fait connaître le texte il y a quelques jours. La Gazette proteste que la Prusse ne nourrit aucune intention hostile contre l'Autriche , tandis qu'elle reproche au chancelier de l'empire de chercher une rupture avec la Prusse, comptant pour cela sur l'aide des peuples hongrois et slaves.
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L'UNION. Jg. 10, n° 72
L'UNION.
L'UNION. 10e Année. Abonnements. 3 75 par trimestre pour la ville. 4 50 ~ le plat pays 5 50 — la Belgique. 1 * — la France. ?,,.." "~ l'Allemagne. Prix du numéro: 15 cent. MARDI, 27 Avril 1869. N° 72. On s'abonne aux Bureaux de Poste, chez les agents de cette administration et chex Hcintzé frères, imprimeurs du journal. BUREAUX : Rue de la Reine, 4. P. HEINTZÉ, rédacteur responsable. JOURNAL QUOTIDIEN. Annonces. 20 centimes la ligne de petit texte. 15 » pour les abonnés. Faits divers et Réclames: 50 cent, ,1a ligne de Petit-Komain. On traite à forfait.
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17ISSUE
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Feuilleton.
L'UNION.
Feuilleton. HECTOR et LOUISE. (9) — J'aimerais mieux sans doute que cela ne fût pas, dit-il ; mais supposeriez-vous que Dieu a permis l'existence d'esprits malfaisants qui passeraient leurs heures à diriger les vents, à conduire les oiseaux, à calculer les dates, à tourmenter ceux qui aiment, et par conséquent qui craignent? Notre amour est gravé un peu plus profond dans nos cœurs. Rien ne l'y effacera. Emmeline écoutait Georges presque avec reconnaissance. — Vous aurez mon éducation à refaire, dit-elle, et vous me guérirez... Mais adieu ; vous avez à travailler. — Je n'ai pas de besogne devant moi. Les affaires ont diminué sans qu'on sache pourquoi. — Mon frère va rentrer, et il ne serait pas content de me trouver ici. Adieu, monsieur Georges, jusqu'à demain. Comme c'est triste de ne pas se voir dans la soirée ! Pourquoi ne venez-vous pas quelquefois ? — On ne m'a jamais invité. — Oui, mais il me semble qu'à présent que tout est convenu... — J'attendrai des permissions nouvelles. ■ Et que faites-vous de vos soirées ? — J'ai une chambre très-gaie dans la maison Dubois. J'allume un cigare... — La fumée est votre sixième sens à tous maintenant. Prenez garde, il n'a peutêtre pas été prévu par le créateur. — Ne vous inquiétez point. Mon cigare s'éteint très vite. La vapeur se déroule en robe blanche. Cette robe entoure un êtro charmant, et j'aperçois une tête blonde, dont je ne vous dirai jamais le nom. (A continuer.)
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CHEMINS DE FER. – Service à partir du 10 juin 1868. Embr. Bettemb. à Esch s/A. X Embr. Bettemb. à Ottange.
L'UNION.
CHEMINS DE FER. - Service à partir du 10 juin 1868. Embr. Bettemb. à Esch s/A. X Embr. Bettemb. à Ottange. (Heures de Parla.) Dép. de Lux.. — — deBettem. 4,0m Arr. àEsch.. 5U- Dép. d'Esch. 6". Arr.àBettem. 6'°- — àLuxemb. 7"- Traiet en 30 m. (Heures do Pans.) 9'0M 4'»' Dép. de Lux.. — 2°°' 9»°_ 5&gt;o de Bettern. 7'°- 2"- 10»»- 600- Arr.àOttang. 8°°- 3"- 1I«. 6"- Dép.d'Ottang 9»°- 4»'- 11 «_ 7»»- Arr. à Bettern 9"- 4*»- 12»'- 3°' àLuxemb. 11"- 6"-
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Der Wächter an der Sauer
Unzeigen. Bekanntmachung. Der Unterzeichnete. Benigne Gelbgießer und Kupferschmied! wohnhaft}11?"' remdurg, bring! hierdurch zur Kennlniß. daß alle zu einer Distillcrie gehörigen Kupferlbt»'" zu dem Preise von 32 Sous per halben tfil-jj' und mil einer Kredilbewllliguuavon einem I"&gt; liefert. Kessel. Schlangen und Röhre sind F und Dauerhaft angefertigt, und die Letzteren »ich! ml! Blei, sondern überall mit Kupfer rt( lolhei. Modelle stehen von heule an bei de Metzger Johann Eisenbach in Diekil"' zur beliebigen Ansichi bereit. Luremburg den 11, November 1850. B. Eisen » ach. Versteigerung eines In Verl, nächst Wiltz, gelegenen Weh haufeS, fammt daran haltenden StallungkH Scheune und, drei Morgen Land; thei" Wiese, thcils Ga'tcn und thcils Ackerland. . Diese Versteigerung, welche vermöge giMn! gen Bediiignisscn auf Anstehen des Nikolas ®-* fehard geschieht, wird Statt haben zu 8«*! am Mittwoche 20. ?iovember 1850, in dein '' Verkauf gestellten Hanse genannt Sondes. V e r n a r d, Notar zu Wiltz. von Frs. 3,600,000 }\ mi! Gewinnen von Frs. 80,000, 16,010, •'"' 50,000, llinal 40,000 Sinai 30,000 je. Zieh»"" zu Frankfurt a. M. am 1. Dezern der 1850. Hierzu kostet em Cor« 2 Tblr. 6 Sooft 1° 2K&gt; 28 Sooft 40 Thlr. Pläne gratis bei I. 3t"" manu «. &lt;50,«p. Banqu'ers in Main;- „
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Diekirch: Jos. Schröll
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Der Wächter an der Sauer
■ 7 T*1' Druck und Verlag von Jos. 8. SchröU « *
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Diekirch: Jos. Schröll
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Landstände.
Der Wächter an der Sauer
Großherzogthum Luxemburg. Landstände. Nachdem die Kammer während mehrern Sitzungen über die Richtung des Commu« nalweges zwischen Hosingen und Wilz debatirt hat und die Regierung die von ihr vorgeschlagene Richtung Über Mundshansen fallen läßt, wird die Summe für Gemeinde- Wege rasch nacheinander votirt. Heute, Mittwoch, Morgen Diskussion der Art. Fortsetzung der Straße von Fels "ach Diekirch. 50,000 Fr. Verschiedene Dichtungen waren vorgschlagen, die Noth« Wendigkeit der Richtung auf Diekirch ward sogar bestritten. Endlich kam man dahin überein der Regierung die Sache zu überlassen. Die Kammer, trotzdem sie täglich zwei Sijungen hat, ist heute (Donnerstag Abend) "°ch nicht mit dem Budget der öffentlichen "ante« fertig. Es bleiben noch 4 Art. für Neubauten zu votiren. Lebhafte Debaten haben heute Nachmit&gt;ag über die Straße durchs Neudorf stattgegefunden. Vekanntlich ist die von der Regie« rung eingeschlagene Richtung nicht allerwärtö gebilligt worden; auch sind noch andere Sachen dabei im Spiele gewesen. Es handelte sich also heute darum, die Regierung von ihrem Plane abzubringen. Herr lurion versuchte dies durch den Vorschlag: die Regierung möge die Richtung nochmals 'n Erwägung ziehen. Herr Ulrich «Jaubte jedoch in dieser Proposition einen Tadel gegen die Regierung zu scheu und wieS dieselbe zulück. ES kam endlich nach bisweilen heftigen De« •-'alten zum nllinentlichcn Abstimmen über den Vorschlag des Hrn. lurion, der mit 20 Stimmen gegen 12 verworfen wurde. Hie« rauf wurde die Summe mit der Bestimmung der Regierung votirt. In der Sitzung von heute Morgen stellte Hr. v. Blochaufen folgende Interpellation an die Regierung. Ich wünsche zn wissen, ob der Holländische Gesandte in Frankfurt durch Instructionen unserer großh. Regierung bewogen worden ist, an den Handlungen der Bundeseommifion Theil zu nehmen j oder ob ihm diese Befehle ans dem Haag zugegangen. Im Falle diese Instructionen von unserer Re« gicrnng ausgegangen, müßte dieselbe na« türllch auch die Verantwortlichkeit über sich nehmen, und in meinem Namen und dem Namen mehrerer Kammerglieder protestire ich gegen diese Maßregel. Da der Minister des Auswärtigen nicht anwesend, seht man ihn schriftlich davon in Kenntniß und Morgen wird wahrscheinlich die Antwort erfolgen.
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Diekirch: Jos. Schröll
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newspaper/waechtersauer/1850-11-16
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Der blinde Albert und seine Tochter. Novelle von Maria K....r
Der Wächter an der Sauer
Der blinde Albert und seine Tochter. Novelle von Maria K....r (Fortsetzung.) Kleine, an sich unbedeutende Dinge haben oft '»ichlige Folgen, so auch beispielsweise das kleine auf welches das unschuldige, ländliche Spiel der Milchmädchen den Herrnv. Homburg fühlte. Denn, haue dasselbe nichl zu 'hm gesprochen: weitergehen: so wäre er wahr« scheiniich zur Stadt zurückgekehrt und hätte geto'Ö'Ö an diesem Tage seinen jetzigen Wohnort "&gt;chl besucht. Kam er auch nur einen Tagspä**» so waren die schönen Eckzimmer bewohn! ün° vorlHilsia keine andern zuhaben; dennwäh« tet,d tr selbst noch beim Kaffee saß. erschien em aus dem Badeorte, um die Zimmer, " er eben in Beschlag genommen, für eine \a bestellen — und zudem, wer weiß, Cb in einer andern Zeit seine Gemüthsstim- der Art war. um sich für die fchöneNa- Ur mi! solchem Aufschwünge zu begeistern, daß er eS vorzog auf dem Lance zu wohnen. Um unsere Erzählung nicht allzuweit auszudehnen, wollen wir, da mir doch neugierig sind, zu erfahren, wie der Zufall unfenn gulcn Herrn von Nomburg einen Streich spielte,, ihn drei Monate später, während er einen langen Brief an einen vertraute» Freund schreibt, über die Ecbnlier sehen; wir können dann auch um so tiefer in seine Seele blicken. .Lieber Freund! Hier stehe ich am Scheidewege, womeinkünf» liges Glück oder Unglück sich entscheiden muß, — ja, ob ich im Herbste meines Dajeins noch eines glücklichen Familienlebens mich erfreuen, oder ob ich traurig, alleinstehend, vte vielleicht nur spärlich mir zugemessenen Jahre, das Ende meiner irdischen Laufbahn, mit stoischer Ruhe abwarten soll. — Ich bitte Dich, hilf mir, ralhe mir. Du weißt, ich irre fast heimalhlos, gleich dem ewigen Juden, ohne Ruhe zu fühlen, in der Welt umher, immer suchend, was ich nicht sinden formte, so daß ich. deS langen Suchens endlich müde, auf den Strom der Zeit mein Ruder sinken ließ und der spielenden Wellebcs Zufalls mich preisgab. Doch vor etwa drei Monaten strandete mein irrendes Tchifflein. und nun stehe ich da, ängstlich harrend der kommenden äffico/, die vielleicht zum Hafen der Nuhe mich trägt. oder — in ein* öde SandwUste mich schleudern wird. Du wirst vielleicht Manche« erralhen haben, was ich in meinen vorigen Briefen, um Dir em mitleidiges Lächeln zu ersparen, nicht schreiben doch kann ich Dir nun um so mit mehr Gewißheit sagen, daß ich endlich das lang Ersehnte gefunden. Erwarie indessen nicht, daß ich eine Liebesgeschichie, [ wie ich es elwa vor liünfzehn bis zwanzig Jahren gelhan haben würde. Dir mit« «heile: dies wäre Entweihung! Es ist eine Liebe, die auf tie tiefste Hochach» lung — ja,ich könnte sagen, auf fromme Anbetung, sich gründet. Ich war fast täglicher Gesellschafter und Füb» rer des Blinden geworben und halte mir fein ganzes Vertrauen elwordcn. Wenn das jüßet« ier zu ungünstig zum Spazieren war, so las ich vor, und da ich in der schönen Literatur ziemlich bewandert bin, so wählie ich immer dasjenige, was für meine Zwecke am dienlichsten war. Es that mir wohl, wenn ich den Eindruck meiner Vorlesung bemerkte und Lina öflcisihre Staffelei em wenig seitwärts rückte, als wenn sie dieselbe in em günstigeres Lichl stellen wolle und dam, eine verstcckle Throne sich durch ihre langen dunkeln Wimpern stahl. Ich unlersuchic nicht, ob diese Nühiung der Wahl meiner Lektüre, der Art meines Vortrages, oder mir selbst galt. Ich war zufrieden, denn ich hatte ihr Herz gerührt. Eines Tages erhielt Fräulein Alberl von der jungen Gräsin M-, bei welcher sie früher eine Gouvcrnanlenstclle belleilet halle, die Einladung, auf einige Tage in eine nahe Hauptstadt. Dies fetzte Lina in die größte Verlegenheit, denn sie glaubte den blinden Vater auf so lange Zeit vnlassen zu dürfen; allein die Gelegenheit, jene junge hochgestellte Dame, und die jetzige Verlobte eines hochstehenden einfiußreichen Staatsmannes, welche sie als höchste Wchllhälerin lieble und verchne, zu sehen, fonnle sie eben so wenig vorübergehen lassen. Als ich mich jedoch erbot, während ihrer Abwesenheit em Zimmer in ihrem Hause zu bewohnen und ihren Vater nicht einen Augenblick allein zu lassen, reiste sie am folgenden Tage ab. Während der acht Tage von Linas Abwesenheit benutzte ich die Gelegenheit, dem Vater meine Liebe zu seiner Tochicr zu gestehen. Anfangs ward er mißtrauisch und schweigsam; doch als ich ihm mein Ehrenwort gab. daß Lina leine Silbe davon wisse, und daß, wenn er eS wünsche, sie nie etwas davon erfahren solle, wurde er wieder heiter und zutraulich. Darauf schilderte ich ihm meine Familien »und Vcrmögensverhälinisse, sowie mein persönlich em - sames und verfchlles Leben, und ebenso das AIleinstehcn einer Dame, zumal in den bijberetlabren, was noch weil trauriger sei, aIS eines Mannes. Dannfügle ich hinzu, daßwiN« mein Wunsch erfüllt würde, ich gern das Vi*r' sprechen gäbe, diesen Du nie, oder doch wenig' stens so lange Herr Albert lebe, nicht zu vtf lassen, und daß ich bereit sei, diese Bedingung als Klause! in unsern Eheoerlrag aufzunehn&gt;el'' Bei dieser Erllärnng beleblen sich des ®"&gt;' seS Züge. Sein starrer Bl&gt;ck wurde feucht. Dan" nahm er meinen Kopf mid befüdlie ihn so dt" dächtig. als befände er sich in den Hänoen deS £Of' lors Gall. Ja, mein Freund, sprach er nach einer Pause tiefen Nachstnnens, wenn meine Tochter (in*I ligt, ohne daß es von meiner Seile berredung bedarf, so will ich Sie mil WtüV' Sohn nennen; doch zunor ist es nblbig, Sie«"/? mit meinen nähern Verhall nisten und schi»la' len bekannt zu machen. . Mein Name ist nicht blos Alber», den v,n Holberg. Meine Tochtet erhielt beii( den Namen Louise und stamm! ans erster sluf mir selbst lastet der Verdacht emes Ver. Hens, an dem ich unschuldig bin ohne dicö klar weisen zu können. Nachdem ich von einem untreuen Weibe und tiiicn Freunden verlassln. von meinen Feinden ltspotlet, ja, von der ganzen Well verachtet, " der schrecklichsten Armulh gelebt und nichtmehr wohin ich mein Haupt legen sollie, da °Uineh meinem elenden Da sein em Endeniaf tn; doch war ich zu arm. mir em Pislol zu jjUt{t, um, nach meiner Meinung, mir menig** eine» anständigen Tod zu geben. Ich kaufte ,r dah-r einen Strick und schritt an rinn» Fallen Wir»»erlag« einem nahen Waldeztl. j. "&gt;&gt;ch an dem nächsten besten Baum aufzu%U Va"af ''"*" '* "Ü* tintr PaÜf"rtn fttjf war zu schwach und vourer Källc zu li • «in einen Baum besteigen zu können. Lud- ilb -ri3te sich mir em kleiner, zwerghafter 33aum "neu senkrechten Felsen gebeugt. Dortvollbrachte ich mein Werk und ließ, nachdem ich die Schlinge befestigt, mich den Abhang hinuntergleiten. Doch noch war ich nicht an meinem Ziele! ich durfte noch nicht sterben; ich hatte noch mehl genug gelillen! Als ich wieder zun, Leben erwachte, vernahm ich Menschenstimmen in meiner Nähe und fühlte mich in wollenen Decken eingehüllt, doch daS Liebt meiner Augen war auf immer erloschen! Einige Aerztc glaubten, dieser Verlust sei Folge des Blutandranges nach dem Kopfe, durch das Hängen veranlaßt; Andere behaupteten, derstaike Frost habe die Schuld. Man hatte mich, den Strick um den HalS und starr erfroren, aufei« nern Fclsenvorspriinge liegend, gefunden. Nunmehr lebte ich einige Monate indem Hos&gt; piiale, wo man mich als halbe Leiche aufgenommen. Dort näherte sich mir em Weib mit sanfter einnehmender Stimme, die meinemOhre wohl that und Hot sich mir zuweilen als Führerin an. Eines Tages — es war in der Osterwoche — hatte sie sich die Erlaubniß erbeten, mich einmal inS Freie zu führen. Ach wenn ich jenes Tages gedenke! Es war em angenehmer Frühlingsmorgen, als wir die engen feuchten Straßen der Sladt verließen und vor das Thor traten, wo die milde Luft mir enlgegenwehte, wo ich die sanfte wohl, lhuende Wäime der Sonne empfand und das lustige Gezwitscher der Sperrlmge, den vollen Schlag der Buchfinken vernahm, von der ganzen herrlichen Schöpfung aber nichts zu scheu vermochte! Was ich an diesem Tage empfunden, das zu beschreiben, fehlen mir die Worte. (Forts, f.)
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Diekirch: Jos. Schröll
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newspaper/waechtersauer/1850-11-16
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Deutschland.
Der Wächter an der Sauer
Deutschland. Berlin, 8. Nov. Die heutige „Spenre'sche Zeitung" berichtet: Als gestern die telegraphische Depesche d. d. Wien, Mittwoch , G. Nov., bekannt wurde, des In- Halts: „der Ministcrrath hat sich für Anknüpfung von Unterhandlungen mit Prenßen auf die entgegenkommendste Weise ausgesprochen, jedoch schnellen Abschluß derselben für unerläßlich erkannt"; — wurden viele Patrioten von der Besorgniß erfüllt, daß Preußen sich aber- und abermals durch Oesterreich möchte bestimmen lassen, den Weg der Verhandlungen zu betreten, welcher uns allmälig Schritt für Schritt in die jetzige so überaus ungünstige Position gedrängt hat. Wenn nun auch em Theil des Ministeriums noch immer em geneigtes Ohr für angetra« gene weitere Verhandlungen hat , so ist doch die Frage der Hauptsache nach entschieden: Preußen mobilisirt seine ganze Armee »nd unterhandelt nicht einen Moment mehr aus der von Oesterreich angenommenen Basis, Eintritt derOesterr. Gesammtmonarchie mit Ausschluß der Lombarde, in den deutschen Bund, und Constitnirung einer deutschen Centralgewalt ohne parlamentarisches Element. Nachdem sich Preußen nun mit übergroßer Langmnth, die so schmählich zu seinem Rachtheil mißbraucht ist, Jahre lang hat von den österreichischen Künsten Hinhalten lassen; wird eS diesen Weg, der zum Uebermaß versucht worden ist, nicht nochmals betreten, sondern sich seinerseits in die möglichst gün« stige Position setzen, und in ihr abwarten, bis Oesterreich ihm annehmbare Bedingungen bietet, welche wenigstens die Möglichkeit eines soliden Organismus in sich tragen, welcher mit Völkerschaften, die nicht einmal den Namen von Deutschanb kennen, sondern nur den österreichischen Kaiser, niemals möglich seyn wirb. Die öffentliche Meinung mag sich beßhalb in diesem Stück beruhigen: Preußen wird nicht mehr unterhandeln, als bis eS auf eine gesicherte Position gestützt, seinerseits Bedingungen im Sinne Deutschlands vor« schreiben kann. Berlin, 6. Nov. Eine neue Note Rußlands ist eingetroffen, in der, wie es heißt, Rußland sich zum Vermittler zwischen Preußen undOestreich anbietet. Berlin, 9.Nov. Lord Palmerston soll die Versicherung geben, daß er eine Einmischung Frankreichs oder Rußlands in die Slreitigkeiten Deutschlands nicht ruhig hinnehmen werbe und für den Fall einer Intervention sich Weiteres vorbehalte. Verl in, 9. Nov. Es ist eine Ni'chrigkeit in die Bevölkerung gebracht, welche von der unerträglichen Beklemmung der letzten Tage aufathmcn läßt. Vis in die untersten Schichten bringt das Verständniß der Schmach, |die uns zugedacht war, und der ungehofflcn, besserrn Wendung. Es ist em anderes 1813, mit dem die Diplomaten nicht so leicht fertig werden sollen. Mit 1813 läßt sich nicht rechnen, noch weniger spielen! Die Oestreicher haben bis jetzt allen Anzeichen zufolge, in den Hauptpunkten nicht nachgeben. Sie dürfen dieses auch schwerlich fürs Erste thun. Curhessen ist für Sehwarzenberg der Kernpunkt der Frage. — Im laufe des gestrigen Tages ist der StaatSRegierung von Seiten der hiesigen Kaufmannschaft das Anerbieten eines An. Lehens von 14 Milionen Thalern gemacht. ZV erlin, 9. Nov. Wie verlautet, ist heute bereits eine officielle Nachricht von einer zwischen Hannover und Preußen abgeschlossenen folgenreichen Convention hierher gelangt wonach beide Staaten jeden Versuch, Erccutionstruppen nach Holstein durch ihre Länder marschiren zu lassen, zurückweisen würden. Berlin, 10. Nov. Verordnung, betreffend die Zurückbernfimg der im Auslande befindlichen preußischen Militärpersonen vom Stande der Beurlaubten. Wir Friedrich Wilhelm, von Gottes Gnaden König von Preußen je. je. beordnen nach dem Antrage Unseres Slaats-Ministeriums, was folgt: 1. Nachdem Wir mittels Ordre vom 6. d. M. die Mobilmachung Unserer Armee angeordnet haben, ergeht an alle der Reserve oder Landwehr angehörende oder auf unbestimmte Zeit vom stehenden Heere beurlaubte preußische Un° terthanen, welche sich mit oder ohne obrigkeitliche Erlanbniß im Auslände befinden. Unser königlicher Befehl, sich ungesäumt nach ihrem bisherigen Wohnorte zu begeben und bei der ihnen vorgesetzten Militärbehörde sich zu melden. I. Denjenigen, welche diesem Befehle spätestens bis zum 15. Dezember dieses Jahres getreulich Folge leisten, ertheilen Wir hiermit Unseren landesherrlichen Pardon dergestalt, daß dieselden von allen gesetzlichen Strafen befreit sein follen, in sofern ihnen keine anderen strafbaren Handlungen, als der unerlaubte Austritt aus Unseren königlichen Landen oder der Eintritt in fremden Civil- oder Militärdienst zur Last falle». 3. Dagegen haben diejenigen, welche bin* nender vorstehend bestimmten Frist nicht zurückkehren; strenge Ähndung nach dem Gesetze zu genwärtigcn. Urkundlich unter Unserer Höchsteigenhändigen Unterschrift undbeigedrucktem königliehen Insiegel. Gegeben Verlin, 9. Nov. 1850. Friedrich Wilhelm, von Ladenberg. v. Manteuffel. v. b. Hcydt. v. Nabe. Simons, v. Stockhausen. Berlin, 11. Nov. Die heutige „Deutsche Reform" gibt Folgendes zu erkennen: Die Negierung gibt die Hoffnung nicht auf, daß der Aufruf an die gefammte Wehrkraft unseres Staats dazu dienen werde, auf dem Wege beschleunigter Verhandlungen und vertragsmäßige Feststellung die gebührende Machtbefugniß Preußens in Deutschland erlangen zu lassen. Die Nation möge vretraucn, daß das gebrachte Opfer der Mobilisirung unserer Armee nicht fruchtlos fein werbe. Berlin, 12. Nov. Den neuesten Berichten zufolge soll Hannover gegen dcv Durchmarsch von östreichischen Truppen nach Holstein Verwahrung eingelegt werden, Die Situation wird sehr ernst. Berlin, 12. Nov. Russische Militär- Colonnen sind nach Westen in Bewegung, wohl zur Besetzung der östlichen Provinzen Oesterreichs, falls es zum Kriege kommt. Bonn, 10. Nov. Eine Mädchen-Nevolle hat am 7. Nov. zu Kloster Pützchen bei Bonn stattgefunden. Ungefähr em Viertel der 120 bis 13b dort d'tenirten Frauenzimmer haben nach Zertrümmerung des Mobiliars und gewaltsamer Eröffnung der Kleiderkammer die Flucht ergriffen und meist die Richtui'g über die Sieg eingeschlagen. Im Jahre 1848 hat in dortiger DetcntionS-Anstalt em ähnlicher Aufstand stattgehabt. Es wird behauptet, daß der Mangei eines hinreichenden Aufsichtsperfonals hauptsächlich an sol« ehe« Auftritten die Schuld trage. Em Dctachement Kürassiere ist bereits dahin beordert, um die Flüchtigen einzufangen. Köln, 10. Nov. Die Befehle zur Einberufung des zweiten Aufgebotes, zwei Co mpagniee« per Bataillon, so wie zur vollständigen Armirung aller Festungen und deren Verproviantirung, sind hier, wie auch '" Coblenz, eingegangen. Hannover, 6. Nov. Unter vorstehendem Datum wird der „O. R." iibel den Zweck der Mission des Hr. v. Manteuffei geschrieben: soll eine Verbindung H««' noverS mit Preußen in der deutschen Ang-' legenheit befürworten; diese ist nach dem $eP halten unseres EabinetS in der deutschen ?!«' gelegenheit, so wie uach den zuletzt bezeichneten Instruetionen des Gesandten nach Franfürt auch gewisser Maßen bedingt, ja, wir erfahren von sonst gut unterrichteter Hand, daß em vollständiger Anschluß an Preußen ii&gt; den jetzt, streitigen Fragen zwischen diefem und Oestreich vom Cabinet beabsichtigt wirb. Hannover, 0. Nov. Die wiederholten Angaben der Berliner Blätter über eine An- Näherung zwischen Preußen und Hannover werden durch die auf bestimmtem Vernehmen beruhende Nachricht unterstützt, daß der früher« preuß. Gesandte und Minister Hr. v. Schleinitz demnächst in gleicher Eigenschast hieher zurückkehren wird. — Bon Hannover ist hier dieNachrich&gt; einaegangcn, daß der Freiherr von Haminerstei« welcher nach Frankfurt gesandt worden ist, UiN die Instructionen des .Bundestages" Behuf» des in Holstein einzuleitenden Inhibitoriums ein' zuholen, doch zugleich Befehl erhallen ha», 23tf' Wahrung dagegen einzulegen, als verpflichte sich Hannover im Falle des Mißlingens der i& fallstgen Behandlungen an den militärischen Maß' regeln deS «Bundestages" Theil zu nehmen. Aus Thüringen, 9. Nov. Heute ist V&gt;oll Berlin das Ultimatum in fecr bcnt/ct»'" Angelegenheit durch den StaatStelegrW" nach Frankfurt niitgetheilt worden. — 9W Lobnrger Blättern sind die Oesterreichs welche einige Zeit die eoburgifche Gränze b*' setzt hielten, aus ihrer Stellung zurückgezogen worden. Thüringen, 9. Nov. Einige preußische Regimenter haben sich direct von Erfurt itae? Coburg begeben, um das Vorücken der S«»' er» und Oestreicher von Lichtcnfels aus jitvtf hindern. K a ss e I, 9. Nav. Die Abführung W '»t hiesigen Zeughause vohanbenen Gewehrt ic. ist nunmehr vom preußischen Com» niandanten untersagt worden und die desfallfigen Vorbereitungen haben aufgebort, Zeughaus wirb besonders bewacht. — Bon Fulda sind briefliche Nachrichten an« gelangt, wonach an zwei Stellen die ersten Schüsse gefallen sind. Die bairifchen Vorposten rückten vor; es waren Cavaleristen Mit eingesteckten Säbeln. Der die preußischen Vorposten commandirende Offizier Ucß anfragen, was das bedeuten solle, und Und begehrte dann Einhalt. Die Baiern antworteten mit Lachen. PreußischeiseitS wurde nun zweimal gewarnt, nud als die Naiern gleichwohl weiter rückten und bis auf 300 Schritte herangekommen waren, Feuer gegeben. Mehrere Baiern sielen, die übrige« machten Kehrt. Kassel, 11. Nov. Hier herrscht heute große Bestürzung, DaS ganze Mißtrauen gkgen Preußen ist wiedergekehrt. Nicht bloß, daß Fulda ohne Schwertstreich geräumt ist, auch bei Hünfeld soll keine neue Position genommen sein, und selbst Hersfeld, einer der Hauptorte der Etappenstraße und zugleich der bedeutsamste Punetzwischen Kassel und Fulda wird von den Preußen geräumt, nachdem schon der Anfang zur Befestigung und Ver« bllrrikadirung gemacht worden war. Damit 'st den Baiern und Oestcneichern der Weg "ach Kasse! geöffnet. — Bedenkt man, daß d&gt;cr em Schatz von 30 Millionen liegt, so n,u& allerdings em lübner Zug befürchtet werde«, selbst wenn Eisenach und Marburg besetzt bleiben.—Das prenßischc Hauptquar'&lt;« ist in %ad)a. Fulda, 7. Nov. Gestern Abends, nachdem der friedliche Kampf doch zu gefährjlch und zweideutig g,worden, hat der Höchst- Eammandirende, der durch Ablehnung einer Nngrbc'tenen persönlichen Unterredung mit bern Fürsten von Thnn und Taxis auf den sScg schriftlicher Verhandlung gewiesen war, °e&gt;n bairischen Ober-BefehlShaber eröffnet, &gt;vie er durch das Zurückdrängen feiner Vorhosten ersehe, daß man jenseits einer fried» "chen Lösung den Bruderkrieg vorziehe, und j}ia» ihn bei weiterem Vorgehen gerüstet landen werde. Fulda, 10. Nov. Der »N. H. Z.« wird "ber den Zusammenstoß bei Bronzell das Fol- geschrieben: Die Fuldabrücke bei dem Dorfe Löschenrod auf der Straße nach Neuhof war, bei den gestrigen Verhandlungen mit dem Fürsten Thun und Tazis, von dem General Groben als der Punkt bezeichnet worden, dessen Überschreitung als em feindlicher Angriff betrachtet und demgemäß zurückgewiesen werden würde. Heute Morgen nun kurz vor acht Uhr sollen zwei Eskadronen bäurischeEhevauxlegers nebst einer Abtheilung östreichifcher Jäger und baicrischcr Infanterie die genannte Brücke überschritten und sich den preußischen Vorposten genähert haben. Diese (die 12. Cnmpagnie des 19. lufanterie-3tegls.) erhielt Befehl sich in den Gräben und hinter den Bäumen der Chaussee, welche sich an der betreffenden Stelle spaltet«, links zu dem knrhefsifchen Schlosse Fasanerie führ,, möglichst zu decken und auf einer EMfernung von etwa 300 Schritt Feiler zu geben. Dies geschah. Bei den ersten Schüssen aus den preuß. Zündnadelgewehrcii stürzten mehrere der Ehcvaurlcgers (!) deren Zahl verschieden, zwischon 2 und 7 angegeben wird. Dieöstr. Jäger nahmen das Gefecht [auf, in welchem auch ihrerseits einige geblieben oder wenigstens verwiiudct sein sollen, und welches damit endete, das; sich die preußische,'Vorhnl, nachdem die Baiern Verstärkung erhalten hatten, auf das Dorf Kohlhaus zurückzog, welches schon vor mehrern Tagen auf den Rath des Höchstcotitrnandireiiden von feinen Bewohnern verlassen und von den Preußen stark besetzt worden ist. Em weiterer Zusammenstoß fand nicht statt. Gegen Abend [zogen die Baiern ihre Vorposten zurück und beide Theile nahmen ihre Stellungen von heute Morgen wieder ein. Preußischerseitö ist durchaus kein Verlust zu beklagen, waö wohl besonders dem Umstände zuzuschreiben ist, daß die östreich. Jäger auf die Gräben gedeckten preuß. Füsiliere meistens zu hoch feuerten; einein Adjutanten drang eine Kugel durch den slcr» viel nur zweimal durch den Mantel; auch wurden zwei Pferde verwundet. Leipzig,!). Nov. Die hiesige confervalive Partei ist über die kriegerischen Gelüste iinscrer Negierung im höchsten Grade bestürzt und deßhalb entschlossen, eine Petition an die Eiaatsregierung zu richten, worin dieselbe gebeten werden soll, sich einer friedlicheren Politik hinzugeben ».sichan Preußen anzuschließen nur auf diesem Wege könne der Wohlstand des Laude« vor gänzlichem Ruin bewahrt werden. — Die .Const. Ztg.- meldet: Schon gestern war hier folgendes sehr wahr klingende Gerücht verbreitet, daß die Oisiziere der Ar. mcc erklärt haben, nicht gegen Preußen zukampfen. Als Motiv wurde von der einen Seile «ic Dankbarkeit, welch« Sachsen an Preußen schuldet, angeführt, während von der andern Seite gesagt wurde, die Ossiziere hätten ausdrücklich erklärt, nicht gegen einen protestantischen Staat in den Kampf zu ziehen. Die.Voss. Z." glaubt die Wahrheit in Folgendem enthalten: Beider Mobilmachung der sassischen Armee haben sowohl die Kammern als die Vorständeder Truppen die Anfrage an die Ztegierung gerichtet, ob die Mobilmachung in dem Sinne geschehe, gegen Preußen zu marschiren und gegen diese Verwendung der Truppen aus dem obenangeführienGrunde protestirt. Nur zur Besetzung bäurischer oder vstreichischcr Landeslheile, die der Deckung bedürften, würden die Truppen den Dienst nicht versagen. Aus Sachsen,?. Nov. Da eS bei uns noch viele welchen em deutsches Herz im Busen schlägt, und der Sinn für Recht, für treues Worthalten noch nicht entwichen, nnd nicht durch Sophiste« veien verkehrt ist, so ist eS begreiflich, daß die Stimmung für Preußen durch dessen jetzt erfolgtes kräftiges Auftreten eine überaus günstige geworden ist. Man hört laut, ja mit Enthusiasmus von Preußen sprechen, und die Maßregeln unserer Regiernng heftig tadeln. Die letzten Schritte derselben in Bezug auf die Presse und die Leipziger Professoren haben schon nicht wenig dazu beigetragen, unserem Ministerium die Sympathieen zu rauben: noch mehr aber ist man empört, daß man mit den Alliirten HassenpstngS gemeinschaftliche Sache mache» soll. Allerdings wird in Oest« reich gewaltig gerüstet, aber man weiß hier nur zu gut, wie traurig es dort bestellt ist, und baß man daselbst em irgend erhebliches Heer ohne fremde Gelben keinen Monat lang unterhalten kann. Nur zu genau kennen wir hier an der Glänze das zerschnittene und zerfetzte Papiergeld, daß Jeder nur mit Widerwillen annimmt. Unter den Böhmen soll es lebhaft gähren, auch in Ungarn und Italien ist es nicht geheuer; Oest« reich möchte daher wohl um jeden Preis gern an uns einen guten Vortrab haben und mit Piemont auf sicheren Fuß kommen, aber letzteres wird fchon seine Zeit abpasse», und das sächsische Volk wird auch wissen, was Deutschlands wahre Ehrefordert. Wenn Preußen jetzt confequent vorwärts geht, sich durch Oestreichs Ränke und neue Verhand- Inilgen nicht einfchlärfen läßt, auch seinen Feinden nicht Zeit gönnt, sich zu sammeln, so ist nochmals eine glückliche Zukunft in feine Hand gegeben, und die Mehrzahl der deut» scheu Stämme wird sich jubelnd um seine Fahnen schaaren. Von der oberen Kinzig, 9. Nov.AbendS. Sicheren Nachrichten zufolge haben die Preußen nicht blos Fulda geräumt, sondern den Bundeslruppen auch den Weg nach Kassel eröffnet. Frankfurt, 10. Nov. Die beiden noch rückständig gewesenen Posten von Eisenach über Fulda sind heule Morgens hier eingetroffen. ES ist damit die Bestätigung der von uns bereits milgelheilten Nachricht wegen der Ueberlassung der Slad! Fulda an die Bundes-Armee eingegangen. Die k. preußischen Truppen haben sich auf die ihnen vertragsmäßig zustehende Etap» prnstraße nach Hersfeld, über Hünfeld und Neullrchen, zurüc&gt;gezogen. Die BundeS'Truppeuihi rerseits haben Mittags ihren Einzug in Fulda gehalten. — In einem Schreibe n der „O.P.A.Ztg." vomlO. heißtcs: Fulda, 9. Nov.. 1 Uhr Nach, mittags. Eben riicken diecrsten baierischenTruppen bei uns ei». — 2 Uhr Nachmittags. Starke Massen Eheveaurlegers, Schlitzen, Infanterie und Artillerie, im Gefolge deS Ober-Befehlshabers Fürsten v. Thuni und Taris durchziehen mit klingendem Spiele die Stadt und stel« leu sich auf dem Domplatze auf; sie werden hier Quartier nehmen. Frankfurt, 10. Nov. Die seit drei Tagen auf das Höchste gesteigerten Besorgnisse eines drohende» Krieges haben tu den letzten 21 tStiinden unerwartet friedlicheren Anschauungen Platz gemacht. Schon gestern Abend hieß es, von Seilen OestreichS feien fciej freien Eonferenzen mil vorläufiger Sistirung deöVundestageszugestanden; die kurhci'fii'che Frage werde gemeinsam von Oessreich und Preußen vermittelt werden. iAuch heute gewannen diese Gcrückleallgemetnen Eil,» gang. Die große Geschäftigkeit der Diploma lie uno der Tag und Nachlforlgeseßlc lelegraphischc Verkehr lasse» jedenfalls auf wichtige Verhandlungen schließen. Daß prrußischersrit die Na'umniig Fnll'a's nichl ohne sehr gewichligeEoncessionen von der andern Seite zugestanden worden, leuchtet wohl allgemein em, so wie auch d ic Thatsache, daß eine Verstand gung eingel-itet ist. kaum elnem Zweifel unterließt. Dagegen schein! es kaum glaublich, daß dieselbe schon zum Abschluß gediehen sein sollte, zumal doch Qestrcich ohne Rücksprache mit seinen Verbündeten schwerlich einen definitiven Entschluß fassen wird. Wirklich war bis diesen Abend von allen bereits erwähnten Gerüchten noch keines ofsiziel bestätigt. In den hohen Regionen der Politik und Börse herrscht indessen der Glaube an friedliche Losung vor, daher die heutige Steigerung aller Eourse. Frankfurt, 10. Nov. Wir besitzen die ge. nauesten und zuverlässigsten Nachrichten von Augenzeugen des Beginns der Feindseligkeiten in Kurhessen. Es ich darnach Sügc, daß die ersten Schüsse von preußischer Seite gefallen sind. Wie überhaupt von den baierschen Vorposten nichts unversucht gelassen wurde, £ic Preußen zu .eigen, gaben auch baicrische Tirailleurs hinler Hecken vor dem Dorfe Vttnnzcll zuerst auf die an der Spitzt des Dorfesaufgcstelltenpreuß. Posten Feuer. Aus der bairifchen'Pfalz, 6.Nov. Man erwartet beträchtliche Truppen.Verstarkung.cn für die VundesFestung Landau und für Getmers« heim. Wahrscheinlich werden auch Ocstreicher an der Besatzung Theil nehmen. Daß die gegen« wärlige Verwendung unseres Mililärs zußuudeS-Zwccken wenig Anklang in der Pfalz findet, dessen können sie gewiß fein. Die Wachtposten an der Grunze sind überall außerordentlich verstärkt worden. Von den Franzosen fürchtet man jetzt weniger, als ehemals; allein es fehlt dennoch nicht an Vorsichtsmaßregeln. lendienst in der Nähe von Schweigen und Laulerburg (den äußirsten Punkien des bäurischen Gebietes) wurde ansehnlich vermehrt. Wien, 6. Nov. E« bestätig! sich, daß em Theil der östreichischen Flotte, d. h. eine Fregatte, zwei Eorvetten und vier Dampfer, in Tnest segelfertig gehalten wird, um auf den ersten Befehl nach der Nordsee abzugehen. Wien, 6. Nov. Die Blätter melden die Ankunft Nadetzty's auf folgende Weife: „Der ruhmgekrönte Führer der östreichifchitalienischen Armee, F.-M. Nadehky, ist heute 'Nachmittags 5 Uhr mit einem Sepa- der gloggnitzcr Bahn von Italien hier angekommen. Die fämmt« lichen Generale der hiesigen Garnison Z empfingeu den Marschall im Bahnhofe. F.Z.M. Freiherr von Iciachich war demselben bis Brück, der Adjutant Sr. Majestät des Kaisers, General Keller, von Köllenstein bis Gloggnih entgegen geeilt. In den Bahnhofshalle drängte sich einungewöhnlich zahlreiches Publikum um de» ergrauten Helden und begrüßte ihn mit einstimmigem b.timalia,»«. Vivatvuf». Der Marschall, welcher sichtlich gerührt war, dankte in einer gewiß nur ihm, eigeueil überaus liebenswürbigen Weife, indem er, fein Kappchen fort« während in der Hand haltend, nach allen Richtungen freundlichst grüßte, und fuhr sodann in dem bereitstehenden k. k. Hofwagen nach der k.k. Burg. "lellachichhat die Glänze« mit einer seiner halborientalischen Proklamationen entlassen. Der Kaiser mustert täglich die anlangenden Truppen. Man ersieht auS diesen Artikeln, daß Nadetzky in der That zum Ober»Befehlshaber des östreichischen HeereS anserschen ist. Die Journal« wissen heute noch nichts von OestreichS neuen übermüthigen Forderungen und von der Mobilmachung der preußischen Armee. 23 ic n, 8. Nov. Ocstreich will sich zu den freien Confernzen herbeilassen, wenn Preußen zu folgenden drei Bedingungen sich mpjTichle!; 1. binnen acht Tagen Kurhessen, und 2. binnen sechs Wochen Hamburg und Baden zu räumen. 3. Förmlich und feierlich der Union zu entsagen ! Hr. v. Prolesch-Osten ist ermächtigt, für den Fall der .Nichtgewährung der gestellten Forderungen" seine Pässe zu verlangen. Der „Dtsch. Z. «»* Böhmen" wird ans Wien geschrieben. Ick bin im Stande, für „gewiß" zu sagen, baß die Berufung Nadetzkv's nach Wien sich um so mehr an die strategischen Berathüngen anschließt, da Oestreich die ganze Erpedition nach SchleSwig-Holstein auf sich übernimmt und da die ContingentS-Truppen unter seine Befehle gestellt werben. Was die Kosten betrifft, scheint diese Angelegenheit so reguliit worden zu sein, baß OestreichS Finanzen um etliche 30—40 Millionen Entschädigungsgelder reicher werden. Marschall Radetzky wirb wahrscheinlich einige Zeit in Wien vei' weilen und zum Herzog von Nevara min""' werden.
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Diekirch: Jos. Schröll
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Frankreich.
Der Wächter an der Sauer
Frankreich. Pa i 8,10. Nov. Nach den bisherigen Schwa«' klingen der p reußifchen Regierung konnte selbst die Nachricht der Mobilisirung der preußische« Truppen u. der Wiedereinberufung derLandwehl die Zweifel an einem Kriege Preußens mit £est' reich nicht ganz ersticken. Seit gestern Abends jedoch gewinnt die Sache eine ganz andere &lt;$& statt. Wie ich Ihnen ans der zuverlässigste« Quelle versichern darf, wird Persigny's Parte' im Elyfce immer stärker, und seine Anficht 1)»' in diesem Augenblicke so viel Terrain gewonnen, daß die Regierung auf dem Sprunge ist, fiel) für eine Intervention zu Gunsten Preußens z» erklären. — Das Gouvernement hielt gestern eine län&lt; gere Minister-Eonferenz unter dem Präsidim» 8. Napoleons, in Folge deren gestern Abend» zwei Eabinets-Eouriere nach Berlin und Wiegesandt wurden; auch ist der Beschluß gefaßt, der National-Persammlnng im eventuellen Falle sofort den Antrag auf Bildung eines Schein' Observation«-Eorps von 100,000 vorzulegen- Nach Beendigung der Hlinister'Eonferenz halte Lord Normauby noch eine längere Eonferenz it» Elhfee, bei welcher der Minister des Auswar ligen, Lahitte;unddcr ziricgsministcr, SchramtH zügegen waren. — Die „Times" widmet heute dem Gr«' fen Brandenburg einen Nachruf welcher ei»* warme Anerkennung der Verdienste des 23e»' storbenen enthält.
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Durchschnittliche Marktpreise.
Der Wächter an der Sauer
Durchschnittliche Marktpreise. Weizen, »er Hell.. 13,50 &lt;5vbfm per Hetll- ,'gl&gt; äficngtom id. 12,00 Karwffcln id. Qi$ Roggen id. 10,00 Heu per 50 K». 0itfi ®cr|U id. 9,00 Stroh id. 0/' Vuchweizen id. 6,50 Stere xf hafte id. 5,00 Nuller per 5!legl-&gt;
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Der Wächter an der Sauer Jg. unknown, n° 92
Der Wächter an der Sauer
Der Wächter an der Sauer erscheint wöchentlich Staat: Mittwoch« und Samstags. - Abonnementspreis: für Diekirch, .iertfl,äl)rig-. 3 Fr«: otl«»ärt«: 3 Frs. 60 Ct. Inftrtionsgebilhren» per Garmond-Zeile oder deren Raum: 20 Centimes.- Briefe und Bestellungen werden franko erdeten. M KZ. &lt;§m\ti\s, den 16. November mm*.
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Der Wächter an der Sauer
f^i:l Haus mit Siallnng und Garten, an der Straße zu Basten ft'if gelegen, ist von einem bis i\u drei Jahr, vorn 1. März 185« ans der Hand zu vermieihen. Liebhaber wollen sich an den Herrn Kraack &gt;u Baf. lendoiff wenden. (3,' i) Haus- und Gartenverkauf zu 3iekirch. Em Haus mit Scheune. Stallung, Hof, gelegen an der lnremburger Straße, feiner em geichlvffener Gauen, ebensfalls an bei lureinbiügei S'tiftf, steh! ficier Hand (tt veikanfeu. Liebhaber wollen steh an den Ei, euch unter N.Blau, Schlöffe,meiste, vt Diekirch ivenden. (42) L«j «* fit «n C eines Ho'gnies zu «Zoldetie, Gemeinde Lonsdorff, im Canton Echternach, eine halbe Stunde von der Slraße voi» Echternach nach Lnrcinbnrg, beflehend in einem fchön nengebauien, geräumigen und inil Schie» fer gedeckten Hauie, fammt Scheune. Stallungen, 25 Heciaieu Ackerland. 9 Heeiaien Wald und 4 Heetaren Wiesen. Rings um die Gebänlichkeiien befinden sich 3 4 Heeiaien (Saiten, Land nnd Winen mit Obstbäumen beftauzt, welche l 5 bis 20 Fuder Geflöß liefern, in welchen eine Quelle entspring!. Hin nabcrc Erklärungen wende man sich an Herrn Ambro syjn Eolbene, (37) Holz-Versteigerung. Am Montag, den 5. Min, IBön, gegen 10 Uhr Morgens, wird die Gemeinde Verwaltung von Beanfoit, auf ihrem Sekretariat, einen außergewöhnlichen Holz» schlag, auf dem Fuße, enthaltend 20 Herta res und von einen, mutyinaßlichen Ertrage von 25)00 Steres Bit« chenholz, in dem beim „Hallaktcity" genannten Walle, Banne von Beanst'it, zunächst an der Slraße von Bcallfort »ach Fels, öffentlich versteigern lassen. Echternach. den 21. Februar 18 5. (43» Witry, Nolar. Versteigerung zu Obirbt'ßiingen. Am Samstag, den 3 Mni 185\ um 10 Uhr Vormittags, wird der Heir Bernard, Friedensrichter zu Will), st, seine», Pachthofe zu Obeibeslingen fol&gt;
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Diekirch: Jos. Schröll
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genbe Gegenstände, öffentlich, auf Borg versteigern lassen: 3 schöne Pferde. 12 lochockfett. 1 Stier. fülv, 6 tragende Rinder, 30 Malter Korn. 30 Mal ter Hafer, 3U Malter Kartoffeln Clerf, den 22. Ftbiuar 1855. (44) Arendt. tqf) s'l!v&gt;cH -a uaittgicl.t.l 3tg iqiO ljiinj«i,tg ,))thvzg it'll u,in,ia in nljuC lOM.Z jgaui «tu wg 'attoiing inj icpupv nion&gt;ictm3jg un qnai jj&gt; Tas Grsßberzoglich Wadische um, 39 Millionen 261,495 Gulden, vom (Staate errichtet und garantin. wild zuiückbezahlt durch Gewinne von l Imal .»0.000. 7&gt;lmal 40,000. 12ua135,000.23mal 15,000 öönial fiO.OO». 4'mal » 000 Gulden je. Der geringste Gewinn ist Fl 4fc. Die nächste Verlosung findet am 28. Februar stall, und erlasse ich hierzu Acticti Einsendung von Rlh. I. Pr. Crt. per Stück. Die Ziehungsliste wird prompt eingesandt. Franz l'ahii«;,.,. (34) in Fran k sur l a in M a i n Regelmäßige Paket-PttstlclM zwischen Antwerpen nnd RewyVe?, an dem I und 15, jeden Monats, an dem 1. März der amerikanische Dreimaster erster Klasse, Robert M. Tloman, Eapil. Woodfioe. Da im Frühjahre, wie allgemein bekannt, die Preise stets steigen, wir jedoch für obige Schiff« den lieber« fahrtsprels mit vollständigem Seeproviant hefte» Qua« tität, mit Inbegriff reo in Amerika zu entrichtenden Kopfgeldes, überhaupt Allee«, was zur Reife nolh« wendig ist. auf« billi&gt;zste gestellt haben, fo iil jedem Auswanderer der Rall, zu erlheilen. seine Plage bald möglichst zu sichern, bevor die Preise {feigen Nähere Auskunft erlheilen bereitwilligst A. Straii.xs «fi? C «».«p.. (19) (Srpcbiieiit und Vchiffsbefiacht« in :ir».-rven. Uljctinntiliiif Jallit- it. y?f(td).!?ra)iner3ni. Die Goldberger'fche galvano eleclrische Rbeumafi«mu«fett«*j hat in drei Fällen von rheumatisch. nervösen Zahn nnd Gefichlsfebmerzen fast äuge», blickliche Hülfe gebracht, und ist dadurch also ihre Wirksamkeit aus dcv Körper un zw eis et Haft nach« gewiesen. Eschwege in Hessen. Dr. Schonemann, Kiirfüistl. Medizinal-Natb, *) Zu den festaestelllen Fabrikpreisen Vorratbig bei Jos Ant Schröll, Vuchdruckertibesitzer iv Diekirch (16) ii iiiinneiii'. le 85 fevrier IH.Y^ a i'iioU'l des Ardennes, 7 heitres du soir, Coneert au profi! des pauvres de la ville de Dieiirch. lilrorirninnif. Premiere Partie. 1) Ouvertüre ;'i grand orcliestre parP. TlSchkr. 2) Fantasie concertanle pour Piano et Violoasiir* des inolifs de Guido et Ginevra, executee par MM. V el li. . 3) Fatiiaisie pour Piano sur Don Pasquale par H. Kosellen, executee par Mlle de li 4) Air des Mousiiuetaires de la Reine par halevy, «Manie par \lme. A Deuiieme Partie. 1) Introduction de l'opera Zainpa par HintOLn, 2) Les Miinlenegriiis: Fantaisie concertanle pour Piano par LEt»EBUKK-WELY, executee par Mite, de B et Mr. V 3) Grand air du sennent par aubep«, chante par Mc. A 4) Frütilings-Hrüsse, Valse par LABITZKY. PKIX. UHS PLACKS: 1 fr 50 cenl.
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Diekirch: Jos. Schröll
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Druck und Verlag von Jos. Nnt. EchröU.
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Der Primár=Unterricht.
Der Wächter an der Sauer
Diekirch, 23. Februar. Der Primár=Unterricht. Der öffentliche Unterricht ist einer der nützlichsten und produktivsten Verwaltungszweige. Je ungebildeter em Volk ist, um fo größer ist iv demselben die Zahl der Verbrecher. Es kann nicht geleugnet werden, daß die Opfer, welche der Primärunterricht in seiner heutigen Ausdehnung den Gemeinden auferlegt, sehr bedeutend find; jedenfalls aber ist eS besser, daß jene Summen auf die Ausbildung der Jugend und zur Besoldung der Lehrer, als auf die Bezahlung von Polizei und Gerichtsdienern zur Bestrafung der Vor» brecher verwendet werden. Seitdem das Großherzogthum Luxemburg eine ,felbstständige Verwaltung besitzt, ist von den verschic» denen aufeinander folgenden Regierungen in Bezug auf den Unterricht nichts verabsäumt worden, und sogar das Septeuiber«Ministerium hat sich gezwungen gesehen, wenigsten« in diesem Punkte die Verdienste seiner Vorgänger anzuerkennen. In der Thai zählte das Land im Jahre tü.'iO nicht weniger als 472 Schin le», von denen 412 permanente, 56 Winter» und 3 Privalfchulen waren. DaS angestellte Lehrerpersonal bestand aus 433 Lehrern, 22 Unterlehrern, 42 Leh« rerinnen und 7 Unterlebrerinnen, zusammen 484 Per, fönen. Besucht wutte» diese Schulen im Winter von 14122 Knaben und 12151 Mädchen; im Sommer hingegen blos von 726! Knaben und 6644 Mädchen. Trotz allen Opfern indessen, die sowohl von Seiten des Staates als der Gemeinden gebracht werden, hört man tag°und-tägl!ch sachkundige Männer über den geringen Erfolg klagen, den seit zehn Jahren die Be» in'lhungen um die Hebung des PrimarunterrichteS aufzuweisen haben. In der Thal beschränken sich die Kenntnisse der meisten das schulpflichtige Aller zurück gelegt habenden Kinder, besonders auf dem flachen Lande, auf em mehr oder minder geläufiges Lesen von Gedrucktem, und auf das Hersagen des Kate» chismus. Daß em aus einer Landschule entlassenes Kind im Stande fei, einen correcten Brief in irgend einer Sprache zu schreiben, müssle als em Wunder, ding angesehen werden. Wir hatten übrigens selbst schon Gelegenheit zu bemerken, wie gebildetere junge Leute, welche großenlheils höhere Lehranstalten besucht hatten, über den „fein geschriebenen" Brief eines Ca» nieradeu ihre Bewunderung ausdrückten. Der Brief war in der That leidlich geschrieben; aber die durch ihn erregte Aufmerksamkeit ist em klarer Beweis, wie selbst in unfern bessern Mittelklassen das klare und regelrechte Niederschreiben der Gedanken nichts Ge&gt; wohnliches ist, was es doch ganz gewiß sein sollte und könnte. In diesen, Punkte steht das Luxemburger Land gegen andere deutschen Staaten noch zurück. Daß dies die Schuld der Lehrer sei, fällt zu behaupten uns nicht em obfchon es in die Augen springen muß. daß. bei besserer Besoldung und Stellung viiln-Primärlehrir. der Eifer und folglich die Leistungen derselben größer wären Die Haupt- oder vielmehr die einzige Schuld an diesem Sachverhalte trägt die unverhältnismäßige Stoff menge,, die mand.n ABElehrlingeu schon in den Primarschulen zu verarbeite» gibt. Unsere Schulkinder müssen gleich von vorne herein zwei Sprachen buch» stabilen und lesen lernen, während eine einzige schon mehr als genug für ihre Fassungskraft wäre. Wir stehen nicht an, es zu behaupten, daß daS gleichzeitige Betreiben des Deiüschen und Französischen die Ursache ist. wenn nach Verlauf der Schulzeit von den Pri» märfchüleru keiner weder deutsch noch französisch sprechen und noch weniger schreiben kann. In den preußischen Schulen wird blos Deutsch betrieben, und dort ist es heute eine Seltenheit, daß em Knecht oder eine Magd die Muttersprache nicht ziemlich richtig spricht und schreibt. Wir glauben, daß es zweckmäßig wäre, auch bei uns das nämliche zu thun. Was kann es dem Menschen nutzen, wenn er einige französische Wörter lesen kann, und deshalb das gehörige Erlernen seiner Muttersprache versäumen muß? Unsere Ansicht will uns um so gegründeter erscheinen, wenn wir bedenken, daß, wie ans den oben angegebenen Ziffern hervorgeht, die Hälfte der Schulkinder blos im Winter den Schnlfaal frequentirt. Würde diese Zeit ans das Erlernen Eine,. Sprache verwendet, so dürfte man vielleicht noch er« kleckliche Resultate erwarten; ähnliche Erwartungen müssen indessen zu bloßen Hirngespinsten herabsinken, wenn die paar Schulmonate auf zwei Sprachen ver» wandt werden. Das Deutsche ist dann doch die Muttersprache der Luxemburger, und sie sollten wir Alle kennen. Wenn es möglich wäre, dem Schullinde gleichzeitig auch das Französische beizubringen: desto besser aller« dings. Allein die Erfahrung muß längst schon die Unmöglichkeit eines solchen Beginnen« hinreichend dargethau haben. Selbst in den Gemeinden de« Landes welche an die französische Grenze stoßen, müssten, unsere« Erachtens, verständige Aeltern es vorziehen, daß ihre Kinder die deutsche Sprache gründlich er« lernten, anstatt weder deutsch noch französisch. Was ferner Noth thäte in unseren Primarschulen, wäre die Einführung eines bürgerlichen Kate» chiSrnus. Es ist gut, daß die Kinder ihre Pflichten gegen Gott und die Religion kennen lernen; aber eben so gui wäre es, wenn den, jugendlichen Gemi'tlhe bei Zeiten die wichtigen Pflichten eingeimpft würden, welche eS gegen den Staat und feine übrigen Mitbürger zu erfüllen hat. Die Gebote der Kirche kennt heute lein Jeder, aber die Gesehe des Staates sind in nnfenn fog gebildeten Zettalter für die meisten"noch hebiäifch. Die gerichtlichen Annalen würden dies zur Genüg beweisen, wenn nicht (in Jeder schon durch Augenschein davon überzeugt sein muffte. Möchte die Unierrichts'Comint'fsion ihr Augenmerk auf folche Dinge richten, die weit wichtiger sind als die Approbanon von Abc« und andern Lesebüchern, deren es eine allzugroße Menge in der Welt gibt.
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Türkei.
Der Wächter an der Sauer
Türkei. In den Bataillons der französischen Fremdenlegion nimmt die Dejeilion fo arg übeihand, daß ihre Oifieiere bald nichis mehr zu lonimandireti habet, werden. Die Legionäre, die durch nichts an das Interesse des orientalüchen Krieges gebunden und und im Ganzen die Behandlung, die ne in Frankreich und üllajer erfahren, nicht zu loben haben, benii&en die ihren Oisiciern, wie der Art„ee«Policei unbekannte Fremde, um tich bei der e,stet, Gelegenheit foitiurnachen. Welcher Naiion tte immer angehören mögen, sie finden hier Landsleitte, die ihnen Ciuilkleider verschaffen, und dann sind fie geborgen. Von einem einzig,» Schiffe, das vorige Woche im oee Bnch&gt; von Beikos Anker warf, waren nach wenigen Slunden über 80, sage achtzig! Individuen verschwunden. —' Die neuesten Nachnchlen auS KarS, 10 Jan, zeigen, daß der erwartete Angriff der Russen zu Schnee verfroren ist und auch höchsten« beim Anschalten zu Wasser wird. Selbst die moralische Haltung der Nüssen in jener Gegend tun sich gegen alle Erwariung wunden. Die Deferlion nimmt überhand und dürste die Folge der DiSloealionen fein, durch welche den (Suiieltiei, es letchier möglich wird, ihren Gelüsten zu folgen &lt;im rusüfcher Ober Lieutenant ist mit einer Schwadron (lavalleric aus der Umgegend von Bajazid nach Kars deferiin; ei heißt Cbeiin Sulian. Auch sind em Lieutenant und em Unterofftcier der Nüssen auS der Festung Guniru in Kars angekommen. Sie .eriäblen. daß uch in dieser Festung nur noch vier Bataillone Truppen befinden, alle übrige» sind in die umliegenden, »ieinlich entfernten Ortschaften wiegt. Pera, 5. Febr. In der Nacht vom 1. zum 2. »&gt;# M verbraunten zwei, in den Höfen des hiesigen Ar ienals gelegene Piovianl-Magtnine der feanzönschen Armee Sie waren mit Neiß. Rauchfleisch, Hülsen» fruchten und Spirituosen gefüllt, und geriethet, durch die Schuld von vier mit Bewachung derselben beauf» tragten franiöstschen Soldaten in Brand, welche be» trunken sich im Innern schlafet, gelegt hatten und nicht mehr erwachten. Die festen eifer ten Thüret, widei stan» den jedem Versuche, sie zu sprengen Der Schaden soll wiederum sehr beirächiltch seil. Solche Ereignisse fehlen gerade, um die herrschende Theurung bis zur ilnetträgl:chfeit zu steiget». So koste! z B. jetzt, um eben eine kleine Ercitrnon in« Küchen»Departemenl zu machen das Pfund Rindfleisch 6 Piaster, Ka'bfleifch lO P. eine Gans 5.', P., em Huhn 20 P, em Pfund Mehl 1 P (der preuß Tdaler =20 Piaster). D&gt;s goldene Hont, das sonst Sbisse aller Flaggen ,n seine» Wasser» tab, gießt »icht mehr seinen Segen über Neu Nvm mit seiner Million Einwohner aus; «s ist em eisernes geworden, denn stall der friedlichen Kauffabrer sieh» man nur Kriegsschiffe mit ihren dro&gt; henden Breitseiten und in, Schooße Tod und Verder» ben bergend Markl.Polizei gibt es hier auch nicht: em Jeder betrügt, io gm wie er kann, nnd die Eizäh» liing, daß in der Türkei betrügerische Bäcker mit ihren Ohren an ihren Laden genagelt würden, ist em Mär« chen ans alten Zeiten. Das Journal des Debats veröffentlicht folgenden Auszug aus emetn Schreiben, datirt: Bor Seba» ssopol. 1 Febr.: „Die beiden Großfürsten sind seil gestern wieder in Sebastopol. Diese Nacht haben die Russe» einen lebhaften Ausfall gemacht, worin wir einige empfindliche Verluste erlitten haben. Eine An» zahl Oifieieie ist geiödiet und verwundet, em Liane* natu vom 42. Infanterie Regiment gefangen weggeführt worden. Wir haben 10 Tobte, 42 Verwundete und einige Gefangene verloren. Allein die Verluste der Russen müssen bedentntd gewesen sein, da man mit Kartätschen nnd in geringer Entfernung auf sie hat feuern können. Die Armee war einen großen Theil der Nacht auf den Beinen Wie man behauptet, haben die Russen 15,000 Mann Verstärkung erhalten Bald alfo die Schlacht! Jedermann wünsch! sie sehnlichst herbei, Die Russen befinden nch in einer kritischen Lage. Das Wener ist fonwähiend schön : da Schnee liegt noch auf den Plateaii'ö." Dieser Bericht ist in sofern von Interesse, als er sowohl die Veilitste der Franzosen bei dem Ausfalle vom eisten Feibrnar, als auch die in Sebastopol eingetroffenen Verstärkungen, die man fehl übertrieben hatte, speeifian. lieber den Anöfall vom 1. Feb. wird dem Moniteur de la Flotte ans dem Lager vor Sebastopol unterm 3. Feb geschrieben: „In der Nacht vom 1. auf den 2 machte» die Moskowiter, 250—300 Mann stark, einen Ausfall auf die neue» Belagertmgs Aibeiteii, die ihnen sehr lästig find. Sie stießen auf 40 Frei» willige unserer Borvosten, die unbekümmert tun die im» geheim n in« sich, lleberleqenheit ihrer Gegner, dieselben berankoiiKnen ließt» und mit einem Feuer auS nächster Nahe empfingen, welches ihnen furchtbaren Schaden znfn,tt. Durch Unlnftühtings (iompagniecn verstärkt, welche auf den Lärm des Geweb, feuert? herbei eilten, führten nniere Soldaten einen jener Bayonei-Angiiffe welchen nichts widerstthl. SSerantrocrtlidier Redactenr: Theophil Schröll
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Durchschnittliche Marktpreise.
Der Wächter an der Sauer
Durchschnittliche Marktpreise. Diekirch. llizen, perHetil. 28.00 ijengkorn id. 26,00 Joggen id. 22,00 »erste iL 18.00 iafer id 8,00 Mchwcizen id. 18,00 irbsen ' id. 22.50 artofseln id. 7 bO i0l&lt; per ©ter Int: er per Kilogr 1,?(, Luxemburg. 28,f&gt;0—29 50 27,00-28.50 00,00—O'J.OO 17,.r.|l—OO.CO 8.00— 0,00 Arlon. 29,86 27,19 22.1,0 16.00 6,50 22,50—23,00 7 oo— 8,00 9,00— 0,00 1,70— 1,90 21,38 7,13
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+ An Jeden,
Der Wächter an der Sauer
+ An Jeden, welcher unter die Fahne von 1848 zählt. In de« Lebens buntbewegtem Spiele Ringe stets nach einem hohen Ziele, Wandle festen Fuße« Deine Bahn, Sicher wird sie Dich zum Ziele führen. Deine Locken wirb der Kraut, berühren Und Du langst im stillen Hafen an. Dock dies ferne Ziel Dir zu erstreben. Etch! Dir noch manch heißer Kampf bevor; Aber in deS Lebens Wüste schweben Lichte Sterne Dir als Führer vor. Wenn Du glaubend diesen Dich vertranesi. Wenn auf sie in jeder Noth Du schattest, Werden stets sie Dir zur Seite geht,, Werden treulich Deine Bahn begleiten, Sicher Lich zun, schönen Ziele leiten Siegreich wirst Dt, jeden. Kampf bestehn. Ob auch Stürme wild Dich rings umtoben, Deinen Pfad erleuchtet roj'ger Schein, Blicke hoffend —glaubend auch nach Oben. Und ins Hnz zieht stiller Friede ein. Glaube daß das Gi»e endlich siege!, Wenn auch scheinbar oft c* unterlieget In dem Kampfe gegen Nacht und Wahn. An« den Flammen steigt«, em Pliönir. wiedn Und mit neuem schönerem Gesieder Schwebt« in reiner Glorie himmelan. Hoffe auch em Ende aller Leiden, Wann sich lichtet dieser Eide Nacht. Wo dereinst kein Scheiden und kein Meiden, Wo em em'ger Tag uns sonnig lacht. Glaube an die Kraft der edlen Triebe, Glaube an die Himmelsmachl der Liebe, An der Freiheit füße Allgewali, Aber nicht der armen erdgebornen, Glaube an der nimmerdar verlornen Geistgen Freiheit hehre Ltch'gestalt Sei ihr reiner Priester; nicht verzage, Wenn die Menge spottend nach Dir schlägt; Glaube daß em Gotl in ehrner Wage Deiner Thaten wahre Geltung wägt. Glaube an die goldnen Ideale, Die a!S himmelsreine Sonnenstrahle Unfic innre Herzenswelt umzieh n : Glaube daß die Menschheit vorwärts schteitel. Daß der Weltgeist ihr die Bahn bereitet Die sie sühn durch Nacht zum Lichte hin: Glaube daß der Freundschaft feel'ge Bande Gleichgesinnte Herzen dauernd ent; Hoffe daß einst alle wahlverwandte Geister don em ewger Bund vereint. Nimmer laß vom Kampfe mit dem Schlechten, Weihe Dich dem Schönen, Wahren. Rechten — Trage Dein Panier in Siegeslust; Willst Du freier Thaten Herr Dich nennen, Darfst Du keinen andern Richter kennen Als den Einet, in der eignen Brust. Halle festes Maß in allen Dingen, Hänge nie Dein Herz an eitlen Tand, Und verzweifle «immer, zu vollbringen, Was Du einmal hast als recht eikannt. Kleide Dich in's Erz der reinen Sine, Weiche nimmer von dem Pfad der Mitte; Er nur ist der Wahrheit zugewandt, Denn auf jenen die zur Seite weichen, Wirst Du nie daS wahre Ziel erreiche!,. Nimmer schauen der Erfüllung Land. Schwanke nichl herüber und hinüber, Deiner Fahne folge in den Tod, Aber nie verschließ Dein Ohr, mein Lieber, Vessrcr Em st cht höh'rem Pstichtgebot. Flüchte, wenn die Pulse wild Dir tosen, Wenn die Menschen kalt Dich von sich stoßen, In die heil'ge Werkstatt der Natur; Sie in ihre« Wesens lichter Klarheit Wird Dich führen zu der höchsten Wahrheit, Sanft Dich leiten auf der Gottheit Spur, Sie versöhn! Dein Herz mit stillem Frieden. Wie auch draußen wild c« stürme» mag, Und auf jedes Golgalha hienieden Folgt em fchön'rer AnferstehungSlag. Zwar eS kann die Zukunft und das Leben Jedem Traum Verwirklichung nicht geben, Der die jugendliche Brnst bestrickt: Darum übe früh Dich im Entsagen, Manche Hoffnitügsblüthe wird erschlagen. Manche Blume wird zu früh geknickt. Aber, Freund, em unbefleckt Gewissen Ueberwiegl Befriedigung der Gier, Und Du wirst den Himmel nichl vermissen. Wenn Du ihn nur dauernd trägst in Dir. Deiner Brust geheimnißvolle Götter Laß von keinem Frömmler, keinem Spötter, Dil in !ha&gt; noch Worten je entweih n; Abei »ich! in äußerlichen Forme» Suche Dir der Gottheit ew'ge Nonnen; Auch der Formen größie ist zu klein. Wahrer Stolz muß Deinen Busen stählen Vor der Laft'iuug gisigeirä,,kiem Bolz, Keine Schmähung kümmert große Seelen. Doch zum falschen Stolze — sei zu stolz! Beuge nie Dein Haupl vor falschen Größen. Die mit äußrem Piitule ihre Blößen Bergen vor der Götzendiener Sehaar; Größen, die der Augenblick geboren, Gehen mit den, Augenblick verloren, Doch die achte bleibt unwandelbar; Scheinbar muß sie zwar zurücke weichen Vor etlog'ner Größe eitlem Glanz, Aber diese wird und muß erbleichen Und zum Lorbeer wird der Dornen kr anz Doch Du darfst im Kampfe „ich! ermatten, Darfst nichl rasten in des Oelbamns Schallen, Nicht vom Sehwerte lassen darf die Hand, Und so muß in stetem Weilerschreilen Unablässig ringen Du und streiten, Willst Du eingeht! in« gelobte Land. Aber doit am Ziele Deines StrebenS Harri die schönste Siegespalme Dein, Nach dem Kranze greifst Du nichl vergebens, Wenn es Dir gelang — em Mensch zu sein, Solchen Kranz gemeinsam zu erstieben, Uns mit eigener Krafi einpoiznheben Ans des Alltagslebens kind'fchein Spiel, Und »ist jugendlichem keckem Wagen llus em würdig Dasein zu erjagen: Dies sei unser unverrückies Ziel. Und so em Wettfampf denn begonnen, Eb des Lebens Sonne scheidend sinkt, Ell der Jugend goldner Traum zerronnen. Eh der Abendstern zum Abschied ivinfi! Laß uns murhi',l, kämpfend vorwärts eilen. Zaudernd t, e auf halben Wege weilett, Eh vollendet nicht die ganze Bahn! Hin zum Land nach dem die Wünsche schweifen. Hin zum Land wo unsere Tränine reifen. Nach der Sehnsucht stillem Kanaan! Auf gelrennten Pfaden gehls von hinnen Nach dem Ziele — fern doch wohlbekannt. Bis wie von des Rebo heilgen Zinnen Einst erblicket, der Verheißung Land. Dorl laß froh uns Alle wieder finden, Wenn wir auS des Lebens Labyctnthen Friedlich landet, im ersehnten Port Lenze zwar und Jugend rasch verglühen, Doch der geist gen Jugend Rosen blühen Wie em Immeifriihling fort und fort. Laß mit solche» Rosen frisch uns kränzen EinstenS unfrei Freundschaft rein Idol &gt; Dauernd grüne sie in ew'gen Lenze» I Liefer Wunsch — er sei mein Lebewohl.
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Die inländischen Zeitungsblätter.
Der Wächter an der Sauer
Die inländischen Zeitungsblätter. &lt;l'our rier. Der „Courrier« nimmt Veranlassung an einem Artikel der „Rtvüe", um zu fragen, wag für Vonheile die Errichtung einer Spielbank zu Mondorf denn eigentlich für das Land haben werde? Die Summe die den jetzigen Besitzern der Bäder als Kaufpreis gezahlt wird, wird andern Luremburgem durch da« spiel abgewonnen. In Mondorf werden ausländische Weine und wenig inländifcheProducle verbraucht werden, die nicht heute schon einen hohen Absatz haben Em Land wird übrigens nicht reich durch das, was es verzehrt, sondern durch daS was eS hervorbringt. Und diesethalb erklärt der «Courrier" daß. wenn er die Wahl hätte zwischen einer Echweselhölzchensabrik und den Spielen, er der ersteren den Vorzug gäbe, weil sie am nütz!ichften sei für das Land — Der „Courrier" bleibt bei seiner Aufstellung der Finanzlage und weist die geringe Begründung der Porwürfe nach, die ihm von Seiten der „Renie" und der «Quoiidienne" in diesem Punkte gemacht worde ». — Em loller Hund soll sich in der Umgegend von Mantemach, Hosten k gewiesen und mehre Personen gebisset, haben, von denen einige durch Berührung der Wunde Seitens eines 18n,onallichen Wunderkindes Rettung erwarten. Die Autorität sollte solchen Abelglau» ben nicht dulden. — Wort. CS beschreib! Sebastopol. Die Redacüon hat die drei neuen Kirchenfeiertage (Fastnacht-Sonntag, «Montag und »Dienstag» gefeiert und keine Feder an» gerührt. Vernünftiger Weife halle sie auch die Arbeiter &lt;n der Druckerei sollen feiern lassen. Em so frommes Blatt müsste wohl mit gittern Beispiele vorangehen. — Kevue. Ist uns zur Stunde (Freitag Mittag) noch nicht mgegangeii. Hier wird die Sache sich wohl gerade entgegengesetzt verhallen, wie beim „Wort". Die Redaction, daran zweifeln wir nichl, hat wieder Ascheimittwochsbetrachtnuget, angestellt, aber die Ai» Vetter, a!« eifrige Katholiken, wollten die Verkündigung des neue» Dogrna's der unbefleckten Empfängnis in würdiger Weise fetern und die Tage nicht durch Arbeit entheiligen. Und so kommt es denn, daß die „Revüe» sich in der Praris at« viel religiöser erwieset, hat, als der gewiegte Confraler, der immer den Mund so voll nimmt, wenn Religion und Moral im Spiele sind.— Quotidiciuic. Nichts zu sagen. —
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(Eingesandt.)
Der Wächter an der Sauer
(Eingesandt.) Aufruf an das luxemburger Volk zur Fürbitte um Stärkung im Slauben. Vielgeliebte Lnremburger, traute Brüder! deren Treue gegen ihren Fürsten und gegen Goll so hoch gepriesen wird, und zwar mil Recht, ich komme j yt in diesem vnhangnißvollen Augenblicke, um eure Für» bitte zu der heiligsten Jungfrau stehen, damit eine Brüder der Pfarrei F im Glauben gestärkt und damit sie Gott und ihrem Fürsten nicht untreu werden. Die Versuchung ist stark und heftig, und deßwegen die schnellste Hülfe noihwendi \. Die Ursache dazu ist folgende: Seil drei Wochen schon haben wir keine Cingmefse mehr weder Sonntags noch Wetktags be» kommen, nicht weil unser Herr Pastor nichl singen kann, sondert» weil die Sänger ihm nicht gut genug sind. Er hat vor einem Jahr seinen Küster, der schon an die 20 Jahr dieses Amt in F. versehen hat, ab» gesetzt, aus eigener Machtvollkommenheit, gegen den Willen aller ander» Autorität und gegen den W Uen der ganzen Pfarrei. Das Küsteramt hat er nun theils selbst vtrtehen, theils ließ er es durch einen von B ans« üben, ohne daß einer von ihnen beiden dazu bestellt gewesen wäre. In F. war nämlich kein anderer Sänger zu haben, tnid er wollte auch keinen andern haben als den von B. Vor Kurzem forderte er de» Lohn für feinet, Liebling von V, aber er winde ihm verwetgeit. Da war der Würfel geworfen, der Rubicon war überschritten. Den folgenden Sonntag, als der Hochdtenst beginnen sollte, und auch Sauger genug vorhanden waten, da trat unser Herr Pastor hervor und erklärte, daß von jetzt an keine Sutginiffe, kein Segen, und nichts mehr der Art geschehe, bis er einen Sänger habe. Ihr könnt wählen, wen ihr wollet, sagte er, ich halte mir txff Genehmigung vor. Das hieß nun in anderen Wonen: wenn ihr den von B nicht wählt, dann nehme ich keinen an. Ans seinem sonstigen Benehmen und Auftreten geht dieser Schluß hervor. Seine Rede, die gewiß das Herz bewegte und er chütteite, die jeden Zuhörer auf eine würdige Anhörung der Messe vorbereitete, schloß mit diesen Worten: „Und ich frage nichts nach keinem dummen Bauer, kein dummer Vaiur hat mir etwas zu sagen." Was die Red»n aber noch ergreifender machte war, daß sie im Lnremburger Dialekt vorgetragen wurde. Da könnt ihr euch nun denken, was wir doch für guie Messe» hören ; besonders die erste dieser Art muß gewiß gut gewesen sein, wegen der guten Vorbereitung durch den Herrn Pastor. Dazu habe ich schon längst das »nomine, saivum fac regem nostruin« nicht mehr singen gehört, odschon es heißt' Gib dem Kaiser, was de« Kaiser« ist, und Gott, was Gottes ist. Das macht unser Herr'P.istor aus eigner Macht, dem, er fragt nich'S. wie es scheint, nach geistlicher und weltlicher Regierung. Daß er nichts nach keiner Regierung fragt, gchi ans Folgen« dem hervor: Em in B Verstorbener hat vier Jahr» gezeltet, gestiftet. Jener wollte nun diese 'Stiftung der Regierung nicht zuschicken, dem, „ach mehrmalig« Aufforderung von Seiten der Lokalbehörde, sagte er- Die Regierung brauch! ihre Nase ja nicht darüber zu strecken. . So seh! ihr nun. liebste Brüder, daß wir gewiß einer großen Fürbitte bedürfen, damit wir noch den alten Glauben unserer Väier behalten können, denn wenn der Pastor so ohne Ursache und ohne Gmnd am Gottesdienst rütteln und schütteln, wenn er die heiligsten und feierlichste Handlungen de Religio» fo in den Augen seiner Pfarrfindrr herabsetzen Um, fo muß man ,'a zuletzt allerhand Gedanken kriegen. Betel also, ja betet für uns, damit &gt;vir nicht in der Versuchung unterliegen. Dazu wäre eS auch zu wünschen, daß von geistlicher und weltlicher Regierung darauf gesehen würde, daß solchem Unfug gesteuert würde. Dadurch würden sie das Volk mehr zur wahren Moral und zur Ausübung der Religion bringen, als durch ihr hochsinniges Fastengesetz. Wir in unserer Pfarrei leben setz! in einer Periode, die ich nicht besser zu nennen weiß, als „Interim". In der Gefchichie würde man sie gewiß fo nennen« Weilen es will ich aber nicht von imierem Herrn P.tstor sagen. Wenn dieser Act nicht von der ganzen Gemeinde und der Umgegend bekann! wäre, fo wi'ude ich ,h„ auch „ich! zur öffentlichen Kenntniß gebracht ha^en. Möge da« „Lur Won« sich eamil beschäftigen, über derartige Vorfälle zu wachen, möge es du Miß« brauche, die es hier finden wird, offenherzig eingesteben, so wird es tne!&gt;r und besseren Stoff zur Kritik finden, um feine Spalten anzufüllen, als bei den todlen Eh« rciidäuinei, de; Bnegerineister, Das "Lur. Wort" sollte femer doch einmal so g«. scheidl werden und nicht immer aus seinem al en Sie« ckenpferdchen. das die Beine fchon längst ganz abgelaufen Hai, reiien wollen, nämlich aut den Klostergiiteru. ES merke sich diese Sprüche Die Zeiten zerstören HÖt& die Zeiten verändern und wir verändern in ihnen; «"gerechte« Gut gedeihet nicht; sorget für da« Ewige, das Zeitliche wird euch allzu reichlich gegeben. — Würden unsere Geistlichen wohl heute noch ans den Klostergütern leben können? Nein! Die sie besaßen. würden den andern nichts davon gebet,. Wie habet, die Klöster ihre &gt;&gt;{ eitiit) inner bekommet, ? Wc haben die Panes ne gebaucht? Ist es nicht besser, daß diese Güler. die fn'iber oft nur der Vechchn'endung und der Vorschub leisteten, „mer tan sende von aibeilsamen und betriebsamen Händen vertheilt sind, die dadurch ihrer Nothditrst und der ihrer Mitmenschen abhelfen, als wenn ganze Gegenden von Ländereien noch zu einem solchen Kloster geholten, worin man sich wenig um das Elend feiner Mitbürger bekümmerte? Wovon wfi.de die heutige Menschenmasse lebe», wenn alle Güter den Klösttrn gehörten? Zur Beantwortung! Die Heim des „Wortes,, werden doch wohl wisse», daß nichts in der Welt geschieht ohne den Willen und die Zulassung Goi'es. Sie mögen doch einmal an den Stifter unserer h, Religion und dessen erste Nachfolger denken und dann nicht mehr so nach iidische» Gütern streben. Möge das „Wort" diese Zeilen gut überlegen, dam, wird eS „ich! mehr so leichtsinnig urtheilen. und die Schuld der Demoralisaiioi, ans die alle Regieiung werfen, sondern auf sein und feiner Anhänger über« niülhige« Auftreten im Land. Genehmigen Sie ic. Einer Ihrer Leser
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Niederland.
Der Wächter an der Sauer
Niederland. Haag, 20. Febr. DaS limburger Bunde« Eon» lingenl wird sich in der Umgegend von Roennoude vereinigen. Em Theil der reilenden limburger Jäger, welcher in Friesland garnisonirle, hat bereits den Marsch« Befehl nach Limburg bekomm en.
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Deutschland.
Der Wächter an der Sauer
Deutschland. Der Bundes'Beschlitß vom 8. Februar lautet nach der deutschen Volfchalle: Beschlossen: l. Die höchsten und hohen Regietungen zu ersuchen, l) ihre durch die revidirte Bitndes'KriegS' Verfassung festgestellten Haupt°Continge»te in der Art bereit zu stellen, daß, »penn die Aufforderung von Seiten deS hohen Bundes erfolgl, dieselben binnen vierzehn Tagen vollständig marsch- und schlagfertig aufgestellt sein können, zu dem Ende insbesondere a) die CaderS der bereit zu stellenden Truppen zn vervollständigen5 b) alle an der Kriegsstärke dieser Truppen noch fehlendenPferdt einzustellen; c) die noch fehlende Reservemnnition und sonstigeßeserveansialten anzuschaffen, deren soforligeßeistellung im Momente des Bedarfs nicht gesichert erscheint; d) für die im Frieden nicht formirten Verwaltungs», Sa« nitäts» und sonstigen Einrichtungen Vorbereitung zu treffen; c) die Vereinbarungen über Befehlführung, gemeinsame und gegenseitige Leistungen in den gemisch« ten Armeecorps zu treffen\ —2] über die zum Vollzuge dieser Maßregeln getroffenen Anordnungen in kürzester Frist, jedoch tpätesten« in vierzehn Tagen, Anzeige zn machen. — 11. Der Militär Commission von dem be» vorstehenden Beschlüsse in Erwiderung ihres Berichles von, 1. d. M. Kenntniß zu geben.
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Frankreich.
Der Wächter an der Sauer
Frankreich. Paris, 17. Febr. Die Reist des Kaisers ist noch immer Hauptgegenstand aller Gespräche. Die Noic im heutigen Moniteur hat den Glauben des Publicum« und besonders des Vöisen-Publicums an die bevorstehende Abreise des Kaiseis bestärkt. Die Re« gierung hat. wie man meint, die öffentliche Meinung auf dte,es wichtige Ereigniß vorbereiten wollen, indem sie "achnewiesen. wie fest gegründet die Sicherheit in, Innern trotz des Krieges nach außen hin fei. Man habe dem Publicum die Schlußfolgerung in den Mund legen wollen, daß folglich p« Kaiser ohne Gefahr sich nach dem Oriente zur Armee begeben könne. Aber auch die direite» Miilheilungeir stellen die anfänglich bezweifelte Retse des Kaisers als wahrscheinlich dar. Man sagt, die miliiarische Equipage des Kaiser« werde vorbereitet, und Baron Meile, der Mail« de Palais, wäre schon vorausgereist, um für daS Absteigequartier des Kaiseis und seine Umgebung zu sorgen. Man schilderte ihm den Schrecken der Börse und de» nach» theili,,en Einstuß, den dieser plötzliche Entschluß auf die Coitrfe ausüben könnte. «Was kümmert mich die Börse, ich habe für das Land zn sorgen!» Die Furcht vor der Reise hat den Eindruck der guten Nachrichtet, gelähmt, die aus London und Berlin gestern Abends hiehergekonimeit waren Die Nachricht von der Mif« ston I. Rn'eli's in Wien soll der llnschlüssigkeit in Berlin ei» Ende genta In haben, lim nicht von den Unterhandlungen ausgeschlossen zu bleiben, soll das preußische Cabinet erklär! haben, einen Vertrag mit den Weltmächten unterzeichnen zu wollen. Das Prosen zu diesem Vertrage soll gestern Abends nach Berlin abgegangen fein, und man sieh, jetzt bald ?er Kunde vorn Abschlüsse dieses Ereignisses entgegen. ilNan spricht von einer Statt gefundenen Zusammenkunft zwischen dem Grafen Chambrod und den Prinzen Orleans. Man fei so ziemlich verständigt auseinander gegangen; die Orleans hätten ausdrücklich erklärt, daß sie während der Dauer des Krieges dem Staate keinerlei Verlegenheit bereiten wollen. Paris. 18. Febr. Wie man mir auf dem Balle des Hotel de V.1.1.c fagte, ist General Nie! gestern Abends hier angekommen und hal sich sogleich zun, Kaisei begeben. Man glaubt, daß der Entschluß des Kaisers von der Unterredung mit dem General ab« hängig gemacht werden dürfte. In den, Augenblicke wo ich Ihnen schreibe, ist vielleicht schon der Brehl zu den definitiven Anordnungen für die Reife gegeben. Sollte aber der Wunsch des Kaisers wieder aufgegeben werden dann wird uns der Moniteur morgen, späte» stens übermorgen em Dementi bringen. Ohio Paris. 18 Febr., wird der Times telegra» pbirl: „Wie man versichert, haben Herr Drouitt de l'Hnys und General von Wedelt sich gestern über die verschiedenen Punkte deS Beitrages mi: Preußen, welcher al« abgeschlossen betrachtet werden darf, geeinigl. Es ist beneide Vertrag, wie der Bertrag vom 2. De« zember. mit Auslassung des auf die Donau Füllten« Ihümer bezüglichen zweiten Artikels." Paris, 19 Febr. Der türkische Botfehafter Vely %\[üa ftatteie gestern dem Kaiser feinen Dank ad für daS ihn, verliehene Großkreuz der Ehrenlegion. - Der Moniteur zeigt an. daß die bisher eingega igenen Geldgaben für die orientalische Armee, im Gestimmt» beira,e von 747,000 Fr., auf Befehl deS Kaisers zu solgenen Ankäufen verwand! worden sind: Wein 170.000 Fr. ; Branntwein 136,0(1!) Fr ; Bouillon« Tafeln 173.000 Fr ; Schinken und Schweineschmalz 30,00' Fr.; Ehocolade 60. 00 Fr ; Käfe 2ö,00i) Fr; Tabak 120. (XX) Fr.; Strohmatten für das Innere der Zelte öO.OUO Fr. — pcm Moniteur hat der Kaiser von Oesierreich dem bekannten Löwenjäger Lieu» tenant Gerald, den der König von Preußen bereits diuch Veileihimg des Rothen auszeichnete, durch die hiesige Gesandtschaft einen doppelläufigen Carabiner und einen Hirschfänger, beide von dem beften Waffenschmiede in Wien angefertigt und in präck» tigen Capseln befindlich, als Zeichen seiner Achiung zustellen lassen Paris. 19 Febr. Es läßt sich noch nichl« ?e« stimmteS über die Abreise deS Kaisers sagen. Wir glauben, daß sie Stau finde» wird, da die Erfahrung gelehrt, das Loitts Napoleon eine ernstlich gefaßte Idee nichl leicht aufgibt. Daß Vorbereitungen geschehen und daß sie nicht abbestellt wurden, ist Thaisache. Hr. Cesena sollte im Constitutionne! einen Artikel zur Beruhigung der Gemüther veröffemlichen und die Reise demeiniren. Der Artikel wurde vom Minister des Innert, unterdrückt. Man sagl. Lord Cowley habe im Namen seiner Regiaung einige Voiftellnngen gegen die Reste gemacht, habe aber den Kai'et sehr entschie» den gefunden An der Börse zeichnet matt eine Pc» tition, um den Kaiser von der Reije abzuhalten. Prinz Napoleon wird' feinen Eons», begleiten, und die Kai» serin gehl bis Konstammopel; sie will zwei ihrer Hof» damen mitführen. — In den letzten Tagen hat mau in der Provinz neun Personen verhaftet. die der Theilnahiue on einer Verschwörung angeklagt sind. Diese neun Personen, die nach den, 2. Dez. deportir! worden waren, halfen ihre Begnadigung erhalten. Varia, 19. Febr. Wir haben heule unsere Briefe an« der Krim erhalten. EtNiOsfizter schreiblzciuS dem Lager vor Sebastopol, 4.i Febr.: .Wirsehen großen Ereignissen entgegen, und alle Truppe» deS Observation» Corps sind, wenn nicht Gunter! den Waffen, doch wenigstens bereit, sie aufS erste, Zeichen zu ergreifen, und zwar jede russischen Truppen innerhalb und außerhalb der Stadt veran« lassen zu dem Glauben, daß die russischen Großfürsten ihre Anwesenheit- zum zweite» Mal durch eine» Schlag demerklich machen wollen, den wir wahrscheinlich pariren werden, da er nicht unerwartet kommen wird. Niu steht zu fürchten, daß unsere Truppen sich umsonst ermüden werden, was um fo leichter geschehet, kann, als Die ffätte wiedergekehrt tst und wir „och Herne 8 Gra) haben. Es hat sogar etwas geschneit, allein so ivcnig, daß, wenn nichl mehr Schnee sälll, eS gar nicht der Rede wenh ist. Em polnischer Offizier, welcher vorgestern ans dem russischen Heere desenirte. versichert, daß die Russe« Balaklawa um jeden Preis nehmen wollen Wenn das wirklich ihie Adsich, ist, st, werden fo wohl übel anlaufet,; denn Balaklawa wird unter anderen Truppen von der fchottifchenßiigade venheidigt, welche die am besten erhaltene im ganzen englischen Heere ist. so wie von einer Brigade der 1. Division, die gleichfalls nicht gesonnen zu sein schein,, den Platz gutwillig zu räumen. IH meinestheil« kann nicht recht an den erwar eten Angriff auf unsere Observation,'« Linie glauben, indem es mir unmöglich scheint, daß die Russen zum zweiten Male unter weit ungünstigeren Verhältnissen das versuchen sollten, ivaS ihnen am 5. Nov. bei Inkerman mißglückt ist. Wir erwarten noch immer Pelissier. welcher jeden Augenblick eintreffen kann. Mit Ausnahme der höheren Offiziere, denen feine Ankunft vielleicht em wenig unbequemfein mag, sieh! mau feinem Eintreffen allgemein mii Freu« den entgegen. Pari«, 21. Febr. Der Monileur de I'Annee be. richte!, die kaiserliche Garde würde um etwa 8000 Mann vermehrt werden. — Einem Gerüchte zufolge wäre de« Kaifers Abreise von hier auf den 3. Mar» verschoben.
"1855-02-24T00:00:00"
Diekirch: Jos. Schröll
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9ARTICLE
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Spanien.
Der Wächter an der Sauer
Spanien. In der Cories-Sitzung vom 12. Febr wurde in der fortgefetzten Verfassungs Beralhung em Amende« menl Serane's, wonach die Ausländer in Spanien bezüglich des GotleSdiensteg die nämlichen Rechle ha« bei, sollen, welche in den Ländern, denen sie angehöre», den Spanien, bewilligt find, von Lafuente als praktisch unausführbar bekämpft t,„i&gt; mit 125 gegen 10.' Siim. Me» verworfen. Hierauf beantragte Degolada em Amendement, nach welchem die Ausübung eine« anderen als des römisch.katholischen Gottesdienstes in allen Stadien Spaniens und seiner Colonieen geduldet werden soll, die mehr als 70,000 Einwohner haben. Der Atüragsteller hob besonders hervor, daß bei den immer kühneren Eingriffen des elericalet, Geistes eine kräftige Gegenwirkung nrthig fei. — In der Sitzung vom 13. endigte die Berathung über das Amendement Degol« lada'S mit Verwerfung desselben durch 124 gegen 96 Stimmen.
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Diekirch: Jos. Schröll
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England.
Der Wächter an der Sauer
England. London, 20. Febr. I» der gestrigen Unterhaus« Sitzung griff Layard die Regierung und die Aiistotralie heftig an wegen der Besetzung der Staaisämter mit unfähigen Leuten und wegen ihres Widerstandes gegen die von Roe tick beantragte Untersuchung. Lord Pal» merftoi, vertheidigie sich, seine Collegen und die An» stocratie und appelltrte an daS Unheil deS L »des. Er räumte em, daß der Plan, eine Fremdenlegion zu bilden, als gescheiten zu beliachtet, sei. Die Regierung verlange die Ermächtigung zur Aushebung von Recrulen und 700:» Pferden, außerdem beabsichtige sie, eftindische Tiuppen nach dem Kriegsschauplätze zn senden. - Im Obeihause erklärte Lo,d Clarendon, der die Bildung einer türkischen Legton betreffende Vertrag sei noch nicht ratisicirt. — Man erwaitct, daß heule em Compromiß zwischen Lord Palmerston und Lord Roebuck Stall finden wird, um die am Donnerstag im llnterhanse erwartete Abstimmung über die Einen• mtiig der Mitglieder des lltiteri'uchungs-Aiisschlnsses zu vermeide». London. 21. Febr. In der gestrigen Obechaus» Sihnng ward die Bill, welche die Anwerbung älterer Mannschaften (im Alter von 21 —32 Jahren) auf eine kürzere Zeit, alö die sonst beim 'Siiitritt ins etni/ liste Heer übliche (nämlich auf 1, 2, 3 :c. bis 10 Jahre) bezweckt, zum zweiten Male veilefen Lord Ellenborotigh meinte, die vorgeschlagene Verstärkung des Heeres'sei unzulänglich, und sprach den Wunsch ans, man möge Truppen nach Kleinasien senden, Der Earl von Harrowby äußerte, daß er es sin wünschens» wenh Halle, die Polen und Tscherkessen zu unlerstützen. Lord Panüre lehnte es ab, auf diese F agcn einzugehen, Collier sprach gegen den russisch preußischen Handel, worauf der H.mdelKministcr Cardwell erwiedene. daß die Regierung nicht die Absicht habe, die Einfuhr »ussischer Waaren zu verbieten.
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Diekirch: Jos. Schröll
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9ARTICLE
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Der Wächter an der Sauer Jg. unknown, n° 16
Der Wächter an der Sauer
Der Wächter an der Sauer erscheint wöchentlich 2rnat: Mittwochs und Tamstaas. — Nbonnementsprei« : für Diekirch. vierlelj«hrig : 8 Fr«; auswärt«: 3 Fr«. 60 Et. Insertionsarbichren : per Garmonb'Zeile oder deren Raum: 20 Centime«. — Vor Ablauf nicht aufgekündigte Abonnemente werden als erneuert angesehen. M- flä. S.nnstag, den 24. Februar HHZZ
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Diekirch: Jos. Schröll
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17ISSUE
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Publicité 1 Page 4
Der Wächter an der Sauer
Amtsstube deS Notars Didier in Dielirch. Oeffcntlicher Hans-Verkanf Auf freiwillige« Anstehen des Michel Banstert, ohne Geiverb früher in Diekirch, jetzt Pächter der »Barriere auf dem genannt, foll : Wa Vtöntast 10. März 18"&gt;6, Nachmittags n,n 2 Uhr, unter sehr günstigen Bedingungen und gegen lah» lungSanSstand, em in diefer 'Stab!, in der Liixenidnr» ger Straße gelegene«, »eugebauies Wobuhaus, &gt;«&gt; tuend an jenes der Peter Leider und a» jenes des laiob Schuhmacher, öffenilich an de» Letzt« und Meist» bietenden in der Amtsstube deS unletschriebenen Notars versteigert werden Diekirch. den 1. März 1-56. i 77) Didier. Verkauf Zu Diekirch an» Montag bei» 10. Mär, 1856. um l Uhr Nachmittags, eines starkgebautett schöne» und geiäumige» WohnharneS samin, Scheune, Stallungen daran, einem Nebengebäude mit einem stalle» Brunnen veisehen, großem Hofraume vorn und Garn» hinten, alles in einem Beringe dekannt unler dem Namen Elemle» gelegen &gt;u Medernach a» der Etiaßc »ach Di kirch und nach Fels «u jedem Geschäfte geeignet, ans Anstehen der Erben Klein»Welt« von Medernach, vor unterzeichnetem Notar, L7BJ S e ») l e r. Hs)et M. Wolter in Schieren ist zu haben, der En&gt; &lt;s bikmeier Sand &lt;um Plafon.re.» zu Fr. 1.80. Der gewöhnliche Sand zum Mauren und Pflastern der Kiibikmeier zu Fr. 1,.'0, od« der gewöhnliche Teimcr zn 65 Centimes. (79)
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Diekirch: Jos. Schröll
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Publicité 2 Page 4
Der Wächter an der Sauer
Amtsstube deS Notars Mertens zu Wiltz. Anzeige. Bis zn k. 1. April stehen .'1 Häuser, zu jedem Geschäfte geeignet, mit Bering. zu Esch a. d. Sauer, auf lange Jahre Borg, selbst zu ewigen Renten, aus der Hand zu verkaufen, zwar: ») das dreistöckige fog. „alte Keller&lt;Haus", worin im Erdgeschosse 6 Zimmer, dann 2 Scheunen mit Hofraum, in einem Zusammenhange, im Centrum von Esch belegen; li) das sog. «Kellcr»Vrauhaus«, mit Schiefern gedeckt, bestehend in Wohngebäuden, Stallungen. Scheuer, Bierbrauerei und daran gelegenen, Garten, zu Esch, neben der Sauer und der Straße belegen; c) Em Hans »bei der Kapelle» auf der Straße von Esch nach Eschdorff belegen, sammt dem daran gelegenen großen Garten und Ackerfelde. Für die Bedingungen dieses Bcrlanfes möge man sich an die Eigenthiimer dieser Güter, bie Erben Greisch-Schaack in Esch, oder an den nnterzeich« lteten Notar, wenden Wiltz. am 25 Februar 1856, (71) Mertens, Notar. Grundgüter - Versteigerung zu G^Vsbous. An» Donnerstag de», 6. :v»ärz »»äcl'sthin, um 10 Uhr des Vormittags, werden die säinnttlichen Grinidgüter der Falit-Masse von Nikolaus Grotz von GrosbouS, öffentlich versteigert Dieselben sind alle in der Section von Grosbons gelegen, und bestehen au« folgenden Parzellen: Are«. &lt;lt. 1) Em Ackerfeld hinter der Seitert ent» haltend 54 90 2) Em ib. auf Bredheck enthaltend 25 90 3) Em id. bei Schilzenpefch id. 37 90 4) Em id. bei Mertzbonr id. 20 30 5) Eine Wiese in der Langheck id. 45 10 6) Em Ackerfeld auf Schankengriecht id. 26 70 7&gt; Em ib. in Aschtert id. 22 »0 8) l£int Lohhecke und im B lisch auf ber Rothseite enthaltend 48 00 9) Em Ackerfeld oben der Dricht ib. 43 80 10) Eine Lohhecke in Ninßrnffall id 73 80 i 1) Em wohlgebautes Wohnhaus zu Gros« bous, mit Scheuer und Stallungen, . freier Platz, Pesch und Garten dabei, enthaltend zusammen 38 00 Die Versteigerung findet Statt au Ort und Stelle und unter vorteilhaften Bedingungen Rctingeii, am 21 Februar 1856. (70) B t a n. Notar. Mobiliar-Versteigerung zu Tüntingeii. Tieiistag, 4. März c. 9 Uhr Morgens, wird die Familie Bodcoin daselbst, im Hause genannt Schieres: 6 Pferde, 6 Stück Hornvieh, l Sau, Wagen, Pflüge, Karre», Teimer, Eggen, 0 Tausend Heu. G Tausend Stroh, Pferdegeschirr. 40 Fuder Mist, 1 BrattntweinSkessel mit Zubehör, 8 Fuder leere Fässi-r, Schranke Tische, Bettstellen. Küchengeräthe und sonstige Hausmödcl, wie auch Bau« und Brennholz, Auf Borg bis Michelstag, wo nöthig gegen zahlbare Bürgschaft, versteigern lassen. Zuschläge von 5 Fr und darunter werden baar bezahlt. Tiintitigen, 1. März 18.")6. $Q) Ruth. Notar. Das Gi„arreu- und Tabaks-Weschäft von Oslender et Vilvoye in Aaclten, hält stets vollständig asioriirteö Lager in ächten Havanna, Bremer. Hamburger, Holländischer und inländischen Eigarren. und empfiehlt sich zur geneigten Abnahme unter Zusicherung bester und billigster (81) Em Mühle» Gewerb sticht zu verkaufen bei Peter Janen i» Weickerding. Gemeinde Elerf (82) Druck und Verlag von Jos. Ant. SchroU.
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Diekirch: Jos. Schröll
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Die Restauration.
Der Wächter an der Sauer
Diekirch, 29. Februar. Die Restauration. Fast mochte man glauben, Hr. lurion habe wahr Ncsagt, als er vor einem Jahre die verwegene Be» hauptung aufstellte, die Männer von 1848 steckten &gt;hre Fahne in die Tasche. Was uns zu dieser Be» tnerlung veranlaßt, ist das Votum der Kammer vom vorletzten Donnerstag, wodurch sie die in jenem denk« würdigen Jahre verminderten Gehälter wiederherge« stellt hat. Die Maßregel an und für sich ist für uns nicht, nncrwarlct gewesen: hat doch bi« heule die Majo» rität der Kammer in Alles gewilligt, waS bie Regie« rung begehrt hat. Dann ist auch die Hohe der Ge» Halter eine Frage, über die matt verschiedener Ueber« zeugttng sein kann, und einer Kammer, bie zum gro» Bkn Theile auS Beamten besteht, kann em sich selbst ungünstiges Botuni nicht wohl zugemuthet werden. Beispiel» von derartiger Selbstverlengnnng sind von leher Seltenheiten gewesen. Nicht gegen diese Majorität also sind unsere Necriminationen gerichtet; Wohl aber geaen unsere Freunde, gegen die Männer, die an den fei, 1848 vorgenommenen volköthiinitichen Handlungen Theil genommen und jetzt durch ihr neuerliche« Botun, über eine dieser Handlungen und über sich selbst den Stab gebrochen, gegen Diese Klage zu erheben, halten wir uns für berechtigt Es ist wahr: die Art wie man 1818 und 1849 in dieser Frage verfuhr, war unzweckmäßig und hat wenig erfreuliche Resultate geliefert. Dem Nathe eiusichtsooller Männer folgend, Halle man, um etwas Dauerndes zu begründen, eine vollständige Reorgani» fatien des Berwaltungpersonals vornehmen sollen. Ma.t konnte dann die überstüssigen Aemter beseitigen und mit den als nothwendig erkannten eine gebührende Besoldung verbinden. Allein diese Maßregel wurde damals als zu ravical angesehen, obschon der heutige Ministerpräsident selbst darauf hinwies; die Arbeit schien den Depulirlen langweilig und zeitraubend, und man begütigte sich mit jener halben Maßregel, die dem vollsfreundlichen Systeme eine große Zahl von Beamten entfremdete, und jetzt durch die Juni» Kammer wieder beseitigt worden ist. Die Septemberherren wollen die Restauration alles Dessen, was vor 1848 bestanden hat. Sie scheinen sich in dieser Hinsicht wenigstens consequent bleiben zu »vollen. Allein das dürfte für unsere Gesinnungs» ginoffei! eben kein Grund sein, sich auf diese Bahn verlocken zu lassen, Oder hätten wir wirklich lein System? Sollten die, welche seit 1818 voltSlhüin» liche Maßregeln unterstützten, dies nicht ans innerster Ucbcrzengnng und blos deshalb gethan haben, weil der Wind von unten wehte? Es wäre traurig, wenn man, wie Moses als er auS Aegypten zog, erst das Aussterben der in der Knechtschaft erwachsenen Ge« Iteration abwarten müssle, bevor es gegönnt wäre, in da« gelobte JJatid zu kommen. Und doch dürfte es fast so scheinen. Es ist em Unglück für unsere Partei, daß sie in der Kammer bloö Einen Redner zählt; allein noch weit beklagens» weither ist es zu sehen, wie dieser Eine, nachdem er sich tagelang abgemüdet, nachdem er eS unerschrocken mit der ganzen Ministerbaitt und ihren zahlreichen Freunden aufgenommen, bei dem Botuni vereinzelt und verlassei» dasteht. Nicht Jeder lanu em Redner fein; allein für diejenigen, die ihren Prinzipien und den Gefintiungeu ihrer Wähler nur durch Abgeben ihres Votums nützlich fein können, ist es um so grö» Bere Pflicht, auf dem Posten zu sein und ihrer Ue' berzeugung treu zu bleiben. Das System der heutigen Regierung unterscheidet sich von dem der früheren durchaus und im inner« steit Prinzipe. Muß es Einem da nicht in der Seele wehe thutt, wenn der Ministerpräsident dem Wort» sichrer jenes früheren Systems zu bedenken geben darf, daß feine Ansicht von Niemanden anders in dieser Kammer getheilt sei, daß seine Stimme in der Wüste predige! Und doch war sie unlängst noch am Ruder, diese Partei; sie zählt in der Kammer noch vielfache Bekentter ; sie muß das Bewußtsein haben, daß die Ueberzengung der großen Mehrzahl der Bür» ger auf ihrer Seite steht. Doch lassen wir diese Klagen, so gerechtfertigt und wohl begründet sie auch sein mögen. ES steht fest, daß die Männer von 1848 durchaus nicht in eine Wiederherstellung der Gehälter, wiesle geschehen ist, willigen durften Diejenigen von ihnen, welche den 1848 begangenen Fehler einsahen, mußten unbedingt darauf bestehen, daß das geschehe, was damals unterlassen wurde: die allgemeine Revision der Aemter unb der damit verbundenen Gehälter. Em solche« Begeh» reit wäre um so mehr am rechten Platze und zu rechter Zeit gewesen, als ja i» de» letzten Jahren so vielfach über Thcurung der LcbeiiSniitel und 11 nzulänglichkeit der Gehälter geklagt wird. Fast unbe« greistich will es uns deshalb erscheinen, daß in der ganzen Kammer nicht Eine Stimme laut wurde, bie H. Simons an seine 1849 gethane Acußerung erinnert, die ihn aufgefordert hätte: die Aemter, zu be» zeichnen welche er tu jenen Tagen als überflüssig dargestellt, aus daß mil den hier gemachten Ersparnissen den andern Beamten unter die Arme gegriffen würde. Wir wären begierig gewesen, bie Antwort des Hrn. Ministerpräsidenten aus diesen Anruf zu vernehmen. Jetzt haben wir die einfache Restauration Dessen, was wir vor 1848 gehabt; »vir haben die Wieder» Herstellung eines Sachverhalte«, gegen den das Land sich damals in unzähligen Petitionen erhoben und energisch ausgesprochen halt«?. Ja, was mehr ist: »vir haben eine feierliche Berurtheilttng Dessen, was damals geschehen, und wir müssen uns auf die wei« lern Folget, diese« Schritte« gefaßt machen, von denen wir nächstens em Wörtchen sagen wollen.
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Diekirch: Jos. Schröll
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Durchschnittliche Marktpreise.
Der Wächter an der Sauer
Durchschnittliche Marktpreise. Diekirch. Wlizen, per Heftl. 23.00 äBcngforn id. 26,00 Roggen id. 22 50 Werite id i8,iM) Hafer id 7,00 Buchweizen id. 15,50 (Sibfen ib. 18,00 Kartoffeln id. 4 67 ÖOU per Stcr -Pittter per Silcgr 1 80 Vuremburfl. 29.I-0—80,60 27,50-28,50 00,00—00,0 17.0C—,8,00 6,00— 8,00 rlon. 29,25 27, UO 24,50 15,75 6,50 16,00—17,00 4,75— 5,00 ll,(i0—II,i»0 1,90— 2,00 20,75 4,90
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Diekirch: Jos. Schröll
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Das Wrack des Piraten.
Der Wächter an der Sauer
Das Wrack des Piraten. (Schluß.) Seine einzige Renting lag darin, wieder zum Land jniüctnif ehren uub sich mehr der Strömung übe,las« send, mt,ßi&lt; die ihn schon selb« anS den» Bereiche seiner jedenfalls in vieler Gegend suchenden Feinde »ringen. AIS er sich ab« umwandte, sah er das kleine Boot feiner Verfolger gerade auf sich zukommen. Diese hatten ihn übrigens noch nicht gesehen und darauf hoffend, tauchic er und ließ sie in der Thal üb« sei» nein Kopf« hinfchießen; wie er wieder an die Ober, flache laut, war das Boot fcho» wenigstens eine Schiffs« länge an ihm vorbei, und da der Steuernde sorgfältig nach vorn scvnule. durfte « hoffet», unbemerkt zu einkommen. Einmal wieder am Lande, glaubte er sich bis zur nächsten Nach! versteckt hallen zu können und da»» vo» der äußelste» Hinfahrt der Bai mit der Fluih und bei vollkommen« Dunkelheit mußte ei den Albatroß erreichen. Doch süi ihn gab eS lein morgen mehr. Em« der Matrosen, die mit dem Rücken nach vorn im Boole fitzen, hatte au» einen Augenblick den dunklen Punct, den sein Kopf im Waffer bildele, bemerkt, nnd sein rascher Ruf h.mnm die Ruder, Im nächsten Augen» blick drückte si« die Fu„h zurück und daS kleine Booi lag still c.uf dem Wasser. Habt Ihr ihn gesehen ? frug der Midshipman, rasch den Bug dci Bootes zugleich der von dem Mattosm atigedculetcn Richtung zukehrend. Dorihintett sah ich einen dunklen Fleck »vie einen Kopf, sagte der Mann, sich jctzi umkehrend — es kann aber auch eine Ankerbove gewesen sein. Wir müssen sie dann jedenfalls erst in Augenschein nehmen! rief der junge Bursch, von der Wichtigkeit seiner gegenwärtigen Stellung, da er das Zeichen für sämmiliche Boote geben konuie, nichl wenig «stillt. — hier in der Nähe muß er überhaupi sein, von dorl trüben kommen dabei schon die andern Boole, wah. icnd die vom Lande mi! der Strömung förmlich her« um« stiegen können. — Wacker, meine Burschen — legt Euch in Euere Ruder. Und bie Männer, von der Jagd jetzt selbst «regt und überdie« noch von dem Gedanken an cfpornl, ihxn jungen Lientenanl zu rä» chen, legten sich mil solchem guten Willen in die ela» »lisch*» Riemen, daß die kleine Jolle wie em Pfeil bahinschoß. Hier war'S! rief plötzlich der Matrose, indem er itt'S Wasser nieder schaute - - hi« lieg! ab« nirgends em« Poye — datnn it, am Ende ist «'S doch gewe« sen. Dort komm, « »vieder heraus! schrie in diesem Augenblicke der junge Eadet und sprang in vollem Eis« auf seinen Sitz, die Oberfläche deS Wassers bei« s« übersehen zu lönnen — by George boys, dort schwimm! « — greift aus für Euer Leben, wir lriegen ihn! Gebt den andern Booten lieber em neueö Zeichen, Sir, «mahnte ihn ab« hi« d« eine Matrofe. ein alt« Bursche, der nicht so in Eis« wie ber junge Midshipman, lieber sicher gehen wollie — eS ist em verdamm» schlauer und »vilder Gesell und setz» bis zum äußersten gehetzt, D« junge Mann hätte die Ehre deS Fanges lieber allein gehabt, aber er »vagie auch nicht, diesen ver« niilistigen Vorschlag zu verwerfen. Gleich daraus zischte der helle Strahl in die Höhe und entlud Nch oben in blitzenden leuchtenden Kugeln, den sämtnllichen Booten eine rette Richtung gebend. Als sie aber »vieder nach dem Schwimmenden nmschaulen. »var er verschwunden und eine lurze Zeil aus den Rudern liegend, sahen sie ihn. in clwas a»de,er Richtung, doch jetzt weit näh« als sie veimuthet, dem Lande zu, wieder zum Vorschein kommen. Erreicht « festen Boden, sagte d« eine Matrose, aIS sie die Riemen frisch einlegten, so ist « fort. Und das soll er nicht, »venn wir ihn daran verhin»' dem können! rief der Midshipman — dort kommen auch andere Boote zn Hülfe — wir müssen zwischen ihn und das Land hinein TenareS war em vottrefflich« Schwimmer und 'eine Muslein schienen von Stahl zu sein, so uneimndet hatte ei all den ungehemen Snapahen dieser Nach, Trotz geboten. seht fing er es ab« doch auch an zu fühlen, wie ihn die zum Aeußeisten in solchem laugen Zeiträume angespannten Kräfte verlassen wollten. Er tonnte besonders baö Tauchen, in dem « Meister war, nicht mehr so lange aushallen, und würde er selbst am Lande seinen jetzt wieder in solch« Zahl seiner Spur folgenden Gegnern haben eingehen können, wo der dämmernde Morgen schon mehr und mehr durch die Wolken brach und die Bai mit seinem schwachen aber rasch ivachsenden Lichie «stillte ? Sie waren kaum noch fünf Schrille vom Lande entfern», aber durch die Strömung indessen fast d« Ausfahrt des HafeitS zugetrieben, als er das kleine Boot, das noch immer das erste sein« Verfolger war, rasch »vieder heranschießen sah. Konnie er dieS un&lt; schädlich mache», war Rettung doch vielleicht noch möglich, denn die Hoffnung verläßt ja das arme Menschenherz erst mit dem Leben Wieder verschwand er un!« der Fluth — daS Boot wollte sich ab« dießmal nicht aufhalten, da sein wie» der Emporlommen ztt «warten, sondern suchte nun so rasch als möglich die Küste zu «reichen, den Flüchl» ling dort vom Lande abzuhalten, bis eines d« Boote von den Kriegsschiffen ihm zu Hülfe käme. Plötzlich griff die eiserne Hand deS Piraten daS eben in* Wasser gelassene Rüber und schnellte es mit einem Ruck aus be» Händen deS erstaunten Seemannes. Natürlich fuhr der Bug deS BooteS dadurch, daß es auf der einen Seite gehalten und auf der andern zugleich mil der nämlichen Kraft wie früher, fotlge»rieben wurde, rasch herum — daS Hittlerlheil deS Bootes flog im Nu dem Lande zn u»d daS dlrichc Gesicht deS RäuberS mit der furchtbar rolhen Narbe und den blitzenden Augen lanchte in demselben Mo ntetit und eigentlich unbewußt, da er noch beschäftigt war, daS «»'culele Rüber von sich zu stoßen und daS Vooi dadurch zurückzuhalten, auf Der junge Midshipman c.b«, der den fast univillkürlichen Schrei deS Matrosen gehört und im ersten Augenblicke wirklich geglaub! hatte, der Pirat »volle einen verzweifelten Angriff auf ihr Boot macheu. griff rafch nach den neben ihm liegenden Pistolen und drückte sie auch fast ohne zu zielen, nur im jähen Schreck und feine GeisteSqegenivart verlierend, rasch auf daS wilde, nach ihm hinüberstarrende Haupt ab. Er ist hier —er ist hier! schrie « dann, seine Mütze schwenkend und die andern Pistolen «greifend, dem nächsten, kaum noch hundert Schritte entfernten Boote zu — rasch — rasch, er entkommt sonst — »vir können nicht v ehr »veiter! Der Pirat vetschwand in diesem Momente wieder unter Wasser — « tauchte und versuchte unter Wasser fortzuschwimmen — aber seine Kräsie »vaien dahin — die Kugel halte seine rechte Schult« durchbohlt und der Arm war macht» und »tuyloS. Mt wenigen Elößcn hatte er baS Ufer erreichen können, aber er fühlte, daß feine Zeit gekommen fei. AIS er dießmal wieder über Wasser erschien, war es nicht mehr im Bewußtsein seiner Gefahr — die Sinne schwanden und nur der Instinkt der Selbfter« Haltung trieb ihn mechanisch nach oben, Athem zu schöpfen. Dorl kommt er »vieder herauf — dort ist er l schrie der Midshipman jetzt auß« sich, baß « mit seinem Boote nicht weiter dabei sein sollte und in den Bug desselben springend, wählend der alle Matrose sein Ru« ber herausgehoben und hinten hin gesprungen war. eS nach dem verlorenen Riemen hinüber zu wenden und diesen wieder zu bekommen. Ich seh' ihn! »autete die Anlworl deS Lieutenants von dem ersten £&lt;ie.(«M#iffPool' baS jehl heranfchoß und der ebenfalls vom mit feinen Pistolen im Boot stand, während der Bootsmann steuerte Des Piraten Augen stamm wild nach ihn»hinüber — er sah ben Feind, aber « kannte ihn «ich» mehr — wie eine frische klaffende Wunde stand die Narbe ans seiner Stirne und der Körper hob sich fast bis un»« die Schullern aus dem Wasser. Ergebl Euch Sennor, oder ich feuere! rief d» Lieutenant, dessen Boot gerade auf ihn zuschoß, schon von weitem. Der Körper blieb regungslos »vohl eine Minute über Waffer. Bring ihn an Backbo&gt;-dseite! rief der Lieutenan, seinem steuernden BooiSmanne zu; steht bei Ihr Leute und nehmt ihn itt'S Boot. Dieses kam, erst em klein wenig von ihm ab, und dann, als d« Bug den Kopf etwa passir, war. wie« t&gt;« aufhaltend, heran - unter den sich nach ihr auS« streckenden Händen sank aber die Leiche, selbst im Tode noch ihren Feinden entgehend, in die Tiefe, und nur em dunkler Blutstrom verriet») die Stelle wo sie verfchwnnden. DaS Boot gl»» vorüber und lam wieder auf den allen Platz herum — aber die Fluth gab ihr Opfer nichl zurück. Der Lieutenan! sehte seine Pistolen in «Rieh, schob fie in den Gürtel zurück unb wandte sich gegen den Midshipman, dessen Boot seinen Riemen »vieder bekommen hau« und ebenfalls rasch herbeieilte. Merrytnan, rief er ihm herüber, ich gralulire! Jhf habt den Burschen gut getroffen! D« Knabe wurde todtenbleich und barg lein Ge» steht in den Händen — «s war da« erste Menschenblut, da« er in seinem Leben vergossen.
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Die inländischen Zeitungsblätter.
Der Wächter an der Sauer
Die inländischen Zeitungsblätter. Courrier. Er fragt sich, woher es komme daß die diesjährige Kammerfefsion so lanae gedauert habe, iudeß die Sitzungen so wenig besucht waren. Die Antwort auf diese Frage findet er in dem Be« nehmen der Regierung, die als die Session eröffnet wurde, weder em Budget noch einen Gefetzvorschlag zur Vorlage bereit hatte. Später legte sie ihre Vorlagen so vor, daß die Kammer unmöglich Zeit halte, selbe in den Sectionen gründlich zu untersuchen Deßhalb waren denn auch die meisten Verhandln!!» gen ohne Interesse. Diesem Uebelstande hätte die Regierung vorgebeugt, wenn sie den Depulirlen die Gesetzvorschläge vor der Session und während den zahlreichen Vertagungen zugeschickt hätte. Em Jeder hätte sich dieselben alsdann mit Muße ansehen und überlegen können, und die Diskussion würde mit Sachkenntnis geführt worden fein. — Wort. Ohne xieiiartikel — lleTiie. Bringt statistische Angaben über den Primär»Unterricht im Großberzogthnm. — Ouotinlieiiiic. Sie wartet auf die Entbin» dnng des Hr. Rifchard von feinem Beisprechen, das er der Kammer gegeben, als es sich darum handelte, die Wahl de« H Greisch zum Depulirlen deS Wil» tzer Eantons zu annulliren. Sonst hieß es von den Luxemburgern: Udos vn« fama vocal; es steht zu befürchten, daß wir unfern guten Namen verlieren. — i . ■»ZXgTKi»'»' - - — " Luremburg, 28. Febr. Auf Befehl Sr M. de« KonigS»Großh«zogs hat sich der Hr. General-Ad» ministrator der Finanzen am verflossenen Sonntag Morgen nach dem Haag begeben. Bis jetzt verlautet noch nichts üb« Zweck und Gegenstand dieser Bern» fung. — Wir vernehmen, daß Hr. Gustav Heuardt, der» malen Friedensrichter in Grevenmacher, zum Nichl« am hiesigen Bezirksgerichte, in Ersehung deS ver» storbenen H. Fr. Landmann, ernannt worden ist. (Nevüe )
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Frankreich.
Der Wächter an der Sauer
Frankreich. Paris, 22. Februar. Heute Morgens zog das 50. Linien-Negiment, bekannt durch seine Thaten in der Krim, auf einer militäriichen Promenade begriffen, durch Paris. Auf dem in der Site, in der Nähe der Polizei'Präfectul-, gelegenen Quai aur FleurS ange. komme», wachte das Regimen! plötzlich Halt, um Nch einige Augenblicke auszuruhen. Eine ungeheure Men» schenmenge halle sich nm diese tapferen Krieger ver« sammelt und der Ruf : „Es lebe das 50. Linien Re» giment!" erscholl von allen Seilen. An anti-russischen Demonstrationen fehlte ei&gt; jedoch auch nicht. Der Ruf : Vive la guerre! A bas les Russe.« ! A bas •es Cosaques !" «tönte von vielen Seiten, und »v« »reiß, wie eS geendet hitte, wenn nicht plötzlich (20 bis 30 Polizei'Agenlen «schiene» wären, und ber Oberst die Menge freundlich begrüßend, Befehl zum Abmariche gegeben hätte. — Dein SiaaiSraihe liegen gegenwäitig zwei Ge« zur Begutachtung vor. DaS eine bean&lt; tragt die Eihöhung der Zahl der Wechsel Agenten von 60 auf 80 und daS andere den Zinückkauf der foge» nannten ministeriellen Offieien (wie Notare. HuissietS und dgl.» durch den Slaal. WaS die Vermehrung der Wechsel-Agenten betrifft, so sollen die &gt;etzl schon existirenden Agenten dadurch entichädigt werden, daß man noch hättere Strafe denen, die außerhalb der Börse Gefchäste machen, auferleg, Die gegen das neue Ge« fetz handelnden Couniers »ollen mit einer Gefängniß» strafe von zwei Jahren und einer einsprechend«, Geld» büße belegt werden können. Was bie netten Stellen betrifft, so sollen Dieselben von der Regierung zu dem Preise von 500,000 Franken per Stelle abgegeben werden. Bei dem Zurückkaufe der minisierieUen Offieien wito man folgendes Prinzip anwenden : man kauft den Besitzern ihre Siellen ab; sie «hallen jedoch ihr Geld nicht sofort, sondern d« von der Regierung ernannie Notar, Hnissi« IC wird un»« dem Titel em« Hteuer jedeS Jahr eine gewisse Summe bezahlen, die dem früheren Besitzer zur Verfügung gestellt wird. Auf diefe Weife erhall die Regierung die genaunien Officien, die bisher unabhängig waren, in ihre Hände, ohne daß sie genöthigt sein wird, Haares Geld herzu« geben. Paris, 24. Febr. In unterrichteten Kreisen wird die Thrilnahme Preußen« an de» Coitserenzet» seit einigen Tagen wieder stark bezweifelt. Das englische Cabinet ist der entschiedenste Gegner der Zulassung desielben und foideri als Bedingung, daß Preuße» sich durch einen Vertrag verpstichie. die Waffen gegen Rußland zu «gieistn, falls sich bie Eoufercnzcn.V«. Handlungen in Paris zerschlagen sollten. Hierzu ist jedoch, wie ich erfahre. daS preußische Gouvernement nicht geneigt, und seine Diplomatie »vird wahrscheiu« lich in Erinnerung gebracht haben, daß aitchjzwischet, Oestreich und den Wettmachten em solcher Vertrag nicht eristirt und daS »vien« Cabinei de»noch zill Thcilnahme an den Conferenzen eingeladen ist. Die lelegraphilch gemeldete Fassung deS Bundes'BefchlusseS vom 21. Februar dürfte indessen die Veranlassung zur nochmaligen Etwägung der Angelegenheil sein; denn eS ist daraus d« Irrthum widerlegt, als obder Bund unbedingt die öftreichifche Vorlage annehmen »verde. In den Augen der Wettmachte erscheint Oestreich nun nicht aIS Mandatar deS Bundes. Uebrigens soll Oestreich für PreußcuS Einladung sehr thätig sein. Pari«, 24. Febr. Morgen um 1 Uhr »'«sammeln sich die Bevollmächtigte», »velche die Bewohner der FaubourgS die „zwölf Friedens Apostel" getauft haben, im Ministerium des Aenßeren, um die Eonfereiizeii zu beginnen, von denen daS Schicksal EuropaS abhangen »vird Man fügt hinzu, daß die Hauptfrage, ob Krieg oder Frieden, sofort entschieden werden wird, und daß, wenn der Eongreß od« die Konferenz biS zum nächsten Mittwoch sich nicht wieder getrennt hat. man mit Bestimmtheit darauf rechnen kann, daß der Friede daS Resultat der Berathüngen sein wird. Man hat nämlich die Absicht, alle schwierigen Punkte den russischen Bevollmächtigten in gedrängt« Kurze zur Annahme sofort vorzulegen und eine schnelle Ant« wort darauf zu verlangen, so daß die eigentlichen Absichten der russischen Regierung gleich beim Beginn der Conferenzen klar auf der Hand liegen und man nicht erst wieder nach »vochenlange» Unterhandlungen zur Elkennluiß kommt, daß der Friede unmöglich sei. (Auch diese Vorsicht ist nicht untrüglich.) WaS Pie» moni betrifft, fo wird dasselbe auf dem Congresse gleiche Rechte haben, wie die übrigen Mächte, Paris, 25. Febr. Um 1 Uhr 20 Minuten warenalle Bevollmächtigten im Conf«enz«Saale versammelt, woselbst sie vom Grafen Walewski und vom Baron v. Bourquene») empfangen wurden. Die Vevollmäch tigten fuhren vor dem auf der. Quais gelegenen Hc.nptthore deS Ministeriums vor und stiegen die gtoße Treppe hinauf, »vo drei btS vier Bedientevostirr »varen und ihnen die Thüre öffneten. Zuerst (3 Mi» nutet, nach 1 Uhr) erschiene» Graf v Cavour undder MarquiS v. Villamari.ta, die fardinischei' Bevoll« mächtigie» Graf v. Cavour hat daS AuSfehett eine» MaiineS von ungefähr vierzig Jahren. Sein Gesicht drückt viel Geist und große Güte aus. Die beiden Bevollmächtigten befanden sich in einem fthr einfachen Brongham mit einem einzigen Jag« als Beglet'lung. Nach den Saidinicnt kamen Ali Pafcha und Mehe» medVev. die »ürstschen Abgeordneten bei den Conferet.ze». Sie fuhren in em« prächtigen Calesche. Zwei Jäger in reicher Livree standen hinten auf. Eine Weile darauf,fuhren fast zu gleich« Zeil em Bioug. Hain uiid eine glänzende Ealefche vor. In dem erste'en befanden Cowlev und Lorv Clarendon, in d« zweiten Graf Buol und Baron von Hübner. Die russischen Bevollmächtigten ließen ans sich warten. Sie kamen erst em Viertel nach 1 Uhr vor dem Ministerium deS Auswärtigen an. Sie fuhren in einer glänzenden Calesche. Graf Orlow, der, obgleich 70 Jahre all. nicht mehr als 50 zu haben scheint und äußerst rüstig ist, sprang au« vem Wagen heraus und eilte in schnellen Schritten die Treppe hinauf. Oben angekommen, wandte er sich um, um Herrn v. Brun» now zu envarlen, der fast gauz in einem Paleiot und einem cache«nez verborgen, mit Mühe auS dem Wagen stieg und langsamen Schrittes die Treppe hinauf schrill. Er sieht sehr angegriffen und gebrochen aus, und Orlow hat neben ihm das Ansehe» eines Jung« ling«. WaS Orlow beiriffl, so ha, er em sehr energische«, kräftiges Aussehen und ungeachtet seines hohen Alters alle seine Haare, die kaum anfangen grau zn w«d&lt;n. Die Bevollmächtigten waren nicht in Uniform; ste trugen alle schwarzen Frack und runden Hut. Die Abgeordneten der Tüikei hatten aIS Kopfbedeckung den türlische» Feß. Bei der Ankunft der Bevollmächtigen waren nur wenige (ungefähr 150) Neugierige auf dem Quais versammelt. Vier Polizei-Agenten gaben sich alle mögliche Mühe dieselben in Ordnung zu hal« ten. obgleich sie sich ganz ruhig verhielten und eS nicht wagte», auch nur einen einzigen Ruf ertönen zu lassen. Gegen zirei Uhr jedoch nahm die Zahl der Neugierigen zu, und um 4 Uhr «wartete eine unge» heuere Menschenmenge die Heimkehr der Diplomaten. — Die heutige Eoitfereuz Sitzung begann um halb zwei Hin und dauerte bis halb fünf Uhr Welche Beschlüste die Bevollmächtigten nahmen, «fährl man nicht. Ueb« das, was darin tun« Anderem vorcte« gangen fein mag, »heil» d« Constilulionne! im Voraus Folgende« mii: »He« Benedetti, Direcior im Mini« stetium des Aeußein. »vird. von einem des nämlichen Ministeriums unterstützt, da) Protokoll der Conferenzen führen. Nach den diplomatischen Ge« brauche» wird die Elöff.iungs-Sitzutig mit der Wahl des die Arbeite» dingtrendett Präsidenten beginnen. In Anbeirachi, vaß die Conferenzen in der französi» fchen Hauplstab» Stall sinden, weiden bie Bevollmäch» liglen Veit, Grasen Walewski diese Präsidentschaft übertragen. Man wild alsdann bestimmen, in welcher Weise die Conferenzen vor sich gehen werden, ob man den Austausch von Noten, mündliche Diskussionen oder eine gemischte Form annehmen wird. Zu gleicher Zeil wird festgestellt werden, wer mit der Abfassung der Protokolle beauftragt wirb. Man wird alsdann die Verification der Vollmachten vornehm en. Diese Formalität desteht darin, baS Original der Vollmach» len vorzulegen und eS einem jeden Bevollmächiigien zur Einsicht zu übergeben. Hierauf »vird eouftatirt, daß die Vollmachten geprüft, von allen Seiten ange&gt; nommen und bei den Acten ver Conferenz niederge« legt worden sind. Von diesem Augenblick an ist die Conferenz formel conftituir». Der Eröffnung der Vera« »hüngen geht immer eine Rede deS Ptändenien voraus, »vorm der gemeinschaftliche Zweck dct Versamm« lung resumitt und der Gang der Beratungen angezeigt »vird, deren Basis im vorliegenden Falle in dem am 1. Febr. d. I. in Wien unierzeichneicn Protokoll und dem Armer angegeben ist, »vclchen man hinzu« gefügt und den alle Bevollmächtigten der Verbündeten vom 2. Dcc so wie die Repräsenlanlen des Czaaren unterzeichnet haben. -}nr Zeit der wiener Eouferenzcn forderic Graf Buol allen Bevollmächtigten daS Wort ab, daS strengste Geheimniß über den Vorgang in den Conferenzen zn bewahren. Wir glauben zu wissen, daß heute die nämliche Verpflichtung eingegangen weiden wird " Pari«, 25. Febr. Wie verlaute», soll nach altem monarchischem Blanche die Entbindung der Kaiserin durch 101 od« durch 2l Kanonenschüsse angekündigt werden, je nachdem daS Kind em Prinz od« eine Prinzessin ist. Bei der Enlbindung werden die Präsi» deuten der hohen EtaaiStörp« sich in ben Gemächern bei Kaiserin befinden, um bie Identität deS KindtS zu bezeuge». Pari« 25. Febr. Das amtliche Blatt meldet daß der niederländische Gesandle gestern dem Kai« ser den SchiffS-ktetttenanl der holländischen Hau« delsmarine, van Essen, vorstellte, der mit Gefahr sei» ne« Leben« die französische Brigg Harmonie sammt der Mannschaft gerette» und da« Schiff nach fünfziglägig« Fahtl glücklich nach Marseille zurückgebracht hat. Der Kai,« ließ sich über die schöne Thal de« Herr» van Essen ausführlich berichten und überreichte ihnt das Ritietlreuz der Ehien.Legiou. P ar iS, 26. Febr. Frankreich hat sich in der preußi» scheu Frage äußerlich nachgiebiger gezeigt, als England, dessen Widerstand gegen Preußens Eintritt es auch jetzt wieder anführt, um »'einerseits zu verlangen, daß Preußen mindesten« die ostreichischen Verpflich» tungen übernehme. &qf die Frage eineS Diploma« ten, ob Preußen zum Eougresse eingeladen sei, erwiderte Graf WalewSli: «Es ist eingeladen, dieselben Berpflichtungen zu übernehme», wie Oestreich » Pari«, 26. Febr. Der pariser Congrcß — wie heute der Moniteur die pariser Eonferenz nennt — wird sich nur drei Mal in der Woche. Montag«. Mittwochs und Freitag« versammeln, da em Tag frei gelassen wird, um die Redaction der Protocolle anzu« fertigen. AuS diesem Grunde hielt die Eonferenz auch heute keine Sitzung. Die heutige Nachricht des Moniteur Betreffs des Abschlusses eines Waffenftill« standeS hat hier eine gewisse Sensation erregt, aber auch einige Unruhe, da derselbe nur auf ungefähr vier Wochen abgeschlossen werden wird unb die Biocade der russischen Seehäfen aufrecht erhalten wer« den soll.
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England.
Der Wächter an der Sauer
England. London, 26. Febr. Am SamStag Nachmittag« ließe» die Hin John Scott und Söhne zu Greenock ba« eist« der sech« Mörserboole vom Stapel, welche sie im Auftrage der Regierung bauen. Die Länge de«» selben beträgt 6? Fuß, die Breite 23 Fuß 6 Zoll, die Tiefe 10 Fuß und der Tonnengehalt 167. Um der dutch ba« Abfeuern der Mötsei verursachten Er schütterung mit Sicherheit zu wiederstehen, ist c« bei« nahe so stark gebaut wie einS von 1000 Tonnen. Sein Magazin hat Raum für 1000 Bomben unb »ür die «forderliche Quantität Pulver und Waffen. Der Bau der Übrigen fünf Boote gebt raich seiner Pellen, düng cnigegcn. Der Morning Adverlis« bringt Eii'hüllungen über die Gründe, »velchc da« verstorbene Parlaments Mit» glied John Sadlair zum Selbstmorde geiriebe» haben. Dem Adverlis« zufolge hatte sich Sadlair unzählig« Fälschungen commerciell« und ander« Urkunden biK zum Betrage em« Million L. schuldig gemach» An dem seiner Selbstemleibttng vorhergehenden Tage besuchte ihn einer seiner Fremde, von dem er unter dem Vorgebe», er habe em Landgut in Irland gekauft, »nv uni« Vorzeigung des angeblichen Kattf»Conlrac&lt; teS eine bedeutende Geldsumme geborgt hatte, und zeigte ihm an, daß « im Begriffe stehe, nach Irland zu reisen unb sich jenes Landgut anzusehen. Nachdem Sadlair sich vergebens bemüht hatte, ihm dieses Vor« haben auszureden, beschloß er. sich ums Leben zu bringen, da er sah. daß die Entdeckung seiner Ver« brechen nicht zu verhindern sei Er kaufte sich das Buch Taylor'S über die Vergiftungen, um fit die bequemste TodeSart auszusuchen, und entschied sich für Essttt, von bittet!» Mandeln Die Blauer de« BucheS waren bi« zu der Seite ausgeschnitten, in welch« der Verfasser die Eigenthümlichkeit dieses GisteS. mil dem Sadlair sich auch wirklich den Tod gab. beschreibt. In einem kurz vor Ausführung der schrecklichen Thal geschriebenen Briefe «klär! er. er habe sich ohne irgend Jemandes Wissen und ohne irgend welche Mithülfe oder Unterstützung d« lenstifchsten Verbrechen schuldig gemach,, und da die Entdeckung derselben bevorstehe und sie jedenfalls Hünbeile von redliche» Familien ins Unglück stürzen würden, so habe er de» Tod dem An« blicke der durch ihn verschuldeten Leiden vorgezogen. Der Advcniser sagt, die von Sadleir vorgenommenen Fälschungen seien mit so großem Geschick ausgesührt gewfsen, daß auch das geübteste Auge den Betrug nichl habe et» decken können.
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Italien.
Der Wächter an der Sauer
Italien. Von ber italienischen Gränze, 22, Febr. Briefe auS Rom berichten, daß seil einiger Zeit sehr viele Drohbriefe an reiche Personen geschickt wurden mit ber Weisung, eine Art Lösegeld an bestimmten Orten zu hinterlegen, widrigenfalls mit irgend einer Gewalithat geeroht wurde. Der Police: ist es endlich gelungen, drei der Haupl-Berfasser von solchen Briefen gefänglich einzuziehen. Einer derselben ist em ganz junger Mensch und soll einer sehr geachte« ten Familie angehören.
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Rußland.
Der Wächter an der Sauer
Rußland. Dem Constitinionnel! zufolge wirb au« Petersburg 13. Febntat berichtet, daß zwei Generale, d« eine nach der Krim, der anvere nach Asien abgcschickl:ror« den seien. Der Kais« habe näml eh mit Erstaun erfahren, daß »roh sein« Annahme der östreichischen Vorschläge die Ob«»Beiehlshaber der beiden Erpebi« lionS Corps den Kampf mil nettem Nachdrucke fort« fetzen. Die beiden Generale habe» A-iftrag, den frie« gerischeu Eifer der Generale Lader« und Murawiew zu mäßigen. Der dir«» in« Mnrawiew'sche Haupt» quartier abgeschickte General ist Stephan Krulew.
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Türkei.
Der Wächter an der Sauer
Türkei. Die Nachrichten auS b« Krim auf dem Wege üb« Varna reichen bi« zum 14. Febr. Di« Klagen üb« mangelhafte Zufuhren werden aufs Neue laut. In den Devot« und Magazinen von Eupatoria, Ka» raiefch. Valallawa und Kertfch ist nur aus ungefähr vierzig Tage, in Redu» Kaie gar nur aus zehn Tage Proviant vorräthig. Die Alliitlen sowohl, als Dmx Pafcha haben deßhalb Verpflegung« Commissar« nach Varua geschickt, um sowohl neue Lieferungen einznleite», a!S bereu raichen Transport zu überwachen. Gleich schlimm, wie mit d« Verpflegung, sind die AI» Wirten mit ihren in Ungarn für den Felddienst ausgekauften Pferden baran. Ungefähr zwei T tittheile der« selben sind jetzt schon gefallen, ttnv nicht besser geht eS mil dem Rindvieh, welche« in neuest« Zeil gelle, ferl wird. Man kann annehmen, daß nur eiwa .r) 0 Procent desselben lebendig in d« Krim ankommen. Transporte von ErgänzungsTiuppen wurden in d« lehlen Zeit nicht mehr »ach der Krim dirigirt; dage» geu «regt es nicht geringe Aufmerksamkeit, daß die Pforte so viel Truppen aIS möglich zusammenrafft u»d ununterbrochen nach Trapezunt dirigirt. Eine telegraphische Depesche auS Marseille vom 23- Febr melde, : „Isina'l Pascha ist nach Asien geschickt worden um an Stelle Omer Pascha'«, der ftaft eineS Urlaub«, welcher leicht destnitiv »verteil könnte, nach Konstaniinopel zurückkehrt, den Befehl über die türki« ,-chen Truppen zu übernehmen. — Der die Stellung der Christen im oiiomanifchen Reiche beireffende Hatiischerst' wird in mehrere Sprachen überfeßl. -- Ei»» Tig»«befehl deS Generals Codrington befiehlt den Offizieren des englischen ssriwheercs, sich fo zn equipirei», daß sie in* Feld rücken können » AaS T-.fliS erfahrt man, da; General Williams bereits wieder herge'tellt ist und jetzt wohl binnen Kurzem die Reife nach Rußland antreten werde. Nach Sprengung de« ForiS Nikolaus ist man jetzt mit Zerstörung der versenkten Kriegsschiffe beschäftigt llebrigenS würden dieselben — mein! die Presse dO ne»! — an ohne hi» bald durch den Wurnistich zel« stört werden, denn der Teredo navalls atbeitc im schwarten Meere so gewaltig, daß z. B. der englische Dampfer Gennioe, der seit Ausbruch deS Krieges im f-hwarzen Meere für die .äglichen Bedütfnisse deS HeereS Hasen« und Signaldienst gethan, so gelitten habe, daß der Eaoitain dieses Dampfers, der Befehl zur Nückkehr nach England «hallen, erklären mußte, sein Schiff sei nicht mehr fähig, die Rückfahrt zu unertiehmen. Nikolajew — fagt der Moniieur de la Flotte in einem „Die Wahrheit über Nikolajew" übcrschrieb-'iien Artik I — »st für Rußland, wie man eS zu allgemein in Europa glaubt, nicht nur em EoiistructioiiS» fou« den» auch em Armirung? Hafen. In allen ernsten Umständen stationirte bort da« russische Referve.Geschwader, und wenn die« im gegenwärt.'a.en Kriege nichl der Fall »var, so geschah dieS. weil Fürst Men» schikoff gleich Anfangs alle armirlei, Schiffe, alle Re courcen, welche ihm die schwarze Me««F!otte bieten konnte, im Hafen von Sebastopol unter der Hand ha» ben »vollte. Nm eS den Kriegsschiffen möglich zu ma&gt; chen, den Fluß (ich« zu befahren, ließ die russische Adm ralitäi em Fahrwasser herstellen, »velches gegen« wärtia. am Monate des Jahres durchschnittlich 23 Fuß Tiefe hat. Zur F'utzeit nimmt diese Tiefe de» deutend zu. AuS einem im Moniteur unterm 8 Dez. v. I. veröffenilichlen Artikel hat man etfehen, daß die russifche schwan.« Meer»Flolte 7aus 10 Linienschiffen bestand, von welchen nur 3 Schiffe ersten Ran.ieS. die 13 anderen dritten uno vierte» Ranges waren welche in Folge des zu ihrem Ba.i verwandten HolzeS, voll» ständig armirt, höchstens 22 Fuß Tiefgang hatten In der That »vutden diese Fahrzeuge vollständig in Nikolajew armirt, ujjo ste kamen, da die Tiefe des Fahrwassers ihnen genügte, ihre Artillerie, ihre Be« manning und vollständige Berpioviantirung an Bord, in Sebastopol an Daraus geht hervor, daß Schiffe in Nikolajew gebaut und «taut werde», und einen großen Theil deS Jahres, unter Beobachtung einiger Vorstchtsmaßrezeln zum Kampfe gerüstet, von dort aus ins schwarze Meer segeln können Nur die Schiffe ersten Ranges von 120 Kanonen nahmen ihre Zwischcndeck'Batierieen in Sebastopol em und vollen» d.ten dort ihre großenteils in Nikolajew ausgeführte Armiruug. AIS Katharina einen Kriegshafen int chvaijen Meere haben wollte, errichtete matt Eherfonf (sechs Jahre vor der Gründung Sebastopols, zu einer Zeil, wo Rußland die Krim noch nicht haue). Eher» fon bol aber folche Nachiheile, daß man, eS zu eric» hei», dreizehn Jahre fpäier Nikolajew gründete, welkes hei alle» Bortheilen Eheifoiis feine llebelstättde «ich! halte. Sebastopol war damals eist seit vier Jahren gegründet und der Bau seiner erste» Veitheidigiiitgö« werke begonnen. Wen» Sebastopol nicht mehr besteht, &gt;o ist für Nikolajew lein Grund der Eihalning mehr vorhanden, und c« ist augenscheinlich, baß man in Petersburg die Io»;ale Absicht hegt, ehrenvoll darauf zu verzichten. AuS Kamiefch »vird berichtet, daß General LüderS alle in Odessa beurlaub! gewesenen Stabs» und Ober« Offiziere einberufen habe. In Nilolajew, Perelop und Cherson befinden sich im Ganze.» nichl mehr als 42.000 Mann. In Nilolajew dauern die Befestigung«' Arbeiten und die Thätigkeit auf den Werfien trotz de« Wittlers im großartigsten Maße fort Die Militär» Stationen in der Krim sind in den letzten Wochen wieder auf drei Monaie hinaus Jnrit Prooian» und Munition versehen worden. AuS Callaro vom 5. Febr. wird berichtet, daß i» dem nahen Momenegro die Unzufriedenheit de« Volkes im Steigen fei. Die Steuern würden vermehrt und »verden in dem arnnn Lance in drückender Weife eingetrieben. Dazu kommt auch, daß der Fürst Klostergüter verkauft, was ihm fehr übel genommen wird. DaS unglückliche Ende deS jungen Giuraskovic Iwir h.iben darüber berichtet] hat im Lande große Seufatton gemacht und erfährt die veifchiedenfte» Deutungen. Auch eine Beleidigung eineS andern montenegrinischen Häuptlings, dem der Füist eine ihm erblich gehörige Stelle entzog, wird Daniela sehr übel genommen, welch« indeß in Trieft den großen Herrn spielt.
"1856-03-01T00:00:00"
Diekirch: Jos. Schröll
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Verschiedenes.
Der Wächter an der Sauer
Verschiedenes. I» verschiedenen Haupthandelsstädten Englands, »vie in London, Bradford, Manchester, Liverpool, ha» den lich deutsche Männergesangvereine gebildet, welche in Jahresfrist außerordentliche Fortschritte gemacht haben. Der „Londoner deutsche Männerchor" gab schon em Coneert in Hanover Square RoomS und äiniete mit seinen Vorträge» Spohr'scher und Men» delssobti'scher Kompositionen ungewöhnlichen Beifall. Veraniivliitlicker Redaeieur: Theophil Schröll
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Der Wächter an der Sauer Jg. unknown, n° 18
Der Wächter an der Sauer
Der Wächter an der Sauer «scheint wVchenlNch »mal: Mittwochs und Samstag«. — Nbonnementspreis : für Diekirch, vierteljührlg 3 Fr«; auswArt« - 3 FrS. 60 Et. InfertionSgebuhren, per &lt;Zaim°nd»Ze!le od« deren Raum: "10 Hcntirne«. — Vor Ablauf nicht aufgekündigte Abonnemente werden als erneuert angesehen M 28. Samstag, den 1. März mm
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Diekirch: Jos. Schröll
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17ISSUE
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Diekircher Wochenblatt
I'l n $ c t g e n.
"1843-07-08T00:00:00"
Joseph-Antoine Schröll
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England.
Diekircher Wochenblatt
England. London, 29. Juni. Am letzten Sontage traf O'Eonncll, von den Gewerken in feierlichem Aufzuge und dichten Volkömassen aus den Grafschaftc« Maya, Sligo, Galwlly begleitet, am Morgen zu Galwan em,- die (&gt;le« der Anwesenden wir» zwischen 300 ». 400000 Personen angegeben. Vei der Nachmittags abgehaltenen Versammlung führte Lord Afrcnch den Vovsitz und sein Sohn beantragte den Beschluß, daß Irlands Volk zu einem eignen Parlament berechtigt und eine Vereiterung von '.) Millionen Mensche» viel z» groß sei, um von irgend einer andern Nation ali Schwcifhlnterher geschlepvt zu werden Beifalls. Hi. Vlakc aus unter! stützte den Vorschlag, ocr einmüthig angenommen ward. Her Pfarrer von «»almay beantragte eine» Beschluß, wor:n alle Bescklverde» Irlands als Beweise fur d,c verdcrbllche Wirkung der Union gellend gemacht werden, und welcher gleich dem dritten, die Absetzung ocr Beamten t&gt;'delr&gt;oen Beschlüsse einNxnniige Aufnahme fa„d. O'Con» ncll hielt hierauf unter stürmischem Bcifalle eine srincr gc, wohnlichen Ncvcalredcn. Em Tor»blatt, die „Tublin Mai!" sag!: Die dem Lande von einem katholische» drohende Gefahr und die strafbare Unterihanigkeii einer sogenann« ten lonscrvanvcn Rcgicliing zwingen die protestantische Vcoolkerung Irlands, jene als Orangismus bekannte Sclbstscrtheidignsig zu organisiren, welche sie in Zeiten größerer Sicherheit »nd nui Gehorsam gegen den t'önigl. Befehl freiwillig aufgegeben hallen. Wir bedauern diese Maßregel, können uns aber darüber nicht wundern; und wahrend wir ihr Norhanocnsem weder laugnen tonnen noch wollen, legen wir der Regierung und ihrer feigen Po&lt; l'.tik aüe die N«chlheile zur Last, welche für sie und das Land aus dem Wiederaufleben des Organismus entsprin» gen können. An» 2. Juli soll bei Vetfast unter freiem Himmel eine große Unti-Nevealversammlung gehallen werden, für welche man ein Zusammenströmen der Pro» testante» der ganzen Gegend erwartet. Starke Schaaren Polizei und Truppen werden zur Verhütung von Gewalt, llMigkeiten zur Stellt sein.
"1843-07-08T00:00:00"
Joseph-Antoine Schröll
de
9ARTICLE
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AVIS relatif á l’adjudication des travaux et fornitures de matériaux pour l’entretien, la plantation et la reparation des routes de l’Etat et des chemins de hâlage pendant 1843.
Diekircher Wochenblatt
AVIS relatif á l’adjudication des travaux et fornitures de matériaux pour l’entretien, la plantation et la reparation des routes de l’Etat et des chemins de hâlage pendant 1843. I.lizemiinusF, I« 4. 18^,3. I,e (.»uverueiü- «lu oui le ä I« «lu uunlic, que iuixli, «lix-zeul juillet, 2 &lt;!&gt; x Keure.« «lu M2lin, ä l'Ilül''! «le Oouvei uemeul ü l.uxeml)&lt;»i!,?, i! Be&gt; «ur-aevgul lui uu zon eu prennes «l« l eu cnek «le« »iN!!U?l p!,d!icz el souz l'upuiuliglion «lu &lt;lousei! «ie (,&lt;»uve! uement. l'&gt;»&gt;c&lt;&gt;&lt;!e ii publique «le«, üilvxux e! s«»ini&gt;U!es zusUllii!iui&gt;N6s, sur !ez roulez ci-gpieg «l pour cuaquelol sep2remeul. riosins. «7,&lt;«. 1" !nl. lioule »le Irevez. De 2 Ner«. 5618 55 2° i,l. i«l. i«l. ve 5« i&lt;i. Noule «le Nemicn 5200 00 4° l«l. r.uule «le l'liiouville 2447 02 s&lt;° i&lt;l. «ouïe «le . 5400 00 6« i«l. Km.le 4561 37 7" ici. Noule «le lVlelzcK i&gt; 2698 50 «r ici. Koul«Ä«I1leI&lt;1lcIi. Ue H 4314 00 9« &gt;6. ici. ici. l»e Zeigen a »iekirc!, . 3155 25 10« i&lt;l. Kultte «le LiMoFne. l) !lnell&gt;i ücli j«squ'ä la Bü,-e 3366 00 11« i&lt;! ici. &gt;«l. De &gt;2 sronliei-«! . 2125 26 12« i«l. «le liasse «le lu &gt;lc&gt;se!le . . 6380 00 l&gt;ez uVviz el c»liier c!es zonl bureÄUii cle I en &lt; !&gt;&lt; s »&gt; publiez «l s k. &lt;l'l»3euiem- 3 ou le» in»2leu&gt;s puusllin! eu prendre coinunüiisiüiol! !,K8 &gt;,nl!!!!!N!&gt;.Bi&lt;)l&gt;s, l»«»!!!' e!re ck vrnnl eise prezenleez 2V2!,l elre re&lt;l,zeez flZnz Ig sonne &lt;iesljsn«e 3&lt;i cellier zur Iz lolillN« (le lu zulUine uoüee ci« pou, enuque 101. l.e »u (ü,3i!&lt;!&gt;l)l!cnö
"1843-07-08T00:00:00"
Joseph-Antoine Schröll
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258
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Spanien.
Diekircher Wochenblatt
Spanien. Barcelona, 23. Juni. Im heutigen hiesigen „Tlane" liest man: Oine Mittheilung der höchsten Junta von Vareelona vom 21. Juni befiehlt allen C'igenlhuincrn von Pferden, sie in 24 Stunden anzugeben, um zur schleunig», O&gt; der berittenen Vlationalgarde zu&gt; schreiten. »Ine nnoere Mltthellunq des ersten Älcadcn befiehlt den Vleferanien, auf Vcfchl oer höchsten Junta, sich in ,&gt;assuna zu setzen, um es mehr als 12,000 Mann, die zu »Fl Bruch, und auf a ibcrn Punkten conceniriri sind, nickt an Lcoensmilleln mangcln zu lassen. Hie Zahl dieser Etre!ik!ane vermehit sich fortwäbrend; e 6 lst o«rai qeleacn, dazi sie keine z,&lt; !c!den baden. Die Lieferaniea werden bezahlt werden. Die höchste Junta zeigt den Einwohnern von Vanclona an, daß in Folge der Depeschen des Gouverneurs von Mont&lt; jouy die Stadt von einer Catastrophe bedroht ist. Tic Junta hat alle Anstrengungen gemacht und macht sie noch, um dieselbe zu verhüten, da sie aber für den Erfolg &gt;t)rec Schritte nicht stehen kann, so gibt sie der Bevölkerung davon Nachricht, damit sie nicht unvorbereitet sei. Dessen ungeachtet, wenn selbst gegen das Völkerrecht und die Pflichten der Menschlichkeit das Bombardement durch die Wirkung der Laune oder der Wuth Statt haben sollte, wird die Junta ihrer Fahne treu bleiben und die Varcclo, »csen in den Hafen des Heils führen. Hr. Vicontc de Castro hat am 2!. Juni aus Martorell m einem freund schlichen und brüderlichen Schreiben gemeldet, daß m Catalonien und das Fo&gt;l von Montjoun sich allein iwck für Cspi'tcro halten. Tai und die Garnison von la sagl er. haben die höchste Junta an, erkannt. Tai bewaffnete Katalonien maschlrt gegen Zur' bano; 25,000 entschlossene Bürger stehen zwischen Vuch und Barcelona, und weiden durch eineArme, d'e fest entschlossen ist, ihren Cld zu hatten, unterstützt. Er for, deit Zurbano «lis, sich zu erinnern, dasi er Spanier sc,, und statH ein Hicund de, Constitution uno ein guter Pal» riot gewesen sei. Ci eünnert ihn an Bcrgara, und sagc ihm: „«Heben wir u:,t ccn auf dem P.ius&lt; te, den zu bezeichnen ci ihnen geliehen wild." Diese Auf, foroerung Hai den einzigen Zweck, Blutvergießen und den Nui» zahlreicher Freunde oicVicenlc Castro s»er den Ti&lt; tel eines Brigadier und General Commandante» der eisten Nivisiun fuhrt! &gt;" den Nei!,en der Armee Zurbano'6 zahlt. An, 2.'. !)&gt;n de Castro »n einem Tagesbefehl seine Soldaten bcnnchnänigt, daß er alz Antwort auf die a&gt;, Zurbano gerichtete Aufforderung vo» diesen die Nachrich: erhalten habe, daß Gspartero am 15. an dae Volk eine Nede gehalten habe, welche die Aufforderung a n alle Lo&gt; wen Castiliens enthält, indem er lieber an dits Anarchie und den Despotismus als den Ho derungcn der Nation nachgeben wolle. Dem zufolge forort Bicenl tc de Castro seine Soldaten auf, der Hand voll Tyran« nen, welche dahin trachten, zu ihrem Portheile eine große hochherzige Nation zu consisciren, eine zu gcben. Acht Tage Ausdauer und Tapferkeit werden dinreickeu, diese» Resultat zu sickern. So lange das Blut in den Adern des Generals de Castro und semer Tokaier, ft,chri, wird, dürfen und werden m Spanien nur o&gt;e Constitution v. lsabella 11, uns die Natlonal'Un.chhangigseil herrfchcn. Die höchste Junta hatte am 2Z. ih&gt;en S&gt;7, »ock in Barcelona, allein sie hat angezeigt, daß sie sich bcl dem ersten Kanonenschuß aus dem Fort Montjoun m den Bezirk von Gracia zurückziehe und alle Maßregeln neb« »nen werde, damit die Bevölkerung für die du.cn die Ty&lt; rannen eillttcncn Verluste entschädigt werde. I» den noidwestlicden Gebirgen GHlalonicni, »rclä'e an Vergc E&gt;nalon&gt;enö i&gt;&gt;en;e&gt;'., bat nun aucl&gt; o&gt;c ivcgung begonnen. Te&gt; 2?lr&gt;»!i:ie Maroz lst inlt Q!)i-&gt;st&gt;'n Vcdalloi ren 2l&gt;, &gt;n dem 'Alan cischlcnlli, m&gt;o H,U ?Nleö &gt;n:i sich forlgci'sscn. Tie M&gt;li;eH«on Bot und andc»' Töifcr De« ober« Thales haben M&gt; crbooen, sie sind nack dein s)&gt;U!vio&gt;lt Vill,i mofchifl, Ilabr i da! dortige geiwinmen, und sind »acll-dem Eommandeur der ihnen ne.,e Verstäil'imaen zuge&lt; führt hat. Ten 22. &gt;t&gt;airü sie zu Pcl'la, 12 Ctunoen nördlich von Das ganze i'vlscben den beu den Flüssen welche'^er,da batte sich und oer Vedalloi veilunoeie, daß er ge&lt; Eladt inarsä'ircn werde. !, Mc Miliz ».in Ml-.duo hat an alle Milizen Spaniens lrMzMmnfcst erlasse,,, worin sie Lleselben ermahnt, die NcckHr dec» »on den Patrioten in, Jahr 13-w gewählten Wanten mit Kraft uno durch alle Mittel aufrecht zu Hellen. Cie donnert gegen die Mißbrauche der Preßfrei« beit, welcher sie Schuld gibt, dura» die Publicilät die Auf« stände verbreitet zu haben. Welche Maßregeln gegen die Presse ergriffen werden sollen, wird nicht klar gesagt, aber die drohende spräche flößt große Besorgnisse fur die Freiheit der Presse ein. „Vayonne, 28. Juni. Sevilla hat sich «m 19. «usgesprocken. Der politische Chef und ein Tbeil der Gruppen sind der Bewegung beigetreten. Ter Generale Capitän hat dit Stadt verlassen. Coiunna hat sich am 18. ausgesprochen. Ter GenerabCapitän und der voli» iische Chef haben die Stadt verlassen. Die Bewegung bat sich in Galicien ausgedehnt: Tic Stäotc Lant»«go, Lugo, Vigo, Vctanzos haben sich ausgesprochen. Der Negent ist am 23. zu Quintarar angekommen, un? und setzte seinen Morsch gegen Valencia fort. Genera! Nodil ist zum Commandanten der s)ellcbalolere ernannt worden. Von Madrid nichts Neues." Vriefeaus Perpignan vom 25». Juni melden, daß Zurbano mit 8000 M. &gt;n Igulada von den catalanische» Insurgenten eingeschlossen ist. Igulada ist 30 Stunden »e»n Barcelona und 25 Stunden von Der Prim und der Brigadier Castro haben auf der Seile von Barcelona Oiparaguera und das Défile von Drusch besetzt, welches durch die Contreforts des Mont Serrat gebildet wird. Uuf der Seife vo« Lerioa sind die Milizen des Aufgebots in Masse bei i.&lt;a Paradella, z'vlsckc,, Igualada und Ccroera uod schneiden Zurbano die Verbindungen mit Lenda ab, den einzigen Punkt, wo er Le&lt; bensmiltel, Munition und Verstarfungen erbalten kann, La Paradella ist ein Wirtbshaus auf der großen Ciraße, beim Eingang eines Destlei, welches daS alte Schloß Montmane« beherrscht. Diesen brieflichen Nachrichten sind spätere gefolgt, welche melde», daß man mit Zurbano wegen einer Capi&gt; tulation unterhandle, aber daß er seine Truppen nickt übergeben will, er erbietet sich blos, Igualada zu räumen und sich nach Cervera zu begeben. Man weiß ei noch nickt, ob man von lurbano fur den ihm bewilligten freien Rückzug oie Rücknahme seiner Vefchle zum Vombardemcnl Aorcelona's erlangt habt» wiro. Noch am 22. hatte er in einer Proclamation, wcl&lt; che die Junta hatte anheften lassen, erklart, d«ß «uf ocn ersten Schuß, den die Insurrection gegen ihn thun würde, Barcelona werde bombcirdirt und in Asche gelegt werden, selbst wenn alle Begünstiger der Insurrection un» sümmt» liche Einwohner die Stadt geräumt haben sollten, selbst wenn nur noch die Gebäude da sein würden, um vernich&lt; tet zu werden. Diese wüthendc Proclamation schließt mit der Drohung, daß wenn nicht am Morgen deü 23. alle Truppen, welche die große Straße von Barcelona befttzc haben, sich zurückzögen, er die Stadt sogleich bombardiren lassen. Den 24. war diese Drohung noch nicht ausgeführt. Indessen war Barcelona fortwährend in Schrecken; fast die ganze Bevölkerung hat sich seit zwei Hagen in die be» nachbanen Dörfer zurückgezogen oder campirt auf dem Vian hossl das neue Ende dieser Crisit, und man glaubt, oaß der Gouverneur von Montjuy, wenn er gei sehe», daß Zucbano zum Nückzuge gezwungen worden, cö niclit wagen wird, die Zerstörungsbefehle auszufuhren, die er noch erhallen möchte. Vei der Stimmung übrigens, die in der Armee allgemein zu werden anfangt, könnte auch leicht in dem Fort Montjuy der Vcfehl Zurbano'ä das Entgegengesetzte bewirken, und Lache den Todesstoß geben. Perpignan, 10. Juni. Der General Serrano und die Neputirtcn Gonzales und Vraoo sind den 28. zu Varcelona angekommen. Zurbano hat Ccrvera ver» lassen. Castro hat daselbst sein Hauptquartirt genommen. Der General Icrrcmo, Kriegsministcr vom Cabinet Lopez, welcher mit den Teputirten Gonzales und Vravo von Madred abgereist war, ist zu Girona angekommen. Man sagt, er werde sich zu Barcelona einschiffcn, um das sDoer-(somm»ndo von Valencia zu übernehmen, wo ein energischer lLhcfnöthig ist. Madrid, Juni. Der Negent hat den Geneal Van Haien als Ober«General der Armee von Andalusien, und den General Infante als General&lt;Eapitän von Grenada bezeichnet. Die Berichte aus den Pro»in&lt; zen bringen fortwährl'iid die Nachricht von einer Gmpö« rong. Die Bewegung verbreitet sich. „Hcraloo" liest man: Nie Generale In» fanle und Van Hnlen waren beinahe durch die vorgescho» denen Posten von Grenada nnfgchoben worden; Ne mach, ten m einer Post Chaise eine Necognoscirung in den Umgebungen der Stadl, als sie in die Viilte einer Guerilla der Insurrection fielen. Hr. Infante ward gleich bleich wie Wachs. Van Halcn schrie mit Geistesgegenwart den Positionen zu: schnell! Die Truppen verfolgen uns und stehen im begriff, uns einzuholen." Die Gue« lillcros, welche glaubten, die Qfsiciere seien von den Ihri« yen, zogen sich zurück, und die beiden Generale tonnten entimcsäien. Barcelona, 24, Juni. Dil höchste Junta hat folgende Proclamation erlassen: „Catalonicr! Gure Junta hat alle Mittel, die ihr zu Gebote standen, versucht, um Vlutucr&lt;zifßen und das Bombardement dieser Stadt zu verhüten. Tic Satelliten des Tyrannen «ollen taub gegen die Stimme der Ver« nunft und der Menschlichkeit, in ihren Diclcttur« uud Ver, wustungö-Plänen nicht zurückgehcn. Demzufolge hat die Junta, gestützt auf die Meinung des Landes, so «ic auf die Zahl und den Patriotismus ihrer tapfern Truppen be» schlössen die rebellischen Streitkräfte in ihren Verschanz««, gen selbst angreifen z» lasse!', und sie bis zum Siege oder bis zum Tode zu bekämpfen. Zu diesem Ende wird sie einen großen Nrtillcrie'Tram mit allen Arten von Wurf, geschossen vorrücken lassen, »eiche auf jene, die das Fort Montjouy schleudern dürfte, antworten werden. Cata» lauen! Ausdauer in Euren Anstrengungen! Zutrauen m Gure Junta, und die Tyrannen werden vernichtet werden. Eine zweite Proclamation lautet: „Varcelonescn! Der gemcinschastlichc Feind, der wilde Zurbnno, hat die Räumung »er durch unsere consti, tutioncllcn Truppen oder durch die Nalionalmiliz besetzte!, Punkte gefordert und die Stadt, in, Falle einer Weiger» ung, mit einem unverzüglichen Bombardement bedroht. Die höchste Junta, der Dolmetscher Eurer Gesinnungen, kennt die hohe und majestätische Mission, die Ihr ihr üb» ertragen habt, und durchdrungen von Ourcm Heldenmuth Hai sie gesagt: „„Die Abkömmlinge dcr Vorell und Ve- Renger gehen zu Grunde, ab.'l sie ergebt!, sich nic."" Rarcelonesen! Euer Name, von nun an jenen» der Nu? mantier gleich, bereitet dcrGeschichte eine der glänzendsten und heldenmütliigstcn Thatcn. Vrcchcn wir auf, die Tbore der Staor werden Tag und Nacht geöffnet sein. Mögen unsere Däuser verbrennen, wir werden freier auf ihrer Asch» llthmcn, und unfern Gesängen von der Liebe fürö Vaterland werden die feilen Tyrannen mit Schmach und Sckandc bedeckt unterliegen. Eö lebe die ConstitU' lion! ei lebe die Königin! es lebe die Gentral&gt;lunca! und nieder mit C'öpartero!" folgen die Unterschriften.^
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Joseph-Antoine Schröll
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9ARTICLE
1,711
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newspaper/diekwochen/1843-07-08_01
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Frankreich.
Diekircher Wochenblatt
Frankreich. Parii, 30. Juni. Tic Regierung hat folgende telegraphische Depesche erhalten: „Marseille, 29. Juni. Der Herzog von Aumale hat sich autgefchifft. Er «st mit dem lebhaftesten Gnthusinsmui empfangen worden. Räch der „Quotidienne" wird wegen der wichtigen Ereignisse in Spanien den französischen Officicren kein Urlaub mehr bewilliget. Marsch»! Eoult, dl. sich zu St. Umcmd ausruhen wollte, hat seine Abreise vertagt; er wird in seinem bleiben und die Ereignisse ad,' warten. Er I)at oiei dem vcrsaminclten Conseil erklärt.
"1843-07-08T00:00:00"
Joseph-Antoine Schröll
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newspaper/diekwochen/1843-07-08_01
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Belgien.
Diekircher Wochenblatt
Belgien. Brüssel, 30. Ilinl. Durch einen fönig!. Beschluß vom 27. Juni sind die Zollbestimmmungen in Betreff de»- deutschen Weine und Lnocnwaoren, n,. ch komql. Beschluß vom 28. August 1842 festgestellt wurden, l,ib zum 1. s!ov. nachsthin verlängert worden, »n welchen, Daae, in Ermanglung emer neuen Verlängerung, diese Bestimmungen aus vollem Rechte feine Mitwirkungen mehr haben werden. Durch den oben erwädütin königl. Beschluß vom 28. Aug. sind bekanntlich die «Hmsuhrszölle v?n deutschen Weinen und Seidenwaarcn vermindert worden.
"1843-07-08T00:00:00"
Joseph-Antoine Schröll
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9ARTICLE
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Deutschland.
Diekircher Wochenblatt
Deutschland. Coblenz, "9. Juni. Vas anhaltende Ncgenwtt? ter droltt, die gegenwärtigen hoben Fruchtprcise zu steigern und ist wohl geeignet, wegen der nächsten Zukunft bange Besorgnisse einzuflößen. Inzwischen sehen wir mit freu» digcm Dai'kgcfüdl auf die Maßregeln des Gouvernemen« te&gt;!', welä)!-b fo,!wahrend aus seinen Vorra btzfammern Getreide an die hülfsbedürftizen Gemeinden abliefert und für unsere Gemeinde d'.c 'Verfügung getroffen hat, d..s&gt; in der Garnisonbäckerci Vro) gebacken und an die dürftigen Einwohner zu einem ganz mäßigen Preise verabfolg! werde. Heil einer Regierung, die des Vol« lei mit so weiser und tbeilnchmender Fürsorge sich an» nimmt und seine Noch so schnell und wirkjam zu erleichtern bemüht ist! sTH.. u.M. Z.l Berlin, 28. Juni. Das in den Blättern beschrie, oene oüsseldorfer Acst, in welchem d«ö rege politische &gt;cn der siheuiländern so unerwartet zum Ausbruch gekom« nen ist, hat hier einen großen Eindruck gemacht und bil« et in allen hiesigen Kreisenden Hauptgcgcnstand der nterbaltung. Hicienigen, welche bei dieser Gelegenheit ,'haupten, daß das Volk noch politisch unreif sei, sind .&gt;rch dieses das plötzlich wie ein Heller Wasserstrahl &gt;uö der Otroe bcrvorgcsprungcn ist, in nicht geringe Ver&lt; cgenheit gesetzt. sW. M.^l Köln, 2. Juli. In der gestrigen Corresponde»'; ,5 irrlomnüä» bliiänct, daß die scheute Morgens eingetiof, .-nc-'l drei Tckleppkal'ne Gintaufend achthundert fünfzig Lckesse! Vetieide andringen würden- ihre Rodung besteht a Wirklichkeit IMßer einer beträchtlichen Partie s&gt;ü!scn&lt; üchlcn u. s. au- einer etwa ncutaascnd zweihundert 3ckeffeln Nogge». Abend» werben wiederuni zwei Cchiffe, Schleppkahn Köln Nr. V. und I ß. Tiuse^l mil einer Ladung von mehr als viertausend Scheffeln Noggen erwartet. Sas heute Morgens angekommene Schleppe bot wird sogleich zurückkehren, um zwei mit einer bedeut» enden Roggen und Hülsenfrüchten beladenc Kahne bis zum Donnerstag hierher zu bringen, und auch der heute Ab» ens erwartete Schlepper wird wieder zu Thal fahren, um drei Schiffe, die ebenfalls hauptsächlich Getreide geladen haben und schon bereits liegen, schleunigst hierher zu holen.
"1843-07-08T00:00:00"
Joseph-Antoine Schröll
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9ARTICLE
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Diekircher Wochenblatt
Diclirch den 8. Juli 1843. Am 4. dieses, Abends wurde der Schlußstein des 3ten Bogen der hier zu erbauenden Brücke gesetzt. Die Freude der Arbeiter bei dieser Gelegenheit, drückte sich durch den Gesang und ein Trinkgelage aus. Die Bürger drängten sich in Massen nach der Brücke um dieser Feier, lickkcit zuzusehen. Gegen 9 Uhr Abcn»s zogen sämmr» liche Arbeiter in einem fröhlichen und geordneten Zuge, ibren Werkmeister den Hr. Banderceken an der Spitze, welchem sie ein mcbrmaligcö Lebehoch brachten, durch die Stadt. Die ganze Vinwolmerschaft ist stolz auf diesen Bau welche das schönste und solideste Werk dieser Art des Groß« berzoglhums werden wird. Wir können nicht umhin im Namen der Einwohner den Unternehmern der Brücke, für ihr Bemühen eine gute und schöne Arbeit zu liefern, unser» Dank abzustauen. Der Gouverneur dci, Grosiherzogthums hat am 29. vorigen die hohe Mllitär-Kour insiallut, nach drin er den t''ld der dahin gehörigen Mitglieder empfang« en hatte. Tieft sind: die seilen Joseph Pcicatore, Präsident- s&gt;euardt, Würch'Paquet, Näthe am oh« crn Gcricktöhof,- Van der Vrugghen, Major&gt;Co&gt;N' inandant der Gendarmerie; Winkel, Major im Luxem« hurgci Kontingent,- Willmar, General Elaats-Procu« rator und Sckrob il gen, Gericktss6,reiber. S&gt;Y»ng ?er Stände von» 19. Juni &gt; Die Oesehoorschlägc über das Hülfi-Domieil und die Nccusatiou des Nichte,- wegen Vcrwandschaft mit den Vcrlbeioigcrn der Parteien würden angenommen. Hiernach erhielt Hr. das um «n Namen der 4. Section Bericht abzustatten über die den Ständen gemachte Mmheilung in Vczug auf das Hausiren, welches für den Handel unseres Bündchens höchst nachteilig ist. Die gegen diesen Uebclstai.d angegebenen Vorschlage «ur» den dem Negicrungs-Collegium überwiesen. Sodann wurde die gewöhnliche Sitzung der Stände prorogiri. Die Tagesordnung fordert die Discussion ües Gesetz» Vorschlages hinsichtlich der Pensionen. Nachdem Herr Ulv eling herüber im Name» dcsNegierungs Collegiums berichtiget hatte, wurde zum Gramen der Artikel geschri:- ten.
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Joseph-Antoine Schröll
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Die große Pest und der Brand in London.
Diekircher Wochenblatt
Die große Pest und der Brand in London. In der Geschichte Londons ward das I,il&gt;r 1665 wegen der r einer pestartigen Krankbeit, seitdem ausdrucksvoll, die große Pest genannt, denkwürdig. Ibr crstco Erscheinen in der Hauptstadt fand imDecembcr it',64 statt, und sie Körte vor dem Januar 1666 nicht gan; auf. Iu dc,&gt; ersten zwei oder drei Monaten war ibr Fortschritt langsam, aber trotz der Vorsicht debntc sie sich allmcchlig weiter aus, und vom Mai bis Ociober wüthctc sie mit der grösiren Giftigkeit, indem sie das wöcl,. cntliche Verzeichnis) der Todesfälle in den Sterblichkeitsregistern von 500 bis 8000 stieg. Nun war die Pest auf il,rem Hochrnntt. Ibrc Verwüstungen, welche in Westmünster und de» westlichen Vorstädten begonnen battcn, verbreitete!! sie sich durch die Ali« stadt nach Souibwark und nach allcu östlich vom Tower gclege' neu Pfarreien. Das Grabe» ciuzclner Gräber batte langst schon aufgebort, und breite «Hrnben N'Urden gegraben, in welchen dw Todten mit ziemlich weu&gt;a Regelmäßigkeit und schicklicher 'Ausmerfsamkeit niedergelegt wurden, aber »'.&gt;» wurden alle Uiiter«- scheidungen unNmülich. T esere u! d auogcdelmtcre Gruben wurden gemacht, und die Neichen und Urmen, ?ie Alten und lui gcn untereinander in diese gemeiusamen dehaller geworfen. Ganze &lt;s«milien wurden datstu gerafft, und grosie dabei entvölkert. Bei Tage boien die einsamen Strnßen ein höchst trauriges Schauspiel dar, nnd bei Nacht onrchbooricn die bei Fackellicht nnd mit dem erschreckenden ,,bringt Eure Tobten heraus!" langsamen schriiceo sich bewegenden ToLtenlarrcn jedes durch d,e ja.ninerb.rei.etc Helmsuchniig der Vorsc, bung nicht untmpsu.dlich ge.ooro.iic Her; nnt schaudern Das Aufbeben der öff niliche» Geschäfte war so vollständig, daß Gras ,nuerba!b de« fr.icn Pl,,«)!-s der loiligl. Vörsennd selbst in den der Uilstadt wuchs. Alle juristischen Collégien «are» geschlossen, und das gerichtliche Verfahren ausgesetzt. Tic in den Slerbllchk,.i!sleg&gt;stcrn verzcickuete Gcs.umntzcchl, als innerhalb eine» lahrei' an »er Pest «erstorben, belief sich ans 58,950: dieser verschlmgruden Seuche gesallenen Orfel, welche mit grosler auf »Ngefal'l 1',0,000 Persone-, geschätzt werden tonnen, Seie diesen, Zeiir-üntte tzat die Pest London nie mehr ! .iiügesuchl, ein um so mcrkwlirei e.er Umstand, &gt;ils Verwüstungen in verflossenen Zeilatt&gt;ufig waren, u!,d scit e m Ve'qinn des Jahrhunderts bis kaum ein laei verstrick, inden, die Hauptstadt von der Scucke ganz frei war. Eines der wichtigsten Begebnisse, das je in dieser Haupt, stadt sich zutrug delrachie ma» ce, »un inÄeziebung aus seine uumtttelbarcn od.r eüllernil,» &lt;&gt;oll,c,!, »rar au'.l, d.ib gii,s:e Feuer, das am 2. September de,',a,in, :::&gt;o mit nüwlderstciUichei Wuth vier Tage und Rächte !a»q tobie, '.-&gt; welcher Icu es nabe an fünf Sechstel der ganz?!! Alütadi zersiorre, es außer deu Mauern noch viele» Schaden ibat, ' E? began» in Vii:,üg Lane ,» der c &gt;.'on Trames Strebt, und dr.ücie si,d westlich gegen den Tempel und östlich beinahe bis zum Tower Nus. Kaum ein einziges Gebäude, das in d''n Be.eich der Flam, men kam, blieb stehen. Oeffentlichc Gelände, Kirchen und Wobnhäuser wurden in das allgemeine Verderben nur bineingewälzt, und wenn man wenige, auf Unregeliü^ßi'keilen siebt, so kann genau angegeben werden, daß sich das Feuer über ein läng, liches Viereck von einer Meile in der Länge und einer balben in der Breite ansdchnle. In der summarischen Angabe dieser fürchterlichen Verwüstung, die ,n einer der Inschriften ans dem Denkmale in Fish Street Hill gegeben und aus den Berichten der nach dem Alande ermüblteu Ansieber ist, wird ange» fuhrt, daß sich die Ämucu der Altstadt über Acres, nä&lt;n, lich über 373 Acres innerhalb der Mauern und üb,r ,i &gt; inucihalb der Weichbilde der Auslädt clilreckten; daß oiesr '«rund von 26 Vierteln zerstörte, und acht andere beschädigt oder halb verbrannt zurücklief!, und daß er 400 Stlaßen, I3,20l) Wohnhäuser, :?üe!'c,!, oc» üapelle,!, vier d.,d Natbbaiit vlcle Saucen, Hoopüälcr, schulen, Bibliotheken uno cuie sel-e g!,&gt;n- Anzai'l stanl,ll&gt;er Gebäude uer, z?brte~ Da« einem erträgliche» Grade «&gt;'» geschätzt werden; aber ma» uernmll'ct mir einiger Wal'rscheinlichkclt, es habe sich im iHerch aui die Lniume !» Nillwuen Psd. Sterling bclausen. Sobald die allgemeine Vesturzung vorüber war, wurde eine Parlements»«' für den Wiederaufbau der Altstadt erlasse». Dies war in wenig mebr als vier in Jahre einem Style und ouf eine Art und Weise bewirkt, daß sie einen großen Vorzug vor der alten Hauptstadt erbiclt.
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Joseph-Antoine Schröll
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Früchten-Versteigerung zu Bettel.
Diekircher Wochenblatt
Früchten-Versteigerung zu Bettel. Mm Sonntag, ». Juli künftig des Nachmittags 2 Uhr, läßt der Ackercr Pl'llipp Vinqen, zu Vettel auf der Gc» «alkllng dicfts Dorfes, allerlei Fcldfrüchlen als: 1. Weizen, 2. Mischelfrüchte, 3. Korn, 4, Hafer, 5. und endlich Gerste, oufßorg bis Martini.Tag künftig, gegen Bürgschaft meistbielend durch ,!ütcrzeichneten Notar versteigern. Dietirch, den 7. lull 1641, Dldier.
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Joseph-Antoine Schröll
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Bekanntmachung
Diekircher Wochenblatt
Bekanntmachung den Verding der ttrbeilen und Mattllalitlx Lieferungen, den Unterhalt, die VepfiHnzung und die Verbesserung der Staats »Ltraßtn und d'r Leinpfade dcs Großhrr, zogtyums fiir 1843, dctirffeud. (Nl, L 069, 1716. ,3«. 4. Abth,) Luxemburg, den 4, Juli !BHI. Ter Gouverneur bringt zur öffentlichen itenniniß, daß 0»! Montag. 17. Juli, um z,lm Udr Vormitiags, im Rcgiernng?- Gebäude zuLurem'.'ülg, vor &gt;l'm oder seinem Stellvertreter und in Gegenwart de» Oderbau-Ingenicure, rordcl'.illliey späterer Genehmigung des z,n effrnlüedni Ver« steigeruug der »benerwadnien Me.terlal, uud Ardeitr-Olfordc» nisse, getrennt, in den tnernach dczeichuelcn Looscu geschritten wird. Fl. Ct. 1. Loos. Trierstlaße. &gt;Lon Luremburg bis Verg . 5618 55 2. „ Äon Verg bis WasserbMig . 2!51 45 3. „ Nenncher Straße 5200 00 4. „ Tdionvillcr Straße 244? 02 5. „ Longwyee Straße 5400 00 6. ~ Arlönrr Straße 4561 3? ?. „ Mersch-Arloucr Straße 259« 5» ». ~ Diekirch/Slraßc.V.Luremburgf'.Mersch 4314 00 ?. „ „ „ V. Mcrsch bis Tickiech 3155 25 M. ~ Basinacher Straße. Von Ettelbrück diS zur Sauer . . . 3365 00 11, ~ ~ ~ Po» der Sauer bis zur belgischen Grenze . . 2125 25 12. „ Unter!,il! der Leinpfade der Mosel . . 6380 00 Tu- Qbcvbaii'.l!ls,c&gt;-in&gt;vü und des dienstchuendc» Vauingenicurs Dir Submissionen &gt;nnssni vor der Versteigerung eingereicht werden, ni der, in den angegebene!! Form ,!,lt srlli, liüü L.u cillf die Toral'Sumine des Kosten» »!.:cs iede» Looses m Procenten aincben, wenn si« weideu sollen. Der Oonueneui des Großherzogtbums, de In Aonl.iüie.
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Joseph-Antoine Schröll
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newspaper/diekwochen/1843-07-08_01
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Diekircher Wochenblatt Jg. 7, n° 27
Diekircher Wochenblatt
Diekircher Wochenblatt .M 27. Samstag/8. Juli 1843. Erscheint wöchentlich. Man abonnirt viertcljäl'liss in Diekirch bei der Expedition mit 3 Fr., auswärts bei allen groß« Postämtern mit 3 Fr. 25 Ec., portofrei geliefert. Emrückungsgebühr für die Garmondzcile oder deren Raum 29 Et. Briefe und Gelder werden franco erbeten. U'.it Lcrlag von I. 21, Tchroll. Rcvigilt unlcr 'Ücr&gt;i,nwo&gt;c!&gt;cl'kc&gt;l d?r P'll&gt;ig?i?uclisluckc&lt;el Ämisstubs de« Notars Didier, ;n D^irch
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Joseph-Antoine Schröll
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17ISSUE
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newspaper/diekwochen/1843-07-08_01
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Großherzogthum Luxemburg.
Diekircher Wochenblatt
Großherzogthum Luxemburg.
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de
8SECTION
2
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newspaper/diekwochen/1843-07-08_01
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Verschiedenes.
Diekircher Wochenblatt
Verschiedenes.
"1843-07-08T00:00:00"
Joseph-Antoine Schröll
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8SECTION
1
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newspaper/luxwort/1853-08-07
http://www.eluxemburgensia.lu/webclient/DeliveryManager?pid=210998#panel:pp|issue:210998|article:DTL172
Pub. 1 Page 4
Luxemburger Wort
Avis. L'administration des bourses d'études a à placer, sur première hypothèque, un capital de 1000 francs. S'adresser rue du Curé, K" 429. (948) Dimanche, 7 août 1*53, à la Société des Arquebusiers, à Clausen. (949) Compagnie à primes dite SBTT- SE mC3Kt JE JL&lt; • et Société mutuelle SÛRETÉ ET REPOS, DE BRUXELLES, POUR L'ASSURANCE CONTRE L'INCENDIE, autorisées par arrêté royal du 26 juillet 1853. Les Agents établis par elles jusqu'à présent avec l'on. probation de M. l'Administrateur-génèral des finances sont: MM. 1. Becker Gérard, fabricant lie tabac à Remich, et 2. Weyland, secrétaire communal à Dalheim, pour I» canton de Kemich. 3. Dauphin, secrétaire communal à Bascharage, pour la commune de Bascliarage et les communes limitrophe] du canton de Capétien et d'Esch-sur-l'Alzette. 4- Piccard'RoSsfeftOn, négociant à Seplfontaines, pour la canton de Cipellen et les communes limitrophes du canton de Rjdange. 5. Hertert fils, secrétaire communal à Eich, pour le can- lon de Luxembourg. 6. SchrÖll &gt;&gt;!«, rédacteur du Sauencächter, à Diekirch, pour l'arrondissement de Diekirch. M. TEDESCO-WERQUIN, agent principal à Arlon, con- tinuera à rerevoir les demandes des personnes qui désire- raient se charger d'une agence pour ces compagnies. (951) Als das sicherste Mittel gegen Rheumatismen unb Nervenleiden Kopf» und Zahnschmerzen, Hals», Brust», Nucken», und Lendenweh, Gichl, Krämpfe, Lähmungin, Herzklopfen empfehlen wir dem lcibenbm Publikum die Elektrischen Spiralschnüre, patentirt «on ©r. Maj, dem Könige der Niederlande, ©rofib,erjog von Luxemburg, und ©r. 3)(aj. dem Könige von Belgien, ist diese heilsame Erfindung auch bereits durch die Erfahrung vielfach erprobt, worüber wir mannigfaltige und höchst überraschende Beweise haben. Was tiefe Spiral» Schnure vor den längst bekannten Kellen «ortbeilbaft aas. zeichnet, ist em gefälliges Aussehen und bequemer Gebrauch, besonder« aber Viel größere elektrische Wirksamkeit. Diese beruht auf der ungeheuer ucrmchrlcn Anzahl zeifehcnlcr ehe» Mischer Elemente, welche mit dem leidenden Tbcile in Be» rühimig kommen imb dire eben macht fie einer größer» Kraft» Acuher'ing fähig, worüber ein Jeder sich durch die 3un Magnetnadel und gesäuertes SB3a|)rr überzeugen kann. Nach demselben Prinzipc fabrijirt der Erfinder auch galvanisch! Kästchen und elelrische Pflaster, welche noch kraftger, je nach den Umständen, mit großem Erfolge gebrauch» weiden. Zu haben bei N. Traus, Großstraße, in Luxemburg, und in unterschriebener hauptvcrfcndima, (803) I. B. Wunsch, in Diekirch. BAINS DE MONÎSORF. La Saison pour 1853 est ouverte à partir da 7 courant et durera jusqu'au 31 octobre. Luxembourg, le 19 mai 1853. (883) Dlld illuiiîiorf. Logis von jeder Größe und auf's conforlabelste möblirl, — Preis per Tag 5 Fr.für Sogt, Frühstück (Eafec oder Th«). table d'hôte um i Uhr und souper um 6 Uhr. Table d'hôte um 1 Uhr, allein, Fr. 2 per Couvert. Zur Annehmlichkeit der Gäste sind für cine Auswahl »on 3citungen, Piano, Spiele aller Art,c. gesorgt. Gleichzeitig bringe ich mein am hiesigen Platze gelegenes Hôtel du Rhin in Erinnerung, »on wo aus, außer Samstag«, täglich Borgens ? Uhr ein Wagen nach Montorf abgebt, mil von dort li Uhr Nachmittags zurück. (880) !.. IV»«80. Dr. G. I. Lindners Hülfe allen denen, die an Hämorrhoidcn leiden. Kurze Darstellung der Ursachen, Ausladung, ver- schiedenen Arten u. Gefährlichkeiten der Hämorrhoiden, so wie deren gründliche Heilung durch die Dr. Oroß'schen Hämorrhoiden-Pillen. 3. Auflage. Frankfurt am Main. 1852. Carl Bernhard LiziuS. In Çurcmburf) vorräthig bei Fr. Rehn». Preis: 23 Cent. Druck »on Fl. R t h m in Jutcmburfl.
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Pub. 2 Page 4
Luxemburger Wort
N zeigen. " BersteigeruM einer Müyle bei Lettin cn. Am Donnerstag, 1. September 1853, Nachmittags um 1 Uhr. beim Wirthe Theodor Kay er, in Oelringcn, «erben die Eheleute Dominik Schanen un» 3J(.irgaritba Ri schar, »on der Schrrersmühl, ihre bafelbft nächst Oetringcn, bei der Hauptstraße von Lurcmburg nach Rcmich gelegene Mahlmühle mit 2 Gängen, mit Wohnhaus, Wlatlung, Hofi^ium, Äcker» lane, und Wiesen, öffentlich aus mehrere Jahre Borg, vcrstei» gern lassen. Um nähere Auskunft können Liebhaber sich »n den unter- zeichneten Notar wenden. Dalheim, den 26. Juli 1853. (946) Majerus, Sohn, Notar. Definitive Versteigerung einer Mahlmühle in ©i) v c ii. Am Montag. 22. August W53, Nachmittags um l Uhr, Beim Wirlhe Brauch, i» iss»rcn, Gemeinde Weiler zum Thurm, werten die Eheleute Kieff^r»Scha!bal, »on der Troudelermühl, ihre daselbst bei '«sren gelegene Mahl» mühle mit 2 Gängen, geräumigem Wohnhcmsc, Scheune, ©taüitng, Schoppen, Branntweinbrennerei, alles mit ©et iefci neu gedeckt, bekannt unter dem Flamen Troudelermühle, großen Gärten, großem Weycr, Teich, Ackerland und Wiesen, auf mehrere Jahre Borg öffentlich an den Meistbietenden »er« steigern lassen. Um näbere Auskunft können Liebhabci sich an den unter» zeichneten Notar wenden. ©albeim, den 28. Juli 1853. (947) Majerus, Sohn, Notar. Fr. BJETTiG, Drechsler, ©rojjflrajje Nr. 136, empfiehlt sich,» allen ©orten Hörn arbeite«, z.V. Hörn» Thürgriffe, Fenstergriffe, Klingelzugknöpfe îc. Delselb» versichert dauerhafteste und schönste Albe!«, (950)
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Die katholische Kirche und der Staat.
Luxemburger Wort
Die katholische Kirche und der Staat. (Schluß,) Nun kommt noch cine drille Alt »on Staalen in Betracht, in denen nämlich der Fürst und die Mehrzahl der Einwohner proiestamisch, die Minderzahl aber katholisch ist. Solche Staaten sind die Niederlande, Preußen und England. Auffallend muß eê nun sein, wenn der „(Sourcier" namentlich diese drei angeführten Staaten als prolestantische Staaten bezeichnet, uni» tet Ansicht ist, die Bedrückung, welche die Katholiken in renseiden zu erleiden haben, ständen in demselben Verhältnisse, wie das Verfahren der toßcanifcijen Neuerung gegen die Mariai. Wir haben gezeigt, daß Toscana ein uugciiüschc katholischer Staat ist, und daß die Regierung daselbst das vollkommenste Recht hat, die glücklich,.' Einheit ihrer Unlerlhanen im Glauben zu [(büßen. Sie durfte die Madiai u&gt;cht hindern, für sich selbst zu glauben, was sie wollten, aber es war ihre Pflicht, deren Ungebühr gegen die allgemein herrschende Religion und die ungesetzliche Verführung Unmündiger zu bestrafen. In den oben genannten Staaten aber ist die Gewissens- und Sie« ligionsfreiheit der Katholiken in aller Form gesetzlich anerkannt; ein Eingriff in die Rechte der Katholiken Seitens der Fürsten ist darum eine Ungerechtigkeit, die dem Eingriffe ter Unteribanen in tic Ncchlc der Fürsten völlig gleichkommt. In Preußen leben 7 Millionen Katholiken neben 9 Millionen Protestanten. liefen Kacholilen hat nicht etwa aus Gnade der König die volle Neligionsfrelheil gestattet, sondern au» Pflicht, Nur unter der ausdrücklichen Bedingung der un gekränkten Religionsfreiheit sind bedeutende katho« lischt LanbcScheile mit dem preußischen Staate »er* einigt worden. Die Kränkung der katholischen Unter« tbanen in diesem heiligsten ihrer Rechte wäre darum, abgesehen von der inneren Immoralilät einer solchen Handlung ter B&gt;uch feierlich beschworener Vertrage. Ein ähnliches Verhällniß besteht in den Niederlanden. Die Katholiken sind tort nicht etwa aus Gnaden zugelassen, sondern sie bilden die uralte, früher allein, berechtigte Bevölkerung deS Landes. Ibr Recht auf ungekränkle Neligionsk'cibeit ist darum viel aller, als das der Protestanten. Zwar haben die Protestanten daselbst 200 lah« lang alle mögliche Tyrannei und Undu!rsamkeit gegen ihre katholischen Miloürgcr geübt, haben gewaltsam ihre Gotteshäuser und ihrKirchmgut geraubt, und die Vlbhaltung des kalholijchen Gollesdienstcs als ein Staatsverbrechen »erboten. Endlich haben die Kalholiken ihre Religionsfreiheit, tic feine Menschcngewall ihnen zu rauben das Recht bat, durch die Verfassung wiedercrlangl, und alle rechtmäßigen Gewalten haben dieses Recht anerkannt und feierlich beschworen. Wenn nun ter alte protestantische Fanatismus mit Hülfe der Staatsgewalt die von Goll ihnen verliehenen und von König und Kammer be schworcnen Rechte ihnen wieder rauben will, so gebort doch ein Uebermaß von Unwissenheit und prottstautischfreimaurischem Eifer dazu, wenn man in diesem Falle, wie ter, Nourrir* lhul, die niederländische Regierung ihren zwei Fünftel der Gefammtbevölkerung bildenden katholischen Unterthanen gegenüber mit der Regierung von Toscana gegenüber den Madiai auf eine und dieselbe Stufe setzen will. Achnlich verhält es sich in England, wo die Katholiken den ursprünglich allein, berechtigten Stamm der Bevölkerung ausmachen, wo aber die Protestanten im Aufruhr gegen die von Gott eingesetzte Autorität der Kirche ivre katholischen Landes» genossen sogar des Bürgenechtes beraubten, und wo bis auf den heutigen Tag die Katholiken in bürger. licher Hinsicht vielfach gekränkt und zurückgesetzt sind Hier hätte der „Courrier", wenn er unter Gewissensfreiheit etwas anderes verstände, als die Freiheit, nicht katholisch zu sei», und gegen die katholische Neligion in Wort und Thal jegliche Ungebühr' zu üben, eine vortreffliche Gelegenheit, gegen Intoleranz sich zu ereifern; die Gelchichte der Gegenwcm und der Vergangenheit böte ihm hier reichhaltigen Stoff, Aber was kümmert ihn Geschichte; seine Einbildung er. dichtet sich selbst die Thatsachen und Verhältnisse; und was kümmert ihn die unterdrück!« Freiheil der Ka, ldolikcn, wenn er nur zu Gunsten der Protestanten und Juden die Katholiken anklagen kann! Endlich muß noch eine vierte Klasse von Staaten unterschieden werden, von solchen nämlich, wo die Gcsllmmlheit der Bewohner protestantisch oder heid» nisch ist. und wo die einzelnen Katholiken auf keine durch die Gesetze gestaltete Freiheit ihrer Ncligions- Übung Anspruch haben. In diesem Falle befinden sich in Europa mehr orer weniger Schweden und Dänemark. Als daher vor einigen Jährender Maler Nilson zu Stockholm zur katholischen Religion überlrat, ver. urlheillen ihn die schwedischen Gerichte zur Verbannung und zum Verluste seiner Güter. Der Fall war in seiner Art viel eclalanler, als der der Madiai zu Florenz, aber absolut genommen konnte man einem ganz prolestanlischcn Slaate daö Rechl, die Einheit der Religion im Lande zu schützen, eben so wenig absprechen, als man im entgegengesetzten Falle dem Großherzog von Toscana einen Vorwurf zu machen berechtigt ist. Auch haben die katholischen Staaten bei Gelegenheit der Verurlheilung Nilsons sich keine deranige Eingriffe in die Souocrmnilälsrechlc des schwedischen Staates erlaubt, wie es in Bclreff der Ma, diai's Scilens der protestantischen Staaten gegen Toscana geschehen ist. Jedermann weiß auch, dahin den russischen Ostsee-Provinzen der ProlcstantismuS nicht allein unterdrückt, sondern förmlich von den Russen ausgerottet wird. Aber keine Maus pfeift dagegen weder in England, noch in Preußen, noch il, Holland. Warum? weil sie den mächligen Czaarcn von Nußland fürchten, gegen den kleinen Fürsten von Toscana aber ungcscheul ihre Meute loslassen durften. Der „Courrier" stimmt ganz geziemend in dieses Gebelfer ein. Wollen also die Katholiken in solche ge« schlich ihnen verschlossene Reiche eindringen, so müssen sie sich auch gefallen lassen, durch die Gesetze solcher Staaten sich verfolgen und bestrafen zu lassen. Das Recht, die wahre Religion über die ganze Welt zu verkünden und zu verbreiten, hat ihnen Gott selbst gegeben, wenn auch heidnische und ketzerische Staaten, so lange sie im Irrthume befangen sind, dieses Recht nicht anerkennen. Ungeachtet deS Verbotes der heidnischen Gesetze des römischen Staates, pedigle» die Apostel das Evangelium in allen Landen, und besiegelten ihre Predigt mit dem B!»tt. Ungeachtet der Verbote der Kaiser, die keine Macht in Rom aner» kennen wollten, die nicht von ihnen ausging, kam Petrus als Statthalter Gottes auf Erden nach Rom, und schlug seinen Sitz neben dem des TiberiuS und Nero auf, und die Christen gehorchten zwar diesem in allen weltlichen Dingen, aber in kirchlichen Dingen dem Elellucrtreler Gultcs. In eben demselben Auftrage enichielc der Stellvertreter Golles vor einigen Jahren die Bislhümer in England, trotz der Gesetz: und Parlamentsbeschlüsse, und 9 Millionen Brillen, der Königin gebend, was ihr gebührt, gehorchen in dieser religiösen Angelegenheit nicht ihr, sondern dem Papst. In demselben Auftrage errichtete jüngst der Slrllverlreter Gottes die Bisthümer in Holland, und die 1,200,000 katholischen Niederländer werden trotz etwaiger neuer Gesetze und Kammerbeschlüsse in dieser rein kirchlichen Angelegenheit dem Papst gehorchen, nicht der welllichen Macht. Eine Verfolgung kann man in Holland gegen die Kaiholiken erregen; man kann ihren Priestern die Gehälter nehmen, kann, wie bisher, das Volk gegen sic aufreihen, kann ihre Bischöfe und Priester vor die Gerichte schleppen; aber ihr Gewissen kann &gt;mr Gotl und Seine hl. Religion binden. Am Ende werden die Verfolger beschämt eingestehen müssen, daß sie Arglist unv Gewalt vergebens verschwendet haben. Der Sieg wird den Katholiken bleiben. Das ist die Macht der Wahrheit und des Rechtes.
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Noch ein letztes Wort über die Philosophie des „Courrier."
Luxemburger Wort
Noch ein letztes Wort über die Philosophie des „Courrier." Wir habm den „Couiner", der früher so hart« nackig behauptete, er sei Katholik, Schutt vor Schritt dahin gedrängt, daß er eingestehen mußle, er sei nicht k.'lholisch. Wir bitten unseie Leser, dieses gemachte Eingestäntniß sich »rohl zu merken. Von jetzt an sind wir der Mühe überhoben, auf eine Masse von Artikeln des „Courrier" näher einzugchen. Das Luxemburger Volk ist ein katholisches Volk. Daß eS nach den Gesetzen der katholischen Kirche regiert, und nach den Grundsätzen der christlichen Moral behandelt werde, daran ist ihm gelegen; nach der Philosophie deS „Courrier" fragt eS nicht. Die mag er für sich selbst behalten. Bekanntlich ist der Begriff von Philosophie eben so vielreutig und vielfach, als die besonderen Meinungen der Menschen verschieden sind. Wo der allein feste und sichere Standpunkt des Glaubens fehlt, da ist lie Philosophie «twas eben so Unsicheres und dem Irrlhum Unter, worsenes, als die subjective Ansicht und Meinung deS einzelnen Menschen etwas Fehldares und Ungewisses ist. Der Eine hält dieses für wahr, der Andere jenes; rer Eine reißt nieder, wo der Andere aufbaut, und niemals hat es zwei Philosophen gegeben, die auch nur über die einfachsten Grundbegriffe der Wahrheit übereingestimmt haben. Ein gut unttlrichteter Mann wird in seinem selbstständigen Denken nie zur Lächerlichkeit und Thorheit sich verirren; ein Einfaltspinsel dagegen wird seine albernsten Faseleien für Philosophie hauen. Ein sittlich ernster Mann wird auch in seiner Philosophie sich zu ernsten Grundsätzen bekennen; ein schlechler Mcnsi) dagegen wird seine Unsilllichkeit unter vcn Deckmantel philo, sophischei Grundsätze verhüllen. Da nun keiner von den Männern, die heut zu Tage ihre Artikel für dm »Courrier« schreiben, jemals Philosophie gelehrt, ja nicht einmal an »iner Universität seine Studien gemacht hat, so ist das Publikum sehr neugierig, daS philosophische System des „Courrier- kennen zu lernen, ob eS vielleicht mit dem deS Plato oder deS Aristoteles, oder des Erigena oder des Lcibnitz oder vielleicht mit dem des Voltaire und Slöpselmeier übereinstimmt. Dem Publikum könnte nichts Ergötzlicheres geboten werden, als wenn der »Courrier" einen Cours seiner Philosophie zum Besten gäbe. Möge ter „Courrier" für diese Kurzweil des PublilumS Sorge tragen.
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Die Sendung Lightenveldt's nach Rom.
Luxemburger Wort
Die Sendung Lightenveldt's nach Rom. Rom, de!, 2?. Juli. „Wir haben Alles versucht, um mit dem römischen Hofe einen friedlichen und ehrenwerthen Vergleich anzubahnen, unsere Bemühungen sind aber ohne Er» folg geblieben, wir haben die Hand der Versöhnung geboten, Nom hat sie zurückgewiesen," So erklärte die piemontcsische Regierung, als die chrenwerlhcsttn Staatsmänner und Diplomaten in diesllbe drängln, einem Zustande ein Ente zu machen, ter auf die Dauer für Kirche und Staat die nachlhciligstcn Folgen herbeiführen müßte. Unter dem Marquis d'Azcglio sowohl, als auch später unter Cauour waren allerdings piemonlcsische Abgesanrie nach Rom geschickt worden, nicht al'er, um ehrlich und ohne Rückhalt mit dem heiligen Stuhle zu unterhandeln, sondern einzig unv allein, um die öffentliche Meinung zu hintergehen. Die Gesandten Handelle» zwar ihren Instruclionen gemäß; aber Dieses war eben das Mißliche in der Sache. In kirchlich u Anqclegenhcilen kann Rom Instructionen nur bis zu einem gewissen Grade anerkennen; maßgebend sind einzig und allein Dogma und kirchliche Praris. Ein Diplomat, der mit dem hl. Stuhle ausschließlich auf Mund seiner Instructioncn, ohne die unveräußerlichen Rechte der Kirche uno ihre höhere Mission anzuerkennen, unterhandeln woll.e, dürfte jedes Mal schlechte Geschäfte machen. Es liegt das in ter Natur der Sache; der hl. Stuhl ist nicht eine Regierung, wie anlere Regierungen. Ich habe dieses vorausgeschickt im Hinblicke auf einen andern Fall, wo die f. g. „diplomatischen Verhandlungen" aus vorhin angegebenen Grünren gescheitert si»d. Der nicvcrlänrische Abgesandte, Baron van Lightenveldt, ist auf dem Punkte, unverrichteier Sache nach Hause zurückzukehren. Hr. van L'ghttnveldt eiiuneil recht augenfällig an die piemontesischeu Abgesandten. Wir glauben ihm nicht im Mindesten Unrecht zu lhun, wenn wir geradezu behaupten, er sei nur pro lurma uno aus gewissen Rücksichten hierher gesandt worden. Einmal gehl das u. A. aus der äußerst kurzen Zeil smur Anwesenheit in Rom, dann aus seinem ganzen Benehmen hervor. Sie kennen ja selbst die Gebräuche des römische» Hofes unv der Canccllericn, sowie den complicirten Geschäftsgang, rer eine nothwendige Folge der großen Volsicht und Klugheit ist, mit der der hl. Stuhl Alles zu überlegen und zu beralhcn pflegt. Sie können also leicht denken, daß man iv so wenig Tagen keine wichtigen Geschäfte abschließen kann. Ich hübe meinerseits die Ucberzeugung, daß dieses auch der holländüchen Regierung nicht unbekannt sein tonnte. In dieser kurzen Zeit hat nun Herr van LiMenvcldl zahlreichen Dincis beigewohnt, nebenbei auch zweimal dem heil. Vater seine Aufwallung gemacht uno sich einige Male mit dem Cardinal-Slaaissecrclär unterhalten. AUeS dieses würde mau kaum als vorbereitende Schrille zu allenfallsigen Unterhandlungen ansehen können. Die piemoniesischen Abgesandten haben denn doch noch mehr Rücksichten gebraucht, indem sie sich längere Zeit hier aufhielten und auch wirkliche Unlcrhanrlungen anbahnten. Somit hat also ter holländische Minister bis zu dieser Stunde nichts erreicht (ob er in dem letzten Augenblicke noch einen Versuch machen wird, wissen wir nicht, glauben es aber kaum), v. h. nichts erreichen wollen. Denn jetzt wiro das holländische Ministerium, insbesonrele Herr van Hall, doch sagm können: Wir habe» uns bemüht, eine Versöhnung herbeizuführen, dieselbe ist an der Hartnäckigkeil Roms gescheuert. Was van Hall bezweckt hat, wird er dennoch nicht erreichen; es wird ihm nichl einmal gelingen, seine Thaïe» mit dem Schleier der Mäßigung uno der Toleranz zu bedecken. Rom ist nicht hart, nackig, aber standhaft und fest, wie der Fels, auf dem sein Stuhl ruht, und van Hall ist weniger, als die s?oi-tN inleri". (D. Vh.)
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Leo über die russisch-türkische Frage.
Luxemburger Wort
Leo über die russisch-türkische Frage. (Nus den M«na!sbcnchlen des höllischen „Volteblalt für Slalt ,i»b Land".) Ein Punkt, den wir nicht begreifen können, ist die Furcht Europll'S vor Vergrößerung Nußlands durch den Fall der Türkei. Ist etwa Karl's des Großen Reich mächtiger geworden durch die Eroberung Sachsens ? Hat dieser Kampf nicht langehin Karl's Kräfte größten TheilS in Anspruch genommen? Hat »ich! die vollbrachte Eroberung Sachsens erst dem dmischredenden Thcile des Frankenreickes ein solches Gewicht gegeben, daß letzteres sich Heilte? Hat nicht die Eroberung Sachsens die Normannen. Geisel üb« das fränkische Reich geschwungen? — und glaubt man die Herstellung eines südlichen SlavenreichcK bulgarisch unv serbisch redender Menschheit werde nicht die Gewichte im Innern Rußlands verändern, sei eS, daß dies Südslaveineich i» freierer, sei es, daß es in unmittelbarer Verbindung mit Rußland stehe z Glaubt man die Restitution einer herrschenden grie» chischen Kirche in der Tlnkei könne ohne große innere Wirkung auf Rußland statthaben? — Wahrlich, man braucht kein Prophet zu sein, um mit größestei Bestimmtheit zu behaupten, die Ausdehnung slavisch» Bildung nach Süten muß Rußland innerlichst auf. schließen und ganz anders wirken, als die Erwerbung rer Ostseeprovinze». Allerdings wird Rußland reicher werden, aber nicht an äußerer Macht, sondern an einem innern Spiel hoher Kräfte. Die Gewinnung der türkische» Länder in der einen oder anderen Weise muß ein anderes Ferment für Ruhland werden, muß die Slauenwel! neu glierern, ihre Spannung nach Innen zur größeren, ihre Spannung gegen das westliche Europa zur Nebensache machen. In der Befreiung der Türkei befreit Ihr Westeuropa von allen unangenehmen Seiten, die jetzt die Spannung Nuß. lanls gegen Westemopa hat — denn ehe zwei Mcn« schenaller vergehen, macht die Befreiung der Türke! aus dem jetzt einigen russischen Reiche wenigstens vier*) — und ehe taS sich vollzieht, ist die slavische Welt durch die diese Dinge vorbereitende Spannung festgehalten. (D. Vh.)
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Luxemburger Wort für Wahrheit und Recht Jg. 1853, n° 93
Luxemburger Wort
Luxemburger Wort. 3n(ttt&lt;ontitt&gt;tli)tiK 20 Centimes pet Zeile ober N&gt;ium aus Petitschrift. Set IIv ng c n und Vliese werben franco erbeten. M 93. Sonntag, 7. August 1853. Sechster Jahrgang. oncnwutß'JlürtiiH Jurcmburg, Krautmail! Ni. 263. Pranumcllltionsprcis fut 3 Won. 6 M»l&gt;. t Ja«! Jutcmburg: 5 gr. 10 gr. 20 gr. ausroärts 6 „ 12 „ 24 „ für Wahrheit und Recht.
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17ISSUE
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Uebersicht der politischen Tagesereignisse.
Luxemburger Wort
Uebersicht der politischen Tagesereignisse. Deutschland. Der frühere Kriegsminister von Rom, Calanorellt. auf besondere Verwendung deS Königs von Preußen vom Papste begnadigt, befindet sich zu Berlin. Etwas Auffallendes liegt allerdings in dieser Sache. Zu Ratibor fand eine Bciprechung zwischen mehren hohen österreichischen (Generalfelvzcugmcistcr v. Heß) und preußischen Offizieren stall, — Der preußische Zolltarif dürfte bedeutende Abänderungen e&gt;leiden; besondciS wird die Zufuhr von Lebensmitteln erleichtert werden. Gegen den fast überall gclriebencn Kornwucher wird jetzt cifiiger cingcschriüen. Die Errichlung einer große,', Vaumwollenspinnerei m d Weberei zuKöl., ist von der Regierung ssenehmigl; das Anlagekapital beträgt 3 Mill. Thaler. Im Eeplcmber findet zu Bonn die Generalversammlung des rheinischen landwirtschaftlichen Vereines stall; der Verein zählt über 7UUO Mitglieder. Der proiestanlische Kirchentag zu Berlin finde! beim Volke keine Neachlung. Die Mission der lesuilen zu Augsburg Halle einen außcrordcnllichcn Erfolg; l^ &lt;_&gt;00 Menschen wohnten der Schlußfeier bei. In Baden hat der Erzbischof i-en großher^oglichen Obcrkirchen&gt;alh, unter kurzer Zeit zum Bedenken, aufgefordert, sich aufzulösen unter Androhung der Ercommunicalion. In Würlcmberg hal der Bischof unter ähnlichen Ltrafcn jerem Priester verboten, sich zum Pfarrconcurs beim Kirchenralh zu melden. Oest erre ich. Nachdem Rußland das durch Ge, neral Graf v. Giulay überbrachte Anerbieten einer österreichischen Vermittlung angenommen hat, wird jetzt über die nähere Beringung der Regulierung der Angelegenheiten des OrienlS zu Wien unter den VevoUniächligien dcc Großmächle verhandelt. Die Vorschläge des Inlernun&gt;ius von Brück sind nach Wien geschickl. Indeß wimmelt es in der Türkei von Emissären sowohl der Russen als auch der reuolmionären Propaganda. In Syr.en löset sich alle Ordnung immer mehr auf. Schweiz. Die Nachrichl von Unruhen in Tessin war ungegründet. In Freiburg wird die Slellung lei Conserualiven unlcr der weisen und besonnenen Leilung von Charles immer fester. Niederlande. Die Mission LightenveldtS nach Rom ist Völlig gescheitert. Derselbe ist nach Neapel abgereist. Das Ministerium will einige Modifikationen in, dem Gesctzcnlwurfe anbringen. Belgien. Es stehen festliche Tage bevor. Die Gudulakirche wird herrlich geschmückl zur Feier der Trauung des Kronprinzen. AuS allen Hauptstädten wird ein Irain cle iMi^ii- nach Brüssel angeordnet. England. Das Parlament wild am 18. oder 2». d. M. vcilagl werden. Frankreich. Die Pyrenäen-Reise des Kaisers wild in diesem Jahre unterbleiben. Die Polen verlassen mehr und mehr Frankreich. Selbst der Fürst Czartoriüky hat in London seinen Sitz genommen. Spanien. Von einem Ministerwechsel ist gar leine Rede. Der uner.vaile!e Erfolg dcc liberalen Partei beruhte auf einer falschen Nachricht. Italien. Der Eardinische Minister Cavoiil ist beoeutenr erkrankt. Den zur Verbannung begnadigten Minister Gucrazzi aus Toscana wollle die Sardiinsche Regierung nicht in Genua dulden. Er begab sich nach Corsica, wo man das Sardinische Wappen beschimpfte. Das neueste Werk des preußischen Gesandten zu London, des Hrn. Bunsc», „HippolMs", ist in den Inder gesetzt.
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Rußland.
Luxemburger Wort
Rußland. Pelersburg, 24. Juli. Lau» den „H. Nachr." bestätigt es sich, daß hinsichtlich der englischfranzösischen Proposilionen in der russisch-tmli&gt;chen Frage nach Wien, Paris und Loncon von hier aus die Antwort abgegangen sei, es könne nur Oesterreich verstauet werde», „annehmbare, Vorschläge" zu machen; ,sobald das Wiener Cabinet die Zustimmung der Pforte zu den behufigen Vorlagen erhalten habe, sollen hierorts dieselben — in Erwägung gezogen werden." „Von der Einmischung Englands und Frankreichs", heißt es dann weiter im „H. Corr.', „werde demnach weniger Notiz genommen, obgleich Gnlf Nesselrode erklärte, daß Se. Mai., die freundschaftlichen Vorstellungen und Vorschläge zu schätzen wisse und zu einem Uebcreinkommen geneigt sei, nichts» destoweniger aber sein Recht vorbehalte. Unter obwaltenden Verhältnissen ist die Reise des Kaiser« zu Tluppen.lnspectl'onen vorläufig vertagt."
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Amerika.
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Amerika. Me i i co, den 10. Juli. Die Regierung fordert jetzt von allen Beamten die Ablegung eines neuformulirlen Eides, dessen eine Clause! dahin lautet, die Unabhängigkeit der Nation und die Integrität des Gebietes zu schützen. Sonst liest man in den mérita« nischen Zeitungen beinahe nichts, als verworrene Details über die viel besprochene Freideuter'Erpedition von Californien gegen Sonora. Ueber die Differenz mit den Vereinigten Staaten äußert sich der „Trait d'Union" : »Wenn man in Europa an den Ausbruch «ineS Krieges glaubt, so glauben wir,,dasselbe sei, unter gewissen Umständen, zwischen Merico und den Vereinigten Staaten zu befürchten. Die heftige Sprache des officielle« Journals von Washington bedeutet m'chls Gutes." — Ueber die feierliche Eröffnung des Krystall-Pa« laftes in New'lorl, die am 15. Juli Statt fand, bringen dortige Bläüer endlose Artikel. Morgen« um 10 Uhr flogen die Portale auf, und in „weniger als keiner Zeit" waren Galerieen und ssreuzg2na.e von fashionablem Volk beider Geschlechter überfüllt. Das Innere mit seiner 100 Fuß hohen Glaskuppel soll ein blendendes Schaufpiel bieten, obgleich alle Arrangements erst in vier Wochen vollendet sein werden. In der Mitte des Gebäudes steht eine kolossale Reiterstatue Washington'«, ein paar Fuß davon eine Bildsäule »es ColumbuS. Beide Schiffe, das östliche und westliche, waren mit den Fahnen 'America'S, Ita» lenS. Englands, Frankreichs, Ocsterreichs und an« der» Länder behängt. Im Norden war eine etwa 500 Notabilitäten fassende Plaleform errichtet; unler den Damen darauf bemerkte man Lady Cllesmcre auS England. Lord Ellcsmere war eigens zur Eröffnungs» feier von Quebec angekommen und bekam einm GichlanfaU, der ihn ans Zimmer fesselle. Der kalholische Erzbisch»f Hughes und der prulestantische Bischof Winnwiight bcgrlißlen sich vor allem Publicum mit herzlichem Hänletrücken. Gegen 3 Uhr endlich kam der Präsident mit Gefolge auS Washington an. Er schien so ermüdet, daß er einige Minuten ausruhen mußte, ehe er das Zeiche» zum Beginn des Festes gab. Ein Capital» Dupont rief darauf daS Publicum „zur Ordnung", und Bischof WainwiiM verrichtete ein feierliches Gebet. Die New-I&gt;)lk Harmonie Eo&lt; ciely sang einen Choral, worauf Mr, Sedgwick, Präsicent der (Kiystallpalasl-) Association, eine lange degeisterie Bewillkommungs-Reoe an Präsident Pier« und dieser eine kurze Anlwort«Ncte hielt. Bei seinen Schlußworten fiel das Publicum mit laute» ChcerS und die Musik mit dem Halleluj.ih,Choc aus Hän&lt; del'S „Mlsstas" ein. Darauf folgte ein Triumphmarsch und der Chor aus Hayrn's „Schöpfung". Die beste Ordnung hcnschte während der Cérémonie. Am Abend gaben dir Auestellungs-Directorm dem Präsidenten Pier« und den fremden CommMren ein glänzendes Vanlet. Die Zahl der am ersten Tage verkauften Einlaßkarten war 3^50. Der Erlös an den Thüren betrug 1639 Doll. 50 C. Die Zahl der Besucher war ?ol&gt;o. Die Geld, Sammlung für das Wasl)mgton"Denkmal ergab am ersten Tage 41 Doll 2 C.
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Civilstand der Stadt Luxemburg.
Luxemburger Wort
Civilstand der Stadt Luxemburg.
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Geburten.
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Geburten. Vom 25. Juli. Jakob Prosper Nupvcri; Joseph Fran, Rinck — 27. Anna Uedinger; I^,h. Peter Nimax. — 2U. VerlNa Äasch — Joseph Friedrich — 1. Aug. Peler v,cnol — 2. Elis. Schou. — 3. Anton Oraffc. — 6. Sus. Gillcn.
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Heirathen.
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Heirathen. Vom 27. Juli. loh. Gillcn, Handarbeiter mil Marg. Scheuer. — 3. Aug. Pcler Äous, Klempner, mil Katharina OricS. — 4. Karl Schnee, Färber, mit Maria Räch. Jos. Hilgcr.
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