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304171 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Debbie%20Rowe | Debbie Rowe | {{Voir homonymes|Rowe}}
{{Infobox Biographie
| entete =
| charte =
| nom = Debbie Rowe
| image =
| légende =
| nom de naissance = Deborah Jeanne Rowe dite Debbie
| date de naissance = {{Date de naissance|6|12|1958|âge=oui}}
| lieu de naissance = [[Spokane (Washington)|Spokane]], [[Washington (État)|Washington]]<br />[[États-Unis]]
| date de décès =
| lieu de décès =
| nationalité = [[États-Unis|Américain]]e
| pays de résidence = [[États-Unis]] ([[Californie]])
| diplôme = health psychology major (2005) et Nurse Licensure (1980) obtenu à l'[[Université Antioch Midwest|université Antioch]] ([[Californie]])
| profession = Infirmière (1981-1997), [[palefrenier|palefrenière]] (2005-)
| formation =
| hommage =
| ascendants = Gordon Rowe (1921-1999) et Barbara Chilcutt (1926-2006)
| conjoint = Richard Edelman (1982-1988)<br />[[Michael Jackson]] (1996-1999)
| famille =
| âge au décès =
| activité principale = [[rentier|Rentière]] (1997-2009)
| activités autres =
| descendant = Prince Michael Jr Jackson {{Date de naissance|13|02|1997|âge=oui}}<br />[[Paris Jackson|Paris-Michael Katherine Jackson]] {{Date de naissance|3|04|1998|âge=oui}}<ref name="Certs">{{lien web|langue=en|url=http://www.etonline.com/documents/et_michaeljackson_certificates_090630.pdf|titre=Birth certificates|éditeur=[[Comté de Los Angeles|County of Los Angeles]]|consulté le=20 septembre 2009}}.</ref>
}}
'''Debbie Rowe''', née à [[Spokane (Washington)|Spokane]] (État de [[Washington (État)|Washington]], [[États-Unis]]) le {{date|6|décembre|1958}}, est une infirmière [[États-Unis|américaine]] principalement connue pour son mariage avec [[Michael Jackson]] en 1996. Elle est la mère de ses deux premiers enfants (Michael Jr. dit Prince, né en 1997 et [[Paris Jackson|Paris-Michael]], née en 1998).
== Jeunesse ==
Debbie Rowe est née à [[Spokane (Washington)|Spokane]], dans l'État de [[Washington (État)|Washington]], fille d'une australienne, Barbara Chilcutt (1926-2006), et de Gordon Rowe (1921-1999), un officier américain de l'[[United States Navy|US Navy]] qui a notamment été en mission à [[Chypre (pays)|Chypre]] durant une quinzaine d'années. Il passa sa retraite dans le sud de la [[France]]. Son père a divorcé de sa mère quelques semaines avant son deuxième anniversaire. Elle a été élevée par sa mère, quelques tantes et sa grand-mère maternelle à [[Sydney]] en Australie jusqu'à l'âge de quinze ans.
== Biographie ==
Debbie et Michael Jackson se sont rencontrés la première fois en 1983<ref>{{lien web |auteur1=Fred Hervé |titre=La mère des enfants de Michael Jackson dévoile tout ! C'est...incroyable et très triste ! |url=http://www.purepeople.com/article/la-mere-des-enfants-de-michael-jackson-devoile-tout-c-est-incroyable-et-tres-triste_a34479/1 |site=Purepeople.com |date=28-06-2009 |consulté le=23-06-2020}}.</ref> lorsqu'il lui a été diagnostiqué une maladie chronique de l'épiderme, le [[vitiligo]]. Avant de devenir l'épouse de [[Michael Jackson]] en 1996, elle était assistante en [[dermatologie]] où elle pratiquait des soins généraux sous le contrôle du {{Dr}} [[Arnold Klein]], [[dermatologie|dermatologue]] (parrain de son fils) au [[Centre médical Cedars-Sinai]] de [[Los Angeles]]. Elle a passé de nombreuses années à soigner la maladie de la peau de Michael Jackson, le [[vitiligo]] et lui a apporté un soutien émotionnel.
À l'origine, Debbie et Michael n'avaient pas prévu de se marier, mais [[Katherine Jackson]] est intervenue pour les persuader de s'unir. Debbie Rowe, qui se décrit comme une personne privée, donnant peu d'interviews a été submergée par la surmédiatisation provoquée par son union avec Jackson et divorce en octobre 1999.
Elle vit depuis 2005 à [[Palmdale]] en Californie ({{unité|100|km}} au nord de Los Angeles, près du [[désert des Mojaves]]). Elle élève et monte des chevaux de race au Painted Desert Ranch. Lors de la rémission de son cancer en 2017, elle loue un chalet entouré d'un environnement entièrement boisé au Lower Hollow House à [[Dorset (Vermont)|Dorset]] (État du [[Vermont]]), où elle se rendait de façon occasionnelle, celui-ci a pris feu à la suite d'un accident.
== Santé ==
Le 4 juillet 2016, Debbie Rowe est diagnostiquée d'un [[cancer du sein]]<ref>{{Article |auteur1=By Heidi Parker Sarah Dean For Mailonline |titre=Michael Jackson's daughter Paris 'contacts mother Debbie Rowe' who with breast cancer |périodique=[[Daily Mail]] |date=05-07-2016 |lire en ligne=http://www.dailymail.co.uk/tvshowbiz/article-3675921/Michael-Jackson-s-daughter-Paris-reached-estranged-mother-Debbie-Rowe-recently-diagnosed-breast-cancer.html |consulté le=23-06-2020}}.</ref>. Début d'année 2017, Rowe est en voie de rémission et termine sa [[chimiothérapie]]<ref>http://www.eonline.com/fr/news/819407/paris-jackson-felicite-sa-mere-badass-debbie-rowe-d-avoir-fini-sa-chimiotherapie</ref>.
== Vie familiale et relations avec Michael Jackson ==
Debbie Rowe se convertit au [[judaïsme]] lorsqu'elle épouse Richard Edelman le {{1er}} mai 1982 à Los Angeles. Ils divorcent le 14 octobre 1988.
Durant cette période, elle s'est portée volontaire pour être une [[mère porteuse]] pour un couple européen afin de couvrir les dettes de l'entreprise de son mari, elle aurait déclarée dans ''News of The World'', un hebdomadaire quotidien à propos de l'enfant : « ne l'avoir jamais vu et ne pas s'en soucier, j'ai été rémunérée pour ça et je savais bien que je devais disparaître un jour ou l'autre, que je ne le reverrai plus jamais ». Avant l'union avec Jackson, Rowe a subi une fausse couche et a perdu son bébé en {{Date-||03|1996}}.
Elle se marie avec le chanteur [[Michael Jackson]], après 15 ans d'amitié, le {{Date|14|novembre|1996}}. Le mariage a eu lieu dans la suite présidentielle du Sheraton On The Park à [[Sydney]] en [[Australie]], deux heures avant le concert de la tournée ''[[HIStory World Tour]]'' de l'artiste.
Ils ont eu par la suite deux enfants :
* « Prince » Michael Joseph Junior, né le {{date|13|février|1997}} à l'hôpital Cedar Sinai de [[Los Angeles]] ;
* [[Paris Jackson|Paris]], née le {{Date|3|avril|1998}} à la clinique Spaulding Pain de [[Los Angeles]].
Elle a déclaré dans plusieurs interviews en 2009 concernant sa relation avec Michael Jackson et leurs enfants « qu'ils l'avait inséminée comme on insémine une jument pour la reproduction. C'était très technique. J'étais en quelque sorte son pur-sang. Mais ce n'est pas le sperme de Michael que j'ai reçu » et Debbie Rowe poursuit et insiste « je n'ai pas été une bonne mère pour ces enfants, je n'ai jamais ressenti un quelconque attachement pour eux. C'était mieux qu'ils restent avec leur père plutôt qu'ils me suivent. J'aurais été une mauvaise mère et je ne voulais pas de ces enfants dans ma vie. Mes enfants, désormais, ce sont mes animaux ».
Le couple divorce le 8 octobre 1999 à Los Angeles, à la demande des deux époux à la [[Cour supérieure]] de [[Californie]] invoquant des différends irréconciliables<ref>[http://www.mtv.com/news/articles/1430439/19991008/jackson_michael.jhtml].</ref>. Lors du divorce, Michael Jackson s'est engagé à lui verser un règlement de plusieurs millions de dollars<ref>[http://www.allstarpics.net/pictures/1715276/michael-jackson-and-debbie-rowe-pics.html].</ref> ainsi qu'une maison à [[Beverly Hills]] (qu'elle a revendue en 2005 pour s'offrir un ranch à [[Palmdale]], où elle vit actuellement). En contrepartie, elle a signé un contrat et a accepté de ne voir ses enfants qu'une fois tous les 45 jours. Par ailleurs, les documents de la Cour ont indiqué qu'avec son contrat de mariage, elle ne peut pas obtenir une répartition égale des biens de la communauté en vertu de la loi californienne. En octobre 2001, elle confie la garde complète et exclusive à son ex-mari, mais en mars 2005 lors de son procès, elle demande à la justice de récupérer l'autorité parentale, ce qu'elle obtient durant une année avant de se rétracter à nouveau en 2006 à la demande de Jackson.
En avril 2013, des tests de paternité ont été effectués sur les trois enfants de Michael Jackson (Prince, Paris et Bigi) dans le cadre d'un procès opposant la société AEG, promoteur de la tournée ''[[This Is It (tournée)|This Is It]]'', à la famille Jackson. Ces tests ont révélé que des trois enfants, seul « Bigi anciennement Blanket » Prince Michael Jr, né le 21 février 2002 à [[San Diego]], par [[fécondation in vitro]]<ref>{{Article |auteur1= |titre=Michael Jackson: l'identité de la mère de Blanket révélée |périodique=[[La Dernière Heure/Les Sports]] |date=12-08-2009 |lire en ligne=https://www.dhnet.be/lifestyle/people/michael-jackson-l-identite-de-la-mere-de-blanket-revelee-51b7ac65e4b0de6db986f33b |consulté le=23-06-2020}}.</ref> est le fils biologique de Michael Jackson<ref>{{lien web |titre=Blanket est le seul enfant biologique de Michael Jackson - Gala |url=http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/blanket_est_le_seul_enfant_biologique_de_michael_jackson_288680 |site=Gala.fr |consulté le=23-06-2020}}.</ref>, il serait conçu d'après le Daily, avec le sperme de Michael Jackson, (la mère porteuse se dénommerait Helena, une infirmière franco-mexicaine, qui a été payée 20 000 dollars) et les ovules d'une femme inconnue payée 3500 dollars, cette dernière a signé un contrat pour renoncer à tous ses droits sur l'enfant<ref>{{Lien web |titre=doctissimo.fr/grossesse/diaporamas/stars-mere-porteuse-gpa/ |url=https://www.doctissimo.fr/grossesse/diaporamas/stars-mere-porteuse-gpa/cristiano-ronaldo}}</ref>.
En avril 2014, Debbie Rowe annonce sur [[Entertainment Tonight]] qu'elle est fiancée avec Marc Shaffel, ancien producteur de musique et ancien vidéaste de Neverland Ranch<ref>https://www.eonline.com/de/news/526300/debbie-rowe-engaged-to-michael-jackson-s-executive-producer-marc-schaffel-check-out-her-ring</ref>. Schaffel était le seul employé de Jackson à avoir été autorisé à rendre visite à Debbie Rowe après leur divorce en 1999, ils ne se sont finalement pas mariés<ref>{{Article |auteur1= |titre=Michael Jackson's ex Debbie Rowe faced sham marriage claims over secret romance |périodique=[[The Daily Mirror]] |date=13-03-2019 |lire en ligne=https://www.mirror.co.uk/3am/celebrity-news/michael-jacksons-ex-debbie-rowe-14128597 |consulté le=23-06-2020}}.</ref>.
Dans un même temps, elle a déposé un recours à la Cour supérieure de Californie pour obtenir à nouveau la garde exclusive de ses enfants qui sont sous la garde de leur grand-mère paternelle<ref name="ENgv" />. Elle a été déboutée pour la seconde fois par le tribunal qui confie la garde au cousin paternel Tito TJ Jackson jusqu'au 18 ans des deux enfants<ref name="ENgv">{{lien web |auteur1=TMZ Staff |titre=Debbie Rowe Wants Michael Jackson's Kids Back -- Going To Court for Custody |url=http://www.tmz.com/2014/04/11/debbie-rowe-michael-jackson-kids-custody-court-legal-guardianship/ |site=Tmz.com |date=11-04-2014 |consulté le=23-06-2020}}.</ref>.
== Recours judiciaires ==
En 2006, elle poursuit Jackson pour un paiement immédiat de {{unité|195000|$}}<ref>{{Lien brisé |url= http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/people/20060713.OBS5019/michael_jackson_poursuivipar_son_exfemme.html |titre=tempsreel.nouvelobs.com/actual… |brisé le=16-04-2023}}.</ref> car il n'aurait pas honoré sa pension alimentaire mensuelle depuis plusieurs mois et demande un paiement de {{unité|50000|$}} pour compensation.
Par ailleurs, elle soutient que les enfants ont été conçus par [[Fécondation in vitro]] avec un donneur anonyme. Elle accuse aussi son ex-mari d'avoir falsifié les passeports des enfants, avant de les emmener au [[Bahreïn]]. Madame Rowe entend prouver ses allégations, documents à l’appui. Jackson a été pour sa part condamné à lui verser {{unité|60000|$}} en frais juridiques et un paiement en dédommagent de {{unité|40000|$}}.
À la suite du décès de son ex-mari le 25 juin 2009, elle a affirmé durant une interview que Michael Jackson n'était pas le père de ses enfants, qu'ils n'avaient jamais vécu ensemble sous le même toit.
Les enfants seraient le fruit d'inséminations artificielles, le sperme provenant d'un donneur anonyme. Elle n'aurait été qu'une mère porteuse<ref>[http://www.showbizz.net/articles/20090630110038/michael_jackson_debbie_rowe_seraient_pas_les_parents_biologiques_leurs_enfants_mise_jour.html www.showbizz.net].</ref>.
Le 29 juin, la cour supérieure de Los Angeles a confié la garde provisoire de ses deux enfants à [[Katherine Jackson]]. Une audience, devant statuer sur des décisions à plus long terme, a été fixée au 20 juillet 2009. La mère de Michael Jackson obtient la garde exclusive des deux enfants du couple début août 2009.
Le {{date|12|janvier|2010}}, Debbie gagne un procès contre un [[paparazzi]] nommé Frommer qui l'accusait d'avoir ruiné sa vie professionnelle car sa réputation avait été sérieusement endommagée par sa phrase diffamatoire après un incident à la sortie d'un restaurant de [[Lancaster (Californie)|Lancaster]] où Rowe était traquée par une foule de paparazzis quinze jours après la mort de son ex-mari, elle lui aurait dit : ''« are you ready to get your butt kicked? Don't f**king touch me! »'' et l'aurait frappé selon les dires du photographe.
Le {{date|3|mars|2010}}, Debbie gagne un nouveau procès contre une femme nommée Rebecca White pour [[diffamation]]. Elle avait déposé une plainte en juillet 2009 contre cette personne pour avoir donné de fausses informations à son sujet à des journalistes, sur des supposés échanges de courriels après la mort de son ex-époux. D'après ses dires, elle avait faussement insinué qu'elle n'était intéressée que par l'argent de la famille du chanteur et qu'elle ne souhaitait pas obtenir la garde des deux enfants qu'elle avait eus avec lui. {{Mme|White}} n'a jamais répondu à la plainte et ne s'est même pas présentée à l'audience.
Un juge de la Cour supérieure de Los Angeles a rendu un jugement par défaut contre elle, et l'a condamnée à lui verser au total la somme de {{unité|27000|$}} et a demandé que l'on cesse les insinuations à l'encontre de Debbie Rowe. La somme inclut {{unité|10000|$}} de dommages, {{Mme|Rowe}} a mentionné avoir vécu une « grande détresse émotive » après la diffusion de l'entrevue sur une chaîne nationale (l'émission ''Extra'') et qu'elle désirait garder sa [[dignité]].
En août 2012, la garde des enfants est confiée à leur demande provisoirement au neveu de leur père [[TJ Jackson]]. Après une décision de justice, la garde est partagée conjointement par leur grand-mère Katherine Jackson et leur cousin jusqu'à leur majorité.
D'autre part, d'après des documents, Debbie Rowe a renoncé à sa pension alimentaire le 21 août 2012 <ref>{{Article |auteur1=Le Figaro |titre=La garde des enfants de Michael Jackson partagée |périodique=[[Le Figaro]] |date=23-08-2012 |lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/cinema/2012/08/23/03002-20120823ARTFIG00283-la-garde-des-enfants-de-michael-jackson-partagee.php |consulté le=23-06-2020}}.</ref>.
== Apparitions TV et autres événements ==
* Interview exclusive de Debbie Rowe avec Rebecca White du 4 juin 2008<ref>[http://www.mtv.com/videos/news/409366/what-is-michael-jacksons-ex-wife-proud-of.jhtml#id=1615718 mtv.com]</ref>
* Debbie Rowe a été le [[jury|juré]] {{numéro}}5 en mai 1999 pour le Tribunal supérieur du [[comté de Ventura]] dans un procès pour une affaire criminelle.
* Debbie a été interprétée par [[April Telek]] dans le film de 2004 ''Man in the Mirror: The Michael Jackson Story''.
* Debbie Rowe a fait une apparition dans un épisode de la {{3e|saison}} de la série TV ''{{Lien|fr=Tracey Ullman's State Of The Union|lang=en|trad=Tracey Ullman's State of the Union|texte=Tracey Ullman's State Of The Union}}''.
* Debbie a fait la couverture de milliers de magazines sur tous les continents sur plus de trois années consécutives (1996 à 1999) à la suite de son union avec [[Michael Jackson]].
== Notes et références ==
{{Références|colonnes=1}}
{{portail|soins infirmiers|États-Unis|Michael Jackson}}
{{DEFAULTSORT:Rowe, Debbie}}
[[Catégorie:Personnalité féminine américaine]]
[[Catégorie:Michael Jackson]]
[[Catégorie:Naissance en décembre 1958]]
[[Catégorie:Naissance à Spokane (Washington)]]
[[Catégorie:Étudiant de l'université Antioch]]
[[de:Michael Jackson#Familie]] |
304172 | https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9rades | Dérades | {{Titre en italique}}
{{ébauche|presse}}
'''''Dérades''''' est une revue antillaise de recherches. Née en [[1997]] à la suite de la revue [[Caré]], elle a été initiée par des intellectuels souhaitant porter un regard critique sur les productions antillaises comme sur les institutions. Paraissant deux fois par an, elle reçoit des contributions à la fois du monde francophone et créolophone et de l'espace caribéen. Les principales livraisons ont porté jusqu'ici (2005) sur le lien [[social]], le [[théâtre]], le [[langage]], [[Haïti]]…
Au comité de rédaction, on trouve des essayistes comme Dany Joseph ([[psychiatre]]), Daniel Maragnès ([[philosophe]]), Lucien Degras ([[agronome]]), jean-Claude Collomb ([[psychologue]]), Caroline Oudin-Bastide ([[sociologue]]) etc.
Éditée à la [[Guadeloupe]]. Maison Halley, Montebello, Petit-Bourg. 97170 Guadeloupe.
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304173 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste%20des%20s%C3%A9nateurs%20du%20Cher | Liste des sénateurs du Cher |
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== {{Ve|République}} ==
=== Mandature 2020-2026 ===
{{article connexe|Élections sénatoriales de 2020 dans le Cher}}
''Depuis le [[Élections sénatoriales françaises de 2020|27 septembre 2020]]
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* 2 sénateurs élus selon un mode de [[scrutin majoritaire plurinominal]] pour 6 ans.
=== Mandature 2014-2020 ===
{{article connexe|Élections sénatoriales de 2014 dans le Cher}}
''Depuis le [[Élections sénatoriales françaises de 2014|28 septembre 2014]]
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* 2 sénateurs élus selon un mode de [[scrutin majoritaire plurinominal]] pour 6 ans.
* [[Marie-Pierre Richer]] remplace [[François Pillet]] en 2019 à la suite de la nomination au conseil constitutionnel de celui-ci.
=== Mandature 2008-2014 ===
{{article connexe|Élections sénatoriales de 2008 dans le Cher}}
''Depuis le [[Élections sénatoriales françaises de 2008|21 septembre 2008]]
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| [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]
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* 2 sénateurs élus selon un mode de [[scrutin majoritaire plurinominal]] pour 6 ans.
=== Mandature 1998-2008 ===
{{article connexe|Élections sénatoriales de 1998 dans le Cher}}
''Depuis le [[Élections sénatoriales françaises de 1998|27 septembre 1998]]
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| {{Infobox Parti politique français/couleurs|RPR}} |
| [[Rassemblement pour la République|RPR]]
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|}
* 2 sénateurs élus selon un mode de [[scrutin majoritaire plurinominal]] pour 9 ans.
* [[Georges Ginoux]] remplace [[Serge Lepeltier]] en 2004 à la suite de la nomination au gouvernement de celui-ci.
* [[Rémy Pointereau]] remplace [[Georges Ginoux]] en 2005 à la suite de la démission de celui-ci.
=== Mandature 1989-1998 ===
{{article connexe|Élections sénatoriales de 1989 dans le Cher}}
''Depuis le [[Élections sénatoriales françaises de 1989|24 septembre 1989]]
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|}
* 2 sénateurs élus selon un mode de [[scrutin majoritaire plurinominal]] pour 9 ans.
=== Mandature 1980-1989 ===
{{article connexe|Élections sénatoriales de 1980 dans le Cher}}
''Depuis le [[Élections sénatoriales françaises de 1980|28 septembre 1980]]
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| {{Infobox Parti politique français/couleurs|UDF}} |
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|}
* 2 sénateurs élus selon un mode de [[scrutin majoritaire plurinominal]] pour 9 ans.
* [[Pierre Sicard]] remplace [[Charles Durand (homme politique)|Charles Durand]] en 1983 à la suite du décès de celui-ci.
=== Mandature 1971-1980 ===
{{article connexe|Élections sénatoriales de 1971 dans le Cher}}
''Depuis le [[Élections sénatoriales françaises de 1971|26 septembre 1971]]
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| [[Union pour la démocratie française|UDF]]
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|}
* 2 sénateurs élus selon un mode de [[scrutin majoritaire plurinominal]] pour 9 ans.
=== Mandature 1962-1971 ===
{{article connexe|Élections sénatoriales de 1962 dans le Cher}}
''Depuis le [[Élections sénatoriales françaises de 1962|23 septembre 1962]]
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| [[Centre national des indépendants et paysans|CNIP]]
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| [[Centre national des indépendants et paysans|CNIP]]
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| [[Charles Durand (homme politique)|Charles Durand]]
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| [[Centre national des indépendants et paysans|CNIP]]
| align=center | [[1959]]
|}
* 2 sénateurs élus selon un mode de [[scrutin majoritaire plurinominal]] pour 9 ans.
* [[Yves Villard]] remplace [[Eugène Jamain]] en 1970 à la suite du décès de celui-ci.
=== Mandature 1959-1962 ===
{{article connexe|Élections sénatoriales de 1959 dans le Cher}}
''Depuis le [[Élections sénatoriales françaises de 1959|26 avril 1959]]
{| class="wikitable alternance"
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! Premier<br />mandat
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| [[Eugène Jamain]]
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|CNIP}} |
| [[Centre national des indépendants et paysans|CNIP]]
| align=center | [[1959]]
|-
| [[Charles Durand (homme politique)|Charles Durand]]
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| [[Centre national des indépendants et paysans|CNIP]]
| align=center | [[1959]]
|}
* 2 sénateurs élus selon un mode de [[scrutin majoritaire plurinominal]] pour 9 ans.
== {{IVe|République}} ==
*[[René Cherrier]] de 1946 à 1948
*[[Gustave Sarrien]] de 1946 (réélu en 1948) à 1952 (décès)
*[[Marcel Plaisant]] de 1948 (réélu en 1955) à 1958 (décès)
*[[Charles Durand (homme politique)|Charles Durand]] de 1952 (réélu en 1955) à 1959 (élu sous la {{Ve|République}})
=={{IIIe|République}}==
*[[Henri Fournier (homme politique)|Henri Fournier]] de [[1876]] à [[1885]]
*[[Louis Riffardeau de Rivière|Louis Rivière]] de [[1876]] à [[1885]]
*[[Jean Girault (homme politique)|Jean Girault]] de [[1885]] (réélu en 1894, 1903) à [[1909]] (décès)
*[[Valentin Peaudecerf]] de [[1885]] (réélu en 1894) à [[1903]]
*[[Louis Pauliat]] de [[1887]] (réélu en 1894, 1903, 1912) à [[1915]] (décès)
*[[Charles Daumy]] de [[1903]] à [[1910]] (décès)
*[[Antony Martinet]] de [[1909]] (réélu en 1912) à [[1921]]
*[[Émile Bonnelat]] de [[1910]] (réélu en 1912) à [[1921]]
*[[Hippolyte Mauger]] de [[1920]] (réélu en 1921, 1930) à [[1939]]
*[[Christophe Pajot]] de [[1921]] à [[1929]] (décès)
*[[Jules-Louis Breton]] de [[1921]] à [[1939]]
*[[Marcel Plaisant]] de [[1929]] (réélu en 1930, 1939) à [[1945]] (élu sous la {{IVe|République}})
*[[Henri Laudier]] de [[1930]] (réélu en 1939) à [[1943]] (décès)
*[[André Breton (homme politique)|André Breton]] de [[1939]] à [[1945]]
==Notes==
<references/>
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304174 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Grajdanska%C3%AFa%20Oborona | Grajdanskaïa Oborona | {{À sourcer|date=juin 2021}}
{{Infobox Musique (artiste)
| charte = groupe
| nom = Grajdanskaïa Oborona<br>Гражданская оборона
| image = Egor Letov 2000-11-04 Nuernberg.jpg
| légende = Igor Letov en 2000.
| pays d'origine = [[Omsk]], {{URSS}}
| genre = [[punk rock]], [[Noise Rock]], [[Rock Alternatif]], [[Garage Rock]], [[Acid Rock]]
| années actives = [[1984 en musique|1984]] à [[1985 en musique|1985]]<br>[[1986 en musique|1986]] à [[1990 en musique|1990]]<br>[[1993 en musique|1993]] à [[2008 en musique|2008]]
| label =
| site web =
| membres actuels = [[Egor Letov]]<br>Constantin Ryabinov<br>Andrei Babenko
}}
'''Grajdanskaïa Oborona''' ({{lang-ru|Гражданская оборона}}, "Défense civile"), abrégé GO (Го ou ГО) par le groupe lui-même, est un groupe de musique [[rock]] [[Russie|russe]]. Le groupe fut fondé en décembre [[1984]] par [[Egor Letov]] à [[Omsk]]<ref >{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Ivan Gololobov, Hilary Pilkington, Yngvar B Steinholt|titre=Punk in Russia : Cultural mutation from the “useless” to the “moronic”|éditeur=Routledge|collection=Culture and Society after Socialism|année=2014|pages totales=224|isbn=978-1-317-91309-2|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=4sdwAwAAQBAJ&pg=PT40&dq=Letov+punk+rock}}</ref>. Le groupe était composé à l'origine :
* Igor Letov (Егор Летов) — chanteur, batteur ;
* Constantin Ryabinov (Константин Рябинов) - bassiste ;
* Andrei Babenko (Андрей Бабенко, aka Boss) — guitariste (quitta le groupe en {{date-|mars 1985}}).
Depuis 1990 le groupe se compose de :
* Igor Letov - chanteur, batteur ;
* Constantin Ryabinov — bassiste ;
* Igor Jevtun (Игорь Жевтун) — guitariste ;
* Arkady Klimkine (Аркадий Климкин) - batteur.
Les deux premiers albums du groupe, Поганая молодёжь (''Sale jeunes gens'') et Оптимизм (''Optimisme''), sont la base de leur succès actuel. Cependant, à l'époque de leur écriture, entre 1982 et 1985, ces morceaux n'ont eu qu'un très faible impact, et leur premier album a été censuré. Letov fut envoyé passer son service militaire, puis interné dans un hôpital psychiatrique pour antisoviétisme pendant 3 mois.
Les deux albums ont été restorés et réenregistrés en 1989.
== Histoire du groupe ==
Durant l'été 1986, ils enregistrèrent le premier album acoustique ''Album Rouge'' avec Letov et Ievgueni Filatov.
Durant l'été 1987, Létov enregistre seul plusieurs albums : ''Album Rouge'', ''Piège à souris'', ''C'est bon!!'', ''Totalitarisme'', ''Nécrophilie''.
Durant l'hiver 1988, Létov enregistre presque seul trois nouveaux albums du groupe, dont ''Stimulus de combat''.
En 1988-1989 ils commencent leur tournée, changeant régulièrement le déroulement de leurs concerts et la composition du groupe.
En 1989 à Leningrad, dans le studio "[[Auktsyon]]", ils enregistrent l'album "Chansons du bonheur et des joies". Ils enregistrent au studio Coffin- les quatre autres albums, dont ''Sains et éternels'', ''Pops Armageddon'' et ''Guerre''.
En 1990 ils enregistrent l'album ''Guide de survie''. Le groupe se composait alors de :
* Igor Létov - chant, guitare;
* Constantine Ryabinov - basse;
* Igor Jevtun - guitare;
* Arkady Klimkin - batterie.
Le {{date-|13 avril 1990}}, ils présentèrent leur dernier concert à [[Tallinn]], avant de cesser toute activité pendant trois ans.
Entre 1990 et 1993, [[Egor Letov]] forme le groupe [[Egor i Opizdenevshie]] qui enregistre deux albums, ''Pryg-skok'' (1990) et ''Cent ans de solitude'' (1993).
Fin 1993, GO se reforme - en 1994, ils forment la ''Percée russe'' avec deux autres groupes; ''Guide de survie'' (Roman Neumoyev) et ''Terre natale'' (Oleg Soudakov).
En 1995-1996, ils publient ''Solstice''.
En 1999, Constantin Ryabinov quitte le groupe.
En 2000, ils enregistrent ''Douche étoilée'', chansons reprises d'auteurs soviétiques, puis en 2004 ''Longue vie heureuse''.
Jusqu'en 2008, le groupe se compose de :
* Egor Létov (1964-2008)- chant, guitare ;
* Natalia Tchoumakova - basse, synthétiseur ;
* Alexandre Tchesnakov - guitare;
* Alexandre Andriouchkine - batterie.
Egor Letov est mort d'un arrêt cardiaque le {{date-|18 février 2008}}<ref>{{ru}} [http://www.kp.ru/daily/24053/104868/ ''Экспертиза показала - Егор Летов умер от сердечной недостаточности''], [[Komsomolskaïa Pravda]], 22 février 2008.</ref>.
== Musiciens et participants du groupe ==
# [[Egor Letov]] (Игорь "Егор" Летов)
# Constatin Ryabinov (Константин "Кузя УО" Рябинов)
# Igor Jevtoune (Игорь "Джефф" Жевтун)
# Arkadi Klimkine (Аркадий Климкин)
# Oleg Soudakov (Олег "Манагер" Судаков)
# [[Ianka Diaguileva]] (Яна Дягилева)
# Dmitri Selivanov (Дмитрий Селиванов)
# Sergueï Létov (Сергей Летов)
# Alexandre Rojkov (Александр "Иваныч" Рожков)
# Ievgueni Kokorine (Евгений "Джексон" Кокорин)
# Anna Volkova (Анна "Нюрыч" Волкова)
# Alexandre Andriouchkine (Александр "Призрак Оперы" Андрюшкин)
# Natalia Tchoumakova (Наталья Чумакова)
# Alexandre Tchesnakov (Александр Чеснаков)
# Arkadi Kouznetov (Аркадий Кузнецов)
# Ievgueni Pianov (Евгений "Махно" Пьянов)
# Oleg Lichtchienko (Олег "Бэби" Лищенко)
# Ievgueni Lichtchienko (Евгений "Эжен" Лищенко)
# Valeri Rojkov (Валерий "Вэл" Рожков)
# Sergei Zelenski (Сергей Зеленский)
# Ievgueni Dieïev (Евгений "Дабл" Деев)
# Igor Starovartov (Игорь Старовартов)
# Ievgueni Filatov (Евгений "Иваныч" Филатов)
# Andreï Babenko (Андрей "Босс" Бабенко)
== Discographie ==
=== 1985 ===
* Поганая Молодёжь (''Sales jeunes gens'')
* Оптимизм (''Optimisme'')
=== 1986 ===
* Игра В Бисер Перед Свиньями (''Le Jeu des perles de verre devant les pourceaux'') — 1986
=== 1987 ===
* Красный Альбом (''Album Rouge'')
* Мышеловка (''Piège à souris'')
* Хорошо!! (''C'est bon!!')
* Тоталитаризм (''Totalitarisme'')
* Некрофилия (''Nécrophilie'')
=== 1988 ===
* [[Vsyo idyot po planu|Всё идёт по плану]] (''Tout se déroule selon le plan'')
* [[Tak zakalyalas' stal|Так Закалялась Сталь]] (''Et l'acier fut trempé'')
* Боевой Стимул (''Stimulus du combat'')
=== 1989 ===
* Тошнота (''Nausée'')
* Русское Поле Экспериментов (Champ d'expérimentation russe)
* Вершки И Корешки, часть I (''Les petites racines avancent, acte I'', album acoustique d'Igor Letov)
* Вершки И Корешки, часть II (''Les petites racines avancent, acte II'', album acoustique d'Igor Letov)
* Здорово И Вечно (''Sains et éternels'')
* Армагеддон-Попс (''Armageddon-Pops'')
* Война (''Guerre'')
* Русское Поле Экспериментов (''Champ des expériences russe'')
* Поезд Ушёл (publié en 2002) (textuellement: ''Le train est parti'' = ''On a laissé échapper l'occasion'')
* Свет и Стулья (''La lumière et les chaises'', publié en 2001)
* Песни Радости и Счастья (''Chansons du bonheur et des joies'')
* История: Посев (''Histoire : Semer'')
=== 1990 ===
* Инструкция По Выживанию (''Guide de survie'')
* Последний Концерт В Таллине (''Dernier concert de [[Tallinn]]'')
* Концерт В МЭИ. (ГО и Янка) г. (''Concert au [[Institut de génie énergétique de Moscou|MEI]]'', {{date-|17 février 1990}})
* Попс (''Pops'')
=== 1994 ===
* Концерт В Городе-Герое Ленинграде (''Concert à [[Léningrad]], la [[ville héros]],'', album acoustique d'Igor Létov)
* Русский Прорыв В Ленинграде (''Percée russe à Léningrad'')
=== 1997 ===
* Cолнцеворот (litteralement ''''Tournant du soleil'', mais c'est aussi le mon de la fête ancienne pagane russe du [[solstice]])
* Невыносимая Лёгкость Бытия (''Facilité d'existence insupportable'')
* Концерт в Москве (''Concert à [[Moscou]]'')
* Егор Летов, концерт в рок-клубе "Полигон"(Спб) (''Concert au "Polygone"'')
=== 2002 ===
* Звездопад (''Douche étoilée'')
* Свобода (''Liberté'', concert en 2002)
* Братья Летовы (''Frères de Letovy'', concert au "Projet OGI")
=== 2003 ===
* Егор Летов, ГО, Лучшее (''Les GO - Grajdanskaia Oborona - les meilleures chansons'', concert à Saint-Pétersbourg)
=== 2004 ===
* Долгая Счастливая Жизнь (''Longue vie heureuse'')
=== 2005 ===
* Реанимация (''Réanimation'')
=== 2007 ===
* Зачем снятся сны? (''Pourquoi est-ce qu'on rêve nos rêves?'')
== Références ==
<references/>
== Lien externe ==
* [http://www.gr-oborona.info/ Grajdanskaïa Oborona]
{{Portail|Culture russe|rock}}
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{{ébauche|informatique}}
Le '''Mersenne Twister''' est un [[générateur de nombres pseudo-aléatoires]], réputé pour sa qualité, développé par [[Matsumoto Makoto|Makoto Matsumoto]] et Takuji Nishimura en [[1997]]. L’algorithme est fondé sur un TGSFR (''twisted generalised shift feedback register'', un type particulier de [[registre à décalage|registre à décalage à rétroaction]]) et tient son nom d’un [[nombre premier de Mersenne]]. Il existe au moins deux variantes majeures, la plus répandue étant MT 19937, utilisant le nombre premier de Mersenne <math>2^{19937}-1</math> et présente les propriétés suivantes :
* sa période est de <math>2^{19937}-1</math> ;
* il est uniformément distribué sur un grand nombre de dimensions (623 pour les nombres de 32 bits) ;
* il est plus rapide que la plupart des autres générateurs (sauf les plus médiocres statistiquement) ;
* il est aléatoire quel que soit le poids du [[Bit (informatique)|bit]] considéré, suivant les [[tests Diehard]]<ref>{{lien web |titre=Why MT? |url=http://www.math.sci.hiroshima-u.ac.jp/~m-mat/MT/reason.html |site=hiroshima-u.ac.jp |consulté le=12-04-2023}}.</ref>, mais échoue systématiquement sur deux des tests BigCrush de {{lien|lang=en|TestU01}}.
Une révision de l'algorithme a été faite{{Quand|date=10 novembre 2022}} afin de combler quelques lacunes, notamment l'initialisation correcte, afin d'assurer la maximisation de la période.
== Applications ==
L'algorithme Mersenne Twister a été optimisé pour être utilisé dans le cadre de [[Méthode de Monte-Carlo|simulations de Monte-Carlo]] dans un grand nombre de domaines, migration de photons, coalescence du génome, [[biologie cellulaire]] et finance informatique. Le Mersenne Twister est le générateur de nombres aléatoires par défaut en [[Python (langage)|Python]], [[Ruby]], [[R (langage de programmation et environnement statistique)|R]], [[PHP]], [[MATLAB]] et [[Stata]] depuis la version 2014. Il est également disponible en C++ depuis la version 2011 du standard<ref>[http://www.open-std.org/jtc1/sc22/wg21/docs/papers/2013/n3690.pdf ISO C++ - 26.5.3.2 Class template mersenne_twister_engine]</ref>.
C'est également un générateur de nombres pseudo-aléatoires de [[SPSS]].
== Avantages ==
La version la plus communément utilisée de Mersenne Twister, MT19937, qui crée une suite d'entiers de 32-bits, possède une propriété intéressante : il possède une très longue période.
== Sécurité cryptographique ==
Mersenne Twister, contrairement à l’algorithme [[Blum Blum Shub]], est insuffisant pour une utilisation en [[cryptographie]] car des algorithmes tels que [[Berlekamp-Massey]] ou [[Reed-Sloane]] permettent d’en prédire le comportement. Il reste cependant très utilisé dans tous les domaines hors de la cryptographie en raison de son efficacité.
== Voir aussi ==
* [[Congruence sur les entiers]]
Les générateurs congruentiels linéaires (''Linear Congruential Generator'') ont une période inférieure ou égale à leur modulo. Hugo Foulon a écrit, en 1985, dans sa thèse nommée ''Les aléas du hasard'' qu'un générateur était de bonne qualité s'il respectait les [[règles de Knuth]].
== Références ==
<references />
* M. Matsumoto et T. Nishimura, ''Mersenne twister: A 623-dimensionally equidistributed uniform pseudorandom number generator'', ACM Trans. dans ''Modeling and Computer Simulations'', 1998.
== Liens externes ==
* {{en}} [http://www.math.sci.hiroshima-u.ac.jp/~m-mat/MT/emt.html Page officielle]
* {{en}} [http://www.gnu.org/software/gsl/ La ''GNU Scientific Library'' (GSL), contient une implémentation de Mersenne Twister]
{{Palette|Générateur de nombres pseudo-aléatoires}}
{{Portail|informatique|informatique théorique}}
[[Catégorie:Nombre aléatoire]]
[[Catégorie:Nombre premier de Mersenne]] |
304179 | https://fr.wikipedia.org/wiki/DBDesigner | DBDesigner | {{Infobox Logiciel
| logo =
| nom = DBDesigner
| image =
| développeur = Michael G. Ziner
| dernière version = 4.0.5.6
| date de dernière version =
| environnements = [[Microsoft Windows|Windows]], [[GNU/Linux]]
| langues = Multilingue
| type = Éditeur visuel de bases de données
| licences = [[Licence publique générale GNU|GPL]]
| site web = http://www.fabforce.net/dbdesigner4/
}}
'''DBDesigner''' est un [[logiciel]] de conception de [[base de données]] sous forme graphique qui intègre tous les niveaux de conception, de modification, de création et de maintenance sur la structure d'une base de données. Il combine une interface conviviale avec des outils puissants qui permettent de générer rapidement des scripts [[Structured Query Language|SQL]] ou [[Extensible Markup Language|XML]] pour créer les bases conçues ou bien permet la [[rétro-ingénierie]] sur des bases existantes pour en extraire la structure et en donner une interprétation graphique.
Y sont également intégrés des [[plugin|greffons]] permettant de générer des diagrammes de structures des bases, ainsi qu’une mini application en [[PHP]] de visualisation/modification basée sur des vues de la base (views).
Par ses capacités, il est donc comparable à des applications telles que ''[[Oracle's Designer]]'' ou encore ''[[theKompany's DataArchitect]]'', à ceci près qu’il s'agit d’un projet [[logiciel_libre|libre]] qui fonctionne sur de nombreux systèmes. Il est distribué sous [[Licence publique générale GNU|GPL]].
DBDesigner a été développé et optimisé pour être utilisé avec le [[SGBD]] relationnel [[MySQL]], lui aussi disponible gratuitement.
Le concepteur de DBDesigner, Michael G. Zinner, ayant intégré la société [[MySQL AB]], a créé le successeur de DBDesigner, [[MySQL Workbench]], toujours disponible gratuitement sur le site de cet éditeur.
== Liens externes ==
* {{officiel|http://fabforce.net/dbdesigner4}}
{{DEFAULTSORT:Dbdesigner}}
[[Catégorie:Logiciel libre sous licence GPL]]
[[Catégorie:Outil de développement logiciel]]
[[Catégorie:Logiciel pour les bases de données]]
{{Portail|bases de données|logiciels libres}}
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304184 | https://fr.wikipedia.org/wiki/La%20Ch%C3%A8vre | La Chèvre | {{Voir homonymes|Chèvre (homonymie)}}
{{Infobox Cinéma (film)
| titre = La Chèvre
| image = La Chèvre Logo.png
| titre original =
| réalisation = [[Francis Veber]]
| scénario = [[Francis Veber]]
| acteur = [[Gérard Depardieu]]<br>[[Pierre Richard]]
| production = [[Gaumont]]<br>[[Fideline Films]]
| pays = {{France}}
| genre = [[Comédie (cinéma)|Comédie]]
| année de sortie = 1981
}}
'''''La Chèvre''''' est un [[Cinéma français|film français]], réalisé par [[Francis Veber]], sorti sur les écrans en [[1981 au cinéma|1981]].
C'est le cinquième film mettant en scène [[Pierre Richard]] dans le rôle de [[François Pignon|François Perrin / Pignon]] et le premier l'associant à [[Gérard Depardieu]]. Le duo se reformera ensuite pour ''[[Les Compères]]'' (1983) et [[Les Fugitifs (film, 1986)|''Les Fugitifs'']] (1986).
== Synopsis ==
Fille du PDG d'une grande entreprise, Marie Bens est kidnappée lors de vacances à [[Acapulco]]. L'enquête policière ne donnant rien, son père engage Campana ([[Gérard Depardieu]]), un détective privé au physique imposant, spécialiste des disparitions, qui passe un mois au Mexique sans trouver la moindre piste. Désespéré, M. Bens finit par prêter l'oreille à une idée pour le moins originale de Meyer, le psychologue de l'entreprise. Selon lui, Campana est trop « normal » pour réussir à retrouver la fille Bens. Le seul moyen d'y parvenir serait d'envoyer sur ses traces quelqu'un qui présente la même caractéristique qu'elle : une incroyable malchance. Meyer a justement repéré le profil parfait, François Perrin ([[Pierre Richard]]), un employé de la comptabilité, dont la vie n'est qu'une succession de mésaventures. Pour appuyer ses dires, le psychologue réalise un test : il fait convoquer Perrin et lui demande de s'asseoir autour d'une table. Ayant le choix entre de nombreuses chaises vides, Perrin hésite puis choisit précisément celle qui était cassée et chute. Convaincu, M. Bens lui demande alors de reprendre l'enquête sur la disparation de sa fille, en lui donnant carte blanche et l'aide du détective. Malgré ses réticences face ce plan loufoque, Campana accepte finalement de repartir, flanqué de Perrin qui prend son nouveau rôle très au sérieux.
Les déconvenues subies ou provoquées par Perrin commencent dès l'aéroport d'Orly et s'enchaînent de plus belle au Mexique, au grand désarroi d'un Campana à la fois incrédule et exaspéré par son acolyte. Toutefois, cette accumulation de déboires les met fortuitement sur les traces du ravisseur de Marie Bens, un certain Juan Arbal. Campana et Perrin finissent par le retrouver mais Arbal est abattu par des membres de son gang pour l'empêcher de parler. Les deux Français sont arrêtés par la police locale qui les croit coupables du meurtre et passe à tabac Campana, lequel commence à avoir peur d'être « contaminé » par la malchance de Perrin. Libérés, ils contribuent à l'arrestation de Fernando, le chef du gang. Celui-ci avoue ignorer le sort de la captive car le petit avion qui l'emmenait vers une planque a disparu au dessus de la forêt tropicale, ce qui explique l'absence de demande de rançon.
Considérant la fille Bens morte, Campana veut abandonner l'enquête mais Meyer convainc tout le monde de tenter un dernier pari : mettre Perrin dans un avion et lui faire survoler la forêt. Un énième coup du sort force l'avion à un atterrissage d'urgence au milieu de nulle part. Ebranlé dans ses certitudes et finissant par croire aux théories du psychologue, Campana accepte de continuer l'exploration de la forêt en Jeep, suivant les intuitions de Perrin. Résultat, ils finissent complètement perdus, réservoir à sec. À bout de nerfs et ne supportant plus de recevoir des ordres du comptable, Campana lui dévoile qu'il n'est pas réellement le chef de l'expédition mais juste la « chèvre », un appât à malchance. Les deux hommes en viennent aux mains mais Perrin s'assomme tout seul dans la rixe et sombre dans le coma. Recueillis par des locaux, ils sont conduits jusqu'à une mission pour que Perrin puisse être soigné. Le détective en profite pour appeler Meyer et lui annoncer qu'il arrête définitivement les recherches. Pendant ce temps-là, à l'infirmerie, Perrin se réveille aux côtés d'une autre patiente, elle aussi touchée à la tête, qui se révèle être Marie Bens. Désorientés, marchant main dans la main comme deux somnambules, les malchanceux se dirigent vers un ponton sur le fleuve. Le ponton s'écroule et ils partent à la dérive, sous le regard éberlué de Campana.
== Fiche technique ==
* Titre : ''La Chèvre''
* Réalisation : [[Francis Veber]], assisté de [[Jean Veber (réalisateur)|Jean Veber]]
* Scénario : [[Francis Veber]]
* Musique : [[Vladimir Cosma]]
* Décors : [[Jacques Bufnoir]]
* Costumes : Nicole Bize et Monique Dury
* Photographie : [[Alex Phillips Jr.]]
* Son : Bernard Rochut
* Montage : [[Albert Jurgenson]]
* Production : [[Alain Poiré]]
* Société(s) de production : [[Fideline Films]], [[Gaumont]] (Paris), Conacine - Corporación Nacional Cinematográfica (México)
* Société(s) de distribution : [[Gaumont|Gaumont Distribution]]
* Générique : [[Eurocitel]]
* Pays d'origine : {{France}}
* Format : [[Format 35 mm|{{Unité|35|mm}}]], [[Format d'image|1,66 :1]] (couleurs, son mono)
* Genre : [[Comédie (cinéma)|Comédie]]
* Durée : 95 minutes
* Tournage : {{Date|8 juin|au cinéma}} au {{Date|9|septembre|1981|au cinéma}}
* Tout public
* Date de sortie<ref name="imdb release">{{imdb titre|id=0082183|sous-page=releaseinfo|titre=Dates de sortie}}</ref> :
** {{France}} : {{Date|9|décembre|1981|au cinéma}}
== Distribution ==
* [[Pierre Richard]] : [[François Pignon|François Perrin]], comptable malchanceux
* [[Gérard Depardieu]] : Campana, détective privé
* [[Michel Robin]] : Alexandre Bens, PDG
* [[Corynne Charby]] <small>(créditée « Corynne Charbit »)</small> : Marie Bens
* [[André Valardy]] : Meyer, psychologue
* [[Pedro Armendáriz (fils)|Pedro Armendáriz Jr.]] : Commissaire de police Custao
* [[Jorge Luke]] {{Doublage|VF=Jacques Frantz}} : Juan Arbal
* {{lien|lang=es|Maritza Olivares}} : la prostituée du bar
* [[Sergio Calderón]] : le prisonnier
* [[Robert Dalban]] : le technicien à Orly
* [[Michel Fortin]] : l'homme au chariot à Orly
* [[Jacqueline Noëlle]] : Lambert, la secrétaire de M. Bens
* [[Jorge Russek]] : Fernando (non crédité)
* [[René Barrera]] {{Doublage|VF=Alain Dorval}} : le barman (non crédité)
* [[Rodrigo Puebla]] {{Doublage|VF=Albert Augier}} : le portier du club (non crédité)
== Box-office ==
* {{France}} (1981) : {{formatnum:7079674}} entrées<ref>{{lien web |titre=La Chèvre (1981) - JPBox-Office<!-- Vérifiez ce titre --> |url=http://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?id=7229 |site=jpbox-office.com |consulté le=09-05-2021}}.</ref>
* {{URSS}} (1983) : 35 millions d'entrées{{refnec}}
== Autour du film ==
* Curieusement, durant le générique, le titre du film s'inscrit avec un accent circonflexe sur le « e » alors que, normalement, celui-ci s'écrit avec un accent grave.
* Les rôles de Campana et de Perrin devaient à l'origine être tenus par [[Lino Ventura]] et [[Jacques Villeret]], mais le premier ne souhaitait pas tourner avec le second<ref>Veber, {{p.|186}}.</ref>. En outre, il était en désaccord avec le producteur [[Alain Poiré]] sur le montant de son cachet<ref>Veber, {{p.|187}}.</ref>.
* Le film fit l'objet d'une reprise américaine intitulée ''[[Danger public (film)|Danger Public]]'' (''Pure Luck''), réalisé par [[Nadia Tass]] en 1991. C'est au cours du tournage de ce film que [[Francis Veber]], présent comme consultant, a découvert le « politiquement correct » à l'américaine : voulant embaucher un acteur d'origine latino dans un rôle de méchant parce qu'il le trouvait talentueux, il a dû y renoncer à la suite des pressions et des menaces de représailles de la réalisatrice du film, qui lui a expliqué que faire jouer une personne mauvaise par un latino risquait de fâcher la communauté latino dans son ensemble. Cette anecdote a inspiré Veber pour son film ''[[Le Placard]]'' ([[2000]]). Sergio Calderón, qui joue le prisonnier dans ''La Chèvre'', joue un barman dans la reprise<ref name="allociné">{{Lien web|titre = Anecdotes du film La Chèvre|url = http://www.allocine.fr/film/fichefilm-2361/secrets-tournage/|site = [[allociné]].fr}}</ref>.
* Il s'agit du deuxième [[long métrage]] réalisé par [[Francis Veber]] après ''[[Le Jouet]]'', sorti en [[1976 au cinéma|1976]].
* On peut apercevoir l'acteur mexicain [[Jorge Luke]] (qui joue ici le rôle du truand Juan Larbal) dans un autre film français tourné au [[Mexique]], ''[[La Vengeance du serpent à plumes]]'' de [[Gérard Oury]] ([[1984]]), où il tient le rôle du chef de la police<ref name="allociné"/>.
*Gérard Depardieu a causé quelques problèmes durant le tournage. En effet il lui est arrivé de boire de l'alcool jusqu'à être complètement saoul, jusqu'à ce que Francis Veber lui pose un ultimatum<ref>{{Lien web |langue=fr |titre="La Chèvre", comédie loufoque |url=https://www.rts.ch/info/culture/cinema/8056440-la-chevre-comedie-loufoque.html |site=rts.ch |date=2016-10-06 |consulté le=2024-04-11}}</ref>.
* {{Référence nécessaire|Pendant la scène où Campana et Perrin sont au bar à prostituées, on peut entendre une musique de [[Vladimir Cosma]]. Ce dernier la reprendra dans la bande originale du film ''[[Les Fugitifs (film, 1986)|Les Fugitifs]]'' du même [[Francis Veber]], qui sortira en 1986.|date=août 2015}}
* Dans ce film, le peintre romantique [[Eugène Delacroix]] est cité comme exemple d'un personnage célèbre aussi malchanceux (dans son enfance) que François Perrin<ref>le film, de 9:28 à 10:05. https://www.youtube.com/watch?v=qJKH8Lb28tU</ref>.
* La scène de la guêpe a été un véritable calvaire pour [[Pierre Richard]]. En effet, bien que le dard du spécimen ait été retiré, la production ne s'était pas doutée qu'une guêpe pouvait également mordre. Ainsi, le grand blond a joué sa scène tout en subissant la morsure de l'insecte<ref>{{Lien web|titre = De «La Chèvre» au «Dîner de cons» : la folle histoire de François Pignon|url = http://telescoop.tv/browse/1344409/22/de-la-chevre-au-diner-de-cons-la-folle-histoire-de-francois-pignon.html|site = telescoop.tv}}</ref>.
* Pour la scène du gorille (une espèce qui n'est pas du tout présente sur le continent américain), la production a utilisé non pas un vrai spécimen, mais un cascadeur américain costumé<ref>Veber, {{p.|200}}.</ref>. En effet, les animaux ont posé plusieurs problèmes durant le tournage, comme le cobra (situé à côté de Campana) qui prenait sans cesse la fuite ou encore un scorpion<ref name="allociné"/> qui piqua Depardieu. À noter qu'il n'y a pas plus de cobras en Amérique que de gorilles.
* Au début du film de Guillaume Canet ''[[Astérix et Obélix : L'Empire du Milieu]]'', la scène des sables mouvants est reprise avec quasiment les mêmes dialogues, et c'est Pierre Richard en Panoramix qui en est à nouveau victime.
== Notes et références ==
{{Références}}
== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
* Francis Veber, ''Que ça reste entre nous'', Robert Laffont, 2010.
=== Articles connexes ===
* [[Duo comique]]
* [[Buddy movie]]
=== Liens externes ===
{{Liens}}
{{Palette|Saga François Pignon|Francis Veber}}
{{Portail|cinéma français|humour|années 1980}}
{{CLEDETRI:Chèvre, La}}
[[Catégorie:Film réalisé par Francis Veber]]
[[Catégorie:Film produit par Alain Poiré]]
[[Catégorie:Film français sorti en 1981]]
[[Catégorie:Comédie française]]
[[Catégorie:Film se déroulant au Mexique]]
[[Catégorie:Buddy movie]]
[[Catégorie:Film se déroulant dans une jungle]]
[[Catégorie:Film ayant pour cadre le désert]]
[[Catégorie:Film se déroulant dans un avion]]
[[Catégorie:Film d'aventure français]]
[[Catégorie:Film en français]] |
304185 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Boh%C3%A9mond%20V%20d%27Antioche | Bohémond V d'Antioche | {{Titre mis en forme|{{noble-|Bohémond V d'Antioche|+}}}}
{{Infobox Biographie2
|charte=prince}}
'''{{noble-|Bohémond V de Poitiers}}''' mort en janvier [[1252]], [[Liste des comtes de Tripoli|comte de Tripoli]] et [[Liste des princes d'Antioche|prince d'Antioche]] ([[1233]]-[[1252]]), fils de {{noble|Bohémond IV d'Antioche}} et de [[Plaisance du Gibelet]].
Comme son père, il se méfie de [[Ordre de Saint-Jean de Jérusalem|Ordre de Saint-Jean de l'Hôpital]] et de son voisin le [[royaume arménien de Cilicie]], et préfère l'alliance avec l'[[Ordre du Temple]].
Il épouse en premières noces en [[1225]] [[Alix de Champagne-Jérusalem|Alix de Champagne]], régente de Chypre et de Jérusalem, mais ce mariage est annulé en [[1227]].
Il se remarie en secondes noces en [[1235]] à [[Lucienne de Segni]], petite-nièce du pape {{noble|Innocent III}}, et a :
* {{noble|Bohémond VI d'Antioche|-}} (1237 - 1275) prince d'Antioche et comte de Tripoli ;
* [[Plaisance d'Antioche|Plaisance]], (1236 - 1261), mariée en 1250 à {{noble|Henri Ier de Chypre}}, puis en 1254 (mariage annulé en 1258) à [[Balian d'Ibelin (1239-1277)|Balian d'Ibelin]], seigneur d'Arsouf (1239 - 1277).
Sous l'influence de sa seconde épouse, l'influence romaine augmente à Antioche et à Tripoli, au détriment des éléments latins et arméniens, ce qui inaugure une période de troubles.
{{Début dynastie|titre={{noble-|Bohémond V d'Antioche}}}}
{{Insérer dynastie|couleur1=#ffffff|couleur2=gold|couleur3=#ffffff
|nom=[[Liste des princes d'Antioche|prince d'Antioche]] et [[Liste des comtes de Tripoli|comte de Tripoli]]|nbno=
|période=1233-1252
|icone=Blason Vide 3D.svg
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|après={{noble|Bohémond VI d'Antioche|-}}|nbap= }}
{{Fin dynastie}}
'''{{Souligner|Sources :}}'''
* {{Ref-Grousset-Levant}}
== Références ==
{{Références}}
{{Palette|Princes d'Antioche}}
{{Portail|Croisades}}
[[Catégorie:Maison de Poitiers|Bohémond 05]]
[[Catégorie:Prince d'Antioche|Bohémond 05]]
[[Catégorie:Comte de Tripoli|Bohémond 05]]
[[Catégorie:Décès en 1252|Bohémond V d'Antioche]] |
304189 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Samir%20Kassir | Samir Kassir | {{Infobox Biographie2}}
'''Samir Kassir''' ({{lang|rtl|ar|سمير قصير}}), né le {{date|5|mai|1960}} à [[Beyrouth]] et mort le {{date|2 juin 2005}} dans un attentat à la voiture piégée, est un historien et [[journalisme|journaliste]] politique franco-[[liban]]ais.
== Jeunesse ==
Né le {{date-|5 mai 1960}}, d'un père d'origine [[palestiniens|palestinienne]] et d'une mère d'origine [[syrie]]nne, Samir Kassir grandit dans le quartier d'[[Achrafieh]] de l'est de Beyrouth. Comme tant d'autres compatriotes, il part pour [[Paris]] pour y poursuivre ses études universitaires à l'[[Université Panthéon-Sorbonne|université Paris 1 Panthéon-Sorbonne]], d'où il obtient en [[1984]] un diplôme d'études approfondies en [[philosophie politique]]<ref>{{Lien web|titre=Biographie de Samir Kassir {{!}} Fondation Samir Kassir|url=https://www.samirkassirfoundation.org/fr/Samir-Kassirs-Biography|site=www.samirkassirfoundation.org|consulté le=2019-11-03}}</ref> et par la suite à l'[[université Paris-Sorbonne]], d'où il obtient en [[1990]] un doctorat en [[histoire]] avec une thèse intitulée: "''Étude comparée de l'évolution interne et des facteurs externes de la guerre au Liban (1975-1982)''"<ref>{{Article |langue=français |auteur1= |prénom1=Samir |nom1=Kassir |titre=Étude comparée de l'évolution interne et des facteurs externes de la guerre au Liban (1975-1982) |périodique=Thèse de doctorat en Histoire |éditeur=Paris 4 |date=1990-01-01 |lire en ligne=http://www.theses.fr/1990PA040114 |consulté le=2019-11-03 |pages= }}</ref>, sous la direction de [[Dominique Chevallier]].
Il rejoindra le département d'études politiques de l'[[Université Saint-Joseph de Beyrouth]] en tant que chargé de cours.
== Carrière de journaliste ==
De retour à Beyrouth, il entame une carrière au sein de plusieurs journaux et périodiques, dont ''[[An Nahar]]'', principal quotidien libanais, ''[[L'Orient le Jour|L'Orient-Le Jour]]'', quotidien beyrouthin [[Francophonie|francophone]], ''[[Al Hayat]]'', journal [[panarabisme|panarabe]] basé à [[Londres]] et ''[[Le Monde diplomatique]]''. Il est aussi le rédacteur en chef du mensuel francophone ''L'Orient-Express'', qui introduit une impertinence, une liberté de ton et une modernité inédites dans la presse libanaise. Composé de jeunes journalistes, d'étudiants, de politologues et de vieux routiers de l'imbroglio libanais, ''L'Orient-Express'' s'amuse à bousculer l'hypocrisie d'une reconstruction ''fondée sur l'amnésie''. Ce mensuel novateur et impertinent déclenche l'ire de l'establishment libanais comme étranger ainsi que le retrait progressif des régies publicitaires devant la baisse des ventes et cesse de paraître en [[1998]].
À partir du milieu des [[années 1990]], Kassir devient particulièrement connu pour son éditorial hebdomadaire dans ''An Nahar'' qui paraît chaque vendredi. Il est parmi les premiers à déclarer ouvertement son opposition à l'hégémonie du régime syrien sur le Liban à travers ses éditoriaux et ses débats publics. De plus, à la différence des [[nationalisme|nationalistes]] libanais, il lance un grand débat au sujet de la [[démocratie]] et de la liberté, non seulement au Liban, mais également en Syrie et dans le reste du monde arabe. Néanmoins, ses positions ne font pas de lui un nationaliste. Appartenant à une école de pensée [[internationalisme|internationaliste]] de [[Gauche (politique)|gauche]], il s'oppose au nationalisme [[chauvinisme|chauvin]], aux dictatures et à la répression. Il souhaite un Liban indépendant, libre et [[souveraineté|souverain]] qui maintienne la démocratie et la [[laïcité]].
Samir Kassir s'oppose au gouvernement de [[Rafiq Hariri]] auquel il reproche sa dérive [[néolibérale]] et dénonce l’émergence d'une oligarchie financière qui compromet selon lui l'avenir du Liban. Sensible à la cause [[Palestine (État)|palestinienne]], il se montre sceptique sur les [[accords d'Oslo]] qui lui semblaient abandonner l'essentiel des revendications palestiniennes dont le droit au retour des réfugiés. Enfin, il déplore la montée de l’[[islamisme]], « l'un des signes du malheur arabe », et rappelle l’instrumentalisation qu'en ont fait les États-Unis au Proche-Orient<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Akram |nom=Belkaïd |titre=Samir Kassir, la promesse foudroyée |url=https://www.monde-diplomatique.fr/mav/174/BELKAID/62498 |site=Le Monde diplomatique |date=2020-12-01 }}</ref>.
Il travaille également pour [[TV5 Monde|TV5]] et fait quelques apparitions dans l'émission hebdomadaire ''Kiosque''.
== Révolution du Cèdre ==
Kassir a été un des stratèges de la [[Révolution du Cèdre]] qui a été plus connue au Liban sous le nom de {{citation|l'Intifada de l'Indépendance}}, un nom que lui avait choisi dans ses articles pour marquer le caractère local de ce mouvement qui revendique une arabité moderne dans son style de manifestation, et pour faire écho à l'oppression en [[Territoires palestiniens occupés|Palestine]]. À l'apogée de la [[Révolution du Cèdre]] de [[2005]], lorsque le sentiment anti-syrien atteint son plus haut niveau, engendrant dans certains cas des réactions violentes à l'encontre des travailleurs syriens, Kassir se fait le défenseur des droits de ces ouvriers et réitère à maintes reprises que l'opposition à la dictature syrienne ne devait en aucun cas être confondue avec la relation entre les deux peuples.
Néanmoins, il est fermement convaincu que le ''printemps de Beyrouth'' conduit inéluctablement vers une vague de démocratie à [[Damas]] qui balayerait le gouvernement syrien au pouvoir depuis [[1970]]. Toutefois, ses écrits au sujet de la nécessité de rétablir la démocratie en Syrie passent au second plan derrière son souci de débarrasser le Liban de l'emprise syrienne par le démantèlement des services de renseignement qui avaient miné l'établissement de la démocratie dans les deux pays.
Il salue par ailleurs le soutien des [[États-Unis]] à la démocratie dans le monde arabe, à condition qu'ils renoncent à leur « vieille et simpliste compréhension » de la démocratie arabe. De plus il s'oppose ouvertement à l'administration [[George W. Bush|Bush]] et critique son soutien inconditionnel à [[Israël]].
Toutefois, il ne prend jamais de positions dogmatiques contre l'ingérence étrangère dans les affaires du Liban et celles du monde arabe. Tandis que bon nombre de Libanais expriment leur opposition totale ou partielle à la [[Résolution 1559 du Conseil de sécurité des Nations unies|résolution 1559]] du [[Conseil de sécurité des Nations unies]] qui exige que la Syrie retire ses troupes du Liban et que soient congédiées les milices armées opérant toujours sur le sol libanais, il reste ferme dans son soutien à la résolution qui est conforme, selon lui, aux résolutions précédentes des Nations unies ainsi qu'à celles de la [[Ligue arabe]] et à l'[[accord de Taëf]].
Sur les questions intérieures, Kassir n'épargne aucun dirigeant. Il trouve ainsi inacceptable que [[Michel Aoun]] essaye de monopoliser ce que lui-même percevait comme le résultat d'un processus auquel ont contribué les Libanais dans leur ensemble.
== Homme politique ==
Kassir est membre du [[Mouvement de la gauche démocratique (Liban)|Mouvement de la gauche démocratique]] dont il est un cofondateur. Ce groupement fondé à Beyrouth en [[novembre 2004]], est selon lui une nécessité et lui et ses cofondateurs insistent sur le fait que leur expérience n'est pas une prolongation de celle du [[Parti communiste libanais]] mais plutôt une initiative nouvelle. Il se rend compte que la gauche au Liban a survécu à deux expériences amères : l'échec au sein du [[Mouvement national]] qui s'achève après 1990 par une marginalisation complète par les Syriens, et la chute de l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|Union soviétique]] qui affecte la gauche dans son ensemble. Il croit cependant, que malgré ces épreuves, le Liban continue à offrir des opportunités favorables à l'action des partis politiques.
== Assassinat ==
Le {{date-|2 juin 2005}}, au volant de sa voiture, garée devant l'immeuble où il habite à [[Achrafieh]], quartier résidentiel de Beyrouth, une charge explosive, installée sous son siège, explose lorsqu'il branche le contact et le tue sur le coup. Cet attentat est attribué aux [[Services de renseignement syriens|services secrets syriens]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Jean-Pierre Perrin|titre=La mort est ma servante, Lettre à un ami assassiné|éditeur=Fayard|date=2013|pages totales=332|isbn=978-2-213-67193-2|lire en ligne=}}</ref>.
Son assassinat s'inscrit dans la [[ Assassinats politiques au Liban depuis les années 1970|série d'attentats contre de personnalités politiques libanaises]] telles que [[Rafiq Hariri]] et [[George Hawi]]. Il porte à 28 le nombre de journalistes victimes jusqu'ici d'attentats depuis la pendaison par les [[Empire ottoman|Ottomans]], en [[1918]], de plusieurs journalistes et activistes libanais et syriens ayant œuvré pour l'indépendance du monde arabe.
Sa mort provoque une profonde indignation et une vaste condamnation au Liban et de par le monde. Tandis que ses amis et partisans, à Beyrouth, [[Washington (district de Columbia)|Washington]] et Paris, manifestent, [[bougie]]s à la main, pour lui rendre hommage, le Conseil de sécurité se réunit, selon une démarche inhabituelle, pour condamner cet assassinat.
[[Jean-Pierre Perrin]] attribue sa mort aux [[Services de renseignement syriens|services secrets syriens]]<ref>{{Article|langue=fr|titre=Jean-Pierre Perrin au cœur de la révolution syrienne|périodique=Le Monde.fr|date=2013-12-11|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/livres/article/2013/12/11/jean-pierre-perrin-au-c-ur-de-la-revolution-syrienne_4332408_3260.html|consulté le=2022-08-22}}</ref>.
== Héritage ==
À 45 ans, il laisse derrière lui son épouse Giselle al-Khouri, également journaliste, et ses deux filles Mayssa et Liana.
Ses camarades et ses amis ont juré de maintenir sa mémoire vivante et de poursuivre le chemin qu'il a emprunté pour instaurer la démocratie, la laïcité et l'égalité sociale au Liban et dans le monde arabe.
Il était un exemple parfait du bi-culturalisme libanais, maniant aussi bien la plume en [[langue arabe|arabe]] qu'en [[français]], ardent défenseur de la cause palestinienne et d'une véritable démocratie.
Il est le coauteur de ''Itinéraire de Paris à [[Jérusalem]]'' avec [[Farouk Mardam-Bey]], qui est publié en [[1992]]. Il publie ''La Guerre du Liban'' ([[1994]]), ''L'Histoire de Beyrouth'' ([[2003]]) et deux livres en arabe ''La Démocratie syrienne et l'indépendance du Liban'' ([[2004]]) ainsi que ''Militaire contre qui ?'' (2004). Il est également l'auteur de ''Considération sur le malheur arabe'' et était en train de terminer ''Beyrouth, le printemps inachevé''.
== Notes et références ==
{{références}}
== Voir aussi ==
* [[Assassinats politiques au Liban depuis les années 1970]]
== Liens externes ==
{{liens}}
* {{fr}} [http://www.prixsamirkassir.org/intro-FR.htm Prix Samir Kassir pour la liberté de la presse]
* {{fr}} [http://www.yassardimocrati.com/article.php3?id_article=979&lang=fr Biographie de Samir Kassir]
* {{fr}} [http://www.samirkassir.net Site consacré à Samir Kassir]
* [http://www.yassar.org yassar dimocrati/democratic left movement/mouvement de la gauche democratique]
{{Portail|Liban|journalisme|politique}}
{{DEFAULTSORT:Kassir, Samir}}
[[Catégorie:Personnalité politique libanaise assassinée]]
[[Catégorie:Journaliste libanais du XXe siècle]]
[[Catégorie:Journaliste libanais du XXIe siècle]]
[[Catégorie:Journaliste français du XXe siècle]]
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[[Catégorie:Mort assassiné au Liban]]
[[Catégorie:Victime d'attentat]]
[[Catégorie:Professeur à l'université Saint-Joseph de Beyrouth]]
[[Catégorie:Universitaire libanais]]
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[[Catégorie:Universitaire syrien]]
[[Catégorie:Universitaire français du XXe siècle]]
[[Catégorie:Étudiant de l'université Saint-Joseph de Beyrouth]]
[[Catégorie:Collaborateur de L'Orient-Le Jour]]
[[Catégorie:Naissance en mai 1960]]
[[Catégorie:Naissance à Beyrouth]]
[[Catégorie:Décès en juin 2005]]
[[Catégorie:Décès à 45 ans]]
[[Catégorie:Mort dans un attentat au véhicule piégé]] |
304190 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard%20Wright%20%28musicien%29 | Richard Wright (musicien) | {{voir homonymes|Richard Wright|Wright}}
{{Infobox biographie2|charte=musicien|image=Rickwright.jpg|légende=Richard Wright à Munich en {{date-|juillet 2006}}.}}
'''Richard William Wright''', né le {{Date de naissance|28 juillet 1943}} à [[Londres]] et mort le {{date de décès|15 septembre 2008}} à [[Londres]], est un auteur-compositeur-interprète [[Royaume-Uni|britannique]] et l'un des membres fondateurs du groupe de [[rock progressif]] [[Pink Floyd]]. Il joue des [[Clavier (instrument)|claviers]] et [[Chant|chante]], participant à presque [[Discographie de Pink Floyd|tous les albums du groupe]] et à toutes ses tournées.
Wright grandit à [[Hatch End]], dans le [[Middlesex]], et rencontre les futurs membres du groupe Pink Floyd, [[Roger Waters]] et [[Nick Mason]], alors qu'il étudie l'[[architecture]] à la [[Université de Westminster|Regent Street Polytechnic]], à Londres. Après avoir été rejoint par le guitariste, chanteur et auteur-compositeur [[Syd Barrett]], le groupe connaît son premier succès commercial en 1967. Barrett est remplacé par [[David Gilmour]] l'année suivante. Rick Wright et Roger Waters prennent alors en charge l'écriture des chansons du groupe.
Contribuant d'abord davantage en tant qu'auteur-compositeur-interprète, Wright agit ensuite principalement en tant qu'arrangeur sur les compositions de Waters et Gilmour. Il commence à moins contribuer vers la fin des années 1970 et quitte le groupe après la tournée de ''{{lang|en|[[The Wall]]}}'' en 1981. Il rejoint le groupe en tant que musicien de session en 1987 pour ''{{lang|en|[[A Momentary Lapse of Reason]]}}'', et y revient à plein temps pour ''[[The Division Bell]]'' en 1994. Des sessions enregistrées avec Wright durant cette période sont ensuite publiées sur l'album ''{{lang|en|[[The Endless River]]}}'' en 2014. Hors Pink Floyd, Wright enregistre deux albums solo et est brièvement actif dans le duo pop Zee avec Dave Harris de [[Fashion (groupe)|Fashion]]. Après l'apparition de Pink Floyd au [[Live 8]] en 2005, il fait partie de la tournée de Gilmour, chantant occasionnellement sur des chansons telles que ''[[Arnold Layne]]'' et ''Breakthrough'' de son album solo ''[[Broken China]]''.
Les influences [[jazz]] de Wright et son jeu de clavier distinctif jouent un rôle important dans le son de Pink Floyd. En plus de jouer des orgues [[Farfisa]] et [[Orgue Hammond|Hammond]] et du [[Kurzweil Music Systems|synthétiseur Kurzweil]], il chante régulièrement dans le groupe et prend occasionnellement la voix soliste sur des chansons telles que ''[[Remember a Day]]'', ''[[Time (chanson de Pink Floyd)|Time]]'' et ''[[Wearing the Inside Out]]''.
== Biographie ==
=== Jeunesse ===
Richard William Wright est né le {{date de naissance|28 juillet 1943}} à [[Hatch End]], une banlieue du nord-ouest de [[Londres]] alors située dans le comté du [[Middlesex]]. Il est le fils de Cedric Wright, [[biochimie|biochimiste]] pour Unigate Dairies, et de Daisy Hughes, originaire du [[Pays de Galles]]. Il grandit avec ses deux sœurs à [[Pinner]], également dans le nord-ouest de Londres, et commence sa scolarité à la Haberdashers' Aske's School de [[Cricklewood]], une école privée sélecte{{sfn|Guesdon|Margotin|2017|p=11}}{{,}}{{sfn|Goldman|2012}}.
À l'âge de 12 ans, Wright se casse une jambe et profite de sa convalescence pour se mettre à la musique ; il apprend en [[Autoformation|autodidacte]] la [[guitare]] et la [[trompette]], puis, encouragé par sa mère, il finit par se mettre au [[piano]]{{sfn|Mason|2004|p=16}}. Il suit des cours de théorie de la musique et de composition auprès de la ''Eric Gilder School of Music'' et se met au [[trombone (instrument)|trombone]] et au [[saxophone]] sous l'influence du renouveau [[jazz]] que connaît la Grande-Bretagne dans les années 1950{{sfn|Blake|2008|p=38-39}}. Wright est alors particulièrement influencé par les albums ''[[Kind of Blue]]'' et ''[[Porgy and Bess]]'' de [[Miles Davis]], mais aussi par [[John Coltrane]], [[Horace Silver]] et [[Art Blakey]]{{sfn|Guesdon|Margotin|2017|p=11}}.
=== Formation de Pink Floyd===
{{Article détaillé|Pink Floyd}}
En 1962, Wright s'inscrit à la [[Université de Westminster|Regent Street Polytechnic]] pour y étudier l'architecture. Il y fait la connaissance d'autres étudiants passionnés de musique, [[Roger Waters]] et [[Nick Mason]], avec qui il finit par habiter en colocation chez Mike Leonard, un professeur au Polytechnic et au Hornesey College of Art. En 1963, Wright, Waters et Mason rejoignent deux autres étudiants du Polytechnic, Clive Metcalf et Keith Noble, dans le groupe Sigma 6. Wright y joue principalement de la [[guitare rythmique]] et des [[clavier (instrument)|claviers]], s'adaptant généralement au matériel que les [[Pub (établissement)|pubs]] mettent à disposition{{sfn|Guesdon|Margotin|2017|p=11-12}}{{,}}{{sfn|Povey|2009|p=28}}. C'est à cette période que Wright, considéré comme {{citation|un garçon discret, [[introverti]]}} par Nick Mason, rencontre Juliette Gale, chanteuse occasionnelle de Sigma 6{{sfn|Guesdon|Margotin|2017|p=11-12}}.
Au bout d'un an, Wright abandonne ses études d'architecture, un sujet qui ne le passionne pas, prend une année sabbatique durant laquelle il part brièvement voyager dans les [[Liste des îles de Grèce|îles grecques]] et s'inscrit finalement au [[London College of Music]]{{sfn|Povey|2008|p=14}}. Pendant son absence, Wright est remplacé par Leonard, mais il retrouve sa place sans problème à son retour de Grèce. En 1965, alors que [[Bob Klose]] et [[Syd Barrett]] ont rejoint Mason, Waters et Wright sous le nom de Pink Floyd, ce dernier parvient à obtenir la première séance d'enregistrement du groupe dans un studio grâce à une connaissance qui y travaille{{sfn|Povey|2008|p=18}}.
=== Pilier du groupe ===
Pink Floyd se stabilise avec Barrett, Waters, Mason et Wright à la mi-1965, et après de nombreux concerts cette année-là, ils deviennent des habitués du circuit ''{{lang|en|underground}}'' de [[Londres]]{{sfn|Povey|2008|p=32}}. Alors que Barrett est le membre dominant, écrivant la plupart des morceaux, chantant la plupart des voix solistes et jouant de la guitare solo, Wright a un rôle de soutien important, jouant des claviers et chantant, et écrivant ses propres chansons. En tant que musicien le plus qualifié du groupe, Wright est également chargé d'accorder les guitares, et parfois la basse de Waters, pendant les concerts{{sfn|Povey|2008|p=223}}. Plus tard, il utilise un [[accordeur (outil)|accordeur]] pour accorder les guitares silencieusement pendant les concerts{{sfn|Mason|2004|p=203}}. Au début du groupe, avant d'avoir une équipe de route à plein temps, Wright est le principal ''{{lang|en|[[Machiniste itinérant|roadie]]}}'', déchargeant et chargeant le matériel à chaque concert{{sfn|Mason|2004|p=62}}.
Bien qu'il ne soit pas crédité pour le chant sur la pochette de l'album ''[[The Piper at the Gates of Dawn]]'', il chante sur des chansons écrites par Barrett comme ''[[Astronomy Domine]]'' et ''[[Matilda Mother]]''{{sfn|Cavanagh|2003|p=45-46}}. ''[[Remember a Day]]'', ''[[See-Saw (chanson)|See-Saw]]'', ''[[Paintbox]]'' et ''[[It Would Be So Nice]]'' font partie de ses premières compositions pour le groupe{{sfn|Mason|2004|p=115}}{{,}}{{sfn|Povey|2008|p=80}}. En 1968, au moment où Barrett est forcé à quitter Pink Floyd en raison de problèmes de santé mentale, Wright habite en colocation avec celui-ci à [[Richmond (Londres)|Richmond]] : {{citation|Je devais dire “Syd, je sors pour aller acheter des cigarettes” ; puis je m'en allais faire un spectacle et revenais le lendemain. C'était pitoyable ; une époque terrible}}{{sfn|Povey|2008|p=78}}. Le départ de Barrett entraîne la rupture du contrat entre Pink Floyd et Blackhill Entreprise, l'équipe de management du groupe. Blackhill contacte ensuite Wright pour reformer un groupe avec Barrett, estimant que les deux sont {{citation|les cerveaux du groupe}}, mais Wright refuse : {{citation|[…] je serais parti avec lui sans hésiter si j'avais pensé que Syd pouvait le faire}}{{sfn|Povey|2008|p=78}}. Il participe néanmoins à l'enregistrement du deuxième album solo de Syd, ''[[Barrett (album)|Barrett]]'', sorti en 1970 et produit par [[David Gilmour]] et Waters{{sfn|Povey|2008|p=291}}. Il a plus tard décrit cette contribution comme une tentative d'aider Barrett par tous les moyens possibles{{sfn|Blake|1996|p=3}}.
[[Fichier:Pink Floyd, 1971.jpg|vignette|Pink Floyd en 1971. De gauche à droite, Roger Waters, Nick Mason, David Gilmour, Richard Wright.]]
Après le départ de Barrett et son remplacement par David Gilmour, Wright reprend les fonctions d'écriture avec Waters, mais se désengage progressivement en tant que chanteur et auteur-compositeur au fur et à mesure de la carrière du groupe{{sfn|Mason|2004|p=107}}. Son jeu d'[[orgue]] reste un élément important des concerts du groupe, notamment sur ''[[Interstellar Overdrive]]'', ''[[Set the Controls for the Heart of the Sun]]'' et ''[[Careful with That Axe, Eugene]]''{{sfn|Povey|2008|p=105}}. Il contribue à l'écriture des musiques de films de Pink Floyd, ''[[More (bande originale)|More]]'', ''[[Zabriskie Point]]'' et ''[[Obscured by Clouds]]'', et participe de manière significative à l'arrangement de compositions plus longues telles que ''[[Atom Heart Mother (chanson)|Atom Heart Mother]]'' sur l'[[Atom Heart Mother|album éponyme]], ''[[Echoes (chanson)|Echoes]]'' sur ''[[Meddle]]'' {{incise|sur laquelle il chante avec Gilmour}} et ''[[Shine On You Crazy Diamond]]'' sur ''[[Wish You Were Here (album)|Wish You Were Here]]''. Sur l'album ''[[The Dark Side of the Moon]]'' de 1973, il compose la musique de ''[[The Great Gig in the Sky]]'' et ''[[Us and Them (chanson)|Us and Them]]''{{sfn|Mason|2004|p=17}}. Sur ce même album, il contribue également à la composition d'autres titres tels que ''[[Breathe (chanson de Pink Floyd)|Breathe]]'' et ''[[Time (chanson de Pink Floyd)|Time]]'', en chantant sur le refrain de ce dernier{{sfn|Mabbett|2010|p=133}}.
=== Premier album solo et renvoi de Pink Floyd ===
[[Fichier:Pink Floyd Roger Waters, Richard Wright, Cow Palace, 1975 (7382403940).jpg|vignette|redresse|gauche|Roger Waters (à gauche) et Richard Wright en concert avec Pink Floyd en 1975.]]
Les contributions de Wright au groupe diminuent à la fin des années 1970, Waters commençant à dominer le processus d'écriture, et ''[[Animals (album)|Animals]]'', en 1977, est le premier album où Wright ne reçoit aucun crédit d'écriture{{sfn|Blake|2008|p=242}}. Richard Wright enregistre son premier album solo entre le {{date-|10 janvier}} et le {{date|14 février 1978|en musique}} au [[studio Super Bear]] de [[Berre-les-Alpes]], en [[France]], avec l'aide de quelques musiciens, dont le guitariste [[Snowy White]] et le saxophoniste [[Mel Collins]]. Publié en septembre de la même année chez [[Harvest Records|Harvest]], le label de Pink Floyd, ''[[Wet Dream]]'' passe complètement inaperçu{{sfn|Povey|2008|p=340}}{{,}}{{sfn|Carruthers|2011|p=115}}.
Au moment où le groupe enregistre ''[[The Wall]]'' en 1979, Waters devient frustré du fait que Wright ne contribue pas mais qu'il réclame tout de même une part égale des royalties de production. Wright refuse de rattraper le retard d'enregistrement car son premier mariage s'est détérioré et il n'a pas assez vu ses enfants ; il décide alors que sa famille est plus importante{{sfn|Blake|2008|p=267}}. {{citation|[David Gilmour] et moi-même […] avions peu à offrir, par paresse ou autre}}, a admis Wright. {{citation|Avec le recul, même si je ne m'en rendais pas compte, j'étais déprimé}}<ref>{{article |langue=en |nom1=Ewing |prénom1=Jerry |date=mars 2000 |titre=Wish I was there |périodique=Classic Rock |numéro=12 |passage=4}}.</ref>.
Waters envisage de poursuivre Wright en justice, mais décide finalement qu'il serait plus facile pour Wright de quitter le groupe à la fin du projet. Comme Pink Floyd a des problèmes financiers à l'époque, Wright accepte. Waters, Gilmour, le producteur [[Bob Ezrin]], le compositeur [[Michael Kamen]] et le [[Musicien de studio|musicien de session]] [[Fred Mandel]] ont également joué des parties de clavier sur ''The Wall''{{sfn|Povey|2008|p=222}}. Wright se rend généralement au studio tard dans la nuit, lorsque les autres membres du groupe ne sont pas là{{sfn|Blake|2008|p=266, 269}}. Il est engagé comme musicien de session salarié lors de la tournée de promotion de l'album, et est ironiquement le seul membre de Pink Floyd à tirer profit de la série de concerts, puisque les pertes financières sont supportées par les membres à temps plein du groupe{{sfn|Mason|2004|p=247}}. Wright n'assiste pas à la première du film ''[[The Wall (film)|The Wall]]'' en 1982{{sfn|Mason|2004|p=264}}. L'année suivante, Pink Floyd sort ''[[The Final Cut (album)|The Final Cut]]'', le seul album du groupe sur lequel Wright n'apparaît pas. Son absence aux crédits de l'album permet aux fans de réaliser pour la première fois que Wright avait quitté le groupe ; l'information n'est officiellement annoncée que trois ans après la sortie de l'album, et les détails de son départ ne sont expliqués qu'en 2000{{sfn|Povey|2008|p=230}}.
=== Zee et retour avec Pink Floyd ===
[[Fichier:Pink Floyd (1989).jpg|vignette|Pink Floyd sur scène en 1989.]]
Après son renvoi de Pink Floyd, Wright fait la connaissance de Dave Harris, du groupe new wave [[Fashion (groupe)|Fashion]], par l'entremise d'un ami commun, le saxophoniste [[Raphael Ravenscroft]]{{sfn|Povey|2009|p=340}}. Les deux hommes forment un duo baptisé « Zee » et publient un album, ''[[Identity (album de Zee)|Identity]]'', en avril [[1984 en musique|1984]], qui se solde par un échec critique et commercial. Par la suite, Wright le décrit comme {{citation|une expérience qu'il vaut mieux oublier{{sfn|Povey|2009|p=340}}}}.
Le départ de Roger Waters en 1985 offre à Wright l'occasion de retravailler avec Pink Floyd, d'abord en tant que simple musicien de studio sur l'album ''[[A Momentary Lapse of Reason]]'' (1987), puis comme membre à part entière sur ''[[The Division Bell (album)|The Division Bell]]'' (1994). Il coécrit cinq des onze chansons de l'album et en chante une, ''[[Wearing the Inside Out]]''<ref name="Blake-1996">{{cite interview|last=Blake|first=Mark|title=Richard Wright Interview|url=http://www.brain-damage.co.uk/richard-wright-interviews/august-1996-emi-records.html|publisher=EMI Records / Brain Damage|year=1996}}</ref>. Wright se produit pour la dernière fois avec Pink Floyd le {{date-|2 juillet 2005}}, lors d'une performance unique à l'occasion du [[Live 8]] qui voit le retour de Waters aux côtés des trois autres membres du groupe{{sfn|Povey|2009|p=286-287}}. Il apparaît à titre posthume sur le dernier album de Pink Floyd, ''[[The Endless River]]'', enregistré en partie en même temps que ''The Division Bell'', en 1993-1994, et publié en 2014.
=== Dernier projet solo et mort ===
En octobre [[1996 en musique|1996]], Wright publie son second album solo, ''[[Broken China]]''. Coécrit avec le parolier [[Anthony Moore]], il a pour thème principal la [[dépression (psychiatrie)|dépression]]<ref name="Blake-1996" />. Plusieurs musiciens célèbres participent à son enregistrement, parmi lesquels [[Pino Palladino]], [[Manu Katché]] et [[Sinéad O'Connor]]. Un projet de tournée est abandonné, car il ne serait pas économiquement viable{{sfn|Povey|2009|p=340-341}}.
Wright joue régulièrement avec [[David Gilmour]] tout au long des années 2000. Il participe à l'enregistrement de son album ''[[On an Island]]'' en [[2006 en musique|2006]], ainsi qu'à ses tournées en 2002 et 2006{{sfn|Povey|2009|p=306, 341}}. Il monte sur scène pour la dernière fois le {{date-|6 septembre 2007}}, à l'occasion du lancement du DVD ''[[Remember That Night]]''. Richard Wright meurt le {{date de décès|15 septembre 2008}} des suites d'un [[cancer]]<ref name="Décès">[https://www.lemonde.fr/culture/article/2008/09/15/le-clavier-des-pink-floyd-est-mort_1095567_3246.html Nécrologie], ''[[Le Monde]]'', {{date|15|septembre|2008}}</ref>.
=== Vie privée ===
Richard Wright a été marié trois fois. Le {{date-|7 août 1969}}, il épouse Juliette Gale. Née en 1945, Gale a rencontré Wright à l'époque de Sigma 6, avec qui elle a parfois chanté. Ils ont deux enfants, James et Gala, avant de divorcer en 1982. Wright se remarie en 1984 avec Franka, une modéliste grecque, dont il divorce en 1994. Enfin, il se marie le {{date-|16 juin 1995}} avec la romancière Mildred Irene Hobbs, surnommée « Millie ». Ils ont un fils, Ben, avant de divorcer en 2007{{sfn|Goldman|2012}}. La fille de Wright, Gala, s'est mariée en 1996 avec [[Guy Pratt]], le bassiste qui a joué avec Pink Floyd lors des tournées ''[[A Momentary Lapse of Reason (tournée)|A Momentary Lapse of Reason]]'' et ''{{Lien|fr=The Division Bell (tournée)|lang=en|trad=The Division Bell Tour|texte=The Division Bell}}'' : ils ont eu un enfant ensemble et ont divorcé vers 2006.
Avec la musique, l'autre grande passion de Wright est la [[navigation à la voile]], qu'il pratique assidûment dans les [[îles grecques]].
== Style musical ==
=== Influences ===
Les principales influences de Richard Wright sont des artistes de [[jazz]], en particulier [[Miles Davis]] et [[John Coltrane]]<ref>{{article|langue=en|url=https://www.telegraph.co.uk/news/celebritynews/2966176/Pink-Floyds-Dave-Gilmour-pays-tribute-to-bands-founder-Richard-Wright.html|titre=Pink Floyd's Dave Gilmour pays tribute to band's founder Richard Wright|prénom=Aislinn|nom=Simpson|journal=Daily Telegraph|date=16 septembre 2008|consulté le=18 août 2015}}</ref>. Dans les années 1970, il écoute également les groupes de [[rock progressif]] contemporains, avec une préférence pour le [[Genesis (groupe)|Genesis]] de [[Peter Gabriel]]. Il fait appel à deux musiciens, [[Manu Katché]] et [[Sinéad O'Connor]], ayant accompagné Gabriel dans sa carrière solo pour enregistrer son album ''[[Broken China]]''<ref name="Blake-1996" />.
Wright ne se considère pas comme un auteur-compositeur : plusieurs chansons de Pink Floyd dont il est crédité comme auteur ou co-auteur sont issues d'improvisations ayant produit des idées reprises avec enthousiasme par les autres membres du groupe. Comme il le dit lui-même, {{citation|je me contente de jouer sans vraiment réfléchir à ce que je fais<ref name=interstellar/>}}. Son instrument de prédilection est l'[[orgue]]. Au début de la carrière de Pink Floyd, ses solos emploient fréquemment l'[[échelle heptatonique|échelle égyptienne]], comme sur les chansons ''Matilda Mother'' et ''[[Set the Controls for the Heart of the Sun]]''{{sfn|Perroni|2012|p=101}}{{,}}{{sfn|Mabbett|2010|p=88}}. Au fil du temps, il joue de moins en moins de solos avec Pink Floyd, ses claviers apparaissant davantage à l'arrière-plan{{sfn|Jenkins|2009|p=218}}. Il est le plus discret des membres du groupe : sur scène, il reste derrière ses claviers, concentré sur la musique{{sfn|Chapman|2012|p=32}}.
=== Équipement ===
[[Fichier:Farfisa Compact Duo (2nd version) - Expo Pink Floyd.jpg|vignette|L'orgue [[Farfisa]] Compact Duo de Richard Wright avec son Echorec [[Binson]].]]
Le premier instrument de prédilection de Richard Wright au sein de Pink Floyd est l'orgue [[Farfisa]]. Son premier modèle, utilisé sur les premières versions de la chanson ''[[Interstellar Overdrive]]''{{sfn|Chapman|2012|p=32}}, est un modèle Combo Compact, qui laisse ensuite place à un modèle Compact Duo plus avancé. Il obtient un son particulier en reliant son orgue Farfisa à un Echorec [[Binson]], qui apporte une couche de [[Delay (effet)|delay]]<ref name=interstellar>{{article|langue=en|url=https://www.independent.co.uk/arts-entertainment/music/features/rick-wright-interstellar-overdrive-934983.html|titre=Rick Wright – Interstellar Overdrive|journal=The Independent|date=19 septembre 2008|consulté le=17 août 2014}}</ref>. Par la suite, l'instrument est relié à une boîte de contrôle, l'« Azimuth Coordinator », qui permet d'envoyer le signal dans plusieurs enceintes, jusqu'à six<ref>{{article|langue=en|url=https://www.wired.com/2009/05/dayintech_0512/|titre=May 12, 1967: Pink Floyd Astounds with 'Sound in the Round'|périodique=Wired|date=12 mai 2009|consulté le=17 août 2015}}</ref>. Wright cesse d'avoir recours au Farfisa après ''[[The Dark Side of the Moon]]'', mais il y revient dans ses dernières années, en particulier dans la tournée de promotion de l'album ''On an Island'' de David Gilmour, ainsi que pendant les séances d'enregistrement de ''[[The Endless River]]''<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.theartsdesk.com/new-music/cd-pink-floyd-endless-river|titre=Pink Floyd – The Endless River|éditeur=The Arts Desk|date=8 novembre 2014|consulté le=17 août 2015}}</ref>.
[[Fichier:Expo Pink Floyd - Organ.jpg|vignette|gauche|L'[[orgue Hammond]] M-102 de Richard Wright, qui apparaît notamment dans le film ''[[Pink Floyd: Live at Pompeii]]''.]]
Le [[piano]] et l'[[orgue Hammond]] font partie des instruments utilisés par Wright dès les premiers enregistrements de Pink Floyd{{sfn|Everett|2008|pp=111, 136}}. Il joue du [[mellotron]] en studio sur quelques chansons, en particulier ''[[Sysyphus]]'' et ''[[Atom Heart Mother (chanson)|Atom Heart Mother]]''. Il emploie brièvement le [[vibraphone]] en studio et sur scène en 1969{{sfn|Povey|2009|p=128}}. Vers 1970, il commence à utiliser régulièrement l'orgue Hammond en concert en plus de l'orgue Farfisa{{sfn|Mason|2004|p=130}}. Un [[piano à queue]] rejoint son arsenal lorsque ''[[Echoes (chanson)|Echoes]]'' fait son arrivée dans le répertoire scénique du groupe. Ces trois claviers apparaissent dans le film ''[[Pink Floyd: Live at Pompeii]]''.
Wright commence à utiliser des [[synthétiseur]]s dans les années 1970, parmi lesquels le [[EMS VCS3|VCS3]], le [[ARP String Ensemble]] et le [[Minimoog]]. Il emploie les trois sur la chanson ''[[Shine On You Crazy Diamond]]''. Dans la section finale, qu'il a composée seul, il joue un bref extrait de ''[[See Emily Play]]'' au Minimoog<ref>{{article|langue=en|url=http://www.soundonsound.com/sos/dec14/articles/classic-tracks-1214.htm|titre=Classic Tracks : Pink Floyd "Shine on you Crazy Diamond"|périodique=Sound on Sound|date=décembre 2014|consulté le=21 août 2015}}</ref>. Il utilise également une série de [[piano électrique|pianos électriques]] durant cette période, dont un [[Piano électrique Wurlitzer|Wurlitzer]] relié à une [[pédale wah-wah]] sur ''[[Money (chanson)|Money]]''{{sfn|Reiss|McPherson|2014|p=109}} et un [[Rhodes (piano)|Rhodes]] seul au début de ''[[Sheep (chanson de Pink Floyd)|Sheep]]''{{sfn|Carruthers|2011|p=119}}.
À partir de la tournée de promotion de l'album ''A Momentary Lapse of Reason'', Wright utilise des synthétiseurs numériques [[Kurzweil Music Systems|Kurzweil]], notamment le K2000 et le module K2000S qui permet de reproduire le son du piano et du piano électrique<ref>{{article|langue=en|url=http://www.soundonsound.com/sos/1994_articles/sep94/pinkfloyd.html|titre=Behind Pink Floyd|périodique=Sound on Sound|date=septembre 1994|consulté le=21 août 2015}}</ref>. Il continue à jouer de l'orgue Hammond avec une [[cabine Leslie]], sur scène et lors de l'enregistrement de ''The Division Bell''{{sfn|Touzeau|2009|p=239}}.
Wright emploie également à l'occasion d'autres types de claviers en studio, parmi lesquels le [[piano bastringue]], le [[clavecin]], le [[célesta]] et l'[[harmonium]]. On peut l'entendre jouer de ce dernier sur ''[[Chapter 24]]'', une chanson de ''The Piper at the Gates of Dawn'', ainsi que sur ''Love Song'', une chanson de Syd Barrett en solo{{sfn|Palacios|2010|p=62, 187, 196-199, 239, 375}}.
== Discographie ==
=== Pink Floyd ===
Excepté ''[[The Final Cut (album)|The Final Cut]],'' Rick joue sur tous les albums du groupe (musicien additionnel sur ''[[A Momentary Lapse of Reason]]'')
*Voir [[discographie de Pink Floyd]]
=== Albums solo ===
*[[1978 en musique|1978]] : ''[[Wet Dream]]''{{sfn|Povey|2009|p=340-341}}
*[[1996 en musique|1996]] : ''[[Broken China]]''{{sfn|Povey|2009|p=340-341}}
=== Zee ===
* [[1984 en musique|1984]] : ''[[Identity (album de Zee)|Identity]]''{{sfn|Povey|2009|p=340}}
=== Participations ===
* [[1964 en musique|1964]] : ''Little Baby / You're the Reason Why'' de Adam, Mike & Tim (écriture de la face B)
* [[1970 en musique|1970]] : ''[[Barrett (album)|Barrett]]'' de [[Syd Barrett]] (piano, harmonium, orgue Hammond, coproduction)
* [[1990 en musique|1990]] : ''Naked'' de [[Blue Pearl]] (claviers)
* [[2002 en musique|2002]] : ''[[David Gilmour in Concert]]'' de [[David Gilmour]] (claviers, chant)
* [[2006 en musique|2006]] : ''[[On an Island]]'' de David Gilmour (claviers, chœurs)
* 2006 : ''I Don't Know What I Want / Hazel Eyes'' de {{Lien|langue=en|fr=Helen Boulding}} (coécriture de la face B)
* [[2007 en musique|2007]] : ''[[Remember That Night]]'' de David Gilmour (claviers, chant)
* [[2008 en musique|2008]] : ''[[Live in Gdańsk]]'' de David Gilmour (claviers, chant)
* [[2015 en musique|2015]] : ''[[Rattle That Lock]]'' (édition de luxe) de David Gilmour (claviers sur ''The Barn Jams'')
<small>Source : Povey{{sfn|Povey|2009|p=341}}</small>
== Notes et références ==
{{Traduction/Référence|en|Richard Wright (musician)|767729437}}
{{références|taille=20}}
== Annexes ==
=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Mark|nom1=Blake|titre=Comfortably Numb—The Inside Story of Pink Floyd|éditeur=Da Capo|année=2008|pages totales=448|isbn=978-0-306-81752-6|isbn2=0-306-81752-7}}.
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Bob|nom1=Carruthers|titre=Pink Floyd—Uncensored on the Record|éditeur=Coda Books|année=2011|isbn=978-1-908538-27-7|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=qrwU8wouZX4C&printsec=frontcover}}.
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=John|nom1=Cavanagh|titre=Pink Floyd's The Piper at the Gates of Dawn|éditeur=A&C Black|année=2003|pages totales=124|isbn=978-0-8264-1497-7|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=xKXeoxThy9gC&printsec=frontcover}}.
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Rob|nom1=Chapman|titre=Syd Barrett and British Psychedelia|sous-titre=Faber Forty-Fives : 1966–1967|éditeur=[[Faber and Faber|Faber & Faber]]|année=2012|pages totales=96|isbn=978-0-571-29676-7|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=YuYK3h632gMC&printsec=frontcover}}.
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Walter|nom1=Everett|titre=The Foundations of Rock : From "Blue Suede Shoes" to "Suite : Judy Blue Eyes"|éditeur=[[Oxford University Press]]|année=2008|isbn=978-0-19-029497-7}}.
* {{ODNB | prénom1 = Lawrence | nom1 = Goldman | titre chapitre = Wright, Richard William [Rick] (1943–2008) | année = 2012 | id = 99787}}.
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Mark|nom1=Jenkins|titre=Analog Synthesizers : Understanding, Performing, Buying—From the Legacy of Moog to Software|éditeur=[[Taylor & Francis]]|année=2009|pages totales=336|isbn=978-1-136-12277-4|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=I5E6Z5ThcW0C&printsec=frontcover}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Jean-Michel |nom1=Guesdon |prénom2=Philippe |nom2=Margotin |titre=Pink Floyd, la totale |sous-titre=Les 179 chansons expliquées |lieu=Vanves |éditeur=EPA Editions |année=2017 |pages totales=592 |isbn=978-2-37671-256-5 |plume=oui}}
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Andy|nom1=Mabbett|titre=Pink Floyd- The music and the mystery|éditeur=Omnibus Press|année=2010|pages totales=168|isbn=978-0-85712-418-0|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=kob468t1j6oC&printsec=frontcover}}.
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Nick|nom1=Mason|lien auteur1=Nick Mason|titre=Inside Out|sous-titre=A personal history of Pink Floyd|éditeur=[[Orion Publishing Group|Orion]]|année=2004|pages totales=359|isbn=978-0-297-84387-0}}.
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Julian|nom1=Palacios|titre=Syd Barrett & Pink Floyd|sous-titre=Dark Globe|lieu=Londres|éditeur=Plexus|année=2010|pages totales=448|isbn=978-0-85965-431-9|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=DvgH58uEPFAC&printsec=frontcover}}.
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Steve|nom1=Perroni|titre=The Album|éditeur=[[ABC-CLIO]]|année=2012|pages totales=1256|isbn=978-0-313-37906-2|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=M5Dh_Owq0agC&printsec=frontcover}}.
* {{Ouvrage | langue=fr | langue originale=en | prénom1=Glenn | nom1=Povey | titre=Pink Floyd | lieu=Paris | éditeur=Éditions Place des Victoires | année=2009 | pages totales=368 | isbn=978-2-8099-0092-7|plume=oui}}.
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Joshua|nom1=Reiss|prénom2=Andrew|nom2=McPherson|titre=Audio Effects|sous-titre=Theory, Implementation and Application|éditeur=[[CRC Press]]|année=2014|pages totales=367|isbn=978-1-4665-6028-4|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=z5DaBAAAQBAJ&printsec=frontcover}}.
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Jeff|nom1=Touzeau|titre=Home Studio Essentials|éditeur=Cengage Learning|année=2009|pages totales=272|isbn=978-1-59863-920-9}}.
=== Liens externes ===
{{liens}}
* {{Find a Grave|29816925}}
{{Palette|Pink Floyd}}
{{Portail|Pink Floyd|Rock progressif|Angleterre}}
{{DEFAULTSORT:Wright, Richard}}
[[Catégorie:Claviériste de rock progressif]]
[[Catégorie:Membre de Pink Floyd]]
[[Catégorie:Artiste d'EMI Group]]
[[Catégorie:Naissance en juillet 1943]]
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[[Catégorie:Décès en septembre 2008]]
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[[Catégorie:Décès à 65 ans]]
[[Catégorie:Décès à Londres]] |
304191 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe%20d%27Arm%C3%A9nie | Philippe d'Arménie | {{ébauche|personnalité arménienne|Croisades}}
{{Infobox Politicien
| charte = Monarque
| nom = Philippe
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| légende =
| fonction1 = [[Liste des souverains arméniens de Cilicie|Roi d'Arménie]]
| à partir du fonction1 = [[1222]]
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'''Philippe d'Antioche''', dit aussi '''Philippe d'Arménie''', assassiné en [[1226]], est [[Liste des souverains arméniens de Cilicie|roi d'Arménie]] de [[1222]] à [[1226]]. Il est un fils de {{noble|Bohémond IV d'Antioche}} et de [[Plaisance du Gibelet]].
Il est marié en [[1222]] à [[Isabelle d'Arménie (morte en 1252)|Isabelle d'Arménie]], fille de {{noble|Léon II d'Arménie|-}}, roi d'Arménie, et de Sibylle de Lusignan.
Philippe prend l'engagement « qu'il vivrait à la mode arménienne, adopterait la foi et la communion des Arméniens et respecterait les privilèges de tous leurs nationaux »<ref>{{Ref-Grousset-Levant|passage=396}}.</ref>. Mais le jeune roi ne respecte pas ses engagements et tente de remplacer les nobles influents de la cour par ses compatriotes. Il veut aussi imposer le rite et les habitudes latins au clergé et au peuple arménien, et le pays se soulève, mené par [[Constantin de Barbaron]]. Il est arraché des bras de sa femme, qui l'aime tendrement, jeté en prison, puis assassiné le {{date-|24 janvier 1226}}, et [[Héthoum Ier d'Arménie|Héthoum]], le fils de Constantin, épouse sa veuve.
== Notes et références ==
{{Références|colonnes=1}}
{{Portail|Arménie|Croisades}}
[[Catégorie:Maison de Poitiers]]
[[Catégorie:Noble latin d'Orient|Philippe Armenie]]
[[Catégorie:Souverain arménien de Cilicie au XIIIe siècle]]
[[Catégorie:Arménien et croisé]]
[[Catégorie:Décès en 1226]]
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304198 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Denis-de-Gastines | Saint-Denis-de-Gastines | {{voir homonymes|Gastines (homonymie)}}
{{Infobox Commune de France
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| image = Saint-Denis-de-Gastines (53) Église 01.JPG
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| population = {{Population de France/dernière_pop}}
| année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}
| gentilé = Dionysiens<ref>{{lien web |titre=Le nom des habitants du 53 - Mayenne - Habitants<!-- Vérifiez ce titre --> |url=https://www.habitants.fr/mayenne-53 |site=habitants.fr |consulté le=11-02-2023}}.</ref>
| géoloc-département = Mayenne/Pays de la Loire
| siteweb = [http://st-denis-de-gastines.fr/ st-denis-de-gastines.fr]
}}
'''Saint-Denis-de-Gastines''' est une [[Commune (France)|commune française]], située dans le [[département français|département]] de la [[Mayenne (département)|Mayenne]] en [[Région française|région]] [[Pays de la Loire]], peuplée de {{Unité|{{Population de France/dernière_pop}}|habitants}}<ref group="Note">[[Chiffres de population de la France|Population municipale]] {{Population de France/dernière_année}}.</ref>.
La commune fait partie de la province historique du [[Maine (province)|Maine]]<ref>{{Ouvrage|nom=Saugrain|prénom=Claude-Marin|titre=Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France|année=1726|volume=3|passage=282}}</ref>, et se situe dans le [[Bas-Maine]].
== Géographie ==
{{...}}
=== Communes limitrophes ===
{{...}}
=== Climat ===
{{Article général|Climat des Pays de la Loire|Climat de la Mayenne}}
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T4|climat océanique altéré]], selon une étude du [[CNRS]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=5 janvier 2024}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T1|climat océanique]] et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « [[Climat de la France#MF-R9|Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée]] » et « [[Climat de la France#MF-R10|Moyenne vallée de la Loire]] »<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=5 janvier 2024}}</ref>.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|10.5| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|13.6| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|920 mm}}, avec {{Unité|13.7|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|7.9|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la [[station météorologique]] de [[Météo-France]] la plus proche, sur la commune de [[Chailland]] à {{Unité|13|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Saint-Denis-de-Gastines,Mayenne/Chailland,Mayenne |titre=Orthodromie entre Saint-Denis-de-Gastines et Chailland |site=fr.distance.to |consulté le=5 janvier 2024}}.</ref>, est de {{tmp|11.5| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|859.5|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_53048001.pdf|titre= Station Météo-France « Chailland », sur la commune de Chailland - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=5 janvier 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_53048001.pdf|titre= Station Météo-France « Chailland », sur la commune de Chailland - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=5 janvier 2024}}</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=5 janvier 2024}}</ref>.
<!-- Un tableau météorologique est affiché pour toutes les communes :
* disposant sur leur territoire d'une station météorologique en activité ;
* de plus de 2000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 5 km (les distances étant mesurées de chef-lieu à chef-lieu et non de chef-lieu à station météo).
* de statut préfecture ou sous-préfecture ou de plus de 5000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 10 km. -->
== Urbanisme ==
=== Typologie ===
Saint-Denis-de-Gastines est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/typologie-urbain-rural |titre=Typologie urbain / rural |site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1902|titre=Commune rurale - définition |site=le site de l’[[Insee]] |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/methode-comprendre-la-grille-de-densite|titre= Comprendre la grille de densité|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction d'Ernée]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|5|communes}}, est catégorisée dans les aires de moins de {{Unité|50000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020|site=insee.fr |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>.
=== Occupation des sols ===
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (42,5 %), [[terres arables]] (41,7 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %), zones urbanisées (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %), forêts (0,2 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statistiques] du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 11 mai 2021}}</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=-0.856111111111&y=48.3427777778&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=16 juillet 2023}}.</ref>.
[[Fichier:53211-Saint-Denis-de-Gastines-Sols.png|vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
== Toponymie ==
{{…}}
== Histoire ==
{{…}}
== Politique et administration ==
=== Tendances politiques et résultats ===
{{Article connexe|Élections municipales de 2020 en Mayenne}}
=== Liste des maires ===
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs}}
{{ÉluDonnées}}
{{Élu |Début= 1792 |Fin= 1798 |Identité= G. Quinton |Parti= [[Sans étiquette|SE]] |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1798 |Fin= 1800 |Identité= F. Brochard |Parti= [[Sans étiquette|SE]] |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1800 |Fin= 1816 |Identité= Louis Gilles Casimir Richard-Villiers |Parti= [[Sans étiquette|SE]] |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1816 |Fin= 1817 |Identité= Henri d’Héliard |Parti= [[Sans étiquette|SE]] |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1817 |Fin= 1821 |Identité= M. Deschamps-Dumery |Parti= [[Sans étiquette|SE]] |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1821 |Fin= 1830 |Identité= M. de Cœurdoux |Parti= [[Sans étiquette|SE]] |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1830 |Fin= 1840 |Identité= Louis Gilles Casimir Richard-Villiers |Parti= [[Sans étiquette|SE]] |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1840 |Fin= 1882 |Identité= Constant de Cœurdoux |Parti= [[Sans étiquette|SE]] |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1882 |Fin= 1892 |Identité= Charles Poirier-Coutansais |Parti= [[Sans étiquette|SE]] |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1892 |Fin= 1911 |Identité= Victor Jousset |Parti= [[Sans étiquette|SE]] |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1911 |Fin= 1925 |Identité= Paul d’Etchegoyen |Parti= [[Sans étiquette|SE]] |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1925 |Fin= 1961 |Identité= Jean Poirier-Coutansais |Parti= [[Sans étiquette|SE]] |Qualité=Agriculteur }}
{{Élu |Début= 1961 |Fin= 1983 |Identité= Georges Chrétien |Parti= [[Sans étiquette|SE]] |Qualité= [[Chef d'entreprise]] }}
{{Élu |Début= 1983 |Fin= 1989 |Identité= Augustin Quinton |Parti= [[Sans étiquette|SE]] |Qualité= Retraité agricole }}
{{Élu |Début= 1989 |Fin= juin 1995 |Identité= Georges Geslin |Parti= [[Sans étiquette|SE]] |Qualité= [[Retraité]] }}
{{Élu |Début= {{Date||juin|1995}} |Fin= mars 2014 |Identité= Charles Brochard |Parti= [[Sans étiquette|SE]] |Qualité= [[Agriculteur]] }}
{{Élu actuel |Début= mars 2014<ref>{{Lien web|url=https://www.ouest-france.fr/thierry-chretien-ete-elu-maire-avec-18-voix-sur-19-2089239 |titre= Thierry Chrétien a été élu maire avec 18 voix sur 19 |éditeur= ''[[Ouest-France]]'' |site= ouest-france.fr |consulté le= 13 avril 2014 }}.</ref> |Fin= |Identité= Thierry Chrétien |Parti= [[Sans étiquette|SE]] |Qualité= [[Chef d'entreprise]] }}
{{ÉluFin}}
== Population et société ==
=== Démographie ===
<!--Le paragraphe que vous essayez de modifier est rédigé automatiquement par un modèle.
Veuillez insérer votre texte après {{Population de France/section}} -->
{{Population de France/section}}
=== Enseignement ===
{{…}}
=== Manifestations culturelles et événements ===
* Le festival de musique ''[[Au Foin de la Rue]]'' a lieu chaque été, depuis [[2000]].
* La ''Grande fête de la moisson'' est organisée tous les deux ans par l'Orchestre d'harmonie.
* Endurathlon, une épreuve sportive sur 24h, compétition en relais entre course à pied et VTT, sur deux circuits ditincts, {{1re}} édition le 22 et {{date-|23 juillet 2017}}
=== Sports ===
Le terrain de sport situé route d'Ernée a été entièrement édifié et installé par une main-d'œuvre gratuite que constituait les soldats Allemands restés prisonniers après la fin de la seconde mondiale.
== Économie ==
{{…}}
== Culture locale et patrimoine ==
=== Lieux et monuments ===
* L'église Saint-Denis
* [[Château de Montflaux]] ({{S-|XVII}}, construit par la [[famille de Froulay]])
* Château de Rigardon ({{S-|XVIII}}, construit par la [[famille de Hercé]])
* Château de Bellevue ({{S-|XIX}}, construit par la famille Faucon)
* Château de la Ferté ({{S-|XIX}}, construit par la famille du Boislouveau)
* Château du Bourg ({{S mini-|XVIII}} et {{S-|XIX}}s)
* Le moulin de Fumeçon sur la route de Saint-Denis-de-Gastines à [[Vautorte]] fait partie du patrimoine industriel de la commune. Il fabriquait de la farine ; Germaine Justin-Bernard y venait pour assurer le ravitaillement du groupe de [[Résistance française|Résistance]] locale à la fin de la [[Seconde Guerre mondiale]].
<gallery>
Fichier:Saint-Denis-de-Gastines (53) Château de Montflaux 02.JPG|Château de Montflaux
File:Château de Rigardon à Saint-Denis-de-Gastines (Mayenne).jpg|Château de Rigardon
File:Château de Bellevue à Saint-Denis-de-Gastines (Mayenne).jpg|Château de Bellevue
Fichier:Chateau de la Ferté (St Denis de Gastines).png|Château de la Ferté
File:Moulin de Fumeçon à Saint-Denis-de-Gastines (Mayenne).jpg|Moulin de Fumeçon
</gallery>
=== Patrimoine naturel ===
{{...}}
=== Personnalités liées à la commune ===
* [[Famille de Froulay]].
* [[Jean Porthaise]] (né vers 1520 à Saint-Denis-de-Gastines - mort vers 1602), religieux cordelier, controversiste et théologien.
* [[Jean-Louis de Fromentières]] (né en 1632 à Saint-Denis-de-Gastines - mort en [[1684]]), [[Liste des évêques d'Aire|évêque d'Aire]].
* [[Pierre Fauchard]] (né en 1679 à Saint-Denis-de-Gastines - 1761), mondialement reconnu comme étant le père de la [[dentiste|chirurgie dentaire moderne]].
* [[Charles Louis de Froulay]] (né en 1687 à Saint-Denis-de-Gastines - 1767), évêque du Mans.
* [[Renée-Caroline-Victoire de Froulay]], marquise de Créquy (née en 1714 à Saint-Denis-de-Gastines au [[château de Montflaux]] - morte en 1803), femme de lettres.
* [[Gilles-Louis Richard]] (né en 1751 - mort en 1834 à Saint-Denis-de-Gastines), homme politique.
* [[Jean-Baptiste-Amédée George de La Massonnais]] (né en 1805 à Saint-Denis-de-Gastines - mort en 1860) [[Liste des évêques de Périgueux|évêque de Périgueux et de Sarlat]].
* [[La Casa|Pierre Le Feuvre et Jean-François Péculier]] qui forment le groupe [[La Casa]], ont commencé la musique ensemble à Saint-Denis-de-Gastines<ref>{{Lien web|url= https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/mayenne-53100/temoignage-pierrot-du-groupe-la-casa-raconte-l-histoire-de-go-go-go-5544794 |titre= Témoignage. Pierrot, du groupe La Casa, raconte l’histoire de Go go go |éditeur= ''[[Ouest-France]]'' |site= ouest-france.fr |consulté le= 26 juillet 2018 }}.</ref>.
*Marc Gobé (Né à Saint Denis de Gastines le {{date-|5 décembre 1945}} - décédé à New-York le {{date-|3 janvier 2014}})<ref>Siteweb : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/chateau-gontier-53200/necrologie-le-designer-mayennais-marc-gobe-vecu-le-reve-americain-1836000.</ref>. Designer de renom<ref>[https://www.e-marketing.fr/Thematique/agences-1089/Breves/Marc-Gobe-disparition-designer-visionnaire-232392.htm Siteweb : https://www.e-marketing.fr/Thematique/agences-1089/Breves/Marc-Gobe-disparition-designer-visionnaire-232392.htm]</ref>. Associé à Joël Desgrippes il a participé à la création ou au renouveau de l'image de marque de sociétés françaises importantes (notamment Air France - Crédit Agricole) et étrangères (Cocas Colas - Nescafé)<ref>[http://www.strategies.fr/actualites/agences/227390W/deces-du-designer-marc-gobe.html Siteweb : http://www.strategies.fr/actualites/agences/227390W/deces-du-designer-marc-gobe.html]</ref>. Puis il s'est consacré à l'écriture en publiant plusieurs ouvrages dont "Emotional Branding" en 2001. Un livre référence traduit en 12 langues<ref>[https://www.brand-image.com/fr/news/news/marc-gob%C3%A9 Siteweb : https://www.brand-image.com/fr/news/news/marc-gob%C3%A9]</ref>. Par la suite il a donné de nombreuses conférences dans le monde entier.
== Voir aussi ==
{{Autres projets
| commons = Category:Saint-Denis-de-Gastines
| wiktionary = Saint-Denis-de-Gastines
}}
=== Bibliographie ===
{{...}}
=== Articles connexes ===
* [[Communes de la Mayenne]]
=== Liens externes ===
{{Liens}}
* [https://www.lernee.fr/annuaires/mairies/saint-denis-de-gastines/ Saint-Denis-de-Gastines sur le site de la communauté de communes]
* Histoire et archives de la commune : [http://www.genealogie-dyonisienne.fr généalogie dyonisienne]
== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|groupe=Note}}
=== Cartes ===
{{Références|groupe=Carte}}
=== Références ===
:''Altitudes, coordonnées, superficie'' : IGN<ref>[http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087%26CommuneId=49635 Saint-Denis-de-Gastines sur le site de l'Institut géographique national] (Visualiser le lien [archive]).</ref>.
{{Références nombreuses}}
{{Palette|Communauté de communes de l'Ernée}}
{{Portail|Mayenne|Maine|communes de France}}
[[Catégorie:Commune dans la Mayenne]]
[[Catégorie:Aire d'attraction d'Ernée]] |
304200 | https://fr.wikipedia.org/wiki/La%20Cropte | La Cropte | {{Voir homonymes|La Cropte (homonymie)}}
{{Voir homophone|Lacropte}}
{{Infobox Commune de France
| nom = La Cropte
| image = Ancien clocher La Cropte.jpg
| légende = L'ancien clocher avec son [[Clocher en bâtière|toit en bâtière]].
| blason = Blason officiel La Cropte.svg
| légende blason = #Héraldique
| drapeau =
| région = [[Pays de la Loire]]
| département = [[Mayenne (département)|Mayenne]]
| arrondissement = [[Arrondissement de Château-Gontier|Château-Gontier]]
| canton = [[Canton de Meslay-du-Maine]]
| circonscription législative = [[Deuxième circonscription de la Mayenne|Deuxième circonscription]]
| insee = 53087
| cp = 53170
| maire = Paul Lambert
| mandat maire = [[Élections municipales de 2020 dans la Mayenne|2020]]-2026
| intercomm = [[Communauté de communes du Pays de Meslay-Grez]]
| longitude = -0.491666666667
| latitude = 47.9588888889
| alt mini = 51
| alt maxi = 87
| superficie = 14.15
| type = Commune rurale
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction de Laval|Laval]] <br><small>(commune de la couronne)</small>
| population = {{Population de France/dernière_pop}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| gentilé = Croptois
| siteweb =
| géoloc-département = Mayenne/Pays de la Loire
}}
'''La Cropte''' est une [[Commune (France)|commune française]], située dans le [[Département français|département]] de la [[Mayenne (département)|Mayenne]], et la [[Région française|région]] [[Pays de la Loire]], peuplée de {{Unité|{{Population de France/dernière_pop}}|habitants}}<ref group="Note">[[Chiffres de population de la France|Population municipale]] {{Population de France/dernière_année}}.</ref>.
La commune fait partie de la province historique du [[Maine (province)|Maine]]<ref>{{Ouvrage|nom=Saugrain|prénom=Claude-Marin|titre=Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France|année=1726|volume=1|passage=960}}</ref>, et se situe dans le [[Bas-Maine]].
== Géographie ==
{{Communes limitrophes
|commune = La Cropte
|nord-ouest = [[Saint-Denis-du-Maine]]
|nord = [[La Bazouge-de-Chemeré]]
|nord-est = [[Chémeré-le-Roi]]
|sud-est = [[Préaux (Mayenne)|Préaux]]
|sud = [[Le Buret]]
|sud-ouest = [[Meslay-du-Maine]]
}}
La Cropte étant située à l'extrême est du [[Massif armoricain]], la géologie y présente donc des faciès très variés. La Cropte est dans la vallée de [[Vaige|la Vaige]] que rejoint un petit ruisseau Le Buru et au sud-ouest la limite communale se situe sur le ruisseau Pont-Martin, ce qui irrigue donc le [[bassin versant]] de [[Sarthe (rivière)|la Sarthe]].
=== Climat ===
{{Article général|Climat des Pays de la Loire|Climat de la Mayenne}}
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T3|climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord]], selon une étude du [[CNRS]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=5 janvier 2024}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T1|climat océanique]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R10| Moyenne vallée de la Loire]], caractérisée par une bonne insolation ({{Unité|1850 h/an}}) et un été peu pluvieux<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=5 janvier 2024}}</ref>.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|11.4| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|13.9| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|714 mm}}, avec {{Unité|11.9|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|6.6|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la [[station météorologique]] de [[Météo-France]] la plus proche, sur la commune de [[Saint-Georges-le-Fléchard]] à {{Unité|9|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/La Cropte,Mayenne/Saint-Georges-le-Fléchard,Mayenne |titre=Orthodromie entre La Cropte et Saint-Georges-le-Fléchard |site=fr.distance.to |consulté le=5 janvier 2024}}.</ref>, est de {{tmp|11.8| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|798.7|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_53220001.pdf|titre= Station Météo-France « Saint-Georges-le-Fléchard », sur la commune de Saint-Georges-le-Fléchard - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=5 janvier 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_53220001.pdf|titre= Station Météo-France « Saint-Georges-le-Fléchard », sur la commune de Saint-Georges-le-Fléchard - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=5 janvier 2024}}</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=5 janvier 2024}}</ref>.
<!-- Un tableau météorologique est affiché pour toutes les communes :
* disposant sur leur territoire d'une station météorologique en activité ;
* de plus de 2000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 5 km (les distances étant mesurées de chef-lieu à chef-lieu et non de chef-lieu à station météo).
* de statut préfecture ou sous-préfecture ou de plus de 5000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 10 km. -->
== Urbanisme ==
=== Typologie ===
La Cropte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/typologie-urbain-rural |titre=Typologie urbain / rural |site=observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1902|titre=Commune rurale - définition |site=le site de l’[[Insee]] |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/methode-comprendre-la-grille-de-densite|titre= Comprendre la grille de densité|site=observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Laval]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|66|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:50000}} à moins de {{Unité|200000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020|site=insee.fr |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>.
=== Occupation des sols ===
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
[[terres arables]] (65,1 %), prairies (33,1 %), forêts (1,8 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statistiques] du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 11 mai 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=-0.491666666667&y=47.9588888889&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=16 juillet 2023}}.</ref>.
[[Fichier:53087-La Cropte-Sols.png|vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
== Économie ==
Les fours à chaux sont éteints, les carrières abandonnées, l'économie est redevenue purement agricole. Pour le tourisme, des chambres d'hôte et le seul commerce restant est un petit bar-restaurant ''Le Bouguet Garni''.
== Toponymie ==
La première mention du nom de la paroisse apparait en [[1096]] dans les archives de l'[[abbaye Saint-Aubin d'Angers]] rédigées en [[latin]] : ''la villa que vocatur Cripta''. Ce vocable est encore présent dans un ouvrage du chapitre du Mans en [[1110]]. Un [[prieuré]] est attesté à la fin du {{s-|XI}}, dépendant de l'abbaye Saint-Aubin. En [[1567]], le nom indiqué dans le livre de la fabrique est ''La Crotte<ref>L. A. Maître, ''Dictionnaire topographique du département de la Mayenne'', Société de l'industrie de la Mayenne, {{s-|XIX|e}}, p. 106</ref>''.
Une ''crotte'' (variante ''croutte, crote'') désigne en ancien français et dans les dialectes une « grotte », la forme ''grotte'' étant surtout propre aux textes italianisants à l'origine<ref>[http://www.cnrtl.fr/etymologie/grotte Site du CNRTL : étymologie du mot ''grotte'']</ref>. Le ''p'' de ''Cropte'' est étymologique d'après le latin ''crypta'' (d'origine grecque), dont sont issus les mots ''grotte'' et ''cro(u)te''.
Cette grotte est certainement celle dite ''Grotte du Rocher''.
== Histoire ==
=== Ancien Régime ===
Au {{XIIe siècle}}, le [[Maison de La Cropte|seigneur de La Cropte]] est l'un des principaux vassaux du [[Liste des seigneurs de Laval|comte de Laval]]<ref>Collectif, ''Le Comté d'Anjou sous Henri Plantagenet et ses fils (1151-1204)''</ref>. Il a droit de prendre le bois d'œuvre pour son hébergement, mais aussi pour la construction de pressoirs, cuves, tonneaux. En revanche, il ne peut les vendre en dehors de son [[fief]]. Il a aussi le droit de prendre le bois de chauffage et tout ce qui permet de faire des roues, charrettes, utiles au labour<ref>André Bouton, Le Maine : histoire économique et sociale des origines au {{s-|XVI|e}}, 1962, p. 380.</ref>.
Foulques, seigneur d'Entrammes, fils du fondateur du [[Abbaye du Port-du-Salut|prieuré de Port-Reingeard]], échange en [[1265]] avec [[Guy VII de Laval]], son suzerain, les fiefs et [[seigneurie]]s du Pont-de-Mayenne contre la terre de La Cropte<ref>Bulletin de la Société de l'industrie de la Mayenne, vol. 2, p. 372, impr. Godbert, 1853. La source cite « Guy II, seigneur de Laval », ce qui n'est pas possible chronologiquement.</ref>.
En [[1377]], une industrie de la [[Chaux (matière)|chaux]] est attestée<ref>''Histoire du Maine'', Paris, PUF, coll. "Que sais-je ?", 1973, p. 116</ref>.
L'étang dit « de la Fougeassière » est asséché en [[1567]]<ref>L. A. Maître, ''Dictionnaire topographique du département de la Mayenne'', ''op. cit.'', p. 132</ref>.
Le fief entre dans le domaine du marquis de Montesson en [[1685]]. [[Jean-Baptiste de Montesson (1646-1731)|Jean-Baptiste de Montesson]] épouse le {{date-|25 octobre}} Catherine de Cervon, fille de Joseph de Cervon, chevalier, seigneur des Arcis, du Buret, La Cropte, La Carrière{{etc.}}<ref>Borel d'Hauterive, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines d'Europe, vol. 20, 1863, p. 252</ref>. La famille de Montesson conserve ce fief jusque vers [[1775]].
Au {{XVIIIe siècle}}, la paroisse fait partie du [[Doyenné (christianisme)|doyenné]] de [[Sablé-sur-Sarthe|Sablé]], de l'élection et du [[comté de Laval]]. La [[châtellenie]] de La Cropte est annexée à celle de [[Meslay-du-Maine|Meslay]].
Traces d'ardoisières, activité qui disparaît au cours du {{s-|XVIII}}<ref>Yves Barnéoud, ''La Mayenne industrielle, commerciale et touristique, Chambre de commerce de Laval'', 1959, p. 122</ref>.
=== Révolution ===
La période de la [[Révolution française|Révolution]] est particulièrement agitée dans cette commune.
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File:Forteresses_marches_de_Bretagne.png|Châteaux-forts des marches de Bretagne
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La Cropte s'est retrouvée un peu à l'est de la [[Marche de Bretagne]] et de ses châteaux-forts de Lassay, Laval et Château-Gontier donc à la frontière d'une région qui ne voulait pas payer la [[gabelle du sel]] ce qui enrichit les contrebandiers qui furent à l'origine des [[Chouans]]. Et La Cropte s'est retrouvée au Sud de la [[Chouannerie normande]] qui sévissait dans l'Orne. La levée en masse de soldats avec tirage au sort agita les jeunes et fonda les chouans mais ensuite c'est la vente des biens d'église aux riches bourgeois et la [[constitution civile du clergé]] qui servirent de prétexte aux dissensions dans ces communes situées sur la ligne de front de la guerre civile entre les royalistes de l'Ouest et les républicains.
les [[Armée révolutionnaire française|Bleus]] s'étaient installés durablement à [[Ballée]] et La Cropte située sur la ligne de front fut attaquée trois fois par les chouans.
Après la [[constitution civile du clergé]], Bigot, curé de la [[paroisse]] se retire. Le [[vicaire]], Charles Pépin, reste encore trois mois avant de quitter la place. Julien Le Royer, vicaire de [[Saint-Aubin-du-Désert]], prêtre assermenté, arrive dans la paroisse le {{date|10 août 1791}}. Patriote, il s'arme à partir du soulèvement des [[Chouans]]<ref>Gérault (ancien curé d'Évron), ''Mémoires ecclésiastiques concernant le district d'Évron, diocèse du Mans, pendant la Révolution, de 1792 à 1802'', Laval, Godbert, 1847, p. 49 sq.</ref>.
Le {{date|18 novembre 1793}}, une centaine de Chouans attaquent la vingtaine de [[Garde nationale (France)|gardes nationaux]] qui se retranchent dans l'église et le cimetière. Plus de 150 coups de feu sont tirés sur eux<ref>Jean Morvan, ''Les chouans de la Mayenne, 1792-1796'', Paris, C. Lévt, 1900, p. 229</ref>. Le curé, réfugié à l'église est blessé et perd un œil, tandis que le sacristin est tué<ref>Gérault (ancien curé d'Évron), ''Mémoires ecclésiastiques concernant le district d'Évron, ''op. cit.'', p. 49 sq.</ref>.
Lors d'une seconde attaque Le Royer bat en retraite avec les Bleus à Ballée.
Début [[1794]], Charles Pépin, vicaire de La Cropte est fusillé à la Baconnière. Prêtre réfractaire, il effectuait son service clandestinement. Surpris par les gardes nationaux d'[[Andouillé]], il est arrêté puis fusillé<ref>Léon de la Sicotière, ''Louis de Frotté et les insurrections normandes, 1793-1832'', Paris, Plon, 1889, vol. 2. Celui indique "mai 1796". Dans le ''Mémorial de la Mayenne'', édité en 1844 (vol. 4, p. 244), il est indiqué : "1794". De même dans l'ouvrage du Père Gérault de 1847 cité plus haut</ref>.
En présence du district rassemblé le 7 [[ventôse]] de l'[[an II]] ({{date|25 février 1794}}), l'ancien curé de La Cropte, Le Royer, déclare renoncer à ses fonctions ecclésiastiques, le directoire du district prenant acte de ses paroles. Il quitte ensuite la commune<ref>Gérault, ''Mémoires ecclésiastiques concernant le district d'Evron, diocèse du Mans, pendant la Révolution, ''op. cit.'', p. 128</ref>.
Le 26 ou le {{date|27 avril 1795}}, Pierre Bachelier (1723-1795), prêtre-sacriste de [[La Bazouge-de-Chemeré]], assurant son service clandestinement, et Jean Le Duc, tous deux de [[Chémeré-le-Roi]], sont accusés d'avoir participé à une messe. Ils sont arrêtés et menés à Laval pour être jugés. Ils sont assassinés pendant le trajet par des partisans républicains, faisant un service avec les soldats et les gardes nationaux de [[Ballée]]. Le fils de Jean Le Duc, également arrêté, survécut à ses blessures<ref>Dom Piolin, ''L'Église du Mans durant la Révolution'', Le Mans, librairie-éditeur Leguicheux-Gallienne, 1869, p. 263 sq.|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=FtYaAAAAYAAJ&printsec=frontcover&source=gbs_book_other_versions_r&redir_esc=y#v=onepage&q=cropte&f=false</ref>.
La troisième fois vers [[1798]] les chouans investissent La Cropte et ne pouvant trouver celui qu'ils appellent ''l'intrus'' (le Royer) incendient l'église romane soi-disant pour la purifier<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=|titre=La Révolution française : revue historique 1885/07|passage=300|lieu=|éditeur=|date=|pages totales=|isbn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k116286q/f308}}.</ref> et son presbytère.
Le calme revient en [[1800]]. La commune est intégrée dans le [[canton de Meslay-du-Maine]] en novembre [[1801]].
=== {{s-|XIX}} ===
En 1825 un notable offre une rente aux pauvres de la commune (ordonnance royale)<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=|titre=Bulletin des lois de la République française 1825|passage=187|lieu=|éditeur=|date=6 janvier 1825|pages totales=|isbn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6525608w/f221.item}}.</ref>.
En 1844, il existe des carrières de marbre<ref>Narcisse Desportes, ''Bibliographie du Maine, précédée de la description topographique et hydrographique du diocèse du Mans'', Le Mans, librairie Pesche, 1844, p. 45</ref>.
Un établissement de sœurs d'Evron est créé dans la maison du Prieuré grâce à des dons et des rentes, pour soigner les malades et instruire les jeunes filles en 1850<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=|titre=Bulletin des lois de la République française|passage=519-521|lieu=|éditeur=|date=7 octobre 1850|pages totales=|isbn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4861258/f550}}.</ref>.
=== {{s-|XX}} ===
En 1902 la sœur d'Evron décède et l'école devient municipale.
À partir de {{date-|septembre 1939}}, 200 personnes : des intellectuels allemands et autrichiens anti-nazis (comme le peintre [[Hans Hartung]] ) et des juifs fuyant la persécution, ont été internés au camp des Rochères à [[Meslay-du-Maine]]. Ce camp devint vite trop petit et son commandant Albert Dubuc fit construire une annexe : le camp de la Poterie à la Cropte. En {{date-|septembre 1940}} ces camps furent évacués juste avant l'arrivée des allemands<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=Emmanuel Blois - Courrier de la Mayenne|titre=Meslay-du-Maine : l’histoire du camp des anti-nazis dévoilée samedi|url=https://actu.fr/pays-de-la-loire/meslay-du-maine_53152/meslay-maine-lhistoire-camp-prestataires-devoilee-samedi_28732342.html|site=|périodique=|date=|consulté le=2019-10-20}}.</ref>.
Lors de la [[Seconde Guerre mondiale]], le {{Date-|17 juin 1940}} des forces françaises ({{237e|DLI}})<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=Histoire de la 237e DLI|url=http://atf40.1fr1.net/t9651-historique-reconstitue-de-la-237e-dli|site=|périodique=|date=|consulté le=2019-09-25}}.</ref> se replient en Mayenne et les Allemands survolent et bombardent les villages voisins ([[Chémeré-le-Roi]] : 5 civils tués<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=Morts de Chemeré-le-Roi|url=http://pierresdememoire.fr/?page_id=794|site=|périodique=|date=|consulté le=2019-10-16}}.</ref> : une bombe tombe sur la route près de la Cour du Bois Bureau, tuant quelques vaches et lançant des éclats qui ont traversé le toit pour venir se planter dans les poutres.
En {{Date||juin|1944|en France}}, trois agents anglais du circuit Headmaster sont parachutés avec poste-émetteur sur la ferme de la Ronde<ref>''La Mayenne de 1940 à 1944. Occupation, résistance, occupation'', Laval, Archives départementales, 1997, p. 85</ref>.
== Politique et administration ==
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs |Charte= commune }}
{{Élu |Début= 1977<ref>{{Lien web|url= https://www.ouest-france.fr/georges-ferrand-49-annees-de-vie-municipale-qui-sarretent-1899896 |titre= Georges Ferrand : 49 années de vie municipale qui s'arrêtent |éditeur= ''[[Ouest-France]]'' |site= ouest-france.fr |consulté le= 5 juillet 2014 }}.</ref> |Fin= mars 2014 |Identité= Georges Ferrand<ref>Réélection 2008 : [http://www.mayenne.pref.gouv.fr/pdf/annuaire/mairies.pdf Liste des maires de la Mayenne actualisée au 16 septembre 2009], site de la préfecture de la Mayenne, consulté le 19 septembre 2009</ref> |Parti= |Qualité= [[Agriculteur]] }}
{{Élu actuel |Début= mars 2014<ref>{{Lien web|url= http://elections.ouest-france.fr/elections-municipales-2014/mayenne/53170-la-cropte.html |titre= La Cropte (53170) - Municipales 2014 |éditeur= ''[[Ouest-France]]'' |site= elections.ouest-france.fr |consulté le= 5 juillet 2014 }}.</ref> |Fin= |Identité= Paul Lambert<ref>Réélection 2020 : {{Lien web|url= https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/la-cropte-53170/municipales-paul-lambert-repart-pour-un-deuxieme-mandat-la-cropte-6844736 |titre= Municipales. Paul Lambert repart pour un deuxième mandat à La Cropte |éditeur= ''[[Ouest-France]]'' |site= ouest-france.fr |consulté le= 16 juillet 2020 }}.</ref> |Parti= [[Sans étiquette|SE]] |Qualité= Retraité }}
{{ÉluFin}}
=== Jumelages ===
{{Jumelage|Lacropte|France|ville=Lacropte (Dordogne)|année=}}
== Démographie ==
{{Population de France/section}}
== Culture locale et patrimoine ==
Le Conseil national des villes et villages fleuris de France lui a attribué quatre fleurs au [[concours des villes et villages fleuris]]<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=Les communes labellisées|url=http://www.villes-et-villages-fleuris.com/les-communes-labelisees|site=Villes et villages fleuris|périodique=|date=|consulté le=2019-10-18}}.</ref>.
<gallery>
Fichier:La_Vaige_a_la_Cropte_20130331.jpg|La Vaige à la Cropte
Fichier:Vauvéron 20090913 114148 09.jpg|Lavoir sur la Vaige
Fichier:La_Cropte_20130331_174722.jpg|Ancienne carrière d'ardoise
Fichier:LaCropte_LGV_20150313.jpg|Sur l'autopont vue de la ligne LGV avec un train amenant du ballast
Fichier:LaCropte2007 0723 1747 r.jpg|Clocher en bâtière du {{s-|XI}} vu par-dessus les toits du village
Fichier:LaCropte2007 0723 1710.jpg|Détail du haut du clocher de style roman
Fichier:La Cropte (53) Nouvelle église.JPG|L'église Saint-Pierre et Saint-Paul de La Cropte
Fichier:La Cropte2007 0723 1750.jpg|Statue contemporaine exposée sur la place à côté de l'église
Fichier:LaCropte_2007_0916_sculpture_%C3%A9glise.jpg|Sculpture contemporaine en bois exposée dans la nouvelle église
</gallery>
=== Lieux et monuments ===
* Le [[Clocher de l'ancienne église de La Cropte|clocher roman]] est un [[Clocher en bâtière]] comme celui des communes voisines de [[Bannes (Mayenne)|Bannes]], [[Cossé-en-Champagne]], [[Saint-Pierre-sur-Erve]] et [[Saint-Denis-du-Maine]]. Il a été classé monument historique<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=Eglise (ancienne) - La Cropte (Mayenne)|url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00109496|site=Base Mérimée|périodique=|date=|consulté le=2019-10-18}}.</ref>. C'est le seul reste de l'ancienne église romane du {{s-|XI}} dont la nef a été incendiée par les chouans en 1797 nous dit l'abbé Angot, réparée puis 90 ans plus tard complètement démontée pour bâtir la nouvelle église en 1886.
* Château de la Carrière ({{s-|XIX|e}} et {{s-|XX|e}}).
=== Patrimoine industriel ===
* Carrières de porphyre pour l'entretien des routes.
* Anciens [[Four à chaux|fours à chaux]] du {{s-|XIX}} remplaçant de plus anciens déjà référencés en [[1367]] et leur carrière de calcaire.
* L'ancien site d'extraction d'ardoises avec ses trous remplis d'eau (A la limite nord de la commune, sur la gauche de la ligne avant le pont qui enjambe la Vaige)
* Autopont de La Bassonière franchissant la nouvelle ligne [[LGV Bretagne-Pays de la Loire|LGV Le-Mans Rennes]] permettant de voir passer les TGV.
=== Patrimoine culturel ===
* La nouvelle église<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=|titre=Rapports et délibérations / Conseil général de la Mayenne 1875/04|passage=103|lieu=|éditeur=Gallica/Bnf|date=|pages totales=|isbn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58368931/f107}}.</ref>, sous le patronage de saint Pierre et saint Paul présente en permanence dans l'église et à côté des sculptures de Patricia Menouha<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=Art Sacré Patricia Menouha|url=http://www.art-sacre-menouha.fr/index.html|site=|périodique=|date=|consulté le=2019-10-16}}.</ref>.
=== Patrimoine ===
* lavoir(1902)<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=|titre=Rapports et délibérations / Conseil général de la Mayenne 1902/08|passage=269|lieu=|éditeur=Gallica/Bnf|date=|pages totales=|isbn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58047366/f274}}.</ref>
* grotte du Rocher<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=Jean-yves Bigot|titre=Traces et indices en milieu souterrain|passage=illustration n° 183 page 88|lieu=|éditeur=|date=|pages totales=|isbn=|lire en ligne=http://www.lauragais-patrimoine.fr/SITES-ARCHEOLOGIQUES/ENQUETE%20MILIEU%20SOUTERRAIN/Traces_et_indices_-_Enquete_dans_le_milieu_souterrain-W.pdf}}.</ref> qui d'après l'instituteur en 1899 aurait justifié le nom de La Cropte (voir monographie)
* Pont (1848) et routes redressées à la même époque<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=|titre=Rapports et délibérations / Conseil général de la Mayenne 1846|passage=65 et 66|lieu=|éditeur=Gallica/Bnf|date=|pages totales=|isbn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61559526/f189}}.</ref>.
=== Personnalités liées à la commune ===
* [[David Rivault de Flurence]] (1571, probablement à La Cropte - 1616), homme de lettres et mathématicien.
* Famille Rivault.
* [[Maison de La Cropte|Famille de La Cropte de Chantérac]]
=== Héraldique ===
{{Blason commune
|commune = La Cropte
|article = La Cropte
| image = Blason officiel La Cropte.svg
| blasonnement = D’azur, à un mont d’un seul coupeau d’argent, chargé d’un feu de gueules, accompagné en chef de deux clés mises en sautoir et un glaive brochant en pal, le tout du second ; au chef cousu de gueules, chargé de trois écus d’or.
|explications=
Le mont image le paysage vallonné de la commune que parcourent plusieurs cours d’eau dont le Buru, le Pont-Martin et la Vaige, d’où la couleur azur du champ de l’écu.
Il est d’argent avec une flamme de gueules pour symboliser les fours à chaux, mentionnés dès le {{s-|XII}}, ce qui fait que La Cropte est le plus ancien endroit mentionné pour cette industrie dans le département.
Les clés sont le signe distinctif de Pierre et le glaive celui de Paul ; ils sont tous les deux les saints patrons de l’église.
Le chef est aux couleurs des armes des Mathefelon anciens ; leur blason évoluant par la suite avec 6 écus et non plus 3. Cette famille a pratiquement été le seul seigneur du village depuis la toute fin du {{s-|XI}}. La reprise intégrale des armes de famille étant interdite pour les municipalités, il suffit d’en emprunter un ou plusieurs éléments.
Les ornements sont deux gerbes de blé d’or, mises en sautoir par la pointe et liées d’azur, afin d’honorer l’activité agricole communale.
Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable.
La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.}}
== Voir aussi ==
=== Cartographie ===
* [https://www.geomayenne.fr/portail/acces-aux-donnees/cartotheque/cartes-des-sols-des-communes-de-la-mayenne/ Carte géologique des sols de la Cropte (GéoMayenne)]
* [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53053085b/f1.item.zoom La Cropte en 1706 : Carte de Jaillot pour l'évêché du Mans (Gallica)]
* [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53095111z/f1.item.zoom La Cropte en 1766 : Carte de Cassini de la Mayenne sud (Gallica)]
* [https://chercher-archives.lamayenne.fr/cadastre-search-form.html La Cropte en 1834 sur le Cadastre dit napoléonien (Archives de la Mayenne)]
* [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b530636547/f1 Carte itinéraire du département de la Mayenne de 1857 et 1869 (Gallica)]
* [https://remonterletemps.ign.fr/telecharger?x=-0.496982&y=47.955492&z=15&layer=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN-EXPRESS.STANDARD&demat=DEMAT.PVA$GEOPORTAIL:DEMAT;PHOTOS&missionId=missions.4979848 Remonter le temps = vue aérienne de 1949 à nos jours ; voir les routes se goudronner, l'élevage hors-sol se développer, les haies disparaitre, (en haut de la carte choisir une année et chercher s'il y a des points orange indiquant une vue aérienne générale ou très localisée ; dans ce cas cliquer dessus pour voir la photographie aérienne puis la refermer) (IGN)]
*(choisir spécialement la photo aérienne 1980 avec ses arbres éclairés sur le côté par le soleil le long de la Vaige)
=== Bibliographie ===
* {{Pdf}} [http://angot.lamayenne.fr/pdf/T1C03_COMM0088.pdf La Cropte dans le Tome 1 du Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne de l'abbé Alphonse Angot (Archives de la Mayenne)]
* {{Pdf}} [http://angot.lamayenne.fr/pdf/T4C03_COMM0088.pdf La Cropte dans le Tome 4 du Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne de l'abbé Alphonse Angot (Archives de la Mayenne)]
* [https://chercher-archives.lamayenne.fr/ead.html?id=FRAD053_2NUM026_RM&c=FRAD053_2NUM026_RM_de-109 Monographie de la commune de la Cropte 1899 rédigée par l'instituteur (Archives de la Mayenne)]
=== Articles connexes ===
* [[Liste des communes de la Mayenne]]
=== Liens externes ===
{{Autres projets
| commons = Category:La Cropte
| wiktionary = La Cropte
}}
* [http://www.recensement.insee.fr/searchResults.action?zoneSearchField=&codeZone=53087-COM La Cropte sur le site de l'Insee]
== Notes et références ==
=== Notes ===
<references group="Note"/>
=== Cartes ===
{{Références|groupe=Carte}}
=== Références ===
* ''Altitudes, superficie'' : répertoire géographique des communes<ref>[http://professionnels.ign.fr/rgc#top Site de l'IGN].</ref>.
{{Références}}
{{Palette|Communauté de communes du Pays de Meslay-Grez}}
{{Portail|Mayenne|communes de France}}
{{DEFAULTSORT:Cropte, La}}
[[Catégorie:Commune dans la Mayenne]]
[[Catégorie:Paroisse dans le comté de Laval]]
[[Catégorie:Aire d'attraction de Laval]] |
304201 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2tillon-sur-Colmont | Châtillon-sur-Colmont | {{Voir homonymes|Châtillon|Colmont (homonymie)}}
{{Infobox Commune de France
| nom = Châtillon-sur-Colmont
| image = Châtillon-sur-Colmont (53) Église 01.JPG
| légende = L'église paroissiale Saint-Martin.
| blason = Blason Châtillon-sur-Colmont.svg
| légende blason = #Héraldique
| région = [[Pays de la Loire]]
| département = [[Mayenne (département)|Mayenne]]
| arrondissement = [[Arrondissement de Mayenne|Mayenne]]
| canton = [[Canton de Gorron]]
| circonscription législative = [[Troisième circonscription de la Mayenne|Troisième circonscription]]
| insee = 53064
| cp = 53100
| maire = Prosper Chauvin
| mandat maire = [[Élections municipales de 2020 dans la Mayenne|2020]]-2026
| intercomm = [[Communauté de communes du Bocage Mayennais]]
| longitude = -0.741944
| latitude = 48.338611
| alt mini = 110
| alt maxi = 231
| superficie = 39.62
| type = Commune rurale
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction de Mayenne|Mayenne]] <br><small>(commune de la couronne)</small>
| population = {{Population de France/dernière_pop}}
| année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}
| gentilé = Châtillonnais
| siteweb = [http://chatillonsurcolmont.free.fr/ chatillonsurcolmont.free.fr]
| géoloc-département = Mayenne/Pays de la Loire
}}
'''Châtillon-sur-[[Colmont (rivière)|Colmont]]''' est une [[Commune (France)|commune française]], située dans le [[Département français|département]] de la [[Mayenne (département)|Mayenne]] en [[Région française|région]] [[Pays de la Loire]], peuplée de {{Unité|{{Population de France/dernière_pop}}|habitants}}<ref group="Note">[[Chiffres de population de la France|Population municipale]] {{Population de France/dernière_année}}.</ref> ''(les Châtillonnais)''.
La commune fait partie de la province historique du [[Maine (province)|Maine]]<ref>{{Ouvrage|nom=Saugrain|prénom=Claude-Marin|titre=Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France|année=1726|volume=1|passage=787}}</ref>, et se situe dans le [[Bas-Maine]].
== Géographie ==
La commune est au nord-ouest du [[Bas-Maine]]. Couvrant {{formatnum:3962}} hectares, le territoire de Châtillon-sur-Colmont est le plus étendu du [[canton de Gorron]]. Son bourg est à {{Unité|11|km}} au sud-est de [[Gorron]], à {{Unité|12|km}} à l'ouest de [[Mayenne (commune)|Mayenne]], à {{Unité|13|km}} au sud-ouest d'[[Ambrières-les-Vallées]] et à {{Unité|16|km}} à l'est d'[[Ernée]]<ref>Distances routières les plus courtes selon [http://www.viamichelin.fr/ Viamichelin.fr]</ref>.
=== Communes limitrophes ===
{{Communes limitrophes
|commune= Châtillon-sur-Colmont<ref>{{Lien web|url= http://www.geoportail.gouv.fr/ |titre= Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée }}.</ref>
|nord-ouest= [[Brecé]]
|nord= [[Brecé]]
|nord-est= [[Saint-Mars-sur-Colmont]]
|est= [[Oisseau]]
|sud-est= [[Saint-Georges-Buttavent]]
|sud= [[Placé]], [[Saint-Georges-Buttavent]]
|sud-ouest= [[Vautorte]]
|ouest= [[Saint-Denis-de-Gastines]]
}}
=== Climat ===
{{Article général|Climat des Pays de la Loire|Climat de la Mayenne}}
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T4|climat océanique altéré]], selon une étude du [[CNRS]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=5 janvier 2024}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T1|climat océanique]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R10| Moyenne vallée de la Loire]], caractérisée par une bonne insolation ({{Unité|1850 h/an}}) et un été peu pluvieux<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=5 janvier 2024}}</ref>.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|10.5| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|13.7| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|891 mm}}, avec {{Unité|13.4|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|7.8|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la [[station météorologique]] de [[Météo-France]] la plus proche, sur la commune de [[Mayenne (commune)|Mayenne]] à {{Unité|10|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Châtillon-sur-Colmont,Mayenne/Mayenne,Mayenne |titre=Orthodromie entre Châtillon-sur-Colmont et Mayenne |site=fr.distance.to |consulté le=5 janvier 2024}}.</ref>, est de {{tmp|11.7| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|849.9|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_53147001.pdf|titre= Station Météo-France « Mayenne », sur la commune de Mayenne - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=5 janvier 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_53147001.pdf|titre= Station Météo-France « Mayenne », sur la commune de Mayenne - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=5 janvier 2024}}</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=5 janvier 2024}}</ref>.
<!-- Un tableau météorologique est affiché pour toutes les communes :
* disposant sur leur territoire d'une station météorologique en activité ;
* de plus de 2000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 5 km (les distances étant mesurées de chef-lieu à chef-lieu et non de chef-lieu à station météo).
* de statut préfecture ou sous-préfecture ou de plus de 5000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 10 km. -->
== Urbanisme ==
=== Typologie ===
Châtillon-sur-Colmont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/typologie-urbain-rural |titre=Typologie urbain / rural |site=observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1902|titre=Commune rurale - définition |site=le site de l’[[Insee]] |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/methode-comprendre-la-grille-de-densite|titre= Comprendre la grille de densité|site=observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Mayenne]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|27|communes}}, est catégorisée dans les aires de moins de {{Unité|50000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020|site=insee.fr |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>.
=== Occupation des sols ===
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
[[terres arables]] (48,6 %), prairies (34,5 %), forêts (12,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), zones urbanisées (1,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statistiques] du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 11 mai 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=-0.741944&y=48.338611&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=16 juillet 2023}}.</ref>.
[[Fichier:53064-Châtillon-sur-Colmont-Sols.png|vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
== Toponymie ==
Attestée sous la forme ''Castellum novum'' en 1199 <ref>Ernest Nègre - Toponymie générale de la France, page 1462</ref>.
{{Référence nécessaire|Châtillon serait un dérivé, sans doute mérovingien, du bas latin ''castellum'', diminutif de ''castrum'', accompagné du suffixe ''-ionem''. ''Castrum'' désigne d’abord tous les types de forteresse, depuis le simple donjon jusqu’à l’enceinte urbaine, puis se spécialise dans le sens de « château fort » et se réduit ensuite à celui de « grande maison de plaisance ».}}
== Histoire ==
Châtillon-sur-Colmont se trouvait, à l'époque gauloise puis à l'époque gallo-romaine, sur le territoire des [[Aulerques Diablintes]] qui avait pour chef-lieu Jublains.
La [[Borne milliaire|borne gallo-romaine]] de Launay a été dressée par l'empereur Aurélien en [[274]]-[[275]] sur le trajet de la [[Voies romaines en Gaule|route gallo-romaine]] qui relie [[Jublains]] à [[Avranches]]. Longtemps à demi-enterrée sous le nom de Pierre Saint-Guillaume, au pied du calvaire du même nom, elle a été transportée dans la cour de la ferme de Launay en 1977, où elle a été finalement authentifiée. Elle est aujourd'hui abritée dans l'église Saint-Martin. Cette borne indique les distances en [[Unités de mesure de la Rome antique#La lieue gauloise|lieues gauloises]] et est donc une [[Borne milliaire|borne leugaire]].
Dans l'ancien presbytère du village vécurent, au début du siècle, Eugène Barbedette et Françoise Richer, deux voyants de [[Pontmain]] lors de l'apparition de la Vierge à cinq petits enfants le {{Date|17|janvier|1871}}.
Eugène est devenu prêtre et c'est à Laval, dans son diocèse, qu'il exerça son ministère. Il mourut, curé de Châtillon-sur-Colmont, le {{Date|2|mai|1927}}, après y avoir vécu pendant 17 ans. Il est inhumé dans le cimetière du village, à droite du monument central.
Françoise Richer fut d'abord institutrice et devint ménagère du curé Eugène. Elle mourut le {{Date|28|mars|1915}}. Elle est aussi au cimetière du village, au côté d'Eugène Barbedette. Sa modeste tombe se trouve sur la gauche en entrant dans le cimetière.
== Politique et administration ==
=== Tendances politiques et résultats ===
{{Article connexe|Élections municipales de 2014 en Mayenne}}
{{…}}
=== Administration municipale ===
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires |Charte= commune }}
{{Élu |Début= |Fin= |Identité= M. Guillou|Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=avant 1981|Fin=?|Identité=Jean Sillard|Parti=|Qualité=}}
{{Élu |Début= <small>''(avant 2001)''</small> |Fin= 2008 |Identité= Bertrand Racinais |Parti= |Qualité= Agriculteur }}
{{Élu |Début= 2008<ref>{{Lien web|url= https://www.ouest-france.fr/daniel-fourreau-elu-maire-avec-14-voix-153441 |titre= Daniel Fourreau élu maire avec 14 voix |éditeur= ''[[Ouest-France]]'' |site= ouest-france.fr |consulté le= 31 août 2014 }}.</ref> |Fin= 2020 |Identité= Daniel Fourreau<ref>Réélection 2014 : {{Lien web|url= https://www.ouest-france.fr/daniel-fourreau-ete-reelu-maire-2076414 |titre= Daniel Fourreau a été réélu maire |éditeur= ''[[Ouest-France]]'' |site= ouest-france.fr |consulté le= 12 avril 2014 }}.</ref> |Parti= [[Divers droite|DVD]] |Qualité= Artisan }}
{{Élu actuel |Début= 2020 |Fin= en cours |Identité= Prosper Chauvin |Parti= [[Divers droite|DVD]] |Qualité= [[Agriculteur]] retraité}}
{{ÉluFin}}
Le [[Conseil municipal (France)|conseil municipal]] est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints<ref>{{Lien web|url= http://elections.ouest-france.fr/elections-municipales-2014/mayenne/53100-chatillon-sur-colmont.html |titre= Châtillon-sur-Colmont (53100) - Municipales 2014 |éditeur= ''[[Ouest-France]]'' |site= elections.ouest-france.fr |consulté le= 31 août 2014 }}.</ref>.
== Population et société ==
=== Démographie ===
{{Population de France/introduction}}<!-- Modèle affichant un texte d'introduction-->
Châtillon-sur-Colmont a compté jusqu'à {{formatnum:2655}} habitants en [[1861]].
{{Population de France/tableau}}<!-- Modèle affichant le tableau des données démographiques -->
{{Population de France/graphique}}<!-- Modèle affichant l'histogramme d'évolution démographique -->
== Économie ==
{{…}}
== Lieux et monuments ==
* Le Plessis. Château, au nord du village.
* L'[[Église Saint-Martin de Chatillon-sur-Colmont|église Saint-Martin]].
* Le presbytère. Construit dans les [[années 1850]], il fut racheté en 1980 par un médecin qui y habite toujours. Maison riche en histoire du fait que deux des cinq [[Notre-Dame de Pontmain|voyants de Pontmain]] y ont habité.
* Chapelle du Grattoir du {{XIXe siècle}}.
* Ancien [[Ermite|ermitage]] de Fontaine-Géhard, du {{XIe siècle}}, au lieu-dit ''Géard''. Une petite chapelle du {{XIXe|s}} siècle occupe aujourd'hui le site<ref>{{Lien web|url= http://chatillonpatrimoine.free.fr/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=35&Itemid=54 |titre= Châtillon Patrimoine - Châtillon/Colmont - Fontaine Géhard |consulté le= 19 février 2011 }}.</ref>.
* [[Allée couverte du Rocher]].
* Borne leugaire gallo-romaine de Launay, anciennement connue sous le nom de Pierre Saint-Guillaume.
== Activité et manifestations ==
=== Sports ===
Le circuit Maurice-Forget, en [[forêt de Mayenne]] au sud du territoire, est utilisé pour les épreuves du [[championnat de France de rallycross]] et a organisé une épreuve du championnat d'Europe en 2006.
L'Union sportive châtillonnaise fait évoluer une équipe de [[football]] en [[District départemental de football|division de district]]<ref>{{Lien web|url= http://maine.fff.fr/competitions/php/club/club_classement.php?cl_no=3255 |titre= Site officiel de la Ligue du Maine – US châtillonnaise |consulté le= 31 août 2014 }}.</ref>.
== Personnalités liées à la commune ==
* [[Bernard de Tiron]] (1046-1117), ermite, a vécu à l'ermitage de Fontaine-Géhard.
* [[Jean Bahier]] (1640 à Châtillon-sur-Colmont - 1707), écrivain.
* [[Mathieu Hubert]] (1640 à Châtillon-sur-Colmont-1717), religieux.
* [[Maurice Forget]] (1944-2010), [[chef d'entreprise]], mécène de [[rallycross]]
* Constant Rousseau (1920-1985) fondateur de l'entreprise [[Rapido (entreprise)|Rapido]]
== Héraldique ==
{{Blason commune
|commune = Châtillon-sur-Colmont
|article = Châtillon-sur-Colmont
| image =Blason Châtillon-sur-Colmont.svg
| blasonnement = D’azur, mantelé d’argent, chargé d’une épée de gueules ; au chef bastillé de trois pièces et deux demies d’argent, chargé de trois quintefeuilles de gueules.
|explications=
L’azur indique la présence de la Colmont, rivière qui traverse le territoire communal.
Le mantelé représente la position du bourg sur un petit mamelon.
L’épée symbolise le village par l’évocation de Martin, saint patron de Châtillon-sur-Colmont.
Le chef bastillé représente le château qui a donné son nom au village. Il est aux couleurs du seigneur du Plessis de Chatillon. La reprise intégrale du blason de seigneur étant formellement interdite, il suffit d’en emprunter un ou plusieurs éléments.
Les ornements sont deux deux gerbes de blé d’or, mises en sautoir par la pointe et liées d’azur afin d’honorer l’activité agricole.
Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable.
La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.}}
== Voir aussi ==
{{Autres projets
| commons= Category:Châtillon-sur-Colmont
| wiktionary= Châtillon-sur-Colmont
}}
* [[Liste des communes de la Mayenne]]
=== Liens externes ===
* [http://chatillonsurcolmont.free.fr Le site de Châtillon-sur-Colmont]
* [http://www.cc-bocagemayennais.fr/la-communaute-de-communes_carte-du-territoire.phtml?commune=53064 Châtillon-sur-Colmont sur le site de la communauté de communes]
* [http://www.insee.fr/fr/themes/comparateur.asp?codgeo=COM-53064 Résumé statistique de Châtillon-sur-Colmont sur le site de l'Insee]
== Notes et références ==
=== Notes ===
<references group="Note"/>
=== Cartes ===
{{Références|groupe=Carte}}
=== Références ===
* ''Altitudes, coordonnées, superficie'' : [http://professionnels.ign.fr/rgc#top répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)]
{{Références|colonnes=2}}
{{Palette|Communauté de communes du Bocage Mayennais}}
{{Portail|Mayenne|communes de France}}
[[Catégorie:Commune dans la Mayenne|Chatillon-sur-Colmont]]
[[Catégorie:Aire d'attraction de Mayenne]] |
304203 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Garde%20noble | Garde noble | {{Infobox}}
La '''garde noble''' est un ancien corps militaire chargé de la protection et de la garde d'honneur du [[pape]].
Elle est créée par {{Souverain2|Pie VII}} le {{date|11|mai|1801}} et tire son nom d'une institution similaire de la cour d'Espagne. Cette unité ne recrute que dans les rangs de la noblesse des [[États pontificaux]] : les candidats doivent fournir des preuves de [[noblesse]]. Ses soldats sont postés comme gardes du palais du Vatican et escortent le pape dans ses déplacements. Ils accompagnent également les représentants du pape portant la [[rose d'or]], ou encore la barrette à un [[cardinal (religion)|néo-cardinal]].
Le corps de la garde noble sert d'abord de débouché aux jeunes cadets des familles nobles de [[Rome]]. Après la prise de la Ville éternelle par les troupes italiennes en 1870, le service dans la garde noble marque l'attachement au [[Saint-Siège]] et le refus du jeune État italien.
La garde noble cesse d'exister le {{date|14|septembre|1970}} avec la lettre de {{Souverain2|Paul VI}} portant suppression de tous les corps militaires du Vatican, à l'exception de la [[Garde suisse pontificale]].
== Histoire ==
[[Fichier:Garde noble Vatican 2.jpg|vignette|redresse|gauche|Un garde noble en grand uniforme.]]
[[Fichier:Garde noble vatican 1.jpg|vignette|redresse|Un garde noble en uniforme de service courant.]]
La garde noble est créée par le pape {{Souverain2|Pie VII}} le {{date|11|mai|1801}}, en réponse à une volonté au sein de l'aristocratie [[Rome|romaine]] de former une garde du corps pour le [[Pape|souverain pontife]]<ref name="san">{{Article|langue=en|titre=Historic Army of the Vatican is Reforming|périodique=San Jose Mercury-news|volume={{LXXXV}}|numéro=98|date=6 octobre 1913|lire en ligne=https://cdnc.ucr.edu/?a=d&d=SJMN19131006.2.36&e=-------en--20--1--txt-txIN--------|consulté le=17 mars 2024}}.</ref>.
Garde exclusive du palais papal, la garde noble ne connaît pas de service militaire actif ni de combat au cours des nombreuses campagnes militaires qui engagent les [[États pontificaux]] entre 1801 et 1870. Avec l'[[unification de l'Italie]] et l'abolition des États pontificaux en 1870, la garde noble limite son activité aux bâtiments et aux terrains du [[Vatican]]. Bien qu'il s'agisse toujours d'une unité de cavalerie, elle n'a guère l'occasion de se déployer à cheval dans les limites du Vatican, même si deux soldats montés accompagnent le carrosse papal lorsque le pape est conduit dans les [[jardins du Vatican]]. En 1904, le service à cheval est entièrement aboli et les derniers chevaux sont vendus. Armés à l'origine de carabines, de pistolets et de sabres, les gardes ne portent plus qu'un sabre après 1870{{Sfn|Alvarez|2011|p=263-265}}.
Le corps est composé de volontaires et ses membres ne sont pas rémunérés pour leur service, même s'ils reçoivent une indemnité pour leurs uniformes. Les recrues sont issues de familles nobles de Rome, bien qu'au {{s-|XX}}, les exigences soient assouplies dans la pratique afin de permettre à la [[noblesse]] d'autres régions d'Italie de rejoindre la garde. Les membres sont censés détenir des [[Titre de noblesse|titres]] datant d'au moins {{nobr|100 ans}}<ref name="nytimes">{{Article|langue=en|titre=Pope Will Appoint 10 to Noble Guard|périodique=[[The New York Times]]|date=18 janvier 1964|lire en ligne=https://www.nytimes.com/1964/01/18/archives/pope-will-appoint-10-to-noble-guard.html|consulté le=17 mars 2024}}.</ref>. Le commandant du corps s'appelle le capitaine. Le commandement est d'abord assuré de manière héréditaire par les familles [[Famille Barberini|Barberini]] et [[Famille Altieri|Altieri]], mais passe plus tard à la famille Rospigliosi. L'un des postes subordonnés au sein de la garde est celui de porte-étendard héréditaire, chargé de porter l'[[Drapeau du Vatican|étendard de l'Église catholique]]. Cette fonction est tenue par les Patrizi-Montoro<ref name="san"/>.
Après 1870, la garde noble, réduite à moins de {{nobr|70 hommes}}, remplit principalement des fonctions cérémonielles en tant que garde d'honneur. Les gardes apparaissent le plus souvent en public lorsque le pape préside les cérémonies dans la [[basilique Saint-Pierre]]. Lorsque le pape est porté dans la ''[[sedia gestatoria]]'', les gardes nobles marchent à côté de la chaise papale. Pendant les heures réservées aux [[Audience papale|audiences papales]], les gardes nobles se tiennent également dans l'antichambre des appartements papaux et, lors d'occasions officielles, de part et d'autre du [[Trône#Le trône papal|trône papal]]<ref name="nytimes"/>.
Pendant la [[Vatican durant la Seconde Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale]], la garde noble partage avec la [[Garde suisse pontificale]] la responsabilité de la sécurité personnelle du pape {{Souverain2|Pie XII}}. Pour la première fois depuis 1870, des pistolets sont remis au personnel de service. Pendant toute la durée de la guerre, les gardes nobles montent la garde jour et nuit devant l'appartement papal et suivent {{Souverain-|Pie XII}} lors de ses promenades quotidiennes dans les jardins du Vatican{{Sfn|Alvarez|2011|p=337}}.
La garde noble est supprimée par le pape {{Souverain2|Paul VI}} en 1970 dans le cadre des réformes de l'Église après le [[IIe concile œcuménique du Vatican|{{IIe|concile}} œcuménique du Vatican]]. L'image élitiste d'un corps cérémoniel privilégié a été jugée incompatible avec une époque davantage tournée vers le simplicité et l'inclusion{{Sfn|Alvarez|2011|p=359}}. L'audience d'adieu prévue pour les gardes nobles avec le pape n'a pas lieu et les biens de l'unité sont rapidement réquisitionnés par la [[secrétairerie d'État]]{{Sfn|Alvarez|2011|p=361}}.
== Liste des capitaines ==
* Giuseppe Mattei, {{4e|duc}} de Giove (1801-1809)
* [[Luigi Braschi-Onesti|Luigi Braschi-Onesti, {{1er|duc}} de Nemi]] (1814-1816)
* Paluzzo Altieri, {{5e|prince}} d'Oriolo (1816-1819)
* Francesco Colonna Barberini, {{6e|prince}} de Palestrina (1819-1853)
* Carlo Colonna Barberini, duc de Castelvecchio puis {{7e|prince}} de Palestrina (1853-1878)
* Emilio Altieri, {{7e|prince}} d'Oriolo (1878-1900)
* Paolo Altieri, {{8e|prince}} d'Oriolo (1900-1901)
* Camillo Rospigliosi, prince de Zagarolo (1901-1915)
* Giuseppe Aldobrandini, {{2e|prince}} de Meldola (1915-1939)
* [[Francesco Chigi|Francesco Chigi della Rovere]] (1939-1953)
* Mario del Drago (1957-1970)
== Bibliographie ==
{{Légende plume}}
* {{Ouvrage |langue=en |auteur1=David Alvarez |titre=The Pope's Soldiers |sous-titre=A Military History of the Modern Vatican |lieu=Lawrence, KS |éditeur=University Press of Kansas |année=2011 |pages totales=536 |isbn=978-0700617708 |plume=oui}}
== Articles connexes ==
{{Autres projets|commons=Category:Papal Noble Guard}}
* [[Gendarmerie de l'État de la Cité du Vatican|Gendarmerie vaticane]]
* [[Garde suisse pontificale]]
* [[Garde palatine]]
* [[Garde corse]]
* [[Noblesse noire]]
== Liens externes ==
{{Liens}}
== Références ==
{{Traduction/Référence|en|Noble Guard|1204922137}}
{{Références}}
{{Portail|Vatican|histoire militaire}}
[[Catégorie:Histoire militaire du Vatican]]
[[Catégorie:Unité ou formation militaire créée en 1801]]
[[Catégorie:Unité ou formation militaire dissoute en 1970]]
[[Catégorie:Unité d'honneur]]
[[Catégorie:Noblesse italienne]] |
304213 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Communaut%C3%A9%20de%20communes%20du%20Haut-Beaujolais | Communauté de communes du Haut-Beaujolais | {{ébauche|intercomm|Rhône}}
{{Infobox Intercommunalité de France
| nom = Communauté de communes du Haut-Beaujolais
| logo = CCHB.png
| taille logo = <!-- facultatif -->
| image =
| taille image =
| légende = <!-- facultatif -->
| région = [[Auvergne-Rhône-Alpes]]
| département = [[Rhône (département)|Rhône]]
| SIREN = 246900682
| forme = [[Communauté de communes]]
| siège = [[Monsols]]
| date-création =
| date-disparition = {{date|31 décembre 2016}}
| président = Alain Morin
| étiquette = <!-- facultatif -->
| budget = <!-- facultatif -->
| date-budget = <!-- facultatif -->
| site web = <!-- facultatif -->
| population = 4577
| année_pop = 2010
| superficie = 166
| nbre communes = 12
}}
La '''communauté de communes du Haut-Beaujolais''' est une ancienne [[communauté de communes|structure intercommunale]] [[France|française]], située dans le [[département français|département]] du [[Rhône (département)|Rhône]] en [[région française|région]] [[Auvergne-Rhône-Alpes]], qui a disparu en [[2017]].
== Présentation ==
Elle occupait le nord du département du Rhône et du Beaujolais, en limite des départements de la [[Loire (département)|Loire]] et de [[Saône-et-Loire]].
== Histoire ==
Le {{date-|1 janvier 2014}}, la commune de Cenves la quitte pour rejoindre la nouvelle [[communauté de communes Saône Beaujolais]]<ref>[http://www.rhone-alpes.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte91025.pdf Arrêté préfectoral du 7 octobre 2013]</ref>.
La communauté de communes du Haut-Beaujolais fusionne avec la [[communauté de communes Saône Beaujolais]] le {{date-|1 janvier 2017}}, dans le cadre du nouveau schéma de coopération intercommunal validé par arrêté préfectoral le {{date|17|mars|2016}}<ref>{{Lien web|url=http://www.rhone.gouv.fr/content/download/23052/135531/file/Cartes%20du%20SDCI%202016.pdf|titre=Schéma de coopération intercommunal du Rhône au {{1er}} janvier 2017|mois=mars |année=2016|site=rhone.gouv.fr|en ligne le=mars 2016|consulté le=1 juin 2016}}.</ref>.
== Siège ==
== Composition ==
Elle était composée des communes suivantes :
{{Tableau Liste commune de France
| charte = intercommunalité
| chef-lieu = Monsols
| commune 1 = Aigueperse (Rhône)
| commune 2 = Azolette
| commune 3 = Ouroux
| commune 4 = Propières
| commune 5 = Saint-Bonnet-des-Bruyères
| commune 6 = Saint-Christophe (Rhône)
| commune 7 = Saint-Clément-de-Vers
| commune 8 = Saint-Igny-de-Vers
| commune 9 = Saint-Jacques-des-Arrêts
| commune 10 = Saint-Mamert
| commune 11 = Trades
}}
== Références ==
{{références}}
== Voir aussi ==
* [[Communes du Rhône]]
* [[Intercommunalités du Rhône]]
== Liens externes ==
* [http://www.pays-beaujolais.com/france/DT1190046697/page/Communaute-de-Communes-du-Haut-Beaujolais.html La communauté de communes] sur le site du Pays Beaujolais.
* [http://hautbeaujolais.site.voila.fr/ visite des monts du Haut Beaujolais Tourvéon St Rigaud Roche d'Ajoux]
* [http://perso.wanadoo.fr/sihb/ Site officiel du syndicat d'initiative du Haut-Beaujolais]
{{Palette Intercommunalités du Rhône}}
{{Portail|Département du Rhône|Intercommunalités de France}}
[[Catégorie:Ancienne communauté de communes dans le département du Rhône|Haut-Beaujolais]] |
304219 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Politique%20au%20Paraguay | Politique au Paraguay | Le [[Paraguay]] possède un gouvernement très centralisé et très différent depuis la nouvelle constitution de [[1992]]. Le président est élu au [[suffrage universel direct]] pour 5 ans, les dernières élections ont eu lieu en [[2018]].
Le Congrès [[Bicamérisme|bicaméral]] inclut les 80 membres de la Chambre des Députés et les 45 membres du Sénat, élus en même temps que le Président par un suffrage indirect. Les députés sont élus par département, les sénateurs pour tout le pays. L'instance judiciaire la plus importante du Paraguay est la Cour suprême. Le sénat et le Président en choisissent les 9 membres, d'après l'avis d'un Conseil de la magistrature. Chacun des 17 [[départements du Paraguay]] est dirigé par un Gouverneur, élu au suffrage direct.
== Caractéristiques ==
'''Nom du pays :'''
*''Forme longue :'' République du Paraguay
*''Forme courte :'' Paraguay
*''Nom local de la forme longue : '' República del Paraguay
*''Nom local de la forme courte : '' Paraguay
'''Identifiant :''' PA
'''Type de gouvernement :''' République constitutionnelle
'''Capitale :''' [[Asuncion]]
'''Divisions administratives :'''
* 17 départements (''departamentos'', au singulier ''departamento'')
* Une capitale, Asunción
Les 17 départements sont : [[Alto Paraguay]], Alto Paraná, [[Amambay]], Asunción, Boquerón, Caaguazú, Caazapá, Canindeyú, Central, Concepción, Cordillera, Guairá, Itapúa, Misiones, Ñeembucú, Paraguarí, Presidente Hayes, San Pedro.
'''Indépendance :''' acquise de l'[[Espagne]] le {{date|14|mai|1811}}
'''Fête nationale : ''' 14-[[15 mai]]
'''Constitution :''' établie et en application depuis le {{date|20 juin 1992}}
'''Majorité :''' à partir de 18 ans
== Pouvoir exécutif ==
[[File:PalacioLopez.jpg|thumb|[[Palais des López]].]]
* ''Chef d'État :'' Président [[Mario Abdo]] (à partir du {{date-|15 août 2018}})
* ''Vice-Président : '' Hugo Adalberto Velázquez Moreno (à partir du {{date-|15 août 2018}})
* ''Gouvernement :'' Conseil des Ministres nommés par le Président
* ''Élections :'' Suffrage universel pour 5 ans (dernières élections le {{date-|22 avril 2018}})
== Pouvoir législatif ==
[[File:Palacio legislativo en Asunción.jpg|thumb|[[Congrès du Paraguay]].]]
Le parlement est composé de deux [[chambres]]. La [[Chambre des députés]] compte 80 membres et le [[Sénat (Paraguay)|Sénat]] en compte 45. Les [[élections législatives]] pour le renouvellement des deux chambres ont lieu tous les 5 ans, en même temps que l'[[élection présidentielle]].
== Organisations internationales ==
CCC, [[Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes]], [[Food and agriculture organization|FAO]], G-77, IADB, [[AIEA]], [[Banque internationale pour la reconstruction et le développement|IRBD]], ICAO, ICC, ICFTU, ICRM, IDA, IFAD, IFC, IFRCS, ILO, [[Fonds monétaire international|FMI]], IMO, [[Intelsat]], [[Interpol]], IOC, IOM, ISO (correspondant), ITU, LAES, LAIA, [[Mercosur]], NAM (observateur), OAS, [[Organisation des Nations unies|ONU]], OPANAL, [[Organisation pour l'interdiction des armes chimiques|OPCW]], PCA, Rio Group, [[Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement|CNUCED]], [[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|UNESCO]], [[Organisation des Nations unies pour le développement industriel|UNIDO]], [[Union postale universelle|UPU]], WCL, [[Organisation mondiale de la santé|OMS]], [[Organisation mondiale de la propriété intellectuelle|OMPI]], [[Organisation mondiale du commerce|OMC]], WTrO
== Partis politiques ==
*[[Association nationale républicaine (Paraguay)|Association nationale républicaine]] - [[Association nationale républicaine (Paraguay)|Parti Colorado]] - ANR
*[[Parti libéral radical authentique|Partido Liberal Radical Auténtico]] - Parti libéral radical authentique
*[[Parti révolutionnaire fébrériste|Partido Revolucionario Febrerista]] - Parti révolutionnaire fébreriste
*[[Partido Comunista Paraguayo]] - Parti communiste paraguayen
*[[Partido País Solidario]] - Parti pays solidaire
*[[Parti démocrate chrétien (Paraguay)|Partido Demócrata Cristiano]] - Parti démocrate chrétien
*[[Partido Demócrata Progresista]] - Parti démocrate progressiste
*[[Partido Movimiento al Socialismo]] - Parti mouvement au socialisme
*[[Partido Socialista Comunero]] - Parti socialiste communard
*[[Movimiento Popular Tekojoja]] - Mouvement populaire Tekojoja
*[[Partido Encuentro Nacional]] - Parti rencontre nationale
*[[Partido Patria Querida]] - Parti patrie chérie : parti de centre-droit fondé en 2002
*[[Partido Union Nacional de Ciudadanos Éticos]] - Parti union nationale des citoyens éthiques : parti de droite, fondé par le général [[Lino Oviedo]] en 2002, héritier de la branche conservatrice du [[Association nationale républicaine (Paraguay)|Parti Colorado]] ayant fait scission en 1997
== Présidentielle 2008 ==
{{Article détaillé|Élection générale paraguayenne de 2008}}
Au pouvoir depuis 60 ans, le [[parti colorado (Paraguay)|parti Colorado]] devra faire face à une rude concurrence. Libéré en {{date-|septembre 2007}}, le général putchiste [[Lino Oviedo]] (qui avait tenté un coup d'État contre le président [[Juan Carlos Wasmosy]] en 1996), sera le candidat de l'Union nationale des citoyens éthiques. D'un autre côté, il devrait affronter [[Fernando Lugo]], évêque de la [[province de San Pedro]], l'une les plus pauvres du pays, et défenseur des paysans sans terre<ref>''Sorti de prison, le général Oviedo brigue la présidence'', Christine Legrand, Le Monde, 9 septembre 2007.</ref>. Avec 40,8% des suffrages, la coalition de mouvements sociaux et de partis politiques de l'Alliance patriotique pour le changement (APC) menée par Fernando Lugo remporte les élections.
== Destitution de Fernando Lugo et condamnations internationales ==
Le {{date-|15 juin 2012}}, 384 policiers armés tentent de déloger les 60 paysans présents dans un campement près de [[Curuguaty]], pourtant déclaré « d'intérêt social » par décret en 2004. Une fusillade éclate, faisant onze morts du côté des paysans, six du côté des policiers. La responsabilité de la tuerie fait toujours débat. En effet, l'un des dirigeants paysans, Vidal Vega, peu après avoir déclaré qu'il allait témoigner sur ce qu'il savait de la présence d'infiltrés sur les lieux du massacre, est assassiné. De plus, le film réalisé par un hélicoptère de la police ayant survolé en permanence le lieu des événements a mystérieusement disparu. Enfin la présence de femmes et d'enfants au sein du campement des paysans désavoue la thèse d'une embuscade de ces derniers, tendue aux forces de l'ordre<ref>[http://www.monde-diplomatique.fr/2014/01/LEMOINE/49984 Le Paraguay dévoré par le soja] ''[[Le Monde diplomatique]]'', janvier 2014</ref>.
Ce tragique événement sert alors de prétexte à la droite, majoritaire au Parlement, pour engager la procédure de destitution. Le {{date-|21 juin}}, 76 membres de la Chambre des députés votent pour la révocation du président. Le lendemain, le [[Sénat (Paraguay)|Sénat]] le destitue au terme d'un "jugement politique" de vingt-quatre heures, par 39 voix pour, 4 contre et 2 abstentions ; alors que l'article 225 de la Constitution indique qu'il aurait dû disposer de cinq jours pour organiser sa défense.
Le Paraguay est alors exclu du [[Marché commun du Sud]] (Mercosur), de l'[[Union des nations sud-américaines]] (Unasur) et de la [[Communauté d'États latino-américains et caraïbes]] (Celac), qui ne reconnaissent pas le nouveau gouvernement<ref>{{Lien web|url=http://blog.lefigaro.fr/amerique-latine/2012/06/coup-dtat-express-au-paraguay.html |titre=Coup d’état express au Paraguay |site= [[Le Figaro]] |auteur= Patrick Bèle |année= 23 juin 2012 |consulté le= 23 juin 2012}}</ref>, tandis que l'[[Organisation des États américains]] (OEA) rejette cette option. Les chefs d’État des pays voisins prennent position contre la destitution, tels que le président équatorien [[Rafael Correa]] qui la juge ainsi {{Citation|illégitime}}, ou la présidente argentine [[Cristina Fernández de Kirchner|Cristina Kirchner]] parlant d’un {{Citation|coup d’État inacceptable}}.
== Élections générales de 2013 ==
Les élections générales auront lieu le {{date-|21 avril 2013}} pour élire le président, le vice-président, mais aussi les 80 députés, 45 sénateurs et les 17 gouverneurs de département. Le président [[Federico Franco]] en poste depuis la destitution de [[Fernando Lugo]] par le Sénat le {{date-|22 juin 2012}} n'est pas candidat.
== Élections générales de 2018 ==
[[Élections générales paraguayennes de 2018]]
== Voir aussi ==
{{autres projets|Commons=Category:Politics of Paraguay}}
=== Articles connexes ===
* [[Paraguay]]
* [[Liste des présidents du Paraguay]]
* [[Représentations diplomatiques du Paraguay]]
* [[Ministère des Affaires étrangères (Paraguay)]]
== Notes et références ==
{{Références}}
{{Palette|Politique au Paraguay|Politique en Amérique du Sud}}
{{Portail|Paraguay|politique}}
[[Catégorie:Politique au Paraguay]] |
304222 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9molaire | Prémolaire | {{ébauche|médecine|zoologie|anatomie}}
{{Infobox Squelette}}
Les '''prémolaires''' (ou '''dents prémolaires''') font partie des [[Dent postérieure|dents postérieures]] de la [[denture]] des [[Mammifère|mammifères]]. Ce sont les plus antérieures des dents postérieures.
== Types de prémolaires ==
=== Humaines ===
Un humain possède huit prémolaires : quatre supérieures et quatre inférieures. Les quatre plus médiales sont les premières prémolaires et les plus latérales sont les deuxièmes prémolaires.
Un humain ne possède pas de prémolaires [[Dent temporaire|lactéales]],.
Les prémolaires apparaissent en remplacement des premières et deuxièmes molaires lactéales qui tombent entre 9 et 12 ans.
Elles sont situées entre les [[Canine|canines]] et la [[première molaire]] [[Dent permanente|définitive]].
Leur [[Couronne (dent)|couronne]] possède deux [[Cuspide|cuspides]] . Les deuxièmes prémolaires ne possèdent qu'une [[Racine dentaire|racine]] et les premières prémolaires possèdent généralement deux racines.
==== Aspect clinique ====
[[Fichier:MandibularLeftFirstMolar08-15-06.jpg|vignette|upright=0.6|Prémolaire et molaires]]
Quand des dents sont enlevées pour traitement orthodontique (dans 45,8 % des cas) il est plus courant que ça soit les quatre premières prémolaires - dans 48,8 % des cas - ou seulement les deux premières prémolaires [[Os maxillaire|maxillaires]] - dans 14,5 % des cas <ref>{{Article |prénom1=Camila de S. |nom1=Dardengo |prénom2=Luciana Q. P. |nom2=Fernandes |prénom3=Jonas |nom3=Capelli |titre=Frequency of orthodontic extraction |périodique=Dental Press Journal of Orthodontics |volume=21 |numéro=1 |date=2016 |issn=2176-9451 |pmid=27007762 |pmcid=PMC4816586 |doi=10.1590/2177-6709.21.1.054-059.oar |lire en ligne=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4816586/ |consulté le=2019-02-18 |pages=54–59}}.</ref>.
L'extraction des premières prémolaires est parfois aussi requise dans le cadre de la préparation à la [[chirurgie orthognathique]].
== Articles connexes ==
* [[Incisive]]
* [[Canine]]
* [[Molaire (dent)|Molaire]]
* [[Dent de sagesse]]
== Notes et références ==
{{Références}}
== Liens externes ==
{{Liens}}
* {{Dico médical|dent prémolaire}}
{{Portail|anatomie|médecine}}
{{DEFAULTSORT:Premolaire}}
[[Catégorie:Dent]] |
304223 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Azolette | Azolette | {{Infobox Commune de France
| nom = Azolette
| image = Azolette - oct 2017 - 17.JPG
| légende = Mairie d'Azolette.
| région = [[Auvergne-Rhône-Alpes]]
| département = [[Rhône (département)|Rhône]]
| arrondissement = [[Arrondissement de Villefranche-sur-Saône|Villefranche-sur-Saône]]
| canton = [[Canton de Thizy-les-Bourgs|Thizy-les-Bourgs]]
| insee = 69016
| cp = 69790
| maire = Nicole Briday
| mandat maire = [[Élections municipales de 2020 dans le Rhône|2020]]-2026
| intercomm = [[Communauté de communes Saône Beaujolais]]
| longitude = 4.4186
| latitude = 46.1931
| alt mini = 480
| alt maxi = 650
| superficie = 4.18
| type = Commune rurale
| aire d'attraction = Commune hors attraction des villes
| population = {{Population de France/dernière_pop}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| gentilé = Azolettons
| géoloc-département = Rhône
}}
''' Azolette ''' est une [[Commune (France)|commune française]], située dans le [[départements français|département]] du [[Rhône (département)|Rhône]] en [[Régions françaises|région]] [[Auvergne-Rhône-Alpes]].
{{Sommaire|niveau=2}}
== Géographie ==
Azolette fait partie du [[Beaujolais]]. La commune se situe au pied du [[col des Écharmeaux]] en Haut-Beaujolais.
=== Communes limitrophes ===
{{Communes limitrophes
|align = center
|commune = Azolette
|ouest=[[Saint-Germain-la-Montagne]] <small>([[Loire (département)|Loire]])</small>
|sud=[[Belleroche (Loire)|Belleroche]] <small>(Loire)</small>
|nord-est=[[Propières]]
}}
=== Climat ===
{{Article général|Climat d'Auvergne-Rhône-Alpes|Climat du Rhône|position=section}}
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T2|climat des marges montargnardes]], selon une étude du [[Centre national de la recherche scientifique]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteurs=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=10 janvier 2024}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T4|climat de montagne ou de marges de montagne]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R11| Centre et contreforts nord du Massif Central]], caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=10 janvier 2024}}.</ref>.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|9.7| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|16.3| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|1021 mm}}, avec {{Unité|12|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|7.8|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la [[station météorologique]] de [[Météo-France]] la plus proche, « Monsols », sur la commune de [[Deux-Grosnes]] à {{Unité|8|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Azolette,Rhône/Deux-Grosnes,Rhône |titre=Orthodromie entre Azolette et Deux-Grosnes |site=fr.distance.to |consulté le=10 janvier 2024}}.</ref>, est de {{tmp|10.6| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|1145.9|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_69135001.pdf |titre= Station Météo-France « Monsols », sur la commune de Deux-Grosnes - fiche climatologique - période 1991-2020.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=10 janvier 2024}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_69135001.pdf|titre= Station Météo-France « Monsols », sur la commune de Deux-Grosnes - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=10 janvier 2024}}.</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par [[Météo-France]] en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=10 janvier 2024}}.</ref>.
<!-- Un tableau météorologique est affiché pour toutes les communes :
* disposant sur leur territoire d'une station météorologique en activité ;
* de plus de 2000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 5 km (les distances étant mesurées de chef-lieu à chef-lieu et non de chef-lieu à station météo).
* de statut préfecture ou sous-préfecture ou de plus de 5000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 10 km. -->
== Urbanisme ==
=== Typologie ===
Azolette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/typologie-urbain-rural |titre=Typologie urbain / rural |site=observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 3 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1902|titre=Commune rurale - définition |site=le site de l’[[Insee]] |consulté le= 3 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/methode-comprendre-la-grille-de-densite|titre= Comprendre la grille de densité|site=observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 3 avril 2021}}.</ref>.
La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020|site=insee.fr |consulté le= 3 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 3 avril 2021}}.</ref>.
=== Occupation des sols ===
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (51,7 %), forêts (47,9 %), zones urbanisées (0,4 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 30 avril 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=4.4186&y=46.1931&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=17 juillet 2023}}.</ref>.
[[Fichier:69016-Azolette-Sols.png|vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
== Toponymie ==
{{…}}
== Histoire ==
Aucune trace d'occupation n'est attestée pendant la période romaine, tant au niveau archéologique que bibliographique<ref>Odile Faure-Brac, ''Carte archéologique de la Gaule - Le Rhône, 69/1'', {{ISBN|2-87754-096-0}}, {{p.|162}}.</ref>.
== Politique et administration ==
=== Administration territoriale ===
La commune appartient au [[canton de Monsols]], avant de rejoindre celui de [[Canton de Thizy-les-Bourgs|Thizy-les-Bourgs]] en 2015.
=== Administration municipale ===
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 et 499, le [[Élection municipale en France#Nombre et élection des conseillers municipaux|nombre de membres du conseil municipal]] est de 11<ref>{{Légifrance|base=CGCT|numéro=L2121-2|texte=art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales}}.</ref>.
=== Liste des maires ===
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs}}
{{Élu|Début=avant 1988|Fin=?|Identité=Paul Manivet|Parti=|Qualité=}}
{{Élu |Début= [[2001]] |Fin= [[2008]] |Identité= Roger Grosselin |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= [[2008]] |Fin=2014 |Identité= Didier Manivet |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= 2014 |Fin=en cours |Identité= Maurice Tournier |Parti= |Qualité= }}
{{ÉluDonnées}}
{{ÉluFin}}
=== Intercommunalité ===
La commune fait partie depuis le {{date|1 janvier 2017}} de la [[communauté de communes Saône Beaujolais]], qui a fusionné avec la [[communauté de communes du Haut-Beaujolais]].
== Population et société ==
=== Démographie ===
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Veuillez insérer votre texte après {{Population de France/section}} -->
{{Population de France/section}}
=== Enseignement ===
{{...}}
=== Manifestations culturelles et festivités ===
{{...}}
=== Santé ===
{{...}}
=== Sports ===
{{...}}
=== Cadre de vie ===
{{...}}
=== Environnement ===
{{...}}
== Culture et patrimoine ==
== Culture locale et patrimoine ==
=== Lieux et monuments ===
* L'église du village.
* Le monument aux morts.
<gallery>
Cimetière d'Azolette (oct 2017).jpg|Le cimetière du village.
Azolette - oct 2017 - 7.JPG|Le monument aux morts.
Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul d'Azolette octobre 2017.jpg|L'église.
</gallery>
=== Personnalités liées à la commune ===
{{…}}
== Voir aussi ==
{{Autres projets
| commons = Category:Azolette
| wiktionary = Azolette
}}
=== Articles connexes ===
* [[Communes du Rhône]]
=== Liens externes ===
* [http://www.gencom.org:2325/cgi-bin/Communes/Cgi/inform_communes.cgi?INSEE=690016 GenCom Le site des communes pour et par les généalogistes]
* [http://www.recensement.insee.fr/searchResults.action?zoneSearchField=&codeZone=69016-COM Azolette sur le site de l'Insee]
== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|groupe=Note}}
=== Cartes ===
{{Références|groupe=Carte}}
=== Références ===
{{Références}}
{{Palette|Communauté de communes Saône Beaujolais}}
{{Portail|communes de France|Département du Rhône}}
[[Catégorie:Commune dans le département du Rhône]] |
304226 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Jan%20Axel%20Blomberg | Jan Axel Blomberg | {{Homonyme|Blomberg (homonymie)}}
{{ébauche|musicien norvégien}}
{{Infobox Biographie2
|charte=instrumentiste
|image=Mayhem - Jalometalli 2008 - Hellhammer 01 crop.JPG
|légende=Blomberg, Jalometalli 2008
}}
'''Jan Axel Blomberg''' (aussi connu sous les noms de '''Hellhammer''' ou '''Von Blomberg'''), né le {{date de naissance|2|août|1969}} à [[Trysil]], en [[Norvège]], est un [[Batterie (instrument)|batteur]] de [[black metal]] norvégien.
== Biographie ==
Le surnom de Jan Axel Blomberg est juste un homonyme du groupe [[Hellhammer (groupe)|Hellhammer]], groupe formé par [[Thomas Gabriel Fischer]] qui précéda [[Celtic Frost]]. Ils n'ont pas d’autre lien<ref name="DmitryBasikJune1998">{{Lien web|titre=Interview with Hellhammer conducted by Dmitry Basik June 1998|url=http://panzer.users5.50megs.com/articles/Mayhem/DmitryBasikJune1998.htm|site=panzer.users5.50megs.com|consulté le=2018-03-16}}</ref>.
Hellhammer a grandement contribué à la [[Black metal norvégien|scène black metal norvégienne]], elle-même pionnière, et est considéré comme l'un des meilleurs batteurs de black metal au monde, notamment pour la subtilité de son jeu et sa rapidité exemplaire à la double-pédale<ref>{{Lien web|titre=Blomberg Jan Axel (Hellhammer) (Dimmu Borgir)- Profil de musicien|url=https://www.spirit-of-metal.com/fr/artist/Blomberg_Jan_Axel_(Hellhammer)/12400|site=www.spirit-of-metal.com|consulté le=2018-03-16}}</ref>. Sa formation était plutôt [[jazz]]<ref>{{Lien web|langue=en|nom1=KG|prénom1=SONOR GmbH & CO.|titre=SONOR :: Jan Axel "Hellhammer" Blomberg|url=http://www.sonor.com/artists/jan-axel-hellhammer-blomberg/|site=www.sonor.com|consulté le=2018-03-16}}</ref>.
Sa carrière débute vraiment en 1988 lorsqu'il rejoint le groupe de [[black metal]] [[Mayhem]] en remplacement de [[Kjetil Manheim|Manheim]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Nicolas|nom1=Walzer|titre=CAMION BLANC|sous-titre=ANTHROPOLOGIE DU METAL EXTREME|éditeur=CAMION BLANC|année=|isbn=978-2-35779-456-6|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=OcTBCQAAQBAJ&pg=PT45&dq=hellhammer+manheim|consulté le=2018-03-17}}</ref>. En 1990, il enregistre son premier album avec le groupe, intitulé [[Live in Leipzig]] (1993)<ref>{{Lien web|titre=MAYHEM : LIVE IN LEIPZIG (1992)|url=http://metal.nightfall.fr/index.php/index.php?idchoix=2536&krox=3649|site=metal.nightfall.fr|consulté le=2018-03-17}}</ref>. Toujours en 1993, [[Euronymous]] est assassiné par le [[Varg Vikernes|Count Grishnackh]]. Mayhem cesse alors toute activité<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=controverse {{!}} L'histoire du black metal|url=http://blog.univ-angers.fr/leblackmetal/tag/controverse/|site=blog.univ-angers.fr|consulté le=2018-03-17}}</ref>. Après cet évènement, Blomberg termine l'album [[De Mysteriis Dom Sathanas]] (1994). Officiellement, la basse sur cet album aurait été ré-enregistrée par Hellhammer après l'assassinat d'Euronymous par Varg à la demande de la famille de la victime mais officieusement, elle aurait été enregistrée par Varg Vikernes<ref>{{Article|langue=en-us|titre=A FIST IN THE FACE OF GOD 1994 - DE MYSTERIIS DOM SATHANAS|périodique=Vice|date=2009-11-02|lire en ligne=https://www.vice.com/en_us/article/mv9z3a/a-fist-in-the-face-of-god-1994-de-mysteriis-dom-sathanas|consulté le=2018-03-17}}</ref>. C'est en 1995 qu'Hellhammer reformera le groupe<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Mayhem|url=https://www.metalorgie.com/groupe/Mayhem|site=Metalorgie|consulté le=2018-03-17}}</ref>.
En dehors de [[Mayhem]], Hellhammer a participé à de nombreux projet musicaux avec différentes formations : [[Jørn Lande|Jørn]], Troll, [[Thorns]], [[Shining (groupe suédois)|Shining]], Mezzerschmitt, Nidingr, [[The Kovenant]], [[Antestor]], [[Arcturus (groupe)|Arcturus]], Age of Silence, [[Dimmu Borgir]] et [[Winds]]<ref name="metal-archives.com">{{Lien web|titre=Hellhammer - Encyclopaedia Metallum: The Metal Archives|url=https://www.metal-archives.com/artists/Hellhammer/44|site=www.metal-archives.com|consulté le=2018-03-17}}</ref>.
Il apparait également dans la vidéo de la chanson "Grim and Frostbitten Kingdoms" du groupe [[Immortal]]<ref>[https://www.youtube.com/watch?v=LlhBtrih96s]</ref>.
Le livre ''[[Les Seigneurs du chaos|Lord Of Chaos]]'' lui attribue des propos [[Racisme|racistes]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Davide|nom1=Maspero|titre=CAMION NOIR|sous-titre=AS WOLVES AMONG SHEEP La saga funeste du NSBM|éditeur=CAMION BLANC|année=|isbn=978-2-35779-653-9|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=My_WCQAAQBAJ&pg=PT53&dq=hellhammer+oiseau+vache+races|consulté le=2018-03-17}}</ref>. Il a depuis infirmé ces propos<ref>{{Lien archive|titre=Interviews {{!}} 20.04.2006: Hellhammer - interview (29.09.2004) {{!}} ThyDoom.com - where metal rises|horodatage archive=20101002121928|url=http://thydoom.com/en/interviews/6.html|date=2010-10-02|consulté le=2018-03-17}}</ref>.
Il a exercé auparavant le métier de gardien de nuit dans un [[hôpital psychiatrique]]<ref name="DmitryBasikJune1998" />{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Hellhammer - Encyclopaedia Metallum: The Metal Archives|url=https://www.metal-archives.com/artists/Hellhammer/44|site=www.metal-archives.com|consulté le=2018-03-16}}</ref>.
== Discographie ==
En plus de sa participation à de nombreux groupes, Hellhammer est (ou a été) musicien de studio et/ou de live pour [[Emperor]], [[Immortal]], Mysticum et [[Fleurety]]<ref name="metal-archives.com" />.
=== Avec Mayhem ===
* [[1990 en musique|1990]] : ''[[Dawn of the Black Hearts|Dawn Of The Black Hearts (live in Sarpsborg)]]''
* [[1993 en musique|1993]] : ''[[Live in Leipzig]]''
* [[1994 en musique|1994]] : ''[[De Mysteriis Dom Sathanas]]''
* [[1995 en musique|1995]] : ''In Memorium''
* [[1997 en musique|1997]] : ''[[Wolf's Lair Abyss]]''
* [[1999 en musique|1999]] : ''[[Mediolanum Capta Est]]''
* [[2000 en musique|2000]] : ''[[Grand Declaration of War]]''
* [[2001 en musique|2001]] : ''Live In Marseille''
* [[2001 en musique|2001]] : ''European Legions''
* [[2004 en musique|2004]] : ''[[Chimera (Mayhem)|Chimera]]''
* [[2007 en musique|2007]] : ''[[Ordo Ad Chao]]''
* [[2014 en musique|2014]] : ''[[Esoteric Warfare]]''
* [[2016 en musique|2016]] : ''De Mysteriis dom Sathanas Alive''
* [[2019 en musique|2019]] : ''Daemon''
* [[2021 en musique|2021]] : ''Voces Ab Alta''
=== Avec d'autres groupes ===
* [[Arcturus (groupe)|Mortem]] - ''Slow Death'' ([[1989 en musique|1989]])
* [[Arcturus (groupe)|Arcturus]] - ''My Angel'' ([[1991 en musique|1991]])
* [[Arcturus (groupe)|Arcturus]] - ''Constellation'' ([[1994 en musique|1994]])
* [[Arcturus (groupe)|Arcturus]] - ''Aspera Hiems Symfonia'' ([[1996 en musique|1996]])
* [[Arcturus (groupe)|Arcturus]] - ''La Masquerade Infernale'' ([[1997 en musique|1997]])
* [[The Kovenant|Covenant]] - ''Nexus Polaris'' ([[1998 en musique|1998]])
* [[Arcturus (groupe)|Arcturus]] - ''Disguised Masters'' ([[1999 en musique|1999]])
* [[The Kovenant]] - ''Animatronic'' ([[1999 en musique|1999]])
* [[Troll (musique)|Troll]] - ''The Last Predators'' ([[2000 en musique|2000]])
* [[Jørn Lande|Jørn]] - ''Starfire'' ([[2000 en musique|2000]])
* [[Thorns]] - ''Thorns'' ([[2001 en musique|2001]])
* [[Troll (musique)|Troll]] - ''Universal'' ([[2001 en musique|2001]])
* [[Winds]] - ''Of Entity and Mind'' ([[2001 en musique|2001]])
* [[Jørn Lande|Jørn]]- ''Worldchanger'' ([[2001 en musique|2001]])
* [[Winds]] - ''Reflections of the I'' ([[2002 en musique|2002]])
* [[Arcturus (groupe)|Arcturus]] - ''The Sham Mirrors'' ([[2002 en musique|2002]])
* [[Shining (groupe suédois)|Shining]] - ''Angst - Självdestruktivitetens Emissarie'' ([[2002 en musique|2002]])
* [[Mezzerschmitt]] - ''Weltherrschaft'' ([[2002 en musique|2002]])
* [[The Kovenant]] - ''S.E.T.I.'' ([[2003 en musique|2003]])
* [[Carnivora (groupe norvégien)|Carnivora]] - ''Judas'' ([[2004 en musique|2004]])
* [[Winds]] - '' The Imaginary Direction Of Time'' ([[2004 en musique|2004]])
* [[Age of Silence]] - ''Acceleration'' ([[2004 en musique|2004]])
* [[Antestor]] - ''Det Tapte Liv'' ([[2004 en musique|2004]])
* [[Antestor]] - [[The Forsaken]] ([[2005 en musique|2005]])
* [[Shining (groupe suédois)|Shining]] - ''The Eerie Cold'' ([[2005 en musique|2005]])
* [[Arcturus (groupe)|Arcturus]] - ''Sideshow Symphonies'' ([[2005 en musique|2005]])
* [[Age of Silence]] - ''Complications - Trilogy of Intricacy'' ([[2005 en musique|2005]])
* [[Dimmu Borgir]] - ''Stormblåst MMV'' ([[2005 en musique|2005]])
* [[Arcturus (groupe)|Arcturus]] - ''Shipwrecked in Oslo'' ([[2006 en musique|2006]])
* [[Dimmu Borgir]] - ''In Sorte Diaboli'' ([[2007 en musique|2007]])
* [[Winds]] - ''Prominence And Demise'' ([[2007 en musique|2007]])
* [[Umoral]] - ''Umoral'' ([[2007 en musique|2007]])
* [[Eyes of Noctum]] - ''Inceptum'' ([[2009 en musique|2009]])
* [[Nidingr]] - ''Wolf-Father'' ([[2010 en musique|2010]])
* [[Lord Impaler]] - ''Admire the Cosmos Black'' ([[2011 en musique|2011]])
* [[Andy Winter]] - ''Incomprehensible'' ([[2013 en musique|2013]])
* [[Dynasty of Darkness]] - ''Empire of Pain'' ([[2014 en musique|2014]])
* [[Arcturus (groupe)|Arcturus]] - ''Arcturian'' ([[2015 en musique|2015]])
* Mortem - ''Ravnsvart'' ([[2019 en musique|2019]])
== Voir aussi ==
* [[Liste de batteurs de heavy metal]]
== Notes ==
{{Références}}
{{Palette|Immortal|Mayhem}}
{{Portail|metal|percussions}}
{{DEFAULTSORT:Blomberg, Jan Axel}}
[[Catégorie:Batteur de black metal]]
[[Catégorie:Batteur norvégien de heavy metal]]
[[Catégorie:Naissance en août 1969]]
[[Catégorie:Naissance à Trysil]]
[[Catégorie:Membre de Dimmu Borgir]]
[[Catégorie:Membre de Mayhem]] |
304230 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Nettoyage%20%C3%A0%20sec%20%28homonymie%29 | Nettoyage à sec (homonymie) | {{homonymie}}
* '''[[Nettoyage à sec]]''' est une technique de nettoyage de vêtements
* '''''[[Nettoyage à sec (film)|Nettoyage à sec]]''''' est un film français d'[[Anne Fontaine (réalisatrice)|Anne Fontaine]] sorti en [[1997 au cinéma|1997]] |
304233 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison%20folie%20de%20Wazemmes | Maison folie de Wazemmes | {{Infobox Salle de spectacle
| charte = culturel
| nom = Maison folie de Wazemmes
| image = Wazemmes maisonfolie.jpg
| légende = Maison folie de Wazemmes
| lieu = Lille, France
| type =
| architecte = [[Lars Spuybroek]]
| places = 250
| web = https://maisonsfolie.lille.fr/
| latitude = 50.624540
| longitude = 3.048334
| géolocalisation =
}}
{{à sourcer|date=mai 2011}}
{{ébauche|Lille}}
<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Maison Folie Wazemmes |url=https://www.lille.fr/Nos-equipements/Maison-Folie-Wazemmes |site=www.lille.fr |consulté le=2022-05-29}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Page d'accueil {{!}} Maisons Folie - Wazemmes & Moulins |url=https://maisonsfolie.lille.fr/ |site=maisonsfolie.lille.fr |consulté le=2022-05-29}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=maison Folie Wazemmes {{!}} Maisons Folie - Wazemmes & Moulins |url=https://maisonsfolie.lille.fr/maison-folie-wazemmes-1 |site=maisonsfolie.lille.fr |consulté le=2022-05-29}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Maison Folie Wazemmes (Lille): Ce qu'il faut savoir pour votre visite |url=https://www.tripadvisor.fr/Attraction_Review-g187178-d7211341-Reviews-Maison_Folie_Wazemmes-Lille_Nord_Hauts_de_France.html |site=Tripadvisor |consulté le=2022-05-29}}</ref>La '''Maison Folie Wazemmes''' est un équipement culturel de la Ville de Lille, ouvert à l'occasion de l'événement ''[[Lille 2004]], capitale européenne de la culture''.
Cette ancienne filature de textile a été réhabilitée par l’agence néerlandaise Nox et l’architecte [[Lars Spuybroek]] accompagné de [[Ducks scéno|dUCKS scéno]] <ref>{{article|nom1=Dubouilh|prénom1=Sandrine|titre=l'agence ducks scéno au delà de la scénographie d'équipement|journal=Actualité de la scénographie|date=October 2012|volume=186|pages=4}}</ref> pour la conception de la scénographie de l'auditorium de 250 places et du studio de captation et de [[Flandres Analyses]] pour les études acoustiques, pour devenir en 2004, la maison Folie Wazemmes <ref>https://maisonsfolie.lille.fr/informations-pratiques Maison folie de Wazemmes]</ref>.
Ce site est desservi par la [[Liste des stations du métro et du tramway de Lille|station de métro]] [[Gambetta (métro de Lille)|Gambetta]].
== Description ==
L’ancienne usine, constituée de deux corps de bâtiments disposés face à face et séparés par une rue intérieure, renferme à présent des salles d’exposition, des espaces de création et de résidence, une auberge aux multiples possibilités et configurations, une salle de convivialité, des salles de travail...
Dans son prolongement, un bâtiment neuf, recouvert d’une intrigante robe métallique scintillante, fait office de salle de spectacle. On déambule d’un espace à l’autre en empruntant la seconde rue intérieure, axe fort de circulation du quartier, qui connecte la modernité au patrimoine existant.
Elle est située au 70 rue des Sarrazins à [[Wazemmes]], un quartier populaire de [[Lille]].
== Vocation ==
La maison Folie Wazemmes est un lieu mixte, implanté dans un quartier célèbre pour son esprit populaire et sa vitalité culturelle.
Avec pour vocation de promouvoir les cultures populaires et de provoquer les rencontres, son principe est la diversité : elle est au cœur d’échanges et de croisements multiples entre les disciplines, les artistes de tous horizons, et surtout les publics !
C’est à la fois un lieu de diffusion où sont programmés du spectacle vivant, des expositions, des ateliers créatifs, des performances, des festivals...
[[File:Wazemmes maisfonfolie2.jpg|thumb|Maison folie de Wazemmes]]
C’est aussi un lieu de création, de fabrique : elle accueille de nombreuses équipes artistiques en résidence, particulièrement les artistes de la région.
C’est un lieu de proximité à l’écoute des initiatives locales, qui accueille et accompagne de nombreux acteurs associatifs et/ou culturels, et qui met régulièrement ses espaces à disposition.
C’est enfin un lieu de partage et de démocratisation culturelle. La maison Folie propose des actions de médiation autour de ses activités (visites, ateliers, parcours découverte, rencontres avec des équipes artistiques, répétitions ouvertes, séances scolaires...), travaille à la sensibilisation des publics avec ses partenaires du secteur éducatif, associatif social et culturel... et développe des projets participatifs qui favorisent la rencontre entre artistes et habitants.
Chaque année, elle accueille en moyenne {{formatnum:80000}} personnes, avec plus de 250 projets de tous types.
== Bibliographie ==
* [http://fr.calameo.com/read/002898805a1f6737c6d97 ''Laissez vous conter la maison folie Wazemmes''], Service ville d'art et d'histoire, 2011
== Lien externe ==
*[http://www.mfwazemmes-lille.fr Site officiel].
{{Autres projets|commons=Category:Maison folie de Wazemmes|}}
=== Références ===
{{Références}}
{{Portail|Théâtre|Lille}}
[[Catégorie:Salle de spectacle à Lille]]
[[Catégorie:Wazemmes]] |
304239 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicole%20Brown%20Simpson | Nicole Brown Simpson | {{Ébauche|personnalité américaine}}
{{Voir homonymes|Brown|Simpson}}
{{Infobox Biographie2
| image =
| légende =
}}
'''Nicole Brown''', née le {{date|19|mai|1959}} à [[Francfort-sur-le-Main]] en [[Allemagne]] et morte assassinée le {{Date|12|juin|1994}} à [[Brentwood (Los Angeles)|Brentwood]] aux [[États-Unis]], a été l'épouse du joueur de football [[États-Unis|américain]] [[O. J. Simpson]], du {{Date|2|février|1985}} à [[1992]], dont elle a eu deux enfants, Sydney née en [[1985]] et Justin né en [[1988]].
Elle est connue pour les circonstances controversées et médiatiques de son assassinat et celui de son ami [[Ronald Goldman|Ron Goldman]] en 1994, donnant lieu à l'[[Affaire O. J. Simpson|affaire judiciaire O. J. Simpson]], dans laquelle son ex-mari fut accusé puis acquitté lors du procès pénal, avant d'être reconnu responsable au procès civil.
== Relations avec O. J. Simpson ==
Brown rencontre [[O. J. Simpson]], en 1977, alors qu'elle travaille comme serveuse au Beverly Hills/Rodeo Drive night-club de Jack Hanson, ''{{lang|en|The Daisy}}''. Bien qu'il soit encore marié à sa première épouse Marguerite, Simpson et Brown deviennent amants. Simpson et Marguerite divorcent en {{date-|mars 1979}}, Brown et Simpson se marient le {{Date-|2|février|1985}}, cinq ans après la retraite d'O. J. du football professionnel. Le couple a deux enfants<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Nicole Brown Simpson, la victime|url=http://www.liberation.fr/evenement/1995/10/04/nicole-brown-simpsonla-victime_147992|site=liberation.fr|date=4 octobre 1995|consulté le=26 avril 2016}}</ref>, Sydney Brooke Simpson, née le {{Date-|17|octobre|1985}}, et Justin Ryan Simpson, né le {{Date-|6|août|1988}}. Simpson n'a pas contesté avoir commis des violences conjugales durant les sept années de leur mariage. D'ailleurs, dès 1985, le [[Los Angeles Police Department|LAPD]] avait reçu des appels téléphoniques relatifs à cette violence, qui avaient mis en relation Nicole Brown Simpson avec [[Mark Fuhrman]]<ref>{{Article|langue=en|auteur1=Michael Fleeman|titre=O.J. Trial Lawyer Asserts Conspiracy Is to Blame|périodique=The Moscow Times|numéro=|jour=29|mois=septembre|année=1995|issn=|lire en ligne=http://www.themoscowtimes.com/news/article/oj-trial-lawyer-asserts-conspiracy-is-to-blame/334024.html|pages=}}</ref>. Brown demande le divorce, le {{Date-|25|février|1992}}, évoquant des {{Citation|différents irréconciliables}}.
== Assassinat ==
{{Article détaillé|Affaire O. J. Simpson}}
Elle a été assassinée le {{Date|12|juin|1994}} à son domicile de [[Los Angeles]] en [[Californie]], avec son ami [[Ronald Goldman]]. [[O. J. Simpson]] a été arrêté, mais il a été déclaré non coupable dans un procès pénal controversé<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=David Ramasseul|titre=OJ Simpson. La piste du tueur en série|périodique=Paris match|numéro=|jour=30|mois=11|année=2012|issn=|lire en ligne=http://www.parismatch.com/Actu/International/OJ-Simpson-La-piste-du-tueur-en-serie-160818|pages=}}</ref>. En effet, l'une des principales raisons de l'acquittement d'O. J. Simpson est liée à l'accusation de parjure du détective du [[Los Angeles Police Department|LAPD]] [[Mark Fuhrman]]. Celui-ci déclare, sous serment, n'avoir jamais prononcé le mot « ''{{lang-en|nigger}}'' » (« [[Nègre|négro]] ») et la défense prouve qu'il a menti<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Ito's Final Decision on the Fuhrman Tapes|url=http://simpson.walraven.org/fhr_tps2.html|site=simpson.walraven.org|date=|consulté le=25 avril 2016}}</ref>. Dès lors, l'accusation est discréditée et Simpson est déclaré non coupable. Cependant, il a ensuite été reconnu responsable de la mort dans un procès civil intenté par les familles des deux victimes.
== Notes et références ==
{{Références|groupe=}}
== Liens externes ==
* {{autorité}}
* {{dictionnaires}}
* {{bases}}
{{Palette Affaire O. J. Simpson}}
{{Portail|criminologie|États-Unis}}
{{DEFAULTSORT:Simpson, Nicole Brown}}
[[Catégorie:Naissance en mai 1959]]
[[Catégorie:Décès en juin 1994]]
[[Catégorie:Mort assassiné aux États-Unis]]
[[Catégorie:Assassinat par arme blanche]]
[[Catégorie:Mort poignardé]]
[[Catégorie:Naissance à Francfort-sur-le-Main]]
[[Catégorie:Décès à Brentwood (Los Angeles)]]
[[Catégorie:Décès à 35 ans]]
[[Catégorie:Violence contre les femmes aux États-Unis]] |
304240 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Gal%C3%A9ga%20officinal | Galéga officinal | {{sous-titre/Taxon|ns1= Galega officinalis}}
{{Taxobox début | végétal | ''Galega officinalis'' |Illustration Galega officinalis1.jpg| Galéga officinal, illustration botanique issue de ''Flora von Deutschland, Österreich und der Schweiz'', Otto Wilhelm Thomé, 1885. }}
{{Taxobox | sous-règne | Tracheobionta }}
{{Taxobox | division | Magnoliophyta }}
{{Taxobox | classe | Magnoliopsida }}
{{Taxobox | sous-classe | Rosidae }}
{{Taxobox | ordre | Fabales }}
{{Taxobox | famille | Fabaceae }}
{{Taxobox | sous-famille | Faboideae }}
{{Taxobox | tribu| Galegeae}}
{{Taxobox | genre | Galega }}
{{Taxobox taxon | végétal | espèce | Galega officinalis | [[Carl von Linné|L.]], [[1753]] }}
{{Taxobox phylogénie bandeau}}
{{Taxobox | ordre | Fabales }}
{{Taxobox | famille | Fabaceae }}
{{Taxobox fin}}
'''''Galega officinalis''''', le galéga officinal, est une [[espèce]] de [[plante]]s [[Magnoliopsida|dicotylédone]]s de la [[Famille (biologie)|famille]] des ''[[Fabaceae]]'', sous-famille des ''[[Faboideae]]'', originaire des régions tempérées chaudes de l'[[Ancien Monde]]. Ce sont des plantes herbacées vivaces, à port dressé, cultivées à diverses fins, ornementale ou médicinale.
Cette espèce, parfois involontairement diffusée par les engins de chantiers est (potentiellement mortellement) toxique pour les ovins, bovins et d'autres animaux.
== Taxinomie ==
L'espèce ''Galega officinalis'' a été décrite en premier par [[Carl von Linné|Linné]] et publiée en 1753 dans son ''[[Species plantarum]]'' 2: 714<ref>{{lien web|langue =en|url =https://www.ipni.org/n/495681-1|titre = ''Galega officinalis'' L.|site =International Plant Names Index (IPNI) }}.</ref>.
=== Synonymes ===
Selon {{Bioref|ThePlantList espèce|30 août 2020}} et ''Plants of the World Online''<ref>{{lien web|langue =en|url =http://www.plantsoftheworldonline.org/taxon/urn:lsid:ipni.org:names:495681-1 |titre = ''Galega officinalis'' L.|site =Kew Science - Plants of the World Online }}.</ref>
{{colonnes|taille = 20|
* ''Accorombona tricolor'' (Hook.) Benth. ex Walp.
* ''Callotropis tricolor'' (Hook.) G.Don
* ''Galega bicolor'' Regel,
* ''Galega biloba'' Sweet
* ''Galega coronilloides'' Freyn & Sint.
* ''Galega patula'' Steven
* ''Galega persica'' Pers.
* ''Galega tricolor'' Hook.
* ''Galega vulgaris'' Lam.
* ''Tephrosia tricolor'' (Hook.) Sweet}}
=== Noms vernaculaires ===
* Galéga, lavanèse, galéga officinal, rue-de-chèvre, herbe-aux-chèvres, lilas d'Espagne, sainfoin d'Espagne, faux indigo ou faux-indigotier, vanèse<ref name=veto>{{lien web| url = http://www.votreveto.net/cliniqueveterinairedespommiers/Publication/Show.aspx?item=1397 |titre = ''Principales intoxications végétales chez les bovins : la Galega officinalis''}}.</ref>{{,}}<ref name=Peirs>{{lien web| url = https://oatao.univ-toulouse.fr/13999/1/peirs.pdf |titre = ''Contribution à l'étude phytochimique de ''Galega officinalis'' L. (''Fabaceae'') - Thèse'' |auteur = Céline Peirs |éditeur = Faculté des Sciences Pharmaceutiques - Toulouse |date =11 mars 2005}}.</ref>.
=== Étymologie ===
Le [[Nom binominal|nom générique]], ''Galega'', dérive du [[grec ancien]] γάλα, γάλακτος (''gala, galaktos'') (« lait ») et ἄγω, ágô (« pousser ») (ou selon certains auteurs<ref name ="Flora iberica"/> αἴξ, αἰγός, ''aíx, aigós'', « chèvre ») en référence aux vertus [[galactogène]]s de la plante<ref>{{lien web|langue = fr| url = http://dictionnaire.acadpharm.org/w/Gal%C3%A9ga |titre = ''Galega'' |site = Dictionnaire de l'Académie nationale de pharmacie |date = 2017}}.</ref>.
L'[[épithète spécifique]], ''officinalis'' (« officinal ») rappelle l'utilisation de l'espèce comme plante médicinale depuis le Moyen Âge.
== Description ==
=== Appareil végétatif ===
''Galega officinalis'' est une [[plante herbacée]] à port dressé buissonnant, vivace par ses rhizomes et son [[Racine (botanique)|système racinaire]] [[Racine pivotante|pivotant]]. Les tiges, glabres, rigides, creuses, souvent très ramifiées, peuvent atteindre de 80 cm à {{unité|1.2|m}} de haut, parfois glabrescentes, avec quelques poils apprimés de 0,1 à 0,4 mm de long chez les sujets jeunes.
Les [[feuille]]s alternes, glabres à la face supérieure et faiblement pubescentes à la face inférieure, sont composées imparipennées, longues de 15 à 50 cm sur 4 à 15 cm de large, et comprennent 9 à 17 [[foliole]]s allongées, elliptiques ou lancéolées, entières ou dentées, de 25 à 60 mm de long sur 8 à 20 mm de large, au sommet arrondi et acuminé. Elles sont portées par un pétiole faiblement villeux pouvant atteindre 11 cm de long<ref name =Fraiture/>{{,}}<ref name ="Flora iberica"/>.
<Gallery>
Galega officinalis UGA1459190.jpg|Jeune plante avec système racinaire.
Galega officinalis 001.JPG|Port de la plante.
Galega officinalis sl33.jpg|Feuille.
Galega officinalis sl27.jpg|Tiges avec stipules.
Galega officinalis kz02.jpg|Plantules.
</Gallery>
=== Appareil reproducteur ===
L'[[inflorescence]] est une [[grappe]] (racème) allongée, de 12 à 20 cm de long, axillaire ou terminale, porté par un court pédoncule, regroupant de 10 à 50 [[fleur]]s.
Celles-ci, de type [[Fleur papilionacée|papilionacé]], présentent un calice de 4 à 5 mm de long, formant un tube court prolongé de cinq dents égales ou plus longues que le tube, une [[corolle]] de couleur lilas ou bleuâtre à pourprée, plus rarement blanche, formée d'un étendard de 8 à 11 mm de long, légèrement plus long que la carène, deux ailes obovales de 7 à 9,5 mm de long, un peu plus courtes que la carène, et une caréne de 8 à 11,5 mm de long. L’[[androcée]], composé de 10 étamines, est [[Androcée#Nombre de cycles d’étamines et position par rapport au périanthe|diplostémone]] et de type [[Androcée#Rapport entre étamines|subdiadelphe]], les étamines sont soudées entre elles par leurs filets sauf une, soudée seulement sur la moitié de sa longueur. L'[[Ovaire (botanique)|ovaire]], supère, est monocarpellé et surmonté du style et du stigmate<ref name =Peirs/>.
La floraison est estivale (juin à septembre dans l'hémisphère nord).
Les [[Fruit (botanique)|fruits]] sont des [[gousse]]s mesurant 20 à 40 mm de long sur 2 à 3 mm de large, contenant de 2 à 6 [[graine]]s. A maturité les deux valves formant la gousse s'ouvrent en se vrillant pour libérer les graines. Celles-ci, de couleur brune, jaunâtre ou brun rougeâtre, mesurent environ 4 mm de long sur 3 mm de large<ref name =Fraiture/>{{,}}<ref name ="Flora iberica"/>.
<Gallery>
Galega officinalis2UME.jpg|Inflorescence.
Galega officinalis sl52.jpg|Fleur.
Galega officinalis sl55.jpg|Gousses en formation.
Galega officinalis MHNT.BOT.2007.40.22.jpg|Gousses et graines à maturité.
Gaof 001 lhp.jpg|Graines.
</Gallery>
=== Caryologie ===
L'espèce est [[diploïde]] avec 16 [[chromosome]]s (2n = 2x = 16)<ref name ="Flora iberica">{{lien web|langue = es|url = http://www.floraiberica.es/floraiberica/texto/pdfs/07_25%20Galega.pdf |titre =25. ''Galega'' L. |site =Flora iberica |éditeur = Real Jardín Botánico - Madrid }}.</ref>.
== Distribution et habitat ==
L'[[aire de répartition]] originelle de ''Galega officinalis'' semble se limiter à des régions tempérés et chaudes d'[[Europe du Sud|Europe méridionale]], [[Europe centrale|centrale]] et [[Europe de l'Est|orientale]] ainsi qu'en [[Asie de l'Ouest|Asie occidentale]] ([[Turquie]], [[Pakistan]]). Selon certains auteurs, ce serait une espèce indigène des [[steppe]]s du Moyen-Orient qui se serait répandue dans les provinces continentales grâce à son caractère [[Anthropophilie|synanthrope]]<ref name =Fraiture/>. Dispersé en France continentale<ref>T<small>ISON</small> J.-M. & <small>DE</small> F<small>OUCAULT</small> B. (coords), 2014.- Flora Gallica. Flore de France. Biotope, Mèze, xx + 1196 p.</ref>.
[[Fichier:Galega officinalis 1459193.png|vignette|gauche|Galega officinalis L. en fleurs sur la rive d'un cours d'eau (Utah, États-Unis).]]
L'espèce a été introduite aux États-Unis, à [[Logan (Utah)|Logan]] dans l'[[Utah]], en 1891 comme plante fourragère potentielle en vue d'essais à la station expérimentale agricole de l'Utah. Vu sa faible productivité comparée à celle de la luzerne, et la faible appétence du bétail pour cette plante, l'essai fut rapidement abandonné. Par la suite, la plante n'a plus été signalée dans l'Utah avant 1909, avant d'être classée comme [[mauvaise herbe nuisible]] (''noxious weed'') en 1974. Les tentatives d'éradication ont échoué<ref name =Oldham>{{lien web|langue = en |url = https://digitalcommons.usu.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1231&context=etd |titre =''Goatsrue (Galega officinalis) Seed Biology, Control, and Toxicity'' (thèsə) |auteur = Michelle Oldham |date = 2008 |éditeur = Université d'État de l'Utah}}.</ref>.
Outre l'Utah, l'espèce est désormais naturalisée dans plusieurs États ([[Colorado]], [[Connecticut]], Maine, [[Maryland]], [[Massachusetts]], [[Nebraska]], [[État de New York|New York]], [[Pennsylvanie]], [[Washington (État)|Washington]]) ainsi qu'en [[Ontario]] ([[Canada]]).
Elle s'est également naturalisée au [[Chili]] et en [[Argentine]], ainsi qu'en [[Nouvelle-Zélande]]<ref name =cabi/>.
Elle est considérée comme [[plante envahissante]] aux [[États-Unis]].
''Galega officinalis'' pousse dans les zones humides sur les berges de cours d’eau, les bords des routes, les friches, prairies, fossés et talus<ref>{{lien web| langue = fr | url = http://especes-exotiques-envahissantes.fr/espece/galega-officinalis/ | titre = ''Galega officinalis'' | site = Centre de ressources espèces exotiques envahissantes | éditeur =OFB (Office français de la biodiversité|date =2020}}.</ref>.
Cette plante préfère les sites ensoleillés, sur des sols relativement humides, à pH plutôt élevé, riches en nutriments et en [[matière organique]], souvent à caractère [[Plante rudérale|rudéral]]<ref name =Fraiture/>.
Elle tolère également les sols salins, et peut se rencontrer dans les montagnes jusqu'à 1600 mètres d'altitude<ref>{{lien web| langue = en |url =http://www.agroatlas.ru/en/content/related/Galega_officinalis/index.html | titre =''Galega officinalis L. - Goat.s rue, medicinal galega. '' |site = AgroAtlas|date =2003-2009 |auteur = Dzyubenko N.I., Dzyubenko E.A. }}.</ref>.
== Statuts de protection, menaces ==
L'espèce n'est pas encore évaluée à l'échelle mondiale par l'[[Union internationale pour la conservation de la nature|UICN]]. En Europe elle est classée comme [[Espèce de préoccupation mineure|non préoccupante]]. En France l'espèce est classée '''NA''' (non applicable) par l'[[INPN]] : Elle n'est pas soumise à évaluation car introduite récemment ou présente de manière occasionnelle{{Bioref|INPN|3 janvier 2022.|ref}}.
== Composition chimique ==
''Galega officinalis'' comprend divers composés chimiques, notamment des dérivés de la [[guanidine]], présents à des taux variables dans toutes les parties de la plante. Il s'agit de la [[galégine]] et de la [[4-hydroxygalégine]].
Elle contient également en faibles quantités des [[Quinazoline|alcaloïdes quinazoliniques]], ainsi que des [[flavonoïde]]s, des [[Saponine|saponosides]] et des [[tanin]]s<ref>{{ouvrage|langue =fr|titre =Plantes thérapeutiques: tradition, pratique officinale, science et thérapeutique|auteur =Max Wichtl, Robert Anton|numéro d'édition =2|éditeur =Ed. Tec et Doc|date =2003|isbn =9782743006310|pages totales =692|passage =235-236}}.</ref>.
== Biologie ==
Comme la plupart des ''Fabaceae'', ''Galega officinalis'' est capable d'[[Fixation biologique du diazote|utiliser l'azote de l'air]] grâce à une symbiose avec des bactéries formant des [[Nodosité|nodules racinaires]]. Ces bactéries appartiennent à une espèce spécifique du genre ''Galega'', ''[[Neorhizobium galegae]]'', dont on a décrit deux souches (ou [[biovar]]s), (bv. ''orientalis'' et bv. ''officinalis'')<ref>{{article|langue = en |url = https://link.springer.com/article/10.1134/S1022795419020078 |titre =''Evolution of Goat’s Rue Rhizobia (Neorhizobium galegae): Analysis of Polymorphism of the Nitrogen Fixation and Nodule Formation Genes'' |auteur =E. S. Karasev ''et al.'' | revue = Russian Journal of Genetics |volume=55 |pages = 263–266| date =2019 |doi =10.1134/S1022795419020078}}.</ref>.
=== Exigences climatiques ===
Cette espèce nécessite de longues [[photopériodisme|photopériodes]] (16 à 18 h) pour la floraison, et des températures diurnes de 26 à 29° C avec de faibles variations diurnes, pour atteindre une productivité maximale<ref name="González‐Andrés">{{article|langue =en|url =https://www.tandfonline.com/doi/pdf/10.1080/00288233.2004.9513591|titre =''Management of Galega officinalis L. and preliminary results on its potential for milk production improvement in sheep''|prénom1= Fernando|nom1=González‐Andrés|prénom2=Pedro A.|nom2=Redondo|prénom3=Raquel|nom3=Pescador| prénom4= Beatriz|nom4= Urbano|revue=New Zealand Journal of Agricultural Research|volume =47|numéro=2|pages=233-245|date =2004|doi =10.1080/00288233.2004.9513591}}.</ref>. C'est toutefois une plante très rustique qui supporte des [[Gelée blanche|gelées]] sévères<ref>{{lien web|langue =en|url =https://www.nzpcn.org.nz/flora/species/galega-officinalis/|titre =''Galega officinalis''|site =New Zealand Plant Conservation Network|date =|consulté le =2021/08/03}}.</ref>.
=== Caractère envahissant ===
[[Fichier:Galega Officinalis-1299153.jpg|vignette|gauche|Pâturage infesté par Galéga officinal (Galega officinalis) L. aux États-Unis.]]
Aux États-Unis, ''Galega officinalis'' est inscrite depuis 1983 dans la liste des ''Federal Noxious Weed'' ([[Mauvaise herbe nuisible|mauvaises herbes nuisibles]]) et fait l'objet d'une réglementation dans 12 [[États des États-Unis]]<ref name =cabi>{{lien web|langue = en|url =https://www.cabi.org/isc/datasheet/24756#BDF7A0A4-A603-47C3-8C91-D3E4BF948596|titre =''Galega officinalis (goatsrue)''| site =Invasive Species Compendium (ISC)|éditeur =[[CAB International|CABI]]}}</ref>.
Le galéga officinal est considéré comme [[Plante envahissante|envahissant]] en [[Suisse]], où on le rencontre principalement dans la région zurichoise<ref name = infoflora>{{Lien web |titre= ''Galega officinalis L. - Fiche espèce'' |url=https://www.infoflora.ch/fr/flore/galega-officinalis.html |site=www.infoflora.ch |consulté le=2020-08-05}}</ref>.
=== Ennemis naturels ===
'' Galega officinalis'' est parasité notamment par une espèce de [[Fungi|champignons]] [[Basidiomycota|basidiomycètes]] du genre ''[[Uromyces]]'' ([[Rouille (maladie)|rouilles]]), il s'agit de ''[[Uromyces galegae]]''. Cet organisme a été introduit au [[Chili]] en 1973 dans le cadre d'un programme de [[lutte biologique]] contre le galéga. Il s'est bien implanté mais n'a pas permis de réduire significativement la production de graines de la plante<ref>{{article| langue = en|url = http://citeseerx.ist.psu.edu/viewdoc/download?doi=10.1.1.486.9954&rep=rep1&type=pdf| titre = ''Prospects for the management of invasive alien weeds usingco-evolved fungal pathogens: a Latin American perspective''|auteur = Carol A. Ellison & Robert W. Barreto |revue = Biological Invasions | volume =6 |pages = 23–45 |date = 2004 }}.</ref>.
C'est une espèce sujette au [[sitone du pois]] (''Sitona lineatus'')<ref name=rhs/>, espèce de coléoptères dont les adultes mangent le bord des feuilles en créant un crénelage caractéristique.
== Utilisation ==
=== Plante ornementale ===
''Galega officinalis'' est une espèce cultivée comme [[plante ornementale]] pour sa floraison abondante et prolongée. Elle convient pour former des massifs ou [[Plate-bande (jardinage)|plates-bandes]], ou pour la [[fleur coupée]]. Plusieurs cultivars ont été sélectionnés à cet effet. On peut citer notamment<ref>{{ouvrage|langue =fr|titre = Le Bon Jardinier|sous-titre =Encyclopédie horticole| tome=second|date =1982|prénom1=Paul|nom1=Grisvard|prénom2=Victor|nom2=Chaudun|prénom3=Pierre |nom3=Chouard|prénom4=André|nom4=Guillaumin|numéro d'édition=152|éditeur=La Maison rustique |lieu=Paris|pages totales =1667|passage =1215-1216|isbn =2-7066-0044-6}}.</ref> :
* 'Alba', aux grappes dressées de 15 cm de long, aux fleurs d'un blanc pur de 2 cm de diamètre, fleurissant en été et au début de l'automne<ref name="rhs">{{lien web |langue=en |titre=''Galega officinalis 'Alba' - goat's rue 'Alba' '' |url=https://www.rhs.org.uk/Plants/51832/i-Galega-officinalis-i-Alba/Details |site=Royal Horticultural Society (RHS) |consulté le=2021/08/03}}.</ref>,
* 'Bicolor', à fleurs bleues et blanches,
* 'Carnea', à fleurs roses,
* 'Compacta', cultivar nain plus hâtif,
* 'Hartlandii', à fleurs bleues et blanches,
* 'Lady Wilson', à fleurs mauves.
* 'His Majesty', cultivar sélectionné de ''Galega ×hartlandii'', [[hybride]] de ''Galega bicolor'' et ''Galega officinalis'' (toutefois ''G. bicolor'' étant désormais considéré comme une forme colorée différemment de ''G. officinalis'', cette dénomination n'a plus de raison d'être)<ref>{{ouvrage|langue =fr|titre =Vivaces - volume 2 - Plein été et automne|sous-titre =plus de 1250 plantes présentées tout en couleurs|prénom1=Roger|nom1=Phillips|prénom2=Martyn|nom2=Rix|éditeur =La Maison rustique|date=19912|isbn =2-7066-1226-6|pages totales=252 |passage=60}}.</ref>.
=== Plante médicinale ===
Le galéga officinal est également une [[plante médicinale]] qui a été employée en médecine traditionnelle pour soigner diverses affections, comme les fièvres pestilentielles, les piqûres d’insectes et les morsures d’animaux venimeux. On l'a utilisé aussi pour des propriétés très variées ([[Anthelminthique|vermifuge]], [[diurétique]], anti-convulsif et sudorifique, stimulant des glandes surrénales et du pancréas, protecteur hépatique)<ref name=Peirs/>.
Dans la médecine moderne, la plante a été employée pour ses propriétés antidiabétiques [[Glycémie|hypoglycémiantes]]<ref>{{Article |langue=anglais |auteur1=DR Hadden |titre=Goat's rue – French lilac – Italian fitch –Spanish sainfoin:gallega officinalis andmetformin:The Edinburgh connection |périodique=J. R. Coll. Physicians Edinb. |date=2005 |lire en ligne=https://www.rcpe.ac.uk/sites/default/files/hadden_goats_rue.pdf |pages=258-260 }}</ref>, en tant qu’adjuvant de l'insuline dans les traitements complémentaires du diabète modéré, et pour ses vertus [[Galactogène|galactogogues]].
En France, l'espèce est inscrite dans la liste A des plantes médicinales utilisées traditionnellement de la [[Pharmacopée|pharmacopée française]] (2008, IV.7) pour ses sommités fleuries. Toutefois, aucun usage alimentaire ou condimentaire n'est reconnu<ref>{{lien web| langue = fr |url = https://www.anses.fr/fr/system/files/NUT2010sa0022.pdf |titre = ''Avis de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments relatif à la sécurité d'emploi d'une plante (''Galega officinalis'') dans les compléments alimentaires''|éditeur =[[Agence française de sécurité sanitaire des aliments]] (AFSSA)|date =7 juin 2010}}.</ref>.
Une spécialité pharmaceutique, le Galactogil, contenant notamment un extrait aqueux sec des parties aériennes fleuries du ''Galega officinalis'', était commercialisée en France jusqu'en 2015. Son indication était le traitement d'appoint de l'insuffisance de sécrétion lactée. Elle a été retirée du marché à la suite d'un avis du 7 juin 2010 de l'[[Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail]] (ANSES), qui mettait en cause la sécurité d'emploi de ce médicament<ref>{{lien web| langue = fr |url = https://ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/5c389993d7211ebee0b5ea4770aad330.pdf |titre =''Retour sur la séance du 24 novembre 2015 de la Commission de suivi du rapport entre les bénéfices/risques des produits de santé'' |éditeur =[[Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail]] (ANSES) |date = 24 novembre 2015 }}.</ref>.
=== Plante fourragère ===
''Galega officinalis'' est parfois utilisée comme [[Fourrage|plante fourragère]] (parties aériennes hors période de floraison et fructification) dans les régions aux sols pauvres<ref>{{lien web|langue =fr|url =https://pa.chambre-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/FAL_commun/publications/Nouvelle-Aquitaine/64_publications/KesKiPousseGalega.pdf|titre =''Galéga officinal : attention plante toxique !''|prénom1 =Marie-Claude|nom1 =Mareaux|site =Chambre d'agriculture 64|date =2017/10|consulté le =2021/08/03}}.</ref>.
=== Engrais vert ===
Comme les autres espèces du genre, ''Galega officinalis'' s'est avérée intéressante en tant qu'[[engrais vert]] car cette plante à croissance rapide fournit de grandes quantités de [[matière organique]] et de nutriments, avec un effet positif sur la réduction des maladies des plantes, des ravageurs et des certaines mauvaises herbes<ref name="González‐Andrés" />.
== Toxicité ==
Les parties aériennes de la plante sont hautement (mortellement) toxiques pour le [[bétail]]<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Michelle |nom1=Oldham |prénom2=Corey V. |nom2=Ransom |prénom3=Michael H. |nom3=Ralphs |prénom4=Dale R. |nom4=Gardner |titre=Galegine Content in Goatsrue ( Galega officinalis ) Varies by Plant Part and Phenological Growth Stage |périodique=Weed Science |volume=59 |numéro=3 |date=2011-09 |issn=0043-1745 |issn2=1550-2759 |doi=10.1614/WS-D-10-00169.1 |lire en ligne=https://www.cambridge.org/core/product/identifier/S004317450002052X/type/journal_article |consulté le=2020-02-06 |pages=349–352 }}</ref> en période de floraison et de fructification.
La plante séchée est la plus dangereuse, car fraîche, elle est peu appétente. Sa présence en fleurs ou avec les gousses dans le foin est à proscrire. Un fourrage contenant 10 % de Galega peut être dangereux.
La dose toxique est de<ref name =végétox>{{lien web|langue = fr |url =http://www.vegetox.envt.fr/Monographies-html/Galega.html |titre ='' Galéga, lilas d'Espagne, rue des chèvres - Galega officinalis (monographie)''| site =VégéTox : Toxicologie Végétale Vétérinaire | date = 2012}}.</ref>{{,}}<ref name =Fraiture>{{article| langue = fr|url =http://www.facmv.ulg.ac.be/amv/articles/2014_158_2_02.pdf| titre = ''Toxicité pour le bétail et usages médicinaux du Galega officinalis (Leguminosae) et de la galégine'' | auteur =André Fraiture |revue = Annales de Médecine Vétérinaire |date = 2014 |volume = 158 |pages = 99-108}}.</ref> :
* {{unité|4|kg}} de plante fraîche pour une vache ;
* {{unité|400|g}} de plante fraîche ou {{unité|100|grammes}} de plante séchée suffisent à déclencher les symptômes et entraîner la mort chez les brebis ;
* des cas d'intoxication ont été rapportés à partir de {{unité|40|g}} de plante sèche ingérée chez les chevaux.
Les lapins semblent très peu sensibles.
Les symptômes sur le bétail sont assez caractéristiques : [[dyspnée]], jetage spumeux, [[asphyxie]], puis la mort. Il y a encombrement pulmonaire, la respiration est intense. Une fois l'animal dans cet état, la mort survient dans la demi-heure.
La toxicité de cette plante est attribuée à divers [[alcaloïde]]s (dont la [[galégine]] et l'[[hydroxygalégine]]) ainsi qu'à un [[Flavonoïde|glucoside flavonique]], la [[galutéoline]]<ref name =végétox/>.
== Notes et références ==
{{Références}}
== Voir aussi ==
=== Liens externes ===
{{Autres projets
|commons=Category:Galega officinalis
|wikispecies=Galega officinalis
}}
==== Références taxinomiques ====
* {{BioLib|taxon|39908|''Galega officinalis'' L.|consulté le=30 août 2020 }}
* {{CatalogueofLife | 3F3DY | ''Galega officinalis'' L. | consulté le=15 décembre 2020 }}
* {{eFloras|5|220005407|Galega officinalis|consulté le=30 août 2020 }}
* {{ITIS|26706|''Galega officinalis'' L.|consulté le=30 août 2020 }}
* {{NCBI|47101|''Galega officinalis'' L., 1753|consulté le=30 août 2020 }}
* {{ThePlantList espèce|ild|7674|Galega officinalis|L.|consulté le=30 août 2020 }}
* {{POWO|495681-1|Galega officinalis|L.|consulté le=3 août 2021 }}
* {{Tropicos|13019153|Galega officinalis|L.|consulté le=30 août 2020 }}
* {{Tela-métro|28730|''Galega officinalis'' L.}}
* {{INPN|99260|''Galega officinalis'' L., 1753}}
==== Autres ====
* {{Belles fleurs de France|galega_officinalis|''Galega officinalis''|consulté le=30 août 2020 }}
* {{lien web|langue=fr|url =https://www.florealpes.com/fiche_galegaofficinalis.php|titre =''Galega officinalis''|site =FloreAlpes}}
* {{lien web|langue=en|url =https://www.cabi.org/isc/datasheet/24756#tonaturalEnemies|titre =''Galega officinalis (goatsrue)''|site =Invasive Species Compendium (ISC)|éditeur =[[CAB International|CABI]]|consulté le =2021/08/03}}.
* {{article| langue =fr|url=http://www.facmv.ulg.ac.be/amv/articles/2014_158_2_02.pdf|titre =''Toxicité pour le bétail et usages médicinaux du Galega officinalis (Leguminosae) et de la galégine'' |auteur =André Fraiture |revue =Annales de Médecine Vétérinaire|date =2014|volume =158|pages=99-108}}.
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{{DEFAULTSORT:Galega officinal}}
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{{Voir homonymes|Hollywood (homonymie)}}
{{Infobox Société
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| date de mise à jour =
}}
'''Hollywood Pictures''' est l'un des [[Studio de cinéma|studio]]s de [[production]]s de la [[The Walt Disney Company|Walt Disney Company]], créé le {{date|1 février 1989}}<ref name="DisneyAtoZ p 267">{{en}} [[Dave Smith (archiviste)|Dave Smith]], ''[[Référence:Disney A to Z: The Official Encyclopedia (Dave Smith)#Second Edition|Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia]]'', {{p.|267}}</ref> pour distribuer des [[Cinéma|film]]s plus adultes que ceux de [[Walt Disney Pictures]] ou ceux considérés comme « familiaux » de [[Touchstone Pictures|Touchstone]].
==Historique ==
Après avoir hésité à rebaptiser le label [[Touchstone Pictures]], [[Walt Disney Pictures|Disney]] annonce le {{date|2 décembre 1988}} la création d'un troisième label cinématographique '''Hollywood Pictures'''<ref>{{article |langue=en |titre=COMPANY NEWS; Disney Expansion Set; Film Output to Double |auteur1=Aljean Harmetz |périodique=[[The New York Times]] |date=2 décembre 1988 |pages=Section D P. 1 |lire en ligne=https://www.nytimes.com/1988/12/02/business/company-news-disney-expansion-set-film-output-to-double.html |consulté le=3 août 2022 }}</ref>.
Le premier président d'Hollywood Pictures est Ricardo Mestres, vice-président des productions de Touchstone depuis 1984<ref name="DisneyAtoZ p 359">{{en}} [[Dave Smith (archiviste)|Dave Smith]], ''[[Référence:Disney A to Z: The Official Encyclopedia (Dave Smith)#Second Edition|Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia]]'', {{p.|359}}</ref>. Son premier film ''[[Arachnophobie (film)|Arachnophobie]]'' sort le {{date|18 juillet 1990}}<ref name="factbook 1997 3">{{en}} {{lien web|titre=Disney Factbook 1997 - Disney Through the Decades| url=http://corporate.disney.go.com/investors/fact_books/1997/Disneyfactbook.pdf |auteur=Walt Disney Company|date=17 février 1998| consulté le=22 janvier 2010|page=3}}</ref>. Disney a produit d'autres films célèbres sous ce label dont ''[[La Main sur le berceau]]'', ''[[Sixième Sens (film)|Sixième Sens]]'', ''[[Rock (film)|Rock]]'' et ''[[Esprits rebelles]]''.
Le studio est mis en suspens par [[Buena Vista Pictures]] en 2001, après plusieurs échecs commerciaux.
Depuis [[2004]], il est intégré au [[Walt Disney Motion Pictures Group]] (ex-Buena Vista Motion Pictures Group). Le studio possédait aussi une filiale, baptisée [[Hollywood Records]] pour la production de disques mais qui a été intégré en [[2004]] au [[Disney Music Group|Buena Vista Music Group]]. Disney a utilisé aussi le nom de ce studio pour une section du parc [[Disney California Adventure]] le [[Disney California Adventure#Hollywood Land|Hollywood Pictures Backlot]].
En 2006, Disney décide de remettre le studio en marche pour remplacer [[Dimension Films]] en tant que division de genre. Mais, en 2007, au bout de trois films (''[[Stay Alive]]'', ''[[Primeval (film)|Primeval]]'', ''[[The Invisible]]''), il est de nouveau fermé, [[The Walt Disney Company]] ayant décidé d'une restructuration sur les trois marques principales de la firme (Disney, [[American Broadcasting Company|ABC]] et [[ESPN]]), causant la fermeture définitive du studio. La dernière production est ''[[The Invisible]]'' sorti le 27 avril 2007 aux États-Unis<ref>{{imdb titre|id=0435670 | titre=The Invisible}}</ref> et le 27 juillet 2007 en France<ref>{{allociné titre|id=120233| titre=The Invisible}}</ref>.
== Filmographie ==
{{Article détaillé|Liste des films produits par Hollywood Pictures}}
== Direction ==
* 1989<ref name="DisneyAtoZ p 267"/>-1994<ref name="DisneyAtoZ p 338">{{en}} [[Dave Smith (archiviste)|Dave Smith]], ''[[Référence:Disney A to Z: The Official Encyclopedia (Dave Smith)#Second Edition|Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia]]'', {{p.|338}}</ref> : [[Ricardo Mestres]]
* 1994<ref name="DisneyAtoZ p 338"/>-[[1997]]<ref name="DisneyAtoZ p 267"/> : [[Michael Lynton]]
* 1997<ref name="DisneyAtoZ p 267"/>-2007 : David Vogel
== Notes et références ==
<references />
{{Palette|Walt Disney Studios}}
{{Portail|Cinéma américain|Disney|Entreprises|Los Angeles}}
[[Catégorie:Société de production et de distribution audiovisuelle fondée en 1989]]
[[Catégorie:Filiale de la Walt Disney Company]]
[[Catégorie:Société de production de cinéma ayant son siège aux États-Unis]]
[[Catégorie:Walt Disney Motion Pictures Group]] |
304243 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Fender%20Precision%20Bass | Fender Precision Bass | {{à sourcer|date=mai 2019}}
{{Infobox Guitare
|titre = Fender Precision Bass
|image = Fender Precision 1957 Honey Blonde.jpg
|caption = Precision Bass 1957 (reissue)
|fabricant = [[Fender]] Musical Instruments Corporation
|période = 1951-
|corps = Solid Body
|manche = Vissé
|boiscorps = [[Frêne]] ou [[Aulne]]
|boismanche = [[Érable]]
|boistouche = Manche d'une pièce en [[érable]] ou avec une touche rapportée en [[palissandre]]
|chevalet = Chevalet-cordier
|micros = 1 [[Single coil]] séparé en deux
|couleurs = Nombreux coloris, opaques et translucides
}}
La '''[[Fender]] Precision Bass''' ou '''P-Bass''' est la première [[guitare basse]] électrique construite en 1951 par [[Leo Fender]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Leo Fender a-t-il vraiment inventé la basse électrique ? |url=https://reverb.com/fr/news/did-leo-fender-invent-the-electric-bass |site=reverb.com |date=2020-03-23 |consulté le=2024-04-03}}</ref>. Son nom « Precision » vient du fait qu'il s'agit, contrairement à une [[contrebasse]], d'un instrument disposant de 20 [[Frette (musique)|frettes]] sur le manche, permettant de jouer avec précision plus facilement. Rapidement devenue très populaire, c'est une des basses les plus répandues dans le monde, aux côtés de la [[Fender Jazz Bass|Jazz Bass]].
Depuis 1957, la configuration standard de la P-Bass comprend une électronique passive servant un micro à simples bobinages séparé en deux parties («split coil pickup», dont une partie pour les cordes de mi et la, et l'autre pour les cordes de ré et sol décalée en diagonale vers le bas). Le micro «split coil» est situé à mi-chemin entre le talon du manche et le chevalet. L'instrument possède un potentiomètre de volume et un autre de tonalité.
== Histoire ==
=== Invention (1951) ===
[[Leo Fender]] conçoit au début des années 1950 un nouvel instrument, une basse électrique, qu'il nomme Precision<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=J. W.|nom1=Black|prénom2=Albert|nom2=Molinaro|titre=The Fender Bass: An Illustrated History|passage=7|éditeur=Hal Leonard Corporation|date=2001|isbn=978-0-634-02640-9|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=rC2X0BiF2ZMC|consulté le=2023-08-17}}</ref>. La basse de Fender s'inspire directement de la [[Fender Telecaster|Telecaster]] avec des cordes qui traversent un corps plein, un manche en érable vissé, une plaque de protection noire et des potentiomètres fixés sur une plaque de métal chromé. D'autres élements communs incluent la tête du manche, la plaque de fixation du manche au corps ou encore [[Barre de réglage|truss rod]]... Le micro est un simple bobinage à quatre plots, placé sous un capot protecteur chromé entre le chevalet et le talon du manche<ref name=":0" />.
[[Image:Fender 1951 Precision Bass Headstock.jpg|vignette|gauche|Tête de la Fender Precision de 1951]]
Un diapason de 34 pouces est utilisé pour produire un son suffisamment grave à l'instrument. Son manche est en érable et compte 20 frettes<ref name=":12">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Tony|nom1=Bacon|prénom2=Barry|nom2=Moorhouse|titre=The Bass Book|passage=15-19|éditeur=Backbeat Books|date=1995-06-01|isbn=978-1-4768-5097-9|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=E0RMAgAAQBAJ&pg=PT15|consulté le=2023-08-17}}</ref>. Le manche, relativement long, déséquilibre l'instrument et [[Leo Fender]] redessine le corps avec une corne supérieure allant jusqu'à la douzième case du manche pour pallier le problème{{Ref sou|date=1 octobre 2023}}.
La Precision Bass est vendue en 1951 comme une alternative plus économique, facile à transporter et à amplifier qu'une [[contrebasse]], jugée volumineuse et encombrante. L'instrument doit également séduire les guitaristes ou les aspirants contrebassistes grâce à son jeu facilité par un manche fretté garantissant la justesse des notes<ref name=":12" />.
L'instrument suscite beaucoup de curiosité, notamment chez les musiciens de [[jazz]], comme Roy Johnson et William Montgomery, bassistes de [[Lionel Hampton]], qui y voient l'avantage de faire entendre leur instrument noyé au milieu des [[Cuivres (musique)|cuivres]]<ref name=":1">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Tony|nom1=Bacon|prénom2=Barry|nom2=Moorhouse|titre=The Bass Book|passage=29|éditeur=Backbeat Books|date=1995-06-01|isbn=978-1-4768-5097-9|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=E0RMAgAAQBAJ&pg=PT15|consulté le=2023-08-17}}</ref>. La Precision Bass devient petit à petit un modèle de référence dans la musique populaire, très utilisé en [[musique soul]]<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Jim|nom1=Roberts|prénom2=James H.|nom2=Roberts|titre=How the Fender Bass Changed the World: By Jim Roberts|éditeur=Hal Leonard Corporation|date=2001|isbn=978-0-87930-630-4|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=1m2kRBQscfoC|consulté le=2023-08-17}}</ref>.
=== 1955 : première évolution ===
[[Leo Fender]] cherche constamment à améliorer ses instruments, nourri des commentaires des nombreux musiciens de studio qui passent par son atelier ou de son équipe de vente qui fait remonter les critiques et attentes des revendeurs de guitares américains.
La Precision Bass de 1955 conserve la plupart des caractéristiques de 1951. Les innovations ergonomiques adoptées pour la [[Fender Stratocaster|Stratocaster]], sortie en 1954, viennent compléter l'instrument. Un chanfrein est usiné sur le corps pour reposer l'avant-bras plus confortablement et une découpe stomacale est ajoutée à l'arrière du corps. L'année suivante, mince variation cosmétique, [[Fender]] propose une plaque de protection blanche (''[[pickguard]]'').
=== 1957: deuxième évolution ===
[[Image:Precision Bass pickup.jpg|vignette|Micro 1957 à bobines séparées|alt=]]
C'est en 1957 que la Precision Bass acquiert sa forme définitive avec une tête large inspirée de la [[Fender Stratocaster|Stratocaster]], un corps aux chants arrondis pour le confort du bassiste, une nouvelle plaque de protection dorée recevant le micro et les potentiomètres, mais surtout un nouveau micro.
Avec le micro existant, l'amplitude de vibration des cordes basses n'était pas correctement captée par un simple plot magnétique placé sous la corde. Pour [[Leo Fender]], il faut adoucir le son de la Precision Bass dont le micro simple bobinage donne une sonorité trop dure. Il imagine que la vibration de la corde captée par deux plots magnétiques arrondira l'attaque mais la difficulté de loger huit aimants sur un même micro dirige les recherches vers une conception nouvelle. Le micro est séparé en deux bobinages : l'un pour les cordes graves de Mi et La, l'autre pour les cordes aiguës de Ré et Sol. Le ''split coil'' de la nouvelle Precision Bass se montre plus généreux dans les graves et se débarrasse du ronflement parasite du fait que deux micros placés l'un à côté de l'autre créent un effet « [[Humbucker|humbucking]] ».
=== 1959-1960 : changer la touche pour changer le son ===
[[Image:Fender_Precision_Bass_patent_sketch.jpg|vignette|Dessin pour le brevet de la Precision]]
Contrairement à la lutherie classique des instruments [[Gibson Guitar Corporation|Gibson]], ceux de [[Fender]] sont conçus au plus simple avec un corps sans table rapportée, vissé à un manche en érable d'une pièce et des éléments d'électronique facilement accessibles sous la plaque de protection. Tout peut être démonté facilement et chaque pièce est remplaçable. À cette époque, le manche à touche d'ébène ou de palissandre que l'on trouve sur les guitares électriques de [[jazz]] n'est pas encore adopté par les fabrications [[Fender]]. En 1958, [[Fender]] propose ce type de manche pour la nouvelle [[Fender Jazzmaster|Jazzmaster]] et en 1959, les manches des instruments du catalogue [[Fender]] sont dotés d'une touche ''slab board'' en [[palissandre]].
Le [[palissandre]] a pour effet d'atténuer le son claquant typique des touches en érable, et procure un son plus rond. Il en va de même pour la Precision Bass dont le son est, jusqu'ici, particulièrement riche en médium et qui, avec l'ajout d'une touche [[palissandre]], gagne en profondeur<ref>{{Lien web |langue= |prénom=Rondin |nom=Dit |titre=Quelle est l'importance du bois d'une touche de guitare ? {{!}} Bax Music Blog |url=https://www.bax-shop.fr/blog/guitare/quelle-est-limportance-du-bois-dune-touche-de-guitare/ |site=Bax-blog.fr |date=2019-10-09 |consulté le=2020-09-06}}</ref>. Ainsi, au début des années 1960, le son originel typique de la Precision Bass devient plus rond et profond. Le meilleur exemple est probablement le son de [[James Jamerson]], bassiste de la [[Motown]]'','' qui révolutionne les mélodies dans les partitions de l'instrument dont la Precision Bass de 1962 devient une des plus représentatives du nouveau son [[Fender]].
Un autre changement a lieu en 1959: la plaque de protection (''[[pickguard]]'') anodisé or de 1957 est remplacé par une plaque de protection imitation écaille de tortue (''[[:en:Tortoiseshell|tortoiseshell]]'').
Toujours en quête d'amélioration, [[Leo Fender]] revoit en 1960 son manche ''slab board'' pour lui donner une touche moins épaisse et arrondie, lui conférant un aspect plus raffiné.
[[Image:Fender 1956 Precision Bass Body.jpg|vignette|La Precision Bass de 1956, couleur ''[[Sunburst|Surburst]]'' avec touche en érable et plaque de protection blanche.]]
=== 1968-1970: retour aux sources ===
[[CBS Corporation|CBS]] achète la société [[Fender]] à [[Leo Fender]] en 1965 et ressuscite la Precision Bass de 1951. Rebaptisé Telecaster Bass pour ne pas empiéter sur le marché de cette dernière, le modèle connaît une évolution majeure en 1972 avec le remplacement de son micro simple bobinage par un micro ''[[humbucker]]'' placé près du manche, l'adoption d'un système de fixation du manche à 3 vis et d'un réglage dit ''bullet'' de la [[barre de réglage]] (''truss rod''), que l'on commence à trouver également sur la [[Fender Jazz Bass|Jazz Bass]] la même année.
En 1970, [[CBS Corporation|CBS]] revient également sur une caractéristique disparue depuis 1959 : le manche en érable spécifique au modèle de 1957. Enfin, les premières Precision Bass sans frettes (''[[fretless]]'') apparaissent au début des années 1970, pourvues d'une touche en [[palissandre]] ou en [[érable]] sans marquage. Des bassistes retiraient déjà les frettes de leurs instruments depuis une dizaine d'années déjà.
Dans le courant des années 1970, les méthodes et les choix de production de [[CBS Corporation|CBS]] vont dans le sens du quantitatif et la qualité des instruments est de plus en plus décriée par les musiciens pour qui les meilleurs instruments produits par [[Fender]] remontent aux années 1950 et 1960. La Precision Bass connaît peu de modifications si ce n'est le recours à du bois de [[frêne]], plus lourd que l'[[aulne]]. Les manches deviennent également plus massifs et larges.
=== 1980-86: diversification des gammes ===
[[Image:Fender Precision Bass.jpg|vignette| Une Precision Bass de 1962, couleur ''[[Sunburst]]'' avec touche en [[palissandre]] et plaque de protection ''tortoiseshell''.]]
La concurrence sur le marché des basses s'est considérablement accentuée à cette période et si [[Fender]] garde la main comme marque de référence, de plus en plus de constructeurs proposent des instruments sophistiqués au goût du jour avec des bois rares, une électronique active qui renforce les graves et les aigus et font la joie des slappeurs. [[CBS Corporation|CBS]] ne compte pas en rester là malgré les mauvais résultats de [[Fender]] et diversifie sa gamme de [[Guitare basse|basses]] avec d'un côté des instruments modernisés et de l'autre des modèles classiques :
* pour la gamme moderne, la Precision Special intégrant une électronique active et la Precision Elite active et équipée de deux micros Precision.
* pour la gamme classique, la Precision débarrassée des traditionnels accessoires vissés à son corps (protège-chevalet et protège-micro en chrome, repose-pouce sur la plaque de protection) et un projet de réédition des modèles vintage de 1957 et 1962.
=== 1983-1995: renaissance de l'''American Standard'' ===
La revitalisation des instruments [[Fender]] est entreprise très tôt alors que [[CBS Corporation|CBS]] est sous le feu des critiques pour la qualité déclinante de ses instruments. En 1982, Dan Smith de chez [[Yamaha]] est embauché pour reprendre en main la production. Cette embauche est concomitante avec celle de Bill Schulz à la présidence. La nouvelle équipe de la division instrument diversifie la gamme pour mieux mettre en avant une ligne d'instruments standard.
Jusqu'en 1982, la plupart des Precision Bass sont faites de pièces en surplus, mais le projet de Precision Bass standard commence à éclore et en 1983, la nouvelle Precision Bass présente un nouveau chevalet, un nouveau logo et se voit supprimer définitivement les accessoires vissés à son corps. Néanmoins, c'est à ce moment que [[CBS Corporation|CBS]] décide de jeter l'éponge et les jours de [[Fender]] sont comptés.
L'équipe de Bill Schulz propose un plan de reprise et obtient le financement nécessaire au rachat de [[Fender]] mais pas à son usine située à [[Fullerton (Californie)|Fullerton]] en [[Californie]]. De 1984 à 1987 commence une parenthèse de transition. Fender/CBS devient FMIC, la production se poursuit au [[Japon]] le temps de transférer pièces et machines dans la nouvelle usine de Corona. Cette parenthèse représente autant d'années où le projet d'une gamme standard, affirmant le caractère américain de ses instruments et d'une continuité dans l'histoire de la firme est repoussé. La Precision Bass connaît une éclipse au profit de la Precision Plus et des rééditions de 57 et de 62 jusqu'en 1995 où elle revient sous le nom d'American Standard. En 1995, [[Fender]] présente fièrement son nouveau modèle de Precision Bass, présentant :
* un nouveau manche plus confortable ;
* un [[Chevalet (musique)|chevalet]] plus précis.
Pas de différence frappante avec la Precision Bass de 1983, mais présente une finition plus cohérente. Elle est promise à une grande régularité dans la production pour s'affirmer face aux copies japonaises comme une valeur sûre, un classique revisité. Jusqu'en 2008, la gamme standard connaît peu de changements majeurs, davantage des ajustements de qualité ou d'innovation :
* en 2000, la qualité des bois est revue à la hausse, se calquant sur la gamme Deluxe, les mécaniques en sont reprises, le logo Spaghetti des années 1950 revient et la gamme s'appelle ''{{lang|en|texte=American Series}}'' ;
* en 2003, Fender propose un système de switch dit « S1 » qui permet de passer le micro précision en hors-phase pour avoir une sonorité étendue.
=== 1990-2000 : sophistication du modèle ===
Dans la droite à la suite des Precision Bass ''Special'' et ''Elite'', la Precision Bass est modernisée en 1990 avec le modèle ''Plus'' :
* son design change avec une corne supérieure plus longue ;
* le manche devient plus allongé et comprend 22 cases au lieu de 20 ;
* l'électronique passive est composée d'un circuit TBX atténuant les graves et les aigus sur les deux micros Lace Sensor (l'un Precision, l'autre Jazz) ;
* un chevalet hérité du modèle Elite avec des ''fine tuners'' ;
* un bouton poussoir permettant au micro du manche de passer du mode série en mode parallèle ;
* un sélecteur de micro 3 positions.
La ''Precision Plus'', plus connue sous le nom de ''Boner'', est l'œuvre de George Blanda en partenariat avec Philip Kubicki, un [[luthier]] new-yorkais spécialisé dans les [[Guitare basse|basses]] actives sans têtes (''headless'') ''Factor'' au design inspiré des [[Steinberger]] et dotées d'un système d'extension permettant de passer la corde de Mi en Ré. Le passage de Kubicki chez [[Fender]] donnera deux modèles : la ''Precision Plus'' et les modèles ''Urge'', ''Urge Standard'' (version passive de l'original au prix modeste fabriqué au [[Mexique]]) et ''Urge II'' de [[Stuart Hamm]] (un [[bassiste]] virtuose et utilisateur exclusif des basses Kubicki jusqu'à son contrat chez [[Fender]]). Le ''Fender Custom Shop'' sortira en 1991 une version haut de gamme de la ''Precision Plus Deluxe'' proposant une table en [[érable]] flammé, un accastillage doré et une touche en [[ébène]] aux repères latéraux placés sur le côté du manche à l'occasion du {{40e|anniversaire}} de la première basse électrique conçue par [[Leo Fender]] et [[Freddie Tavares]] en 1951.
Alors que la Fender Precision Bass ''American Standard'' revient en 1995 à son design d'origine, la ''Precision Plus'' opère une lente mutation en devenant ''Plus Deluxe'' en 1993 puis ''Precision Deluxe'' en 1995 avant de prendre le nom définitif d'''American Deluxe Precision Bass'' en 1998. Ce modèle sera ensuite remis à jour en 2004 avec de nouveaux coloris et une option ''ash body'' proposant un corps solide en [[frêne]] massif avant de reprendre les traits d'une Precision Bass traditionnelle des années 1970 en 2010 avec un manche ''compound radius'' à 21 cases, un commutateur actif/passif, un nouveau chevalet HMV, un logo CBS noir sur la crosse, des mécaniques traditionnelles Hipshot et un micro Jazz Bass silencieux N3 près du chevalet. Les modifications sont subtiles.
* Pour la ''Plus Deluxe'' :
** un corps plus fin et sobre, sans plaque de protection ;
** deux doubles potentiomètres (volume, balance, graves, aigus) ;
** un nouveau logo plus moderne avec une police d'écriture très carrée que l'on pourrait qualifier de futuriste.
* Pour la ''Deluxe'' :
** une jonction manche/corps effilée pour faciliter l'accès aux aigus et renforcée par 5 vis au lieu des 4 habituelles ;
** un chevalet deluxe permettant le montage direct ''(top-load)'' ou traversant ''(string-thru-body)'' des cordes ;
** des barres de graphite Posiflex renforçant la stabilité du manche ;
** une touche en [[érable]] ou en [[palissandre]] aux bords arrondis avec des repères en nacre et un traitement détaillé des frettes et du sillet ;
** le micro Jazz Bass devient double, reprenant le concept du modèle signature Roscoe Beck ;
** un logo « Spaghetti » traditionnel en aluminium ;
** des mécaniques ''Hipshot Ultralight'' à « bain d'huile » ;
** l'électronique active, alimentée par deux piles de {{unité|9|volts}}, comprend 3 bandes d'égalisation avec un double potentiomètre pour les graves et les médiums ;
** un modèle décliné en 5 cordes ''Precision Deluxe V'' avec les mécaniques placées au format « 4 + 1 » (ce modèle sera remplacé par la Precision Bass ''New American Standard'' passive en 2008).
La ''Precision Deluxe'' est un modèle très populaire auprès des bassistes en quête de sonorités actuelles et davantage qu'un compromis survitaminé entre les Fender Precision Bass et la Jazz Bass; elle entre en concurrence avec le modèle de basse [[Music Man StingRay Bass|StingRay]] de [[Music Man]] (récemment équipée de 2 micros pour lui donner la réplique).
[[Image:5Ps.jpg|vignette|gauche|Aperçu des modèles de Precision Bass proposés par Fender en 2006.]]
=== Highway One, la Precision Bass ''Made in USA'' à prix plus abordable ===
Une gamme économique mais avec la précieuse appellation ''Made in USA'' ? C'est un fantasme devenu réalité en 2000. Fender propose une Precision Bass pour un prix intermédiaire entre le modèle standard mexicain et les séries américaines. Pour y parvenir, [[Fender]] revoit les standards de finition à la baisse; le vernis laisse place à une laque satinée poreuse et moins protectrice. Les procédés de production ne sont explicitement mentionnés mais il semblerait que les pièces proviennent du Mexique et soient assemblées à Corona en [[Californie]]. En l'absence d'informations officielles, on ne peut que supposer que la sélection des bois pour les Highway One soit inférieure à celle des modèles ''American Series''. Néanmoins à l'instar des instruments fabriqués au [[Mexique]], les Precision Bass Highway One connaissent des améliorations régulières. En 2006, la Precision Bass gagne un chevalet BadAss II, un logo type années 1970, des renforts en graphite Posiflex, un vernis revu et un micro plus typé vintage avec un circuit ''Grease Bucket''' réduisant les aigus sans trop les saturer de graves (la principale critique des bassistes étant le son trop froid et moderne des Highway One). Ce modèle sera remplacé par les nouvelles basses ''American Special'' introduites en 2011.
=== 2008: retour aux fondamentaux et synthèse historique chez Fender avec la ''New American Standard'' ===
[[Fender]] revitalise sa gamme standard, celle-ci ayant connu peu de changements depuis son lancement plus de 20 ans plus tôt. Cela tombe bien, car si les modèles fabriqués au [[Mexique]] et au [[Japon]] remportent tous les suffrages, l'''American Standard'' souffre d'un mauvais positionnement : pas assez classique face aux rééditions vintage et pas assez moderne face au modèle ''American Deluxe''. Pour se renouveler, la ''New American Standard'' propose le meilleur des deux mondes :
* Une inspiration vintage à l'aide d'un vernis peu épais pour laisser respirer l'instrument, mais sans les inconvénients du vernis des ''American Vintage,'' qui colle et résiste mal aux chocs; un chevalet plus massif pour favoriser le ''sustain'', des micros Alnico V à fort niveau de sortie mais dans la droite ligne des sonorités vintage (remplacés par des micros Custom Shop '60s en [[2012]] excepté les modèles 5 cordes) ;
* Un confort de jeu moderne, à travers un manche satiné, des frettes larges et des mécaniques allégées.
Autre nouveauté de taille pour l'année 2008, [[Fender]] lance une Precision Bass V avec les mêmes caractéristiques de [[lutherie]], et une répartition des mécaniques en « 4 + 1 ». Depuis le lancement officiel de la Precision Bass ''American Deluxe V'' en 1999, c'est la première fois que [[Fender]] adapte la traditionnelle Precision Bass à ce format. Pour l'occasion, le micro splitté est adapté pour accueillir la corde de si grave additionnelle. Une « P-Bass » ''American Standard'' classique à cinq cordes sans faillir à la tradition, c'est la synthèse de près de {{nombre|60|ans}} d'expérience en basse.
=== Modèles actuels ===
Entre 2016 et 2018, [[Fender]] a renommé ses gammes, ce qui inclut la Precision Bass. Les modèles proposés sont désormais :
* Player (anciennement Standard, fabriqué au Mexique)
* Vintera (anciennement Classic)
* American Performer (anciennement American Special)
* American Professional (anciennement American Standard)
* American Ultra (remplacement des American Elite)
* American Original (anciennement American Vintage)
== Les Precision Bass fabriquées en dehors des États-Unis ==
=== Au Japon ===
Face à la concurrence de plus en plus sérieuse des constructeurs asiatiques à la fin des années 1970, Fender engage dans un premier temps des poursuites contre Tokai, Ibanez et bien d'autres avant de se décider à passer un accord de fabrication sur place (bénéficiant au passage du savoir-faire en matière de copie des modèles vintage Fender et d'un coût de main d'œuvre inférieur). La collaboration entre Fender et l'usine [[FujiGen|Fujigen Gakki]] donne lieu à la gamme JV sous label Fender made in Japan et Squier en 1982.
Entre 1984 et 1994 les Fender Precision sont fabriquées exclusivement au Japon tandis que les États-Unis se concentrent sur les rééditions vintage et les Fender Precision Plus. Le Japon représente également un terrain d'expérimentation pour des variantes de la Precision : la Precision Special sortie en 1985 reprend le manche de la Jazz Bass, une combinaison de micros P/J, un sélecteur 3 positions et un circuit TBX. Cette basse est adoptée par [[Duff McKagan]] dont la sonorité très agressive s'entend sur les albums de [[Guns N' Roses]]. Dans la même veine sort la Precision Lyte, avec la combinaison P/J, un corps plus petit et des formes plus effilées (existant également en version ''deluxe'' avec un double micro Jazz Bass, un corps en acajou, 3 bandes d'égalisation active et accastillage doré). Ces basses seront remplacées quelques ans plus tard par la Zone Bass, disponible en 2 versions deluxe, américaine et mexicaine, la Zone mexicaine proposant un corps en peuplier, un accastillage chromé, une combinaison P/J « Vintage Noiseless » et une déclinaison au format 5 cordes ; la Zone américaine, plus élaborée, propose un corps composé de diverses portions de bois exotiques, une alimentation {{unité|18|volts}}, un accastillage doré et des micros humbucker Zone actifs.
Progressivement le Japon s'est orienté vers les rééditions vintage : 1957, 1962, années 1970 principalement. Fender Japan propose aussi la Precision Aerodyne, allégée et en configuration de micros de type P/J.
=== Au Mexique ===
L'usine de Fender de Corona en Californie se situe près de la frontière mexicaine, nul doute que la proximité d'une main d'œuvre qualifiée et peu onéreuse conjuguée à des normes anti-pollution moins drastique convainc Fender de délocaliser une partie de ses fabrications à Ensenada.
Les instruments mexicains sont des versions moins onéreuses que les modèles « Fender US ». La Fender Precision est fabriquée en modèle Standard mais aussi en réédition de la Precision Special de 1980 avec une combinaison de micros P/J et une électronique active. Plus récemment, la fabrication mexicaine propose des rééditions des Precision de 1951, 1957 et 1962 dans les gamme Classic 50's et Road Worn. L’usine se voit également confier certains modèles signature comme la Duff McKagan, la Frank Bello ou la Mike Dirnt.
La Precision Player mexicaine est aujourd’hui disponible avec un manche en érable au vernis vintage proposant une touche en pao ferro ou en érable.
== Les modèles signature Fender Precision Bass ==
*[[Pino Palladino]] (Precision de 1961 fabriquée par le Custom shop)
*[[Duff McKagan]] (réédition de la Precision Special de 1985)
*[[Tony Franklin]] (fretless et frettée)
*[[Steve Harris]] (Precision avec micro [[Seymour Duncan]] et chevalet [[Badass]] + plaque de protection miroir)
*[[Mike Dirnt]] (hybride P-51 et Precision)
*[[Sting]] (Réédition P-51 et Precision de 1955)
*[[Pete Wentz]] (Precision [[Squier]])
*[[Roger Waters]] (Precision, modifiée selon les caractéristiques de Pink Floyd)
*[[Dee Dee Ramone]] (Precision basique 61 avec signature arrière de la tête et logo période CBS)[[Image:WirsindHeldenBonn2.jpg|vignette|[[Mark Tavassol]] (''[[Wir sind Helden]]'') avec sa Fender Precision Bass.]]
== Bassistes célèbres utilisant la Precision Bass ==
{{colonnes|nombre=3|
* [[Melissa Auf der Maur]] ([[Hole (groupe)|Hole]], [[The Smashing Pumpkins]]...)
* [[Bob Babbitt]]
* [[Andy Bell (musicien)|Andy Bell]] ([[Oasis (groupe)|Oasis]])
* Stéphane Bertrand
* [[Tim Bogert]] ([[Cactus (groupe)|Cactus]], [[Vanilla Fudge]], [[Beck, Bogert and Appice|Beck Bogert & Appice]])
* [[Trevor Bolder]] ([[David Bowie]])
* [[Joe Bouchard]] ([[Blue Öyster Cult]])
* [[Francis Buchholz]] ([[Scorpions]])
* [[Jean-Jacques Burnel]] ([[The Stranglers]])
* [[Boz Burrell]] ([[King Crimson]], [[Bad Company (groupe)|Bad Company]])
* [[Geezer Butler]] ([[Black Sabbath]])
* [[Calogero]]
* [[Martyn P. Casey]] ([[Nick Cave and the Bad Seeds|Bad Seeds]])
* [[Peter Cetera|Pete Cetera]] ([[Chicago (groupe)|Chicago]])
* [[Phil Chen]] ([[Jeff Beck]], [[Rod Stewart]])
* [[Adam Clayton]] ([[U2]])
* [[John Deacon]] ([[Queen]])
* [[Kim Deal]] ([[Pixies]])
* [[David Desrosiers]] ([[Simple Plan]])
* [[Mike Dirnt]] ([[Green Day]])
* [[Donald Dunn]] ([[Booker T. and the M.G.'s]], [[The Blues Brothers]])
* [[John Entwistle]] ([[The Who]])
* [[Matt Freeman]] ([[Rancid]])
* [[Simon Gallup]] ([[The Cure]])
* [[Chuck Garric]] ([[Alice Cooper]])
* Bob Glaub (musicien de studio)
* [[Roger Glover]] ([[Deep Purple]])
* [[Kim Gordon]] ([[Sonic Youth]])
* [[Colin Greenwood]] ([[Radiohead]])
* [[Tom Hamilton]] ([[Aerosmith]])
* [[Jet Harris]] ([[The Shadows]]) 1958-1962
* [[Steve Harris]] ([[Iron Maiden]])
* [[Dusty Hill]] ([[ZZ Top]])
* [[Mark Hoppus]] ([[Blink-182]])
* [[Glenn Hughes]] ([[Trapeze (groupe)|Trapeze]], [[Deep Purple]], [[Black Country Communion]])
* [[James Jamerson]] ([[The Funk Brothers|Funk brothers]])
* [[Carol Kaye]] (musicienne de studio)
* [[Michael League]] ([[Snarky Puppy]])
* [[Tony Levin]] ([[Alice Cooper]], [[Lou Reed]], [[John Lennon]], [[Peter Gabriel]], [[King Crimson]])
* [[Phil Lynott]] ([[Thin Lizzy]])
* [[Corine Marienneau]] ([[Téléphone (groupe)|Téléphone]])
* [[Glen Matlock]] ([[Sex Pistols]], [[Iggy Pop]])
* [[Jason McCaslin]] ([[Sum 41]])
* [[Drew McConnell]] ([[Babyshambles]])
* [[Duff McKagan]] ([[Guns N' Roses]], [[Velvet Revolver]])
* [[Nate Mendel]] ([[Foo Fighters]])
* [[Stefan Olsdal]] ([[Placebo (groupe)|Placebo]])
* [[Nick O'Malley]] ([[Arctic Monkeys]])
* Merrill Osmond ([[The Osmonds]])
* [[Pino Palladino]] ([[Paul Young]], [[The Who]], [[Tears for Fears|Tears For Fears]], John Mayer Trio)
* [[Dougie Poynter]] ([[McFly]])
* [[Guy Pratt]] ([[Pink Floyd]], [[David Gilmour]], [[Elton John]], [[Robbie Williams]], [[Madonna]], [[Roxy Music]])
* [[Francis Rocco Prestia]] ([[Tower of Power]])
* [[Dee Dee Ramone]] ([[Ramones]])
* [[Jack Regard]] ([[Les Chats sauvages]]) 1962-1964
* [[John Rostill]] ([[The Shadows]]) 1964-1969
* [[Demis Roussos]] ([[Aphrodite's Child]])
* [[Paul Simonon]] ([[The Clash]])
* [[Phil Spalding]]
* John B. Sparks ([[Dr. Feelgood]])
* [[Sting]]
* [[Garry Tallent]] ([[E Street Band]])
* [[Gary Thain]] ([[Uriah Heep (groupe)|Uriah Heep]])
* [[Laurent Vernerey]]
* [[Sid Vicious]] ([[Sex Pistols]])
* [[Roger Waters]] ([[Pink Floyd]])
* [[Pete Wentz]] ([[Fall Out Boy]])
* [[John Wetton]] ([[Family (groupe)|Family]], [[King Crimson]], [[Roxy Music]], [[Wishbone Ash]], [[Uriah Heep (groupe)|Uriah Heep]], [[UK (groupe)|UK]], [[Atoll (groupe)|Atoll]], [[Asia (groupe)|Asia]])
* [[Jah Wobble]] ([[Public Image Limited]])
* [[Christopher Wolstenholme]] ([[Muse (groupe)|Muse]])
* [[D'arcy Wretzky]] ([[The Smashing Pumpkins]])
* [[Tetsu Yamauchi]] ([[Faces (groupe)|The Faces]], [[Free (groupe)|Free]])
}}
À noter que des milliers de morceaux de tous genres ont été joués avec une Fender Precision Bass, cet instrument étant très prisé des musiciens de studios à l'instar de la [[Fender Jazz Bass|Jazz Bass]].
== Notes et références ==
{{Références}}
== Voir aussi ==
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=== Articles connexes ===
* [[Fender Jazz Bass]]
* [[Leo Fender]]
* [[Fender]]
* [[Guitare basse]]
=== Liens externes ===
* {{en}} [http://www.fender.com Site officiel de Fender]
* {{fr}} [http://www.fender.fr/ Fender France]
* {{fr}} [http://fenderbass.free.fr/ Fenderbass site réalisé par un amateur de basses Fender]
{{Portail|guitare}}
[[Catégorie:Fender|Precision]]
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304251 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Fukuzawa%20Yukichi | Fukuzawa Yukichi | {{Sources à lier|date=octobre 2016}}
{{Infobox Biographie2
|wikidatalang=ja
|image=FukuzawaYukichi.jpg
|légende=Yukichi Fukuzawa, photo prise au cours de son voyage à Paris en 1862
}}
{{nom japonais traditionnel|Fukuzawa}}
{{japonais|'''Fukuzawa Yukichi'''|福澤 諭吉<ref>Depuis 1946, on écrit son nom {{lang|ja|福沢}} en remplaçant le deuxième caractère, traditionnel, par son [[Tōyō kanji|équivalent simplifié moderne]]. C'est le cas sur les billets de banque.</ref>||{{date de naissance|10|janvier|1835}} - {{date de décès|3|février|1901}}}} est un [[philosophe|penseur]] de l'[[ère Meiji]]. Auteur, écrivain, enseignant, traducteur, entrepreneur et théoricien politique japonais ayant créé l’université Keio, ses idées sur le gouvernement et les institutions sociales eurent une influence importante sur le Japon en pleine mutation de l’ère Meiji. Il est considéré comme l’un des fondateurs du Japon moderne.
Son portrait illustre les billets de banque de {{unité|10000|[[yen]]s}}.
[[Fichier:10000 Yenes (Anverso).jpg|vignette|center|300px|Fukuzawa sur le billet de {{formatnum:10000}} [[yen]]s]]
== Biographie ==
Fukuzawa Yukichi est né le {{date-|10|janvier|1835}}, sur l'île de [[Kyūshū]]. Il est le dernier fils d'une famille de [[samouraï]]s peu fortunée et de rang inférieur du [[Domaine de Nakatsu|clan Okudaira]] de [[Nakatsu]]<ref name="FukuzawaKiyooka_2007_1">{{Harvsp|Fukuzawa et Kiyooka|2007|p=1|id=FukuzawaKiyooka2007}}.</ref>{{,}}<ref name="BNDJ_2016">{{Lien web|langue=en|auteur institutionnel=[[Bibliothèque nationale de la Diète]]|titre={{langue|en|Fukuzawa, Yukichi}}|traduction titre=Fukuzawa Yukichi|année=2016|mois=mars|jour=14|url=http://www.ndl.go.jp/portrait/e/datas/185.html|site=www.ndl.go.jp|consulté le=5 octobre 2016}}.</ref>. Sa famille habite à Osaka, une ville qui est à l’époque la capitale commerciale du Japon. À la suite du décès prématuré de son père en 1836<ref name="FukuzawaKiyooka_2007_1" />, qui était également un lettré confucéen, sa famille perd une bonne part de ses moyens de subsistance.
Durant ses années de formation, Fukuzawa est fortement influencé par son maître : Shōzan Shiraishi, un lettré du [[confucianisme]] et connaisseur de la [[dynastie Han]]<ref>{{Harvsp|Fukuzawa et Kiyooka|2007|p=7|id=FukuzawaKiyooka2007}}.</ref>. Pour ses {{unité|19|ans}}, en 1854, peu après l’arrivée au Japon du [[Matthew Perry (militaire)|commodore Matthew C. Perry]], son frère lui demande de partir pour [[Nagasaki]], ville portuaire où se situe le [[Dejima|port néerlandais]], afin qu’il rentre dans une école pour commencer des études néerlandophones (''[[rangaku]]''). Il lui donne pour consigne d’apprendre le néerlandais de manière qu’il puisse étudier la conception des canons et des armes à feu européens<ref>{{Harvsp|Fukuzawa et Kiyooka|2007|p=21-22|id=FukuzawaKiyooka2007}}.</ref>{{,}}<ref name="Hunter_1984_47">{{Harvsp|Hunter|1984|p=47|id=Hunter1984}}.</ref>.
Bien qu’il se rende à Nagasaki, il n’y reste pas longtemps car il ne tarde pas à y dépasser son hôte, Okudaira Iki<ref>{{Harvsp|Fukuzawa et Kiyooka|2007|p=22-23|id=FukuzawaKiyooka2007}}.</ref>. Ce dernier tente de se débarrasser de Fukuzawa en écrivant une lettre prétendant que sa mère est malade. Mais, découvrant la supercherie, Fukuzawa se rend à [[Edo (ville)|Edo]] pour y continuer ses études, car il sait qu’il ne serait pas en mesure de le faire chez lui, à [[Nakatsu]]<ref>{{Harvsp|Fukuzawa et Kiyooka|2007|p=24-29|id=FukuzawaKiyooka2007}}.</ref>. À son retour à Osaka, son frère le persuade de rester et il devient un étudiant de l’école Tekijuku, dirigée par [[Ogata Kōan]], un savant des études rangaku<ref>{{Harvsp|Fukuzawa et Kiyooka|2007|p=34-35|id=FukuzawaKiyooka2007}}.</ref>{{,}}<ref name="Hunter_1984_47" />. Fukuzawa y étudie pendant trois années, période pendant laquelle il parvient à maîtriser parfaitement le néerlandais<ref name="BNDJ_2016" />. En 1858, il est nommé professeur de néerlandais des vassaux du domaine de [[Nakatsu]] qu'il enseigne dans le quartier de [[Tsukiji]], à Edo<ref name="jpsearch Fukuzawa">{{Lien web | langue = en | auteur = [[Bibliothèque nationale de la Diète]] | titre = Yukichi Fukuzawa | date = 28 février 2019 | url = https://jpsearch.go.jp/curation/ndl-n4qXpbroN3Uo6X9 | site = Japan search | consulté le = 9 juin 2019}}</ref>.
L’année suivante, le Japon ouvre trois ports aux navires américains et européens, et Fukuzawa, intrigué par la [[Occident|civilisation occidentale]], va à [[Kanagawa]] afin de les rencontrer. À son arrivée, il se rend compte que quasiment tous les marchands européens parlent anglais et non pas néerlandais. Il se lance alors dans l’apprentissage de l’anglais, mais à l’époque les interprètes anglais-japonais sont rares et il n’existe pas encore de dictionnaires, autant de barrières freinant ses études.
En 1858, riche de son observation du système d'enseignement occidental aux États-Unis lors de son séjour d'études à l'[[Université Brown]], il fonde une école privée d'études occidentales qui deviendra par la suite l'[[université Keiō]]<ref name="Hunter_1984_47" />.
En 1859, le shogunat envoie sa [[Ambassade japonaise aux États-Unis (1860)|première mission diplomatique aux États-Unis]]<ref name="BNDJ_2016" />{{,}}<ref name="Hunter_1984_47" />. Fukuzawa se porte volontaire, offrant ses services à l’amiral Kimura Yoshitake en tant qu'assistant du magistrat de la marine<ref name="jpsearch Fukuzawa"/>. Le navire de Kimura, le [[Kanrin Maru]], arrive en Californie, à [[San Francisco]], en 1860<ref name="jpsearch Fukuzawa"/>. La délégation y reste un mois, période au cours de laquelle Fukuzawa se fait prendre en photo avec une jeune fille américaine (la fille du photographe), et où il se procure une copie d’un [[dictionnaire Webster]], grâce auquel il peut alors commencer sérieusement son étude de l’anglais.
À son retour en 1860, Fukuzawa devient traducteur officiel du [[shogunat Tokugawa]]<ref name="jpsearch Fukuzawa"/>. Peu de temps après sort sa première publication, un dictionnaire anglais-japonais qu’il appelle « Kaei Tsūgo » (une traduction effectuée à partir d’un dictionnaire chinois-anglais), la première publication d’une longue série de livres. En 1862, il visite l’Europe en prenant part au voyage comme l’un des deux traducteurs de la [[Première ambassade japonaise en Europe (1862)|première mission diplomatique japonaise en Europe]], une délégation forte de {{unité|40|personnes}}<ref name="BNDJ_2016" />{{,}}<ref name="Hunter_1984_47" />. Pendant son année en Europe, cette délégation conduit des négociations avec la France, l’Angleterre, les Pays-Bas, la Prusse et enfin la Russie. Dans ce dernier pays, les négociations portant sur l’extrémité méridionale de [[Sakhaline]], une [[île]] située dans le nord-ouest de l'[[océan Pacifique]], au large de la [[Sibérie]], échouent.
Les informations récoltées au cours de ce voyage résultent en la publication de son œuvre majeure {{japonais|« ''[[Situation de l’Occident]]'' »|西洋事情|Seiyō Jijō}}, qu’il publie en dix volumes en 1867, 1868 et 1870<ref name="BNDJ_2016" />{{,}}<ref name="Hunter_1984_47" />. Le premier volume est tiré à {{unité|250000|exemplaires}}. Ces livres décrivent la civilisation occidentale et ses institutions en des termes simples et faciles à comprendre, et ils deviennent alors des [[best-seller]]s du jour au lendemain. Il est bientôt considéré comme le plus grand expert sur l’Occident, un élément qui l’amène à la conclusion que sa mission dans la vie est d’enseigner à ses compatriotes de nouvelles façons de penser afin de permettre au Japon de résister à l’[[impérialisme]] européen. Il se rendit de nouveau aux États-Unis en 1867 pour une mission d'achat de [[Navire de guerre|navires de guerre]]<ref name="jpsearch Fukuzawa"/>.
En 1868, il renomme Keio Gijuku, l’école qu’il avait créée pour enseigner le néerlandais, et à partir de ce moment-là se consacre exclusivement à l’enseignement<ref name="BNDJ_2016" />. Alors que la caractéristique initiale de Keio était celle d’une école privée dédiée aux études occidentales (Keio-gijuku), celle-ci s’est développée jusqu’à établir sa propre université en 1890 sous le nom de l’université Keio, devenant un leader dans l’enseignement supérieur japonais<ref name="Hunter_1984_47" />.
En 1872, il fonde à [[Tsushima]] une académie d'étude du [[Hangeul]], afin de ressusciter cette langue populaire coréenne qui avait virtuellement disparu de Corée en raison de sa féroce prohibition par les lettrés oligarques [[Yangban]] (peines de mort pour tous ceux détenant un livre en Hangeul...). Il étudia ainsi les documents et la littérature disponibles à l'époque, créant ainsi le Hangeul moderne, qui fut enseigné par la suite dans les milliers d'écoles construites par les Japonais, lors de l'annexion du [[Période Joseon|royaume Joseon]].
Le {{date-|1|février|1874}}, avec un certain nombre d'intellectuels éclairés comme [[Mori Arinori|Arinori Mori]] ([[1847]]-[[1889]]), qui fut ministre de l'instruction publique, il fonde une école de pensée : la [[Meirokusha]], qui se donne pour mission de « favoriser la civilisation et l'éclaircissement », et d'introduire l'éthique occidentale et les éléments de la civilisation occidentale au Japon<ref name="Hunter_1984_47" />. Il est également connu pour ses critiques à l'égard de [[Kaishu Katsu]] dans Yase gaman no setsu (« Esprit de défi viril »)<ref name="jpsearch Fukuzawa"/>.
Fukuzawa Yukichi meurt le {{date-|3|février|1901}}<ref name="BNDJ_2016" /> ; il est enterré au [[Zenpuku-ji]], dans le [[Azabu|quartier de Azabu]] à Tokyo. Tous les ans, à la date anniversaire de sa mort, les anciens étudiants de l’université Keio lui rendent hommage au cours d'une cérémonie commémorative dans l'enceinte de ce haut lieu de culture qu'il leur a laissé en héritage.
== Œuvres ==
Les écrits de Fukuzawa figurent parmi les plus avant-gardistes de l’ère Meiji. Entre 1872 et 1876, il publie 17 tomes de {{Lien |langue=jp |trad=学問のすゝめ |fr=Gakumon no Susume |texte=Gakumon no Susume}} (« L’appel à l’étude »)<ref name="BNDJ_2016" />. Dans ces textes, Fukuzawa explique pourquoi il est important de comprendre le principe de l‘égalité des chances et pourquoi les études sont la clef de la réussite. Ardent partisan de l’éducation, il croyait en l’établissement de bases intellectuelles solides à travers les études et l’application. Son célèbre manuel Sekai Kunizukushi (un texte sur les régimes dans le monde dont on traitait peu à l’époque : Afrique, etc.) devient un best-seller et est utilisé comme manuel scolaire officiel.
Dans ses écrits de sa série Gakumon no Susume, et influencée par la publication « Elements of Moral Science » (1835, 1856 ed.) de Francis Wayland, président de l’université Brown, Fukuzawa défend l’un des principes majeurs qui lui sera associé « l’indépendance nationale grâce à l’indépendance individuelle ». En acquérant son indépendance, un individu n’a pas à dépendre de la force d’autrui. Grâce à ce principe, Fukuzawa espérait transmettre l’idée de force personnelle au peuple japonais, et, à travers cette force personnelle, construire une nation en mesure de rivaliser avec toutes les autres. D’après lui, les sociétés occidentales étaient devenues puissantes, comparativement aux autres pays à l’époque, parce qu’elles favorisaient l’éducation, l’individualisme (l’indépendance), la concurrence et les échanges d’idées.
Fukuzawa a également publié de nombreux essais et ouvrages critiques. L’on peut citer comme exemple représentatif ''[[Bunmeiron no Gairyaku]]'' (« Ébauche d'une théorie de la civilisation »), publié en 1875, livre dans lequel il détaille sa propre théorie de la civilisation<ref name="BNDJ_2016" />. Il avait été influencé par l’ouvrage de François Guizot "Histoire de la civilisation en Europe" (publié en 1828 en français et traduit en anglais en 1848). D’après Fukuzawa, la civilisation est relative au temps et aux circonstances. Par exemple, la Chine était relativement civilisée en comparaison avec certains pays africains, et les nations européennes étaient les plus civilisées. Des membres de la société intellectuelle Meirokusha partageaient les vues de Fukuzawa, lesquelles étaient publiées dans le Meiroku Zasshi (Meiji Six Magazine), une publication qu’il contribua à lancer. Dans ses livres et journaux, il traitait fréquemment du mot « civilisation » et de sa signification. Il prônait des changements en direction de la « civilisation », un terme qui pour lui impliquait le bien-être matériel et spirituel, pouvant élever la condition humaine vers de plus hautes sphères. Étant donné que ce bien-être matériel et spirituel correspondait à la connaissance et à la vertu, « aller en direction de la civilisation » signifiait l’avancement et la poursuite de la connaissance et de la vertu elles-mêmes. Il prétendait que l’on pouvait trouver la réponse à la vie où à une situation donnée grâce à la « civilisation », et que les différences entre le faible et le puissant ainsi qu’entre le petit et le grand étaient seulement dues à des différences au niveau de leurs connaissances et de leur éducation. D’après lui, au lieu d’importer des armes et des équipements le Japon devait se faire le chantre de l’acquisition de connaissances, ce qui conduirait finalement à l’acquisition des besoins matériels. Il soutenait également le concept japonais consistant à être pratique ou pragmatique (実学, jitsugaku), et la construction de ce qui est essentiel et utile à autrui. En résumé, le concept de civilisation pour Fukuzawa consistait principalement en l’approfondissement de la connaissance et de l’éducation.
== Critiques ==
Fukuzawa fut accusé par certains de soutenir l’impérialisme japonais à cause de son essai ''[[Datsu-A Ron]]'' (« Fuite d’Asie »), publié en 1885, où sa pensėe est résumée par la formule "Datsu-A, nyû-O" ("Quitter l'Asie, intégrer l'Occident") et aussi en relation avec la première guerre Sino-Japonaise (1894-1895). Pourtant, ''Datsu-A Ron'' était en fait une réponse à une tentative avortée par des Coréens d’organiser une faction effective de réformateurs, une tentative qu’il avait soutenue. La publication de cet essai représentait le retrait de son soutien. Malgré tout, l’assistance fournie aux Coréens radicaux à l’époque n’avait jamais eu pour but d’aboutir à une complète indépendance pour la péninsule, mais au contraire cherchait à amener la Corée sous l’influence toujours grandissante du Japon. Cela fut clairement démontré par les jeux de pouvoir entrepris en Corée à la fois par les Coréens soutenus par Fukuzawa et l’armée impériale japonaise pendant la première guerre Sino-Japonaise.
D’après le livre Fuzawa Yukichi no Shinjitsu ("La vérité de Fukuzawa Yukichi"), de Yō Hirayama, une telle opinion est un malentendu dû à l’influence de Mikiaki Ishikawa, auteur d’une biographie de Fukuzawa (1932) et le compilateur de ses œuvres complètes (1925–1926 et 1933–1934). D’après Hirayama, Ishikawa a ajouté dans cette biographie des éditoriaux anonymes dans les œuvres complètes, ainsi que des matériaux historiquement imprécis. En fait, d'après Hirayama, Fukuzawa aurait critiqué les gouvernements chinois et coréens, mais il n’avait pas d’attitude discriminatoire à l’encontre des peuples chinois ou coréens. Les déclarations dépréciatives attribuées à Fukuzawa serait dues à Ishikawa.
Il est important de distinguer le contenu présent dans les œuvres complètes de Fukuzawa Yukichi (1958-1964), volumes 1 à 7, de celui apparaissant dans les volumes 8 à 16. Les sept premiers volumes contiennent des œuvres signées, mais les éditoriaux de Jiji Shinpō du volume 16 furent écrits six mois après la mort de Fukuzawa, ce dernier ne peut donc en être l’auteur.
== Legs ==
La plus importante contribution de Fukuzawa aux efforts de réforme se présente sous la forme d’un journal nommé ''[[Jiji shimpō]]'' (時事新報, "Événements courants"), lancé par ses soins en 1882, après avoir été poussé par Inoue Kaoru, Ōkuma Shigenobu, et Itō Hirobumi de diffuser son influence auprès du peuple à travers l’édition. Tous s’entendaient sur le point que le gouvernement devait consister en une assemblée nationale, et, lorsque les réformes débutèrent, Fukuzawa, dont la renommée était déjà indiscutable, lança la production de Jiji Shinpo, un journal qui eut une grande circulation, encourageant le peuple à se développer lui-même et à adopter une attitude politique modérée envers les changements en cours à l’intérieur des structures sociales et politiques japonaises. Il traduisit de nombreux livres et journaux en japonais sur une grande gamme de sujets, dont la chimie, les arts, l’armée et la société, et publia lui-même un grand nombre de livres et de journaux décrivant la société occidentale, sa philosophie, ses changements, etc.
Les idées de Fukuzawa sur la force de l’individu et sa connaissance de la théorie politique occidentale, telles que présentées dans ses écrits, étaient essentielles quant à la motivation du peuple japonais à embrasser le changement. Il peut être considéré comme l’une des personnalités les plus influentes en ce qui concerne la modernisation du Japon et l’un des intellectuels les plus progressistes de son pays. Il est considéré comme l’un des leaders de la Restauration Meiji. Fukuzawa n’a jamais accepté le moindre poste au sein du gouvernement et est resté un citoyen indépendant toute sa vie. À sa mort, il fut révéré comme l’un des fondateurs du Japon moderne. Toutes ses œuvres furent écrites et publiées à une époque charnière de la société japonaise et d’incertitude pour le peuple japonais quant à leur futur après la signature de traités inégaux avec les puissances occidentales, la réalisation de la faiblesse du gouvernement japonais de l’époque (Tokugawa Shogunate) et de son incapacité à repousser les influences américaines et européennes. Il faut aussi noter qu’il existait des groupes de samouraïs farouchement opposés aux Américains, aux Européens et leurs alliés par le biais d’assassinats et de destructions diverses. Fukuzawa craignait pour sa vie car l’un de ces groupes de samouraïs avait tué un de ses collègues pour s’être fait l’avocat de politiques similaires à celles prônées par Fukuzawa. Ce dernier écrivit à une époque où le peuple japonais ne savait pas s’il devait ressentir de l’amertume à la suite de la signature de traités inégaux avec les Américains et Européens et à l’impérialisme occidental se trouvant à sa porte, ou s’il se devait de comprendre l’Occident et aller de l’avant. Fukuzawa contribua grandement au succès final des forces pro-modernisation.
Fukuzawa figure sur les billets de {{formatnum:10000}} yens utilisés actuellement et a été comparé à Benjamin Franklin aux États-Unis, une comparaison intéressante quand on sait que ce dernier figure sur les billets de {{unité|100|dollars}} américains. Bien que tous les autres personnages apparaissant sur les billets de banque japonais aient été remplacés par d’autres portraits, lors de l’introduction de nouveaux designs, celui de Fukuzawa est le seul à avoir été conservé, sur le billet de {{formatnum:10000}} yens.
L’ancienne demeure de Yukichi Fukuzawa dans la ville de Nakatsu, préfecture de Ōita, a été désignée patrimoine culturel national. Sa maison et le mémorial qui lui est consacré sont les principales attractions de la ville.
Yukichi Fukuzawa croyait fermement que l’éducation occidentale était supérieure à l’éducation japonaise. Malgré tout, il n’aimait pas l’idée de tenir des débats au parlement. Dès 1860, il voyagea en Europe et aux États-Unis. Il pensait que le problème du Japon tenait à la faible valeur accordée aux mathématiques et à la science, et que les Japonais souffraient « d’un manque d’indépendance ». Avec [[Ōkuma Shigenobu|Shigenobu Ōkuma]] et [[Joseph Hardy Neesima|Jō Niijima]], il compte parmi les grands éducateurs de l'ère Meiji.
On peut résumer sa pensée par le mot « indépendance ». Yukichi Fukuzawa pensait que l’indépendance nationale était le cadre de la société en Occident. Mais, pour parvenir à atteindre cette indépendance, à la fois nationale mais aussi personnelle, Fukuzawa se fit l’avocat du savoir occidental. Il pensait que la vertu publique s’accroîtrait en même temps que le niveau d’éducation de la population.
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Image:Fukuzawa Yukichi with the girl of the photo studio.jpg|''Yukichi Fukuzawa avec la fille du studio photo'', [[San Francisco]]
Image:Hotarumachi-Nakatsuhan-Monument.jpg|Monument indiquant son lieu de naissance à [[Fukushima-ku]], arrondissement d'[[Osaka]]
</gallery>
== Citations ==
{{Citation bloc|On dit que les cieux ne créent pas un homme au-dessus des autres hommes ou en dessous des autres hommes.|''L'Appel à l'étude''}}
{{Citation bloc|Mais que faut-il entendre par « [[civilisation]] » ? Au sens large, le terme n'implique pas seulement la jouissance des améliorations dues au [[progrès]] dans la vie de tous les jours, mais aussi le développement des [[connaissance]]s et la pratique de la [[vertu]] afin d'élever la vie humaine à un plan supérieur. Autrement dit, le terme « désigne à la fois l'acquisition du bien-être matériel et l'élévation de l'esprit humain » mais, « comme le bien-être et le raffinement de l'humanité sont le résultat du savoir et de la vertu, la civilisation se définit, en dernière analyse, comme le progrès de l’humanité dans la connaissance et la vertu »|''Ébauche d’une théorie de la civilisation''}}
== Notes et références ==
{{Références}}
== À voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Université Keiō]]
=== Bibliographie ===
{{légende plume}}
*{{japonais|''L'Appel à l'étude''|学問のすゝめ|Gakumon no susume}}, [[1872 en littérature|1872]]-[[1876 en littérature|1876]], édition complète, traduit, annoté et présenté par [[Christian Galan]], Paris, Les Belles Lettres, avril [[2018 en littérature|2018]], 220 p.
* {{japonais|''Ébauche d'une théorie de la civilisation''|文明論之概略|Bunmeiron no gairyaku}}, [[1875]].
* {{japonais|''La Vie du vieux Fukuzawa racontée par lui-même''|福翁自伝|Fukuōjiden}}, [[1899]], traduit par Marie-Françoise Tellier, [[éditions Albin Michel|Albin Michel]] 2007. {{ISBN|978-2-226-17109-2}}.
* ''Plaidoyer pour la modernité : introduction aux œuvres complètes'', traduit par Marion Saucier, [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]] 2008. {{ISBN|978-2271067364}} - ([http://japethno.blogspot.com/2008/12/007-interview-marion-saucier-plaidoyer.html podcast] présentant cet ouvrage).
* Y. Obataya, S. Guex, "Fukuzawa Yukichi et l'Asie", in ''Japon colonial, 1880-1930. Les voix de la dissension'' éd. par P.-F. Souyri (Paris, 2014), p. 33-35, suivi de Fukuzawa Yukichi (trad. par Y.O. et S.G.), "Pour un rapprochement avec les Chinois", p. 37-39.
* {{Ouvrage |langue=en |langue originale=ja |auteur1=Yukichi Fukuzawa |traducteur=Eiichi Kiyooka |préface=Albert Craig |titre=The Autobiography of Yukichi Fukuzawa |titre original={{langue|ja|福翁自伝}} |traduction titre=Autobiographie de Fukuzawa Yukichi |éditeur=[[Columbia University Press]] |lieu=New York |année=2007 |année première édition=1966 |pages totales=477 |isbn=978-0-231-13986-1 |isbn2=0231139861 |oclc=935609348 |id=FukuzawaKiyooka2007}}.{{plume}}
* {{Ouvrage |langue=en |auteur1=Janet Hunter |titre=Concise Dictionary of Modern Japanese History |traduction titre=Dictionnaire compact de l'histoire moderne du Japon |éditeur=[[University of California Press]] |lieu=Berkeley |année=1984 |pages totales=347 |isbn=978-0-520-04557-6 |isbn2=0520045572 |oclc=750847315 |lire en ligne=https://books.google.com/books?id=bAIXZlNFinEC&printsec=frontcover |id=Hunter1984}}.
=== Liens externes ===
{{Autres projets|Commons=Category:Photographs of Fukuzawa Yukichi|commons titre=Photographies de Fukuzawa Yukichi}}
* {{Autorité}}
*{{fr}} [[Shunsaku Nishikawa|Nishikawa, Shunsaku]] ([[:ja:西川俊作|西川俊作]]) [http://www.ibe.unesco.org/publications/ThinkersPdf/fukuzawf.pdf FUKUZAWA YUKICHI (1835-1901)] ([https://www.webcitation.org/6Xnh55uMO Archive]). ''Perspectives : revue trimestrielle d’éducation comparée'' (Paris, [[UNESCO]] : Bureau international d’éducation), vol. XXIII, n° 3-4, septembre-décembre 1993, p. 501-515. - Biographie par l'UNESCO
*{{fr}} Lefebvre, Isabelle. «[http://cipango.revues.org/1718 La révolution chez Fukuzawa et la notion de jitsugaku Fukuzawa Yukichi sous le regard de Maruyama Masao]» ([https://www.webcitation.org/6XxNITbVy Archive]). ''[[Cipango (journal)|Cipango]]''. 19 | 2012 : Le Japon et le fait colonial II. p. 79-91.
*{{fr}} Maruyama, Masao (丸山真雄). «[http://cipango.revues.org/1724 Introduction aux recherches philosophiques de Fukuzawa Yukichi]» ([https://www.webcitation.org/6XxNPjbN4 Archive]). ''[[Cipango (journal)|Cipango]]''. 19 | 2012 : Le Japon et le fait colonial II. p. 191-217. Traduction du japonais vers français de Isabelle Lefebvre.
**{{ja}} Version originale : Maruyama, Masao. «Fukuzawa ni okeru «jitsugaku» no tenkai. Fukuzawa Yukichi no tetsugaku kenkyū josetsu» (福沢に於ける「実学」の展開、福沢諭吉の哲学研究序説), March 1947, in Maruyama Masao shū (丸山真雄集), vol. xvi, Tōkyō, [[Iwanami Shoten]], (1997), 2004, p. 108-131.
{{Portail|éducation|Japon|universités japonaises}}
{{DEFAULTSORT:Fukuzawa, Yukichi}}
[[Catégorie:Universitaire japonais du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Membre de l'Académie des sciences du Japon]]
[[Catégorie:Fukuzawa Yukichi]]
[[Catégorie:Traducteur japonais du XIXe siècle]]
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[[Catégorie:Décès à 66 ans]] |
304254 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Coll%C3%A8ge%20Montmorency | Collège Montmorency |
{{Voir homonymie|Montmorency}}
{{ébauche|Québec}}
{{Sources secondaires|date=juillet 2021}}
{{Infobox Cégep
|nom = Collège Montmorency
|image blason = CollegeMontmorency Logo.png
|image taille = 250
|devise =
|fondation = [[1969]]
|budget =
|ville = [[Laval (Québec)|Laval]]
|pays = [[Canada]]
|latitude = 45.5602
|longitude = -73.7189
|géolocalisation= Canada/Québec/Région métropolitaine de Montréal/Laval (Canada)
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|langue = [[Français]]
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|nbÉtudiants = 8300 <small>([[2021]])</small>
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|adresse = 475, boulevard de l'Avenir
|web = http://www.cmontmorency.qc.ca
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}}
Le '''Collège Montmorency''' est un [[collège d'enseignement général et professionnel]] situé à [[Laval (Québec)|Laval]], au [[Québec]].
Fondé le 5 novembre 1969<ref name="Histoire du Collège Montmorency">{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Histoire du Collège Montmorency |url=https://www.cmontmorency.qc.ca/college/historique-et-logotype/historique/ |site=Collège Montmorency |consulté le=2023-12-24}}</ref>, il compte environ {{formatnum:1000}} employés, quelque {{Unité|8300|étudiants}} à l'enseignement régulier et {{Unité|850|élèves}} inscrits dans des programmes crédités OU à la formation continue<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Collège |url=https://www.cmontmorency.qc.ca/college/ |site=Collège Montmorency |consulté le=2021-08-30}}</ref>. Il est le deuxième [[cégep]] francophone en importance au Québec, après le [[Collège Ahuntsic]]<ref>[http://www.mesrst.gouv.qc.ca/colleges/etudiants-au-collegial/statistiques-etudes-et-rapports/previsions-de-leffectif-etudiant-au-collegial-previsions-de-2013-a-2027/ Statistiques sur le site du Ministère de l'Enseignement supérieur, Recherche, Science et Technologie] Consulté le 17 septembre 2013.</ref>. Il est le seul cégep publique dans la ville de Laval. La [[Montmorency (métro de Montréal)|station de métro Montmorency]] se situe à proximité. Le collège Montmorency est le seul cégep public à offrir les Techniques de muséologie, Technique d'orthèse et de prothèses orthopédiques et la Technique de sécurité incendie.
Ce collège est nommé en l'honneur de [[François de Montmorency-Laval]], premier [[Liste des évêques puis archevêques de Québec|évêque de Québec]].
Les 500 premiers étudiants du cégep ont été accueillis en 1973<ref name="Histoire du Collège Montmorency" />. Cependant, les cours étaient donnés dans les locaux de l'école secondaire Saint-Maxime, et ce, jusqu'en 1976, l'année où l'établissement actuel a été inauguré<ref name="Histoire du Collège Montmorency" />.
La [[salle André-Mathieu]] est en partenariat avec le collège Montmorency puisqu'ils se trouvent à la même adresse<ref>{{Lien web |titre=Partenaires - [co]motion |url=https://www.co-motion.ca/partenaires/ |site=[co]motion - Agitateur de culture |date=2016-10-06 |consulté le=2023-12-24}}</ref>.
== Programmes ==
=== Pré-universitaires ===
*Arts et lettres
**(500.25) Cinéma
**(500.00) Communication
**(500.55) Langues, cultures et traduction
**(500.45) Littérature
*(510.A0) Arts plastiques
*(506.A0) Danse
*Sciences humaines
**(300.32) Gestion des organisations
**(300.33) Regards sur l'individu
**(300.35) Monde et sociétés: les grands défis, sans mathématiques
**(300.35) Monde et sociétés: les grands défis, avec mathématiques
*Sciences de la nature
**(200.20) Sciences biologiques et de la santé
**(200.21) Sciences pures et appliquées
*Grilles combinées
**(200.12) Sciences de la nature et sciences humaines
**(200.13) Sciences de la nature et arts plastiques
**(200.15) Sciences de la nature et danse
**(300.13) Sciences humaines et arts plastiques
**(300.15) Sciences humaines et danse
=== Techniques ===
*(221.A0) Technologie de l'architecture
*(412.AB) Techniques de bureautique: Micro-édition et hypermédia
*(410.B0) Techniques de comptabilité et de gestion
*(410.C0) Conseil en assurances et en services financiers
*(120.01) Techniques de diététique
*(322.A0) Techniques d'éducation à l'enfance
*(243.BB) Technologie de l'électronique: Ordinateurs et réseaux
*(243.C0) Technologie de l'électronique industrielle
*(221.D0) Tech. de l'estimation et de l'évaluation en bâtiment
*(221.B0) Technologie du génie civil
*(430.B0) Gestion d'un établissement de restauration
*(410.D0) Gestion de commerces
*Techniques de l'informatique
**(420.AA) Informatique de gestion
**(420.AC) Gestion de réseaux informatiques
*(570.B0) Techniques de muséologie
*(144.B0) Techniques d'orthèses et de prothèses orthopédiques
*(153.C0) Paysage et commercialisation en horticulture ornementale
*(144.A0) Techniques de réadaptation physique
*(311.A0) Techniques de sécurité incendie
*(180.A0) Soins infirmiers
*(414.A0) Techniques de tourisme
*(582.A1) Techniques d'intégration multimédia
*(351.A0) Techniques d'éducation spécialisée
== Départements ==
{{colonnes|taille=20|nombre=4|
* Architecture
* Arts plastiques et Histoire de l'art
* Biologie
* Bureautique, micro-édition et hypermédia
* Chimie
* Cinéma
* Communication
* Conseil en assurances et en services financiers
* Danse
* Diététique
* Éducation à l'enfance
* Éducation physique
* Estimation et évaluation en bâtiment
* Français
* Génie civil
* Génie électrique
* Histoire, Géographie et Science politique
* Informatique
* Intégration multimédia
* Langues modernes
* Mathématiques
* Muséologie
* Orthèses et prothèses orthopédiques
* Paysage et commercialisation en horticulture ornementale
* Philosophie
* Physique et Géologie
* Psychologie
* Réadaptation physique
* Sciences sociales (Économique, Sociologie)
* Sécurité incendie
* Soins infirmiers
* Techniques administratives
* Tourisme
}}
== Activités Parascolaires ==
=== Les Nomades ===
Les Nomades sont les différentes équipes sportives du Collège Montmorency, qui a une excellente réputation au [[basketball]]. Le collège a aussi une équipe de [[Football canadien|football]], qui fait partie de la ligue collégial AAA. Les autres équipes des Nomades jouent aux sports suivants : [[volleyball]] masculin (collegial AAA), volleyball féminin (collégial AA), [[Football|soccer]] masculin (collegial AAA), [[crosse au champ]] (collégial A) et [[flag football]] féminin (collégial A).
=== MIM ===
Le MIM est le Mouvement d'Improvisation Montmorency. Il a été fondé à l'hiver 1982 par le comédien [[Claude Legault]] et l'auteur Benoit Chartier. C'est d'ailleurs la toute première équipe de niveau collégial à voir le jour. Parmi les plus grands du MIM, on compte :
*[[Claude Legault]] # 22 (1982-84)
*[[Michel Courtemanche]] # 32 (1982-84)
*[[Martin Petit]] # 7 (1986-87, 88-89)
*[[Ken Scott (humoriste)|Ken Scott]] # 9 (1987-90)
*[[Sophie Caron]] # 29 (1987-91)
*[[Roberto Sierra]]
*[[Stéphane E. Roy]]
*[[Guy Lévesque]]
*[[Réal Bossé]] Entraîneur
*[[Pier-Luc Funk]]
Parmi ceux qui se sont illustrés après leur passage dans le MIM, on retrouve:
*[[Rachid Badouri]]
*[[Laymen Twaist]], groupe musical
*[[Stéphane Fallu]]
*[[Sophie Cadieux]]
*[[Ken Scott (humoriste)|Ken Scott]] (réalisateur)
*[[Martin Petit]] (comédien)
*[[Claude Legault]] (comédien)
*[[Michel Courtemanche]] (humoriste et comédien)
Depuis, d'autres équipes d'improvisation de divisions différentes ont vus le jour dont le CRIM, la FRIM et la RIM.
== Notes et références ==
<references/>
== Voir aussi ==
* [[Salle André-Mathieu]]
* [[Liste des cégeps du Québec]]
=== Liens externes ===
*{{fr}} [http://www.cmontmorency.qc.ca/ Site officiel du Collège Montmorency]
{{Palette|Cégeps du Québec}}
{{Portail|éducation|Laval (Québec)}}
{{DEFAULTSORT:College Montmorency}}
[[Catégorie:Cégep|Montmorency, Collège]]
[[Catégorie:Bâtiment à Laval (Québec)]]
[[Catégorie:Enseignement à Laval]]
[[Catégorie:François de Laval]] |
304256 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Catherine%20Kousmine | Catherine Kousmine | {{Infobox Biographie2
|image=Catherine Kousmine (1989) by Erling Mandelmann.jpg
|légende=Catherine Kousmine en 1989, par [[Erling Mandelmann]]
}}
'''Catherine Kousmine''', née le {{date de naissance|17|septembre|1904}} à [[Khvalynsk]], en [[Russie]], et morte le {{date de décès|24|août|1992}} à [[Lutry]], en [[Suisse]]<ref name=":0">{{Article|auteur1=Christian Chevrolet|titre=Décès de la doctoresse Kousmine à Lutry|sous-titre=La diététique perd une prêtresse|périodique=[[24 Heures (Suisse)|24 Heures]]|date=26.8.1992|lire en ligne=https://scriptorium.bcu-lausanne.ch/s/ylY4rCaSlh|pages=17}}</ref>, est un [[médecin]] [[suisse]] d'origine [[russe]].
Surnommée « la prêtresse de l'alimentation saine »<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=[[Agence télégraphique suisse]] |titre=Mort de Catherine Kousmine, experte en alimentation |url=http://www.e-newspaperarchives.ch/?a=d&d=LLE19920826-01.2.61.2 |périodique=[[La Liberté]] |date=26.8.1992 |consulté le=2022-02-12}}</ref>{{,}}<ref name=":1">{{Article|auteur1=S.F/[[Agence télégraphique suisse]]|titre=Les petites graines sont en deuil|périodique=[[Le Nouveau Quotidien]]|date=26.8.1992|lire en ligne=https://www.letempsarchives.ch/page/LNQ_1992_08_26/17/article/9690389/Catherine%20Kousmine|pages=17}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|auteur1=Bertrand Kiefer|titre=Les médecines douces en deuil|sous-titre=Décès de la doctoresse Kousmine|périodique=Journal de Genève et Gazette de Lausanne|date=26.8.1992|lire en ligne=https://www.letempsarchives.ch/page/JDG_1992_08_26/16|pages=16}}</ref>, elle est l'une des fondatrices de ce qui a été appelé « [[médecine orthomoléculaire]] », une pratique à visée thérapeutique basée sur des croyances et dont les effets allégués n'ont pas été prouvés. Elle affirmait notamment que sa méthode, basée sur l'alimentation, était efficace pour soigner certaines affections ([[cancer]]s, [[sclérose en plaques]] et [[polyarthrite chronique évolutive]] en particulier).
== Biographie ==
Originaire d'une famille aisée, Catherine Kousmine et ses parents sont obligés de s'exiler en [[Suisse]] en 1918 à cause de la [[révolution russe]]. La famille Kousmine s'installe alors sur les bords du [[lac Léman]], à Lutry<ref>{{Article|auteur1=Céline Goumaz|titre=Santé - 10e anniversaire du décès de la doctoresse Kousmine|sous-titre=Un héritage toujours d'actualité|périodique=[[24 Heures (Suisse)|24 Heures]]|date=29.8.2002|lire en ligne=https://scriptorium.bcu-lausanne.ch/s/9hsUWJPOcg|pages=29}}</ref>. Catherine rentre à l'école supérieure de Lausanne, où elle passe un baccalauréat ès sciences. Elle entreprend ensuite des études de [[médecine]] à la faculté de médecine de Lausanne. Elle obtient son diplôme de médecin en [[1928]]. Elle travaille quelques années en cabinet, puis souhaite suivre une spécialité en [[pédiatrie]] et se rend à [[Zurich]] où elle sollicite un poste dans la clinique pédiatrique du professeur [[Guido Fanconi]], où elle reste jusqu'en 1946. Elle étudie ensuite à [[Vienne (Autriche)|Vienne]], à la clinique du professeur Epinger et après six ans de stage, elle obtient un diplôme en pédiatrie. De retour en Suisse, elle exerce en tant que [[médecine générale|généraliste]] car son diplôme de pédiatrie n'est pas reconnu dans ce pays.
Elle décide alors de se lancer dans la recherche et s'intéresse en premier lieu au [[cancer]], car elle avait été touchée par le décès de deux de ses jeunes patients alors qu'elle exerçait en tant que généraliste. Elle étudia les souris pendant {{nombre|17|ans}} dans un laboratoire installé dans sa cuisine. Elle aurait constaté une corrélation frappante entre l'[[Alimentation animale|alimentation]] saine des souris et la [[rémission (médecine)|rémission]] de leur cancer. Catherine Kousmine a pu ainsi se convaincre que la guérison de maladies parfois jugées incurables passerait par un retour à une [[Alimentation humaine|nourriture]] saine qui apporterait les éléments nutritifs nécessaires à l'organisme pour guérir. En [[1949]], elle prétend être parvenue à guérir son premier patient humain cancéreux (atteint d'un [[réticulo-sarcome|réticulosarcome]] généralisé, selon elle {{citation|jugé incurable par la médecine}}) grâce à ses méthodes basées sur une alimentation saine. Aucun cas analogue n'a été publié depuis parmi les articles recensés par [[PubMed]].
Son travail - et en particulier son premier ouvrage - a été très critiqué par certains professionnels de santé<ref>Conclusion du livre ''Sauvez votre corps''.</ref>, et c'est pour y répondre qu'elle expose dans son dernier ouvrage ''Sauvez votre corps'' de nombreux arbres généalogiques de familles atteintes par des maladies dégénératives, [[diabète sucré|diabète]], [[cancer]], [[Polyarthrite rhumatoïde|polyarthrite]], [[allergie]], etc. sous la dénomination « Histoire sanitaire de familles contemporaines » ; elle présente des dizaines d'exemples de cas de ces patients qu'elle aurait traité avec succès.
Un film documentaire, intitulé « Soyez bien dans votre assiette » et réalisé par Alain Bettex, lui est consacré en 1986<ref name=":1" />{{,}}<ref>{{Article|auteur1=Pa. D.|titre=Un film sur le docteur Kousmine|périodique=Journal de Genève|date=16.12.1986|lire en ligne=https://www.letempsarchives.ch/page/JDG_1986_12_16/20/article/9230506/Catherine%20Kousmine|pages=20}}</ref>. Il résume ses théories et sa lutte face à la communauté scientifique. [[Henri Joyeux]] intervient en sa faveur dans ce film.
Elle a vécu une grande partie de sa vie en [[Suisse]]. En février 1989, elle reçoit la bourgeoisie d'honneur de la commune de Lutry<ref>{{Article|auteur1=J.-L. Bernier|titre=Bourgeoisie de Lutry|sous-titre=Deux femmes d'exception honorées|périodique=[[24 Heures (Suisse)|24 Heures]]|date=1.2.1989|lire en ligne=https://scriptorium.bcu-lausanne.ch/s/JIUMvENxEE|pages=20}}</ref>.
Une fondation portant son nom est créée en 1987 pour perpétuer ses méthodes<ref>{{Article|auteur1=A.B.|titre=La doctoresse Kousmine assure sa relève|périodique=[[Gazette de Lausanne]]|date=17.10.1987|lire en ligne=https://www.letempsarchives.ch/page/GDL_1987_10_17/26/article/4913917/Catherine%20Kousmine|pages=26}}</ref>. Cette fondation possède des filiales dans plusieurs pays.
== Travail sur les huiles alimentaires ==
Catherine Kousmine s'est très tôt intéressée aux [[huile alimentaire|huiles alimentaires]] dont la qualité avait changé au cours de la [[Seconde Guerre mondiale]] : les producteurs ont introduit les méthodes de pressage à chaud (160-{{Tmp|200|°C}}) dans le but de produire moitié plus d'huile avec la même quantité de matière première<ref>Dans ''Soyez bien dans votre assiette jusqu'à 80 ans et plus'', Tchou, 1980, {{p.|33}}</ref>. L'extraction par l'{{page h'|hexane}}, un solvant organique voisin du benzène, difficile à éliminer, permet aussi de produire près du double de quantité d'huile.
L'inconvénient majeur de ces méthodes, par rapport à la méthode de pressage à froid, est que la qualité de l'huile n'est plus optimale : elles transforment une partie des molécules ''[[acide gras|cis]]'' en molécules ''[[acide gras trans|trans]]'' (la molécule trans ne s'intègre pas dans nos chaînes métaboliques)<ref>Dans L'Association médicale Kousmine, ''La méthode Kousmine'', éditions Jouvence, 1989, {{p.|29-45}}</ref>.
Ces [[acide gras trans|acides gras trans]] ont depuis fait l'objet d'études qui ont montré leur nocivité à faibles doses, ce qui a conduit plusieurs pays ou municipalités à prendre des mesures de recommandations (Canada, États-Unis par exemple), de restriction (Danemark en 2003, limitant la proportion à {{Unité/2|2|g}} par 100 grammes d’huile ou de graisse) ou d'interdiction (New York en 2006), ou à des campagnes de publicité (Pays-Bas, où la teneur en [[acide gras trans|AGT]] de la [[margarine]] de table solide vendue est passée d’un sommet de 50 % dans les années 1980 à moins de 2 % à l’heure actuelle) <ref>[http://ecoetsante2010.free.fr/article.php3?id_article=533 Les graisses "trans" (issues d’hydrogénation industrielle), véritable danger de santé publique]</ref>.
== Critiques ==
Les travaux de Catherine Kousmine n'ont pas reçu l'assentiment de la [[communauté scientifique]]. On leur a reproché leur absence de fondements scientifiques, le simplisme des raisonnements tenus, l'absence de méthodologie fiable (notamment le fait qu'aucun groupe de contrôle n'ait été publié) et l'absence d'éléments de preuves (dont la [[Charge de la preuve (philosophie)|charge lui incombe]]) permettant de juger de l'efficacité de ses méthodes<ref>{{de}} [http://www.msif.org/fr/symptoms_treatments/ms_the_guide_to_treatment_and_management/alternative_therapies_used_by_people_with_ms/miscellaneous_empirical_treatments/diet/kousmine_diet.html ''Régime Kousmine''] sur msif.org</ref>.
== Publications ==
*{{Ouvrage|auteur1=Catherine Kousmine|titre=Soyez bien dans votre assiette jusqu'à 80 ans et plus|sous-titre=Les maladies dégénératives, leurs causes, leur gravité, leur fréquence. Comment lutter contre elles ?|lieu=Paris|éditeur=[[Sand & Tchou|Tchou]]|année=1982|pages totales=333|isbn=2-7107-0158-8}}.
*{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Catherine Kousmine|titre=Sauvez votre corps|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Robert Laffont|Robert Laffont]]|année=1987|pages totales=429|isbn=2-221-05384-2}}
*{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Catherine Kousmine|titre=La sclérose en plaques est guérissable|sous-titre=Histoire clinique de 55 cas de SM, temps d'observation allant de 26 à 19 ans|lieu=Neufchâtel ; Paris|éditeur=[[Delachaux et Niestlé]]|année=1989|pages totales=239|isbn=2-603-00502-2}}
*{{Ouvrage|auteur1=Catherine Koumine|nom2=Philippe-Gaston Besson|nom3=Alain Bondil|et al.=oui|titre=La méthode Kousmine|lieu=Genève|éditeur=Éditions Jouvence|année=1989|pages totales=208|isbn=2-88353-001-7}}
== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
* Association médicale Kousmine, ''La méthode Kousmine'', éditions Jouvence, 1989, {{ISBN|2883530017}}<ref>{{Article|auteur1=Francine Brunschwig|titre=La méthode Kousmine de A à Z|sous-titre=La doctoresse a passé le témoin|périodique=[[24 Heures (Suisse)|24 Heures]]|date=7.8.1989|lire en ligne=https://scriptorium.bcu-lausanne.ch/zoom/49842/view?page=18&p=separate&search=%22Catherine%20Kousmine%22&hlid=409166451&tool=search&view=125,675,3429,4759|pages=18}}</ref>.
* Service pour la promotion de l'égalité entre homme et femme, ''Pionnières et créatrices en Suisse romande'', {{XIXe}} et {{XXe}} siècles, Genève, [[Slatkine]], 2004, {{ISBN|2832101526}}.
* Entretien et portrait de Catherine Kousmine par [[Ariane Laroux]] dans ''Portraits Parlés'', éditions de l'Age d'Homme
* {{Bibliographie|Q112074620}}
=== Articles connexes ===
* [[Johanna Budwig]] - [[Crème Budwig]]
* [[Médecine orthomoléculaire]]
=== Notes et références ===
{{Références}}
=== Liens externes ===
* [https://www.fondation-kousmine.com Fondation Kousmine]
* [https://www.kousmine.fr/la-methode/ La méthode Kousmine sur le site de l'association Kousmine française]
{{Liens}}
{{Portail|médecine|Suisse|scepticisme}}
{{CLEDETRI:Kousmine, Catherine}}
[[Catégorie:Naissance en septembre 1904]]
[[Catégorie:Médecine orthomoléculaire]]
[[Catégorie:Médecin suisse du XXe siècle]]
[[Catégorie:Femme scientifique du XXe siècle]]
[[Catégorie:Personnalité de la médecine non conventionnelle]]
[[Catégorie:Personnalité féminine suisse]]
[[Catégorie:Décès en août 1992]]
[[Catégorie:Décès à Lutry]]
[[Catégorie:Décès à 87 ans]] |
304259 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Amriswil | Amriswil | {{ébauche|localité suisse}}
{{Infobox Commune de Suisse
| nom = Amriswil
| canton = TG
| altitude = 437
| district = Arbon
| langue = [[Allemand]]
| no_OFS = 4461
| gentilé =
| cp = 8580
| siteweb = www.amriswil.ch
| latitude = 47.549999
| longitude = 9.300004
| localité =
| communeslimitrophes =
| syndic/maire =
| blason = CHE Amriswil COA.svg
| image = Reformierte Kirche in AmriswilThurgau Switzerland.jpg
| légende = La Place du Marché.
}}
'''Amriswil''' est une [[Communes de Suisse|commune]] [[suisse]] du [[canton de Thurgovie]]. Par sa population, elle est la quatrième ville du canton après [[Frauenfeld]], [[Kreuzlingen]] et [[Arbon (Thurgovie)|Arbon]] et la plus grande commune du [[district d'Arbon]].
== Géographie ==
Selon l'[[Office fédéral de la statistique]], Amriswil a une superficie de {{Unité|{{#expr: {{superficie suisse|CH-TG|Amriswil}} /100 round 2}}|km|2}}{{Référence superficie suisse|CH-TG}}.
Entourée de prairies, de forêts et de vergers, la cité d'Amriswil est située dans la vallée de l'Aach. La physionomie de la localité a été fortement marquée par l'industrialisation durant les {{s2-|XIX|XX}}.
== Démographie ==
Selon l'[[Office fédéral de la statistique]], Amriswil compte {{formatnum:{{population suisse|CH-TG|Amriswil}} }} habitants fin {{année population suisse|CH-TG}}{{référence population suisse|CH-TG}}. Sa densité de population atteint {{densité population suisse|CH-TG|ofs=4461}} hab./km{{exp|2}}.
== Histoire ==
[[Fichier:ETH-BIB-Amriswil v. N. O. aus 300 m-Inlandflüge-LBS MH01-004105.tif|vignette|gauche|Photo aérienne prise à 300 m par [[Walter Mittelholzer]] (1923).]]
La première mention d’Amriswil remonte à l'année 799.
Au fil des ans, la commune s’est agrandie par des fusions successives avec Hemmerswil (1925), Mühlebach (1932), Biessenhofen, Oberaach et Räuchlisberg-Hagenwil (1979) et Schocherswil (1997).
La commune compte sur son sol une école de police intercantonale qui accueille les aspirants des corps de police des cantons de Thurgovie, St-Gall, Schaffhouse, des Grisons, des deux Appenzell et du Liechtenstein.
== Monuments et curiosités ==
* Musée de l'école, ouvert en [[2002]] dans un bâtiment scolaire rénové à cet effet [http://www.schulmuseum.ch Site du musée (en allemand)].
* L'église réformée, construite en [[1892]] par August Hardegger est en style néo-gothique. Des remaniements ont été effectués à l'intérieur en 1922 et en 1943-44.
* L'église catholique est un bâtiment en béton construit en [[1939]] par Paul Büchi ; il s'agit de l'une des premières églises modernes du canton. Elle présente des vitraux d'Otto Steiger et des fresques de Carl Roesch.
*Plusieurs maisons à colombages sont remarquables.
* L'auberge Zum Goldenen Löwen (Au Lion d'Or) à Oberaach remonte à [[1711]]. Elle est une des plus riches maisons à colombages de Suisse. Au premier étage se trouve une salle de tribunal et une salle annexe avec plafond à caissons et marqueterie.
* Le château d'Hagenwil, au sud-est d'Amriswil, fut construit dans la première moitié du {{s-|XIII}} par le croisé Rudolf von Hagenwil. Il s'agit d'un château à douves avec pont-levis, donjon du {{s-|XIII}}, corps de logis de 1551. L'aile orientale date de 1786, la chapelle du {{XVIe|s}} s., probablement remaniée en 1786 et dotée d'un nouvel aménagement. Le pont levis est daté de 1741. Dans la galerie qui évoque un chemin de ronde se tient un restaurant depuis 1830<ref>{{Ouvrage|langue=fr|titre=Guide culturel de la Suisse|lieu=Zurich|éditeur=Ex Libris|année=1982|pages totales=445|passage=38-39|isbn=}}</ref>.
== Transports ==
* Ligne ferroviaire [[CFF]] Brig – [[Romanshorn]]
* Lignes de bus pour [[Arbon (Thurgovie)|Arbon]] et pour [[Bischofszell]]
* [[autoroute suisse A1|Autoroute A1]], sortie 5
== Annexes ==
=== Personnalités ===
* Hans Brühlmann, peintre.
* Dino Larese, écrivain ayant fait de la commune un rendez-vous d'intellectuels de renom en y invitant [[Thomas Mann]], [[Eugène Ionesco]], [[Carl Orff]], [[Carl Gustav Jung]] et [[Martin Heidegger]].
=== Notes et références ===
<references />
=== Liens externes ===
{{autres projets|commons=Category:Amriswil}}
* {{Site officiel|de|http://www.amriswil.ch/}}
* {{Article du DHS}}
{{Palette|Communes du district d'Arbon|Villes de Suisse}}
{{Portail|Suisse orientale}}
[[Catégorie:Commune du canton de Thurgovie]]
[[Catégorie:Ville en Suisse]] |
304260 | https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9ographie%20du%20Paraguay | Géographie du Paraguay | {{Ébauche|Paraguay}}
{{Infobox Géographique (pays)
| carte=Pa-map.png
| continent=[[Amérique]]
| région=[[Amérique du Sud]]
| coordonnées=23°S 58° O
| rang=59
| superficie=406,750
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| frontières={{unité|3,920|km}} ([[Argentine]] {{unité|1,880|km}}, [[Bolivie]] {{unité|750|km}}, [[Brésil]] {{unité|1,290|km}})
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| altitude minimale=[[Río Paraguay]] - [[Río Paraná]], {{unité|46|m}}
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| lac=
}}
Le [[Paraguay]] est un pays d'[[Amérique du Sud]], enclavé entre le [[Brésil]] à l'est-nord-est, l'[[Argentine]] au sud-sud-ouest et la [[Bolivie]] au nord-ouest. Le [[Río Paraguay]] divise le pays en deux régions très différentes, le Paraguay de l'est ou oriental (Paraneña) et le Paraguay de l'ouest ou occidental (Chaco). Avec le Chaco s'étendant vers le nord et la région Paraneña vers le sud, le Paraguay est divisé par le [[tropique du Capricorne]] et jouit d'un [[climat tropical]] et d'un climat [[Climat subtropical humide|subtropical]].
== Frontières ==
[[Fichier:Triple Frontera entre Argentina, Brasil y Paraguay.jpg|Frontière entre le Paraguay, le Brésil et l'Argentine, au confluent du [[Rio Paraná]] et du [[Rio Paraguay]].|left|250px|thumb]]
Le Paraguay a des frontières avec trois pays bien plus grands : la Bolivie, l'Argentine et le Brésil.
La [[Frontière entre la Bolivie et le Paraguay|frontière actuelle avec la Bolivie]], au nord-ouest, date de 1938 (voir [[guerre du Chaco]]) et délimite les parties bolivienne et paraguayenne du [[Gran Chaco]].
La frontière entre le Chaco et le Brésil date de 1927 ; elle suit le [[Rio Paraguay]], à partir de la frontière avec la Bolivie, et rejoint le [[Rio Apa]] au sud. La frontière nord du Paraneña avec le Brésil date de 1872, est délimitée par les montagnes de la région au nord-est et suit ensuite le cours du [[Rio Paraná]] jusqu'à la frontière avec l'Argentine.
La frontière méridionale avec l'Argentine est délimitée par le [[Rio Paraná]], le [[Rio Paraguay]] et le [[Río Pilcomayo]], ces deux derniers rivières divisant le Gran Chaco entre les deux pays. Cette frontière a été définie en 1876.
== Régions naturelles ==
[[Fichier:Paraguay rel98.jpg|thumb|Reliefs du Paraguay : on distingue nettement les deux régions.]]
Les deux principales régions naturelles du Paraguay sont le Paraneña (région de plateaux, de collines, de montagnes et de vallées) et le Chaco (un vaste [[piémont]]). Environ 95 pour cent de la population vit dans le Paraneña, région montagneuse au climat plus clément. Le Paraneña, à l'est du Río Paraguay, est une zone de hauts plateaux, et devient une zone de basses terres, sujettes à des inondations, en descendant vers le nord, le long du fleuve. Le Chaco est principalement composés de plaines, qui sont alternativement inondées et desséchées.
=== Paraguay oriental ===
[[Fichier:Image-CerroCora DesdeCerroMuralla.jpg|thumb|Parc national de Cerro Corá, dans le [[département d'Amambay]], au nord du Paraguay oriental.]]
La région de l'est, d'une superficie de {{unité|159800|km|2}} (40 pour cent du pays) s'étend du Río Paraguay à la frontière avec le Brésil et l'Argentine formée par le Río Paraná. Les collines et les montagnes qui dominent la région sont une extension d'un plateau du sud du Brésil. Le point le plus élevé culmine à {{unité|700|mètres}} d'altitude.
La région possède également de spacieuses plaines, de larges vallées et des basses-terres. 80 pour cent du Paraguay de l'est ne dépasse pas {{unité|300|mètres}} d'élévation, et son point le plus bas, à l’extrême sud du pays où confluent le Río Paraguay et le Río Paraná, est à {{unité|55|mètres}}.
La région est irriguée par des cours d'eau qui s'écoulent majoritairement de l'ouest vers le Río Paraguay, et quelques-uns s'écoulent vers l'est en direction du Rio Parana. Les basses prairies, sujettes aux inondations, séparent les montagnes de l'est du Río Paraguay.
Le Paraguay oriental dans son ensemble se divise naturellement en cinq sous-régions géographiques : le plateau du Paraná, les hautes terres du Nord, la ceinture de collines et la plaine centrale du centre, et la plaine du [[Ñeembucú]].
[[Fichier:Panoramico de Ñacunday.png|thumb|center|Chutes de Ñacunday, à l’extrême est du Paraguay|800px]]
== Données ==
Localisation : Centre de l'[[Amérique du Sud]], au nord-est de l'[[Argentine]]<br />
Coordonnées géographiques : 23°00' S; 58°00' W
Surface :
* ''Totale : ''{{unité|406750|km|2}}
* ''Terrestre : ''{{unité|397300|km|2}}
* ''Maritime : ''{{unité|9450|km|2}}
Frontières :
* ''Total : ''{{unité|3920|km}}
* ''Pays limitrophes : ''[[Argentine]] ({{unité|1880|km}}), [[Bolivie]] ({{unité|750|km}}), [[Brésil]] ({{unité|1290|km}})
Climat : [[Climat subtropical humide|Subtropical]] à [[Climat tempéré|tempéré]]
Relief :
* ''Le plus bas :'' [[Río Paraguay]] - [[Río Paraná]], {{unité|46|m}}
* ''Le plus haut : ''[[Cerro San Rafael]], {{unité|850|m}}
Territoire irrigué : {{unité|670|km|2}} (1993, estimation)
== Voir aussi ==
{{Autres projets|commons=Category:Geography of Paraguay}}
* [http://www.wdl.org/fr/item/1101 Paraguay, ou Province du Rio de la Plata, avec les régions adjacentes Tucamen et Santa Cruz de la Sierra]
=== Articles connexes ===
* [[Paraguay]]
* [[Pantanal]]
{{Palette|Géographie de l'Amérique du Sud}}
{{Portail|géographie|Paraguay}}
[[Catégorie:Géographie du Paraguay|*]] |
304262 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Erlen%20%28Thurgovie%29 | Erlen (Thurgovie) | {{homon|Erlen}}
{{ébauche|localité suisse}}
{{Infobox Commune de Suisse
| fonction = maire
| nom = Erlen
| image = 2013-04-10 Regiono Wil (Foto Dietrich Michael Weidmann) 267.JPG
| canton = TG
| altitude = 455
| district = Weinfelden
| langue = [[Allemand]]
| no_OFS = 4476
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| communeslimitrophes =
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| blason = Erlen-blazon.svg
| annéecarte = 2011
}}
'''Erlen''' est une [[Communes de Suisse|commune]] [[suisse]] du [[canton de Thurgovie]], située dans le [[district de Weinfelden]].
== Références ==
<references />
{{autres projets|commons=Category:Erlen}}
{{Palette Communes du district de Weinfelden}}
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304263 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Hauptwil-Gottshaus | Hauptwil-Gottshaus | {{ébauche|localité suisse}}
{{Infobox Commune de Suisse
| fonction = maire
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| image = Hauptwil-Gottshaus St. Pelagiberg.jpg
| légende = Vue du village et de l'église de St. Pelagiberg.
| annéecarte = 2011
}}
'''Hauptwil-Gottshaus''' est une [[communes de Suisse|commune]] [[suisse]] du [[canton de Thurgovie]], située dans le [[district de Weinfelden]].
[[Fichier:ETH-BIB-Hauptwil-Inlandflüge-LBS MH01-003079.tif|vignette|Photo aérienne prise par [[Walter Mittelholzer]] (1923).]]
== Références ==
<references />
{{autres projets|commons=Category:Hauptwil-Gottshaus}}
{{Palette Communes du district de Weinfelden}}
{{Portail|Suisse orientale}}
[[Catégorie:Commune du canton de Thurgovie]]
[[Catégorie:Commune fondée en 1996 en Suisse]] |
304264 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Hohentannen | Hohentannen | {{copyvio|date=septembre 2019}}
{{Infobox Commune de Suisse
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| annéecarte = 2011
}}
'''Hohentannen''' est une [[communes de Suisse|commune]] [[suisse]] du [[canton de Thurgovie]], située dans le [[district de Weinfelden]].
Hohentannen est mentionné pour la première fois en 1256 comme Hontannon. En 1275, il a été mentionné comme dans Hohentannun. [3] Du Moyen Age à 1798, les cours inférieures ont été accordées comme un fief par l'évêque de Constance à Heidelberg.
Hohentannen, Sitterdorf, Heidelberg et Oetlishausen appartenaient à la paroisse de Bischofszell. En 1812, Heidelberg et Oetlishausen rejoignirent la municipalité de Hohentannen, suivis en 1874, par le hameaude Hummelberg. Hohentannen était autrefois sur la route Sulgen-Bischofszell, mais depuis que la route a déménagé dans la vallée en 1823, le village a été localisé à partir d'une route majeure. L'agriculture et la viticulture ont été remplacées à la fin du {{s-|XIX}} par le bétail et l'élevage laitier. En 1900, les petites entreprises de broderies étaient communes au village. Aujourd'hui, les fossés de gravier sont une source de revenus. Malgré la construction de maisons unifamiliales, Hohentannen a conservé son caractère de village agricole.
== Géographie ==
[[Fichier:ETH-BIB-Hohentannen-LBS H1-022022.tif|vignette|Photo aérienne (1959)]]
Hohentannen a une superficie, à partir de 2009, de 8 kilomètres carrés (3,1 pieds carrés). Sur cette zone, 5,86 km 2 (2,26 pieds carrés) ou 73,3 % sont utilisés à des fins agricoles, tandis que 1,38 km 2 (0,53 milles carrés) ou 17,3 % sont boisés. Du reste du terrain, 0,65 km 2 (0,25 m2) ou 8,1 % sont installés (bâtiments ou routes), 0,1 km 2 (25 acres) ou 1,3 % sont des rivières ou des lacs. [4]
De la zone construite, les bâtiments industriels représentaient 3,3 % de la superficie totale, tandis que les logements et les bâtiments représentaient 0,1 % et les infrastructures de transport représentaient 2,3 %. tandis que les parcs, les ceintures vertes et les terrains de sport représentaient 2,5 %. Sur les terres boisées, 16,1 % de la superficie totale est fortement boisée et 1,1 % est couverte de vergers ou de petits grappes d'arbres. Sur les terres agricoles, 58,4 % sont utilisés pour la culture, tandis que 14,9 % sont utilisés pour les vergers ou les vignes. Toute l'eau dans la municipalité coule de l'eau. [4]
La municipalité est située dans le district de Weinfelden, dans les hauteurs au nord-est de Bischofszell. Il se compose des villages de Hohentannen, Oetlishausen, Heidelberg et Heldswil.
Sa superficie est de 800 ha = 8 km².
Le [[canton de Thurgovie]] est situé dans la partie Suisse-Allemande de la [[Suisse]]. La [[Suisse]] est habituellement divisée en trois grandes zones géographiques telles que :
Du nord au sud, ainsi que par superficie croissante, sont inclus le [[Massif du Jura|Jura]], le [[plateau suisse]] et les [[Alpes suisses]].
Le plateau constitue par sa densité de population la zone la plus importante en matière démographique et économique.
== Population ==
{{autres projets|commons=Category:Hohentannen}}
Hohentannen a une population (en {{date-|décembre 2016}}) de 598. [2] En 2008, 6,2 % de la population sont des ressortissants étrangers. [5] Au cours des 10 dernières années (1997-2007), la population a changé à un taux de 2,7 %. La plupart de la population (en 2000) parle l'allemand (96,9 %), le Serbo-Croate étant le deuxième plus fréquent (0,9 %) et le portugais étant le troisième (0,5 %). [6]
À partir de 2008, la répartition par sexe de la population était de 52,3 % chez les hommes et de 47,7 % chez les femmes. La population était composée de 298 hommes suisses (48,4 % de la population) et de 24 (3,9 %) hommes non suisses. Il y avait 280 femmes suisses (45,5 %) et 14 (2,3 %) femmes non suisses. [5]
En 2008, il y avait 5 naissances vivantes chez les citoyens suisses et les naissances à des citoyens non suisses, et en même temps, il y avait 2 décès de citoyens suisses et 1 décès non ressortissant suisse. En ignorant l'immigration et l'émigration, la population des citoyens suisses a augmenté de 3 alors que la population étrangère a diminué de 1. Il y avait 7 hommes non suisses qui ont émigré de Suisse vers un autre pays et 1 femme non suisse qui a émigré de Suisse vers un autre pays. La variation totale de la population suisse en 2008 (de toutes sources) a diminué de 0 et le changement de population non suisse a été de 6 personnes. Cela représente un taux de croissance de la population de 1,0 %. [5]
La répartition par âge, à partir de 2009, à Hohentannen est ; 69 enfants ou 11,6 % de la population ont entre 0 et 9 ans et 117 adolescents ou 19,7 % sont entre 10 et 19. De la population adulte, 59 personnes ou 9,9 % de la population ont entre 20 et 29 ans. 54 personnes ou 9,1 % sont entre 30 et 39, 130 personnes ou 21,9 % sont entre 40 et 49 et 63 personnes ou 10,6 % sont entre 50 et 59. La répartition de la population âgée est de 40 personnes, soit 6,7 % de la population entre 60 ans et 69 ans, 34 personnes ou 5,7 % sont entre 70 et 79 ans, il y a 25 personnes ou 4,2 % qui ont entre 80 et 89 ans, et 2 personnes ou 0,3 % ont 90 ans et plus. [7]
En 2000, il y avait 212 ménages privés dans la municipalité, et en moyenne 2,7 personnes par ménage. [6] En 2000, il y avait 77 maisons unifamiliales (soit 80,2 % du total) sur un total de 96 bâtiments habités. Il y avait 13 bâtiments à deux familles (13,5 %), 3 trois bâtiments familiaux (3,1 %) et 3 bâtiments multifamiliaux (soit 3,1 %). [8] Il y avait 112 (ou 19,1 %) des personnes qui faisaient partie d'un couple sans enfants et 374 (ou 63,8 %) qui faisaient partie d'un couple avec des enfants. Il y avait 31 (ou 5,3 %) des personnes qui vivaient dans une famille monoparentale, 6 personnes qui vivaient dans un ménage composée de parents et 6 qui sont soit institutionnalisées, soit vivent dans un autre type de logement collectif. [9]
Le taux d'inoccupation pour la municipalité, en 2008, était de 1,23 %. À partir de 2007, le taux de construction des logements neufs était de 3,3 unités nouvelles pour 1000 résidents. [6] En 2000, il y avait 232 appartements dans la municipalité. La superficie de l'appartement le plus commun était l'appartement de 6 pièces dont il y avait 75. Il y avait 3 appartements individuels et 75 appartements avec six chambres ou plus. [10] À partir de 2000, le prix moyen pour louer un appartement moyen à Hohentannen était de 1105,88 francs suisses (CHF) par mois (US $ 880, £ 500, 710 € environ taux de change par rapport à 2000). Le tarif moyen pour un appartement d'une pièce était de 500.00 CHF (US $ 400, £ 230, € 320), un appartement de deux pièces était d'environ 445.00 CHF (US $ 360, £ 200, € 280), un appartement de trois pièces était à propos de 829.00 CHF (US $ 660, £ 370, € 530) et un appartement de six pièces ou plus coûte en moyenne 1453.00 CHF (US $ 1160, £ 650, € 930). Le prix moyen des appartements à Hohentannen était de 99,1 % de la moyenne nationale de 1116 CHF. [11]
Lors de l'élection fédérale de 2007, le parti le plus populaire a été le vice - président principal qui a reçu 52,77 % du vote. Les trois autres partis les plus populaires ont été le CVP (10,6 %), le Green Party (9,38 %) et le FDP (8,65 %). Lors de l'élection fédérale, 208 voix ont été exprimées et la participation électorale était de 51,7 %. [12]
'''Croissance de la population'''
{| class="wikitable"
!Année
!Population
|-
|1990
|529
|-
|2004
|600
|-
|2011
|607
|}
== Economies ==
En 2007, Hohentannen affichait un taux de chômage de 0,35 %. En 2005, il y avait 113 personnes employées dans le secteur économique primaire et environ 43 entreprises impliquées dans ce secteur. 45 personnes sont employées dans le secteur secondaire et il y a 8 entreprises dans ce secteur. 46 personnes sont employées dans le secteur tertiaire, avec 15 entreprises dans ce secteur. [6]
En 2000, il y avait 408 travailleurs qui vivaient dans la municipalité. Parmi ceux-ci, 153 ou environ 37,5 % des résidents travaillaient à l'extérieur de Hohentannen alors que 44 personnes se sont mutées dans la municipalité pour travailler. Il y avait 299 emplois (au moins 6 heures par semaine) dans la municipalité. [14] De la population active, 4,3 % ont utilisé le transport en commun pour se rendre au travail et 42,2 % ont utilisé une voiture privée. [6]
== Religion ==
Du recensement de 2000, 171 ou 29,2 % étaient catholiques, tandis que 308 ou 52,6 % appartenaient à l'Église réformée suisse. Du reste de la population, il y avait 1 Vieux catholique appartenant à l'Église catholique chrétienne de Suisse, et il y a 41 individus (soit environ 7,00 % de la population) qui appartiennent à une autre église chrétienne. Il y avait 9 (ou environ 1,54 % de la population) qui sont islamiques. 37 (soit environ 6,31 % de la population) appartiennent à aucune église, sont agnostiques ou athées, et 19 personnes (soit environ 3,24 % de la population) n'ont pas répondu à la question. [15]
== Éducation ==
Toute la population suisse est généralement bien éduquée. Dans Hohentannen, environ 74,5 % de la population (entre 25 et 64 ans) ont terminé soit un enseignement secondaire supérieur non obligatoire, soit des études supérieures supplémentaires (université ou Fachhochschule).
== Célébrités ==
* Ignaz Epper ({{date-|6 juillet 1892}} à Saint-Gall, {{date-|12 janvier 1969}} à Ascona), peintre artistique, graphiste, gravure sur bois ;
* Mischa Epper-Quarles van Ufford (* {{date-|18 août 1901}} à Bloemendaal, † {{date-|octobre 1978}} à Bâle), sculpteur, sculpteur de portrait, orfèvre ;
* la multimillionnaire [[Marie Stédérus Testut]] est née à '''Hohentannen''', avant de partir pour la France après son mariage le {{date-|27 janvier 1938}} avec Charles-Pierre Testut, directeur de la célèbre [[Testut (entreprise)|entreprise Testut]], où elle s'est installée dans une superbe villa en Bourgogne.
== Monuments et curiosités ==
* Le château d'Oetlishausen, situé au nord-ouest du village, a été fondé par les ''fratres de otilehusen'' mentionnés en 1176. Le donjon remonte au 12e-13e s. La construction a subi plusieurs remaniements ultérieurs, notamment l'ajout d'une nouvelle habitation qui jouxte le donjon en 1590<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Oetlishausen |url=https://hls-dhs-dss.ch/articles/011155/2010-09-14/ |site=hls-dhs-dss.ch |consulté le=2022-08-04}}</ref>.
* La chapelle du château Saint-Michel est un édifice roman du 12e-13e s. Dans le chœur, fresques de Hans Haggenberg<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Haggenberg, Hans |url=https://hls-dhs-dss.ch/articles/018348/2007-11-20/ |site=hls-dhs-dss.ch |consulté le=2022-08-04}}</ref> vers 1500. Les plafonds en bois datent de la même époque<ref>{{Ouvrage|langue=fr|titre=Guide culturel de la Suisse|passage=183|lieu=Zürich|éditeur=Ex Libris|date=1982|pages totales=445}}</ref>.
* Château de Heidelberg et chapelle Sainte Catherine, consacrée en 1489.
== Liens externes ==
*[https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Hohentannen?uselang=de Commons: Hohentannen] - Collection d'images, de vidéos et de fichiers audio
*[http://www.hohentannen.ch/xml_1/internet/de/intro.cfm Site officiel de la municipalité de Hohentannen]
== Notes et références ==
{{Références}}
{{Palette Communes du district de Weinfelden}}
{{Portail|Suisse orientale}}
[[Catégorie:Commune du canton de Thurgovie]] |
304266 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Kradolf-Sch%C3%B6nenberg | Kradolf-Schönenberg | {{ébauche|localité suisse}}
{{Infobox Commune de Suisse
| fonction = maire
| nom = Kradolf-Schönenberg
| canton = TG
| altitude = 455
| district = Weinfelden
| langue = [[Allemand]]
| no_OFS = 4501
| gentilé =
| cp = 9214 Kradolf {{-}} 9215 Buhwil, Schönenberg an der Thur {{-}} 9217 Neukirch an der Thur
| siteweb = www.kradolf-schoenenberg.ch
| latitude = 47.516666
| longitude = 9.183332
| localité = Buhwil, Neukirch an der Thur
| communeslimitrophes =
| syndic/maire =
| blason = KradolfSchönenberg-blazon.svg
| image = HausBuhwil.jpg
| légende = Maison traditionnelle à Buhwil.
| annéecarte = 2011
}}
'''Kradolf-Schönenberg''' est une [[communes de Suisse|commune]] [[suisse]] du [[canton de Thurgovie]], située dans le [[district de Weinfelden]].
[[Fichier:ETH-BIB-Schönenberg, Kradolf, Thur, Sulgen v. S. aus 800 m-Inlandflüge-LBS MH01-000643.tif|vignette|Photo aérienne prise à 800 m par [[Walter Mittelholzer]] (1919).]]
== Références ==
<references />
== Liens externes ==
{{Liens}}
{{autres projets|commons=Category:Kradolf-Schönenberg}}
{{Palette Communes du district de Weinfelden}}
{{Portail|Suisse orientale}}
[[Catégorie:Commune du canton de Thurgovie]]
[[Catégorie:Commune fondée en 1995 en Suisse]] |
304267 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Sulgen | Sulgen | {{ébauche|localité suisse}}
{{Infobox Commune de Suisse
| fonction = maire
| nom = Sulgen
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| annéecarte = 2011
}}
'''Sulgen''' est une [[commune suisse]] du canton de [[Thurgovie]].
[[Fichier:ETH-BIB-Sulgen v. S. O. aus 300 m-Inlandflüge-LBS MH01-004103.tif|vignette|Photo aérienne prise à 300 m par [[Walter Mittelholzer]] (1923)]]
== Références ==
<references />
== Liens externes ==
{{autres projets|commons=Category:Sulgen}}
<br />
{{Palette Communes du district de Weinfelden}}
{{Portail|Suisse orientale}}
[[Catégorie:Commune du canton de Thurgovie]] |
304270 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Zihlschlacht-Sitterdorf | Zihlschlacht-Sitterdorf | {{ébauche|localité suisse}}
{{Infobox Commune de Suisse
| fonction = maire
| nom = Zihlschlacht-Sitterdorf
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| cp = 8588
| siteweb = www.zihlschlacht-sitterdorf.ch
| latitude = 47.516667
| longitude = 9.266661
| localité =
| communeslimitrophes =
| syndic/maire =
| blason = ZihlschlachtSitterdorf-blazon.svg
| annéecarte = 2011
}}
'''Zihlschlacht-Sitterdorf''' est une [[commune suisse]] du canton de [[Thurgovie]], située dans le [[district de Weinfelden]].
== Notes et références ==
{{Références}}
== Liens externes ==
{{Autres projets|commons=Category:Zihlschlacht-Sitterdorf}}
{{Palette|Communes du district de Weinfelden}}
{{Portail|Suisse orientale}}
[[Catégorie:Commune du canton de Thurgovie]]
[[Catégorie:Commune fondée en 1997 en Suisse]] |
304273 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Justin%20Frankel | Justin Frankel | {{Homonyme|Frankel (homonymie)}}
{{Infobox Biographie2}}
'''''Justin Frankel''''' est un [[programmeur]] ([[informatique]]) [[États-Unis|américain]] né en 1978, il est notamment l'auteur du logiciel [[Winamp]], fondateur de la société [[Nullsoft]] et {{Lien|Cockos|lang=en}}, et développeur des logiciels suivants :
* [[Gnutella]]
* [[SHOUTcast]]
* NSIS : [[Nullsoft Scriptable Install System]]
* NSV : {{Lien|Nullsoft Streaming Video|lang=en}}
* [[WASTE]]
* [[Ninjam]]
* [[Reaper (logiciel)|Reaper]] (Rapid Environment for Audio Production, Engineering, and Recording)
== Liens externes ==
* [http://www.1014.org Le blog de Justin Frankel]
{{Portail|programmation informatique|États-Unis}}
{{DEFAULTSORT:Frankel, Justin}}
[[Catégorie:Personnalité américaine de l'informatique|Frankel, Justin]]
[[Catégorie:Créateur de logiciels]]
[[Catégorie:Entrepreneur en informatique]] |
304275 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Nullsoft | Nullsoft | {{Infobox Société
| couleur boîte =
| nom et logo =
| nom = Nullsoft
| logo =
| légende =
| slogan =
| forme juridique =
| action =
| date de création = [[1997]]
| date de disparition =
| dates-clés =
| fondateur = [[Justin Frankel]]
| personnages-clés =
| siège (ville) =
| siège (pays) = États-Unis
| direction actuelle =
| secteurs d'activités = [[Informatique]]
| produits = [[Winamp]]
| société mère =
| société sœur =
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| actionnaires =
| effectif =
| chiffre d'affaires =
| évolution du CA =
| somme du bilan (banques) =
| primes brut (assurances) =
| résultat net =
| évolution du résultat net =
| fonds propres =
| dette =
| capitalisation boursière =
| site web =
| date de mise à jour = 2010
}}
'''Nullsoft''' est une société créée en [[1997]], au début de l'explosion d'internet par [[Justin Frankel]], pour développer son logiciel [[Winamp]]. Son nom tourne autour de la dérision de [[Microsoft]], car « rien » (''null'' en anglais) est bien plus petit que « micro ». Leur mascotte est un [[Lama (animal)|lama]] nommé Mike ou DJ Mike le lama. Il est devenu populaire puis a été adopté comme mascotte avec l'extrait sonore fourni avec Winamp : ''Winamp, it really whips the llama's ass!'' qui se traduit par « Winamp, fait vraiment remuer le cul du lama ! ».
Nullsoft est aussi à l'origine de l'outil [[Nullsoft Scriptable Install System|NSIS]] permettant la création d'installeur pour [[Microsoft Windows|Windows]].
La société a été rachetée par [[America Online|AOL]] en [[1999]], pour plus de 80 millions de [[Dollar américain|dollars]], et revendue depuis la fusion avec [[Time Warner]].
== Produits ==
* [[SHOUTcast]]
* [[Winamp]]
* [[Nullsoft Scriptable Install System|NSIS]]
* [[Nullsoft Streaming Video|NSV]]
* [[WASTE]]
== Liens externes ==
{{Palette Time Warner}}
{{Portail|Time Warner|entreprises}}
[[Catégorie:Entreprise informatique ayant son siège aux États-Unis]]
[[Catégorie:Éditeur de logiciel]]
[[Catégorie:Entreprise fondée en 1997]]
[[Catégorie:Entreprise d'informatique disparue]] |
304282 | https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9sar%20Ch%C3%A1vez | César Chávez | {{Voir homonymes|Chávez}}
{{Infobox Biographie2
| charte = homme politique
}}
'''César Estrada Chávez''' est un [[Syndicalisme|syndicaliste]] [[paysan]] [[États-Unis|américain]], originaire de [[Californie]], né le {{date de naissance|31 mars 1927}} à [[Yuma (Arizona)|Yuma]] ([[Arizona]]) et mort le {{date de décès|23 avril 1993}} à [[San Luis (Arizona)|San Luis]] (Arizona). [[chicanos|Chicano]] (ses parents étant des fermiers d'origine mexicaine), il est connu pour les luttes paysannes qu'il a menées entre le milieu des années 1960 et les années 1970, en [[Californie]].
== Biographie ==
À son époque, les [[ouvrier]]s [[Agriculture|agricoles]] ne bénéficient d'aucune garantie sociale : ils sont parqués dans des [[baraquements]], sous-payés au jour le jour, exposés aux [[pesticide]]s, et toute [[wikt:velléité|velléité]] syndicale est réprimée. En cas de [[révolte]], on joue une communauté contre l'autre : [[Philippines|Philippins]], [[Mexicains]], [[Chine|Chinois]], etc. Les [[Propriété|propriétaires]] jouissent de plus du soutien de la [[Police (institution)|police]] et de la [[justice]].
En [[1944]], Chávez s'engage dans l'[[United States Navy]] pendant la [[Seconde Guerre mondiale]] et sert pendant deux années.
En [[1948]], Chávez travaille dans les champs de [[coton]] à [[Delano (Californie)|Delano]], où il participe à son premier [[grève|mouvement de grève]], qui est défait par l'embauche de « [[Syndicalisme jaune|jaunes]] ». Il se marie la même année avec {{lien|Helen Fabela|trad=Helen Fabela Chávez}}. Le couple s'installe à [[San José (Californie)|San José]], au sud de [[San Francisco]], où ses conversations avec le [[prêtre]] de la [[paroisse]] l'éveillent à la question de la [[justice sociale]].
En [[1952]], les Chávez rencontrent {{lien|Fred Ross|trad=Fred Ross (community organizer)}}, un animateur du {{Lien|fr=Community Service Organization|lang=en|trad=Community Service Organization|texte=Community Service Organization}} (CSO), une association de promotion des laissés pour compte de la société américaine. Il devient volontaire, salarié à plein temps, puis responsable national du CSO. Par l'action directe (sit-ins, boycotts, piquets de grève…), il parvient à faire instaurer des assurances sociales (maladie, vieillesse et incapacité de travail) pour les ouvriers agricoles. Mais déplorant d'être éloigné de la base, il démissionne du CSO en [[1962]] et redevient [[ouvrier agricole]] dans les vignobles à Delano, où il crée la National Farm Workers Association (NFWA, Association nationale des ouvriers agricoles), qui regroupe plus d'un millier d'adhérents en [[1964]]. Son emblème est un aigle aztèque noir sur fond rouge.
Leur première lutte est une grève des loyers de 34 mois, pendant lesquels ils versent l'argent sur un compte bloqué, pour protester contre l'augmentation des loyers de leurs lieux d'habitation, des baraquements de [[tôle]] sans eau ni fenêtres, et une grève pour réclamer une augmentation des salaires dans une roseraie.
Le {{date|8 septembre 1965}}, le NFWA rejoint les ouvriers philippins d'un autre syndicat, l'AWOC, en grève dans les vignobles. Des piquets de [[grève]] sont installés. Ils reçoivent l'aide du syndicat des dockers, qui refusent d'embarquer les caisses de raisin de l'entreprise en grève ; l'[[American Federation of Labour - Congress of Industrials Organisations|AFL-CIO]] et des initiatives locales financent les grévistes. Chávez utilise différentes techniques de lutte [[non-violence|non-violente]] et de [[désobéissance civile]]. Il appelle au boycott des raisins des entreprises concernées. Le {{date|17 mars 1966}} débute une marche de {{nobr|25 jours}} sur la capitale californienne [[Sacramento]] : {{nombre|10000|personnes}} accueillent la marche le [[10 avril]]. L'entreprise Schenley ouvre des négociations, qui aboutissent le [[21 juin]] : les salariés obtiennent un contrat de travail et des augmentations de salaire. D'autres entreprises suivront, mais pas toutes. Le mouvement de boycott continue, les ventes baissent de 20 à 60 % selon les villes et les prix s'effondrent.
NFWA et AWOC fusionnent pour devenir UFWOC (United Farm Workers Organizing Committee) et s'affilient à l'[[American Federation of Labour - Congress of Industrials Organisations|AFL-CIO]]. Le {{date|4 avril 1970}}, trois propriétaires signent un accord concédant un contrat de travail de trois ans, une augmentation des salaires, la cotisation à l'assurance maladie et à une caisse de développement économique, ainsi que l'interdiction des pesticides les plus dangereux. Le raisin produit par ces travailleurs reçoit la marque syndicale à l'aigle noir, aussitôt privilégié par les consommateurs. Le dernier carré des {{nobr|26 propriétaires}} les plus intransigeants doit signer les accords le [[29 juillet]] au terme d'une lutte de cinq ans.
Le mois suivant, Chávez s'engage dans une lutte victorieuse de deux ans pour les ouvriers du maraîchage dans la Salinas Valley. Puis, les exploitants de raisin refusant de renouveler les contrats de trois ans, la lutte reprend parmi les viticulteurs, ainsi que dans d'autres secteurs. Ce n'est que le {{date|28 août 1975}} que le parlement californien votera une loi reconnaissant la liberté syndicale dans les entreprises agricoles.
César Chávez a également milité pour les droits des animaux et pratiquait le [[végétarisme]], voire le [[végétalisme]]<ref>Sophie Morris, [https://web.archive.org/web/20110723121558/http://www.theecologist.org/green_green_living/food_and_drink/271795/can_you_read_this_and_not_become_a_vegan.html « Can you read this and not become a vegan ? »], theecologist.org, 19 juin 2009.</ref>{{,}}<ref>Paul Brody, ''Si se puede : A biography of Cesar Chavez'', 2013, chapitre 5.</ref>.
== Honneurs ==
[[Fichier:Cesar Chavez Day.jpg|vignette|Poster du Jour César Chávez.]]
En 1994, il est décoré de la [[médaille présidentielle de la Liberté]] par le président [[Bill Clinton]].
En 2014, le président [[Barack Obama]] déclare le 31 mars ''Cesar Chavez Day''<ref>{{en}} [https://www.whitehouse.gov/the-press-office/2014/03/28/presidential-proclamation-cesar-chavez-day-2014 Communiqué de la Maison-Blanche], 2014.</ref>. Cet hommage suit la reprise de son cri de ralliement lancé en 1972 (« ''{{Lien|Sí se puede|langue=en}}'' ») par le président américain lors de sa [[élection présidentielle américaine de 2008|campagne de 2008]] (« ''Yes, we can'' »)<ref>{{Lien web |langue= |auteur= |titre=Comment le fameux «Yes We Can» d'Obama est né |url=http://www.lefigaro.fr/international/2015/02/17/01003-20150217ARTFIG00224-comment-le-fameux-yes-we-can-d-obama-est-ne.php |date=17 février 2015 |site=lefigaro.fr |consulté le=11 octobre 2016}}.</ref>.
Une forte dévotion à César Chávez se propage{{quand}}, visant à faire ouvrir son procès en [[béatification]]{{référence nécessaire}}.
En 2012, l'{{USNS|Cesar Chavez|T-AKE-14}} entre en service dans la marine américaine.
Le 20 janvier 2021, son buste est installé dans le [[Bureau ovale]] de la [[Maison-Blanche]] lors de l'entrée en fonction du président élu [[Joe Biden]]<ref>{{en}} [https://edition.cnn.com/2021/01/21/us/cesar-chavez-bust-oval-office-trnd/index.html « In Biden's Oval Office, Cesar Chavez takes his place among America's heroes »], cnn.com, 21 janvier 2021.</ref>.
== Citations ==
{{Citation bloc|Nous ne sommes pas non violents parce que nous voulons sauver notre âme. Nous sommes non violents parce que nous voulons obtenir la justice sociale pour les ouvriers. Qu'importe aux pauvres que l'on construise d'étranges philosophies de [[non-violence]] si cela ne leur donne pas de pain.|César Chávez}}
== Bibliographie ==
* ''César Chávez'' de [[Jean-Marie Muller]] et [[Jean Kalman]], Fayard, [[1977]]
* ''Pour la désobéissance civique'' de [[José Bové]] et [[Gilles Luneau]], La Découverte, [[2004]]
* ''Le grand vol de la banque de Taos'' ([[Tony Hillerman]]) se compose de nouvelles, mais surtout de textes (à prétention historique) intéressants sur l'histoire de la région de Santa-Fé, dont ''Le cœur même de notre pays'', ''Las Trampas'', ''Le Don Quichotte du comté de Rio Arriba''. Ce dernier traite d'un aspect local du Chicano Movement, l'''Alianza Federal de Mercedes'' de {{lien|trad=Reies Tijerina|lang=en|fr=Reies Lopez Tijerina}} (1926-2015)..
== Notes et références ==
{{Références}}
== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* ''[[Cesar Chavez: An American Hero]]'', un film de [[Diego Luna]] sorti en [[2014 au cinéma|2014]].
* [[Chicano Movement]]
=== Liens externes ===
{{Liens}}
{{Portail|syndicalisme|Californie|Arizona|Mexique|paix}}
{{CLEDETRI:Chávez, César}}
[[Catégorie:Syndicaliste agricole]]
[[Catégorie:Syndicaliste américain]]
[[Catégorie:Naissance en mars 1927]]
[[Catégorie:Naissance dans le comté de Yuma (Arizona)]]
[[Catégorie:Décès en avril 1993]]
[[Catégorie:Décès à 66 ans]]
[[Catégorie:AFL-CIO]]
[[Catégorie:Personnalité liée à un mouvement non violent]]
[[Catégorie:Personnalité politique liée à l'Arizona]]
[[Catégorie:Personnalité des droits civiques aux États-Unis]]
[[Catégorie:Récipiendaire de la médaille présidentielle de la Liberté]]
[[Catégorie:Personnalité végétarienne]] |
304283 | https://fr.wikipedia.org/wiki/SLT | SLT | {{Autres projets| wikt=SLT}}
{{homonymie}}
{{sigle|3}}
Le [[sigle]] '''SLT''' peut signifier :
* ''Salut'', en [[langage SMS]] ;
* ''[[Les Terriens du samedi !|Salut les Terriens]]'', une émission française de télévision présentée par [[Thierry Ardisson]], diffusée sur [[Canal 8]] ;
* [[schéma de liaison à la terre]], en électricité ;
* [[Second Life]] Time, zone temporelle correspondant à l'heure locale des bureaux de [[Linden Lab]] à San Francisco. Linden Lab se réfère actuellement au Temps Standard Pacifique (Pacific Standard Time PST) mais le terme SLT est utilisé couramment dans le monde virtuel par les résidents ;
* signalisation lumineuse tricolore, voir [[Feu de circulation]] ;
* [[Appareil à miroir semi-transparent|Single-Lens Translucent]], un type d'appareils photo numériques à miroir fixe semi-transparent ;
* {{lien| trad=IBM Solid Logic Technology| Solid Logic Technology}}, une ancienne méthode d'IBM pour emballer les circuits électroniques (introduite en 1964 avec le IBM System/360 series et les machines apparentées) ;
* [[sous-lieutenant]], un grade militaire ;
* [[structure lymphoïde tertiaire]], un agrégat [[cellule (biologie)|cellulaire]] riche en [[lymphocyte B|lymphocytes B]], que l'on trouve à proximité de certaines [[tumeur]]s [[cancer|cancéreuses]] ;
* Sur la Toile, un forum généraliste orienté vers les sciences et l'informatique, organisant des actions à caractère humaniste ;
* Signalisation Lumineuse Tricolore dans le domaine de l'exploitation des infrastructures urbaines ;
* Trabéculoplastie sélective (Selective Laser Trabeculoplasty) dans le traitement du [[Glaucome]] ;
* [[Les Soulèvements de la Terre]] est un collectif d'écologie politique et contestataire français. |
304284 | https://fr.wikipedia.org/wiki/For%C3%AAt%20d%27Anlier | Forêt d'Anlier | {{homonyme|Anlier}}
{{ébauche|Wallonie}}
{{coord|49|47|40|N|5|41|0|E|display=title}}
La '''forêt d'Anlier''' est l'un des plus vastes massifs forestiers de l'[[Ardenne belge]]. Sise dans la partie sud-orientale de la [[province de Luxembourg]] elle couvre la crête de séparation des [[Bassin versant de la Meuse|bassins de la Meuse]] et du [[Bassin versant du Rhin|Rhin]], avec un point culminant de 517 mètres.
==Localisation==
Déployant les quelque {{formatnum:7000}} hectares de son massif feuillu aux confins des communes de [[Habay]], [[Léglise]], [[Fauvillers]] et [[Martelange]], elle couvre la crête de séparation des bassins du [[bassin versant du Rhin|Rhin]] et de la [[bassin versant de la Meuse|Meuse]]. Les principales rivières bordant le massif forestier sont la [[Rulles (rivière)|Rulles]] (Bassin de la Meuse) et la [[Sûre (rivière)|Sûre]] (Bassin du Rhin).
==Description==
En 1952, la Forêt d'Anlier, qui appartenait jusque là à l'État belge, devient une propriété indivise de l'État belge (50 %) et des 18 communes usagères de la forêt (50 %). Après la fusion des communes de 1977, le nombre de communes passent à neuf : Habay, Martelange, Arlon, Attert, Fauvillers, Léglise, Etalle, Rambrouch (GD Luxembourg) et Ell (GD Luxembourg).
Elle est aujourd'hui constituée à 85 % de [[feuillu]]s, principalement de [[Fagus sylvatica|hêtre]], [[chêne rouvre]], [[chêne pédonculé]], [[charme]], [[érable]] et [[sycomore]], et pour le reste de résineux, essentiellement l'[[épicéa]] (80 %) et le [[sapin de Douglas]] (17 %).
Ce vaste massif forestier donne refuge à de nombreuses espèces animales qui y trouvent une nourriture abondante et variée. Y vivent tout d'abord les gros mammifères tels le [[Cerf élaphe|cerf]], le [[chevreuil]] et le [[sanglier]]. [[Renard]]s, [[Felis silvestris silvestris|chats sauvages]], [[martes|martres]], [[hermine]]s, [[belette]]s, sont aussi en nombre et font payer un lourd tribut aux petits [[Rodentia|rongeurs]] et aux nichées d'oisillons.
De nombreuses espèces d'[[oiseau]]x y prospèrent également. Citons, de manière non limitative, le [[pic épeiche]], le [[pic épeichette]], le [[pic vert]], le [[pic noir]], le [[grand corbeau]], la [[buse variable|buse]], l'[[épervier]], le {{lequel|[[Milan (oiseau)|milan]] dont le milan royal}}, la [[chouette hulotte]], le [[Geai des chênes|geai]], le [[Gros-bec casse-noyaux|gros-bec]], le [[loriot d'Europe|loriot]], les mésanges [[Mésange charbonnière|charbonnière]], [[Mésange bleue|bleue]], [[Mésange noire|noire]] et [[Mésange nonnette|nonnette]], le [[Gobemouche (oiseau)|gobemouche]], le [[grimpereau des bois]], le [[Troglodytes|troglodyte]], le [[pinson des arbres|pinson]], le [[rouge-gorge]]...
===Sources===
*''La Forêt d'Anlier'', fiche découverte du réseau Tarpan.
== Liens externes ==
* [http://crieanlier.be Site du CRIE (Centre régional d'initiation à l'environnement) de la forêt d'Anlier]
* [http://www.parcnaturel.be/ Site du Parc naturel Haute-Sûre Forêt d'Anlier]
== Voir aussi ==
* [[Forêt de Freyr]]
{{Portail|province de Luxembourg|bois et forêt}}
[[Catégorie:Forêt en Wallonie|Anlier]]
[[Catégorie:Forêt en Belgique|Anlier]]
[[Catégorie:Géographie de la province de Luxembourg]]
[[Catégorie:Ardenne]]
[[Catégorie:Fauvillers]]
[[Catégorie:Habay]]
[[Catégorie:Léglise]]
[[Catégorie:Martelange]] |
304290 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Prost%20Grand%20Prix | Prost Grand Prix | {{À sourcer|date=octobre 2019}}
{{Coord|48|47|1|N|2|4|2|E|region:FR_type:landmark_source:enwiki|display=title}}
{{Infobox Écurie automobile
| Nom = Prost Grand Prix
| logo = Prost Grand Prix logo.svg
| taille = 250
| discipline = [[Formule 1]]
| localisation = {{drapeau|France}} [[Magny-Cours]], [[France]] (1997-1998) <br> {{drapeau|France}} [[Guyancourt]], [[France]] (1998-2002)
| président = {{drapeau|France}} [[Alain Prost]]
| directeur = {{drapeau|Espagne}} [[Joan Villadelprat]] (2000-2002) <br> directeur général <br> {{drapeau|Irlande}} John Walton (2000-2002) <br> directeur sportif
| directeur technique = {{drapeau|France}} Bernard Dudot <br> {{drapeau|Royaume-Uni}} Alan Jenkins <br> {{drapeau|France}} Loïc Bigois <br> {{drapeau|France}} Henri Durant
| pilotes = {{drapeau|France}} [[Olivier Panis]] <br> {{drapeau|Japon}} [[Shinji Nakano (pilote)|Shinji Nakano]] <br> {{drapeau|Italie}} [[Jarno Trulli]]<br> {{drapeau|France}} [[Jean Alesi]]<br> {{drapeau|Allemagne}} [[Nick Heidfeld]]<br> {{drapeau|Argentine}} [[Gaston Mazzacane]]<br> {{drapeau|Brésil}} [[Luciano Burti]]<br> {{drapeau|Allemagne}} [[Heinz-Harald Frentzen]]<br> {{drapeau|République tchèque}} [[Tomáš Enge]]
| pilotes essayeurs = {{drapeau|France}} [[Stéphane Sarrazin]] <br> {{drapeau|France}} [[Jonathan Cochet]]
| châssis = [[Prost JS45]]<br> [[Prost AP01]]<br> [[Prost AP02]]<br> [[Prost AP03]]<br> [[Prost AP04]]
| moteurs = [[Mugen Motorsports|Mugen-Honda]] MF-301HB <br> [[Peugeot Sport|Peugeot]] A16 <br> [[Peugeot Sport|Peugeot]] A18 <br> [[Peugeot Sport|Peugeot]] A20 <br> [[Acer (entreprise)|Acer]] 01A (Ferrari Tipo 049C)
| pneumatiques = [[Bridgestone]] (1997-2000), [[Michelin]] (2001)
| début en CM F1 = [[Grand Prix automobile d'Australie 1997|Grand Prix d'Australie 1997]]
| dernier GP = [[Grand Prix automobile du Japon 2001|Grand Prix du Japon 2001]]
| GP disputés = 83
| points marqués = 35
| titres constructeurs = 0
| titres pilotes = 0
| victoires = 0
| podiums = 3
| pole positions = 0
| meilleurs tours en course = 0
}}
'''Prost Grand Prix''' est une ancienne [[Écuries de Formule 1|écurie]] de [[Formule 1]] [[France|française]] et un ancien [[Liste des constructeurs français de Formule 1|constructeur]], fondés et dirigés par [[Alain Prost]] de [[1997 en sport|1997]] (après le rachat de [[Ligier]]) jusqu'à la faillite de l'entreprise en fin d'année [[2001 en sport|2001]]. Prost Grand Prix a disputé 83 Grands Prix de Formule 1 et inscrit 35 points au championnat du monde des constructeurs. Les Prost ont également décroché trois podiums et parcouru trente-sept tours (soit {{unité|160|km}}) en tête de Grands Prix.
== Historique ==
Prost Grand Prix est l'émanation de l'ancienne écurie [[Ligier]], propriété de [[Flavio Briatore]], qui est également directeur de l'écurie de [[Formule 1]] [[Benetton Formula]], depuis le printemps 1994. Briatore a alors acheté Ligier dans le seul but de récupérer le contrat moteur avec [[Renault Sport]] avant de la revendre. L'écurie est achetée le {{Date|13|février|1997}} pour douze millions de dollars par l'ancien pilote de Formule 1 [[Alain Prost]], qui la rebaptise de son nom<ref name="rachat">{{lien web|langue=fr|auteur=[[Lionel Froissart]]|url=http://www.liberation.fr/sports/1997/02/15/alain-prost-taille-grand-patronil-a-officialise-vendredi-son-rachat-de-l-ecurie-ligier_196820|titre=Alain Prost, taille grand patron. Il a officialisé vendredi son rachat de l'écurie Ligier.|périodique=[[Libération (journal)|Libération]]|date=15 février 1997|consulté le=26 février 2015}}.</ref>.
Ce rachat s'accompagne d'un partenariat payant d'une durée de trois saisons avec [[Peugeot Sport]], à compter de [[Championnat du monde de Formule 1 1998|1998]]. Prost comptait sur une fourniture de moteurs gratuits pendant cinq saisons, comme pour la plupart des partenariats avec un grand constructeur mais l'arrivée du nouveau PDG [[Jean-Martin Folz]] (successeur de [[Jacques Calvet]] pro F1) a compromis ses vues.
La prise de contrôle d'Alain Prost se traduit par l'arrivée de très nombreux nouveaux sponsors : [[Canal+]], qui vient alors d'acheter les droits de diffusion numériques du championnat du monde, [[Bic (entreprise)|BiC]], [[Alcatel]]... [[André de Cortanze]] et Frank Dernie sont remerciés et [[Bernard Dudot]], l'ancien directeur technique de [[Renault Sport]], devient directeur technique et [[Loïc Bigois]] concepteur en chef.
=== Première saison : 1997 ===
[[Fichier:Prost Mugen Honda JS45.jpg|thumb|left|La Prost JS45 de 1997.]]
Prost Grand Prix fait ses débuts en Formule 1 en [[championnat du monde de Formule 1 1997]] sur la base de l'équipe Ligier, avec un châssis siglé [[Prost JS45|JS45]] (dénomination en JS historique chez Ligier en hommage à [[Jo Schlesser]]), des moteurs [[Mugen-Honda]] et des [[Pneumatique (véhicule)|pneumatiques]] [[Bridgestone]]. [[Olivier Panis]] réalise un excellent début de saison, avec deux podiums au [[Grand Prix automobile du Brésil 1997|Brésil]] et en [[Grand Prix automobile d'Espagne 1997|Espagne]], des arrivées dans les points en [[Grand Prix automobile d'Australie 1997|Australie]], pour la toute première course de l'écurie, et à [[Grand Prix automobile de Monaco 1997|Monaco]], deux départs en deuxième ligne, et une troisième place au championnat du monde.
[[Shinji Nakano (pilote)|Shinji Nakano]], qui est aligné en contrepartie du contrat avec Mugen-Honda, a plus de difficultés, et Alain Prost n'hésite pas à qualifier la deuxième monoplace de voiture morte. Nakano parvient tout de même à marquer un point au [[Grand Prix automobile du Canada 1997|Canada]], Grand Prix qui marque un tournant dans l'histoire de Prost GP puisque Panis y est victime d'un grave accident et sera absent plusieurs mois.
[[Jarno Trulli]], alors managé par Briatore et préféré à un pilote français, le remplace à partir du [[Grand Prix automobile de France 1997|Grand Prix de France]] mais les performances d'ensemble de l'équipe baissent et le moteur Mugen-Honda connaît plusieurs problèmes de fiabilité. Trulli finit tout de même quatrième en [[Grand Prix automobile d'Allemagne 1997|Allemagne]], et Nakano sixième en [[Grand Prix automobile de Hongrie 1997|Hongrie]]. En [[Grand Prix automobile d'Autriche 1997|Autriche]], Trulli part en seconde ligne et mène la course pendant 37 tours avant d'abandonner sur casse moteur au {{58e}} alors qu'il était deuxième. Panis revient au [[Grand Prix automobile du Luxembourg 1997|Grand Prix suivant]], au [[Nürburgring]], et marque un nouveau point, le dernier de la saison. L'équipe termine sixième du championnat.
=== Saison 1998 ===
[[Image:Prost AP01 2.JPG|thumb|left|La « première » Prost, AP01 de 1998.]]
[[Championnat du monde de Formule 1 1998|1998]] est l'année des véritables débuts de l'écurie qui entame son partenariat avec [[Peugeot Sport]] et aligne sa première monoplace, la [[Prost AP01]].
Prost Grand Prix perd logiquement son statut d'écurie de développement [[Bridgestone]] au profit de [[McLaren Racing|McLaren]]-[[Mercedes-Benz|Mercedes]]. Au cours de l'hiver, l'équipe déménage, quittant l'usine Ligier de [[Magny-Cours]] pour s'installer à [[Guyancourt]]. Enfin, le règlement 1998 a fortement changé (pneus sculptés, aéro modifiée...) et tous ces changements entraînent de grandes difficultés pour Prost GP dont le début de saison est très difficile.
L'équipe est, de plus, victime de problèmes de fiabilité avec sa boîte de vitesses mise au point par Peugeot Sport et ne marque qu'un seul point sur l'ensemble de la saison, sous le déluge de Francorchamps, grâce à Jarno Trulli. Elle ne termine que neuvième du classement constructeurs.
{{clr}}
=== Saison 1999 ===
[[Fichier:Jarno Trulli 1999 Canada.jpg|thumb|Jarno Trulli à bord de la [[Prost AP02]] au Grand Prix du Canada 1999.]]
[[Championnat du monde de Formule 1 1999|1999]] doit être la saison de la reconquête : la [[Prost AP02]] a été conçue avec le soutien de [[John Barnard]], le déménagement et l'arrivée de Peugeot ont été digérés. Dès le début de saison, on constate une nette amélioration des résultats puisque Trulli est troisième en [[Grand Prix automobile d'Australie 1999|Australie]] avant d'être victime d'un souci avec la trappe à essence qui le renvoie en fin de peloton où il s'accroche avec [[Marc Gené]].
Au [[Grand Prix automobile du Brésil 1999|Brésil]], Panis marque son premier point depuis plus d'un an malgré une pénalité pour départ anticipé. À [[Grand Prix automobile de Monaco 1999|Monaco]], Trulli est sur le point de marquer un point quand il sort à Sainte-Dévote. Il marque enfin sur le circuit de Barcelone. À Magny-Cours, les voitures partent troisième et huitième grâce à la pluie et finissent à la porte des points. Les occasions manquées accroissent la déception et on commence à évoquer un départ de [[Peugeot]]. Alain Prost noue alors des contacts avec [[Supertec]] et [[Mercedes-Benz]]. En [[Grand Prix automobile d'Allemagne 1999|Allemagne]], les Prost sont performantes et marquent un point grâce à Panis. Enfin, au Nürburgring, Trulli profite des conditions météo pour finir deuxième. Au [[Grand Prix automobile du Japon 1999|Japon]], Panis est troisième avant d'abandonner sur problème électrique. Prost Grand Prix termine à la septième place du championnat mais les occasions manquées font naître une déception qui entraîne un grand recadrage de l'écurie.
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=== Saison 2000 ===
[[Image:Prost Grand Prix 06.jpg|thumb|left|La Prost AP03 au [[Musée de l'Aventure Peugeot|musée Peugeot]] de [[Sochaux]].]]
[[Image:Prost Grand Prix 09.jpg|thumb|Le [[Moteur V10|V10]] [[Peugeot]] A18 de {{unité|2998|cm|3}} (AP03).]]
En [[Championnat du monde de Formule 1 2000|2000]], Prost change drastiquement son personnel. [[Alan Jenkins]], designer de la [[Stewart Grand Prix]] de la saison 1999 dessine la nouvelle [[Prost AP03|AP03]] avec [[John Barnard]] et [[Loïc Bigois]]. Panis et Trulli sont remplacés par [[Jean Alesi]] et [[Nick Heidfeld]]. [[Yahoo]], nouveau commanditaire, remplace [[Canal+]] et [[Alcatel]]. Enfin, Peugeot crée le bloc A20 nouvelle génération, plus puissant et plus léger. Mais ce moteur connaît de gros problèmes de fiabilité qui limitent le développement de la monoplace. Logiquement, le début de saison est très difficile car les voitures ne sont ni performantes ni fiables. La plupart des contrats de sponsoring ainsi que celui de Peugeot arrivent à échéance. La seule lueur d'espoir est la septième place en qualification d'Alesi à Monaco, non concrétisée à cause d'un problème de transmission.
Les employés de Peugeot se mettent même en grève lors du warm-up du Grand Prix de France à cause de critiques répétées de Prost et Alesi. L'écurie boit la coupe jusqu'à la lie lorsque les deux voitures s'accrochent lors du Grand Prix d'Autriche. En n'inscrivant aucun point dans la saison, l'équipe se classe dernière du championnat du monde.
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=== Dernière saison : 2001 ===
[[Fichier:Alesi 2001.jpg|thumb|[[Jean Alesi]] au [[Grand Prix automobile de France 2001|Grand Prix de France 2001]].]]
En [[Championnat du monde de Formule 1 2001|2001]], Prost Grand Prix doit repartir de zéro. [[Peugeot]] a quitté la Formule 1, et Ferrari demande {{unité|28|millions}} de dollars pour son bloc de la saison précédente rebadgé [[Acer (entreprise)|Acer]]. Or l'écurie a perdu de nombreux sponsors ([[Gauloises]], [[Yahoo]]...) qui ne sont pas totalement remplacés par Acer, [[Adecco]], PSN (Pan American Sport Network), Dark Dog et Brastemp. De plus, la onzième place de l'année précédente prive l'équipe du transport gratuit sur les Grands Prix. Pour amener de l'argent frais, l'ancien pilote [[Pedro Diniz]] achète 40 % de l'écurie et le pilote payant [[Gastón Mazzacane]] remplace Heidfeld<ref>[https://www.liberation.fr/sports/2001/01/11/gaston-mazzacane-pilotera-une-prost_350647 Gaston Mazzacane pilotera une Prost], www.liberation.fr, 11 janvier 2001.</ref>. Enfin, [[Michelin]], qui revient en F1, remplace [[Bridgestone]] et Henri Durand, ex-chef aérodynamicien chez [[McLaren Racing|McLaren]], remplace Jenkins et Barnard.
Dès le début de saison, la voiture est fiable mais manque de vitesse. Sous la pluie brésilienne, Alesi est sur le point de marquer un point, mais il finit huitième. Mazzacane, peu performant, est remplacé par [[Luciano Burti]] qui a commencé la saison chez [[Jaguar Racing|Jaguar]]. Alesi se classe sixième à Monaco puis cinquième à Montréal mais l'ambiance se détériore en raison des problèmes financiers.
Lors du Grand Prix national, à Magny-Cours, un problème de fond plat provoque la décision de départ d'Alesi qui marque tout de même un dernier point pour son dernier Grand Prix, en Allemagne, avant son départ pour [[Jordan Grand Prix|Jordan]]. [[Heinz-Harald Frentzen]] le remplace mais il ne marquera aucun point malgré une {{2e|ligne}} en Belgique où Burti est victime d'un grave accident. Il est remplacé, sans plus de résultat, par [[Tomáš Enge]]. Prost finit neuvième du championnat, totalement exsangue financièrement.
Le {{date-|22 novembre 2001}}, Prost Grand Prix est mis en [[redressement judiciaire]] avec une dette de {{unité|30.5|millions}} d'euros. Faute de repreneur, l'équipe est mise en [[liquidation judiciaire]] le {{date-|15 janvier 2002}}. La société Phoenix Finance Ltd de [[Charles Nickerson]] et [[Tom Walkinshaw]], le patron d'[[Arrows]], tente de racheter les droits et les monoplaces mais comme la [[Fédération internationale de l'automobile|FIA]] ne les autorise pas à s'engager aux Grands Prix de Malaisie et du Brésil, les deux hommes renoncent.
== Résultats en championnat du monde de Formule 1 ==
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|+ Résultats de l'écurie Prost Grand Prix en championnat du monde de Formule 1
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|[[Championnat du monde de Formule 1 1997|1997]] ||align=left| {{FRA-d}} '''Prost Gauloises Blondes'''|| [[Prost JS45]] ||[[Mugen Motorsports|Mugen-Honda]] [[Moteur V10|V10]] ||[[Bridgestone]] ||align="left"|{{drapeau|France}} [[Olivier Panis]]<br> {{drapeau|Japon}} [[Shinji Nakano (pilote)|Shinji Nakano]]<br> {{drapeau|Italie}} [[Jarno Trulli]] ||17||21||{{6e}}
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|[[Championnat du monde de Formule 1 1998|1998]] ||align=left| {{FRA-d}} '''Gauloises Prost Peugeot'''||[[Prost AP01]] || align="center"|[[Peugeot Sport|Peugeot]] [[Moteur V10|V10]]||[[Bridgestone]] ||align="left"| {{drapeau|France}} [[Olivier Panis]]<br>{{drapeau|Italie}} [[Jarno Trulli]] ||16||1||{{9e}}
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|[[Championnat du monde de Formule 1 1999|1999]] ||align=left| {{FRA-d}} '''Gauloises Prost Peugeot'''||[[Prost AP02]] ||[[Peugeot Sport|Peugeot]] [[Moteur V10|V10]] || [[Bridgestone]] ||align="left"| {{drapeau|France}} [[Olivier Panis]]<br>{{drapeau|Italie}} [[Jarno Trulli]] ||16||9||{{7e}}
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|[[Championnat du monde de Formule 1 2000|2000]] ||align=left| {{FRA-d}} '''Gauloises Prost Peugeot'''||[[Prost AP03]] || align="center"|[[Peugeot Sport|Peugeot]] [[Moteur V10|V10]]|| [[Bridgestone]] ||align="left"|{{drapeau|France}} [[Jean Alesi]]<br>{{drapeau|Allemagne}} [[Nick Heidfeld]] ||17||0||{{11e}}
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 2001|2001]] ||align=left| {{FRA-d}} '''Prost Acer'''||[[Prost AP04]] ||[[Acer (entreprise)|Acer]] [[Moteur V10|V10]]||[[Michelin]] ||align="left"| {{drapeau|France}} [[Jean Alesi]]<br>{{drapeau|Argentine}} [[Gaston Mazzacane]]<br>{{drapeau|Brésil}} [[Luciano Burti]]<br>{{drapeau|Allemagne}} [[Heinz-Harald Frentzen]]<br> {{drapeau|République tchèque}} [[Tomáš Enge]] ||17||4||{{9e}}
|}
{| class="wikitable mw-collapsible mw-collapsed centre nowrap" style="text-align:center; font-size:90%" "align=center"
|+ style="background:#FFCFB2" | Tableau synthétique des résultats de l'écurie Prost Grand Prix en Formule 1
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|| [[Grand Prix automobile du Brésil 1997|BRÉ]]
|| [[Grand Prix automobile d'Argentine 1997|ARG]]
|| [[Grand Prix automobile de Saint-Marin 1997|SMR]]
|| [[Grand Prix automobile de Monaco 1997|MON]]
|| [[Grand Prix automobile d'Espagne 1997|ESP]]
|| [[Grand Prix automobile du Canada 1997|CAN]]
|| [[Grand Prix automobile de France 1997|FRA]]
|| [[Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 1997|GBR]]
|| [[Grand Prix automobile d'Allemagne 1997|GER]]
|| [[Grand Prix automobile de Hongrie 1997|HON]]
|| [[Grand Prix automobile de Belgique 1997|BEL]]
|| [[Grand Prix automobile d'Italie 1997|ITA]]
|| [[Grand Prix automobile d'Autriche 1997|AUT]]
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|| [[Grand Prix automobile du Brésil 1998|BRÉ]]
|| [[Grand Prix automobile d'Argentine 1998|ARG]]
|| [[Grand Prix automobile de Saint-Marin 1998|SMR]]
|| [[Grand Prix automobile d'Espagne 1998|ESP]]
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! style="background:#FFCFB2" colspan="25" id="II" | Légende
|-
|headers="II" colspan="25" align="left"| {{Légende F1}}
|}
== Palmarès des pilotes de Prost Grand Prix ==
[[Image:Olivier Panis 1998.jpg|thumb|[[Olivier Panis]] au [[Grand Prix automobile du Canada 1998|Grand Prix du Canada 1998]].]]
{| class="wikitable centre alternance" style="text-align:center"
|+ Palmarès des pilotes de l'écurie Prost Grand Prix en championnat du monde de Formule 1
! scope=col style="background:#FFCFB2;" | Pilote
! scope=col style="background:#FFCFB2;" | Grand Prix disputés
! scope=col style="background:#FFCFB2;" | Victoires
! scope=col style="background:#FFCFB2;" | Podiums
! scope=col style="background:#FFCFB2;" | Points inscrits
! scope=col style="background:#FFCFB2;" | Pole positions
! scope=col style="background:#FFCFB2;" | Meilleur tour en course
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|align="left"|{{drapeau|France}} [[Olivier Panis]] || 42 || 0 || 2 || 18 || 0 || 0
|-
|align="left"|{{drapeau|Italie}} [[Jarno Trulli]] || 39 || 0 || 1 || 9 || 0 || 0
|-
|align="left"|{{drapeau|France}} [[Jean Alesi]] || 25 || 0 || 0 || 4 || 0 || 0
|-
|align="left"|{{drapeau|Japon}} [[Shinji Nakano (pilote)|Shinji Nakano]] || 17 || 0 || 0 || 2 || 0 || 0
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|align="left"|{{drapeau|Allemagne}} [[Nick Heidfeld]] || 17 || 0 || 0 || 0 || 0 || 0
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|align="left"|{{drapeau|Argentine}} [[Gaston Mazzacane]] || 4 || 0 || 0 || 0 || 0 || 0
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|align="left"|{{drapeau|Allemagne}} [[Heinz-Harald Frentzen]] || 5 || 0 || 0 || 0 || 0 || 0
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|align="left"|{{drapeau|Brésil}} [[Luciano Burti]] || 5 || 0 || 0 || 0 || 0 || 0
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|align="left"|{{drapeau|République tchèque}} [[Tomáš Enge]] || 3 || 0 || 0 || 0 || 0 || 0
|}
== Notes et références ==
{{Références}}
== Annexes ==
{{autres projets
|commons=Prost Grand Prix
}}
{{Catégorie principale}}
=== Bibliographie ===
* [[Renaud de Laborderie]], ''Prost Grand Prix : vérités secrètes'', Solar, 2003 {{ISBN|2-2630-3530-3}}
=== Liens externes ===
* {{bases}}
* [http://www.prost-scriptum.com/ Prost-scriptum.com]
* [http://www.prostfan.com/ Prostfan.com]
{{Palette|Prost Grand Prix F1}}
{{Portail|Formule 1|France}}
[[Catégorie:Écurie de Formule 1 disparue]]
[[Catégorie:Écurie française de Formule 1]]
[[Catégorie:Prost Grand Prix]] |
304294 | https://fr.wikipedia.org/wiki/The%20Simple%20Life | The Simple Life | {{Voir homonymes|Simple Life}}
{{Infobox Émission de télévision
| titre = The Simple Life
| langue du titre = en
| image =
| légende =
| autre titre = Pauvres filles (Québec)
| titre original =
| émission =
| adaptation =
| genre = [[téléréalité]], [[comédie]]
| périodicité =
| créateur =
| réalisation =
| développement =
| scénario =
| présentation =
| ancien présentateur =
| participants = [[Paris Hilton]]<br>[[Nicole Richie]]
| narration =
| musique =
| thème ouverture =
| thème fin =
| slogan =
| pays = {{États-Unis}}
| langue = [[anglais]]
| nombre saisons = 5
| nombre épisodes = 55
| liste épisodes =
| vainqueur =
| gain =
| proches =
| lieu =
| durée = 22 minutes
| producteur =
| producteur exécutif =
| producteur associé =
| coproducteur =
| société production =
| société distribution =
| chaîne = [[Entertainment Television|E!]] (2006-2007)
| ancienne chaîne = [[Fox Broadcasting Company|Fox]] (2003-2005)
| format image =
| format audio =
| lieu première diffusion =
| première diffusion = {{date|2 décembre 2003|à la télévision}}
| dernière diffusion = {{date|5 août 2007|à la télévision}}
| statut =
| public =
| précédé par = <!-- Ne pas mettre en italique-->
| suivi par = <!-- Ne pas mettre en italique-->
| site officiel =
}}
'''''{{Langue|en|The Simple Life}}''''' est une émission de [[téléréalité]] [[États-Unis|américaine]] en 55 épisodes de 22 minutes mettant en vedette [[Paris Hilton]] et [[Nicole Richie]], dont les trois premières saisons ont été diffusées entre le {{date|2 décembre 2003|à la télévision}} et le {{date|12 mai 2005|à la télévision}} sur le réseau [[Fox Broadcasting Company|Fox]], et les deux dernières entre le {{date|4 juin 2006|à la télévision}} et le {{date|5 août 2007|à la télévision}} sur la chaîne [[Entertainment Television|E!]].
Au [[Québec]], elle est diffusée sous le titre ''Pauvres filles'' à partir du {{Date|2 avril 2004|à la télévision}} à [[MusiquePlus]]<ref>{{Lien archive |horodatage archive=20040403230950 |url=http://www.musiqueplus.com/fr/tv/68 |titre=Fiche de l'émission |site=MusiquePlus}}</ref>, et en [[France]] à partir du {{Date|3 avril 2004|à la télévision}} sur [[Canal+]].
== Synopsis ==
Le principe est simple : comment deux jeunes stars de la jet-set vont-elles réussir à survivre à une vie sans argent, sans portable et sans boîte de nuit ?
=== Saison 1 ===
Au cours de la saison 1, Paris Hilton et Nicole Richie sont confrontées à la vie de la ferme, dans la ville d'Altus ([[Arkansas]]) où habite la famille Leding. Cette saison comporte neuf épisodes : sept épisodes ainsi qu'un épisode constitué d'images inédites et un épisode ''Reunion'' avec les deux femmes, la famille et leurs patrons.
L'audience moyenne de la saison 1 a été de 10 millions de téléspectateurs.
=== Saison 2 ===
Dans la saison 2, intitulée ''{{Langue|en|road trip}}'', la caméra suit Paris et Nicole dans un camping car rose fluo qui parcourt l'Amérique. Cette saison comporte onze épisodes : 10 épisodes normaux et un épisode constitué de chutes et de scènes inédites.
Cette saison a été diffusée en [[France]] sur [[Canal+]] en {{date|mars 2005}} et rediffusée sur les chaînes françaises [[€urope]] et [[Europe 2 TV]].
L'audience moyenne de la seconde saison fut de 12 millions de téléspectateurs.
=== Saison 3 ===
Dans la saison 3, intitulée ''{{Langue|en|Interns}}'' (en français « Stagiaires ») Paris et Nicole parcourent les États-Unis en bus, en s'arrêtant dans de nombreuses familles, et pratiquant à chaque fois toute une série de petits boulots (mécaniciennes, secrétaires, pompiers{{etc.}}).
Cette saison comporte seize épisodes et a été diffusée pendant l'été [[2006]] sur [[Canal+]].
L'audience moyenne de la saison 3 a été de 7,5 millions de téléspectateurs.
=== Saison 4 ===
La saison 4 est intitulée ''{{Langue|en|Till Death Do Us Part}}'' (en français « Jusqu'à ce que la mort nous sépare »). Le défi de Paris et Nicole : démontrer laquelle d'entre elles est la meilleure pour maintenir une maison, élever des enfants et tous les autres aspects de la vie quotidienne d'une mère au foyer{{etc.}}
Cette saison a été diffusée sur la chaine câblée [[Entertainment Television|E!]] le {{date-|4 juin 2006}}, avec dix épisodes de 30 minutes.
Les téléspectateurs semblent se lasser de voir Paris et Nicole se disputer : l'audience a chuté à 6 millions de téléspectateurs.
=== Saison 5 ===
La saison 5 intitulée ''{{Langue|en|Goes To the Camp}}'' a été tournée en {{date|novembre 2006}} et diffusée aux États-Unis en {{date|mars 2007}}.
En France elle a été diffusée sur [[Europe 2 TV]] et comptait dix épisodes. Cette fois-ci, Paris et Nicole apprennent à vivre dans un camp. Cette saison est la dernière de la série à cause des faibles [[Audience (média)|audience]]s.
Cette cinquième saison marque les retrouvailles des héroïnes. 7 millions de téléspectateurs ont suivi cette dernière saison.
== Générique ==
La chanson du générique est chantée par We3Kings. La chanson que l'on entend surtout vers la fin des épisodes est la chanson ''Hey {{Ms.|Hilton}}'' de {{Langue|en|The Penfifteen Club}}, disponible sur la bande originale<ref>{{YouTube |langue=en |titre=''Hey Ms. Hilton'' - Penfifteen Club |id=n3JXRzH1xCA |consulté le=16-11-2023}}.</ref>.
== Anecdotes ==
* Au départ, c'est [[Nicky Hilton]], la sœur cadette de Paris, qui devait jouer dans cette série. Mais elle a refusé car elle était "trop gênée", selon elle.
* Aux {{Langue|en|[[Teen Choice Awards]]}} en [[2004]], l'émission a obtenu deux nominations comme « Meilleure émission de télé-réalité » ainsi qu'une nomination pour [[Paris Hilton]] comme « meilleure personnalité du petit écran dans une émission de télé-réalité ».
* En {{Date-|octobre 2005}}, Fox annule la série, ne trouvant pas de case horaire de mi-saison<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Brian Ford Sullivan |url=http://thefutoncritic.com/news/2005/10/13/life-no-longer-simple-at-fox-19505/7005/ |titre=''Life'' No Longer Simple at Fox |site=[[The Futon Critic]] |date=13 octobre 2005}}</ref>. Elle est récupérée le mois suivant par la chaîne spécialisée E! pour le printemps 2006<ref>{{Lien web |langue=en |url=http://thefutoncritic.com/news/2005/11/28/e-entertainment-television-reunites-paris-and-nicole-for-brand-new-season-of-the-simple-life-beginning-spring-2006-only-on-e--19911/20051128e01/ |titre=E! Entertainment Television Reunites Paris and Nicole for Brand-New Season of ''The Simple Life'' Beginning Spring 2006 - Only on E! |site=[[The Futon Critic]] |date=28 novembre 2005}}</ref>.
* Une suite devait avoir lieu avec toujours [[Paris Hilton]] et son « ex » amie [[Lindsay Lohan]] mais cette suite n'a finalement pas eu lieu.
* Au vu des audiences, qui ont sensiblement baissé au fil des saisons, aucune saison supplémentaire ne devrait être prévue, d'une part parce que Nicole Richie est devenue mère et ne peut se montrer comme la jeune fille délurée et agitée qu'elle était jusque-là dans la série, et d'autre part parce que Paris Hilton aurait voulu changer de vie après son séjour en prison et que l'image de personne frivole de la série ne correspondrait plus à la bonne personne qu'elle souhaiterait désormais être.
* Paris et Nicole ont été hébergées dans la famille de la jeune chanteuse [[Kesha]] dans la saison 3. Elle avait 17 ans.
* En 2004, le concept a été repris et adapté au [[Québec]], sous le titre ''[[La Vie rurale]]'', avec [[Anne-Marie Losique]] et la chanteuse Jacynthe. L'émission est diffusée à partir du {{Date-|7 septembre 2004}} à [[Max (chaîne de télévision)|MusiMax]]<ref>{{Lien web |auteur=Paul Cauchon |url=https://www.ledevoir.com/culture/medias/62716/television-musimax-presente-sa-programmation-pour-la-nouvelle-saison |titre=Télévision - MusiMax présente sa programmation pour la nouvelle saison |site=[[Le Devoir]] |date=31 août 2004}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/197886/vie-rurale |titre=Anne-Marie chez les bovins |site=Radio-Canada |date=7 septembre 2004}}</ref>.
== Notes et références ==
{{Références}}
== Liens externes ==
{{Liens}}
* {{Lien web |url=https://www.a-suivre.org/annuseries/encyclopedie/series.php?series=858 |titre=Fiche de l'émission |site=Annuséries}}
{{Portail|télévision|États-Unis}}
{{DEFAULTSORT:Simple life, The}}
[[Catégorie:Émission de télévision créée en 2003]]
[[Catégorie:Émission de télévision disparue en 2007]]
[[Catégorie:Émission de téléréalité mettant en scène des célébrités]]
[[Catégorie:Émission de télévision produite aux États-Unis]]
[[Catégorie:Émission diffusée sur Fox]]
[[Catégorie:Série télévisée de 20th Television]] |
304295 | https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89w%C3%A9%20%28langue%29 | Éwé (langue) | {{sources à lier|date=février 2019}}
{{Unicode}}
{{Voir homonymes|Ewe}}
{{Infobox Langue
|nom =Éwé
|nomnatif =''{{lang|ee|Eʋe}}'', ''{{lang|ee|eʋegbe}}''
|pays =[[Ghana]], [[Togo]], [[Bénin]]
|région =Sud-est du Ghana, sud du Togo, sud-ouest du Bénin
|locuteurs =Ghana : {{formatnum:4738455}} (2023)<ref>{{lien web|url=https://www.cia.gov/the-world-factbook/countries/ghana/|titre=Ghana|site=CIA The World Factbook|consulté le=16 juin 2023}}</ref><br />Togo : {{formatnum:862000}} (1991){{ethno|ewe}}
|typologie ={{SVO}}, {{langue à tons}}
|couleurfamille =orange
|famille ={{Hiérarchie|gbe|éwé}}
|langueofficielle='''Langue nationale :'''<br>{{Ghana}}<br>{{Togo}}
|académie = {{lien|Bureau of Ghana Languages}}, [[Académie de la langue nationale ewe]]
|iso1 =ee
|iso2 =ewe
|iso3 =ewe
|glottolog =ewee1241
|ietf =ee
|type =langue vivante
|étendue =langue individuelle
|wals =ewe
|échantillon =Article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme ([https://www.un.org/fr/universal-declaration-human-rights/index.html le texte en français])<br/><br/>{{lang|ee|Wodzi amegbetɔwo katã ablɔɖeviwoe eye wodzena bubu kple gomekpɔkpɔ sɔsɔe. Susu kple dzitsinya le wo dometɔ ɖesiaɖe si eyata wodze be woanɔ anyi le ɖekawɔwɔ blibo me.}}
}}
[[Fichier:Gbe languages.png|vignette|droite|Répartition des principales langues gbe (d'après Capo 1988, 1991).]]
L{{'}}'''éwé,''' '''ewe'''<ref>{{Larousse|mot=ewe|numéro=173207|encyclopédie=litterature}}</ref>, ou '''évé''', '''eʋe, évé-gbe'''<ref>Ces trois derniers sont bien plus proches de la bonne prononciation authentique, le '''w''' des premiers n'étant en fait que le vestige historique de la transcription et la prononciation du son '''v''' par les colonisateurs allemands dans les documents officiels et autres correspondances durant la période du [[Togoland]]</ref> ; en [[autonymie|autonyme]], ''{{Langue|ee|eʋe}}'', {{MSAPI|/e.ˈβe/}} ou ''{{langue|ee|eʋegbe}}''), est une [[langues nigéro-congolaises|langue nigéro-congolaise]], parlée au [[Ghana]] et [[Togo]] ainsi qu’au [[Bénin]], et qui fait partie du [[continuum linguistique]] des [[langues gbe]] parlées dans ces trois pays et au [[Nigeria]]. Comme les autres langues gbe, c'est une [[langue à tons]].
== Étude ==
L'éwé est l'une des langues africaines les mieux documentées, notamment grâce au travail de [[Diedrich Westermann]], qui publia de nombreux dictionnaires et traités de grammaire sur l'éwé et les autres langues gbe. D'autres grands [[linguiste]]s ont contribué à l'étude de l'éwé : Gilbert Ansre (tons, syntaxe), [[Hounkpati B Christophe Capo]] (phonologie, phonétique), Herbert Stahlke (morphologie, tons), Roberto Pazzi (anthropologie, lexicographie), Felix K. Ameka (sémantique, linguistique cognitive) et [[Alan Stewart Duthie]] (sémantique, phonétique); Flavien Gbéto (tonologie).
Quelques langues ouest-africaines, comme le [[Gen|gen (guin, guen, gĕ ou gen-gbe)]] (ce dernier étant initialement de racine [[Ga (langue)|ga]] de la région d'[[Accra]] au [[Ghana]]) sont finalement et en très grande partie fondues dans la langue éwé.
Ainsi des études linguistiques démontrent la similitude entre d'une part des [[langues kwa]] comme le [[Gen|gen (guin, guen, gĕ, ou gen-gbe)]] et l'[[Aja-gbe|adja-gbe]] et d'autre part la langue éwé, toutes parlées essentiellement au [[Togo]], [[Bénin]] et [[Ghana]].
Le dictionnaire éwé est mis à la disposition de tous et même pour ramener les héritiers de la langue à se documenter et à améliorer leur parler<ref>{{Lien web |titre=dictionnaire ewe - Forum Togo |url=https://www.routard.com |site=www.routard.com}}</ref>.
== Écriture ==
L'éwé s'écrit à l'aide de l'[[alphabet latin]], auquel ont été ajoutées quelques lettres, certaines dérivées de l'[[alphabet phonétique international]].
{|class="wikitable"
|- align="center"
! Capitale
| width="25px" | A || width="25px" | B || width="25px" | D || width="25px" | [[D hameçon|Ɖ]] || width="25px" | Dz || width="25px" | E || width="25px" | [[Ɛ]] || width="25px" | F || width="25px" | [[Ƒ]] || width="25px" | G || width="25px" | Gb || width="25px" | [[Ɣ]]
|- align="center"
! Minuscule
| a || b ||d || ɖ || dz || e || ɛ || f || ƒ || g || gb || ɣ
|- align="center" style="border-bottom: 4px solid #999;"
! Prononciation
| /{{CAPI|a}}/ || /{{CAPI|b}}/ || /{{CAPI|d}}/ || /{{CAPI|ɖ}}/ || /{{CAPI|d͡z}}/ || /{{CAPI|e}}/ || /{{CAPI|ɛ}}/ || /{{CAPI|f}}/ || /{{CAPI|ɸ}}/ ||/{{CAPI|ɡ}}/|| /{{CAPI|ɡ͡b}}/ || /{{CAPI|ɣ}}/
|- align="center"
! Capitale
| H || I || K || Kp || L || M || N || Ny || [[Ŋ]] || O || [[Ɔ]] || P
|- align="center"
! Minuscule
| h || i || k || kp || l || m || n || ny || ŋ || o || ɔ || p
|- align="center" style="border-bottom: 4px solid #999;"
! Prononciation
| /{{CAPI|h}}/ || /{{CAPI|i}}/ || /{{CAPI|k}}/ || /{{CAPI|k͡p}}/ || /{{CAPI|l}}/ || /{{CAPI|m}}/ || /{{CAPI|n}}/ || /{{CAPI|ɲ}}/ || /{{CAPI|ŋ}}/ || /{{CAPI|o}}/ || /{{CAPI|ɔ}}/ || /{{CAPI|p}}/
|- align="center"
! Capitale
| R || S || T || Ts || U || V || [[Ʋ]] || W || X || Y ||colspan="2"| Z
|- align="center"
! Minuscule
| r || s || t || ts || u || v || ʋ || w || x || y ||colspan="2"| z
|- align="center"
! Prononciation
| /{{CAPI|l}}/ || /{{CAPI|s}}/ || /{{CAPI|t}}/ || /{{CAPI|t͡s}}/ || /{{CAPI|u}}/ || /{{CAPI|v}}/ || /{{CAPI|β}}/ || /{{CAPI|w}}/ || /x/ || /{{CAPI|j}}/ ||colspan="2"| /{{CAPI|z}}/
|}
Un [[tilde]] {{Graphie|˜}} est placé au-dessus des [[voyelle]]s pour marquer leur [[Voyelle nasale|nasalisation]]. Le [[Langue à tons|ton]] n'est en général pas indiqué, sauf lorsqu'il est ambigu : par exemple, le pronom de la première personne du pluriel ''mí'' (« nous ») est indiqué comme possédant un ton haut pour le distinguer de la deuxième personne du pluriel ''mi'' (« vous ») et le pronom de la deuxième personne du singulier ''wò'' (« toi ») est indiqué comme possédant un ton bas pour le distinguer de la troisième personne du pluriel ''wo'' (« eux ») :
* ekpɔ wò ([ɛ́k͡pɔ̀ wò]) : « il t'a vu »
* ekpɔ wo ([ɛ́k͡pɔ̀ wó]) : « il les a vus ».
== Prononciation ==
=== Voyelles ===
{| class="wikitable" style="text-align: center;"
!
! style="font-size: x-small;" | Antérieur
! style="font-size: x-small;" | Postérieur
|-
! style="text-align: right;font-size: x-small;" | Fermé
|style="font-size: larger;"| {{CAPI|i}}, {{APIb|ĩ}}
|style="font-size: larger;"| {{CAPI|u}}, {{APIb|ũ}}
|-
! style="text-align: right;font-size: x-small;" | Mi-fermé
|style="font-size: larger;"| {{CAPI|e}}
|style="font-size: larger;"| {{CAPI|o}}
|-
! style="text-align: right;font-size: x-small;" | Mi-ouvert
|style="font-size: larger;"| {{CAPI|ɛ}}, {{APIb|ɛ̃}}
|style="font-size: larger;"| {{CAPI|ɔ}}, {{APIb|ɔ̃}}
|-
! style="text-align: right;font-size: x-small;" | Ouvert
|style="font-size: larger;"| {{CAPI|a}}, {{APIb|ã}}
|
|}
=== Consonnes ===
{| class="wikitable" style="text-align:center;"
|- style="font-size: x-small;vertical-align:top;"
!
! colspan=2 | [[Consonne bilabiale|Bilabiales]]
! colspan=2 | [[Consonne labiodentale|Labio-dentales]]
! colspan=2 | [[Consonne alvéolaire|Alvéolaires]]
![[Consonne rétroflexe|Rétroflexes]]
![[Consonne palatale|Palatales]]
! colspan=2 | [[Consonne vélaire|Vélaires]]
! colspan=2 | [[Consonne labiale-vélaire|Labiales-vélaires]]<br/> ou [[Consonne labio-vélaire|labio-vélaires]]
![[Consonne glottale|Glottales]]
|-
! style="font-size:x-small" | [[Consonne occlusive|Occlusives]]
| {{CAPI|p}} || {{CAPI|b}}
| colspan=2 |
| {{CAPI|t}} || {{CAPI|d}}|| {{CAPI|ɖ}}||
| {{CAPI|k}} || {{CAPI|g}}
| {{CAPI|k͡p}} || {{CAPI|ɡ͡b}}
|
|-
! style="font-size:x-small" | [[Consonne affriquée|Affriquées]]
| colspan=2 |
| colspan=2 |
| {{CAPI|t͡s}} || {{CAPI|d͡z}}
|
|
| colspan=2 |
| colspan=2 |
|
|-
! style="font-size:x-small" | [[Consonne nasale|Nasales]]
| colspan=2 | {{CAPI|m}}
| colspan=2 |
| colspan=2 | {{CAPI|n}}
|
| {{CAPI|ɲ}}
| colspan=2 | {{CAPI|ŋ}}
| colspan=2 |
|
|-
! style="font-size:x-small" | [[Consonne fricative|Fricatives]]
| {{CAPI|ɸ}} || {{CAPI|β}}
| {{CAPI|f}} || {{CAPI|v}}
| {{CAPI|s}} || {{CAPI|z}}
|
|
| {{CAPI|x}} || {{CAPI|ɣ}}
| colspan=2 |
| {{CAPI|h}}
|-
! style="font-size:x-small" | [[Consonne spirante|Spirantes]]
| colspan=2 |
| colspan=2 |
| colspan=2 | {{CAPI|l}}
|
| {{CAPI|j}}
| colspan=2 |
| colspan=2 | {{CAPI|w}}
|
|-
|}
== Notes et références ==
{{références}}
== Voir aussi ==
{{interwiki|ee|éwé}}
=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage|prénom1=Kofi J.|nom1=Adzomada|titre=Grammaire eʋe–français|sous-titre=Aide-mémoire des règles d’orthographe de l’eʋe|lieu=Lomé|éditeur=Imprimerie évangélique|année=1980|isbn=}}
* {{Ouvrage|langue=fr, ee|prénom1=Kofi J.|nom1=Adzomada|titre=Dictionnaire français–eʋe eʋe–français|sous-titre=des mots usuels selects et des locutions étrangères|lieu=Lomé|éditeur=Imprimerie de l'Alphabétisation|année=1983|mois=janvier|numéro d'édition=3|pages totales=245|isbn=2-906718-32-7|bnf=37426401b}}
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Paul Kwabla|nom1=Anyidoho|titre=Ideologies of language and print media in Ghana|éditeur=Université de Montréal, Faculté des études supérieures|année=2008|mois=octobre|isbn=|lire en ligne=https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/6429/Anyidoho_Paul_Kwabla_2009_these.pdf}}
* {{chapitre|langue=en|prénom1=Felix Kofi|nom1=Ameka|titre=Ewe|auteur ouvrage=Garry et Rubino (éd.)|titre ouvrage=Fact About the World’s Languages: An Encyclopedia of the World’s Major Languages, Past and Present|pages=207-213|lieu=New York et Dublin|éditeur=The H.W. Wilson Company|année=2001
}}
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Gilbert|nom1=Ansre|champ libre=MA Thesis|titre=The Tonal Structure of Ewe|éditeur=Kennedy School of Missions of Hartford Seminary Foundation|année=1961}}
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Hounkpati B.C.|nom1=Capo|lien auteur1=Hounkpatin B Christophe Capo|titre=A Comparative Phonology of Gbe|lieu=Berlin/New York|éditeur=Foris Publications & Garome, Bénin, Labo Gbe (Int)|collection=Publications in African Languages and Linguistics|année=1991|isbn=|numéro chapitre=14}}
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Simon Wellington|nom1=Dzablu-Kumah|prénom2=Ulrike|nom2=Claudi|prénom3=Johannes Ayao|nom3=Ossey|titre=Basic Ewe for foreign students|lieu=Cologne|éditeur=Institüt für Afrikanistik, Universität zu Köln|année première édition=2006|année=2015|url=https://philtypo3.uni-koeln.de/sites/inst_afrika/pdf/BASIC_EWE_2nd_ed.pdf|isbn=}}
* {{Ouvrage|langue=de|prénom1=Helma|nom1=Pasch|titre=Kurzgrammatik des Ewe|lieu=Cologne|éditeur=Köppe|année=1995|pages totales=93|isbn=978-3-927620-19-3}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jacques|nom1=Rongier|prénom2=K. Ewonuku|nom2=Tsevi|auteur3=Comité de langue éwé (Togo)|titre=Apprenons l’éwé (Miasrɔ̃ eʋegbe)|volume=1|lieu=Paris|éditeur=l’Harmattan|année=1988|pages totales=433|isbn=2-7384-0159-7}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jacques|nom1=Rongier|prénom2=K. Ewonuku|nom2=Tsevi|auteur3=Comité de langue éwé (Togo)|titre=Apprenons l’éwé (Miasrɔ̃ eʋegbe)|volume=2|lieu=Paris|éditeur=l’Harmattan|année=1988|pages totales=303|isbn=2-7384-0512-6}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jacques|nom1=Rongier|prénom2=K. Ewonuku|nom2=Tsevi|auteur3=Comité de langue éwé (Togo)|titre=Apprenons l’éwé (Miasrɔ̃ eʋegbe)|volume=3|lieu=Paris|éditeur=l’Harmattan|année=1990|pages totales=236|isbn=2-7384-0757-9}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jacques|nom1=Rongier|prénom2=K. Ewonuku|nom2=Tsevi|auteur3=Comité de langue éwé (Togo)|titre=Apprenons l’éwé (Miasrɔ̃ eʋegbe)|volume=4|lieu=Paris|éditeur=l’Harmattan|année=1991|pages totales=191|isbn=2-7384-1118-5}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jacques|nom1=Rongier|prénom2=K. Ewonuku|nom2=Tsevi|auteur3=Comité de langue éwé (Togo)|titre=Apprenons l’éwé (Miasrɔ̃ eʋegbe)|volume=5|lieu=Paris|éditeur=l’Harmattan|année=1992|pages totales=185|isbn=2-7384-1720-5}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jacques|nom1=Rongier|prénom2=K. Ewonuku|nom2=Tsevi|auteur3=Comité de langue éwé (Togo)|titre=Apprenons l’éwé (Miasrɔ̃ eʋegbe)|volume=6|lieu=Paris|éditeur=l’Harmattan|année=1993|isbn=2-7384-2029-X}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jacques|nom1=Rongier|prénom2=K. Ewonuku|nom2=Tsevi|auteur3=Comité de langue éwé (Togo)|titre=Apprenons l’éwé (Miasrɔ̃ eʋegbe)|volume=7|lieu=Paris|éditeur=l’Harmattan|année=1994|pages totales=217|isbn=2-7384-2671-9}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jacques|nom1=Rongier|prénom2=K. Ewonuku|nom2=Tsevi|auteur3=Comité de langue éwé (Togo)|titre=Apprenons l’éwé (Miasrɔ̃ eʋegbe)|volume=8|lieu=Paris|éditeur=l’Harmattan|année=1995|pages totales=167|isbn=2-7384-3477-0}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jacques|nom1=Rongier|prénom2=K. Ewonuku|nom2=Tsevi|auteur3=Comité de langue éwé (Togo)|titre=Apprenons l’éwé (Miasrɔ̃ eʋegbe)|volume=9|lieu=Paris|éditeur=l’Harmattan|année=1996|isbn=2-7384-3956-X}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jacques|nom1=Rongier|titre=Parlons l’éwé|lieu=Paris/Budapest/Torino|éditeur=l’Harmattan|année=2004|pages totales=381|isbn=2-7475-7376-1}}
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Diedrich Hermann|nom1=Westermann|titre=A Study of the Ewe Language|lieu=Londres|éditeur=[[Oxford University Press]]|année=1930}}
=== Articles connexes ===
* [[Fon (langue)|Fon]]
* [[Gen]] (langue ''Mina'', langue véhiculaire dérivée de l'éwé)
* [[Aja-gbe]]
* [[Ayizo-gbe]]
* {{lien|fr=Phla-Pherá|trad=Phla–Pherá languages|lang=en}}
* [[langues en Afrique]]
* [[langues au Ghana]]
* [[langues au Togo]]
=== Lien externe ===
* [https://ee.wikipedia.org/wiki/Axa_do_%C5%8Ag%C9%94 Wikipedia en éwé]
=== Liens externes ===
* {{Autorité}}
* {{ethnologue|ewe|de l'éwé}}
* {{glottolog|ewee1241|de l'éwé}}
* {{OLAC|ewe|de l'éwé}}
* {{en}} [http://archive.phonetics.ucla.edu/Language/EWE/ewe.html Listes de mots et documents sonores en éwé] (The [[Université de Californie à Los Angeles|UCLA]] Phonetics Lab Archive)
* {{en}} [http://www.uni-koeln.de/phil-fak/afrikanistik/down/publikationen/basic_ewe.pdf Basic Ewe for foreign students] Institut für Afrikanistik der Universität zu Köln.
* {{lien web|langue=ee|titre=Xegbee Xe Dona!|site=Degbea|url=https://www.degbea.org}}
* {{lien web|langue=ee|titre=Eʋegbe Akademi [= Académie de la langue nationale ewe]|site=www.academiewe.org|url=http://www.academiewe.org/}}
{{Palette|Langues au Ghana|Langues au Togo}}
{{Portail|Langues|Togo|Ghana}}
{{DEFAULTSORT:Ewe}}
[[Catégorie:Langue éwé|*]]
[[Catégorie:Inventaire de langues]]
[[Catégorie:Langue au Ghana]]
[[Catégorie:Langue au Togo]] |
304297 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Gen | Gen | {{Redirect confusion|Gengbe|Gungbe}}
{{Voir homonymes|Mina|Gen (homonymie)}}
{{Ébauche|langue|Bénin|Togo}}
{{Infobox Langue
| nom = Gen, mina
| nomnatif = {{langue|gej|gɛn}}
| parlée = au
| pays = [[Togo]], [[Bénin]]
| région =
| locuteurs = {{formatnum:325000}}
| typologie = {{SVO}}, {{langue isolante}}, {{langue à tons}}
| couleurfamille = orange
| famille = {{Hiérarchie|gbe|gen}}
| langueofficielle =
| officielle =
| académie =
| iso1 =
| iso2 =
| iso3 = gej
| iso5 =
| ietf = gej
| glottolog = genn1243
| type = langue vivante
| étendue = langue individuelle
| échantillon =
| carte = Gbe languages.png
| légende carte = Répartition des principales langues gbe (d'après Capo 1988, 1991)
}}
Le '''gen''' ou '''gẽ'''<ref>Également parfois orthographié '''guen''' ou '''guin'''.</ref>, aussi appelé '''mina''', est une [[langues gbe|langue gbe]] principalement parlée dans le sud-est du [[Togo]] et dans la province de Mono au [[Bénin]] par essentiellement le peuple Gẽ. C'est la [[langue véhiculaire]] de la capitale du Togo, [[Lomé]]. On estime qu'il y a {{nombre|600000|locuteurs}} en 2018-2019{{ethno|gej}}. Comme les autres langues du groupe gbe, c'est une [[langue à tons]] de [[typologie morphologique des langues|type morphologique]] [[langue isolante|isolant]] dont la syntaxe suit l'ordre [[langue SVO|sujet-verbe-objet]].
== Écriture ==
L'orthographe gen est défini dans l{{'}}''[[Alphabet des langues nationales (Bénin)|Alphabet des langues nationales]]'' du Bénin. Dans l'édition de 1990 de cet alphabet, le gen partage le même alphabet que le [[waci (langue)|waci]]. Dans l'édition de 2008, le gen a son propre alphabet (sans la lettre f hameçon {{graphie|ƒ}}).
{|class="wikitable" style="text-align: center; vertical-align: middle;"
|+ Alphabet<ref>{{Harvsp|id=CENALA2008|texte=CENALA 2008}}</ref>
|-----
! majuscules
| A || B || C || D || Ɖ
| E || Ɛ || F || G || GB
| Ɣ || H || X || I || J
| K || KP || L || M || N
| NY || Ŋ || Ɔ || P || S
| T || U || Ʋ || V || W
| Y || Z
|-----
! minuscules
| a || b || c || d || ɖ
| e || ɛ || f || g || gb
| ɣ || h || x || i || j
| k || kp || l || m || n
| ny || ŋ || ɔ || p || s
| t || u || ʋ || v || w
| y || z
|}
La [[nasalisation]] est indiquée à l’aide de la lettre n après la voyelle ({{graphie|an ɔn ɛn in un}}).
== Notes et références ==
{{Références}}
== Voir aussi ==
{{autres projets| wikt=gɛngbe}}
=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage | prénom1=Atah-Ekoué | nom1=Kangni | titre=La syntaxe du Gɛ̃ | sous-titre=Étude syntaxique d’un parler GBE (EWE): le Gɛ̃ du Sud-Togo | lieu=Franc| éditeur=Peter Lang | année=1989 | pages totales=193 | isbn=978-3-631-41601-3}}.
* {{Ouvrage |auteur1=Centre national de linguistique appliquée (CENALA) |titre=Alphabet des langues nationales |éditeur=CENALA |lieu=Cotonou |année=1990 |numéro d'édition=2 |lire en ligne=http://hdl.handle.net/10625/6700 |id=CENALA1990}}
* {{Ouvrage | auteur institutionnel=Centre national de linguistique appliquée (CENALA) | titre=Alphabet des langues nationales béninoises | éditeur=CENALA avec le concours de l'Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres (IFADEM) | lieu=Cotonou | année=2008 | numéro d'édition=6 | id=CENALA2008}}
=== Articles connexes ===
* [[linguistique]]
** [[liste de langues]]
*** [[langues par famille]]
**** [[langues nigéro-congolaises]]
***** [[langues atlantico-congolaises]]
****** [[langues voltaïco-congolaises]]
******* [[langues kwa]]
******** [[langues gbe]]
=== Liens externes ===
{{Liens}}
* {{ethnologue|gej}}
* {{glottolog|genn1243}}
* [http://www.langues-africaines.com/MINA/index.htm La langue mina du Bénin]
{{Palette|Langues au Bénin|Langues au Togo}}
{{portail|langues|Bénin|Togo}}
[[Catégorie:Langue véhiculaire]]
[[Catégorie:Langue gbe]]
[[Catégorie:Langue au Togo]]
[[Catégorie:Langue au Bénin]]
[[Catégorie:Inventaire de langues]] |
304299 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Les%20%C3%89paves%20de%20Tycho | Les Épaves de Tycho | {{Titre en italique}}
'''''Les Épaves de Tycho''''' (titre original : ''The Trouble with Tycho'') est un recueil, composé en [[1961 en littérature|1961]], de trois [[nouvelle]]s de [[science-fiction]] écrites par [[Clifford D. Simak]] ([[États-Unis]]).
== Résumés ==
* ''Les Épaves de Tycho'' (''{{lang|en|The Trouble with Tycho}}'') : La [[Lune]] possède, elle aussi, une vie végétale. Des plantes sauvages qui y poussent guérissent la [[folie]] sur [[Terre]], mais qui s'aventure dans ces endroits sauvages et reculés risque d'y perdre la vie. Pourtant, trois explorateurs tenteront le coup à leurs risques et périls.
* ''Bouillon de culture'' (''{{lang|en|Leg. Forst.}}'') : Si le désordre est le propre de l'homme, existe-t-il des êtres pour qui l'ordre est naturel ? Un collectionneur de timbres, sans scrupule et très désordonné, découvrira de tels êtres et partagera sa découverte pour en tirer profit. Cependant, ces êtres ne sont pas arrivés par hasard.
* ''La Littérature des sphères'' (''{{lang|en|So Bright the Vision}}'') : Dans le futur, les écrivains utilisent une machine pour rédiger leurs ouvrages. Un écrivain à court d'argent et dans l'incapacité de continuer à écrire se lancera dans une expédition dans les étoiles après avoir découvert qu'un de ses collègues ne jouait pas le jeu.
== Bibliographie ==
* {{ouvrage
|éditeur=[[J'ai lu]]
|collection=Science-Fiction et fantastique
|titre=Les Épaves de Tycho
|titre vo={{lang|en|''The Trouble with Tycho''}}
|volume=808
|prénom=Clifford D.
|nom=Simak
|lien auteur1=Clifford D. Simak
|trad=[[France-Marie Watkins]]
|langue=français
|année=[[1978 en littérature|1978]] [[1961 en littérature|[1961]]]
|pages=218
|isbn=2-277-11808-7
}}
{{Portail|littérature américaine|science-fiction}}
{{DEFAULTSORT:Epaves de Tycho}}
[[Catégorie:Recueil de nouvelles de Clifford D. Simak]]
[[Catégorie:Recueil de nouvelles de science-fiction]]
[[Catégorie:Recueil de nouvelles paru en 1961]]
[[Catégorie:Recueil de nouvelles américaines des années 1960]] |
304300 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard%20Marazano | Richard Marazano | {{Infobox Biographie2
| charte = auteur de bande dessinée
| lieu de naissance = [[Fontenay-aux-Roses]] {{France}}
}}
'''Richard Marazano''', né le {{Date de naissance|27|janvier|1971}} à [[Fontenay-aux-Roses]], est un scénariste et un dessinateur de [[bande dessinée]] [[France|français]].
== Biographie ==
<!--- Pas de sources
À la suite de plusieurs rencontres avec [[Jean Giraud]], dit Moebius qui le conseille, suit son travail et lui présente Guy Vidal alors éditeurs aux humanoïdes associés et Jean-Paul Moujin éditeur chez Casterman, Richard Marazano, s'oriente vers la bande dessinée.
Après de brèves études scientifiques en physique et astrophysique à la [[Université Paris-Sud|faculté d'Orsay]], il commence sa formation en bande dessinée aux [[École européenne supérieure del'image|Beaux-Arts d'Angoulême]] puis participe à l'[[atelier Sanzot]]. Ses premiers albums en bande dessinée paraissent en 1996 aux éditions [[Soleil Productions|Soleil]] ; il rejoint ensuite [[Les Humanoïdes Associés]]. --->
En 2002, il réalise son premier album en tant qu'auteur complet (scénario, dessin et couleurs) aux éditions Carabas.
En 2003, il crée la série ''[[Cuervos]]'' avec [[Michel Durand]] aux éditions [[Glénat]]. En tant que scénariste, il participe au journal ''[[Pif Gadget]]''<ref>{{Lien web |titre=Marazano Richard dans Vaillant/Pif |url=https://bdoubliees.com/vaillantpif/auteurs4/marazano.htm |site=bdoubliees.com |consulté le=2023-09-08}}</ref> dans lequel il anime les séries ''[[Cos & Mos]]'' avec [[Abel Chen]] et ''[[Trelawney]]'' avec [[Alfonso Font]]. Il est aussi l'auteur du ''[[Le Complexe du Chimpanzé|Complexe du chimpanzé]]'', série de science-fiction coréalisée à partir de 2007, avec [[Jean-Michel Ponzio]] chez [[Dargaud]]<ref>{{Lien web|url=http://www.planetebd.com/BD/interview-97.html|titre=Interview Richard Marazano et Jean-Michel Ponzio| site=Planète BD | prénom=Benoît | nom=Cassel | date=25 janvier 2008}}.</ref> et de la série ''Genetiks'', une histoire traitant du [[clonage]] humain, parue chez [[Futuropolis (maison d'édition)|Futuropolis]] (trois tomes) toujours en 2007 et avec le même dessinateur. En 2008, il scénarise le ''one shot'' ''[[Aguirre, le principe de liberté]]'' dessiné par [[Gabriel Delmas]] ([[Carabas|éditions Carabas]])<ref>{{Lien web|url=http://www.maxoe.com/rama/culture-dossiers/focus-livres/la-bd-du-jour-lope-de-aguirre-lexpiation-de-castells-cava-et-aguirre-le-principe-de-liberte-de-marazano-et-delmas/|titre=La BD du jour : Lope de Aguirre – L’expiation de Castells & Cava et Aguirre, le principe de liberté de Marazano et Delmas| site=Maxoe | nom=Seb | date=18.03.12}}.</ref>{{,}}<ref name="PLAN">{{Lien web|auteur=Marc Dambrine|titre= Aguirre|url=https://www.planetebd.com/bd/carabas/aguirre/-/5618.html#image|site=Planète BD|date=23 juin 2008 }}</ref>.
En 2008 les éditions Glénat publient ''Le Syndrome d'Abel'', sa deuxième série en tant que dessinateur, sur un scénario de [[Xavier Dorison]].
Il publie ensuite chez [[Dargaud]] plusieurs séries comme ''S.A.M.'', coréalisée avec [[Shang Xiao]], ''Le Rêve du papillon'' avec Luo yin, ''L'Expédition'', coréalisée avec [[Marcelo Frusin]], à partir de 2011 et la série ''[[Le Monde de Milo]]'', coréalisée avec [[Christophe Ferreira]] à partir de 2013<ref>{{lien web|auteur= Jean-Laurent Truc|site=Ligne claire|titre=Le Monde de Milo, le poisson d’or mène la danse|url=https://www.ligneclaire.info/le-poisson-dor-mene-la-danse-3948.html|date=22 mars 2013}}</ref>.
Il signe chez Dargaud, à nouveau avec Jean-Michel Ponzio, ''Le Protocole pélican'' (série en quatre tomes, à partir de 2011) puis ''Mémoires de la guerre civile'' (série en trois tomes, à partir de 2017)<ref>{{lien web| auteur=A. Perroud|url=https://www.bdgest.com/chronique-7777-BD-Memoires-de-la-guerre-civile-Tome-1.html|titre= Mémoires de la guerre civile 1| site=BD Gest'|date=20/03/2017}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|auteur=Jean-Laurent Truc|titre=Mémoires de la guerre civile T3, la liberté à tout prix|site=Ligne claire|date=25 février 2018|url=https://www.ligneclaire.info/marazano-ponzio-66084.html}}.</ref>.
Aux éditions [[Rue de Sèvres (maison d'édition)|Rue de Sèvres]], il poursuit sa collaboration avec la Chine en scénarisant une nouvelle série en trois tomes : ''Yin et le Dragon'' pour le dessinateur [[Xu Yao]].
Il publie aussi ''[[les Trois Fantômes de Tesla]]'', série [[fantastique]] coréalisée avec [[Guilhem Bec]] et publiée depuis le {{date|1 juillet 2016|en bande dessinée}} dans ''[[dBD (périodique)|L'Immanquable]]''<ref name="dbd">{{Lien web|url=http://www.dbdmag.fr/immanquable/numeros/detail/236.html|titre=L'immanquable n°66|date=juillet 2016|site=[[dBD (périodique)|dBD]]|consulté le=20 août 2016}}.</ref>. La série sort en albums à partir de [[2016 en bande dessinée|2016]] chez [[Le Lombard]]<ref>{{Lien web|url=https://www.bodoi.info/les-trois-fantomes-de-tesla-1/|titre=Les Trois Fantômes de Tesla #1|date=26 août 2016|auteur=Benjamin Roure|site=[[BoDoï]]}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.actuabd.com/Avec-Les-Trois-Fantomes-de-Tesla-le-Steampunk-devient-magnetique|titre=Avec "Les Trois Fantômes de Tesla", le Steampunk devient… magnétique !|auteur=Charles-Louis Detournay|date=24 août 2016|site=[[Actua BD]]}}.</ref>.
Chez Dargaud, il lance en 2018 la série ''Zarathustra'' avec le tome 1 intitulé ''Le Lion porteur de la flamme''<ref>{{lien web|auteur= Jean-Laurent Truc|site=Ligne claire|titre=Zarathustra, les dieux s’affrontent |url=https://www.ligneclaire.info/zarathustra-marazano-mir-68702.html|date=14 avril 2018}}</ref>.
{{pertinence détail|En 2019, il apporte son soutien au [[mouvement des Gilets jaunes]]<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Nous ne sommes pas dupes – Collectif Yellow Submarine|url=http://www.nousnesommespasdupes.fr/|date=}}</ref>.}}
== Œuvres publiées ==
=== ''[[One shot (bande dessinée)|Albums one shots]]'' ===
{{Bibliographie bande dessinée||[[Aguirre, le principe de liberté]]|Richard Marazano|[[Gabriel Delmas]]||2008|[[Carabas]]|}}
{{Bibliographie bande dessinée||Le Bataillon des lâches|Richard Marazano|Richard Marazano|Richard Marazano|2000|[[Carabas]]|}}
{{Bibliographie bande dessinée||Les Contes de par-ci par-là|[[Bertrand Escaich]]|[[Abel Chen]]|Richard Marazano|2002|[[Pointe Noire (maison d'édition)|Pointe Noire]]|}}
{{Bibliographie bande dessinée||Futuroscoop|Claude Carré|Richard Marazano||1998|[[Glénat]]|}}
{{Bibliographie bande dessinée||Hanté|collectif|collectif||2008|[[Soleil Productions|Soleil]] (collection « Hanté »)|}}
{{Bibliographie bande dessinée||Humain trop humain|Richard Marazano|Éric Derian||1995|[[Le Cycliste (éditeur de bande dessinée)|Le Cycliste]]|}}
{{Bibliographie bande dessinée||Jérusalem|Richard Marazano|[[Patrick Pion]]|[[Walter (auteur)|Walter]]|2008|[[Glénat]] (collection « Vécu »)|}}
{{Bibliographie bande dessinée||Minik<ref name=MIN>{{Lien web|auteur=Benoit Cassel|titre=Minik|url=https://www.planetebd.com/bd/dupuis/minik/-/5894.html|site=Planète BD|date=13 septembre 2008 }}</ref>|Richard Marazano|[[Hippolyte (auteur)|Hippolyte]]|[[Hippolyte (auteur)|Hippolyte]]|2008|[[Dupuis]] (collection « [[Aire libre]] »)|}}
{{Bibliographie bande dessinée||Vampires|collectif|collectif||2001|[[Carabas]]||récit court avec [[Tommy Lee Edwards]]}}{{Bibliographie bande dessinée||Vampires|collectif|collectif||2001|[[Carabas]]||récit court avec [[Tommy Lee Edwards]]}}{{Bibliographie bande dessinée||Poum a une idée|collectif|collectif||2017|[[Eïdola]]||récit court avec [[Angélique Césano]]}}
* {{ouvrage|auteur1=Richard Marazano|responsabilité1=scénario|auteur2=[[Gabriel Delmas]]|responsabilité2=dessin|titre=Circé la magicienne |éditeur=[[Dargaud]]|date=2021|ISBN=9782205082883}}
=== Séries ===
{{Bibliographie déroulante bande dessinée
| titre = [[Alcyon (bande dessinée)|Alcyon]]
| contenu =
{{Bibliographie bande dessinée|1||Richard Marazano|[[Christophe Ferreira]]|[[Christophe Ferreira]]|2013|Dargaud}}
{{Bibliographie bande dessinée|2||Richard Marazano|[[Christophe Ferreira]]|[[Christophe Ferreira]]|2013|Dargaud}}
{{Bibliographie bande dessinée|3||Richard Marazano|[[Christophe Ferreira]]|[[Christophe Ferreira]]|2015|Dargaud}}
}}
{{Bibliographie déroulante bande dessinée
| titre = [[Fleur de bambou (bande dessinée)|Fleur de Bambou]]
| contenu =
{{Bibliographie bande dessinée|1|Richard Marazano|[[Cat Zaza]]|[[Cat Zaza]]|2017|Rue de Sèvres}}
}}
{{Bibliographie déroulante bande dessinée
| titre = [[Le Monde de Milo]]
| contenu =
{{Bibliographie bande dessinée|1||Richard Marazano|[[Christophe Ferreira]]|[[Christophe Ferreira]]|2013|Dargaud}}
{{Bibliographie bande dessinée|2||Richard Marazano|[[Christophe Ferreira]]|[[Christophe Ferreira]]|2013|Dargaud}}
{{Bibliographie bande dessinée|3||Richard Marazano|[[Christophe Ferreira]]|[[Christophe Ferreira]]|2015|Dargaud}}
{{Bibliographie bande dessinée|4||Richard Marazano|[[Christophe Ferreira]]|[[Christophe Ferreira]]|2016|Dargaud}}
{{Bibliographie bande dessinée|5||Richard Marazano|[[Christophe Ferreira]]|[[Christophe Ferreira]]|2018|Dargaud}}
}}
{{Bibliographie déroulante bande dessinée
| titre = [[Otaku Blue]]
| contenu =
{{Bibliographie bande dessinée|1|Tokyo Underground|Richard Marazano|[[Malo Kerfriden]]|[[Malo Kerfriden]]|2012|Dargaud}}
{{Bibliographie bande dessinée|2|Obsessions|Richard Marazano|[[Malo Kerfriden]]|[[Malo Kerfriden]]|2013|Dargaud}}
}}
{{Bibliographie déroulante bande dessinée
| titre = [[Blue Space]]
| contenu =
{{Bibliographie bande dessinée|1|IMMB|Richard Marazano|[[Christian Lamquet|Chris Lamquet]]|[[Christian Lamquet|Chris Lamquet]]|2006|E.P.A.||réédité sous le titre ''Moonwalk''}}
{{Bibliographie bande dessinée|2|Le Troisième Œil d’Indra|Richard Marazano|[[Christian Lamquet|Chris Lamquet]]|[[Christian Lamquet|Chris Lamquet]]|2009|[[Glénat]] (collection « Grafica »)|}}
}}
{{Bibliographie déroulante bande dessinée
| titre = [[Chaabi, la révolte]]
| contenu =
{{Bibliographie bande dessinée|1|Première partie|Richard Marazano|[[Xavier Delaporte]]|[[Isabelle Cochet]]|2007|[[Futuropolis (maison d'édition)|Futuropolis]]|}}
{{Bibliographie bande dessinée|2|Deuxième partie|Richard Marazano|[[Xavier Delaporte]]|[[Isabelle Cochet]]|2009|[[Futuropolis (maison d'édition)|Futuropolis]]|}}
{{Bibliographie bande dessinée|3|Troisième partie|Richard Marazano|[[Xavier Delaporte]]|[[Isabelle Cochet]]|2011|[[Futuropolis (maison d'édition)|Futuropolis]]|}}
}}
{{Bibliographie déroulante bande dessinée
| titre = [[Le Complexe du Chimpanzé|Le Complexe du chimpanzé]]
| contenu =
{{Bibliographie bande dessinée|1|Paradoxe|Richard Marazano|[[Jean-Michel Ponzio]]|[[Jean-Michel Ponzio]]|2007|[[Dargaud]]|}}
{{Bibliographie bande dessinée|2|Les Fils d’Arès|Richard Marazano|[[Jean-Michel Ponzio]]|[[Jean-Michel Ponzio]]|2008|[[Dargaud]]|}}
{{Bibliographie bande dessinée|3|Civilisation|Richard Marazano|[[Jean-Michel Ponzio]]|[[Jean-Michel Ponzio]]|2008|[[Dargaud]]|}}
}}
{{Bibliographie déroulante bande dessinée
| titre = [[Cos & Mos]]
| contenu =
{{Bibliographie bande dessinée|1|Terra incognita|Richard Marazano|[[Abel Chen]]|Richard Marazano|2004|[[Carabas]]|}}
{{Bibliographie bande dessinée|2|5 aventures de Cos & Mos|Richard Marazano|[[Abel Chen]]|Richard Marazano|2005|[[Carabas]]|}}
}}
{{Bibliographie déroulante bande dessinée
| titre = [[Cuervos]]
| contenu =
{{Bibliographie bande dessinée|1|Le Contrat|Richard Marazano|[[Michel Durand]]|Richard Marazano|2003|[[Glénat]] (collection « Grafica »)|}}
{{Bibliographie bande dessinée|2|Sicaires de la Sainte Coke|Richard Marazano|[[Michel Durand]]|Richard Marazano|2004|[[Glénat]] (collection « Grafica »)|}}
{{Bibliographie bande dessinée|3|L’Ange des maudits|Richard Marazano|[[Michel Durand]]|Richard Marazano|2005|[[Glénat]] (collection « Grafica »)|}}
{{Bibliographie bande dessinée|4|Requiem|Richard Marazano|[[Michel Durand]]|Richard Marazano|2006|[[Glénat]] (collection « Grafica »)|}}
}}
{{Bibliographie déroulante bande dessinée
| titre = [[Cutie B.]]
| contenu =
{{Bibliographie bande dessinée||tome 1|Richard Marazano|[[Yishan Li]]|[[Yishan Li]]|2008|[[Dargaud]]|}}
{{Bibliographie bande dessinée||tome 2|Richard Marazano|[[Yishan Li]]|[[Yishan Li]]|2008|[[Dargaud]]|}}
}}
{{Bibliographie déroulante bande dessinée
| titre = Dusk
| contenu =
{{Bibliographie bande dessinée|1|Pauvre Tom<ref>{{Article|périodique=[[BoDoï]] |numéro=35 |année=2000 |mois=11 |auteur=Virginie François |titre=Séjour à la neige |page=13}}.</ref>|Richard Marazano|[[Christian De Metter|Christian de Metter]]|[[Christian De Metter|Christian de Metter]]|2000|[[Les Humanoïdes Associés]]|}}
{{Bibliographie bande dessinée|2|Trois larmes pour Lucie<ref>{{Article|périodique=[[BoDoï]] |numéro=52 |année=2002 |mois=5 |auteur=Jean-Pierre Fuéri |titre=Satan mène-t-il le Baal ? |page=16}}.</ref>|Richard Marazano|[[Christian De Metter|Christian de Metter]]|[[Christian De Metter|Christian de Metter]]|2002|[[Les Humanoïdes Associés]]|}}
}}
{{Bibliographie déroulante bande dessinée
| titre = [[Eco Warriors]]
| contenu =
{{Bibliographie bande dessinée|1|Orang-utan - 1|Richard Marazano|[[Christian Lamquet|Chris Lamquet]]|[[Christian Lamquet|Chris Lamquet]]|2009|[[12 bis]]|}}
{{Bibliographie bande dessinée|2|Orang-utan - 2|Richard Marazano|[[Christian Lamquet|Chris Lamquet]]|[[Christian Lamquet|Chris Lamquet]]|2010|[[12 bis]]|}}
}}
{{Bibliographie déroulante bande dessinée
| titre = [[L'Expédition (bande dessinée) |L'Expédition]]
| contenu =
{{Bibliographie bande dessinée|1|Le Lion de Nubie|Richard Marazano|[[Marcello Frusin]]||2011|[[Dargaud]]|}}
{{Bibliographie bande dessinée|2|Le Lion de Nubie|Richard Marazano|[[Marcello Frusin]]||2014|[[Dargaud]]|}}
{{Bibliographie bande dessinée|3|Sous les larmes sacrées de Nyabarongo|Richard Marazano|[[Marcello Frusin]]||2017|[[Dargaud]]|}}
}}
{{Bibliographie déroulante bande dessinée
| titre = [[Genetiks]]
| contenu =
{{Bibliographie bande dessinée|1|Chapitre 1|Richard Marazano|[[Jean-Michel Ponzio]]|[[Jean-Michel Ponzio]]|2007|[[Futuropolis (maison d'édition)|Futuropolis]]|}}
{{Bibliographie bande dessinée|2|Chapitre 2|Richard Marazano|[[Jean-Michel Ponzio]]|[[Jean-Michel Ponzio]]|2008|[[Futuropolis (maison d'édition)|Futuropolis]]|}}
{{Bibliographie bande dessinée|3|Chapitre 3|Richard Marazano|[[Jean-Michel Ponzio]]|[[Jean-Michel Ponzio]]|2010|[[Futuropolis (maison d'édition)|Futuropolis]]|}}
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{{Bibliographie déroulante bande dessinée
| titre = [[Guerrero]]
| contenu =
{{Bibliographie bande dessinée|1|L’Étranger|Richard Marazano|[[Camille Le Gendre]]|[[Camille Le Gendre]]|2008|[[Carabas]]|}}
{{Bibliographie bande dessinée|2|Le Destin accompli|Richard Marazano|[[Camille Le Gendre]]|[[Camille Le Gendre]]|2009|[[Carabas]]|}}
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{{Bibliographie déroulante bande dessinée
| titre = [[Héloïse de Montfort]]
| contenu =
{{Bibliographie bande dessinée|1|Les 5 Archers du puits aux âmes|Richard Marazano|[[Alfonso Font]]|Nelik|2010|[[Glénat]] (collection « Vécu »)|}}
{{Bibliographie bande dessinée|2|Le Pont du diable|Richard Marazano|[[Alfonso Font]]|Nelik|2010|[[Glénat]] (collection « Vécu »)|}}
{{Bibliographie bande dessinée|3|Le Spectre du croisé|Richard Marazano|[[Alfonso Font]]||2011|[[Glénat]] (collection « Vécu »)|}}
}}
{{Bibliographie déroulante bande dessinée
| titre = [[Trelawney|Les Mémoires d’un gentilhomme corsaire]]
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{{Bibliographie bande dessinée|1|4 aventures de Trelawney|Richard Marazano|[[Alfonso Font]]||2005|[[Pif Gadget|Pif éditions]]|}}
}}
{{Bibliographie déroulante bande dessinée
| titre = [[Le Protocole Pélican]]
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{{Bibliographie bande dessinée|1|Le Protocole Pélican|Richard Marazano|[[Jean-Michel Ponzio]]|[[Jean-Michel Ponzio]]|2011|[[Dargaud]]|}}
{{Bibliographie bande dessinée|2|Le Protocole Pélican|Richard Marazano|[[Jean-Michel Ponzio]]|[[Jean-Michel Ponzio]]|2011|[[Dargaud]]|}}
{{Bibliographie bande dessinée|3|Le Protocole Pélican|Richard Marazano|[[Jean-Michel Ponzio]]|[[Jean-Michel Ponzio]]|2011|[[Dargaud]]|}}
{{Bibliographie bande dessinée|4|Le Protocole Pélican|Richard Marazano|[[Jean-Michel Ponzio]]|[[Jean-Michel Ponzio]]|2011|[[Dargaud]]|}}
}}
{{Bibliographie déroulante bande dessinée
| titre = [[Le Rêve du papillon]]
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{{Bibliographie bande dessinée|1|Lapins sur la lune|Richard Marazano|[[Luo Yin]]|[[Luo Yin]]|2010|[[Dargaud]]|}}
{{Bibliographie bande dessinée|2|Stupides ! Stupides espions !|Richard Marazano|[[Luo Yin]]|[[Luo Yin]]|2011|[[Dargaud]]|}}
{{Bibliographie bande dessinée|3|Stupides !Les ficelles du cordonnier!|Richard Marazano|[[Luo Yin]]|[[Luo Yin]]|2012|[[Dargaud]]|}}
{{Bibliographie bande dessinée|4|Stupides !Les ficelles du cordonnier!|Richard Marazano|[[Luo Yin]]|[[Luo Yin]]|2014|[[Dargaud]]|}}
}}
{{Bibliographie déroulante bande dessinée
| titre = [[S.A.M.]]
| contenu =
{{Bibliographie bande dessinée|1|Après l’homme…|Richard Marazano|[[Shang Xiao]]|[[Shang Xiao]]|2011|[[Dargaud]]|}}
{{Bibliographie bande dessinée|2|Chasseurs de Robots…|Richard Marazano|[[Shang Xiao]]|[[Shang Xiao]]|2013|[[Dargaud]]|}}
{{Bibliographie bande dessinée|3|Un million d'hivers…|Richard Marazano|[[Shang Xiao]]|[[Shang Xiao]]|2015|[[Dargaud]]|}}
}}
{{Bibliographie déroulante bande dessinée
| titre = [[Sidney & Howell]]
| contenu =
{{Bibliographie bande dessinée|1|Le Vaisseau fantôme|Richard Marazano|Nicolas Moraës|Delphine Rieu|1997|[[Soleil Productions|Soleil]]|}}
{{Bibliographie bande dessinée|2|Les Équarrisseurs|Richard Marazano|Nicolas Moraës|Delphine Rieu|1998|[[Soleil Productions|Soleil]]|}}
}}
{{Bibliographie déroulante bande dessinée
| titre = [[Le Syndrome d'Abel]]
| contenu =
{{Bibliographie bande dessinée|1|L’Exil|[[Xavier Dorison]]|Richard Marazano|Richard Marazano|2008|[[Glénat]] (collection « Caractère »)|}}
{{Bibliographie bande dessinée|2|[[Xavier Dorison]]|Richard Marazano|Richard Marazano|2015|[[Glénat]] (collection « Caractère »)|}}
{{Bibliographie bande dessinée| 3|[[Xavier Dorison]]|Richard Marazano|Richard Marazano|2015|[[Glénat]] (collection « Caractère »)|}}
}}
{{Bibliographie déroulante bande dessinée
| titre = Tequila Desperados
| contenu =
{{Bibliographie bande dessinée|1|Tierras calientes|Richard Marazano|[[Jean-Claude Cassini]]|Jean-Claude Cassini|1998|[[Soleil Productions|Soleil]]|}}
}}
{{Bibliographie déroulante bande dessinée
| titre = [[Les Trois Fantômes de Tesla]]
| contenu = avec [[Guilhem Bec|Guilhem]] (2016)
{{Bibliographie bande dessinée|1|Le Mystère Chtokavien|Richard Marazano|[[Guilhem Bec|Guilhem]]|Richard Marazano|2016|[[Le Lombard]]||{{ISBN|978-2-8036-3619-8}}}}
}}
{{Bibliographie déroulante bande dessinée
| titre = [[Yin et le Dragon]]
| contenu =
{{Bibliographie bande dessinée|1|Créatures célestes|Richard Marazano|[[Xu Yao]]|[[Xu Yao]]|2016|Rue de Sèvres}}
}}
{{Bibliographie déroulante bande dessinée
| titre = [[Zarathustra (bande dessinée)|Zarathustra]]
| contenu =
{{Bibliographie bande dessinée|1|[[Le Lion porteur de flamme]]|Richard Marazano|[[Amad Mir]]|[[Amad Mir]]|2018|[[Dargaud]]}}
}}
{{Bibliographie déroulante bande dessinée
| titre = [[Zéro absolu (bande dessinée)|Zéro absolu]]
| contenu =
{{Bibliographie bande dessinée|1|Premier acte|Richard Marazano|[[Christophe Bec]]||1997|[[Soleil Productions|Soleil]]||réédité sous le titre ''Programme Siberia''}}
{{Bibliographie bande dessinée|2|Deuxième acte|Richard Marazano|[[Christophe Bec]]||1998|[[Soleil Productions|Soleil]]||réédité sous le titre ''ASOR3 Psycho''}}
{{Bibliographie bande dessinée|3|Troisième acte|Richard Marazano|[[Christophe Bec]]||1999|[[Soleil Productions|Soleil]]||réédité sous le titre ''Incarnations''}}
}}
=== Périodiques ===
* ''Xibalba le royaume de la peur'', récit court, avec [[Benoît Springer]], publié dans la revue ''[[BoDoï]]''
* ''[[Trelawney|Les Aventures d'un gentilhomme corsaire]]'', récits courts, avec [[Alfonso Font]], publiés dans le journal ''[[Pif Gadget]]''
* ''[[Cos & Mos]]'', récits courts, avec [[Abel Chen]], publiés dans le journal ''[[Pif Gadget]]''
* ''Gargantua & Pantagruel'', récit court, avec [[Mazan (auteur)|Mazan]], publié dans la revue ''[[Je bouquine]]''
* ''Le Masque de fer'', récit court, avec [[Dominique Bertail]], publié dans la revue ''[[Je bouquine]]''
* ''Histoires comme ça'', récit court, avec [[Yoann (auteur)|Yoann]], publié dans la revue ''[[Je bouquine]]''
* ''Conte de Noël'', récit court, avec [[Mazan (auteur)|Mazan]], publié dans la revue ''[[Faille temporelle (magazine)|Faille temporelle]]''
* ''Le rêve du papillon'', avec [[Luo Yin]], publié dans la revue ''Touch Soul'' (Chine)
=== Illustrations ===
* ''Haïku'' illustration d'un Haïku de la poétesse [[Hisajo Sugita]], sérigraphies en tirage limité, numérotées et signées en 40 exemplaires, [[Atelier les Mains Sales]], 2012
== Expositions ==
* ''Haïku'', exposition collective, Sérigraphies - Angoulême (France), Paris (France), Andennes (Belgique), Tokyo (Japon), Hiroshima (Japon), 2013
* ''Un rêve dans un rêve'', exposition de peintures et illustrations, Fontenay aux roses (France), 2013
== Distinctions ==
=== Prix ===
* 2006: "Cuervos", scénarisé par Richard Marazano et dessiné par Michel Durand, reçoit le Prix Carolus Quintus de la BD sociale, décerné par le Festival BD de Ganshoren-Bruxelles.
* 2006: "Cuervos", reçoit le Prix de la meilleure bande dessinée adaptable au cinéma au festival Cinéma et Littérature de Monaco.
* 2007: "Le Complexe du Chimpanzé" reçoit le prix du meilleur album au festival bande dessinée de Lyon.
* 2008: ''Le Complexe du chimpanzé'' reçoit le Grand Prix et le prix du meilleur scénario du [[musée de l'Air et de l'Espace]]<ref>{{Lien web|url=https://www.aerobuzz.fr/culture-aero/jean-michel-ponzio-se-paie-votre/|titre=Jean-Michel Ponzio se paie votre portrait| site=Aerobuzz| nom=Gil Roy| date=31.07.2009}}.</ref>.
* 2008: ''Genetiks'' reçoit le [[prix Bob-Morane]] de la meilleure bande dessinée de science fiction francophone aux [[Utopiales]] de Nantes<ref>{{Lien web|url=https://bobmorane.noosfere.org/?page_id=39|titre=Prix Bob Morane - Les lauréats 2008| site=Noosfère| date=2008}}.</ref>.
* 2008: ''Chaabi, la révolte'' reçoit le prix du meilleur album interfestival à [[Festival international de la bande dessinée de Chambéry|Chambéry]]<ref>{{Lien web|url=http://www.chamberybd.fr/palmares%202008.htm|titre=Palmarès 2008| site=Chambéry BD| date=2008}}.</ref>
* 2012: ''S.A.M.'' tome 1 reçoit le ''prix BD des Collégiens'' au [[Festival d'Angoulême 2012|festival d'Angoulême]]<ref>{{Lien web|url=https://www.dargaud.com/index.php/content/view/full/14415|titre=Angoulême 2012 - Jour 2| site=éditions Dargaud| date=}}.</ref>
* 2012: ''S.A.M.'' tome 1 reçoit le prix « livrentête » de la meilleure bande dessinée ''junioe'' par l’Union Nationale ''[[Culture et bibliothèques pour tous]]''<ref>{{Lien web|url=https://www.ricochet-jeunes.org/prix-litteraires/prix-livrentete|titre=Prix Livrentête Lauréats| site=Ricochet| date=}}.</ref>
* 2013: ''Le Monde de Milo'' tome 1 reçoit le ''Grand prix des lecteurs du [[Le Journal de Mickey|journal de Mickey]]''<ref>{{Lien web|url=https://www.livreshebdo.fr/article/le-grand-prix-des-lecteurs-du-journal-de-mickey-couronne-wonder-et-le-monde-de-milo|titre=Le Grand Prix des Lecteurs du Journal de Mickey couronne Wonder et Le monde de Milo| site=Livres Hebdo| nom=Manon Quinti| date=4 octobre 2013}}.</ref>
* 2013: Otaku Blue reçoit la médaille de Bronze de la 6ème [[International Manga Award|International MANGA Award]] discernée par le ministère de la culture du Japon.
* 2017: Yin et le Dragon reçoit le prix "À l'ombre du grand arbre" dans la catégorie "BD et documentaire".
* 2017: Yin et le Dragon reçoit le prix du meilleur album jeunesse au festival de Sollies.
* 2018: "Les trois Fantômes de Tesla" reçoit le prix de la Grande Ourse du meilleur scénario et du meilleur dessin au festival d'Andenne en Belgique.
<!---
* 2006 : ''Cuervos'' reçoit le prix Carolus Quintus de la meilleure bande dessinée au festival de [[Ganshoren]], Belgique
* 2006 : ''Cuervos'' reçoit le prix de la meilleure bande dessinée adaptable au cinéma au [[forum international cinéma et littérature]], à Monaco
* 2007 : ''Le Complexe du chimpanzé'' reçoit le prix du meilleur album au festival de Lyon.
* 2008 : ''Le Complexe du chimpanzé'' reçoit le prix du meilleur album au festival du [[Le Bourget (Seine-Saint-Denis)|Bourget]].
* 2008 : ''Le Complexe du chimpanzé'' reçoit le prix du meilleur scénario au festival du [[Le Bourget (Seine-Saint-Denis)|Bourget]].
* 2009 : ''Chaabi, la révolte'' tome 2 reçoit le prix « bonne mine » du meilleur album au festival [[BDécines]].
* 2012 : ''S.A.M.'' tome 1 reçoit le "prix BD des Collégiens" au [[Festival d'Angoulême 2012|festival d'Angoulême]]<ref>{{Lien web|url=https://www.dargaud.com/index.php/content/view/full/14415|titre=Angoulême 2012 - Jour 2| site=éditions Dargaud| prénom=| nom=| date=}}.</ref>
* 2013 : ''Otaku blue'' tome 1 reçoit le ''bronze award'' à l'occasion du {{6e}} International MANGA Award décerné par le ministère des affaires étrangères au Japon.
* 2013 : ''Le Monde de Milo'' tome 1 reçoit le ''Grand prix des lecteurs du [[Le Journal de Mickey|journal de Mickey]]''<ref>{{Lien web|url=https://www.livreshebdo.fr/article/le-grand-prix-des-lecteurs-du-journal-de-mickey-couronne-wonder-et-le-monde-de-milo|titre=Le Grand Prix des Lecteurs du Journal de Mickey couronne Wonder et Le monde de Milo| site=Livres Hebdo| prénom=| nom=Manon Quinti| date=4 octobre 2013}}.</ref>.
* 2017 : ''Yin & le Dragon Tome 1'' reçoit le prix "À l'ombre du grand arbre".
* 2017 : ''Yin & le Dragon Tome 1'' reçoit le prix du meilleur album jeunesse au festival de Solliès.
* 2018 : ''Les trois fantômes de tesla'' reçoit le prix de la Grande Ourse du meilleur scénario et du meilleur dessin au festival d'Andenne, Belgique.--->
<!---
=== Nominations ===
* 2004 : ''Cuervos'' est nommé pour le [[Prix du scénario (Festival d'Angoulême)|prix du meilleur scénario]] lors du [[Festival international de la bande dessinée d'Angoulême|festival d'Angoulême]].
* 2006 : ''Cuervos'' est nommé pour le prix du meilleur album lors du festival de bande dessinée à Madrid, Espagne.
* 2009 : ''Le Complexe du Chimpanzé'' T.1 est nommé aux [[Eagle Award]]s du meilleur comics européen, Royaume-Uni.
* 2010: ''Le Complexe du Chimpanzé'' T.2 est nommé aux [[Eagle Award]]s du meilleur comics européen, Royaume-Uni.
* 2010-2011 : ''Le Rêve du papillon'' T.1 est nommé pour le prix « livre en tête » de la meilleure bande dessinée junior par l’Union Nationale Culture et Bibliothèques pour tous.
* 2011 : ''Le Rêve du papillon'' T.1 est nommé pour le [[Essentiel Jeunesse|prix du meilleur album jeunesse]] du festival international de la bande dessinée d'Angoulême.
* 2011 : ''Le Rêve du papillon'' T.2 est nommé pour le "Grand prix des lecteurs du journal de Mickey".
* 2012 : ''Le Protocole Pélican'' T.1 est nommé pour le prix du meilleur album dans la compétition officielle du festival international de la bande dessinée d'Angoulême
* 2012 : ''S.A.M.'' T1 est nommé pour le [[Cezam Prix Littéraire Inter CE]], Île-de-France.
* 2013 : ''Le Monde de Milo'' T.1 est nommé pour le "Prix du conseil Général" au {{30e}} Festival [[BD Boum]] de Blois.
* 2013 : ''Le Monde de Milo'' T.1 est nommé pour le prix "Coup de cœur" de la ville d’[[Asnières-sur-Seine]].
* 2013 : ''Le Monde de Milo'' T.1 est nommé pour le prix bande dessinée des collégiens de la Somme et Seine-Maritime.
* 2013 : ''Le Monde de Milo'' T.1 est nommé pour le prix jeunesse au {{15e}} festival de Montreuil-Bellay.
* 2014 : ''Le Monde de Milo'' est nommé pour le prix jeunesse du {{41e}} festival international de la bande dessinée d'Angoulême.
* 2014 : ''Le Monde de Milo'' est nommé pour le prix Festibulles.
* 2014 : ''Le Monde de Milo'' est nommé pour le prix Bull'Gomme 53.
* 2015 : ''Le Monde de Milo'' T1 et T2 sont nommés pour le prix du livre numérique jeunesse à Grenoble.
* 2017 : ''Les trois fantômes de Tesla'' T1 est nommé pour le prix des libraires BD.
* 2017 : ''Les trois fantômes de Tesla'' T1 est nommé pour le [[prix de la BD Fnac]].
* 2017 : ''Les trois fantômes de Tesla'' T1 est nommé pour le prix Actu SF.
* 2017 : ''Les trois fantômes de Tesla'' T1 est nommé pour le prix Bulles d'Océan.
* 2017 : ''Les trois fantômes de Tesla'' T1 est nommé pour le prix FNAC BD Belgique.
* 2017 : ''Les trois fantômes de Tesla'' T1 est nommé dans la sélection officielle au {{44e}} festival international de la bande dessinée à Angoulême.
* 2017 : ''Les trois fantômes de Tesla'' T1 est nommé pour le prix du public au {{44e}} festival international de la bande dessinée à Angoulême.
* 2017 : ''Les trois fantômes de Tesla'' T1 est nommé pour le prix St-Michel du meilleur scénario, à Bruxelles.
--->
== Références ==
{{références|taille=30}}
== Annexes ==
=== Bibliographie ===
{{...}}
* {{fr}} [http://www.bdtheque.com/interview-richard-marazano-93.html Interview de l’auteur] sur ''BDTheque.com''
=== Liens externes ===
* {{Autorité}}
* {{Bases bande dessinée}}
{{Portail|France|bande dessinée francophone}}
{{DEFAULTSORT:Marazano, Richard}}
[[Catégorie:Scénariste français de bande dessinée]]
[[Catégorie:Dessinateur français de bande dessinée]]
[[Catégorie:Naissance en janvier 1971]]
[[Catégorie:Naissance à Fontenay-aux-Roses]] |
304305 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques%20Lacoursi%C3%A8re | Jacques Lacoursière | {{homonyme|Lacoursière}}
{{Infobox Biographie2
|charte = historien
|image = Jacques Lacoursière 2010.jpg
|légende = Jacques Lacoursière au [[Salon du livre de Montréal]] en 2010.
}}
'''Jacques Lacoursière''' (né le {{date de naissance|4|mai|1932}} à [[Shawinigan]] et mort le {{date de décès|1|juin|2021}} à [[Québec (ville)|Québec]]) est un [[historien]] et [[Écrivain|auteur]] [[Québec|québécois]]<ref name="Lacoursière Jacques.Prix Gérard-Morisset 2007"> {{fr}} {{Lien web |url=http://www.prixduquebec.gouv.qc.ca/recherche/desclaureat.php?noLaureat=358 |titre=Lacoursière, Jacques - Prix Gérard-Morisset 2007 |site=www.prixduquebec.gouv.qc.ca |consulté le=4 septembre 2010.}} </ref> qui se spécialise dans la vulgarisation de l'[[histoire du Québec]].
Tout au long de sa carrière et de ses nombreux écrits, il aide à considérablement populariser l'histoire du Québec, que ce soit avec les ouvrages célèbres comme ''Nos racines. l’histoire vivante des Québécois'' (écrit avec Hélène-Andrée Bizier) ou l’''Histoire populaire du Québec'' (en cinq tomes). L’œuvre de Jacques Lacoursière illustre le désir de l'historien de montrer à la nation québécoise toute la richesse de son histoire. Proche du grand public et n'hésitant pas à revêtir des costumes d'époque dans certains événements, ses interventions ainsi que ses approches pédagogiques et narratives visent à faire en sorte que l'histoire soit vivante et ne soit plus une chose impersonnelle et lointaine.
== Biographie ==
=== Enfance, formation et influences ===
Né à [[Shawinigan]] en [[1932 au Québec|1932]] au sein d’une famille nombreuse et d’un père imprimeur<ref>{{Lien web |auteur=François St-Onge |titre=JACQUES LACOURSIÈRE |url=http://www.shawinigan.ca/Ville/jacques-lacoursiere_111.html |site=www.shawinigan.ca |date=1997 |consulté le=2021-04-01}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Les Prix du Québec - le lauréat Jacques Lacoursière |url=http://www.prixduquebec.gouv.qc.ca/recherche/desclaureat.php?noLaureat=358 |site=www.prixduquebec.gouv.qc.ca |consulté le=2021-04-01}}</ref>, Jacques Lacoursière se destine en premier lieu à la prêtrise, s’achète une soutane, puis s’intéresse au droit pour ensuite prêter main-forte à l’entreprise familiale<ref name=":02">{{Ouvrage|prénom1=Jacques|nom1=Mathieu|nom2=Denis Vaugeois|titre=Faire aimer l'histoire en compagnie de Jacques Lacoursière|passage=7|lieu=Québec|éditeur=Éditions du Septentrion|date=2018|isbn=978-2-89448-934-5|isbn2=2-89448-934-X|oclc=1037279071|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/1037279071|consulté le=2021-04-01}}</ref>. À la fin des années 1950, il rentre à l’École normale Maurice-L.-Duplessis de [[Trois-Rivières]] pour y étudier la pédagogie et obtient un baccalauréat à la fin de sa vingtaine<ref name=":02" />. L’historien avoue qu’il n’était pas fait pour l’histoire à la base et qu’il aimait la littérature<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Louise |nom1=Chevrier |titre=Confidences d’un historien : jacques Lacoursière, l’historien généreux |périodique=Histoire Québec |volume=15 |numéro=1 |date=2009 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2009-v15-n1-hq1060395/11428ac/ |consulté le=2021-04-03 |pages=5–7 }}</ref>. C’est en tant qu’étudiant de [[Denis Vaugeois]] à l’École normale que Jacques Lacoursière commence à fortement s’intéresser à l’histoire. Le professeur, alors plus jeune que lui, lui donne la piqûre de ce qui allait devenir une vocation tardive<ref name=":02" />.
Lacoursière épouse Monique Dubois à Trois-Rivières en 1957.
[[Fichier:Pointe-a-Calliere Public Market 2012 - 20.jpg|thumb|Jacques Lacoursière au marché public dans l'ambiance du {{s-|XVIII|e}} de [[Pointe-à-Callière]] le 26 août 2012|gauche|219x219px]]
Dans les [[années 1960]], il est collaborateur à ''[[Libre Nation]]'', un journal nationaliste et indépendantiste<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Jean-François Nadeau |titre=Entrevue avec Jacques Lacoursière : le diable de l'histoire |périodique=Le Devoir |date=15 novembre 2008 |issn= |lire en ligne=https://www.ledevoir.com/lire/216307/entrevue-avec-jacques-lacoursiere-le-diable-de-l-histoire |pages=F17 }}</ref>. Son comparse Denis Vaugeois dans l'hommage qui lui est rendu en 2018 écrit "Nationaliste peut-être mais pas au point de se sentir inconfortable dans les institutions fédérales."
Il fait son entrée dans la fonction publique au Ministère de l'éducation en 1968 et au Ministère des affaires intergouvernementales comme attaché politique en 1969.
Passionné d'histoire, il travailla longtemps à la revue historique ''Nos Racines''<ref name="Lacoursière Jacques.Prix Gérard-Morisset 2007"/>, œuvre maintenant introuvable car non rééditée. L'auteur a repris ses textes et en a fait une refonte complète dans la nouvelle collection ''Histoire populaire du Québec'', maintenant en cinq tomes. Il est l'un des créateurs du journal ''[[Le Boréal Express]]'', en compagnie de Denis Vaugeois et de [[Gilles Boulet]], notamment<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Jacques Mathieu|auteur2=Denis Vaugeois|titre=Faire aimer l'histoire en compagnie de Jacques Lacoursière|lieu=Québec|éditeur=[[Éditions du Septentrion|Les éditions du Septentrion]]|année=2018|pages totales=284|isbn=978-2-89448-934-5}}</ref>.
=== Carrière médiatique ===
En 1977 et 1978, Jacques Lacoursière a été recherchiste pour la série ''[[Duplessis (mini-série)|Duplessis]]'', scénarisée par [[Denys Arcand]] et présentée à Radio-Canada<ref name=":0" />. En [[1996]], il a participé à l'élaboration (en coulisse comme devant la caméra) de la télésérie historique ''[[Épopée en Amérique]]'' réalisée par [[Gilles Carle]]. Il est le frère de la romancière [[Louise Lacoursière]]<ref>{{Article |langue=français |auteur1= |titre=La rentrée |périodique=La Presse |date=12 septembre 1999 |issn=0317-9249 |lire en ligne= |pages=B4 }}</ref>.
=== Décès ===
Jacques Lacoursière meurt le {{Date|1er juin 2021}} à l'âge de 89 ans<ref>[https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1749755/historien-jacques-lacoursiere-deces-biographie Radio Canada] Le grand historien Jacques Lacoursière n'est plus</ref>.
== Distinctions ==
* 1999 : [[Prix de l'Institut canadien de Québec]]<ref>{{Lien web|titre=Prix d'excellence des arts et de la culture|url=http://www.culture-quebec.qc.ca/prix/laureat99/archives1999.html#inttitutcanadien99|site=www.culture-quebec.qc.ca|consulté le=2020-02-04}}</ref>
* 2002 : Chevalier de l'[[Ordre national du Québec]]
* 2003 : [[Médaille de l'Académie des lettres du Québec]]
* 2006 : Membre de l'[[ordre du Canada]]
* 2007 : [[Prix Adagio]]
* 2007 : [[Prix Gérard-Morisset]]<ref name="Lacoursière Jacques.Prix Gérard-Morisset 2007"/>
* 2008 : [[Légion d'honneur]] (France)
* 2008 : [[Doctorat honoris causa|Docteur ''honoris causa'']] de l'[[Université de Moncton]]<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Louise Lemieux |titre=Jacques Lacoursière - Journaliste du passé |périodique=Le Soleil |date=10 novembre 2008 |issn= |lire en ligne=http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/3536106 |pages=p. 17 }}</ref>, Campus d'Edmundston
* 2008 : [[Doctorat honoris causa|Docteur ''honoris causa'']] de l'[[Université du Québec à Montréal]]<ref>[http://communiques.gouv.qc.ca/gouvqc/communiques/GPQF/Septembre2008/28/c9107.html Collation des grades de la TÉLUQ : remise d'un doctorat honoris causa à Jacques Lacoursière.] sur le site Québec, consulté le 21 mars 2010.</ref>
* 2012 : Commissaire à la Commission de toponymie du Québec<ref>[http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/a-propos-commission/membres/ Les membres de la Commission de toponymie]</ref>
* 2015 : Chevalier de l'[[ordre de la Pléiade]]<ref>[http://www.assnat.qc.ca/fr/actualites-salle-presse/communiques/CommuniquePresse-3271.html « Invitation aux médias - Ordre de la Pléiade - Seize personnalités québécoises décorées »], sur assnat.qc.ca, 13 mars 2015</ref>
== Ouvrages publiés ==
* 1968 : ''Histoire, 1534–1968'', Équipe du Boréal Express, sous la direction de [[Denis Vaugeois]] et Jacques Lacoursière
* 1969 : ''Les Troubles de 1837-38'', Denis Vaugeois et Jacques Lacoursière
* 1970 : ''L'Acte de Québec et la Révolution américaine'', Denis Vaugeois et Jacques Lacoursière
* 1972 : ''Notre histoire: Québec—Canada'', Jacques Lacoursière
* 1972 : ''Alarme citoyens ! : l'affaire Cross-Laporte, du connu à l'inconnu, '' Montréal, Éditions La Presse, 1972
* 1974 : ''Québec 72–73''
* 1976 : ''Canada—Québec : synthèse historique'', Denis Vaugeois et Jacques Lacoursière
* 1979 : ''Il était une fois... le Québec'', recherche sous la direction de Jacques Lacoursière
* 1991 : ''Mémoires québécoises'', de [[Jacques Mathieu (historien)|Jacques Mathieu]] et Jacques Lacoursière
* 1995–1997 : ''Histoire populaire du Québec'', cinq volumes, [[éditions du Septentrion]] (réédition des quatre premiers volumes en 2013, 2020 et 2021)
* 1995: [https://www.barakabooks.com/catalogue/a-peoples-history-of-quebec/ ''A People's History of Quebec''], traduction condensée en un livre des cinq volumes de "Histoire populaire du Québec", par Jacques Lacoursière et traduit par Robin Philpot, propriétaire des éditions Baraka Books, en collaboration avec Denis Vaugeois, propriétaire des Éditions Septentrion
* 1997 : ''Monsieur le président : les orateurs et les présidents depuis 1792''
* 2000 : ''La Chanson comme miroir de poche : conversation avec Jacques Lacoursière / [[Gilles Vigneault]]''
* 2000 : ''Canada-Québec : synthèse historique, 1534-2000'', nouvelle édition, Jacques Lacoursière, [[Jean Provencher]] et Denis Vaugeois {{isbn|2-89448-186-1}} ; nouvelle édition mise en jour en 2011 parue sous le titre ''Canada-Québec, 1534–2010'' {{ISBN|978-2894486535}}
* 2001 : ''Shawinigan, 100 ans d'histoire : De l'effervescence au renouveau'', Éditions des Glanures, Shawinigan, 2001. 326 p. {{isbn|2-920764-34-9}}
* 2002 : ''Une histoire du Québec / racontée par Jacques Lacoursière'', éditions du Septentrion, Québec {{ISBN|978-2-89448-322-0}}
* 2005 : ''[http://www.editions-homme.com/ficheProduit.aspx?codeprod=281613 L'Île-des-Sœurs] : d'hier à aujourd'hui'', Montréal,
* 2008 : ''Histoire populaire du Québec'', (volume 5)
* 2008 : [http://www.editions-homme.com/ficheProduit.aspx?codeprod=318450 ''Québec et sa région''], Montréal, [[Éditions de l'Homme]]
== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage|nom1=Jacques Mathieu|nom2=Denis Vaugeois|titre=Faire aimer l’histoire en compagnie de Jacques Lacoursière|lieu=Québec|éditeur=Éditions du Septentrion|date=2018|pages totales=292|isbn=9782894489345}}.
* {{Article |auteur1=Louise Chevrier |titre=Confidences d’un historien : Jacques Lacoursière, l’historien généreux |périodique=Histoire Québec |volume=15 |numéro=1 |date=2009 |lire en ligne=https://id.erudit.org/iderudit/11428ac |pages=5-7 }}.
=== Hommages posthumes ===
* Hommage à Jacques Lacoursière: conversation autour d'un homme et son œuvre par les [[Rendez-vous d'histoire de Québec]] en 2021<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |auteur=[[Rendez-vous d'histoire de Québec]] |titre=Hommage à Jacques Lacoursière: conversation autour d'un homme et son oeuvre |url=https://www.youtube.com/watch?v=79bZ9vap9xY&list=PLWdNtpa-Alqrm3wF2RMotOWLK9uK7giFg&index=45 |site=Youtube |date=22 septembre 2021 |consulté le=2023-06-20}}</ref>
=== Articles connexes ===
* [[Éditions du Septentrion]]
* [[Épopée en Amérique]]
=== Liens externes ===
* {{Autorité}}
* {{Bases}}
* {{Dictionnaires}}
* [http://tv.uqam.ca/?v=52254 Entrevue de Jacques Lacoursière] {{vid}}
== Notes et références ==
{{Références}}
{{Portail|littérature francophone|historiographie|Nouvelle-France|Québec}}
{{CLEDETRI:Lacoursiere, Jacques}}
[[Catégorie:Écrivain québécois]]
[[Catégorie:Historien québécois]]
[[Catégorie:Historien de la Nouvelle-France]]
[[Catégorie:Étudiant de l'Université d'Ottawa]]
[[Catégorie:Docteur honoris causa de l'Université de Moncton]]
[[Catégorie:Docteur honoris causa de l'Université du Québec à Montréal]]
[[Catégorie:Prix Gérard-Morisset]]
[[Catégorie:Membre de l'Ordre du Canada]]
[[Catégorie:Chevalier de l'Ordre national du Québec]]
[[Catégorie:Chevalier de l'ordre de la Pléiade]]
[[Catégorie:Chevalier de la Légion d'honneur]]
[[Catégorie:Naissance en mai 1932]]
[[Catégorie:Naissance à Shawinigan]]
[[Catégorie:Décès à Québec (ville)]]
[[Catégorie:Décès à 89 ans]]
[[Catégorie:Décès en juin 2021]] |
304309 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Ginette%20Reno | Ginette Reno | {{Voir homonymes|Reno|Reno}}
{{Ébauche|acteur|chanteur québécois}}
{{Infobox Musique (artiste)
| charte = vocal
| nom = Ginette Reno
| image = Ginette Reno Musée Grévin Montréal.JPG
| légende = Statue de Ginette Reno au [[Musée Grévin Montréal]].
| nom de naissance = Ginette Raynault <!--Le nom véritable est Raynault. Cf site officiel de Ginette Reno-->
| date de naissance = 28 avril 1946
| lieu de naissance = [[Montréal]], [[Québec]], [[Canada]]
| date de décès =
| lieu de décès =
| profession = [[Chanteuse]], [[actrice]], [[parolier|auteure]], [[compositeur]]
| genre = [[Musique de variétés|Variété]] [[français|francophone]], variété internationale, [[Pop (musique)|pop]]
| instrument =
| années actives = Depuis [[1962]]
| label = Disques Apex<br />(1962 - 1968)<br />Disques Grand-Prix<br />(1969 - 1973)<br />Disques Trans-World<br />(1974 - 1975)<br />Disques Melon-Miel<br />(1978 -
| influences =
| site web = [http://www.ginettereno.com/ www.ginettereno.com]
| logo =
| nom alias = Ginette Reno
}}
'''Ginette Reno''', de son vrai nom Ginette Raynault<ref>{{Lien web|titre=Ginette Reno - Le site officiel|url=http://www.ginettereno.com/biographie_fr.html|site=www.ginettereno.com|consulté le=2016-06-23}}.</ref>, est une [[chanteuse]] et [[actrice]] [[Québec|québécoise]] née le {{Date de naissance-|28|avril|1946}} à [[Montréal]]<ref>{{Lien web|langue=fr-ca|nom1=ICI.Radio-Canada.ca|prénom1=Zone Arts -|titre=Ginette Reno raconte une Saint-Jean-Baptiste inoubliable|url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1108833/ginette-reno-souvenirs-saint-jean-baptiste-fete-nationale|site=Radio-Canada.ca|consulté le=2018-09-30}}.</ref>.
== Biographie ==
Elle débute très tôt sa carrière dans les [[Histoire des cabarets montréalais|cabarets montréalais]] du début des années [[1960]], notamment au Café de l'Est, au [[Casa Loma (Montréal)|Casa Loma]] et au Café Provincial. C'est d'ailleurs au Café de l'Est où se déroule le concours Les Découvertes de [[Jean Simon (Québec)|Jean Simon]] que ce dernier s'offre à la guider dans le monde du cabaret et du [[music-hall]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=À l'origine des carrières de Ginette Reno, Shirley Théroux et des Baronets. - L'imprésario Jean Simon est décédé |url=https://www.ledevoir.com/culture/musique/25522/a-l-origine-des-carrieres-de-ginette-reno-shirley-theroux-et-des-baronets-l-impresario-jean-simon-est-decede |site=Le Devoir |date=2003-04-15 |consulté le=2023-02-03}}</ref>. Après quelques mois de rodage et de formation musicale, la voici qui enregistre ses premières chansons.
À 18 ans, elle reçoit le titre de découverte féminine de l'année au Gala des artistes du Québec. Par la suite, elle se produit en [[Angleterre]], aux [[États-Unis]] et en [[France]]. Elle se produit sur les plus grandes scènes du Québec, dont la [[Place des Arts]]<ref>{{Lien web |prénom=LE |nom=JOURNAL |titre=Ginette Reno chantera en direct de la Place des Arts pour le Canadien |url=https://www.journaldemontreal.com/2014/05/28/ginette-reno-chantera-en-direct-de-la-place-des-arts-pour-le-canadien |site=Le Journal de Montréal |consulté le=2023-02-03}}</ref>. Elle enregistre rapidement plusieurs disques dans les années [[1960]] dont un au cabaret [[Casa Loma (Montréal)|Casa Loma]] en [[1966]].
Le début des [[années 1990]] marque son entrée dans le monde du cinéma avec le film ''[[Léolo]]'' de [[Jean-Claude Lauzon (réalisateur)|Jean-Claude Lauzon]]<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Odile |nom=Tremblay |titre=Le «Léolo» de Ginette Reno |url=https://www.ledevoir.com/culture/cinema/492103/le-leolo-de-ginette-reno |site=Le Devoir |date=2017-02-20 |consulté le=2023-02-03}}</ref>. Elle a aussi tenu le rôle de Laura Cadieux dans le film ''[[C't'à ton tour, Laura Cadieux]]'' et aussi dans ''[[Laura Cadieux... la suite]]'' ces deux films ont été réalisés par [[Denise Filiatrault]], ces deux films sont adaptés d'une pièce écrite par [[Michel Tremblay]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=C’t’à ton tour Laura Cadieux – Film de Denise Filiatrault |url=https://www.filmsquebec.com/films/a-ton-tour-laura-cadieux-denise-filiatrault/ |site=Films du Québec |consulté le=2023-02-03}}</ref>.
Cette chanteuse de renom a marqué le Québec en interprétant la chanson de [[Jean-Pierre Ferland]] ''Un peu plus haut un peu plus loin'' devant {{formatnum:250000}} personnes réunies sur le [[Mont Royal]] pour célébrer la [[Fête nationale du Québec]] en [[1975]]<ref>{{Lien web |langue=fr-ca |prénom=Zone Arts- |nom=ICI.Radio-Canada.ca |titre=Ginette Reno raconte une Saint-Jean-Baptiste inoubliable |url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1108833/ginette-reno-souvenirs-saint-jean-baptiste-fete-nationale |site=Radio-Canada.ca |consulté le=2023-02-03}}</ref>. Près de 33 ans plus tard, elle interprète cette même chanson en duo avec [[Céline Dion]] sur les [[Plaines d'Abraham]] devant une foule tout aussi nombreuse, le vendredi soir {{date|22|août|2008}}<ref>{{Article|langue=fr-CA|prénom1=Alain De|nom1=Repentigny|titre=Céline sur les Plaines : au cœur d'un spectacle d'anthologie|périodique=La Presse|date=2008-11-12|lire en ligne=https://www.lapresse.ca/arts/musique/critiques-de-spectacles/200811/12/01-38742-celine-sur-les-plaines-au-coeur-dun-spectacle-danthologie.php|consulté le=2023-02-03}}</ref>.
Sa production de disques est phénoménale, presque un album par an entre [[1962]] et l'an 2000, parfois plus. Chacun de ceux-ci est bien accueilli, certains obtenant un grand succès populaire. On retient parmi les plus grandes chansons de Ginette Reno les titres suivants : « Roger » et « J'aime Guy » en [[1963]], « La dernière valse » en [[1969]],« Aimez-le si fort«en [[1971]],« Dans la vie, tout s'arrange«en [[1973]], « Des croissants de soleil » en [[1974]], « La vie » et « À ma manière » en [[1977]], « Toi le poète », « J'ai besoin d'un ami », «Ça va mieux », « Tu es là » et « Je ne suis qu'une chanson » en [[1979]], « Quand on se donne » et « Rouge » en [[1981]], « Un homme ça tient chaud » et « J'ai besoin de parler » en [[1983]], « Paris Québec » et « De plus en plus fragile » en [[1985]], « Ma fille » en [[1986]], « Ceux qui s'en vont » et « La deuxième voix » en [[1988]], « L'essentiel », « Remixer ma vie » et « Y'a des enfants » en [[1991]], et « Galaxies », « L'hymne à l'amour de l'an deux mille » et « Laissez-moi rev'nir sur terre » en [[1996]]. De plus, en duo avec [[Jean-Pierre Ferland]], elle obtient un très gros succès avec la chanson « T'es mon amour, t'es ma maîtresse » en [[1975]]<ref>{{Lien web |langue=fr-CA |titre=T’es mon amour, t’es ma maîtresse |url=https://www.cshf.ca/song/tes-mon-amour-tes-ma-maitresse/ |site=Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens |consulté le=2023-02-03}}</ref>, deux ans après avoir connu un autre succès en duo cette fois-ci avec l'animateur [[Jacques Boulanger]], « Le sable et la mer ». Au fil des ans, Ginette Reno va travailler avec plusieurs auteurs et compositeurs, dont [[Jean Robitaille]], [[Lee Gagnon]], [[Diane Juster]], [[Luc Plamondon]], [[Michel Jourdan (auteur-compositeur)|Michel Jourdan]], [[Francis Lai]] et [[Jean-Jacques Lafon]].
En [[1985 en musique|1985]], elle participe à une association Care [[France]] en compagnie de nombreuses chanteuses françaises. Elles chanteront « La chanson de la vie ».
Elle est officière de l'[[Ordre du Canada]] depuis [[1981]]. Elle a reçu trois fois le prix de la meilleure chanteuse canadienne de l'année au [[prix Juno|Junos]] ([[1969]], [[1971]] et [[1972]]). En [[1980 en musique|1980]], elle reçoit trois [[prix Félix]] dans les catégories interprète de l'année, album populaire de l'année et album le plus vendu de l'année (soulignant la vente de {{formatnum:350000}} copies de ''Je ne suis qu'une chanson''). Elle est [[Chevalerie|Chevalier]] de l'[[Ordre national du Québec]] depuis [[2004]].
En [[2000]], elle chante avec [[Jean-Pierre Ferland]] au mariage du motard [[René Charlebois|René « Balloune » Charlebois]], membre des [[Hells Angels]], ce qui suscite la controverse<ref>{{Lien vidéo|titre=Vidéo inédite: voyez Ginette Reno chanter au mariage du Hells Angels René Charlebois|url=https://www.journaldemontreal.com/2023/10/14/video-inedit-voyez-ginette-reno-chanter-au-mariage-du-hells-angels-rene-charlebois|date=2023-10-14|consulté le=2024-02-24|auteur=Jean-Louis Fortin}}</ref>.
Après quelques années d'une présence plus discrète, Ginette Reno lance un nouvel album ("Fais-moi la tendresse") le {{date|24|mars|2009|en musique}} avec son fils Pascalin à la réalisation<ref>{{Article|langue=fr-CA|prénom1=Marie-Christine|nom1=Blais|titre=Ginette Reno: à sa manière|périodique=La Presse|date=2009-03-21|lire en ligne=https://www.lapresse.ca/arts/musique/200903/21/01-838875-ginette-reno-a-sa-maniere.php|consulté le=2023-02-03}}</ref>. Elle s'entoure de paroliers français dont [[Michel Jourdan (auteur-compositeur)|Michel Jourdan]], [[Didier Barbelivien]], [[Gérard Layani]] ainsi que de la parolière québécoise [[Martine Pratte]] qui lui signe une chanson relatant sa vie : « J'ai soixante-deux ans ». Le {{date|29|mars|2009}}, Ginette se voit décerner un disque d'or pour son dernier opus, cinq jours après sa mise sur le marché et, plus tard, un disque double platine pour ce même album<ref>{{Article|langue=fr-CA|titre=Le dernier CD de Ginette Reno certifié double platine|périodique=La Presse|date=2009-05-29|lire en ligne=https://www.lapresse.ca/arts/musique/disques/200905/29/01-861140-le-dernier-cd-de-ginette-reno-certifie-double-platine.php|consulté le=2023-02-03}}</ref>. La chanteuse part ensuite en tournée, demeurant 45 soirs à l'affiche de la [[Centre Pierre-Péladeau|Salle Pierre-Mercure]], à [[Montréal]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |nom=mecloader |prénom2=Jean |nom2=Rouleau |titre=Ginette Reno en résidence prolongée au St-Denis |url=https://journalmetro.com/culture/26924/ginette-reno-en-residence-prolongee-au-st-denis/ |site=Journal Métro |date=2011-11-08 |consulté le=2023-02-03}}</ref>. Au printemps [[2011 en musique|2011]], elle revient avec un nouvel album intitulé « La musique en moi », écrit et composé notamment par [[Didier Barbelivien]] et [[Diane Juster]]<ref>{{Lien web |titre=Ginette Reno lance La musique en moi |url=https://www.journaldemontreal.com/2011/03/22/ginette-reno-lance-la-musique-en-moi |site=Le Journal de Montréal |consulté le=2023-02-03}}</ref>. En [[2013]], elle repart en tournée intitulée ''Chanter pour toi ce soir'' où elle interprétera la plupart de ses nombreux succès après dix ans sans avoir tourné<ref>{{Lien web |langue=fr-ca |prénom=Zone Arts- |nom=ICI.Radio-Canada.ca |titre=Ginette Reno en tournée partout au Québec en 2013 |url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/588212/ginette-reno-tournee |site=Radio-Canada.ca |consulté le=2023-02-03}}</ref>.
Le {{date|29 janvier 2014}}, Ginette Reno est victime d'une crise cardiaque alors qu'elle séjourne en [[Floride]]<ref>{{Lien web |prénom=Élizabeth |nom=Ménard |titre=Ginette Reno a cru que son heure était arrivée |url=https://www.journaldemontreal.com/2014/02/13/ginette-reno-a-cru-que-son-heure-etait-arrivee |site=Le Journal de Montréal |consulté le=2023-02-03}}</ref>. Elle est rapidement hospitalisée et réussit à s'en rétablir.
Durant ce même hiver et après l'approbation de son médecin, elle interprète l'hymne du Canada à chaque partie de hockey des Canadiens de Montréal lors des séries éliminatoires [[2014]] ayant lieu au [[Centre Bell]]<ref>{{Lien web |prénom=Marc-André |nom=Lemieux |titre=Canadien : Ginette Reno interprètera les hymnes nationaux |url=https://www.journaldemontreal.com/2014/10/15/ginette-reno-interpretera-les-hymnes-nationaux |consulté le=2023-02-03}}</ref>. L'équipe gagnant à chacune de ses trois prestations, Ginette Reno est spontanément élue porte-bonheur de l’équipe des [[Canadiens de Montréal]]<ref>[http://canadiens.nhl.com/club/l_fr/news.htm?id=718257 porte-bonheur de l'équipe des Canadiens de Montréal].</ref>.
La chanteuse effectue un retour sur disque à l'automne [[2018]] en publiant l'album ''À jamais''<ref>{{Lien web |langue=fr-ca |prénom=Zone Arts- |nom=ICI.Radio-Canada.ca |titre=Ginette Reno revient avec l’album À jamais |url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1130601/ginette-reno-nouvel-album-rick-allison-lynda-lemay-grand-corps-malade |site=Radio-Canada.ca |consulté le=2023-02-03}}</ref>.
En 2021, elle annonce sur la plateforme numérique Facebook qu'elle a été hospitalisée en raison d'un malaise<ref>{{Lien web |langue=fr-ca |prénom=Zone Arts- |nom=ICI.Radio-Canada.ca |titre=Ginette Reno hospitalisée pour un malaise |url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1831781/ginette-reno-hospitalisee-malaise |site=Radio-Canada.ca |consulté le=2021-12-14}}.</ref>.
En 2022, Ginette Reno est revenue au cinéma avec ''[[Les 12 travaux d'Imelda]]'' de [[Martin Villeneuve]], aux côtés de [[Robert Lepage]] et [[Michel Barrette]], un long métrage dans lequel elle personnifie Simone, la grand-mère maternelle de Martin et [[Denis Villeneuve]], et ennemie de toujours d'Imelda<ref>{{lien web|url=https://www.lapresse.ca/cinema/critiques/2022-10-28/les-12-travaux-d-imelda/etonnante-comedie.php|titre=Les 12 travaux d'Imelda : Étonnante comédie|auteur=Jean Siag|éditeur=La Presse|date=28 octobre 2022}}</ref>.
Toujours en 2022, Ginette Reno donne sa voix à la mamie de Katak<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |nom=Nipo |titre=Ginette Reno annonce une grande nouvelle dans sa vie |url=https://vedettequebec.com/2022/11/23/ginette-reno-annonce-une-grande-nouvelle-dans-sa-vie-3/ |site=Vedette Québec |date=2022-11-23 |consulté le=2022-12-15}}</ref> dans le film d'animation québécois ''[[Katak, le brave béluga]]'', sorti en février 2023.
Le 27 avril 2022, elle est nommée chevalière de la [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'honneur]]. Elle reçoit cette distinction à [[Montréal]], distinction qu'elle doit à la ferveur de ses admirateurs français<ref>{{Lien web |langue=fr-ca |prénom=Zone Arts- |nom=ICI.Radio-Canada.ca |titre=Une Légion d’honneur et bientôt un nouvel album pour Ginette Reno |url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1879713/ginette-reno-legion-honneur-nouvel-album |site=Radio-Canada.ca |consulté le=2023-02-03}}</ref>.
En 2023, elle célèbre plus de 60 ans de carrière en sortant l'autobiographie ''Ginette'' et l'album ''C'est tout Moi''<ref>{{Lien web |langue=fr-ca |prénom=Zone Arts- |nom=ICI.Radio-Canada.ca |titre=Ginette Reno lancera une autobiographie et un nouvel album en avril |url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1960120/ginette-reno-album-avril-autobiographie-tout-moi |site=Radio-Canada.ca |consulté le=2023-03-05}}</ref>. Elle interprète des chansons signées [[Claude Gauthier]], [[Félix Gray]] et Lambert mais également s'implique dans la composition de deux chansons avec l'aide de Christian Marc Gendron et [[Rick Allison]]. Parmi les 14 chansons de l'album, on retrouve une reprise de ''[[L'Envie d'aimer]]'' chantée à l'origine par le chanteur français [[Daniel Lévi]] pour la comédie musicale [[Les Dix Commandements (comédie musicale)|''Les Dix Commandements'']].
== Discographie ==
=== Albums ===
* [[1962 en musique|1962]] : ''Ginette Reno''
* [[1964 en musique|1964]] : ''Formidable !''
* [[1965 en musique|1965]] : ''En amour''
* [[1966 en musique|1966]] : ''Le Monde de Ginette Reno''
* [[1967 en musique|1967]] : ''Quelqu'un à aimer''
* [[1969 en musique|1969]] : ''Ginette Reno''
* [[1969 en musique|1969]] : ''Ginette Reno'' (deuxième album ''Ginette Reno'' de 1969)
* [[1969 en musique|1969]] : ''Ginette Reno'' (troisième album ''Ginette Reno'' de 1969)
* [[1970 en musique|1970]] : {{en}} ''Beautiful Second Hand Man''
* [[1971 en musique|1971]] : {{en}} ''Touching Me Touching You''
* [[1971 en musique|1971]] : ''Aimez-le si fort''
* [[1973 en musique|1973]] : ''Ombre et Soleil''
* [[1974 en musique|1974]] : ''Aimons-nous''
* [[1977 en musique|1977]] : ''Ce que j'ai de plus beau''
* [[1979 en musique|1979]] : {{en}} ''Trying to Find a Way''
* [[1979 en musique|1979]] : ''[[Je ne suis qu'une chanson]]''
* [[1981 en musique|1981]] : ''Quand on se donne''
* [[1983 en musique|1983]] : ''Ginette Reno''
* [[1984 en musique|1984]] : ''J'ai besoin de parler''
* [[1985 en musique|1985]] : ''Ginette Reno''
* [[1986 en musique|1986]] : ''Paris-Québec''
* [[1987 en musique|1987]] : ''Ginette Reno - Michel Legrand''
* [[1988 en musique|1988]] : ''Ne m'en veux pas''
* [[1991 en musique|1991]] : ''L'Essentiel''
* [[1995 en musique|1995]] : ''Versions Reno''
* [[1997 en musique|1997]] : ''La Chanteuse''
* [[1998 en musique|1998]] : {{en}} ''Love Is All''
* [[2009 en musique|2009]] : ''Fais-moi la tendresse''
* [[2011 en musique|2011]] : ''La Musique en moi''
* [[2018 en musique|2018]] : ''À jamais''
* [[2023]] : ''C'est tout Moi''
=== Albums de Noël ===
* [[1967 en musique|1967]] : ''Joyeux Noël''
* [[2000 en musique|2000]] : ''Un Grand Noël d'amour''
* [[2002 en musique|2002]] : {{en}} ''The First Noel''
=== Albums en concert ===
* [[1966 en musique|1966]] : ''En spectacle au [[Casa Loma (Montréal)|Casa Loma]]''
* [[1969 en musique|1969]] : ''Ginette Reno à la Comédie canadienne '69''
* [[1971 en musique|1971]] : ''À la Comédie canadienne''
* [[1974 en musique|1974]] : ''En direct de la Place des Arts''
* [[1982 en musique|1982]] : ''Ginette Reno en concert''
* [[1986 en musique|1986]] : ''Si ça vous chante / De plus en plus fragile''
* [[1993 en musique|1993]] : ''Ginette Reno en concert''
* [[1999 en musique|1999]] : ''Un peu plus haut - le nouveau spectacle''
=== Compilations ===
* [[1968 en musique|1968]] : ''Les Grands Succès d'une vedette''
* [[1975 en musique|1975]] : {{en}} ''The Best of Ginette Reno''
* [[1977 en musique|1977]] : ''Les Grands Succès volume 1''
* [[1984 en musique|1984]] : ''Souvenirs tendres''
* [[1990 en musique|1990]] : ''Ma vie en chansons - Mes plus grands succès''
* [[2000 en musique|2000]] : ''Juke-Box vacances'' (Compilation de divers artistes)
* [[2004 en musique|2004]] : ''Mademoiselle Reno'' (Coffret 1)
* [[2004 en musique|2004]] : ''Moi c'est Ginette'' (Coffret 2)
* [[2004 en musique|2004]] : ''Les Grands Soirs'' (Coffret 3)
* [[2004 en musique|2004]] : {{en}} ''Vocally Yours'' (Coffret 4)
=== Participations et duos ===
* 1985 : ''La Chanson de la vie'' (collectif) ([[Bibie]], [[Milva]], Vivian Reed, Ginette Reno, [[Nicole Croisille]], [[Sheila]], [[Claire d'Asta]], [[Julie Pietri]], [[Marie-Christine Barrault]], [[Alice Dona]], [[Michèle Torr]], [[Rika Zaraï]], [[Jeane Manson]], [[Marie-Paule Belle]], [[Isabelle Mayereau]], [[Stone (chanteuse)|Stone]], [[Maria d'Apparecida]], [[Mylène Farmer]], [[Barbara]], [[Dorothée (animatrice)|Dorothée]], [[Linda de Suza|Linda De Suza]], [[Marie Myriam]], [[Nathalie Lermitte]], [[Isabelle Aubret]], [[Nicoletta]], [[Jane Birkin]] et [[Catherine Lara]])
* 1986 : ''La Pure Vérité'' : ''No More Wasting Away - La Pure Vérité'' (collectif) ([[Claude Dubois]], Mark Holmes, [[Carole Pope]], [[Kim Mitchell]], Ginette Reno & [[Martine St-Clair]])
* 1993 : ''Nodéja'' (Nodéja) : ''Comment aimer'' (duo)
* 2002 : ''J'ai besoin d'un ange'' (Michel de Montigny) : ''À deux'' (duo)
* 2007 : ''Quand le country dit bonjour'' : ''Un jour à la fois''
* 2008 : ''Duos de la tendresse'' ([[Dan Bigras]]) : ''Lettre d'un vieux guerrier'' (duo)
* 2009 : ''Nos stars célèbrent le jazz à Montréal'' : ''The Lady Is a Tramp''
* 2009 : ''Après nous'' ([[Marc Hervieux]]) : ''Quand on se donne'' (duo)
* 2011 : ''Rouge FM'' : ''Rouge'' (collectif)
* 2011 : ''Avoir autant écrit'' ([[Roger Tabra]]) : ''Mon ange''
* 2011 : ''L'Avenir entre nous'' ([[Maxime Landry]]) : ''Des soleils par millions'' (duo)
* 2012 : ''Depuis qu'elle est partie'' ([[Dalida]]) : ''Pour en arriver là''
* 2012 : ''Une autre vie'' ([[Claude Barzotti]]) : ''Est-ce qu'on s'aime encore'' (duo)
* 2013 : Chico and the Gypsies : ''Ne m'en veux pas'' (duo)
* 2013 : ''Album de famille'' : ''Toujours petite'' (avec Lily-Rose, sa petite-fille)
* 2015 : ''Où serons-nous demain'' (avec [[Paul Daraîche]])
=== Singles ===
* [[2020 en musique|2020]] : ''[[Ça va bien aller (chanson)|Ça va bien aller]]''
== Filmographie ==
=== Cinéma ===
* [[1992 au cinéma|1992 ]]: ''[[Léolo]]'' de [[Jean-Claude Lauzon (réalisateur)|Jean-Claude Lauzon]] : Mère
* [[1998 au cinéma|1998 ]]: ''[[C't'à ton tour, Laura Cadieux]]'' de [[Denise Filiatrault]] : Laura Cadieux
* [[1999 au cinéma|1999 ]]: ''[[Laura Cadieux... la suite]]'' de [[Denise Filiatrault]] : Laura Cadieux
* [[2003 au cinéma|2003]] : ''[[Mambo Italiano (film)|Mambo Italiano]]'' d'[[Émile Gaudreault]] : Maria Barberini
* [[2006 au cinéma|2006]] : ''[[Le Secret de ma mère]]'' de [[Ghyslaine Côté]] : Blanche
* [[2022 au cinéma|2022]] : ''[[Les 12 travaux d'Imelda]]'' de [[Martin Villeneuve]] : Simone
* [[2022 au cinéma|2022]] : ''[[Katak, le brave béluga]]'' : la grand-mère
=== Télévision ===
* [[1994 à la télévision|1994]] : ''[[Les Jumelles Dionne]]'' de [[Christian Duguay]] : Madame Legros
* [[1996 à la télévision|1996]] : ''[[Innocence (feuilleton télévisé)|Innocence]]'' de [[Alain Chartrand]]
* [[1998 à la télévision|1998]] : ''[[Une voix en or]]'' de [[Patrick Volson]] : Louise Dawson
* [[2008 à la télévision|2008]] : ''[[Taxi 0-22]]'' de [[Patrick Huard]] : Ginette Reno
* [[2014 à la télévision|2014]] : ''[[La Théorie du K.O.]]'' de Stéphane Lapointe : Claude
== Distinctions ==
[[Fichier:Ginette Reno star on Walk of Fame.jpg|thumb|Sur l'[[Allée des célébrités canadiennes]]]]
=== [[Gala de l'ADISQ]] ===
==== artistique ====
{| class="wikitable"
!Année
!Catégorie
!Pour
!Lauréat/Nomination
|-
|1979<ref>{{Lien web |titre=Archives 1979 – |url=https://www.adisq.com/gala/archives/1979 |site=ADISQ |consulté le=2021-04-01}}.</ref>
| rowspan="2" |[[Prix Félix de l'interprète féminine|interprète féminine de l'année]]
| rowspan="2" |Ginette Reno
|nomination
|-
| rowspan="4" |1980<ref>{{Lien web |titre=Archives 1980 – |url=https://www.adisq.com/gala/archives/1980 |site=ADISQ |consulté le=2021-04-01}}.</ref>
|lauréat
|-
|microsillon de l'année - populaire
| rowspan="2" |''[[Je ne suis qu'une chanson]]''
|lauréat
|-
|microsillon le plus vendu
|lauréat
|-
|spectacle de l'année
|''Je ne suis qu'une chanson''
|nomination
|-
| rowspan="3" |1981<ref>{{Lien web |titre=Archives 1981 – |url=https://www.adisq.com/gala/archives/1981 |site=ADISQ |consulté le=2021-04-01}}.</ref>
|[[Prix Félix de la chanson de l'année|chanson de l'année]]
|''Quand on se donne'' (avec [[Jean-Pierre Ferland]] et Alain Noreau)
|nomination
|-
|interprète féminine de l'année
|Ginette Reno
|nomination
|-
|microsillon de l'année - populaire
|''Quand on se donne''
|nomination
|-
| rowspan="2" |1984<ref>{{Lien web |titre=Archives 1984 – |url=https://www.adisq.com/gala/archives/1984 |site=ADISQ |consulté le=2021-04-01}}.</ref>
|artiste s'étant le plus illustré hors-Québec
|Ginette Reno
|nomination
|-
|microsillon de l'année - populaire
|''Ginette Reno''
|nomination
|-
| rowspan="3" |1985<ref>{{Lien web |titre=Archives 1985 – |url=https://www.adisq.com/gala/archives/1985 |site=ADISQ |consulté le=2021-04-01}}.</ref>
|chanson de l'année
|''C'est beaucoup mieux comme ça''
|nomination
|-
|interprète féminine de l'année
|Ginette Reno
|nomination
|-
|microsillon de l'année
|''Souvenirs tendres''
|nomination
|-
| rowspan="2" |1986<ref>{{Lien web |titre=Archives 1986 – |url=https://www.adisq.com/gala/archives/1986 |site=ADISQ |consulté le=2021-04-01}}.</ref>
|interprète féminine de l'année
|Ginette Reno
|nomination
|-
|microsillon de l'année - pop
|''Ginette Reno''
|nomination
|-
| rowspan="3" |1987<ref>{{Lien web |titre=Archives 1987 – |url=https://www.adisq.com/gala/archives/1987 |site=ADISQ |consulté le=2021-04-01}}.</ref>
|artiste québécois s'étant le plus illustré hors du Québec marché francophone
| rowspan="2" |Ginette Reno
|nomination
|-
|interprète féminine de l'année
|nomination
|-
|microsillon de l'année - jazz
|''Ginette Reno - Michel Legrand'' (avec [[Michel Legrand]])
|nomination
|-
|1988<ref>{{Lien web |titre=Archives 1988 – |url=https://www.adisq.com/gala/archives/1988 |site=ADISQ |consulté le=2021-04-01}}.</ref>
|microsillon de l'année - populaire
|''Si ça vous chante''
|nomination
|-
| rowspan="4" |1989<ref>{{Lien web |titre=Archives 1989 – |url=https://www.adisq.com/gala/archives/1989 |site=ADISQ |consulté le=2021-04-01}}.</ref>
|interprète féminine de l'année
|Ginette Reno
|nomination
|-
|microsillon de l'année - populaire
| rowspan="2" |''Ne m'en veux pas''
|lauréat
|-
|microsillon le plus vendu
|lauréat
|-
|spectacle de l'année - populaire
|''La prochaine fois qu'j'aurai vingt ans''
|lauréat
|-
| rowspan="3" |1992<ref>{{Lien web |titre=Archives 1992 – |url=https://www.adisq.com/gala/archives/1992 |site=ADISQ |consulté le=2021-04-01}}.</ref>
|album de l'année - populaire
|''L'essentiel''
|lauréat
|-
|interprète féminine de l'année
|Ginette Reno
|nomination
|-
|spectacle de l'année - interprète
|''L'essentiel... la suite''
|lauréat
|-
|1994<ref>{{Lien web |titre=Archives 1994 – |url=https://www.adisq.com/gala/archives/1994 |site=ADISQ |consulté le=2021-04-01}}.</ref>
|album de l'année - populaire
|''Ginette Reno en concert''
|nomination
|-
|1995<ref>{{Lien web |titre=Archives 1995 – |url=https://www.adisq.com/gala/archives/1995 |site=ADISQ |consulté le=2021-04-01}}.</ref>
|prix hommage
|Ginette Reno
|lauréat
|-
| rowspan="5" |1996<ref>{{Lien web |titre=Archives 1996 – |url=https://www.adisq.com/gala/archives/1996 |site=ADISQ |consulté le=2021-04-01}}.</ref>
|album de l'année - meilleur vendeur
| rowspan="2" |''La chanteuse''
|nomination
|-
|album de l'année - populaire
|lauréat
|-
|chanson populaire de l'année
|''Laissez-moi rev'nir sur terre''
|nomination
|-
|interprète féminine de l'année
|Ginette Reno
|nomination
|-
|spectacle de l'année - interprète
|''La chanteuse''
|nomination
|-
| rowspan="2" |1998<ref>{{Lien web |titre=Archives 1998 – |url=https://www.adisq.com/gala/archives/1998 |site=ADISQ |consulté le=2021-04-01}}.</ref>
|album de l'année - meilleur vendeur
| rowspan="2" |''Version Reno''
|nomination
|-
|album de l'année - populaire
|nomination
|-
|1999<ref>{{Lien web |titre=Archives 1999 – |url=https://www.adisq.com/gala/archives/1999 |site=ADISQ |consulté le=2021-04-01}}.</ref>
|artiste québécois s'étant le plus illustré dans une autre langue que le français
|Ginette Reno
|nomination
|-
| rowspan="3" |2001<ref>{{Lien web |titre=Archives 2001 – |url=https://www.adisq.com/gala/archives/2001 |site=ADISQ |consulté le=2021-04-01}}.</ref>
|album de l'année - meilleur vendeur
| rowspan="2" |''Un grand noël d'amour''
|nomination
|-
|album de l'année - populaire
|nomination
|-
| rowspan="2" |interprète féminine de l'année
| rowspan="2" |Ginette Reno
|nomination
|-
| rowspan="2" |2003<ref>{{Lien web |titre=Archives 2003 – |url=https://www.adisq.com/gala/archives/2003 |site=ADISQ |consulté le=2021-04-01}}.</ref>
|nomination
|-
|spectacle de l'année - interprète
|''Ginette en 3 temps - la jeunesse''
|nomination
|-
| rowspan="4" |2009<ref>{{Lien web |titre=Archives 2009 – |url=https://www.adisq.com/gala/archives/2009 |site=ADISQ |consulté le=2021-04-01}}.</ref>
|album de l'année - meilleur vendeur
| rowspan="2" |''Fais-moi la tendresse''
|lauréat
|-
|album de l'année - populaire
|lauréat
|-
|chanson populaire de l'année
|''Fais-moi la tendresse''
|lauréat
|-
| rowspan="2" |interprète féminine de l'année
| rowspan="2" |Ginette Reno
|lauréat
|-
| rowspan="2" |2010<ref>{{Lien web |langue=fr-CA |titre=Archives 2010 – – ADISQ |url=https://www.adisq.com/gala/archives/2010/ |site=ADISQ |consulté le=2021-04-01}}.</ref>
|nomination
|-
|spectacle de l'année - interprète
|''Pour que tu m'aimes''
|nomination
|-
| rowspan="3" |2011<ref>{{Lien web |titre=Archives 2011 – |url=https://www.adisq.com/gala/archives/2011 |site=ADISQ |consulté le=2021-04-01}}.</ref>
|album de l'année - meilleur vendeur
| rowspan="2" |''La musique en moi''
|lauréat
|-
|album de l'année - pop
|lauréat
|-
|interprète féminine de l'année
|Ginette Reno
|nomination
|-
| rowspan="3" |2019<ref>{{Lien web |titre=Archives 2019 – |url=https://www.adisq.com/gala/archives/2019 |site=ADISQ |consulté le=2021-04-01}}.</ref>
|album de l'année - adulte contemporain
| rowspan="2" |''À jamais''
|lauréat
|-
|album de l'année - meilleur vendeur
|lauréat
|-
|interprète féminine de l'année
|Ginette Reno
|nomination
|-
| rowspan="3" |2023<ref>{{Lien web |titre=PalmarèsADISQ - Ginette Reno |url=https://palmaresadisq.ca/fr/artiste/ginette-reno/ |site=PalmarèsADISQ |consulté le=2023-11-09}}</ref>
|album de l'année - adulte contemporain
| rowspan="2" |''C'est tout moi''
|lauréat
|-
|album de l'année - succès populaire
|lauréat
|-
|artiste féminine de l'année
|Ginette Reno
|nomination
|}
==== industrie ====
{| class="wikitable"
!Année
!Catégorie
!Pour
!Lauréat/Nomination
|-
|1980
|scripteur de l'année - spectacle
|Ginette Reno (avec Roger Watier)
|nomination
|-
|1994
| rowspan="2" |émission de télévision de l'année - chanson
|''Gala de clôture - festival international de jazz de Montréal'' (avec [[Oliver Jones]])
|lauréat
|-
|1996
|''Reno''
|nomination
|}
=== Festival du Disque ===
{| class="wikitable"
!Année
!Catégorie
!Pour
!Lauréat/Nomination
|-
| rowspan="3" |1968
|chanteuse la plus populaire
| rowspan="2" |Ginette Reno
|lauréat
|-
|chanteuse ayant vendu le plus de disques
|lauréat
|-
|meilleur microsillon de l'année
|?
|lauréat
|-
|1969
|chanteuse ayant vendu le plus de disques
|Ginette Reno
|lauréat
|}
=== [[Prix Juno]]<ref>{{Lien web |langue=en-US |titre=Past Nominees + Winners |url=https://junoawards.ca/awards/past-winners-nominees/ |site=The JUNO Awards |consulté le=2021-04-01}}.</ref> ===
{| class="wikitable"
!Année
!Catégorie
!Pour
!Lauréat/Nomination
|-
|1970
|meilleure interprète féminine
| rowspan="3" |Ginette Reno
|lauréat
|-
|1972
| rowspan="2" |performance de l'année - féminin
|lauréat
|-
|1973
|lauréat
|-
|1998
|album francophone le plus vendu
|''Version Reno''
|nomination
|-
|1999
|meilleure interprète féminine
|Ginette Reno
|nomination
|-
|2001
|album francophone le plus vendu
|''Un grand noël d'amour''
|lauréat
|-
|2010
| rowspan="2" |prix Juno du choix du public
| rowspan="2" |Ginette Reno
|nomination
|-
|2012
|nomination
|}
=== Gala Meritas ===
{| class="wikitable"
!Année
!Catégorie
!Pour
!Lauréat/Nomination
|-
|1964
|Découverte féminine de l'année
| rowspan="3" |Ginette Reno
|lauréat
|-
|1968
|Miss radio-télévision
|lauréat
|-
|1969
|Trophée Rolande-Desormeaux
|lauréat
|}
=== [[Gala Québec Cinéma]] ===
{| class="wikitable"
!Année
!Catégorie
!Pour
!Résultat
|-
|[[1re soirée des prix Jutra|1999]]
| rowspan="4" |[[Prix Iris de la meilleure actrice|meilleure actrice]]
|''[[C't'à ton tour, Laura Cadieux]]''
|nomination
|-
|[[2e soirée des prix Jutra|2000]]
|''[[Laura Cadieux... la suite]]''
|nomination
|-
|[[6e soirée des prix Jutra|2004]]
|[[Mambo Italiano (film)|''Mambo Italiano'']]
|nomination
|-
|[[9e soirée des prix Jutra|2007]]
|''[[Le Secret de ma mère]]''
|nomination
|}
=== [[Prix MetroStar]] ===
{| class="wikitable"
!Année
!Catégorie
!Pour
!Lauréat/Nomination
|-
| rowspan="2" |1986
|chanteuse de l'année
|Ginette Reno
|nomination
|-
|chanson de l'année
|''De plus en plus fragile''
|nomination
|-
| rowspan="2" |1987
|chanteuse de l'année
| rowspan="5" |Ginette Reno
|lauréat
|-
|La MetroStar 87
|lauréat
|-
| rowspan="2" |1988
|chanteuse de l'année
|lauréat
|-
|La MetroStar 88
|lauréat
|-
|2005
|Le MetroStar spécial 20 ans
|nomination
|}
=== Autres distinctions ===
* 1968 : Prix spécial au [[Marché international de l'édition musicale|MIDEM]]
* 1970 : chanteuse de l'année par la revue [[RPM (magazine)|RPM]]
* 1972 : Prix or et argent au [[Yamaha Music Festival]]
* 1980 : Rose d'or au Salon de la femme
* 1989 : Trophée hommage au Salon de la femme
* 1999 : [[Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle]]<ref>{{Lien web |titre=Lauréats - Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle (PGGAS) |url=https://ggpaa.ca/award-recipients.aspx?year=1999#results |site=ggpaa.ca |consulté le=2021-04-01}}.</ref>
* 2000 : [[Allée des célébrités canadiennes]]<ref>{{Lien web |langue=en-CA |titre=Canada's Walk of Fame |url=https://www.canadaswalkoffame.com/ |site=Canada's Walk of Fame |consulté le=2021-04-01}}.</ref>
* 2011 : Grand prix spécial des Amériques au [[Festival des films du monde de Montréal]]
* 2023 : Prix hommage au Gala [[SOCAN]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Le Gala SOCAN de Montréal est de retour, afin de célébrer les créateurs et éditeurs de musique du Québec |url=https://www.magazinesocan.ca/news/le-gala-socan-de-montreal-est-de-retour-afin-de-celebrer-les-createurs-et-editeurs-de-musique-du-quebec/ |site=Paroles & Musique |date=2023-04-27 |consulté le=2023-05-07}}</ref>
==== Décorations ====
* [[Fichier:Legion Honneur Chevalier ribbon.svg|50px]] Chevalière de l'[[Ordre national de la Légion d'honneur]] (2022)
* [[Fichier:Barrette Ordre national du Québec - Chevalier.svg|50px]] Chevalière de l'[[Ordre national du Québec]] (2004)
* [[Fichier:Order of Canada (OC) ribbon bar.png|50px]] Officière de l'[[Ordre du Canada]] (1982)
== Références ==
{{Références}}
<references group=". L'album de famille de Ginette Reno - Nouvelles Illustrées 22 juillet 1972 pp. 1-5" />
== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Albums québécois les plus vendus]]
=== Liens externes ===
{{Liens}}
* [https://quijouequi.com/comedien/2727/ginette-reno Rôles à la télévision québécoise] sur Qui joue qui ?
{{Portail|Québec|cinéma|télévision|musique}}
{{CLEDETRI:Reno, Ginette}}
[[Catégorie:Chanteuse québécoise francophone]]
[[Catégorie:Chanteuse des années 1960]]
[[Catégorie:Chanteuse des années 1970]]
[[Catégorie:Chanteuse des années 1980]]
[[Catégorie:Chanteuse des années 1990]]
[[Catégorie:Chanteuse des années 2000]]
[[Catégorie:Actrice québécoise de cinéma]]
[[Catégorie:Actrice québécoise de télévision]]
[[Catégorie:Chevalier de l'Ordre national du Québec]]
[[Catégorie:Allée des célébrités canadiennes]]
[[Catégorie:Cabaret à Montréal]]
[[Catégorie:Lauréat du prix Juno]]
[[Catégorie:Officier de l'Ordre du Canada]]
[[Catégorie:Naissance en avril 1946]]
[[Catégorie:Naissance à Montréal]]
[[Catégorie:Nom de scène]]
[[Catégorie:Artiste d'Apex Records]] |
304310 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Toyota%20TF105 | Toyota TF105 | {{Infobox Châssis sport-automobile
| nom de la voiture = Toyota TF105<br />Toyota TF105B
| image = Jarno Trulli 2005 Canada 3.jpg
| légende = Jarno Trulli lors du Grand Prix du Canada 2005
| constructeur = [[Toyota (entreprise)|Toyota]]
| année modèle = [[Championnat du monde de Formule 1 2005|2005]]
| concepteur = [[Mike Gascoyne]]<br />[[Gustav Brunner]]
| équipe = {{JAP-d}} [[Toyota F1 Team|Panasonic Toyota Racing]]
| pilotes = 16. {{ITA-d}} [[Jarno Trulli]] <br /> 17. {{ALL-d}} [[Ralf Schumacher]] <br /> 17. {{BRA-d}} [[Ricardo Zonta]]
| châssis = [[Monocoque (automobile)|Monocoque]] composite en [[fibre de carbone]] en nid d'abeille
| suspension avant = Triangles superposés, poussoirs et barre de torsion, amortisseurs Sachs / Toyota
| suspension arrière = Triangles superposés, poussoirs et barre de torsion, amortisseurs Sachs / Toyota
| nom du moteur = [[Toyota F1 Team|Toyota]] RVX-05
| cylindrée = {{unité|2 998|cm³}} <br />900 ch à 19 000 tr/min
| configuration = [[Moteur V10|V10]] à 90°
| position du moteur = Longitudinal arrière
| boîte de vitesses = longitudinale semi-automatique séquentielle à commande hydraulique
| nombre de rapports = 7 + marche arrière
| type =
| électronique =
| système de carburant =
| système de freinage = Freins à disque carbone Hitco et étriers [[Brembo (entreprise)|Brembo]]
| cockpit =
| dimensions et poids = Empattement : 3090 mm<br />Voie avant :1425 mm<br />Voie arrière :1411 mm<br />Poids :600 kg
| carburant = [[ExxonMobil|Esso]]
| pneumatiques = [[Michelin]]
| partenaire =
| début = [[Grand Prix automobile d'Australie 2005]]
| course = 19<br />(17 + 2)
| victoire = 0
| championnat constructeur = {{4e}} avec 88 points
| championnat pilote = Ralf Schumacher : {{6e}} <br /> Jarno Trulli : {{7e}}<br />Ricardo Zonta : {{26e}}
| pole = 2<br />(1 + 1)
| meilleur tour = 1<br />(TF105)
| Années_de_production = [[Championnat du monde de Formule 1 2005|2005]]
| Modèle_précédent = [[Toyota TF104]]
| Modèle_suivant = [[Toyota TF106]]
}}
La '''Toyota TF105''' est la [[monoplace]] engagée par l'écurie japonaise [[Toyota F1 Team]] dans le cadre du [[championnat du monde de Formule 1 2005]]. Elle est présentée le samedi {{date|8|janvier|2005}} à [[Barcelone]] et est pilotée par l'Allemand [[Ralf Schumacher]] et l'Italien [[Jarno Trulli]]. Les pilotes d'essais sont deux anciens pilotes de l'écurie, le Français [[Olivier Panis]] et le Brésilien [[Ricardo Zonta]], qui remplace Schumacher lors du [[Grand Prix automobile des Etats-Unis 2005|Grand Prix des États-Unis 2005]].
== Historique ==
[[Fichier:Ricardo Zonta 2005 USA.jpg|thumb|left|alt=Vue de côté d'une monoplace rouge et blanche|La Toyota TF105 de Ricardo Zonta à Indianapolis.]]
La TF105 est la première voiture entièrement conçue sous la direction de [[Mike Gascoyne]] dont la lourde tâche est de faire progresser Toyota dans la hiérarchie pour justifier les investissements colossaux du second constructeur mondial. Le département moteur dirigé par Luca Marmorini a conçu le bloc RVX-05, un moteur fiable et puissant.
Afin de terminer la saison avec la troisième place au championnat des constructeurs, Toyota développe une version B de sa TF105, destinée à être engagée à partir du [[Grand Prix automobile d'Italie 2005|Grand Prix d'Italie]] mais des problèmes survenus lors des essais de développement font que Toyota retarde l'arrivée de la TF105B qui n'arrive qu'à [[Grand Prix automobile du Japon 2005|Suzuka]] pour l'avant-dernier Grand Prix de la saison<ref>{{Lien web|url=http://www.fanaticf1.com/formule1/915-Schumacher-Toyota-Japon.html|titre=La TF105 B sera présente à Suzuka ?|auteur=Norbert Billaud|site=fanaticf1.com|en ligne le=30 septembre 2005|consulté le=3 novembre 2012}}</ref>. La principale évolution présente sur cette monoplace est l'apparition d'une suspension avant à quille zéro, permettant une meilleure circulation des flux d'airs sur l'aileron avant<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.f1technical.net/f1db/cars/896/toyota-tf105b|titre=Toyota TF105B|site=f1technical.net|consulté le=3 novembre 2012}}</ref>.
La TF105 permet à Toyota d'obtenir ses cinq premiers podiums, ses deux premières pole positions et son premier meilleur tour en course. À l'issue du championnat, [[Toyota F1 Team]] termine quatrième du championnat des constructeurs avec 88 points, son meilleur résultat obtenu en Formule 1.
== Toyota TF105.5 ==
Durant la saison 2005, Toyota conçoit le moteur V8 RVX-06, utilisé sur la [[Toyota TF106]] de la saison suivante. Afin de tester ce nouveau moteur, le châssis TF105 est adapté afin d’accueillir le moteur V8. La TF105.5 est pilotée par le pilote-essayeur de l'écurie, le Français [[Olivier Panis]] qui déclare que le nouveau moteur V8 est 2,5 secondes plus lent que le moteur V10 utilisé par Toyota en 2005<ref>{{Lien web|url=http://f1.automoto365.com/actualites/news/v8-toyota-25-secondes-plus-lent-que-le-v10|titre=V8 Toyota: 2.5 secondes plus lent que le V10|site=f1.automoto365.com|en ligne le=18 juillet 2005|consulté le=11 juin 2013}}</ref>.
== Résultats en championnat du monde de Formule 1 ==
[[Fichier:Ricardo Zonta 2005 Canada.jpg|thumb|left|alt=Photo de la Toyota TF105 de Ricardo Zonta|Ricardo Zonta à bord de la Toyota TF105 au Grand Prix du Canada 2005]]
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|+ Résultats détaillés de la Toyota TF105 en championnat du monde de Formule 1
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|rowspan="4"| [[Championnat du monde de Formule 1 2005|2005]]
|rowspan="4"| [[Toyota F1 Team|Panasonic<br> Toyota Racing]]
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| [[Grand Prix automobile d'Australie 2005|AUS]]
| [[Grand Prix automobile de Malaisie 2005|MAL]]
| [[Grand Prix automobile de Bahreïn 2005|BAH]]
| [[Grand Prix automobile de Saint-Marin 2005|SMR]]
| [[Grand Prix automobile d'Espagne 2005|ESP]]
| [[Grand Prix automobile de Monaco 2005|MON]]
| [[Grand Prix automobile d'Europe 2005|EUR]]
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| [[Ricardo Zonta]]
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== Notes et références ==
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{{Autres projets|commons=Category:Toyota TF105}}
{{Palette|Toyota F1|Formule 1 2005}}
{{Portail|Automobile|Formule 1|années 2000|Japon}}
[[Catégorie:Modèle de Formule 1 Toyota|TF105]]
[[Catégorie:Automobile des années 2000]]
[[Catégorie:Formule 1 en 2005]] |
304312 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Red%20Bull%20RB1 | Red Bull RB1 | {{Infobox Châssis sport-automobile
| nom de la voiture = Red Bull RB1
| image = Coulthard RedBull Canada2005.jpg
| légende = [[David Coulthard]] à bord de la Red Bull RB1 au [[Grand Prix automobile du Canada 2005|Grand Prix du Canada en 2005]]
| constructeur = [[Red Bull Racing]]
| année modèle = [[Championnat du monde de Formule 1 2005|2005]]
| concepteur = Robert Taylor<br />Ben Agathangelou
| équipe = {{drapeau|Royaume-Uni}} [[Red Bull Racing]]
| pilotes = 14. {{drapeau|UK}} [[David Coulthard]]<br />15. {{drapeau|Autriche}} [[Christian Klien]]<br />15. {{drapeau|Italie}} [[Vitantonio Liuzzi]]
| châssis = Monocoque moulée en [[fibre de carbone]] et d'aluminium en nid d'abeille
| suspension avant = Doubles triangles superposés, poussoirs et barre de torsion, amortisseurs Koni
| suspension arrière = Doubles triangles superposés, poussoirs et barre de torsion, amortisseurs Koni
| nom du moteur = [[Cosworth]] TJ2005
| cylindrée = {{unité|2998|cm³}}<br /> 900 ch à 18 000 tr/min
| configuration = [[Moteur V10|V10]] à 90°
| position du moteur = arrière
| boîte de vitesses = Longitudinale semi-automatique séquentielle à commande hydraulique
| nombre de rapports = 7 + marche arrière
| type =
| électronique =
| système de carburant = [[Castrol]]
| système de freinage = Disques Carbone Industrie et étriers AP Racing
| cockpit =
| dimensions et poids = Poids : 605 kg
| carburant =
| pneumatiques = [[Michelin]]
| partenaire = [[Red Bull]]
| début = [[2005]] au [[Grand Prix automobile d'Australie 2005|GP d'Australie]]
| course = 19
| victoire = 0
| championnat constructeur = {{7e}} avec 34 points
| championnat pilote = David Coulthard : {{12e}}<br />Christian Klien : {{15e}}<br />Vitantonio Liuzzi : {{24e}}
| pole = 0
| meilleur tour = 0
| Années_de_production = [[Championnat du monde de Formule 1 2005|2005]]
| Modèle_précédent = Aucun
| Modèle_suivant = [[Red Bull RB2]]
}}
La '''Red Bull RB1''' est la monoplace de l'écurie [[Red Bull Racing]] de [[Formule 1]] engagée en [[championnat du monde de Formule 1 2005]]. Elle est présentée le {{date|7|février|2005}} lors d'essais privés sur le [[circuit de Jerez]].
== Historique ==
[[Fichier:Klien (Red Bull) in practice at USGP 2005.jpg|thumb|left|alt=Vue de côté d'une monoplace bleue en piste|La Red Bull RB1 de Christian Klein lors des essais du Grand Prix des États-Unis 2005.]]
[[Red Bull]] ayant racheté [[Jaguar Racing]], la voiture a été conçue par les ingénieurs de Jaguar à partir de la [[Jaguar R5]] de [[2004]]. Le moteur est toujours un [[Cosworth]] et les pneumatiques des [[Michelin]]. La conception reste très classique hormis un aileron avant particulièrement travaillé et des évolutions notables de l'aérodynamique. Elle est pilotée par [[Christian Klien]], chez Jaguar la saison précédente, et l'expérimenté [[David Coulthard]], en provenance de [[McLaren Racing|McLaren]].
L'écurie obtient notamment deux quatrièmes places (en [[Grand Prix automobile d'Australie 2005|Australie]] et en [[Grand Prix automobile d'Europe 2005|Europe]]), une cinquième place (en [[Grand Prix automobile de Chine 2005|Chine]]), et deux sixièmes places (en [[Grand Prix automobile de Malaisie 2005|Malaisie]] et au [[Grand Prix automobile du Japon 2005|Japon]]), et si elle termine la saison à la septième place du championnat constructeurs, poursuivant la série de Jaguar en [[Championnat du monde de Formule 1 2002|2002]], [[Championnat du monde de Formule 1 2003|2003]] et [[Championnat du monde de Formule 1 2004|2004]], elle inscrit 34 points au cours de la saison, soit presque autant que sur la totalité de ces trois saisons. Elle échoue quatre points derrière [[British American Racing|BAR]].
== Résultats en championnat du monde de Formule 1 ==
[[Fichier:David Coulthard 2005 Canada.jpg|thumb|left|alt=Photo de l'avant d'une monoplace bleue et jaune|L'avant de la Red Bull RB1.]]
{| class="wikitable center nowrap" style="text-align:center; font-size:85%;"
|+ Résultats détaillés de la Red Bull RB1 en championnat du monde de Formule 1
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|rowspan="4"| [[Championnat du monde de Formule 1 2005|2005]]
|rowspan="4"| [[Red Bull Racing]]
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|rowspan="4"| [[Michelin]]
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| [[Grand Prix automobile d'Australie 2005|AUS]]
| [[Grand Prix automobile de Malaisie 2005|MAL]]
| [[Grand Prix automobile de Bahreïn 2005|BAH]]
| [[Grand Prix automobile de Saint-Marin 2005|SMR]]
| [[Grand Prix automobile d'Espagne 2005|ESP]]
| [[Grand Prix automobile de Monaco 2005|MON]]
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| [[Grand Prix automobile de Hongrie 2005|HON]]
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{{Autres projets|commons=Category:Red Bull RB1}}
{{Palette|Formule 1 2005|Red Bull F1}}
{{Portail|Formule 1|Automobile|Autriche}}
[[Catégorie:Modèle de Formule 1 Red Bull Racing]]
[[Catégorie:Formule 1 en 2005]] |
304314 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Antonio%20Garc%C3%ADa%20Guti%C3%A9rrez | Antonio García Gutiérrez | {{Homonymes|Gutiérrez}}
{{Infobox Biographie2
|image=Museo Arqueológico Nacional - FD01107 - Antonio García Gutiérrez.jpg
|légende=Antonio García Gutiérrez
}}
'''Antonio García Gutiérrez''' ([[Chiclana de la Frontera]], {{date|5|juillet|1813}} - [[Madrid]], {{date|6|août|1884}}) était un [[poète]] et [[dramaturge]] [[romantisme|romantique]] [[Espagne|espagnol]], auteur de nombreux drames dont ''Le Trouvère'' ([[1836]]) qui connut un grand succès. Ses comédies et ses œuvres lyriques sont considérées comme mineures.
== Biographie ==
Né à [[Chiclana de la Frontera]] en [[1813]], il abandonne ses études de médecine pour se consacrer à la littérature.
Auteur dramatique, il se lia d’amitié avec [[Ventura de la Vega]], [[Larra]] et [[Espronceda]], entre autres écrivains romantiques.
Il fut aussi [[diplomate]] en Angleterre, en France, en Suisse, à Cuba et au Mexique. Plus tard, il dirigea le musée archéologique de Madrid.
Il doit sa renommée à sa première création « le Trouvère » ([[1836]]), qui inspira à Verdi son célèbre opéra « Il trovatore » ([[1853]]). Il fut nommé à l'Académie espagnole en [[1862]].
[[Emilio Arrieta]] mit ses zarzuelas en musique, notamment « El grumete » (1864) et « La vuelta del corsario » (1865). Parmi son œuvre lyrique, citons son poème « ¡Abajo los Borbones! » (1868), très populaire. Il mourut à [[Madrid]] en [[1884]]<ref>{{lien web |langue=es |titre=Antonio García Gutiérrez. Littérature .Biographie et œuvres sur Spain is…<!-- Vérifiez ce titre --> |url=http://www.spainisculture.com/fr/artistas_creadores/antonio_garcia_gutierrez.html |site=spainisculture.com |consulté le=23-05-2023}}.</ref>.
== Anecdote ==
Deux de ses pièces inspireront des [[Opéra (musique)|opéra]]s à [[Giuseppe Verdi]]<ref>{{lien web |titre=Le Trouvère (Œuvre - Giuseppe Verdi/Salvatore Cammarano) |url=https://www.opera-online.com/items/works/il-trovatore-cammarano-verdi-1853 |site=Opera Online |consulté le=23-05-2023}}.</ref> :
* ''[[Il Trovatore]]'' (1853) ;
* ''[[Simon Boccanegra (opéra)|Simon Boccanegra]]'' (1857).
== Œuvres ==
* ''El Encubierto de Valencia'', Madrid : impr. de Yenes, 1840
* ''Poesías de D. Antonio García Gutiérrez'', Madrid : impr. de Boix, 1840
* ''El caballero de industria : comedia original en tres actos y en verso'', Don Antonio García Gutiérrez, Madrid : Impr. de Don Vicente de Lalama, 1841
* ''Discursos leídos ante la Real Academia Española en la recepción pública del Sr. D. Antonio García Gutierrez, el día 11 de mayo de 1862 : Discurso de D. Antonio García Gutierrez'', Madrid : Real Academia Española, 1862
* ''Venganza catalana : drama en cuatro actos'', Antonio Garcia Gutierrez, 9na ed., Madrid : Impr.J.Rodríguez, 1864
* ''Obras escogidas'', Antonio García Gutierrez, Madrid : Impr. Rivadeneyra, 1866
* ''Noticia historico descriptiva del museo arqueológico nacional'', publicada siendo director del mismo el excmo. señor Don Antonio García Gutierrez, Madrid : T. Fortanet, 1876
* ''El trovador : drama caballeresco en cinco jornadas, en prosa y verso'', Don Antonio García Gutiérrez ; publícalo Adolfo Bonilla y San Martín, Madrid : Ed. Ruiz Hermanos, 1916
* ''Venganza catalana ; Suivi de Juan Lorenzo'', Madrid : Ed. de La Lectura , 1925
* ''Venganza catalana'' ; Juan Lorenzo, Madrid : Espasa-Calpe, 1941
* ''El Trovador : Venganza catalana'', Madrid : M. Aguilar, 1943
* ''Poesías'' ; selección y prólogo de Joaquín de Entrambasaguas, Madrid : Real Academia española , 1947
* ''Poesías de Antonio García Gutiérrez'', selección y prólogo de Joaquín de Entrambasaguas, Madrid : Impr. de Aldus S.A. , 1947
* ''Venganza catalana'' ; Juan Lorenzo, Madrid : Espasa-Calpe, 1958
* ''Venganza catalana, Juan Lorenzo'', Antonio Garcia Gutierrez, Madrid : Espasa-Calpe, 1958
* ''El Trovador : drama caballeresco en cinco jornadas, en prosa y verso'', Antonio Garcia Gutierrez ; ed., prólogo y notas por José Hesse, Madrid : Aguilar, 1964
* ''El Trovador'', Introd., edición y notas de Angel Raimundo Fernández González, Salamanca : Anaya , 1970
* ''El trovador'', A. García Gutiérrez ; prólogo y notas de Joaquín Casalduero ; edición de L. A. Blecua, Barcelona : Ed. Labor, 1972
* ''El trovador : drama ; Los hijos del tío Tronera'' : drama, Madrid : Alhambra, 1979
* ''Teatro español'', Miguel de Cervantes, Francisco Martínez de la Rosa, Antonio García Gutiérrez, Madrid : Ministerio de cultura, 1983
* ''Obras Escogidas'', Don Antonio Garcia Gutierrez, Cadiz : Excma, 1984
* ''El Trovador'', Antonio Garcia Gutiérrez ; ed. de Antonio Rey Hazas, Esplugues de Llobregat : Plaza y Janès, 1984
* ''El page y el rey Monge'', Antonio García Gutiérrez ; ed. introd. y notas de Carmen Iranzo, Valencia : Albatros, 1992
Il adapta en espagnol, des œuvres de [[Eugène Scribe|Scribe]] et d'[[Alexandre Dumas|Alexandre Dumas père]].
; Traductions de Gutiérrez
* ''Calígula : drama en cinco actos precedido de un prólogo'', Alejandro Dumas ; traducido por Antonio García Gutiérrez, Madrid : Impr. de Yenes, 1839
; Traduction en français
* ''Le Trouvère : opéra en quatre parties'', musique de [[Giuseppe Verdi]] ; livret de [[Salvatore Cammarano]], complété après sa mort par Leone Emanuele Bardare basé sur la pièce espagnole El Trovador d'Antonio Garcia Gutiérrez ; nouvelle traduction française de [[Michel Orcel]] ; commentaire musical et littéraire de Bruno Poindefert, Paris : Premières Loges , 1990
== Notes et références ==
<references />
== Liens externes ==
{{Autres projets
|commons=Category:Antonio García Gutiérrez}}
* {{Autorité}}
* {{gutenberg author| id=Gutiérrez| name=Antonio García Gutiérrez (El trovador)}}
{{Portail|musique classique|Opéra|poésie|Espagne}}
{{DEFAULTSORT:Garcia Gutierrez, Antonio}}
[[Catégorie:Écrivain espagnol du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Poète espagnol du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Poète de langue espagnole]]
[[Catégorie:Dramaturge espagnol du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Écrivain andalou]]
[[Catégorie:Membre de l'Académie royale espagnole]]
[[Catégorie:Librettiste espagnol d'opéra]]
[[Catégorie:Naissance en juillet 1813]]
[[Catégorie:Décès en août 1884]]
[[Catégorie:Naissance à Chiclana de la Frontera]]
[[Catégorie:Décès à 71 ans]] |
304324 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Hertogenwald | Hertogenwald | {{coord|50.5781|6.03625|type:landmark_region:BE-WLG_source:dewiki|format=dms|display=title}}
[[Image:hertogenwald.JPG|vignette|Partie de l'Hertogenwald, vue depuis la tour de la Gileppe.]]
[[Image:05-02-27 Hohes Venn 02.JPG|vignette|Le Hertogenwald sous la neige.]]
[[Image:Hertogenwald_-_Eupen.jpg|vignette|Le Hertogenwald à proximité d'Eupen, ancien tracé d'un chemin de fer à voie étroite.]]
Le '''Hertogenwald''', littéralement la ''Forêt ducale'', est une forêt de l'est de la [[Belgique]], située au nord du massif des [[Hautes Fagnes]] dans la [[province de Liège]]. Il représente la plus grande forêt domaniale de Belgique.
== Description ==
Avec ses {{unité|12300|ha}} de superficie le Hertogenwald est une des forêts les plus étendues d'Ardenne. On distingue depuis 1830 la partie occidentale appartenant à l'époque à la Belgique, et la partie orientale devenue prussienne pour un siècle, avec à l'époque une frontière naturelle constituée par la rivière [[Helle (rivière)|Helle]]. Encore de nos jours ces deux parties sont gérées par deux administrations forestières différentes. La partie occidentale est réservée à la ''chasse de la couronne''<ref>{{lien web |titre=Chasses de la couronne |url=https://archive.wikiwix.com/cache/20211205000443/http://www.chassesdelacouronne.be/fr/presentation_hertogenwald.htm |site=chassesdelacouronne.be via [[Wikiwix]] |consulté le=14-07-2023}}.</ref>, dont le cœur est la maison forestière de ''Hestreux''.
Presque complètement desarborée et réduite à l'état de [[Fagne (lande)|fagne]] en raison de la coupe de bois pour la production de charbon de bois pour l'industrie de clous, ainsi que l'élevage de moutons pour fournir de la matière première à l'industrie textile dans la vallée de la [[Vesdre]], le gouvernement autrichien à Bruxelles décide en 1775 des premiers essais de plantation d'épicéas dans cette région. Ces parcelles sont encore dénommées de nos jours, « aux mille sapins » et aux « dix mille sapins ». Elles se situent entre la route de [[Malmedy]] et celle vers [[Goé|Goé-Bethane]]. Au {{s-|XIX}}, le gouvernement prussien imposa la plantations d'épicéas dans la partie orientale. La forêt est actuellement composée de deux tiers de résineux et d'un tiers de feuillus. Le programme forestier « [[Réseau Natura 2000|Natura 2000]] » et des plans européens "LIFE" prévoient d'augmenter nettement la superficie couverte de feuillus<ref>{{lien web |titre=Natura 2000 |url=https://archive.wikiwix.com/cache/20110224020930/http://natura2000.wallonie.be/faq_forestiere.htm |site=wallonie.be via [[Wikiwix]] |consulté le=14-07-2023}}.</ref>.
Les principales rivières qui traversent l'Hertogenwald sont, d'est en ouest, la [[Vesdre]], la [[Helle (rivière)|Helle]], la [[Soor]], le [[Getzbach]], la [[Gileppe]] et la [[Hoëgne]].
La partie orientale du massif, ancien territoire prussien, se trouve en [[Communauté germanophone de Belgique|territoire belge germanophone]], l'occidentale en [[Communauté française de Belgique|territoire francophone]]. Ces deux territoires sont notamment délimités par le cours inférieur de la Helle.
La forêt couvre le territoire des communes d'[[Eupen]] et [[Raeren]] (Communauté germanophone), [[Baelen]], [[Limbourg (ville)|Limbourg]], et [[Jalhay]] (Communauté française).
[[Fichier:Memorial Hertogenwald Prisoniers de guerre 14-18.jpeg|vignette|Mémorial pour les prisonniers morts en abattant les bois.]]
== Pillage durant la Première Guerre mondiale ==
Durant la [[Première Guerre mondiale]], entre 1916 et 1918, les troupes allemandes ont fait couper sur la partie belge par des prisonniers de guerre russes, et plus tard italiens, des grandes quantités d'arbres feuillus ([[chêne]]s et [[Hêtre commun|hêtre]]s), pour alimenter le [[front de l'Yser]], d'une longueur totale de {{unité|700|km}}. Ces bois résistants devaient permettre de fortifier les tranchées le long du front. À cette fin, un chemin de fer à [[voie étroite]] (60 KM), appelé « Trans-Hertogenwald », a été installé dans la partie occidentale du Hertogenwald, pour emporter les arbres abattus (environ {{unité|300000|m|3}}) vers une importante scierie construite spécialement près de [[Membach]] ([[Perkiets]]) dans la vallée de la Vesdre. Les bois étaient ensuite expédiés via la [[gare de Dolhain]] vers le front. Seuls les coteaux des environs du [[barrage de la Gileppe]] ont été épargnés<ref>M. Lambou et J.M. Groulard "Le chemin de fer Transhertogenwald". "Hautes Fagnes" {{n°|205}} {{p.|13-19}}, 1992</ref>.
== Liens externes ==
* {{lien web |titre=Historique de l'Hertogenwald |url=https://archive.wikiwix.com/cache/20190528024635/http://membres.lycos.fr/raphgerkens/historique%20(hertogenwald).html |site=lycos.fr via [[Wikiwix]] |consulté le=05-02-2024}}
== Références ==
<references/>
{{Portail|Bois et forêt|Province de Liège}}
[[Catégorie:Forêt en Wallonie]]
[[Catégorie:Géographie de la province de Liège]]
[[Catégorie:Cantons de l'Est (Belgique)]]
[[Catégorie:Hautes Fagnes]]
[[Catégorie:Baelen]]
[[Catégorie:Eupen]]
[[Catégorie:Jalhay]]
[[Catégorie:Limbourg (ville)]]
[[Catégorie:Raeren]] |
304334 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Ara%C3%A7ari | Araçari | {{ébauche|oiseau}}
{{Infobox Biohomonymie
| nom = Aracaris
| autre =
| image = Pteroglossus erythropygius-Gould.jpg
| légende = [[Araçari à bec clair]]
| alt =
| upright =
| taxons =
*''[[Baillonius]]''
*''[[Pteroglossus]]''
| groupe1 =
| liste1 =
}}
'''Aracari''' est le nom que la [[CINFO|nomenclature aviaire en langue française]] (mise à jour) donne à 12 espèces d'oiseaux qui font partie des [[genre (biologie)|genres]] ''[[Pteroglossus]]'' et ''[[Baillonius]]'', de la famille des [[Ramphastidae]] (ordre des [[Piciformes]])
Aracari signifie comme totem : un animal populaire, sociable et vivant en groupe.
== Liste des araçaris ==
* [[Araçari à bec clair]] — ''[[Pteroglossus erythropygius]]''<small> — ''Pale—mandibled Aracari''</small>
* [[Araçari à bec maculé]] — ''[[Pteroglossus sanguineus]]''<small> — ''Stripe—billed Aracari''</small>
* [[Araçari à collier]] — ''[[Pteroglossus torquatus]]''<small> — ''Collared Aracari''</small>
* [[Araçari à double collier]] — ''[[Pteroglossus bitorquatus]]''<small> — ''Red—necked Aracari''</small>
* [[Araçari à oreillons roux]] — ''[[Pteroglossus castanotis]]''<small> — ''Chestnut—eared Aracari''</small>
* [[Araçari d'Azara]] — ''[[Pteroglossus azara]]''<small> — ''Ivory—billed Aracari''</small>
* [[Araçari de Beauharnais]] — ''[[Pteroglossus beauharnaesii]]''<small> — ''Curl—crested Aracari''</small>
* [[Araçari de Frantzius]] — ''[[Pteroglossus frantzii]]''<small> — ''Fiery—billed Aracari''</small>
* [[Araçari de Humboldt]] — ''[[Pteroglossus inscriptus]]''<small> — ''Lettered Aracari''</small>
* [[Araçari grigri]] — ''[[Pteroglossus aracari]]''<small> — ''Black—necked Aracari''</small>
* [[Araçari multibande]] — ''[[Pteroglossus pluricinctus]]''<small> — ''Many—banded Aracari''</small>
* [[Araçari vert]] — ''[[Pteroglossus viridis]]''<small> — ''Green Aracari''</small>
* [[Araçari de Baillon]] — ''[[Baillonius bailloni]]''<small> — ''Saffron Toucanet''</small>
== Références==
* ''The Handbook of the Birds of the World''
* ''The Howard and Moore Complete Checklist of the Birds of the World'', Ed.3, 2003 + 7 corrigenda
* ''The Clements Checklist of the Birds of the World'', Ed.6, 2007 + 2 corrigenda
* ''The IOC World Bird List'', version 1.7, 2008
* La liste de la [[CINFO]]
{{Palette|Ramphastidae}}
{{Portail|ornithologie}}
{{DEFAULTSORT:Aracari}}
[[Catégorie:Nom d'oiseau ambigu]] |
304335 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Macroglossum | Macroglossum | {{Taxobox début | animal | ''Macroglossum'' | Macroglossum stellatarum07(js).jpg| [[Moro-sphinx]] (''Macroglossum stellatarum'')<br>en vol stationnaire. }}
{{Taxobox | embranchement | Arthropoda }}
{{Taxobox | classe | Insecta }}
{{Taxobox | ordre | Lepidoptera }}
{{Taxobox | famille | Sphingidae }}
{{Taxobox | sous-famille |Macroglossinae (lépidoptère)|Macroglossinae}}
{{Taxobox | tribu |Macroglossini}}
{{Taxobox taxon | animal | genre | Macroglossum | [[Giovanni Antonio Scopoli|Scopoli]], [[1777]] }}
{{Taxobox fin}}
[[File:Macroglossum stellatarum anatomy - MHNT.jpg|thumb|''Macroglossum'' : littéralement : longue langue]]
'''''Macroglossum''''' est un [[genre (biologie)|genre]] de [[lépidoptère]]s de la [[famille (biologie)|famille]] des [[Sphingidae]], de la [[sous-famille (biologie)|sous-famille]] des [[Macroglossinae (lépidoptère)|Macroglossinae]] et de la tribu des [[Macroglossini]].
== Systématique ==
* Le [[Genre (biologie)|genre]] ''Macroglossum'' a été décrit par l’[[entomologiste]] italien [[Giovanni Antonio Scopoli]] en 1777. Étymologie : du grec ancien γλῶσσα (glôssa) « langue » et μακρύς (makris) « longue » ; référence à la longueur de la trompe de ce genre de papillons.
* L’[[espèce type]] pour le genre est ''[[Macroglossum stellatarum]]'' (Linnaeus, 1758)<ref>Scopoli, 1777; Introd. Hist. nat.: 414,</ref>.
=== Synonymie ===
*''Bombylia'' Hübner, 1806<ref> Hübner, [1806] ; Tentamen determinationis digestionis</ref>
*''Macroglossa'' Ochsenheimer, 1816<ref>Ochsenheimer, 1816 ; Schmett. Eur. 4: 132</ref>
*''Psithyros'' Hübner, 1819<ref>Hübner, [1819] ; Verz. bek. Schmett. (9): 132,</ref>
*''Bombylia'' Hübner, 1822<ref>Hübner, 1822 ; Syst.-alph. Verz.: 10-13</ref>
*''Macroglossa'' Boisduval, 1833<ref>Boisduval, 1833 ; Nouv. Annls Mus. Hist. Nat. Paris 2 : 226</ref>
*''Rhamphoschisma'' Wallengren, 1858<ref>Wallengren, 1858 ; Öfvers. Vet. Akad. Förh. 15 : 139</ref>
*''Rhopalopsyche'' Butler, 1875
== Taxinomie ==
;Liste des espèces
{{colonnes|nombre=2|
* ''[[Macroglossum aesalon]]'' Mabille, 1879
* ''[[Macroglossum affictitia]]'' Butler, 1875
* ''[[Macroglossum alcedo]]'' Boisduval, 1832
* ''[[Macroglossum aquila]]'' (Boisduval, 1875)
* ''[[Macroglossum augarra]]'' Rothschild, 1904
*''[[Macroglossum avicula]]'' [[Jean Baptiste Boisduval|Boisduval]], 1875
* ''[[Macroglossum belis]]'' (Linnaeus, 1758)
* ''[[Macroglossum bifasciata]]'' (Butler, 1875)
* ''[[Macroglossum bombylans]]'' Boisduval, 1875
* ''[[Macroglossum corythus]]'' Walker, 1856
* ''[[Macroglossum dohertyi]]'' (Rothschild, 1894)
* ''[[Macroglossum faro]]'' (Cramer, 1780)
* ''[[Macroglossum fritzei]]'' Rothschild et Jordan, 1903
* ''[[Macroglossum glaucoptera]]'' Butler, 1875
* ''[[Macroglossum gyrans]]'' Walker, 1856
* ''[[Macroglossum heliophila]]'' (Boisduval, [1875])
* ''[[Macroglossum hemichroma]]'' Butler, 1875
* ''[[Macroglossum hirundo]]'' (Boisduval, 1832)
* ''[[Macroglossum insipida]]'' (Butler, 1875)
* ''[[Macroglossum joannisi]]'' Rothschild et Jordan, 1903
* ''[[Macroglossum lepidum]]'' Rothschild et Jordan, 1910
* ''[[Macroglossum marquesanum]]'' (Collenette, 1935)
* ''[[Macroglossum mediovitta]]'' Rothschild et Jordan, 1903
* ''[[Macroglossum micacea]]'' (Walker, 1856)
* ''[[Macroglossum milvus]]'' Boisduval, 1833
* ''[[Macroglossum mitchelli]]'' Ménétries, 1857
* ''[[Macroglossum multifascia]]'' (Rothschild et Jordan, 1903)
* ''[[Macroglossum nubilum]]'' Rothschild et Jordan, 1903
* ''[[Macroglossum passalus]]'' (Drury, 1773)
* ''[[Macroglossum piepersi]]'' Dupont, 1941
* ''[[Macroglossum prometheus]]'' (Boisduval, 1875)
* ''[[Macroglossum pseudungues]]'' Holloway, 1987
* ''[[Macroglossum pyrrhosticta]]'' Butler, 1875
* ''[[Macroglossum rectans]]'' Rothschild et Jordan, 1903
* ''[[Macroglossum saga]]'' Butler, 1878
* ''[[Macroglossum semifasciata]]'' Hampson, 1892
* ''[[Macroglossum sitiene]]'' (Walker, 1856)
* ''[[Macroglossum stellatarum]]'' (Linnaeus, 1758) — [[Moro-sphinx]]
* ''[[Macroglossum sylvia]]'' Boisduval, 1875
* ''[[Macroglossum tenebrosa]]'' T.P. Lucas, 1891
* ''[[Macroglossum trochilus]]'' (Hübner, 1824)
* ''[[Macroglossum troglodytus]]'' Boisduval, 1875
* ''[[Macroglossum ungues]]'' Rothschild et Jordan 1903
* ''[[Macroglossum vacillans]]'' (Walker, 1865)
* ''[[Macroglossum variegatum]]'' Rothschild et Jordan, 1903.
}}
<gallery mode="packed" heights="180px">
Macroglossum affictitia MHNT CUT 2010 0 Phrae Province Thailand.jpg|''[[Macroglossum affictitia]]''
Macroglossum augarra MHNT CUT 2010 0 373 Kainteba Nouvelle Guinée male.jpg|''[[Macroglossum augarra]]''
Macroglossum avicula MHNT CUT 2010 0 217 Mt Kinabalu Borneo male.jpg|''[[Macroglossum avicula]]''
Macroglossum belis MHNT CUT 2010 0 42 Tailand Khao Yai Pak Chong.jpg| ''[[Macroglossum belis]]''
Macroglossum bifasciata MHNT CUT 2010 0 310 Darjeeling West Bengal India male.jpg| ''[[Macroglossum bifasciata ]]''
Macroglossum bombylans MHNT CUT 2010 0 217 Shizuoka Japan male.jpg|''[[Macroglossum bombylans]]''
Macroglossum caldum MHNT CUT 2010 0 403 Puncak Palopo Sud Sulawesi male.jpg|''[[Macroglossum caldum]]''
Macroglossum corythus luteata MHNT CUT 2010 0 402 Puncak Palopo Sud Sulawesi male.jpg|''[[Macroglossum corythus]]''
Macroglossum dohertyi MHNT CUT 2010 0 273 Ambon island Indonesia male.jpg|''[[Macroglossum dohertyi]]''
Macroglossum faro faro Wang Chin District, Phrae Province, Thailand, male.jpg|''[[Macroglossum faro]]''
Macroglossum gyrans MHNT CUT 2010 0 42 Lonavla Western Ghats India.jpg|''[[Macroglossum gyrans]]''
Macroglossum heliophila MHNT CUT 2010 403 Puncak Palopo Sud Sulawesi male.jpg|''[[Macroglossum heliophila]]''
Macroglossum hemichroma MHNT 2010 0 373 Puncak Palopo Sud Sulawesi male.jpg|''[[Macroglossum hemichroma]]''
Macroglossum hirundo errans MHNT CUT 2010 0 373 Townsville, Queensland, Australia, male.jpg|''[[Macroglossum hirundo]]''
Macroglossum insipida insipida MHNT CUT 2010 0 217 - Sumatra - male.jpg|''[[Macroglossum insipida]]''
Macroglossum kitchingi MHNT CUT 2010 0 403 Puncak Palopo Sud Sulawesi male.jpg|''[[Macroglossum kitchingi]]''
Macroglossum mitchellii imperator MHNT CUT 2010 0 203 Chiang Mai Thailand male.jpg|''[[Macroglossum mitchelli]]''
Macroglossum nigellum MHNT CUT 2010 0 373 Puncak Palopo Sud Sulawesi male.jpg|''[[Macroglossum nigellum]]''
Macroglossum nubilum MHNT CUT 2010 0 Kuranda Queensland Australia male.jpg|''[[Macroglossum nubilum]]''
Macroglossum prometheus MHNT CUT 2010 403, Indonesie, Sumatra du Sud, Palembang, male.jpg|''[[Macroglossum prometheus]]''
Macroglossum pyrrhosticta MHNT CUT 2010 0 410 Assam, Shillong, Indes, male.jpg|''[[Macroglossum pyrrhosticta]]''
Macroglossum reithi MHNT CUT 2010 0 403 Puncak Palopo Sud Sulawesi male.jpg|''[[Macroglossum reithi]]''
Macroglossum semifasciata MHNT CUT 2010 0 Pégou, Région de Bago, Birmanie male.jpg|''[[Macroglossum semifasciata]]''
Macroglossum sitiene MHNT CUT 2010 0 234 Thailand male.jpg|''[[Macroglossum sitiene]]''
Macroglossum stellatarum MHNT CUT 2010 0 234 Autouillet male.jpg|''[[Macroglossum stellatarum]]''
Macroglossum sylvia MHNT CUT 2010 0 403 Sulawesi, Indonesie, male.jpg|''[[Macroglossum sylvia]]''
Macroglossum tenebrosa MHNT CUT 2010 0 217 Kuranda Queensland Australia Male.jpg|''[[Macroglossum tenebrosa]]''
Macroglossum ungues MHNT CUT 2010 0 217 Hanoi Airport (Noi Bai) Vietnam male.jpg|''[[Macroglossum ungues]]''
</gallery>
== Notes et références ==
{{Références}}
{{Autres projets
|commons=Category:Macroglossum
|wikispecies=Macroglossum
}}
== Liens externes ==
*{{ITIS|935979|''Macroglossum'' Scopoli, 1777}}
*{{Faunaeur2|7094dd1d-9d10-488f-8048-b08287ea6565|''Macroglossum'' Scopoli, 1777}}
*{{BioLib|taxon|51187|''Macroglossum'' Scopoli, 1777}}
*{{EOL|50572|''Macroglossum'' Scopoli 1777}}
{{Portail|entomologie}}
[[Catégorie:Genre de Lépidoptères (nom scientifique)]]
[[Catégorie:Sphingidae]] |
304336 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Toucan | Toucan | {{Voir homonymes|Toucan (homonymie)}}
{{Infobox Biohomonymie
| nom = Toucan
| autre =
| image = Toucan (PSF).png
| légende = Dessin d'un « toucan »
| alt =
| upright =
| taxons = Dans la famille des [[Ramphastidae]] :
* le genre ''[[Andigena]]''
* le genre ''[[Ramphastos]]''
* l'espèce ''[[Pteroglossus bailloni]]''
| groupe1 =
| liste1 =
}}
'''Toucan''' est le [[nom normalisé]] de certains [[oiseau]]x de la famille des [[Ramphastidae|Ramphastidés]], dans l'ordre des [[Piciformes]], qui, avec les [[araçari]]s et des [[toucanet]]s, sont aussi appelés « toucans » dans le [[nom vernaculaire|langage courant]]. Ce sont des oiseaux grimpeurs de taille moyenne, caractérisés par un bec surdimensionné et vivement coloré. Cet appendice à la fois long et haut, très léger et [[Appareil cardiovasculaire|vascularisé]], leur permet de réguler leur température. Leur longue langue est adaptée à la consommation des [[insecte]]s, des fruits et des graines. Ces oiseaux sont présents dans toute l'Amérique [[Tropique|tropicale]], notamment dans la [[forêt amazonienne]].
== Étymologie ==
Le nom français semble être directement emprunté (1557) au [[Tupi (langue)|tupi]] « ''tucana'' » qui signifierait « bec osseux »<ref>[[Alain Rey]], (sous la direction de), ''Dictionnaire historique de la langue française'', Dictionnaires Le Robert, Paris, 1998.</ref>{{,}}<ref>[[Jean de Léry]] : [[Histoire d'un voyage faict en la terre du Brésil]], 1578. [http://www.e-rara.ch/gep_g/content/pageview/10680003 Voir la page correspondante] de l'ouvrage sur le site [http://www.e-rara.ch e-rara.ch]</ref>.
== Physiologie, comportement et écologie ==
Les caractéristiques générales des toucans sont celles des [[Ramphastidae|Ramphastidés]], avec des nuances pour chaque [[espèce]] : voir les articles détaillés pour plus d'informations sur leur description ou leur mode de vie.
=== Caractéristiques communes ===
Les toucans régulent leur température grâce à leur bec. Glenn Tattersall, de la Brock University (Canada), a trouvé un rôle à cet appendice qui représente près de la moitié de la surface corporelle de ces oiseaux. En les filmant en [[infrarouge]], dès que la température dépasse {{unité|16|°C}}, le bec du toucan s'échauffe jusqu'à une dizaine de degrés supplémentaire. Dans cet organe richement vascularisé, c'est le sang qui joue le rôle de liquide de refroidissement. Les vaisseaux, contractés pour éviter la déperdition de chaleur lorsqu'il fait froid, sont dilatés et irradient de la chaleur vers l'extérieur quand la température ambiante augmente. Le phénomène est similaire à celui qui se produit dans les oreilles de l'[[éléphant]], à la différence que la « [[climatisation]] » du toucan est quatre fois plus efficace que celle du pachyderme.
Pendant la période des amours, le mâle toucan attire les femelles en faisant une parade très bruyante. À la naissance les oisillons sont aveugles et n'ont pas de plumage. La ponte comprend en général 2 à 4 œufs que les deux adultes couvent à tour de rôle. Ils sont nourris de fruits et d'insectes. Le plumage apparait au bout d'un mois. Le départ du nid s'effectue entre 47 et 49 jours.
== Noms en français et noms scientifiques correspondants ==
=== Noms normalisés ===
Liste alphabétique des noms normalisés selon la [[Commission internationale des noms français des oiseaux|CINFO]] <ref>(révision 2009 + ''Handbook of the Birds of the World'' post 2009, complément d'aou.org (2014)), en regard du nom scientifique valide reconnu par la classification de référence (version 5.2, avril 2015) du [[Congrès ornithologique international]]</ref> :
{{colonnes|taille=25|
* [[Toucan à bec noir]] – ''[[Andigena nigrirostris]]''
* [[Toucan à bec rouge]] – ''[[Ramphastos tucanus]]''
* [[Toucan à capuchon]] – ''[[Andigena cucullata]]''
* [[Toucan à carène]] – ''[[Ramphastos sulfuratus]]''
* [[Toucan à gorge citron]] – ''[[Ramphastos citreolaemus]]''
* [[Toucan à ventre rouge]] – ''[[Ramphastos dicolorus]]''
* [[Toucan ariel]] – ''[[Ramphastos vitellinus]]''
* [[Toucan bleu]] – ''[[Andigena hypoglauca]]''
* [[Toucan de Baillon]] – ''[[Pteroglossus bailloni]]''
* [[Toucan du Choco]] – ''[[Ramphastos brevis]]''
* [[Toucan montagnard]] – ''[[Andigena laminirostris]]''
* [[Toucan tocard]] – ''[[Ramphastos ambiguus]]''
* [[Toucan toco]] – ''[[Ramphastos toco]]''
}}
<gallery caption="Les toucans selon la Commission internationale des noms français des oiseaux" mode=Packed>
Black-billed-Mountain-Toucan.jpg|[[Toucan à bec noir]] (''[[Andigena nigrirostris]]'')
Ramphastos tucanus 15310.jpg|[[Toucan à bec rouge]] (''[[Ramphastos tucanus]]'')
Andigena cucullata by John Gould.jpg|[[Toucan à capuchon]] (''[[Andigena cucullata]]'')
Ramphastos sulfuratus -Panama-8.jpg|[[Toucan à carène]] (''[[Ramphastos sulfuratus]]'')
Ramphastos vitellinus citreolaemus 3.jpg|[[Toucan à gorge citron]] (''[[Ramphastos citreolaemus]]'')
Flickr - Dario Sanches - TUCANO-DE-BICO-VERDE (Ramphastos dicolorus) (1).jpg|[[Toucan à ventre rouge]] (''[[Ramphastos dicolorus]]'')
Ramphastos vitellinus -Kuala Lumpur Bird Park-8a-4cp.jpg|[[Toucan ariel]] (''[[Ramphastos vitellinus]]'')
Gray-breasted Mountain-Toucan (Andigena hypoglauca).jpg|[[Toucan bleu]] (''[[Andigena hypoglauca]]'')
Araçari-banana (Pteroglossus bailloni) (18506003511).jpg|[[Toucan de Baillon]] (''[[Pteroglossus bailloni]]'')
Choco toucan.jpg|[[Toucan du Choco]] (''[[Ramphastos brevis]]'')
Andigena laminirostris -Ecuador-8.jpg|[[Toucan montagnard]] (''[[Andigena laminirostris]]'')
Black-mandibled Toucan.jpg|[[Toucan tocard]] (''[[Ramphastos ambiguus]]'')
Ramphastos toco (Riesentukan - Toco Toucan) - Weltvogelpark Walsrode 2013-06.jpg|[[Toucan toco]] (''[[Ramphastos toco]]'')
</gallery>
=== Noms divers ===
Liste alphabétique de [[Nom vernaculaire|noms vernaculaires]] ou de [[Nom vulgaire|noms vulgaires]], non retenus par la [[CINFO]], dont l’usage est attesté<ref>Attention aux appellations et traductions fantaisistes circulant sur l'Internet</ref>. <br />
''Note : Cette liste est variable selon les usages et certaines espèces ont parfois d'autres noms encore. Les classifications évoluant encore, les noms scientifiques ont peut-être un autre synonyme valide.''
* [[Toucan à bec caréné]] - voir [[Toucan à carène]]<ref name = gdt>Nom en français d'après le ''[http://www.granddictionnaire.com/ Grand dictionnaire terminologique]'' de l’Office québécois de la langue française.</ref>
* [[Toucan à bec orange]] - ''[[Ramphastos aurantiirostris]]''<ref name = gdt/>
* [[Toucan à bec rougeâtre]] - voir [[Toucan à bec rouge]]<ref>[http://avibase.bsc-eoc.org/species.jsp?lang=FR&avibaseid=F1C48E20D8A40140 Toucan à bec rouge] sur Avibase</ref>
* [[Toucan à culmen jaune]] - ''[[Ramphastos culminatus]]''<ref name = gdt/> ou ''[[Ramphastos vitellinus culminatus]]''<ref>[http://www.oiseaux.net/oiseaux/toucan.a.culmen.jaune.html Toucan à culmen jaune] sur Oiseaux.net</ref>
* [[Toucan de Cuvier]] - ''[[Ramphastos cuvieri]]''<ref name = gdt/>
* [[Toucan d'Ariel]] - voir [[Toucan ariel]]<ref name = cirad>Meyer C., ed. sc., 2015, ''Dictionnaire des Sciences Animales''. {{lire en ligne|lien=http://dico-sciences-animales.cirad.fr/}}. Montpellier, France, Cirad. [12/05/2015].</ref>
* [[Toucan de Swainson]] - ''[[Ramphastos ambiguus swainsonii]]'', synonyme ''[[Ramphastos swainsonii]]''<ref name = cirad/>{{,}}<ref>[http://www.oiseaux.net/oiseaux/toucan.de.swainson.html Toucan de Swainson] sur Oiseaux.net</ref>
* [[Toucan vitellin]] - voir [[Toucan ariel]]<ref name = "inpn">Nom en français d'après l'Inventaire National du Patrimoine Naturel, sur le site [http://inpn.mnhn.fr/accueil/donnees-referentiels Inventaire National du Patrimoine Naturel] (INPN)</ref>{{,}}<ref>[http://www.oiseaux.net/oiseaux/toucan.vitellin.html Toucan vitellin] sur Oiseaux.net</ref>
== Notes et références ==
{{références}}
== Voir aussi ==
{{Autres projets| commons=Category:Ramphastidae}}
{{Palette|Ramphastidae}}
{{Portail|ornithologie}}
[[Catégorie:Nom d'oiseau ambigu]] |
304337 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Toucanet | Toucanet | {{Infobox Biohomonymie
| nom = Toucanet
| autre =
| image =
| légende = Toucanet émeraude
| alt =
| upright =
| taxons =
* Genres :
**''[[Aulacorhynchus]]''
**''[[Selenidera]]''
| groupe1 =
| liste1 =
}}
'''Toucanet''' est le nom vernaculaire de plusieurs [[espèce]]s d'[[oiseau]]x de l'[[Ordre (biologie)|ordre]] des [[piciformes]] et de la [[Famille (biologie)|famille]] des [[Ramphastidae|ramphastidés]], proches des [[araçari]]s et des [[toucan]]s, appartenant aux [[Genre (biologie)|genre]]s :
* ''[[Aulacorhynchus]]'' (m.) Gould, 1835
* ''[[Selenidera]]'' (f.) Gould, 1837
== Liste des espèces ==
* [[Toucanet à bec jaune]] – ''[[Aulacorhynchus (sulcatus) calorhynchus]]''.
* [[Toucanet à ceinture bleue]] – ''[[Aulacorhynchus coeruleicinctis]]''.
* [[Toucanet de Derby]] – ''[[Aulacorhynchus derbianus]]''.
* [[Toucanet à croupion rouge]] – ''[[Aulacorhynchus haematopygus]]''.
* [[Toucanet à sourcils jaunes]] – ''[[Aulacorhynchus huallagae]]''.
* [[Toucanet émeraude]] – ''[[Aulacorhynchus prasinus]]''.
* [[Toucanet à bec sillonné]] – ''[[Aulacorhynchus sulcatus]]''.
* [[Toucanet koulik]] – ''[[Selenidera culik]]''.
* [[Toucanet de Gould]] – ''[[Selenidera gouldii]]''.
* [[Toucanet à bec tacheté]] – ''[[Selenidera maculirostris]]''.
* [[Toucanet de Natterer]] – ''[[Selenidera nattereri]]''.
* [[Toucanet de Reinwardt]] – ''[[Selenidera reinwardtii]]''.
* [[Toucanet à oreilles d'or]] – ''[[Selenidera spectabilis]]''.
{{Palette|Ramphastidae}}
{{Portail|ornithologie}}
[[Catégorie:Nom d'oiseau ambigu]] |
304340 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Ramphastos | Ramphastos | {{Taxobox début | animal | ''Ramphastos'' | Ramphastos vitellinus (Channel-billed Toucan).jpg | [[Toucan ariel]] (''Ramphastos vitellinus'') | classification=COI }}
{{Taxobox | embranchement | Chordata }}
{{Taxobox | classe | Aves }}
{{Taxobox | ordre | Piciformes }}
{{Taxobox | famille | Ramphastidae }}
{{Taxobox taxon | animal | genre | Ramphastos | [[Carl von Linné|Linnaeus]], [[1758]] }}
{{Taxobox fin}}
'''''Ramphastos''''' est un des deux [[genre (biologie)|genres]] de [[toucan]]s, avec le genre ''[[Andigena]]'', au sein des oiseaux de la [[famille (biologie)|famille]] des [[Ramphastidae]].
== Liste des espèces ==
Selon {{Bioref|COI|version 2.9, 2011}}, ce genre comprend huit espèces :
* ''[[Ramphastos dicolorus]]'' – [[Toucan à ventre rouge]]
* ''[[Ramphastos vitellinus]]'' – [[Toucan ariel]]
* ''[[Ramphastos citreolaemus]]'' – [[Toucan à gorge citron]]
* ''[[Ramphastos brevis]]'' – [[Toucan du Choco]]
* ''[[Ramphastos sulfuratus]]'' – [[Toucan à carène]]
* ''[[Ramphastos toco]]'' – [[Toucan toco]]
* ''[[Ramphastos tucanus]]'' – [[Toucan à bec rouge]]
* ''[[Ramphastos ambiguus]]'' – [[Toucan tocard]]
Avant 2011, le [[Toucan de Swainson]] était élevé au rang d'espèce à part entière (''[[Ramphastos swainsonii]]''), mais il est désormais considéré par le COI comme étant une simple [[sous-espèce]] (''[[Ramphastos ambiguus swainsonii]]'') du Toucan tocard.
== Notes et références ==
{{Références}}
== Liens externes ==
{{Autres projets
|commons=Category:Ramphastos
|wikispecies=Ramphastos
}}
* {{COI|jacamars|Piciformes|''Ramphastos''|consulté le=31 mai 2015}}
* {{Tolweb|Ramphastos}}
* {{CatalogueofLife | 76Z5 | ''Ramphastos'' Linnaeus, 1758 | consulté le=11 décembre 2020 }}
* {{ITIS|553561|''Ramphastos'' Linnaeus, 1758}}
* {{ADW|Ramphastos|''Ramphastos''}}
* {{NCBI|91780|''Ramphastos''}}
* {{UICN taxons | 22676790 | Ramphastos | consulté le=6 janvier 2023}}
* {{CITES genre|animal|4190|''Ramphastos''}}
* {{Zoonomen|pici|Piciformes|Ramphastos}}
{{Palette|Ramphastidae}}
{{Portail|ornithologie}}
[[Catégorie:Ramphastidae]]
[[Catégorie:Taxon décrit en 1758]] |
304342 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Andigena | Andigena | {{ébauche|oiseau}}
{{Taxobox début | animal | ''Andigena'' | Andigena laminirostris-Gould.jpg | [[Toucan montagnard]] (''[[Andigena laminirostris]]'') | classification=COI }}
{{Taxobox | embranchement | Chordata }}
{{Taxobox | sous-embranchement | Vertebrata }}
{{Taxobox | classe | Aves }}
{{Taxobox | ordre | Piciformes }}
{{Taxobox | famille | Ramphastidae }}
{{Taxobox taxon | animal | genre | Andigena | [[John Gould|Gould]], [[1851]] }}
{{Taxobox fin}}
'''''Andigena''''' est un des 6 genres de la [[Sous-famille (biologie)|sous-famille]] des [[Ramphastinae]]. Il comprend quatre espèces représentant sept taxons (deux espèces monotypiques et cinq sous-espèces).
== Description ==
Les oiseaux de ce [[Genre (biologie)|genre]] sont des toucans de taille moyenne à grande, au plumage à dominante bleu-gris et brun, marqué de rouge, de jaune et de noir et au bec massif plus ou moins richement coloré selon l'espèce.
== Habitat et répartition ==
Le nom du genre veut dire « genre des [[Cordillière des Andes|Andes]] ». En effet ces espèces sont propres aux forêts tropicales et subtropicales de montagnes depuis le [[Venezuela]] jusqu'au [[Pérou]].
== Liste des espèces ==
D'après la classification de référence (version 2.2, 2009) du [[Congrès ornithologique international]] (ordre [[phylogénique]]) :
* ''[[Andigena hypoglauca]]'' – [[Toucan bleu]]
* ''[[Andigena laminirostris]]'' – [[Toucan montagnard]]
* ''[[Andigena cucullata]]'' – [[Toucan à capuchon]]
* ''[[Andigena nigrirostris]]'' – [[Toucan à bec noir]]
== Liens externes ==
{{Autres projets
|commons=Category:Andigena
|wikispecies=Andigena
}}
* {{COI|jacamars|Piciformes|''Andigena''|consulté le=10 mai 2015}}
* {{Zoonomen|pici|Piciformes|Andigena}}
* {{Tolweb|Andigena}}
* {{CatalogueofLife | VQP | ''Andigena'' Gould, 1851 | consulté le=11 décembre 2020 }}
* {{ITIS|553559|''Andigena'' Gould, 1851}}
* {{ADW|Andigena|''Andigena''}}
* {{NCBI|91760|''Andigena''}}
* {{UICN taxons | 22673639 | Andigena | consulté le=6 janvier 2023}}
{{Palette|Ramphastidae}}
{{Portail|ornithologie|Amérique du Sud}}
[[Catégorie:Ramphastidae]]
[[Catégorie:Oiseau des Andes boréales|*]]
[[Catégorie:Taxon décrit en 1851]] |
304348 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Aulacorhynchus | Aulacorhynchus | {{ébauche|oiseau}}
{{Taxobox début | animal | ''Aulacorhynchus'' |Blue-throated Toucanet, Costa Rica.jpg| [[Toucanet émeraude]] (''Aulacorhynchus prasinus'') |classification=COI}}
{{Taxobox | embranchement | Chordata }}
{{Taxobox | classe | Aves }}
{{Taxobox | ordre | Piciformes }}
{{Taxobox | famille | Ramphastidae }}
{{Taxobox taxon | animal | genre | Aulacorhynchus | [[John Gould|Gould]], [[1835]] }}
{{Taxobox fin}}
Avec ''[[Selenidera]]'', '''''Aulacorhynchus''''' est un des deux genres de [[toucanet]]s.
== Liste des espèces ==
Selon {{Bioref|COI|version 5.1, 2015}} :
* ''[[Aulacorhynchus wagleri]]'' – [[Toucanet de Wagler]]
* ''[[Aulacorhynchus prasinus]]'' – [[Toucanet émeraude]]
* ''[[Aulacorhynchus caeruleogularis]]'' – [[Toucanet à gorge bleue]]
* ''[[Aulacorhynchus cognatus]]'' – [[Aulacorhynchus cognatus|Toucanet du Darién]]
* ''[[Aulacorhynchus lautus]]'' – [[Aulacorhynchus lautus|Toucanet des Santa Marta]]
* ''[[Aulacorhynchus griseigularis]]'' – [[Aulacorhynchus griseigularis|Toucanet à gorge grise]]
* ''[[Aulacorhynchus albivitta]]'' – [[Toucanet à gorge blanche]]
* ''[[Aulacorhynchus atrogularis]]'' – [[Toucanet à gorge noire]]
* ''[[Aulacorhynchus sulcatus]]'' – [[Toucanet à bec sillonné]]
* ''[[Aulacorhynchus derbianus]]'' – [[Toucanet de Derby]]
* ''[[Aulacorhynchus whitelianus]]'' – [[Toucanet de Whitely]]
* ''[[Aulacorhynchus haematopygus]]'' – [[Toucanet à croupion rouge]]
* ''[[Aulacorhynchus huallagae]]'' – [[Toucanet à sourcils jaunes]]
* ''[[Aulacorhynchus coeruleicinctis]]'' – [[Toucanet à ceinture bleue]]
== Notes et références ==
{{Références}}
== Liens externes ==
{{Autres projets
|commons=Category:Aulacorhynchus
|wikispecies=Aulacorhynchus
}}
* {{COI|jacamars|Piciformes|''Aulacorhynchus'' }}
* {{Zoonomen|pici|Piciformes|Aulacorhynchus}}
* {{Tolweb|Aulacorhynchus }}
* {{ADW|Aulacorhynchus|''Aulacorhynchus'' }}
* {{NCBI|57398|''Aulacorhynchus'' }}
* {{UICN taxons | 22673793 | Aulacorhynchus | consulté le=6 janvier 2023}}
{{Palette|Ramphastidae}}
{{Portail|ornithologie}}
[[Catégorie:Ramphastidae]]
[[Catégorie:Taxon décrit en 1835]] |
304353 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Politique%20au%20Salvador | Politique au Salvador | [[Fichier:Urna electoral salvadoreña.JPG|vignette|Urne typique du Salvador, 2003.]]
Le [[Salvador]] est une république démocratique gouvernée par un Président de la République et une assemblée législative unicamérale à 84 membres.
Le président est élu au [[Suffrage universel|suffrage universel direct]] à [[majorité absolue]] pour 5 ans. Si aucun candidat n'atteint 50 % des voix, un second tour est organisé.
Les membres de l'assemblée, appelés ''diputados'' (députés), également élus au suffrage universel, sont en service pour trois ans.
Il existe une Cour Suprême, indépendante du système judiciaire.
L’élection présidentielle, qui a eu lieu les {{Date|2|février}} et {{Date|9|mars|2014}}, a donné vainqueur [[Salvador Sánchez Cerén]], du parti [[Front Farabundo Martí de libération nationale|FMLN]], avec 50,11 % des voix. Il est président de la République depuis le {{Date|1|juin|2014}}. Les [[Élections législatives salvadoriennes de 2015|élections législatives de 2015]] ont été remportées par l’[[Alliance républicaine nationaliste|ARENA]].
== Pouvoir exécutif ==
{{Article détaillé|président du Salvador}}
{|class="wikitable"
! Fonction !! Nom !! Parti !! Depuis
|-
| [[Président du Salvador|Présidente de la République]] par intérim ||[[Claudia Rodríguez de Guevara]]|| ||{{date|1 décembre 2023}}.
|-
| [[Vice-présidents du Salvador|Vice-président de la République]]||''vacant''
| ||{{date|1 décembre 2023}}.
|}
Le [[président du Salvador]] est élu au [[scrutin uninominal majoritaire à deux tours]] pour un mandat de cinq ans non renouvelable de manière consécutive. Si aucun candidat ne l'emporte au premier tour, un second est organisé le mois suivant entre les deux candidats arrivés en tête. Les candidats à la présidence et à la vice présidence se présentent sur un ticket commun<ref>[https://www.letelegramme.fr/monde/presidentielle-au-salvador-nayib-bukele-part-favori-03-02-2019-12200176.php Salvador. Nayib Bukele part favori] </ref>. Les candidats doivent par ailleurs être membres d'un [[parti politique]].
Le président nomme les membres du gouvernement.
== Pouvoir législatif ==
{{Article détaillé|Assemblée législative du Salvador}}
L'[[Assemblée législative du Salvador|Assemblée législative]] unicamérale (''Asamblea Legislativa)'' est composée de 84 membres élus au suffrage universel pour 3 ans.
== Système judiciaire ==
La constitution, basée sur le [[droit romain]] et civil, entra en vigueur le {{date|23 décembre 1983}}. Les actes judiciaires peuvent être soumis à une Cour suprême. La majorité est atteinte à 18 ans.
== Principaux groupes de pression (''lobbys'') ==
*APROAS
*SIES
*FESINCONTRANS
*CNTS
*UNTS
*SIPES
*CTS
*STCEL
*ANEP
*ASIC
*ASI
== Participation internationale ==
BCIE, CACM, ECLAC, FAO, G-77, IADB, IAEA, IBRD, ICAO, ICFTU, ICRM, IDA, IFAD, IFC, IFRCS, ILO, IMF, IMO, [[Intelsat]], [[Interpol]], IOC, IOM, ISO (correspondant), ITU, LAES, LAIA (spectateur), MINURSO, NAM (spectateur), OAS, [[Organisation des Nations unies|ONU]], OPANAL, OPCW, PCA, UNCTAD, UNESCO, UNIDO, UPU, WCL, WFTU, WHO, WIPO, WMO, WToO, WTrO
== Notes et références ==
{{Références}}
== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Salvador]]
* [[Président de la république du Salvador]]
* [[Constitution du Salvador]]
=== Bibliographie ===
* {{es}} Álvaro Artiga González, Carlos Dada, David Escobar Galindo (et al.), ''La polarización política en El Salvador'', FLACSO-El Salvador, FUNDAUNGO, 2007, 124 p. {{ISBN|978-99923-29-16-0}}
* {{es}} Julio Adolfo Rey Prendes, ''De la dictadura militar a la democracia, 1931-1994 : memorias de un político salvadoreño'', Inverprint, San Salvador, 2008, 502 p. {{ISBN|978-99923-7030-8}}
* {{fr}} Mauricio R. Alfaro, ''Crise démocratique en Amérique Latine : le cas du Salvador'', CIDIHCA, Montréal, 2007, 254 p. {{ISBN|978-2-89454-244-6}}
=== Liens externes ===
{{autres projets|Commons=Category:Politics of El Salvador}}
* {{es}} [http://pdba.georgetown.edu/Constitutions/ElSal/constitucion2003.pdf Texte intégral de la Constitution de 1983, incluant les amendements jusqu'en 2000]
* {{es}} [http://www.asamblea.gob.sv/ Site de l'Assemblée législative]
{{Palette
| Politique au Salvador
| Élections au Salvador
| Politique en Amérique du Nord
}}
{{Portail|Salvador|politique}}
[[Catégorie:Politique au Salvador| ]] |
304354 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Pteroglossus | Pteroglossus | {{ébauche|oiseau}}
{{Taxobox début | animal | ''Pteroglossus'' | Pteroglossus erythropygius-Gould.jpg | [[Araçari à bec clair]] (''Pteroglossus erythropygius'') | classification=COI }}
{{Taxobox | embranchement | Chordata}}
{{Taxobox | classe | Aves}}
{{Taxobox | ordre | Piciformes}}
{{Taxobox | famille | Ramphastidae}}
{{Taxobox taxon | animal | genre | Pteroglossus| [[Johann Karl Wilhelm Illiger|Illiger]], [[1811]] }}
{{Taxobox fin}}
'''''Pteroglossus''''' est un [[genre (biologie)|genre]] d'[[oiseau]]x nommés [[araçari]]s.
== Liste des espèces ==
D'après la classification de référence (version 5.1, 2015) du [[Congrès ornithologique international]] (ordre [[phylogénique]]) :
* ''[[Pteroglossus viridis]]'' – [[Araçari vert]]
* ''[[Pteroglossus inscriptus]]'' – [[Araçari de Humboldt]]
* ''[[Pteroglossus bitorquatus]]'' – [[Araçari à double collier]]
* ''[[Pteroglossus azara]]'' – [[Araçari de d'Azara]]
* ''[[Pteroglossus mariae]]'' – [[Araçari de Maria]]
* ''[[Pteroglossus aracari]]'' – [[Araçari grigri]]
* ''[[Pteroglossus castanotis]]'' – [[Araçari à oreillons roux]]
* ''[[Pteroglossus pluricinctus]]'' – [[Araçari multibande]]
* ''[[Pteroglossus torquatus]]'' – [[Araçari à collier]]
* ''[[Pteroglossus sanguineus]]'' – [[Araçari à bec maculé]]
* ''[[Pteroglossus erythropygius]]'' – [[Araçari à bec clair]]
* ''[[Pteroglossus frantzii]]'' – [[Araçari de Frantzius]]
* ''[[Pteroglossus beauharnaesii]]'' – [[Araçari de Beauharnais]]
* ''[[Pteroglossus bailloni]]'' – [[Araçari de Baillon]] ou [[Toucan de Baillon]]
== Liens externes ==
{{Autres projets
|commons=Category:Pteroglossus
|wikispecies=Pteroglossus
}}
* {{COI|jacamars|Piciformes|''Pteroglossus''}}
* {{Zoonomen|pici|Piciformes|Pteroglossus}}
* {{NCBI|91778|''Pteroglossus'' }}
* {{CITES genre|animal|4118|''Pteroglossus'' }}
{{Palette|Ramphastidae}}
{{Portail|ornithologie}}
[[Catégorie:Ramphastidae]]
[[Catégorie:Taxon décrit en 1811]] |
304356 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Selenidera | Selenidera | {{Taxobox début | animal | ''Selenidera'' | Guianan toucanet 31l07.JPG | [[Toucanet koulik]] (''[[Selenidera culik]]'') | classification=COI }}
{{Taxobox | embranchement | Chordata }}
{{Taxobox | sous-embranchement | Vertebrata }}
{{Taxobox | classe | Aves }}
{{Taxobox | ordre | Piciformes }}
{{Taxobox | famille | Ramphastidae }}
{{Taxobox taxon | animal | genre | Selenidera | [[John Gould|Gould]], [[1837]] }}
{{Taxobox répartition | Selenidera.png }}
{{Taxobox fin}}
Avec ''[[Aulacorhynchus]]'', '''''Selenidera''''' est un des deux genres de [[toucanet]]s.
== Liste des espèces ==
D'après la classification de référence (version 2.6, 2010) du [[Congrès ornithologique international]] (ordre [[phylogénique]]) :
* ''[[Selenidera spectabilis]]'' – [[Toucanet à oreilles d'or]]
* ''[[Selenidera piperivora]]'' – [[Toucanet koulik]]
* ''[[Selenidera reinwardtii]]'' – [[Toucanet de Reinwardt]]
* ''[[Selenidera nattereri]]'' – [[Toucanet de Natterer]]
* ''[[Selenidera gouldii]]'' – [[Toucanet de Gould]]
* ''[[Selenidera maculirostris]]'' – [[Toucanet à bec tacheté]]
== Liens externes ==
{{Autres projets
|wikispecies=Selenidera
}}
* {{COI|jacamars|Piciformes|''Selenidera''|consulté le={{1er}} juin 2015}}
* {{Zoonomen|pici|Piciformes|Selenidera}}
* {{ITIS|553560|''Selenidera'' Gould, 1837}}
* {{ADW|Selenidera|''Selenidera''}}
* {{NCBI|91782|''Selenidera''}}
* {{CITES genre|animal|4413|''Selenidera''}}
{{Palette|Ramphastidae}}
{{Portail|ornithologie}}
[[Catégorie:Ramphastidae]] |
304358 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Rhinolophus%20ferrumequinum | Rhinolophus ferrumequinum | {{sous-titre/Taxon|ns1=Grand rhinolophe}}
{{Taxobox début | animal | ''Rhinolophus ferrumequinum'' | Große Hufeisennase (01).jpg | Portrait. }}
{{Taxobox | embranchement | Chordata }}
{{Taxobox | sous-embranchement | Vertebrata }}
{{Taxobox | classe | Mammalia }}
{{Taxobox | sous-classe | Placentalia }}
{{Taxobox | ordre | Chiroptera }}
{{Taxobox | famille | Rhinolophidae }}
{{Taxobox | sous-famille | Rhinolophinae }}
{{Taxobox | genre | Rhinolophus }}
{{Taxobox taxon | animal | espèce | Rhinolophus ferrumequinum | ([[Johann Christian Daniel von Schreber|Schreber]], [[1774]]) }}
{{Taxobox répartition | Greater Horseshoe Bat area.png | Répartition de ''Rhinolophus ferrumequinum'' }}
{{Taxobox UICN | LC }}
{{Taxobox fin}}
Le '''Grand rhinolophe''' ('''''Rhinolophus ferrumequinum'''''), encore nommé '''Grand rhinolophe fer à cheval''', '''Grand fer à cheval''' ou '''Grand rhinolophe obscur'''<ref name = meyer>Meyer C., ed. sc., 2009, ''Dictionnaire des Sciences Animales''. [http://dico-sciences-animales.cirad.fr/ consulter en ligne]. Montpellier, France, Cirad. consulté en mai 2010.</ref>{{,}}<ref name="thesaurus">{{en}} Derwent, ''Thesaurus of agricultural organisms: pests, weeds and diseases'', Volume 1. Derwent Publications, Ltd. Éditions CRC Press, 1990. 1529 pages. {{ISBN|0-412-37290-8}}, 9780412372902. [https://books.google.fr/books?id=I1gS5H-Zfr8C&printsec=frontcover&dq=Thesaurus+of+agricultural+organisms:+pests,+weeds+and+diseases&cd=1#v=onepage&q&f=false Rechercher dans le document numérisé]. Consulté en mai 2010.</ref>, est une [[espèce]] de [[chauve-souris|chauves-souris]] de la [[famille (biologie)|famille]] des [[Rhinolophidae]].
Son aire de distribution s’étend à partir de l’Espagne et de la France, en une longue bande s’étalant jusqu’à la Chine et le Japon. En Europe, il atteint sa plus haute densité dans le bassin méditerranéen. C’est une chauve-souris insectivore qui se repère et chasse les insectes en vol par [[écholocation]].
Comme beaucoup de [[Rhinolophe|chauves-souris fer à cheval]], c'est un réservoir important de virus, notamment de coronavirus comme un SARS-CoV ayant joué un rôle dans l’[[épidémie de SRAS]] de 2003-2004 en Chine.
== Étymologie ==
Le nom de genre ''Rhinolophus'' vient du grec {{grec ancien|ῥίς|rhís}}, « nez » et {{grec ancien|λόφος|lóphos}}, « crinière, cimier d'un casque », pour évoquer leur nez bordé de membranes (ou [[feuilles nasales]]).
L’[[épithète spécifique]] ''ferrum.equinum'' vient du latin ''ferrum'' « fer » et de ''equinum, equinus'' « équin » soit « fer à cheval », en référence à la forme de la feuille nasale bordant le museau de la chauve-souris.
[[fichier:Rhinolophus ferrumequinum - MUSE.JPG|thumb|upright=1.32|center|{{centrer|Grand rhinolophe}}]]
== Description ==
Il s'agit du plus grand rhinolophe européen<ref name="Arthur & Lemaire 2009" />, avec une taille augmentant en [[Europe]], d’ouest en est. Le Grand rhinolophe est une chauve-souris robuste, avec des ailes courtes et larges.
[[Fichier:Rhinolophus ferrumequinum skull and dentition Csorba.jpg|thumb|upright=0.94|Vue latérale du crâne: <br>1 canine+2 prémolaires+3 molaires,<br> et denture :<br> canine+2 prémolaires supérieures (à gauche), canine+2 prémolaires inférieures (à droite)]]
[[fichier:Rhinolophus ferrumequinum skull (2862264921).jpg|thumb|upright=0.94|Crâne de R. ferrumequinum]]
[[Fichier:Rhinolophus ferrumequinum - Greater Horseshoe bat (2321181688).jpg|thumb|upright=0.94|Le Grand rhinolophe enveloppé dans ses ailes. Au centre: les 2 radius courbés, du poignet (en bas) remonte un doigt (métacarpe + phalanges) sur presque toute la longueur du corps]]
* ''[[Feuille nasale]] : '' la feuille en forme de fer à cheval est très large, l’appendice supérieur de la selle court et arrondi, ses marges latérales légèrement en forme de violon et l’appendice inférieur pointu. La lancette est [[:wikt :hasté|hastée]]<ref group=n>voir des explications à l’entrée [[Rhinolophe#Morphologie]]</ref>.
* ''Dentition :'' la canine supérieure est très large par rapport à sa hauteur, la très petite prémolaire (P{{exp|2}}) est située dans l’angle de la canine et de la seconde prémolaire ou est même absente, la seconde prémolaire supérieure (P{{exp|4}}) est puissante et atteint les ¾ de la hauteur de la canine. La première prémolaire inférieure (P{{ind|2}}) vaut la moitié de la hauteur de P{{ind|4}}<ref name=csorba>{{Ouvrage
| auteur1 = G. Csorba, P. Ujhelyi, N. Thomas
| titre = Horseshoe Bats of the World (Chiroptera
| sous-titre = Rhinolophidae)
| éditeur = Alana Books
| année = 2003
| isbn =
}}</ref>
* ''Taille :'' corps+tête de 5,7 à {{unité|7|cm}} ; queue de 3,5 à {{unité|6.5|cm}} ; longueur des {{3e}}, {{4e}} et {{5e}} métacarpiens régulièrement croissante<ref name=smith>{{Ouvrage
| auteur1 = Andrew T. Smith, Yan Xie, Robert S. Hoffmann, Darrin Lunde, John MacKinnon, Don E. Wilson, W. Chris Wozencraft
| titre = A Guide to the Mammals of China
| éditeur = [[Princeton University Press]]
| année = 2010
| pages totales = 576
| isbn =
| lire en ligne = https://books.google.fr/books?id=ka-9f68nPT4C&dq=China+bats+%3A+Rhinolophus+affinis
}}</ref>
* ''Envergure :'' 35 à {{unité|40|cm}}
* ''Poids :'' 17 à {{unité|34|g}}<ref name=mnhn>{{lien web
| nom = Muséum national d’histoire naturelle, INPN
| titre = Rhinolophus ferrumequinum (Scgreber, 1774), Grand rhinolophe
| consulté le = 04/05/2020
| url = https://inpn.mnhn.fr/docs/cahab/fiches/1304.pdf
}}</ref>.
* ''Pelage :'' laineux, épais, de couleur grisâtre avec des nuances rousses sur le dos et plutôt beige sur le ventre. La [[patagium]] (membrane de peau des ailes) et les oreilles sont gris-brun clair.
* ''Oreille :'' brunâtres et semi-translucides, de longueur moyenne, de 18 à {{unité|28.5|mm}} de haut<ref name=csorba/>. Elle ne possède pas de [[tragus (oreille)|tragus]].
* ''Cris d’écholocation :'' long cri à une fréquence constante située entre 79 et {{unité|84|kHz}}. Pas de chevauchement avec les autres rhinolophes, l’espèce peut donc être identifiée avec certitude<ref name=dietz/>.
Deux faux tétons apparaissent la troisième année, permettant l’accrochage des jeunes.
Suspendu à une paroi, tête en bas, enveloppé dans son [[patagium]] comme dans un manteau, le Grand Rhinolophe a un aspect caractéristique de cocon.
On n’observe aucun dimorphisme sexuel. C’est une espèce nocturne qui vit en petits groupes l’été et hiberne de novembre à avril dans une grotte humide.
La longévité est de {{unité|30|ans}}. Le Grand rhinolophe vit donc très longtemps par rapport à la [[souris commune]] d’une taille semblable qui ne vit elle, que deux ans.
== Sous-espèces ==
Il existe six sous-espèces (Thomas<ref>{{Ouvrage
| auteur1 = Thomas NM
| titre = A systematic review of selected Afro-Asiatic Rhinolophidae (Mammalia : Chiroptera) : an evaluation of taxonomic methodologies
| éditeur = PhD Thesis, Harrison Zoological Museum, Sevenoaks
| année = 1997
| isbn =
}}</ref> 1997, Corbet<ref>{{Ouvrage
| auteur1 = Corbet G.B.
| titre = The Mammals of Palaearctic Region
| éditeur = [[Cornell University Press]]
| année = 1978
| pages totales = 314
| isbn =
}}</ref>, 1978) :
*''R. f. ferrumequinum'', en Europe, et Afrique du Nord-Ouest
*''R. f. creticum'', en Crète
*''R. f. irani'', Iraq, Iran, Turkménie
*''R. f. proximus'', Afghanistan, Ouzbékistan Est, Cachemire
*''R. f. tragatus'' Hodgson, 1835 (avant-bras :{{unité|58-64|mm}}, tibia > {{unité|25|mm}}), [[Yunnan]], [[Guizhou]], Inde du Nord
*''R. f. korai'', Corée
*''R. f. nippon'' Temminck, 1835 (avant-bras : {{unité|49-59|mm}}, tibia : {{unité|25|mm}}), vaste bande partant du nord-est de la [[Chine]] ([[Jilin]], latitude {{nobr|N 45°}}) s’étendant vers le sud jusqu’au [[Sichuan]] et [[Yunnan]] (tropique du Cancer) et l’est jusqu’au [[Japon]].
== Reproduction ==
La maturité sexuelle des femelles se situe entre 2 et 3 ans, celle des mâles, au plus tôt à la fin de la deuxième année<ref name=mnhn/>.
Les accouplements se font principalement en fin d’été et à l’automne, après une période estivale de ségrégation sexuelle totale. À cette époque, les mâles occupent des gîtes d’accouplement déterminés dans des greniers, des grottes ou des galeries, où les femelles viendront les retrouver. Il peut aussi y avoir des accouplements en hiver et au printemps<ref>RANSOME RD., (1991) - Greater horseshoe bat. In The handbook of British mammals (ed. G. B. Corbet & S. Harris), {{p.|88-94}}. Oxford, UK: Blackwell</ref>. Les femelles visitent des mâles pour lesquels elles peuvent montrer une certaine fidélité à long terme<ref>ROSSITER SJ., JONES G., RANSOME RD., FAULKES CG., LE COMBER SC., JONES G., (2005) - Mate fidelity and intra-lineage polygny in greater horseshoe bats — Nat 437, 408-411</ref>. La reproduction est essentiellement [[polygame]] mais quelques femelles se reproduisent avec le même mâle d’une année sur l’autre et des observations suggèrent que les accouplements seraient davantage [[polygyne]]s. L’accouplement se fait soit entre individus mâles et femelles issus du même gîte estival soit entre individus issus de gîtes estivaux distincts.
La fécondation est stoppée par la formation d'un bouchon vaginal<ref>MATTHEWS LH., (1937) - The female sexual cycle of the British horseshoe bats, Rhinolophus ferrumequinum insulanus Barrett- Hamilton and R. hipposideros minutus Montagu—Trans. Zool. Soc. Lond. 23, 224-267</ref> car les individus rejoignent leur site d'hivernage afin d'hiberner jusque mi-avril. Lorsque les femelles sortent d'hibernation, la fécondation différée se déclenche et la gestation dure de 6 à 8 semaines (selon Arthur et Lemaire<ref name="Arthur & Lemaire 2009" />) ou plus 10-11 semaines<ref name=meyer/>. Les femelles se réunissent en colonie de [[parturition]]. Ces colonies qui sont composées d'individus apparentés (grand-mères, mères, filles, cousines...) sont de taille très variable, pouvant aller de 20 individus à près d’un millier. Elles sont parfois associées au [[Rhinolophe euryale]] ou au Vespertilion à oreilles échancrées ([[Myotis emarginatus]]).
Les mâles sont quant à eux solitaires et utilisent un vaste panel d'habitats.
En France, de mi-juin à fin juillet - début août, les femelles donnent naissance à un seul petit qui n’ouvrira les yeux qu’au {{7e}} jour. La femelle seule s’occupe du petit. Dès le {{28e}}-{{30e}} jour, les jeunes apprennent à chasser seuls près du gîte. Mais leurs capacités de vol et d’écholocation sont limitées. Ils sont sevrés vers le {{45e}} jour. Le squelette se développe jusqu’au {{60e}} jour<ref name=mnhn/>.
Les mères accordent une forte importance à l'élevage de leur seul et unique petit annuel et peuvent revenir plusieurs fois la nuit entre des périodes de chasse afin d'allaiter leur progéniture. Des associations ont été constatées avec le [[Murin à oreilles échancrées]] (''[[Myotis emarginatus]]'') où des adultes peuvent se placer au milieu des juvéniles de Grand rhinolophe.
Ces observations ont été faites en Europe. En Chine, la répartition va du nord-est ([[Jilin]], [[Liaoning]]) avec des hivers beaucoup plus froids que sous les mêmes latitudes en Europe jusqu’au [[Yunnan]] traversé par le [[tropique du Cancer]]. Dans le sud de la Chine, le Grand rhinolophe est actif toute l’année<ref name=smith/>.
== Régime alimentaire ==
Le régime alimentaire varie en fonction des saisons et des pays.
Selon les régions, le régime alimentaire se compose de [[lépidoptère]]s (30 à 40 %), de [[coléoptère]]s (25 à 40 %), d’[[hyménoptère]]s (parasites [[Ichneumonoidea]]) (5 à 20 %, les [[diptère]]s (10 à 20 %), des [[trichoptère]]s (5 à 10 %)<ref name=mnhn/> et des [[orthoptères]] (sauterelle, criquet)<ref name=mnhn/>.
En Suisse, l’essentiel de la biomasse capturée est constituée de papillons d’avril à septembre, puis de [[trichoptère]]s de la mi-septembre au début d’octobre. Les coléoptères sont surtout capturés en juillet, les [[tipule]]s en septembre, les hyménoptères régulièrement en toute saison.
== Écholocation ==
Le Grand rhinolophe émet les cris d’écholocation par ses deux narines. Ils se font sur une fréquence fixe, située entre 79 et {{unité|84|kHz}}. Comme les narines sont entourées d’une feuille nasale en forme de fer à cheval faisant office de pavillon, l’émission sonore est bien mieux focalisée que pour les Vespertilionidés. En produisant des faisceaux étroits dans diverses directions, il peut sonder son environnement grâce à la mobilité de ses oreilles. Toutefois pour pouvoir saisir la modification d’un écho par un mouvement d’oreille, son cri doit durer longtemps et être répété le plus rapidement possible. Mais ces contraintes supposent qu’il puisse entendre les échos de son environnement tout en émettant<ref name=dietz>{{Ouvrage
| auteur1 = Christian Dietz, Otto von Helversen, Dietmar Nill (traduction Dubourg-Savage)
| titre = L’encyclopédie des chauves-souris d’Europe et d’Afrique du Nord
| éditeur = delachaux et niestlé
| année = (2007) 2009
| pages totales = 400
| isbn =
}}</ref>.
[[Fichier:Audiogramme de Rhinolophus ferrumequinum.jpg|thumb|Audiogramme de Rhinolophus ferrumequinum (d'après Neuweiler<ref name=neu/>)]]
À cette fin, le Grand rhinolophe a développé des adaptations neurologiques remarquables qui lui permettent de percevoir beaucoup mieux certaines fréquences. Sur son [[audiogramme]], on remarque un pic très bas, vers {{unité|82|kHz}}, entouré de zones au contraire de faible sensibilité<ref name=neu>{{article
| nom = Neuweiler G
| titre = Neurophysiologische Untersuchungen zum Echo-ortungssystem der Grossen Hufeisennase Rhinolophus ferrumequinum
| périodique = Z. vergl. Physiol.
| volume = 67
| année = 1970
}}</ref>. À cette fréquence l’oreille est extrêmement sensible alors qu’aux fréquences proches, elle sera très peu sensible. Or quand le rhinolophe est en vol, l’[[effet Doppler]] fait que les échos reviennent avec une fréquence plus élevée que celle à laquelle les cris ont été émis. C’est-à-dire qu’en émettant à une fréquence de 77-81 kHz, dans une zone où il est dur d’oreille, il recevra un écho qui grâce à l’effet Doppler se trouvera dans la zone de grande sensibilité. Son oreille ne sera donc pas saturée par le son émis et pourra percevoir clairement l’écho. Dans certaines zones géographiques où seule une sous-espèce est présente, ce pic d'écholocation spécifique est mis à profit pour des études et comptages non invasifs du Grand rhinolophe (exemple de travaux en Tunisie mesurant le pic entre 85 et 88 kHz)<ref name=":0">{{Article |langue=anglais |auteur1=Sebastien J. Puechmaille, Wassim M. Hizem, Benjamin Allegrini, Awatef Abiadh |titre=Bat fauna of Tunisia: Review of records and new records, morphometrics and echolocation data |périodique=Vespertilio Volume 16 |date=2012 |lire en ligne=https://www.ceson.org/vespertilio/16/211_239_Puechmaille.pdf |pages=211–239 }}</ref>.
== Aire de distribution ==
[[Fichier:Greater Horseshoe Bat area.png|thumb|Répartition]]
L'aire de répartition<ref name="Arthur & Lemaire 2009" /> du Grand rhinolophe s'étend jusqu'à 53°N en [[Grande-Bretagne]], Dans le Sud des [[Pays-Bas]] et ensuite couvre toute l’Europe méditerranéenne et le nord du Maghreb et vers l'est la [[Turquie]], [[Iran]], [[Caucase]], [[Turkménie]], [[Ouzbékistan]], [[Afghanistan]], [[Himalaya]] et jusqu'à la [[Chine]], la [[Corée]] et le [[Japon]]<ref name=csorba/>.
Le Grand rhinolophe est présent dans toutes les régions de France, Corse comprise et dans les pays limitrophes<ref name=uicn/>
En Europe et en Afrique du Nord, il atteint ses plus hautes densités dans le bassin méditerranéen<ref name=suisse>{{Ouvrage
| auteur1 = J. Hausser (coord.)
| titre = Säugetiere der Schweiz / Mammifères de la Suisse
| sous-titre = Mammiferi della Svizzera
| éditeur = [[Springer Science+Business Media|Springer-Verlag]]
| année = 1995
| isbn =
}}</ref> et ne pénètre guère en Europe centrale. Il atteint ses plus hautes latitudes au Pays de Galles et en Cornouailles, régions qui jouissent d’un climat océanique doux.
À la suite de l’effondrement de ses populations en Europe centrale, sa limite de répartition a régressé vers le sud. En Allemagne, l’espèce a disparu, à l’exception d’une très petite maternité isolée, dans le [[Haut-Palatinat]], et quelques individus en hibernation ici et là, qui passent l’été en Suisse et au Luxembourg.
== Populations et habitats ==
*''Effectifs de populations :'' Les populations de Grand rhinolophe ont subi un fort déclin au cours du {{s-|XX}}. En [[Grande-Bretagne]], les populations comptabilisent environ 5000 individus, en [[Belgique]] les populations sont d'environ 200 individus contre moins de 300 individus au [[Luxembourg (pays)|Luxembourg]]. En [[France]], la population a été estimée à {{formatnum:40000}} individus avec des noyaux en [[Bretagne]] (8,1 % des effectifs hivernants et 17,4 % des effectifs reproducteurs de l’hexagone<ref>''Effectifs et état de conservation des Chiroptères de l’Annexe II de la Directive Habitats-Faune-Flore en France métropolitaine : bilan 2004'', rapport Groupes Chiroptères de la [[Société française pour l'étude et la protection des mammifères]], Paris, 31 p.</ref>, soit 37 colonies de reproduction en 2008<ref>Chiffres Contrat Nature Chauve-Souris de Bretagne 2008-2011, Rapport annuel {{n°|4}}, décembre 2011, 78 p.</ref>), dans la [[Loire]] et dans le sud de la France. Les populations européennes actuellement les plus importantes sont dans les régions méditerranéennes, les Balkans et la Turquie.
* ''Habitat hivernal :'' Pour hiberner, le Grand rhinolophe fréquente des grottes, tunnels, viaducs, anciennes carrières de pierre et des mines de toutes dimensions avec 95 % d'[[hygrométrie]]. Il préfère toutefois les vastes gîtes, avec une obscurité totale, où les températures sont comprises entre 5 et {{tmp|12|°C}}<ref name=mnhn/>. Les deux sexes sont accrochés souvent en grappes au plafond.
* ''Habitat estival :'' Les femelles de Grand rhinolophe qui se regroupent en colonies de mise-bas, s’installent dans les milieux bâtis chauds (greniers, bâtiments agricoles, combles d'église ou de château) mais aussi caves, accessibles en vol et qui constituent un abri contre les précipitations et les températures froides.
*''Gîtes d'étape :'' Lors des périodes de chasse, le Grand rhinolophe utilise de nombreux gîtes de repos nocturne, ou gîte d'étape, comme les porches, cheminées, viaducs, branches d'arbre, etc.
*''Terrains de chasse :'' Le Grand rhinolophe affecte les milieux bocagers ou les milieux mixtes pour chasser, les haies jouent un rôle important dans ses déplacements et son alimentation car elles recèlent de nombreuses proies et offrent des perchoirs de chasse idéaux. En fin d’été, les pâturages permanents sont recherchés. La proximité de zones aquatiques lui est également favorable.
Le Grand rhinolophe est très fidèle aux gîtes de reproduction et d’hivernage, en particulier les femelles, les mâles ayant un comportement plus erratique.
Il craint les grands rapaces diurnes ou nocturnes. Il est l’objet de la prédation du faucon crécerelle (''[[Falco tinnunculus]]''), de l’épervier d’Europe (''[[Accipiter nisus]]''), de l’effraie des clochers (''[[Tyto alba]]''), de la chouette hulotte (''[[Strix aluco]]'') et du hibou moyen-duc (''[[Asio otus]]''). La présence de chat domestique (''[[Felis catus]]''), de fouine (''[[Martes foina]]'') ou d’effraie des clochers dans un grenier peut être particulièrement néfaste pour les colonies de mise-bas<ref name=mnhn/>.
== Activité ==
[[Fichier:Rhinolophus ferrumequinum skeleton - Museu da Ciência da Universidade de Coimbra - University of Coimbra - Coimbra, Portugal - DSC09215.jpg|thumb|upright=0.94|Squelette: membres antérieurs disproportionnés par rapport au corps]]
Le Grand rhinolophe a bien été étudié en Europe occidentale. Dans cette région, il entre en hibernation de septembre-octobre à avril, suivant les conditions climatiques locales. Dans les régions tropicales, comme au sud de la Chine, il est actif toute l’année.
Le Grand rhinolophe est une espèce strictement nocturne, qui ne chasse pas avant la nuit tombée. Il sort peu pour chasser si le temps est froid, venteux ou pluvieux.
Il est relativement sédentaire : en général, les gîtes d’été et d’hiver sont séparés de 20 à {{unité|30|km}}<ref name=mnhn/>. Il peut occasionnellement faire un trajet de quelques centaines de kilomètres. En [[Bulgarie]], pour aller chasser en [[Roumanie]], des individus traversent le [[Danube]] sur la frontière, qui, à cet endroit mesure jusqu’à {{unité|2.5|km}} de largeur, et reviennent allaiter au milieu de la nuit, pouvant ainsi parcourir plus de {{unité|45|km}} en une nuit<ref name=dietz/>. En [[Tunisie]], l'espèce est présente sur l'ensemble du territoire à l'exception de la zone bioclimatique saharienne (même si l'espèce est localisée au Sud jusqu'à [[Toujane]] et [[Tataouine|Tatouine]]). Elle ne semble pas avoir de préférence concernant l'altitude ou la proximité de la mer : Outres de nombreuses localisations de quelques dizaines d'individus, trois colonies de reproduction ont été identifiées (l'une en bord de mer dans les carrières Fajtun appelées localement "les grottes" au NO d'[[El Haouaria|el Haouariya]], et une autre estimée à plus de 300 individus en zone boisée à 1500 m d'altitude, dans le parc naturel [[Parc national d'El Feija|el Feija]])<ref name=":0" />.
Dans les gîtes, il s’accroche au plafond, isolément, en alignement ou en groupe plus ou moins denses. À la tombée de la nuit, le Grand rhinolophe sort de son gîte et vole directement vers des zones de chasse, en suivant préférentiellement les corridors boisés. Il évite les zones ouvertes. Il s’éloigne rarement de plus 2 à {{unité|3|km}}. En [[Bulgarie]], les individus restent dans un rayon de {{unité|10|km}} autour du gîte. Il alterne les phases de chasse et de repos.
Le vol est lent, papillonnant, avec de brèves glissades, généralement à faible hauteur (de 0,3 à {{unité|6|m}}).
Le Grand rhinolophe repère obstacles et insectes par [[écholocation]]. La chasse en vol est pratiquée au crépuscule, à un moment où la densité des proies est la plus élevée. En cours de nuit, la chasse à l’affût depuis une branche, devient plus fréquente dans la seconde partie de la nuit<ref name=mnhn/>. Le Grand rhinolophe émet les ultra-sons par le nez et non par la bouche comme les autres [[microchiroptères]]. Son émission sonore est de type fréquence constante avec l'utilisation de l'[[effet Doppler]] et des signaux compris entre {{unité|81|et=84|kHz}}, par conséquent sa distance d'émission ultrasonore ne dépasse pas une dizaine de mètres<ref name="Arthur & Lemaire 2009" />.
== Statut de protection ==
Cotation [[UICN]]<ref name=uicn>{{lien web
| nom = Piraccini R.
| titre = Greater Horseshoe Bat, Rhinolophus ferrumequinum (UICN)
| consulté le = 05/05/2020
| url = https://www.iucnredlist.org/species/19517/21973253
}}</ref> :
*Monde : LR, faible risque. ''R. ferrumequinum'' a une grande aire de répartition. Bien qu'il y ait eu des déclins marqués et bien documentés dans certaines régions, l'espèce demeure répandue, abondante et apparemment stable dans d'autres régions.
*Europe du nord-ouest : l’espèce a marqué un déclin prononcé depuis {{unité|100|ans}} dans l’Europe du Nord-Ouest : Royaume Uni, Pays bas, Belgique, Allemagne, Suisse. Le changement d'habitat a probablement été l'une des principales causes de déclin, la conversion des zones boisées et des petits champs en terres agricoles de grande surface étant particulièrement dommageable<ref name=uicn/>.
*France : quasi menacé. Un recensement partiel en 1997 a compté {{unité|25760|individus}} répartis dans {{unité|1230|gîtes}} d’hibernation et environ {{unité|8000|individus}} dans 196 gîtes estivaux. En Alsace, l’espèce a atteint le seuil d’extinction. La situation est plus favorable dans le Centre, les Ardennes, en Lorraine, Franche-Comté et Bourgogne. Même si l’Ouest de la France, c’est-à-dire la Bretagne, les Pays-de-Loire et le Poitou-Charentes, regroupe encore 50 % des effectifs hivernaux et 30 % des effectifs estivaux, un déclin semble perceptible<ref name=mnhn/>.
'''[[Convention de Berne (protection de la vie sauvage)|Convention de Berne]]''' du {{date-|19 septembre 1979}} :
* Annexe 2 : Sont notamment interdits : a) toute forme de capture intentionnelle, de détention et de mise à mort intentionnelle; b) la détérioration ou la destruction intentionnelles des sites de reproduction ou des aires de repos; c) la perturbation intentionnelle de la faune sauvage, notamment durant la période de reproduction, de dépendance et d'hibernation, pour autant que la perturbation ait un effet significatif eu égard aux objectifs de la présente Convention; d) la destruction ou le ramassage intentionnels des œufs dans nature ou leur détention, même vides; e) la détention et le commerce interne de ces animaux, vivants ou morts, y compris des animaux naturalisés, et de toute partie ou de tout produit, facilement identifiables, obtenus à partir de l'animal, lorsque cette mesure contribue à l'efficacité des dispositions de cet article.
'''[[Directives européennes]]''' du {{date-|21 mai 1992}} et du {{date-|27 octobre 1997}} concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages :
* CE/92/43 - Annexe 2 : Directive Faune-Flore-Habitat, annexe 2 : espèces animales et végétales d'intérêt communautaire dont la conservation nécessite la désignation de zones spéciales de conservation modifiée par la Directive 97/62/CE (espèce dont l'habitat doit être protégé).
* CE/92/43 - Annexe 4 : Directive Faune-Flore-Habitat, annexe 4 : espèce strictement protégée, la capture et la mise à mort intentionnelle est interdite tout comme la perturbation des phases critiques du cycle vital et la destruction de leurs aires de repos et de leurs sites de reproduction.
'''[[Convention de Bonn]]''' du {{date-|23 juin 1979}} :
* ''Accord Chauve-souris'' : Convention de Bonn sur les espèces migratrices : Accord relatif à la conservation des chauves-souris en Europe : Extraits de l'article 3 sur les obligations fondamentales : 1. Chaque Partie interdit la capture, la détention ou la mise à mort intentionnelle des chauves-souris, sauf lorsqu'il est délivré un permis par son autorité compétente. 2. Chaque Partie identifie, sur le territoire relevant de sa juridiction, les sites qui sont importants pour l'état de la conservation des chauves-souris, notamment pour leur abri et leur protection. En tenant compte au besoin des considérations économiques et sociales, elle protège de tels sites de toute dégradation ou perturbation. Par ailleurs, chaque Partie s'efforce d'identifier et de protéger de toute dégradation ou perturbation les aires d'alimentation importantes pour les chauves-souris.
== Menaces sur l'espèce ==
L'[[Union internationale pour la conservation de la nature|Union international pour la conservation de la nature]] a classé le Grand Rhinolophe en préoccupation mineure. En [[Wallonie]], l'espèce est jugée vulnérable<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Liste rouge {{!}} Chauves-souris {{!}} Espèces {{!}} La biodiversité en Wallonie |url=http://biodiversite.wallonie.be/fr/liste-rouge.html?IDC=6464 |site=biodiversite.wallonie.be |consulté le=2023-02-21}}</ref>.
Comme toutes les chauves-souris, cette espèce est adaptée à un [[environnement nocturne]]. Elle souffre d'une [[pollution lumineuse]] croissante, de la [[fragmentation des habitats]], de la diminution de gîtes de mise-bas, du [[traitement des charpentes]] et de l'emploi de [[produits phytosanitaires]] et [[vermifuge]]s et de la diminution des populations d’insectes.
Une étude a montré l'impact de l'éclairage direct des individus de cette espèce<ref>sources : [http://www.ingentaconnect.com/miiz/actac/2007/00000009/00000002/art00019 1] et [http://openurl.ingenta.com/content?genre=article&issn=1508-1109&volume=9&issue=2&spage=527&epage=534 2](consultées le 01 04 2008)</ref>. L'étude portait sur des colonies de ''Rhinolophus ferrumequinum'', ''[[Myotis emarginatus]]'' et ''[[Myotis oxygnathus]]'' vivant dans des bâtiments plus ou moins illuminés ou non éclairés, mais proches les uns des autres. Les chercheurs ont étudié et comparé les dates des naissances, la masse corporelle et la longueur de l'avant-bras de ces chauves-souris et ont constaté que l'éclairage artificiel retardait le développement des jeunes de ces espèces et qu'il pouvait parfois même anéantir toute une colonie. Les petits étaient significativement plus faibles dans les bâtiments illuminés. Les différences de longueur de l'avant-bras et de masse corporelle suggèrent qu'après l'accouchement, le taux de croissance des jeunes est plus faible pour les chauves-souris vivant dans les bâtiments illuminés.
== Réservoir naturel de virus ==
Les chauves-souris fer à cheval sont des réservoirs importants de [[coronavirus]]<ref name=zhou-shi>{{article
| nom = Peng Zhou,... [[Shi Zhengli]]
| titre = A pneumonia outbreak associated with a new coronavirus of probable bat origin
| périodique = Nature
| volume = 579
| année = 2020
| url texte = https://www.nature.com/articles/s41586-020-2012-7#MOESM1
}}</ref>. Depuis les années 2000, plusieurs [[épidémie]]s de maladies virales sont apparues en Asie où les coronavirus sont passés des chauves-souris à l’homme. À la suite du passage du virus de l’animal à l’homme (ou [[zoonose]]), l’épidémie peut se propager à des centaines de milliers de personnes si une transmission interhumaine s’établit et qu'aucun vaccin ne soit disponible.
Dans la base de données Virus-Hôtes DB<ref>{{lien web
| nom = Virus-Host DB (Laboratory of Chemical Life Science, Kyoto University Bioinfomatics Center, Institute for Chemical Research)
| titre = Rhinolophus ferrumequinum
| consulté le = 06/05/2020
| url = https://www.genome.jp/virushostdb/59479
}}</ref> qui organise les données sur la relation entre les virus et leurs hôtes, on trouve que ''R. ferrumequinum'' est l’hôte de 13 types [[circovirus]], cyclovirus, et des [[coronavirus]] (Bat CoV 273/2005 [TAX:389166], Bat SARS CoV Rf1/2004 [TAX:347537], BtRf-AlphaCoV/HuB2013 [TAX:1503292], BtRf-AlphaCoV/YN2012 [TAX:1503293], etc.). Dans un article de [[Shi Zhengli]] et al. de 2015<ref>{{article
| nom = Ben Hu, Linfa Wang, Zhengli Shi
| titre = Bat origin of human coronaviruses
| périodique = Virology Journal
| volume = 12
| numéro = 221
| année = 2015
| pages =
| url texte = https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26689940
}}</ref>, indiquent que deux nouvelles souches de SL-CoV sont rapportées chez ''R. ferrumequinum'' au [[Yunnan]]. Il a été suggéré que l’ancêtre du SARS-CoV de la [[civette]] (à l'origine de l'épidémie du SRAS ayant débuté près de [[Canton (Chine)|Canton]] en Chine) aurait acquis le gène ORF8 de ''R. ferrumequinum'' par recombinaison.
Étant donné que les chauves-souris sont connues pour héberger plus de coronavirus que n’importe quelle autre espèce, il est probable que les SARS-CoV, MERS-Cov et SARS-Cov2 ne seront pas les seuls coronavirus à franchir les barrières d’espèces pour causer des épidémies infectieuses.
== Recherche ==
Les chiroptérologues continuent à inventorier les habitats propices à cette espèce, dont avec de nouveaux moyens tels que l'[[imagerie infrarouge]]<ref>Parc naturel de Camargue (2014) [http://www.parc-camargue.fr/newsletter/guide_technique_6.pdf Techniques d'imagerie au service de la conservation, Conservation et gestion intégrée de 2 espèces de chauve-souris : le grand rhinolophe et le Murin à oreilles échancrées en région méditerranéenne française] ; Programme Life+ Chiro Med 2010-2014</ref>
<gallery>
Fichier:Ecran de surveillance des Grands Rhinolophes.jpg|Dispositif de vidéosurveillance de la nurserie de Grands Rhinolophes à la [[citadelle de Montreuil-sur-Mer]]
Fichier:Caméra infrarouge des Grands Rhinolophe.jpg|Caméra infrarouge des Grands Rhinolophes à la [[citadelle de Montreuil-sur-Mer]]
</gallery>
== Photos ==
<gallery>
Fichier:Grand Rhinolophe et son petit.jpg|{{centrer|Grand Rhinolophe et son petit filmés par une caméra infrarouge à la [[citadelle de Montreuil-sur-Mer]], [[Pas-de-Calais]], [[France]].}}
Fichier:Grand Rhinolophe.jpg|{{centrer|Grand rhinolophe.}}
Fichier:Peillot P3260031mod.jpg|{{centrer|Grand rhinolophe, gouffre de Peillot, [[Cazavet]], [[Ariège (département)|Ariège]], [[France]].}}
</gallery>
== Notes et références ==
== Notes ==
{{Références|groupe=n}}
== Références ==
{{Références |références=
<ref name="Arthur & Lemaire 2009">{{Ouvrage |auteur1=Laurent Arthur |auteur2=Michèle Lemaire |titre=Les Chauves-souris de France Belgique Luxembourg et Suisse |éditeur=Biotope |collection=Parthénope |année=2009 |pages totales=576 |isbn=978-2-36662-099-3 |présentation en ligne={{Google Livres |id=gowQCwAAQBAJ}}}}.</ref>
}}
== Annexes ==
{{Autres projets
|commons=Category:Rhinolophus ferrumequinum
|species=Rhinolophus ferrumequinum
}}
=== Articles connexes ===
* [[Chiroptère]]s
=== Liens externes ===
* {{ADW|Rhinolophus_ferrumequinum|''Rhinolophus ferrumequinum''|consulté le=15 juillet 2014}}
* {{Brainmuseum|chiroptera|Greathorse|''Rhinolophus ferrumequinum''|consulté le=15 juillet 2014}}
* {{CatalogueofLife | 4S97C | ''Rhinolophus ferrumequinum'' (Schreber, 1774) | consulté le=15 décembre 2020 }}
* {{CITES espèce|animal|Rhinolophus|ferrumequinum|(Schreber, 1774)|consulté le=15 juillet 2014}}
* {{CITES fr|26156|''Rhinolophus ferrumequinum''|consulté le=31 mai 2015}}
* {{Faunaeur2 | 895fabce-caf1-4f75-9a70-a98e4f79ef38 | ''Rhinolophus ferrumequinum'' (Schreber, 1774) | consulté le=20 mars 2023 }}
* {{INPN|60295|''Rhinolophus ferrumequinum'' (Schreber, 1774)|consulté le=15 juillet 2014}}
* {{ITIS|631430|''Rhinolophus ferrumequinum'' (Schreber, 1774)|consulté le=15 juillet 2014}}
* {{MSW | 13800535 | ''Rhinolophus ferrumequinum'' | Schreber, 1774|consulté le=15 juillet 2014}}
* {{NCBI|59479|''Rhinolophus ferrumequinum''|consulté le=15 juillet 2014}}
* {{TPDB|94475|''Rhinolophus ferrumequinum'' Schreber 1774|consulté le=15 juillet 2014}}
* {{UICN|19517|''Rhinolophus ferrumequinum'' (Schreber, 1774)|consulté le=31 mai 2015}}
* [http://www.museum-bourges.net/html/special.htm#blessee Conseil Chauve-souris blessée]
* [http://www.museum-bourges.net/html/regions.htm Contacts chiroptères régionaux en France]
* [http://gmb.asso.fr/gd_rhino.html Contrat Nature Grand rhinolophe en Bretagne]
{{Portail|Mammifères}}
[[Catégorie:Rhinolophidae]]
[[Catégorie:Chiroptère (nom scientifique)]]
[[Catégorie:Mammifère décrit en 1774]] |
304360 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Robert%20Argand | Jean-Robert Argand | {{Voir homonymes|Argand}}
{{Infobox Biographie2
|nationalité= [[Image:Wappen Genf matt.svg|15px]] [[République de Genève|genevoise]], puis {{SUI-d}} [[suisse]] dès 1815
}}
'''Jean-Robert Argand''', né le {{date de naissance|18|juillet|1768|en science}} à [[Genève]] et mort le {{date de décès|13|août|1822||||en science}} à Paris, est un [[mathématicien]] (amateur) [[suisse]].
== Biographie ==
En [[1806 en science|1806]], alors qu'il tient une librairie à Paris, il publie une interprétation géométrique des [[nombre complexe|nombres complexes]] comme points dans le plan, en faisant correspondre au nombre <math>\, a+i b</math> (où i est une des deux racines carrées de –1, l'autre étant -i) l'unique point de [[Coordonnées cartésiennes|coordonnées]] (''a'', ''b'') ([[isomorphisme]]). Pour cette raison, le plan, vu comme ensemble des nombres complexes, est parfois appelé le ''plan d'Argand''. Argand est également connu pour une démonstration rigoureuse du [[théorème de d'Alembert-Gauss]], publiée en 1814.
== Les complexes selon Argand ==
[[Image:Proportion_-_produit.svg |thumb|right|Produit par proportion géométrique]]
Dans son traité ''Essai sur une manière de représenter les quantités imaginaires par des constructions géométriques'', Argand commence par associer à chaque nombre positif ''a'' une ''ligne'' horizontale {{surligner|''KA''}}, orientée vers la droite et de longueur ''a''. Puis, il remarque qu'il peut associer à chaque nombre négatif –''b'' une ''ligne'' horizontale {{surligner|''KB'''}}, orientée vers la gauche et de longueur ''b''. La somme consiste à la mise bout à bout de lignes. Les opérations du produit et de la racine carré consistent à travailler sur les [[proportionnalité]]s :
: (''a'', ''b'') est proportionnel à (''c'', ''d'') si les rapports {{frac|''a''|''b''}} et {{frac|''c''|''d''}} sont identiques (même valeur absolue et même signe)
Le produit de ''a'' par ''b'' devient donc le nombre ''ab'' tel que (1, ''a'' ) et (''b'', ''ab'') soient proportionnels. La construction géométrique d'une quatrième proportionnelle est une construction connue depuis longtemps. Donc, Argand sait construire la ''ligne'' :
: <math> \overline{KC} = \overline {KA} \times \overline{KB}</math>
[[Image:Proportion_-_racine_carrée2.svg |thumb|right|Racine carrée par proportion géométrique]]La racine carrée de ''x'' (positif) est le nombre ''y'' (positif) tel que (1, ''y'') et (''y'', ''x'') soient proportionnels. Cette construction est aussi réalisable (voir [[nombre constructible]]). Si {{surligner|''KA''}} est associé à 1, {{surligner|''KP''}} associé à ''y'' et {{surligner|''KM''}} associé à ''x'', on dira que :
: {{surligner|''KM''}} est à {{surligner|''KP''}} ce que {{surligner|''KP''}} est à {{surligner|''KA''}}.
On obtient :
: <math>\frac{KM}{KP} = \frac{KP}{KA}</math>
ou encore :
: <math> \overline{KM} = \overline{KP} \times \overline{KP}.</math>
[[Image:PlanArgand.svg|thumb|right|Plan d'Argand]]Le problème qui se pose ensuite est de construire la racine carrée de –1. Si {{surligner|''KC''}} est le nombre associé à –1, il s'agit de trouver une ligne {{surligner|''KB''}} telle que
: {{surligner|''KB''}} soit à {{surligner|''KA''}} ce que {{surligner|''KC''}} est à {{surligner|''KB''}}.
Ceci ne peut pas se réaliser en restant sur la droite. Argand quitte donc la droite et dit que {{surligner|''KB''}} est à {{surligner|''KA''}} ce que {{surligner|''KC''}} est à {{surligner|''KB''}} lorsque les rapports des longueurs sont égaux '''et les angles AKB et BKC sont égaux'''.
Ce qui place le point ''B'' à la verticale du point ''K'', à une distance de 1. La ''ligne'' {{surligner|''KB''}} représente alors l'imaginaire {{math|i}} (noté à l'époque {{sqrt|–1}}).
Il crée alors sur l'ensemble des « lignes dirigées » une addition (qui s'apparente à ce qu'on appelle aujourd'hui la [[relation de Chasles]]) et un produit.
[[Image:produitArgand.svg|thumb|right|Produit de deux complexes]]
Le produit :
: <math>\overline{KM} \times \overline{KN}</math>
est la ligne {{surligner|''KP''}} telle que {{surligner|''KP''}} soit à {{surligner|''KN''}} ce que {{surligner|''KM''}} est à {{surligner|''KA''}}.
Avec la définition de proportionnalité qu'il donne dans le plan, cela signifie que
* <math>\frac{KP}{KN} = \frac{KM}{KA}</math> ;
* les angles ''NKP'' et ''AKM'' sont égaux.
Il démontre alors qu'un produit de ''lignes dirigées'' correspond au produit des longueurs et à la somme des angles.
Il associe alors à chaque complexe, une ''ligne dirigée'', et montre la correspondance entre les opérations. Chaque ligne dirigée a donc deux représentations possibles :
* par ses [[coordonnées cartésiennes]] (''a'', ''b'') qui renvoient au complexe {{math|''a'' + i''b''}},
* par ses [[coordonnées polaires]] : longueur de la ligne et direction (ou angle) de la ligne.
Si le complexe est {{math|''a'' + i''b''}}, la longueur de la ligne est {{sqrt|''a''{{2}} + ''b''{{2}}}}, longueur qu'Argand appelle le [[module d'un nombre complexe|module du complexe]] car c'est ''l'unité par lequel il faut le diviser pour retrouver sa direction''.
En proposant cette représentation des complexes sous forme géométrique, l'objectif d'Argand est double :
# prouver la ''réalité'' des complexes que les gens de l'époque considèrent encore comme imaginaires et comme simple artifice de calcul ;
# donner un outil géométrique qui peut simplifier grandement la résolution des problèmes algébriques.
Il propose même une démonstration du [[théorème fondamental de l'algèbre]] (incomplète) grâce à cet outil.
== Les conséquences de son essai ==
{{Voir|Histoire des nombres complexes}}
Paru en 1806, publié par un illustre inconnu, cet essai tombe très vite dans l'oubli. Argand en avait soumis un exemplaire à la critique de [[Adrien-Marie Legendre|Legendre]] mais celui-ci n'avait pas réagi, sauf dans une lettre envoyée à [[François Français]]. Cette lettre est retrouvée par [[Jacques Frédéric Français]], frère du précédent, professeur à l'école impériale de l'Artillerie et du Génie, qui développe la même notion, y ajoute une notation exploitable et en fait un article dans les ''[[Annales de Gergonne|Annales de mathématiques de Gergonne]]'' en 1813<ref>Dominique Flament, ''Histoire des nombres complexes'', [[CNRS Éditions]], {{p.|164}}.</ref>. Il reconnaît que l'idée n'est pas de lui et en recherche l'auteur. Il s'ensuit alors une correspondance entre les deux hommes, Argand cherchant en vain à donner une représentation algébrique de l'espace de dimension trois.
Cependant, cette conception géométrique d'un outil algébrique heurte le sens logique de certains mathématiciens de l'époque, qui n'y voient qu'un artifice de calcul<ref>[[François-Joseph Servois]] (1768-1847).</ref>. Entre-temps, d'autres mathématiciens<ref>[[Caspar Wessel]], publié en 1799 mais non remarqué.</ref>{{,}}<ref>[[Adrien-Quentin Buée]] en 1806 (''Mémoire sur les quantités imaginaires'').</ref>{{,}}<ref>John Warren (1796-1852) en 1828 en Angleterre (''Traité sur la représentation géométrique des racines carrées des quantités négatives)''.</ref>{{,}}<ref>Claude-Victor Mourey en 1828 en France (''La vraie théorie des quantités négatives et des quantités prétendument imaginaires'').</ref> développent de manière indépendante la même idée. Ce n'est que lorsque [[Carl Friedrich Gauss|Gauss]] et surtout [[Augustin Louis Cauchy|Cauchy]], s'emparent de cette idée que cette conception acquiert ses lettres de noblesse et devient un tremplin qui permet à [[William Rowan Hamilton|Hamilton]] de créer ses [[quaternion]]s.
== Inégalité d'Argand ==
Argand a travaillé sur le [[théorème fondamental de l'algèbre]]<ref>Jean-Robert Argand, « [http://www.numdam.org/numdam-bin/item?id=AMPA_1814-1815__5__197_0 Philosophie mathématique. Réflexions sur la nouvelle théorie des imaginaires, suivies d'une application à la démonstration d'un théorème d'analise] », ''[[Annales de Gergonne]]'', vol. 5, 1814, p. 197-209.</ref>{{,}}<ref>Odile Kouteynikoff, « {{lien web|url=https://www.apmep.fr/IMG/pdf/AAA06011.pdf|titre=La démonstration par Argand du théorème fondamental de l'algèbre}} », ''Bulletin de l'[[APMEP]]'', n° 462, 2006, {{p.|122-137}}.</ref> en reprenant la démonstration (incomplète) de d'Alembert sans parvenir à fournir une démonstration complète. Son raisonnement repose sur une approche concrétisée en un résultat, parfois appelé inégalité d'Argand :
{{théorème|Soit ''P'' un [[polynôme]] non constant à [[coefficient]]s complexes. Alors, pour tout complexe ''c'' qui n'est pas racine de ''P'', il existe un complexe ''c{{'}}'' tel que
<center><math> | P(c')| < | P(c)|.</math></center>
}}
{{démonstration|
La démonstration d'Argand était géométrique. Voici une démonstration moderne, algébrique.
On passe par le lemme suivant : soit ''k'' un entier positif non nul, et <math>Q(z) = 1 +bz^k + z^k R(z)</math> avec ''b'' un complexe non nul et ''R'' un polynôme s'annulant en 0. Il existe alors un complexe ''z'' tel que <math>|Q(z)|<1</math>.
En effet, soit ''r'' un complexe tel que <math>br^k = -1</math>. On a alors :
:<math>\forall t \in [0,1]\quad Q(rt) \leqslant \left|1 - t^k\right| + \left|r^kt^k R(rt)\right|=1-t^k+t^k\left|r^kR(rt)\right|</math>
et par [[Continuité (mathématiques)|continuité]]<ref>Plus algébriquement, en notant ''r{{exp|k}}R''(''rt'') = ''a''{{ind|1}}''t'' + ''a''{{ind|2}}''t''{{2}} + … + ''a{{ind|m}}t{{exp|m}}'', il suffit de choisir ''t'' (∈ ]0, 1]) strictement inférieur à l'inverse de la somme (éventuellement nulle) des modules des ''a{{ind|j}}''.</ref> de ''R'', il existe ''t'' ∈ ]0, 1] tel que <math>\left|r^k R(rt)\right|<1,</math> d'où :
:<math>Q(rt)<1- t^k +t^k=1.</math>
Il suffit alors d'appliquer le lemme au polynôme
:<math>Q(z) = \frac{P(c+z)}{P(c)}</math>
pour obtenir le résultat voulu.
}}
== Travaux ==
* ''[http://www.bibnum.education.fr/mathematiques/geometrie/essai-sur-une-maniere-de-representer-des-quantites-imaginaires-dans-les-cons Essai sur une manière de représenter des quantités imaginaires dans les constructions géométriques]'', en ligne et commenté sur le site [[bibnum]].
* ''[http://openlibrary.org/books/OL23298103M/Essai_sur_une_mani%C3%A8re_de_repr%C3%A9senter_les_quantit%C3%A9s_imaginaires_dans_les_constructions_g%C3%A9om%C3%A9triques. Essai sur une manière de représenter des quantités imaginaires dans les constructions géométriques]'', Gauthier-Villars, Paris, 1874 — Le texte premier d'Argand, ainsi qu'une série de ses communications sur le sujet des complexes dans les ''Annales de Gergonne''.
== Notes et références==
{{Références
| taille = 30
}}
== Liens externes ==
{{Liens}}
{{Portail|mathématiques|Genève}}
{{DEFAULTSORT:Argand, Jean-Robert}}
[[Catégorie:Mathématicien de la république de Genève]]
[[Catégorie:Mathématicien suisse]]
[[Catégorie:Naissance en juillet 1768]]
[[Catégorie:Décès en août 1822]]
[[Catégorie:Mathématicien amateur]]
[[Catégorie:Décès à 54 ans]] |
304361 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Politique%20en%20R%C3%A9publique%20dominicaine | Politique en République dominicaine | La [[République dominicaine]] est une [[république]] [[régime présidentiel|présidentielle]] [[multipartisme|multipartite]] où le président est à la fois [[chef de l'État]] et [[chef du gouvernement]]. Le [[pouvoir exécutif]] est exercé par le gouvernement tandis que les deux chambres du parlement détiennent le [[pouvoir législatif]]. Le [[pouvoir législatif]] est indépendant des deux premiers. La constitution en vigueur date du {{Date|25|juillet|2002}}, {{36e|modification}} de la constitution originale, signée le {{Date|6|novembre|1844}} à [[San Cristóbal (République dominicaine)|San Cristóbal]].
Les principaux partis politiques dominicains sont le [[Parti révolutionnaire dominicain]] (PRD), le [[Parti de la libération dominicaine]] (PLD) et le [[Parti réformiste social chrétien|Parti réformiste social-chrétien]] (PRSC). Le PRSC (''rouge'') est un parti populiste, héritier de la rhétorique nationaliste de son fondateur, [[Joaquín Balaguer]]. Le PRD (''blanc'') est un parti de gauche modérée, membre de l'[[Internationale socialiste]]. Le PLD (''pourpre'') est un parti de tendance libérale.
== Pouvoir exécutif ==
{|class="wikitable"
! Fonction !! Nom !! Parti !! Depuis
|-
| [[Président de la République dominicaine|Président]]|| [[Luis Abinader]]|| [[Parti révolutionnaire moderne|PRM]]|| {{date|16|août|2020}}
|-
| [[Liste des vice-présidents de la République dominicaine|Vice-présidente]]|| [[Raquel Peña]]|| PRM || {{date|16|août|2020}}
|}
Le [[Président de la République dominicaine|président]] et le [[Vice-président de la République dominicaine|vice-président]] sont élus au [[suffrage universel direct]] pour 4 ans. [[Leonel Fernández]] remporta l'[[Élection présidentielle de la République dominicaine de 2008|élection du 16 mai 2008]] avec 53,83 % des voix, contre le candidat du [[Parti révolutionnaire dominicain]] [[Miguel Vargas Maldonado]]<ref>{{es}} [http://www.jce.do/jce2/ Junte centrale électorale]</ref>. Depuis [[1970]], les élections présidentielles ont lieu le [[16 mai]] des années divisibles par quatre ([[Élection présidentielle de la République dominicaine de 2008|2008]], [[Élection présidentielle de la République dominicaine de 2004|2004]], [[Élection présidentielle de la République dominicaine de 2000|2000]], [[Élection présidentielle de la République dominicaine de 1996|1996]], etc.). Le président prend ses fonctions les [[16 août]] suivant son élection.
Le président est à la fois le [[chef de l'état]] et le [[Chef de gouvernement|chef du gouvernement]]. Il est aussi le [[Commandant en chef|commandant en chef des forces armées]]<ref name=constitution>{{es}} [http://www.jce.do/web/LinkClick.aspx?fileticket=Cd3q1G%2fwQZ8%3d&tabid=501&mid=2375 La Constitution de la République dominicaine].</ref>. Il désigne les membres du [[Gouvernement de la République dominicaine|gouvernement]] (''Secretarios de Estado'' ou ''Conseil des Ministres'')<ref>{{es}} [http://www.presidencia.gob.do/app/pre_presidencia_secretarias.aspx Les secrétaires d'État de la République dominicaine].</ref>.
{{article détaillé|Gouvernement de la République dominicaine}}
La [[Constitution de la République dominicaine|Constitution]] consacre 27 paragraphes aux attributions du [[président de la République]], parmi lesquelles la faculté de désigner ou de relever tout membre de la fonction publique, de promulguer les lois votées par le [[Congrès national de la République dominicaine|parlement]], d'engager les relations diplomatiques. Il peut disposer en outre de vastes pouvoirs, en [[État d'urgence|cas d'urgence]] seulement (déclarer l'[[état de siège]], gouverner par [[décrets]])<ref name=constitution/>.
=== Système électoral ===
Le président de la République dominicaine et son vice-président sont élus au [[scrutin uninominal majoritaire à deux tours|scrutin majoritaire à deux tours]] pour un mandat de quatre ans, renouvelable une seule fois, au sein d'une candidature commune. Si aucun candidat n'obtient la [[majorité absolue]] des suffrages exprimés au premier tour, un second est organisé entre les deux candidats arrivés en tête, et celui recueillant le plus de suffrages est déclaré élu.
Les candidats à la présidence et leurs colistiers doivent être âgés d'au moins trente ans, posséder la citoyenneté dominicaine depuis la naissance, être en pleine possession de leurs droits civiques, et ne pas avoir exercer d'activité militaire ou policière dans les trois ans précédant l'élection<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=|titre=Dominican Republic'sConstitution of 2015|date=|url=https://www.constituteproject.org/constitution/Dominican_Republic_2015.pdf?lang=en|site=www.constituteproject.org|consulté le=10 décembre 2019}}.</ref>.
== Pouvoir législatif ==
Le congrès national (''Congreso Nacional'') est le parlement dominicain. Il est composé du [[Sénat (République dominicaine)|Sénat]] (''Senado'', 32 sénateurs élus au suffrage direct pour 4 ans) et de la [[Chambre des députés (République dominicaine)|Chambre des députés]] (''Cámara de Diputados'', 178 députés élus au suffrage direct pour 4 ans).
Les élections législatives et sénatoriales ont lieu tous les 4 ans. Jusqu'à la constitution qui a pris effet en {{date-|janvier 2010}}, ces élections se tenaient chaque année paire non divisible par quatre (soit en décalage de deux ans avec les élections présidentielles). Afin d'éviter tout risque de non-gouvernabilité, la nouvelle constitution revient à une organisation conjointe de l'ensemble des élections. Par exception, les sénateurs et députés élus lors du scrutin du {{Date|16|mai|2010}} le sont donc pour une durée de six années.
La Chambre des députés est dotée de {{nombre|190|sièges}} pourvus pour quatre ans dont 178 au [[Scrutin proportionnel plurinominal]] dans 32 [[Circonscription électorale|circonscriptions électorales]] plurinominales correspondant aux 31 [[Subdivisions de la République dominicaine|provinces]] plus le [[Distrito Nacional|district national]] de la capitale [[Saint-Domingue (ville)|Saint-Domingue]]. Le nombre de sièges par circonscription varie en fonction de leur population, à raison d'un minimum de deux sièges plus un par tranche de {{formatnum:50000}} habitants, et un dernier pour une éventuelle tranche supplémentaire de {{formatnum:25000}} habitants. À ce total s'ajoutent 5 autres sièges compensatoires distribués en priorité aux partis ayant franchi le [[seuil électoral]] de 1 % des suffrages exprimés au niveau national mais n'ayant obtenu aucun siège dans les circonscriptions. Enfin, 7 sièges sont réservés depuis 2016 à la diaspora dans une unique circonscription extra nationale, selon le même mode de scrutin<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=Inter-Parliamentary Union|titre=IPU PARLINE database: REPUBLIQUE DOMINICAINE (Cámara de Diputados), Texte intégral|date=|url=http://archive.ipu.org/parline-f/reports/1093.htm|site=archive.ipu.org|consulté le=10 décembre 2019}}.</ref>{{,}}<ref>{{es}}{{pdf}}[http://www.camaradediputados.gob.do/serve/listfile_download.aspx?id=1820&num=1 Loi du 11 février 2010 sur l'élection de député national par accumulation de votes].</ref>. Le Sénat est quant à lui composé de 32 sièges pourvus pour quatre ans au [[scrutin uninominal majoritaire à un tour]] dans autant de [[circonscription électorale|circonscriptions]] correspondant aux 31 [[Subdivisions de la République dominicaine|provinces]] plus le [[Distrito Nacional|district national]] de la capitale [[Saint-Domingue (ville)|Saint-Domingue]]<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=|titre=Dominican Republic's Constitution of 2015|date=|url=https://www.constituteproject.org/constitution/Dominican_Republic_2015.pdf?lang=en|site=www.constituteproject.org|consulté le=10 décembre 2019}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=Inter-Parliamentary Union|titre=IPU PARLINE database: REPUBLIQUE DOMINICAINE (Senado), Texte intégral|date=|url=http://archive.ipu.org/parline-f/reports/1094.htm|site=archive.ipu.org|consulté le=10 décembre 2019}}.</ref>. Les deux élections ont lieu sur un bulletin unique, une voix pour le candidat au sénat équivalant à une voix pour son parti à la chambre des députés.
Le chapitre IV de la [[Constitution de la République dominicaine|Constitution]] détermine l'organisation et les fonctions du pouvoir législatif<ref name=constitution/>.
=== Élections au Congrès ===
{|class="wikitable"
! !! colspan="2" | Élections du {{date-|16 mai 1998}} !! colspan="2" | Élections du {{date-|16 mai 2002}} !! colspan="2" | Élections du {{date-|16 mai 2006}} !! colspan="2" | Élections du {{date-|16 mai 2010}}!! colspan="2" | Élections du {{date-|16 mai 2016}}!! colspan="2" | Élections du {{date-|16 mai 2020}}
|-
! Parti !! Sénateurs !! Députés !! Sénateurs !! Députés !! Sénateurs !! Députés !! Sénateurs !! Députés!! Sénateurs !! Députés!! Sénateurs !! Députés
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| '''[[Parti révolutionnaire moderne|PRM]]''' || align=center | - || align=center | - || align=center | - || align=center | - || align=center | - || align=center | - || align=center | - || align=center | - || align=center | 3 || align=center | 58 || align=center | 17 || align=center | 86
|-
| '''[[Parti de la libération dominicaine|PLD]]''' || align=center | 3 || align=center | 49 || align=center | 1 || align=center | 41 || align=center | 22 || align=center | 96 || align=center | 31 || align=center | 115 || align=center | 26 || align=center | 106 || align=center | 6 || align=center | 75
|-
| '''[[Parti révolutionnaire dominicain|PRD]]''' || align=center | 24 || align=center | 83 || align=center | 29 || align=center | 74 || align=center | 7 || align=center | 60 || align=center | 1 || align=center | 75
|-
| '''[[Parti réformiste social chrétien|PRSC]]''' || align=center | 3 || align=center | 17 || align=center | 2 || align=center | 35 || align=center | 3 || align=center | 22|| align=center | || align=center | 18 || align=center | 3 || align=center | 1|| align=center | 5 || align=center | 6
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! Total !! align=center | '''30''' !! align=center | '''149''' !! align=center | '''32''' !! align=center | '''150''' !! align=center | '''32''' !! align=center | '''178''' !! align=center | '''32''' !! align=center |'''193''' !! align=center | '''32''' !! align=center |'''190'''!! align=center | '''32''' !! align=center |'''190'''
|}
=== Partis politiques ===
Outre les trois principaux partis politiques de la République dominicaine, le [[Parti révolutionnaire moderne|PRM]], le [[Parti de la libération dominicaine|PRM]] et le [[Parti réformiste social chrétien|PRSC]], il existe de nombreux partis de moindre importance, qui, généralement, mettent en place des alliances lors des élections.
En [[1983]], plusieurs partis de gauche étaient unis pour former le Front gauchiste dominicain, le FID. Cependant, les partis gardent chacun leur organisation interne propre.
En [[2006]], pour les élections législatives, deux alliances se sont formées : le ''Bloc progressiste'' (autour du parti au pouvoir, le [[Parti de la libération dominicaine|PLD]] et la ''Grande alliance nationale''<ref>Aussi nommée l''''''Alliance rose'''''.</ref> (autour des deux principaux partis d'opposition, le [[Parti de la libération dominicaine|PLD]] et le [[Parti réformiste social chrétien|PRSC]]).
Les partis doivent être reconnus par la [[Junte centrale électorale de la République dominicaine|Junte centrale électorale]]. Au {{Date|31|mars|2009}}, ils sont au nombre de 23<ref>{{es}} [http://www.jce.do/web/PARTIDOS/PartidosReconocidos/tabid/128/Default.aspx Partis reconnus de la République dominicaine] sur le site de la [http://www.jce.do/ Junte centrale électorale]</ref> :
* '''[[Parti de la libération dominicaine|PLD]]''' (''Partido de la liberación dominicana'')
* '''[[Parti révolutionnaire moderne|PRM]]''' (''Partido revolucionario moderno'')
* '''[[Parti réformiste social chrétien|PRSC]]''' (''Partido reformista social cristiano'')
* '''[[Parti révolutionnaire dominicain|PRD]]''' (''Partido revolucionario dominicano'')
* '''APD''' (''Partido alianza por la democracia'')
* '''BIS''' (''Bloque institucional socialdemócrata'')
* '''PRSD''' (''Partido revolucionario social demócrata)
* '''PUN''' (''Partido de unidad nacional'')
* '''PTD''' (''Partido de los trabajadores dominicanos'')
* '''PQDC''' (''Partido quisqueyano demócrata cristiano'')
* '''PLRD''' (''Partido liberal de la Repúlica dominicana'')
* '''UDC''' (''Partido unión demócrata cristiana'')
* '''PRI''' (''Partido revolucionario independiente'')
* '''PVUD''' (''Partido verde de la unidad democrática'')
* '''PNVC''' (''Partido nacional de veteranos y civiles'')
* '''PRN''' (''Partido renacentista nacional'')
* '''MIUCA''' (''Movimiento independencia, unidad y cambio'')
* '''ASD''' (''Alianza social dominicana'')
* '''PDP''' (''Partido demócrata popular'')
* '''PPC''' (''Partido popular cristiano'')
* '''PHD''' (''Partido humnista dominicano'')
* '''FNP''' (''Fuerza nacional progresista'')
* '''PPR''' (''Partido popular reformista'')
* '''MODA''' (''Movimiento democrótico alternativo'')
== Pouvoir judiciaire ==
{{article détaillé|Cour suprême de la République dominicaine}}
Le [[pouvoir judiciaire]] est chargé d'administrer la justice afin d'assurer le respect et la protection des droits établis par la Constitution et les lois. Son organe supérieur est la [[Cour suprême de la République dominicaine|Cour suprême de justice]] (''Cour de cassation''), composée de 16 juges nommés par le Conseil national de la Magistrature, une entité créée par la réforme constitutionnelle de 1994 afin de préserver l'indépendance de la justice.
== Participation internationale ==
ACP, [[Caricom]] (observateur), ECLAC, FAO, G-11, G-77, IADB, IAEA, IBRD, ICAO, ICFTU, ICRM, IDA, IFAD, IFC, IFRCS, IHO, ILO, IMF, IMO, Intelsat, [[Interpol]], IOC, IOM, ISO (membre), ITU, LAES, LAIA (observateur), NAM (observateur), OAS, ONU, OPANAL, OPCW, PCA, UNCTAD, UNESCO, UNIDO, UPU, WCL, WFTU, WHO, WMO, WToO, WTrO
== Références ==
{{Références}}
== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
*{{en}} Christian Krohn-Hansen, ''Political authoritarianism in the Dominican Republic'', Palgrave Macmillan, New York, 2009, 249 p. {{ISBN|978-0-230-60953-2}}
*{{es}} Franklin Franco, ''Las ideologías políticas dominicanas en síntesis'', Cuesta-Veliz Ediciones, Santo Domingo, República Dominicana, 2009, 131 p. {{ISBN|978-9945-8602-9-0}}
*{{fr}} Laura Faxas, ''République dominicaine : système politique et mouvement populaire, 1961-1990'', Presses universitaires du Mirail, Toulouse, 2005, 502 p. {{ISBN|2-85816-733-8}} (texte remanié d'une thèse de Sociologie, EHESS, 1996)
=== Liens externes ===
{{autres projets|Commons=Category:Politics of the Dominican Republic}}
*{{es}} [http://pdba.georgetown.edu/Constitutions/DomRep/dominicanrepublic.html Texte intégral des Constitutions de 1994, 2002 et 2010]
{{Palette|Politique en République dominicaine|Élections en République dominicaine|Politique en Amérique du Nord}}
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[[Catégorie:Politique en République dominicaine]] |
304363 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Rhinolophus%20hipposideros | Rhinolophus hipposideros | {{Taxobox début | animal | ''Rhinolophus hipposideros'' | Kleine Hufeisennase.jpg | ''Rhinolophus hipposideros'' en vol }}
{{Taxobox | embranchement | Chordata }}
{{Taxobox | sous-embranchement | Vertebrata }}
{{Taxobox | classe | Mammalia }}
{{Taxobox | sous-classe | Theria }}
{{Taxobox | infra-classe | Eutheria }}
{{Taxobox | ordre | Chiroptera }}
{{Taxobox | sous-ordre | Microchiroptera }}
{{Taxobox | famille | Rhinolophidae }}
{{Taxobox | sous-famille | Rhinolophinae }}
{{Taxobox | genre | Rhinolophus }}
{{Taxobox taxon | animal | espèce | Rhinolophus hipposideros | ([[Johann Matthäus Bechstein|Bechstein]], [[1800]]) }}
{{Taxobox répartition | Lesser Horseshoe Bat area.png | Répartition de ''rhinolophus hipposideros'' }}
{{Taxobox CITES | III | 22/04/76 }}
{{Taxobox UICN | LC }}
{{Taxobox fin}}
'''''Rhinolophus hipposideros''''', appelé '''Petit rhinolophe'''<ref name = meyer>Meyer C., ed. sc., 2009, ''Dictionnaire des Sciences Animales''. [http://dico-sciences-animales.cirad.fr/ consulter en ligne]. Montpellier, France, Cirad. consulté en mai 2010.</ref>, '''Petit rhinolophe fer à cheval'''<ref name = thesaurus>{{en}} Derwent, ''Thesaurus of agricultural organisms: pests, weeds and diseases'', Volume 1. Derwent Publications, Ltd. Éditions CRC Press, 1990. 1529 pages. {{ISBN|0-412-37290-8}}, 9780412372902. [https://books.google.fr/books?id=I1gS5H-Zfr8C&printsec=frontcover&dq=Thesaurus+of+agricultural+organisms:+pests,+weeds+and+diseases&cd=1#v=onepage&q&f=false Rechercher dans le document numérisé]. Consulté en mai 2010.</ref> ou '''Petit fer à cheval'''<ref name = murray>{{en}} Murray Wrobel, 2007. ''Elsevier's dictionary of mammals: in Latin, English, German, French and Italian''. Elsevier, 2007. {{ISBN|0-444-51877-0}}, 9780444518774. 857 pages. [https://books.google.fr/books?id=Qn1A9Y1OA2oC&printsec=frontcover&source=gbs_v2_summary_r&cad=0#v=onepage&q=&f=false Rechercher dans le document numérisé]</ref>{{,}}<ref>[http://animaux.org/petit-fer-a-cheval.htm Petit fer à cheval] sur [http://animaux.org/ Animaux.org]</ref>, est une [[espèce]] de [[chauve-souris]] de la [[Famille (biologie)|famille]] des {{lang|la|[[Rhinolophidae]]}}, elle a été décrite pour la première fois en [[1800]] par [[George Montagu]]. C’est le plus petit et le plus septentrional des [[rhinolophe]]s européens. Comme tous les rhinolophes, le petit rhinolophe émet les ultrasons par le nez et non par la bouche comme les autres [[microchiroptère]]s. Le petit rhinolophe qui était autrefois une des chauves-souris les plus fréquentes d'Europe est devenu très rare durant ces dernières décennies, et représente une des espèces animales ayant le plus souffert de la pollution et de la transformation des habitats par l'agriculture intensive.
Autre [[nom vernaculaire]]: ''u Topu Pinnutu'' ([[Cap corse]])
== Description ==
Le petit rhinolophe est une très petite chauve-souris, l'une des plus petites d'Europe. Il ne pèse que 4 à 7 grammes. Véritable [[mammifère]] miniature, il donne une impression de grande fragilité lorsqu'il est découvert en [[hivernation]], suspendu sur n'importe quel support dans les caves ou les grottes. Il est alors entièrement enveloppé dans ses ailes qui forment une capsule très caractéristique. Cette chauve-souris est également remarquable, parmi les espèces européennes, en raison de la largeur de ses ailes par rapport à leur longueur. Cette grande surface de [[patagium]] permet un vol lent et une grande manœuvrabilité. Le petit rhinolophe papillonne ainsi avec une très grande agilité dans la végétation dense<ref name=nill>C. Dietz, O. von Helversen, D. Nill, L'Encyclopédie des chauves-souris d'Europe et Afrique du Nord, {{ISBN|978-2-603-01595-7}}, 2009, page 31.</ref>.
Ses mensurations sont<ref>Guide des mammifères d'Europe, d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, éditions Delachaux et Niestlé, {{ISBN|978-2-603-01505-6}}, page 70.</ref>{{,}}<ref name=nill/>:
* tête et corps : {{unité|37|mm}} à {{unité|45|mm}}
* avant-bras : {{unité|36.1|mm}} à {{unité|39.6|mm}}
* queue : {{unité|23|mm}} à {{unité|33|mm}}
* oreille : {{unité|12|mm}} à {{unité|18|mm}}
* longueur du crâne : {{unité|14.4|mm}} à {{unité|15.8|mm}}
* envergure{{Sfn|id=LDF2|texte=Cahiers Natura 2000, Tome 7}} : {{unité|192|mm}} à {{unité|254|mm}}
* poids : {{unité|4|g}} à {{unité|7|g}}
Sa tête, comme celle des autres rhinolophes, rappelle bien des [[gargouille]]s médiévales. Ses oreilles sont larges, très ouvertes et orientées vers l'avant, sans [[tragus (oreille)|tragus]], arrondies et nettement pointues au sommet vers les côtés externes. Son nez est feuillé complexe en forme de [[fer à cheval]] et paraît plus grand, relativement à la taille de l'animal, que celui des autres rhinolophes.
Espèce spécialisée dans la capture de petits [[insecte]]s au ras de la végétation, elle utilise pour l'[[écholocation]] des [[ultrason]]s de fréquence élevée, dans la bande des {{unité|108|kHz}} à {{unité|114|kHz}}. Ces fréquences élevées ont une faible portée mais permettent de localiser les fines structures avec une grande précision.
== Répartition ==
Il est présent dans l'ensemble du Bassin méditerranéen, en Europe moyenne jusque dans les îles Britanniques et en Asie occidentale. Il est présent dans quasiment toute la France.
En Tunisie, la présence de l'espèce est limitée à la zone climatique humide (donc seulement la partie nord du pays). Dans ce pays les individus n'ont montré aucune différence morphologique avec ceux d'Europe<ref name=":0">{{Article |langue=english |auteur1=Sebastien J. Puechmaille, Wassim M. Hizem, Benjamin Allegrini, Awatef Abiadh |titre=Bat fauna of Tunisia: Review of records and new records, morphometrics and echolocation data |périodique=Vespertilio Vol 16 |date=2012 |lire en ligne=https://www.ceson.org/vespertilio/16/211_239_Puechmaille.pdf |pages=211-239 }}</ref>.
== Habitat ==
Le petit rhinolophe chasse en forêt, surtout avec un sous-étage buissonnant, et dans des milieux semi-ouverts à la végétation très structurée. Il affectionne surtout les [[bocage]]s constitués de prairies pâturées entrecoupées de haies arborées et étagées ainsi que les lisières des boisements, mais aussi les parcs et les villages avec nombreux jardins et vergers. La présence de milieux aquatiques (rivières, zones humides) semble importante, en particulier pour les femelles reproductrices. En Afrique du Nord, les sous-espèces ''escalerae'' et ''midas'' chassent dans les oasis, les jardins et des terrains à maigre végétation.
[[Fichier:Rhinolophus hipposideros, SlS.jpg|thumb|Petit rhinolophe suspendu dans une grotte en hiver.]]
En hiver, le petit rhinolophe cherche un abri pour l'hivernation, avant tout dans des grottes ainsi que des caves dans les villages et parfois jusque dans les vieux centres urbains ou il affectionne les caves voûtées anciennes (comme à [[Bourges]] où une cinquantaine d'individus se répartissent dans une quinzaine de caves de l'hypercentre médiéval), mais aussi des mines, carrières et autres souterrains. On le trouve même parfois suspendu dans des anfractuosités au fond des puits ou dans des terriers de renard ou de blaireau. Le plus important est une hygrométrie forte et une température au-dessus de 7 °C, et surtout de la sécurité et du calme relatif, cette espèce étant très sensible au dérangement<ref>L. Arthur et M. Lemaire, Les chauves-souris, éditions delachaux et niestlé, {{ISBN|2-603-01147-2}}</ref>.
En été en revanche, comme gîte pour passer la journée, il préfère les milieux bâtis chauds (grenier de maison, comble d'église ou de château) pour y établir les petites colonies de maternité, le rhinolophe change de lieu à l’intérieur du bâtiment en fonction de la température. Dans le bassin méditerranéen cependant, les gîtes d'été sont plutôt dans des grottes ou des caves. Une colonie maternelle a été identifiée en 2011 en Tunisie au sud d'Ain Draham sous le toit et dans les chambres d'un hôtel abandonné dans une zone boisée : cette localisation inhabituelle montre qu'il est possible au sud de la Méditerranée que l'espèce puisse préférer une telle exposition dans des bâtiments abandonnés à une localisation sous le couvert boisé, dans des grottes ou galeries de mines<ref name=":0" />
Espèce réputée très sédentaire, le petit rhinolophe se déplace assez peu entre le gîte d'hivernation et le gîte d'été, généralement pas plus de quelques kilomètres (avec cependant un record connu de 153 km{{Sfn|id=LDF|texte=Cahiers Natura 2000}}, ce qui reste inférieur aux déplacements de beaucoup d'autres chiroptères), il est même assez fréquent que les petits rhinolophes installés dans la cave d'une maison pour l’hiver s’installent ensuite en été dans la toiture de la même maison si celle-ci leur convient.
== Alimentation et mode de chasse ==
Comme tous les chiroptères européens, le petit rhinolophe est un insectivore nocturne, mais celui-ci est plus particulièrement spécialisé dans la chasse de petits insectes assez lents attrapés avec beaucoup d'agilité dans la végétation buissonnante entre 2 et 5 mètres de hauteur principalement. Les proies sont attrapés en vol avec un vol plutôt lent mais très agile et papillonnant dans la végétation, il est capable de cueillir ses proies sur les feuilles, et il s'aventure même entre les tiges de chardon des [[mégaphorbiaie]]s. En forêt, il chasse dans la strate arbustive plutôt à faible hauteur, mais aussi dans les couronnes des arbres et au raz du sol. Il est très opportuniste dans le choix de ses proies selon leur abondance et leur disponibilité au cours de l'année : ce sont essentiellement de petits diptères ([[tipule]]s, moustiques, [[chironome]]s), mais aussi des petits hyménoptères, [[chrysope]]s, et petits [[lépidoptère]]s nocturnes ; cela est complété par des trichoptères, des petits coléoptères, des pucerons volants et des araignées cueillies sur leurs toiles.
==Reproduction==
La maturité sexuelle est atteinte vers 2 à 3 ans. Les animaux s'accouplent à l’automne dans les cavités souterraines, ils s'installent sur les sites de mise bas au cours du mois d'avril, les naissances s’échelonnent généralement de mi-juin à mi-juillet. L'autonomie des petits se fait au bout de six semaines<ref>{{lien web |titre=Petit rhinolophe |url=https://ressources.shna-ofab.fr/fr/fiches-especes/petit-rhinolophe-rhinolophus-hipposideros_45_T60313.html |site=SHNA-OFAB |consulté le=16-11-2023}}.</ref>.
== Effectifs et menaces ==
Le petit rhinolophe, qui était autrefois une des chauves-souris les plus fréquentes d'Europe, a connu un déclin dramatique dans le nord de son aire de répartition à partir du milieu du {{s-|XX}}, tombant à moins de 1 % des effectifs d'autrefois, là où l’espèce n'a pas disparu. Disparu des Pays-Bas et du Luxembourg, le petit rhinolophe subsiste à l’état de noyaux résiduels en Grande-Bretagne, en Belgique<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Liste rouge {{!}} Chauves-souris {{!}} Espèces {{!}} La biodiversité en Wallonie |url=http://biodiversite.wallonie.be/fr/liste-rouge.html?IDC=6464 |site=biodiversite.wallonie.be |consulté le=2023-02-21}}</ref>, en Allemagne et en Suisse. Presque absent dans le nord de la France, l’espèce demeure présente un peu partout en France avec de très petites populations (de 1 à 30 individus) dispersées, l’espèce est donc aujourd'hui extrêmement rare, et son très faible taux de reproduction (un seul petit par femelle et par an, et les femelles ne se reproduisent pas tous les ans) fait que cette espèce est particulièrement vulnérable sur le long terme. Sa situation est plus favorable dans le Centre, en Bourgogne, en Champagne-Ardenne, en Lorraine, en Franche-Comté, en Rhône-Alpes, en Corse et en Midi-Pyrénées (les deux dernières régions accueillent plus de 50 % des effectifs français estivaux, soit seulement quelques milliers d'individus).
Les causes de ce déclin sont multiples : pertes de gîtes d'hivernation et d'estivage (fermeture des caves et charpentes, spéléologie amateur et vandalisme dans les grottes), pollution lumineuse, destruction d'habitats de chasse, notamment de zones bocagères et artificialisation des cours d'eau. Mais ces causes semblent être trop ponctuelles pour expliquer le déclin si brutal et général en quelques décennies, la cause majeure semble de loin être l'utilisation de certains pesticides particulièrement toxiques et persistants dans l’après-guerre, dans l'agriculture et le traitement des charpentes, et notamment le [[Dichlorodiphényltrichloroéthane|DDT]] et le [[lindane]] ; après l'interdiction du DDT, les effectifs se sont stabilisés et ne diminuent plus, ils remontent progressivement depuis les années 1990 mais très lentement. Le taux de multiplication et de recolonisation de cette espèce étant particulièrement lent, le petit rhinolophe ne retrouvera pas ses effectifs d'autrefois et demeurera longtemps une espèce très fragile. De nos jours, l’espèce souffre encore de la destruction et du morcellement de ses habitats<ref>L. Arthur et M. Lemaire, Les chauves-souris, éditions delachaux et niestlé, {{ISBN|2-603-01147-2}}, page 100 et 101</ref>{{,}}<ref>C. Dietz, O. von Helversen, D. Nill, L'Encyclopédie des chauves-souris d'Europe et Afrique du Nord, {{ISBN|978-2-603-01595-7}}, 2009, page 173.</ref>.
== Statut et protection ==
C'est une espèce protégée.
'''[[Convention de Berne (protection de la vie sauvage)|Convention de Berne]]''' du {{date-|19 septembre 1979}} :
* Annexe 2 : Sont notamment interdits : a) toute forme de capture intentionnelle, de détention et de mise à mort intentionnelle; b) la détérioration ou la destruction intentionnelles des sites de reproduction ou des aires de repos; c) la perturbation intentionnelle de la faune sauvage, notamment durant la période de reproduction, de dépendance et d'hibernation, pour autant que la perturbation ait un effet significatif eu égard aux objectifs de la présente Convention; d) la destruction ou le ramassage intentionnels des œufs dans nature ou leur détention, même vides; e) la détention et le commerce interne de ces animaux, vivants ou morts, y compris des animaux naturalisés, et de toute partie ou de tout produit, facilement identifiables, obtenus à partir de l'animal, lorsque cette mesure contribue à l'efficacité des dispositions de cet article.
'''[[Directives européennes]]''' du {{date-|21 mai 1992}} et du {{date-|27 octobre 1997}} concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages :
* CE/92/43 - Annexe 2 : Directive Faune-Flore-Habitat, annexe 2 : espèces animales et végétales d'intérêt communautaire dont la conservation nécessite la désignation de zones spéciales de conservation modifiée par la Directive 97/62/CE (espèce dont l'habitat doit être protégé).
* CE/92/43 - Annexe 4 : Directive Faune-Flore-Habitat, annexe 4 : espèce strictement protégée, la capture et la mise à mort intentionnelle est interdite tout comme la perturbation des phases critiques du cycle vital et la destruction de leurs aires de repos et de leurs sites de reproduction.
'''[[Convention de Bonn]]''' du {{date-|23 juin 1979}} :
* ''Accord Chauve-souris'' : Convention de Bonn sur les espèces migratrices : Accord relatif à la conservation des chauves-souris en Europe : Extraits de l'article 3 sur les obligations fondamentales : 1. Chaque Partie interdit la capture, la détention ou la mise à mort intentionnelle des chauves-souris, sauf lorsqu'il est délivré un permis par son autorité compétente. 2. Chaque Partie identifie, sur le territoire relevant de sa juridiction, les sites qui sont importants pour l'état de la conservation des chauves-souris, notamment pour leur abri et leur protection. En tenant compte au besoin des considérations économiques et sociales, elle protège de tels sites de toute dégradation ou perturbation. Par ailleurs, chaque Partie s'efforce d'identifier et de protéger de toute dégradation ou perturbation les aires d'alimentation importantes pour les chauves-souris.
== Liste des sous-espèces ==
Selon {{Bioref|MSW|14 mai 2010}} :
* sous-espèce ''Rhinolophus hipposideros escalerae''
* sous-espèce ''Rhinolophus hipposideros hipposideros''
* sous-espèce ''Rhinolophus hipposideros majori''
* sous-espèce ''Rhinolophus hipposideros midas''
* sous-espèce ''Rhinolophus hipposideros minimus''
* sous-espèce ''Rhinolophus hipposideros minutus''
== Notes et références ==
{{Références}}
== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
* {{ouvrage|langue=fr|nom1=Muséum national d'histoire naturelle|lien auteur1=Muséum national d'histoire naturelle|titre=Cahiers d’habitats Natura 2000|sous-titre=Connaissances et gestion des habitats et des espèces d’intérêt communautaire, Tome 7|éditeur=La documentation Française|lieu=Paris|pages totales=353|titre chapitre=Rhinolophus hipposideros (Bechstein, 1800)|passage=38-41|partie=1303|url=http://inpn.mnhn.fr/docs/cahab/tome7.pdf|id=LDF}}.
=== Liens externes ===
{{Autres projets
|commons=Category:Rhinolophus hipposideros
|wikispecies=Rhinolophus hipposideros
}}
* {{MSW | 13800555 | ''Rhinolophus hipposideros'' | Bechstein, 1800}}
* {{Brainmuseum|chiroptera|lesshorseshoebat|''Rhinolophus hipposideros''}}
* {{CatalogueofLife | 4S97S | ''Rhinolophus hipposideros'' (Bechstein, 1800) | consulté le=15 décembre 2020 }}
* {{Faunaeur2 | faa20a96-599d-487e-bde8-5a2201ae86e3 | ''Rhinolophus hipposideros'' (Bechstein, 1800) | consulté le=20 mars 2023 }}
* {{INPN|60313|''Rhinolophus hipposideros'' (Bechstein, 1800)|consulté le=15 juillet 2014}}
* {{ITIS|631434|''Rhinolophus hipposideros'' (Bechstein, 1800)}}
* {{ADW|Rhinolophus_hipposideros|''Rhinolophus hipposideros''}}
* {{NCBI|77218|''Rhinolophus hipposideros''}}
* {{CITES espèce|animal|Rhinolophus|hipposideros|(Bechstein, 1800)}}
* {{CITES fr|26157|''Rhinolophus hipposideros''|consulté le=31 mai 2015}}
* {{UICN|19518|''Rhinolophus hipposideros''|consulté le=31 mai 2015}}
{{Portail|Mammifères}}
[[Catégorie:Chiroptère (nom scientifique)]]
[[Catégorie:Rhinolophidae]]
[[Catégorie:Mammifère décrit en 1800]] |
304365 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Disney%20Springs%20Marketplace | Disney Springs Marketplace | {{coord|28.3721972222222|-81.5144333333333|type:landmark|format=dms|display=title}}
{{Palette Downtown Disney Floride}}
'''Marketplace''' est l'un des secteurs de [[Disney Springs]] en [[Floride]]. C'est le plus ancien des trois secteurs, construit en [[1976]] nommé '''Lake Buena Vista Village'''<ref>{{en}} Jeff Kurtti, ''[[Référence:Since the World began (Jeff Kurtti)|Since the World began: Walt Disney World, the first 25 years]]'', {{p.|68}}</ref> et rebaptisé '''Walt Disney World Village''' en [[1985]] puis '''Disney Village Marketplace''' en [[1989]].
== Historique ==
La raison de la création de cette zone était d'empêcher les visiteurs de [[Walt Disney World Resort]] de sortir du domaine pour faire des courses ou d'aller à l'extérieur pour acheter des souvenirs qu'ils auraient oublié d'acheter dans les parcs. Ouvert en 1976 sous le nom de Lake Buena Vista Village, il est rapidement renommé Walt Disney World Shopping. En janvier 1980, dans une rétrospective des centres commerciaux ouverts durant la décennie précédente, le complexe est présenté comme un groupe de boutiques de haute qualité et d'artisanat avec des restaurants le long d'une marina le tout dans une architecture européenne<ref>{{article |langue=en |titre=Shopping Complexes Return to Downtowns |auteur1=Jerome E. Klein |périodique=Albuquerque Journal |volume=99 |numéro=1 |date=1 janvier 1980 |pages=D-10 (40) |lire en ligne=https://www.newspapers.com/image/262746286/ |consulté le=28 mars 2022 }}</ref>.
[[Image:Logo disney-marketplace.gif|left|100px]]
Le secteur s'organise le long de la rive sud du '''Buena Vista Lake''' dans une anse et autour d'une place avec un carrousel située à l'est de l'anse, avec un fronton. Dans le creux de l'anse sur les berges, une place en pente sert de lieu de détente et de point central à ce village. L'architecture est sensiblement identique pour toute la zone. Des toits en pente marron abritent des bâtiments plus ou moins grands.
[[Image:Logo disney-marketplace2.gif|right|150px]]
En [[1977]] un bateau à aubes fut "amarré" de l'autre côté de l'anse dans le prolongement de la berge. L''''Empress Lilly''' est un bateau qui contenait trois restaurant. En [[1989]], il devint une partie de [[Downtown Disney Pleasure Island|Pleasure IslandPleasure Island]] et fut rénové de [[1995]] à [[mars (mois)|mars]] [[1996]] pour ne devenir qu'un seul restaurant le '''Fulton's Crab House'''.
À partir de [[1996]], cette section de [[Downtown Disney Floride|Downtown Disney]] fut massivement rénové. Des plates bandes furent engazonnées ou fleuries, des bancs et des jardins furent ajoutés et des fontaines conçues par [[WET Design]] et sculptures topiaires agrémentent les places. En [[1997]], la zone accueille les deux énormes boutiques '''Team Mickey Superstore''' et '''World of Disney'''.
==La place du carrousel==
Ce terme n'est pas celui utilisé par Disney, la zone s'organise autour de trois places, la centrale étant ornée d'un carrousel. Les deux autres avec des fontaines sont placées en bordure de la zone et servent d'entrée depuis le parking et la gare de bus située à l'ouest.
[[Image:Logo rainforestcafe.gif|right|100px]]
*Devant le bâtiment le plus au nord de la zone, un volcan marque l'entrée du '''[[Rainforest Cafe]]'''. C'est un restaurant et une boutique sur le thème de la forêt tropicale ouvert le {{date|6 août 1996}}, sur {{nb|2900 m2}} et avec 450 places. (Floride)<ref name="DisneyAtoZ 2nd p 459">{{en}} [[Dave Smith (archiviste)|Dave Smith]], ''[[Référence:Disney A to Z: The Official Encyclopedia (Dave Smith)#Second Edition|Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia]]'', {{p.|459}}</ref>. Un énorme champignon complète la décoration extérieure. L'intérieur recréé l'atmosphère de la forêt vierge. Depuis le restaurant, la vue sur le lac est imprenable.
:''A [[Walt Disney World Resort]], un autre [[Rainforest Cafe]] se trouve à l'entrée de [[Disney's Animal Kingdom]]''
Derrière un bâtiment rejoint la plus petite des places avec une fontaine, au nord de la gare de bus. Deux boutiques prennent place dans ce bâtiment:
*'''The Art of Disney''' est une boutique de produits d'art sur l'animation Disney.
*'''Disney's Wornderful World of Memories''' est une boutique de photos et accessoires pour albums photos.
En face un bâtiment, le long de la gare de bus accueille
*'''Wolfgang's Puck Express''' un petit restaurant de cuisine californienne, (un autre plus grand existe dans [[Downtown Disney West Side|West Side]])
*'''Disney's Day of Christmas''' une boutique sur noël ouverte 365 jours par an.
Dans le prolongement le long de la gare de bus, un autre restaurant occupe un grand bâtiment, de l'autre côté on trouve la place avec le carrousel.
*'''[[Earl of Sandwich]]''' propose des sandwichs, des salades, des desserts et des boissons pour tous les repas.
Ensuite on se trouve sur la grande place avec une fontaine. Elle sert d'entrée principale pour la Marketplace et donne sur le boulevard des hôtels partenaires. La majeure partie de la place est entourée par un ensemble de bâtiments reliés les uns aux autres accueillant une grande boutique.
*'''Once Upon a Toy''' est une boutique très innovante sur les jouets, les enfants peuvent même jouer avant d'acheter. Le Génie d'Aladdin sort d'une des cheminées du bâtiment. Elle ouvrit en 2001 lors de la cérémonie [[100 ans de magie]]. En juillet 2016, la ''Bibbidi Bobbidi Boutique'' déménage de la [[World of Disney]] pour un espace plus grand à côté de la boutique ''Once Upon a Toy''<ref name="BBB2016">{{Lien web|lang=en |url=http://www.orlandosentinel.com/g00/travel/attractions/the-daily-disney/os-disney-bibbdi-bobbidi-boutique-20160714-story.html |titre=Bibbidi Bobbidi Boutique has gotten bigger at Disney Springs |auteur=Dewayne Bevil |date=14 juillet 2016 |site=[[Orlando Sentinel]] |consulté le=22 mai 2017 }}</ref>.
*'''Disney's Pin Traders''' est une boutique sur les pins et magnets Disney. On peut même les créer. Elle occupe un bâtiment octogonal donnant sur la place du carrousel, celle avec la grande fontaine et la marina
Entre le volcan du [[Rainforest Cafe]] et le bâtiment octogonal de '''Disney's Pin Traders''' un bâtiment s'étend le long du fronton, il contient deux boutiques.
*'''Goofy's Candy Co''' est une boutique de bonbons et de chocolats.
*'''Pooh Corner''' est "la" boutique de Winnie l'ourson et de ses amis.
Au pied du volcan du [[Rainforest Cafe]] commence le fronton, une marina propose de louer des bateaux.
*Un ponton accueille le restaurant de grande cuisine '''Cap'n Jack's Restaurant'''.
Un ponton juste à côté permet de prendre un ferry pour les endroits accessibles en bateaux de [[Lake Buena Vista]], principalement celui de [[Downtown Disney West Side|West Side]] ou les hôtels [[Disney's Port Orleans Resort]] grâce à la '''Sassagoula River'''.
==Les berges==
Cette partie est constituée de trois bâtiments dont deux sont très imposants. Devant, une place en pente sert parfois d'amphithéâtre, sous le nom de '''The Dock Stage'''.
*Celui le plus à l'est regroupe plusieurs boutiques
**'''Summer Sands''' est une boutique d'articles de sport et principalement le surf.
**'''Team Mickey Athletic Club''' est une immense boutique Disney sur le sport en général. ''(anciennement '''Team Mickey Superstore''')''.
**'''Basin''' est une boutique sur les produits naturels pour le corps et la relaxation.
**'''Arribas Brothers''' est une boutique de d'objets en verre de très grande qualité.
**'''Ghirardelli Soda Fountain & Chocolate Shop''' est, comme son nom l'indique, un café pour des boissons froides et chaudes ainsi que des desserts glacés, de la chaîne de [[San Francisco]]. C'est un pavillon placé en avant du bâtiment.
* Celui au centre, de couleur jaune foncé, est la plus grande boutique Disney du monde, c'est la plus grande et la première '''[[World of Disney]]'''. Comme en Californie, des mobiles décorent chaque porte. La boutique fait plus de {{nb|5000 m2}}. En avril 2006, une boutique nommée '''Bibbidi Bobbidi Boutiques''' a ouvert au sein de ce supermarché Disney<ref>[http://jimhillmedia.com/blogs/jim_hill/archive/2008/02/04/monday-mouse-watch-hannah-montana-high-school-musical-themed-makeovers-soon-to-be-offered-at-disney-s-hollywood-studios.aspx Monday Mouse Watch : Hannah Montana & High School Musical-themed makeovers soon to be offered at Disney's Hollywood Studios]</ref>{{,}}<ref>[http://allears.net/btp/bibbidi.htm Bibbidi Bobbidi Boutique]</ref>. En 2015, la boutique est agrandie de {{nb|560 m2}} tandis qu'en juillet 2016, la ''Bibbidi Bobbidi Boutique'' déménage pour un espace plus grand à côté de la boutique ''Once Upon a Toy''<ref name="BBB2016"/>. Le {{date|8 janvier 2018}}, [[Walt Disney World Resort|Disney World]] annonce la rénovation de la [[World of Disney]] par section jusqu'à fin 2018 avec la suppression d'une grande partie de la thématisation tandis qu'une boutique éphémère ouvre dans un espace inoccupé du Town Center<ref>{{Lien web|lang=en |url=https://www.orlandoweekly.com/Blogs/archives/2018/01/08/the-worlds-largest-disney-gift-shop-is-about-to-get-a-major-facelift |titre=The world's largest Disney gift shop is about to get a major facelift |auteur=Ken Storey |date=8 janvier 2018 |site=Orlando Weekly |consulté le=3 mai 2018 }}</ref>.
* Celui de droite est constitué de deux parties dos à dos.
**Devant, un '''[[Lego Store|Lego Imagination Center]]''' de couleur jaune clair propose des objets [[Lego]] et une salle de jeux pour les plus jeunes. D'énormes sculptures en [[Lego]] ornent la façade, la berge et le lac devant la boutique par exemple, un dragon et une soucoupe volante. La boutique a ouvert en 1997, c'est la seconde aux États-Unis après celle du [[Mall of America]] ouverte en 1992<ref name="kidscape">{{Lien web|lang=en |url=http://www.kidscape.com/articles/lego.html |titre=LEGO Lands at Walt Disney World |auteur= |date= |site=kidscape.com |consulté le=6 avril 2016 }}</ref>. La boutique a été rénovée et agrandie en 2011 pour atteindre {{nb|410 m2}}<ref name="kidscape"/>.
**Derrière, un restaurant ''[[Pollo Campero]]'' remplace un ancien McDonald's depuis le {{date|13 novembre 2010}}<ref>[http://www.disunplugged.com/2010/11/13/pollo-campero-opens-at-downtown-disney-at-walt-disney-world/ Pollo Campero opens at Downtown Disney at Walt Disney World]</ref>{{,}}<ref>[http://www.bizjournals.com/dallas/news/2010/11/15/pollo-campero-opens-in-disney.html Pollo Campero opens at Disney]</ref>.
*** C'était l'un des deux [[McDonald's]] du complexe avec celui près des [[Disney's All-Star Resort]]. C'était le premier McDonald's ouvert dans un complexe Disney, inauguré le {{date|8 janvier 1998}}<ref name="DisneyAtoZ 2nd p 339">{{en}} [[Dave Smith (archiviste)|Dave Smith]], ''[[Référence:Disney A to Z: The Official Encyclopedia (Dave Smith)#Second Edition|Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia]]'', {{p.|339}}</ref>.
* Le {{date|14 octobre 2008}}, Landry's Restaurant Inc ouvre un [[T-Rex Cafe]] à [[Downtown Disney Floride]]<ref>[http://www.restaurantnewsresource.com/article35143Landry_s_Restaurants_Opens_T_REX_Cafe_at_Downtown_Disney.html Landry's Restaurants Opens T-REX Cafe at Downtown Disney]</ref>. Dans le même bâtiment, il existe une variante sur les dinosaures de [[Build-A-Bear Workshop]].
Un pont amène ensuite à [[Downtown Disney Pleasure Island|Pleasure Island]] et plus loin à [[Downtown Disney West Side|West Side]].
==Notes==
{{Références|taille=35}}
{{Palette|Walt Disney World Resort|Disney Parks, Experiences and Products}}
{{Portail|Disney}}
[[Catégorie:Walt Disney World Resort]] |
304368 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Quille%20%28bateau%29 | Quille (bateau) | {{Voir homonymes|Quille}}[[Image:Yacht_keel.svg|thumb|250px|Quille longue]]
La '''quille''' désigne la partie la plus basse d'un [[bateau]]. Cependant, ce mot a différentes significations suivant le type de bateau considéré :
* Au sens général, la quille désigne la partie axiale inférieure de la [[coque (bateau)|coque]], au sens géométrique ; on parle aussi de ''ligne de quille'' si cette définition ne correspond à aucune pièce de charpente.
* Dans la marine à voile, la quille est la pièce de charpente de base à partir de laquelle la coque est construite.
* Sur les coques métalliques actuelles, la quille peut être verticale (« quille massive ») soit horizontale (« quille plate »), auquel cas elle est raidie par une pièce verticale, la [[carlingue (navire)|carlingue]].
* Sur un voilier moderne, on appelle ''aileron de quille'' l'appendice vertical fixe placé sous la coque afin de placer le [[lest]] et de servir de plan antidérive. Lorsque cet appendice est amovible et dépourvu de lest, il est appelé [[dérive (bateau)|dérive]].
== Origine ==
Dans les navires en bois, la quille est la pièce maîtresse de la charpente, supportant d'une part les [[Couple (marine)|couples]] de la membrure verticale, ces derniers recevant le [[Bordage (bateau)|bordage]] (externe) et le [[vaigrage]] (interne) du navire, d'autre part les pieds de [[mât]]s et des principales pièces destinées à supporter le [[gréement]] fixé sur le pont. La quille est prolongée à l'avant par l'[[étrave]] et à l'arrière par l'[[étambot]].
L'invention de la quille est très ancienne, les navires égyptiens du temps des [[pharaon]]s en comprenaient déjà une, et a permis une augmentation notable de la taille des navires.
Le terme est souvent utilisé aujourd'hui à tort pour désigner ce qui est en général soit une [[dérive (bateau)|dérive]], soit un [[ballast (marine)|lest]], soit les deux à la fois. Dans les navires modernes, lorsqu'ils possèdent une quille, celle-ci n'est généralement pas visible, mais dissimulée par la coque et en assure la tenue mécanique.
Le mot est issu du [[Vieux norrois|norrois]] ''kjölr'' (pluriel ''kilir'') via le [[normand]] ''quille'' attesté au {{XIVe siècle}} dans ''Le Compte du clos des galées'' de [[Rouen]]<ref>[http://www.cnrtl.fr/etymologie/quille Site du CNRTL : étymologie de "quille"]</ref>{{,}}<ref>Elisabeth Ridel, ''les Vikings et les mots : L'apport de l'ancien scandinave à la langue française'', éditions Errance, Paris, 2009, p. 208.</ref>. La plupart des termes de marine anciens sont issus également du norrois, par l'intermédiaire du normand. Sur le [[Clos aux galées|Clos des galées]] de Rouen ou la tradition méditerranéenne (à carvel, de type membrure première) coexiste avec la tradition normande (à [[Bordages à clin|clins]], de type bordé premier), le terme ''carennne'' est aussi présent, de même signification, mais de provenance méditerranéenne<ref>Éric Rieth. The galley shipyard in Rouen. Mediterranean shipbuilders in Normandy (XIIIth-XVth centuries). In: Transferts technologiques en architecture navale méditerranéenne de l'Antiquité aux temps modernes: identité technique et identité culturelle. Actes de la Table Ronde d'Istanbul 19-22 mai 2007. Istanbul : Institut Français d'Études Anatoliennes-Georges Dumézil, 2010. pp. 155-160. (Varia Anatolica, 20). [https://www.persee.fr/doc/anatv_1013-9559_2010_act_20_1_1143 Lire en ligne].</ref>.
[[File:Arsenal de Toulon en 1670 avec vaisseau en construction.jpg|thumb|right|L'[[arsenal de Toulon]] vers 1670. Une quille d'assemblage à ''trait de Jupiter'' sur ses [[tin]]s, prolongée à la [[proue]] par le [[brion (bateau)|brion ou ringeot]], mise en place de la [[Poupe (bateau)|poupe]] ([[étambot]] et [[arcasse]]) au moyen d'une [[Chèvre (outil)|chèvre]] à haubans ([[bigue]]s et [[wikt:apparaux|apparaux]]). L'[[étrave]] gît à proximité de la proue.]]
Les quilles – longs éléments quasi-rectilignes sur lequel vient se raccrocher la [[membrure]] – sont d'[[Assemblage (marine)|assemblage]], c'est-à-dire constitués d'élément plus petits [[assemblage en bout|assemblés en bout]] (au {{s-|XVIII}}, pour un [[Vaisseau (marine)|vaisseau]] de première classe, les pièces de la quille pouvaient toutefois pouvaient atteindre entre {{Nombre|30}} et {{Unité|40|pieds}} (entre {{Nombre|9.75}} et {{Unité|13|m}}) de longueur, et leur équarrissage {{Unité|20|pouces}} ({{Unité|54.2|cm}}) sur {{Unité|18|pouces}} ({{Unité|48.8|cm}})<ref name="Duhamel">[[Henri Louis Duhamel du Monceau]], ''De l'exploitation des bois : seconde partie'', Paris, L.H. Guérin, 1764, 706 p. [https://books.google.be/books?id=fglZAAAAcAAJ Lire en ligne]</ref>). Les quilles des navires [[Rome antique|romains]] qui ont été retrouvées étaient d'assemblage à [[mi-bois]] « à [[trait de Jupiter]] »; certains assemblages ne pouvaient se passer de boulonnage pour tenir, mais certains assemblages, atteignant des [https://www.persee.fr/renderIllustration/ran_0557-7705_1976_num_9_1_T1_0173_0000_1.png sommets de complexité spectaculaires], pouvaient s'en passer. L'assemblage trouvé sur une épave du [[Port de Monaco]] présente pas moins de trente plans de frottement communs aux deux pièces d'assemblage. Dans ces assemblages, les pièces se trouvaient emboîtées et bloquées l'une dans l'autre par une [[Clef (menuiserie)|clef]] ; elle-même bloquée par une [[cheville en bois|cheville]]<ref name="Dubois">Dubois Christian. Remarques sur les quilles des navires romains. In: Revue archéologique de Narbonnaise, tome 9, 1976. {{p.|155-175}}. [https://doi.org/10.3406/ran.1976.993 Lire en ligne]</ref>. Dans la marine en bois à partir du {{s-|XVII}} les assemblages de quille, appelés « [[Assemblage (marine)|écart]] de quille » étaient plus souvent de simples [[assemblage en sifflet|assemblages en sifflet]] boulonnés. L’''écart du brion'' le lieu de la jonction du [[Brion (bateau)|brion]] avec l'[[étrave]] était lui plus soigné.
== Aileron de quille ou ''quille'' ==
[[File:Keel bulb.jpg|thumb|Quille à bulbe lesté]]
La '''quille''' d'un voilier monocoque désigne la partie la plus basse du navire dit ''quillard''. Elle sert de plan anti-dérive et porte généralement un [[lest]] . Ce lest est généralement disposé en partie basse de la quille pour descendre le centre de gravité général et augmenter la stabilité transversale (moment de redressement), dite aussi "raideur à la toile".
Les [[multicoque]]s, [[catamaran]], [[prao]] ou [[trimaran]], ne possèdent pas de quille lestée. Ces navires dépendent de leur largeur pour assurer leur stabilité. Comme les autres voiliers, ils ont besoin d'une surface latérale suffisante pour leur permettre de remonter au vent; pour cela ils ont soit des sections en V très profond comme certains catamarans de plage, soit des [[dérive (bateau)|dérive]]s, rétractables ou pivotantes, soit de petits ailerons fixes.
== Quille pendulaire ==
Avec l'édition 2016 du [[Vendée Globe]], les performances de [[Monocoque (voilier)|monocoques de 60 pieds]] sont redevenues d'actualité. Une vitesse élevée suppose à la fois légèreté et [[raideur à la toile]] (aptitude à porter une grande surface de voilure), qualités difficile obtenir avec un monocoque. Un appendice spécifique qui permet d'atteindre cet objectif est la '''quille pendulaire''', appelée aussi '''quille basculante'''.
La quille pendulaire est un plan antidérive, disposé sous la [[Coque (bateau)|coque]] du bateau et lesté à son extrémité, qui oscille tel un pendule<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=fr|titre=Collectif Les Glénans|sous-titre=Le cours des Glénans|lieu=Paris|éditeur=Éditions du Seuil|année=2005|pages totales=1308|passage=p. 145 (Chapitre 4 - Les forces en présence)|isbn=2-02-041462-7}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Michel Desjoyaux, concepteur de la quille pendulaire. {{!}} All Boats Avenue|périodique=All Boats Avenue|date=2009-02-01|lire en ligne=https://www.allboatsavenue.com/michel-desjoyaux-a-innove-la-quille-pendulaire/|consulté le=2017-11-19}}</ref>. Grâce à la masse de son bulbe lesté, la quille, une fois relevée au vent, apporte un grand moment de redressement pour un poids minimal.
Pour pouvoir participer au Vendée Globe, les voiliers de 60 pieds doivent satisfaire un ensemble de règles fixées par la jauge [[IMOCA]]60<ref name=":1">{{Lien web|langue=|titre=IMOCA 60' : Règles de Classe IMOCA 2017|url=https://www.imoca.org/modules/kameleon/getFile.asp?id=688&name=reglesdeclasseimoca2017v12.pdf|site=www.imoca.org|date=|consulté le=19 novembre 2017}}</ref>. En ce qui concerne la quille, la jauge IMOCA60 impose, entre autres, qu'elle soit pendulaire et que l'angle de stabilité critique (AVS pour ''Angle of Vanishing Stability''<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Angle of Vanishing Stability|url=http://sailskills.co.uk/Stability/sailskills_stability_stability_explained_AVS.html|site=sailskills.co.uk|consulté le=2017-11-19}}</ref> en anglais), qui est l'angle à partir duquel le bateau chavire, soit supérieur à 127,5°<ref name=":1" />, qui serait l'angle maximal obtenu avec une quille fixe. De plus, le critère de stabilité demandé doit être satisfait pour un angle de basculement de la quille inférieur à 38°<ref name=":1" />.
Par rapport à une quille fixe, la quille pendulaire repousse les limites de chavirage, en augmentant l'AVS<ref name=":1" />, et rend le bateau plus [[Raideur à la toile|raide à la toile]].
==Notes et références==
{{Références|taille=40}}
== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
* {{Paulet Presles}}
* ''Dictionnaire Gruss de Marine, Éditions Maritimes et d'Outre-Mer''
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Michel|nom1=Vergé-Franceschi|lien auteur1=Michel Vergé-Franceschi|directeur1=oui|titre=Dictionnaire d’Histoire maritime|lieu=Paris|éditeur=éditions Robert Laffont|collection=Bouquins|année=2002|pages totales=1508|isbn=2-221-08751-8|isbn2=2-221-09744-0}}
* {{Ouvrage |prénom1=Jean |nom1=Merrien |lien auteur1=Jean Merrien |titre=Dictionnaire de la mer |sous-titre=le langage des marins, la pratique de la voile |éditeur=[[Éditions Robert Laffont|R. Laffont]] |année=1958 |pages totales=XIV-647 }}{{Commentaire biblio|Réédité en 2001 puis en 2014 sous le titre ''Dictionnaire de la mer : savoir-faire, traditions, vocabulaires-techniques, [[Éditions Omnibus|Omnibus]], XXIV-861 p., {{ISBN|978-2-258-11327-5}}}}
=== Articles connexes ===
{{colonnes|taille=25|
* [[Quille de roulis]]
* [[Glossaire maritime]]
* [[Carène (bateau)|Carène]]
}}
{{Palette|Architecture d'un grand voilier|Pratique de la voile}}
{{Portail|maritime|Voile}}
[[Catégorie:Partie d'un bateau]]
[[Catégorie:Vocabulaire maritime]]
[[Catégorie:Architecture navale]] |
304369 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Rhinolophe | Rhinolophe | {{sous-titre/Taxon|ns1=Rhinolophus|nv1=Fer à cheval}}
{{Taxobox début | animal | ''Rhinolophus'' | Rhinolophus smithersi.jpg | ''Rhinolophus smithersii'' }}
{{Taxobox | embranchement | Chordata }}
{{Taxobox | sous-embranchement | Vertebrata }}
{{Taxobox | classe | Mammalia }}
{{Taxobox | sous-classe | Theria }}
{{Taxobox | infra-classe | Eutheria }}
{{Taxobox | ordre | Chiroptera }}
{{Taxobox | sous-ordre | Yinpterochiroptera }}
{{Taxobox taxon | animal | famille | Rhinolophidae | [[John Edward Gray|Gray]], [[1825]] }}
{{Taxobox taxon | animal | sous-famille | Rhinolophinae | [[John Edward Gray|Gray]], [[1825]] }}
{{Taxobox taxon | animal | genre | Rhinolophus | [[Bernard-Germain de Lacépède|Lacépède]], [[1799]] }}
{{Taxobox fin}}
Le [[genre (biologie)|genre]] '''''Rhinolophus''''' regroupe des [[chauve-souris|chauves-souris]] connues sous le nom de '''rhinolophes''', '''rhinolophes vrais'''<ref name="Meyer"/> ou '''chauves-souris fer à cheval'''. Ce genre est le seul de la [[Sous-famille (biologie)|sous-famille]] des Rhinolophinés (Rhinolophinae) et même de la famille des Rhinolophidae depuis que les Hipposiderinae sont traités comme une famille à part entière, celle des ''[[Hipposideridae]]''.
Les espèces de rhinolophes sont réparties dans tout l’[[Ancien Monde]], de l’Europe et l’Afrique jusqu’à l’Asie et l’Australie. Elles se caractérisent par les membranes nasales contournées qui entourent leur nez et en particulier par la membrane inférieure en forme de fer à cheval. Ces membranes serviraient à focaliser l’onde [[ultrason]]ore émise par leurs narines, et leurs grandes oreilles serviraient à capter l’onde d'écho. Elles utilisent ce système d’[[écholocation]] sophistiqué pour naviguer et chasser la nuit.
Les chauves-souris fer à cheval sont des réservoirs importants de [[coronavirus]]. Les destructions de leur habitat naturel tendent à les rapprocher des implantations humaines. De plus, si les ''Rhinolophus'' sont rarement consommées comme [[viande de brousse]] (ou ''[[yewei]]'', 野味, au sud de la Chine), certaines d'entre elles, comme ''[[Rhinolophus thomasi]],'' sont vendues à des fins médicinales en [[Chine]] et en [[Asie du Sud-Est]]. Ces contacts accroissent les risques de transmission de pathogènes à l'humain<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |auteur=Marc Gozlan |titre=Des coronavirus de chauves-souris très proches du SARS-CoV-2 identifiés au Laos |url=https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/tag/site-de-clivage-de-la-furine/ |site=Réalités Biomédicales |consulté le=2022-01-14}}</ref>.
== Étymologie ==
Le nom de genre ''Rhinolophus'' vient du grec ''rhis'' ΄ρις, « nez » et ''lophos'' λόφος {{Citation|crête, panache}}, pour évoquer leur nez bordé de membranes.
En 1765, [[Georges-Louis Leclerc de Buffon|Buffon]] écrivait dans le chapitre sur la Chauve-souris de son ''Histoire naturelle des animaux'' t. 13 : {{Citation|il y en a une que nous avons appelée le Fer-à-cheval, parce qu’elle porte au-devant de sa face un relief exactement semblable à la forme d’un fer à cheval}}<ref name="Buffon"/>.
== Taxonomie ==
=== Histoire de la taxonomie ===
[[Fichier:Rhinolophus ferrumequinum - Greater Horseshoe bat (2321181688).jpg|thumb|''R. ferrumequinum'', se fixe à la paroi rocheuse par les pattes arrière et s'enveloppe de ses ailes telle une grande cape isolante.]]
La première étude de synthèse et de recherche sur les chauves-souris fut donnée par [[Louis Jean-Marie Daubenton|Daubenton]] en 1759 dans un mémoire présenté devant l’Académie royale des sciences. Pour la première fois, par l’usage du pluriel générique, ces animaux sont rassemblés dans un groupe particulier. Il décrit 7 espèces de la faune européenne, en faisant jouer à la [[denture]] un rôle de choix<ref name=tupinier>{{article
| nom = Yves Tupinier
| titre = Les tribulations des chauves-souris à travers les classifications
| périodique = Publications de la Société Linnéenne de Lyon
| volume = H-S 1
| année = 2009
| pages = 26-40
| url texte = https://www.persee.fr/doc/linly_0366-1326_2009_hos_1_1_13697
}}</ref>.
En 1799, [[Bernard-Germain de Lacépède|Lacépède]] publie une ''Table des divisions, sous-divisions, ordre et genres des mammifères'' dans lequel est introduit le genre ''Rhinolophus''. Les chauves-souris se trouvent dans la seconde division des mammifères alors que la quasi-totalité du monde scientifique les plaçait encore dans les « quadrupèdes ». Dans la première sous-division, intitulée Chiroptère, on trouve les genres:
* {{63e}} Chauves-souris (''Vespertillo'') : 2 ou 4 incisives supérieures, 6 ou 8 incisives inférieures
*...
* {{65e}} Rhinolophes (''Rhinolophus'') : 2 ou 4 incisives supérieures, 4 incisives inférieures
**1 La chauve-souris fer-à-cheval ''Rhinolophus ferrum-equinum''
**2 La chauve-souris musaraigne ''Rhinolophus soricinus''
En 1825, le zoologiste britannique [[John Edward Gray|Gray]] divise les ''Vespertilionidae'' en sous-familles dont la ''Rhinolophina''. Il est aussi considéré comme le créateur de la famille des ''Rhinolophidae''<ref>{{Ouvrage
| auteur1 = Malcolm C. McKenna, Susan K. Bell
| titre = Classification of Mammals
| sous-titre = Above the Species Level
| éditeur = [[Columbia University Press]]
| année = 1997
| pages totales = 640
| isbn =
| lire en ligne = https://books.google.fr/books?id=zS7FZkzIw-cC&pg=PA305
}}</ref>. En 1907, le genre des ''Hipposideros'' des ''Rhinilophidae'' est monté au niveau d’une nouvelle famille, les ''Hipposideridae''.
=== Nombreuses espèces encore inconnues ===
Selon Nancy Simmons, conservatrice au [[musée américain d'histoire naturelle]] de New York, les rhinolophes forment encore en 2022 un groupe complexe encore incomplètement échantillonné.
Une étude des données d'appels d'écholocation et des données génomiques ([[ADN mitochondrial]]) acquises dans le sud de la Chine et en Asie du Sud-Est de 2015 à 2020 (publiée dans ''Frontiers in Ecology and Evolution'' le 29 mars 2022) laissent penser que plusieurs dizaines d'espèces de rhinologies sont encore inconnues de la science en [[Asie du Sud-Est]] ou feraient partie d'un [[complexe d'espèces cryptiques]]). Comme les plus proches parents connus du SRAS-CoV-2 ont été trouvés chez des chauves-souris ''[[Rhinolophus affinis]]'' dans la [[province du Yunnan]] (sud-ouest de la Chine)<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Xiaoxu |nom1=Lin |prénom2=Shizhong |nom2=Chen |titre=Major Concerns on the Identification of Bat Coronavirus Strain RaTG13 and Quality of Related Nature Paper |date=2020-06-05 |doi=10.20944/preprints202006.0044.v1|périodique=Nature |lire en ligne=https://www.preprints.org/manuscript/202006.0044/v1 |consulté le=2022-03-30}}.</ref>, et chez trois espèces de Rhinolophes au [[Laos]]<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Sarah |nom1=Temmam |prénom2=Khamsing |nom2=Vongphayloth |prénom3=Eduard |nom3=Baquero |prénom4=Sandie |nom4=Munier |titre=Bat coronaviruses related to SARS-CoV-2 and infectious for human cells |périodique=Nature |date=2022-02-16 |issn=0028-0836 |issn2=1476-4687 |doi=10.1038/s41586-022-04532-4 |lire en ligne=https://www.nature.com/articles/s41586-022-04532-4 |consulté le=2022-03-30}}.</ref>, il semble urgent de mieux connaitre et comprendre ce taxon. Rien qu'en Chine, plus de 11 espèces nouvelles ont été identifiées par ce travail<ref name=Nature/>.
Le taxon ''Rhinolophus sinicus'' pourrait par exemple en réalité être composé de six espèces distinctes. Dans l'ensemble, ils ont estimé qu'environ 40% des espèces en Asie n'ont pas été formellement décrites<ref name=Nature>{{Article |langue=en |prénom1=Smriti |nom1=Mallapaty |titre=Dozens of unidentified bat species likely live in Asia — and could host new viruses |périodique=Nature |date=2022-03-29 |issn=0028-0836 |issn2=1476-4687 |doi=10.1038/d41586-022-00776-2 |lire en ligne=https://www.nature.com/articles/d41586-022-00776-2 |consulté le=2022-03-30 |pages=d41586–022–00776-2}}</ref>.
=== Histoire évolutive ===
L'ancêtre commun le plus récent de Rhinolophus vivait il y a environ 34 à 40 millions d'années<ref>{{article
| nom = Terrence C. Demos, Paul W. Webala, [...], and Bruce D. Patterson
| titre = Molecular phylogenetics of the African horseshoe bats (Chiroptera: Rhinolophidae): expanded geographic and taxonomic sampling of the Afrotropics
| périodique = BMC Evolutionary Biology
| volume = 19
| année = 2019
| pages =
| url texte = https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6704657/
}}</ref> en se séparant de la lignée hipposidéride pendant l'[[Éocène]].
Une étude de 2016 utilisant l' ADN mitochondrial et nucléaire a placé les chauves-souris fer à cheval au sein des ''Yinpterochiroptera'' en tant que sœur des ''Hipposideridae''<ref>{{article
| nom = Amador et al
| titre = Bat systematics in the light of unconstrained analyses of a comprehensive molecular supermatrix
| périodique = ournal of Mammalian Evolution
| volume = 25
| année = 2018
| pages =
}}</ref>.
{{clade
|label1=[[Chiroptera]]
|1={{clade
|1={{clade
|1=[[Yangochiroptera]] [[Fichier:Pteronotus parnellii.jpg|60px]]
|2={{clade
|label1=[[Yinpterochiroptera]]
|1={{clade
|1=[[Pteropodidae]] (megabats) [[Fichier:Mariana Fruit Bat.jpg|40px]]
|2={{clade
|label1=[[Rhinolophoidea]]
|1={{clade
|1={{clade
|1=[[Rhinopomatidae]] [[Fichier:Lesser Mouse- tailed Bat (Rhinopoma hardwickii) 2.jpg|60px]]
|2={{clade
|1=[[Megadermatidae]] [[Fichier:Megaderma spasma.jpg|60px]]
|2=[[Craseonycteridae]] }} }}
|2={{clade
|1=[[Rhinonycteridae]] [[Fichier:Rhinonicteris aurantia.jpg|60px]]
|2={{clade
|1=[[Hipposideridae]] [[Fichier:Hipposideros gigas.jpg|60px]]
|2='''Rhinolophidae''' [[Fichier:Rhinolophus rouxii.jpg|40px]]
}}
}}
}}
}}
}}
}}
}}
}}
}}
La famille des ''Rhinolophidae'' est représentée actuellement par un seul genre, les ''Rhinolophus''. La famille et le genre sont [[Monophylie|monophylétiques]] (tous leurs membres et rien qu’eux descendent d’un ancêtre commun). En 2019, il y avait 106 espèces décrites de ''Rhinolophus'' - ce qui en fait le genre le plus riche en espèces après les ''[[Myotis]]''.
Les ''Rhinolophidae'' ont possédé un second genre, les ''Palaeonycteris'', maintenant éteint. Il était représenté par ''Palaeonycteris robustus'', du [[Miocène]] inférieur, dont les restes fossilisés ont été trouvés à [[Saint-Gérand-le-Puy]], près de [[Vichy]]<ref>{{article
| nom = W. Bogdanowicz, R.D. Owen
| titre = Phylogenetic analyses of the bat family Rhinolophidae
| périodique = Z. zool. Syst. Evo1ut.-forsch
| volume = 30
| année = 1992
| pages = 142-160
| url texte = http://www.faunaparaguay.com/rhino.pdf
}}</ref>.
Les ''Rhinolophidae'' sont distribués dans tout l’[[Ancien Monde]] : de l’Europe occidentale et de l’Afrique jusqu’à l’Asie orientale, Chine, Japon, Philippine et Australie<ref name=csorba>{{Ouvrage
| auteur1 = G. Csorba, P. Ujhelyi, N. Thomas
| titre = Horseshoe Bats of the World (Chiroptera
| sous-titre = Rhinolophidae)
| éditeur = Alana Books
| année = 2003
| isbn =
}}</ref>. Elles ne sont pas présentes en Amérique.
== Caractéristiques communes ==
[[fichier:Nose-leaf diagram.jpg|thumb|upright=0.9|Tête de ''rhinolophus'', '''a''' selle, '''b''' fer de lance, '''c''' œil, '''d''' division entre les narines, '''e''' fer-à-cheval]]
[[Fichier:Rhinolophus andamanensis, Live images (A-C) and holotype (ZSI Reg. No. 15561) (D).tif|thumb|''Rhinolophus andamanensis'', A oreille, B vue frontale des feuilles nasales, C vue latérale montrant la forme de la selle, D holotype]]
[[Fichier:Rhinolophus ferrumequinum skull (2862264921).jpg|thumb|Crâne de ''R. ferrumequinum'', la grande fer à cheval, montrant l’inflation rostrales proéminente sur le museau, la grosse canine supérieure]]
=== Morphologie ===
Les chauves-souris fer à cheval (''Rhinolophus'') sont considérées comme des ''[[Microchiroptera]]'' de taille moyenne ou petite (mais le sous-ordre des ''Microchiroptera'' a laissé la place au [[Yinpterochiroptera]]). Elles ont une longueur totale (tête et corps) allant de {{unité|35|à=110|mm}}.
Le nez des Rhinolophes est placé dans une cavité bordée de membranes en forme de [[fer à cheval]], au-dessus duquel s’élève une feuille nasale postérieure, dressée, triangulaire, pointant entre les yeux, nommée le [[fer de lance]]. La selle est une membrane plate en forme de crête au centre du nez, s’élevant de derrière les narines et pointant perpendiculairement au crâne<ref name=kingdon>{{Ouvrage
| auteur1 = Jonathan Kingdon
| titre = Mammals of Africa, Vol 4, Hedgehogs, Shrews and Bats
| éditeur = A & C Black
| année = 2013
| isbn =
}}</ref>.
La [[formule dentaire]] des rhinolophes est 1123/2133=32, c’est-à-dire que la demi-mâchoire supérieure comporte 1 [[incisive]], 1 [[canine]], 2 [[prémolaire]]s, et 3 [[Molaire (dent)|molaire]]s et la demi-mâchoire inférieure possède ''en plus'' 1 incisive et 1 prémolaire. Les jeunes perdent leurs dents de lait alors qu’ils sont encore ''in utero''. Ils naissent avec les 4 canines sorties qui leur servent à s’accrocher à leur mère.
Les femelles possèdent, en plus des deux [[mamelle]]s pectorales, une paire de mamelles inguinales non fonctionnelles qui permettent aux jeunes de s’accrocher fermement pendant les premières semaines, en particulier pendant le vol de leur mère<ref>{{Ouvrage
| auteur1 = Jacques Hausser
| et al. = oui
| titre = Säugetiere der Schweiz / Mammifères de la Suisse
| sous-titre = Mammiferi della Svizzera
| éditeur = [[Springer Science+Business Media|Springer-Verlag]]
| année = 1995
| isbn = 978-3764351946
| lire en ligne = https://books.google.fr/books?id=HtacBgAAQBAJ&printsec=frontcover&q=Chiroptera
}}</ref>.
Les oreilles sont grandes, à peu près aussi larges que longues ; elles manquent d’oreillons (ou tragus). Les yeux sont très petits. Les fers à cheval émettent des ultrasons par les orifices nasaux et non par la bouche. Les échos sont perçus par les oreilles. Ce système d’émetteur-récepteur d’ultrasons leur permet de localiser les proies et les obstacles durant la nuit. L’[[écholocalisation]] est utilisée par les [[Microchiroptera|microchiroptères]], des [[cétacé]]s ([[dauphin]], [[orque]]s...), des [[Soricidae|musaraignes]], etc.
Les chauves-souris volent grâce à une fine membrane, nommée ''Patagium'', qui s’étend depuis leurs flancs jusqu’au bout des doigts et inclut également la queue et les pattes postérieures.
Les rhinolophes ont un pelage de couleur très variable suivant les espèces, allant du noirâtre au brun rougeâtre à la fourrure dorsale rouge-orange vif.
=== Biologie et écologie ===
Ils gîtent dans des grottes ou des cavités plus étroites ; certaines espèces sont seules sur les sites, d’autres se rassemblent en colonie de quelques dizaines de milliers d’individus.
Dès que la température extérieure descend en dessous de 10 °C, les chauves-souris doivent entrer en hibernation. Les rhinolophes dorment dans des cavités où règne une température de 5 à {{unité|10|°C}} et une hygrométrie d’au moins {{unité|75|%}}. Les grottes d’hibernation sont en général grandes.
Dans beaucoup d’espèces de Rhinolophes, il y a un délai important entre l’accouplement et la naissance : les femelles stockent le sperme dans leur [[utérus]] jusqu’à ce que les conditions soient optimum pour la [[gestation]] et la [[parturition]]. Pour les espèces qui hibernent, la période de stockage correspond à la période d’hibernation. En général, les femelles donnent naissance à un seul petit.
[[fichier:Rhinolophus trifoliatus.jpg|thumb|''Rhinolophus trifoliatus'', les feuilles nasales fortement sillonnées aident à focaliser l’onde sonore émise, pour réduire les perturbations de l’environnement et les grandes oreilles captent l'onde en écho]]
Les chauves-souris fer à cheval ont de très petits yeux, ayant un champ de vision limité par leurs feuilles nasales. Il est donc probable que leur vue ne joue pas un rôle important. Pour naviguer, elles utilisent un système d’écholocation qui chez certaines espèces est très sophistiqué. Alors que certaines chauves-souris utilisent une écholocation modulée en fréquence, les chauves-souris à fer à cheval utilisent une écholocation à fréquence constante (également appelée écholocation à fréquence unique<ref>{{article
| nom = Dieter Vanderelst, Reijniers Jonas, Peremans Herbert
| titre = The furrows of Rhinolophidae revisited
| périodique = J R Soc Interface
| volume = 7
| numéro =9
| année = 70
| pages = 2012
| url texte = https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3306658/
}}</ref>)
=== Régime alimentaire et recherche de nourriture ===
[[Fichier:Rhinolophidae vs molossidae.png|thumb|Comparaison des silhouettes du rhinolophe ''[[Rhinolophus pearsonii]]'' (en haut) et du molosse ''[[Tadarina teniotis]]'' (en bas). Les ailes du molosse sont adaptées pour un vol rapide et moins maniable]]
Les fers à cheval sont des insectivores, consommant aussi à l’occasion des araignées. Il existe deux stratégies de recherche de nourriture :
*soit la chauve-souris vole lentement et bas au-dessus du sol, en passant au milieu des arbres et des buissons. À proximité d’une proie, elle fond sur elle pour la capturer
*soit la chauve-souris s’installe aux aguets sur un perchoir et lorsqu’une proie passe alentour, elle s’envole pour la capturer.
Les rhinolophes ont des ailes larges et de grande surface par rapport à leur masse corporelle. Ces facteurs leur donnent une agilité accrue qui leur permet de faire des virages rapides et serrés à vitesses lentes<ref name=norberg>{{article
| nom = U. M. Norberg et J. M. V. Rayner
| titre = Ecological Morphology and Flight in Bats (Mammalia; Chiroptera): Wing Adaptations, Flight Performance, Foraging Strategy and Echolocation
| périodique = Philosophical Transactions of the Royal Society of London. Series B, Biological Sciences
| volume = 316
| numéro = 1179
| année = 1987
| pages = 335-427
}}</ref>.
== Relations avec les humains ==
=== Réservoirs de coronavirus et d’autres virus ===
Les chauves-souris fer à cheval sont des réservoirs importants de [[coronavirus]]<ref name=zhou-shi/>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Marc Gozlan |titre=Des coronavirus de chauves-souris très proches du SARS-CoV-2 identifiés au Laos |url=https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/09/20/des-coronavirus-de-chauves-souris-tres-proches-du-sars-cov-2-identifies-au-laos/ |site=lemonde.fr |périodique=Le Monde |date=20 septembre 2021}}</ref>(abr. CoV). Depuis les années 2000, plusieurs [[épidémie]]s de maladies virales sont apparues en Asie où les coronavirus sont passés des chauves-souris à l’humain. À la suite du passage du virus de l’animal à l’humain (ou [[zoonose]]), l’épidémie peut se propager à des millions de personnes si une transmission interhumaine s’établit (en l’absence de vaccins).
Entre 2003 et 2017, trois coronavirus zoonotiques ont été identifiés comme la cause d’épidémies de grande envergure : le [[Syndrome respiratoire aigu sévère]] ('''SRAS''' en français, '''SARS''' en anglais), le [[Syndrome respiratoire du Moyen-Orient]] (MERS) et le [[Diarrhée épidémique porcine|Syndrome de diarrhées porcines]] (SADS).
L’épidémie mondiale de SRAS a débuté en Chine dans la ville de [[Foshan]] (province de [[Guangdong]]) en 2002. Le coronavirus responsable de l’épidémie du SRAS qui a affecté 11 pays a été identifié en 2003<ref>{{article
| nom = Drosten C1, Günther S, Preiser W...Doerr HW
| titre = Identification of a novel coronavirus in patients with severe acute respiratory syndrome.
| périodique = N Engl J Med.
| volume = 348
| numéro = 20
| année = 2003
| url texte = https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12690091
}}</ref> et nommé SARS-CoV. Rapidement, il a pu être établi que la source de ces coronavirus se trouvait chez des [[chauves-souris]]<ref>{{article
| nom = Li Wendong, [[Shi Zhengli]], M. Yu, C. Smith, J. E. Epstein et al
| titre = Bats Are Natural Reservoirs of SARS-Like Coronaviruses
| périodique = Science
| volume = 310
| numéro = 5748
| année = 2005
}}</ref>. Par la suite des CoV liés au SRAS (SARSr-CoV) ont été trouvés dans des ''[[Paradoxurus hermaphroditus|civettes palmistes communes]]'' provenant de marchés d’animaux vivants de la province de Canton et dans divers espèces de chauves-souris fer à cheval, réservoir premier des SARS-CoV<ref name=hayes>{{article
| nom = Hayes KH Luk, Xin Li, et al
| titre = Molecular epidemiology, evolution and phylogeny of SARS coronavirus
| périodique = Infection, Genetics and Evolution
| volume = 71
| année = 2019
| pages = 21-30
| url texte = https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1567134819300310?via%3Dihub
}}</ref>.
Quinze ans après, une diarrhée épidémique porcine SADS ''(Severe Acute Diarrhea Syndrome)'' dévaste la production porcine chinoise. Cette seconde épidémie qui est partie à nouveau de la province de Canton, a été aussi été provoquée par un coronavirus, nommé le SADS-CoV.
Entre-temps, au Moyen-Orient, le [[Syndrome respiratoire du Moyen-Orient]] (MERS, ''Middle East Respiratory Syndrome'') s’étend à 27 pays, en 2012. Il est lui aussi causé par un coronavirus, nommé MERS-CoV<ref>{{article
| nom = Zaki AM, van Boheemen S, Bestebroer TM, Osterhaus AD, Fouchier RA.
| titre = Isolation of a novel coronavirus from a man with pneumonia in Saudi Arabia
| périodique = N Engl J Med.
| volume = 367
| numéro = 19
| année = 2012
| url texte = https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23075143
}}</ref> dont les plus proches parents connus sont les coronavirus de chauve-souris HKU4 et HKU5 et dont l’hôte intermédiaire est le [[dromadaire]].
En {{date-|mars 2019}}, soit huit mois avant la nouvelle épidémie de coronavirus de Wuhan, Zhou Peng et [[Shi Zhengli]]<ref name=zhouli>{{article
| nom = Fan Yi, Kai Zhao, [[Shi Zhengli]] et Zhou Peng
| titre = Bat Coronaviruses in China
| périodique = Viruses
| volume = 11
| numéro = 3
| année = 2019
}}</ref> de l’[[Institut de virologie de Wuhan]] prévenaient les épidémiologistes qu'{{Citation|il est généralement admis que les CoV transmis par les chauves-souris réapparaîtront pour provoquer la prochaine épidémie. À cet égard, la Chine est un « point chaud » probable [zone à haut risque]. Le défi consiste à prévoir quand et où de telles épidémies surviendront pour les prévenir au mieux}}.
En {{date-|novembre 2019}}, une [[maladie infectieuse émergente]] nommée [[Maladie à coronavirus 2019|COVID-19]], causée par un nouveau coronavirus, le [[SARS-CoV-2]], apparaît comme prévu par l'institut de [[Wuhan]], et se propage en Chine puis dans le monde entier. Ce nouveau coronavirus est apparenté au coronavirus responsable du SARS et comme eux, il possède des similitudes avec les [[Betacoronavirus]] des chauves-souris fer à cheval<ref name=zhou-shi>{{article
| nom = Peng Zhou,... [[Shi Zhengli]]
| titre = A pneumonia outbreak associated with a new coronavirus of probable bat origin
| périodique = Nature
| volume = 579
| année = 2020
| url texte = https://www.nature.com/articles/s41586-020-2012-7#MOESM1
}}</ref>.
Plusieurs chauves-souris fer de cheval ont été testées séropositives pour les SARSr-CoV : ''Rhinolophus pusillus'', ''R. macrotis'', ''R. sinicus'', ''R. pearsoni''<ref name=hayes/>…
Outre les coronavirus, les chauves-souris sont aussi un réservoir naturel du [[virus Marburg]] et des [[virus Nipah]] et [[virus Hendra|Hendra]], qui ont provoqué des maladies humaines et des épidémies en Afrique, en Malaisie, au Bangladesh et en Australie. Elles peuvent cependant héberger ces virus sans tomber malade. On pense qu'elles sont le réservoir naturel du [[virus Ebola]]. Elles sont également porteuses du [[virus de la rage]], mais dans ce cas, elles sont touchées par la maladie<ref>{{article
| nom = James Gorman
| titre = How Do Bats Live With So Many Viruses?
| périodique = The New York Times
| volume = Janv 28
| année = 2020
| pages =
}}</ref>. Les chauves-souris hébergent une proportion significativement plus élevée de zoonoses que tous les autres mammifères. Le {{Dr|[[Peter Daszak]]}} souligne qu'il est essentiel d'arrêter la vente d'animaux de la faune sauvage sur les marchés pour limiter les futures épidémies.
{| border="1" cellpadding="3" cellspacing="0" align="center"
|--align="center" bgcolor=#FAFAD2
|colspan=7 | '''ÉMERGENCES INFECTIEUSES À CORONAVIRUS'''
|--align="center" bgcolor=#FAFAD2
! Épidémie !! Lieu d’origine !! Espèce source !! Espèce intermédiaire !! Coronavirus humain !! Récepteur !! Taux de mortalité
|--align="center"
| SARS,<br> 2002-2003 || [[Guangdong]] || ''[[Rhinolophus sinicus]]''<ref name=daszak-shi/> || Civette palmiste commune<br>''[[Paradoxurus hermaphroditus]]'' || [[SARS-CoV]]-1 || [[ACE2]] || 10 %
|--align="center"
|MERS, 2012 || [[Moyen-Orient]] || Rhinolophe || [[Dromadaire]] || MERS-Cov || [[DPP4]] (CD26) || 35 %
|--align="center"
| COVID-19,<br> 2019-2020|| [[Wuhan]] || ''[[Rhinolophus]]'' || pas d'hôte connu<br><small>([[Pangolin]] un temps suspecté)</small> || [[SARS-CoV-2]] || ACE2 || 1-2 % ?
|}
[[SARS-CoV-2#Hypothèse du lien avec l'exploitation d'animaux sauvages|Trois hypothèses liant l’émergence du coronavirus aux activités humaines]] ont été avancées :
* l’anthropisation globale du monde, la destruction des habitats naturels, l’intensification agronomique et d’élevage
* les marchés d’animaux sauvages, {{refnec|la consommation de « viande de brousse » de ''[[yewei]]'' (civettes, pangolins, etc.)}} et l’utilisation de substances animales dans la pharmacopée traditionnelle chinoise (aile de chauve-souris, excrément de chauve-souris du [[Shennong bencao jing]])
* l’accident de laboratoire : en {{date-|février 2020}}, les réseaux sociaux chinois ont accusé l’[[Institut de virologie de Wuhan]] d’avoir laissé échapper le coronavirus responsable d’épidémie du Covid-19. Les attaques se sont focalisées sur une chercheuse [[Shi Zhengli]], surnommée « batwoman » par ses collègues parce qu’elle avait passé les {{nb|16 dernières}} années à explorer les grottes de {{nb|28 provinces}} chinoises pour échantillonner les virus portés par les chauves-souris<ref name=qiu>{{article
| nom = Jane Qiu
| titre = How China’s ‘Bat Woman’ Hunted Down Viruses from SARS to the New Coronavirus
| périodique = Scientific American
| volume = June
| année = 2020
| pages =
| url texte = https://www.scientificamerican.com/article/how-chinas-bat-woman-hunted-down-viruses-from-sars-to-the-new-coronavirus1/
}}</ref>{{,}}<ref name=chen>{{article
| nom = Stephen Chen
| titre = Coronavirus: bat scientist’s cave exploits offer hope to beat virus ‘sneakier than Sars’
| périodique = South China Morning Post
| volume = 6 Feb
| année = 2020
| url texte = https://www.scmp.com/news/china/society/article/3049397/bat-ladys-cave-exploits-offer-hope-beat-virus-sneakier-sars
}}</ref>. Avec son équipe, elle a découvert des centaines de coronavirus transmis par les chauves-souris dans une grotte près de [[Kunming]], la capitale de [[Yunnan]], dont certaines souches sont très proches du coronavirus du SARS de 2002-2003<ref name=daszak-shi>{{article
| nom = Xingyi Ge,... Peter Daszak, Zhengli Shi
| titre = Isolation and characterization of a bat SARS-like coronavirus that uses the ACE2 receptor
| périodique = Nature
| volume = 503
| année = 2013
| pages = 535-538
| url texte = https://www.nature.com/articles/nature12711
}}</ref> (portées par des rhinolophes). Puis en {{date-|janvier 2020}}, après la publication de la séquence du génome du nouveau coronavirus apparu fin 2019 à Wuhan, son équipe a établi que ce nouveau coronavirus SARS-Cov2 est identique à {{unité|96|%}} à [[BatCov RaTG13|une souche de coronavirus]] de chauves-souris ''[[Rhinolophus affinis]]'', trouvée dans le Yunnan<ref name=zhou-shi/>. En réponse aux accusations, Shi a alors affirmé : {{Citation|Je jure sur ma vie, que [le virus] n'a rien à voir avec le laboratoire}}, elle précisa que {{Citation|Le nouveau coronavirus 2019 c’est la Nature qui punit les humains pour avoir gardé des habitudes de vie non civilisées}}<ref>{{article
| nom = Samantha Maiden
| titre = Coronavirus: Chinese ‘batswoman’ scientist Shi Zhengli’s chilling prediction
| périodique =The Daily Telegraph
| volume = April 30
| année = 2020
| url texte = https://www.dailytelegraph.com.au/news/world/coronavirus-chinese-batswoman-scientist-shi-zhenglis-chilling-prediction/news-story/99542343419bb8f210a4f196df1654fb
}}</ref>, ce qui dans la phraséologie chinoise doit vouloir dire des « habitudes archaïques », comme continuer à avoir des marchés de faune sauvage ''[[yewei]]'', vendant des civettes, pangolins, blaireaux et crocodiles pour la consommation comme des [[alicament]]s.
'''Autres virus'''
Les rhinolophes sont également associés à les [[orthoreovirus]], [[flavivirus]] et [[hantavirus]]. Ils ont été testés positifs pour les orthoreovirus mammaliens (''Mammalian orthoreovirus'', abr. MRV), y compris un MRV de type 1 isolé de la petite chauve-souris fer à cheval (''Rhinolophus hipposideros''), et un MRV de type 2 isolé de la ''[[Rhinolophus pusillus]]''. Les MRV spécifiques trouvés dans les rhinolophes n’ont pas été liés à une infection humaine bien que les humains puissent tomber malades par exposition à d’autres MRV<ref>{{Ouvrage
| auteur1 = Lisa A. Beltz
| titre = Bats and Human Health
| sous-titre = Ebola, SARS, Rabies and Beyond
| éditeur = [[John Wiley & Sons]]
| année = 2017
| pages totales = 416
| isbn =
}}</ref>. La ''Rhinolophus rouxii'' a été testée positive pour la [[fièvre de Kyasanur]], une fièvre hémorragique virale d’Inde, transmise à l’humain par piqûres de tiques. Le taux de mortalité est de 2 à {{unité|10|%}}. Le virus de ''Longquan'', un genre d’hantavirus, a été détecté chez des rhinolophes fer de cheval asiatiques (''R. sinicus, R. cornutus'')<ref>{{article
| nom = Guo, Lin,... Zhang
| titre = Phylogeny and Origins of Hantaviruses Harbored by Bats, Insectivores, and Rodents
| périodique = PLoS Pathogens
| volume = 9
| numéro = 2
| année = 2013
| pages =
}}</ref>.
=== Usages alimentaires et médicinaux ===
* '''Les rhinolophes consommés comme viande de brousse'''
Les médias se sont fait l’écho qu’à l’origine des épidémies de [[sida]] et d’[[Maladie à virus Ebola|Ebola]] se trouvait la consommation de [[viande de brousse]] en Afrique. Les virus VIH seraient ainsi passés du chimpanzé à l’humain, et ceux d’Ebola des Mégachiroptères (chauves-souris frugivores) à l’humain. Mais une étude globale de Mickleburgh et al. de 2009<ref name=simon>{{article
| nom = Simon Mickleburgh, K. Waylen, P. Racey
| titre = Bats as bushmeat : a global review
| périodique = Oryx
| volume = 43
| numéro = 2
| année = 2009
| pages = 217-234
}}</ref> a montré que la consommation de [[viande de brousse]] ne se limitait pas à l’Afrique tropicale et concernait aussi toute la zone tropicale de l’Ancien Monde : en particulier, des niveaux élevés de prélèvement de chauves-souris sont signalés dans toute l’Asie, les îles du Pacifique et de l’océan Indien occidental.
En Chine, avant l’épidémie de SRAS de 2002-2003, la consommation de [[viande de chauve-souris]] était répandue dans les provinces de la Chine du Sud : [[Guangdong]], [[Guangxi]], [[Sichuan]], [[Hainan]] et le Sud-Ouest. Beaucoup de restaurants de [[Canton]] et des grandes villes du sud de la Chine ([[Guangdong]], [[Guanxi]]) avaient les chauves-souris à leur menu. En outre, des chauves-souris vivantes étaient vendues dans les marchés de produits frais<ref name=simon/>. Dans les villages reculés, les gens ont l’habitude de capturer des chauves-souris pour les manger. Après l’épidémie de SARS, la Chine avait interdit la consommation et le commerce d’animaux sauvages, {{Citation|avant de les réautoriser trois mois plus tard}} nous indique [[Le Monde]]<ref>{{article
| nom = Sylvie Lemmet, Olivier Blond, Yann Arthus Bertrand
| titre = Coronavirus : « La Chine a une responsabilité dans cette épidémie transmise par un animal sauvage interdit de commerce »
| périodique = Le Monde
| volume = 8 avril
| année = 2020
| url texte = https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/04/08/coronavirus-la-chine-a-une-responsabilite-dans-cette-epidemie-transmise-par-un-animal-sauvage-interdit-de-commerce_6035968_3232.html
}}</ref>. Lorsque Kerry Bowman, un bioéthicien canadien, a visité le [[Marché de gros de fruits de mer de Huanan|marché de fruits de mer de Wuhan]] en 2017, il a dénombré la présence de 56 espèces animales vivantes dont les deux tiers étaient des espèces sauvages<ref>{{lien web
| nom = Kerry Bowman (University of Toronto)
| titre = COVID-19 outbreak: How we deal with animals and the environment threatens human health
| consulté le = 23/04/2020
| url = https://www.preventionweb.net/experts/oped/view/70835
}}</ref>. À la suite de la dernière émergence de coronavirus à Wuhan fin 2019, le gouvernement chinois a fait fermer {{unité|20000|fermes}} d’élevages d’animaux sauvages, [[paon]]s, [[civette]]s, [[porcs-épics]], [[autruche]]s, etc. Un rapport officiel de 2017 a évalué le secteur d’élevage de la faune sauvage à {{unité|520|milliards}} de yuans, soit {{unité|67|milliards}} d’euros<ref>{{article
| nom = Michael Standaert
| titre = Coronavirus closures reveal vast scale of China’s secretive wildlife farm industry
| périodique = The Gardian
| volume = 25 Feb
| année = 2020
| url texte = https://www.theguardian.com/environment/2020/feb/25/coronavirus-closures-reveal-vast-scale-of-chinas-secretive-wildlife-farm-industry
}}</ref>. Mettre fin à un secteur économique de cette importance, employant 14 millions de personnes, ne peut se faire sans efforts pour changer les croyances traditionnelles des gens et sans fournir des moyens alternatifs de subsistance<ref>{{article
| nom = Jane Qiu
| titre = How China’s “Bat Woman” Hunted Down Viruses from SARS to the New Coronavirus
| périodique = Scientific American
| volume = 27 April
| année = 2020
| pages =
| url texte = https://www.scientificamerican.com/article/how-chinas-bat-woman-hunted-down-viruses-from-sars-to-the-new-coronavirus1/
}}</ref>.
Dans les autres pays d’Asie tropicale moins développés que la Chine, la chasse et le commerce de viande de brousse reste des activités marginales. En [[Birmanie]], les chauves-souris ''Rhinolophus marshalli'', sont vendues localement pour fournir quelques revenus d’appoint. La population de chauves-souris n’est pas menacée par la chasse. En [[Guinée]], toutes les espèces de chauves-souris sont chassées dans les grottes pour la consommation ; les prélèvements de ''Rhinolophus maclaudi'' en Haute Guinée ont beaucoup augmenté. Toute la population de chauves-souris d’une grotte peut être décimée en une fois. En [[Nouvelle-Calédonie]], la chasse aux chauves-souris est autorisée seulement les week-ends du mois d’avril, avec un maximum de 5 prises par personne et par jour<ref name=simon/>.
*'''Remèdes traditionnels'''
La pharmacopée traditionnelle chinoise utilise depuis l’Antiquité, beaucoup de substances animales et continue de le faire malgré les dangers de contaminations par des agents infectieux et la menace qu’elle fait peser sur la survie des espèces sauvages utilisées (ex : [[rhinoceros]]). Le premier manuel de matière médicale, le [[Shennong bencao jing]] ou celui du très célèbre médecin du {{s-|XVI}}, le [[Bencao gangmu]] de [[Li Shizhen]], prônent l’utilisation d’excréments de chauves-souris (天鼠屎 ''Tiānshǔ shǐ'') ou l’aile de chauve-souris (伏翼 ''fú yì'')<ref>{{Ouvrage
| auteur1 = (transl.) Sabine Wilms
| titre = The Divine Farmer’s Classic of Materia Medica
| éditeur = Happy Goat Productions
| année = 2017
| pages totales = 550
| isbn =
}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage
| auteur1 = 張浩
| titre = 本草綱目
| éditeur = 元文創
| année = 2016
| isbn =
| lire en ligne = https://books.google.fr/books?id=dz1IDAAAQBAJ&pg=PT335&q=%E4%BC%8F%E7%BF%BC+
}}</ref>. Li Shizhen examine les effets de chaque partie de l'animal : sa chair, son cerveau, son sang et sa bile, ses excréments. Certains morceaux considérés comme puissants (''youdu'') sont utilisés pour leurs effets thérapeutiques, d’autres non toxiques ''(wudu)'' servent plutôt dans les régimes diététiques, ce qui encourage leur consommation régulière.
La pharmacopée gréco-romaine de [[Dioscoride]] ({{Ier}}) qui fera référence en Europe pendant {{unité|1500|ans}}, comporte des fiches sur 583 plantes médicinales, 84 animaux ou productions animales et 89 minéraux ou substances inorganiques. Aucune chauve-souris n’est mentionnée. Par contre dans l’[[Histoire naturelle]] de [[Pline l’Ancien|Pline]]<ref>{{Pline}}</ref>, les chauves-souris sont mentionnées dans quelques sections sur des exemples {{Citation|de tromperie des mages}} qui {{Citation|vantent aussi son sang, avec du cardon, parmi les principaux remèdes contre les morsures de serpents}} (HN, XXIX, 83). Au {{s-|XVI}}, le zoologue suisse [[Conrad Gesner]], mentionne une onction d’huile de chauve-souris (bouillie avec du millepertuis, du beurre rance, de l’aristoloche et de l’huile de ricin) contre les rhumatismes<ref name=mm>{{article
| nom = Marco Riccucci
| titre = Bats as materia medica : an ethnomedical review and implications for conservation
| périodique = Vespertilio
| volume = 16
| année = 2012
| pages = 249-270
}}</ref>. Puis à partir du {{s-|XVII}}, avec les débuts de la chimie et de la biologie modernes, l’ouvrage de Dioscoride cessa d’être le manuel de référence pour la matière médicale européenne. L'objet de la recherche passa de la matière médicale aux [[substance active (médicament)|principes actifs]], de l'écorce de [[Quinquina (botanique)|quinquina]] à la [[quinine]], du [[pavot]] à la [[morphine]].
La pharmacopée arabe la plus célèbre est de celle de [[Abu Muhammad Ibn al-Baitar|Ibn al-Baitar]] (ca 1190-1248) ; elle énumère {{unité|1400|matières}} médicales, prolongeant ainsi les nombreux remèdes de l’Antiquité gréco-romaine. Elle indique {{Citation|une chauve-souris tuée et frottée sur la région pubienne d’un enfant empêche la croissance des poils. Cuite avec de l’huile de sésame, c’est une embrocation pour la sciatique...}}<ref name=mm/>. La cervelle et le cœur de chauve-souris ont aussi leurs usages spécifiques.
La pharmacopée indienne de la médecine [[Yunâni]] reconnait 200 drogues d’origine animale dont la chauve-souris<ref name=mm/>.
== Noms vernaculaires ==
[[Fichier:Rhinolophus hipposideros.Kis patkósdenevér.jpg|thumb|Petit rhinolophe ''([[Rhinolophus hipposideros]])'']]
Quelques espèces ont un nom français.
''Note : certaines espèces ont plusieurs noms''.
* [[Grand fer à cheval]] - ''[[Rhinolophus ferrumequinum]]''
* [[Grand rhinolophe]]<ref name="Meyer"/>
* [[Grand rhinolophe fer à cheval]]<ref name = thesaurus>{{en}} Derwent, ''Thesaurus of agricultural organisms: pests, weeds and diseases'', Volume 1. Derwent Publications, Ltd. Éditions CRC Press, 1990. 1529 pages. {{ISBN|0-412-37290-8}}, 9780412372902. [https://books.google.fr/books?id=I1gS5H-Zfr8C&printsec=frontcover&dq=Thesaurus+of+agricultural+organisms:+pests,+weeds+and+diseases&cd=1#v=onepage&q&f=false Rechercher dans le document numérisé]. Consulté en mai 2010.</ref>
* [[Grand rhinolophe obscure]]<ref name = thesaurus/>
* [[Petit fer à cheval]]<ref name = murray>{{en}} Murray Wrobel, 2007. ''Elsevier's dictionary of mammals: in Latin, English, German, French and Italian''. Elsevier, 2007. {{ISBN|0-444-51877-0}}, 9780444518774. 857 pages. [https://books.google.fr/books?id=Qn1A9Y1OA2oC&printsec=frontcover&source=gbs_v2_summary_r&cad=0#v=onepage&q=&f=false Rechercher dans le document numérisé]. Consulté en mai 2010.</ref>{{,}}<ref>[http://animaux.org/petit-fer-a-cheval.htm Petit fer à cheval] sur [http://animaux.org/ Animaux.org]</ref>
* [[Petit rhinolophe]] - ''[[Rhinolophus hipposideros]]''<ref name="Meyer"/>
* [[Petit rhinolophe fer à cheval]]<ref name = thesaurus/>
* [[Rhinolophe de Blasius]] - ''[[Rhinolophus blasii]]''<ref name = thesaurus/>
* [[Rhinolophe euryale]] - ''[[Rhinolophus euryale]]''
* [[Rhinolophe de Maclaud]] - ''[[Rhinolophus maclaudi]]''<ref name = murray />
* [[Rhinolophe de Mehely]] - ''[[Rhinolophus mehelyi]]''<ref name = murray />
* [[Rhinolophe de Roumanie]] - voir [[Rhinolophe de Mehely]]<ref name = murray />
* etc.
== Listes d'espèces ==
=== Espèces d'Europe ===
Liste des rhinolophes d'[[Europe]]<ref>[http://www.museum-bourges.net/chauve-souris-en-europe-35.html Les chauves-souris d'Europe] sur le site du [http://www.museum-bourges.net/index.php Museum d'histoire naturelle de Bourges] consulté en novembre 2010.</ref> :
* ''[[Rhinolophus blasii]]''
* ''[[Rhinolophus euryale]]''
* ''[[Rhinolophus ferrumequinum]]''
* ''[[Rhinolophus hipposideros]]''
* ''[[Rhinolophus mehelyi]]''
=== Toutes les espèces ===
Le [[système d'information taxonomique intégré]] (ITIS) liste les espèces suivantes<ref>{{lien web
| nom = ITIS Report
| titre = Rhinolophus Lacépède, 1799
| consulté le = 21/04/2020
| url = https://www.itis.gov/servlet/SingleRpt/SingleRpt?search_topic=TSN&search_value=631260#null
}}</ref> :
{{colonnes|taille=25|1=
* ''[[Rhinolophus acuminatus]]'' Peters, 1871
* ''[[Rhinolophus adami]]'' Aellen & Brosset, 1968
* ''[[Rhinolophus affinis]]'' Horsfield, 1823
* ''[[Rhinolophus alcyone]]'' Temminck, 1853
* ''[[Rhinolophus arcuatus]]'' Peters, 1871
* ''[[Rhinolophus beddomei]]'' K. Andersen, 1905
* ''[[Rhinolophus belligerator]]'' Patrick, McCulloch & Ruedas, 2013
* ''[[Rhinolophus blasii]]'' Peters, 1867
* ''[[Rhinolophus bocharicus]]'' Kastschenko & Akimov, 1917
* ''[[Rhinolophus borneensis]]'' Peters, 1861
* ''[[Rhinolophus canuti]]'' Thomas & Wroughton, 1909
* ''[[Rhinolophus capensis]]'' Lichtenstein, 1823
* ''[[Rhinolophus celebensis]]'' K. Andersen, 1905
* ''[[Rhinolophus chiewkweeae]]'' Yoshiyuki & Lim, 2005
* ''[[Rhinolophus clivosus]]'' Cretzschmar, 1826
* ''[[Rhinolophus coelophyllus]]'' Peters, 1867
* ''[[Rhinolophus cognatus]]'' K. Andersen, 1906
* ''[[Rhinolophus cohenae]]'' Taylor, Stoffberg, Monadjem, Schoeman, Bayliss & Cotterill, 2012
* ''[[Rhinolophus convexus]]'' Csorba, 1997
* ''[[Rhinolophus cornutus]]'' Temminck, 1834
* ''[[Rhinolophus creaghi]]'' Thomas, 1896
* ''[[Rhinolophus damarensis]]'' Roberts, 1946
* ''[[Rhinolophus darlingi]]'' K. Andersen, 1905
* ''[[Rhinolophus deckenii]]'' Peters, 1868
* ''[[Rhinolophus denti]]'' Thomas, 1904
* ''[[Rhinolophus eloquens]]'' K. Andersen, 1905
* ''[[Rhinolophus euryale]]'' Blasius, 1853
* ''[[Rhinolophus euryotis]]'' Temminck, 1835
* ''[[Rhinolophus ferrumequinum]]'' (Schreber, 1774)
* ''[[Rhinolophus formosae]]'' Sanborn, 1939
* ''[[Rhinolophus fumigatus]]'' Rüppell, 1842
* ''[[Rhinolophus guineensis]]'' Eisentraut, 1960
* ''[[Rhinolophus hildebrandtii]]'' Peters, 1878
* ''[[Rhinolophus hilli]]'' Aellen, 1973
* ''[[Rhinolophus hillorum]]'' Koopman, 1989
* ''[[Rhinolophus hipposideros]]'' (Bechstein, 1800)
* ''[[Rhinolophus horaceki]]'' Benda & Vallo, 2012
* ''[[Rhinolophus huananus]]'' Wu, Motokawa & Harada, 2008
* ''[[Rhinolophus imaizumii]]'' Hill & Yoshiyuki, 1980
* ''[[Rhinolophus inops]]'' K. Andersen, 1905
* ''[[Rhinolophus kahuzi]]'' Fahr & Kerbis Peterhans, 2013
* ''[[Rhinolophus keyensis]]'' Peters, 1871
* ''[[Rhinolophus landeri]]'' Martin, 1838
* ''[[Rhinolophus lepidus]]'' Blyth, 1844
* ''[[Rhinolophus luctus]]'' Temminck, 1834
* ''[[Rhinolophus mabuensis]]'' Taylor, Stoffberg, Monadjem, Schoeman, Bayliss & Cotterill, 2012
* ''[[Rhinolophus maclaudi]]'' Pousargues, 1897
* ''[[Rhinolophus macrotis]]'' Blyth, 1844
* ''[[Rhinolophus madurensis]]'' K. Andersen, 1918
* ''[[Rhinolophus maendeleo]]'' Kock, Csorba & Howell, 2000
* ''[[Rhinolophus malayanus]]'' Bonhote, 1903
* ''[[Rhinolophus marshalli]]'' Thonglongya, 1973
* ''[[Rhinolophus mcintyrei]]'' Hill & Schlitter, 1982
* ''[[Rhinolophus megaphyllus]]'' Gray, 1834
* ''[[Rhinolophus mehelyi]]'' Matschie, 1901
* ''[[Rhinolophus microglobosus]]'' Csorba & Jenkins, 1998
* ''[[Rhinolophus mitratus]]'' Blyth, 1844
* ''[[Rhinolophus monoceros]]'' K. Andersen, 1905
* ''[[Rhinolophus montanus]]'' Goodwin, 1979
* ''[[Rhinolophus mossambicus]]'' Taylor, Stoffberg, Monadjem, Schoeman, Bayliss & Cotterill, 2012
* ''[[Rhinolophus nereis]]'' K. Andersen, 1905
* ''[[Rhinolophus osgoodi]]'' Sanborn, 1939
* ''[[Rhinolophus paradoxolophus]]'' (Bourret, 1951)
* ''[[Rhinolophus pearsonii]]'' Horsfield, 1851
* ''[[Rhinolophus philippinensis]]'' Waterhouse, 1843
* ''[[Rhinolophus proconsulis]]'' Hill, 1959
* ''[[Rhinolophus pusillus]]'' Temminck, 1834
* ''[[Rhinolophus rex]]'' G. M. Allen, 1923
* ''[[Rhinolophus robinsoni]]'' K. Andersen, 1918
* ''[[Rhinolophus rouxii]]'' Temminck, 1835
* ''[[Rhinolophus rufus]]'' Eydoux & Gervais, 1836
* ''[[Rhinolophus ruwenzorii]]'' J. Eric Hill, 1942
* ''[[Rhinolophus sakejiensis]]'' Cotterill, 2002
* ''[[Rhinolophus schnitzleri]]'' Wu & Thong, 2011
* ''[[Rhinolophus sedulus]]'' K. Andersen, 1905
* ''[[Rhinolophus shameli]]'' Tate, 1943
* ''[[Rhinolophus shortridgei]]'' K. Andersen, 1918
* ''[[Rhinolophus siamensis]]'' Gyldenstolpe, 1917
* ''[[Rhinolophus silvestris]]'' Aellen, 1959
* ''[[Rhinolophus simulator]]'' K. Andersen, 1904
* ''[[Rhinolophus sinicus]]'' K. Andersen, 1905
* ''[[Rhinolophus smithersi]]'' Taylor, Stoffberg, Monadjem, Schoeman, Bayliss & Cotterill, 2012
* ''[[Rhinolophus stheno]]'' K. Andersen, 1905
* ''[[Rhinolophus subbadius]]'' Blyth, 1844
* ''[[Rhinolophus subrufus]]'' K. Andersen, 1905
* ''[[Rhinolophus swinnyi]]'' Gough, 1908
* ''[[Rhinolophus tatar]]'' Bergmans & Rozendaal, 1982
* ''[[Rhinolophus thailandensis]]'' Wu, Harada & Motokawa, 2009
* ''[[Rhinolophus thomasi]]'' K. Andersen, 1905
* ''[[Rhinolophus trifoliatus]]'' Temminck, 1834
* ''[[Rhinolophus virgo]]'' K. Andersen, 1905
* ''[[Rhinolophus willardi]]'' Kerbis Peterhans & Fahr, 2013
* ''[[Rhinolophus xinanzhongguoensis]]'' Zou, Guillén-Servent, Lim, Eger, Wang & Jiang, 2009
* ''[[Rhinolophus yunanensis]]'' Dobson, 1872
* ''[[Rhinolophus ziama]]'' Fahr, Vierhaus, Hutterer & Kock, 2002
}}
== Annexes ==
{{Autres projets
|commons=Category:Rhinolophus
}}
=== Articles connexes ===
* [[Liste des noms vernaculaires de chiroptères]]
* [[Hipposideridae]]
=== Liens externes ===
* {{MSW | 13800445 | ''Rhinolophus'' | Lacépède, 1799}}
* {{CatalogueofLife | 78QQ | ''Rhinolophus'' Lacépède, 1799 | consulté le=11 décembre 2020 }}
* {{Faunaeur2 | 0c79a6fe-c364-49fe-a1a2-861032a975a7 | ''Rhinolophus'' Lacepede, 1799 | consulté le=20 mars 2023 }}
* {{TPDB|40646|''Rhinolophus'' Lacépède 1799}}
* {{ITIS|631260|''Rhinolophus'' Lacépède, 1799}}
* {{ADW|Rhinolophus|''Rhinolophus''}}
* {{NCBI|49442|''Rhinolophus''}}
* {{CITES genre|animal|4242|''Rhinolophus''}}
== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|groupe=n}}
=== Références ===
{{Références|références=
<ref name="Buffon">{{Ouvrage
| auteur1 = Georges-Louis Leclerc Buffon, contributeurs : Daubenton, Guéneau de Montbeillard, Lacépède, Brexon
| titre = Histoire naturelle, générale et particulière. Tome 13
| éditeur = Paris
| année = 1765
| isbn =
| lire en ligne = https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k10672562/f337.image.vertical
}}</ref>
<ref name="Meyer">{{Ouvrage
| auteur1 = Meyer C.
| titre = Dictionnaire des Sciences Animales [On line]
| éditeur = Cirad, Montpellier, France
| année = 2009
| isbn =
| lire en ligne = http://dico-sciences-animales.cirad.fr/index.php
}}</ref>
}}
{{Portail|mammifères}}
[[Catégorie:Chiroptère (nom vernaculaire)]]
[[Catégorie:Rhinolophidae]]
[[Catégorie:Mammifère d'Europe]]
[[Catégorie:Mammifère d'Afrique]]
[[Catégorie:Chauve-souris du sous-continent indien]]
[[Catégorie:Chauve-souris d'Asie du Sud-Est]]
[[Catégorie:Chauve-souris de Chine]]
[[Catégorie:Mammifère d'Océanie]] |
304373 | https://fr.wikipedia.org/wiki/EM | EM | {{Autres projets| wikt=em}}
{{Homonymie}}
== Sigle ==
{{Sigle|2}}
'''EM''', '''Em''' ou '''em''' est un [[sigle]], qui peut signifier :
* [[Syndrome de fatigue chronique|encéphalomyélite myalgique]] ;
* [[Algorithme espérance-maximisation|Espérance-Maximisation]], qui est le nom d'un [[Algorithmique|algorithme]] très utilisé en [[statistique]] pour estimer des paramètres en présence de données incomplètes (Dempster, Laird, Rubin 1977). Traduit littéralement en français par Espérance-maximisation, mais aussi par Restauration-maximisation.
* Un [[examètre]] (Em) vaut 10<sup>18</sup> [[mètre]]s ou [[1 E18 m]].
* En [[typographie]] :
** Un ''[[em (typographie)]]'' (abréviation anglaise pour [[cadratin]]) est une [[unité de mesure]] de longueur des [[Espace typographique|espaces]]. C'est une unité utilisée dans les [[feuilles de style en cascade]] (CSS) qui est proportionnelle à la taille de la police présente dans le bloc correspondant à la déclaration du style.
** ''em dash'' (anglais pour [[Tiret#Tiret long|tiret long]] ou tiret cadratin) (—) est défini comme un tiret long d'un ''em''.
* [[Électromagnétisme]] ([[diamagnétisme]]) comparé au [[ferromagnétisme]] ([[paramagnétisme]]), comme dans [[onde]]s ou [[Spectre électromagnétique|spectre EM]]
* En [[musique]], Em est la notation anglo-saxonne pour un [[Accord (musique)|accord]] de Mi mineur.
* Dans le domaine militaire, un [[état-major]].
* En [[éducation]], EM est l'abréviation courante pour [[École de management]] qui est le nouveau nom de plus en plus pris par les écoles de commerce, comme à Lyon : l'[[EMLYON]].
* ''Effective microorganism'' ou [[micro-organisme efficace]], est une marque déposée par EMRO (EM Research Organization). Elle correspond à une variété de produits d'association choisie de bactéries aux caractères [[Syntrophie|syntrophes]].
* En langage [[Hypertext Markup Language|HTML]] la balise <nowiki><em> signifie une mise en valeur d'un site(Paragraphe,titre...).</nowiki>
* En politique, EM (ou EM!) est le sigle du mouvement [[Renaissance (parti)|En marche !]]
* En sites et sols pollués, EM (éléments métalliques) désigne une des familles de polluant que sont les métaux et métalloïdes. On y retrouve les éléments suivants : Arsenic, Baryum, Cadmium, Chrome, Cobalt, Cuivre, Mercure, Molybdène, Nickel, Plomb, Sélénium, Zinc .
== Patronyme ==
{{nom de famille|Em}}
* [[Đỗ Quang Em]] (1942-2021), peintre vietnamien.
== Autres ==
*[[Em (digramme)|Em]], [[Ém (digramme)|Ém]] et [[Êm (digramme)|Êm]] sont des [[digramme]]s de l'[[alphabet latin]]
*[[Em (roman)|''Em'']] est un roman de [[Kim Thúy|Kim Thuy]] |
304375 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis%20Bachelier | Louis Bachelier | {{Voir homonymes|Bachelier}}
{{Sources à lier|date=février 2016}}
{{Infobox
| nom = Louis Bachelier
| image = LouisBachelier.jpg
| légende = Louis Bachelier à 15 ans.
| date de naissance = {{date de naissance|11|mars|1870}}
| lieu de naissance = au [[Le Havre|Havre]]
| pays de naissance = [[France]]
| date de décès = {{date de décès|26|avril|1946|11|mars|1870}}
| lieu de décès = [[Saint-Malo|Saint-Servan-sur-Mer]]
| pays de décès = [[France]]
| domicile =
| nationalité = {{France}}
| champs = [[Mathématiques]]
| institutions = [[Faculté des sciences de Paris]]<br/>[[Université de Franche-Comté]]<br/>[[Université de Bourgogne]]<br/>[[Université de Rennes]]
| diplôme = [[Faculté des sciences de Paris]]
| directeur thèse = [[Henri Poincaré]]
| étudiants thèse =
| renommé pour = Travaux en [[mathématiques financières]] ([[Théorie des probabilités]], [[Efficience du marché financier]], [[Théorie des jeux]]...)
| prix = [[Grand prix Louis-Bachelier]]
| notes =
| signature =
}}
'''Louis Jean-Baptiste Alphonse Bachelier''' est un [[mathématicien]] [[France|français]], précurseur de la [[Théorie des probabilités|théorie]] moderne des [[probabilité]]s, et fondateur des [[mathématiques financières]] né le {{date de naissance-|11|mars|1870}} au [[Le Havre|Havre]] et mort le {{date de décès-|26|avril|1946}} à [[Saint-Malo|Saint-Servan-sur-Mer]].
== Biographie ==
[[File:Louis Bachelier, plaque Université de Franche-Comté Besançon.jpg|thumb|gauche|Plaque commémorative de l'[[Université de Franche-Comté]] à [[Besançon]], du centenaire de sa ''Théorie de la [[Spéculation (économie)|spéculation]]'' de 1900<ref>[https://www.ifa.com/media/images/pdf%20files/bachelier100years.pdf www.ifa.com/media/images/pdf%20files/bachelier100years.pdf]</ref>.]]
Dans sa [[thèse]] de [[doctorat]] intitulée « ''Théorie de la [[Spéculation (économie)|spéculation]]'' », de son [[directeur de thèse]] [[Henri Poincaré]], soutenue le {{Date-|29|mars|1900}} à la [[Sorbonne]] de [[Paris]]<ref>{{Lien web |auteur=Laurent Carraro |auteur2=Pierre Crépel |titre=Images des mathématiques |url=http://images.math.cnrs.fr/Louis-Bachelier.html |format=html |site=[[Images des mathématiques|images.math.cnrs.fr]] |éditeur=[[Centre national de la recherche scientifique]] |date=15 octobre 2006 |consulté le=2022-09-12}}</ref>, il introduit l'utilisation en finance du [[mouvement brownien]] (découvert par le biologiste botaniste [[Robert Brown (botaniste)|Robert Brown]]), qui est à la base de la plupart des modèles de prix en finance, notamment la [[modèle Black-Scholes|formule de Black-Scholes]] (1973). Ce travail est remarquable en ce qu'il est même antérieur à la formalisation du mouvement brownien en physique<ref name = "mandelbrot"/>.
Ses travaux ont été sous-estimés pendant de longues années, mais cités par [[Andreï Kolmogorov]] dans les [[années 1930]]<ref name = "mandelbrot"/>, ont fini par être reconnus à une plus juste valeur après le célèbre [[Krach de 1929|Krach boursier de 1929]] / [[Crise économique]] / [[Grande Dépression]], et à la fin de sa vie. Sa carrière universitaire est lente : il n'obtient un poste de professeur, à l'[[université de Besançon]], qu'à l'âge de 57 ans<ref name = "mandelbrot"/>.
Le mathématicien [[Benoît Mandelbrot]] (1924-2010), a été l'un des premiers après la [[Seconde Guerre mondiale]] à rappeler le rôle de pionnier de Bachelier dans les probabilités et les mathématiques financières<ref name = "mandelbrot">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Benoit Mandelbrot]]|titre=Les objets fractals|éditeur=|année=1995|année première édition=1975|pages totales=208|isbn=978-2-08-081301-5|numéro chapitre=15|titre chapitre=Esquisses biographiques}}.</ref>.
En 2007 est créé le [[Grand prix Louis-Bachelier]], prix [[Europe|européen]] de [[mathématiques appliquées]], couronnant des contributions majeures à la [[modélisation mathématique]] en [[finance]], et le [[Contrôle de l'exécution des lois de finances|contrôle]] des [[Risque financier|risques financiers]].
== Famille ==
Son aïeul, Louis Bachelier (Nantes, 1797 - Bordeaux, 1876), avocat et sous-préfet, a publié en 1862 une ''Histoire du commerce de Bordeaux depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours'' qui fait de lui un économiste référencé dans de nombreuses publications savantes (voir sur Gallica ou sur Google Books la reproduction de ce livre).
== Distinction ==
* 2007 : [[Grand prix Louis-Bachelier]], prix [[Europe|européen]] de [[mathématiques appliquées]], couronnant des contributions majeures à la [[modélisation mathématique]] en [[finance]], et le [[Contrôle de l'exécution des lois de finances|contrôle]] des [[Risque financier|risques financiers]].
== Œuvres ==
Les œuvres de Louis Bachelier sont dans le [[Domaine public (propriété intellectuelle)|domaine public]] depuis le {{date|1 janvier 2017}}.
*{{Article |année=1900 |titre=Théorie de la spéculation |périodique=[[Annales scientifiques de l'École normale supérieure]] |volume=3 |numéro=17 |pages=21–86 |url=http://archive.numdam.org/article/ASENS_1900_3_17__21_0.pdf }}
*{{Ouvrage |titre=Théorie de la spéculation |lieu=Paris |éditeur=[[Gauthier-Villars]] |année=1900 }}
*{{Article |année=1901 |titre=Théorie mathématique du jeu |périodique=Annales scientifiques de l’École normale supérieure |volume=3 |numéro=18 |pages=143–210 |url=http://archive.numdam.org/article/ASENS_1901_3_18__143_0.pdf }}
*{{Article |année=1906 |titre=Théorie des probabilités continues |périodique=[[Journal de mathématiques pures et appliquées]] |volume=6 |numéro=2 |pages=259–327 |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1074714.image.r=Journal+de+Math%C3%A9matiques+Pures+et+Appliqu%C3%A9es.f262.langFR }}
*{{Article |année=1908 |titre=Étude sur les probabilités des causes |périodique=Journal de mathématiques pures et appliquées |volume=6 |numéro=4 |pages=395–425 |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k107473w.image.r=Journal+de+Math%C3%A9matiques+Pures+et+Appliqu%C3%A9es.f398.langFR }}
*{{Article |année=1908 |titre=Le problème général des probabilités dans les épreuves répétées |périodique=[[Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences]] |volume=Séance du 25 mai 1908 |numéro=146 |pages=1085–1088 |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3100t.image.f1087.langFR }}
*{{Article |année=1910 |titre=Les probabilités à plusieurs variables |périodique=Annales scientifiques de l’École normale supérieure |volume=3 |numéro=27 |pages=339–360 |url=http://archive.numdam.org/article/ASENS_1910_3_27__339_0.pdf }}
*{{Article |année=1910 |titre=Mouvement d’un point ou d’un système matériel soumis à l’action de forces dépendant du hasard |périodique=Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences |volume=Séance du 14 novembre 1910, présentée par M. [[Henri Poincaré|H. Poincaré]] |numéro=151 |pages=852–855 |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k31042.image.f852.langFR }}
*{{Ouvrage |titre=Calcul des probabilités |volume=1 |lieu=Paris |éditeur=[[Gauthier-Villars]] |année=1912 |lire en ligne=http://historical.library.cornell.edu/cgi-bin/cul.math/docviewer?did=02250001&seq=7}}
* {{Pdf}} {{Article |année=1913 |titre=Les probabilités cinématiques et dynamiques |périodique=Annales scientifiques de l’École normale supérieure |volume=30 |pages=77–119 |url=http://archive.numdam.org/ARCHIVE/ASENS/ASENS_1913_3_30_/ASENS_1913_3_30__77_0/ASENS_1913_3_30__77_0.pdf }}
*{{Article |année=1913 |titre=Les probabilités semi-uniformes |périodique=Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences |volume=Séance du 20 janvier 1913, présentée par M. [[Paul Appell|Appell]] |numéro=156 |pages=203–205 |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3109m.image.f203.langFR }}
*{{Ouvrage |titre=Le Jeu, la Chance et le Hasard |lieu=Paris |éditeur=[[Bibliothèque de philosophie scientifique]], E. [[Groupe Flammarion|Flammarion]] |année=1914 }}
*{{Article |année=1915 |titre=La périodicité du hasard |périodique=L’Enseignement mathématique |volume=17 |pages=5–11 |url=http://retro.seals.ch/cntmng?type=pdf&rid=ensmat-001:1915:17::6&subp=hires }}
*{{Article |année=1920 |titre=Sur la théorie des corrélations |périodique=[[Société mathématique de France#Publications|Bulletin de la Société mathématique de France]] |volume=Séance du 7 juillet 1920 |numéro=48 |pages=42–44 |url=http://www.numdam.org/item?id=BSMF_1920__48__v1_0 }}
*{{Article |année=1920 |titre=Sur les décimales du nombre <math>{\pi}</math> |périodique=Bulletin de la Société mathématique de France |volume=Séance du 7 juillet 1920 |numéro=48 |pages=44-46 |url=http://www.numdam.org/item?id=BSMF_1920__48__v1_0 }}
*{{Article |année=1923 |titre=Le problème général de la statistique discontinue |périodique=Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences |volume=Séance du 11 juin 1923, présentée par M. [[Maurice d'Ocagne|d’Ocagne]] |numéro=176 |pages=1693–1695 |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k31295.image.f1693.langFR }}
*{{Article |année=1925 |titre=Quelques curiosités paradoxales du calcul des probabilités |périodique=[[Revue de métaphysique et de morale]] |volume=32 |pages=311–320 }}
*{{Ouvrage |titre=Les Lois des grands nombres du calcul des probabilités |lieu=Paris |éditeur=[[Gauthier-Villars]] |année=1937 }}
*{{Ouvrage |titre=La Spéculation et le calcul des probabilités |lieu=Paris |éditeur=[[Gauthier-Villars]] |année=1938 }}
*{{Ouvrage |titre=Les nouvelles méthodes du Calcul des Probabilités |lieu=Paris |éditeur=[[Gauthier-Villars]] |année=1939 }}
*{{Article |année=1941 |titre=Probabilités des oscillations maxima |périodique=Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences |volume=Séance du 19 mai 1941 |numéro=212 |pages=836–838 |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3164q.image.f836.langFR }}
*{{Article |année=1941 |titre=Probabilités des oscillations maxima (Erratum) |périodique=Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences |numéro=213 |pages=220 |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k445259w.image.f219.langFR }}
*{{Ouvrage |titre=Calcul des probabilités (1912) |volume=1 |lieu=Paris |éditeur=J. Gabay |année=1992 |réimpression=Éditions Jacques Gabay |isbn=978-2-87647-090-3}}
*{{Ouvrage |titre=Le Jeu, la Chance et le Hasard (1914) |lieu=Paris |éditeur=Éditions Jacques Gabay |année=1993 |réimpression=Éditions Jacques Gabay |isbn=978-2-87647-147-4}}
*{{Ouvrage |titre=Théorie de la spéculation (1900) et Théorie mathématique du jeu (1901) |lieu=Paris |éditeur=Gabay |année=1995 |réimpression=Éditions Jacques Gabay |pages totales=148 |format livre=poche |isbn=978-2-87647-129-0}}
== Notes et références ==
{{Références|taille=30}}
== Annexes ==
=== Sources ===
* {{article |auteur1=Christian Walter |année=1996 |titre=Une histoire du concept d'efficience sur les marchés financiers |journal=Annales. Histoire, Sciences sociales |volume=51 |numéro=4 |pages=873-905 |url=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahess_0395-2649_1996_num_51_4_410892 |consulté le=18 octobre 2009}}
* {{en}} W. Schachermayer et J. Teichmann, [http://www.mat.univie.ac.at/~schachermayer/pubs/preprnts/prpr0121.pdf ''How close are the Option Pricing Formulas of Bachelier and Black-Merton-Scholes?''], Mathematical Finance, 2006 {{pdf}}
* [[Laurent Carraro]] et Pierre Crépel, [http://images.math.cnrs.fr/Louis-Bachelier.html ''Louis Bachelier''], ''Images des Mathématiques'', CNRS, 2006 (ou {{pdf}}[http://images.math.cnrs.fr/pdf2006/Crepel.pdf]) {{pdf}}
=== Articles connexes ===
* [[Grand prix Louis-Bachelier]]
* [[Probabilité]] - [[Histoire des probabilités]]
* [[Mathématiques financières]] - [[Spéculation (économie)|Spéculation]]
=== Liens externes ===
{{Autres projets|commons=Category:Louis Bachelier}}
{{Liens}}
* {{MacTutor|id=Bachelier|classe=Mathematicians}}
{{Palette|Bourse|Risque financier|Gestion des risques|Théorie des jeux}}
{{Portail|mathématiques|probabilités et statistiques|économie|finance|France}}
{{DEFAULTSORT:Bachelier, Louis}}
[[Catégorie:Mathématiques financières]]
[[Catégorie:Mathématicien français du XXe siècle]]
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304378 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Trimaran | Trimaran | {{À sourcer|date=mai 2012}}
[[Image:Trimaran-anne-caseneuve.jpg|thumb|300px|Trimaran de course hauturière de {{unité|15|m}}. d’Anne Caseneuve (2007)]]
Un '''trimaran''' est un [[bateau]] à [[3 (nombre)|trois]] coques : 2 flotteurs situés de part et d'autre d'une coque centrale plus volumineuse.
== Voiliers ==
Ce type de bateau est principalement utilisé pour la navigation de [[plaisance (loisir)|plaisance]] et la [[Nautisme (voile)|course à la voile]]. La stabilité transversale étant assurée par la largeur du bateau, il n'y a pas de quille lestée sur la coque centrale. Les flotteurs sont reliés à la coque centrale par des bras de liaison qui peuvent être de simples tubes ou des poutres de forme évolutive ou par des caissons plus importants qui peuvent être en partie habitables. Le plan anti-dérive est soit une dérive relevable centrale, soit des dérives situées sur les flotteurs. Le gréement (la mâture) est situé sur la coque centrale.
Par rapport au risque de chavirage, le trimaran est un peu plus sûr que le [[catamaran]] : lorsque le vent forcit, le flotteur sous le vent s'enfonce en freinant la progression et il faut surtoiler ce type de voilier pour arriver à décoller la coque centrale. Si le chavirage n'est pas exclu sur les engins de course, il est beaucoup moins fréquent que sur les catamarans.
Pour un voilier destiné à la croisière, la formule trimaran est beaucoup moins répandue que celle du catamaran : le trimaran est plus complexe et donc plus coûteux à construire. L'encombrement en largeur est supérieur — la formule des flotteurs repliables appliqué à des modèles de moyenne taille ajoutant au surcoût — et son volume habitable est plus faible à taille égale quand seule la coque centrale est aménagée.
À l'inverse, le trimaran est beaucoup plus répandu dans le monde de la course à la voile, en effet le trimaran est plus évolutif que le catamaran et ses performances sont sensiblement meilleures, notamment au près et dans les vents faibles et médiums (moins de surface mouillée).
== Trimarans à moteur ==
Il existe des navires trimarans à coque centrale fine et petits flotteurs, généralement peu motorisés pour leur taille. Ce sont des modèles expérimentaux comme le {{unité|21|m}} ''Ilan Voyager'' ou le {{unité|35|m}} ''{{Lang|en|Cable and Wireless Adventurer}}'' de Nigel Irens. Leur faible traînée hydrodynamique leur donne un grand rayon d'action, comme ''Ocean Alchemist'' d'[[Olivier de Kersauson]] prévu pour accompagner les courses au large, comme ''Adastra'', yacht de {{unité|42.50|m}}, ou comme ''Earthrace'' (devenu depuis [[Ady Gil]]) :
Parti de Valence en Espagne en {{date-|mars 2008}} pour un tour du monde via Valence, l’Earthrace a battu le record du monde de vitesse à moteur, en parcourant {{formatnum:24000}} milles nautiques en 60 jours, 23 heures et 49 minutes, détrônant ainsi l’ancien record de (75 jours) détenu depuis 1988 par le bateau britannique {{Lang|en|Cable and Wireless}}.
Les plus grands modèles existants, tels les grands car ferries ''[[Austal]]'' de {{unité|127|m}} ([[HSC Benchijigua Express]]) et {{unité|102|m}}, ou en projet, sont des [[Navire à grande vitesse|NGV]] (naviguant à plus de 35 nds) destinés au transport de passagers et de véhicules. Il existe aussi des navires militaires trimarans comme le navire de recherche anglais [[RV Triton]] ou comme la série des porte-hélicoptères américains de type Independance (développés en Australie par Austal), voir {{USS |Independence|LCS-2}}.
== Galerie d'images ==
<center>
<gallery>
Fichier:Gitana 11.JPG|''Gitana 11''
Fichier:Trimaran-Groupama.jpg|''Groupama 3'' à Lorient
Fichier:Hydroptère 2.jpg|''L'Hydroptère''
Fichier:Moxie.jpg|''Moxie''
Fichier:Un trimaran NEEL modèle 45 (7).JPG|Trimaran NEEL 45
</gallery>
</center>
== Exemples de navires ==
=== Quelques trimarans à voiles célèbres ===
*[[Géronimo (voilier)|Géronimo]] / Sodebo Ultim'<ref>{{Article|langue=fr-FR|auteur1=|titre=La drôle d'histoire du trimaran Sodebo Ultim' de Thomas Coville|périodique=Bateaux.com|date=11/2017|issn=|lire en ligne=https://www.bateaux.com/article/18819/Le-Sodebo-Ultim--de-Thomas-Coville|consulté le=2018-07-18|pages=}}</ref>
*''[[Gitana 11]]''
* ''[[Poulain (trimaran)|Poulain]]''
* ''[[Trimaran IDEC]]''
* ''[[Moxie (voilier)|Moxie]]''
* ''[[Trilogic]]''
* ''[[Paul Ricard (bateau)|Paul Ricard]]''
* ''[[Maxi Banque Populaire V]]''
* ''[[Groupama 3]]''
* ''[[L'Hydroptère]]''
* ''NEEL 51''
* ''[[SVR-Lazartigue (trimaran)|SVR-Lazartigue]]''
=== Quelques trimarans à moteur ===
* ''[[Littoral combat ship]]''
* ''[[Ady Gil]] (ex [[Earthrace]])''<ref>{{Lien web|langue=Français|titre=Site de présentation vedette "Earthrace"|url=http://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=58&cat=marine|site=|date=|consulté le=}}</ref>
* ''[[Brigitte Bardot (bateau)]]''
== Notes et références ==
<references />
== Voir aussi ==
{{Autres projets
| commons = Category:Trimarans
| wiktionary = trimaran
}}
=== Articles connexes ===
* [[Multicoque]]
* [[Catamaran]]
* [[Catamaran de sport]]
=== Liens externes ===
* [http://www.perspective-design.com/Perspective-50-Multihull-Trimaran.html Trimaran de course classe MULTI50]
*[https://www.mettre-les-voiles.com/trimaran-neel-51/ NEEL 51, le trimaran de croisière]
{{Palette|Type de voilier}}
{{Portail|voile}}
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304381 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Carticiel | Carticiel | Un '''carticiel''' ({{lang|en|''postcardware''}} ou {{lang|en|''cardware''}} en anglais) est un [[partagiciel]] dont l'auteur demande, pour seule rétribution d'une utilisation régulière, l'envoi d'une [[carte postale]].
== Avantages ==
=== Pour l'auteur ===
Le carticiel permet à l'auteur d'un [[programme informatique|programme]]
* d'avoir une estimation (même largement sous-estimée) de la popularité de son programme ;
* de recevoir du courrier du monde entier (surtout depuis l'avènement d'[[Internet]] qui permet une distribution sans contact physique entre des individus).
Le carticiel fournit donc une solution alternative :
* au logiciel payant, dont le coût est dissuasif et parfois prohibitif pour les personnes à faible revenu ;
* au logiciel gratuit, dont il est difficile d'estimer le succès.
=== Pour l'utilisateur ===
L'envoi d'une carte postale lui permet d'exprimer sa reconnaissance pour un coût très modique. De plus, il s'agit d'un « échange de sympathie », ou d'un « échange de bons procédés » (une carte postale contre l'utilisation d'un logiciel), dans lequel l'[[monnaie|argent]] n'entre pas en jeu.
== Histoire ==
Le concept a été inventé par [[Aaron Gilles]], concepteur de [[JPEGView]]<ref>{{Lien web|titre=Aaron's Computing History|url=http://aarongiles.com/history/index.html|site=aarongiles.com|consulté le=2018-03-11}}</ref>.
Par la suite, des concepts dérivés ont été inventés, à commencer par le {{lang|en|''emailware''}}, que l'on pourrait traduire par '''courrielliciel''', dans lequel l'utilisateur régulier doit envoyer un [[Courrier électronique|courriel]] à l'auteur du programme.
== Notes et références ==
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304389 | https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9mi%20De%20Vos | Rémi De Vos | {{Voir homonymes|Vos}}
{{TI|date=août 2017}}
{{Ébauche|dramaturge|français}}
{{Infobox Biographie2}}
'''Rémi De Vos''' est un [[dramaturge]] [[France|français]] né le {{Date de naissance|17|3|1963|âge=non}}<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=(1963-....)|prénom1= De Vos, Rémi|titre=BnF Catalogue général|url=http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb13324746q|site=catalogue.bnf.fr|date=60912-frfre|consulté le=2018-02-20}}</ref> à [[Dunkerque]].
== Aperçu biographique ==
{{section travail inédit|date=août 2017}}
{{section à sourcer|date=août 2017}}
Après avoir tenté d'être [[acteur|comédien]], Rémi De Vos fait de nombreux petits boulots, intérimaire, ambulancier... Il s'engage dans la voie de l'écriture dramatique en [[1994]] et obtient une [[Société des auteurs et compositeurs dramatiques (France)|bourse Beaumarchais]]. En 1997, il participe à l'écriture de la pièce ''[[André le Magnifique]]''.
== Bibliographie ==
*''Débrayage'' (écrit en 1994, bourse de la Fondation Beaumarchais 1995, publié par les Éditions Crater en 1996, créé au Théâtre de [[Lorient]] en 1996).
*''André le Magnifique'' (coécrit en 1996, créé à la Maison de la Culture de [[Bourges]] en 1997)
*''Le Brognet'' (1997)
*''Projection privée'' (écrit en 1998, créé à la [[Comédie de Béthune]] en 2003)
*''Conviction intime'' (écrit en 2002, créé à la [[Comédie de Béthune]] en 2003)
*''La Camoufle'' (2000)
*''Alpenstock'' (2001, création le {{date-|4 octobre 2005}}, à [[Saint-Herblain]] ; Éditions Actes Sud-Papiers , 2006)
*''Jusqu'à ce que la mort nous sépare'' (2002)
*''Laisse-moi te dire une chose'' (2002)
*''Qu’est-ce que vous faites ?'' (2002)
*''Code Bar'' (2003)
*''Ma petite jeune fille'' (2004)
*''Occident'' (2005)
*''Intendance'' (2007)
*''Le Ravissement d'Adèle'' (2008) ; création au [[Théâtre du Peuple]]-[[Maurice Pottecher]], à [[Bussang]]), dans une mise en scène de [[Pierre Guillois]] ; Actes Sud-Papiers, 2010. Pièce jouée au Théâtre de Begnins, en Suisse, du {{date-|8 juin}} au {{date-|1 juillet 2017}}, dans une mise en scène de Séverine Bujard.
* ''Sextett'' (2009), mise en scène [[Éric Vigner]], [[Théâtre du Rond-Point]]
** ''Sextett suivi de Conviction intime'', Actes Sud Papiers, 2009
*''Madame'', suivi de ''Projection privée'' et de ''L’Intérimaire'', Actes Sud Papiers, 2011
*''L'intérimaire'', 2010
*''Cassé'', Actes Sud Papiers, 2012 ; création au [[Théâtre Gérard Philipe (Saint-Denis)|Théâtre Gérard-Philipe]] par [[Christophe Rauck]]
* ''Trois ruptures'', [[Actes Sud|Actes Sud Papiers]], 2014
* ''En avoir... ou pas'', Avignon off 2014
* ''Botala mindele'', création au [[Théâtre de Poche (Bruxelles)]], dans une mise en scène de [[Frédéric Dussenne]], [[Actes Sud|Actes Sud Papiers]], 2017
*''Départ volontaire'' suivi de ''Kadoc'', [[Actes Sud|Actes Sud Papiers]], 2019
== ''Jusqu'à ce que la mort nous sépare'' ==
La pièce ''Jusqu'à ce que la mort nous sépare'' est mise en scène pour la première fois par [[Eric Vigner]], un ami et associé avec qui il a déjà travaillé pour ''Débrayage''. Puis elle fait l'objet d'une nouvelle création en résidence au [[CDDB-Théâtre de Lorient]] et est présentée au public en {{date-|octobre 2006}}, puis à [[Paris]] au [[théâtre du Rond-Point]]. Elle réunit [[Catherine Jacob]], [[Micha Lescot]] et [[Claude Perron]].
; Synopsis
Simon (Micha Lescot) retrouve sa mère (Catherine Jacob) lors des funérailles de sa grand-mère. Il décide de passer le week-end chez celle qu’il n’arrivait plus à supporter. Dans le même temps, il retrouve Anne (Claude Perron), une petite amie d’enfance. Celle-ci va malencontreusement casser l’urne où reposaient les cendres de la grand-mère… Il faut alors cacher cet accident à la mère ! De situations cocasses en quiproquos insensés, l’histoire des trois personnages tombent dans un engrenage vaudevillesque.
== Notes et références ==
{{Références}}
== Liens externes ==
* {{Autorité}}
* {{Bases}}
* [https://www.lemonde.fr/culture/article/2020/11/30/remi-de-vos-auteur-je-n-ai-touche-aucun-revenu-depuis-mars_6061613_3246.html Rémi De Vos, auteur : « Je n’ai touché aucun revenu depuis mars »]
{{Portail|théâtre}}
{{DEFAULTSORT:DeVos, Remi}}
[[Catégorie:Dramaturge français du XXe siècle]]
[[Catégorie:Dramaturge français du XXIe siècle]]
[[Catégorie:Naissance à Dunkerque]]
[[Catégorie:Naissance en mars 1963]] |
304391 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Chartisme | Chartisme | {{sources|date=juin 2009}}
{{Autre|les élèves de l'[[École des chartes]]|Chartiste}}
Le '''chartisme''' est un mouvement politique ouvrier qui se développa au [[Royaume-Uni]] au milieu du {{XIXe siècle}}, à la suite de l'adoption de la « [[People's charter|Charte du peuple]] » ({{lang-en|''People's Charter''}}).
En [[1832]], la réforme électorale (''[[Reform Act 1832]]'') établit un système électoral [[Suffrage censitaire|censitaire]], au détriment des classes populaires. La Charte populaire fut adoptée en [[1838]], à l'initiative de l'Association des travailleurs londoniens. Elle réclamait le suffrage universel masculin, un juste découpage des circonscriptions électorales, l'abolition de l'obligation d'être propriétaire pour être éligible, des élections législatives annuelles, le vote à bulletin secret et l'indemnité parlementaire. Le mouvement resta actif et organisé jusqu'en [[1848]] et donna lieu à l’apparition des mouvements coopératifs et des mouvements syndicaux. Il connut trois grandes phases : entre 1838 et le début de 1840 ; à l'été 1842 et entre février et août 1848, correspondant aux trois grandes pétitions signées par des millions de Britanniques et déposées (pour les deux premières) au Parlement qui refusa d'en tenir compte.
Le terme « charte » renvoie à la [[Magna Carta]] de [[1215]].
== Cadre historique ==
Les revendications sociales des chartistes se déploient dans un contexte économique et social particulier qui favorise leur développement, celui du Royaume-Uni du {{s-|XIX|e}}.
=== L'industrialisation bouleverse et remodèle la société britannique ===
Le Royaume-Uni est entré depuis la fin du {{XVIIIe siècle}} dans la [[Révolution industrielle]], mais cette [[industrialisation]] implique d’énormes changements au niveau de l’organisation territoriale, de la structure sociale à travers la [[démographie]] et des rapports entre [[classe sociale|classes]].
L'organisation du territoire est bouleversée : l'urbanisation rapide passe par la création de villes industrielles nouvelles, le paysage est transformé par l'apparition de « villes noires » ([[Manchester]], [[Birmingham]], ...), caractérisées à la fois par leur surpopulation et leur grande insalubrité<ref>François Bédarida, ''Histoire de la Grande-Bretagne, tome II : L'Angleterre triomphante 1832-1914'', Hatier, 1974, 17-18, 42-44</ref>.
{{refnec|La population connaît une [[transition démographique|expansion]] sans précédent : 7 millions d'habitants en 1750, 14 en 1820 et 23 en 1860.}}
En fait, la majorité de la population ne ressent pas le progrès : en effet, malgré la [[croissance économique]] et le statut mondial du Royaume-Uni, beaucoup ressentent au contraire une régression, du fait de l’emploi de main d’œuvre ouvrière non qualifiée au détriment des qualifications artisanales traditionnelles.
{{Citation bloc|Pourtant, malgré tous ces éléments de prospérité nationale (…) nous sommes écrasés de souffrances privées et publiques.|(pétition chartiste de 1838)}}
Cette situation est évoquée dans ''[[Les Temps difficiles]]'' de [[Charles Dickens]].
À l’échelle d’une vie, la structure de la société a totalement changé. La proportion d’ouvriers augmente, beaucoup d’hommes et de femmes tombent dans la précarité de l’emploi ouvrier (10 heures de travail par jour et des conditions de travail horribles). D’ailleurs [[Friedrich Engels]] compare cette évolution à la [[Révolution française]], tant elle semble marquer une rupture. En fait c’est moins l’ampleur du changement que sa rapidité qui font penser à une révolution.
Enfin, la société est divisée. Les divergences sociales s’accentuent ; le Royaume-Uni et ses nations constituantes n’ont jamais été jusqu’ici des pays égalitaires, mais avec ces bouleversements économiques et sociaux on assiste à une fragmentation de la population plus poussée encore. On assiste par exemple à une véritable ségrégation urbaine, avec l'apparition de quartiers bourgeois et de quartiers populaires. Ce phénomène est surtout perceptible dans les villes nouvelles. Ainsi, à [[Manchester]], il y a environ 60 % d’ouvriers dans une ville plutôt bourgeoise, tandis qu'à [[Stalybridge]], ville nouvelle à quelques kilomètres à l'est, il y a 90 % d’ouvriers.
L’idée de classes sociales progresse chez les propriétaires industriels comme dans les classes laborieuses.
Le cadre est donc celui d'une population divisée où la classe ouvrière mûrit son ressentiment, il suffit donc d’une crise économique ou politique pour amorcer un conflit.
=== Un contexte social qui remet en cause la politique gouvernementale ===
==== Les ''Corn Laws'' ====
À la suite d'une chute des prix très importante touchant durement les propriétaires, le [[Parlement du Royaume-Uni|Parlement]], très majoritairement composé de grands propriétaires terriens, vota en 1815 les ''lois sur le blé'' (''[[Corn Laws]]'') interdisant toute importation de blé tant que le prix d’un quarter ne dépassait pas 80 shillings, ce qui a pour effet de soutenir ces prix. La contrepartie de ces prix élevés était la paupérisation croissante du peuple, en particulier des ouvriers sans qualification.
La Charte de 1838 critique les lois qui augmentent le prix des aliments, raréfient l’argent, limitent la rémunération du travail et taxent l’activité plus que la propriété.
==== Le système électoral ====
En 1815, le système électoral ne s'est pas encore adapté à l'évolution de la population. La représentativité à la [[Chambre des communes britannique|Chambre des communes]] n'a rien d'uniforme. Ainsi, dans les comtés, le droit de vote ou « franchise électorale » appartenait aux propriétaires fonciers jouissant d’un revenu de 40 shillings (50 francs germinal). Dans les bourgs ou municipalités, on votait à haute voix, et les électeurs subissaient presque toujours l’influence d’un « patron », c'est-à-dire d’un riche propriétaire du voisinage qui leur imposait son candidat. Le cas était particulièrement fréquent dans les bourgs sans importance, appelés bourgs de poche. La liste des bourgs n’avait pas été modifiée depuis le {{XVIIe siècle}}. On y trouvait en 1815 des villages presque abandonnés – appelés « [[bourgs pourris]] » – qui continuaient à élire deux députés, tandis que des villes comme [[Manchester]], [[Birmingham]], [[Sheffield]], [[Leeds]] – dont l’importance était récente – n’avaient pas de représentants.
=== Premières remises en question et agitations ===
Dès les années 1770, on assiste à des remises en question de ce système, qui sont les étapes préalables au Chartisme<ref name="McCord146"/>, notamment :
* 1774-1775 : James Burgh écrit ''Political Disquisition'' et appelle au [[suffrage universel]] masculin,
* 1776 : [[John Wilkes]] dans un discours au Parlement s’en fait l’écho,
* 1791-1792 : [[Thomas Paine]] attaque le système britannique dans ''Rights of Man''.
Ces ouvrages sont lus par des journaliers, des apprentis, etc., et permettent la diffusion d'une exigence de réformes radicales.
La [[Révolution française]] exerce également une influence considérable. Plusieurs organisations, publications, journaux démontrent à la classe ouvrière que les [[droits de l'homme]] appartiennent aux riches comme aux pauvres. Par exemple : clubs locaux, Henry ‘Orator’ Hunt, Cobbett (journaux à 1 penny).
En 1819, un vaste meeting est organisé à [[Manchester]] par les [[Radicalisme (Royaume-Uni)|radicaux]] qui font campagne pour le suffrage universel masculin ; il est réprimé dans le sang par l’armée nationale à Saint Peter’s Field (surnommé « [[massacre de Peterloo]] », en référence à Waterloo), cet évènement est considéré comme le baptême du mouvement Chartiste.
Le mouvement social à partir de là s’est mu en mouvement politique.
== Apparition du chartisme ==
=== Fondation des ''Trades Unions'' ===
C’est ce contexte de [[crise économique]] (difficultés des ouvriers à nourrir leur famille) et de ravages du [[capitalisme]] « sauvage » – les conditions désastreuses de travail des ouvriers (jusqu’à quinze heures de travail par jour) et des salaires revus à la baisse – qui poussa les ouvriers à s’assembler dans des unions de travailleurs ; les premières sont illégales, mais le droit de coalition et de grève est péniblement acquis en 1825. Ces ''Trades Unions'' constituent une véritable « ligue des ouvriers contre les maîtres »<ref>''Larousse du {{s-|XIX|e}}''</ref>.
Partagés entre partisans de la « force physique » (comme l’irlandais [[Feargus O'Connor|O’Connor]]) et partisans de la « force morale », les chefs de file du mouvement chartiste étaient des prêtres, des cabaretiers, des ouvriers, et aussi des démagogues. Ils tiraient leur idéologie du méthodisme ou du jacobinisme, ainsi que des écrits de l'anarchiste [[William Godwin]] ou du socialiste utopiste et paternaliste [[Robert Owen]]. {{refnec|En 1838, sous l'influence d'Owen, des unions se regroupent dans un seul syndicat : l'Union nationale du travail, dont le but était la suppression du patronat et du salariat par l’institution de coopératives ouvrières de production.}} Mais gouvernement et autres industriels brisèrent ce mouvement.
Dès lors l’action politique retrouva des partisans, surtout parmi les travailleurs misérables : il fallait la majorité au Parlement pour faire accepter des réformes électorales.
=== La désillusion du ''Reform Bill'' de 1832 ===
{{Citation bloc|Le fruit qui semblait si beau s’est décomposé une fois cueilli.|(Charte de 1838)}}
Un immense espoir populaire est placé dans cette réforme électorale. La campagne pour un ''bill'' de réforme est menée par O’Connell, les [[Radicalisme (Royaume-Uni)|radicaux]], quelques Whigs (libéraux) comme [[John Russell (1er comte Russell)|John Russel]], et même quelques Tories (conservateurs). Les masses populaires s’agitaient à cause notamment d’un hiver rigoureux. Le [[Arthur Wellesley de Wellington|duc de Wellington]], premier ministre depuis [[1828]], refuse immédiatement, mais la [[Trois Glorieuses|révolution française de 1830]] assure le succès de la campagne réformiste. Devant l’agitation révolutionnaire, une majorité contre Wellington se forme au Parlement et il est renversé par [[Charles Grey (2e comte Grey)|Lord Grey]]. Grey présente une réforme modérée qui est refusée, il dissout alors pour la première fois depuis 50 ans. La majorité passe aux Whigs, le bill voté par les députés est refusé par les Lords ; finalement devant l’agitation populaire la réforme est votée par la chambre des Lords en juin 1832.
Le contenu de la réforme est décevant :
* on redistribue les sièges de députés en en enlevant quelques-uns aux bourgeois, mais la répartition est encore très inégale,
* la franchise électorale est diminuée et non supprimée ; il faut toujours être riche mais le nombre d’électeurs double, passant de {{formatnum:300000}} à {{formatnum:600000}},
* elle profite surtout à la bourgeoisie, les masses populaires restant exclues de la vie politique.
La faible portée du ''bill'' entraîne un sentiment de trahison chez les classes populaires.
=== Le ''Poor Law Act'' de 1834 ===
{{détail|New Poor Law}}
Dès 1601, à la fin du règne d’[[Élisabeth Ire d'Angleterre|Élisabeth {{Ire}}]], l’État prend en charge les indigents d'Angleterre et se dote d'une législation, les ''Poor Laws'' ou « lois sur les pauvres », dédiée au problème des déshérités. L’organisation de cette assistance est confiée aux paroisses auxquelles les ''Poor Laws'' imposent aussi de fournir un emploi aux pauvres valides. C'est donc dès cette époque qu'est fait le lien entre misère et chômage. En 1832 est nommée une commission royale, qui comprend [[Nassau Senior]] ; elle conclut que le système est trop attractif et trop cher. La loi de 1834 durcit les conditions d'aide, mais ne suit pas toutes les recommandations de la commission.
Dans ce contexte se développent les ''workhouses'', « maisons de travail » dissuasives où, selon Nassau Senior, on tente « d’y rendre la vie moins souhaitable que celle des plus malheureux des ouvriers indépendants ». Quant à leur financement, il est également soumis aux lois du marché. Chaque région est imposée en fonction du nombre de personnes « bénéficiant » de l’aide publique. Donc, plus une région compte de pauvres, plus elle connaît un taux d’imposition élevé.
La réforme de 1834 est vue comme une « grande trahison des whigs ».
=== Crise économique ===
À partir de [[1837]], une crise économique (mauvaises récoltes, diminution de la production industrielle) toucha le Royaume-Uni, accompagnée de chômage et disette. En parallèle, le commerce se ralentit, entraînant une baisse des revenus douaniers et donc des recettes de l'État. Le rôle de l'État était limité et donc les budgets en déficit, depuis des années, des différents gouvernements whigs ne portaient, jusque-là, pas à conséquence. Avec la crise économique, les critiques apparurent et se cristallisèrent dans les deux grands mouvements de protestation politique d'alors : la ''Anti-Corn Law League'' et le chartisme<ref name="McCord146">{{harvsp|McCord|1991|p=146}}</ref>.
Les trois grandes phases du chartisme (1838-1840 ; été 1842 et février-août 1848) correspondirent aux trois moments où la crise fut la plus grave, tandis que le mouvement périclita avec le retour de la prospérité<ref name="McCord148">{{harvsp|McCord|1991|p=148}}</ref>.
=== La naissance du chartisme en tant qu’organisation politique ===
Le mouvement anti-loi-sur-les-pauvres (''anti-Poor Laws'') passe au chartisme durant les [[années 1830]]. Les chartistes, qui ont des revendications différentes à l’origine :
* membres d’unions politiques ;
* vendeurs de presse illégale (''unstamped press'') ;
* syndicalistes ;
* membres de comités réclamant un raccourcissement des journées de travail ;
* opposants à la loi sur les pauvres ;
acquièrent le sentiment de combattre une cause commune.
De plus ils ne pensent plus uniquement à l’échelle locale mais le mouvement acquiert une dimension nationale. Les radicaux sont présents dans toutes les zones industrielles donc la campagne chartiste se fonde sur cette présence.
== Concrétisation politique du chartisme ==
=== La Charte du Peuple de 1838 ===
Les artisans et ouvriers qualifiés [[Londres|londoniens]] rassemblés dans l’Association londonienne des travailleurs (''London Working Men's Association'') y ont pour dirigeants [[William Lovett]], [[Francis Place]], {{lien|Henry Hetherington}} ou {{lien|Henry Vincent}}. Des « associations démocratiques », plus marquées à gauche, étaient plus importantes dans le reste du pays, avec comme chef de file [[Feargus O'Connor]]<ref name="Carré59">{{harvsp|Carré|1997|p=59}}</ref>.
En octobre 1836, l’Association londonienne des travailleurs a déjà adopté cinq des six résolutions contenues dans la Charte. Les six points ont d’abord vu le jour dans une pétition adressée à la [[Chambre des communes du Royaume-Uni|Chambre des communes]] en janvier 1837, mais qui ne lui est jamais parvenue à cause de nombreux délais (incompréhension, perte de confiance, de sièges à la Chambre…).
Finalement [[William Lovett]] et [[Francis Place]] publient la Charte en mai 1838 et la présentent à [[Glasgow]] lors d’un meeting de {{nombre|200000|ouvriers}}. Ces vastes meetings sont destinés à recueillir des signatures et à élire les délégués d’une Convention générale des classes laborieuses, sorte de Parlement fantôme des exclus du droit de vote.
La Charte contient six points<ref name="McCord146"/>{{,}}<ref name="Carré59" /> :
# suffrage universel pour tous les hommes à partir de 21 ans ;
# des circonscriptions justes et égales (pas de bourgs pourris, des sièges pour les villes nouvelles) ;
# vote à bulletin secret ;
# abrogation de l'obligation d'être propriétaire comme condition d'éligibilité ;
# une indemnité parlementaire pour permettre aux travailleurs de siéger et de pouvoir vivre ;
# des élections législatives annuelles.
Le contenu de la Charte est donc politique. La mutation est effective. La Charte recueille {{nombre|1280000|signatures}} en un an<ref>{{Lien web|titre = 1839 Chartist Petition|url = http://www.parliament.uk/about/living-heritage/transformingsociety/electionsvoting/chartists/case-study/the-right-to-vote/the-chartists-and-birmingham/1839-petition/|site = UK Parliament|consulté le = 2015-09-19}}</ref>.
En 1839, se réunit la Convention chargée de présenter la Charte au Parlement, mais celle-ci est rapidement mise de côté par ce dernier (235 voix contre 46)<ref name="McCord148"/>, montrant là les faiblesses des moyens offerts par la pétition.
=== Les grèves de masse et les agitations ===
[[Image:ChartistRiot.jpg|thumbnail|upright=1.5|« Émeute chartiste ». Gravure tirée de l'ouvrage ''{{Langue|en|True Stories of the Reign of Queen Victoria}}'' (1886), par Cornelius Brown.]]
En 1839, il y a quelques actes violents et grandes manifestations et même une tentative d’émeute au [[Pays de Galles]]<ref name="McCord150">{{harvsp|McCord|1991|p=150}}</ref>.
En mai 1842, une deuxième pétition est présentée au Parlement. Elle a recueilli plus de trois millions de signatures, et elle est portée sur un char escorté de {{formatnum:20000}} signataires. À nouveau, le Parlement rejette la pétition<ref name="McCord149">{{harvsp|McCord|1991|p=149}}</ref>.
La crise de 1841-1842 provoque des grèves de masse, {{nombre|500000|personnes}} sont alors engagées dans le mouvement chartiste. Outre les grèves pour motifs économiques, certaines sont déclenchées pour des revendications chartistes, notamment dans les Midlands, les [[Lancashire]], le [[Yorkshire]], et une partie de l'[[Écosse]]. La pratique de briser les machines et de tirer les bouchons des réservoirs des [[machine à vapeur|machines à vapeur]] vaut le surnom ''Plug Plot'' (« complot des bouchons ») aux grèves dans le Lancashire. Les grèves sont particulièrement suivies dans le triangle [[Manchester]]-Ashton-Stalybridge.
Le premier ministre, [[Robert Peel|Sir Robert Peel]], n'est pas favorable à une intervention, mais le duc de Wellington exige de déployer les troupes pour réprimer les grévistes. Les grèves sont violemment réprimées, de nombreux chartistes sont arrêtés (dont [[Feargus O'Connor]], [[George Julian Harney]], et [[Thomas Cooper (poète)|Thomas Cooper]]), 79 d'entre eux sont condamnés à des peines de prison<ref name="McCord149" />.
=== Autres activités chartistes ===
[[Image:Feargus Edward O'Connor-crop.jpg|thumb|[[Feargus O'Connor]].]]
Malgré cette vague d'arrestations, l'activité chartiste continue.
De riches débats traversent le mouvement sur la meilleure façon de procéder. Différents courants apparaissent. Le ''Temperance Chartism'' suggère que l'alcool est la plus grande arme des puissants contre les opprimés, et essaie de convaincre les chartistes de se lancer dans une grande campagne contre l'alcool. L’''Education Chartism'' fonde de nombreuses écoles, très avancées pour leur époque, où garçons et filles ont le même programme, et la punition physique est interdite. À partir de 1843, O'Connor suggère que la terre est la solution aux problèmes des ouvriers. Son idée se concrétise sous la forme de la ''Chartist Co-Operative Land Company'', qui devient la ''National Land Company''<ref name="McCord146"/>. Les ouvriers achètent des parts de la compagnie, et la compagnie utilise ce capital pour acheter des terres, qui sont alors divisées en parcelles. Cinq propriétés sont ainsi achetées entre 1844 et 1848. En 1848, le parlement nomme un comité pour enquêter sur la viabilité financière de l'opération, et finit par l'interdire.
Des candidats chartistes se présentent aux élections législatives entre 1841 et 1859 ; O'Connor est élu en 1847. La même année, Harney se présente contre [[Henry John Temple|Lord Palmerston]] à [[Tiverton (Devon)|Tiverton]].
== Fin du chartisme ==
=== La Révolution française de 1848 ===
La [[Révolution française de 1848]] précipite les évènements. D'abord, les chartistes félicitent le peuple français, mais la portée de la révolution française effraie :
{{Citation bloc|La révolution française de 1848 a sauvé les classes moyennes anglaises. Les penchants socialistes prononcés des travailleurs français ont effrayé la petite classe moyenne anglaise et désorganisé le mouvement de la classe ouvrière.|([[Friedrich Engels]])}}
Ce manque de soutien des classes moyennes va permettre au gouvernement d'agir en position de force, et d'attendre que le mouvement s'épuise de lui-même.
=== La pétition de 1848 ===
[[Image:Chartist meeting, Kennington Common.jpg|thumb|Le grand rassemblement chartiste à Kennington Common de 1848.]]
Le 10 avril 1848, Feargus O'Connor organisa un meeting à [[Kennington Common]], au sud de [[Londres]], afin de former une procession pour présenter une nouvelle pétition au Parlement. Le gouvernement choisit l'épreuve de force et interdit aux militants de traverser la [[Tamise]]. Les forces de l'ordre mobilisées sont estimées à {{nombre|8000|soldats}}, {{formatnum:4000}} policiers londoniens avec des supplétifs tenus en réserve. Le nombre de ces derniers n'est pas connu ; certaines estimations vont jusqu'à {{formatnum:100000}}. Trente canons furent préparés à la [[Tour de Londres]], ainsi que les vapeurs destinés à les transporter où leur besoin se ferait sentir. De son côté, O'Connor affirma que {{formatnum:500000}} chartistes s'étaient réunis sur Kennington Common (qui ne peut guère contenir plus de {{nombre|50000|personnes}}). De plus, de nombreuses personnes n'y étaient qu'en « simples spectateurs ». On estime le nombre des « véritables » militants autour de {{formatnum:20000}}<ref name="McCord150"/>.
Séparément, des émeutiers tentèrent de prendre d'assaut des ''workhouses'' à [[Manchester]]. Il s'ensuivit une confrontation avec la police, qui finit par prendre le dessus après trois jours de violence.
Les chartistes avaient prévu de créer une assemblée nationale « fantôme » si leur pétition était ignorée une fois de plus, et de demander à la [[Victoria du Royaume-Uni|reine Victoria]] de dissoudre le Parlement ; leur assemblée siégerait tant que le gouvernement refuserait d’accepter la Charte. Cependant, leur indécision et leur mauvaise organisation les minèrent : l'assemblée finit par s'autodissoudre, en déclarant qu'elle manquait de soutien.
La pétition d'O'Connor contenait moins de deux millions de signatures, loin des {{nombre|5706000}} qu'il avait annoncées. On découvrit de nombreux faux. Certains chartistes accusèrent alors O'Connor d'avoir détruit la crédibilité du mouvement. Malgré tout, le chartisme se poursuivit pendant quelques mois encore, avant de s'essouffler, déchiré par les dissensions internes.
== Postérité ==
En 1918, les cinq principaux points (hormis les élections annuelles) du programme chartiste avaient été mis en place dans la vie politique britannique, comme l'abolition de l'obligation d'être propriétaire pour être éligible en 1858 ou le scrutin à bulletin secret en 1872<ref name="McCord150" />.
Le mouvement chartiste a fortement influencé le mouvement [[socialisme|socialiste]], il a inspiré les théories [[marxisme|marxistes]] et a marqué la fin du mutisme et de l’isolement ouvrier avec l'apparition du [[syndicalisme]]. Le 14 avril 1856, dans son discours pour le quatrième anniversaire du ''People's Paper'', journal héritier des chartistes, Marx relie les luttes sociales médiévales anglaises et allemandes, celles du {{s-|XVIII|e}} anglais et celle des ouvriers européens qui lui est contemporaine, caractérisée par l'« antagonisme entre la science et l'industrie modernes d'une part, la misère et la décadence modernes de l'autre », autrement dit la contradiction entre le progrès technologique et l'émancipation des hommes : « Mais sentons-nous l'atmosphère que nous respirons et qui pourtant pèse sur nous d'un poids de {{formatnum:10000}} kilos ? »<ref>{{lien web |titre=Discours de Marx à une fête de The People's Paper,journal des ... |url=http://www.youscribe.com/catalogue/presentations/discours-de-marx-a-une-fete-de-the-people-s-paper-journal-des-402065 |site=youscribe.com |consulté le=27-09-2020}}.</ref>.
== Annexes ==
=== Voir aussi ===
* [[William Cuffay]]
* [[Richard Spurr]]
* {{Lien|langue=en|trad=Tolpuddle Martyrs|fr=Martyrs de Tolpuddle}} (1834), [[Déportation pénale]]
* [[John Frost (chartiste)]] (1784-1877), [[Soulèvement de Newport]] (1839)
=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Jacques |nom1=Carré |titre=La Grande-Bretagne au {{s-|XIX}} |éditeur=[[Hachette Livre|Hachette]] Supérieur |collection=Les Fondamentaux |lieu=Paris |année=1997 |pages totales=160 |isbn=2-01-145192-2}}
* {{Ouvrage |langue=fr |langue originale=en |prénom1=Malcolm |nom1=Chase |traducteur=Laurent Bury |préface=Fabrice Bensimon |titre=Le Chartisme |sous-titre=Aux origines du mouvement ouvrier britannique (1838-1858) |titre original=''Chartism: A New History'' |éditeur=[[Publications de la Sorbonne]] |lieu=Paris |année=2013 |pages totales=486 |isbn=978-2-85944-743-4}}
* {{Ouvrage |langue=en |prénom1=Norman |nom1=McCord |titre=British History 1815-1906 |éditeur=[[Oxford University Press]] |collection=The Short Oxford History of the Modern World |lieu=Oxford |année=1991 |pages totales=518 |isbn=0-19-822858-9}}
* [[Geoffrey Trease]], ''Les compagnons de la Charte'', Les Bons Caractères, 2019, 200 pages
=== Notes et références ===
{{Références|taille=30}}
{{Traduction/Référence|en|chartism|41141005}}
{{portail|politique|économie|Royaume-Uni|XIXe siècle}}
[[Catégorie:Chartisme| ]] |
304392 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Edwin%20Ray%20Lankester | Edwin Ray Lankester | {{Infobox Biographie2
|charte = biologiste
|image =Sir Edwin Ray Lankester 1918.jpg
|légende=Edwin Ray Lankester en 1918.
}}
'''Edwin Ray Lankester''' est un [[zoologie|zoologiste]] [[Grande-Bretagne|britannique]], né le {{Date de naissance|15|mai|1847}} à [[Londres]] et mort le {{Date|15|août|1929}} dans cette même ville.
== Biographie ==
Son père est le médecin et naturaliste [[Edwin Lankester]] (1814-1874). Il commence ses études à [[Downing College (Cambridge)|Downing College]] de [[Cambridge]] de [[1864]] à [[1866]] puis au Christ Church d’[[Oxford]] de [[1866]] à [[1868]]. Il obtient, à Oxford et successivement, son ''[[Master of Arts]]'', son ''[[Doctor of Laws]]'' et son ''[[Doctor of Science]]''.
En [[1872]], il devient maître-assistant au [[collège d'Exeter]], puis enseigne la [[zoologie]] et l’[[anatomie comparée]] à l’[[University College de Londres]] de [[1874]] à [[1890]]. Il est nommé professeur à l'[[université d'Édimbourg]] en [[1882]], titulaire de la [[Chaire Linacre de zoologie|chaire Linacre d'anatomie comparée]] à Oxford de [[1891]] à [[1898]]. Il dirige, de [[1898]] à [[1907]] le département d’[[histoire naturelle]] du [[British Museum]].
Parmi les honneurs qu’il reçoit, on peut citer la [[Royal Medal|médaille royale]] et la [[médaille Copley]] en [[1913]] par la [[Royal Society]] en [[1885]], la [[Médaille Darwin-Wallace|médaille d’argent Darwin-Wallace]] en [[1908]] et la [[médaille linnéenne]] en [[1920]] par la [[Société linnéenne de Londres]]. Il est anobli en [[1907]].
Il devient membre de la [[Royal Society]] en [[1875]] et son vice-président de [[1882]] à [[1896]]. Il participe à la création de la ''{{Lien|fr=Marine Biological Association of the United Kingdom|texte=Marine Biological Association}}'' en [[1884]] et la dirige en [[1892]]. Il est également membre de très nombreuses autres [[société savante|sociétés savantes]], tant britanniques d’étrangères. Il reçoit la [[médaille linnéenne]] en [[1920]].
Lankester est l’éditeur de la revue ''Quarterly Journal of Microscopical Science'' (à partir de [[1860]]), du ''Treatise on Zoology'' (1900-1909) et participe à l’édition des mémoires de [[Thomas Henry Huxley]] (1825-1895).
Lankester est l’auteur de travaux sur les [[protozoaire]]s parasites, l’[[embryologie]] des [[mollusque]]s ainsi qu’en anatomie comparée. Il est l’inventeur du terme de [[pronéphros]].
L'[[International Plant Names Index|IPNI]] lui attribue une abréviation en [[botanique]] pour des travaux en [[phycologie]].
== Bibliographie sélective ==
* ''A Monograph of the Cephalaspidian Fishes'' (1870)
* ''Comparative Longevity'' (1871)
* ''Degeneration'' (1880)
* ''Limulus, an Arachnid'' (1881)
* ''Spoilia Maris'' (1889)
* ''The Advancement of Sciences'' (ouvrage collectif, 1889)
* ''Monograph of the Okapi'' (1910)
* ''Extinct Animals'' (1905)
* ''The Kingdom of Man'' (1907)
* ''Science from an Easy Chair'' (1910, deuxième édition, 1912)
* ''Diversions of A Naturalist'' (1915)
* ''Science and Education'' (1919)
* ''Secrets of Earth and Sea'' (1920)
* ''Great and Small Things'' (1923).
== Publications scientifiques ==
* {{Article|langue=en|nom1=Lankester|prénom1=Edwin Ray|titre=On the use of the term homology in modern zoology, and the distinction between homogenetic and homoplastic agreements|périodique=Annals And Magazine of Natural History|série=4|volume=6|numéro=31|année=1870|pages=34-43|issn=0374-5481|doi=10.1080/00222937008696201|lire en ligne=https://www.biodiversitylibrary.org/page/29404538}}.
* {{Article|langue=en|nom1=Lankester|prénom1=Edwin Ray|titre=On the primitive cell-layers of the embryo as the basis of genealogical classification of animals, and on the origin of vascular and lymph systems|périodique=Annals And Magazine of Natural History|série=4|volume=11|numéro=65|mois=May|année=1873|pages=321-338|issn=0374-5481|doi=10.1080/00222937308696824}}.
* {{Article|langue=en|nom1=Lankester|prénom1=Edwin Ray|titre=Notes on the Embryology and Classification of the Animal Kingdom|sous-titre=comprising a Revision of Speculations relative to the Origin and Significance of the Germ-layers|périodique=The Quarterly Journal of Microscopical Science|série=2|volume=17|numéro=68|jour=1|mois=October|année=1877|pages=399-454|issn=0021-9533|lire en ligne=http://jcs.biologists.org/content/s2-17/68/399.full.pdf|format=pdf}}.
* {{Article|langue=en|nom1=Lankester|prénom1=Edwin Ray|titre=Darwin ''versus'' Lamarck|périodique=Nature|lien périodique=Nature (revue)|volume=39|numéro=1009|jour=28|mois=February|année=1889|pages=428-429|issn=0028-0836|doi=10.1038/039428a0}}.
* {{Article|langue=en|nom1=Lankester|prénom1=Edwin Ray|titre=Zoology|périodique=Encyclopædia Britannica|lien périodique=Encyclopædia Britannica|volume=28|titre volume=Vetch – Zymotic Diseases|année=1911|pages=1022-1039 }}. {{Wikisource|en|titre=Zoology|lien=1911 Encyclopædia Britannica/Zoology|éditeur=Encyclopædia Britannica|date=1911}}.
== Liens externes ==
* {{Autorité}}
* {{Bases}}
* {{Dictionnaires}}
* [http://docnum.unistra.fr/cdm/search/searchterm/Lankester%2C%20Edwin%20Ray/field/creato/mode/all/conn/and/order/creato Ouvrage de Lankester numérisé] par le SCD de l'Université de Strasbourg
{{botan.|Lank.}}
{{AbréviationDAuteur|Lankester}}
{{Portail|Histoire de la zoologie et de la botanique|Angleterre}}
{{DEFAULTSORT:Lankester, Edwin Ray}}
[[Catégorie:Zoologiste britannique]]
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[[Catégorie:Étudiant de Downing College]]
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L'utilisateur peut ainsi choisir :
* s'il rétribue ou non l'auteur du programme ;
* si oui, la somme qu'il lui envoie.
Ce principe offre donc une solution de substitution :
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Il existe d'autres solutions, par exemple le [[carticiel]], dans lequel l'auteur demande à l'utilisateur régulier l'envoi d'une carte postale ; ou encore le [[caritaticiel]], qui demande à l'utilisateur d'envoyer un don à une [[œuvre caritative]]{{etc.}}
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304400 | https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9riph%C3%A9rique%20d%27entr%C3%A9e | Périphérique d'entrée | {{À recycler|date=23 mars 2009|thème=informatique}}
{{Voir homonymes|Périphérique}}
Un périphérique d'entrée est un équipement [[informatique]] [[Périphérique informatique|périphérique]] permettant de fournir des [[donnée]]s à un [[système de traitement de l'information]] tel qu'un [[ordinateur]].
[[Fichier:Backlit keyboard.jpg|vignette|Un clavier d'ordinateur, périphérique d'entrée pour transmettre de l'information en pressant des touches]]
En informatique, les [[logiciel]]s ont souvent besoin d'entrée fournies par l'[[utilisateur (informatique)|utilisateur]]. Afin de permettre à ce dernier d'interagir avec l'[[ordinateur]], différents types de dispositifs électroniques ont été développés au cours du temps, avec plus ou moins de succès.
== Types d'entrée - [[donnée]]s ==
Les différents périphériques peuvent commodément être classés sur la base du type d'information qu'ils peuvent fournir.
** flottant
** booléen
* Types composites
** listes de types simples
** structures de types simples ou composites
En général, les périphériques d'entrée fournissent des données composites. Plus de détails seront donnés plus loin dans cet article.
=== Nature des [[donnée]]s ===
==== Action, État ====
En fonction du type de [[donnée]]s qui sont produites par un [[Périphérique informatique|périphérique]], on peut ensuite distinguer deux façons de les fournir:
* Action
:: Le périphérique fournit, chaque fois qu'il est utilisé, la nature de l'action qu'il a subie de la part de l'[[utilisateur (informatique)|utilisateur]]. Par exemple, une souris va envoyer un changement de position (dx-dy) sous forme de deux entiers, chaque fois qu'elle va être bougée.
* État
:: Le périphérique fournit un état de ses différentes entrée, ou d'un sous-ensemble de celle-ci. Par exemple, un joystick va fournir un état de ses deux degrés de liberté et de son bouton.
==== Différentielle absolue ====
Une donnée intensive peut avoir un sens absolu ou relatif.
* Absolue
:: Une [[donnée]] absolue a un sens en dehors du contexte où elle se produit. Elle ne se place pas dans l'historique des données qui ont été fournies par le périphérique dans le passé, ou qui seront fournies dans le futur.
* Relative
:: Une [[donnée]] relative représente une variation qui est à prendre en compte dans un contexte. Elle apparait dans l'historique des entrées fournies par le périphérique.
Un exemple parlant illustrant cette distinction est fourni par la comparaison entre une souris et une tablette graphique. La souris fournit des variations (dx,dy) de position, alors qu'une tablette graphique va fournir les coordonnées absolues (x,y) du pointeur à l'écran.
==== Cumulatives, Révocantes ====
Les données fournies par un périphérique peuvent révoquer les données précédemment fournies, ou alors peuvent les enrichir. Dans le premier cas, toutes données antérieures au dernier jeu de données sont non pertinentes, alors que dans le deuxième cas, au contraire, prendre en compte de dernier jeu de données en délaissant les précédents ne ferait pas sens.
Souvent, ce choix n'est pas propre au périphérique, mais dépend du type d'utilisation qui est faite des données, et relève donc de l'application. Cependant ce choix n'est jamais simple et est souvent source de problèmes, soit de bug, soit d'une prise en main difficile par l'utilisateur.
=== Distinction périphérique, driver ===
Dans les distinctions établies précédemment, on s'est basé sur les informations envoyées par le périphérique, sans apporter plus de précision sur ces informations et la façon dont elles sont transmises... et à qui. Il y a en fait deux types de transmissions, très différentes. D'une part, il y a les informations envoyées directement par le périphérique à l'ordinateur, mais il y a aussi les informations envoyées ensuite par le pilote du périphérique aux différentes applications. Ces dernières sont rarement les informations brutes obtenues du périphérique, mais sont le plus souvent des données retraitées. En général, lorsque nous parlons de données fournies par le périphérique, nous faisons mention aux données fournies par le pilote aux différentes applications.
== Type d'entrée - [[sémantique]] ==
[[Fichier:Xbox-360-Kinect-Standalone.png|vignette|La Kinect, un périphérique d'entrée 6D développé par Microsoft]]
Les [[donnée]]s fournies par les périphériques ne peuvent que très rarement être prises en compte qu'en tant que données brutes. La plupart du temps, le périphérique leur donne un sens en dehors duquel toute interprétation serait vaine. Une [[tablette graphique]] fournit des coordonnées écran en [[pixel]]. Il est très difficile d'utiliser ces [[donnée]]s en dehors de ce cadre, même si la chose est possible, mais en changeant le sens qui est fourni à la [[donnée]] par le concepteur du périphérique, on détourne l'utilisation du périphérique, ce qui revient, dans la pratique, à créer un nouveau type de périphérique.
=== Positions ===
Une première catégorie de périphérique fournit une position. Celle-ci peut être différentielle ou absolue, en une, deux trois ou six dimensions.
==== Position mono-dimensionnelle ====
Assez rares, des périphériques monodimensionnels existent pourtant. Il s'agit de curseur ou de molettes. On trouvait auparavant assez couramment des périphériques comportant une série de molettes ou Dials sur les systèmes UNIX utilisés en CFAO.
==== Position bi-dimensionnelle ====
Domaine roi de la souris informatique, périphérique 2D le plus répandu au monde sans doute. On y trouve aussi la tablette graphique ou son avatar l'[[écran tactile]].
==== Position 3D ====
Périphérique somme toute assez rare pour sa partie spatiale, une position dans l'espace étant assez peu utile si elle n'est pas accompagnée d'une information d'orientation. Cependant, on trouve très couramment des périphériques à trois dimensions n'ayant pas cette information spatiale. Le couple joystick-palonnier, très souvent intégré au joystick seul, est depuis longtemps l'exemple le plus répandu de périphérique tridimensionnel.
La terminologie 3D devrait théoriquement être réservée aux périphériques tridimensionnels fournissant une position dans l'espace. On trouve actuellement plusieurs [[périphérique de navigation 3D|périphériques de navigation 3D]]. Des dispositifs 3D existent aussi dans les cinéma 3D. La 4D apporte la notion odeur, la 5D la température et la 6D des systèmes de contact au niveau des pieds. Les images en 3D peuvent aussi être vues en 3D grâce à la vision [[Stéréoscopie|stéréoscopique]] et des [[IMAX|caméras HD]].
==== Position 6D ====
Les périphériques 6D fournissent une position et une orientation dans l'espace sous la forme d'un torseur.
On parlera ici des périphériques de type desktop, space mouse ou spaceball, ou alors des périphériques de type tracker, polhemus. Récemment, de nombreux périphériques ont été développés pour offrir un suivi de position et d'orientation, avec notamment la [[Kinect]] de Microsoft, le [[Leap Motion]] ou encore le projet de tracking de chez Google: [[Tango (plateforme)|Tango]].
Ces périphériques sont notamment utiles pour l'[[interaction 3D]].
==== Autres position ====
Une position n'est pas qu'une information spatiale. Elle peut avoir n'importe quel nombre de degré de liberté : 4DL joystick + palonnier + gaz, configuration d'assemblage articulés, capture de mouvement, etc.
=== choix ===
[[Clavier d'ordinateur|Claviers]], [[LPFK]]
=== Autres ===
== Articles connexes ==
* [[Gant électronique]]
* [[Souris 3D]]
{{Portail|informatique}}
{{DEFAULTSORT:Peripheriques d'entree}}
[[Catégorie:Périphérique d'entrée| ]] |
304411 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Les%20Diablerets%20%28village%29 | Les Diablerets (village) | {{voir homonymes|Les Diablerets}}
{{Infobox Localité de Suisse
| nom = Les Diablerets
| image = Les Diablerets vus du téléphérique.jpg
| légende = Vue du village des Diablerets
| blason =
| canton = VD
| district = Aigle
| commune = [[Ormont-Dessus]]
| langue = [[français]]
| latitude = 46.348583
| longitude = 7.15825
| altitude =
| superficie =
| population =
| année_pop =
| gentilé =
}}
'''Les Diablerets''' est une station de montagne du [[canton de Vaud]] ([[Suisse]]) située sur la commune d'[[Ormont-Dessus]], au pied du [[Les Diablerets (massif)|massif montagneux du même nom]], dans une large vallée.
== Histoire ==
[[Fichier:Les Diablerets - Paysage panoramique.jpg|vignette|Vue panoramique d'Aigue Noire aux Diablerets]]
[[Fichier:ETH-BIB-Les Diablerets-LBS H1-011389.tif|vignette|Vue aérienne (1949)]]
À l’origine, le nom du village des Diablerets était ''Le Plan des Isles''. Puis il reçut le nom d'un établissement nommé Hôtel des Diablerets - du nom du Massif de la région.
La station, auparavant [[alpage]], s'est développée grâce au tourisme dès le {{XIXe siècle}}. Au début, seul le tourisme d'été était développé. L'idée de développer le ski dans la vallée arriva dans les années 1940 (ski bob sur la route du [[Col du Pillon|Pillon]]) et la station se dota de son premier téléski aux Vioz. Maintenant, c'est une station été/hiver renommée.
Depuis 1969, la station accueille chaque année au mois d'août le [[Festival international du film des Diablerets]], un festival de [[cinéma de montagne]] ainsi que le [[festival musique et neige]], un festival de [[musique classique]] qui se tient de janvier à mars.
Depuis 2013, Les Diablerets constitue le départ et l'arrivée de l'''Humani'Trail'', un [[trail (course à pied)|trail]] à vocation [[humanitaire]] qui se déroule chaque mois de septembre.
== Monuments ==
* La station supérieure du [[téléphérique]] du [[glacier de Tsanfleuron]] (Glacier 3000), construite par [[Mario Botta]].
* Le Musée des [[Vallée des Ormonts|Ormonts]] dans le village de Vers-l'Église.
== Transports publics ==
[[Fichier:Les_Diablerets_-_le_train_rentre_en_gare.jpg|vignette|Les Diablerets - le train rentre en gare (2023)]]
* Terminus de la ligne ferroviaire [[Chemin de fer Aigle-Sépey-Diablerets|Aigle - Le Sépey - Les Diablerets]] exploitée par les [[Transports publics du Chablais]].
* Terminus de la ligne routière Les Diablerets - [[Gstaad]] - Schönried
* Terminus de la ligne routière Les Diablerets - [[col de la Croix (Vaud)|Col de la Croix]] - [[Villars-sur-Ollon]], en été seulement
* Navette interne desservant la gare, les départs de télécabines, le [[col du Pillon]] (téléphérique), et Reusch (téléphérique), en hiver seulement
* [[Téléphérique]] du [[glacier de Tsanfleuron]], en saison uniquement
== Domaines skiables ==
{{Section à sourcer|date=mai 2017}}
{{Infobox Station de ski
|nom = Les Diablerets (Glacier 3000) / Isenau / Le Meilleret
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|légende =
|latitude = 46.351312
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|pays = [[Suisse]]
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|subdivision3 =
|altitude station = {{Unité|1151|m}}
|altitude mini = {{Unité|1323 / 1188 / 1145|m}}
|altitude maxi = {{unité|3010 / 2109 / 1948|m}}
|lié à = [[Villars-Gryon]]
|domaine =
|nombre remontées = 25 (10 / 6 / 9)
|téléphérique = 3 (3 / 0 / 0)
|funiculaire =
|télécabine = 1 (0 / 1 / 0)
|télésiège = 6 (3 / 0 / 3)
|téléski = 14 (4 / 5 / 5)
|fil neige = 1 (0 / 0 / 1)
|débit = {{Unité|23935}} (10 160 / 5 055 / 8 720)
|pistes alpin = 30 (7 / 12 / 11)
|noires alpin = 3 (2 / 1 / 0)
|rouges alpin = 13 (2 / 5 / 6)
|bleues alpin = 14 (3 / 6 / 5)
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|km alpin = 66 (25 / 16 / 25 (environ))
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|website = www.telediablerets.ch
|géolocalisation = Suisse/Vaud
}}
La station des Diablerets possède trois domaines skiables. Deux sont accessibles directement depuis le village, Isenau et le Meilleret, alors que le troisième, le Glacier 3000, est accessible depuis le [[col du Pillon]]. En tout la station propose 125 km de pistes en commun avec les stations voisines de [[Villars-Gryon]].
* '''Isenau'''
[[Fichier:Diablerets-Palette.jpg|vignette|gauche|Vue du télécabine d'Isenau, de la piste bleu Isenau - Diablerets et de la Palette]]
Ce domaine, entouré par les montagnes de la Para et de La Palette, est particulièrement apprécié des débutants et des familles. Il est desservi directement depuis les hauteurs de la station des Diablerets, aux moyens de la [[télécabine]] historique construite en 1953 et dont les cabines 2-places ont été remplacées en 1974 par des cabines 4-places. La gare d'arrivée est située à 1 763 m d'altitude. Le téléski du sommet arrive juste en dessous de la Floriettaz (2 120 m).
Orienté plein sud, ce domaine offre des pistes majoritairement de niveau bleu, et situées au-delà de la limite de la forêt. Cela offre de nombreuses possibilités de ski [[hors piste]], complétées également par l'existence d'un itinéraire non damé. Avec 6 [[remontées mécaniques]] - dont les cinq téléskis du domaine d'altitude - et 16 km de pistes skiables, il s'agit du plus petit domaine des Diablerets.
Deux longues pistes permettent le retour en station, en longeant sur la fin plusieurs zones d'habitation. Une piste rouge - pas toujours ouverte - permet de relier le col du Pillon, directement depuis le domaine d'altitude d'Isenau.
Isenau fait partie du regroupement de stations de sports d'hiver des ''Alpes vaudoises'', qui coopèrent sur une offre forfaitaire commune. Il existe également une offre forfaitaire regroupant les domaines d'Isenau et du Meilleret-[[Villars-Gryon]].
Le domaine ne fonctionne plus depuis la fin de la saison 2016/2017, la télécabine n'ayant plus recu les autorisations nécessaires pour son exploitation. Il existe un projet de renouvellement de l'exploitation, toutefois début 2019 il n'était pas certain qu'il se concrétise.
* '''Le Meilleret'''
Ce domaine, dont le départ s'effectue depuis les abords inférieurs des Diablerets, possède des pistes qui ont été majoritairement dessinées directement dans la forêt. Situées en majorité sur des pentes protégées du soleil, elles sont de manière générale relativement larges, et de niveau de difficulté moyenne. Depuis la saison 2016-2017 un télésiège débrayable 4-places (TSD4 Conche - Mi-Laouissalet) remplace les anciennes installations datant de fin 1996 permettant de relier Les Diablerets au domaine de [[Villars-Gryon]], dont les forfaits sont valables sur le domaine du Meilleret. Il remplace ainsi le télésiège 2 places ''Perche-Conche'' et le téléski ''Vieille Case''. Le téléski ''Laouissalet'' est remplacé par un télésiège débrayable 6 places ''Laouissalet - Meilleret''.
Le premier [[téléski]] historique de la station - et par ailleurs l'un des premiers de [[Suisse romande]] - y fut construit en 1942 (''les Vioz''). Le domaine a été agrandi en 1977. Jusqu'en 2016 il était desservi par trois télésièges (''Vioz-Mazots'' et ''Ruvine-Meilleret'', tous deux de construction moderne, ainsi que ''Perche-Conche'' pour la liaison à Villars) et par six téléskis (''Pony'', ''Vers l'Église'', ''Ruvine'', ''Jorasse'', ''Laouissallet'' et ''Vieille case''). Depuis 2019 une nouvelle télécabine de 10 places rejoint les hauteurs du domaine (Les Mazots) depuis Les Diablerets.
La piste éclairée de ''la Jorasse'' y permet la pratique du ski nocturne. Le point le plus bas du domaine est situé au hameau de Vers l'Église (1 145 m), au niveau de la gare ferroviaire. Une piste de [[luge (loisir)|luge]] de 7,2 km de long - soit l'une des plus longues de Suisse - et 560 m de dénivelé y a été aménagée. Cette dernière rejoint Les Diablerets depuis le sommet du télésiège des Mazots (1 717 m).
Il est possible de pratiquer gratuitement le [[ski de fond]] aux Diablerets, avec 30 km de pistes de classique et 15 km de ''skating''. Une boucle de trois kilomètres de pistes est tracée en été sur le glacier.
* '''Glacier 3000'''
Aménagé partiellement sur le [[glacier de Tsanfleuron]], il s'agit du domaine le plus élevé des Diablerets et également du canton de [[Vaud]]. Cela lui confère une sécurité d'enneigement nettement supérieure aux stations voisines. La saison dure généralement de début novembre à début mai. Du fait des hautes altitudes, l'ouverture du domaine est toutefois fortement tributaire des conditions météorologiques, du vent et de la visibilité.
[[Fichier:Glacier3000.PNG|vignette|gauche|Station supérieur du téléphérique Glacier 3000]]
Le domaine, situé à la frontière linguistique francogermanique, est accessible depuis la route menant au col du Pillon (1 546 m) depuis [[Gstaad]], ou depuis Les Diablerets, qui organisent également un [[skibus]] gratuit toutes les heures voire toutes les 1/2 heures. Il compte dix [[remontées mécaniques]] et 25 km de pistes. Un [[téléphérique]] de 125 places, construit en 1999, part toutes les 20 minutes du parking gratuit au niveau du col et rejoint d'abord la ''Cabane des Diablerets'' (2 528 m). Puis un deuxième téléphérique poursuit pour rejoindre le bâtiment moderne (2 948 m) conçu par l'architecte [[Mario Botta]], avec larges surface vitrées et bétonnées, mis en service en 2001. Officiellement, le retour au col ne peut être effectué que via les deux téléphériques, dans le sens de la descente, ou alors en descendant à skis via la piste de Reusch puis en empruntant le skibus du retour.
Le domaine du sommet - qui culmine au Dôme - est situé entre 2 582 m et 3 010 m sur glacier, et offre des pistes de niveau facile et un dénivelé relativement faible. Les pistes, desservies par trois [[téléski]]s ainsi qu'un [[télésiège]] relativement lents, y sont larges. On trouve sur le glacier le plus long téléski d'Europe (2 300 m de long). Le premier téléski permettant le [[ski d'été]] fut construit sur le glacier en 1971.
La "Combe d'Audon" quant à elle est accessible depuis le glacier, aux moyens d'une piste particulièrement plate et imposant par conséquent de pousser sur les bâtons. Il s'agit d'une piste noire qui offre une déclivité marquée et une longueur - 7 km - nettement plus importante. Elle est ouverte au ski [[hors piste]] - sécurisé - le premier jour après les chutes de neige. Un télésiège 4-places débrayable, relativement court, part alors d'Oldenalp (1 844 m) et ramène les skieurs à ''Oldenegg'' (1 927 m). De là part le [[télésiège]] 4-places débrayable à bulle de ''Scex Rouge'' - construit en 2000 - qui permet de rejoindre la Cabane et donc le glacier. Le temps de rotation est par conséquent particulièrement long pour effectuer une telle boucle complète à skis. Une compétition de [[ski extrême]] est organisée chaque année.
[[Fichier:Skiing at Glacier 3000.jpg|vignette|gauche|Vue depuis la gare d'arrivée du téléphérique.]]
Le point le plus bas du domaine est situé à ''Reusch'' (1 360 m), le point de départ d'un téléphérique 40-places construit d'abord en 1963 - soit la première remontée du domaine avant sa reconstruction en 1997 - qui relie toutes les 20 minutes ''Oldenegg'' à 1 929 m. Il est mis en service principalement lors des périodes de forte fréquentation, et lorsque le niveau d'enneigement le permet. La piste noire qui relie les deux stations de cette [[remontée mécanique]] est la seule du domaine qui permette le retour en vallée. Elle n'a de noir que le nom, car elle est constituée d'une route enneigée qui serpente dans la forêt. De nombreuses possibilités de [[ski hors piste]] en forêt sont offertes sur ce secteur. Depuis le pied de la piste, un court téléski relie - imparfaitement - la gare du téléphérique qui est située plus en amont, le long de la route d'accès au col du Pillon.
Une luge sur rail (l'''Alpine Coaster''), ouverte d'avril à septembre, a été aménagée en 2007 au sommet du domaine. Selon la station, il s'agit de la plus haute installation de ce type au monde. Depuis la terrasse d'observation du sommet, 24 sommets de plus de 4 000 m peuvent être aperçus, dont le [[Mönch]], la [[Jungfrau]], le [[Cervin]] et le [[Mont Blanc]].
Glacier 3000 fait partie des regroupements de stations de sports d'hiver de ''Gstaad Mountain Rides'' (220 km de pistes) et des ''Alpes vaudoises'', qui coopèrent sur une offre forfaitaire commune. Depuis 2005, l'un des trois actionnaires de la société gérant les [[remontées mécaniques]] est [[Bernie Ecclestone]].
== Notes et références ==
{{Références|colonnes =}}
== Voir aussi ==
{{autres projets|commons=Category:Les Diablerets (village)|commons titre=Les Diablerets}}
=== Article connexe ===
* [[Liste des stations de sports d'hiver#Vaud|Liste des stations de sports d'hiver du canton de Vaud]]
* [[Liste des stations suisses de sports d'hiver]]
* [[Liste des stations de sports d'hiver des Alpes]]
=== Liens externes ===
* [http://www.diablerets.ch Site de l'office du tourisme des Diablerets]
* [http://www.glacier3000.ch/fr/Hiver/ Site officiel de la station de ski de Glacier 3000]
* [http://www.telediablerets.ch/fr/ Site officiel de la station de ski des Diablerets (Isenau et le Meilleret]
{{Portail|sports d'hiver|Vaud}}
{{DEFAULTSORT:Diablerets, Les}}
[[Catégorie:Station de sports d'hiver dans le canton de Vaud]]
[[Catégorie:Localité dans le canton de Vaud]]
[[Catégorie:Perles des Alpes]] |
304414 | https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile%20Mathieu | Émile Mathieu | {{Ébauche|mathématicien français}}
{{Homonymes|Mathieu|Émile Mathieu (homonymie){{!}}Émile Mathieu}}
{{Infobox Biographie2}}
'''Émile Mathieu''', né le {{date de naissance|15|mai|1835}} à [[Metz]] et mort le {{date de décès|19|octobre|1890}} à [[Nancy]], est un [[mathématicien]] français. Il est connu pour son travail en [[théorie des groupes]] et en [[physique mathématique]].
== Biographie ==
Émile Mathieu, élève brillant, intègre l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]] à Paris. Il poursuit ses études de mathématiques à la [[faculté des sciences de Paris]], où il obtient un doctorat en 1859. Élève de [[Gabriel Lamé]], Émile Mathieu travaille sur la [[théorie des groupes]]. De 1869 à 1873, Émile Mathieu enseigne les mathématiques à la Faculté des sciences de [[Besançon]], comme répétiteur, puis comme professeur de mathématiques pures. À partir de 1874, il est nommé professeur à la Faculté des sciences de [[Nancy]], où il termina sa carrière<ref>{{Lien web
|langue=en
|url=https://mathshistory.st-andrews.ac.uk/Biographies/Mathieu_Emile/
|titre=Émile Léonard Mathieu
|site=MacTutor
|consulté le=11 mars 2024
}}.</ref>.
== Physique mathématique ==
En étudiant les vibrations de la membrane elliptique, il examine l'[[équation de Mathieu]], dont les solutions sont appelées fonctions de Mathieu. L'astronome [[George William Hill (astronome)|Hill]], en étudiant les [[libration]]s de la Lune, sera aussi amené à étudier ces équations différentielles à coefficients périodiques (cf [[pendule paramétrique]]). [[Achille Marie Gaston Floquet|Floquet]], puis le physicien suisse Bloch se retrouveront confrontés à ce même problème ; [[Arnaud Denjoy|Denjoy]] puis [[Vladimir Arnold|Arnold]] approfondiront ce problème, encore d'actualité (gap des cristaux photoniques).
== Groupes de Mathieu ==
Les [[Groupe de Mathieu|groupes de Mathieu]] sont cinq [[groupe sporadique|groupes finis simples sporadiques]], qui furent les premiers à être découverts.
== Références ==
{{Références}}
== Liens externes ==
{{Liens}}
* {{MacTutor|id=Mathieu_Emile|classe=Mathematicians|titre=Léonard Émile Mathieu}}
* {{lien web|url=http://images.math.cnrs.fr/Les-ambitions-parisiennes-contrariees-d-Emile-Mathieu-1835-1890.html|site=Images des maths|titre=Les ambitions parisiennes contrariées d’Émile Mathieu (1835-1890)|date=10 août 2015}}
{{portail|Analyse|Lorraine|France au XIXe siècle}}
{{DEFAULTSORT:Mathieu, Emile}}
[[Catégorie:Mathématicien français du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Naissance en mai 1835]]
[[Catégorie:Naissance à Metz]]
[[Catégorie:Élève de l'École polytechnique]]
[[Catégorie:Théoricien de l'élasticité]]
[[Catégorie:Décès en octobre 1890]]
[[Catégorie:Décès à 55 ans]]
[[Catégorie:Éponyme d'un objet céleste]] |
304419 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Le%20Renard%20des%20marais | Le Renard des marais | {{Titre en italique}}
{{Voir homonymes|Renard (homonymie)}}
{{Infobox Série télévisée
| titre = Le Renard des marais
| image =
| légende =
| titre original = {{Langue|en|The Swamp Fox}}
| autres titres francophones =
| genre = Série historique
| créateur =
| producteur = [[Walt Disney Pictures|Walt Disney Productions]]
| acteur = [[Leslie Nielsen]]
| pays = {{États-Unis}}
| chaîne = [[American Broadcasting Company|ABC]]
| nb saisons = 2
| nb épisodes = 8
| durée = 45 minutes
| début = {{Date|23|octobre|1959|à la télévision}}
| fin = {{Date|15|janvier|1961|à la télévision}}
}}
'''''Le Renard des marais''''' (''{{Langue|en|The Swamp Fox}}'') est une [[série télévisée]] [[États-Unis|américaine]] en huit épisodes de 45 minutes en couleurs, diffusée du {{Date|23|octobre|1959|à la télévision}} au {{Date|15|janvier|1961|à la télévision}} sur le réseau [[American Broadcasting Company|ABC]].
En [[France]], la série a été diffusée du [[25 avril]] au {{Date|13|juin|1987}} sur [[France 3|FR3]], puis rediffusée du [[15 juin]] au {{Date|3|août|1988}} sur FR3.
== Synopsis ==
En [[1780]] [[Guerre d'indépendance des États-Unis|l'indépendance des États-Unis]] reste à consolider. Le général [[Francis Marion]] ([[1732]]-[[1795]]) — dont la ruse lui a valu de la part des [[Grande-Bretagne|Britanniques]] le surnom de « renard des marais » — lutte avec ses hommes afin de débarrasser la jeune république des « tuniques rouges » (les soldats britanniques) qui contrôlent encore certains territoires des ex-colonies.
== Fiche technique ==
* Titre original : ''{{Langue|en|The Swamp Fox}}''
* Titre français : ''Le Renard des marais''
* Réalisateur : [[Harry Keller]], [[Louis King]]
** [[Assistant réalisateur]] : [[Robert G. Shannon]], [[Ray Gosnell]]
* Scénariste : [[Lewis R. Foster]] d'après un roman de {{Dr}} Robert Bass
* Photographie : [[Philip H. Lathrop|Philip Lathrop]], [[Floyd Crosby]], [[Lucien Ballard]], [[Gordon Avil]]
* Directeur artistique : [[Marvin Aubrey Davis]], [[William H. Tuntke]]
* Montage : [[Robert Stafford]], [[Cotton Warburton]]
* Musique : [[William Lava]], [[Frank J. Worth]]
** Chansons : [[Buddy Baker]], Lewis R. Foster
* Décors : [[Emile Kuri]], [[Hal Gausman]], [[William L. Stevens]]
* Costumes : [[Chuck Kheene]]
* Maquillage: [[Pat McNalley]]
* Coiffure : [[Ruth Sandifer]]
* Producteur : [[James Pratt]], [[Bill Anderson (producteur)|Bill Anderson]], [[Ronald William Miller|Ron Miller]] (associé)
* Responsable de production : [[Roy Wade]]
* Société de production : [[Walt Disney Pictures|Walt Disney Productions]]
* Pays d'origine : [[États-Unis]]
<small>Sauf mention contraire, les informations proviennent des sources suivantes : John West<ref name="Disney Live-Action p184">{{en}} John G. West, ''[[Référence:The Disney Live-Action Productions (John G. West)|The Disney Live-Action Productions]]'', {{p.|184}}.</ref> et [[IMDb]]<ref name="Imdb">{{imdb titre|id=0197215}}</ref></small>
== Distribution ==
* [[Leslie Nielsen]] : le général [[Francis Marion]], ''alias'' « le Renard des marais »
* [[Jordan Whitefield]] : Oscar
Pour la saison 1 :
* [[John Sutton (acteur)|John Sutton]] : le colonel [[Banastre Tarleton]]
* [[Myron Healey]] : le major Peter Horry
Pour ''La Naissance du Renard des marais'' et ''Frère contre frère'' :
{{début de colonnes|taille=18}}
* [[Joy Page]] : Mary Videau
* [[Tim Considine]] : Young Gabe
* [[Dick Foran]]
* [[Richard Erdman]]
* [[John Anderson (acteur)|John Anderson]]
* [[Mary Field]]
* [[Louise Beavers]]
* [[Chuck Roberson]]
* [[Patrick Macnee]] : un capitaine britannique
* [[Parley Baer]]
* [[John Alderson]]
{{fin de colonnes}}
Pour ''La Vengeance des Tory'' :
{{début de colonnes|taille=18}}
* [[Barbara Eiler]] : Mary Videau
* [[Tim Considine]] : Young Gabe
* [[Henry Daniell]]
* [[Dorothy Green (actrice)|Dorothy Green]]
* [[Sherry Jackson]]
* [[Rhys Williams (acteur)|Rhys Williams]]
* [[J. Pat O'Malley]]
* [[James Anderson (acteur)|James Anderson]]
* [[Slim Pickens]]
* [[Hal Stalmaster]]
* [[Clarence Muse]]
{{fin de colonnes}}
Pour ''La Stratégie des tuniques rouges'' et ''Une affaire de trahison''
{{début de colonnes|taille=18}}
* [[Robert Douglas (acteur)|Robert Douglas]] : le [[Charles Cornwallis|général Cornwallis]]
* [[Barbara Eiler]] : Mary Videau
* [[Henry Daniell]]
* [[Dorothy Green (actrice)|Dorothy Green]]
* [[J. Pat O'Malley]]
* [[Louise Beavers]]
* [[Hal Stalmaster]]
* [[Donald Randolph]]
* [[Slim Pickens]]
* [[Eleanor Audley]]
* [[Mary Field]]
* [[Clarence Muse]]
* [[George N. Neise]]
* [[Robin Hughes]]
* [[Alan Caillou]]
{{fin de colonnes}}
Pour la saison 2 :
{{début de colonnes|taille=18}}
* [[Barbara Eiler]] : Mary Videau
* [[Arthur Hunnicutt]]
* [[Sean McClory]]
* [[Ralph Clanton]]
* [[J. Pat O'Malley]]
* [[James Seay]]
* [[Richard Lupino]]
* [[Charles Briggs]]
* [[Arthur Space]]
{{fin de colonnes}}
<small>Source : John West<ref name="Disney Live-Action p184"/> et [[IMDb]]<ref name="Imdb"/></small>
== Épisodes ==
=== Première saison (1959-1960) ===
# ''La Naissance du Renard des marais'' (''{{Langue|en|The Birth of the Swamp Fox}}'')
# ''Frère contre frère'' (''{{Langue|en|Brother Against Brother}}'')
# ''La Vengeance des Tory'' (''{{Langue|en|Tory Vengeance}}'')
# ''Règlements de comptes'' (''{{Langue|en|Day of Reckoning}}'')
# ''La Stratégie des tuniques rouges'' (''{{Langue|en|Redcoat Strategy}}'')
# ''Une affaire de trahison'' (''{{Langue|en|A Case of Treason}}'')
=== Deuxième saison (1961) ===
# ''La Femme courageuse'' (''{{Langue|en|A Woman's Courage}}'')
# ''Des chevaux pour le Général Greene'' (''{{Langue|en|Horses for Greene}}'')
== Origine et production ==
Le scénario de [[Lewis R. Foster]] est basé sur un roman du {{Dr}} Robert Bass<ref name="Disney Live-Action p184"/>. Le directeur artistique [[Marvin Aubrey Davis]] a eu pour tâche de transformer le [[Disney's Golden Oak Ranch]] situé au nord de [[Los Angeles]] et acheté peu de temps avant en paysage de [[Caroline du Nord]]<ref name="Disney Live-Action p185">{{en}} John G. West, ''[[Référence:The Disney Live-Action Productions (John G. West)|The Disney Live-Action Productions]]'', {{p.|185}}.</ref>. Toutefois le studio avait conduit une revue minutieuse des lieux de Caroline du Nord pour envisager un tournage sur site<ref name="Disney Live-Action p185"/>.
Le directeur artistique [[William H. Tuntke]] a fait construire une maison de type plantation au studio Disney et utiliser d'autres existantes dans les [[Fox Studios]]<ref name="Disney Live-Action p185"/>. La ville de Charleston utilise elle les décors de la zone ''{{Langue|en|Zorro Street}}'' du studio Disney<ref name="Disney Live-Action p185"/>.
L'actrice [[Eleanor Audley]] a donné sa voix à la méchante belle-mère de ''[[Cendrillon (film, 1950)|Cendrillon]]'' (1950) et à [[Maléfique (Disney)|Maléfique]] de ''[[La Belle au bois dormant (film, 1959)|La Belle au bois dormant]]'' (1959)<ref name="Disney Live-Action p185"/>.
== Diffusion ==
Le premier épisode a été diffusé le {{Date|23|octobre|1959|à la télévision}} sur [[American Broadcasting Company|ABC]]<ref name="Disney Films 3rd ed p 359">{{en}} Leonard Maltin, ''[[Référence:The Disney Films (Leonard Maltin)#3rd Edition|The Disney Films : {{3rd}} Édition]]'', {{p.|359}}.</ref>. La diffusion s'est poursuivie le {{date-|30 octobre}} puis quatre épisodes en janvier [[1960]] avant de finir par deux épisodes en {{date-|janvier 1961}}<ref name="Disney Films 3rd ed p 359"/>{{,}}<ref name="DisneyAtoZ p 532">{{en}} [[Dave Smith (archiviste)|Dave Smith]], ''[[Référence:Disney A to Z: The Official Encyclopedia (Dave Smith)#Second Edition|Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia]]'', {{p.|532-533}}</ref>.
== Analyse ==
Pour John West la série est excellente même si avec le dernier épisode elle est arrivée clairement au bout du rouleau<ref name="Disney Live-Action p185"/>. L'acteur [[Leslie Nielsen]] est parfait dans le rôle-titre<ref name="Disney Live-Action p185"/>.
Pour Steven Watts, la série fait partie des nombreuses productions du studio dans les années 1950-1960 sur le thème de la rébellion face à la « tyrannie britannique » lors de la [[Guerre de Sécession]] comme ''[[Johnny Tremain]]'' (1957)<ref name="MagicKingdom p292">{{en}} Steven Watts, ''[[Référence:The Magic Kingdom (Steven Watts)|The Magic Kingdom]]'', {{p.|292}}</ref> et qui joue sur le [[patriotisme]] durant la [[Guerre froide]]<ref name="MagicKingdom p292"/>.
== Adaptations et réutilisations ==
'''''Le Renard des marais''''' est également apparu en bande dessinée, sous la forme d'histoires complètes dans le magazine [[Dell Comics]]<ref>{{codeINDUCKS|Type=character|Code=The Swamp Fox}}</ref> ainsi que dans les numéros spéciaux du ''[[Le Journal de Mickey|Journal de Mickey]]'' publiés en France durant l'été 1976 à l'occasion du bicentenaire de l'indépendance des [[États-Unis]].
En [[2000]], dans le film ''[[The Patriot (film, 2000)|{{Langue|en|The Patriot}}, le chemin de la liberté]]'', [[Mel Gibson]] interprète un [[personnage de fiction]] (le colonel Benjamin Martin), plus ou moins inspiré du Renard des marais.
== Références ==
{{Références|taille=35}}
== Voir aussi ==
=== Liens externes ===
* {{Imdb titre|id=0561211}}
* {{Allociné série|id=6133}}
* [http://www.a-suivre.org/annuseries/encyclopedie/series.php?series=3736 Fiche de la série] sur Annuséries
{{Portail|Disney|séries télévisées américaines|western}}
{{DEFAULTSORT:Renarddesmarais, le}}
[[Catégorie:Série télévisée créée en 1959]]
[[Catégorie:Série télévisée américaine des années 1950]]
[[Catégorie:Série télévisée américaine des années 1960]]
[[Catégorie:Série télévisée d'American Broadcasting Company]]
[[Catégorie:Guerre d'indépendance des États-Unis dans la fiction]]
[[Catégorie:Série télévisée historique]]
[[Catégorie:Série télévisée Disney]]
[[Catégorie:Série télévisée se déroulant au XVIIIe siècle]] |
304431 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Vincent%20Rijmen | Vincent Rijmen | {{Ébauche|cryptologue belge}}
{{Infobox Biographie2}}
'''Vincent Rijmen''', né le {{date|16 octobre 1970}} à [[Louvain]], est un [[cryptologie|cryptologue]] [[Belgique|belge]]. Il est le concepteur avec [[Joan Daemen]] de [[Rijndael]], un algorithme de [[chiffrement par bloc|chiffrement symétrique par bloc]] qui a remporté le [[concours AES]], standard destiné à remplacer [[Data Encryption Standard|DES]], le standard officiel du gouvernement américain pour ses documents non classifiés et largement adopté par l'industrie.
Ce standard avait soulevé de nombreuses controverses, car le milieu professionnel de la [[cryptographie]] soupçonnait que la [[National Security Agency|NSA]] disposait d'une entrée dérobée dans ce système et pouvait donc prendre connaissance de tout ce qui était chiffré. C'est pourquoi le [[NIST]] (National Institute of Standards and Technology) patronna une compétition cryptographique en [[janvier]] [[1997]] où des chercheurs du monde entier furent invités à soumettre des propositions pour un nouveau standard qui serait appelé [[Standard de chiffrement avancé|AES]] (Advanced Encryption Standard).
En [[novembre]] [[2000]], la proposition de [[Joan Daemen]] et de Vincent Rijmen fut retenue, c'est le standard « [[Rijndael]] » (composé avec les noms des deux auteurs<ref>{{en}} [https://books.google.fr/books?id=EBkEGAOlCDsC&pg=PA545&lpg=PA545&dq=Vincent+Rijmen+1970&source=bl&ots=-lWIIab2PM&hl=fr&sa=X&ved=0CEMQ6AEwAzgK#v=onepage&q=Vincent%20Rijmen%201970&f=false ''Secret History:The Story of Cryptology''], CRC Press {{ISBN|9781466561861}} {{p.|545}}</ref>, prononcer « Rayndal »). Il devint un standard du gouvernement américain, publié sous le nom de ''Federal Information Processing Standard'', FIPS. Étant donné l'ouverture de la compétition, des propriétés techniques de Rijndael et du fait que l'équipe gagnante était constituée de deux jeunes cryptographes belges (peu susceptibles d'avoir ménagé une entrée dérobée pour complaire à la NSA), l'on peut s'attendre à ce que l'algorithme Rijndael devienne le standard de cryptographie dominant pendant au moins une décennie.
== Notes et références ==
{{Références}}
== Liens externes ==
* {{autorité}}
* {{en}} [https://www.esat.kuleuven.be/cosic/people/vincent-rijmen/ Page personnelle]
{{Portail|Brabant flamand|cryptologie|sécurité informatique|éducation}}
{{DEFAULTSORT:Rijmen, Vincent}}
[[Catégorie:Universitaire belge]]
[[Catégorie:Cryptologue belge]]
[[Catégorie:Naissance en octobre 1970]]
[[Catégorie:Naissance à Louvain]] |
304436 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Mante%20religieuse%20%28art%20martial%29 | Mante religieuse (art martial) | {{à sourcer|date=novembre 2009}}
{{Infobox Art martial
| nom = Tang lang quan (螳螂拳)
| autre noms = Style de la mante religieuse
| image = Mansuria Mentis.jpg
| taille image = <!-- si besoin de redimensionner -->
| légende = Position des doigts du pratiquant du style de la mante religieuse.
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| fédération = <!-- si fédération mondiale (peu contestée) -->
}}
Le '''''tang lang quan''''' ou '''''tanglang quan''''' ([[langues chinoises|chinois]]: 螳螂拳; pinyin: ''tánglángquán'') ou « '''boxe de la mante religieuse''' » désigne l'ensemble des styles d'imitation animalière de la [[mante religieuse]] dans les [[arts martiaux chinois]]. Selon les légendes, le créateur de ce style traditionnel serait [[Wang Lang (maitre)|Wang Lang]] (王朗), durant la [[dynastie Song]] ({{sp-|X|e|- |XIII|e}}) ou bien à la fin de la [[dynastie Ming]] ({{sp-|XIV|e|- |XVII|e}}), dans la province de [[Shandong]].
== Histoire ==
[[Image:Map of PRC Shandong.svg|vignette|gauche|upright=1.5|Province de [[Shandong]] (en rouge) à l'intérieur de la Chine]]
La quintessence de la légende, a été recopiée par les nombreux copistes qui ne font pas la différence entre mythe des origines et données historiques.
Le fondateur du style de la mante religieuse serait un certain Wong Long.
Il serait né en [[Chine]] durant la [[dynastie Ming]] (1368 - 1644) dans le district de Jimo dans la province de [[Shandong]]. Il viendrait d’une famille aisée et aurait étudié les arts martiaux dans sa jeunesse auprès des moines de Shaolin.
Wong Long, plus petit et moins fort physiquement que ses homologues se faisait battre à chaque combat. Aussi il décida de trouver un moyen de pallier le manque de force.
Un jour en se promenant, Wong fut témoin d'un combat entre une [[mante religieuse]] et une sauterelle. Wong Long fut fasciné par l'agressivité, la vitesse et la force de la mante religieuse. Quand la sauterelle attaquait, la mante se jetait sur le côté, et avec la vitesse et la force de l’éclair elle immobilisait la sauterelle avec ses avant-bras puissants. Wong Long emmena la mante chez lui pour l’étudier de près. Il employa un roseau pour poignarder la mante et soigneusement étudia ses mouvements, examinant comment elle réagissait aux diverses situations. Wong imitait alors ces actions et lentement son système évolua.
Wong Long a longuement compilé ces mouvements dans ce qui est connu aujourd'hui comme formule verbale de douze mots clés, les sept longs, huit courts, huit modèles rigides de main, les douze modèles flexibles de main, les huit points vulnérables et huit d'attaque mortelle. Ceci a mené au développement du modèle du style de la mante religieuse avec ses mouvements caractéristiques forts et rapides.
Quand Wong Long a été satisfait, il a ajouté au nouveau modèle les meilleures techniques tirées des dix-sept autres modèles qu'il avait précédemment étudiés. Plus il pratiquait, plus il se rendait compte que bien que la structure du modèle ait été très rapide, dépeignant la puissance et la vitesse de la mante, le jeu de pieds était inadéquat pour délivrer des coups brefs.
C'est en observant, plus tard des singes qui jouaient ou combattaient, que la solution lui apparu clairement. S’il pouvait fusionner les positions intelligentes du singe avec les mouvements de main de la mante, la vitesse des mains et des pieds serait assurée.
Au-delà de la légende, on peut observer qu'il s'agit d'un style syncrétiste qui mêle les techniques de main de divers styles de la grue et les techniques de déplacements du singe.
La multitude des styles de mante religieuse, tous issus de la province du Shandong, et qui se sont ensuite répandues vers le Sud de la Chine, montre la complexité à construire sérieusement une « généalogie ».
Il existe des styles, branches et écoles de mante religieuse du Shandong qui n'ont pas encore été répertoriés.
== Styles de tang lang quan ==
Le sang froid de l'animal inspire l'impossibilité de compromis et la rationalité ; telle la mante religieuse sa technique a une nature énergique et sauvage.
Pour déborder l'adversaire, les saisies au bras sont enchaînées par des techniques de haut en bas sous tous les angles<ref name="Kung Fu Developpement">[http://www.kungfuasso.com/fr/new_site/animauxx.html Kung Fu Developpement], support pédagogique.</ref>.
{{boîte déroulante début|titre=Tableau des techniques}}
{|class="wikitable sortable" style=" text-align: center; width: 100%;"
|-
! Style ou variante
! Champ d'application
! Techniques
! Esprit culturel de la discipline
! Pays d'origine <br/> ou de mise au point
! Date
! Fondateur
! Commentaire / <br/> Description
! Transcription du nom <br/> / Nom d'origine
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|[[Chow Gar]] <br/> (Style de la Mante Religieuse du Sud)|| || ||Wushu Waijia||Chine du Sud|| || ||N'a pas de lien avec le Style de la mante du sud (Tang Lang Quan)||竹林螳螂拳
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|Style de la Mante Religieuse <br/> > Tang Lang Quan / <br/> [[Chow Gar]]|| || || ||Chine|| || || ||
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|Style de la Mante Religieuse du Nord <br/> > Tang Lang Quan|| || || ||Chine du Nord|| || || ||
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|Style de la Mante Religieuse du Sud <br/> > [[Chow Gar]]|| || || ||Chine du Sud|| || || ||
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|Tang Lang Quan <br/> Tong Long <br/> Style de la Mante Religieuse du Nord||DP|| ||Wushu Waijia||Chine du Nord|| || || ||táng láng quán <br/> 螳螂拳
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|Ba Bu Tang Lang Quan <br/> (La Mante des Huit Pas), <br/> Ba Ji Tang Lang Quan <br/> (La Mante des Huit Fondamentaux) <br/> Style Hualong|| ||perc sais proj|| ||Chine du Nord||1800 ≈ (fin)||Qiang (Jiang, Chiang) Hualong / <br/> Feng Huangyi||Meihua Quan / boxe du singe / Tong Bei Quan / Bagua Zhang / Xing Yi Quan / Yinzhao Quan / Shuai Jiao Tang Lang / Chang Bei Yuan <br/> Étudia le Meihua Quan et un style de boxe du singe, puis le Tong Bei Quan à Yantai avec Wang Zhongqing et le Bagua Zhang et le Xingyi Quan avec Chen Deshan et enfin fut élève de Liang Xuexiang (Fondateur du Meihua Tanglang). Feng Huangyi, un élève de Jiang, y ajouta des techniques de Qinna (saisies) du Yinzhao Quan et des projections du Shuai Jiao. Le cœur du système est composé de six enchaînements, les babu zhaiyaoquan.||
|--
|Ba Ji Tang Lang <br/> (La Mante des Huit Fondamentaux) <br/> Style Yunqiao|| || || ||Chine du Nord|| ||Liu Yunqiao|| ||
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|Ba Ji Tang Lang Quan <br/> > Ba Bu Tang Lang Quan|| || || ||Chine|| || || ||
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|Bimen Tang Lang Quan <br/> (La Mante de la Porte Fermée), <br/> Mimen Tang Lang Quan <br/> (La Mante de la Porte Secrète).|| ||coudes|| ||Chine (Taiwan)|| ||Wang Yushan||Dérive de Meihua Tang Lang <br/> Élève de Jiang Hualong et de Song Jide, enseigna à Liu Dosan, qui eut pour disciple Zhang Dekui. Positions basses et frappes du coude. Transitions beaucoup plus complexes que dans les autres styles, permettant grâce à des feintes de parvenir en corps à corps.||
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|Chang Quan – <br/> (Le Long Poing de la Mante Religieuse)|| || || ||Chine|| || || ||
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|Chang Quan – Qixing Tanglang|| || || ||Chine (Taiwan)|| || ||Nom donnait à Taïwan au style Shuaishou de Suting.||
|--
|Chang Quan – Shuaishou Tanglang|| || || ||Chine|| ||Wang Suting <br/> (1884 – 1964)||Qixing Tanglang / Meihua Tanglang / Combat à longue distance Dérive du Guang Ban. <br/> Élève de Ji Zhongde lui-même élève de Huang Yongkai qui étudia le Tanglang de Liang Zhongchuan (fils de Liang Xuexiang). Enseignait à l'institut Guoshu. Ami de Luo Guangyu (un maître de Qixing Tanglan) et de son élève Huang Hanxun. Comprend une dizaine de formes modifiés récemment par ajout d'autres styles.||
|--
|Chou Gar Tang Lang <br/> (La Mante du Clan Chou)|| || || ||Chine du Sud|| || || ||
|--
|Chu Gar Tang Lang <br/> (La Mante du Clan Chu)|| || || ||Chine du Nord|| || || ||
|--
|Chui Tang Lang (La Mante Soule)|| || || ||Chine du Nord|| || || ||
|--
|Fan Che Tang Lang Quan <br/> (La Mante du Chariot)|| || || ||Chine|| || ||Dérive de Guang Ban Tang Lang Mouvements de rotation des bras en attaque et en défense.||
|--
|Guang Ban Tanglang Quan, <br/> Kuang Pang Tang Lang <br/> (La Mante de la Planche Brillante)|| || || ||Chine|| || ||Style duquel dérivent le Chang Quan Tang Lang et le Fan Che Tang Lang.||
|--
|Hangong Jia Tang Lang Quan <br/> (Mante de la Famille Hangong)|| || || ||Chine du Nord|| ||Hangong (Famille)|| ||
|--
|Hua Lin Tang Lang Tan Tui Men <br/> (Mante du Temple de Hua Lin)|| || || || || || || ||
|--
|Kuang Pang Tang Lang <br/> > Guang Ban Tanglang Quan|| || || ||Chine du Nord|| || || ||
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|Kwong Sai Jook Lum <br/> (La Mante de la Forêt de Bambou)|| || || ||Chine du Sud|| || || ||
|--
|La Mante immaculée || ||perc|| || || || ||Les poignets sont gardés courbés et les mains ouvertes pour générer une puissance fouettante sur courtes distantes. L'accent y est mis davantage sur les techniques de main que dans les autres styles du nord. Il existe certains styles "claniques" ou spécifiques.||
|--
|Liu He Tang Lang Quan <br/> (La Mante des Six Combinaisons / Harmonies)|| || || ||Chine <br/> (Shandong, Zhaoyuan / Huanxian)||{{s-|XIX|e}} ?||Lin Shichun <br/> (Ding Zi Cheng ?) <br/> (1880 – 1956)||Tanglang Quan / Liuhe Quan Étudia le Liuhe Quan. Combine les trois principes du Yin et les trois principes du Yang pour l'évasion ou l'absorption souple d'une attaque et l'attaque dure. 6 enchaînements issus du Tanglang, 1 enchaînement issu du Liuhe.||
|--
|Liu He Tang Lang Quan <br/> (La Mante des Six Combinaisons / Harmonies)|| || || ||Chine du Nord (Shandong)||1368 – 1644 (fin) <br/> (Dynastie Ming) ?||Ding Zicheng ?||Dérive de Changquan / Taiji / Xing Yi Quan / Bagua / Pao Chui / Tongbei||
|--
|Mansuria<ref>{{Ouvrage|langue = français|auteur1 = Mathieu Derosière|titre = Kung-fu : au cœur du style Mansuria|lieu = Le Crotoy|éditeur = Lulu.com|année = 2012|pages totales = 228|isbn = 978-1291074659|lire en ligne = |passage = }}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue = français|titre = Fédération de Mansuria Kung-Fu|url = http://www.federationmansuriakungfu.com|site = |date = |consulté le = }}</ref>||AM||perc, gr||[[Mansuria Kung Fu]]||Chine ([[Mandchourie]]) || [[dynastie Qing]] (1644-1912) || || Dans le [[Mansuria Kung Fu]], le style de la mante religieuse porte le nom Mansuria ||
|--
|Mei Hua Tang Lang Quan <br/> (La Mante de la Fleur de Prunier)|| ||pg||Wushu Waijia||Chine du Nord||1800 ≈ ?||Liang Xuexiang (1810-1895)||Élève de Zhao Qilu, qui étudia lui-même avec Li Bingxiao. Accent sur les poings frappant en successions rapides de trois ou cinq coups saccadés. Colonne vertébrale utilisée comme un fouet.||
|--
|Meihua Quan, <br/> Mei Hua Zhuang <br/> (La Boxe de la Fleur de Prunier)|| || ||Wushu Waijia||Chine du Nord|| || || ||
|--
|Mi Zong Tang Lang Quan <br/> (La Mante de la Piste Mystérieuse)|| || || ||Chine du Nord|| || || ||
|--
|Mimen Tang Lang Quan, <br/> > Bimen Tang Lang Quan|| || || ||Chine (Taiwan)|| ||Wang Yushan|| ||
|--
|Nam Tong Long, <br/> Nan Tong Long Pai <br/> (La Mante du Sud)|| || || ||Chine du Sud|| || || ||
|--
|Qi Xing Tang Lang Quan – Ancient <br/> (La Mante des Sept Etoiles)|| || ||Wushu Waijia||Chine du Nord (Shandong)||1600 ≈|| ||Kung Fu de la Mante (jeu de main) / Kung Fu du Singe (jeu de jambe) Style d'origine de la mante du nord. Le fondateur étudia 17 Styles de Quan.||
|--
|Qi Xing Tang Lang Quan – Moderne <br/> (La Mante des Sept Etoiles)|| || || ||Chine (Shandong, Yantai)|| ||Wang Yongchun <br/> (Wang Yunsheng) <br/> (1854 – 1926)||A étudié le Chang quan et le Ditang quan puis fut élève de Li Zhijian/Zhizhan ("Li aux mains d'éclair" escorteur de convoi très réputé) originaire de Lijia (Shandong) élève de Shang Xiao. Il ajouta des techniques de combat à longue distance. Développa une théorie faisant correspondre des parties du corps avec les 7 étoiles de la Grande Ourse d'où 7 coordinations pour pratiquer et comprendre ce style. Le nom de la salle où il enseignait était Kuidetang (Kui étant les premières étoiles de la Grande Ourse). Son disciple le plus célèbre fut Fan Xu Dong, qui eut lui-même pour élève Luo Guang Yu, l'homme qui popularisa le style hors du Shandong en devenant dans les années 1920 l'un des 3 grands maîtres du Jingwu de Shanghai. Il eut pour élève Chiu Chi Man (décédé en 2002) qui forma plusieurs pratiquants dont Lee Kam Wing. Ce style a subi des modifications notables lors de sa diffusion dans le Sud de la Chine Réduction et simplification des mouvements, l'accent est mis sur la force des coups au détriment de la fluidité, posture plus haute.||
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|Shaolin Tang Lang Quan <br/> (La Mante de Shaolin)|| || || || || || || ||
|--
|Shen Ji Tang Lang Quan <br/> (La Mante de l'Esprit Suprême)|| || || || || || || ||
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|Shuaishou Tang Lang Quan <br/> (La Mante des Mains Projetantes)|| ||perc gr poignets|| ||Chine du Nord|| || ||Techniques de frappe, saisie, lutte. Frappes du poignet courantes. Le style préfère briser que frapper (réponse de la Mante au Qin Na).||
|--
|Taiji Meihua Tang Lang Quan <br/> (La Mante de la fleur de prunier et du Faît Ultime)|| || || ||Chine||1900 ≈ (début) ?||Hao Henglu (Hao Lianru) / <br/> Hao Hengxin / <br/> Hao Bin||Taiji Tang Lang / Mei Hua Tang Lang Quan Étudia le Meihua avec Liang Xuexiang et Jiang Hualong. C'est son héritier Hao Henglu qui mit en forme la méthode et lui donna son nom.||
|--
|Taiji Tang Lang Quan <br/> (La Mante du Faît Ultime)|| || || ||Chine du Nord|| || ||Dérive du Meihua de Sun Yuanchang. Les coups sont délivrés en utilisant l'énergie interne, en frappes pénétrantes. Les parades absorbantes sont préférées aux blocages. Les mouvements sont amples et le rythme alterne mouvements calmes et mouvements rapides.||
|--
|Taiji Tang Lang Quan <br/> (La Mante du Faît Ultime)|| || || ||Chine du Nord (Shandong)|| ||Cui Shoushan / <br/> Wang Yushan||Mei Hua de Song Zide et de Jiang Hualong||
|--
|Tang Lang Hu Shi|| || || ||Chine|| || ||Tang Lang / Kung Fu du Tigre||
|--
|Thai Cuc Duong Lang, <br/> Taiji Tang Lang|| || || ||Viêtnam||1950 ≈ (fin) ? ||M. Trieu Truc Khe||Tang Lang / Taiji||
|--
|Tong Bei Tang Lang Quan <br/> (La Mante des Bras Joints)|| || || ||Chine du Nord|| || || ||
|--
|Tong Long Kune <br/> (La Mante du Sud)|| || || || || || || ||
|--
|Wah Lum Tam Tui Tang Lang Quan <br/> (La Mante des Jambes Ressort du Temple de Wah Lum)|| ||pd|| ||Chine|| ||Lee Kwan Shan (-1948)||Tang Lang de Ching Yeung / Kung Fu du temple Wah Lum (Shantung) / Tam Tui (système personnel) Techniques de pied prépondérantes. Coups de pied bas et rapides, cassants, rarement au-dessus des genoux.||
|--
|Yi Tang Lang|| || || || || || || ||
|--
|Yu Huan Tang Lang Quan <br/> (La Mante de l'Anneau de Jade)|| || || ||Chine du Nord|| || ||Travail de jambe particulier.||
|--
|Yuan Yan Tang Lang <br/> (Mandarin Duck Praying Mantis)|| || || ||Chine du Nord|| || || ||
|--
|Zui Tang Lang Quan <br/> (La Mante Ivre)|| || || || || || || ||
|--
|Mángmù tángláng <br/> (La Mante Aveugle)|| ||R||psps||Mongolie intérieure|| ||Chimed Saikhanbileg (1969-)||Kung Fu du temple Bajonchor / coups rapides et précis sur les points vitaux des êtres humains : cheville droite, genou gauche et poignets. Utilisation d'armes redondantes tombant sous la main du guerriers mante pratiquant les yeux bandés.||
|}
{{boîte déroulante fin}}
{{boîte déroulante début|titre=Légendes du tableau}}
colonne NOM COURANT
* '''x (z)''' : ''x (traduction de x)''
* '''x, y''' : ''x, synonyme de x''
* '''y > x''' : ''y voir x''
* '''anc.''' : ''anciennement''
colonne CHAMP D'APPLICATION
* '''AM''' : ''Art martial''
** '''R''' : ''Pratiques orientées combat réel (guerre, combat de rue...)''
*** '''Mil''' : ''Pratiques militaires''
*** '''DP''' : ''Pratiques applicatives ([[Défense personnelle]], self-défense)''
*** '''déf''' : ''Pratiques uniquement défensive''
** '''SC''' : ''Pratiques à orientation sportives ([[Sports de combat]])''
*** '''édu''' : ''Pratiques éducatives / hygiénistes''
** '''Rit''' : ''Combat rituel''
*** '''Sim''' : ''Combat simulé''
** '''DA''' : ''[[Disciplines associées aux Arts martiaux|Discipline associé]], complémentaire''
colonne TECHNIQUES
* '''perc''' : ''[[Sport de combat de percussion|Techniques de percussions]] indéterminées''
** '''pp''' : ''Techniques de percussions utilisant les membres supérieurs et inférieurs''
** '''msup''' : ''Percussions avec les membres supérieurs : [[Coup de coude|coude]], main ouverte, [[Coup de poing|poings]]...''
*** '''pg''' : ''Percussions n'utilisant que les poings''
** '''minf''' : ''Percussions avec les membres inférieurs : [[Coup de genou|genou]], tibia, [[Coup de pied|pied]]...''
*** '''pd''' : ''Percussion n'utilisant que les pieds''
* '''gr''' : ''[[Grappling]], techniques de lutte indéterminées''
** '''sais''' : ''Saisie''
*** '''gdb''' : ''Grappling seulement debout''
*** '''gsp''' : ''Grappling sans projection''
*** '''gap''' : ''Grappling avec projection''
*** '''gsl''' : ''Grappling seulement au sol''
** '''tkdn''' : ''Techniques d'amené au sol (Takedown)''
*** '''bal''' : ''[[Balayage (sport de combat)|Balayage]]''
*** '''proj''' : ''[[Projection (sport de combat)|Projection]]''
** '''soum''' : ''[[Soumission (sport de combat)|Soumission]]''
*** '''immo''' : ''[[Techniques de contrôles|Immobilisation]]''
*** '''clé''' : ''[[Clef articulaire (art martial)|Clé articulaire]]''
*** '''comp''' : ''Compression musculaire''
*** '''psps''' : ''Pression sur points sensibles''
*** '''étr''' : ''[[Étranglement (art martial)|Étranglement]]''
colonne PAYS D'ORIGINE
* '''Pays (Région, Ville / autres villes)'''
colonne FONDATEUR
* '''Titre Prénom Nom, Surnom, (Nom dans la langue d'origine) (Lieu Date de naissance – Date Lieu de mort)'''
* '''/ Collaborateur, autres créateurs'''
colonne DATES (Les indications suivent l'année pour pouvoir se classer chronologiquement)
* '''n <''' : ''Avant l'année "n"''
* '''n ≈''' : ''Dans les années "n"''
* '''n (début)''' : ''Début des années "n"''
* '''n (entre)''' : ''Milieu des années "n"''
* '''n (fin)''' : ''Fin des années "n"''
* '''n >''' : ''Après l'année "n"''
colonne COMMENTAIRE
* '''a / b / c / ...''' : ''combinaison des techniques "a" "b" "c"...
{{boîte déroulante fin}}
== À noter ==
* [[Lion Rafale]], un [[personnage de jeu vidéo]] de la série ''[[Virtua Fighter (série)|Virtua Fighter]]'', pratique cet art.
* Un personnage du film ''[[Kung Fu Panda]]'' appartenant aux "Cinq Cyclones" s'appelle "Mante", et fait référence au Tang lang quan.
* Le personnage de [[Jia Sidao]] (incarné par [[Chin Han (né en 1969)|Chin Han]]) dans la série ''[[Marco Polo (série télévisée, 2014)|Marco Polo]]'' pratique cet art.
== Références ==
{{Références}}
{{Portail|arts martiaux}}
[[Catégorie:Art martial chinois]]
[[Catégorie:Art martial de type animal]] |
304437 | https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9ographie%20de%20Provence-Alpes-C%C3%B4te%20d%27Azur | Géographie de Provence-Alpes-Côte d'Azur | {{Ébauche|géographie|PACA}}
La '''géographie de la région [[Provence-Alpes-Côte d'Azur]]''' se caractérise au plan [[Géographie physique|physique]] par sa grande diversité et par le morcellement de son [[territoire]].
== Situation ==
[[Fichier:SOIUSA03-Provence.png|thumb|Les Préalpes provençales]]
Elle se caractérise par son [[littoral]] [[Mer Méditerranée|méditerranéen]] où se concentre l'essentiel de la population. Avec une superficie de {{unité|31400|km|2}}, c'est la septième région de la [[France]] métropolitaine.Elle se classe troisième par sa population ({{nombre|5.9|millions}} d'habitants) après l'[[Île-de-France]] et [[Rhône-Alpes]]. Sa densité de population, 144 habitants/km{{2}}, est un peu supérieure à la moyenne nationale (110).
La région regroupe les six [[Département français|départements]] suivants : [[Var (département)|Var]], [[Vaucluse (département)|Vaucluse]], [[Hautes-Alpes]], [[Alpes-Maritimes]], [[Bouches-du-Rhône]] et [[Alpes-de-Haute-Provence]]. À l'est, elle est limitrophe de l'[[Italie]] dont elle est séparée par les [[Alpes-de-Haute-Provence]], les [[Hautes-Alpes]] et les [[Alpes-Maritimes]]. Au nord, elle voisine avec la région [[Rhône-Alpes]] et à l'ouest le [[Rhône]] la sépare du [[Languedoc-Roussillon]]. Au sud, elle est baignée par la [[mer Méditerranée]]. Une petite partie de son territoire, le [[canton de Valréas]], appartenant au département de [[Vaucluse (département)|Vaucluse]], est [[enclave et exclave|enclavée]] dans le département de la [[Drôme (département)|Drôme]], rattaché à [[Rhône-Alpes]].
=== Géographie administrative et humaine ===
{{Début de carte|style=style}}<!--
-->[[Fichier:{{Géolocalisation/Provence-Alpes-Côte d'Azur|image}}|700px|Provence-Alpes-Côte d'Azur]]
{{Carte en coin|{{Surcarte|Provence-Alpes-Côte d'Azur}}|coin=no|carte=Provence-Alpes-Côte d'Azur|largeur=150}}
{{G|Provence-Alpes-Côte d'Azur|43.71|7.60|Monaco{{!}}'''{{Petites capitales|MONACO}}'''|Région}}
{{G|Provence-Alpes-Côte d'Azur|44.5|7.416667|Italie{{!}}'''{{Petites capitales|ITALIE}}'''|Région}}
{{G|Provence-Alpes-Côte d'Azur|44.10|4.20|Occitanie (région administrative){{!}}''Occitanie''|Région}}
{{G|Provence-Alpes-Côte d'Azur|45.1|5.4|Auvergne-Rhône-Alpes{{!}}''Auvergne-Rhône-Alpes''|Région}}
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{{Fin de carte}}
=== Géographie physique ===
{{Début de carte|style=style}}<!--
-->[[Fichier:{{Géolocalisation/Provence-Alpes-Côte d'Azur|image|relief}}|700px|Provence-Alpes-Côte d'Azur]]
{{Carte en coin|{{Surcarte|Provence-Alpes-Côte d'Azur}}|coin=no|carte=Provence-Alpes-Côte d'Azur|largeur=150}}
{{G|Provence-Alpes-Côte d'Azur|44.4|6.9|Alpes{{!}}''<small>Alpes</small>''|Région}}
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{{G|Provence-Alpes-Côte d'Azur|43.2490505|6.40930313|Massif des Maures{{!}}''<small>Les Maures</small>''|Région}}
{{G|Provence-Alpes-Côte d'Azur|44.4949904|6.30793163|Lac de Serre-Ponçon{{!}}''<small>Serre-Ponçon</small>''|Mer|1|n}}
{{G|Provence-Alpes-Côte d'Azur|43.4633893|5.09749934|Étang de Berre{{!}}''<small>Étang de Berre</small>''|Mer|1|n}}
{{G|Provence-Alpes-Côte d'Azur|43.1191019|5.1426880|Mer Méditerranée{{!}}''Mer Méditerranée''|Mer|1|s}}
{{G|Provence-Alpes-Côte d'Azur|43.70|5.4|Durance{{!}}''La Durance''|Fleuve|10|n}}
{{G|Provence-Alpes-Côte d'Azur|43.76|6.4|Verdon (rivière){{!}}''Le Verdon''|Fleuve|10|s}}
{{G|Provence-Alpes-Côte d'Azur|43.706440|4.616068|Rhône{{!}}''Le Rhône''|Fleuve|10|o}}
{{G|Provence-Alpes-Côte d'Azur|43.952621|6.9343259|Var (fleuve){{!}}''Le Var''|Fleuve|10|n}}
{{G|Provence-Alpes-Côte d'Azur|44.9225|6.36|Barre des Écrins{{!}}<small>Barre des Écrins</small>|Montagne|s}}
{{G|Provence-Alpes-Côte d'Azur|44.265|6.705833 |Mont Pelat{{!}}<small>Mont Pelat</small>|Montagne|s}}
{{G|Provence-Alpes-Côte d'Azur|44.125|7.388889 |Cime du Gélas{{!}}<small>Cime du Gélas</small>|Montagne|s}}
{{G|Provence-Alpes-Côte d'Azur|44.093|4.7507001|Vallée du Rhône (France){{!}}<small>Vallée du Rhône</small>|Région}}
{{G|Provence-Alpes-Côte d'Azur|43.548827|4.6188034|Camargue{{!}}<small>Camargue</small>|Région}}
{{Fin de carte}}
== Relief ==
Elle comprend des zones de haute montagne, constituées par l'extrémité sud-est de l'[[Alpes|arc alpin]] plongeant dans la Méditerranée à l'Est des [[Alpes-Maritimes]],
des reliefs côtiers isolant des plaines littorales et intérieures restreintes et, dans sa partie occidentale, des zones de [[plaine]] dans la basse vallée du [[Rhône]] se terminant par un [[delta (hydrologie)|delta]] marécageux (la [[Camargue]]). Le point culminant de la région se situe à la [[barre des Écrins]] ({{unité|4101|m}}) dans les [[Hautes-Alpes]].
== Climat ==
Le climat, de type méditerranéen, est influencé par le vent du nord, le [[Mistral (vent)|mistral]]. Le [[Var (département)|Var]] est habitué aux fortes chaleurs, cependant en [[2003]] lors de la [[canicule]] et en juillet/août [[2005]], les pics de chaleurs ont été tels que de nombreux feux se sont déclarés, emportant notamment une grande partie de la végétation du [[massif des Maures]]. [[La Garde-Freinet]] et [[Le Plan-de-la-Tour]] ont été très sévèrement touchés. Certains feux, accidentels, n'ont pourtant pas empêché certaines personnes (dont des pompiers) de mettre volontairement le feu à plusieurs endroits de la région.
== Population ==
Sur le plan humain, la population fortement urbanisée se regroupe autour de quatre pôles urbains : trois sur le littotal, [[Marseille]] préfecture de la région et deuxième ville de France, [[Toulon]] et [[Nice]], et un dans la [[Vallée du Rhône (France)|vallée du Rhône]], [[Avignon]]. Les deux départements essentiellement montagnards des [[Hautes-Alpes]] et des [[Alpes-de-Haute-Provence]] rassemblent seulement {{nombre|250000|habitants}}, soit 6 % de la population totale. La [[Côte d'Azur]], partie du littoral s'étendant entre [[Toulon]] et la frontière italienne, est l'une des régions de France les plus fréquentées par les touristes français et étrangers.
== Hydrographie ==
L'hydrographie dans la région PACA est dominée par le [[Rhône]], [[fleuve]] navigable qui sert de limite avec la région [[Languedoc-Roussillon]]. Son delta, qui constitue la [[Camargue]], est presque entièrement situé dans le territoire de la Région. L'un de ses principaux affluents, la [[Durance]] ({{unité|320|km}}), rivière à caractère quasi-[[Torrent (hydrologie)|torrentiel]], est l'axe principal de pénétration dans la partie montagneuse de la région. Des fleuves côtiers, relativement peu importants, irriguent la [[Côte d'Azur]] : l'[[Argens (fleuve)|Argens]] et le [[Var (fleuve)|Var]], longs respectivement de 116 et {{unité|114|km}}. Curiosité géographique, ce dernier ne coule pas dans le département éponyme, mais dans les [[Alpes-Maritimes]].
Les principales étendues d'eau sont, sur le littoral, l'[[étang de Berre]] et l'[[étang de Vaccarès]]. Dans l'intérieur, seuls sont notables les lacs artificiels de [[Lac de Serre-Ponçon|Serre-Ponçon]], sur la Durance, et de [[Lac de Sainte-Croix|Sainte-Croix]] sur le Verdon.
== Parcs régionaux et nationaux ==
[[Fichier:Provence natural parks map-fr.svg|thumb|upright=1|alt=Carte des parcs de PACA|Les parcs nationaux et régionaux de PACA (cliquer pour agrandir)]]
La PACA regroupe
* quatre [[Parcs nationaux de France|parcs nationaux]] (le [[parc national de Port-Cros]], le [[parc national du Mercantour]], le [[parc national des Écrins]], le [[parc national des Calanques]])
* et six [[parc naturel régional en France|parcs naturels régionaux]] (le [[parc naturel régional du Luberon]], le [[parc naturel régional du Queyras]], le [[parc naturel régional du Verdon]], le [[parc naturel régional de Camargue]], le [[parc naturel régional des Alpilles]], le [[parc naturel régional des Préalpes d'Azur]]) ·.
Le parc national des Écrins est à cheval sur la région PACA et sur la région [[Rhône-Alpes]].
== Voir aussi ==
=== Article connexe ===
* [[Provence-Alpes-Côte d'Azur]]
*[[Géographie des Alpes-de-Haute-Provence]]
*[[Géographie des Hautes-Alpes]]
*[[Géographie des Alpes-Maritimes]]
*[[Géographie des Bouches-du-Rhône]]
*[[Géographie du Var]]
*[[Géographie de Vaucluse]]
=== Lien externe ===
* Cécile Helle, Stéphane Leroy, 1996, {{Lien web
|url=http://www.mgm.fr/PUB/Mappemonde/M496/Helle.pdf
|titre=Provence-Alpes-Côte d'Azur. Structures, Dynamiques, Prospective
}}, Mappemonde, {{numéro}}4/96.
{{Palette|Géographie des régions et territoires français|Provence-Alpes-Côte d'Azur}}
{{Portail|géographie|Provence-Alpes-Côte d'Azur}}
[[Catégorie:Géographie de Provence-Alpes-Côte d'Azur|*]] |
304441 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Philog%C3%A8ne%20Auguste%20Joseph%20Duponchel | Philogène Auguste Joseph Duponchel | {{Voir homonymes|Duponchel}}
{{Infobox Biographie2
|lieu de décès=[[Ancien 11e arrondissement de Paris]]}}
'''Philogène Auguste Joseph Duponchel''' est un [[militaire]] et un [[entomologiste]] [[France|français]], né en [[1774]] à [[Valenciennes]] et mort le {{date|10|janvier|1846}} à [[Paris]].
== Biographie ==
Après des études à [[Douai]], il rejoint à seize ans l’armée française et participe aux campagnes de [[1795]] et [[1796]].
Il travaille comme chef de bureau au Ministère de la guerre à [[Paris]]. Il est mis en retraite anticipée à {{unité|42| ans}}, en [[1816]], à cause de ses opinions en faveur de [[Napoléon Ier|Bonaparte]].
Il peut alors se consacrer à sa passion : l’étude des [[insecte]]s.
De son mariage avec Marie Joséphine Davet, il a eu trois fils<ref>[http://correspondancefamiliale.ehess.fr/document.php?id=4481 hommage de Duméril]</ref>:
*Amédée Duponchel, né en 1795, chirurgien-major
* [[Charles-Edmond Duponchel]] (1804-1864), après des études d'architecture à l'école royale des Beaux-Arts avec Léon Vaudoyer (1803-1872) aux l'atelier des architectes Pierre-Théodore Bienaimé (1765-1826) et Antoine Vaudoyer (1756-1846), il devient officier du génie, participe aux expéditions d'Espagne en 1823 puis d'Alger en 1831, expert comptable. Donné parfois comme auteur de la ''Nouvelle bibliothèque des voyages'' préfacée par son frère. Parfois confondu avec le directeur de l'Opéra [[Henri Duponchel]].
*Auguste Duponchel (1811-1846), médecin chef de l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]]. Auteur de la préface d'une histoire des voyages publiée en 1841 en 12 volumes sous le titre de ''Nouvelle Bibliothèque des voyages anciens et modernes contenant la relation complète et analysée des voyages de Christophe Colomb, Fernand Cortez, Pizarre, Anson, Byron, Bougainville, Cook, La Peyrouse, Bruce, Levaillant, Mungo-Park, Burkhardt, Fraser, Richard et John Lander, Basil-Hall, Caillé, Ross, Baudin, Duperrey, Freycinet, Choiseuil-Gouffier, Pouqueville, Klaproth, Dumont-d'Urville, etc., avec plus de 100 gravures sur acier et 5 cartes coloriées'' à Paris, chez [[Firmin Didot]]<ref>Tome 1. - Introduction générale par A. Duponchel. Voyages de G. Anson, Byron, Bougainville. Tomes 2, 3, 4, 5. - Les trois voyages du Capitaine Cook. Tome 6. - Voyages de La Pérouse, Baudin, De Freycinet, Duperrey, Dumont d’Urville. tome 7. Voyages de James Bruce. Tome 8. - Voyages de Levaillant. Tome 9. - Voyages de Mungo-Park, René Caillié, Richerd et John Lander. Tome 10. - Voyages de Chardin, Mistriss Graham, Heber, Skinner. Tome 11. - Voyages de Macartney, Klaproth, Niébuhr, Burckhardt, Rupell et Léon de Laborde, Kotzebue. Tome 12. - Voyages de Christophe Colomb, Fernand Cortez, Pizarre, Basil-Hal, Levasseur et Georges de Beaumont, Castelneau, Capitaine Ross, Pouqueville.</ref>. Republiée sans la préface en 1846 à Paris imprimé par Paul Renouard, 5 rue Garanières, avec la mention: "ouvage mis en ordre par William Smith, membre de plusieurs sociétés savantes".
Il meurt en 1846, il est enterré au [[cimetière du Montparnasse]].
== Travaux ==
Il termine en [[1838]], après douze ans d’efforts, l’''Histoire naturelle des lépidoptères de France'' commencée par [[Jean-Baptiste Godart]] (1775-1825). Cet ouvrage compte dix-sept tomes (dont douze signés par Duponchel), {{Unité|7 600 pages}} et {{Unité|500 planches}} coloriées. Il paraît de [[1832]] à [[1842]] et on y trouve la description de plus de quatre mille espèces de [[lepidoptera|papillons]]. Un supplément paraîtra sous le titre d’''Iconographie des Chenilles''.
Duponchel crée la famille des ''[[Pieridae]]'' en [[1832]] et celle des ''[[Limacodidae]]'' en 1845. Il a décrit aussi plusieurs espèces, ''[[Zygaena romeo]]'' en 1835, ''[[Acleris lacordairana]]'' en 1836, ''[[Bucculatrix boyerella]]'' en 1840; ''[[Elachista bisulcella|Elachista (Aphelosetia) bisulcella]]'' en 1843. Il participe à la création de la [[Société entomologique de France]] et en est le premier trésorier, puis le président en 1836. Il est très proche de [[Pierre-François-Marie-Auguste Dejean]] (1780-1845), d’[[Auguste Duméril]] (1812-1870) et [[Pierre André Latreille]] (1762-1833).
== Publications ==
Il a publié 35 travaux, en collaboration avec [[Jean-Baptiste Godart]] et [[André Marie Constant Duméril]]<ref>[http://www.worldcat.org/identities/viaf-57466259 WorldCat]</ref>. Les plus marquants sont :
*''Histoire naturelle des lépidoptères de France''
*''Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons de France : Nocturnes'' Paris : Crevot, ensuite Méquignon-Marvis, 1822-1838.
*''Iconographie et histoire naturelle des chenilles pour servir de complément à l'Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons de France, de MM. Godart et Duponchel''
*''Catalogue méthodique des lépidoptères d'Europe distribués en familles, tribus et genres avec l'exposé des caractères sur lesquels ces divisions sont fondées, et l'indication des lieux et des époques où l'on trouve chaque espèce, pour servir de complément et de rectification à l'histoire naturelle des lépidoptères de France, devenue celle des lépidoptères d'Europe par les supplémens qu'on y a ajoutés''.
== Hommage ==
[[File:Cocytius duponchel MHNT CUT 2010 0 466 - San Joaquín de Navay Tachira Venezuela - Male dorsal.jpg|thumb|''Cocytius duponchel'' (Coll. [[MHNT]])]]
Son nom a été donné à deux lépidoptères,
* ''[[Leptidea duponcheli]]'', la [[piéride de Duponchel]];
* ''Cocytius duponchel''.
== Notes et références ==
{{Références}}
== Annexes ==
=== Articles connexes ===
* [[Pieridae]]
=== Liens externes ===
{{liens}}
*[http://correspondancefamiliale.ehess.fr/document.php?id=4481 Hommage de Duméril]
{{Portail|Histoire de la zoologie et de la botanique|entomologie|zoologie|France}}
{{DEFAULTSORT:Duponchel, Philogene Auguste Joseph}}
[[Catégorie:Entomologiste français]]
[[Catégorie:Membre de la Société entomologique de France]]
[[Catégorie:Naissance en 1774]]
[[Catégorie:Naissance à Valenciennes]]
[[Catégorie:Décès en janvier 1846]]
[[Catégorie:Décès dans l'ancien 11e arrondissement de Paris]] |
304447 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean%20Fr%C3%A9d%C3%A9ric%20Frenet | Jean Frédéric Frenet | {{homon|Frenet}}
{{Infobox Biographie2|formation=[[École normale supérieure (Paris)|École normale]]}}
'''Jean Frédéric Frenet''', né le {{Date|7|février|1816}} à [[Périgueux]] et mort le {{Date|12|juin|1900}} dans la même ville<ref name="Périgueux">''Jean-Frédéric Frenet, le génie des courbes'', ''[[Périgueux le magazine des Périgourdins]]'' (journal d'information de la Ville de Périgueux) n° 7 d'avril-mai-juin 2010.</ref>, est un [[mathématicien]], [[astronome]] et [[météorologue]] [[France|français]].
== Biographie ==
Il est connu pour avoir découvert (indépendamment de [[Joseph-Alfred Serret]]) les formules dites maintenant de [[Repère de Frenet|Serret-Frenet]]. Il a obtenu six des neuf formules, qui à cette époque n'étaient pas écrites dans le langage de l'[[algèbre linéaire]]. Ces formules sont importantes dans la théorie des [[courbe]]s dans l'espace en [[géométrie différentielle]] et elles furent présentées en 1847 dans sa thèse {{Citation|''Sur quelques propriétés générales des courbes à double courbure''}} à [[Toulouse]]<ref name="Périgueux"/>. La même année, il devint professeur à Toulouse et, un an plus tard, il devint professeur de mathématiques à la [[faculté des sciences de Lyon]]. Quatre ans plus tard, en [[1852]], il publia les formules de Frenet dans le ''Journal de mathématiques pures et appliquées''. Également directeur de l'observatoire du [[collège de la Trinité]], il publie de 1853 à 1858 des observations météorologiques dans les ''Mémoires de l'Académie impériale de Lyon'', les conditions étant alors trop mauvaises pour faire des observations astronomiques<ref name="Périgueux"/>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Biographie de Jean-Frédéric Frénet |url=http://www.bibmath.net/bios/index.php?action=affiche&quoi=frenet |site=www.bibmath.net |consulté le=2019-08-23 }}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Frenet, Jean-Fréd {{!}} Encyclopedia.com |url=https://www.encyclopedia.com/science/dictionaries-thesauruses-pictures-and-press-releases/frenet-jean-fred |site=www.encyclopedia.com |consulté le=2019-08-23 }}</ref>{{,}}<ref>{{Chapitre |prénom1=Emmanuel |nom1=Pécontal |titre chapitre=L'observatoire du Collège et son rôle dans l'astronomie lyonnaise |auteurs ouvrage=Pierre-Jean Souriac (dir.) |titre ouvrage=Du collège de la Trinité au lycée Ampère : Cinq siècles d'Histoire |lieu=Lyon |éditeur=Éditions Lyonnaises d'Art et d'Histoire |année=2019|pages totales=160 |passage=95-113|isbn=2841473473}}</ref>.
En [[1856]], son introduction au [[calcul différentiel]] et intégral, le ''Recueil d'exercices sur le calcul infinitésimal'', fut publiée. Il y eut sept éditions de cet ouvrage, la dernière, posthume en [[1917]]<ref name="Périgueux"/>.
Il a été élu à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon le 2 décembre 1849<ref>{{Ouvrage|auteur1=Michel Dürr|titre=FRENET Jean Frédéric (1816-1900)|éditeur=in Dominique Saint-Pierre (dir.), Dictionnaire historique des académiciens de Lyon 1700-2016, Lyon : Éditions de l'Académie (4, avenue Adolphe Max, 69005 Lyon), 2017 , p. 534-536 {{ISBN|978-2-9559433-0-4}}.}}</ref>.
== Notes et références ==
{{Références}}
== Bibliographie ==
Jean Delcourt, ''Analyse et géométrie : les courbes gauches de Clairaut à Serret et Frenet'', thèse, université Paris VI, {{date-|décembre 2007}}.
Norbert Verdier, ''Jean Frédéric Frenet (1816-1900) à Lyon – Géométrie différentielle & calcul infinitésimal pour des élèves d’hier et d’aujourd’hui'', Actes du CNRIUT 2008, Lyon, 28-{{date-|29 mai 2008}}.
== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Repère de Frenet]]
=== Liens externes ===
{{Liens}}
* {{en}} [http://www-gap.dcs.st-and.ac.uk/~history/Mathematicians/Frenet.html Biographie de Frenet]
{{Portail|mathématiques|éducation|Périgueux|Dordogne}}
{{DEFAULTSORT:Frenet, Jean Frédéric}}
[[Catégorie:Mathématicien français du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Élève de l'École normale supérieure]]
[[Catégorie:Agrégé de mathématiques]]
[[Catégorie:Personnalité liée à Périgueux]]
[[Catégorie:Étudiant de la faculté des sciences de Paris]]
[[Catégorie:Docteur ès sciences de la faculté des sciences de Paris]]
[[Catégorie:Naissance en février 1816]]
[[Catégorie:Naissance à Périgueux]]
[[Catégorie:Décès en juin 1900]]
[[Catégorie:Décès à Périgueux]]
[[Catégorie:Décès à 84 ans]] |
304449 | https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9d%C3%A9ration%20fran%C3%A7aise%20de%20la%20montagne%20et%20de%20l%27escalade | Fédération française de la montagne et de l'escalade | {{Voir homonymes|FFM}}
{{Infobox Fédération sportive
| charte = défaut
| nom = Fédération française de la montagne et de l’escalade
| sigle = FFME
| logo = FFME LOGO 2017.jpg
| taille logo = 150
| légende =
| noms précédents =
| sport = [[Alpinisme]]<br />[[Canyonisme]]<br />[[Escalade]]<br />[[Raquette à neige]]<br />[[Randonnée pédestre|Randonnée]]<br />[[Ski de montagne|Ski-alpinisme]]
| création = [[1942 en sport|1942]]
| disparition =
| président = [[Alain Carrière]]
| siège = [[Paris]], {{FRA}}
| affiliation = [[Fédération internationale d'escalade|IFSC]], [[Fédération internationale de ski alpinisme|ISMF]]
| nations =
| clubs = {{formatnum:1014}}
| licenciés = {{formatnum:86802}} (2016)
| siteweb = [http://www.ffme.fr/ www.ffme.fr]
}}
La '''Fédération française de la montagne et de l’escalade''' ou '''FFME''' (auparavant, ''Fédération française de la montagne'' ou ''FFM'') est une association [[France|française]] de type [[Association loi de 1901|loi de 1901]] fondée en 1942. Elle est chargée d'assurer la promotion et le développement en [[France]] de l'[[escalade]], du [[canyonisme]], de la [[raquette à neige]], du [[Ski de montagne|ski-alpinisme]], de l'[[alpinisme]] et de la [[Randonnée pédestre|randonnée montagne]], et a reçu à ce titre une délégation du [[Ministère des Sports (France)|ministère des Sports]]<ref name="FFME_gouv">{{Lien web|url=http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000631659&dateTexte=|titre=Arrêté du 29 mars 2005 accordant la délégation à la Fédération française de la montagne et de l'escalade|site=www.legifrance.gouv.fr|en ligne le=8 avril 2005|consulté le=21 janvier 2012}}</ref> pour les quatre premières activités.
La FFME est membre du [[comité national olympique et sportif français]] (CNOSF), de la [[fédération internationale d'escalade]]<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.ifsc-climbing.org/?category_id=186|titre=''{{langue|en|texte=Member Federations}}''|site=www.ifsc-climbing.org|en ligne le={{1er}} février 2012|consulté le=21 janvier 2012}}</ref> (IFSC) et de la [[Fédération internationale de ski alpinisme]] (ISMF)<ref>{{Lien web|url=http://www.ismf-ski.org/|titre=International Ski Montaineering Federation|site=www.ismf-ski.org|consulté le=21 janvier 2012}}</ref>. Elle est présidée depuis [[2021 en sport|2021]] par [[Alain Carrière]]. Sa liste a été élue à 54,93 % des suffrages exprimés lors de l'assemblée générale à [[Nantes]] le 3 avril 2021, face à une liste alternative menée par [[Claude Chemelle]]<ref>{{Lien web|url=https://www.ffme.fr/resultats-de-lassemblee-generale-elective-de-la-ffme-2021/|titre=Résultats de l'assemblée générale élective de la FFME - 2021|site=ffme.fr|date=3 avril 2021|consulté le=5 avril 2021}}.</ref>.
En février 2010, lors de l'assemblée générale de l'IFSC, elle a été choisie pour organiser les [[championnats du monde d'escalade 2012]] qui se sont déroulés au [[palais omnisports de Paris-Bercy]] du 12 au 16 septembre 2012<ref>{{Lien web|url=http://www.ffme.fr/escalade/article/bercy-2012-c-est-vote.html|titre=Bercy 2012, c'est voté!|site=www.ffme.fr|en ligne le=27 février 2010|consulté le=21 janvier 2012}}</ref>.
Lors de l'assemblée générale de l'[[Fédération internationale d'escalade|IFSC]] du 25 février 2012, la FFME est à nouveau choisie pour organiser les championnats du monde jeunes 2014 à Nouméa<ref>{{lien web|url=http://www.ffme.fr/vie-federale/article/championnat-du-monde-jeunes-2014-a-noumea.html|titre=Championnat du monde jeunes 2014 à Nouméa|site=www.ffme.fr|en ligne le=27 février 2012|consulté le=29 février 2012}}.</ref>. Le comité régional de Nouvelle-Calédonie sera chargé de la mise en place de cet événement.
== Historique ==
=== Fondation (1942) ===
La Fédération française de la montagne (FFM) est créée en [[1942]] sous l'impulsion du Haut commissariat aux sports et déclarée en préfecture en [[1945]]<ref>{{pdf}} [http://www.sports.gouv.fr/IMG/pdf/convention_cadre_ea_ffme_signee.pdf Convention-cadre entre l'État et la Fédération française de la montagne et de l'escalade].</ref>. Celui-ci souhaitait initialement que ce soit le [[Club alpin français]] (CAF) qui se transforme en Fédération de la montagne. Mais, devant les réticences du vieux club, une autre structure parallèle est créée : la FFM<ref name="FFME">{{Lien web|url = http://www.ffme.fr/federation/page/la-federation-francaise-de-la-montagne-et-de-l-escalade-ffme.html|titre = La Fédération Française de la Montagne et de l'Escalade (FFME)|site = www.ffme.fr|en ligne le = 5 mai 2011|consulté le = 03/02/2016}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.ffcam.fr/du-caf-a-la-ffcam.html|titre=FFCAM - Qui sommes nous?|site=www.ffcam.fr|en ligne le=31 janvier 2001|consulté le=21 janvier 2012}}</ref>. Les deux organisations vont dès lors coexister, avec des approches un peu différentes de la montagne.
La présidence de la FFM est confiée au [[géologue]] et [[alpiniste]] [[Louis Neltner]].
=== L'Annapurna (1950) et les grandes expéditions ===
Sous la direction de [[Lucien Devies]], la FFM organise l'expédition à l'[[Annapurna]] de 1950, avec [[Maurice Herzog]], [[Louis Lachenal]], [[Lionel Terray]], [[Gaston Rébuffat]], [[Marcel Ichac]] (pionnier du cinéma de montagne), [[Jean Couzy]], [[Marcel Schatz]], [[Jacques Oudot]] (médecin) et [[Francis de Noyelle]] (agent de liaison). La médiatisation de la première conquête mondiale d'un [[Sommets de plus de huit mille mètres|sommet de {{unité|8000|mètres}}]] (les conférences à la [[salle Pleyel]], le livre ''[[Annapurna, premier 8000]]'' de Maurice Herzog, le livre de photos ''[[Regards vers l'Annapurna]]'', le film ''[[Victoire sur l'Annapurna]]'' de Marcel Ichac{{etc.}}) rapportent un véritable trésor de guerre à la FFM. Ce qui lui permet de financer dans les années qui suivent d'autres grandes expéditions françaises à l'assaut de grands sommets de la planète.
=== De la FFM à la FFME (1987) ===
En 1985 est créée la Fédération française d'escalade (FFE) qui donne naissance en 1986 aux grandes compétitions d'[[escalade]].
En 1987, la Fédération française de la montagne (FFM) et la Fédération française d'escalade (FFE) fusionnent pour créer la Fédération française de la montagne et de l'escalade (FFME)
En 2002-2003, un projet de fusion entre la FFME et le [[Club alpin français|CAF]] (en fait appelé Fédération des Clubs alpins français) échoue.
En 2021, la FFME se heurte à l'Union des salles d'escalade (UDSE) qui lui reproche son implication dans le développement d'une salle d'escalade en public-privé avec la ville de Paris, sa deuxième salle en financement public-privé après celle ouverte à Fontainebleau<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Ghislain Brillet |auteur2=Alain Carrière |titre=Controverse entre l’Union des Salles d’Escalade et la FFME |url=https://www.grimper.com/news-controverse-entre-union-salles-escalade-ffme |site=Grimper.com : l'actualité de l'escalade, tests matériel d'escalade, salles d'escalade |date=16 décembre 2021 |consulté le=2022-11-09}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |auteur=Zoé Charef |titre=Où en est le projet de la salle d’escalade FFME Karma La Villette ? |url=https://alpinemag.fr/paris-projet-salle-descalade-ffme-karma-la-villette/ |site=Alpine Mag |date=2022-10-10 |consulté le=2022-11-09}}</ref>. La même année, la FFME et le département de l'Aube lancent la construction de la plus grande salle d'escalade en France<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |nom=Kadri |titre=La plus grande salle d’escalade française ouvrira ses portes en 2023 ! · PlanetGrimpe - Toute l'actualité escalade |url=https://planetgrimpe.com/la-plus-grande-salle-descalade-francaise-ouvrira-ses-portes-en-2023/ |site=planetgrimpe.com |consulté le=2022-11-09}}</ref>.
== Rôles de la FFME ==
[[File:FFME - Clip officiel - 2017.webm|thumb|Clip officiel de 2017]]
La FFME est délégataire de l'État français pour organiser et promouvoir les activités sportives suivantes<ref name="FFME_gouv"/> :
* [[Escalade]] ;
* [[Para-escalade]] ;
* [[Ski-alpinisme]] (ou ski de montagne / ski alpinisme) ;
La FFME développe également les disciplines annexes telles que l'alpinisme et les expéditions (où elle a joué un rôle historique avec la conquête de l'[[Annapurna]], premier {{formatnum:8000}}, et de plusieurs grands sommets dans le monde), la randonnée en montagne, raquettes à neige et le canyonisme.
La fédération regroupe plus de {{unité|1100|clubs}} répartis sur le territoire français, et rassemble entre {{formatnum:60000}} et {{unité|82000|licenciés}} en club ou hors clubs<ref name="FFME"/>. Des comités régionaux et départementaux relaient l'action de la fédération au niveau local.
Outre l'entraînement des équipes de France ([[escalade]], [[ski de randonnée]], équipe nationale jeunes [[alpiniste]]s), la FFME joue un rôle moteur dans l'organisation des championnats et des compétitions, dans la formation des bénévoles des clubs (initiateurs) et des officiels des compétitions. La FFME défend le libre accès aux sites de pratique en concertation avec ses interlocuteurs institutionnels (autres fédérations, partenaires locaux, pratiquants, [[CIPRA]]{{etc.}}).
=== Classement national ===
Chaque année, et tout au long de la saison, la FFME édite un classement national pour l'escalade<ref>{{Lien web|url=http://www.ffme.fr/escalade/page/classement-permanent-escalade.html|titre=Escalade - Classement|site=www.ffme.fr|en ligne le=19 décembre 2011|consulté le=21 janvier 2012}}</ref> et le ski alpinisme<ref>{{Lien web|url=http://www.ffme.fr/ski-alpinisme/page/classements-1.html|titre=Ski-alpinisme - Classement|site=www.ffme.fr|en ligne le=5 mai 2011|consulté le=21 janvier 2012}}</ref>.
Ces classements ont divers rôles au-delà d'un classement pur et simple des meilleurs français dans ces disciplines, et permettent la sélection en équipe de France. Ils sont aussi des critères pour les athlètes de haut niveau.
== Championnats du monde d'escalade 2012 ==
La FFME a organisé les [[championnats du monde d'escalade]] en 2012 au [[palais omnisports de Paris-Bercy]]. [[Paris]] a été retenue comme ville organisatrice par la [[Fédération internationale d'escalade]] (IFSC). Ces [[Championnats du monde d'escalade 2012|championnats]] ont été l’occasion pour la FFME de recevoir une nouvelle fois une importante manifestation sportive internationale, après le succès des championnats d'Europe d'escalade 2008 dans la capitale parisienne. 512 athlètes (dont 62 en Handisport) de 56 nations ont participé aux qualifications et aux phases finales des trois compétitions ([[Bloc (escalade)|Bloc]], [[Escalade|Difficulté]], [[Escalade|Vitesse]])et plus de {{unité|16000|spectateurs}} sont venus pour encourager les compétiteurs pendant toute la durée de la compétition.
== Notes et références ==
{{Références}}
== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Fédération française des clubs alpins et de montagne]]
* [[Union internationale des associations de guides de montagne]]
=== Lien externe ===
* {{Site officiel|http://www.ffme.fr}}
{{Palette|Escalade}}
{{Portail|montagne|alpinisme et escalade}}
[[Catégorie:Club alpin]]
[[Catégorie:Fédération sportive en France|Montagne]]
[[Catégorie:Escalade en France]] |
304454 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9-Louis%20Cholesky | André-Louis Cholesky | {{Infobox Biographie2
|image=
|légende=
}}
'''André-Louis Cholesky''' dit '''René Cholesky''', né le {{Date de naissance|15|octobre|1875}} à [[Montguyon]] et mort le {{Date de décès|31|août|1918}} à [[Bagneux (Aisne)]] est un [[École polytechnique (France)|polytechnicien]] et [[officier]] [[français]], [[ingénieur]] [[Géomètre-topographe|topographe]] et [[géodésie]]n. Il est célèbre pour sa méthode de résolution des [[Système d'équations linéaires|systèmes d'équations linéaires]], toujours intensément utilisée de nos jours.
== Biographie ==
=== Carrière militaire ===
Né le {{date-|15 octobre 1875}} à Montguyon, en [[Charente-Maritime]]<ref name=IdM>{{lien web|site =[[Images des maths]]|auteur= Claude Brezinski et Dominique Tournès|url=http://images.math.cnrs.fr/Andre-Louis-Cholesky-1875-1918-mathematicien-topographe-enseignant-et-officier.html|titre=André–Louis Cholesky (1875-1918), mathématicien, topographe, enseignant et officier|date=15 juillet 2015}}.</ref>, André-Louis Cholesky est le fils d'André Cholesky, maître d'hôtel, et a plusieurs frères et sœurs. La famille Cholesky est probablement d'origine polonaise<ref name=IdM/>. Après avoir étudié au lycée de [[Saint-Jean-d'Angély]]<ref name=IdM/>, il obtient son [[Baccalauréat en France|baccalauréat]] à [[Bordeaux]] en 1892 et 1893. Il entre en [[1895]] à l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]]. De [[1897]] à [[1899]], il est élève de l'[[École d'application de l'artillerie et du génie]]. Il effectue ensuite une carrière dans les services géographiques et topographiques de l'armée. Il est remarqué pour son intelligence et sa facilité dans les activités [[mathématiques]]<ref name=IdM/>.
Il est sous-lieutenant en 1897, lieutenant en second en 1899, lieutenant en premier en 1905<ref name="b39">{{Article|auteur=Claude Brezinski|auteur2=M. Gross-Cholesky|titre=La vie et les travaux d'André Louis Cholesky|revue=[[#SABIX39|Bulletin de la SABIX]]|vol=39|url=http://www.sabix.org/bulletin/b39/vie.html|mois=12|année=2005}}.</ref>. Il est ensuite capitaine au [[13e régiment d'artillerie|{{13e}} régiment d'artillerie]] ({{13e}} [[Batterie (armement)|batterie]]) de 1909 à 1911. De {{date-|mai 1911}} au {{date-|2 août 1914}}, date de la [[mobilisation]], il est placé hors cadre et nommé chef du service topographique de la [[Histoire de la Tunisie#Régence de Tunis|Régence de Tunis]]. Parallèlement, de 1909 jusqu'en 1914, il participe à l'enseignement à distance de l'[[école spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l'industrie]]<ref name="b39" />.
Durant la [[Première Guerre mondiale]], il commande d'abord une batterie au [[23e régiment d'artillerie|{{23e}} régiment d'artillerie]], puis participe à partir de {{date-|février 1915}} à l'amélioration d'une [[cartographie]] nécessaire à la préparation des tirs<ref name="b39" />. De {{date-|septembre 1916}} à {{date-|février 1918}}, il est directeur technique du [[Dépôt de la Guerre|service géographique de l'armée]] en [[Royaume de Roumanie|Roumanie]]. Il est promu chef d'escadron en 1917<ref name="b39" />.
Affecté en juin 1918 dans l'armée du général [[Charles Mangin]] ([[202e régiment d'artillerie de campagne|{{202e}} régiment d'artillerie de campagne]]), il meurt le {{date-|31 août 1918}} près de [[Bagneux (Aisne)|Bagneux]], dans l'[[Aisne (département)|Aisne]], des suites de blessures reçues sur le champ de bataille<ref>{{MacTutor|id=Cholesky}}.</ref>. Son corps est transféré en 1921 au cimetière de [[Cuts]], dans l'[[Oise (département)|Oise]]. Sur sa tombe, c'est son surnom, René, qui figure à la place de son prénom<ref name="b39" />.
=== Distinctions militaires ===
* [[Image:Legion Honneur Chevalier ribbon.svg|100px]] Chevalier de la [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'honneur]] ({{date|10|avril|1915}})
* [[Image:Palmes academiques Officier ribbon.svg|100px]] Officier d'[[Ordre des Palmes académiques|Académie]] ({{date|23|avril|1908}})
* [[Image:Ordre du Nichan Iftikhar Officier ribbon (Tunisia).svg|100px]] Officier du [[Nichan Iftikhar]] ({{date|10|juin|1907}})
* [[Image:Ro3osr.gif|100px]] Officier de l'[[Ordre de l'Étoile de Roumanie]] avec épées ({{date|17|décembre|1917}})
== Contributions aux mathématiques ==
{{article détaillé|Factorisation de Cholesky}}
Parmi les travaux d'André-Louis Cholesky figure un manuscrit intitulé « Sur la résolution numérique des systèmes d'équations linéaires », manuscrit porté en 2005 aux Archives de l'École Polytechnique. Daté du {{date-|2 décembre 1910}}, son contenu n'était auparavant connu que par une publication du commandant Benoît, qui décrivit la méthode de Cholesky en 1924, soit plusieurs années après sa mort<ref name=IdM/>. Il est probable que Cholesky ait découvert cette méthode en 1902<ref name=IdM/>.
La méthode qui y est décrite figure dans la plupart des ouvrages d'[[analyse numérique]]. Elle offre une approche nouvelle de la [[méthode des moindres carrés]]. Sa méthode de résolution exacte se distingue des [[méthode itérative|méthodes itératives]] développées au {{s-|XIX|e}}.
Amené, dans une étude de « compensation des réseaux géodésiques », à utiliser la méthode des moindres carrés pour des systèmes lourds, équivalents à un système dont la [[Matrice (mathématiques)|matrice]] est [[matrice autoadjointe positive|positive]], et en général définie positive, Cholesky a l'idée de décomposer cette matrice comme le produit d'une [[matrice triangulaire]] par sa [[matrice transposée]], ramenant la résolution du système de départ à deux résolutions successives plus aisées.
Ne se contentant pas d'avoir trouvé une recette, il prend soin d'en rendre compte en expliquant les calculs à mener, et établit que sa méthode est optimale parmi les décompositions en produit de matrices triangulaires<ref>''Sur la résolution numérique des systèmes d'équations linéaires'', manuscrit de 1910 de Cholesky, [http://bibnum.education.fr/mathematiques/sur-la-resolution-numerique-des-systemes-dequations-lineaires en ligne et analysé par Roger Mansuy], sur le site [[Bibnum]].</ref>.
== Notes et références ==
{{Références}}
*{{Chapitre|auteur=Claude Brezinski|url=http://www.emis.de/journals/BBMS/Bulletin/sup962/brez2.pdf|titre=André Louis Cholesky|auteurs ouvrage=A. Bultheel, A. Magnus et P. Van Dooren|titre ouvrage=Numerical Analysis, a numerical analysis conference in honour of Jean Meinguet|année=1996|page=45-50}} (suppl. du ''Bull. Belg. Math. Soc., {{Lien|Simon Stevin (journal)|texte=Simon Stevin}}'').
* Claude Brezinski, « La méthode de Cholesky », ''[[Revue d'histoire des mathématiques|Rev. Hist. Math.]]'', vol. 11, 2005, {{p.|205-238}} {{Lire en ligne|url=http://smf4.emath.fr/Publications/RevueHistoireMath/11/pdf/smf_rhm_11_205-238.pdf}}.
== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
*Dossier Cholesky, archives de l'École polytechnique{{Commentaire biblio SRL|Ce fonds est très riche. Il est inventorié dans le [[#SABIX39|''Bulletin de la SABIX'', {{n°|39}}]], décembre 2005.}}
*{{en}} Claude Brezinski et Dominique Tournès, ''André-Louis Cholesky, Mathematician, Topographer and Army Officer'', [[Birkhäuser Verlag|Birkhäuser]], 2014 {{Lire en ligne|url=https://books.google.fr/books?id=jSE9BAAAQBAJ}}
=== Liens externes ===
{{Liens}}
* [https://www.polytechnique.edu/bibliotheque/fr/cholesky-andr%C3%A9-x1895-0 Cholesky André (X1895)], sur le site de la bibliothèque de l’[[École polytechnique (France)|École polytechnique]].
* [http://bibli-aleph.polytechnique.fr/F/?func=find-b&request=Cholesky+André+Louis+1895&find_code=WPE&adjacent=N&local_base=BCXC2 Cholesky, André Louis (X 1895 ; 1875-1918)], sur le site de la bibliothèque de l’[[École polytechnique (France)|École polytechnique]].
*{{Lien web|url=http://sabix.revues.org/71|titre=''Bulletin de la SABIX'' (Société des Amis de la Bibliothèque de l'École Polytechnique) {{n°|39}}, consacré à Cholesky|mois=12|année=2005|id=SABIX39}}
* Analyse du manuscrit de 1910 de Cholesky sur ''[http://www.bibnum.education.fr/mathematiques/algebre/sur-la-resolution-numerique-des-systemes-d-equations-lineaires BibNum]''
*{{Lien web|url=https://archive.is/Ea0q8|titre=André Louis Cholesky : une brève biographie|auteur=Yves Dumont|jour=14|mois=3|année=2000}}
{{Portail|mathématiques|France}}
{{DEFAULTSORT:Cholesky, Andre-Louis}}
[[Catégorie:Naissance en Charente-Inférieure]]
[[Catégorie:Naissance en octobre 1875]]
[[Catégorie:Décès en août 1918]]
[[Catégorie:Décès à 42 ans]]
[[Catégorie:Décès dans l'Aisne]]
[[Catégorie:Élève de l'École polytechnique]]
[[Catégorie:Mathématicien français du XXe siècle]]
[[Catégorie:Militaire français de la Première Guerre mondiale]]
[[Catégorie:Commandant français]]
[[Catégorie:Chevalier de la Légion d'honneur décoré en 1915]]
[[Catégorie:Officier d'Académie]]
[[Catégorie:Officier de l'ordre du Nichan Iftikhar]]
[[Catégorie:Officier de l'ordre de l'Étoile de Roumanie]] |
304455 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Pek%20kwar | Pek kwar | {{Ébauche|Arts martiaux}}
Le '''pek kwar''' est un des styles de [[Kung Fu]] du Nord les plus secrets.
C’est un ancien style de [[kung-fu Shaolin]] qui date de la Dynastie des [[dynastie Ming|Ming]] et dont les premiers écrits datent d’environ 1500.
Ce système était exclusivement destiné aux gardes de l’Empereur et ne devait en aucun cas être dévoilé à l’extérieur. Quiconque enfreignait cette loi était exécuté ainsi que toute sa famille.
« Pek » signifie hacher, ou main qui tranche de haut en bas, et « Kwar » signifie attaque du bras ou du poing de manière ascendante.
Les gardes devaient posséder un Kung Fu implacable et sans faille, suffisamment performant pour que l’empereur qui voyageait incognito puisse n’être accompagné que de quelques hommes (deux souvent) et reste en parfaite sécurité.
Le Pek Kwar se répandit avec la fin de la monarchie. La famille Kam Tak Hoi qui, depuis des générations servait l’empereur, entraîna l’armée puis ouvrit une école.
Ce style comprend une quarantaine de formes, avec et sans armes, et exige une coordination totale du corps. Resté longtemps secret, il ne connaît pas les inconvénients de la vulgarisation et est resté très pur et originel.
Il est enseigné par Chan sau chong ([[Hong Kong]]), [[Yew-Ching Wong]] (USA), tous deux élèves de Maître Kwan Duk, et [[Fabien Latouille]] (France), élève de [[Yew-Ching Wong|Y.C.Wong]]
{{Portail|arts martiaux}}
[[Catégorie:Art martial chinois]] |
304456 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Seigneur%20du%20Breucq | Seigneur du Breucq | {{ébauche|histoire|Villeneuve d'Ascq}}
Au {{s-|XI}}, le [[Comté de Flandre|comte de Flandre]] donne des terres de son domaine d’[[Annappes]] à ses vassaux. Le '''seigneur du Breucq''' (Frumalde de Aqua) est l'un de ces vassaux et dès 1090 il élève sa motte (symbole de puissance), son château, surmonté d’une tour en bois et entouré d'un fossé, et établit sa basse-cour qui devint la cense du [[Flers-lez-Lille|Breucq]]. Cette vaste seigneurie occupait la [[forêt du Barœul]] depuis les abords de [[Lille]] jusqu’à [[Croix (Nord)|Croix]].
Le pouvoir de la seigneurie du Breucq s'est étendu au cours des {{s2-|XII|XIII}} de la Marque jusqu'à Lille sur les paroisses de [[Fives]], [[Flers-lez-Lille|Flers]] et [[Marcq-en-Barœul]]<ref>''Sur la route du Breucq'', brochure de l'office de tourisme de Villeneuve d'Ascq, 2009.</ref>.
La Motte Féodale du Breucq est aujourd'hui toujours visible au bout de la rue Ghesquière à [[Flers Breucq]].
== Références bibliographiques ==
*Pierre Leman, Alain Lottin, ''Histoire de Villeneuve d’Ascq'', 1982
== Notes et références ==
<references />
{{Portail|Lille}}
[[Catégorie:Personnalité liée à Villeneuve-d'Ascq|Breucq, Seigneur du]] |
304458 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Gilbert%20de%20Bourghelles | Gilbert de Bourghelles | {{ébauche|histoire|Villeneuve d'Ascq}}
'''Gilbert de Bourghelles''' est un châtelain de [[Lille]] qui vers 1200 construit son manoir de Quiquempois près d’un parc de chasse dans les marais entre [[Flers-lez-Lille|Flers]] et [[Annappes]]. Il a été obligé de s’installer dans les marais car l’espace était déjà fort peuplé dans les villages. En 1204, il remplace le comte [[Baudouin IX de Flandre]] en [[Comté_de_Flandre|Flandre]]. En 1214, Gilbert de Bourghelles, seigneur de Quiquempois, signe la capitulation de la Flandre à [[Paris]]. Quiquempois sera détruit en 1297 par les troupes de [[Philippe le Bel]]<ref>''Repères Chronologiques'', Société Historique de Villeneuve d'Ascq et du Mélantois, http://asso.nordnet.fr/shvam/chronologie.htm.</ref>.
Les seigneurs de Bourghelles-Quincampois étaient des barons du comté de Flandres<ref name="ot">''Autour des lacs'', brochure de l'office de tourisme de Villeneuve d'Ascq, 2009.</ref>. Leur manoir était une maison forte qui possédait habitation, chapelle et mur d'enceinte<ref name="ot"/>.
Un [[Géants du Nord|géant]] de [[Villeneuve-d'Ascq]] porte son nom<ref>''Une figure de taille', Mélanie Dacheville, Caroline Vanbelle, La Tribune n°304, journal municipal de Villeneuve d'Ascq, page 9, septembre 2014</ref>.
== Références bibliographiques ==
*Pierre Leman, Alain Lottin, ''Histoire de Villeneuve d’Ascq'', 1982
== Notes et références ==
<references />
{{Portail|Lille|XIIIe siècle}}
{{DEFAULTSORT:Bourghelles, Gilbert de}}
[[Catégorie:Personnalité liée à Villeneuve-d'Ascq]]
[[Catégorie:Personnalité du XIIIe siècle]] |
304459 | https://fr.wikipedia.org/wiki/John%20Cornyn | John Cornyn | {{Infobox Politicien
| charte =
| nom = John Cornyn
| image = John Cornyn.jpg
| légende = Portrait officiel de John Cornyn en 2017.
| fonction1 = [[Sénat des États-Unis|Sénateur des États-Unis]]
| depuis le fonction1 = {{date|1|décembre|2002}}<br><small>({{durée|1|décembre|2002}})</small>
| élection1 = [[Élections sénatoriales américaines de 2002|5 novembre 2002]]
| réélection1 = [[Élections sénatoriales américaines de 2008|4 novembre 2008]]<br/>[[Élections sénatoriales américaines de 2014|4 novembre 2014]]<br>[[Élections sénatoriales américaines de 2020|3 novembre 2020]]
| groupe parlementaire 1 = [[Groupe républicain au Sénat des États-Unis|Républicain]]
| circonscription 1 = [[Texas]]
| législature 1 = [[107e congrès des États-Unis|{{107e}}]], [[108e congrès des États-Unis|{{108e}}]], [[109e congrès des États-Unis|{{109e}}]], [[Liste des sénateurs du 110e congrès des États-Unis|{{110e}}]], [[Liste des sénateurs du 111e congrès des États-Unis|{{111e}}]], [[112e congrès des États-Unis|{{112e}}]], [[113e congrès des États-Unis|{{113e}}]], [[Liste des sénateurs du 114e congrès des États-Unis|{{114e}}]], [[Liste des sénateurs du 115e congrès des États-Unis|{{115e}}]], [[Liste des sénateurs du 116e congrès des États-Unis|{{116e}}]], [[117e congrès des États-Unis|{{117e}}]] et [[118e congrès des États-Unis|{{118e}}]]
| prédécesseur 1 = [[Phil Gramm]]
| successeur 1 =
| fonction2 = [[Chefs de parti au Sénat des États-Unis|''Majority whip'']] au [[Sénat des États-Unis]]
| à partir du fonction2 = 3 janvier 2015
| jusqu'au fonction2 = 3 janvier 2019<br/><small>({{durée|03|01|2015|03|01|2019}})</small>
| législature 2 = [[114e congrès des États-Unis|{{114e}}]], [[115e congrès des États-Unis|{{115e}}]]
| groupe parlementaire 2 =
| prédécesseur 2 = [[Dick Durbin]]
| successeur 2 = [[John Thune]]
| fonction3 = [[Chefs de parti au Sénat des États-Unis|''Minority whip'']] au [[Sénat des États-Unis]]
| à partir du fonction3 = 3 janvier 2013
| jusqu'au fonction3 = 3 janvier 2015<br/><small>({{durée|03|01|2013|03|01|2015}})</small>
| législature 3 = [[113e congrès des États-Unis|{{113e}}]]
| prédécesseur 3 = [[Jon Kyl]]
| successeur 3 = [[Dick Durbin]]
| fonction4 = 49{{e}} [[procureur général du Texas]]
| à partir du fonction4 = 13 janvier 1999
| jusqu'au fonction4 = {{date|1|décembre|2002}}<br><small>({{durée|13|1|1999|1|12|2002}})</small>
| gouverneur 4 = [[George W. Bush]]<br>[[Rick Perry]]
| élection4 =
| prédécesseur 4 = Dan Morales
| successeur 4 = [[Greg Abbott]]
| nom de naissance = John Cornyn {{III}}
| date de naissance = 2 février 1952
| lieu de naissance = [[Houston]] ([[Texas]], [[États-Unis]])
| date de décès =
| lieu de décès =
| nature du décès =
| sépulture =
| nationalité = [[États-Unis|Américaine]]
| parti = [[Parti républicain (États-Unis)|Parti républicain]]
| père =
| mère =
| fratrie =
| conjoint = Sandy Hansen
| enfants = 2
| entourage =
| université = [[Université de Virginie]]
| profession =
| religion = [[Christianisme]]
| résidence = [[Austin (Texas)|Austin]]
| signature =
| emblème = Seal of Texas Attorney General.svg
| emblème2 = Seal of the United States Senate.svg
| liste = [[Procureur général du Texas|Procureurs généraux du Texas]]<br/>[[Liste des sénateurs des États-Unis pour le Texas|Sénateur des États-Unis pour le Texas]]
}}
'''John Cornyn {{III}}''', né le {{date de naissance|2 février 1952}} à [[Houston]] ([[Texas]]), est un [[Personnalité politique|homme politique]] [[États-Unis|américain]]. Membre du [[Parti républicain (États-Unis)|Parti républicain]], il est [[Sénat des États-Unis|sénateur]] du [[Texas]] au [[Congrès des États-Unis]] depuis 2002. En 2013, il est élu ''[[Whip (politique)|whip]]'' (numéro deux) du [[Groupe républicain au Sénat des États-Unis|groupe républicain]], fonction qu'il occupe jusqu'en 2019<ref>{{Lien web|langue=en|nom1=Rocha|prénom1=Alana|titre=Cornyn Elected U.S. Senate Minority Whip|url=https://www.texastribune.org/2012/11/14/cornyn-elected-senate-minority-whip/|site=The Texas Tribune|date=2012-11-14|consulté le=2016-07-19}}.</ref>.
== Biographie ==
=== Études et mandats judiciaires ===
Diplômé en droit à l'[[université de Virginie]]<ref name="Roll Call">{{Lien web |langue=en |titre=RollCall.com - Member Profile - Sen. John Cornyn, R-Texas |url=http://media.cq.com/members/14833 |site=media.cq.com |consulté le=19 février 2019}}.</ref>, il sert en tant que juge du district judiciaire de [[San Antonio]] de 1985 à 1991 avant d'être élu en 1990 à la [[Cour suprême du Texas]] et réélu en 1996.
[[File:JohnCornynAttorneyGeneral1997.jpg|thumb|left|John Cornyn en tant que procureur général du Texas, en 1997.]]
Il est juge assesseur (''Associate Justice'') de 1991 jusqu'à sa démission en 1997 afin de concourir au poste de [[procureur général du Texas]]. Il est élu l'année suivante, devenant le premier républicain depuis 1874 à occuper la fonction.
=== Sénat des États-Unis ===
[[File:Texas Senator Visits Jalalabad Airfield DVIDS71488.jpg|thumb|left|Cornyn en visite en Afghanistan en 2008.]]
Lors des [[Élections sénatoriales américaines de 2002|élections de 2002]], il est élu au [[Sénat des États-Unis]] en battant le candidat du [[Parti démocrate (États-Unis)|Parti démocrate]], [[Ron Kirk]], ancien maire de [[Dallas]]. Il entre en fonction peu de temps après le scrutin, le sortant [[Phil Gramm]] démissionnant avant la fin de son mandat en 2003.
John Cornyn est membre de plusieurs comités sénatoriaux dont le [[Comité judiciaire du Sénat des États-Unis|comité judiciaire]]. En {{date-|juin 2005}}, il est l'un des {{nombre|17|sénateurs}} à ne pas soutenir la résolution du Sénat laquelle s'excuse pour s'être opposée en son temps aux projets de lois contre le lynchage<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Texas' senators don't co-sponsor lynching apology|url=http://www.chron.com/cs/CDA/ssistory.mpl/nation/3227769|site=chron.com|date=16-6-2005|consulté le=2016-07-19}}.</ref>.
[[Fichier:President of the United States Donald J. Trump, United States Senator for Texas John Cornyn, and United States Senator from Texas Ted Cruz, August 29, 2017 (36776448741).jpg|thumb|left|Le président [[Donald Trump]] aux côtés de John Cornyn et [[Ted Cruz]], en 2017.]]
En [[Élections sénatoriales américaines de 2008|2008]], il est réélu pour un deuxième mandat avec 54,8 % des voix face à son rival démocrate Rick Noriega. Il est réélu en [[Élections sénatoriales américaines de 2014|2014]] (61,6 % des voix) et [[Élections sénatoriales américaines de 2020|2020]] (53,5 % des voix). En 2009, il réclame la tenue d'un vote sur la confirmation d'[[Hillary Clinton]] comme [[secrétaire d'État des États-Unis]], après s'être montré sceptique sur les donations douteuses perçues par la [[Fondation Clinton]]<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Cornyn scuttles Clinton voice vote over foundation concerns|url=http://politicalticker.blogs.cnn.com/2009/01/20/cornyn-scuttles-clinton-voice-vote-over-foundation-concerns/|site=politicalticker.blogs.cnn.com|date=2009/01/20|consulté le=2016-07-19}}.</ref>. Il votera finalement pour sa confirmation.
Comme la majorité de ses collègues républicains, il vote contre le [[Plan de relance économique des États-Unis de 2009|plan de relance de l'économie]] du président [[Barack Obama]] et s'oppose à la nomination de [[Sonia Sotomayor]] et d'[[Elena Kagan]]à la [[Cour suprême des États-Unis]]. En 2013, à la suite du retrait du sénateur [[Jon Kyl]], il est élu à sa place en tant que numéro deux des républicains du Sénat. Quelques jours plus tard, il est l'un des trois sénateurs à voter contre la nomination de [[John Kerry]] à la fonction de [[Secrétaire d'État des États-Unis|secrétaire d'État]]<ref>{{Lien web|langue=en|titre=All Three Senators Who Voted Against John Kerry Are Pro-Keystone XL, Anti-Science, Climate Deniers|url=http://www.desmogblog.com/2013/01/30/all-three-senators-who-voted-against-john-kerry-are-pro-keystone-xl-anti-science-climate-deniers|site=DeSmogBlog|date=2013/01/30|consulté le=2016-07-19}}.</ref>.
=== Positions politiques ===
'''Politique étrangère'''
John Cornyn vote en 2010 contre la ratification du [[Traité New Start de réduction des armes stratégiques|Traité New Start]], qui engageait les États-Unis et la Russie à ne pas mener une [[course aux armements]] dans le domaine des [[Arme nucléaire|armes nucléaires]] pour les sept prochaines années<ref>https://www.npr.org/sections/thetwo-way/2010/12/22/132262684/senate-ratifies-start?t=1627482320790</ref>. Il milite en faveur d'une augmentation des [[dépenses militaires]]<ref>{{Lien web |prénom=By Dana Bash and Ted Barrett |nom=CNN |titre=Top Senate Republican doubts damage from defense cuts - CNNPolitics |url=https://www.cnn.com/2013/02/25/politics/budget-republicans/index.html |site=CNN |date=26 février 2013 |consulté le=}}</ref>.
Avec d'autres sénateurs républicains, il signe en 2018 une tribune désignant plusieurs pays ([[Russie]], [[Chine]], [[Corée du Nord]] et [[Syrie]]) comme des « États voyous » et des « États tyranniques » et appelant le gouvernement américain à durcir sa politique de sanctions à leur encontre. Il soutient l'[[Arabie saoudite]] et la [[Opération Restaurer l'espoir|guerre au Yémen]], estimant que les États-Unis devait continuer d'y soutenir leur allié malgré la controverse due à l'[[assassinat de Jamal Khashoggi]]<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Saudi Arabia's Critics Push for Swift US Senate Action {{!}} Voice of America - English |url=https://www.voanews.com/middle-east/saudi-arabias-critics-push-swift-us-senate-action |site=www.voanews.com |date=6 décembre 2018 |consulté le=}}</ref>. Il est favorable à l’implantation de [[colonies israéliennes]] dans les [[territoires palestiniens occupés]]<ref>https://www.timesofisrael.com/bipartisan-group-of-senators-call-for-repealing-un-resolution-on-israel/</ref>.
'''Économie et questions sociales'''
Il a voté en faveur de la suppression de l'[[impôt sur les successions]]. Il a soutenu la pérennisation des [[Réductions fiscales de l'administration Bush|réductions d'impôts de George W. Bush]]<ref name=":1">https://www.ontheissues.org/Senate/John_Cornyn.htm</ref>. Il s'est opposé à la prolongation de l'exonération de l'impôt sur les salaires en 2011<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Andy |nom1=Sullivan |titre=Top Republican opposes extending U.S. payroll tax cut |périodique=Reuters |date=2011-11-07 |lire en ligne=https://www.reuters.com/article/us-washington-summit-tax-payroll-idUSTRE7A66W420111107 |consulté le= }}</ref>. Il a voté pour la loi de [[Plan Paulson|stabilisation économique d'urgence de 2008]] mais contre le [[Plan de relance économique des États-Unis de 2009|plan de relance et de réinvestissement de 2009]].
Il est opposé à la loi sur les soins abordables connue comme l'[[Obamacare]] et s'est engagé pour son abrogation<ref>{{Lien web |langue=en |prénom=Abby |nom=Livingston |titre=Despite Texans' support, effort to repeal health care law narrowly defeated in U.S. Senate |url=https://www.texastribune.org/2017/07/28/health-care-falls-apart-us-senate-congress-leaves-recess/ |site=The Texas Tribune |date=2017-07-28 |consulté le=}}</ref>.
'''Environnement'''
Il s'est engagé pour le retrait des États-Unis de l'[[accord de Paris sur le climat]]<ref name=":0">{{Lien web |titre=The Republicans who urged Trump to pull out of Paris deal are big oil darlings |url=http://www.theguardian.com/us-news/2017/jun/01/republican-senators-paris-climate-deal-energy-donations |site=the Guardian |date=2017-06-01}}</ref>. Lui-même a reçu des fonds des industries du pétrole, du gaz et du charbon pour financer ses campagnes électorales<ref name=":0" />.
Il a voté contre la prise en compte du [[réchauffement climatique]] dans la planification des projets fédéraux, et contre l'interdiction du [[forage]] dans le [[refuge faunique national de l'Arctique]]. Il a également voté contre la suppression des subventions à l'exploration pétrolière et gazière<ref name=":1" />.
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== Notes et références ==
{{Références}}
== Annexes ==
=== Articles connexes ===
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304465 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Alard%20Le%20Preud%27homme | Alard Le Preud'homme | {{Voir homonymes|Alard}}
{{Ébauche|personnalité française|Villeneuve d'Ascq}}
'''Alard Le Preud'homme''' est un bourgeois [[Lille|lillois]] qui, vers 1300, a la charge de gérer le domaine d'[[Annappes]] (alors dans le [[comté de Flandre]]), charge qui l'ennoblit. Avant lui, il y avait un maire, mais étant donné que celui-ci ne retirait plus assez de la gestion du domaine pour vivre noblement, il dut gager son office à des banquiers lillois en [[1297]].
Les descendants d'Alard Le Preud'homme ont eu par la suite énormément de pouvoir sur la commune. En [[1559]], les Le Preud'homme qui avaient la mairie comtale obtiennent la haute justice et seigneurie dans tout l'échevinage d'[[Annappes]]. Ils y possèdent un château édifié avec donjon, avec des douves, un pont-levis, des prisons et une basse-cour (à l'actuel emplacement du collège Saint-Adrien d'Annappes, à [[Villeneuve-d'Ascq]]).
== Références bibliographiques ==
* Pierre Leman, Alain Lottin, ''Histoire de Villeneuve d’Ascq'', 1982
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304466 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Wuaflart%20de%20la%20Croix | Wuaflart de la Croix | '''Jean Wuaflart de la Croix''' est un chevalier brigand du {{s-|XIV|e}} originaire de la région [[Lille|lilloise]]<ref>Alain Lottin, ''Lille : d’Isla à Lille-Métropole'', 2003, {{p.|18}}</ref>.
== Biographie ==
Dès la fin de [[1330]], avec sa bande de brigands, il tenait la campagne des environs de [[Lille]]<ref>Alexandre Saint-Léger, ''Histoire de Lille des origines à 1789'', 1942, {{p.|456}}</ref>.
Il servit de guide aux [[Angleterre|Anglais]] pendant la [[guerre de Cent Ans]], dans les années [[1340]], notamment lors du [[Siège de Tournai (1340)|siège de Tournai]].
Il fut capturé par les Français<ref>Louis Trénard, ''Histoire de Lille'', 1970, {{p.|198}}</ref> durant une bataille dans les marais d’[[Ascq]] puis livré à [[Lille]] à un magistrat qui le fit exécuter.
== Notes et références ==
<references />
==Bibliographie==
* Louis Trénard, ''Histoire de Lille : Des origines à l’avènement de Charles Quint'', 1981
* Pierre Leman, Alain Lottin, ''Histoire de Villeneuve d’Ascq'', 1982, {{p.|70}}
* Alexandre Saint-Léger, ''Histoire de Lille des origines à 1789'' (Page 456), 1942
* Alain Lottin, ''Lille: d'Isla à Lille-Métropole'' (Page 18), 2003
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304468 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Colard%20de%20Rely | Colard de Rely | {{ébauche|histoire}}
'''Colard de Rely''' est un bourgeois, membre de la [[Chambre des comptes de Lille|Chambre des Comptes de Lille]], qui acquiert la seigneurie des Près à [[Flers-lez-Lille|Flers]] au {{s-|XV}}.
Marié en premières noces avec Catherine de Wavrins, en deuxièmes noces avec Julienne de Bacquehem.
Il offrit la première bannière du convoi, lors des funérailles du comte et de la comtesse de Flandres en l’église Saint-Pierre de Lille en l’an 1383.
== Références bibliographiques ==
Pierre Leman, Alain Lottin, ''Histoire de Villeneuve d’Ascq'', 1982
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304469 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean%20de%20Robl%C3%A8s | Jean de Roblès | {{infobox biographie2}}
'''Jean de Roblès''', aussi appelé Don Juan de Roblès, d'origine portugaise, est un seigneur des [[Pays-Bas espagnols]] de la fin du {{s-|XVI}}.
Il fut baron de [[Billy-Montigny|Billy]], seigneur de [[Santes]], [[Wevelgem]], gouverneur et grand [[bailli]] de [[Courtrai]], capitaine général des villes et [[Châtellenie|châtelenies]] de [[Lille]], [[Douai]] et [[Orchies]]<Ref>[https://books.google.com/books?id=tpMwAAAAYAAJ&pg=PA76&dq=Jean+de+Robl%C3%A8s&lr=&hl=fr#v=onepage&q=&f=false Mémoires de Frédéric Perrenot, sieur de Champagney, 1573-1590 - Numéro 6; Numéro 39 de Société de l'histoire de Belgique ; Frédéric Perrenot de Granvelle Champagney (seigneur de), Aimé Louis Philémon Robaulx de Soumoy - Éditeur : Société de l'histoire de Belgique, 1860]</Ref> et comte d'[[Annapes]].
Son père, [[Caspar de Robles]] dit Caspar de Robles et de Leyte<Ref>[https://books.google.com/books?id=MWJFAAAAYAAJ&pg=RA10-PA68&dq=Jean+de+Robles&lr=&hl=fr#v=onepage&q=Jean%20de%20Robles&f=false Gaspard de Roblès]</Ref>, sieur de Billy, était fils de la nourrice de Philippe II d'Espagne ; il fut page du prince d'Orange, puis colonel d'un régiment d'infanterie, gouverneur de [[Philippeville]] en Wallonie. Appuyé par [[Viglius Van Aytta]], il devint gouverneur de la [[Frise occidentale|Frise]] et succomba au siège d'[[Anvers]] soutenu par [[Alexandre Farnèse (1635-1689)|Alexandre de Parme]].
Sa mère était Jeanne de Saint-Quentin<ref name ="delebart_p273279">« Ascq sous Charlemagne en l'an 800 », Appendice, ''Quelques notes historiques sur les communes voisines'', ''Annappes'', pages 273 à 279, ''Essai de l'histoire d'Ascq et de ses environs'', Pierre Delebart, Imprimerie R. Boulonnais, Ascq, 1952.</ref>. Sa femme était Marie de Liedekerke, fille d'Antoine de Liedekerke, vicomte de Bailleul et de Louise de la Barre, baronne de Heule et dame de Mouscron<ref>Octave le Maire, ''Les comtes d'hust et du Saint-Empire descendants du Général Comte Basta (1550-1607)'', Bruxelles, 1946, p. 21.</ref>.
Jean de Roblès, gouverneur de [[Lille]], rachète le château de la mairie d'[[Annappes]] à Marguerite Le Preud'homme, dont le frère Charles Le Preud'homme, dernier maire et seigneur d'Annappes, est mort sans génération en [[1588]]<ref name ="delebart_p273279"/>. Le {{date|19 avril 1605}}, les archiducs [[Albert d'Autriche (1559-1621)|Albert]] et [[Isabelle-Claire-Eugénie d'Autriche|Isabelle]], princes souverains des [[Pays-Bas espagnols]], élèvent la seigneurie d'[[Annappes]] en [[comté (domaine)|comté]] au profit de Jean de Roblès, ce qui lui donne le titre de comte d'Annappes<Ref>[https://books.google.com/books?id=2rEwAAAAYAAJ&pg=PA138&dq=Jean+de+Robl%C3%A8s&hl=fr#v=onepage&q=&f=false Bulletin de la Commission historique du département du Nord, Volume 6 - 1862]</Ref>{{,}}<ref name ="delebart_p273279"/>.
[[File:Villeneuve d'Ascq Eglise St Sébastien dalle funéraire du gouverneur de Lille Jean de Roblès.jpg|thumb|Eglise St Sébastien pierre tombale du premier comte d'Annappes Jean de Roblès]]
Il meurt en 1621. Il est inhumé dans l'[[église Saint-Sébastien d'Annappes]] auprès de sa mère<ref>''Repères Chronologiques'', Société Historique de Villeneuve d'Ascq et du Mélantois, http://asso.nordnet.fr/shvam/chronologie.htm</ref>{{,}}<ref name ="delebart_p273279"/>. Le comté resta dans la famille de Roblès jusqu'à ce qu'elle s'éteigne sans alliance en 1710. La comté d'Annappes passa alors à la famille de Lannoy par donation d'Antoinette de Roblès à son mari Robert Lamoral, comte de Lannoy.
== Bibliographie ==
* Pierre Leman, Alain Lottin, ''Histoire de Villeneuve d’Ascq'', 1982.
== Notes et références ==
<references />
{{Portail|Flandre|Wallonie|Nord-Pas-de-Calais|Lille}}
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[[Catégorie:Naissance en 1560]]
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304471 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Lee%20Kam%20Wing | Lee Kam Wing | {{Infobox Biographie2}}
{{à sourcer|date=mai 2021}}
'''Lee Kam Wing''', maître de [[Kung fu]], est né à [[Hong Kong]] le {{date-|15 décembre 1947}} dans une famille de pratiquants d’arts martiaux.
== Biographie ==
À quinze ans, il a commencé son apprentissage avec [[Chiu Chi Man]] chez lequel il a étudié pendant dix ans et a appris le système complet du Kung fu des « sept étoiles de la Mante religieuse ».
Pendant une période, il étudia également le [[Pak Mei]].
En 1972, avec l'encouragement de Chiu Chi Man, il a ouvert sa propre école d'arts martiaux. Chiu Chi Man lui donna quatre livres manuscrits : ''Les origines de Shaolin Kung Fu'', ''Structure de base des techniques de paume de fer'', ''Les théories de la boxe des 7 étoiles de la mante religieuse'', et ''Les méthodes d’ajustement des os''. Lee Kam Wing a également étudié l’ostéopathie et l'acupuncture à Guangzhou et a obtenu un diplôme de l’hôpital d'orthopédie de Foshan en Chine. En coopération avec Leung Ting ([[Wing Chun]] kung fu), il a fourni des informations pour le livre ''7 étoiles de la Mante religieuse'' qui a été édité en 1980. En 1985, il produit son propre livre, ''Le secret sept de l'étoile de la Mante Religieuse'' (ces livres ne sont pas traduits en français) mais tout a été dit dans la revue française ''Arts de combats'' et la revue ''Perle et dragons''.
Le Sifu ou Chung Si (grand maître) Lee Kam Wing est membre de nombreuses associations. Entre autres, il est directeur des 7 étoiles de la mante religieuse de la Chin Woo Athlétique de Hong Kong, Président de l'Association sportive de Kowloon, directeur du [[Tai-chi-chuan]] d’Angleterre et l'association de Shaolin [[Wushu]].
== Notes et références ==
{{Références}}
{{...}}
== Liens externes ==
* {{en}} http://www.leekamwing.co.uk
* {{fr}} http://www.perleetdragons.com
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[[Catégorie:Pratiquant d'un art martial chinois]]
[[Catégorie:Naissance en décembre 1947]] |
304472 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Seigneurie%20de%20Roques | Seigneurie de Roques | {{ébauche|histoire|Villeneuve d'Ascq}}
La '''Seigneurie de Roques''' était au [[Moyen Âge]] une seigneurie située à [[Ascq]]. C'était la plus importante de la paroisse ; les seigneurs de Roques se qualifiaient parfois de ''seigneurs d'Ascq''.
Administrativement, elle était membre de l'échevinage d'[[Annappes]], dans le quartier du [[Mélantois]] (dont le chef lieu est [[Cysoing]]) de la [[châtellenie de Lille]].
== Emplacement de la ferme de Roques ==
Il ne reste plus rien de la ferme de Roques depuis 1918. Elle se trouvait à 200 mètres environ de la rue Colbert à Ascq (route d'Ascq à Forest-sur-Marque), près du talus où passait autrefois la ligne de chemin de fer Somain-Orchies Tourcoing, à proximité de l'intersection entre les lignes Lille-Orchies et Lille-Tournai.
Les bâtiments formaient un quadrilatère, avec habitation, écurie, étables, bergerie, granges. Un donjon carré surplombait la porte d'entrée. La ferme était entourée d'eau et possédait un pont-levis à l'entrée.
Le donjon était visible vers 1910 ; les traces du pont-levis vers 1930 et la motte et le fossé étaient encore visibles en 1950.
== Histoire ==
La seigneurie de Roques se transmet dans la famille de Roques, puis passe par mariage à la famille de la Cauchie et la famille de Voogt.
La seigneurie de Roques a été vendue en 1683 à Martin Jacobs, secrétaire du roi au parlement de Flandre, seigneur de Vertain etc. par Charles-Jacques de Voogt, écuyer, fils et hériter de Jacques de Voogt, seigneur de Zonebecque et d'Anne de la Cauchie. Martin Jacobs s'est ensuite qualifié de « seigneur d'Ascq », ce que le bureau des finances refusa de reconnaître en 1694<ref>« à l'exception de ce qui est dit dans le premier article, que ledit fief et seigneurie de Roques consiste en tout village à clocher appelé le village d'Ascq et seigneurie de Roques »</ref>{{,}}<ref>Pierre Leman, Alain Lottin, ''Histoire de Villeneuve d’Ascq'', 1982</ref>.
La seigneurie passe ensuite par mariage à Joseph Pierre Bady et François Balthazar Joseph Guilain, comte de Sainte-Aldegonde.
En 1793, la ferme de Roques est confisquée par les révolutionnaires et mise en vente. Jean-Baptiste Libert, fermier d'[[Ascq]], acheta la ferme. Il la rendit plus tard à son ancien propriétaire le comte de Sainte-Aldegonde, mais ce dernier étant ruiné, il lui abandonna ses terres pour un prix modique et Libert y resta. La ferme passa ensuite aux frères Florentin et Louis Droulers, puis Pierre Brabant-Vandamme.
Pendant la [[Première Guerre mondiale]], la ferme de Roques sert de dépôt de munitions pour les Allemands et est souvent bombardée. Le donjon, qui survécut le dernier, s'écroula par l'ébranlement de la chute d'un avion de bombardement dans le bois à 400 mètres de là.
== Seigneurs de Roques ==
* Wautier de Roke (vers 1273) ;
* Nicolas de Roques, époux de Marie Petitpas (veuve en 1334) ;
* Jean, sire de Roques, chevalier (vers 1388) ;
* Guillebert de Roques (vers 1417), écuyer, époux de Catherine alias Marie de la Barre, fille de Tiercelet et de Jeanne de Cuinghem ;
* Alard de Roques, écuyer (vers 1447) ;
* Jacques de la Cauchie, chevalier, seigneur de la Rebreuve, de Monsorel etc., époux de Catherine de Roques, héritière de Roques ;
* Adrien de la Cauchie, écuyer, seigneur de la Rebreuve, de Monsorel, de Roques etc. allié à Antoinette de Recourt de Lens et de Licques.
* Philippe de la Cauchie (mort en 1595), écuyer;
* Philippe de la Cauchie, fils du précédent ;
* Claude de la Cauchie, écuyer, époux de Marie Vander Gracht ;
* Philippe de la Cauchie, fils de Claude, écuyer, religieux de la Compagnie de Jésus (vers 1622) ;
* Jacques de Voogt, écuyer, seigneur de Zonebecques, époux d'Anne de la Cauchie, fille de Claude ;
* Charles-Jacques de Voogt (entre 1657 et 1683) ;
* Martin Jacobs (vers 1683), secrétaire du roi au parlement de Flandre, seigneur de Vertain etc. ;
* Joseph Pierre Bady, écuyer, seigneur d'Aimeries et Pont, époux de Marie Albertine Amélie Jacobs (morte en 1795) ;
* François Balthazar Joseph Guilain, comte de Sainte-Aldegonde, époux de Marie Albertine Amélie Bady (1739-1826).
== Possession de la seigneurie et hommages ==
La Seigneurie de Roques comprenait tout d'abord « un manoir sur motte, herse et jardin entourés d'eau avec pont-levis ; 30 bonniers et 11 cents de terres tenant au chemin menant du Triez de Roques au Quesne Rabonne ». Il comptait de plus une prairie dans la paroisse Saint Pierre à [[Lille]] (consistant en « la maison de Berlettes »). Finalement, ce fief possédait des rentes sur divers héritages d'[[Ascq]], d'[[Annappes]] et de [[Flers-lez-Lille|Flers]], les plaids généraux trois fois par an et quinze hommages dont :
* ''La Croix d'Annappes'', à [[Flers-lez-Lille|Flers]], contenant un manoir près du [[Recueil (quartier)|Recueil]] ;
* ''La Tour'', à [[Flers-lez-Lille|Flers]], sur la piedsente de Canteleu à l'[[Église Saint-Pierre de Flers-Bourg|église de Flers]], près du petit marais et de la cense de La Haye<ref name ="delebart_p288289">''Appendice'', ''Quelques notes historiques sur les communes voisines'', ''Flers'', pages 288 et 289, ''Essai de l'histoire d'Ascq et de ses environs'', Pierre Delebart, Imprimerie R. Boulonnais, Ascq, 1952.</ref> ;
* ''Biache'' ou ''Vertain'', à [[Ascq]], traversé par la Croix de Villiers (intersection de la route de Lannoy à Seclin, et du Pron à l'[[Église Saint-Pierre-en-Antioche d'Ascq|église d'Ascq]]) à l'[[Église Saint-Pierre-en-Antioche d'Ascq|église d'Ascq]] ;
* Le ''Camp d'Anstaing'' à [[Ascq]], au Triez Barrois, sur le chemin d'Ascq au Grand-Marais, occupé originellement par Jean du Metz, chevalier, seigneur d'Anstaing ; puis les familles de Louvignies et de Croix ({{s-|XVII}}).
* ''La Motte'', à [[Ascq]], tenant au fief de Roques, au chemin du Pisre d'Ascq et au fief de ka Viache et à la Cense de la Cavée ; ayant notamment appartenu à la famille bourgeoise lilloise Deliot ({{s-|XVI}}) ;
* ''Villers'', à [[Ascq]], tenant au chemin de la Croix d'Ascq à Anstaing et au chemin de Villers ;
* ''L'Hommelet'', à [[Ascq]], fief ;
* ''Englemoustier'', tenu de ''la Motte'' à Ascq, ayant appartenu aux seigneurs du Breucq à [[Flers-lez-Lille|Flers]], notamment Isabeau de Rhodes, épouse de Jean de Ghistelles, puis Gérard de Ghistelles, Jean de Ghistelles ; Pierre de Roubaix épouse de Marguerite de Ghistelles et le fief d'''Englemoustier'' passe aux seigneurs de Roubaix.
* ''Le Quesne'', à [[Flers-lez-Lille|Flers]].
* ''Beuvères'' dans la paroisse éponyme.
== Armoiries ==
Les armoiries des seigneurs de Roques se retrouvent sur la porte du presbytère de [[Camphin-en-Pévèle]] avec la devise : « ''E rupe salus'' ».
{{Blason-ville-fr
| img1=Blason Ascq 59.svg
| l1=90px
| legende1= Armes d'Ascq
| texte= Le seigneur d'Ascq portait : « D'or à la fasce d'azur, au sautoir de gueules brochant sur le tout ».
}}
== Bibliographie ==
* « ''Ascq sous la féodalité'' », « ''Le fief d'Ascq'' », Part. 1, Chap. 3, pages 19 à 23, ''Essai de l'histoire d'Ascq et de ses environs'', Pierre Delebart, Imprimerie R. Boulonnais, Ascq, 1952.
* « ''Ascq sous la Restauration'' », « ''1814-1830'' », Part. 3, Chap. 1, page 136, ''Essai de l'histoire d'Ascq et de ses environs'', Pierre Delebart, Imprimerie R. Boulonnais, Ascq, 1952.
== Notes et références ==
<references />
{{Portail|histoire|Nord-Pas-de-Calais}}
[[Catégorie:Personnalité liée à Villeneuve-d'Ascq|Roques, Seigneur de]] |