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Pendant ce temps-là, un mandat d'arrêt était lancé par la justice équatorienne à l'encontre du président déchu, lequel, refusant sa destitution et dans la crainte de son arrestation, tentait de prendre un avion à destination du Panama, où sa femme et sa fille étaient réfugiées depuis plusieurs jours. Des manifestants ayant empêché le décollage de l'appareil, M. Guttiérez semble avoir de nouveau pu prendre la fuite dans la confusion, parvenant à se réfugier à l'ambassade du Brésil à Quito. Les autorités brésiliennes ont d'ailleurs fait savoir dans la soirée, par la voix de leur ambassadeur, Sergio Florencio, qu'elles accordaient l'asile politique à M. Guttiérez, dans l'espoir de désamorcer rapidement la crise traversée par l'Équateur.
Allaoui, premier ministre irakien, survit à une cinquième tentative d'assassinat
Iyad Allaoui, premier ministre sortant d'Irak a échappé à une attaque kamikaze mercredi à 23h (heure locale). Dans cette attaque visant le convoi, alors dans une zone résidentielle, le kamikaze s'est fait exploser au niveau du milieu du convoi, a annoncé le porte-parole du premier ministre.
La bombe a été actionnée par l'attaquant depuis un camion rempli avec du TNT et des mortiers, après que la police eut ouvert le feu sur lui. L'explosion a tué 2 policiers et en a blessé au moins un autre, et était suffisamment importante pour endommager les maisons alentour.
Ceci est la cinquième tentative d'assassinat contre Allaoui. Parmi les précédentes tentatives, une attaque violente en 1978, où un homme armé d'une hache s'était introduit dans la maison et avait presque sectionné la jambe d'Allaoui au niveau du genou et avait aussi blessé le bras de sa femme, qui était en train de dormir.
Allaoui avait reçu dans le passé de nombreuses critiques quant à son aide au gouvernement provisoire d'Irak pendant l'occupation états-unienne.
Un groupe militaire lié à Al-Qaida dirigé par Abou Moussab Zarqaoui, a revendiqué la tentative d'assassinat aujourd'hui jeudi, mais le communiqué diffusé par Internet n'a pas encore été authentifié. Zarqaoui avait indiqué par l'intermédiaire de militants sous son contrôle qu'il offrirait 285 000 $ pour l'assassinat d'Allaoui.
Fin de grève à Radio France
Les employés administratifs et techniques de Radio France reprennent le travail, vendredi 22 avril, à la suite de l'obtention d'un accord concernant la revalorisation salariale. Cette décision marque la fin d'une des plus longues grèves dans l'histoire de Radio France.
Le 4 avril 2005 les syndicats CFTC, CFDT, CGC, CGT, CSA, FO et SNJ appelaient à la grève pour demander une augmentation de 310 points d'indice soit 269.40 Euros par mois pour les salaires les plus bas. La grève allait être reconduite pendant 19 jours.
Selon la direction le pourcentage du personnel grèviste pendant ces deux semaines et demie de grève restait limité (8% environ), entraînant néanmoins des perturbations considérables dans les programmes de France Inter, France Culture ou France Musiques, et également des annulations de concerts de Radio France.
L'intersyndicale à notamment obtenu des augmentations allant de 52,14 à 117 Euros par mois, certaines catégories de personnel qui n'avaient pas vu leurs salaires revus depuis 1997 bénéficieront quant à eux de 300 Euros bruts de prime exceptionnelle. De plus, les grèvistes ont obtenu une révision annuelle des salaires "« dans le cadre du dispositif salarial conventionnel en vigueur dans l'audiovisuel public » ", ce qui signifie également l'annulation de la proposition d'un régime salarial spécifique pour Radio France.
Excuses de Koizumi pour le passé japonais
Le premier ministre japonais, Junichiro Koizumi a présenté ses excuses au peuple chinois pour ses souffrances causés par l'empire japonais pendant les années trente et quarante.
Ces excuses, faites à la conférence des nations asiatiques et africaines sont les premières faites par un dirigeant japonais en la présence d'un tel nombre de chefs d'état.
"« Par le passé le Japon, à travers son administration et son agression coloniales, a causé des torts et des souffrances à des peuples de nombreux pays, en particulier de nations asiatiques »".
Ces excuses interviennent de un climat de tensions sino-japonaises exprimées prinicpalement par les manifestations anti-japonaises de la semaine passée, reviviscences d'anciennes rivalités, dues à l'occupation japonaise de l'Asie du sud-est pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Zacarias Moussaoui admet la conspiration terroriste du onze septembre
Le Français Zacarias Moussaoui a admis la conspiration terroriste du 11 septembre 2001. M. Moussaoui a plaidé coupable à six chefs d'inculpation pour conspiration terroriste à son procès en Virginie, aux États-Unis.
Zacarias Moussaoui, 36 ans et citoyen français sera condamné la peine de mort ou à la prison à vie. Le procureur a également demandé des dommages et intêrets pour les victimes du onze septembre.
Les attaques du 11 septembre 2001 ont causé les décès de 2 650 personnes à New York, à Washington et en Pennsylvanie.
Google traduit Gmail dans douze nouvelles langues et demande à des volontaires de créer 144 nouvelles versions linguistiques
Gmail, le webmail populaire et gratuit, est maintenant disponible en treize langues, y compris le Français. La traduction en 144 autres langues devrait se faire grâce aux bénévoles auxquels Google a demandé d'effectuer cette longue tâche.
Gmail est un service de courriel qui offre une limite de stockage de deux gigaoctets, soit cent à mille fois plus que ses concurrents. Maintenant, pour s'inscrire, il faut que l'on possède une invitation d'un autre utilisateur de ce service.
Néanmoins, certains détracteurs du service estiment qu'étant financés par la publicité ciblée (des robots scannent les messages pour trouver des mots-clés correspondant à une offre), Gmail est une violation dangereuse de la vie privée.
Les treize langues disponibles actuellement sont:
La Roumanie fera tout son possible pour sauver ses journalistes enlevés en Irak
Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, a dit vendredi 22 avril que son pays fera tout son possible afin de libérer les trois journalistes roumains enlevés en Irak il y a quelques semaines, après que des militants islamistes eurent diffusé une vidéo sur laquelle ils les menaçaient de mort.
Al-Jazeera a rapporté quelques jours plus tôt que les militants islamistes irakiens tueraient les journalistes à moins que le gouvernement roumain retire ses troupes du pays dans les quatre jours. Avec 850 soldats, la Roumanie a un des plus importants contingents en Irak. En janvier cette année, après son élection, le Président Basescu déclaré vouloir envoyer plus de troupes de maintien de la paix en Irak.
Vendredi soir, les collègues et les parents des journalistes se sont réunis devant le palais de Cotroceni, la résidence de Basescu, pour réclamer leur retrait. Après étude de la bande vidéo, Basescu est retourné du sommet de GUUAM dans Chisinau, République de Moldova, où il était un observateur, à Bucarest, où il a effectué une réunion avec les départements concernés pour discuter de sujet.
Les familles des journalistes ont été également invitées à Cotroceni, où l'on leur a exprimé beaucoup de sympathie. Le président leur a dit que "les institutions font tout leur possible [pour sauver les trois journalistes]." La journaliste Marie-Janne Ion, de Prima TV, le cameraman Sorin Dumitru Miscoci et le journaliste Ovidiu Ohanesian, de journal România Libera, ont été enlevés à Bagdad mars 28, un jour après la visite surprise du Président Basescu en Irak pour annoncer une arrivée supplémentaire de troupes.
Élection présidentielle contestée au Togo
Les Togolais se rendent aux urnes pour élire un nouveau président à la suite du décès du général Eyadéma Gnassingbé. Trois candidats se sont présentés : celui de Faure Gnassingbé (RPT), fils d'Eyadéma et celui d'Emmanuel Akitani Bob, chef de file de l'opposition (UFC) et Harry Olympio.
Gnassingbé, fort de l'infrastructure et des sources financières mises à sa disposition par l'administration actuelle est donné vainqueur - sa campagne, extrêmement coûteuse lui fait parcourir le pays d'est en ouest avec des entrées triomphales organisées en plus en représentation théatrale qu'en meeting électoral. Ses panneaux, immenses, sont affichés aux endroits stratégiques et portent des slogans tels "« Votons Faure pour un Togo uni et fort »".
L'UFC (Union des forces du changement) représenté par Akitani Bob, 74 ans, se contente de petites affiches de modèle unique : "« Ni revanche, ni chasse aux sorcières »" et ne peut pas se permettre des déplacements de campagne. Elle a néanmoins accepté de participer à l'élection.
L'opposition a d'ailleurs déclaré, hier samedi, l'éléction invalide, car elle craint des fraudes électorales importantes - tels l'achat des voix. Craignant une élection non-démocratique, le ministre de l'interieur, François Boko à réclamé l'interruption du processus de vote qu'il éstime "« suicidaire »". La réponse donnée à ce colonnel considéré comme républicain fut un limogage. Cette action fait craindre une séparation partielle de l'armée et des affrontements meurtriers.
Les observateurs étrangers de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) craignent une autoproclamation des deux candidats principaux et aperçoivent la menace d'une guerre civile dans l'ancienne colonie allemande. L'Union Européenne et les États-Unis ont exprimé leur "« préoccupation »"'
Cette élection intervient alors que les tensions entre opposition et la police loyale au Rassemblement pour le Togo (RPT) se sont accrues ces derniers jours faisant plusieurs morts. Depuis vendredi, les frontières sont fermées.
Silvio Berlusconi présente un nouveau gouvernement
Silvio Berlusconi, président du Conseil des ministres italien, a présenté samedi son troisième gouvernement.
Six nouveaux ministres entrent dans le nouveau gouvernement italien.
Giulio Tremonti, membre de Forza Italia (FI), ancien ministre de l'économie et des finances, qui s'était fait écarter fin 2004 par l'Alleanza Nazionale (AN), devient vice-président du Conseil.
M. Berlusconi confie le ministère des télécommunications à Mario Landolfi (AN), remplacant Maurizio Gasparri (AN). Un autre nouveau membre, Francesco Storace (AN) s'occupera du ministère de la santé.
Stefano Caldoro (AN), qui est également un nouvel entrant, sera chargé de la réalisation du programme du gouvernement et Giorgio La Malfa (également AN) qui prendra le poste de ministère des affaires européennes, remplaçant Rocco Buttiglione (centriste de l'UDC) devenu ministre de la culture en remplacement de Giulio Urbani (FI). Claudio Scajola (FI) remplacera Antonio Marzano (FI) à l'industrie. Le portefeuille du développement est confié a Gianfranco Micciche (FI).
Les trois ministres de la Lega Norte (LN) restent en place.
Ce second gouvernement fait suite à la démission de M. Berlusconi, présentée vendredi au président de la République. Ses alliés de l'UDC et de l'AN avaient exigé des changements de postes et de ligne politique pour réagir à la défaite électorale aux régionales.
Congrès de « refondation » du FPÖ après le départ de Jörg Haider
Deux semaines après le départ de Jörg Haider et d'une fraction notable des dirigeants et cadres du Freiheitliche Partei Österreich (FPÖ) partis fonder le nouveau parti Bündnis Zukunft Österreich (BZÖ, « Alliance pour l'avenir de l'Autriche »), la fraction subsistante du parti a tenu son congrès à Salzbourg, en présence de 431 délégués.
Heinz-Christian Strache, âgé de 35 ans, qui était jusqu'à présent chef du parti pour la ville de Vienne, a été élu président du parti par 90,10 % des suffrages exprimés.
Porté quelques instants en triomphe après son élection par plusieurs de ses partisans, M. Strache a dans la foulée prononcé une sorte de discours-programme, à forte connotation anti-européenne et réglant immédiatement quelques comptes avec la fraction scissionniste du parti.
Il a ainsi qualifié M. Haider de « Michael Jackson de la politique intérieure, qui a tellement changé que ses proches ne le reconnaissent plus », l'accusant en outre d'avoir « vendu son âme ». Il s'est par ailleurs implicitement félicité de la clarification politique née de la scission, estimant par exemple que « le vieux FPÖ » était parti tandis que « le vrai » était resté.
Une part importante du discours de M. Strache a aussi été consacrée à l'opposition de plus en plus vive de son parti à la politique pro-européenne de la coalition gouvernementale et à la perspective d'une adhésion de la Turquie à l'Union européenne. Il a ainsi fustigé le revirement spectaculaire de M. Haider sur ce dernier sujet, estimant pour sa part que « la Turquie n'a rien à voir en Europe », et demandé avec insistance aux 13 députés précédemment élus sous l'étiquette FPÖ de ne voter que les projets de loi « favorables à l'Autriche ».
Le FPÖ, qui disposait avant la scission de six ministres membres du gouvernement de Wolfgang Schüssel et de 13 députés, ne dispose plus que d'un député fidèle (7 étant passés au BZÖ et 5 restant encore dans l'expectative) et d'aucun représentant au gouvernement, la stratégie du FPÖ maintenu s'orientant d'ailleurs vers un passage dans l'opposition.
Toutefois, en vertu des règles sur le financement public des partis politiques en Autriche, c'est le FPÖ qui continuera à percevoir la doation publique attribuée à son parti jusqu'à la fin de la législature, soit – au plus tard – jusqu'en novembre 2006, M. Haider et la fraction scissionniste ayant fondé le BZÖ ayant pour leur part obtenu des assurances formelles de financement privé de M. Stronach, milliardaire d'origine autrichienne établi au Canada.
Le gouvernement français et les « retraites dorées » des grands patrons
Le gouvernement français, par la voix de Thierry Breton, ministre de l'Économie et des Finances, a annoncé son intention de rendre obligatoire l'approbation, par les actionnaires de toute entreprise, de tout plan d'indemnisation ou de retraite par capitalisation pour les dirigeants.
L'expression « retraite dorée », communément utilisée dans la presse française de droite comme de gauche pour qualifier les conditions financières de départ des dirigeants de grandes entreprises. Un précédent « scandale » avait d'ailleurs éclaté, à l'époque du départ forcé de Jean-Marie Messier, président-directeur général de Vivendi Universal, la justice américaine ayant d'ailleurs contraint M. Messier à renoncer à une partie des avantages financiers importants obtenus en l'échange de sa renonciation à ses fonctions dirigeantes.
L'annonce faite par M. Breton fait suite à la révélation récente des conditions financières du départ de Daniel Bernard, ancien président-directeur général de Carrefour. Le grand patron, démis de ses fonctions en février 2005 et auquel il était reproché d'avoir « fait perdre » plus de 27 milliards d'euros à ses actionnaires depuis la fusion de son groupe avec Promodès en 1999, avait en effet obtenu, en échange d'une clause de non-concurrence, une indemnité de départ d'un montant de 9,8 millions d'euros, somme à laquelle s'ajoute la certitude d'un complément de retraite d'un montant maximal de 27 millions d'euros, dont le versement, provisionné par Carrefour, devrait s'étaler sur les 24 prochaines années.