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Ce recueil de textes cherche à éclairer les enjeux et les risques de la création prochaine d'une nouvelle monnaie, l'éco, au sein de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Pour de nombreux pays membres de la CEDEAO, cette nouvelle monnaie remplacera le franc CFA.
L'écriture de Jeanne Benameur est fascinante. Telle une orfèvre qui ciselerait un bijou, les mots sonnent justes et portent des émotions qui nous dépassent.
Si la Princesse de Clèves devait revivre, elle s’appellerait Laure. Lui, Comte de Nemours, s’appellerait Clément. Contrairement à son ancêtre littéraire, elle essayerait de passer à l’acte, avec ses moyens féminins, j’ai envie de toi, tu me manques, je t’aime, et même s’il n’a pas envie d’elle, peu importe. Lui, ça ne le passionne pas, ce genre, il n’écoute pas. Il ne peut pas écouter, car il parle à son chien -qu’il appelle Papa, tout un programme, « le goujat, regrette la mère de ta mère au paradis des premières fans du prince Philip »
Et Raymond Macherot créa Chlorophylle et minimum...
« La planète géante » est mon premier Jack Vance. Pourtant, ça fait longtemps que je veux découvrir cet auteur et j’ai dans ma PAL un certain nombre de livres de cet auteur. « La planète géante » n’est pas le roman le plus réputé de Vance mais il faut bien commencer quelque part et je dois avouer que j’ai passé un très bon moment de lecture.
La silhouette de la jeune fille sur la couverture reste dans l’ombre : elle se dessine sur fond rouge incandescent, mais on n’en devine que les contours. De même, la personnalité d’Edna ne se révèle qu’à petites touches. On sait dès le prologue qu’elle fut une enfant douce et imaginative, qui vécut une apocalypse à l’âge de douze ans. On sait bientôt aussi, par les extraits d’un reportage qui lui sera consacré bien plus tard, qu’elle sera impliquée dans des événements terribles. Évidemment, on brûle de découvrir la nature de ce drame et surtout de comprendre ce qui a pu se détraquer pour en arriver là…
Me voilà bien ébahi, moi qui pensais, l'oeil déjà pétillant, faire connaissance avec le matelot Jean Costebelle dans ce livre écrit en 1920 par Henry-Jacques.
Un peu comme le Yin et le Yang, deux oiseaux se font face, un rouge et un bleu.
Le mois de décembre n’a pas été un bon cru pour les pioches ! Même en ayant le plaisir de retrouver la plume d’Audur Ava Olfsdottir, j’ai trouvé ce roman totalement décousu, triste et déprimant !
J'aime beaucoup me rendre à la médiathèque avec mes élèves. D'habitude, je les laisse emprunter le livre de leur choix.
Pas assez d'étoiles pour ce roman qui m'aura ensorcelée dès les premières lignes et qui m'aura tenue en haleine jusqu'à la fin.
William Atkins est écrivain et journaliste et c’est de sa fascination pour les grands espaces qu’est né Dans l’infinité des déserts. Dans cet ouvrage paru fin septembre, il nous entraîne en Oman, en Australie, en Egypte, en passant par la Chine, le Kazakhstan et les Etats-Unis à la découverte d’étendues désertiques mythiques telles que le désert de Gobi ou le désert Arabique. Ces déserts, on les connaît pour la plupart, on en a en tout cas entendu parler, on a eu – peut-être – la chance de s’y rendre ou on rêve de les explorer... Personnellement, j’aime les étendues désertiques et je rêve de me rendre au Kazakhstan depuis que j’ai eu la chance de visiter l’Ouzbékistan. Alors, lire cet ouvrage était comme une évidence et j’y ai appris beaucoup de choses. J’ai cependant mis du temps, car les informations sont nombreuses et les chapitres denses. J’ai préféré picorer, petit à petit, afin de mieux apprécier l’ensemble.
David Joy, Taylor Brown, Michael Christie, Willy Vlautin, peuvent être considérés comme quelques uns des nombreux auteurs de cette génération influencés par l'univers, le style d'écriture, la maestria d'un Philipp Meyer dont le livre emblématique « le Fils » fût publié quatre ans plus tard que le sublime et culte « American Rust » paru en 2010. « American Rust » ou « Un arrière-goût de rouille » qui était le titre français utilisé lors de sa première parution. Aujourd'hui, Albin Michel et sa formidable collection Terres d'Amérique dirigé par Francis Geffard, ont eu l'excellente idée de rééditer dans une traduction révisée signée Sarah Gurcel, ce roman majeur de la littérature américaine contemporaine. Philipp Meyer dépeint dans American Rust un terreau social délite, une société en déliquescence, sa violence envers les plus fragiles, cette cruauté de la société Nord Américaine telle qu'elle se dessinait déjà il y a dix ans. Une Amérique qui allait accoucher, quelques années plus tard, d'un certain Donald Trump. Un roman sombre, d'une rare intensité ponctuée de scènes déchirantes comme autant de cris du coeur du peuple des oubliés, cette Amérique qu'on ne voit pas ou peu dans les médias. « Un arrière-goût de rouille » évoque cette petite ville de Pennsylvanie dévastée par la crise de la sidérurgie, des délocalisations laissant, derrière elle, chômage, désespoir, alcool, drogue, violence. Ces grandes usines vidées et abandonnées telles des vaisseaux fantômes, épaves d'un temps révolu, avant les délocalisations, où Pennsylvanie rimait avec prospérité. C'est dans ce cadre là que se déroule ce drame. L'histoire se dessine telle une tragédie dans l'Amérique contemporaine en plus d'être une description d'une rare acuité sur l'état de déliquescence du système américain, la fin du rêve en quelque sorte et ce cruel retour sur terre des citoyens les plus modestes autrefois membre de la classe moyenne et qui à présent luttent pour leur survie. L'histoire nous dépeint donc le sort réservé, par le poids du destin et de la fatalité qui s'abattent sur Isaac et Billy Poe. Ils rêvent de Californie et sont paumés dans une vie qui ne les a pas épargné. Isaac s'occupe seul de son père invalide. Il rêve de l'université de Berkeley. Dans son esprit, émigrer vers la Californie est sa seule chance de briser les lourdes chaînes du destin. Pour Billy Poe, le sort n'a pas été plus clément. Grace, sa mère l'aime beaucoup mais elle ne peut combler les failles laissées par un père absent, se contentant de courir toutes les femmes de la région. Pour Isaac et Lee sa soeur parti vivre loin de cette ville, il faut vivre avec cette idée que leur mère s'est bel et bien suicidée. Un roman social, engagé qui nous amène à changer notre regard sur ces gamins paumés. Poe était une star de l'équipe locale mais le sort, là encore ne fût pas clément avec lui. La Californie représente cet eldorado, ce petit coin de paradis où nos deux amis pourraient ouvrir un nouveau chapitre de leur vie. Malheureusement, un soir, sur leur chemin, un drame qui va bouleverser leurs vies. Harris le chef policier de cette petite ville connaît très bien Isaac et Billy Poe, mais cette fois-ci, il s'agit de quelque chose de beaucoup plus grave. La loyauté, la rédemption, le sentiment de culpabilité, sont autant de thèmes forts de ce roman. C'est un roman magnifiquement écrit, une histoire qui serre le coeur, un drame en plusieurs actes. le constat de Philipp Meyer sur la société américaine est toujours valable dix après sa parution. Je vous recommande ce sublime roman d'un immense auteur Nord Américain : Philipp Meyer. « American Rust » est paru en novembre, c'est une réédition qui devrait marquer les esprits des lecteurs et des lectrices.
Une bande dessinée fort sympathique reçue au lycée, dans un but de promotion des études scientifiques pour les filles, tout particulièrement dans les filières du numérique. Douze femmes, "pointures" dans leurs domaines respectifs, présentent ces derniers dans des termes censés être accessibles à tout un chacun. L'auteure (et illustratrice) Léa Castor y rajoute ses petits grains de sel, ce qui permet souvent de clarifier des notions fort brumeuses, du moins en ce qui me concerne ! Il faut bien avouer que je n'ai pas l'esprit scientifique pour un sou, même si mes profs avaient estimé judicieux à l'époque de m'orienter en filière "C" (équivalent de "S" de nos jours).
A Saint Petersbourg, Ivan Savitch, mi rentier, mi fonctionnaire qui ne fréquente qu'épisodiquement le Ministère qui l'emploie, est en pleine agitation...Il a demandé à Avdeï, son majordome, homme à tout faire, d'organiser d'urgence leur déménagement. Avdeï, un peu lassé des sautes d'humeur de son maître, se met tout de même en chasse d'un appartement. Sitôt trouvé, le pauvre majordome se transforme en bête de somme pour porter meubles et effets. Ivan Savitch dès l'emménagement, se met en quête de faire connaissance avec avec ses voisins et surtout ses jeunes voisines.
Les nostalgiques de Hara Kiri, créé en 1960, retrouveront dans ce livre l’univers du journal bête et méchant, qui a d'ailleurs publié plusieurs de ces pages.
Ne vous fiez pas à la couverture, elle n’est pas très représentative de l’intérieur, qui est somptueux.
A l’orée de la forêt des Trois-Frontières, je respire ses parfums, je l’observe longuement de la terrasse, de cette pension reculée où je me repose une choppe de bière à la main. Loin du brouhaha de la oktoberfest, j’apprécie son calme, ses légendes, ses couleurs. Dans un lieu proche de la fantasmagorie, un roman d’Hermann Hesse en poche ou dans la tête, je m’y enfonce avec l’envie, presque obsessionnelle de découvrir le mystère des Trois Frontières, envoûté par le visible et l’invisible.
Madame Tussaud est née Anne-Marie Grosholz en 1761. Avant de connaître le succès à Londres, elle vécut dans la France pré-révolutionnaire, et c’est cette partie-là de l’histoire qui intéresse Edward Carey. Carey est romancier, scénographe, dramaturge et dessinateur ; Anne-Marie Grosholtz fut orpheline, servante, assistante d’un médecin organolâtre, créatrice de mannequins de cire, amie d’Elisabeth (sœur du roi) et, seul point raisonnablement fixe de son existence mouvementée, petite.
Brock Devlin est un privé de Los Angeles, le genre matou dur à cuir qui n'aime pas qu'on embête les souris sans défense. Alors quand on frappe, devant ses yeux, une jolie pépée dans un bar d'Hollywood, eh bien, il faut s'attendre à ce qu'il envoie son poing dans la face du malotru...Et que la fille se retrouve chez lui en bikini. Mais Brock, c'est le genre de gars qui a des principes et qui a bien raison de se méfier du cinoche...
C’est après avoir vu la superbe exposition Vivian Maier au Musée du Luxembourg (jusqu’au 16 janvier 2022) que j’ai voulu en savoir plus sur cette photographe de génie découverte après sa mort.
Nous suivons les mésaventures de la famille composée de Bronski, le père, Olga, la mère, Paganini dit Nini, le fils, George, la fille et bien sûr Clarke Gaybeul, le chat. ● Cette anthologie rassemble les bandes dessinées publiées par Edika dans Fluide Glacial de 1997 à 2002. Je l'ai lue avec un grand plaisir car elle m'a rappelé mon adolescence, dans les années 80, pendant laquelle je lisais assidûment ce périodique, où se trouvaient aussi, par exemple, les Bidochon ou Carmen Cru. ● Il s'agit d'un humour très potache où l'on croise force « nanas à poil » à forte poitrine. L'absurde y règne en maître et souvent l'histoire s'interrompt pour montrer Edika lui-même en train de dessiner ses planches, dans un jeu entre la fiction et la réalité. ● Edika s'est notamment fait une spécialité de tourner en dérision son incapacité à trouver des chutes à ses histoires abracadabrantesques. ● L'expression de ses personnages est souvent désopilante. ● Je conseille vivement cet ouvrage à ceux qui sont sensibles à ce genre d'humour. ● Merci à Babelio et à l'éditeur Fluide Glacial de m'avoir offert ce volume.
L’occasion fait le larron.
Cet exemplaire de la revue Dada nous parle de Paul Signac, peintre français, né au XIXème et mort au XXème siècle.
Bienvenue en Californie en 2031 ! Eileen, infirmière de son état, apprend que son mari, Brad, policier vient d’être victime d’une fusillade et se trouve dans un état critique.
Comme tant d’autres, Aimée et Jean sont un couple infertile, malgré les tentatives de FIV répétées, Aimée ne parvient pas en tomber enceinte.
Ce que j’ai ressenti:
Décidément, moi aussi, la forêt m'appelle. Rencontre de hasard avec le poète Jean-Pierre Denis, également journaliste et essayiste. Mais quelle rencontre émouvante et enthousiasmante! Le titre et la première de couverture ( différente de celle proposée, un très beau sous-bois...) m'attiraient déjà.
Ce roman raconte des tranches de vie de plusieurs personnages dans la ville imaginaire de Crosby, Maine, USA. Même si Olive, vieille dame au caractère affirmé, est un personnage récurrent, parfois le personnage principal, parfois juste une apparition ou une évocation dans les différents chapitres, ce livre reste plus proche du recueil de nouvelles que d’un roman, et je n’y ai donc pas trouvé ce que j’aime dans une lecture : vivre avec les personnages, les suivre dans leur vie quotidienne, les adopter en quelque sorte pour le temps de ma lecture.
Joanna s'est rapprochée de sa mère en retournant vivre dans la petite ville de son enfance, mais pas que...
Et bien et bien je viens de terminer la trilogie Les visages de Victoria Bergman.
François Berthier, décédé en 2001 était un spécialiste du Japon, il a même vécu pendant deux ans dans un monastère zen à Kyoto.
Après la forte émotion suscitée par la lecture de « Mon père », dans « l'enfant réparé » Grégoire Delacourt nous offre un moment de vérité bouleversant.
Je remercie Mylène, des éditions L'Archipel, pour l'envoi via net galley du thriller : Le désosseur de Liverpool de Luca Veste.
Je me suis enfin attaquée à ce mastodonte de la science-fiction. Après avoir vu le film sorti en septembre dernier, j’ai eu envie d’en apprendre plus sur l’univers de Frank Herbert. J’ai été intriguée par cette famille aimante et droite, qui a su s’entourer en partie grâce à une façon de gouverner juste et équitable et dont le destin prouve encore une fois qu’être bon est loin d’être une garantie d’une vie meilleure.
Etre une jeune fille à l’époque de la Renaissance, ça signifiait ne pas avoir le choix de son destin puisque c’était les parents qui choisissaient votre futur époux à votre place.
Libre adaptation d’un roman que je n’ai jamais oublié. Un jeune luthier lors d’un séjour en Irlande fait la connaissance de Tyrone Meehan, fervent activiste membre de l' IRA. Il va l’admirer, lui faire une confiance aveugle, une grande amitié va naître ou peut-être un rapport père-fils jusqu’au jour, par un article, il apprendra sa trahison.
On le traque, on le poursuit, et pourtant il se définit comme « un Homme blanc, classe moyenne, âge moyen. Bibliothécaire. Bosse dans une université. Honorable. Inoffensif. »
Voici que j'achève, avec ce roman, les cinq ouvrages qui m'ont été envoyés dans le cadre d'une opération Masse Critique privilégiée et c'est donc tout naturellement que je commence cette critique en remerciant babelio ainsi que les éditions Kennes car je suis vraiment contente d'avoir découvert leur nouvelle collections K, même si si je reste sur une mauvaise impression avec cette dernière lecture.
MANGA FANTASY. Un tome 19 très level-up !
Quel plaisir de rencontrer une jolie plume comme celle de Michel Bernard. Je sais que, pénétrée de ce roman sur Les Bourgeois de Calais, j’aurai hâte demain de découvrir cet auteur plus avant. Omer Dewavrin, maire de Calais va rencontrer le Maître, Auguste Rodin, pour la réalisation d’un monument en hommage aux six Bourgeois de Calais de la guerre de Cent Ans. Nous allons ainsi rebrousser chemin jusqu’en 1884 pour assister à cette rencontre. Le projet de départ est centré sur un seul homme mais c’était sans compter sur la conception artistique du sculpteur car il y a l’œuvre et la mise en œuvre, un cheminement complexe vers l’aboutissement artistique. Rodin veut d’abord s’imprégner de sa mission et il va lire la chronique de Jean Froissart, laquelle écrite en vieux français, lui reste, assez hermétique. C’est ainsi que, accompagné de son ami Octave Mirbeau, lequel s’en remettait à Villon, le poète maudit, ils en vinrent à consulter le concierge de langue picarde et bientôt, la femme du concierge, Pas-de-Calaisienne, qui elle, étant toujours imprégnée du patois d’antan vint à bout de ces emprunts aux mots anciens. C’est alors que, magnifiquement, nous assistons à la communion des savoirs et à la réalité de notre identité culturelle. Nous allons rencontrer de hauts personnages, Camille Claudel, Claude Monet, Rilke, Balzac, suivre les impulsions d’un grand créateur et les aléas de vie des uns et des autres avec dans les murs la crise épidémique de choléra-morbus. Mais rien ne verra l’amitié décroître entre Omer Dewavrin, et Auguste Rodin et rien n’empêchera l’avènement des six Bourgeois de Calais d’accéder enfin à la reconnaissance.
Vincent, l'un des protagonistes de ce récit, a l'impression d'y être plongé comme dans un mauvais livre de science-fiction.
Poussière dans le vent est un véritable bonheur de lecture et il faut se laisser prendre par cet ample roman choral qui embrasse la vie d'un groupe d'amis "Le Clan " sur près de 30 ans entre 1990 et 2016.
Bon petit (enfin, 200 pages) bouquin hors normes. Une page sur deux d'humour ayant pour but d'introduire des entrées philosophiques.
On ne présente pas Florence Cestac, à l’origine des éditions Futuropolis, qui dessine depuis près de 50 ans des personnages aux nez proéminents.
J’ai tout simplement adoré. L’histoire, les illustrations et le concept. Car How Winston Delivered Christmas ce n’est pas seulement l’histoire d’une petite souris courageuse déterminée à livrer une lettre au Père Noël. Non, c’est un calendrier de l’avent tout à fait spécial qui vous offre un chapitre jusqu’à Noël, mais également des activités manuelles à faire pour préparer les fêtes. Et je trouve l’idée absolument géniale. Non seulement, cela permet aux enfants de s’approprier encore plus l’histoire, mais cela pousse à l’imagination et aux activités en famille.
Une critique magnifique de Nastie92 et me voilà réservant ce livre auprès de ma bibliothèque.
La guerre de 14-18 vécue à travers le prisme de l'hôpital militaire et de ces gueules cassées qui affluent au point que des chambrées leur sont exclusivement réservées. La chambre des officiers est l'une d'entre elles. Blessé en 1914 alors que la mobilisation était à peine achevée, Adrien Fournier, le narrateur, est la première gueule cassée à intégrer l'hôpital du Val de Grace. Pendant les cinq années qu'il va passer à l'hôpital, il va voir les lits se remplir inexorablement. Il va également nouer des amitiés et découvrir les prémices de la chirurgie esthétiques.
Cette petite nouvelle est comme une respiration entre deux romans plus imposants.
Yu Ling , Sichuanaise, est montée à la capitale, Pékin , et est nourrice dans une famille d'ultra riche.
Flanquée de sa dame de compagnie, la fidèle Yvette, Elise Andrioli arrive à Castaing, station des Alpes du Sud, pour un repos bien mérité après une énième opération chirurgicale. Confortablement installée dans le chalet de son oncle, la détective aveugle, muette et paraplégique compte bien profiter du soleil et de la neige, malgré un mail de menace reçu juste avant son départ. Mais sur place, sa convalescence est troublée par le meurtre odieux d’une jeune femme qui a été torturée et crucifiée. Décidée à se tenir à l’écart du drame, Elise accepte de faire une intervention dans un centre de loisirs pour handicapés à la demande de la directrice, Francine Atchouel. Pourtant, le tueur, de plus en plus menaçant, est décidé à l’impliquer. En danger, Elise et Yvette s’installent au centre où elles seront entourées, donc moins vulnérables. Pendant ce temps, le tueur qui s’est baptisé D-Vore, continue son œuvre et très vite, les gendarmes sont dépassés par la situation. Avec sa seule main gauche qui lui permet de communiquer et son sens de la déduction, Elise saura-t-elle démasquer D-Vore et mettre fin à sa folie meurtrière ?
L’exil de deux ados albanais dans différents pays. Fuir la misère mais aller vers le racisme, la violence et toujours la pauvreté. Se demander si on est homme ou femme, taire d’où l’on vient mais ne pas y arriver et revenir aux légendes albanaises. Des passages Intéressants mais pas toujours facile de savoir qui est le narrateur et de ne pas se perdre dans une construction un peu particulière. De par sa belle écriture, de son jeune âge et de son parcours, je l’associe à Édouard Louis.
Une trame historique sur les premiers pas de la Révolution française au rebondissement policier intéressant. Complots, manipulations, trahisons sont de rigueur, des personnages hauts en couleur. Même si quelques libertés sont prises, les descriptions des lieux, la vie de l’époque m’ont permis un voyage dans le temps. Les rencontres…Danton, Robespierre, Desmoulins entre autres.
Ian Manook vient de m'embarquer à la pêche à la morue et ça n'a pas été de tout repos, croyez-moi.
Il s'appelle Jean Balthazar, héros d'un autre temps, playboys de charme avec son joujou extra qui peut faire Crac Boum Hu quand il se redresse la nuit étoilée.
J’aime les romans d’Yves Ravey ! Parce que tout me semble tellement évident et que je suis toujours surprise, parce que derrière la normalité se cache une bizarrerie, parce que les certitudes se transforment en leurres, parce que c’est un auteur qui m’entraîne toujours plus loin que je ne le pensais. Dans Adultère, dès le tout début du roman, on apprend que tout va mal pour le narrateur. De la cuisine de sa maison qui jouxte sa station-service, il guette le retour de sa femme dont il est toujours amoureux : elle n’a pas changé en 10 ans, depuis leur voyage de noces à Venise. Et voilà qu’elle rentre au petit matin, raccompagnée par Walden, le président du tribunal de commerce. Pour un garagiste en faillite, l’amitié du président d’un tribunal de commerce peut se révéler précieuse, lui affirme sa femme… Et puis, il y a Ousmane, son employé, auquel il n’a toujours pas payé les indemnités auxquelles celui-ci a droit. Forcément il n’a plus un sou…
Pour vous résumez ce roman et ne pas en dévoiler trop, je vais utiliser des mots clés : auteur, insomniaque, drogues, overdose, cauchemars ou réalité ?, folie ?, spirale infernale, mystères, démons, monstres.
Ce roman est très original. Encadrée par une intrigue bien construite, la narration développe une approche sociétale et géopolitique contemporaine, assez complète. Tout y passe, des pédophiles au séries télé en passant par les grands de ce monde, le fanatisme religieux et les réseaux sociaux, etc.
Dans ce tome 6, on prend les mêmes et on recommence…
Nous sommes dans la banlieue chic d’Alesford , située à deux heures de New- York, à première vue , quartiers proprets , tranquilles , qualité de vie exceptionnelle, barbecues et sympathies , invitations entre voisins, couples soudés …
Je ne lis pratiquement pas de feel good book. Je lis très peu de pavés. J’aime les histoires qui me font voyager loin dans le monde. Dès lors, rien ne me prédisposait à lire « Tout le bleu du ciel », feel good book, de 838 pages, sur un road-trip dans les Pyrénées, mais ma curiosité a été attisée par le succès de ce roman. Ma conclusion : je comprends et partage l’engouement.
Ca faisait très longtemps que je louchais sur cette série. Et puis un jour au hasard de mes visites chez Emmaus, j'ai trouvé plusieurs tomes à un prix très attractif. Dans 1 ou 2 ans, elle pourrait plaire à ma puce.
Maternités est un recueil de 4 nouvelles où les femmes, toutes pauvres, ont des vies peu enviables. J’ai été surprise, par la suite, d’apprendre que l’auteur pensait que la place de la femme était au foyer, ses histoires ayant tendance à démontrer l’inverse.
La Physiologie du mariage est un essai auquel se livre Balzac, jeune auteur encore peu connu : il met à profit ses études de droit pour établir un panorama des relations conjugales, principalement centré sur "comment triompher de cette mauvaise idée qu'est le mariage ?" du point de vue du mari, on aborde souvent la question "un mari peut-il éviter d'être minotaurisé ?", néologisme servant pour l'auteur à exprimer plus poétiquement le vilain terme "être cocu", ou "porter des cornes" (on revient au Minotaure). Honoré de Balzac organise son essai en une trentaine de Méditations : nous y apprenons quel public masculin est le plus susceptible d'être concerné par cet épineux problème, quels dangers extérieurs guettent le mariage, comment reconnaître, après la Lune de Miel, les premiers signes qu'une femme irait bien voir ailleurs, comment la surveiller et tendre des pièges pour la surprendre en flagrant délit, quelle attitude adopter dans ce cas... Quelques chapitres apparaissent davantage comme un recueil d'aphorismes, du reste il se défend dans ce registre de la phrase percutante, brève et pleine de sens.
IMMENSISSIME COUP DE COEUR
Une lecture très agréable malgré le sujet abordé assez difficile : en 1874, aux Etats-Unis, la vie de femmes vendues au peuple Cheyenne contre des chevaux, pour permettre la survie de la tribu indienne et permettre une intégration des descendants dans la civilisation blanche.
Uranie est célibataire et sa confiance en elle est au plus bas, forcément, après sa rupture avec Thomas, ce dernier vient de se fiancer avec une bombe. Elle décide de reprendre sa vie en main et bien évidemment, elle commence par la salle de sport. Les scènes sont savoureuses (surtout pour celles qui, comme moi, détestent cet endroit).
"Poussez, madame!"
J’ai découvert cette auteure l’an dernier avec Tout le bleu du ciel et ce roman est un nouveau coup de coeur. La lecture d’Ariane Brousse est absolument parfaite, sa voix restitue les émotions d’Amande et des autres personnages, on se sent complètement immergé dans leur histoire. Ce roman se prête particulièrement bien à une version audio.
Voici un roman du terroir et thriller à la fois……..
« Vous montez un col, traversez une forêt, longez une rivière...
Oh oh oh!🎶 Voilà un petit livre parfait à offrir à Noël! Surtout aux amoureux d'haikus, de contes surprenants, d'échanges épistolaires...
Freddie Watson était adolescent pendant la première guerre mondiale et il ne s'est jamais remis du décès de son frère aîné, George, soldat pendant la première guerre. Un frère, fils adoré de ses parents, qu'il admirait et qui l'a éclipsé à leurs yeux. Attiré par la religion, l'architecture, de santé fragile, il décide de voyager à la fin des années vingt en France, en Ariège, sur les conseils de son médecin. A la suite d'un accident de voiture, il est recueilli et soigné par un couple puis se trouve invité à une fête médiévale où les participants semblent vivre au XIIIème siècle; il y fait la connaissance de Fabrissa, qui lui raconte la terrible histoire de la disparition de sa famille, un deuil qui fait écho à l'histoire de Freddie.
Cette bande dessinée pleine de légèreté et de nostalgie nous replonge dans les années 1970, dans l'adolescence d'un François Morel éperdu d'amour pour Isabelle Samain. C'est amusant et touchant de voir le tout jeune homme, timide et maladroit, gérant difficilement ses premiers émois amoureux.
Une aventure fantastique pour ados qui m’a été proposée dans le cadre de la masse critique jeunesse de novembre. L’histoire tourne autour de livres et de bibliothèques menacés par des ombres malfaisantes. Elles viennent du « monde de l’autre côté de l’air » et elles ont décidé d’anéantir nos libertés en détruisant tous nos bouquins et autres écrits. Deux lycéens Alba et Alex vont devoir lutter de toutes leurs forces contre ses entités maléfiques durant un tournoi d’échec scolaire. Les chapitres sont courts et rythmés pour nos chères têtes blondes qui doivent rester en éveil sous peine de voir le livre vite abandonné. Et notre ami Eric Vial-Bonacci y arrive avec brio grâce à son style plaisant et addictif. Sa petite incursion dans le monde des échecs reste un atout supplémentaire dans son scénario. J’ai ainsi fait la connaissance de la petite commune italienne de Marostica célèbre dans le monde entier pour ses parties d’échec grandeur nature avec des personnages vivants.
Il est drôle d’observer Balzac, qui aimait tant peindre les hommes avec des mots, se projeter parmi ceux qui le font avec des pinceaux. Voilà qu’il se plonge dans la jeunesse de Nicolas Poussin ! Une période de sa vie qu’on connait fort peu, renseignements pris. Notre écrivain préféré en profite sans vergogne pour laisser libre cours à son imagination, en mettant notamment en scène une rencontre entre lui et le peintre brabançon Frans Pourbus. Si ce dernier s’était bien fixé en France à la période qu’il évoque, le tableau qu’il lui attribue de ‘Marie l’égyptienne’ a l’air bel et bien imaginaire.
Une armée en guerre interstellaire à la recherche d’un héros qui saura sauver le monde. Et si ce héros était un enfant ?
Un roman d’amour et de mal de mère.
Dans mon profil, j'écris qu'un livre doit être comme un coup que l'on reçoit. Cet essai de Frédéric Lenoir est un de ceux-là. En reprenant l'histoire de l'évolution et en s'appuyant sur plusieurs philosophes, il nous conte notre histoire, celle de notre espèce en la complétant par celles des différentes espèces qui nous ont accompagnés durant notre évolution. Comment nous en avons domestiqués certains, comment nous en avons éradiqués d'autres. Et les sociétés humaines se complexifiant, comment, après Descartes qui comparait les animaux à des choses, la révolution industrielle et la montée du capitalisme, ces animaux ont de plus en plus été réifiés pour satisfaire nos besoins, sans se préoccuper des leurs. Comment nous en sommes venus à leur infliger d'innombrables souffrances pour payer moins cher notre tranche de jambon ou notre steak. En se posant la question de l'antispécisme, il termine par l'évolution du droit, notamment en France, qui les considèrent maintenant comme des êtres sensibles et non plus des choses, mais beaucoup de chemin reste à faire pour les respecter complètement. Sans angélisme mais en se déclarant résolument leur protecteur à travers différents associations, son propos est comme toujours très clair tout en étant une excellente synthèse. C'est un livre complet qui s'appuie sur d'autres ouvrages, notamment ceux de Boris Cyrulnik ou Frans de Waal.
«  Deux hommes —— ennemis —— l'un fera ton bonheur ….
Dans ce roman, l'auteur rend hommage à Yambo Ouloguem, auteur malien récompensé du prix Renaudot pour "Le Devoir de violence". Le livre lui est d'ailleurs dédié.
Un écrivain se soumet aux questions des internautes et en profite pour revenir sur les faits saillants de sa vie , de celle de son pays , Israël.
Encore une fois, Louise Penny arrive à concocter un excellent polar d’émotions et de réflexion, qui traite cette fois-ci d’éthique scientifique et de manipulation des sentiments humains.
Tout d’abord merci à Masse critique Babelio et Hugo Cétive pour l’envoi «en chaussettes »
Je reconnais que la relecture fut moins réjouissante que les multiples faites quand j'étais enfant ! J'ai toujours autant apprécié les personnages, l'histoire, la verve et l'imagination de Jules Verne mais les développements scientifiques et autres qui émaillent le récit n'ont pas croisé la route de mon intérêt.
Que dire de ce premier tome d'une série si connue. Sur la pression amical de mes enfants qui avaient à ce moment 13 et 15 ans, j'ai lu cette aventure. Et, à ma grande surprise, l'écriture est vraiment fluide, l'histoire attractive avec des personnages vraiment bien ciselés et sympathique et carrément
Voilà ce qui aurait pu être un bon livre d’anticipation sur la thématique du changement climatique.
MANGA SCIENCE-FICTION.
Est-il utile de présenter cet écrivain russe, Fédor (Fiodor) Mikhaïlovitch Dostoïevski (Фёдор Михайлович Достоевский : 1821-1881), considéré comme l'u des plus grands romanciers russes ?
C'est le titre du roman de cette auteure suisse qui m'a intriguée, car j'ai beaucoup aimé celui d'Hélène Veyssier, qui présente le même.
Alain Billard est architecte, il est aussi docteur en archéologie. "La belle histoire des cathédrales" est paru aux éditions Bock-Sup et Adept-Snes que je remercie chaleureusement, ainsi que Babelio pour cette lecture. A noter que la maison d'édition Adept-Snes est une association de professeurs du second degré publiant des ouvrages de vulgarisation, notamment d'histoire, à l'adresse du grand public et plus particulièrement des jeunes. J'applaudis ici à la fois le fond et la forme. L'érudition d'Alain Billard est mise au service de son envie de partager, de transmettre et de rendre accessible ce savoir sur l'évolution de l'Art des cathédrales depuis leur naissance à l'ère paléochrétienne jusqu'aux réalisations architecturales les plus récentes. En sept chapitres denses et riches en savoir, l'auteur développe cette formidable histoire des cathédrales, ces vaisseaux de pierres qui ont traversés les siècles nous offrant un héritage architectural inestimable. On a bien vu et l'auteur en parle dans un article, l'attachement des Français à ces fantastiques monuments historiques lors de l'incendie en 2019 de Notre-Dame de Paris. Ce dernier à vu une mobilisation et une sorte d'union sacrée pour rebâtir le monument le plus visité de Paris. L'iconographie est somptueuse, des photos, des reconstitutions qui alliées à une frise chronologique des plus clairs, accessibles, permettent aux lecteurs, à chaque article, de suivre ce récit passionnant. Un glossaire, contenant les différentes définitions des termes techniques utilisés, est disponible en fin d'ouvrage. Les différents articles sont concis et expliquent de façon, là encore très clair, le propos. La forme est des plus réussie avec un très bel ouvrage à la lecture agréable et aux textes aérés sur le plan visuel qui est très travaillé. On ressent et mesure le travail de l'Adept-Snes pour la mise en pages. La couverture est splendide et elle est à l'image du contenu très vivifiant sur le plan intellectuel et qui éveillera l'intérêt aussi bien du public érudit que du grand public. C'est je pense la profonde qualité de ce très bel ouvrage "La belle histoire des cathédrales." Autant d'atouts rendant attrayant ce sujet passionnant. Je vous recommande ce bel ouvrage qui ferait un formidable cadeau de noël au passionné(e)s d'histoire. Remarquable.
Au commencement (des contes) était le verbe et les veillées devant le feu, entre adultes. Car les dégoulinations sucrées de Disney connues des dernières générations d'enfants sont un héritage d'histoires orales cruelles, pleines de « mutilations, meurtres, adultère, cannibalisme... et même d'authentiques scènes de cul ! » (sic).
Une petite balade dans Paris avec le couple Delerm. Madame a photographié et Monsieur a écrit à partir de ces petits riens qui ramènent aux souvenirs, à l’enfance, à l’instant présent où l’actualité sombre est occultée. Léger et agréable pour une petite évasion.
Quelle soirée d’anniversaire pour Lyn, Gemma et Cat, les triplées qui fêtent leurs 34 ans dans un restaurant branché !
Mourir est un art, comme tout le reste. Je m’y révèle exceptionnellement douée. (Sylvia Plath) Lorsqu’elle leva le bras en guise de salut fasciste.
A la fin d'Azami, Mitsuko a quitté l'appartement qu'elle occupait avec son jeune fils Tarô, un enfant métis sourd et muet. Nous la retrouvons dans la librairie de livres d'occasion qu'elle a ouvert et qu'elle tient avec l'aide de sa mère. Tarô va fêter ses sept ans , c'est un garçon attachant, passionné par ses animaux en plastique et doué pour le dessin et la peinture. Quand Madame Sato entre dans la boutique pour acheter des livres, Tarô fait la connaissance de Hanako sa petite fille ... une complicité immédiate s'installe entre les deux enfants, moins entre les deux mères.
Huit années de vie publique anglaise explorées dans ce roman où Jonathan Coe rend la politique sinon passionnante, tout au moins amusante et agréable à lire. Au travers d'une chronique allant de 2010 à 2018, année du regrettable Brexit, l’auteur visite l’histoire de son pays de bien des façons, avec des historiettes qui parlent d'une réalité politique quotidienne, que nous connaissons aussi, et que son regard de romancier restitue avec grand talent.
De titre enfantin, cette BD picaresque originale est une grande aventure avec des personnages touchants. Des conflits d'hier et toujours d’actualité, un subtil plaidoyer contre l'obscurantisme. Très intéressant, les illustrations et l’humour utilisé.
"Souriez,
Un texte d'une grande beauté…