corpus
stringlengths
1
3.76k
Né au Pays de Galles en 1977 et de formation historien à Oxford, Oliver Bullough a vécu de 1999 à 2006 en Russie et au Kirghizistan comme journaliste, entre autres pour l’agence de presse Reuters.
D’abord, j’ai été intriguée par ce qui se disait sur La plus secrète mémoire des hommes, de quoi me donner envie de le lire. Ensuite, j’ai soupiré sur les 50 premières pages, encore 400 pages comme ça ? C’était ennuyeux, malgré le très beau style. Enfin, le livre démarre, c’est finalement un coup de cœur en dépit de quelques reproches (mais pourquoi donc compliquer la vie du lecteur ?)
Beaucoup de choses ont été dites ou écrites à propos de ce livre et de son auteur. On peut en penser ce que l'on veut mais, force est de constater qu'à présent l'expression « France périphérique » est plus ou moins passée dans le langage courant. On peut en penser ce que l'on veut mais, force est de constater qu'en 2014, Christophe Guilluy a su voir venir le mouvement des gilets jaunes alors que ce n'est pas le cas de beaucoup d'autres représentants dits de « l'élite ».
Notre amie Michèle Abramoff, "micheleabramoff" sur Babelio, vient de publier son onzième ouvrage, sorti le neuf octobre dernier, au titre intriguant : "Une étrange invitée".
"Ben, mon colon !" Ou peut-être "Ben, mon cochon !" C'est à n'en pas douter ce que se serait écrié Pierre Perret en lisant ce livre, s'il n'en avait été le maître d'œuvre.
C'est la suite de Menahem-Mendl le reveur. Je me coule dans mon fauteuil et un sourire pointe avant meme d'ouvrir le livre. Allez Sholem, enchante-moi, que je me bidonne avec ta prose!
Banlieue sud-est est le premier roman de René Fallet écrit en 1946 et publié en 1947.
J'avais envie d'un peu de suspense enneigé, de mystère entre deux êtres, alors j'ai ouvert Se cacher pour l'hiver. Malheureusement, si c'est un bon roman dans son genre, ce fut aussi une lecture très éprouvante pour moi à cause de son thème principal, que je n'avais pas vu apparaître clairement dans les avis que j'en avais lus - qui voulaient probablement ménager la découverte.
Que savons-nous du Japon au fond, nous-autres occidentaux qu’ils surnommaient « les longs nez » ? Peu de régions ont vu fleurir une culture aussi riche sur un territoire aussi petit. Et il n’y a que dans ces petits recueils de nouvelles aussi discrètes qu’élégantes et subtiles que j’ai l’impression de voir sa civilisation se dévoiler un peu.
Cent kilos. Cent kilos d'amour et de tendresse que Céline déverse sur Anatolis, son vieux voisin en phase terminale de cancer, et sur les deux enfants d'une voisine qu'elle garde le mercredi, en plus de son travail peu gratifiant de garde-barrière.
Exquis, ce roman de saison enfoui sous les dernières neiges suisses, qui se déguste comme un chocolat blanc fondant sur la langue. Aguichée par la belle couverture enneigée et un titre légèrement apocalyptique, j'ai lu tout schuss ces 100 pages de mots fondus dans une avalanche de dialogues et pensées. « Tout est prêt pourtant, y a que l'hiver qui manque à l'appel ».
"Des pas dans la nuit", voilà qui annonce le frisson, la sourde angoisse du mystère et de l'inconnu !
Pour ceux qui ne connaissent pas ce livre, en lisant sa quatrième de couverture, vous vous direz sûrement que c’est le genre de livres qu’aurait très bien pu imaginer Guillaume Musso ou Marc Levy. Effectivement, vous ne vous trompez pas. Mais derrière « Minuit ! New York » se cache un écrivain sous le pseudonyme de Mark Miller.
Un roman très bien construit, hyper addictif. C'est l'histoire d'une mère de famille qui se trouve coincée dans un engrenage infernal. Une histoire de manipulation. Comment cela peut il bien se terminer ?!!
Merci à Belette2911 sans qui je n’aurais pas connu l’existence de cette BD ! Si, comme moi, vous êtes fan de Carmen Cru, n’hésitez pas ! C’est moderne, c’est rigolo… avec un soupçon de vrai ! Tout y passe, l’informatique, les réseaux sociaux, la Covid, l’adultère, la politique…
Très beau livre, une superbe idée de cadeau pour tous les amoureux de la mer et des livres.
MANGA HISTOIRE / ANTIQUITE.
Dans ce deuxième volet des aventures futuristes de Bruna Husky, nous retrouvons la réplicante de combat (une androïde « techno-humaine »), qui n'a désormais qu'un peu plus de trois ans à vivre avant que ne se déclenche sa TTT (tumeur totale techno) qui la tuera dans de brèves mais horribles souffrances. La détective privée est chargée cette fois de retrouver un curieux diamant noir. Son enquête la mènera d'abord sur Labari, une planète proche de la Terre, régie par un système de castes moyenâgeux puis, de retour sur Terre, aux confins du monde connu, dans une zone de guerre où seraient enfouis dans le plus grand secret les déchets nucléaires de l'humanité. La mission est pleine de dangers et de surprises, et Husky est accompagnée, pour le meilleur ou le pire, par Daniel Deuil, son « tactile » (sorte de kiné-psycho-thérapeute) et de Clara, réplicante issue de la même matrice qu'elle, en quelque sorte son clone industriel, sauf que Clara est plus jeune et que ses vrais-faux souvenirs et émotions lui ont été implantés par un autre mémoriste que celui de son aînée. Bruna peut aussi compter sur ses amis déjà présents dans « Des larmes sous la pluie » : Yannis, le vieil archiviste dépressif, le sombre et séduisant inspecteur Lizard, et Bartolo, son drôle de petit animal de compagnie.
Fille d’Egyptiens immigrés en France, Mariam mène une existence confortable et sans histoire à Paris, entre son époux, ses deux filles, et sa carrière d’avocate. Mais, dix ans après la révolution égyptienne, elle a de plus en plus de mal à refouler les souvenirs et la sensation d’être passée à côté de l’essentiel. Du jour au lendemain, elle quitte tout sans prévenir. Parti à sa recherche au Caire, son mari Antoine est amené à rencontrer un petit groupe d’hommes et de femmes qui, malgré la terrible répression du régime en place, tentent dangereusement de maintenir en vie leur idéal de liberté.
Valérie Tong Cuong raconte avoir dès son jeune âge écrit ce qu'elle ne pouvait échanger avec ses proches. Ainsi on imagine qu'elle couchait sur le papier ses craintes et peurs, afin de les exorciser pacifiquement. Contrairement à l'héroïne d'Un tesson d'éternité, Anna, dont l'arrestation du fils pour une erreur d'adolescent résonne comme un rappel à sa propre jeunesse tourmentée, et la pousse à choisir une dramatique impasse. Une façon de traiter le déterminisme social et le harcèlement que j'ai trouvé souvent assez juste. Et même si on peut avoir parfois le sentiment que l'auteure enfonce le clou, encombrant son propos de phrases creuses, l'histoire reste prenante par ce qu'elle suscite comme réflexion sur les conséquences des traumatismes de l'enfance.
Quelle belle histoire, certes romancée, que celle de ces violons pensés et longuement perfectionnés par le bonhomme Antoine!
René et Claude , octogénaires , ont choisi de vivre leur retraite à Uzès.
Dans une petite ville entre l'Aveyron et Clermont-Ferrand, Jacques Bangor, anciennement mi-commercial mi-designer de lingerie fine, est actuellement au chômage et son peu d'entrain à retrouver du travail risque de lui faire perdre le bénéfice de ses indemnités. C'est un « rabalaïre », c'est-à-dire, en occitan, un homme qui va chez les uns et chez les autres, qui farfouille, qui ne tient pas en place. C'est un grand amateur de vélo, mais surtout il a l'esprit très occupé par ses nombreuses amours et aventures sexuelles, avec des hommes et des femmes, même s'il se définit lui-même comme homosexuel. Son attirance envers autrui ne suit pas les canons habituels et il aime aussi, par exemple, les hommes laids, voire difformes, ou les vieilles femmes. Il lui arrive tant de choses qu'il ne sait plus où donner de la tête, tout cela dans un contexte d'attentats islamistes qui peuvent le toucher de près. Il semble perdre peu à peu le contrôle de sa vie, et la rencontre qu'il va faire avec un tord-boyaux stupéfiant, dans un hameau perdu en montagne, ne va pas contribuer à le lui faire retrouver. ● Depuis 2014 et son premier roman Ici commence la nuit, j'attendais avec grande impatience le nouveau livre d'Alain Guiraudie, connu surtout comme réalisateur de films (L'Inconnu du lac, par exemple). Il faut dire que son premier livre avait été pour moi une vraie gifle littéraire. Je n'étais pas revenu de son audace et de son originalité. Et voici que pour la rentrée littéraire 2021 il publie un pavé de 1040 pages, rien que ça ! le volume m'a fait peur, je dois le dire, et j'ai différé la lecture jusqu'à maintenant. ● Mais quel livre ! Là encore, de quelle liberté Alain Guiraudie ose faire preuve ! Son monumental roman ne ressemble à aucun autre. Tout est perçu à travers la conscience de Jacques ; le roman restitue le flux de ses pensées, brassant et mettant en relation une somme de faits, d'états d'âme, de sentiments qu'on ne songerait pas forcément à relier. Les personnages sont hors du commun, leurs réactions et leurs aventures tout autant, l'histoire va dans tous les sens sans que le récit ne manque jamais de tenue et on s'y retrouve toujours. Tout est un peu décalé par rapport à la réalité qui fait notre quotidien. Tout est fabuleusement original, y compris la fin, sublime. On ne s'ennuie pas une seconde aux tribulations de Jacques et des autres nombreux personnages. ● C'est sans aucun doute le roman le plus original de la rentrée littéraire, et quel écho a-t-il eu ? Quels articles dans la presse ? (Un dans Elle et une mention dans Les Inrocks.) C'est tellement dommage ! Même s'il risque de ne pas plaire à tout le monde, avec ses scènes très osées et sa prose volontairement relâchée, on ne lui laisse pas assez la chance de rencontrer son public. Je vous le conseille vivement.
+++ UNE VIE DANS BEAUCOUP DE MONDES +++
« Madame Bovary » dont le titre est suivi de « Moeurs de province » lors de sa première parution en 1857 est immédiatement attaqué en justice par les procureurs du second empire pour « immoralité et obscénité ». Gustave Flaubert sera bien évidemment acquitté et son ouvrage bénéficiera, de facto, d'une grande publicité qui propulsera son roman parmi les best-seller de ce XIXe siècle.
Après Le soir, Lilith et Le scénar, Philippe Pratx a eu la gentillesse de me proposer son nouvel opus, Karmina Vltima. Comment ne pas craquer ? Rien que le titre m’enchante, me faisant penser au Carmina Burana. Et cette magnifique couverture vient s’ajouter à la beauté du texte.
« La frontière est si fine, qui sépare la vie de la mort : rien qu’un simple vêtement , une vareuse »
Ceci est un très bel objet.
Un tres bon cru de Sciascia. Un roman historique, avec l'accent sur "roman". De la pure fiction, donc quelque chose de tres different de "Mort de l'inquisiteur", ou Sciascia s'etait essaye a romancer et donner vie a de vrais documents d'archives. Mais son esprit caustique y apparait de facon tout aussi virulente et c'est peut-etre encore plus subversif vu que c'est plus agreable a lire.
«  Un corps immortel de jeune soleil stoppé net dans son élan » .
L'écrivain frustré du titre, c'est J., narrateur. Professeur de lettres à l'université de Madrid et critique littéraire reconnu, il rêve de passer de l'autre côté de la barrière et de devenir un écrivain célèbre. Mais, comme le dit le titre, il n'y arrive pas, la pression de la page blanche l'empêche d'aligner plus de deux phrases dignes d'intérêt.
Contrairement à une idée répandue, l ‘Afrique, nous dit Anne Hugon dans son introduction au livre « L'Afrique des explorateurs, Vers les sources du Nil » était connue, d'où les écrits d ‘Hérodote et de Diogène. Elle avait été parcourue par les caravanes arabes, nous dit-elle, sans s'appesantir sur le fait que ces caravanes étaient esclavagistes.
Une histoire de résistance bien prenante, dans un monde où les enfants des opposants politiques éliminés par la Phalange au pouvoir sont séquestrés dans un orphelinat assez glauque.
1967.
Barbara est de retour à Londres. Comme on pouvait s’y attendre, Isabelle Ardery n’a pas apprécié les frasques de sa subordonnée qui est maintenant étroitement surveillée. Une collègue de Barbara décide de lui apprendre à s’habiller correctement, ce n’est pas gagné, mais ça nous vaut quelques scènes savoureuses.
Une écriture surprenante et envoûtante pour ce premier roman. Mais que c’est dur ! Des phrases qui claquent qui nous font se demander si on doit continuer. On a quand même envie de savoir comment le petit garçon qui a subit des horreurs avec son père va évoluer. On se doute mal, puisqu’il écrit du fond d’une prison. Comment la violence engrange la violence ? De par son sujet et la belle écriture, il m’a fait penser à Le diable tout le temps de Pollock. Pas à lire tous les jours.
Il y avait " Vingt-quatre heures de la vie d'une femme", désormais on peut dire qu'il y aura "une semaine" aussi !
"Les soirées d'hiver étaient longues ; la lecture en abrégeait les heures."
Ce roman n'est pas de ceux qui nous laissent en admiration devant l'écriture ou encore le style, ce n'est pas non plus un roman qui aborde un sujet nouveau ou avec originalité c'est simplement un roman agréable à  lire.
Alabama 1963, Bud un ex flic qui traine des casseroles et qui est constamment imbibé au wiskey mène l’enquête avec Adela sa femme de ménage noire. Autant dire que certains apprécient peu. Notamment les gars qui se baladent en chemise de nuit blanche toute l’année avec leur bonnet enfoncé trop bas sur la tête. Ils doivent être daltoniens ou un truc du genre : ils ne supportent pas qu’on mélange les couleurs. Ou alors un jour de lessive leurs belles chemises de nuit ont perdu leur blanc éclatant et depuis ils font une fixette. On a beau leur dire que les gens ne déteignent pas ils sont complètement flippés.
Karine Giebel, c’est une auteure pour laquelle j’ai déjà remarqué qu’on est face à deux sentiments antinomiques : soit on adore ses livres, soit on n’aime pas du tout. Pour ma part, en tout cas pour tous les livres que j’ai lus d’elle (dont vous pouvez retrouver mes chroniques sur mon blog), mon ressenti reste le même : j’adore!
Ana, sexagénaire en pleine forme a rendez-vous avec Zeno avec lequel elle a eu une courte histoire d’amour trente-sept ans auparavant. Ils se retrouvent sur le pont qui domine la ville dont elle a été longtemps maire, et à la construction duquel elle a participé, ou du moins œuvré. La marche sous la pluie en mangeant des cookies qu’elle a elle-même préparés est attendrissante.
Après la période l'araignée, mon petit fils de cinq ans est entré dans l'ère dinosaures. Il y a un nombre incalculable d'ouvrage sur le sujet dont un grand nombre sont, excusez-moi l'expression, cucul la praline. Toujours cette tendance bipèdique, cette rage de vouloir tout humaniser, les poules, les lapins, les hérissons ou les vers de terre. Voire même une tigresse ayant des petits. Si certains veulent tenter l'expérience, je cède le pas. Ce livre n'est pas une énième histoire de Nono le gentil dino et de sa tendre maman qui broutent paisiblement un Baobab et vont échapper de peu au grand méchant T-Rex car on avait pas encore inventé le grand méchant loup pour faire peur aux enfants. Rien de tout ça, c'est un bel ouvrage fidèle aux connaissances actuelles sur ces espèces, qui reprend chronologie et évolution. Il faudra bien sûr aider un peu l'enfant en fonction de son âge et certains adultes dont je suis auront besoin de faire quelques recherches à moins d'être déjà un spécialiste es grosses bêtes. Pour ces raisons, je recommande fortement se livre, fort bien illustré, qui sera l'occasion de recherches et de découvertes communes. Ne passez pas à côté de ce type de partage, le temps passe vite, n'est-ce pas gentes et gents dino. Puis c'est bientôt Noël, un petit plus bon marché plein de gros reptiles. Y a aucun lézard 🦎
Ifemelu ne serait peut-être jamais partie étudier aux États-Unis sans les grèves et les manifestations qui paralysaient son pays, le Nigéria. Plus d’essence pour les voitures, plus de pension pour les retraités et les enseignants qui manifestent. Poussée par son amoureux Obinze qui devait la rejoindre plus tard et rassurée par la présence de sa tante là-bas, pour un accueil familial, Ifemelu quitte le Nigéria.
Un pur moment d'émotion et de poésie…
Un grand merci à Babelio et aux éditions Delcourt...
Je ne suis pas fan du duo " Quincie- Rainie", leurs enquêtes étant souvent très ( trop ) américaines, trop "musclées" , manquant de nuances, de subtilités, de zones grises... Mais dans celle-ci, j'ai sauté à pieds joints, parce qu'au delà de l'efficacité (indéniable), il y a deux enfants qui souffrent, deux enfants placés en familles d'accueil, et que ça m'a touchée.
Une carte postale de l'opéra Garnier, non signée, arrive au domicile de la famille de l'auteure en janvier 2003. Quatre prénoms sont écrits dessus : Ephraïm, Emma, Noémie, Jacques. Rien d'autre. Ce sont ceux des grands-parents et de l'oncle et la tante de la mère de l'auteure, tous morts en déportation en 1942.
Un roman dont il est impossible de savoir si c’est une histoire de fantôme ou une histoire sur la folie. J’avoue en avoir été agacée même si je reconnais l’exploit littéraire.
Petit écureuil n'aime pas sa vie. Il rêve de devenir un castor. Oui mais, elle est pénible la vie d'un castor, à toujours travailler les pieds dans l'eau...
Il y a un vrai souffle romanesque dans ce roman qui m’a habitée près d’une semaine et que j’ai quitté à regret. Les arbres et l’écologie sont prétexte à raconter l’histoire de la famille Greenwood, de 1908 à 2038 (ou plutôt de 2038 à 1908 car l’auteur, malin et habile, conte l’histoire à rebours pour mieux nous accrocher). Une histoire qui débute avec deux frères, au début du XXe, et qui se construit au fil de la guerre, de la grande dépression, du réchauffement climatique et de l’abattage forcené des forêts canadiennes, jusqu’au « grand dépérissement ». Plus d’un siècle en compagnie d’Everett, de Harris, Willow, Liam et Jake ; un siècle de transmission, d’amour, de trahison et sacrifices. Portrait d’une famille, fable écologique, dystopie, ce roman passionnant mérite une place de choix au pied du (faux) sapin. Il est d’ores et déjà un incontournable de ma bibliothèque.
Cassy et Charlie sont jumelles. L'une travaille dans la pâtisserie de tradition familiale et l'autre est présentatrice dans une émission culinaire. Elle partage la même passion pour la pâtisserie, mais n'embrasse pas la même carrière. Après un accident de travail et des problèmes de couple elles décident d'échanger leur vies.
Pour ceux qui ne le connaisse pas encore, il est temps de découvrir Lanfeust de Troy dans le tome 9 La forêt noiseuse car c'est une histoire complète . Pas d'angoisse, d'ongles rongés, de nuits blanches à se demander ce qui va se passer au prochain épisode.
Pour ses vacances de Noël, Pauline avait un programme très simple : Traîner au lit jusqu'à midi, ne pas quitter son pyjama licorne et se faire livrer tous ses repas. Mais une soirée arrosée au bureau a anéanti ses projets. Ses ébats sexuels avec Hervé, l'assistant du DRH, ont été filmés par la caméra de surveillance du parking souterrain de sa résidence ! Pour profiter sereinement de ses congés, Pauline doit effacer l'enregistrement compromettant. Seul le gardien de l'immeuble peut l'aider. Oui mais tout a un prix. le beau David veut bien faire son possible mais en contrepartie, la jeune femme doit l'accompagner dans sa famille pour les fêtes de Noël et se faire passer pour sa petite amie. Qu'à cela ne tienne ! Là voilà partie pour Santa-les-deux-Sapins et un Noël haut en couleurs.
Roman historique très imprégné de lyrisme, La Nuit des orateurs révèle, chez son auteur, une érudition et un travail d’écriture hors du commun. Romancier après avoir été poète, Hédi Kaddour, un Franco-tunisien que son prénom n’a pas empêché d’être en son temps reçu premier à l’agrégation de lettres, est une grande figure de la littérature française, qu’il a enseignée à l’Ecole Normale Supérieure et aux États-Unis. Mais à mon grand embarras, je dois avouer que la lecture de son livre m’a déconcerté. Il va falloir que je m’en explique.
LES INDES FOURBES... On pourrait annoter en sous-titre "Ou les aventures d'un des plus grands vauriens du siècle d'or", ou " Manuel de la divine filouterie", tant cet antihéros de Don Pablos de Segovie incarne le roi des crapules, l'empereur des escrocs, l'idole des fripouilles, menteurs, tricheurs et voleurs...
c’est le 8eme livre de Tesson que je lis. Ce livre parle du Tunduk le cœur de la yourte. Les fenêtres du toit sont les 1ères. Le feutre est fabriqué avec de la laine de mouton. Les femmes soutiennent les treillis de l’intérieur pendant que les hommes emboîtent les perches et la couronne. Ce voyage a été fait avec Priscilla Telmon. Une fois mouillé le feutre est sèche au soleil. Leurs motifs sont des entrelacs pour isoler de la terre avec les coffres au fonds et
La science-fiction est un genre littéraire qui m'a toujours séduite. La critique particulièrement convaincante de HordeduContrevent a été le déclencheur de cette lecture. Et c'est avec impatience et curiosité que j'ai commencé ma lecture.
Ils vivent dans un terrier, ce sont des monstres.
Témoin de nos existences, le minéral traverse les âges, et les vies animales et végétales le traversent, aussi. La végétation sur la première de couverture l'évoquait joliment, avant que les bandeaux rouges des prix littéraires ne la recouvrent.
.
Première lecture de décembre et premier roman que je lis d'Estelle Faye, L'Arpenteuse des rêves fut vraiment une belle découverte.
En Irak, une jeune fille tombe enceinte hors mariage. C'est le fin de sa vie , l'honneur de la famille ne peut supporter un tel affront.
Rien à déclarer
Est-ce l’écriture ou la traduction, mais j’ai failli le lâcher à cause des répétitions, apitoiements et détails de vie matérielle. J’ai lu autre chose et l’ai repris. Ce que je ne regrette pas. Le patron de Hulda, 64 ans, lui donne le choix de rouvrir une affaire non résolue, histoire de l’occuper ces derniers jours avant la retraite. Elle va enquêter sur celle d’une jeune femme russe immigrée retrouvée morte sur une plage déserte. Bonne intrigue et la fin est loin des clichés attendus.
On l’aura compris, les romans de Nicolas Beuglet reposent sur une langue tenue, qui vous cogne et vous cueille.
Avec une infinie délicatesse, une sensibilité à fleur de peau, Emily Ruskovich écrit les failles de la mémoire, la volatilité des souvenirs, les caillots de sang qui rougissent la douceur sans raison. Elle tisse la matière intangible de la vie qui passe. Ouvrir Idaho, c'est accepter que son cœur prenne le pas, c'est laisser les personnages s'infiltrer dans chaque fibre de son être pour s'ouvrir à soi-même et aux remous, aux soubresauts qui l'agitent, incompréhensibles à tout égard (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/12/10/idaho-emily-ruskovich/)
Ce livre est un kaddish.
Roman d’amour et d’aventures, avec un humour parfois déconcertant.
Dans une minuscule ville du Colorado , une fille a disparu. Et cela fait écho à une autre disparition classée comme "suicide", survenue quelques mois plus tôt. C'est qu'il ne fait pas bon trainer prés du site qu'on a surnommé la Fuite d'Anna, un endroit où la rivière bouillonnne et rend les corps un peu plus loin..
Avec un titre pareil, on se doute que ce roman ne concourt pas pour le prix Nobel de littérature, mais on peut espérer passer un bon moment, voire bien rigoler ...
Le mois de décembre avance, dans 20 jours nous serons déjà en 2022. Je m’étais fixé fin octobre l’objectif de finir avant au moins 5 lectures “bon plan” du challenge multi-auteures SFFF administré par Fifrildi. Il m’en reste 2 à lire mais avec une période soutenue ces dernières semaines à la fac je n’ai pas pris le temps de chroniquer la plupart de mes lectures dont le premier tome de cette série de novella de SF qui a son petit succès.
Pendant mon enfance, Enid Blyton a clairement été un de mes auteurs fétiches. Si j’ai lu, relu et dévoré de très nombreuses aventures du célébrissime club des cinq, savouré les histoires du pensionnat de filles à Malory School et bien autres livres encore, j’avoue moins bien connaitre certaines autres œuvres telles les Oui-Oui par exemple.
Étudiant en lettre, Fazil voit sa vie bouleversée par le décès de son père, il doit trouver un petit boulot pour financer ses études. Il se retrouve figurant sur un plateau de télévision. C’est ainsi qu’il rencontre madame Hayat, une femme mystérieuse et plantureuse beaucoup plus âgée que lui, qui va le transformer, l’aider à faire sa mue, à devenir un homme.
Dans le même univers que celui de L’Assassin royal et Les aventuriers de la mer, le lecteur va apprendre l’histoire des dragons.
En 2025, Lucie rejoint la station spatiale internationale et s’apprête à vivre une expérience extraordinaire. Pourtant, elle ne soupçonne pas ce qui l’attend, à l’approche de la comète 2025LM132... En l’an 376 AGS, les jours perpétuels se succèdent sous le soleil de plomb d’Érémos mais la mère de Lisbeth ne rentre pas au port. Ne restent à la jeune fille qu’un message énigmatique et des questionnements qui n’ont guère de place dans le système verrouillé qui régit le monde d’Érémos.
Ça faisait un p'tit bout de temps que je n'étais pas retourné à Notre-Dame-des-Lacs.
C’est une jolie histoire. Une histoire d’aujourd’hui. Dans une cité HLM où il fait souvent gris, où on ne naît pas tous égaux, il y a l’amitié qui nous prend par la main. C’est l’histoire des petites. Elles sont trois, Faouzia, Myriam et Kadi. Intrépides, joyeuses, elles avancent dans la vie en sautant dans les flaques de l’enfance, tout sourire.
Comment puis-je vous parler de mon amour des livres sans évoquer cette saga jeunesse ? Elle a été pour moi une réelle révélation. Je ne l'ai lu que très récemment et elle est devenue pour moi un incontournable ; un coup de coeur tellement grand qu'il est difficile de passer outre. J'ai mis plusieurs semaines pour m'en remettre une fois le dernier tome terminé.
J'attendais de découvrir ce cinquième tome avec impatience (heureusement que mon amie, celle qui m'a fait découvrir non seulement les quatre premiers mais aussi, de manière générale Riad Sattouf, se l'était acheté...donc, en somme il ne fallait plus que je lui demande car en gros, ce dernier n'attendait que moi et maintenant, je suis bien avancée [léger goût d'amertume et d'impatience mélangé dans la gorge] en sachant que ces chroniques sont loin d'être terminées et qu'il va falloir que je prenne mon mal en patience avant de pouvoir découvrir le tome 6 voire plus...) mais bon, disons que j'ai déjà fait un pas en avant ici avec cette découverte du cinquième tome (toujours voir le côté positif).
Après avoir refermé le voyant d’étampes, je comprends mieux ses multiples sélections aux différents prix de cette rentrée littéraire.
Un regard sans complaisance sur les difficultés de la vie d’une femme musulmane, un roman en auto-édition.
Quoi de plus merveilleux qu’une forêt vraiment sauvage ! Surtout pour qui aime les cabanes et sait identifier à coup sûr la mélisse citronnée, l’ail des ours et les traces des chevreuils… Le jour où des promoteurs mettent cette magie en péril, on peut compter sur les enfants pour mettre leur détermination et leur inventivité au service de la nature.
« La dernière vague » est un court mais intense livre sous la forme d’écrits que l’auteure, Isabelle Michiels, adresse à sa grand-mère au cours des dernières années de sa vie. Du fait qu’il ne compte pas beaucoup de pages, je ne souhaite pas tout vous dévoiler au risque de gâcher votre lecture.
J’ai lu plusieurs livres de cet auteur. Je ne sais plus combien 5 ou 6 peut être. Vous savez peut être. Peut être peut être c’est comme brouillard ou moustache n’est-ce pas galettesaucisse je ne sais plus le nom. Quel doute ? Je n’ai rien bu pas comme cet auteur. J’aime beaucoup les auteurs islandais. La langue de terre d’Eyri. D’un côté les elus, de l’autre, ceux qui les ont choisis. je ne bois pas du breivin.
Le temps s’est écoulé et de nombreuses années sont passées lorsque le narrateur après de longs séjours en province pour se soigner est de retour sur Paris. Il constate que mal grès la guerre, l’effervescence de la vie parisienne est toujours aussi présente et que les salons sont toujours le lieu incontournable où se rassemblent toute la mondanité d’une société bourgeoise et aristocratique du faubourg Saint-Germain. Pour « en être », il faut fréquenter ceux de madame Verdurin et de madame Bontemps. Il est de bon ton à ces occasions, de se montrer patriote et seul monsieur de Charlus affiche sa germanophilie. Ce dernier s’est rendu anonymement propriétaire d’un lupanar qu’il a laissé en gérance à Jupien et où il se livre sans retenue à ses plaisirs coupables et sadomasochistes. Le narrateur se désespère de trouver l’inspiration qui lui fera réaliser son œuvre littéraire. Il se rend à une soirée donnée par le prince de Guermantes où les souvenirs le submergent.
Dans la famille Malaussène, je demande le Petit. Ce dernier veut savoir qui est son papa. Jeremy a beau expliquer que « le père est une hypothèse dont on peut fort bien se passer », le Petit ne cesse de répéter : « Je veux mon papa » qui devient bientôt : « je préfèrerais mon papa ». Benjamin s’inquiète de ce conditionnel, le Petit ne serait-il pas atteint de bartlebisme (référence à une nouvelle de Melville, Bartleby où le protagoniste serine à l’envi : « j’aimerais mieux pas ») ? Il se confie à son ami Loussa de Casamance et forcément, avec ces deux-là, l’enquête commence dans les livres.
Andie Taylor est personal shoppeuse. Elle écume les boutiques de Londres à la recherche du cadeau idéal à la place de ses clients, souvent trop occupés pour le faire eux-mêmes. Décembre est évidemment son mois le plus chargé de l’année, mais cette année est un peu particulière. Mark Sullivan, à la tête d’une entreprise d’optique, l’engage pour aider sa famille à retrouver l’esprit de Noël. Sa femme et lui ont toujours été trop occupés pour célébrer les fêtes de fin d’année mais maintenant qu’ils ont une petite-fille, ils sont prêts à s’investir dans la décoration, l’achat des cadeaux, la fabrication des gâteaux, etc. Andie est aux anges ! Bien rémunérée, accueillie à bras ouverts dans une maison cossue de Nothing Hill, elle est déterminée à faire souffler le vent de Noël chez les Sullivan. Malheureusement, Josh, le fils de Mark, n’est pas très coopératif et compte bien se tenir à l’écart de tout ce remue-ménage ridicule.
Young-ha Kim est un talentueux écrivain coréen né en 1968. Les trois nouvelles ont en commun la thématique de la perte et ses conséquences. Elles sont aussi magistralement construites avec des méandres surprenants et des fins toujours imprévisibles. Mais le ton des trois récits est très différent.
Le STYLE est, comme toujours, très clair chez Frédéric Lenoir. C'est un livre de diffusion grand public comme le dit l'auteur. Quelques reproches sont faits sur Babelio à ce sujet.
J’ai pris des nouvelles de Maupassant.
Un roman effrayant et captivant.
À réserver aux inconditionnels de Stendhal, car Lamiel est malheureusement un roman très inachevé, un brouillon dont le degré d’élaboration se situe à peine au tiers de celui de Lucien Leuwen, selon les spécialistes.
Après un coup de vent, trois cadavres masculins sont trouvés sur une plage de l'archipel des Glénan. Le commissaire Dupin, de la police de Concarneau, et ses hommes sont chargés de les identifier et de valider la thèse de l'accident de mer.
Stéphan, un jeune romancier, raconte sa rencontre avec une « influenceuse », L., qui ne tarit pas d’éloges sur ses œuvres avant de se lier d’amitié avec lui. L. est de plus en plus présente dans sa vie et l’amitié devient manipulation. ● Ce très court roman (une centaine de pages) est très agréable à lire. Le style en est simple et direct mais non dénué d’un charme un peu rohmérien. L’histoire, sans temps mort, se suit avec plaisir. La satire des réseaux sociaux est réussie et les personnages, Stéphan, le narrateur, et surtout L., sont bien dessinés. L. est une jeune femme moderne et instable dont le narcissisme a trouvé à s’exprimer dans les arcanes d’internet. Une réussite.
Voilà un ouvrage pour rassurer les pitchounes quand ils commencent à douter de l'amour des leurs. Très bien avant de dormir. Vous avez dit niais ? pas d'accord, il faut se mettre à portée de leur cœur qui est plus grand que leur taille. Le dessin est très beau, très doux. Encore un petit plus pas cher pour les fêtes.
On croit qu’Hitler a été unique dans le genre cruauté à grande échelle. Mais on oublie que Louis XIV a été son égal !
Françoise, la bonne du narrateur, vient de lui apprendre qu’Albertine à fait ses malles et s’est enfuie. Lui qui vivait dans la jalousie obsédante de la soupçonner d’avoir des relations saphiques avec ses plus proches amies, se surprend à découvrir dans quel état de tristesse son absence le plonge et l‘amour que finalement il éprouvait pour elle. Sans réfléchir il lui envoie un télégramme la suppliant de revenir mais il reçoit le même jour la nouvelle de sa mort, scellant définitivement toute possibilité de réconciliation. Quelques heures plus tard, une lettre d’Albertine arrive où elle reconnaît son erreur de l’avoir quitter et le prie de lui pardonner l’inconséquence de son départ et d’accepter qu’elle revînt. Le narrateur est alors plongé dans une réflexion qui lui fait se remémorer tous les souvenirs qu’ils ont eu de communs.
A chaque fois que je commence un livre d'Irène Némirovsky, la même magie opère : je me fonds aussitôt dans l'histoire, je suis au début du 20ème siècle, je me glisse dans les pensées des personnages. Et j'oublie ce qui m'entoure...
J'ai découvert James Lovegrove aves sa trilogie confrontant les univers de Lovecraft et de Conan Doyle et l'avais trouvé plaisante.