instruction
stringlengths
386
34.2k
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur societe [INST] Rédiger un article de presse sur le thème societe [/INST] title : Mise en scène d'un vol sur Hit Radio : La HACA entre en ligne || subtitle : La Haute Autorité de la communication audiovisuelle (HACA) a appelé à préserver le droit du citoyen à des contenus médiatiques vigilants et sûrs, sur fond de l'affaire de fabrication de crime fictif et de diffusion de fausses informations au cours d’une émission radiophonique. || body : Dans un communiqué rendu public, jeudi, la HACA affirme avoir suivi les différents développements en rapport avec la poursuite judiciaire d'individus dans une affaire de " fabrication de crime fictif , outrage à un corps constitué et diffusion de fausses informations lors de la participation à une émission radio ". Mise en scène d'un vol sur « Momo Ramadan Show » : Hit Radio s'explique Du nouveau dans l’affaire de l’auditeur ayant simulé le vol de son téléphone en direct pendant l’émission « Momo Ramadan Show » sur Hit Radio. La station a choisi de sortir de son silence pour clarifier sa position. En prenant en considération le principe de présomption d'innocence qui considère que tout suspect ou accusé d’un crime est présumé innocent jusqu’à ce que sa condamnation soit confirmée par une décision judiciaire , la HACA rappelle certains principes encadrant les services de radio et télévision , notamment dans le cadre de la responsabilité qui leur incombe en matière de préservation de la sécurité des citoyens . "Ces principes, qui se fondent à la fois sur la philosophie et l’esprit de la Constitution , les dispositions juridiques et réglementaires en vigueur et le cumul normatif réalisé grâce à l’action de la Haute Autorité en la matière, ne portent nullement atteinte à la liberté éditoriale des opérateurs audiovisuels . Bien au contraire, le respect de ces principes contribue à la préservation de cette liberté qui constitue le fondement de la pratique médiatique et du droit à l’information ", fait remarquer la Haute Autorité. Mise en scène d'un vol en direct sur Hit Radio : Momo poursuivi en état de liberté Le procureur du Roi près le tribunal correctionnel d’Aïn Sebaâ à Casablanca a décidé de poursuivre l’animateur de Hit Radio, Mohamed Bousfiha, alias « Momo ». Selon les dernières informations, l'animateur a été libéré sous caution de 10 millions de centimes. A ce propos, la HACA considère que "l’instauration par le législateur du principe de responsabilité éditoriale des services radiophoniques et télévisuels et du devoir de maitrise d’antenne , n’est pas un objectif en soi. C’est plutôt un moyen de préserver le droit du citoyen, auditeur et téléspectateur, à l’accès à des contenus médiatiques vigilants , sûrs et de confiance, ce qui n’est pas antinomique avec le principe de la liberté de la communication audiovisuelle et de la liberté de choix des opérateurs en matière de style d'animation et de production de leurs programmes". La HACA veille en permanence à la garantie du respect de l’honnêteté et de l’intégrité de l’information et des programmes, tant au niveau du contenu éditorial produit et présenté par les professionnels des radios et télévisions qu'au niveau du recueil et de la diffusion des témoignages des citoyens. L’objectif ultime de l'action du régulateur quand il intervient pour prévenir l’induction en erreur de l’auditeur/téléspectateur en ce qui concerne aussi bien la véracité de l’information diffusée que l’identité et la qualité des personnes interviewées est d’étendre le bénéfice d’une information de qualité et conforme à l’éthique professionnelle, fait observer la même source. La HACA tient à souligner que les principes et mécanismes d’ autorégulation tels que définis par les cahiers de charges des opérateurs audiovisuels ne sont nullement "un luxe réglementaire", notant que ces principes sont un moyen important, parmi d’autres, pour la consolidation de la culture de régulation. C’est pourquoi la HACA exhorte l’ensemble des opérateurs audiovisuels à redoubler d’efforts dans ce domaine, afin de promouvoir une pratique médiatique responsable et de contribuer à limiter l’impact de certains agissements nuisibles inhérents à l’espace numérique non régulé et qui ont parfois des répercussions graves dans l’espace réel. La HACA considère que le rappel des principes et des finalités de la pratique radiophonique et télévisée responsable est partie intégrante de sa mission pédagogique qu’elle exerce en complémentarité avec ses compétences normatives, une mission qui se distingue clairement des prérogatives d’autres institutions et dont la finalité est de renforcer la confiance des citoyens envers les médias .</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur societe [INST] Rédiger un article de presse sur le thème societe [/INST] title : Mise en scène d'un vol sur « Momo Ramadan Show » : Hit Radio s'explique || subtitle : Du nouveau dans l’affaire de l’auditeur ayant simulé le vol de son téléphone en direct pendant l’émission « Momo Ramadan Show » sur Hit Radio. La station a choisi de sortir de son silence pour clarifier sa position. || body : Hit Radio a publié ce jeudi des clarifications au sujet "des allégations circulant sur les réseaux sociaux et dans certains médias, concernant l' émission « Momo Ramadan Show » du 21 mars au cours de laquelle un auditeur invité à s'exprimer à l'antenne aurait volontairement simulé un vol de téléphone en plein direct". Mise en scène d'un vol en direct sur Hit Radio : Momo poursuivi en état de liberté Le procureur du Roi près le tribunal correctionnel d’Aïn Sebaâ à Casablanca a décidé de poursuivre l’animateur de Hit Radio, Mohamed Bousfiha, alias « Momo ». Selon les dernières informations, l'animateur a été libéré sous caution de 10 millions de centimes. Voici le communiqué publié par la chaîne : "Nous tenons à réfuter avec force toute implication de la station dans la commission de ces actes, totalement contraires à nos valeurs. Hit Radio et ses collaborateurs se conforment à des principes éthiques et professionnels stricts. Hit Radio et ses collaborateurs sont totalement étranger à cette affaire et démentent tout lien avec les personnes à l'origine des faits présumés. Ils sont totalement disposés à coopérer avec les autorités compétentes pour tirer les choses au clair et permettre que la vérité soit établie. Dans ce contexte, Hit Radio exprime son respect inébranlable pour les forces de sécurité et de justice et sa reconnaissance pour le travail qu'ils accomplissent au service des citoyens afin de maintenir la sécurité et le bien-être publics. En face d'accusations infondées, nous nous réservons le droit de prendre toutes mesures légales contre ceux cherchant à ternir notre réputation par de fausses allégations".</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur societe [INST] Rédiger un article de presse sur le thème societe [/INST] title : Pedro Sanchez : Le Mondial 2030 sera un "grand succès" || subtitle : La Coupe du Monde 2030, dont le dossier Maroc-Espagne-Portugal a été retenu par le Conseil de la FIFA comme candidature unique pour son organisation, sera un «grand succès», a affirmé, lundi à Madrid, le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez. || body : «La Coupe du monde 2030 sera un grand succès parce que nous sommes trois nations, le Portugal , l' Espagne et le Maroc , qui aiment le football en tant que sociétés», a souligné le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez lors d’un point de presse conjoint avec le premier ministre portugais, Luis Montenegro . Mondial 2030 : le Maroc, l’Espagne et le Portugal veulent en mettre plein les yeux au monde Les contours du dossier de candidature conjoint pour l’organisation de la Coupe du monde 2030 ont été dévoilés mardi lors d’une cérémonie organisée à Lisbonne. En plus de l’identité visuelle et du slogan «Yalla Vamos 2030», le Maroc, l’Espagne et le Portugal se sont engagés à organiser la meilleure Coupe du monde de l’histoire et qui aura un impact intemporel. «Nous avons une longue histoire éprouvée dans l'organisation d'événements sportifs, ce qui démontre notre capacité d'organisation que peu de pays dans le monde ont», a encore soutenu le chef du gouvernement espagnol . «Je suis sûr que la Coupe du monde sera un grand succès organisationnel avec un pays ami comme le Maroc», a-t-il insisté. Pour sa part, M. Montenegro a réitéré le «plein engagement» des trois pays pour garantir le succès de cet événement planétaire. «Nous mettrons tous nos efforts et notre dévouement au service de l'organisation de la Coupe du monde 2030 », a affirmé le responsable portugais, relevant que le Portugal , l’ Espagne et le Maroc sont «convaincus de l'importance de cet événement, non seulement d'un point de vue sportif, mais aussi d'un point de vue économique, culturel et d'opportunités». «Ce sera l'occasion de montrer au monde les valeurs que nous défendons au Portugal, en Espagne et au Maroc», a-t-il assuré.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur societe [INST] Rédiger un article de presse sur le thème societe [/INST] title : Casablanca-Settat: 180 millions de DH pour l'insertion des personnes en situation de rue || subtitle : Trois conventions ont été signées pour une meilleure prise en charge des personnes en situation de rue. Une première convention, mobilisant une enveloppe de 150 millions de dirhams, vise à améliorer les prestations fournies par les établissements de protection sociale. Dotée d'un budget de 30 millions de dirhams, la deuxième convention permettra de réaliser des programmes d’insertion socio-économique en faveur des enfants en situation de rue. Les conventions signées visent à favoriser la création d’un fonds régional dédié à la promotion de la protection sociale dans la région. || body : Plusieurs conventions de partenariat et de coopération ont été signées, jeudi à Casablanca, dans l’objectif d’améliorer la gestion des établissements de protection sociale et prendre en charge les personnes en situation de rue dans la région de Casablanca-Settat . >> Lire aussi : Établissements de protection sociale : voici les dispositions des nouveaux cahiers des charges Il s’agit trois conventions et d'un protocole d’accord qui s'inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du plan de développement de la région 2022-2027 ainsi que le programme "J isr pour l’autonomisation et le leadership " lancé en 2022 par le ministère de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille, en partenariat avec les collectivités territoriales. Les conventions signées visent à favoriser la réhabilitation et la mise à niveau des établissements de protection sociale ainsi que la prise en charge des personnes en situation de rue et leur accueil dans des structures adaptées, outre l’élaboration de programmes d’autonomisation et de leadership . La première convention, relative à l’amélioration de la gestion des établissements de protection sociale et la prise en charge des personnes en situation de rue, a été signée par la ministre de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille, Aawatif Hayar , le Wali de la région de Casablanca-Settat, Mohamed Mhidia , la représentante du Procureur général du Roi près la cour d’appel de Casablanca, Badiaâ Jari , le président du Conseil de la région Casablanca-Settat, Abdellatif Maâzouz , le directeur de l’Entraide Nationale, Khettar El Mojahidi et le président de la CGEM , Chakib Alj . La convention, dotée d’une enveloppe budgétaire de 150 millions de dirhams pour la période 2024-2026, cherche à mutualiser les efforts et à favoriser des synergies en faveur de l'amélioration des prestations fournies par les établissements de protection sociale. La deuxième convention vise à concevoir et à réaliser des programmes d’ insertion socio-économique en faveur des enfants en situation de rue , et aussi à lutter contre la mendicité infantile , outre le soutien aux femmes et aux enfants en situation difficile . Dotée d’un budget de 30 millions de dirhams pour la période 2024-2025, la convention a été signée par les signataires mentionnées plus haut auxquels s’ajoutent Nabila Rmili , présidente du Conseil de la ville de Casablanca et Mohamed Brija , vice-président du Conseil préfectoral de Casablanca. Quant à la troisième convention, elle a été signée avec la Fondation Sekkat qui vient en aide aux personnes en situation de rue, outre un protocole d'accord avec la société Radi Holding , une entreprise citoyenne engagée en faveur de cette même cause. Dans une déclaration à la MAP, Mme Hayar a précisé que les conventions signées visent à favoriser la création d’un fonds régional dédié à la promotion de la protection sociale dans la région via les établissements qui prennent en charge les personnes âgées et en situation difficile ainsi que les enfants abandonnés , outre les pensionnaires des maisons de l’étudiante (Dar Ataliba) . Les conventions visent également à assurer la mise à niveau des infrastructures ainsi que l’équité sociale dans la région tout en apportant le soutien financier nécessaire aux établissements de protection sociale à même de leur permettre de s’acquitter convenablement de leurs missions inscrites dans le cadre de la consolidation de l’Etat social, a-t-elle indiqué, avant de saluer l’ensemble des partenaires pour leurs contributions et leurs efforts. Pour sa part, M. Maâzouz a relevé le rôle des conventions, dotées d'un budget global de 180 MDH, dans la mutualisation des efforts dédiées à l’insertion sociale des populations précarisées dans la région, saluant également l’ensemble des intervenants et acteurs mobilisés pour la bonne cause, à savoir la promotion et la consolidation de l’ Etat social .</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur societe [INST] Rédiger un article de presse sur le thème societe [/INST] title : Echec scolaire : plongée dans l'expérience des écoles pionnières || subtitle : L’expérience des écoles pionnières est lancée depuis la dernière rentrée scolaire. Elle concerne dans un premier temps près de 640 établissements d’enseignement primaire avant sa généralisation progressive dans les années à venir. Le modèle a de quoi séduire tant il promet de vaincre un mal persistant du système éducatif : l’échec scolaire. Qu’est-ce qui caractérise ces écoles, quels sont les principes qui sous-tendent leur modèle et comment celui-ci est déployé concrètement ? || body : Dans l’agitation des grèves qui ont ébranlé le secteur de l’éducation, le sujet est passé au second plan. Pourtant, c’était la nouveauté la plus marquante de la rentrée 2023-2024. On parle ici du programme «Écoles pionnières », la nouvelle fierté du ministère de l’Éducation qui promet de donner un nouveau visage à l’enseignement public au Maroc. Pour nombre d’observateurs, ce modèle inédit pourrait bien amorcer un vrai virage pour l’avenir du système éducatif national. Car il prend à bras-le-corps un sérieux problème jusque-là négligé, à savoir l’accumulation des lacunes d’apprentissage, principale cause de l’échec scolaire. Les sceptiques, eux, optent tout au mieux pour un prudent «wait and see». Mais ce qui est sûr, c’est que le projet commence à prendre forme puisqu’on compte déjà près de 640 établissements du primaire qui opèrent cette année sous ce modèle éducatif, inspiré de méthodes ayant déjà fait leurs preuves dans plusieurs pays. Précisons toutefois que cette première année de déploiement est considérée comme une année d’expérimentation. L’idée est de tester à petite échelle avant de généraliser le modèle. Pour ce faire, le ministère a fixé un cap clair : intégrer chaque année 2.000 écoles supplémentaires pour atteindre un taux d’intégration de 70% à la rentrée 2026-2027. >>Lire aussi : Plus de 300.000 élèves abandonnent l'école chaque année Aujourd’hui, alors que la moitié de l’année scolaire s’est écoulée, on peut se demander où en est ce programme et s’il est sur de bons rails. Mais la grande question reste de savoir s’il va pouvoir tenir la route jusqu’à sa généralisation tel que projeté par le ministère de l’Education nationale. Et puis il y a toutes ces langues qui accusent à tort ou à raison ce programme de creuser davantage les inégalités ou qui prédisent que le projet fera long feu. Pour en savoir plus, nous avons effectué des visites dans des écoles pionnières pour constater de visu comment se déploie cette expérience. De même, nous avons pu échanger avec des cadres pédagogiques, des enseignants et des élèves. L’engagement volontaire des enseignants : une carte gagnante ? L’une de nos visites nous a conduits à l’école primaire «Fatima El Mernissi» où nous avons été accueillis par sa directrice Khadija Qabil. Celle-ci a balayé avec des arguments les affirmations qui jettent le doute sur ce nouveau modèle. «Je peux aujourd’hui affirmer que ce projet diffère des précédents. Je pense aussi qu’il y a un fort engagement qui nous permettra de traduire la vision tracée par notre ministère de tutelle en résultats concrets», assure la directrice de cet établissement situé dans la province de Médiouna à Casablanca. «Il est vrai que le secteur de l’éducation a connu une succession de réformes, et nous pensions au début que ce projet ne serait qu’une nouvelle réforme passagère. Mais il s’est avéré que les choses sont totalement différentes. Surtout que ce programme s’est intéressé à certains aspects qui n’ont pas été considérés lors des précédentes réformes. Parmi ces aspects : le fait de concentrer l’attention sur chacune des trois composantes de l’école, à savoir l’apprenant, l’enseignant et le contenu enseigné, sans oublier l’environnement éducatif. Mais le plus important a été de placer l’enseignent en tant que pivot de cette réforme et cela fait toute la différence», soutient-elle. En plus de l’approche participative qui a été privilégiée pour la mise en place de cette mini-réforme, la responsable évoque un autre élément différentiateur qui pourrait être la clé de succès de ce projet, selon elle. «L’élément le plus important à mon sens, qui fait toute la différence, est le fait que l’initiative est fondée sur l’engagement volontaire de l’équipe éducative. En effet, pour pouvoir prétendre au ‘’label’’ école pionnière, au moins 70% des équipes de l’établissement doivent exprimer un engagement volontaire», assure-t-elle. Pour en savoir plus sur cette question de volontariat, nous avons aussi contacté Abdelmoumen Talib, directeur de l’Académie régionale d’éducation et de formation de Casablanca-Settat (AREF), afin qu’il nous explique les raisons de ce choix. «Il nous fallait d’abord instaurer un climat d’équipe à l’école, une équipe qui soit consciente de la gravité de l’état actuel des apprentissages et qui se fixe des objectifs dans le cadre du projet avec des engagements et des motivations précises. C’est pour cela que l’adhésion au projet est basée sur le volontariat de l’équipe éducative», nous déclare-t-il. «L’équipe doit déposer une demande que nous examinons et validons avant de commencer les procédures d’aménagement d’un côté et, de l’autre côté, celles relatives à la formation des inspecteurs et des enseignants concernés sur le soutien TaRL et sur l’enseignement explicite», détaille le responsable. «Au début, il n’y avait pas beaucoup de demandes. Mais aujourd’hui, on constate qu’il y a un intérêt de plus en plus croissant pour adhérer à ce programme. On peut dire que l’attractivité du modèle commence à s’installer», ajoute-t-il. Outre l’engagement volontaire, l’accompagnement des enseignants est l’autre élément qui fait la différence, selon Khadija Qabil. Cet accompagnement comprend des formations aux nouvelles méthodes employées dans ce modèle, mais aussi un suivi régulier assuré par les inspecteurs tout au long de l’année scolaire. «L’enseignant n’est pas livré à lui-même. Il bénéficie de l’assistance d’un inspecteur qui effectue des visites régulières à l’établissement et qui a la responsabilité de 2 à 3 écoles. De plus, cet enseignant fonctionne en équipe pédagogique, ce qui lui permet d’adhérer à un projet d’établissement et non seulement à un projet de classe», confirme Abdelmoumen Talib. En outre, les enseignants sont dotés d’outils pédagogiques qui leur facilitent énormément la tâche. «Dans le cadre de l’enseignement efficace, les enseignants sont dotés d’une sorte de valise pédagogique qui permet, même aux plus moyens d’entre eux, de garantir le ‘’Smig’’ des apprentissages en suivant l’enchainement des scénarii pédagogiques», explique Abdelmoumen Talib. Cerise sur le gâteau, le projet prévoit des primes de performance pour les enseignants, un autre élément différenciateur et surtout accrocheur. «Les membres de l’équipe pédagogique de l’école pionnière recevront en effet une prime d’un montant de 10.000 dirhams nets en contrepartie de leurs efforts. Les critères d’attribution de cette prime seront précisés très prochainement dans un texte réglementaire», nous apprend le responsable régional. Qu’est-ce qui change vraiment avec le nouveau modèle des écoles pionnières ? Pour ce qui est de l’aspect «esthétique», les écoles pionnières ont droit à un budget assez confortable pour se refaire une beauté, mais aussi pour acquérir des équipements dans l’air du temps. «Ce projet nous a donné les moyens de créer un environnement plus propice à l’apprentissage, à travers la réhabilitation des infrastructures et la mise en place d’installations et d’équipements susceptibles de faciliter l’opération d’enseignement», confirme Khadija Qabil. En effet, d’après ce qu’on a pu constater, les changements sont aujourd’hui visibles au niveau des établissements. Toutefois, il faut signaler que le rendu ne répond pas tout à fait à l’image que nous évoque la dénomination «école pionnière». En fait, ces écoles disposent du minimum de ce qui doit être présent dans toute école : des locaux propres, un environnement ludique, des espaces verts, des salles de classe accueillantes, des équipement modernes et numériques, des peintures murales colorées... Par contre, ce qui marque le plus dans les écoles dites pionnières, et qui constitue un changement majeur, c’est le modèle pédagogique employé qui se rapproche de la philosophie anglo-saxonne. Une philosophie qui met l’élève au cœur du programme d’apprentissage en privilégiant notamment une approche fondée sur l’expérimentation, l’enseignement personnalisé et le suivi individualisé. «La philosophie de ce projet est complètement différente de ce que nous avons expérimenté auparavant. Avant, et c’est ce qui est d’usage dans l’école francophone, on avait des fondements théoriques sur la base desquels on construisait des activités que nous déployions dans les classes de manière ‘’abusive’’. Nous exigions que l’enseignant réussisse et nous lui imputions, ainsi qu’aux élèves, la responsabilité de tout échec», nous explique Ouadiâ Madhoum, inspecteur de l’éducation nationale. «Actuellement, la situation est complètement différente. Nous avons adopté la philosophie anglo-saxonne, c’est-à-dire que nous avons les fondements théoriques, sur la base desquels nous construisons les activités, mais au lieu de les imposer, nous ne faisons que les expérimenter, puis nous recueillons le feed-back pour pouvoir ensuite ajuster et réajuster autant que nécessaire. Ainsi, une fois arrivés à la phase de généralisation, nous aurons des activités issues du terrain qui auront fait leurs preuves. Elles peuvent même être éloignées des fondements théoriques de départ, mais elles correspondent au milieu dans lequel elles sont déployées. C’est cela la grande différence», poursuit-il. Le modèle se distingue aussi par sa propension à prioriser les élèves qui ont des difficultés d’apprentissage. Ainsi, une phase de remédiation est menée au début de l’année scolaire pour remettre à niveau les apprenants qui n’ont pas assimilé certains savoirs enseignés. Elle s’appuie sur une méthode indienne baptisée TaRL (Teaching at the Right Level), qui signifie «enseigner au bon niveau». Celle-ci cible les savoirs fondamentaux et permet de réduire les écarts de niveaux entre élèves d’une même classe. Elle constitue ainsi une base pour l’étape suivante qui est l’acquisition des nouveaux apprentissages au programme de l’année scolaire. C’est ce que nous a expliqué Mohamed Baroudi, directeur de l’école «Moulay Driss 1er». «Cette approche sert à combler les lacunes que les apprenants ont cumulées au cours des années précédentes, et ce dans trois matières de base, à savoir : l’arabe, le français et les mathématiques», précise-t-il. Dans cet établissement primaire relevant de la direction provinciale de Ain Sebaa-Hay Mohammadi à Casablanca, nous avons également pu recueillir les impressions des élèves. «Ceux qui étaient un peu à la traine durant la précédente année scolaire se sont améliorés grâce à la phase de remédiation. Moi-même j’en fais partie», nous déclare l’une des élèves. «Il y a effectivement un changement. Nous avons appris beaucoup de choses depuis la rentrée. Même les élèves qui étaient en difficulté ont pu améliorer leurs niveaux à grâce à la nouvelle méthode TaRL. Cela nous a permis d’interagir sur les mêmes bases et de lancer la compétitivité avec eux», lance un autre élève. Nous avons également interpellé le directeur de l’AREF sur cette fameuse phase de remédiation et voici ce qu’il nous a déclaré : «Concrètement, cette étape consiste à évaluer le niveau de chaque élève, puis à former des groupes de niveaux identiques ayant les mêmes lacunes à combler, pour ensuite les faire bénéficier des cours de soutien ou de mise à niveau adéquats» Il nous a également assuré que les premiers indicateurs en termes d’évaluation et de suivi ont démontré une nette amélioration du niveau des élèves en fondamentaux suite à la session des activités de soutien TaRL. «Nous avons pu atteindre un gain des acquisitions équivalent à deux années de scolarisation dans un cursus ordinaire», fait savoir le responsable. Une fois cette première phase «curative» terminée, les enseignants passent à l’étape de l’enseignement explicite, une autre méthode novatrice qui est «préventive». Cette fois-ci, l’enseignant veille à éviter à la base l’accumulation des lacunes en s’assurant que chaque élève acquiert les savoirs nécessaires dans chaque leçon avant de passer à la suivante. Cette méthode permet aussi de s’assurer que chaque élève soit doté, à la fin de l’année scolaire, du minimum des apprentissages requis pour accéder au niveau supérieur. Les deux méthodes sont ponctuées d’un ensemble de tests d’évaluation qui permettent de mesurer en permanence les apprentissages des élèves et de faire des ajustements nécessaires. «D’après les premiers retours que nous avons eus, je peux affirmer qu’il s’agit d’une belle expérience véritablement pionnière qui permet d’améliorer sensiblement le niveau des apprenants», assure Mohammed Baroudi. Même son de cloche auprès de Abdeslam Madrari, directeur de l’école communautaire «Wadi El Makhazine», un établissement primaire relevant du périmètre rural de Berrechid. «Nous avons la conviction que ce projet est prometteur et qu’il va donner de bons résultats. Je ne dis pas cela pour caresser dans le sens du poil, mais je peux l’affirmer sur la base des résultats concrets réalisés à ce jour», confirme-t-il. En attendant la généralisation, quid de l’égalité des chances ? En dépit de ses nobles objectifs et des résultats encourageants réalisés jusque-là, certaines voix trouvent tout de même que le modèle des écoles pionnières porte atteinte au principe de l’égalité des chances puisqu’il n’a été déployé que partiellement et que son extension à l’ensemble des établissements risque de prendre du temps. Entretemps, les élèves des établissements pionniers verront leurs chances de réussite favorisées, tandis que ceux des autres écoles continueront d’accumuler les lacunes, déplorent-elles. C’est aussi l’avis de Khalid Samadi, ancien secrétaire d’État chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Pour lui, le modèle crée une sorte de ségrégation entre les élèves et les enseignants des institutions «pionnières» et ceux des institutions «ordinaires». «Le ministère a-t-il pris en compte ce facteur psychologique parmi les élèves, les enseignants et les familles quand il a voulu lancer l’expérience progressivement ? Cela signifie qu’il y a des établissements qui n’entreront dans cette catégorie qu’après quatre années, et cela si jamais le projet continue !», s’interroge l’ancien responsable via un post Facebook. «Le ministère n’aurait-il pas mieux fait de renforcer le programme national de réhabilitation des établissements scolaires et d’accélérer son rythme qui est en retard par rapport aux dispositions de la loi-cadre n° 51-17 (...) sans qu’il ne soit nécessaire de les qualifier d’institutions pionnières ?», poursuit-il dans la même publication, estimant que toutes les institutions devraient en principe être pionnières suivant les critères de qualité, d’équité et d’égalité des chances et tout le monde doit en bénéficier sans aucune discrimination. «Espérons que le projet ne se transformera pas en un projet élitiste, comme cela a été le cas il y a quelques années avec l’expérience des ‘’lycées d’excellence’’ qui ont fini par être un modèle qui sape en profondeur le principe d’équité et d’égalité des chances», conclut l’ancien ministre. Mais pour nos interlocuteurs, tout nouveau projet destiné à être déployé à grande échelle nécessite une phase d’expérimentation, d’adaptation et d’ajustement. Autrement, il ira tout droit au mur. Ils invitent les «pessimistes» à voir la moitié pleine du verre : les établissements qui bénéficieront de cette réforme dans les prochaines années auront droit à un modèle «nickel» sans avoir à passer par la phase «laboratoire». «Pour pouvoir mener ce projet jusqu’à la phase de généralisation, on doit d’abord avoir des résultats fiables. Autrement, ce projet n’aura aucune utilité», avance Ouadiâ Madhoum, inspecteur de l’éducation nationale. Il rappelle que tout nouveau projet nécessite un temps de préparation et d’expérimentation, ainsi que des moyens considérables. Et ce programme ne fait pas l’exception eu égard au nombre d’établissements et d’élèves qui composent le système éducatif national. «Même si on arrive à garantir toutes les ressources financières et matérielles, tout projet a besoin de passer par une phase d’expérimentation et de rétroaction pour pouvoir ajuster et rectifier ce qu’il y a à rectifier. Déployer cette expérience dans d’autres institutions sans avoir des résultats vérifiés serait tout simplement abusif. Nous allons ainsi leur imposer un nouveau modèle dont les résultats sont incertains. Le mieux serait que la généralisation se fasse sur la base d’une vision claire et d’une grille de résultats tout aussi claire», insiste-t-il. Pour sa part, Khadija Qabil estime que les élèves qui n’ont pas pu bénéficier de ce modèle dans un premier temps auront tout le temps de se rattraper plus tard puisque le modèle sera étendu aussi aux collèges et aux lycées. Cela leur donnera l’occasion de combler les lacunes accumulées éventuellement lors de leur parcours. «De toute façon, il n’est pas juste d’insinuer que les institutions non-pionnières accumulent les lacunes. Il y a aussi des efforts qui se font au niveau de ces établissements», plaide la directrice. «Ceci dit, dans le système éducatif, il y aura toujours des élèves excellents et d’autres moins bons. Mais ce que nous ne voulons pas, c’est avoir des élèves qui ont des lacunes», conclut-elle. La spécificité du modèle repose sur trois piliers Qu’est ce qui fait vraiment la spécificité d’une école pionnière ? Globalement, ce nouveau modèle prône l’égalité de succès dans les études, au même titre que l’égalité d’accès à l’éducation. Il vise à améliorer le niveau des apprentissages des élèves à travers une stratégie d’apprentissage fondée sur trois piliers : un pilier curatif qui permet de corriger les lacunes accumulées par les élèves lors des niveaux précédents, un pilier préventif qui consiste à s’assurer que les élèves acquièrent les compétences nécessaires à chaque leçon avant de passer à la leçon suivante, et un pilier évaluatif qui permet de mesurer en permanence les apprentissages des élèves. Tel que présenté, le concept a de quoi séduire. Mais comme chaque fois qu’il y a un nouveau projet, les critiques ne sont pas loin. Surtout que ce secteur a vu défiler nombre de visions et de stratégies pas toujours concluantes. Ainsi, les plus optimistes y voient une opportunité crédible de freiner le déclin de la qualité de l’enseignement national qui fait aujourd’hui pâle figure dans les classements internationaux. Les pessimistes, eux, n’y voient qu’une énième expérience vouée à l’échec comme tant d’autres. Quant aux modérés, ils pensent qu’«il vaut mieux essayer et échouer plutôt que de ne rien tenter et regretter». Mais les plus convaincus sont les principaux acteurs impliqués dans la mise en œuvre de ce programme, pour lesquels ce projet a toutes les chances de réussir. Du moins, c’est le cas de ceux que nous avons rencontrés lors de nos visites de terrain. Abdelmoumen Talib, directeur de l’Académie régionale d’éducation et de formation de Casablanca-Settat : Les contrôles continus ont montré que l’on peut remédier aux maux de la qualité des apprentissages Le Matin : Pour commencer, pouvez-vous nous expliquer le pourquoi et le comment de ce nouveau programme appelé «Écoles pionnières» ? Abdelmoumen Talib : L’objectif principal de la feuille de route est d’améliorer le niveau des apprentissages des élèves de l’école publique qui n’est pas satisfaisant aujourd’hui. Pour ce faire, nous avons adopté une stratégie d’apprentissage fondée sur 3 piliers innovants. Premièrement un pilier curatif qui vise à corriger les lacunes accumulées par les élèves à travers l’approche TaRL (Teaching at The Right Level). Deuxièmement, un pilier préventif qui s’appuie sur l’approche de l’enseignement explicite qui consiste à s’assurer que les élèves acquièrent les compétences avant de passer à la leçon suivante. Enfin, un pilier évaluatif qui permet de mesurer en permanence les apprentissages des élèves à travers un livret de compétences. L’école pionnière est un projet intégré qui permet de mettre en œuvre ces trois piliers dans le même établissement. En plus d’une transformation pédagogique profonde, l’école bénéficie d’une amélioration substantielle de ces conditions matérielles, à travers notamment des travaux de réhabilitation, d’embellissement et des équipements numériques. De plus, le modèle est issu de la vision du nouveau modèle de développement qui appelle à une amélioration urgente des apprentissages de base, à savoir (le calcul et la lecture). D’un autre côté, les différents résultats des tests internationaux notamment Pirls et Timss ont démontré un niveau très faible des taux d’acquisition de nos élèves en particulier sur les fondamentaux : fluidité de la lecture, compréhension et calcul. Ceci a fait la raison d’être d’un projet d’établissement qui fédère quatre projets de base, à savoir : le soutien scolaire TaRL, l’enseignement explicite, l’enseignement par approche de l’enseignant spécialisé. Les résultats des pré-tests confirmés par les données des tests de septembre 2023 qui ont été faites par nos enseignants et vérifiées et confirmées par nos inspecteurs au bénéfice de 320.000 élèves, le taux d’acquisition des fondamentaux relatifs aux 3 disciplines maths/arabe/français ne dépasse pas 30% dans les meilleurs des cas. La même tendance a été enregistrée après analyse des résultats des tests administrés par 1.050 cadres d’orientation durant la période du 7 au 11 septembre 2023 en faveur de 27.000 élèves dans des écoles pionnières, mais aussi non-pionnières. L’initiative a été déployée à la rentrée 2023-2024. Comment se présentent les choses aujourd’hui à l’échelle régionale ? Quel est l’état d’avancement de ce programme et quels sont les premiers constats qui se dégagent de ces quelques mois d’expérience ? Sur l’AREF de Casablanca-Settat, un ensemble de 88 écoles vit l’expérimentation de ce projet, nous avons installé une équipe de pilotage régionale qui gère bien le projet dans tous ces aspects ... Un travail pharaonique de réhabilitation des écoles a été fait durant l’été dernier, ainsi elles sont aujourd’hui bien équipées et représentent un bon environnement pour semer les graines de la réussite scolaire. Quant aux premiers constats, certes, nous sommes en début de la phase expérimentale mais les premiers indicateurs en termes d’évaluation et de suivi ont démontré une nette amélioration du niveau des élèves en fondamentaux après la session des activités de soutien TaRL qui peut atteindre un gain des acquisitions, équivalent à deux années de scolarisation dans un cursus ordinaire. Pour l’enseignement efficace ou explicite, les premiers contrôles continus ont également montré que le projet est prometteur et pourrait apporter un remède aux maux de la qualité des apprentissages. La stratégie d’amélioration des apprentissages au primaire est fondée sur deux piliers : • Un pilier curatif : remédier aux lacunes fondamentales déjà accumulées qui entravent les apprentissages. Ce pilier s’appuie principalement sur le programme de remédiation Teaching at The Right Level (TaRL) qui cible les savoirs fondamentaux • Un pilier préventif : améliorer à la base, la qualité de l’enseignement, pour éviter l’accumulation initiale des lacunes. Ce pilier vise à garantir l’acquisition des nouveaux apprentissages à chaque étape de l’enseignement. Ce pilier s’appuie sur des méthodes validées par la recherche scientifique. Ces deux piliers doivent être articulés de manière cohérente dans un «système d’apprentissage intégré» au sein des établissements scolaires pour éviter de créer des contradictions et une déperdition d’énergie. Ces écoles ont-elles été épargnées par la grève ? Comme sur l’échelle nationale, ces écoles du projet «écoles pionnières» ont connu un taux de grève qui diffère d’une direction provinciale à une autre, qui a été entre 30 et 40%. Nous savons que l’objectif final est de généraliser cette expérience à tous les établissements. Quel est l’horizon probable fixé pour cet objectif ? Pensez-vous avoir les moyens de cette ambition ? L’objectif principal de la réforme est l’amélioration des apprentissages. Sans laquelle, il sera difficile d’atteindre les deux autres objectifs stratégiques de la réforme (réduire durablement l’abandon scolaire et promouvoir l’épanouissement des élèves). Les apprentissages sont le cœur du métier du MEN et sa raison d’être. La feuille de route 2022-2026 fixe un cap clair pour l’extension du modèle des écoles pionnières. Il s’agit d’inclure chaque année 2.000 écoles supplémentaires à l’échelle nationale, pour atteindre 70% des écoles à la rentrée 2026/2027. La Loi de finances de l’année 2024 a permis de sécuriser les ressources pour amorcer cette dynamique. Cette approche nécessite des compétences particulières pour les enseignants et l’ensemble du staff éducatif. Comment préparez-vous le personnel aux méthodes d’enseignement et d’accompagnement novatrices qui s’imposent aujourd’hui dans le cadre de ce programme ? Permettez-moi d’abord de vous expliquer que ce qui est demandé est, d’abord l’instauration d’un climat d’équipe à l’école, consciente de la gravité de l’état actuel des apprentissages et qui se fixe des objectifs dans le cadre du projet avec des engagements et des motivations précises. L’intégration du projet est basée sur le volontariat de l’équipe éducative. Cette dernière rédige un procès-verbal (PV) ou une demande que nous examinons et validons pour commencer les procédures d’aménagement d’un côté et celles relatives à la formation des inspecteurs et des enseignants concernés sur le soutien TaRL et sur l’enseignement explicite. Le projet école pionnière a été l’occasion de revisiter en profondeur notre approche de la formation continue avec la mise en place de formations certifiantes pour tous les enseignants qui participent au projet. Ces formations certifiantes commencent par un volet théorique et se poursuivent par un volet pratique dans les classes à travers un accompagnement de proximité assuré par les formateurs. Les enseignants bénéficient du certificat TaRL et du certificat relatif à l’enseignement explicite. Avec ce système, on s’assure que la formation conduit à des changements concrets sur le terrain. Le cadrage théorique et pratique est assuré par des chercheurs internationaux de grande renommées (Clermont Gauthier et Steeve Bissonnette par exemple sur l’enseignement explicite). C’est ainsi que nous assurerons le passage fluide des orientations et du modèle pédagogique escompté. Pouvez-vous nous livrer quelques détails sur le système de prime mis en place au profit des cadres éducatifs ? Les membres de l’équipe pédagogique de l’école pionnière recevront en effet une prime d’un montant de 10.000 dirhams nets en contrepartie de leurs grands efforts pour mettre en œuvre les nouvelles méthodes d’enseignement. Les critères d’attribution de cette prime seront précisés très prochainement dans un texte réglementaire. Rachid Arraïchi, directeur de l’École supérieure de l’éducation et de la formation de Berrechid : Un grand chantier est ouvert, un travail énorme est à faire ! Le Matin : Le programme des écoles pionnières a adopté une nouvelle approche dans le mode d’enseignement qui nécessite des ressources humaines qualifiées et en quantité suffisante ainsi que des méthodes d’enseignement novatrices. Est-ce que les établissements de formation sont aujourd’hui en ordre de bataille pour suivre cette nouvelle orientation ? Y a-t-il eu besoin de revoir les programmes de formation pour s’aligner sur les nouveaux objectifs fixés dans le cadre de cette réforme ? Rachid Arraichi : Les établissements d'Éducation et de Formation, les écoles supérieures de l'éducation et de la formation (ESEF), les écoles normales supérieures (ENS) et la faculté des sciences de l'éducation (FSE), dans le cas d'espèce, connaissent depuis deux ans déjà une réforme d'envergure orientée principalement vers l'amélioration substantielle de l'offre éducative proposée par l'école marocaine dans ses parcours primaire et secondaire. En effet, l'enseignant de demain se doit, tout d'abord, à travers les différentes filières dispensées dans les établissements d'éducation et de formation, de maîtriser davantage les connaissances de base qu'il est appelé à prodiguer une fois dépositaire du diplôme de licence d'éducation octroyé par ces établissements et, par la suite, celui du centre régional des métiers de l’éducation et de la formation (CRMEF). L'intérêt accordé aux connaissances de base, traduites dans l'architecture pédagogique par les modules dits de spécialité, permettrait, sinon de contourner, du moins d'affaiblir l'effet négatif sur le processus d'apprentissage de leur non maîtrise complète par les futurs enseignants. Il est vrai que la réforme en cours permet une sélection de «profils» aux métiers de l'éducation et de la formation, à partir du baccalauréat, plus ou moins adaptés, il n'en reste pas moins vrai qu'il est encore tôt pour voir se concrétiser sur le terrain l'importance de cette nouvelle mesure de sélection. Au sortir du baccalauréat, se conjuguent alors, chez le candidat au concours d'accès à la licence d'éducation, l'effet d'une sélection pertinente et intelligente axée sur un niveau de maîtrise plausible des savoirs (les notes obtenues au baccalauréat en général et celles relatives, particulièrement, à la filière choisie), un savoir-enseigner pratique (côté pédagogique décelable au niveau de l'épreuve orale) à la consolidation des savoirs disciplinaires au niveau de la première année de la formation d'éducation et des habiletés didactiques et pédagogiques, durant les deux autres années de la formation. Autre élément d'une extrême importance : l'introduction de modules et éléments de module pratiques qui accompagnent l'étudiant tout le long de sa formation. Il s'agit précisément de «l'action éducative», de «la méthodologie de travail universitaire», des soft-skills et des langues. Le premier module, distinguant résolument les établissements d'éducation et de formation des autres enceintes universitaires, consiste en la sortie régulière sur le terrain pour la découverte du fonctionnement réel de l'école, par la réalisation d'actions éducatives multiples et variées, allant du travail administratif jusqu'au soutien scolaire et pédagogique. Cette immersion progressive, pratiquée chaque semaine et tous les semestres, permettrait au futur enseignant de connaître au mieux la réalité de la classe et de mettre au crible du quotidien les connaissances apprises dans les établissements d'éducation et de formation. Qu’en est-il de la méthodologie de travail universitaire et des soft-skills ? La méthodologie du travail universitaire, les Soft-skills et les langues font partie des matières nouvellement intégrées dans l'architecture pédagogique des établissements d'éducation et de formation. On les retrouve aussi dans celles de tous les établissements universitaires. La raison en est la même : doter l'apprenant marocain de compétences transversales lui permettant, à la fois, de mieux appréhender les matières enseignées (raison pédagogique) et de s'insérer facilement dans le marché d'emploi (raison professionnelle). Pour s'en tenir à la licence d'éducation, les étudiants auront besoin de consolider le savoir-faire adapté aux travaux universitaires, mais surtout leurs ressources linguistiques pour la réussite aussi bien des études universitaires que du métier d'enseignant. Ils auront besoin d'une bonne maîtrise des soft-skills, notamment la disposition à la communication, à l'autonomie dans la gestion, à la décision et la prise de position, à la confiance en soi, à l'esprit de collaboration, etc., pour une gestion pratique et efficace de la classe. Ils en auront besoin pour eux mais aussi pour les développer chez les apprenants dont ils auront la charge dans le futur. Enfin, la maîtrise du digital est incontournable pour la bonne conduite de la classe de demain dont le virtuel sera indubitablement une caractéristique majeure. Pour ce qui est des ressources éducatives déjà sur le terrain, ont-elles à votre avis les compétences pratiques nécessaires pour assurer la qualité d’apprentissage requise ? Quel accompagnement pour le personnel en place et quelle place pour la formation continue ? La réforme en vigueur depuis 2022 concernant le secteur d'éducation et de formation permet, en plus de l'amélioration de l'offre éducative que dévoilent les nouvelles architectures pédagogiques des cycles de licence et tout prochainement les cycles de Master et de Doctorat, l'accompagnement de leur mise en œuvre par des dispositions financières d'envergure susceptibles de former, chaque fois que c'est nécessaire, les ressources pédagogiques et administratives existantes et de recruter celles dont le profil cadre au mieux avec les nouveaux besoins en matière d'éducation. Parce qu'il y aurait une place importante au digital et au distanciel dans l'école de demain, un intérêt particulier est présentement accordé aux profils maîtrisant les technologies éducatives et le digital learning. Ces profils sont à façonner parmi les ressources existantes par le biais de la formation continue et à chercher/recruter parmi les docteurs ou les ingénieurs en la matière. Cette opération est en cours. Elle est accompagnée par la mise en place de toute la logistique nécessaire. Pareil constat pourrait se faire pour l'ensemble des enseignements dits transversaux (mise en place de plateformes adaptées, désignation et recrutement de tuteurs et responsables de cours, lancement des opérations de scénarisation, etc.). Un grand chantier est ouvert, un travail énorme est à faire !</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur societe [INST] Rédiger un article de presse sur le thème societe [/INST] title : Grève des étudiants en médecine : comment éviter le pire ? || subtitle : Quelle sera l’issue de la grève des étudiants en médecine et pharmacie ? Pourquoi le dialogue est-il rompu ? Va-t-on vers une année blanche ? Comment les étudiants gèrent-ils ces perturbations ? Toutes ces questions resteront posées tant que le dossier des étudiants en médecine et pharmacie ne sera pas réglé. Si du côté de l’Exécutif la décision est prise pour ne pas faire marche arrière, les étudiants persistent et semblent déterminés à aller jusqu’au bout. Mais à quel prix ? || body : Un nouveau palier a été franchi dans le bras de fer qui oppose les étudiants en médecine et en pharmacie aux ministères de tutelle. Très déterminés, les étudiants ont annoncé l’organisation d’une marche nationale le 25 avril sous le signe «La marche de la résistance». Un slogan fort en sens qui n’augure rien de bon pour la suite et qui, sauf décision-surprise, mènera vers une année universitaire blanche. Ce constat est partagé par Said Motaouakkil , professeur universitaire et ancien directeur de la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca, invité de « L’Info en Face ». «Le constat, c'est que le bras de fer dure. Cette grève illimitée déclarée par les étudiants dure encore malheureusement. Malgré les tentatives de dialogue, nous constatons qu'il y a un blocage et même une radicalisation des positions», déplore l’invité. Il va même plus loin en expliquant qu’à ce jour, il n’y a pas eu de médiation pour ouvrir un vrai dialogue entre les deux parties. «Il y a eu des tentatives de médiations par certaines organisations. Les étudiants se sont adressés à certaines organisations et à certains acteurs de la société civile, mais sans impact sur le dialogue entre les principaux concernés, c'est-à-dire les ministères et au niveau des Facultés de médecine et des universités», note l’invité. Il rappelle, dans ce sens, que les instances académiques existent au sein des universités et que les étudiants sont membres de ces unités, donc le plus logique, selon Dr Motaouakkil, est de créer des espaces de dialogue au sein même de ces instances. En grève, les étudiants en médecine annoncent «la marche de la résistance» pour le 25 avril Le spectre d'une année blanche plane toujours sur les Facultés de médecine au Maroc. Les étudiants, en grève depuis plus de 3 mois, continuent de boycotter les examens et les stages. Il se disent décidés à poursuivre leur mouvement de protestation, particulièrement après la prise de mesures disciplinaires à l’encontre de 66 étudiants suspendus pour des durées allant d’une à deux années. Dans un communiqué publié lundi, les étudiants annoncent une série de mesures qui commenceront par l’organisation de rencontres de communication, pour se poursuivre avec l’organisation d’une marche nationale le 25 avril prochain sous le signe «la marche de la résistance». L’ancien directeur de la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca reproche aux étudiants une volonté de durcir le ton et de bloquer le dialogue. «L'autorité académique ne trouve pas d'intervenants. Quand vous déclarez une grève illimitée, vous fermez toutes les possibilités !», s’indigne le responsable avant de temporiser en disant comprendre les angoisses des étudiants notamment face aux changements de paradigme dans le cadre de leur formation. «Moi, j'ai peur qu'on perde cette année surtout si l’on voit le slogan “Mieux une année blanche qu'un avenir noir”, que je ne partage pas d’ailleurs, on se dit que l’année sera blanche. Cela va entraîner d’autres crises. Il va y avoir d'autres promotions qui vont vouloir faire médecine, va-t-on leur barrer la route ?» Les étudiants sont-ils allés trop loin en exigeant la révision d’une décision du gouvernement prise dans le cadre d’un chantier global de réforme du secteur de la santé ? Cette question est légitime et peut être posée si l’on considère, comme l’avaient expliqué les ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur, que cette réforme intervient dans le cadre d’un plus grand projet de mise à niveau du système sanitaire et pour répondre à l’exigence de disponibilité de ressources humaines compétentes. Avant de répondre à cette question, Dr Motaoukkil est revenu sur les revendications des étudiants au-delà de la réduction du cursus de 7 à 6 ans. «Si on reprend les principales revendications des étudiants, et si on laisse de côté la durée des études allant de 6 à 7 ans, nous avons des revendications liées aux conditions de formation, des stages, des postes ouverts en matière d'enseignants-chercheurs à la Faculté de médecine, combler le déficit de médecins-encadrant... Ces préoccupations sont urgentes et doivent figurer en priorité», insiste l’invité. Pourquoi cette fixation sur la réduction du cursus de formation ? L’ancien directeur de la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca avance une idée assez particulière pour expliquer ce point. «La durée des études varie d’un pays à un autre. Elle peut être de 6, 7, voire 9 ans. Chaque pays va définir les curricula et les matières à enseigner selon ses propres besoins. Dans l'Histoire, au lendemain de la Révolution chinoise, ils avaient formé des médecins en 3 ans pour répondre à l’urgence. Comment définit-on les curriculum ? Le commanditaire, c'est le ministère de la Santé publique. C'est lui qui a les indicateurs de la santé publique sans oublier les standards internationaux. C'est un processus cadré qui fait appel à des enseignants et des académiciens pour étudier la demande de la tutelle et adapter le curriculum, puis c’est au gouvernement de définir des décrets, etc. Je m'excuse, mais ce n’est pas aux étudiants de prendre ces décisions !», souligne l’invité. Selon lui, les étudiants ont le droit de demander des explications, d’être impliqués dans le déploiement, mais la décision revient à l’Exécutif. Réduire le cursus ne freinera pas la fuite des cerveaux Définir le profil des médecins de demain est le job de la Nation, insiste le professeur. «Qui définit le profil des médecins ou la pratique médicale de demain au Maroc ? Ça se définit au niveau national. C'est-à-dire que c'est un projet sociétal qui va au-delà du professionnel de la santé lui-même, au-delà de l'étudiant. C'est supranational», insiste l’invité. Il reconnaît, toutefois, la difficulté d’atteindre l’objectif de former des médecins de qualité pour combler le déficit devant la persistance des départs des compétences vers l’étranger. «Et il y a une demande à l'extérieur, les professeurs de santé et médecins quittent le Maroc chaque année. C’est une réalité et on ne fermera jamais la porte». Cette réalité a toujours existé, la différence c’est que le Maroc est sur un chantier colossal et a besoin de ses enfants pour le réussir. «Nous sommes à la veille d'une grande réforme qui nécessite un engagement au niveau national. Maintenant, ceux qui vont faire aboutir ce projet, c'est qui ? C'est vous et moi, c'est le citoyen. C'est chacun de nous», lance le médecin. Un appel de cœur d'un médecin aux jeunes disciples. Le quotidien des étudiants en médecine en temps de «lutte» Année blanche ou pas ? C’est la question qui préoccupe actuellement les étudiants en médecine. En grève, depuis plus de trois mois, contre les conditions de leur formation et les modalités de mise en œuvre de la nouvelle réforme pédagogique, ils refusent de baisser les bras et attendent la réaction des ministères de tutelle qui devront trancher à ce sujet. Il s’agit d’une période très difficile et pleine de doute, pour les futurs médecins . «Nous, les étudiants en médecine et en pharmacie, vivons des moments de profonde remise en question et de lutte. Les multiples défis que nous rencontrons, de la pression académique à l’incertitude quant à notre avenir, pèsent lourdement sur notre moral. Cependant, malgré ces épreuves, nous puisons notre force dans notre solidarité en tant que communauté étudiante», déclare au journal « Le Matin » Nouhaïla Marzouk, pharmacienne en instance de thèse, étudiante en sixième année pharmacie à la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca et membre de la Commission nationale des étudiants en médecine et en pharmacie. «Nous nous accrochons à l’espoir que nos efforts collectifs finiront par porter leurs fruits et que nous pourrons surmonter ces difficultés. Bien que cette année soit marquée par des défis sans précédent, nous restons résolus à faire face à ces difficultés ensemble, avec courage et détermination». La jeune étudiante que les sentiments de ses collègues en grève oscille entre l’indignation et la peur, face à la manière dont ils sont traités. «Nous aspirons à devenir des professionnels de la santé compétents, mais la diminution des heures de formation et l’absence de mesures d’accompagnement et d’encadrement dans les milieux hospitaliers et le manque des équipements adéquats dans les salles de TP des étudiants en pharmacie nous empêchent d’atteindre nos objectifs. Nous avons choisi ces études par passion, mais nous nous retrouvons maintenant dans une position où nous sommes traités comme des coupables, des traîtres, alors que nous ne faisons que défendre nos droits légitimes», confie-t-elle. Et d’ajouter que «la pression exercée sur les étudiants est énorme, et nous redoutons un avenir où le système médical pourrait s’effondrer, laissant des centaines de médecins et de pharmaciens au chômage et mettant en péril la santé des citoyens marocains. Nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout pour obtenir des solutions concrètes à nos revendications, car une année blanche vaut mieux qu’un avenir noir pour nous et pour la santé de notre pays». Le vide laissé par la grève prolongée pousse les étudiants à chercher de nouvelles occupations sans jamais perdre de vue leur objectif principal. «Pour certains d’entre nous, le vide laissé par l’absence de routine centrée sur les études nous affecte mentalement, alors que nous tentons de convaincre nos parents de la justesse de notre cause. Nous sommes confrontés à la répression des ministères, qui voient notre boycott comme une bataille à gagner plutôt que comme un dialogue social constructif. De plus, la suspension de nos représentants étudiants, qui n’ont pourtant rien fait de mal ni d’illégal, a accru notre stress. Face à ces moments difficiles, maintenir notre motivation et notre détermination est essentiel pour poursuivre notre lutte», affirme Nouhaïla Marzouk. «Nous nous rappelons constamment de notre objectif et nous nous soutenons mutuellement. Certains d’entre nous trouvent du réconfort dans des activités comme le sport, tandis que d’autres cherchent la compagnie de personnes positives pour nous encourager. D’autres encore font de la rédaction, du dessin, chacun selon sa passion. Certains préparent et lisent leurs polycopiés. Nous nous efforçons de rester unis en tant que communauté étudiante, en soutenant notamment ceux parmi nous qui ont été suspendus de leurs fonctions. Nous nous rappelons que ce que nous demandons sont des droits légitimes et que notre combat est pour une cause juste», poursuit-elle. Notre interlocutrice souligne que les étudiants en médecine, déterminés à obtenir une formation médicale de qualité pour le bien du pays et de leurs futurs patients, sont déçus du manque d’ouverture au dialogue des ministères concernés. «Cette situation ne peut être résolue sans dialogue. Malheureusement, les ministères de tutelle continuent d’ignorer nos revendications. Cela ne nous empêchera pas de continuer à nous battre avec détermination, unis dans notre solidarité. Même si certains étudiants commencent à penser à continuer leurs études à l’étranger». Pour rappel, les étudiants espèrent obtenir grâce à cette grève des résultats concrets et tangibles qui répondent à leurs revendications. Cela inclut l’annulation de la suspension des représentants étudiants, le retour de la durée de formation à 7 ans, une vision claire pour le troisième cycle, l’élargissement des terrains de stage, des mesures d’accompagnement et d’encadrement pour les étudiants en pharmacie durant leurs stages cliniques et pour accompagner l’augmentation du nombre d’étudiants, une indemnité de stage de 1.600 dirhams par mois, ainsi que la création du Centre hospitalier universitaire (CHU) à Agadir.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur societe [INST] Rédiger un article de presse sur le thème societe [/INST] title : Ramadan: Lesieur Cristal et la Banque Alimentaire organisent une opération de dons || subtitle : 1.500 paniers de produits essentiels seront distribués aux familles dans le besoin pendant le mois de Ramadan, dans le cadre d'une opération solidaire organisée par le groupe Lesieur Cristal et la Banque Alimentaire. || body : Chacun des 1.500 paniers contient une variété de produits de première nécessité , dont l' huile Lesieur , les savons Taous dur et El Kef ainsi que la margarine Familia . Une vingtaine de collaborateurs et six influenceurs solidaires se sont rassemblés au siège de Lesieur Crista l pour mener à bien cette initiative. Ramadan : L’inflation rend le don plus difficile, mais ne freine pas la générosité des Marocains Malgré la cherté de la vie, la générosité des Marocains ne s’est pas dégonflée durant ce mois du Ramadan. Les associations que le «Matin» a contactées confirment que même si l’inflation se reflète sur le prix des paniers alimentaires distribués durant cette période au profit des familles nécessiteuses, les dons sont toujours importants. Ces paniers ont ensuite été livrés directement à la Banque Alimentaire , qui se chargera de les compléter avec plus d’ingrédients et de les distribuer au profit de familles dans des situations précaires . "Nous sommes fermement convaincus de l'importance de contribuer à notre communauté, particulièrement en ces temps où la solidarité et l'entraide sont essentielles. Notre collaboration avec la Banque Alimentaire pour le mois sacré de Ramadan est l'expression de notre engagement envers notre écosystème. Cette initiative est une étape clé dans notre mission à long terme de contribuer positivement à la société et d'œuvrer pour le bien-être de tous", a déclaré Abdellah Dourou , directeur du Capital humain, Santé & Sécurité, RSE au sein de Lesieur Cristal. Même son de cloche auprès de Sanae Bennesser Alaoui , directrice exécutive de la Banque Alimentaire : "La Banque Alimentaire est honorée de s'associer à Lesieur Cristal dans cette initiative à l'occasion du Ramadan . Cette collaboration illustre parfaitement l'esprit de partage et de générosité qui caractérise ce mois béni. Recevoir ces 1.500 paniers de Lesieur Cristal nous permettra d'étendre notre portée et d'assurer une aide précieuse aux familles en difficulté".</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur societe [INST] Rédiger un article de presse sur le thème societe [/INST] title : Cancérologie thoracique : le Maroc doit avoir un plan de dépistage (Experts) || subtitle : Le Groupe d'étude et de recherche en cancérologie thoracique a récemment organisé son douzième Congrès à Marrakech. Les participants à cette rencontre scientifique ont mis l’accent sur l’importance du dépistage précoce pour améliorer les chances de survie. || body : Le douzième congrès annuel du Groupe d'étude et de recherche en cancérologie thoracique (GERCAT) s'est tenu dernièrement à Marrakech, réunissant un panel d'experts nationaux et internationaux de renom. Cet événement annuel a été l'occasion de discuter des actualités diagnostiques et thérapeutiques en cancérologie thoracique, mettant en lumière les recommandations et pratiques des analyses moléculaires des cancers bronchiques pour l'année 2024. «Ce congrès marque une étape importante dans la lutte contre les cancers thoraciques. Les avancées et les recommandations élargies discutées avec des experts internationaux ouvrent la voie à une meilleure prise en charge des patients, avec un accent particulier sur le dépistage, le diagnostic précoce et la personnalisation des traitements. Nous sommes déterminés à poursuivre nos efforts pour améliorer la survie globale et la survie sans progression de tous les patients affectés par ces maladies», déclare Pr Ali Tahri, spécialiste en oncologie radiothérapie et président du Congrès. Cancer pédiatrique : 4 nouveaux cas dépistés chaque jour au Maroc On estime qu’environ 1.500 enfants sont diagnostiqués avec un cancer chaque année au Maroc, soit une moyenne de 4 nouveaux cas par jour. La Journée internationale du cancer de l’enfant, célébrée le 15 février de chaque année, est l’occasion de sensibiliser et informer sur cette pathologie infantile qui représente 3% de l’ensemble des cancers. Les participants à ce conclave ont également mis en avant le rôle du pneumologue dans la prise en charge des cancers thoraciques et ont souligné l'importance de l’ Écho-endoscopie bronchique (EBUS) dans le diagnostic du cancer bronchique.» Le pneumologue est un acteur principal dans la prise en charge du cancer du poumon, depuis le diagnostic jusqu'à l'accompagnement du patient pendant le traitement. Ce cancer réputé mortel quand il est diagnostiqué tardivement est causé principalement par le tabac. Les pneumologues de Marrakech font un travail extraordinaire dans la lutte anti-tabac auprès des collégiens, tranche d'âge la plus susceptible», indique Dr Azzeddine Mohammadi, pneumologue à Marrakech, président du GERCAT et co-président du congrès. Et d’ajouter que «le Groupe d'étude et de recherche en cancérologie thoracique a aussi organisé un workshop sur l'EBUS, un examen devenu très important dans le diagnostic et le staging du cancer du poumon. Prochainement, la ville de Marrakech qui réunit un nombre important de pneumologues et oncologues spécialisés en oncologie thoracique va être équipée d'une colonne d'EBUS». Lors de cette rencontre, les experts ont mis l’accent sur le dépistage du cancer bronchique, rappelant l'expérience dans ce domaine. Ils ont également appelé à mettre en place un plan national de dépistage. «Malheureusement, le cancer bronchique est encore diagnostiqué à des stades avancés et métastatiques dans plus de 80% des cas dans notre pays, d'où l'urgence d'une approche de dépistage plus proactive», ont-ils affirmé. «Le dépistage du cancer bronchique s’adresse aux patients âgés de 50 à 74 ans ayant fumé pendant au moins 20 ans de manière continue ou discontinue, ceux qui sont toujours fumeurs ou qui ont arrêté depuis moins de 15 ans. Le dépistage annuel est réalisé par une tomodensitométrie thoracique à faible dose pour améliorer la détection précoce et la prise en charge du cancer du poumon», précisent les experts. Il est à noter que le congrès a été une occasion précieuse de partager les dernières avancées dans le domaine de la cancérologie thoracique, renforçant ainsi la collaboration et l'échange d'expertise pour améliorer la prise en charge des patients atteints de cancers thoraciques.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur societe [INST] Rédiger un article de presse sur le thème societe [/INST] title : AKDITAL fait l'acquisition du robot Da Vinci, une première au Maroc ! || subtitle : Le Groupe AKDITAL devient le premier groupe de santé à acquérir le plus abouti des robots, le Da Vinci Xi, 4ème et dernière génération de robot conçu par Intuitive Surgical, la marque d’origine américaine leader mondial dans la chirurgie robotique, reconnue pour sa fiabilité et sa précision. || body : L'introduction du robot chirurgical Da Vinci au sein du Groupe AKDITAL représente une avancée significative dans le domaine de la chirurgie assistée par robot au Maroc. Cette technologie robotique de pointe ouvre en effet, de nouvelles perspectives dans plusieurs domaines médico-chirurgicaux, notamment en chirurgie oncologique, et intéresse l’ensemble des spécialités, principalement l’urologie, la chirurgie digestive et bariatrique, la gynécologie, la chirurgie thoracique et l’ORL. Le Groupe AKDITAL met en service la Clinique Internationale de Khouribga La Clinique Internationale de Khouribga (CIK), est un établissement multidisciplinaire de 100 lits. Il comprend un centre d’oncologie, une salle de cardiologie interventionnelle et un service de réanimation aux standards internationaux, les premiers pour la ville. La clinique a nécessité un investissement de plus 220 millions de dirhams et plus de 250 emplois directs. Grâce à des technologies uniques brevetés et près de 30 ans de recherche et de développement, le robot Da Vinci offre aux chirurgiens des outils avancés pour réaliser des interventions plus précises et moins invasives. "Les chirurgiens du Groupe AKDITAL possèdent l'expertise nécessaire pour maîtriser cet instrument révolutionnaire, grâce à leurs nombreuses années d’expérience à l'étranger et à leurs formations approfondies, et sont parfaitement habilités pour exploiter pleinement les fonctionnalités avancées du robot Da Vinci", indique le groupe dans un communiqué. Avec plus de 14 millions de procédures réalisées à l’échelle internationale, le robot chirurgical Da Vinci est plébiscité par des millions de professionnels de la santé dans le monde entier pour ses résultats cliniques remarquables et son impact positif sur la récupération des patients. Son intégration au sein du Groupe AKDITAL marque une étape importante dans l'histoire de la médecine au Maroc, et renforce la position de leader du Groupe dans le secteur privé de la santé au Maroc Pour Dr. Rochdi Talib, PDG du Groupe AKDITAL, l'acquisition de ce robot chirurgical permet de franchir une nouvelle frontière dans la prestation de soins de santé. "C'est une étape révolutionnaire qui reflète notre engagement à offrir à nos patients les technologies les plus avancées pour des résultats optimaux", a déclaré le responsable. "En tant que pionniers de l'innovation médicale au Maroc, nous sommes fiers d'annoncer l'acquisition du robot Da Vinci Xi, une première dans notre pays. Cette technologie révolutionnaire renforce notre engagement à offrir des soins de santé de classe mondiale à nos patients. Cette acquisition marque le début d'une nouvelle ère pour la chirurgie au Maroc, où la précision et la performance se combinent pour offrir des résultats exceptionnels", a souligné Dr. Rochdi. A noter que l'introduction de ce robot chirurgical a été réalisée en coordination avec la Société Marocaine de Chirurgie Robotique. Son président, Dr. Adil Ouzzane, Chirurgien Urologue, souligne à cette occasion l'importance de cette acquisition pour le secteur. " C’est une avancée majeure dans notre capacité à offrir des soins chirurgicaux de pointe au sein des établissements de santé du Groupe AKDITAL. Ce robot de dernière génération ouvre l’ère de la chirurgie robotique dans notre pays, nous permettant d'atteindre des niveaux de précision et de performance inégalés. Avec le Da Vinci Xi, nous sommes prêts à redéfinir les normes de la chirurgie et à offrir à nos patients des soins de la plus haute qualité", a déclaré Dr. Ouzzane.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur societe [INST] Rédiger un article de presse sur le thème societe [/INST] title : Passeports pour enfants : deux consulats marocains annulent l'autorisation obligatoire du père || subtitle : L'autorisation du père ne sera plus exigée par les consulats du Maroc à New York et à Madrid, pour l'obtention ou le renouvellement du passeport au profit des enfants. C'est ce que viennent d'annoncer les deux institutions jeudi au niveau de leurs ressorts respectifs. La mère est donc habilitée à demander ce document seule sans recourir au père de l'enfant. || body : Les consulats du Maroc à New York et Madrid ont publié, respectivement, deux notes annonçant la possibilité pour la mère d'obtenir ou de renouveler les passeports pour ses enfants mineurs sans autorisation préalable du père. Selon Médias24 qui a révélé l'information, "cette mesure vient en application d'une circulaire du ministère de l'Intérieur qui s'appliquera également sur le territoire national". Il s'agit, selon l'annonce faite par le consulat du Maroc à New York, d'une mesure qui vise à simplifier les procédures en vigueur. Espagne : Consulat mobile en faveur de la communauté marocaine de Lorca Le Consulat général du Maroc à Murcie a déployé, dimanche, un consulat mobile à Lorca, au cours duquel plusieurs services consulaires ont été fournis aux membres de la communauté marocaine résidant dans cette ville et sa région. Dans la note publiée par le consulat marocain à Madrid, il est indiqué que la décision fait suite à une circulaire diffusée au Maroc par le ministère de l'Intérieur. Et de préciser que "cette circulaire informe les préfectures et provinces qu'il est désormais possible que la mère obtienne, retire et renouvelle les passeports de ses enfants mineurs et ce, sans autorisation expresse et préalable du père". Les deux consulats précisent que la nouvelle règle ne peut s'appliquer en cas de jugement qui dispose le contraire. A noter que sur le site passeport.ma "l'accord préalable du représentant légal" est toujours retenu comme condition de l'octroi du passeport.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur societe [INST] Rédiger un article de presse sur le thème societe [/INST] title : Plus d’une personne sur trois souffre de troubles neurologiques (OMS) || subtitle : Plus d’une personne sur trois est atteinte de troubles neurologiques, première cause de maladie et de handicap dans le monde, a indiqué mardi l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Le nombre total de cas de handicap, de maladie et de décès prématurés (ou années de vie ajustées sur l’incapacité, DALY) causés par des troubles neurologiques a augmenté de 18% depuis 1990, a indiqué l'OMS dans sa nouvelle étude. || body : Plus de 80% des décès et des pertes de santé dues à ces causes neurologiques surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, et l’accès aux traitements est très variable selon les pays. D'après l'OMS , Les pays à revenu élevé comptent jusqu’à 70 fois plus de professionnels en neurologie pour 100.000 habitants que les pays à revenu faible ou intermédiaire. Le syndrome de Rett, une maladie neurologique qui affecte lourdement le quotidien des jeunes patientes Pathologie très handicapante, le syndrome de Rett conduit à des déficiences physiques et intellectuelles graves, affectant presque tous les aspects de la vie quotidienne de l’enfant : sa capacité à parler, à marcher, à manger, à bouger les yeux… ou même à respirer facilement. "Les affections neurologiques provoquent de grandes souffrances chez les individus et les familles qu’elles touchent, et privent les communautés et les économies de capital humain ", a affirmé le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus . "Cette étude doit servir d’ appel urgent à l’action pour intensifier les interventions ciblées afin de permettre au nombre croissant de personnes vivant avec des maladies neurologiques d’accéder aux soins, aux traitements et aux services de réadaptation de qualité dont elles ont besoin", a-t-il plaidé. Les dix principales affections neurologiques contribuant à la perte de santé en 2021 sont l’accident vasculaire cérébral , l’encéphalopathie néonatale (lésion cérébrale), la migraine , la démence, la neuropathie diabétique (lésion nerveuse), la méningite , l’épilepsie , les complications neurologiques liées à la prématurité , les troubles du spectre autistique et les cancers du système nerveux . Dans l’ensemble, les maladies neurologiques entraînent davantage de handicaps et de détérioration de la santé chez les hommes que chez les femmes, mais certaines affections, comme la migraine ou la démence, touchent les femmes de manière disproportionnée.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur societe [INST] Rédiger un article de presse sur le thème societe [/INST] title : Ramadan et alimentation: Comment éviter les carences et les excès || subtitle : Durant le mois de Ramadan, notre rythme et nos habitudes alimentaires changent considérablement. Trouver le bon équilibre entre des repas nourrissants et les mets traditionnels généralement gourmands n’est pas toujours facile. Pour mieux s’en sortir, voici les conseils du Dr Valérie Alighieri, nutritionniste. || body : Chebakkia, Briouates, sellou,... les délices de Ramadan font exploser le compteur des calories créant un déséquilibre dans le régime alimentaire normal des jeûneurs. En plus, le changement des horaires des repas et la prédominance de certains aliments gras et riches en sucre augmentent les risques de développer des carences nutritionnelles ou au contraire, des excès nocifs pour la santé. Comme dans toutes les choses de la vie, un équilibre est souhaité pour maintenir une bonne santé. C'est une évidence qui peut paraitre difficilement tenable pendant ce mois, mais que les spécialistes de la nutrition ne cessent de rappeler. C'est le cas de notre interlocutrice nutritionniste , Dr Valérie Alighieri, qui nous livre sa règle d'or pour relever le défi : l’assiette divisée en 4 compartiments ! C'est ce qu'elle explique dans cet entretien accordé à "Le Matin". L'experte explique ainsi comment éviter les carences et les excès pendant ce mois de jeûne et partage ses conseils pour une alimentation équilibrée au ftour et au Shour. Le Matin : Pendant le mois de Ramadan, nos habitudes alimentaires sont complètement chamboulées. Comment éviter les carences nutritionnelles pendant cette période ? Dr Valérie Alighieri, nutritionniste. Dr Valérie Alighieri : En effet, pour ne pas aggraver ou développer des carences nutritionnelles pendant le mois du Ramadan, il faut absolument avoir des repas équilibrés et complets. Il faut consommer suffisamment d’aliments avec des fibres, protéines, vitamines, glucides, lipides pour maintenir le corps en parfaite santé et résister au jeûne quotidien. Ramadan et personnes âgées : quelles précautions pour jeûner en sécurité Chaque année, à l’approche du mois sacré du Ramadan, les contraintes liées au jeûne des personnes âgées (PA) refont surface. Bien qu’elles puissent s’abstenir de jeûner à cause de leurs problèmes de santé, plusieurs PA décident de le faire, mettant ainsi leur vie en danger. Dans cet entretien, Khadija Moussayer, spécialiste en médecine interne et en gériatrie, revient sur les risques liés au jeûne et les précautions à prendre chez les personnes âgées. Les mets ramadanesques sont généralement riches en sucre et très gras. Quel impact peut avoir une surconsommation de ce type de nourriture sur notre santé ? Avant le début du mois de Ramadan, les ménagères stockent une grande quantité de mets traditionnels comme les briwates, pastillas, nems, chabakia, sellou, rghayef... Malheureusement, tous ces aliments sont très gras et certains aussi très sucrés et, par conséquent, très caloriques. Ils ne devraient pas être quotidiennement présents sur les tables ramadanesques, d'autant plus que de nombreuses personnes ont un mode de vie très sédentaire. La journée de jeûne entraîne, entre autres, une baisse de sécrétion d’insuline en l’absence d’apport alimentaire. Le corps va aller puiser dans les réserves pour maintenir la glycémie et produire l’énergie nécessaire à l’organisme. À la rupture du jeûne, la reprise de l’alimentation provoque une augmentation de la glycémie d’autant plus importante que les plats sont glucidiques et gras. Au niveau métabolique, les excès dans un même repas sont toujours néfastes, et encore plus si ce repas suit une journée de jeûne. Ainsi, la consommation excessive de plats riches à la rupture du jeûne provoque une variation plus importante de la glycémie. Je souligne ce propos surtout pour les patients diabétiques de type 2 qui décident de jeûner malgré leur maladie : leurs repas doivent être sains et équilibrés et je conseille une surveillance attentive de la glycémie avec une éventuelle adaptation du traitement médicamenteux. Attention également aux personnes au taux de cholestérol ou de triglycérides élevé ! Ces aliments excessivement gras et sucrés vont également entraîner des désordres digestifs et un inconfort gastrique gras, car ils sont plus longs à digérer. Ils peuvent entraîner douleurs et nausées, mais aussi des troubles au niveau intestinal à cause de la fermentation responsable de ballonnements et de flatulences. Quels sont les aliments recommandés pour le suhoor afin de fournir une énergie durable pendant la journée de jeûne ? Le suhoor est le repas qui précède la journée active pendant laquelle il va falloir assumer aussi bien les tâches professionnelles que domestiques. Par conséquent, il est important que le suhoor ait une bonne valeur énergétique. Je recommande de prévoir un féculent : pain complet ou soupe «blanche» type «hassoua» ou même un bol de harira. Les féculents vont apporter des glucides complexes qui vont fournir de l’énergie. Les soupes apportent un volume d’eau. Par ailleurs, prévoir un apport protéiné : œuf, fromage sec ou blanc battu, yaourt, lait ou même une portion de viande ou de poisson. L’avantage du yaourt ou du lait est qu’ils apportent une bonne quantité d’eau (1 yaourt = 1 verre d’eau). Enfin, consommer une portion de fruit et/ou de légumes. Ils assurent une ration de fibres pour favoriser le transit, ce qui est important en raison des fréquents soucis de constipation durant cette période de jeûne, et ils contiennent de l’eau. Il faut aussi boire suffisamment, surtout si vous n’avez pas prévu de soupe ou de boisson chaude, car l’hydratation est très importante pour le bon déroulement de la journée. Elle évite entre autres céphalées et constipation. Évitez les aliments sucrés (viennoiseries, biscuits, jus, thé ou café sucré...) qui risquent de déclencher une sensation de faim quelques heures après. Comment équilibrer le repas de rupture du jeûne pour s'assurer de consommer des nutriments essentiels tout en évitant la suralimentation ? Pour équilibrer votre Iftar, il convient de suivre la règle habituelle de l’assiette divisée en 4 compartiments : féculents/légumes et fruits/laitage/aliments protéiques avec des rations limitées en matières grasses ajoutées. Respectez des portions raisonnables d’un repas complet habituel. Surconsommer ne permet pas de réduire la faim, mais contribue plutôt à une prise de poids et au risque de perturber votre équilibre métabolique après un mois de jeûne. Mangez lentement, mastiquez bien pour réduire l’inconfort digestif après le repas. Idéalement, prévoyez des crudités et des fruits, une soupe, des protéines (viandes maigres, poissons, œufs) et des sucres lents (féculents) : harira, batbot, crêpes salées, rouleaux de printemps, «jbane», brochettes de viande ou poisson au four, yaourts, fruits séchés (dattes) ou frais. Évitez de consommer chaque jour les briwates frits, jus très glucidiques, desserts lactés sucrés type flans ou crèmes dessert, viennoiseries et gâteaux marocains. Prenez-les de façon ponctuelle, non cumulés sur le même ftour et en quantité raisonnable. Attention également au thé ou au café très sucré qui risque aussi de perturber la qualité de votre sommeil. Existe-t-il des recommandations spécifiques pour rester hydraté toute la journée pendant le Ramadan malgré le jeûne ? Pas de conseils spécifiques, boire suffisamment, le 1,5 litre habituel sous forme d’eau essentiellement, mais aussi de soupes et d’infusions, ne pas manger trop salé ni très sucré (tout ce qui va augmenter l’osmolarité sanguine), éviter les activités physiques à effort cardiovasculaire trop élevé et privilégier les endroits frais peu exposés au soleil pour réduire la sudation. Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui cherchent à perdre du poids ou à maintenir un poids santé pendant le Ramadan ? Bannir les aliments sucrés surtout, les fritures et les aliments très gras et ne pas surconsommer. Il est aussi recommandé de maintenir un niveau minimum d’activité physique : 10.000 pas sur la journée et respecter les heures de sommeil pour limiter la fatigue. Comment prévenir les problèmes de digestion ou d'estomac liés à des changements alimentaires pendant le Ramadan ? Manger lentement, bien mastiquer pour faciliter la digestion, limiter les aliments sucrés qui favorisent la fermentation colique, boire suffisamment et consommer des fibres (fruits, légumes, légumes secs) pour lutter contre la constipation, éviter les aliments frits, très gras et acides pour soulager l’estomac. Si les repas sont sains et équilibrés comme ceux présentés précédemment, les problèmes seront minimes.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur societe [INST] Rédiger un article de presse sur le thème societe [/INST] title : Pas d'intermédiation en recrutement en dehors des procédures en vigueur (DGAPR) || subtitle : La Délégation générale à l'Administration pénitentiaire et à la Réinsertion (DGAPR) a indiqué, mardi, que les allégations sur de prétendues intermédiations pour le recrutement dans ses rangs en dehors des procédures en vigueur, ne sont en réalité que pure escroquerie. || body : Après avoir eu connaissance d’ enregistrements audio circulant sur les réseaux sociaux, selon lesquels un inconnu avait contacté des candidats au concours de recrutement leur promettant de les aider, en contrepartie de sommes d'argent , à intégrer les rangs de la DGAPR sans avoir à suivre les procédures en vigueur, la Délégation générale a affirmé, dans un communiqué, que ces allégations relèvent de l'escroquerie . Rabat : Interpellation d'un individu pour usurpation d'une fonction régie par la loi Les éléments de police relevant du district de sûreté d’Agdal-Hassan à Rabat ont interpellé, mercredi, un individu faisant l'objet d'un avis de recherche au niveau national pour son implication présumée dans des affaires d’arnaque, d’escroquerie et d’usurpation d'une fonction régie par la loi, apprend-on de source sécuritaire. La DGAPR indique avoir "soumis cette affaire à l'autorité judiciaire compétente pour poursuivre l'auteur de ces actes criminels ", appelant l'ensemble des candidats aux concours de recrutement à ne prêter aucun crédit à ces allégations trompeuses et à les dénoncer immédiatement. "Les concours de recrutement sont organisés sur la base des critères de l'intégrité , du mérite et de l'égalité des chances , dans le strict respect des lois et réglementations en vigueur", conclut le communiqué.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur societe [INST] Rédiger un article de presse sur le thème societe [/INST] title : Tanger-Tétouan-Al Hoceima: Lancement de 27 centres de santé urbains et ruraux || subtitle : Le ministre de la Santé et de la Protection Sociale, Khalid Ait Taleb a procédé, samedi à Assilah, au lancement des services de 27 centres de santé urbains et ruraux, au niveau des provinces et préfectures relevant de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima. || body : Ces centres de santé , dont la cérémonie de lancement s'est déroulée en présence du wali de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, gouverneur de la préfecture de Tanger-Assilah, Younès Tazi , du président du conseil préfectoral de Tanger-Assilah, du président du Conseil de la commune d’Assilah, d’élus et d’acteurs de la société civile, s’inscrivent dans le cadre de la politique de réhabilitation et d’équipement des établissements de santé publics en application des Hautes Instructions de S.M. le Roi Mohammed VI relatives au lancement d'une réforme profonde et radicale du système national de santé . Drâa-Tafilalet : Lancement des services de 41 centres de santé urbains et ruraux Le ministre de la Santé et de la Protection Sociale, Khalid Ait Taleb, a procédé, mercredi, au lancement des services de 41 centres de santé urbains et ruraux dans la région de Drâa-Tafilalet. Leur ouverture s'insère aussi dans le cadre de l’accompagnement de la mise en œuvre du chantier de la généralisation de la couverture sanitaire universelle et de la protection sociale , notamment en ce qui concerne la mise en place d'une nouvelle génération d'établissements de soins de santé primaires qui représentent la porte du parcours curatif. Dans une déclaration à la presse, le ministre Ait Taleb a indiqué que l’ouverture de ces centres de santé vise à rapprocher les services de santé aux citoyens , dans le cadre de la réforme du système de santé, ajoutant que ces centres de santé sont dotés de systèmes informatiques , de nouveaux équipements pour que le citoyen renoue la confiance avec les établissements publiques de santé . Il s’agit également de remettre en place la logique de l’ hôpital de quartier , qui est au plus proche de l’habitant et qui est à même de prodiguer les soins nécessaires aux citoyens, a-t-il poursuivi. La refonte du système de santé , a enchaîné le ministre, se base sur la digitalisation , la mise à niveau des établissements et sur le s ressources humaines , qui travaillent maintenant dans de bonnes conditions pour pouvoir fournir les meilleurs services possibles. Et d’ajouter que le système informatisé de traitement des données des patients relie tous les établissements de santé , ce qui permet aux citoyens d’accéder à leur dossiers médicaux et de recevoir des soin s dans n’importe quel établissement de santé, quelle que soit leur localisation. Dans la préfecture de Tanger-Assilah , six centres de santé urbains ont été inaugurés, comprenant les centres de santé urbains de niveau I " Merj Boutayeb ", " El Bernass ", " Places des Arènes ", " Mesnana ", le centre de santé urbain de niveau II " Gueznaia " et le centre de santé urbain de niveau I « El Marsa » à Assilah . Au niveau de la province d'El Hoceima , les services d’un centre de diagnostic et de traitement des maladies respiratoires " Bir Anzaran " ont été lancés, en plus de 7 centres de santé urbains et ruraux , ainsi qu'un dispensaire . Il s'agit du centre de santé urbain de niveau I " Ajdir ", du centre de santé urbain de niveau II " Bir Anzaran ", des centres de santé ruraux de niveau I " Tala Youssef ", " Nekkour ", " Izemouren ", en plus de deux centres de santé ruraux de niveau II " Bni Houdaifa ", " Bni Ammarat " et du dispensaire rural " Toufist ". Dans la province de Chefchaouen , un centre de diagnostic et de traitement des maladies respiratoires, desservira la population cible, en plus du centre de santé urbain de niveau I " Khzana " et des 2 centres de santé ruraux de premier niveau " Gharouzime " et " Ain Houzi ". Concernant la province de Larache , le centre de diagnostic et de traitement des maladies respiratoires a été inauguré, en plus des 2 centres de santé urbains de premier niveau " Hay Nador " et " Al Wafaa ", ainsi que des dispensaires ruraux de santé " Zlaoula " dans la commune de Laaouamera , et " Sendla " dans la commune de Zouada . Béni Mellal-Khénifra : Lancement des services de 22 centres de santé urbains et ruraux 9 centres de santé urbains et ruraux et de deux dispensaires ruraux ont été lancés à Beni Mellal. A Khouribga, les services de l'hôpital du jour au sein de l'hôpital provincial Hassan II de Khouribga ont été lancés, en plus de deux centres de santé. A Azilal ce sont 6 centres de santé urbains et ruraux qui ont vu le jour. Ce lancement vise à renforcer l'offre de soins dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima , témoignant d’une croissance démographique continue, ainsi qu'une demande croissante de services de santé, et à rapprocher les services de santé des citoyennes et des citoyens ciblés par ces établissements. Il convient de noter que le ministère de la Santé et de la Protection Sociale a mobilisé des ressources humaines spécialisées pour assurer les services médicaux et curatifs fournis à la population ciblée par ces établissements de santé, qui couvrent plus de 850.000 personnes. De plus, le ministère a doté ces centres de santé avec des équipements modernes et dispositifs biomédicaux de haute qualité.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur societe [INST] Rédiger un article de presse sur le thème societe [/INST] title : Prix Femmes Avenir 2024 : Amina Bouayach primée à Madrid || subtitle : La présidente du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Amina Bouayach, s’est vue décerner, lundi soir à Madrid, ‘’le Prix Femmes Avenir 2024’’ de l’Association d’amitié hispano-française, en reconnaissance à son ‘’engagement inébranlable envers la protection et la promotion des droits fondamentaux’’. || body : Le Prix a été remis à l’ Ambassadrice du Maroc en Espagne , Karima Benyaich , par la présidente du Conseil d’État espagnol , Carmen Calvo , lors d’une cérémonie organisée à l’occasion de la 7ème Conférence internationale "Femme et Diplomatie" . CNDH : Ce qu’il faut retenir du bilan présenté par Amina Bouayach Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a poursuivi ses missions dans les domaines de la prévention, de la protection et de la promotion des droits de l’Homme, a indiqué Amina Bouayach lors des travaux de la 13e session de l’assemblée générale du CNDH, tenue samedi à Rabat. Lors de cette rencontre, la présidente a présenté un bilan d’action de cette institution aux niveaux national, régional et international au cours de la période entre les deux sessions de l’assemblée générale. Ce Prix illustre l’engagement constant et les avancées du Maroc en matière de promotion des droits de l'Homme et de la situation de la femme , sous le Leadership de S.M. le Roi Mohammed VI , a souligné Mme Bouayach, dédiant cet hommage à "toutes les femmes qui méritent notre admiration pour leur combat quotidien et à toutes celles qui ont besoin de notre soutien et de notre reconnaissance pour leurs efforts quotidiens dans leur lutte pour les droits des femmes ". "Ma présidence d'une institution aussi prestigieuse et stratégique que le CNDH , avec tout l'impact qu’elle a eu et continue d'avoir sur le processus d'évolution des droits de l'Homme au Maroc , est un honneur pour moi, car elle reflète la volonté du Maroc de permettre aux femmes d'accéder aux postes de responsabilité depuis plus de deux décennies", a affirmé Mme Bouayach dans une allocution-vidéo, relevant que les avancées réalisées au Maroc ont "incontestablement contribué à la transformation de la société marocaine et à la restructuration des relations entre ses différentes composantes". ‘’Aujourd'hui, il nous incombe de dépasser les actions et les initiatives individuelles et de promouvoir les normes en matière de droits de l'Homme comme condition préalable au progrès vers l' égalité , la justice et la pensée innovante qui soutient nos objectifs communs’’, a-t-elle, par ailleurs, indiqué. "Je suis convaincue que nous sommes tous capables de renouveler les trajectoires de vie des femmes, en permettant à chacune d'entre elles de mener une histoire de réussite et un parcours unique et différencié vers l'égalité en tant que pilier de la coopération Nord-Sud" , a conclu Mme Bouayach. A cet égard, le jury a salué "le parcours exemplaire d’Amina Bouayach qui incarne la lutte incessante pour la justice, l’égalité et les droits de l’Homme au Maroc", relevant que son ‘’dévouement et sa détermination continueront à rayonner au-delà des frontières du Maroc". "Figure éminente dans la défense des droits de l’Homme au Maroc, Mme Bouayach promeut une vision inclusive et un engagement ferme afin de construire un avenir meilleur pour tous", a souligné le jury.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur societe [INST] Rédiger un article de presse sur le thème societe [/INST] title : Autisme : l'insuffisance de la prise en charge au Maroc selon M’hammed Sajidi || subtitle : La Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, célébrée le 2 avril de chaque année, est l’occasion de sensibiliser à ce trouble et mettre en avant les obstacles qui empêchent les personnes autistes de jouir pleinement de leurs droits. Dans cet entretien, M’hammed Sajidi, président fondateur de «Vaincre L’autisme Maroc», partage avec les lecteurs du journal «Le Matin» ses réflexions sur les progrès réalisés dans ce domaine ainsi que les défis qui persistent et qui nécessitent une attention particulière de l’État et de la société. || body : Le Matin : Tout d’abord, rappelez-nous les dernières statistiques sur le nombre estimé de personnes autistes au Maroc ? M’hammed Sajidi : Selon les estimations internationales, «Vaincre L’autisme Maroc» évalue à 1 naissance sur 50, soit 2%, le nombre d’enfants porteurs de TSA (Troubles du spectre autistique), ce qui, aujourd’hui, au Maroc nous donne 740.000 personnes touchées, dont 280.000 enfants, soit 14.000 naissances par an, 36 naissances par jour. Sachant que le Maroc n’a pas procédé à une étude épidémiologique, le nombre de cas ne cesse d’augmenter et le gouvernement n’a pas encore mis en place un plan ou une stratégie nationale pour la prise en charge de l’autisme. Quels sont les principaux défis auxquels sont confrontées les personnes autistes et leurs familles en matière d’accès aux services de santé, d’éducation et d’emploi au Maroc ? Les premières difficultés rencontrées par les parents sont liées au manque d’information sur l’autisme, l’absence de diagnostic précoce et l’absence d’accompagnement. Le manque de formation des professionnels est criant. Quand les parents ont la chance d’obtenir un diagnostic précoce, ils ne sont orientés nulle part parce qu’il n’y a pas de structures spécialisées ou des professionnels qualifiés. La prise en charge de l’autisme est limitée au Maroc, ce qui entraîne des coûts indirects élevés tels qu’une perte de productivité pour les parents qui doivent s’occuper de leurs enfants autistes à plein temps. Les prises en charge qui sont coûteuses et fragilisent économiquement les familles. Les estimations varient entre 2.500 et 12.000 DH par mois. C’est ainsi que les parents sont isolés et seuls à se battre pour tenter de répondre aux besoins de leurs enfants, en matière de soin ou d’éducation. Quant à l’emploi des adultes autistes au Maroc, il est rarissime, voire inexistant ! Autisme : l'ocytocine peut améliorer le comportement social des enfants (Étude) L'administration d'ocytocine aide à diminuer le stress et améliore le comportement social de certains enfants autistes, selon une étude publiée, lundi, par l'université belge néerlandophone KU Leuven. Comment l’autisme est-il actuellement diagnostiqué et pris en charge au Maroc ? Y a-t-il des initiatives en cours pour améliorer ce processus ? Nous avons constaté quelques progrès pour le diagnostic précoce de l’autisme par des professionnels libéraux, mais pas dans les établissements publics. Généralement, les batteries de tests, y compris pour d’éventuels diagnostics différentiels, ne sont pas utilisées ! Si on analyse la politique de santé publique orientée vers l’autisme, on peut considérer que les enfants autistes ne sont ni soignés ni éduqués au Maroc. Malgré quelques avancées à nuancer concernant la formation de professionnels ou les tentatives d’inclusion des enfants différents à l’école, sans accompagnement psycho-éducatif qui voue souvent cette inclusion en échec. En clair, il n’y a aucun processus pour le diagnostic, ni pour la prise en charge ni pour le traitement de l’autisme. Quant à la prévention contre la maladie, nous sommes très loin du compte puisqu’aucun programme de recherche ou de dépistage n’est en cours au Maroc. Il devient urgent, pour le Maroc, de lancer la création de centres de références pour les dépistages et le diagnostic précoce et des unités d’intervention psycho-éducative précoce. Quels sont les services de soutien disponibles pour les personnes autistes au Maroc, tels que les centres de réadaptation, les thérapies spécialisées, etc. ? Il y a un manque criant d’établissements pour délivrer une prise en charge spécialisée en autisme. Des associations de parents agissent selon leur énergie et leurs moyens. Quant à «Vaincre L’autisme Maroc», elle a développé FuturoSchool Rabat, une unité d’évaluation, d’intervention et de guidance parentale en autisme qui est la première école ABA au Maroc, unique et d’excellence, s’appuyant sur une démarche rigoureuse et scientifique impliquant les parents. Il s’agit d’une unité de traitement des troubles du comportement, qui permet le développement de l’enfant et son intégration scolaire et sociale. Ce concept est créé par notre association, en 2004 à Paris, et a ouvert ses portes à Rabat en 2018 grâce à son modèle reproductible à l’international. FuturoSchool Rabat délivre des séances d’intervention en 1 pour 1 basées sur un programme individualisé suite à une évaluation précise des difficultés et des compétences de l’enfant. Ces programmes sont réadaptés hebdomadairement. Les parents bénéficient d’une heure de guidance parentale hebdomadaire lors de laquelle ils sont co-auteurs du programme et co-intervenants pour l’application à domicile. Ces programmes sont validés par des superviseurs de haut niveau toutes les semaines pour qu’ils correspondent parfaitement aux besoins de l’enfant. L’équipe d’intervention est également supervisée hebdomadairement afin de bien maîtriser les programmes et de les délivrer dans la semaine qui suit. Cette supervision hebdomadaire des professionnels est appuyée par des formations internes régulières durant toute la durée de leur contrat de travail. FuturoSchool Rabat est installée dans une école publique (une exception marocaine progressiste) à Souissi, certains de ses enfants sont intégrés dans les classes ordinaires de cette même école, accompagnés par des intervenants spécialisés, certains d’entre eux font même partie des premiers de la classe. Des résultats probants qui nous permettent de considérer que la reproduction du concept FuturoSchool à Rabat est une réussite et mérite d’être développée pour les autres enfants. Évidemment, cette qualité de prise en charge a un coût que les parents ne peuvent pas assumer pleinement, il y a donc besoin de soutien de secteurs privés et publics. Notre objectif, par la réussite de FuturoSchool Rabat, est de pouvoir développer, dans le royaume, des unités d’intervention précoce et inclusive avec une réelle économie de santé adaptée au Maroc et une économie d’échelle. Existe-t-il des programmes gouvernementaux ou des politiques spécifiques visant à soutenir les personnes autistes au Maroc ? À l’heure actuelle, aucune stratégie de prise en charge pour l’autisme n’est mise en place par le gouvernement au Maroc. Les enfants autistes sont considérés comme des enfants à besoins spécifiques, pour certains ils arrivent à accéder à des centres de prise en charge, malheureusement non adaptés aux spécificités de l’autisme. L’État marocain ne concède qu’une somme de 900 DH par mois pour la prise en charge d’un enfant à besoins spécifiques et impose aux parents de prouver qu’ils sont démunis. Si un parent ne remplit pas cette condition, son enfant ne pourra pas avoir de prise en charge, ce qui est totalement discriminatoire par rapport aux droits de l’enfant. À l’occasion de la dix-septième édition de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, Aawatif Hayar, ministre de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille, a annoncé que pour les enfants autistes l’aide est augmentée à 1.200 DH. Les questions qui se posent sont : Pour qui ? Pour quand ? Alors que le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, vient de déclarer qu’«à travers le monde, des obstacles continuent d’empêcher les personnes autistes d’exercer leurs droits fondamentaux à l’éducation, à l’emploi et à l’inclusion sociale...», le Maroc n’en est pas une exception. «Vaincre L’autisme Maroc» interpelle Mme la ministre : comment peut-on prendre en charge correctement un enfant autiste, avec cette somme, sachant qu’un intervenant spécialisé va avoir un salaire qui varie entre 4.000 et 6.000 DH par mois ? En 2009, notre association a publié un rapport sur la situation de l’autisme au Maroc, qui a légèrement fait bouger le gouvernement, mais depuis cette date, nous avons constaté qu’il y a une augmentation du nombre des associations qui sont pour la plupart livrées à elles-mêmes, ce qui est également notre cas. Au niveau de la politique publique, notamment en matière de stratégie de santé pour l’autisme, une seule formation a été mise en place, ce qui n’est pas suffisant. À l’heure actuelle, aucun financement n’est alloué par l’État pour la prise en charge des enfants autistes, ce qui fait que les parents sont livrés à eux-mêmes et à la merci du peu de professionnels formés, dont certains profitent de la situation. Comment l’autisme est-il perçu dans la société marocaine ? Y a-t-il des stigmates ou des préjugés associés à l’autisme ? Le retard est colossal dans les petites villes et les lieux ruraux. Par manque d’information et d’action politique de sensibilisation, un grand nombre de Marocains continuent à considérer les personnes autistes comme des débiles mentaux ou des fous, voire des possédés par le diable. En général, l’enfant est stigmatisé par ces préjugés et la vie devient plus compliquée pour les parents puisque les membres de leur propre famille et leurs amis ont du mal à comprendre ce qui rend la tâche difficile et finit par isoler l’enfant et ses parents. Avec l’implication des médias et de la société civile marocaine, les Marocains instruits commencent à découvrir l’autisme et les personnes autistes. Quels sont les besoins les plus urgents en matière de sensibilisation, de diagnostic, de prise en charge et de soutien pour les personnes autistes au Maroc, selon votre organisation ? L’action la plus urgente est à effectuer par le ministère de la Santé pour la reconnaissance de l’autisme et de ses besoins spécifiques. L’autisme doit être reconnu avant tout en tant que véritable problème de santé publique et doit permettre la prise en charge des besoins en matière de soins et d’éducation, particulièrement les prises en charge psycho-éducatives pour qu’ils soient remboursés par la Sécurité sociale et par les Mutuelles au Maroc. Il faut rappeler qu’actuellement les enfants autistes n’accèdent à aucune aide de ces organismes. Le ministère doit, également, diligenter une étude épidémiologique sur l’autisme et orienter la politique de santé publique selon les résultats de cette étude. Il est essentiel que les dirigeants, les professionnels et les familles prennent en considération que l’autisme est un trouble qui est hétérogène et qui diffère d’un enfant à l’autre. Raison pour laquelle il est nécessaire de mettre en place des dispositifs structurés pour un processus d’intervention régulier, adapté, et individualisé sur le plan psycho-éducatif qui permettrait de délivrer à l’enfant les outils et les apprentissages nécessaires afin de communiquer avec son environnement familial et social. À ce titre, les exemples d’unités au sein de classes spécialisées intégrées dans une école ordinaire sont la meilleure alternative pour pouvoir répondre aux besoins de l’enfant et au besoin de son intégration dans l’école. Les équipes intervenantes au sein de ces unités doivent recevoir des formations et des supervisions tout au long de leur intervention auprès des enfants. La compréhension du besoin des professionnels est une priorité afin de les aider à répondre à toute situation nouvelle à gérer avec l’enfant autiste. À chaque fois qu’une intervention est bien appliquée auprès d’un enfant, l’enfant progresse, et le professionnel devient limité dans ses compétences, il a donc besoin d’un niveau supérieur pour le guider vers la suite des programmes. Pour ce faire, le ministère de l’Éducation nationale doit faciliter le processus en donnant des espaces au sein des écoles pour la création de ces unités d’intervention spécialisées à petit effectif et la formation de ses enseignants. Le ministère de la Solidarité doit contribuer à la mise en place et au financement de ces unités. Enfin, le gouvernement devrait rapidement agir pour la mise en place d’une véritable stratégie nationale de prise en charge de l’autisme.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur societe [INST] Rédiger un article de presse sur le thème societe [/INST] title : L’OMS appelle les États à investir pour garantir le droit d’accès aux soins à tout le monde || subtitle : «Notre santé, nos droits» est le thème retenu cette année par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la célébration de la Journée mondiale de la santé (7 avril). L’Organisation souligne que ce thème a été choisi pour défendre le droit de chacun et chacune, partout dans le monde, à accéder à des services de santé, à une éducation et à une information de qualité, ainsi qu’à une eau potable, à un air pur, à une bonne alimentation, à un logement de qualité et à des conditions de travail et environnementales décentes, en l’absence de discrimination. || body : «Partout dans le monde, le droit à la santé de millions de personnes est de plus en plus menacé. Les maladies et les catastrophes sont d’importantes causes de décès et de handicap. Les conflits détruisent des vies, entraînant sur leur passage la mort, la souffrance, la faim et la détresse psychologique. La combustion d’énergies fossiles, qui est à l’origine de la crise climatique, nous prive de notre droit de respirer un air pur, la pollution de l’air intérieur et extérieur faisant une victime toutes les 5 secondes», indique l’ OMS dans un communiqué à l'occasion de la Journée mondiale de la santé . Et d’ajouter que «selon son Conseil sur l’économie de la santé pour tous, au moins 140 pays reconnaissent la santé comme un droit humain dans leur constitution. Pourtant, aucun pays n’a adopté ni ne fait appliquer de lois garantissant à sa population le droit d’accéder aux services de santé . Cela explique pourquoi au moins 4,5 milliards de personnes, soit plus de la moitié de la population mondiale, n’étaient pas entièrement couvertes par les services de santé essentiels en 2021». L'OMS choisit le Maroc pour présider sa Commission sur le lien social Le Conseil exécutif de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a choisi, vendredi à Genève, le Maroc pour présider la Commission sur le lien social relevant de l'organisation, en reconnaissance des efforts soutenus déployés par le Royaume, sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans le renforcement des fondements de l'État social, notamment à travers le chantier de généralisation de la protection sociale et de la couverture médicale. Dre Hanan Balkhy , directrice régionale de l’OMS pour la Méditerranée orientale, a souligné à cette occasion qu’une action urgente est nécessaire pour réduire les inégalités en matière de santé, préserver les droits humains et donner la priorité aux besoins des plus vulnérables. «Nous avons encore un long chemin à parcourir pour instaurer la couverture sanitaire universelle et réaliser d’autres Objectifs de développement durable liés à la santé . Pour garantir que chacun puisse mener une vie aussi saine que possible, les pays doivent investir dans des systèmes de santé solides et inclusifs. Ils doivent également s’attaquer aux déterminants de la santé sous-jacents, tels que la pauvreté, l’inégalité entre les genres et le changement climatique», insiste-t-elle. La responsable a, par ailleurs, précisé que durant ces dernières années, les pays de la Région OMS de la Méditerranée orientale ont déployé des efforts remarquables pour garantir le droit à la santé de leurs populations. Elle cite ainsi l’exemple du Maroc pour la prise en charge des cancers . Elle indique que les différentes actions menées par l’État placent le pays dans une position de force pour continuer à améliorer ses soins contre le cancer à l’avenir.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur societe [INST] Rédiger un article de presse sur le thème societe [/INST] title : Année scolaire : les parents inquiets, les responsables rassurent || subtitle : Sauver l’année scolaire en cours après les interruptions causées par la grève est-il toujours possible ? À trois mois des examens de fin d’année, les parents sont toujours inquiets. Les responsables contactés par «Le Matin» se veulent rassurants. Ils appellent, toutefois, à plus d’engagement notamment de la part des parents d’élèves. || body : Les examens de fin d’ année scolaire approchent à grands pas. Cette année, les parents semblent plus inquiets que leurs progénitures. Et pour cause, la grève des enseignants qui a marqué les premiers mois de l’année en cours engendrant ainsi un retard sur le programme scolaire habituel difficile à rattraper. Qu’en pensent les acteurs concernés ? Joint par le quotidien «Le Matin», Mohamed Chahine , chercheur en éducation et acteur syndical, se veut rassurant. «Tout se passe bien pour le moment et il n’y a rien à craindre», note-t-il avant de préciser que les enseignants et les élèves travaillent main dans la main pour rattraper le temps scolaire perdu. «Le taux de présence des enseignants avoisine les 100%, à part ceux qui doivent passer en conseil disciplinaire, ce qui devrait en principe rassurer les parents», précise-t-il. Pour vérifier ce constat, nous avons approché la direction provinciale d’El Fida-Mers Sultan dont 76% des établissements sont publics. Le responsable du service des affaires juridiques, de communication et de partenariat au sein de cette direction, Nadir Bajouri, se veut tout aussi rassurant, voire optimiste. Cours de soutien scolaire : le gouvernement donne un nouveau coup d'accélérateur Le Conseil de gouvernement, réuni jeudi à Rabat, a adopté le projet de décret n°2.24.142 édictant des mesures provisoires relatives aux cours de soutien pédagogique. « Chez nous, c’est le retour à la normale. Les enseignants sont non seulement présents, mais aussi et surtout engagés auprès des élèves», fait-il savoir. Ce qui est important à souligner, ajoute note interlocuteur, c’est que les élèves sont tout aussi engagés que leurs professeurs. «Ils ne s’absentent pas et ne perdent pas du temps. Ils ont aussi fait preuve de responsabilité et nous ne pouvons qu’être fiers. Ceci est valable pour tous les cycles», se réjouit-il. Il convient de noter que la direction provinciale d’El Fida-Mers Sultan comprend 65 établissements publics, 38 écoles primaires, 17 collèges et 10 lycées. Programme scolaire allégé, cours de soutien... des mesures pour sauver l’année Pour sauver l’année en cours, le ministère a opté pour une adaptation quantitative des emplois du temps et des programmes scolaires. Mais cette démarche a laissé sceptiques certains parents qui y ont vu une menace pour le niveau scolaire de leurs enfants. Interrogé sur ce volet, le président de la Fédération nationale des associations de parents d’élèves au Maroc (FNAPEM), Noureddine Akkouri, a balayé d’un revers de main toutes ces idées. En effet, explique-t-il, l’approche du ministère a pour objectif d’encadrer la gestion pédagogique des acquis en s’appuyant sur les apprentissages essentiels et les objectifs liés aux enseignements qui s’ensuivent. «L’idée à travers cette démarche est de veiller au regroupement des cours similaires et complémentaires et à inclure certaines unités d’apprentissages complémentaires du point de vue conceptuel en une seule étape, ce qui ne peut qu’être bénéfique pour les élèves», explique-t-il. Poussant la réflexion un peu plus loin, Noureddine Akkouri estime que la vision du ministère est à même de permettre aux élèves d’apprendre ce qui est essentiel avec une optimisation du temps et de l’énergie. Une précision et non des moindres : les cours de soutien initiés par le ministère de l’Éducation nationale constituent également une opportunité pour sauver l’année en cours. Noureddine Akkouri appelle les élèves à y adhérer massivement compte tenu de leur importance. «Les cours de soutien scolaire rentrent dans le cadre de la mise en œuvre du programme national de soutien scolaire et visent justement à renforcer et élargir le réseau du soutien scolaire afin de permettre aux élèves d’acquérir les connaissances et compétences les qualifiant à réussir leur parcours scolaire», rappelle-t-il. Et d’ajouter que l’avantage de ce type de cours réside dans le fait qu’ils sont assurés par des enseignants qualifiés qui maîtrisent très bien le programme et qui connaissent mieux le niveau scolaire et les besoins de leurs élèves. À ce titre, le président de la FNAPEM note que les enseignants se sont mobilisés pour cette opération et appelle à plus d’engagements de la part des élèves. Il appelle aussi les parents à soutenir leurs enfants sans les stresser durant la période des examens.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur societe [INST] Rédiger un article de presse sur le thème societe [/INST] title : Jeux électroniques : De la passion au professionnalisme, la plateforme des jeunes Aïn Chock accompagne les compétences || subtitle : Hamza a bénéficié de trois mois de formation, comprenant divers modules, à savoir l'étude de projet, l'élaboration d'un plan d'affaires, la comptabilité, le marketing, et autres. Après avoir terminé sa formation, Hamza a présenté son projet aux commissions spécialisées, qui ont approuvé le projet, bénéficiant ensuite d'un soutien financier accordé par l’INDH. || body : Son projet a commencé par une passion, puis une idée, avant de devenir une réalité grâce au soutien de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH). C'est l'histoire du jeune entrepreneur Hamza Mastaoui, âgé de 31 ans, dont la passion pour les jeux électroniques et le désir de créer un espace moderne de jeux électroniques l'ont mené à réaliser son propre projet. «Le projet est né du constat que le quartier où je vis ne disposait pas d'une salle ou d'un espace dédié aux jeux électroniques, nous, les jeunes passionnés de ces jeux, devions nous rendre dans d'autres endroits assez éloignés», a expliqué Hamza, originaire d'un quartier populaire de Aïn Chock à Casablanca, dans une déclaration à la «MAP». «Après avoir constaté l'engouement des jeunes pour ces salles malgré leur éloignement, j'ai pensé à créer une salle de jeux électroniques dans mon quartier, afin de mettre à la disposition des jeunes du quartier un espace proche d'eux répondant à leurs aspirations», a-t-il ajouté. Gaming: Samsung lance le moniteur Odyssey Neo G9 49 au Maroc Dans le cadre de la campagne “Good Game” qui marque le début d'une nouvelle ère de divertissement, Samsung a annoncé le lancement du moniteur gaming Odyssey Neo G9 49 au Maroc. Malgré son enthousiasme et sa forte volonté de réaliser ce projet, ce jeune ambitieux avait des craintes quant aux moyens de concrétiser ce rêve, n'ayant pas les connaissances nécessaires pour la conduite de son projet, ainsi que les exigences financières pour la location et l'équipement de la salle, outre l'acquisition des équipements et machines nécessaires pour l'exploitation. «Après avoir partagé mon idée avec quelques amis, l'un d'eux, ayant déjà bénéficié des services et du soutien de la plateforme pour créer son propre projet, m'a encouragé à me tourner vers la plateforme des jeunes de Aïn Chock, initiée par l'INDH, afin de présenter mon idée de projet», a dit Hamza. En effet, le premier pas de ce jeune vers la réalisation de son rêve a été de se rendre à la plateforme des jeunes de Aïn Chock, où il a été accueilli et écouté par les cadres de la plateforme qui ont salué son idée et lui ont proposé des formations pour l'accompagner dans son voyage vers la création de son propre projet. Ainsi, Hamza a bénéficié de trois mois de formation, comprenant divers modules, à savoir l'étude de projet, l'élaboration d'un plan d'affaires, la comptabilité, le marketing, et autres. Après avoir terminé sa formation, Hamza a présenté son projet aux commissions spécialisées, qui ont approuvé le projet, bénéficiant ensuite d'un soutien financier accordé par l’INDH. «Le coût total du projet s'élève à 110.000 dirhams, l'Initiative contribuant à hauteur de 100.000 dirhams, tandis que sa contribution personnelle s'élève à 10.000 dirhams», a-t-il précisé, notant que ce soutien financier lui a permis de louer un espace approprié et d'acheter l'équipement nécessaire pour créer un espace moderne, confortable et équipé des meilleurs appareils pour répondre aux besoins des clients. «Cet espace, bien que créé il y a seulement neuf mois, est aujourd'hui un lieu de rencontre pour de nombreux jeunes du quartier, qui y trouvent un divertissement à un prix abordable d'une part, et qui constitue d'autre part une plateforme pour de nombreux jeunes passionnés de jeux électroniques désireux de se lancer dans ce domaine de manière professionnelle», a-t-il poursuivi. Quant à ses aspirations futures, le jeune Hamza a fait savoir qu'après la création de la Fédération Royale marocaine des jeux électroniques et l'organisation d'une série d'événements dans ce domaine, ainsi que la participation de plusieurs joueurs marocains à des compétitions internationales, «mon ambition est de rejoindre la Fédération et de former une équipe professionnelle capable de rivaliser à la fois sur le plan national et international». Il entend aussi ouvrir d'autres salles pour attirer et aider les jeunes talents à participer aux compétitions professionnelles. «L'INDH travaille à accompagner un groupe de jeunes talentueux désireux de se professionnaliser dans le domaine des jeux électroniques en les encadrant et en facilitant leur participation aux compétitions locales, régionales, ainsi qu'aux niveaux national et international, ouvrant ainsi des portes pour eux afin de commencer leur carrière professionnelle», a confirmé Hamza. De son côté, la coordinatrice de la Fondation Moubadara pour les jeunes et l'entreprenariat à la plateforme des jeunes Aïn Chock, Dounia Robar, souligne que ce projet s'inscrit dans le cadre du troisième programme de l'INDH, axé sur l'entrepreneuriat, qui vise à renforcer le sens de l'entrepreneuriat chez les jeunes en fournissant un soutien technique et financier aux jeunes porteurs de projets. «La Fondation Moubadara a rejoint la plateforme des jeunes Aïn Chock en 2021, un an après la création de cette plateforme, dans le cadre d'un accord de partenariat avec l'Arrondissement de Aïn Chock portant sur l'axe de l'entrepreneuriat», a indiqué Mme Robar, notant que la Fondation est à l'écoute de ces jeunes porteurs de projets, pour saisir leurs idées de projets et les orienter vers des formations adaptées à leurs besoins. Et de poursuivre : «La plateforme aide les porteurs de projets à élaborer une étude de faisabilité du projet, qui comprend l'emplacement du projet, la catégorie de clients ciblés, le coût du projet ainsi que les équipements nécessaires pour le bon déroulement du projet. Ensuite, les porteurs de projets passent devant des comités techniques internes de la Fondation, puis leurs dossiers sont présentés devant la Commission de développement économique qui approuve les projets». La plateforme des jeunes de Aïn Chock, a-t-elle ajouté, soutient des projets innovants et variés, qui répondent aux intérêts des jeunes d'une part, et constituent une source de revenus pour ces jeunes, d'autre part. Quant au bilan de la Fondation, Mme Robar a mis en avant que l'objectif fixé par l'accord de partenariat entre la Fondation Moubadara et l'Arrondissement de Aïn Chock, est de réaliser 110 projets en pré-construction sur une période de trois ans (2021 à 2023), notant que «grâce aux efforts de tous les intervenants, nous avons dépassé ce nombre, en enregistrant 184 candidats bénéficiant de formations en pré-construction». Pour la phase «post-construction», Mme Robar a relevé que le nombre ciblé de bénéficiaires est de 65 durant les 3 années (2021-2023), soulignant que cet objectif a été atteint.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur societe [INST] Rédiger un article de presse sur le thème societe [/INST] title : Washington : Le prix International Women of Courage 2024 décerné à Rabha El Haymar || subtitle : Le Prix “International Women of Courage 2024” a été décerné, lundi à Washington, à la Marocaine Rabha El Haymar. Mme El Haymar, primée aux côtés d’autres femmes de différentes parties du monde, s’est dit heureuse de recevoir ce prix qui se veut le couronnement des efforts de la femme marocaine. || body : Le Prix “International Women of Courage 2024” décerné à la Marocaine Rabha El Haymar , est un hommage aux réformes engagées au Maroc dans le domaine des droits des femmes, sous le leadership éclairé de Sa Majesté le Roi Mohammed VI . Ce prix a été décerné à Mme El Haymar par la Première Dame des Etats-Unis, Jill Biden et le Secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken , lors d’une cérémonie organisée à la Maison Blanche en présence notamment de l’ambassadeur de S.M. le Roi à Washington, Youssef Amrani . Autonomisation des femmes : Le Maroc réalise des avancées Amélioration de la situation des femmes, promotion de l’égalité des genres et de l'autonomisation féminine,... Mme El Haymar, primée aux côtés d’autres femmes de différentes parties du monde, s’est dit heureuse de recevoir ce prix qui se veut le couronnement des efforts de la femme marocaine . Elle a souligné, dans une déclaration à la MAP, que la distinction est aussi une autre reconnaissance des réformes judicieuses du Code de la famille initiées en 2004 “grâce aux efforts et à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI , que Dieu L’assiste”. Elle a, à ce propos, indiqué avoir bénéficié des amendements apportés par le Code de la famille . “Ces réformes m’ont rendu justice”, a-t-elle dit, se félicitant par la même des acquis que la femme marocaine ne cesse d’engranger. Mme El Haymar s’est également dite optimiste que ces avancées vont continuer dans le cadre de la dynamique inspirée par la volonté Royale de réserver aux femmes marocaines la place qu’elles méritent pour l’édification d’un Maroc fort et développé. La cérémonie de remise du prix “International Women of Courage 2024” s’est déroulée en présence de représentants du corps diplomatique accrédité à Washington et d’autres éminentes personnalités. Décerné chaque année, ce prix rend hommage aux femmes du monde entier qui ont fait preuve de courage et de leadership dans la promotion notamment de l’équité et de l’égalité entre hommes et femmes. Youssef Amrani : Le prix décerné à Rabha El Haymar reflète la dynamique de réformes sous l'impulsion Royale Le prix “International Women of Courage 2024” décerné, lundi à Washington, à la Marocaine Rabha El Haymar , reflète la dynamique vertueuse de réformes initiée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en matière des droits des femmes , a souligné l’ ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, Youssef Amrani , relevant que ce processus important place les femmes au cœur des politiques de développement du Royaume. M. Amrani a noté à ce propos que la Moudouwana adoptée en 2004 a constitué à bien des égards un tournant décisif en matière d’émancipation des femmes et de protection de leurs droits et a fait du Royaume un modèle dans la région. “Cette réforme moderniste a eu pour vertu de consolider le processus démocratique de la société à même d’assurer l’égalité et l’équité entre les hommes et les femmes et la préservation des valeurs éthiques de la famille, et ce conformément aux constantes fédératrices du Maroc”, a déclaré à la MAP l'ambassadeur à l’issue de la cérémonie de remise du prix organisée à la Maison Blanche . Il a, en outre, souligné que le choix irrévocable fait par le Maroc sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi en faveur des droits et des libertés fondamentales s’est également confirmé par la Constitution de 2011 qui stipule l’égalité entre hommes et femmes dans tous les domaines. Ces multiples réformes ont non seulement permis de lutter contre toutes les formes de discrimination envers les femmes mais également de consolider leur autonomie, le renforcement et la promotion de leur rôle et de leur participation active à la vie politique, économique et sociale du pays, a fait observer l’ambassadeur de S.M. le Roi à Washington. Pour le diplomate, Sa Majesté le Roi a ouvert le débat pour une nouvelle réforme du Code de la famille à même de consolider les acquis en faveur des femmes et de la famille en appelant, lors du Discours du Trône de 2022, à l’opérationnalisation et la mise à jour des législations nationales dédiées à la promotion de ces droits. Cette nouvelle réforme se fait selon une approche consultative qui inclut l’ensemble des composantes et courants de la société marocaine , et ce dans le respect des valeurs de justice et d’équité de notre référentiel identitaire, a fait remarquer M. Amrani. Relevant que le Maroc a également fait de la question des droits des femmes une composante essentielle de son action sur la scène internationale en souscrivant à de nombreuses conventions internationales et des programmes de coopération visant la protection et la promotion de leurs droits légitimes, le diplomate a estimé que ce prix est une reconnaissance supplémentaire de l’approche pionnière du Maroc en faveur des droits des femmes.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur societe [INST] Rédiger un article de presse sur le thème societe [/INST] title : «Inaya» lance le service d'assistance et de soins à domicile au Maroc || subtitle : «Inaya» est la première agence marocaine spécialisée dans l'assistance et les soins à domicile. Elle offre des services de soutien, de soins personnels et d'assistance aux personnes perdant leur indépendance. || body : Les premières agences «Inaya» ont été lancées à Casablanca et Rabat il y a environ trois ans, et ouvriront bientôt à Marrakech et Tanger. «Que ce soit pour les personnes âgées, en situation de handicap, de retour de l'hôpital, bénéficiant de soins palliatifs ou souffrant de maladies neurologiques, l'équipe spécialisée d'“Inaya» s'engage à fournir les meilleurs soins à domicile, offrant confort et bien-être, et ce 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24», indique l’agence dans un communiqué. Et d’ajouter que «les missions de l'équipe incluent l'assistance aux personnes âgées pour préserver leur autonomie à domicile en leur fournissant des soins adaptés à leurs besoins quotidiens et à leur santé. L'équipe, composée d'assistants et d'assistantes en soins, accompagne également les personnes récemment opérées à l'hôpital, les guidant tout au long du processus de récupération sécurisé et efficace à domicile, avec des soins professionnels spécialement conçus pour le patient». Soins à domicile: Sanlam s'allie à Inaya pour accompagner les assurés en situation de dépendance Sanlam s'associe à Inaya, l'agence marocaine spécialisée en soins à domicile faisant partie du groupe Locamed, pour proposer des solutions d'accompagnement aux assurés en situation de dépendance. Il est à noter que les prestataires de soins d'«Inaya» offrent un confort et du soutien aux patients, améliorant ainsi la qualité de leur vie dans un environnement familier. «Les personnes souffrant de maladies neurologiques peuvent bénéficier de soins spécialisés dispensés par les aides-soignants à domicile, facilitant leur vie quotidienne avec un niveau élevé de professionnalisme et d'humanité. Leur rôle inclut également la fourniture du soutien émotionnel et psychologique nécessaire en cas de maladie et d'incapacité», indique la même source. «Les services de l'agence “Inaya” pour les personnes âgées comprennent l'aide à l'hygiène, aux bains, à la préparation et à l'aide à la consommation de repas, encourageant également à maintenir un certain degré d’autonomie tant que possible. Étant donné que les déplacements du lit à la salle de bains ou au salon sont souvent des tâches exigeantes pour les personnes âgées et leurs familles, le personnel est formé pour faciliter toutes les procédures de déplacement et à aider à s'habiller et se déshabiller tout en préservant leur intimité», précise l’agence.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur societe [INST] Rédiger un article de presse sur le thème societe [/INST] title : Aide sociale directe : des associations montent au créneau pour défendre les citoyens lésés, Baitas répond || subtitle : Des acteurs associatifs dénoncent l'arrêt du versement des aides sociales directes à de nombreux citoyens et appellent le gouvernement à prendre des mesures en urgence pour désamorcer cette situation. Le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, réagit aux appels lancés par ces ONG. Détails. || body : Plusieurs citoyens ont été surpris par des SMS les informant qu'ils ne vont plus bénéficier des aides sociales directes . Après vérification sur la plateforme digitale dédiée, les personnes lésées ont découvert que leur indice socio-économique avait dépassé du seuil d'éligibilité fixé à 9,743001. Un changement injustifié pour ces catégories en situation de vulnérabilité en raison de leur âge avancé, du chômage, de maladies chroniques... sans aucun revenu autre que la solidarité sociale . Aide sociale directe : une enquête de satisfaction lancée par l’ONDH, les résultats pour juin Comment les chantiers du développement humain sont-ils accompagnés et suivis ? La question se pose avec acuité en ce contexte marqué par le lancement de nombreuses réformes sociales. Mais quels sont les outils mis en place pour le faire et quel investissement social pour renforcer le capital humain ? Éclairage avec l’invité de «L’Info en Face», Otmane Gair, président de l’Observatoire national du développement humain. A cet égard, plusieurs acteurs associatifs appellent le gouvernement à présenter des explications claires sur cette décision, qui va décourager les ménages dans le besoin de s'inscrire au Registre social unifié (RSU) . Abdelhak Sifar , vice-président du Mouvement Troisième Choix , a souligné dans une déclaration à Assahraa Al Maghribia que "l'Exécutif doit prendre des mesures en urgence pour désamorcer cette situation qui risque d'entraîner une crise de confiance avec les citoyens". Plus encore, certaines ONG remettent en cause les méthodes employées pour fixer les conditions d'éligibilité à l' aide sociale qui plongent les citoyens dans une mer de chiffres incompréhensibles, notant que l'approche aurait dû plutôt se baser sur le statut social de la personne et non ses possessions. Avoir un téléphone portable, une salle de bain à la maison ou autre ne reflète aucunement que la personne est aisée ou dans le besoin. Aide sociale directe : Baitas défend les procédures en place Interpellé à ce sujet ce jeudi par les journalistes en marge du conseil de gouvernement , Mustapha Baitas a défendu les procédures en place. Le porte-parole de l'Exécutif a souligné qu'en cas de changement de l'un des paramètres établis pour fixer le seuil d'éligibilité, celui-ci sera modifié, notant que 4 millions de ménages bénéficient actuellement du programme d'aide sociale directe .</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur societe [INST] Rédiger un article de presse sur le thème societe [/INST] title : Nador: Deux individus arrêtés pour trafic de cocaïne et détention d'arme à feu || subtitle : Les éléments du district préfectoral de sûreté de Nador ont réussi, sur la base de renseignements précis fournis par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire national (DGST), à interpeller deux individus âgés de 31 et 48 ans pour leur implication présumée dans une affaire de possession et de trafic de 16,65 kg de cocaïne et de détention d’une arme à feu. || body : Selon une source sécuritaire , les deux prévenus ont été appréhendés lors d’opérations simultanées menées à Nador et dans la localité de Farkhana , pour leur implication présumée dans l'acquisition de cocaïne et son écoulement au niveau local, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN ), précisant que les fouilles et perquisitions menées ont permis la saisie de 16 plaques d’un poids total de 16 kg et de 650 g de cocaïne . Saisie au large des Canaries de plus de 1.500 kilos de cocaïne grâce à la collaboration de la DGST La police nationale espagnole a annoncé, mercredi, la saisie, grâce à la collaboration de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), de plus de 1.500 kilos de cocaïne et l'arrestation de trois personnes lors de l'interception d'une embarcation semi-rigide dans les eaux proches de la côte de Grande Canarie. Outre les stupéfiants, les perquisitions ont permis de saisir un fusil de chasse, un lot de cartouches, des armes blanches, une bombe lacrymogène, ainsi que six voitures portant des plaques minéralogiques nationales et étrangères et un montant d’argent soupçonné d’être le butin de ces activités criminelles , ajoute la même source. Les mis en cause ont été soumis aux procédures de l’ enquête judiciaire menée par la brigade de la police judiciaire de Nador , sous l’égide du Parquet compétent, en vue de déterminer l’ensemble des ramifications possibles de ce réseau et d’interpeller les complices présumés dans cette activité criminelle.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur societe [INST] Rédiger un article de presse sur le thème societe [/INST] title : Ramadan : comment éviter la déshydratation ? || subtitle : Il est parfois difficile d’observer le jeûne du Ramadan en période de canicule. Le risque de déshydratation du corps, avec son lot de conséquences, demeure élevé, surtout chez les personnes âgées ou celles obligées de travailler sous un soleil de plomb. Dr Tayeb Hamdi, médecin chercheur en politiques et systèmes de santé, livre ses recommandations. || body : En cette période de jeûne, nous avons tendance à oublier de boire suffisamment d’eau après le Ftour. Pourtant, c’est un oubli qui peut coûter cher, surtout à certaines catégories de personnes à risque, telles que les personnes âgées, les femmes enceintes et les patients sous traitement neurologique et diurétique. D’ailleurs, ce premier week-end du Ramadan, marqué par une vague de chaleur avec des températures variant entre 32 et 41°C, nous rappelle l’importance de s’hydrater le plus fréquemment possible. Sport et Ramadan : les conseils pour s’entrainer sans risques pour la santé Parmi les résolutions ramadanesques qui reviennent chaque année, on retrouve celle de s’engager dans la pratique du... «En période de forte valeur, le corps humain doit fournir un effort supplémentaire pour s’adapter à la température élevée. Les vaisseaux sanguins se dilatent, on transpire beaucoup et on perd donc une grande quantité d’eau et de sels minéraux», explique Dr Tayeb Hamdi, médecin chercheur en politiques et systèmes de santé. Et d’ajouter que l’hypersudation en temps normal est compensée par la consommation d’eau et autres boissons durant la journée, chose qui n’est pas possible pendant le Ramadan. «Ceci augmente ainsi le risque de déshydratation si certaines précautions ne sont pas respectées», précise-t-il. Jeûner sans se déshydrater : les conseils de l’expert «Il faut boire entre 2 à 3 litres entre le Ftour et le S’hour, jusqu’aux dernières minutes avant l’appel à la prière», recommande Dr Hamdi. Aussi, ajoute le médecin, il ne faut pas négliger la consommation de fruits et légumes qui contiennent de nombreux nutriments tels que les fibres, les vitamines, les sels minéraux... Dr Hamdi conseille également de prendre des douches tièdes et de se laver la bouche fréquemment durant la journée pour compenser le manque de salive.Autre conseil et non des moindres : prendre les précautions nécessaires pour éviter une hyperthermie du corps. «Celle-ci peut entraîner des défaillances cardiovasculaires et rénales ou même un coma», alerte Dr Hamdi. Ce dernier recommande ainsi de rester au frais au maximum et de ne pas sortir de la maison, surtout entre midi et 16 h. «Si l’on est obligé de sortir, comme c’est le cas pour plusieurs personnes, il faut mettre des vêtements larges et ne pas s’exposer au soleil», note-t-il. À propos des travailleurs obligés de rester exposés au soleil toute la journée, Dr Hamdi estime qu’il est nécessaire de rompre le jeûne en cas de forte chaleur, car cela peut comporter un véritable risque sur leur santé. Par ailleurs, notre interlocuteur met en garde les parents qui obligent les enfants n’ayant pas atteint l’âge de la maturité à jeûner. «Ceci pourrait avoir des conséquences sur leur santé», note l’expert. Pour lui, les parents doivent veiller à ce que les bonnes conditions, y compris une température clémente, soient réunies, pour initier leurs progénitures au jeûne.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur societe [INST] Rédiger un article de presse sur le thème societe [/INST] title : Les inégalités de genre à l’origine d’une crise du travail dans le secteur de la santé || subtitle : Un nouveau rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) met en évidence comment les disparités de genre sont liées à la crise du travail dans le secteur de santé et de l’aide à la personne. L’Organisation appelle les décideurs et les employeurs à investir pour redéfinir la valeur de la santé et de l’aide à la personne et favoriser des économies plus justes et plus inclusives. || body : Les inégalités de genre liées au travail dans le secteur de la santé et de l’aide à la personne ont des répercussions négatives sur les femmes, les systèmes de santé et les résultats en matière de santé. C’est ce qui ressort du dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé sur les inégalités de genre dans le secteur de la santé. Ce rapport, rendu public mercredi dernier, souligne que le manque d’investissements consacrés aux systèmes de santé entraîne un cercle vicieux de travail non rémunéré dans le secteur de la santé et de l’aide à la personne, ce qui réduit la participation des femmes au marché du travail rémunéré, nuit à l’autonomisation économique des femmes et entrave l’égalité des genres. Egalité genre : les recommandations de la Fondation ConnectinGroup Malgré les progrès réalisés, la femme marocaine est toujours confrontée à des inégalités notamment en matière d’éducation, de santé, de violences faites aux femmes, d’intégration dans le marché de travail et de participation à la prise de décision. Recommandations de la Fondation ConnectinGroup. «Les femmes représentent 67% des personnels de santé et d’aide à la personne rémunérés dans le monde. On estime qu’en plus de ce travail rémunéré, les femmes effectuent environ 76% de toutes les activités d’aide à la personne non rémunérées. Le travail essentiellement réalisé par des femmes a tendance à être moins bien payé et à s’effectuer dans de mauvaises conditions», alerte le rapport, mettant en évidence que les bas salaires et les conditions de travail exigeantes sont monnaie courante dans le secteur de la santé et de l’aide à la personne. «La dévalorisation de l’aide à la personne, un travail principalement effectué par des femmes, a des répercussions négatives sur les salaires, les conditions de travail, la productivité et l’empreinte économique du secteur», ajoute le document de l’OMS. Le rapport montre, par ailleurs, comment des décennies de sous-investissement chronique dans le secteur de la santé et de l’aide à la personne ont conduit à une crise mondiale des soins, qui ne cesse de s’aggraver. Alors que stagnent les progrès en vue de l’instauration de la couverture sanitaire universelle, 4,5 milliards de personnes n’ont pas accès à une couverture complète des services de santé essentiels, ce qui signifie que les femmes risquent d’assumer encore davantage de travail non rémunéré d’aide à la personne. L’OMS avertit également sur les effets délétères de la fragilité des systèmes de santé, conjugués à l’augmentation du travail non rémunéré dans le secteur de la santé et de l’aide à la personne, qui mettent à rude épreuve la santé des soignantes et des soignants et la qualité des services. «Le rapport montre bien comment des investissements fondés sur l’équité de genre dans le secteur de la santé et de l’aide à la personne permettraient de redéfinir la valeur de la santé et de l’aide à la personne et de favoriser des économies plus justes et plus inclusives. Nous appelons les dirigeantes et dirigeants, les décideuses et décideurs politiques et les employeuses et employeurs à investir : il est temps d’investir équitablement en faveur de la santé et de l’aide à la personne», déclare Jim Campbell, directeur du département Personnels de santé de l’OMS. D’après l’OMS, les investissements consacrés aux systèmes de santé et de soins permettent non seulement de progresser plus rapidement vers la couverture sanitaire universelle, mais aussi de mieux répartir le travail non rémunéré dans le secteur de la santé et de l’aide à la personne. «Lorsque les femmes occupent des emplois rémunérés dans le domaine de la santé et de l’aide à la personne, elles sont économiquement autonomes et les résultats en matière de santé s’en trouvent meilleurs. Les systèmes de santé doivent reconnaître et valoriser toutes les formes de travail lié à la santé et à l’aide à la personne, et y consacrer des investissements», insiste l’Organisation. Le rapport présente les leviers politiques qui permettent de mieux valoriser le travail lié à la santé et à l’aide à la personne : 1. Améliorer les conditions de travail pour toutes les formes de travail dans le secteur de la santé et de l’aide à la personne, en particulier pour les professions où les femmes sont fortement représentées. 2. Inclure plus équitablement les femmes dans le personnel rémunéré. 3. Améliorer les conditions de travail et les salaires des personnels de santé et d’aide à la personne et garantir un salaire égal pour un travail de valeur égale. 4. Remédier aux inégalités de genre dans le secteur de l’aide à la personne, favoriser une aide à la personne de qualité et défendre les droits et le bien-être des soignantes et des soignants. 5. Veiller à ce que les statistiques nationales prennent en compte, mesurent et valorisent l’ensemble du travail lié à la santé et à l’aide à la personne. 6. Investir en faveur de systèmes de santé publique robustes afin de réduire le fardeau du travail non rémunéré d’aide à la personne et d’améliorer la qualité des services de santé. Recommandations</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : «Le Marathon» : nouveau roman de Khalid Benzakour || subtitle : «Le Marathon» est le troisième roman de Khalid Benzakour, publié par les éditions L’Harmattan dans leur collection «Lettres d’Ailleurs – Monde arabe». || body : «Le Marathon» reflète la diversité des littératures francophones de l’Afrique aux territoires ultramarins, en passant par l’Asie ou l’Europe de l’Est... Il narre l’histoire de Kamal, Éliane et leurs deux enfants, résidant à Casablanca depuis la fin de leurs études à Toulouse en 1987. Nouvelle parution : «Nador, un Maroc gagnant» La Croisée des Chemins a annoncé récemment la parution du dernier beau-livre, publié à l’initiative de l’Agence de l’Oriental : «Nador, un Maroc gagnant». Les versions en arabe, en espagnol et en tifinagh de ce beau livre paraîtront bientôt. Alors que Kamal, approchant de la quarantaine, traverse une période de turbulences conjugales, il découvre un club de course de fond qui lui fait retrouver sa sérénité. Il enchaîne alors marathon sur marathon au point de bouleverser toutes ses habitudes. Connu pour ses ouvrages scientifiques ainsi que ses articles de presse et tribunes sur l’enseignement supérieur, Khalid Benzakour est également auteur des romans «Hasard, Mektoub, ou Miracle ?» paru en 2021 et «Il faut que jeunesse se cache !» paru en 2022.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Street-art: Rabat accueille la 9ème édition du festival Jidar du 18 au 28 avril || subtitle : Le festival Jidar – Rabat Street Art revient à l’assaut des façades de la capitale Rabat du 18 au 28 avril 2024. Fresques urbaines, expositions, rencontres et visites guidées sont au programme de cette 9ème édition. || body : Depuis la création du festival Jidar en 2015, les plus grands noms du muralisme national et international ont contribué à redonner un nouveau visage à la capitale, désormais parée d’une centaine de fresques . >> Lire aussi : Festival Jidar : 9 nouvelles fresques street-art habillent les murs de Rabat Cette année, le festival fait la part belle à l ’abstrait et à l’ hyperréalisme en conviant des street artistes connus pour la délicatesse et la précision de leurs œuvres. Douze murs éparpillés dans tout Rabat accueilleront douze artistes issus de huit pays différents : Alexis Diaz (Porto Rico), Nespoon (Pologne), Kartelovic (Allemagne), Facio (Argentine), HNRX (Autriche), Fikos (Grèce), Kaori Izumiya (Japon), Luogo Comune (Italie), Normal (Maroc), Majda Jarbili (Maroc), Houssam El Ghallal (Maroc) et Acoby (Maroc) . En parallèle, le Mur Collectif est un laboratoire où les aspirants street artistes sélectionnés sur dossier s’initient au muralisme sous la houlette de leurs aînés. Pendant 10 jours, ils bénéficieront de l’encadrement et des conseils de Ed Oner et Basec pour perfectionner leur technique et réaliser ensemble une fresque commune . Jidar propose cette année un nouveau rendez-vous, conçu comme un dialogue entre le monde urbain extérieur et l’espace intimiste d’une galerie d’art . Ce “OUT/IN” se décline en trois volets animés par l’artiste espagnol Txemy : une performance murale , une rencontre avec l’artiste et une exposition de peintures de petits formats à l’ Atelier Ambigu . L’échange et le partage sont également au cœur du programme de visites guidées. Chaque week-end, les habitants de Rabat auront le choix entre deux parcours différents pour découvrir la genèse et les anecdotes de fabrication des œuvres murales qui font désormais partie du patrimoine culturel de la ville. Enfin, les Jidar talks accueillent le public dans l’ auditorium du Musée Mohammed VI pour discuter à bâton rompus avec les street artistes de leur parcours.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : AFD : prêt de 100 millions d'euros pour la stratégie « Forêts du Maroc 2020-2030 » || subtitle : L’Agence Nationale des Eaux et Forêts du Maroc (ANEF) et l’Agence Française de Développement (AFD) renforcent leur partenariat pour contribuer, à travers un nouveau Programme d'appui à la mise en œuvre de la Stratégie « Forêts du Maroc 2020-2030 » et aux efforts de reconstruction et de développement durable de la zone du Parc National de Toubkal. || body : L' Agence nationale des Eaux et Forêts du Maroc (ANEF) et l’ Agence Française de Développement (AFD) ont signé le lundi 15 avril 2024 une lettre d'intention visant à contribuer à la mise en œuvre de la Stratégie « Forêts du Maroc 2020-2030 » et aux efforts de reconstruction et de développement durable de la zone du Parc national de Toubkal . Réforme de l'éducation : L'AFD accorde un prêt de 130 millions d'euros au Maroc L'Agence Française de Développement (AFD) a accordé un prêt de 130 millions d'euros au Maroc pour soutenir la réforme nationale du système éducatif 2022-2026. Ce nouveau programme, doté d'un financement en prêt de 100 millions d'euros et de 2 millions d'euros en subvention , vise à favoriser le développement local en créant des opportunités économiques , tout en préservant les écosystèmes forestiers . La cérémonie de signature de ce nouveau partenariat s'est déroulée présence de Aberrahim Houmy , directeur général de l’ANEF, de Christophe Lecourtier , Ambassadeur de France au Maroc, et de Quiterie Pincent , directrice de l’AFD. A travers cette opération, l’ AFD et l’ ANEF mettront en œuvre de nouvelles approches centrées sur la valorisation du tourisme écologique en intégrant les savoirs et les besoins des populations locales. Les deux Agences travailleront ensemble pour concevoir et mettre en œuvre des projets visant à préserver et restaurer les écosystèmes forestiers, De plus, l’AFD soutiendra l'ANEF en renforçant ses capacités à travers une assistance technique et financière. Un partage de connaissances et d'expertise se fera entre l’AFD et l’ANEF, notamment dans les domaines de la gestion intégrée des ressources en eau , la conservation et la valorisation de la biodiversité , et l'adaptation aux changements climatiques . Cette lettre d'intention symbolise l'engagement des deux Agences à prolonger leur collaboration, initiée depuis 2021 en appui à la stratégie « Forêts du Maroc 2020-2030 » à travers le Programme « Ghabati Hayati » et le projet « conservation de la biodiversité du Parc national d'Ifrane », en étendant leur partenariat à d’autres zones, notamment la zone du Parc national de Toubkal qui a été affectée par le séisme .</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Mouhcine Ayouche décrypte la relation entre «Soufisme et Coaching» || subtitle : Pour clôturer le cycle Ramadaniyates du «Book Club Le Matin», rien de plus pertinent que d’aborder le soufisme dans sa relation avec le coaching. Deux disciplines d’apparence distinctes, mais qui ont en commun la recherche de la réalisation de soi et l’épanouissement personnel. Cette relation, Mouhcine Ayouch, coach professionnel certifié PPC par ICF, l’a décryptée dans son ouvrage «Soufisme et Coaching». Il est notre invité pour partager sa lecture de l’accompagnement en coaching contemporain et celui du soufisme ancestral. || body : Sur la genèse de cet ouvrage, Ayouche nous rappelle que depuis qu’il a découvert le coaching en 2004, il s’est toujours préoccupé de comprendre les origines de cette discipline que l’on adosse généralement aux principes du sport. Cette discipline qui nous est arrivée de l’Europe et de l’Amérique est-elle adaptée à notre réalité dans les pays arabo-musulmans ? C’est la question centrale qui a animé la réflexion de notre invité. «Cette question de la relation entre coaching et pays arabo-musulmans a été le sujet d’un travail de mémoire en essayant d’adopter cette discipline dans sa dimension accompagnement», note l’invité. Et d’ajouter que sa conclusion était que «le coaching est une discipline transculturelle qui s’adresse à l’être humain, mais qui ne peut pas se permettre d’être métaculturelle». Après cette phase, Mouhcine Ayouche a voulu explorer une autre dimension : celle des liens qui existent entre le soufisme et le coaching. L’idée qui remonte à 2006 prendra une autre forme en 2010 donnant naissance à l’ouvrage «Soufisme et Coaching». L’idée de l’accompagnement dans le soufisme et le coaching L’ouvrage «Soufisme et Coaching», édité par «Tarik Éditions», est un chassé-croisé de regards entre deux spécialistes : Faouzi Skali, l’un des plus grands spécialistes du soufisme et docteur en anthropologie et sciences des religions, et Christian Lestienne, coach professionnel, conférencier et psychologue clinicien. Les deux hommes se sont livrés à un exercice de questions/réponses mené par Mouhcine Ayouche et Patricia Lambert qui est master coach professionnelle belge certifiée MCC par ICF et qui œuvre à l’international, notamment à l’ONU. Cette idée de présenter l’ouvrage sous forme d’échanges permet au lecteur de comprendre les points communs entre le soufisme et le coaching. «L’idée n’était pas d’aller vers une comparaison des deux concepts, mais plutôt une mise en miroir pour comprendre les apports possibles de l’un vers l’autre», précise le coach. Par définition, le coaching est un processus d’accompagnent des personnes ou des équipes visant à développer leurs potentiels et talents. Autre particularité, note l’invité, est le libre arbitre sous deux formes différentes. «Le maître lui, dans le soufisme, va accompagner son disciple, dans une relation un peu particulière dans laquelle le disciple va léguer au maître un peu plus que ce que le client va léguer au coach», explique l‘invité. C’est la nature de la relation qui fait que l’Homme est accompagné par l’Homme. Toutefois, ces deux courants se séparent dans la finalité, du moins dans la nature de la relation qui s’installe. Dans l’accompagnement soufi, la relation de maître à disciple est une relation extrêmement forte. C’est une relation d’âme à âme où il y a notamment de l’amour au sens propre du terme et où il y a le non-questionnement, explique l’intervenant avant d’ajouter que le coaching est plutôt une relation contractuelle rémunérée où le coach est un prestataire de service pour son client et «objectivé» par des objectifs à atteindre dans une durée déterminée. La spiritualité dans les relations interprofessionnelles Interrogé sur la question d’intégrer la spiritualité dans les relations interprofessionnelles, Mouhcine Ayouche indique que pour les organisations, le principal défi n’est pas celui des outils ni des techniques, ce qui pose problème, ce sont les relations interpersonnelles. «Le gros défi des entreprises et des organisations publiques ou privées est en lien avec les relations entre les managers et les collaborateurs. Dans ce cas, il faut faire attention à une chose : la connaissance l’autre passe par la connaissance de soi. Le coach va donc travailler sur ça pour permettre au coaché de mieux se connaître lui-même pour améliorer sa connaissance de l’autre». Autre particularité, le coaching, c’est le niveau de confiance en soi, de sécurité intérieure, de rayonnement et aussi d’assurance inspirée à autrui – une capacité de compréhension des problèmes et de leurs enjeux. Des recettes d’un bon coaching que l’on peut retrouver chez un maître soufi avec tout le cursus d’initiation (Akhlaq Al Insane, vertus humaines), Al Wassita Al-Uzmâ, Al Firâssa, Alim et Âmil, celui qui sait et celui qui fait). Présentation du livre La rencontre de deux sciences de l’Homme, entre anthropolgie et spiritualité. Le face à face entre la manière d’être et la recherche de soi-même. Qu’y a-t-il de commun entre le soufisme ancestral et le coaching contemporain ? À cette question si importante à notre époque, tant celle-ci est tentée de délaisser le paraître pour accéder à l’être, répondent deux maîtres : le soufi Faouzi Skali, dont les nombreux écrits, l’éloquence et l’élégance rayonnent bien au-delà des frontières du soufisme, et Christian Lestienne, tour à tour psychologue clinicien, formateur de coaches et conférencier, qui bouscule le monde du coaching à la recherche de ses lettres de noblesse et de son avenir. Preuve de sa nécessité, l’idée de cet ouvrage est née entre deux personnes vivant à des milliers de kilomètres l’un de l’autre : Patricia Lambert, coach belge, et Mouhcine Ayouche, coach marocain. Leur rencontre signera cet ouvrage. Vingt-et-une questions menant à vingt-et-une réponses, celles-ci se reliant, s’enrichissant, se juxtaposant, et voici que, de page en page, se dessine une image de notre temps, avec nos communes interrogations, nos craintes partagées et nos espoirs rêvés, tandis que, peu à peu, s’impose à l’esprit du lecteur un point de convergence à la fois universel et humaniste, quelque part entre Orient et Occident, par-delà les conflits et les incompréhensions, là même où continue de battre le cœur de l’homme, cet être singulier, et de rayonner son âme, ce don de Dieu.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Grand Prix du Livre des Journées de l’Histoire : distinction de Cyrille Aillet || subtitle : Le Grand Prix du Livre des Journées de l’Histoire de l’Institut du monde arabe 2024 a été décerné à Cyrille Aillet pour son ouvrage «L’archipel ibadite. Une Histoire des marges du Maghreb médiéval», Ciham Editions. || body : Cyrille Aillet est un historien français, médiéviste, spécialiste de l’histoire de l’Islam médiéval. Le livre de 580 pages retrace l’histoire des ibadites maghrébins et a pour objectif de dépasser l’étude de cette seule communauté en replaçant son évolution dans le cadre plus large des bouleversements sociaux et politiques qu’a connus l’Afrique du Nord. Le Jury de ce prix a été présidé par l’historien français Vincent Lemire. Il est aussi composé de Françoise Briquel-Chatonnet, Carla Eddé, Mohammed Kenbib, Julien Loiseau, Françoise Micheau, Oissila Saaidia, Emmanuelle Tixier du Mesnil, Eberhard Kienle. Cette distinction est dotée par l’Académie du Royaume du Maroc et son secrétaire perpétuel, Abdeljlil Lahjomri. Le Grand Prix récompense un ouvrage récent et innovant sur l’Histoire du monde arabe.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Réseaux sociaux : le point sur les habitudes des Marocains || subtitle : None || body : Le Centre marocain pour la citoyenneté (CMC) a mené une enquête auprès de 1.201 personnes pour identifier les usages des réseaux sociaux par les Marocains ainsi que les risques liés à l’usage incontrôlé de ces plateformes. Voici l'essentiel à retenir de cette étude du CMC.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Présentation du spectacle «Nostalgia, les Nuits du Badii» au site historique Palais Badii || subtitle : Le spectacle «Nostalgia, les Nuits du Badii», qui aborde l’histoire du Palais Badii à travers des performances artistiques, a été présenté lundi soir, au sein de cet emblématique site historique à Marrakech. || body : Ce spectacle, qui constitue une des étapes du programme culturel «Nostalgia, les émotions d’antan», s’inscrit dans le cadre de l’événement «Marrakech, capitale mondiale de la culture dans le monde islamique pour l’année 2024», organisé en partenariat entre le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication – Secteur de la Culture, l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Icesco) et le Conseil communal de Marrakech. Interprété magistralement par de jeunes comédiens talentueux et prometteurs, ce show artistique, qui se poursuit sur quatre jours, est une invitation à découvrir, par le biais de présentations artistiques et théâtrales, l’Histoire du Palais Badii ainsi que les civilisations qui ont marqué ce site emblématique et chargé d’Histoire. Marrakech: Le programme "Nostalgia, les émotions d'antan" au Palais El Badi du 30 mars au 3 avril Le ministère de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication organise, du 30 mars au 4 avril prochain à Marrakech, une nouvelle édition du programme culturel "Nostalgia, les émotions d'antan", qui aborde l'histoire du Palais El Badi à travers des performances artistiques. Le public présent, qui a vivement applaudi le spectacle, a été emmené pendant près de deux heures, dans un voyage artistique à travers l’Histoire du Maroc et le Palais Badii en particulier, depuis le 16e siècle, via des scènes inspirées de certaines époques historiques, dans l’objectif de redécouvrir la civilisation marocaine multiséculaire. Dans une déclaration à la MAP, le metteur en scène de cette œuvre artistique, Amine Nassour, a indiqué que ce spectacle est le troisième après les première et deuxième éditions, organisées respectivement au site historique du Chellah à Rabat, et à l’espace historique du Palais de la Bahia, dans la cité ocre, qui ont remporté un grand succès. «Nostalgia, les émotions d’antan» s’inscrit dans le cadre des grands projets initiés par le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication – secteur de la Culture, et vient concrétiser sa stratégie visant la revivification des sites historiques et des civilisations qui y ont vécu sur le site, en plus de faire découvrir aux nouvelles générations et les touristes la civilisation marocaine ancrée dans l’Histoire. «Nostalgia, les émotions d’antan» se poursuivra dans plusieurs villes marocaines, qui connaîtront la présentation de plusieurs spectacles du théâtre réaliste, a-t-il ajouté, émettant le vœu de voir ce projet aboutir et obtenir les résultats escomptés. Dans ce contexte, il a souligné que ce projet ambitieux rentre dans le cadre de la stratégie du ministère de tutelle visant à développer une véritable industrie culturelle créatrice de la valeur ajoutée et de postes d’emploi, indiquant que plus de 300 employés et artistes, travaillent dans ce projet, qui contribue à la création d’une activité économique et culturelle importante pour les habitants des villes où se déroule le spectacle. Le programme «Nostalgia, les émotions d’antan» repose sur l’idée de réhabiliter les sites historiques du Maroc et à les faire connaître auprès des citoyens et visiteurs étrangers, à travers des présentations mettant en lumière les civilisations antérieures qui ont marqué leur Histoire. Cette initiative vise à rapprocher les citoyens et les visiteurs étrangers de l’Histoire des sites archéologiques du Royaume. La première édition de «Nostalgia, les émotions d’antan» s’est tenue en juillet 2023 sur le site archéologique de Chellah à Rabat, avec des performances artistiques imitant les civilisations qui ont vécu sur le site au cours des siècles passés. Marrakech avait abrité, du 27 au 31 janvier dernier, la deuxième édition du programme, consacrée à l’Histoire du Palais de la Bahia. Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l’événement «Marrakech, Capitale de la culture dans le monde islamique pour l’année 2024» sera l’occasion de présenter la richesse historique et culturelle de la Cité ocre, qui se distingue par son charme particulier, reflété notamment, dans l’architecture andalouse ainsi que celle des mosquées et des palais islamiques.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : «Bejaad, terroir du mysticisme» : un patrimoine pluriséculaire || subtitle : «Bejaâd, terroir du mysticisme» est un livre essentiel dirigé par Lahcen Haddad et Saâd Hossini. Paru aux éditions Axions communication, cet ouvrage donne à lire vingt auteurs éminents qui explorent les multiples facettes de cette cité ancienne, dévoilant son histoire, ses spécificités sociales, son patrimoine artistique et ses potentialités économiques. Du vivre ensemble exemplaire à la résistance armée, en passant par la production scientifique et les personnalités notoires, chaque page du livre est un pan nécessaire pour célébrer Bejaâd. || body : Chaque ville du Maroc, chaque petite bourgade mériterait un livre comme celui dédié à la ville de Bejaâd, pour raconter son histoire, célébrer son patrimoine et honorer ses hommes et ses femmes. Et c’est de la plus belle manière que «Bejaâd. Terroir du mysticisme» honore cette ville fondée sans muraille, qui porte en son sein les vestiges d’un passé où la foi soufie brillait sur tout le pays. Considérée comme la capitale de l’islam soufi, Bejaâd a enrichi le Royaume d’un héritage scientifique et religieux inégalé. Les manuscrits précieux conservés dans la bibliothèque nationale du royaume témoignent de l’étendue des connaissances enseignées dans cette ville. De la science du Coran au soufisme en passant par la médecine et la philosophie, Bejaâd était un foyer d’apprentissage et de contemplation, où les esprits curieux pouvaient plonger dans les profondeurs de la connaissance. Culture, patrimoine et arts Vivants au cœur de notre identité collective (Azoulay) "Culture, Patrimoine et Arts Vivants reflètent le cœur battant de notre identité collective" a déclaré, lundi à Rabat, André Azoulay, Conseiller de Sa Majesté le Roi. La zaouïa Cherkaouia Au cœur de cette terre d’islam, la zaouïa Cherkaouia a émergé au seizième siècle sous l’égide d’Abou Oubaid Allah Sidi Mohamed Cherki, connu sous le nom de Bouabid Cherki. Depuis lors, cette institution soufie a irradié de savoir et de spiritualité, attirant des étudiants et des érudits de tout le Maroc. Eu égard au charisme, à l’érudition et à la droiture notoire de Sisi Bouabid Cherki, la zaouïa a attiré des milliers de jeunes et de moins jeunes étudiants, ainsi que de simples visiteurs, en quête de savoir, de sagesse et de dévotion. Elle a également servi de refuge pour les intellectuels et les chercheurs, tel que pourrait l’être une université moderne. Sous Cheikh Sidi Mohamed Al-Salih et de ses successeurs, la zaouïa Cherkaouia a abrité un grand nombre de cercles d’étude et de séminaires où étaient enseignées diverses disciplines. De plus, la zaouïa encourageait la publication de livres et de traités religieux et scientifiques. Son influence s’étendait au-delà de Bejaâd, laissant un héritage durable dans l’histoire intellectuelle du Maroc. Les juifs de Bejaâd Un chapitre conséquent du livre relate la présence juive dans la ville de Bouabid Cherki. Enracinée depuis des générations dans ses terres, la communauté juive de Bejaâd a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire de cette ville. Évoluant en osmose singulière, musulmans et juifs formaient un tissu social et culturel d’une richesse incomparable. Les anciennes synagogues témoignent encore de cette période florissante, où la vie religieuse et communautaire était intense et vibrante. Mais l’exode brutal au lendemain de l’indépendance a marqué la fin de cette ère. Des centaines de milliers de Juifs marocains ont quitté leurs foyers séculaires pour s’installer en Israël ou ailleurs. Pourtant, malgré cette séparation, le lien indéfectible avec Bejaâd persiste dans le cœur des Juifs ayant quitté la ville. Le retour des pèlerins juifs n’est pas rare vers la terre de leur enfance, où ils sont accueillis comme chez eux. Musiques du terroir Dans le chapitre dédié à l’art et au patrimoine, nous découvrons la richesse du patrimoine musical de Bejaâd. Parmi les genres les plus emblématiques figurent sans surprise les chants soufis, imprégnés de spiritualité et de mysticisme. En parallèle, la musique populaire de Bejaâd, également florissante, enrichit des genres tels que la Aïta et Abidat Rma, caractérisé par des rythmes entraînants et des paroles souvent humoristiques. Quant à la musique juive de Bejaâd, elle mêle les influences séfarades et locales pour créer un style unique et distinctif. Si nous apprécions tous le Chgouri qui anime encore les fêtes et les célébrations, les cantiques religieux et les psaumes sont, quant à eux, interprétés lors des célébrations communautaires juives.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Marrakech: Le Jardin Majorelle alerte sur les arnaques aux faux billets d'entrée || subtitle : Le Jardin Majorelle informe ses visiteurs de la nécessité de réserver et d'acheter leurs billets exclusivement sur la billetterie officielle en ligne, via le site. Ce rappel intervient suite au signalement de billets non conformes vendus sur internet. || body : Des cas d' achat de billets non conformes via des sites tiers non autorisés ont été récemment signalés, entraînant des problèmes pour les visiteurs et un impact négatif sur leur expérience", indique un communiqué du Jardin Majorelle . >> Lire aussi : Le Jardin Majorelle adopte une billetterie 100% en ligne à partir du 30 janvier Les détenteurs de billets non conformes se verront refuser l'accès au Jardin Majorelle, le Musée Pierre Bergé des arts berbères et le Musée Yves Saint Laurent Marrakech , lit-on dans le communiqué. "En achetant directement sur notre billetterie en ligne , les visiteurs bénéficient de nombreux avantages, notamment de la garantie de l' authenticité des billets , des tarifs officiels , et d'un processus de réservation simple et sécurisé ", conclut le communiqué.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Bande dessinée : khaliya, une résidence artistique pour les bédéistes marocains d’ici et d’ailleurs || subtitle : «khaliya d’ici et d’ailleurs» encadre et met en lumière le talent de 11 jeunes auteur(e)s et illustrateurs/trices de bandes dessinées marocains qu’ils soient établis au pays ou résidant à l’étranger. L’édition 2024 de ce projet de la Fondation Hiba est organisée en collaboration avec le CCME et la Fondation Al Mada. || body : Onze jeunes auteur(e)s et illustrateurs/trices de bandes dessinées Marocains sont en résidence artistique du 4 au 10 mars au studio Hiba à Casablanca. Ils participent à la troisième édition de la résidence artistique de bande dessinée (BD) «Khaliya» initiée par la Fondation Hiba . La particularité de l’édition 2024 est qu’elle s’ouvre à l’échelle internationale. Elle accueille pour la première fois de jeunes talents marocains établis au pays et ceux de la diaspora. Cette nouvelle version du projet «Khaliya» est organisée sous l’impulsion du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger ( CCME ) et en collaboration avec la Fondation Al Mada . Et c’est sur le thème «Khaliya d’ici et d’ailleurs» que l’artiste casablancaise Zineb Benjelloun et l’illustrateur franco-marocain Rachid Sguini, alias Rakidd, encadreront les jeunes bédéistes afin de stimuler la création, de mettre en valeur les talents et de promouvoir le neuvième art. «Étant donné que la bande dessinée reste encore relativement peu explorée au Maroc, malgré une communauté artistique dévouée, des programmes de formation adaptés et un intérêt croissant du public, la Fondation Hiba marque le démarrage de ces résidences artistiques en 2019, afin de dynamiser le secteur, de favoriser la production nationale et de soutenir les artistes. Forum marocain des industries culturelles et créatives : 2.300 participants à la 1re édition Le Forum marocain des industries culturelles et créatives organisé du 7 au 10 décembre à Rabat a enregistré «un succès révélateur de l'importance croissante du secteur culturel au Maroc», selon la Fondation Hiba, organisatrice de cet événement. Les éditions précédentes de la résidence BD “Khaliya” ont réuni un total de 20 artistes pour la publication de la première bande dessinée sur un thème ouvert, suivie d’une seconde édition sur le thème de la mort, intitulée “Khatar L’mawt”», explique la Fondation Hiba. Sélectionnés parmi 84 candidats, Amine Rharbi (Maroc), Meryam Sbaï (France), Inès Balegh (Belgique) et huit autres auteurs et illustrateurs prendront part à cette expérience du 4 au 10 mars au Studio Hiba à Casablanca. Outre les ateliers artistiques, ils bénéficieront de masters class en ligne avec la participation de professionnels du Maroc et de l’étranger, axées sur l’écriture de scénarios et le partage d’expérience. Parmi les invités de ces rencontres, il y a le réalisateur, scénariste, romancier et dessinateur marocain Hicham Lasri et l’auteur de BD belgo-marocain Aniss El Hammouri. Selon la Fondation Hiba, cette édition spéciale de «Khaliya 3», va bien au-delà de la simple création artistique. En favorisant une meilleure compréhension mutuelle entre les jeunes des deux rives et en renforçant les liens interculturels, elle offre également une vitrine pour promouvoir la diversité et les dynamiques de la migration marocaine, à la fois au Maroc et à l’étranger. De plus, elle crée des débouchés professionnels pour les jeunes talents, leur assurant une visibilité internationale. «Khaliya d’ici et d’ailleurs» met en lumière le travail réalisé à travers des expositions, des présentations et des invitations à des festivals.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Plongée dans l'univers du «Théâtre de l’opprimé de Casablanca» : le récit inspirant du dramaturge Hosni Almoukhlis || subtitle : Dans son ouvrage «Halqa forum, une expérience de théâtre Forum», le dramaturge et metteur en scène Hosni Almoukhlis nous invite au cœur de l'évolution de la troupe «Théâtre de l'opprimé de Casablanca». Entre théorie et pratique, il nous interpelle et inspire pour aller vers une expérience artistique unique qui utilise le pouvoir du théâtre pour provoquer le changement. || body : Le metteur en scène marocain Hosni Almoukhlis raconte par l'écrit le parcours du mouvement de théâtre social de Casablanca. Son livre publié récemment, «Halqa forum, une expérience de théâtre Forum», nous plonge dans l’histoire et l’évolution de la troupe « Théâtre de l’opprimé de Casablanca» fondée en 2012. Le dramaturge propose une immersion dans une expérience artistique qui utilise le théâtre pour le changement. Dans une nouvelle initiative de sensibilisation sociale, Hosni Almoukhlis, créateur du «Théâtre de l’opprimé de Casablanca», décrit comment cette expérience a évolué du théâtre du forum à celui de la rue tout en se nourrissant de la «Halqa» : la forme la plus ancienne de théâtre traditionnel au Maroc. C'est dans cette fusion que naît une nouvelle forme d'expression théâtrale, baptisée «Halqa Forum». Le «Théâtre de l’opprimé de Casablanca » est une œuvre pour faire sortir l'art des salons élitistes fermés vers les lieux publics. Quels que soient les thèmes abordés, la troupe investit la rue et les espaces communs pour déclencher une conscientisation. Elle incite le public à poser les bonnes questions et à réfléchir aux solutions. Son concept est «une extension de la méthode artistique et pédagogique inventée par le dramaturge et théoricien brésilien Augosto Boal, basée sur deux principes fondamentaux : transformer le spectateur (être passif, dépositaire) en protagoniste de l'action dramatique, en sujet, en créateur, en transformateur, et essayer de ne pas se contenter de réfléchir sur le passé, mais de préparer le futur». Dans un esprit fidèle à l'approche originale de Boal, la troupe harmonise ses créations avec de multiples formes de représentation artistique ancrées dans le patrimoine marocain, particulièrement avec l'art de la «Halqa». Le «Théâtre de l’opprimé de Casablanca» aime se rapprocher des communautés subissant toute sorte d’oppression (sociale, culturelle, sexuelle...). À travers des réalités vécues ou côtoyés, la troupe les interpelle, les questionne et les prépare à réagir face à des instants de vie qui arrivent, qui arriveront. Au-delà de la théorie, le livre «Halqa forum, une expérience de théâtre Forum» propose également une partie pratique, avec une série d'exercices concrets destinés à ceux qui souhaitent s'immerger dans ce genre théâtral unique. Ces exercices offrent un aperçu précieux des techniques et des approches utilisées par le Théâtre de l’opprimé pour créer des performances engagées. Enfin, le livre clôture son voyage avec des extraits de recherches et d'études sur cette expérience théâtrale, qui a façonné le paysage culturel marocain pendant plus d'une décennie. Une œuvre incontournable pour ceux qui s'intéressent au théâtre participatif, à l'innovation artistique et à la richesse de la scène culturelle marocaine. Cette édition du livre a pu voir le jour grâce au soutien de la Fondation Touria et Abdelaziz Tazi, en partenariat avec l'association Gorara pour les arts et les cultures.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : L'Académie Ali Zaoua des métiers de la culture lance son programme annuel || subtitle : Dans le cadre du projet de l’Académie Ali Zaoua des métiers de la culture (AMC) porté par la Fondation Ali Zaoua, le mois d’avril marque le lancement des premières rencontres culturelles. || body : Ces événements comprennent 6 master class offrant des opportunités d’apprentissage uniques avec des experts et des leaders reconnus dans les domaines de l’art et de la culture, ainsi que 6 Talks inspirants visant à remettre en question les stéréotypes du genre dans le domaine culturel. Offrant ainsi une plateforme enrichissante pour l’échange et le développement professionnel des jeunes. Académie Ali Zaoua des métiers de la culture : nouvelles formations à Fès et Marrakech L’Académie Ali Zaoua des métiers de la culture (AMC) étend ses formations aux régions de Marrakech-Safi et de Fès-Meknès. Après Casablanca, elle lance de nouvelles sessions de formation au Centre culturel Les Étoiles de Jamaâ El Fna à Marrakech et au Centre culturel Les Étoiles de la Médina à Fès. En premier lieu, la Cité des langues et cultures de la Faculté de langue arabe à Marrakech accueillera, le 16 avril 2024 à 14 h 30, un talk inspirant avec l’artiste marocaine Latefa Ahrrare, qui présentera son intervention sur le thème «Les femmes en tant que moteurs de changement et d’innovation dans le domaine culturel : Les perspectives inspirantes de Latefa Ahrrare». Les rencontres se poursuivent à Fès avec une master class le 18 avril à 14 h 30 à l’École nationale de commerce et de gestion de Casablanca (ENCG) avec Bilal Marmid autour du thème «Le rôle des médias dans la promotion et le développement de l’industrie cinématographique au Maroc». Le talk inspirant en compagnie de Latefa Ahrrare sera une occasion pour discuter de son parcours, ses expériences et mettre en lumière le rôle des femmes en tant que moteurs de changement et d’innovation. De la création artistique à la gestion des institutions culturelles, le parcours de Latefa Ahrrare apporte un impact positif fort pour les générations à venir sur l’évolution des femmes dans des postes à responsabilité dans le secteur culturel. Pour sa part, Bilal Marmid partagera ses expériences et ses idées novatrices sur la manière dont les médias peuvent influencer positivement la visibilité, la diversité et le succès des productions cinématographiques marocaines, tant sur le plan national qu’international.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Appel à candidatures : 12e édition du Prix de la littérature arabe || subtitle : La Fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe (IMA) lancent un appel à candidatures pour la douzième édition du Prix de la littérature arabe. || body : Les éditeurs qui souhaitent proposer un ouvrage éligible au Prix de la littérature arabe ont jusqu’au 30 juin 2024 pour envoyer les publications au format PDF à [email protected] et en trois exemplaires papier à la Fondation Jean-Luc Lagardère . «Les éditeurs étrangers sont autorisés à n’envoyer que des versions numériques du roman», indique le règlement du Prix. Grand Prix du Livre des Journées de l’Histoire : distinction de Cyrille Aillet Le Grand Prix du Livre des Journées de l’Histoire de l’Institut du monde arabe 2024 a été décerné à Cyrille Aillet pour son ouvrage «L’archipel ibadite. Une Histoire des marges du Maghreb médiéval», Ciham Editions. Récompense : un montant de 10.000 euros Les ouvrages susceptibles d’être proposés devront avoir été publiés entre le 1er septembre 2023 et le 30 septembre 2024. Un jury composé de personnalités du monde des médias, des arts et de la culture et de spécialistes de littérature se réunira entre septembre et novembre afin de sélectionner un des ouvrages parmi ceux des finalistes. Un écrivain sera récompensé entre le mois d’octobre et de décembre par l’attribution d’un montant de 10.000 euros. Créé en 2013 par la Fondation Jean-Luc Lagardère et l’ Institut du monde arabe , ce Prix distingue la création littéraire issue du monde arabe . Il est attribué à un écrivain originaire de l’un des pays de la Ligue arabe ayant écrit une œuvre littéraire (roman ou recueil de nouvelles), à compte d’éditeur, en arabe et traduite en français ou directement en français. Ce Prix récompense une œuvre littéraire écrite sur la thématique du monde arabe.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : «On Marche» : un festival de danse contemporaine qui encourage les jeunes talents || subtitle : Le festival international de danse contemporaine se poursuit jusqu’au 9 mars. Soutenu par le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication, «On Marche» inaugure la série d’évènements artistiques qui se dérouleront tout au long de 2024 pour célébrer le statut de Marrakech, capitale de la culture dans le monde islamique. || body : Au-delà d’être un simple festival , « On Marche » est un échange intergénérationnel. Le festival international de danse contemporaine organisé jusqu’au 9 mars réunit des artistes de renommée mondial e et de jeunes talents . Entretien avec le fondateur du Festival «On Marche», Taoufiq Izeddiou Le Festival international de danse contemporaine à Marrakech «On Marche» inaugure la série d’événement célébrant «Marrakech, capitale de la culture dans le monde islamique pour l’année 2024». Le Festival, prévu du 1er au 9 mars, est placé sous le signe de la spiritualité en danse. Il célébrera le patrimoine exceptionnel et la riche histoire de la ville ocre. Le point avec le fondateur et directeur du festival Taoufiq Izeddiou. Tous passionnés par cet art vivant , ils présentent leurs créations et participent à des rencontres afin de faire évoluer la danse contemporaine au Maroc et de soutenir les artistes nationaux . Le jeudi 7 mars, le festival a organisé une table ronde autour du thème «Dire, penser la danse» avec la participation de l’auteur et universitaire Abdelghani Fennane . L’objectif est de créer un lien entre les spécialistes du langage des mots et les professionnels du langage du corps . Cette initiative est un pas pour attiser l’intérêt pour la danse contemporaine au sein de l’ université et motiver les discours critiques autour de cet art à la fois complexe et fascinant. Dans sa démarche d’encourager les talents émergents, «On Marche» met en avant des jeunes artistes comme Aïda Jamal qui s’est produite le 7 mars à la salle Leila Alaoui à l’ Institut français de Marrakech . La jeune artiste a présenté « Tamat », une chorégraphie qui aborde les lourdes charges sociales, religieuses et culturelles imposées aux femmes . Tamat, premier solo de Aïda Jamal, a vu le jour grâce à la deuxième édition du projet « Un/Controlled Gestures » de l’ Institut Goethe en Égypte . Cette lauréate de la première édition du concours Taklif, organisé lors du Festival «On Marche», a participé activement à de nombreuses collaborations et résidences artistiques avec des chorégraphes marocains et internationaux. Elle continue à enrichir son répertoire artistique. Également psychologue clinicienne , Aïda n’a jamais abandonné sa passion pour l’art. La jeune artiste contemporaine professionnelle sensibilise à l’importance de la danse en tant qu’outil thérapeutique et moyen de réconciliation avec son corps. Elle a fondé l' organisation Tahssis afin d’allier santé mentale et danse . Il est à rappeler que le Taklif offre aux jeunes danseurs des résidences en France , en Belgique et ailleurs. Ce programme leur permet de faire aboutir leurs projets. «La réussite du concours Taklif 2023 a engendré six lauréats partis un peu partout dans le monde pour des résidences avec regard extérieur. Leurs projets sont en train d’être concrétisés grâce au suivi permanent de «On Marche». Cette réussite nous a poussés à mettre en place une seconde édition de Taklif, très ambitieuse, sur le thème de la spiritualité dans la danse avec huit lauréats. Cette édition de Taklif profite du soutien de fidèles partenaires, mais aussi de nouveaux liens avec des structures internationales qui nous encouragent à poursuivre cet accompagnement de la jeune création», précise Taoufiq Izeddiou , fondateur et directeur du festival. Cette année, quatre lauréats du prix Taklif 2023, ont été présentés à «On Marche», comme une concrétisation du projet de l’édition précédente.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : «Équilibre et Harmonie» : Lamia El Guermaï expose en Espagne || subtitle : L’exposition permet aux amateurs d’art espagnols de découvrir le travail exceptionnel de Lamia El Guermaï, connue pour ses portraits aux couleurs fluorescentes. L’artiste met à l’honneur les multiples performances féminines. || body : L’ artiste-peintre marocaine Lamia El Guermaï expose, jusqu’au 8 mai, ses œuvres à Marbella en partenariat avec Julia’artisan , un établissement dédié à la promotion de l’art et des artisans du monde entier. Intitulée «Équilibre et Harmonie Bis», cette exposition fait partie de la tournée artistique «Sint Truden» organisée du 5 décembre 2023 au 9 février 2024 en Belgique. Elle permet aux amateurs d’art espagnols de découvrir le travail exceptionnel de Lamia El Guermaï connue pour ses portraits ou plutôt «fictions» aux couleurs fluorescentes qui nous entraînent vers un réalisme magique avec une véritable mise en scène. «Avec mes représentations, j’essaie d’instaurer une alchimie des sensations où la couleur jouerait pour moi un rôle essentiel en agissant comme un coup de gang énergique. J’essaie également de libérer la couleur de sa fonction représentative et de son attachement au quotidien», explique l’artiste. Lamia El Guermaï puise son inspiration dans la relation entre l’Homme et son environnement. À travers ses créations, elle exprime des émotions complexes et tente d’harmoniser les idées contrastées. Les œuvres de Lamia explorent le thème de l’équilibre et de l’harmonie, invitant ainsi les spectateurs à une réflexion introspective et à une appréciation de la beauté qui nous entoure. La femme s’invite avec force dans l’exposition de l’artiste-peintre autodidacte. Pour elle, «une femme, c’est comme une œuvre d’art, complexe et captivante. Elle jongle entre mille rôles, du jonglage avec les responsabilités de Wonder Woman à la performance acrobatique d’équilibrisme entre travail, famille et passions». Les œuvres de Lamiaa El Guermaï illustrent la femme «symphonie de contradictions, capable de passer du rire aux larmes en un battement de cils. L’artiste transcrit en couleurs la créativité féminine qui dépasse les limites de l’imagination. En créant, elle lance aussi un appel aux femmes pour continuer à peindre le monde avec les couleurs de leur personnalité unique, à danser au rythme de leurs envies et à illuminer chaque journée de leur présence pétillante». Lamia El Guermaï est aussi écrivaine. Dès son enfance, elle s’intéressait à la poésie. Plus tard, la peinture va s’ajouter à cette passion et commencer à prendre le dessus jusqu’à la supplanter. Elle a à son actif plusieurs expositions individuelles et collectives au Maroc et à l’étranger. L’artiste-plasticienne a été récompensé par la Mondial Art Académie dans le cadre de son prestigieux concours «Prix international des professionnels de l’art», édition 2023. Elle a reçu la mention honorifique dans la catégorie figuration contemporaine pour son œuvre «Utopie». Unique femme marocaine et arabe retenue pour cette distinction, Lamia El Guermaï a été sélectionnée parmi plus de 350 artistes professionnels du monde entier.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Changement d’heure et horloge biologique : ce qu'il faut savoir || subtitle : None || body : Le Maroc est repassé à l’heure GMT+1 après la fin du mois du Ramadan. Si pour certains, ce changement d’heure n’a pas de conséquences visibles, pour d’autres l’adaptation se fait difficilement. Fatigue, irritabilité, difficultés de concentration... les experts sont formels : notre horloge biologique se trouve perturbée et notre corps a besoin de gérer ce passage à un nouveau fuseau horaire.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Ramadan : programme spécial sur la chaîne de télévision gastronomique «Fatafeat» || subtitle : «Fatafeat» proposera à partir du 11 mars «“Matbakh Manal Al Alem” et “Contes de cuisine : édition Ramadan”». La chaîne de télévision spécialisée en art culinaire diffuse ses programmes à plus de 55 millions de familles dans 21 pays arabophones du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord. || body : Le mois du Ramadan rime avec mets délicieux, plats traditionnels et revisités pour garnir la table de rupture du jeûne. À cette occasion, la chaîne de télévision « Fatafeat » propose un voyage culinaire extraordinaire et une programmation captivante spécialement conçue pour le ramadan 2024. La chaîne spécialisée en art culinaire promet des shows qui transporteront le public en une véritable exploration culturelle avec de belles histoires gastronomiques. Ramadan 2024 : les programmes phares d’Al Aoula La chaine télévisée Al Aoula a prévu de nouveaux drames et comédies traitant des situations qu’on retrouve dans le quotidien des Marocains et des histoires de fiction. À partir du 11 mars, la fameuse émission «Matbakh Manal Al Alem» sera de retour pour une cinquième saison, mettant en vedette la célèbre chef Manal Al Alem. Ce programme quotidien sera diffusé à 8 h GMT. Il vise à inspirer les téléspectateurs à préparer des repas exceptionnels pour le «Ftour» et «Suhoor», mêlant les recettes traditionnelles du Ramadan aux touches innovantes du chef Manal. Chaque épisode présente l'expertise culinaire de la présentatrice réputée dans le monde arabe alors qu’elle élabore un menu quotidien reflétant l'esprit du Ramadan. Chef Manal proposera des entrées, des plats principaux et des desserts. Selon «Fatafeat», l'approche unique du chef Manal ajoute de la créativité et une touche moderne aux plats traditionnels, incitant les téléspectateurs à essayer de nouvelles créations. Autre point fort de l’émission, les histoires et réflexions personnelles réunissant les téléspectateurs de différents pays autour de l’esprit du Ramadan. Autre nouveauté sur «Fatafeat» pour le mois du Ramadan 2024 : «Contes de cuisine : édition Ramadan». Cette émission sera diffusée chaque jour à 9 h à partir du 11 mars. «Contes de cuisine : édition Ramadan» met en valeur les talents exceptionnels des célèbres chefs de «Fatafeat» dans une série culinaire spécialement conçue pour le mois sacré. Chaque épisode présente un chef différent entrant dans la cuisine «Fatafeat», pour concocter de délicieux plats qui capturent l'essence de la cuisine du Ramadan. L'émission prend une tournure particulière alors que cinq chefs distingués, Sumaya, Afnan, Chahrazad, Marwan et Hanane, se réunissent dans des épisodes séparés pour créer des plats uniques tout au long de la série. Avec son style individuel et ses approches innovantes, chaque chef apporte sa propre touche à la table, ce qui donne lieu à une sélection alléchante de plats qui représentent l'esprit du Ramadan.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Festival international de danse contemporaine : Temps forts de la 17e édition || subtitle : Ceux qui assistent au Festival international de danse contemporaine, ouvert le 1er mars à Marrakech, garderont précieusement des souvenirs de performances hors pair. Le Festival invite de grands noms de la scène de danse internationale : Vincent Dupont, Bernardo Montet, Olivier Dubois et Marielle Morales. || body : Pour sa dix-septième édition, le Festival international de danse contemporaine porté par le chorégraphe marocain Taoufiq Izeddiou invite de grands noms de la danse contemporaine à côtoyer la scène émergente et à investir différents espaces de la ville ocre afin d’offrir au public un moment de convivialité et d’art entièrement accessible. Entretien avec le fondateur du Festival «On Marche», Taoufiq Izeddiou Le Festival international de danse contemporaine à Marrakech «On Marche» inaugure la série d’événement célébrant «Marrakech, capitale de la culture dans le monde islamique pour l’année 2024». Le Festival, prévu du 1er au 9 mars, est placé sous le signe de la spiritualité en danse. Il célébrera le patrimoine exceptionnel et la riche histoire de la ville ocre. Le point avec le fondateur et directeur du festival Taoufiq Izeddiou. Au palais Al-Bahia , véritable chef-d’œuvre de l’ architecture arabo-andalouse et marocaine , Vincent Dupont et Bernardo Montet nous embarquent le 8 mars à 17 h dans un monde farfelu et jubilatoire avec « Silex et craie » ( Calcédoine et Coccolithe ). Pour ces deux compères, absolument complices sur la scène, «leurs corps se figent, absorbent ce qui vient de l’extérieur, puis tentent dans un dernier soubresaut d’investir l’espace qui s’ouvre devant eux. Du temps, du désir résonnent avec leur propre chaos comme la seule façon de rester à l’écoute de leurs pulsions.» Autre temps fort du dix-septième Festival international de danse contemporaine à Marrakech, le spectacle « Pour sortir » de l’artiste français Olivier Dubois . La performance est programmée le 6 mars à 20h30 à Es Saadi Marrakech Resort . Olivier Dubois livrera à Marrakech un solo intime qui explore les recoins de la mémoire du corps et sa capacité à nous raconter une histoire de l’art. Élu l’un des vingt-cinq meilleurs danseurs du monde en 2011, cet agitateur de la scène contemporaine française a dansé avec les plus grands et porté ses œuvres sur les scènes les plus prestigieuses. Dans «Pour sortir», il se présente pendant 1h30 seul sur le plateau. Sans artifice ni plan de repli, le chorégraphe et danseur se prête avec humour à un jeu qui pourrait tour à tour prendre la forme d’un tribunal ou d’un peep-show, voire d’une dissection. Soumis à un processus aléatoire mené par le public et dont il a lui-même fixé les règles, Olivier Dubois rend visite à quelques-uns des soixante spectacles auxquels il a pris part depuis le début de sa carrière. Inspiré par le « Livre des Morts de l’Égypte ancienne », il embarque dans une traversée de fragments de danse pour mieux fouiller l’artiste, chercher dans le corps de l’interprète ce qui fait chef-d’oeuvre et lire dans ses entrailles une possible destinée. Le 7 mars, c’est la danseuse-interprète, chorégraphe et pédagogue belge Marielle Morales qui présentera à la salle Leila Alaoui , de l' Institut français Marrakech son show « Monde.s ». Dans cette création, trois créatures femmes émergent de trois îlots distincts et vont se mettre en lien par la puissance universelle d’un paysage sonore qui les affecte, résonne et modifie leurs états, leurs humeurs, leur rythme. Se découvrant peu à peu indépendantes, mais connectées, singulières, mais plurielles. Entre humour, surréalisme et caricature, ce pur tableau en mouvement ou sculpture vivante, nous fait vivre et entendre un concert distorsionné et déjanté, nous offrant ainsi le paradigme d’un écosystème chorégraphique cocasse.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan : voici les jurys de la 29e édition || subtitle : La Fondation du Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan a dévoilé les membres des deux jurys de la vingt-neuvième édition du Festival, prévue du 27 avril au 4 mai. || body : Selon les organisateurs du Festival des cinéastes et critiques de renom, issus de différents pays méditerranéens auront la responsabilité d’analyser et d’évaluer les films proposés pour en désigner les meilleurs. Le jury longs métrages est composé de la jeune actrice française Guslagie Malanda, de la scénariste et metteuse en scène italienne Silvia Scola et du réalisateur et scénariste roumain Radu Mihaileanu. Et c’est Elia Suleiman, le grand réalisateur palestinien, de renommée mondiale, qui en sera le président. Quant au jury critique Mustapha Mesnaoui, il comprend la journaliste tunisienne Shadia Khudair, le critique et universitaire marocain Rachid Naim et le critique et journaliste espagnol Francisco Griñan. Pour rappel, spécialistes et critiques reconnaissent que la programmation artistique du Festival se distingue toujours par son audace et son innovation.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Une riche programmation sur «Laâyoune TV» pour le Ramadan || subtitle : Durant le mois du Ramadan, la chaîne «Laâyoune» propose à son public, au Maroc et ailleurs, une programmation valorisant la richesse culturelle et linguistique des provinces du Sud. || body : « Laâyoune TV » diffuse en ce mois sacré une nouvelle saison de la compétition dédiée à l’apprentissage et la psalmodie du Saint Coran. Les téléspectateurs ont aussi rendez-vous avec la série dramatique «Attayr Alla Men Fergo». Une œuvre qui raconte l’histoire d’Al Mokhtar, un chauffeur septuagénaire ayant passé sa vie en Europe et atteint d’Alzheimer, sa famille tente de surmonter la maladie pour sauver sa mémoire regorgeant de beaux souvenirs. Ramadan : la radio «Chaîne Inter» adapte son programme Les ondes de «Chaîne Inter», relevant de la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT), vibrent au rythme du mois sacré. De plus, le programme «Almaïda Assahrawya», qui révèle l’art culinaire sahraoui riche, est en avant-garde de l’offre ramadanesque de la chaîne. Pour sa part, le documentaire «Amnir» perce les secrets du sud du Maroc. En termes de patrimoine, la chaîne programme l’émission «Ghab w Jab» basée sur le récit, la fiction et le reportage. Mieux encore, le programme «Ichouf Achaybani» consolide cette plongée télévisée dans le patrimoine des provinces du Sud. En culture, «Laâyoune» diffusera «Lfaiych». Cette compétition ludique et culturelle accueille des jeunes, artistes et musiciens, pour concourir dans une ambiance décontractée. Quant à l’émission à caractère culturel et littéraire «Maa Naha», elle aborde des sujets vivants qui incarnent l’authenticité sahraouie et les modes de vie des Bédouins. De surcroît, l’offre de la chaîne continue à développer les expressions et valeurs marocaines et universelles tout en encourageant la créativité intellectuelle de la région. Dans ce sens, l’émission «Sibak Alkawafi» est dédiée aux jeunes créateurs qui concourent en présence d’un jury rassemblant les doyens de la poésie hassanie afin de décrocher le grand sésame. En outre, la chaîne demeure fidèle à son engagement de valoriser la culture, les arts et traditions populaires de la région. À cet égard, les soirées «Layali Azawane» seront un rendez-vous artistique attendu par le public qui sera bien servi le temps d’émissions étalées sur une heure. De même, la programmation évoque l’apport avant-gardiste du service médiatique pour la sensibilisation. En fait partie l’émission «Sihatoka fi Ramadan», qui donne des conseils au jeûneur tout au long du mois sacré tout en invitant une élite de médecins. Quant aux jeunes, la chaîne leur consacre notamment le micro-trottoir «Torathak lak» pour révéler le patrimoine hassani à travers des questions dédiées et des anecdotes. Le programme bimensuel «Hadith Almadina», lui, s’intéressera aux questions sociales des trois régions du Sud en émettant un débat entre des intervenants et des spécialistes. À son tour, l’œuvre «Houzmat Ramadan» offre un espace au rôle de la famille dans la société.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Les groupes Gente de Zona et Los Van Van au festival Casa Anfa Latina || subtitle : Gente de Zona, les rois du reggaetón, et Los Van Van, l'orchestre mythique de la musique cubaine, se produiront à la 2ème édition du festival Casa Anfa Latina, prévue du 21 au 23 juin prochain. || body : " Casa Anfa Latina annonce deux figures emblématiques qui se produiront les 21 et 22 juin : Gente de Zona , duo phare du reggaetón cubain et Los Van Van , orchestre légendaire de la musique populaire cubaine", a indiqué un communiqué des organisateurs. Jazzablanca : Le groupe islandais Kaleo en soirée de clôture le 8 juin Kaleo, les musiciens aux 60 distinctions internationales investiront la scène Casa Anfa, en clôture du festival Jazzablanca, le samedi 8 juin. Programmé pour le vendredi 21 juin, Gente de Zona est lauréat de 7 Latin Grammy et 12 Latin Billboard . Formé par Alexander Delgado Hernández et Randy Malcom Martínez , ce duo connaît un succès mondial grâce à leur collaboration avec Enrique Iglesias sur le titre " Bailando ", en 2014. En 2015, ils enregistrent avec Pitbull " Piensas (Dile la Verdad) ", qui se placera en tête des charts latino aux Etats-Unis . Leur titre, " La Gozadera ", en duo avec Marc Anthony , totalise près de 90 millions de vues sur YouTube et marque ainsi l’histoire de la musique latine . Pour leur part, Los Van Van se produiront samedi 22 juin. Ce groupe mythique de musique populaire cubaine a été fondé en 1969 par le compositeur, bassiste et arrangeur Juan Formell . Avec plus de 15 albums enregistrés, Los Van Van ont remporté 3 Grammy Awards et 5 Latin Grammy Awards , faisant d'eux des incontournables de la scène musicale latino. Surnommés " les Rolling Stones de la salsa ", pour leur influence et leur longévité, Los Van Van ont captivé le public d' Amérique Latine , des États-Unis , des Caraïbes , de l’ Europe et de l’ Asie pendant plus de 50 ans de carrière. Après le décès de Juan Formell en 2014, c’est son fils Samuel Formell qui a repris le flambeau, perpétuant ainsi l'héritage musical et l'influence durable de Los Van Van sur la scène mondiale.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : «La Malédiction : L’Origine», le film d’horreur culte des années 1970 est de retour || subtitle : Préparez-vous à plonger dans l’univers de l’horreur avec le retour tant attendu du classique de l’épouvante, «La Malédiction, L’Origine», qui envahira nos écrans dès le mercredi 10 avril. Ce préquel captivant du film culte de 1976 promet une expérience cinématographique terrifiante ! || body : Dans «La Malédiction : L’Origine» , les spectateurs auront l’opportunité de découvrir les origines du mal qui a hanté les esprits depuis des décennies. Envoyée à Rome pour servir l’Église, une jeune Américaine se trouve confrontée à des forces obscures qui mettent à l’épreuve sa foi et révèlent une conspiration sinistre visant à donner naissance à l’incarnation du Mal. Sélection Le Matin: 5 films à découvrir ce weekend au cinéma Malgré l'abondance de l’offre streaming, rien ne vaut une séance de cinéma pour regarder un film. En journée ou en soirée, les horaires des projections s’adaptent pendant le Ramadan pour le plus grand bonheur des cinéphiles. Le Matin vous a sélectionné 5 films à voir ce week-end dans les salles obscures, avant ou après le ftour. Ce film, réalisé par Arkasha Stevenson , offre un regard inédit sur l’univers de «La Malédiction» , 48 ans après la sortie du film original. Il s’inscrit dans la lignée des grands classiques de l’horreur revisitée par Hollywood, rejoignant les rangs de sagas légendaires telles qu’«Halloween», «L’Exorciste» et les remakes de «Carrie», «Simetierre», «Ça», «Vendredi 13», «Massacre à la tronçonneuse», «Firestarter» ou encore «Evil Dead».Le film original a eu plusieurs suites : «Damien : La Malédiction 2» (1978), «La Malédiction finale» (1981), le téléfilm «La Malédiction 4 : L’Éveil» (1991) et un remake de John Moore sorti en 2006 : «666 : La Malédiction» compte dans sa distribution Nell Tiger Free (la série «Servant»), Tawfeek Barhom («La Conspiration du Caire»), Sônia Braga («Aquarius» et «Bacurau»), Ralph Ineson («The Witch» et «The Creator») Et Bill Nighy («Love Actually»). Au casting de «La Malédiction : L’Origine» , on retrouve des talents tels que Nell Tiger Free, Bill Nighy, Tawfeek Barhom, Sônia Braga et Ralph Ineson. Salles de projection de «La Malédiction : L’Origine» • Casablanca : Megarama, Pathé Californie • Rabat : Megarama, CinéAtlas • Marrakech : Megarama, Le Colisée • Tanger : Megarama • Meknès : Caméra • Fès : Megarama • El Jadida : CinéAtlas</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Jazzablanca: Paolo Nutini en ouverture le 6 juin || subtitle : Le phénomène écossais aux 18 disques de platine, Paolo Nutini, fera l'ouverture de la 17ème édition de Jazzablanca, le 6 juin à Anfa Park. || body : Après l'annonce de James Blunt , les organisateurs de Jazzablanca dévoile une nouvelle tête d'affiche qui n'est autre que le chanteur Paolo Nutini , programmé en ouverture du festival . Jazzablanca: James Blunt sur la scène Casa Anfa le 7 juin De retour du 6 au 8 juin à Anfapark pour sa 17ème édition, le festival Jazzablanca dévoile une première tête d'affiche qui n'est autre que la star britannique James Blunt, qui se produira sur la scène Casa Anfa, le vendredi 7 juin à Anfa Park. Considéré comme une des plus grandes réussites de la musique britannique , Paolo Nutini est reconnu pour sa capacité à captiver grâce à sa voix rauque et ses performances énergiques. Bien qu'il soit doté d'un nom italien, c'est bien en Écosse, en 1987, qu'est né Paolo Nutini. Attiré très jeune par la musique, il quitte l'école à 16 ans et tient ses premiers concerts dans le restaurant familial. Il part ensuite tenter sa chance à Londres , où il signe en 2006 son premier album « These streets ». Ce dernier se classe rapidement 3ème dans les Charts. Les chansons « Last request », « Iron Sky » ou encore « New shoes » deviennent des hits intemporels. Les multiples succès internationaux de Paolo Nutini témoignent de son impact sur la scène musicale : deux de ses quatre albums ont atteint la première place des charts britanniques , avec 8 millions d’exemplaires vendus, et dépassent les 1,5 milliard de streams dans le monde. Nommé à plusieurs reprises aux BRIT Awards , il a remporté 18 disques de platine au Royaume-Uni. Nutini est régulièrement programmé en tête d’affiche des plus grands festivals européens , dont Glastonbury , Montreux Jazz Festival , Coachella , et bien d’autres.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : L'Unesco désigne Tanger ville-hôte mondiale de la Journée internationale du jazz 2024 || subtitle : L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) a désigné Tanger ville-hôte mondiale de la Journée internationale du jazz 2024, devenant ainsi la première ville en Afrique à abriter les festivités de cet évènement célébré le 30 avril prochain dans plus de 190 pays, a indiqué le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication. || body : La Directrice générale de l'UNESCO , Audrey Azoulay , et l'Ambassadeur de bonne volonté de l'UNESCO, Herbie Hancock , ont annoncé que Tanger accueillera le concert mondial organisé à l'occasion de la Journée internationale du jazz 2024 et sera la ville cheffe de file des festivités, a indiqué le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication dans un communiqué. Jazzablanca: James Blunt sur la scène Casa Anfa le 7 juin De retour du 6 au 8 juin à Anfapark pour sa 17ème édition, le festival Jazzablanca dévoile une première tête d'affiche qui n'est autre que la star britannique James Blunt, qui se produira sur la scène Casa Anfa, le vendredi 7 juin à Anfa Park. "Par cette désignation, Tanger devient la toute première ville du continent africain à être la figure de proue de la Journée internationale du jazz , la plus vaste et la plus prestigieuse manifestation mondiale dédiée au jazz", a relevé la Directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay, citée par le communiqué. Les festivités de la Journée internationale du jazz se dérouleront du 27 au 30 avril Les festivités, organisées à l’initiative du ministère de la Culture du Royaume du Maro c et de la municipalité de Tanger , se dérouleront du 27 au 30 avril et mettront en lumière l’héritage jazzistique de la ville ainsi que les liens culturels et artistiques unissant le Maroc, l'Europe et l'Afrique. Des activités éducatives seront organisées à destination des élèves de tous âges et mettront notamment en lumière la musique Gnaoua du Maroc et son lien avec le jazz. Des conférences seront également organisées sur l'histoire du jazz et son influence à Tanger. Le grand concert mondial sera organisé au Palais des Arts et de la Culture , nouvel emblème architectural de la ville. Il sera aussi diffusé sur YouTube, Facebook et les sites Internet des Nations Unies et de l'UNESCO, afin de pouvoir être suivi par des millions de personnes à travers le monde. Des figures emblématiques du jazz et du blues viendront électriser la ville de Tanger – et les écrans de diffusion à travers le monde. Sous la direction du légendaire pianiste Herbie Hancock et du compositeur et arrangeur américain J ohn Beasley , le " All-Star Global Concert " accueillera notamment le maître du Gnaoua Abdellah El Gourd (Maroc), Claudia Acuña (Chili), Ambrose Akinmusire (États-Unis), Lakecia Benjamin (États-Unis), Richard Bona (Cameroun), Dee Dee Bridgewater (États-Unis), Moreira Chonguiça (Mozambique), Shemekia Copeland (États-Unis), Kurt Elling (États-Unis), Antonio Faraò (Italie), Melody Gardot (États-Unis), Jazzmeia Horn (États-Unis), JK Kim (République de Corée), Magnus Lindgren (Suède), Romero Lubambo (Brésil), Marcus Miller (États-Unis), Yasushi Nakamura (Japon) ou Tarek Yamani (Liban). Au carrefour de l'Europe et de l'Afrique, Tanger est réputée pour être un creuset des expressions culturelles. L’histoire du jazz y est ancienne et riche. Josephine Baker , Ornette Coleman , Herbie Mann et Archie Shepp ont compté parmi les célèbres artistes de jazz qui y ont séjourné. Le compositeur et pianiste Randy Weston y a vécu pendant de nombreuses années, durant lesquelles il a collaboré avec Abdellah El Gourd, explorant les racines du jazz et de la musique africaine. Le Gnaoua-jazz , qui mêle le jazz et la musique traditionnelle marocaine , est apprécié à travers tout le Maroc et bien au-delà. Dans les années 1970, Randy Weston a créé le Festival de jazz africain, qui a inspiré de nombreux festivals au Maroc, comme le Tanjazz et le Jazzablanca . Parallèlement au concert mondial, l' UNESCO invite les écoles, les universités et les organisations non gouvernementales du monde entier à célébrer la Journée internationale du jazz , a précisé le ministère. De leur côté, les salles de spectacle, les centres communautaires, les parcs, les bibliothèques, les musées, les restaurants, les clubs et les festivals organiseront de nombreuses activités, tandis que les radios et télévisions publiques diffuseront du jazz le jour même et les jours suivants. Créée par la Conférence générale de l'UNESCO en 2011 et reconnue par l'Assemblée générale des Nations Unies, la Journée internationale du jazz rassemble chaque année (30 avril) des pays et des communautés du monde entier. Elle met en lumière le pouvoir du jazz et son rôle dans la promotion de la paix, du dialogue entre les cultures, de la diversité et du respect de la dignité humaine. La Journée internationale du jazz touche chaque année plus de 2 milliards de personnes sur tous les continents, grâce à des programmes pédagogiques, des spectacles, des activités de sensibilisation des communautés grâce à la radio et à la télévision, aux médias en ligne, à la presse écrite et aux réseaux sociaux. Le Herbie Hancock Institute of Jazz est la principale organisation à but non lucratif assurant la planification, la promotion et l’organisation de cette journée.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Jazzablanca: Kokoroko, Yussef Dayes et Makaya McCraven sur la Scène21 || subtitle : Pour sa 17ème édition, Jazzablanca poursuit sa mission de mettre en lumière des talents rares en invitant cette année Kokoroko, Yussef Dayes et Makaya McCraven || body : Du Jazz de Chicago à l'afrobeat londonien, les "headliners" de la Scène21, Kokoroko, Yussef Dayes et Makaya McCraven , se produiront respectivement, les 6, 7 et 8 juin sur la Scène21 . Jazzablanca: Paolo Nutini en ouverture le 6 juin Le phénomène écossais aux 18 disques de platine, Paolo Nutini, fera l'ouverture de la 17ème édition de Jazzablanca, le 6 juin à Anfa Park. Kokoroko : la relève afrobeat londonienne Kokoroko est un groupe emblématique de la scène jazz du Sud de Londres . Formé par la passion pour l'Afrobeat, il se compose de huit musiciens et est dirigé par la trompettiste Sheila Maurice-Grey . La musique de Kokoroko est un voyage dont on ne veut pas voir la fin ! À l’image de la nouvelle scène londonienn e, Kokoroko embrasse une fusion de jazz , de groove et d' afrobeat . Cette recette innovante et entraînante valorise l’héritage afro-jazz , du Nigéria jusqu’en Éthiopie , et rappelle que cette musique se danse et élève les consciences. Le groupe propose une musique hybride où se mêlent des solos à la Coltrane et des sonorités inspirées par celles de Fela Kuti , Ebo Taylor , Tony Allen et autres grands musiciens de l' Afrique de l'Ouest . Yussef Dayes : le métronome de la nouvelle scène jazz UK Yussef Dayes est l’un des jeunes batteurs et producteurs les plus passionnants et les plus innovants au Royaume-Uni . Nominé cette année aux Brit Awards , dans la catégorie “ Best New Artist ”, Yussef séduit avec son jeu de batterie virtuose et sa capacité à repousser les limites du genre ; du funk des années 70 aux percussions sénégalaises , en passant par la grime britannique récente. Ayant grandi dans le sud-est de Londres, Yussef s’est formé auprès du batteur légendaire Billy Cobham et a commencé à se produire avec ses frères, formant United Vibrations , un groupe de jazz afrobeat et rock . Il est également connu pour sa collaboration avec Kamaal Williams , formant le duo Yussef Kamaal en 2015. Après la sortie de son premier solo Love Is The Message en 2018, il a présenté son premier album solo en 2019 tout en menant des projets collaboratifs. Dayes se produira, cette année, en compagnie de Rocco Palladino à la basse, Malik Venner (alias Venna) au saxophone, Alexandre Bourt aux percussions et Elijah fox au clavier, des artistes talentueux qui complètent davantage la palette sonore de l’artiste. Jazzablanca: James Blunt sur la scène Casa Anfa le 7 juin De retour du 6 au 8 juin à Anfapark pour sa 17ème édition, le festival Jazzablanca dévoile une première tête d'affiche qui n'est autre que la star britannique James Blunt, qui se produira sur la scène Casa Anfa, le vendredi 7 juin à Anfa Park. Makaya McCraven : le génie de la batterie et du sample Considéré comme « un des batteurs les plus audacieux sur le circuit de la musique live », Makaya McCraven est un chef de file incontesté de la vague jazz internationale qui bouscule les étiquettes et les frontières. Batteur de haut niveau et compositeur visionnaire, cet originaire de Chicago est devenu célèbre grâce à ses premiers albums " In the Moment " (2015) et " Universal Beings " (2018), qui ont reçu de larges éloges pour leur innovation et leur créativité. Son travail continue d'explorer les frontières du jazz moderne, faisant de lui une figure influente et respectée dans le monde de la musique contemporaine. Makaya McCraven maîtrise allègrement l’art du sample , où l'on retrouve toute l'inventivité du jazz, la souplesse de la soul et la robustesse du hip hop . Pour cette édition, Makaya sera accompagné par Junius Paul à la basse, Matt Gold à la guitare et Marquis Hill à la trompette, des artistes renommés qui enrichissent son univers musical de leur talent et de leur virtuosité.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Oasis Festival renoue avec Marrakech du 6 au 8 septembre || subtitle : Pour sa 8ème édition, Oasis Festival s’offre un retour aux sources en posant ses platines à l'hôtel The Source, du 6 au 8 septembre 2024. || body : Après deux éditions itinérantes, à Dakhla et Ouarzazate , Oasis Festival est de retour dans son berceau historique : Marrakech . Lors de sa dernière édition, l'événement musical avait choisi les Studios Atlas de la ville de Ouarzazate comme décor. Cette grand-messe électronique a réuni de grands noms, à l'instar de Honey Dijon, Amine K, ARTBAT, Walshy Fire, Draganov ou encore Jyoty . >> Lire aussi : ARTBAT, Draganov et Walshy Fire au programme du festival Oasis Into The Wild 2023 “Oasis Festival et sa co-fondatrice Marjana Jaidi ont prouvé de manière constante et récurrente qu'il ne s'agissait pas que de musique. Il s'agissait d'une expérience de vacances authentique en terre africaine dotée d'une bande-son de calibre mondial, le tout immergé dans un lieu paradisiaque”, indiquent les organisateurs dans un communiqué. Le premier line up de cette nouvelle édition de l’Oasis Festival sera dévoilé à partir du mois d’avril.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Marrakech: Coup d’envoi de la 1ère édition des spectacles “Contes sans frontières” || subtitle : Les activités de la première édition des spectacles "Contes sans frontières" ont débuté, samedi à Marrakech, avec la participation de plusieurs artistes conteurs du Maroc, de Palestine et de Tunisie. || body : Initiée par l’ Union des conteurs pour l’innovation culturelle et l’art du conte , cette manifestation culturelle s’inscrit dans le cadre de l'événement " Marrakech, Capitale de la Culture dans le Monde Islamique pour l'année 2024 “, placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI , et organisé par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication , en partenariat avec l' Organisation du Monde Islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture (ICESCO) et le Conseil Communal de Marrakech . >> Lire aussi : Marathon de contes : des conteurs marocains et étrangers battent le record du monde Cet événement culturel, centré sous le thème des " Épopées Arabes ", a pour objectif de mettre en valeur l'art de la narration arabe dans sa diversité, tout en invitant le public à découvrir le patrimoine populaire des pays arabes, reflété dans chaque conte présenté. Dans une déclaration à la MAP, le président de l’Union des conteurs pour l’innovation culturelle et l’art du conte, Zouhair Khaznaoui , a souligné que cette édition fait partie d'une série de sept événements prévus tout au long de l'année en cours, en parallèle avec la célébration de "Marrakech, Capitale de la Culture dans le Monde Islamique pour l'année 2024". Il a précisé que cette première édition est le fruit de trois jours d'activités menées dans les écoles publiques et les universités autour du thème de la narration. M. Khaznaoui a en outre souligné que les sept spectacles prévus lors de cette série d'événements offriront l'opportunité de créer des projets artistiques majeurs qui seront célébrés lors du Festival International du Conte de Marrakech , organisé tous les deux ans. Le choix du thème "Les Épopées Arabes" pour cet événement procède d'une collaboration avec plus de 200 artistes conteurs originaires de divers pays, a-t-il expliqué, notant que "le conte est un instrument d'unification des individus et des cultures, permettant d'explorer, à travers chaque thème, les liens historiques, culturels et narratifs entre diverses régions du monde et le Maroc". De son côté, Sally Chalabi , conteuse palestinienne, s’est dite heureuse de prendre part à cet événement qui rassemble des conteurs du Maroc et du Moyen-Orient, ajoutant que cette occasion lui offre l’opportunité de partager avec le public marocain des contes du Levant, permettant ainsi de mettant en lumière les caractéristiques uniques de cette région arabe. Par ailleurs, elle a fait savoir que sa participation porte sur la présentation d'une histoire palestinienne intitulée " La Fille du Sultan ", traditionnellement racontée aux femmes avant le mariage, mettant en évidence le rôle de la femme dans le succès ou l'échec de son partenaire de vie.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Sanaa Assif, impétueusement engagée || subtitle : À Bagdad comme à Paris, le talent greffé à l’épiderme, Sanaa Assif conquiert les publics sans effort. Comédienne de théâtre professionnelle depuis plus de dix ans, elle multiplie les performances et les représentations, au Maroc et à l’étranger, et amasse les prix et les honneurs pour son travail aussi studieux que sensible. Dans cet entretien, elle partage avec nous des moments clés de son parcours ainsi que sa vision du théâtre au Maroc aujourd’hui. || body : Elle revient de Bagdad, là où elle a joué en arabe classique, pour la première fois, devant un public nouveau. Elle qui se produit régulièrement en France, en sa qualité d’intermittente du spectacle, et qui vient de recevoir les honneurs du ministère de la Culture, après avoir raflé le Prix du Festival du théâtre africain à Rabat, ne cesse de voir ses horizons s’élargir à mesure qu’elle multiplie les expériences. Comme son patronyme l’indique, Sanaa Assif (à comprendre orageux) ne passe pas sans provoquer de remous dans les cœurs et les esprits de ses spectateurs. Sa passion se transcrit dans son choix de textes, son jeu sur scène et ses mots qu’elle ne mâche que par élégance. Le Matin : La pièce «Kalam» sera sur les planches à nouveau en ce mois du Ramadan. Parlez-nous de cette expérience nouvelle dans votre parcours. Sanaa Assif : «Kalam» est ma première expérience de théâtre en langue arabe classique. C’est l’adaptation du grand metteur en scène Bouselham Daif d’un texte de l’illustre écrivain Mohamed Berrada. C’est dire le niveau de l’œuvre. Cela parle d’une femme qui fait le tour des cimetières, non pas pour poser des questions sur la mort, mais pour interroger la vie. Traversant Fès, Tanger, Paris et même le Japon, le récit met en lumière la façon dont différentes cultures célèbrent la vie en traitant de la mort. Ce personnage fascinant rencontre des figures emblématiques telles que Mohamed Choukri à Tanger et Victor Hugo ou encore sa maîtresse à Paris. On a joué à Bagdad, c’était ma première rencontre avec le public arabe et j’en étais profondément touchée. Nous reprenons avec deux autres représentations, les 24 et 25 mars prochains. Théâtre : Entretien avec le metteur en scène et dramaturge Bousselham Daif Pour Bousselham Daïf, le théâtre est un art assez fragile au Maroc, depuis la situation de l’artiste au contexte de la pratique théâtrale, qui est occasionnelle et totalement dépendante d’une source unique, celle du soutien du ministère de la Culture. Vous avez reçu les félicitations du ministre de la Culture, Mehdi Bensaïd, pour votre seul en scène «Elle était une fois la jupe». Est-ce une consécration pour vous ? Évidemment que c’est une reconnaissance de notre travail. En fait, monsieur le ministre a reçu la compagnie Corp’scène, car elle a été récompensée pour deux pièces, dont «Elle était une fois la jupe», co-écrite et interprétée par moi-même qui a remporté le Grand Prix de la dernière édition du Festival du théâtre africain, tenu à Rabat. C’était très important pour moi, parce que c’était la première fois que je jouais dans un Festival aussi important, avec dix troupes francophones et anglophones venus du Mali, du Gabon, du Sénégal, du Kenya, etc. C’était pour nous un grand honneur de gagner ce prix, mais aussi l’occasion de rencontrer nos confrères et consœurs africains avec qui nous avons créé des liens. «Elle était une fois la jupe», parle de l’incident de la jupe à Inzegan. Mais vous jouez aussi un texte adapté des écrits de Fatima Mernissi, avec Amal Ayouch. Dans «El Jardin de las hesperides», il est encore question de voix de femmes. Est-ce que vous vous considérez comme une artiste engagée dans la cause féministe ? Il est vrai que mon parcours est rempli de rencontres avec des œuvres sur des femmes fortes. «Elle était une fois la jupe», je l’ai initiée et co-écrite. Le projet sur Fatima Mernissi nous l’avons initié avec Amal Ayouch. C’est une thématique qui me tient vraiment à cœur, mais je ne milite pas par le théâtre, comme Fatima Mernissi ne se considérait pas comme une militante du terrain. Je peux traiter d’autres thématiques, bien que je reste très sensible à la condition des femmes. En fait, avant d’être une comédienne, je suis une femme, avec un vécu, des attentes, des revendications et des aspirations au changement. On ne peut pas séparer l’art de la vie et on ne peut exprimer que ce qu’on ressent. Alors forcément, la thématique me touche particulièrement. Vous avez un parcours que l’on peut estimer courageux. Racontez-nous vos débuts dans le théâtre... J’ai fait une école de commerce et de marketing, puis un master en Communication en France. Rentrée au Maroc, j’ai intégré le Conservatoire de Ben M’sik, en parallèle à mon travail, pour retrouver l’usage de la langue arabe classique, mais alors le théâtre m’a happée et j’en suis devenue mordue. J’ai alors intégré le Conservatoire du Complexe culturel d’Anfa. Dès la deuxième année, on avait fondé la Troupe 19h Théâtre avec un noyau d’amis qui continue à évoluer avec brio. Mais petit à petit, j’ai commencé à comprendre que j’étais addict. Cela ne me suffisait plus de pratiquer le théâtre en amatrice. D’autant plus que je me sentais totalement étrangère à mon environnement professionnel. J’en suis arrivée à somatiser et à être bloquée du dos pendant six mois ! J’ai alors tout arrêté pour devenir comédienne professionnelle. J’ai repris des études en master d’Ingénierie culturelle. C’est là que j’ai été invitée par feu Lahcen Zinoun pour gérer un premier spectacle de théâtre : «Shakespeare in heart», ce qui m’a permis de connaître les rouages de la pratique théâtrale au Maroc. Puis j’ai continué en France sur un master d’Études théâtrales écriture et représentation. Deux années à regarder des pièces du monde entier et à explorer la performativité du théâtre que j’avais découvert à la Faculté de Ben M’sik. Aujourd’hui, vous êtes clairement une professionnelle du théâtre, puisque vous en vivez. Cela est possible grâce au statut d’Intermittent du spectacle, en France, qui permet aux artistes de s’assurer un revenu stable. Pensez-vous qu’un tel système soit transposable au Maroc ? Pour obtenir le statut d’Intermittent du spectacle, il faut avoir travaillé 507 heures, pouvant inclure des répétitions, des représentations, des ateliers, des interventions et des formations continues. Cette condition rend l’artiste éligible au statut et lui garantit un revenu minimum lorsque celui-ci ne travaille pas. Toutefois, lorsqu’il est en activité, il n’a pas droit à ces allocations. Si l’on veut assurer une stabilité financière aux artistes pendant les périodes d’inactivité, on peut envisager un système similaire adapté à la réalité de la scène artistique marocaine. Ce système permettrait de préserver la dignité de l’artiste lorsqu’il se trouve sans emploi. Cependant, pour mettre en place une telle mesure, il est primordial de reconnaître l’importance de l’art et de le considérer comme un service public, aussi essentiel que l’alimentation, la sécurité ou la santé. Cette prise de conscience a été particulièrement mise en évidence durant la crise sanitaire, où les livres, la musique et les films ont joué un rôle crucial dans le maintien du bien-être mental et émotionnel de la population. Vous qui travaillez souvent en France, comment voyez-vous l’évolution du théâtre marocain ? Le théâtre au Maroc a connu une évolution importante. Des pièces de théâtre gagnent des Prix à l’international, mais ce sont souvent des succès individuels, des projets portés par des talents exceptionnels. On est encore loin de parler d’une dynamique globale. Mais ça pourrait changer si l’on s’y met avec les moyens et avec le cœur. Il faut de la quantité parce que c’est de là qu’émerge la qualité et la diversité de genres. On peut faire beaucoup mieux, d’autant que l’on veut se positionner sur la scène africaine et internationale, avec nos grandes institutions théâtrales. Cela requiert un investissement conséquent en contenu, car un vrai théâtre ce n’est pas des murs, mais d’abord de la création. n</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Caftan Week : La 24e édition célèbre le «Maroc, Terre du Caftan» || subtitle : Le grand événement de la mode marocaine Caftan revient pour sa 24e édition sous un format renouvelé dans le cadre de Caftan Week. Organisé par «Femmes du Maroc» sur le thème «Maroc, Terre du Caftan», cet événement se tiendra à Marrakech du 9 au 12 mai. Il offrira une plateforme d'exception pour mettre en valeur ce riche patrimoine qui incarne l’héritage, la richesse culturelle et le savoir-faire ancestral marocain. || body : Lors d'une conférence de presse organisée le 8 avril à Casablanca, les organisateurs sont revenus sur le choix de la thématique «Maroc, Terre du Caftan» qui propose un voyage dans la magnifique épopée d’un habit, autrefois simple et commun, devenu symbole d’une élégance marocaine transcendante. Une thématique qui ambitionne également de rendre dignement hommage à l’ancrage marocain du caftan dans sa terre millénaire, riche et inspirante. Lors du défilé Caftan 2024, moment phare de la Caftan Week, 16 designers marocains (dont 1 jeune talent) participant à cette édition présenteront des collections innovantes alliant savoir-faire traditionnel et créativité renouvelée. Des collections à travers lesquelles les créateurs sélectionnés sauront surprendre et émerveiller grâce à l’inventivité et l’ingéniosité auxquelles ils ont toujours habitué le public marocain et international. Au programme de cette nouvelle édition, il y aura une exposition exclusive de caftan de collection à travers laquelle l’histoire du Caftan sera racontée ; une exposition des métiers artisanaux du Caftan, une compétition et un défilé de jeunes talents dont le lauréat réservera sa place pour le défilé «Caftan 2025». Une master class au profit d’étudiants des instituts de mode et de design est également prévue. Selon les organisateurs, Caftan Week 2024 mettra en avant le meilleur de la mode marocaine dans un esprit d’innovation, d’originalité et d’authenticité et reflétant toute la dynamique et la grande diversité de l’écosystème du caftan marocain.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Cinéma: "S.O.S. Fantômes - La menace de glace" prend la tête du box-office nord-américain || subtitle : Le film d'aventure "S.O.S. Fantômes - La menace de glace" a pris la tête du box-office nord-américain lors de son premier weekend d'exploitation, a indiqué dimanche le cabinet spécialisé Comscore. || body : Le film " S.O.S. Fantômes - La menace de glace ", tourné par Gil Kenan , a récolté 45,2 millions de dollars de recettes dans 4.345 salles, selon les estimations de Camscore . Cinéma: "Kung Fu Panda 4" prend la tête du box-office nord-américain Le nouveau film d'animation "Kung Fu Panda 4" a pris la tête du box-office nord-américain, a indiqué dimanche le cabinet spécialisé Exhibitor Relations. Le deuxième volet du film de science-fiction " Dune " est deuxième avec 17,6 millions de dollars, suivi du film d'animation " Kung Fu Panda 4 " (16,8 millions). " Immaculate ", un f ilm d'horreur mettant en vedette Sydney Sweeney dans le rôle d'une religieuse américaine dans un couvent italien, occupe la quatrième position après avoir engrangé 5,4 millions de dollars. Au cinquième rang figure le film d'aventure "Arthur the King", qui a enregistré des recettes de 4,4 millions de dollars. Voici le top 10 du box-office nord-américain : 1. " S.O.S. Fantômes - La menace de glace " (45,2 millions de dollars) 2. " Dune " (17,6 millions) 3. " Kung Fu Panda 4 " (16,8 millions) 4. " Immaculate " (5,4 millions) 5. " Arthur the King " (4,4 millions) 6. " Late Night With the Devil " (2,8 millions) 7. " Imaginary " (2,8 millions) 8. " Love Lies Bleeding " (1,6 million) 9. " Cabrini " (1,4 million) 10. " Bob Marley: One Love " (1,1 million)</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Théâtre: La pièce «L’fichta» présentée à Casablanca et Rabat || subtitle : Le spectacle «L’fichta», proposé par l’Agence Tendansia, sera présenté à l’occasion de la Journée mondiale du théâtre le 27 mars au Studio des arts à Casablanca, et le 28 mars au Théâtre Mohammed 5 à Rabat. || body : Situé dans un monde imaginaire où l’absurde côtoie le comique, la pièce de théâtre «L’fichta» transporte le public dans un royaume où un Pacha, connu pour ses excentricités et ses injustices farfelues, organise chaque année une fête extravagante. Mais cette année, les choses prennent une tournure inattendue lorsque deux femmes audacieuses, Hadda et Zerwala, et leur allié improbable, Berwal le valet du Pacha, décident de mettre fin à ses abus de pouvoir. La pièce de théâtre «L’fichta» au Meydene Le théâtre du Meydene Marrakech accueille le 23 février la pièce de théâtre «L’fichta». Avec des rebondissements hilarants, des dialogues percutants et des situations rocambolesques, «L’fichta» offre une satire brillante de la société et du pouvoir, tout en capturant l’esprit joyeux et l’ humour marocain . La pièce met en vedette des acteurs talentueux de renom, notamment Meryem Zaïmi , Saadia Ladib , Kamal Kadimi et Farid Regragui , qui apportent leur expertise et leur passion au spectacle. Dirigée par le célèbre metteur en scène Amine Nasseur , «L’fichta» ré-interprète le patrimoine populaire marocain de manière moderne, offrant ainsi un spectacle divertissant et engageant, tout en restant fidèle à ses racines culturelles.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Théâtre : la pièce «Saken» programmée au Meydene || subtitle : Le Théâtre Meydene de Marrakech se prépare à présenter, le 30 mars, un spectacle théâtral exceptionnel. Inspirée du poème «Dar» du renommé Sidi Kaddour El Alami, «Saken» plonge le spectateur dans l'histoire de Abdelhaq, un homme ambitieux confronté aux conséquences de ses actes, qui se retrouve pris à son propre jeu suite à une arnaque qui visait à s'approprier une maison. || body : Entre cupidité, rédemption et quête de sens, la pièce explore avec profondeur l'essence de la culture marocaine, tout en parsemant son récit d'instantanés comiques et de situations cocasses qui captivent et amusent. Cette pièce réunit de grands noms de la scène artistique marocaine comme Samia Akariou, Nora Skalli, Abdellah Didane, Mohammed El Ouaradi, ou encore Noura Koraichi. La vision artistique de Hassan Hammouch fait de «Saken» une production mémorable qui touche les cœurs, stimule les esprits et surtout provoque les rires. Laila Al Issaouia: Une soirée riche en émotions et en spiritualité Le Théâtre du Meydene à Mavenue Marrakech accueillera, le 31 mars, le spectacle «Laila Al Issaouia», à partir de 21h30.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Quand Yassine Adnane s'attaque à l’orientalisme || subtitle : Et si nous croyions tous les mensonges qu’on disait de nous ? Et si le monde arabe s’était approprié une image réfléchie par le miroir colonial ? C’est la problématique soulignée et savamment traitée par l’écrivain, poète et homme des médias Yassine Adnane dans son nouveau concept en langue arabe « De l’orientalisme », produit et édité par le centre d’étude Moujtama. En invitant des intellectuels et experts de domaines divers, issus des différents pays du monde arabe, Yassine Adnane trie le bon grain de l’ivraie de tout ce qu’on a dit/écrit sur l’Orient. || body : S’il va sans dire que l’ Orientalisme a souvent porté préjudice aux pays arabes en simplifiant leurs cultures et en essentialisant les stéréotypes négatifs, le plus souvent dans des buts politiques et coloniaux, il n’est pas du tout évident de mesurer l’ampleur de l’intrusion orientaliste dans la construction des identités et des histoires modernes desdits pays. Heureusement que le champ de la recherche sur cette question est aujourd’hui investi par des intellectuels, de spécialités et de sensibilités diverses, qui œuvrent à cerner les productions orientalistes, armés de bon sens et d’esprit critique. Les invités de Yassine Adnane , dans « De l’orientalisme », reviennent sur tout cet héritage historique, en observant une rigueur scientifique qui protège leurs postulats. Et tout en démontrant l’étendue des mensonges volontaires dans ces productions pré-coloniales , ils reconnaissent le rôle de certains orientalistes qui ont déterré des écrits anciens et des trésors de connaissance tombés dans l’oubli. L’orientalisme comme arme coloniale Si la majorité des orientalistes étaient des écrivains ou des artistes voyageurs , il est crucial de noter qu’ils sont souvent venus dans le cadre de missions avec des objectifs précis. Mandatés par les pouvoirs de leurs pays, ils devaient permettre à l’ Occident de comprendre l’ Orient et de le cerner pour mieux le contrôler. Il est aujourd’hui évident que les récits orientalistes ont souvent servi à légitimer la colonisation des populations arabes . C’est le propos de l’universitaire jordanien Georges El-Far qui pointe la fâcheuse tendance des orientalistes à souligner les différences entre les cultures et les ethnies dans un même pays, afin de créer la discorde et de mieux régner. >> Lire aussi : Yassin Adnan invité du Book Club «Le Matin» De son côté, l’Égyptien Mohamed Afifi abonde dans ce sens en expliquant qu’en dépeignant les Arabes et les Orientaux comme des «Autres» exotiques et inférieurs, l'orientalisme a contribué au déni de l’histoire et de l’ identité arabe . Spécialiste de l’ Expédition française en Égypte , l’universitaire démontre comment ces écrits pouvaient être criants de mensonges et d’inexactitude, en comparaison avec des écrits de voyageurs issus d’autres régions du monde. Si l’Égyptien Yaser Qonsowa partage le propos, il invite à éviter de tomber dans le piège des conspirationnistes qui rejettent en bloc tout ce que l’orientalisme a produit, y compris dans ses aspects positifs. L’universitaire invite donc à recourir à plus de rigueur scientifique, pour ne pas verser dans la sensiblerie et l’opposition systématique. Il rappelle, à juste titre, que l’orientalisme est aujourd’hui encadré par des centres de recherches et des laboratoires universitaires , alors qu’il était le résultat de travaux individuels par le passé. Une culture amoindrie Les orientalistes ont souvent réduit la diversité culturelle des pays arabes en l’enfermant dans des clichés simplistes, faisant fi des nuances et des particularités de chaque société. Dr Naila Abi Nader souligne que l’orientalisme a eu du mal à contenir la complexité de la culture islamique , en fermant les yeux sur les us et coutumes, les comportements, les valeurs et les relations sociales propres à chaque communauté. Pour l'enseignante, il est essentiel de reconnaître qu'il n'y a pas une seule culture islamique, mais plutôt une diversité culturelle autour de la religion islamique , afin de rendre justice au monde arabo-musulman . Dans un épisode traitant de l’art, Yassine Adnane discute avec le chercheur et critique d' art marocain Ibrahim Alhissen des œuvres de peintres, dont certains n’ont jamais voyagé en Orient , qui ont utilisé ce cadre pour exprimer leurs fantasmes bourgeois, en représentant des femmes nues dans des poses provocantes. Ces représentations très souvent réductrices de la culture et de la morale dans les pays arabes ont fortement participé à la distorsion de l’Histoire et de la mémoire collective, que ce soit en Occident ou en Orient. Ceci étant dit, le chercheur reconnaît la valeur esthétique et historique d’un tel héritage, comme c’est le cas dans l’œuvre de l’artiste Eugène Delacroix . L'orientalisme a profondément influencé le domaine de la musique en façonnant les représentations culturelles occidentales . À travers la composition musicale, des artistes qui pour la plupart n’ont jamais mis les pieds en Orient ont souvent cherché à évoquer des atmosphères exotiques et mystérieuses, créant une esthétique sonore imprégnée de clichés et de stéréotypes. C’est avec l’universitaire et le compositeur marocain Nabil Ben Abdeljalil que l’émission a décortiqué les sonorités, prégnantes, mais limitées, référant à l’Orient aujourd’hui. Plusieurs autres épisodes, décortiquant l’orientalisme sous des angles divers, sont à découvrir sur la chaîne « YouTube Moujtama ». Ce travail essentiel a le potentiel de susciter une réflexion grand public sur les fondements des identités arabes contemporaines .</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Web-série: Le patrimoine marocain à l'honneur dans "Basmat al-Tourath" || subtitle : Le chercheur et historien Nabil Mouline et le créateur de contenus et réalisateur Mustapha El Fekkak, alias Swinga, lancent "Basmat al-Tourath", une web-série d'animation dédiée au patrimoine matériel et immatériel du Maroc. Les épisodes sont disponibles sur la chaîne Youtube du créateur de contenu Mustapha Swinga. || body : " Basmat al-Tourath " est la toute première série d’animation consacrée au patrimoine matériel et immatériel du Maroc . Fruit d’un travail de recherche , de collecte et de restitution rigoureux, cette web-série s’appuie à la fois sur les connaissances avérées et informations recoupées de l’ historien chercheur Nabil Mouline et sur la créativité du producteur de contenus Swinga et sa maîtrise de la mise en image et des nouveaux formats digitaux , peut-on lire dans un communiqué annonçant le lancement du concept. >> Lire aussi : «Aji Tfham» : l’Histoire du Maroc racontée en web-série Soutenu par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication , ce projet 100% digital vient mettre en lumière des personnages , des traditions culinaires et vestimentaires , des lieux et des savoir-faire emblématiques de l’ identité marocaine , dans le cadre d’une approche de vulgarisation . Pour son lancement, la web-série "Basmat al-Tourath" propose 5 épisodes d’une durée de 10 à 20 minutes axés sur les thématiques suivantes : “Le Couscous marocain , un plat d’union et de tradition”, “ Sayyida al-Hurra , la reine-guerrière du Nord”, “ Atay (thé marocain) , symbole de l’ hospitalité marocaine ”, “L’emblématique mosquée de Tinmel , berceau de l’ Empire almohade , au cœur du Haut Atlas ” et “ Sabâatou Rijal , les sept Saints, Patrons de Marrakech ”.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Sélection Le Matin: 5 films à découvrir ce weekend au cinéma || subtitle : Malgré l'abondance de l’offre streaming, rien ne vaut une séance de cinéma pour regarder un film. En journée ou en soirée, les horaires des projections s’adaptent pendant le Ramadan pour le plus grand bonheur des cinéphiles. Le Matin vous a sélectionné 5 films à voir ce week-end dans les salles obscures, avant ou après le ftour. || body : Kung Fu Panda 4 (animation) Dominant le box-office nord-américain pendant plusieurs semaines, le quatrième volet du film d’animation “ Kung Fu Panda ” est arrivé dans les salles marocaines le 27 mars. La saga a su se démarquer de toutes les productions animées produites par Dreamworks grâce à la nature drôle et attachante de son héros. Aussi hilarant que percutant, ce quatrième épisode, réalisé par Mike Mitchell , est marqué par la reprise, après 10 ans, du comédien légendaire Jack Black son rôle de Po, le maître kung-fu le plus improbable au monde. Casting: Ian McShane, Awkwafina, David Cross, Ke Huy Quan, James Hong, Jack Black, Dustin Hoffman, Angelina Jolie, Lucy Liu, Bryan Cranston, Jackie Chan, Viola Davis. Salles: Megarama et Pathé Immaculée (horreur) Le film “ Immaculée ” est un thriller horrifique américano-italien réalisé par Michael Mohan . L’histoire tourne autour de la dévote, Cécilia, qui se voit offrir la possibilité d'entrer dans un couvent italien. Cependant, elle découvre rapidement des aspects troublants de sa nouvelle résidence, des indices laissant entendre que des événements sombres se cachent derrière les murs sacrés du couvent. Casting: Sydney Sweeney, Álvaro Morte, Simona Tabasco, Benedetta Porcaroli Salles: Megarama et Pathé Heureux gagnants (comédie) 1 chance sur 19 millions. Plus de probabilité d’être frappé par une météorite que de gagner au loto. Pour nos heureux gagnants, le rêve va rapidement se transformer en cauchemar, et leur vie va voler en éclat dans un spectaculaire feu d’artifices de comédie noire et de sensations fortes. Casting: Audrey Lamy, Fabrice Eboué, Anouk Grinberg, Pauline Clément, Louise Coldefy, Sami Outalbal. Salles: Megarama Presque (comédie dramatique) Louis est directeur d’une société de pompes funèbres. Croquemort, c’est comme ça qu’on dit. Célibataire endurci, à 58 ans il ne peut se résoudre à prendre sa retraite. Igor a 40 ans, un esprit vif dans un corps handicapé. Infirme moteur cérébral, c’est comme ça qu’on dit aussi. Féru de philosophie, ses compagnons de route sont Socrate, Spinoza et Nietzsche. Par un hasard qui n’appartient qu’à la vie, les chemins de Louis et d’Igor se croisent. Tous deux embarquent dans une aventure qui les dépasse et de loin. Casting:  Bernard Campan, Alexandre Jollien, Tiphaine Daviot, Julie Anne-Roth Salles: Théâtre 121, Institut Français de Casablanca Date: Le samedi 30 mars Adel mesh adel (comédie égyptienne) L’histoire tourne autour du jeune avocat Adel El Amin, qui vit dans la confusion dans sa vie en raison de sa malchance et de son indulgence pour les faux témoignages. Adel continue d'essayer de comprendre les surprises et les événements incompréhensibles qui surviennent dans sa vie. Casting: Ahmed Al fishawy, Shery Adel Salles: Megarama Cinéma: "Kung Fu Panda 4" prend la tête du box-office nord-américain Le nouveau film d'animation "Kung Fu Panda 4" a pris la tête du box-office nord-américain, a indiqué dimanche le cabinet spécialisé Exhibitor Relations. Plus d'informations sur les programmes cinéma à découvrir ici</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Ramadan 2024 : la série "Dar Nsa" cartonne avec plus de 5,5 millions de téléspectateurs || subtitle : Diffusée sur Al Aoula, la série «Dar Nsa» enregistre des records d'audience et gagne près d’un million de téléspectateurs entre le premier et le troisième épisode. Plus de 5,5 millions personnes ont suivi le quotidien d'un voisinage vivant au cœur de la médina de Tanger. || body : Chaque jour à 20 heures sur la chaîne Al Aoula, les téléspectateurs sont au rendez-vous pour suivre les événements de la série «Dar Nsa», réalisée par Samia Akariou. Pendant les trois premiers jours de Ramadan, le feuilleton qui compte au casting Nora Skalli, Meriem Zaïmi, Yassine Ahjjam, Fatimzahra Qanboua, Ibtissam Laaroussi et Driss Roukhe a rassemblé 5,5 millions de téléspectateurs. Ramadan 2024 : les programmes phares d’Al Aoula La chaine télévisée Al Aoula a prévu de nouveaux drames et comédies traitant des situations qu’on retrouve dans le quotidien des Marocains et des histoires de fiction. « C’est la série numéro 1 sur cette case, toutes chaînes confondues », se félicite Ali n’ Productions qui indique que la série s’est accaparée 37,4% de part d’audience pour l’épisode 3 diffusé le jeudi 14 mars. Sur Youtube, la série a réalisé un score de 1,6 million de vues pour le premier épisode, en trois jours. Chaque épisode a été top tendance sur Youtube. Ecrite avec Nora Skalli et Jawad Lahlou et produite par Ali n’ Productions, la série «Dar Nsa» raconte les histoires de plusieurs personnages qui dévoilent leurs secrets au fil des épisodes. Dans les étroites ruelles de Tanger, tous ces personnages sont liés à la maison d'hôte «Dar Nsa».</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Amine Benkiran dévoile son nouveau single « Nenssak » || subtitle : Amine Benkiran, artiste auteur-compositeur-interprète émergent de la scène musicale casablancaise, annonce la sortie de son nouveau single, « Nenssak ». || body : « Nenssak » représente pour Amine un hommage vibrant à sa grand-mère, une influence essentielle qui l'a aimé et soutenu dans ses moments de vulnérabilité. Cette chanson célèbre la mémoire de celle qui a été sa confidente et son pilier, offrant une ballade entraînante fusionnant habilement des influences rock avec le style unique de l’artiste. Jazzablanca: James Blunt sur la scène Casa Anfa le 7 juin De retour du 6 au 8 juin à Anfapark pour sa 17ème édition, le festival Jazzablanca dévoile une première tête d'affiche qui n'est autre que la star britannique James Blunt, qui se produira sur la scène Casa Anfa, le vendredi 7 juin à Anfa Park. Pour ce titre à la narration poignante, Amine Benkiran a choisi la Darija comme vecteur, dialecte qu’il utilisait pour s’exprimer avec sa grand-mère et avec lequel il aurait aimé lui faire parvenir son message. Amine Benkiran a débuté sa carrière dans les rues animées de Paris avant de se produire régulièrement dans la scène nocturne casablancaise . Après avoir fondé des groupes qui ont marqué des festivals majeurs au Maroc, Amine décide de se consacrer à sa carrière solo. Ses chansons explorent les multiples facettes de la vie en fusionnant des influences rock/folk avec des sonorités pop contemporaines. Avec des titres tels que « Netsennaha », « 9oddam » et « Blood Ran Out », ainsi que le récent « You Are », dédié à sa femme et dont la sortie a été accompagnée d'un captivant clip mettant en scène le couple lors d'un road trip à travers le Maroc , Amine Benkiran a su captiver un public varié. Alors qu'il prépare son premier album, prévu pour une sortie en 2024, Amine Benkiran ambitionne de renouveler le paysage musical rock marocain en lui apportant un souffle jeune. L’artiste prévoit de retrouver la scène estivale pour défendre ses chansons en live, renouant ainsi avec l'énergie du public qui lui manque tant.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : (Contenu de marque) Hassan El Jaï : Jouer “Moulay Idriss II” restera gravé à jamais dans ma mémoire || subtitle : Sous le charme d’une nuit étoilée, une trentaine de convives soigneusement sélectionnés ont eu l’opportunité d’assister à la deuxième édition des VM Stories. Cette soirée, imprégnée d’une atmosphère conviviale, prenait une dimension spéciale en ce mois du Ramadan, offrant une carte blanche au comédien et metteur en scène Hassan El Jaï, le 20 mars, au Marriott Casablanca. Entretien. || body : Le Matin : Un moment qui a été déterminant pour vous lors de votre carrière de comédien ? Hassan El Jaï : Un des moments d é t e r m i n a n ts da n s m a carrière de comédien a été, sans aucun doute, lorsque j’ai joué le rôle de «Moulay Idris II». C’était lors de l’ouverture du Festival des musiques sacrées en 2019, sur la muraille de Bab Al Makina à Fès, à l’occasion de sa 25e édition. J’avais écrit et joué les textes. Jouer sur cette muraille devant 4.000 personnes, incarnant ce témoignage de Moulay Idriss II au moment où il élaborait les plans de la ville de Fès, a été pour moi une expérience indescriptible. C’était empreint de fierté, d’amour, et d’un lien profond que je ressentais avec mes ancêtres. J’ai transcendé ma présence physique et ce moment restera gravé à jamais dans ma mémoire. Pouvez-vous nous citer une difficulté que vous avez rencontrée et comment l’avez-vous surmontée ? En ce qui concerne la poésie soufie, l’une des difficultés que j’ai rencontrées concerne principalement la traduction, notamment pour les textes les plus célèbres rédigés en arabe ou en persan. Il arrive parfois que nous éprouvions des difficultés à trouver le verbe adéquat en raison des particularités linguistiques. Certains poèmes ont été traduits, d’autres non, ce qui nous amène soit à adapter une traduction existante, soit à retravailler entièrement le poème en français. Des fois, j’ai fait des lectures en anglais. Pour surmonter cette difficulté, j’ai sollicité l’avis d’experts en langue arabe, en langue persane, ainsi que des spécialistes de certains auteurs. Il est nécessaire de saisir l’univers de la métaphore et du mot à employer. Vos projets à venir ? Nous avons actuellement deux projets en cours qui verront bientôt le jour. Tout d’abord, il s’agit d’un hommage à Mahmoud Darwich, une lecture de poésie en musique dont je suis extrêmement fier d’annoncer la tenue. Cette lecture sera réalisée en collaboration avec mon cher ami Abdelilah Lahrach, et représentera une occasion i m p o rta n t e d e r e n d r e hommage à la Palestine. D’autre part, nous travaillons sur «Le livre de l’éternité» de Mohamed Iqbal, un grand écrivain pakistanais connu pour sa dimension mystique et soufie. Ses écrits, empreints de profondeur et de clairvoyance, promettent de toucher profondément le public. VM Stories, le cycle signé Visage du Maroc et «Le Matin» Fruit d’une collaboration entre Visage du Maroc et «Le Matin», VM Stories est un cycle mensuel de conférences qui met en lumière des parcours marocains exceptionnels, offrant au public un aperçu de leurs réussites, défis et visions. VM Stories va bien audelà d’être juste une plateforme de discours. C’est un véritable lieu de convergence, où le partage et le dialogue sont au cœur de sa mission. Son objectif principal est de transmettre des connaissances à travers des témoignages passionnants et inspirants, offrant ainsi une expérience enrichissante à son public Abdelmoughit Aboumejd</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : "Everybody loves touda" de Nabil Ayouch en sélection officielle du festival Cannes 2024 || subtitle : "Everybody Loves Touda", le prochain film de Nabil Ayouch, intègre la sélection officielle de la 77e édition du Festival de Cannes, dans la catégorie "Cannes Première". || body : "Everybody Loves Touda", le prochain film de Nabil Ayouch , intègre la sélection officielle de la prochaine édition du festival de Cannes , qui se déroulera du 14 au 25 mai 2024. Il sera projeté dans la catégorie " Cannes Première ". C'est la première fois que le Maroc est sélectionné dans cette catégorie, réservée aux grands noms du cinéma. Cette sélection est une nouvelle étape pour Nabil Ayouch, après avoir intégré la compétition officielle en 2021 pour "Haut et Fort", la Quinzaine des Réalisateurs pour "Much Loved" en 2015, et la section Un Certain Regard pour "les Chevaux de Dieu" en 2012. >> Lire aussi : Festival de Cannes: "Haut et fort" de Nabil Ayouch dans la sélection officielle, une première dans l'histoire du cinéma marocain Une sélection qui montre à nouveau le dynamisme du cinéma marocain sur la scène internationale. En témoignent les sélections à Cannes de Maryam Touzani en 2019 avec "Adam", et en 2022 avec "Le Bleu du Caftan", reparti avec le prix FIPRESCI et qui avait par la suite été shortlisté aux Oscars et enregistré plus de 500.000 entrées dans le monde, un record pour un film marocain. Le rôle principal de "Everybody Loves Touda" est porté par Nisrin Erradi ("Adam"). Elle y incarne Touda, une femme qui ne rêve que d'une chose : devenir une Cheikha. Se produisant tous les soirs dans les bars de sa petite ville de province sous le regard des hommes, Touda nourrit l’espoir d'un avenir meilleur pour elle et son fils. Maltraitée et humiliée, elle décide de tout quitter pour les lumières de Casablanca... Produit par Ali'n Productions (Maroc), en coproduction avec Les Films du Nouveau Monde (France), Velvet Films (Belgique), SnowGlobe (Danemark), Viking Film (Pays-Bas) et Staer (Norvège), "Everybody Loves Touda" est vendu à l'étranger par MK2 International, et sera notamment distribué en France par Ad Vitam. Le film sortira prochainement au cinéma au Maroc.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Cinéma: "Kung Fu Panda 4" prend la tête du box-office nord-américain || subtitle : Le nouveau film d'animation "Kung Fu Panda 4" a pris la tête du box-office nord-américain, a indiqué dimanche le cabinet spécialisé Exhibitor Relations. || body : Le film " Kung Fu Panda 4 ", produit par DreamWorks et Universal , a engrangé 58,3 millions de dollars pour son premier week-end de sortie. Cinéma: "Bob Marley: One Love" en tête du box-office nord-américain "Bob Marley: One Love", un film sur la légende du reggae, a pris la tête du box-office nord-américain ce week-end avec des recettes de 27,7 millions de dollars, a indiqué dimanche Exhibitor Relations. Le deuxième volet de " Dune " est deuxième avec 46 millions de dollars. Le film d'horreur " Imaginary " occupe la troisième position avec 10 millions de dollars de recettes devant " Cabrini ", qui a réalisé 7,6 millions de dollars. " Bob Marley: One Love ", un film sur la légende du reggae , est cinquième avec 4,1 millions de dollars sur le weekend. Voici le top 10 du box-office : 1. "Kung Fu Panda 4" (58,3 millions de dollars) 2. "Dune" (46 millions) 3. "Imaginary" (10 millions) 4. "Cabrini" (7,6 millions) 5. "Bob Marley: One Love" (4,1 millions) 6. "Ordinary Angels" (2 millions) 7. "Madame Web" (1,1 million) 8. "Migration" (1,1 million) 9. "Yolo" (840.000 dollars) 10. "The Chosen: Saison 4" (750.000)</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Festival «On Marche»: Bilan positif pour la 17e édition || subtitle : «On Marche» s'est clôturé samedi dernier dans une atmosphère festive. Parmi les moments importants du festival, les spectacles des lauréats du Prix Taklif 2023 (tremplin pour les jeunes chorégraphes) ainsi que le choix des gagnants de l’édition 2024. Cette 17e édition a aussi mis en place la proposition de Nafass-On Marche, la première formation en danse contemporaine. || body : Un 17e pari réussi pour le festival international de danse contemporaine à Marrakech «On Marche» . L’événement organisé du 1er au 9 mars sous le signe de la spiritualité en danse a pris fin sur des notes de partage, de réussite et d’espoir pour de nouveaux challenges. Parmi les moments importants du festival, les spectacles des lauréats du Prix Taklif 2023 ainsi que le choix des gagnants de l’édition 2024 . «On Marche» : un festival de danse contemporaine qui encourage les jeunes talents Le festival international de danse contemporaine se poursuit jusqu’au 9 mars. Soutenu par le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication, «On Marche» inaugure la série d’évènements artistiques qui se dérouleront tout au long de 2024 pour célébrer le statut de Marrakech, capitale de la culture dans le monde islamique. Ce tremplin pour les jeunes chorégraphes a été lancé en 2023 et a récompensé 6 lauréats. Il consiste notamment en des résidences d’artistes dans plusieurs pays où les jeunes chorégraphes bénéficient du regard extérieur de professionnels de danse contemporaine, ainsi que du suivi d’On Marche. Et lors de cette 17e édition, 4 de ces lauréats 2023 se sont vu offrir une scène pour présenter le fruit de leur travail : Génération Taklif 2023. Ils ont, en effet, joué leurs créations face au public et aux professionnels. Un moment de consécration pour le festival On Marche qui fait du soutien de la nouvelle génération de chorégraphes son cheval de bataille. Les Prix de la 2e édition Taklif ont été remis lors de la soirée de clôture, samedi 9 mars. Les 4 lauréats de 2024 partiront, eux aussi, en résidence tout au long de l’année chez les partenaires d'On Marche. Cette 17e édition a mis en place la proposition de Nafass-On Marche , la première formation en danse contemporaine . Une formation sur l’ écriture chorégraphique , la dramaturgie , la transmission et la technique du danseur . Cette année, elle a été prodiguée, pendant près de 3 semaines, par la légende de la danse contemporaine Bernardo Montet . Sous la direction de Taoufiq Izeddiou , Nafass-On Marche a vocation à revenir chaque année «pour devenir une antenne internationale pédagogique repérée sur le continent, ouverte à tous, avec une programmation qui répond aux besoins et aux urgences des danseurs et danseuses professionnels et en formation», explique Taoufiq Izeddiou, avec pour ambition de devenir la première école chorégraphique au Maroc . Autre moment fort d'On Marche 2024 : son forum «Le corps dans l’espace intellectuel marocain». Cet espace d’échange lancé l’an dernier a continué à aborder des questions contemporaines et susciter des discussions et des réflexions au sein de la société avec cette même question de la place de la danse dans l’ espace intellectuel marocain . Cette année, il s’est ouvert sur l’ université marocaine afin de sensibiliser les étudiantes et étudiants et les impliquer dans les échanges et débats. Cette deuxième édition du forum s’est attachée à approfondir le sujet et à tisser des passerelles entre la production intellectuelle et les créateurs des langages du corps . Les deux journées de discussion ont porté sur l’intersection entre les cursus académique et artistique , avec un focus sur les liens futurs avec les arts performatifs et les arts visuels . Les lauréats Taklif 2024 1. Yassmine Benchrifa (partenaires : Montpellier Danse, VIADANSE, La Bellone et AD’HOC Platform). 2. Asmae Fegnaoui (partenaires : Le Carreau du Temple, Montpellier Danse et C.C.N. de Roubaix). 3. Mohamed Baddou (partenaires : Institut français de Marrakech, VIADANSE et DANS6T). 4. Yassine Alaoui Ismaïli et Friederike Frost , Cie Chara (partenaires : Al Badil-l’alternative culturelle, le Festival international des arts de Bordeaux et Scène national Carré-Colonnes).</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Moga Festival de retour à Essaouira du 2 au 6 octobre || subtitle : La nouvelle édition du Moga Festival se tiendra du 2 au 6 octobre 2024, dans toute la ville d’Essaouira et au Sofitel Essaouira Mogador Golf & Spa. Le festival lance la vente en ligne d'une quantité limitée de "Blind Pass", à partir du jeudi 7 mars. || body : Après le succès de son édition 2022 attirant un record de plus de 12.000 festivaliers à Essaouira et une édition 2023 reportée due au séisme qui a frappé le Maroc le 8 septembre 2023, Moga Festival revient pour une cinquième édition en octobre 2024. >> Lire aussi : Séisme : Le Moga Festival d’Essaouira annule son édition 2023 Les deux premiers jours du Moga Festival , mercredi 2 et jeudi 3 octobre, seront dédiés au programme OFF à travers la ville, proposant une multitude d' activités et d' événements gratuits tels que le surf , le yoga , des conférences , des masterclasses , des expositions , concerts et des soirées . Le programme OFF viendra une nouvelle fois mettre en avant à sa manière la culture Souiri pour proposer aux festivaliers de découvrir à ciel ouvert la ville d’ Essaouira inscrite au patrimoine mondiale de l’UNESCO, indiquent les organisateurs dans un communiqué. Le week-end, du vendredi 4 au dimanche 6 octobre sera rythmé par le festival IN avec comme toujours un line-up mélangeant des artistes de la scène électronique internationale et des talents locaux au sein du Sofitel Essaouira Mogador Golf & Spa . Une expérience festivalière proposée chaque année avec pas moins de 5 scènes, dont une au bord de la piscine principale, un marché de créateurs , un espace bien être et une soixantaine d’ artistes sur 3 jours. La programmation sera révélée dans les prochaines semaines. Le festival lance la vente en ligne d'une quantité limitée de "Blind Pass" , à partir du jeudi 7 mars à 12H00 sur le site : www.mogafestival.com . La programmation sera révélée dans les prochaines semaines.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Laila Al Issaouia: Une soirée riche en émotions et en spiritualité || subtitle : Le Théâtre du Meydene à Mavenue Marrakech accueillera, le 31 mars, le spectacle «Laila Al Issaouia», à partir de 21h30. || body : Organisé par la troupe de Taiifa Aissawia de Fès , dirigée par le grand maître Said Berrada , cet événement promet une soirée riche en émotions et en spiritualité. La magie de la musique et des danses traditionnelles Aissawa offrira aux spectateurs une expérience sensorielle unique, propice à ce mois béni. Le spectacle « Laila Al Issaouia » est une invitation à la communion, à la découverte d’une tradition millénaire et au partage de précieux moments en famille ou entre amis. Dans l’atmosphère chaleureuse du Théâtre du Meydene , les participants auront l’opportunité de se laisser emporter par la poésie des chants et des mouvements, et célébrer ensemble la beauté de la spiritualité de cette période sacrée.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : «Un hiver froid» : un avant-goût du prochain film de Ghizlane Assif || subtitle : Ghizlane Assif a posé ses caméras à Marrakech. La réalisatrice marocaine est en plein tournage de son long métrage «Un hiver froid». Produit par Houcine El Malki, ce psychodrame écrit par Jalal Belouadi réunit des grands noms de la scène nationale comme Amine Ennaji, Fadela Benmoussa, Jalila Talemsi, Mounya lmkimel, Malek Akhmiss, Azelarab Kaghat, Khadija Sakarine et Hamza Fadly. || body : «Un hiver froid» est l’histoire d’un couple où manigances et vengeance conduisent l’épouse dans un établissement psychiatrique. Un an après le suicide de son mari Mourad et avec l’arrivée de l’hiver, Amal commence à avoir de troublantes visions. La veuve s’efforce d’expliquer en vain à son entourage qu’elle ressent la présence de Mourad de jour comme nuit à la maison. Amal est contrainte d’affronter des épreuves difficiles et de graves accusations. La jeune femme aux apparences fragiles devra faire preuve de beaucoup de force et de ténacité pour sortir de la toile tissée par un mari hanté par son passé. Arrivera-t-elle à déceler les mystères qui embrouillent sa vie ? «Un hiver froid» est un récit de résilience, de confrontation avec le passé et ses ombres, et une quête de la vérité qui révèle la force intérieure d’Amal face à l’adversité. Ce film est le premier aboutissement de Ghizlane Assif en tant que réalisatrice et chef monteuse. L’expérience de la jeune femme s’étend sur deux décennies. Elle a commencé dans le monde du cinéma en tant que script/monteuse en 2001, avant d’intégrer la chaîne «2M» en 2006 où elle a assuré le montage de plus d’une centaine de projets audiovisuels de durées et de genres variés : fiction (courts et longs métrages), feuilletons, sitcoms, séries, émissions, news, documentaires...En tant que réalisatrice, elle a signé plusieurs courts métrages primés dans différents festivals nationaux et internationaux, comme «Par amour» 2006, «Murmures de vénus» 2015 et «Les 400 pages» 2019. Elle a aussi remporté le Prix du Meilleur montage au Festival national du film de Tanger en 2012 pour le film «Le scénario» de Aziz Saadallah. En 2022, elle a réalisé un téléfilm pour «2M» : «Wanni Bik». En 2023, elle a fait le documentaire «L’appel du rupestre land».</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Une exposition en hommage à l’artiste-peintre Mohamed Bouzoubaa || subtitle : Des institutions culturelles, scientifiques et éducatives de Tétouan ont rendu, récemment, un vibrant hommage à l’artiste-peintre Mohamed Bouzoubaa, l’occasion de célébrer 50 ans de parcours et de création de ce talentueux artiste, ainsi que sa contribution à l’enrichissement de la scène culturelle marocaine. || body : À cet égard, une cérémonie d’hommage a été organisée, à la galerie Bertuchi de l’École nationale des métiers et des arts nationaux à Tétouan, à l’initiative de la Maison de la poésie et la Fondation Abdelkhalek Torres pour l’éducation, la culture et les sciences, en présence d’une pléthore d’intellectuels, d’artistes et de chercheurs, en vue de mettre en lumière le parcours passionnant de l’artiste et sa contribution à la promotion de l’art pictural marocain. «Réécrire le monde» : exposition du Camerounais Moustapha Baidi Oumarou à Casablanca L’exposition «Réécrire le monde» du Camerounais Moustapha Baidi Oumarou se tient du 27 février au 30 mars à la galerie d’art L’Atelier 21. On reconnaît dans les œuvres de l’artiste une certaine filiation aux portraits photographiques ainsi qu’une forme de célébration décomplexée du dandysme. S’exprimant à cette occasion, M. Bouzoubaa a souligné que cette exposition abritée par la salle Bertuchi, un lieu à forte charge culturelle, est un événement artistique porteur de nombreuses significations, mettant en lumière son apport durant près d’un demi-siècle, notant que les œuvres exposées racontent la dureté et la difficulté de son enfance, ainsi que son travail acharné pour faire face à des conditions sociales difficiles. Il a noté qu’il considère l’art comme une thérapie psychologique, en dessinant l’humain dans ses différents états, mettant l’accent sur son approche visant à trouver sa propre expression de créativité. De son côté, le directeur de la maison de la poésie de Tétouan, Mokhlis Sghir, a indiqué que l’hommage rendu à l’artiste Mohamed Bouzoubaa est également un hommage à l’école tétouanaise d’art plastique, pour mettre en avant son empreinte particulière dans l’histoire de la renaissance culturelle nationale, notant qu’il s’agit d’un moment particulier pour présenter les œuvres d’un vétéran des arts plastiques. Pour sa part, le président délégué de la Fondation Abdelkhalek Torres pour l’éducation, la culture et les sciences, Mohamed Tarik Hayoun, a relevé que l’histoire et l’apport culturel et créatif de Mohamed Bouzoubaa témoignent d’eux-mêmes de la valeur de l’artiste, qui a grandement contribué à l’enrichissement de la scène culturelle nationale pendant près d’un demi-siècle, notant que l’apport de cet artiste est impressionnant, et mérite d’être mis en exergue. Il a ajouté que les œuvres de cet artiste sont basées sur l’abstraction des formes et des détails de la vie quotidienne, puisqu’il reflète dans ses peintures les couleurs et les formes d’une manière qui donne lieu à une certaine contemplation et réflexion et ouvre la voie à des lectures multiples.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : IF Casablanca: Voici la programmation de Ciné Sieste || subtitle : S’allonger sur un transat et voir tranquillement un film. C’est ce que propose l’Institut français (IF) de Casablanca durant le mois du Ramadan. Ce moment de détente permet de vivre le cinéma autrement, chaque samedi à 15 heures au Théâtre 121. || body : Cette année, l’ IF Casablanca propose toutes sortes de comédies . Le 16 mars, le public a rendez-vous avec « En roue libre » de Didier Barcelo . Ce film raconte la folle histoire de Louise qui se retrouve, un beau matin, prise au piège dans sa propre voiture, terrassée par une attaque de panique dès qu’elle veut en sortir, et de Paul qui vole la voiture et du coup la kidnappe. Les voilà tous les deux embarqués dans un road-movie mouvementé ! Nuits du Ramadan : la programmation de l’édition 2024 La dix-huitième édition des Nuits du Ramadan célèbre, du 19 mars au 3 avril, la musique à l’unisson. Des concerts d’artistes marocains et internationaux sont au rendez-vous. Le 23 mars, Ciné Sieste programme « Les goûts et les couleurs ». Dans cette comédie, Marcia, jeune chanteuse passionnée, enregistre un album avec son idole Daredjane, icône rock des années 1970, qui disparaît soudainement. Pour sortir leur album, elle doit convaincre l’ayant droit de Daredjane, Anthony, placier sur le marché d’une petite ville, qui n’a jamais aimé sa lointaine parente et encore moins sa musique. Entre le bon et le mauvais goût, le populaire et le chic, la sincérité et le mensonge, leurs deux mondes s’affrontent. À moins que l’amour, bien sûr... Le 30 mars, l’IF Casablanca propose la comédie dramatique « Presque » de Bernard Campan et Alexandre Jollien. Le 6 avril, on peut voir « Grand Paris » de Martin Jauvat . Dans ce film, Leslie et Renard, deux jeunes glandeurs de banlieue parisienne, trouvent un mystérieux objet sur un chantier de la future ligne de métro du Grand Paris. Artefact, talisman antique, ou relique d’une civilisation disparue ? Persuadés d’avoir trouvé la poule aux œufs d’or, les deux amis mènent l’enquête, avec les moyens du bord, le temps d’une folle nuit aux quatre coins de l’Île-de-France.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Cinéma: "Oppenheimer" domine la 96ème cérémonie des Oscars || subtitle : Le blockbuster "Oppenheimer" de Christopher Nolan a dominé la 96ème cérémonie des Oscars, organisée dimanche soir à Los Angeles, en raflant les plus grands prix, dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur. || body : Le film " Oppenheimer ", qui a eu un succès retentissant au box-office mondial avec un milliard de dollars de recettes, dresse le portrait du père de la bombe atomique . Oscars: Le film Oppenheimer en tête des nominations "Oppenheimer", un film sur le père de la bombe atomique réalisé par Christopher Nolan qui a déjà remporté cinq Golden Globes, a confirmé sa position de force avec 13 nominations pour les Oscars, qui se tiendront le 10 mars à Hollywood, alors que "Barbie" a été retenu dans huit catégories seulement. Dans ce film, Cillian Murphy incarne un Robert Oppenheimer rongé par les conséquences dévastatrices de sa création, alors que l'acteur Robert Downey Jr y brille en bureaucrate conservateur, plus préoccupé par la destitution d'un Oppenheimer aux sympathies communistes que par les subtilités de la physique quantique . "Oppenheimer" s'est imposé devant " Anatomie d’une chute ", " Pauvres Créatures " et " Winter Break " notamment. Le long-mètrage a ainsi décroché sept statuettes au total, dont les prix du meilleur acteur par Cillian Murphy et du meilleur acteur dans un second rôle grâce à Robert Downey Jr. De son côté, " Pauvre Créatures " du Grec Yórgos Lánthimos a remporté quatre Oscars , dont celui de la meilleure actrice décroché par Emma Stone . Par ailleurs, Da'Vine Joy Randolph a gagné le prix de la meilleure actrice dans un second rôle pour " The Holdovers ", alors que l' Oscar de la meilleure musique originale est allé à la chanteuse américaine Billie Eilish . Les films produits à Hollywood ont recommencé à remplir les salles de cinéma grâce notamment à des succès au box-office comme " Barbie " et " Oppenheimer ". Les foules se sont rassemblées devant les salles de cinéma pour voir plusieurs films à succès très attendus. Cet engouement a été une aubaine pour les salles obscures en difficulté, encore sous le choc des confinements dus au COVID-19 . Les succès de "Barbie" et "Oppenheimer" ont poussé certains à évoquer le phénomène " Barbenheimer ", puisque les deux films ont généré les plus gros revenus sur une semaine en 103 ans d'histoire, selon Boxoffice Pro . En effet, "Barbie" a dépassé le milliard de dollars au box-office mondial trois semaines seulement après sa sortie, ce qui en fait l'un des films les plus rentables de tous les temps. La 96e cérémonie des Oscars a eu lieu après une année marquée par la grève historique des acteurs et scénaristes d'Hollywood . Voici le palmarès de la 96ème cérémonie des Oscars : Oscar du Meilleur film : Oppenheimer Oscar du Meilleur acteur : Cillian Murphy (Oppenheimer) Oscar de la Meilleure actrice : Emma Stone (Pauvres créatures) Oscar du Meilleur acteur dans un second rôle : Robert Downey Jr (Oppenheimer) Oscar de la Meilleure actrice dans un second rôle : Da'Vine Joy Randolph (Winter Break) Oscar de la Meilleure réalisation : Christopher Nolan (Oppenheimer) Oscar du Meilleur scénario original : Anatomie d'une chute Oscar du Meilleur scénario adapté : American Fiction Oscar de la Meilleure photographie : Oppenheimer Oscar du Meilleur film étranger : La zone d'intérêt (UK) Oscar du Meilleur film d'animation : Le garçon et le héron Oscar du Meilleur montage : Oppenheimer Oscar du Meilleur son : La zone d'intérêt Oscar des Meilleurs décors : Pauvres créatures Oscar de la Meilleure musique originale : Oppenheimer Oscar de la Meilleure chanson originale : "What was I made for ?", dans Barbie Oscar des Meilleures coiffures et maquillages : Pauvres créatures Oscar des meilleurs costumes : Pauvres créatures Oscar des Meilleurs effets visuels : Godzilla minus one Oscar du Meilleur documentaire : 20 days in Mariupol Oscar du Meilleur court-métrage documentaire : The last repair shop Oscar du Meilleur court-métrage de fiction : The Wonderful Story of Henry Sugar Oscar du Meilleur court-métrage d'animation : War is over ! Inspired by the music of John & Yoko</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Festival international du court métrage du Souss : la 16e édition en mai || subtitle : Le Festival international du court métrage du Souss à Agadir revient du 21 au 25 mai pour une 16e édition riche en rencontres et rendez-vous cinématographiques. || body : Cet événement est organisé par l’Atelier Commedia pour la créativité cinématographique, en partenariat avec la commune d’Aït Melloul et la Faculté des langues, des arts et des sciences humaines Ibn Zohr-Aït Melloul, avec le soutien du Centre cinématographique marocain. Cette année, le Festival présentera 30 courts métrages représentant 15 pays (Maroc, Algérie, Tunisie, Égypte, Syrie, Oman, Émirats arabes unis, Yémen, Sénégal, Pakistan, Iran, France, Canada, États-Unis, Inde). «Composés d’experts de l’industrie cinématographique, les comités de visionnage et de sélection, répartis en «Comité du court métrage narratif», «Comité du court métrage documentaire», «Comité jeunes talents du court métrage» ont visionné plus de 250 films, représentant près de 30 pays. Les 30 films sélectionnés ont été choisis selon les normes et critères de l’industrie cinématographique», indique un communiqué du Festival. Les films choisis participeront en trois catégories : «Court métrage narratif», «Court métrage documentaire», «Court métrage narratif et documentaire» (Aït Melloul). Ils concourent aux différents Prix du Festival.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : La RAM transporteur officiel du Festival du Marché des Arts du Spectacle Africain d'Abidjan || subtitle : La compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM) est le transporteur officiel du Festival du Marché des Arts du Spectacle Africain (MASA) d'Abidjan qui tient sa 13ème édition du 13 au 20 avril dans la capitale économique ivoirienne. || body : "Jeunesse, innovation et entreprenariat : des leviers pour le développement des industries des arts du spectacle africain", tel est le thème retenu pour le Festival du Marché des Arts du Spectacle Africain (MASA) d'Abidjan , qui s’ouvre ce samedi. Royal Air Maroc primée pour sa nouvelle campagne de communication Royal Air Maroc a obtenu, le vendredi 16 février à Casablanca, le prix spécial du vote des professionnels pour sa nouvelle campagne de communication #DREAMAFRICA #MEETMOROCCO, à l’occasion de la cérémonie de clôture de la 7ème édition du meeting annuel "Les Impériales". A cette occasion, Royal Air Maroc a organisé, vendredi soir à Abidjan , un dîner de gala en présence notamment de la ministre ivoirienne de la Culture et de la Francophonie , de représentants de l’ambassade du Maroc en Côte d’Ivoire et de Royal Air Maroc , et de plusieurs personnalités ivoiriennes et marocaines de divers horizons. Intervenant à cette occasion, le représentant régional de RAM en Côte d’Ivoire , Mohamed Babou a mis l’accent sur le partenariat pérenne liant la RAM depuis de nombreuses années à cette grande manifestation culturelle, précisant que "la collaboration avec le MASA va au-delà d’un simple sponsoring : elle symbolise la philosophie de Royal Air Maroc, en tant que compagnie profondément africaine". Notant que la compagnie nationale est un transporteur aux ambitions internationales qui accompagne son pays et son continent vers le progrès, M. Babou a souligné que comme le MASA , en reliant l’Afrique au monde, Royal Air Maroc entend aussi contribuer à donner des ailes aux créateurs et promouvoir à l’international la richesse culturelle du continent et ses talents qui sont de plus en plus reconnus à travers le monde. Il a, dans ce sens, rappelé que depuis de nombreuses années, "nous nous investissons aux côtés des plus grandes manifestations culturelles africaines , dans différents domaines, en soutenant de grands événements continentaux tels que le Festival de Cinéma Africain de Ouagadougou , la Biennale de Dakar , celle de Lagos , la Biennale de la photographie de Bamako , ou encore le prestigieux Festival international du film de Marrakech ". Dans le cadre de la politique du Maroc en Afrique initiée sous l’impulsion de S.M. le Roi Mohammed VI , "notre ambition commune, que nous soyons opérateurs économiques, entrepreneurs ou artistes, est d’être véritablement les porteurs de l’identité et du rêve africains", a-t-il conclu. De son côté, la ministre ivoirienne de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck , a mis en avant l’excellence des relations unissant le Maroc et la Côte d’Ivoire ainsi que les deux peuples frères. Elle a aussi salué le partenariat entre Royal Air Maroc et le MASA, affirmant que cette collaboration contribue à la pérennisation et à la promotion de ce festival, et à l’encouragement des jeunes talents africains. Biennale culturelle d’envergure internationale, le MASA représente un cadre de promotion, de rencontres, de diffusion, de développement et de professionnalisation des arts du spectacle. Selon la direction générale du Marché des Arts et du Spectacle d’Abidjan , le Rwanda est le pays invité d’honneur de la 13ème édition, alors que la République de Corée a été retenue comme "pays invité spécial".</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Bensaid rassure sur sa stratégie de lutte contre la contrefaçon d’œuvres d’art || subtitle : La lutte contre la contrefaçon des œuvres d’art s'inscrit dans le cadre d'un plan d'action élargi pour la promotion du secteur, a souligné M. Bensaid lors d’une rencontre organisée par le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication et la Fondation nationale des musées, ajoutant que les rencontres initiées par son département visent à mobiliser tous les acteurs du domaine artistique pour contrer ce fléau. || body : Le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a affirmé, lundi à Rabat, que l’ensemble des acteurs concernés par la lutte contre la contrefaçon des œuvres d’art est pleinement mobilisé pour juguler ce fléau. La lutte contre ce fléau s'inscrit dans le cadre d'un plan d'action élargi pour la promotion du secteur, a souligné M. Bensaid lors d’une rencontre organisée par le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication et la Fondation nationale des musées (FNM), ajoutant que les rencontres initiées par son département visent à mobiliser tous les acteurs du domaine artistique pour contrer ce fléau. Ces rencontres ont également pour objectif d’étendre le cercle des consultations avant de prendre des décisions portant sur la révision des différentes propositions réglementaires, juridiques, et artistiques, outre les aspects techniques, tels que la mise en place de commissions conjointes, d'une plateforme numérique et de plans de formation, a-t-il indiqué. Mettant en avant l'Intérêt bienveillant que Sa Majesté le Roi Mohammed VI porte à l’art et aux artistes, M. Bensaid a noté que la culture et les artistes sont placés au cœur du modèle de développement du Royaume. Le ministre a, dans ce sens, mis en relief les efforts déployés pour augmenter le nombre de musées, de festivals d'art et d’expositions, ainsi que le renforcement de la participation marocaine aux grands événements artistiques internationaux. M. Bensaid a, dans ce sens, expliqué que le ministère œuvre pour la mise en place d’un mécanisme visant à soutenir la promotion des artistes marocains et à renforcer leur présence à l’échelle internationale, notant que la contrefaçon affecte la crédibilité des artistes, des galeristes et de l'art marocain de manière générale. Pour sa part, le président de la Fondation nationale des musées (FNM), Mehdi Qotbi, a affirmé que le phénomène de la contrefaçon ne concerne pas seulement la peinture et la sculpture, mais aussi le patrimoine, soulignant qu’afin de lutter contre ce phénomène et protéger le patrimoine artistique et culturel marocain, la FNM et le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication veillent à ce que les galeristes, les maisons de vente aux enchères, les syndicats et les artistes soient impliqués dans ce projet qui consolide l'État de droit. M. Qotbi a indiqué, dans une déclaration à la MAP, que les efforts visant à protéger les œuvres d'art du fléau de la contrefaçon doivent être globaux afin de garantir l’authenticité des œuvres achetées par tout collectionneur qu’il soit au Maroc ou à l’étranger. De son côté, le secrétaire général du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, Mounir El Mountassir Billah, a relevé que la lutte contre la contrefaçon et la promotion des œuvres d’art constitue un projet phare qui concerne la Nation, soulignant la pleine adhésion du Conseil à ce projet et sa disposition à accompagner les mécanismes juridiques visant à lutter contre ce fléau et à protéger le domaine artistique. Cette rencontre, marquée par la présence d’artistes-plasticiens, de représentants du secteur des arts plastiques et des arts visuels, des maisons de vente aux enchères et des expositions, fait suite à une première session de travail tenue début février dernier, en vue d'élaborer une feuille de route préliminaire, fixant les lignes directrices et juridiques en matière de lutte contre la contrefaçon et la promotion des œuvres d’art.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Marrakech: Le programme "Nostalgia, les émotions d'antan" au Palais El Badi du 30 mars au 3 avril || subtitle : Le ministère de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication organise, du 30 mars au 4 avril prochain à Marrakech, une nouvelle édition du programme culturel "Nostalgia, les émotions d'antan", qui aborde l'histoire du Palais El Badi à travers des performances artistiques. || body : Le programme " Nostalgia, les émotions d’antan ", qui s’inscrit dans le cadre de l’illustration de l' histoire des sites archéologiques , comprend des représentations théâtrales et artistiques visant à présenter les civilisations qui ont habité le site archéologique du Palais El Badi au cours des siècles passés, indique le ministère. Lancement de l'événement "Marrakech, capitale de la culture dans le monde islamique" Le coup d'envoi officiel de l'événement "Marrakech, capitale de la culture dans le monde islamique" pour l'année 2024, placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a été donné vendredi soir au Théâtre Meydene dans la Cité ocre. Cette activité s’inscrit également dans le cadre du projet " Marrakech, capitale de la culture du monde islamique 2024 " organisé par le ministère en partenariat avec l' Organisation mondiale islamique pour l’éducation, la science et la culture (ICESCO) et le Conseil communal de Marrakech , sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI , ajoute la même source. Ce programme repose sur l'idée de réhabiliter les sites historiques du Maroc et à les faire connaître auprès des citoyens et visiteurs étrangers, à travers des présentations mettant en lumière les civilisations antérieures qui ont marqué leur histoire. Cette initiative vise à rapprocher les citoyens et les visiteurs étrangers de l' histoire des sites archéologiques du Royaume. Marrakech avait abrité, du 27 au 31 janvier dernier, la dernière édition du programme, consacrée à l’Histoire du Palais de la Bahia . La première édition de "Nostalgia, les émotions d’antan" s'est tenue en juillet 2023 sur le site archéologique de Chellah à Rabat , avec des performances artistiques imitant les civilisations qui ont vécu sur le site au cours des siècles passés.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Sélection Le Matin : 4 séries Netflix à regarder ce week-end || subtitle : Après les célébrations de l’Aïd, nombreux sont celles et ceux qui préfèrent s’accorder un week-end paisible à la maison pour retrouver leur rythme d’avant Ramadan. Une occasion idéale pour rattraper votre retard en matière de séries. Le Matin vous a sélectionné 4 séries à regarder sur Netflix ce week-end. || body : Le problème à 3 corps (science-fiction) Tirée du roman de Liu Cixin , la série Netflix à succès raconte l’histoire d’un agent du gouvernement britannique qui s'associe à un groupe d'anciens étudiants de l'université d'Oxford pour enquêter sur une mystérieuse vague de suicides touchant la communauté scientifique. Leurs investigations les mènent jusqu'à un jeu en réalité virtuelle fondé sur un problème de physique avancée, et à une scientifique chinoise de génie ayant été persécutée durant la révolution culturelle. Casting : Eiza González, Marlo Kelly, Benedict Wong, Sea Shimooka, Jess Hong Ripley (Thriller) Cette série est une adaptation du roman policier “ Monsieur Ripley ” de Patricia Highsmith paru en 1955, faisant suite aux versions cinématographiques " Plein Soleil " (1960) et " Le Talentueux Mr Ripley " (1999). Le personnage principal, Tom Ripley , est un escroc new-yorkais qui tire le diable par la queue au début des années 60. Il est engagé par un homme richissime qui l'envoie en Italie pour tenter de convaincre son fils bohème de rentrer à la maison. En acceptant cette mission, Tom met le doigt dans un engrenage complexe qui va le mener au mensonge, à la fraude et au meurtre. Casting : Andrew Scott, Johnny Flynn, Dakota Fanning, Eliot Sumner Crooks (action) Cette série policière allemande s’est hissée à la troisième place du Top 10 des séries Netflix au Maroc. Les genres action, drame et thriller s'entremêlent au fil des épisodes ayant pour protagoniste : Charly. Cet homme sans histoire est rattrapé par son passé, le jour où des connaissances issues de son ancienne vie le contraignent à dérober une pièce de monnaie d’une valeur inestimable. Casting : Frederick Lau, Charly Markovic, Christoph F. Krutzler, Joseph Muckstein Together : Treble winners (série documentaire) "Together : Treble winners" est une série documentaire qui revient sur le triplé historique réalisé par les hommes en bleu de Manchester City FC , lors d'une saison 2022-2023 extraordinaire. Une véritable immersion au cœur du club anglais à travers les discussions d’équipe, les séances d’entraînement et bien plus encore, pour comprendre comment Guardiola a préparé une équipe gagnante et comment des joueurs comme Erling Haaland , Rodri et Kevin De Bruyne ont atteint le sommet de leur art.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Yassin Lahrichi : Nous vivons une époque historique pour le dessin animé marocain || subtitle : Un dessin animé 100% marocain en access prime time pendant le mois du Ramadan : c’est du jamais vu ! C’est justement à la société de production Neverseen que l’on doit l’hilarant «Chniwla et Bobresse», diffusée juste avant le ftour sur «Al Oula». Si cette première marque de confiance ne survient pas très tôt, elle marque un changement de paradigme dans le secteur de l’animation. Pour le réalisateur et producteur Yassine Lahrichi, il est temps de rêver grand ! || body : Qui de nous n’a jamais été agacé par un voisin bruyant et déterminé à troubler notre paix à travers les murs ? Le tapage nocturne et les nuisances sonores rythment le quotidien des citadins. Et si vous avez connu de telles frustrations, alors «Chniwla o Bobresse», diffusé sur «Al Oula» avant le ftour, pourrait bien vous séduire. Que vous vous identifiiez au silencieux «Bobresse» ou à l’énergique «Chniwla», cette série offre une représentation comique des défis de la cohabitation.Pour le producteur Yassine Lahrichi, «c’était déjà une marque de confiance de la part de la chaîne “Al Oula” de nous commander une série de trente épisodes de sept minutes. Mais la diffusion en access prime time nous a pris de court. Je ne vous cache pas que ça nous a mis une telle pression, qu’on a travaillé sans compter les heures avec les équipes. Mais j’avoue que l’on s’amuse beaucoup dans ce genre de projets. Après tout, l’animation est notre ADN à Neverseen. Et, finalement, je suis content du rendu et des retours des gens qui ont regardé !» Un duo de chez nous Après les légendaires «Tom and Jerry», et les drôlissimes «Oggy et les cafards», nous voici avec les mutins Chniwla et Bobresse bien de chez nous. Le choix des animaux pour interpréter les personnages de la série n’est pas anodin. Le tempérament froid du lézard, tranche avec l’ardeur sanguine du moustique. Ce contraste entre les deux caractères revêt une dimension comique et permet aux téléspectateurs de s’identifier naturellement aux situations loufoques qu’ils rencontrent. «Mais nous ne voulions pas juste opposer deux protagonistes, appartenant à la même chaîne alimentaire, qui soient en traque permanente. Nous voulions aller plus loin, en traitant d’un sujet auquel on s’identifie aisément, tel que les troubles de voisinage. J’ai alors collaboré avec le scénariste Jawad Lahlou qui, passé les premiers tâtonnements, s’est donné à fond pour co-créer l’univers de “Chniwla et Bobresse”», raconte le réalisateur. Bande dessinée : khaliya, une résidence artistique pour les bédéistes marocains d’ici et d’ailleurs «khaliya d’ici et d’ailleurs» encadre et met en lumière le talent de 11 jeunes auteur(e)s et illustrateurs/trices de bandes dessinées marocains qu’ils soient établis au pays ou résidant à l’étranger. L’édition 2024 de ce projet de la Fondation Hiba est organisée en collaboration avec le CCME et la Fondation Al Mada. «Bobresse», musicien passionné des classiques de la chanson marocaine, et «Chniwla», une fervente adepte du Chaâbi et du tintamarre, semblent être condamnés à une cohabitation tumultueuse. Leur voisinage tourne souvent au cauchemar, chacun cherchant à imposer son mode de vie et ses préférences, mais leur proximité apporte une certaine animation dans la vie de l’un comme de l’autre. Heureusement qu’ils partagent une passion commune qui leur permet de faire trêve : leur amour pour le thé marocain. Cette série marocaine, riche en références culturelles, musicales et esthétiques, reflète les valeurs locales et est conçue pour être adaptée à ces dernières. «Hormis le besoin de créer des produits auxquels il est facile de s’identifier, il y a un volet moral maîtrisé qui nous est précieux, car il y a tellement de messages subtils qui passent dans les dessins animés étrangers et qui peuvent être dangereux pour nos enfants», souligne Lahrichi. Ceci étant dit, les adultes pourront également apprécier les subtilités disséminées tout au long de la série. En outre, le format silencieux de la série la rend également exportable, dépassant ainsi les barrières linguistiques. Une carrière «animée» Comment en arrive-t-on à créer des dessins animés ? Yassine Lahrichi incarne une transition audacieuse d’un concepteur de jeux vidéo vers le monde des dessins animés. Son parcours atypique débute chez Ubisoft Maroc, où il occupe divers postes avant de faire le grand saut. En 2010, accompagné de collègues partageant sa vision, il décide de fonder sa propre société. C’était le début d’une aventure semée d’embûches et de défis inattendus... L’une des premières désillusions pour Yassine et son équipe a été de réaliser qu’au Maroc, le marché de l’animation en 3D était pratiquement inexistant, à l’exception de quelques rares opportunités publicitaires. Ils ont donc dû réorienter leur approche vers la production traditionnelle, tout en tirant parti des processus de développement acquis dans l’industrie du jeu vidéo. «C’est ce qui rendait nos dossiers originaux, parfois prétentieux, mais assez solides pour gagner la confiance des chaînes», s’amuse Lahrichi. Avec son équipe, il a dû faire preuve de persévérance et de détermination pendant près d’une dizaine d’années, avant de voir les efforts porter leurs fruits. Le tournant décisif survient en 2019, lorsque deux appels d’offres simultanés sont lancés par «Al Oula» et «2M». En remportant les deux contrats, Neverseen marque le début d’une nouvelle ère. Depuis lors, la société produit plusieurs séries animées à succès, dont «Abtal Al Oula», «Lilya & Rayane» et «Nhar tzad Jad», avant de consolider sa réputation avec «Chniwla et Bobresse». Le futur de l’animation au Maroc Pour Yassine Lahricihi, les différents projets réalisés prouvent non seulement la viabilité de son entreprise, mais ouvrent également de nouvelles portes pour l’animation au Maroc, stimulant la créativité et l’innovation dans l’industrie locale. En effet, le marché de l’animation au Maroc connaît une phase de développement prometteuse, malgré son commencement récent. La demande régulière en produits d’animation, surtout de la part de la chaîne «Al Oula», permet aux animateurs d’oser des formats plus complexes, de recruter des équipes à temps plein et de prendre des risques. L’espoir réside aussi dans la mobilisation du Centre cinématographique marocain (CCM) pour investir dans le cinéma d’animation. «L’idée d’un long métrage d’animation dans les cinq prochaines années me semble tout à fait plausible. Mais pour cela, il faut également davantage de professionnels spécialisés, ce qui pose encore problème encore aujourd’hui, car les formations sont généralistes et les débouchés rares pour les spécialistes», souligne Lahrichi, sans pour autant abdiquer face à cet obstacle. Pour lui, une politique publique est à même de venir à bout de ces difficultés. «C’est ce qui s’est passé en France dans les années 1980, où le secteur public a misé sur le développement de l’animation, grâce à la mise en place d’une politique publique ambitieuse, en soutenant les studios, mais aussi en renforçant la formation des professionnels. Il y a eu des ratages comme dans tous les débuts, mais au bout de quelques années, les séries françaises ont non seulement récupéré une place importante dans le paysage audiovisuel français, mais se sont même exportées. C’est pour dire que le rôle du secteur public est primordial pour le moment», explique Yassine Lahrichi, avant de conclure sur une note d’espoir «Nous sommes témoins d’une époque historique, où les bases sont posées pour un avenir radieux dans le domaine de l’animation».</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Marrakech: Une nouvelle salle de cinéma voit le jour au Centre Culturel Daoudiate || subtitle : Les infrastructures culturelles de la ville de Marrakech ont été récemment renforcées, par l'ouverture d'une nouvelle salle de cinéma au Centre Culturel Daoudiate, dans le cadre du projet de mise en service de 150 salles dans les douze régions du Royaume, lancé par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication. || body : Implantée au cœur d'un quartier animé regorgeant d'établissements d'enseignement et de complexes résidentiels, cette salle de cinéma d’une capacité de 130 places, est dotée des dernières installations techniques et logistiques nécessaires à la mise en œuvre de la programmation culturelle et artistique de la Direction de la Culture. Mehdi Bensaid lance la 1ère tranche du projet d'ouverture de 150 salles de cinéma au Maroc Le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohammed Mehdi Bensaïd, a présidé, mercredi à Tamesna, la cérémonie d'inauguration de 50 salles de cinéma, première tranche d'un projet de mise en service de 150 salles dans les douze régions du Royaume. Le chef du service des affaires culturelles à la Direction régionale de la culture à Marrakech-Safi, Samir El Ouanassi , a souligné dans une déclaration à la MAP, que cette structure culturelle contribuera à restaurer l'intimité entre le spectateur et le grand écran, et renforcer la scène culturelle de la ville de Marrakech , qui regorgeait autrefois de salles de cinéma. Dans ce sens, il a indiqué que l'initiative nationale relative à la mise en service de 150 salles de cinéma permettrait d'augmenter la fréquentation des salles obscures, soulignant que l'expérience de regarder un film au cinéma diffère et se distingue de la télévision ou Internet par sa saveur spirituelle. Outre cette salle, l'offre en salles de cinéma a été renforcée au niveau régional par l’équipement de la salle de la cité de la culture et des Arts à Safi et la Salle de spectacles Sidi Kaouki de la même ville. Le projet de mise en service de 150 salles dans les douze régions du Royaume vise à renforcer l’ industrie culturelle et cinématographique en offrant l’infrastructure nécessaire aux artistes, producteurs et réalisateurs pour diffuser et promouvoir leurs œuvres cinématographiques au niveau national, tout en créant une dynamique culturelle dans différentes villes et provinces du Royaume. Fruit d’un travail collaboratif qui s’intègre dans la dynamique enclenchée dans le domaine culturel sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI , notamment en ce qui concerne le développement social et les droits culturels, cette initiative vise également à créer "un nouvel écosystème pour les producteurs et réalisateurs marocains " pour qu’ils puissent aller à la rencontre des citoyens dans les différentes villes du Maroc qui disposeront désormais de leurs propres salles de cinéma. Destinée à combler le manque enregistré en matière d’ offre cinématographique , cette initiative s'assigne également pour objectifs de créer une dynamique culturelle, artistique et cinématographique afin de permettre aux jeunes, où qu’ils soient au Maroc, d’accéder au cinéma, d’aller à la rencontre des artistes et de mieux connaître l’Histoire de leur pays à travers le 7ème art .</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : «Pionnières et héroïnes de l’histoire du Maroc», nouvel ouvrage de l’historien Gilbert Sinoué || subtitle : L’écrivain et historien Gilbert Sinoué vient de publier un nouveau livre intitulé «Pionnières et héroïnes de l’histoire du Maroc». Paru aux éditions «La Croisée des Chemins», cet ouvrage de 240 pages rend hommage à plusieurs femmes marocaines qui ont façonné des pans de l’Histoire du Royaume, chacune dans son domaine de prédilection. || body : «Pendant longtemps, la femme musulmane fut ignorée des historiens alors que, paradoxalement, il lui est arrivé plus d’une fois de jouer un rôle déterminant dans son pays au point d’en influencer le destin. La femme marocaine n’échappe pas à ce sort», peut-on lire dans la préface de cet essai. «Ces femmes ont pour noms Sayyeda al-Horra, Kharboucha, Aurora, Khnata bent Bakkar ou encore Zaynab al-Nafzawiyya. Toutes connaissent un destin prodigieux et contribuèrent, chacune en son domaine, à façonner des pans de l’Histoire du Maroc», poursuit-on. «À une époque où, en d’autres pays, le rôle de la femme était quasiment inexistant, elles ont occupé une place prépondérante au sein de la société, qu’il s’agisse des arts ou de la politique. Nous avons voulu, à travers ces pages, leur rendre hommage», ajoute-t-on de même source. L’écrivain Gilbert Sinoué est l’auteur de nombreux romans, essais et biographies, notamment «Le livre de Saphir» (Prix des Libraires 1996), «Les silences de Dieu» (Grand Prix de littérature policière 2003), «Des jours et des nuits» (2001) ou, plus récemment, «L’île du couchant» (2021) et «Le bec de canard» (2022). Parallèlement à sa carrière de romancier, il est aussi scénariste et dialoguiste.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Mehdi Bensaid lance la 1ère tranche du projet d'ouverture de 150 salles de cinéma au Maroc || subtitle : Le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohammed Mehdi Bensaïd, a présidé, mercredi à Tamesna, la cérémonie d'inauguration de 50 salles de cinéma, première tranche d'un projet de mise en service de 150 salles dans les douze régions du Royaume. || body : En vue d’insuffler un nouveau souffle au septième art national et de réconcilier le large public, notamment les jeunes, avec les salles obscures, le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaïd, a donné mercredi dernier le coup d’envoi officiel de 50 salles de cinéma à travers le territoire national. >> Lire aussi : Mehdi Bensaid annonce la création de plus de 150 salles de cinéma à travers le Maroc S’inscrivant dans le cadre d’un projet de 150 salles, cette initiative concerne les localités et les villes de petite et moyenne taille dépourvues d’espaces adéquats de projection de films. À cet égard, les centres culturelles concernés par cette opération ont été dotés du matériel nécessaire pour les transformer en salles polyvalentes de cinéma, théâtre et musique. En attendant le parachèvement et l’ouverture des 100 autres salles, ces ouvertures décalées permettraient la mise en œuvre d’un système optimal de gestion et de programmation des films avec les producteurs. Prenant la parole à cette occasion, le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohammed Mehdi Bensaïd, a tenu à souligner que la programmation des films au sein de ces centres ne viendra pas concurrencer ou perturber les autres activités, mais au contraire, elle enrichira leur offre culturelle. Cinéma: Le multiplexe Pathé Californie ouvre ses portes à Casablanca Le groupe français spécialisé en distribution et en production de films, Pathé, a officiellement inauguré son premier multiplexe au Maroc, à Marjane Mall Casablanca. Abritant 8 salles de projection, ce nouveau complexe cinématographique a mobilisé une enveloppe globale de 150 millions de dirhams. Pathé Casablanca ouvrira ses portes au grand public le 20 décembre. Les prix des tickets démarrent à 80 DH pour une projection classique. «Ce projet, déclare-t-il, n’est pas celui d’un ministère ou d’un gouvernement, mais de l’ensemble des intervenants dans ce domaine, conformément à la Vision Royale de l’État social qui inclut les droits culturels au profit de l’ensemble des citoyens.» Le ministre a indiqué, à cet effet, que cette nouvelle dynamique vise, par ailleurs, à offrir, aux producteurs nationaux, les moyens financiers pour produire des films à grands budgets, tels que les long métrages historiques, talon d’Achille du cinéma national. En ajoutant qu’il était nécessaire de créer un écosystème favorable à la promotion de la production cinématographique nationale. M. Bensaïd n’a pas manqué, par ailleurs, de saluer le rôle joué par les associations culturelles, notamment les ciné-clubs, dans la réussite de ce projet, en mettant l’accent sur l’importance du renforcement de la coopération entre le ministère et les autres parties prenantes. À noter que, selon des prévisions officielles, l’ouverture de ces salles de cinéma permettront de porter le nombre annuel d’entrées à 4 millions, au lieu des 2 millions réalisées actuellement par les complexes et les salles de cinéma privés. D’aucuns diront que ce challenge sera rendu possible grâce à la grande qualité de visionnage des 150 salles qui proposeront une expérience audiovisuelle qui n’aura rien à envier à l’offre des cinémas privés. Les tickets d’entrées pour ces salles ont été fixés à 20 dirhams pour les adultes, 15 dirhams pour les jeunes et 5 dirhams pour les enfants. Il est à espérer que ce projet visant à démocratiser l’accès au cinéma dans l’ensemble du territoire rencontrera le succès escompté. Ne dit-on pas : «Quand on aime la vie, on va au cinéma» ?</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Abdellah «Walou» qui voulait devenir «Koulchi» || subtitle : Le suicide peut-il inspirer un texte comique ? Nicolaï Erdman, maître incontesté de la satire soviétique des années 1920, l’a fait avec brio et Ghassan El Hakem, trublion du théâtre marocain, réadapte l’œuvre de manière originale. «Le suicidé», drame satirique d’une heure et demie, porte aujourd’hui le titre «Mtiyer Mokhou» et sera joué dans la petite scène du théâtre La Parallèle, pour une expérience intimiste, aiguisée et lucide. || body : Dans le monde du théâtre , peu de pièces peuvent se targuer de traverser l’histoire sans prendre une ride ! «Le Suicidé» de Nicolaï Erdman , écrite à l’époque stalinienne dans les années 1920, en fait partie. Et pour cause : elle mêle l’audace à la profondeur pour dresser un tableau tragi-comique criant d’actualité. Pour la petite histoire, elle a été montée pour la première fois au Théâtre national de Moscou , où elle a été jouée devant le regard perçant de Staline. La pièce a suscité un éclat de rire chez le dictateur, juste avant de se voir censurée et reléguée dans l’obscurité. Ce n’est qu’en 1987, sous la direction d’un metteur en scène allemand, qu’elle a de nouveau vu le jour sur les planches. Plongée dans l'univers du «Théâtre de l’opprimé de Casablanca» : le récit inspirant du dramaturge Hosni Almoukhlis Dans son ouvrage «Halqa forum, une expérience de théâtre Forum», le dramaturge et metteur en scène Hosni Almoukhlis nous invite au cœur de l'évolution de la troupe «Théâtre de l'opprimé de Casablanca». Entre théorie et pratique, il nous interpelle et inspire pour aller vers une expérience artistique unique qui utilise le pouvoir du théâtre pour provoquer le changement. « “Mtiyer Mokhou” est une expression qui, en darija, veut dire “suicidé”. Après avoir découvert cette œuvre marquante et l’avoir adaptée au contexte marocain, elle a été jouée avec succès à dix-sept reprises, il y a dix ans. Aujourd’hui, c’est une nouvelle adaptation que j’en fais avec la troupe de Jouk Attamtil Albidaoui . Elle ne prend plus place au Maroc, mais s’établit cette fois dans un pays imaginaire, offrant ainsi une perspective plus globale et universelle sur les thèmes intemporels qu’elle explore», explique le metteur en scène et dramaturge Ghassan El Hakem . «Walou» veut mourir Dans cette réadaptation loufoque, Ghassan El Hakem nous plonge dans un univers où la misère et l’absurdité se prennent la main, pour valser sur une ironie mordante, à travers le personnage de Abdellah Walou , chômeur pathétique vivant dans un bidonville. Réveillé en pleine nuit, Abdellah Walou demande à sa femme de lui ramener les restes d’un plat de saucisses, déclenchant une dispute qui finit par des menaces de suicide. Prenant connaissance de la menace, des voisins avides débarquent dans la cabane de «Walou» pour tenter, non pas de le dissuader de mourir, mais de le convaincre de dédier sa mort à leurs causes personnelles. À travers cette tragi-comédie, Ghassan El Hakem examine les mécanismes de manipulation et l’opportunisme qui émergent face à la perspective de la mort. «Une fois, c’est dit, cela doit être fait, parce qu’on est au théâtre. Commence alors un ballet des opportunistes : des gens qui viennent le convaincre de leur dédier sa mort», explique Ghassan El Hakem. Dans ce défilé absurde, où chacun tente de tirer profit de la tragédie annoncée, Abdellah Walou (Rien) se retrouve piégé entre le désir de «devenir Koulchi (Tout)» et la fatalité de son destin. Une adaptation particulière Dans la petite scène du théâtre La Parallèle, le public peut s’attendre à une expérience riche en émotions et en réflexions. La pièce est une exploration profonde de la condition humaine à travers les péripéties hilarantes d’un personnage dont le désir de vivre augmente à mesure qu’il prépare son suicide. Le jeu des acteurs, juste et percutant, donne vie à une série de scènes comiques et de moments criants de vérité, le tout ponctué de métaphores puissantes et de punchlines jouissives. Les personnages, surtout féminins, ont la langue bien pendue et fort «impudique» ! Cette réadaptation, savamment orchestrée par Ghassan El Hakem, prend vie grâce aux comédiens de Kabaret Chikhate. Malgré des personnages féminins aussi nombreux que flamboyants, Ghassan El Hakem a pris la décision de maintenir la tradition shakespearienne de faire jouer la pièce uniquement par des hommes, pour exprimer le désir de revisiter les normes théâtrales, tout en posant un œil critique sur les dynamiques sociétales. «C’est aussi une manière de pointer la difficulté que peuvent rencontrer les femmes comédiennes dans un milieu artistique, miné par les préjugés et par le harcèlement», explique Ghassan El Hakem qui prépare l’avant-première d’une pièce pour le moins audacieuse.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Nabyla Maan, Majid Bekkas et Aïta Mon Amour à l’affiche du Festival "Salam Music & Arts" 2024 || subtitle : Une brochette d’artistes marocains talentueux, dont la chanteuse Nabyla Maan, donnent rendez-vous aux mélomanes viennois pour une série de concerts organisés dans le cadre de la 22ème édition du Festival "Salam Music & Arts", qui se tient du 12 au 21 avril dans la capitale autrichienne. || body : Cette édition, qui s’inscrit dans le cadre d’un programme spécial Maroc élaboré par la direction du Festival Salam Music en collaboration avec la direction du Festival Visa for Music de Rabat , mettra en lumière la richesse musicale du Royaume. Jazzablanca : Le groupe islandais Kaleo en soirée de clôture le 8 juin Kaleo, les musiciens aux 60 distinctions internationales investiront la scène Casa Anfa, en clôture du festival Jazzablanca, le samedi 8 juin. L' événement culturel commencera en grande pompe dans la soirée de vendredi avec un concert de la talentueuse artiste marocaine Nabyla Maan , accompagnée du virtuose syrien du oud basé à Vienne, Orwa Saleh . Une fusion artistique qui promet une exploration passionnante des traditions musicales, combinant le chant poétique ancré dans la culture arabo-andalouse de Nabyla Maan avec les mélodies contemporaines et traditionnelles arabes d'Orwa Saleh. La magie de la musique Gnaoua opérera le samedi 13 avril avec une prestation du multi-instrumentiste et créateur du " African Gnaoua Blues ", Majid Bekkas , qui présentera son dernier album "Joudour" avec un quatuor de musiciens internationaux de haut calibre, offrant une musique transfrontalière mêlant diversité culturelle et traditions dans un contexte contemporain. Après avoir déjà ébloui les spectateurs marocains lors du dernier festival Visa for Music à Rabat, le duo marocain Aïta Mon Amour , composé de Widad Mjama et Khalil Epi , impressionnera le public autrichien le 18 avril avec leur spectacle énergique, alliant récit musical des poèmes et des chants de l’"Aïta" et musique électronique contemporaine . En plus des artistes marocains , la scène de cette édition accueillera également des chanteurs et des musiciens palestiniens, égyptiens et turcs , offrant ainsi une expérience musicale riche et diversifiée. Le Festival "Salam Music & Arts", qui célèbre depuis plus de 20 ans son engagement envers la diversité culturelle et musicale, propose chaque printemps une sélection d'artistes captivants et innovants du monde arabe et au-delà, soulignent les organisateurs. Des figures internationales et arabes ont été des ambassadeurs essentiels du festival, qui vise à unir les individus à travers une exploration des diversités culturelles et artistiques. Avec une large gamme artistique qui comprend également les arts visuels, la littérature, la danse et la performance, le festival sert de plateforme aux artistes internationaux et locaux qui souhaitent toucher et impliquer leur public, mettant en lumière des problèmes mondiaux et des thèmes universels à travers leur expression artistique, ajoute-on. De plus, cet événement culturel s’est fixé pour mission de servir de pont dans une société diversifiée, permettant la découverte d'une identité partagée à travers l' art et la culture .</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Sélection Le Matin: 5 films à voir au cinéma ce weekend || subtitle : Lire, faire du sport, se balader… à chacun ses habitudes pour faire passer le temps durant le mois de Ramadan. Pour les cinéphiles, une séance de cinéma est toujours une bonne idée pour une sortie familiale ou en solo. Le Matin vous a sélectionné 5 films à voir actuellement dans les salles obscures, avant ou après le ftour. || body : Jalal Eddine (romance) Oeuvre du réalisateur Hassan Benjelloun , le film tourne autour du personnage de Jalal Eddine qui refuse d'accepter la mort de sa femme, et décide de s'isoler jusqu'à ce qu'il trouve la lumière en lui. Vingt ans plus tard, Jalal Eddine devient maître soufi qui transmet sa philosophie et son mode de vie à ses nombreux disciples. Casting : Yassin Ahajjam, Fatima Nasser, Fatima Zahra Balladi. Cinéma : Megarama Il reste encore demain (drame) Réalisé par Paola Cortellesi , le long-métrage "Il reste encore demain", qui a raflé 5 millions d'entrées en Italie , a pour personnage principal Delia. Cette dernière se réveille chaque matin avec une gifle de son mari Ivano. Elle se lève, prépare le petit-déjeuner de leurs trois fils, vide l'urinoir de son beau-père alité, puis quitte la maison pour affronter, sans relâche, son quotidien, fait de divers travaux sous-payés (réparer le linge, régler les parapluies, suspendre les draps), utile pour rassembler un peu d’argent qui n’est jamais suffisant. Toute la journée, elle continue de recevoir des gifles de toutes parts. Car Delia n'est pas seulement pauvre, elle est aussi une femme. Casting : Paola Cortellesi, Valerio Mastandrea, Romana Maggiora Vergano, Emanuela Fanelli, Giorgio Colangeli Cinéma : Megarama Imaginary (horreur) Le réalisateur de Kick-Ass 2 , Jeff Wadlow , est de retour avec un film d'horreur cette fois-ci : "Imaginary". Ce thriller raconte l'histoire de Jessica qui retourne dans la maison de son enfance avec sa famille. Sa plus jeune belle-fille, Alice, développe un attachement étrange pour un ours en peluche, nommé Chauncey, qu'elle a trouvé dans le sous-sol. Tout commence par des jeux innocents, mais le comportement d'Alice devient de plus en plus inquiétant. Jessica comprend alors que Chauncey est bien plus qu'un simple jouet. Casting : DeWanda Wise, Tom Payne, Veronica Falcón, Betty Buckley, Taegen Burns Cinéma : Megarama et Pathé Le royaume des abysses (animation) C'est au réalisateur et scénariste chinois Tian Xiaopeng que l'on doit ce chef d'œuvre animé. Le film nous plonge dans les aventures de Shenxiu, une fillette de 10 ans, aspirée dans les profondeurs marines durant une croisière familiale. Elle découvre l'univers fantastique des abysses, un monde inconnu peuplé d'incroyables créatures. Dans ce lieu mystérieux émerge le Restaurant des abysses, dirigé par l'emblématique Capitaine Nanhe. Poursuivis par le Fantôme Rouge, leur route sera semée d'épreuves et de nombreux secrets. Leur odyssée sous-marine ne fait que commencer. Casting : Wang Ting Wen, Su Xin, Kuixing Teng, Yang Ting, Ji Jing, Guo Haoran, Tian Xiao Peng, Fang Taochen, Yi Dong, Zhou Juan Cinéma : Megarama et Pathé Dune (science-fiction) Après le succès de la première partie, récompensée par six Oscars en 2021, le second volet de "Dune" se hisse à son tour en tête du box office en France . Dans ce nouvel opus réalisé par Denis Villeneuve , Paul Atréides se rallie à Chani et aux Fremen tout en préparant sa revanche contre ceux qui ont détruit sa famille. Alors qu'il doit faire un choix entre l'amour de sa vie et le destin de la galaxie, il devra néanmoins tout faire pour empêcher un terrible futur que lui seul peut prédire. Casting : Timothée Chalamet, Zendaya, Rebecca Ferguson, Josh Brolin, Austin Butler Cinéma : Megarama et Pathé Bons plans et tarifs réduits Durant le mois sacré, le cinéma megarama propose une sélection de films marocains à prix réduit. Le programme “ Cineramadan ” vous permet de voir, ou revoir, les films " Jouj ", " Lahnech " et “ Hollywood Smile ” à un tarif spécial de 50 DH. Du côté du cinéma Pathé , durant tout le mois de Ramadan, une place de cinéma classique sera offerte à l'achat d'une place VIP. *Les détails des programmes cinémas disponibles sur le Matin.ma</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Tout savoir sur «Sounds of The Land» avec Rami Zeidan, directeur général de Billboard Arabia || subtitle : Imaginez des mélodies inspirées de diverses topographies à travers la région MENA. C’est ce que propose Billboard Arabia. La plateforme a lancé une initiative musicale révolutionnaire qui met en avant l’authenticité et la beauté de la nature dans le monde arabe sur les listes de musique les plus populaires. Une belle région marocaine figure parmi les cinq zones du monde arabe dont les données topographiques ont été analysées et gravées sur des disques vinyles. Détails exclusifs avec Rami Zeidan, directeur général de Billboard Arabia. || body : Le Matin : D’où vous est venue l’idée de «Sounds of The Land» ? Rami Zeidan : L’idée des «Sounds of The Land» a émergé lors de sessions de réflexion pour le lancement de Billboard Arabia dans la région Moyen-Orient/Afrique du Nord (MENA). Nous souhaitions célébrer la musique arabe d’une manière novatrice et singulière. Au cours de ces échanges créatifs, nous avons réalisé que les motifs microscopiques des sillons des disques vinyles évoquaient étrangement des paysages réels, tels que les vallées et montagnes. Cette observation a attisé notre curiosité : et si nous pouvions jouer de la musique des reliefs telle qu’elle est observée sur le vinyle ? Après de nombreuses recherches, nous avons découvert en collaboration avec des scientifiques et topographes internationaux ainsi que nos experts en musique qu’il est possible d’extraire le son de la terre pour créer un échantillon musical. Une fois élaboré, ce dernier pourrait être utilisé par les producteurs pour composer leurs propres rythmes originaux. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette initiative ? Notre vision de «Sounds of The Land» était de lancer une initiative visant à capturer et à partager avec le monde entier la splendeur de nos terres ainsi que ses magnifiques reliefs géographiques. Cette initiative célèbre également notre riche communauté musicale, composée de producteurs, d’ingénieurs du son et de contributeurs créatifs, qui sont les artisans des productions musicales que nous apprécions. Comment avons-nous obtenu ces sons ? En utilisant des données topographiques et des techniques d’ingénierie sonore, nous avons pu convertir les formes de certaines régions de la zone MENA en disques vinyles. Ainsi, on a pu entendre ces paysages naturels d’une manière unique. Les producteurs peuvent télécharger gratuitement ces sons sur le site web «www.soundsoftheland.com». Ils peuvent les utiliser pour créer leurs propres rythmes, que nous présentons également sur http://www.billboardarabia.com. Jusqu’à présent, plus de 90 rythmes ont été créés par des créateurs indépendants et des contributions de la communauté musicale Loopscope. De plus, un partenariat stratégique avec la marque mondiale Gamma contribuera à la création du premier album officiel de «Sounds of The Land», favorisant la collaboration entre les auteurs-compositeurs, les producteurs et les chanteurs du monde entier. Nous espérons que ce qui a commencé comme une idée se terminera par des chansons complètes qui trouveront leur place sur le Hot 100 de Billboard Arabia. Pourquoi avez-vous choisi la région de Tinghir au Maroc ? Le Maroc a toujours été une destination culturelle musicale. Sa musique est diffusée dans le monde entier. Le choix de Tinghir s’est fait en fonction de plusieurs critères, notamment ses reliefs, la forme de ses vallées et la similitude avec les lignes des disques vinyles. Cependant, notre choix a été principalement guidé par les magnifiques paysages découverts sur place. Quelles sont les techniques utilisées pour enregistrer «Sounds of The Land» ? Nous avons dû faire appel à une équipe de scientifiques et d’ingénieurs du son pour travailler sur un projet qui n’avait jamais été réalisé auparavant. Au départ, nous n’étions pas sûrs de la faisabilité de l’idée, et le plus grand défi résidait dans le balayage d’une vaste vallée et sa conversion en sillons sur un petit disque vinyle. Nous avons réussi en utilisant des techniques modernes telles que les images satellites et les données topographiques, ainsi que des équipements analogiques tels que le synthétiseur. Cela nous a permis de découper le vinyle de manière qui correspond exactement à la vallée, ce qui nous a finalement permis de tester le ressenti de l’écoute des sons de la Terre sur un disque rotatif. Quelle est la valeur ajoutée de Billboard Arabia pour les artistes arabes ? Le rôle de Billboard Arabia est de soutenir et mettre en lumière les nouveaux talents de notre région. Depuis le lancement de nos classements musicaux, nous avons remarqué l’émergence d’artistes prometteurs, qui ont rapidement grimpé dans le Top 10. Cette tendance confirme l’importance de diffuser ces données chaque semaine afin de refléter les évolutions de l’industrie musicale et les goûts de ses amateurs. La plateforme et les listes de Billboard Arabia représentent un nouveau chapitre passionnant pour l’industrie musicale arabe florissante en encourageant la participation des auditeurs et en célébrant l’évolution de la musique dans notre région. Billboard Arabia se concentre sur la création d’un contenu frais et moderne qui célèbre à la fois les artistes arabes établis et inspire les nouveaux créateurs, tout en mettant en lumière les légendes de la musique et les étoiles montantes à travers des couvertures numériques captivantes qui reflètent la diversité du paysage musical arabe. Qui sont les artistes marocains que l’on retrouve sur Billboard Arabia ? Les listes du Billboard Arabia comprennent de nombreux artistes marocains, représentant divers genres musicaux arabes, du pop au hip-hop en passant par le raï. Dystinct domine les classements avec ses chansons «La», «Tek Tek», «Wala 5 7 10» et «Ghazali», entre autres, ce qui le place parmi les cinq meilleurs artistes au monde sur le Top 100 de Billboard Arabia. El Grande Toto a aussi une place de choix sur le Hot 100 de notre magazine notamment après la sortie de son album «27». Dada, Stormy, Zouhair Bahaoui, Manal figurent également sur les listes du Billboard Arabia. Nous avons, par ailleurs, mis en lumière une variété d’artistes dotés de talents incroyables qui ont acquis une reconnaissance sociale et musicale, tels que Khtek, Hind Ziadi et bien d‘autres. Il y a beaucoup d’artistes remarquables. Quelle part les artistes marocains occupent-ils sur votre plateforme ? Tous les artistes sont présents sur la plateforme Billboard Arabia, et la musique marocaine occupe une part importante qui reflète sa popularité. Nous avons déjà parlé de Distinct, El Grande Toto, Dada, Stormy, Manal, Zouhair Bahaoui et bien d’autres. Chez Billboard Arabia, nous sommes fiers de la diversité des genres musicaux arabes et nous nous efforçons de les représenter tous.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : ”Ce qui s'est passé à Marrakech, reste à Marrakech”, le 17 avril dans les salles de cinéma || subtitle : ”Ce qui s'est passé à Marrakech, reste à Marrakech”, est une comédie qui met en scène la ville ocre à travers un regard poétique où les couleurs et sons se conjuguent dans un éclat de rire. || body : Produit par la société " Fouya prod ", ce film est porté par des performances d’acteurs à la fois viscérales et captivantes avec Aziz Hattab , Fati Jamali , Ahlam Hajji et Rafik Boubker , à l'affiche. Mehdi Bensaid lance la 1ère tranche du projet d'ouverture de 150 salles de cinéma au Maroc Le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohammed Mehdi Bensaïd, a présidé, mercredi à Tamesna, la cérémonie d'inauguration de 50 salles de cinéma, première tranche d'un projet de mise en service de 150 salles dans les douze régions du Royaume. A travers un récit comique, cet oeuvre s’attache à faire le portrait de Marrakech , une ville aux carrefours de rencontres des cultures qui recèle de fabuleux trésors et des joyaux architecturaux. ” Ce qui s'est passé à Marrakech , reste à Marrakech dresse le portrait de deux amis que tout séparent : Redouane, un jeune employé célibataire au caractère reservé et Jalal, surnommé " Btibita ", un jeune chômeur qui s’est assigné comme objectif de traîner dans les ruelles de la Médina de Marrakech , tout en espionnant les habitants de son quartier. Sur les conseils de “Btibita”, Redouane décide de se rendre à Marrakech et de partir à l’aventure en quête d’amour. Le public pourra bientôt profiter de cette expérience lors de sa diffusion dans les cinémas à partir du 17 Avril.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Ramadan : la radio «Chaîne Inter» adapte son programme || subtitle : Les ondes de «Chaîne Inter», relevant de la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT), vibrent au rythme du mois sacré. || body : Ainsi, la journée ramadanesque commence par l’émission «Inter Matin» qui, sur présentation de M’hmed Bhiri et Asmae Said, met du lundi au vendredi l’auditeur à jour avec l’actualité nationale et internationale dans toutes ses dimensions. Quant à l’émission «Interactivité», prévue du lundi au vendredi, elle sera présentée en direct par Hicham Lazraq et Saïda Sibari qui dénichent l’actualité des réseaux sociaux pour les partager avec les auditeurs le temps d’un échange autour de sujets diverses et variés. Ramadan : programme spécial sur la chaîne de télévision gastronomique «Fatafeat» «Fatafeat» proposera à partir du 11 mars «“Matbakh Manal Al Alem” et “Contes de cuisine : édition Ramadan”». La chaîne de télévision spécialisée en art culinaire diffuse ses programmes à plus de 55 millions de familles dans 21 pays arabophones du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord. L’émission d’accompagnement soft «Tendance et Influence», elle, révélera, en après-midis de la semaine, des invités à l’instar des artistes, humoristes, blogueurs, influenceurs, spécialistes de la beauté et de la mode entre autres. En pleine soirée, l’émission «Musique du monde» répondra aux attentes de ses auditeurs quant à la musique marocaine notamment : Malhoun, Andaloussi, Soufi et Maqamat. Chaque jour à partir de 18 h, le programme «Maidat Al Iftar» accompagnera le moment de l’avant-Ftour pour une détente privilégiée tout en proposant des rubriques sur l’histoire et la spiritualité. L’émission «Mosquées du Maroc» révélera, de son côté, l’architecture des mosquées dans notre pays qui est un riche patrimoine et un long registre dans lequel s'épanouit la diversité des formes d'expression et de beauté. À son tour, l’émission «Senteurs et Saveurs» mettra en avant chaque dimanche la diversité des écosystèmes écologiques du Maroc qui fait du pays un véritable réservoir. En week-ends, l’émission «Les chants de la connaissance» se concentrera sur les Tariqas, leur origine historique et symbolique spirituelle. Des invités de marque y apporteront les précisions les plus justes possible. Le programme diffusera des extraits musicaux adaptés, afin d’imprégner l’auditeur du must de la musique spirituelle universelle. Pour sa part, l’émission inédite «Savants arabes et universels» donnera, chaque jour à 20 h 15, un aperçu sur la contribution des savants arabo-musulmans dans la chaîne, des connaissances à travers les siècles. La présentatrice Ghizlane Chraygane, elle, donnera à écouter chaque jour le rendez-vous inédit «Ramadan ailleurs». De même, le programme inédit «Ftour avec star» invitera chaque jour une vedette. Dans cette grille, «Dima jeune mâa Ramadan» s’intéressera les samedis à la santé. Mieux encore, la programmation ramadanesque de Chaîne Inter est agrémentée par les émissions «Kantara» et «Inter Matin week-end». Le tout conçu en complément à la programmation d’«Al Idaâa El Watania» qui a, à son tour, concocté une grille riche sur ses ondes tout en reflétant largement la spiritualité du mois sacré.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Poésie: Le poète marocain Abdelkrim Tabbal remporte le Prix Abdullah bin Fayçal || subtitle : Le Conseil d'administration de la 5ème édition du Prix Prince Abdullah bin Fayçal pour la poésie arabe a annoncé, dimanche à Djeddah, la liste des gagnants, parmi lesquels figure le grand poète marocain Abdelkrim Tabbal. || body : Le poète marocain , Abdelkrim Tabbal, a remporté le Prix, d'une valeur de 500.000 riyals saoudiens, dans la catégorie " Expérience poétique ". Cette distinction est décernée à un poète arabe pour l'ensemble de ses œuvres poétiques. Dans son allocution lors d'une cérémonie organisée à cette occasion, le président de l' université de Taif et secrétaire général du Conseil d'administration du Prix, Yousef Asiri , a indiqué que le Prix Prince Abdullah bin Fayçal pour la poésie arabe met en compétition les meilleurs poètes au vu de sa popularité qui s'est renforcée d'année en année grâce à l’attention spéciale portée aux poètes arabes. Coupe du Maroc de Slam poésie : Ouverture des candidatures du 1er au 15 mars 2024 Les candidatures pour la Coupe du Maroc de Slam Poésie, D'KLAM, seront ouvertes du 1er au 15 mars 2024, a annoncé l'association Slam'aroc. Considéré comme l'un des pionniers de la poésie au Maroc et dans le monde arabe , Abdelkrim Tabbal a publié ses premiers poèmes à la fin des années 1940 alors que ses œuvres complètes ont été publiées en 2000. Le poète marocain a remporté plusieurs prix littéraires prestigieux au Maroc et à l’étranger. Le Prix Prince Abdullah bin Fayçal pour la poésie arabe est décerné par l' Académie de poésie arabe de l'Université de Taif en Arabie Saoudite . L'Académie œuvre depuis sa création en 2018 au développement de la poésie arabe, au soutien des poètes et des critiques littéraires , à l’ organisation de conférences , de forums et de tables rondes ainsi qu'à la publication de rapports annuels sur la poésie arabe. Le Prix se décline en six catégories, à savoir l' expérience poétique , le recueil , le poème chanté , la poésie théâtrale , le poète prometteur et le meilleur projet au service de la poésie arabe .</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Sharjah: la troupe marocaine "Fawanis" remporte le Prix de la meilleure œuvre théâtrale arabe en 2023 || subtitle : La troupe théâtrale marocaine "Fawanis" a remporté samedi le Prix Sheikh Dr. Sultan bin Muhammad Al Qasimi pour la meilleure œuvre théâtrale arabe de l'année 2023, à l’ouverture de la 33ème édition des Journées théâtrales de Sharjah. || body : Le prix a été remis à Amin Nassour , metteur en scène de la pièce primée intitulée " Taknza... L'histoire de Touda ". La pièce de théâtre «L’fichta» au Meydene Le théâtre du Meydene Marrakech accueille le 23 février la pièce de théâtre «L’fichta». La pièce, écrite par Tarek Errbah , Ismail El Ouaarabi et Amine Nassour , s'inspire du patrimoine culturel marocain . Cette œuvre plonge les spectateurs dans les profondeurs de l'histoire pour leur présenter, d'une manière créative, les particularités culturelles et civilisationnelles de la région de Ouarzazate . Cette pièce théâtrale aborde aussi le concept de la diversité culturelle en relatant le parcours de " Touda " qui, malgré les multiples attraits de la ville, choisit de retourner à ses racines et à son village, imprégnée d'idées de liberté. Cette œuvre théâtrale est basée sur une histoire tirée du patrimoine local, précisément d'une légende répandue parmi les tribus des montagnes de l'Atlas habitant entre les plaines d'El Haouz et l'oasis de Draa. Sept œuvres concourent pour les prix des Journées théâtrales de Sharjah qui se poursuivent jusqu'au 9 mars. Douze pièces théâtrales seront présentées par diverses troupes théâtrales des Émirats Arabes Unis , en plus de la participation importante d'artistes, de comédiens et de chercheurs de différents pays arabes dans le cadre des programmes culturels , des débats et des tables rondes accompagnant les spectacles. Cette édition connaîtra aussi l'organisation d'une rencontre sur la mise en scène théâtrale avec la participation de chercheurs et de professionnels du théâtre venant de plusieurs pays arabes. Le programme comprend également deux tables rondes , dont la première aborde " les significations et l'esthétique des costumes dans le théâtre contemporain " et la deuxième traite des "techniques d'écriture dans le théâtre contemporain : l'expérience bahreïnie comme exemple".</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Casablanca: Des mélodies traditionnelles à l'Institut Cervantes || subtitle : Le groupe Badieh présentera le 1er avril (22H)  l’Institut Cervantes Casablanca le concert D'Al Andalous au Khorasan. || body : Ce trio composé de Michel Gasco (oud et rabab), Sulaiman Haqpana (table), et José Antonio Miguel Artigas (contrebasse) nous fera découvrir des mélodies de la musique traditionnelle castillane, la musique andalouse, et les anciennes chansons soufies médiévales en Iran et en Afghanistan. Ce programme clôturera "Les Nuits du Ramadan" de l’Institut Cervantes.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Emmanuel Macron décore Mehdi Qotbi de l'insigne de Grand officier de l’Ordre national du Mérite || subtitle : L’artiste marocain et président de la Fondation nationale des Musées du Maroc (FNM), Mehdi Qotbi, a été élevé par le président français, Emmanuel Macron, à la dignité de Grand Officier de l’Ordre National du Mérite, l’une des plus hautes distinctions de la République française, lors d'une cérémonie organisée, jeudi soir, au Palais de l'Elysée. || body : S'adressant au récipiendaire, le chef de l’État français a indiqué que Mehdi Qotbi est "un artiste d’exception" et un "bâtisseur de ponts entre les pays et les hommes". ‘’M. Qotbi est l'un des chasseurs d’ art et de talents’’, a dit encore le président français. «Le Figaro» : Mehdi Qotbi, l’érudit passionné de la culture marocaine Le quotidien français «Le Figaro» a consacré un portrait à Mehdi Qotbi, président de la Fondation nationale des musées (FNM), dans lequel la publication revient sur le parcours exceptionnel de cet «érudit passionné» de la culture marocaine. "Vous ne cessez de créer, d'exposer, d'enseigner les arts plastiques , de croiser la route des personnalités qui vous inspirent et que vous inspirez", a-t-il lancé à l'endroit de M. Qotbi. Qualifiant l'artiste de ‘’l'un des traits d'union entre le Maroc et la France ’’, M. Macron a souligné que M. Qotbi est "de ceux qui font vivre au quotidien ce lien fraternel singulier indestructible qui unit nos deux pays". "Cette distinction m’honore parce qu’elle rend hommage, au-delà de ma personne, au merveilleux travail d’équipe accompli par la Fondation nationale des musées qui, sous la Conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI , et au grand soutien et intérêt que notre Souverain porte à la culture et aux arts, a réalisé de grandes expositions inédites nationales et internationales et contribue à préserver et à faire connaitre notre riche patrimoine multiculturel dans le monde", a affirmé, à cette occasion, M. Qotbi, dans une déclaration à la MAP. Fait Chevalier de la Légion d'honneur par l'ancien président français Jacques Chirac en 2000, puis Officier de la Légion d'honneur par son successeur Nicolas Sarkozy , l' artiste marocain a été élevé à la dignité de Commandeur de la légion d'honneur en 2016 par le président François Hollande . Cette cérémonie s'est déroulée en présence notamment du ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin , du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné , du président de l’Institut du monde arabe (IMA), Jack Lang , et de plusieurs personnalités du monde de la diplomatie, de la culture et des arts.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : «Au cœur du thé marocain» : l’artiste Harwan Red rend hommage à une tradition ancestrale || subtitle : Émanant des souvenirs de l’enfance, les œuvres de Harwan Red autour du thé marocain sont exposées actuellement à Bruxelles. Elles voyageront dans d’autres villes à travers le monde, permettant à un public encore plus vaste de découvrir les secrets les mieux gardés de cette boisson emblématique. || body : L’artiste-peintre, réalisateur et écrivain maroco-belge Harwan Red présente jusqu’au 7 avril à Bruxelles des œuvres qui mettent en valeur un élément important de la culture marocaine . Intitulée «Au cœur du thé marocain» , cette exposition captive un large public composé d’amateurs d’art et de thé , d’artistes, de critiques d’art et de curieux. La Magie des rêves : exposition de Kaoutar Bassir à l’Espace Rivages L’artiste maroco-française Kaoutar Bassir présente jusqu’au 6 avril à l’Espace Rivages de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger, son exposition «La Magie des rêves». Les œuvres d’ Harwan Red ont été saluées pour «leur capacité à transmettre des émotions et à rendre hommage aux traditions du thé au Maroc ». Les toiles de l’artiste révèlent les secrets les mieux gardés de cette boisson emblématique. Chaque tableau semble murmurer une histoire, une émotion, invitant les visiteurs à plonger dans l’univers fascinant du thé à la menthe marocain . Après cette exposition, les œuvres de Harwan Red voyageront dans d’autres villes à travers le monde, permettant à un public encore plus vaste de découvrir le thé marocain. De cette manière, l’artiste contribue à «faire rayonner cette boisson emblématique et à créer des ponts entre les cultures». Dans son livre qui porte le même titre, Harwan Red nous transporte dès les premières pages dans son enfance, dans la maison de sa grand-mère, où les arômes enivrants du thé se mêlent aux effluves des crêpes au miel. Avec une grande émotion, il raconte comment sa grand-mère préparait avec soin le thé à la menthe, créant ainsi un rituel sacré et intime. Red nous livre une histoire touchante qui met en lumière l’importance du thé à la menthe dans sa vie et son héritage familial. Au-delà du simple rituel de préparation, le thé marocain représentait pour Harwan Red un lien précieux avec sa grand-mère. Ce récit émouvant d’Harwan Red dans «Au cœur du thé marocain» rappelle que le thé va bien au-delà d’une simple boisson. Il est un symbole de partage, d’amour et d’une tradition ancestrale transmise de génération en génération. Il nous invite à replonger dans nos propres souvenirs d’enfance, à traverser les frontières du temps et à célébrer les liens familiaux qui se tissent autour d’un verre de thé. Il nous transporte dans un univers captivant où il révèle la profondeur cachée de cette boisson emblématique. À noter que l’artiste Harwan présentera son livre au Théâtre Mohammed V à Rabat, le jeudi 23 mai 2024 à 16 heures. Les portes du théâtre s’ouvriront ainsi sur un océan d’émotions, où chaque page du livre deviendra un accès vers l’exploration des profondeurs de l’âme marocaine. «Le thé marocain» n’est pas seulement un livre, c’est une symphonie de sentiments, une danse enivrante entre les lignes. Harwan Red nous guide avec une délicatesse rare dans les méandres de la culture marocaine.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Mort d'Akira Toriyama, créateur de «Dragon Ball» || subtitle : Le mangaka Akira Toriyama, créateur notamment des séries mondialement connues "Dragon Ball" et "Dr Slump", est décédé à l'âge de 68 ans d'un hématome sous-dural, ont annoncé vendredi sa maison d'éditions et son studio. || body : "Nous sommes sincèrement attristés de vous informer que le créateur de manga, Akira Toriyama, est mort le 1er mars d'un hématome sous-dural aigu. Il avait 68 ans", a annoncé Bird Studio , une entité qu'avait fondée le mangaka, dans un communiqué publié sur X. "Chez Shueisha et au sein du département éditorial, nous sommes profondément attristés par la nouvelle soudaine de son décès", peut-on lire dans un communiqué de l'éditeur. "Nous tenons à rendre hommage à ses grandes réalisations, à lui exprimer notre gratitude et à lui présenter nos sincères condoléances". Né à Nagoya (centre du Japon ) en 1955, Akira Toriyama était avant tout connu pour le manga " Dragon Ball ", créé en 1984 et contant la vie et les aventures du prodige des arts martiaux, Son Goku , depuis son enfance. Il était librement inspiré du roman chinois du XVIe siècle " La Pérégrination vers l'Ouest ". Le manga s'est vendu à plus de 260 millions d'exemplaires dans le monde selon le site spécialisé Mangazenkan . Il a engendré de nombreuses adaptations à la télévision , au cinéma ou en jeu vidéo et connu de nombreuses suites comme " Dragon Ball Z " ou plus récemment " Dragon Ball Super ". "Pour moi, Dragon Ball est comme un miracle", avait déclaré M. Toriyama dans un entretien accordé au quotidien Asahi en 2013. "Il a aidé quelqu'un comme moi, qui a une personnalité tordue et difficile, à faire un travail décent et à se faire accepter par la société".</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : La journaliste et scénariste Fatima Loukili n'est plus || subtitle : Fatima Loukili, journaliste et scénariste est décédée ce mardi 26 mars à Casablanca après un long combat contre le cancer. || body : Originaire de Meknès, Fatima Loukili est l’une des journalistes pionniers au Maroc. Elle est aussi l’une des premières scénaristes femmes. Décès du journaliste Réda Dalil Le paysage médiatique marocain est endeuillé par la disparition du journaliste et écrivain Reda Dalil, décédé à l'âge de 45 ans des suites d’une longue maladie. Après avoir terminé ses études universitaires en philosophie et en sciences sociales, Fatima Loukili a démarré sa carrière de journaliste à la radio Medi 1, en 1982, avant de rejoindre la SNRT, puis 2M, où elle a dirigé de main de maître le département de l’information, produit et présenté la première émission de débat politique.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Casamémoire : deuxième édition des Rendez-vous du patrimoine || subtitle : None || body : Casamémoire organise la deuxième édition des Rendez-vous du Patrimoine . Cette soirée se déroule ce vendredi 29 mars à 21 h à la Coupole du Parc de la Ligue arabe à Casablanca. Sélection Le Matin : Où sortir ce weekend à Casablanca pour l'After-Ftour ? Casablanca ne manque pas d'activités pour tous les goûts durant ce mois de Ramadan. Expositions, spectacles, théâtre, … un éventail de plans passionnants est disponible pour profiter des soirées ramadanesques loin des écrans de télévision et des programmes routiniers. Voici une sélection d’activités et de bons plans After-ftour à prévoir ce weekend. À cette occasion, Ahmed Chitachni dédicacera son ouvrage intitulé «Casablanca 1907-1956, la démesure d’un urbanisme». Tournée vers les thèmes du patrimoine et de l’ urbanisme , cette rencontre-signature sera modérée par l’ architecte Houda Aourarhi . L’événement est gratuit et ne nécessite aucune inscription.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : L’exposition «Hybrid» : Mohamed Ahnach, à la vie à la mort || subtitle : Dans le sillage de son triomphe à l’émission «Dream Artist II», Mohamed Ahnach a dévoilé, mardi 5 mars, son exposition «Hybrid» à L’American Arts Center de Casablanca. À travers des œuvres singulières, Ahnach nous invite à questionner les méandres de la condition humaine. || body : Il est lauréat de l’émission de télé-réalité « Dream Artist », diffusée sur la chaîne «2M», pour l’année 2023. L’artiste multidisciplinaire Mohamed Ahnach a eu droit à son moment de gloire promis, lors de l’exposition organisée à l’ American Arts Center de Casablanca , mardi 5 mars, en présence de l’équipe de production. Épris de nature «morte», c’est le cas de le dire, l’artiste a donné à voir des réalisations spectaculaires exprimant sa pensée et son émoi. Se situant à mi-chemin entre le land art et des rituels ancestraux, le travail d’Ahnach recourt à des ossements d’animaux pour réaliser des compositions esthétiques, à même d’interroger les notions de vie et de mort, d’existence et de finitude. Le temps... sa fin À travers des compositions d’une rare justesse, Ahnach dévoile la beauté paradoxale des ossements d’animaux, matériaux évoquant à la fois la vie passée et la mort inéluctable. Dans ce monde hybride, où vie et mort se jouxtent naturellement, la finitude devient un fil conducteur, tissant des liens entre l’artiste, son public et l’univers qui les entoure. Dans son travail, il arrive que des matériaux drapent les os pour faire peau neuve. Des Photos de crâne se trouvent embellies par des couronnes de fleurs vivaces. D’autres mettent en scène un humain drapé d’un linceul, embrassant la mort à bras le corps. «Dans l’exploration artistique contemporaine, rares sont les démarches qui parviennent à interroger avec autant de profondeur et de subtilité la fragilité et la pérennité de l’existence», exprime Amine Boushaba, commissaire de l’exposition et mentor de l’émission «Dream Artist», qui a vu émerger le talent du jeune Mohamed Ahnach. En effet, l’exposition «Hybrid» s’inscrit dans une démarche méditative sur le cycle de la vie, le passage du temps et la transformation, mettant en lumière la fragilité intrinsèque de notre condition humaine. Un artiste philosophe Né en 2001 à Khénifra, Mohamed Ahnach a rapidement pris conscience de la dualité entre la vie et la mort. Bercé par la nature imprenable aux pieds de l’Atlas, il fait la rencontre de ce qui vit, comme de ce qui a vécu. «C’est l’ennui qui m’accompagnait pendant que je gardais le bétail qui m’a fait remarquer les matériaux morts : ossements, bouts de bois cassés, pierres...», exprime le jeune artiste. Sa curiosité, doublée d’une angoisse existentielle grandissante, se mue en créativité substantielle. «J’ai peur de la mort, comme tout un chacun et peut-être à plus forte raison parce que je viens d’une région où l’herbe se fait rare, où les vestiges de vie jonchent le sol en permanence», explique-t-il, mettant en lumière à la fois l’effroi fondamental qui nous accompagne toute la vie et l’anxiété de l’artiste. «Quand j’ai eu mon premier téléphone, en 2019, je me suis mis à tout photographier, puis à faire des compositions à même de personnifier, voire humaniser mes créations. C’était peut-être là une tentative de ressuscitation», confie l’artiste qui se joue du paradoxe inhérent à la condition du vivant. La mort, bien que communément perçue comme une fin, est également une source de renaissance et de renouvellement. C’est à travers cette confrontation avec sa propre mortalité que le sculpteur trouve la motivation pour créer, pour évoluer et pour donner un sens à la vie. Quoi qu’il en soit, il se peut bien que l’œuvre de Mohamed Ahnach fasse de vieux os.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : «El Bahja, un hommage à la couleur» : l’exposition est prolongée jusqu’au 22 avril || subtitle : L’exposition collective «El Bahja, un hommage à la couleur», organisée par Art First Galerie au sein de la Mezzanine Galerie de l’hôtel Movenpick Marrakech, est prolongée jusqu’au 22 avril 2024. || body : Curatée par Selma Naguib, co-fondatrice de Art First Galerie, cette exposition regroupe les travaux de treize artistes marocains qui mettent en lumière la symbolique et l’importance de la couleur singulière de Marrakech. Chacun offre une perspective unique sur cette teinte chaude, terreuse et rougeâtre qui confère à Marrakech une atmosphère si distinctive. La couleur rouge de Marrakech, profondément liée à son histoire et sa spiritualité, symbolise la sagesse, l’esprit citadin, la stabilité et la solidité. Elle est également porteuse de protection, de bonne fortune, d’amour, de fertilité et contribue ainsi à la prospérité de la ville. « El Bahja: Hommage à la couleur » : Exposition artistique de Selma Naguib Art First Galerie et l’Hôtel Mövenpick Mansour Eddahbi Marrakech présentent l’exposition collective “EL BAHJA: HOMMAGE À LA COULEUR”, en marge de la foire d’art contemporain africain 1-54, qui célèbre l’art sous toutes ses formes, dont le vernissage aura lieu le Samedi 10 Février 2024 à 19h à la mezzanine galerie (1er étage) de l’hôtel Mövenpick Marrakech. Célébrant le terme «El Bahja», synonyme de la joie de vivre à la marrakchie, cette exposition met en avant un pilier identitaire et un patrimoine immatériel d’envergure. Les treize artistes, à travers leurs œuvres, captent l’essence de cette joie emblématique, enrichissant ainsi la compréhension de Marrakech, de son Histoire et de son héritage culturel unique. Cette exposition se distingue par la vaste diversité des supports artistiques, techniques et matériaux employés par les treize artistes. Ils explorent avec ingéniosité la richesse du thème «El Bahja», embrassant des disciplines variées telles que la photographie, le collage, la peinture, l’installation et la sculpture. Certains artistes ont choisi la terre comme médium privilégié, évoquant ainsi la teinte caractéristique des remparts et des édifices en terre qui identifient la ville de Marrakech. À travers cette variété d’expressions artistiques, l’exposition offre une immersion captivante dans la polyvalence et la profondeur de la joie de vivre marrakchie. Parmi les artistes participant à cette exposition, il y a Adil Kourkouni, Adnane Zemmama, Ahmed Bennani, Chahinaz El Yachkouri et Ines Abergel.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Décès du journaliste Réda Dalil || subtitle : Le paysage médiatique marocain est endeuillé par la disparition du journaliste et écrivain Reda Dalil, décédé à l'âge de 45 ans des suites d’une longue maladie. || body : "Réda avait lutté contre une longue maladie en 2020. Il s'était rétabli avant de connaître une rechute et subir une intervention chirurgicale qui a connu des complications. En tant qu'amis et collègues, nous avons eu l'honneur et le plaisir de travailler à ses côtés, appréciant son professionnalisme sa rigueur, son dévouement et son immense gentillesse. Toute l'équipe de TelQuel présente ses condoléances à sa famille. Nous sommes à Dieu et à lui nous retournons", a écrit le média TelQuel suite à la disparition de son directeur de la publication. Né à Casablanca en 1978, Réda Dalil était une figure de proue du milieu journalistique au Maroc. Il a également marqué le monde de la littérature avec, entre autres, son premier roman " Le Job ", succès à la fois commercial et critique ayant reçu le Prix littéraire de la Mamounia en 2014 et le Prix Gros Sel Belge du public.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Animation: Kung Fu Panda 4 en salles nationales dès le 27 mars || subtitle : Dominant le box-office nord-américain pour la deuxième semaine consécutive, le nouveau film d’animation « Kung Fu Panda 4 » arrive dans les salles marocaines à partir du mercredi 27 mars. || body : De toutes les sagas d’ animation produites par Dreamworks , celle de Kung-Fu Panda se démarque par la nature drôle et attachante de son héros. Aussi hilarant que percutant, ce quatrième épisode, réalisé par Mike Mitchell , est marqué par la reprise, après 10 ans, du comédien légendaire Jack Black son rôle de Po , le maître kung-fu le plus improbable au monde. Cinéma: "Kung Fu Panda 4" prend la tête du box-office nord-américain Le nouveau film d'animation "Kung Fu Panda 4" a pris la tête du box-office nord-américain, a indiqué dimanche le cabinet spécialisé Exhibitor Relations. À l’affiche du film retrouve les voix des prestigieux artistes qui reprennent leurs rôles légendaires : Dustin Hoffman dans le rôle de Shifu le maître de Kung Fu; James Hongdans le rôle de M. Ping le père adoptif de Po; Bryan Cranston dans le rôle de Li, père biologique de Po ; Ian McShane dans le rôle de Tai Lung, ancien élève et ennemi juré de Shifu ; et Ke Huy Quan , qui rejoint aussi la distribution dans le rôle du nouveau venu Han, le chef du repaire des voleurs. Kung Fu Panda 4 sera projeté dans les salles nationales suivantes : Casablanca: Megarama / Lutetia / Pathé Californie El Jadida: Cinétalas Marrakech: Megarama Rabat: Megarama / La Renaissance / Cinéatlas Tanger: Cinémathèque de Tanger / Alcazar</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur culture [INST] Rédiger un article de presse sur le thème culture [/INST] title : Comptoir des Mines Galerie : exposition individuelle de Abdallah El Hariri || subtitle : Le Comptoir des Mines Galerie à Marrakech accueille, à partir du 11 mai prochain, une exposition individuelle de Abdallah El Hariri combinant des recherches inédites aux côtés des périodes emblématiques de l’artiste. || body : Élève à l’École des beaux-zrts de Casablanca de 1966 à 1969 sous les enseignements d’illustres figures de la peinture moderne parmi lesquelles de Mohamed Melehi, Mohamed Chabâa, Jacques Azéma et Naïma El Khatib-Boujibar, Abdallah El Hariri acquiert une vision telle qu’il devient une figure de proue dans l’art marocain. Il expose dans les quatre continents. Sa vision de l’œuvre picturale est une quête d’un état pur où la tâche, le trait ou la ligne délimitent les tracés des fondamentaux de la peinture, dans une œuvre en perpétuel mouvement. Graphiste de formation, Abdallah El Hariri compose dans une première période des peintures où prédominent les formes géométriques de l’art islamique et d’où surgit la lettre «A». Progressivement, les lettres s’enrichissent et prennent une liberté de mouvement en se détachant de la composition architecturale où le polygone forme la trame principale qui laisse échapper le signe d’un geste décisif. Il renonce à la calligraphie pour s’intéresser à la technique des surfaces brûlées (matières plastiques, linoléum...) qui laissent apparaître après inflammation au chalumeau une pigmentation, des teintes, une texture minérale complexe qui les rapproche d’un sol nu et rocheux. C’est une mutation de la matière par le feu. Sur ces surfaces ainsi traitées viennent s’inscrire des formes esquissées, une gradation de masses plus ou moins sombres et toute une migration de lettres de l’alphabet arabe. La lettre devient un signe animé de valeur plastique, le tracé d’un geste animant l’espace pictural. n</s>