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<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Sahara : La pertinence du plan d'autonomie marocain mise en avant au Parlement britannique || subtitle : La pertinence du Plan d'autonomie proposé par le Maroc et l'impératif du soutien du Royaume-Uni pour cette initiative ont été mis en avant lors d'une table ronde sur le Sahara marocain, tenue mercredi au Parlement britannique, en présence de plusieurs députés. || body : Organisée par l’ Ambassade du Maroc à Londres , en collaboration avec le groupe d’amitié parlementaire " APPG-Morocco " (All-Party Parliamentary Group for Morocco), cette rencontre a permis de souligner le développement continu des provinces du Sud du Royaume, sous la Vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI , et la multitude d'opportunités économiques et environnementales qui en découle. Les interventions de nombreux parlementaires et experts présents ont, également, mis l'accent sur les défis sécuritaires et de défense qui s'imposent dans un contexte géopolitique mondial instable et la nécessité d'agir rapidement pour y remédier, en renforçant les partenariats avec les alliés traditionnels du Royaume-Uni . Ainsi, le député conservateur Liam Fox a indiqué que les principaux alliés du Royaume-Uni , dont la France , l' Allemagne , l' Espagne , les Pays-Bas et les États-Unis , ont exprimé leur soutien au plan d'autonomie du Maroc. ‘’À l'heure où nous sommes confrontés à un certain nombre de menaces sécuritaires mondiales, le fait de ne pas aller de l'avant avec la proposition marocaine n'a aucun sens", a-t-il estimé, appelant "à "donner une impulsion au Maroc, notre principal allié dans la région", qui offre un potentiel de coopération "important", notamment en matière de sécurité et de défense. Dans cette même veine, Sir Simon Mayall , officier de l'armée britannique à la retraite et actuel conseiller pour le Moyen-Orient au ministère de la Défense, a fait remarquer que l'évolution récente de la géopolitique mondiale augmente les risques sécuritaires, en particulier dans les zones dépourvues de perspectives économiques et d'accès à l'éducation et à l'emploi. ‘’Voilà pourquoi, le soutien aux pays sûrs, stables et prospères et qui contribuent aux efforts mondiaux dans ce sens, est une priorité’’, a-t-il expliqué, ajoutant que Londres doit donc "aller vers des partenaires fiables et partageant les mêmes valeurs (...) comme le Maroc." En plus de renforcer le potentiel économique du Royaume, ainsi que sa sécurité et sa prospérité, le soutien au plan d'autonomie du Maroc "offrirait une solution à la crise humanitaire dans les camps de Tindouf, qui en attendant, constituent un foyer de recrutement pour le terrorisme ou les gangs en lien avec la migration clandestine". Par ailleurs, la vulnérabilité récente des routes maritimes souligne l'impératif de préserver les côtes atlantiques, a-t-il ajouté, rappelant que Dakhla construit le plus grand port à conteneurs sur les côtes atlantiques de l'Afrique, alors que Tanger dispose déjà du plus grand port de la Méditerranée. Ce port aura "un impact énorme sur tout le Sahel", a-t-il poursuivi, estimant que l'amélioration de la réalité économique des pays de la région, "permettra de fait de réduire le risque sécuritaire". Tout en réitérant l'importance des projets lancés par le Maroc sur sa côte atlantique du point de vue économique et de la coopération avec Rabat du point de vue de la Défense, le député conservateur Daniel Kawczynski a souligné que le Royaume se positionne en modèle du point de vue des droits des femmes, de la tolérance religieuse et de la mise en œuvre de l’État de droit et de la démocratie. Sur l'aspect juridique, le professeur Marc Weller, chaire de droit international et d'études constitutionnelles internationales à l'université de Cambridge, a indiqué que la position du Maroc est fondée sur les liens juridiques qui existent entre le Maroc et le Sahara depuis des temps immémoriaux, notant que l'existence de ces liens a été confirmée par la Cour internationale de Justice en 1975. Pour sa part, le président du Conseil de la région Dakhla-Oued Eddahab, M. El Khattat Yanja, a mis l’accent sur le développement "spectaculaire" de la région avec des mégaprojets qui profitent aux populations locales. Ce développement tous azimuts se fait en accord avec la Vision Royale pour faire des provinces du Sud du Royaume un pôle de développement économique, social et environnemental, contribuant à l'épanouissement de toute l'Afrique, a-t-il ajouté. Enfin, l'ambassadeur du Maroc au Royaume-Uni, Hakim Hajoui, a souligné que "l’initiative marocaine d’autonomie est l’unique proposition réaliste pour résoudre ce différend régional", estimant que sa mise en place permettrait de transformer toutes les menaces qui pèsent sur la région en opportunités de développement. La rencontre s'est tenue en présence d'une quinzaine de parlementaires et de Lords, incluant des membres du Comité des Affaires Étrangères, qui ont accueilli très favorablement les différents exposés sur le plan marocain d’autonomie pour les provinces du Sud. Elle a également été marquée par des témoignages de députés et hommes d'affaires qui se sont rendus dans la région et qui ont pu constater de visu son développement.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Bruno Le Maire : Le Maroc et la France ont aujourd’hui l’occasion de réinventer leur modèle de partenariat économique || subtitle : Pour Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Rabat et Paris font face aux mêmes défis économiques. Le haut responsable français, qui effectue une visite de travail au Maroc, cite à cet égard notamment la sécurisation des chaînes de valeur, la décarbonation, le défi climatique, la transition numérique... «Il nous appartient de redéfinir nos stratégies et nos complémentarités économiques et de réinventer des logiques gagnant-gagnant, qui sont les seules possibles», explique-t-il dans un entretien accordé au «Matin». Tout en rappelant que sa visite s’inscrit dans le cadre de la relance de la relation entre les deux pays, M. Le Maire précise qu’en matière de partenariat économique, une nouvelle feuille de route est en train de mûrir. L’ambition étant de «mettre en œuvre l’objectif de nos deux Chefs d’État, qui est celui d’un profond renouvellement et d’une modernisation résolue de la relation franco-marocaine.» || body : Le Matin : En compagnie de représentants du MEDEF (Mouvement des entreprises de France), vous effectuez une visite de travail au Royaume du Maroc. Quelles sont vos attentes de ce déplacement dans le Royaume ? Bruno Le Maire : Il y a un peu plus de six mois, je participais aux assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale à Marrakech, dont l’organisation a été un défi relevé avec brio par le Royaume du Maroc, au lendemain même de la tragédie du séisme d’Al Haouz. À Marrakech, j’ai pu m’entretenir avec le Chef du gouvernement et les principaux responsables économiques marocains et français. Nous tombions unanimement d’accord : la relation économique entre le Maroc et la France est à la fois dense et exceptionnelle, mais c’est aussi un partenariat qui doit se renouveler pour appréhender ensemble les nombreux défis de demain – réchauffement climatique, hydrogène, sécurité alimentaire. Je m’étais alors engagé à revenir pour porter la relance de notre partenariat économique, et je constate qu’en six mois, déjà beaucoup de choses ont avancé et une nouvelle feuille de route est en train de mûrir entre nos deux pays. Je suis donc ravi de revenir au Maroc, cette fois, à Rabat ! Mon déplacement sera l’occasion de présenter cette nouvelle feuille de route économique, co-construite avec le secteur privé. J’ai échangé aujourd'hui avec le Chef du gouvernement et plusieurs membres du gouvernement sur l’approfondissement de nos relations économiques. J’ai également pu rencontrer les étudiants de l’Université Mohammed VI Polytechnique de Rabat, pour entendre leur vision du partenariat économique entre nos deux pays, car ce sont eux les décideurs de demain. Ce vendredi, j’interviendrai lors du forum d’affaires qui est co-organisé par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et le Mouvement des entreprises de France international (Medef International). Aziz Akhannouch s’entretient avec le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch a eu, ce jeudi 25 avril 2024 à Rabat, des entretiens avec Bruno Le Maire, ministre français de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique, qui effectue une visite de travail dans le Royaume. Lors de sa dernière visite à Rabat, le chef de la diplomatie française avait parlé d’«un partenariat d'avant-garde entre les deux pays pour les 30 prochaines années». Sur le plan économique, quelles sont les grandes lignes de ce partenariat ? Mon déplacement s’inscrit en effet dans le cadre plus large de relance de la relation bilatérale entre le Maroc et la France. Plusieurs de mes collègues du gouvernement sont venus très récemment, dont le ministre des Affaires étrangères, et d’autres suivront. Notre ambition, chacun dans son secteur, est d’écrire une feuille de route bilatérale ambitieuse pour mettre en œuvre l’objectif de nos deux Chefs d’État, qui est celui d’un profond renouvellement et d’une modernisation résolue de la relation franco-marocaine. En matière commerciale, le Maroc est, de loin, le premier partenaire de la France en Afrique. Nos échanges sont à des niveaux record et, surtout, ils sont équilibrés ! Les entreprises françaises ont recours à l’industrie marocaine, qui est compétitive, et la France est le premier investisseur au Maroc. Le Maroc est aussi, et de loin, le premier investisseur africain en France. Nous avons bâti ensemble un modèle de partenariat économique «gagnant-gagnant» et aujourd’hui nous avons une occasion de le réinventer. Nos deux économies font face aux mêmes défis : sécurisation des chaînes de valeur, décarbonation, défi climatique, transition numérique, transitions démographiques... Face à ces défis, il nous appartient de redéfinir nos stratégies et nos complémentarités économiques et de réinventer des logiques «gagnant-gagnant», qui sont les seules possibles. Quels sont les secteurs sur lesquels les deux pays misent en particulier pour concrétiser cette feuille de route ? Je veux déjà rappeler nos réussites industrielles, qu’il faut consolider. Ces réussites, dans l’aéronautique, dans le ferroviaire, sont emblématiques et, surtout, communes. Pour le futur, je vois par exemple les grands chantiers en vue des événements sportifs importants de nos deux pays. Le Maroc organise la Coupe du monde en 2030, c’est une excellente nouvelle. Nous-mêmes sommes en pleine finalisation de l’organisation des Jeux olympiques cet été. Nous échangerons donc sur l’organisation de ces événements, en particulier en matière d’infrastructures sportives, de mobilités, de sécurisation et d’hébergement touristique. Il y a d’autres nouveaux champs de partenariat sur lesquels nous allons travailler lors de mon déplacement. Je pense notamment à l’agroalimentaire et la sécurité alimentaire, aux mobilités vertes, à l’énergie, à la révolution que préfigure l’hydrogène vert, la gestion l’eau pour laquelle le Maroc a beaucoup à nous apprendre, à la santé, au numérique. Nos deux pays peuvent bâtir ensemble des champions, dont les marchés immédiats sont naturellement l’Europe et l’Afrique. Pour y parvenir, il faut mobiliser des talents. C’est la raison pour laquelle la formation de nos jeunesses et le capital humain sont des axes de coopération très importants pour nos deux pays. Le secteur de l’énergie, et en particulier l’hydrogène vert, figure en bonne place parmi les projets de coopération entre les deux pays. Quelles sont vos ambitions avec le Maroc ? Le Maroc a mené au cours des deux dernières décennies une stratégie énergétique ambitieuse, axée sur la diversification des ressources et la promotion des énergies renouvelables. D’ailleurs, certaines entreprises françaises ont pu participer à de grands programmes solaires et éoliens. Cette stratégie a permis au Maroc de répondre efficacement aux besoins croissants de sa population et d'électrifier la quasi-totalité de son territoire, tout en se positionnant comme un acteur de premier plan dans le domaine des énergies renouvelables. À plus long terme, le Maroc pourrait aussi renforcer ses échanges énergétiques avec l’Europe, sur l’électricité comme sur l’hydrogène, Les énergies renouvelables et l’hydrogène vert sont un champ de coopération prioritaire entre nos deux pays, qui disposent tous deux de champions nationaux et d’un potentiel de production substantiel. Dans le sillage de la dernière visite de M. Séjourné à Rabat, la diplomatie française parle, s’agissant des provinces du Sud, d’accompagner le développement économique de la région du Sahara. Est-ce à dire que la France compte renforcer sa présence économique et encourager l’installation d’entreprises françaises dans ce territoire ? si oui, quels sont les secteurs qui l’intéresseraient ? Des entreprises privées françaises et des investisseurs de l’Hexagone interviennent déjà dans ces régions, dans le secteur des énergies par exemple. La Chambre française de commerce et d’industrie au Maroc (CFCIM) y dispose de délégations, à Laâyoune et Dakhla, qui renseignent les opérateurs privés français sur les opportunités économiques. Cette dynamique est au bénéfice des populations locales. Dans la continuité de cet intérêt du secteur privé pour le développement de ces régions, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères et, plus récemment, le ministre en charge du Commerce extérieur ont indiqué que Proparco avait été autorisé à se positionner sur le financement du projet d’autoroute électrique entre Dakhla et Casablanca. Ce projet est en effet stratégique pour l’affirmation du Maroc comme puissance énergétique et pour la décarbonation de son économie, que la France soutient avec constance. Au cours des dernières années, des pays comme l’Espagne, le Royaume-Uni, la Chine et les Émirats arabes unis ont accru leur présence économique au Royaume. Comment la France compte-t-elle préserver sa place de choix en tant que partenaire économique privilégié ? Nos deux pays continueront à être des partenaires uniques ! Il est normal et sain que le Maroc, tout comme la France, diversifie ses partenaires, en recherchant les meilleures opportunités. Mais ne minimisons pas ce que la France et le Maroc ont construit ensemble au fil des décennies, notamment à travers les écosystèmes industriels, mais encore dans le numérique, dans la formation et l’éducation. Notre proximité géographique, mais aussi culturelle et linguistique, nous a permis de former dans beaucoup de secteurs de véritables «tandems gagnants», qui sont des références régionales et en particulier dans l’espace économique francophone. Il faut accepter la compétition et nul ne prétend plus à l’exclusivité. Mais il faut reconnaître aussi ce qui a bien fonctionné. Comme je le soulignais, il y a un trait qui caractérise notre partenariat économique, c’est l’équilibre et le bénéfice partagé pour les deux économies. Le secteur de l’aéronautique en est un parfait exemple et nous pouvons être fiers des réalisations, qui en préfigurent de nouvelles. Enfin, je suis optimiste, car il y a la «relève», nos PME, nos entrepreneurs, nos startups, dont on peut constater chaque jour la volonté de nouer de nouveaux courants d’affaires. C’est sur cet axe que nous devons travailler aussi, pour diversifier les acteurs de ce partenariat d’exception. L’Initiative Royale visant à offrir un accès à l’Atlantique au pays du Sahel s’annonce comme un projet grandiose pour l’avenir de la région. Dans quelle mesure ce projet pourrait-il intéresser les investisseurs français ? Le Maroc et la France partagent une même ambition pour leurs façades atlantiques et c’est la raison pour laquelle nos deux pays sont des partenaires de choix. C’est aussi pour cela que la Chambre française de commerce et d’industrie au Maroc a organisé, avec ses partenaires marocains, de très importantes «Journées économiques» à Nantes, fin janvier, consacrées aux enjeux et opportunités de l’économie bleue. Cet événement a été suivi, en février dernier, d’une importante mission d’entreprises de la région Pays de Loire à Casablanca, avec des discussions approfondies sur les enjeux portuaires. Je pourrais également citer la mission de prospection conduite par notre ambassadeur dans la région de Guelmim-Oued Noun qui a permis d’initier de nouveaux partenariats entre acteurs français et marocains dans cette région qui deviendra un des hubs importants de l’hydrogène vert et de l’économie bleue. Ces exemples concrets montrent que les entreprises françaises, soutenues par l’État, sont pleinement engagées dans le développement de la façade atlantique du Maroc, comme hub entre l’Europe et l’Afrique, à commencer par l’Afrique de l’Ouest et le Sahel francophones. Parlons justement de l’Afrique, comment la France et le Maroc comptent-ils travailler de concert pour renforcer leur présence économique en Afrique ? Quels atouts offrent Rabat et Paris ? Le Maroc est à l’évidence un pont entre l’Union européenne, l’Europe au sens large et l’Afrique. Il l’incarne par sa géographie, sa culture et son histoire. Sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a adopté une stratégie extérieure résolument tournée vers l’Afrique. Cette vision et cette dynamique, la France doit les intégrer dans la manière d’aborder son nouveau partenariat économique avec le Maroc. Nous y travaillons déjà et je vois plusieurs domaines prioritaires. Je pense d’abord à celui de la décarbonation et de la connectivité de nos économies. Le Maroc dispose d’un haut potentiel d’énergies renouvelables et d’hydrogène et est à l’initiative de grands projets d’infrastructures énergétiques qui permettront de relier et d’approvisionner l’Afrique et l’Europe en énergie bas-carbone. Plusieurs interconnexions existent déjà, d’autres sont en devenir, sur la façade atlantique du continent africain, avec le très ambitieux et très attendu gazoduc Maroc-Nigeria. Un autre volet tout aussi crucial pour nos économies, c’est les infrastructures portuaires et logistiques, avec l’emblématique réalisation de Tanger-Med et, demain, l’ambition d’une flotte maritime marchande marocaine. Les opérateurs français sont désireux de participer à cette ambition du Maroc, comme hub logistique entre Europe et Afrique. Enfin, je veux rappeler ici aussi le rôle du Maroc dans la formation des acteurs économiques africains, dans le cadre de partenariats avec des institutions, de grandes écoles, mais aussi des entreprises françaises, à l’image de l’Institut de formation ferroviaire de Rabat que j’aurai l’honneur de visiter aujourd’hui. Fin 2019-début 2020, des discussions sérieuses avaient été entamées entre le Maroc et la France au sujet de la délocalisation/relocalisation. Où en sont ces discussions aujourd’hui ? Le Maroc a été visionnaire s’agissant du développement de chaînes de valeur industrielles sur le bassin euro-méditerranéen. Il dispose d’une vraie base installée compétitive, avec les écosystèmes qu’il a su développer dans l’automobile, l’aéronautique, dans l’agriculture et l’agro-alimentaire, et plus récemment dans le ferroviaire. Ces écosystèmes ont prospéré grâce aux complémentarités identifiées en particulier avec des entreprises et des opérateurs français. Pour être clair, le partenariat gagnant-gagnant dont je parle n’est pas et ne peux pas être la délocalisation d’industries européennes au Maroc, de la même manière qu’il ne peut pas être de l’export de produits manufacturés sans valeur ajoutée locale. Ce partenariat repose plutôt sur la création de chaînes de valeur conjointes, s’appuyant sur nos forces respectives et créant des emplois bien rémunérés dans nos deux pays. Et je veux saluer ici la vision d’une entreprise comme Safran et de son président, qui a cru parmi les premières à la force du «Made with Morocco». Mais je pourrais citer des dizaines d’autres entreprises qui ont trouvé, ici au Maroc, une base permettant de renforcer la compétitivité de leurs produits fabriqués dans nos deux pays. Ce qui a réussi dans l’aéronautique, nous pouvons y travailler dans d’autre secteurs comme la santé, l’énergie verte ou le numérique, mais probablement de nombreux autres secteurs qui feront l’économie de demain dans cette logique gagnant-gagnant. Aujourd’hui, le Maroc n’a plus à démontrer qu’il est un partenaire solide pour l’économie européenne, c’est un fait reconnu !</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Voici le bilan à mi-mandat du gouvernement défendu par Aziz Akhannouch || subtitle : Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté, lors de la séance plénière conjointe tenue par les Chambres des représentants et des conseillers, le bilan d'étape de l'action du gouvernement, conformément à l'article 101 de la Constitution. Dans son intervention devant les élus de la Nation, le Chef de l’Exécutif s’est employé à démontrer comment le gouvernement a pu, durant 30 mois de son mandat, améliorer le quotidien des citoyens dans des secteurs tels que la santé, l’emploi, l’enseignement ou encore l’habitat. M. Akhannouch a énuméré, chiffres à l’appui, les «réalisations sans précédent» de son gouvernement qui s’engage à redoubler d’efforts pour faire face aux défis imposés par la sécheresse et les impondérables de la géopolitique mondiale. || body : Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch , a présenté, hier devant les deux Chambres du Parlement , le bilan de mi-mandat de son gouvernement. Articulé autour de deux axes principaux : les avancées sociales et les progrès macroéconomiques, le bilan a mis l’accent sur les initiatives visant à renforcer l'État social, notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation et de la réaction aux crises, telle que la reconstruction après le séisme d'Al Haouz. Parallèlement, M. Akhannouch n’a pas manqué de souligner les «succès économiques» de l’Exécutif, tels que la stabilisation macroéconomique, l'amélioration de l'emploi et la croissance des exportations, qui reflètent selon lui les efforts déployés pour assurer un développement durable. Un plan ambitieux pour le soutien social Dans son intervention, Aziz Akhannouch a indiqué que 70% des ménages bénéficiaient des programmes d'aide sociale. De l'augmentation des pensions à l'appui au logement, le gouvernement vise une amélioration substantielle de la qualité de vie des citoyens, a-t-il dit. «Les Marocains ont vu leur vie s'améliorer grâce aux efforts que nous menons chaque jour», a-t-il déclaré, précisant que les programmes d'aide sociale marquent «un tournant dans la politique sociale du pays, visant à offrir une sécurité financière accrue à une majorité de la population». En détaillant les programmes mis en œuvre, le Chef du gouvernement a révélé que sur les 7,3 millions de foyers au Maroc, 5,3 millions sont désormais couverts par une des formes de soutien social. Ce qui représente près de 70% des ménages, soit «une couverture sociale sans précédent dans l'histoire du pays». À cet égard, il a précisé que 4 millions de foyers profitent directement d'un «soutien social robuste». «Nous avons également augmenté de 5% les pensions des retraités du secteur privé, touchant ainsi 600.000 familles». Pour le Chef de l’Exécutif, l’engagement social ne s'arrête pas là. «400.000 employés ont bénéficié d'une augmentation de salaire, et nous prévoyons d'étendre notre soutien à 330.000 familles à travers le programme de soutien au logement entre 2024 et 2026». Parlement : l’opposition exige plus d’assiduité de la part de Aziz Akhannouch Les partis de l’opposition ont de nouveau décoché leurs flèches à l’endroit de la majorité gouvernementale lors de leur dernière réunion tenue vendredi dernier. Les quatre formations politiques ont par ailleurs protesté contre le manque d’assiduité du Chef du gouvernement pour les séances mensuelles des questions de politique générale et son «manque d’interaction avec l’institution législative». Elles ont par ailleurs dénoncé la mainmise de l’Exécutif sur l’action législative et sa faible interaction avec les propositions de loi. Plus de 3,5 millions bénéficiaires des programmes d'aide sociale Dans le même ordre d’idées, M. Akhannouch n’hésite pas évoquer une révolution sociale tranquille qui a touché 70% des ménages ayant bénéficié d'aides depuis décembre 2023. «Avec les aides directes, nous avons franchi une étape décisive vers un Maroc plus juste et inclusif», a-t-il lancé. En quatre mois seulement, plus de 3,5 millions de foyers ont été touchés par les programmes d'aide sociale. «Ce sont des chiffres parlants qui témoignent de notre engagement envers chaque citoyen», a affirmé M. Akhannouch, soulignant la portée de ces mesures et leur impact sur le quotidien des populations. Selon le bilan exposé, environ 5 millions d'enfants, dont 1,2 million de moins de cinq ans, vivent désormais dans des conditions améliorées grâce à ces interventions. De même, 1,2 million de personnes âgées de plus de 60 ans bénéficient également de ce soutien renforcé, leur garantissant ainsi une meilleure qualité de vie. Un toit pour chacun : lancement du vaste programme de soutien au logement Aziz Akhannouch a mis en avant dans son intervention le nouveau programme de soutien au logement, doté d'une enveloppe de 9,5 milliards de dirhams. «Ce programme est une révolution dans notre approche du logement social» a-t-il dit précisant que 90% des 61.000 demandes enregistrées jusqu'au début avril 2024 ont été acceptées lors de la première phase de sélection. «À ce jour, nous avons déjà versé plus de 618 millions de dirhams pour 7.416 foyers, un investissement direct dans la stabilité familiale et le développement économique», selon le haut responsable. Le programme, qui s'étend sur quatre ans, est non seulement ambitieux mais aussi stratégiquement ciblé, puisqu’il offre une aide financière directe aux familles achetant leur première résidence principale, a insisté M. Akhannouch. Les subventions varient significativement, avec jusqu'à 100.000 dirhams pour les logements dont le prix est inférieur ou égal à 300.000 dirhams, et 70.000 dirhams pour ceux situés entre 300.000 et 700.000 dirhams. Révolution sanitaire : 10 millions d'usagers couverts par le nouveau système de santé S’agissant du secteur de la santé, «un tournant décisif» a été amorcé, selon le Chef du gouvernement. Pour lui, le système de couverture santé «AMO Solidarité» a d'ores et déjà transformé la vie de près de 10 millions de Marocains. «Grâce à une enveloppe annuelle de 9,5 milliards de dirhams, l'État prend en charge les cotisations mensuelles de millions de nos citoyens». Concernant les travailleurs non salariés, Aziz Akhannouch rapporte que, jusqu'à cette date, environ 1,87 million de professionnels ont été inscrits. «Cela porte le nombre total d'assurés principaux et de leurs ayants droit à 4 millions, avec près de 2,27 millions de dossiers de compensation déposés, et des remboursements atteignant 1,9 milliard de dirhams», ajoute-t-il. Et le gouvernement n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Selon M. Akhannouch, le budget dédié à la santé a connu une hausse substantielle, atteignant 30,7 milliards de dirhams en 2024, ce qui représente une augmentation de 35% depuis 2021. En parallèle, le gouvernement a créé 16.500 emplois dans le secteur au cours de cette période, un «effort significatif» pour renforcer les capacités humaines essentielles à une meilleure prise en charge médicale. De plus, une révision salariale a été mise en place pour les médecins qui, après 15 ans d'attente, bénéficient maintenant de l'indice 509, leur octroyant une augmentation nette de salaire de 3.800 dirhams par mois. Et pour améliorer la qualité de l'offre médicale, le gouvernement a également revu à la hausse le nombre d'étudiants formés dans les professions médicales. «Nous avons augmenté ce nombre de 20% annuellement, avec pour objectif de doubler notre capacité d'ici la fin de notre mandat, pour atteindre plus de 23 professionnels médicaux et paramédicaux pour 10.000 habitants en 2025», explique M. Akhannouch, visant ainsi à répondre aux recommandations de l'OMS. Pour atteindre ces objectifs, plus de 93.000 cadres médicaux seront formés d'ici 2025, contre 68.000 en 2022. Le plan comprend également la construction de plus de 481 centres de santé de proximité sur un objectif de 1.400, ainsi que la mise en chantier de trois nouveaux centres hospitaliers à Errachidia, Guelmim et Béni Mellal, en plus du nouvel hôpital universitaire de Rabat. Valorisation du corps enseignant Devant les représentants de la Nation, le Chef du gouvernement a reitéré «l’engagement sans précédent pour l'éducation» de son équipe, mettant en lumière l'augmentation significative du budget alloué à l'éducation, qui passe de 62 milliards de dirhams en 2022 à plus de 74 milliards en 2024. Le haut responsable a mis également en avant les améliorations significatives pour les enseignants : une augmentation de salaire d'au moins 1.500 dirhams, des promotions facilitées et la création d'un nouveau cadre pour les enseignants chercheurs, ainsi que plusieurs ajustements statutaires visant à valoriser et à stabiliser le corps enseignant. Croissance, investissements et balances macroéconomiques en amélioration Pour ce qui est du volet économique et des équilibres macroéconomiques, là encore, M. Akhannouch s’est targué des réalisations de son gouvernement en parlant d’une «reprise économique forte et diversifiée». Il a évoqué à cet égard un net redressement avec une croissance de 3,2% en 2023 après la récession de -7% en 2020. Le bilan macroéconomique de 2023 révèle un compte courant positif à +0,1% du PIB, contrastant avec un déficit de 3,5% en 2022. Aziz Akhannouch a aussi souligné une hausse des revenus de l'État de 68 milliards de dirhams par rapport à 2021, tandis que les dépenses ont augmenté de 61 milliards, aboutissant à une réduction du déficit budgétaire à 4,4% du PIB. En termes d'investissement, les allocations pour 2024 atteignent environ 335 milliards de dirhams, en hausse de 11,6%. L'année 2023 a également vu une augmentation significative des exportations, atteignant 429 milliards de dirhams, et une amélioration du ratio de couverture des importations par les exportations, passant de 78% à 84%. Le secteur touristique, lui, a connu une hausse remarquable avec des revenus de 104 milliards de dirhams et 14,5 millions de visiteurs en 2023. Quant aux réserves de change, elles se sont renforcées à 359 milliards de dirhams, alors que les transferts des Marocains résidant à l'étranger ont dépassé 115 milliards de dirhams. Plus de 621.000 postes créés dans les secteurs non agricoles Concernant l’emploi, un secteur sur lequel le gouvernement a été vivement critiqué, le Chef de l’Executif a parlé d’«une performance record». Il a ainsi rappelé que le gouvernement a réussi à créer plus de 621.000 emplois dans les secteurs non agricoles. Le programme «Awrach» a généré plus de 221.486 emplois, tandis que «Forsa» a aidé 21.200 entrepreneurs à développer leurs projets, a-t-il indiqué. Ces chiffres contrastent fortement, selon lui, avec les créations d'emplois des décennies précédentes, marquant ainsi un tournant majeur dans la politique d'emploi nationale. Et face aux défis, notamment la perte d'emplois dans l'agriculture due à la sécheresse et à la mécanisation, le gouvernement s’engage dans la seconde moitié de mandat, à redoubler d’efforts pour favoriser la création de postes de travail de qualité, a-t-il relevé. Mesures gouvernementales pour soutenir plus de 420.000 familles «Nous avons tenu nos engagements», a affirmé M. Akhannouch, mettant en avant les mesures adoptées dans le cadre de l'accord du 30 avril 2022 pour booster le pouvoir d'achat de plus de 420.000 familles marocaines, avec un impact financier de 21,4 milliards de dirhams. Ces mesures comprennent l'augmentation du salaire minimum dans le secteur public, une hausse de 10% du SMIG et du SMAG, ainsi qu'un ajustement des salaires dans la fonction publique, passant de 8.287 dirhams en 2022 à 8.561 dirhams en 2023. De plus, les pensions dans le secteur privé ont connu une augmentation de 5%. Le gouvernement a aussi relevé les allocations familiales pour les quatrième, cinquième et sixième enfants de 36 à 100 dirhams, et a augmenté les salaires des cadres éducatifs, des professeurs chercheurs et des médecins. Une exemption de TVA a été généralisée à des produits de base largement consommés comme les médicaments, les fournitures scolaires et certains produits alimentaires. Reconstruction d’Al Haouz, Coupe du monde 2030, stress hydrique... les défis d’avenir • Renforcer l'indépendance du pouvoir judiciaire et améliorer l’arsenal juridique en matière de Code de procédure pénale et de procédure civile. • Œuvrer pour faire aboutir le chantier de la réforme du Code de la famille conformément à la vision Royale. • Consolider les régimes de l’AMO et des aides sociales directes (ASD) en s’attachant à renforcer leur ciblage et la pérennisation de leur financement. • Renforcer le programme de lutte contre les disparités sociales et territoriales et mener à bien le programme d’urgence pour la reconstruction et la mise à niveau générale des régions touchées par le séisme du 8 septembre 2023. • Renforcer l'offre de soins via l'opérationnalisation de la nouvelle gouvernance, grâce notamment à la création des groupements sanitaires territoriaux, et le pilotage effectif de la Haute Autorité de santé. • Œuvrer pour booster l’emploi à travers la stimulation de l’investissement productif et la promotion de l’entrepreneuriat. • Poursuivre le déploiement des projets stratégiques lancés, notamment la réalisation de lignes ferroviaires «Ligne à grande vitesse» et d'une liaison électrique très haute tension depuis les provinces du Sud. • Poursuivre la mise en œuvre de la feuille de route «Climat des affaires», activer la mise en œuvre de la Charte nationale de décentralisation administrative et compléter la réforme des Centres régionaux d'investissement. • Renforcer la lutte contre le stress hydrique en accélérant le déploiement du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation (PNAEPI 2020-2027). • Saisir les opportunités des événements mondiaux, notamment l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2025 et de la Coupe du monde FIFA 2030. • Parachever la mise en œuvre du caractère officiel de la langue amazighe, avec un budget qui atteindra 1 milliard de dirhams par an à l’horizon 2026. Pour consulter l'intégralité du bilan d'étape du gouvernement Akhannouch</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : L’incertitude plane toujours sur l’issue du dialogue social à quelques jours du 1er mai || subtitle : À quelques jours de la célébration de la fête du Travail, peu d’avancées ont été enregistrées dans les discussions engagées dans le cadre du dialogue social entre le gouvernement et les partenaires sociaux. Dès lors, parvenir à un accord avant le Premier mai paraît un objectif difficilement atteignable. Dans une déclaration accordée au «Matin», Khalid Alami Houir, secrétaire général adjoint de la Confédération démocratique du travail, déplore l’absence d’indicateurs positifs quant à l’aboutissement des négociations. || body : À huit jours de la célébration de la fête du Travail , les réunions s’intensifient entre le gouvernement et les centrales syndicales les plus représentatives en vue de parvenir à un accord. Mais visiblement, cet objectif ne sera pas atteint d’ici le Premier mai. Même les observateurs les plus optimistes se rendent à l’évidence. Il sera difficile de trouver un terrain d’entente entre les différents protagonistes sur les principales revendications des syndicats . «Il existe très peu d’indicateurs positifs sur l’aboutissement des négociations en cours à un accord d’ici la fin de cette semaine. Car malgré la tenue de deux réunions, la première avec le Chef de gouvernement et la deuxième avec une commission ministérielle , aucune avancée n’a été enregistrée concernant les principales revendications, à commencer par la revalorisation des salaires dans le secteur public et privé et la baisse de l’impôt sur le revenu», regrette Khalid Alami Houir , secrétaire général adjoint de la Confédération démocratique du travail (CDT) , dans une déclaration accordée au «Matin». Salaires, droit de grève, retraites... le dialogue social à un tournant décisif C’est parti pour un nouveau round de dialogue social entre le gouvernement et les partenaires sociaux. Une nouvelle série de négociations s’est ouverte, mardi, avec la participation des centrales syndicales les plus représentatives et les départements ministériels chargés de mener le dialogue. Entamées par des réunions thématiques, ces sessions abordent des sujets vitaux tels que les augmentations salariales, la loi organique sur le droit de grève et la réforme des retraites. Ces discussions visent à concilier les intérêts divergents dans un contexte marqué par des revendications historiques des syndicats. Avec des propositions gouvernementales sur la table et des syndicats armés de demandes fermes, le climat social est à un tournant décisif. En effet, bien que le gouvernement insiste sur l’importance pour tous les partenaires sociaux de parvenir à un consensus avant le Premier mai en vue de concrétiser trois principaux points de l’accord du 30 avril 2022 (l’ amélioration des revenus et l’ augmentation des salaires dans les secteurs public et privé, la loi organique régissant le droit de grève et la réforme des régimes de retraite ), l’Exécutif demeure rigide et refuse selon les syndicats de faire des concessions de nature à faire avancer le dialogue. «S’agissant du point relatif à l’ augmentation des salaires et la révision de l’impôt sur le revenu , par exemple, le gouvernement tarde à convoquer la commission thématique chargée de l'amélioration des revenus et des salaires. On se pose des questions du coup sur le sérieux de la démarche du gouvernement, s’agissant de la mise en œuvre de ses engagements annoncés lors de la première séance du dialogue social qui s'est tenue avec le Chef du gouvernement le 26 mars», explique M. Houir, qui déplore par la même occasion l’absence d’avancées concrètes concernant même les dossiers à caractère social, notamment la réforme de la loi sur la grève, la réforme de la retraite ou encore la réforme du Code du travail . «Je tiens à souligner que la Confédération démocratique du travail n’a reçu jusqu’à présent aucune copie du projet de loi relatif à la grève», ajoute le même responsable. Dialogue social : L’UMT désillusionnée aussi La désillusion de la CDT n’a d’égal que la déception de l’ Union marocaine du Travail (UMT) qui a fait part, dans un communiqué publié samedi dernier, à l’issue de la réunion de sa commission nationale chargée du dialogue social , de son regret concernant l’absence d’avancées concrètes à l’issue des réunions entre les centrales syndicales et les autres interlocuteurs, à savoir le gouvernement et le patronat . La centrale syndicale, qui a annoncé ne pas avoir reçu non plus aucune copie du projet de loi sur la grève, a réitéré son appel au gouvernement à accélérer la mise en œuvre des engagements contenus dans l’accord du 30 avril 2022. Des engagements en tête desquels vient l'augmentation générale des salaires pour les secteurs public et privé, la révision de l'impôt sur le revenu pour alléger les charges fiscales sur les fonctionnaires et les salariés et la création d'un nouveau grade pour les fonctionnaires. De son côté, le gouvernement communique peu sur les résultats du dialogue avec les partenaires sociaux, bien qu’il insiste sur la nécessité parvenir à un consensus sur la mise en œuvre de l’accord du 30 avril 2022 avant la fête du Travail. Dans une déclaration à la presse à l'issue d'une réunion avec la CGEM (15 avril dernier), le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri , a souligné que «le gouvernement insiste sur la nécessité que tous les partenaires sociaux parviennent à un consensus avant le Premier mai en vue de concrétiser trois principaux points de l’accord du 30 avril 2022, à savoir l’amélioration des revenus et l’augmentation des salaires dans les secteurs public et privé, la loi organique régissant le droit de grève et la réforme des régimes de retraite».</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Parlement : La présentation du bilan du gouvernement reportée || subtitle : Initialement programmée pour ce mercredi, la séance de présentation du bilan de mi-mandat du gouvernement devant les parlementaires a été reportée. || body : Les présidents des Chambres des représentants et des conseillers ont annoncé le report de la séance plénière conjointe pour la présentation du bilan d’étape de l’action gouvernementale. Aziz Akhannouch devait présenter le bilan à mi-mandat de l'Exécutif ce mercredi à 17H00 devant les parlementaires. Akhannouch présente le bilan de mi-mandat du gouvernement mercredi au Parlement Le Chef du Gouvernement, Aziz Akhannouch, présentera le bilan de mi-mandat de l'Exécutif mercredi prochain devant les parlementaires. Cette décision a été prise suite à la demande du président de la Chambre des représentants au Chef du gouvernement pour permettre le parachèvement du processus de renouvellement de ses instances .</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Sahara marocain : La Belgique réitère son soutien au plan d’autonomie || subtitle : La Belgique considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme "un effort sérieux et crédible du Maroc et comme une bonne base pour une solution acceptée par les parties". || body : Cette position a été exprimée dans la déclaration conjointe adoptée lors de la 3ème réunion de la Haute Commission mixte de partenariat Maroc-Belgique , coprésidée, ce lundi à Rabat, par le Chef du Gouvernement, M. Aziz Akhannouch , et le Premier ministre belge, M. Alexander De Croo . Maroc-Belgique : Ouverture à Rabat de la 3è réunion de la Haute commission mixte de partenariat Les travaux de la 3è réunion de la Haute commission mixte de partenariat Maroc-Belgique se sont ouverts, lundi à Rabat, sous la coprésidence du Chef du gouvernement Aziz Akhannouch et du Premier ministre belge Alexander De Croo. M. De Croo a réitéré dans ce cadre "le soutien de longue date de la Belgique au processus mené par les Nations Unies pour une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable pour les parties", lit-on dans la Déclaration. A cette occasion, les deux parties conviennent de "l’exclusivité de l’ONU dans le processus politique et réaffirment leur soutien à la résolution 2703 (2023) du Conseil de sécurité de l’ONU , qui a noté le rôle et la responsabilité des parties dans la recherche d’une solution politique réaliste, pragmatique, durable et fondée sur le compromis", ajoute-t-on de même source.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Sahara : La diplomatie marocaine rappelle à Di Mistura les trois constantes de la position du Royaume || subtitle : Nasser Bourita, a eu, jeudi à Rabat, des entretiens avec l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura. Ces entretiens se sont déroulés en présence de l’Ambassadeur, Représentant Permanent du Royaume du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale. || body : Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita , a eu, jeudi à Rabat, des entretiens avec l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara marocain , Staffan de Mistura . Sahara : Un nouveau test à plusieurs dimensions devant le conseil de sécurité Le programme du Conseil de sécurité pour ce mois d’avril prévoit des consultations sur la question du Sahara marocain. Comme il est d’usage pour cette séance qui se tiendra mardi 16 avril, il s’agira pour l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, ainsi que du Représentant personnel du Secrétaire général et chef de la Minurso, Alexander Ivanko, de présenter leurs briefings au membres du Conseil de sécurité. Ces entretiens se sont déroulés dans une atmosphère empreinte de franchise et un esprit positif et constructif, en présence de l’Ambassadeur, Représentant Permanent du Royaume du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale , indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre d’une tournée régionale auprès des parties citées par la résolution 2703 du Conseil de Sécurité , en vue de relancer le processus politique des tables rondes avec la participation du Maroc , de l’ Algérie , de la Mauritanie et du "polisario" , en tant que seul cadre défini par les résolutions du Conseil de Sécurité pour parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable et basée sur le compromis. A cette occasion, souligne le communiqué, la délégation marocaine a rappelé les constantes de la position du Maroc, réaffirmées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI , que Dieu L’assiste, au Secrétaire Général des Nations Unies , à savoir : 1. Pas de processus en dehors du cadre des tables rondes défini par l’ONU, avec la pleine participation de l’Algérie ; 2. Pas de solution en dehors de l’Initiative Marocaine d’Autonomie ; 3. Pas de processus sérieux, au moment où le cessez-le-feu est violé quotidiennement par les milices du "polisario".</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Le Maroc parmi les pays amis sur lesquels compte le Mali pour la poursuite de sa reconstruction (PM malien) || subtitle : Le Royaume du Maroc fait partie des pays amis sur lesquels compte le Mali pour la poursuite du processus de sa reconstruction et de sa stabilisation, a affirmé le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga. || body : Recevant en audience la délégation marocaine qui participait à la Semaine des Géomètres Experts du Mali (du 18 au 20 avril), dont le Royaume est l’invité d’honneur, M. Maïga a souligné que le Maroc est "un pays frère et ami" avec lequel le Mali entretient des relations spécifiques et historiques. Mali : création d'un organe national de dialogue pour la paix Les autorités de transition au Mali ont créé un organe de dialogue purement national pour tenter de faire instaurer la paix dans le pays, après avoir officialisé jeudi la fin d'un accord conclu en 2015, dit "Accord d'Alger", indique un décret publié vendredi soir à Bamako. Il a, à cet égard, salué l’appui continu du Royaume au Mali, ainsi que les relations bilatérales particulières, indiquant que sur Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc a toujours oeuvré pour stabiliser la situation au Mali. "Nos deux pays ne font pas frontières, mais nos relations sont comme des relations entre frères et amis", a-t-il fait noter, relevant que cela montre la densité, la profondeur et la solidité des liens entre les deux pays. "Vu les relations historiques, le Maroc apparaît comme un pays frontalier du Mali. Il est donc parrain, frère et ami", a-t-il souligné, précisant que les citoyens des deux pays "doivent avoir une claire conscience de la spécificité des relations" liant le Maroc et le Mali. Dans ce sens, M. Maïga a mis en avant les liens de fraternité et d'amitié entre les peuples des deux pays, soulignant que le Royaume constitue une destination préférée des Maliens. Rappelant le caractère historique de la coopération maroco-malienne, il a fait savoir que la Clinique périnatale Mohammed VI de Bamako, inaugurée en juillet 2022, constitue un modèle de cette coopération exemplaire, mettant en exergue les efforts déployés par les médecins marocains pour transmettre les connaissances à leurs homologues maliens. La délégation marocaine reçue en audience par le Premier ministre malien comprend notamment l'ambassadeur du Maroc au Mali, Driss Isbayene, et le président de l'Ordre National des Ingénieurs Géomètres Topographes, Khalid Yousfi.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Recensement 2024 : Le HCP lance les entretiens pour sélectionner les enquêteurs || subtitle : Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) a annoncé le démarrage des entretiens pour sélectionner les candidats souhaitant participer au Recensement général de la population et de l'habitat (RGPH) 2024. || body : "Le Haut-Commissaire au Plan a tenu, jeudi 02 mai 2024, une réunion, en présence des directeurs centraux et régionaux, consacrée à l'examen de l'avancement des préparatifs pour la réalisation du Recensement Général de la Population et de l'Habitat 2024", indique le HCP dans un communiqué. Recensement 2024 : Ahmed Lahlimi fait le point Profitant de l’occasion du lancement de la formation en ligne des futurs agents recenseurs pour le Recensement général de la population et de l’habitat 2024, Ahmed Lahlimi Alami, haut-commissaire au Plan, a fait le point sur l’état d’avancement de cette opération d’envergure. Après avoir rappelé que 200.000 personnes suivront une formation en ligne, mais que 55.000 seulement seront retenues, M. Lahlimi a mis l’accent sur l’importance de les outiller des connaissances et techniques nécessaires afin qu’ils puissent mener à bien leur mission de manière optimale. Cette réunion a été l'occasion de présenter les données concernant l'évolution des candidats dans la phase de formation à distance, fait savoir la même source, notant qu'un nombre important de ces candidats ont accompli cette phase avec succès. Et de poursuivre que sur la base des données disponibles à cet égard, le Haut-Commissaire au Plan, Ahmed Lahlimi Alami , a donné des instructions aux directeurs régionaux pour assurer une gestion appropriée des étapes programmées dans le cadre du processus de réalisation du RGPH et ce, en prenant les dispositions nécessaires pour entamer les entretiens dans les plus brefs délais. Le HCP fait également savoir qu'en veillant à poursuivre l'adoption d'une approche de transparence et d'équité envers les candidats, M. Lahlimi a réaffirmé l'importance de l'application des critères objectifs établis et de vérifier le niveau d'assimilation des candidats du contenu de la formation à distance. La réussite des candidats aux entretiens , étape cruciale dans le processus de sélection des participants au RGPH 2024, ne garantit pas leur participation à cette opération, puisque la sélection finale prendra en compte, en plus des résultats de ces entretiens , les besoins fonctionnels et territoriaux de chaque région, rappelle la même source.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Blanchiment de capitaux: 114 décisions judiciaires rendues au premier trimestre 2024 || subtitle : Les efforts du Maroc en matière de lutte contre les différentes formes de crimes de blanchiment de capitaux ont été mis en avant, vendredi à Tanger, lors d’un séminaire international, tenu en présence d’un aréopage d’avocats, d’experts et de responsables judiciaires marocains et étrangers. || body : Les participants à cette rencontre, organisée par l’ Union internationale des avocats (UIA), en partenariat avec le barreau de Tanger et l’Association des barreaux du Maroc, sous le thème «La lutte contre le blanchiment de capitaux, enjeux et défis», ont souligné que le Maroc dispose d’un arsenal juridique solide qui a contribué à la consolidation du dispositif de lutte contre les crimes de blanchiment de capitaux. S’exprimant à cette occasion, le président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), Mohamed Abdennabaoui , a souligné que le blanchiment de capitaux constitue une menace pour le cycle économique et la libre concurrence et impacte l’inflation, notamment avec les transformations économiques et technologiques rapides liées au crime organisé, mettant l’accent sur le rôle de l’avocat, conformément aux dispositions de la loi 43.05 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux, puisqu’il se trouve dans un carrefour entre ses obligations déontologiques et professionnelles, son devoir de vigilance et sa position de maillon essentiel du procès équitable. Blanchiment de capitaux et financement du terrorisme : 5.208 déclarations de soupçon en 2022 L’année 2022 a été marquée par une amélioration significative des indicateurs opérationnels de l’Autorité nationale du renseignement financier. Grâce aux actions menées par l’Institution et aux efforts déployés conjointement avec les différents partenaires concernés par la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, le nombre de dossiers traités a connu une augmentation significative. Ce qui confirme, encore une fois, la valeur ajoutée créée par le renforcement de la collaboration avec les Autorités d’application de la loi et les Autorités de supervision et de contrôle. En outre, le responsable judiciaire a relevé qu’environ 114 décisions judiciaires sur des crimes de blanchiment de capitaux ont été rendues au premier trimestre 2024, saluant «l’évolution positive en matière de réduction du délai moyen relatif à l’émission des jugements, puisque 75% des jugements ont été rendus dans les délais indicatifs fixés par le Conseil (180 jours devant les tribunaux de première instance et 120 jours en cas d’appel), tout en respectant les règles du procès équitable, et ce malgré les défis liés à la complexité de ce type de criminalité et à la vaste compétence territoriale des tribunaux chargés des crimes financiers. Il a affirmé que les efforts conjoints et la coopération entre les organes judiciaires et de défense constituent le moyen le plus efficace pour surmonter les défis sans précédent liés aux technologies émergentes (crypto-monnaies, méthodes de transfert d’argent), notant l’importance de s’armer des moyens de recherche fournis par les technologies innovantes pour détecter les crimes de blanchiment de capitaux. Les textes législatifs et les mécanismes institutionnels ne suffisent pas pour réduire les risques liés au blanchiment de capitaux Pour sa part, le président du ministère public, El Hassan Daki, a rappelé que le Maroc a pris une série de mesures pratiques pour renforcer l’écosystème financier national, en répondant aux normes du Groupe d’action financière (GAFI), et en assurant l’adéquation de la législation juridique et l’élargissement des compétences des tribunaux financiers, soulignant que ces efforts ont assuré la sortie du Maroc de la liste grise du GAFI et renforcé la confiance dans le système économique marocain, tout en faisant du Royaume une destination sûre pour les investissements. Après avoir souligné que les textes législatifs et les mécanismes institutionnels ne suffisent pas à eux seuls à réduire les risques liés au blanchiment de capitaux, M. Daki a souligné la nécessité de développer les compétences des différents intervenants, d’améliorer leurs méthodes de travail et d’accroître la coordination et la coopération entre les organes judiciaires, sécuritaires, économiques et bancaires concernés, notant que la présidence du ministère public a mis en place des guides pratiques sur les techniques de recherche et d’enquête sur les différentes formes de crimes de blanchiment de capitaux, en partenariat avec les organismes chargés de l’application de la loi. M. Daki a, à cet égard, noté que les efforts déployés pour lutter contre ce type de criminalité ont provoqué une augmentation constante du nombre d’affaires enregistrées depuis l’entrée en vigueur de la loi relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux, précisant qu’un total de 336 affaires ont été enregistrées durant la période 2008-2018, contre plus de 2.927 affaires entre 2018 et 2023, tandis que les jugements rendus ont augmenté de 27 à 311. Il a également mis l’accent sur les nouveaux défis liés au développement technologique (e-commerce, actifs virtuels, dark web...) qui nécessitent de poursuivre les efforts individuels et collectifs, de moderniser l’arsenal juridique, de développer les compétences et de renforcer la coordination nationale et internationale. De son côté, le président de l’Autorité nationale du renseignement financier, Jawhar Nfissi, a affirmé que la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme a pris, au cours des dernières années, une dimension stratégique dans les relations internationales, tant bilatérales que multilatérales, puisqu’elle est désormais au centre des préoccupations de nombreux organismes internationaux, notamment le Conseil de sécurité, le GAFI et les groupes régionaux affiliés, soulignant l’importance de l’adhésion des différentes professions judiciaires et du secteur privé aux efforts visant à garantir l’immunité du système économique et financier contre ce type de criminalité. M. Nfissi a noté que le dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux a connu, au cours des cinq dernières années, notamment depuis la publication du premier rapport d’évaluation sur le Maroc réalisé par le GAFI en 2018, «un bond qualitatif pour répondre aux normes internationales en la matière, selon le témoignage des experts du groupe», relevant que «le Maroc poursuit ses efforts pour relever son engagement à 34 sur les 40 recommandations stipulées». Il a assuré que «les réformes juridiques, institutionnelles et réglementaires ont permis au Maroc de sortir des listes grises du GAFI et de l’Union européenne, ce qui constitue un hommage rendu au Maroc par la communauté internationale pour ses efforts et l’efficacité de son dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le terrorisme, et le couronnement des efforts de tous les acteurs des secteurs public et privé». Quant au directeur financier de l’Union internationale des avocats (UIA), Silvestre Tandeau De Marsac, il a souligné que le blanchiment de capitaux est un sujet de préoccupation, puisqu’il affecte la stabilité économique et la sécurité mondiale, compte tenu de la situation actuelle des flux financiers et de l’expansion de la portée des technologies et des actifs virtuels, soulignant que, selon les dernières estimations, les activités de blanchiment de capitaux représentent environ 3% du produit intérieur brut mondial. Le blanchiment de capitaux est l’un des crimes financiers les plus dangereux Pour le président de l’Association des barreaux du Maroc, Houssein Zayani, ce séminaire constitue une contribution des avocats à l’édification d’un système judiciaire équitable et au renforcement de la coopération existante entre les composantes du système judiciaire, outre leur rôle dans le renforcement de la confiance et la réalisation de la sécurité judiciaire, soulignant que «le blanchiment de capitaux est l’un des crimes financiers les plus dangereux qui se sont développés à l’ère de l’économie numérique, en plus de son lien avec le crime organisé». De son côté, le bâtonnier du barreau de Tanger, Anouar Belloki, a souligné que la lutte contre le blanchiment de capitaux est aujourd’hui d’une importance capitale pour la stabilité économique et la sécurité mondiale, à une époque où les flux financiers transcendent les frontières à une échelle sans précédent et les technologies émergentes facilitent les transactions, notant que l’avocat, étant au cœur de ces transformations sociales, économiques et technologiques, se trouve dans un carrefour à multiples risques professionnels et son devoir de vigilance quant à l’identification et l’évaluation des risques associés à ses clients et le suivi de leurs transactions. Cet événement de deux jours a abordé quatre thématiques, à savoir «Blanchiment de capitaux, défis sociaux, économiques, politiques et juridiques», «Évolutions réglementaires et nouvelles tendances», «Technologies émergentes, défis uniques et opportunités attrayantes» et «L’avocat et la lutte contre le blanchiment de capitaux».</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Séance plénière jeudi pour le parachèvement des organes de la Chambre des Représentants || subtitle : La Chambre des représentants tiendra jeudi une séance plénière consacrée au parachèvement de la composition de ses organes. || body : Cette séance plénière, tenue conformément aux dispositions de l'article 62 de la Constitution et du règlement intérieur, débutera à 16H00, précise un communiqué de la Chambre des représentants . Les groupes parlementaires s’affrontent pour s’assurer une place dans les commissions clés Au cœur de la session parlementaire de printemps, le renouvellement des instances de la Chambre des représentants déclenche une intense bataille politique. Entre élections serrées et manœuvres stratégiques, les groupes parlementaires s’affrontent pour s’assurer une place au bureau et dans les commissions clés, sous l’œil vigilant du président réélu, Rachid Talbi Alami. Cette période critique révèle les complexités et les défis du processus électoral interne, dictés par des règles strictes de représentation et de proportionnalité. La Chambre des représentants a réélu, vendredi dernier, Rachid Talbi Alami , du Rassemblement national des indépendants (RNI), en tant que président pour la période restante de l’actuelle législature, lors d’une séance plénière tenue à l’occasion de l’ouverture de la deuxième session de l’année législative 2023-2024, rappelle la même source.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : La Chambre des représentants ouvre vendredi la 2ème session de l’année législative 2023-2024 || subtitle : La Chambre des représentants tiendra une séance plénière, vendredi prochain, consacrée à l’ouverture de la deuxième session de l’année législative 2023-2024 et à l’élection du président de la Chambre pour le reste de la législature (2021-2026). || body : Cette séance, qui se tiendra en vertu des dispositions des articles 62 et 65 de la Constitution et de l’article 24 du Règlement intérieur , débutera à 15h00, indique un communiqué de la Chambre des représentants . Rentrée parlementaire : la course aux postes de responsabilité a commencé Le Parlement marocain s’apprête à vivre une période charnière. Conformément à l’article 62 de la Constitution, d’importants changements sont à prévoir au sein des structures dirigeantes des deux Chambres. Cette phase cruciale de renouvellement soulève des interrogations, notamment sur les rapports de force au sein de la majorité gouvernementale.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Bourita reçoit l'ambassadeur de Bahreïn, porteur d'un message écrit à S.M. le Roi du Souverain bahreïni || subtitle : Sur Hautes Instructions Royales, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, a reçu, vendredi à Rabat, l'ambassadeur du Royaume de Bahreïn, Khalid Bin Salman Al-Musallam. || body : Lors de cette entrevue, l'ambassadeur du Royaume de Bahreïn , Khalid Bin Salman Al-Musallam a remis au ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita un message écrit adressé à Sa Majesté le Roi Mohammed VI , que Dieu Le préserve, par le Souverain de Bahreïn , S.M. Hamad Ben Aissa Al Khalifa . بتعليمات ملكية سامية، استقبل السيد ناصر بوريطة، اليوم بالرباط، سفير مملكة البحرين، السيد خالد بن سلمان المسلم، حاملاً رسالة إلى صاحب الجلالة الملك محمد السادس، نصره الله، من صاحب الجلالة الملك حمد بن عيسى آل خليفة، عاهل مملكة البحرين. pic.twitter.com/FroVglc8Z1 — الدبلوماسية المغربية (@MarocDiplo_AR) April 5, 2024</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : La CMR adhère au programme «Data Tika» de la CNDP || subtitle : La Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP) et la Caisse marocaine des retraites (CMR) ont signé, jeudi à Rabat, une convention de partenariat d'adhésion au programme «Data Tika». || body : Paraphée par le président de la CNDP, Omar Seghrouchni , et le directeur de la CMR, Lotfi Boujendar , cette convention formalise l'adhésion de la CMR au programme «Data Tika» mis en place par la CNDP le 9 juillet 2020, dans le but de protéger de façon proactive le citoyen marocain au sein de l'écosystème numérique et de renforcer les mesures de protection des données à caractère personnel. La CMR se dotera d’une plateforme Data de nouvelle génération La Caisse marocaine des retraites poursuit le processus de modernisation de son système d’information. La Caisse compte, en effet, se doter d’une plateforme Data de nouvelle génération avec l’opérationnalisation de la gouvernance des données à travers des cas d’usage Data. L’institution opérationnalisera ainsi son cadre de gouvernance data ayant été élaboré sur la base d’une étude menée en 2023. Ce partenariat entre les deux institutions se traduira notamment par l'organisation de sessions de formation sur la protection des données à caractère personnel et l'accès à l'application en ligne de dématérialisation des notifications à la CNDP ainsi que l'accompagnement de la CMR dans la mise en conformité de ses processus de traitement de données à caractère personnel en interne et avec son écosystème de plus en plus digitalisé. Dans une déclaration à la MAP, M. Seghrouchni a indiqué que la convention «Data Tika» porte sur trois volets, «le premier concerne la conformité du partenaire dans toutes ses déclarations, ses demandes d'autorisations préalables et ses traitements des données à caractère personnel, le deuxième se rapporte à la prise en compte de ce qui est à venir avec le partenaire, tandis que le troisième volet concerne une lecture transverse de ce qui est traité avec ce partenaire». M. Seghrouchni a, en outre, fait savoir que ce partenariat avec une institution importante sur le plan de la retraite «nous permettra de mieux comprendre les besoins attendus par de ce secteur et de nous conformer à ces demandes». Pour sa part, M. Boujendar a fait savoir que la CMR gère les données de plus de 2 millions d'affiliés, d'où l'importance, a-t-il dit, de s'assurer de la conformité totale dans la gestion de ces données. Dans cette optique, a-t-il poursuivi, la CMR a renforcé ses liens de partenariat à travers la signature de cette convention, ajoutant que «nous comptons tirer profit de l'expérience et de l'expertise de cette institution pour nous aider à mieux cadrer cette question de respect des données personnelles ». Il a également relevé que le choix de la CMR est d'être une institution ouverte sur les besoins de ses affiliés, à travers la multiplication des canaux de communication, ce qui implique des objectifs à atteindre tout en respectant un certain nombre de contraintes, mettant en avant la portée du partenariat signé qui contribuera à atteindre cet équilibre entre les objectifs et les contraintes, à travers l'accompagnement et le conseil de la CNDP. Créée en vertu de la loi n°09-08 du 18 février 2009 relative à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel , la CNDP est chargée de vérifier que les traitements des données personnelles sont licites, légaux et qu’ils ne portent pas atteinte à la vie privée, aux libertés et droits fondamentaux de l’Homme. La CMR est engagée depuis 1930 au service de la retraite du secteur public marocain en assurant l'administration et la gestion des fonds de réserves de plusieurs régimes.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Le régime de sécurité sociale au menu du Conseil de gouvernement || subtitle : Un Conseil de gouvernement se tiendra jeudi, sous la présidence du Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, indique un communiqué du Département de la présidence du gouvernement. || body : Au début de ses travaux, le Conseil de gouvernement examinera un projet de loi modifiant et complétant le Dahir portant loi relatif au régime de sécurité sociale . Conseil de gouvernement : cinq nouvelles nominations à de hautes fonctions Le Conseil de gouvernement, réuni jeudi sous la présidence du Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, a approuvé des propositions de nomination à de hautes fonctions. Dans ce sens, le Conseil se penchera sur l'examen de deux projets de décret , dont le premier fixe des dispositions particulières relatives au régime d'assurance maladie obligatoire de base applicable aux personnes capables de payer les cotisations et n'exerçant aucune activité rémunérée ou non rémunérée , alors que le deuxième modifie et complète le décret relatif aux procédures d'exécution des dépenses du Conseil économique, social et environnemental . Le Conseil achèvera ses travaux par l’examen de propositions de nomination à des fonctions supérieures , conformément aux dispositions de l’article 92 de la Constitution, conclut le communiqué.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Le Conseil de la concurrence ouvre une enquête sur le fonctionnement concurrentiel du marché de la sardine || subtitle : Le Conseil de la concurrence a décidé, sur proposition de son rapporteur général par intérim, de se saisir d'office pour ouvrir une procédure d’instruction afin d’examiner le fonctionnement concurrentiel du marché de l'approvisionnement en sardine. || body : "Dans le cadre du suivi du fonctionnement concurrentiel des marchés nationaux , les investigations préliminaires menées par les services compétents du Conseil de la Concurrence ont relevé l’existence éventuelle d'un accord sur les prix conclu entre certains opérateurs économiques du marché de l'approvisionnement en sardine ; Cet accord est susceptible de fausser la libre concurrence sur le marché concerné et porter atteinte aux intérêts des consommateurs ", indique un communiqué du rapporteur général par intérim du Conseil de la concurrence. Le Conseil de la concurrence alerte sur une éventuelle augmentation des prix des boissons dans les cafés Le Conseil de la concurrence a annoncé que les investigations préliminaires menées par ses services compétents ont permis de relever des éléments selon lesquels certains propriétaires et gérants de cafés, étudient une éventuelle augmentation des prix des boissons servies dans les cafés, soulignant que si ces faits sont avérés, une enquête sera ouverte à ce sujet. A cet effet, et conformément aux dispositions de l'article 4 de la loi n° 20.13 relative au Conseil de la Concurrence telle que modifiée et complétée, ce dernier a, sur proposition de son rapporteur général par intérim, décidé de se saisir d'office pour ouvrir une procédure d’instruction afin d’examiner le fonctionnement concurrentiel du marché concerné, ainsi que la conformité des pratiques susvisées avec les dispositions de la loi n°104-12 relative à la liberté des prix et de la concurrence, fait savoir la même source. Le communiqué rappelle que l'article 6 de la loi 104-12 précitée, prévoit : "Sont prohibées, lorsqu’elles ont pour objet ou peuvent avoir pour effet d’empêcher, de restreindre ou de fausser le libre jeu de la concurrence sur un marché, les actions concertées , conventions , ententes ou coalitions expresses ou tacites , sous quelque forme et pour quelque cause que ce soit, notamment lorsqu’elles tendent à : 1. limiter l'accès au marché ou le libre exercice de la concurrence par d’autres entreprises ; 2.faire obstacle à la formation des prix par le libre jeu du marché en favorisant artificiellement leur hausse ou leur baisse...". Cette décision de saisine d'office s'inscrit dans le cadre de l'exercice par le Conseil de la concurrence de ses missions et attributions constitutionnelles et législatives visant la régulation de la concurrence sur les marchés et la protection des intérêts des consommateurs, notamment en ce qui concerne les produits de première nécessité ayant un impact important sur leur pouvoir d'achat , souligne le rapporteur général par intérim. Et de conclure : "Il y a lieu de préciser que la présente décision de saisine d'office est un acte procédural ayant pour objet l’ouverture de l'instruction concernant les pratiques susmentionnées, et ne saurait préjuger de la décision finale du Conseil à ce sujet".</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Travailleurs sociaux : catégories, formation, éligibilité... tout ce qu’il faut savoir || subtitle : Adopté par le Conseil du gouvernement du 21 mars dernier, le projet de décret relatif aux travailleurs sociaux vient encadrer cette profession longtemps exercée en l’absence de contours juridiques clairs. Dans un entretien exclusif accordé au Journal «Le Matin», le secrétaire général par intérim du ministère de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille, Adil Ghammarte, revient en détail sur les apports de ce texte qui concerne environ 35.000 travailleurs sociaux au Maroc, hors secteur public. || body : Le Matin : Quelles sont les grandes lignes du projet relatif à la réglementation de la profession de la travailleuse et du travailleur sociaux ? Adil Ghammarte. Adil Ghammarte : Le décret n°2.22.604 portant application des dispositions de la loi n°45.18 réglementant la profession de travailleuse et travailleur sociaux, notamment les articles 3, 6, 8, 9, 12 et 23, qui font référence à des textes réglementaires précisent respectivement : • Les catégories et branches professionnelles incluses dans chaque domaine du travail social. • Les conditions, modalités et liste des certificats et diplômes requis pour la délivrance de l’accréditation pour l’exercice de la profession de travailleur social. • Les modalités de délivrance de l’autorisation aux travailleurs sociaux étrangers souhaitant exercer cette profession au Maroc. • Le statut type pour les associations professionnelles représentatives des travailleurs sociaux. Concrètement, qu’appelle-t-on «travailleur social» et quels sont les différents métiers concernés par ce projet ? Selon l’article de la loi 45.18, le travailleur social est toute personne physique qui assiste, à titre professionnel, les groupes ou les individus de différentes catégories, qui ne sont pas en mesure de participer pleinement à la vie sociale, afin de faciliter leur insertion dans la société et de garantir ou préserver leur indépendance et leur dignité. Donc le travailleur social exerce son activité dans les domaines suivants : l’assistance sociale, l’animation et l’éducation sociale, l’accompagnement et le soutien familial et social, ainsi que la gestion du développement social. Le décret a identifié 18 métiers du travail social, répartis selon les quatre domaines mentionnés à l’article 3 de la loi 45.18, comme suit : • Les métiers de l’assistance sociale : il s’agit du métier de l’assistant social, l’assistant médicosocial, l’assistant de l’insertion socio-professionnelle et économique et le médiateur familial. • Les métiers d’animation et d’éducation sociale : il s’agit du conseiller en réinsertion, l’éducateur social, l’éducateur de jeunes enfants, l’assistant ou technicien en éducation, l’animateur socio-culturel et le moniteur socio-éducatif. • Les métiers de l’aide et du soutien familial et social : ils comprennent l’agent d’accueil et d’orientation sociale, l’accompagnant socio-familial, l’auxiliaire de vie scolaire, l’auxiliaire de vie sociale et l’assistante maternelle. • Les métiers de management du développement social englobent le manager des établissements ou services à caractère social ou socio-éducatif, l’agent du développement social et l’ingénieur du développement social territorial. Quels sont les compétences donnant accès au titre de travailleur social ? L’exercice de la profession de travailleur social est conditionné par l’obtention d’un agrément délivré par l’administration compétente, en l’occurrence le ministère de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille. Le candidat peut exercer l’une des professions mentionnées ci-dessus si : • Il est titulaire d’un diplôme ou d’un certificat de formation, qui sera déterminé par un comité intersectoriel désigné à cet effet. • Soit en accréditant l’expérience professionnelle, pour les non diplômés ou possédant un diplôme ne figurant pas dans la liste qui sera déterminée par le comité intersectoriel désigné à cet effet, selon des conditions propres à chaque profession portant sur le nombre d’années d’expérience professionnelle, en plus du niveau d’études minimum pour accéder à la procédure d’accréditation. • Il réussit aux concours organisés pour obtenir l’accréditation, et ce pour les non diplômés libéraux. Quels sont les critères (diplôme, qualification professionnelle) requis pour l’obtention de l’agrément de l’État ? Le travail réalisé pour identifier la nomenclature des 18 métiers proposés a consisté à évaluer les diplômes à retenir sur la base des niveaux d’études énoncés dans la nomenclature des métiers. Le travail d’identification des diplômes a débuté par des concertations avec des organismes de formation en examinant les cursus de formation existants, ce qui nous permet d’affiner les conditions requises pour les niveaux d’études et d’évaluer les diplômes ou les certificats pouvant être éligibles pour chacun des 18 métiers définis. Ainsi, et pour standardiser et uniformiser ce volet, le décret a prévu un comité intersectoriel pour l’identification des diplômes et certificats requis pour chaque profession. Qu’en est-il des travailleurs étrangers ? Les travailleuses et travailleurs sociaux étrangers souhaitant obtenir l’autorisation d’exercer la profession de travailleur social au Maroc doivent introduire une demande en ce sens auprès de l’autorité gouvernementale chargée du développement social, accompagnée des documents suivants : • Un document attestant la validité de leur statut juridique en matière de résidence dans le pays. • Une copie du passeport. • Un document prouvant l’éligibilité de l’intéressé à exercer la profession de travailleur social dans son pays d’origine ou dans le pays dans lequel il a reçu une formation de base du travail social. • Une copie des attestations de formation ou de stage, le cas échéant. A-t-on prévu des mécanismes de protection sociale au profit de cette catégorie de travailleurs ? Pareillement au travail d’accréditation de qualification professionnelle, le ministère accorde une attention particulière aux conditions de travail des travailleurs sociaux, notamment leur intégration dans un cadre formel et reconnu de travail permettant une couverture sociale et offrant des perspectives de carrière. Dans ce sens, le ministère a procédé à l’élaboration d’un projet de décret pour les catégories de travailleurs sociaux indépendants et non salariés exerçant une activité privée, qui précise les revenus partiels donnant droit à bénéficier de l’assurance maladie obligatoire de base. Aussi, les efforts du ministère ont permis en 2022, en collaboration avec les autres ministères concernés, d’inclure la catégorie de travailleurs sociaux indépendants et non salariés exerçant une activité privée parmi les catégories qui bénéficieront de la loi 98.15 relative au régime de l’assurance maladie obligatoire pour les catégories des professionnels libéraux, des travailleurs indépendants et des personnes non salariées exerçant une activité libérale. De même, le système d’accréditation pour l’exercice de la profession du travail social, prévu par la loi 45.18, permettra de donner un statut professionnel représentatif à cette catégorie et de valoriser ses efforts. Quant aux salariés, particulièrement ceux exerçant dans les EPS (éducation par le sport), le ministère conditionne l’accès aux subventions pour les associations gestionnaires de ces structures par le respect des dispositions du Code du travail. A-t-on prévu des mécanismes de synergie avec le secteur de l’enseignement pour préparer ces profils ? Dans le cadre de la nouvelle stratégie GISSR (Green Inclusive Smart Social Regeneration... to empower people), le ministère accorde une grande importance à la formation dans le domaine du travail social, car elle constitue l’une des portes d’entrée fondamentales pour structurer les métiers du travail social, à côté bien sûr des mesures d’ordre législatif, réglementaire et institutionnel et aussi pour ouvrir des opportunités d’emploi pour des femmes et des hommes qui souhaitent développer leurs compétences dans ce domaine. Ainsi, le ministère adresse le volet formation et renforcement des capacités et des compétences des travailleurs sociaux, à travers : • Le développement des programmes de formation professionnelle avec les partenaires académiques. Dans ce cadre, le ministère a lancé en partenariat avec l’appel de Marrakech de l’Union nationale des femmes du Maroc et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation et les universités un programme pour former 10.000 travailleurs et acteurs sociaux qualifiés d’ici 2030, en capitalisant sur l’expérience de l’Institut national du travail social et en élargissant sa carte de formation, en partenariat étroit. Il convient de signaler qu’actuellement 16 licences du travail social ont été accréditées au niveau national, en sus de quatre licences professionnelles assurées par l’INAS (Institut national de l’action sociale). • La préparation d’une offre de formation continue, visant à mettre à jour et à améliorer les capacités des travailleurs sociaux, sur la base d’une logique interactive en accord avec les besoins des travailleurs sociaux et en fonction des besoins du champ social, notamment dans le cadre des services sociaux pour les familles et les EPS. • La préparation d’une offre de formation complémentaire qui répond aux caractéristiques des groupes cibles (besoins administratifs, intervention sur le terrain...), notamment en termes d’accessibilité de proximité à travers l’utilisation des NTIC. En chiffres, quel est le nombre de personnes considérées aujourd’hui comme des «travailleurs sociaux» dans les secteurs public et privé ? Les études et statistiques réalisées par le ministère, pendant la période de préparation à la structuration des métiers du travail social, indiquent la présence d’environ 35.000 travailleurs sociaux. Ce chiffre ne concerne pas le travailleur social exerçant dans le secteur public, puisque la loi 45.18 ne concerne que les travailleurs du secteur privé. Le décret adopté permettra-t-il de résoudre la problématique des nourrices qui proposent la garde des enfants dans un environnement familial ? Certes, une partie de la problématique sera résolue dans le cadre de ce décret à travers la règlementation du métier de l’assistante maternelle. Aussi, le ministère travaille dans le cadre de la mise en place de la loi 65.15 à la réglementation et la normalisation de la prestation des services de prise en charge de personnes hors établissement de protection sociale, qui fera l’objet d’un texte règlementaire, comme stipulé dans l’article 7 de la loi 65.15. Nous travaillons actuellement sur l’élaboration de ce texte d’application.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Tanger : 10 millions de dollars pour la restauration de la Légation américaine || subtitle : La Légation américaine de Tanger a été intégrée dans la liste annuelle du National Trust for Historic Preservation. 10 millions de dollars ont été levés pour la restauration et la préservation de ce site. || body : L'alliance stratégique et le partenariat multidimensionnel entre le Maroc et les États-Unis ont été célébrés mercredi à Washington à l'occasion de l'annonce de l'inclusion de la Légation américaine de Tanger dans la liste annuelle du National Trust for Historic Preservation des onze sites historiques américains les plus en danger. Intervenant lors d'une cérémonie organisée à cette occasion au siège du département d'État, le secrétaire d'État adjoint américain pour la Gestion et les Ressources, Richard Verma , a souligné que la Légation américaine de Tanger est un puissant symbole des liens de longue date unissant les États-Unis et le Maroc . Le responsable américain, qui a mis en avant l'importance de préserver ce site historique, a affirmé que l'inclusion de la Légation américaine de Tanger dans la liste des sites historiques les plus en danger permettra de mobiliser le financement nécessaire pour sa préservation en faveur des générations futures d’Américains, de Marocains et de visiteurs du monde entier. De son côté, l'ambassadeur du Maroc aux États-Unis, Youssef Amrani , a souligné l'engagement du Royaume à préserver ce site emblématique qui reflète «la relation unique, profonde et historique» entre les deux pays. «À ce jour, nous continuons de partager le plus long traité d'amitié ininterrompu des États-Unis et notre alliance ne cesse de se renforcer au fil du temps, grâce au leadership et à l'engagement constant en faveur d'un partenariat stratégique exprimé au plus haut niveau par Sa Majesté le Roi Mohammed VI », a affirmé l'ambassadeur. La Légation américaine de Tanger représente les valeurs d'ouverture, de coexistence et de dialogue partagés par les deux pays, a relevé le diplomate, ajoutant qu'en tant que seul monument historique national américain situé dans un pays étranger, ce site est «une institution qui non seulement reflète la profondeur de notre riche histoire, mais continue également de contribuer activement à la scène culturelle dynamique dans l'ancienne médina de Tanger», a noté M. Amrani. L'ambassadeur, qui s'est dit convaincu que ce site continuera de jouer un rôle important «comme centre culturel américain au Maroc et symbole de notre amitié durable», a indiqué que dans le cadre des relations distinguées entre Rabat et Washington, les liens humains «sont notre plus grand atout et peuvent être un moteur de croissance». Maroc-États-Unis : les opportunités de collaboration n’ont jamais été aussi denses (Patricia Gruber) Les opportunités de collaboration entre le Royaume du Maroc et les États-Unis d’Amérique n’ont jamais été aussi denses, a affirmé la conseillère pour la science et la technologie auprès du secrétaire d’État américain, Patricia Gruber. Pour sa part, la directrice du Fonds pour la Conservation des Trésors diplomatiques des États-Unis à l'étranger, Andrea Cochrane Tracey , a annoncé une levée de fonds de 10 millions de dollars pour la restauration et la préservation de la Légation américaine de Tanger, rappelant que le Maroc a été le premier pays à reconnaître l'indépendance des États-Unis en 1777. Quant à la présidente et directrice générale du National Trust for Historic Preservation – importante institution américaine de protection du patrimoine –, Carol Quillen , elle a fait remarquer que ce site reflétait les liens profonds qui existent entre les États-Unis et le Maroc. Dans un message vidéo à cette occasion, l'ambassadeur William H. Moser , directeur du Bureau des Opérations immobilières à l'étranger du département d'État, a souligné, lui, l'importance de mobiliser les fonds nécessaires pour la préservation de ce lieu hautement riche en symboles. De son côté, l'ambassadeur américain au Maroc, Puneet Talwar , a mis en avant, dans un message similaire, le partenariat multidimensionnel solide entre son pays et le Royaume, notant que le Maroc est le seul pays africain lié aux États-Unis par un accord de libre-échange. Marquée par la présence de plusieurs responsables du département d'État américain , cette cérémonie a été l'occasion de passer en revue le rôle joué par la Légation américaine de Tanger et de mettre en relief la force des relations entre Rabat et Washington. Offert par le Sultan marocain Moulay Slimane au gouvernement américain en 1821, le bâtiment abritant la Légation américaine de Tanger est situé au cœur de l’ancienne médina de Tanger. Ce site historique fut témoin de nombreux événements importants dans l'histoire américaine, marocaine et mondiale, notamment la négociation du Traité de Cap Spartel, l'une des premières conventions internationales signées par les États-Unis, ainsi que les accords conclus avec le Maroc pour faciliter la navigation et le commerce.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Arrivée au Maroc du Premier ministre belge pour co-présider la Haute commission mixte bilatérale || subtitle : Le Premier ministre belge, Alexander De Croo, est arrivé dimanche soir à Rabat pour une visite dans le Royaume au cours de laquelle il co-présidera avec le Chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, les travaux de l a Réunion de la Haute Commission mixte Maroc-Belgique. || body : A son arrivée à l’aéroport de Rabat-Salé à la tête d'une importante délégation gouvernementale et d’hommes d’affaires, M. De Croo a été accueilli par le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi . L'Inspecteur Général des FAR s'entretient avec le Chef de la Défense du Royaume de Belgique Sur Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi, Chef Suprême et Chef d'Etat-Major Général des Forces Armées Royales, le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud, Mohammed Berrid, a reçu, lundi au siège de l’État-major Général des FAR, l’Amiral Michel Hofman, Chef de la Défense belge, en visite officielle au Royaume du 5 au 6 février. Après avoir passé en revue un détachement de la Première base aérienne des Forces Royales Air (1ère BAFRA) qui rendait les honneurs, le Premier ministre belge a été salué par le gouverneur de Salé, Omar Touimi , le maire de Salé, Omar Sentissi , l'ambassadeur du Maroc en Belgique, Mohamed Ameur , et l'ambassadeur de Belgique à Rabat, Véronique Petit . Au cours de ce déplacement, le Premier ministre belge aura des entretiens avec le Chef du gouvernement . De même, des ministres accompagnant M. De Croo tiendront des séances de travail avec leurs homologues marocains, portant essentiellement sur les sujets d’intérêt commun et les moyens de renforcer la coopération bilatérale. Cette visite sera couronnée par la signature de plusieurs conventions et accords de coopération entre les deux pays dans divers domaines. Le Premier ministre belge est accompagné, lors de cette visite, d'une délégation composée notamment du vice-Premier ministre et ministre de la Justice, Paul Van Tigchelt , de la ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden , de la ministre des Affaires étrangères, Hadja Lahbib , de la Secrétaire d’État à l'Asile et la Migration, Nicole De Moor , de la présidente de Comité de direction au ministère des Affaires étrangères, Theodora Gentzis . Il est également accompagné du Directeur général de l’Office des étrangers , Freddy Roosemont , du Commissaire général de la Police fédérale, Eric Snoeck , et d'une importante délégation d’hommes d’affaires qui prendra part au Forum d’affaires prévu mardi à Casablanca.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Laftit rouvre le dialogue avec la coordination syndicale des collectivités territoriales || subtitle : Le ministère de l'Intérieur et les syndicats des fonctionnaires des collectivités territoriales se sont fixés le 11 juin prochain pour clôturer le dialogue et sortir avec des résolutions acceptées par les deux parties. || body : En réponse à la demande de la coordination syndicale quadripartite adressée au Ministère de l'Intérieur en vue d'ouvrir le dialogue, une réunion s'est tenue vendredi au siège de la Direction Générale des Collectivités Territoriales, sous la présidence du gouverneur directeur par le travailleur et directeur de la direction locale des finances. Nouvelle grève nationale dans les collectivités territoriales Les collectivités territoriales sont de nouveau paralysées par une grève nationale prolongée jusqu'à jeudi. la coordination syndicale des fonctionnaires des collectivités territoriales reproche au ministère de tutelle de ne pas reprendre le dialogue social "de manière méthodique". Selon une note parvenue au quotidien "Assahra Al Maghribia", les deux parties ont convenu d'un délai pour clore le dialogue sectoriel et régler les dossiers en suspens. Ils se sont donc donné jusqu'au 11 juin pour le faire. En attendant, une rencontre est programmée le 14 mai pour étudier les dossiers administratifs des en attente de traitement et d'échanger autour des revendications des syndicats. Le ministère a toutefois demandé à ces derniers de déposer leur dossier revendicatif au plus tard le 7 mai pour permettre aux services concernés au ministère de les étudier. Il convient de noter que la réunion a connu la participation des représentants de l'Union marocaine du travail (Union nationale des communautés communales et de gestion déléguée), de la Confédération démocratique du travail (Union nationale des collectivités territoriales et de gestion déléguée), de l'Union générale des travailleurs de Maroc (l'Université Nationale des Employés et Agents des Collectivités Locales), et de la Fédération Démocratique du Travail (Union Démocratique de la Collectivité Locale). A noter également qu'en réponse à une question de l’UMTà la Chambre des conseillers, Abdelouafi Laftit a affirmé que " le dialogue sectoriel entre les centrales syndicales représentant le secteur des collectivités territoriales et le ministère de l’Intérieur se poursuit sur la base de l’accord de 2019". Le ministre a également invité les gouverneurs des régions, les chefs de cercles et les préfectures à prendre les mesures nécessaires pour soutenir la pratique syndicale.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Jamal Belahrach : L’accord syndicats-gouvernement est plus politique qu’économique ou social || subtitle : La hausse des salaires décidée à l’issue du dialogue social entre le gouvernement et les syndicats représente-t-elle un levier pour l’économie nationale ? La question mérite d’être posée dans un contexte marqué par une persistance de l’inflation et elle est au centre des débats au lendemain de la fête du Travail. Jamal Belahrach, CEO de DEO conseil, ancien vice-président de la CGEM & past président de la commission Emploi & Relations sociales-CGEM, apporte son éclairage sur le sujet. || body : Donner un coup de pouce au pouvoir d’achat ne peut que booster l’ économie . C’est en somme ce que l’invité de « L’Info en Face » répond à la question de Rachid Hallaouy concernant l’impact de la dernière hausse des salaires décidée dans le cadre du dialogue social. «Clairement, si on fait évoluer le pouvoir d’achat, on touche indirectement à l’économie. Je pense que la crise, dont nous ne sommes toujours pas sortis, l’ inflation , etc., fait qu’aujourd’hui, cette hausse vient au bon moment pour les familles et, nécessairement, l’économie va se retrouver un peu gagnante», analyse l’invité. Mais est-ce suffisant ? Si au niveau de la psychologie des ménages, l’impact de cette hausse est fort, pour booster l’économie, il va falloir agir sur plusieurs plans. «Pour moi, il ne s’agit pas vraiment d’un accord social, c’est plutôt un accord politique qui a été trouvé pour répondre à un momentum dans lequel le pays se trouve, notamment par rapport à toutes ces personnes qui ont des revenus relativement faibles et qui ne peuvent pas vivre avec un SMIG . Mais est-ce que ce sera suffisant pour aboutir à la croissance qui est nécessaire pour créer davantage d’emplois ? Là, le débat doit être lancé », affirme M. Belahrech. Hausse des salaires, baisse de l'IR... voici l'accord social signé Un nouvel accord entre le gouvernement, les syndicats et le patronat a été signé ce lundi 29 avril 2024, dans le cadre du dialogue social. Pour rappel, cette hausse du SMIG est la deuxième en deux ans. Elle intervient suite à l’accord signé dans le cadre du dialogue social. Ce dernier prévoit notamment une hausse, en deux temps, de 10% du salaire minimum dans le secteur privé. La première hausse de 5% est programmée pour janvier 2025 et la deuxième à la même période l’année suivante. Pour le salaire minimum agricole garanti (SMAG), la première tranche entre en vigueur en avril 2025 et la deuxième dès avril 2026. Pour l’expert, il s’agit aussi d’un signal positif à la classe moyenne. «C’est aussi un autre élément pour donner un signal aux classes laborieuses, celles qui travaillent, celles qui créent de la valeur. Aujourd’hui, il faut rappeler que l’une des premières sources d’impôt pour l’État, ce n’est pas l’impôt qui provient de l’entreprise, mais bien l’impôt sur les revenus», note l’invité qui précise qu’à ce niveau, «il y a un équilibre à trouver». Hausse des salaires, quel impact pour les entreprises ? Après l’annonce de l’accord social, les experts s’attendaient à une réaction de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) qui avait soulevé un impact probable de la hausse des salaires sur la compétitivité des entreprises. Interrogé à ce sujet, en sa qualité d’ancien vice-président de la CGEM et past-président de la commission Emploi & Relations sociales de la Confédération, Jamal Belahrach a rappelé que le patronat a pu obtenir un certain nombre d’avantages dans la dernière loi de Finances, notamment la révision de l’IS et de la TVA. «Donc aujourd’hui, je pense qu’il y a un équilibre à trouver. Quand je dis que c’est une décision politique, j’entends que si nécessaire, le politique doit donner une direction. Et aujourd’hui, soutenir le pouvoir d’achat des populations les plus vulnérables est une nécessité absolue pour le politique dans un monde où l’inflation a été dévastatrice. Donc, pour moi, c’est une décision politique qui était nécessaire. Le patronat devra effectivement la gérer au mieux en assumant moins de résultats», explique l’invité. Évoquant l’éventuel impact négatif sur la compétitivité des entreprises, M. Belahrach ne semble pas totalement d’accord ! Selon lui, le problème de la compétitivité date de plusieurs années. «Ce problème est le même partout dans le monde, dès qu’on touche au SMIG. Bien évidemment, ça touche les industries concernées, mais encore une fois, nous sommes dans un momentum où le politique doit reprendre la main sur un certain nombre de sujets. Moi, je soutiens ce type de décisions politiques. Mon combat a toujours été autour des questions sociales. Je vous rappelle que lorsque j’étais à la tête du CJD ( Centre des jeunes dirigeants ) en 2003, j’avais déjà préconisé et proposé un SMIG à 3.000 dirhams avec zéro charge sociale. Et si à l’époque on avait pris cette décision-là, rien qu’avec l’indexation sur l’inflation à 2% en moyenne par an, sur les 20 dernières années, je pense que le SMIG serait au-delà de sa position actuelle. Donc, ce qui est important, c’est que le politique doit se projeter dans le temps, avoir une vision globale et tout le monde doit l’assumer dans un cadre social. Aujourd’hui, le contrat social marocain est complètement déséquilibré en fonction des populations. Donc aujourd’hui, c’est une décision politique qu’il faut assumer», tranche M. Belahrach. Toutefois, il indique que l’entreprise doit trouver les moyens pour retrouver de la compétitivité. Salariés du public et du privé, où est l’équilibre ? Partant du constat que le salaire moyen dans la fonction publique est deux fois et demi supérieur à celui dans le privé, il est légitime de s’interroger sur la situation après cette nouvelle hausse qui va consacrer encore une fois ce déséquilibre entre les deux secteurs. Oui, confirme l’invité, «c’est pour ça que j’ai insisté sur le fait qu’il s’agit d’une décision politique. Or aujourd’hui, quand on voit le niveau de productivité de l’administration qui laisse à désirer, effectivement, ça peut paraître choquant de se dire qu’une hausse de 1.000 dirhams d’un coup pour des fonctionnaires aujourd’hui, c’est un vrai sujet ! Maintenant, si derrière il y a une politique d’amélioration des prestations de services, de numérisation, etc., on verra», lance M. Belahrach. De même, pour la révision de l’IR, notre invité estime que «c’est une bonne chose de donner un peu d’air aux autres tranches de la classe moyenne, d’améliorer leur pouvoir d’achat, parce qu’ils ne sont pas au SMIG. Il faut encore remettre du carburant dans l’économie, dans la consommation, parce qu’encore une fois, on ne semble pas sortir de la crise inflationniste». Comment créer de l’emploi ? La question à se poser aussi est comment faire pour que le Maroc crée de la croissance durable et, par conséquent, des emplois. C’est ça le vrai sujet. En guise de réponse, l’invité note que c’est dans ce sens qu’il est utile d’avoir une vision globale de la façon dont on génère plus de croissance pour pouvoir distribuer. Quand je n’ai pas de croissance, je fais des cadeaux, je revalorise le salaire minimum dans le secteur privé et public, c’est beaucoup de dépenses engagées. Et la croissance économique n’est pas au rendez-vous, commente Rachid Hallaouy pour sa part. Justement, répond son invité, «c’est pour ça que je vous dis que c’est une décision politique plus qu’économique. J’ose espérer tout simplement que cette décision politique va être assumée budgétairement parlant. C’est très important, dans la mesure où la croissance marocaine aujourd’hui reste en deçà de ce qui est requis pour pouvoir assumer un développement serein et inclusif. On n’y est absolument pas. Je rappelle qu’il avait été politiquement annoncé qu’on serait à des croissances supérieures à 5% pendant quelques années. Ce qui n’est pas le cas», rappelle l’invité. Par ailleurs, il faut préciser qu’en plus de cet accord, il y a des dossiers qui doivent être traités en parallèle. «Le Code du travail qui doit être repensé. Le texte sur le droit de grève doit être très vite mis en place. La réforme du schéma de la retraite qui n’est plus gérable aujourd’hui. Rien que ces trois sujets sont d’une importance cruciale, et j’en rajouterai un quatrième qui est la réforme de la loi sur la formation continue qui est un vrai désastre... tout cela est à prévoir ! », souligne l’invité.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Pourquoi une nouvelle grève dans le secteur de la santé ce mardi et mercredi || subtitle : Le secteur de la santé sera de nouveau paralysé au cours de la semaine prochaine. Une nouvelle grève de 48 heures est annoncée mardi et mercredi prochains dans les établissements de santé publique, à l’exception des urgences et des services de réanimation et des soins intensifs. Cette grève est organisée à l’appel de la Coordination nationale du secteur de la santé qui compte huit syndicats. Explications. || body : Rien ne va plus entre le gouvernement et les syndicats du secteur de la santé . Après une première grève observée la semaine dernière, les organisations syndicales, réunis dans un groupement national, ont décidé de revenir à la charge avec un nouveau mouvement de protestation. Mouvement qui sera marqué notamment par l’organisation d’une grève nationale les 7 et 8 mai. Ce débrayage sera observé au niveau des différents établissements de santé publique , à l’exception des services des urgences et des services de soins intensifs et des réanimations . Huit syndicats exigent la mise en œuvre des accords signés avec le gouvernement À l’origine de ce nouveau mouvement de protestation, le retard accusé par le gouvernement dans la mise en œuvre des dispositions des accords signés avec les différentes formations syndicales et l’absence d’une interaction favorable avec les revendications des différentes catégories des professionnels de la santé, annoncent les grévistes. «Le Syndicat national de la santé s’indigne face aux positions mitigées du gouvernement vis-à vis des attentes et revendications des professionnels de la santé. Huit syndicats de Santé forment une coordination et annoncent une grève générale Les syndicats de la Santé reviennent à la charge et annoncent une grève générale de 48 heures, à l'exception des services des urgences et de réanimation. ce retour se fera sous le signe de l'union et promet donc de faire s de bruit. Huit syndicats ont ainsi décidé de créer une coordination syndicale pour centraliser les demandes des travailleurs du secteur et parler d'une seule voix. En effet, d’une part, l’Exécutif table sur l’engagement des professionnels de la santé pour mettre en œuvre les grands chantiers relatifs à la réforme du système sanitaire et la mise en œuvre de la protection sociale et, d’autre part, il refuse de répondre à leurs revendications et d’œuvrer concrètement pour améliorer leur situation financière, professionnelle et sociale. Nous considérons que l’adoption d’une telle approche négative et ce silence suspicieux, surtout en cette conjoncture, ne fait que refléter l’existence de certains calculs politiques étriqués qui ne feront qu’accentuer le climat de tension et de rupture de confiance», note Mustapha Chennaoui, secrétaire général du Syndicat national de la santé , affilié à la CDT, dans une déclaration accordée au «Matin». D’après ce responsable, les centrales syndicales voient d’un très mauvais œil le blocage de la revalorisation des salaires prévue dans le cadre des deux accords récemment ratifiés, d’autant plus que ces augmentations avaient déjà reçu l’aval du ministre délégué chargé du Budget, qui avait assisté aux réunions de négociations. «Le Chef du gouvernement, en refusant de mettre en œuvre les dispositions des deux accords, remet en cause la légitimité des syndicats et l’importance des 50 réunions tenues pour parvenir aux deux accords, d’autant que les réunions ont eu lieu en présence d’une délégation gouvernementale composée du ministre de la Santé, et celui chargé du Budget», ajoute le même intervenant. Par ailleurs la coordination dénonce la décision prise par le gouvernement d’exclure les professionnels de la santé des dernières augmentations annoncées récemment dans le cadre du dernier accord social. «Nous condamnons vigoureusement le gouvernement qui tend à se dérober aux engagements pris dans le cadre des deux accords ratifiés les 29 décembre 2023 et 26 janvier 2024. Ces accords avaient pourtant couronné plusieurs mois de négociations intensives entre le ministère de la Santé et les centrales syndicales les plus représentatives. Par ailleurs nous tenons à dénoncer les mensonges et propagande véhiculée par le gouvernement concernant une augmentation effective de 1.500 DH du salaire au profit de 37.000 infirmiers, alors que c’est complètement faux. Seuls 1.500 infirmiers, considérés comme les doyens de la profession, ont bénéficié de cette augmentation», note Fatima-Zahra Belline, membre du conseil national du Syndicat indépendant des infirmiers et techniciens de la santé, qui a mis en garde dans sa déclaration contre la montée du climat de méfiance et de colère chez les professionnels de la santé, qui se sentent de plus en plus marginalisés à cause de la non-satisfaction de leurs revendications légitimes. Il convient de souligner que la Coordination nationale de la santé a mis en place un programme de protestation qui prévoit outre la grève nationale, une série de sit-in dans les provinces et les régions jeudi prochain. L’organisation syndicale a par ailleurs annoncé la tenue d’une conférence de presse le 14 mai prochain ainsi qu’une forte mobilisation des professionnels au niveau de la capitale du Royaume, parallèlement à une grève nationale le 26 mai prochain.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Réélection du Maroc au Comité des droits économiques, sociaux et culturels || subtitle : Le Royaume du Maroc a été brillamment réélu en la personne de Charafat Afailal au Comité des droits économiques, sociaux et culturels pour la période 2025-2028, lors des élections tenues par le Conseil économique et social de l’ONU (ECOSOC) mardi à New York. || body : La réélection du Maroc à cet organe de traités de l’ONU matérialise la confiance de la communauté internationale en l’action que mène le Royaume, sous la Très Haute Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour la protection et la promotion des droits de l’Homme dans leur indivisibilité et leur universalité, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger. Cette réélection atteste également la crédibilité des efforts du Maroc pour relever les défis mondiaux et surmonter les obstacles entravant la pleine jouissance des populations de leurs droits économiques, sociaux et culturels, ajoute le communiqué. Cet engagement du Maroc s’est illustré ces dernières années par le lancement de plusieurs chantiers socioéconomiques sous la Haute Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dont celui de la généralisation de la protection sociale et du nouveau modèle de développement. Mme Charafat Afailal est une experte reconnue des droits économiques, sociaux et culturels, en particulier dans le domaine de l’eau. En tant qu'ancienne responsable gouvernementale, elle a participé à l’élaboration et la mise en œuvre d’initiatives nationales et internationales visant à garantir un accès universel et équitable à cette ressource vitale. Créé en 1985, le Comité surveille la mise en œuvre des dispositions du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels par les États parties. Ce Comité est composé de 18 experts renommés dans le domaine des droits de l'Homme, élus par l'ECOSOC.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Mohammed Sadiki fait le point sur la campagne agricole et la situation de l'eau || subtitle : Dans le contexte actuel des changements climatiques et des enjeux de sécurité alimentaire, la tutelle adopte de nouveaux mécanismes, avec un suivi continu et régulier de l’avancement de la campagne agricole. Ce qui permettra de prendre les mesures et les dispositions complémentaires nécessaires en temps utile. Le détail avec Mohammed Sadiki, Ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts. || body : Le Matin : Comment évaluez-vous la situation du secteur agricole après les dernières précipitations ? Mohammed Sadiki : Le début de la campagne agricole 2023/2024 a été caractérisé par des pluies précoces, ayant donné l’espoir aux agriculteurs, sachant que la campagne précédente s’inscrit dans une séquence climatique de 5 années difficiles. Le cumul pluviométrique national moyen au 16 avril 2024 est de 224 mm, soit une baisse de 29% par rapport à la moyenne des 30 dernières années (317 mm) et une hausse de 8% par rapport à la campagne précédente (207 mm) à la même date. La réserve globale des barrages à usage agricole au 16 avril 2024 s’élève à près de 4,33 milliards de m3, soit le même niveau que celui enregistré la campagne précédente à la même date pour un taux de remplissage de 32. Après un arrêt des pluies du 21 janvier au 8 février 2024, notre pays a reçu des précipitations importantes, généralisées et variables selon les provinces durant les mois de février et mars 2024 avec des moyennes respectivement de 43 mm et 93 mm. Ces pluies pourraient impacter favorablement la croissance et le développement des cultures en place, l’amélioration du couvert végétal des parcours et le démarrage des opérations d’entretien par les agriculteurs (engrais de couverture et traitement contre les mauvaises herbes), l’accélération du rythme d’installation des cultures de printemps ainsi que le remplissage des barrages et des nappes phréatiques. Compte tenu du déficit en eau, et s’alignant avec les Hautes Instructions Royales, le ministère a renforcé le suivi rapproché pour rationaliser les disponibilités en eau au niveau des périmètres irrigués en donnant la priorité à l’arboriculture et aux cultures pérennes, en plus de la limitation des superficies des cultures consommatrices d’eau. À noter que les cultures d’automne ont connu un retard en matière d’emblavement, marqué par une prédominance des semis de saison entre le 15 novembre et 15 décembre, avec 56% de la superficie totale semée à date. Concernant la superficie semée en céréales d’automne, elle s’élève à 2,52 millions Ha, soit une baisse de 31% par rapport à la campagne précédente à la même date (3,65 millions Ha) et de 41% par rapport à une année normale (4,3 millions Ha). Cette superficie est constituée à 46% de blé tendre, 30% d’orge et 24% de blé dur. Le stade végétatif des céréales est différencié selon la date de semis avec 92% d’Epiaison, 4% Montaison et 4% Tallage notamment pour des semis tardifs. L’état végétatif est à hauteur de 30% de la superficie totale semée et se trouve dans un état végétatif jugé bon, 29% moyen, 21% médiocre et près de 20% perdus. Quant aux cultures fourragères, elles s’étalent sur une superficie de 470.960 Ha, dont 32% en irrigué, contre 575.780 Ha lors de la campagne précédente à la même date, soit une baisse de 18% et de 8% par rapport à une année normale (510.750 Ha). Pour les légumineuses, elles occupent environ 109.140 Ha, dont 10% en irrigué, en baisse de 35% par rapport à la campagne précédente à la même date (167.490 Ha) et de 27% par rapport à une année normale (150.000 Ha). Ainsi, l’évolution de la situation des cultures annuelles d’automne dépend encore des précipitations attendues et des travaux d’entretien accordés par les agriculteurs durant le printemps. Concernant les cultures sucrières, la superficie semée en betterave à sucre est de 22.672 Ha, soit 42% du programme. Ce faible taux de réalisation est dû essentiellement à la non-disponibilité en eau d’irrigation dans les bassins de Doukkala et Tadla. Pour la canne à sucre, la superficie plantée en automne s’élève à près de 1.055 Ha, soit 35% du programme (3.000 Ha). Quant à la production prévisionnelle de la betterave à sucre, elle avoisinera les 1,5 million de tonnes et celle de la canne à sucre est évaluée à près de 330.000 tonnes. Pour la situation de l’avancement de la campagne des cultures de printemps, elle intervient dans une conjoncture climatique marquée par le retour des pluies suite aux précipitations enregistrées au cours du mois de mars. Ces précipitations ont annoncé de bonnes perspectives quant à l’installation des cultures de printemps, notamment le pois chiche, le maïs grain, le tournesol, le haricot sec et les cultures maraîchères, sachant que dans plusieurs régions, les producteurs agricoles souhaitent se rattraper par rapport aux cultures d’automne touchées par le déficit pluviométrique. À cette date, les réalisations des grandes cultures de printemps sont de l’ordre de 112.880 Ha, soit 70% du programme (160.970 Ha) dont le maïs grain est d’environ 66.356 Ha emblavés, soit 71% du programme (93.817 Ha) et le pois chiche est de 19.745 Ha, soit 51% du programme (38.490 Ha). Pour les cultures maraîchères d’automne, la superficie réalisée au 15 décembre 2023 est de 90.662 Ha, soit un taux de réalisation de 89% du programme arrêté, enregistrant une légère hausse de 2% par rapport à la campagne précédente. La superficie réalisée en cultures maraîchères d’hiver au 15 mars 2024 est d’environ 57.844 Ha, soit 86% du programme (67.060 Ha). La production attendue du maraîchage d’automne et d’hiver devra couvrir les besoins de consommation et d’exportation en produits maraîchers pour la période allant de décembre 2023 jusqu’au mois de juin 2024. Concernant les cultures maraîchères de printemps, leurs réalisations à cette date ont atteint environ 21.984 Ha, soit 32% du programme. La production attendue (2 millions de tonnes) permettra de couvrir les besoins de consommation du marché local en ces produits pendant l’été et début automne. Il y a lieu de préciser que, si les conditions climatiques s’améliorent en avril et mai (pluies et température adéquate), cela aura un impact très positif sur les cultures d’automne (céréales, légumineuses ...), la floraison de l’arboriculture, la maturité des espèces maraichères (notamment la tomate), l’installation des cultures de printemps, l’état du couvert végétal des parcours et le niveau de nappe phréatique et le taux de remplissage des barrages. Par ailleurs, les services du ministère assurent un suivi continu et régulier de l’avancement de la campagne agricole et la mobilisation de tous les acteurs du secteur. Ce qui permettra de prendre les mesures et les dispositions complémentaires nécessaires en temps utile. La durabilité et la résilience au cœur de la 16e édition du SIAM Du 22 au 28 avril 2024, la ville de Meknès vibrera au rythme du Salon international de l’Agriculture. Ayant pour thématique «Climat et Agriculture : pour des systèmes de production durables et résilients», cette 16e édition promet plein de nouveautés. La durabilité et l’innovation étant au cœur des préoccupations. L’un des axes de votre stratégie est l’expansion des techniques d’économie en eau. Où en est ce programme aujourd’hui ? Conscient de l’importance des enjeux de la rationalisation et de l’économie de l’eau en agriculture, le Maroc a opté pour des stratégies agricoles volontaristes en matière d’utilisation efficiente des ressources hydriques en agriculture. L’objectif visé dans ce sens est l’atténuation des effets de la raréfaction des ressources en eau et l’amélioration de l’efficience de leur utilisation en agriculture, à travers le développement de l’irrigation localisée et la modernisation des réseaux collectifs d’irrigation dans les grands périmètres irrigués. À fin 2023, une superficie cumulée de 824.000 ha est équipée en irrigation localisée, soit 62% de la superficie irriguée à l’échelle nationale et 82% de l’objectif fixé par la stratégie Génération Green en matière d’équipement en irrigation localisée à l’horizon 2030. Compte tenu de l’avancement de ce programme, l’objectif global de 1 million d’hectares équipés en techniques d’irrigation goutte à goutte à l’horizon de 2030, fixé par la stratégie agricole Génération Green 2020-2030, est sur la bonne voie d’être atteint. Ce programme permettra à notre pays d’être armé de capacités d’économie et de valorisation de l’eau pour produire plus avec moins d’eau et ainsi faire face au stress hydrique aggravé par les effets des changements climatiques comme ceux qui ont sévi ces dernières années à la suite de 6 années successives de sécheresse. En effet, les capacités d’économie et de valorisation de l’eau mises en place dans le cadre du Plan Maroc Vert et Génération Green ont permis à notre agriculture de maintenir des niveaux stratégiques en produits agricoles de base notamment en fruits, légumes et lait frais malgré ces 6 dernières années successives de sécheresse sans précédent. Qu’en est-il de la reconversion des cultures sensibles au déficit hydrique par d’autres plus résilientes aux changements climatiques ? Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie «Génération Green 2020-2030», le ministère continue de renforcer ses interventions pour améliorer la production des filières végétales, notamment dans le contexte actuel des changements climatiques et des enjeux de sécurité alimentaire, et ce en adoptant de nouveaux mécanismes qui concernent notamment : - la reconversion des cultures sensibles au manque d’eau par des cultures plus résistantes au stress hydrique à l’instar de l’olivier, le palmier dattier, l’arganier, le cactus, l’amandier, le figuier et le caroubier, notamment dans le cadre de l’agriculture solidaire ; - le développement et l’utilisation de variétés génétiquement améliorées pour faire face à la sécheresse et à la rareté des ressources en eau, notamment pour les céréales, les légumineuses et les cultures oléagineuses ; - l’encadrement des organisations professionnelles et l’appui à l’investissement, notamment en matière de techniques d’économie d’eau d’irrigation ; - la poursuite de l’assurance pour les céréales, les légumineuses, les cultures oléagineuses et les arbres fruitiers contre les risques climatiques ; - l’encouragement et développement du semis direct sur une superficie d’un million d’hectares à l’horizon 2030 pour les grandes cultures telles que les céréales, les légumineuses, les cultures fourragères et les cultures oléagineuses ; - le soutien à l’irrigation d’appoint pour couvrir les besoins en eau des cultures en bour en vue d’améliorer la stabilité de la production (1 million Ha) ; - la promotion de l’utilisation des énergies renouvelables pour la production ; - le développement de l’agriculture écologique par l’adoption de pratiques de conservation des ressources naturelles (eau et sol), l’amélioration durable de la productivité et la promotion et la diffusion de ces techniques ; - l’adoption et la diffusion de technologies vertes et le développement de la digitalisation en agriculture ; Dans le cadre de la déclinaison régionale de cette nouvelle stratégie, le choix des cultures adaptées est priorisé en tenant compte des potentialités édapho-climatiques qui caractérisent chaque région. Aussi, dans l’objectif d’une gestion durable des sols et d’une meilleure production, le ministère entreprend plusieurs actions pour l’encouragement à l’adoption de la rotation intensive des cultures et la sensibilisation des agriculteurs à la nécessité de rationaliser l’utilisation des engrais et pesticides, de recourir à l’utilisation de matières organiques et de préserver les sols contre l’érosion par les plantations ; et l’encouragement des techniques de conservation des sols. Il est aussi question de transition énergétique vers le renouvelable par l’encouragement de l’utilisation de l’énergie solaire en irrigation. Où en est ce programme et quels sont les défis auxquels il fait face ? La question de la transition énergétique vers les énergies renouvelables est déterminante pour le secteur de l’irrigation car elle permet à notre agriculture irriguée d’être plus productive et plus compétitive et durable notamment par la transition vers une économie agricole à bas carbone. La stratégie agricole Génération Green a intégré cette orientation dans son axe 4 relatif à la transition vers une agriculture résiliente et éco-efficiente à travers l’investissement dans l’efficacité hydrique et énergétique et particulièrement par la promotion des énergies renouvelables. Pour promouvoir les énergies renouvelables dans l’agriculture irriguée, plusieurs actions et mesures incitatives sont mises en œuvre notamment : - la réduction de la TVA applicable à l’énergie électrique produite de sources renouvelables ; - l’encouragement des pompes solaires dans le cadre des projets intégrés d’irrigation localisée dans la limite des plafonds fixés par la réglementation en vigueur ; - récemment, une convention de financement d’un programme pilote est conclue par le ministère de l’Économie et des finances et le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts pour la reconversion du pompage en gaz butane en pompage solaire dans les projets d’économie d’eau en irrigation. Il est à souligner que dans le contexte de stress hydrique de plus en plus accentué et de l’augmentation des coûts de mobilisation des ressources en eau, l’interdépendance de plus en plus forte de l’agriculture notamment irriguée, de l’eau et de l’énergie, le département de l’agriculture privilégie l’approche Nexus Eau-Énergie renouvelable-Agriculture dans ces programmes notamment dans le développement des unités de dessalement de l’eau de mer pour faire face à la pénurie d’eau. Le projet Dakhla de dessalement de l’eau de mer pour l’irrigation est le premier projet d’envergure qui consacre cette approche innovante. En effet, ce projet est conçu pour produire de l’eau pour l’irrigation des cultures sur 5.000 ha avec le recours à une station de dessalement de l’eau de mer adossée à un champ éolien. Le projet de l’unité de dessalement de l’eau de mer de Casablanca destinée à l’approvisionnement en eau potable du la métropole s’inscrit également dans cette approche Nexus avec l’intégration des énergies renouvelables et la réservation d’un volume d’eau pour un projet d’irrigation par le dessalement de l’eau mer dans la zone de Sidi Rahal. Le développement des énergies renouvelables ouvre des opportunités importantes au dessalement de l’eau à bas prix pour assurer la sécurité hydrique et la souveraineté alimentaire. Le défi pour cette approche réside dans la mise en place de toutes les mesures incitatives permettant de mobiliser le potentiel en énergies renouvelables au profit de la sécurité hydrique et la souveraineté alimentaire à travers notamment la réservation et sécurisation du foncier pour la construction des projets d’Enr, la mise en place de mécanismes efficaces de régulation du marché des énergies renouvelables et la mise en place d’incitations fiscales pour encourager les projets stratégiques de dessalement de l’eau par ces énergies.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Aïd El Fitr: la NARSA appelle à davantage de vigilance sur les routes || subtitle : L'Agence nationale de la sécurité routière (NARSA) appelle les usagers de la route à prendre toutes les précautions de sécurité nécessaires pendant les vacances de l'Aïd El Fitr, soulignant la nécessité de redoubler de prudence et de vigilance en raison des intempéries. || body : "A l'occasion de l'Aïd El Fitr, qui coïncide avec les vacances exceptionnelles dans les administrations de l’État et des collectivités territoriales ainsi que dans les établissements d'enseignement et suite au bulletin d'alerte météorologique, émis par la Direction générale de la météorologie et prévoyant de fortes rafales de vent avec chasse-poussières dans plusieurs provinces du Royaume du lundi 02 avril au vendredi prochain, la NARSA appelle tous les usagers de la route à prendre toutes les précautions et mesures nécessaires pour assurer les conditions de prévention et de sécurité routière en prévision du trafic intense qui marque cette période dans les différents axes du réseau routier national, soulignant la nécessité de redoubler de prudence et de vigilance en raison de la faible visibilité, voire son absence, dans ces conditions météorologiques", a indiqué l'agence dans un communiqué. En raison de la forte demande de transports publics pour les voyageurs entre les villes, la NARSA exhorte tous les passagers à mettre la ceinture de sécurité, afin de préserver leur sécurité, et de respecter toutes les conditions et exigences de sécurité routière tout au long du voyage. Les conducteurs de tous types de véhicules, en particulier les conducteurs de voitures particulières et les conducteurs professionnels de taxis, d'autocars de transport public et de marchandises, sont appelés à respecter le Code de la route et à faire preuve de davantage de vigilance, de prudence et d'indulgence lors des déplacements. Les voyageurs sont, également, invités à soumettre leurs véhicules à l'entretien mécanique et à un examen technique minutieux des systèmes de sécurité avant de prendre la route afin de s'assurer de leur bon fonctionnement, notamment les pneus, les phares, le dispositif de freinage, les amortisseurs et les essuie-glaces. Elle recommande aussi aux conducteurs de s'accorder des moments de repos, avertissant que la fatigue peut causer des problèmes de concentration et affecter leur capacité à évaluer les distances, la vitesse et la réactivité au volant. Les voyageurs sont également invités à préparer leur voyage en définissant au préalable leurs itinéraires pour éviter toute mauvaise surprise ou dangers potentiels, de disposer et de relier les bagages de façon sûre sans surcharger le véhicule, en particulier pour les chauffeurs de transport de marchandises et de transport public de voyageurs, car cela représente un danger pour la sécurité des autres usagers de la route, ajoute le communiqué. Au volant, la NARSA incite les conducteurs à réduire leur vitesse et à l'adapter aux conditions climatiques et de trafic, à observer le Code de la route notamment au niveau des virages, pentes et routes escarpées et à garder la distance de sécurité à l'intérieur et à l'extérieur du périmètre urbain, surtout sur les routes nationales et les autoroutes, en faisant preuve de prudence lors des dépassements et en doublant de vigilance pendant la nuit. La NARSA insiste, dans ce cadre, que les enfants âgés de moins de dix ans doivent occuper les sièges arrière, avec l'obligation de mettre la ceinture de sécurité, que ce soit pour les passagers avant ou arrière, ou encore les passagers d'autocars de transport public, et d’éviter de rouler en file. La même source met l'accent sur la nécessité de respecter les règles de dépassement et d'arrêt et d'éviter les manœuvres brusques. L'agence appelle également tous les usagers de la route dans le périmètre urbain, en particulier les motocyclistes, à respecter le Code de la route et les règles de la circulation, notamment les limites de vitesse, les signalisations et le port de casque répondant aux normes de sécurité et de sûreté, conclut le communiqué.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Maroc-France : Nasser Bourita s’entretient avec Stéphane Séjourné à Paris || subtitle : Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, a été reçu, ce mardi 9 avril à Paris, par son homologue français, Stéphane Séjourné. || body : “La dynamique ouverte par ma récente visite au Maroc se poursuit aujourd'hui avec une séance de travail avec mon homologue, Nasser Bourita . La relation entre la France et le Maroc est unique !”, a écrit le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné , sur son compte X . Le lien de la France avec le Maroc est "essentiel" (Stéphane Séjourné) La relation de la France avec le Maroc est "essentielle", a estimé mercredi le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, soulignant sa "volonté" de renouer un lien de confiance. Pour rappel, le chef de la diplomatie français s'était rendu au Maroc, en février dernier. Une visite durant laquelle il a réitéré le soutien "clair et constant" de Paris au plan d'autonomie marocain au Sahara , assurant vouloir progresser sur ce dossier. La dynamique ouverte par ma récente visite au Maroc se poursuit aujourd'hui avec une séance de travail avec mon homologue, Nasser Bourita. La relation entre la France et le Maroc est unique ! pic.twitter.com/XI2yLbxRVe — Stéphane Séjourné (@steph_sejourne) April 9, 2024</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Maroc-UE : Charles Fries en visite au Royaume les 7 et 8 mai || subtitle : Charles Fries, secrétaire général adjoint du Service européen pour l'action extérieure (SEAE) chargé de la paix, de la sécurité et de la défense, sur la politique étrangère et de sécurité de l'Union européenne, se rendra au Maroc, les 7 et 8 mai 2024. || body : La visite de Charles Fries s'inscrit dans le cadre du dialogue de haut niveau entre l' Union Européenne et le Maroc dans le domaine de la sécurité. Maroc-UE : Nasser Bourita s'entretient avec Josep Borrell Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita a eu, le 03 avril 2024, un entretien téléphonique avec le Haut Représentant de l'Union Européenne pour les Affaires Etrangères et la Politique de Sécurité, Vice-Président de la Commission Européenne, Josep Borrell. #MarocUE #PeaceandSecurity #EuDefence #EUDiplomacy #EUForeignPolicy pic.twitter.com/kbCi35jmbw — UE au Maroc (@UE_au_Maroc) May 7, 2024</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Maroc-France : Les relations bilatérales vouées à "un avenir fort et fructueux" (Riester) || subtitle : Les relations entre le Maroc et la France sont vouées à "un avenir aussi fort et fructueux que notre passé commun", a affirmé jeudi à Casablanca le ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité, de la Francophonie et des Français de l'étranger, Franck Riester. || body : S’exprimant lors de la cérémonie officielle de renouvellement par Business France de la Concession de service public (CSP) " Team France Export " pour la Chambre Française de Commerce et d'Industrie du Maroc (CFCIM), M. Riester a indiqué que "la dimension économique et commerciale est absolument un élément clé dans cette amitié et ce partenariat si fort entre le Maroc et la France". Entretiens entre Ryad Mezzour et Franck Riester, ministre français du Commerce extérieur La promotion de la coopération économique et commerciale entre le Maroc et la France a été au centre d’entretiens, jeudi à Rabat, entre le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, et le ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l’attractivité, de la francophonie et des Français de l’étranger, Franck Riester. Il a souligné que le momentum des relations entre les deux pays est "très particulier car nous traversons ensemble une période où nous faisons face à des défis considérables, et nous devons plus que jamais travailler ensemble pour les relever". Dans ce sens, M. Riester a mis l’accent sur l’importance d’œuvrer de concert sur les questions charnières relatives au réchauffement climatique , à la transition écologique et à la transition numérique , dans un monde instable, avec la nécessité de renouveler, refonder, solidifier et sécuriser les chaînes de valeur, notant que "les deux pays ont des intérêts considérables sur lesquels il faut absolument mobiliser toutes les énergies”. "Tant de défis sont devant nous dans des secteurs d'activité clés à l’instar de l'aéronautique, de l'automobile et du transport ferroviaire", a-t-il fait observer, estimant que la coopération bilatérale peut être développée davantage dans d’autres secteurs, notamment la santé, l'agriculture et l'agrobusiness plus largement ainsi que les nouvelles technologies. "Nous relèverons tous ces défis avec l’implication de l’ensemble des acteurs de l’écosystème économique des deux pays (...) Et c'est tous ensemble que nous pourrons atteindre nos objectifs dans l'avenir”, a soutenu le ministre. Ont pris part à cette rencontre au siège de la CFCIM, l’Ambassadeur de France au Maroc, Christophe Lecourtier , la présidente de la CFCIM, Claudia Gaudiau-Francisco , le directeur général de Business France, Laurent Saint-Martin , la directrice développement export Bpifrance, Marie-Albane Prieur , le président des Chambres de Commerce et d'industrie françaises à l'international (CCIFI), Arnaud Vaissié , et de nombreux représentants des institutions marocaines partenaires de la CFCIM.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Parlement : une session de printemps avec un agenda législatif intense || subtitle : La session parlementaire de printemps de cette année législative, qui s’ouvre vendredi prochain, sera marquée par l’examen de plusieurs projets de loi à fort enjeu. Ces textes, sur lesquels les élus seront appelés à se prononcer, ne manqueront pas de susciter des débats très animés. || body : Durant la session de printemps, qui débutera le vendredi 12 avril 2024, les députés seront saisis de projets de loi très importants qui devraient soulever de vifs débats. D’après le professeur de droit à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociale de Souissi Abdelhafid Idminou , «cette session de printemps sera placée sous le signe d’un agenda législatif intense pour diverses raisons, notamment en ce qui concerne la poursuite de la mise en œuvre du programme du gouvernement, qui porte sur plusieurs chantiers importants, au premier rang desquels figure celui de la protection sociale». Tout d’abord, en ce qui concerne l’exécution de la loi de Finances pour 2024, le gouvernement sera appelé à remettre aux députés des états d’avancement au cours de cette session de printemps, indique au «Matin» M. Idminou. Rentrée parlementaire : la course aux postes de responsabilité a commencé Le Parlement marocain s’apprête à vivre une période charnière. Conformément à l’article 62 de la Constitution, d’importants changements sont à prévoir au sein des structures dirigeantes des deux Chambres. Cette phase cruciale de renouvellement soulève des interrogations, notamment sur les rapports de force au sein de la majorité gouvernementale. Par ailleurs, poursuit le professeur de droit, le gouvernement a entamé un nouveau round de dialogue social, et parmi les questions importantes associées à ce dialogue social figurent les projets de loi y afférents, notamment le projet de loi organique sur la grève. «Ce projet de loi attend de voir le jour depuis la neuvième législature et ce gouvernement est déterminé à le faire adopter au cours de cette législature», souligne M. Idminou, ajoutant que cette loi sur la grève est cruciale pour régir les relations de travail et encadrer les grèves, d’autant plus que de nombreux secteurs ont été en proie à d’importants mouvements de grève cette année, notamment le secteur de l’enseignement. De même, le gouvernement avait annoncé qu’il soumettrait la loi sur les syndicats et «il y a donc lieu de s’attendre à ce que ce projet de loi soit introduit au Parlement au cours de cette session, comme le gouvernement s’est engagé à le faire dans le cadre du dialogue social», estime le professeur de droit. En ce qui concerne le chantier de la réforme du système de justice, M. Idminou rappelle que la Commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme à la Chambre des représentants a entamé il y a quelques jours l’examen du projet de loi relatif à la procédure civile et qu’il est également envisagé que le gouvernement soumette au Parlement le projet de loi sur le Code pénal. Pour ce qui est de la réforme du Code de la famille, dont l’organe chargé de sa révision vient de remettre son rapport au Chef du gouvernement, M. Idminou pense probable que le nouveau projet de Moudawana soit soumis au Parlement au cours de cette session de printemps. «Et si tel est le cas, alors nous aurons affaire à un texte législatif majeur qui ne manquera pas de donner lieu à de vifs débats», affirme le professeur de droit. Dans un tout autre registre, et en ce qui concerne la législation applicable au Parlement, M. Idminou s’attend à ce que la Chambre des conseillers vote en faveur de la version amendée de son règlement intérieur, laquelle inclut le code éthique parlementaire. Et, d’après lui, il en sera de même pour la Chambre des représentants, également appelée à se doter d’un tel code. Et de conclure que cette session de printemps s’annonce particulièrement dense en termes d’activité législative, ce qui suppose une bonne gestion du temps parlementaire pour faire aboutir ces textes.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Dialogue social : vers un nouvel accord Gouvernement-Syndicats || subtitle : Alors que le monde du travail se prépare à célébrer la Fête du premier mai, les syndicats et les représentants du gouvernement se retrouvent autour de la table de négociations pour débattre d’enjeux cruciaux. Au cœur de ces discussions : les augmentations de salaires, la réforme de la retraite et la législation sur le droit de grève. Ce dialogue intervient dans un contexte apaisé, bien que des points de divergence, comme la réforme du Code du travail, s’invitent au débat. Cette convergence de volontés pourrait déboucher sur un nouvel accord social, à condition que tous les acteurs trouvent un terrain d’entente sur ces questions sensibles et déterminantes. || body : Dans le cadre de discussions qui pourraient marquer un tournant dans le dialogue social , une dynamique de négociation intense s’est installée et vise à jeter les fondements d’un nouvel accord social avant le 1er mai. Les tractations se focalisent sur des enjeux majeurs : augmentation des salaires, retraites et législation sur le droit de grève . En effet, dans un climat empreint de confiance, la session d’avril du dialogue social, entamée mardi dernier, poursuit son cours favorablement. Les représentants syndicaux, particulièrement satisfaits de ces échanges, participent à ce deuxième round de rencontres avec les représentants du gouvernement. Ce cycle de discussions, qui fait suite à une série de réunions orchestrées sous l’égide du Chef du gouvernement , implique les syndicats les plus représentatifs et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) . Salaires, droit de grève, retraites... le dialogue social à un tournant décisif C’est parti pour un nouveau round de dialogue social entre le gouvernement et les partenaires sociaux. Une nouvelle série de négociations s’est ouverte, mardi, avec la participation des centrales syndicales les plus représentatives et les départements ministériels chargés de mener le dialogue. Entamées par des réunions thématiques, ces sessions abordent des sujets vitaux tels que les augmentations salariales, la loi organique sur le droit de grève et la réforme des retraites. Ces discussions visent à concilier les intérêts divergents dans un contexte marqué par des revendications historiques des syndicats. Avec des propositions gouvernementales sur la table et des syndicats armés de demandes fermes, le climat social est à un tournant décisif. Un nouveau souffle pour le dialogue social Le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri , a souligné l’importance de ces rencontres à l’issue de la première séance qui a eu lieu, mardi dernier, avec l’ Union marocaine du travail (UMT) . Outre son département, les ministres impliqués dans le dialogue social, telles que Nadia Fettah Alaoui , ministre de l’Économie et des finances, Fouzi Lekjaâ , ministre délégué chargé du Budget, et Ghita Mezzour , ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la réforme administrative, ont également pris part aux discussions. Il est attendu que la Confédération démocratique du travail (CDT) et la CGEM soient reçues lundi 15 avril 2024 dans le même sens. Mais la question est de savoir qu’elle sera l’agenda qui s’en suivra ? Selon des informations confirmées par des sources internes à l’UMT, des réunions approfondies sont prévues à partir du mardi 16 avril 2024. Ces sessions viseront à affiner les discussions préalablement engagées sur des sujets clés. Rappelons que les représentants syndicaux et ceux du gouvernement ont méticuleusement abordé, lors des précédents échanges, plusieurs dossiers sensibles, notamment ceux concernant les augmentations salariales, la réforme générale de la retraite et le droit de grève, sans oublier d’autres enjeux sectoriels spécifiques. Younes Sekkouri, le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, a précédemment confirmé l’examen détaillé de ces thèmes. Selon nos informations, le programme des prochaines rencontres est déjà établi : la commission thématique dédiée à la réforme globale des retraites se réunira mardi matin, suivie le même jour par celle consacrée à l’amélioration des revenus. La commission chargée des questions législatives ne se réunira, quant à elle, que le lendemain, mercredi. Dialogue social : Des réformes attendues avec impatience À l’approche de la Fête du Travail , le 1er mai, le rythme des discussions et des négociations s’accélère avec pour objectif de parvenir à un nouvel accord. Toutefois, malgré l’ambiance de confiance évoquée durant ce round de dialogue, les syndicats signalent qu’ils n’ont pas encore reçu de réponses satisfaisantes à leurs revendications. Le gouvernement a certes manifesté un accord de principe pour une hausse des salaires avant le 1er mai, ainsi que pour une révision des impôts sur les revenus favorable aux travailleurs, mais les détails et les modalités techniques de ces mesures ne seront abordés qu’à partir de mardi prochain. Concernant la réforme de la retraite , considérée comme un dossier «lourd» par nos sources, il semble qu’il ne sera pas possible de conclure des accords définitifs lors de ce cycle de négociations. L’objectif sera plutôt de définir les grandes orientations et les principes directeurs. La même approche sera adoptée pour l’avancement du projet de loi organique sur le droit de grève. Un consensus sur ce projet pourrait permettre son examen lors de la prochaine session parlementaire. Vers un consensus ou un clivage entre le gouvernement et les syndicats ? Les syndicats, en attente d’éclaircissements, se tournent désormais vers la réunion de mercredi pour découvrir les modifications apportées à cette nouvelle version du projet de loi sur le droit de grève, soulignant l’importance de ces développements dans le cadre de leurs stratégies de négociation et d’action future. Une fois qu’un consensus aura été atteint entre les représentants des centrales syndicales et le gouvernement sur les trois thématiques cruciales – augmentation des salaires, réforme de la retraite et le projet de loi sur le droit de grève –, une étape décisive pourra être franchie. En effet, la tenue d’une réunion de la haute commission du dialogue social pourra alors être prévue, sous la présidence du Chef du gouvernement. Cette rencontre majeure réunira également les secrétaires généraux des centrales syndicales les plus représentatives ainsi que les représentants du patronat. L’objectif sera de signer un nouvel accord social, marquant ainsi un tournant potentiel dans le cadre du dialogue social. Or, bien que le consensus soit généralement recherché, un sujet reste controversé. Cher au patronat, il rencontre l’opposition des syndicats : la réforme prévue du Code du travail. Les syndicats perçoivent les intentions du patronat comme une tentative d’instaurer davantage de flexibilité et de faciliter les licenciements. Néanmoins, selon un cadre dirigeant de l’UMT, les syndicats ne ferment pas la porte aux négociations. «Nous sommes ouverts à l’introduction de nouvelles mesures dans le Code du travail, comme la régulation du télétravail, par exemple. Toute proposition peut être examinée au sein de la commission de la législation», déclare-t-il.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Maroc-France : Abdelouafi Laftit s'entretient à Rabat avec Gérald Darmanin || subtitle : Coopération sécuritaire, gestion migratoire, échange d’expertises et d’informations... Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit et son homologue français, Gérald Darmanin ont discuté, lundi à Rabat, de plusieurs sujets d'intérêt commun. || body : Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit a reçu, lundi à Rabat, le ministre français de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin , en présence de hauts responsables des deux pays. Cinq ministres français en visite au Maroc au cours de ce mois Cinq ministres français se rendront au Maroc durant ce mois d'avril. Le ministre français de l’Agriculture, Marc Fesneau, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin et le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, figurent dans la liste des visites officielles. Lors de leur entretien en tête-à-tête, suivi d’une réunion de travail élargie, les deux ministres ont passé en revue les questions d’intérêt commun et examiné les moyens de renforcer davantage la coopération pour la mettre au diapason des attentes et aspirations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI , que Dieu L'assiste, et Son Excellence, le Président de la République française, Monsieur Emmanuel Macron en faveur d’un partenariat stratégique d’exception basé sur l’amitié et le respect des intérêts mutuels, indique un communiqué du ministère de l’Intérieur. À ce titre, les deux ministres se sont félicités du socle solide que représentent les composantes sécuritaires et migratoires dans cette relation bilatérale, profonde et multidimensionnelle, qui se renforce grâce au dialogue ouvert à tous les niveaux, ajoute la même source, précisant que ces composantes sont porteuses d’une vitalité qui permet de maintenir une dynamique à même de transcender, de façon constructive, les différentes conjonctures. Ils ont exprimé leur vision commune de la scène régionale et internationale avant de souligner la convergence de leurs points de vue, quant aux enjeux sécuritaires et défis communs, et convenir de renforcer les canaux d’échange d’expertises et d’informations afin de mieux prévoir les multiples menaces, notamment celles liées aux activités criminelles des groupes terroristes et des réseaux criminels notamment dans la région sahélo-saharienne, selon le communiqué. Dans ce cadre, M. Laftit a rappelé l’approche sécuritaire idoine et globale du Maroc pour répondre aux enjeux de la sécurité, particulièrement la menace terroriste. Une stratégie globale qui associe la lutte opérationnelle et l’échange de renseignements aux actions préventives, en particulier contre la radicalisation, et les aspects de réinsertion. Il a aussi rappelé la démarche holistique et humaniste en matière de gouvernance migratoire adoptée par le Royaume, et ce conformément aux Hautes Orientations Royales. À ce niveau, il a mis l’accent sur les efforts constants déployés par le Royaume et le rôle positif qu’il joue dans le cadre du Groupe Migratoire Mixte Permanent (GMMP) qui est le mécanisme de dialogue et de coordination sur cette question. Pour sa part, le ministre français de l’Intérieur et des Outre-mer a salué l’ approche marocaine face aux défis sécuritaires et migratoires, ajoutant que cette dernière constitue un facteur de paix et de stabilité régionales qui érige le Royaume en rempart contre les différentes menaces et en partenaire fiable et crédible sur la scène internationale, particulièrement auprès des pays du sud de la Méditerranée. Il a, également, remercié les services de sécurité marocains pour leur appui opérationnel et logistique dans le cadre des préparatifs des Jeux Olympiques de Paris 2024 , conclut le communiqué.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Sahara : Le Commonwealth de la Dominique réaffirme son soutien à l'intégrité territoriale du Maroc || subtitle : Le Commonwealth de la Dominique a réaffirmé, lundi à Rabat, son soutien à l'intégrité territoriale et à la souveraineté du Royaume du Maroc sur l'ensemble de son territoire, y compris le Sahara marocain. || body : Cette position a été exprimée dans un Communiqué conjoint publié à l'issue d'entretiens entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita , et le ministre des Affaires étrangères, des Affaires internationales, du Commerce et de l’Energie du Commonwealth de la Dominique, Vince Henderson . Sahara : Saint-Christophe-et-Niévès réitère son soutien à la souveraineté du Maroc Saint-Christophe-et-Niévès a réitéré mercredi sa position constante en faveur de la souveraineté du Maroc sur son Sahara et de son intégrité territoriale. Dans ce Communiqué conjoint, M. Henderson a réitéré le soutien de son pays à l’ initiative d’autonomie , présentée par le Royaume du Maroc en 2007, comme la seule solution crédible, sérieuse et réaliste pour la résolution du différend autour du Sahara marocain . A cet égard, il a salué les efforts des Nations Unies en tant que cadre exclusif pour parvenir à une solution réaliste, pratique et durable à ce différend régional. En tant que membre de l’ Organisation des États de la Caraïbe orientale (OECO ), le Commonwealth de la Dominique a salué l'ouverture d'une Ambassade de l'OECO à Rabat (18 octobre 2018) et d'un Consulat général à Dakhla (31 mars 2022), qui représentera certainement une grande opportunité pour consolider davantage les échanges bilatéraux entre le Royaume du Maroc et les six États de la Caraïbe orientale , souligne le Communiqué.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Maroc-Portugal : des relations excellentes "ancrées dans des liens historiques" (MAE portugais) || subtitle : Le nouveau chef de la diplomatie portugaise, Paulo Rangel a souligné "l'excellence des relations bilatérales" entre son pays et le Maroc, "ancrées dans des liens historiques". || body : Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita , a eu ce jeudi un entretien téléphonique avec le nouveau ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères de la République portugaise, Paulo Rangel . Le Mondial 2030 offre des opportunités de partenariat entre les entreprises marocaines, espagnoles et portugaises Les participants à une rencontre économique organisée, jeudi à Tanger, sous le thème «Relations hispano-luso-marocaines à l'horizon 2030, une nouvelle dynamique pour une prospérité commune», ont souligné que l'organisation conjointe de la Coupe du monde 2030 offre d'importantes opportunités d'affaires et de partenariat entre les entreprises et les acteurs économiques des trois pays. A l’issue de cet entretien, M. Rangel s'est félicité, dans un post sur la plateforme X (ex-Twitter), de "l'excellence des relations bilatérales, ancrées dans des liens historiques ". Le chef de la diplomatie portugaise a, dans ce contexte, mis en avant "les nouvelles opportunités qui s'ouvrent pour la coopération entre les deux pays voisins". Le MAE, @PauloRangel_pt , lors d'un appel avec son homologue marocain, a réaffirmé l'excellence des relations bilatérales, ancrées dans des liens historiques et les nouvelles opportunités qui s'ouvrent pour la coopération entre les deux États voisins. @marocdiplomatie — Negócios Estrangeiros PT (@nestrangeiro_pt) April 25, 2024</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Maroc-Émirats : des liens indéfectibles forgés par deux fondateurs visionnaires || subtitle : La relation d'exception entre le Royaume du Maroc et l'État des Émirats arabes unis a été célébrée lors d'une conférence de haut niveau tenue lundi à Fès. Cet événement phare a réuni des personnalités marocaines et émiraties de premier plan autour du thème «Entre le Maroc et les Émirats arabes unis : des visions en matière de développement et de construction institutionnelle». || body : L’Université Euromed de Fès (UEMF) a accueilli lundi une conférence de haut niveau sur les relations maroco-émiraties sur le thème «Entre le Maroc et les Émirats arabes unis : des visions en matière de développement et de construction institutionnelle». La conférence a été initiée par l'Institut Royal des études stratégiques, le bureau du Pr Jamal Sanad Al-Suwaidi, ministre conseiller auprès du Cabinet présidentiel des Émirats arabes unis et l'Université Euroméditerranéenne de Fès. Ahmed Tazi présente ses lettres de créance au président de l'État des Émirats Arabes Unis Le président de l'État des Émirats Arabes Unis, SA. Cheikh Mohammed Ben Zayed Al Nahyane, a reçu, mercredi au Palais Al Bahr à Abu Dhabi, M. Ahmed Tazi qui lui a remis ses lettres de créance en tant qu'ambassadeur de S.M. le Roi Mohammed VI aux Émirats Arabes Unis. Des relations gravées dans le marbre par les pères fondateurs Lors de cet événement organisé dans la capitale spirituelle du Maroc, les échanges furent empreints d'une solennité toute particulière. Les interventions ont été unanimes à souligner que les liens exceptionnels maroco-émiratis portent le sceau de deux grands visionnaires : Feu S.M. le Roi Hassan II et Feu Son Altesse Cheikh Zayed Ben Sultan Al-Nahyane. Évoquant ces illustres figures, les intervenants ont mis en avant leur rôle fondateur dans l'édification de ces relations fortes. Tous deux, ont-ils insisté, ont œuvré sans relâche à la construction d'États modernes, prônant les valeurs de tolérance et de coexistence entre les cultures et les religions. Ainsi, dans son intervention, M. Al-Suwaidi a souligné les relations stratégiques et solides entre le Maroc et les Émirats arabes unis, guidées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son Altesse Cheikh Mohammed Ben Zayed Al-Nahyane, président des Émirats arabes unis. Selon le représentant émirati, ces relations sont renforcées par des liens personnels étroits entre les Chefs des deux nations frères, ainsi que par leur engagement profond envers le développement de l'éducation et la promotion des valeurs de tolérance et d'échange culturel et civilisationnel, essentiels pour construire la paix mondiale. Une dynamique renouvelée par deux dirigeants visionnaires Pour sa part, Mohamed Tawfik Mouline, directeur général de l'Institut Royal des études stratégiques, a affirmé que la visite officielle du Souverain aux Émirats en décembre 2023 avait scellé un «partenariat novateur, renouvelé et enraciné». Plusieurs accords ont alors été signés, couvrant des domaines économiques, commerciaux et d'investissement stratégiques. Au-delà des liens humains exceptionnels, les échanges ont porté sur les perspectives d'avenir de ce partenariat d'envergure. Le succès de l'expérience des investissements émiratis au Maroc a été salué, ouvrant la voie à «un partenariat économique stratégique conjoint pionnier sur les marchés régionaux et internationaux, en particulier sur le continent africain», selon les termes de l’intervenant. Les deux pays partagent également des «visions communes sur de nombreuses questions nationales, régionales et internationales», a noté M. Mouline. Un atout de taille pour ce tandem dont le leadership est appelé à s'affirmer avec force sur la scène régionale et mondiale dans les années à venir. «Des principes forts que le temps ne saurait ébranler», a insisté Mostapha Bousmina, président de l'Université Euromed de Fès, hôte de l'événement. «Cette interaction spontanée entre les peuples des deux pays témoigne de la force des relations maroco-émiraties», a-t-il précisé.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Exemption de visa entre le Maroc et l'Azerbaïdjan || subtitle : Le Royaume du Maroc et la République d'Azerbaïdjan ont signé, samedi à Banjul, en Gambie, un accord d'exemption de visa pour les citoyens des deux pays titulaires de passeports ordinaires. || body : L'accord a été signé en marge des travaux du 15-ème Sommet islamique , ouvert samedi à Banjul , par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et son homologue azerbaïdjanais, Jeyhoun Baîramov . Banjul : Série d'entretiens de Bourita en marge du 15è sommet islamique Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, a eu, samedi à Banjul, en Gambie, une série d'entretiens en marge des travaux de la 15-ème session de la Conférence islamique au sommet. L'accord, qui tend à raffermir les relations d'amitié et à développer la coopération entre le Maroc et l'Azerbaïdjan dans le domaine du tourisme , vise à faciliter l'entrée des citoyens du Royaume du Maroc et de la République d' Azerbaïdjan , détenteurs de passeports ordinaires en vigueur, aux deux pays exclusivement pour raisons touristiques. Au début de la cérémonie de signature , les deux ministres ont eu un entretien bilatéral axé sur le renforcement des relations entre les deux pays dans divers domaines. M. Bourita a eu, lors de son séjour dans la capitale gambienne, une série d'entretiens avec plusieurs de ses homologues participant au Sommet islamique qui prend fin ce dimanche dans la capitale gambienne. Ces entretiens avec les chefs de la diplomatie du Yémen, du Niger, de Brunei, du Gabon, du Mali, de la Gambie, du Sénégal, de la Mauritanie, de Turquie, du Soudan et du Burkina Faso ont été axés sur le renforcement des relations bilatérales et des sujets d'intérêt commun.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Sahara : La Sierra Leone réitère son soutien à l'intégrité territoriale du Maroc || subtitle : La République de la Sierra Leone a exprimé, mardi à Rabat, son plein soutien à l'intégrité territoriale du Royaume, tout en considérant l'Initiative marocaine d'autonomie comme la seule solution "crédible, sérieuse et réaliste" au différend autour du Sahara. || body : Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la Sierra Leone , Timothy Musa Kabba , a réitéré, mardi à Rabat, le soutien indéfectible de son pays à l'intégrité territoriale du Maroc et à l' Initiative marocaine d'autonomie comme la seule solution "crédible, sérieuse et réaliste" au différend autour du Sahara marocain . Sahara : Le Commonwealth de la Dominique réaffirme son soutien à l'intégrité territoriale du Maroc Le Commonwealth de la Dominique a réaffirmé, lundi à Rabat, son soutien à l'intégrité territoriale et à la souveraineté du Royaume du Maroc sur l'ensemble de son territoire, y compris le Sahara marocain. Cette position a été exprimée dans un Communiqué conjoint publié à l'issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita . Dans Ce communiqué conjoint, le responsable souligne l’ouverture, en août 2021, d’un Consulat général de la Sierra Leone à Dakhla et sa participation, le 15 janvier 2021, à la Conférence ministérielle de soutien à l'initiative d'autonomie sous la souveraineté du Maroc , à l'invitation du Royaume et des Etats-Unis d'Amérique. Il a, dans ce sens, exprimé son plein appui au processus mené par les Nations Unies pour parvenir à une solution réaliste, pratique et durable à la question du Sahara marocain . Le Maroc et la Sierra Leone engagés à conclure une feuille de route 2024-2026 de coopération de nouvelle génération Le Royaume du Maroc et la République de la Sierra Leone ont exprimé, mardi à Rabat, leur plein engagement à consolider, à dynamiser et à élargir le champ de leur coopération, faisant part de leur volonté de conclure une feuille de route de coopération de nouvelle génération pour la période 2024-2026. La Sierra Leone a salué les actions de coopération menées dans le cadre de la feuille de route de coopération 2021-2023, dans les domaines de l'agriculture, de la pêche, de la santé, des énergies renouvelables et du tourisme. MM. Bourita et Kabba se sont aussi félicités des liens solides de fraternité, de solidarité, de soutien et d’entente entre les peuples marocain et sierra-léonais, de l’estime mutuelle entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son frère, Son Excellence le Président Julius Maada Bio , ainsi que de la volonté commune de faire du partenariat maroco-sierra-léonais, un modèle exceptionnel de coopération intra-africaine, fondé sur les valeurs de solidarité, d'échange et de partage. De même, les deux parties ont reconnu les réalisations accomplies et se sont félicitées des résultats de la troisième commission mixte, tenue le 28 avril 2023 à Dakhla, qui a cimenté l'ambition des deux pays de réaliser de nouveaux progrès et de renforcer les relations d'amitié, de solidarité et de coopération. Les deux ministres ont également exprimé leur engagement à mettre en œuvre les accords bilatéraux visant à promouvoir un partenariat gagnant-gagnant à long terme entre le Royaume et la Sierra Leone dans le but d'ouvrir de nouveaux horizons pour aider à libérer l'énorme potentiel sur les plans économique, social et culturel. Selon le communiqué conjoint, les deux parties ont exprimé aussi leur volonté d'orienter les relations bilatérales vers une prospérité partagée et se sont engagées à renforcer leur coopération dans les domaines jugés prioritaires par la partie sierra-léonaise, tels que le commerce, l'agriculture, les engrais, l'investissement, l'eau, la pêche, l'exploitation minière, l'échange culturel, le renforcement des capacités et le tourisme, qui constituent les axes stratégiques de la Sierra Leone conformément aux hautes orientations de Son Excellence le Président Julius Maada Bio. Les deux ministres ont, par ailleurs, souligné les ambitions communes et les objectifs partagés des deux pays, pour répondre aux attentes et à la vision des deux Chefs d'État, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et Son frère Son Excellence Julius Maada Bio, prônant le renforcement de leur action vers un partenariat efficace, au service du progrès, du développement, du bien-être et surtout de la réalisation des aspirations communes de deux nations. En outre, les deux parties sont convenues de tenir la réunion du mécanisme de coopération bilatérale, coprésidée par les deux ministres des Affaires étrangères, au cours de cette année, indique le communiqué conjoint, ajoutant que les dates seront arrêtées d'un commun accord par voie diplomatique. Reconnaissant le succès de la mission des hommes d'affaires marocains à Freetown en janvier 2024, les deux parties ont exprimé la volonté d'établir un partenariat économique solide et de créer un environnement propice à la dynamisation et au renforcement de leurs échanges économiques pour contribuer à la croissance économique et au développement mutuel. D'autre part, M. Bourita a exprimé ses meilleurs vœux à la Sierra Leone pour son nouveau mandat en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2024-2025. Il a souligné que le Maroc reste engagé à œuvrer de concert avec la Sierra Leone pour le développement d'une vision commune pour la paix et la sécurité internationales, tout en se réjouissant de la promotion de la coopération pour parvenir à des solutions pacifiques aux différends internationaux et régionaux. Par ailleurs, M. Bourita a salué le développement remarquable qu'a connu la République de Sierra Leone ces dernières années sous la conduite éclairée de Son Excellence le Président Julius Maada Bio. À cet égard, il a réaffirmé l'engagement du Royaume du Maroc à contribuer aux efforts déployés par le gouvernement de la Sierra Leone à travers de nombreuses initiatives et politiques positives visant à stimuler davantage le développement économique et social.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Conseil de gouvernement : cinq nouvelles nominations à de hautes fonctions || subtitle : Le Conseil de gouvernement, réuni jeudi sous la présidence du Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, a approuvé des propositions de nomination à de hautes fonctions. || body : Conseil de gouvernement : Six nouvelles nominations à de hautes fonctions Le Conseil de gouvernement, réuni jeudi 4 avril 2024, sous la présidence du Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, a approuvé des propositions de nomination à de hautes fonctions, conformément à l'article 92 de la Constitution. Il a été procédé aux nominations suivantes : Au niveau du ministère de l'Industrie et du Commerce : Lahcen Masaoudi , directeur des Ressources humaines et financières, des Systèmes d'information et des Affaires générales. Au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation : Belaid Bouikhalene , directeur de l'Ecole Nationale des Sciences Appliquées de Béni Mellal. Ali Ahaitouf , directeur de l'Ecole Normale Supérieure de Fès. Au niveau du ministère délégué chargé de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration : Mohamed Ibrahimi , inspecteur général. Au niveau du ministère délégué chargé des Relations avec le Parlement : Chafik El Oudghiri , secrétaire général.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Cinq ministres français en visite au Maroc au cours de ce mois || subtitle : Cinq ministres français se rendront au Maroc durant ce mois d'avril. Le ministre français de l’Agriculture, Marc Fesneau, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin et le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, figurent dans la liste des visites officielles. || body : Selon des sources diplomatiques citées par l’agence de presse espagnole EFE, après la visite confirmée du ministre délégué du Commerce extérieur , Franck Riester , qui aura lieu jeudi et vendredi prochains, le ministre français de l'Agriculture, Marc Fesneau , se rendra au Maroc, pour participer au Salon international de l'Agriculture (SIAM) qui se tiendra du 22 au 28 avril à Meknès. Maroc-France : le processus de reconstruction sera progressif et de long terme Après plus d’un an de brouille diplomatique ayant conduit à une crise ouverte entre Paris et Rabat, la France et le Maroc amorcent, progressivement et prudemment, un rapprochement qui se veut annonciateur d’un partenariat de long terme. La visite à Rabat, lundi dernier, du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a permis de poser les premiers jalons d’une nouvelle relation apaisée, mais prenant en compte l’évolution du Royaume aussi bien sur le plan national qu’international. S’il faut du temps pour panser les plaies, les deux parties affichent une volonté sincère de rétablir la confiance. Pour sa part, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire , devrait effectuer une visite officielle entre le 26 et le 28 avril, en vue de participer au forum d'investissement Maroc-France aux côtés de plusieurs responsables et hommes d'affaires des deux pays. Le ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin , et la ministre de la Culture, Rachida Dati , sont également attendus à partir de la troisième semaine du mois d’avril. Rappelons qu’en février 2024, le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné , s'est rendu à Rabat où il a rencontré son homologue marocain, Nasser Bourita , lors d'une visite qui a marqué l'ouverture d'un « nouveau chapitre » dans les relations entre les deux pays. Séjourné avait également réitéré le soutien "clair et constant" de Paris au plan d'autonomie marocain du Sahara , assurant vouloir progresser sur ce dossier.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : UNFM : plus d'un demi-siècle d’engagement en faveur de la promotion des droits des femmes || subtitle : Pendant plus d'un demi-siècle, l'Union nationale des femmes du Maroc (UNFM) a été à l'avant-garde en matière de défense et de promotion des droits des femmes. Depuis sa création en 1969 par Feu Sa Majesté Hassan II, elle a œuvré sans relâche pour promouvoir l'égalité des sexes, favoriser l'autonomisation des femmes et éliminer toute forme de discrimination à l’égard des femmes et des jeunes filles. || body : Grâce à ses efforts inlassables, l' UNFM , placée sous la présidence de S.A.R. la Princesse Lalla Meryem , a contribué à ouvrir de nouvelles voies pour les femmes marocaines , en les encourageant à prendre part activement à la vie socio-économique. Plus de 83.000 femmes formées aux soft skills et à l’entrepreneuriat de 2021 à 2023 Amélioration de la situation des femmes, promotion de l’égalité des genres et de l'autonomisation féminine, lutte contre la violence... Le ministère de la Solidarité, de l'insertion sociale et de la famille vient de dresser le bilan de ses réalisations en faveur des femmes durant la période 2021-2023. Plus de 83.000 femmes ont été formées à l’entrepreneuriat avec un engagement financier de 386 millions de dirhams et 105 centres d’accueil ont été établis pour venir en aide aux femmes et aux filles victimes de violence dans l'ensemble des régions du Royaume. Au fil des ans, elle a développé des programmes novateurs, mené des campagnes de sensibilisation et plaidé pour l'adoption de politiques progressistes en matière de droits des femmes . À l'occasion de son 55e anniversaire, qui coïncide avec le 6 mai de chaque année, l'UNFM célèbre non seulement ses réalisations passées, mais aussi ses projets d'avenir et son engagement continu pour un avenir meilleur où les femmes et jeunes filles jouissent pleinement de leurs droits et participent activement au développement du Royaume. L’UNFM, l’histoire d’un engagement indéfectible au service de l’autonomisation des femmes Depuis sa création, l'UNFM n’a pas cessé d’initier de nouveaux programmes, s'appuyant sur les réalités du terrain et l’évolution du contexte socio-économique. Ainsi, l'histoire de l'UNFM témoigne de son engagement indéfectible en faveur de la promotion de la condition de la femme. En effet, l’Union déploie de multiples actions novatrices à même de renforcer l’inclusion effective des femmes dans la société en tant que citoyennes et membres agissantes au sein de la société à la faveur de la vision clairvoyante prônée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI , érigeant la promotion du capital humain féminin en levier majeur de la dynamique de développement socio-économique du Royaume. L’UNFM est ainsi présente dans les 12 régions du Maroc avec divers programmes en faveur de l’ éducation , de la capacitation , de la formation , de l’ insertion professionnelle et de l’ entrepreneuriat féminin . Portée par le leadership de sa Présidente, S.A.R. la Princesse Lalla Meryem, l’UNFM adopte une approche inclusive et participative en incitant toutes les forces vives du pays à apporter des solutions concrètes pour la consécration des principes d’équité et d’égalité au sein de la société marocaine . Elle a également mis en place des centres de prise en charge spécialisés et des programmes d’accompagnement inédits permettant d’orienter les femmes et les jeunes filles en situation de précarité vers les services sécuritaires, institutionnels et juridiques compétents. Des structures inclusives et intégrées pour assurer la pleine participation des femmes au développement Que ce soit par le biais de programmes locaux et nationaux, de campagnes de sensibilisation ou de collaborations internationales, l'UNFM s'est toujours engagée à défendre les droits des femmes et à faire entendre leur voix. Ainsi, elle dispose de structures mises au service de l’ autonomisation de la femme marocaine , telles que les centres de formation qui participent activement à l’ employabilité et à l’autonomisation des jeunes filles à travers l’ensemble du Royaume et les centres d’écoute qui permettent aux femmes et aux jeunes filles de signaler tout abus ou violence dont elles seraient victimes. De même, l’UNFM a initié les premières coopératives féminines du Maroc , créées à partir de 1987. Ce programme a été développé sur la base d’une étroite coopération avec tous les acteurs concernés par le développement local. Aujourd’hui, les filières concernées sont multiples ( apiculture, élevage, produits du terroir ...), sélectionnées en fonction de l’environnement et des perspectives économiques dont elles sont porteuses. On peut citer aussi « Dar Al Korb », qui se veut un espace de proximité visant à favoriser l’ inclusion sociale des femmes et des enfants en situation de précarité en milieu rural et périurbain , ainsi que le complexe Lalla Meryem de qualification sociale qui incarne la nouvelle génération des centres de formation en zone urbaine . Les femmes et les jeunes filles en situation précaire y trouvent accueil, écoute et orientation vers un parcours personnalisé, grâce à un large éventail d’ateliers de « soft skills » et de formations métiers pertinentes dans des secteurs porteurs. Il s'agit notamment de « Akadimiyat Attamkine » ( Académie d’autonomisation ), qui s’est donné comme objectif de briser l’ isolement cognitif de quelque 1.000 femmes et filles par région, qui se trouvent dans des zones enclavées, à travers des formations de base et des cours de spécialisation, et de « Douar Attamkine », un espace multiservice de proximité, adaptable aux spécificités de son site d’implantation, qui se veut une plateforme digitale destinée à accompagner plusieurs femmes et filles. Symbole d'engagement et levier d’une croissance plus inclusive et durable, l’UNFM continue de déployer une série d’initiatives visant à promouvoir l’ émancipation des femmes et des jeunes filles . Après 55 ans, l’Union poursuit toujours son action pour de nouvelles réalisations !</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Maroc-UE : Nasser Bourita s'entretient avec Josep Borrell || subtitle : Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita a eu, le 03 avril 2024, un entretien téléphonique avec le Haut Représentant de l'Union Européenne pour les Affaires Etrangères et la Politique de Sécurité, Vice-Président de la Commission Européenne, Josep Borrell. || body : Nasser Bourita a eu mercredi un entretien téléphonique avec Josep Borrell . A cette occasion, Borell a affirmé que le partenariat liant le Maroc et l’Union européenne est plus important que jamais dans le contexte géopolitique actuel. >> Lire aussi : Maroc-UE : L’accord de pêche demeure en vigueur (Communiqué conjoint) "Nous avons discuté de la façon de donner un nouvel élan au partenariat UE-Maroc , plus important que jamais dans le contexte géopolitique actuel", a indiqué le chef de la diplomatie européenne . Bourita et Borrell ont également échangé autour de plusieurs questions bilatérales et régionales. Une référence dans la politique de voisinage de l’UE , Rabat et Bruxelles sont liés par un partenariat stratégique construit sur un socle solide de valeurs et de vision. Le Maroc et l'UE, rappelle-t-on, avaient lancé le 27 juin 2019 à Bruxelles le " Partenariat euro-marocain de prospérité partagée ", un cadre statutaire qui régit les relations bilatérales axé autour de quatre espaces structurants. Il s’agit d’un espace de convergence des valeurs, un espace de convergence économique et de cohésion sociale , un espace de connaissances partagées et un espace de concertation politique et de coopération accrue en matière de sécurité, et deux axes fondamentaux à caractère horizontal, qui feront aussi l'objet d'actions opérationnelles spécifiques, à savoir une coopération en matière d’environnement et de lutte contre le changement climatique et une coopération en matière de mobilité et de migration, qui se renforceront mutuellement.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Agence Bayt Mal Al-Qods : Le bilan 2019-2024 des réalisations dépasse 13,8 millions de dollars || subtitle : Un rapport du Comité Al-Qods, relevant de l'Organisation de la coopération islamique et présidé par S.M. le Roi Mohammed VI, que Dieu Le préserve, indique que le bilan des réalisations de l'Agence Bay Mal Al-Qods, bras exécutif du Comité, dans la Ville sainte dépasse les 13,8 millions de dollars entre les deux sessions du Sommet de l’OCI (2019-2024). || body : Le rapport, distribué aux participants à la 15e Conférence au Sommet de l’OCI tenue à Banjul (4-5 mai, Gambie ), souligne que l’ Agence Bayt Mal Al-Qods continue, sous la supervision personnelle de Sa Majesté le Roi , de s’acquitter de ses devoirs en vue d’améliorer les conditions de vie des habitants d’ Al-Qods , à travers des projets économiques, sociaux, éducatifs, culturels et de logement visant à apporter une réponse directe aux besoins des Maqdissis . Le Maroc, premier pays à acheminer une aide humanitaire terrestre aux populations de Gaza (Hilale) L'ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU, Omar Hilale, a souligné, lundi à New York, que le Royaume, grâce au leadership clairvoyant de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est le premier pays à acheminer une aide humanitaire directe par voie terrestre au profit des populations de Gaza et d’Al-Qods. Ces projets, relève le document, ont contribué de manière considérable à améliorer les conditions des habitants d'Al-Qods, à soutenir leur résistance, à préserver l’identité civilisationnelle de la Ville sainte, à favoriser la coexistence pacifique et la fraternité entre les adeptes des trois religions célestes et à promouvoir le dialogue dans un cadre de respect mutuel et d’acceptation de la différence. Le rapport met en lumière «le soutien continu du Royaume du Maroc à la cause palestinienne et sa solidarité permanente avec le peuple palestinien », dont la dernière illustration en date a été l’opération humanitaire d’envergure, ordonnée par S.M. le Roi Mohammed VI , que Dieu Le préserve, Président du Comité Al-Qods , au profit des Palestiniens à Al-Qods et Gaza durant le mois du Ramadan dernier. Outre les interventions humanitaires d’urgence , le rapport souligne le caractère diversifié des actions de l’Agence sur le terrain, par le biais de programmes et de projets visant à apporter un appui social aux Maqdissis et à leur assurer une vie digne, outre la prise en charge d’ orphelins maqdissis , l'octroi de bourses scolaires , ainsi que l'organisation d' activités centrées sur la jeunesse , le sport , l’ enfance , la femme et les personnes à besoins spécifiques , la protection du patrimoine , les arts palestiniens authentiques , la promotion de l’identité civilisationnelle fédératrice d’Al-Qods et l’appui aux études et recherches sur Al-Qods Acharif . Le rapport relève également la diversité des réalisations de l’Agence en appui aux secteurs de l’ éducation , la santé , la construction et la réhabilitation , l’ habitat , la protection des bâtiments historiques , l’ assistance sociale , ainsi qu'au programme d'aide d’urgence face à la pandémie de Covid-19 , aux médias et à la liberté de la presse et à la campagne annuelle «Aouna» pour la récolte des olives . Le document évoque, en outre, la méthodologie de travail de l’Agence s'appuyant sur un système de programmes pionnier, comme en témoignent le Centre de recherche et d'études «Bayt Al Maqdiss», l' Observatoire «Arribat» pour l'observation, le suivi et l'évaluation à Al-Qods, la Plateforme pour le commerce social et solidaire «Dalala» , le Club Enfants pour Al-Qods , les Initiatives civiles pour un programme durable de développement humain à Al-Qods et le Centre culturel marocain «Bayt Al-Maghreb» .</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Rwanda: Akhannouch représente S.M. le Roi à la commémoration du trentenaire du génocide des Tutsis || subtitle : Le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch a représenté Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dimanche à Kigali, à la cérémonie de commémoration du 30ème anniversaire du génocide perpétré au Rwanda en 1994 contre les Tutsis. || body : A cette occasion, le président rwandais Paul Kagame a donné, en présence de plusieurs Chefs d'Etat et de gouvernement, ainsi que des représentants d'organisations régionales et internationales, le coup d’envoi de la Semaine de deuil national, en déposant une gerbe de fleurs au mémorial de Gisozi dans la capitale rwandaise, où reposent les corps de plus de 250.000 victimes du génocide. Après avoir observé une minute de silence à la mémoire des victimes, M. Kagame a annoncé un deuil national de 100 jours, en allumant "la Flamme de l’espoir" qui va brûler durant 100 jours, le temps qu’a duré le génocide de 1994 (7 avril-15 juillet). Dans une allocution de circonstance, le président rwandais a indiqué que la commémoration de ce douloureux anniversaire constitue non seulement une occasion pour honorer la mémoire des victimes, mais aussi pour mettre en avant, avec fierté, les réalisations du Rwanda grâce aux choix entrepris au service de la réconciliation et du progrès de la nation. "Les Rwandais, qui ont réussi à vaincre la peur, ne peuvent pas faire face à quelque chose de pire que ce qu'ils ont déjà vécu lors de cette tragédie", a souligné M. Kagame, affirmant que cette nation est prête à relever tout défi et à faire face à toute tentative visant à faire régresser le pays et à semer la division entre les Rwandais. Il a, par ailleurs, exprimé sa gratitude aux membres des délégations venus exprimer leur solidarité avec le Rwanda à l'occasion de la commémoration de l'anniversaire de ce douloureux événement. En 1994, le Rwanda a connu un génocide ethnique, lorsque des extrémistes hutus et les milices "Interahamwe" ont déclenché une horrible opération de massacres qui a fait plus de 800.000 morts, la plupart des Tutsis et des Hutus modérés. Ces massacres ont pris fin en juillet 1994, lorsque le Front Patriotique Rwandais (FPR), mouvement rebelle mené par le président Paul Kagame, a pris le contrôle du pays. Le Rwanda est considéré aujourd’hui comme un modèle africain réussi en matière de stabilité, de développement, de gouvernance et de croissance à la faveur des politiques adoptées durant trois décennies.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : S.A.R. la Princesse Lalla Meryem préside le Conseil d'Administration des Oeuvres Sociales des FAR || subtitle : En exécution des Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi, Chef Suprême et Chef d'Etat-Major Général des Forces Armées Royales, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Meryem, Présidente des Oeuvres Sociales des Forces Armées Royales (FAR), a présidé, vendredi au siège de l'Etat-Major Général des FAR, le Conseil d’Administration des Oeuvres Sociales des FAR. || body : A son arrivée à l' Etat-Major , Son Altesse Royale a été accueillie par le Général de Corps d'Armée , Inspecteur Général des FAR , Commandant la Zone Sud et Président Délégué du Conseil d'Administration des Oeuvres Sociales des FAR , avant de passer en revue un détachement du Bataillon du Quartier Général des FAR . Son Altesse Royale a, par la suite, été saluée par les membres du Conseil d'Administration des Oeuvres Sociales des FAR , indique un communiqué de l’Etat-Major Général des FAR. Ont pris part à ce Conseil, le Ministre Délégué auprès du Chef du Gouvernement, Chargé de l'Administration de la Défense Nationale , le Général de Corps d'Armée , Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud , le Général de Corps d'Armée , Commandant la Gendarmerie Royale , et les membres du Conseil d’Administration des Oeuvres Sociales des FAR . Lors de la réunion, le Colonel-Major, Chef de la Direction Générale des Services Sociaux, a rendu compte du bilan des différentes prestations assurées au titre de l’année écoulée, au profit des bénéficiaires des Oeuvres Sociales des FAR, notamment des actions de soutien aux opérations de maintien de la paix , du pèlerinage et de la participation à l’ opération "Marhaba" pour l’accueil des Marocains Résidant à l’Etranger (MRE) . Ce plan d’action a concerné également des prestations médico-sociales pour le soutien et l’accompagnement des personnes en situation de handicap et les parents d’enfants autistes , ainsi que les mesures de solidarité et de secours prises pour soutenir les victimes du séisme d'Al Haouz . A l’issue, le Conseil a procédé à l’examen du rapport moral et financier , ainsi que du plan d'action pour les années 2024-2026, avant d'approuver le budget nécessaire à son exécution. La tenue de façon régulière des travaux du Conseil d’Administration, sous la présidence effective d e S.A.R. la Princesse Lalla Meryem , illustre la Haute Sollicitude dont Sa Majesté le Roi , que Dieu L’assiste, entoure les membres des FAR et leurs familles.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Conseil de gouvernement: quatre nouvelles nominations à de hautes fonctions || subtitle : Le Conseil de gouvernement, réuni sous la présidence du Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, a approuvé des propositions de nomination à de hautes fonctions. || body : Conseil de gouvernement: quatre nouvelles nominations à de hautes fonctions Le Conseil de gouvernement, réuni sous la présidence du Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, a approuvé des propositions de nomination à de hautes fonctions. Il a été procédé aux nominations suivantes : Au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation : Mohammed Moubtassim , Doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Dhar El Mahraz à Fès. Mohamed Nabil Srifi , Directeur de l'Ecole Nationale des Sciences Appliquées de Kénitra. Au niveau du ministère de l'Education nationale, du Préscolaire et des Sports : Fadel Douhid , Directeur du Centre Régional des Métiers de l'Education et de la Formation Casablanca-Settat. Au niveau du ministère de la Solidarité, de l'Insertion Sociale et de la Famille : Adil Ghammarte , Secrétaire général.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Darmanin: Sans le Maroc, la France serait plus en danger qu’elle ne l’est || subtitle : Le ministre français de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, s’est félicité, lundi à Rabat, de l’excellence de la coopération sécuritaire entre la France et le Maroc. Le ministre français a remercié le Maroc pour sa forte contribution dans l'organisation d'événements sportifs, notamment les Jeux Olympiques. || body : La coopération entre la République française et le Royaume du Maroc en matière de sécurité est excellente avec de très nombreux enjeux communs, dont la lutte contre la drogue et les réseaux terroristes et la criminalité , a indiqué Gérald Darmanin lors d’un point de presse, à l’issue de ses entretiens avec le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit . Maroc-France : Abdelouafi Laftit s'entretient à Rabat avec Gérald Darmanin Coopération sécuritaire, gestion migratoire, échange d’expertises et d’informations... Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit et son homologue français, Gérald Darmanin ont discuté, lundi à Rabat, de plusieurs sujets d'intérêt commun. "Sans nos amis marocains et l’excellence de la police judiciaire marocaine , la France serait plus en danger qu’elle ne l’est", a relevé le ministre français, soulignant que les récentes interpellations qu’a connues le Maroc au nom des demandes formulées par la France montrent la grande efficacité de la police marocaine. "Sans les services de renseignement marocains, la France serait plus touchée”, a-t-il insisté. Il a aussi tenu à remercier le Maroc qui va pouvoir aider très fortement la France dans l’organisation des grands événements sportifs notamment les Jeux Olympiques , rappelant que les deux pays ont déjà démontré leur savoir-faire lors d’autres manifestations sportives. Nous pouvons compter l’un sur l’autre dans les grands événements sportifs qui s’annoncent en matière d’informations réciproques, a-t-il dit, citant dans ce sens la prochaine Coupe d'Afrique des Nations de football , prévue en 2025 au Maroc. Après avoir évoqué la nouvelle menace que représente pour les deux pays la cybersécurité , le ministre français a affirmé qu’en matière de lutte anti-terroriste , la France est disposée à apporter son soutien au Maroc et aux efforts du Royaume pour faire face aux menaces qui peuvent naître dans la bande sahélo-saharienne . Les deux pays partagent des renseignements précieux en matière de lutte antiterroriste, a-t-il poursuivi, exprimant ses remerciements "aux services marocains pour le travail important qu’ils opèrent avec la DGSI et les services français". Il a, d’autre part, salué "un dialogue franc entre deux grands pays amis dont l’objectif commun est de préserver nos démocraties, nos valeurs et lutter contre la radicalisation ". "Nous avons une parfaite identité de vues en matière de lutte contre la criminalité et le terrorisme", a noté M. Darmanin. Le ministre français a, par ailleurs, indiqué que son déplacement au Maroc s’inscrit dans le cadre de la nouvelle dynamique des relations bilatérales, précisant que l’objectif est de mettre en place une feuille de route ambitieuse pour chacun des secteurs, en phase avec la volonté des deux Chefs d’Etat de renouveler et de moderniser les relations stratégiques et d’amitié franco-marocaines . Compte tenu de la proximité géographique et des liens culturels, linguistiques et humains , la question de la mobilité se trouve au cœur du dialogue entre les deux pays, a-t-il fait observer, soulignant que les flux des Français et des Marocains ne cessent de croître dans tous les secteurs notamment le tourisme , l’ enseignement supérieur , la formation professionnelle , le domaine agricole et les échanges culturels . "Nos sociétés se connaissent et s’entrelacent par des liens familiaux et amicaux noués par l’histoire comme l’illustre l’importance de la population françaises d’origine marocaine ", a fait remarquer le ministre français, rappelant que le Maroc compte six consulats généraux français et la France compte 17 consulats marocains qui contribuent à faire vivre les interactions entre les deux pays. Le Maroc est un partenaire essentiel dans une gestion équilibrée de la mobilité, s’est-il réjoui. A l’échelle régionale et internationale, le Maroc joue, sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI , un rôle de premier plan dans le traitement de la question migratoire, a encore dit M. Darmanin, expliquant que sur le plan bilatéral, la coopération a repris de manière énergique pour lutter contre l’ immigration illégale et aider la migration légale . "Notre ambition partagée est de pouvoir réunir bientôt le travail en commun des services techniques des deux ministères pour traiter ensemble des sujets d’intérêt commun pour les populations du Maroc et de la France”, a poursuivi le ministre français. M. Darmanin a, en outre, abordé la coopération institutionnelle décentralisée , dont la régionalisation avancée voulue par Sa Majesté le Roi, la déconcentration et la formation des fonctionnaires , ainsi que la question de la protection civile avec les risques du changement climatique . Evoquant l’islam de France , il a qualifié d’excellente la coopération avec les autorités religieuses marocaines , affirmant que l’Islam tel qu’il est pratiqué au Maroc est un modèle dont le mérite revient à Sa Majesté le Roi Mohammed VI. "Nous sommes très attentifs à la formation des imams et à la façon dont le Maroc peut nous aider dans ce domaine", a-t-il conclu.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Aïd Al Adha : 3 millions de têtes identifiées à ce jour (Sadiki) || subtitle : Le ministre de l'Agriculture, Mohammed Sadiki a présenté lundi à la Chambre des représentants l’état d’avancement des mesures préventives et logistiques mises en place pour assurer un déroulement optimal de l'Aïd Al Adha. || body : En réponse à une question orale lors d'une session à la Chambre des représentants , le ministre de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohamed Sadiki , a détaillé les mesures prises pour garantir le bon déroulement de l'Aïd Al Adha . Il a souligné qu'un programme complet avait été mis en place depuis novembre 2023 pour cette occasion. Dans le cadre de ce programme, diverses actions ont été entreprises, notamment une évaluation minutieuse de l'offre et la demande , en étroite collaboration avec les professionnels du secteur . Le ministre a précisé qu'environ 214.000 unités d' ovins et de caprins destinés à l'abattage et 3 millions de têtes ont été identifiées à ce jour. Aïd Al Adha : Le gouvernement veut doubler le nombre d'ovins importés Le gouvernement œuvre à doubler le nombre d'ovins destinés à abattage à l'occasion de l'Aïd Al Adha par rapport à l'année dernière, a fait savoir, jeudi, le ministre chargé des relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas. Par ailleurs, le ministre a rassuré sur l'état de santé du cheptel , le ministre a assuré que celui-ci se porte bien, grâce à la mise en place de contrôles rigoureux sur le fourrage , les médicaments vétérinaires , les unités d'engraissement et le transport des fientes de poulet , visant à prévenir les maladies transmissibles . Sur le plan logistique , il a précisé que 34 nouveaux souks de moutons ont été établis et équipés à travers le pays. De plus, des mesures d'importation ont été prises temporairement afin d'accroître l'offre, de protéger le cheptel national, de réduire les coûts et de stabiliser les prix. Dans cette optique, 100 importateurs ont été identifiés, en plus de l'ouverture sur de nouveaux marchés, notamment en Amérique du Sud.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Le Maroc, premier pays à acheminer une aide humanitaire terrestre aux populations de Gaza (Hilale) || subtitle : L'ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU, Omar Hilale, a souligné, lundi à New York, que le Royaume, grâce au leadership clairvoyant de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est le premier pays à acheminer une aide humanitaire directe par voie terrestre au profit des populations de Gaza et d’Al-Qods. || body : Intervenant lors d’une réunion de l’Assemblée générale de l’ONU sur l'utilisation du veto , M. Hilale a rappelé que dans le cadre de l’engagement effectif et l’intérêt constant que Sa Majesté le Roi Mohammed VI , Président du Comité Al-Qods , accorde à la cause palestinienne et en droite ligne des Très Hautes instructions du Souverain, il a été procédé, durant le mois dernier, au lancement d’une opération humanitaire d’envergure en faveur des populations palestiniennes de Gaza et de la ville sainte d’Al-Qods . L'aide ordonnée par S.M. le Roi au profit des populations de Gaza et d'Al-Qods, une percée humanitaire par voie terrestre inédite L’aide ordonnée par S.M. le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, au profit de la population de Gaza et de la Ville sainte d’Al-Qods, constitue une percée humanitaire terrestre, qui se démarque par son caractère inédit et qui vient apporter du baume au cœur des populations et apaiser leurs souffrances, en ce début du mois sacré du Ramadan. Cette aide ordonnée par Sa Majesté le Roi pour le peuple palestinien est composée de plus de 40 tonnes de denrées alimentaires , y compris des denrées de première nécessité, a indiqué l’ambassadeur, ajoutant que cette opération a coïncidé avec le mois sacré du Ramadan . Le diplomate a tenu à souligner que depuis le déclenchement des opérations militaires il y a plus de cinq mois, le Royaume fut le premier pays à acheminer une aide humanitaire par voie terrestre inédite au profit des populations bénéficiaires, rappelant que l’Agence Bayt Mal Al-Qods a fourni des aides alimentaires aux Maqdissis, dont 2.000 paniers bénéficiant à 2.000 familles, outre 1.000 repas servis quotidiennement en faveur des Palestiniens de la ville sainte. Cette aide comprend également la mise à la disposition de l’hôpital de Jérusalem d’une salle de coordination des urgences. L'ambassadeur représentant permanent du Maroc à l’ONU a en outre appelé à permettre l’acheminement des aides humanitaires de manière sûre, durable et sans entrave, et en quantités suffisantes aux populations de Gaza , à libérer les détenus et à amorcer un horizon politique pour la cause palestinienne . Par la même occasion, M. Hilale a réitéré l’appel du Maroc en faveur d'un cessez-le-feu immédiat et durable dans la Bande de Gaza , tout en insistant sur la nécessité de protéger les civils, ainsi que les travailleurs humanitaires afin qu’ils puissent s’acquitter de leurs nobles missions conformément au droit international et au droit international humanitaire. Il a, de même, réitéré le rejet et la dénonciation par le Royaume de tous les dépassements, de la politique de punition collective et de déplacement forcé, ainsi que des tentatives d’imposer une nouvelle réalité sur le terrain, affirmant que la Bande de Gaza est une partie intégrante des terres palestiniennes et de l’Etat de Palestine unifié. Le diplomate a relevé que le Maroc juge inacceptable la menace d’étendre les opérations militaires pour atteindre l’ensemble de la Bande de Gaza, y compris Rafah , notant que cette situation risque d’exacerber les conditions humanitaires. M. Hilale a, par ailleurs, plaidé pour des efforts intensifiés en vue de relancer le processus de paix au Moyen-Orient dans le but de parvenir à un règlement juste et global qui garantit les droits légitimes du peuple palestinien, avec à leur tête l’établissement d’un Etat palestinien indépendant sur les frontières du 4 juin 1967, avec Al-Qods Est comme capitale. L’ambassadeur a enfin renouvelé le soutien du Maroc à la demande d'adhésion de la Palestine en tant qu' État membre des Nations Unies . “A l’instar des pays arabes, islamiques et du mouvement des non-alignés, le Maroc renouvelle son soutien à la demande d’adhésion complète de l’Etat de Palestine aux Nations Unies”, a-t-il souligné.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Réélection du Maroc à l'Organe international de contrôle des stupéfiants || subtitle : Le Royaume du Maroc a été réélu pour un troisième mandat en tant que membre de l'Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS), en la personne de Jallal Toufiq, lors des élections tenues mardi par le Conseil économique et social (ECOSOC) de l'ONU. || body : Le Maroc et l'Inde furent élus dès le premier tour du scrutin, la candidature marocaine ayant recueilli trente voix sur cinquante-quatre au total, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, notant que ce succès électoral fut réalisé dans un contexte de compétition sans précédent entre les vingt-cinq pays candidats pour les cinq sièges devant être pourvus par les candidats proposés par les gouvernements. Il s’agit d’un exploit d'autant plus important que le Maroc ne fait pas partie de l'ECOSOC, ce qui reflète la grande crédibilité de l'action multilatérale du Royaume. L’élection du Maroc à cet organe à l’importance centrale témoigne de la crédibilité de la contribution qu’apporte le Royaume, sous la Très Haute Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, à l’action multilatérale visant à relever les défis économiques, sociaux et sanitaires mondiaux, en particulier ceux liés au contrôle des drogues, souligne le communiqué. Il s’agit ainsi d’une marque de la confiance que place la communauté internationale en les efforts inlassables du Royaume dans le cadre de la lutte contre le problème des stupéfiants, dans le contexte des tendances liées à l’émergence de nouvelles drogues, notamment synthétiques. Jallal Toufiq, président actuel de l’OICS, est également chef du Centre national de prévention et de recherche en toxicomanie, directeur de l’Observatoire marocain des drogues et des toxicomanies et directeur de l’Hôpital psychiatrique Ar-Razi. L’OICS est un organe d’experts indépendant et quasi judiciaire créé par la Convention unique sur les stupéfiants de 1961, chargé de suivre la mise en œuvre des Conventions des Nations unies sur les stupéfiants. Il publie annuellement un rapport dans lequel il fournit une étude complète de la situation en matière de contrôle des drogues dans le monde et de la mise en œuvre des Conventions de l’ONU en la matière, et recommande des mesures correctives dans ce cadre. Il est composé de treize membres élus par l’ECOSOC, dont dix sont élus sur une liste de personnes désignées par les gouvernements. Les trois autres membres sont élus à partir d’une liste de personnes désignées par l’Organisation mondiale de la santé.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Sadiki rassure sur la campagne agricole et Aïd Al Adha || subtitle : Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural, et des Eaux et Forêts, Mohammed Sadiki, a présenté mardi devant les conseillers une analyse de l'impact des dernières pluies sur la campagne agricole. Il a également rassuré sur l'évolution des préparatifs pour Aïd Al Adha cette année. || body : "Les dernières précipitations au Nord des montagnes de l'Atlas et à Oum Errabia vont avoir un impact très positif sur l'évolution de la campagne agricole dans ces régions avec l'amélioration du couvert végétal et du rendement des cultures d'automne , notamment les céréales et les légumes , en plus des arbres fruitiers ". L'affirmation est de Mohammed Sadiki , ministre de l’Agriculture. Agriculture : Lueur d'espoir pour les cultures de printemps après les dernières pluies Bonne nouvelle pour les agriculteurs. Selon le ministère de l'Economie et des Finances, les dernières pluies auront un impact positif sur l'amélioration de la production, notamment les cultures de printemps et le fourrage pour bétail. Le responsable, qui présentait mardi devant les conseillers la situation de la saison agricole en cours, a affiché son optimisme pour l'avenir. "Ces pluies offrent l'occasion aux agriculteurs de se rattraper sur les surfaces affectées au début de la saison. Ainsi, la superficie totale des cultures de printemps atteint 112.000 hectares, soit 70% du programme initial. Nous avons encore trois semaines devant nous pour terminer sa réalisation", a-t-il expliqué. Ces cultures, qui englobent notamment le maïs, les pois chiches , le tournesol , les haricots secs et les légumes de printemps vont permettre de couvrir les besoins au niveau national durant l'été, a-t-il assuré. Aïd Al Adha : l'importation d'un million de têtes envisagée "L'appel d'offres pour l' importation des ovins en prévision de l' Aïd Al Adha avec un objectif fixé à 600.000 têtes est lancé. Nous allons ouvrir la voie à l'importation d'un nombre plus important s'il le faut pour atteindre jusqu'à un million de têtes", a précisé Mohammed Sadiki. Par ailleurs, il révélé que 210.000 unités d'élevage et d'engraissement d'ovins destinés à l'Aïd ont été enregistrées à ce jour, en plus de l'identification de plus de 2 millions de têtes, dont l'état de santé est bon, notant que les réunions avec les professionnels du secteur se poursuivent pour un bon déroulement de cette fête religieuse.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : «Le discours et le contexte» sous la loupe d’universitaires du Maroc et d’ailleurs || subtitle : La Faculté polydisciplinaire de Safi a accueilli pendant trois jours un colloque international d’envergure, réunissant des chercheurs du Maroc et d’ailleurs autour d’une thématique transversale : le discours et son contexte. Des débats de haute volée ont marqué cette rencontre qui a connu une effervescence intellectuelle digne des grands rendez-vous scientifiques. || body : La Faculté polydisciplinaire de Safi vient d’accueillir un événement scientifique d’envergure internationale. En effet, du 17 au 19 avril, cet établissement a été le théâtre d’un riche débat interdisciplinaire, à la croisée des champs politique, journalistique, juridique, littéraire, économique et social. Pendant trois jours, des chercheurs issus d’horizons variés et de multiples universités à travers le Maroc, l’Afrique, l’Europe, l’Amérique latine et l’Amérique du Nord se sont rassemblés autour d’une même thématique fédératrice : «Discours et contexte : regards interdisciplinaires». Discours et contexte : décortiquer les liens complexes Cette convergence des savoirs a eu lieu dans le cadre de la première édition du colloque international «Discours et contexte : regards interdisciplinaires». L’ambition affichée de cet événement était de réunir des experts de diverses disciplines afin de croiser leurs perspectives sur les notions centrales de «discours» et de «contexte». Une démarche résolument transdisciplinaire pour appréhender ces concepts transversaux sous un prisme analytique inédit et fécond. «Chaque communication, chaque intervention faite durant ce colloque constitue une pierre apportée à l’édifice de la compréhension collective», a souligné avec conviction Errami Ezzoura, doyenne de la Faculté polydisciplinaire de Safi. Qu’il s’agisse d’analyser le discours médiatique, les interactions quotidiennes, les textes littéraires ou les échanges politiques, l’objectif affiché de cette rencontre de haut vol était de «révéler la complexité et la richesse des liens entre le discours et son contexte», explique-t-elle à cette occasion. Une visée ambitieuse, rendue possible grâce aux efforts déployés par la cheville ouvrière de l’événement, la professeure Imane El Farssi, coordinatrice et responsable du colloque. En véritable chef d’orchestre, elle a réussi l’exploit de réunir des sommités internationales issues de disciplines complémentaires, véritables autorités sur les questions de discours et de contexte. Parmi les prestigieux intervenants figurait ainsi le linguiste français Patrick Charaudeau, spécialiste reconnu de l’analyse du discours politique à l’Université Paris-Nord. La dimension sémiotique était pour sa part magistralement représentée par Jacques Fontanille, professeur à l’Université de Limoges et créateur du Centre de recherches sémiotiques. L’épistémologie et les sciences sociales n’étaient pas en reste, avec la présence de l’éminent chercheur Thierry Guilbert, venu spécialement de l’Université de Picardie Jules Verne où il officie dans le champ de l’action publique et du politique. Au-delà de ces figures tutélaires, la coordinatrice a su rassembler un parterre de chercheurs venus des quatre coins du monde. Un riche échantillon représentatif du caractère intrinsèquement interdisciplinaire et international de cette première édition dédiée à l’exploration des notions capitales de «discours» et de «contexte». Une thématique transversale, sous un prisme analytique inédit, qui a permis de poser un regard original sur ces concepts omniprésents, aux confins de nombreux champs du savoir. Quand la diversité des regards ouvre de nouvelles perspectives L’objectif fédérateur de ce riche colloque était clairement exposé par la coordinatrice Imane El Farssi elle-même : «Approfondir la réflexion sur les notions de discours et de contexte en croisant notamment les regards de chercheurs d’horizons disciplinaires divers». Une ambition transdisciplinaire affirmée, visant à saisir au travers «d’études empiriques le poids du contexte sur la matérialité discursive». Et de quelle manière ! Le programme copieux du colloque comptait à lui seul «plus d’une centaine de communications», provenant de «quelque 225 chercheurs relevant de 27 universités appartenant à 19 pays différents». Un foisonnement de contributions révélateur de l’intérêt manifeste que suscite cette thématique au carrefour de multiples disciplines. «Le colloque a connu ainsi des travaux assez riches portant sur la littérature, les sciences du langage, des études anthropologiques, sociologiques, politiques, juridiques et économiques», se réjouit Imane El Farssi. Une diversité impressionnante de sujets et de disciplines qui se sont entrecroisés avec fécondité lors de ces journées studieuses. «D’ailleurs, cette dimension pluridisciplinaire sera le trait constant des prochaines éditions du colloque», annonce d’ores et déjà la coordinatrice avec enthousiasme. Des sujets brûlants sous la loupe des scientifiques Au cœur des débats de cette riche rencontre académique, certains sujets d’actualité brûlante ont logiquement retenu l’attention des chercheurs. À l’image de la récente grève ayant paralysé le secteur de l’enseignement au Maroc, dont le discours afférent a fait l’objet de plusieurs analyses approfondies. Une des études empiriques présentées a ainsi porté sur «l’analyse du discours bref médiatisé des enseignants marocains pendant les mouvements de grève, diffusé sur les réseaux sociaux». Et ce n’est pas tout. Une autre recherche s’est penchée sur «La presse francophone marocaine en ligne et le contexte institutionnel pendant ledit blocage gouvernemental en 2016». Un corpus riche, constitué notamment à partir du site lematin.ma, véritable aubaine pour «mettre en débat ce sujet et tenter d’élucider la problématique de la relation du discours à son contexte institutionnel ou socio-idéologique». L’impact du numérique sur les dynamiques discursives n’a pas non plus été occulté. «Citons cet exemple de recherche qui a exploré le discours médiatique des journalistes citoyens en ligne, mettant en avant l’influence de leur énonciation collective sur la perception publique de l’information», poursuit la coordinatrice du colloque. Une analyse précieuse pour comprendre comment «le discours des journalistes citoyens sur les médias sociaux redéfinit la dynamique de l’information à l’ère numérique». Un éventail de contributions aussi riche que diversifié, qui illustre à merveille la vocation de «carrefour fertile où les idées naissent, se croisent et grandissent», revendique Errami Ezzoura. Un véritable «espace de création, d’innovation et de débat constructif au service du bien-être des sociétés», selon la doyenne de la Faculté de Safi. Une promesse réjouissante pour les futures éditions de ce rendez-vous académique désormais incontournable. En effet, une pluralité de perspectives donc, riche promesses pour l’avenir d’un événement qui semble déjà s’inscrire comme un incontournable rendez-vous dans le paysage scientifique international. Un creuset où convergent les réflexions pour porter un regard transversal et inédit sur ces concepts polysémiques que sont le discours et le contexte.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Assemblées FMI-BM : À Washington, Nadia Fettah met en avant les réformes engagées au Maroc sous le leadership de S.M. le Roi || subtitle : None || body : La ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fettah , a mis en avant, jeudi à Washington , l’agenda des réformes engagées au Maroc sous le leadership de S.M. le Roi Mohammed VI . «Notre pays est engagé dans un programme de réformes solide grâce à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à la faveur d’un nouveau modèle de développement et une convergence des politiques publiques», a indiqué Mme Fettah lors d’une table ronde ministérielle organisée par le Groupe de la Banque mondiale , dans le cadre de ses réunions de printemps avec le Fonds monétaire international (FMI) . Le Maroc résilient dans un contexte de croissance mitigée dans la région MENA (FMI) Le dernier rapport du Fonds monétaire international met en lumière les défis persistants auxquels font face les pays du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord en 2024, marqués par des perturbations économiques et des incertitudes élevées. Les conflits, les perturbations du transport maritime dans la mer Rouge et l’instabilité du marché pétrolier viennent s’ajouter aux vulnérabilités pré-existantes liées au niveau élevé de la dette publique et des coûts d’emprunt. Dans ce contexte incertain, le Maroc a affiché sa résilience en 2023 et devrait encore enregistrer une croissance de 3,1% en 2024, au-dessus de la moyenne projetée pour le monde arabe (+2,6%). La ministre a notamment évoqué les avancées significatives réalisées en matière de généralisation de la protection sociale , l’une des pierres angulaires de la vision Royale, soulignant qu’au bout de 3 ans, quelque 22 millions de Marocains ont désormais accès à une assurance maladie et, depuis décembre, les transferts des aides directes ont commencé pour les catégories sociales éligibles. Mme Fettah a salué, à cet égard, l’importance du partenariat liant le Royaume à la Banque mondiale pour le succès du programme de réformes du secteur de la protection sociale. «Aujourd'hui, 4 millions de personnes bénéficient de ces transferts, une avancée rendue possible par la préparation d'un solide système de registre national unifié», a expliqué la ministre lors de cette rencontre placée sous le thème «La mise en œuvre pour des résultats plus rapides et un plus grand impact» et modérée par la directrice executive des opérations de la Banque mondiale, Anna Bjerde. Mme Fettah a, par ailleurs, évoqué la stratégie industrielle du Maroc , notamment dans le secteur de l’automobile , soulignant que les avancées dans cette filière se traduisent notamment par le volume des exportations avec plus de 700.000 véhicules par an. Elle a estimé qu’une fois encore le partenariat de la Banque mondiale avec le Maroc pour consolider la dynamique industrielle a eu des «résultats efficaces». S’agissant des enseignements à tirer de la trajectoire de développement du Maroc, la ministre a mis en avant l’importance d’un partenariat solide et constructif avec la Banque mondiale axé sur le développement des secteurs prioritaires. Elle a relevé la nécessité de favoriser des politiques publiques transversales, de diversifier les partenaires et de faire constamment preuve de vigueur et de flexibilité dans la mise en œuvre des réformes nécessaires, surtout dans un contexte mondial marqué par des chocs multiples.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Récentes pluies : le pire est loin d'être derrière nous (Charafat Afailal) || subtitle : Malgré les récentes pluies qui se sont récemment abattues sur des régions du Maroc, le pays traverse toujours l’une des plus difficiles saisons de sécheresse, a indiqué Charafat Afilal, ancienne ministre déléguée chargée de l’Eau. D’après la même responsable, ces précipitations auront certes un impact bénéfique, mais seulement sur les cultures printanières, alors que le déficit hydrique reste toujours présent, en raison de l’insuffisance des précipitations. || body : Les dernières précipitations sont de bon augure, mais ne résorbent pas le déficit hydrique devenu structurel, a indiqué Charafat Afailal , ancienne ministre déléguée chargée de la gestion de l’Eau. Contactée par «Le Matin» pour recueillir son avis sur l’impact des dernières précipitations sur la situation hydrique au Maroc , l’experte a indiqué que ces pluies bienfaitrices ont certes améliorer la situation hydrique en insufflant une bouffée d’oxygène dans la lutte contre la pénurie d’eau, avec un niveau de remplissage des barrages atteignant 30% au 1er avril. L'impact des dernières pluies sur la campagne agricole 2023-2024 (Expert) Si le retour de la pluie en mars apporte un répit bienvenu dans un contexte de sécheresse sévère qui se prolonge depuis six ans, la saison agricole s’en trouvera-t-elle par conséquent améliorée ? Selon l’ingénieur agronome Abdelmoumen Guennouni, les effets de ces précipitations varieront d’une culture à l’autre. Explications. Néanmoins, «le pire est loin d’être derrière nous», car le Maroc continue de traverser l’une des périodes de sécheresse les plus difficiles, car ce qui caractérise particulièrement cette sécheresse, c’est sa durée exceptionnelle de six années consécutives, marquant ainsi la période de sécheresse la plus longue de l’histoire du pays. «Certes, la situation hydrique s’est améliorée, mais elle demeure alarmante, surtout lorsqu’on sait que le taux de remplissage des barrages reste globalement faible, alors que la saison agricole n’est pas encore terminée. Quant à la réouverture des hammams , je considère que cette mesure reste très marginale et ne pourra être interprétée comme le signe d’une amélioration globale de la situation hydrique, puisque ces structures consomment peu d’eau. En effet, la consommation ménagère en général ne représente que 13% de la consommation globale», note-t-elle. Pour la même intervenante la solution pour pallier cette situation de stress hydrique devenue chronique serait l’adaptation des politiques publiques à la réalité actuelle. L’intervenante souligne dans ce sens l’urgence de limiter les surfaces irriguées destinées aux cultures gourmandes en eau qui avaient gagné beaucoup de terrain au détriment des cultures céréalières résistant à la sécheresse que le Maroc devait maintenir. «Il est devenu désormais indispensable que les politiques publiques dans les secteurs de l’ agriculture et de l’ irrigation soient conçues de manière à ne pas dépasser les capacités du Royaume, surtout lorsqu’on sait que les changements climatiques ont entraîné une diminution significative des précipitations», ajoute la même intervenante. Déplorant les erreurs commises en matière de gestion de l’eau par le passé qui avaient entraîné l’épuisement des nappes phréatiques et la surexploitation des réserves au niveau des barrages, l’ancienne ministre met l’accent en outre sur l’importance aujourd’hui d’adopter des mesures préventives et de surveiller scrupuleusement chaque prélèvement d’eau du sol, en enregistrant précisément chaque quantité extraite afin de mieux gérer et préserver cette précieuse ressource. «Tout observateur et connaisseur du domaine aurait admis à l’époque que le rythme d’exploitation des ressources en eau , lié à l’extension des surfaces irriguées, n’était pas une option durable. En effet, dans un pays au climat structurellement semi-aride à aride, la promotion d’un modèle d’agriculture marchande en grande partie destinée à l’exportation de biens de contre-saison a reposé sur l’intensification de l’irrigation jusqu’à atteindre des limites insoutenables. Ainsi, la solution aujourd’hui est de veiller à gérer cette ressource du mieux qu’on peut», conclut-elle.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : L'ambassadeur du Maroc à Moscou s'entretient avec de hauts responsables russes || subtitle : L'ambassadeur du Maroc en Russie, Lotfi Bouchaara, a eu, ce jeudi, des entretiens avec deux hauts responsables du ministère russe des Affaires étrangères. || body : Le renforcement des relations d’amitié russo-marocains et les questions d’actualité concernant le Moyen-Orient et l’Afrique inscrites à l'ordre du jour du Conseil de sécurité de l'ONU ont été au menu d’entretiens, jeudi à Moscou, entre l'ambassadeur du Maroc en Russie, Lotfi Bouchaara, et deux hauts responsables du ministère russe des Affaires étrangères. Ainsi, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Verchinine, a eu des entretiens avec M. Bouchaara axés sur “un certain nombre de questions actuelles du Moyen-Orient et de l'Afrique inscrites à l'ordre du jour du Conseil de sécurité de l'ONU”, indique un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères. Une attention particulière a été accordée au règlement de la question du Sahara marocain, à la lumière de sa prochaine discussion au Conseil, selon la même source. A cette occasion, la partie russe a souligné “l'importance de parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité dans le cadre de procédures conformes aux principes et objectifs de la Charte des Nations Unies”, précise le communiqué. M. Bouchaara a également été reçu par le vice-ministre des Affaires étrangères et représentant spécial du président russe pour le Moyen-Orient et l'Afrique, Mikhaïl Bogdanov. A cette occasion, les questions d'actualité liées au “renforcement des relations traditionnellement amicales entre la Russie et le Maroc” ont été abordées, notamment “l'approfondissement du dialogue politique sur les questions d'intérêt commun du Moyen-Orient et de l'Afrique”, souligne la diplomatie russe dans un autre communiqué.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Les groupes parlementaires s’affrontent pour s’assurer une place dans les commissions clés || subtitle : Au cœur de la session parlementaire de printemps, le renouvellement des instances de la Chambre des représentants déclenche une intense bataille politique. Entre élections serrées et manœuvres stratégiques, les groupes parlementaires s’affrontent pour s’assurer une place au bureau et dans les commissions clés, sous l’œil vigilant du président réélu, Rachid Talbi Alami. Cette période critique révèle les complexités et les défis du processus électoral interne, dictés par des règles strictes de représentation et de proportionnalité. || body : Le renouvellement des instances de la Chambre des représentants est une étape cruciale marquant le commencement de la session parlementaire de printemps. Cette période se distingue par une lutte intense parmi les membres des groupes parlementaires, tous aspirant à sécuriser une place au bureau et dans les autres organes de la Chambre, y compris les commissions permanentes. Une session de renouvellement sous haute tension à la Chambre des Représentants Alors que l’élection du président de la Chambre s’est déroulée sans accroc ni surprise le vendredi dernier, Rachid Talbi Alami ayant été réélu, les autres scrutins nécessaires présentent davantage de complications. Ainsi, la responsabilité de superviser le renouvellement des autres organes de l’hémicycle par un vote secret incombe au président, en conformité avec la Constitution et le règlement intérieur. Ces mesures ne sont pas faciles à appliquer, ce qui explique l’impasse dans laquelle se trouvent les groupes parlementaires depuis la séance de vendredi : ils n’ont pas encore réussi à s’accorder sur les candidatures pour les présidences des différentes commissions et les postes au sein du bureau de la Chambre, ainsi que les sections parlementaires. Le débat sur le secret des travaux des Commissions parlementaires relancé Le débat autour de la confidentialité des travaux des commissions parlementaires est de nouveau relancé avec l’interdiction, mardi dernier, des représentants des médias dans la salle accueillant les travaux de la Commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme. Une décision prise par le bureau de la Commission et qui n’a pas manqué de créer une vive polémique entre les parlementaires de la majorité et ceux de l’opposition. En effet, chaque groupe doit soumettre au président de la Chambre des représentants une liste de ses candidats au bureau, au moins vingt-quatre heures avant la séance d’élection. Conformément à l’article 29 du règlement intérieur, «toute liste de candidats excédant le nombre prévu est irrecevable. Lorsque le nombre de candidats pour chaque fonction du bureau n’excède pas le nombre de sièges à pourvoir, toutes les candidatures sont présentées dans une liste unifiée où les fonctions sont spécifiées». C’est la raison pour laquelle la séance destinée à organiser ces élections ne s’est pas encore tenue (à l’heure où nous mettions sous presse). Conformément à l’article 62 de la Constitution, la Chambre organise une séance plénière dédiée à l’élection des membres du bureau de la Chambre des représentants selon la représentation proportionnelle des groupes. Cette élection se tient au début de la législature, puis lors de la troisième année de celle-ci, durant la session d’avril, pour le reste de la législature, comme le précise le règlement intérieur. Par ailleurs, il est interdit de cumuler la fonction de membre du bureau avec celle de président d’une commission permanente, de chef d’un groupe parlementaire, de président de la commission du contrôle des dépenses du budget de la Chambre ou de membre du bureau d’une des commissions. Dans ce cadre, après sa réélection, le président a rencontré les chefs des groupes parlementaires (ceux ayant désigné leurs présidents) afin de planifier la séance d’élection des organes de la Chambre, mais aucune décision n’a été prise. Il est à noter que, si cinq groupes maintiennent leurs dirigeants, l’avenir de deux grands groupes parlementaires, l’Istiqlal et le Parti authenticité et modernité, demeure incertain. Conflits ouverts entre membres de l’opposition Par ailleurs, la formation de la Commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme, qui relève constitutionnellement de l’opposition, suscite des désaccords. Deux partis politiques, l’Union socialiste des forces populaires (USFP) et le Mouvement populaire (MP), qui en a assuré la présidence depuis le début de cette législature, s’en disputent la direction. Les négociations entre les deux partis n’ont jusqu’à présent abouti à aucun accord. Il est possible que cette impasse soit résolue le jour des élections par vote. Impasses et stratégies électorales De son côté, l’élection du bureau présente une complexité particulière, du fait de la nécessité de respecter le principe de «la représentation proportionnelle des groupes». De plus, il est impératif de se conformer aux dispositions du règlement intérieur qui stipulent qu’«un poste de questeur et/ou de secrétaire doit être prioritairement et exclusivement réservé à un représentant de l’opposition», comme le précise l’article 23 du règlement intérieur. La difficulté survient car les formations de l’opposition visent principalement la vice-présidence. Rachdi Hammouni, chef du groupe parlementaire du Parti du progrès et du socialisme (PPS), clarifie la situation : la majorité disposera de dix postes, tandis que l’opposition en aura trois parmi les 13 sièges du bureau de la Chambre des représentants. «Nous sommes trois composantes de l’opposition : USFP, MP et PPS, concernés par l’article 23 du règlement interne. Cependant, nous ne présenterons pas de candidats pour les postes de questeur ou de secrétaire. Ces partis préféreront postuler pour la vice-présidence, qu’une des trois formations pourra remporter par vote, selon le principe de la proportionnalité. Les deux autres groupes de l’opposition se verront alors attribuer les postes de questeur et de secrétaire», explique-t-il, soulignant la complexité de l’opération, en particulier en l’absence de consensus entre les différents acteurs. Une équation difficile à résoudre.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Maintenance du réseau routier: 64 % des routes en "bon", voire "excellent" état || subtitle : Le ministre de l’Equipement et de l’eau, Nizar Baraka, a indiqué, lundi à Rabat, que 64 % des routes sont "en bon", voire "excellent" état. || body : En réponse à deux questions orales à la Chambre des représentants sur "l'entretien du réseau routier ", Nizar Baraka a affirmé que sur la base de l'état des routes à fin 2022, une feuille de route a été mise en place visant la maintenance des routes à travers la modernisation des routes nationales, l’entretien des routes régionales et provinciales et l’adaptation du réseau routier aux besoins du trafic routier . Routes : le Maroc prépare une nouvelle Vision pour 2030 Le développement du réseau routier national verra l’implémentation d’une nouvelle stratégie à l’horizon 2030. Celle-ci viendra donc décliner de nouveaux plannings de réalisation des infrastructures routières à l’échelle nationale et instaurera les meilleures pratiques de construction et de sauvegarde du patrimoine routier national. Le Royaume entend ainsi faire des routes l’un des moyens de développement socio-économique des différentes régions en les connectant aux multiples pôles économiques stratégiques du pays. Le réseau routier national compte actuellement quelque 60.000 km, dont 45.240 km revêtus. Il a indiqué que, parallèlement à ce programme, une opération de reclassement des routes est en cours, notant que plusieurs routes classées routes nationales ne répondent pas aux critères requis, tandis que d’autres ne dépassent pas 4 mètres alors qu’elles sont censées mesurer 7,5 mètres. L’opération de reclassement garantissant la maintenance a été opérée au niveau de la région d’Al Haouz affectée par le séisme, a-t-il ajouté, faisant état du lancement des travaux d’élargissement de la route national N°7 à 7,5 mètres au lieu de 4 mètres. Il a, dans le même contexte, indiqué que, pour la première fois, un budget dédié à la maintenance des routes rurales qui s’étendent sur 500 km cette année, a été intégré dans le budget 2024 .</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Bourita reçoit l'envoyé spécial du président de la Bosnie-Herzégovine, porteur d'un message à S.M. le Roi || subtitle : Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a reçu, mercredi à Rabat, l'envoyé spécial du président de la Bosnie-Herzégovine, Nerkez Arifhodžić, porteur d’un message écrit à Sa Majesté le Roi Mohammed VI par le président de la Présidence de la Bosnie-Herzégovin, M. Denis Bećirović. || body : Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette entrevue, M. Arifhodžić a salué la politique sage et constructive de Sa Majesté le Roi , faisant part de la volonté de son pays de donner un nouvel élan aux relations "très fraternelles" avec le Maroc dans tous les domaines, notamment économique et diplomatique. A cet égard, le conseiller du président de la Bosnie-Herzégovine a indiqué "qu’au moment où il fallait être aux côtés des Bosniaques, Sa Majesté le Roi Mohammed VI , Feu Sa Majesté Hassan II et le peuple marocain ont fait part de leur soutien à la Bosnie-Herzégovine". Après avoir souligné les progrès accomplis par le Maroc dans plusieurs secteurs, M. Arifhodžić a indiqué que cette rencontre a également été l’occasion d’aborder plusieurs questions d’actualité sur les plans international et régional.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Démantèlement d'une cellule terroriste composée de 5 partisans de Daech (BCIJ) || subtitle : Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) a démantelé, vendredi, une cellule terroriste composée de cinq éléments partisans de l’organisation terroriste Daech pour leur implication présumée dans la préparation de l’exécution de plans terroristes visant à porter gravement atteinte à l’ordre public. || body : Les mis en cause, âgés entre 22 et 46 ans, ont été interpellés par les éléments de la force spéciale relevant de la DGST à Casablanca, Tanger, Tétouan, Martil et à la commune rurale Ounagha dans la province d’Essaouira , indique un communiqué du BCIJ , précisant que les détails de leurs projets terroristes ont été dévoilés suite aux recherches et investigations entamées par les services de la DGST. Interpellation d’un partisan de Daech impliqué dans un projet terroriste (BCIJ) Le Bureau central d‘investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), a interpellé, jeudi, un individu partisan de l'organisation terroriste "Daech", âgé de 24 ans, pour son implication présumée dans la préparation d’un projet terroriste visant à porter atteinte à l’ordre public. Les premiers éléments de l’enquête ont révélé que les suspects, qui ont prêté allégeance au soi-disant califat de l’organisation Daech , ont exprimé leur intention d’exécuter des projets terroristes visant des installations vitales et des institutions sécuritaires , parallèlement à leur adhésion à des campagnes incitant à la violence, selon la même source. Les mêmes recherches ont démontré que l’un des membres de cette cellule terroriste, qui a des connaissances dans le domaine électronique, a planifié la fabrication d’engins explosifs, souligne le communiqué. Les membres de cette cellule terroriste ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête judiciaire menée par le BCIJ sous la supervision du parquet chargé des affaires du terrorisme, en vue d’élucider la nature des liens de cette cellule terroriste et identifier ses plans et projets destructeurs, conclut la même source.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Aïd Al Fitr célébré mercredi 10 avril au Maroc || subtitle : Aïd Al Fitr sera célébré au Maroc, mercredi 10 avril, a annoncé le ministère des Habous et des Affaires islamiques. || body : Aïd Al Fitr 1445 de l'Hégire sera célébré demain mercredi 10 avril 2024 dans le Royaume, a annoncé mardi soir le ministère des Habous et des Affaires islamiques. Dans un communiqué, le ministère précise avoir procédé à l'observation, après la prière d'Al Maghrib, mardi 29 Ramadan 1445 de l'Hégire correspondant au 09 avril 2024, et a confirmé l'observation du croissant lunaire annonçant le début du mois de Chaoual 1445 H. Le premier jour de Chaoual 1445 H, Aïd Al-Fitr, aura donc lieu demain mercredi 10 avril 2024, précise le ministère. Puisse Dieu en ce mois béni, combler de Ses faveurs SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, que Dieu L'assiste, et renouveler pareille occasion pour SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, SAR le Prince Moulay Rachid et l'ensemble des membres de l’illustre Famille Royale et pour le peuple marocain et l’ensemble de la Oumma islamique dans le progrès et la prospérité, conclut le communiqué.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Sommet de l'OCI : Bourita prend part à la réunion des ministres des Affaires Etrangères || subtitle : Les travaux de la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) ont débuté, jeudi après-midi à Banjul, en Gambie, en prélude au 15è Sommet islamique prévu les 4 et 5 mai sous le thème "Promouvoir l'unité et la solidarité à travers le dialogue pour le développement durable". || body : Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita , préside la délégation marocaine prenant part à cette réunion de deux jours, à l'issue de laquelle les ministres des AE membres de l' OCI examineront le rapport et la déclaration finale qui seront soumis pour approbation à la 15ème Conférence au Sommet, qui se tiendra en présence des dirigeants et chefs de gouvernement des pays de l’Organisation. Bourita reçoit son homologue gambien, porteur d’un message à S.M. le Roi Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a reçu, lundi à Rabat, le ministre gambien des Affaires étrangères et de la Coopération, Mamadou Tangara, porteur d’un message écrit à Sa Majesté le Roi Mohammed VI du président de la République de Gambie, M. Adama Barrow. Cette réunion ministérielle, qui se tient au Centre international de conférences "Dauda Kairaba Diawara", a été précédée, mardi et mercredi, d’une réunion préparatoire des hauts fonctionnaires des pays membres de l' Organisation de la coopération islamique au cours de laquelle les experts ont discuté des documents de la session et du rapport à soumettre au Conseil des ministres des Affaires étrangères des 57 pays membres de l'Organisation. Le 15è sommet de l'OCI qui s'ouvre samedi prochain discutera de questions d'ordre politique intéressant le monde islamique , en tête desquelles figure la question palestinienne. Les dirigeants des États membres se pencheront aussi sur des sujets à caractère économique, humanitaire, social et culturel, dont des questions relatives à la jeunesse, à la femme, à la famille, à la science, aux technologies, aux médias et aux communautés musulmanes. L'accent sera également mis sur des thématiques liées au rejet des discours de la haine et de l'islamophobie, à la promotion du dialogue, ainsi que sur les questions liées au changement climatique et à la sécurité alimentaire. Au cours du Sommet, le secrétaire général de l'OCI, Hissein Brahim Taha , va présenter un rapport dédié aux activités, programmes et projets initiés par l'Organisation depuis la session précédente de la Conférence islamique au sommet. Cette 15è session sera sanctionnée par une Déclaration finale comprenant les positions de l'Organisation sur les questions présentées au Sommet, ainsi qu'une résolution sur la Palestine et Al-Qods Acharif et la Déclaration de Banjul . A l'occasion de ce Sommet, M. Bourita a eu une série d'entretiens avec plusieurs de ses homologues participant a cette session.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Plaidoyer pour la mise en place d’un cordon forestier sur toute la côte atlantique marocaine || subtitle : Les participants au troisième Forum international des arbres, dont les travaux ont pris fin dimanche à Marrakech, ont plaidé en faveur de la mise en place d’un cordon forestier sur toute la côte atlantique marocaine, sur 100 kilomètres de profondeur. || body : Ce projet prometteur vise à étendre les zones forestières actuelles et à créer des fermes agro-sylvo-pastorales adaptées aux conditions climatiques locales, en plus d’encourager les compétences dans l’artisanat lié aux forêts, ont relevé les participants dans des recommandations ayant sanctionné les travaux de cette rencontre de 3 jours. Ce cordon forestier vise aussi à capter les vents océaniques humides pour provoquer la pluie et à favoriser la création de millions de postes d’emploi, ont souligné les conférenciers lors de ce forum organisé par l’Association arbres, sciences et tradition (ASET), la Fondation Averroès et l’Association Ibn Al Baytar, avec le soutien de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech (UCA) et de l’Université Mohammed V de Rabat. Stratégie Forêts 2020-2030 : Un financement de 100 millions d'euros de la BEI au Maroc Un contrat de financement en appui à la stratégie "Forêts du Maroc 2020-2030", a été signé, jeudi à Rabat, entre le Maroc et la Banque Européenne d’Investissement (BEI), pour un montant de 100 millions d’euros. Les participants ont en outre appelé à la mise en place d’un observatoire pour le suivi du climat et un système d’alerte afin d’éviter les pertes humaines et d’atténuer les dégâts, mettant l’accent sur la nécessité de renforcer la sensibilisation au changement climatique, à l’adaptation et à l’éducation environnementale. Les participants ont également appelé à lancer des programmes pour l’étude des climats anciens et à développer la recherche en sciences et ingénierie de la mer et en climatologie. De même, ils ont plaidé en faveur de l’actualisation régulière des modèles prévisionnels et de la cartographie des zones à risques en tenant compte de tous les paramètres géologiques et environnementaux. Les participants ont par la même occasion appelé à renforcer la stratégie nationale de la gestion intégrée des zones côtières, à revoir le plan d’utilisation du littoral et à réguler les activités socioéconomiques. Dans une déclaration à la MAP, le fondateur de l’Association arbres, sciences et tradition, Claude Lefebvre, a souligné que le choix du Maroc pour l’organisation de ce forum découle des énormes opportunités dont le Royaume est doté, relevant que le Maroc est subdivisé en sept zones climatiques et, de ce fait, le Royaume se positionne comme étant un pays pilote dans le cadre de la gestion et l’adaptation au changement climatique. «Le projet de la mise en place d’un cordon forestier sur toute la côte atlantique marocaine vise à valoriser l’initiative de Feu S.M. le Roi Hassan II, qui avait lancé le premier cordon forestier», a-t-il insisté, relevant que «le changement climatique est une occasion inespérée de rassembler les humains sur cette terre pour faire ensemble un monde vivant et équitable». Dans une déclaration similaire, Badreddine Kartah, enseignant à l’Université Mohammed V et président de la Fondation Averroès pour la promotion de la recherche scientifique, l’innovation et le développement durable au Maroc, a souligné que ce forum a été un succès à tous les niveaux, d’autant plus qu’il a offert l’occasion pour discuter de questions environnementales d’une grande importance, notamment celles relatives à l’eau et aux forêts et leur rôle dans le développement durable. Dans la foulée, il a expliqué que les conclusions et recommandations émanant de ce forum contribueront à valoriser les efforts du Royaume sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI, relevant que la création d’un cordon forestier sur la côte atlantique marocaine d’une profondeur d’une centaine de kilomètres est de nature à créer des opportunités d’emploi et contribuer à trouver des solutions durables aux problèmes soulevés dans ce domaine. Placée sous le thème «Élever une forêt, planter de l’eau», cette rencontre, qui a connu la participation d’un aréopage d’experts internationaux, d’écologistes, de représentants d’ONG, ainsi que des représentants des autorités locales, a été l’occasion de mettre en lumière l’importance des arbres et des forêts dans la préservation de l’eau et de la biodiversité. Au menu de cette édition figuraient des conférences, des tables rondes, des projections de films et des expositions, ainsi que des sorties et des visites au Musée Mohammed VI de la civilisation de l’eau, à l’Observatoire de la Palmeraie de Marrakech ainsi que plusieurs parcs de la ville et de ses environs, en plus de la plantation d’arbres par les étudiants de l’un des établissements d’enseignement dans le cadre du Programme «Éco-Écoles» initié par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Le site de l’Ambassade du Maroc aux Etats-Unis fait peau neuve || subtitle : L’Ambassade du Royaume du Maroc aux Etats-Unis vient de mettre en ligne une nouvelle version de son site web officiel (www.us,diplomatie.ma). || body : Ce nouvel espace de référence et de communication propose des contenus interactifs sur une variété de sujets portant sur l’histoire du Royaume. Il présente également les opportunités d’investissement et les atouts touristiques du royaume et offre une fenêtre sur un Maroc ouvert qui marche à grand pas vers davantage de développement et de progrès. Elaboré en langue anglaise, le site se décline en diverses rubriques proposant une panoplie d’informations sur le Maroc, son histoire, son système politique, son économie, sa culture, ses symboles et son paysage médiatique. Le portail propose également des informations sur les procédures d’obtention de visas ainsi qu’un espace réservé aux services consulaires dédiés aux membres de la communauté marocaine résidente aux Etats-Unis. "L’objectif de cette plateforme est de promouvoir et faciliter la communication entre les services de l’Ambassade et les différents partenaires", explique l’Ambassadeur du Maroc à Washington, Youssef Amrani, réitérant l’engagement de renforcer les relations de coopération et d’amitié entre le Maroc et les Etats-Unis notamment à travers la promotion de la compréhension mutuelle et l’encouragement d’un dialogue ouvert et constructif avec les officiels, les médias, les think-tanks et la société civile aux Etats-Unis.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Gaza : Evacuation de 86 citoyens marocains et leurs familles || subtitle : Un nouveau groupe de 86 citoyens marocains et leurs familles résidant dans la bande de Gaza a été évacué, mardi, vers l'Égypte, via le passage frontalier de Rafah. || body : Cette opération s’est déroulée sous la supervision directe de l'ambassadeur de Sa Majesté le Roi en Égypte, Mohamed Ait Ouali, et en coordination avec les autorités sécuritaires égyptiennes compétentes. Elle intervient suite aux évènements que connait la bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier, en raison de l'escalade israélienne. Gaza : 289 citoyens marocains évacués à fin janvier 2024 (ministère) Le ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l'Etranger suit de près la situation des membres de la communauté marocaine résidant en Palestine depuis l'attaque contre la Bande de Gaza en octobre dernier, en particulier la situation des citoyens marocains bloqués à Gaza qui subit des bombardements violents ayant causé une destruction généralisée des infrastructures et de nombreux morts, blessés et déplacés dans un contexte humanitaire et économique précaire. A cette occasion, plusieurs bénéficiaires de l'opération ont exprimé leur gratitude à SM le Roi Mohammed VI ainsi qu'aux différentes parties qui ont veillé au bon déroulement de cette action. Les ambassades du Maroc en Egypte et en Palestine avaient mené conjointement une série d'opérations d'évacuation en faveur de 375 ressortissants marocains et leurs familles résidant à Gaza, via le passage de Rafah.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Bourita reçoit son homologue gambien, porteur d’un message à S.M. le Roi || subtitle : Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a reçu, lundi à Rabat, le ministre gambien des Affaires étrangères et de la Coopération, Mamadou Tangara, porteur d’un message écrit à Sa Majesté le Roi Mohammed VI du président de la République de Gambie, M. Adama Barrow. || body : Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette entrevue, Mamadou Tangara s’est félicité de l’excellence des relations entre le Maroc et la Gambie , saluant le soutien considérable apporté par le Royaume, sous le leadership de Sa Majesté le Roi , pour le succès du Sommet de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) , prévu les 4 et 5 mai en Gambie. Maroc-Gambie: Signature à Dakhla de plusieurs accords de coopération et mémorandums d'entente Le Maroc et la Gambie ont signé, jeudi à Dakhla, plusieurs accords de coopération et mémorandums d'entente couvrant divers domaines en marge des travaux de la 3è session de la commission mixte de coopération Maroc-Gambie, tenue sous la co-présidence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita et son homologue gambien, Mamadou Tangara. Il a, dans ce sens, réitéré la volonté de la Gambie de travailler main dans la main avec le Maroc pour réaliser les objectifs fixés pour une Afrique prospère, solidaire et stable, soulignant l’importance de l’ Initiative Royale pour l’Atlantique qui constitue "un gage de stabilité et de prospérité". Le chef de la diplomatie gambienne a, par ailleurs, saisi cette occasion pour réaffirmer le soutien de son pays à l' intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris le Sahara marocain .</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Modernisation de l’administration judiciaire : Ouahbi signe un protocole d’accord avec son homologue belge || subtitle : A l’occasion de la troisième session de la Haute Commission mixte maroco-belge à Rabat, le lundi 15 avril 2024, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a reçu son homologue belge, Paul Van Tigchelt, au siège du ministère, accompagné d’une délégation de haut niveau. || body : Les entretiens entre les deux parties ont porté sur les résultats de la coopération judiciaire , l’amélioration de ses mécanismes et la prévision de ses perspectives d’avenir, notamment en ce qui concerne les aspects techniques et administratifs, ainsi que les domaines de la modernisation de l’administration judiciaire et du renforcement de sa gouvernance. Sahara marocain : La Belgique réitère son soutien au plan d’autonomie La Belgique considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme "un effort sérieux et crédible du Maroc et comme une bonne base pour une solution acceptée par les parties". À l’issue de la réunion, un protocole d’accord a été signé sur la modernisation de l’administration judiciaire, visant à renforcer la coopération dans les domaines suivants : Moderniser et numériser l’administration judiciaire et renforcer sa gouvernance ; Renforcement des capacités en matière de ressources humaines ; Échanger des informations sur l’évolution de la législation dans le secteur de la justice ; Appui technique aux projets de réforme de la justice . A cette occasion, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi , a déclaré : « Cet accord s’inscrit dans la continuité du protocole de coopération judiciaire entre les deux pays. Nous considérons qu’il s’agit d’une grande appréciation pour le partenariat historique solide entre le Royaume du Maroc et le Royaume de Belgique, à travers lequel le processus judiciaire sera renforcé par la modernisation de son administration, le renforcement de ses capacités administratives, le développement de ses ressources, la modernisation et la numérisation de l’administration judiciaire ainsi que le renforcement de sa gouvernance". Pour sa part, le ministre belge de la Justice, Paul Van Tigchelt , s’est félicité des relations de coopération judiciaire entre les deux pays, saluant les efforts du Royaume du Maroc dans le domaine de la réforme de la justice.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Les centrales syndicales célèbrent la Fête du Travail || subtitle : Les centrales syndicales ont célébré, ce mercredi, la Fête du Travail. Plusieurs meetings et manifestations ont été organisés principalement à Rabat et Casablanca. Cette célébration intervient cette année au lendemain de la signature d'un accord avec le gouvernement dans le cadre du dialogue social. || body : Ces rassemblements du 1er mai ont connu la participation des leaders et des militants syndicaux représentant notamment l’Union marocaine du Travail ( UMT ), l’Union générale des travailleurs au Maroc ( UGTM ), la Confédération démocratique du travail ( CDT ), la Fédération démocratique du travail ( FDT ), l'Organisation démocratique du travail ( ODT ) et l’Union nationale du travail au Maroc ( UNTM ). Les discours donnés à cette occasion ont souligné l’importance de maintenir l’élan de l’action militante des syndicats afin d’améliorer davantage la situation de la classe ouvrière et faire face aux répercussions de la conjoncture économique internationale, qui touche l’ensemble des pays du monde. Hausse des salaires, baisse de l'IR... voici l'accord social signé Un nouvel accord entre le gouvernement, les syndicats et le patronat a été signé ce lundi 29 avril 2024, dans le cadre du dialogue social. Les centrales syndicales les plus représentatives ont mis en avant le contexte socio-économique dans lequel intervient la célébration cette année du 1er Mai marqué notamment par la hausse du chômage et des prix de plusieurs produits de la grande consommation, ce qui a affecté le pouvoir d’achat d’un large pan de la société. Les participants à ces rassemblements ont scandé divers slogans et brandi des banderoles dans lesquelles ils ont exprimé leurs revendications et fait part de leur engagement à défendre la classe ouvrière et ses droits, et à œuvrer à l'amélioration des conditions économiques et sociales des travailleurs. Ils ont également souligné la nécessité de poursuivre les efforts visant à lutter contre la pauvreté, les disparités sociales, l’inflation, à renforcer l'aide destinée aux catégories les plus défavorisées et à consacrer les fondements de l’Etat social, saluant à cet égard les chantiers sociaux d’envergure initiés sous l’impulsion de S.M. le Roi Mohammed VI dont la généralisation de la protection sociale, le programme d’aide sociale directe et celui d'aide directe au logement. Les participants à ces différentes manifestations ont appelé aussi à l’augmentation des salaires et des pensions de retraite et à la baisse de l’Impôt sur le revenu, tout en se félicitant des résultats du dialogue social qui a été couronné par la signature d’un accord avec le gouvernement pour une hausse générale de 1.000 dirhams nets par mois des salaires des fonctionnaires du secteur public qui n’ont pas bénéficié d'une revalorisation salariale. Outre les revendications à caractère économique et social, les principales centrales syndicales ont appelé à renforcer la cohésion sociale et à poursuivre la mobilisation et la vigilance pour défendre l’unité nationale et l’intégrité territoriale du Royaume.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Investissement, énergies ... : Le détail de la Déclaration Conjointe adoptée par le Maroc et la Belgique || subtitle : La 3ème réunion de la Haute Commission Mixte de Partenariat entre le Maroc et la Belgique s'est tenue à Rabat, le 15 avril 2024, sous la coprésidence du Chef du Gouvernement, Aziz Akhannouch, et du Premier Ministre, Alexander De Croo. Les travaux de cette réunion ont été sanctionnés par la signature de deux mémorandums d'entente sur la modernisation de l'Administration judiciaire et l'énergie verte ainsi qu'une feuille de route relative aux actions menées dans le cadre du dialogue politique. || body : Voici le détail de la Déclaration Conjointe adoptée à l'issue de la réunion de la Haute Commission mixte de Partenariat : Les deux Chefs de gouvernement ont ouvert la réunion de la Haute Commission Mixte de Partenariat, soulignant l'excellence des relations d'amitié et de coopération qui existent entre les Royaumes de Belgique et du Maroc. Les deux Chefs de Gouvernement ont loué l’amitié et la grande estime qui existe entre les Familles Royales des deux pays. Sahara marocain : La Belgique réitère son soutien au plan d’autonomie La Belgique considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme "un effort sérieux et crédible du Maroc et comme une bonne base pour une solution acceptée par les parties". La Belgique salue les réformes menées par le Maroc, sous le Leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, durant ces vingt-cinq dernières années, pour une société et une économie marocaines plus ouvertes et dynamiques, notant l’importance du nouveau Modèle de développement , la Régionalisation avancée et les nombreuses réformes ambitieuses, telle que celle en cours du Code de la famille (Moudawana). Les deux Chefs de gouvernement ont salué le rôle que joue la communauté marocaine établie en Belgique , et la communauté belge résidant au Maroc, en tant que piliers de rapprochement entre le Maroc et la Belgique, rappelant que cette année 2024 a été marquée par la célébration du 60ème anniversaire de la signature de l’Accord bilatéral de main d’œuvre entre le Maroc et la Belgique. Ils se sont félicités de la dynamique que connait la relation entre le Maroc et la Belgique, réaffirmant leur volonté partagée d’approfondir davantage cette relation, en vue d’établir un partenariat stratégique , tourné vers l’avenir, à la hauteur des attentes et du potentiel qui existent entre les deux pays, pour répondre aux défis actuels et futurs. Ils ont également exprimé leur volonté de renforcer le commerce et les investissements , de coopérer en matière du climat, de transition énergétique par le développement des énergies renouvelables et des molécules vertes , ainsi qu’en matière de gestion de l’eau, des infrastructures et du transport. Les deux Chefs de gouvernement se sont félicités du dialogue politique régulier, en témoigne la visite au Maroc de la Ministre des Affaires Etrangères, des Affaires européennes et du Commerce extérieur, et des Institutions culturelles fédérales, Mme Hadja Lahbib, le 20 octobre 2022, à l’issue de laquelle une Déclaration Conjointe a été adoptée entre les deux pays. Ils se sont félicités de l’adoption de la feuille de route pour la mise en œuvre de cette Déclaration Conjointe de 2022. Dans le contexte de leur présence conjointe au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies , les deux pays ont réaffirmé leur volonté de poursuivre leurs efforts en matière de promotion et de défense des droits humains , de renforcer leur concertation sur les questions liées à la défense des droits humains et d’examiner la possibilité d’organiser conjointement des évènements au sein des enceintes multilatérales appropriées. Ils ont souligné l'importance de la coopération parlementaire qui joue un rôle essentiel dans le renforcement des relations bilatérales. Elles ont encouragé les Institutions législatives des deux pays à intensifier leur partenariat, notamment par la création d’un Forum parlementaire conjoint constituant un espace de dialogue et d’échange. Les deux Chefs de gouvernement ont souligné leur volonté de développer davantage le partenariat économique , en encourageant notamment les entreprises belges et marocaines à explorer les opportunités offertes de part et d’autre en matière d'investissement. Ils ont discuté des avantages offerts par la nouvelle « Charte marocaine de l'investissement », de l’« Offre Maroc » concernant l’hydrogène vert et des projets structurants prévus en perspective de l’organisation de la Coupe du Monde 2030 ainsi que des opportunités offertes par la Belgique notamment comme partenaire en matière de transition énergétique, d’économie circulaire et dans d’autres domaines d’intérêt commun. Les Chefs de gouvernement ont ainsi réaffirmé leur volonté de renforcer davantage la coopération dans le domaine de la transition énergétique et se sont félicités de la signature d’un Mémorandum d’Entente portant sur les énergies vertes, entre le Maroc et la Belgique Ils ont évoqué les potentialités offertes en matière de partenariats tripartites gagnant-gagnant Maroc-Belgique-Afrique , tenant compte de la position du Maroc comme un hub important et des liens privilégiés que les deux pays entretiennent avec de nombreux pays du continent africain. Les deux Chefs de gouvernement se sont félicités de la programmation d’un Forum d’Affaires , le 16 avril 2024 à Casablanca, lequel permet aux opérateurs économiques des deux pays de prospecter les nombreuses opportunités offertes par les deux pays, en matière de commerce et d’investissement. Les deux Chefs de gouvernement se sont félicités du succès de la coopération au développement de longue date entre le Maroc et la Belgique, touchant de nombreux domaines, et de la signature, en février 2024, de la Convention Spécifique du programme de coopération 2023-2028, visant notamment à encourager l’inclusion économique des femmes et des jeunes dans un cadre de travail décent. Une partie du programme porte sur des projets visant à contribuer à la phase de reconstruction de la région d’Al Haouz. Les deux Chefs de Gouvernement se sont félicités des avancées enregistrées dans le cadre de la coopération judicaire , à travers l’échange permanent d’expertises, des visites officielles et de commissions mixtes, saluant les conclusions de la dernière Commission Mixte en matière civile et pénale, tenue en décembre 2023, notamment la mise en œuvre concrète de la Convention entre le Royaume de Belgique et le Royaume du Maroc sur l’assistance aux personnes détenues et le transfèrement des personnes condamnées, et son Protocole additionnel. Les deux parties affichent leur volonté de promouvoir une coopération judiciaire innovante, alignée sur les normes internationales les plus élevées, pour une gestion efficace des affaires judiciaires transfrontalières . Elles saluent la conclusion d'un mémorandum d'entente entre les ministères de la justice des deux pays et se félicitent de la perspective de l’adoption imminente, au niveau administratif, d’un plan d’action pour la période 2024-2026 Elles saluent également la perspective de la conclusion d’un mémorandum d’entente entre le Parquet fédéral belge et la Présidence du Ministère Public marocain. Les deux Chefs de Gouvernement ont souligné l’intérêt commun des deux pays à poursuivre et à renforcer l’étroite coopération bilatérale pour lutter contre les menaces à la sécurité nationale et internationale. Ils ont salué la coopération policière et ont affirmé leur volonté de la développer davantage, y inclus à travers la mise en place d’une structure de coopération régulière. Ils se sont félicités de la mise en œuvre de la Convention de coopération en matière de lutte contre la criminalité organisée et le terrorisme, entrée en vigueur en 2022 et du plan d’action 2022-2024 dans le domaine de la coopération policière. Les deux Chefs de gouvernement ont salué les progrès accomplis dans le cadre de la coopération migratoire , notamment la tenue de la 1ère réunion du Groupe Migratoire Mixte maroco-belge et la mise en place conjointement de mesures efficaces. Ils ont réaffirmé leur volonté de poursuivre les efforts visant à intensifier et renforcer la coopération migratoire dans divers domaines, tels que le retour, la réadmission et la lutte contre le trafic d’êtres humains, ainsi que d’améliorer les mécanismes pour la mobilité des professionnels et la migration légale. Tenant compte du cadre institutionnel de chaque partie, les deux Chefs de gouvernement ont souligné leur volonté de renforcer davantage la coopération culturelle entre les deux pays, laquelle constitue un levier important pour la compréhension mutuelle et pour le rapprochement entre les communautés marocaine et belge. Elles ont évoqué les possibilités de développer davantage le partenariat dans le domaine culturel, tels que l’échange d’expertise en matière de protection, de conservation et de mise en valeur du patrimoine culturel matériel et immatériel , la coopération entre les musées et les instituts spécialisés dans les métiers des arts et du patrimoine et de l’organisation d’activités culturelles et artistiques dans les deux pays. Les deux Chefs de gouvernement ont souligné l'importance de développer la coopération entre les deux pays dans le domaine du sport, notamment le sport féminin. Le Maroc a félicité la Belgique de sa candidature - conjointement avec l’Allemagne et les Pays-Bas - pour l’organisation de la Coupe du monde de football féminin en 2027. Le Maroc et la Belgique réaffirment la centralité du partenariat historique et privilégié entre le Royaume du Maroc et l'Union européenne. Ils conviennent d'agir pour préserver la stabilité et la continuité du partenariat stratégique entre le Maroc et l'UE . Ils réitèrent leur engagement à contribuer au renforcement de ce partenariat à tous les niveaux. Les deux pays continueront à travailler ensemble au sein des foras méditerranéennes pour favoriser le développement durable, la paix, la sécurité et la stabilité dans cette région, notamment à travers l'Union pour la Méditerranée. Concernant les questions régionales, les deux Chefs de gouvernements ont souligné les rôles constructif et positif du Maroc et de la Belgique dans le maintien de la paix et de la stabilité dans leurs régions respectives. En ce qui concerne la question du Sahara , le Chef du Gouvernement belge a réitéré le soutien de longue date de la Belgique au processus mené par les Nations Unies pour une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable pour les parties. Les deux parties conviennent de l’exclusivité de l’ONU dans le processus politique et réaffirment leur soutien à la résolution 2703 (2023) du Conseil de sécurité de l’ONU , qui a noté le rôle et la responsabilité des parties dans la recherche d’une solution politique réaliste, pragmatique, durable et fondée sur le compromis. Dans ce cadre, la Belgique considère l’initiative marocaine d’autonomie , présentée en 2007, comme un effort sérieux et crédible du Maroc et comme une bonne base pour une solution acceptée par les parties. Les deux pays partagent le même objectif stratégique celui de contribuer au renforcement de la paix , de la sécurité et du développement dans la région euro-africaine. Le Maroc et la Belgique réaffirment leur engagement pour le renforcement de la paix, de la sécurité et du développement au bénéfice des populations du Sahel . Tenant compte de l’action de ses partenaires, dont l’Union européenne, la Belgique a adopté une Stratégie intégrée pour la région du Sahel. Dans le cadre de son engagement prioritaire pour la région, la Belgique salue l’Initiative Atlantique lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI comme contribution novatrice à l’intégration de l’atlantique africaine et au renforcement de la coopération avec les pays du Sahel. L’Atlantique est un point de liaison entre le Nord et le Sud, l’Afrique et l’Europe et entre la Méditerranée et l’Atlantique. S’agissant de la situation au Moyen-Orient , le Maroc et la Belgique ont tous deux condamné les attaques contre les civils, se déclarent fortement préoccupés par la situation à Gaza et appellent à un cessez le feu immédiat, global et durable à Gaza. Les deux pays demandent à se conformer à la résolution du Conseil de Sécurité 2728 du 25 mars 2024, tout en permettant l’accès par tous les points de passage aux aides humanitaires , sans entrave, et dans toute la bande de Gaza. A cet égard, les deux pays rejettent toute tentative de déplacement forcé des populations civiles. Les deux parties affirment que la solution à deux Etats, Israël et Palestine, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité, est le seul moyen de parvenir à une paix durable et équitable au Moyen-Orient. Les deux Chefs de Gouvernement réaffirment leur ferme attachement à la souveraineté, à l'indépendance, à l'intégrité territoriale et à l'unité nationale de la Libye . Ils ont rappelé le rôle central des Nations Unies dans la facilitation d'un processus politique inclusif mené par les Libyens qui se traduira par l’organisation des élections présidentielles et législatives en Libye. La partie belge salue les efforts du Maroc pour la résolution de la crise libyenne , notamment l’accueil, du 22 mai au 7 juin 2023, des réunions de la Commission mixte (6+6), chargée d’élaborer les lois électorales libyennes dans le cadre du processus de dialogue engagé sous l’égide des Nations-Unies Les deux parties ont réaffirmé l’importance primordiale des principes fondamentaux de la Charte des Nations Unies. Elles ont exprimé leur condamnation de toute violation des principes fondamentaux de la Charte des Nations Unies et de l’usage de la violence. Dans ce contexte, elles ont exprimé leur profonde préoccupation face aux répercussions de la guerre en Ukraine, notamment en ce qui concerne l’aggravation de la crise humanitaire, alimentaire et énergétique mondiale. En conclusion, les deux Chefs de Gouvernement ont souligné l’atmosphère amicale et constructive de leur rencontre et ont convenu de poursuivre des consultations étroites et régulières sur tous les domaines, afin de renforcer le partenariat global entre le Maroc et la Belgique.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Faire de la crise une opportunité de développement : le plaidoyer de Fouad Laroui || subtitle : Transformer la crise en opportunité, transformer la société dans la douceur sans confrontation, agir dans la sérénité... ce sont là quelques idées que partage Fouad Laroui, ingénieur, économiste, professeur de littérature et écrivain, invité de «L'Info en Face», en réponse à la question : crise sociale ou crise identitaire, quelle réalité pour le Maroc ? || body : Crise sociale ou crise identitaire : quelle réalité pour le Maroc ? La question était au cœur du dernier débat de «L’Info en Face» avec Fouad Laroui. De sa position de professeur de littérature et écrivain, notre invité a préféré aborder le sujet sous plusieurs angles. D’abord, il commence par donner une définition du mot «crise». «Il paraît que dans la langue chinoise, le mot “crise” se représente par le même idéogramme que le mot “opportunité”. Cela veut dire que pour nous aussi, une crise est aussi le moment où on peut faire des choix importants pour l'avenir du pays. Donc le mot “crise” n'est pas forcément négatif, à condition de savoir saisir l’opportunité», indique l’intellectuel. Selon lui, il est plus utile d’avoir une approche presque optimiste des crises. Faire de la crise sociale une opportunité de développement En fin observateur de la société marocaine, l’invité a tout de même tenu à rappeler que le Maroc a toujours eu à affronter des crises tout au long de son histoire. «Je suis même quelque part émerveillé par la capacité qu'a le Maroc à progresser malgré tout. Notre pays n'a pas une goutte de pétrole, pas de gaz, une pénurie d’eau... donc c’est un pays qui ne peut créer de richesses qu'en travaillant», remarque M. Laroui. En effet, le Maroc avance dans tous les domaines et les chiffres des organisations internationales le prouvent. Niveau de vie, exportation, industrie, infrastructures... le Maroc devance plusieurs autres pays, que ce soit dans la région nord-africaine ou dans le Moyen-Orient. «Certes, nous avons des problèmes de pauvreté, de chômage..., mais c'est presque miraculeux pour un pays qui n'a pas la moindre rente pétrolière d'arriver malgré tout à se développer», réaffirme l’invité de «L’Info en Face». Mais si, économiquement parlant, le Maroc se débrouille bien, qu’en-est-il de la société, du moral et de l’état psychologique des citoyens ? Là aussi, notre invité affiche une vision optimiste. Il dit comprendre la souffrance de certaines catégories de la société, «mais curieusement, ce n'est pas eux qu'on entend le plus ! Ceux qu'on entend le plus parler de crise, ce sont des gens qui n'ont strictement aucun problème eux-mêmes. Ce sont des gens qui vivent dans l'aisance qui ne cessent de parler de crise et annoncent même des lendemains qui déchantent». Mais n’est-ce pas une caractéristique mondiale que l’on retrouve au fil de l’histoire ? Il semble que oui, répond l’invité qui rappelle que la Révolution française a été une révolution bourgeoise et que Che Guevara était médecin, Fidel Castro, avocat... Au-delà de cette remarque, l’écrivain appelle à arrêter «les bavardages dans les salons autour de la crise et d’agir». «Faites quelque chose, les gars ! Faites, par exemple, de la politique», poursuit Fouad Laroui. Il déplore à sujet l’absence des politiques. «Quand on voit que deux présidents de région sont en prison, ils sont présumés innocents, je vous l'accorde, mais ils sont quand même en prison pour trafic de drogue. Je me dis où est la politique dans ce pays ? C'est quand même extraordinaire. Où sont les programmes politiques ?», s’interroge l’invité. En lançant cet appel, l’intellectuel affirme ne pas viser que les partis politiques, mais l’ensemble des citoyens. Qu'avons-nous fait pour laisser la politique aux mains de narcotrafiquants ? Comment est-ce possible ? Qu'avons-nous fait pour empêcher cela ? Des questions que Fouad Laroui se pose et partage pour lancer un débat franc avec toutes les composantes de société en donnant un espace d’expression aux jeunes. À ces jeunes, Laroui dit : il ne suffit pas de protester dans la rue, de manifester et de crier. Il faut faire de la politique, «adhérez à des partis politiques, créez votre parti, rentrez dans le jeu démocratique, imposez vos idées par la politique et évitez l'exploitation de la religion pour des objectifs politiques». Le Code de la famille, une révision compliquée ? De l’avis de Fouad Laroui, Oui ! «La question de la révision de la Moudawana est horriblement compliquée parce qu'il y a des équilibres à maintenir, notamment en ce qui concerne les libertés publiques», indique l’invité. «Dans une société conservatrice, qui est la nôtre, il faut trouver un équilibre et avancer. Je ne dirais pas qu'il faut avancer petit à petit, dans la progressivité, c'est-à-dire ne pas faire claquer les choses», explique l’écrivain. C’est donc une réforme en douceur et non un bras de fer idéologique qui est demandé pour gérer cette étape, s’accorde à dire l’invité de Rachid Hallaouy. «De temps à autre, si on a vraiment une conviction, il faut peut-être aller contre l'opinion publique, contre la majorité. Il faut le faire, mais il faut faire très attention, sans trop braquer les gens», nuance l’invité. Toutefois, il y a des sujets sur lesquels il faut parvenir à un consensus le plus rapidement possible. Il s’agit notamment de l’abolition du mariage des mineurs. «Moi, je suis contre le mariage des mineurs. Ce n'est plus possible qu'au Maroc, pays de la sensibilité et de l'humanisme, on accepte encore de marier des gamines de 14 ans au lieu de leur permettre d'aller à l'école et de faire des études !», s’indigne Fouad Laroui.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Chambre des représentants : élection des présidents des commissions permanentes || subtitle : Le renouvellement des instances de la Chambre des représentants est une étape cruciale marquant le commencement de la session parlementaire de printemps. Cette nouvelle session sera marquée par l’examen de plusieurs projets de loi à fort enjeu. || body : La Chambre des représentants a tenu lundi une séance plénière consacrée à l’ élection des présidents des commissions permanentes conformément à l’article 62 de la Constitution et aux dispositions de l’article 89 du règlement intérieur de la Chambre. Au cours de cette séance plénière, présidée par le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami , l’élection s’est déroulée selon un mode de scrutin de liste des huit candidats à la présidence des commissions retenues, alors que deux autres candidats à la présidence de la commission du contrôle des finances publiques ont été élus par bulletins contenant leurs noms propres. Ainsi, la députée Salma Benaziz du groupe du Rassemblement national des indépendants (RNI) a été élue présidente de la Commission des affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des Marocains résidant à l'étranger, alors que le député Mohamed Oudmine du groupe du Parti Authenticité et modernité (PAM) a été élu président de la Commission de l’intérieur, des collectivités territoriales, de l’habitat et de la politique de la ville. Il a été également procédé à l’élection de Saïd Baaziz du groupe socialiste (opposition) en tant que président de la Commission de justice, de législation et des droits de l’Homme et de Lahcen Saadi du groupe du RNI , en tant que président de la Commission des finances et du développement économique. Akhannouch présente le bilan de mi-mandat du gouvernement ce mercredi au Parlement Le Chef du Gouvernement, Aziz Akhannouch, présentera le bilan de mi-mandat de l'Exécutif mercredi prochain devant les parlementaires. De même, Hamid Noughou du groupe constitutionnel, démocratique et social a été élu président de la Commission des secteurs sociaux, Abdelaziz Lachhab du groupe istiqlalien pour l'unité et l'égalitarisme occupera le poste de président de la Commission des secteurs productifs et Brahim Ouaba du groupe haraki a été élu président de la Commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement. Addi Chajri du groupe du Progrès et du socialisme a été, de son côté, élu président de la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication. La présidence de la Commission du contrôle des finances publiques est revenu, quant à elle, à Mohamed Hjira avec 151 voix contre 53 voix pour sa concurrente Aicha El Koute du groupement de la justice et du développement.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur nation [INST] Rédiger un article de presse sur le thème nation [/INST] title : Grève chez Vueling en France : un tiers des vols annulés mercredi et jeudi || subtitle : Environ un tiers des vols exploités par Vueling en France seront annulés mercredi et jeudi en raison d'une grève des personnels navigants, a annoncé mardi la compagnie aérienne, en appelant les syndicats à la "responsabilité". || body : "La compagnie prévoit d'exploiter près de 70% des vols prévus en France pour le mercredi 8 et le jeudi 9 mai dans des conditions régulières", a précisé dans un communiqué le transporteur low-cost basé en Espagne . Royal Air Maroc annule des vols en provenance et à destination de la France ce jeudi En raison du préavis de grève des contrôleurs aériens, jeudi 25 avril en France, Royal Air Maroc est contrainte d'annuler des vols en provenance et à destination de l'Hexagone. Le 29 avril, le SNPNC-FO , représentatif des hôtesses et stewards de la compagnie, a déposé un préavis de grève du 8 au 12 mai, coïncidant avec le week-end prolongé de l'Ascension, pour réclamer des négociations "loyales" avec la direction sur un nouvel accord d'entreprise. La CGT a aussi appelé à cesser le travail. Dans la nuit de lundi à mardi, le SNPNC-FO a déploré que Vueling ait "préféré provoquer la grève plutôt que de réunir les syndicats et trouver une solution" et assuré que mercredi, "22 des 23 vols ayant des équipages de la base de Paris-Orly " seraient annulés. "Le mouvement, très suivi, continue pour les 9, 10, 11 et 12 mai", a ajouté le syndicat dans une déclaration transmise à l'AFP, en assurant être "totalement ouvert à la discussion" pour trouver une issue. De son côté, Vueling s'est dite mardi "convaincue que le dialogue et la compréhension mutuelle doivent prévaloir sur le conflit et en appelle une fois de plus à la responsabilité du SNPNC-FO et de la CGT pour annuler la grève afin de poursuivre les négociations ". La compagnie a indiqué travailler "en coordination avec toutes les équipes pour minimiser les perturbations" causées par ce mouvement social et informer "tous les clients des options alternatives disponibles pour atténuer, autant que possible, les désagréments majeurs". La compagnie revendique un réseau de 248 routes, dont 42 en France au départ d' Orly , Roissy et six autres aéroports français . Elle a transporté plus de 34 millions de passagers en 2023. Fondée en 2004 en Espagne et axée sur le "low-cost", Vueling, dont le siège est à Barcelone , est membre du groupe IAG , aux côtés notamment de British Airways et Iberia .</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : Cannabis licite : le Maroc cherche des investisseurs étrangers || subtitle : L’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC) entend promouvoir la filière du cannabis licite en mettant en avant les atouts et le potentiel de l’offre marocaine. Des missions BtoB sont programmées afin de séduire de grands acteurs internationaux dans le domaine de la transformation. || body : L’ Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis entend promouvoir le potentiel de la filière du cannabis licite à l’international. L’objectif étant de séduire les investisseurs internationaux afin qu’ils puissent venir réaliser leurs projets au Maroc . L’Agence prévoit en effet de participer à trois grands événements à l’étranger dédiés à la filière. Cannabis licite : 2.905 autorisations délivrées jusqu’au 23 avril, contre 609 en 2023 (ANRAC) L'Agence Nationale de Réglementation des Activités relatives au Cannabis (ANRAC) a délivré, jusqu'au 23 avril courant, 2.905 autorisations sur 2.942 demandes examinées en 2024, contre 609 autorisations en 2023, pour une superficie globale de 2.552 HA (286 Ha en 2023). Il s’agit des Salon Cannabis Europa qui se déroulera à Londres les 25 et 26 juin prochain, Montréal Cannabis Expos qui aura lieu les 18 et 19 septembre au Québec et Cannafest qui se tiendra à Prague , en Tchéquie, du 1er au 3 novembre prochain. Lors des missions programmées dans le cadre de ces événements, l’ ANRAC prévoit de promouvoir le secteur en mettant en avant les atouts et le potentiel de l’offre marocaine. L’institution entend également prendre connaissance de la réglementation et du contrôle de la filière du cannabis licite et du développement du secteur allant de la production de la semence à la commercialisation du produit fini en plus du soutien à la recherche scientifique. Les opérations de promotion de l’ANRAC porteront également sur l’attrait des opérateurs d’envergure internationale de l’ industrie de transformation et de la fabrication du cannabis et l’encouragement des investissements étrangers dans les activités de transformation et de fabrication des produits à base de cannabis . Il s’agit également de contribuer à convertir les activités illicites actuelles en des activités licites, durables et génératrices de revenus. Pour rappel, l’ANRAC est chargée de la mise en œuvre de la stratégie de l’État dans le domaine de la culture, la production, la fabrication, la transformation, la commercialisation et l’exportation du cannabis. Notons que la première récolte de cannabis légal au Maroc , destiné à des fins médicales et industrielles, a été réalisée par 32 coopératives regroupant 430 agriculteurs couvrant 277 hectares dans les régions montagneuses du nord du Rif , à Al Hoceïma , Taounate et Chefchaouen . Cette année, l’agence examine les demandes de 1.500 agriculteurs qui se sont organisés en 130 coopératives. La culture de la variété locale résistant à la sécheresse, connue sous le nom de «Beldia» , a commencé en mars dernier. Jusqu’à présent, deux unités légales de transformation du cannabis sont opérationnelles et deux autres sont en attente de matériel. De même, quinze produits à base de cannabis sont en cours d’autorisation pour un usage médical. Le Royaume cherche également à exploiter un marché mondial en pleine croissance pour le cannabis légal et a obtenu 54 permis d’exportation en 2023.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : Apiculture : les abeilles se cachent pour mourir || subtitle : L’avenir semble incertain pour les ruches du Maroc. Les colonies d’abeilles s’effondrent. En cause principalement : les changements climatiques et la sécheresse. Les mauvaises performances enregistrées depuis 2022 se poursuivent. || body : 70%, c’est la baisse vertigineuse de la production de miel enregistrée au Maroc en 2022 par rapport à 2021. Cette situation qui semble catastrophique s’est poursuivie en 2023, dans un pays où le secteur apicole «joue un rôle socio-économique très important», rappelle le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts. «Plus de 36.000 apiculteurs tirent leur revenu en totalité ou en partie de cette activité. De plus, l’apiculture joue un rôle essentiel dans la pollinisation des plantes naturelles et cultivées, tout en améliorant la quantité et la qualité des productions végétales, notamment l’arboriculture fruitière, le maraîchage, et les cultures industrielles». C’est dire, s’il fallait le rappeler, le rôle crucial joué par les abeilles . La durabilité et la résilience au cœur de la 16e édition du SIAM Du 22 au 28 avril 2024, la ville de Meknès vibrera au rythme du Salon international de l’Agriculture. Ayant pour thématique «Climat et Agriculture : pour des systèmes de production durables et résilients», cette 16e édition promet plein de nouveautés. La durabilité et l’innovation étant au cœur des préoccupations. De mauvais chiffres donc, et ce en dépit du fait que le Plan Maroc vert (PMV) ait fait en sorte d’augmenter le nombre d’ apiculteurs et de ruches , qui ont atteint respectivement 36.000 et 900.000. Selon les services vétérinaires de la fédération interprofessionnelle marocaine de l’apiculture , les abeilles ont disparu de près de 36% des ruches dans les différentes régions et provinces du Royaume. Les mauvais chiffres du secteur ont en quelque sorte imposé l’importation, en particulier durant Ramadan où la consommation explose. Une situation dénoncée par les professionnels, notamment le Syndicat national des apiculteurs professionnels dont le leitmotiv est, naturellement, la promotion du produit local. Il a fait partie des voix qui se sont élevées pour alerter sur l’effondrement des colonies d’abeilles , un phénomène principalement dû aux épisodes de sécheresse qu’a connus le Royaume. L’an dernier, l’organisation alertait sur la hausse du prix du miel d’agrumes au kilogramme de l’ordre de 25%. La production oscille selon les régions d’après la même source. Si elle a été qualifiée de moyenne ou bonne dans le Gharb et à Souss-Massa, elle accuse une baisse importante à Berkane et Béni Mellal. Le syndicat, qui dénonce la concurrence «féroce» de l’importation, critique «l’échec du Plan Maroc vert à protéger le produit national». Apiculture : La sécheresse meurtrière Le 20 mai 2023, en marge de la journée mondiale des abeilles , l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) donnait le coup d’envoi à un nouveau projet visant à préserver et à développer l’ apiculture dans les pays du Maghreb impliquant les ministères de tutelle des cinq pays concernés. «L’ abeille est une partie intégrante de notre environnement qu’elle façonne et maintient. Son butinage joue un rôle crucial dans la pollinisation des plantes et garantit la reproduction de nombreuses espèces végétales, sans oublier son impact sur la préservation des écosystèmes», faisait savoir l’agence onusienne. Le projet est destiné à soutenir les acteurs concernés «pour développer et promouvoir l’apiculture, en tant qu’une activité économique rentable tout en mettant l’accent sur les pratiques durables et la préservation de la biodiversité ». Une assistance technique sera également fournie aux institutions impliquées dans le secteur et aux organisations apicoles «pour améliorer les pratiques et renforcer les capacités des apiculteurs et apicultrices, faciliter l’accès aux marchés des produits apicoles et promouvoir leur commercialisation». Le 11 mars dernier, le Bureau de la représentation de la FAO à Rabat venait d’ailleurs tout juste de clôturer son appel à candidature pour recruter un spécialiste en élevage national pour assistance aux bénéficiaires dudit projet. Faut-il en conclure que cela traduit l’échec des politiques nationales de promotion de l’apiculture ? Si les programmes gouvernementaux peuvent être discutables, ils ne maîtrisent pas les aléas du climat et le stress hydrique, directement mis en cause dans les potentialités apicoles.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : «Power to X» : une étude stratégique sur les sources de carbone dans cinq régions du Maroc || subtitle : La GIZ s’apprête à lancer une étude pionnière pour évaluer les sources de carbone dans au moins cinq régions au Maroc. Cette initiative s’inscrit dans le projet allemand «Power to X Pathways», un programme d’accompagnement qui soutient le Maroc dans le développement d’un marché durable «Power to X» dont les produits seraient destinés à la demande locale comme à l’export. || body : Nouveau chantier majeur de la coopération énergétique maroco-allemande. La GIZ s’apprête à lancer une étude pionnière pour évaluer les sources de carbone au Maroc . Cette initiative s’inscrit dans le projet allemand «Power to X Path Ways» , un programme d’accompagnement qui soutient le développement d’un secteur industriel «Power to X» (PtX) au Maroc, en Afrique du Sud et en Argentine et dont les produits seraient destinés à la demande locale comme à l’export. «PtX Pathways» se concentre sur le développement des scénarios «PtX» et sur l’analyse de la chaîne de valeur. Les opportunités commerciales sont identifiées et des recommandations sont formulées pour améliorer le cadre réglementaire. «PtX Pathways» renforce aussi les connaissances des décideurs en matière de «PtX» dans les pays partenaires et intègre les enseignements tirés de ces pays dans le centre de connaissance mondial. Hydrogène vert : le Maroc attise les ardeurs des investisseurs Dans un marché international très concurrentiel, le Royaume jouit de plusieurs atouts pour se positionner en tant qu’acteur compétitif sur la filière de l’hydrogène vert. Le pays vient aussi de dévoiler «l’Offre Maroc» qui ouvre la voie aux investisseurs nationaux et internationaux. Selon les acteurs du secteur, cette offre a déjà trouvé écho chez de nombreux investisseurs. Décryptage. Selon la GIZ, les technologies «PtX» , basées sur les énergies renouvelables pour la production d’ hydrogène vert et sur le carbone pour les processus en aval, ont le potentiel de combler le fossé restant dans la transition mondiale vers des sources d’énergie non fossiles. Ce qui en fait un concept prometteur pour le développement économique, la sécurité énergétique et la protection du climat. Les pays qui bénéficient de conditions favorables à la production d’énergie renouvelable ont la possibilité de devenir des pionniers mondiaux de la production du «PtX» et de façonner la montée en puissance du marché. Le Maroc, disposant d’abondantes ressources éoliennes et solaires, est bien positionné pour devenir un grand acteur dans la production de PtX . D’ailleurs, en 2019, le gouvernement marocain a inscrit le «PtX» à l’ordre du jour politique et l’a déclaré comme une priorité pour le développement futur du pays et de son secteur de l’énergie. De plus, le Royaume passe maintenant au prochain cycle de transformation énergétique en s’investissant dans la production d’ hydrogène vert (H2) . L’ hydrogène produit pourrait être utilisé de deux manières principales : pour produire de l’ ammoniac vert dans l’industrie des engrais , qui est déjà un secteur économique important au Maroc, et pour produire d’autres produits verts «Power-to-X», tels que des carburants synthétiques créés à partir d’électricité renouvelable et du carbone. Ainsi, afin de fournir aux parties prenantes marocaines une base solide pour le développement de projets allant au-delà de l’ ammoniac et englobant les produits «PtX» à base de carbone, cette étude visera à présenter les sources potentielles de carbone dans au moins cinq régions du Maroc, ainsi que leur potentiel et leurs dimensions techniques et financières, en esquissant un moyen d’utiliser des sources de carbone renouvelables et/ou non évitables. Pour le moment, les régions concernées sont Tanger-Tétouan-Al Hoceïma , l’Oriental , Fès-Meknès , Guelmim-Oued Noun et Casablanca-Settat . Un expert est train d’être recruté pour accompagner la GIZ dans cette «étude d’évaluation des sources de carbone» qui sera réalisée en étroite collaboration avec des partenaires scientifiques internationaux. Elle s’appuiera sur des analyses approfondies des données techniques et financières. Des partenaires de contrôle/validation technique seront impliqués pour garantir la qualité des informations fournies. L’étude vise à fournir une analyse approfondie des différentes sources de carbone disponibles dans les régions marocaines étudiées, ainsi que des recommandations pour des améliorations techniques, financières et politiques en vue de la commercialisation de sources de carbone durables. Selon la GIZ, «PtX Pathways» soutient au Maroc le développement de la production et des marchés du «PtX», en tenant également compte du marché potentiel en Europe. Le projet pilote au Maroc démontre l’ensemble de la chaîne de valeur du «PtX». Les données factuelles sur les coûts énergétiques, les options technologiques, les critères de durabilité et le potentiel de réduction des gaz à effet de serre sont essentielles pour l’extension de la technologie.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : Les prix alimentaires mondiaux en hausse pour le 2e mois consécutif en avril (FAO) || subtitle : Les prix des denrées alimentaires dans le monde ont augmenté pour le deuxième mois consécutif en avril 2024, portés par la hausse des prix de la viande, des produits laitiers et des céréales, selon un rapport de la FAO publié vendredi. || body : L'indice des prix des denrées alimentaires calculé par l' Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) , qui suit la variation des cours internationaux d'un panier de produits de base, a crû de 0,3% par rapport à mars. Les prix alimentaires mondiaux repartent à la hausse, une première en sept mois Malgré une nouvelle baisse du cours des céréales, les prix mondiaux des denrées alimentaires ont rebondi en mars, augmentant pour la première fois depuis juillet 2023, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Il avait reculé chaque mois de août à février. La tendance est d'ailleurs toujours à la baisse sur un an, avec un repli des prix de 9,6% par rapport à la même période en 2023. En avril cette année, c'est le prix de la viande qui a le plus augmenté (+1,6%). Le prix des volailles a notamment été tiré par les importations toujours importantes des pays du Moyen-Orient et par la baisse de la production liée à la grippe aviaire. Le prix des céréales a de son côté augmenté de 0,3%. Le blé a notamment grimpé en raison de conditions météo défavorables pour la prochaine récolte dans certains pays de l'Union européenne, en Russie et aux Etats-Unis. Celui des huiles a aussi progressé de 0,3%, tiré par les huiles de tournesol et de colza. Parmi les denrées dont le prix a baissé: le sucre (-4,4%). La production s'annonce plus importante que prévu en Inde et en Thaïlande, tandis que l'arrivée de pluies en Brésil fin mars-début avril a permis d'atténuer les craintes sur la récolte qui vient d'y débuter, explique la FAO . Les prix des produits laitiers ont, eux, reculé de 0,3% dans leur ensemble, même si les prix du beurre continuent d'augmenter en raison notamment d'une baisse des stocks en Europe de l'Ouest.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : AMDL, CDG Développement et MedZ mettront en œuvre un programme national de zones logistiques || subtitle : Un mémorandum d'entente (MoU) pour la mise en œuvre d'un Programme national de zones logistiques a été signé, cette semaine à Rabat, entre l’Agence marocaine de développement de la logistique (AMDL) et MedZ, filiale de CDG Développement. || body : Ce MoU, dont la cérémonie de signature a été présidée par le ministre du Transport et de la logistique, Mohamed Abdeljalil, et le directeur général de la CDG, Khalid Safir, prévoit un cadre conventionnel de collaboration pour la réalisation d’un Réseau national de zones logistiques, situées au niveau de plusieurs régions du Royaume et ayant un impact majeur sur l’aménagement du territoire et l’efficience de différentes chaînes de valeur économiques. Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette cérémonie, M. Abdeljalil a indiqué que ce mémorandum d'entente vise à accélérer la mise en œuvre de l'aménagement des plateformes logistiques au Maroc. De nouvelles zones logistiques dans plusieurs villes du Maroc à l’horizon 2028 (AMDL) L’Agence marocaine de développement de la logistique (AMDL) prévoit la réalisation d’un programme prioritaire de zones logistiques dans plusieurs villes du Royaume à l’horizon 2028, annonce le ministère du Transport et de la Logistique, dans un communiqué publié à l'issue d'un conseil d'administration. «Cet aménagement constitue un pilier essentiel de la Stratégie nationale de développement de la compétitivité logistique, ayant pour objectif de rationaliser les flux à travers des infrastructures dédiées en réduisant les coûts de transport et de logistique et en contribuant à stimuler le développement économique du pays», a souligné le ministre. Le mémorandum a été paraphé par Ghassane El Machrafi, directeur général de l’AMDL, Mustapha Lahboubi, membre du directoire de CDG Développement, et Mohssine Semmar, président du directoire de MedZ. Ce partenariat permet, en outre, d’accompagner l’accélération amorcée au niveau du Programme infrastructurel piloté par l’AMDL, pilier de la Stratégie nationale de développement de la compétitivité logistique. Ce programme ambitionne, par ailleurs, de fournir un foncier logistique aménagé aux meilleurs standards, destiné à abriter des bâtiments et installations logistiques, au niveau de zones de massification et de concentration des flux de marchandises et des nœuds de la supply chain pour l’amélioration de l’efficacité et de la performance de l’économie nationale. Il contribuera également à répondre à une demande croissante en immobilier logistique, portée par une sophistication progressive de l'économie marocaine et par une nécessaire structuration des flux en milieu urbain, en constituant un chantier de convergence de l'action publique au service de la compétitivité des territoires.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : Réforme du marché de l’électricité : Les principaux griefs du Conseil de la concurrence || subtitle : Le processus de pilotage de la réforme du marché national de l’électricité gagnerait à s’inspirer de l’édifiante analyse que vient de publier le Conseil de la concurrence. Dans un avis sur le secteur, l’institution de Ahmed Rahhou s’est prêtée à l’exercice de décrypter point par point les contraintes qui pénalisent une libre concurrence au sein du marché de l’électricité et font ralentir les réformes engagées. Le Conseil formule à la lumière d’un diagnostic approfondi toute une série de recommandations afin de permettre à ce marché de jouer pleinement son rôle de booster de l’économie nationale. Le modèle actuel, qui repose encore largement sur une production à prédominance fossile, ne séduit pas les investisseurs et montre des signes d’essoufflement. L’implication du privé dans la production et la reconfiguration du rôle et prérogatives de l’opérateur historique figurent parmi les principales pistes proposées par le Conseil. || body : Analyse édifiante du Conseil de la concurrence sur le marché de l’électricité au Maroc . Dans un avis dédié à ce secteur hautement stratégique pour le pays, l’institution de Ahmed Rahou estime que malgré les réalisations et les acquis, la dynamique de mise en œuvre des réformes visant à rendre le marché de l’électricité plus concurrentiel et attractif pour les investisseurs montre des signes d’essoufflement, et ce en raison des limites inhérentes au modèle actuel. Le système électrique du Maroc pourra accueillir 7.236 MW d'énergie renouvelable entre 2024 et 2028 Le Conseil de l’Autorité Nationale de Régulation de l’Electricité (ANRE) a approuvé à l’unanimité, ce mercredi 31 janvier 2024, la capacité d’accueil du système électrique national en énergies de sources renouvelables et ce, au titre de la période couvrant les cinq prochaines années : 2024 - 2028. Ce dernier, qui repose encore largement sur une production à prédominance fossile , avec des contrats d’approvisionnement à long terme conclus dans des contextes spécifiques, pèse lourdement sur le marché dans sa globalité, ainsi que sur les équilibres financiers de l’opérateur historique en particulier ( ONEE ). D’où la nécessité de revoir en profondeur le modèle actuel afin de dynamiser la concurrence sur le marché de la production d’électricité et d’accélérer le processus des réformes engagées. Cela passe, selon les experts du Conseil, par la définition d’un modèle cible en ligne avec les Hautes Orientations Royales , visant à rendre le fonctionnement de ce marché davantage efficace. Ce modèle, conçu pour s’inscrire dans la durée avec une planification sur le long terme (sur une période de 20 à 40 ans), nécessite une ré-évaluation de la configuration organisationnelle actuelle du secteur. Celle-ci est caractérisée par la prédominance de l’ONEE et sa présence sur tous les maillons de la chaîne de valeur, sans pour autant garantir une transparence accrue sur le coût réel de l’ énergie . Ainsi, le modèle proposé par le Conseil de la concurrence préconise une refonte du rôle et des missions de l’opérateur historique du marché. Concrètement, il suggère un désengagement progressif de l’ONEE de la production et de la distribution d’électricité, afin de lui permettre de recentrer ses activités sur sa mission stratégique de planification et de transport. Décongestionner l’ONEE de sa dette colossale De même, pour que l’ONEE mène à bien ses missions dans le cadre de la nouvelle configuration, le Conseil juge impératif de décongestionner l’Office de sa dette colossale actuelle, qui s’est accumulée au fil des années. Cette mesure est essentielle et conditionne la réussite du modèle proposé. En effet, la dette actuellement supportée par l’ONEE peut être divisée en trois grandes catégories en fonction de ses origines. Une première catégorie regroupe la dette induite par l’engagement de l’ONEE dans des programmes d’investissement en moyens de production coûteux et disproportionnés par rapport aux ressources financières générées, motivé par des considérations de généralisation du service public . Cette même catégorie de dette est également induite par le gel des tarifs de vente appliqués par l’Administration, justifié essentiellement par des considérations sociales. Ce qui entraîne des marges négatives , surtout lors des périodes de flambées des cours mondiaux des combustibles importés . La dette de l’établissement est, par ailleurs, alourdie par l’application d’un système de péréquation tarifaire entre les activités électricité et eau , ainsi qu’entre les tranches de consommation au sein d’une même activité. À cela s’ajoutent les engagements financiers du régime de retraite des salariés de l’Office via la Caisse commune de retraite ( dette sociale ), qui ont plus que doublé en 10 ans (16,5 milliards de DH en 2013 contre 37 milliards à fin 2022). Une deuxième catégorie concerne la dette résultant des investissements importants mobilisés par l’Office dans le segment de transport , une activité considérée comme stratégique. Ces investissements portent notamment sur le renforcement du réseau de transport à l’échelle nationale. Une troisième catégorie englobe la dette causée par l’impact des investissements réalisés par l’ONEE au niveau de l’activité de distribution, en particulier dans les zones rurales , qui sont structurellement déficitaires. Cette dette est amplifiée par les dysfonctionnements que connaît ce segment, notamment la faiblesse des taux de rendement du réseau de distribution, causant du coup d’importantes pertes techniques et financières pour l’ONEE. Rappelons que l’endettement global de l’Office s’élève à 100 milliards de dirhams à fin 2022. Pour restructurer cette dette, le Conseil propose de créer une structure de défaisance chargée de gérer la dette sociale de l’ONEE, celle liée à son activité de production en plus de la dette causée par le déficit de marges généré résultant du différentiel entre les tarifs de vente et les coûts de revient . Le Conseil suggère également de transférer la dette relative à l’ activité de distribution aux différentes sociétés régionales multiservices (SRM) qui seront créées. La dette accumulée sur l’activité de transport, elle, sera prise en charge par l’ONEE en sa qualité de GRT . La distribution à porter par les futures SRM Une fois sa dette restructurée, et dans le cadre de la redéfinition des missions de l’Office, le Conseil propose un désengagement de l’établissement du maillon de la distribution, qui sera porté par les SRM. Conformément aux dispositions de la loi n° 83-21, ces SRM sont appelées à jouer un rôle capital au niveau local, en assurant la récupération, l’injection et la distribution de l’ énergie électrique produite, notamment par les autoproducteurs et les opérateurs privés des énergies renouvelables (EnR) . Cela se fera par le développement et l’exploitation des réseaux de distribution adéquats et capables de remplir cette mission. Autre recommandation, la recentration de l’activité de l’ONEE sur le segment stratégique du transport en sa qualité de gestionnaires du réseau de transport (GRT) . Cette recentration s’appuie sur l’expertise accumulée par l’Office dans ce domaine. Outre le transport, l’ONEE se chargera des missions de planification du réseau à l’horizon 2050 et la stabilisation du réseau électrique national, y compris les interconnexions pour assurer l’équilibre entre l’offre et la demande. S’agissant de l’activité de production, le Conseil propose que celle-ci soit portée essentiellement par le secteur privé. À cet égard, il convient de distinguer entre la production assurée dans le cadre des contrats Power Purchase Agreement (PPA) à des producteurs indépendants (IPP) , y compris l’ Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen) , et la production portée par des autoproducteurs et des producteurs privés dans le cadre de la loi n° 40-19. Pour la première catégorie, le Conseil propose une réévaluation des différents contrats PPA liés aux sources fossiles en cours, en distinguant entre les centrales de production non encore amorties et présentant des coûts d’achat élevés et non compétitifs, pour lesquels il convient de procéder à leur cessation immédiate, même s’il faut supporter une charge financière à cet effet. Cette démarche devrait permettre de mettre un terme immédiatement au surcoût généré par ces contrats, moyennant une compensation versée en une seule fois. La charge financière résultant de la cessation des contrats PPA fossiles non compétitifs peut être transférée à la structure de défaisance qui sera créée pour gérer la première catégorie des dettes citée antérieurement. Pour les autres centrales non encore amorties, mais présentant des coûts d’achat compétitifs , il est proposé de maintenir les contrats avec les IPP correspondants, afin de sécuriser une partie des besoins en électricité du pays (par exemple, la moitié). Concernant les contrats PPA conclus par Masen, la même démarche est suggérée, mais en prolongeant la durée des contrats induisant des coûts d’achat élevés, en échange d’une baisse rapide de ces coûts (3 à 4 ans). Énergie renouvelable : le privé devra prendre en charge la production S’agissant de la production à partir de sources d’ énergie renouvelables , qui offrent une disponibilité tout au long de l’année (grâce à la complémentarité entre l’ éolien et le solaire ), elle sera portée par des autoproducteurs et producteurs privés dans le cadre de la loi n° 40-19. Cette production constituera une source importante pour sécuriser l’ approvisionnement national en électricité et répondre aux nouveaux enjeux, notamment en matière de dessalement de l’eau de mer . À cet égard, le Conseil estime que la question du coût de production de l’électricité, qui reste un facteur déterminant pour l’ investissement privé , peut être abordée dans le cadre de ce modèle proposé. Le prix de vente moyen d’électricité pourrait ainsi passer de près de 0,9 DH/kilowattheures (kWh) actuellement à 0,6 DH/kWh dans les 20 prochaines années pour les activités de production, compte tenu du vaste potentiel du pays en EnR. En effet, une attention particulière doit être accordée à l’élargissement de l’assiette de l’offre, particulièrement sur le segment de la Moyenne et Basse Tension pour ce qui est du marché développé dans le cadre de la loi n° 40-19. L’objectif étant d’encourager davantage la réalisation de projets renouvelables. De même, le Conseil souligne la nécessité de revoir le cadre légal et réglementaire de l’autoproduction pour le rendre plus incitatif. Cela permettrait de tirer pleinement parti du potentiel du Maroc en énergies renouvelables , d’autant plus que le pays continue d’importer de l’ énergie électrique alors qu’il pourrait couvrir une grande partie de ses besoins en encourageant la production décentralisée avec des installations existantes. Ainsi, l’autoproduction de masse domestique et en basse tension peut constituer un levier important d’approvisionnement, où les consommateurs deviennent en même temps producteurs et fournisseurs d’électricité. À titre d’illustration, et rien qu’au niveau du secteur agricole , le Royaume dispose actuellement de plus de 50.000 installations solaires représentant un investissement total de plus de 5 milliards de dirhams. Ces installations produisent de l’énergie électrique qui, bien qu’étant disponible à un moment donné, est actuellement perdue alors que le pays en a besoin. Stockage de l’électricité : un écosystème industriel des batteries est nécessaire En parallèle, étant donné que les énergies renouvelables, notamment solaire et éolienne, sont des sources d’énergie intermittentes , il est nécessaire d’intégrer la composante stockage en mettant en place un écosystème industriel de production de batteries pour véhicules électriques et de systèmes de stockage d’énergie . Pour les experts du Conseil, le développement du parc des voitures électriques est une opportunité à envisager. En plus des avantages économiques qu’il présente, cela peut aider à l’amélioration de la flexibilité du système électrique national et au développement de l’intégration massive des EnR . En effet, les voitures électriques peuvent être chargées lorsque les conditions sont favorables, comme la journée, pour restituer l’énergie électrique dans le réseau électrique quand la demande augmente, notamment le soir. D’autre part, les batteries des voitures électriques, ayant une durée de vie moyenne de 8 à 10 ans, peuvent être réutilisées ultérieurement pour stocker l’électricité et équiper, entre autres, les bâtiments à usage d’habitation ou professionnels . Par ailleurs, compte tenu de l’immense potentiel en EnR du Maroc, le pays pourrait devenir une destination attrayante pour les producteurs étrangers des EnR. Cela pourrait attirer plusieurs investissements portant sur l’installation de capacités de production destinées à approvisionner le marché extérieur, particulièrement européen. À cette fin, le Maroc pourrait bénéficier de cette dynamique future et exiger de ces producteurs, en contrepartie, et au moyen d’une contractualisation ou dans le cadre de conventions d’investissement conclues, d’avoir un droit de préemption sur une partie des capacités installées au Maroc destinée à l’ export , dans les limites d’un pourcentage qui reste à définir par l’ONEE et avec un prix défini à l’avance sans obligation d’achat. Dans le cas où l’ONEE ne récupérait pas la production, le producteur privé aurait la possibilité d’écouler la production réservée sur le marché européen spot. Par ailleurs, l’élargissement de l’ offre nationale en matière de production de l’ électricité à base des EnR , conjugué à l’augmentation de la demande mondiale en énergie décarbonée , ouvre de nouvelles perspectives de croissance à l’export. Cet élargissement va permettre au pays, par exemple, de capter une partie de la demande extérieure, notamment européenne. En effet, les besoins externes en capacité des pays européens sont estimés à 90 gigawatts (GW), dont 10 à 20 GW pourraient être captées par le Royaume à court et moyen terme, compte tenu des connexions existantes via les interconnexions électriques. En contrepartie, le Maroc pourra réclamer un accès au marché européen de l’électricité, ce qui lui permettrait, d’une part, de réaliser des importations en cas de besoin et, d’autre part, de devenir un h ub régional entre l’ Europe et l’ Afrique pour l’ exportation de l’énergie électrique à faible coût et décarbonée . Au final, et pour compléter et réussir cette restructuration du marché, le Conseil considère qu’il est impératif de se doter d’un régulateur fort et indépendant des opérateurs privés, capable de garantir un bon fonctionnement du marché, en particulier sur le plan de la concurrence. Régulation : les prérogatives de l’ANRE à renforcer Le Maroc gagnerait à disposer d’un seul régulateur de l’énergie au lieu de deux. En effet, le schéma de gouvernance du marché de l’électricité s’est caractérisé par la création d’une autorité de régulation en 2016 (l’ Autorité nationale de régulation de l’électricité, ANRE ), devenue effectivement opérationnelle en 2020. En vertu de la loi l’instituant, le rôle de l’ANRE se limite au seul marché de l’électricité et uniquement à son segment libre. Le Conseil de la concurrence préconise tout d’abord la mise en place d’un seul régulateur de l’énergie plutôt que deux régulateurs distincts pour le gaz et l’ électricité , en transformant l’ANRE en une Autorité nationale de régulation du marché de l’énergie . Il recommande également le renforcement des prérogatives actuelles de l’ANRE pour inclure le segment réglementé de l’électricité. Du fait de ce renforcement, l’Autorité pourra notamment être associée en amont dans la supervision des opérateurs et du processus de planification et d’investissement, ainsi que dans la fixation des tarifs réglementés de vente d’électricité , à l’instar de ce qui se fait dans d’autres pays comme la Belgique , la France ou l’ Angleterre . L’objectif est de doter le régulateur des capacités nécessaires pour devenir le garant de l’équilibre économique du marché et capable de remplir toutes les conditions économiques et de transparence nécessaires. Concernant les attributions actuelles de l’ANRE, le Conseil considère qu’il est nécessaire d’accélérer la détermination effective des tarifs d’utilisation des réseaux électriques de distribution et de l’excédent. Ces tarifs sont essentiels pour que l’ouverture du marché à la concurrence puisse s’exercer rapidement et dans des conditions neutres, équitables et non discriminatoires. Le Conseil considère judicieux d’adopter une approche d’amélioration continue et de révision périodique dans la fixation de ces tarifs. Ces derniers doivent être optimaux pour favoriser le développement des projets renouvelables tout en permettant au GRT de couvrir les coûts découlant du développement, de la gestion et de la maintenance du réseau, ainsi que les obligations de backup en cas d’intermittence desdites énergies. Par ailleurs et vu que l’ANRE est habilitée à donner son avis sur les demandes d’autorisation de réalisation des installations de production de l’électricité à partir de sources renouvelables, le Conseil recommande d’étendre cette prérogative du régulateur, dans le cas de changement du statut juridique ou d’ actionnariat de l’exploitant de l’installation, susceptible de conduire à un changement de contrôle, et également au certificat d’origine, institué par la loi n° 40-19, justifiant que l’électricité produite provient de sources renouvelables. Par ailleurs, le conseil suggère que l’ANRE soit investie d’un rôle plus prépondérant dans l’octroi des autorisations et devrait être systématiquement informée des autorisations accordées et des rejets prononcés par l’administration et/ou les gestionnaires de réseaux, afin de lui permettre de s’assurer que les décisions prises sont transparentes et non discriminatoires. Il importe également de veiller à ce que le secteur de la distribution soit soumis aux mêmes prérogatives d’intervention de l’ANRE que celles appliquées au niveau du transport de l’électricité, notamment en ce qui concerne l’approbation des programmes d’investissements et le grid code des réseaux de distribution. Par ailleurs, dans le cadre de la mise en œuvre de la loi n° 82-21 sur l’autoproduction, le Conseil recommande que l’ANRE soit impliquée dans le processus d’octroi des autorisations en lui permettant de formuler son avis sur les demandes d’autorisation de réalisation et d’exploitation des installations d’autoproduction, prévues dans l’article 6 de loi 82-21 et dont la puissance installée est supérieure à 5 mégawatts (MW). Afin de donner à l’ANRE les moyens nécessaires à son action et compte tenu de l’ampleur des responsabilités qui lui incombent dans la nouvelle architecture, le Conseil de la concurrence recommande de revoir son mode d’organisation et de fonctionnement pour être en mesure d’assumer pleinement ses nouvelles responsabilités. De même, le Conseil considère qu’il est essentiel de doter cette Autorité des ressources financières et humaines suffisantes et compétentes pour s’acquitter convenablement de l’ensemble des missions additionnelles, surtout si elle devait faire appel à une expertise analytique interne ou externe, et ce, sans dépendre uniquement de celle de l’opérateur historique dans l’exercice de ses missions.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : Alucop inaugure sa nouvelle fonderie de cuivre et d’aluminium pour valoriser les déchets métalliques || subtitle : La société Alucop a procédé, le 30 avril 2024, à Berrechid, à l’inauguration de sa nouvelle fonderie de cuivre et d’aluminium, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence de Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce. || body : Le projet est dédié à la valorisation des déchets métalliques non ferreux , notamment le cuivre et l’aluminium avec une politique axée sur la préservation de l’environnement et le développement de l’économie circulaire . Environnement: Les e-déchets augmentent cinq fois plus vite que leur recyclage (rapport) Moins d’un quart des 62 millions de tonnes de déchets électroniques produits en 2022 ont été recyclés, entraînant des pollutions de métaux lourds, de plastiques et de produits chimiques toxiques, indique un rapport de l’ONU, relevant que ces "e-déchets" augmentent cinq fois plus vite que la quantité recyclée. Il constitue un premier pas vers l’autosuffisance du pays dans ce type de produits et vise à répondre aux besoins du marché national, en assurant un circuit d’approvisionnement national aux secteurs de l’automobile et électrique. D’un montant global de 95 millions de dirhams, ce projet a permis la création de 110 nouveaux emplois directs et la génération d’un chiffre d’affaires additionnel de plus de 700 millions de dirhams. Il s’inscrit dans le cadre de la convention d’investissement signée entre l’Etat et la société ALUCOP , en novembre 2020, fruit de la mise en œuvre du contrat de performance des Ecosystèmes du secteur des Industries Métallurgiques et Mécaniques , signé le 02 mai 2016. A cette occasion, M. Mezzour a souligné : « A travers l'inauguration aujourd'hui de la nouvelle unité Industrielle de la société Alucop, nous célébrons un événement d'une importance capitale pour l'industrie marocaine . C'est aussi un moment exceptionnel dans le développement économique de la société, traduisant une vision royale qui veut faire de l’émergence d'une nouvelle économie verte, un véritable gisement de croissance et de dynamisme ». Et d’ajouter : « La promotion d’une économie circulaire et le développement des filières de valorisation des déchets est primordial pour réussir la transition de notre pays vers une économie verte créatrice de richesse et d’emploi, garantir la souveraineté du Royaume pour des ressources naturelles critiques, et renforcer l’attractivité de nos territoires...». La nouvelle unité industrielle de la société Alucop dispose de plusieurs lignes de production permettant la fabrication d’anodes en cuivre avec une capacité annuelle de 5.000 tonnes, du fil machine en cuivre avec une capacité annuelle de 4 000 tonnes, de billettes en cuivre avec une capacité annuelle de 2 500 tonnes, de billettes en laiton de 12.000 tonnes et de billettes en aluminium de 5.000 tonnes, de barres en laiton avec une capacité annuelle de 12 000 tonnes et de lingots d’aluminium avec une capacité annuelle de 20.000 tonnes.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : Pharma 5 remporte le prix "Gender Diversity Champion" || subtitle : Parmi 95 entreprises marocaines ayant participé à l'enquête de l’édition 2024 du réseau We4She, le groupe Pharma 5 s’est vu décerner ce prix en reconnaissance de son solide engagement pour l'amélioration de la représentation des femmes dans le milieu professionnel. || body : L’égalité des genres constitue un impératif de justice sociale et un gage indéniable de performance économique. L’inclusion globale et la diversité des genres figurent parmi les principes fondateurs du groupe Pharma 5. Depuis 40 ans, les laboratoires Pharma 5 s’engagent pour l'égalité des sexes et l'empowerment féminin ; des principes défendus par leur fondateur, Docteur Abdallah Lahlou-Filali et perpetués par ses filles Mia Lahlou-Filali et Yasmine Lahlou-Filali. >> Lire aussi : Pharma 5 inaugure la première Smart Factory africaine En 2024, 52% de l’équipe est féminine, avec 50% de femmes managers et un comité de direction composé à deux tiers de femmes. En effet, à travers la Fondation Noufissa Pharma 5 , le groupe multiplie les actions et les partenariats pour faire avancer la parité et la diversité. Il s’est associé ainsi à l’UNHCR , en finançant une partie du programme « Activités Génératrices de Revenus pour le développement de l’employabilité des femmes refugiées au Maroc », et œuvre également aux côtés de la Fondation Ali Zaoua et du Centre de protection Abdesslam Bennani , en contribuant au financement du programme « L’art au-delà des murs pour l’aide à l’insertion des jeunes filles à travers la culture et l’ouverture intellectuelle ». « Ce prix salue l’engagement d’un homme à agir en faveur de l’inclusion, sous toutes ses formes. De l’accès aux soins pour tous au Maroc, en Afrique et pour l’Afrique, à l’empowerment de la femme... Cet homme-là, c’est notre père, et nous lui rendons hommage chaque jour car l’égalité homme-femme est une cause quotidienne. Ce prix renforce, aussi, notre volonté et notre engagement pour améliorer la place des femmes dans le monde professionnel dans notre pays. », souligne, à cette occasion, Mia Lahlou-Filali , Vice-présidente du groupe Pharma 5 . La cérémonie de remise du prix s’est déroulée le lundi 29 avril à Casablanca, en marge de la conférence organisée par le réseau We4She sous le thème : « Biais inconscients, ces stéréotypes qui font mauvais genre » en présence de M axime Ruszniewski , membre du Haut Conseil français à l’égalité et de Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre française des Droits des femmes. Cette dernière a remis le prix à Yasmine Benamour, Secrétaire Générale du Groupe Pharma 5. Fondé en 2020, We4She est un réseau de femmes dirigeantes œuvrant pour l'amélioration de la représentation des femmes dans les instances de décisions.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : Des produits à base de cannabis licite présentés pour la première fois au SIAM || subtitle : Une première au Salon international de l’Agriculture de Meknès. La filière du cannabis licite sera présente à la 16ème édition qui démarre ce lundi. || body : L'une des nouveautés du SIAM cette année est l'exposition des produits licites issus de la transformation du cannabis au Maroc . Cet espace réunira des des investisseurs, des acteurs de la production de produits de chanvre légal ainsi que l’Agence Nationale de Réglementation des Activités relatives au Cannabis (ANRAC). Voici le tout premier logo des produits licites issus du cannabis du Maroc Le tout premier logo des produits licites issus de la transformation du cannabis au Maroc vient d'être dévoilé dans le dernier Bulletin Officiel. Dans une déclaration à "Assahra Al Maghribia", Mohamed About , responsable de l' Association Rif Mountain , indique que la présence des produits à base de cannabis destiné aux usages médical, cosmétique et industriel est normale étant donné que cette culture a été réglementée. Il a par ailleurs noté que cette filière n'est qu'à ses débuts et a besoin pour se développer d'un renforcement des compétences des coopératives. Selon lui, le SIAM représente en effet une occasion pour ces coopératives pour rencontrer les investisseurs potentiels ainsi que les différents acteurs du secteur agricole . Chakib Al Khayari , coordinateur de la Coalition pour l'usage médical et industriel du cannabis , a pour sa part noté que "cette nouveauté s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre concrète du projet de légalisation de l'usage du cannabis dans les domaines médical et industriel". Et d'ajouter que c'est la troisième fois que les acteurs du secteur sont présents dans un salon d'une grande envergure après l'exposition CANNAFEST à Prague et le Salon international des herbes médicinales et du cannabis aux Pays-Bas.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : Bank Of Africa lance des rencontres régionales pour stimuler l'investissement des PME/ETI || subtitle : Dans le cadre du lancement de la solution de financement « CapAccess by BOA », Bank Of Africa organise une série de rencontres régionales, en partenariat avec le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement (FM6I) et TAMWILCOM. || body : "Fortement engagée dans la relance de la dynamique des investissements des PME/ETI et ce, à travers le renforcement de la structure financière des entreprises et la création de conditions favorables à leur croissance, Bank Of Africa adopte une approche de proximité régionale visant à informer ses clients des avantages et des mécanismes de l' offre CapAccess by BOA ", indique le groupe dans un communiqué. Bank Of Africa renouvelle son partenariat avec l'assureur chinois "Sinosure" Le président du Groupe Bank Of Africa, Othman Benjelloun, et le président du Groupe étatique "Sinosure - China Export & Credit Insurance Corporation", Sheng Hetai, ont procédé, mercredi, à la signature d'un nouveau Mémorandum d'entente pour la promotion de la coopération entre la Chine et le Maroc et entre les entreprises des deux pays dans différents domaines commerciaux. Cette série de rencontres régionales constitue une approche de proximité, permettant aux entreprises de différentes régions du pays de bénéficier d'un accès direct à des informations sur le financement de leurs projets d'investissement . De plus, ces rencontres offrent une occasion unique d'échanger avec des experts en financement et des représentants de Bank Of Africa, du FM6I et de TAMWILCOM , s’informant ainsi de tous les mécanismes relatifs au produit CapAccess by BOA, le montage financier, les taux attractifs y afférents et bien d’autres avantages.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : Air Arabia ouvre une nouvelle base aérienne à l’aéroport de Tétouan || subtitle : La compagnie aérienne Air Arabia a inauguré, mardi, une nouvelle base aérienne à l’aéroport Saniat R’mel de Tétouan. || body : La cérémonie d'inauguration de la nouvelle base aérienne d' Air Arabia à l’ aéroport de Tétouan s'est déroulée en présence notamment du Wali de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Younes Tazi , de la directrice générale d' Air Arabia Maroc , Laila Mechbal , du directeur de l'aéroport Saniat R’mel, Hassan Limouni , du commandant de l'aéroport Tanger Ibn Batouta, Mohamed Bahaj , des représentants de l’Office national des aéroports (ONDA) et du Conseil provincial du tourisme de Tétouan, ainsi que plusieurs acteurs concernés. Air Arabia augmente ses vols entre Rabat et Agadir Air Arabia élargit son offre entre Rabat et Agadir avec trois nouveaux vols hebdomadaires, portant le nombre total de liaisons à sept par semaine à partir du 1er mai 2024. Intervenant à cette occasion, Mme Mechbal a souligné l'importance de cette expansion du réseau d’ Air Arabia , marquée par l'introduction de 13 vols directs vers cinq destinations européennes, à savoir Amsterdam, Madrid, Barcelone, Malaga et Bruxelles. "La ville de Tétouan connaît un réel attrait touristique, rehaussée par sa proximité de Chefchaouen, la célèbre ville bleue, a-t-elle relevé dans une déclaration à la presse, se félicitant de cette ouverture, qui constitue la sixième base aérienne de la compagnie au Maroc. De son côté, le directeur du pôle marketing et commercial à l’ONDA, Youssef Bennani , a affirmé que cette nouvelle base répond à la demande croissante en termes de trafic aérien, rappelant que l’aéroport Saniat R’mel a accueilli 253.552 passagers en 2023, en hausse de 35% par rapport à une année auparavant (187.842 passagers). Pour sa part, le président du Conseil provincial du tourisme de Tétouan, Moncef Al-Toub , s'est réjoui de l'inauguration de cette base, qui aura un impact positif sur les marchés touristiques et commerciaux de la province, mettant l'accent sur l'importance des nouvelles lignes reliant Madrid, Barcelone et Malaga à Tétouan en matière de promotion de la dynamique économique locale. Situé à 7 km de la ville de Tétouan, l’aéroport Saniat R’mel a franchi, pour la première fois, le cap de 100.000 passagers le 25 août 2022. L'aéroport a entamé une diversification de son offre aérienne avec différentes compagnies et lignes aériennes , à savoir la Royal Air Maroc (Casablanca, Al Hoceima), Tui Fly (Bruxelles), Ryanair (Malaga, Alicante, Madrid, Marseille, Séville, Charleroi), Air Arabia (Malaga, Madrid, Bruxelles, Barcelone, et bientôt Amsterdam), et en haute saison, Air Nostrum (Malaga).</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : Binter lancera un vol Ouarzazate - Las Palmas en juillet 2024 || subtitle : La compagnie Binter Canarias, en partenariat avec l’Office National Marocain du Tourisme, met en place une nouvelle route entre Gran Canaria et Ouarzazate pour la saison estivale 2024. Lancée en juillet, cette liaison aérienne permettra de stimuler l’activité touristique vers Ouarzazate. || body : Après la programmation des villes d’Essaouira et de Tanger, c’est au tour de Ouarzazate d’être reliée à l’archipel permettant ainsi de nouvelles opportunités de croissance pour la destination du sud et son arrière-pays qui regorge de merveilles naturelles, architecturales et culturelles. >> Lire aussi : Liaison aérienne : Binter lance un vol Tanger - îles Canaries Dès le mois de juillet, l’aéroport de Ouarzazate sera ainsi connecté à raison d’une fréquence hebdomadaire à Las Palmas, chaque Samedi. Cette nouvelle route est le fruit d'un travail conjoint entre Binter Canarias et l'Office National Marocain du Tourisme (ONMT) qui poursuivent ensemble le développement des routes reliant les Canaries aux différentes régions du Maroc. Une campagne de communication conjointe est prévue pour accompagner le lancement de cette nouvelle desserte visant à inciter les canariens à venir découvrir les potentialités touristiques qu’offre la région et à y vivre des expériences inédites. La destination de Tanger va également connaitre le renforcement de sa programmation à partir du mois de juillet avec l’introduction par la compagnie aérienne d’une fréquence supplémentaire pour passer à 2 fréquences semaine, soit le mercredi et le samedi. Une fréquence qui permettra de nouvelles opportunités de voyage city break.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : Voici le tout premier logo des produits licites issus du cannabis du Maroc || subtitle : Le tout premier logo des produits licites issus de la transformation du cannabis au Maroc vient d'être dévoilé dans le dernier Bulletin Officiel. || body : Un arrêté conjoint des ministres de l’Intérieur et du Commerce et de l’Industrie publié au BO du 1er avril 2024 , a levé le voile sur le nouveau logo qui servira à l’identification des produits dérivés licites du cannabis . Cannabis légal: La première récolte au Maroc atteint 294 tonnes en 2023 La première récolte de la culture de cannabis légal au Maroc a atteint 294 tonnes en 2023, a déclaré l'Agence Nationale de Réglementation des Activités relatives au Cannabis (ANRAC) à l'agence de presse anglaise Reuters. Ce symbole doit être apposé en couleurs référentielles « vert » et « rouge » en cas d’impression en quadrichromie. En l’absence de cette possibilité, l’arrêté autorise l’utilisation des seules couleurs « blanc » et « noir ». Par ailleurs, le logo doit être lisible et encadré dans un carré d’au moins 9 millimètres, mais cette taille peut être réduite à un minimum de 6 millimètres pour les emballages de petite taille, tout en respectant des critères spécifiques (polices, majuscules, caractères).</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : Tomates marocaines : Au Royaume-Uni, les taxes et quotas sur l’importation pointés du doigt || subtitle : Les appels en faveur de l’abolition des taxes et quotas sur les importations de tomates marocaines vers le Royaume-Uni se multiplient. Le dernier en date est celui de l’ancien député britannique Daniel Hannan. Lors de son dernier passage au Parlement britannique, il a qualifié ces restrictions, résidus post-Brexit, de «ridicules». || body : Les tomates marocaines ne devraient plus être soumises aux taxes à l’importation au Royaume-Uni . C’est en tout cas ce que pense l’ancien député européen et partisan du Brexit, Daniel Hannan . Il a déclaré au Parlement britannique que le Royaume-Uni devait abolir les taxes "ridicules" sur les tomates marocaines, rapporte le quotidien britannique The Mirror . Dans le détail, le conservateur Lord Hannan of Kingsclere a appelé à la levée de cette barrière commerciale, soulignant que les tomates marocaines ne sont pas en concurrence avec les tomates locales en raison de la différence des saisons de croissance. «Certains se souviennent de la grande pénurie de tomates de l'année dernière, lorsque les rayons de nos supermarchés étaient privés de ces globes cramoisis», a-t-il rappelé lors de son discours à la Chambre des Lords . Tomates : Le Maroc 2e fournisseur du Royaume-Uni en 2023, devant l’Espagne En 2023, les exportations marocaines de tomates vers le Royaume-Uni ont totalisé 125,62 millions de kg (183,35 millions d’euros). Avec ce volume, le Royaume arrive 2e après les Pays-Bas (129,42 millions de kilos) et devant l’Espagne (67,93 millions de kilos). Pour ce politicien, les taxes imposées sont des résidus de l’époque où la Royaume-Uni était encore membre de l’ Union européenne dont il faut se débarrasser. «Ce que vous ne savez peut-être pas, c'est que nous imposions toujours des droits de douane et des quotas sur les importations de tomates provenant de notre plus grande source, qui est le Royaume du Maroc . Des quotas et des droits de douane que nous avons hérités de l'UE et qui visent à protéger les producteurs espagnols et qui ne servent à rien, même d'un point de vue protectionniste ici parce que les tomates marocaines sont contre-saisonnières par rapport aux nôtres», a détaillé Hannan. Selon lui, ces mesures sont absurdes et leur suppression sert les intérêts du Royaume-Uni . «Le ministre nous donnera-t-il un peu d'espoir que nous mettrons fin à ces restrictions ridicules, non pas comme une faveur à nos alliés au Maroc , bien qu'ils soient de bons amis et de vieux alliés, mais comme une faveur pour nous-mêmes», a-t-il poursuivi. Les discussions autour des taxes et quotas imposés aux importations de tomates marocaines ne sont pas nouvelles au Royaume-Uni. Le gouvernement britannique avait déjà entamé des discussions avec le Maroc à ce sujet. «J'étais au Maroc l'année dernière et j'ai été écouté sur cette question», a répondu Lord Benyon, ministre d'État chargé de l'Énergie, du Climat et de l'Environnement qui affirme que jusqu'à mercredi soir, il pensait que ce sujet avait été traité. «Je pensais que nous avions résolu le problème, puis j'ai entendu hier soir le ministre du Commerce dire qu'il restait encore certaines choses à régler, ce qui, je l'avoue, m'a frustré. Nous devons résoudre ce problème. Le Maroc est un partenaire clé et il peut fournir une très bonne qualité qui n'entre pas en conflit avec les agriculteurs britanniques », a-t-il partagé.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : L'élite marocaine arrive à créer de la valeur durable, mais pas assez || subtitle : L'élite marocaine arrive-t-elle à créer suffisamment de valeur ? Dans le classement mondial qui s'intéresse à cette question, en l'occurrence " Elite Quality Index", le Maroc n'est pas au top. Le royaume a même reculé dans ce classement entre 2023 et 2024. Le rapport note toutefois des progrès significatifs en matière d'innovation, de technologie, de santé et de bien-être. Ce résultat soulève par ailleurs des questions sur les performances socio-économiques globales du pays et l'efficacité de ses élites dans la création de valeur durable. || body : La mesure de la création de valeur par l'élite d'un pays est un exercice réalisé chaque année par la Fondation pour la création de valeur (FVC) . Son indice Elite Quality Index , élaboré conjointement par Singapore Management University (SMU) et l' Université de Saint-Gall en Suisse , évalue 151 nations à l'aide de 146 paramètres et analyse des concepts tels que le pouvoir, la destruction créatrice et les revenus non gagnés pour évaluer si les élites d'un pays ont contribué ou drainé de la valeur à leur nation. Soft Power : Le Maroc dans le Top 50 des pays les plus influents au monde (Brand Finance) Le Maroc a amélioré son score au "Global Soft Power Index-2024’’ du cabinet britannique Brand Finance, en se plaçant au 50e rang des pays les plus influents au monde. Le Royaume maintient sa place en tête des pays maghrébins et figure au podium des pays les plus influents en Afrique. Pour l'édition de cette année, le "2024 Elite Quality Index", le Maroc occupe la 91e place, avec un score de 46,7 points, soit un recul de deux rangs par rapport à l'édition précédente, soulevant des questions sur les performances socio-économiques globales du pays et l'efficacité de ses élites dans la création de valeur durable. Le Maroc a particulièrement mal figuré dans le domaine de l'environnement et du capital naturel , chutant à la 106e place mondiale, ce qui reflète les préoccupations sérieuses concernant les menaces environnementales à long terme telles que la rareté de l'eau, la désertification et les émissions de carbone. En revanche, le rapport note des progrès significatifs en matière d' innovation et de technologie , avec un positionnement au 46e rang mondial grâce à la digitalisation accélérée du pays à la suite de la pandémie de COVID-19. Le Maroc a également progressé dans les domaines de la santé et du bien-être , se classant 47e. Cependant, il se situe au 92e rang en termes d'égalité des chances, un facteur crucial influant sur la productivité et le bien-être des citoyens, et au 63e rang en termes de capital humain. Singapour se hisse en tête du classement cette année, dépassant la Suisse. Selon la presse singapourienne, la structure capitaliste de Singapour a favorisé la création de valeur par les élites, lui permettant de prospérer dans un contexte politique et économique mondial complexe. Le pays obtient un score de 65,3 points, contre 64,8 pour la Suisse. Les Pays-Bas, le Japon et la Nouvelle-Zélande suivent de près à la troisième, quatrième et cinquième place respectivement.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : 48.948 voitures neuves vendues à fin avril 2024 (AIVAM) || subtitle : Les ventes de voitures neuves au Maroc se sont établies à 48.948 unités durant les quatre premiers mois de l'année 2024, en repli de 0,71% par rapport à la même période en 2023, selon l'Association des importateurs de véhicules automobiles au Maroc (AIVAM). || body : Pour le seul mois d'avril 2024, les ventes de voitures neuves au Maroc ont augmenté de 6,28% à 13.268 unités. Le segment véhicules particuliers (VP) a affiché une hausse de 5,57% à 11.906 voitures et celui des véhicules utilitaires légers (VUL) a progressé de 12,94% à 1.362 unités, d'après les dernières statistiques de l' AIVAM . Toutefois, les ventes enregistrées durant les quatre premiers mois de l'année sont en baisse de 0,71% par rapport à la même période en 2023. Les ventes de voitures neuves en baisse de plus de 3% à fin mars (AIVAM) Les ventes globales de voitures neuves au Maroc se sont établies 35.680 unités à fin mars, en baisse de 3,09 % par rapport à la même période de 2023, selon les statistiques mensuelles de l’Association des importateurs de véhicules au Maroc (Aivam). Par segment, les nouvelles immatriculations de VP ont reculé de 3,08% à 43.647 unités, tandis que les VUL écoulés se sont chiffrés à 5.301 unités (+24,29%), précise la même source. La marque Dacia domine le segment des VP, avec une part de marché de 27,5%, soit 12.004 nouvelles immatriculations à fin avril dernier, suivie de Renault qui a écoulé 6.333 unités (part de marché de 14,51%) et de Hyundai (3.629 unités et 8,31% en part de marché). Pour ce qui est des VUL, Renault a augmenté ses ventes de 70,25% (1.505 unités), soit 28,39% de part de marché et Ford a vu ses ventes grimper de 101,38% à 729 unités, soit 13,75% en part de marché. Côté premium, Audi a atteint une part de marché de 3,3% avec 1.440 voitures vendues, devançant BMW (une part de marché de 2,74% et 1.198 unités) et Mercedes-Benz (une part de marché de 2,24% et 976 unités). Pour sa part, Porsche a écoulé 217 unités à fin avril 2024, en croissance de 29,17% en glissement annuel, tandis que les ventes de Jaguar ont diminué de 2,63% à 37 voitures.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : Commerce : 100 startups accompagnées par le Moroccan Retail Tech Builder || subtitle : Créée en 2021, la plateforme Moroccan Retail Tech Builder, accompagne à ce jour 100 startups offrant aux porteurs de projets l’appui nécessaires au développement de leurs solutions. || body : Le Moroccan Retail Tech Builder, première plateforme nationale dédiée à la digitalisation du secteur du commerce, a organisé le 19 avril à Bouskoura, une cérémonie pour célébrer l'atteinte de son premier objectif : l'accompagnement de 100 startups Retail Tech. "Cet accomplissement marque le début d'une transformation profonde du commerce marocain, en alignement avec les visions stratégiques de modernisation et de digitalisation du secteur", indique-t-on dans un communiqué. Initié en partenariat entre le Ministère de l’Industrie et du Commerce, l'Université Mohammed VI Polytechnique et la Fondation OCP, le Moroccan Retail Tech Builder a su se positionner en tant que première plateforme nationale dédiée à l’accompagnement des startups opérant dans le secteur de la Retail Tech et offrant aux porteurs de projets l’appui nécessaires au développement de leurs solutions. Lancement de "The Reputation Pulse", la première étude de réputation au Maroc en 2024 Un consortium de deux cabinets-conseil : Integrate Consulting et THOTH Consulting s'associent pour mener la première étude de réputation d’envergure au Maroc : Corporate Reputation Pulse. L’objectif est de cibler 50 entreprises marocaines et multinationales relevant de plusieurs secteurs d’activité, allant des produits de grande consommation (alimentaires et hygiène), en passant par les banques et les assurances, sans oublier les transports, télécoms, offices et organismes et industries… Cet événement se veut être une vitrine des réalisations accomplies par les startups accompagnées durant les trois dernières années et l’occasion pour les institutions partenaires d’honorer la réussite d’un engagement porté avec fierté. Lancé en 2021, le Moroccan Retail Tech Builder s’est initialement donné pour mission d’accompagner une centaine de startups offrant des solutions innovantes pour la digitalisation et la modernisation du commerce, secteur fondamental de l’économie marocaine. "Aujourd’hui, la concrétisation de cette première étape clé ouvre la voie à de nouvelles perspectives pour favoriser davantage l'autonomie et la compétitivité du secteur du commerce à travers la dynamisation de l’écosystème Retail Tech marocain, et le renforcement de la collaboration entre les différents partenaires", précise la même source. L’événement s'inscrit dans une démarche globale visant à soutenir les jeunes entrepreneurs par la mise en relation avec les acteurs clés de l'écosystème retail tech marocain et l'émergence de collaborations fructueuses entre les entreprises et les startups accompagnées. Dans une dynamique soutenue d'ouverture et de collaboration avec les différentes parties prenantes, le MRTB s'associe à de nouveaux partenaires, parrains de l'événement, avec la volonté commune d'agir sur plusieurs fronts notamment, l'inclusion financière, le soutien aux jeunes entrepreneurs, et la mise en œuvre des solutions développées. Il s’agit notamment de Plug and Play, plateforme d'innovation mondiale, un accélérateur de startups, M2T, établissement de paiement du groupe BCP, Al Barid Bank, S.A. filiale bancaire du Groupe Barid Al-Maghrib, Visa, l’un des leaders mondiaux des paiements électroniques et Glovo, l’un des leaders technologiques de la livraison multi-catégorie au Maroc. Cet événement a également été l’occasion de poursuivre l’effort visant l’accélération du secteur du commerce et le renforcement des capacités des commerçants. Dans ce cadre, le Ministère de l’Industrie et du Commerce a signé deux conventions de partenariats. La première avec M2T et le groupe BCP, visant à développer la digitalisation du secteur du commerce et l'inclusion financière des commerçants. Elle met l'accent sur l'intégration des commerçants dans l'économie numérique, en leur facilitant l'accès aux services connexes générateur de revenus et aux solutions de paiement innovantes et adaptées. La seconde convention signée avec Mediam group by Aleph, représentant officiel de Google Ads au Maroc, a pour objectif de stimuler le commerce électronique et la montée en compétence numérique des commerçants de proximité.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : Pêche : hausse de la valeur des produits commercialisés de 2% à fin mars 2024 || subtitle : Les produits commercialisés de la pêche côtière et artisanale ont enregistré, en termes de valeur, une croissance de 2% à près de 3 milliards de dirhams (MMDH) au cours des trois premiers mois de l'année 2024, selon l'Office national des pêches (ONP). || body : Le poids des produits commercialisés de la pêche côtière et artisanale s'est établi à 181.280 tonnes (t) à fin mars 2024, en baisse de 14% par rapport à 2023, indique l' ONP dans son récent rapport sur les statistiques de la pêche côtière et artisanale au Maroc . Les ports du Maroc franchissent le cap des 200 millions de tonnes en 2023 Les ports marocains ont enregistré une évolution positive du trafic portuaire global qui est passé de 195 millions de tonnes en 2022 à 209,4 millions de tonnes en 2023, soit une hausse de 7,4%. Par espèce, les débarquements des coquillages , des crustacés et des poissons pélagiques ont accusé des baisses respectives de 67% à 15 t, de 30% à 1.799 t et de 21% à 126.056 t. Les algues et le poisson blanc ont vu leurs débarquements reculer à 4.042 t et 25.455 t, respectivement. À l'inverse, les débarquements des céphalopodes ont augmenté de 22% à 23.913 t. Par port, un total de 4.363 t de produits de la pêche côtière et artisanale a été débarqué dans les entrées portuaires méditerranéennes à fin mars 2024, en baisse de 12% par rapport à la même période de l'année précédente. En termes de valeur, ces ports ont enregistré une hausse de 8% à 218,6 millions de dirhams. Pour leur part, les débarquements au niveau des ports situés sur l'Atlantique ont baissé de 14% à 176.917 t et ont augmenté, en valeur, de 1% à plus de 2,75 MMDH.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : Maroc-Belgique : Les pistes pour renforcer les relations économiques || subtitle : La rencontre économique Maroc-Belgique, qui s’est tenue ce mardi au siège de la CGEM, a mis en lumière les différentes possibilités qui s’offrent aux deux pays pour renforcer davantage les relations économiques bilatérales. Atouts offerts par chacun des pays, évolutions réglementaires et climat des affaires, opportunités d’affaires actuelles… Autant de sujets traités lors de cette journée qui a réuni politiques et hommes d’affaires. || body : Objectif atteint pour la rencontre Maroc-Belgique qui s’est tenue aujourd’hui au siège de la Confédération générale des entreprises du Maroc ( CGEM ). La rencontre avait pour finalité de présenter le climat des affaires au Maroc et en Belgique et de dresser un tableau des opportunités d'investissement dans les secteurs prometteurs, en vue d'établir de nouveaux partenariats et renforcer la coopération économique entre les deux Royaumes. Cette coopération économique, comme l’a rappelé Chakib Alj , président de la Confédération générale des entreprises du Maroc, «repose actuellement sur des fondamentaux solides». Et d'ajouter qu’en plus de «la volonté et du cadre politique, il existe un maillage important d’entreprises belges au Maroc dans divers secteurs stratégiques ainsi qu’une grande diaspora marocaine établie en Belgique d’environ un demi-million de personnes». En effet, les Marocains constituent la deuxième communauté d’origine étrangère du pays. Une diaspora qui représente un important potentiel d’ entrepreneurs . Stabilité, climat, foncier... des atouts considérables Pour le patron des patrons, il y a encore à faire pour développer les relations entre les deux pays : «Si nous regardons certains chiffres, nous constatons que nous pouvons aller plus loin», explique Alj. C’est par exemple le cas des échanges commerciaux : 2,5 milliards de DH, en 2023. Ce qui ne reflète pas réellement le potentiel qui existe entre les deux pays. Pour sa part, Ryad Mezzour , ministre de l'Industrie et du commerce, a rappelé que «ce qu’on est en train de faire est très soutenu par le gouvernement». Et d’assurer que «nous voulons que vos investissements soient un succès». Un désir qui se manifeste à travers des actions concrètes, précise Mezzour. Ainsi, le Maroc a fortement investi dans son infrastructure, son ouverture économique, son potentiel humain et sa capacité à attirer des opérateurs de niveau mondial. Dans son intervention, le ministre a également rappelé les efforts entrepris pour maintenir la compétitivité du Royaume, à l’exemple de l’énergie dont le prix a été maintenu au même niveau que celui de 2017. Résultat, le Maroc a «l’une des meilleures compétitivités au monde», insiste le ministre. Mais il n’est pas question de dormir sur ses lauriers : «nous avons l’ambition de passer à un autre palier». Pour cela, le Maroc compte capitaliser sur ses atouts. À commencer par ses ressources humaines. «De plus en plus qualifiées» et de plus en plus ambitieuse, dont la moitié est constituée de femmes. Le deuxième point fort du Royaume est celui du mélange entre stabilité, climat et foncier qu’il offre, souligne Mezzour. Et beaucoup d’investisseurs ont compris que ce mélange de proximité, de ressources solaires & éoliennes et foncières est un atout majeur de compétitivité et de positionnement stratégique. La promotion des investissements entre les entreprises marocaines et belges, un objectif capital Mohcine Jazouli, ministre délégué chargé de l'Investissement, de la convergence et de l'évaluation des politiques publiques, a, pour sa part, rappelé que la Belgique n’apparaît pas jusqu’ici dans le top 10 des investisseurs étrangers au Maroc. Il y a de ce fait un énorme progrès à faire et il faut profiter de ce qu’offre le Royaume. Pour le ministre, les investisseurs choisissent le Maroc pour la stabilité, la continuité des politiques publiques et sa population jeune avec un âge médian de 29 ans contre 43 en Europe. «Les investisseurs s’intéressent également au Maroc pour son marché. Grâce à ses accords de libre-échange, ils ont la possibilité d’atteindre plus de 2 milliards de consommateurs», explique Jazouli. Autre atout cité par le ministre délégué : un prix de l’énergie renouvelable à bas coût. Pour sa part, la nouvelle Charte de l’investissement constitue, selon le ministre, un Framework qui définit la manière dont il est possible de faire des affaires au Maroc. Cette charte a pour objectif de rassurer les investisseurs sur le cadre dans lequel un opérateur économique peut investir. Les infrastructures d’échanges, de connexion et connectivité à renforcer De son côté, Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du développement durable, qui considère le Maroc et la Belgique comme point névralgique des échanges entre l’Union européenne, l’Afrique et le Bassin atlantique, invite à investir dans les infrastructures d’échanges, de connexion et connectivité entre ces deux marchés. Sur le volet de la transition énergétique, le message est le même : le potentiel d’échange d’électrons verts ne sera pas atteint tant qu’il n’y aura pas de connexions câblées entre les deux pays, un minimum de plateformes d’interconnexion et un minimum de plateformes d’échange entre les ports. Autant d’investissements à attendre ! D’ailleurs, souligne la ministre, «nous devons multiplier la cadence d’investissement dans les énergies renouvelables par trois. Idem pour la cadence d’investissement annuel dans le secteur de l’énergie. Celle de l’investissement dans réseaux (interconnexions), par cinq». La transition énergétique, un secteur à fort potentiel Pour sa part, Theodora Gentzis, présidente du Comité de direction de Service public fédéral (SPF) – Affaires étrangères, a rappelé que le Maroc est, pour la Belgique, un partenaire stratégique : «si nos échanges économiques sont importants, les Marocains comme les Belges s’accordent à dire que le potentiel économique entre les deux pays n’est pas pleinement acquis», a-t-elle souligné. Pourtant la Belgique offre des opportunités non négligeables. Ainsi, indique-t-elle, sa situation géographique centrale permet d’atteindre une population de 200 millions de personnes dans un rayon de 500 kilomètres grâce à sa position centrale au cœur de l’Europe. Le pays dispose également, selon Gentzis, du réseau logistique le plus développé du continent européen et est très actif dans l’énergie. À ce propos, partage Gentzis, la transition énergétique fait partie des domaines dans lesquelles la Belgique cherche des partenariats. «Nous touchons là précisément l’un des atouts exceptionnels dont dispose le Royaume du Maroc», ajoute-t-elle. En clôture de la session économique, le Premier ministre belge, Alexander De Croo, a rappelé qu’ensemble, les deux pays sont forts. «Nous sommes fiers de notre coopération», a-t-il partagé. De son côté, Aziz Akhannouch, Chef du gouvernement, a expliqué que les échanges étaient fructueux pour construire un avenir plus serein pour les relations et le développement des deux pays et que la Belgique doit être dans le radar de nos investisseurs.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : Agriculture : Comment les régions font face à la pénurie d’eau || subtitle : Comme chaque année, les régions du Maroc sont présentes en force au SIAM. L’occasion pour elles de présenter leurs productions agricoles ainsi que les produits du terroir qui les caractérisent. Pour cette édition, les régions mettent également en avant leurs efforts pour gérer la pénurie d’eau afin de réduire les impacts sur la production agricole. L’exemple des régions de Casablanca-Settat et Béni Mellal-Khénifra. || body : Il attire de nombreux visiteurs chaque année au Salon international de l’agriculture de Meknès (SIAM). Le pôle des régions du Maroc est l’occasion de voir les richesses des 12 régions du Royaume, que ce soit au niveau de la production agricole, des produits du terroir ou de l’industrie agroalimentaire. Toutefois, ces dernières années, ces régions, chacune à un niveau différent, se trouvent confrontées au problème de pénurie des ressources hydriques et particulièrement l’eau utilisée pour l’agriculture. Pour affronter cette situation, les régions redoublent d’efforts pour lancer des programmes de gestion de cette ressource et allouent des budgets conséquents pour s’adapter aux changements climatiques. Au SIAM, nous avons posé la question à Mohamed Boulemane, chef de Division de développement social au Conseil régional Béni Mellal-Khénifra et docteur en chimie d’environnement. Le responsable rappelle que la région, à vocation agricole, participe à plus de 25% de la production agricole nationale et dispose de 1 million d’hectares de terres cultivées dont 2.600 hectares sont irrigués. «Le plan de développement agricole de la région a consacré trois axes pour une agriculture durable. Et la gestion de la pénurie d’eau figure en tête de ces axes et constitue une priorité. Un budget de 21,5 millions de DH est consacré à ce volet», indique le responsable. En direct du SIAM : Comment la région Casablanca-Settat adapte son agriculture à la pénurie d'eau En direct du SIAM : Comment la région Casablanca-Settat adapte son agriculture à la pénurie d'eau. L’autre programme concerne la gouvernance territoriale en y incluant un élément important qui est celui de l’économie d’eau et de la promotion des énergies renouvelables, poursuit M. Boulemane. «La pénurie d’eau devient un handicap au niveau régional et national. L’objectif au niveau de la région est de garder sa vocation agricole malgré la pénurie d’eau. Pour cela, elle multiplie les efforts pour répondre aux défis agricoles liés aux changements climatiques», réaffirme le responsable. Et de préciser que le Maroc est situé dans une zone très vulnérable aux changements climatiques et qu’il a depuis longtemps adapté ses politiques agricoles à cette situation notamment à travers la construction de barrages dans plusieurs régions. «La région Béni Mellal-Khénifra n’échappe pas à cette réalité. Elle est même la deuxième région la plus vulnérable au changement climatique ce qui nous pousse à prendre davantage d’initiatives pour gérer les problèmes de gestion des ressources hydriques. De plus, 75% de la surface est une zone montagneuse, et on sait tous que ces zones sont vulnérables aux changements climatiques», explique le responsable. De ce fait, la gestion de ces changements climatiques devient un élément primordial à intégrer dans les politiques sectorielles et celles des collectivités territoriales. Casablanca-Settat mise sur l’irrigation intelligente De son côté, Mohamed Khabouch, chef de la Division de développement des filières agricoles à la Direction régionale de l’agriculture de Casablanca-Settat , a fait le point sur les efforts de la région dans un contexte de stress hydrique. «La région est caractérisée par la diversité de sa production agricole et principalement la céréaliculture, suivie des légumineuses et de l’élevage», souligne M. Khabouch. Il note par ailleurs que le plan de développement agricole de la région décline les grands fondements du plan «Génération Green» pour une agriculture durable. En direct du SIAM : Comment la région Béni Mellal-Khénifra adapte son agriculture à la pénurie d'eau En direct du SIAM : Comment la région Béni Mellal-Khénifra adapte son agriculture à la pénurie d'eau. «L’axe de résilience de l’agriculture face au changement climatique est une priorité pour la région qui agit sur deux facteurs essentiels : l’encouragement du semi-direct et l’ irrigation intelligente », détaille le responsable. En effet, pour faire face au stress hydrique, la région recourt à des systèmes agricoles à base de semis direct et compte augmenter la surface dédiée à cette méthode à 200.000 hectares en 2030 contre 20.000 hectares actuellement. La région s’adapte également au changement climatique via l’irrigation de complément. Quelque «80.000 hectares sont concernés par cette méthode d’irrigation sur toute la région notamment à Berrechid et Settat. Ce modèle d’irrigation pourra doubler la production céréalière», explique le responsable. La région utilise aussi d’autres techniques pour économiser l’eau utilisée en irrigation en se basant sur la digitalisation pour optimiser davantage ces usages. «On n’a plus le droit de gaspiller l’eau d’irrigation. Nous privilégions aussi les techniques de détection des besoins des cultures en eau. La digitalisation joue également un rôle important pour rationaliser l’usage des ressources hydriques, en plus des engrais et des fertilisants, des pesticides. L’objectif est d’avoir une production de qualité dans le respect de l’environnement», précise le chef de la division de développement des filières agricoles à la Direction régionale de l’agriculture de Casablanca-Settat.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : SIAM 2024 : 16.500 producteurs exposent au pôle des produits du Terroir || subtitle : Le Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM) accueille le pôle Saveurs Produits du Terroir sur une superficie de 16.000 m². L'espace abrite plus de 500 stands où les groupements, dont 100 participent pour la première fois, exposent une multitude de produits témoignant des richesses dont regorge le terroir marocain. || body : Les exposants représentent près de 800 coopératives et plus de 16.500 producteurs, dont 8.000 femmes . Des produits à base de cannabis licite présentés pour la première fois au SIAM Une première au Salon international de l’Agriculture de Meknès. La filière du cannabis licite sera présente à la 16ème édition qui démarre ce lundi. Une attention toute particulière a été portée cette année aux groupements issus des zones sinistrées par le séisme d’Al Haouz , ils représentent 10% de l’ensemble des coopératives participantes, soit 45 groupements au total. Cette édition connait la présence de 25 filières de production des 12 régions du Royaume qui y sont représentées par plus de 5.000 articles. Sur les 3.900 groupements producteurs des produits du terroir identifiés au Maroc , plus de 2.331 groupements représentant près de 50.000 producteurs ont bénéficié de différents actions et programmes d’accompagnement à savoir, les projets d’agriculture solidaires dédiés aux produits du terroir, la construction de prêt 369 unités de valorisation et l’ équipement de 845 unités, la labélisation de 80 produits ( AOP, IGP, L.A ). Le renforcement des capacités au profit de 1.453 groupements producteurs grâce aux programmes de mise à niveau leur permettant de s’adapter aux exigences du marché et l’obtention de l’ autorisation sur le plan sanitaire au profit de de 934 groupements. Ce pôle est organisé par le Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, par le biais de l’ Agence pour le Développement Agricole (ADA) en étroite collaboration avec les Directions Régionales d’Agriculture et le Commissariat du SIAM .</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : Après l'Espagne, Jazouli en Allemagne pour attirer de nouveaux investissements au Maroc || subtitle : Après l’Espagne fin janvier, la tournée 2024 de promotion de la destination Maroc auprès des investisseurs et donneurs d’ordre étrangers se poursuit en Allemagne pour Mohcine Jazouli et son équipe. Le Ministre Délégué chargé de l'Investissement, de la Convergence et de l'Évaluation des Politiques Publiques préside en effet une importante délégation marocaine dans le cadre d’un Roadshow en Allemagne qui se déroulera du 22 au 25 avril 2024. || body : Organisé par l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations, en partenariat avec l'Ambassade du Royaume du Maroc en Allemagne, ce roadshow cible plusieurs étapes dont Berlin, Wolfsburg, Hanovre et Munich. Il vise à promouvoir les opportunités d’investissement au Maroc dans des secteurs tels que l'automobile, l’industrie pharmaceutique, l'aéronautique ou encore les énergies renouvelables et s'inscrit dans une démarche de renforcement de la promotion de la marque « Morocco Now » auprès des marchés prioritaires. Mohcine Jazouli : 100 milliards de DH d’investissement privé en 2022 L’investissement privé a atteint au cours de l’année 2022 un total de 100 milliards de dirhams (MMDH), a annoncé, jeudi à Rabat, le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de l’Investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli. "Ce roadshow intervient dans un contexte particulier, avec le lancement de l’Offre Maroc pour le développement de la filière Hydrogène Vert suite aux Hautes Directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ainsi qu’avec la concrétisation de plusieurs conventions d’investissement stratégique dans la filière des batteries électriques visant l’émergence d’un écosystème automobile vert national, qui pourrait être consolidé avec des opérateurs allemands de premier plan", indique un communiqué du ministère. Au programme de cette tournée, des rencontres avec des décideurs, investisseurs et institutionnels allemands, notamment dans ces deux domaines, des visites de sites industriels, une participation à la célèbre foire de Hanovre, événement majeur où le Maroc exposera ses atouts et opportunités d’investissement dans les métiers d'avenir ainsi qu’une conférence « Morocco Now » à Munich le 24 avril, organisée sous le thème “Créer des synergies pour des partenariats durables”. La délégation présidée par Mohcine Jazouli est composée notamment de l’Ambassadeur de Sa Majesté le Roi auprès de la République Fédérale en Allemagne, Zohour Alaoui, du DG de l’AMDIE, Ali SEddiki et de Mehdi Tazi, vice-président général de la CGEM.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : Comment «Tamwilcom» entend maîtriser ses risques et optimiser sa gestion financière || subtitle : «Tamwilcom» poursuit sa transformation stratégique. L’institution s’apprête à mettre en place un dispositif d’«Asset Liability Management», afin de mieux gérer ses actifs et passifs financiers, minimiser les risques et garantir la stabilité financière tout en optimisant la rentabilité des fonds gérés. Selon le bras armé de l’État pour la garantie publique des financements, ce projet constitue un pilier stratégique qui lui permettra d’atteindre ses objectifs et de maintenir la confiance de ses partenaires. || body : « Tamwilcom » se prépare à atteindre un jalon important dans sa quête d’une gestion financière plus efficace et durable. Le bras armé de l’État pour la garantie publique des financements est sur le point de lancer son projet d’« Asset Liability Management » (ALM). Cette initiative stratégique s’inscrit dans le cadre de sa transformation récente en société anonyme ainsi que dans sa mission de garantir la stabilité financière et de maximiser la rentabilité des fonds gérés. À cet effet, «Tamwilcom» planche sur le recrutement d’un expert qui l’accompagnera dans ce projet. Tamwilcom veut une optimisation de la gestion de ses actifs et passifs financiers «Étant un établissement financier, de nombreux défis se posent à “Tamwilcom” afin de minimiser les risques tout en optimisant la rentabilité, et ce en conformité avec les exigences réglementaires. Face à ces défis, l’ALM se positionne comme un pilier stratégique qui va permettre à la Société d’atteindre ses objectifs et de maintenir la confiance de ses partenaires. Dans cette perspective, il est envisagé de mettre en place un système ALM afin de gérer de manière optimale ses actifs et passifs financiers, minimiser les risques et garantir la stabilité financière tout en optimisant la rentabilité des fonds gérés», souligne l’institution. >>Lire aussi : Les Assises régionales du financement : Entretien avec le DG de Tamwilcom, Hicham Zanati Serghini L’«Asset Liability Management», ou gestion actif-passif en français, est une pratique essentielle dans le domaine financier. Elle consiste à assurer la stabilité (à court, moyen et long terme) de la situation financière en s’assurant de la maîtrise des risques de transformation de taux d’intérêt, liquidité et change et du respect des contraintes réglementaires, notamment les ratios prudentiels. Pour «Tamwilcom», cette approche revêt une importance capitale, étant donné son rôle central dans le financement des entreprises et des investissements. Pourquoi un projet d’«Asset Liability Management» ? Le projet ALM s’inscrit dans la continuité de la mise en œuvre par «Tamwilcom» de la politique de placement. Il a pour but d’assurer un adossement optimal des emplois et des ressources et de couvrir les risques structurels, à savoir le risque de liquidité, de taux et de change. Il vise plusieurs objectifs stratégiques. Tout d’abord, il s’agit d’effectuer une analyse approfondie de la situation financière actuelle de l’entreprise, en identifiant les risques associés et en évaluant la cohérence entre les actifs et les passifs. Ensuite, il s’agit de définir des indicateurs de mesure des risques, tels que le gap de liquidité, la sensibilité de la marge, ou encore la valeur actuelle nette (VAN), afin de mieux surveiller et gérer les risques financiers. Enfin, le projet vise à mettre en place une stratégie ALM adaptée aux missions et objectifs de «Tamwilcom», tout en prenant en compte les contraintes réglementaires et les opportunités du marché. La gouvernance de l’ALM est également une étape essentielle pour garantir une gestion ALM efficace et cohérente au sein de «Tamwilcom». Cette phase englobe la création de structure organisationnelle et de gouvernance pour soutenir l’activité. Ce projet démontre l’engagement de «Tamwilcom» à rester à la pointe de l’innovation dans le domaine financier, tout en servant au mieux les intérêts de l’économie nationale. Avec une gouvernance solide, une stratégie adaptée et des outils performants, la société se positionne comme un acteur clé dans le soutien et le développement des entreprises et entités soutenues par l’État, contribuant ainsi à la croissance et la résilience économiques du pays.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : Les principaux secteurs de l'économie marocaine affichent bonne mine au 1er trimestre || subtitle : Dans sa Note de conjoncture du mois d’avril, la DEPF indique que l’augmentation des précipitations devrait avoir un impact positif sur l’agriculture. Sa valeur ajoutée, en hausse de 6,2% l’année dernière, devrait évoluer davantage. Dans le secteur secondaire, la Note souligne une hausse de la valeur ajoutée du secteur extractif grâce à une bonne performance du secteur minier. Le secteur tertiaire, lui, affiche des performances remarquables. || body : La Direction des études et des prévisions financières (DEPF) vient de publier sa Note de conjoncture du mois d’avril. Cette dernière souligne que le secteur de l’agriculture a enregistré une augmentation de 6,2% de sa valeur ajoutée. Un niveau attribué à une augmentation des précipitations. Cette dernière devrait également avoir un impact positif sur la végétation, les cultures fruitières et les cultures de printemps malgré les défis persistants liés au manque d’eau. Les exportations du secteur de l’ agriculture et de l’ agroalimentaire ont connu un recul de 0,7% à fin février dernier, après une baisse de 1,2% jusqu’à fin janvier 2024 et une augmentation de 7,6% à fin février 2023. Cette évolution est attribuée au repli des exportations de l’industrie alimentaire de 6,7%, partiellement compensé par la croissance des exportations des produits agricoles, sylvicoles et de chasse de 3,9%. Le Maroc résilient dans un contexte de croissance mitigée dans la région MENA (FMI) Le dernier rapport du Fonds monétaire international met en lumière les défis persistants auxquels font face les pays du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord en 2024, marqués par des perturbations économiques et des incertitudes élevées. Les conflits, les perturbations du transport maritime dans la mer Rouge et l’instabilité du marché pétrolier viennent s’ajouter aux vulnérabilités pré-existantes liées au niveau élevé de la dette publique et des coûts d’emprunt. Dans ce contexte incertain, le Maroc a affiché sa résilience en 2023 et devrait encore enregistrer une croissance de 3,1% en 2024, au-dessus de la moyenne projetée pour le monde arabe (+2,6%). Par ailleurs, le secteur de la pêche a enregistré une performance positive en 2023, avec une augmentation de 16,7% de sa valeur ajoutée en moyenne, contre une baisse de 9,8% l’année précédente. Concernant le secteur secondaire, au 4e trimestre de 2023, le secteur extractif a vu sa valeur ajoutée augmenter de 16,4%, rebondissant après une baisse de 15,7% l’année précédente. Cette performance a contribué à réduire le recul de la valeur ajoutée du secteur à 2,1% en moyenne à la fin de 2023, comparé à une contraction de 9,4% un an auparavant. Le secteur minier a particulièrement bien performé avec une hausse de la production de phosphate brut de 39,6%, ainsi qu’une augmentation de 9,5% de la production d’énergie électrique et une croissance de 5,8 points du secteur manufacturier (TUC : de 78,6%). Cependant, l’activité du secteur du BTP a légèrement diminué, les ventes de ciment chutant de 0,4% à fin mars 2024. Le secteur de la construction , pour sa part, a renoué avec la croissance pour le deuxième trimestre consécutif après une série de baisses enregistrées depuis le premier trimestre de 2022. Au premier trimestre de 2024, les ventes de ciment, principal indicateur de l’activité du secteur, ont légèrement diminué (-0,4%). Par ailleurs, l’encours des crédits à l’immobilier destinés au financement des opérations immobilières a atteint 302,1 milliards de DH à la fin des deux premiers mois de 2024, en hausse de 0,6% par rapport à l’année précédente. Le secteur manufacturier, lui, a enregistré de solides performances au quatrième trimestre de 2023, avec une augmentation de sa valeur ajoutée de 8%, comparativement à une quasi-stagnation un an plus tôt. En moyenne, la valeur ajoutée du secteur manufacturier a progressé de 2,2% à la fin de l’année 2023, contre 0,3% à la fin de 2022. La valeur ajoutée du secteur tertiaire augmente de 53,9% au premier trimestre Dans le domaine du tourisme , le nombre d’arrivées a augmenté de 12,8%, avec des performances solides en mars, février et janvier 2024 (respectivement +10,2%, +17,9% et +10,4%). Cette augmentation est principalement due à une hausse des arrivées de touristes étrangers (+15,4%) et des résidents étrangers (+9,8%). Quant aux nuitées dans les établissements d’hébergement classés, elles ont augmenté de 7,3% par rapport à l’année précédente. Comparé à février 2019, ce chiffre a augmenté de 11,1%, après des hausses de 10,7% en janvier 2024 et de 3,6% en février 2023. Cependant, les recettes touristiques ont diminué de 6,7% jusqu’à fin février 2024, après un recul de 10,5% le mois précédent. Malgré cela, elles demeurent nettement supérieures par rapport au niveau d’avant la crise, avec une hausse de 40,4%. Demande intérieure : la consommation des ménages en bonne forme Selon la DEPF, la consommation des ménages bénéficierait de la poursuite du ralentissement de l’inflation (+0,9% en mars 2024 après +8,2% un an auparavant), du bon comportement, à fin février, des transferts des Marocains résidant à l’étranger (+1,5%) et de la légère hausse des crédits à la consommation (+0,5%). Elle bénéficier aussi des transferts publics directs en faveur des populations les plus vulnérables visées par le programme d’aide sociale directe et celles touchées par le séisme d’Al Haouz. Par ailleurs, la DEPF souligne le maintien de l’effort d’investissement, à fin février 2024, soutenu par les grands projets engagés dans différents secteurs et bénéficiant de la bonne tenue des recettes des Investissements directs étrangers (+17,5%), des crédits à l’équipement (+10,8%) et des importations des biens d’équipement et des demi-produits (+0,6% et +3,8% respectivement), ainsi que de l’amélioration des dépenses d’équipement du Budget général de l’État (+2,7%). Sur le volet des Finances publiques , la Note de conjoncture souligne une atténuation de 9,5% du déficit budgétaire, en glissement annuel, pour se situer à 9,6 milliards de DH à fin février 2024. C’est particulièrement le résultat d’une hausse des recettes ordinaires (+16%), plus importante que celle des dépenses globales (+10,9%).</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : Le FEC cherche un conseiller financier pour l’exécution de son programme obligataire de 6 MMDH || subtitle : Le Fonds d’équipement communal entend poursuivre prochainement l’exécution de son programme d’émissions obligataires de 9 milliards de dirhams, approuvé en 2019 et dont 3 milliards ont déjà été consommés. Le processus de préparation des prochaines sorties de la Banque sur le marché obligataire devrait être enclenché à partir de mai prochain. L’institution cherche ainsi à s’adjoindre les services d’un conseiller financier afin de l’accompagner dans les différentes étapes des émissions. || body : Le Fonds d’équipement communal (FEC) poursuit l’exécution de son programme d’émissions obligataires de 9 milliards de dirhams. La Banque spécialisée dans le financement des collectivités territoriales s’apprête à mandater, fin avril, un conseiller afin de l’assister dans l’examen de ses modes de financement actuels et dans la réalisation des sondages auprès des investisseurs potentiels en vue de la détermination des caractéristiques techniques de chaque émission. En accord avec le FEC, le futur conseiller réalisera une analyse de la situation financière du FEC ainsi que ses modalités et conditions de financement actuelles. Autre mission, le décryptage du marché obligataire long terme sur les trois dernières années, ainsi que les perspectives de ce marché pour les années à venir en plus de la réalisation des sondages de marché auprès des investisseurs potentiels, en tenant comptes des objectifs du FEC en termes de réduction du coût de financement et d’indicateurs ALM. De même, le prestataire devra déterminer le mode d’émission et les caractéristiques des titres à émettre (type d’obligations, prime de risque, taux de référence, taux facial, mode de remboursement, etc.), avec la proposition d’un schéma de placement optimal (investisseurs cibles, méthodes d’allocation, etc.). Il s’agira par ailleurs de proposer un échéancier indicatif pour les émissions obligataires inscrites dans le programme du FEC afin de pouvoir assurer la régularité de la présence du FEC sur le marché et optimiser la gestion de sa trésorerie. Un planning de déroulement à la veille de chaque émission sera mis en place. Les missions dévolues au conseil comprennent également l’arrangement et la mise en place de l’émission et le placement des titres. Rappelons que dans le cadre du refinancement de la Banque, et suite à la réalisation avec succès du programme obligataire de 6 milliards de dirhams autorisé par le conseil d’administration du Fonds en mai 2016, ce même conseil, réuni en mai 2019, avait autorisé le FEC à procéder à l’émission d’emprunts obligataires pour un montant global plafonné à 9 milliards de dirhams, avec la possibilité d’affecter un maximum de 2 milliards de dirhams à des émissions obligataires subordonnées, par appel public à l’épargne ou par placement privé. La Banque avait ainsi réalisé, en décembre 2020, une émission d’un montant de 2 milliards de dirhams et le 12 janvier 2022 une émission de 1 milliard, dans le cadre de ce programme de 9 milliards. Ces émissions ont permis au FEC de se financer dans des conditions jugées «optimales» et de diversifier ses sources de financement à long terme et leur succès auprès des investisseurs. Elles appuient la volonté de la Banque de poursuivre la concrétisation des émissions dans le cadre de son programme obligataire dans l’objectif notamment de diversifier les sources de financement à long terme et d’améliorer les coûts de financement. Le FEC souligne que la qualité du titre FEC et son profil de risque devraient permettre de réduire davantage les coûts de financement au profit des collectivités territoriales. Les sorties sur le marché obligataire permettront en outre à l’institution d’améliorer ses adossements actif/passif, notamment par maturité et taux d’intérêt, en plus de consolider son image vis-à-vis des principaux partenaires et de maintenir son positionnement en tant qu’émetteur régulier sur le marché obligataire. Depuis sa création en 1959, le FEC a contribué au développement territorial à travers des engagements de prêts avoisinant près de 68 milliards de dirhams et plus de 58 milliards de prêts décaissés, et ce pour le financement de plus de 5.700 projets de développement.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : Hausse de 32% des cyberattaques dans le secteur financier au Maroc au premier trimestre 2024 (Kaspersky) || subtitle : Au premier trimestre 2024, les technologies Kaspersky ont détecté une augmentation de près de 32% des tentatives d’attaque via un lien de phishing, comparé au même trimestre de 2023. Ce chiffre ne concerne que les liens d'hameçonnage liés aux questions financières (commerce électronique, banque et systèmes de paiement). || body : De janvier à mars 2023, les solutions Kaspersky ont détecté et bloqué un total de 24.630 tentatives d' hameçonnage financier ciblant des banques au Maroc . Sur la même période en 2024, leur nombre s’élève à 26.282, représentant une augmentation de 32%. Ce type de phishing s’appuie sur des ressources frauduleuses liées à la banque, aux systèmes de paiement et aux boutiques en ligne , en usurpant l'identité de marques de paiement en ligne bien connues. Escroquerie en ligne : les nouvelles méthodes et les réflexes à adopter (Mohamed Sabri) Les fausses boutiques en ligne, les ransomwares ou encore les deepfakes… les méthodes d’escroquerie en ligne ne cessent d’évoluer à l’ère de l’intelligence artificielle. Les Marocains, mal informés et surtout mal sensibilisés, risquent d’être une proie facile. Dans cet entretien, Mohamed Sabri, enseignant et consultant en intelligence artificielle et en informatique, partage les bons réflexes à adopter pour se protéger. Il dresse également la liste des arnaques en ligne les plus prévalentes au Maroc. Avec un parcours solide en intelligence artificielle, M. Sabri a organisé récemment une mission académique en Afrique de l’Ouest pour offrir des cours gratuits aux jeunes Africains. « Le phishing est une technique particulièrement prisée des cybercriminels lorsqu'il s'agit d'infiltrer les réseaux d'entreprises, car elle est généralement très efficace. L'essor de l' IA aide les cybercriminels à rendre les messages de phishing ou les ressources d'escroquerie plus convaincants. Par conséquent, il devient difficile pour les utilisateurs de faire la distinction entre une escroquerie et une communication légitime. C'est pourquoi le rôle des éditeurs de solutions de cybersécurité est essentiel dans la mise en œuvre de produits robustes », indique Samy Tadjine , Account Manager North Africa chez Kaspersky . Les banques ont constaté une augmentation de presque 210% des attaques sur le premier trimestre 2024, comparé à la même période en 2023 (1683 vs 545 identifiées). Les entreprises de systèmes de paiement ont quant à elles enregistré une baisse significative du nombre d’attaques puisqu’elles sont passées de 683 au premier trimestre 2023 à 315 au premier trimestre 2024 (-54%). « Les cybercriminels emploient diverses tactiques, notamment le phishing financier , pour tromper les employés et les rendre victimes d'une attaque. Les violations de sécurité commises par les employés peuvent être aussi préjudiciables que le piratage externe pour les entreprises , ce qui signifie que le facteur humain continue de jouer un rôle important dans la vulnérabilité des entreprises. Les outils de sensibilisation des collaborateurs constituent un progrès essentiel, permettant la formation des employés, le développement des compétences et le renforcement général de la capacité de l'entreprise à détecter les cyberattaques et à y répondre », ajoute M. Tadjine. Selon un rapport d’Interpol publié au mois de mars 2024, le Maroc est le pays d’Afrique le plus touché par les cyberattaques visant les banques . Les techniques de phishing sont largement utilisées, représentant la grande majorité des cyberattaques.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : Les régions de Souss-Massa et de l’Oriental se doteront de plans d’efficacité énergétique || subtitle : Le département de la Transition énergétique, en partenariat avec la GIZ, planche sur l’élaboration de deux plans d’efficacité énergétique. Deux régions sont concernées, Souss-Massa et l’Oriental. Ces futurs programmes s’assignent des objectifs ambitieux en termes de réduction de l’empreinte carbone et d’implémentation de pratiques d’efficacité énergétique dans différents secteurs d’activité. Voici ce que prévoient concrètement les plans envisagés. || body : La Coopération allemande (GIZ) planche sur l’élaboration de plans d’efficacité énergétique pour deux régions du Royaume : Souss-Massa et l’Oriental . Le projet s’inscrit dans le cadre du partenariat de la GIZ avec le département de la Transition énergétique et du développement durable . «En effet, la GIZ, en partenariat avec le ministère et d’autres partenaires publics et privés, est chargée de mettre en œuvre, sur la période 2021-2026, le Projet d’appui à l’efficacité énergétique au Maroc (PEEM) . Les trois champs d’intervention thématiques du projet portent sur les secteurs du bâtiment, de l’industrie et de l’éclairage public. Un accompagnement parallèle est également prévu autour de deux axes transverses relatifs à la stratégie et la réglementation ainsi que les mécanismes financiers et d’incitation». Mobilité électrique : Marrakech se positionne pour devenir une référence nationale et africaine En partenariat avec le PNUD, le ministère de la Transition énergétique et du développement durable lancera une étude de faisabilité pour l'implantation d’un réseau de bornes de recharge publiques pour véhicules électriques, accessible et efficace, au niveau de la ville de Marrakech. Ce plan vise à faciliter la transition de Marrakech vers une mobilité plus propre et moins carbonée, alignée avec les objectifs nationaux et internationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre. La ville ocre se positionne ainsi pour devenir une référence au Maroc et Afrique en termes de mobilité électrique et de durabilité urbaine. Le PEEM est financé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ) . Il vise à réduire la consommation énergétique des bâtiments, de l’industrie et de l’éclairage public, et ce à travers 5 composantes. La première porte ainsi sur l’amélioration du cadre stratégique et réglementaire de l’efficacité énergétique. La deuxième composante, elle, concerne l’amélioration de l’accès aux mécanismes d’incitation et de financement pour des investissements en efficacité énergétique dans les secteurs public et privé. S’agissant de la troisième composante, elle consistera à optimiser des capacités personnelles et institutionnelles pour l’augmentation de l’efficacité énergétique dans les bâtiments des institutions publiques et dans les entreprises du secteur tertiaire. Quant à la quatrième, elle vise l’amélioration des services énergétiques pour l’industrie. Enfin, la cinquième composante, elle se traduira par l’amélioration des services offerts aux municipalités pour un éclairage public économe en énergie et tenant compte des besoins de sécurité de la population. Leïla Benali dévoile ses stratégies pour la Transition énergétique La rencontre entre la ministre de la Transition énergétique et du développement durable et le patronat marocain a été l’occasion de détailler les nombreux chantiers en cours. Face aux défis environnementaux et énergétiques, Leïla Benali a déroulé la feuille de route ambitieuse de son département ministériel, appelé à impulser une véritable transformation écologique du Royaume. Selon la GIZ, le développement de l’activité économique et l’amélioration des revenus et des conditions de vie ont entraîné une augmentation de 32% de la consommation d’énergie finale au Maroc entre 2007 et 2017. Près de 90% de cette énergie provenait des combustibles fossiles. Les coûts élevés de l’énergie pèsent sur le développement économique et le budget national. L’industrie, les bâtiments et l’éclairage public font partie des cinq secteurs les plus énergivores, avec l’agriculture et les transports. Le département de la Transition énergétique a été chargé de mettre en œuvre la Stratégie énergétique du Royaume, adoptée en 2009, en lien avec la Stratégie nationale du développement durable (SNDD) . Le ministère a, dans ce cadre, engagé des réformes afin d’atteindre les objectifs fixés. Cette stratégie prône la sobriété énergétique à travers une politique d’efficacité énergétique et s’appuie sur un cadre institutionnel, juridique et financier «innovant» permettant le développement d’un portefeuille de projets structurants dans le domaine de l’énergie solaire, éolienne et hydraulique et de l’efficacité énergétique. Au cours de ces dernières années, la politique énergétique marocaine s’est davantage concentrée sur la promotion de l’efficacité énergétique en plus des énergies renouvelables. Ainsi, la stratégie nationale de l’efficacité énergétique, publiée en novembre 2021, a fixé un objectif national de réduction de la consommation d’énergie finale de 20% à l’horizon 2030. Elle vise à développer le marché de l’efficacité énergétique et d’en faire un réel moteur de développement du pays.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : IA Branding Factory : 11 coopératives bénéficiaires des prestations technologiques || subtitle : La station "IA Brandig Factory" pour l'entreprenariat des jeunes et des femmes a présenté, jeudi à Meknès, son bilan d'accompagnement en matière d'exploitation de l'outil de l'intelligence artificielle (IA) au profit de la promotion digitale des produits de onze coopératives bénéficiaires. || body : Cette initiative, menée en partenariat avec l' Agence pour le Développement Agricole (ADA) et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) , vise à rapprocher le grand public de l'utilisation de l' IA dans la vie quotidienne et la promotion et le développement des activités économiques . Filière M du groupe Marjane : 13 coopératives accompagnées dans le cadre du projet «Alliances productives» La Filière M et les alliances productives était le thème d’une rencontre organisée par Marjane Group et l’Agence de développement agricole (ADA) en marge du SIAM. Les deux partenaires ont ainsi fait le point sur l’état d’avancement du projet des «Alliances productives» lancé lors de la précédente édition du Salon. S'exprimant à cette occasion, Yassine Maach , responsable du pôle digital de l'Agriculture a indiqué que le choix des coopératives bénéficiaires a été fait en concertation avec l' ADA et avec l' Office National du Conseil Agricole (ONCA) . Et de noter que la station " IA Branding Factory " est composée de cinq étudiants-chercheurs du pôle digital qui utilisent des technologies de pointe pour fournir des services technologiques au profit de ces coopératives. Il s'agit de générer dans un temps record de cinq à dix minutes des logos , des chartes graphiques , des présentations en différentes langues , des séquences vidéo , pour promouvoir la coopérative et la commercialisation de ses produits, a expliqué M. Maach. En outre, la station a également conçu un site web de communication et d'échange d'informations sur ces coopératives et a élaboré un business plan pour les orienter en matière de promotion et de commercialisation de leurs produits. Par ailleurs, des kits entrepreneuriaux ont été distribués aux coopératives. Ces kits regroupent l'ensemble des travaux effectués par la station IA Branding Factory et sont mis à la disposition des coopératives afin de les aider dans la commercialisation de leurs produits. Pour sa part, Ahlam El Hamss , représentante d'une coopérative dédiée à la production et à la valorisation des amandes dans la localité de Tighezratine , a souligné que cette initiative leur a été d'une grande aide en leur permettant d'économiser du temps. "Désormais, nous avons accès à toutes les informations nécessaires et avons même pu créer un logo. Nous avons pris conscience des opportunités qui s'offrent à nous, notamment l'exportation de nos produits, la vente en ligne et la création d'un site web pour notre coopérative ", a-t-elle déclaré. "IA Branding Factory" est une station organisée dans le cadre du programme du pôle Agri-digital , en marge du Salon International de l'Agriculture au Maroc (SIAM) et présidée par le ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohamed Sadiki .</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : Déficit en financement durable en Afrique : Ce que nous apprend l’OCDE || subtitle : L’Afrique souffre d’un déficit chronique en financement durable. Et dans la région d’Afrique du Nord, l’allocation des investissements reste inégale dans les secteurs durables. Le déficit de financements ne permet pas de répondre à l’urgence de la crise climatique dans cette région. Et les investissements se font principalement dans les projets d’atténuation au détriment de ceux d’adaptation. C’est ce qui ressort principalement de la cinquième édition du rapport «Dynamiques du développement en Afrique : investir dans le développement durable», de l’OCDE-UA, objet d’une rencontre organisé mardi par Casablanca Finance City Authority. En plus de dresser ce constat, le document donne des pistes pour aider à renverser la vapeur. || body : Trois messages clés ressortent de la cinquième édition du rapport « Dynamiques du développement en Afrique : investir dans le développement durable» qui a été sous les feux des projecteurs mardi à Casablanca. Le premier est que le déficit durable de l’Afrique peut être comblé, malgré un environnement mondial turbulent. Le deuxième message de cette édition est que la faible confiance des investisseurs et le coût élevé du capital entravent l’investissement durable. Le troisième, lui, porte sur de meilleures données et un financement durable piloté par l’Afrique et des politiques régionales. Ces derniers peuvent, selon les auteurs, réduire le coût du capital et accélérer les investissements durables. Ce rapport a fait l’objet d’une conférence organisée, mardi à Casablanca, par Casablanca Finance City Authority (CFCA), en partenariat avec le Centre de développement de l’Organisation pour la coopération et le développement économiques ( OCDE ). Produit par la Commission de l'Union africaine et le Centre de développement de l’OCDE, cette édition a été consacrée aux défis du financement des objectifs du développement durable (ODD) en Afrique, surtout que le continent fait face à un déficit de financement estimé à 1.600 milliards de dollars jusqu’en 2030. Un déficit qui pourrait être entièrement financé par les actifs disponibles, estime Arthur Minsat, Chef de l’Unité Europe, Moyen-Orient et Afrique, au Centre de développement de l’OCDE. En effet, lors de sa présentation, Minsat a rappelé que le déficit de financement pouvait être comblé moyennant une coordination internationale et régionale, soulignant que ce déficit représentait moins de 0,2% de la valeur des actifs financiers mondiaux et seulement 10,5% des actifs financiers détenus par les Africains. Ce qui permettrait à l’Afrique de jouer le rôle économique qui lui est destiné : «L’Afrique a tous les atouts pour devenir la solution aux grands défis du XXIe siècle», comme l’a mentionné Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du développement durable. D’ailleurs, Ragnheidur Elin Arnadottir, directrice du Centre de développement de l'OCDE, a insisté sur la nécessité de développer les chaînes de valeur régionales à la fois pour libérer le potentiel économique du continent, notamment dans le secteur énergétique, et le prémunir des chocs extérieurs. Pour sa part, Saïd Ibrahimi, directeur général de Casablanca Finance City Authority, a mis en lumière le défi urgent du financement du développement durable sur le continent. Casablanca Finance City fait le point sur l'investissement dans le développement durable en Afrique En direct : Casablanca Finance City fait le point sur l'investissement dans le développement durable en Afrique. Les investissements durables inéquitablement répartis en Afrique du Nord À ce propos, le rapport estime que les investissements durables restent inégalement répartis en Afrique du Nord et que les financements pour le développement de l’Afrique du Nord ont souffert des crises récentes. Ses principaux constats : la contribution des investissements à la croissance du produit intérieur brut (PIB) de l’Afrique du Nord a diminué malgré une demande régionale dynamique, les recettes intérieures se sont contractées en raison de la pandémie de la Covid-19, dans un contexte de hausse des niveaux d’endettement et les entrées financières extérieures ont diminué en 2020, à l’exception des envois de fonds. Pour finir, l’allocation des investissements reste inégale dans les secteurs durables. À ce propos, les participants à cette rencontre sont tous d’accord que les opportunités d’investissement sont sous-évaluées et les risques surévalués. C’est l’une des principales raisons pour lesquels l’investissement reste faible malgré le potentiel du continent. Et c’est aussi dans cet esprit que la plateforme du Centre de développement de l’OCDE a vu le jour initialement : apprécier les opportunités à leur juste valeur et évaluer les risques avec exactitude. Par ailleurs, le rapport estime que le déficit de financements en Afrique du Nord ne permet pas de répondre à l’urgence de la crise climatique. En effet, estime le rapport, le changement climatique aura de fortes répercussions socio-économiques en Afrique du Nord. La perte annuelle de croissance du PIB par habitant due au changement climatique est évaluée entre 5% et 15% sur la période 1986-2015, selon la Banque africaine de développement. Le changement climatique affecte principalement les secteurs productifs. Agriculture, pêche, santé font partie des secteurs touchés, selon les auteurs, qui prévoient également un accroissement du nombre des populations vivant sous le seuil des 4 dollars par jour dans certains pays comme l’Égypte. La transition vers la neutralité carbone en Afrique du Nord est présentée comme l’une des solutions possibles par le rapport. Elle pourrait contribuer à la relance économique post-COVID-19 et renforcer la résilience de la région face aux crises. En outre, des investissements dans les énergies renouvelables pourraient contribuer à pallier la crise énergétique qui affecte notamment les pays européens, partage le document. Déficit de financement climatique accru En attendant, font remarquer les auteurs, les pays d’Afrique du Nord orientent principalement leurs stratégies d’atténuation vers le secteur des énergies renouvelables. Or, ces pays «estiment que 73% des besoins de financement proviennent des projets d’atténuation et ne réservent que 27% des financements à l’investissement dans les actions d’adaptation», souligne le document. Au Maroc, par exemple, l’exposition directe et indirecte des banques aux risques liés aux sécheresses et inondations est estimée à 35% du total des actifs, majoritairement dans les secteurs agricoles, touristiques et immobiliers, précise le rapport. Ainsi, le déficit de financements climatiques entrave la réalisation des objectifs d’atténuation et d’adaptation au changement climatique en Afrique du Nord. Le déficit de financement est de ce fait important. Pour renverser la vapeur, estiment les auteurs, diversifier les sources de financements en faveur de la lutte contre le changement climatique reste crucial : environ 85% des financements climatiques reçus en 2019-20 proviennent du secteur public, notamment des institutions financières de développement bilatérales et multilatérales, ainsi que des fonds climatiques multilatéraux. Parmi les financements évoqués, les financements durables. À cet effet, les réformes initiées lors de la COP 22 ont permis au Maroc d’ouvrir la voie dans la région d’Afrique du Nord avec l’émission de deux obligations vertes, souligne le rapport. Pour rappel, la première émission a été réalisée en 2016 par l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen) auprès de parties prenantes nationales (notamment la Caisse marocaine des retraites et la Société centrale de réassurance) et de banques commerciales (Al Barid Bank et Attijariwafa bank) pour cofinancer le projet solaire photovoltaïque Noor à hauteur de 1,15 milliard de DH. Les leviers politiques pour développer le financement durable Mais il reste encore du chemin pour que ce type de financement se développe convenablement. Et le rapport identifie des leviers politiques pour soutenir le développement des marchés de la finance durable en Afrique du Nord. Il recommande ainsi d’améliorer l’identification des besoins de financement et leur allocation en fonction des priorités nationales. Car une transition verte requiert une meilleure coordination institutionnelle afin d’évaluer les besoins de financement et d’établir les priorités d’allocation. C’est pourquoi il reproche, par exemple, au Plan national de l’eau du Royaume de ne pas tenir compte des besoins en eau du Plan national de déploiement de l’hydrogène vert. En outre, le rapport propose de réformer la gestion des finances publiques dans les pays d’Afrique du Nord, et d’assurer le suivi de la mise en œuvre des stratégies nationales pour renforcer leur crédibilité et améliorer l’allocation des financements. Il préconise, ensuite, des réformes fiscales et la création de marchés volontaires du carbone, des sources potentielles de financement pour l’adaptation au changement climatique. En fin, le rapport appelle à renforcer l’inclusion financière pour élargir l’accès aux financements durables aux populations les plus pauvres. Une mobilisation générale est nécessaire pour le financement des ODD Conclusion unanime pour les participants aux débats du panel organisé après la présentation de la 5e édition du rapport «Dynamiques du développement en Afrique : investir dans le développement durable» : il faut une mobilisation générale pour le financement des Objectifs de développement durable (ODD) en Afrique. Le panel de discussion, composé d’Ismail Douiri (Attijariwafa bank), Justyna Grosjean (Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit, GIZ), Larabi Jaidi (Policy Center for the New South), et Tshepidi Moremong (Africa50), convient qu’états, institutions internationales, et secteur privé ont un rôle important à jouer pour exploiter convenablement le potentiel de développement du continent. En effet, l’Afrique dispose d’atouts considérables : croissance économique, ressources démographiques et naturelles. Cependant, le continent a subi de plein fouet les effets des crises qui se sont succédé ces dernières années. Résultat : une augmentation considérable du coût du capital, un frein pour les investissements internationaux. Après ce panel, Alexandre Kateb, économiste et fondateur du Multipolarity Report, a résumé les opportunités qui s’offrent à l’Afrique autour du triptyque «Développement, Durabilité et “Derisking” des investissements» comme seul moyen de renforcer la confiance des investisseurs et mobiliser les financements nécessaires.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : Les aéroports de Marrakech et de Rabat dans le top 10 du classement Skytrax-Afrique || subtitle : L'aéroport de Marrakech a été classé deuxième meilleur aéroport en Afrique par Skytrax pour 2024. L'aéroport de Rabat occupe la 9e place dans ce même classement. L'aéroport de Casablanca, 4e l'année dernière, a quitté ce classement cette année. || body : Le World’s Top 100 Airports de la société Skytrax vient de livrer son dernier classement pour l'année 2024. Deux aéroports marocains ont été retenus cette année parmi les meilleurs en Afrique. Belle performance pour l’ aéroport de Marrakech-Ménara qui se hisse de la 6e à la 2e position dans le classement 2024 de Skytrax. L’ aéroport de Rabat fait son entrée dans e top 10 et se classe à 9e place. Par ailleurs, l’ aéroport de Casablanca qui s’était positionné à la 4e place l’année dernière quitte le classement cette année. Aéroports du Maroc : hausse du trafic passagers de 17% à fin février 2024 (ONDA) Les aéroports du Maroc ont enregistré un volume de trafic commercial de 4.551.240 passagers durant les deux premiers mois de 2024, en croissance de 17% par rapport à la même période un an auparavant, selon l'Office national des aéroports (ONDA). A noter que le classement de la société Kkytrax retient comme indicateur la qualité des services et des infrastructures aéroportuaires. Ce classement 2024 s’est basé sur des sondages effectués auprès des voyageurs entre les mois d'août 2023 et mars 2024. En tête du classement mondial on retrouve l'aéroport Doha Hamad au Qatar, suivi de l'aéroport Changi de Singapour puis l'aéroport international Séoul Incheon en Corée du Sud.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur economie [INST] Rédiger un article de presse sur le thème economie [/INST] title : La tomate cerise marocaine "Azura" dans le Top 10 des marques les plus vendues en France || subtitle : La marque de tomates cerises du Groupe Azura se hisse à la 10ème position des marques les plus vendues en France au titre de l’année 2023. Elle occupe la première position dans la catégorie des fruits et légumes. || body : La marque Azura a totalisé 116 millions d’actes d’achat en France sur l’année 2023. Ce sont ainsi près de 16,9 millions de foyers français qui ont acheté au moins une fois un produit Azura avec un taux de réachat de 75%. Azura fait appel à Suez pour la valorisation de ses déchets organiques au sud du Maroc Pour valoriser ses déchets organiques issus de ses activités dans le sud du Maroc, le Groupe Azura vient de conclure un accord avec Suez, leader des solutions circulaires pour les déchets. Les deux entreprises ont ainsi formalisé deux contrats d'une durée de six ans chacun pour la mise en place de deux plates-formes transformant annuellement 116.000 tonnes de déchets organiques en compost. Cette reconnaissance témoigne de la confiance des consommateurs et rend hommage à l’engagement indéfectible de l’ensemble du Groupe de proposer des produits de qualité, savoureux et respectueux de l’environnement, explique le groupe dans un communiqué. Engagé dans l’amélioration continue de son profil environnemental , le Groupe Azura a mis en place une stratégie RSE couvrant l’ensemble de la chaîne de production , du champ à l’assiette : recherche agronomique pour limiter au maximum le recours aux produits phytosanitaires , production sous serres non chauffées , optimisation de l’utilisation des ressources en eau , diminution de la consommation d’ emballages plastiques et valorisation des déchets . Le Groupe Azura est également investi dans l’aide aux communautés du sud du Maroc , à travers la Fondation Azura . Fondée en 2014, la Fondation a réalisé des projets de soutien à l’éducation (construction d’ écoles , de crèches , de centres éducatifs pour les enfants atteints de handicap ) ainsi que des projets liés à la gestion rationnelle des ressources naturelles au profit de 30.000 bénéficiaires.</s>