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<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : La nouvelle ère électrique du Porsche Macan : jusqu’à 639 ch de puissance || subtitle : Les nouveaux Porsche Macan 4 et Macan Turbo 100% électriques affichent des performances impressionnantes, avec respectivement 408 ch et 639 ch, et offrent des autonomies allant de 516 km à 765 km. Reposant sur une toute nouvelle plateforme, ils bénéficient d’une conception aérodynamique optimisée pour réduire la consommation. De plus, le Macan propose désormais un troisième écran et plus d’espace de rangement à bord. || body : Dix ans après son introduction sur le marché, le Porsche Macan inaugure sa seconde génération de modèles, entièrement électrique désormais. Avec les nouveaux Macan 4 et Macan Turbo , Porsche propose une gamme complète répondant aux attentes actuelles de ses clients, mettant en avant une autonomie étendue et un design à la fois avant-gardiste et classique. La Porsche Panamera revient avec une troisième génération plus luxueuse, plus digitale et plus efficiente Disponible à la commande, la Porsche Panamera de troisième génération se caractérise par un nouveau design expressif, une dotation numérique enrichie, une gamme de motorisation hybride rechargeable puissante ainsi qu’un nouveau système de réglage actif du châssis. La nouvelle venue a toutes les qualités pour s’affirmer comme l’une des berlines les plus dynamiques de son segment. Grâce à ses proportions plus distinctes et à l’ADN du design Porsche , le nouveau Macan affiche une allure plus dynamique. Michael Mauer , vice-président du style Porsche, a souligné : «Avec le Macan entièrement électrique, nous dévoilons la première Porsche électrique issue d’une identité de produit déjà établie». Selon lui, le nouveau Macan conserve clairement l’essence de la marque Porsche , s’intégrant parfaitement dans sa gamme de produits. Les proportions classiques de la marque ont été affinées et adaptées de manière optimale aux exigences d’un véhicule électrique, renforçant ainsi son apparence sportive, moderne et dynamique. L’inclinaison modérée du capot et les ailes marquées confèrent au SUV une allure dynamique, mesurant 4,78 mètres de long, 1,93 mètre de large et 1,62 mètre de haut. Équipé de roues allant jusqu’à 22 pouces avec un déport important, le nouveau Macan présente un empattement rallongé de 8,6 cm par rapport à son prédécesseur (2,89 mètres), compensé par des porte-à-faux courts à l’avant et à l’arrière. Les phares, divisés en deux parties, intègrent des feux de jour à quatre points dans les ailes pour souligner la largeur du véhicule, tandis que le module principal des phares, doté de la technologie LED matricielle en option, est positionné légèrement plus bas à l’avant. La ligne de fuite caractéristique de Porsche se fond harmonieusement avec la lunette arrière plate, tandis que les épaules marquées confèrent à l’arrière une allure musclée. Enfin, le logo Porsche est désormais placé au centre de la bande lumineuse sculpturale en 3D. Porsche intègre une conception aérodynamique au Macan pour améliorer son autonomie. Grâce au système Porsche Active Aerodynamics (PAA) , qui combine des éléments actifs et passifs, le nouveau Macan affiche un coefficient de traînée de 0,25, ce qui en fait l’un des SUV les plus efficients sur le marché. Le PAA comprend notamment un aileron arrière adaptatif, des volets de refroidissement actifs à l’avant, et des rideaux d’air sous le module de phare pour optimiser le flux d’air et réduire la consommation d’énergie. Nouvelle plateforme pour le Porsche Macan EV Le Macan 4 développe une puissance allant jusqu’à 300 kW (408 ch), avec une consommation d’énergie électrique (WLTP) comprise entre 21,1 et 17,9 kWh/100 km, et une autonomie électrique mixte (WLTP) variant de 516 à 613 km, avec une autonomie en ville entre 665 et 784 km. De son côté, le Macan Turbo offre une puissance allant jusqu’à 470 kW (639 ch), avec une consommation d’énergie mixte de 20,7 à 18,8 kWh/100 km, et une autonomie mixte entre 518 et 591 km, avec une autonomie en ville entre 670 et 765 km. Le couple maximal est respectivement de 650 et 1.130 Nm. Ces chiffres se traduisent par de bonnes performances de conduite, avec une accélération de 0 à 100 km/h en 5,2 secondes pour le Macan 4 et en 3,3 secondes pour le Macan Turbo. Les deux modèles affichent des vitesses de pointe respectives de 220 et 260 km/h. Les moteurs électriques du nouveau Macan puisent leur énergie d’une batterie lithium-ion située dans le soubassement, offrant une capacité brute de 100 kWh, dont jusqu’à 95 kWh peuvent être activement utilisés. Cette batterie HV constitue un élément central de la nouvelle plate-forme électrique Premium (PPE) de Porsche, adoptant une architecture de 800 volts, une première pour la marque. La puissance de charge en courant continu peut atteindre jusqu’à 270 kW, permettant une recharge de 10 à 80 % en environ 21 minutes sur une station de charge rapide adaptée. En outre, dans les stations de recharge de 400 volts, un interrupteur haute tension dans la batterie facilite la recharge en divisant efficacement la batterie de 800 volts en deux batteries de 400 volts chacune, autorisant une recharge jusqu’à 135 kW sans besoin de booster HT supplémentaire. La recharge en courant alternatif jusqu’à 11 kW est également possible sur des boîtiers muraux domestiques. Espace et confort renforcés dans le Porsche Macan EV L'intérieur du Macan reflète distinctement le style de Porsche : la largeur du cockpit est mise en valeur par un panneau noir intégré, tandis que le design ascendant de la console centrale crée une sensation de position basse et axée sur les performances. Les fenêtres spacieuses offrent une belle luminosité et une atmosphère aérée à l'intérieur. En plus des interfaces numériques modernes, on retrouve des commandes analogiques pour la climatisation. Une bande lumineuse à LED, intégrée dans la garniture du cockpit et des portes, assure à la fois un éclairage d'ambiance et une communication visuelle. Le Macan est équipé de jusqu'à trois écrans, dont un combiné d'instruments autonome de 12,6 pouces et un écran central de 10,9 pouces. Pour la première fois, le passager peut également accéder à des informations et ajuster les paramètres du système d'info-divertissement via son propre écran de 10,9 pouces en option, même pendant que le véhicule est en mouvement. Le nouveau Macan offre un haut niveau de praticité pour un usage quotidien, avec un équipement de qualité et un intérieur spacieux. L'électrification a permis d'augmenter l'espace de chargement du SUV , pouvant atteindre 540 litres derrière la banquette arrière (mode cargo), en plus du deuxième coffre à bagages sous le capot d'une capacité de 84 litres. Selon le modèle et l’équipement installé, le conducteur et le passager avant sont désormais assis jusqu’à 2,8 cm plus bas qu’auparavant, tandis que les passagers arrière sont assis jusqu’à 1,5 cm plus bas avec un espace pour les jambes accru.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : Le Cupra Formentor VZ hybride rechargeable débarque au Maroc || subtitle : Le Cupra Formentor VZ hybride rechargeable propose une combinaison équilibrée entre sportivité et économie de carburant. Avec une puissance combinée de 245 ch et une autonomie électrique de 55 km, ce SUV sportif offre des performances solides tout en étant respectueux de l’environnement. Les aides à la conduite ajoutées à cette version garantissent une expérience de conduite complète. || body : Cupra Maroc élargit son offre en lançant la version hybride rechargeable de son populaire SUV, le Formentor. Suite au triomphe de la version diesel sur le marché, et en réponse à la demande croissante d’une alternative essence plus dynamique, la marque lance rapidement cette nouvelle déclinaison. Dotée d’une technologie avancée en matière d’ADAS et d’une motorisation propre, cette variante vient enrichir la gamme du constructeur espagnol. Le Formentor se distingue par ses lignes audacieuses, arborant un design qui emprunte au style des SUV coupés, une tendance très prisée actuellement. Les contours marqués du capot et des ailes confèrent une impression de puissance, tandis que les touches de cuivre ornant les logos, les jantes et la sortie d’échappement ajoutent une touche distinctive. Sous sa version VZ, exclusivement disponible en hybride rechargeable, le Formentor prend encore plus d’allure. Les traits distinctifs de cette version thermique sont magnifiés, notamment par la trappe de recharge des batteries discrètement placée à l’avant gauche, révélant subtilement son caractère hybride. Cupra Maroc élargit son offre avec le SUV sportif Ateca VZ Le Cupra Ateca VZ, un SUV sportif harmonisant puissance et fonctionnalité familiale, est animé par un moteur 2.0 litres de 300 ch et 400 Nm de couple, réalisant le 0 à 100 km/h en seulement 4,9 secondes. Des éléments esthétiques accentuent son caractère sportif, tandis qu'une dotation technologique intéressante complète son profil. À l’intérieur, le Formentor conserve son système d’infodivertissement, avec l’ajout d’une interface dédiée à la gestion du système électrique et des batteries pour cette version hybride. Le volant «Supersport Cupra» et la planche de bord demeurent inchangés, préservant ainsi le caractère sportif de l’habitacle. Cependant, la différence réside dans les fonctionnalités avancées d’assistance à la conduite (ADAS) intégrées à cette déclinaison hybride . Parmi celles-ci, le Pre-crash Assist se distingue, exploitant la technologie des caméras pour détecter les collisions potentielles avec les véhicules ou les piétons, potentiellement réduisant ainsi l’impact d’une collision frontale, voire l’évitant dans certains cas. De plus, l’aide au maintien dans la voie, les différents modes de conduite et une panoplie d’autres ADAS enrichissent l’expérience de conduite et la sécurité des occupants. Sur le plan technologique, cette version hybride bénéficie des mêmes équipements de pointe que la version diesel, notamment un grand écran tactile, un toit ouvrant panoramique et un coffre à ouverture électrique, offrant ainsi une dotation complète en termes de confort et de commodité. Formentor hybride rechargeable : une puissance de 245 ch Le Formentor est désormais disponible au Maroc dans une gamme complète comprenant des versions diesel, essence et hybride rechargeable, offrant ainsi une diversité d’options qui renforce la position avantageuse de ce véhicule espagnol sur le marché. La nouvelle déclinaison hybride rechargeable combine un moteur essence 1.4 litre de 150 ch à un moteur électrique de 116 ch, fournissant une puissance totale de 245 ch et un couple de 400 Nm, associé à une boîte automatique DSG6. Propulsé par des batteries d’une capacité de 13 kilowattheures (kWh), ce Formentor promet une autonomie électrique de 55 km, ajoutant une dimension écologique à ses performances. Le Formentor hybride rechargeable se positionne avant tout comme un véhicule axé sur la réduction de la consommation de carburant et des émissions de CO2, avant de livrer les sensations dynamiques typiques d’un modèle Cupra. Cette approche met en avant l’efficience comme priorité, suivie de près par les performances sportives, ce qui le place en cohérence avec son segment de marché. Bien que nos essais n’aient pas encore été réalisés, Cupra affirme que le châssis du Formentor hybride est à la fois ferme et agile, offrant ainsi une expérience de conduite prometteuse. De plus, cette version se veut joueuse, grâce notamment au positionnement des batteries à l’arrière qui contribuent à une meilleure maniabilité. L’introduction de la version hybride enrichit l’éventail des choix offerts par le Formentor, offrant ainsi aux consommateurs la possibilité de sélectionner la motorisation qui correspond le mieux à leurs besoins. Cette initiative répond également à la demande croissante des clients recherchant à la fois puissance et économie de carburant. Le Formentor VZ PHEV est désormais disponible à l’achat dans l’ensemble du réseau de concessions Cupra Maroc, proposé à un prix de lancement de 480.000 DH. Équipements Sur la finition VZ 7 Airbags (frontaux, latéraux, rideaux et genoux pour le conducteur), ABS, ESC, XDS, Sélection des modes de conduite, Direction dynamique, Antidémarrage électronique, Frein à main électrique avec Fonction Auto Hold, Front Assist avec avertissement de collision avant et freinage aux véhicules, piétons et cyclistes, Lane Assist avec centrage dans la voie, Pre-Crash Assist, Climatisation automatique 3-zones, Système Start & Stop, Régulateur/Limiteur de vitesse, Allumage automatique des projecteurs, Détecteur de pluie, Démarrage sans clé, Caméra de recul, Aide au stationnement avant & arrière, Hayon électrique, Siège conducteur réglable électriquement à mémoire, Sièges baquets sport à l’avant en cuir chauffants, réglables séparément, Rétroviseurs extérieurs électriques, chauffants, à mémoire et rabattables électriquement, Rétroviseur intérieur jour/nuit automatique, Jantes aluminium 19 pouces, Feux de jour LED, Feux arrière à LED, Projecteurs Full LED, Bandeau arrière à LED et clignotants dynamiques, Éclairage d’ambiance, Toit ouvrant panoramique, Full Link (Android Auto et Apple CarPlay), Écran tactile 12 pouces, Digital Cockpit 10,25 pouces, Commandes vocales, Bluetooth, Beats Audio, Prise USB Type C, Chargeur à induction du téléphone. Caractéristiques techniques Moteur 1.4 TSI (h)Cylindrée (cc) 1.368 Puissance fiscale (cv) 11 Puissance maxi (ch) 245 Couple maxi (Nm) 400 Boîte de vitesses BVA6 Vitesse maxi (km/h) 210 Accélération (0-100 km/h) 6,9 (s)Consommation mixte (l/100 km) 1,5 Finition VZ (DH) 480.000</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : Kia dévoile les premières images de sa nouvelle berline compacte K4 || subtitle : La Kia K4 propose un design moderne et distinctif, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Guidée par la philosophie de conception «Opposites United» de Kia, elle offre une expérience de conduite équilibrée entre le rationnel et l’émotionnel, combinant, selon la marque, technologie avancée et confort pour le conducteur et les passagers. || body : Kia présente un aperçu de son dernier modèle, la K4, positionné en dessous de la K5 lancée en 2021. Cette nouvelle berline compacte dévoile ses caractéristiques extérieures et intérieures, offrant un design moderne et distinctif. L’habitacle, centré sur le conducteur, innove en combinant technologie, couleurs et matériaux pour une expérience futuriste. Guidé par la philosophie de conception «Opposites United» de Kia, et en particulier par le principe «Power to Progress», le design extérieur de la berline compacte K4 incarne la volonté continue de Kia de proposer des solutions de mobilité à la fois inspirantes, innovantes et esthétiquement avancées. Kia lance la nouvelle Picanto au Maroc La nouvelle Kia Picanto se distingue par son design renouvelé, un intérieur entièrement repensé avec une amélioration notable de la qualité de finition, ainsi qu’une gamme de technologies modernes. Elle offre deux options de motorisation essence et est disponible avec deux types de transmission : manuelle ou automatique. En ce qui concerne le design, les phares verticaux placés aux extrémités de la face avant créent une allure large et confiante, tandis que les feux de jour (DRL) fusionnent avec les bandes chromées horizontales pour renforcer le charme sophistiqué de la K4. La technologie d’éclairage en forme de constellation, inspirée par la dernière version de la cartographie céleste de Kia, offre une nouvelle interprétation distinctive du visage de tigre emblématique de la marque. De l’arrière, la K4 présente une impression de puissance et de dynamisme similaire. Les feux arrière verticaux, situés aux extrémités, descendent vers un large pare-chocs technique. Le design graphique du diffuseur d’air intégré au pare-chocs vient parfaire cette esthétique forte. Le concept «Opposites United» dans l’intérieur de la K4 La philosophie de conception «Opposites United» de Kia célèbre la tension créative née de la combinaison de deux concepts apparemment opposés. Cette approche radicale est parfaitement illustrée par le K4, où le concept «attendu» d’un cockpit orienté conducteur rencontre le design «inattendu», créant le caractère unique de l’intérieur du K4. Ce qui est «attendu» dans le segment des berlines compactes, c’est l’habitacle orienté vers le conducteur, qui, dans le cas de la K4, devient «inattendu» lorsque le concept même de conception orientée vers le conducteur est remis en question. Plutôt que la forme traditionnelle d’orientation vers le conducteur des écrans et des commandes orientées vers le conducteur, cet intérieur sépare le conducteur du passager par une séparation graphique audacieuse. Cette division crée une distinction claire entre les deux espaces : le cockpit conducteur à caractère technique et l’habitacle passager, confortable et humain. S’inspirant profondément du pilier «Joy for Reason» de la philosophie de conception de Kia, les designers d’intérieur de la marque ont créé un intérieur qui se concentre autant sur l’ambiance de l’habitacle que sur ses attributs fonctionnels et pratiques. Selon la marque, le contraste entre les éléments techniques du cockpit pour le conducteur et les éléments de confort pour le passager crée un équilibre entre le rationnel et l’émotionnel. Les occupants peuvent choisir parmi une gamme d’options d’éclairage direct et indirect pour éclairer de la K4. Le tableau de bord est dominé par un grand écran central et une console centrale au design élégant, soulignant encore davantage la séparation entre les environnements conducteur et passager. Alors que les boutons et commandes physiques sont délibérément réduits au minimum, une gamme de boutons physiques bien conçus et bien intégrés pour des fonctions telles qu’«Accueil», «Carte» et «Recherche», ainsi qu’un contrôleur rotatif, permettent une interaction rapide et intuitive avec les fonctions de la voiture. En dessous, quatre autres boutons permettent un contrôle transparent du système de chauffage, de climatisation et de ventilation. Une gamme de nouvelles garnitures de sièges, matériaux, motifs et couleurs est proposée, notamment le gris moyen, le vert ardoise, le brun canyon et le noir onyx, pour accentuer davantage l’atmosphère de l’intérieur du K4. La Kia K4 fera ses débuts mondiaux au Salon international de l’auto de New York, avec une diffusion en direct accessible à tous sur le site officiel de Kia. Des mises à jour supplémentaires seront également publiées avant l’événement.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : Automobile : Alpine affiche des perspectives ambitieuses de croissance || subtitle : La marque automobile française du Groupe Renault vient de confirmer ses ambitions de croissance et de développement à l’international en annonçant une gamme de 7 modèles à l’horizon 2030 et un objectif de chiffre d’affaires supérieur à 8 milliards d’euros en 2030. || body : Alpine fait sa «révolution». La marque automobile française du Groupe Renault vient de confirmer ses ambitions de croissance et de développement à l’international en annonçant une gamme de 7 modèles à l’horizon 2030 et un objectif de chiffre d’affaires supérieur à 8 milliards d’euros en 2030 (une croissance annuelle du CA de 40% entre 2022 et 2030 + une marge opérationnelle supérieure à 10% à l’horizon 2030). Relancée en 2017 avec l’A110, et après la réorganisation en 2021 en tant que Business Unit, Alpine va rentrer dans une nouvelle dynamique. L’arrivée de ses nouveaux modèles 100% électriques, à partir de 2024, permettra à la marque de développer ses revenus et d’atteindre l’équilibre financier dès 2026 (avec un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros). À partir de 2027, une phase d’expansion mondiale débutera, appuyée par une gamme de modèles adaptés à de nouveaux marchés, dont les États-Unis, et contribuant à l’amélioration de la performance financière et de la valeur d’Alpine. Née de la course automobile, Alpine doit relever plusieurs défis, dont celui de devenir 100% électrique . Elle peut s’appuyer pour cela sur l’expertise de ses techniciens et ingénieurs. Tout d’abord, la marque va s’appuyer sur son «Dream Garage», composé de modèles de série 100% électriques dont l’A290, future citadine urbaine sportive électrique, dont le show-car a été révélé le 9 mai dernier, est attendue dès 2024 ; le Crossover GT de segment C attendu en 2025 ainsi que la nouvelle A110, porte-drapeau de l’héritage et du savoir-faire de la marque qui deviendra 100% électrique d’ici fin 2026. Le prototype A110 E-ternité a servi de test, démontrant la capacité et le bien-fondé pour Alpine de développer sa propre plateforme. Elle va ainsi permettre à la marque de proposer des véhicules, fidèles à son ADN de sportivité et d’agilité. L’APP (Alpine Performance Platform) capitalisera également sur les ressources internes de l’entreprise afin de réaliser des économies d’échelle. Base de la future A110 électrique, l’APP est modulable. Elle peut s’adapter en longueur et en largeur. Elle sera également utilisée pour de nouveaux véhicules dont un cabriolet inédit basé sur l’A110 et la nouvelle A310, un coupé sport 4 places. Enfin, Alpine lancera deux nouveaux véhicules de segments D/E dans la foulée de son «Dream Garage». Outre la plateforme APP, Alpine développe ses propres technologies pour ses modèles sportifs exclusifs telles que le moteur hydrogène à combustion interne ou l’ADM, Alpine Dynamic Module, une intelligence centrale au cœur de l’architecture électronique de la marque permettant d'améliorer l'agilité et la performance de ses véhicules. «Cette gamme complète de véhicules sportifs va consolider la présence d’Alpine sur ses marchés principaux, l'Europe et le Japon. Elle servira de tremplin pour son expansion à l’international, en particulier aux États-Unis et en Asie, où les nouveaux modèles seront proposés à partir de 2027. L’idée est de passer d’un segment de niche à une marque complète et globale. En combinant le line-up et l'expansion géographique, Alpine vise une marge opérationnelle supérieure à 10% en 2030, et ainsi assurer la pérennité certaine de son modèle économique», explique Laurent Rossi, CEO Alpine. Par ailleurs, Alpine veut développer son image de marque avec une présence croissante dans le sport automobile, comme en Championnat du monde d’Endurance, où la marque sera présente en 2024 dans la catégorie reine Hypercar en tant qu’écurie d’usine et également en Formule 1, pour bénéficier de nouvelles sources de revenus. L’objectif en F1 est d’accroître les revenus de licences et de merchandising. Pour accélérer cette transformation, la marque française s’associera à de nouveaux investisseurs. Lire aussi : La plus puissante Alpine A110 Pikes Peak de 493 ch dévoilée</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : "Le Matin Auto" au volant de la Dacia Spring avec son allure renouvelée || subtitle : La Dacia Spring 2024 offre un design repensé et robuste, ainsi qu'un intérieur spacieux et ergonomique. Elle propose également deux options de motorisation pour répondre aux besoins urbains et offre une autonomie dépassant les 220 km. || body : Dacia dévoile sa toute nouvelle Spring lors d'un événement à Paris. Succédant au premier modèle électrique lancé en 2021 et ayant trouvé plus de 140.000 acquéreurs à travers le monde, cette deuxième génération s'inscrit dans la lignée de l'esthétique actuelle de la gamme Dacia. Tout en préservant son principal avantage : demeurer la voiture électrique la plus abordable du marché. Cette nouvelle génération de la Spring marque une avancée significative, renforçant les caractéristiques qui ont assuré son succès initial. Avec un design repensé et plus robuste, ainsi qu'un intérieur spacieux, la nouvelle citadine promet une expérience encore plus attrayante et pratique pour les conducteurs. Renault annonce le déploiement au Maroc de son nouveau Plan de développement international À l’occasion de la présentation de ses résultats commerciaux 2023, le constructeur automobile annonce qu’en 2024, la marque Renault poursuivra le déploiement de l’«International Game Plan 2027», son Plan de développement pour les marchés situés hors Europe. Ainsi, après le Brésil et la Turquie en 2023, cette année sera marquée par le déploiement de ce Plan au Maroc et en Corée du Sud. Le groupe Renault affiche, par ailleurs, de bonne performance commerciale au Maroc avec 60.290 véhicules vendus l’année dernière, ce qui fait du Royaume le dixième marché mondial du groupe. La nouvelle Spring adopte le nouveau design Dacia, introduit avec la dernière génération de Duster. L'intérieur a subi une métamorphose remarquable, avec un remaniement complet des éléments, tandis que seule la pièce de carrosserie du toit a été conservée de la version précédente à l'extérieur. La nouvelle identité de Dacia est évidente, caractérisée par deux bandeaux noirs, l'un à l'avant et l'autre à l'arrière, ornés de stries mates spécifiques à l'arrière. Ces bandeaux sont encadrés par la signature lumineuse en « Y » distinctive de la marque, particulièrement marquante avec les feux de jour à l'avant et les feux de position à LED à l'arrière. Des stickers au design contemporain ornent les pare-chocs avant et arrière sur la finition Extreme. Restant fidèle à la philosophie Dacia, la nouvelle Spring met en avant une conception astucieuse et durable. Par exemple, les protections latérales de bas de portes sont légères, faciles à installer, économiques et remplaçables. Les pièces décoratives en chrome ont été éliminées, de même que les barres de toit jugées généralement superflues pour une voiture principalement utilisée pour de courts trajets. Cette suppression permet un allègement de poids, une meilleure aérodynamique et donc une plus grande autonomie. Dacia Spring : intérieur repensé et ergonomique À l'intérieur, la configuration de la planche de bord a été entièrement repensée pour s'adapter au nouveau design intérieur de Dacia, caractérisé par une structure plus horizontale, et pour accueillir une nouvelle série d'écrans numériques. La Spring est désormais équipée d'un tableau de bord numérique personnalisable avec un écran de 7 pouces sur toutes les versions, ainsi que d'un grand écran central multimédia de 10 pouces sur les modèles haut de gamme. Les choix de couleurs et de matériaux de l'habitacle ont été revus pour offrir une qualité accrue, tout en restant aussi uniformes que possible afin de maîtriser les coûts, conformément à la philosophie de Dacia. Sur toutes les nouvelles Spring, des éléments blancs, teintés dans la masse, contribuent à créer une ambiance rafraîchissante et modulaire. Ils sont positionnés autour du combiné d'instruments, du levier de vitesses et des bacs de portes. L'emblématique « Y » de Dacia, placé au centre des aérateurs centraux, est blanc (ou cuivre sur la finition Extreme). La pièce de décoration centrale du tableau de bord varie selon les finitions : gris alto pour l'Essential, rouge brique pour l'Expression, et lichen kaki pour l'Extreme. Le design de la nouvelle Spring met l'accent sur la praticité. Ainsi, l'écran multimédia tactile a été positionné de manière optimale pour une ergonomie maximale. De plus, la citadine bénéficie de fixations YouClip compatibles avec des accessoires conçus par Dacia, également disponibles sur le tout nouveau Duster. Deux choix de motorisation pour la nouvelle Spring La motorisation plus puissante de 65 ch/48 kW, auparavant réservée à la finition haut de gamme Extreme, est désormais disponible dès la finition intermédiaire Expression. Cette nouvelle configuration offre des performances dynamiques, avec une accélération de 0 à 100 km/h réalisée en moins de 14 secondes. De plus, pour répondre aux besoins urbains et offrir une accessibilité accrue, la version équipée du moteur 45 ch est également proposée dans les finitions Essential et Expression, avec une accélération de 0 à 100 km/h en moins de 20 secondes. Toutes les versions de la citadine sont équipées d'une batterie compacte de 26,8 kWh offrant une autonomie dépassant les 220 km. Selon la marque, cette autonomie est largement suffisante pour la majorité des trajets quotidiens, qui s'élèvent en moyenne à 37 km par jour d'après les données de connectivité du véhicule. La consommation annoncée est de 14,6 kWh/100 km. La nouvelle Dacia Spring est également dotée en série d'un chargeur en courant alternatif de 7 kW, permettant une recharge de 20 à 100% de la batterie en moins de 11 heures sur une prise domestique, ou en 4 heures sur une Wallbox 7 kW. En option, un chargeur en courant continu de 30 kW est proposé pour une recharge rapide de 20% à 80% en 45 minutes. Trois finitions sont disponibles pour cette nouvelle génération de la Spring : Essential, Expression et Extreme. Bien que les prix n'aient pas encore été dévoilés, Dacia s'engage à maintenir une fourchette de prix similaire à celle de l'ancienne génération de la Spring.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : Le Volvo EX30 présenté: Un SUV compact 100% électrique || subtitle : L’EX30 marque l'entrée de Volvo dans le segment des SUV entièrement électriques. En tant que modèle compact, il offre une variété de trois groupes motopropulseurs et deux types de batteries. Dotée de technologies de pointe et de fonctionnalités de sécurité avancées, la version la plus puissante peut atteindre une accélération de 0 à 100 km/h en seulement 3,6 secondes. || body : Volvo vient de dévoiler son tout premier SUV entièrement électrique , baptisé EX30 . L'événement international qui s'est tenu à Barcelone a rassemblé des journalistes du monde entier pour assister aux débuts de ce petit SUV compact. >> Lire aussi : Les nouveaux Volvo XC40 et C40 électriques prochainement disponibles au Maroc Dans un contexte où le marché automobile internationa l évolue rapidement vers une électrification totale, l'EX30 vient renforcer la position de la marque suédoise en réponse à la demande croissante pour cette alternative de véhicule propre. Doté d'une technologie avancée, ce petit SUV à batterie est disponible en trois versions de motorisation . L’EX30 incarne toutes les valeurs de conception de la marque dans un format plus petit. Un empattement long, de grandes roues et des porte-à-faux égaux apportent équilibre et raffinement à l’extérieur. Il est distinctivement électrique, avec un visage confiant, un bouclier fermé et une interprétation numérique des phares du Marteau de Thor. Le SUV est disponible en cinq couleurs extérieures, allant du bleu nuage au jaune vif et expressif. Cette dernière teinte trouve son inspiration dans les lichens qui poussent sur les rochers le long de la côte ouest suédoise, ajoutant ainsi une touche distinctive et personnelle à son esthétique. «Nous aimons dire que l'EX30 est petit, mais puissant, car il offre tout ce que vous attendez d'une Volvo, mais dans un format plus petit. Comme toute Volvo, c'est un produit exceptionnel, sûr et conçu en fonction des personnes et de leurs besoins», a déclaré Jim Rowan , directeur général de Volvo. Trois options de groupes motopropulseurs pour le Volvo EX30 Le Volvo EX30 se démarque par sa polyvalence, offrant aux clients trois options de groupes motopropulseurs et deux types de batteries distincts. Cette diversité permet à Volvo de proposer un prix d'entrée attractif. Pour ceux privilégiant une conduite en ville ou parcourant des distances courtes entre les recharges, l'option à moteur unique avec batterie LFP (lithium fer phosphate) est disponible. Cette batterie, plus économique et nécessitant moins de ressources à produire, répond aux besoins des utilisateurs urbains. Pour ceux qui cherchent à maximiser l' autonomie , la variante à moteur unique avec batterie NMC (lithium, nickel, manganèse et cobalt) est proposée, offrant une autonomie annoncée de 480 km. Cette batterie assure une production d'énergie plus efficace que la variante LFP. Enfin, la troisième option est la variante Twin Motor Performance , associant la batterie NMW à deu x moteurs électriques supplémentaires. Cette version à transmission intégrale génère 428 ch, atteignant une accélération de 0 à 100 km/h en seulement 3,6 secondes. Volvo fait savoir que l'EX30 offre une recharge rapide. La variante Twin Motor Performance peut atteindre une capacité de charge de 153 kilowatts (kW), tandis que la version à autonomie standard dispose d'une capacité de 134 kW. Cette performance permet de recharger la batterie de 10% à 80% en un peu plus de 25 minutes. L'utilisation de l'écran central et de l'application dédiée de la voiture offre aux utilisateurs la possibilité de personnaliser des paramètres tels que l'ampérage, le niveau de charge maximum et de planifier le moment de début de la recharge selon leurs préférences. Le tarif de ce nouveau SUV débute à environ 36.000 euros, comme annoncé par la marque. La mise en vente au Maroc est prévue dans un avenir proche. Volvo a saisi l'occasion de l'événement pour offrir aux journalistes un avant-goût exclusif de l' EX90 , le plus grand SUV entièrement électrique de la marque. Cette présentation s'est déroulée de manière statique, sans toutefois permettre d'essayer le véhicule. Volvo EX30 : sécurité avancée L' EX30 a été soigneusement conçu pour répondre aux normes élevées de sécurité associées à la marque Volvo, visant à assurer la protection des utilisateurs et des autres usagers de la route, surtout dans les environnements urbains animés. Il est équipé en standard d'un dispositif de sécurité spécial dédié aux cyclistes, prévenant les accidents dits «de porte» en alertant le conducteur lors de l'ouverture imminente de la porte devant un cycliste, un scooter ou un coureur. Ce SUV compact intègre également divers systèmes de sécurité, dont le Park Pilot Assist . Il s'agit du premier véhicule Volvo à embarquer une nouvelle génération de cette fonction. Capable de gérer tous les types de stationnement, y compris parallèles, courbes, perpendiculaires et en diagonale, le Park Pilot Assist simplifie le processus de stationnement dans des espaces restreints. Cette nouvelle technologie identifie toutes les places de stationnement disponibles, permettant à l'utilisateur de sélectionner celle désirée via une interface utilisateur 3D . Ensuite, le Park Pilot Assist prend en charge l' accélération , le freinage et la direction , tandis que l'utilisateur supervise le processus à travers l'écran, affichant la distance par rapport aux objets tels que les voitures, les murs et les bornes, en unités métriques ou impériales.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : Près de 17.400 voitures neuves vendues au Maroc en juin, en hausse de 3,4% || subtitle : Selon les statistiques de l’Association des importateurs des véhicules au Maroc (Aivam), les ventes automobiles globales ont atteint 17.394 voitures neuves en juin dernier, en hausse de 3,39% par rapport à une année auparavant. || body : Le marché automobile marocain poursuit sur sa lancée. Après des mois en berne et une hausse de 12,44% en mai dernier, le voilà qui enchaîne une nouvelle progression le mois suivant. Les ventes de voitures particulières (VP) et de véhicules utilitaires légers (VUL) ont ainsi atteint 17.394 unités en juin, soit une accélération de 3,39% par rapport au même mois en 2022 où avaient été écoulés 16.823 exemplaires. Les véhicules particuliers font naturellement l’essentiel de ce volume avec 15.862 immatriculations, en progression de 4,52% par rapport à la même période de l’année dernière. En revanche, les ventes de VUL accusent une baisse de 6,98% à 1.532 unités. Volkswagen double ses ventes Hyundai et Volkswagen se sont bien distinguées en juin. La marque sud-coréenne a écoulé 1.578 voitures particulières, soit 36,51% de plus sur un an. Elle occupe ainsi la troisième marche du podium des ventes derrière l’indéboulonnable Dacia (4.166 unités écoulées, -11,81%) et Renault (2.766 unités, +9,67%). La marque allemande, elle, a enregistré la vertigineuse progression de 109,53% par rapport à juin 2022, avec 989 livraisons. Le marché du premium se porte bien également. Excepté Mercedes qui a accusé un recul de 11,11% à 160 voitures particulières commercialisées, la totalité des autres marques de ce segment sont dans le vert, notamment Audi et BMW qui ont enregistré de belles performances. Ces dernières ont écoulé respectivement 493 (+48,05%) et 387 (+69,74%) exemplaires. La bonne performance du mois de juin a atténué un tant soit peu la baisse du marché observée depuis le début de l’année. Le premier semestre s'est ainsi clos sur une note encourageante, malgré le repli global de 2,88% à 81.419 livraisons, contre 83.831 à fin juin 2022. Pour rappel, le cumul des ventes à fin mai accusait encore une diminution de 4,45% en glissement annuel. Serait-ce le début de la remontada ? Bien malin est celui qui peut l'affirmer, dans des marchés automobiles marocain et international très versatiles depuis deux années. Une situation qui sert le marché de l'occasion. Celui-ci prospère comme l'atteste l'engouement pour les salons des véhicules de seconde main. «Auto Occasion» organisé en mai dernier et « Avito Expo » le mois suivant ont connu un réel succès, même si les prix ont augmenté du fait d'une forte demande, induite notamment par les perturbations des chaînes logistiques mondiales qui ont impacté la production et la livraison des véhicules neufs. Pour certaines marques, les acquéreurs attendent plusieurs mois avant d'être livrés. Lire aussi : Un bon mois de mai pour les ventes de voitures neuves (AIVAM)</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : La nouvelle BMW Série 5 officiellement lancée sur le marché marocain || subtitle : Plus dynamique, dotée d’une multitude d’innovations numériques et, pour la première fois, de motorisations entièrement électriques, la huitième génération de la BMW Série 5, qui vient d’être lancée sur le marché marocain, est également proposée avec des motorisations hybrides rechargeables et des moteurs essence et diesel incluant la technologie d’hybridation légère 48 volts. || body : Modèle emblématique de la gamme BMW , la Série 5 a été écoulée à plus de 10 millions d’unités depuis son lancement en 1973. Au Maroc , la belle berline est commercialisée à 8.500 exemplaires, sur les 34.000 unités vendues par BMW Maroc depuis son arrivée sur le marché national, soit environ 25% du volume global. En direct : BMW lance officiellement la nouvelle Série 5 au Maroc En direct : BMW lance officiellement la nouvelle Série 5 au Maroc. Afin de perpétuer ce grand succès de l’icône allemande à l’hélice au Maroc, la huitième génération vient d’être lancée officiellement. Plus dynamique et dotée d’une multitude d’innovations numériques et, pour la première fois, de motorisations entièrement électriques, cette nouvelle génération est proposée également avec des motorisations hybrides rechargeables, mais aussi avec des moteurs essence et diesel très efficients, incluant la technologie d’hybridation légère 48 volts. BMW Série 5 : Une élégance sportive Un langage clair souligne l’élégance sportive et la prestance de la nouvelle Série 5 . Par rapport à la génération précédente, la nouvelle édition a gagné 97 mm en longueur pour atteindre 5,06 mètres, 32 mm en largeur pour atteindre 1,90 mètre et 36 mm en hauteur pour atteindre 1.515 mm. Son empattement a été allongé de 20 mm pour atteindre 2.995 mm. La face avant de la nouvelle Série 5 se caractérise par une interprétation moderne des doubles phares et de la calandre BMW . Des éléments LED disposés presque verticalement servent de clignotants et de feux de jour. La calandre, qui se projette loin vers l’avant, est dotée d’un large entourage et d’un éclairage de contour BMW Iconic Glow (disponible en option). Sur le côté, la ligne d’épaule haute, les surfaces puissamment dessinées et les deux lignes de caractère tracées avec précision façonnent la carrosserie athlétique du véhicule. Les jupes latérales noires, les poignées de porte affleurantes et le chiffre 5 embossé à la base du montant C attirent également l’attention. Les proportions étirées de façon dynamique se fondent dans un arrière puissant. Les feux arrière plats divisés par une bande chromée interprètent de manière expressive la forme en L caractéristique de la marque. La nouvelle Série 5 offre des conditions idéales pour profiter du plaisir de conduire au quotidien et d’un niveau de confort élevé sur les longs trajets. BMW Série 5 : Un espace généreux L’ambiance du nouvel habitacle évolue au sein d’un design moderne, caractérisé par un espace généreux pour ses occupants ainsi que l’utilisation de matériaux de grade qualité. De plus, grâce à une finition soignée tournée vers la technologie et un confort acoustique accru, les occupants jouiront d’un plaisir de conduite propre à la marque. Le cockpit comporte un nombre nettement réduit de boutons et de commandes par rapport à la précédente génération. Ce résultat a été obtenu grâce à la numérisation systématique des fonctions. Le grand écran incurvé BMW Curved Display réinterprète, l’idée propre à la marque, d’orientation du cockpit vers le conducteur. Le système d’affichage entièrement numérique se compose d’un écran d’information de 12,3 pouces et d’un écran de contrôle de 14,9 pouces. Le volant a également été redessiné avec une partie inférieure aplatie et un retour haptique sur les panneaux de commande, ainsi que sur le levier de sélection de la console centrale. La BMW Interaction Bar est un autre point fort. Cette unité fonctionnelle rétro-éclairée, en structure cristalline, s’étend sur toute la largeur du tableau de bord, et comprend des commandes tactiles. BMW Série 5 : Hybridation légère 48 volts Proposés au Maroc, les moteurs essence et diesel conçus sur la nouvelle génération modulaire BMW Group Efficient Dynamics sont désormais dotés de la technologie d’ hybridation légère 48 volts et sont associés de série à une nouvelle boîte de vitesses automatique à 8 rapports. Ils animent la 520i de 208 ch ainsi que la 520d de 197 ch. L’équilibre entre une sportivité maximale et un confort de haut niveau est renforcé dans la nouvelle génération de la Série 5. Pour se faire, l’empattement a été allongé pour devenir le plus long de son segment. Par ailleurs, les voies plus larges aux essieux avant et arrière, une répartition presque parfaitement équilibrée des masses sur les essieux (rapport 50/50), une construction légère intelligente et une rigidité accrue des liaisons entre la carrosserie et le châssis y contribuent. La technologie de pointe du châssis, tout comme les systèmes de contrôle, a été développée en fonction du modèle, de la répartition des masses associée et de la technologie moteur correspondante. BMW i5 100% électrique La BMW i5 , modèle 100% électrique, est équipée de la technologie BMW eDrive de cinquième génération améliorée et est lancée en deux versions. La première des deux nouvelles motorisations purement électriques est incorporée dans la version M60. Ainsi, la i5 M60 xDrive dispose d’une puissance de 601 ch et des caractéristiques de design spécifiques. Les deux moteurs sont intégrés aux essieux avant et arrière afin de constituer une transmission intégrale électrique. Le couple généré par le système peut atteindre 820 Nm lorsque la fonction M Sport Boost ou la fonction M Launch Control est activée. Cela permet à la BMW i5 M60 d’accélérer de 0 à 100 km/h en 3,8 secondes et d’atteindre une vitesse maximale de 230 km/h, limitée électroniquement. La BMW i5 eDrive40 est la deuxième version 100% électrique disponible au lancement. Son moteur électrique entraîne les roues arrière et génère une puissance maximale de 340 ch et un couple maximal de 430 Nm avec la fonction Sport Boost ou Launch Control. Les autonomies WLTP respectives sont de 455-516 km pour la i5 M60 xDrive et de 477-582 km pour la i5 eDrive40.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : Le Mercedes CLE 2024 arrive en tant que successeur des Classe C et Classe E coupés || subtitle : Le Mercedes CLE est un coupé qui allie les caractéristiques les plus performantes des berlines Classe C et Classe E. Son système MBUX utilise l'intelligence artificielle pour personnaliser les paramètres de confort en fonction des préférences du conducteur. De plus, les deux motorisations sont dotées d'un démarreur-générateur intégré qui fournit une puissance supplémentaire de 23 ch grâce au système électrique de 48 volts. || body : Après avoir rationalisé sa gamme de coupés en retirant les Classe C et Classe E à deux portes, Mercedes revient avec une nouveauté dans la catégorie : le CLE. Ce coupé se distingue par son design élégant et sportif, une paire de motorisations puissantes et un intérieur mettant l'accent sur la technologie, avec des éléments empruntés aux berlines Classe C et Classe E. Prévu pour une commercialisation début 2024, ce coupé sera également proposé en version cabriolet ultérieurement, offrant ainsi un choix plus large aux amateurs de la marque à l’étoile. Le CLE combine habilement des éléments de design issus des dernières berlines Classe C et Classe E de Mercedes. À l'avant, les phares et la calandre trapézoïdale rappellent la Classe C, tandis qu'à l'arrière, les feux reliés par une garniture rouge foncé évoquent le style distinctif de la Classe E. La carrosserie présente la signature esthétique de Mercedes, avec des lignes fluides et des surfaces lisses, accentuées par des pare-chocs sculptés. La calandre se distingue par des dizaines de petites étoiles à trois branches, un détail caractéristique de la marque. Le CLE mesure 4,85 mètres de long, ce qui le place légèrement au-dessus du coupé Classe E précédent. Il offre également une taille plus généreuse de 16,5 cm par rapport au coupé Classe C. Cette longueur supplémentaire se concentre principalement sur les porte-à-faux. Mercedes assure que l'habitacle offre plus d'espace que le précédent Classe C coupé, et le coffre peut accueillir jusqu'à trois sacs de golf, offrant une capacité de 420 litres. Le Mercedes CLE présente une technologie avancée À l'intérieur, le CLE présente une cabine similaire à celle de la Classe C actuelle, avec une instrumentation numérique de 12,3 pouces et un écran tactile central de 11,9 pouces légèrement incliné vers le conducteur. Les bouches d'aération circulaires emblématiques sont également présentes. Le nouveau coupé offre une touche d'exclusivité avec un troisième écran en option pour le passager avant, une fonctionnalité qui était auparavant réservée à la Classe E. Le volant en cuir méplat apporte une sensation de sportivité, tandis que les sièges avant spécialement conçus pour le CLE offrent un confort accru avec chauffage et support lombaire à quatre directions de série. En option, les sièges du CLE peuvent être équipés d'une fonction de ventilation et d'un système de massage à sept zones. L'expérience sonore est sublimée par le système de son surround Burmester à 17 haut-parleurs avec Dolby Atmos , avec la possibilité de placer des instruments ou des voix de manière précise dans l'espace d'écoute. De plus, les abonnés Apple Music peuvent profiter de cette fonctionnalité avec des chansons compatibles. Le coupé allemand hérite des avancées technologiques de la Classe E 2024, notamment l'intégration de l'intelligence artificielle qui analyse les préférences et les habitudes du conducteur pour ajuster automatiquement les systèmes de confort. Que ce soit la navigation vers une adresse spécifique, les réglages de climatisation ou les rappels d'anniversaire, ces fonctions seront activées de manière intuitive. Les utilisateurs ont également la possibilité de créer des modèles personnalisés pour répondre à leurs routines, tels que le modèle «Cold Days» qui active les sièges chauffants et transforme l'éclairage ambiant en une teinte orange, ou le préréglage «Date Night» qui diffuse de la musique romantique et crée une ambiance intérieure rose. Deux motorisations pour le nouveau Mercedes CLE Le CLE 200d à propulsion arrière démarre la gamme avec un moteur diesel quatre cylindres turbocompressé de 2 litres développant 194 ch. Il est rejoint par le CLE 200 à propulsion arrière, dont le quatre cylindres turbocompressé de 2 litres, délivrant 201 ch. Le même moteur est utilisé dans le CLE 300 4Matic à quatre roues motrices, où il produit 54 ch supplémentaires, à 255 ch. En tête de la gamme standard se trouve le CLE 450 4Matic à quatre roues motrices. Il reçoit un moteur à essence six cylindres turbocompressé de 3 litres avec 375 ch, pour un temps revendiqué de 0 à 100 km/h de 4,4 s et une vitesse de pointe de 250 km/h. Chaque moteur reçoit des propriétés hybrides douces de 48 Volts, avec un moteur électrique monté sur la boîte de vitesses fournissant 23 ch supplémentaires pendant de courtes périodes d'accélération. Tous les modèles sont équipés de série d'une boîte de vitesses automatique à convertisseur de couple à sept rapports. Outre le CLE 300 4Matic et le CLE 450 4Matic, le CLE 200 peut également être commandé avec la transmission intégrale 4Matic. -------------------------------------------------------- Une expérience de conduite connectée Le dernier système d'info-divertissement MBUX de Mercedes intègre un nouvel assistant vocal amélioré qui écoute en permanence les commandes sans nécessiter l'activation par le mot-clé «Hey Mercedes», lorsque le conducteur est seul dans le véhicule. Cette nouvelle génération de MBUX permet également aux clients de télécharger des applications tierces telles que TikTok, Angry Birds, Webex et Zoom. Le système offre également une suite de divertissement intégrée avec streaming vidéo, incluant des sports et des actualités. Les principales plates-formes de streaming musical sont également intégrées, permettant de les associer à des profils individuels. Ces profils d'info-divertissement peuvent être transférés vers d'autres véhicules Mercedes équipés du dernier système MBUX. En matière de sécurité, le coupé est équipé de série d'une gamme complète de systèmes d'assistance à la conduite, tels que l'aide au maintien de voie, l'assistant de freinage actif et la reconnaissance des panneaux de signalisation. Un pack d'assistance supplémentaire est disponible, offrant des fonctionnalités telles que le régulateur de vitesse adaptatif, la surveillance des angles morts, l'assistance à la direction et au changement de voie, l'aide au stationnement actif et la fonction d'approche des intersections. D'autres options peuvent être personnalisées selon les préférences du client. En détail : Face avant : La face avant du CLE se dote d’une calandre proéminente avec un léger effet «nez de requin», de phares style Classe C coupé et d’un long capot de sondage. Face arrière : L'arrière du CLE est marqué par un toit fortement incurvé, des montants C élégamment courbés, une lunette arrière inclinée et un diffuseur prononcé. Technologie : Les sièges avant sont exclusifs au CLE et comportent des haut-parleurs intégrés dans les appuie-tête. Et en option, il est possible d'ajouter un affichage tête haute. Lire aussi : Un nouveau showroom exceptionnel pour Mercedes à Casablanca</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : Tesla : les ventes en baisse pour la première fois depuis 2000 || subtitle : Le géant de l'automobile électrique Tesla a affiché des ventes annuelles inférieures aux estimations, accusant la première baisse depuis 2020. L'action de la compagnie du milliardaire Elon Musk a chuté, mardi, de plus de 5% en début de séance à Wall Street, prolongeant la perte de 2024. || body : Le constructeur a livré 386.810 véhicules au cours des trois premiers mois de 2024, a annoncé mardi l’entreprise dans un communiqué. «Ce chiffre est tellement inférieur à l’estimation moyenne des analystes de 449.080 livraisons qu’il s’agit du plus grand échec jamais enregistré», selon une analyse de Bloomberg. Les actions de Tesla ont chuté de 5,5% à 165,54 dollars à 9 h 33 à New York. Le titre est en baisse d'environ 33% cette année. Tesla a souligné la première rampe de production de son modèle 3 mis à jour comme un facteur de baisse des volumes. Il a également cité, parmi les raisons de ce recul des ventes, des «détournements de navires» causés par le conflit en mer Rouge et un incendie criminel dans son usine de Berlin. Tesla rappelle 200.000 véhicules électriques pour un problème de caméra Le constructeur automobile américain Tesla a rappelé près de 200.000 voitures électriques en raison d'un dysfonctionnement d'un logiciel qui peut obstruer la vue du conducteur lorsqu'il conduit en marche arrière, a annoncé vendredi l'Administration nationale de la sécurité routière (NHTSA). Malgré ces défis, Tesla continue de reconquérir sa position de leader mondial du marché des véhicules électriques après avoir été détrônée par la société chinoise BYD Co. à la fin de l’année dernière.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : «Le Matin Auto» au volant du Geely Coolray 1.5 TD Sport || subtitle : Le Geely Coolray affiche un design sportif et audacieux, caractérisé par un grand becquet, quatre sorties d’échappement et une imposante calandre noire. L’intérieur, soigneusement assemblé avec des matériaux de qualité, offre également une riche dotation d’équipements. Sous le capot, le bloc 1.5 litre à essence délivre une puissance de 174 ch, conférant ainsi des performances appréciables à ce petit crossover. || body : La marque Geely fait son grand retour sur le marché automobile marocain avec deux nouveaux SUV. Ces véhicules comprennent le Coolray, équipé d’un moteur thermique 1.5 litre de 174 chevaux, et le Geometry C, entièrement électrique. Nous avons eu l’occasion de prendre le volant du Coolray et avons constaté qu’il offre une combinaison remarquable de performances et d’équipements, positionnant ainsi Geely comme une option attrayante sur le marché. Deux SUV pour le lancement de Geely au Maroc La marque automobile chinoise Geely pénètre le marché marocain en proposant deux SUV, l'un à moteur essence et l'autre entièrement électrique. Les prix de ces véhicules démarrent respectivement à 245.000 DH et 379.000 DH. Dans les mois à venir, Geely a pour projet d'élargir sa gamme de véhicules et de développer son réseau de distribution à travers le Royaume. Pour commencer, six points de vente seront ouverts d'ici la fin de l'année. Le Coolray est un crossover de 4,33 mètres de long et 1,80 mètre de large. À l’avant, les phares à LED sont étirés, la grande calandre en noir diamant et le pare-chocs doté de prises d’air apparentes confèrent au véhicule un caractère agressif et sportif. Le profil latéral du Coolray est tout aussi captivant avec une ligne de caractère forte partant de l’aile avant et se divisant en deux : une ligne de ceinture relevée et une ligne de porte descendante du crossover. Des accents colorés supplémentaires se trouvent sur la garniture inférieure des portes, tandis que la lunette arrière arbore une forme distinctive qui guide le regard vers le grand becquet du hayon, enveloppé dans un autocollant en fibre de carbone. À l’arrière, le SUV est doté d’un pare-brise arrière incliné et de feux arrière à LED enveloppants. Le grand échappement authentique à quatre sorties complète le look sportif. Un intérieur bien équipé À l’intérieur, le SUV chinois propose un tableau de bord divisé en deux parties : une partie supérieure revêtue de plastique moussé et une partie inférieure en aluminium brossé abritant un écran tactile de 10,25 pouces. Cet écran est associé à une instrumentation numérique de 12 pouces, paramétrable et affichant diverses informations. La console centrale, plutôt haute, intègre des fonctionnalités telles que le chargement par induction du téléphone et un ensemble minimal de boutons, comprenant notamment le sélecteur des modes de conduite. La qualité des matériaux est un point fort, avec toutes les parties apparentes revêtues de cuir et de plastique moussé, et les boutons offrent une sensation douce au toucher. L’assemblage semble soigné et solide. En ce qui concerne l’habitabilité, le SUV offre un espace généreux à l’avant et à l’arrière, avec un volume de coffre de 330 litres. Le véhicule est équipé de nombreuses options appréciables dans sa catégorie, telles que la détection des angles morts, les rétroviseurs rabattables électriquement, l’accès et le démarrage sans clé, la caméra 360°, le Park assist, et les lumières d’ambiance. Bloc essence pour le Coolray Le moteur à essence 3 cylindres turbocompressé de 1.5 litre du Coolray délivre une puissance de 174 ch et un couple de 290 Nm, offrant une expérience de conduite dynamique. Associé à une transmission à double embrayage (DCT) à 7 rapports, le véhicule réagit rapidement aux sollicitations de l’accélérateur, que ce soit en mode normal ou sport. La direction précise et le rayon de braquage généreux facilitent la manœuvrabilité, même dans des espaces restreints, ce qui est pratique en ville. L’insonorisation est bien gérée, et la suspension offre un bon équilibre. Cependant, la consommation en ville atteint 9 litres/100 km en mode normal, tandis qu’en conduite extra-urbaine, elle varie entre 7,3 et 7,6 litres, ce qui peut sembler élevé pour un véhicule de 1,3 tonne. Sur la finition Sport 6 Airbags (frontaux, latéraux et rideaux), ABS, EBD, ESP, Assistance au démarrage en pente, Maintien automatique au freinage, Assistance au freinage hydraulique, Frein de parking électrique, Système de détection des angles morts, Climatisation automatique avec sortie arrière, Allumage automatique des feux, Régulateur/Limiteur de vitesse, Réglage des modes de conduite, Rétroviseurs extérieurs réglables électriquement, Siège conducteur réglable électriquement, Accoudoir central avant/arrière avec Porte-gobelets, Banquette arrière rabattable 60/40, Démarrage sans clé, Éclairage du coffre, Caméra de recul avec vue panoramique à 360 °, Radar de stationnement avant et arrière, Rétroviseurs extérieurs dégivrants et rabattables électriquement, Coffre électrique, Park assist, Détecteur de pluie, Jantes aluminium 18 pouces, Feux à LED, Sièges en cuir, Barres de toit, Antenne requin, Toit panoramique ouvrant, Vitres arrière sur-teintées, Becquet arrière Sport, Volant cuir, Lumières d’ambiance, Écran tactile couleur multimédia 12 pouces, Combiné d’instrumentation 10,25 pouces, Bluetooth avec reconnaissance vocale, Port USB et Prise 12 volts sur la console avant, Compatibilité Apple CarPlay & Android Auto, Système audio avec 6 Haut-parleurs, Chargeur téléphone sans fil. Verdict Le Geely Coolray se distingue par son design moderne et sportif, illustré par un grand becquet et quatre sorties d’échappement. L’intérieur est soigneusement assemblé, offrant une expérience tactile agréable avec des matériaux de qualité. La richesse des fonctionnalités technologiques contribue à rehausser le confort de conduite. Sur la route, le Coolray se manœuvre facilement, bénéficiant d’une puissance appréciable grâce à son moteur performant. Cependant, il est important de noter que la consommation peut être légèrement élevée, constituant un point à prendre en considération. Équipements Caractéristiques techniques Moteur 1.5 TD (ess)Cylindrée (cc) 1.499 Puissance fiscale (cv) 9 Puissance maxi (ch) 174 Couple maxi (Nm) 290 Boîte de vitesses BVA7 Vitesse maxi (km/h) 210 Accélération (0-100 km/h) 7,6 (s) Consommation mixte (l/100 km) 5,8 Finition Confort (DH) 245.000 Finition Premium (DH) 295.000 Finition Sport (DH) 320.000</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : «Le Matin Auto» au volant du Renault Arkana 1.6 E-Tech Enginereed || subtitle : Le Renault Arkana se distingue en tant que SUV de style coupé dans le segment des marques grand public, offrant un design extérieur élégant et un intérieur équipé de technologies avancées. Propulsé par une motorisation hybride E-Tech, il offre une conduite fluide et confortable. || body : Les SUV de style coupé connaissent une grande popularité parmi les marques haut de gamme, cependant, le Renault Arkana se démarque en étant l'un des rares crossovers de ce type fabriqués par des marques grand public. Récemment lancé au Maroc, l' Arkana , basé sur le Captur, se distingue par sa ligne de toit abaissée et inclinée, ainsi que par une longueur accrue qui offre un grand coffre. >>Lire aussi : Renault entame sa carrière électrifiée au Maroc avec le tout nouveau SUV hybride Arkana Le design extérieur du nouvel Arkana révèle une approche astucieuse de la marque française. Partageant la même plateforme que le Captur de taille urbaine, l'Arkana s'étire pour rejoindre le segment des SUV compacts, se positionnant même au-dessus du nouvel Austral, le remplaçant du Kadjar, avec une longueur de 4,57 mètres. L'esthétique distinctive de l'Arkana se manifeste principalement à l'arrière, étant le premier SUV coupé de Renault. Sa ligne de toit est élégamment coupée, tandis que le profil révèle une garde au sol élevée de 20 cm. L'avant arbore la signature en forme de C des projecteurs et une calandre qui met en valeur le célèbre losange de Renault. À l'arrière, les feux donnent l'illusion d'un bandeau lumineux, un détail déjà apprécié sur la famille Mégane ou Talisman. Renault Arkana : intérieur équipé Le design intérieur du Renault Arkana offre une approche familière avec des lignes empruntées à son prédécesseur, le Captur, mais sans extravagance. Les occupants sont accueillis par une instrumentation numérique de 10 pouces et un écran multimédia vertical de 7 à 9,3 pouces, selon les finitions. La console centrale est soigneusement organisée, avec un chargement par induction pour le téléphone, une nouvelle molette de la boîte de vitesses, le frein électrique et l'Auto Hold. Les commandes, quant à elles, se trouvent sous l'écran, accessibles via des boutons physiques, offrant plus d’espace au niveau de la console centrale. Bien que la qualité des matériaux ait progressé par rapport aux modèles Renault habituels, on peut encore trouver du plastique dur, même sur la partie supérieure de la planche de bord. En termes d'habitabilité, les places avant offrent un bon confort, mais l'arrière peut sembler un peu serré par rapport à d'autres véhicules de cette catégorie. Cependant, le coffre est généreux avec un volume de 480 litres, un aspect appréciable pour un SUV coupé et hybride. Du côté des équipements, la version d'essai, qui est la finition la plus haut de gamme, est bien équipée. Elle offre des technologies avancées telles que la caméra 360 °, le Park Assist, l'accès et le démarrage mains libres, ainsi que les sièges avant chauffants et le volant chauffant. L'intérieur est également bien éclairé grâce au toit ouvrant, qui, bien qu'il ne soit pas panoramique, offre une agréable sensation d'aération et de luminosité à l'intérieur du véhicule. Hybride E-Tech pour l’Arkana Le Renault Arkana a choisi une approche hybride en adoptant la technologie E-Tech, qui associe un moteur essence 1.6 litre à un moteur électrique, créant ainsi une puissance combinée de 145 ch. Cette configuration se révèle particulièrement adaptée pour une conduite en milieu urbain, où le SUV français excelle grâce à une boîte de vitesses bien étagée et une puissance suffisante pour des manœuvres aisées et des déplacements fluides. Sur les routes, l'Arkana offre également une expérience agréable. Les dépassements s'effectuent sans effort, et le conducteur n'a pas besoin d'appuyer fortement sur l'accélérateur pour obtenir des reprises satisfaisantes. La direction, réactive et précise, contribue à une conduite aisée et plaisante en milieu urbain tout en garantissant une bonne tenue de route sur les voies rapides. La suspension du SUV français est bien calibrée pour offrir un confort appréciable aux passagers, absorbant efficacement les imperfections de la route. Associée à une insonorisation soignée à bord, cela permet de créer un habitacle paisible, propice aux trajets longue distance. En termes de consommation, ce véhicule hybride affiche des performances éco-responsables. Avec une moyenne de 6,5 litres/100 km en conduite normale, il se positionne comme une option économique et écologique pour les conducteurs soucieux d'efficacité énergétique. Verdict L'arrivée de l'Arkana dans la gamme Renault est une véritable réussite, offrant un nouveau segment à la marque au losange et permettant aux clients de profiter d'un véhicule au design distinctif dans la catégorie des marques généralistes. Son esthétique est séduisante, et l'intérieur est soigneusement conçu avec des équipements technologiques de pointe. Bien que l'espace à l'arrière puisse être légèrement restreint, le généreux coffre compense ce léger inconvénient, avec un volume de 480 litres. Sur la route, le SUV se révèle facile à manier, performant et confortable. Avec son statut de premier véhicule hybride de la marque au Maroc, l'Arkana a le potentiel de réaliser des ventes intéressantes, comme en témoignent déjà les exemplaires que l'on a croisé dans les rues de Casablanca lors de notre essai. Caractéristiques techniques : Moteur : 1.6 E-Tech (Hyb) Cylindrée (cc) : 1.598 Puissance fiscale (cv) : 9 Puissance maxi (ch) : 145 Couple maxi (Nm) : 148 Boîte de vitesses : BVA6 Vitesse maxi (km/h) : 172 Accélération (0-100 km/h) : 10,8 (s) Consommation mixte (l/100 km) : 4,7 Finition Equilibre (DH) : 316.000 Finition Techno (DH) : 336.000 Finition Enginereed (DH) : 356.000 Équipements : Sur la finition Enginereed 6 Airbags (frontaux, rideaux et latéraux avant & arrière), ESC avec ABS, AFU, Aide au démarrage en côte, Frein de parking électrique avec fonction Auto-hold, Système de surveillance de la pression des pneus, Climatisation automatique, Régulateur/limiteur de vitesse, Allumage automatique des phares, Essuie-glace automatique, Radars de parking avant & arrière, Caméra de recul, Rétroviseurs extérieurs dégivrants, réglables et rabattables automatiquement, Modes de conduite, Rétroviseur intérieur jour/nuit automatique (électro-chrome), Sièges conducteur et passager électriques, Jantes en alliage 18 pouces, Sellerie en tissu/similicuir, Pommeau de levier de vitesse en cuir, Projecteurs avant Performance 100% LED, Multi-sense avec lumière d'ambiance, Vitres arrière sur-teintées, Protections inférieures de porte «Warm Titanium», Rétroviseurs extérieurs en noir brillant, Becquet arrière noir brillant, Bouclier avant spécifique avec lame aérodynamique «Warm Titanium», Instrumentation digitale couleur 10,2 pouces, Écran tactile 9,3 pouces, Android Auto & Apple CarPlay, 2 Ports USB à l'avant & à l'arrière, Chargeur de téléphone à induction, Système de navigation, Toit ouvrant, Caméra 360 °, Easy park assist.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : Le nouveau Toyota C-HR dévoilé avec une version hybride rechargeable || subtitle : La deuxième génération du Toyota C-HR présente un design extérieur moderne et sportif, avec des lignes anguleuses et des détails distinctifs. Cette version introduit également une option hybride rechargeable (PHEV), offrant une plus grande autonomie électrique et une recharge facile de la batterie. || body : La deuxième génération du Toyota C-HR , le plus petit SUV de la marque, vient d'être dévoilée. Ce nouveau modèle se distingue par un design net et anguleux, lui donnant une allure nettement plus moderne par rapport à l’ancienne génération. Une grande nouveauté pour cette version est l'introduction de la variante hybride rechargeable , offrant une option supplémentaire aux trois versions hybrides complètes déjà disponibles. Cette option permet aux conducteurs de profiter d'une plus grande autonomie électrique et d'une recharge facile de la batterie. Le C-HR de deuxième génération présente un design extérieur captivant. Inspiré du style de la dernière Prius, il arbore des feux de position à LED en forme de C et un insert de pare-chocs avant bicolore plus bas. La couleur noire contrastante se prolonge sur les flancs de la voiture, accentuant les plis du montant C distinctifs du modèle. À l'arrière, on retrouve un hayon incliné agrémenté d'un aileron arrière à double élément. Une barre lumineuse à LED, qui s'illumine avec le nom «C-HR», ajoute une touche distinctive à l'ensemble. Le design extérieur reste fidèle au concept C-HR Prologue de l'année précédente, avec des poignées de porte affleurantes et des jantes de 20 pouces. Les lignes épurées et les éléments intégrés tels que les caméras, les capteurs et les lave-phares confèrent à la carrosserie une esthétique fluide, améliorant l'aérodynamisme. Avec des dimensions de 4,36 mètres de long, 1,83 mètre de large et 1,55 mètre à 1,56 mètre de hauteur selon la version, le C-HR 2024 offre une présence visuelle saisissante et un profil «coupé sportif». Intérieur accueillant de la Toyota C-HR L'intérieur du nouveau SUV japonais offre une ambiance accueillante grâce à l'utilisation de matériaux de bonne qualité et à des finitions attentionnées. Inspiré du design de la nouvelle Prius, l'habitacle du C-HR présente des lignes épurées et des détails soignés qui lui confèrent une touche de sophistication. Les sièges bien rembourrés offrent un soutien optimal, garantissant un bon confort, même lors de longs trajets. L'intérieur regorge de fonctionnalités et de technologies avancées. Son système d'info-divertissement intuitif est doté d'un écran tactile légèrement orienté vers le conducteur. Il est également équipé d’une grande instrumentation numérique paramétrable. De plus, la connectivité avancée avec les appareils mobiles offre la possibilité de rester connecté en toute simplicité lors des déplacements. La sécurité est une priorité absolue dans le nouveau C-HR. Il est équipé d'un large éventail de fonctionnalités de sécurité active et passive qui offrent une tranquillité d'esprit sur la route. Parmi ces caractéristiques, on retrouve des systèmes d'aide à la conduite tels que l'assistance au maintien de voie, l'avertissement de collision avant et le régulateur de vitesse adaptatif. En plus de son esthétisme et de ses fonctionnalités, l'intérieur du Toyota C-HR est également conçu pour offrir une expérience pratique et polyvalente. Avec un espace de chargement généreux offrant un volume total de 388 litres, il se situe dans la bonne moyenne des SUV compacts. Toyota C-HR, une génération hybride rechargeable La nouvelle génération du C-HR se distingue par sa motorisation exclusivement hybride, proposant deux options bien connues. Le moteur de base est un quatre cylindres hybride de 1.8 litre développant 138 ch, déjà utilisé dans la Corolla Hybrid . Cette configuration propulse les roues avant et permet au SUV d'atteindre une accélération de 0 à 100 km/h en 8,1 secondes. Une alternative est proposée avec un moteur hybride de 2.0 litres développant 194 ch, similaire à celui de la Prius, permettant au C-HR d'effectuer le 0 à 100 km/h en 7,9 secondes. Une nouveauté pour le C-HR est l'introduction d'une version hybride rechargeable (PHEV). Disponible en versions à traction avant et à traction intégrale, elle offre une puissance de 220 ch, similaire à la Prius Prime. Cette variante permet une accélération de 0 à 100 km/h en 7,4 secondes. Avec un chargeur embarqué de 7 kW, la batterie du C-HR PHEV peut être complètement rechargée en deux heures et demie. La version hybride rechargeable offre une fonctionnalité intelligente, le système de « Geofencing », qui utilise la navigation par satellite pour détecter votre entrée dans une zone à faibles émissions et passer automatiquement en mode électrique. Elle peut également économiser la charge de la batterie si elle anticipe l’entrée dans une zone à faibles émissions. +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ Toyota annonce une nouvelle stratégie de transition vers l’électrification Koji Sato , président et CEO de Toyota , a présenté la stratégie du constructeur pour les années à venir. L'entreprise se concentre sur le développement de véhicules électriques et sur sa transition vers une mobilité globale, rassurant ainsi les marchés financiers. Toyota prévoit de lancer dix nouveaux modèles électriques d'ici 2026, avec une nouvelle génération de batteries et une connectivité accrue. Toutefois, le groupe maintient également son engagement envers toutes les technologies d'électrification , y compris les options hybrides, pour répondre aux besoins de divers marchés mondiaux. L'objectif est d'améliorer l'autonomie des hybrides rechargeables pour atteindre 200 km, tandis que la prochaine génération de modèles à batterie doublera leur autonomie. Toyota poursuivra également ses efforts dans la technologie des piles à combustible à hydrogène, en particulier pour les véhicules industriels. En plus de la fabrication de véhicules, Toyota souhaite devenir un fournisseur de mobilité en connectant les voitures à leur environnement et en facilitant l'utilisation d'autres modes de transport. Lire aussi : Toyota lance son groupe propulseur hybride de cinquième génération</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : Peugeot 308 vs Opel Astra : une compétition acharnée entre berlines compactes || subtitle : La Peugeot 308 remporte haut la main ce comparatif face à l'Opel Astra, se distinguant par son design intérieur raffiné et ses équipements avancés. Bien que le match ait été nul en termes de design extérieur, la 308 s'impose avec une conduite plus dynamique et des atouts technologiques supérieurs, la plaçant en tête avec un score de 3 à 1. || body : Aujourd'hui sur le ring automobile, nous mettons à l'épreuve deux berlines compactes très réputées à l'échelle internationale : la Peugeot 308 et l' Opel Astra . Toutes deux font partie du groupe Stellantis , qui comprend également la Citroën C4 et la DS4 dans le même segment. Stellantis a astucieusement adopté une stratégie de plateforme commune pour plusieurs marques, à l'instar du succès du groupe VW avec la Volkswagen Golf , l' Audi A3 et la Seat Leon partageant également la même plateforme. Le match s'annonce délicat entre le style affirmé et audacieux de Peugeot et le design épuré et consensuel de l'Opel. Dans ce deuxième comparatif du Matin Auto, nous trancherons pour vous sur lequel de ces deux véhicules l'emportera. Design extérieur : match nul Malgré leur plate-forme commune, ces deux berlines se distinguent par leur personnalité unique. La nouvelle Peugeot 308 affiche une allure spectaculaire par rapport à l’ancienne génération, notamment avec sa face avant imposante ornée d'une large calandre arborant le nouveau logo de la marque. Les projecteurs fins et les feux de jour verticaux ajoutent une touche d'élégance, bien que certains puissent trouver l'avant un peu trop travaillé. >>Lire aussi : «Le Matin Auto» au volant de la Peugeot 308 1.5 BlueHDi GT Line D'un autre côté, l' Opel Astra adopte une approche géométrique avec la nouvelle identité de la marque, le Vizor. Sa calandre et ses projecteurs sont intégrés sous un bandeau noir distinctif. Exit la discrétion des anciennes générations, cette nouvelle compacte berline attire l'attention avec brio et abandonne le stéréotype de la voiture de location honnête. Elle ose et cela lui va bien, notamment grâce à son montant arrière incliné qui lui confère une touche de dynamisme. >>Lire aussi : «Le Matin Auto» au volant de l’Opel Astra 1.5 D GS Line Malgré ces différences, des liens de parenté sont visibles : les deux modèles partagent les mêmes proportions avec un long capot, un habitacle reculé et une surface vitrée similaire. Mesurant 4,38 mètres de long, l'Astra est dépassée d'un seul centimètre par la 308. Elles possèdent également la même largeur, la même hauteur et le même empattement. Une rivalité intéressante s'annonce pour le design intérieur, car à l'extérieur, c'est un match nul. La Peugeot 308 prend l'avantage dans l'habitacle À l'intérieur, de nombreux éléments se ressemblent, mais il est difficile de percevoir immédiatement leur filiation au volant. La Peugeot propose un agencement singulier avec son petit volant et ses compteurs haut perchés, tandis que l'Opel opte pour une disposition plus conventionnelle avec un volant de diamètre classique. L'Astra offre une ergonomie plus simple, avec de vrais boutons physiques et une utilisation quasi tout tactile pour la 308. La française a mis l'accent sur l'ergonomie, mais l'Opel propose une instrumentation plus claire et lisible que le i-cockpit 3D de Peugeot. Néanmoins, la qualité et le standing de la 308 sont indéniables, avec des matériaux et un design de planche de bord respirant un certain luxe. L'Astra a également fait des efforts dans ce domaine, mais certains détails comme les inserts décoratifs en textile et les rétroéclairages présents dans la 308 ne se retrouvent pas dans l'allemande. Peugeot a réussi sa montée en gamme, offrant une expérience proche des véhicules premium. En revanche, l'approche de l'Astra est plus sobre et pourra séduire certains adeptes de la simplicité. Chaque berline a ses atouts, et le choix dépendra des préférences individuelles. Pour déterminer le vainqueur de cette partie du match, nous examinerons d'autres éléments intérieurs afin de faire une comparaison plus approfondie. En ce qui concerne l'habitabilité, les deux véhicules présentent des caractéristiques similaires en raison de leur même empattement. Cependant, on peut noter une légère nuance en faveur de l'Astra, offrant une garde au toit légèrement supérieure et un espace aux genoux légèrement plus généreux, grâce au dessin différencié des sièges avant. Quant à l'espace de chargement, on observe un petit écart, avec 422 litres pour l'Astra contre 412 litres pour la 308, soit une différence de 10 litres qui n'affecte pas significativement leur capacité. En ce qui concerne les équipements, les deux compactes berlines se ressemblent dans une certaine mesure, puisqu'elles sont toutes deux équipées des modes de conduite, de la reconnaissance des panneaux de signalisation, de la conduite semi-autonome, d'un écran tactile 10 pouces, d'une instrumentation digitale 10 pouces, d'un système de navigation GPS, de la connectivité Android Auto et Apple CarPlay , ainsi que de l'accès et du démarrage main-libre. Cependant, la Peugeot 308 se démarque en proposant quelques avantages supplémentaires, tels que 8 airbags au lieu de 7 dans l'Astra, un réglage lombaire pour le siège conducteur, des sièges massants, ventilés et chauffants (contre uniquement chauffants dans l'Astra), ainsi qu'un toit panoramique. Cette différence s'explique par la comparaison entre la finition GT Line de la 308 et la seule finition disponible au Maroc pour l'Astra, la GS Line . Ainsi, la 308 remporte cette partie en proposant une planche de bord plus soignée et une dotation technologique légèrement plus attrayante. La Peugeot 308 remporte la partie conduite Côté technique, les deux berlines compactes sont équipées d'un bloc diesel 1.5 litre de 130 ch et partagent la même boîte de vitesses automatique à double embrayage à 8 rapports. Le châssis de l'Astra est étroitement calqué sur celui de la 308, avec de légères modifications. Sa suspension légèrement plus souple offre un comportement moins tranchant mais tout aussi serein et efficace. Le surplus de confort est subtilement perceptible, surtout avec le volant plus grand et une direction un peu plus assistée, qui donne une sensation globale un peu moins dynamique. Les deux véhicules filtrent bien les irrégularités de la route et gardent les mouvements de caisse bien maîtrisés, mais l'Astra semble être un peu moins mobile que la 308 au niveau du train arrière. Dans les deux cas, nous avons affaire à deux compactes de référence en matière d'agrément général concernant les liaisons au sol. En termes d'insonorisation, les deux véhicules offrent une bonne insonorisation, ajoutant une touche de confort à bord. En ce qui concerne la motorisation, le bloc 1.5 litre se révèle suffisant pour les deux véhicules de gabarits identiques, offrant des accélérations bonnes et similaires, avec une boîte de vitesses bien étagée qui passe les rapports sans à-coups. Bien que les deux voitures présentent des qualités routières de bon niveau, notre préférence penche vers le toucher de route plus mordant de la Peugeot, ce qui n'enlève rien aux bonnes performances routières de l'Astra. Verdict : la Peugeot 308 l'emporte avec brio Après un duel intense entre la 308 et l'Astra, le verdict est sans équivoque : c'est la Peugeot 308 qui sort gagnante de ce deuxième comparatif du Matin Auto. Si le match s'est avéré nul en ce qui concerne le design extérieur, chaque voiture affirmant sa propre identité, la 308 s'est démarquée avec brio dans les autres aspects. À l'intérieur, la Peugeot 308 a su séduire avec un design intérieur plus travaillé et des équipements supérieurs, notamment des sièges massants et un toit panoramique. Sur la route, elle a également prouvé sa supériorité, offrant un toucher de route mordant et un dynamisme inégalé dans ce segment. Ainsi, la Peugeot 308 l'emporte avec un score de 3 à 1. Cependant, il est important de souligner que l'Opel Astra n'a pas démérité, offrant une alternative séduisante pour les amateurs de design sobre et épuré. Surtout que son prix est également plus attractif, avec 329.000 DH contre 349.000 DH pour la Peugeot 308. Caractéristiques techniques : Peugeot 308 Moteur : 1.5 BlueHDi (d) Cylindrée (cc) : 1.499 Puissance fiscale (cv) : ­6 Puissance maxi (ch) : 130 Couple maxi (Nm) : 300 Boîte de vitesses : BVA8 Vitesse maxi (km/h) : 207 Accélération (0-100 km/h) : 10,6 (s) Consommation (l/100 km) (Urbaine/Rurale/Mixte) : 5,4/4,0/4,5 Finition Active BVA (DH) : 297.900 Finition Allure BVA (DH) : 314.900 Finition GT Line BVA (DH) : 349.900 Opel Astra Moteur : 1.5 D (d) Cylindrée (cc) : 1.498 Puissance fiscale (cv) : ­6 Puissance maxi (ch) : 130 Couple maxi (Nm) : 300 Boîte de vitesses : BVA8 Vitesse maxi (km/h) : 209 Accélération (0-100 km/h) : 10,6 (s) Consommation (l/100 km) (Urbaine/Rurale/Mixte) : 5,5/5,0/6,3 Finition GS Line (DH) : 329.000</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : La Peugeot 208 restylée débarque au Maroc || subtitle : La nouvelle Peugeot 208 présente un design actualisé, des technologies innovantes et des motorisations essence et diesel. Les tarifs débutent à 159.900 DH pour la version essence et à 192.900 DH pour la version diesel. || body : Peugeot Maroc lance la toute dernière édition de son modèle phare, la 208. À l'instar des récentes versions actualisées des Renault Clio et Opel Corsa, la petite citadine de la marque au lion bénéficie d'un relooking. Depuis son lancement en 2019, cette citadine est devenue une référence incontestée au Maroc, remportant un vif succès sur le marché national. La nouvelle 208 restylée se dote d’un nouveau design et introduit la version GT, offrant ainsi une touche de nouveauté aux adeptes de la marque. Peugeot dévoile son projet E-Lion 2024 avec garantie étendue et ChatGPT intégré Le projet E-Lion 2024 de Peugeot inclut une gamme élargie de véhicules électriques et un programme de garantie spécifique pour les e-3008. De plus, la marque intègre la technologie ChatGPT dans tous ses modèles pour améliorer l’expérience client et s’engage dans des pratiques durables avec l’économie circulaire. La Peugeot 208 a été remaniée avec une nouvelle face avant comprenant une calandre enveloppante et des blocs optiques plus marqués. Les feux arrière présentent également un nouveau design, arborant des bandes de LED horizontales plutôt que verticales. De plus, on note l'apparition d'un nouveau logo Peugeot et d'une nouvelle typographie en gris basalte sur toute la largeur du hayon. Ce lifting inclut également deux nouvelles teintes de carrosserie : Selena Grey et Agueda Yellow. Pour ce qui est de la version supérieure GT, elle se distingue par ses passages de roues en noir brillant. Les modifications sur les flancs de la voiture sont moins frappantes. Bien que le nouveau logo Peugeot soit visible sur le moyeu des jantes, il ne figure pas sur les ailes avant, contrairement à ce qui a été fait pour la 508 restylée. Cela indique que la signature, pourtant présente sur les dernières 308 et 408, a été abandonnée précocement. Par ailleurs, de nouvelles jantes en alliage sont ajoutées au catalogue de la 208. Motorisations essence et diesel pour la nouvelle 208 À l'intérieur, la principale mise à jour concerne le nouveau système multimédia, qui est plus réactif et équipé d'un écran plus grand, similaire à celui intégré dans la nouvelle 308. Les différentes ambiances lumineuses de l'habitacle ont également été repensées. Sur les versions Allure et GT, la 208 est dotée d'une dalle numérique de 10 pouces et d'un affichage 3D sur la finition GT. En revanche, l'écran tactile central mesure désormais 10 pouces sur toutes les finitions, alors qu'il était de 7 pouces auparavant sur les deux premières versions. La nouvelle Peugeot 208 GT propose huit couleurs différentes, certaines étant inédites, pour répondre aux préférences des utilisateurs. Ces teintes s'harmonisent désormais avec celles de l'écran central tactile et peuvent même s'ajuster en fonction du mode de conduite sélectionné. De plus, de nouveaux tissus de sièges sont introduits, notamment une sellerie en Alcantara noir avec des surpiqûres Vert Adamite en option sur la version GT. En ce qui concerne les équipements, la citadine française bénéficie désormais de série du système Peugeot i-Connect. Selon la version, elle peut être équipée du chargement par induction du téléphone, de la caméra 360°, du régulateur de vitesse adaptatif, du freinage d’urgence automatique, de la reconnaissance étendue des panneaux de signalisation et de la surveillance de l’angle mort. Du côté des motorisations, Peugeot Maroc maintient une offre thermique comprenant des options essence et diesel. Un bloc essence 1.2 PureTech de 75 ch est proposé avec une boîte manuelle à 5 rapports, tandis qu'un bloc 1.5 litre de 100 ch est associé à une boîte manuelle à 6 rapports. Actuellement, la boîte automatique n'est pas disponible, bien que Peugeot Maroc ait proposé une boîte automatisée pour l'ancienne 208 deux ans après son lancement. En ce qui concerne les prix, la seule version essence disponible (entrée de gamme) est désormais proposée à un prix promotionnel de 169.900 DH, tandis que la même finition en diesel démarre à 192.900 DH. Caractéristiques techniques : Moteur : 1.2 PureTech (e) Cylindrée (cc) : 1.199 Puissance fiscale (cv) : ¬7 Puissance maxi (ch) : 75 Couple maxi (Nm) : 111 Boîte de vitesses : BVM5 Vitesse maxi (km/h) : 170 Accélération (0-100 km/h) : 10,4 (s) Consommation (l/100 km) (Urbaine/Rurale/Mixte) : 6,0/4,2/4,9 Finition Active (DH) : 159.900 Moteur : 1.5 BlueHDi (d) Cylindrée (cc) : 1.499 Puissance fiscale (cv) : ¬6 Puissance maxi (ch) : 100 Couple maxi (Nm) : 250 Boîte de vitesses : BVM6 Vitesse maxi (km/h) : 188 Accélération (0-100 km/h) : 10,2 (s) Consommation (l/100 km) (Urbaine/Rurale/Mixte) : 4,8/3,9/4,2 Finition Active (DH) : 192.900 Finition Allure (DH) : 214.900 Finition GT (DH) : 234.900 Equipements : Sur la finition Active ESP, Aide au démarrage en côte, Détection de sous-gonflage des pneus, Volant croûte de cuir avec emblème et commandes sur le volant, Lève-vitres électrique AV/AR avec système anti-pincement côté conducteur et côté passager, Air conditionné manuel, Projecteurs Peugeot LED Technology avec feux diurnes à LED 3 griffes, Régulateur et limiteur de vitesse, Ecran 10 pouces avec Bluetooth, MirrorScreen sans fil (Apple CarPlay/ Android Auto) et 1 prise USB type C, Jantes en alliage 16 pouces, Console basse avec frein de stationnement mécanique, Aide au stationnement arrière. En plus sur la finition Allure : Rétroviseur intérieur électrochrome, Rétroviseurs extérieurs dégivrants à réglage et rabattement électriques, Essuie-vitre avant à déclenchement automatique, Air conditionné automatique mono-zone, Ecran tactile couleur personnalisable 10 pouces, Mirror Screen sans fil Wifi, Peugeot i -Cockpit avec combiné tête haute 10 pouces numérique, Démarrage mains libres, Console haute avec accoudoir et frein de stationnement électrique, Vitres AR et lunette AR surteintée, Recharge smartphone sans fil (15 W), Aide au stationnement avant et arrière + Caméra numérique de recul. En plus sur la finition GT : Projecteurs Peugeot Full LED Technology avec feux diurnes à LED 3 griffes, Commutation automatique feux de route et feux de croisement, Feux arrière signature 3 griffes, stop, recul et indicateur de direction à LED, Sellerie tissu Belmoka, Jantes en alliage 17 pouces, Peugeot i-Cockpit 3D avec combiné tête haute 10 pouces numérique, Habitacle et ciel de pavillon Noir, Eclairage 8 couleurs (Liés aux modes de conduite), Toit panoramique Cielo avec velum intérieur mécanique.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : Car Of The Year Morocco 2024 : les sept voitures finalistes dévoilées || subtitle : Après deux journées d'essais statiques et dynamiques, les 12 membres du jury de "Car Of The Year Morocco 2024" ont sélectionné les 7 finalistes. Parmi eux, trois sont entièrement électriques, deux sont hybrides, tandis que seulement deux modèles sont équipés d'un moteur thermique. La révélation du véhicule de l'année 2024 est prévue pour le mardi 23 janvier. || body : L'aboutissement imminent de l'élection du Car Of The Year Morocco 2024 (COTY Morocco) suscite une attente palpable. Au cours des journées du jeudi 11 janvier et du vendredi 12 janvier, le jury a méticuleusement conduit les essais statiques et dynamiques des 14 modèles en lice. À la suite d'une première phase de sélection, sept finalistes ont été retenus. L'annonce tant attendue du véhicule de l'année est prévue pour le mardi 23 janvier 2024. Il s’agit des Renault Arkana, Dacia Spring, Cupra Formentor, BYD Atto 3, Honda CR-V, MG 4 et Geely Coolray . Ces sept finalistes, sélectionnés pour le prix organisé par l'Association des Importateurs de Véhicules au Maroc (AIVAM), ont été choisis après un examen statique basé sur plusieurs critères d'évaluation, dont le design, le rapport prix-prestations, l'innovation et la connectivité, l'habitabilité et le confort, le respect de l'environnement, le comportement et la sécurité et la facilité d’utilisation. L’AIVAM lance la cinquième édition du Car Of The Year Morocco Cette année, 14 modèles s'affronteront sous le regard attentif d'un jury composé de 12 journalistes et experts automobiles lors de la cinquième édition du Car Of The Year Morocco 2024. La révélation du véhicule lauréat est prévue pour le courant du mois de janvier 2024. Le jury, composé de 12 journalistes et d'experts spécialisés dans le domaine de l'automobile, comprend Leila Benjelloun (Golf du Maroc) Présidente du jury, Khadija Dinia (Myluxurylife.ma), David Jeremie (Challenge), Moulay Ahmed Belghiti (Les Ecos), Essam Chraibi, (wandaloo.com), Hatim Kaghat (Expert automobile), Jalil Bennani (Driverslife.ma), Mohamed Akisra (Drive In), Olivier Vitart (UTAC), Haytam Boussaid (Le Matin), Mourad Khezzari (Gentlemen Driver) ainsi que Nabil Sbai Tanji (Je veux acheter une voiture !). 14 véhicules, lancés sur le marché marocain en 2023, représentant de nouvelles générations et affichant un prix de base inférieur à 400.000 DH HT, ont été sélectionnés pour concourir au COTY Morocco 2024. Parmi ces modèles, on retrouve la BMW Active Tourer, le BYD Atto 3, le Cupra Formentor, la Cupra Leon, la Dacia Spring, le Geely Coolray, le Geely Geometry C, le Honda CRV, le Hyundai Bayon, le Hyundai Staria, le MG 4, le MG ZS, le MG HS et le Renault Arkana. Le dépouillement des votes a été réalisé conjointement par le notaire et la Présidente du jury, dévoilant ainsi le véhicule victorieux de cette cinquième édition du COTY Morocco. Cette information demeure soigneusement préservée par ces deux parties et sera révélée au public lors d'une soirée de gala préparée avec soin par l'Association des Importateurs de Véhicules au Maroc, programmée pour le mardi 23 janvier. « La 5e édition du COTY Morocco, organisée par l'AIVAM, a été marquée par de nombreuses nouveautés, notamment une formation renforçant les compétences d'évaluation du jury et l'ajout de nouveaux critères pour une notation plus approfondie. De plus, de nouveaux membres, Haytam Boussaid (Journaliste Le Matin), Olivier Vitart (Instructeur en chef de l'UTAC), et Hatim Kaghat (Ex-journaliste et expert automobile), ont rejoint le jury en remplacement les membres sortants. Notons que ce COTY 2024 s'est distingué par une forte présence de voitures électrifiées, représentant près de la moitié des véhicules en compétition, comprenant des modèles hybrides, hybrides rechargeables et électriques », a déclaré Leila Benjelloun, Présidente du jury COTY Morocco 2024.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : Mercedes introduit le stationnement automatisé sans conducteur avec l'EQE Saloon || subtitle : Mercedes et Bosch propulsent la technologie automobile vers de nouveaux horizons en dévoilant le stationnement automatisé et autonome, délivrant ainsi une expérience de stationnement révolutionnaire et jetant les bases d'une ère inédite de véhicules intelligents. || body : Mercedes franchit une nouvelle étape avec le dévoilement d'une avancée technologique majeure : le stationnement automatisé sans conducteur . Disponible dans un premier temps sur le modèle EQE Saloon , cette innovation promet de redéfinir totalement l'expérience du stationnement pour les conducteurs de voitures, marquant ainsi une percée significative dans le domaine des systèmes de véhicules intelligents . >> Lire aussi : Mercedes Benz lance la nouvelle Classe E La fonction de stationnement automatisé de l' EQE révolutionne la recherche et la prise en charge d'une place de stationnement, libérant le conducteur de la nécessité d'être au volant. Grâce à la technologie Intelligent Park Pilot, les utilisateurs peuvent réserver une place de parking à l'avance via l'application Mercedes sur leur smartphone. Une fois arrivé dans la zone de dépôt prévue du garage, le véhicule est pris en charge par l'infrastructure de stationnement automatisée avec voiturier. L'infrastructure est alimentée par des capteurs Bosch qui guident le véhicule de manière autonome vers la place de stationnement réservée. Lorsque le conducteur revient, il active la reprise via l'application, et le véhicule autonome se déplace de la place de stationnement vers la zone de reprise, où le conducteur reprend ensuite le contrôle. Depuis l'année dernière, Bosch et Mercedes collaborent étroitement sur le développement du système de voiturier automatisé . Cette collaboration a débuté avec une démonstration de la technologie à l'hôtel InterContinental Los Angeles Downtown, mettant en scène une Mercedes EQS pilotée via une application smartphone . Depuis cette démonstration, les modèles EQE Saloon et Classe S de Mercedes ont été intégrés à cette technologie de stationnement sans conducteur, et l' Intelligent Park Pilot sera également incorporé à la Classe E grâce au pack de stationnement à distance doté de la technologie embarquée pour un stationnement automatisé. Précédemment, Ford, Bedrock et Bosch ont collaboré sur un projet de conduite autonome visant à développer un service de voiturier automatisé dans un parking à Detroit. Et lors de l'IAA Mobility 2021, Unikie a également présenté une solution de stationnement automatisé qui utilise des données et l'apprentissage automatique pour permettre au véhicule de se garer de manière autonome, sans intervention du conducteur . Bien que les systèmes de voiturier automatisés aient été testés auparavant, c'est peut-être la première fois qu'ils sont intégrés à plusieurs véhicules d'un même constructeur automobile .</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : Les Skoda Scala et Skoda Kamiq s’offrent une seconde jeunesse || subtitle : Les Skoda Scala et Kamiq bénéficient d’un restylage et de mises à jour intérieures, tout en conservant leurs options de motorisation thermique. Avec des designs revigorés et une gamme de moteurs essence modernisée, ces modèles offrent une sécurité renforcée et des matériaux durables. || body : Skoda dévoile ses dernières nouveautés avec le lancement des Scala et Kamiq . Ces modèles, introduits en 2019, occupent une place centrale dans les segments des citadines et des compactes, et sont parmi les plus vendus de la marque. Avec près de 230.000 Scala et 315.000 Kamiq écoulés dans 57 pays et depuis l’usine de Mlada Boleslav , ces nouveaux venus arborent un design rafraîchi tout en maintenant leurs options de motorisation thermique . Skoda présente la quatrième génération de la Superb Disponible en carrosserie berline ou break, avec un large choix de motorisations, dont deux micro-hybride et hybride rechargeable inédites, la nouvelle Superb, qui vient d’être présentée par Skoda, offre un design plus sophistiqué, plus d’espace, de confort et une technologie de pointe. La mise à jour des designs revêt une importance notable pour les modèles Scala et Kamiq . La Scala affiche une dynamique accrue, inspirée du concept Vision RS , avec une calandre Skoda redessinée, des phares plus fins, des boucliers avant et arrière redessinés, ainsi que des rideaux d’air distinctifs. Quant au Kamiq, il présente une calandre Skoda plus imposante et verticale, accompagnée de nouveaux diffuseurs arrière pour une allure SUV plus robuste. Les proportions des phares divisés du Kamiq ont également été ajustées, avec un élément supérieur plus fin et un élément inférieur agrandi, pouvant accueillir en option des phares Matrix LED avec des modules hexagonaux distinctifs, une première sur ce modèle (et également sur la Scala). Les phares LED cristallins de la compacte évoquent quant à eux des blocs de glace ou des pierres précieuses étincelantes. Intérieur des Skoda Scala et Kamiq remanié Avec leur nouvelle structure de gamme, la Scala et le Kamiq adoptent désormais les designs intérieurs inspirés de la famille Enyaq 100% électrique. Ces designs s’inspirent des environnements de vie modernes, avec des couleurs et des matériaux assortis, proposés sur trois niveaux de finition : Active, Selection et Monte Carlo , offrant au total six variantes de design. Des packs d’équipements en option sont également disponibles, ainsi que quelques options individuelles. Les versions Monte Carlo, populaires pour leur hommage aux succès de Skoda en rallye, se distinguent par leurs accents noirs et leur garniture intérieure en cuir synthétique carbone. En équipement de série, tous les modèles sont équipés d’un écran tactile de 8 pouces et d’une instrumentation numérique de 8,25 pouces. Les nouveaux modèles Kamiq et Scala sont équipés d’une variété de systèmes d’assistance, certains associés habituellement à des segments de véhicules plus haut de gamme. Cela renforce le niveau de sécurité active et passive de ces deux modèles compacts : en standard dans l’Union européenne, on retrouve notamment l’assistance frontale avec détection des piétons, le système de maintien de voie et la reconnaissance des panneaux de signalisation. En cas d’accident, jusqu’à neuf airbags assurent la protection des occupants. Trois motorisations essence pour les nouveaux Skoda Scala et Kamiq D’après la marque, la Scala et le Kamiq, produits à l’usine historique de Skoda à Mladá Boleslav, bénéficient d’une proportion accrue de matériaux durables. Par exemple, les revêtements des passages de roue et le réservoir d’eau sous le pare-brise sont conçus à partir de plastiques recyclés. À l’intérieur, on retrouve des fibres végétales naturelles telles que le chanvre et le kénaf dans les panneaux de garniture des portes et la structure du ciel de toit, ainsi que des tissus recyclés pour la sellerie et les revêtements de sol. La gamme de moteurs comprend trois unités TSI de dernière génération evo2, offrant des options allant d’un trois cylindres 1.0 TSI de 70 kW (95 ch) à un quatre cylindres 1.5 TSI de 110 kW (150 ch) équipé du système ACT de désactivation des cylindres pour une consommation de carburant réduite. Cette désactivation est pratiquement imperceptible pour le conducteur et permet de réduire la consommation de carburant. En plus de la suspension de série, une suspension pour routes accidentées (avec une garde au sol augmentée de 15 mm pour la Scala) et le contrôle du châssis sportif avec un choix de deux réglages d’amortisseurs (abaissés de 15 mm pour la Scala et de 10 mm pour le Kamiq) sont disponibles en option pour les deux modèles. La Skoda Scala et la Skoda Kamiq de 2024 sont désormais disponibles à la commande en Europe avec des tarifs légèrement révisés. La Scala est proposée à partir de 17.990 euros, tandis que le prix de départ pour le Kamiq est de 19.490 euros.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : Le nouveau Honda CR-V débarque au Maroc avec une motorisation hybride || subtitle : Le nouveau Honda CR-V vise à s'imposer parmi les grands SUV, se distinguant par ses dimensions plus imposantes. Doté d'une motorisation hybride générant 204 ch de puissance, ce modèle offre des aides à la conduite avancées et des équipements de pointe en matière de technologie. || body : Honda Maroc vient de dévoiler son nouveau SUV, le CR-V de sixième génération, lors d'une conférence de presse tenue aujourd'hui, le jeudi 30 novembre. Arborant un design extérieur rafraîchi, ce véhicule se distingue par l'introduction d'une motorisation hybride de pointe. Érigé sur une nouvelle plate-forme, il offre un empattement plus long, des voies élargies, un espace intérieur généreux et des technologies de pointe. À l'extérieur, le nouveau CR-V adopte le nouveau langage de conception épurée de la marque, agrémenté de touches de robustesse. Une imposante calandre, ornée d'un motif en maille hexagonale, prend le devant de la scène, s'intégrant harmonieusement à une paire de phares à LED. Le pare-chocs avant se pare d'une protection en plastique noir et d'une garniture argentée s'étendant jusqu'aux passages de roues et aux bas de caisse. L'esthétique globale demeure épurée, marquée par un seul pli d'épaule net le long des flancs et un discret becquet de toit, complété par une protection de carrosserie plus imposante à l'arrière. Les feux arrière adoptent un nouveau design vertical, tandis que la lunette arrière s’avère moins inclinée qu’auparavant. Technologies et aides à la conduite à bord du Honda CR-V À bord du nouveau CR-V, les technologies et les aides à la conduite s'intègrent de manière fluide dans le design du SUV polyvalent. L'intérieur, en accord avec la nouvelle orientation du design la marque, présente une finition soignée, des matériaux de qualité et des touches haut de gamme. Le tableau de bord affiche une maille métallique en nid d'abeille élégante, créant une séparation visuelle entre le système audio, les affichages d'information et les commandes de climatisation pour une esthétique épurée. L'écran tactile de 9 pouces, légèrement surélevé au-dessus de la planche de bord, coexiste avec une instrumentation numérique de 10,2 pouces. Les équipements incluent la climatisation automatique i-Dual Zone, des sièges à 8 réglages électriques, un toit ouvrant panoramique et des modes de conduite. L'espace intérieur profite des dimensions étendues du véhicule, offrant un confort optimal aux places avant et arrière, avec un coffre de 596 litres extensible grâce aux sièges arrière coulissants. En matière de sécurité, le nouveau CR-V intègre des fonctionnalités telles que le système de freinage avec atténuation de collision, le régulateur de vitesse adaptatif avec suivi à basse vitesse, l'aide au maintien dans la voie, le système d'atténuation des sorties de route, ainsi qu'une caméra 360° et des capteurs de stationnement avant et arrière. Honda Maroc souligne la complétude du pack d'ADAS, assurant une conduite sûre et sécurisée. Motorisation hybride pour le nouveau CR-V Le nouveau CR-V est propulsé par un moteur essence 2.0 litres, associé à deux moteurs électriques, délivrant une puissance combinée de 204 ch et un couple moteur maximal de 335 Nm à 2000 tr/min. La recharge est gérée par un moteur générateur alimenté par le moteur, accompagné d'un système de freinage régénératif. Cette configuration permet de recharger efficacement la grande batterie, étendant ainsi l'autonomie électrique du véhicule. D'après les indications de la marque, lorsque la batterie est entièrement rechargée et le réservoir de carburant plein, le véhicule peut parcourir environ 1.160 km. Disponible en deux finitions, l'Executive et la Titanium, le CR-V affiche des tarifs de 504.000 DH et 550.000 DH respectivement. Lors de la conférence de presse, Univers Motors, l'importateur et distributeur exclusif des marques Honda et Ferrari au Maroc, a saisi l'occasion pour célébrer son 50ème anniversaire, marquant également le retour de la commercialisation des motos, mettant en avant dans le showroom, le Goldwing. Caractéristiques techniques : Moteur : 2.0 e-HEV (h) Cylindrée (cc) : 1.993 Puissance fiscale (cv) : ¬8 Puissance maxi (ch) : 204 Couple maxi (Nm) : 335 Boîte de vitesses : BVA Vitesse maxi (km/h) : 194 Accélération (0-100 km/h) : 9 (s) Consommation (l/100 km) (Mixte) : 5,1 Finition Executive (DH) : 504.000 Finition Titanium (DH) : 550.000 Equipements : ABS, EBD, VSA, HSA, HDC, EPB, Moniteur de l'attention du conducteur, Rappel des occupants des sièges arrière, Caméra 360°, Airbags (frontaux, latéraux et rideaux), Radars avec 4 capteurs de stationnement, Signal d'arrêt d'urgence, Phares à LED, Phares automatique, Réglage automatique des phares, Feux de jour à LED, Feux antibrouillard avant LED, Feu antibrouillard arrière, Rails de toit, Jantes en alliage, Toit ouvrant panoramique, Écran tactile 9 pouces avec navigation Apple CarPlay sans fil et Android, Instrumentation numérique de 10,2 pouces, 1 port USB avant et 1 chargeur USB avant, Chargeur sans fil, Système sonore immersif Bose avec 12 haut-parleurs, sièges et leviers de vitesse en cuir, Siège conducteur et passager à réglage électrique, Double climatisation automatique avec aérateurs arrière, Hayon électrique, Smart Entry, Feux à LED de virage avant séquentiels, Feux avant adaptatifs, Rétroviseurs électriques rabattables électriquement, Système de freinage à atténuation de collision, Avertisseur de collision avant, Régulateur de vitesse adaptatif avec suivi à basse vitesse, Système d'assistance au maintien de la voie, Alerte de franchissement de ligne, Atténuation de la sortie de route.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : L’Alfa Romeo Junior révélé à Milan || subtitle : Révélé à Milan, le nouvel Alfa Romeo Junior incarne le design italien et propose un intérieur technologique avec des matériaux de qualité. Offrant des options électriques et hybrides, il promet des performances dynamiques et une autonomie satisfaisante. || body : Alfa Romeo a récemment dévoilé son dernier modèle, le tout nouveau Junior , lors d’un événement organisé à Milan , au siège historique de l’ Automobile Club Junior . Cette présentation avait un double objectif : introduire le nouveau langage stylistique de la marque et souligner son lien profond avec la ville où elle a été fondée en 1910. Les commandes sont maintenant ouvertes pour le Junior, qui est disponible dans sa version de lancement «Speciale». >> Lire aussi : «Le Matin Auto» au volant de l’Alfa Romeo Giulia 2.2 JTD Competizione Avec ses dimensions de 4,17 mètres de long, 1,78 mètre de large et 1,5 mètre de haut, le Junior incarne le design distinctif Made in Italy de l’ Alfa Romeo Centro Stile . Les proportions équilibrées, les lignes pures et l’attention aux détails des surfaces témoignent du travail artisanal des stylistes , qui ont créé une esthétique sinueuse et passionnante, se démarquant des conventions de rationalité typiques de sa catégorie. Le design du Junior intègre des éléments traditionnels tels que des porte-à-faux limités , des passages de roues robustes et une « queue tronquée » emblématique, faisant écho à la célèbre Giulia TZ . La face avant audacieuse, caractérisée par ses phares «3+3» et les phares adaptatifs Full LED Matrix , renforce sa personnalité distinctive. Intérieur technologique pour le Junior L’intérieur de la voiture reflète la même inspiration sportive , mettant en avant l’attention italienne accordée à chaque détail et l’utilisation de matériaux de qualité. Les commandes sont judicieusement disposées pour une accessibilité optimale, avec un volant compact adaptable à différents styles de conduite. Le tableau de bord , avec sa conception historique en «télescope», crée une connexion visuelle distinctive. Au centre, un écran numérique de 10,25 pouces fournit un accès aux données du véhicule et aux réglages de s technologies de conduite . Un autre écran tactile de 10,25 pouces, orienté vers le conducteur, est doté de widgets personnalisables pour une interaction intuitive avec toutes les fonctionnalités. Le Junior trouve un équilibre entre le confort du conducteur et des passagers. Son habitacle bien pensé offre des matériaux haut de gamme et une attention méticuleuse aux détails. Malgré sa compacité, il offre le plus grand coffre de sa catégorie et des fonctionnalités pratiques comme l’« Alfa Romeo Cable Organizer ». En matière de sécurité et de confort, il intègre des aides à la conduite et un système de stationnement semi-autonome . De plus, il peut être équipé de la technologie d’accès sans clé pour une utilisation aisée. Le Junior : une technologie électrique développée Dans sa version électrique , le Junior est propulsé par une technologie de pointe combinant un moteur électrique « Hybrid Synchronous Motor » et une batterie de dernière génération . Avec sa puissance et son couple élevés, ainsi que le calibrage spécifique du groupe motopropulseur électrique, cette voiture compacte offre une expérience de conduite dynamique sans compromis, selon la marque. Disponible en deux versions de puissance, 156 ch ou 240 ch, le Junior promet des performances remarquables et une conduite sportive et engageante. La batterie de 54 kWh (kilowattheures) présente une densité énergétique élevée et un rapport énergie nominale/énergie utilisable optimal. En termes d’a utonomie , la version de 156 ch offre jusqu’à 410 km en cycle WLTP ou 590 km en cycle urbain. La recharge est également rapide et simple, prenant moins de 30 minutes pour passer de 10 à 80% de charge sur une borne de recharge rapide DC de 100 kilowatts (kW). Le nouveau Junior offre deux options de propulsion pour sa version hybride : une traction avant ou une transmission intégrale Q4, une première dans le segment premium, qui sera disponible ultérieurement. La version hybride adopte une architecture VGT (turbo à géométrie variable) 48 volts de 136 ch. Le moteur à combustion interne est un 3 cylindres de 1.2 litre avec un turbo à géométrie variable et une chaîne de distribution pour une fiabilité accrue. Le composant électrique comprend une batterie lithium-ion de 48 volts et un moteur électrique de 21 kW intégré à la boîte de vitesses à double embrayage à 6 rapports, travaillant avec l’ onduleur et l’ unité de commande de la transmission pour une efficacité optimale.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : Revirement du marché : baisse de 9,26% des ventes de voitures neuves au Maroc || subtitle : Selon les statistiques de l’Association des importateurs des véhicules au Maroc, les ventes automobiles ont atteint 10.765 voitures neuves en février dernier, en baisse de de 9,26% par rapport la même période de l’année précédente. || body : En février 2024, les ventes de voitures neuves au Maroc ont chuté de 9,26%, marquant un revirement après le début prometteur de l'année. Alors qu'une croissance encourageante de 6,63% avait été enregistrée en janvier 2024 par rapport à la même période de l'année précédente, le marché a connu une baisse significative, avec seulement 10.765 unités vendues en février, contre 11.864 en février de l'année précédente. Janvier 2024 démarre sur les chapeaux de roues : +6,63% pour le marché automobile marocain Après une année 2023 qui a stagné par rapport à 2022, le marché automobile marocain entame l'année 2024 sur une note positive, enregistrant une hausse de 6,63% avec 12.084 unités vendues en janvier 2024, contre 11.333 en janvier 2023. La tendance habituelle se maintient, avec une prédominance des ventes de véhicules particuliers (VP), totalisant 9.463 unités vendues en février 2024. Cependant, ces chiffres marquent une baisse de 12,29% par rapport à février 2023, où 10.789 unités avaient été vendues. En revanche, les ventes de véhicules utilitaires légers (VUL) ont augmenté de 21,12%, passant à 1.302 unités vendues en février 2024 contre 1.075 en février 2023. Dans le segment des véhicules particuliers (VP), la marque Dacia maintient sa position dominante avec une part de marché (PDM) de 26%, ayant écoulé 2.467 unités en février 2024. Renault suit de près avec 1.310 unités vendues et une PDM de 13,84%, suivi par Hyundai avec 790 unités vendues, représentant 8,35% de PDM, selon les informations fournies par l’Association des importateurs des véhicules au Maroc (AIVAM). En ce qui concerne le segment des véhicules utilitaires légers (VUL), Renault se classe en tête avec 337 unités vendues, ce qui représente une PDM de 25,88%. Ford occupe la deuxième place avec 237 véhicules vendus, soit 18,20% de PDM, suivi par DFSK avec 134 unités vendues et une PDM de 10,29%. Dans le secteur premium, Audi occupe la première position avec 393 unités vendues en février 2024, en hausse par rapport à 270 unités enregistrées en février 2023. BMW se classe ensuite avec 353 unités vendues, contre 183 unités en février 2023. Mercedes-Benz arrive en troisième position, ayant écoulé 235 unités en février 2024 (251 unités en février 2023). Par ailleurs, les données indiquent que les ventes totales du marché automobile jusqu'à fin février 2024 s'élèvent à 22.849 unités, en baisse de 1,50% par rapport à la même période de l'année précédente où 23.197 unités ont été vendues.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : Les nouveaux intérieurs des Skoda Kodiaq et Superb dévoilés || subtitle : Avant leur lancement prévu cet automne, les futurs modèles Skoda Superb et Kodiaq dévoilent leurs nouveaux tableaux de bord, intégrant une technologie améliorée, une ergonomie optimisée et des matériaux durables. Ils seront proposés avec une seule option de transmission DSG, accompagnée d'un large éventail de groupes motopropulseurs. || body : Skoda présente en avant-première les aménagements intérieurs du SUV Kodiaq et de la berline Superb , dévoilant ainsi les améliorations technologiques, l'ergonomie optimisée, la fonctionnalité accrue ainsi que l'utilisation de matériaux durables au sein de ces habitacles de nouvelle génération. >> Lire aussi : Skoda lance 6 nouveaux véhicules électriques d'ici 2026 Malgré leur style de carrosserie différent, les deux modèles partagent les mêmes bases MQB Evo et la plupart de leurs options de groupe motopropulseur. Il n’est pas surprenant que les modèles aient des intérieurs similaires, comme c’est le cas des frères et sœurs Volkswagen Tiguan et Passat Variant 2024 étroitement liés. Dans l’ensemble, la Superb surbaissée présente un design plus épuré pour le tableau de bord, avec des bouches d’aération de climatisation interconnectées et un éclairage d’ambiance sur toute la largeur sur la garniture de style aluminium. D’un autre côté, le SUV Kodiaq a un motif en forme de X, une console centrale plus haute et aucun ombrage pour le groupe d’instruments. Les deux modèles représentent une amélioration par rapport à leurs prédécesseurs, avec un aspect plus haut de gamme et moderne. La pièce maîtresse des deux modèles est un écran tactile autonome de 13 pouces pour l’info-divertissement. L’écran surélevé est peut-être plus petit que l’unité de 15 pouces disponible dans les Volkswagen Tiguan et Passat, mais semble être suffisamment grand par rapport au reste de l’intérieur. Il est associé à un Virtual Cockpit de 10 pouces et à un affichage tête haute. Intérieurs Skoda : contrôles intuitifs et durabilité intégrée Les concepteurs de Skoda ne s’appuient pas sur l’écran tactile pour faire fonctionner les fonctions importantes du véhicule. Les soi-disant « Smart Dials » sont trois cadrans rotatifs à bouton-poussoir avec écrans intégrés de 1,25 pouces, situés sur la console centrale. Les cadrans extérieurs contrôlent la température et le chauffage/ventilation du siège, tandis que le cadran central est personnalisable et peut être utilisé pour contrôler le volume, la vitesse du ventilateur, la direction de l’air, le mode A/C intelligent, les modes de conduite et même le zoom sur la carte pour la navigation. L’utilisateur peut le personnaliser via l’écran tactile d’info-divertissement et basculer entre les fonctions en le maintenant enfoncé. Dans les deux modèles, le sélecteur de vitesses de la boîte automatique DSG, qui est la seule option, a été déplacé vers la colonne de direction, offrant ainsi plus d’espace de rangement sur la console centrale. Skoda a également ajouté une Phone Box à chargement sans fil avec charge rapide de 15 W pour deux appareils et refroidissement actif, de nombreux compartiments de rangement, des sièges massant en option, un parapluie monté sur la porte, un grattoir à glace, et plus encore. Quant aux textiles intérieurs, ils sont désormais fabriqués à partir de polyester 100% recyclé, améliorant ainsi les références en matière de durabilité des modèles. Dans le même contexte, la sellerie cuir en option bénéficie d’un processus de tannage écologique utilisant des résidus de transformation de grains de café ou des eaux usées issues de la transformation des olives. Comme la plupart des prochains modèles à moteur ICE du groupe Volkswagen, les Skoda Kodiaq et Superb reposent sur une version améliorée de l’architecture MQB. La gamme de groupe motopropulseurs comprend des options diesel, essence, essence hybride léger et hybride rechargeable. Tous seront couplés à un système DSG envoyant automatiquement la puissance soit à l’avant, soit aux quatre roues. Les hybrides rechargeables combinent le moteur essence 1.5 TSI avec un seul moteur électrique et une batterie plus grande de 25,7 kWh permettant plus de 100 km d’autonomie électrique. Les deux nouveaux modèles seront officiellement dévoilés au cours de la saison automnale, et leur mise en vente est planifiée pour l'année suivante.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : Motos électriques : 20 points de vente pour lancer la marque Yadea au Maroc || subtitle : Culture Moto et Yadea ont officialisé leur partenariat au Maroc, faisant de Culture Moto le représentant exclusif de Yadea dans le pays. Cette alliance vise à promouvoir la mobilité électrique durable en proposant une gamme de produits de qualité aux Marocains, à des prix variant de 6.000 à 30.000 Dirhams. || body : Culture Moto et Yadea , un géant mondial de la mobilité électrique , ont officialisé leur partenariat au Maroc aujourd’hui, le 8 septembre, à Casablanca. Désormais, Culture Moto est le représentant exclusif de Yadea dans le pays. La marque est réputée pour ses solutions de mobilité électrique durables. Elle a déjà servi plus de 70 millions d'utilisateurs dans plus de 100 pays, détenant le rang de numéro 1 mondial en ventes annuelles pendant six années consécutives. En introduisant Yadea sur le marché marocain, Culture Moto ambitionne d'offrir aux Marocains des produits de mobilité verte répondant aux normes internationales. Ce partenariat stratégique permet à Culture Moto de s'engager dans la mobilité électrique et de contribuer à la transition écologique et au développement durable, des objectifs cruciaux pour le Maroc. >>Lire aussi : Motos électriques : le leader mondial Yadea prend pied au Maroc Yadea est proposée à des prix variant de 6.000 à 30.000 DH Aziz Kammah , PDG de Culture Moto, a exprimé sa satisfaction quant à ce partenariat : « nous sommes ravis de la confiance placée par le leader mondial Yadea dans Culture Moto. Nous partageons les mêmes valeurs, la même vision et des ambitions fortes pour la mobilité électrique. Le partenariat renforce notre positionnement sur le segment à fort potentiel des véhicules électriques à deux roues. Grâce à l'appui du leader mondial, Culture Moto ambitionne d'atteindre le leadership sur le marché des scooters électriques au Maroc ». Joy Wang , Directrice des ventes Afrique et Europe chez Yadea, a ajouté : « le lancement de Yadea au Maroc s'inscrit dans le cadre de notre politique d'expansion à l'international. Avec notre partenaire exclusif Culture Moto, nous avons l'ambition de saisir les opportunités du marché marocain de la mobilité électrique. Notre présence vise à offrir une expérience ultime de conduite électrique à deux roues aux utilisateurs marocains ». Pour soutenir cette initiative, Culture Moto a mis en place un réseau de 20 points de vente dans plusieurs villes marocaines, avec d'autres prévues à l'avenir. Cette gamme de véhicules électriques Yadea est proposée à des prix variant de 6.000 à 30.000 Dirhams, répondant ainsi à divers besoins, de la micro-mobilité aux solutions de flotte pour les entreprises.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : Bridgestone soutient l'équipage «Les Amazelles» pour le 33e Rallye Aïcha des Gazelles || subtitle : Bridgestone soutient l'équipage marocain «Les Amazelles» pour le Rallye Aïcha des Gazelles, promouvant l'aventure et l'autonomisation des femmes. Imane Guennouni et Soukaina Misbah incarneront la détermination lors de cette compétition du 12 au 17 avril 2024. || body : À l'occasion de la 33e édition du Rallye Aïcha des Gazelles , sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI , Bridgestone , acteur mondial dans le domaine des pneumatiques et de la mobilité , annonce son partenariat avec l'équipage exclusivement marocain « Les Amazelles ». >> Lire aussi: L’équipage mére-fille de Peugeot remporte l'édition 2023 du Rallye Aicha des Gazelles Avec Imane Guennouni , directrice de site de 36 ans, et Soukaina Misbah , entrepreneure de 34 ans, à son bord, l'équipage «Les Amazelles» symbolise l'engagement et la détermination, selon Bridgestone. Les deux femmes participent dans la catégorie 4x4/Camion avec un Ford Ranger . «Énergie, fierté et une bonne dose d'optimisme et de bonne humeur sont notre devise pour vivre pleinement ce challenge et franchir fièrement la ligne d'arrivée. Vivre cette liberté inconditionnelle, en tant que femmes et pour toutes les femmes», ont-elles déclaré avant le début de cette aventure, prévue du 12 au 17 avril 2024. Bridgestone a décidé de soutenir «Les Amazelles» en raison de leur adhésion aux valeurs essentielles du Rallye Aïcha des Gazelles. Cet événement emblématique, rassemblant des femmes du monde entier dans le désert marocain , offre une expérience singulière axée sur l'aventure humaine, le respect de l' environnement et l' autonomisation des femmes . Jacques Fourie , président de Bridgestone, a déclaré : «Notre partenariat avec l'équipage “Les Amazelles” pour le 33e Rallye Aïcha des Gazelles nous remplit de fierté, car leur détermination, leur camaraderie et leur esprit inébranlable correspondent parfaitement aux valeurs qui nous sont chères chez Bridgestone. Nous croyons qu'il faut donner aux gens les moyens de repousser leurs limites, de relever des défis et d'expérimenter l'essence de la vraie liberté. Ce partenariat soutient non seulement cette vision, mais promeut également les valeurs de l'autonomisation des femmes, de la durabilité environnementale et de la mobilité inclusive. Ensemble, nous espérons ouvrir la voie à une communauté plus lumineuse et plus résiliente».</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : Les ventes de voitures neuves ont baissé de 15,72 % en septembre 2023 (AIVAM) || subtitle : Les ventes globales des voitures neuves au Maroc se sont établies à 11.713 unités à en septembre dernier, en baisse de 15,72% par rapport au même mois en 2022, selon les statistiques mensuelles de l'Association des importateurs de véhicules au Maroc (AIVAM). Le marché automobile global en cumul à fin septembre 2023 totalise 117.375 unités, en baisse de 2,92 % comparativement à la même période en 2022 où il s’est écoulé 120.905 unités. || body : Par segment, le véhicule particulier (VP) a connu une baisse de 15,19 % avec 10.116 unités vendues en septembre 2023 par rapport au mois de septembre 2022 durant lequel s’étaient écoulées 11 928 unités, alors que le véhicule utilitaire léger (VUL) a enregistré une baisse de 18,93% au cours de la même période avec 1.597 unités vendues contre 1.970 unités vendues en septembre 2022, fait savoir l'AIVAM. >> Lire aussi : Les ventes des voitures au Maroc baissent de 2,92% au mois d’août A fin septembre 2023, le marché automobile global en cumul totalise 117.375 unités, en baisse de 2,92 % comparativement à la même période en 2022 où il s’est écoulé 120.905 unités. La marque Dacia domine le segment des VP, avec une part de marché (PDM) de 23,51%, soit 24.944 unités écoulées à fin septembre 2023, suivie de Renault qui a vendu 16.936 unités (PDM de 15,96%) et de Hyundai (11.902 unités et 11,22% de PDM), précise la même source. Pour ce qui est du segment VUL, Renault a écoulé 2.617 unités (23,19% de PDM), devant DFSK qui a vendu 1.738 véhicules (15,40%) et Ford avec 1.428 unités (12,65%).</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : Opel proposera une version électrique de chacun de ses modèles en 2024 || subtitle : La gamme électrifiée d’Opel comprend déjà des véhicules 100% électriques, hybrides rechargeables et à pile à hydrogène, et bientôt des hybrides 48 volts. || body : La course des constructeurs automobiles à l’électrification de leurs véhicules s’accélère. Dans ce contexte, le constructeur allemand Opel franchit une étape importante sur sa voie vers le 100% électrique en annonçant que le successeur du SUV urbain Crossland sera lui aussi proposé avec une motorisation purement électrique en 2024. Cela signifie que chaque modèle de la marque à l’éclair sera disponible en version 100% électrique dès l’année prochaine. «Avec le successeur du Crossland , nous proposerons le plaisir de la conduite 100% électrique sur toute notre gamme et nous permettrons à nos clients de profiter d’une mobilité sans émissions locales avec chacun de nos modèles», indique Florian Huettl, CEO d’Opel . L’offre 100% électrique d’ Opel s’étend dès maintenant de la voiture sans permis Rocks Electric aux versions tout électriques de la Corsa et du Mokka , en passant par le Combo-e Life ou le Zafira-e Life . Ces propositions viennent d’être rejointes par la nouvelle Astra Electric , dont les commandes viennent d’être ouvertes en Allemagne et qui sera suivie l’année prochaine par le successeur 100% électrique du SUV Grandland . Sans oublier que les versions 100% électriques de l’ensemble de l’offre utilitaire composée du Rocks Electric Kargo , du Combo-e , du Vivaro-e et du Movano-e sont d’ores et déjà disponibles. L’offre des véhicules électrifiés d’Opel comprend également d’autres alternatives, notamment les modèles performants de la nouvelle sous-marque Opel GSe . L’ Astra GSe , l’ Astra Sports Tourer GSe et le Grandland GSe offrent une puissance de 221 kilowatts (kW)/300 ch et un couple maximal élevé de 520 Nm. En outre, Opel continue de jouer un rôle de pionnier dans le développement des fourgons à pile à combustible. Le Vivaro-e Hydrogen est déjà commercialisé et un gros fourgon, également à pile à combustible, devrait suivre en 2024. Par ailleurs, les hybrides 48V rejoindront bientôt la gamme de véhicules électrifiés, en commençant par la nouvelle Corsa récemment annoncée. Les moteurs de 74 kW/100 ch et 100 kW/136 ch seront associés à une nouvelle transmission automatique à double embrayage. La nouvelle Corsa offrira ainsi aux clients un choix particulièrement fourni de motorisations, allant de l’électrique pur à l’hybride en passant par les moteurs thermiques à haut rendement, ce qui est inégalé sur ce segment. À noter qu’ Opel proposera 15 modèles électrifiés d’ici la fin de l’année. Elle s’est également engagée à proposer en Europe un portefeuille de produits 100% électriques d’ici 2028. Lire aussi : Seat Ateca vs Opel Grandland : un duel captivant entre SUV compacts</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : CFAO Mobility Maroc annonce l’arrivée de Omada et Jaecoo sur le marché marocain || subtitle : CFAO Mobility Maroc s’associe avec les marques Omada et Jaecco pour offrir une large gamme de véhicules urbains et connectés aux consommateurs marocains, la commercialisation commençant au premier semestre 2024. || body : CFAO Mobility Maroc vient de conclure un accord de distribution avec les marques Omada et Jaecoo, filiales du constructeur automobile Chery. Cette collaboration entraînera la commercialisation d’une vaste gamme de véhicules des deux marques au Maroc dès le premier semestre 2024, avec l’ouverture prochaine d’un showroom dédié sur la corniche à Casablanca. D’après CFAO Mobility Maroc, ce partenariat avec un constructeur automobile de renommée mondiale, via ses marques Omada et Jaecoo, se caractérise par la parfaite adéquation des modèles au marché marocain. L’importateur affirme que les deux marques mettent l’accent sur l’innovation et la technologie dans leur stratégie de croissance, ciblant ainsi une clientèle urbaine, connectée et attentive aux nouveaux designs. Les prochains mois verront la distribution des modèles Omada 3, Omada 5, et Jaecco 7 au sein du Royaume, avec également l’arrivée du modèle électrique Omada 5 EV. Laurent Genet, directeur général de CFAO Mobility Maroc a déclaré : «en tant qu’acteur de référence dans la distribution de véhicules, notre engagement est de nouer des partenariats avec les plus grandes marques internationales. Au Maroc, nous sentons qu’il existe une forte attente de la part de nos clients sur ce segment de véhicules à haute dimension technologie. Ce nouveau showroom, qui verra le jour à Casablanca, en sera la meilleure vitrine». Selon CFAO Mobility Maroc, après deux années difficiles liées à la pandémie de la Covid-19, le marché automobile marocain a su faire preuve de résilience et s’adapter aujourd’hui à de nouveaux enjeux : l’hybridation des motorisations et l’arrivée des véhicules électriques et c’est ainsi qu’elle aspire à vendre les modèles qu’elle représente avec succès dans le Royaume. CFAO Mobility Maroc, filiale de CFAO Mobility, distribue des marques telles que Suzuki, DAF Trucks, JCB et HINO depuis 2000. Avec des concessions à Casablanca, Agadir, Tanger et Marrakech, elle répond aux besoins de mobilité des particuliers et des professionnels.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : Mercedes Benz lance la nouvelle Classe E || subtitle : La nouvelle Mercedes Classe E, dont les essais presse viennent de se dérouler en Autriche, se veut une pionnière dans le passage du moteur à combustion au moteur électrique. Attendue en Europe en automne prochain, elle est dotée d’une nouvelle architecture électronique qui permet une expérience digitale globale. || body : Lancée depuis plus de 75 ans, la Mercedes Classe E fait office de référence dans la catégorie moyenne supérieure. Pour consolider son succès phénoménal, la berline de luxe vient de subir une métamorphose en profondeur, cherchant ainsi à ouvrir un nouveau chapitre dans le domaine des berlines Affaires. >> Lire aussi : Le Mercedes CLE 2024 arrive en tant que successeur des Classe C et Classe E coupés La nouvelle Classe E affiche un nouveau design charismatique. Le court porte-à-faux avant et le long capot moteur sont suivis par un habitacle très reculé. Le design « Cab-Backward » est complété par un porte-à-faux arrière équilibré. Une surface semblable à une Black Panel relie la calandre aux phares. Cet insert en noir brillant rappelle visuellement les modèles de Mercedes-EQ. La calandre tridimensionnelle est progressive ou classique, selon la ligne d’équipement. La nouvelle berline est dotée de série de phares LED hautes performances. En option, Digital Light est disponible avec ou sans fonction de projection. Toutes les variantes de phares offrent un design distinctif de jour comme de nuit. Les feux de jour ont la forme d’un sourcil, typique de la marque. Des bossages accentuent le capot moteur. À l’intérieur, la Classe E fait partie des favoris de son segment en termes d’espace. Le conducteur bénéficie de cinq millimètres de plus d’espace pour la tête que dans le modèle précédent. L’empattement allongé de deux centimètres profite en particulier aux passagers arrière : l’espace aux genoux et l’espace maximal pour les jambes augmentent respectivement de 10 et 17 mm. La largeur aux coudes à l’arrière a encore plus augmenté : elle s’élève à 1.519 mm, soit une augmentation de 25 mm et un niveau proche de la Classe S. Le volume de chargement peut atteindre 540 litres. La planche de bord est un élément marquant de l’expérience numérique dans l’habitacle. Si le nouveau modèle est équipé de l’écran passager avant optionnel, la grande surface vitrée du super-écran MBUX s’étend jusqu’à l’écran central. Mercedes Classe E : La part belle aux motorisations hybrides rechargeables Grâce à l’électrification systématique et au downsizing intelligent, la nouvelle Classe E établit des références en matière d’efficience. La moitié des modèles seront des hybrides rechargeables de quatrième génération. Ce taux élevé est atteint par la gamme de produits dès son lancement sur le marché : trois des six versions de cette nouvelle génération combinent les avantages d’un véhicule à moteur thermique avec ceux d’une voiture électrique. Les moteurs thermiques, à quatre et six cylindres, sont issus de la famille actuelle de moteurs modulaires Mercedes-Benz FAME (Family of Modular Engines). Les moteurs diesel et les moteurs à essence disposent, en plus de la suralimentation par turbocompresseur, d’une assistance intelligente avec un alterno-démarreur intégré (ISG). Ce sont donc des semi-hybrides. Grâce à une nouvelle batterie, la puissance du moteur électrique a pu être augmentée de 15 à 17 kilowatts (kW) et le couple boosté à 205 Nm. Avec une puissance d’entraînement électrique de 95 kW (129 ch) et une autonomie de plus de 100 kilomètres en mode 100% électrique (WLTP), les moteurs pourront rouler en mode 100% électrique sans utiliser le moteur thermique dans de nombreux cas et pendant de nombreuses journées. D’autres motorisations hybrides rechargeables suivront. L’agilité de la nouvelle Classe E est due en grande partie au guidage précis des roues avant sur quatre bras. À l’arrière, grâce à ses cinq bras, l’essieu multibras offre de bonnes qualités en termes de guidage de roues et de tenue de cap. Sur l’essieu avant, les ressorts et les amortisseurs sont réunis dans une jambe de force et ne s’occupent pas des tâches de guidage des roues, la suspension réagit donc avec beaucoup de sensibilité. Les modèles semi-hybrides sont équipés de série d’une suspension à ressorts en acier Agility Control avec système d’amortissement sélectif. Par rapport au châssis des hybrides rechargeables, elle est en outre abaissée de 15 millimètres. La nouvelle routière allemande est disponible en option avec le « ack Technique». Il comprend la suspension pneumatique intégrale Airmatic avec amortissement réglable en continu ADS+ et la direction de l’essieu arrière. L’ Airmatic avec coussins d’air et amortisseurs ADS+ adaptatifs réagit avec une grande sensibilité. Le correcteur d’assiette est une composante d’Airmatic. Celui-ci maintient la garde au sol à un niveau constant, quel que soit le chargement de la voiture, mais effectue aussi des ajustements si nécessaire. Mercedes Classe E : Une batterie de systèmes d’assistance à la conduite L’équipement de série de la Classe E comprend, entre autres, l’assistant de régulation de distance Distronic actif, Attention Assist, le freinage d’urgence assisté actif, l’assistant de franchissement de ligne actif, le «Pack Stationnement» avec caméra de recul et l’assistant de limitation de vitesse. L’état et l’activité des systèmes d’assistance à la conduite sont affichés en plein écran sur l’écran d’assistance du conducteur. Le «Pack Assistance à la conduite Plus» est également proposé en option, par exemple dans le cadre du «Pack Premium». L’assistant directionnel actif aide le conducteur à suivre sa voie. Comme c’était déjà le cas sur l’autoroute, la Classe E peut désormais redémarrer automatiquement après un long arrêt en ville ou sur une route de campagne. Autre nouveauté : si l’assistant directionnel actif n’est plus opérationnel en raison de l’absence de marquages clairement visibles, il le signale au conducteur en faisant vibrer le volant. Mercedes Classe E : Divertissement Les innovations numériques dans l’habitacle rendent la Classe E plus intelligente et lui permettent d’atteindre une nouvelle dimension de personnalisation et d’interaction. Parallèlement, son architecture électronique est davantage déterminée par le logiciel que par le matériel. Les fonctions de calcul de domaines jusqu’ici séparés se font dans une seule unité de calcul. Les écrans et le système d’infodivertissement MBUX se partagent ainsi un nouvel ordinateur central de véhicule très performant. Ce mode de multiplexage augmente les performances et la rapidité des flux de données. Le «Pack Divertissement» (Pack Divertissement Plus MBUX) comprend des services Mercedes me connect et un pack de données d’un fournisseur tiers. En fonction du marché, il s’appuie sur un module de communication utilisant la 5G comme technologie de transmission.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : «Le Matin Auto» au volant du Honda CR-V 2.0 i-MMD Titanium || subtitle : La sixième génération du Honda CR-V affiche un design épuré et s’allonge de 10 cm pour optimiser l’espace intérieur. Propulsé par une motorisation hybride performante, il offre confort, équipements modernes et sensations de conduite premium, constituant une proposition solide sur le marché des SUV. || body : La sixième génération du Honda CR-V est désormais sur le devant de la scène. Après une carrière en retrait au Maroc , comparé à ses homologues japonais et coréens plus marqués, ce nouveau modèle se veut une offensive renouvelée. Sur le plan du design, les lignes gagnent en sobriété, avec une calandre discrète et des phares affinés. L’arrière, moins imposant, présente des vitres latérales plus amples, sans succomber à la tendance des SUV coupés. Dans le cadre de cette mise à jour, le CR-V s’allonge de 10 cm, atteignant désormais 4,70 mètres, avec une extension de l’empattement de 4 cm. Cette transformation le positionne avantageusement face à des concurrents tels que le Toyota Rav4, le Kia Sportage et le Hyundai Tucson. L’objectif principal est d’optimiser l’espace, tant au niveau des jambes que du compartiment à bagages, qui offre désormais 587 litres. Bien que le coffre propose une banquette coulissante pour un gain supplémentaire de volume, le Honda CR-V ne propose pas de troisième rangée de sièges. Le nouveau Honda CR-V débarque au Maroc avec une motorisation hybride Le nouveau Honda CR-V vise à s'imposer parmi les grands SUV, se distinguant par ses dimensions plus imposantes. Doté d'une motorisation hybride générant 204 ch de puissance, ce modèle offre des aides à la conduite avancées et des équipements de pointe en matière de technologie. Honda CR-V : intérieur ergonomique Le design intérieur du CR-V , partageant de nombreux éléments avec la nouvelle Civic , divise les opinions entre son côté classique et néo-rétro. Certains le trouvent trop conventionnel, tandis que d’autres apprécient son style ergonomique. Malgré des critiques sur le grillage alvéolé de la planche de bord, jugé trop sportif, la qualité des matériaux et l’assemblage sont généralement bien accueillis. La console centrale, bien que massive, n’empiète pas sur l’espace à l’avant. Le CR-V offre des caractéristiques pratiques, telles que la caméra sous le rétroviseur droit, qui affiche l’angle mort sur l’écran tactile central. En matière d’équipement, le SUV se distingue avec un ensemble complet comprenant le régulateur de vitesse adaptatif, l’aide au maintien dans la voie, la caméra 360 ° et le toit panoramique. Ces fonctionnalités renforcent l’habitabilité et la compétitivité du CR-V par rapport à ses concurrents. Globalement, le nouveau CR-V présente une proposition solide avec un intérieur bien pensé, une qualité de fabrication appréciée et un ensemble d’équipements modernes qui répondent aux attentes du segment des SUV compacts . Motorisation hybride pour le Honda CR-V Le Honda CR-V propose une seule option de motorisation, entièrement hybride, abandonnant le traditionnel moteur thermique. Doté d’un bloc de 2.0 litres associé à deux moteurs électriques, il délivre une puissance de 204 ch et un couple remarquable de 335 Nm, surpassant des concurrents tels que le Toyota Rav4 (221 Nm). Le choix d’un moteur atmosphérique à cycle Atkinson, peu réputé pour sa force à bas régime, est compensé par une configuration astucieuse où les roues sont principalement entraînées par un moteur électrique puissant, tandis que le moteur thermique agit principalement comme générateur, ne se connectant aux roues que lors de phases spécifiques. Sur le plan du confort, le nouveau CR-V se démarque avec une capacité impressionnante à absorber les irrégularités de la route grâce à un amortissement piloté adaptatif en continu. L’insonorisation exemplaire des bruits de suspension contribue à une expérience de conduite premium. Les sensations au volant sont également au rendez-vous, avec une direction directe, précise et informative, caractéristique propre à Honda . Les mouvements de caisse sont bien maîtrisés, ajoutant à la qualité globale de la conduite. Nouveau Honda CR-V Verdict Le nouveau CR-V aspire clairement à une élévation de statut vers le segment premium. Avec une stature agrandie, des équipements accrus, une motorisation fiable et puissante, il ambitionne de conquérir un public plus large. Malgré un tarif dépassant les 500.000 DH, marquant une transition par rapport à son orientation initiale vers le grand public, cette évolution positionne le CR-V en concurrence avec d’autres SUV hybrides tels que le Kia Sportage, tout en offrant un ensemble attractif et compétitif. Sur la finition Titanium 8 Airbags (frontaux, latéraux et rideaux), ABS, EBD, Assistance à la stabilité du véhicule, HSA, HDC, Frein de stationnement électronique avec Auto-Hold, Moniteur de l’attention du conducteur, Réglage automatique des phares, Feux antibrouillard avant LED, Signal d’arrêt d’urgence, Système de freinage à atténuation de collision, Système d’assistance au maintien de la voie, Alerte de franchissement de ligne, Atténuation de la sortie de route, Avertisseur de collision avant, Lane Watch, Climatisation automatique bi-zone avec diffuseur arrière, Phares automatiques, Caméra multivue 360 degrés, Radars avec 4 capteurs de stationnement, Feux avant adaptatifs, Détecteur de pluie, Rétroviseurs électriques rabattables à distance avec gradation automatique, Sièges conducteur et passager à réglage électrique, Hayon électrique avec fonction mains libres, Contrôle actif du bruit à 3 micros, Fonction Coming Home, Régulateur de vitesse adaptatif avec suivi à basse vitesse, Jantes en alliage 18 pouces, Affichage tête-haute, Feux à LED de virage avant séquentiels, Phares à LED, Feux de jour à LED, Rails de toit, Aileron de porte arrière, Toit ouvrant panoramique, Antenne en forme d’aileron de requin, Interface TFT d’information du conducteur de 10,2 pouces, Écran tactile 9 pouces avec navigation, Apple CarPlay et Android Auto, 2 ports USB (avant/arrière), Chargeur sans fil, 12 Haut-parleurs. Équipements du nouveau Honda CR-V Caractéristiques techniques Moteur 2.0 i-MMD (H) Cylindrée (cc) 1.993 Puissance fiscale (cv) 11 Puissance maxi (ch) 204 Couple maxi (Nm) 335 Boîte de vitesses BVA Vitesse maxi (km/h) 194 Accélération (0-100 km/h) 9 (s) Consommation (l/100 km) (urbaine/rurale/mixte) 7,5/4,8/5,9 Finition Executive (DH) 504.000 Finition Titanium (DH) 550.000</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : Automobile : les ventes grimpent de 22,01% en novembre, le bilan annuel dépassera celui de 2022 || subtitle : Au rythme enregistré en novembre, le marché automobile national est bien parti pour dépasser le résultat réalisé l’année dernière avec 161.410 livraisons. Surtout qu’il n’est pas difficile de dépasser les 16.121 véhicules livrés en décembre 2022, qui était le pire décembre depuis 2014. || body : À un mois de la fin de l’année, le marché automobile marocain s’achemine vers un résultat similaire à celui de l’année dernière. En effet, selon les dernières statistiques de l’Association des importateurs des véhicules au Maroc (Aivam), les immatriculations globales (voitures particulières + véhicules utilitaires légers) se sont élevées, à fin novembre, à 143.986 unités, contre 145.289 unités à la même période de l’année dernière, soit une légère baisse de 0,90%. Les ventes de voitures neuves en baisse de 2,83% à fin octobre 2023 (AIVAM) Les ventes de voitures neuves au Maroc se sont établies à 130.214 unités durant les dix premiers mois de cette année, en baisse de 2,83% par rapport à la même période en 2022, selon l'Association des importateurs de véhicules au Maroc (AIVAM). Comme d’habitude, les voitures particulières (VP) font l’essentiel de ce volume avec 129.431 unités écoulées, en légère progression de 0,42% en glissement annuel. De leur côté, les véhicules utilitaires légers (VUL) ont accusé un retard de 11,22%, à 14.555 livraisons. Pour le seul mois de novembre, les ventes globales ont enregistré une belle progression de 22,01% en glissement annuel, à 13.772 unités écoulées. Cette embellie est le résultat de la multitude de promotions offertes par les importateurs en cette fin d’année. Au rythme enregistré en novembre, le marché est bien parti pour dépasser le résultat réalisé l’année dernière avec 161.410 livraisons. D'autant qu’il n’est pas difficile de dépasser les 16.121 véhicules livrés en décembre 2022 (qui était le pire décembre depuis 2014 à cause du contexte économique international difficile suite notamment à la pénurie des semi-conducteurs et le dérèglement de la logistique mondiale). Les ventes des voitures particulières au mois de novembre ont été, comme toujours, dominées par Dacia qui a accaparé 23,58% de parts de marché (PDM) avec 2.834 véhicules commercialisés. La marque roumaine est talonnée par une autre marque du Groupe Renault Maroc. Il s’agit de Renault qui a livré 2.148 voitures particulières, en progression de 53,10% par rapport à la même période de l’année dernière (17,87% de parts de marché). Le podium est fermé par la marque Peugeot, dont les livraisons se sont élevées au mois de novembre à 1.147 (9,54% de PDM). La marque au lion a enregistré la fulgurante progression de 74.58% par rapport à novembre 2022.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : Grève chez Vueling en France : un tiers des vols annulés mercredi et jeudi || subtitle : Environ un tiers des vols exploités par Vueling en France seront annulés mercredi et jeudi en raison d'une grève des personnels navigants, a annoncé mardi la compagnie aérienne, en appelant les syndicats à la "responsabilité". || body : "La compagnie prévoit d'exploiter près de 70% des vols prévus en France pour le mercredi 8 et le jeudi 9 mai dans des conditions régulières", a précisé dans un communiqué le transporteur low-cost basé en Espagne . Royal Air Maroc annule des vols en provenance et à destination de la France ce jeudi En raison du préavis de grève des contrôleurs aériens, jeudi 25 avril en France, Royal Air Maroc est contrainte d'annuler des vols en provenance et à destination de l'Hexagone. Le 29 avril, le SNPNC-FO , représentatif des hôtesses et stewards de la compagnie, a déposé un préavis de grève du 8 au 12 mai, coïncidant avec le week-end prolongé de l'Ascension, pour réclamer des négociations "loyales" avec la direction sur un nouvel accord d'entreprise. La CGT a aussi appelé à cesser le travail. Dans la nuit de lundi à mardi, le SNPNC-FO a déploré que Vueling ait "préféré provoquer la grève plutôt que de réunir les syndicats et trouver une solution" et assuré que mercredi, "22 des 23 vols ayant des équipages de la base de Paris-Orly " seraient annulés. "Le mouvement, très suivi, continue pour les 9, 10, 11 et 12 mai", a ajouté le syndicat dans une déclaration transmise à l'AFP, en assurant être "totalement ouvert à la discussion" pour trouver une issue. De son côté, Vueling s'est dite mardi "convaincue que le dialogue et la compréhension mutuelle doivent prévaloir sur le conflit et en appelle une fois de plus à la responsabilité du SNPNC-FO et de la CGT pour annuler la grève afin de poursuivre les négociations ". La compagnie a indiqué travailler "en coordination avec toutes les équipes pour minimiser les perturbations" causées par ce mouvement social et informer "tous les clients des options alternatives disponibles pour atténuer, autant que possible, les désagréments majeurs". La compagnie revendique un réseau de 248 routes, dont 42 en France au départ d' Orly , Roissy et six autres aéroports français . Elle a transporté plus de 34 millions de passagers en 2023. Fondée en 2004 en Espagne et axée sur le "low-cost", Vueling, dont le siège est à Barcelone , est membre du groupe IAG , aux côtés notamment de British Airways et Iberia .</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur automobile [INST] Rédiger un article de presse sur le thème automobile [/INST] title : Les nouvelles Volkswagen ID.3 GTX et ID.7 GTX Tourer offrent plus de puissance || subtitle : Les Volkswagen ID.3 GTX et ID.7 GTX Tourer offrent des designs distinctifs, des intérieurs sportifs et des moteurs puissants. L'ID.7 Tourer est désormais en prévente, promettant une autonomie de 607 km et une capacité de chargement généreuse. || body : Volkswagen étend sa gamme de modèles sportifs GTX avec les premières mondiales des nouveaux modèles ID.3 GTX et ID.7 GTX Tourer , marquant une avancée significative dans le domaine de la mobilité électrique . Le nouveau Volkswagen Touareg commercialisé au Maroc Le Volkswagen Touareg restylé se distingue par un design revisité, mettant en avant une bande lumineuse et un logo rouge éclairé, ainsi qu'un intérieur enrichi en équipements. Sous son capot, il propose une nouvelle motorisation diesel V6, offrant des puissances de 259 et 286 ch. Ces véhicules dynamiques se distinguent par leur design extérieur unique, leurs signatures lumineuses distinctives, leurs intérieurs sportifs et leurs moteurs puissants, continuant ainsi sur la lancée du succès du label GTX lancé en 2021. Volkswagen prévoit de lancer deux variantes de l' ID.3 GTX à propulsion arrière, dont le modèle phare sera l' ID.3 GTX Performance , une voiture compacte et sportive. Kai Grünitz , membre du conseil d'administration de Volkswagen chargé du développement, a souligné : «Avec sa puissance électrique vive et supérieure, l'ID.3 GTX Performance incarne notre version électrique de l'emblématique Golf GTI Clubsport . Bien que différents, les moteurs électriques et essence ont chacun leur propre caractère, mais ils partagent tous deux une sensation de légèreté lors de l'accélération». Grünitz a ajouté qu'«Avec l'ID.3 GTX, Volkswagen perpétue la tradition de ses modèles GT compacts dans le domaine de la mobilité électrique, promettant un plaisir de conduite inégalé». L’ID.3 GTX se démarque par son design extérieur personnalisé, notamment avec un pare-chocs avant spécifique arborant une nouvelle prise d’air noire en forme de losange et des feux de jour distinctifs. Les éléments noirs brillants, comme les bas de caisse redessinés et la zone inférieure de l’arrière avec un diffuseur, ajoutent à son allure sportive. À l'intérieur, l'ID.3 GTX présente une multitude de caractéristiques spécifiques, telles que des sièges Sport Premium avec des surpiqûres rouges et un volant multifonction assorti. Le cockpit de haute qualité est également unique à la GTX. Quant à l'ID.3 GTX Performance, il offre en plus un contrôle adaptatif du châssis DCC pour une expérience de conduite encore plus dynamique. L’ID.7 GTX Tourer : un break distinctif L' ID.7 Tourer à peine dévoilé, voici déjà l' ID.7 GTX Tourer s'imposant comme le modèle le plus puissant de la gamme. Avec son système de transmission intégrale à double moteur, similaire à celui des ID.4 GTX et ID.5 GTX , il offre une combinaison unique entre l'espace généreux d'un grand break et les performances dynamiques d'une voiture de sport électrique. Kai Grünitz a souligné : «l’ID.7 GTX Tourer inaugure une nouvelle ère de mobilité sportive, avec une réactivité instantanée de ses moteurs électriques qui fournissent leur puissance maximale en une fraction de seconde». Concernant le design, l'avant de l'ID.7 GTX Tourer se distingue des autres modèles de la gamme par un pare-chocs distinctif avec une calandre en nid d'abeille et des graphismes lumineux spécifiques à la GTX, notamment des badges lumineux. Comme pour l'ID.3 GTX, tous les éléments noirs ont une finition brillante. Comme sur l'ID.3 GTX, des jantes en alliage Skagen de 20 pouces sont montées de série sur l'ID.7 GTX Tourer. L'intérieur est raffiné par des équipements tels que des sièges individualisés (chauffants à l'avant) avec lettrage GTX perforé dans les dossiers, des passepoils rouges sur les sièges, des coutures rouges sur le tableau de bord et les garnitures de portes ainsi qu'un volant multifonction spécifique GTX avec coutures décoratives rouges. Nouveau lifting de la Volkswagen Golf 8 La Volkswagen Golf 8 restylée célèbre son demi-siècle d’existence. Cette mise à jour inclut de nouveaux phares avant et arrière, ainsi qu’un nouveau système d’info-divertissement. De plus, la gamme comprend neuf options de motorisation, offrant un choix entre essence, diesel, hybride classique, hybride léger et hybride rechargeable. Volkswagen investit pleinement dans sa gamme de véhicules électriques GTX. L'ID.3 GTX offre la puissance électrique la plus élevée de l'entreprise, atteignant jusqu'à 240 kW (321 ch) dans sa version Performance, tandis que l'ID.7 GTX Tourer devient le break le plus puissant jamais fabriqué par VW, avec une puissance totale de 250 kW (335 ch) provenant de deux moteurs électriques. Volkswagen démarre les préventes du nouvel ID.7 Tourer La mise à la prévente de l'ID.7 Tourer de Volkswagen a eu lieu il y a une semaine, précédant de peu le dévoilement de sa GTX. Propulsée par un moteur électrique de 210 kW et une batterie de 77 kWh, elle promet une autonomie WLTP de 607 km et peut être rechargée de 10 à 80% en seulement 28 minutes. Avec jusqu'à 1.714 litres de capacité de chargement, elle offre un espace intérieur spacieux et est équipée de nombreuses fonctionnalités de série telles que le système d'infodivertissement avec un écran tactile de 15 pouces, ainsi que des systèmes d'assistance avancés. De plus, la personnalisation est facilitée par des packs d'équipements optionnels, permettant aux clients de choisir les fonctionnalités qui correspondent le mieux à leurs besoins. En outre, des innovations telles que l'application Wellness In-Car ajoutent une touche de bien-être à l'expérience de conduite.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Dialogue compétitif : la nouveauté du décret des marchés publics (Tribune) || subtitle : None || body : Par Kaddour Lasfar, docteur en droit public et sciences politiques – chercheur en gouvernance des marchés publics. Le 1er septembre 2023, le nouveau décret n° 2-22-431 relatif aux marchés publics publié le 8 mars 2023 entrera en vigueur, instaurant une nouvelle gouvernance de la commande publique. Par ce décret, le droit des marchés publics se modernise davantage en rendant possible le recours à des procédures d’achat plus pertinentes pour certains grands projets présentant certaines complexités ou caractéristiques particulières. Le dialogue compétitif est défini par l'article 12 du nouveau décret comme étant «la procédure par laquelle le maître d’ouvrage engage un dialogue avec les candidats admis à y participer en vue de déterminer ou de développer des solutions de nature à répondre à ses besoins». Sur la base de ces solutions, les participants au dialogue seront invités à remettre une offre au maître d’ouvrage concerné. Le dialogue compétitif, en tant que nouvelle forme de réalisation des marchés publics de services, de fournitures ou de travaux, pourrait alors faciliter l’atteinte de l’objectif de la performance globale de l’action financière publique. En effet, le recours à cette procédure est possible lorsque le maître d’ouvrage se trouve objectivement en difficulté de définir avec précision, par ses propres moyens et à l'avance, ses besoins ainsi que les conditions et les moyens techniques auxquels il devra recourir pour les satisfaire. Cette difficulté pourrait se poser quand les prestations sont complexes ou intellectuelles ou encore lorsqu’il n’est pas possible d’établir le montage juridique ou financier du projet à réaliser. L’acheteur public peut désormais faire appel au dialogue compétitif pour la réalisation par exemple de certains projets portant sur des réseaux informatiques de nature complexe ou, plus généralement, pour des projets présentant des difficultés particulières pour lesquels il ne dispose pas de visibilité claire et suffisante. Ce dialogue permet alors à cet acheteur public de bénéficier de l’expertise et des technologies que maîtrise l’entrepreneur privé notamment de son aide et assistance en matière de définition des besoins à satisfaire. La procédure de dialogue compétitif, une réponse adéquate aux besoins complexes Le dialogue compétitif présente par rapport à l' appel d'offres , l'avantage de conférer une vision plus complète et comparative des solutions techniques, financières ou juridiques que le marché peut offrir, puisque les offres ne seront pas, dès le début, enfermées dans des spécifications techniques prédéfinies et précises. Il s'apparente à une négociation avec les mêmes contraintes de l'appel d'offres (égalité de traitement des concurrents, garantie de la transparence de la procédure, respect du secret professionnel et des affaires, des dispositions sur la propriété intellectuelle et de la confidentialité de la procédure, etc.). La procédure de dialogue compétitif est semblable à d’autres procédures de passation des marchés publics , en l’occurrence la procédure de l’ appel à manifestation d’intérêt et celle de la négociation malgré les différences qu’il présente par rapport à ces dernières. En effet, si l’appel à manifestation d’intérêt a pour objectif d’identifier les entreprises œuvrant dans un domaine déterminé en vue du lancement éventuel d’un appel d’offres pour la réalisation de prestations données, le dialogue compétitif a pour objectif de déterminer les conditions juridiques et financières ainsi que l’objet du futur marché. Une fois ces conditions sont arrêtées, l’ acheteur public peut s’engager dans une négociation avec les prestataires restant en lice à même d’arrêter l’offre définitive susceptible de répondre aux besoins définis dans le programme fonctionnel. La procédure négociée, quant à elle, se caractérise par la remise d’une offre initiale sur la base de critères et exigences préalablement définis par l’acheteur public qui peut décider d’octroyer ultérieurement le marché à l’entreprise remplissant le mieux lesdits critères et exigences. La procédure de dialogue compétitif permettrait donc d’avoir la réponse la plus adéquate possible aux besoins complexes et la possibilité de comparer les différentes solutions proposées par les concurrents. Elle permet également au maître d’ouvrage de déterminer librement, par la négociation, le contenu des prestations et l’adaptation du prix à celles-ci. Mais, cette procédure présente l’inconvénient, d’après l’expérience des pays qui l’ont pratiquée, d’être généralement longue, coûteuse, exigeant beaucoup de rigueur en raison de la question de la complexité des ouvrages qui poserait peut-être un souci de caractérisation. Des prérequis à mettre en place avant de recourir à la procédure de dialogue compétitif La dématérialisation des procédures des marchés publics constitue sans doute un moyen pour dépasser ces inconvénients et renforcer davantage l’intégrité et la concurrence . Elle doit profiter à l’ensemble des acteurs et des secteurs en apportant des avantages à l’organisation de l’acheteur public en termes de transparence, de gain de temps et d’énergie et surtout la réduction des coûts de la commande publique. Ceci dit, pour éviter toute ambiguïté éventuelle et assurer la réussite de la procédure de passation du marché, la conduite d’un dialogue compétitif supposerait, notamment, pour le maître d’ouvrage de comprendre l'intérêt de recourir à la procédure de dialogue compétitif, d’établir un programme fonctionnel détaillé, de structurer les étapes de dialogue et déterminer le nombre de candidats admis à participer au dialogue. Il doit également conduire le dialogue avec chaque candidat, de façon individuelle, sur la base d’idées et solutions qu’il a proposées, de construire de façon itérative le cahier des prescriptions spéciales et clôturer le dialogue en invitant les participants à remettre une offre. En définitive, le dialogue compétitif, une procédure restreinte, constitue une évolution remarquable de la réglementation des marchés publics au Maroc. Cette évolution nécessite l'intervention d'un acheteur public expérimenté et habitué aux méandres d'une législation de nature complexe et éparpillée voire à des techniques d'achat encore peu communément admises dans l' Administration publique . La professionnalisation des acheteurs publics, à travers notamment la formation et le développement de leurs capacités techniques de gestion et d’organisation, s’impose avec plus d’acuité, aujourd’hui, afin d’assurer une gouvernance moderne et avertie de la commande publique . Lire aussi : Marchés publics : adoption d'un décret pour installer un référentiel unique</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : L’âme comme archétype du féminin || subtitle : Plusieurs versets du Coran font référence aux différentes représentations de l’âme humaine (an nafs) en fonction de son degré d’élévation spirituelle. Nous retrouvons dans la pensée soufie de nombreux traités qui classent ces étapes de l’âme comme autant d’états de conscience dans le chemin d’un accomplissement personnel. En l’occurrence les «fuyûdât ar rabbâniya» (Les effusions seigneuriales) du Shaykh Abd el qâdir al Jilânî (m. 1166) dont le mausolée se trouve à Baghdad et selon lequel il y a sept degrés de l’élévation de l’âme, dont le premier est celui de l’âme despotique (an nafs al ammâra). || body : Parmi les mystiques musulmans, Ibn Arabî est sans doute celui qui a le plus magnifié l’archétype du féminin et reconnu l’élévation et les plus hautes réalisations spirituelles d’un grand nombre de femmes qu’il a rencontrées lors de ses nombreux voyages entre Occident (Andalousie, Maghreb et notamment Fès) et Orient. Pour mieux assoir sur un plan métaphysique la prééminence du symbolisme du féminin, il va faire valoir que si selon une tradition bien établie on considère que Ève est issue d’Adam, les deux sont issus d’une «âme unique», qui est une entité féminine. Comme cela est spécifié dans le verset suivant : «Ô Humains craignez Dieu qui vous a créé d’une âme unique et dont Il a créé son épouse et a engendré des deux de nombreux hommes et femmes...» (Cor. 4/1). La grande orientaliste allemande Anne Marie Schimmel a publié quelques études remarquables et, très récemment, Eric Geoffroy, universitaire et spécialiste du soufisme, un livre très complet sur les représentations du féminin dans la pensée islamique. Et j’ai bien sûr déjà eu l’occasion de citer l’ouvrage remarquable du Docteur Asma Lamrabet sur «Le Coran et les femmes». Il y a là une matière très riche que nous ne pourrons pas développer ici. Mais il pourrait être intéressant de tenter l’esquisse d’une herméneutique (ta’wîl ou interprétation spirituelle des textes scripturaires) des figures du féminin à partir des différentes représentations de l’âme humaine (an nafs) dans le texte coranique. Plusieurs versets font référence à ces différentes expressions de l’âme en fonction de son degré d’élévation spirituelle. Nous retrouvons dans la pensée soufie de nombreux traités qui classent ces étapes de l’âme comme autant d’états de conscience dans le chemin d’un accomplissement personnel. En l’occurrence les «fuyûdât ar rabbâniya» (Les effusions seigneuriales) du Shaykh Abd el qâdir al Jilânî (m. 1166), dont le mausolée se trouve à Baghdad et selon lequel il y a sept degrés de l’élévation de l’âme, dont le premier est celui de l’âme despotique (an nafs al ammâra) : «Je ne cherche pas à m’innocenter car c’est le propre de l’âme d’inciter (ammâra)  au mal, à moins qu’elle ne soit touchée par la grâce de Dieu...» (Cor. 12/53). On peut préciser, même s’il a de fait une portée générale, que ce passage coranique se réfère aux circonstances troubles qui ont entouré l’accusation d’abus portée par la femme d’Al Azîz (selon les source bibliques,  Ra’il ou Putiphar) et ceci au moment même où elle regrettait cet acte et reconnaissait l’innocence de Joseph à cet égard. Il faut mentionner que dans certaines exégèses  Zulaykha, la femme de Putiphar, va après cette aventure devenir effectivement l’épouse  de Joseph. Ce qui va donner lieu à plusieurs récits et commentaires mystiques selon lesquels Zulaykha est le symbole de l’âme humaine qui, éprise de la Beauté divine, va entreprendre ce voyage vers la source divine, en traversant de nombreuses épreuves et étapes. «L’amour est comme un océan, dira la grand poète mystique Rûmî, sur lequel les cieux ne sont qu’écume ardente, comme Zulaykha dans son amour pour Yûsuf». Il faut mentionner que dans le Coran ainsi que dans la Bible (Le Cantique des Cantiques), la relation du Roi Salomon avec Belqis, reine de Saba, se prête à une interprétation symbolique et spirituelle similaire. L’étape qui va suivre l’âme despotique est selon la terminologie coranique l’âme admonestatrice, ou l’âme qui se blâme (an nafs alawwâma) : «Non !... Je jure par l’âme qui admoneste» (Cor. 75/2). Le troisième degré de l’âme, décrit dans le Coran, est celui de l’âme inspirée (al nafs al mulhama) : «Par une âme ! – Comme Il l’a modelée en lui inspirant [ce qu’est] son libertinage et sa piété» (Cor.91/7). Il est remarquable que ce degré de conscience de l’âme inspirée est mis en relation dans le Coran de manière différente avec plusieurs figures féminines. C’est en l’occurrence le cas de Sâra (Sarah) qui a eu un échange avec des émissaires angéliques qui sont venus trouver Abraham et leur annoncer la naissance d’un fils, Ishâq (Isaac), malgré leur âge avancé (Cor. 11/69-73). C’est celui aussi de la mère de Moïse (Yokheved dans la Bible) qui sous l’effet de cette inspiration (révélation selon le texte coranique) va mettre son enfant dans un coffret et abandonner son destin à la Providence divine : «Et Nous fîmes la révélation suivante à la mère de Moïse : “Allaite ton fils et si tu as peur pour lui dépose le dans le fleuve et n’éprouve ni crainte ni chagrin à son égard, car Nous allons te le rendre et en faire l’un de nos messagers”» (Cor. 28/7). Ou encore : «Et le cœur de la mère de Moïse devint vide. Et peu s’en fallut qu’elle n’en divulgue la raison, si Nous n’avions pas raffermi son cœur afin qu’elle soit parmi ceux qui [persistent] dans la foi» (Cor. 28/10). Cette dernière mention du «raffermissement (rabatnâ) du cœur» annonce déjà le quatrième degré de l’âme qui est celui de l’apaisement ou de la paix intérieure, l’âme pacifiée (al nafs al mutm’inna). Le verset coranique qui en fait mention détermine également deux autres expressions de l’âme, agréante (râdiya) et agréée (mardiya) : «Ô toi ! âme apaisée ! retourne vers ton Seigneur agréante et agréée» (Cor. 59/27-28). Dans le Coran, Marie traverse plusieurs de ces étapes pour parvenir à un accomplissement, telle qu’elle est décrite par le Prophète Muhammed (PLS), en résonance avec la révélation coranique, comme l’une des quatre femmes parfaites de l’univers : «Et quand les anges dirent : “Ô Marie ! Dieu t’a élue, t’a purifiée, Il t’a élue sur toutes les femmes de l’univers ! Ô Marie prosterne-toi pour L’adorer et incline toi avec ceux qui s’inclinent”» (Cor. 3/42-43). Marie a dû cependant passer par des étapes et de grandes épreuves : «Elle devient donc enceinte de l’enfant et se retira avec lui dans un lieu éloigné. Les douleurs la surprirent au tronc d’un palmier et elle dit : «Malheur à moi ! Que ne sois déjà morte et oubliée d’un grand oubli !» (Cor. 19/22-23). Avant que la réponse ne lui parvienne sous la forme d’un miracle exprimant toute la Miséricorde de Dieu à son égard : «Il (l’enfant) l’appela de dessous d’elle : “Ne t’attriste pas ! Ton Seigneur à fait jaillir un ruisseau à tes pieds. Secoue vers toi le tronc du palmier, il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. Mange, bois et rafraichis tes yeux !”...» (Cor. 19/24-26). Selon cette terminologie des sept degrés mentionnée plus haut, Marie symbolise l’âme apaisée, agréante, agréée et finalement accomplie.  (an nafs al kâmila). PAR Faouzi Skali</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Facultés de médecine : éviter à tout prix une année noire (Billet) || subtitle : Plus qu'un métier, la médecine est une vocation. Et ceux qui l'ont choisie ne le savent que trop. C'est ce qui explique peut-être leur obstination à faire des études longues et difficiles. Mais le spectacle qu'offrent depuis des mois les facultés de médecine est désolant. Les grèves ininterrompues et le bras de fer entre étudiants et autorité gouvernementale n'augurent rien de bon. Il est temps d'écouter la voix de la raison et de faire primer l'intérêt de la Nation. Les futurs médecins méritent mieux. Après tout, ils sont la clé de voûte de la réforme du secteur de la santé. || body : Par Kamal El Alami La médecine , discipline exigeante et noble, se heurte à une pénurie mondiale de praticiens. La formation extrêmement longue, ardue et chronophage expose les étudiants et les internes à des risques psychosociaux considérables. Ce parcours jonché de défis, en plus des exigences des ordres des métiers de la médecine explique la carence criarde de praticiens. Sous la conduite clairvoyante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI , la stratégie marocaine pour la santé s’articule autour d’une approche holistique, intégrant harmonieusement les dimensions industrielles, infrastructurelles, pédagogiques et servicielles. Cette vision globale vise à accompagner le développement socio-économique du pays en dotant le secteur de la santé d’un capital humain à la hauteur des ambitieux projets en cours. La formation se positionne ainsi comme un pilier fondamental d’un système de santé performant et accessible à tous. L’accès aux études de médecine , véritable parcours du combattant, est réservé à une élite d’étudiants brillants, animés par une vocation inébranlable pour ce métier humanitaire qui exige le serment d’Hippocrate lors de la soutenance de la thèse doctorale. Dotés de solides compétences scientifiques, ces futurs médecins font preuve d’une rigueur exemplaire envers eux-mêmes et leurs pairs, déterminés à triompher des épreuves d’un cursus exigeant et à devenir des praticiens compétents. Traditionnellement, ce parcours de formation s’étendait sur au moins sept années d’une seule traite, sans la possibilité d’obtenir un diplôme intermédiaire ou de changer de carrière en capitalisant sur les années réussies. En d’autres termes, un étudiant en médecine est un bachelier jusqu’à l’obtention de son doctorat. La réforme de la formation médicale au Maroc constitue indéniablement une initiative louable, notamment la mise en place de diplômes intermédiaires qui permettent de changer de filière pour ceux qui décrochent de manière précoce. De même, la création de nouvelles facultés de médecine , la construction de nouveaux centres hospitaliers universitaires (CHU) , l’augmentation du nombre d’admis chaque année ainsi que la réduction d’une année de formation le cursus de base sont fondés sur de bonnes intentions à saluer. Il n'y aura pas d'année blanche pour les étudiants en médecine (Akhannouch) Pas d’année blanche pour les étudiants en médecine, en médecine dentaire et en pharmacie. C’est le Chef du gouvernement qui l’a affirmé lors de son passage jeudi dans le cadre d’une émission spéciale des deux chaînes nationales consacrée aux réalisations du gouvernement à mi-mandat. Selon Aziz Akhannouch, 45 revendications portées par les étudiants qui boycottent les cours depuis près de 4 mois ont déjà été satisfaites, sachant que «les canaux de dialogue restent ouverts». Le contexte est plus que jamais favorable à la reprise des discussions. Le signal positif du Chef du gouvernement y est pour beaucoup, ainsi que la maturité et le sens de responsabilité des étudiants. Ces derniers avaient en effet reporté leur marche nationale qui était prévue jeudi sur recommandation de quelques députés qui jouent les bons offices. Toutefois, un changement d’une telle envergure requiert une étude approfondie, une préparation méticuleuse, une conceptualisation claire du nouveau processus et une communication transparente et intense avec l’écosystème concerné. Ce dernier point semble avoir fait défaut en considérant la population cible comme soumise et sans propositions à formuler. La conduite du changement est une mission plus difficile que l’idéation et elle nécessite une écoute active avec une exposition claire des motifs et objectifs afin de faire adhérer les parties concernées et réussir la transition. La mise en œuvre opérationnelle nécessite aussi une attention particulière afin d’identifier les éventuelles dissonances et les traiter de manière agile. À ce titre, la réaction des étudiants des facultés de médecine publiques reflète une lecture de terrain que les autorités concernées gagneraient à écouter et analyser afin de dissiper les malentendus et corriger les éventuelles imperfections. Elle traduit également une frustration légitime face à l’incertitude, au cumul des tensions et le sentiment de l’absence d’un dialogue constructif entre les parties prenantes. Le manque de clarté et de communication autour de la nouvelle structure du cursus , ainsi que des difficultés d’opérationnalisation sur le terrain, ont engendré un rejet en bloc chez les étudiants. Cette situation a dégénéré en un bras de fer inédit avec les deux ministères concernés. Elle a aussi créé une impasse indigne d’un pays comme le Maroc, habitué à gérer avec dextérité des crises autrement plus complexes. Malgré une ouverture initiale au dialogue, le ministère de l’Enseignement supérieur semble avoir opté pour une stratégie d’affrontement indirect, jouant une partie d’échecs gagnée d’avance et fatale à une élite de la jeunesse marocaine qui a choisi, par vocation ou par nécessité, la voie de la formation médicale publique au Maroc . La tenue d’examens pour les étudiants étrangers et militaires, tout en infligeant des notes éliminatoires aux étudiants nationaux otages de l’engrenage de la grève, témoigne de cette approche visant un échec et mat. Dans une intervention télévisée à l’occasion de la présentation du bilan du gouvernement à mi-mandat, le Chef du gouvernement a affirmé avec fermeté que l’année blanche n’était pas envisageable puisque les facultés sont ouvertes et accueillent près de 3 000 étudiants qui suivent les cours et passent les examens . En d’autres termes, Plus de 90% des étudiants engagés dans le boycott s’exposent au redoublement, voire à l’expulsion. Ainsi, le fait d’écarter l’année blanche devient pire que de l’envisager. En réalité, face à l’absence d’un dialogue responsable, les examens du second semestre risquent fort d’être boycottés, contraignant les étudiants à passer par la case rattrapage, synonyme de redoublement, voire d’expulsion pour certains. Si le gouvernement peut se targuer d’une victoire facile et apparente, les dommages collatéraux seront considérables. La crédibilité du système public de formation médicale , véritable ascenseur social pour des jeunes souvent issus de milieux modestes, s’en trouvera fragilisée. Les étudiants brillants pourraient se détourner de cette voie, préférant d’autres filières. D’ailleurs, le rapport publié en mai 2022 par la Commission nationale des étudiants en médecine (CNEMMDP) au sujet des conditions financières et sociales des étudiants fait ressortir les dures vérités des souffrances et misères de cette frange de la jeunesse. Grèves dans les Facultés de médecine : les étudiants en pharmacie veulent mener leur combat à part Depuis la fin de la semaine dernière, les étudiants en pharmacie multiplient les sit-in devant les Facultés de médecine et de pharmacie pour appeler le ministère à traiter leur dossier revendicatif séparément de celui des étudiants en médecine et en médecine dentaire. Une démarche qui pourrait augurer des premières fissures dans le mouvement de protestation que mènent les futurs professionnels de la santé depuis 4 mois. Un tel dénouement de la grève risque également de compromettre l’objectif ambitieux d’atteindre 8.770 diplômés en médecine d’ici 2030 ainsi que les efforts d’atteindre et de dépasser, avant l’organisation de la Coupe du monde, le seuil critique de 23 médecins pour 10.000 habitants, préconisé par l’ OMS . Pire encore, cette impasse pourrait accentuer le sentiment d’incompréhension des futurs médecins et les inciter à poursuivre leur carrière à l’étranger. La réduction du cursus à 6 ans, assortie de diplômes intermédiaires, n’est pas un obstacle en soi, d’autant plus que la médecine générale deviendra elle-même une spécialisation, allongeant de facto la durée de la formation à 8 ou 9 ans. Le nouveau modèle de développement place l’éducation, la santé et la justice au cœur de ses priorités, et la stratégie du Royaume dans ces domaines est porteuse d’espoir. Le Maroc a besoin de synergies, et non de conflits stériles. Les facultés de médecine, au carrefour de l’éducation et de la santé, ne méritent pas de vivre une année noire. Du côté des étudiants , les pertes sont déjà lourdes : une année d’études et de stages compromise, le risque de passer directement des rattrapages sans réelle préparation, la perte des instances représentatives démantelées par les facultés. Ceci agrémenté de la grande probabilité de perdre une année supplémentaire, voire le rêve de devenir un jour médecin. Il est urgent d’entendre la voix de la raison. Les étudiants, dépourvus de l’expertise des syndicats, ne peuvent défendre efficacement leurs droits et leurs opinions. Les ministères concernés ne doivent pas les condamner par principe. Autant un retour à la table des négociations s’impose, afin de trouver une issue favorable pour tous, sans perdre de vue l’intérêt supérieur de la nation. Autant il est nécessaire d’adopter une nouvelle approche de dialogue avec le concours d’acteurs neutres qui apporteront plus de sagesse et de diligence.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Une pensée spirituelle articulée à notre temps || subtitle : Le modèle de la science va connaître un changement étonnant au début du vingtième siècle après la découverte de l’univers quantique et du langage mathématique, largement contre-intuitif, qui devait en rendre compte. Dans cette révolution silencieuse, un élément épistémologique majeur doit être pris en considération. Désormais la séparation classique entre le sujet et l’objet n’était plus opérante, tout observateur détermine par le fait même de son observation la réalité observée. Il n’y a donc pas de réalité extérieure (dont on peut en tout cas rendre compte) en dehors de ce qui en est éprouvé et vécu par nos propres consciences. || body : Par Faouzi Skali Le choc entre le monde musulman et la modernité occidentale a donné lieu à plusieurs mouvements de pensée, principalement dits «réformistes», dont nous pouvons évoquer comme précurseurs Muhammed Abduh (m. 1905) et Jamâl ed Dîn al Afghânî (m. 1897). Un épisode emblématique du débat que suscitait cette rencontre est celui, par articles interposés, d’al Afghânî et de Renan, suite à un exposé donné par ce dernier à la Sorbonne, en 1883, intitulé «L’Islam et la science». Malgré une argumentation bien entendu divergente, les deux penseurs semblent s’accorder sur le postulat de base selon lequel la religion a été un facteur de ralentissement, voire d’étouffement de la rationalité scientifique. Toute la question pour al Afghânî étant de savoir comment réformer la pensée religieuse de manière à libérer les lumières de la raison dans les sociétés de culture musulmane. Nous n’allons pas revenir en détail sur les aléas de ce réformisme et la façon dont il a pu osciller entre la recherche d’un renouveau intellectuel et la formation d’idéologies qui ont inspiré et accompagné la création de projets politiques plus ou moins libéraux ou extrémistes. En réalité, cette pensée religieuse faisait face à une conception de la rationalité encore largement engoncée dans la représentation, ou le paradigme, que l’on se faisait d’elle en cette fin du 19e siècle. Le modèle de la science va connaître un changement étonnant au début du vingtième siècle après la découverte de l’univers quantique et du langage mathématique, largement contre-intuitif, qui devait en rendre compte. Dans cette révolution silencieuse, un élément épistémologique majeur doit être pris en considération. Désormais, la séparation classique entre le sujet et l’objet n’était plus opérante, tout observateur détermine par le fait même de son observation la réalité observée. Il n’y a donc pas de réalité extérieure (dont on peut en tout cas rendre compte) en dehors de ce qui en est éprouvé et vécu par nos propres consciences. À cela il faudrait rajouter une autre révolution scientifique, cette fois ci dans l’ordre de la macro-physique exprimée pour la première fois en 1927 par le physicien belge Georges Lemaître, avant qu’elle ne soit prouvée expérimentalement grâce au télescope Hubble. Selon celle-ci notre univers n’est ni statique ni stationnaire, mais dans une évolution et une expansion continues. Il n’est donc pas là de toute éternité, comme pouvait l’affirmer Aristote, mais a une histoire propre qui remonte à quelques 14 milliards d’années. Ces deux visions micro et macro physiques conjuguées ont eu un impact «épistémologique» (origine logique) essentiel sur notre rapport à la science et à la rationalité. Alors qu’à la fin du 19e siècle – et la conférence de Renan malgré son érudition est un fleuron en la matière – on opposait foi et raison, dans ce nouveau modèle ou paradigme rien ne peut exclure, et au contraire tout encourage, leur complémentarité. La réalité de cette nouvelle conception de la raison, elle-même en évolution permanente, aura des conséquences considérables sur les façons de voir et de penser le monde. Elle aboutit, principalement en Occident, à ces mouvements dits postmodernes dans lesquels on cherche à dépasser ce qui semblait être une inclinaison irréfrénable vers le désenchantement du monde (où seule la raison fait foi) tel qu’il a été notamment théorisé par Max Weber. Si donc la conscience joue un tel rôle dans notre détermination du réel, la spiritualité peut dès lors ne plus seulement être dans un rôle d’observation extérieure ou d’expérience supposée purement subjective, mais désormais chercher à s’articuler à ce réel dans toutes ses dimensions métaphysique, physique et sociale pour en rendre compte et l’éclairer, au moins dans ses finalités. Cette approche peut s’exprimer sur différents plans de notre réalité actuelle. C’est ainsi que Pierre Rabhi qui a longtemps pensé, observé et dénoncé la dérive et la dévastation de notre environnement naturel peut aujourd’hui affirmer qu’il ne peut y avoir un réel changement dans ce domaine sans «une révolution des consciences». En Islam, le soufisme est précisément cette science, sinon expérimentale, du moins expérientielle (qui relève disent les soufis de la saveur ou de l’expérience spirituelle personnelle) de l’approfondissement des états intérieurs (mais nous avons vu qu’ils ne sont pas si intérieurs que cela) de la conscience. Dans une approche bien différente des premiers réformistes modernes, des penseurs musulmans ont tenté d’aller au-delà d’une rationalité réduite au rationalisme et de réfléchir à ce que pourrait être l’apport d’une pensée spirituelle au monde actuel. Nous pourrions penser, dans la première moitié du vingtième siècle, au philosophe et poète soufi indo-pakistanais Mohammed Iqbal et, plus proche de nous, au philosophe marocain Taha Abderrahman, dont l’influence sur la pensée contemporaine, notamment musulmane, est considérable, ou encore le chercheur Soleymane Bachir Diagne qui déploie en ce domaine une pensée remarquable. Je pourrais compléter ce tableau en évoquant deux figures dont les contributions font référence en la matière, celle de l’Émir Abdekader (notamment à travers son opuscule «Lettre aux Français») et de l’anthropologue et soufi malien Amadou Hampâté Bâ. Il sera du plus grand profit de voir comment toutes ces pensées et héritages, et d’autres encore, peuvent se conjuguer aujourd’hui pour donner naissance à un renouveau épistémologique des consciences à même de fonder une pensée et un humanisme spirituels pour notre temps. Cette pensée qui cherche à s’élever vers l’universel, mais se ressource en Islam dans le sillage de la culture soufie, rejoint aussi d’autres approches similaires qui se développent à travers d’autres horizons culturels, sagesses et spiritualités. Elles peuvent toutes contribuer, dans la richesse de leurs diversités et singularités, à un nouveau processus, inverse du précédent, de ré-enchantement du monde. Et envisager ainsi des projets sociétaux concrets qui s’inspireraient d’une telle vision.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : PMEs et numérique : Obstacles et opportunités sur le chemin de la servitisation (Tribune) || subtitle : None || body : Dr. Lamiae Benhayoun, Professeur chercheur en Systèmes d’Information pour le Management à Rabat Business School – Université Internationale de Rabat Pour faire face à une concurrence accrue et apporter plus de valeur à leurs clients, les entreprises industrielles développent des stratégies de servitisation en se positionnant non plus comme des vendeurs de produits mais comme des offreurs de solutions intégrant des produits et des services. Ces solutions qualifiées de Product Service System (PSS) peuvent associer au produit un service additionnel tel que la maintenance ou la réparation, ou se présenter sous un format plus complexe orienté sur l’usage où le service se substitue au produit tel que le leasing. Avec la révolution numérique, ces solutions intègrent également des technologies récentes pour doter les produits, les services ou les interfaces produit-service d’intelligence. Les PSS intelligents induisent des opportunités d'innovation pour les entreprises et élargissent la création de valeur pour leurs clients. Ils soutiennent la durabilité grâce à un cycle de vie plus long des produits, à une efficacité accrue des ressources, et à une réduction des émissions carbone. Pour guider les PMEs sur le chemin de la servitisation numérique devenue une variable clé pour leur compétitivité, une recherche [1] a été menée par Dr. Lamiae Benhayoun, Professeur Chercheur à UIR Rabat Business School , en collaboration avec des académiciens en Australie et en France. L'équipe s'est focalisée principalement sur les PMEs, en raison de leur contribution à 85% de l'employabilité mondiale, et de leurs défis particuliers comparés aux grands groupes. Par exemple, la Blockchain peut aider à surmonter les problèmes de confiance entre les PMEs industrielles et leurs partenaires concernant le partage des informations nécessaires à la servitisation numérique. Cependant, intégrer la Blockchain requiert la PME de disposer d'une plateforme mature avec une architecture crédible et d'un vivier interne de connaissances solides. Un autre exemple est celui des digital twins, élément central de la fabrication intelligente aidant à valider directement des tests et à localiser rapidement les dysfonctionnements. Ils nécessitent une expertise pour mettre en œuvre les protocoles de cybersécurité et gouverner les données, qui est souvent absente pour les PME industrielles. La recherche a impliqué des experts en transformation digitale opérant dans des PMEs de plusieurs secteurs industriels tels que l'automobile, la pharmaceutique, l'électronique, etc. Elle a permis de sensibiliser les PMEs aux principaux obstacles et opportunités pour mieux guider leurs stratégies de servitisation numérique. Opportunités clés pour les PMEs La servitisation numérique constitue une stratégie gagnante pour les PMEs pour réaliser d'importants profits financiers, en capitalisant sur le mindset des clients dorénavant orienté services numériques surtout après la crise COVID. Nous avons particulièrement observé que la vente de données et de services de diagnostic constitue un revenu de taille induit par les PSS intelligents. Les médias sociaux réduisent les coûts du marché et améliorent la relation de la PME avec les clients. Ces réseaux et les Data Analytics favorisent également la cocréation avec les clients de Business Models et de nouveaux services. Grâce aux PSS intelligents, la réponse aux besoins du marché et le développement d'avantages concurrentiels est plus rapide pour les PMEs. La servitisation numérique est une opportunité d'amélioration de l'organisation interne des PMEs, à travers une communication digitalisée et un traitement en temps réel des données pour proposer des offres de services customisés. La gestion de ces données est automatisée et repose sur la robotique et l'intelligence artificielle, améliorant ainsi la productivité, et l'efficacité opérationnelle. Il est de ce fait possible de suivre l'exécution des services en temps réel et de réduire les coûts de transport et d'infrastructure. Aussi, l'écosystème de la PME composé de partenaires et clients s'améliore avec les PSS intelligents. Ces offres permettent aux PMEs de développer une relation plus profonde et une loyauté des clients grâce au pilotage du service sur le long terme. L'entreprise assoit une réputation de PME innovante, lui permettant ainsi d'attirer de nouveaux clients et partenaires et d'accéder à des aides gouvernementales. L'offre de service est décomposée de lots provenant d'une diversité de fournisseurs, nécessitant ainsi une interconnexion des systèmes entre les partenaires qui évite les incohérences dans les échanges de données. Enfin, la servitisation numérique renforce les capacités humaines des PME en permettant une dynamique d'apprentissage et de collaboration inédite. De nouvelles connaissances sont générées et les informations nécessaires aux tâches opérationnelles sont rapidement échangées. Point sur les principales barrières D'un point de vue stratégique, les PME sont souvent financièrement limitées et ne disposent pas de structures techniques pour adopter de nouvelles technologies. La stratégie numérique est également risquée pour les PME car les investissements technologiques sont très perturbateurs pour la structure de l'organisation. Un obstacle clé demeure le manque de compréhension de la technologie et de son application dans l'entreprise sur le long terme. En effet, ces entreprises ne sont souvent pas en mesure de choisir la bonne combinaison de technologies pour répondre aux contraintes de complexité des solutions PSS. Aussi, la servitisation numérique peut être difficile pour l'organisation interne des PME. Souvent le manque d'outils et de ressources pratiques sont des problèmes majeurs en plus de la rigidité dans les pratiques de travail lors de la transformation. Les technologies digitales évoluant très rapidement, les outils mis en place pourraient devenir rapidement obsolètes, et donc constituer une charge financière et structurelle coûteuse. Notons également que les PMEs industrielles possèdent des systèmes d'information centrées sur le manufacturing, et n'arrivent pas toujours à les ajuster à des offres PSS intelligents. Par ailleurs, la servitisation numérique affecte l'écosystème de la PME. Ces entreprises manquent de compréhension et de proximité vis-à-vis des clients, qui résulte en des propositions de valeur floues. Les PMEs craignent la manipulation, par leurs fournisseurs, des données utilisées pour l'offre de servitisation, et la violation de vie privée. Dans l'écosystème des PMEs, la réglementation de la servitisation numérique favorise souvent les grands groupes industriels, créant ainsi des obstacles en termes de droit d'auteur et de questions juridictionnelles. Une difficulté majeure pour les PMEs est le manque de capacités humaines et de compétences en servitisation numérique. La recherche a noté que l'apprentissage du personnel autour des technologies digitales et l'intégration d'une culture numérique est souvent une barrière dure à surmonter. De nombreux employés craignent que les machines ne remplacent à terme les humains dans leur travail et ont du mal à gérer les frontières vie privée/travail à l'heure de l'industrie 4.0. De plus, la dématérialisation induite par les PSS intelligents provoque une réticence des équipes à assimiler les technologies numériques. Deux faces d'une même pièce Cette étude a démontré que les opportunités et barrières à la servitisation numérique des PMEs sont inhérents à quatre axes communs, à savoir la stratégie, l'organisation interne, l'écosystème, et les capacités humaines. Ces entreprises peuvent asseoir leur leadership et améliorer leur efficacité sur les quatre thèmes, mais doivent en parallèle manager les risques potentiels d'une stratégie tout autant bénéfique que complexe. [1] Le Dain, M.A., Benhayoun, L., Matthews, J., & Liard, M. (2023). Barriers and opportunities of digital servitization for SMEs: the effect of smart Product-Service System business models. Service Business.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : L’Impasse des marchés publics (Tribune) || subtitle : Le nouveau décret sur les marchés publics apporte son lot de bonnes pratiques et émancipe la commande publique de la spirale destructive du moins disant. En revanche, la nouvelle approche de détermination du mieux disant pour les marchés de travaux et de services a connu un glissement, à cause de l’adoption d’une méthode purement mathématique qui aura du mal à consacrer la compétitivité et la performance. || body : Par Kamal El Alami, directeur général adjoint de Groupe Le Matin Dans le cadre du Budget 2024 , l’ investissement public global est fixé à 335 milliards de dirhams, soit environ 23% du PIB . Cet énorme montant traduit l’ambition d’un développement soutenu et incontournable dans un contexte de défis multidimensionnels sur les plans géopolitiques et socio-économiques. Un tel budget représente aussi une lourde responsabilité et exige une gestion à la fois transparente et rigoureuse afin d’assurer un bon retour sur investissement et de répondre aux attentes des populations tout en respectant l’égalité des chances. Marchés publics : la porte s’entrouvre pour les auto-entrepreneurs Faciliter l’accès des très petites, petites et moyennes entreprises, notamment les startups innovantes et les auto-entrepreneurs aux marchés publics. C’est l’un des objectifs de la réforme de l’accès à la commande publique entrée en vigueur en septembre dernier. Bien que la mise en œuvre de cette réforme demeure un défi important, il convient de préparer les startups et les inciter à se développer grâce aux marchés publics. Dans cette optique, le nouveau décret n°2-22-431 datant du 8 mars 2023 marque un tournant décisif dans la gestion des marchés publics . Cette réforme vise, entre autres, à rompre avec certaines pratiques et souhaite instaurer des principes de liberté d'accès, de traitement équitable, de transparence et d'intégrité. Ces principes visent à optimiser la qualité et l'efficacité des marchés publics , tout en garantissant une utilisation efficiente des ressources publiques. Cette approche s’inscrit dans une volonté manifeste de moderniser les processus administratifs et de renforcer la confiance du public dans les institutions. Cependant, comme le dit l’adage, «l’enfer est pavé de bonnes intentions». C’est pourquoi nous devons nous en prémunir avec un esprit critique et constructif qui cible l’excellence. Il est vrai que ledit décret apporte son lot de bonnes pratiques et émancipe les marchés publics de la spirale destructive du moins disant. Ainsi, depuis le mois de septembre 2023, les marchés sont attribués au mieux-disant, les dossiers techniques et administratifs ont été simplifiés et l’évaluation technique des marchés est pondérée par une note qualitative après écartement des offres excessives ou anormalement basses. De plus, durant 2023, la soumission est devenue exclusivement digitale en assurant la totale confidentialité des offres financières . Ces améliorations sont à applaudir, car elles versent dans le bon sens et marquent un pas important vers l’efficience de la gestion de la chose publique. En revanche, la nouvelle approche de détermination du mieux disant pour les marchés de travaux et de services a connu un glissement, à cause de l’adoption d’une méthode purement mathématique qui aura du mal à consacrer la compétitivité et la performance. D’une part, le nouveau décret ne challenge pas le budget estimé par le maître d’ouvrage et par conséquent n’encourage pas l’innovation dans l’ outsourcing de la matière première ou dans l’optimisation de la transformation industrielle . Ainsi, toute offre qui se trouve hors d’une zone de tolérance, entre -20% et +20% du budget estimé pour un marché de travaux , est automatiquement rejetée sans demande de justification. D’autre part, il consacre la chance comme règle d’adjudication au mieux-disant qui n’est autre que le concurrent le plus proche par défaut du prix de référence . Cette nouvelle notion que les soumissionnaires doivent cibler est le résultat de la moyenne arithmétique entre le budget estimé et la moyenne des offres concurrentes non rejetées. Ainsi, le budget estimé influence le prix de référence avec un poids de 50% et limite ainsi l’intervalle de sa variation entre -10% et +10%. Toute réflexion logique aboutirait à déduire que le prix optimal de soumission finira par converger par un effet mécanique vers le budget estimé par le donneur d’ordre. Cette logique mathématique s’apparente plus aux sciences statistiques qu’à une démarche au service de la performance et de la compétitivité. Décrocher un appel d’offres devient l’apanage du plus chanceux. Une question s’impose alors à toute entreprise qui soumissionne aux marchés publics : comment améliorer ses chances de remporter un appel d’offres ? Il est certain qu’il faut être capable de construire un bon modèle prédictif et démultiplier les entités écrans afin d’avoir plus de chance, voire manipuler la moyenne. Autant la concentration des marchés entre les mains de quelques entreprises ne rend pas service à l’économie nationale, autant une telle approche aléatoire met l’esprit de la contribution de l’i nvestissement public au développement transparent et équitable des différentes franges d' entreprises marocaines dans l’impasse. Le principe constitutionnel qui lie la responsabilité à la reddition des comptes est le seul concept à même d’assurer l’efficience des marchés publics . Autrement, comment considérer la responsabilité d’un donneur d’ordre qui n’a aucune marge de manœuvre pour l’octroi d’un marché ? Comment challenger un budget estimatif qui devient presque un prix de référence ? Comment développer des champions nationaux capables de remporter des appels d’offres à l’étranger ? Le défis de trouver un moyen à la fois simple, transparent et équitable d’attribuer les marchés publics n’est pas une mince affaire. Toutefois, il est nécessaire et urgent de réformer la réforme. De même, ledit décret aurait gagné à flexibiliser la notion d’offre la plus avantageuse, à permettre l’analyse des offres anormalement basses à l’instar des prix unitaires et enfin rendre totalement accessible le procès-verbal de la séance d’examen des offres. Le Prix de Référence Exemple d’un marché de travaux : Afin d’illustrer la méthode utilisée dans la détermination du moins-disant, nous dressons un tableau pour un cas fictif d’un marché dont le budget estimé s’élève à 5 MDH et dont les offres retenues après ouverture des enveloppes des dossiers administratifs et techniques correspondent à dix sociétés. De même, ledit tableau liste cinq cas d’offres différentes afin de mieux comprendre les scénarios possibles. • Le premier cas illustre une situation extrême où toutes les soumissions sont faites au minimum toléré, soit -20% du budget estimé. Le prix de référence est alors de -10% par rapport au budget estimé. Les offres étant toutes équivalentes et en l’absence de soumissionnaires prioritaires comme les coopératives ou les entrepreneurs autonomes, le départage est fait par un tirage au sort. • Le deuxième cas illustre aussi une situation extrême où toutes les soumissions sont faites au maximum toléré, soit +20% du budget estimé. Le prix référence est alors de +10% par rapport à cette estimation. Le sort du marché sera traité comme pour le premier cas. • Le troisième cas représente une situation standard avec des offres entre -15% et +2% donnant un prix de référence de -2,7%. L’adjudicataire est la Société 6, alors que 60% des concurrents sont moins disants. • Le quatrième cas illustre une possible manipulation par un groupe de trois entreprises. Les sociétés 1 et 2 soumissionnent avec des prix élevés pour augmenter artificiellement la moyenne et la société 3 remporte le marché même en dépassant le prix estimé, alors que 60% des entreprises sont en deçà de son offre. • Le cinquième cas illustre aussi une possible manipulation par un groupe de quatre entreprises. Les sociétés 1, 2 et 3 soumissionnent avec des prix bas afin de baisser artificiellement la moyenne et la société 4 remporte le marché, alors que 30% des entreprises sont en deçà de son offre. À préciser aussi que dans ce cas, l’écart entre l’adjudicataire et le moins disant qui se trouve dans la zone de tolérance est de 15%. Le budget de l’État perd donc 750 KDH dans ledit marché. Nous sommes face à une Loterie Une entreprise citoyenne déploie des ressources précieuses afin de participer à un appel d’offres . Il s’agit d’identifier le marché, de l’évaluer, de le chiffrer et de le préparer pour la soumission en ligne . Une telle entreprise peut comprendre perdre un marché face à des concurrents plus compétitifs et mieux outillés. Cependant, elle sera totalement frustrée de le perdre malgré un excellent dossier technique et une offre financière très compétitive. Les entreprises ont horreur de l’incertitude et cette démarche de l’aléatoire vient la renforcer. Face à une telle loterie, il est nécessaire de soumissionner à un maximum de marchés afin d’espérer en remporter une partie. Ceci soulève un autre défi par rapport à la gestion notamment, des cautions et des lignes bancaires nécessaires.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : La performance des projets de codéveloppement avec les fournisseurs : Quid de la socialisation opérationnelle et stratégique ? (Tribune) || subtitle : None || body : Dr. Lamiae Benhayoun, Professeure Associée – UIR Rabat Business School Dans un marché fluctuant marqué par des avancées technologiques intenses et une concurrence exacerbée, les entreprises industrielles doivent se battre sur le double terrain de l’innovation et la rapidité de développement de produits. Elles sont dépendantes des ressources et expertises de leurs fournisseurs, représentant les principaux contributeurs à la performance et l' innovation des manufacturiers. Les fournisseurs sont aujourd'hui impliqués dès les phases amont du développement de nouveaux produits pour co-définir avec les clients les spécifications et cadrer la conception. Il en résulte une réduction de l'incertitude technologique, des coûts de développement, et des délais de mise sur le marché, accompagnées d'une qualité améliorée. Cependant, l’industrie regorge d’exemples où l’intégration des fournisseurs a été contreproductive. C'est le cas notamment du Dreamliner 787 de Boeing qui reposait fortement sur divers fournisseurs responsables de la fabrication des composants et des systèmes. Le projet a connu maints problèmes avec les fournisseurs pour la conception, l'assemblage, la livraison de pièces, et l'intégration des technologies de batteries. Le calendrier initial de commercialisation de l'avion a ainsi été repoussé de plusieurs années, entrainant des pertes financières importantes pour Boeing et ses clients. Si les entreprises ne peuvent plus opérer sans leurs fournisseurs pour rester en lice dans des marchés intransigeants, la collaboration avec les fournisseurs pour le développement de nouveaux produits est loin d'être innée, même pour les leaders de leurs secteurs. Cette collaboration est avant tout un processus social interdépendant visant à produire des résultats satisfaisants pour les partenaires supply chain . Les fonctions chargées des ressources externes s’orientent aujourd’hui vers la mise en place d’échanges sociaux pour améliorer la performance des projets de codéveloppement avec les fournisseurs, tandis qu’avant elles prônaient une démarche de réduction drastique des coûts. Cette nouvelle donne fut à l’origine d’une recherche interdisciplinaire menée par Rabat Business School , et impliquant des académiques et professionnels en France et aux Pays Bas[i]. L’étude a permis d’améliorer la pratique industrielle en déterminant les mécanismes de socialisation aux niveaux stratégique et opérationnelle de la collaboration client-fournisseur pour le développement de nouveaux produits. Confiance et réciprocité : maître mot des pratiques opérationnelles pour une performance optimale La recherche a démontré que la réussite du codéveloppement avec le fournisseur repose sur la construction d’un capital social commun qui s’accumule à mesure que les partenaires opèrent ensemble. Les client et fournisseur doivent assurer un alignement structurel en organisant des échanges formels et informels entre leurs équipes autour de connaissances hautement spécifiques pour le développement. Ils sont également tenus d’œuvrer pour un alignement cognitif à travers le partage de valeurs et de vision. Ces alignements doivent s’accompagner de confiance et réciprocité pour engager les partenaires mutuellement et améliorer leur communication. Si ces trois composantes sociales sont importantes pour favoriser la performance du projet de codéveloppement, nos résultats ont particulièrement mis en évidence le rôle central de la confiance pour supplanter entièrement le bénéfice d’échanges structurels soutenus entre les équipes, et partiellement l’apport de leur proximité de valeurs et cultures. D’une part, lorsque des niveaux élevés de confiance s’installent au sein de la collaboration, nous avons noté que les liens structurels forts deviennent superficiels voire préjudiciables. L’entretien de canaux denses de partage entraine une dépense vaine de ressources, et génère un manque d'apprentissage et une surcharge d’informations qui complique la prise de décision. Nous recommandons aux client et fournisseur d’organiser des ateliers et des rassemblements intenses jusqu'à ce que la confiance soit installée. Au-delà, les partenaires ne doivent interagir vivement que pour remettre le projet sur les rails quand/s'il dérive de son orientation. D’autre part, nos résultats soulignent que la collaboration avec un fournisseur compétent et digne de confiance est inutile lorsque sa vision et valeurs ne sont pas cohérentes avec l’entreprise cliente. La confiance s’avère être insuffisante pour l’engagement mutuel des partenaires lorsque leur écart cognitif est substantiel. Notre recherche encourage les acteurs supply chain à gérer soigneusement la phase de lancement du projet pour aligner leurs stratégies et objectifs. Ils doivent également veiller à vérifier et restaurer cet alignement de routines et postures tout au long du processus de développement pour l’intérêt conjoint de la collaboration. Statuts stratégiques de client et fournisseur privilégiés : un apport secondaire à la performance projet L’étude a également fait le point sur la contribution réelle au codéveloppement, des statuts stratégiques de client et de fournisseur privilégiés. Les partenaires intègrent la collaboration avec des attentes d’apports mutuels qui animeront l’efficacité de leurs échanges. Ils formalisent ces aspirations en amont du projet en attribuant les statuts stratégiques de partenaires préférés de part et d’autre de la supply chain. D'un côté, le fournisseur accorde le statut de client privilégié au partenaire qui l’implique effectivement dans des projets de développement, répond à ses promesses, et détient une part substantielle des ventes du fournisseur. Nos résultats soulignent que lorsque les clients acquièrent ce statut, ils bénéficient d’une performance produit renouvelée à un prix avantageux, ainsi que de support et service prioritaires. Pour ce faire, nous exhortons les clients à remplir les accords formels et informels tout au long de leurs relations avec le fournisseur et de démontrer leur engagement à une collaboration future efficace. Ceci favorisera leurs accès, avant le début du projet, à ce statut signe de confiance et hautement bénéfique pour le développement de nouveaux produits. D'un autre côté, la position de fournisseur privilégié est attribuée lorsque le client estime que le partenaire est prêt à partager ses compétences technologiques, à lui allouer préférentiellement des ressources, et convient parfaitement au projet en termes d’expertise. L’étude conclut que ce fournisseur aide les clients à acquérir les meilleures normes de l'industrie, obtenir des avantages concurrentiels en termes de réduction des coûts et d'innovation, et à devenir résilients aux turbulences externes tout en diminuant le comportement opportuniste des fournisseurs. Nos résultats incitent ainsi les clients à investir dans des programmes de fournisseurs privilégiés par le biais d’assistance technique et d'opportunités d'apprentissage. La confiance du fournisseur envers le client en sera renforcée, entrainant un dévouement sans précédent du fournisseur à la collaboration. En dépit de l’apport démontré à l'intégration de la supply chain des statuts de partenaires privilégiés accordés en amont du projet de codéveloppement, un résultat clé de notre recherche est de prouver que ces positions stratégiques ne peuvent se substituer aux bénéfices du capital social qui s’accumule à travers la collaboration opérationnelle client-fournisseur. Côté client, nous avons noté qu’une forte dépendance à l'égard d'alliances stratégiques avec des fournisseurs privilégiés entrave une gestion efficace du risque fournisseur, suggérant qu'une trop grande confiance pourrait nuire à la performance. Côté fournisseur, l’étude note que des accords long-termes avec un client privilégié peut générer une illusion de sécurité conduisant à une inertie logistique. Dès lors, une pratique clé dans les projets de codéveloppement client-fournisseur est le maintien au jour le jour, de la confiance initialement établie découlant des statuts de partenaires privilégiés. Les client et fournisseur doivent assurer le respect mutuel et la réciprocité à tous les niveaux d'interactions au sein du projet, et réexaminer régulièrement les statuts privilégiés. Ceci agira comme la principale protection contre l'opportunisme des parties prenantes. [i] Benhayoun et al. (2023, forthcoming). “Supplier involvement in NPD projects: The buyer’s perspective on the complementary roles of social capital and social exchange for project performance”. International Journal of Logistics Management.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Comment aider les décideurs à équilibrer les risques et la rentabilité de l’externalisation logistique (Tribune) || subtitle : L'implication du secteur privé de la Santé a joué un rôle important dans la réussite dans la gestion de la crise sanitaire au Maroc. Toutefois, au-delà de l'épidémie, le secteur public pourrait largement bénéficier et capitaliser sur les ressources du secteur privé pour renforcer son système de santé. || body : Plusieurs pays et gouvernements à travers le monde se sont de plus en plus tournés vers l'implication de partenaires privés dans la conception, le développement et la gestion des infrastructures et des services publics. Dans le secteur de la santé, il a été démontré que l'externalisation des activités logistiques par le biais de partenariats public-privé augmentait la performance des chaînes d'approvisionnement. Cependant, dans les pays émergents comme le Maroc, les chaînes d'approvisionnement en soins de santé sont généralement détenues et gérées par le secteur public et peuvent donc grandement bénéficier de partenariats avec le secteur privé par le biais de l'externalisation. Les partenariats dans le domaine de la santé peuvent néanmoins faciliter l'accès aux services de soins de santé, augmenter les performances, réduire les coûts et suivre les progrès technologiques dans le développement et la gestion des produits pharmaceutiques pour contrer les fluctuations récurrentes de la demande. Les gouvernements devraient donc envisager des plans à long terme et des politiques durables pour commencer à mettre en œuvre des partenariats public-privé réussis. Une telle mise en œuvre va de pair avec une évaluation appropriée. Cependant, l’évaluation de la performance des partenariats dans le secteur pharmaceutique est encore un terrain relativement inexploré, en particulier dans les marchés émergents. Il existe différentes fonctions logistiques qui peuvent être sous-traitées à un prestataire privé. Il s'agit notamment de la conception, l'équipement et la gestion d'un entrepôt et de l'exploitation d'un segment de transport dans la chaîne d'approvisionnement. Pour chaque type de famille de produits pharmaceutiques et chaque région du pays, différentes fonctions peuvent être externalisées ou exécutées en interne. Un obstacle majeur au développement de tels partenariats est que les décisions d'externalisation dans le secteur public rencontrent généralement beaucoup de réticence de la part des décideurs, qui perçoivent plusieurs risques pouvant découler de l'externalisation vers le secteur privé.  Une étude réalisée en 2020 [1] a identifié les dimensions du risque de l’externalisation et évalué spécifiquement l'impact des risques sur des composantes importantes du système de santé. Ces risques doivent être évalués pour assurer une mise en œuvre réussie dans un partenariat public-privé. Une recherche menée à  Rabat Business School de l’Université Internationale de Rabat [2] a abouti au développement d'un outil d'aide à la décision qui accompagne les décideurs dans la conception des chaînes d'approvisionnement et le développement de stratégies d'externalisation, qui équilibrent les coûts de la chaîne d'approvisionnement et les risques liés. Les décideurs du secteur publique ont besoin d'un outil quantitatif pour concevoir efficacement la chaîne d'approvisionnement pharmaceutique tout en impliquant des partenaires privés. Ceci est principalement dû à la complexité des décisions à prendre. En effet, chacune des options d'externalisation correspond à un certain niveau de risque. Par exemple, l'externalisation des fonctions logistiques des produits stupéfiants ou onéreux est plus risquée que l'externalisation des fonctions logistiques des produits d’usage courant. Par conséquent, il est nécessaire d'évaluer et de quantifier le niveau de risque d'externalisation lié à chacune de ces options. De plus, les décisions de conception du réseau incluent le nombre et l'emplacement des entrepôts, l'attribution des types de produits aux entrepôts qui doivent être équipés pour accueillir différents types de produits et l'affectation de la demande régionale de différents produits à un entrepôt spécifique. Chacune de ces décisions peut être sous-traitée ou non au secteur privé. En conséquence, il existe un très grand nombre d'options de conception de réseau de distribution avec des solutions d'externalisation, chacune avec un coût et un risque correspondant. Cet outil que nous proposons intègre une approche multi-phase pour déterminer les conceptions de réseaux avec les stratégies d'externalisation les plus accommodés au réseau public. La première phase élabore une méthode pour quantifier le risque perçu en fonction des décisions d'externalisation. La deuxième phase présente une formulation mathématique et une résolution du problème intégré. Ce modèle détermine l'emplacement optimal des installations, l'allocation, les décisions d'externalisation et l'affectation des produits aux entrepôts et centre de soins de santé. Dans la troisième phase, plusieurs stratégies d'externalisation sont étudiées et comparées sur la base de la frontière efficiente correspondante du coût total et du risque. L'approche proposée est appliquée à l'étude de cas réelle de la chaîne d'approvisionnement marocaine des produits pharmaceutiques. Étant donné que ce contexte représente un projet à grande échelle portant sur l'approvisionnement national en produits pharmaceutiques, la conception de réseaux avec des stratégies d'externalisation s’avère critique. Les résultats de cette recherche concluent que l'externalisation du transport a un impact élevé sur la rentabilité, sa contribution aux économies globales est néanmoins limitée car l'entreposage constitue une partie importante. L'outil d'aide à la décision proposé peut aider les décideurs du ministère de la Santé à évaluer différentes options de conception de réseau afin de déterminer comment et quelles fonctions peuvent être externalisées, pour différents types de produits et points de demande. L’objectif ultime de ces recherches consiste à augmenter la réactivité et l'efficacité de la supply chain pharmaceutique, contribuant ainsi à améliorer l'accès aux soins et l'organisation des services de santé. PAR DR. ASMAE EL MOKRINI, PROFESSEUR CHERCHEUR EN SUPPLY CHAIN MANAGEMENT À RABAT BUSINESS SCHOOL – UIR [1] El Mokrini, Asmae, and Tarik Aouam. "A fuzzy multi-criteria decision analysis approach for risk evaluation in healthcare logistics outsourcing: Case of Morocco." Health services management research 33, no. 3 (2020): 143-155. [2] El Mokrini, Asmae, and Tarik Aouam. "A decision-support tool for policy makers in healthcare supply chains to balance between perceived risk in logistics outsourcing and cost-efficiency." Expert Systems with Applications 201 (2022): 116999.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Bannir les incertitudes || subtitle : La pandémie entame sa troisième année et devient structurelle, alors que les approches pour l’affronter sont toujours conjoncturelles. Dès lors, il convient d’intégrer ce paramètre déterminant dans toute décision future afin d’éviter le pire. || body : Par Kamal El Alami, Directeur Général Adjoint Groupe Le Matin Bien avant la crise sanitaire, notre planète souffrait déjà de maux profonds comme la pollution, le tarissement des ressources, les guerres commerciales et les conflits armés. La pandémie n’a été donc qu’un facteur accélérateur d’un nouvel ordre mondial, déjà en marche, où se redessinent les plans géopolitiques, économiques et industriels. Cette rivalité est nourrie par l’émergence de nouvelles économies fortement industrialisées, par la rareté des ressources naturelles clés ainsi que de fortes avancées technologiques qui replacent la matière grise et la matière première au sommet de la pyramide des convoitises. Les bonnes alliances deviennent alors un facteur essentiel pour sauvegarder ses atouts dans l’échiquier mondial. Cependant, la persistance de la crise sanitaire combinée aux choix introvertis des grands acteurs mondiaux, impactent de manière significative les économies pauvres et émergentes. De même, à un niveau micro, elles affectent durement le mode et le niveau de vie des familles et la viabilité des entreprises. En effet, plusieurs activités à faible marge et faible intérêt par rapport à la pandémie souffrent d’un déséquilibre chronique d’exploitation et peinent à survivre. Certaines professions libres ainsi que les salariés du privé se retrouvent dans des schémas difficiles de baisse de régime ou de chômage technique. Les conséquences sont alors, la perte d’emploi, la réduction d’heures de travail ou, au mieux, la stagnation des revenus dans un contexte de forte inflation qui ne dit pas son nom. Ensuite, les matières premières se font rares et plus chères. La loi de l’offre et de la demande entraine les prix dans une spirale haussière infernale qui défie toute logique. Souvent, les matières ou produits intermédiaires sont fournis aux plus offrants dans le monde mais après satisfaction des besoins locaux protégés par quotas et taxes d’export. Les industries et citoyens des pays pauvres ou en voie de développement sont donc les plus impactés et restent sans recours face aux faiseurs du marché. Troisièmement, la série des variants du virus pandémique alimente la psychose et impose le maintien des mesures sanitaires avec toutes les décisions restrictives de la libre circulation. Le voyage à l’étranger, quand c’est autorisé, est devenu une aventure risquée à l’issue improbable. Ces différents facteurs poussent les gens à revoir leurs priorités et leur mode de vie de manière profonde et durable, puisque l’exception est devenue la règle et l’avenir totalement incertain. Sur un autre volet, les états sont sollicités pour anticiper et résoudre ces répercussions avec une baguette magique et sous les projecteurs critiques des citoyens et des différents acteurs sociaux. Cependant, les actions d’antan ne sont plus adaptées et les budgets exceptionnels de contremesures ne sont plus disponibles. Dans ce contexte de crise qui perdure, l’endettement des Etats s’aggrave, le déficit de la balance commerciale se creuse, la recette fiscale se tarit et les moyens de relance s’amenuisent. En réalité, la pandémie entame sa troisième année et devient structurelle, alors que les approches pour l’affronter sont toujours conjoncturelles. Dès lors, il convient d’intégrer ce paramètre déterminant dans toute décision future afin d’éviter le pire. Nombre d’activités sont déjà condamnées et ne pourront malheureusement plus se relever car au bout de deux ans de pertes et de pseudo-ouvertures il est difficile de survivre. Or, le nouveau modèle de développement a besoin de la contribution de tous les secteurs afin de réaliser le succès attendu. Le tourisme, sous toutes ses formes légales et ses implications, devrait reprendre de manière sereine et pérenne. La RAM qui représente aussi les ailes de l’Afrique est notre vecteur du business continental et international. Elle devrait réinvestir le ciel pour relancer l’économie, raviver les échanges commerciaux et culturels et surtout réunir de nouveau les familles marocaines séparées en temps de deuil ou de joie. Les mondes de la crypto-monnaie et du méta-verse offrent une opportunité sans précédent et concernent déjà les revenus complémentaires de presque un million de marocains, alors qu’ils ne sont ni autorisés, ni encadrés, ni intégrés au développement du PIB. Le Maroc moderne a besoin d’une politique digitale agile, très audacieuse et à fort budget à l’aune des grandes transformations numériques mondiales. Le Maroc a besoin de ses centres commerciaux avec des boutiques ouvertes et non des affiches PLV pour égayer les tristes fermetures. Il a aussi intérêt à posséder une flotte de navires de charge pour ses magnifiques infrastructures portuaires et la liste est longue. Certes le spectre de la pandémie est toujours présent, mais il est loin le temps où ce virus n’avait ni nom, ni traitement, ni vaccin. L’écosystème santé et les pouvoirs publics ont réussi à démystifier le virus et juguler ses ravages. Il est aussi vrai que la gestion de cette troisième vague est plus audacieuse et diffère de ce qui précède. Cependant, il est temps d’oser vivre normalement sans peur ni restrictions, ni statistiques. L’économie et la société marocaines ont besoin de bannir les incertitudes causées par le virus et ses variants afin de se concentrer sur les véritables enjeux et défis du Maroc moderne, à savoir, accélérer la mise en œuvre du nouveau modèle de développement tout en saisissant les opportunités qu’offre la crise. Le salut est plus dans la réalisation d’un taux de croissance élevé en combinant tous les efforts que dans des coups d’éclat isolés, broyés par une conjoncture négative.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : L’après-Covid-19 : quelle diplomatie de la santé ? || subtitle : En se positionnant sur la carte mondiale des vaccins, les États cherchent à améliorer leur image, asseoir leur suprématie économique et, surtout, renforcer leur influence et leadership. La diplomatie du vaccin se place ainsi au cœur de la lutte d'influence géopolitique où chaque pays producteur avance ses pions, quitte à raviver les tensions avec ses concurrents. || body : Par la professeure Raja Aghzadi * Avec la Covid-19, le monde a été surpris par une crise sanitaire inouïe. Cet ennemi invisible a frappé par sa fulgurance, son ampleur et ses implications. Ce virus a mis à genou la terre entière et nous tient en haleine tant par son imprévisible évolution que par son impact. Le début de la fin de la pandémie ? Tout en se gardant de verser dans l’excès d’optimiste, on est certainement sur le chemin de la fin, car il semble que le virus se fatigue, se domestique. Mais il faut rester prudent, en respectant les gestes barrières, car le virus est traître : on ne peut prédire comment il peut muter et resurgir. On avance en tâtonnant, en apprenant à chaque vague de cette pandémie. On est sur une vague d’infection, plutôt que de réanimation et c’est plutôt rassurant. Cela fait deux ans que la Covid-19 rythme, dérègle et perturbe la vie courante. Elle met sous pression les hôpitaux, chamboule les relations en société, cause la faillite des commerces, étouffe l’économie, paralyse le tourisme et complique les déplacements des gens. Deux ans de privation, de contrainte, de yoyo émotionnel, de perturbation mentale, de perturbation scolaire, perturbation des liens sociaux, de violence conjugale et domestique. Durant tout ce temps, le personnel soignant est mis à rude épreuve. Hommage à son engagement et à son dévouement. L’impact de la pandémie sur l’environnement sanitaire est grand, entre ce qui est visible (décès, admissions en réanimation, Covid long et séquelles dont on ne connaît pas tout) et ce qui est moins visible (les retards thérapeutiques pour les maladies chroniques, les malades déprogrammés avec perte de chance de guérison). Et pour cause, des professionnels de santé occupés à traiter la Covid ou eux-mêmes malades. Sans omettre l’impact sur la santé émotionnelle et psychologique. Pendant ce temps, les scientifiques cherchent et se cherchent, et les politiques peinent à trouver une solution adéquate, car il n’est pas évident de faire de la science loin de la pression politique. Or réfléchir dans l’urgence est un exercice difficile, par manque de données, de temps et de recul nécessaires pour analyser les enjeux géopolitiques de la crise. En tout état de cause, s’il y a un avantage à cette épidémie, c’est bien de mettre la santé au-devant de la scène. Il y a une prise de conscience mondiale, pour réfléchir la santé dans sa globalité, sans égoïsme ni concurrence. La moitié de la terre est vaccinée Aujourd’hui, Omicron s’emballe, il est plus contagieux et atteint les enfants, certes, mais en revanche il est moins dangereux, et moins létal. Si les vaccins ont été fabriqués dans un temps record, on en distingue différents types et sans eux, nous n'aurions aucune maîtrise de la durée de la pandémie. Plus de la moitié de la terre est vaccinée avec 9,37 milliards de doses administrées. C’est le fait de le rendre le vaccin obligatoire ou d’instaurer le passeport vaccinal, parfois sujet à discussion, qui est contesté par les mouvements antivax… Le vaccin n’est pas magique, on ne l’a pas assez dit dès le début. On a présenté le vaccin comme le produit miracle qui va sauver la terre de la Covid. Il ne contrôle pas l’épidémie, mais il y a moins de morts, moins de gens en réanimation, incontestablement. Ça peut être un débat de société, entre ceux qui prônent le droit au libre choix, et ceux qui préconisent l’obligation de se protéger et protéger les autres. Le mouvement des antivax pourrait s’atténuer par une communication plus transparente. L’essentiel est de ne pas basculer dans la haine, dans l’idéologie, les connaissances changent et évoluent dans le temps. Force est de constater que les pays riches ont eu le taux de mortalité le plus élevé (3%), surtout dans les EHPAD, où la population est âgée, fragile, isolée, vulnérable psychologiquement et en termes d’immunité. Les pays les moins riches quant à eux ont eu un taux de mortalité de l’ordre de 0,2%. Est-ce une question de population plus jeune, d’immunité, ou de génétique ? Certainement tout cela. Le Maroc, champion dans la gestion de la pandémie Le Maroc a été champion dans la gestion de la pandémie et au moins deux faits marquants le prouvent : 1. L’image du 28 janvier de Sa Majesté le Roi donnant le lancement de la campagne. Ainsi, le Royaume a été parmi les premiers pays à avoir acquis le vaccin, gratuit pour tous, y compris les étrangers. Par conséquent, l’adhésion, l’engouement, l’enthousiasme et l’espoir étaient au rendez-vous. Avec une organisation parfaite et un engagement sans faille du corps soignant, l’opération a été un exemple de réussite au niveau continental et bien au-delà. Plus de 27 millions de Marocains ont reçu la première dose, alors que la troisième dose dépasse seulement 4 millions. Certainement à cause du climat de défiance qui s’installe, d’où la nécessité de trouver une autre approche pour la relance. 2. Fabrication des vaccins : deux dates à retenir. La signature le 5 juillet 2021 d’un accord avec Sinopharm pour que le Maroc puisse fabriquer des vaccins anti-Covid et devenir un hub biotechnologique. Et le lancement le 28 janvier 2022 des travaux de réalisation d’une usine de fabrication de vaccins anti-Covid-19 et d'autres vaccins, un projet structurant qui, à terme, contribuera à assurer la souveraineté vaccinale du Royaume et du continent africain dans son ensemble. De ce fait, trois scénarios possibles de l’évolution de la pandémie sont envisageables. L’issue dépendra du combat entre l’immunité collective et la capacité du virus à la contourner. On peut être dans le : • Rêve : virus éradiqué dans le monde (comme pour la polio) avec une immunité longue et des campagnes de vaccination actives et globales. • Cauchemar : Les variants et les nouvelles souches peuvent contourner l’immunité, ce sera alors la course continuelle aux nouveaux vaccins. • Entre les deux : le virus circulera sous forme endémique. Sachant que la carte mondiale de vaccination correspond à la carte de la pauvreté : là où il y a le plus de pauvres, il y aura le moins de vaccinés. Et c’est parce que ce réservoir persistera que le virus continuera à circuler, condamnant le monde à réfléchir à une équité sanitaire et moins d’égoïsme. Oserons-nous le changement qui s’impose ? D’un côté le vaccin est dit un bien commun de l’humanité. Mais finalement, ça ne se passe pas ainsi. Dans les relations internationales, l’égoïsme est de mise. On assiste donc à une compétition acharnée sur le marché mondial des vaccins. D’autant qu’il s’agit de la plus vaste campagne de vaccination de l’histoire (les dépenses globales peuvent atteindre 157 milliards de dollars en 2025). Une véritable manne financière est en jeu. Du coup, la santé devient un enjeu politique et géostratégique. Quatre laboratoires pharmaceutiques se partageaient le marché mondial des vaccins : Pfizer +Merck (États-Unis), GSK (Angleterre), Sanofi (France). Mais La Covid a permis l’émergence d’autres laboratoires : Spoutnik (Russie), Moderna (États-Unis) ; AstraZenica (Angleterre), Sinopharm (Chine). Seul Pfizer a pu percer. En se positionnant sur la carte mondiale des vaccins, les pays entendent améliorer leur image à l’international, asseoir leur suprématie économique et, surtout, renforcer leur influence et leur leadership. La diplomatie du vaccin se place ainsi au cœur de la lutte des influences géopolitiques où chaque État producteur avance ses pions, quitte à raviver les tensions à l’international. Cette rivalité risque de s’accentuer, tant que la distribution des vaccins n’est pas équitable et que le mécanisme onusien Covax peine à atteindre ses objectifs. Lancé il y a un an, ce mécanisme a permis la distribution d’un milliard de doses. Mais avec une meilleure orchestration et une plus grande solidarité entre les États, l’impact aurait été plus fort et plus pertinent au niveau sanitaire, économique, mais aussi humain. Le rôle de la diplomatie de la santé est de nouveau d’actualité, sauf qu’aujourd’hui, avec la crise Covid, il y a effervescence et accélération de l’histoire. Du temps de la peste, la quarantaine, coûteuse pour le commerce, a poussé aux premières conférences pour la santé globale. Lors de la guerre froide, les deux rivaux s’engagent dans la santé internationale, qui devient ainsi un outil au service de leurs positions idéologiques. Cuba a spécialisé sa diplomatie dans la santé depuis 1959 et la met en priorité gratuite pour tous pour accroître son influence idéologique. L’apparition du VIH dans les années 1980 a fait un ravage dans le monde. Une fois de plus, la santé est devenue un enjeu majeur sur le plan sécuritaire, économique et militaire, inquiète les Américains et poussant à la création d’ONU-Sida. Renforcer la diplomatie sanitaire À l’avenir, la diplomatie sanitaire devrait donc prendre plus d’importance pour rétablir un équilibre entre l’humain, son environnement et l’économie. Les changements climatiques provoqueront des crises à répétition. On devra apprendre à vivre avec, avec résilience et agilité, avec des politiques publiques orientées vers une économie de vie. Il faut aussi renforcer les missions de protections des populations, en régulant les flux migratoires, et en aidant les personnes bloquées aux quatre coins du monde. Il faut également anticiper les négociations sur les médicaments, les dispositifs médicaux, les vaccins et autres et être partie prenante dans les répartitions et les délocalisations. De même s’impose une refonte des systèmes de santé pour aller de l’urgence Covid à la souveraineté. Cette refonte repose principalement sur : 1. Des ressources humaines fortes, suffisantes et bien réparties et adaptées aux nouvelles technologies. 2. Une couverture sanitaire universelle, un chantier lancé par Sa Majesté le Roi. 3. Une bonne gouvernance moderne mettant le citoyen au centre des préoccupations. 4. Une politique de prévention intersectorielle avec une vision holistique. 5. Et une recherche forte et orientée pour une industrie pharmaceutique autonome et autosuffisante. Si le droit à la santé est un fondement essentiel de la dignité humaine, on doit retenir que ce virus circulera toujours, sans frontières. Et les politiques publiques devront s’orienter plus vers la sécurité de l’humain et la promotion de l’économie de vie. Par ailleurs, on ne peut pas assister en spectateur à ce jeu d’influence, dépourvu de moyens et de capacités. Au contraire, on doit se protéger des effets collatéraux et être un sujet et non un objet dans l’échiquier mondial. Il y a nécessité d’un consensus sur la gestion des questions mondiales sanitaires étroitement liées aux questions environnementales. Le «global health» s’impose plus que jamais. * Chirurgienne praticienne, spécialisée dans les cancers du sein, ex-membre de la Commission spéciale sur le modèle de développement.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Un océan sans rivage || subtitle : Laylat d’al-qadr, c’est une nuit où l’Esprit (identifié généralement à l’Archange Gabriel) et les anges descendent parmi les êtres humains , qui prient et invoquent Dieu, pour les saluer et leur assurer paix et protection, jusqu’à l’apparition de l’aube (fajr). Pour les musulmans, c’est une nuit de ferveur particulière car cette «ouverture de la porte du ciel» implique une proximité spirituelle particulière et la possibilité pour les prières et les aspirations de chacun d’être exaucées et réalisées. Dans son interprétation spirituelle Ibn ‘Ajîba considère que le fait que la date de cette nuit n’est pas définie revient à se maintenir dans un état d’éveil et considérer que chaque instant peut être une nuit du destin ou, chaque personne rencontrée, un saint potentiel. || body : PAR FAOUZI SKALI Le soufi marocain Ibn ‘Ajîba (m. 1809), originaire de la région de Tétouan, qui était  aussi un grand théologien de l’Université de la Qarâwiyyîn, a légué, parmi ses œuvres, une exégèse (tafsîr) du Coran selon deux types de niveau d’interprétation, textuel et spirituel. Ce dernier niveau est appelé «tafsîr bi al ishâra» (interprétation «allusive» ou herméneutique spirituelle). Elle s’inscrit dans une longue tradition d’interprétation du Coran, comme celle, des siècles plus tôt, d’al Qushayrî (m. 1074). L’intitulé de cet exégèse est «al bahr al madîd fî tafsîr al qur’ân al majîd», «L’océan qui s’étend dans l’interprétation du glorieux Coran». Ce titre fait lui-même allusion au fait que toutes les interprétations, aussi étendues et profondes qu’elles soient, ne peuvent épuiser l’océan sans rivage, infini, de sens porté par le texte coranique. C’est ce qui est indiqué dans le verset suivant : «Dis si l’océan était de l’encre pour les paroles de mon Seigneur, l’océan se serait épuisé avant que ne s’épuisent les paroles de mon Seigneur, même si nous amenions un océan d’étendue semblable...» (Cor. 18/109). Selon cette approche, Ibn ‘Ajîba va procéder à une interprétation de la Sourate 97 du Coran, appelée al qadr, «Le Destin» : «Nous l’avons certes, fait descendre pendant la nuit d’al-qadr. Et qui te dira ce qu’est la nuit d’al-qadr ? La nuit d’al-qadr est meilleure que mille mois. Durant celle-ci descendent les Anges ainsi que l’Esprit, par permission de leur Seigneur pour tout ordre. Elle est paix et salut jusqu’à l’apparition de l’aube.» Dans cette Sourate référence est faite sans le nommer au Coran, comme cela est confirmé par le verset suivant : «Par le Livre explicite. Nous l’avons fait descendre en une nuit bénie, Nous sommes en vérité Celui qui avertit, durant laquelle est décidé tout ordre sage» (Cor. 44/2-4). Le sens du mot «Destin» est indiqué par la fin du verset pré-cité «... durant laquelle est décidé tout ordre sage». Ibn ‘Ajîba nous rappelle tout d’abord les différentes explications procédant des Compagnons du Prophète (PSL) de cette Sourate. Celle-ci concerne la descente, rapporte-t-on, du Coran jusqu’au ciel le plus proche pour ensuite être révélé au Prophète Muhammed (PLS) en l’an 610, dans la grotte de hirâ’. Cette descente implique que le Coran a un modèle céleste, la «Table bien gardée» (al lawh al mahfûd) qui est au-delà du temps et de l’espace et qui en arrivant jusqu’au ciel du monde va s’inscrire dans cette dimension et être révélé ensuite, progressivement (nujûman)  et selon différentes circonstances, sur une durée prophétique de 23 ans. Cette nuit est désignée en tant que telle aussi par le fait que le destin du monde va changer à jamais par le fait de cette révélation. Pour indiquer la densité de ce sens, elle est donc décrite comme valant mieux (sans restriction de ce «mieux») que «mille mois». Selon Ibn ‘Abbâs – un compagnon du Prophète (PLS), considéré comme l’un des plus éminents exégètes du Coran (suite à une prière du Prophète, PLS) –, cette nuit, dont on ignore la date précise, aurait eu lieu le 27 du mois du Ramadan, s’appuyant en cela sur le fait que le mot «elle», qui en fait référence vers la fin de la Sourate, est précisément le 27e mot dans celle-ci. D’autres traditions évoquent le fait qu’elle se situe dans l’une des nuits impaires des dix dernières nuits du mois du Ramadan. Pour d’autres encore, elle peut se situer dans n’importante quelle nuit de l’année. Par ailleurs, c’est une nuit où l’Esprit (identifié généralement à l’Archange Gabriel) et les anges descendent parmi les êtres humains, qui prient et invoquent Dieu, pour les saluer et leur assurer paix et protection, jusqu’à l’apparition de l’aube (fajr). Pour les musulmans, c’est une nuit de ferveur particulière car cette «ouverture de la porte du ciel» implique une proximité spirituelle particulière et la possibilité pour les prières et les aspirations de chacun d’être exaucées et réalisées. Dans son interprétation spirituelle, Ibn ‘Ajîba considère que le fait que la date de cette nuit n’est pas définie revient, comme pour d’autres dimensions non définies également, tels que le destin réservé à chacun ou l’attribution de la qualité de «sainteté» et certains moments ou prières propices, à se maintenir dans un état d’éveil et considérer que chaque instant peut être une nuit du destin ou, chaque personne rencontrée, un saint potentiel. Et donc par là même avoir une attitude d’humilité, de non-jugement et de respect d’autrui,  en tâchant d’être dans une  disponibilité intérieure qui permet d’accueillir, lorsqu’elle survient, l’effluve spirituelle de cet instant. C’est ce que, nous dit-il, nous ont rapporté dans un langage poétique certains grands spirituels : «Toutes les nuits sont pour moi des nuits du destin Comme chaque moment de “rencontre” (spirituelle) est un Vendredi Et un rituel de pèlerinage en chaque station, Être debout à Sa porte [celle de Dieu] équivaut pour moi à mille pèlerinages». Ou encore : «Chaque instant de mon Aimé Vaut pour moi mille pèlerinages». Tout en magnifiant chacun des grands rituels et célébrations  des temps de l’Islam, Ibn ‘Ajîba insiste sur le fait que ce qui reste cependant le plus important est d’en comprendre et d’en vivre le sens et l’esprit.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Le «Must Have» des budgets 2024 (Tribune) || subtitle : À l’aune des rebondissements et disruptions de ces quatre dernières années, l’appréhension de l’imprévisible et le doute sur la reprise planent sur l’exercice budgétaire 2024. D’aucuns diront que le monde est entré dans le cycle des années des sept vaches maigres. Les épisodes inflationnistes successifs affectent sérieusement le pouvoir d’achat des ménages et les entreprises en souffrent doublement que ce soit en termes de volume de chiffre d’affaires ou de marge d’exploitation. || body : Par Kamal El Alami, directeur général adjoint de Groupe Le Matin Heureusement, certains acteurs s’en sortent, malgré la succession des crises mondiales, souvent en misant sur un leadership fort, une agilité à toute épreuve et un lean management qui élimine tous les gaspillages et améliore la satisfaction client. En effet, le leadership au sein de l’entreprise permet de fédérer le capital humain autour d’une vision partagée, d’encourager l’innovation et de stimuler une culture positive orientée performance. L’ agilité permet d’adopter une approche incrémentale qui favorise la flexibilité et l’adaptabilité par rapport aux changements du marché. L’approche japonaise du Lean management améliore l’efficacité opérationnelle pour plus de valeur ajoutée aux différentes parties prenantes. Le PLF 2024 adopté en deuxième lecture à la Chambre des représentants Fin du circuit législatif pour le projet de loi de Finances (PLF 2024). Le texte vient d'être adopté, en seconde lecture, par la Chambre des représentants. Les organisations qui intègrent ces trois approches sont censées être mieux équipées pour faire face aux défis d’un marché de plus en plus concurrentiel et instable. Cependant, de nouvelles disruptions risquent de changer la donne et il est nécessaire de les anticiper lors de l’exercice budgétaire pour cette nouvelle année. La ruée vers le digital accélérée par la pandémie a généré une recrudescence des cyberattaques et il est devenu difficile de se protéger avec les outils standards. La mobilité des utilisateurs, l’essor des équipements intelligents, le recours à l’hébergement des serveurs en cloud et le développement du SaaS ( Software as a service ) sont autant de facteurs qui augmentent la productivité tout en accroissant l’exposition aux risques de sécurité. Mais la vraie menace vient de la nécessaire transition des algorithmes de cryptage normaux vers ceux du quantique, plus adaptés aux ordinateurs de même nature. La nouvelle technologie quantique est capable de décoder les chiffrements les plus complexes, notamment au niveau des protocoles de communication. Le volet cybersécurité doit donc être intégré de manière conséquente dans les budgets 2024, à la fois au niveau de la formation des équipes, des outils de monitoring, de l’architecture complexe difficile à infiltrer et de solutions de sécurité intelligentes et évolutives. Sur un autre registre et ayant fait couler beaucoup d’encre concernant son éthique, sa pertinence et ses menaces, l’intelligence artificielle devient aujourd’hui une réalité et une véritable révolution de l’année 2024. Le temps n’est plus à la réflexion, c’est un «must have» pour toute organisation qui souhaite être compétitive et performante. Les solutions fusent et foisonnent sur le net avec des prix très accessibles et des performances créatives de plus en plus stupéfiantes. L’avènement d’une intelligence artificielle générative capable d’apprendre différents sujets grâce au « Large Language Model (LLM)» ouvre des possibilités incroyables à la synergie homme-machine . Le fait qu’elle soit capable de produire des reportings et des conceptions complexes en mode autonome annonce une rupture avec le mode de fonctionnement de la société telle qu’on la connaît. L’année 2023 peut être considérée comme la phase de tâtonnement et de recherche de soi pour l’IA générative, mais 2024 sera l’année de maturité et de généralisation. Le quotient intellectuel verbal de ChatGPT-4 a été évalué par un psychologue finlandais à 155, soit une progression de 59 points par rapport à sa précédente version. Ceci correspond à un niveau extrêmement élevé et assez rare chez l’être humain, puisque Einstein est censé avoir eu un QI de 160. Le QI le plus élevé actuellement s’élève à 225 et est détenu par deux prodiges installés aux États-Unis. Il s’agit de Terence Tao, un mathématicien de renom, et Christopher Hirata, un astrophysicien. Au vu des évolutions du LLM et des ordinateurs quantiques, les êtres humains les plus incroyables seront rapidement dépassés. Ainsi, la technologie du 21e siècle intègre de manière directe et forcée le dernier bastion des ressources humaines, la matière grise. Les collaborateurs d’une entreprise dotés d’outils IA adéquats peuvent être considérés comme des personnes «augmentées», capables de performances inédites et inégalables. Sans ces nouveaux outils, le manager et le collaborateur sont démunis et leur entreprise ne saura faire face à une concurrence armée d’un booster technologique inédit. Dans notre nouvelle réalité, l’IA apporte de la magie à la formule du triptyque du leadership, de l’agilité et du lean management afin de propulser la créativité et la performance. Pour toute entreprise, une telle démarche peut refaçonner la transformation digitale, redéfinir les besoins en ressources humaines et rehausser les objectifs de croissance et de rentabilité. La mise en œuvre de cette nouvelle disruption n’est pas une tâche aisée. Elle nécessite une nouvelle vision claire et une bonne collaboration entre le top management et les différents départements de la DSI. Il s’agit, notamment, de bien identifier des solutions évolutives et adaptées à l’ADN de l’entreprise, d’avoir une infrastructure informatique mature capable de les intégrer et surtout des collaborateurs prédisposés à devenir des individus augmentés. Sur un autre volet, l’essor de l’IA touche aussi des domaines névralgiques et stratégiques pour les nations, dont la santé, l’enseignement et la défense. Autant de secteurs où la souveraineté nationale est une priorité indiscutable. Mais là, c’est un autre sujet qui mérite une profonde réflexion. En attendant, il faut aussi se poser plusieurs questions connexes dans le genre : quelle législation pour cadrer l’utilisation de l’IA ? Ou quelles compétences et infrastructures préparer pour maintenir et exploiter des ordinateurs quantiques ? En tout cas, ce qui est sûr, c’est que les défis de demain se gagnent aujourd’hui.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Séisme au Maroc : Un momentum pour retrouver nos marques || subtitle : None || body : Par Hubert Seillan, avocat au Barreau de Paris, président de la Fondation France-Maroc, Paix et Développement durable Alors qu’un séisme d’une rare violence vient de toucher le Maroc, nous devons l’admettre, la France et le Maroc ne partagent plus le pain comme pendant plus d’un siècle. Ce pain, qui était façonné par d’innombrables communautés d’idées, avait permis aux deux nations de s’exprimer bien souvent d’une seule voix, sur les sujets d’importance. Ce patrimoine culturel s’est rétréci. Leurs relations sont plutôt tendues, l’écoute fait défaut et les attitudes de chacun, dans son rapport à l’autre et au monde, sont de plus en plus individuelles. Les actions mécaniques du contexte mondial, politique, économique et social favorisent les nationalismes égoïstes plus que les solidarités. Pourtant, la France et le Maroc sont étroitement réunis dans une communauté culturelle, économique et sociale très ancienne et généreuse. >>Lire aussi : La visite du président Macron au Maroc, "ni à l'ordre du jour, ni programmée" (source gouvernementale) Pourquoi cette communauté a-t-elle perdu de sa vigueur ? Les facteurs sont de trois ordres : le corpus identitaire de chacun des deux pays, les liens qui les unissent et le monde extérieur. Nos sociétés de l’instant perdent régulièrement de vue les marques du temps. Ainsi, la substance des événements et des actes antérieurs est souvent méconnue. Mais lorsque les fondations et les constituants de cette communauté sont éclairés par la preuve des faits et des actes, on constate alors l’existence d’une formidable unité entre les deux peuples. C’est ce que vient de révéler le séisme de Marrakech. Le mot communauté est fort. Il demande de faire la balance entre ce qui est commun à un groupe ou plus exactement à tous ceux qui le constituent, et ce que sont ses différences, du moins sur les sujets qui importent. Il nous apprend alors que la voix de l’un peut aussi devenir la voix de tous ou du moins comme ici, la voix des deux. Certains pourront dire qu’il s’agit d’un idéal fondé sur la foi, d’une utopie. Mais rappelons que sans idéal, le but disparaît et les décisions s’éparpillent et s’affaiblissent dans des objectifs particuliers. Cette catastrophe a-t-elle produit un élan de rassemblement ? Du côté du peuple français, il ne fait aucun doute que l’amitié sincère des Français à l’égard de leurs frères marocains s’est manifestée dans toute sa splendeur et sous toutes ses formes. Leur réflexe fut immédiat, ferme et clair. La catastrophe a donné naissance à une émotion considérable et à des sentiments très profonds de solidarité. Dans le malheur des Marocains, les Français semblent retrouver l’esprit de camaraderie du sang partagé en 14-18 et en 39-45, l’amitié liée au temps qui passe et à un très grand partage culturel. Ce long passé a frappé leur cœur et leur a fait comprendre que leur futur se profile derrière eux. La douleur partagée ravive les mémoires, rassemble, pacifie, et est parfois une source de civilisation. Les plus petites différences fragmentaires, ces brisures, ces ruptures sociales, ces conflits, trop souvent mis en exergue par les médias et les analyses sociales, semblent balayés par l’événement. Ce momentum est-il perçu du côté de l’Hexagone ? Un fait saute aux yeux en dominant tous les autres. En s’adressant directement aux Marocains, sur la plateforme X (ex-Twitter), sans respecter les us et coutumes diplomatiques internationaux, en insistant sur l’existence de polémiques, le Président de la République a affiché un mépris insolent pour l’ensemble des institutions du Royaume qui ne saurait être sans conséquences pour les Français. Qu’on n’attende cependant pas une réponse officielle du Maroc. La rue a reçu très, très mal cette harangue. L’unité du pays est entière quand il s’agit de sa souveraineté. La politique actuelle de la France non seulement à l’égard du Maroc, mais de l’Afrique, se révèle chaque jour plus incompréhensible.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Le sens de la prière || subtitle : Le sens de la prière et de l’adoration renvoie du point de vue le plus profond à une forme de connaissance spirituelle. Le terme prière en arabe est généralement traduit par celui de «salât». Le Coran l’emploie aussi bien pour désigner l’office accompli par le musulman au moins cinq fois par jour que pour évoquer la Prière divine par laquelle Dieu, dit le Coran, «est Celui qui prie sur vous ainsi que Ses anges afin de vous faire sortir des ténèbres à la lumière» ( Cor. 33/42). Dans cette perspective spirituelle ce passage «des ténèbres à la lumière» désigne le processus d’une connaissance par laquelle l’orant est amené à réaliser à travers sa propre prière le vœu et l’aspiration de Dieu à être connu. || body : Par Faouzi Skali Les mystiques de l’Islam ont beaucoup médité le hahîth qudsî (propos non coranique où Dieu s’exprime par l’intermédiaire du Prophète-PLS) : «J’étais un trésor caché, J’ai aimé à être connu, J’ai alors créé la création afin d’être connu par elle». Il s’agit de la prière, de l’aspiration de Dieu à être connu, aspiration qui va constituer du point de vue des soufis la finalité de cette création. Le Coran dit : «Je ( Allâh) n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent» (Cor. 52/56), c’est-à-dire selon Ibn Abbâs, l’un des compagnons du Prophète (PLS) et des principaux interprètes du Coran : «afin qu’ils Me connaissent». Le sens de la prière et de l’adoration renvoie donc ici du point de vue le plus profond à une forme de connaissance spirituelle. Le terme prière en arabe est généralement traduit par celui de «salât». Le Coran l’emploie aussi bien pour désigner l’office accompli par le musulman au moins cinq fois par jour que pour évoquer la Prière divine par laquelle Dieu, dit le Coran, «est Celui qui prie sur vous ainsi que Ses anges afin de vous faire sortir des ténèbres à la lumière» ( Cor. 33/42). Dans cette perspective spirituelle, ce passage «des ténèbres à la lumière» désigne le processus d’une connaissance par laquelle l’orant est amené à réaliser à travers sa propre prière le vœu et l’aspiration de Dieu (tout d’abord «trésor caché») à être connu. La connaissance constitue donc le point de jonction ultime entre l’Aspiration divine et l’aspiration humaine, entre la Prière de Dieu et la prière de l’homme. Cependant, ces mêmes mystiques insistent sur le fait qu’Allâh, Infini et Absolu, restera toujours au-delà de toute connaissance humaine. La prière de chaque être n’est alors que cette aspiration de l’âme à se rapprocher autant que cela pourrait lui être possible de la Présence ou Proximité divines : «... au-dessus de chaque détenteur de connaissance se trouve un autre connaissant», dit le Coran (12/76). Par cette connaissance chaque âme se rapproche d’elle-même, de sa nature (fitra) profonde et intérieure. La prière cosmique Plusieurs versets du Coran renvoient à cette prière naturelle qui s’exprime dans différentes manifestations de la création : «Ne vois-tu pas que c’est Allâh que louent tous ceux qui sont dans les cieux et la terre, et aussi les oiseaux en volées ; chacun certes connaît sa prière et sa forme de louange, et Allâh sait ce qu’ils font» (Cor. 24/41). Ou encore : «Ne vois-tu pas que devant Allâh se prosternent tous ceux qui sont dans les cieux et ceux qui sont sur terre, et le soleil et la lune, et les étoiles et les montagnes, et les arbres, et les animaux, ainsi que bien des gens...» ( Cor. 22/18). L’homme lui-même lorsqu’il est conforme à sa nature première (fitra) est comme toute la création dans un état de louange permanent. C’est ce qu’évoque le verset suivant : «Tiens-toi tourné vers la religion en sincérité, selon la nature première selon laquelle Allâh a créé les humains. C’est la religion immuable mais la plupart ne savent pas» (Cor. 30/30). À la différence des autres manifestations de la création qui restent conformes à leur nature première, l’homme perd celle-ci à sa naissance et doit la retrouver d’une manière consciente précisément à travers une démarche spirituelle. Il est remarquable que l’institution de la prière rituelle est la seule parmi les cinq piliers ou arcanes de l’Islam qui ait été révélée au Prophète (PLS) et rapportée par lui à sa communauté, après le voyage nocturne (isrâ’) suivi de l’ascension cosmique (mi’râj) qui devait le mener au-delà du temps et de l’espace, au-delà, nous dit le Coran, du «Lotus de la limite» (sadrat al muntahâ)  à proximité de «deux coudées d’arc ou un peu moins» de  la Présence divine. Il y a une analogie symbolique entre le modèle de ce voyage prophétique et celui de la prière elle-même selon un hadîth : «La prière rituelle (salât) est l’ascension cosmique (mi’râj) du croyant» ou encore : «La prière rituelle est un entretien intime (munâjât) entre le serviteur et son Seigneur». Il faut noter que l’orant reproduit dans la séquence du «tashahud» (qui signifie littéralement «rendre présent»), qui suit l’accomplissement de deux cycles complets à l’intérieur de chaque prière rituelle, les termes mêmes de l’entretien qui fut celui du Prophète (PLS) lorsqu’il entra, lors de son mi’râj, en proximité de la Présence divine. Lors de ce voyage nocturne la tradition rapporte que le Prophète Muhammed (PLS) va d’abord rencontrer au temple de Jérusalem les grands prophètes qui l’ont précédé pour accomplir,  sous sa conduite  (PLS), une prière commune. Cette relation horizontale entre le temple de La Mecque et celui de Jérusalem indique que celle-ci s’inscrit dans le sens d’une histoire sainte dans laquelle l’Islam se situe dans la continuité des traditions monothéistes antérieures. La dimension verticale ou ascensionnelle marque un chemin de connaissance dans lequel on retrouve la nature ou la typologie spirituelle de chaque prophète et de son enseignement. Cette double dimension n’est pas sans nous rappeler les mouvements rituels de la prière. C’est dans l’acte de la prosternation, qui exprime ce moment extrême de dévotion et de renoncement à soi, que nous sommes, selon un hadîth, les plus proches de Dieu. Un moment qui symbolise, sans que nous en soyons toujours conscients, cette signification ultime de la prière, en tant qu’aspiration et connaissance spirituelles.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Youssef Amrani : l’Afrique et l’UE ont besoin de construire un espace de prospérité partagée || subtitle : L’Afrique et l’Union Européenne ont, plus que jamais, besoin l’un de l’autre pour construire ensemble un espace de prospérité partagée qui préside à tout partenariat cohérent, a indiqué vendredi l’ambassadeur du Maroc en Afrique du Sud, Youssef Amrani. || body : Dans une tribune publiée au journal sud-africain à grand tirage «The Star» en marge du 6ème sommet UE-UA tenu jeudi et vendredi à Bruxelles, M. Amrani a souligné que «la multiplication des enjeux et des crises qu’ils soient migratoire, climatique, sanitaire ou sécuritaire ne doit pas être prétexte à approfondir les fossés entre les rives méditerranéennes, au risque de paralyser les projets ambitieux que nous avons en commun ». Il a, dans ce contexte, relevé que la récente élection du Maroc pour un mandat de trois ans au Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union Africaine (UA) fait écho à cet engagement continental à l’endroit d’une sérénité durable, inclusive et globale. Le Royaume, sous l’impulsion de S.M. le Roi Mohammed VI, «a toujours eu cette vocation à faire avancer la paix et construire la sécurité, par une approche holistique qui met l’humain au centre des préoccupations», a-t-il rappelé. Le Maroc, s’est-il félicité, «est honoré d’une confiance africaine qui l’enjoint à poursuivre, avec toujours plus de volontarisme, cette démarche et cette vision que nous avons en partage avec nombre de nos partenaires, pays frères et amis, africains et européens». Dans cette tribune intitulée : «Sommet UE-UA: une transition vers un multilatéralisme renouvelé», le diplomate marocain a noté que ce conclave sera «l’antichambre d’un renouveau euro-africain avec au cœur, cette ambition de dessiner l’avenir commun dans la cohérence, la solidarité et la coopération». Il a ajouté qu’«entre crise et opportunité ce seront surtout les volontés politiques fermes et les engagements constructifs qui donneront le tempo de cette marche coopérative qui arrime la prospérité partagée à l’action concertée». Pour M. Amrani, «le temps est plus que jamais à l’action. Car en plus de la crise sanitaire, on observe plusieurs foyers de tensions prendre une ampleur inquiétante dans le voisinage euro-africain. Des bouleversements politiques majeurs, des crises sécuritaires persistantes, la montée de certains extrêmes et le relâchement des vigilances diplomatiques sont de nature à cristalliser des incertitudes préoccupantes quant au devenir de la paix et de la sécurité régionales et sous-régionales». Et puisque l’engagement en faveur de la sécurité va de pair avec celui du développement, une approche globale s’impose pour sortir des cercles étriqués d’une diplomatie de circonstance, a préconisé l’ambassadeur, notant que «ce Sommet est donc à plusieurs égards, gage de cette confiance tant nécessaire et que nulle conjoncture ne devra briser». Selon M. Amrani, l’Afrique s’est affranchie aujourd’hui du paradigme d’un continent en quête d’assistance. Évidemment, a-t-il expliqué, beaucoup reste à faire et le continent doit être en mesure, par ses propres moyens et volontés politiques, de promouvoir des développements inclusifs et pérennes. Les réformes institutionnelles, le dialogue, la coopération économique et l’intégration cohérente doivent, d’abord être intera-fricains avant de pouvoir être pleinement euro-africains, a poursuivi M. Amrani pour qui «il est évident que nous devrons faire notre propre travail en interne pour faire avancer l’émergence continentale, libérer le potentiel économique et parachever un modèle politique propre qui soit à la fois, en phase avec nos priorités respectives tout en consacrant la convergence des valeurs autour desquelles nous devons tous nous retrouver». Et de conclure que le Sommet UE-UA s’adresse d’abord à «cette jeunesse africaine et européenne, femmes et hommes, citoyens du Monde, dont les aspirations sont nos devoirs. Il s’agira de faire du Sommet un rendez-vous avec l’histoire définissant, non pas une énième déclaration d’intention, mais bien une feuille de route commune qui enjoint africains et européens à honorer une démarche jonchée d’engagements concrets et de responsabilités imprescriptibles».</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Global Forum de l’Alliance des civilisations : les réflexions de Faouzi Skali || subtitle : Dans le cadre de la neuvième édition du neuvième Global Forum de l’Alliance des civilisations, nous avons demandé à l’anthropologue Faouzi Skali, qui intervient en tant que conférencier dans le cadre de ce Forum, de nous faire part de quelques réflexions de fond concernant cette thématique. || body : Par Faouzi Skali Deux textes de l’Unesco ont fait date en ce début du XXIe siècle: la déclaration universelle sur la diversité des cultures de 2001 et, en 2005, la convention internationale sur la protection et la diversité des contenus culturels et des expressions artistiques . On connaît les débats sous-jacents à ces textes qui visent à combattre l’émergence d’une hégémonie culturelle et une tendance à l’uniformisation et à la standardisation des cultures. C’est la fameuse exception culturelle, la culture ne pouvant être une marchandise comme une autre. Cette tendance grandissante vers l’uniformisation s’exprime,  à titre illustratif,  par le fait qu’il ne reste plus aujourd’hui que 6.000 langues sur les 20.000 parlées par l’humanité à l’époque néolithique  et que nous perdons environ une langue par semaine. Cent langues sont parlées par 95% de la population mondiale et seules 12 d’entre elles dominent l’ensemble de la communication numérique à l’échelle de la planète. La notion de culture peut être comprise dans un sens extensif, anthropologique, comme cela a été défini par la déclaration de Fribourg sur les droits culturels. Selon celle-ci elle «recouvre les valeurs, les croyances, les convictions, les langues, les savoirs et les arts, les traditions, institutions et modes de vie par lesquels une personne ou un groupe exprime son humanité et les significations qu’il donne à son existence et à son développement». La diversité, un concept à généraliser à la culture, la langue... C’est en tenant compte de ces définitions que le concept de « diversité » peut être entendu comme recouvrant la «diversité culturelle, linguistique, sociale, territoriale et religieuse». La promotion de la diversité et du dialogue des cultures a pour but de rendre compte de la façon la plus large possible de cette diversité au sein de la société, d’enrichir donc le processus démocratique, la liberté d’expression, l’égalité des chances et la cohésion sociale, de lutter contre les différentes formes de discrimination et le développement de discours extrémistes et d’incitation à la haine. Dans son préambule, la Constitution marocaine de 2011 souligne la nécessité de «bannir et combattre toute discrimination à l’encontre de quiconque en raison du sexe, de la couleur, des croyances, de la culture, de l’origine sociale ou régionale, de la langue, du handicap ou de quelque circonstance personnelle que cela soit». Un autre passage de ce préambule consacre l’importance du principe de la diversité en soulignant que l’unité nationale est forgée «par la convergence de ses composantes arabo-andalouse, amazighe et saharo-hassanie, s’est nourrie et enrichie de ses affluents africain, andalou, hébraïque et méditerranéen». Nous nous trouvons, comme le soulignait le Président Abdou Diouf, devant la nécessité de mettre  en œuvre une «gouvernance» des cultures et des identités sans laquelle celles-ci, livrées à elles-mêmes, entreraient dans des  processus de conflit, de repli et d’exclusion. Là où il n’y pas de débats, dit-on à juste titre, il y a des combats. C’est en raison de cette nécessaire régulation ou gouvernance des cultures que le prix Nobel de l’économie Amartya Sen avait appelé à l’enrichissement du processus démocratique en élargissant celui-ci par la notion de démocratie multiculturelle. Cette dernière notion implique que la «régulation» de la diversité et du dialogue des cultures est aussi un facteur puissant de lutte contre la discrimination et de promotion de l’équité politique et socio-économique des différentes identités collectives présentes au sein de la société. Identité collective et identité des individus Signalons cependant au passage que les identités collectives, comme celles des individus, ne sont pas figées mais évolutives. Les individus par ailleurs peuvent continuer de disposer, au sein de ces identités qui peuvent être pour chaque personne multiples et complémentaires, d’une pleine liberté de penser et d’opinion. Selon l’article 3 de la déclaration de Fribourg sur les droits culturels : «Toute personne, aussi bien seule qu’en commun», a le droit «de choisir et de voir son identité culturelle respectée dans la diversité de ses modes d’expression, ce droit s’exerce dans la connexion notamment des libertés de pensée, de conscience, de religion, d’opinion et d’expression.» Nous sommes cependant nécessairement tenus de faire des arbitrages de par l’application concomitante des deux articles 19 et 20 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Dans quelle mesure et dans quel cas la pleine liberté d’expression, soulignée par l’article 19 peut-elle être limitée légalement par l’article 20 qui demande aux États d’interdire «tout appel à la haine nationale, raciale ou religieuse qui constitue une incitation à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence» ? C’est la mise en œuvre d’une dialectique positive et fructueuse de ces deux articles qui a conduit à l’élaboration des principes de Camden sur «la liberté d’expression et l’égalité». Pour le suivi et l’appréciation des discours de discrimination et d’incitation à la haine, il nous appartient d’évoquer «le Plan d’action de Rabat» qui est l’aboutissement de toute une série d’ateliers d’experts coordonnés par le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme. Le Plan de Rabat fournit des directives pratiques pour la mise en œuvre de l’article 20 du PIDCP (Plan international des droits civils et politiques) interdisant tout appel à la haine nationale, raciale ou religieuse. Lire aussi : S.M. le Roi adresse un message aux participants au 9ème Forum mondial de l'Alliance des Civilisations des Nations Unies Lire aussi : Alliance des civilisations : le SG de l'ONU rend hommage à S.M. le Roi, "champion du dialogue interreligieux et interculturel" Lire aussi : Paix, tolérance et coexistence,... la ville de Fès donne l’exemple</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Antonio Guterres : Mon message d’Hiroshima (Tribune) || subtitle : None || body : Samedi, c’est avec fierté que je me suis tenu aux côtés du premier ministre du Japon, Fumio Kishida, et des habitants d’Hiroshima en souvenir d’une catastrophe sans précédent. Il y a 77 ans, des armes nucléaires étaient lâchées sur les habitants d’Hiroshima et de Nagasaki. Des dizaines de milliers de femmes, d’enfants et d’hommes ont péri en un instant, incinérés dans un incendie cauchemardesque. Les bâtiments ont été réduits en poussière. Les magnifiques cours d’eau de ces villes sont devenus sang. Celles et ceux qui ont survécu ont été livrés aux séquelles de la radioactivité, en butte à des problèmes de santé et stigmatisés à vie à cause des bombardements nucléaires. J’ai eu le grand honneur de rencontrer un groupe de ces survivants – les hibakusha, dont le nombre diminue chaque année. Ils m’ont raconté avec une vaillance inentamée ce dont ils ont été témoins en cette terrifiante journée de 1945. Il est temps que les dirigeantes et dirigeants du monde entier soient aussi lucides que les hibakusha et voient les armes nucléaires pour ce qu’elles sont. Les armes nucléaires sont une absurdité. Elles ne peuvent garantir ni la sûreté, ni la protection, ni la sécurité. Elles ont été créées avec pour seul dessein la mort et la destruction. Trois quarts de siècle se sont écoulés depuis que les champignons atomiques se sont élevés au-dessus d’Hiroshima et de Nagasaki. Depuis, l’humanité a connu une guerre froide, des décennies d’une absurde politique de la corde raide et plusieurs situations dans lesquelles l’humanité était à deux doigts de son anéantissement. Mais même au plus fort de la guerre froide, les puissances nucléaires ont procédé à des réductions importantes de leurs arsenaux nucléaires. Les principes s’opposant à l’utilisation, à la prolifération et aux essais d’armes nucléaires étaient largement acceptés. Aujourd’hui, nous risquons d’oublier les leçons de 1945. Une nouvelle course aux armements commence à prendre de la vitesse, certains États dépensant des centaines de milliards de dollars pour moderniser leurs stocks d’armes nucléaires. Près de 13 000 de ces armes se trouvent actuellement dans les arsenaux du monde entier. Les crises géopolitiques aux forts relents nucléaires se propagent rapidement, du Moyen-Orient à la péninsule coréenne, ou dans le cas de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Une fois de plus, l’humanité est en train de jouer avec un pistolet chargé. Nous sommes à une erreur, un malentendu, un mauvais calcul de la fin du monde. Les dirigeantes et dirigeants doivent cesser de frapper à la porte de l’Apocalypse et balayer une fois pour toutes l’option nucléaire. Il est inacceptable que les États dotés armes nucléaires souscrivent à la possibilité d’une guerre nucléaire, qui signerait la fin de l’humanité. Pour cette raison même, ces pays doivent s’engager à ne pas recourir à l’arme nucléaire en premier. Ils doivent également garantir aux États non dotés d’armes nucléaires qu’ils n’emploieront pas, ni ne menaceront d’employer, de telles armes contre eux, et faire preuve de transparence à chaque instant. Les démonstrations de force nucléaire doivent cesser. En fin de compte, il n’y a qu’une seule solution à la menace nucléaire : ne pas avoir d’armes nucléaires du tout. Cela signifie qu’il faut ouvrir toutes les voies du dialogue, de la diplomatie et de la négociation pour apaiser les tensions et éliminer ces armes de destruction massive meurtrières. Nous voyons poindre des signes d’espoir à New York, où le monde s’est réuni pour la dixième Conférence des Parties chargée d’examiner le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires. Le Traité est l’une des principales raisons pour lesquelles les armes nucléaires n’ont pas été utilisées depuis 1945. Les parties au Traité ayant pris des engagements juridiquement contraignants en vue d’un désarmement nucléaire, il peut aussi être un puissant catalyseur du désarmement, qui est la condition sine qua non pour éliminer ces armes effroyables une bonne fois pour toutes. En juin, les parties au Traité sur l’interdiction des armes nucléaires se sont réunies pour la première fois afin d’élaborer un plan de marche vers un monde exempt de ces armes de l’Apocalypse. Nous ne pouvons plus accepter la présence d’armes qui pèsent si lourdement sur l’avenir de l’humanité. Il est temps que le message intemporel des hibakusha soit entendu : «Plus jamais Hiroshima ! Plus jamais Nagasaki !» Il est temps que ce soit la paix qui prolifère. Ensemble, pas à pas, balayons ces armes de la surface de la Terre. Par Antonio Guterres</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Le rôle de l’intelligence artificielle dans l’avancement des objectifs environnementaux du Maroc (Tribune) || subtitle : Lors des dernières années, le Royaume du Maroc a renforcé ses efforts en faveur de l’économie verte à travers le lancement du nouveau modèle de développement en avril 2021 et en soumettant, un an plus tard, sa Stratégie bas carbone à l’horizon 2050, dans l’objectif d’atteindre la neutralité carbone dans tous les secteurs clés. À mesure que le Royaume avance vers ces objectifs, il est évident que des efforts concertés, ou des initiatives collaboratives impliquant des organismes publics, privés et public-privé, sont essentiels pour parvenir efficacement à décarboner nos industries respectives, avec la technologie émergeant en tant qu’outil essentiel nous permettant de franchir le pas. || body : Par Mimoun Ouchaou, Country Manager & Technology Leader, IBM Maroc Plusieurs technologies sont déjà mises en place pour nous permettre de répondre aux impacts du changement climatique et de faire des progrès vers la réalisation des objectifs de développement durable . Mais il existe un domaine très prometteur pour aider les entreprises à évaluer l’empreinte carbone de la chaîne de valeur, c’est l’ intelligence artificielle (IA) et l’ IA générative (Gen AI) . Ces outils peuvent également aider les entités responsables à détecter les volets cruciaux et les opportunités de réduction de leurs émissions tout au long de la chaîne de valeur en intégrant des analyses de données avancées dans leur programme de gestion environnementale. Le potentiel de ces types de modèles d’IA , appelés également modèles de base, réside dans le fait qu’ils sont formés sur d’énormes volumes de données génériques pour apprendre les concepts et les structures du langage, puis affinés sur les données à partir de tâches ou de domaines spécifiques pour générer des résultats dans des contextes ou des objectifs plus spécifiques. Les modèles de fondation sont puissants et polyvalents et peuvent être utilisés pour effectuer rapidement des tâches avec peu ou pas de formation ou de supervision. Les récents ensembles de données géospatiales IA open source d’IBM et de la Nasa, par exemple, visent à démocratiser l’accès et l’application de l’IA pour générer de nouvelles innovations dans les domaines du climat et des sciences de la Terre. Alors, comment les entreprises peuvent-elles utiliser l’IA et la Gen AI pour atteindre leurs objectifs environnementaux ? Relever les défis associés au reporting environnemental La déclaration des émissions, y compris celles d’une chaîne de valeur, donne une vue d’ensemble du parcours de l’entreprise en matière d’empreinte carbone. Les difficultés associées à la quantification de ces émissions rendent cette tâche difficile à résoudre avec les pratiques de reporting traditionnelles. Passer manuellement les données au crible pour calculer les émissions de carbone est non seulement sujet aux erreurs, mais aussi fastidieux, long et coûteux, et peut donner lieu à une piste d’audit peu fiable. Les entreprises ont besoin de mécanismes de reporting automatisés, évolutifs et fiables. C’est très bien de prendre des engagements sûrs en matière environnementale, sociale et de gouvernance d’entreprise, l’important est de démontrer comment exactement vous avez atteint ces objectifs. En conséquence, les entreprises étudient de plus en plus comment la génération AI et les grands modèles linguistiques peuvent rationaliser les rapports, améliorer la qualité et réduire les coûts. Les organisations disposent de systèmes dédiés à une gamme d’activités, telles que la gestion des ressources humaines et la comptabilité financière ; le reporting environnemental ne devrait pas faire exception. La mise en œuvre d’une plateforme logicielle spécialisée – soutenue par l’IA – pour saisir des données et calculer les émissions, surveiller les initiatives de développement durable et évaluer les commentaires de la chaîne d’approvisionnement rend le processus plus facile, plus fiable et transparent. Exploiter l’IA pour identifier les opportunités Aujourd’hui, l’IA promet une solution capable de traiter de vastes volumes de données, d’interagir en langage naturel et d’extraire des informations pertinentes spécifiques aux besoins de l’utilisateur. 
Par exemple, les projets de captage et de stockage du carbone (CSC) nécessitent une compréhension approfondie de la subsurface terrestre et des processus géologiques de la Terre. Des décennies d’exploration et de production pétrolières et gazières chez notre client Wintershall Dea ont créé une vaste base de connaissances sous la surface contenant des centaines de milliers de documents. Traditionnellement, ce précieux corpus d’informations était tout simplement inaccessible à l’IA et aux analyses avancées. Cependant, aujourd’hui, Wintershall Dea et IBM Consulting ont créé un outil d’extraction de connaissances basé sur GPT qui permet aux utilisateurs de poser des questions spécifiques sur la base de connaissances cachées fournies (tableaux et texte) pour évaluer si certains domaines peuvent être utilisés pour des projets de CSC en termes de rentabilité, efficacité et sécurité. Par ailleurs, la fusion des capacités de la génération IA avec l’expertise approfondie du domaine des géologues et des scientifiques peut débloquer de nouvelles solutions et de meilleures méthodes de travail. Les analyses basées sur l’IA peuvent également être utilisées pour surveiller la consommation d’énergie d’une entreprise, découvrir les domaines à améliorer et créer des cadres exploitables pour aider les organisations à réduire leur empreinte carbone . Ceci est avantageux à mesure que la dynamique en faveur d’opérations plus durables sur le plan environnemental se poursuit et que les références en matière de développement durable d’une entreprise deviennent essentielles à la réussite économique. Reporting pour un avenir durable Les entreprises responsables sont conscientes de la nécessité d’anticiper, de se préparer et de gérer les risques commerciaux, y compris ceux provoqués par le changement climatique. La technologie peut aider les entreprises à cet égard. La suite IBM Environmental Intelligence peut aider les utilisateurs à surveiller et à planifier les conditions météorologiques extrêmes et IBM Maximo peut identifier les actions de maintenance préventive qui aident les utilisateurs à améliorer la durabilité en maintenant des performances et une efficacité optimales de leurs actifs. Par ailleurs, les réglementations en matière de reporting sur les aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance qui recoupent une entreprise se multiplient. L’IA générative peut être un outil clé dans ce processus, permettant aux organisations de se préparer à la conformité réglementaire, à renforcer les rapports ESG , à exploiter l’efficacité et à rationaliser les processus commerciaux. Derniers mots Pour faciliter la sélection de modèles d’IA et de modèles Foundation appropriés, les entreprises peuvent envisager de s’associer avec des fournisseurs de technologie ayant fait leurs preuves dans le développement et la mise en œuvre de systèmes performants. Le partenaire choisi doit également avoir la capacité de s’adapter aux exigences changeantes du marché : la mise en place d’un service numérique est le début d’un voyage, et non sa destination. Ce qui est clair, c’est que les entreprises qui s’en sortiront le mieux seront celles qui adopteront l’IA pour s’adapter aux changements et révéler les opportunités lors de la transition vers une économie durable.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Les intermédiaires informels de l’eGov: Vers une conformité des données en faveur de l’inclusion sociale || subtitle : L’inclusion numérique est devenue un impératif crucial pour combler le fossé entre les personnes connectées et celles marginalisées numériquement. Elle contribue à atténuer la fracture numérique, où les communautés rurales, les personnes à faible revenu et les personnes âgées, se heurtent à des obstacles pour exploiter les technologies digitales. || body : Dr. Lamiae Benhayoun, Program Manager en Business Analytics et Data Science à UIR Rabat Business School en collaboration avec Mr. Réda Karmi, Head of Software Engineering chez CDG Prévoyance Les organisations et les décideurs politiques conçoivent et mettent en œuvre des interventions ciblées pour remédier à ces disparités et bâtir des communautés autonomes résilientes. En particulier, les solutions de gouvernement électronique ( eGov ) contribuent à réduire les obstacles bureaucratiques et les temps d’attente aux services publics en garantissant la transparence et l'engagement des citoyens. Dans ce sens, le Maroc promeut l’inclusion sociale grâce à l’eGov pour simplifier et moderniser ses prestations administratives. Parallèlement aux procédures et acteurs formels de la transformation eGov, les intermédiaires informels opérant souvent au niveau communautaire, fournissent un soutien aux personnes rencontrant des difficultés à naviguer dans les processus bureaucratiques en ligne. Au Maroc, ces intermédiaires sont essentiels dans l’adoption des services publics par les populations vulnérables et numériquement illettrées. Cependant, cette médiation, bien qu’essentielle, soulève des inquiétudes quant à la confidentialité des données. Les intermédiaires eGov informels traitent des informations sensibles des citoyens sans surveillance ni réglementation. Les données sont exposées à des risques tels qu’un accès non autorisé, une divulgation, ou utilisation abusive sans responsabilité ou traçabilité de l’intermédiaire. La résolution des problèmes de confidentialité des données nécessite une collaboration entre les gouvernements, les intermédiaires et les usagers pour établir des mesures strictes de droit à la vie privée. Dans cette sens, UIR Rabat Business School en collaboration avec la CDG a mené une étude approfondie auprès des citoyens et intermédiaires informels. Elle a permis de préciser le rôle de ces acteurs, dresser un état des pratiques qui compromettent la confidentialité des données, et proposer un plan d’action en vue d’une stratégie eGov adaptée aux intermédiaires informels et contexte socioéconomique marocain. Une contribution multiforme à l’inclusion numérique À l'ère pré-numérique, les "écrivains publics" offraient une assistance pratique aux communautés pour les formalités administratives. Aujourd'hui, les citoyens marocains reposent principalement sur trois intermédiaires eGov informels à savoir les centres de photocopie qui se sont adaptés pour intégrer la soumission des documents numériques, les cybercafés qui aident les citoyens à gérer des transactions et des formulaires en ligne, et les points de services connectés représentant des commerces axés sur l'assistance administrative de la population. Les citoyens mobilisent également les membres de leurs familles ou d'autres connaissances pour les aider à accéder à un service public en ligne et échanger des données dans le cadre d'une prestation administrative. En raison de la complexité perçue des procédures digitalisées particulièrement pour les citoyens non familiarisés avec la technologie, les services d'accueil de certaines administrations les orientent systématiquement vers ces intermédiaires locaux, En effet, ces acteurs contribuent activement à la diffusion des compétences digitales en proposant des sessions de formation et une assistance individuelle permettant aux usagers marginalisés ou ayant un parcours éducatif limité de s'engager avec les services eGov. Ensuite, dans les communautés où peut exister une méfiance à l'égard des institutions gouvernementales ou des technologies digitales, ces intermédiaires réduisent les obstacles bureaucratiques et favorisent la confiance dans la gouvernance électronique. Enfin, les intermédiaires informels adaptent leur soutien aux besoins de leurs communautés, notamment les personnes âgées, les immigrants et les personnes handicapées, reconnaissant l’inefficacité des solutions universelles. Les services impliquant une médiation informelle sont extrêmement diversifiés et véhiculent une maturation digitale rapide et dynamique des intermédiaires. On distingue les services administratifs comme la demande de passeport, CIN, visa, ou casier judiciaire, les services d’emploi et d’éducation comme les dossiers de candidatures et les portails scolaires, les services financiers en l’occurrence le paiement de factures et taxes, et l’assistance pour la protection sociale incluant les demandes d’aide et assurances maladie. Au-delà de ces services eGov, l’intermédiaire informel fournit un support plus général notamment la création de compte de messagerie et de mot de passe, et le scan de documents personnelles comme les contrats ou relevés bancaires. Pratiques problématiques pour la gestion conforme des données privées Pour accéder aux services eGov, WhatsApp et les portails web demeurent les supports les plus utilisés, tandis que les applications mobiles sont exploitées dans une moindre mesure. La majorité des personnes appartenant à une région rurale ou à la classe précaire utilisent l'accès WhatsApp d'un intermédiaire pour bénéficier des services eGov, tandis que celles jouissant d'un niveau social plus aisé ou situées à l'étranger s'appuient sur leurs propres téléphones pour les canaux WhatsApp et applications mobiles. Si l'assistance sur WhatsApp est motivée par l'indisponibilité des points de services physiques dans des endroits excentrés et de connexion internet pour certains usagers, le support sur le canal web est étroitement corrélé au manque de compétence numérique de la population. A travers ces canaux, des données massives transitent par l’intermédiaire lui permettant même de cerner tous les volets de la vie privée des usagers. On retrouve les données d’identité comme la CIN, la date de naissance et l’adresse, les données de contact comme le mail et le téléphone, les données financières comme les informations de compte bancaire et les factures, et les données d’emploi comme les diplômes, CV et fiches de paie. Les intermédiaires peuvent également gérer les données foncières, de santé, voyage, prestations sociales, et même les données biométriques comme les empreintes et les photos. La collecte de ces données sensibles expose les utilisateurs à des risques significatifs tels que l'usurpation d'identité, la fraude financière, et le phishing. Ces vulnérabilités concernent les populations numériquement illettrées, mais aussi les utilisateurs avertis qui ont recours aux intermédiaires sans préoccupation de la confidentialité de leurs données. Elles sont accentuées dans des environnements informels où les normes de sécurité sont souvent faibles. En l’occurrence, nous avons noté que les intermédiaires gardent les mots de passes et documents des clients surtout ceux récurrents dans des répertoires dédiés à une utilisation future. Les postes de travail ne disposent pas d’antivirus ou incluent au mieux des versions gratuites. Le personnel des points de services n’est pas formé et sensibilisé à la sécurité des données. Le risque d’utilisation intrusive du poste de travail n’est pas maitrisé par l’intermédiaire, causant ainsi des fuites de données et abus. Ces défaillances peuvent entraîner des conséquences juridiques et porter atteinte à la réputation de l’intermédiaire résultant en la méfiance des citoyens et l’intensification de la fracture numérique. Mise en conformité des intermédiaires eGov informels pour la confidentialité des données La régularisation des opérations de support doit se faire de façon progressive et incitative pour les intermédiaires afin d’assurer une meilleure adhésion. Les instances gouvernementales peuvent d’abord recenser et cartographier ces intermédiaires et leurs portées géographique. Une charte de bonnes pratiques et mesures de sécurité doit être définie en adaptation avec la maturité digitale des intermédiaires. Des formations pour intégrer la charte et sensibiliser à la conformité des données personnelles sont nécessaires et peuvent être accompagnées de certifications. La certification véhicule l’assimilation de la conformité mais également l’adhésion aux bonnes pratiques dans la continuité. Au-delà de ces normes, le contexte socioéconomique marocain requiert la mise en place d’un parcours simplifié dédié aux intermédiaires informels qui maintient une synergie avec les services publics. Par ailleurs, des mesures incitatives nommément des agréments et contributions pécuniaires engageraient davantage les intermédiaires dans la sécurisation des données. Enfin, des mécanismes d’audit et de contrôle doivent être mis en place pour garantir que les acteurs régularisés respectent les normes et recommandations en vigueur.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Quoi de neuf dans le traitement des cancers par radio-chirurgie ? || subtitle : Les traitements contre les cancers ne cessent d’évoluer. La chirurgie carcinologique est de plus en plus affinée. Les molécules de chimiothérapie sont devenues plus ciblées et avec moins d'effets secondaires. La radiothérapie est plus précise qu'avant, de plus en plus puissante et efficace, au point qu’elle joue également le rôle de la chirurgie. Explications. || body : Dans le traitement des cancers, les plus grandes avancées en matière de radiothérapie ont été obtenues en radiochirurgie et en radiothérapie stéréotaxique. C’est une technique de radiothérapie non invasive, de haute précision et sans chirurgie. En quelques séances, cette technique permet de délivrer aux tumeurs malignes de petite taille, des doses curatives, tout en préservant les tissus sains avoisinants, indique Dr Ikram Nejjar, cancérologue et radiothérapeute au Centre d’oncologie 16 novembre de Rabat Cette technique est particulièrement utile pour traiter des tumeurs profondes pour lesquelles il serait trop dangereux de réaliser une intervention chirurgicale. Contrairement aux radiothérapies classiques, la radiochirurgie nécessite très peu de séances. La radiochirurgie n’est pas adaptée à tous les types de tumeurs. Elle est réservée aux tumeurs de petite taille. Il peut s’agir notamment des méningiomes, des neurinomes, de certaines métastases isolées et des tumeurs qui se développent au niveau de l’hypophyse. Elle ne peut pas être utilisée pour traiter les tumeurs étendues ou infiltrantes, comme le glioblastome, ni les tumeurs trop proches de certaines zones sensibles, notamment les nerfs optiques. Mais avant d’aller plus loin, il faut préciser que la radiothérapie est un traitement locorégional basé sur l’utilisation des rayonnements ionisants (rayons). Ces derniers détruisent les cellules cancéreuses et certaines tumeurs bénignes. Son rôle incontournable en cancérologie s'inscrit toujours dans un contexte de stratégie multidisciplinaire. La radiothérapie est souvent associée à la chirurgie et aux traitements systémiques (Chimiothérapie, thérapies ciblées, immunothérapie). Elle peut être exclusive dans certaines situations cliniques. La radiothérapie a énormément évolué depuis ces dernières années grâce aux progrès de l’imagerie et de l'informatique. Les plus grandes avancées en matière de radiothérapie ont été réalisées en radiochirurgie et en radiothérapie stéréotaxique. Il s’agit d’une technique de radiothérapie non invasive (sans chirurgie) de haute précision. Elle permet, en quelques séances, de délivrer aux tumeurs de petit volume les doses thérapeutiques nécessaires tout en gardant intact les parties saines avoisinantes. Elle a facilité le traitement de lésions inaccessibles à la chirurgie notamment en neurochirurgie où les séquelles sont parfois très lourdes à gérer après un acte chirurgical réalisé au niveau du cerveau. Le but thérapeutique de la dernière génération des appareils de radiothérapie, qui font fonction d’acte chirurgical sans ouvrir le crâne, est de détruire la tumeur en causant le moins d’effets secondaires possibles. La dose délivrée à chaque séance est plus élevée que lors de la radiothérapie classique. Cette dernière nécessite des durées de traitement étalées sur plusieurs semaines. Cette courte durée de traitement associée à une efficacité accrue sans séquelles représente des arguments de poids dans le développement de cette technique. L’indication d’une radiochirurgie est posée par un comité pluridisciplinaire de décision thérapeutique. Sa mise en place suppose que le radiothérapeute et son équipe disposent de moyens d’imagerie adaptés (scanner 4 D, IRM, Pet scanner) ainsi que du matériel spécifique pour immobiliser le patient (moyens de contention dédiés à la stéréotaxie). Car, il est impératif de prendre en compte les mouvements des cibles à traiter grâce aux systèmes d’imagerie et de recadrage tels que le gating pour adapter la balistique aux mouvements respiratoires. Le gating est un système qui, au cours d’une radiothérapie, permet d’arrêter et de reprendre l’irradiation en suivant la respiration ou les battements du cœur. De même, il faut avoir à portée de main, la technique du «tracking», afin de pouvoir suivre les mouvements de la tumeur par le faisceau d’irradiation lui-même au niveau d’organes mobiles tels que le foie ou la prostate, précise Dr Mounir Bachouchi, Médecin oncologue et directeur du Centre d’oncologie 16 Novembre de Rabat. Il faut savoir qu’aujourd’hui, il existe des machines de traitement conçues et dédiées à cette technique telles que le Gammaknife, le Cyberknife, le Novalis et plus récemment l’EDGE. Ces appareils de radiothérapie permettent de délivrer la dose à l’aide de mini-faisceaux dans différents plans de l’espace avec une précision inframillimétrique. Ainsi, la radiochirurgie peut être indiquée pour traiter des localisations cancéreuses extra-crâniennes telles que les cancers du poumon, du foie, du pancréas, de la prostate ainsi qu’aux métastases pulmonaires, hépatiques, osseuses, et ganglionnaires, relevé Dr Ikram Nejjar. Cette nouvelle technique de radiothérapie permet aussi la ré-irradiations en cas de rechute localisée, sans toucher aux tissus avoisinants sains. Le dernier né de cette technologie est une machine dédiée à la radiochirurgie intra et extra-crânienne. Grâce au système Identify, il permet un meilleur repositionnement du patient avec une sécurité optimale du traitement en SGRT (Surface guided radiation therapy). C’est un système qui permet de détecter tout mouvement de la position du patient en cours de traitement et agit en conséquence. Cet appareil est équipé d’un système de tracking : Calypso. Il permet de traiter des cibles mobiles telles que les cancers prostatiques, pulmonaires et hépatiques grâce à l’insertion dans ou à proximité de la tumeur de transpondeurs radio opaques qui émettent des ondes électromagnétiques qui seront repérées par et suivis pendant la séance de traitement via des caméras et un système ayant les propriétés d’un GPS. De même, la dernière génération des appareils de radiothérapie est également équipée du système Hyperarc qui permet le traitement en une seule et même séance de multiples localisations métastatiques cérébrales. La radiochirurgie se positionne aujourd’hui comme un élément incontournable dans les traitements ciblés et personnalisés des cancers. Par Dr Anwar Cherkaoui Lire aussi : Cancer : plus de 50.000 nouveaux cas enregistrés chaque année au Maroc</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : La passion de Hallâj || subtitle : À travers un travail monumental, qui lui valut d’occuper la chaire de sociologie musulmane au Collège de France, Louis Massignon a voulu rendre cette grande figure d’al Hallâj à l’histoire de l’Islam, à une époque où elle y était passablement oubliée. Mais aussi montrer, à travers ou en dépit de cet exemple, assez exceptionnel, comment le soufisme trouvait ses sources et ses racines dans les bases scripturaires du Coran et de la Sunna. En cela, cette conception différait sensiblement des thèses orientalistes alors en vogue. || body : Par Faouzi Skali En 1922, l’islamologue et orientaliste français Louis Massignon va soutenir une thèse de doctorat qui fera date : «La passion de Hallâj». Cette thèse est aujourd’hui éditée par Gallimard en quatre volumes. Elle exprime une quête personnelle enflammée liée à une érudition vertigineuse qui nous fait entrer dans les méandres et le flux des mouvements des idées et des cultures qui s’entrecroisaient ou s’opposaient à Baghdad à l’orée du Xe siècle. Et rendre finalement compte du contexte et, en filigrane, des enjeux qui ont abouti à l’exécution publique du grand mystique et poète soufi, al Hallâj, en 922. C’est aussi une analyse fine et d’une haute facture littéraire des conséquences sur la pensée religieuse en Islam, et la pensée universelle en général, de cet événement qui va, pour longtemps, constituer un choc et un symbole majeurs. Massignon fait partie de ces grandes figures qui ont joué un rôle important aussi bien au plan intellectuel que par leurs positions ou actions politiques en cette première moitié du XXe siècle. Il nous suffit de mentionner ici qu’il a rencontré et entretenu des liens avec des personnalités aussi diverses que Gandhi, Charles de Foucault, Abd al Halîm Mahmûd, alors recteur mythique d’al Azhar, Muhammed Iqbal ou Lawrence d’Arabie. À travers ce travail monumental, qui lui valut d’occuper la chaire de sociologie musulmane au Collège de France, il a voulu, a-t-il dit, rendre cette grande figure d’al Hallâj à l’histoire de l’Islam, à une époque où elle y était passablement oubliée. Mais aussi montrer, à travers ou en dépit de cet exemple, assez exceptionnel, comment le soufisme trouvait ses sources et ses racines dans les bases scripturaires du Coran et de la Sunna. En cela, cette conception différait sensiblement des thèses orientalistes alors en vogue. Edgar Morin m’a rapporté la rencontre qu’il a eue, avec un groupe de jeunes étudiants de l’époque qui s’opposait à la guerre en Algérie, avec le grand orientaliste, connu pour ses positions militantes en la matière. Louis Massignon est mort en 1968. J’ai eu la chance, une dizaine d’années plus tard, de rencontrer à Paris l’une de ses principales disciples, Eva de Vitray Meyerovitch, qui est surtout connue pour être la principale traductrice de l’œuvre de Rumî, du persan en langue française. Cette relation s’est étalée sur près d’une vingtaine d’années jusqu’à ce qu’elle fut rappelée par Dieu en 1999. Eva, alors jeune assistante de Louis Massignon, me parlait souvent de l’influence qu’il a eue sur elle dans ses choix de recherche universitaire, en l’occurrence bien sûr autour de Rumî et de son œuvre, mais aussi auparavant par le fait de lui avoir fait découvrir une personnalité – philosophe, poète, mystique et homme politique – majeure du XXe siècle, Mohammed Iqbal. Elle a alors traduit, sur la demande de Massignon qui en fait ensuite la préface, un ouvrage qui fait référence : «Reconstruire la pensée religieuse de l’islam». La remarque de Massignon était la suivante : la pensée d’Iqbal était l’une des rares qui tout en se ressourçant dans un grand patrimoine persan, arabe et indien, se distinguait de beaucoup d’autres à l’époque par sa capacité à relier ce patrimoine, et plus particulièrement l’œuvre de Rumî, à une pensée rompue aux arcanes de la philosophie occidentale. La conjonction en lui de ces deux mondes l’a amené à développer, ce qui figurait alors une quasi-exception, une approche d’une réforme de la pensée et de la société qui prend sa source dans une vision et une expérience spirituelles. Pour lui, la pensée philosophique et les pensées poétiques et spirituelles doivent converger ensemble vers une meilleure appréhension du réel. Nous retrouvons ici des résonances avec la pensée complexe d’Edgar Morin. À la manière des écrivains anciens, Iqbal mêle dans ses écrits les analyses philosophiques aux envolées poétiques et mystiques : «Quand l’amour accompagne l’intelligence, écrit-il, il devient l’architecte d’un autre univers Lève-toi et dessine un monde nouveau Unis l’amour à l’intelligence». L’œuvre d’Iqbal n’est pas sans nous rappeler cet appel de l’Émir Abdelkader qui, dans sa «Lettre aux Français» appelait à la nécessité d’une alliance entre Orient et Occident. Tout en déplorant cependant qu’à son époque, qui précédait de peu celle d’Iqbal, les esprits n’étaient pas assez mûrs pour cela. Il fut un temps, pas si lointain, où les travaux sur le soufisme ainsi que de nombreuses études et traductions ont fleuri sous l’influence de ces pionniers. On peut citer dans le monde francophone de nombreux exemples comme Henry Corbin, un autre disciple de Massignon, ou le remarquable travail de Michel Chodkieviz – ancien président des éditions du Seuil – et de sa fille Claude Addas, dans une approche qui allie spiritualité et érudition, pour faire connaître l’œuvre monumentale d’Ibn ‘Arabî. Entretemps, le monde a cependant connu une évolution où les richesses de ces travaux et études ont été largement couvertes par le bruit du «choc des civilisations». Études, traductions et publications, même si elles existent encore, ne suscitent plus, au-delà des cercles les plus concernés ou spécialisés, le même engouement. Dans cette fonction de médiation entre l’Orient et l’Occident,  la culture du soufisme continue cependant d’être à l’œuvre, puisque cela fait partie de ses valeurs intrinsèques, pour développer  une capacité à trouver des passerelles, une reconnaissance naturelle et féconde des différences et de la diversité, là où peuvent s’installer des attitudes de rejet, de crispation et de conflit. Elle porte en elle cette aspiration à remplacer progressivement par un long processus de connaissance et de transformation de soi les logiques de la haine par celles de l’amour. Le développement civilisationnel d’une société peut se mesurer à sa mise en œuvre des moyens par lesquels le plus simple citoyen peut avoir accès, par des relais multiples, certes, à une vie décente, mais également à un patrimoine, aussi large que possible, de connaissance, de culture et de sagesse. Ouvrir en somme la possibilité, selon l’aspiration réformiste d’Iqbal, de créer des modalités individuelles et collectives, en dépit d’innombrables épreuves et résistances, pour promouvoir une «civilisation» où se conjuguent amour et connaissance  : Dieu : J’ai fait le monde d’eau et d’argile, Tu as fait l’Iran, la Tartarie et l’Éthiopie ; J’ai placé dans le sol le minerai de fer, Tu as fait l’épée, la flèche et le fusil ; Tu as fait la hache pour l’arbre de la prairie, Tu as fait la cage pour l’oiseau chanteur ! L’homme : Tu as créé la nuit et j’ai fait la lampe, Tu as créé l’argile et j’ai fait la tasse, Tu as créé les déserts, les montagnes et les forêts, J’ai fait les vergers, les jardins et les bosquets ; C’est moi qui transforme la pierre en un miroir, C’est moi qui transforme le poison en antidotes ! (Muhammad Iqbal)</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Une miséricorde pour les univers || subtitle : On a souvent insisté dans la tradition de l’Islam sur les aspects extérieurs du modèle prophétique, mais c’est dans le soufisme que fut soulignée l’importance du modèle Intérieur et spirituel qui nécessite le passage par différents degrés de conscience jusqu’à arriver aux plus hauts degrés de l’âme qui sont ceux de la lumière ou de la «Réalité» (haqîqa) muhammadienne. Le modèle n’est donc plus ici seulement horizontal et historique, mais vertical et spirituel et doit finalement nous apporter une nourriture intérieure propre en chaque lieu et chaque temps. C’est ainsi que le soufisme a pu à travers l’histoire susciter des formes culturelles et sociales renouvelées à même de véhiculer ces valeurs dans différents contextes. || body : Parlant du Prophète de l’Islam (PLS) le Coran dit : «Nous ne T’avons envoyé que comme une miséricorde pour les univers» (Cor. 21/107). Un autre verset indique la grandeur de ce comportement prophétique ou «bel agir» : «Tu es vraiment d’une grande noblesse de caractère» (Cor. 68/4). On rapporte par ailleurs que l’on interrogea l’épouse du Prophète (PSL),  ‘Â’isha,  sur ce qui le caractérisait, elle répondit : «Son caractère, c’était le Coran». Toute la tradition prophétique (sunna) se base sur le principe que le Prophète (PSL), incarnant d’une façon ultime cette noblesse de valeurs et de caractère, constitue le modèle à suivre et dont il faut s’inspirer : «Vous avez dans l’Envoyé de Dieu un beau modèle pour quiconque espère en Dieu, en le jour dernier et invoque Dieu très souvent» (Cor. 33/21). C’est cette incarnation même de ces valeurs qui définit le sens de sa mission. Dans un hadîth, le Prophète (PLS) dit : «J’ai été envoyé afin de parfaire la noblesse du comportement (ou des mœurs)». C’est ainsi que l’on rapporte qu’au moment de la révélation du verset coranique : «Pratique le pardon, ordonne le bien et écarte-toi des ignorants» (Cor. 12/199), l’Archange Gabriel est venu trouver le Prophète (PSL) et lui a dit : «Ô Mûhammed, je t’ai apporté l’excellence du comportement (...) elle consiste en ce que tu pardonnes à celui qui a été injuste envers toi, que tu donnes à celui qui te refuse son don, que tu rendes visite à celui qui s’est détourné, que tu t’écartes de celui qui fait preuve d’incompréhension à ton égard, et que tu pratiques le bien envers celui qui agit envers toi par le mal». Ce hadîth souligne bien le sens ultime de cette mission de miséricorde du Prophète (PLS) qui est d’être conforme à la Miséricorde divine. C’est la fonction d’enseignant spirituel qui est attachée au Prophète (PLS), et qui est mentionnée dans ce verset, qui précise que sa mission divine vis-à-vis de sa communauté est «... de leur apporter des signes, de les élever spirituellement et de leur apprendre le Livre et la sagesse...» (Cor. 62/2). L’accomplissement de l’œuvre du Prophète (PSL) est donc de faire passer les âmes à travers différents degrés d’une évolution spirituelle pour les amener, selon la terminologie du Coran, de l’âme despotique jusqu’à l’âme inspirée ou encore l’âme apaisée et les ouvrir à une élévation par laquelle elles se revêtent selon un hadîth des qualités du Miséricordieux (takhallaqû bi akhlâq ar rahmân). On a souvent insisté dans la tradition de l’Islam sur les aspects extérieurs du modèle prophétique, mais c’est dans le soufisme que fut souligné l’importance du modèle Intérieur et spirituel qui nécessite le passage par différents degrés de conscience jusqu’à arriver aux plus hauts degrés de l’âme qui sont ceux de la lumière ou de la «Réalité» (haqîqa) muhammadienne. Le modèle n’est donc plus ici seulement horizontal et historique, mais vertical et spirituel et doit finalement nous apporter une nourriture intérieure propre en chaque lieu et chaque temps. C’est ainsi que le soufisme a pu à travers l’histoire susciter des formes culturelles et sociales renouvelées à même de véhiculer ces valeurs dans différents contextes. Cette fonction spirituelle du Prophète (PLS) et la compréhension profonde et intérieure de sa personnalité ont suscité tout une littérature et des pratiques religieuses dont le but est d’élargir dans les âmes cet amour, dans la mesure même où on en comprend le sens et la profondeur. L’ensemble de ces pratiques spirituelles dédiées aux louanges du Prophète (PLS) est inspiré de cette Injonction divine : «En vérité, Dieu et Ses Anges bénissent le Prophète ; Ô vous qui croyez, priez pour lui et appelez la paix sur lui.» (Cor.33/ 56). C’est ainsi que le dalâ’il al kahyrât (Guides des bienfaits) de l’Imâm al Jazûlî (m. 1469) dont le Mausolée est à Marrakech, qui rassemble un ensemble de prières  sous forme de panégyrique (louanges) dédiées au Prophète (PLS), est devenu une référence et une pratique spirituelle, individuelle et collective, dans l’ensemble du monde musulman. Une autre prière d’une facture spirituelle particulièrement élevée et subtile tant dans sa forme que dans son fond, est celle du grand saint du Jbel ‘Alam, Mûlay Abd es Salâm Ibn Mashîsh (m. 1227) qui a été récitée régulièrement au Maroc et ailleurs et commentée par de grands soufis comme Ibn Ajîba : la salât al mashîshiya. Nous en donnons ici une traduction : «Ô mon Dieu, bénis celui dont dérivent les secrets et dont jaillissent les lumières. Bénis celui dans lequel s’élèvent les réalités et en lequel furent descendues les sciences d’Adam, de sorte qu’aucun d’entre nous ne peut en saisir l’immensité. Les jardins du monde spirituel sont ornés par la fleur de sa beauté, et les bassins du monde de la Toute Puissance débordent par le flux de ses lumières. Il n’existe pas de chose qui ne soit liée à lui, car s’il n’y avait pas le médiateur, tout ce qui en dépend disparaîtrait. Ô mon Dieu, accorde-lui une bénédiction telle qu’elle lui revient par Toi et de Ta part, selon l’étendue de sa dignité. Ô mon Dieu, joins-moi à sa postérité et accorde-moi d’être parmi les Justes par son intermédiaire. Fais que je le connaisse par une connaissance qui me détourne des abreuvoirs de l’ignorance et me désaltère aux abreuvoirs de la vertu. Porte-moi sur son chemin, enveloppé de Ton aide, vers Ta présence. Utilise-moi pour frapper sur toute vanité afin de la détruire. Plonge-moi dans les océans de l’Un, tire-moi des bourbiers du chemin vers l’Unité, noie-moi dans la source pure de l’océan de l’Unicité, afin que je ne voie, ni n’entende, ni ne sois conscient, ni ne sente que par elle. Et fais du Voile Suprême la vie de mon esprit, et de son esprit le secret de ma réalité, et de sa réalité tous mes mondes, par la réalisation de la Vérité première. Ô Premier, Ô Dernier, Ô Extérieur, Ô Intérieur, écoute mon appel, ainsi que Tu as écouté l’appel de Ton serviteur Zacharie ; viens me secourir, aide-moi à m’orienter vers Toi, réalise l’union entre moi et Toi, et efface tous les liens entre moi et autre que Toi. Allah ! Allah ! Allah ! “En vérité, Celui qui t’a inspiré le Coran te ramènera là où nous tous retournons” (Cor. 33/85). “Notre Seigneur, accorde-nous une Miséricorde de Ta part, et dispose de notre sort conformément à la voie droite” (Cor. 18/10). “En vérité, Dieu et Ses Anges bénissent le Prophète ; Ô vous qui croyez, priez pour lui et appelez la paix sur lui” (Cor. 33/56). Que les grâces, la paix, les salutations, la miséricorde et les bénédictions de Dieu se répandent sur notre seigneur Mûhammad, le Prophète illettré qui est Ton serviteur, Ton Prophète et Ton Envoyé. Gloire à ton Seigneur, le Seigneur de la Toute Puissance, Celui qui est au-delà de ce qu’ils imaginent. Que la paix soit sur les envoyés de Dieu. Louange à Dieu, le Maître des mondes (Cor. 36/180-182).» Par Faouzi Skali</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Objectifs de numérisation à l’horizon 2035 : les partenariats, essentiels pour le Maroc (Tribune) || subtitle : La recherche d’avantages concurrentiels, à travers une nouvelle appréciation des risques instaurés par les crises, pousse plus que jamais les gouvernements et les entreprises à accélérer leurs investissements dans les domaines des technologies numériques, de la transformation et du cloud. L’exploitation de l'IA, le recours aux technologies liées aux données et à l'analytique sont ainsi devenus des priorités absolues. || body : Par Mimoun Ouchaou, directeur général et responsable de la technologie pour IBM Maroc À l’heure où le Royaume du Maroc, dans le sillage de sa vision 2035, s'engage dans un passionnant périple de transformation numérique, des entreprises telles que IBM continuent à le soutenir dans ses efforts d’adoption de technologies émergentes. Il faut dire que depuis l’avènement de la crise de la Covid-19, le renforcement de l'agilité des entreprises et des gouvernements s’est transformé en une nécessité impérieuse. À ce titre, l’exploitation de l'IA (intelligence artificielle), le recours aux technologies liées aux données et à l'analytique sont aujourd’hui devenus des priorités absolues. La recherche d’avantages concurrentiels à travers une nouvelle appréciation des risques instaurés par les crises pousse plus que jamais les gouvernements et les entreprises à accélérer leurs investissements dans le domaine des technologies numériques, de la transformation et du cloud. Le secteur public s’est fixé pour mission de devenir le pionnier des nouvelles technologies et de s’ancrer de plain-pied dans le futur. De leur côté, de nombreuses entreprises suivent la même voie et commencent à explorer de nouveaux moyens de tirer parti des technologies émergentes afin d’améliorer l'expérience de leurs clients, de moderniser leurs services, d’optimiser leurs solutions et de rivaliser avec leurs homologues sur le plan international. Nouveau modèle de développement Le Royaume du Maroc s’est lancé dans une véritable dynamique de transformation numérique à travers l’adoption de son nouveau modèle de développement, lequel définit la vision future du Maroc à l’horizon 2035 tout en lui permettant de mieux s'attaquer aux nouveaux défis imposés par la pandémie de Covid-19. Il faut dire que le Maroc a toujours été un pays ouvert aux innovations technologiques : et pour cause, le Royaume accueille chaque année le très innovant Global Entrepreneur Summit, qui représente une première en Afrique. Le Maroc abrite également la plus grande centrale solaire du monde : la Noor Power Station. Et parce que la numérisation est devenue un impératif pour le secteur public, le nouveau modèle de développement proposé par le Maroc bénéficie aujourd’hui d’une aide financière internationale fournie par la Banque mondiale, laquelle a accordé 450 millions de dollars au programme de performance du secteur public (Ennajja) pour des résultats (PforR). Ce programme permet au pays d’améliorer ses bases de transformation numérique et d’atteindre ses objectifs de numérisation fixés dans le cadre de son nouveau modèle de développement. Dans ce contexte, les partenariats que le Maroc scelle avec des multinationales technologiques de renom lui permettent de mieux optimiser son ancrage au sein des technologies numériques. Alors que la technologie a ouvert la voie à de nouvelles manières de réaliser des affaires, l’adoption de stratégies d'exploitation et de marché innovantes permet d’estomper les frontières entre les secteurs et de déplacer les chaînes de valeur. Ces transformations spectaculaires ont indéniablement un effet considérable sur la manière dont le secteur public déploie sa stratégie numérique et fournit des services numériques qui permettent d’améliorer les vies et de contribuer à la croissance et à la prospérité économiques. L'avenir se trouve dans le cloud hybride. Les partenariats public-privé ne cessent de jouer un rôle crucial dans le processus de transformation numérique du Maroc. Les technologies et les innovations émergentes offrent au secteur public une multitude de nouvelles possibilités de collaboration avec des entreprises technologiques. IBM a tout misé sur les technologies liées au cloud hybride, et nous travaillons en permanence à faciliter l'adoption du cloud pour nos partenaires qui opèrent dans des secteurs hautement réglementés. À titre d’exemple, les solutions de cloud hybride et d'IA que IBM développe ont aidé Attijariwafa bank – une institution marocaine et panafricaine de premier plan – à accélérer la numérisation de ses opérations bancaires et à déployer de nouveaux services numériques au profit de ses clients, le tout au sein d’un environnement hautement sécurisé et parfaitement flexible. Les stratégies hybrides continuent à apporter davantage de valeur ajoutée aux entreprises publiques. Elles font bénéficier ces dernières des innombrables avantages du cloud, leur offrant ainsi une valeur ajoutée qui est 2,5 fois supérieure à celle du cloud unique. Si, à l'heure actuelle, 25% des données d'entreprise sont abritées au sein du cloud, ce chiffre devrait continuer à augmenter de manière exponentielle dans les prochaines années. Selon une étude récente réalisée par IBM, 74% des PDG d’entreprises restent convaincus que le cloud computing sera la technologie la plus utile à l’avenir pour leur entreprise. À ce jour, IBM, par le biais de son infrastructure de cloud hybride, aide plus de 3.000 clients à travers le monde à faire preuve de souplesse et d'agilité afin de mieux faire face aux changements économiques liés à l’évolution du comportement des acheteurs, mais aussi aux réalités géopolitiques, au changement climatique, etc. Malgré la crise économique et sanitaire que nous traversons actuellement, IBM continuera toujours à autant assister les gouvernements et les entreprises dans leur parcours de transformation numérique.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Perles de sagesse || subtitle : Les sapiences ou hikam sont les fruits d’expériences vécues qui traversent la conscience comme des fulgurances. Elles deviennent ensuite des principes ou «clés» de sagesse qui s’expriment à travers une culture et deviennent éclairantes par leur mise en pratique dans la vie de tous les jours. L’un de ces principes est que le meilleur enseignement est celui qui se fait par le vécu et l’exemple : «La réalité de l’état, dit un adage soufi, dispense de la parole». || body : Par Faouzi Skali La littérature soufie s’est exprimée à travers la poésie, les récits, les exposés pédagogiques ou métaphysiques ou encore sous la forme d’une littérature de «sapiences» (hikam) ou phrases de sagesse qui sont des aperçus sur le dévoilement d’itinéraires spirituels, tant sur le plan intérieur que sur celui du comportement. Ces sentences, telles les «hikam» d’Ibn Atâ Allâh Al Iskandarî, nourrissent les méditations et le cœur des disciples, mais aussi une culture collective imprégnée de valeurs et conceptions intellectuelles et spirituelles. Le Coran fait référence à la hikma, sagesse, comme un don providentiel : «Il (Allâh) donne la sagesse à qui Il veut. Celui à qui la sagesse a été donnée bénéficie d’un bien considérable. Seuls s’en souviennent ceux qui sont doués d’intelligence (littéralement ceux qui possèdent le lubb)  (Cor. 2/269) . Il y a un autre passage du Coran où il est fait référence à cette réception d’une grâce immense qui nourrit précisément une noblesse ou une sagesse du comportement, du «bel agir» : «Le mal et le bien ne se valent pas. Réagis par ce qui est meilleur, celui avec lequel existe une inimitié se transformera en ami intime. Cela n’est donné qu’à ceux qui sont patients, à quiconque a une immense portion de grâce» (Cor. 41/34). C’est la voie qui est développée au cœur du soufisme et qui est appelée «ihsân» (perfectionnement) ou «makârim al akhlâq», excellence ou noblesse du comportement. Dans un hadîth, le Prophète (que la Paix et le Salut l’accompagnent) dit : «J’ai été envoyé afin de parfaire la noblesse du comportement (ou des mœurs)». C’est ainsi que l’on rapporte qu’au moment de la révélation du verset coranique : «Pratique le pardon, ordonne le bien et écarte-toi des ignorants» (Cor. 12/199), l’Archange Gabriel est venu trouver le Prophète (PSL) et lui a dit : «Ô Muhammed, je t’ai apporté l’excellence du comportement (...) elle consiste en ce que tu pardonnes à celui qui a été injuste envers toi, que tu donnes à celui qui te refuse son don, que tu rendes visite à celui qui s’est détourné, que tu t’écartes de celui qui fait preuve d’incompréhension à ton égard, et que tu pratiques le bien envers celui qui agit envers toi par le mal». De quelle manière cette pratique de la «hikma» a pu s’exercer à une échelle sociale et pourrait-elle nous inspirer de telles pratiques pour un exercice d’accompagnement spirituel à l’échelle d’une entreprise et plus particulièrement encore pour ce qui peut ressortir de nos capacités à prévenir, désamorcer ou  résoudre des conflits ? En somme, pourrions-nous imaginer ce patrimoine spirituel comme une source et une ressource d’inspiration pour résoudre des situations de conflit à une échelle interpersonnelle, familiale, entrepreneuriale, voire diplomatique ? De fait, ce fut une réalité historique à notre échelle marocaine par l’instruction du rôle de médiation qui fut souvent dévolu à certaines personnalités, hommes ou femmes connus pour leur probité et spiritualité. Les sapiences ou hikam sont les fruits d’expériences vécues qui traversent la conscience comme des fulgurances.  Elles deviennent ensuite des principes ou «clés» de sagesse qui s’expriment à travers une culture et deviennent éclairantes par leur mise en pratique dans la vie de tous les jours. L’un de ces principes est que le meilleur enseignement est celui qui se fait par le vécu et l’exemple : «La réalité de l’état, dit un adage soufi, dispense de la parole». Ce même principe s’exprime de la façon suivante : l’attitude droite consiste à essayer de bien faire sans exiger des autres d’en faire autant. C’est toute une façon d’être dont le produit est le fruit d’une forme de méditation et de travail sur soi. Dans de nombreuses traditions de sagesse de l’humanité, on retrouve ce même principe : on ne combat pas l’obscurité par l’obscurité, mais en allumant une bougie. Pas plus qu’on ne peut combattre la haine par la haine. Les hikam sont des viatiques qui fortifient nos âmes et nous apprennent à mieux vivre. Une partie des arts martiaux au Japon est l’application de tels principes. Au lieu de s’inspirer d’une force brute, ils restent attentifs dans une sorte de méditation dynamique et de conscience de soi à un «champ ou mouvement de l’être». Au lieu de se précipiter dans un cercle d’actions-réactions, dans lequel nous ne maîtrisons plus rien, on attend une certaine configuration de ce champ pour intervenir au moment voulu. On a pu dire que la sagesse consiste à penser et à agir d’une manière juste. On pourrait ajouter «et aussi au moment le plus juste». La différence entre la pratique de la sagesse et un simple savoir théorique est que la première est issue de la conscience de son propre «ego» (nafs) et de la nécessité de son dépassement. Quand on entreprend la possibilité de «voir» par la pratique méditative du «dhikr» (invocations), des liens ou des «voiles» psychiques illusoires se défont ou se dissipent d’une manière naturelle. Un processus d’illumination intérieure se met en place donnant naissance à ces fulgurances de conscience comme celles des hikam d’Ibn Atâ Allâh. Ce sont des perles de sagesse. Celles-ci ne se situent jamais, dit-on, à l’endroit où l’ego croit pouvoir les saisir.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : La leçon de Cordoue || subtitle : Dans l’histoire occidentale depuis le XIVe siècle (mais surtout depuis les XVIIIe et XIXe siècles), l’humanisme correspond à un mouvement de pensée dont le but était de s’émanciper des ordres transcendants de la religion et du sacré. Il est d’une certaine façon l’aboutissement d’une société de plus en plus despiritualisée où la raison pense se libérer de sa source et se suffire à elle-même. Ce mouvement aboutit à l’impasse que l’on connaît. Peut-on aujourd’hui repenser la renaissance d’une pensée d’une inspiration akbarienne (d’Ibn Arabî) et finalement d’une nouvelle forme de civilisation qui nourrirait, sans l’entraver ni s’y substituer, la raison de sa source spirituelle ? || body : Par Faouzi Skali Vers 1180 se situe à Cordoue une rencontre devenue célèbre depuis que Ibn Arabî, le grand maître andalou du soufisme, en a rendu compte dans son œuvre maîtresse : «al futûhât al Makkiya» (Les illuminations mecqoises). Le père d’Ibn Arabî demanda à son fils, qui était à l’orée de l’adolescence  , de visiter à Cordoue  son ami Ibn Rushd (Averroës), alors philosophe et principal commentateur d’Aristote, largement connu et reconnu. Voilà comment Ibn Arabî rapporte cette rencontre qui reste pour une bonne part énigmatique : «Je me rendis donc un beau jour, à Cordoue, à la maison d’Abû’l Wâlid Ibn Rushd (Averroës). Il avait exprimé le désir de me rencontrer personnellement, parce qu’il avait entendu parler des révélations que Dieu m’avait accordées au cours de ma retraite spirituelle, et il n’avait pas caché son étonnement devant ce qu’on lui avait appris. C’est pourquoi mon père, qui était un de ses amis intimes, m’envoya un jour chez lui sous prétexte d’une commission quelconque, en réalité pour permettre à Averroës d’avoir un entretien avec moi. J’étais encore à cette époque un adolescent imberbe. À mon entrée, le philosophe se leva de sa place, vint à ma rencontre en me prodiguant les  marques démonstratives d’amitié et de considération, et finalement m’embrassa. Puis il me dit : “Oui” . Et moi à mon tour je lui dis : “ Oui” . Alors sa joie s’accrut de constater que je l’avais compris. Mais ensuite, prenant moi-même conscience de ce qui avait provoqué sa joie, j’ajoutais : “Non” . Aussitôt Averroës se contracta, la couleur de ses traits s’altéra, il semblait douter de ce qu’il pensait. Il me posa cette question : “ Quelle sorte de solution as-tu trouvée par l’illumination et l’inspiration divine ? Est-ce identique à ce que nous dispense à nous la réflexion spéculative ? ” Je lui répondis : “ Oui et non... ”» Je saute ici un passage encore plus énigmatique pour passer au paragraphe suivant : « Plus tard, après notre entrevue, il interrogea mon père à mon sujet, afin de confronter l’opinion qu’il s’était faite de moi, et de savoir si elle coïncidait avec celle de mon père ou au contraire en différait. C’est qu’Averroës était un grand maître en réflexion et méditation philosophique. Il rendit grâce à Dieu, me dit-on, de l’avoir fait vivre en un temps où il put voir quelqu’un qui était entré ignorant dans la retraite spirituelle, et qui en était sorti tel que j’en étais sorti. C’est un cas dit-il dont j’avais affirmé moi-même la possibilité, mais sans avoir encore rencontré personne qui l’ait expérimenté... » (trad. Henry Corbin). Il est assez remarquable qu’Averroës qui était à son époque le plus grand représentant de la pensée d’Aristote se trouvait en face de ce jeune adolescent qui allait, lui, être surnommé plus tard «le fils de Platon» (Ibn aflatûn). Nous sommes ici très précisément dans cette confrontation caractéristique de ces deux philosophes de l’antiquité grecque, entre un représentant de la pensée rationnelle, Aristote, et le maître de celui-ci, Platon, qui donnait la prééminence à la sagesse, à une intelligence spirituelle de l’existence. De telle façon d’ailleurs que pour Platon, grâce à un processus d’«anamnèse», de remémoration (qui n’est pas sans rappeler le dhikr soufi), cette connaissance d’abord enfouie au plus profond de notre être devenait de plus en plus consciente jusqu’à s’exprimer pleinement. C’est ce qui arriva à Ibn Arabî. Il y a une discussion sur le fait de savoir quel était le sujet exact abordé par Ibn Rushd et Ibn Arabî. Je pense pour ma part que celui-ci concerne de toute manière les modalités de la connaissance, différentes chez l’une et l’autre de ces deux personnalités. Cette question s’éclaire si on la place dans le contexte général du soufisme et de son rapport avec la philosophie (ici aristotélicienne). Dans ce contexte, la lumière de la raison n’est que le reflet diffracté de la lumière de l’esprit  de la même manière que la lune reflète la lumière du soleil. Dans son commentaire spirituel du Coran (dit tafsîr bi l ishâra),  le soufi et théologien marocain ibn ‘Ajîba (m. 1809) exprime ce symbolisme de la double dimension de l’intelligence,  à partir des versets de la Sourate «ash shams» (le soleil) : «Par le soleil et le jour montant, par la lune qui le suit [...] Par une âme ! - Comme Il l’a modelée en lui inspirant [ce qu’est] son libertinage et sa piété» (Cor. 91/1-7). L’âme inspirée (an nafs al mulhama) est précisément le degré de l’âme qui ouvre celle-ci à une inspiration spirituelle et à une voie de l’unité qui va au-delà de celle de l’âme qui se blâme (an nafs al luwwâma), qui reste elle en prise avec une approche duelle. L’intelligence spirituelle (qu’Ibn Ajîba appelle la grande intelligence, al ‘aql al kabîr), c’est cette lumière directe qui émane du soleil de l’âme pour se refléter et se diffracter dans la «lune» de la raison. Ibn ‘Ajîba reprend dans plusieurs endroit de son œuvre la conception soufie de l’intelligence spirituelle, la grande intelligence, de laquelle découle  les lumières de la petite intelligence, celle d’une rationalité qui décrypte l’aspect matériel de l’existence. Dans l’histoire occidentale, depuis le XIVe siècle (mais surtout depuis les XVIIIe et XIXe siècle), l’humanisme correspond à un mouvement de pensée dont le but était de s’émanciper des ordres transcendants de la religion et du sacré. Il est d’une certaine façon l’aboutissement d’une société de plus en plus despiritualisée  où la raison pense se libérer de sa source et se suffire à elle-même. Ce mouvement aboutit à l’impasse que l’on connaît. Peut-on aujourd’hui repenser la renaissance d’une pensée d’inspiration akbarienne (d’Ibn Arabî) et finalement d’une nouvelle forme de civilisation qui nourrirait, sans l’entraver ni s’y substituer,  la raison de sa source spirituelle ? C’est l’une des leçons, sans doute, de cette rencontre de Cordoue.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Échanges sur les convergences des religions et des cultures (Tribune) || subtitle : Créée en 2017, par des Marocains et des Français animés d’une intention humaniste et altruiste, la Fondation France-Maroc, paix et développement durable développe des rencontres et des échanges réguliers sur les sujets de la paix et du développement durable, tant en France, en particulier à Bordeaux et sa région, qu’au Maroc et notamment à Laâyoune, Smara et Dakhla, dans les provinces du Sud. || body : Par Hubert Seillan, avocat au Barreau de Paris, président de la Fondation France-Maroc, paix et développement durable Fondée sur la conscience que les deux pays ont de nombreuses racines communes, la Fondation France-Maroc, paix et développement durable se donne pour mission de faire partager ce patrimoine historique et de le vivifier. C’est ainsi que deux journées d’échanges ont eu lieu les 27 et 28 novembre derniers à Smara sur les convergences des religions et des cultures. Cette intention est née du constat que si ce sont aujourd’hui des facteurs de guerre, ils peuvent et doivent être vus comme des facteurs de paix. Voyons le contexte La planète rétrécit. La mondialisation accélérée par les nouvelles technologies et l’intelligence artificielle tend à unifier les modes de vie. Des enjeux globaux, comme ceux qui prennent leur source dans le réchauffement climatique, interpellent toutes les sociétés humaines. Les terroirs perdent de leur signification. Les États sont conduits à appliquer et à fixer des normes étrangères sinon hostiles aux traditions culturelles locales. Les religions n’ont plus le même ascendant sur les peuples. Des idéologies matérialistes et athées, socialistes et capitalistes, mais structurées sur des dogmes, ont tous les caractères du fait religieux. Cependant, le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam affirment une incontestable autorité morale, sociale et politique dans la gouvernance mondiale. Ces trois religions dites du Livre, fondées sur l’espérance, la foi, l’amour, la charité et le respect, expriment des valeurs convergentes, unificatrices et pacifiques. Si ce socle commun existe indiscutablement, il n’est pas suffisamment partagé parce qu’il est essentiellement vu par les différences de ses pratiques. Les religions se développent sur des territoires nouveaux, qui leur sont culturellement étrangers. Ces nouvelles proximités conduisent à placer la focale sur les points les plus visibles, évidemment placés à la périphérie de la question. Cela n’aide pas à la recherche des données partagées. Les conflits dits religieux se multiplient, en s’appuyant assez souvent sur des considérations ethniques. Les religions et les cultures sont un enjeu de société désormais mondial. La Fondation pense que leurs valeurs socles sont des facteurs de paix et de développement, tant pour la France que pour le Maroc, dans leurs environnements européen et africain. Ce qui explique qu’elle a organisé les Premières Rencontres de Smara. Pourquoi Smara ? Parce que la ville et sa province ont un ascendant spirituel reconnu par les trois religions du Livre. Les mausolées, marabouts, de trois zaouias en témoignent, Sidi Ahmed Rguibi, Sidi Ahmed Laaroussi et Maelainin. Elle a été fondée en 1898 par le cheik Maelainin avec l’aide et sur ordre du Sultan Moulay Abdelaziz sur un territoire désertique où ne vivaient que des nomades éleveurs de chameaux. Les rapports des trois religions avec le désert sont bien connus. Ils sont essentiels. Ce choix est en lui-même l’expression d’un élément de patrimoine commun. L’Ancien, le Nouveau Testament et le Coran lui reconnaissent des forces spirituelles supérieures et il est devenu un mythe conducteur pour de nombreux écrivains. Parmi les Français, nous citerons Joseph Kessel, dans «Vent de sable» (1929), Le Clézio avec «Désert» (1980) et «Gens des nuages» (1997). Moins célèbre, Michel Vieuchange est cependant connu par tous les habitants de la province. Du 10 septembre au 16 novembre 1930, il a effectué à pied le voyage de Tiznit à Smara, soit 1.400 km. Ses «Carnets de route» (1932) expriment toute la sensibilité spirituelle de Smara. Le choix de la ville s’est imposé à tous. Durant trois jours, des musulmans, des chrétiens et des juifs ont ainsi fait part de leurs visions sur les tenants et les aboutissants de chacune des trois religions. Une intention en trois mots : Rencontre, Échange, Convergence Les deux premiers relèvent des moyens, le troisième est l’objectif. Le gouverneur de la province, Hamid Naïmi, et le président de la commune, Moulay Brahim Chrif, parce qu’ils ont animé personnellement l’ensemble des discussions, ont permis à ces Premières Rencontres de démontrer que l’intention retenue était partagée par les élus et les notables réunis autour de la table des discussions. Encore fallait-il qu’elle soit poursuivie par des échanges suffisamment concrets, car il ne pouvait s’agir de débattre de théologie, de droit et de politique. Abdelkrim Bennani, au nom de Ribat al Fath et de la Fondation, avait fermement indiqué en ouverture notre volonté de faire œuvre sociale plutôt que théologale, en recherchant nos valeurs communes, en les mettant en évidence afin d’en faire les porte-drapeaux de la paix. La présence durant trois jours du cardinal Cristobal Lopez Romero, archevêque de Rabat, a donné une dimension que l’on peut qualifier d’exceptionnelle à l’événement. Issu de l’Ordre des Salésiens, créé par Don Bosco, en référence à saint François de Sales, appelé l’apôtre de la douceur, il a montré qu’il était pleinement investi de cette qualité humaine, à la fois bienveillante et calme, progressive, sans heurt ni bruit. Il suffit au cardinal de quelques mots pour convaincre l’ensemble des participants, présents physiquement et en visio-conférence, de l’utilité de notre proposition. «Nous croyons tous en un même Dieu, nous avons la même foi dans le Royaume de Dieu, nous sommes Frères en Dieu». Propos fondateur repris par tous. Parmi les intervenants, nous citerons Mohamed Faouzi Skali Alami, professeur des universités, président de Sufi Héritage, spécialiste des religions au Moyen-Orient, Othman Sqalli Houssaïni, enseignant chercheur spécialiste des relations internationales, Evraham Elarar, président de la Fédération sépharade du Canada, Bruno Clément-Bollée, général exerçant aujourd’hui des missions stratégiques pour la paix en Afrique, Henri Seillan, vice-président de l’Église protestante unie de Bordeaux, Pedro Diez de la Vega, président de l’Alliance d’amitié Mexique-Maroc. De nos échanges, un dialogue très convergent s’est installé dans le calme, mais très vif et passionné, donc porteur de la très ferme volonté de le pérenniser. Ce fut dit à plusieurs reprises, notamment par les élus et notables de la province, avant d’être confirmé par des applaudissements nourris. Maintenant, la conclusion partagée par tous : • Les courants sont nombreux dans les religions. • S’ils convergent naîtra un fleuve de paix.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : L’extraterritorialité : le droit comme enjeu de puissance de l’Occident (Raja Bensaoud) || subtitle : Dans les relations économiques et commerciales internationales, le droit est un enjeu majeur de puissance. Il n’est pas surprenant que son application extraterritoriale émane principalement des grandes puissances économiques mondiales. Ces prétentions extraterritoriales tendent à instaurer un ordre juridique mondial gouverné par des rapports de force. Dans ce contexte, les systèmes juridiques des grands ensembles géopolitiques, et en particulier les États-Unis et l’Union européenne, prédominent. De ce fait, le droit peut être instrumentalisé pour affirmer, voire imposer leur influence, promouvoir leurs intérêts et ceux de leurs entreprises. || body : Par Raja Bensaoud, enseignante-chercheure en droit des affaires et du numérique Dans le domaine des relations économiques et commerciales au niveau mondial, la globalisation des échanges et l’internationalisation des activités a conduit à une multiplication des réglementations. Ce phénomène ne manque pas de générer des conflits et des problèmes d’interprétation sur le droit applicable. Dans ce contexte, les systèmes juridiques des grands ensembles géopolitiques, et en particulier les États-Unis et l’Union européenne, prédominent grâce à leur puissance économique et à la quasi-absence d’un cadre juridique international. Et le droit peut ainsi être instrumentalisé pour affirmer, voire imposer leur influence, promouvoir leurs intérêts et ceux de leurs entreprises. Le levier utilisé est l’extraterritorialité : on établit une loi extraterritoriale et le reste du monde doit s’y conformer, combinée avec la pratique des sanctions ou «mesures coercitives unilatérales». Fondement juridique de l’extraterritorialité L’extraterritorialité s’oppose à la territorialité des lois qui signifie que chaque État souverain exerce ses compétences dans les limites de son territoire et sans porter atteinte à la souveraineté des autres États. L’extraterritorialité signifie ainsi que les normes d’un État ou son ordre juridique s’étendent au-delà de ses frontières et appréhendent des éléments, des situations ou des personnes qui se trouvent en dehors de son territoire. L’extraterritorialité – au sens matériel – fait référence au champ d’application spatial d’une norme. Il s’agit donc d’une exception au principe de la territorialité ou du rattachement territorial de la norme à un État, principe qui découle de la souveraineté étatique. L’extraterritorialité bouscule ainsi une règle fondamentale du droit international : un État ne doit pas faire de sa compétence normative un usage qui risque de porter atteinte à la souveraineté d’un autre État (article 2 de la Charte de l’ONU). L’exercice de l’extraterritorialité par un État nécessite un titre de compétence. Le droit international reconnaît deux types de compétences aux État, développées par la Cour permanente de justice internationale (CPJI) dans la célèbre affaire du Lotus jugée en 1927. • La compétence normative (le pouvoir d’un État d’élaborer des normes à travers ses organes législatifs, exécutifs ou juridictionnels) : la CPJI avait adopté une attitude libérale et reconnu la possibilité pour un État de donner des effets extraterritoriaux à ses règles de droit. • La compétence d’exécution : implique l’exercice matériel par l’État de sa puissance publique, et l’utilisation, le cas échéant, de la contrainte. Cette compétence, qui s’oppose au principe de souveraineté des États, a été considérée comme strictement territoriale : «La limitation primordiale qu’impose le droit international à l’État est celle d’exclure – sauf l’existence d’une règle permissive contraire – tout exercice de sa puissance sur le territoire d’un autre État» (Affaire Lotus). Dans une formule célèbre, le Professeur Rousseau distingue brillamment ces deux types de compétences : «Les compétences exécutives sont indépendantes, les compétences législatives sont interpénétrables». Compétence normative et extraterritorialité Elle présuppose l’existence d’un lien entre l’État émetteur de la norme et la situation qu’il entend réguler. La doctrine a développé essentiellement trois catégories de liens : • Lien fondé sur la nationalité : l’État est habilité à légiférer à l’égard de ses nationaux où qu’ils soient. • Lien fondé sur la souveraineté (ou sur le principe de protection) : un État peut affirmer sa compétence normative à l’égard de faits ou situations menaçant sa sécurité, l’intégrité de son territoire ou portant atteinte à ses intérêts fondamentaux (exemples : espionnage, contrefaçon de la monnaie). • Lien fondé sur une convention : l’existence d’un accord entre les pays concernés par les faits ou la situation en cause. L’extraterritorialité d’un système juridique étatique ne soulève pas de problèmes particuliers dès lors qu’il est justifié par des critères de rattachement personnels, territoriaux ou liés à la souveraineté étatique. Cette pratique suscite des interrogations et des controverses lorsqu’un État l’utilise alors que les liens de rattachement sont ténus, fictifs et donc discutables. Ce qui complique le problème est que le droit international est assez lacunaire sur le sujet puisqu’il n’existe pas de normes internationales claires gouvernant la compétence normative extraterritoriale des États. Cette situation a généré un développement du multilatéralisme en matière d’extraterritorialité de la part des grandes puissances et en particulier des États-Unis et de l’UE. La pratique de l’extraterritorialité par les États-Unis Les États-Unis ont développé à partir des années 2000 une offensive juridique extérieure basée sur des textes internes à portée extraterritoriale ciblant un grand nombre d’entreprises étrangères. Les domaines sont : le droit de la concurrence, la lutte contre l’évasion fiscale, le blanchiment d’argent et la lutte contre la violation des embargos. Le modèle juridique extraterritorial américain prend appui sur une batterie de lois qui, pour la plupart, ont été adoptées dans le sillage de différents scandales financiers au cœur desquels se trouvaient des firmes américaines (les affaires Enron, Worldcom Xerox et Global Crossing notamment). Trois de ces lois, toutes à portée extraterritoriale, sont particulièrement redoutées par le monde des affaires : • Le Foreign Corrupt Practices Act (FCPA) voté en 1977. Prévu initialement pour s’appliquer aux entreprises américaines, ce texte a été étendu, en 1998, aux entreprises étrangères ayant un lien avec les États-Unis. • Le Foreign Account Tax Compliance Act (FATCA), mis en place en 2014 par l’Administration Obama, prévoit l’extension de la législation fiscale personnelle américaine aux citoyens américains non-résidents, même «accidentellement» américains. Cette loi est applicable aux institutions financières marocaines depuis 2018. • Le Sarbanes-Oxley Act, loi adoptée en 2002 et permettant aux autorités américaines de contrôler leur marché boursier, afin de protéger les investisseurs et les petits porteurs, suite aux dérapages financiers des années 2000. Elle s’applique à toutes les sociétés cotées aux États-Unis et à leurs filiales. Les entreprises de droit marocain filiales de sociétés cotées aux Bourses américaines sont ainsi concernées par cette loi. • Les lois qui criminalisent le commerce avec les États soumis à embargo américain (en particulier les deux lois Helms-Burton et d’Amato-Kennedy adoptées en 1996 à l’encontre de Cuba puis de l’Iran et de la Libye). Ces deux lois, de portée extraterritoriale, ont créé une épée de Damoclès juridique qui pend au-dessus des entreprises partout dans le monde. • Le Patriot Act 2001 : dispose que les agences de renseignement US peuvent accéder à toute donnée personnelle hébergée par un prestataire américain en cas de suspicion de terrorisme ou d’espionnage sans autorisation préalable et sans en informer les détenteurs de ces données. • Le Cloud Act 2018 : le gouvernement américain peut accéder aux données de toutes les personnes dès lors qu’elles sont stockées dans les serveurs d’une société américaine et de ses filiales non américaines, quelle que soit leur localisation (située aux États-Unis ou hors des États-Unis). • La loi sur le dopage (2020) permet à la Justice américaine de poursuivre et sanctionner toute personne, quelle que soit sa nationalité, qu’elle juge coupable de dopage dans une compétition à laquelle au moins un athlète américain ou des intérêts économiques américains sont concernés. Parallèlement à cet arsenal juridique, les autorités américaines (souvent extrajudiciaires) ont développé, et de manière extensive, des liens de rattachement (Nexus) qui servent de fondement juridique à leur compétence extraterritoriale. Il peut s’agir, à titre d’exemple, de l’emploi du dollar comme monnaie dans les transactions incriminées, de l’utilisation de serveurs américains ou de paiement transitant par le système bancaire des États-Unis. Face à la puissance d’une machine juridique américaine sans équivalent dans le monde, plusieurs parlementaires et hommes politiques européens ont crié à l’unilatéralisme et à l’extraterritorialité. En utilisant ces différents éléments de rattachement décidés unilatéralement par les Autorités US, plusieurs entreprises notamment européennes ont été poursuivies. Ces entreprises ont préféré recourir à des transactions avec les autorités de poursuite pour éviter des sanctions pénales plus lourdes et pour ne pas être exclues du marché américain. La pluparts de ces affaires n’ont pas été portées devant le juge : la jurisprudence est rare en matière pénale aux États-Unis et cela tient à la nature même du système pénal américain basé plus sur la transaction que sur le procès. La pratique de l’extraterritorialité par l’Union européenne L’UE a veillé à se doter d’armes juridiques équivalentes à celles développées par les États-Unis. Dans un Rapport d’information déposé par la Commission des Affaires étrangères étrangères à l’Assemblée nationale française (2016), on peut lire : « ...En l’absence d’harmonisation internationale des normes, les droits et les pratiques internes à portée extraterritoriale se sont développés sous l’impulsion des principales puissances économiques, à commencer par les États-Unis, mais aussi l’Union européenne...» (page 12 du Rapport). Lois extraterritoriales de l’UE 1. Le droit de la concurrence : les autorités de l’UE se sont octroyé le droit de contrôler des fusions entre des entreprises non européennes en invoquant les effets sur le marché européen, donc les consommateurs européens. 2. Le RGPD (2018) s’applique par-delà les frontières de l’Europe avec deux critères : la localisation des entités traitant les données et l’audience ciblée (art. 3 §2). Il s’applique ainsi à toute organisation située en dehors de l’Union européenne dès lors que ses activités de traitement de données sont liées à des offres de biens ou services ciblant des personnes situées au sein de l’UE (art. 3 du RGPD). 3. En 2022, les Règlements «DMA» (Digital Markets Act) et «DSA» (Digital Services Act) ont entériné cette vision européenne plus offensive d’une extraterritorialité destinée à donner à l’Europe le leadership mondial dans le domaine de la réglementation numérique. 4. La directive sur le reporting de durabilité des sociétés du 14 décembre 2022 qui s’appliquera dès janvier 2024 a une portée extraterritoriale, puisqu’elle s’appliquera aux entreprises étrangères qui réalisent un chiffre significatif au sein du marché intérieur. (Concerne le reporting extra financier). Comme lien de rattachement, l’Europe n’a certes ni le dollar ni les serveurs américains ni leur technologies. Si elle mise sur l’euro, elle risque de décourager les transactions en euros, dans un contexte de concurrence exacerbée entre cette monnaie et la livre anglaise. Par conséquent, dans ce rapport de force, l’UE va jouer un atout majeur : son Market power. Cette démarche est souvent mise en avant par les différentes instances de l’UE. Ainsi, et à titre d’exemple, dans une Communication de la Commission européenne, il est signalé : «En tant que premier marché unique au niveau mondial, l’UE peut fixer des normes qui s’appliquent dans l’ensemble des chaînes de valeur mondiales» (le Pacte vert pour l’Europe, COM-2019, p. 26). L’UE, puissance normative La puissance normative de l’Union européenne et sa capacité à diffuser ses règles à l’échelle mondiale est une réalité qui se vérifie dans de nombreux domaines. L’Europe a une influence normative qui s’étend au-delà du seul territoire européen, qualifiée d’«effet Bruxelles». Cette capacité de l’UE d’exporter hors de ses frontières ses normes et ses valeurs est facilitée par sa forte présence au sein des différentes agences de l’ONU, à travers les 27 voix de ses États membres. Elle l’est également par la dimension du marché qu’elle représente, composé de 500 millions de consommateurs. L’UE utilise plusieurs leviers pour la promotion de son modèle réglementaire dans les pays tiers et l’exportation de ses règles de droit et de ses valeurs. • La politique commerciale commune (PPC), mise en œuvre à travers des accords avec les pays non membres de l’UE, constitue un de ces leviers majeurs. • L’Europe est aussi un pourvoyeur de normes techniques au niveau mondial. À titre d’exemple, les règles de sécurité européennes doivent être respectées pour tous les produits à destination du marché européen. Ces règles sont devenues des standards applicables à l’échelle mondiale. • L’Europe s’est ainsi donné le rôle de chef de file mondial dans le domaine de l’élaboration des normes industrielles. (ex : produits comme les jouets, l’électroménager, les voitures automobiles). Et les normes UE sont devenues des normes standards qui s’appliquent au monde. Conclusion Le droit étant un instrument parmi d’autres de la puissance, il n’est pas surprenant que son application extraterritoriale émane principalement des grandes puissances économiques mondiales : les États-Unis, l’Union européenne, mais aussi de plus en plus la Chine, qui ne cache pas ses ambitions normatives sur la scène internationale. Ces prétentions extraterritoriales tendent à instaurer un ordre juridique mondial gouverné par des rapports de force. Dans cet univers, on constate l’absence de la Commission du droit international de l’ONU, alors que dans ses statuts, ce type de sujets relève de sa compétence. Il faut que la communauté internationale reprenne la voie du multilatéralisme dans ce domaine. La compétence normative universelle doit être cadrée pour qu’elle cesse d’être utilisée comme une arme diplomatique et économique aux mains des grandes puissances et au service de leur leadership mondial.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Les ambassadeurs de la fraternité || subtitle : Avant même le démarrage de la Coupe d’Afrique des nations 2023 en Côte d’Ivoire, les rues de San-Pédro, ville qui accueille les premiers matchs de la Sélection nationale de football, sont devenues le théâtre de scènes innombrables de joie, de célébration et de partage entre Marocains et Ivoiriens, voire d’autres ressortissants du continent. || body : Des scènes immortalisées par les caméras des smartphones et qui ont fait le tour des réseaux sociaux, récoltant des millions de vues et d’interactions, au Maroc , en Côte d’Ivoire et dans d’autres pays d’Afrique et d’Europe. Au point que les chaînes télévisées, surtout celles des deux pays, en ont relayé quelques-unes pour parler de cette «épidémie» de bonne humeur qui a envahi la ville. Youssef Amrani: la vision Royale pour l'espace atlantique est un "new deal" pour l'Afrique et au-delà ​​​​​​​Intervenant lors de la 12ème édition de la conférence internationale "The Atlantic Dialogues", l’ambassadeur désigné du Maroc aux Etats-Unis d'Amérique, Youssef Amrani, a souligné que la Vision Royale pour l'établissement d'une "Afrique atlantique" qui s’érige continuellement en espace géostratégique incontournable sur la scène internationale est intégrée, solidaire et ambitieuse. Ces Marocains, ce ne sont pas forcément des célébrités. Des supporteurs des Lions de L’Atlas venant de plusieurs villes comme Tanger, Marrakech ou Agadir, aux journalistes membres de la délégation marocaine accompagnant l’équipe nationale, en passant par des influenceurs «populaires», aimés et pas trop «bling-bling» ou encore les ressortissants marocains en Côte d’Ivoire..., ils ont tous contribué à créer cette ambiance de festivités. L’ouverture, la gentillesse et l’hospitalité des Ivoiriens, en plus de l’amour qu’ils portent pour le Maroc et les Marocains, ont rencontré le respect et l’esprit de joie, de partage et de fraternité qui anime ces derniers. Ils ont dansé ensemble, que ce soit sur de la musique ivoirienne ou la «Dakka Marrakchia», partagé des repas et les trajets vers le stade, porté tous le maillot du Maroc et supporté les Lions de l’Atlas, sans parler des gestes d’entraide et de générosité de part et d’autre. Cet état d’esprit était tellement fort qu’il a nettement contrasté avec l’attitude de visiteurs d’autres pays, très mal accueillis par les citoyens et les autorités ivoiriennes. Tous les Marocains espèrent que la Sélection nationale, favorite, remporte cette CAN . Mais quel que soit le résultat, les Marocains présents en Côte d’Ivoire ont déjà remporté la CAN des cœurs et montré que la Vision Sud-Sud de partage et de co-développement du Maroc n’est pas seulement portée par ses décideurs, mais par son peuple entier.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : La course aux semi-conducteurs ou la géopolitique de la high-tech (Tribune) || subtitle : Il est quelque part légitime de se poser la question, à savoir comment une petite puce, intégrée entre autres dans un smartphone ou un téléviseur, peut-elle faire l’objet d’enjeux géopolitiques entre les grandes nations de ce monde? || body : Par Yassine Gamal, membre de l’Institut marocain des relations internationales La complexité de l’ analyse géopolitique réside dans la multiplicité des domaines qui la constituent et de leur interaction. Qu’il s’agisse de la sécurité alimentaire, des risques pandémiques, de la menace terroriste ou des crises énergétiques, le constat reste le même : la multiplicité des données et la dynamique chronologique dans laquelle ils s’inscrivent compliquent l’aboutissement à des scénarios fiables, et rendent difficiles la lecture précise des pratiques diplomatiques des puissances mondiales, l’anticipation de leurs actions-réactions, et enfin la compréhension des retombées de ces manœuvres. Maroc-Hongrie : 22 millions DH pour le financement de six projets de recherche scientifique Six projets de recherche scientifique associant des universités marocaines et hongroises ont été lancés, mardi à Rabat, avec un financement global de 22 millions de dirhams. Les médias portent une attention évidente aux problématiques proprement politiques, militaires ou économiques, et s’intéressent peu ou prou aux enjeux technologiques . Or il est incontestable que les grandes nations de ce monde accordent depuis toujours une importance particulière au champ technologique, objet d’une lutte exacerbée entre elles, au travers d’une course à l’innovation autant discrète qu’acharnée, qui mobilise des moyens et des ressources considérables. L’un des éléments qui donnent à cette dimension technologique toute son ampleur géopolitique et stratégique, est celui des semi-conducteurs , ces petites composantes indispensables à toute industrie moderne, de surcroît à forte valeur ajoutée. Il est quelque part légitime de se poser la question, à savoir comment une petite puce, intégrée entre autres dans un smartphone ou un téléviseur, peut-elle faire l’objet d’enjeux géopolitiques entre les grandes nations de ce monde? Comment cette petite «chose» peut-elle transformer les rapports de force entre pays, consolidant la puissance des uns et limitant la marge de manœuvre des autres ? Comment une industrie de dimension high-tech peut-elle avoir un impact géopolitique aussi conséquent ? Voici donc quelques interrogations auxquelles le présent document tentera de répondre. Qu’est-ce qu’un semi-conducteur ? Base incontournable de toute industrie microélectronique , les semi-conducteurs, qu’on appelle également micro puces, sont soit analogiques, soit numériques. Ce sont ces petites composantes qui permettent à un assemblage électronique de fonctionner convenablement, on parle ici et à titre d’exemple des nouveaux téléviseurs, smartphones, véhicules et réfrigérateurs dernière génération. Elles sont ainsi présentes dans le quotidien de millions de ménages à travers le monde. Mais les semi-conducteurs sont aussi une composante majeure des systèmes de défense militaire, des solutions satellitaires, des dispositifs aérospatiaux et des réseaux de télécommunication. On comprend dès lors qu’il s’agit d’un sujet d’une importance vitale, à fort enjeu stratégique. En 2021, les industries de téléphones portables et d’ordinateurs ont consommé, à elles seules, près de 400 milliards de dollars de semi-conducteurs, pratiquement 2/3 du marché mondial. À l’horizon 2030, on estime la consommation des deux secteurs à près de 650 milliards de dollars, avec une hausse globale en volume et en valeur du marché des semi-conducteurs, qui devrait atteindre les 60%, une croissance sans pareil dans les économies modernes. Cependant, cette perspective remarquable du marché des semi-conducteurs ne doit pas omettre le coût excessivement élevé qui se cache derrière la production d’une puce électronique . Il convient de porter une attention particulière à la chaîne de valeur pour comprendre l’ampleur des investissements nécessaires. Les efforts en matière de recherche et de développement (R&D) ont permis de réduire davantage la taille des puces tout en en multipliant la puissance et l’efficacité, ce qui a conduit à une hausse des coûts de design. On imagine aisément un coût de revient originel déjà très élevé, abouté à ceux engendrés par la fabrication et l’assemblage, et l’on peut conclure de ce fait qu’une seule usine de fabrication implique un investissement en CAPEX et des engagements en OPEX vertigineux, raison pour laquelle de nombreuses firmes ont choisi de se spécialiser dans une fraction de la chaîne de valeur. Là où certaines ont fait le choix de s’orienter vers les travaux de recherche et de développement, d’autres se sont orientées vers la production ou la commercialisation. Plus rares sont celles qui ont opté pour une approche intégrée, à l’instar de la coréenne Samsung ou de l’américaine Inside. Une chaîne de valeur «géopolitique» Les États-Unis sont en tête de cette course technologique, et leurs firmes s’imposent autant en amont en termes de R&D, qu’en aval en matière de commercialisation. En 2020, elles ont généré plus de 45% des parts de marché et près de 40% de la valeur ajoutée produite par le secteur. En outre, les américains absorbent le quart de la production mondiale pour leurs besoins industriels. Par ailleurs, ces derniers sont de moins en moins producteurs sur leur territoire, préférant redéployer leurs moyens en Asie de l’Est, et plus précisément à Taïwan où de nombreuses firmes américaines, telles que Apple, préfèrent confier la partie manufacturière à celle que l’on considère aujourd’hui comme la principale fonderie du monde : Taiwan Semiconductor Manufacturing Company , qui à elle seule pèse plus de 50% du marché mondial de la fonderie de semi-conducteurs. Quid de la Chine qui se positionne aujourd’hui comme premier «atelier industriel» du monde ? Si l’interdépendance de la chaîne de valeur a permis à la Chine de rattraper son retard dans une industrie aussi stratégique que celle des semi-conducteurs, il n’en reste pas moins que l’écart avec les États-Unis est bien perceptible.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Poésie et spiritualité || subtitle : Nous connaissons au moins deux grands poètes qui ont joué un rôle majeur à l’époque de la Révélation. Il s’agit de Hassân ibn Thâbith, dont le Prophète (PLS) disait qu’il était soutenu par l’Esprit Saint, et Ka’b ibn Zuhayr dont l’histoire a retenu qu’il l’avait entouré de son manteau après que le poète ait déclamé, dans la grande tradition littéraire arabe, des vers qui en faisaient l’éloge (panégyrique). C’est en se basant sur tous ces éléments que va se développer une tradition poétique soufie qui se ressource à la fois dans ces orientations coraniques et prophétiques et dans la grande tradition littéraire de la poésie arabe. || body : Par Faouzi Skali Quelle est le statut de la poésie en terre d’Islam ? La tradition littéraire arabe est à l’origine principalement orale et la poésie y joue un rôle majeur, comme celle de Imru’ al Qays,  Amr ibn Kalthûm et plus généralement des auteurs des fameuses mu’allaqât (les poésies «suspendues», parce que considérées parmi les plus belles) qui pouvait couvrir plusieurs formes littéraires. Parallèlement à ces formes classiques, il existait également, au moment de la Révélation, une forme de poésie dans la péninsule arabe qui était liée à une pratique magique ou divinatoire (kahâna) ou encore spécifiquement utilisée à des fins de satire (hijâ’) ou de propagande (fakhr) politiques, considérées comme de véritables instruments de combat. Le Coran se situe, en tant que révélation divine, en dehors de ce champ poétique : «Nous (Allâh) ne lui ont pas enseigné la poésie, ce n’est pas son fait, ce n’est qu’un Coran et une remémoration explicite» (Cor 36/69). Une Sourate du Coran intitulée «Les poètes» (ashu ‘arâ’) va cependant indiquer une différence essentielle entre deux formes de poètes et donc de poésies : «Les poètes sont suivis par les égarés, ne vois-tu pas qu’ils se perdent dans toutes vallées et qu’ils disent ce qu’ils ne font pas, sauf ceux qui ont la foi, qui font le bien et qui invoquent Allâh très souvent...» ( Cor. 26/224-226). Le Prophète Muhammed (PLS) va de même valoriser d’une façon particulière cette poésie spirituelle indiquant, dans un sens positif, qu’il y a dans une certaine façon de s’exprimer, une force magique ou encore selon un autre  hadîth : «Certaines poésies sont sagesse». Le Prophète (PLS) lui-même était connu pour l’éloquence, la concision et la clarté de son expression : «Il m’a été donné la synthèse de la parole», dit un hadîth. Nous connaissons au moins deux grands poètes qui ont joué un rôle majeur à l’époque de la Révélation. Il s’agit de Hassân ibn Thâbith, dont le Prophète (PLS) disait qu’il était soutenu par l’Esprit Saint, et Ka’b ibn Zuhayr, dont l’histoire a retenu qu’il l’avait entouré de son manteau après que le poète ait déclamé, dans la grande tradition littéraire arabe, des vers qui en faisaient l’éloge (panégyrique). C’est en se basant sur tous ces éléments que va se développer une tradition  poétique soufie qui se ressource à la fois dans ces orientations coraniques et prophétiques mais aussi dans la grande tradition littéraire de la poésie arabe, et en particulier celles de l’amour courtois platonique, dit «udhrî» (d’une tribu portant le même nom, connue pour avoir développé cette approche amoureuse) et du «nasîb» (poésie centrée sur l’absence de la bien-aimée) et même de la «khamriya» (poésie bachique faisant l’éloge du vin), en réinterprétant l’ensemble de ces genres dans un sens spirituel et symbolique. Un genre particulier de poésie, inspiré de la réception du manteau prophétique par Ka’b ibn Zuhayr, va s’exprimer tout au long de l’histoire littéraire de l’Islam et s’intituler la «burda» (le manteau). Le plus connu d’entre tous est celui de l’Imâm al Busayrî (m. 1294) qui est une référence universelle en la matière et a connu un grand nombre de traductions et de commentaires. L’une des traductions commentées les plus récentes est de M. Hassan Boutaleb, dont voici un court extrait : «... Tu peux lui attribuer toute la noblesse que tu veux, et honorer son rang et sa grandeur autant qu’il te plaira. La précellence de l’Envoyé de Dieu est si immense que même la langue la plus éloquente ne saurait l’exprimer et encore moins le décrire [...] Il est comme le soleil qui, de loin, apparaît petit, et qui fait vaciller les yeux et aveugle quand on le regarde de face. Comment peuvent apprécier sa réalité en ce monde, les gens qui, endormis, se contentent de le rêver ? Tout ce que l’on sait de lui c’est que c’est un homme et la plus parfaite de toutes les créatures de Dieu...» Il est à noter que dans ce grand poème qui est chanté dans toutes les circonstances religieuses, al Busayrî tisse, comme son grand prédécesseur Ka’b ibn Zuhayr, entre les fils des deux traditions poétiques, panégyrique et celle de la grande littérature arabe classique. Voilà comment al Busayrî raconte les circonstances de la rédaction de son poème : «Après avoir rendu visite à un notable de la ville, sur le chemin du retour, je croisais un sage au bel aspect et d’âge mûr près de ma demeure qui m’interpella ainsi : “Serait-ce toi qui as vu l’Envoyé de Dieu (PLS) cette nuit en rêve ?” Je répondis : “Non, je n’ai pas vu le Prophète (PLS) cette nuit !” Les paroles de ce sage m’émurent et remplirent mon cœur d’amour et de désir ardent pour le Prophète (PLS). Je rentrai me coucher. Je vis alors en songe l’Envoyé de Dieu (PLS) en présence de ses Compagnons. On aurait dit le soleil au milieu des étoiles. Je me réveillais le cœur palpitant et comblé d’amour et de joie. L’amour pour cette lumière n’abandonna plus jamais mon cœur... Plus tard, je fus atteint d’un mal terrible qui paralysa la moitié de mon corps et m’empêchait de bouger. Me vint alors l’idée de composer une œuvre qui traitait des mérites du Prophète (PLS) à travers laquelle j’invoquais Dieu de me guérir. Après l’avoir composée et m’être endormi, voilà que m’apparut en songe le Prophète (PLS). Je lui récitai mon œuvre en entier, et il caressa de sa noble main bénie les parties paralysées du corps de l’humble et ingrat serviteur que je suis. À mon réveil, j’étais complètement rétabli et n’éprouvais plus aucune douleur. Au sortir de chez moi le lendemain matin, je rencontrais le Shaykh Abû al Rajâ’, un ami, qui, à ma grande surprise me dit : “Donne-moi la qasîda que tu as composée en l’honneur du Prophète (PLS) !” Certain de n’en avoir parlé à personne, je lui rétorquai : “De quelle qasîda parles tu ? J’en ai tellement composées à sa gloire, laquelle veux-tu ?” Il me dit : “Celle qui commence par amin tadhakkurî... (t’en souvient-il ?)”. Stupéfait, je lui demandai : “Ô Abû al Rajâ, de qui tiens-tu cela ? Je ne l’ai encore récitée à personne”. Il me dit alors : “Je t’ai entendu la déclamer devant l’Envoyé de Dieu (PLS). Il en était si ravi que son corps s’était animé d’un mouvement semblable à celui de rameaux portant des fruits lorsque la brise les caresse”. Je la lui donnai, et la nouvelle se répandit rapidement parmi la population» (trad. M. Hassan Boutaleb).</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Jardins du paradis || subtitle : La culture qui se base sur l’idée qu’il peut y avoir des lieux particulièrement propices pour susciter une médiation et une ferveur spirituelle a des bases théologiques réelles. Le sanctuaire comme le saint symbolisent et renvoient à ce lien avec l’invisible. Au détour d’un chemin de campagne, au sommet d’une colline, dans l’enchevêtrement des ruelles d’une ville ancienne, les «marabouts» nous rappellent à une présence où le surnaturel est toujours profondément lié à la vie ordinaire et à la nature. || body : Par Faouzi Skali On dit du Maroc qu’il est un pays mystique, une pépinière de saints. De cette culture là, il est des traces sensibles, le nombre de «qubba-s», de sanctuaires ou de marabouts qui s’égrènent sur l’ensemble de la terre marocaine, dans les villes comme dans les campagnes, sur les plateaux ou sur les cols escarpés. Partout la mémoire collective semble avoir voulu rendre un hommage durable à ceux qui ont traversé la barrière de la mort tout en restant vivants. Le sanctuaire devient lui-même le symbole de ce lien entre le ciel et la terre, dont ils ont en leur temps témoigné. Car dans ce pays aux innombrables saints, la religion n’est pas une abstraction. Elle s’incarne dans chaque geste du quotidien, par ces femmes et ces hommes qui, par leurs valeurs de générosité, de sagesse et de bienveillance deviennent des sources d’inspiration. Un hadîth rapporte que «Les amis de Dieu sont ceux qui, lorsqu’on les voit, Dieu est évoqué». Des sortes de temples vivants dont le souvenir est prolongé par la construction d’un sanctuaire qui leur est dédié post-mortem, mais à travers lequel on ne doute pas que leur présence spirituelle et leur baraka continuent de rayonner.  Le prototype de ces sanctuaires est celui de la tombe du Prophète Muhammed (Que la prière et le salut l’accompagnent) à Médine. Le Prophète (PLS) est effectivement considéré comme vivant dans sa tombe : «L’espace qui se trouve entre ma tombe et mon minbar (chaire de prêche) est un jardin parmi les  jardins du paradis». C’est ce modèle du sanctuaire prophétique qui selon un autre hadîth s’étend également aux saints : «La tombe du croyant s’élargit aussi loin que son regard peut porter et une porte du paradis lui est ouverte en sorte qu’il reçoive des effluves paradisiaques». Ibn Qayyim al Jawziyya, un savant du 14e siècle, a dédié un ouvrage intitulé «ar rûh» (Le livre de l’esprit) aux hadîths et récits traditionnels attestant la survivance, dans les sanctuaires, d’une conscience post-mortem, rendant ainsi possible cette communication entre vivants et morts. Cette culture qui se base sur l’idée qu’il peut y avoir des lieux particulièrement propices pour susciter une médiation et une ferveur spirituelle a donc des bases théologiques réelles. Le sanctuaire comme le saint symbolisent et renvoient à ce lien avec l’invisible. Au détour d’un chemin de campagne, au sommet d’une colline, dans l’enchevêtrement des ruelles d’une ville ancienne, ils nous rappellent à une présence où le surnaturel est toujours profondément lié à la vie ordinaire et à la nature. Ces coupoles souvent construites sobrement, en terre battue, sont pourtant très belles. Elles s’intègrent avec harmonie dans un paysage qu’elles colorent d’une lumière diffuse de spiritualité. Elles apportent dans des lieux simples et populaires la perception d’une richesse insaisissable : une richesse précieuse et immatérielle. La vérité du moment laisse transparaître un monde de sérénité. Un adage populaire célèbre dit que si l’Orient (mashreq) est la terre  des prophètes (anbiyâ’) l’Occident (maghreb) est celle des saints (awliyâ’). Dans le texte coranique, l’un des termes qui renvoient à cette notion de sainteté est celui de wilâya : «Non, vraiment les amis (awliyâ, sing. walî) n’éprouveront plus aucune crainte et ne seront point affligés. Ceux qui croient en Dieu et qui Le craignent recevront la bonne nouvelle dans cette vie et dans l’autre» (Cor. 10/62-63-64). Un hadîth qudsî (où Dieu parle par la bouche de Son Prophète) précise le sens de cette wilâya : «Mon serviteur ne cesse de s’approcher de Moi par des œuvres surérogatoires jusqu’à ce que Je l’aime, et lorsque Je l’aime je deviens son ouïe par laquelle il entend, sa vue par laquelle il perçoit, sa main par laquelle il saisit, son pied avec lequel il marche. S’il Me sollicite,   certainement, Je l’exaucerai et s’il prend refuge auprès de Moi, certainement, Je l’accueillerai».</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : ONU : pourquoi le soutien à nos Casques bleus est plus important que jamais (Tribune) || subtitle : None || body : Par Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint aux opérations de paix des Nations unies Chaque jour, dans certains des contextes politiques et sécuritaires les plus difficiles au monde, les Casques bleus des Nations unies protègent des centaines de milliers de personnes. Ces personnels civils, militaires et policiers soutiennent des cessez-le-feu, répondent à la violence et cherchent à la prévenir, enquêtent sur les violations et abus des droits de l’Homme et aident à bâtir la paix en accompagnant le rétablissement et le développement des pays touchés par le conflit. Il n’y a aucun doute que des vies sont sauvées et changées par leur présence. Selon une enquête sur les perceptions menée récemment au Soudan du Sud, plus de 80 pour cent de personnes interrogées ont déclaré se sentir plus en sécurité grâce à la présence de Casques bleus de l’ONU. Les populations d'autres zones de conflit ont également témoigné de l'impact du maintien de la paix. Au cours de l'opération «Que la paix règne» en République centrafricaine, les leaders communautaires locaux ont signalé que l'augmentation des patrouilles dissuadait les groupes armés alors que, dans le même temps, la fourniture d'eau potable, l'assistance médicale et la réhabilitation des routes par les Casques bleus avaient considérablement amélioré leurs conditions de vie. «Cela dissuade les ennemis de la paix dans notre région afin que la paix revienne, nous permettant de nous déplacer librement», a partagé Iyo Feikoumon du village de Doyi. Dans certaines missions, une tâche primordiale, dictée par la menace sur le terrain, consiste à fournir une protection des civils robuste. Pour exécuter ce mandat, notre personnel militaire et policier met tout en œuvre dans des conditions difficiles et souvent dangereuses. Mais cette activité même vise à contribuer à l'objectif ultime, qui est de créer les conditions permettant d’aboutir à des solutions politiques et à une paix durable. C’est là que réside la vraie mesure de notre succès. Atteindre ce résultat est actuellement de plus en plus difficile au regard des tensions croissantes du contexte politique et sécuritaire mondial. Les conflits sont plus complexes, aux dimensions multiples et marqués par des tensions locales alimentées par des forces nationales, régionales et internationales qui agissent selon leur propre intérêt. La violence est le fait d’un nombre croissant d'acteurs, y compris des criminels, des terroristes et d'autres éléments armés. Ces individus et ces groupes ont des motivations et des objectifs divers et sont souvent liés à la criminalité transnationale organisée ; il est dès lors difficile de dégager toute perspective avec eux, car ils n'ont aucun intérêt réel à parvenir à des accords politiques et à une paix durable. Par ailleurs, du fait des divisions politiques actuelles entre puissances mondiales, la pression sur les parties aux conflits pour mettre fin aux violences et faire des concessions s’en trouve d’autant réduite. On retrouve ces clivages croissants dans les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU relatives au maintien de la paix, où les décisions prises par les États membres sont moins unanimes que par le passé, notamment pour les renouvellements de mandat. On constate également un soutien moins ferme à nos missions lorsqu'elles font face à des défis sur le terrain. L’augmentation de la désinformation est également source de menaces sérieuses pour la sécurité du personnel de l'ONU et des populations que nous servons. Dans des pays comme le Mali, la République centrafricaine ou la République démocratique du Congo, les fausses informations alimentent non seulement la violence, mais aussi l'hostilité envers les opérations de maintien de la paix. Nous constatons une augmentation des attaques contre nos bases et des embuscades de convois, ainsi qu’un usage accru d'engins explosifs improvisés. Dans ce contexte, le drapeau bleu des Nations unies, qui devrait assurer la sécurité des Casques bleus, risque désormais d'en faire une cible. Malgré nos efforts pour assurer la sécurité du personnel de l’ONU, dans ces conditions difficiles, davantage de Casques bleus sont blessés ou tués. Le nombre d’attaques contre notre personnel est passé de 280 en 2020 à 463 l'an dernier. En 2021, 24 soldats de la paix sont morts à la suite de ces actes de violence. Parmi ceux qui nous ont quittés figurent huit Casques bleus dont l’hélicoptère s'est écrasé dans l'est de la RDC en mars, lors d'une mission de reconnaissance qui visait à protéger des civils. J'ai alors assisté à une cérémonie commémorative très émouvante aux côtés de nos collègues à Goma. Nous comprenons tous que les risques sont inévitables, compte tenu de la nature de notre travail, mais nous réunir dans ces circonstances tragiques nous rappelle le prix immense payé par ces hommes et femmes, ainsi que leurs familles. Je veux leur rendre hommage. Leur sacrifice nous incite à redoubler d'efforts pour bâtir la paix et la stabilité. Les opérations de maintien de la paix de l'ONU ne sont pas seules pour faire avancer la paix. De nombreux partenaires travaillent à nos côtés. Parmi eux se trouvent les personnels humanitaires, qui fournissent une assistance vitale aux personnes les plus démunies. Les communautés locales sont également des acteurs essentiels. Leur résilience est à l’image de leur persévérance dans leurs efforts pour régler les tensions, soutenir la réconciliation et construire la paix. Les femmes et les jeunes sont également des partenaires essentiels en tant que défenseurs incontournables de la paix ; c’est également le cas de la société civile et des médias, qui mettent en lumière les défis et aident à promouvoir des solutions. Nous continuons par ailleurs à renforcer nos partenariats avec les 122 États membres qui fournissent plus de 75.000 militaires et policiers à nos 12 opérations. Nous comptons sur le consentement et la participation active des pays hôtes, ainsi que sur le soutien uni et actif des partenaires régionaux et internationaux pour convaincre les parties de mettre de côté leurs divergences et de faire les concessions nécessaires pour parvenir à des accords politiques. C'est pourquoi, cette année, nous célébrons la Journée internationale des Casques bleus des Nations unies sous le thème «Ensemble pour la paix : le partenariat, clé du progrès». C'est l'occasion de remercier nos partenaires pour leurs contributions et de relancer un appel à l'action dans la poursuite de la paix et de la sécurité globale. Il faut aussi se rappeler que le maintien de la paix est un outil imparfait, qui ne peut répondre à tous les besoins ni à toutes les attentes. Les conditions sur le terrain nous empêchent parfois de faire les progrès escomptés ou bien d’accomplir nos mandats, ce qui est très décevant pour nous-mêmes et pour ceux que nous servons, en particulier quand il s’agit de cas d'inconduite de notre personnel. Dans ces moments, nous devons continuer à être responsables, à constamment interroger notre performance, et à trouver les moyens d’être plus innovants et efficaces. C’est la raison d’être de l'initiative «Action pour le maintien de la paix», qui met en avant des domaines prioritaires où de tels progrès sont nécessaires. Parmi ceux-ci, on compte le renforcement de notre capacité à promouvoir des solutions politiques et à soutenir une paix durable, l’amélioration de la protection des civils ainsi que de la sécurité des Casques bleus, la mise en œuvre du programme pour les femmes et la paix et la sécurité et l’évaluation rigoureuse de la bonne performance de toutes nos composantes. Nos objectifs sont ambitieux et nous sommes conscients que tous ne seront pas facilement atteints. Des questions sont parfois posées sur la valeur et l'impact du maintien de la paix. Mais si ce n’est le maintien de la paix, quel autre outil serait à même de maintenir les cessez-le-feu, de protéger les civils, d’empêcher le chaos et de soutenir les efforts de paix dans les conflits complexes où nos opérations sont déployées ? Malgré ces interrogations, et face à de nombreux défis, les opérations de maintien de la paix de l'ONU continueront de travailler, aux côtés de nos partenaires, pour être une force de changement au cœur d’un effort collectif pour la paix et le progrès pour tous.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Les pouvoirs professionnels du Bâtonnier (Tribune) || subtitle : Il est l’un des piliers de la Justice, il porte la voix de la profession des avocats et assure la connexion entre la profession et tous les acteurs de l’écosystème judiciaire. On parle du Bâtonnier qui assume la lourde tâche de représenter le corps des avocats et est le garant du respect des règles déontologiques et professionnelles. Quel rôle joue le Bâtonnier en tant que chef de l’Ordre des avocats ? Quelles sont ses prérogatives ? Comment il défend les droits des avocats ? Comment il gère les liens entre la profession et tous l’écosystème ? Maître Naoui Saïd, Avocat au barreau de Casablanca, nous apporte plus d’éclairage dans cette tribune. || body : Maître Naoui Saïd, Avocat au barreau de Casablanca Le Bâtonnier est le titre donné au chef de l'Ordre des avocats dans plusieurs pays francophones dont le Maroc. Il joue un important rôle dans la profession d'avocat et est responsable de nombreuses tâches et prérogatives professionnelles importantes. Il représente la profession d'avocat auprès des autorités judiciaires, gouvernementales et des autres institutions professionnelles. Il est souvent considéré comme le porte-parole de la profession et peut être consulté sur des questions juridiques et professionnelles. Il joue un rôle de représentation important au sein de la profession d'avocat. Il est chargé d'exprimer les points de vue, les préoccupations et les intérêts des avocats et de la profession dans son ensemble. Il peut intervenir dans des débats et des discussions sur des questions juridiques et législatives qui touchent les avocats et le système judiciaire et entretient des relations étroites avec les juges, les magistrats et les autres membres du pouvoir judiciaire. Il participe également à des discussions sur l'administration judiciaire, la politique judiciaire, la réforme législative et les problèmes auxquels les avocats sont confrontés dans leur pratique. Cela peut inclure des discussions sur les conditions de travail des avocats, les tarifs et les honoraires, les normes professionnelles, la déontologie et l'accès à la justice. Il peut jouer un rôle de médiateur, de conciliateur ou d’arbitre dans les différends internes à la profession. Lorsqu'il y a des conflits entre avocats ou entre avocats et clients, le Bâtonnier peut être sollicité pour aider à trouver une solution équitable. En somme, le Bâtonnier occupe une position charnière dans la profession d'avocat en étant le représentant de premier plan de la profession et en s'efforçant de défendre les intérêts des avocats, de promouvoir l'accès à la justice et d'assurer le respect des normes professionnelles et éthiques. Sa voix et son influence contribuent au développement et à l'amélioration du système judiciaire dans son ensemble. Il peut représenter l'Ordre des Avocats aux réunions, congrès et autres manifestations impliquant des instances judiciaires, gouvernementales ou professionnelles. Il peut également siéger à des comités et groupes de travail pour défendre les intérêts de la profession. Il peut entretenir des relations avec d'autres organisations professionnelles, des barreaux étrangers ou des associations juridiques internationales. Ces liens facilitent l'échange d'informations, la collaboration et le partage des meilleures pratiques entre les différentes institutions. Il peut aussi représenter la profession d'avocat auprès des autorités gouvernementales pour faire entendre les préoccupations des avocats et plaider en faveur de réformes ou de changements législatifs qui améliorent les conditions d'exercice de la profession. Il peut jouer un rôle de sensibilisation envers le public et les autorités sur l'importance de la profession d'avocat dans la société. Il peut souligner le rôle crucial que jouent les avocats dans la protection des droits et l'accès à la justice pour tous. Il peut s'opposer à toute ingérence ou intimidation qui pourrait menacer l'indépendance des avocats dans l'exercice de leur profession. Il peut également s'engager à protéger le secret professionnel et la confidentialité des communications entre avocats et clients. Quelles sont alors les responsabilités et prérogatives courantes associées à ce rôle ? Le pouvoir de la gestion de l'Ordre des avocats Le Bâtonnier est responsable de l'administration de l'ordre des avocats. Cela peut inclure la supervision du personnel de l’Ordre, la gestion des finances, l'organisation d'événements et de formations, et d'autres aspects de l'administration de l’Ordre. Il peut être chargé de superviser et de gérer le personnel du Barreau. Cela implique généralement la coordination des activités, l'attribution des tâches, l'évaluation des performances et la gestion des ressources humaines au sein de l'organisme. Il est vrai que le financier de l'Ordre est responsable de la gestion financière, mais le Bâtonnier est généralement impliqué dans la gestion financière de l'Ordre. Cela comprend la supervision du budget de l'organisation, l'approbation des dépenses, le suivi des revenus et des dépenses et la planification financière à court et à long terme pour assurer la viabilité de l’Ordre. Le rôle de gérance du Bâtonnier est donc crucial pour assurer le bon fonctionnement du Barreau et répondre aux besoins des membres de la profession. Tous ces éléments contribuent à renforcer l'intégrité, l'efficacité et la réputation de la profession d’avocat. Le pouvoir disciplinaire et déontologie Le Bâtonnier veille à l'application des règles déontologiques et professionnelles, et à la discipline des avocats en cas de manquements éthiques ou professionnels. Il s'agit d'assurer le respect des règles et des normes éthiques au sein de la profession. Il peut prendre des mesures disciplinaires en cas de manquements déontologiques ou professionnels. Il joue un rôle clé dans le maintien de la discipline et de la déontologie au sein de la profession. Il peut présider les instances disciplinaires et participer à l'examen des plaintes déposées contre les avocats pour des infractions éthiques ou déontologiques. Ces instances sont chargées d'examiner les plaintes déposées contre des avocats pour des infractions éthiques ou déontologiques. Le Bâtonnier peut présider ces instances disciplinaires ou désigner des membres pour le faire. Toutefois, il peut désigner un membre rapporteur du conseil disciplinaire pour l’instruction du dossier avant de prendre une décision. Ainsi, lorsqu'une plainte est déposée contre un avocat, le Bâtonnier peut superviser l'enquête pour vérifier si des infractions éthiques ou déontologiques ont été commises. Cela peut impliquer la collecte de preuves, l'interrogation de témoins et l'examen minutieux des circonstances entourant la plainte. En cas d'infractions avérées, l'instance disciplinaire peut décider des sanctions appropriées à imposer à l'avocat concerné. Ces sanctions peuvent aller d'avertissements et de réprimandes à des amendes, des suspensions temporaires ou, dans les cas les plus graves, la radiation définitive du barreau . Le rôle du Bâtonnier dans la discipline et la déontologie est essentiel pour protéger le public contre les comportements répréhensibles ou les actes d'inconduite de la part des avocats. Cela contribue à maintenir la confiance du public dans la profession et à garantir que les avocats respectent les normes élevées d'éthique et de conduite professionnelle. Le conseil de l’ordre peut également jouer un rôle dans l'élaboration de règles déontologiques qui régissent la conduite des avocats. Ces règles sont conçues pour guider les avocats dans leur pratique professionnelle et établir des normes de conduite professionnelles élevées . Et, pour faire face à ces dérisions le Bâtonnier peut s'engager dans des initiatives de sensibilisation et de formation pour les avocats afin de les informer des règles déontologiques et des responsabilités éthiques qui leur incombent. Cela peut inclure des séminaires, des ateliers et des publications sur des sujets liés à la déontologie et à l'éthique juridique. En agissant comme gardien de la discipline, le Bâtonnier contribue à maintenir l'intégrité de la profession et à protéger les droits et les intérêts du public qu'elle sert. Le pouvoir de règlement des différends entre avocats Le Bâtonnier peut être impliqué dans la médiation, l’arbitrage et la résolution de conflits entre avocats, en particulier dans les cas de différends professionnels, afin de préserver l'harmonie et la cohésion au sein de la profession. Le Bâtonnier peut être sollicité pour jouer le rôle de médiateur ou arbitre lorsqu'un différend survient entre deux avocats ou entre avocats et cabinets d'avocats. Ces conflits peuvent porter sur des questions professionnelles telles que la répartition des honoraires, les désaccords sur des dossiers, les différends commerciaux, les problèmes de partenariat. Il peut faciliter la communication entre les parties en conflit, en encourageant un dialogue ouvert et constructif pour aider les avocats impliqués à exprimer leurs préoccupations, à écouter les arguments des autres et à trouver des points d'accord pour résoudre le litige de manière amiable. En tant que médiateur ou arbitre, le Bâtonnier doit rester neutre et impartial. Il ne prend pas parti dans le conflit, mais cherche plutôt à faciliter la recherche d'une solution équitable et équilibrée pour toutes les parties concernées. Il veille à ce que les informations partagées pendant la médiation restent confidentielles. Cela encourage les avocats à s'exprimer librement et à rechercher des solutions sans craindre que leurs déclarations puissent être utilisées contre eux par la suite. Il encourage les parties en conflit à parvenir à un consensus et à trouver un terrain d'entente. Il peut proposer des solutions créatives et aider à identifier des options de règlement mutuellement acceptables. La médiation ou l’arbitrage dirigé par le Bâtonnier offre une alternative aux litiges formels qui peuvent être longs, coûteux et porter atteinte à la réputation des avocats impliqués. La résolution amiable des différends contribue à préserver les relations professionnelles et à éviter les tensions au sein de la communauté des avocats. Il s'assure que tout règlement convenu entre les parties respecte les règles déontologiques et les obligations professionnelles des avocats impliqués. Il peut mettre en place des ressources et des mécanismes pour aider les avocats à résoudre leurs différends de manière informelle et confidentielle. Cela peut inclure des lignes directrices sur la médiation ou l’arbitrage, des formations sur la communication et la gestion des conflits, ou des informations sur les options de résolution des litiges disponibles. Le Bâtonnier contribue à résoudre les conflits de manière constructive et à éviter les litiges formels. Cette approche favorise un environnement professionnel sain et renforce la confiance entre les avocats, tout en maintenant l'intégrité et la réputation de la profession. Le pouvoir de supervision des stages et de la formation continue Le Bâtonnier peut superviser les programmes de stage pour les avocats stagiaires, s'assurant qu'ils acquièrent l'expérience professionnelle nécessaire pour devenir avocats à part entière. Il peut également être impliqué dans la promotion de la formation continue pour les avocats établis afin de maintenir leur compétence professionnelle. Il joue un rôle important dans la supervision des stages pour les avocats stagiaires et la promotion de la formation continue pour les avocats établis. En effet, il s'assure que ces programmes offrent une formation pratique et une expérience professionnelle pertinente aux avocats stagiaires. Il peut travailler en collaboration avec les cabinets d'avocats et les organisations pour garantir que les stagiaires reçoivent une formation complète et variée dans différents domaines du droit. Aussi, il s'assure que ces programmes répondent aux normes professionnelles établies et qu'ils préparent adéquatement les avocats stagiaires à leur future carrière. Il joue également un rôle dans la promotion de la formation continue pour les avocats établis. La formation continue est essentielle pour maintenir leur compétence professionnelle, se tenir informés des développements juridiques récents et rester au fait des meilleures pratiques dans leur domaine de spécialisation. Il peut être impliqué dans l'organisation de formations et de séminaires pour les avocats. Ces événements peuvent aborder divers sujets juridiques, éthiques, pratiques ou managériaux pour aider les avocats à améliorer leurs compétences professionnelles. Le Bâtonnier peut suivre la progression des avocats stagiaires tout au long de leur stage. Il peut organiser des réunions régulières pour discuter de leur développement professionnel, de leurs besoins en formation et de leurs performances dans le cadre du stage. Cette supervision permet de garantir que les avocats stagiaires acquièrent les compétences nécessaires pour exercer la profession d'avocat de manière efficace et éthique. Il peut évaluer l'efficacité des programmes de stage et proposer des améliorations si nécessaire, et il peut travailler à rendre la formation continue accessible aux avocats en mettant en place des ressources en ligne, des programmes de mentorat ou en facilitant l'accès à des formations externes pertinentes. En encourageant la formation continue, le Bâtonnier veille à ce que les avocats maintiennent leurs connaissances à jour et respectent les normes élevées de compétence professionnelle attendues de la profession. La supervision des stages et la promotion de la formation continue sont essentielles pour assurer que les avocats sont bien préparés et continuent à se développer professionnellement tout au long de leur carrière. Le Bâtonnier joue un rôle clé dans ces domaines, contribuant ainsi à l'amélioration de la qualité des services juridiques fournis et au maintien de l'intégrité de la profession d'avocat. Le pouvoir de la défense des intérêts des avocats Le Bâtonnier peut s'engager activement dans la défense des intérêts des avocats, notamment en ce qui concerne leurs droits, leurs conditions de travail, leurs honoraires, et la promotion d'un environnement favorable à l'exercice de leur profession. En effet, le Bâtonnier joue un rôle essentiel dans la défense des intérêts des avocats, en veillant à ce que leurs droits, leurs conditions de travail et leurs honoraires soient respectés. Il s'engage à promouvoir et à défendre les droits des avocats dans l'exercice de leur profession. Cela peut inclure des droits tels que la liberté d'exercer le droit, l'accès à la justice, la protection des données des clients, l'indépendance professionnelle et la présomption d'innocence. Il peut plaider en faveur de meilleures conditions de travail pour les avocats. Cela peut inclure des initiatives pour garantir des horaires raisonnables, des charges de travail équilibrées, des conditions de travail sécuritaires et un environnement de travail favorable. Le Bâtonnier peut jouer un rôle actif dans la défense des honoraires des avocats, en s'assurant qu'ils sont justes et en adéquation avec les services juridiques fournis. Il peut également lutter contre les pratiques de dumping tarifaire qui pourraient dévaloriser le travail des avocats. Le Bâtonnier peut favoriser le dialogue et la communication entre les avocats, en organisant des rencontres et des discussions sur les problèmes communs auxquels ils font face et en facilitant l'échange d'expériences et de bonnes pratiques. En agissant comme défenseur des intérêts des avocats, le Bâtonnier contribue à renforcer la profession et à garantir que les avocats bénéficient d'un environnement propice à leur pratique professionnelle. En protégeant les droits, les conditions de travail et les honoraires des avocats, il assure également que la profession reste une force essentielle pour la promotion de la justice et des droits de l'homme dans la société. Le pouvoir facilitateur de l’accès à la justice : Le Bâtonnier peut également être impliqué dans la promotion de l'accès à la justice pour tous, en soutenant des mesures pour faciliter l'accès aux services juridiques et à la représentation juridique, en particulier pour les personnes défavorisées, en particulier en soutenant des mesures visant à garantir que tous, y compris les personnes défavorisées, puissent bénéficier de services juridiques et de représentation juridique. Le Bâtonnier peut jouer un rôle de sensibilisation envers le public, les autorités gouvernementales et les avocats eux-mêmes sur l'importance fondamentale de l'accès à la justice. Il peut mettre en lumière les obstacles et les défis auxquels sont confrontées les personnes défavorisées pour accéder aux services juridiques. Il peut plaider en faveur de la mise en place de services d'assistance juridique gratuits ou à faible coût pour les personnes qui ne peuvent pas se permettre de payer des honoraires d'avocat. Cela peut inclure des cliniques juridiques, des services pro bono fournis par des avocats ou des initiatives gouvernementales pour soutenir l'accès à la justice. Le Bâtonnier peut travailler en étroite collaboration avec des organisations caritatives, des organisations non-gouvernementales et d'autres entités qui sont engagées dans la fourniture d'aide juridique aux personnes défavorisées. Cette collaboration peut renforcer les efforts pour étendre l'accès à la justice à ceux qui en ont le plus besoin. Il peut mettre en place des programmes de formation et d'encadrement pour les avocats bénévoles qui s'engagent à fournir des services juridiques gratuits aux personnes défavorisées. Ces programmes peuvent garantir que les avocats ont les compétences nécessaires pour traiter des cas sensibles et complexes. Le Bâtonnier peut élaborer des lignes directrices pour encourager les avocats à fournir des services pro bono de manière efficace et éthique. Ces lignes directrices peuvent aider à garantir que les avocats offrent une représentation juridique de haute qualité aux personnes défavorisées. Il peut plaider en faveur de réformes législatives visant à simplifier les procédures judiciaires, à réduire les coûts et à faciliter l'accès à la justice. Il peut également travailler pour améliorer l'accès aux tribunaux et aux mécanismes de règlement des différends. En agissant comme promoteur de l'accès à la justice, le Bâtonnier démontre l'engagement de la profession d'avocat envers la justice sociale et l'équité. En garantissant que tous les individus, indépendamment de leur statut économique, ont la possibilité de bénéficier de services juridiques et de représentation juridique, le Bâtonnier renforce la confiance dans le système judiciaire et contribue à une société plus équitable et respectueuse des droits de l'homme.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : 2023 : Ces avancées technologiques qui façonneront le monde (Tribune) || subtitle : None || body : Mohammed Amin, Vice-Président Senior – Moyen-Orient, Turquie et Afrique chez Dell Technologies Alors que 2020 a été une année marquée par des changements sans précédent et 2021 une année de reprise et de résilience, 2022 s'est montrée être la grande favorite de tous. Ce fut particulièrement vrai pour la région du Moyen-Orient, de la Turquie et de l'Afrique, où nous sommes sortis des sentiers battus pour favoriser les dialogues sur le changement climatique, avons fait progresser nos moyens d'exploration spatiale et avons suscité l'intérêt du monde entier lors de l'un des événements sportifs mondiaux les plus suivis. Les nouvelles technologies ont mis en évidence ces réalisations monumentales, élargissant les aspirations humaines et insufflant un nouvel élan aux économies, aux entreprises et à la vie quotidienne. L'année 2023 promet d'être tout aussi remarquable. Voici les cinq principaux changements technologiques qui, à mon avis, façonneront nos économies et nous inciteront, en tant que région, à faire progresser nos contributions économiques, scientifiques et créatives sur la scène mondiale. Les entreprises exigeront un cloud sans compromis pour évoluer Selon une étude Forrester Consulting commandée par Dell, 83 % des entreprises auront mis en œuvre le multicloud en 2023, et trois entreprises sur quatre ont besoin de flexibilité dans leur infrastructure de cloud actuellement. Cette année, le cloud deviendra primordial pour la survie d'une entreprise, et les chefs d'entreprise assembleront un écosystème de différents services pour répondre à leurs besoins spécifiques. Les dirigeants visionnaires évalueront aussi étroitement les nouvelles options de cloud pour réaliser des économies, répartiront les capacités informatiques entre différents fournisseurs de cloud et développeront une stratégie cloud pour garantir la sécurité des données, la bonne gouvernance et la valeur pour les parties prenantes. Cyber Recovery deviendra la force vitale de toute organisation et déterminera chacun de ses mouvements Plus une entreprise est évolutive, plus elle est tenue de privilégier la récupération des données informatiques. Les organisations mettront en place un cadre de gestion des identités, de gestion des politiques et de gestion des risques, afin d'assurer la continuité de l'identité, des politiques et de la reprise au sein de l'entreprise. Nous continuerons d'assister à une augmentation du nombre de secteurs exigeant des cadres de Zéro Trust. Cette approche deviendra la meilleure pratique mondialement acceptée en matière d'architecture cybersécurité. Plus que tout autre aspect, la sécurité dans le multicloud nécessitera d'être cohérente et accessible. Les silos seront l'ennemi d'une véritable protection basée sur la Zéro Trust. L'informatique quantique : la nouvelle frontière de la transformation numérique Depuis plusieurs décennies, l'informatique quantique n'est accessible qu'aux plus grandes institutions de recherche et agences gouvernementales du monde. Cependant, en 2023, l'informatique quantique devient réelle et les entreprises se doivent d'identifier et de consacrer l'équipe, les outils et les tâches et de commencer à expérimenter, au risque de manquer cette vague technologique. Véritable nouvelle frontière de la transformation numérique, les entreprises commenceront à piloter l'utilisation du quantique et à exploiter ses capacités informatiques avancées pour accélérer l'innovation. La santé et la finance sont deux secteurs où l'impact du quantique commencera à se faire sentir.  Investir dans la simulation quantique et permettre aux équipes de science des données et d'IA d'apprendre les nouveaux langages et capacités du quantique est indispensable en 2023. Edge marquera le début d'une nouvelle ère d'avancées commerciales Dans un monde où les données sont omniprésentes, la transmission de grandes quantités de données depuis leur source vers un datacenter ou le cloud est non seulement coûteuse, mais aussi peu efficace. Si les ressources informatiques sont déplacées plus près du point où les données sont générées et consommées, une entreprise peut en tirer un réel avantage. La croissance astronomique de l'Edge Computing se poursuivra en 2023, et deviendra rapidement un différentiateur clé qui ouvrira une nouvelle ère de transformation pour les entreprises. L'Edge permettra de nouveaux cas d'utilisation et de nouvelles capacités dans de nombreux secteurs. L'IA sera le catalyseur de l'innovation dans toutes les entreprises Le chemin vers des résultats intelligents, automatisés et efficaces commence avec l'IA. L'année prochaine, l'IA connaîtra un tournant important avec son déploiement dans toutes les entreprises, quelle que soit leur taille. De plus en plus, les dirigeants sont à l'affût des moyens permettant d'exploiter la valeur des données et se tournent vers l'IA pour suivre l'évolution des tendances et garder une longueur d'avance sur leurs concurrents. L'IA deviendra le premier moteur d'innovation en 2023, et l'impact des partenariats homme-machine se répercutera dans le monde entier. La nouvelle année est riche en promesses pour les entreprises régionales. Avec la transformation numérique qui s'accélère à un rythme intense, les technologies émergentes favoriseront le développement futur des économies numériques dans notre région. Qu'il s'agisse de villes intelligentes conçues autour d'une consommation énergétique durable ou d'un engagement transparent entre la communauté et le gouvernement, les économies numériques de demain reposeront sur un socle numérique. Rejoignez-nous dans cette aventure et découvrez comment la technologie ne cessera d'accélérer l'innovation et de nous faire plonger dans l'avenir numérique - nous devrions tous être prêts à nous adapter.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Il est urgent de développer une règlementation sur les cryptomonnaies au Maroc ! || subtitle : None || body : Par Cathie-Rosalie Joly, avocate associée Bird & Bird L’émergence croissante des cryptomonnaies est à l’origine d’un bouleversement du monde monétaire et financier sans précédent. Actuellement, les transactions en cryptomonnaies sont pourtant interdites au Maroc et constituent même une infraction à la réglementation des changes. Le 10 janvier 2022, le Maroc a néanmoins annoncé qu’il comptait encadrer l’usage de ces cryptomonnaies par une nouvelle législation et créer une cryptomonnaie marocaine ! L’instauration de cette nouvelle législation permettrait d’exploiter le potentiel immense que les cryptomonnaies sont susceptibles d’offrir. Des avantages immédiats pour le pays seraient à retirer de ce cadre juridique nouveau ; des bénéfices à la fois en termes de sécurité juridique, mais aussi de croissance économique. Renforcer la sécurité juridique L’absence d’un cadre légal peut entraîner un manque de confiance des utilisateurs de cryptomonnaies. Encadrer les services permettrait toutefois de professionnaliser, sécuriser et contrôler les acteurs marocains et étrangers souhaitant proposer leurs services dans le pays. L’instauration d’une réglementation dédiée démontrerait la volonté du Maroc de soutenir le développement de ces technologies et d’encourager les innovations dans ce secteur. L’émergence de plateformes marocaines innovantes dans le secteur des cryptomonnaies serait ainsi favorisée. L’instauration d’une telle réglementation permettrait par ailleurs de réduire les risques de développement de systèmes de paiements parallèles qui font peser une lourde menace sur la sécurité des personnes et des États. Cet encadrement pourrait notamment se matérialiser par un contrôle des plateformes d'échange et des dépositaires de cryptomonnaies et la mise en œuvre de mesures préventives et de déclaration des transactions suspectes. De manière générale, la réglementation pourrait décider de soumettre les acteurs offrant des services relatifs aux cryptomonnaies à des mesures de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme similaires à celles imposées aux institutions financières régulées. Accompagner la modernisation de l’économie En juin 2020, le taux de bancarisation a été estimé à 78% par la Bank Al-Maghrib. L’inclusion financière est un enjeu fondamental pour favoriser le développement de la population marocaine et est associée à la réduction de la pauvreté. Le soutien en faveur des cryptomonnaies agirait directement sur le problème de non-bancarisation auquel fait face une partie de la population. Les cryptomonnaies sont en effet un outil adéquat pour faciliter des formes numériques de paiements moins coûteuses à exploiter et plus facilement accessibles. Elles seraient donc un moteur de l'inclusion financière en augmentant l'accès aux paiements numériques et en servant de passerelle vers un accès à des services financiers plus nombreux. Il est par ailleurs probable qu’une cryptomonnaie marocaine, si elle voyait effectivement le jour tel qu’annoncé, soit rapidement et massivement adoptée par les consommateurs nationaux. La définition d’un ensemble de règles encadrerait évidemment son développement conformément à la politique monétaire voulue par le Maroc. La régulation des services de cryptomonnaies favoriserait également l’entrée de nouveaux acteurs sur le marché. Ces nouvelles entreprises auraient pour effet direct d’agir sur la forte concentration des fournisseurs de services et contribueraient à une réduction des coûts de paiements. Cela aurait pour conséquences d’accroître la concurrence face aux formes et services de paiement existants. Aussi, tel que cela a été mentionné par le Wali de Bank Al-Maghrib, les cryptomonnaies constituent «un moyen d’innovation qui peut être dans l’intérêt du consommateur dans la mesure où il peut faire baisser les coûts». Les plateformes de cryptomonnaies viendraient ainsi compléter les offres proposées par le secteur bancaire et financier tout en renforçant les complémentarités entre ces différents acteurs et en permettant le développement de services innovants. La liste des avantages à retirer d’une ouverture encadrée du Maroc aux cryptomonnaies est, on le voit, si longue qu’elle pourrait s’apparenter à un inventaire à la Prévert. Accompagner cette transformation de l’économie marocaine ne doit pas être vécue comme une réponse à une menace ; c’est au contraire une opportunité unique d’accélérer en direction de nouveaux horizons de croissance.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Youssef Amrani : l’engagement africain du Maroc, une Vision, une Histoire, une Identité (Tribune) || subtitle : None || body : L’Afrique du Sud et le Maroc partagent une longue histoire et ont toujours été considérés comme des acteurs positifs dans la construction du potentiel de l’Afrique, a indiqué vendredi l’ambassadeur du Royaume en Afrique du Sud, Youssef Amrani. «Notre relation a densément contribué à rapprocher nos peuples, nos entreprises, nos intérêts et nos visions», a souligné M. Amrani dans une tribune publiée dans le journal sud-africain à grand tirage «The Star», à l’occasion du 23e anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Trône de Ses glorieux ancêtres. Il s’agit de «23 années qui ont façonné, guidé et renforcé les vocations du Maroc en tant que pays qui valorise l’unité, l’amitié et les peuples avant tout», a-t-il relevé, notant que le Maroc et l’Afrique du Sud devraient travailler ensemble pour faire face à l’ensemble complexe et interdépendant de problèmes mondiaux allant de la stabilité et de la paix, à la sécurité internationale, à la crise financière, à la traite des êtres humains, à la réduction de la pauvreté, à la lutte contre l’extrémisme et au développement économique». «Les enjeux sont assez similaires sur tout le continent africain. Aucun pays n’est à l’abri de ces défis transversaux. L’unité internationale doit prendre de l’ampleur, du sens et de l’efficience», a-t-il poursuivi. Le diplomate marocain a précisé que «cela signifie que nous avons tous un rôle à jouer dans la promotion des initiatives et des innovations africaines dont nous pouvons être fiers, a conditions qu’elles nous rapprochent», notant que la première réunion ministérielle des États africains atlantiques, organisée le 8 juin à Rabat, reflète l’essence de cet esprit, car au-delà de la géographie, nous partageons les mêmes défis, les mêmes espoirs et le même avenir. «L’Afrique doit relever ses défis dans l’unité, la concertation et la coordination. Un leadership, un engagement et une vision solides sont essentiels. Le dialogue, la confiance et la responsabilité sont obligatoires. Ce sont nos engagements internationaux envers un ordre fondé sur des règles qui façonnent notre avenir», a-t-il martelé. M. Amrani a également relevé que le Maroc estime aujourd’hui plus que jamais que la coopération multilatérale dans un contexte de protectionnisme et de populisme croissants est essentielle pour l’Afrique. «Nous défendons la responsabilité partagée, l’action concertée et le dialogue, car la cohérence de nos engagements en tant qu’Africains en dépendent. Aucun pays ne peut vraiment évoluer si d’autres échouent», a-t-il dit. Signalant que le respect, l’empathie et l’honnêteté sont la seule voie à suivre, il a fait observer que «construire et renforcer cet esprit nous permet de vraiment expérimenter et concrétiser le monde que nous voulons… le monde dont nous avons besoin». Il a, à cet égard, rappelé qu’en pleine crise de la Covid-19, alors que rien ne semblait certain, le Maroc, avec nombre de ses nations sœurs, dont l’Afrique du Sud, a continué à favoriser et surtout à agir pour un avenir meilleur, un monde plus prospère, en somme plus responsable. «Surmonter la crise signifiait, pour nous, créer de nouvelles perspectives, de nouvelles orientations, de nouveaux schémas et de nouveaux outils pour que nos peuples grandissent dans un environnement décent, qui valorise l’humain et la durabilité de nos démarches. Aucune crise ne pourra jamais vaincre l’esprit de véritable solidarité», a-t-il estimé. Selon M. Amrani, le Maroc a toujours défendu cet esprit, en élargissant le cadre, les contextes et le sens de l’unité, à travers l’Afrique et au-delà. «Nous avons poussé la relance en mettant la dimension humaine au cœur de nos priorités. Politiques nationales, réglementations, projets et coopération visaient à promouvoir avant tout les meilleurs intérêts de notre peuple et ceux des nations avec qui nous partageons une même identité africaine», s’est-il félicité. Dans cet esprit, l’ambassadeur a affirmé que «la gestion de la santé était au centre de nos préoccupations». Il a expliqué ainsi qu’«en fabriquant des vaccins, le Maroc a choisi la souveraineté en s’appuyant sur ses propres capacités, et en apportant à ses pays frères et amis la solidarité nécessaire dont nous avions tous besoin alors, et dont nous avons encore besoin aujourd’hui». Par ailleurs, il a fait observer que dans un monde en évolution rapide et plutôt incertain, la création d’emplois, les infrastructures sanitaires et le droit à l’éducation pour tous étaient des piliers prioritaires, signalant que le nouveau modèle de développement que le Maroc s’est fixé constitue donc une nouvelle voie vers la modernité, la pertinence et l’efficacité, avec une énergie revigorante. Abordant la question du Sahara, M. Amrani a souligné que le processus mené par l’ONU trace clairement la voie, rappelant que «le Maroc reste attaché à la solution politique durable et réaliste basée sur le compromis, conformément aux paramètres établis par le Conseil de sécurité de l’ONU». La dernière résolution 2602 du Conseil de sécurité de l’ONU a confirmé le «continuum» du processus des tables rondes comme «seul et unique» cadre pour le règlement du différend régional autour du Sahara marocain, a-t-il poursuivi. Le diplomate marocain a conclu que l’adoption de cette nouvelle résolution intervient dans un contexte empli d’optimisme pour la reprise du processus politique, suite à la nomination de M. Staffan De Mistura comme nouvel envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara marocain. --------------------------------------- Journal sud-africain : la vision de S.M. le Roi Mohammed VI apporte des milliards pour le développement de l’Afrique La vision de S.M. le Roi Mohammed VI a permis d’apporter des milliards de dollars pour le développement du continent africain dans le cadre du Sommet des affaires États-Unis-Afrique qui s’est tenu du 19 au 22 juillet à Marrakech, a indiqué vendredi le journal sud-africain «The Star». «Des dirigeants et hommes d’affaires africains et leurs homologues américains se sont rencontrés à Marrakech pour signer des accords sur les infrastructures, les mines, l’agriculture et le commerce», a souligné le journal à grand tirage, notant que la conférence organisée au Maroc a «levé des milliards pour l’Afrique». Revenant sur les propos du président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, la publication a mis l’accent sur le rôle crucial que la plateforme panafricaine d’investissement dans les infrastructures «Africa50» jouait pour combler le fossé infrastructurel en Afrique. «M. Adesina a déclaré aux délégués réunis pour l’assemblée des actionnaires qu’Africa50 avait investi plus de 5 milliards de dollars dans 16 projets d’investissement axés sur le secteur privé au cours des six dernières années», poursuit le quotidien. Il relève également que le responsable a affirmé qu’«Africa50 repousse les frontières du développement des infrastructures sur le continent, prépare des projets, les amène à la viabilité commerciale et les finance». Pour sa part, le directeur général d’Africa50, Alain Ebobissé, a déclaré que cette plateforme est un catalyseur de changement et de développement en Afrique, «car l’investissement privé est essentiel pour atteindre notre objectif d’équiper les pays africains d’infrastructures durables», rapporte le journal. Il signale de même que la ministre marocaine de l’Économie et des finances, Nadia Fettah Alaoui, a déclaré que la réunion se tenait à un moment où la Covid-19 avait révélé la vulnérabilité de l’Afrique et que le Royaume avait exposé sa stratégie pour se remettre de la pandémie. «La vision du Maroc est de construire un avenir meilleur. Il ne peut y avoir de monde prospère qu’avec une Afrique prospère», a-t-elle dit, citée par le média. Il rappelle également que le sommet s’est terminé par l’adoption d’un protocole d’accord selon lequel la BAD, Africa50 et le Forum africain des investisseurs souverains collaborent au développement de projets d’infrastructures vertes résilientes au climat.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : L'expérience client digitale pour résoudre le dilemme qualité de service et rentabilité en Télécom || subtitle : Si la transformation digitale des entreprises était reconnue comme enjeu stratégique avant la crise sanitaire, seules 48% des firmes en 2019 percevaient le digital comme une opportunité et pilotaient une stratégie numérique véritablement engagée. La pandémie soutenue par un télétravail massif est venue rebattre les cartes de la digitalisation en poussant les entreprises à s’adapter rapidement au confinement. || body : Dr. Lamiae Benhayoun, Professeure Associée en systèmes d’information à UIR Rabat Business School et Mr. Amine Belmejdoub, DSI chez Orange Business Maroc Pour les opérateurs télécom , la capitalisation sur les moyens technologiques s'est souvent inscrite dans une perspective de rationalisation des processus internes et d'adoption de business models atypiques. Mais en apportant son lot de contraintes, la crise covid a démontré que l’expérience client joue, elle aussi, un rôle central pour le développement commercial et l’image de marque. Poussées par les exigences d’un environnement pandémique obligatoirement virtuel et distanciel, les entreprises ont massivement réorienté leur service client vers des espaces digitaux. Il est donc désormais nécessaire pour les opérateurs télécom de diriger leurs moyens et leurs processus vers le client et d’intégrer sa voix aux décisions stratégiques. Cette politique est d'autant plus importante du fait qu'elle permet aux opérateurs d'optimiser la qualité de service tout en assurant leur rentabilité. La combinaison de ces deux spectres de performances est extrêmement contraignante pour les opérateurs télécom car elle nécessite à la fois l'exploitation des ressources pour garantir la productivité, et l'exploration de moyens technologiques novateurs pour proposer un service customisé de haute qualité. Pour répondre à ces nouvelles exigences socioprofessionnelles de l'ère post-crise, une recherche a été menée en étroite collaboration entre UIR Rabat Business School institution leader dans la recherche et l’éducation digitale, et Orange Business acteur majeur des télécommunications pour le marché B2B. En mobilisant une base de données massives de clients dans différents secteurs et en développant des algorithmes deep learning novateurs, l’étude définit les fondements de l’intelligence digitale orientée client. Rôle avéré de l'expérience client B2B digitale pour joindre rentabilité à qualité de service La mise en place d’une expérience client digitale influence considérablement la profitabilité de l’opérateur, en particulier le coût par rapport aux revenus. Il s’agit du coût direct de connexion des sites clients à travers le monde et du service qui leur est fourni. Grâce à la digitalisation de cette expérience, l’opérateur attire et fidélise davantage de clients, augmentant ainsi les revenus et la part de marché. L’expérience digitale mobilise entre autres des actions réduisant les temps d'arrêt du réseau, qui permet de minimiser les coûts associés à la maintenance du réseau et au support client. Par ailleurs, la recherche démontre que l’usage du digital pour la relation client B2B prédit avec précision la qualité de service offert. La numérisation aide à mieux gérer et maintenir les réseaux, ce qui réduit les interventions manuelles contraignantes pour le client, et améliore la fiabilité de la communication et le taux d'achèvement des appels. Elle fournit également en temps réel des données sur l'utilisation du réseau et le comportement des clients, permettant à l’opérateur d'identifier et de résoudre rapidement tout problème susceptible d'affecter la qualité de service. Best practices pour digitaliser l’expérience client B2B Business Intelligence : L’analyse des données aide les opérateurs à comprendre les variations du marché et à créer des campagnes marketing ciblées et des services personnalisés pour répondre aux besoins de chaque segment. Des tableaux de bords au service des clients leur permettent de suivre et comprendre leur consommation et leurs propres marchés, assister les équipes opérationnelles dans le pilotage de la qualité de service, et agir pour minimiser les temps d'indisponibilité. Ces dashboards aident les entreprises clientes à surveiller la performance du réseau en termes de volumes, d’emplacements géographiques, et de dynamique de leurs centres d'appels. Ceci accroît non seulement la satisfaction et la fidélisation des clients, mais aussi la probabilité de ventes incitatives et les recettes générées. Contrôleurs frontaliers virtuels de session : Ces éléments de réseau contrôlent les flux de signalisation et d’appels voix sur IP. Ils servent de passerelle de sécurité entre le réseau interne et l'internet public. En virtualisant ces contrôleurs, l’opérateur optimise l’utilisation et le coût d’infrastructure informatique car plusieurs contrôleurs peuvent fonctionner sur une seule machine physique. Il en résulte des économies d’échelles, une plus grande flexibilité et une meilleure évolutivité du réseau. La qualité de service est également améliorée puisque ces contrôleurs peuvent façonner le trafic pour garantir aux appels une bande passante suffisante et une faible latence. Sondes virtuelles : Elles permettent aux organisations de surveiller leurs réseaux à distance et en temps réel. Elles sont conçues pour collecter des données à partir de diverses sources, notamment les commutateurs, les routeurs, les pares-feux et les serveurs. Ces sondes permettent à l’opérateur de détecter la présence de niveaux élevés de trafic sur le réseau et de temps de réponse lents. La configuration du réseau est ainsi optimisée résultant en une meilleure expérience client, une réduction des coûts de matériel physique et de maintenance, et la prévention des interruptions onéreuses en termes de temps et de revenus. Processus robotiques automatisés (RPA) et intelligents (IPA) : La RPA consiste à automatiser les tâches répétitives à l'aide de robots logiciels, tandis que l’IPA se concentre sur des tâches plus complexes qui impliquent une prise de décision, un raisonnement et un traitement du langage naturel. La RPA permet à l’opérateur d’automatiser les processus de facturation, réduisant ainsi les erreurs qui nuisent à la satisfaction client. L’IPA est mise en œuvre pour automatiser la surveillance et la maintenance du réseau, et optimiser les temps d'arrêt. Les deux technologies servent à automatiser le service client notamment la réponse aux demandes et le traitement des commandes, rationnaliser la gestion de la chaîne d'approvisionnement, et libérer les employés pour se concentrer sur des tâches cognitives. Ensemble, ces technologies aident l’opérateur à optimiser les processus, réduire les erreurs et améliorer l'efficacité. Une future expérience digitale intelligente et humaine grâce à l’OpenAI Les récents OpenAI et ChatGPT ouvrent un nouveau champ de possibilités pour l’expérience client B2B en Télécom, garantissant davantage de rentabilité et de qualité de service. L’opérateur peut expérimenter cette technologie pour créer un chatbot capable de traiter les demandes de renseignements, de réclamations et d'assistance des clients. Le chatbot utilise le traitement naturel du langage pour comprendre et répondre aux demandes des clients, et des algorithmes d'apprentissage pour améliorer ses réponses au fil du temps. L’entreprise peut également tester le potentiel d’OpenAI pour piloter la performance du réseau, et proposer de manière proactive des solutions adéquates aux clients qui rencontrent des problèmes de service.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Coupe du Monde 2030 : Le Maroc vit un conte de fées || subtitle : La bonne nouvelle annoncée par le Souverain aux Marocains mercredi 4 octobre a réjoui toute la population, de Tanger à Lagouira. La Coupe du monde 2030 est finalement la nôtre, avec l’Espagne et le Portugal. || body : Ce jour-là restera à jamais gravé dans la mémoire collective des Marocains qui ont connu, il faut le reconnaître, beaucoup de déceptions par le passé, lors des candidatures précédentes du Royaume. Grâce aux Directives de SM. le Roi, qui a érigé le sport en général et le football en particulier en chantier prioritaire, le Maroc recueille un à un les fruits de cette Stratégie Royale. S.M. le Roi nomme Fouzi Lekjaa président du «Comité Coupe du Monde 2030» Sa Majesté le Roi a reçu M. Fouzi Lekjaa, président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF). Le Souverain l'a nommé président du «Comité Coupe du Monde 2030». En l’espace de quelques jours seulement, le Royaume a reçu deux bonnes nouvelles : l’attribution de l’organisation de la CAN 2025 et de la Coupe du monde 2030. Ces deux méga événements footballistiques constituent une grande chance pour notre pays et pour notre football. Ils vont certainement dynamiser nos territoires et auront un impact sur la croissance et l’emploi. Coupe du monde 2030 : Les premiers détails sur l'édition du centenaire Les premiers détails sur la Coupe du monde 2030 de football se précisent. Le Maroc, l'Espagne, le Portugal,... Mieux encore, ils ont suscité une immense joie chez les citoyennes et citoyens et renforcé le sentiment d’adhésion et d’appartenance au Maroc. Certes, nous avons vécu des moments difficiles avec le drame du séisme d’Al Houaz qui a nourri le sentiment de solidarité chez les Marocains. Maintenant, c’est l’heure de savourer l’obtention de l’organisation de la CAN et de la Coupe du monde, en attendant, Inchallah, de les vivre pleinement avec de nouveaux exploits des Lions de l’Atlas. Coupe du Monde 2030 : la FIFA retient le dossier Maroc-Espagne-Portugal comme candidature unique S.M. le Roi annonce, via un communiqué du Cabinet Royal, que le Conseil de la FIFA vient de retenir à l’unanimité le dossier Maroc-Espagne-Portugal comme candidature unique pour l’organisation de la Coupe du Monde 2030 de football.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : La Turquie célèbre la Journée de l'Afrique (Tribune) || subtitle : None || body : Par Mevlüt Çavusoglu, ministre des Affaires étrangères de la République de Turquie Aujourd'hui, nous célébrons la Journée de l'Afrique avec enthousiasme sur le continent et en Turquie. Nous nous souvenons avec appréciation de la réunion des Nations africaines sous un même toit, le 25 mai 1963. Cette journée signifie un voyage ardu vers l'indépendance et la liberté, ainsi qu’une conscience commune fondée sur la solidarité et l'unité du continent. L'histoire des succès concrétisés dans cet esprit au cours des décennies suivantes, grâce aux efforts de dirigeants africains puissants et acclamés, témoigne de l'avenir brillant du continent. Malgré les injustices historiques de l'époque coloniale, l'apathie à l'échelle mondiale vis-à-vis des catastrophes naturelles et de la famine, ainsi que les interférences extérieures inacceptables, la force des nations africaines en ce qui concerne la résistance face à ces énormes défis est exceptionnelle. Avec sa population jeune et dynamique, ses vastes ressources, sa culture et son histoire riches et profondément enracinées, le continent africain promet un énorme potentiel pour un monde meilleur, plus équitable et plus juste au 21e siècle. L'Afrique signifie de l’espoir et nous sommes partenaires dans ce voyage. La Turquie est dans une position privilégiée. Au cours des 20 dernières années, la Turquie est devenue un «hub africain» dans sa région, avec un nombre toujours croissant de missions diplomatiques africaines, ainsi que sa diaspora africaine dynamique englobant des étudiants, des femmes/hommes d'affaires et des touristes. Nos 44 ambassades sur le continent ainsi que les 37 ambassades africaines à Ankara rendent la Journée de l'Afrique plus significative pour nous. Les nations africaines nous considèrent comme un partenaire fiable et un ami proche. C'est un plaisir pour nous d’accueillir des interlocuteurs africains, souvent des dirigeants africains, à Ankara chaque mois. Le Président Erdogan occupe la première place en termes de nombre de visites en Afrique. Turkish Airlines continue de réunir l'Afrique avec le reste du monde et, en se remettant des effets de la pandémie, dessert actuellement 44 destinations dans 35 pays africains. La présence des étudiants africains au sein des universités de toute la Turquie continue d'augmenter, grâce à des centaines de Bourses d'études turques, accordées annuellement. Jusqu'à présent, la Turquie a accordé plus de 15.000 bourses à des étudiants africains. En tant que partenaire stratégique de l'Union africaine (UA), nous avons organisé conjointement trois sommets sur le partenariat Turquie-Afrique, en 2008, 2014 et 2021. Le troisième sommet du partenariat s'est tenu sous le thème «Partenariat renforcé pour le développement commun et la prospérité», du 16 au 18 décembre 2021, à Istanbul, avec la participation de 38 pays africains. Nous mettons maintenant en œuvre avec enthousiasme les décisions approuvées lors du Sommet, en étroite coopération avec tous nos amis africains, afin de porter nos relations avec le continent à un niveau entièrement nouveau et élevé. Nous visons maintenant à bénéficier mutuellement de notre collaboration accrue avec l'UA et les organisations régionales africaines, dans d'autres plateformes internationales telles que l'ONU et l'OCI. En outre, en accueillant la Banque de technologie des Nations unies, la Turquie est fière d'être un partenaire de développement important pour les pays les moins avancés (PMA) concernant la mise en œuvre des objectifs de développement durable des Nations unies. Les pays africains ont beaucoup à bénéficier des services de la Banque en ce qui concerne la mise en place et la consolidation de leurs technologies et leur capacité d'innovation. Notre vision commune sur les problèmes mondiaux joue également un rôle important dans l'avancement des relations entre la Turquie et l'Afrique. Dans ce cadre, la Turquie partage les mêmes attentes fondamentales pour l'ordre mondial, défendues depuis longtemps par les pays africains concernant un multilatéralisme efficace et une réforme structurelle de l'ONU. À cet égard, les injustices historiques envers le continent doivent être abordées, y compris en renforçant la représentation des pays africains au sein du Conseil de sécurité des Nations unies. C'est une responsabilité collective d'œuvrer pour le maintien d'une Afrique pacifique, stable et sûre. À cette fin, en tant que pays qui a souffert depuis longtemps du terrorisme, nous sommes engagés à renforcer notre coopération avec l'UA pour combattre et éliminer toutes les formes et manifestations du terrorisme, de l'extrémisme violent et de la radicalisation, comme annoncé dans la Déclaration conjointe du Troisième Sommet. Notre coopération économique avec les nations africaines ne cesse de croître. À la fin de 2021, notre volume commercial a atteint 34,5 milliards de dollars, multiplié par sept environ au cours des deux dernières décennies. Le protocole d’entente sur la coopération que nous avons signé avec le secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) augmentera davantage ce volume. Notre but, cependant, va au-delà du commerce. La Turquie a soutenu et soutiendra ses amis africains dans leur quête d'un développement et d'une prospérité inclusifs, équitables et durables, basés sur un partenariat égal et le respect mutuel. Par conséquent, nous soulignons notre principe «gagnant-gagnant» à chaque occasion. Nous saluons les politiques et programmes robustes et innovants mis en place par l'Union africaine pour accélérer le développement du continent. L'Agenda 2063 est le programme fleuron, qui peut libérer le potentiel du continent et apporter de l’espoir et de la prospérité à tous, que nous soutenons de tout cœur. Notre gouvernement et les agences officielles ont déployé des efforts conformément à l'Agenda 2063. L'Agence turque de coopération et de coordination (TIKA), par l’intermédiaire de ses 22 représentants à travers le continent, la Direction turque de gestion des catastrophes naturelles et des situations d’urgence (AFAD) ainsi que le Croissant-Rouge turc ont mis en œuvre des projets de développement durable et de l’aide en nature d'une valeur de plusieurs millions de dollars en Afrique subsaharienne. Les Centres culturels turcs Yunus Emre sont implantés dans 7 pays africains et la Fondation Maarif continue de fournir des services éducatifs dans 25 pays africains avec 191 institutions. Même au cours des périodes les plus tumultueuses, la Turquie a maintenu sa solidarité avec le continent. Nous avons soutenu nos amis africains durant la pandémie, notamment par des dons de vaccins. Grâce à nos relations humaines, culturelles et historiques, datant de plusieurs siècles, nous continuerons d’agir de concert et en solidarité avec les pays africains en tant que partenaires solides. Bonne fête de l'Afrique à tous !</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Le monde brûle, il faut une révolution des énergies renouvelables (Tribune) || subtitle : La seule solution pour parvenir à la sécurité énergétique, à la stabilité des prix de l’électricité, à la prospérité et pour que la planète reste habitable, c’est d’abandonner les combustibles fossiles polluants et accélérer la transition énergétique fondée sur les énergies renouvelables. || body : Par António Guterres, Secrétaire général de l’ONU Néron est tristement célèbre pour avoir joué du violon pendant que Rome brûlait. Aujourd’hui, certains dirigeants font pire. Ils mettent littéralement de l’huile sur le feu. Alors que les répercussions de l’invasion de l’Ukraine par la Russie se ressentent dans le monde entier, la réponse de certaines nations à la crise énergétique croissante a été de doubler la mise sur les combustibles fossiles – en injectant des milliards de dollars supplémentaires dans le charbon, le pétrole et le gaz, les matières mêmes qui sont à l’origine de l’aggravation de notre urgence climatique. Pendant ce temps, tous les indicateurs climatiques continuent de battre des records, annonçant un avenir émaillé de tempêtes féroces, d’inondations, de sécheresses, d’incendies de forêt et de températures invivables sur de vastes étendues de la planète. Notre monde sombre dans le chaos climatique. Il est insensé de verser de nouveaux financements dans les infrastructures d’exploration et de production de combustibles fossiles. Les énergies fossiles ne sont pas la solution, et ne le seront jamais. Nous pouvons voir de nos propres yeux les dégâts que nous causons à la planète et à nos sociétés. On en parle tous les jours dans les médias, et personne n’est à l’abri. Les combustibles fossiles sont précisément la cause de la crise climatique. Seules les énergies renouvelables constituent une réponse – pour limiter les dérèglements climatiques et renforcer la sécurité énergétique. Si nous avions investi plus tôt et massivement dans les énergies renouvelables, nous ne nous retrouverions pas une fois de plus à la merci de l’instabilité des marchés des combustibles fossiles. Les énergies renouvelables sont les garantes de la paix au XXIe siècle. Mais la bataille pour une transition énergétique rapide et juste ne se livre pas à armes égales. Les investisseurs continuent de soutenir les combustibles fossiles et les États continuent de distribuer des milliards de dollars de subventions pour le charbon, le pétrole et le gaz, soit quelque 11 millions de dollars par minute. Il y a un terme pour désigner le fait de privilégier le soulagement à court terme au détriment du bien-être à long terme : l’addiction. Nous sommes encore dépendants aux combustibles fossiles. Pour la santé de nos sociétés et de notre planète, nous devons nous sevrer. Immédiatement. La seule solution pour parvenir à la sécurité énergétique, à la stabilité des prix de l’électricité, à la prospérité et pour que la planète reste habitable, c’est d’abandonner les combustibles fossiles polluants et accélérer la transition énergétique fondée sur les énergies renouvelables. À cette fin, j’ai exhorté les gouvernements du G20 à démanteler les infrastructures charbonnières, en vue de leur élimination complète d’ici à 2030 pour les pays de l’OCDE et d’ici à 2040 pour tous les autres. J’ai demandé instamment aux acteurs financiers d’abandonner le financement des combustibles fossiles et d’investir dans les énergies renouvelables. Et j’ai proposé un plan en cinq points pour stimuler les énergies renouvelables sur tout le globe. Premièrement, nous devons faire de la technologie des énergies renouvelables un bien public mondial, notamment en abolissant les règles de propriété intellectuelle qui font barrière au transfert de technologie. Deuxièmement, nous devons améliorer l’accès mondial aux chaînes d’approvisionnement en composants et matières premières nécessaires pour les technologies d’énergie renouvelable. En 2020, il existe 5 gigawatts de stockage par batterie à l’échelle mondiale. Il nous faut 600 gigawatts de capacité de stockage d’ici à 2030. Il est évident qu’il faut une coalition mondiale pour y parvenir. Les goulets d’étranglement dans le transport maritime, les contraintes exercées sur la chaîne d’approvisionnement et la hausse des coûts du lithium et d’autres métaux pour batteries freinent le déploiement de ces technologies et matériaux au moment même où nous en avons le plus besoin. Troisièmement, nous devons réduire les formalités administratives qui bloquent les projets solaires et éoliens. Il faut des procédures d’approbations accélérées et plus d’efforts pour moderniser les réseaux électriques. Dans l’Union européenne, il faut huit ans pour approuver un parc éolien, et dix aux États-Unis. En République de Corée, les projets d’éoliennes terrestres exigent 22 permis délivrés par huit ministères différents. Quatrièmement, le monde doit réorienter les subventions aux énergies fossiles pour protéger les personnes vulnérables des chocs énergétiques et investir dans une transition juste vers un avenir durable. Et cinquièmement, nous devons tripler les investissements dans les énergies renouvelables. Cela concerne les banques multilatérales de développement et les institutions de financement du développement, de même que les banques commerciales. Elles doivent toutes augmenter et stimuler considérablement les investissements dans les énergies renouvelables. Nous avons besoin d’une conscience plus aiguë de l’urgence chez tous les dirigeants mondiaux. Nous sommes déjà dangereusement proches du seuil des 1,5 °C qui, d’après la science, est le niveau maximum de réchauffement tolérable pour éviter les pires conséquences climatiques. Pour que le seuil de 1,5 °C reste réaliste, nous devons réduire les émissions de 45% d’ici à 2030 et atteindre zéro émission nette au milieu du siècle. Or les engagements nationaux actuels entraîneront une augmentation de près de 14% au cours de la présente décennie. C’est la catastrophe assurée. La réponse est dans les énergies renouvelables – pour l’action climatique, pour la sécurité énergétique et pour fournir de l’électricité propre aux centaines de millions de personnes qui en sont actuellement privées. Les énergies renouvelables présentent un triple avantage. Il n’y a aucune excuse pour s’opposer à la révolution des énergies renouvelables. Alors que les prix du pétrole et du gaz atteignent des niveaux record, les énergies renouvelables sont de moins en moins coûteuses. Le coût de l’énergie solaire et des batteries a chuté de 85% ces dix dernières années. Le coût de l’énergie éolienne a baissé de 55%. Et les investissements dans les énergies renouvelables créent trois fois plus d’emplois que les investissements dans les énergies fossiles. Bien sûr, les énergies renouvelables ne sont pas la seule réponse à la crise climatique. Les solutions fondées sur la nature, telles que l’inversion de la déforestation et de la dégradation des sols, sont tout aussi indispensables, de même que les efforts visant à promouvoir l’efficience énergétique. Mais nous devons avoir l’ambition d’accomplir une transition rapide vers les énergies renouvelables. Si nous nous sevrons des énergies fossiles, les gains seront considérables, et pas seulement pour le climat. Les prix de l’énergie seront moins élevés et plus prévisibles, ce qui aura des retombées positives sur la sécurité alimentaire et économique. Lorsque les prix de l’énergie montent, le coût des denrées alimentaires et de tous les biens dont nous dépendons s’envole dans leur sillage. Il nous faut donc d’urgence une révolution des énergies renouvelables : reconnaissons-le enfin tous et cessons de jouer du violon pendant que notre avenir brûle.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : "Nous devons renforcer le maintien de la paix des Nations unies en tant qu’instrument multilatéral essentiel pour la paix" (Tribune) || subtitle : None || body : Par Shirley Ayorkor Botchwey, ministre des Affaires étrangères et de l’intégration régionale du Ghana Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint de l’ONU aux opérations de paix des Nations unies En cette période troublée et marquée par les divisions géopolitiques, l’occasion se présente pour la communauté internationale de réaffirmer son soutien politique et son engagement collectif en faveur des opérations de maintien de la paix des Nations unies . Une réunion des ministres des Affaires étrangères et de la Défense du monde entier va se tenir à Accra ces 5 et 6 décembre. Organisé pour la première fois en Afrique , cet événement de haut niveau doit permettre aux États membres d’annoncer des contributions concrètes, notamment en matière de capacités, de formation et d’équipement, dans le but de renforcer l’efficacité du maintien de la paix . A la COP28, le nucléaire et les renouvelables en vedettes Contre le charbon et le méthane, et pour le nucléaire et les renouvelables. Les pays réunis à la COP28 à Dubaï mettent les projecteurs samedi sur le monde énergétique de demain, parallèlement à de pénibles négociations sur comment parvenir à un monde sans énergies fossiles d'ici quelques décennies. Un quart de l’humanité vit dans des zones touchées par des conflits et il existe environ 108 millions de personnes déplacées de force, soit plus du double d’il y a dix ans. Dans ce contexte, le maintien de la paix a un besoin urgent du soutien complet et unifié de la communauté internationale afin qu’il puisse servir au mieux des populations qui sont parmi les plus vulnérables au monde. Pour cela, il est essentiel d’obtenir un large soutien politique et de mobiliser tous les acteurs, y compris les populations locales, dans le but d’atteindre notre objectif principal, à savoir garantir une paix durable grâce à des solutions politiques. Pour rendre le maintien de la paix plus agile et plus efficace, et lui permettre de mieux s’adapter aux défis actuels, il faut également créer et approfondir les partenariats. Cet enjeu sera l’une des priorités des ministres qui participeront à cette Conférence ministérielle à Accra . Lors de cet événement, les États membres sont invités à concrétiser leur engagement en faveur du maintien de la paix en annonçant de nouvelles contributions pour répondre aux besoins actuels et futurs de nos opérations, ainsi que de nouveaux partenariats, ou partenariats élargis, en matière de renforcement des capacités, de formation et d’équipement. Pour atteindre l’objectif principal du maintien de la paix des Nations unies , il est essentiel que les États membres fournissent un soutien politique plus fort et uni à nos efforts qui visent à soutenir les parties aux conflits à trouver des solutions politiques. Cet objectif est conforme au Nouvel Agenda pour la paix du Secrétaire général António Guterres , qui fournit une évaluation lucide des défis auxquels est confronté le système de sécurité collective, et propose aux États membres des orientations et des actions en prévision du Sommet pour l’avenir qui se tiendra l’année prochaine. Ces défis complexes en matière de paix et de sécurité exigent de l’ ONU qu’elle soit en mesure de mettre en place des réponses opérationnelles adaptées aux besoins et de soutenir d’autres acteurs, tels que l’Union africaine, dans cette démarche. La Conférence ministérielle de cette année à Accra vise à renforcer l’instrument des opérations de maintien de la paix des Nations unies. Plus spécifiquement, elle se concentrera sur le renforcement de la protection des civils, une tâche prioritaire dans la plupart des missions de maintien de la paix . Nous devons également continuer à améliorer la sûreté et la sécurité des Casques bleus , qui sont de plus en plus la cible de menaces et de violences. Il est également nécessaire de s’assurer que la santé mentale, et la fourniture de soins adéquats dans ce domaine, soit dûment prise en compte. En partenariat avec les États membres, il faut également en faire davantage pour lutter contre les cas d’inconduites, tels que l’exploitation et les agressions sexuelles, et pour venir en aide aux victimes. Une paix durable n’est possible que si tous les membres de la communauté font partie de la solution, notamment en veillant à ce que davantage de femmes soient impliquées dans les processus politiques et déployées dans nos missions. Le Ghana en est un bon exemple, car il déploie un nombre important de femmes au sein des opérations de maintien de la paix, à tous les niveaux et dans tous les rôles. Parmi elles se trouve la capitaine ghanéenne Cecilia Erzuah , qui a remporté cette année le prix militaire de l’ONU pour Défense de l’égalité des genres pour son travail au sein de la Force intérimaire de sécurité des Nations unies pour Abyei en faveur du renforcement des efforts de protection des civils. La capitaine Erzuah fait partie des plus de deux millions de Casques bleus militaires, policiers et civils qui, au cours des 75 dernières années, ont sauvé d’innombrables vies, empêché des conflits et soutenu des processus politiques. Nous faisons tout notre possible et nous efforçons toujours de faire mieux, notamment pour perpétuer l’héritage des 4.200 Casques bleus qui ont perdu la vie au service de la paix. Au fil des décennies, nous avons appris que, pour que la paix soit durable, elle doit reposer sur des solutions menées au niveau local. On en trouve des preuves dans des pays comme la Namibie , le Cambodge, la Sierra Leone, le Timor-Leste et le Liberia, où les Casques bleus ont travaillé aux côtés d’acteurs politiques, de la société civile, de femmes et de jeunes pour parcourir le chemin difficile qui mène de la guerre à la paix. Malgré l’impact démontrable du maintien de la paix, cela ne pourra jamais répondre à tous les besoins ni à toutes les attentes. Les conflits de longue date, alimentés par des facteurs géopolitiques et transnationaux complexes, en révèlent les limites. C’est particulièrement le cas lorsque le Conseil de sécurité donne aux missions de maintien de la paix des mandats trop ambitieux sans les ressources ni le soutien politique adéquats. L’impact terrible des conflits actuels sur les civils est un rappel brutal de l’urgente nécessité des solutions politiques. Même si de nombreuses opérations de maintien de la paix opèrent depuis des décennies, elles sont loin d’être des reliques du passé. La Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban) , par exemple, soutient les efforts visant à apaiser les tensions le long de la Ligne bleue entre Israël et le Liban , notamment en assurant la liaison entre les deux parties. Ces opérations jouent un rôle essentiel dans la protection des civils et le maintien des cessez-le-feu pendant que la recherche d’une solution politique de long terme se poursuit. Leur longévité est en fait le signe de l’équation complexe de la paix. Une équation qui nécessite le consentement de toutes les parties concernées, mais aussi un engagement collectif et inébranlable des États membres en faveur du multilatéralisme . Cela demeure nécessaire pour que les opérations de maintien de la paix des Nations unies continuent d’être un instrument essentiel pour la paix. Nous espérons que cet engagement se traduira au Ghana par des annonces de contributions concrètes de la part des États membres. Les communautés que nous servons ne méritent rien de moins.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Performance logistique : le Maroc régresse, doit redoubler d'efforts || subtitle : En matière de performance logistique, le Maroc est appelé à redoubler d’efforts pour gagner la bataille d’une concurrence de plus en plus ardue. Le rapport intitulé «Agility Emerging Markets Logistics Index 2024» a fait ressortir une régression du Royaume dans le classement. || body : Selon un rapport publié le mardi 6 février 2024 par le groupe logistique koweïtien Agility et le cabinet de recherche spécialisé Transport Intelligence, le Maroc, l’Égypte et l’Afrique du Sud sont les marchés émergents font état des meilleures performances logistiques en Afrique. Seulement, si sur les 14 pays africains considérés comme étant des marchés émergents, deux ont gagné des places par rapport à l’édition 2023 : l’Égypte (+1) et l’Angola (+1), six pays ont stagné (Afrique du Sud, Kenya, Ouganda, Éthiopie, Mozambique, Libye) alors que six autres pays dont le Maroc ont régressé. Les configurations logistiques mondiales changent, le Maroc doit suivre Les investissements consentis depuis une vingtaine d’années dans les infrastructures ont permis au secteur du transport et de la logistique d’enregistrer un énorme développement. Ce qui a permis à l’économie nationale d’avoir une certaine compétitivité et une résilience. Seulement, de nombreux défis restent à relever. Le rapport, intitulé « Agility Emerging Markets Logistics Index 2024 », classe les 50 principaux marchés émergents du monde en matière de compétitivité logistique en se basant sur 22 indicateurs qui les rendent attrayants pour les prestataires logistiques, les transitaires, les transporteurs aériens et maritimes, les distributeurs et les investisseurs. Ces indicateurs sont regroupés dans quatre catégories : les opportunités logistiques domestiques, les opportunités logistiques internationales, le climat des affaires et l’état de la préparation à la numérisation. À noter que l’Égypte, avec un score de 5,04 points, se place en pole position à l’échelle continentale et occupe la 20e place sur l’ensemble des 50 marchés émergents couverts dans ce classement qui évalue les performances logistiques des pays sur une échelle allant de 0 à 10 points. À l’échelle de l’ensemble des marchés émergents couverts par l’étude, la Chine conserve le premier rang avec un score de 8,61 points. L’Inde arrive en deuxième position devant les Émirats arabes unis, la Malaisie et l’Indonésie. D’ailleurs, même l’indice de performance logistique (IPL) 2018 publié par la Banque mondiale a révélé une détérioration du classement du Maroc qui a perdu 23 places par rapport à son classement de 2016 (86e). Cet indice jauge comment les chaînes d’approvisionnement connectent les entreprises à leurs marchés nationaux et internationaux. Il repose sur une note globale de 1 à 5 (la note la plus élevée représentant la meilleure performance) qui reflète les perceptions relatives à la logistique d’un pays sur la base de critères clés : la compétence logistique, la qualité de l’infrastructure des échanges, l’environnement douanier, le coût des expéditions internationales et le respect des délais de livraison. Le rapport IPL 2023 qui a couvert 139 pays contre 160 auparavant n’a pas abordé le Maroc. À souligner que le classement du Royaume n’a cessé de chuter au fil des éditions, puisque le Maroc est tombé du 50e rang en 2012 au 86e en 2016 puis au 109e rang dans le classement 2018. Le coût logistique à réduire Force est de noter que pour les pays en développement, l’amélioration de la logistique passe par celle de leurs infrastructures, de leurs procédures douanières, de leur niveau de compétences logistiques et de leurs réglementations. Pour dire que le Maroc a beaucoup de retard à rattraper en matière du rythme de mise en œuvre de la stratégie de développement de la compétitivité logistique. Une compétitivité logistique au ralenti ne favorise aucunement le tissu productif, et encore moins le tissu industriel. Considéré comme vital, ce secteur demeure le noyau de toute activité. Ainsi, le renforcer davantage ne peut que se répercuter positivement sur le tissu productif. Mais avec un coût logistique à hauteur de 19% du PIB, la compétitivité n’est toujours pas au rendez-vous, car il était prévu, parmi les grands axes de la Stratégie nationale de logistique dont le Maroc s’est doté il y a une dizaine d’années, de réduire le coût logistique à 15%, ce qui permettrait d’accélérer la croissance économique de 0,5 point de PIB par an. Une avancée qui pourrait éventuellement alléger le fardeau des industriels quant aux frais de transport qui impactent lourdement la compétitivité des opérateurs aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Violence à l’égard des femmes : voici le message d’Antonio Guterres || subtitle : Dans un message prononcé à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s’indigne de la persistance de la violence contre les femmes sous plusieurs formes. Pour le chef de l’ONU, «ces discriminations, violences et atteintes ciblant la moitié de l’humanité coûtent très cher». c’est pourquoi, estime-t-il, l’heure est venue d’une action transformatrice qui mette fin à ces pratiques. Voici les actions qu’il préconise || body : "La violence contre les femmes et les filles est la violation des droits humains la plus répandue au monde. Toutes les 11 minutes, une femme ou une fille est tuée par un partenaire intime ou un membre de sa famille. On le sait aussi, des facteurs de stress, tels que la pandémie de Covid-19 ou les turbulences de l’économie, conduisent inévitablement à encore plus de violences physiques et verbales. Les femmes et les filles sont par ailleurs confrontées à un phénomène endémique de violence en ligne : des discours haineux misogynes au harcèlement sexuel, en passant par les abus d’images et le «grooming» auxquels se livrent les prédateurs. Ces discriminations, violences et atteintes ciblant la moitié de l’humanité coûtent très cher. Elles limitent la participation des femmes et des filles dans toutes les sphères de la vie, elles les privent de leurs droits et libertés fondamentales et elles entravent la reprise économique équitable et la croissance durable dont notre monde a pourtant tant besoin. L’heure est venue d’une action transformatrice qui mette fin à la violence contre les femmes et les filles. Pour y arriver, il faut que les gouvernements conçoivent, financent et mettent en œuvre des plans d’action nationaux contre ce fléau. Les groupes locaux et la société civile doivent participer à chaque étape de la prise de décision. Les lois doivent être appliquées et respectées, pour que les survivantes puissent faire valoir leurs droits à la justice et à une aide. Et il faut soutenir les campagnes publiques qui remettent en cause les normes patriarcales et rejettent la misogynie et la violence. Par ailleurs, comme le rappelle le thème de cette année, «Tous unis : militons pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles», il faut se tenir aux côtés de celles et ceux qui militent dans le monde entier pour faire advenir le changement et aider les survivantes de la violence. J’appelle les gouvernements à augmenter de 50% le financement des organisations et mouvements de défense des droits des femmes d’ici à 2026. Nous devons agir et faire entendre nos voix pour défendre les droits des femmes. Ensemble, déclarons avec fierté que nous sommes féministes. Reléguons à jamais la violence contre les femmes et les filles à la place qui lui revient : dans les livres d’histoire." >> Lire aussi : Leila Rhiwi : La violence à l’égard des femmes n’est pas une fatalité >> Lire aussi : Une campagne nationale sur les violences numériques faites aux femmes lancée le 25 novembre</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Une nouvelle approche de la richesse || subtitle : None || body : Par Faouzi Skali De nombreux penseurs se sont interrogés, dans nos contrées, sur le rapport qu’il nous appartenait d’entretenir avec notre patrimoine culturel et spirituel. Celui-ci constituant de fait le socle de valeurs et d’un imaginaire collectifs. Différentes attitudes peuvent exister. Pour certains, une société est dans un progrès continu et doit pour cela savoir se délester du poids de son passé. Une attitude que l’on appelle communément «progressiste». Pour d’autres, il n’y a d’avenir que dans le passé. Il est le seul garant d’une identité pérenne à travers le temps et l’histoire. Une identité qui serait d’abord religieuse. Une telle approche considère que le modèle par excellence de société, qu’il faut s’atteler à reconstituer, se situe derrière nous. Dans le monde de l’Islam, ce courant de pensée a produit ce qu’il est convenu d’appeler le salafisme (en référence aux salaf, les «prédécesseurs»), aussi bien dans sa modalité intellectuelle et érudite, comme chez Muhammed ‘Abduh et Jamâl ed Dîn al ‘Afghânî, que dans ses mouvances politico-religieuses. Une autre forme parallèle du salafisme est constituée par le mouvement wahhabite, fondé par Muhammed Ibn ‘Abd al Wâhhab (m. 1792). Mais pour les uns et les autres, ce passé peut être plus ou moins lointain. Dans une perspective strictement religieuse, il est constitué exclusivement du premier modèle de la société prophétique. Pour d’autres, il peut se situer à l’âge d’or de l’Islam tel qu’il a pu s’exprimer à l’époque Abbasside ou en Andalousie médiévale. Il a donné alors lieu à une forme de nostalgie, ou même de désespérance, d’une puissance, à la fois intellectuelle et matérielle, maintenant perdue. Mais certains le considèrent aussi comme porteur de promesses par le fait que ce qui a pu exister auparavant peut également se reproduire, pour autant que certaines conditions soient réunies. Plusieurs des débats philosophiques qui tournent autour de ces questions cherchent à définir ce que doit être la place de la rationalité dans la culture de l’Islam ou du monde arabe (al ‘aql al ‘arabî, chez Mohamed Abed Al Jabri par exemple) et la façon dont une approche rationnelle peut émanciper du poids des traditions patrimoniales. Deux approches se sont constituées, l’une faisant la promotion de la raison, y compris dans le domaine religieux (faisant revivre par là un néo-mu’tazilisme, théologie rationaliste développée à partir du huitième siècle, et l’autre se basant sur une idéologie principalement religieuse. Les idéologues du «retour» vers le passé se réfèrent à un hadîth souvent évoqué selon lequel : «La meilleure des périodes est la mienne puis celles qui les suivent et celles qui les suivent...» Ce hadîth est souvent interprété dans le sens où, en raison du déclin spirituel progressif qu’il indique, il suffit en quelque sorte de revenir mentalement, et par un processus d’imitation, à la période fondatrice pour tâcher de réagir à ce dernier. Cette attitude est idéologique dans le sens où elle ne tient pas compte de la réalité de l’histoire et de ses contraintes particulières. C’est donc une telle approche que les progressistes vont chercher à dépasser et qu’ils considèrent comme un frein à toute évolution sociale, celle-ci ne pouvant s’inscrire que dans cette réalité. Et ceci d’autant plus que cette pensée idéologico-religieuse va se référer à d’autres hadîths qu’elle réinterprète à sa façon et qui ont créé des situations sociales particulièrement troublées, voire dramatiques, depuis plusieurs décennies. Tel le hadîth (dont en réalité il y a 9 versions) selon lequel la communauté de l’Islam se divisera en 73 groupes dont un seul sera sauvé. Des érudits illustres comme Abd al Halîm Mahmûd (m. 1978) font valoir l’une de ces 9 versions dont le texte est exactement à l’inverse de la première, ce qui viserait alors plutôt à construire une solidarité et une émulation spirituelle et sociale. Mais c’est pourtant à la première version que ces mouvements s’en tiennent, entraînant les attitudes d’exclusions et de sectarisme que l’on connaît. Aujourd’hui il serait temps de sortir de cette double attitude négative vis-à-vis du patrimoine dont le sens et la richesse doivent s’inscrire dans l’histoire, celle de chaque époque, de chaque culture, de chaque communauté. Nous devons développer une approche pédagogique et une réflexion philosophique qui nous permettent de puiser dans les sagesses du passé ce qui peut nous nourrir aujourd’hui et élever notre humanité. Les faire venir dans notre présent, et non pas l’inverse, pour nous interroger sur la manière dont celles-ci peuvent nourrir notre époque et nous apprendre à vivre et à mieux vivre. Des clés pédagogiques doivent être mises en œuvre pour explorer ces trésors fabuleux de notre histoire et de notre mémoire. En sachant faire la part de leur pertinence et de leur utilité. Elles vont alors entrer dans cette prise en compte qui deviendra de plus en plus fondamentale, à l’avenir, des dimensions et richesses immatérielles dans toute approche globale du développement humain, et plus largement aussi de notre humanité. Si l’héritage historique a toute sa place et importance, il ne peut constituer un modèle formel en soi, car nul ne peut remonter le temps. Le retour dont il pourra alors s’agir est non pas horizontal et historique, mais vertical et spirituel, à même de nourrir notre époque, notre intelligence et notre créativité. Un modèle qui n’est pas antinomique à une construction positive de l’avenir, mais au contraire l’irrigue et l’enrichit.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : En direct du Logismed 2024 : Déclaration de Rachid Tahri, secrétaire général de la Fédération du transport et de la logistique || subtitle : None || body : En direct du Logismed 2024 : Déclaration de Rachid Tahri, secrétaire général de la Fédération du transport et de la logistique.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Séisme d'Al Haouz : La synergie du leadership et du patriotisme || subtitle : None || body : Kamal El Alami, Directeur général adjoint du Groupe Le Matin Le vendredi 8 septembre 2023, un violent séisme de magnitude 7 sur l’échelle de Richter a frappé la chaîne montagneuse rocheuse de l’Atlas, à la commune d’Ighil dans la province d’Al Haouz . Ce tremblement de terre a été ressenti pratiquement sur tout le territoire national et a créé un sentiment de frayeur, même dans les grandes villes éloignées. Sur un rayon de 100 km autour de l’épicentre, le tremblement de terre a ravagé une large zone rurale qui compte plus de 2.000 villages enclavés dans les montagnes et dont les techniques de construction sont ancestrales, basées sur les matériaux locaux et sans mesures anti-sismique. Cette architecture séculaire fusionne avec une nature préservée dans un écosystème rare de nos jours qui donne un cachet fascinant au Maroc du Grand Atlas . Le charme de ces beaux villages des cimes des montagnes est rehaussé par la simplicité, la bonté et la piété des nobles habitants qui les occupent. Une population à la foi inébranlable qui a su rester digne dans l’adversité du séisme et face aux malheurs des pertes humaines et matérielles qui ont attristé les cœurs de toute une planète compatissante et solidaire. Tel un seul corps, le Maroc s’est mobilisé, toutes composantes confondues, de manière immédiate, spontanée et harmonieuse afin de venir en aide aux concitoyens des zones sinistrées. De manière diligente, Sa Majesté le Roi a tenu le 9 septembre une séance de travail comparable à un conseil de guerre qui implique toutes les instances et les autorités concernées afin de s’enquérir de l’avancement des multiples actions déjà déployées, renforcer les ressources mobilisées et décider des mesures de coordination et d’accompagnement nécessaires à cette première phase. Les citoyens marocains ont prouvé encore une fois leur patriotisme par un élan de solidarité incroyable qui a ébahi le monde et instauré un exemple à suivre. Les patriotes ont engorgé les centres de don de sang, vidé les rayons des hypermarchés et sillonné les routes qui mènent vers les zones sinistrées. L’engagement populaire était omniprésent de Tanger à Lagouira . De même, vu l’ampleur des dégâts, les dons numéraires ont foisonné vers le numéro de compte bancaire du Fonds spécial mis en place pour la gestion des effets du tremblement de terre . Les associations et fondations ont pu canaliser les aides populaires en coordination avec les forces militaires et les autorités engagées sur le terrain sans interruption durant toute la période critique. Ces structures restent mobilisées durant la période de transition vers la reprise d’une vie normale. Sous le leadership de son Souverain, le Maroc a remué ciel et terre en mobilisant ses différentes forces armées, forces de l’ordre, Protection civile, secouristes volontaires, citoyens et équipes des pays amis afin de secourir les personnes piégées dans les montagnes. L’expertise du Royaume à travers ses déploiements dans les zones enclavées ou de sinistres au Maroc et à l’étranger a largement contribué à l’agilité et l’efficacité de sa réactivité face à la catastrophe subie. De même, les équipements de pointe dont il dispose ont permis de quadriller de manière efficace des zones inaccessibles par voies normales. Ainsi, les hôpitaux de campagne déployés ont permis une prise en charge rapide des blessés et des traumatisés, les centres de coordination ont veillé à la bonne couverture des besoins de tous les villages impactés, les hélicoptères et drones ont quadrillé la zone apportant évaluations, aides et secours et les engins de terrassement ont ouvert les chemins bloqués. En plus, l’autorisation de la libre circulation dans les zones sinistrées a encouragé les citoyens volontaires à affluer dans les villages touchés en apportant aides et soutiens moral et physique dès les premières heures du drame. Malgré les risques d’éboulement et les fréquentes répliques sismiques, les patriotes marocains de tout statut, confession et origine ont répondu à l’appel du cœur et de la fraternité afin de soutenir et réconforter les populations affectées. En un temps record, toutes les urgences ont été prises en charge, dont l’hébergement provisoire dans des tentes et la reprise des classes d’enseignement. Sa Majesté le Roi a même octroyé le statut de pupille de la nation aux orphelins de cette catastrophe naturelle et a engagé les pouvoirs publics dans des indemnisations honorables et une reconstruction responsable et fidèle à l’esprit et à la culture de la région pour une enveloppe estimée à 8 milliards de dirhams. En plus, un budget titanesque de 120 milliards de dirhams sera mobilisé sur cinq ans afin de refaçonner les régions concernées de manière durable et révolutionnaire, digne de la renommée du Maroc actuel. La gouvernance exemplaire de cette crise porte un sceau Royal et révèle un Maroc souverain dans ses décisions, stratège dans ses actions, bien outillé et organisé dans sa mobilisation et surtout fort de son Roi visionnaire et de son peuple patriote. Cet alignement des étoiles n’est pas le fruit du hasard, mais trouve toute sa source dans la synergie entre une vision claire et un travail acharné et méthodique dans divers domaines et nourrissant ainsi la locomotive du codéveloppement.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : La littérature africaine, un condensé du monde ! (Tribune) || subtitle : Arabophone, anglophone ou francophone, la littérature africaine est un condensé du monde. Cette phrase résume bien le foisonnement et la richesse de cette littérature qui a raflé tous les prix prestigieux en 2021. Polar, thriller ou roman, chaque genre a sa place et la terre natale est souvent source d’inspiration, la diaspora africaine comptant plusieurs écrivains restés attachés au bercail, à ses merveilles et à ses fantômes, écrit docteure Sabah Attab dans cette tribune à l'occasion du Salon du livre 2022 qui met à l'honneur la littérature africaine. || body : 2021, une année faste pour la littérature africaine, les écrivains africains ont raflé tous les prix prestigieux ! L’année 2021 est une année faste pour la littérature africaine. Le monde découvre des noms et des talents hors pair, à l’image des diamants enfouis, découverts tout à coup pour révéler une splendeur et une beauté rare. Une première consécration à travers le prestigieux prix Nobel de littérature décerné à l’écrivain Abderrazek Gornah pour son œuvre littéraire. Ce Tanzanien écrivant en anglais vit en Angleterre. Il avait écrit plus de dix romans qui restent peu connus. Cette distinction suprême l’a définitivement inscrit en lettres d’or dans l’histoire littéraire africaine et mondiale. Le Booker Prize, un autre prestigieux prix littéraire octroyé par l’Angleterre, est revenu à Damon Galgut, qui était deux fois finaliste en 2003 et 2010. C’est «The Promise», neuvième roman, qui a propulsé cet écrivain anglophone au faîte. Damon Galgut est le troisième écrivain sud-africain récompensé dans l'histoire du Booker Prize. Dans la littérature francophone, le romancier sénégalais, Mohamed Mbougar Sar, auteur vivant en France est le premier écrivain d’Afrique noire à recevoir le prestigieux prix Goncourt pour son livre «La plus secrète mémoire des hommes». Interrogé sur son rapport à la langue française, le romancier explique : «C’est ma langue d’écriture naturelle et je suis très à l’aise avec cette idée-là, cela ne m’empêche pas de réfléchir aux autres langues que je pourrais utiliser à l’avenir pour écrire. J’écrirai un jour en sérère qui est ma langue maternelle du Sénégal ou en wolof qui est aussi une langue du Sénégal. Pour l’heure, je suis à l’aise avec cette idée d’écrire en français, symboliquement, politiquement. Cela ne m’empêche pas de voir ce que cette langue charrie comme passé, mais je refuse de ma laisser définir par cette histoire-là. On écrit en présence de toutes les langues (…)» Boubacar Boris Diop, écrivain sénégalais, francophone de 75 ans, est récompensé lauréat du Neustadt International Prize for Literature. Ce prix littéraire américain référencé comme le prix Nobel américain est ouvert aux écrivains du monde entier afin de consacrer les talents et le mérite littéraire exceptionnels. Cet alignement des astres offre la meilleure visibilité à une littérature, restée longtemps sous-représentée dans le palmarès des prix littéraires, une littérature peu lue et souffrant d’un déficit en termes de diffusion, de lectorat et d’institutions littéraires. Les écrivaines africaines, patrimoine et mémoire Le patrimoine oral jouit d’une aura exceptionnelle dans la culture et la civilisation africaine. Les conteurs et notamment les conteuses forment des relais entre les espaces d’évasion, de l’imagination et celui de l’éducation. Cette littérature orale constitue pour plusieurs écrivains le sol où a germé la graine de l’amour «d’écouter et de raconter les histoires» comme le révèle le lauréat du Goncourt et auteur de «La plus secrète mémoire des hommes», Mohamed Mbougar Sarr, dans un hommage sincère et ému rendu principalement à des femmes, «autrices» dans l’ombre et qui lui ont passé le flambeau de la passion des mots. Qui sont alors les héritières des conteuses ? Citons des noms consacrés qui ont connu un succès littéraire, marquant ainsi l’histoire littéraire de l’Afrique et de l’Europe. Le Renaudot octroyé à la Ruandaise Scholastique Mukasonga pour son roman «Notre-Dame du Nil» paru en 2012. Huit ans plus tard, la Camerounaise Djaili Amadou Amal était l’heureuse gagnante du prix Goncourt des lycéens français en 2020 pour son roman «Les impatientes». Une première dans la littérature africaine après le Goncourt décerné à Leila Slimani en 2016 pour le roman «Chanson douce». La Nigériane Himamanda Ngozi Adichie est l’une des voix anglophones qui s’illustrent dans l’écriture des autrices africaines. Dnas son ouvrage «Americanah» (2013), avant de rencontrer un franc succès et avant de s’imposer comme l’un des grands noms de la littérature anglophone, l’écrivaine revenait sur ses premiers pas dans l’écriture et les refus qu’elle essuyait : «J’étais préparée à essuyer l’indifférence : les agents avaient été tellement nombreux à m’expliquer en rejetant le manuscrit que le Nigeria n’intéressait personne». En Afrique du Nord, au Maghreb, les écrivaines opèrent une révolution dans l’univers littéraire d’abord, par le nombre de publications, ensuite, par le succès que remportent leurs œuvres. Ghita El Khayat, Mouna Hachim, Loubna Serraj, Nouzha Guessous, Bahaa Trabelsi, Souad Jamai sont quelques-uns des noms qui écrivent l’histoire littéraire empreinte d’un engagement pour les causes de la femme comme thématique majeure. Les genres littéraires comme miroir de la société Dans le cursus universitaire littéraire ou le programme scolaire au secondaire marocain, les écrivains africains sont, certes, présents aux côtés des classiques français ou du patrimoine littéraire universel, toutefois, cette littérature gagnerait à plus de présence dans les manuels. Le recueil en prose «Cahier d’un retour au pays natal», du poète martiniquais Aimé Césaire, «L’Aventure ambiguë» de l’écrivain sénégalais Cheikh Hamidou Kane ou encore «L’enfant noir» de l’écrivain guinéen Camara Laye comptent parmi les œuvres littéraires classiques les plus connues. Quels sont les genres littéraires qui dominent dans la Littérature africaine ? La littérature qui n’est que le pouls de la société voit croître des ouvrages qui disent ses souffrances, ses dérives et ses folies. C’est ce qui explique l’engouement pour le polar en Afrique du Sud. Des écrivains tels Roger Smith, Mike Nicol, Deon Meyer, Marli Roode et Michèle Rowe décrivent les conflits, les tensions raciales, l’apartheid, les bandes criminelles, les quartiers gangrénés par la vente des stupéfiants et des gangs, les violences sous toutes leurs formes. Le polar connaît un grand succès et le thriller a de beaux jours devant lui. À Dakar, au Sénégal s’est tenu en 2000 le premier festival Polar où «Les Enquêtes du commissaire Habib» de l’écrivain malien Moussa Konaté reflètent cette réalité africaine dominée par la culture des traditions et l’ambition de la modernité. En Afrique du Nord, au Maghreb, ce sont d’autres tendances littéraires, liées à d’autres cultures et à d’autres réalités. Le roman est l’avatar du réel. Les écrivain(e) marocain(e)s sont à l’écoute de leur société, reproduisant grâce aux multiples possibilités qu’offre l’écriture un miroir de réalité sociale, politique, historique... la littérature maghrébine francophone, arabophone et s’illustrent dans les prestigieux rendez-vous littéraires, le dernier en date est le Booker Prize du roman arabe 2022 octroyé à l’écrivain libyen Mohamed Naasse pour son premier roman «Du pain sur la table de l’oncle Milad» ou encore l’écrivaine Loubna Serraj, lauréate du Prix orange pour le livre d’Afrique en 2021 pour son roman «Pourvu qu’il soit de bonne humeur». La terre natale, source d’inspiration L’Afrique a des écrivain(e)s vivant loin du sol, mais «près du cœur». La diaspora africaine comptant plusieurs écrivain(e)s rqui estent attachés au bercail, à ses merveilles et à ses fantômes. En effet, la terre natale des écrivain(e)s demeurent pour plusieurs leur source d’inspiration. Le dernier en date est le roman finaliste du Goncourt du premier roman 2022, «La poule et son cumin» de la Marocaine Zineb Mekouar, où l’espace de l’intrigue est situé au Maroc, à Casablanca, tout comme les romans de Fouad El Aroui, Tahar Ben Jelloun, Mustapha Ami, Leila Slimani, Safia Azzeddine… Pour le prix Nobel, décerné à Abdurazak Gurnah, le jury a salué l’«Analyse pénétrante et sans compromis des effets du colonialisme et du destin des réfugiés écartelés entre cultures et continents». L’écrivain qui vit en Angleterre raconte les tourments liés à l’immigration et à l’exil et voyage à travers la géographie de Zinzibar. À la réception du prix Goncourt, Mohamed Mbougar Sarr dit avoir une pensée d’abord pour sa famille, restée au Sénégal, ses maîtres d’école, sa famille et ses amis. Son roman «La Plus Secrète mémoire des hommes» est inspiré de l’histoire du premier écrivain africain, le Malien Yambo Ouologuem, qualifié de «Rimbaud nègre», à recevoir le prix Renaudot, honneur qui se transforme en drame suite à des accusations de plagiat. La situation du personnage principal du roman de Mohamed Sarr, «La Plus secrète mémoire des hommes», Siga D. écrivaine exilée illustre cette situation de l’écrivain africain de la diaspora tiraillé entre son quotidien et l’appel des racines. «“Élégi pour nuit noire” fut le début du malentendu de Siga D. avec sa société. Il persiste. Il s’est creusé. Siga D. n’est jamais revenue chez elle. Je crois qu’elle mourra sans jamais y retourner. Mais toute son œuvre, même si elle a trouvé d’autres scènes, d’autres images, d’autres passions, porte en son cœur celles de son pays.» Par Sabah Attab, docteure en littérature française</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Bank Of Africa prend une participation dans le capital de Bank of Palestine || subtitle : Bank of Africa prend une participation de 1,24% dans le capital de Bank of Palestine, institution qui pèse 40% du PIB du pays et 33% de part de marché. Le partenariat entre les deux groupes inclut également une prise de participation ultérieure de BOP dans le capital de BOA ainsi qu’une coopération bancaire multidimensionnelle. Selon Othman Benjelloun, cette opération qui a reçu la Haute Approbation de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI traduit la sollicitude constante de notre Souverain envers le peuple palestinien. || body : Ni la situation de guerre, ni l’instabilité de la région, encore moins les destructions subies n’ont dissuadé Bank of Africa (BoA) de prendre pied en Palestine , en prenant 1,24% du capital de la principale banque de Palestine, conglomérat bancaire et financier dont les actifs représentent 40% du PIB du pays, premier employeur et premier réseau bancaire avec une centaine d’agences et une part de marché de 33%. « C’est un message d’espoir et de confiance qu’envoie BoA aux investisseurs et un signal fort donné en temps de guerre, prélude au redressement et à la reconstruction de notre pays », a déclaré Hashim SHAWA , président de Bank of Palestine (BoP), qui a indiqué que cette opération traduit la Haute Sollicitude de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI envers le peuple palestinien , rappelant la présidence du Souverain du comité Al-Qods et ses multiples bienfaits. Pour sa part, Othman Benjelloun a rappelé que les discussions entre les deux banques avaient démarré il y a 2 ans et qu’elles ont été interrompues ces derniers mois, pour aboutir en ce moment où l’on espère un cessez le feu. Quatre dimensions caractérisent cette opération : Une participation croisée dans chacune des deux banques. Celle de BoA a été réalisée le 6 mai et celle de BoP interviendra ultérieurement ; Une coopération bancaire multidimensionnelle , essentiellement en matière de financement des échanges (trade finance) avec l’ouverture de lignes de financement et de confirmation, le financement des TPME, les échanges d’expériences et la gestion de patrimoine en plus de l’accompagnement de la diaspora palestinienne au vu du savoir-faire de BoA pour les Marocains du monde; La promotion de l’investissement et du marché palestinien , avec la conduite de délégations d’hommes d’affaires et la mise à profit de la plateforme BoA dans les différents pays de présence pour promouvoir la Palestine, à un moment où la reconstruction et les infrastructures demanderont des allocations importantes de capitaux ; Une coopération culturelle à travers le soutien à Bayt Al-Maghrib et la co-édition d’un ouvrage sur les deux villes déjà jumelées : Al-Qods Asharif et Fès. BoA et BoP fortement engagées pour leurs communautés Fondées presque au même moment (BoA en 1959 – BoP en 1960), les deux banques partagent les mêmes valeurs. BoP alloue 5% de ses bénéfices à des actions citoyennes, notamment sociales, culturelles, éducatives et médicales. Son conseil d’administration vient de mettre en place une enveloppe de 40 millions de dollars (2 millions par an sur 20 ans) pour venir en aide aux orphelins de la guerre de Gaza. Pour sa part, BoA à travers sa fondation pour l’éducation et l’environnement contribue fortement à ces deux secteurs. Son réseau d’écoles compte 309 établissements d’enseignement, prenant en charge 22.000 élèves et étudiants sur le territoire national.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Les sept degrés de l’âme || subtitle : Le cheminement de l’âme s’exprime en degrés de connaissance et donc par une capacité d’intellection ou d’intelligence de plus en plus affinée et élevée de l’appréhension du réel. Celui-ci étant considéré dans tous les aspects de ses manifestations, matérielles et spirituelles. C’est en ce sens que nous trouvons dans le soufisme, et aussi dans une grande part de la philosophie islamique classique (comme chez Avicenne), ces différents degrés d’approfondissement de l’intelligence (al ‘aql), qui part de la raison pour atteindre, à travers une procession de degrés d’intelligence, l’intelligence universelle (al ‘aql al kullî) qui s’exprime dans tout le cosmos et qui est précisément celle de l’âme muhammadienne. || body : Par Faouzi Skali Dans le cheminement spirituel, on considère que l’âme passe par plusieurs degrés de connaissance ou de conscience que l’on décrit symboliquement comme étant au nombre de sept. Dans le Coran comme dans le langage soufi, ce chiffre peut désigner la quantité correspondante, mais aussi, dans un sens plus large, une pluralité indéfinie. Il y a en réalité dans ce cheminement intérieur une transformation continue de notre état de conscience, mais aussi cependant des «stations spirituelles» (maqâmât) qui définissent une certaine typologie de l’âme, telle qu’elle est évoquée dans le Coran. On pourrait esquisser la description de ces sept degrés de conscience selon la hiérarchie suivante, que l’on retrouve dans différents traités du soufisme et notamment dans les «fuyûdât ar rabbâniya» du Shaykh Abd al Qâdir al Jilânî : 1. L’âme despotique (an nafs al ammâra)  : «Je ne cherche pas à m’innocenter car c’est le propre de l’âme d’inciter (ammâra)  au mal, à moins qu’elle ne soit touchée par la grâce de Dieu...» (Cor. 12/53) . Ce degré de conscience (ou plutôt ici d’inconscience) se caractérise par certains attributs psychologiques : la cupidité, la négligence, l’arrogance,  la recherche de la célébrité, l’envie et l’inconscience. 2. L’âme «qui se blâme» ou admonestatrice   (an nafs al lawwâma) : «Non !... Je jure par l’âme qui admoneste» (Cor. 75/2). Elle est décrite ainsi : le blâme, ressasser des pensées d’une façon incessante (fikr), l’esprit de contradiction, la tendance à déprimer et d’une façon qui peut sembler paradoxale un certain narcissisme (‘ujb). 3. L’âme inspirée (an nafs al mulhama) : «Par une âme ! – Comme Il l’a modelée en lui inspirant [ce qu’est] son libertinage et sa piété» (Cor.91/7) . Dont les qualités sont les suivantes (sans les citer ici dans une hiérarchie particulière) : la science, le détachement, le contentement, l’humilité, la dévotion, le retour à Dieu, la patience, l’endurance et l’acquittement de ses engagements. 4. L’âme apaisée (an nafs al mutma’inna) : «Ô toi ! âme apaisée ! retourne vers ton Seigneur agréante et agréée» (Cor.59/27-28) . Dont les vertus spirituelles sont la sagesse, la générosité et le don de soi, l’abandon intérieur et la reconnaissance des dons divins. 5. L’âme satisfaite  [de Dieu] (an nafs ar râdiya), citée dans le verset précédent, caractérisée par le scrupule spirituel (wara’), la loyauté, le renoncement (tirk), la sincérité ou la libération de tout ce qui est autre que Dieu (ikhlâs), le sentiment de plénitude. 6. L’âme agréée (an nafs al mardiya), citée également dans le verset précédent.  Elle se distingue par la proximité de Dieu, la noblesse de caractère, la délicatesse (lutf), une attitude compassionnelle envers toute la création et une méditation continuelle sur la Magnificence divine. 7. L’âme accomplie (an nafs al kâmila) qui est l’accomplissement et la synthèse de l’ensemble des qualités précédentes. Pour les soufis, c’est à celle-ci  que fait référence le hadîth prophétique : «J’ai été envoyé pour parfaire la noblesse du comportement (ou des vertus)». Dans cette perspective, elle exprime le modèle «Muhammadien» : «Vous avez dans l’Envoyé de Dieu un beau modèle pour quiconque espère en Dieu, en le jour dernier et invoque Dieu très souvent» (Cor. 33/21) . Et, parlant du Prophète (PLS) : «Tu es vraiment d’une grande noblesse de caractère» (Cor. 68/4). Ainsi que le verset suivant : «Nous ne T’avons envoyé que comme une Miséricorde pour les univers» (Cor. 21/107) . Il faut cependant noter que ce cheminement de l’âme, qui se réalise le long de ces états de conscience, s’exprime aussi en degrés de connaissance et donc par une capacité d’intellection ou d’intelligence de plus en plus affinée et élevée de l’appréhension du réel. Celui-ci étant considéré dans tous les aspects de ses manifestations, matérielles et spirituelles. C’est en ce sens que nous trouvons dans le soufisme, et aussi dans une grande part de la philosophie islamique classique (comme chez Avicenne), ces différents degrés d’approfondissement de l’intelligence (al ‘aql), qui part de la raison pour atteindre, à travers une procession de degrés d’intelligence, l’intelligence universelle  (al ‘aql al kullî), qui s’exprime dans tout le cosmos et qui est précisément celle de l’âme muhammadienne. L’incapacité d’envisager d’autres formes d’intelligence qui se situent au-delà d’une rationalité matérialiste avait déjà fait dire à Ibn Khadûn : «En se bornant à affirmer l’existence de la raison sans se soucier de ce qui se trouve au-delà, ils firent comme ces naturalistes qui se contentent d’affirmer l’existence des corps sans se préoccuper de Révélation ou d’intelligence, pensant qu’au-delà du corps il n’existe rien d’autre dans l’ordre divin». C’est précisément cette question qui a été soulevée d’une façon elliptique à Cordoue, vers 1180, entre Ibn ‘Arabî et Ibn Rushd (Averroës) concernant les liens et les articulations qui existaient entre ces différents types d’intelligence. La conception rushdiennne (qui est celle d’Aristote) a joué un rôle essentiel dans l’émergence du modèle de rationalité qui s’est développé depuis le 14e siècle en Occident pour devenir planétaire. Celle d’Ibn Arabî porte un modèle fécond qu’il nous reste à explorer.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : À la mémoire Mohamed Benmejdoub, le plus ancien rotarien du monde (Tribune) || subtitle : None || body : Par le Professeur Azzedine Kettani Ssi Mohamed Benmejdoub nous a quittés le 2 août 2023, à 90 ans, dont 65 consacrées principalement au Rotary, c’est-à-dire au service à autrui. C’était le plus ancien rotarien du monde ! L’un de ses grands donateurs (Major Donor) et de ses dirigeants qui ont laissé leur empreinte en divers domaines de l’action du Rotary à l’échelon national et à l’international. Il fut aussi en 1958, lorsqu’il avait été accueilli par le Rotary club d’Agadir à 26 ans, le plus jeune rotarien du monde ! C’est dire qu’il faisait exception en tout. D’ailleurs l’année 1958 fut dans sa vie l’une des plus riches en événements : Ce fut l’année de son mariage avec Frederique-Kenza, sa moitié pendant 65 ans, mais aussi l’année de la naissance de sa première fille Amina, et l’année de sa nomination en tant qu’Ingénieur TP, à la tête du service des routes et des ponts de la ville d’Agadir. Envers cette ville, il garda d’ailleurs toujours une affection particulière : il y a vécu avec sa petite famille le séisme de 1960 qui emporta l’un de ses frères. Il y déploya tout son savoir d’ingénieur, toute son énergie de rotarien dans les opérations de sauvetage. Qui ne se souvient de M. Mohamed Benmejdoub, ingénieur municipal de Casablanca, dont le nom demeure associé à la planification des voies de circulation et des grands ouvrages de la ville, mais aussi au sport, notamment au tennis et aux œuvres sociales. Qui peut oublier le premier arabe et musulman à accéder au Board du Rotary International et être ainsi membre de son conseil d’administration, après une ascension fulgurante qui lui a fait gravir, sans s’arrêter, tous les échelons du Rotary. On ne peut compter toutes les missions importantes qui lui ont été confiées ni les commissions internationales qu’il a présidées et encore moins le nombre de conventions internationales auxquelles il a assisté ni enfin le nombre de représentations des présidents internationaux aux conférences du District dans des dizaines de pays à travers le monde dont il a fait le tour plus d’une fois avec Kenza, son épouse. Ne fut-il pas, par exemple, un des artisans de l’action menée contre la poliomyélite et le président de diverses commissions internationales et régionales chargées de la mettre en œuvre. Que ne fut sa joie chaque fois qu’un pays était annoncé Polio free et que ne fut son bonheur d’avoir réussi au Maroc à libérer les enfants du danger et du risque d’attraper cette maladie en procurant des millions de vaccins en collaboration avec l’Unicef. Des vaccins offerts gratuitement grâce à ses liens et amitiés au sein du Rotary International ainsi qu’avec l’inventeur du vaccin oral (Dr Albert Bruce Sabin, un autre rotarien), ainsi qu’avec les producteurs et amis rotariens italiens. D’autres missions d’envergure également lui avaient été confiées et l’une d’elles était concentrée sur la paix et l’entente mondiales. Il était l’un des rares, il y a plus de 30 ans, à croire que la paix était chose possible par le Rotary et, à titre d’exemple, Ssi Mohamed fut à l’origine de la première réunion ad hoc entre rotariens arabes et israéliens, ce qui n’était pas imaginable à cette époque. Il faudrait, pour relater toute son œuvre, tout un ouvrage et notre chance est que notre ami a pris le soin de rédiger ses mémoires qu’il acheva quelques jours avant de nous quitter. Ils seront publiés prochainement. Il aurait pu devenir le premier président arabe à la tête du Rotary International, mais le sort à deux reprises l’a contrarié, car Ssi Mohamed menait un combat qui n’était pas le sien et pensait que le Rotary qu’il avait connu 60 ans plutôt était toujours le même. Cela ne le découragea point et bien au contraire, il continua de toutes ses forces à accomplir de nombreuses tâches et l’une des dernières, et non la moindre, fut justement celle de membre de la commission de nomination du président international. D’autres s’en sont suivies jusqu’il y a peu de temps, quand sa santé lui a imposé la réduction de ses voyages. Il n’empêche qu’il a continué à inspirer tous les rotariens et à prendre la parole à diverses occasions jusqu’en ce juillet dernier, le 8, lorsqu’il assista à Rabat à la soirée de passation du collier du gouverneur sortant, l’ami tunisien Hamadi Siala à notre gouverneure 2023-24, Saadia Aglif. Qui peut oublier ses joutes oratoires à chaque événement national ou international du Rotary ? Qui ne garde en mémoire un conseil, une recommandation, une idée ou une leçon reçue de lui en privé ou lors d’un événement ou d’un séminaire de formation au Rotary. Chacun de ceux qui l’ont connu, le pleure aujourd’hui quelque part pour quelque chose, y compris ceux qui, dans une absolue discrétion, bénéficiaient de sa générosité. Tous les Rotariens du District maghrébin, au Maroc, en Algérie, en Tunisie et en Mauritanie le pleurent et plusieurs se sont déplacés pour ses obsèques. N’est-ce pas à Ssi Mohamed que ce District doit sa création et n’est-ce pas lui, alors chargé du comité de redistricting au Rotary International en tant que directeur, qui put réussir à détacher ces pays du district français (173), nous apportant ainsi une autre indépendance. Tous les grands dirigeants et anciens dirigeants du Rotary International partagent notre peine et les messages du Président international actuel R. Gordon I. Mc Inally et du secrétaire général et CEO John Hewco sont très éloquents à ce sujet et expriment avec sincérité la grande tristesse qui les affecte. Un être exceptionnel est parti, laissant dans le désarroi sa famille et ses nombreux amis. Il a laissé une épouse aimante et dévouée qui était sa boussole et qui, aujourd’hui est plongée dans le noir, dans un vide absolu. Il était toute sa vie. Il était aussi le père affectueux, le parfait éducateur, le guide protecteur de ses enfants, et cette affection s’est étendue tout naturellement à ses petits-enfants et arrière-petits-enfants. Tous aujourd’hui pensent qu’il n’est pas loin et qu’il reviendra… C’est son esprit qui survit, son sourire, la lumière par laquelle il a éclairé leurs chemins qui seront toujours là. Pour ma part, j’ai plus d’un demi-siècle de souvenirs, de voyages partagés, de réflexions et de décisions difficiles à prendre en Rotary. J’étais – comme il se plaisait à le dire et à l’écrire –, son compagnon, son confident. J’en étais honoré et j’en resterai fier. C’est cela que je garde au fond de mon cœur avec son image que le temps ne saurait ternir. Il aimait et encourageait Naïma, mon épouse, et était fier de la guider en Rotary et d’avoir contribué à faire d’elle la première femme gouverneure en Afrique. Adieu mon ami ! Puisse Dieu assister Lalla Kenza et ses enfants, Amina, Nadia, Samia, et toute la famille dans cette épreuve à nulle autre pareille !</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Codéveloppement impliquant les fournisseurs : Calibrer les facteurs d'échec pour garantir le succès (Tribune) || subtitle : Les entreprises industrielles s'engagent de plus en plus dans des projets de développement impliquant des fournisseurs pour définir conjointement les spécifications techniques et encadrer le design. L’implication précoce des fournisseurs permet aux firmes clientes de se concentrer sur leur cœur de métier tout en concevant et développant des produits efficaces utilisant des technologies non assimilées en interne. Si cette pratique améliore l'innovation, promeut la qualité des produits, et réduit les délais de mise sur le marché et les coûts de développement, elle est toutefois susceptible d’engendrer des charges supplémentaires et prolonger le temps de développement lorsqu’elle n’est pas correctement pilotée. || body : Dr. Lamiae Benhayoun, Professeure Associée en Systèmes d’Information Program Manager, Master en Business Analytics E-learning Development Manager QTEM Pilot L’approche dominante dans l’industrie pour gérer l’implication des fournisseurs consiste à capitaliser sur ses facteurs de succès tout au long du cycle de vie de la collaboration. Cependant, favoriser la réussite d’un projet nécessite également de surveiller ses facteurs d’échec. Cette nouvelle tendance a été remarquée dans l’ère post-covid. Les profonds changements dans l'offre et la demande provoqués par la pandémie rendent les mouvements des entreprises plus difficiles à anticiper et à prévoir, mettant ainsi la collaboration en danger. Les responsables des achats et de l’approvisionnement adoptent désormais des techniques d’atténuation des risques pour favoriser la résilience et la compétitivité de leurs organisations. Dans cette optique, une recherche [1] menée par Rabat Business School en collaboration avec des universitaires et industriels de France et des Pays-Bas opérationnalise cette nouvelle perspective managériale en proposant un modèle de gestion des risques d'échec appliqué à l'implication précoce des fournisseurs. En exposant les gains de performance des projets de codéveloppement résultant de l’absence de facteurs d’échec, le modèle remet en question l’hypothèse audacieuse selon laquelle les facteurs de succès peuvent expliquer un phénomène de manière compréhensive. Les facteurs d’échec ne sont pas simplement l’opposé des facteurs de succès. Ils font référence au manque de bonnes pratiques dont la présence ne garantit pas nécessairement le succès, tandis que leur absence déclenchera dans une certaine mesure l'échec. Le modèle développé fournit des conseils aux managers pour calibrer leurs efforts d'atténuation des facteurs d'échec de l'implication des fournisseurs tout au long du cycle de vie de la collaboration composé des phases de conception de la relation puis des interactions quotidiennes. Nous sensibilisons les managers aux déterminants d'échec qu'ils doivent principalement surveiller, et ce en fonction des seuils de coût, délai, qualité et innovation du codéveloppement qu'ils acceptent et ciblent comme expliqué ci-dessous. Une performance ciblée faible à moyenne : Efforts sobres d'atténuation lors des deux phases du projet Pour atteindre des performances même faibles de codéveloppement, le client et le fournisseur doivent réduire, durant la phase de conception de la relation, la définition déficiente des responsabilités mutuelles et du contenu du contrat. En effet, l’absence de répartition des rôles et d’alignement quant aux clauses de non-divulgation, règles de propriété intellectuelle et livrables attendus, peut entraîner le désengagement de l'un ou des deux partenaires. Durant les interactions quotidiennes, la priorité est de réduire l'obstruction du fournisseur à l' innovation et l'implication de membres d'équipe inadéquats qui créeraient de la frustration chez le client. Des niveaux moyens de performance du codéveloppement nécessitent que les partenaires écartent significativement le manque d’alignement relationnel comprenant les cultures, outils, et langage commun. Ce facteur se manifeste durant la phase de design de la relation et susciterait les soupçons mutuels qui réduiraient les performances de coût et de délai. Aussi, cette étape initiale de la collaboration requière une attention particulière à la définition imprécise de la responsabilité du fournisseur lorsqu’il est explicitement sommé de jouer un rôle dépassant sa base de compétences, mettant ainsi en péril le coût, délai, et innovation. Quant à la phase d’interactions quotidiennes, l'obtention d'une performance moyenne du codéveloppement est sujette à la réduction du manque de réactivité du fournisseur aux spécifications contractuelles proposées par le client, qui empêcherait ce dernier de bénéficier de l'innovation du fournisseur. Un autre problème fréquent au cours de cette phase avancée du projet est lié à la gestion inefficace des actifs humains qui peut entraîner leur rotation élevée, ainsi que le management inapproprié des ressources techniques qui peut augmenter les coûts du projet. Assurer le succès du projet : Exhortation à réduire les facteurs préjudiciables au coût et à l’innovation Pour atteindre un niveau de performance optimal, les partenaires doivent modérément diminuer lors de la phase de conception de la relation, la sélection non professionnelle du fournisseur qui résulte du non-consensus entre les acheteurs et l'équipe projet quant aux critères de choix. Cette étape du projet est également marquée par une influence prononcée des acteurs frontières inappropriés qui peuvent mettre en péril la communication et provoquer des conflits intra et interorganisationnels. En effet, l’étude a démontré que, pendant la crise du Covid-19, les entreprises industrielles ont diversifié leur portefeuille et ont fait preuve de polyvalence dans le développement de nouveaux produits pour répondre aux demandes locales, nationales et internationales. Cette diversification a été principalement réalisée grâce à une augmentation de la communication et des collaborations conduisant à de nouvelles firmes et innovations. Par ailleurs, des efforts d’atténuation similaires concernent le report de signature du contrat à la phase d'interactions quotidiennes. Ce retard est généralement dû aux difficultés rencontrées par l'équipe projet pour parvenir à des accords complets du top management au début de la collaboration, entraînant ainsi une perte de confiance et d’engagement du fournisseur. Au-delà de ces facteurs d’échec élémentaires, les partenaires sont invités à prêter une attention particulière à certains déterminants destructeurs qui mettent en péril le coût et l’innovation. D'une part, il est obligatoire durant la conception de la relation d’agir contre la sélection d’un fournisseur inadéquat, qui se produit lorsque l'équipe projet choisit de prendre un risque de surestimation en travaillant avec un fournisseur qui n'a pas clairement démontré ses capacités de collaboration et de conception. Le manque d’alignement stratégique est également un facteur induisant l’échec durant la première phase du projet. Il provient de l'absence de vision et d'objectifs communs entre les partenaires, complétée par le manque de soutien du top management à l’intégration du fournisseur. Quant à la phase d'interactions quotidiennes, les efforts d'atténuation pour une performance optimale doivent être principalement orientés vers le manque de partage d'information . Lorsque les partenaires n’échangent pas assez à propos des coûts et des procédures du client, des problèmes équivoques de compréhension mutuelle peuvent survenir. Aussi, l'acheteur doit en priorité éliminer les changements incohérents de spécifications sans en expliquer les raisons au fournisseur ni même intégrer ses suggestions, réduisant ainsi l’engagement du fournisseur. Enfin, le manque d'implication régulière du personnel de conception de l'acheteur les rend réticents à accroître le niveau d'intégration des fournisseurs dans le processus de conception. [1] Benhayoun, L., Le-Dain, M-A., Schiele, H., Personnier, H. (2023, forthcoming). How to prevent ruining New Product Development projects with suppliers? A failure factors’ perspective. Total Quality Management and Business Excellence.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : La maturité digitale : Un levier d'amélioration de l'eXpérience collaborateur (Tribune) || subtitle : None || body : Dr. Lamiae Benhayoun, Professeur chercheur en Systèmes d’Information pour le Management à Rabat Business School – Université Internationale de Rabat Depuis la crise financière de 2008, la confiance en soi, la collaboration et la joie au travail sont devenus des sujets extrêmement populaires. Emerveillés par l'énergie positive des employés de la Silicon Valley, de nombreux PDG y ont trouvé inspiration pour insuffler la magie de l'expérience collaborateur dans leurs organisations. Elle renvoie au vécu d'un collaborateur au sein de l’entreprise dans les moments clés de son parcours, depuis son recrutement jusqu’à son départ. Avec l'avènement de l'ère digitale et la transformation des modes de travail suivant la crise sanitaire, les entreprises se voient désormais dans l'obligation d'ajuster rapidement leurs modèles d'expérience collaborateur. Celles qui n’ont pas réussi ce pari ont vu leurs salariés rentrer dans un état de souffrance psychologique avec des conditions de travail dégradées. Un sentiment d'exclusion et de manque d'information était dominant et a causé un ralentissement de la performance des employés. Nous avons mené une recherche[1] au Maroc et en France pour accompagner les entreprises dans la digitalisation désormais inéluctable, mais jonchée d'obstacles, de l'expérience collaborateur. Un procédé de transformation a été établi tenant compte des activités et moments propices à la digitalisation pour le contexte et les capacités de l'organisation et de l'employé. L'expérience collaborateur en quatre points de contacts digitalisés En fonction du niveau de maturité digital idéal, l’entreprise digitalise, à un certain degré, quatre points de contacts caractérisant l'expérience collaborateur: Relations avec les RH: Elles comprennent trois composants nommément l'intégration de l'entreprise, l'administration, et le développement du personnel. La digitalisation du premier implique le dépôt d'offres d'emplois sur les réseaux sociaux et sites dédiés, suivi de l'utilisation d'une plateforme de gestion des candidatures, d’entretiens vidéo, usage de la réalité virtuelle pour la découverte des locaux, et intégration de l'intelligence artificielle pour filtrer les candidats. L'administration digitale du personnel nécessite la mise en place de systèmes d'information pour la gestion du temps, et la génération et l'échange de documents. Enfin, la nature désormais numérisée des connaissances induit un ajustement des méthodes de formation en mettant en place des programmes distantiels synchrones et asynchrones. Il s'agit de programmes développés en interne voire acquis auprès de plateformes spécialisées, et se présentent sous forme de SPOC, MOOC ou de jeux permettant au collaborateur de se former à son rythme selon ses besoins. Les entreprises qui ont adhéré à ces changements ont gagné du temps en automatisant les tâches chronophages. Convivialité: Les participants ont souligné que les discussions autour de la machine à café et dans l’espace de détente leur ont manqué plus que leur espace personnel en période covid. Ils viennent désormais au bureau pour créer du lien social plus que pour travailler sur leurs tâches individuelles. La digitalisation de la convivialité permet une modularité optimale de l'espace pour favoriser les échanges et les rencontres. Les lieux de détente, les évènements et les activités de team building sont partiellement voire complètement digitalisés en intégrant des serious games, des avatars, la réalité étendue, ou le digital twin de l'organisation. Cette approche a permis aux entreprises de l'étude de rallier le physique au virtuel dans une perspective flexible aux capacités et préférences de leurs salariés. Communications interne et externe: La digitalisation de la communication a été bénéfique aux entreprises qui l'ont mise en place de façon inclusive et pertinente. Un usage excessif des outils de communication numérique a généré du technostress et de l'infobésité, créé une démotivation de certains salariés et a favorisé leur isolement. Pour le flux interne, la digitalisation de la communication nécessite l'usage d'outils ergonomiques de mailing et d'intranet pour un partage centralisé et standardisé d’informations. Ensuite, des réseaux sociaux internes permettent des échanges ludiques et dynamiques, en intégrant un mur blanc ou une boîte à idées digitalisés. Si la digitalisation de la communication externe est orientée surtout vers les clients, le collaborateur est sollicité dans les entreprises les plus matures pour conforter leurs images en tant qu'ambassadeur sur les réseaux sociaux. Il s'agit de l'employee advocacy qui consiste à ce que les employés partagent leurs vécus et impressions à propos de l'employeur dans leurs propres comptes média ou dans des supports dédiés au branding des entreprises. Travail du quotidien: La plupart des organisations participantes ont profité des conditions de travail dématérialisé causées par le Covid pour réaménager leurs bureaux et initier une transformation radicale des processus et outils. Les bureaux fixes et unipersonnels disparaissent au profit de salles de coworking et de postes standardisés pour accueillir tout type de collaborateur. Le nombre de postes diminue en raison du recours massif au télétravail rotatif, réduisant ainsi les coûts d’infrastructure. Les entreprises peuvent également investir dans des salles de réunion en améliorant l'acoustique en raison de la multiplication des réunions en ligne. Ces salles intègrent aussi des outils pour le brainstorming et la cocréation phygitaux. Le travail quotidien du collaborateur repose sur des interactions avec le management et les fonctions support. Des outils collaboratifs de planification et de gestion de projet et des systèmes d’échange avec les clients sont mis en place, complétant la workplace digitale. Processus de mise en place de l'expérience collaborateur digitalisée Nous avons défini un procédé de digitalisation de l'expérience collaborateur en 3 phases : La phase d'écoute détermine le modèle digital optimal pour chaque point de contact en fonction du contexte de l'entreprise. L’organisation se fait accompagner d'experts en digitalisation pour réussir cette étape cruciale et s'assurer du respect des règlements en vigueur pour la gestion des données personnelles. L'écoute repose sur des enquêtes internes et du benchmarking externe tenant compte de la stratégie globale de l'organisation, la culture et la mentalité dominantes parmi ses équipes, et ses capacités technologiques actuelles et potentielles. Les managers d'équipes et représentants des utilisateurs sont impliqués pour intégrer les besoins de chaque unité. Une fois le parc technologique ajusté aux modèles définis pour les points de contacts digitalisés, la confrontation permet à chaque collaborateur d'évaluer, à travers un outil self-service, sa maturité au regard des nouveaux outils et processus. L'évaluation se concentre sur les technologies et pratiques qui concernent le collaborateur, définies dans la phase précédente. Elle peut intégrer d'autres outils plébiscités par le collaborateur s'ils n'altèrent pas son travail et celui de l’équipe. La phase de projection permet de définir et mettre en place les actions nécessaires au déploiement de l'expérience collaborateur digitalisée. En fonction de ses résultats, le collaborateur obtient des recommandations individuelles instantanées et un plan d'accompagnement pour monter en maturité. Un tableau de bord généré automatiquement permet d’observer les résultats par équipe et d’en déduire des plans de conduite de changement collectif adapté. La digitalisation de l'expérience collaborateur est un processus itératif à la lumière des évolutions des technologies, des besoins organisationnels, et du contexte socioéconomique. La maturité digitale au sein de l'entreprise doit être capturée régulièrement pour identifier les transformations d'envergure à mener, tracer la feuille de route moyen-terme de la stratégie digitale, et définir sa déclinaison en fonction des priorités des métiers. [1] En collaboration avec Mme. Virginie Carbonnaux consultante chez HeadMind Partners et Magellan Consulting France</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : 20e anniversaire de la disparition de Moulay Ahmed Alaoui : Merci Président !(Tribune) || subtitle : Dans ce témoignage, Kamal El Alami, directeur général adjoint du Groupe Le Matin, décrit avec une profonde sincérité les qualités, le tempérament et le professionnalisme de feu Moulay Ahmed Alaoui, fondateur du Groupe Le Matin. Il y rappelle non sans nostalgie les rapports particuliers qu’entretenait le disparu avec la profession et les collaborateurs qui lui vouaient un amour quasi filial et un respect digne d’un grand maître. || body : Par Kamal El Alami, directeur général adjoint du Groupe Le Matin qu’il a intégré en 1994 Un homme visionnaire, intelligent, perspicace, doté d’un humour et d’un sens aigu de la répartie, qui a su mettre toutes ses qualités au service du Trône et de la Nation. C’est comme ça que je peux décrire, de manière succincte, le président fondateur du Groupe Le Matin , feu Moulay Ahmed Alaoui . C’est aussi un homme qui a toujours su maîtriser l’art de la communication, notamment à travers ses éditoriaux qui montraient le cap sans dévoiler le secret. Les enjeux sont tellement sensibles que sa mission se devait d’être infaillible, nulle tolérance n’était permise. En cas de doute sur une tournure, car pour lui tout doit être parfait, il fallait tout reprendre. D’un seul appel de Moulay Ahmed Alaoui, tout le journal, déjà produit, pouvait passer à la trappe. Ça n’a jamais été une question d’argent ou de moyens, l’essentiel a toujours été la mission. C’est l’un de ses rôles assurés avec brio et abnégation dans un Maroc naissant et qui était en proie à plusieurs tensions et conspirations. Il éclairait toute une audience nationale et internationale avec perspicacité et intelligence, sur les angles de lecture des orientations Royales, dans les colonnes du quotidien phare qu’il a fondé à dessein. Succédant au groupe MAS et ses titres français, le Groupe Le Matin a été fondé en 1972 par Moulay Ahmed Alaoui afin de donner à la scène de la presse marocaine une nouvelle indépendance médiatique qui se focalise sur la Nation et son devenir et en rupture totale avec les vestiges de la période coloniale. Au sein du Groupe, Moulay Ahmed était aimé et respecté comme un père. Les collaborateurs racontent moult anecdotes le concernant, souvent des histoires qui mêlent humour et bon sens, mais d’autres plus solennelles qui forcent encore plus l’amour et la considération. J’en retiens une particulièrement : suite à une erreur d’insolation de plaque d’impression, un mot irrévérencieux avait été publié sur la rubrique programmes télé. Cette erreur a provoqué une enquête judiciaire au niveau du Groupe dont les suites auraient pu être dramatiques pour les collaborateurs concernés… C’était un moment très dur pour une institution totalement vouée au service de la vision Royale. Toutefois, en bon père de famille, compréhensif et responsable , il a su gérer cette crise sans aucune répercussion pour les opérateurs impliquées. Cette position particulièrement solidaire et courageuse était racontée par les personnes concernées à toute nouvelle recrue, comme source de fierté et de reconnaissance. Feu Moulay Ahmed Alaoui a su se faire entourer de personnes qui partagent sa passion de la vision de Feu Sa Majesté le Roi Hassan II et son héritier au Trône, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, en se mobilisant 24 h/7 j au service de la Nation. À ce jour, en intégrant le Groupe, on a l’impression d’être mobilisé pour une mission qui nous transcende et qui fait la fierté de tous. Le génie de Moulay Ahmed Alaoui est bien connu dans de nombreux domaines, mais il l’était surtout au niveau de la presse. Il a créé un groupe avec une position unique et particulière, une véritable institution médiatique au service du Royaume. Un forum de synergie et de complémentarité des compétences éditoriales et techniques, un établissement dont beaucoup de stars des médias sont fiers d’avoir fait partie. Une institution qui collabore avec toute la presse en partenaire et non en concurrent, afin de faire prospérer le domaine médiatique, vecteur de pluralisme et de démocratie. Moulay Ahmed, en tant que président fondateur, a aussi doté le Groupe de fondements solides qui lui permettent d’accompagner les nouveaux défis du Maroc et de poursuivre sa mission au service de la Nation. Merci cher Président fondateur d’avoir initié une belle histoire qui se poursuit. Vous avez été et vous serez toujours présent dans l’ADN du Groupe Le Matin et dans le cœur de ses collaborateurs éternellement reconnaissants. >> Lire aussi : Bahija Simou : Moulay Ahmed Alaoui fut un témoin d'étapes charnières de l’histoire du Maroc</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : La monnaie digitale de la banque centrale : les facteurs de succès (Tribune) || subtitle : None || body : Par Dr. Lamiae Benhayoun, Professeur-chercheur en Management des Systèmes d’Information à UIR Rabat Business School Aujourd'hui, les soldes de trésorerie et de réserve ne sont disponibles que pour certaines institutions, principalement des banques. Cependant, la situation pourrait assez rapidement évoluer avec l’avènement du digital qui transforme la façon dont nous effectuons des transactions financières. Dans un monde programmable, les utilisateurs cherchent la décentralisation en omettant les intermédiaires comme les avocats, les courtiers et les banquiers, afin d’effectuer des transactions plus rapides et moins chères. De telles mutations poussent à l'introduction des monnaies numériques dans nos sociétés, matérialisées par les crypto-monnaies et les monnaies digitales des banques centrales (Central Bank Digital Currency-CBDC). Les crypto-monnaies sont des devises mondiales programmables sous forme de systèmes anonymes qui menacent les États-nations, puisqu’elles privent les gouvernements du contrôle de la politique monétaire et budgétaire. Leur valeur est principalement celle du stockage et de la spéculation, non dans l’usage. En revanche, une CBDC est une monnaie issue par une banque centrale, utilisée pour régler des paiements ou comme réserve de valeur. Elle constitue une monnaie électronique mais qui existe déjà sous forme de réserves de la banque centrale. La CBDC peut être soit une monnaie fiduciaire, ou non fiduciaire s'appuyant sur l'or ou un autre métal précieux. L'adoption des CBDC réduira l'utilisation du cash qui implique des coûts de stockage élevés, permettant ainsi une plus grande flexibilité du système financier. Au-delà des défis techniques : une recherche pour examiner l’acceptation des CBDC par les ménages Les formes centralisées de monnaies numériques sont encore principalement en phase de test pour affiner leurs fonctionnalités techniques et opérationnelles et éclairer les institutions quant à la conception précise de ces monnaies. En effet, les CBDC posent des défis concernant la traçabilité, leur nature symbolique ou liée à un compte réel, le degré d'anonymat des utilisateurs, et la génération d’intérêts. 10% des banques centrales sont susceptibles d'émettre une CBDC pour le public à court terme, ce qui représente 20% de la population mondiale et qui aura d’importantes retombées transfrontalières. L'e-yuan est en test dans plusieurs villes chinoises et devrait être la première grande CBDC du marché. Un test pilote est en cours pour l'e-krona en Suède qui devrait rendre compte des résultats fin 2022. Au Maroc, Bank-Al-Maghrib mène actuellement une réflexion sur le sujet avec l'aide d'experts internationaux et s’est doté récemment d’un cadre institutionnel dédié à la CBDC. Ces projets sont réalisés en collaboration avec des véhicules d’innovation internationaux tels que le BIS (Bank for International Settlements). Cependant, des problèmes non techniques restent également à résoudre. L'une des principales difficultés est l'acceptation par les ménages de cette technologie disruptive. L'aspect marketing - identifier les motivations et les besoins - est absent dans presque tous les projets et études des CBDC. Ce n'est non seulement une lacune majeure mais aussi une erreur dans le processus de conception : nous concevons des modèles de CBDC avant de savoir ce que leurs futurs utilisateurs veulent réellement. Dans cette perspective, une étude couvrant des pays où des réflexions et des projets CBDC sont en cours, notamment la France, le Suède, le Maroc et la Chine, a été réalisée par Dr. Lamiae Benhayoun de UIR - Rabat Business School, en collaboration avec des académiques de l'Université de Halmstad en Suède*. La recherche, qui a révélé les facteurs incitant les ménages à adopter une CBDC, aidera les décideurs politiques à mieux concevoir et déployer des CBDC. Nous fournissons ici aux praticiens des recommandations quant à la manière d'agir sur ces facteurs propres aux consommateurs. Possibilités d’usage de la CBDC rapportées par les consommateurs Notre étude montre que les CBDC ne sont pas seulement acceptées par une jeune génération, ce qui était peut-être attendu, mais par des utilisateurs potentiels de tout âge. Les consommateurs sont largement prédisposés à transformer leurs dépôts bancaires en CBDC, et à utiliser cette monnaie fréquemment dans leur quotidien pour plusieurs finalités: des opérations de virement, des transactions bilatérales, les paiements transfrontaliers, les achats en ligne et physiques, et la perception de leurs salaires. Par conséquent, les gouvernements doivent émettre des CBDC puisque cette monnaie pourrait servir d’outil par lequel l'État créerait un système social plus efficace et plus sûr grâce à des paiements directs, immédiats, et plus flexibles. L’adoption des CBDC encouragée par son utilité, la sphère sociale et les ressources disponibles L’utilisation par les ménages des CBDC est favorisée lorsque cette technologie fonctionne comme prévu en termes de convivialité, de facilité des transactions financières, de rentabilité, de rapidité, et de productivité par rapport aux autres moyens de paiement. Ainsi, les banques centrales doivent sensibiliser les utilisateurs à la performance de la CBDC pour améliorer la flexibilité et la qualité de leurs transactions financières. Ceci contribuerait à l’utilisation de cette monnaie de façon continue, fréquente, et quotidienne par les ménages. Par ailleurs, la recommandation et promotion de la CBDC par la sphère sociale accélère son adoption chez les ménages. Cette sphère se compose de la famille et amis proches, de personnalités publiques estimées, et d'experts. Les institutions doivent, de ce fait, inciter à la recommandation des CBDC sur les réseaux et à travers des personnes modèles, afin d’inspirer les utilisateurs potentiels. Aussi, lorsque l'utilisateur a accès à des ressources facilitant l'utilisation de la CBDC, il est susceptible de l'adopter dans ses transactions financières quotidiennes. Les ressources nécessaires à la CBDC comprennent de nouveaux appareils, Internet, des connaissances spécialisées, la compatibilité avec d'autres appareils, et la présence d'un support professionnel. Dès lors, les banques centrales doivent mettre en place un soutien constant et un environnement numérique adéquat aux CBDC chez les ménages. Elles doivent aussi s'assurer que les consommateurs sont conscients de la facilité d’adopter une telle monnaie lorsqu’ils ont accès aux connaissances et au support des banques centrales. La confiance en la CBDC : Le facteur central pour son adoption par les ménages Une conclusion importante de cette étude est que les CBDC peuvent être émises par les gouvernements comme un moyen de reprendre un meilleur contrôle de la politique monétaire, si et seulement si les utilisateurs ont confiance dans le système de cette monnaie. Cette confiance inclut la capacité de la banque centrale à gérer les salaires en monnaie numérique et les portefeuilles, et à garantir l'aspect privé des transactions. La CBDC digne de confiance doit aussi être une monnaie à l’échelle nationale, contrôlée par l'état. En particulier, notre recherche démontre que, même si la CBDC est compréhensible et facile à utiliser, ces fonctionnalités ne peuvent bénéficier à son adoption par les ménages que lorsque la confiance en cette monnaie est installée. Ainsi, les banques centrales doivent proposer une CBDC flexible et accessible, tout en veillant à accentuer la confiance des utilisateurs en cette monnaie. Un usage commercial par ces banques de la confiance des ménages est nécessaire pour motiver ses potentiels usagers. La confiance dans le système existant des principales monnaies fiduciaires interdépendantes menées par le dollar américain, a été sérieusement érodée suite à la rupture de Nixon avec le système de Bretton Woods en 1971 et la politique fédérale de dépenses déficitaires sous Alan Greenspan. Elle a été aggravée par la crise de 1995-2000 (bulle dot-com), 2007-2008 (crise des prêts hypothécaires), et maintenant 2020- (crise Covid-19) et 2022 -(guerre russo-ukrainienne). Alors que les crypto-monnaies semblent être une alternative potentielle, nos recherches fournissent des preuves que les monnaies numériques émises par les banques centrales sont perçues comme plus fiables par les ménages. Nous montrons que les CBDC sont susceptibles d'être largement utilisée pour le stockage de valeur lorsque la confiance est installée dans ce système monétaire.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Chantres de l’Amour divin || subtitle : Si la théologie s’adresse à la raison, l’amour est le fruit de cette intelligence ou contemplation du cœur. Cet éveil à l’amour spirituel s’est souvent accompli par la poésie soufie (Samâ’) régulièrement chantée dans les Zawiya-s ou dans des domiciles privés, réunions ouvertes à la participation de tous, y compris aux plus jeunes. Il s’agit là d’une éducation à la fois à l’art, à la culture du beau et de la spiritualité, à l’imbibition de la langue arabe par une magnifique poésie, coulant de source. Au Maroc, cette culture de l’amour spirituel a irrigué traditionnellement nos valeurs de conduite et le rapport que nous entretenons avec la religion. Celle-ci ne se réduit pas à un «système» de pensée, mais s’incarne dans un art de vivre. || body : Par Faouzi Skali Dans ses «futûhât al makkiya», Ibn ‘Arabî souligne le fait que les arguments abstraits et souvent ardus de la théologie ne peuvent par eux-mêmes conduire à ce sentiment central dans toute véritable dévotion ou adoration, l’amour spirituel. Pour autant, comment naît ce sentiment d’amour dans une âme portée dans son voyage intérieur vers la Présence et la Proximité divines ? Si la théologie s’adresse à la raison, l’amour est le fruit de cette intelligence ou contemplation du cœur. Dans les chants parfois mystiques de notre répertoire andalou, on entend ce vers : «La manifestation de Ta Beauté suscite celle de mon amour». Cet éveil à l’amour spirituel s’est souvent accompli par la poésie soufie (Samâ’) régulièrement chantée dans les Zawiya-s ou dans des domiciles privés, réunions ouvertes à la participation de tous, y compris aux plus jeunes. Il s’agit là d’une éducation à la fois à l’art, à la culture du beau et de la spiritualité, à l’imbibition de la langue arabe par une magnifique poésie, coulant de source. Au Maroc, cette culture de l’amour spirituel a irrigué traditionnellement nos valeurs de conduite et le rapport que nous entretenons avec la religion. Celle-ci ne se réduit pas à un «système» de pensée, mais s’incarne dans un art de vivre. Cette culture a été cependant traversée depuis plusieurs décennies par des mouvements idéologiques pour lesquels cette dimension spirituelle et intérieure n’a quasiment pas de place. Dans une approche spirituelle, on souligne que Dieu est certes Transcendant (Zâhir), mais qu’Il est aussi Immanent (Bâtin), comme cela est mentionné dans le Coran : «Il est le Premier et le Dernier, l’Extérieur et l’Intérieur, et Il est de toute chose Omniscient» (Cor. 57/3) . Cette proximité intime de la Présence divine est mentionnée ainsi : «Nous avons créé l’être humain et Nous savons ce que lui suggère son âme et Nous sommes plus proches de lui que sa veine jugulaire  (Cor. 50/16). Plusieurs versets évoquent la réciprocité de l’amour qui lie les hommes à Dieu : «... Il les aime et ils L’aiment.. » (Cor. 5/54) «... et ceux qui ont la foi ont un amour de Dieu encore plus grand» (Cor. 2/165). De nombreux hadîths et commentaires ou traités corroborent cette dimension de l’amour spirituel et sa centralité religieuse. C’est cette dimension qui va être magnifiée et portée aux plus hauts niveaux par la voie spirituelle et la poésie soufie. Pour ces chantres de l’amour, il ne s’agit pas là d’une représentation abstraite, mais de l’effet d’une expérience, d’une saveur (dhawq), pleinement vécue et éprouvée. La réalité de cette expérience est cependant tellement subtile qu’elle ne peut s’exprimer qu’en termes symboliques. C’est en se basant sur tous ces éléments que va se développer une tradition  poétique qui se ressource à la fois dans ces orientations coraniques et prophétiques, mais aussi dans la grande tradition littéraire de la poésie arabe et en particulier celle de l’amour courtois platonique, dit «udhrî» (d’une tribu portant le même nom, connue pour avoir développé  cette approche amoureuse) et du «nasîb» (poésie centrée sur l’absence de la bien-aimée) et même de la «khamriya» (poésie bachique faisant l’éloge du vin), en réinterprétant l’ensemble de ces genres dans un sens spirituel. C’est ainsi que Ibn Fârid (m. 1234), appelé Sultan de l’amour divin, a pu dire dans sa célèbre «khamriya» : «Nous avons bu à la mémoire du Bien Aimé un vin qui nous a enivrés avant la création de la vigne / Notre verre était la pleine lune, lui, il est un soleil ; un croissant le fait circuler. Que d’étoiles resplendissent quand il est mélangé. / Sans son parfum, je n’aurais pas trouvé le chemin de ses tavernes. Sans son éclat, l’imagination ne le pourrait concevoir.» Interrogé sur la signification de cette Présence d’amour, Ibn al Fârid dit : «Limpide elle n’est pas eau, subtile elle n’est pas air, lumineuse elle n’est pas feu, esprit elle n’est pas corps». Il ne s’agit ici que d’évoquer quelques exemples, à titre illustratif, d’une poésie de l’amour divin dans le patrimoine littéraire de l’Islam, dont la richesse est de fait incommensurable. Citons ce passage de la grande Rabia : «Je T’aime de deux amours : l’un, est passion d’aimer, L’autre, pour ce que Tu es digne d’être aimé. Le premier, n’est que souvenir de Toi, Eloignée de tout ce qui est autre que Toi. Le second, c’est l’enlèvement de tes voiles Afin que je Te voie. De l’un ni de l’autre, je ne veux être loué Mais pour l’un et pour l’autre, louange à Toi !» Évoquons ce couplet célèbre d’Ibn Arabî : «Je professe la religion de l’amour et en quelque lieu que se tournent ses montures   l’amour est ma religion et ma foi». On retrouve des résonances de cette tradition littéraire et poétique soufie de la thématique arabe classique de l’amour éperdu de Qays pour Laylâ dans plusieurs œuvres de la littérature universelle (dont celle de Cervantes) et, en l’occurrence, dans le contexte d’une Grenade mythique,  chez Aragon, dans «Le fou d’Elsa». Poésie magnifiquement chantée, on le sait, par Jean Ferrat : «Aimer à perdre la raison Aimer à n’en savoir que dire À n’avoir que toi d’horizon Et ne connaître de saison Que par la douleur du partir Aimer à perdre la raison». Une mise en abyme à travers les siècles du Majnûn de Layla   : «Passant par les demeures, les demeures de Laylâ J’embrasse tel vestige, et tel autre vestige Ce n’est pas que l’amour de ces vestiges ait saisi mon cœur Mais l’amour de celle qui est passé par ces demeures».</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Chakib Benmoussa, Younes Sekkouri et Nadia Fettah répondent aux questions des conseillers || subtitle : None || body : Chakib Benmoussa, Younes Sekkouri et Nadia Fettah répondent aux questions des conseillers.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Amour et connaissance || subtitle : Les soufis ont souvent eu à traiter du point de savoir lequel de l’amour ou de la connaissance, dans la voie spirituelle, était supérieur à l’autre. Même si au cours de la progression initiatique ils considèrent que l’amour est la vertu spirituelle la plus noble, ils disent également qu’au plus haut niveau, ces deux dimensions se confondent ou encore donnent réciproquement naissance l’une à l’autre sans qu’il soit possible de parler de supériorité. || body : Par Faouzi Skali L’amour spirituel est l’expérience d’un ravissement à soi-même et une absorption complète dans l’objet (ou plutôt le sujet) de la contemplation. Cette sensation d’amour divin qui s’épanouit dans la méditation ou l’évocation (dhikr) s’épiphanise dans notre rapport avec le monde et avec les hommes. C’est à partir de cette réalité que les soufis ont choisi d’utiliser le symbolisme de la poésie courtoise (le culte de la Dame) pour exprimer cet état d’être : les pleurs sur ce qui fut jadis les traces des campements de Laylâ (la méditation des signes du monde), les souvenirs de l’amant, ses hallucinations mêmes là où il croit voir le spectre de son aimée (visions et dévoilements spirituels), tout ce symbolisme est mis à contribution pour évoquer  d’une manière «allusive» une expérience que le langage ordinaire serait incapable de traduire. Les soufis distinguent une première sorte d’amour qui est celui qui, en fait, ne fait que refléter ou transférer sur une autre personne l’amour de soi-même. Dans certains cas, l’amour pour un enfant peut relever de la sensation, illusoire certes, de se perpétuer à travers lui. La seconde sorte d’amour est le fait d’aimer une personne pour elle-même. Appliqué à la source divine, cet amour dépasse toutes les contraintes du «moi» (an nafs ou ego) pour créer une relation libre et absolue. C’est l’amour divin préconisé par Rabia al Adawiya : «Je T’aime de deux amours : l’un, tout entier d’aimer L’autre, pour ce que Tu es digne d’être aimé Le premier, c’est de me souvenir de Toi En me libérant de qui ce qui n’est pas Toi Le second, c’est l’enlèvement de Tes voiles Afin que je Te voie Ni de l’un ni de l’autre, je ne veux être louée Mais pour l’un et pour l’autre, louange à Toi !» Cette élévation spirituelle par l’amour implique nécessairement une connaissance concomitante. Nous pourrions même dire que la connaissance spirituelle est le préalable nécessaire à l’amour, car il n’est pas possible d’aimer pleinement ce que l’on ne connaît pas. Les soufis ont souvent eu à traiter du point de savoir lequel de l’amour ou de la connaissance, dans la voie spirituelle, était supérieur à l’autre. Même si au cours de la progression initiatique ils considèrent que l’amour est la vertu spirituelle la plus noble, ils disent également qu’au plus haut niveau, ces deux dimensions se confondent ou encore donnent réciproquement naissance l’une à l’autre sans qu’il soit possible de parler de supériorité. Dans ce chemin qui mène vers la Proximité divine, il ne peut y avoir de connaissance sans amour ni d’amour sans connaissance. Tels le feu et la lumière, la connaissance dévoile et l’amour insuffle la force de l’envol,  ravit. Mais ce même cheminement par lequel on transcende les limites de notre «moi» est celui même par lequel on peut mieux connaître celui-ci. Se regardant en quelque sorte de l’intérieur, on prend conscience des défauts de notre ego qui ne vivent que de rester occultes, cachés à la perception ordinaire. C’est en vertu de cette connaissance de soi que l’âme acquiert les qualités nécessaires pour avancer dans ce chemin de transformation et d’accomplissement de soi. Ainsi, l’humilité par exemple est le résultat de cette transformation intérieure et non pas seulement d’une injonction ou impératif moral. Le détachement intérieur aussi n’est possible que parce que le cœur trouve dans sa contemplation des attributs de la Beauté divine une jouissance infiniment supérieure au monde et à ce qu’il contient. Dans cette voie de la connaissance, les soufis ont développé toute une approche psycho-spirituelle extrêmement précise des différents états ou degrés de l’âme dans son voyage vers la Présence ou la Proximité divines. C’est ainsi qu’ils ont pu décrire les nuances des états ou sensations intérieures qui peuvent survenir lors de ce voyage. Au bout du chemin, l’amour et la connaissance s’unifient. De cet Amour que Rabia place au-delà du Paradis et de l’Enfer et dont Rûmi atteste de l’embrasement et la dévastation («J’étais cru et ensuite cuit, disait-il, je suis maintenant consumé»), Ibn Arabî attire notre attention sur le fait qu’il restera pour toujours un mystère. C’est pourtant aux pieds de ce guide invisible qu’il remettra les clés de son âme : «En quelques directions que se tournent ses montures, l’Amour est ma religion et ma foi !» De cet Amour, que reste-t-il aujourd’hui ? Il est, comme disent les soufis, un océan et une soif intarissables. Il faut se plonger dans les textes, la poésie, les témoignages d’action et de vie, qui en irriguent le cœur et l’esprit. Pressé de s’expliquer sur sa déraison, le Majnûn de Layla répondait à ses contempteurs qu’il n’y avait de saveur dans la vie que pour ceux dont cet amour s’est saisi. Mais il reste une question essentielle. Comment cette énergie d’amour peut-elle fonder un vivre ensemble, une société ? Et au-delà encore, dans cette extrême diversité du monde, veiller à distiller plus de fraternité et d’empathie ?  Une question qui va au-delà d’une utopie, car la puissance de l’amour est le fruit d’une expérience bien réelle. Une ressource concrète à laquelle il faudrait apprendre à puiser : «Si j’étudie la science des livres Le plaisir que j’en retire s’arrête à ma langue Si je goûte à la science des saveurs Elle me touche au tréfonds de mon cœur» Dit le grand saint marocain du 16e siècle, Sîdî Abd er Rahmân al Majdhûb.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Grève chez Vueling en France : un tiers des vols annulés mercredi et jeudi || subtitle : Environ un tiers des vols exploités par Vueling en France seront annulés mercredi et jeudi en raison d'une grève des personnels navigants, a annoncé mardi la compagnie aérienne, en appelant les syndicats à la "responsabilité". || body : "La compagnie prévoit d'exploiter près de 70% des vols prévus en France pour le mercredi 8 et le jeudi 9 mai dans des conditions régulières", a précisé dans un communiqué le transporteur low-cost basé en Espagne . Royal Air Maroc annule des vols en provenance et à destination de la France ce jeudi En raison du préavis de grève des contrôleurs aériens, jeudi 25 avril en France, Royal Air Maroc est contrainte d'annuler des vols en provenance et à destination de l'Hexagone. Le 29 avril, le SNPNC-FO , représentatif des hôtesses et stewards de la compagnie, a déposé un préavis de grève du 8 au 12 mai, coïncidant avec le week-end prolongé de l'Ascension, pour réclamer des négociations "loyales" avec la direction sur un nouvel accord d'entreprise. La CGT a aussi appelé à cesser le travail. Dans la nuit de lundi à mardi, le SNPNC-FO a déploré que Vueling ait "préféré provoquer la grève plutôt que de réunir les syndicats et trouver une solution" et assuré que mercredi, "22 des 23 vols ayant des équipages de la base de Paris-Orly " seraient annulés. "Le mouvement, très suivi, continue pour les 9, 10, 11 et 12 mai", a ajouté le syndicat dans une déclaration transmise à l'AFP, en assurant être "totalement ouvert à la discussion" pour trouver une issue. De son côté, Vueling s'est dite mardi "convaincue que le dialogue et la compréhension mutuelle doivent prévaloir sur le conflit et en appelle une fois de plus à la responsabilité du SNPNC-FO et de la CGT pour annuler la grève afin de poursuivre les négociations ". La compagnie a indiqué travailler "en coordination avec toutes les équipes pour minimiser les perturbations" causées par ce mouvement social et informer "tous les clients des options alternatives disponibles pour atténuer, autant que possible, les désagréments majeurs". La compagnie revendique un réseau de 248 routes, dont 42 en France au départ d' Orly , Roissy et six autres aéroports français . Elle a transporté plus de 34 millions de passagers en 2023. Fondée en 2004 en Espagne et axée sur le "low-cost", Vueling, dont le siège est à Barcelone , est membre du groupe IAG , aux côtés notamment de British Airways et Iberia .</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Comment les organisations africaines peuvent utiliser l’IA pour accélérer la durabilité en 2023 (Tribune) || subtitle : None || body : Par Mimoun Ouchaou, directeur général d’IBM Maroc, explique comment la technologie de l’IA peut aider les entreprise à gérer, analyser et opérationnaliser les données. Les entreprises africaines ne peuvent plus considérer les objectifs de durabilité comme une option – c'est un impératif commercial. Dans le monde actuel d’interconnecté, les chefs d'entreprise du continent sont confrontés à des pressions croissantes pour une plus grande transparence en matière de durabilité de la part des conseils d'administration, des investisseurs, des clients et des employés. Des données récentes montrent que la durabilité occupe une place de choix dans les agendas des entreprises – près de la moitié (48%), des PDG mondiaux déclarent que l'augmentation de la durabilité est l'une de leurs principales priorités – en hausse de 37% depuis 2021. La COP27 de l'année dernière a souligné l'importance de passer des engagements à l'action dans la lutte contre le changement climatique. En 2023, l'objectif est non seulement de fixer des objectifs ambitieux en matière de durabilité, mais aussi de transformer ces ambitions en actions. Pourtant, seuls 23% des chefs d'entreprise déclarent mettre pleinement en œuvre des stratégies de développement durable dans leur organisation aujourd'hui, et ces dirigeants indiquent que le manque d'informations fiables sur les données les empêche d'agir. Relever les défis de la durabilité peut exiger des entreprises qu'elles réalisent des investissements substantiels dans l'informatique verte, les nouveaux processus et les technologies, comme l'Intelligence artificielle (IA), pour combler le fossé entre la stratégie et l'impact, et il existe plusieurs façons dont l'IA accélérera leurs efforts de durabilité en 2023. Établir une base de données ESG Les données sont un ingrédient essentiel pour obtenir des résultats par rapport aux objectifs de durabilité, et de nombreux chefs d'entreprise reconnaissent que pour atteindre les objectifs de durabilité, ils doivent disposer de données environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) significatives qui les aideront à évaluer leurs progrès. La bonne nouvelle est qu'il existe une pléthore de données environnementales disponibles dans les opérations d'une organisation qui peuvent être extraites des opérations des installations, de la consommation d' énergie , de la maintenance des actifs, de l' infrastructure informatique , etc. En même temps, il est difficile de collecter et de donner un sens à des volumes de données qui se trouvent dans différents silos au sein d'une entreprise. Les organisations doivent être équipées pour communiquer des données à une variété de parties prenantes et en fonction d'un paysage complexe de cadres ESG. Au cours de l'année à venir, les parties prenantes tiendront les dirigeants davantage responsables des efforts de leur entreprise en matière de durabilité. Les entreprises se tourneront vers les technologies d'automatisation pour la collecte et la consolidation de centaines de types de données afin de fournir systématiquement des informations transparentes, vérifiables et de qualité financière et de rendre compte des progrès accomplis. La technologie de l'IA peut aider à gérer, analyser et opérationnaliser les données, ce qui permet aux entreprises de présenter des rapports sur leurs objectifs. Les entreprises seront en mesure de mesurer les données ESG là où elles sont stockées et de les transformer en informations prédictives qui pourront être utilisées pour évaluer les progrès accomplis dans la réalisation des critères de durabilité, et contribuer ainsi à réduire l'impact environnemental des opérations commerciales quotidiennes. Construire des chaînes d'approvisionnement plus responsables Les entreprises ont besoin d'une visibilité approfondie de la chaîne d'approvisionnement pour atteindre leurs objectifs de durabilité et répondre aux nouvelles exigences réglementaires en matière d'ESG. La possibilité de remonter à la source des produits est essentielle pour certifier qu'ils ont été produits de manière éthique et durable, et les consommateurs attendent de plus en plus une transparence totale, du premier au dernier kilomètre de la chaîne d'approvisionnement. La compréhension de l'empreinte carbone est également essentielle, car les émissions de portée 3 peuvent représenter jusqu'à 90% des émissions globales de gaz à effet de serre. La transparence et la visibilité nécessitent des données fiables et sécurisées , et la plupart des responsables de la chaîne d'approvisionnement (CSCO) s'attendent à ce que des niveaux accrus de transparence et de visibilité soient des facteurs clés de différenciation au cours des trois prochaines années. L'utilisation des données, de l'analyse et de l'IA permet aux organisations d'optimiser les flux de travail et de fournir cette visibilité, et les CSCO exploiteront l'IA et une approche axée sur les données pour relever les défis de la chaîne d'approvisionnement. En appliquant la technologie de l'IA, les entreprises peuvent établir des chaînes d'approvisionnement plus transparentes, plus traçables et plus décarbonées . L'IA et l'automatisation peuvent aider les CSCO et leurs équipes à collecter des données, à identifier les risques, à valider la documentation et à fournir des pistes d'audit, même en période de forte inflation, tout en gérant leur carbone, leurs déchets, leur énergie, leur eau, leur consommation et leur utilité matérielle. Cela peut permettre de redimensionner les stocks afin d'aider les entreprises à réduire le gaspillage et le temps nécessaire pour retracer la provenance des produits de plusieurs jours à quelques secondes. Gérer l'impact des changements météorologiques Les chefs d'entreprise ne peuvent ignorer les risques croissants du changement climatique . Les conditions météorologiques extrêmes, l'échec de l'action climatique et les dommages environnementaux causés par l'homme sont les trois principaux risques les plus probables pour les entreprises au cours des dix prochaines années, selon le rapport sur les risques mondiaux du Forum économique mondial 2021. Cette année, les entreprises chercheront de plus en plus à exploiter les données météorologiques et climatiques pour lutter contre le risque climatique – et l'IA sera la clé. Il existe une grande quantité de données précieuses liées au climat, notamment des observations en temps réel et en continu sur la météo et les opérations commerciales. Mais les entreprises ne tirent pas encore pleinement parti de ces informations. La technologie de l'IA peut jouer un rôle essentiel pour aider les entreprises à lutter contre les effets du changement climatique. En combinant l'IA, les données météorologiques, climatiques et opérationnelles, il devient plus facile de gérer les risques climatiques affectant les opérations commerciales, et les entreprises sont mieux placées pour faire progresser les objectifs ESG. Par exemple, des données météorologiques et climatiques cohérentes analysées par l'IA permettent aux entreprises d'approfondir des problèmes spécifiques, ainsi que d'évoluer vers des structures de rapport plus larges, comme l'identification des régions, des bâtiments ou des actifs susceptibles de contribuer à une quantité disproportionnée d'émissions de carbone afin de prioriser les efforts d'amélioration. L'impact et l'urgence du changement climatique et de l'ESG envahissent le monde des affaires en mettant davantage l'accent sur la responsabilité et l'action. En 2023, l'IA peut être un moteur de la durabilité, en aidant les entreprises à agir pour résoudre certains des problèmes les plus urgents et à construire un avenir plus durable.</s>
<s>Vous trouverez ci-dessous un article de presse sur chroniques [INST] Rédiger un article de presse sur le thème chroniques [/INST] title : Nouvel an Amazigh : le renouveau de l’amazighité dans l’esprit de la Constitution (Tribune) || subtitle : Pour Rachid Raha, président de la Fondation David M. Hart des études amazighes et de l’Assemblée mondiale amazighe, la reconnaissance du Nouvel An Amazigh comme fête nationale officielle et journée fériée payée est d’une symbolique très profonde qui consacre et rétablit le renouveau de l’amazighité, conformément à l’esprit et à la philosophie de la Constitution et en harmonie avec les discours du Chef de l’État, Sa Majesté le Roi Mohammed VI. || body : Par Rachid Raha, président de la Fondation David M. Hart des études amazighes et de l’Assemblée mondiale amazighe Du Roi pharaonique Sheshonq au Roi Mohammed VI : le Maroc se réconcilie avec son histoire plurimillénaire par l’instauration des festivités officielles de la nouvelle année amazighe 2974 Le Royaume du Maroc et son peuple, à travers ses diverses institutions, sa société civile aux quatre coins du pays et à travers sa diaspora euro-américaine, célèbre de manière officielle et pour la première fois de son histoire, le Nouvel An amazigh 2974, à la suite de la sage Décision Royale annoncée le 3 mai dernier et à travers laquelle Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a instauré le Jour de l’An amazigh comme jour férié national officiel payé. Adoption du Jour de l’An amazigh comme jour férié : l'expression d'un Maroc attaché à son identité plurielle Ce dimanche 14 janvier, les Marocains célèbrent pour la première fois le Nouvel An amazigh en tant que jour férié et payé, au même titre que le premier Moharram de l’année hégirienne et le Jour de l’An dans le calendrier grégorien. Une célébration qui se fait grâce à la décision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI d’instituer cette fête nationale officielle, en donnant Ses Hautes Instructions au Chef du gouvernement pour prendre les mesures nécessaires à la mise en œuvre de cette Haute Décision Royale. Le Souverain a en effet donné ses Hautes Instructions au Chef du gouvernement pour prendre les dispositions nécessaires en vue de mettre en œuvre cette historique décision, tout en mettant l’accent sur la place de «l’Amazigh en tant que composante essentielle de l’identité marocaine authentique, riche par la pluralité de ses affluents, et patrimoine commun à tous les Marocains sans exception». Déjà, à l’occasion de la célébration de l’anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, le 20 août 2021, Sa Majesté le Roi avait rappelé à juste titre que : «Le Maroc est visé du fait qu’il est un État pleinement constitué depuis plus de douze siècles, outre une longue histoire amazighe, et que depuis plus de quatre siècles, il est gouverné par une monarchie citoyenne, présidant à la destinée du pays et la façonnant dans une symbiose totale entre le Trône et le peuple». Tant attendue, cette reconnaissance explicite et officielle du calendrier amazigh, revendiquée et défendue de longue date par les militants du Mouvement amazigh, à côté des calendriers religieux musulman et chrétien, constitue en fin de compte une authentique réconciliation de toutes les citoyennes et tous les citoyens marocains avec leur profonde et multimillénaire histoire. De ce fait, les autorités gouvernementales chargées de l’Éducation sont appelées, plus que jamais, à réviser sérieusement le contenu parfois approximatif des manuels pédagogiques et scolaires en ce qui concerne la discipline, la plus attractive, qui est celle de la «mémoire collective», la mémoire de notre nation. Ainsi, cette louable Décision Royale consistant à reconnaître officiellement le calendrier amazigh, que nous célébrons avec une joie populaire générale, nous oblige à revoir notre Histoire, et celle de toute l’Afrique du Nord, en remontant plus loin que les 12 derniers siècles de régnes des dynasties musulmanes et en allant au-delà des quatre siècles de présence des civilisations romaine et phénicienne. Il s’agit de revisiter notre glorieuse histoire à travers nos valeureux royaumes maures qui ont édifié de superbes centres urbains maritimes, et en s’aventurant au sein des différentes périodes paléolithiques de notre si riche et étendue préhistoire, qui remonterait à l’homo erectus de «l’Homme de Sidi Abderrahmane» de Casablanca, et en passant à l’homo sapiens de «l’Homme d’Adrar ighud», qui constitue pour le moment l’aïeul de toute l’humanité, depuis 315.000 ans [1]. De fait, cette reconnaissance du calendrier amazigh fait suite au Discours du Trône de 2001 qui avait reconnu l’amazighité du Maroc, à la consécration de l’amazigh en tant que langue officielle dans la Constitution de 2011 et à la promulgation des lois réglementaires relatives à l’activation du caractère officiel de l’amazigh en 2019, dans l’optique du respect de la Constitution du Royaume qui reconnaît tous les éléments de l’histoire collective et de l’identité plurielle du Maroc, constituée de multiples affluents culturels. Cependant, quelle est l’origine du calendrier amazigh ? Ce dimanche 14 janvier 2024 correspond au premier Yennayer de l’année amazighe 2974 au Maroc (le 12 en Algérie et le 13 en Libye et Tunisie...), et cette date commémore, en quelque sorte, le règne des troupes amazighes, dirigées par le roi Sheshonq Ier, se désignant comme pharaon de la XXII dynastie d’Égypte en l’an 950 avant J.C., proposé par l’Académie Berbère de Paris dans les années quatre-vingt. Ce calendrier, qui est, avant tout, une commémoration du calendrier agricole, était célébré depuis longtemps et avant le règne de la dynastie des Sheshonq en Égypte et au Proche-Orient, y compris en Palestine. Il va sans dire que l’organisation du temps était une nécessité humaine depuis la préhistoire, et plus particulièrement depuis le néolithique et la découverte par l’homme de l’agriculture et sa diffusion du Proche-Orient vers l’Afrique du Nord (Tamazgha) et vers l’Europe. Ainsi, l’organisation sociale de l’économie agricole et animale en dépendait, en fonction des cycles et périodes. À la différence du calendrier religieux des musulmans qui est lunaire, le calendrier amazigh est un calendrier fondamentalement solaire et est utilisé en Afrique septentrionale dans le but de réguler bien des travaux agricoles selon les quatre saisons de l’année : automne, hiver, printemps et été. De ce fait, l’observation du ciel, du soleil et des corps astronomiques a toujours suscité un intérêt très particulier depuis la préhistoire. Une récente étude archéologique [2] – ayant connu la participation de notre distingué chercheur espagnol Antonio Arnaiz Villena, aux côtés de chercheurs canariens – soutient que l’origine des civilisations pharaonique, des empires du pourtour méditerranéen, du peuple ibérique et des Guanches des Îles Canaries, sont tous d’origine amazigh du Grand Sahara. Elles puisent leurs origines de cet immense désert qui va du Sahara occidental marocain jusqu’au Sahara oriental libyen. Cette recherche révèle que nos aïeux, nos grands-parents néolithiques, sont arrivés à organiser leur vie sociale et agricole selon les saisons et les mois du calendrier solaire. Comme en témoigne cette extraordinaire découverte de pétroglyphes dans la région de Tiwrare (village rural d’Ida Oukazzou) à environ 100 km au nord d’Agadir, du côté ouest du Haut Atlas, dans la province d’Essaouira [3]. Et avec le temps, nos grands-parents ont commencé à fêter ce nouvel an agraire comme une façon de commencer les labours, à s’atteler à cette relation intime avec leur terre nourricière et la pluie féconde du dieu «Anzar» (de la pluie). C’était, selon les mythes et les légendes, une forme pour achever et en finir avec une période dure et obscure (fermer «tiwara tibarkanin» : fermer les portes obscures !) et se lancer dans une nouvelle période où ils demandaient aux forces surnaturelles et aux dieux, dont le Soleil, de leur ouvrir une nouvelle période blanche et prospère (ouvrir «iwara timalalin» : ouvrir les portes blanches et de bonheur !). Et ils le faisaient en famille en consommant les restes alimentaires de l’année écoulée, des fruits secs et du couscous ! En définitif, la reconnaissance du Nouvel An amazigh comme fête nationale officielle et journée fériée payée est d’une symbolique très profonde qui consacre et rétablit le renouveau de l’amazighité, conformément à l’esprit et à la philosophie de la Constitution et en harmonie avec les Discours du Chef de l’État, Sa Majesté le Roi Mohammed VI. In fine, nous sommes honorés d’adresser nos plus chaleureuses félicitations et nos meilleurs vœux à Sa Majesté, au peuple marocain et à tous les peuples de Tamazgha à l’occasion de cette «nouvelle année amazighe 2974». Notes : [1]- https://amadalamazigh.press.ma/pdf/Origines.pdf [2]- https://www.ajol.info/index.php/ijma/article/view/259892 [3]-academia.edu/38085765/the_discovery_of_mysterious_petroglyphs_suggests_that_a_meteor_has_been_observed_in_ancient_times _in_morocco_THE_DISCOVERY_OF_MYSTERIOUS_PETROGLYPHS_SUGGESTS_THAT_A_METEOR_HAS_BEEN _OBSERVED_IN_ANCIENT_TIMES_IN_MOROCCO</s>