database_export
/
json
/Mishnah
/Seder Moed
/Mishnah Megillah
/English
/Le Talmud de Jérusalem, traduit par Moise Schwab, 1878-1890 [fr].json
{ | |
"language": "en", | |
"title": "Mishnah Megillah", | |
"versionSource": "https://www.nli.org.il/he/books/NNL_ALEPH002182155/NLI", | |
"versionTitle": "Le Talmud de Jérusalem, traduit par Moise Schwab, 1878-1890 [fr]", | |
"status": "locked", | |
"license": "Public Domain", | |
"actualLanguage": "fr", | |
"languageFamilyName": "french", | |
"isBaseText": false, | |
"isSource": false, | |
"direction": "ltr", | |
"heTitle": "משנה מגילה", | |
"categories": [ | |
"Mishnah", | |
"Seder Moed" | |
], | |
"text": [ | |
[ | |
"La Megila (rouleau du récit d’Esther) est lue tantôt le 11 Adar, tantôt le 12, ou le 13, ou le 14, ou le 15, sans dépasser toutefois ces 2 limites extrêmes. Les villes entourées de murs depuis le temps de Josué, fils de Noun, font cette lecture le 15; les autres grandes villes et villages la lisent le 14; enfin il arrive à de petites localités d’avancer cette lecture au 11, ou 12, ou 13.", | |
"La variation des jours pour cette lecture tient aux causes suivantes: Si Purim est un lundi, les habitants des bourgs et des grandes villes liront le rouleau d’Esther le même jour (le 14), et ceux des villes fortifiées le lendemain (le 15). Si le 14 est un mardi ou mercredi, les villageois l’avanceront au lundi, jour de réunion synagogale (pour ne pas les déranger à nouveau); ceux des grandes villes liront le même jour, et ceux des villes fortifiées le lendemain. Si le 14 est un jeudi, les villageois et les citadins feront la lecture le même jour, et les gens des places fortifiées le lendemain. Si c’est un vendredi, les villageois l’avancent au jour de réunion (jeudi); ceux des villes ou des places fortes liront le même jour. Si c’est un samedi, les villageois et les citadins l’avancent au jeudi, et les habitants des places fortes attendent au lendemain.", | |
"On appelle grandes villes<sup class=\"footnote-marker\">1</sup><i class=\"footnote\"> Dans les éditions de Venise, c'est ici le commencement du 6.</i> toutes celles où il y a dix personnes ne s’adonnant pas aux travaux manuels (et ayant des fonctions officielles en vue du culte); s’il y a en moins, c’est un village. Au sujet de ces époques de lecture, on a prescrit de les avancer (en cas de déplacement), non de les reculer; mais pour l’époque de l’offre du bois des prêtres, ou le jeûne du 9 Ab, ou le sacrifice d’une fête, ou une convocation de tout le peuple, on reculera au lieu d’avancer. Quoiqu’il arrive parfois d’avancer le jour de la lecture, au lieu de l’ajourner, il sera permis en ces jours (supplémentaires) de se livrer au deuil, ou de jeûner, et de faire les distributions aux pauvres. Enfin, dit R. Juda, on l’avancera aux jours de réunion synagogale du lundi ou du jeudi, dans les localités où l’on se réunit déjà pour lire une section de la Loi; mais là où ce n’est pas l’usage, on fera la lecture au jour fixe (le 14 ou le 15).", | |
"", | |
"Il n’y a d’autre distinction entre le jour de la fête et le Shabat que ce qui touche à la consommation. La différence entre le repos shabatique et la solennité du grand pardon consiste en ce que la transgression volontaire du premier entraîne la peine capitale infligée par le tribunal des hommes; tandis que pour la transgression de l’autre, il y a la pénalité du retranchement (par voie céleste). –<sup class=\"footnote-marker\">2</sup><i class=\"footnote\"> \"\"\" La Guemara sur ce se compose de 3 morceaux déjà traduits: 1º Betsa, 3, 8, ci-dessus, p. 126; 2º ib., 5, 2, p. 136; enfin 3º (Terumot 7, 1), fin.\"\"\"</i>", | |
"Entre celui qui s’interdit par vœu de tirer aucune jouissance de son prochain et celui qui s’interdit seulement de rien manger de chez lui, il y a cette différence qu’au premier il est même défendu d’entrer chez son prochain, ou d’emprunter des ustensiles, même s’ils ne servent pas à la consommation. Entre les objets offerts par vœu et ceux par engagement, il y a une distinction: des premiers on est responsable au cas où les animaux offerts à ce titre sont morts ou ont été volés; des autres, on ne l’est pas.", | |
"Entre, l’homme atteint de gonorrhée qui observe deux écoulements et celui qui en a observé trois, il n’y a qu’une différence, l’obligation pour ce dernier d’offrir un sacrifice lors de sa guérison. Entre le lépreux enfermé 7 jours (Lv 13, 26), et celui qui après ce temps est définitivement déclaré impur (ib. 27), la différence consiste en ce que ce dernier devra être complètement dépouillé de ses effets, il faudra les découdre (ou déchirer), lui raser la barbe, et plus tard offrir deux oiseaux<sup class=\"footnote-marker\">3</sup><i class=\"footnote\"> V. (Kelim 1, 5).</i>.", | |
"", | |
"Entre le pontife oint par l’huile, d’onction et celui qui l’est par un surcroît de vêtements officiels (depuis la disparition de cette huile sous le roi Josias), la différence consiste en ce que le premier seul (s’il a énoncé une doctrine erronée) est tenu d’offrir en expiation un taureau pour la communauté. Entre le pontife en exercice et celui qui l’a remplacé provisoirement, la distinction consiste en ce que le 1er offre le taureau du grand-pardon et la dîme d’épha.", | |
"Entre un grand autel communal<sup class=\"footnote-marker\">4</sup><i class=\"footnote\"> Avant l'existence du Temple, on sacrifiait partout.</i> et un petit (particulier), il n’y a de différence que pour le sacrifice pascal. En règle générale, tout ce qui est dû par vœu ou par engagement est offert même sur un petit autel, non les autres sacrifices qui ne sont pas le résultat d’un vœu ou d’un engagement.", | |
"Entre l’autel de Silo et le Temple de Jérusalem, il y a cette différence qu’à Silo il est permis de consommer les saintetés secondaires et la 2e dîme en tout lieu d’où l’autel de Silo apparaît, tandis qu’à Jérusalem on a pour limite l’enceinte de la capitale. Dans l’un et l’autre, on mangera les saintetés supérieures au parvis intérieur. Ce qui est consacré par Silo devient libéré plus tard (à la destruction de cet autel); mais ce qui est sacré à Jérusalem n’est plus jamais libéré (après la destruction du Temple)." | |
], | |
[ | |
"Si on lit la Megila (récit d’Esther) à rebours, le devoir n’est pas accompli, ni si la lecture a été faite par cœur, ou en une version chaldéénne, ou une langue quelconque; mais à ceux qui parlent une langue étrangère il est permis de faire cette lecture dans cette langue. L’étranger qui a entendu cette lecture faite sur le texte hébreu (qu’il ne comprend pas) a rempli son devoir.", | |
"Si l’on a lu le récit d’Esther en s’interrompant parfois, ou en s’assoupissant, le devoir est pourtant rempli; si on l’écrit, ou l’explique, ou le corrige, le devoir est aussi considéré comme rempli, si l’on a soin de s’y appliquer à cet effet; au cas contraire, c’est insuffisant. Si pour l’écrire on a employé de la couleur végétale<sup class=\"footnote-marker\">1</sup><i class=\"footnote\"> Oropimento, ou orpiment, dit le commentaire.</i>, ou du carmin, ou du rouge (gummi)<sup class=\"footnote-marker\">2</sup><i class=\"footnote\"> \"\"\" Pour ce mot, le comment. de Maïmonide a Zâdj, au lieu de l'avoir pour le suivant (=vitriol), comme au (Shabat 12, 4) (t. 4, p. 142 et n.); le comment. a: vidriolo.\"\"\"</i>, ou du vitriol calcanqon sur du papier<sup class=\"footnote-marker\">3</sup><i class=\"footnote\"> Maïmonide rend le mot 229 (=229), papier, par le persan 229, pour lequel le ms. H, 328 de la B. N. a 229, et les éditions un mot encore plus corrompu 229.</i>, ou sur du vélin, difqera imparfaitement tanné, le devoir n’est pas considéré comme rempli; il est indispensable d’employer l’écriture carrée, des bandes de parchemin, et de l’encre.", | |
"Si l’habitant d’une ville s’est rendu dans une place forte, ou si au contraire un habitant de cette dernière s’est rendu dans une ville, au cas où l’on compte rentrer dans sa localité habituelle, on adoptera l’usage de cette dernière pour la lecture officielle; au cas contraire, on lit avec les habitants de la ville où l’on se trouve. Quelle partie de la Megila faut-il lire pour que le devoir soit rempli? R. Méir prescrit de lire le tout; R. Juda exige de lire à partir des mots un juif (Est 2, 5); R. Yossé exige un peu plus, à partir des mots: après ces faits (ib. 1).", | |
"Tous sont aptes à lire la Megila, sauf un sourd, ou un idiot, ou un enfant; R. Juda autorise l’enfant à cet effet. On ne lira la Megila, on ne circoncira, on ne prendra de bain légal, on ne fera l’aspersion purifiante, et de même la femme observant chaque jour son état de pureté (menstruata) ne se baignera qu’après le lever du soleil; cependant, tous ces actes sont valables s’ils ont été accomplis dès l’aurore.", | |
"Toute la journée est valable pour lire la Megila, ou le Hallel (psaumes spéciaux), ou pour sonner du Shofar, ou prendre le loulab, ou dire la prère de moussaf (additionnelle, des fêtes), ou offrir le sacrifice des victimes additionnelles, ou dire la confession qui accompagne les taureaux d’expiation, ou la confession en offrant la 2e dîme, ou celle du grand pardon, ou l’imposition des mains, ou l’égorgement, ou la présentation en agitant, ou l’apport simple, ou la prise d’une pincée de farine, ou l’encensement, ou l’action de tordre le cou (d’un oiseau), ou la réception (du sang d’une victime), ou l’aspersion, ou l’acte de faire boire une femme soupçonnée d’adultère, ou celui de briser la nuque d’une génisse (en cas d’assassinat), ou la purification d’un lépreux guéri.", | |
"Toute la nuit, il est permis de cueillir la gerbe d’omer (prémice de la moisson), ou faire fumer à l’autel les graisses et membres à brûler des offrandes. En règle générale, tout précepte à accomplir le jour pourra l’être toute la journée, et ce que l’on doit faire la nuit pourra être exécuté toute la nuit." | |
], | |
[ | |
"Si des habitants ont cédé la place publique de la ville (où l’on prie à certains jeûnes), on achètera une synagogue avec l’argent de la vente. Pour une synagogue vendue, on achètera une estrade d’office<sup class=\"footnote-marker\">1</sup><i class=\"footnote\"> On ne fera des échanges qu'à un degré supérieur de sainteté.</i>; pour une estrade vendue, on se procurera des manteaux de la Loi; contre la vente de ces objets, on acquerra des rouleaux bibliques; contre la vente de ceux-ci, on achètera des rouleaux du Pentateuque. Mais à l’inverse, contre la vente d’un rouleau du Pentateuque, on ne devra pas acheter de rouleaux bibliques (moindres); contre ceux-ci, on n’achètera pas de manteaux de la Loi; contre ceux-ci, on n’achètera pas d’estrade; contre celle-ci, on n’achètera pas de synagogue; et enfin contre celle-ci, on n’acquerra pas la place publique de ville. De même, si en cas d’échange il y a un reliquat, on ne l’emploiera pas à acquérir une sainteté de moindre degré. Il n’est pas permis de vendre une propriété communale à un particulier; ce serait la faire déchoir de son degré de sainteté, selon l’avis de R. Méir. S’il en était ainsi, dirent les autres sages, on ne pourrait pas non plus changer de résidence d’une grande ville dans une petite.", | |
"Il n’est pas permis de vendre une synagogue (bien communal) à un particulier, sauf en formulant la condition de pouvoir reprendre ce bien à volonté, tel est l’avis de R. Meir; les autres sages permettent de la vendre définitivement, à l’exclusion de 4 destinations: le bain, la tannerie, le bain légal, le lavoir; selon R. Juda, on pourra la vendre à titre de cour, et l’acquéreur en fera tout ce qu’il voudra.", | |
"R. Juda dit encore: dans une synagogue ruinée, on ne prononcera pas d’oraison funèbre, on ne tendra pas de corde (dans un but peu convenable), on ne posera pas de pièges, on ne mettra pas sur son toit des fruits à sécher, on n’en fera pas un passage, compendiaria (via) comme il est dit (Lv 26, 31): Je dévasterai vos sanctuaires; ainsi, même ruinés, ce seront des saintetés; si des herbes y ont poussé, on ne les arrachera pas, afin que l’âme s’afflige de ce spectacle.", | |
"Lorsque la néoménie d’Adar survient un samedi, on lira officiellement ce jour la section des sicles offerts au Temple (Ex 30, 11-16); si elle survient au milieu de la semaine, on avancera cette lecture au samedi précédent, puis aura lieu une interruption (de façon à lire la section d’Amalek (Dt 25, 17-19) juste au samedi qui précède Purim). Le 2e samedi (des quatre avant Pâques), on lira Zakhor (le souvenir d’Amalek); le 3e, le chapitre de la vache rousse (Nb 19,1); le 4e, le chapitre de la Pâque (Ex 12, 1): ce mois est pour vous, etc. A partir du 5e samedi, on reprend l’ordre habituel<sup class=\"footnote-marker\">2</sup><i class=\"footnote\"> \"\"\" Pour les Haftarôth, dit le comment. Pné-Mosché; car, pendant ces 4 samedis, on lit une haftarah spéciale.\"\"\"</i>. A toute fête, on interrompt l’ordre biblique des sections pour lire la partie spéciale à ces solennités, p. ex. aux jours de néoménie, de Hanuka, de Purim, ainsi qu’aux jours de jeûne, et pour la lecture faite par les représentants israélites des sections de service au Temple, comme au jour du grand-pardon.", | |
"A Pâques, on lit la section du Lévitique (Lv 22, 3), relative aux fêtes; à Pentecôte, la section des semaines (Dt 16, 9) et suiv.; au 1er jour du nouvel-an, le chap. du 7e mois (Lv 22, 23) et s; au grand-pardon, le ch. 16; au 1er jour de la fête des tentes, le chapitre des fêtes (ib. 23), et aux jours suivants de cette fête, les détails des sacrifices de ce jour (Nb 29).–<sup class=\"footnote-marker\">3</sup><i class=\"footnote\"> Suit un passage traduit (Berakhot 4, 1) (t, 1, pp. 77-79).</i>.", | |
"A la fête de Hanuka (des Macchabées), on lira le chapitre des chefs (Nb 7, 1); à Purim, la section Amalek vint (Ex 17, 8-17); aux néoménies, les versets et au commencement de vos mois (Nb 28, 11-15); les sections hebdomadaires des simples Israélites (n’allant pas au Temple) lisent le chapitre de la création (Gn 1, 1); aux jours de jeûne, les chap. des bénédictions et malédictions (Lv 26, 1); au milieu de la lecture des malédictions, on ne s’interrompra pas, et elles seront lues par une seule personne; le lundi et le jeudi, ainsi que le samedi à vêpres, on lira comme d’ordinaire (le commencement de la péricope hebdomadaire), sans tenir compte des interruptions qui ont eu lieu le samedi pour une cause particulière; car il est dit (ib. 23, 44): Moïse énonça les fêtes de l’Eternel aux enfants d’Israël; il insiste sur cette attribution, afin d’indiquer que c’est un devoir religieux pour chacun de lire officiellement la section des diverses fêtes en leur temps." | |
], | |
[ | |
"En lisant la Megila, on peut s’asseoir ou être debout, et le devoir est rempli si elle a été lue par une personne, ou par deux. Dans certaines localités, il est d’usage<sup class=\"footnote-marker\">1</sup><i class=\"footnote\"> Cf. (Suka 3, 11).</i> de dire la bénédiction (à la suite); dans d’autres, ce n’est pas l’usage. Le lundi, le jeudi, ou le samedi à vêpres, on appelle trois personnes à lire dans la Loi, ni plus, ni moins, sans ajouter une lecture complémentaire prise dans les prophéties, ou haftarah. Celui qui commence la lecture dit la prière initiale, et celui qui l’achève récite une formule finale.", | |
"Aux jours de néoménie ou de demi-fête, on fait. lire 4 personnes la Loi, ni plus ni moins, sans ajouter une haftarah tirée des Prophètes. Celui qui commence la lecture dit la prière initiale, et celui qui l’achève récite une formule finale –<sup class=\"footnote-marker\">2</sup><i class=\"footnote\"> La Guemara de ce est traduite (Taanit 4, 3), ci-dessus, p. 181.</i>. En règle générale, chaque fois qu’il y a un moussaf (prière additionnelle représentant un sacrifice) sans que ce soit un jour de grande fête, on fait lire 4 personnes; au jour de fête, on appellera 5; au jour du grand pardon, 6; le samedi, 7; pas moins, mais on peut ajouter à ce nombre en ces jours solennels, et de plus on dira une haftarah tirée des Prophètes. Celui qui commence la lecture et celui qui l’achève disent, l’un la formule initiale, l’autre la finale.", | |
"Pour moins de dix personnes arrivant en retard à l’office de la synagogue, on ne reprendra pas la section de bénédiction servant de préambule au shema, on ne se rendra pas à l’estrade pour officier en public (mais isolément); les prêtres n’étendront pas à nouveau les mains pour la bénédiction sacerdotale, on ne relira pas la Loi en Public, ni la haftarah tirée des Prophètes; à moins de dix on ne fera pas la cérémonie de s’asseoir et de se lever pendant le transport d’un défunt, on ne dira pas la bénédiction des affligés, ni celle des fiancés; on n’adressera pas l’avis de dire en commun la prière du repas par le nom divin; pour l’échange des terres, il faudra sur dix personnes au moins un prêtre, ainsi qu’à l’égard d’un homme à racheter (s’il s’était consacré).", | |
"Celui qui fait la lecture officielle de la loi ne devra pas lire moins de 3 versets et ne pas lire à l’interprète plus d’un verset à la fois; mais de la section des prophètes on peut lire jusqu’à 3 versets (c’est moins grave si l’interprète commet une erreur de mémoire). Si 3 versets qui se suivent forment 3 chapitres distincts, on les lira séparément. On peut sauter d’un passage l’autre en lisant dans les Prophètes. non en lisant dans la Loi; toutefois, l’interruption ne sera pas plus longue que l’interprète n’a mis de temps à traduire (sans faire attendre le public pour reprendre la lecture).", | |
"Celui qui est à même de lire la haftarah tirée des prophètes pourra réciter la section de bénédiction qui sert de préambule au shema (en cas de retard à l’office); il pourra passer à l’estrade pour officier, étendre mains pour la bénédiction sacerdotale; si c’est un enfant son père ou son maître officieront pour lui.", | |
"L’enfant peut faire la lecture officielle de la Loi, la traduire au publie, mais non réciter le préambule du shema, ni officier, ni se charger de dire la bénédiction sacerdotale. Un homme couvert de haillons peut réciter le préambule du shema et servir d’interprète, mais non faire la lecture officielle de la Loi, ni officier à l’estrade, ni étendre la main pour la bénédiction sacerdotale. L’aveugle peut aussi réciter le préambule du shema et faire office d’interprète; selon R. Juda, c’est interdit à l’aveugle de naissance, qui n’a jamais vu de lumière (ce qui est le sujet de cette bénédiction).", | |
"Un prêtre qui a des défauts aux mains ne pourra pas les étendre pour la bénédiction sacerdotale. Il en sera de même, dit R. Juda, si ses mains sont teintes de la couleur jacinthe,<sup class=\"footnote-marker\">3</sup><i class=\"footnote\"> Maïmonide rend ce terme par 252 et 252, crocus, Indicum (du persan 252), pour lequel les éditions ont, par corruption, le mot 252. V. (Sheviit 3, 1), et (Shabat 9, 5).</i>, car le peuple les regarde et en serait choqué –<sup class=\"footnote-marker\">4</sup><i class=\"footnote\"> La Guemara de ce est traduite (Taanit 4, 1), commencement, p. 176.</i>", | |
"Celui qui déclare ne plus vouloir officier en habits de couleur ne devra pas non plus officier en blanc (de crainte d’idées hétérodoxes); et s’il déclare ne pas vouloir officier en sandales, il n’officiera pas non plus même les pieds nus. On ne doit pas avoir les phylactères arrondis; c’est dangereux si l’on se cogne à la tête (on pourrait se blesser), et de plus ce n’est pas la forme prescrite (mais carrée). Les placer au bas du front (au lieu du sommet) et sur la paume (au lieu du bras), c’est commettre un acte d’hérésie (de suivre les termes du texte biblique, au lieu de tenir compte des prescriptions rabbiniques); les couvrir d’or, ou les mettre sur la manche agcalh de son vêtement, est un acte hétérodoxe (presque d’hérésie).", | |
"Si un officiant dit: “les bons te béniront”, c’est une formule hérétiques<sup class=\"footnote-marker\">5</sup><i class=\"footnote\"> Il trahit une tendance sectaire, vers le christianisme, ajoute M. Derenhourg, ibid., p. 355, entre ( ).</i>. Celui qui dit “que ta miséricorde atteigne le nid de l’oiseau”, ou “que ton nom soit mentionné en bien” (ou: sur le bien), ou encore “nous te remercions, nous te remercions” (2 fois), sera réduit au silence<sup class=\"footnote-marker\">6</sup><i class=\"footnote\"> Cf. J. (Berakhot 5, 3).</i>, ainsi que celui qui modifie<sup class=\"footnote-marker\">7</sup><i class=\"footnote\"> \"\"\" M. Perles, Revue des études juives, 3, 111; 4, 161, traduit: Si quelqu'un explique ces prescriptions (non. littéralement, mais au figuré), on le force à se taire. Cf. Fränkel, Monatschrift, 18, 1869, pp. 313-5.\"\"\"</i> le texte (la personne) du chapitre des mariages prohibés (Lv 18, 7). On fait taire<sup class=\"footnote-marker\">8</sup><i class=\"footnote\"> Nous suivons le sens adopté par Geiger, dans sa Zeitschrift, 1869, t. 7, pp. 167-170.</i>, en l’apostrophant, celui qui faisant la lecture officielle de la Loi (qui suit le texte hébreu, puis la version chaldéenne) dit (Lv 18, 21):Et de ta semence tu ne donneras pas à faire passer (engendrer) en une araméenne (non-juive).", | |
"On lit l’histoire de Ruben (Gn 35, 22), sans la traduire<sup class=\"footnote-marker\">9</sup><i class=\"footnote\"> V. Brüll, Beth-Talmud, 1881, no 2.</i>; l’histoire de Tamar (ib. 38) sera lue et traduite, ainsi que le récit du 1er veau d’or (Ex 32); mais le 2e récit ce sujet (la fin) sera lu, non traduit. La bénédiction sacerdotale (Nb 6, 24-27) et l’histoire de David et Amnon (2S 3) seront lues, mais non traduites." | |
] | |
], | |
"sectionNames": [ | |
"Chapter", | |
"Mishnah" | |
] | |
} |