Specialite
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Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Un patient âgé de 21 ans, sans antécédent, est admis aux urgences pour une fracture de la clavicule (choc compressif pendant un match de rugby). Son échelle numérique 0-10 est à 5, une heure après la perfusion de paracétamol (une dose poids). Le patient souhaite encore être soulagé. Quelle(s) analgésie(s) pouvez vous lui proposer ? a. tramadol b. seconde dose poids de paracétamol c. Morphine d. AINS e. relaxation
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Référentiel du collège d'anesthésie réanimation (wiki-SiDES), item 132 / 2. Les points clefs à retenir Les médicaments utilisés pour traiter la douleur nociceptive sont classés en trois paliers par l'organisation mondiale de la santé (OMS). Les médicaments antalgiques (ou analgésiques) 2.1 Classification selon l'Organisation Mondiale de la Santé (Tableau 1) L'OMS a établi en 1986 un modèle conceptuel en 3 paliers pour guider le traitement de la douleur. Il est basé sur une évaluation de l'intensité de la douleur. Aujourd'hui, il y a un consensus mondial qui favorise son utilisation. Selon la sévérité de la douleur, il faut commencer sa prise en charge au palier correspondant : - pour une douleur faible (1 à 3/10 sur échelle numérique de 0 à 10), commencer au palier I. - pour une douleur modérée (4 à 6/10), commencer au palier II. - pour une douleur sévère (7 à 10/10), commencer au palier III. Référentiel du collège d'anesthésie réanimation (wiki-SiDES), item 132 / 2. Les points clefs à retenir Les thérapeutiques non médicamenteuses, seules ou dans le cadre d'une analgésie multimodale en association avec les thérapeutiques médicamenteuses, peuvent diminuer l’intensité d’une douleur aigue ou chronique. … L'approche multimodale du traitement de la douleur, utilise une combinaison de plusieurs médicaments et/ou de thérapeutiques non médicamenteuses atteignant différentes cibles antalgiques. Elle permettrait une amélioration de l'analgésie ainsi qu'une diminution des effets secondaires via une diminution des doses de chaque médicament. Note : seconde dose poids de paracétamol NON car risque de surdosage médicamenteux à prendre en compte (hépatite toxique).
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) concernant les aminosides? a. Les aminosides sont des antibiotiques bactéricides b. Les aminosides sont des antibiotiques temps-dépendant c. La vancomycine est un aminoside d. Les aminosides ont une toxicité cochléo-vestibulaire et une toxicité rénale e. Les aminosides sont contre indiqués en cas de myasthénie
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Les aminosides sont des antibiotiques bactéricides utilisables en première intention par voie parentérale dans les infections sévères à germes Gram négatif aérobies. Leur incontestable intérêt clinique est tempéré par une toxicité cochléo-vestibulaire et une toxicité rénale qui peuvent être réduites par la surveilllance des concentrations plasmatiques Les aminosides sont des antibiotiques bactéricides concentration-dépendant à effet post-antibiotique marqué réservés aux infections sévères où l’efficacité sera contrôlée par antibiogramme les aminosides se fixent sur les ribosomes pour perturber la synthèse protéique La vancomycine est un glycopeptide Les aminosides comprennent les molécules suivantes : gentamicine, amikacine, netilmicine, tobramycine, isépamicine, néomycine, streptomycine et spectinomycine. Les trois derniers sont particuliers : la néomycine est trop toxique pour être utilisable autrement qu’en local, la streptomycine est le seul aminoside antituberculeux et la spectinomycine n’est qu’apparentée aux aminosides, et ne s’utilise que comme anti-gonnococcique. Les aminosides potentialisent les médicaments de la plaque motrice (curarisants, myorelaxants, anesthésiques généraux) et sont contre indiqués en cas de myasthénie
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Chez un patient polytraumatisé, quelles sont la ou les lésions qui peut ou peuvent à elle(s) seule(s) être responsable(s) d’un choc hémorragique? a. Un hémothorax b. Une fracture du bassin c. Une fracture du fémur d. Une hémorragie méningée traumatique e. Une rupture hépatique
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, L'hémothorax peut entraîner une perte de plusieurs litres de sang, de même qu'un rupture du foie et une fracture du bassin. Une fracture du fémur peut elle aussi entraîner une perte d'un ou deux litre de sang. Dans l'hémorragie méningée par contre, le volume de sang est modeste, le pronostic étant lié aux lésions cérébrales induites.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable,
Quelle(s) option(s) thérapeutique(s) peu(ven)t être discutée(s) devant une anaphylaxie sévère aux venins d'hyménoptères? a. une réintroduction b. une corticothérapie générale saisonnière c. un kit auto-injectable d'adrénaline d. une désensibilisation (immunothérapie spécifique) aux venins d'hyménoptères e. une corticothérapie générale en continu
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable, en cas d'anaphylaxie sévère aux venins d'hymenoptères, après le bilan allergologique, une désensibilisation ou immunothérapie spécifique est systématiquement indiquée, le patient est alors equipé d'un kit auto-injectable d'adrénaline de façon systématique. La corticothérapie orale n'est absolument pas justifiée
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
À quelle occasion peut-on faire le diagnostic d’acidose métabolique à trou anionique normal? a. Une intoxication par l’acide acétylsalicylique b. Une diarrhée aiguë c. Une intoxication par l’éthylène glycol d. Une acidose lactique e. Une intoxication par le méthanol
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Devant toute acidose métabolique il faut déterminer le trou anionique (TA) : TA = [Na+] – [Cl– + HCO3–] = 12 ± 4 mmol/L (ou 16 ± 4 si le K+ est pris en compte) Acidose avec trou anionique normal (gain d’HCl) : perte rénale ou digestive de HCO3–> ̈baisse du HCO3– compensée par une augmentation proportionnelle du Cl– (gain d’HCl)̈ ->acidose métabolique hyperchlorémique.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
L’examen clinique devant une brûlure : a. Ne s´intéresse qu´à la surface et à la profondeur b. Doit rechercher des lésions associées c. Doit inclure une mesure des variables vitales (pouls, tension, température) d. Doit rechercher des facteurs de gravité e. Doit être répété au cours de l´évolution
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, L’examen clinique du brûlé doit dépister des lésions associées notamment dans les contextes d’incendie (chute, défenestration…). Il faut identifier les facteurs de gravité qui permettent d’orienter le patient vers une structure adaptée.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Quelles propositions concernant l’arrêt cardiaque sont exactes? a. Le pronostic des arrêts cardiaques à rythme non choquable est meilleur que celui des arrêts cardiaque choquables b. La survie à long terme des arrêts cardiaque à rythme non choquable est entre 5 et 10% c. Un arrêt cardiaque à rythme choquable doit faire systématiquement rechercher une cause ischémique d. Le cycle massage cardiaque / ventilation doit alterner 30 compressions et 2 insufflations e. Le rythme du massage cardiaque doit être de 100 à 120/min
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Le pronostic des arrêts cardiaques choquables est le meilleur, car ils sont accessibles à une défibrillation. Leur origine ischémique doit être recherchée systématiquement, car cela peut conduire à la réalisation d'une coronarographie en urgence. Lorsque le rythme n'est pas choquable, le pronostic est moins bon, inférieur à 10%.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Un patient insufisant rénal chronique est hospitalisé aux urgences par son medecin traitant pour une anurie. Vous décidez de réaliser un électrocardiogramme (tracé ci-dessous). Quelle(s) sont la ou les propositions exactes? a. Le rythme cardiaque est non sinusal. b. Les complexes QRS sont élargis. c. Les complexes QRS sont fins. d. Les ondes T sont amples, pointues et symétriques. e. Les ondes T sont amples, pointues et asymétriques.
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Le rythme cardiaque est sinusal. Chaque complexe QRS est précédé par une onde P et chaque onde P est suivie par un complexe QRS. Les complexes QRS sont normaux puisque ≤0.12s. Les ondes T amples, pointues et symétriques sont évocateurs d'une hyperkaliémie menaçante. L’aspect normal d’une onde T est son asymétrie.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Quelles sont les propositions exactes concernant les signes électrocardiographiques d'une hypercalcémie ? a. Bradycardie sinusale b. Raccourcissement du QT c. Ondes T aplaties d. Ondes T amples et pointues e. Raccourcissement de l'espace PR
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Au cours d'une hypercalcémie, on observe sur l'ECG une tachycardie sinusale, un raccourcissement du QT, des ondes T aplaties, et un allongement de l'espace PR. Au cours d'une hypercalcémie, il peut y avoir des troubles du rythme à type de tachycardie ventriculaire ou fibrillation ventriculaire. Les ondes T amples et pointues sont plutôt en faveur d'une hyperkaliémie Il faut systématiquement réaliser un ECG devant une hypercalcémie
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Quelles pourraient être les étiologies possibles de choc chez un nourrisson de 3 semaines qui serait pris en charge par le SAMU pour un état de choc ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Choc anaphylactique b. Choc cardiogénique c. Choc hypovolémique d. Choc septique e. Choc vasoplégique
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Un choc anaphylactique chez un nourrisson est possible dans un contexte d’allergie aux protéines du lait de vache. Un choc septique doit être évoqué même sans fièvre (IMF tardive à Strepto B ou E Coli ou listeria) Un choc hypovolémique est possible par déshydratation dans un contexte de diarrhée virale. Un choc cardiogénique est possible, soit dans un contexte de cardiopathie congénitale décompensée (anomalie d’implantation des coronaires ou en cas d’obstacle à l’éjection du cœur Gauche : hypoplasie VG, sténose aortique, CoA), soit dans un contexte d’anomalie rythmique (TPSV ). Le choc vasoplégique (plus souvent médicamenteux) peut-être également une composante d’un choc septique.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Comment prenez-vous en charge un état de choc hypovolémique non hémorragique ? a. remplissage vasculaire par 20 ml/kg de sérum physiologique en 20 minutes b. remplissage vasculaire par 20 ml/kg d'eau pour préparation injectable en 20 minutes c. remplissage vasculaire par 20 ml/kg de sérum glucosé en 20 minutes d. remplissage vasculaire par 20 ml/kg de culot globulaire en 20 minutes e. remplissage vasculaire par 10 ml/kg de sérum physiologique en 20 minutes
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Les recommandations internationales précisent que les remplissages vasculaires lors de la prise en charge à la phase initiale d'un choc septique doivent être fait par du sérum physiologique uniquement et avec un volume de 20 ml/kg sur une durée de 20 minutes. Toutes les autres réponses sont fausses
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Quel(s) est(sont) le(s) facteur(s) de risque de mortalité en cas de pneumopathie aiguë communautaire ? a. Persistance de fièvre sous monothérapie par béta-lactamine après 24h de traitement b. Présence d'une hypotension artérielle c. Insuffisance rénale chronique sous-jacente d. Age>50 ans e. Au moins une hospitalisation dans l'année précédente
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Réponse: l'échec de l'antibiothérapie est considéré si les symptomes persistent à 48h. La présence d'une hypoTA est un signe de gravité, l'IRC et l'hospitalisation récente sont des facteurs de risque de mortalité. Tous les 3 doivent donc faire partie des critères d'hospitalisation. L'âge >65 ans en fait également partie.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Interne de garde, vous êtes appelé en pneumologie pour Monsieur E, 72 ans, hospitalisé pour une décompensation de BPCO. Il ne présente une ouverture des yeux qu'à la douleur, grogne loirs de stimulations et ne se mobilise que de manière orientée aux stimulations douloureuses. La prise des constantes montre une bradycardie à 30 bpm et une spO2 60% en air ambiant. Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ? a. Le score de Glasgow est de 9 b. Il s'agit d'une urgence vitale immédiate c. La VNI est indiquée dans cette situation d. Une fois la situation stabilisée, le bilan minimal consiste en une gazométrie artérielle et une radiographie de thorax e. L'apport d'oxygène doit être limité dans cette situation
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Glasgow = 9 (yeux = 2, verbal = 2, motricité = 5). Il s'agit d'une urgence vitale immédiate car l'hypoxie entraîne ici une souffrance cérébrale (troubles de conscience) et cardiaque (bradycardie signant un risque d'arrête cardiaque imminent). La ventilation non invasive (VNI) n'est pas indiquée car il existe des troubles de conscience : il faut privilégier la ventilation invasive par intubation oro-trachéale et ventilation mécanique. L'apport d'oxygène est ici une urgence car le risque d'hypercapnie ne prime pas sur le risque vital dù à l'hypoxie.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect,
Concernant le choc anaphylactique, quels est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) parmi les suivantes ? a. Est un choc de type obstructif b. Est induit par une réaction d’hypersensibilité immédiate médiée par les IgE c. S’associe à une bronchoconstriction et à une vasoconstriction périphérique d. Son traitement repose sur l’adrénaline et l’éviction de l’allergène e. Ne nécessite pas systématiquement de bilan biologique
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, A FAUX : c’est un choc de type distributif B VRAI C FAUX : il associe une bronchoconstriction à une vasodilatation D VRAI INDIPENSABLE E FAUX : le bilan diagnostique confirmant la réaction anaphylactique est à réaliser (Histamine, IgE spécifique, Tryptases)
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix correct,
Quel(s) signe(s) clinique(s) peu(ven)t être retrouvé(s) en cas d’occlusion digestive ? a. majoration des bruits hydro-aériques b. signe du flot c. arrêt des matières et des gaz d. sensation de plénitude gastrique e. vomissements
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix correct, L’occlusion digestive est définie par l’arrêt des matières et des gaz. Les bruits hydro-aériques sont raréfiés, voire absent. La patient peut avoir une sensation de plénitude gastrique, associée à des nausées voire des vomissements. Le signe du flot est un signe en faveur de la présence d’un épanchement intra-abdominal.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect,
Vous recevez aux urgences un patient de 59 ans, BPCO post-tabagique (VEMS de base à 1200 mL), insuffisant cardiaque gauche et diabétique de type 2. Il présente une détresse respiratoire aiguë, amené par le SAMU, sous O2 à 3 L/min. Votre examen clinique retrouve un flapping tremor, une polypnée superficielle avec une difficulté à parler. On ne retrouve pas de retentissement neurologique à savoir pas d'agitation, pas d'obnubilation ni désorientation temporo-spaciale. On ne met pas en évidence de turgescence jugulaire, ni reflux hépato-jugulaire ni de signe de Harzer. Les gaz du sang sont les suivants: - pH: 7.33 - PaO2 55 mmHg - PaCO2 50 mmHg - Bicarbonates 25.5 mmoL/L Quelle est votre attitude thérapeutique ? a. vous augmentez l'oxygénothérapie pour obtenir une saturation minimale de 92% b. vous ne modifiez pas l'oxygénothérapie c. vous appelez le réanimateur de garde pour intuber et ventiler le patient d. vous mettez en place une ventilation non invasive e. vous appliquez un masque à haute concentration à la place de l'oxygénothérapie aux lunettes
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, indication d'une VNI - décompensation respiratoire d'une BPCO - défaillance isolée - en acidose respiratoire
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Concernant l’anesthésie, quelle(s) proposition(s) est(sont) exacte(s) ? a. l´exercice de l´anesthésie est régie en France par un décret b. La consultation pré-anesthésique est obligatoire avant tout acte chirurgical programmé c. pour un acte chirurgical programmé, la consultation pré-anesthésique peut être réalisée quelques heures avant l´anesthésie d. le passage en salle de surveillance post-interventionnelle n´est pas obligatoire après une anesthésie loco-régionale e. L´anesthésie peut être administrée par un médecin non anesthésiste-réanimateur
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, L’exercice de l’anesthésie est régie en France par le décret du 5 décembre 1994 Ce texte décrit très précisément l’ensemble du processus anesthésique de la consultation au réveil de l’anesthésie et précise l’environnement technique et organisationnel nécessaire pour la réalisation de celui-ci. Ainsi, pour tout patient dont l’état nécessite une anesthésie générale ou locorégionale, les établissements de santé doivent assurer les garanties suivantes: - Une consultation pré-anesthésique, lorsqu’il s’agit d’une intervention programmée, - Une visite pré-anesthésique, réalisée quelques heures avant l'anesthésie - Les moyens nécessaires à la réalisation de cette anesthésie, - Une surveillance continue après l’intervention, - Une organisation permettant de faire face à tout moment à une complication liée à l’intervention ou à l’anesthésie effectuée. Le décret rappelle que la consultation est réalisée par un médecin anesthésiste-réanimateur, tout comme l'administration de l'anesthésie lors de l'intervention. Le passage en salle de surveillance post-interventionnelle est obligatoire même en cas d'anesthésie loco-régionale.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Devant une hypercalcémie aigüe maligne, quel(s) est / sont le(s) risque(s) cardiaque(s) ? a. Tachycardie ventriculaire b. Fibrillation ventriculaire c. Infarctus du myocarde d. Asystolie inopinée e. Torsade de pointe
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Cela donne des troubles du rythme et de la conduction : des tachycardie et fibrillation ventriculaires mais les asystolies sont secondaires. L'espace QT est raccourci et non pas allongé.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable,
Lors d'une réaction anaphylactique chez l'enfant, l'adrénaline doit être administrée: a. En intraveineux à la posologie de 0.1 mg/kg b. En intramusculaire à la posologie de 0.1 mg/kg c. En sous cutané à la posologie de 1 mg/kg d. En sous cutané à la posologie de 0.1 mg/kg e. En intramusculaire à la posologie de 0.01 mg/kg
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable, La voie intramusculaire est la mieux tolérée et assure une diffusion rapide dans l'organisme sans nécessité de voie d'abord. La voie sous cutanée n'assure pas un pic plasmatique suffisant pour être efficace. La posologie est à connaître
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Le coma a. peut résulter d'une altération de la vigilance b. peut résulter d'une altération de la conscience c. est urgence diagnostique et thérapeutique d. correspond à un score de Glasgow < 7 e. peut être à l'origine d'un risque d'inhalation
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Le coma correspond à un score de Glasgow < 8. Il existe une baisse du tonus des sphincters de l’œsophage et des muscles des voies-aérodigestives à l'origine d'un risque d'inhalation.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Quelle(s) proposition(s) concernant la prise en charge d'une pneumonie aiguë communautaire grave est (sont) exacte(s) ? a. l'association de cefotaxime et spiramycine est une antibiothérapie acceptable b. l'association amoxicilline + acide clavulanique est une antibiothérapie acceptable c. l'association de ceftriaxone et gentamicine est une antibiothérapie acceptable d. la ciprofloxacine seule est une antibiothérapie acceptable en cas d'allergie aux bêta-lactamines e. l'imipénème est la bêta-lactamine la plus efficace en cas de pneumonie à pneumocoque
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, L'antibiothérapie probabiliste d'une Pneumonie Aiguë Communautaire grave doit couvrir à la fois les pyogènes les plus fréquents dont le pneumocoque et les germes intracellulaires (Légionelle, Mycoplasme, Chlamydia). L'association d'une céphalosporine de 3e génération et d'un macrolide ou d'une fluoroquinolone est donc à privilégier. L'association Amoxicilline + Acide Clavulanique est l'antibiothérapie recommandée en cas d'infection respiratoire haute ou basse sans signe de gravité chez le sujet de plus de 65 ans. L'association Céphalosporine de 3e génération + aminoside est acceptable pour traiter une pneumopathie liée aux soins précoce avec signes de gravité.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Donnez le/les déterminant(s) du débit cardiaque : a. Précharge b. Saturation veineuse en oxygène (SvO2) c. Postcharge d. Inotropisme e. Fréquence cardiaque
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Débit cardiaque = volume d’éjection systolique (volume de sang éjecté lors de chaque systole) X la fréquence cardiaque Ses autres principaux déterminants sont : - Précharge = volume télédiastolique du ventricule gauche. La précharge dépend de la volémie ainsi que du tonus veineux ; - Inotropisme (la contractilité du myocarde) : force de contraction « intrinsèque » du myocarde indépendante des conditions de charge ; - Post-charge : forces s’opposant à l’éjection du ventricule en systole, c’est-à-dire essentiellement la pression systémique pour le ventricule gauche et la pression artérielle pulmonaire pour le ventricule droit. Le débit cardiaque est l’un des déterminants de la SvO2
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Vous revoyez en consultation une patiente âgée de 20 ans, sans antécédent, ayant eu une entorse de la cheville 4 mois auparavant. La patiente de plaint de douleur au repos à type de brûlures, et d’une instabilité articulaire à la marche. Elle s’est traitée par automédication répétée avec différents analgésiques (paracétamol, tramadol, anti-inflammatoires), et s’inquiète d’une certaine gêne dans ses activités professionnelles comme de loisir. Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) vraie(s) ? a. Il s’agit d’une douleur chronique b. l’échelle visuelle analogique (EVA) est suffisante pour évaluer sa douleur c. la stratégie thérapeutique consistera à escalader l’analgésie vers des paliers 3 d. il existe un risque de dépression e. les antidépresseurs pourraient être utilisés à visée antalgique
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Notes pour le cas clinique : Il s’agit typiquement d’une douleur chronique (réponse vraie) : évolution depuis plus de 3 mois, réponse insuffisante au traitement, retentissement dans la vie quotidienne… Référentiel du collège d'anesthésie réanimation (wiki-SiDES), item 131 : Bases neurophysiologiques, mécanismes physiopathologiques d’une douleur aiguë et d’une douleur chronique Définitions … Classification selon le temps On distingue la douleur aiguë qui est le symptôme d'une lésion aiguë, de la douleur chronique, qui est une maladie à part entière (Tableau 1). On parle de douleur chronique, quelles que soient sa topographie et son intensité, lorsqu’elle présente plusieurs des caractéristiques suivantes : - une évolution depuis plus de 3 mois, - la persistance ou récurrence de la douleur, - une réponse insuffisante au traitement, - une altération significative et progressive du fait de la douleur, des capacités fonctionnelles et relationnelles du patient dans ses activités de la vie journalière, au domicile comme à l’école ou au travail. Tableau 1 : Principales différences entre douleurs aiguës et chroniques Caractéristiques de la douleur Aiguë Chronique Finalité Utile, protectrice Inutile, destructrice Signal d’alarme Maladie à part entière Durée Transitoire ou < 3 mois Répétitive ou > 3 mois Evolution Réversible si lésion traitée Persistante, lésions séquellaires ou évolutives Composante affective Anxiété Dépression autoaggravation spontanée Attitude thérapeutique Antalgiques classiques Traitements spécifiques et approche biopsychosociale L’EVA ne suffit pas pour évaluer une douleur chronique (EVA suffit = réponse fausse). Référentiel, Item 131 : Evaluation de la douleur chez l’adulte et la personne âgée ou non communicante Chez l’adulte communicant, l’évaluation de la douleur aiguë se fait à l’aide d’échelles quantitatives d’autoévaluation. Ces échelles dites globales et unidimensionnelles (seule la dimension intensité est cotée) sont simples et rapides. Les plus utilisées, sont l’échelle visuelle analogique (EVA), l’échelle numérique (EN) et l’échelle verbale simple (EVS). … Ces échelles sont insuffisantes pour l’évaluation des douleurs chroniques qui doit prendre en compte non seulement l’intensité de la douleur mais l’ensemble des dimensions de la douleur et son retentissement sur la qualité de vie. Pour cela d’autres échelles, plus complètes sont utilisées pour l’évaluation de la douleur chronique. Parmi les plus utilisées, le McGill Pain Questionnaire (MPQ) ou sa version française, le questionnaire de douleur de Saint Antoine (QDSA) qui explore à la fois l’intensité mais aussi les composantes sensori-discriminative et émotionnelle de la douleur. … En plus des échelles de la douleur, le bilan et le suivi d’une douleur chronique doivent être complétés par l’évaluation du retentissement de la douleur sur la qualité de vie, la recherche des traits d’anxiété, de dépression et de catastrophisme à l’aide de questionnaires adaptés. La recherche d’une composante neuropathique à la douleur est essentielle. Ceci s’applique aussi bien aux douleurs aiguës qu’aux douleurs chroniques, même s’il est plus rare que les douleurs aiguës soient neuropathiques. La symptomatologie de la douleur neuropathique associe deux composantes, spontanée et provoquée. La composante spontanée peut être une brûlure, une sensation de froid douloureux ou une décharge électrique. La composante provoquée peut être une hyperalgésie (au chaud, au froid ou à la piqûre) ou une allodynie statique (à la pression) ou dynamique (au frottement cutané). Ces deux composantes spontanée et provoquée peuvent être associées à des sensations anormales non douloureuses comme des paresthésies (picotements, fourmillements, engourdissements, démangeaisons) ou à un déficit sensitif (hypoesthésie, anesthésie). Risque de dépression, antidépresseurs utiles à visée analgésiques = réponses vraies. Il existe un risque de dépression associée (cf supra), mais les anti-dépresseurs sont également utiles à visée analgésiques dans ce contexte (cf infra). Référentiel, Item 132 : Thérapeutiques antalgiques médicamenteuses et non médicamenteuses 2.2 Thérapeutiques médicamenteuses utilisées dans les douleurs neuropathiques 2.2.2 Antidépresseurs Les antidépresseurs (essentiellement tricycliques ou les inhibiteurs de recapture de la sérotonine et de la norépinephrine) sont utilisés pour traiter les douleurs neuropathiques, mais aussi pour traiter la fibromyalgie et les lombalgies chroniques. Ils sont administrés dans ce cas à des doses plus faibles que celles à visée antidépressive. Les doses sont augmentées progressivement jusqu'à obtenir l'effet recherché. Comme pour les anticonvulsivants, l’efficacité analgésique maximale s’installe en plusieurs jours. Augmenter l’analgésie vers un palier 3 = réponse fausse. Tableau 1 (supra) Attitude thérapeutique Douleur aiguë -> Antalgiques classiques Douleur chronique -> Traitements spécifiques et approche biopsychosociale NB : les analgésiques classiques sont assez souvent utilisés en pratique pour traiter une douleur chronique, mais en association avec des traitements spécifiques (anticonvulsivants, antidépresseurs, thérapeutiques non médicamenteuses…). D’autre part, les paliers 3 (morphiniques majeurs) sont déconseillés car associés à un risque de sensibilisation (hyperalgésie induite par les morphiniques, source d’aggravation de la douleur neuropathique). Référentiel, Item 132 2.1.2.2 Effets secondaires des morphiniques L'hyperalgésie induite par les opioïdes est un état de sensibilisation à la douleur (sensibilisation nociceptive). Ainsi, un patient recevant des morphiniques pour traiter sa douleur devient encore plus sensible aux stimuli douloureux, et parfois ressent même de la douleur en réponse à certains stimuli non douloureux (allodynie). Pour les curieux : Le tramadol, en revanche, du fait de son action d’inhibition de recapture de la sérotonine (associée à un effet analgésique sur les récepteurs opioïdes), pourrait avoir un intérêt dans les douleurs neuropathiques.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect,
Concernant l’exacerbation aiguë de BPCO, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont) exacte(s) ? a. La somnolence est un signe de gravité b. L’insuffisance cardiaque gauche n’est jamais à l’origine de celle-ci c. L’infection bronchique est le facteur déclenchant le plus fréquent d. L’objectif de saturation pulsée en oxygène est entre 95 et 100% e. La corticothérapie est systématique
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect, A VRAI B FAUX : il s’agit d’une étiologie fréquente de décompensation de BPCO C VRAI D FAUX INACCEPTABLE : l’objectif de saturation est plus bas (entre 88 et 94% en fonction des patients E FAUX la corticothérapie n’est plus recommandée de façon systématique en particulier dans les étiologies infectieuses
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct,
Vous êtes médecin d’une équipe SMUR et vous intervenez au domicile d’une femme de 59 ans pour la prise en charge d’un coma avec forte suspicion d’intoxication polymédicamenteuse. A côté d’elle, plusieurs boîtes de médicaments sont retrouvées. Vous estimez que la patiente a pu ingérer : 20 comprimés d’amitriptyline (LAROXYL) 25mg, 60 comprimés de bromazépam 1,5mg, et 30 comprimés de rispéridone (RISPERDAL) 4mg. Son score de Glasgow est à 7 : Y1/V2/M4. Parmi les propositions suivantes concernant ce cas, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? a. La patiente a un mouvement de retrait lors de la stimulation douloureuse b. La patiente localise de façon appropriée la stimulation douloureuse c. La réalisation d’une glycémie capillaire n’est pas nécessaire d. L’administration de flumazénil (ANEXATE) doit être systématique e. La protection des voies aériennes par intubation orotrachéale doit être entreprise dès le pré-hospitalier
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct, Une réponse de la composante motrice du score de Glasgow à 4 indique un mouvement de retrait lors de la stimulation douloureuse. Devant la prise d’antidépresseur tricyclique, il y a un risque de crise convulsive lors de l’administration de flumazénil.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Quel(s) élément(s) de l’examen clinique oriente(nt) vers une intoxication aux inhibiteurs de la recapture de sérotonine ? a. Myosis b. Agitation c. Sécheresse des muqueuses d. Myoclonies e. Hyperthermie
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (IRS) sont devenus la seconde cause d’intoxication médicamenteuse volontaire après les benzodiazépines. Une intoxication aux IRS doit être évoquée devant un coma agité, des sueurs, une hyper-réflexie, des myoclonies, des convulsions et une hyperthermie.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix correct,
De garde aux urgences, vous recevez un patient de 19 ans adressé pour un syndrome fébrile évoluant depuis 24 heures. Les paramètres vitaux sont les suivants : pression artérielle à 95/34 mmHg, fréquence cardiaque à 115/min et saturation pulsée en oxygène à 95% en air ambiant. Le score de Glasgow est à 13/15 et la nuque raide. Votre examen clinique identifie les lésions suivantes (photo). A propos de votre prise en charge initiale, quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) exacte(s) ? ? a. La réalisation d’un scanner cérébral sans injection doit nécessairement précéder la réalisation de la ponction lombaire b. La mise en place d’un isolement respiratoire est indiquée c. L'administration intraveineuse de 2 grammes de céphalosporine de 3ème génération doit être réalisée après la ponction lombaire d. La céfotaxime et la ceftriaxone sont utilisables indifféremment e. Le réanimateur de garde doit être contacté
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix correct, La constatation d’un purpura fébrile doit faire évoquer le diagnostic de purpura fulminans, d’autant plus qu’il existe ici des signes de choc. Ce dernier justifie l’administration immédiate d’une Céphalosporine de 3ème génération sans attendre les résultats d’examens complémentaires en dehors de la réalisation d’une paire d’hémoculture si possible sans retarder l'administration de l'antibiothérapie. L’appel du réanimateur est indispensable devant les éléments de gravité.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Parmi les signes suivants, lequel (ou lesquels) est (ou sont) retrouvé(s) en cas d’intoxication aux benzodiazépines ? a. Un coma hypotonique hyporéflexique b. une mydriase aréflexique c. Une hypersudation d. Une bradypnée marquée e. Un allongement du QT sur l’ECG
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Pas de toxicité cardiaque, pas de mydriase aréflexique; pas de dépression respiratoire centrale (FR normale)
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Concernant les pneumopathies aigues communautaires (PAC), quelle(s) proposition(s) est(sont) vraie(s) ? a. un aspect radiologique de pneumopathie franche lobaire aigue est évocateur de pneumopathie à pneumocoque b. les germes les plus fréquemment retrouvés chez les patients ambulatoires ayant une pneumopathie aigue sont Streptococcus pneumoniae et Legionnella pneumophila c. en cas de pneumopathie aigue communautaire sévère chez un patient jeune sans comorbidités, l’antibiothérapie de première intention comporte une céphalosporine de 3ème génération associée à un macrolide d. les pneumopathies grippales peuvent se surinfecter à staphylocoque e. l’absence d’image radiologique compatible, en présence d’un tableau clinique évocateur et d’un foyer de crépitants à l’auscultation élimine le diagnostic de pneumopathie
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Vrai Faux : les germes les plus fréquemment retrouvés sont : Streptococcus pneumoniae, Mycoplasma pneumoniae et Haemophilus Influenzae Vrai : une pneumopathie aigue communautaire sévère justifie d’une bi-antibiothérapie de première intention (élargissement du spectre), qui sera réévaluée en fonction des résultats bactériologiques. Vrai : le tableau clinique justifie alors de la mise en place d’une antibiothérapie. Faux : on peut observer un retard radiologique et la radio peut être normale à la phase aigüe de l’infection.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
A propos de l'Augmentin qui associe de l'amoxicilline à de l'acide clavulanique. Quelle(s) sont la ou les propositions exactes? a. L'Augmentin est plus actif sur le pneumocoque que l'amoxicilline seule. b. L'acide clavulanique inhibe essentiellement des pénicillinases. c. L'acide clavulanique inhibe essentiellement des céphalosporinases. d. L'Augmentin est moins actif sur le pneumocoque que l'amoxicilline seule. e. L'élimination de l'amoxicilline est essentiellement urinaire.
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Le mecanisme de résistance du pneumocoque aux bêtalactamines est une modification de la cible concernant les protéines de liaison aux pénicillines et non pas la sécrétion de bêtalactamases (propositions A et C fausses). L'acide clavulanique inhibe essentellement des pénicillinases. Dans ses conditions l'augmentin n'est pas actif sur toutes les sources Escherichia coli car non actif sur les germes secrétant une céphalosporinase.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Monsieur Sylvestre a malencontreusement chuté le 31 décembre à domicile, ce qui a nécessité une ostéosynthèse de l’avant-bras. Il consulte le 15 mars car une douleur persistante à type de brûlure l’empêche toujours de reprendre son travail. Ceci le rend d’humeur triste. Le moindre contact avec la manche de sa chemise est douloureux. L’orthopédiste affirme que la consolidation évolue sans complication. Quelle(s) est(sont) la(les) caractéristique(s) applicable(s) à cette douleur ? a. subaiguë b. Chronique c. neuropathique d. allodynique e. Paresthésique
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Référentiel du collège d'anesthésie réanimation (wiki-SiDES), item 131 : Bases neurophysiologiques, mécanismes physiopathologiques d’une douleur aiguë et d’une douleur chronique Définitions … Classification selon le temps On distingue la douleur aiguë qui est le symptôme d'une lésion aiguë, de la douleur chronique, qui est une maladie à part entière… On parle de douleur chronique, quelles que soient sa topographie et son intensité, lorsqu’elle présente plusieurs des caractéristiques suivantes : - une évolution depuis plus de 3 mois, - la persistance ou récurrence de la douleur, - une réponse insuffisante au traitement, - une altération significative et progressive du fait de la douleur, des capacités fonctionnelles et relationnelles du patient dans ses activités de la vie journalière, au domicile comme à l’école ou au travail. Douleurs neuropathiques Elles sont secondaires à des lésions nerveuses, et sont souvent chroniques. Les douleurs neuropathiques sont des douleurs liées à l'atteinte lésionnelle du système nerveux, périphérique ou central. … La recherche dune composante neuropathique à la douleur est essentielle. Ceci s’applique aussi bien aux douleurs aiguës qu’aux douleurs chroniques, même s’il est plus rare que les douleurs aiguës soient neuropathiques. La symptomatologie de la douleur neuropathique associe deux composantes, spontanée et provoquée. La composante spontanée peut être une brûlure, une sensation de froid douloureux ou une décharge électrique. La composante provoquée peut être une hyperalgésie (au chaud, au froid ou à la piqûre) ou une allodynie statique (à la pression) ou dynamique (au frottement cutané). Ces deux composantes spontanée et provoquée peuvent être associées à des sensations anormales non douloureuses comme des paresthésies (picotements, fourmillements, engourdissements, démangeaisons) ou à un déficit sensitif (hypoesthésie, anesthésie).
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
A propos d' Escherichia coli, quelles sont la ou les proposition(s) exacte(s)? a. Escherichia coli est un bacille gram -. b. Escherichia coli est un bacille gram +. c. Escherichia coli est un cocci gram +. d. 'Escherichia coli est un cocci gram -. e. Le principal mécanisme de résistance d 'Escherichia coli aux bêta-lactamines est la secrétion de bêta-lactamases.
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Escherichia coli est bien sur un bacille gram - qui est le germe le plus fréquemment en cause dans les infections urinaires, péritoniales et hépato-biliaires. Le principal mécanisme de résistance d'Escherichia coli aux bêta-lactamines est la secrétion de bêta-lactamases permettant de comprendre que l'amoxicilline n'est pas toujours active sur Escherichia coli. Il s'agit d'une sécretion, soit de pénicillinases soit de céphalosporinases permettant de comprendre que l'association amoxicilline acide clavulanique n'est pas toujours active sur Escherichia coli. Les C3G qui sont peu hydrolisés par les céphalosporinases secrétés par Escherichia coli ont une très bonne activité sur ce germe.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Un patient de 42 ans consulte aux urgences pour douleurs abdominales d’apparition brutale et vomissements fécaloïdes évoluant depuis 6 heures. Ses antécédents médicaux sont une obésité modérée, une hypertension artérielle, une hépatite A guérie et une appendicetomie. La pression artérielle est de 135 / 75 mmHg, la fréquence cardiaque 78 /min, l’abdomen est distendu sans contracture, l’examen neurologique et respiratoire est normal. Quels signes cliniques définissent le syndrome occlusif ? (une ou plusieurs réponses exactes) a. Météorisme abdominal b. Contracture abdominale c. Vomissements d. Abolition de la matité pré hépatique e. Arrêt des matières et des gaz
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Le diagnostic clinique d’occlusion intestinale repose sur l’association de 4 signes : douleur abdominale, arrêt des matières et des gaz, nausées ou vomissements, météorisme abdominal. Le signe le plus spécifique est l’arrêt du transit et notamment des gaz. Le transit des selles peut être temporairement conservé sous forme de diarrhée due à la vidange passive du segment situé en aval de l’obstruction. Les vomissements peuvent également être tardifs en cas d’obstacle bas et progressif. Le météorisme peut être minime en cas d’occlusion haute
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Après avoir identifié un arrêt cardio-circulatoire, vous devez : a. Alerter le centre 18 b. Débuter une réanimation cardiopulmonaire avec 2 secouristes c. Débuter une ventilation quel que soit le moyen d. Faire un massage cardiaque externe d’environ 100 à 120 compressions/minutes e. Exercer une dépression thoracique d’environ 5 cm lors de chaque compression
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Le 15 est le numéro à appeler, une régulation sera faite avec guidage des gestes de secours si nécessaire. La ventilation n'est pas nécessaire au cours d'une RCP de base, le MCE est primordial et peut être réalisé par un seul secouriste.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Alors que vous êtes en vacances en famille, on vous appelle car votre tante vient de faire un malaise avec perte de connaissance après avoir été piquée par une guêpe. Vous la rejoignez immédiatement et vous la trouvez allongée au sol en décubitus dorsal, elle est somnolente mais répond à vos questions et ordres simples. Vous ne trouvez pas de pouls radial mais le pouls fémoral est présent et rapide. La respiration est sifflante. Quel est le grade du choc anaphylactique ? a. Grade 1 b. Grade 2 c. Grade 3 d. Grade 4 e. Grade 5
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Devant l'existence d'une conscience et d'une respiration, les grades 4 et 5 sont impossibles. Le malaise avec perte de connaissance témoigne d'un collapsus et l'absence de pouls radial témoigne d'une hypotension sévère avec un pouls rapide = tachycardie, et une respiration sifflante = bronchospasme, il s'agit donc d'un grade 3.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Quel(s) est(sont) le(s) traitement(s) de première intention d'une urticaire aiguë isolée? a. corticothérapie générale b. dermocorticoïdes c. antihistaminiques d. corticoïdes inhalés e. adrénaline
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, L'urticaire aigue est due à une dégranulation des mastocytes avec libération principalement d'histamine mais aussi de leucotriènes et de prostaglandines. Les antihistaminiques sont le traitement de première intention.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Devant une hypercalcémie, quels examens devez vous impérativement demander les examens suivants. a. Un dosage de la procalcitonine b. Une électrophorèse des protides sanguins c. Un dosage de la parathormone (PTH) d. Un dosage de la 1-25 (OH)-vitamine D e. Un scanner thoraco-abdomino-pelvien
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, La procalcitonine n'a rien à voir avec la calcémie. Le scanner n'est pas un examen d'orientation et à ce stade n'aurait aucune indication. Si le diagnostic étiologique s'orientait vers une pathologie néoplasique, alors il serait indiqué.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Un patient est hospitalisé pour une hémoptysie de faible abondance, votre bilan paraclinique comporte: a. une radiographie pulmonaire b. une fibroscopie bronchique c. une scintigraphie ventilation-perfusion d. un scanner thoracique e. une arteriographie bronchique
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Le bilan paraclinique d'une hémoptysie doit confirmer l'hémoptysie et la localiser (RP, fibroscopie bronchique, TDM). L'arteriographie n'a sa place que dans le cadre thérapeutique (embolisation d'artère bronchique pour stopper le saignement). La scintigraphie n'a aucune place dans cette pathologie.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable,
Vous prenez en charge un patient pour un sepsis d’origine urinaire. Malgré le remplissage vasculaire bien conduit par cristalloïdes, la pression artérielle systolique/diastolique est à 80/30 mmHg et la fréquence cardiaque à 120 battements par minute ; il persiste des marbrures des genoux. Quel(s) est (sont) le(s) traitement(s) à débuter pour corriger l’insuffisance circulatoire ? a. Colloïdes b. Hémisuccinate d’hydrocortisone c. Dopamine d. Dobutamine e. Noradrénaline
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable, Le traitement de première intention de l’hypotension artérielle dans le sepsis repose sur le remplissage vasculaire par des cristalloïdes. En cas d’échec d’un remplissage vasculaire bien conduit, de la noradrénaline doit être administrée. L’hémisuccinate d’hydrocortisone ne doit être associé à la noradrénaline qu’en cas de choc réfractaire.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Concernant les conséquences hémodynamiques de l’embolie pulmonaire massive quelles sont les réponses exactes (une ou plusieurs réponses) ? a. une diminution de la post charge ventriculaire droite b. une augmentation de la post charge ventriculaire gauche c. une diminution de la pré charge ventriculaire gauche d. une diminution du débit cardiaque e. une dysfonction diastolique ventriculaire gauche
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Question qui semble dure mais en fait qui est très simple si l’on est conscient que l’EP augmente la postcharge VD, et donc diminue la quantité de sang qui va aller dans le VG. Comme le VD va se gonfler du fait de l’augmentation de la postcharge VD, il va appuyer sur le VG et donc va entrainer une dysfonction diastolique et un trouble de la relaxation : le VG va moins bien se remplir. Au maximum cela peut entrainer une adiastolie aigue et aboutir au désamorçage de la pompe
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Parmi les signes suivants, lequel(lesquels) est(sont) compatible(s) avec un surdosage en opiacés? a. mydriase b. bradypnée c. agitation d. hypertonie extra-pyramidale e. somnolence
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Le surdosage par opioïdes est caractérisé principalement par une somnolence croissante. Celle-ci s’accompagne d’une insuffisance respiratoire caractérisée par une bradypnée par augmentation du temps de pause expiratoire (risque d’apnée). Le traitement de la dépression respiratoire sévère (fréquence respiratoire inférieure à 8 par minute environ) est assuré principalement par l’arrêt de l’opioïde, la stimulation du malade, une oxygénothérapie, l’injection de naloxone. Les signes d’imprégnation qui se majorent en cas de surdosage sont: -Myosis bilatéral, lorsqu’il est très serré (punctiforme) et aréactif ; il doit faire rechercher un trouble de la vigilance et de la fréquence respiratoire. -Myoclonies importantes (qui sont un signe d’imprégnation pas toujours présent, mais qui doivent attirer l’attention lorsqu’elles sont associées à un trouble de la vigilance). -Disparition d’une angoisse ou d’une agitation précédemment connue
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Quels critères permettent de distinguer une crise d'asthme sévère ? a. Murmure vésiculaire diminué ou absent b. Marche difficile c. Débit expiratoire de pointe ≤ 50 % d. Saturation en O2 à 91 % e. Présence de sibilants marqués
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Les signes de gravité d'une crise d'asthme sont: Sibilants rares MV diminué ou absent FR > 30/min si âge > 5 ans FR > 40/min si âge de 2 à 5 ans DR franche + cyanose Activité impossible Troubles de l’élocution sat(O2) ≤ 90 % Chute des PAS et PAD DEP ≤ 50 % Faible réponse aux β2
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
A propos du mode d'action des antibiotiques. Les antibiotiques entravent la croissance bactérienne en agissant sur des cibles vitales. Quel(s) sont le ou les antibiotiques qui agissent sur la paroi bactérienne? a. Glycopeptides b. Cefotaxime c. Aminosides d. Phénicolés e. Amoxicilline
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Les bêtalactamines ( cefotaxime, amoxicilline) et les glycopeptides agissent sur la paroi bactérienne. Les bêtalactamines entravent la formation de la paroi bactérienne en se fixant sur des enzymes indispensables à la synthèse du peptidoglycane appelé proétine de liaison à la péniciline (PLP). Les phénicolés et les aminosides agissent sur le système nécessaire à la synthèse des protéines.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Concernant un tableau de détresse respiratoire aigüe, quelle(s) est (sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ? a. La cyanose est un signe d’hypercapnie b. L’asterixis est un signe d’hypercapnie c. Une respiration paradoxale se caractérise par une dépression inspiratoire du creux épigastrique d. La présence d’un stridor évoque est un obstacle des voies aériennes supérieures e. Une désaturation inférieure à 90% de SpO2 est nécessaire au diagnostic de détresse respiratoire aiguë
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Commentaire : collège de de médecine intensive et réanimation : La cyanose est un signe d’hypoxémie. Une SpO2 < 90% oriente vers une insuffisance respiratoire aiguë dans l’attente des résultats des gaz du sang. Elle peut être normale dans la DRA.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Devant une dyspnée aigue, quelle(s) proposition(s) est(sont) vraie(s) ? a. l'existence de sibilants à l'auscultation est pathognomonique d'une crise d'asthme b. une orthopnée est pathognomonique d’un œdème pulmonaire cardiogénique c. la cyanose peut manquer en cas d’anémie concomitante d. une abolition du murmure vésiculaire unilatéral est pathognomonique de pneumothorax e. la vasoconstriction cutanée est pathognomonique de l’hypercapnie
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Faux : on peut retrouver des sibilants dans des contextes de décompensation de BPCO, en cas d’œdème pulmonaire cardiogénique, en cas d’inhalation de corps étranger… Faux : l’orthopnée est un critère de gravité d’une dyspnée mais n’oriente pas de l’étiologie, on peut retrouver une orthopnée dans un asthme aigu grave, une décompensation de BPCO, une pneumopathie grave etc… Vrai : il faut atteindre une quantité d'hémoglobine désoxygénée de 5 g/dl, ce qui fait que les patients anémiques ne développent une cyanose qu'en cas d'hypoxémie sévère Faux : ce n’est pas le seul diagnostic à évoquer (pleurésie, atélectasie complète par exemple) mais une abolition unilatérale du murmure vésiculaire reste très évocatrice de pneumothorax. Faux : La vasoconstriction cutanée peut être un signe de choc.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
M OH, 45 ans est transféré du service d'accueil des urgences dans votre service pour pancréatite aigue d’origine éthylique. Il s’agit du premier épisode de ce type. La douleur a débuté il y a 24 heures, associée à des vomissements. M OH n’a pas d’antécédent, excepté un éthylisme chronique (80g/j). Le bilan biologique est le suivant : Na : 148 mmol/l Leucocytes : 13 Giga/l K: 2,5 mmol/l Hémoglobine : 15 g/dl Urée : 20 mmol/l Hématocrite : 55% Créatinine : 134 µmol/l Plaquettes : 223 Giga/l Protidémie : 80 g/l TP : 100% Parmi les affirmations suivantes, laquelle (lesquelles) est(sont) juste(s) ? a. l'insuffisance rénale aigue observée est probablement de cause organique b. le patient présente une déshydratation exclusivement intracellulaire c. le patient présente une déshydratation globale d. l’hémoconcentration est un signe de déshydratation intracellulaire e. l’hypokaliémie est secondaire à l’insuffisance rénale aigue
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, le patient présente un tableau de deshydratation globale associant une deshydrattaion intracellulaire (hypernatrémie Na>145 mmol/L) à une déshydratation extracellulaire (hyperprotidémie, hémoconcentration avec élévation de l’hématocrite et de l’hémoglobine, insuffisance rénale d’allure fonctionnelle sur urée/créatinine élevé).
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Un patient de 62 ans sans antécédent notable est admis au bloc opératoire pour une colectomie droite coelio-assistée programmée sous anesthésie générale. Quelle(s) proposition(s) concernant cette anesthésie générale est (sont) exacte(s) ? a. l'induction de l'anesthésie générale associera un hypnotique et un curare dépolarisant (sucinylcholine) b. l'induction de l'anesthésie générale associera un hypnotique et un curare non dépolarisant (type atracurium ou rocuronium) c. l'induction de l'anesthésie générale associera un hypnotique, de la morphine et un curare non dépolarisant (type atracurium ou rocuronium) d. l'induction de l'anesthésie générale associera un hypnotique, un dérivé opïode synthétique (type sufentanil) et un curare non dépolarisant (type atracurium ou rocuronium) e. en fin d'intervention il est possible d'antagoniser l'action des curares par de la néostigmine ou du sugammadex en fonction de la molécule utilisée
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, L'induction d'une anesthésie générale programmée d'un patient à jeun sans facteur de risque d'estomac plein associe : un hypnotique (le plus souvent du propofol), un analgésique morphinique de synthèse (type sufentanil, rémifentanyl, etc.) et un curare non dépolarisant en l'absence d'allergie, ayant pour rôle de faciliter l'intubation (type atracurium, rocuronium, etc.). La morphine n'a pas d'effet antalgique suffisamment puissant pour être utilisé en per-opératoire, tout en restant un antalgique majeur de la période postopératoire. L'association hypnotique + curare dépolarisant, permettant un délai avant installation de l'anesthésie et une durée de l'anesthésie plus brefs, est utilisé pour l'induction en séquence rapide dans les situations de patients non à jeun (chirurgie en urgence, patient avec troubles de la vidange gastrique comme chez le diabétique évolué, intubation en réanimation) ou dans les situations d'intubation difficile prévisible. L’action des curares peut être antagonisée en fin d’intervention par la neostigmine, qui inhibe l’action des cholinestérases au niveau de la plaque motrice et augmente ainsi la concentration d’acétylcholine qui entre en compétition avec le curare. Le rocuronium et le vecuronium peuvent être antagonisés de façon spécifique par encapsulation dans une molécule de gamma-cyclodextrine : le sugammadex. Cette antagonisation spécifique permet de lever rapidement la curarisation à tout moment, sans être dépendant du délai écoulé depuis l’administration du curare et sans attendre une décurarisation partielle comme c’est le cas avec la néostigmine.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
De quel(s) paramètre(s) dépend(ent) le transport artériel en oxygène en situation physiologique ? a. Le débit cardiaque b. Le taux d'hémoglobine c. La saturation arterielle en oxygène d. La consommation en oxygène e. La fraction d'extraction tissulaire en oxygène
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Le transport artériel en oxygène (TaO2) se définit comme le produit du contenu artériel en oxygène (CaO2) et du débit cardiaque (DC). En négligeant l’oxygène dissous dans le plasma, le contenu artériel en oxygène peut être approximé par la formule suivante : CaO2 = 1,34 x [Hb] x SaO2 où [Hb] correspond à la concentration plasmatique en hémoglobine et SaO2 à la saturation artérielle en oxygène. En situation physiologique, la consommation d’oxygène(VO2) est indépendante du TaO2. Lors de la survenue d’un état de choc, des mécanismes compensateurs visent à préserver les apports tissulaires en oxygène, en augmentant le TaO2 (augmentation du débit cardiaque) et/ou en augmentant l’extraction périphérique de l’oxygène (ERO2). Ces mécanismes compensateurs passent par une vasoconstriction périphérique (aboutissant à une redistribution des débits sanguins régionaux vers les territoires myocardique et cérébral, au détriment de la perfusion des territoires splanchniques, rénaux et musculo-cutanés) et un maintien de la volémie efficace. Ces mécanismes adaptatifs font intervenir trois systèmes : le système nerveux sympathique (vasoconstriction artérielle et veineuse) et les deux systèmes neuro-hormonaux visant à maintenir une volémie efficace (système rénine-angiotensine-aldostérone, vasopressine). Lorsque ces mécanismes adaptatifs sont dépassés, le TaO2 diminue jusqu’au seuil critique (TaO2 critique, correspondant à une ERO2 critique) à partir duquel la VO2 devient linéairement dépendante de la TaO2.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Parmi ces outils d’évaluation de la douleur, le(les)quel(s) est(sont) des échelles d’auto-évaluation recommandées pour la mesure de l’intensité d’une douleur aiguë ? a. questionnaire de Saint Antoine b. échelle visuelle algologique c. échelle visuelle analogique d. échelle numérique 0-10 e. échelle comportementale de la douleur
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Référentiel, Item 131 : Chez l’adulte communicant, l’évaluation de la douleur aiguë se fait à l’aide d’échelles quantitatives d’autoévaluation. Ces échelles dites globales et unidimensionnelles (seule la dimension intensité est cotée) sont simples et rapides. Les plus utilisées, sont l’échelle visuelle analogique (EVA), l’échelle numérique (EN) et l’échelle verbale simple (EVS). L’EVA utilise une règle graduée de 0 (pas de douleur) à 100 (douleur maximale imaginable). Le patient déplace un curseur sur une ligne entre ces deux extrêmes, le chiffre correspondant est lu sur le verso de la règle. L’EN cote la douleur de 0 (pas de douleur) à 10 (douleur maximale imaginable) et l’EVS cote la douleur en 5 catégories : 0 (pas de douleur), 1 (faible), 2 (modérée), 3 (intense), 4 (très intense). Ces échelles sont insuffisantes pour l’évaluation des douleurs chroniques qui doit prendre en compte non seulement l’intensité de la douleur mais l’ensemble des dimensions de la douleur et son retentissement sur la qualité de vie. Pour cela d’autres échelles, plus complètes sont utilisées pour l’évaluation de la douleur chronique. Parmi les plus utilisées, le McGill Pain Questionnaire (MPQ) ou sa version française, le questionnaire de douleur de Saint Antoine (QDSA) qui explore à la fois l’intensité mais aussi les composantes sensori-discriminative et émotionnelle de la douleur. NB : les échelles comportementales sont utilisées chez les patients non communicant (petit enfant, personne âgée ayant des troubles cognitifs, patients sédaté ou confus en réanimation)
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Quelles caractéristiques biologiques vous orientent vers une insuffisance rénale aigue d’origine fonctionnelle ? a. un taux de protides sanguins diminué b. une natriurèse à 40 mEq/L c. un rapport urée urinaire/urée plasmatique à 2 d. un rapport natriurèse / kaliurèse inférieur à 1 e. un rapport créatinine urinaire/créatinine plasmatique à 40
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Faux : la protidémie est élevée en cas d’insuffisance rénale aigue fonctionnelle Faux : La natriurèse est inférieure à 20 mEq/L en cas d’insuffisance rénale aigue fonctionnelle Faux : Urée U/urée P >8 Vrai Vrai : Le rapport Créatinine urinaire/Créatinine plasmatique est supérieur à 20 en cas d’insuffisance rénale aigue fonctionnelle
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Au cours de l’arrêt cardio-respiratoire de l’enfant a. La cause principale est d’origine cardiaque b. le rythme de la RCP de base est de 15 compressions pour 2 insufflations c. L’adrénaline ne doit jamais être injectée par voie intra-osseuse d. L’adrénaline ne doit jamais être injectée par voie intra-veineuse e. La posologie de l’adrénaline est de 10 mcg/kg soit 0,1 mL/kg d’une solution à 1:10000
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, La principale cause d'arrêt cardiaque chez l'enfant est d'origine respiratoire. Le cathéter intra-osseux est considéré comme une voie centrale, il est donc possible d'y injecter tous les traitements. La RCP de base est de 15 compressions pour 2 insufflations.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Concernant les complications d’un coma suivant une intoxication poly-médicamenteuse (benzodiazépines et neuroleptiques), laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont) exacte(s) ? a. La rhabdomyolyse ne survient que s’il y a une station au sol de plus de 6 heures b. Une hémolyse mécanique survient dans les 48 heures c. Un allongement du QT-corrigé doit être recherché d. Une pneumopathie d’inhalation peut entraîner une hypoxémie profonde dès la prise en charge pré-hospitalière e. Le traitement de la rhabdomyolyse repose initialement sur une hydratation abondante
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Lors d’une intoxication avec coma, la rhabdomyolyse peut être très précoce et nécessite un traitement spécifique.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Vous êtes médecin aux Urgences. Un patient de 50 ans vous est amené par le SMUR pour détresse respiratoire aiguë. Il a pour principaux antécédents une HTA, un surpoids (IMC 28kg/m2), et une dyslipidémie. Il existe un tabagisme sevré à 25 PA. Le patient présente depuis 72h une fièvre à 39°C et une toux productive avec des expectorations verdâtres. A son arrivée, les constantes sont les suivantes: TA 95/40 mmHg, SpO2 92% sous 4L/min d'oxygène, FR 30/min, FC 110/min, T° 39,5°C. L'examen clinique trouve un herpès labial, un foyer de crépitants de la base droite et un discret tirage sus-sternal. Un remplissage vasculaire par cristalloïdes est en cours. Vous suspectez une pneumopathie sévère du lobe inférieur droit. Quel examen demandez-vous en première intention pour le confirmer ? a. Une endoscopie bronchique b. Une radiographie thoracique c. Un angio-scanner thoracique d. Un scanner thoracique sans injection e. Une IRM thoracique
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, L'examen de première intention devant une pneumopathie aiguë même sévère reste la radiographie thoracique.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Parmi les items suivants, le(s)quel(s) entre(n)t dans la quotation du score d'APGAR ? a. fréquence cardiaque b. saturation c. tonus musculaire d. ouverture des yeux e. réactivité à la stimulation
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Le score d'APGAR permet d'évaluer l'état de l'enfant à la naissance. Il est quoté chez tous les nouveau-nés. Il est calculé à 1,5 et 10 minutes de vie. Chez le nouveau-né normal il doit être supérieur à 7/10 à M1. Il se quote sur 5 items avec des score allant de 3 à 10/10 (0,1 ou 2 points par items)
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, F: Choix correct, G: Choix incorrect,
Devant un patient présentant un coma non traumatique, quels sont vos premiers gestes cliniques et diagnostique? a. Libération des voies aériennes b. Glycémie capillaire c. Massage cardiaque externe d. Evaluation de l'environnement e. Test diagnostique au sucre per os f. Examen oculaire g. Bilan traumatique
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, F: Choix correct, G: Choix incorrect, Il est indispensable d’évaluer l’état de conscience du patient, recherche une cause curable au coma, protéger le patient L’évaluation de l’environnement permettra une orientation diagnostique ( intoxication au CO, IMV (boite de médicament….) mais aussi une protection des intervenants
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Les brûlures de la face : a. Constituent un facteur de gravité b. Peuvent entrainer des difficultés respiratoires c. Nécessitent une hospitalisation d. Sont toujours causées par des liquides chauds e. Sont toujours accompagnées de lésions ophtalmologiques
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Les brûlures de la face sont graves car l’œdème peut entrainer des difficultés respiratoires. Elles peuvent s’accompagner dans certains cas de lésions ophtalmologiques ou de lésions de la cavité buccale.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Dans quelle(s) pathologie(s) peut-on observer un syndrome méningé ? a. Hydrocéphalie non communicante b. Hydrocéphalie communicante c. Accident vasculaire ischémique sylvien gauche d. Méningite à méningocoque e. Hémorragie sous-arachnoïdienne
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, les deux étiologies à evoquer devant un syndrome méningé sont : - l'hémorragie sous-arachnoidienne en association avec une céphalée brutale - la méningite en association à un syndrome fébrile
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Quel(s) prélèvement(s) de choix allez-vous prescrire pour porter le diagnostic de certitude de pneumocystose ? a. le lavage broncho-alvéolaire b. la ponction lombaire c. la coproculture d. l'examen cyto-bactériologique des urines e. le grattage cutané
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Le diagnostic se porte sur l'observation directe des formes trophozoïtes ou kystiques, vues dans les alvéoles pulmonaires. Le meilleur moyen pour les observer consiste à réaliser un lavage broncho-alvéolaire (LBA) guidé par endoscopie bronchique. Le liquide récolté est ensuite traité et coloré en laboratoire. La PCR (=recherche d'ADN fongique) sur le LBA est également contributive. La pneumocystose est une infection fongique pulmonaire aéroportée à transmission inter-humaine. Elle est responsable de pneumopathie interstitielle bilatérale, à prédominance périhilaire (cf. photo ci-dessous). Sur l'imagerie tomodensitométrique, des infiltrats diffus en verre dépoli sont visibles.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Un homme de 65 ans présente un arrêt cardiaque devant des témoins dans une gare. A l’arrivée de l’équipe médicale du SAMU 10 minutes plus tard, il a bénéficié d’un massage cardiaque et de 4 chocs électriques externes délivrés par un défibrillateur semi‑automatique ; le rythme cardiaque est toujours une fibrillation ventriculaire. Parmi les éléments suivants de prise en charge, le(s)quel(s) est (sont) recommandé(s) lors de la réanimation spécialisée ? a. intubation oro-trachéale b. thrombolyse intra-veineuse c. injection de 1 µg d’adrénaline d. nouveau choc électrique externe e. injection de 300 mg d’amiodarone
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Les grands éléments de la réanimation cardio-pulmonaire spécialisée comprennent la ventilation mécanique invasive (et donc l’intubation trachéale), la défibrillation, et le recours si indiqué à 2 drogues dont il faut connaître les posologies : l’adrénaline à la dose de 1 mg toutes les 3 à 5 minutes et l’amiodarone à la dose de 300 mg.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Concernant la dyspnée laryngée, quelle(s) est sont) la (les) proposition(s) exacte(s) parmi les suivantes ? a. L’auscultation retrouve des sibilants localisés b. Il faut mettre le patient en décubitus dorsal c. Elle peut s’accompagner d’un stridor d. Elle est le plus souvent asymptomatique e. Elle nécessite une prise en charge en urgence
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, A – L’auscultation retrouve des sibilants localisés FAUX la dyspnée laryngée donne un stridor ou cornage. On peut trouver des sibilants en cas d’obstacle intra-bronchique ce qui n’est pas le cas ici. En pratique, il pourrait à la rigueur exister des sibilants diffus mais jamais localisés. B – Il faut mettre le patient en décubitus dorsal FAUX INACCEPTABLE risque d’asphyxie aigue et d’arrêt respiratoire, position assise indispensable C – Elle peut s’accompagner d’un stridor VRAI le stridor ou cornage est un bruit rauque produit par le passage de l’air dans le rétrécissement laryngé D – Elle est le plus souvent asymptomatique FAUX la dyspnée laryngée à une présentation clinique très bruyante en raison de sa localisation E – Elle nécessite une prise en charge en urgence VRAI elle nécessite une prise en charge en urgence et en milieu spécialisé
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Quelles sont les causes réversibles d'arrêt cardio-respiratoire ? a. Hypothermie b. Hyperthermie c. Tamponnade d. Dyskaliémie e. Intoxication
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Les causes réversibles d'arrêt cardiaques sont citées ci-dessous. L'hyperthermie n'en fait pas partie 4 « H » : Hypoxie, Hypovolémie, Hypo-/hyperkaliémie, Hypothermie ; 4 « T » : Toxiques, pneumoThorax suffocant, Tamponnade, Thrombose (pulmonaire, coronaire).
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct et indispensable,
Parmi les propositions suivantes, la(les)quelle(s) doit(doivent) vous faire réaliser une imagerie avant la ponction lombaire ? a. La présence de ce signe : b. la prise d’acétylsalicylate de lysine (Kardegic©) 75 mg la veille au soir c. la présence d'un déficit sensitivo-moteur du membre supérieur droit d. une crise comitiale partielle simple e. un score de Glasgow évalué à 10
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct et indispensable, La ponction lombaire est l'élément clef du diagnostic d'un syndrome méningé fébrile et il existe de rares contre-indications à sa réalisation qui se résument en : -> Troubles de la vigilance et / ou signes neurologiques focaux faisant craindre d'une aggravation post PL -> Choc septique motivant une antibiothérapie urgente après expansion volémique et hémocultures La prise d'anticoagulants ou en cas de trouble connu de l'hémostase impose une correction avant la réalisation du geste. La prise d'antiagrégants plaquettaires ne contre-indique pas la réalisation d'une ponction lombaire dans ce contexte. la présence d'un purpura fébrile est une indication à l'antibiothérapie immédiate mettant au second plan la réalisation de la ponction lombaire
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A: Choix correct, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect et inacceptable,
Vous êtes appelé aux urgences pour évaluer une femme de 76 ans admise il y a 7h pour confusion. Elle est apyrétique, la vigilance est modérément altérée avec un score de Glasgow à 13. L’infirmière a surveillé les constantes cardio-respiratoires depuis l’admission, celles-ci sont sans particularités. Parmi les propositions suivantes concernant ce cas, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? a. Le tableau de confusion peut être expliqué par une rétention aiguë d’urines b. La tomodensitométrie cérébrale doit être systématique c. La réalisation d’un ionogramme sanguin doit être systématique d. Le tableau clinique peut être une confusion post critique e. Les psychotropes sédatifs permettront de soulager la patiente et doivent être administrés
A: Choix correct, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect et inacceptable, La réalisation d’une imagerie cérébrale n’est pas systématique devant une confusion chez un sujet âgé. Un signe de focalisation, un traumatisme crânien, une thrombopénie peuvent être des arguments pour rechercher une lésion à l’imagerie.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Parmi les germes listés ci-dessous, lequel(lesquels) est(sont) fréquemment isolé(s) au cours des péritonites communautaires ? a. Enterococcus faecalis b. Escherichia coli c. Staphylococcus aureus d. Pseudomonas aeruginosa e. Bacteroides fragilis
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Staphylococcus spp et Pseudomonas aeruginosa sont des germes potentiellement retrouvés en cas de péritonite post-opératoire
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Dans la fibrillation auriculaire : a. l’amiodarone est l’antiarythmique à privilégier en première intention chez un patient sans antécédents thyroïdiens, qui présente une FA paroxystique b. la découverte d’une FA impose systématiquement une anticoagulation c. a partir de 50 ans, homme et femme présente les mêmes risque de complications thrombo-embolique d. la perte de poids peut favoriser le contrôle du rythme cardiaque e. le score de Genève permet de définir les patients à haut risque d’évènements thrombo-emboliques
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, dans les nouvelles recommandations de l’ESC, recul de l’amiodarone. Une FA chez un sujet jeune, sans facteur de risque thromboembolique n’impose pas une décoagulation (score CHADSVASc). Les femmes sont plus a risque embolique, d’autant plus si elles sont âgées. Eh oui, la lutte contre l’obésité permet de gagner sur bien des tableaux ! attention, score de Genève ds proba prétest pr l’EP !
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable,
Dans les malaises/syncopes a. une exploration biologique doit être systématique b. un ECG 18 dérivation doit être systématique c. une syncope sans prodrome est pathognomonique d’une cause cardiaque d. un ECG normal permet d’écarter une étiologie cardiaque au malaise e. un massage du sinus carotidien est recommandé au-delà de 40 ans lorsque l’examen et l’anamnèse ne permet pas de trouver une explication claire au malaise
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable, un ECG normal n'écarte malheureusement pas une cardiopathie. Exemple du Brugada, où des anomalie peuvent être intermittentes. PAS de biologie systématique. LA syncope a l'emporte pièce est évocatrice, mais ne signe pas de façon certaine une étiologie cardiaque
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Concernant l'arrêt cardio-respiratoire, quelle(s) la (les) proposition(s) exacte(s)? a. Le délai de mise en route des mesures de réanimation détermine le pronostic à distance de l'arrêt cardiaque b. L'adrénaline est habituellement utilisée à dose de 1microgramme toutes les 4 minutes, par voie intraveineuse ou intratrachéale c. l'amiodarone peut être utilisée en cas d'asystolie réfractaire au choc électrique externe d. un "low flow" supérieur à 20 minutes est associé à un mauvais pronostic e. le temps de massage cardiaque jusqu'à récupération d'une hémodynamique convenable définit le temps de "low flow"
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, le délai de mise en route des mesures de réa durant l'ACR détermine le pronostic immédiat, intermédiaire et à distance de l'ACR.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Devant une bourse rouge et douloureuse évoluant depuis 48h chez un garçon de 12 ans, les différents diagnostics à évoquer sont: a. Hydrocèle vaginale b. Kyste du cordon spermatique c. Prostatite d. Orchi-epididymite e. Torsion du cordon spermatique
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, seules les réponses validées peuvent correspondre à une atteinte avec inflammation clinique.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Un patient de 22 ans est admis aux urgence pour acido-cétose diabétique. Vous venez de recevoir les résultats du bilan biologique que vous avez prescrit. Le pH est à 7.16. La PAO2 est à 90 mmHg. La réserve alcaline est à 15 mmoL/l. La natrémie est à 135 mmoL/l. La kaliémie est à 4 mmoL/l. La chlorémie est à 105mmoL/l. La glycémie est à 45 mmoL/l. La créatininémie est normale.Quelles sont la ou les propositions exactes? a. il existe une acidose métabolique avec un trou anionique élevé normochlorémique b. il existe une acidose métabolique avec un trou anionique normal hyperchlorémique c. La natrémie corrigée est à 147 mmol/L d. le trou anionique est à 16 e. La PCO2 est probablement élevée
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Au cours de l' ACD, l'acidose est métabolique (RA et PCO2 diminuées ) avec un trou anionique élevé mais normochlorémique La formule du trou anionique est TA = (NA+ + K+) - (RA + CL-) soit dans ce cas clinique un TA 19. La valeur normale du TA est de 12 à 16 La natrémie corrigée est à 147 mmol/L selon la formule de Katz = natrémie mesurée + 0.3 x (glycémie mesurée - 5)).
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Vous voyez aux urgences une patiente âgée de 20 ans, sans antécédent, consultant pour une entorse qui lui fait mal. Elle décrit précisément sa douleur comme étant localisée à la malléole externe gauche, présente au repos et aggravée au mouvement et à la palpation, à type de lancements. Elle souhaite être soulagée. Quelle(s) est(sont) les propositions vraie(s) ? a. vous administrez du paracétamol b. vous administrez du tramadol c. vous administrez du protoxyde d’azote d. vous utilisez une échelle visuelle analogique (EVA) e. vous utilisez le questionnaire de la douleur de Saint Antoine
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, Question majeure de la médecine en général : la douleur, symptôme majeur de la médecine, mais subjectif par essence. La HAS ne retient comme évaluation valide de la douleur aiguë en ville, et à l’hôpital, que la mesure de son intensité par le patient à l’aide d’échelles validées dites d’auto-évaluation. Il y en a 3 : l’EVA (horizontale ou mieux encore : verticale, l’intensité de la douleur se mesure en mm de 0 à 100, ou en cm de 0 à 10 : 27 mm = 2.7 cm), l’échelle numérique (pouvez vous donner un chiffre entre 0 et 10 ? (et non 1 à 10, 0 étant l’absence complète douleur --"c'est le principe du zéro"--, 10 la douleur maximale que vous puissiez imaginer ; support visuel possible également), et l’échelle verbale simple (usuellement en 5 descripteurs, ne doit surtout pas être simplifiée par la question simple « avez-vous mal ? »). L’Echelle numérique est aussi valide, voir plus valide, que l’EVA car l’EVA peut-être difficile à réaliser par le patient en cas de faiblesse musculaire ou de troubles visuels. L’échelle numérique est donc tout à fait recommandée, comme l’EVA. Nota Bene : une évaluation de la douleur validée par la HAS comprend l'évaluation initiale de la douleur (à la consultation, lors de l'admission dans le service) plus impérativement : la réévaluation de la douleur après traitement analgésique en cas de douleur d'intensité modérée à sévère à l'évaluation initiale. Le résultat de ces mesures de la douleur doit être tracé dans le dossier. Les dossiers sont audités régulièrement par tirage au sort pour évaluation des 4 critères IPAQSS (Indicateurs Pour l’Amélioration de la Qualité et de la Sécurité des Soins) : 1- la tenue du dossier patient se décline en 4 indicateurs : La tenue du dossier patient, Le délai d’envoi du courrier de fin d’hospitalisation, Le dépistage des troubles nutritionnels, La traçabilité de l’évaluation de la douleur. Référentiel anesthésie réanimation, Item 131 : Chez l’adulte communicant, l’évaluation de la douleur aiguë se fait à l’aide d’échelles quantitatives d’autoévaluation. Ces échelles dites globales et unidimensionnelles (seule la dimension intensité est cotée) sont simples et rapides. Les plus utilisées, sont l’échelle visuelle analogique (EVA), l’échelle numérique (EN) et l’échelle verbale simple (EVS). L’EVA utilise une règle graduée de 0 (pas de douleur) à 100 (douleur maximale imaginable). Le patient déplace un curseur sur une ligne entre ces deux extrêmes, le chiffre correspondant est lu sur le verso de la règle. L’EN cote la douleur de 0 (pas de douleur) à 10 (douleur maximale imaginable) et l’EVS cote la douleur en 5 catégories : 0 (pas de douleur), 1 (faible), 2 (modérée), 3 (intense), 4 (très intense). Ces échelles sont insuffisantes pour l’évaluation des douleurs chroniques qui doit prendre en compte non seulement l’intensité de la douleur mais l’ensemble des dimensions de la douleur et son retentissement sur la qualité de vie. Pour cela d’autres échelles, plus complètes sont utilisées pour l’évaluation de la douleur chronique. Parmi les plus utilisées, le McGill Pain Questionnaire (MPQ) ou sa version française, le questionnaire de douleur de Saint Antoine (QDSA) qui explore à la fois l’intensité mais aussi les composantes sensori-discriminative et émotionnelle de la douleur. Référentiel anesthésie réanimation, Item 132 : L'OMS a établi en 1986 un modèle conceptuel en 3 paliers pour guider le traitement de la douleur. Il est basé sur une évaluation de l'intensité de la douleur. Aujourd'hui, il y a un consensus mondial qui favorise son utilisation. Selon la sévérité de la douleur, il faut commencer sa prise en charge au palier correspondant : - pour une douleur faible (1 à 3/10 sur échelle numérique de 0 à 10), commencer au palier I. - pour une douleur modérée (4 à 6/10), commencer au palier II. - pour une douleur sévère (7 à 10/10), commencer au palier III.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Quel(s) antalgique(s) peut(peuvent) être prescrit(s) dans le traitement d’une gonalgie mécanique sans fièvre évaluée par une EVA à 6/10 chez un patient sans antécédent ? a. paracétamol b. anti-inflammatoire non stéroïdien c. tramadol d. paracétamol codéiné e. oxycodone à libération prolongée
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Il s'agit d'une douleur modérée à intense, il convient de prescire du paracétamol à dose efficace plus ou moins associé associé un antalgique de palier II tel que le tramadol ou la codeine.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Un patient de 61 ans se présente aux urgences pour hématémèse évoluant depuis 2 heures. L'examen clinique trouve une pression artérielle à 92/61 mmHg (pression artérielle moyenne, 71 mmHg), la fréquence cardiaque à 115 bpm, la saturation périphérique à 95%, la température à 37°C. Il n'y a pas de marbrures. Le patient ne décrit pas de douleur abdominale actuellement ni au cours des semaines précédentes. Il existe une hépatomégalie à bord ferme et des angiomes stellaires. L'hémoglobine, évaluée par une méthode sur sang capillaire, est de 9.2 g/dl. Quelles affirmations sont exactes ? a. l'origine la plus plausible de cette hématémèse est un ulcère gastrique ou duodénal b. il faut demander un groupe sanguin et une recherche d'agglutinines irrégulières c. il faut transfuser le patient immédiatement avec des concentrés érythrocytaires O rhésus négatif d. il faut débuter un remplissage vasculaire e. il faut doser le Taux de Prothrombine et le facteur V
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, L'objectif tensionnel est une pression artérielle moyenne de 70 mmHg. Pour le taux d'hémoglobine, l'objectif est entre 7 et 8 g/dl.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Un patient de 45 ans alcoolique chronique est adressé aux urgences pour des douleurs abdominales intenses associés à des vomissements. Le patient est glasgow 13. Ses constantes sont TAS 9/4, pouls 130/min, température à 38, 4°C, saturation à 90% en air. L’examen clinique retrouve une diminution du murmure vésiculaire en base gauche avec une polypnée à 30/min, l’abdomen est souple mais douloureux dans son ensemble. Sa biologie retrouve : Na : 137 mmol/l K : 5,6 mmol/l, Urée 10 mmol/l ; créat 173 micromol/l ; HCO3-21mmol/l ; ASAT 35 UI/l ; ALAT 40 UI/l ; PAL : 70UI/l ; GGT : 75UI/l ; Lipase : 380 UI/l, pH 7,29 PaO2 66mmHg,PaCO2 47 mmHg, glycémie : 12 mmol/l A quel diagnostic pensez vous en priorité ? a. Insuffisance surrénalienne aigue b. Pyelonéphrite aigue obstructive c. Pancréatite aigue grave d. Pneumopathie bactérienne e. Angiocholite
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Il s’agit ici d’une pancréatite aigue grave probablement alcoolique chez un patient non sevré. Il existe une augmentation de la lipase à plus de 3 fois la normale. Dans les PA graves il existe une dissémination des enzymes pancréatiques dans la circulation systémique et des cytokines pro-inflammatoires secondaire au syndrome inflammatoire de réponse systémique (SIRS) qui sont à l’origine de la formation de microthrombi disséminés, d’une augmentation de la perméabilité vasculaire et d’une toxicité cellulaire directe. Ces phénomènes expliquent les dysfonctions d’organes observées à la phase initiale qui sont : - Hémodynamique : Choc distributif non septique - Respiratoire: Syndrome de détresse respiratoire aigue SDRA œdème lésionnel par augmentation de la perméabilité de la membrane alvéolo-interstitielle secondaire à la synthèse en grande quantité de cytokines pro- inflammatoires. Epanchement pleural gauche, parfois bilatéral : réactionnel à la pancréatite aiguë ou fistule pancréatico- pleurale. - Rénales : insuffisance rénale aiguë (20% des cas), surtout fonctionnel multifactorielle (hypovolémie vraie induite par la création d’un 3ème secteur et/ou par des vomissements importants associés, choc distributif). - D’autres complications peuvent être présentes comme hématologiques (thrombopénies…) et digestives L’insuffisance surrénalienne est moins probable. A EVOQUER sur MANIFESTATIONS DIGESTIVES (anorexie, douleurs abdominales diffuses parfois pseudochirurgicales, nausées, vomissements, diarrhées) et NEUROPSYCHIQUES (céphalées, prostration, asthénie intense, confusion, agitation, crises convulsives secondaires à l’hypoglycémie, voire coma). Une HYPERTHERMIE survenant en dehors de tout contexte infectieux est observée dans plus de 50 % des cas. Sur le plan biologique : HYPONATREMIE, NATRIURESE ELEVEE (> 20 mmol/L), une HYPERKALIEMIE (avec kaliurèse basse et acidose métabolique), HEMOCONCENTRATION (hyperprotidémie, hématocrite élevée), une insuffisance rénale fonctionnelle, une HYPOGLYCEMIE.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix correct,
Alors que vous êtes en vacances en famille, on vous appelle car votre tante vient de faire un malaise avec perte de connaissance après avoir été piquée par une guêpe. Vous la rejoignez immédiatement et vous la trouvez allongée au sol en décubitus dorsal, elle est somnolente mais répond à vos questions et ordres simples. Vous ne trouvez pas de pouls radial mais le pouls fémoral est présent et rapide. La respiration est sifflante et il existe un œdème laryngé et de l'ensemble de la face avec des plaques érythémateuses diffuses. Le SMUR arrive sur place. Quel(s) est/sont le(s) élément(s) de la prise en charge respiratoire ? a. Salbutamol inhalé b. Salbutamol intraveineux c. Corticoïde per os d. Corticoïde intraveineux e. Oxygénothérapie
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix correct, La patiente présente un bronchospasme et un œdème laryngé. Dans ce contexte, du salbutamol est nécessaire d'abord par voie inhalée et par voie IV si forme résistante. Dans ce contexte à haut risque d'hypoxie une oxygénothérapie doit être SYSTEMATIQUE. Les corticoïdes PO sont INNACCEPTABLES dans ce contexte ou la déglutition est risquée voire impossible ! Ils doivent donc être faits par voie IV.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Vous recevez en réanimation une patiente de 25 ans pour un asthme aigue grave (AAG). Elle a comme seul antécédent un asthme sans traitement de fond et sans suivi médical. Quel(s) est/sont le(s)facteur(s) de gravité d’un AAG parmi les propositions suivantes : a. Hypocapnie b. Fréquence cardiaque >120 battements/min c. Débit expiratoire de pointe (DEP) <30% de la théorique d. Fréquence respiratoire <15/min e. Troubles de conscience
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, La normo/hypercapnie sont des signes de gravité car signe l’épuisement respiratoire contrairement à l’hypocapnie. La fréquence respiratoire < 15/min chez un patient en DRA signe l’épuisement respiratoire et est donc un facteur de gravité
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Un patient est admis aux Urgences avec une polypnée et une hyperthermie. Ses constantes sont: TA 90/42mmHg, Pouls 95bpm, Spo2 90% sous 2L/min d'O2 Sa gazométrie sous oxygène est la suivante: pH 7.23 PaCO2 30mmHg PaO2 60mmHg HCO3- 18mmol/L Lactates 4.5mmol/L a. Il existe une alcalose respiratoire compensée b. Il existe une acidose métabolique non compensée c. Il existe une acidose respiratoire non compensée d. Cette gazométrie est compatible avec une décompensation aiguë de BPCO e. Cette gazométrie est compatible avec un état de choc septique
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Réponse : Le pH est <7.38 donc il existe une acidose. HCO3- bas et lactates élevés en faveur d'une origine métabolique. La PaCO2 est basse en lien avec une tentative de compensation respiratoire qui est insuffisante pour corriger le pH. La PaO2 est abaissée = hypoxémie, origine a détermiber (pneumopathie avec shunt etc...) L'acidose métabolique aiguë avec hyperlactatémie est effectivement compatible avec un état de choc septique (à intégrer dans le contexte fièvre, hypotension...). Peut également être vue dans les acidocétoses diabétiques avec ou sans point d'appel septique. Ne correspond pas à une décompensation de BPCO ou l'on s'attendrait plutôt à avoir une hypoventilation alvéolaire aiguë avec acidose respiratoire non compensée (pH bas mais PaCO2 élevée).
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Vous voyez aux urgences une patiente âgée de 20 ans, sans antécédent, consultant pour une entorse. L’intensité de sa douleur est de 3 sur l’échelle numérique 0-10. Quelle(s) analgésie(s) peut(peuvent) lui être proposée(s) ? a. application d’une poche de froid b. paracétamol c. tramadol d. combinaison paracétamol-tramadol e. morphine
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Notes pour le cas clinique : Il s’agira d’une situation que vous rencontrerez tous les jours, quelque soit votre spécialité, voir à la maison :) Référentiel du collège d'anesthésie réanimation (wiki-SiDES), item 132 / 2. Les points clefs à retenir Les médicaments utilisés pour traiter la douleur nociceptive sont classés en trois paliers par l'organisation mondiale de la santé (OMS). Les médicaments antalgiques (ou analgésiques) 2.1 Classification selon l'Organisation Mondiale de la Santé (Tableau 1) L'OMS a établi en 1986 un modèle conceptuel en 3 paliers pour guider le traitement de la douleur. Il est basé sur une évaluation de l'intensité de la douleur. Aujourd'hui, il y a un consensus mondial qui favorise son utilisation. Selon la sévérité de la douleur, il faut commencer sa prise en charge au palier correspondant : - pour une douleur faible (1 à 3/10 sur échelle numérique de 0 à 10), commencer au palier I. - pour une douleur modérée (4 à 6/10), commencer au palier II. - pour une douleur sévère (7 à 10/10), commencer au palier III. Pour comprendre la QI : Réponse vraie = « paracétamol » (voir le tableau 1 du référentiel, disponible sur wikiSiDES et sur l’ENT de la Fac, rubrique anesthésiologie réanimation médecine intensive), pour la classification des analgésiques selon les paliers de l’OMS. Réponses « tramadol, paracétamol+tramadol, morphine » fausses : ces analgésiques médicamenteux ont une balance bénéfices/risques en faveur des risques : nausées vomissements par exemple le tramadol (vrai aussi pour le nefopam, palier I car non morphinique, mais efficace comme un palier 2 au minimum, voir un palier 3, à réserver pour les douleurs modérées à sévères). L’utilisation d’un AINS aurait été possible dans cette question : palier 1, pas de contre-indication (jeune âge, pas d’antécédent notamment rénal, gastrique…), analgésique très efficace en traumatologie. Réponse « application de froid » vraie : la médecine occidentale « allopathique » néglige souvent les thérapeutiques non médicamenteuses qui sont souvent efficaces et dépourvue d’effets secondaires, lorsque l’indication est bien posée. Enfin, n’oubliez pas d’associer les thérapeutiques analgésiques pour optimiser les effets recherchés (potentialisation de l’analgésie) et diminuer leurs effets secondaires (moindre posologie). Les principales thérapeutiques antalgiques non médicamenteuses 3.2 Approches non interventionnelles agissant directement sur la lésion douloureuse, ou indirectement par une modulation des voies de la douleur acupuncture kinésithérapie, ergothérapie chiropraxie, ostéopathie neurostimulation électrique transcutanée (TENS) applications thermiques (chaud, froid) Référentiel du collège d'anesthésie réanimation (wiki-SiDES), item 132 / 2. Les points clefs à retenir Les thérapeutiques non médicamenteuses, seules ou dans le cadre d'une analgésie multimodale en association avec les thérapeutiques médicamenteuses, peuvent diminuer l’intensité d’une douleur aigue ou chronique. … L'approche multimodale du traitement de la douleur, utilise une combinaison de plusieurs médicaments et/ou de thérapeutiques non médicamenteuses atteignant différentes cibles antalgiques. Elle permettrait une amélioration de l'analgésie ainsi qu'une diminution des effets secondaires via une diminution des doses de chaque médicament.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Comment analysez-vous la gazométrie artérielle suivante : pH = 7,22 ; PaCO2= 38 mmHg ; PaO2 = 96 mmHg ; HCO3- = 15 mmol/L ? a. acidose respiratoire b. acidose métabolique c. alcalose respiratoire d. alcalose métabolique e. acidose mixte
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Acidémie car pH < 7,38. Origine métabolique car HCO3- < 24 mmol/l et normocapnie (PaCO2 normale entre 38 et 42 mmHg).
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Quel sera le premier signe de gravité apparaissant lors d'une hémorragie digestive ? a. Augmentation de fréquence cardiaque b. Baisse de l'hémoglobine c. Baisse de la pression artérielle d. Baisse du taux de plaquettes e. Perturbation du bilan de coagulation
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, La tachycardie est le signe le plus précoce. Savoir reconnaître au plus tôt la gravité (et donc prendre en charge au plus vite) a un impact pronostic majeur.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Vous souhaitez prescrire une analgésie multimodale en post-opératoire d'une chirurgie abdominale chez une patiente de 56 ans. A propos de l'analgésie multi-modale post-opératoire, diriez-vous : a. qu'elle ne doit pas associer ensemble des antalgiques de mêmes paliers OMS b. qu'elle peut utiliser un placebo c. qu'elle peut permettre de limiter les effets secondaires des différents antalgiques employés d. qu'elle est à réserver au douleurs neuropathiques e. qu'elle peut intégrer de l’acupuncture ou de la chiropraxie
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, L'approche multimodale du traitement de la douleur, utilise une combinaison de plusieurs médicaments et/ou de thérapeutiques non médicamenteuses atteignant différentes cibles antalgiques. Elle permet une amélioration de l'analgésie ainsi qu'une diminution des effets secondaires via une diminution des doses de chaque médicament. Le choix du traitement utilisé dépend de la cause et du type de la douleur. Les thérapeutiques non médicamenteuses peuvent comprendre l'acupuncture, la kinésithérapie, l'ergothérapie, la chiropraxie ou l'ostéopathie. Les douleurs neuropathiques ou nociceptives sont accessibles à l'approche multimodale. Références: HAS. Douleur chronique : reconnaître le syndrome douloureux chronique, l'évaluer et orienter le patient - Recommandations. 2008
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Quelle(s) proposition(s) concernant la cyanose est (sont) exacte(s) ? a. elle constitue un signe clinique de gravité d'une insuffisance respiratoire aiguë b. elle ne s’efface pas à la vitropression c. elle correspond à une coloration bleuté de la peau et des muqueuses d. elle est défini biologiquement par la présence de plus de 5 g/dL d'hémoglobine désoxygénée e. elle peut être d'origine centrale ou périphérique
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, La cyanose correspond à la présence de plus de 5 g/dL d'hémoglobine désoxygénée, se traduisant au niveau des téguments par une coloration bleutée. Elle peut avoir des causes centrales (défaut de saturation de l'hémoglobine au niveau de l'échangeur pulmonaire) ou périphériques (défaut circulatoire et/ou augmentation de l'extraction en O2 des tissus périphériques). La cyanose est un signe d'hypoxémie, constituant un gravité de gravité d'une insuffisance respiratoire aiguë.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Vous recevez au déchocage un patient de 49 ans, dépressif, bronchitique chronique sans oxygénothérapie au long cours, qui vient de faire une tentative de suicide en sautant du septième étage. Le SAMU a retrouvé le patient glasgow 10 (E2 M5 V3) ayant vomit plusieurs fois avant leur arrivée, avec une hypotension à 70/40 mmHg, une tachycardie à 120 bpm et une saturation en air ambiant à 92%. Après optimisation par remplissage vasculaire (1500 ml de cristalloide) et mise sous amine vasopressive (noradrénaline) le patient garde les mêmes constantes hémodynamiques, hormis une saturation à 100% sous 3l/min d’oxygène aux lunettes. L’examen clinique était peu contributif pour localiser une douleur mais ne retrouvait pas de point d’appel évident de lésion osseuse et retrouvait uniquement des plaies de scalp ayant fortement imbibé les pansements de type « pansements américains ». Quels examens d’imagerie réalisez-vous en premier lors de son arrivée au déchocage ? a. un scanner corps entier sans injection de produit de contraste devant le risque d’insuffisance rénal aigu du au choc b. Un scanner corps entier avec injection de produit de contraste pour voir l’étendu des lésions et notamment s’il n’existe pas de lésion vasculaire c. Une radiographie de bassin associée à une radiographie thoracique de face et à une échographie de type FAST (Focused Assessment with Sonography for Trauma) d. Une échographie de type FAST (Focused Assessment with Sonography for Trauma) seule compte tenu des points d’appel cliniques e. Une radiographie de bassin thoracique de face et à une échographie de type FAST (Focused Assessment with Sonography for Trauma) compte tenu de l’amélioration sous oxygénothérapie de la saturation.
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Il est indispensable de réaliser les examens d’imagerie les plus rapides et les plus faciles d’accès nous permettant de savoir s’il existe un geste urgent à réaliser (tamponnade gazeuse, liquidienne…)et/ou d’orienter au plus vite le patient au bon endroit (bloc opératoire, embolisation…). Le scanner ne répond pas à ces critères et ne s’envisage que si le patient est stable ou stabilisé et ne s'envisage qu'injecté pour voir les lésions vasculaires et les tronc supra aortiques, le gold standard actuel est la réalisation devant un patient instable d’une radiographie de face thoracique et du bassin associé à une FAST echographie (permettant de voir les épanchements abdominaux, pleuraux, péricardique, les pneumothorax et de réaliser un doppler transcranien).
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Concernant la résistance bactérienne aux antibiotiques, quelles sont la ou les propositions exactes ? a. Les céphalosporines de 3ème génération sont actives sur listéria monocytogenes b. Les céphalosporines de 3ème génération sont actives sur la entérocoques c. Les glycopeptides n'ont pas d'activité sur les bactéries Gram négatifs d. Escherichia Coli est résistant à l'Amoxicilline dans un pourcentage > à 20 e. Tous les staphylocoques sont sensibles aux pénicillines M.
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Il existe une résistance naturelle de listéria monocytogenes et des entérocoques aux céphalosporines de 3ème génération. Les glycopeptides n'ont pas d'activité sur les bactéries Gram négatifs car celles-ci sont entourées d’une membrane externe qui ne permet pas le passage des glycopeptides qui son des grosses molécules Il existe une résistance acquise d’ E. coli à l’amoxicilline ( production de bêtalctamases ) importante ( > 20 % ) Il existe une résistance acquise des staphylocoques aux Pénicillines M ( modification de la cible ) La résistance naturelle est présente chez toutes les bactéries d'un même genre ou d'une même espèce. La résistance acquise est présente chez des souches d'une espèce naturellement sensible à l'antibiotique, mais qui ont acquis des mécaniques de résistance à cet antibiotique.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Un patient de 40 ans est hospitalisé pour choc hémorragique sur rupture de varices œsophagiennes. Il présente des troubles de la conscience. Les constantes sont une pression artérielle à 80/55 mmHg, une FC à 140 bpm, une saturation à 94% en air ambiant, un hémocue à 5 g/dl. Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles est (sont) exacte(s) ? a. Avant toute transfusion de plasma frais congelé il faut réaliser un test de Beth Vincent au lit du malade b. La transfusion en urgence vitale peut se réaliser sans contrôle ultime au lit du malade c. Il faut tolérer la tachycardie qui est un mécanisme adaptatif d. Le patient recevra en urgence des culots du groupe AB car ils ne possèdent pas d’anticorps A et B dans la poche e. Tout culot doit être transfusé avec une prescription de diurétique associée afin d’éviter l’OAP de surcharge
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Le test ultime au lit de Beth Vincent du patient est réalisé avant toute transfusion de culot globulaire, même en urgence vitale. Il doit être réalisé un contrôle ultime au lit du patient de concordance entre le dossier de transfusion, les prescriptions et les poches de produit sanguin labile à transfuser. La transfusion en urgence ce fait par des culots du groupe O afin que les hématies n’aient pas d’antigène A ou B potentiellement reconnu par les anticorps de patient.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
A propos des décisions de limitation ou d’arrêt de traitement et de leurs modalités d'application, diriez-vous : a. qu'elles sont encadrées par la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie (loi Léonetti) b. que la décision de limitation est prise par le médecin en charge du patient qui en assume la responsabilité c. que la sédation est autorisée en cas de souffrance physique ou psychologique du malade malgré une prise en charge palliative adaptée d. que les directives anticipées sont légalement valables pour une période de 5 ans e. que la loi du 2 février 2016 (loi Claeys-Leonetti) introduit le droit à sédation profonde et continue
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, La loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie (dite « loi Léonetti ») offre un cadre de réflexion et de décision aux acteurs de santé, elle fixe les conditions de décision de limitation ou d’arrêt de traitement (LAT). Elle donne : • le droit d’interrompre ou de ne pas entreprendre des traitements jugés inutiles, disproportionnés ou n’ayant d’autre effet que le maintien artificiel de la vie. • le devoir de rechercher et de prendre en compte la volonté de la personne de refuser un traitement. • le devoir d’assurer dans tous les cas la continuité des soins et l’accompagnement de la personne. • la possibilité d’utiliser des traitements dans l’intention de soulager la souffrance, même s’ils risquent d’abréger la vie. Dans tous ces cas : le patient ou ses représentants seront informés les décisions seront clairement inscrites dans le dossier médical. La loi distingue deux situations : celle où le malade est capable d’exprimer sa volonté et celle où il n’en est pas capable. Si la procèdure de réflexion sur une doit être collégiale pour un LAT, la décision est prise et assumée par le médecin responsable du patient. Les directives anticipées sont valables 3 ans (renouvelables) après la date de leur rédaction. la loi du 2 février 2016 (loi Claeys-Leonetti) introduit le droit à sédation profonde et continue: • En cas d’affection grave et incurable avec pronostic vital engagé à court terme • Jusqu'au décès: analgésie et arrêt de l'ensemble des traitements de maintien en vie • A la demande du patient: - présente une souffrance réfractaire aux traitements - décision du patient d'arrêter un traitement susceptible d'entraîner une souffrance insupportable • Lorsque le patient ne peut pas exprimer sa volonté et, au titre du refus de l'obstination déraisonnable • Procédure collégiale (conditions remplies) et registre/établissement • Au domicile, dans un EHPAD ou un SSIAD. • Ensemble de la procédure inscrite au dossier médical du patient.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Une thrombopénie induite par héparine est d’autant plus probable que: a. Il existe une thrombopénie inférieure à 50 G/L b. Il existe une complication thrombotique artérielle ou veineuse c. La thrombopénie survient avant le 5 ème jour de traitement d. Elle s’accompagne de signes cliniques d’hémorragie e. Il n’existe pas d’autres causes évidentes à la thrombopénie
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Classiquement elle survient entre 5 et 21 jours. On note une quasi absence de complications hémorragiques mais des complications thrombotiques dans près de 50 % des cas. L’existence d’autres causes de thrombopénie n’exclue pas le diagnostic mais leur absence le renforce.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Une patiente de 20 ans sans antécédent est hospitalisée en réanimation pour un tableau de SDRA en lien avec une grippe sévère ayant débutée 3 jours auparavant et ayant nécessité une intubation endotrachéale aux Urgences La radiographie pulmonaire ci-dessous montre un poumon blanc bilatéral
to Pulmonary Question | PAINE Podcast and Medical Blog Après sédation, curarisation et optimisation de la ventilation mécanique, vous prescrivez un GDS. Le rapport PaO2/FiO2 est à 130 mmHg avec une pression expiratoire positive à +15 mmHg. Les autres valeurs du GDS sont: pH = 7,33, HCO3- = 23 mmol/L, PaCO2 = 53 mmHg Vous ne modifiez pas les paramètres respiratoires du ventilateur pendant 48H La patiente bénéficie de 2 séances de décubitus ventral de 12h. Elle reste stable sur un plan hémodynamique. Elle n'a pas d'insuffisance rénale. Le GDS à H48 montre un rapport PaO2/FiO2 à 155 mmHg et une PaCO2 à 53 mmHg La radiographie pulmonaire reste identique à celle de l' entrée Concernant les valeurs du pH et des HCO3- à H48, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ? a. pH à 7,33 b. pH < 7,33 c. pH > 7,33 d. HCO3- > 23 mmol/L e. HCO3- à 23 mmol/L
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct,
Un patient sans antécédent arrive aux urgences avec un tableau clinique de pneumopathie compliquée d'une hypoxie nécessitant une oxygénothérapie. Parmi les propositions ci dessous, quel's) est/sont le(s) examen(s) à réaliser en première intention ? a. Tomodensitométrie thoracique b. Echographie thoracique c. Lavage broncho-alvéolaire d. Gaz du sang artériel e. Radiographie thoracique
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct, Devant une pneumopathie du sujet non immunodéprimé, il n'y a pas lieu de réaliser un TDM thoracique en première intention, la radiographie et l'echographie thoracique sont suffisantes pour confirmer le diagnostic. Le LBA est à envisager chez le patient immunodéprimé principalement ou en cas d'échec de traitement. Attention il s'agit d'un geste invasif qui peut aggraver l'hypoxie. L'échographie thoracique est importante à la recherche d'un épanchement pleural associé qui nécessiterait une ponction diagnostique afin d'éliminer une pleurésie purulente (traitement chirurgical). Dans le contexte, il est indispensable d'effectuer des gaz du sang artériels pour autentifier l'hypoxie et sa correction par l'oxygénothérapie, rechercher une hypoxie tissulaire (lactates) et éventuellement dépister une hypercapnie.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Parmi les protéines suivantes quelles sont celles dont la concentration sanguine augmente au cours de l’inflammation ? a. Serum amyloid A b. Transthyrétine c. Alpha 2 globulines d. Haptoglobine e. Procalcitonine
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, La production de transthyrétine, fabriquée par le foie, dépend de l'état nutritionnel et de l'inflammation. Comme pour l'albumine, sa concentration sanguine diminue au cours de l'inflammation.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Parmi les symptômes suivants, le(s)quel(s) peut(vent) s'inscrire dans le cadre d'un syndrome sérotoninergique ? a. bradycardie b. myosis c. myoclonies d. hypothermie e. hallucination
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Le syndrome sérotoninergique peut s'observer dans le cadre d'intoxication aiguë, de prise médicamenteuse avec ou sans surdosage et de toxicomanie. Les produits en causes sont les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO), les inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine (ISRS), le lithium, les antidépresseurs tricycliques, l’ecstasy et MDMA. Les tableau clinique associe un cortège de symptomes: -Neurologiques: agitation, une confusion, des hallucinations, des myoclonies, des tremblements, un syndrome pyramidal, des spasmes, des convulsions, un coma. -Nneurovégétatifs: mydriase, sueurs, tachycardie, tachypnée, hyperthermie, frissons, hypotension artérielle, diarrhées, arrêt respiratoire.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct,
Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) contre-indique(nt) une anesthésie loco-régionale (ALR) péri-médullaire ? a. grossesse en cours b. troubles de l’hémostase c. sclérose en plaques d. hypertension intracrânienne e. refus du patient
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct, • la SEP ne contre-indique pas la réalisation d’une ALR péri-médullaire, notamment lors de l’accouchement. • F. Deleu, H. Keita-Meyer. Pathologies neurologiques ou rachidiennes et analgésie/anesthésie obstétricale. Conférences d’actualisation SFAR 2017.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Concernant le syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA), laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont) exacte(s) ? a. La radiographie de thorax montre des opacités alvéolaires bilatérales b. Il est nécessaire d’éliminer un facteur cardiogénique c. La PaCO2 fait partie des critères diagnostique d. le patient présente un SDRA grave si la PaO2 est inférieure à 100 mmHg e. La pneumonie fait partie des étiologies de SDRA
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, A - la radiographie de thorax montre des opacités alvéolaires bilatérales VRAI c’est l’un des critères diagnostique B - Il est nécessaire d’éliminer un facteur cardiogénique VRAI l’OAP doit être recherché et ne doit pas être prédominant pour conclure à un SDRA. Son traitement diffère C – la PaCO2 fait partie des critères diagnostique FAUX D –Le patient présente un SDRA grave si la PaO2 est inférieure à 100 mmHg FAUX c’est le rapport PaO2/FiO2 qui permet le diagnostic du niveau de sévérité. Une PaO2 ne peut pas s’interpréter isolément E – La pneumonie fait partie des étiologies de SDRA VRAI c’est l’une des étiologies les plus fréquentes
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Parmi les termes suivants que vous retrouverez dans la littérature, le ou lesquels correspond(ent) à une dermo-hypodermite bactérienne nécrosante ? a. Gangrène de Fournier b. Cellulite c. Erysipèle d. DHBN e. Abcès sous-cutané
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, L'infection a franchi le fascia séparant le tissu sous-cutané des plans profonds. C'est grave ...
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect,
Concernant le coma, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) : a. Il se définit comme une altération de la vigilance et de la conscience b. Il se définit par un score de Glasgow < 8 c. L’hypocalcémie est le trouble métabolique le plus fréquemment responsable d’un coma d. L’hypoglycémie est le trouble métabolique le plus fréquemment responsable d’un coma e. L’hyponatrémie est le trouble métabolique le plus fréquemment responsable d’un coma
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, L’hypoglycémie est le trouble métabolique le plus fréquemment responsable d’un coma. Tout trouble neurologique dont un coma doit faire réaliser en première intention une glycémie capillaire.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Lors d'une réaction anaphylactique chez l'enfant, l'adrénaline doit être administrée: a. par voie orale b. en intramusculaire c. en sous cutané d. à la posologie de 0.1 mg/kg e. à la posologie de 0.01 mg/kg
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, La voie intramusculaire est la mieux tolérée et assure une diffusion rapide dans l'organisme sans nécessité de voie d'abord. La voie sous cutanée n'assure pas un pic plasmatique suffisant pour être efficace. La posologie est à connaître.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Un patient de 50 ans ayant une cirrhose non alcoolique fait un bilan d’hémostase en préopératoire. Ce bilan retrouve un TCA allongé contrôlé sur deux prélèvements et un TP normal. Quels examens, parmi les propositions suivantes, demandez vous ? a. Recherche de lupus anticoagulant b. Facteurs VIII, IX, XI, XII c. Facteur Willebrand (VWF) antigène d. Facteur Willebrand activité e. Facteurs II, V, VII, X Les dosages de VWF seront faits uniquement si le FVIII est diminué. Le dosage des F II, V, VII, X est inutile car le TP est normal.
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Les dosages de VWF seront faits uniquement si le FVIII est diminué. Le dosage des F II, V, VII, X est inutile car le TP est normal.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Une femme âgée de 45 ans, droitière et présentant comme facteur de risque vasculaire un tabagisme et une contraception orale, est admise en urgence pour des céphalées évoluant depuis 24 heures, précédées par une sensation de paresthésies ascendantes sur le membre supérieur gauche d’une durée de quelques minutes, puis un trouble phasique d’une durée de 5 minutes. Quelles sont les propositions justes a. Il s’agit d’une présentation typique d’accident vasculaire cérébral b. Une imagerie cérébrale en urgence est indiquée c. Vous proposez un traitement antiagrégant dès l’admission avant imagerie d. Vous proposez un traitement antalgique e. Vous pouvez réaliser un ECG
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Il ne s'agit pas d'une AVC typique cliniquement puis ce dernier répond à un déficit soudain, brutal et focal, avec perte d'une fonction neurologique. il existe ici, en plus, une aphasie croisée qui est rare. Aucun traitement antithrombotique ne doit être administré avant une imagerie, cette dernière étant à faire en urgence et pas forcemment dans les 30 minutes. Un ECG peut être réalisé puisqu'il ne retardera pas la réalisation de l'imagerie
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Parmi les propositions suivantes concernant les états de choc, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? a. Le transport veineux en oxygène dépend du débit cardiaque, du taux d’hémoglobine et de la saturation artérielle en oxygène b. L’extraction périphérique en oxygène est un phénomène illimité c. Lors d’un état de choc, la consommation en oxygène devient dépendante du transport artériel en oxygène d. Les marbrures sont dues à une vasoconstriction périphérique qui redirige les débits sanguins vers le cerveau et le cœur e. Il existe trois types de choc : septique, cardiogénique et hypovolémique
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, A FAUX transport artériel B FAUX phénomène saturable avec extraction maximale autour de 80-90% en situation physiologique C VRAI D VRAI E FAUX 4 types de choc = hypovolémique, distributif, obstructif et cardiogénique
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Concernant les mécanismes impliqués dans la survenue d’une hypoxémie, laquelle(lesquelles) des propositions suivantes est (sont) exacte s) ? a. L’hypoventilation alvéolaire est un mécanisme possible d’hypoxémie b. Le SDRA est une cause de réduction de la pression inspirée en oxygène c. L’espace mort est défini par la présence de zones ventilées non perfusées d. Le gradient alvéolo-artériel pour l’oxygène (D(A-a)02) est normal dans le trouble de la diffusion e. L’hypoxémie liée à un shunt droit-gauche vrai se corrige de façon complète en oxygène pur
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, A – l’hypoventilation alvéolaire est un mécanisme possible d’hypoxémie VRAI B – Le SDRA est une cause de réduction de la pression inspirée en oxygène FAUX le SDRA peut être une cause de shunt vrai, d’effet shunt et de trouble de la diffusion mais pas de réduction de la PiO2. Son diagnostic intègre un P/F < 300 mmHg mais le P signifie PaO2 et non PiO2 C – l’espace mort est défini par la présence de zones ventilées non perfusées VRAI cette définition doit être connue de tous, la trachée est un espace mort anatomique D – Le gradient alvéolo-artériel pour l’oxygène (D(A-a)02) est normal dans le trouble de la diffusion FAUX la quantité d’O2 est normale dans l’alvéole (A) mais est diminuée dans l’artériole (a) car la membrane alvéolo-capillaire devient difficile à franchir. La D(A-a)02 est donc augmentée. E – L’hypoxémie liée à un shunt droit-gauche vrai se corrige de façon complète en oxygène pur FAUX la correction ne pourra jamais être complète puisque le sang ne passe pas par le poumon (oxygénateur)
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, F: Choix incorrect, G: Choix incorrect,
Vous prenez en charge aux soins intensifs un patient suspect de myasthénie. Quels sont parmi les énoncés suivants ceux vous orientant vers cette affection ? a. La myasthénie est caractérisée par une fatigabilité musculaire fluctuante b. Le déficit moteur apparaît ou s'aggrave lors de l'effort et s'atténue après une période de repos c. Il existe des signes sensitifs d. Les réflexes ostéotendineux sont anormaux e. Elle peut être responsable d'un ptosis uni- ou bilatéral parfois à bascule f. Il existe une atteinte de la musculature intrinsèque de l'œil g. Il existe une atteinte myocardique
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, F: Choix incorrect, G: Choix incorrect, La myasthénie est caractérisée par une fatigabilité musculaire fluctuante. Le déficit moteur apparaît ou s'aggrave lors de l'effort et s'atténue après une période de repos. Son intensité est variable d'un jour à l'autre et d'un moment à l'autre de la journée, souvent plus marquée le soir. Tous les muscles squelettiques peuvent être touchés. Il n'y a pas d'atteinte myocardique dans la myasthénie. Certaines présentations cliniques peuvent se distinguer : l'association plus fréquente chez le sujet jeune d'une hyperplasie thymique, l'atteinte bulbaire plus fréquemment rencontrée chez le sujet âgé en cas de crise myasthénique… L'asthénie, souvent majeure, est un signe constant. L'atteinte des muscles oculaires peut être responsable d'un ptosis uni- ou bilatéral parfois à bascule et alors très évocateur du diagnostic. La paralysie des muscles oculomoteurs entraîne : diplopie variable, transitoire ou permanente, voire une ophtalmoplégie. Pas d'atteinte de la musculature intrinsèque de l'œil. Aucun signe sensitif et les réflexes ostéotendineux sont normaux