Specialite
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Question
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N_Question
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Answer
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Addictologie
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Vous souhaitez évaluer l'usage d'alcool d'un(e) patient(e). Comment pouvez-vous procéder? a. en utilisant le questionnaire AUDIT-C lors d'un entretien b. en utilisant le questionnaire Fagerström lors d'un entretien c. en vous référant à la consommation déclarée d'alcool (CDA) d. en utilisant le questionnaire d'Epworth e. en utilisant le questionnaire FACE lors d'un entretien
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Les questionnaires AUDIT-C et FACE permettent d'évaluer la consommation d'alcool d'un patient, lors d'un entretien ou en auto-questionnaires à faire remplir par le patient. Le questionnaire Fagerström est destiné à l'évaluation de la consommation tabagique. Il faudra comparée la consommation déclarée d'alcool (CDA) aux repères recommandés de l'usage simple.
Addictologie
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Quel(s) est(sont) le(s) signe(s) évocateur(s) d'intoxication par des morphiniques ? a. bradypnée b. mydriase bilatérale c. sueurs d. hyperthermie e. tachycardie
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Syndrome opioïde Secondaire à un surdosage volontaire ou non en morphinomimétiques : - naturels : héroïne, morphine, codéine ... - de synthèse : buprénorphine,méthadone, dextropropoxyphène ... Les principaux signes sont : Atteinte des récepteurs centraux - Coma - Myosis - Dépression respiratoire Atteinte des récepteurs périphériques - Bradycardie - Hypotension - Diminution des BHA
Addictologie
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Parmi les propositions suivantes concernant la consommation de cannabis, lesquelles sont exactes ? a. Un trouble psychotique bref peut apparaître de manière concomitante à une intoxication aiguë au cannabis. b. Un trouble psychotique bref peut apparaître dans les jours qui suivent l’arrêt d’une intoxication au cannabis. c. Les antipsychotiques de première génération permettent de soulager les symptômes physiques du sevrage du cannabis. d. L’intoxication chronique au cannabis peut être responsable d’un syndrome amotivationnel. e. Les cancers broncho-pulmonaires sont une complication non psychiatrique possible chez les fumeurs exclusifs de cannabis.
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Vraies : 1, 2, 4 & 5. 3 : le sevrage du cannabis n’entraîne que rarement des symptômes physiques et ils sont aspécifiques : tremblements des extrémités distales des membres supérieurs, sueurs, diarrhée… que l’on traitera uniquement par des traitements symptomatiques.
Addictologie
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Quelle est la substance, dans la liste ci-dessous, qui n'est pas interdite lors d'une pratique sportive? a. amphétamines b. EPO c. caféine d. cortisone e. testostérone
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, La caféine, la nicotine, la synephrine (alcaloïde) et le bupropion ne sont pas interdits.
Addictologie
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Le jeune Monsieur B., 19 ans, est accueilli aux urgences psychiatriques où il est amené par ses amis. Ces derniers vous expliquent qu'ils lui ont juste fait "tirer quelques lattes sur leur joint", c'était la première fois pour le patient qu'il fumait du cannabis. Monsieur B. est face à vous, le teint pâle, le regard fixe, sa respiration est rapide, il vous regarde en vous demandant de l'aider; il vous dit qu'il a l'impression qu'il va mourir et qu'il en a très peur. Il a l'impression que le temps s'est ralenti, que tout le monde bouge plus lentement autour de lui et se demande dans quel monde il est. Devant cette intoxication aiguë au cannabis, quel(s) est(sont) le(les) point(s) de votre prise en charge ? a. Diazépam per os b. Nicardipine per os c. Naloxone d. Hydroxyzine per os e. Oxazépam per os
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, Il est conseillé de privilégier les anxiolytiques non benzodiazépine en cas d'intoxication aiguë au cannabis. En cas d'attaque de panique simple, l'oxazépam convenait également (plus que diazépam qui a une demi vie longue) La naloxone est l'antagoniste des opiacés, pas d'antagoniste au cannabis La nicardipine (loxen) n'a aucune indication dans la situation actuelle, son effet hypotenseur est même à éviter
Addictologie
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Les symptômes suivants peuvent être observés pendant le syndrome de sevrage à l'alcool a. anxiété b. bradycardie c. constipation d. tremblements e. vomissements
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, association de troubles psycho-comportementaux, neurovégétatifs et digestifs Survenue dans les heures qui suivent l'arrêt, maximale au cours des 72 premières heures, jusqu'à 7-10 jours
Addictologie
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Une patiente bénéficie d'un traitement par buprénorphine haut dosage. Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) au sujet de ce traitement? a. il s'agit d'un agoniste partiel des récepteurs opiacés b. il est associé à un antagoniste des récepteurs opiacés c. sa prescription doit être initiée en centre spécialisé d. sa prescription est sécurisée e. la durée maximale de prescription est de 28 jours
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Les trois traitements prescrits dans le cadre d'un trouble de l'usage d'héroïne sont le chlorhydrate de méthadone, la buprénorphine haut dosage et la buprénorphine haut dosage associée à la naloxone (antagoniste des récepteurs opiacés).
Addictologie
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Quel(s) est(sont), parmi les facteurs ci-dessous, le(s) facteur(s) de risque principaux du jeu d'argent pathologique? a. le sexe féminin b. la prise de médicaments anticholinergiques c. la précocité de rencontre avec le jeu d. la vulnérabilité génétique e. l'accessibilité des jeux de argent
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, - les hommes sont plus à risque de présenter une addiction aux jeux de hasard et d'argent. - il ne s'agit pas des médicaments anticholinergiques mais des médicaments dopaminergiques de type pramipexole. - plus la rencontre avec les jeux de hasard et d'argent est précoce plus le risque de développer une addiction augmente.
Addictologie
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Vous voyez pour la première fois M. F., qui dit venir pour un renouvellement d’ordonnance de benzodiazépines. Après interrogatoire, il vous explique qu’il prend ces benzodiazépines pour « gérer la descente » de cocaïne, produit qu’il consomme à raison de 2 fois par semaine.Quels sont les symptômes que ce patient peut ressentir lors de la descente de cocaïne ? a. euphorie b. dysphorie c. hallucinations d. anxiété e. idées de grandeur
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Commentaire : l’euphorie est l’effet principal recherché lors de la prise et donc du « flash » initial, des idées de grandeur ou des hallucinations peuvent être ressenties à ce moment-là également. La descente va plutôt s’accompagner d’une perte d’estime de soi.
Addictologie
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A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Parmi les propositions suivantes concernant les attaques de panique, lesquelles sont exactes ? a. Le début d’une attaque de panique est fréquemment insidieux, évoluant sur plusieurs jours. b. Une attaque de panique est un diagnostic d’élimination. c. La consommation de cannabis peut déclencher une attaque de panique. d. La prise en charge de l'attaque de panique repose avant tout sur des mesures non pharmacologiques. e. On peut prescrire des benzodiazépines au long cours pour prévenir l’éventuelle installation d’un trouble panique.
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Vraies : 2, 3, 4. 1 : une attaque de panique est de début brutal. 5 : Les BZD ont des durées de prescription limitée (>12 semaines). Elles ne doivent être utilisées au long cours que pour des situations médicales particulières. La prévention d’un trouble panique repose avant tout sur des mesures hygiéno-diététique. Toutefois, lors d’une attaque de panique, on pourra donner une BZD per os au patient de façon isolée.
Addictologie
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Réanimateur de garde, vous êtes appelé aux urgences pour l’évaluation d’un patient de 36 ans présentant un coma calme et les symptômes suivants : PA = 90/45 mmHg, FC = 50 battements par minutes, FR = 6/minutes, SpO2= 93% en AA. L’ECG montre une bradycardie sinusale. Quel syndrome évoquez-vous ? (une seule réponse attendue) a. syndrome opioïde b. syndrome anticholinergique c. syndrome sérotoninergique d. syndrome de myorelaxation e. syndrome adrénergique
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Troubles de la conscience calmes avec bradypnée < 12 = syndrome opioide; la bradypnée étant le symptôme le plus spécifique du toxidrome opioïde. L'examen pupillaire pourrait montrer un myosis.
Addictologie
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Dans le cadre du sevrage tabagique, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) au sujet de la varénicline? a. ce traitement est contre-indiqué en cas de trouble bipolaire b. ce traitement est contre-indiqué pendant la grossesse c. ce traitement est administré sous forme de patchs (dispositifs transdermiques) d. ce traitement aide à soulager les symptômes de manque e. ce traitement dure 12 mois
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Un traitement par varénicline dure 12 semaines avec 12 semaines supplémentaires possibles. C'est le bupropion (autre traitement de sevrage du tabac) qui est contre-indiqué en cas de trouble bipolaire comorbide à l'addiction au tabac.
Addictologie
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Dans le contexte de coma éthylique, quel(s) trouble(s) métabolique(s) devra(ont) être recherché(s) en priorité : a. acidocétose b. hypokaliémie c. hyponatrémie d. hypoglycémie e. alcalose
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Ces trois complications peuvent engager le pronostic vital. L’hyponatrémie ne devra pas être corrigée trop rapidement (risque de myélinolyse centropontine)
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Pour quels types de chirurgie peut-on proposer une rachianesthésie a. une chirurgie du membre inférieur b. une cholecystectomie c. une césarienne d. une chirurgie des organes génitaux externes e. une chirurgie du membre supérieur
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, la rachianestéhsie procure une anesthésie du bas du corps débutant au niveau sacré et pouvant remonter jusqu'a l'ombilic enn fonction de la dose utilisé. On ne peut donc pas l'utiliser pour la chirurgie du membre supérieur et de la vésicule biliaire. La césarienne est l'indication préférentielle de la rachianesthésie.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Quels éléments de gravité recherchez-vous lors dans l'évaluation d'une détresse respiratoire ? a. une fièvre b. une cardiopathie c. un contexte épidémique d. une déshydratation e. une bradypnée
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Les éléments de gravité d'une détresse respiratoire aiguë de l'enfant sont classés en 4 groupes signes de gravité respiratoires : difficultés à parler (si en âge), bradypnée secondaire (épuisement), apnées, signes d’hypoxie (pâleur, cyanose, SaO2 < 92 %) ou d’hypercapnie (sueurs) ; troubles hémodynamiques (retentissement ou cause) : tachycardie, TRC ≥ 3 secondes, pouls filants, hépatomégalie, souffle cardiaque ; retentissement neurologique : épuisement avec hypomimie, agitation, somnolence ; retentissement sur l’alimentation : difficultés à la prise des biberons ou des tétées, signes de déshydratation et/ou de dénutrition. Le contexte épidémique et l'existence de fièvre ne sont pas des critères de gravité
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Vous acceptez un patient dans votre service de réanimation pour un syndrome de détresse respiratoire aigue sévère (SDRA) PaO2/FiO2<100. Quelle(s) est/sont le(s) thérapeutique(s) systématique(s) à instaurer dans un SDRA ? a. Sédation b. Hyperhydratation c. Antibiothérapie d. Ventilation protectrice e. Monoxyde de carbone
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Le SDRA est une détresse respiratoire aiguë, conséquence d’une lésion de la membrane alvéolo-capillaire pulmonaire, à l’origine d’une augmentation de sa perméabilité et d’un œdème pulmonaire lésionnel ( et non hydrostatique) Le diagnostic de SDRA repose sur une définition opérationnelle et a 3 niveaux de sévérité (léger, modéré et sévère). La ventilation mécanique constitue la pierre angulaire du traitement. Elle doit être instituée précocement et a pour objectifs : améliorer les échanges gazeux ; protéger le poumon sain des lésions induites par la ventilation ; prévenir l’apparition de nouvelles défaillances d’organes ; réduire ainsi la mortalité. Pour ventiler votre patient il faut donc le sédater, la curarisation courte (48 heures) et le décubitus ventral sont maintenant des traitements fondamentaux car ils ont prouvés leur efficacité pour réduire la mortalité des SDRA. Ils ont par ailleurs un effet bénéfique sur l’oxygénation et probablement un effet protecteur de l’agression pulmonaire induite par la ventilation mécanique. L’antibiothérapie n’est pas systématique car les causes du SDRA sont multiples (infectieuses, inhalation de fumée, pancréatite…) Le gaz inhalée pouvant être utilisée est le NO qui est un vasodilatateur sélectif. Il faut éviter l’hyperhydratation qui peut conduire à une surcharge hydrique et donc un OAP surajouté.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
En cas de crépitation cutanée lors d'une dermohypodermite bactérienne, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? a. signe une infection nécrosante b. peut être due à une infection isolée à Staphylococcus aureus Ne produit pas de gaz. c. peut être due à une infection isolée à Clostridium perfringens d. impose un traitement chirurgical Indispensable et urgente dans une DHB nécrosante. Elle consiste en une excision des tissus nécrosés. e. indique un traitement probabiliste par amoxiciline Non car il est possible qu'une DHB avec crépitation soit due à des entérobactéries. Ces bactéries peuvent être naturellement résistantes à l'amoxicilline (Klebsiella spp.) ou présenter une résistance acquise à cet antibiotique (environ 50% des isolats de Escherichia coli).
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, La crépitation est due à la production de gaz par les bactéries. Elle peut se voir dans les infections à anaérobies mais également dans les infections dues à certaines entérobactéries (Escherichia coli et Klebsiella sp. notamment).
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Vous êtes appelé au domicile de Mr Z, 70 ans, porteur d’une bronchite chronique post tabagique. Il fume encore 2 paquets par jour et présente depuis 48h une hyperthermie associée à des expectorations franchement purulentes. Il s’est auto-médiqué par amoxicilline-acide clavulanique (AUGMENTIN®). A votre arrivée, le patient vient vous ouvrir la porte. Il est cyanosé, et brutalement, s’effondre. Il ne présente pas d’activité respiratoire et n’a plus de pouls carotidien. Le scope objective une asystolie. Parmi les propositions suivantes concernant ce cas, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ? a. Il s’agit probablement d’un arrêt hypoxique b. Il faut commencer la réanimation par 5 insufflations c. L’adrénaline doit être injectée toutes les 3 à 5 minutes d. Si le patient récupère une activité cardio-circulatoire, il sera recommandé de réaliser une hypothermie thérapeutique pendant 24 heures e. Chez ce patient, le « low flow » est de moins d’une minute car il bénéficie d’une réanimation cardiopulmonaire immédiate.
A: Choix correct, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, A - VRAI B - FAUX INACCEPTABLE C - VRAI D - FAUX recommandé que pour les ACR sur rythme choquable, pas de données pour les ACR sur rythme non choquable. E - FAUX, le « no flow » est de moins d’une minute, le « low flow » représente le temps de réanimation avant récupération d’une activité cardio circulatoire efficace.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable,
En cas d’arrêt cardio-circulatoire, laquelle(lesquelles) de ces anomalies indique(nt) un choc électrique externe ? a. Asystolie b. Fibrillation ventriculaire c. Dissociation électro-mécanique d. tachycardie ventriculaire sans pouls e. Trouble conductif de haut degré
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable, L'arrêt cardiaque correspond à une absence d'activité mécanique efficace du myocarde. Electriquement, cette inefficacité peut résulter de deux situations, très différentes et relevant d'une prise en charge médicale différente en fonction du premier rythme cardiaque enregistré : le rythme cardiaque peut être « choquable » (fibrillation ventriculaire ou tachycardie ventriculaire sans pouls), représentant 25 à 30 % des cas, pour lesquels la défibrillation s’impose ; le rythme cardiaque peut être « non choquable » (asystolie, dissociation électromécanique ou rythme sans pouls, trouble conductif de haut degré), représentant 70 à 75% des cas, pour lequel la défibrillation est inefficace et n'est pas recommandée.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
A ce patient admis aux urgences pour fracture de la clavicule à un match de rugby, vous avez administré du tramadol et un AINS, en plus d’une musicothérapie relaxative, puis secondairement de la morphine car la douleur empirait (8/10 après la visite de l'orthopédiste). Le patient vomit, quelle(s) est(sont) la(les) cause(s) à évoquer ? a. tramadol b. AINS c. musicothérapie d. morphine e. traumatisme abdominal
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Référentiel du collège d'anesthésie réanimation (wiki-SiDES), item 132 Cf Tableau 1 : Paliers OMS des analgésiques (avec leurs doses habituelles chez l'adulte) Morphiniques : Constipation, nausées/vomissements (notamment pour tramadol y compris à posologie usuelle, variation interindividuelle importante), prurit Somnolence, confusion, diminution du seuil épileptogène Surdosage : troubles de la vigilance allant jusquau coma (avec myosis serré), bradypnée et apnée, risque d’arrêt respiratoire puis cardiaque Risque de syndrome de sevrage à larrêt brutal d’un traitement chronique Note pour le cas clinique : le traumatisme abdominal est à évoquer dans le contexte. Le patient douloureux est à prendre en compte dans sa globalité. Un chiffre sur l’EVA n’implique pas forcément un médicament. Le diagnostic de la cause est primordial, de même que l’évaluation de la balance bénéfices/risques pour chaque proposition analgésique, et surtout, point fréquemment négligé en médecine : la préférence du patient ! Dans le cas présent, nul doute que le patient préfèrera une autre solution que la morphine pour une douleur d’intensité 4, compte-tenu des vomissements (en l’absence de trauma abdo). Tous les patients n’ont pas la même propension à développer des effets secondaires médicamenteux pour un médicament donné.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Parmi les situations d'urgence listées ci-dessous, laquelle(lesquelles) indique(nt) un choc électrique externe en première intention ? a. asystolie b. fibrillation ventriculaire c. dissociation électromécanique d. tachycardie ventriculaire e. bloc auriculo-ventriculaire du 3ème degré
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, Selo les recommandations en vigueur sur l'arrêt cardi-respiratoire, le choc éléctrique externe délivré par un défribillateur n'a d'indication que dans les tachycardies ou les fibrillations ventriculaires. Source : Recommandations sur la prise en charge des arrêts cardiaques de l'American Heart Association 2010.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Quelles sont les propositions exactes concernant le bloc auriculo-ventricualire du 3ème degré? a. Il s'agit d'un bloc le plus souvent infra-nodal b. Il existe une dissociation auriculo-ventriculaire c. Les QRS peuvent être élargis d. Le niveau d'échappement va conditionner la cadence de réponse ventriculaire e. Il peut engendré une insuffisance cardiaque aigue
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, La dissociation rend compte du blocage complet A-V et la largeur des complexes du rythme d'échappement (échappement bas = cadence ventriculaire basse / complexes larges). Le bas débit peut entraîné une insuf cardiaque aiguë.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Un patient de 23 ans est victime d’un accident de scooter à 60km/h, une voiture l’ayant percuté au niveau de la roue arrière. Le patient a été projeté sur quelques mètres. Il n’a pas présenté de perte de connaissance. Le score de Glasgow est à 15 à la prise en charge par les pompiers. Vous êtes le médecin du SAMU. A votre arrivée, la pression artérielle est à 142/95, la fréquence cardiaque à 96/min, la fréquence respiratoire à 22/min, la SpO2 est à 96% en air ambiant, l'hémocue® indique 14,5g/dL. L’examen clinique initial est normal, en dehors d’une douleur abdominale modérée EVA à 4, diffuse, sans défense. Parmi les propositions thérapeutiques suivantes, indiquez celle(s) qui est (sont) exacte(s). a. vous transportez le patient au service d’accueil des urgences de secteur b. vous transportez le patient dans un centre d'accueil des polytraumatisés c. vous posez une minerve cervicale rigide. d. vous posez une voie veineuse centrale. e. vous procédez à une intubation oro-trachéale
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, A. Faux : AVP à haute cinétique, critère de Vittel qui justifie une hospitalisation dans un centre spécialisé. B. Vrai : AVP à haute cinétique et projeté C. Vrai : le patient est tombé à haute cinétique et a été projeté, avec un probable traumatisme crânien malgré l’absence de PC et le Glasgow à 15. Toute victime suspecte de traumatisme crânien doit être immobilisée en rectitude crânio-rachidienne avec une minerve cervicale rigide. D. Faux : pose de 2 voies veineuses périphériques de bon calibre en pré-hospitalier, beaucoup plus rapide, efficace et moins de complication septique. E. Faux : le patient ne présente pas de défaillance, la douleur peut être initialement contrôlée par des antalgiques IV de paliers 1 et 2, voire une titration de Morphine ou/et de la kétamine.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable,
Un patient âgé de 23 ans est retrouvé en pleine nuit sous un porche devant la gare SNCF. Evalué par l’équipe médicale du SMUR, il présente un score de Glasgow à 6, avec une hypotonie sans mouvement anormaux, une fréquence respiratoire à 8 cycles par minute, une saturation pulsée en oxygène à 93% en air, une fréquence cardiaque à 62 bpm et une pression artérielle à 90/50 mmHg. Les pupilles sont réactives et mesurent environ 3 mm de diamètre. Dans l’hypothèse d’une intoxication aigüe, quel composé est le plus à même d’être incriminé dans ce cas ? a. cocaïne b. éthanol c. organophosphorés d. barbiturique e. héroïne
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable, Le patient présente un coma calme hypotonique avec myosis. Tous les toxiques présentés sont compatibles un tel coma. Cependant, seuls l’héroine (dérivé opiacé) et les organophophorés donne un myosis. L’intoxication par la cocaïne est habituellement responsable d’une mydriase. L’histoire clinique n’est pas du tout en faveur d’une intoxication organophosphorée (composés principalement utilisés comme insecticide ou à usage militaire) dont le tableau est marqué par un syndrome cholinergique (muscarinique) avec un coma tardif. L’hypothèse la plus probable est donc celle d’une overdose aux opiacés (héroine).
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Concernant la consultation d'anesthésie : a. elle doit être réalisée plusieurs jours avant l'intervention b. elle doit être réalisée au minimum une semaine avant l'intervention c. elle est obligatoire, réglementée par décret d. la visite pré-anesthésique peut se substituer à la consultation anesthésique pour un acte programmé en ambulatoire e. elle est obligatoirement réalisée par un médecin anesthésiste
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Item 133, CNEAR La consultation doit avoir lieu plusieurs jours avant l’intervention et ne se substitue pas à la visite pré-anesthésique qui doit avoir lieu dans les heures précédant l’intervention. En cas d’intervention non programmée (urgence), la visite pré-anesthésique se substitue à la consultation. [...] Le décret rappelle que la consultation est réalisée par un médecin anesthésiste-réanimateur. NB: "plusieurs jours" = au moins 2 jours (jurisprudence+)
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Vous prenez en charge en réanimation depuis 4 jours un patient de 58 ans pris en charge pour arrêt cardiaque. En dehors de toute sédation, le patient reste dans le coma. Parmi les éléments suivants, lequel (lesquels) peut (peuvent) guider la détermination du pronostic neurologique ? a. La présence d’un réflexe cornéen b. La composante oculaire du score de Glasgow c. L’analyse d’un électro-encéphalogramme d. L’analyse du réflexe photomoteur e. Aucun élément clinique ne peut être pronostique à la phase initiale
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Les réflexes cornéen, photomoteur ainsi que la composante motrice du score de Glasgow sont des éléments cliniques pronostiques dès le 3ème jour après l’arrêt cardiaque en dehors de tout médicament sédatif et en normothermie. Un électro-encéphalogramme réactif est également de bon pronostic.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Parmi ces outils d’évaluation de la douleur, quel est celui qui est spécifique de l’évaluation de la douleur chronique ? a. échelle visuelle analogique (EVA) b. questionnaire de douleur de Saint Antoine (QDSA) c. échelle comportementale de la douleur (BPS) d. questionnaire de douleur neuropathique en 4 questions (DN4) e. échelle numérique 0-10 (EN)
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Notes : Référentiel CNEAR édition 2020 (programme officiel 2020) Item 134, page 60 : « Pour la douleur chronique, ces echelles [EN, EVA, EVS] sont utilisees pour suivre l’evolution de l’intensite douloureuse dans le temps, mais sont insuffisantes pour l’evaluation des differentes composantes de la douleur chronique (retentissement sur la qualite de vie, le travail, les activites quotidiennes, la vie familiale, le psychisme : anxiete, depression, catastrophisme…). Pour cela d’autres echelles, plus completes sont utilisees pour l’evaluation de la douleur chronique : il s’agit d’échelles ou de questionnaires pluridimensionnels. Parmi les plus utilisees, le McGill Pain Questionnaire (MPQ) ou sa version francaise, le questionnaire de douleur de Saint Antoine (QDSA) qui explore a la fois l’intensite mais aussi les composantes sensori-discriminative et emotionnelle de la douleur. La recherche d’une composante neuropathique à la douleur qu’elle soit aiguë ou chronique doit être systématique. […]Ces echelles d’hetero-evaluation [c'est-à-dire « comportementales] sont developpees surtout pour la douleur aigue. La douleur chronique est extremement difficile a evaluer chez la personne non communicante et il n’existe pas a l’heure actuelle d’echelles specifiquement validees pour cette situation. »
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Interne en service de médecine, un de vos patient s'est fracturé le poignet en chutant par maladresse et doit être pris en charge au bloc opératoire, l'interne d'orthopédie vous rappelle qu'il faut prévoir une consultation d'anesthésie. Quelles sont les affirmations exactes à ce sujet? a. elle est obligatoire b. elle peut etre réaliser par un infirmier anesthésiste diplomé d'état (IADE) c. le délai entre la consultation et la chirurgie peut-etre de moins de 48h dans cette situation d. le risque global du patient sera évalué par le score de Mallampati e. la réalisation de Groupe et RAI n'est pas obligatoire avant l'intervention
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, La consultation d'anesthésie est obligatoire avant tout geste d'anesthésie, le délai minimum entre consultation et anesthésie est de 48h pour la chirurgie programmée mais peut bien sur etre réduit en cas d'urgence. Seul un médecin anesthésiste réanimateur peut réaliser cette consultation. Le score ASA évalue le risque global du patient, (le score de Mallampati est un prédicteur d'intubation difficile) Il n'y a pas d'examen complémentaire obligatoire, ils sont fonction du patient et du type de chirurgie
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct,
En présence d'une insuffisance rénale aigue, quel(s) est (sont) l' (les) élément(s) en faveur d'une origine fonctionnelle? a. natriurèse inférieure à 20 mmol/L b. natriurèse supérieure à 50 mmol/24h c. natriurèse supérieure à la kaliurèse d. rapport urée urinaire /urée sanguin supérieur à 10 e. hémoconcentration
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct, Dans l'insuffisance renale aigue fonctionnelle, on note une baisse de la filtration glomérulaire en rapport avec des anomalies hémodynamiques systémiques et une vasoconstriction renale. Il n'y a pas d'atteinte renale à proprement parlé. La reponse physiologique est médiée d'une part par l'aldosterone qui va entrainer une rétention de sodium et une excrétion potassique(natriurése faible et inférieure à la kaliurèse) et d'autre part par l'ADH qui va entrainer une réabsorption d'eau libre et donc une concentration des urines(rapport entre urée urinaire et plasmatique superieur à 10 et rapport entre créatinine urinaire et plasmatique supérieur à 30)
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable,
Médecin de garde au déchocage, vous recevez une jeune femme de 32 ans qui a été victime d'une accident de la voie publique alors qu'elle quittait son travail en vélo. Elle a été percutée par un camion. A son arrivée au déchocage, elle est consciente, glasgow 15, se plaint de douleurs intenses au niveau de d'hémithorax droit, de l'abdomen ainsi que l'épaule droite. Ses constantes sont les suivantes : FC 114/min, FR 25/min, Sp02 91% en air, TA à 123/54 (72) mmHg. Elle n'a pas d'antécédent et ne prend pas de traitement hormis une pilule oestro-progestative. a. Devant l'hypoxie , vous décidez de réaliser un drainage thoracique en urgence sans attendre d'imagerie. b. Elle vous informe qu'elle portait un casque, vous n'avez donc plus d'argument pour réaliser une imagerie cérébrale. c. Vous demandez un dosage de beta-HCG avant de réaliser l'imagerie tomodensitométrique. d. Vous décidez de débuter un traitement vasopresseur par Noradrénaline. e. Vous administrez des antalgiques en intra-veineux à cette patiente.
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable, Il n'y a pas suffisamment d'argument clinique pour évoquer un pneumothorax et proposer un drainage thoracique en urgence sans attendre l'imagerie. L'instauration d'une oxygénothérapie, la réalisation d'un examen clinique (auscultation), la surveillance (Sp02, FC, TA, dyspnée?, asymétrie ventilatoire?) en attendant une imagerie est l'attitude recommandée. Devant un accident violent (camion versus vélo!), il est recommandé de réaliser une imagerie du corps entier (body-TDM) afin de recherche des lésions, y compris cérébrale infra-cliniques. L'imagerie recommandée (= le scanner corps entier) doit être réalisée dans les plus brefs délais sans attendre les résultats biologiques. La Noradrénaline est le traitement vasopresseur de choix dans la prise en charge des chocs hémorragiques... ici la patiente ne présente pas d'état de choc puisqu'elle a une PaM>65mmHg, donc à ce stade aucune amine n'est recommandée.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Concernant les étiologies des dyspnées, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) parmi les suivantes ? a. Une épiglottite se présente sous forme d’une dyspnée aigue inspiratoire ou mixte b. La présence de sibilants à l’auscultation élimine le diagnostic d’œdème aigu pulmonaire c. L’asthme entraîne une dyspnée principalement expiratoire d. Une tumeur du larynx est associée principalement à une dyspnée expiratoire e. L’anémie ne donne jamais de dyspnée chronique
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, A - une épiglottite se présente sous forme d’une dyspnée aigue inspiratoire ou mixte VRAI il s’agit d’une atteinte laryngée B - La présence de sibilants à l’auscultation élimine le diagnostic d’œdème aigu pulmonaire FAUX au contraire les sibilants sont parfois isolés (i.e. sans crépitants) et signent un OAP. C’est une présentation assez fréquente chez la personne âgée. On parle alors vulgairement « d’asthme cardiaque » L’asthme entraîne une dyspnée principalement expiratoire VRAI l’inflammation bronchique est à l’origine d’un tableau d’obstruction bronchique avec une difficulté à l’écoulement de l’air lors de l’expiration. Le temps expiratoire est augmenté D - Une tumeur du larynx est associée principalement à une dyspnée expiratoire FAUX atteinte laryngée donc inspiratoire en priorité E -L’anémie ne donne jamais de dyspnée chronique FAUX c’est l’une des étiologies à rechercher devant une dyspnée chronique sans anomalie radio ou auscultatoire. L’Hb est l’un des éléments du transport artériel en O2.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Interne de garde aux urgences, vous êtes appelés dans les étages pour une désaturation chez une patiente de 82 ans qui a été opérée d’une prothèse totale de hanche gauche le jour-même suite à une fracture post-traumatique du col fémoral survenue la semaine précédente. L’infirmière vous explique que la patiente allait bien en remontant du bloc à 18h et qu’elle la retrouve dyspnéique à son "tour de minuit". La saturation était à 88% en air ambiant, remontant à 97% sous 9L/min au masque à haute concentration. La pression artérielle est à 162/98 mmHg, la fréquence cardiaque à 112/min. La patiente a comme antécédents une hypertension artérielle ancienne mal contrôlée compliquée d’une insuffisance rénale chronique (débit de filtration glomérulaire estimé à 25mL/min/m2). A l’examen clinique, la patiente présente une polypnée superficielle à 26/min. L’auscultation pulmonaire met en évidence des crépitants aux deux bases. Vous suspectez une embolie pulmonaire. Quelle(s) proposition(s) est(sont) exacte(s) ? a. la probabilité d'embolie pulmonaire est faible b. la présence de crépitants élimine le diagnostic d'embolie pulmonaire c. la recherche de signes de thrombophlébite des membres inférieurs reste importante pour évaluer la probabilité diagnostique d'embolie pulmonaire d. le dosage des D-dimères permet d'éviter de réaliser un angioscanner e. la patiente présente une contre-indication à l'héparinothérapie curative
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Le score de Genève modifié est à 8 donc risque intermédiaire (âge > 65 ans, FC > 95bpm, contexte de fracture ou immobilisation). Les D-dimères sont indiqués en cas de risque faible. Ils ont une bonne valeur prédictive négative s'ils ne sont pas élevés (pas d'intérêt en péri-opératoire...). Ils ne permettent en aucun cas de se passer d'un examen de confirmation diagnostique (angioscanner, scintigraphie pulmonaire, échodoppler veineux des membres inférieurs...). L'héparine non fractionnée n'est pas contre-indiquée en cas d'insuffisance rénale chronique sévère. L'anticoagulation curative n'est pas contre-indiquée en post-opératoire précoce d'une chirurgie si le rapport bénéfice-risque est en faveur de l'anticoagulation plutôt que du risque hémorragique.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Un patient est hospitalisé pour exacerbation de BPCO GOLD 4 . Il pèse 80 kg. Quelle corticothérapie pouvez vous réaliser ? a. Corticothérapie inhalée b. Pas de corticothérapie c. Corticothérapie 40 mg intraveineuse d. Corticothérapie 40 mg per os e. Corticothérapie 120 mg intraveineuse
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Dans l'exacerbation de BPCO nécessitant une hospitalisation, il FAUT prescrire en association avec les aérosols de bronchodilatateurs une corticothérapie systémique. Il n'y a pas d'indication à une corticothérapie inhalée dans ce cas là (les aérosols prescrits sont des bronchodilatateurs) Les posologies de corticothérapie systémique sont de 0.5mg/kg et ne doivent PAS dépasser 1mg/kg. La voie IV et la voie PO sont considérées comme équivalentes.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Le test de Kleihauer a. est prélevé chez l’enfant en cas d’anémie néonatale b. est prélevé chez la mère en cas d’anémie néonatale c. est prélevé chez le mère et l'enfant en cas d'anémie néonatale d. détecte des hématies fœtales dans la circulation maternelle e. permet de diagnostiquer une transfusion foeto maternelle
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Le test de Kleihauer est un test réalisé chez la mère pour détecter la présence dans le sang maternel d’hématies fœtales. Quand le taux d’hématies fœtales est supérieur à un seuil de positivité il traduit une transfusion foeto-maternelle pendant la période anténatale pouvant expliquer l’anémie néonatale du nouveau-né.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Concernant l’embolie pulmonaire, quelle(s) proposition(s) est(sont) vraie(s) ? a. l’absence d’effet shunt élimine le diagnostic d’embolie pulmonaire b. sur l’ECG, l’apparition récente d’un aspect S1Q3 est un critère de gravité d’une embolie pulmonaire c. l’introduction d’un traitement anticoagulant par héparine permet une action fibrinolytique sur le thrombus d. un choc cardiogénique est une indication au traitement thrombolytique dans l’embolie pulmonaire e. une embolie pulmonaire survenant sous traitement anticoagulant bien conduit est une indication à la pose d’un filtre cave
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Faux : un effet shunt est souvent retrouvé mais son absence n’élimine en rien le diagnostic Vrai : témoin du cœur pulmonaire aigu en cas d’embolie pulmonaire massive Faux : le traitement anticoagulant efficace permet d’éviter une aggravation du thrombus mais n’a aucune action fibrinolytique. Vrai Vrai : Les indications principales sont l’embolie pulmonaire dans un contexte de phlébite avérée avec contre-indication absolue à un traitement anticoagulant ou la survenue d’une embolie pulmonaire malgré un traitement anticoagulant bien conduit.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Pour l'anesthésie générale d'un patient de 30 ans sans antécédent ni diathese hemorragique, ASA1 devant bénéficier d'une ligamentoplastie du genou quelle(s) est(sont) la ou les bonne(s) réponse(s)? a. l'utilisation d'un hypnotique est obligatoire b. l'utilisation d'un curare est obligatoire c. l'utilisation d'une sonde d'intubation oro-trachéale est obligatoire d. la préoxygénation est obligatoire e. l'utilisation d'un gaz halogéné permet le maintien de l'hypnose
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, La préoxygénation est obligatoire, elle permet de créer des réserves en oxygène en cas de ventilation ou d'intubation difficile. L'induction de l'anesthésie comporte l'utilisation d'au minimum un hypnotique, l'utilisation de curare est facultative. En fonction de la situation et du type de chirurgie on peut utiliser une sonde d'intubation ou un masque laryngé pour la gestion des voies aeriennes.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Un patient âgé de 50 ans est hospitalisé pour une dyspnée aiguë avec des opacités alvéolaires bilatérales sur la radiographie pulmonaire. Il présente une valeur de PaO2 de 50 mmHg obtenue avec une fraction inspirée en oxygène (FiO2) de 50%, avec une PaCO2 de 25 mmHg. Indiquez parmi les propositions suivantes celle(s) qui est (sont) correcte(s) ? a. rapport entre la PaO2 et la FiO2 de 100 mmHg b. existence d’une insuffisance respiratoire aiguë c. intubation trachéale requise d. présence d’un œdème pulmonaire aigu e. existence d’une hypoventilation alvéolaire
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, PaO2/FIO2 = 50/0.50 = 100 mmHg. L’insuffisance respiratoire aiguë se définit par PaO2<60mmHg en air ambiant soit PaO2/FIO2<300mHg, ce qui est le cas ici. L’indication d’intubation ne repose pas exclusivement sur la PaO2 mais sur son retentissement clinique, l’étiologie, les défaillances d’organe associées. Il est possible d’enrichir encore l’apport d’oxygène avec l’oxygénothérapie à haut débit. Les opacités bilatérales sur la radiographie pulmonaire, associées à l’hypoxémie, la dyspnée aiguë suggèrent très fortement un œdème pulmonaire aigu qu’il soit d’origine lésionnelle ou hydrostatique. L’hypoventilation alvéolaire est un tableau d’hypoxémie et d’hypercapnie.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable,
Vous êtes appelé par l’IDE d’hospitalisation pour un nouvel épisode de confusion chez une patiente de 72 ans à J3 d’une arthroplastie totale de hanche.Ses antécédents sont un surpoids, un diabète et une insuffisance rénale chronique (clairance MDRD à 40mL/min/1.73m2). L’histoire récente a été marquée par une confusion sur un surdosage en morphine dans les suites de la chirurgie. A votre arrivée vous constatez : - une polypnée à 32/minute, SpO2 = 92% sous 6L/min d’O2 - une PA = 90/45 mmHg, FC = 125 bpm, température = 38,8°C - la patiente est confuse (vous évaluez le score de Glasgow à 11/15), il n’y a pas de déficit sensitivo-moteur et les pupilles sont intermédiaires réactives. Vous recevez une partie du bilan que vous avez demandé en urgence : - PaO2 = 85 mmHg, PaCO2 = 40 mmHg, pH = 7,30, HCO3- = 17 mmol/l - Na+ = 146 mmol/L, K+ = 5,1mmol/L, Cl- = 102 mmol/L, protides = 75 g/L, urée 12 mmol/L, créatinémie 130 µmol/L Parmi les propositions suivantes quelle(s) est(sont) celle(s) qui est (sont) vraie(s) ? a. la patiente présente une acidose respiratoire partiellement compensée b. la patiente présente une acidose métabolique non compensée avec acidémie c. ce gaz du sang témoigne d’un épuisement respiratoire d. Il existe une hypoxémie par hypoventilation alvéolaire e. Le trou anionique augmenté (calculé à 32) pourraît etre en partie expliqué par une hyperlactatémie
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable, La capnie est normale éliminant une étiologie respiratoire. En revanche la normalité de celle-ci est un élément de gravité. Celle-ci témoigne d’un épuisement de la patiente (il n’existe plus de polypnée de compensation) avec un risque d’arrêt respiratoire à court terme. L’hypoxémie au gaz du sang et l’état de choc septique sur pneumopathie sont probablement responsables d’une hyperlactatémie et donc d’une acidose métabolique.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Un patient de 70 ans se présente aux urgences après avoir vomi environ 400 ml de sang rouge. On note dans ses antécédents une cholangite sclérosante primitive compliquée d'une hypertension portale évoluant depuis plus de 9 années. Son traitement se limite à de l'acide ursodésoxycholique. Cliniquement, sa fréquence cardiaque est à 98 /min, sa pression artérielle à 100/45 mmHg. On note une pâleur cutanéo-muqueuse. Au bilan biologique réalisé en urgence, vous retrouvez une hémoglobine à 9 g/dl, des plaquettes à 45 000 / mm3, un TP à 60%, un TCA patient/témoin à 1.41 Devant une suspicion d'hémorragie digestive haute dans ce contexte et dans l'attente de l'endoscopiste, quels() est (sont) le(s) traitements() intraveineux que vous lui administrez en première intention? a. inhibiteurs de la pompe à proton en IVSE b. sandostatine en IVSE c. céphalosporine de 1ère génération en IV d. un concentré de globules rouges homologue e. un plasma frais congelé
A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Réponses bonnes: 1-2: une hémorragie digestive haute permet de suspecter deux hypothèses diagnostiques: un UGD ou une rupture de VO dans ce contexte. Dans l'attente de la FOGD, il est recommandé de débuter un traitement par IPP associé à un traitement vasoactif (terlipressine ou somatostatine ou dérivé de la somatostatine) Réponses fausses: 3: Il faut réaliser une antibioprophylaxie par céphalosporine de troisième génération ou fluoroquinolone chez tout patient cirrhotique présentant une hémorragie digestive haute 4: l'objectif transfusionnel dans un contexte d'hémorragie digestive haute est un taux d’hémoglobine de l’ordre de 7 à 8 g/dl, en particulier chez le patient présentant une hypertension portale, en l'absence de coronaropathie. 5: il n’y a pas d’indication à l’administration de plasma frais congelé avant la réalisation de l’EOGD et il a été décrit un risque d’expansion volémique excessive et d’aggravation de l’hypertension portale dans ce contexte Source: RFE 2012 "Prise en charge par le réanimateur des hémorragies digestives de l’adulte et de l’enfant.", Réanimation, DOI 10.1007/s13546-012-0489-2 https://www.srlf.org/referentiels/hepato-gastro-nutrition/prise-charge-reanimateur-hemorragies-digestives-de-ladulte-de-lenfant/
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Quelle(s) est/sont la/les pathologie(s) dont la complication principale est un choc hémorragique ? a. Hémorragie intra-cranienne b. Hémoptysie c. Hémorragie digestive d. Hématome rétro-péritonéal e. Fracture fermée
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, La complication principale de l'hémorragie intra-cranienne est l'HTIC qui survient avec moins de 200ml de sang, le choc hémorragique est donc sans rapport. L'hémopysie se complique principalement d'une détresse respiratoire aigue rapide et préalable à tout choc hémorragique. L'Hémorragie digestive et Hématome rétro-péritonéal sont deux causes majeures de chocs hémorragiques. Le choc hémorragique ne complique pas toutes les formes de fractures fermées, c'est une complication rare concernant essentiellement les fractures de bassin et de fémur.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
A propos du sepsis et de sa définition, diriez-vous : a. qu'il s'agit d'une réponse inflammatoire systémique de l'hôte à une infection suspectée ou prouvée, pouvant entrainer des dysfonctions d'organes b. que le sepsis suppose un quickSOFA (Sepsis-related Organ Failure Assessment) score supérieur à 3 c. que le sepsis suppose un concentration de lactate dans le sang artériel supérieure à 2 mmol/L d. que le sepsis nécessite d'avoir obtenu une documentation microbiologique de l'infection e. que le sepsis suppose l'utilisation de vasopresseurs
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Sepsis : condition pouvant engager le pronostic vital, liée à une réponse inflammatoire de l'hôte secondaire à une infection suspectée ou prouvée. Une réponse inflammatoire trop intense peut engendrer des dysfonctions d'organes. La dysfonction d’organe est évaluée par le score SOFA, un score ≥ 2 (ou une augmentation de 2 points en cas de dysfonction pré-existante) lié à une infection. Le qSOFA (quick SOFA) permet d’identifier rapidement les patients les plus à risque (en réanimation), il comporte 3 critères (≥ 2 pour suspecter un sepsis) : – Fréquence respiratoire > ou = 22 / min – PAS < ou= 100 mmHg – Toute altération mentale (Glasgow < 15) Choc septique : sepsis avec un risque accru de mortalité lié à de profondes anomalies métaboliques, cellulaires et circulatoires. En pratique, les patients en sepsis avec lactate > 2 mmol/L et une hypotension artérielle (malgré un remplissage vasculaire adéquat), nécessitant l’utilisation de vasopresseurs.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
A propos de gaz du sang suivant (Ph=7.40, PCO2=25 mmHg, HCO3- =15 mmol/L), quelle(s) sont la ou les propositions possibles : a. Acidose métabolique compensé. b. Alcalose respiratoire compensé. c. Acide métabolique décompensé. d. Acidose respiratoire décompensé. e. Acidose métabolique et respiratoire compensé.
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, En l'absence de données cliniques, et même si l'acidose métabolique est la cause la plus fréquente face à ce gaz du sang, il n'est pas possible de répondre qu'une alcalose respiratoire compensé n'est pas possible. Les deux mécanismes de compensation étant l'élimination ou la réabsorbtion rénale de HCO3- et l 'élimination de CO2 par les poumons.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Un patient se présente aux urgences devant l'installation en quelques heures d'une paraparésie. Quel(s) élément(s) vous oriente/orientent vers un syndrome de la queue de cheval? a. Les reflexes tendineux sont vifs b. Des douleurs radiculaires du périnée et des organes génitaux c. Un niveau sensitif en regard du pubis d. L'absence de déficit moteur e. Un trouble mictionnel précoce
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Le syndrome de la queue de cheval correspond à la compression des racines sacrées, le plus souvent par une hernie discale ou une tumeur épendymaire.Les troubles génitosphinctériens y sont précoces ou concomittants d'une anesthesie en selle. Il n'y a pas de niveau sensitif, qui se retrouve dans les atteintes médullaires. Son diagnostic est urgent afin d'éviter toute installation d'un déficit moteur et d'éventuelles séquelles.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Quels allergènes peuvent être à l’origine d’une réaction anaphylactique ? a. Les aliments b. Les venins d´hyménoptères c. Les pollens d. Les acariens e. Les bêta-lactamines
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Tous les allergènes listés ci-dessus peuvent être à l'origine de réactions d'hypersensibilité immédiate (de type I selon la classification de Gell et Coombs). Mais seuls les aliments, les venins d'hyménoptères, le latex et les médicaments peuvent entrainer une réaction anaphylactique. Un cas particulier (mais c'est une réponse très spécialisée), lors de la désensibilisation par voie sous-cutanée à certains pneumallergènes (acariens, pollens...) : la survenue d'une réaction anaphylactique est possible mais rare.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Concernant les douleurs abdominales, quelle(s) proposition(s) est(sont) vraie(s) ? a. au-dessus de la zone péri-ombilicale se situe la zone hypogastrique b. la réalisation d’une coproculture est indiquée devant toute diarrhée aigüe c. le premier examen à réaliser est l’abdomen sans préparation (ASP) d. devant une douleur épigastrique, la réalisation d’un électrocardiogramme est systématique chez un patient ayant des facteurs de risque cardio-vasculaires e. une hématurie isolée sur la bandelette urinaire associée à une douleur du flanc est évocatrice de colique néphrétique
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Faux : Il s’agit de la zone épigastrique. L’hypogastre se situe en dessous de la zone péri-ombilicale. Faux : La coproculture est indiquée en cas de diarrhée glairo-sanglante, en cas de signes cliniques de gravité ou de retour de « zone tropicale ». Faux : si une imagerie est indiquée, il s’agira en première intention d’une échographie ou d’un scanner abdominal en fonction des hypothèses diagnostiques. Vrai : ECG systématique à la recherche d’un infarctus inférieur. Vrai
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Interne en stage au bloc opératoire vous assistez à la prise en charge d’une patiente sans antécédents particuliers pour la pose d’une prothèse de genou. Peu de temps après le début de l’administration de l’antibioprophylaxie elle présente une désaturation brutale. Quel(s) est(sont) le(s) élément(s) en faveur d’un choc anaphylactique parmi les propositions suivantes ? a. Apparition d’un purpura pétéchial b. Présence de sibilants diffus à l’auscultation c. Hypotension artérielle d. Abolition unilatérale du murmure vésiculaire e. Un prurit du visage
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, A - apparition d’un purpura pétéchial FAUX l’atteinte cutanée dans le cadre d’une anaphylaxie est habituellement de l’urticaire B - présence de sibilants diffus à l’auscultation VRAI c’est un signe de bronchospasme, très fréquent dans ce contexte. Il peut aller jusqu’au silence auscultatoire C - hypotension artérielle VRAI c’est même un signe de gravité D - abolition unilatérale du murmure vésiculaire FAUX serait un diagnostic différentiel (pneumothorax) E - un prurit du visage VRAI dans le cadre d’une urticaire débutant
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Concernant l’épreuve de remplissage vasculaire, quelle(s) proposition(s) est(sont) exacte(s) ? a. Elle est réalisée habituellement en perfusant 500 mL de soluté b. Elle est réalisée habituellement en perfusant 30mL/kg de soluté c. Les colloïdes sont privilégiés en première intention d. Elle est réalisée habituellement en débit libre, soit sur 60 minutes e. Son efficacité s’évalue sur la remontée de la pression artérielle systolique de plus de 30%
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, VRAI FAUX 500mL FAUX cristalloïdes (colloïdes : risque allergisant, risque rénal // albumine : coût élevé, produit dérivé sanguin) FAUX : débit libre = sur 10 à 20 min (càd <30 minutes) FAUX : Son efficacité s’évalue sur la remontée de la PAM, la diminution de la fréquence cardiaque et la diminution des signes d’hypoperfusion périphérique
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Vous accueillez aux urgences Mr H., 85 ans, qui vient pour douleur thoracique aiguë. Il n'a pas d'antécédent particulier mais voyage beaucoup et il rentre d'un voyage en Asie. Il ne rapporte pas d'épisode de fièvre récente, ni de contage infectieux. La douleur était médiothoracique et a duré 30 minutes avant de céder à l'arrivée des pompiers. L'examen clinique est sans particularité, la tension est à 155/70, la fréquence cardiaque à 115 bpm et une SpO2 à 89%. Parmi les examens suivants, lequel réalisez-vous en première intention ? a. Un dosage sanguin des D-dimères b. Un angioscanner pulmonaire c. Un électrocardiogramme d. Une échographie cardiaque e. Un dosage sanguin de la troponine cardiaque
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, L'ECG est l'examen de 1e intention à réaliser devant toute douleur thoracique aiguë. Même si l'interrogatoire est en faveur d'une embolie pulmonaire, l'ECG peut orienter notamment vers un SCA.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Vous recevez aux Urgences M. R, 68 ans pour dyspnée. Il est tabagique actif, BPCO et en surpoids. Les résultats de gaz du sang artériel sont les suivants : pH 7,30 ; PaCO2 55mmHg ; PaO2 60 mmHg ; HCO3- : 30 mmol/l ; lactate : 1,1 mmol/l Parmi les propositions suivantes concernant ces résultats, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? a. Les gaz du sang sont normaux b. Il existe une acidose respiratoire c. Il existe une alcalose respiratoire d. Il existe une hyperlactatémie e. Il existe une hypoxémie
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, A FAUX. B VRAI : le pH<7,38 et la pCO2 > 44 mmHg C FAUX D FAUX E VRAI : la paO2 est inférieure à 80mmHg
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
A propos du méningocoque, quelles sont la ou les propositions exactes? a. Le méningocoque est un cocci gram -. b. Le méningocoque est un bacille gram -. c. L'amoxicilline a toujours une activité sur le méningocoque. d. Le Cefotaxine a toujours une activité sur le méningocoque. e. Le méningocoque est le seul germe responsable de purpura fulminans.
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Le méningocoque est bien sûr un diplocoque gram- aérobie. Environ 30% des souches du méningocoque sont de sensibilités intermédiaires aux pénicillines A mais toutes sont sensibles aux C3G. Le pneumocoque peut être responsable de purpura fulminans même si le méningocoque est le germe le plus fréquent.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Parmi les propositions suivantes concernant les intoxications médicamenteuses, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? a. L’utilisation de flumazénil (ANEXATE) permet de reverser temporairement les effets de l’héroïne b. La prise de barbituriques peut être suspectée devant un coma agité c. Une hypertonie associée à une hyperthermie doit faire craindre un syndrome malin des neuroleptiques d. La prise d’anticholinestérasiques peut être suspectée devant un myosis serré bilatéral e. La réalisation d’un ECG n’est pas nécessaire en cas de prise d’antihistaminique
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Le flumazénil peut reverser les effets des benzodiazépines, son administration représente un risque en cas de prise associée de médicaments pro-convulsivants. Les barbituriques entraînent un coma calme. Les antihistaminiques sont à risque d’entraîner un allongement du QT.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Un abcès de la marge anale doit toujours être évoqué devant a. Une douleur anale non fébrile, résistante aux antalgiques de palier 2 b. Une douleur anale associée à de la fièvre c. Un saignement anal non douloureux d. Un écoulement anal purulent e. Toutes les propositions précédentes sont fausses
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, De manière générale, il ne faut jamais négliger une douleur anale. Une douleur anale intense non étiquetée, même sans fièvre doit être explorée au bloc sous anesthésie générale si aucune cause n’est retrouvée à l’examen clinique. Le saignement sans douleur correspond à une hémorragie digestive, le plus souvent basse, mais n’est pas un signe d’infection.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Vous assistez à une inhalation de corps étranger chez un jeune garçon de 7 ans au restaurant. Il n'est pas cyanosé mais présente une toux continue efficace depuis 2 minutes. Que faites-vous immédiatement ? a. Vous appelez le SAMU b. Vous réalisez la manoeuvre de Heimlich c. Vous réalisez la manoeuvre de Mofenson d. Vous ne mobilisez pas le jeune garçon et respectez sa toux e. Vous le prenez par les pieds et le secouez
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, En l'absence d’asphyxie aiguë et tant que le sujet tousse, il faut respecter cette toux et surtout n’appliquer aucun geste sur le sujet. En milieu non médical, si le sujet s’épuise ou est asphyxique, il faut faire la manœuvre d’Heimlich. Le sauveteur se place derrière le sujet en enserrant sa taille avec ses bras. Il place ses deux mains jointes dans le creux épigastrique puis appuie brutalement de bas en haut. La manœuvre est répétée 3 à 5 fois de suite. Chez le nourrisson, on réalise la manœuvre de Mofenson. On place le bébé à plat-ventre à califourchon sur notre avant-bras, en maintenant sa tête avec une main. En position assise, on place notre avant-bras sur notre cuisse, afin que le bébé ait sa tête plus basse que son corps. Avec la paume de la main, on donne 5 claques dans le dos du nourrisson, entre les omoplates.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Votre patient en état de choc présente un pH à 7,18, un CO2 à 58 mmHg, un CO2T à 15 mmol/l, une PaO2 à 120 mmHg sous 60 % de FiO2. Le lactate est à 6 mmol/l. Quelles sont les assertions exactes (une ou plusieurs réponses exactes)? a. l’existence d’une acidose profonde (pH < 7,25 et/ou HCO3- < 15 mmol/L) impose l’hospitalisation en secteur de soin continu b. une hyperkaliémie est fréquemment retrouvée en cas d’acidose sévère c. l’hyperkaliémie dans l’acidose n’est jamais menaçante car son mécanisme est un transfert entre le secteur intra et extra cellulaire d. il s’agit dans le cas présent d’une acidose respiratoire non compensée e. il s’agit dans le cas présent d’une acidose mixte non compensée
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Question facile ! aucun commentaire. Le CO2T est une autre façon de dire bicarbonate
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Vous recevez un patient présentant une détresse respiratoire aiguë qui évolue depuis 2h Comment interprêtez-vous sa gazométrie artérielle d'entrée ? pH = 7.32 PaCO2 = 55mmHg PaO2 = 60mmHg HCO3- = 35 mmHg Excès de bases = +6 Hb: 12mg/dL Lactates = 1.5mmol/L Créatininémie normale a. Il existe une acidose métabolique aiguë b. Il existe une acidose respiratoire aiguë c. Il existe une hypoventilation alvéolaire chronique sous-jacente d. Le taux d'HCO3- est expliqué par une surproduction d'origine rénale e. Il existe une acidose lactique
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Il existe une hypoxémie (PaO2<75-80mmHg selon l'âge) associée à une hypoventilation alvéolaire aiguë (PaCO2 >38mmHg, ph <7.38) sur un terrain probabale d'hypoventilation alvéolaire chronique (HCO3->27mmol/L). La production rénale des bicarbonates pour tamponner l'acidose d'origine respiratoire survient en quelques jours minimum et témogne donc d'une part chronique d'hypoventilation alvéolaire. Les lactates et la créatininémie normaux vont contre l'hypothèse de l'acidose métabolique.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
A propos des hypercalcémies, quelle est la proposition juste ou quelles sont les propositions justes a. On peut observer sur l'ECG un alongement du QT b. Une fibrilation ventriculaire peut survenir c. L'hypokaliémie augmente la toxicité myocardique de l'hypercalcémie d. Les hypercalcémies d'immobilisation et l'hyperthyroïdie sont les 2 principales causes d'hypercalcémie e. On peut observer sur un plan clinique des troubles neurologiques
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Le principal signe électrocardiographique d'une hypercalcémie est le raccourcissemt de QT. Les 2 principales causes d'hypercalcémie sont les causes néoplasiques et l'hyperparathyroïdie primaire Il existe des signes neurologiques non spécifiques au cours des hypercalcémies pouvant aller jusqu'au coma qui deviennent évocateurs lorsqu'ils sont associées à des troubles digestifs et à une polyurie qui contraste avec des signes de déshydratation.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
En situation d'embolie pulmonaire grave, la(les) contre-indication(s) absolue(s) à la fibrinolyse est(sont) : a. accouchement par césarienne il y a 30 jours b. évacuation d'un hématome sous dural il y a 6 semaines c. hémorragie gastrodudénale non contrôlée d. hémorragie intracérébrale survenue il ya 10 jours e. rétinopathie diabétique proliférante
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, la chirurgie datant de plus de 3 semaines, dont la neurochirurgie sont des contre-indications relatives.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable,
Vous êtes interne de Garde aux Urgences le 9 décembre 2021. L'infirmière d'accueil et d'orientation vous appelle pour une patiente de 20 ans qui vient d'être amené par son papa pour confusion et syndrome fébrile. La pression artérielle systolique est à 85MmHg. La fréquence cardiaque est à 90/min. La fréquence respiratoire est à 20/min. Elle ouvre les yeux à l'appel de son nom et tient des propos confus. La réponse motrice est volontaire. Il existe des marbrures au niveau des genoux. La saturation artérielle en oxygène est à 96%. La température est à 39 degré Celsius.Un pli cutané est présent.Elle a présenté les jours précédents son admission aux urgences un syndrome grippal avec des douleurs abdominales et des nausées. Elle n'a pas d'antécédent particulier. Elle est étudiante en troisième année de STAPS à l'UJM vivant chez ses parents. L'auscultation pulmonaire et cardiaque est normale. Il n'y a pas de syndrome méningé. Il n'y a pas de signes cutanés en dehors des marbrures. L'interrogatoire de son père pharmacien vous apprends qu'elle a une vie saine , équilibrée sur un plan personnel sans addiction, sans prise médicamenteuse et qu'elle a consommée seule il y a trois jours une omelette aux champignons ramassé par son père dans la foret avoisinante de son domicile. La patiente est admis en salle de déchocage. Vous la scopez et vous mettez en place une pression artérielle non invasive. Vous demandez à l'infirmière de mettre en place 2 voies veineuses periphériques ,de la sonder et de réaliser un ECG et une glycémie capillaire Le dextro que vous avez réalisé en raison de la confusion montre une glycémie capillaire à 3mmol/l. L'ECG montre des signes évocateurs d'hyperkaliémie L'association de ces résultats au contexte clinique de cette patiente doit vous faire évoquer un diagnostic urgent. Lequel ? a. acidocétose diabétique b. coma hypoglycémique c. méningite d. hépatite fulminante e. aucune de ces propositions est juste
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable, La patiente présente un sepsis avec hypotension artérielle. Normalement la glycémie capillaire devrait être élevé. L'association d'une hypoglycémie à un tableau de défaillance hémodynamique doit vous faire impérativement évoquer une insuffisance surrénale aigüe. Il existe en outre, d'autres signes évocateurs tels que la confusion, les douleurs abdominales, les nausées et une probable hyperkaliémie. Le diagnostic d'acidocétose diabétique n'est pas possible puisque il n'y a pas d'hyperglycémie L' hypoglycémie est liée à l'insuffisance surrénale aigüe. Une méningite est possible mais nécessite une PL. Vous devrez réaliser une PL car il n'y a pas d'autre porte d'entrée infectieuse. Une hyperthermie sans cause infectieuse est possible au cours de l'insuffisance surrénale aigüe. Enfin une hépatite fulminante peut entrainer une hypoglycémie mais ce diagnostic est improbable car il n'y a pas d'ictère et que son père pharmacien n'a pas pu ramassé des Amanites phalloïdes L'insuffisance surrénale aigüe est une urgence thérapeutique. Vous devez corriger l'hypoglycémie, administrer de l' Hydrocortisone 100 mg, réhydrater le patient par du sérum salé isotonique et traiter rapidement l'hyperkaliémie en raison des signes de gravité électro-cardiographiques en utilisant non pas de l'insuline glucose puisqu'il y a déjà une hypoglycémie mais du bicarbonate à 42 pour 1000. Il faut aussi injecter immédiatement une ampoule de chlorure de calcium.Ce sel de calcium n’a pas d’effet sur la Kaliémie mais a comme propriété d’antagoniser les effets électriques cardiaques de l’hyperkaliémie en restaurant le potentiel de repos membranaire et en diminuant l’excitabilité.L’efficacité du gluconate de calcium est immédiate et se fait aux alentours de 2 à 3 minutes. Commentaires généraux sur le traitement de l’Hyperkaliémie L’hyperkaliémie est dite modérée quand elle est comprise entre 6,1-6,9 mmol/L, et mineure quand elle est comprise entre 5-6 mmol/L sans signe électrocardiographique. L’hyperkaliémie menaçante est définie : - soit par un retentissement sur l'ECG - soit par une kaliémie > 7mmol/L En cas de suspicion d’hyperkaliémie menaçante, il est indispensable de rechercher des signes électrocardiographiques : - onde T amples, pointues et symétriques - des troubles de conduction intraventriculaires avec des QRS élargies ≥0,12s - des troubles de conduction auriculoventriculaires (bloc sino-auriculaire, blocs auriculo-ventriculaires I,II,III). Le risque est alors la survenue d’une fibrillation ventriculaire ou d’un arrêt cardiaque. Le traitement repose sur 4 points et doit être commencé avant d’obtenir le résultat de la Kaliémie : - l’injection d’un sel de calcium (1g à 4g de chlorure ou gluconate en IV) sauf en cas d’hyperkaliémie liée à une intoxication digitalique. Le sel de calcium n’a aucun effet sur la valeur de la kaliémie. Son effet est immédiat et il agit en diminuant le risque d’excitabilité car il antagonise les effets électriques cardiaques de l’hyperkaliémie en restaurant le potentiel de repos membranaire. - Thérapeutique ayant pour objectif de favoriser le passage du potassium vers le milieu intracellulaire : o Association glucose insuline (500ml de glucosé à 30% contenant 10 à 20 unités d’insuline ordinaire). Son effet survient en environ 30 à 60 minutes et dure 2 à 3 heures. o Alcalinisation surtout quand il existe une acidose métabolique sévère. On peut utiliser du bicarbonate à 420/00 ou à 840/00 (100 à 50 ml) o Les agonistes β2 –adrénergiques (salbutamol) sont utilisés moins fréquemment. - Le furosémide (80mg en IV) peut être utilisé de par son effet excréteur de potassium et les résines échangeuses d’ions (Kayexalate) par chélation du potassium dans le tube digestif peuvent être administrées par voie orale mais il est important de noter que son action est très lente et qu’elle ne surviendra pas avant 4 à 6 heures. - En cas d’inefficacité des mesures précédentes, il faudra réaliser une épuration extra rénale notamment en cas d’anurie, d’acidose métabolique sévère et de la persistance des troubles électrocardiographiques. principales causes d’hypoglycémie : – l’alcool ; – les médicaments suivants : insuline et analogues de l’insuline, sulfonylurées et répaglinide, quinine et dérivés (quinidine, disopyramide), pentamidine (forme injectable), salicylés (à forte dose, essentiellement chez l’enfant), phénylbutazone, ritodrine et bêta-2 agonistes (à l’arrêt trop brutal de la perfusion), cibenzoline, dextropropoxyphène ; – des toxiques (Vacor® ou « mort au rat », le fruit de l’Ackee d’Afrique ou de Jamaïque, etc.) ; – l’insuffisance hépatique sévère et les anomalies congénitales ou acquises de la néoglucogenèse, dont : l’insuffisance rénale, la malnutrition sévère ; – le déficit des hormones de contre-régulation : insuffisance surrénalienne ou corticotrope (surtout chez l’enfant), déficit isolé en hormone de croissance, rare, essentiellement chez l’enfant, insuffisance antéhypophysaire (surtout chez l’enfant) ; – l’acidose lactique, l’accès pernicieux palustre (etc.) ; – les hypoglycémies tumorales : sécrétion d’insuline (insulinome +, rarissimes tumeurs extrapancréatiques), sécrétion du facteur apparenté à l’insuline, l’IGF2, qui est le fait de tumeurs mésenchymateuses, souvent très volumineuses, plus rarement de carcinomes hépatocellulaires, sécrétion d’anticorps anti-insuline (rarissime myélome) ; – l’hypersécrétion non tumorale d’insuline (nésidioblastose, rarissime) ; – de rarissimes hypoglycémies auto-immunes, avec autoanticorps anti-insuline.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Concernant la douleur chronique : a. elle est typiquement associée à une anxiété plutôt qu'à la dépression b. elle doit être présente plus de 6 mois c. elle constitue une maladie à part entière d. elle constitue un signal d'alarme utile e. les douleurs chroniques d'origine postopératoire sont rares
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Item 131, CNEAR "On distingue la douleur aiguë qui est le symptôme d’une lésion aiguë, de la douleur chronique, qui est une maladie à part entière (cf tableau 1 ci-dessous). On parle de douleur chronique, quelles que soient sa topographie et son intensité, lorsqu’elle présente plusieurs des caractéristiques suivantes : * une évolution depuis plus de 3 mois, * la persistance ou récurrence de la douleur, * une réponse insuffisante au traitement, * une altération significative et progressive du fait de la douleur, des capacités fonctionnelles et relationnelles du patient dans ses activités de la vie journalière, au domicile comme à l’école ou au travail." "Douleurs mixtes Dans de très nombreuses situations, les douleurs de type nociceptif et neuropathique sont associées, comme en post-opératoire. Ces douleurs chroniques post-chirurgicales persistent plus de deux mois après une chirurgie et sont sans lien avec une complication chirurgicale (infection ou récidive cancéreuse). Leur traitement est difficile. Elles représentent 25 % des douleurs chroniques." Item 132, CNEAR Anxiolytiques et antidépresseurs Ils ont tout leur intérêt dans un contexte de syndrome douloureux chronique, après évaluation psychologique...
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Monsieur LEC est suivi en cardiologie dans les suites d'un infarctus du myocarde compliqué d'un arrêt cardio-circulatoire. Concernant l'arrêt cardiocirculatoire, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) a. Le "low flow" correspond à la durée du massage cardiaque jusqu'à la récupération d'une pression artérielle satisfaisante b. Asystolie, dissociation électro mécanique et troubles conductifs de haut degré sont des rythmes dits "non choquables" c. L'AMIODARONE doit être administrée après récupération d'une circulation spontanée d. Le "no-flow" est le délai entre le début du massage cardiaque et la reprise d'une activité circulatoire spontanée e. L'hypothermie thérapeutique proposée en post arrêt cardiaque a pour but la neuro-protection
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, A: Le "flow flow" correspond à la durée d'un massage cardiaque efficace juusqu'à la reprise d'un rythme spontané B: Rythmes choquables: Tachycardie ventriculaire de mauvaise tolérance (absence de pouls ou perte de conscience) ou fibrillation ventriculaire C: L'AMIODARONE n'est recommandée qu'en cas de rythme choquable résistant à une cardioversion électrique D: Le "no-flow " est le délai entre la survenue de l'arrêt cardiaque et le premier massage cardiaque externe, le Low Flow est le délai entre le début du massage cardiaque et la reprise d'une activité circulatoire spontanée. E: en diminuant le métabolisme cérébral et le relargage de substrats neurotoxiques
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Concernant les indications chirurgicales au cours de l'endocardite infectieuse , quelle est la proposition juste ou quelles sont les propositions justes a. Insuffisance cardiaque b. Embolie systémique c. Hémocultures positives sous traitement antibiotique adapté d. Insuffsance mitrale avec insuffisance cardiaque e. Insuffisance mitrale seule
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, L'insuffisance mitrale sans lnsuffisance cardiaque n'est pas une indication chirurgicale, les autres réponse sont justes, les autres indications chirurgicales sont : insuffisance cardiaque, bloc auriculo-ventriculaire, endocardite à staphylocoque, pyocyanique, Candida, Végétation supérieure à 10 mm persistante après plusieurs semaines de traitement, insuffisance aortique, extension en dehors de la valve ( abcès volumineux, fistule, rupture pilier mitral)
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Parmi les signes suivants, lequel(lesquels) peut(peuvent) être observé(s) au cours d'une brûlure du 3ème degré ? a. un érythème douloureux b. des phanères (poils, ongles) non adhérents c. une absence de décoloration à la vitropression d. des phlyctènes e. un aspect cartonné et sec de la peau
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Seules les brûlures de deuxième et troisième degrés sont prises en compte dans l’évaluation du brûlé. Le premier degré étant purement intra-épidermique, il n’a aucune répercussion générale hormis la douleur avec une cicatrisation sans séquelle. Reconnaître précisément le 2ème degré superficiel (lésion plus ou moins complète de la membrane basale) du 2ème degré profond est difficile avant J7. De fait, la première évaluation de la profondeur d’une brûlure ne doit distinguer que le 1er degré qui est négligeable, du 2ème degré, et du 3ème degré, qui impliquent une hospitalisation en centre spécialisé. Les signes discriminants sont : - le 1er degré est uniquement un érythème douloureux - les phlyctènes et le décollement épidermique sont présents dans le 2ème degré mais absents - dans le 1er et 3ème degré - la décoloration à la vitropression disparait dans le 3ème degré - une peau brûlée au 3ème degré est atone, sèche, cartonnée, insensible et indolore et les phanères (poils, ongles) n’adhèrent plus
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect,
Quelle posologie de morphine par voie per os utilisez vous si vous souhaitez relayer l'équivalent de 10 mg de morphine utilisée par voie sous-cutanée ? a. 5 mg b. 7,5 mg c. 10 mg d. 20 mg e. 30 mg
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, passage morphine orale à morphine IV : dose à diviser par 3 passage morphine orale à SC : dose à diviser par 2
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Médecin du travail, vous rencontrez pour la 1ère fois Mr X. Il s’agit d’un patient de 57 ans, hypertendu et fumeur actif. Il vient muni de son dernier bilan biologique qui retrouve à la NFS une hémoglobine à 18g/L, un hématocrite à 50% et des plaquettes à 355 000/mm3. Vous l’examinez attentivement. Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) le(s) élément(s) présent(s) ou à rechercher en faveur d’une insuffisance respiratoire chronique obstructive sous-jacente ? a. Pectus excavatum b. Polyglobulie c. Angiomes stellaires d. Ronflements nocturnes e. Hippocratisme digital
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, A - Pectus excavatum FAUX Cela signifie « poitrine creuse » ou thorax en entonnoir. C’est une malformation congénitale. Elle peut rarement donner un tableau d’insuffisance respiratoire restrictive mais jamais obstructive. B - Polyglobulie VRAI la polyglobulie est réactionnelle à l’IRC C -Angiomes stellaires FAUX les angiomes stellaires sont un signe d’insuffisance hépatocellulaire D - Ronflements nocturnes FAUX les ronflements sont plutôt en faveur d’un syndrome d’apnée du sommeil qui peut être indépendant d’une insuffisance respiratoire chronique E - Hippocratisme digital VRAI c’est la présence d’ongles bombés liée à une hypertrophie des tissus du lit de l’ongle et c’est un signe d’IRC
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
De garde aux urgences, vous recevez une patiente atteinte d'un glioblastome temporal pour troubles de conscience. Lors de votre examen, elle ouvre les yeux lorsque vous lui pincez l'index,mais ne les ouvre pas à la demande. Au moment où vous lui pincez l'index, elle tente de retirer la main et émet un grognement. Vous n'obtenez de sa part aucune réponse à vos questions. Selon vous, quel est son score de Glasgow? (Ouverture des yeux = Y ; Réponse verbale = V ; Réponse motrice = M) a. Glasgow 6 (Y3V1M2) b. Glasgow 7 (Y2V2M3) c. Glasgow 8 (Y2V2M4) d. Glasgow 9 (Y2V2M5) e. Glasgow 9 (Y2V3M4)
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, La bonne réponse est donc "Glasgow 8 (Y2V2M4)" car la patiente ouvre les yeux à la douleur mais pas à la demande (Y2). Elle n'émet qu'une réponse verbale incompréhensible (V2). Enfin, elle évite la stimulation douloureuse, mais elle n'a pas une réponse adaptée (l'autre main devrait venir chercher le stimulus douloureux) (M4).
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Quel(s) argument(s) biologique(s) est(sont) en faveur d'une coagulation intravasculaire disséminée? a. Hyperleucocytose b. Hypofibrinogènémie c. D-dimères élevés d. diminution du temps de Quick e. Thrombopénie
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, La CIVD constitue un syndrome caractérisé par un processus d’activation anormale de la coagulation avec formation de microthrombi fibrineux intravasculaires et viscéraux. Le processus provoque la consommation des facteurs humoraux et cellulaires de l'hémostase et est suivi d'une fibrinolyse secondaire d'intensité variable. Le diagnostic biologique de CIVD repose sur des tests simples accessibles en urgence et qui informent sur : •l'état général du système hémostatique : TCA, temps de Quick, temps de thrombine; ceux-ci sont allongés au prorata du déficit en protéines coagulantes ou de l’intensité de la fibrinolyse •la consommation des facteurs de l'hémostase : numération plaquettaire, fibrinogène,facteurs II, V, VII et X. Leur diminution comparée permet de quantifier approximativement l’intensité de la consommation ou du déficit de synthèse •l'apparition des marqueurs de fibrinoformation (monomères de fibrine) et de fibrinolyse(D-dimères ou PDF) •l'état des systèmes inhibiteurs physiologiques: activité antithrombine et de la protéine C
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Parmi les signes suivants, lesquels sont en faveur d’un sinus pilonidal infecté et collecté, en poussée ? a. Masse douloureuse b. Masse chaude c. Masse pulsatile d. Masse fluctuante e. Masse réductible
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Les signes d’abcès locaux sont douleur, rougeur, chaleur, tuméfaction. Une masse pulsatile témoigne d’une origine vasculaire et peut se voir dans les faux-anevrysmes notamment fémoraux. Le caractère réductible et impulsif à la toux n’a pas de rapport avec les abcès et sont des critères de hernie inguinale non étranglée.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Quelle(s) est(sont) la(les) indication(s) d’une sphinctérotomie endoscopique en urgence en cas de pancréatite aigue ? a. systématique en cas de pancréatite b. en cas d'angiocholite associée c. en cas de pancréatite aigue bénigne d. en cas de fièvre associée e. pas d'indication en urgence
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, La conference de consensus de 2001 sur la pancréatite aigue rappelle que l’évolution de la majorité des pancréatites aigues biliaires est spontanément favorable en quelques jours et seul le problème de la prévention de la récidive se pose. La chirurgie biliaire n’a pas de place en urgence. Seule la sphinctérotomie endoscopique peut avoir un intérêt. Deux situations font l’objet d’un consensus : -en cas d’angiocholite et/ou d’ictère obstructif, la sphinctérotomie endoscopique est indiquée quels que soient la durée d’évolution et le degré de gravité -dans les pancréatites aigues bénignes d’évolution favorable, il n’y a pas d’indication à réaliser une sphinctérotomie endoscopique en urgence. Deux situations ne font pas l’objet d’un consensus : -dans les pancréatites aigues graves, la sphinctérotomie endoscopique peut être réalisée en urgence par une équipe disposant d’un plateau technique adapté. Elle n’est indiquée qu’au cours des 72 premières heures d’évolution -dans les pancréatites aigues vues à un stade précoce (12 premières heures), il est difficile de prédire la gravité de l'évolution et aucune recommandation ne peut être faite.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Concernant ce signe clinique, quelle(s) est(sont) l'(les) affirmation(s) exacte(s) ? a. Il s’agit de marbrures b. Il s’agit d’un purpura fulminans c. Il s’agit d’un signe de gravité d’une infection d. Il s’agit d’un signe de défaillance cardiovasculaire e. Il oriente vers une infection à méningocoque
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Purpura fulminans = signe d’infection invasive à Méningocoques = urgence thérapeutique
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Vous assistez à une inhalation de corps étranger chez un jeune garçon de 4 mois au restaurant. Son visage est ouge et il présente une toux continue, sonore et efficace depuis 2 minutes. Que faites-vous immédiatement ? a. Vous appelez le SAMU b. Vous réalisez la manoeuvre de Heimlich c. Vous réalisez la manoeuvre de Mofenson d. Vous ne mobilisez pas le jeune garçon et respectez sa toux e. Vous le prenez par les pieds et le secouez
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, En l'absence d’asphyxie aiguë et tant que le sujet tousse, il faut respecter cette toux et surtout n’appliquer aucun geste sur le sujet. Les manoeuvres d'expulsion (Heimlich et Mofenson doivent être appliquées dès que la toux devient inefficace (faible et non sonore). L'appel du SAMU est impératif car vous ne savez pas comment va évoluer la situation.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect,
Formateur au premier secours destiné à du personnel administratif de votre hôpital, vous souhaitez expliquer les éléments permettant le diagnostic d'arrêt cardio-respiratoire pour ce personnel non soignant. Quel(s) est (sont) le(s) élément(s) que vous leur demandez de retenir pour qu'ils fassent le diagnostic d'arrêt cardiaque ? a. absence de conscience b. absence de pouls c. cyanose des lèvres d. absence de ventilation e. pupilles en mydriase
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, En dehors des soignants, la prise de pouls n'est pas un élément discriminant. Le public doit identifier un arrêt cardio-respiratoire dès lors qu'une personne est insconsciente et ne respire pas.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
La coagulation intravasculaire disséminée est un processus d’activation anormale de la coagulation avec formation de microthrombi fibrineux intravasculaires et viscéraux. Le Facteur Tissulaire est l’élément activateur de la coagulation intravasculaire disséminée. Concernant le Facteur Tissulaire, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) juste(s) ? a. le Facteur Tissulaire est exprimé de façon constitutive dans le sous endothélium b. l’expression du Facteur Tissulaire peut être induite par un stimulus inflammatoire c. l’activation du Facteur Tissulaire conduit à la fin de la cascade de la coagulation à la formation de thrombine d. l’activation du Facteur Tissulaire correspond à la voie de la coagulation intrinsèque e. le Facteur Tissulaire exprimé dans le sous endothélium participe à la coagulation quand le vaisseau est lésé
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, LA réponse C: la finalité de la coagulation c’est la formation de fibrine à partir du fibrinogène grâce à la thrombine. Réponse D : c’est la voie extrinsèque qui est la voie rapide de formation d’une grande quantité de thrombine
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Vous êtes dans un hypermarché et vous voyez un homme d’environ 60 ans qui s’écroule brutalement devant vous. Vous reconnaissez immédiatement un arrêt cardiorespiratoire. Vous débutez la RCP de base. Que faites-vous ? a. Vous débutez par deux insufflations puis MCE b. Vous effectuez un MCE à une fréquence d’environ 100 à 120 / minute c. Vous effectuez des compressions d’environ 5 cm de profondeur d. Vous interromprez le MCE au bout de 60 secondes pour prendre le pouls e. Vous interromprez le MCE quelques secondes pour délivrer un CEE lorsque vous aurez le défibrillateur
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, La RCP de base privilégie le MCE qui doit être ininterrompu (hormis quelques secondes pour la défibrillation)
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Concernant la douleur chronique : a. elle est typiquement associée à une dépression plutôt qu'à l'anxiété b. elle doit être présente depuis plus de 3 mois (ou depuis plus de 2 mois s'il s'agit d'une douleur postopératoire) c. elle peut être traitée par certains anti-épileptiques d. elle peut être traitée par psychothérapie e. un quart des douleurs chroniques sont d'origine postopératoire
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Item 131, CNEAR "On distingue la douleur aiguë qui est le symptôme d’une lésion aiguë, de la douleur chronique, qui est une maladie à part entière (cf tableau 1 ci-dessous). On parle de douleur chronique, quelles que soient sa topographie et son intensité, lorsqu’elle présente plusieurs des caractéristiques suivantes : * une évolution depuis plus de 3 mois, * la persistance ou récurrence de la douleur, * une réponse insuffisante au traitement, * une altération significative et progressive du fait de la douleur, des capacités fonctionnelles et relationnelles du patient dans ses activités de la vie journalière, au domicile comme à l’école ou au travail." "Douleurs mixtes Dans de très nombreuses situations, les douleurs de type nociceptif et neuropathique sont associées, comme en post-opératoire. Ces douleurs chroniques post-chirurgicales persistent plus de deux mois après une chirurgie et sont sans lien avec une complication chirurgicale (infection ou récidive cancéreuse). Leur traitement est difficile. Elles représentent 25 % des douleurs chroniques." Item 132, CNEAR "Pour les douleurs chroniques, mais aussi pour les douleurs aiguës à composante neuropathique, la physiopathologie spécifique de ces douleurs doit faire recourir à des analgésiques spécifiques (antidépresseurs à faible posologie, certains anti-épileptiques, certains analgésiques classiques ayant montré une efficacité sur les douleurs neuropathiques : nefopam, tramadol)."
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct,
Une patiente de 61 ans, éthylique chronique, hypertendue, suivie pour une BPCO post-tabagique, est amenée depuis son domicile par les pompiers pour douleurs abdominales aiguës avec hématémèse remplissant un petit saladier en une heure. L’infirmière d’accueil note : pression artérielle à 82/47 mmHg, fréquence cardiaque à 110/min, saturation pulsée en oxygène à 95% en air ambiant, fréquence respiratoire à 26/min, température à 36,2°C, hémoglucotest à 6 mmol/L et Hémocue à 10,0 g/dL. Quelle est votre prise en charge thérapeutique initiale ? a. pose de deux voies veineuses périphériques de bon calibre b. Début d'un support vasopresseur par noradrénaline c. remplissage vasculaire par 1000 mL de G5% d. transfert en salle de déchocage pour monitorage continu e. Appel du gastro-entérologue de garde pour organiser une endoscopie digestive haute en urgence
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct, A/ Faux : la patiente est hypotendue, tachycarde, polypnéique, très probablement en choc hémorragique. Il faut d'emblée poser deux voies veineuses périphériques de bonne calibre. B/ Faux: remplissage vasculaire cristalloide dans un premier temps C/ Faux : un remplissage vasculaire se fait toujours initialement par des cristalloïdes, à savoir du sérum physiologique NaCl 0,9% ou du Ringer Lactate, secondairement par colloïdes, jamais avec du glucosé. D/ Vrai : la patiente est instable sur le plan hémodynamique, il est obligatoire d’avoir un monitorage continu avec une surveillance infirmière rapprochée. E/ Vrai : l’endoscopie digestive haute reste le traitement de référence en cas d’hémorragie digestive haute active. Item 328 http://wiki.sidesante.fr/doku.php?id=sides:ref:anesthrea:item_328_hemorragique_unique#saignements_d_origine_digestive
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Quelle est l'analgésie multimodale à proposer à un patient coronarien et tachycarde en postopératoire immédiat de colectomie (70 ans, 70 kg, pas d'autre antécédent), se plaignant d'une douleur à 7/10 ? NB: PCA = patient controlled analgesia (ou analgésie contrôllée par le patient) ; il n'y a pas de piège sur les posologies. a. 2 mg de morphine IV Direct / puis débuter paracétamol 1g miniflac IV / puis réévaluation de la douleur toutes les 5 min / puis PCA morphine lorsque douleur < 4/10 b. 2 mg de morphine IV Direct / puis débuter paracétamol 1g et nefopam 20 mg miniflac IV / puis réévaluation de la douleur toules les 5 min / puis PCA morphine lorsque douleur < 4/10 c. débuter paracétamol 1g miniflac IV / puis 2 mg de morphine IV Direct / puis réévaluation de la douleur toutes les 5 min / puis PCA morphine lorsque douleur < 4/10 d. débuter paracétamol 1g et nefopam 20 mg miniflac IV / puis 2 mg de morphine IV Direct / puis réévaluation de la douleur toutes les 5 min / puis PCA morphine lorsque douleur < 4/10 e. 2 mg de morphine IV Direct / puis réévaluation de la douleur toutes les 5 min / puis PCA morphine lorsque douleur < 4/10
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, item 132, CNEAR "Pour les douleurs aiguës, il ne faut pas « perdre » de temps à escalader en cas de douleur modérée à intense, mais administrer un antalgique dont l’efficacité correspond : * directement à l’intensité de la douleur (ex : palier 1 pour une douleur légère ; palier 2 pour une douleur modérée – ou nefopam, palier 1 car « non morphinique » mais efficace comme un palier 2 – ; palier 3 pour une douleur intense) ;..." "Morphine: À retenir bolus de 2-3 mg/ 5 à 7 min = titration" "La « titration » : Elle est souvent utilisée pour introduire un traitement morphinique par voie IV ou PO et permet de soulager rapidement une douleur aiguë tout en limitant les effets secondaires des morphiniques. On administre une petite dose que l’on répète plusieurs fois en surveillant l’efficacité jusqu’à atteindre l’effet souhaité, ainsi que les effets secondaires. Un traitement de fond est ensuite débuté pour prendre le relai." "De plus, il existe un principe à retenir, c’est l’« analgésie multimodale » : un ou plusieurs médicaments de palier 1 peuvent être associés à un médicament de palier 2 ou 3 dans une approche dite d’analgésie multimodale." "Nefopam : Discuter bénéfices/risques si pathologie cardiaque (tachycardie) ou si patient âgé (globe, confusion)."
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Vous prenez en charge un patient souffrant d’asthme aigu grave, quelle est/sont la ou les objectifs de saturation en oxygène ? a. Saturation transcutanée en oxygène > 88% b. Saturation transcutanée en oxygène > 90% c. Saturation transcutanée en oxygène < 92% d. Saturation transcutanée en oxygène > 94% e. Saturation transcutanée en oxygène > 98%
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, L’oxygénothérapie est INDISPENSABLE dans l’asthme aigue grave (TVO brutal réversible) car l’hypoxémie aggrave la broncho-constriction et est à risque vital. L’objectif de SpO2 est donc formel : de 94 à 98% de SpO2. Il est donc inacceptable d’avoir un objectif < 94% car cela risque d’aggraver la crise et que la consommation en oxygène des muscles respiratoires est majeure. Dans l’exacerbation aigue de BPCO (TVO fixé = chronique), l’apport en oxygène va entrainer une hypercapnie par de multiples mécanismes (modification des rapports ventilation perfusion, effet Havlane, diminution du stimulus hypoxique etc.). L’hypoxémie doit donc être corrigée pour éviter l’arrêt cardiaque mais avec des objectifs plus modérés afin de limiter les effets secondaires de l’oxygénothérapie (cible de 90 à 92% de SpO2).
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
A propros des agents causals dans les infections communautaires, quelles sont les proposisions exactes? a. Les entérobactéries sont les germes les plus fréquement en cause dans les infections urinaires communautaires. b. Le méningocoque est le germe le plus fréquement en cause dans les meningites bactériennes chez un adulte agé de 30 ans. c. Le pneumocoque est le germe le plus fréquement en cause dans les pneumonies communautaires. d. L'entérocoque est l'agent infectieux principal à prendre en compte dans le traitement des infections péritonéales secondaires. e. Les listérioses sont plus fréquentes au 21ème siècle qu'au 20ème siècle.
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, E. coli est au 1er rang des agents causals dans les infections urinaires communautaires (60-80% toutes formes cliniques confondues ; 70-95% des cystites aiguës simples; 85-90% des pyélonéphrites aiguës simples) devant soit S. saprophyticus (5-10% des cystites simples), soit Proteus (5-10% des autres formes d'IU) puis d'autres espèces plus rares (Klebsiella spp., Enterobacter spp., Serratia spp., entérocoques). Entre 15 et 24 ans, les méningites bactériennes sont dues au méningocoques dans près de 90% des cas. Entre 25 et 65 ans, la part du pneumocoque atteint progressivement 75% et celle du méningocoque diminue à moins de 5%. S. pneumonia est la bactérie la plus fréquemment en cause dans les pneumonies commaunautaires (en ambulatoire comme en hospitalisation) suvie par les virus (20 à 25% des cas documentés), les intracellulaires et apparentés (Mycoplasma pneumoniae, Chlamydia pneumoniae, Legionella pneumophila) et les bacilles Gram négatif. Les principaux agents infectieux dans les infections péritonéales secondaires en cause sont les entérobactéries (notamment Escherichia coli) et les anaérobies (notamment Bacteroides fragilis) ce qui justifie que l'antibiothérapie probabiliste dans les formes communautaires soit basée sur une association C3G IV et métronidazole. L'enterocoque est plus rarement en cause. Listeria est un bacille Gram positif, à développement intracellulaire facultatif, capable, comme Yersinia, de se multiplier à basse température (4°C). Listériat est donc est un contaminant fréquent de la chaîne de frois dans l'industrie agroalimentaire. Les premières mesures de contrôle des aliments pour la listériose en France datent de 1986 et ont été renforcées en 1993, ce qui a permis de diminuer le nombre de cas annuels sporadiques de bactériémies, de méningites et de formes néonatales.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Parmi ces brulures, lesquelles ont des signes de gravité? a. La brulure représente plus de 3% de la surface corporelle totale b. La brulure concerne le bras et est circulaire c. La brulure concerne la face d. La brulure est trés algique e. Les lésions sont erythémateuses avec de nombreuses phlyctènes.
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Sont considérés graves : - les brulures de plus de 20% de la surface corporelle totale - les brulures de degré 2 profond et 3 . (les brulures trés algiques sont de 1 ou 2ème degré superficielle, les lésions erythmateuses avec phlyctènes signent un 2 ème degré superficiel)
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Au cours de quel(s) syndrome(s) pouvez-vous constater un astérixis ? a. insuffisance hépatocellulaire b. insuffisance rénale aiguë c. insuffisance ventriculaire gauche d. insuffisance respiratoire aiguë hypercapnique e. insuffisance ventriculaire droite
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, L’astérixis correspond à une perte brève et brusque du tonus musculaire, mise en évidence lors du maintien actif d’une position (synonyme : « flapping tremor »). Ce signe clinique témoigne d’une encéphalopathie, qu’elle soit hépatique ou hypercapnique.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Une patiente de 74 ans est prise en charge au bloc opératoire pour une tumorectomie du sein droit dans un contexte de suspicion de carcinome canalaire in situ. Elle présente pour principaux antécédents un syndrome dépressif et une lombalgie L4-L5 évoluant depuis une dizaine d'années. Ses traitements au long cours sont les suivants : fluoxétine 20mg/jour, paracétamol et tramadol à la demande pour les douleurs radiculaires. Vous prescrivez une analgésie intraveineuse contrôlée par la patiente (PCA) de morphine pour la période post-opératoire. Quel(s) effet(s) systémique(s) peuve(nt) être associé(s) à la consommation de morphine ? a. prurit b. mydriase c. accélération du transit d. rétention aigue d'urine e. bradypnée
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Les effets secondaires principaux sont communs à tous les opioïdes, de palier II et de palier III. Ils doivent faire évaluer la balance bénéfice-risque avant toute prescription. Digestifs : le risque de constipation, nausées et vomissements peut justifier la mise en place d'un traitement préventif antiémétique et laxatif (en plus des mesures hygiéno-diététiques : régime riche en fibres, hydratation), en particulier en cas de facteurs de risque (nausées/vomissements : antécédents de mal des transports, susceptibilité aux nausées/vomissements… ; constipation : âge, alitement, associations médicamenteuses). Respiratoires : dépression respiratoire centrale en cas de surdosage (bradypnée, apnée). Neurologiques : somnolence, confusion (± agitation), hallucinations, diminution du seuil épileptogène, myosis dose dépendante (serré en cas de surdosage au stade de coma). Urinaire : rétention urinaire mais le sondage urinaire préventif n’est pas systématique que ce soit en préventif ou en curatif : antagonisation possible (sans impact analgésique significatif) par naloxone 1 dixième d’ampoule (0.04 mg) IV en cas de globe vésical. Peau : prurit parfois invalidant, pouvant être traité par antihistaminiques. Cardiovasculaires : ils sont mineurs, avec possibilité d'une baisse du tonus vasculaire et de la contractilité myocardique (hypotension artérielle en cas de surdosage). L'hyperalgésie induite par les opioïdes est un état de sensibilisation à la douleur (sensibilisation nociceptive). Ainsi, un patient recevant des morphiniques pour traiter sa douleur devient encore plus sensible aux stimuli douloureux, et parfois ressent même de la douleur en réponse à certains stimuli non douloureux (allodynie). Références: WikiSIDES, Anesthrea, Item n°132: Thérapeutiques antalgiques médicamenteuses et non médicamenteuses
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Etudiant en 4ème année de médecine, vous êtes en train de marcher dans la rue lorsqu’un homme s’effondre devant vous. Vous constatez que la personne n’est pas capable de vous répondre et ne respire pas. Quelle(s) mesure(s) entreprenez-vous immédiatement ? a. Recherche du pouls radial b. Recherche du pouls carotidien c. Appel à l’aide d. Massage cardiaque externe e. Manœuvre de Heimlich
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, La recherche d’un pouls central (carotidien ou fémoral et non radial) n’est plus recommandée. L’absence de réponse verbale et de respiration suffit pour faire le diagnostic d’arrêt cardiorespiratoire et entreprendre les manœuvres de réanimation. La manœuvre d’Heimlich est préconisée en cas d’obstruction haute de la filière respiratoire (ici hors propos).
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
A propos de la prise en charge en urgence d'un patient de 25 ans présentant une dyspnée aigue évocatrice d'asthme aigu grave, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ? a. l’existence de sibilants est un critère de gravité b. un débit expiratoire de pointe inférieur à 30% de la valeur théorique est un signe de gravité c. l'administration intraveineuse de β2-mimétiques est formellement contre-indiquée d. l'administration nébulisée de β2-mimétiques est indiquée e. la réalisation d'une radiographie thoracique est formellement indiquée
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Faux : l’existence de sibilants sont en faveur d’un asthme. L’absence de sibilants et un silence auscultatoire seraient un élément de gravité. Vrai : Un DEP < 50% de la théorique ou inférieur à 150L/min est un élément de gravité donc a fortiori si le DEP est < 30% de la théorique. Faux: Les béta-2-mimétiques sont utilisables par voie intraveineuse quioique l'administration nébulisée est préférée. Vrai : Les beta2-mimétiques de courte durée d’action sont le traitement de référence dans l’asthme aigu par leur effet bronchodilatateur puissant. Faux : La radiographie de thorax n’est pas systématique devant une exacerbation d’asthme, elle ne sera faite qu’en fonction de la clinique (suspicion de pneumopathie sous-jacente par exemple)
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Un patient sans antécédent de 35 ans présente une infection de l'index droit. Il n'a pas de fièvre. Quelles affirmations sont exactes ? a. une douleur permamente, insomniante et pulsatile oriente vers un panaris non collecté b. une douleur à l'extension passive du doigt oriente vers une atteinte de la gaine du tendon fléchisseur c. une adénopathie inflammatoire axillaire est fréquemment constatée en cas de panaris d. un antibiotique antistaphylococcique est recommandé, s'il s'agit d'un panaris non collecté e. des bains pluriquotidiens de chlorexhidine sont recommandés, s'il s'agit d'un panaris non collecté
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, L'antibiothérapie n'est justifiée qu'en cas d'immunodépression sévère, de signes d'extension régionaux ou systémiques, ou d'atteinte des gaines tendineuses.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Quel(s) est(sont) le(s) diagnostic(s) compatible(s) avec le résultat de cette gazométrie artérielle ? (une ou plusieurs réponse(s) possibles) pH: 7.32 PaCO2: 65 mmHg PaO2: 50mmHg HCO3-: 35mmol/L Excès de bases : +6 Hb: 18.5g/dL HbCO: 12% a. Décompensation aiguë de BPCO b. Insuffisance rénale aiguë c. Intoxication au monoxyde de carbone d. Intoxication médicamenteuse aux morphiniques e. Insuffisance respiratoire chronique avec hypoventilation alvéolaire
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Pao2 abaissée: il existe une hypoxémie PaCO2 augmenté et pH abaissé: il existe une hypoventilation alvéolaire aiguë (synonyme d'acidose respiratoire non compensée) HCO3- et Hb augmentés: font évoquer un terrain d'IRC et d'hypoVA chroniques sous-jacentes HbCO augmentée: tabagisme actif (massif dans ce cas), ou intoxication concommittante au CO (aiguë ou chronique) Excès de bases positif: en faveur d'une origine respiratoire à l'acidose L'ensemble des anomalies relevées sur cette gazométrie peut donc faire évoquer les diagnostics de BPCO décompensée, intoxication au CO, intoxication aux morphiniques sur un terrain d'IRCO sous-jacente. L'IRA donne classiquement une acidose métabolique +/- compensée (pH normal ou bas, PaCO2 normale ou basse si hyperventilation compensatrice, Base excess négatif)
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Quels signes sont généralement associés à un abcès des parties molles ? a. Fièvre b. Douleur c. Rougeur d. Hyposensibilité e. Ictère
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Les signes d’abcès locaux sont douleur, rougeur, chaleur, tuméfaction. Ils sont parfois associés à des signes généraux : fièvre, tachycardie, sueurs, frissons. Les abcès ne donnent pas d’hyposensibilité.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
En cas d’intoxication aiguë grave par le paracétamol vue précocement, quel(les) est(sont) la(es) réponse(s) vraie(s)? a. Un ictère est fréquent dès le premier jour b. Le taux de transaminase peut être normal à l'admission c. Une encéphalopathie hépatique est constante d. Il faut attendre le dosage de la paracétamolémie avant de débuter l’antidote e. Il faut administrer le plus tôt possible de la naloxone
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, L’intoxication par le paracétamol est fréquente et potentiellement grave. La toxicité du paracétamol est hépatique à partir d’une ingestion de 150 mg/kg chez l’adulte sain. L’antidote est la N-Acétyl-Cystéine, à débuter systématiquement puis réévaluer selon paracétamolémie. Peu de symptômes cliniques à la phase initiale, l’augmentation des enzymes hépatiques apparait entre la 12ème et la 24ème heure.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect,
Un bilan biologique montre les valeurs suivantes : Prélèvement plasmatique : Na 112 mmol/L ; K 3,9 mmol/L ; Urée 3,2 mmol/L ; Créatinine 69 µmol/L. Prélèvement urinaire: Na urinaire 55 mmol/L ; K urinaire 32 mmol/l ; Créat urinaire 2 mmol/L ; Urée urinaire 119 mmol/l. Quel est votre diagnostic? a. Déshydratation globale, donc déficit en sodium et en eau b. Déshydratation intracellulaire, donc déficit en sodium c. Hyperhydratation intracellulaire, donc déficit en eau d. Hyperhydratation intracellulaire, donc excès d’eau e. Hyperhydratation intracellulaire, donc excès de sodium
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, L'hyponatrémie témoigne d'une hyper-hydratation intracellulaire. Les désordres de l'hydratation intracellulaire concerne les variations d'eau libre, dans le cas présent un excès d'eau. Attention au fait qu'une baisse de la concentration de sodium (natrémie) ne veut absolument pas dire une baisse de la teneur en sodium mais un excès d'eau car il s'agit d'une concentration.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Voici la gazométrie artérielle d’un patient de 58 ans sans antécédent venu aux urgences pour dyspnée depuis 72h : pH 7. 17 PCO2 62mmHg PO2 54 mmHg HCO3- 24mmol/L Lactates 3.1mmol/L Quel(s) est/sont votre/vos diagnostic(s) ? a. Insuffisance respiratoire chronique hypercapnique b. Insuffisance respiratoire chronique hypoxique c. Hypoxémie tissulaire d. Insuffisance respiratoire aigüe hypercapnique e. Insuffisance respiratoire aigüe hypoxique
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Vous ne pouvez pas évoquer une insuffisance respiratoire chronique sur ce dossier car l’anamnèse est de 72h sans pathologie respiratoire connue. De plus, le patient présente une acidose respiratoire NON compensée ce qui est incohérent avec une insuffisance respiratoire chronique hypercapnique. Le patient présente une hypoxémie tissulaire car les lactates sont > 2mmol/L, cela traduit un retentissement de l’hypoxie sur les organes. Enfin il existe une insuffisance respiratoire aigue hypoxique car la PaO2 est < 60mmHg et une insuffisance respiratoire aigüe hypercapnique car la PaCO2 est > 45mmHg. L’acidose respiratoire NON compensée est cohérente avec ce diagnostic.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Parmi ces thérapeutiques antalgiques, quelle(s) est(sont) celle(s) qui peut(peuvent) être utilisée(s) dans le cadre d’une analgésie multimodale utilisant de la morphine ? a. paracétamol b. kétoprofène (anti-inflammatoire non stéroïdien) c. néfopam d. tramadol e. musicothérapie de relaxation
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Notes : Référentiel CNEAR édition 2020 (programme officiel 2020) Item 135, page 66 : « il existe un principe a retenir, c’est celui de l’≪ analgesie multimodale ≫ : un ou plusieurs medicaments de palier 1 peuvent etre associes a un medicament de palier 2 ou a un medicament de palier 3. […]Dans le concept d’analgesie multimodale, peut s’integrer aussi la combinaison analgesie systemique/analgesie locale ou locoregionale, ainsi que la combinaison analgesie medicamenteuse/analgesie non-medicamenteuse.»
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Concernant la ventilation non invasive (VNI), quelle(s) proposition(s) est /sont vraie(s) ? a. la ventilation non invasive est un traitement efficace de l’œdème aigu pulmonaire d’origine cardiogénique Vrai, la VNI est efficace dans l'OAP car elle diminue la précharge du VD et les contraintes du VG , ce qui diminue sa post charge b. la ventilation non invasive est contre indiquée en cas de vomissements c. la ventilation non invasive est un bon traitement des détresses respiratoires hypercapniques d. la ventilation non invasive permet de protéger les voies aériennes La VNI ne protège pas du tout les voies ariennes, puisque l’on n’est pas invasif. e. la ventilation non invasive est un traitement efficace des pneumonies hypoxémiantes hypocapniques Faux, dans ce cas le patient n’a pas de trouble ventilatoire mais un trouble de la diffusion de l’oxygène. Le traitement repose donc sur l’administration d’oxygène (masque à haute concentration voire intubation) et non sur une aide ventilatoire.
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, La VNI ne protège pas du tout les voies ariennes, puisque l’on n’est pas invasif. Au contraire le risque d’inhalation est important en cas de trouble de la conscience, car on peut insuffler de l’air dans l’estomac et donc favoriser les vomissements ! Il faut donc la limiter en cas de trouble de la conscience sauf en cas d’encéphalopathie hypercapnique. En effet, la VNI, si elle est efficace, permet de corriger rapidement la capnie (30 min). Elle est donc utilisable en cas d’encéphalopathie hypercapnique car celle-ci peut régresser rapidement (et par conséquent sans besoin de l’intubation, qui est beaucoup plus invasive).
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
A propos des agents infectieux en cours des pneumonies communautaires, quels sont la ou les propositions exactes? a. Streptococcus pneumoniae est l'agent infectieux le plus frequent. b. Legionella pneumophila est l'agent infectieux le plus frequent. c. Klebsiella pneumoniae est responsable de pneumonie nécrosante. d. Staphylococcus aureus secreteur de leucocidine de Panton-Valentine (PVL) est en cause seulement chez les patients immuno-déprimés. e. Haemophilus influenzae est plus fréquent chez l'enfant que chez l'adulte.
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Streptococcus pneumoniae est plus frequent que Legionella pneumophila au cours des pneumonies communautaires. En cas de forme grave, il faut bien prende en compte ces deux germes. Klebsiella pneumoniae est classiquement responsable de pneumonie nécrosante mais il s'agit d'une forme rare qui sera dans tous les cas prise en compte par l'antibiothérapie probabiliste reposant sur le cefotaxime (destiné à traiter le pneumocoque) actif sur ce germe. Staphylococcus aureus secreteur de leucocidine de Panton-Valentine est en cause le plus souvent sur des patients imuno-compétent et souvent après un syndrome post-gripal. Haemophilus influenzae est très rarement en cause chez l'adulte et beaucoup plus frequent chez l'enfant.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Vous voyez en consultation un patient pour la première fois. Dans son bilan sanguin, il existe une insuffisance rénale. Vous suspectez une insuffisance rénale chronique. Parmi les éléments suivants, le(s)quel(s) est(sont) en faveur d'une insuffisance rénale chronique ? a. des reins de petite taille à l'échographie b. une hypercalcémie c. une anémie macrocytaire régénérative d. une dilatation des cavités pyélocalicielles échographique e. une hyponatrémie
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Les arguments en faveur d'une insuffisance rénale chronique sont : - des chiffres antérieurs de créatininémie élevés - des reins de petite taille, avec une dédifférenciation corticomédullaire - une anémie normocytaire, normochrome arégénérative, par défaut de production en EPO - une hypocalcémie, par carence en calcitriol
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Devant un sepsis vous décidez de réaliser un remplissage vasculaire. Quelles modalités sont possibles en première intention ? a. Cristalloïde b. Colloïde c. Débit de 500mL/15 min d. Débit de 1L/4h e. Débit de 1L /12h
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Un remplissage vasculaire se fait par un cristalloïde (généralement sérum salé isotonique 0.9%) en première intention dans le choc septique. Les colloïdes n’ont pas d’efficacité démontrée dans cette indication mais un risque majoré d’insuffisance rénale aigue. Les débits doivent être élevés un remplissage vasculaire se fait en « débit libre » sur une voie de bon calibre c'est-à-dire environ 500ml/15min. Les autres débits proposés ne sont pas du remplissage vasculaire mais de l'hydratation
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
A l'occasion d'un soin sans gants vers un patient séropositif VIH connu vous vous êtes piqué profondément avec une aiguille de gros calibre. La plaie saigne. Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont) la (les) mesure(s) à prendre ? a. nettoyage de la plaie à l'eau et au savon b. désinfection de la plaie avec de l'eau oxygénée c. désinfection de la plaie avec un antiseptique type dakin, au moins 5 minutes d. déclaration sur le registre du service des événements indésirables e. indication d'une prophylaxie post exposition au VIH recommandée
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Le process après cet accident d'exposition au sang (risque élevé) est le suivant : nettoyage initial (eau et savon), rinçage abondant, désinfection (dakin ou eau de Javel diluée), déclaration sur le registre des accidents du travail du service, déclaration dans les 24 heures à la Caisse d'assurance maladie. La prophylaxie post-exposition au VIH est recommandée compte tenu d'un risque élevé : grosse aiguille, plaie profonde, pas de gants...
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Un patient âgé de 21 ans, sans antécédent, est admis aux urgences pour une fracture de la clavicule (choc compressif pendant un match de rugby). Son échelle numérique 0-10 est à 5, une heure après la perfusion de paracétamol (une dose poids). Le patient souhaite encore être soulagé. Quelle(s) analgésie(s) pouvez vous lui proposer ? a. paracétamol b. tramadol c. nefopam d. anti inflammatoires non stéroïdiens e. morphine
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Référentiel du collège d'anesthésie réanimation (wiki-SiDES), item 132 / 2. Les points clefs à retenir Les médicaments utilisés pour traiter la douleur nociceptive sont classés en trois paliers par l'organisation mondiale de la santé (OMS). Les médicaments antalgiques (ou analgésiques) 2.1 Classification selon l'Organisation Mondiale de la Santé (Tableau 1) L'OMS a établi en 1986 un modèle conceptuel en 3 paliers pour guider le traitement de la douleur. Il est basé sur une évaluation de l'intensité de la douleur. Aujourd'hui, il y a un consensus mondial qui favorise son utilisation. Selon la sévérité de la douleur, il faut commencer sa prise en charge au palier correspondant : - pour une douleur faible (1 à 3/10 sur échelle numérique de 0 à 10), commencer au palier I. - pour une douleur modérée (4 à 6/10), commencer au palier II. - pour une douleur sévère (7 à 10/10), commencer au palier III. Référentiel du collège d'anesthésie réanimation (wiki-SiDES), item 132 / 2. Les points clefs à retenir Les thérapeutiques non médicamenteuses, seules ou dans le cadre d'une analgésie multimodale en association avec les thérapeutiques médicamenteuses, peuvent diminuer l’intensité d’une douleur aigue ou chronique. … L'approche multimodale du traitement de la douleur, utilise une combinaison de plusieurs médicaments et/ou de thérapeutiques non médicamenteuses atteignant différentes cibles antalgiques. Elle permettrait une amélioration de l'analgésie ainsi qu'une diminution des effets secondaires via une diminution des doses de chaque médicament. Note : seconde dose de paracétamol NON car risque de surdosage médicamenteux à prendre en compte (hépatite toxique) : une dose toutes les 4 à 6 heures
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
A ce patient admis aux urgences pour fracture de la clavicule à un match de rugby, vous avez administré du nefopam, du tramadol et un AINS, puis secondairement de la morphine en titration puis pompe autocontrôlée par le patient car la douleur empirait (8/10 après la visite de l'orthopédiste qui décide de l’opérer). Quelle est (sont) la (les) proposition(s) vraie(s) ? a. l’objectif après titration est d’obtenir une échelle de douleur < 7/10 b. le nefopam sera poursuivi en postopératoire avec la morphine c. le tramadol sera poursuivi en postopératoire avec la morphine d. l'AINS sera poursuivi en postopératoire avec la morphine e. associer un analgésique de palier 1 à un analgésique de palier 3 constitue une analgésie multimodale
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Référentiel du collège d'anesthésie réanimation (wiki-SiDES), item 132 / 2. Les points clefs à retenir […] il existe un principe a retenir, c’est l’≪ analgesie multimodale ≫ : un ou plusieurs medicaments de palier 1 peuvent etre associes a un medicament de palier 2 ou 3 dans une approche dite d’analgesie multimodale. Cible de titration : cf référentiel CNEAR schéma page 84. NB : post-traitement proposition A neutralisée car faible taux de bonne réponse et détail non abordé en cours précisément. Une titration morphinique a une cible d'EN < 4 (ou plus au cas par cas si le patient le tolère). < 7 n'est pas valide.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Vous êtes témoin d’une perte de connaissance brutale chez un homme d’environ 70 ans sur la voie publique. Pour affirmer l’arrêt cardio-respiratoire, vous devez constater : a. L’absence de pouls carotidien ou fémoral b. L’absence de respiration c. L’absence de réactivité à la stimulation douloureuse d. L’absence de réponse verbale à la stimulation douloureuse e. La présence d’une mydriase
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Seule l'absence de signe de vie sous forme d'un arrêt respiratoire est suffisant, l'objectif étant de débuter le MCE sans retard.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Une patiente présente une douleur fébrile du membre inférieur gauche. Quelles affirmations sont exactes ? a. une induration plus étendue que l'érythème évoque une dermo-hypodermite bactérienne nécosante b. si le diagnostic d'érysipèle est retenu, il faut prélever deux flacons d'hémocultures c. le dosage des D-dimères est un test spécifique de la phlébite d. si le diagnostic d'érysipèle est retenu, le traitement repose sur amoxicilline-acide clavulanique e. une atteinte contro-latérale oriente vers une dermite de stase
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Les D-dimères sont sensibles, mais peu spécifiques. Une infection, en induisant une réponse inflammatoire systémique, élève les D-dimères, diminuant encore la spécificité des D-dimères. Les D-dimères ne doivent pas être dosés devant un tableau d'érysipèle.
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Interne de garde, vous êtes appelé en pneumologie pour monsieur J. 65 ans, aux antécédents de BPCO, qui présente une détresse respiratoire aiguë associée à une désaturation à 70% de SaO2 en air ambiant et des crachats purulents. a. Vous ne procédez pas à l'administration d'oxygène car celui-ci peut aggraver une hypercapnie chez le BPCO b. Vous recherchez des signes de mauvaise tolérance hémodynamique et neurologique c. Une fois la situation stabilisée, vous réalisez un scanner thoracique en première intention d. La décompensation de BPCO est une bonne indication de ventilation non invasive e. L'échec de la ventilation non invasive doit conduire à une trachéotomie en urgence
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, La décompensation de BPCO est une complication fréquente et potentiellement grave. Devant toute hypoxie profonde (SaO2 inférieure à 90% à partir de laquelle la PaO2 chute drastiquement sur la courbe de dissociation de l'hémoglobine), l'administration d'oxygène doit être la priorité et le risque d'hypercapnie ne doit pas faire retarder la prise en charge d'une hypoxie potentiellement fatale. L'hypoxie peut être grave par ses conséquences hémodynamiques et neurologiques potentiellement fatales, qui doivent donc être systématiquement recherchées devant toute détresse respiratoire aiguë. Les examens de première intention à réaliser dans le bilan d'une détresse respiratoire aiguë sont la radiographie de thorax et les gaz du sang artériels. La ventilation non invasive est effectivement une bonne thérapeutique dans le traitement de la décompensation de BPCO. L'échec de la ventilation non invasive doit faire recourir à l'intubation oro-tréachéale pour mise en place d'une ventilation invasive.