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Les champs lexicaux Les champs lexicaux sont des groupes de mots liés par analogie. Un champ lexical est constitué de mots appartenant à une même thématique : l’amour, la nostalgie, la mort, etc. Il peut être formé de synonymes, de mots de même famille, d'expressions ou de termes ayant un sens commun. De plus, il est composé de mots n'appartenant pas toujours à la même classe de mots. 1. Champ lexical sur le thème de l'amour : aimer, amoureux, amoureusement, aimant, adoré, passion, feu, dévorant, tendresse, rouge, cœur,compagnon, blonde, mariage, conjoint, conjointe, divorce, haine, jalousie, le cœur a ses raisons que la raison ignore, etc. 2. Champ lexical sur le thème de la peur : apeuré, frisson, cri, horreur, crainte, angoisse, effrayant, inquiet, redouter, terrible, horrifié, terreur, panique, avoir froid dans le dos, être figé sur place, etc. 3. Voici à quoi pourrait ressembler un champ lexical sur le thème de la mer dans un texte : Du haut de la falaise, j'admirais les vagues qui se fracassaient contre les rochers. La plage était déserte à cette heure si matinale. Je pris un coquillage dans mes mains et je le lançai dans les flots. Celui-ci se perdit dans l'eau salée. 4. Voici à quoi pourrait ressembler un champ lexical sur le thème du sport dans un texte : La partie se déroulait à merveille. L'équipe adverse n'avait fait aucun but. Les joueurs attendaient impatiemment le début de la troisième période.
09b091bd-509e-4c15-a84c-e8f169744928
Trigonométrie et relations métriques En mathématique, deux figures géométriques sont souvent utilisées à titre de référence pour différentes formules. Dans le cas présent, la trigonométrie et les relations métriques sont deux concepts qui poussent l'analyse du cercle et des triangles encore plus loin. La trigonométrie est la branche des mathématiques qui étudie les fonctions trigonométriques, les relations entre ces fonctions, les relations entre les côtés et les angles d'un triangle ainsi que leurs applications à différents problèmes. Un rapport trigonométrique est un rapport entre les mesures de deux côtés d'un triangle rectangle. À partir de ces rapports, on peut trouver des mesures et des angles inconnus. Les rapports trigonométriques dans le triangle rectangle expriment un rapport entre les longueurs de deux côtés. Les rapports trigonométriques dans le triangle quelconque expriment un rapport entre les longueurs des côtés et de leurs angles. Il est toujours possible de prendre un point trigonométrique quelconque et de le ramener dans le cercle trigonométrique. C'est ici qu'interviennent les notions de fonction d'enroulement et de périodicité. Une relation métrique exprime un lien entre différentes grandeurs dans une figure géométrique. Les formes étudiées à l'aide de relations métriques sont principalement le cercle, le triangle rectangle et le triangle quelconque. Dans le cercle, les relations métriques expriment un lien entre les diverses grandeurs qu'on peut y retrouver. Dans un triangle rectangle, les relations métriques expriment un lien entre les mesures des différents côtés du triangle, la hauteur relative à l'hypoténuse et les projections des cathètes sur l'hypoténuse. Dans un triangle non rectangle, les relations métriques expriment un lien entre les mesures de différents côtés du triangle et l'aire de celui-ci.
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Les caractéristiques des ondes Les caractéristiques d'une onde nous permettent de décrire l'onde et d'en expliquer la propagation. Peu importe le type d'onde considéré, elles possèdent toutes cinq caractéristiques communes: La longueur d’onde |(\lambda)| correspond à la longueur d'un cycle complet d'une onde. Cette longueur correspond à la distance qui sépare deux points identiques de l’onde à un instant donné, soit deux points situés à la même amplitude. Dans le cas d'une onde transversale, la longueur d'un cycle complet correspond à la distance séparant deux crêtes de l'onde ou encore deux creux. Dans le cas d'une onde longitudinale, la longueur du cycle correspond plutôt à la distance dans laquelle sont incluses une zone de compression et une zone de raréfaction. Puisqu'il s'agit d'une distance, on la mesure généralement en mètres ou en une autre unité de distance. On peut également la calculer en divisant la distance totale parcourue par le nombre de cycles effectués. Par exemple, si deux cycles d'une onde s'étendent sur une longueur de |\small \text {16 cm}|, on peut diviser cette longueur par le nombre de cycles qu'elle contient, soit 2. On trouve donc que la longueur de cette onde est de |\small \text {8 cm}| pour un cycle. Plus les longueurs d'onde sont petites, plus les rayons sont énergétiques. Par exemple, les rayons X ont une faible longueur d'onde. Toutefois, elles dégagent une grande quantité d'énergie. La fréquence|\small \text {(f)}| est le nombre de cycles produits par une onde par unité de temps. On peut comparer la fréquence d'une onde à la quantité de personnes qui circulent en un point donné d'une rue pendant une journée. Si on recense 150 personnes ayant franchi ce point précis, on peut dire que la fréquence de circulation est de 150 personnes par jour à cet endroit. Pour mesurer la fréquence d'une onde, on dénombre le nombre de cycles qui se forment en un point donné pendant une certaine période de temps. On effectue habituellement cette mesure pour une durée d'une seconde. Les scientifiques ont donc établi une nouvelle unité de mesure correspond à la quantité de cycle par seconde, soit le hertz |\small \text {(Hz)}|. La longueur d'onde et la fréquence sont intimement liées. Plus courte est la longueur d'onde, plus il y a de cycles par unité de temps, donc plus la fréquence est grande. Dans le cas d'une onde sonore, la fréquence de l'onde influence la tonalité du son. En effet, plus la fréquence est élevée, plus le son entendu sera aigu. À l'inverse, une basse fréquence représente un son grave. Dans le cas des ondes lumineuses (la portion visible du spectre électromagnétique), la fréquence fera référence aux différentes couleurs émises. Les fréquences les plus basses (donc les longueurs d'onde les plus grandes) correspondent au rouge alors que les plus hautes correspondent au violet. L'amplitude |\small \text {(A)}|d'une onde correspond à la hauteur maximale atteinte par l'onde par rapport à sa position au repos. L'amplitude dépend de l'énergie transmise par l'onde. Plus la quantité d'énergie transportée par une onde est importante, plus l'amplitude est grande. Dans le cas d'une onde transversale, l'amplitude correspond à la hauteur maximale de la crête ou de la profondeur du creux par rapport à la position d'équilibre située au milieu de l'onde. Pour une onde longitudinale, l'amplitude est plus difficile à mesurer puisqu'elle est fonction de la densité des zones de compression. Plus les zones de compression comprennent de cycles, plus l'amplitude est grande. Amplitude pour une onde transversale Tout comme la longueur d'onde, on mesure l'amplitude en unités dérivées du mètre étant donné qu'il s'agit d'une distance. L’intensité du son est fonction de l’amplitude des vibrations produites par la source sonore. L'amplitude sonore est donc une mesure de la puissance d'un son. Lorsque l’amplitude de la vibration est trop petite pour produire une intensité assez grande, l'utilisation d'une caisse de résonance permet d'amplifier le son en augmentant la surface d’air en mouvement. La période |\small \text {(T)}| est le temps nécessaire à l'onde pour effectuer un cycle complet. On peut dire que la période est le temps dont une onde a besoin pour parcourir la distance d'une longueur d'onde. Puisqu'il s'agit d'un temps, on mesure généralement la période en seconde. Afin de calculer la période, on peut simplement chronométrer le temps que met une onde à parcourir la distance qui sépare deux points identiques successifs. On peut aussi diviser le temps total que prend l'onde pour parcourir cette distance par le nombre de cycles effectués. Par exemple, si deux cycles de l'onde prennent |\small \text {10 s}| à parcourir une distance précise, on peut dire que la période d'un cycle est de |\small \text {5 s}|. La vitesse |\small \text {(v)}| correspond à la distance parcourue par une onde par unité de temps. Il est possible de déterminer mathématiquement la vitesse d'une onde si la fréquence et la longueur d'onde sont connues. Quelle est la vitesse d'une onde dont la longueur d'onde est |\small \text {650 nm}| et dont la fréquence est |\small 4,2 \times 10^{14} \small \text { Hz}|? ||\begin{align} v = f \times \lambda \quad \Rightarrow \quad v &= 650 \times 10^{-9} \text { m} \times 4,2 \times 10^{14} \text { Hz} \\ &= 3,00 \times 10^{8} \text { m/s} \end{align}||
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La romanisation Vers la fin de l’Antiquité en Occident, un empire aura contrôlé et influencé presque toute la région de la mer Méditerranée : l’Empire romain. Au 2e siècle, ce vaste empire aura occupé un immense territoire où vivent des peuples de cultures et de langues différentes. On appelle l’influence de cette grande civilisation la romanisation. La romanisation signifie contraindre des civilisations étrangères à adopter la culture romaine, c'est-à-dire parler et écrire la langue latine partout sur le territoire acquis, adopter le droit romain et sa monnaie, l’architecture, l’urbanisme romain, etc. L'évolution de l'Empire romain dans le temps La structure sociale romaine Le pouvoir : l'empereur et les institutions L'Organisation et la chute de l'Empire romain L'influence de la culture romaine Ainsi, les peuples et territoires qui seront conquis par Rome vont être romanisés. Par conséquent, ils vont apprendre le latin, vont construire des villes dans le style de Rome, avec des bâtiments publics semblables et vont adopter les institutions, le droit et la manière de vivre de Rome.
0a1cad85-9e7f-4636-8c05-74068ac892d7
La lutte contre le racisme La lutte pour les droits des Noirs s'est principalement déroulée dans la seconde moitié du 20e siècle. C'est durant cette période que des associations militant contre le racisme sont créées ce qui apporte des changements importants aux valeurs de la société. Aux États-Unis, c'est au milieu du 20e siècle que la majorité de ces changements ont lieu. En Afrique du Sud, il faudra attendre à la fin du même siècle pour que des modifications importantes du statut des Noirs se produisent. Malheureusement, encore aujourd'hui, le racisme n'est pas complètement disparu. Plusieurs groupes travaillent quotidiennement à faire de notre monde une société moins raciste. En 1948, l'ONU (Organisation des Nations Unies) a reconnu que tous les humains de la planète avaient des droits fondamentaux. Ces droits sont officialisés dans la Déclaration universelle des droits de l'Homme. Dans ce document, on mentionne que:«Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits». On y mentionne également que:« Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne». Ce sont sur ces articles de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, entre autres, que les groupes de militants en faveur de la reconnaissance des droits des Noirs se sont appuyés pour mener leur combat contre le racisme. La ségrégation est le fait d'imposer une distance sociale à un groupe d'individus en raison de sa race, de son sexe, ou de sa religion. Bref, les gens vivant de la ségrégation sont mis à part du reste de la société. La situation des Noirs aux États-Unis, au début du 20e siècle, est plutôt difficile. Ceux-ci, majoritairement arrivés d'Afrique comme esclaves, vivent encore de la ségrégation raciale. Par exemple, à l'époque, les Noirs ne peuvent pas fréquenter les mêmes lieux publics (restaurants, écoles, etc.) que les Blancs. Ils doivent s'asseoir à l'arrière des autobus, utiliser des toilettes différentes des Blancs et visiter des églises distinctes. S'ils ne respectent pas ces règles, les personnes noires risquent la prison ou même la mort. La discrimination est le fait de traiter un groupe de gens de façon différente, souvent négative, par rapport au reste de la société. Bref, les gens vivant de la discrimination peuvent être menacés ou traités de façon inférieure. Les Américains noirs du début du 20e siècle, en plus de vivre de la ségrégation, vivent de la discrimination. Plusieurs d'entre eux ont de la difficulté à se trouver un emploi, car beaucoup d'employeurs refusent d'engager des Noirs. Des groupes racistes intimident les Noirs. C'est le cas du Ku Klux Klan, un groupe secret extrêment raciste qui fait des menaces de mort à l'endroit des Noirs et qui, malheureusement, passe de la parole aux actes. Durant cette même période, en Afrique du Sud, la population vit sous la loi de l'apartheid, une loi raciste qui limite les droits et les libertés des Noirs. Cette loi, adoptée en 1948, interdit les Noirs de circuler dans les mêmes endroits que les Blancs, oblige les Noirs à garder sur eux en tout temps leur passeport et interdit les mariages entre les Blancs et les Noirs. Si les Noirs ne se conforment pas à ces demandes, entre autres, ils risquent la prison, la torture et la mort.
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Les solutions Une solution est un mélange homogène composé d'un solvant et d'un ou plusieurs solutés. Une solution aqueuse est une solution dans laquelle le solvant est l'eau. Habituellement, les solutions sont sous forme liquide. Pour distinguer une solution d'un mélange homogène, certaines propriétés peuvent être observées: On ne peut pas y distinguer les différents constituants du mélange. Une solution ne doit avoir qu'une seule phase autant d'un point de vue macroscopique (à l'oeil nu) que d'un point de vue microscopique (au microscope). La solution est translucide. Elle doit donc laisser passer la lumière. Dans un mélange d'eau et de sucre, le résultat du mélange, l'eau sucrée, est une solution, car on ne peut pas distinguer les constituants du mélange (autant à l'oeil qu'au microscope) et le mélange laisse passer la lumière. Toutefois, le lait n'est pas une solution. Bien que d'un point de vue macroscopique, il n'est pas possible de distinguer les constituants, il est possible de voir certains des éléments formant le lait lorsqu'il est observé au microscope. Il existe également des solutions solides, mieux connues sous le nom d'alliage. Un alliage est un mélange homogène de plusieurs solides. Une médaille de bronze est un alliage de cuivre et d’étain. Le soluté est la substance qui est dissoute dans le solvant. Dans une solution d’eau sucrée, le sucre serait donc le soluté. Le solvant est la substance présente en plus grande quantité dans une solution. C’est dans le solvant que l’on peut dissoudre le soluté. Dans une solution d’eau sucrée, l’eau serait donc le solvant. Dans l'urine, plus de 3 000 composants sont présents. L'eau, qui compose 95 % de l'urine, est le solvant, alors que tous les autres composants (urée, minéraux, etc.) sont des solutés de l'urine. Le plasma est également composé d'eau (environ 90 %), ce qui en fait le solvant. Les solutés du plasma sont les sels, les lipides et les hormones. Le tableau suivant présente différents exemples de solution selon les différents états de la matière. Classification des solutions État physique de la solution État du soluté État du solvant Exemples gaz gaz gaz air (mélange principalement d'azote et d'oxygène) liquide gaz vapeur d'eau dans l'air solide gaz neige carbonique dans l'air liquide gaz liquide oxygène dans l'eau liquide liquide alcool dans l'eau solide liquide sucre dans l'eau solide gaz solide hydrogène dans le palladium liquide solide mercure dans l'or solide solide carbone dans l'acier
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Les organisations internationales environnementales Depuis la seconde moitié du 20ͤ siècle, les problèmes environnementaux sont de plus en plus importants et étudiés. Ces problèmes ne se limitent pas aux frontières d’un pays en particulier : ils en touchent plusieurs. Actuellement, il n’existe pas d’organisation mondiale chargée de s’occuper des problèmes environnementaux qui détienne un pouvoir supérieur à celui des États. Il n’y a donc aucune organisation mondiale qui puisse forcer les États à faire quoi que ce soit. Plusieurs organisations internationales (OI) tentent de trouver des solutions en agissant dans plusieurs pays à la fois. Certaines OI sont parfois nommées organisations intergouvernementales (OIG) lorsqu’elles sont dirigées par des gouvernements de différents pays qui se sont associés. Ses membres sont alors des représentants d’États. Une organisation internationale (OI), c’est l’association de plusieurs États souverains. Cette association est officialisée par un accord ou la signature d’un traité international. Les OI rassemblent des représentants et des représentantes de différents gouvernements nationaux (de différents pays), leur but étant d’organiser des actions qui impliquent plusieurs États. Ils y arrivent en se concertant, en discutant et en négociant pour trouver des solutions à différents problèmes. Ici, on s’intéresse aux OI qui se concentrent sur la préservation et la restauration de l’environnement. Ces organisations internationales sont de première importance puisqu’en effet, la plupart du temps, les problèmes environnementaux impliquent plusieurs pays. Par exemple, si un pays produit une énorme quantité de CO2, c’est la couche d’ozone qui est touchée. L'amincissement de cette couche d’ozone provoque un réchauffement global de la planète. Les actions d’un seul pays peuvent donc parfois avoir des conséquences sur tous les autres. Une organisation internationale est une organisation qui réunit des représentants de différents États dans le but d’atteindre des objectifs communs concernant des enjeux mondiaux. Le développement durable est le principe selon lequel une société doit se développer en assurant la même qualité de vie que la sienne aux générations futures. Un pays en développement est un pays peu industrialisé où le niveau de vie est souvent faible. Un pays émergent est un pays qui a une croissance économique rapide et une augmentation inégale du niveau de vie dans la population. Son PIB par habitant est plus bas que celui des pays développés et son économie n’a pas non plus atteint le même niveau de développement. Plus spécifiquement, cet organisme accorde des fonds aux projets ayant une portée mondiale concernant la biodiversité, les changements climatiques, l’appauvrissement de la couche d’ozone (causée par les gaz à effet de serre), la protection des eaux internationales, la dégradation des sols et les différents polluants toxiques. De 2013 à 2019, le FEM a financé un projet d’énergie verte pour la municipalité de Changning, dans la ville de Shanghai, en Chine. Cette ville a pour objectif de diminuer ses émissions de carbone et de favoriser le passage à une électricité verte. Les fonds investis dans ce projet par le FEM (l’organisme lui-même et ce qu’il a réussi à obtenir de la part d’autres partenaires) s’élevaient à 256 150 000 $ américains, ce qui correspond à environ 371 470 010 $ canadiens. Cet argent a servi, entre autres, à amener des bâtiments près de l’émission zéro carbone en utilisant des sources d’énergie renouvelables, à améliorer le transport en commun et les installations de pistes cyclables et à mettre en place des mesures pour encourager l’achat des véhicules électriques et hybrides ou des petits véhicules. Cet organisme ne relève pas de l’ONU et il s’agit de la principale source mondiale de financement public en ce qui concerne l’environnement. L’argent qui est versé dans ce fonds provient principalement de donateurs issus de pays plus riches et industrialisés. En effet, ces pays ont des moyens plus importants que les pays en développement. La contribution financière de cet organisme est très importante. Depuis sa création, il a remis 20,5 milliards de dollars et a réussi à réunir 112 milliards en allant chercher d’autres partenaires pour soutenir plus de 4800 projets dans plus de 170 pays. Il est possible d’aller voir la liste des projets sur le site officiel de l’organisation : Global Environment Facility | Investing in Our Planet. L’organisation possède également une chaîne YouTube proposant différents projets et conférences. Ses objectifs : encourager les États à préserver la qualité et la diversité de la nature en les assistant dans leur démarche pour y arriver. Elle veut aussi encourager la coopération entre les états et fournir des données scientifiques sur l’environnement pour guider les États dans ce qu’il faut faire. Une des manières d’y arriver est de s’assurer que l’ensemble des pays utilisent ses ressources naturelles de manière équitable et durable. Cela va donc dans le sens d’un développement durable. Les principaux moyens d’action utilisés par l’IUCN (parfois nommée Union mondiale pour la nature) sont : publier une liste exhaustive des espèces menacées (Liste Rouge des animaux et des végétaux selon leur risque d’extinction). Cette liste permettrait de sensibiliser les États et les citoyens, agir en tant que médiateur (arbitre, négociateur) entre des acteurs liés à la conservation de la biodiversité et ceux liés au développement économique pour tenter de trouver des terrains d’entente et des compromis possibles, établir des normes internationales concernant l’environnement (règles, critères que tous les pays devraient respecter) qui visent un développement durable. Site officiel : IUCN La Liste Rouge de 2019 affirme que sur les 112 432 espèces étudiées, 30 178 sont classées dans la catégorie « menacées ». Voici un graphique indiquant le pourcentage d’espèces menacées dans 6 catégories différentes. Par exemple, le diagramme montre que 41% des espèces d’amphibiens sont menacées. Plusieurs causes sont à l’origine de la réduction de la biodiversité. Il est possible d’aller voir l’évolution des différentes espèces en danger d’extinction entre 1996 et 2019 sur la page des problèmes environnementaux. La biodiversité désigne la totalité des espèces vivantes (animales et végétales) qui peuplent la planète.
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Going to - Wh- Questions for Future Perfect Why are you going to have taken the bus when I have my car? How are they going to have built the project before they get some glue? Who is she going to have invited to the party by the time we reach the deadline? The wh- question form of the future perfect is used to ask about an event or action that is expected to be completed in the future when another event happens; or before, or by a specific moment in time, also in the future. The question will start with a wh- question word. Wh- question word + verb to be + subject + going to have + past participle verb + rest of sentence in the present tense? Who am I going to have asked for help when I don't understand? What is he going to have used before the technician arrives? Where is she going to have visited by the end of summer? When are they going to have opened the new ride at the theme park? Why are we going to have called my parents when I throw snow balls? How are you going to have found my bike before the bus arrives? What are you going to have brought with you by the time we leave the store? Where are they going to have been when the plane lands? How is he going to have planned the event when nobody helps her? Why is she going to have asked for help before the test starts?
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Le magnétisme Le magnétisme est une propriété caractéristique d’une substance qui a la capacité d’être attirée ou repoussée par un aimant. En pratique, on peut vérifier le magnétisme d’une substance en la rapprochant d’un aimant. Un aimant est un objet ou un dispositif dont les forces magnétiques ont la capacité de repousser ou d’attirer certains objets. Les aimants sont composés d’éléments ferromagnétiques comme le fer |\text{(Fe)},| le cobalt |\text{(Co)},| le nickel |\text{(Ni)}| ou encore un alliage de ces métaux. Malgré que leur forme et leur taille varient, les aimants possèdent toujours un pôle nord et un pôle sud. Tout autour d’un aimant, des forces magnétiques exercent une influence sur les autres aimants et sur les substances ferromagnétiques à proximité. Cette zone invisible délimitant la portée d’un aimant est appelée le champ magnétique. Il n’est pas possible de voir le champ magnétique d’un aimant à l’œil nu, mais on peut observer les effets de la loi des pôles magnétiques : On observe une attraction entre deux aimants lorsque des pôles différents sont à proximité l’un de l’autre; On observe une répulsion entre deux aimants lorsque deux pôles identiques sont à proximité l’un de l’autre. Puisque l’aiguille d’une boussole est un aimant, l’observation de son comportement à proximité d’un autre aimant permet l’identification de ses pôles magnétiques.
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La modification des propriétés des matériaux La dégradation des matériaux est un processus qui entraîne la modification de leurs propriétés due aux effets de leur environnement. Tous les matériaux, qu'ils s'agissent de matières plastiques, de matériaux organiques, de céramiques, de métaux ou de matériaux composites, se dégradent à un rythme plus ou moins rapide. Leur vitesse de dégradation dépend de l'usure causée par les contraintes répétées, mais aussi de l'environnement dans lequel ils se trouvent. Par exemple, l'exposition à certains produits chimiques, le rayonnement ultraviolet ou l'action du gel et du dégel peuvent dégrader certains matériaux. Leurs propriétés initiales sont alors modifiées par les effets du milieu ambiant. L'exposition au dioxygène et à l'eau fait rouiller la structure d'un pont. Les rayons ultraviolets ont causé la dégradation du plastique. La protection des matériaux consiste à utiliser des procédés et des traitements afin de ralentir ou d'empêcher leur dégradation. Si rien n'est fait pour contrer les effets néfastes de l'environnement sur un matériau, celui-ci se dégrade plus rapidement que son usure due uniquement aux les contraintes et il est ultimement voué à la destruction. Il existe des moyens pour minimiser ou retarder la dégradation des matériaux. En fonction de l'environnement ambiant et du type de matériau considéré, on doit choisir des techniques de protection adaptées. La dégradation et la protection spécifique à chaque type de matériau sont traitées dans les fiches portant sur les diverses catégories de matériaux. Le traitement thermique des alliages est un procédé qui modifie les propriétés mécaniques de l'alliage en le soumettant à des épisodes de chauffage. Les traitements thermiques, bien que pouvant être effectués sur le bois et sur le verre, sont généralement effectués sur les alliages. Ces traitements nécessite un chauffage à haute température. Le but des traitements thermiques est de réagencer les molécules d'un alliage en le chauffant afin d'en modifier les propriétés mécaniques. En effet, la nouvelle disposition des molécules obtenues permet de retrouver les propriétés mécaniques de l'alliage dans le cas d'une réparation ou d'en obtenir de nouvelles dans le cas d'une modification. Les trois principaux traitements thermiques des alliages sont la trempe, le revenu et le recuit. La trempe permet d'améliorer la dureté des pièces mécaniques, en les rendant toutefois un peu plus fragiles. Ce traitement comprend deux étapes. L'alliage doit d'abord être chauffé à très haute température afin que les atomes puissent se réagencer. L'alliage est ensuite refroidi très rapidement, en le trempant dans un fluide froid. Ce trempage interrompt le déplacement des atomes et procure de nouvelles propriétés à l'alliage. Le revenu permet de rendre un alliage un peu plus ductile, tout en lui permettant de conserver une certaine dureté. Ce traitement se fait sur un alliage ayant déjà été trempé. Il consiste à chauffer un alliage trempé à une température précise, inférieure à celle de la trempe afin que l'alliage ne perde pas les propriétés acquises lors de cette étape. Plus la température de revenu est élevée, moins l'alliage sera dur et plus il sera ductile. Le recuit permet de restaurer les propriétés de l'alliage après sa déformation. Pour ce faire, on doit chauffer suffisamment l'alliage puis le laisser refroidir lentement par la suite. On peut alors effacer les traces laissées par les contraintes engendrées lors de la fabrication, par exemple des traces de soudure, ou encore obtenir des alliages moins durs et plus facile à usiner.
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La dilution La dilution est un procédé utilisé pour diminuer la concentration d’une solution en y ajoutant du solvant sans changer la quantité de soluté. En effet, si la quantité de solvant augmente et que la quantité de soluté demeure la même, le volume de la solution totale augmentera alors que sa concentration diminue. Pour faire une solution d’eau salée deux fois moins concentrée que la solution initiale, il faut doubler la quantité de solution en ajoutant du solvant. Le principe est le même si on veut diminuer la concentration davantage. En triplant la quantité de solvant, la concentration obtenue sera trois fois plus petite que la solution initiale. Pour obtenir une solution quatre fois moins élevée que la solution initiale, il faut que le volume de la solution soit quatre fois plus élevé. Lors d'une dilution, la quantité de soluté ne change jamais. La masse de soluté au départ est donc la même que celle après la dilution. |m_{1} = m_{2}| À partir de la formule de la concentration, il est possible d'isoler la masse. |\displaystyle C=\frac{m}{V}\Rightarrow m=C\cdot V| Par substitution, on obtient une formule qui permet de faire le lien entre les concentrations et les volumes initiaux et finaux. On a préparé |\small \text {200 ml}| d'une solution d’eau sucrée ayant une concentration de |\small \text {20 g/L}|. On veut préparer par dilution |\small \text {50 ml}| d’une solution dont la concentration serait de |\small \text {10 g/L}|. Quelle quantité de liquide doit-on prélever dans la première solution pour faire la solution de |\small \text {50 ml}|? Voici les données connues dans le problème. ||\begin{align} C_{1} &= \text {20 g/L} &V_{1} &= \text {?} \\ C_{2} &= \text {10 g/L} &V_{2} &= \text {50 ml} \\ \end{align}|| En utilisant la formule de la dilution, il est possible de déterminer la quantité qu'il faut prélever à partir du |\small \text {200 ml}| de la solution initiale. ||\begin{align} C_{1}\cdot V_{1} = C_{2} \cdot V_{2} \quad \Rightarrow \quad V_{1} &= \frac {C_{2} \cdot V_{2}}{C_{1}} \\ &= \frac {\text {10 g/L} \cdot \text {50 ml}}{\text {20 g/L}} \\ &= \text {25 ml} \end{align}|| Il faudrait donc prendre |\text {25 ml}| de la solution sucrée initiale et ajouter |\text {25 ml}| d'eau pour arriver à un volume final de |\text {50 ml}| et une concentration de |\text {10 g/L}|. Qu'est-ce qui arrivera à la concentration d'une solution si on décuple le volume (rendre le volume dix fois plus grand)? Il faudra utiliser des variables algébriques pour déterminer l'effet sur la concentration finale. ||\begin{align} C_{1} &= C_{1} &V_{1} &= V_{1} \\ C_{2} &= \text {?} &V_{2} &= 10 \times V_1 \\ \end{align}|| En utilisant la formule de la dilution, il est possible de déterminer l'effet sur la concentration finale. ||\begin{align*} C_{1}\cdot V_{1} = C_{2} \cdot V_{2} \quad \Rightarrow \quad C_{2} &= \frac {C_{1} \cdot V_{1}}{V_{2}} \\ &= \frac {C_{1} \cdot \enclose {updiagonalstrike}[mathcolor="red"]{\color{black}{V_{1}}}}{10 \cdot \enclose {updiagonalstrike}[mathcolor="red"]{\color{black}{V_{1}}}} \\ &= \frac {C_{1}}{10} \end{align*}|| La concentration finale sera dix fois plus petite que la concentration initiale.
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La loi de la conservation de l'énergie La loi de la conservation de l'énergie stipule que l'énergie ne peut être ni créée ni détruite. Elle ne peut être que transformée d'une forme à une autre ou transférée d'un endroit à un autre. Ainsi, selon cette loi, les transferts et les transformations d'énergie se déroulent sans perte d'énergie. Pour que cette loi soit respectée, il est toutefois important d'être en présence d'un système isolé. Un système isolé est un système qui n'effectue aucun échange de matière ni d'énergie avec son environnement. Un tel système assure que la totalité des énergies initiales est égale à la totalité des énergies finales obtenues. À l’inverse, un système ouvert permet des échanges de matière et d’énergie avec l’environnement. Un système fermé, quant à lui, conserve toute la matière impliquée sans toutefois conserver l’énergie en jeu. Ces deux types de systèmes ne permettent pas de respecter la loi de la conservation de l’énergie. La loi de la conservation de l'énergie permet d'étudier les transferts et les transformations d'énergie. Un charriot se déplace sur le rail d'une montagne russe. En supposant qu'il n'y ait aucun frottement, il est possible de déterminer les différentes formes d'énergie présentes aux différents endroits. Le mouvement du charriot au point A lui donne une quantité d'énergie cinétique égale à |100\ \text{J}|. De plus, sa hauteur lui donne une quantité d'énergie potentielle égale à |100\ \text{J}|. L’énergie mécanique de ce charriot correspond à la somme des quantités d’énergie cinétique et potentielle, soit : |E_{k} = 100\ \text{J}|, |E_{p} = 100\ \text{J}|, |E_{m} = 100\ \text{J} + 100\ \text{J} = 200\ \text{J}| Au point B, la hauteur du charriot par rapport au sol a diminué, ce qui signifie que l’énergie potentielle du charriot a diminué. Puisqu’il ne peut pas y avoir de perte d’énergie, cette énergie potentielle a été transformée en énergie cinétique. L'énergie cinétique a donc augmenté. |E_{k} = 200\ \text{J}|, |E_{p} = 0\ \text{J}|, |E_{m} = 200\ \text{J} + 0\ \text{J} = 200\ \text{J}| Au point C, la hauteur du charriot par rapport au sol a augmenté, alors que sa vitesse a diminué. Puisqu’il ne peut pas y avoir de perte d’énergie, cela signifie que l’énergie cinétique du charriot a été transformée en énergie potentielle. |E_{k} = 10\ \text{J}|, |E_{p} = 190\ \text{J}|, |E_{m} = 10\ \text{J} + 190\ \text{J} = 200\ \text{J}| Au point D, le charriot revient à la même hauteur que son point de départ. Il possède donc les mêmes quantités d'énergie que celles qu'il avait au point A. |E_{k} = 100\ \text{J}|, |E_{p} = 100\ \text{J}|, |E_{m} = 100\ \text{J} + 100\ \text{J} = 200\ \text{J}| La quantité d’énergie mécanique est conservée, car la quantité d'énergie au départ est la même tout au long du déplacement du charriot. En effet, « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ».
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La loi de Snell-Descartes sur la réfraction La loi de Snell-Descartes est une équation mathématique permettant de calculer les angles incidents et réfractés ainsi que les indices de réfraction absolus des milieux en présence. Avant d’analyser la loi de Snell-Descartes, il est nécessaire de comprendre le vocabulaire utilisé dans les phénomènes lumineux impliquant la réfraction. Vocabulaire associé à la réfraction entre deux milieux Rayon incident Rayon lumineux qui se dirige vers une surface. Milieu d'incidence - Milieu 1 Premier milieu traversé par la lumière. Rayon réfracté Rayon qui a été dévié par une surface. Milieu de réfraction - Milieu 2 Second milieu traversé par la lumière. Normale Droite perpendiculaire en tout point à une surface. Angle d'incidence - |\theta_{i}| Angle situé entre le rayon incident et la normale. Angle de réfraction - |\theta_{r}| Angle situé entre le rayon réfracté et la normale. La loi de la réfraction nécessite deux éléments: le rayon réfracté est dans le même plan que le rayon incident et la normale. De plus, la relation liant les indices de réfraction des deux milieux et les angles d'incidence et de réfraction suit la loi de Snell-Descartes. Un rayon provenant de la glace |\left( \small n = 1,31 \right)| traverse un morceau de plexiglas. On mesure un angle d'incidence de |\small 27^{\circ}| et un angle de réfraction de |\small 23^{\circ}|. Quel est l’indice de réfraction du morceau de plexiglas ? ||\begin{align}n_{1} &= 1,31 &\theta_{i} &= 27^\circ\\ n_{2} &= ?& \theta_{r} &= 23^\circ\\ \end{align}|| En utilisant la relation de Snell-Descartes: ||\begin{align} n_{1} \times \sin \theta_{i} = n_{2} \times \sin \theta_{r} \quad \Rightarrow \quad n_{2} &= \frac {n_{1} \times \sin \theta_{i}}{\sin \theta_{r}} \\ \\ &= \frac{1,31 \times \sin 27^{\circ}}{\sin 23^\circ}\\ \\ &= 1,52 \end{align}|| L'indice de réfraction du deuxième milieu est donc |1,52|. Il faut toujours considérer les angles par rapport à la normale, et non par rapport à la surface du milieu.
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Préparation à l'examen ministériel – Sciences – Secondaire 4 L'examen ministériel en Science et technologie (ST) ou en Applications technologiques et scientifiques (ATS) est un examen obligatoire qu'un élève doit compléter en quatrième secondaire. Cet examen a une durée officielle de trois heures. De plus, une période supplémentaire de 15 minutes doit être accordée, au besoin, pour une durée maximale de 3 h 15. L'épreuve doit être complétée individuellement. Le résultat à l'examen compte pour 50 % du volet Théorie. Lors de l'examen, seul le matériel suivant est autorisé : une règle; un document de référence qui comprend la liste des formules et grandeurs, le tableau de la classification périodique des éléments ainsi que les dessins de l'objet technique. Ce document sera remis en même temps que le questionnaire et le cahier de l'élève; une calculatrice avec ou sans affichage graphique. L'épreuve ministérielle est composée de 25 questions valant 4 points chacune. L'examen est composé de trois sections. La section A est une section composée de questions à choix multiples. Ces questions évaluent la maîtrise ou la mobilisation des connaissances. La question mettant en contexte les concepts vus en classe proposera quatre choix de réponse possibles dans lesquels une seule bonne réponse existe. La section B est une section composée de questions à réponse construite. Ces questions peuvent impliquer certains calculs, mais elles peuvent également nécessiter d'écrire un court paragraphe pour expliquer la réponse à la question. La section C est liée à l'analyse technologique liée à un objet technique. Cette section est liée à la présentation d'une animation d'un objet technique sur DVD qui jouera en boucle dans la classe ou l'examen sera donné. L'ordre dans lequel les sections sont complétées n'est pas important : il est toutefois important de répondre à toutes les questions afin d'amasser le meilleur résultat possible. La proportion des questions dans chacune des sections de l'examen de Science et technologie (ST) est la suivante : la section A comprend quinze questions à choix multiple, et sa pondération représente 60 % de l’épreuve; la section B comprend cinq questions à réponse construite, et sa pondération représente 20 % de l’épreuve; la section C comprend cinq questions d’analyse technologique, et sa pondération représente 20 % de l’épreuve. Les questions de l'examen sont réparties comme indiqué dans le tableau ci-dessous. Nombre de questions par section Univers vivant Univers Terre et Espace Univers matériel Univers technologique Pondération Section A 15 0 4 10 1 60 % Section B 5 0 1 3 1 20 % Section C 5 0 0 0 5 20 % Total 25 0 5 (20 %) 13 (52 %) 7 (28 %) 100 % La fiche suivante donne une liste de tous les concepts pouvant être évalués lors de l'examen ministériel de Science et technologie (ST). Concepts sujets à évaluation - ST 4e secondaire La proportion des questions dans chacune des sections de l'examen d'Applications technologiques et scientifiques (ATS) est la suivante : la section A comprend quinze questions à choix multiples, et sa pondération représente 60 % de l’épreuve; la section B comprend quatre questions à réponse construite, et sa pondération représente 16 % de l’épreuve; la section C comprend six questions d’analyse technologique, et sa pondération représente 24 % de l’épreuve. Les questions de l'examen sont réparties comme indiqué dans le tableau ci-dessous. Nombre de questions par section Univers vivant Univers Terre et Espace Univers matériel Univers technologique Pondération Section A 15 0 1 9 5 60 % Section B 4 0 1 2 1 16 % Section C 6 0 0 0 6 24 % Total 25 0 2 (8 %) 11 (44 %) 12 (48 %) 100 % La fiche suivante donne une liste de tous les concepts pouvant être évalués lors de l'examen ministériel d'Applications technologiques et scientifiques (ATS). Concepts sujets à évaluation - ATS 4e secondaire
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L'essor urbain et commercial Au 11e siècle, les innovations techniques en agriculture permettent d'accumuler des surplus de nourriture. Ces surplus sont vendus dans des villes appelées bourgs. Cette situation et certains autres facteurs traités dans cette réalité sociale auront comme conséquences la création d'importants réseaux d'échanges en Europe et le début du Grand commerce. L'essor urbain et commercial va faire apparaître une nouvelle classe sociale, la bourgeoisie, et l'ascension des artisans. C'est ainsi que l'expansion des sociétés occidentales d'Europe dans le monde débutera.
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Le gouvernement royal (1663-1760) Comme la Compagnie des Cent-Associés n'est pas capable de répondre à ses obligations de peuplement, le monopole du commerce des fourrures lui est retiré en 1663. Le roi de France, Louis XIV, prend alors le contrôle de la colonie et tente de rétablir la situation. C'est le début du gouvernement royal, une période qui va durer de 1663 à 1760. La France, en 1663, est une monarchie absolue de droit divin, c'est-à-dire que le roi de France détient tous les pouvoirs sur son royaume et ses colonies. Il peut alors nommer plusieurs personnes pour diriger la Nouvelle-France. Ces personnes formeront le gouvernement royal. L'absolutisme, ou monarchie absolue, est un type de régime politique dans lequel le souverain détient tous les pouvoirs. Dans le but de renforcer sa gouvernance, le souverain peut affirmer tenir son pouvoir de Dieu. On parle alors de monarchie absolue de droit divin. Le gouvernement royal est le système politique qui gère la Nouvelle-France. Les membres de ce gouvernement sont situés à deux endroits différents : en France et en Nouvelle-France. Le roi et le secrétaire d'État à la Marine Le roi est à la tête du système politique, il a tous les pouvoirs et peut nommer les gens aux différents postes du gouvernement. Pour l'aider dans la gestion des différentes colonies, le roi nomme le secrétaire d'État à la Marine. C'est avec lui que les colonies seront appelées à communiquer pour recevoir des directives. Le Conseil souverain Le Conseil souverain est composé du gouverneur, de l'intendant, de l'évêque et d'un nombre variable de conseillers. Son rôle est d'appliquer les consignes du roi et de conseiller les dirigeants. Il représente aussi la plus haute cour de justice de la colonie. Gouverneur général Représente le roi en Nouvelle-France Est responsable des relations avec les Autochtones et les colonies anglaises Joue le rôle de chef militaire de la colonie Intendant Est responsable des finances, du commerce, du peuplement et de la justice Évêque Dirige l'Église catholique dans la colonie Organise l'évangélisation Voit au développement des églises, des hôpitaux et des écoles Les capitaines de milice Les capitaines de milice effectuent le lien entre la population et les dirigeants. Ce sont eux qui vont transmettre les ordres royaux aux habitants de la colonie. La colonie fait régulièrement face aux attaques de la Confédération iroquoise, aussi nommée les Cinq-nations. Il faut donc une présence militaire constante dans la colonie pour défendre celle-ci. Il existe deux catégories de soldat en Nouvelle-France : le soldat de métier et le milicien. Le soldat de métier est payé par l'État pour s'entrainer et faire la guerre à l'endroit et au moment choisis par son supérieur. En temps de paix, il a comme tâche de maintenir l'ordre dans la colonie. De son côté, le milicien est un habitant qui doit répondre à l'appel du gouverneur général en allant se battre aux côtés des soldats de métier lors des conflits. Le milicien n'est pas un soldat de métier.
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Negative Form - Simple Past with Other Verbs She did not live here. They didn't wash their hands. We did not travel to China. The kids did not want to go to bed. We didn't like the show at all. She did not say that about the book. I didn't see this movie.
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Comment s'orienter après le secondaire? Pour obtenir son diplôme d'études secondaires (DES) à la formation générale des jeunes, il n'est pas nécessaire d'avoir réussi tous ses cours. En effet, tu dois obtenir 54 unités de 4e et de 5e secondaire. La formation professionnelle permet d'acquérir les savoirs et les savoir-faire nécessaires à l'exercice d'un métier ou d'une activité professionnelle. Contrairement à la formation collégiale, ce type de programme ne comprend pas de cours de formation générale. Cette formation reconnue et recherchée par les employeurs est plutôt axée sur la réalité du marché du travail. La formation professionnelle, d'une durée de 6 à 24 mois, mène très rapidement au marché du travail. Elle permet également, sous certaines conditions, d'accéder à la formation collégiale et à la formation universitaire, si tu le souhaites. Le cégep offre deux options : la formation technique et la formation préuniversitaire. Habituellement, la formation technique, d'une durée de trois ans, mène directement au marché de l'emploi après l'obtention du diplôme d'études collégiales (DEC) et peut également te permettre de poursuivre à l'université dans une spécialité connexe. La majorité des cours sont axés sur la pratique, mais ils sont accompagnés de cours plus théoriques reliés au domaine choisi. La formation préuniversitaire, d'une durée de deux ans, te donne les connaissances nécessaires afin de te permettre de poursuivre des études à l'université dans un domaine connexe. Les cours sont axés sur l'acquisition de connaissances théoriques dans divers domaines reliés à la spécialisation du programme. Voici quelques exemples de programmes préuniversitaires : Arts, lettres et communication; Arts visuels; Danse; Histoire et civilisation; Musique; Sciences de la nature; Sciences humaines; Sciences informatiques et mathématiques; Sciences, lettres et arts. Plusieurs programmes d'études préuniversitaires conduisent à l'obtention d'un DEC. Il existe aussi des programmes à double cheminement qui mènent à l'obtention d'un double DEC. Le double DEC est souvent plus exigeant, mais peut être une option si tu as des intérêts pour les sciences de la nature et pour la danse, par exemple! Afin de sélectionner les bons candidats, les cégeps comparent les résultats scolaires des postulants en se basant sur les notes qu'ils ont obtenues en 4e et en 5e secondaire (en tenant compte des notes disponibles lors de la demande). Pour ce faire, les établissements produisent une moyenne générale pondérée pour chaque futur étudiant. L'université se divise en trois cycles d'études : le baccalauréat, la maîtrise et le doctorat. Le premier cycle universitaire sert à te préparer à entrer sur le marché du travail ou à poursuivre tes études aux cycles supérieurs. Selon la discipline que tu auras choisie (elles sont nombreuses!) et tes aspirations, il te sera possible de passer de 3 à 10 ans à l'université. Si tu as de la difficulté à faire ton choix, la meilleure personne pour t'aider est le conseiller d'orientation. Son rôle consiste à : t'aider à mieux te connaître; répondre à tes questions en lien avec les différents choix qui s'offrent à toi; te fournir de l'information sur le système scolaire; te fournir de l'information sur les choix de formations ou sur les services d'orientation qui s'adressent aux élèves (telles que les activités orientantes); etc. Emploi-Québec regroupe de l'information sur les différents métiers et professions, sur les programmes de formation, sur les secteurs d'activité et sur les entreprises. Pygma te permet d'explorer et de comparer les cégeps et leurs divers programmes d'études. Le site Internet de l'Ordre des conseillers et conseillères d'orientation du Québec (OCCOQ) propose une foule d'articles sur l'orientation professionnelle. De plus, il propose des liens vers des services d'orientation dans chaque région. MonEmploi.com propose des informations sur les différents métiers et professions. Il te permet aussi d'explorer les multiples formations et établissements qui s'offrent à toi. La section Me connaître te propose des tests pour en apprendre plus sur ta personnalité.
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La civilisation du Huang He (Chine) (notions avancées) La civilisation chinoise actuelle date d’il y a 4000 ans, ce qui en fait la civilisation la plus ancienne de l’histoire de l’Homme. À ce moment, de nombreux villages d'agriculteurs étaient déjà installés le long du fleuve Jaune, un grand fleuve qui traverse la Chine actuelle d’ouest en est. Ces villageois vivaient de la cueillette, de la pêche et de la chasse et sont les ancêtres des Chinois d'aujourd'hui. Le terme civilisation fait référence à toute société en évolution. C’est en mesurant son progrès sur le plan technique, politique et intellectuel que l’on peut qualifier une société de civilisée (ou de civilisation). Les historiens sont encore plus précis; ils qualifient de civilisation une société qui présente les caractéristiques suivantes : au moins plusieurs milliers d’habitants à l’intérieur d’une ville; la présence d’une forme d’écriture; de grands centres où l’on pratique des cérémonies (religieuses ou autres). La civilisation chinoise est apparue bien sûr sur le territoire de la Chine actuelle, mais regroupait anciennement un ensemble de pays et de cultures qui se sont succédé en Asie orientale depuis 4000 ans. Elle a développé et inventé plusieurs objets et procédés qui ont ensuite été exportés partout dans le monde. C’est une civilisation très riche d’idées et de savoir-faire qui a contribué à l’évolution de plusieurs sociétés. Voici quelques exemples d’inventions de la civilisation chinoise (ou civilisation du Huang He) : la calligraphie (on doit à la civilisation chinoise l’art de bien former les lettres. Elle a été la première à utiliser un pinceau, de l’encre noire et un papier absorbant.); l'imprimerie (La Chine a inventé l’action d’imprimer des caractères bien avant l’Occident.); le papier; la poudre à canon (poudre noire); le cerf-volant; la boussole; les allumettes; la porcelaine. L’histoire de cette civilisation si particulière est caractérisée par de nombreuses guerres et de périodes de paix, de changements du tracé du territoire chinois, de divisions et de réunifications de groupes d’hommes sous le règne de différents rois que l’on appelle empereurs. Un empereur est le souverain d’un empire. En d’autres termes, il s’agit d’un roi tout puissant. Dans la civilisation du Huang He, l’empereur portait le nom de tianzi (Fils du Ciel). Le peuple croyait que son pouvoir provenait directement du ciel. Depuis, plusieurs empereurs se sont succédé, et plusieurs empires ont vu le jour, puis ont été remplacés par d’autres. Cette succession d’empereurs est appelée dynastie. En effet, à la mort d'un empereur, c’était souvent le fils, le cousin ou le neveu de ce dernier qui prenait le trône. Plusieurs dynasties ont vu le jour depuis le début de la civilisation chinoise. Une dynastie est une succession de souverains d'une même famille. La plus ancienne dynastie chinoise connue est celle de la dynastie Xia, fondée par l’Empereur Jaune vers 2000 av. J.-C.. Elle coïncide avec le début de la métallurgie : utilisation du bronze par la civilisation chinoise pour fabriquer des armes, des couverts, etc. Plus tard apparaît la dynastie des Shang (vers 1600 av. J.-C.). Elle se situe dans la vallée du fleuve Jaune. Les Shang ont véritablement modernisé la civilisation chinoise : cette dynastie a développé l’écriture; elle a construit de grands palais (cités palais); elle a développé l’art de la métallurgie et confectionné des outils et de la vaisselle en bronze, etc. La dynastie des Zhou (1100 av. J.-C.) est la première à décentraliser son pouvoir, c'est-à-dire qu’elle confie l’administration de certaines régions à des familles choisies, liées à la famille royale. Vers 220 av. J.-C., la dynastie des Qin fait son apparition et prend le pouvoir sur toute la Chine. C’est elle qui fait construire la Grande Muraille de Chine, une construction de plus de 6000 km de longueur qui devait prévenir l’invasion des barbares et des nomades mongols du nord. Plusieurs autres empires se succéderont par la suite (Han, Jin, Sui, Tang, Song, etc.), et ce jusqu’au début du 20e siècle. Les premières communautés de paysans de la région se sont installées voilà des millénaires le long du fleuve Jaune et en bordure de mer, tout au long de la côte. Ils cultivaient le riz et le blé, et pêchaient une grande variété de poissons. L’histoire de la civilisation chinoise est celle d’unifications de différentes communautés sur le territoire et de guerres entre celles-ci. Pour pacifier toutes les régions, il a fallu les regrouper ensemble et adopter une langue commune. Mais cela ne s’est fait qu’au bout d’un long processus au cours duquel beaucoup de sang a coulé. Historiquement, lorsqu’un chef de tribu prenait le contrôle de la plupart des régions, les paysans croyaient qu’il avait reçu un «mandat du ciel», le pouvoir céleste de contrôler toutes les tribus et de décider l’avenir de la société. Ce chef de tribu pouvait alors constituer une nouvelle dynastie, c'est-à-dire une succession de rois d’une même famille (père, fils, cousins, etc.). On nommait le roi «tianzi» (fils du Ciel). Des dynasties chinoises: La dynastie mongole des Yuan (1271 à 1368) a organisé un système de routes partout sur le territoire chinois et facilita ainsi les échanges entre les régions. La dynastie Ming (1368 à 1644) a favorisé les échanges commerciaux avec l’Inde (les épices), l’Afrique et l’Indonésie. La Chine moderne traverse un incroyable essor économique et technologique grâce entre autres au développement accéléré des échanges internationaux, à la disponibilité d’une main-d’œuvre abondante et à bon marché (la Chine compte plus d’un milliard d’habitants) et d’une politique qui favorise les exportations au détriment des importations. Sa richesse est aussi culturelle, avec des communautés diverses, créatives et autodidactes réparties sur tout le territoire chinois, et la rencontre de plus de 200 langues parlées, bien que la très vaste majorité des Chinois parlent le mandarin ou le cantonais. Pendant des siècles, la Chine a été l’une des civilisations les plus avant-gardistes (avancées) du monde. La Chine (ou «pays du Milieu») est aujourd’hui considérée comme la plus vieille civilisation encore existante avec ses 4000 ans d’histoire. La Chine a connu plusieurs grands mouvements de pensée qui, encore aujourd’hui, sont suivis par des millions d’adeptes. En voici quelques-uns : Cette philosophie de vie est la plus ancienne de Chine (500 av. J.-C.). Elle provient de Confucius (né en 551 av. J.-C.). Les disciples ont retranscrit les conversations de leur maître philosophe peu de temps après sa mort. Le confucianisme est considéré comme une philosophie de vie plutôt qu’une religion, puisqu’il ne réfère pas à un pouvoir supérieur ou divin à qui l’on doit respect et obéissance. Cette philosophie morale a été la plus suivie en Chine, avec le bouddhisme et le taoïsme. Le confucianisme prône en tout premier lieu la justice sociale, la tolérance, la paix et le respect des traditions. Le chef spirituel de ce mouvement s’appelle Bouddha. Il a vécu au 5e siècle avant J.-C. Ce courant de pensée peut être associé à une philosophie (tout comme le confucianisme), mais aussi à une religion, car il prédit qu’une vie après la mort vient délivrer l’humain de ce monde de souffrances. On peut atteindre cette vie (le Nirvana) en posant des actions positives et en évitant les fautes. De plus, les êtres obéissent à la loi des « Karmas », c'est-à-dire les fautes ou les mérites qu’un individu cumule au cours de ses réincarnations. Le taoïsme est un système de pensée religieuse créé par Laozi (né vers 600 av. J.-C.) qui prône la modestie et l’obéissance de l’homme à un ordre naturel de l’univers. Cette religion met l’individu, sa conscience et sa spiritualité au centre de ses principes. Aussi, la vie et la sagesse sont intimement liées aux cycles de la nature. Plus tard, le taoïsme intégrera le principe du yin et du yang : une conception et une explication de tous les phénomènes de la nature. Le yin représente l’énergie féminine, la passivité, l’obscurité. Le yang représente plutôt l’énergie solaire, la lumière, la force mâle. La poterie est apparue en Chine il y a plus de 6000 ans. Les premières poteries étaient souvent de couleur rougeâtre, conséquence du mode de cuisson qui était utilisé alors. Les différentes dynasties apportèrent des modifications et des améliorations dans le processus de fabrication des poteries, ce qui donna des poteries plus élégantes et plus résistantes. De nombreux objets sont ainsi créés : bols, pots, vases, récipients. Ces objets ont un rôle très pratique puisqu'ils répondent à des besoins réels, mais ils sont aussi très esthétiques. Les Chinois s'inspiraient souvent de la nature (végétation, animaux) dans la production de poterie. L'armée de terre cuite se trouvant dans le mausolée de l'empereur Qin(259-210 av. J.-C.) est une réalisation exceptionnelle : faite en terre cuite, elle est composée de plus de 8000 statues de soldats, chars et chevaux. Elle fut construite afin d'accompagner l'empereur dans la mort, pour qu'il ne soit pas seul. Le dragon est un symbole très important pour la civilisation chinoise. On le retrouve souvent dans les légendes et mythes, entre autres dans ceux en lien avec la fondation de la civilisation. Par ailleurs, les dragons ont été utilisés par toutes les dynasties chinoises. En effet, les empereurs chinois étaient appelés "fils du dragon". Aussi, leurs vêtements et leur palais étaient ornés de dragons. Le dragon est un symbole très positif, étant notamment associé au cycle végétal, à l'immortalité, à la réussite ainsi qu'à la force.
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Le pronom possessif Le pronom possessif est une sorte de pronom qui sert à indiquer à qui appartient la réalité reprise par le pronom dans le texte. Le pronom possessif est généralement un pronom de reprise partielle, c’est-à-dire qu’il reprend une partie de l’information mentionnée dans le texte. On appelle cette information antécédent. Mes chaussures sont sales, mais les tiennes sont pires! Le pronom les tiennes reprend partiellement le groupe nominal mes chaussures. En effet, les tiennes et mes chaussures ne désignent pas les mêmes chaussures. Mon crayon est vert et le sien est bleu. Le pronom le sien reprend partiellement le groupe nominal mon crayon. Le sien et mon crayon ne désignent pas le même crayon. Le pronom possessif est composé d’un déterminant défini et de la base du pronom désignant la possession. La forme du pronom possessif est donc toujours complexe. Voici les différentes formes que peut prendre le pronom possessif : Personne et nombre du possesseur Singulier Pluriel Masculin Féminin Masculin Féminin 1re pers. s. le mien la mienne les miens les miennes 2e pers. s. le tien la tienne les tiens les tiennes 3e pers. s. le sien la sienne les siens les siennes 1re pers. pl. le nôtre la nôtre les nôtres 2e pers. pl. le vôtre la vôtre les vôtres 3e pers. pl. le leur la leur les leurs Le choix du pronom possessif dépend, entre autres, de la personne à qui appartient la réalité désignée par le pronom. J’ai oublié mon crayon, peux-tu me prêter le tien? Tu as oublié ton crayon, je peux te prêter le mien. Dans la première phrase, le tien représente un crayon qui appartient à la personne désignée par le pronom tu. Dans la deuxième phrase, le mien représente un crayon qui appartient à la personne désignée par le pronom je.
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L’infinitif passé L'infinitif passé est un temps composé qui fait partie du mode infinitif. Il sert souvent à exprimer l'aspect accompli d'une action qui s'est produite avant une autre. L'infinitif passé est formé de l'auxiliaire avoir ou être à l'infinitif présent et du participe passé du verbe à conjuguer. Aimer Finir Aller Venir avoir aimé avoir fini être allé(e) être venu(e) 1. L'infinitif passé indique une action qui s'est produite avant celle qui est exprimée par un autre verbe. Après avoir rangé ses manuels, il s'est préparé à aller à ses cours. Ne venez pas me rencontrer avant d'avoir fini d'étudier. À la suite de la préposition après, on doit employer l'infinitif passé. Après avoir longuement discuté avec elle, j'ai jugé bon de l'engager. Il s'est rendu compte qu'il avait oublié sa montre chez elle seulement après être monté dans l'autobus. Après avoir retrouvé ses souvenirs de vacances, elle lui a téléphoné. 2. L'infinitif passé peut être utilisé dans les discours indirects. Elle m'a dit avoir changé d'idée. Il m'a affirmé être tombé en amour avec elle dès le premier instant où il l'a vue.
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L'analyse de documents : le 3QO et le 3QPOC L’analyse de documents en histoire est une étape très importante qui semble parfois un peu difficile. C’est pourquoi il existe différentes méthodes d’analyse que tu peux utiliser afin d’identifier les informations pertinentes des documents, que ce soit une image, un texte, une carte, un diagramme ou une peinture. La clé est d’observer ces documents, de les lire attentivement et de te poser les bonnes questions. Deux méthodes efficaces pour t’aider sont le 3QO et le 3QPOC. Pour trouver cette composante, tu dois te poser plusieurs questions. Qui est concerné dans le texte ou dans l’image? De qui parle-t-on dans le document? Il peut s’agir d’une personne, d’un groupe de personnes, d’une institution, d'un pays, d’une association ou même d’une civilisation. La composante quoi? est le sujet du document ou encore le concept central de celui-ci. De quoi s’agit-il? De quoi parle-t-on? Afin d’identifier le sujet du document, tu peux commencer par trouver l’aspect dont il est question dans le document. Est-il question de l’aspect social, politique, économique, culturel ou territorial? Une fois que tu as déterminé cela, trouver le sujet du document est plus simple. « Avec la venue de la machinerie, on implante une nouvelle façon de travailler en favorisant la division du travail. Avec cette nouvelle manière de travailler, chaque ouvrier accomplit une petite tâche simple dans la fabrication de biens ou de marchandises. » Alloprof, L’industrialisation : une révolution économique et sociale, (s.d.). Afin de trouver la composante quoi? dans cet exemple, commence par identifier l’aspect dont traite le document. Il y a plusieurs indices qui te guident vers le bon aspect. En effet, il est question de travail, d’ouvriers, de fabrication de biens ou de marchandises, ce qui indique qu’il s’agit de l’aspect économique. Comme le document traite de l’aspect économique, tu sais que le sujet du document a aussi un lien avec l’économie. De quoi est-il question dans le document? L’extrait traite de la division du travail. La troisième information importante à identifier dans un document est la composante quand?. À quelle période le document fait-il référence? À quel moment les faits rapportés dans le document se déroulent-ils? À quelle époque les faits du document sont-ils liés? « Cette invention révolutionnaire, en plus de diminuer le temps de production, réduit considérablement les couts de production des livres. [...] En fait, l’imprimerie permet la diffusion des œuvres humanistes, mais elle permet à plus de gens d’être en contact avec les ouvrages religieux. » Alloprof, La science à la Renaissance, (s.d.). Dans cet extrait, il y a deux indices de temps permettant d’identifier la composante quand?. Le premier se trouve dans la référence de la source. La Renaissance est une période historique qui se situe entre 1400 et 1600. Toutefois, un autre indice permet de trouver la composante quand? de manière plus précise. En effet, dans le texte, il est question de l’invention de l’imprimerie. C’est le moment de réactiver tes connaissances! Tu sais que l’imprimerie est une invention apparue durant la Renaissance. Tu te souviens peut-être même de l’année exacte, soit 1440. Les faits présentés dans ce texte se déroulent donc quelque temps après 1440. Il n’est pas toujours nécessaire d’être aussi précis pour la composante quand?. Cependant, plus tu réussis à être précis(e) quant aux repères de temps, plus cela t’aidera dans la compréhension du document. La dernière composante du 3QO est où?. Sur quel territoire se déroulent les faits du document? De quel continent, pays, région ou ville est-il question? De quel territoire traite-t-il? « En Mésopotamie, les dieux et déesses ressemblent beaucoup aux êtres humains : ils ont une apparence et des caractéristiques humaines (qualités, défauts, forces, faiblesses, émotions). La grande différence entre les dieux et les humains est l’immortalité des divinités. » Alloprof, La culture et la religion en Mésopotamie, (s.d.). Dans cet extrait, la composante où? se trouve à la fois dans le texte et dans la référence de la source. De plus, la composante où? et la composante quand? peuvent être identifiées à l’aide du même indice. En effet, la Mésopotamie est la composante où?, puisque cela fait référence à la région du Croissant fertile entre les fleuves du Tigre et de l’Euphrate au Moyen-Orient. La Mésopotamie est aussi la composante quand?, puisqu’elle fait référence à la civilisation mésopotamienne qui existe de -3500 à -539. Le 3QPOC reprend les quatre composantes présentées plus haut (qui?, quoi?, quand? et où?), tout en en ajoutant deux nouvelles qui servent à analyser d’autres aspects d’un document : pourquoi? et comment?. Ces deux questionnements permettent d’analyser plus en profondeur un document afin d’en dégager des informations supplémentaires. Le pourquoi? explique la composante quoi? en déterminant ses causes. Pourquoi cet évènement s’est-il produit? Cette question permet d’expliquer les raisons pour lesquelles on traite d’un sujet précis dans le document. La recherche d’une route vers les Indes « [...] tous les pays européens se mettent à la recherche d’une nouvelle route maritime vers les Indes. [...] Puisque les Indes sont constituées de terres riches en épices et en métaux précieux, tous les pays veulent poursuivre le commerce avec cette région du monde. » Alloprof, Les causes et les conséquences des grandes découvertes, (s.d.). La première étape à réaliser pour trouver le pourquoi? dans cet extrait est d’identifier la composante quoi?. De quoi est-il question dans ce texte? Il est question du fait que les pays européens cherchent une nouvelle route maritime vers les Indes. Afin de trouver le pourquoi?, on se pose la question suivante : « Pourquoi les pays européens cherchent-ils une nouvelle route vers les Indes? » Ils cherchent une nouvelle route vers les Indes parce qu’elles regorgent d’épices et de métaux précieux et que le commerce avec cette région du monde est très lucratif. La composante comment? permet d’identifier le déroulement des faits ou des évènements du document. Comment s’est déroulé l’évènement? De quelle façon les faits présentés se sont-ils produits? « En effet, à la suite de la guerre de Sept Ans, qui a été très couteuse, la Grande-Bretagne tente de renflouer ses coffres qui sont presque vides. Afin d’atteindre cet objectif, elle décide d’imposer de nouvelles taxes aux colonies britanniques [...] » Alloprof, À la veille de la Révolution américaine, (s.d.). La première étape à réaliser pour trouver le comment? dans cet extrait est d’identifier la composante quoi?. De quoi est-il question dans ce texte? Il est question du fait que la Grande-Bretagne tente de renflouer ses coffres qui sont presque vides après la guerre de Sept Ans. Tu peux alors te poser la question suivante : « Comment la Grande-Bretagne fait-elle pour renflouer ses coffres? » Elle impose de nouvelles taxes aux colonies britanniques.
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La notation valeur absolue La valeur absolue d'un nombre permet de considérer ce nombre sans tenir compte de son signe. La valeur absolue d'un nombre réel |x|, notée | \mid x \mid = \left\{\begin{matrix} x & \text{si } x\geq 0\\ -x & \text{si } x<0 \end{matrix}\right.| Déterminer la valeur absolue de chacune des expressions. |\mid 210\mid \ =\ 210| |\mid -18\mid\ =\ 18| |\mid -\dfrac{3}{5}\mid \ =\ \dfrac{3}{5}| |\mid -2\times 45\mid \ =\ \mid -90\mid \ =\ 90| En s'appuyant sur la définition, on peut également déduire des propriétés importantes en lien avec la factorisation d'expressions algébriques qui contiennent des valeurs absolues. Les exemples qui suivent font l'application des propriétés de la valeur absolue. | \mid -2 \mid = 2| | \mid 1,2 \mid \cdot \mid -5 \mid =\mid 1,2 \cdot -5 \mid = \mid -6 \mid = 6| |\dfrac{\mid -12 \mid}{\mid 3 \mid} = \mid \dfrac{-12}{3} \mid= \mid -4 \mid = 4| |\mid -5(x-4)\mid = \mid -5\mid \cdot \mid (x-4)­\mid = 5\mid x-4 \mid| Ces notations et ces propriétés sont importantes à connaitre lorsque l'on travaille avec les fonctions valeur absolue.
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Les biomes aquatiques Un biome aquatique correspond à une vaste communauté d'organismes vivants qui se répartissent dans des étendues d'eau douce (biomes dulcicoles) ou d'eau salée (biomes marins). Il existe deux grands types de biome aquatique, défini en fonction de leur salinité. On distingue ainsi les biomes marins des biomes dulcicoles. Les biomes marins regroupent tous les environnements où se trouve de l'eau dite salée, c'est-à-dire des lieux où la salinité est supérieure à 10 g/L. La salinité moyenne de ces biomes est d'environ 35 g/L. Les biomes dulcicoles, aussi appelés biomes d'eau douce, sont caractérisés par une salinité se situant autour de 1 g/L. Chacun de ces biomes abrite des espèces caractéristiques, adaptées à la salinité de l'eau. Les biomes dulcicoles regroupent toutes les eaux courantes, stagnantes et continentales dont la salinité est généralement inférieure à 1 g/L. Malgré qu'ils occupent moins de 1% de la surface du globe, ils abritent tout de même une grande diversité d'espèces. Ils sont extrêmement influencés par les biomes terrestres desquels ils sont voisins. Les biomes dulcicoles englobent les régions décrites ci-dessous. Les lacs sont de grandes étendues d'eau entourées par des terres. Ils sont donc fortement influencés par la végétation et le type de sol qui les bordent. On divise les lacs en différentes zones en fonction de leur profondeur. La zone littorale, qui correspond aux rives immergées du lac, offre un milieu de vie pour plusieurs plantes aquatiques et algues, fixes ou flottantes. La zone superficielle, éloignée des rives, est bien éclairée par la lumière solaire ce qui lui permet d'abriter du plancton et de nombreux poissons. La zone profonde est obscure puisqu'elle se situe sous la limite de pénétration de la lumière. De plus, elle est froide et peu oxygénée. On y retrouve de nombreux microorganismes et des invertébrés décomposeurs. Les terres humides sont des étendues d'eau stagnante qui forment souvent une zone de transition entre les biomes terrestres et les biomes aquatiques. Ils regroupent, entre autres, les étangs, les marais, les marécages et les tourbières. Les terres humides jouent un rôle écologique important puisqu'elles retiennent l'eau et la filtrent grâce à leur abondante végétation constituée, entre autres, de mousses, d'algues et de plantes comme les quenouilles et les thuyas. Les cours d'eau (fleuve, rivière, ruisseau, etc.) sont caractérisés par leur courant, dont la vitesse peut varier en fonction du relief, des conditions météorologiques et des saisons. La faune et la flore présentes varient selon la teneur en nutriments du cours d'eau. Dans les eaux calmes, les communautés d'organismes vivants sont semblables à celles retrouvées dans les lacs. Dans les eaux plus vives, la force du courant limite la présence de végétaux et de plancton. Certains poissons peuvent y nager à contre-courant, tels les truites et les saumons, pour atteindre des zones plus calmes. Les deltas et les estuaires sont des zones de transition entre les biomes dulcicoles et les biomes marins situés à l'embouchure des fleuves. Ce sont des zones très riches en nutriments et en sédiments, ce qui en fait des zones d'alimentation et de reproduction pour de nombreuses espèces, autant d'eau douce que d'eau de mer. Les biomes marins regroupent les océans et les mers, eaux dont la salinité est généralement de 35 g/L. Ils sont plus abondants que les biomes dulcicoles puisqu'ils couvrent près de 71% de la surface de la Terre. La distribution des organismes vivants y est très variable puisqu'elle dépend à la fois de la profondeur des eaux et de leur proximité avec les côtes. Dans les biomes marins, on distingue généralement cinq zones, correspondants aux divisions océaniques, qui sont décrites ci-dessous. La zone littorale correspond à la frontière entre le milieu terrestre et le milieu aquatique. Elle est soumise en permanence au mouvement des marées ainsi qu'aux vagues. Selon la composition du fond littoral (rocheuse, sableuse ou vaseuse), cette zone est habitée par des animaux fixés (moules, balanes) ou fouisseurs (vers, palourdes), par des algues fixes et des plantes semi-aquatiques. La zone néritique, aussi nommée eaux côtières, correspond à la zone d'eaux peu profondes (moins de 200m) situées le long des côtes des continents. Cette zone repose sur le plateau continental de la croûte terrestre. Celui-ci peut être recouvert d'algues et d'herbes marines jusqu'à environ 100 m de profondeur puisqu'une quantité suffisante de lumière pénètre jusqu'à cette profondeur. Riches en nutriments grâce à la proximité des continents, les eaux côtières sont particulièrement riches en plancton, en invertébrés (crabes, homards, calmars, etc.) et en poissons (harengs, sardines, morues, etc.). Elles renferment 90% de toutes les espèces marines ce qui en fait d'importantes zones de pêche. Les récifs coralliens correspondent à une zone néritique située en eaux chaudes et peu profondes. Ils forment un biome distinct souvent situé à proximité d'îles volcaniques. Les récifs sont des structures calcaires sous-marines construites par les colonies de coraux, des invertébrés marins qui vivent en symbiose avec une algue microscopique. Les récifs coralliens représentent un habitat pour une très grande diversité d'invertébrés et de poissons. Leur biodiversité est comparable à celle des forêts tropicales humides. La zone pélagique océanique représente près de 90% de toutes les eaux marines, puisqu'elle correspond à l'ensemble du volume des eaux situées au large de la zone néritique. Malgré cette abondance géographique, elle ne renferme que 10% des espèces marines, principalement concentrées dans la zone superficielle, où croît le phytoplancton grâce à la pénétration des rayons solaires. Le phytoplancton de la zone pélagique océanique assure près de 40% de la photosynthèse de la biosphère. La partie profonde et plus obscure de la zone pélagique océanique est, quant à elle, peu fréquentée, bien que certaines espèces de poissons y transitent ou y vivent. La zone benthique océanique comprend tous les fonds marins, du plateau continental aux grandes profondeurs des abysses. Presque toute cette zone est située au-dessous de 1000 m de profondeur, dans une obscurité complète. D'un relief varié, les fonds marins sont recouverts d'une épaisse couche de boues et de sédiments. On y retrouve des microorganismes et certains invertébrés adaptés à des conditions extrêmes (températures froides et pressions très élevées) et se nourrissant principalement de détritus organiques en provenance de la zone pélagique.
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La division de nombres entiers Effectue la division suivante : |3\ 069 \div 9| Étape 1 : On place le diviseur dans un « crochet ». Étape 2 : Pour effectuer la division, on procède de la gauche vers la droite du dividende. Si un seul chiffre ne fonctionne pas, il faut en prendre deux. Si deux ne fonctionnent pas, en prendre trois et ainsi de suite. On se demande combien de fois le diviseur |(9)| entre dans |3.| |9| n’entre pas dans |3| puisque |3| est plus petit que |9.| Dans ce cas, on emploie ensemble les deux chiffres les plus à gauche du nombre |(30).| On se demande combien de fois |9| entre dans |30.| |9| entre |3| fois dans |30| puisque |3 \times 9 = 27| Alors, on place le résultat |(3)| sous le crochet et on multiplie ce chiffre par le chiffre dans le crochet |(3\times 9 = 27).| On inscrit ce résultat sous |30.| Remarque : Si on ne peut pas obtenir précisément le nombre recherché |(30),| on doit choisir un multiple du diviseur |(9)| dont le produit sera le plus proche et plus petit que ce nombre à atteindre. Ainsi, on n'aurait pas pu choisir |4| dans l'exemple en cours puisque |4 \times 9 = 36 > 30.| Étape 3 : On effectue la soustraction. Étape 4 : On abaisse le chiffre suivant du dividende à la droite de la réponse de la soustraction. Étape 5 : On répète les étapes 2 et 3 avec ce nouveau nombre. Combien de fois |9| (le diviseur) entre dans |36?| |9| entre |4| fois dans |36 :| |4\times 9 = 36.| On place ce résultat |(36)| sous l’autre |36| et on effectue la soustraction. Même si la réponse de la soustraction égale zéro |(0),| ce n’est pas terminé puisqu’il reste un chiffre à abaisser. On poursuit avec la même démarche. Étape 6 : On abaisse le chiffre restant |(9)| à côté du |0.| Combien de fois |9| entre dans |9?| |9| entre une fois dans |9 :| |9 \times 1 = 9.| On place |9| sous |09| et on effectue la soustraction : |9-9 = 0| Étape 7 : Si la réponse à la dernière soustraction est |0,| cela signifie que la division est terminée. Dans notre exemple, le résultat obtenu à la dernière soustraction est de |0.| La réponse à l'opération |3\ 069 \div 9| est donc |341.| Si la dernière soustraction donne un résultat autre que 0, on peut utiliser ce résultat comme reste. En effectuant |3\ 074 \div 8,| on obtient |384| dans la réponse finale, mais il reste un |2| à la fin de la dernière soustraction. On dira donc que la réponse est : 384 reste 2. La division peut aussi s'écrire comme ceci : |3\ 074 = (8\times 384)+2| ... ou encore comme cela : |3\ 074 \div 8 = 384 + \dfrac{2}{8} = 384 + \dfrac{1}{4}.| On peut aussi poursuivre la division en ajoutant des décimales à la réponse. Une fois tous les chiffres du dividende abaissés, on place une virgule à côté de la réponse. Cela permet d’ajouter un zéro |(0)| à la droite de la réponse de la soustraction (dans ce cas-ci, le 2 devient 20). Ce |0| vient du fait que la portion décimale d'un nombre entier est constituée uniquement de |0.| Par la suite, on ajoute un zéro |(0)| à la droite de chaque résultat de soustraction. On arrête quand le résultat d’une soustraction donne zéro |(0).| Il se peut également qu’une division se termine après plusieurs décimales ou ne se termine pas du tout. Si tel est le cas, on arrête pour arrondir la réponse à la position demandée. Accéder au jeu Accéder au jeu
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Répertoires de révision – Primaire 2e année Un répertoire de révision permet un survol complet du contenu à l'étude correspondant à toute une année scolaire ou à tout un cycle. De ce fait, il devient une référence de choix lorsque vient le temps de préparer un examen de fin d'année et pour effectuer une révision approfondie d'une matière donnée. Pour la deuxième année du primaire, voici les répertoires de révision disponibles:
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Plural Form of Nouns Basic rule 1 boat - 2 boats, 1 shoe - 6 shoes Irregular plurals 1 child - 3 children, 1 foot - 2 feet Pronunciation Boats - Kisses - Kids Boy → boys Spider → spiders Vampire → vampires I have a dog. I have four dogs. They ate a pizza. They ate ten pizzas. She has a cat. She has cats. I have one cousin. I have 12 cousins.
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L'orogenèse (formation des montagnes) L'orogenèse désigne l'ensemble des processus entrainant la formation des montagnes. C’est le mouvement des plaques tectoniques qui nous permet de comprendre et d’expliquer la formation des chaînes de montagnes. Ces plaques lithosphériques bougent de quelques centimètres par année sous l’effet des mouvements de convection du magma à l’intérieur du manteau. La formation de montagnes est un processus extrêmement lent qui s'effectue au cours de millions d'années. Elles apparaissent, grandissent, s'aplanissent sous l'effet d'érosion et de glaciation et disparaissent. La naissance d’une chaîne de montagnes peut s’expliquer de manières différentes : par subduction, par collision ou encore par compression. De plus, les points chauds et les volcans éteints peuvent également mener à la formation des montagnes. Une zone de subduction est formée lorsqu'une plaque tectonique dense plonge sous une plaque tectonique moins dense lors de leur rencontre. Le rebord de la plaque supérieure se plisse et se soulève pour former des montagnes. Les zones de subduction surviennent lors de la rencontre d'une plaque océanique avec une plaque continentale. Leur différence de densité permet à une plaque de prendre le dessus sur l'autre. Lorsqu’il y a des sédiments marins sur la croûte de plaque océanique et que ces sédiments restent accrochés au bord de la plaque continentale, on peut voir une chaîne de montagnes se former, c’est ce qu’on appelle un prisme d’accrétion. Très souvent, c’est une chaîne de montagnes volcaniques. La cordillère des Andes est un exemple d’orogénèse par subduction océanique-continentale. C’est la plaque océanique du Pacifique qui plonge sous la plaque continentale sud-américaine. Par ailleurs, les zones de subduction présentent une forte activité volcanique. La ceinture de feu du Pacifique est un très bon exemple d’orogénèse par subduction. La formation par collision survient lors de la rencontre de deux plaques tectoniques de même type, soit continentale-continentale ou océanique-océanique. Lorsque deux plaques continentales se rencontrent, l’impact est puissant. Puisqu’il n’y a pas de différence dans la densité de plaques de même type, on assiste alors à une collision. Les deux plaques s'écrasent l'une contre l'autre et se froissent. La croûte terrestre s'élève et s'épaissit pour former de très hautes montagnes. Il est important de noter que les chaînes de collision n'entrainent jamais la formation de volcans. La collision entre la plaque continentale indienne et la plaque continentale eurasienne a formé la chaîne de l’Himalaya. Puisque les plaques tectoniques sont toujours en mouvement, cette chaîne de montagnes s’élève chaque année de 2 à 5 cm. Lorsque la force de collision est supérieure à la capacité de déformation des plaques tectoniques, il peut arriver que des failles se forment. Ces failles peuvent être de quelques millimètres à plusieurs milliers de kilomètres. La faille de San Andreas en Californie mesure plus de 400km de long. La formation par compression se déroule au milieu d'une plaque tectonique continentale. Sur une longue période de temps, les roches d'une plaque tectonique peuvent subir de nombreuses contraintes horizontales et finir par se plisser. Les plissements ainsi formés sont à l'origine de certaines montagnes qui se forment au centre d'une plaque tectonique. Les chaînes montagneuses intracontinentales telles que les Pyrénées ont été formées grâce à des compressions se produisant à l’intérieur des plaques continentales. Lorsqu'une plaque tectonique passe au-dessus d'un point chaud, une partie du magma peut remonter à la surface sans créer un volcan. Il y aura donc formation de collines. Le mont St-Hilaire est un exemple de colline formée par le passage d'une plaque tectonique au-dessus d'un point chaud. Certaines chaînes de montagnes sont d'anciens volcans qui se sont éteints. Puisque les plaques tectoniques sont continuellement en mouvement, un volcan qui était initialement au-dessus d'un point chaud peut s'éloigner de l'endroit où le magma pouvait monter à la surface de la Terre. Ce nouveau volcan meurt lorsqu’il s’éloigne du point chaud et un nouveau volcan apparaît tout près. Si ce point chaud est sous l’océan, on voit alors les volcans se transformer en îles. L'archipel d'Hawaï est formé de plusieurs volcans qui, avec le mouvement des plaques tectoniques, se sont éteints et sont devenus des montagnes.
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La personnification (figure de style) La personnification consiste à donner à un objet, à un animal ou à une idée des caractéristiques humaines. Cette figure comporte un comparé inanimé et un comparant animé illustré par un nom, un adjectif, un verbe, etc. La personnification crée des images originales, irrationnelles et surnaturelles. 1. Le mistral était en colère, et les éclats de sa grande voix m'ont tenu éveillé jusqu’au matin. - Alphonse Daudet 2. Une grenouille vit un boeuf [...] Elle qui n'était pas grosse en tout comme un oeuf, Envieuse, s'étend et s'enfle, et se travaille, Pour égaler l'animal en grosseur, [...] - Jean de La Fontaine 3. Les flocons assoupis flottaient à hauteur d'homme, indolents, pas vraiment décidés à tomber. - Eric-Emmanuel Schmitt 4. De temps à autre, un arbre giflait [...] la grande glace froide. - Boris Vian 5. Jusqu'à ce que tout à coup L'accordéon expire - Jacques Brel 6. Était-ce la rivière qui parlait plus haut? - Gabrielle Roy Dans le premier exemple, le mistral (un vent) est personnifié avec un sentiment humain (la colère) et un trait humain (la voix). Dans le deuxième exemple, la grenouille est décrite comme étant envieuse, adjectif qualificatif réservé aux êtres humains. Il existe d'autres figures d'analogie :
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La réaction d'oxydoréduction Une réaction d'oxydoréduction est une réaction qui implique un échange d'électrons entre des réactifs. De nombreuses transformations chimiques impliquent le transfert d'un ou de plusieurs électrons d'un atome à un autre. Ces réactions, qu'elles soient synthèse, décomposition, combustion ou photosynthèse, impliquent toutes deux réactions simultanées: l'oxydation et la réduction. Étant donné qu'une réaction d'oxydoréduction implique les deux réactions à la fois, on parlera de demi-réaction d'oxydation et de demi-réaction de réduction. Il est à noter que, malgré ce que son nom peut faire croire, la présence d'oxygène n'est pas une condition nécéssaire à l'oxydation. Le fonctionnement d'une pile électrochimique implique une réaction d'oxydoréduction. La formation de la rouille est un exemple d'oxydoréduction puisqu'elle entraîne un transfert d'électrons entre le fer et l'oxygène selon la réaction suivante: |4 Fe_{(s)} + 3 O_{2(g)}| → |2 Fe_{2}O_{3(s)}|. L'image de droite représente la couche de rouille qui s'installe en surface du fer suite au contact avec l'oxygène atmosphérique. Lors d'une demi-réaction d'oxydation, un atome perd un ou plusieurs de ses électrons. À chaque fois qu'une substance donne un électron, sa charge ionique, qui correspond à son degré d'oxydation, augmente de 1. Dans l'équation de cette demi-réaction, les électrons font toujours partie des produits; ils sont donc situés à la droite de la flèche de l'équation. La substance qui donne un ou des électrons, en l'occurence le réactif de la réaction, est nommée l'agent réducteur. Cette substance peut aussi être appelée substance oxydée. Voici quelques exemples de demi-réactions d'oxydation: |Mg_{(s)} \rightarrow Mg^{2+}_{(aq)} + 2e^-| |Cu^{1+}_{(aq)} \rightarrow Cu^{2+}_{(aq)} + 1e^-| |Al_{(s)} \rightarrow Al^{3+}_{(aq)} + 3e^-| Ainsi, dans les exemples proposés, le |Mg_{(s)}|, le |Cu^{1+}_{(aq)}| et le |Al_{(s)}| sont à la fois des agents réducteurs et des substances oxydées. Le degré d'oxydation d'une particule (atome, molécule ou ion) correspond à une charge (fictive ou arbitraire) qu'aurait cet élément si la particule dans laquelle il se trouve était totalement ionique. Ainsi, par convention, tous les éléments à l'état atomique possèdent un degré d'oxydation correspondant à 0, comme |Mg_{(s)}|et |Al_{(s)}|dans les exemples précédents. Lors d'une demi-réaction de réduction, un atome gagne un ou plusieurs électrons. À chaque fois qu'une substance gagne ou accepte un électron, son degré d'oxydation diminue de 1. Dans l'équation de cette demi-réaction, les électrons font toujours partis des réactifs; ils sont donc situés à la gauche de la flèche de l'équation. La substance qui accepte des électrons, en l'occurence le réactifs de la réaction, est nommée l'agent oxydant. Cette substance peut aussi être appelée substance réduite. Voici quelques exemples de demi-réactions de réduction: |Fe^{3+}_{(aq)} + 1e^- \rightarrow Fe^{2+}_{(aq)}| |Cu^{1+}_{(aq)} + 1e^- \rightarrow Cu_{(s)}| |Al^{3+}_{(aq)} + 3e^- \rightarrow Al_{(s)}| Ainsi, dans les exemples proposés, le |Fe^{3+}_{(aq)}|, le |Cu^{1+}_{(aq)}| et le |Al^{3+}_{(aq)}| sont à la fois des agents oxydants et des substances réduites. Un échange d'électrons entre des réactifs a toujours lieu dans une réaction d'oxydoréduction. Ainsi, le réactif qui gagne des électrons est nommé oxydant puisqu'il cause l'oxydation d'une autre substance. À l'inverse, le réactif qui perd des électrons est nommé réducteur puisqu'il cause la réduction de l'autre substance. Dans une réaction d'oxydoréduction, l'oxydant et le réducteur forme un couple lié par un échange d'électrons. Le tableau ci-dessous résume les caractéristiques des deux types d'acteurs impliqués dans une réaction d'oxydoréduction. Agent Échange d'électrons Demi-réaction L'atome est... Réducteur Il perd des électrons. Oxydation Oxydé Oxydant Il gagne des électrons. Réduction Réduit Dans une réaction d'oxydoréduction, l'oxydant et le réducteur forme un couple lié par un échange d'électrons. Pour obtenir l'équation globale de l'oxydoréduction, on additionne les deux demi-réactions, celle d'oxydation et celle de réduction. Par exemple, la réaction d'oxydoréduction entre de l'aluminium solide est des ions de cuivre en solution aqueuse implique les deux demi-réactions suivantes: Équation d'oxydation: |Al_{(s)} \rightarrow Al^{3+}_{(aq)} + 3e^-| Équation de réduction: |Cu^{1+}_{(aq)} + 1e^- \rightarrow Cu_{(s)}| Avant de procéder à l'addition des demi-réactions, on doit vérifier si le nombre d'électrons donnés est égal au nombre d’électrons reçus. Dans l'exemple, l'aluminium porte une charge de 3+ après l'oxydation alors que l'ion cuivre porte une charge de 1+. On doit donc multiplier par 3 l'équation de réduction afin de s'assurer que ce nombre d'électrons soit égal autant dans les produits de la réaction d'oxydation que dans les réactifs de la réaction de réduction. Après la multiplication par 3 de la réaction de réduction, on obtient les deux demi-réactions suivantes: Équation d'oxydation: |Al_{(s)} \rightarrow Al^{3+}_{(aq)} + 3e^-| Équation de réduction: |3 Cu^{1+}_{(aq)} + 3e^- \rightarrow 3 Cu_{(s)}| On peut désormais additionner les deux équations. Il est important de remarquer que les trois électrons de chaque côté de la flèche s'annulent. Équation globale d'oxydoréduction: |Al_{(s)} + 3 Cu^{1+}_{(aq)} \rightarrow Al^{3+}_{(aq)} + 3 Cu_{(s)}| Cette équation est équilibrée puisque la somme des charges (soit 0) est identique sur chacun des deux côtés du système. Terminologie En lien avec l'exemple ci-dessus, on peut résumer les principaux termes utilisés lors d'un phénomène d'oxydoréduction. Demi-réaction d'oxydation: équation dans laquelle les électrons sont à la droite de la flèche de la réaction; il s'agit de la réaction impliquant l'aluminium solide dans l'exemple. Demi-réaction de réduction: équation dans laquelle les électrons sont à la gauche de la flèche de la réaction; il s'agit de la réaction impliquant les ions cuivre dans l'exemple. Agent réducteur: c'est le donneur d'électrons; il s'agit de l'aluminium solide dans l'exemple. L'agent réducteur augmente son degré d'oxydation et on qualifie la substance d'oxydée. Agent oxydant: c'est l'accepteur d'électrons; il s'agit de l'ion cuivre dans l'exemple. L'agent oxydant réduit son degré d'oxydation et on qualifie la substance de réduite. Le nombre d'oxydation, aussi nommé degré d'oxydation, correspond à la charge relative d'un atome. Il indique le nombre d'électrons gagnés ou perdus lors de la réaction d'oxydoréduction. Le nombre d'oxydation est toujours un nombre entier. Par convention, tous les éléments dans leur état fondamental ont un nombre d'oxydation de 0. Il acquiert une valeur positive lors d'une perte d'électrons alors qu'il devient négatif lors d'un gain d'électrons. Ainsi, le nombre d'oxydation augmente au moment d'une oxydation et, inversement, il diminue lors d'une réduction. La somme des nombre d'oxydation des atomes qui composent une molécule est égale à zéro. Si elle n'est pas nulle, nous sommes plutôt en présence d'un ion polyatomique. Certaines règles permettent d'établir le nombre d'oxydation d'un atome: Le nombre d'oxydation d'un élément simple est de 0. Le nombre d'oxydation d'un ion monoatomique correspond à la charge de l'ion. Le nombre d'oxydation de l'oxygène est de -2 sauf dans le cas d'un peroxyde où il est de -1. Le nombre d'oxydation de l'hydrogène est généralement de +1, sauf dans les cas où l'hydrogène est lié uniquement à un métal (il est alors de -1). Le nombre d'oxydation d'un métal est toujours positif alors que celui d'un non-métal peut être positif ou négatif. Le nombre d'oxydation le plus probable d'un élément dépend du nombre d'électrons de valence de la famille à laquelle l'élément appartient. La somme des nombres d'oxydation d'une molécule est égale à zéro. La somme des nombres d'oxydation d'un ion polyatomique est égale à la charge de cet ion. Le potentiel de réduction, ou E°, est la capacité relative d'un élément à accepter des électrons. Il est évalué par comparaison à l'ion |H^{+}_{(aq)}| dans la demi-réaction de réduction suivante: |2 H^+_{(aq)} + 2 e^- \rightleftharpoons H_{2(g)}|. Chaque élément à l'état d'ion, d'atome ou de molécule possède une certaine capacité à recevoir des électrons. Le potentiel que possède un élément afin de recevoir un ou plusieurs électrons est évalué en volts (V). On a fixé de façon arbitraire la valeur de l'hydrogène à 0,00 V. Tous les éléments qui sont des meilleurs accepteurs d'électrons (ou de meilleurs oxydants) que le |H^{+}_{(aq)}| posséderont un potentiel de réduction supérieur à celui de l'hydrogène (Eº > 0,00 V). Au contraire, tous ceux qui sont plus faibles posséderont un potentiel de réduction inférieur à celui de l'hydrogène (Eº < 0,00 V). Le pouvoir réducteur d'un métal définit sa tendance à vouloir donner ses électrons et à s'oxyder. Une réaction oxydoréduction spontanée survient lorsque celle-ci s'effectue naturellement, sans l'apport d'une forme d'énergie extérieure. La tendance à donner des électrons varie d'un métal à l'autre. En général, les alcalins et les alcalino-terreux sont considérés comme de bons donneurs. Il est possible de classer les métaux selon leur pouvoir réducteur. À l'aide de ce classement, on pourra prédire si une réaction se fait spontanément ou si elle nécessite un apport d'énergie. Pour qu'une réaction spontanée d'oxydoréduction se produise entre deux métaux, il faut que le réducteur le plus fort soit à l'état solide et que le plus faible soit sous forme d'ions en milieu aqueux. Les conditions nécessaires au déroulement d'une réaction spontanée sont donc les suivantes: Réaction Réducteur le plus fort Réducteur le plus faible Spontanée Solide Solution aqueuse Aucune Solution aqueuse Solide Ainsi, de l'aluminium solide en présence d'ions cuivre produirait une réaction spontanée tandis que l'inverse, du cuivre solide en présence d'ions d'aluminium, nécessiterait un apport d'énergie pour pouvoir se dérouler. On peut aussi vérifier la possibilité d'une réaction spontanée en additionnant les valeurs des potentiels de rédution Eº des deux demi-réactions impliquant les réactifs. Si la valeur de l'énergie totale (Eº) est positive, la réaction sera alors spontanée. Dans le cas contraire (≤ 0,00 V), la réaction ne sera pas possible, car c'est la réaction inverse qui sera favorisée. La compréhension de la spontanéité d’une réaction est fondamentale en chimie, car elle est la base du fonctionnement des piles électrochimiques. Est-il possible de conserver une solution de |Cu^{2+}_{(aq)}| dans un récipient d'aluminium (Al) solide ? 1. Il faut déterminer, à l'aide du tableau du potentiel standard de réduction, la valeur des Eº pour chacune des demi-réactions. |Cu^{2+}_{(aq)} + 2 e^- \rightarrow Cu_{(s)}| E° = + 0,34 V |Al_{(s)} \rightarrow Al^{3+}_{(aq)} + 3 e^-| E° = + 1,66 V On change le signe – devant 1,66 V en + 1,66 V, car on doit inverser l'équation partielle impliquant le |Al_{(s)}| afin d'obéir à la réaction désirée. Ici |Cu^{2+}_{(aq)}| et |Al_{(s)}| sont les réactifs. 2. On doit s'assurer que le nombre total d'électrons échangés est respecté. On obtient: |3 Cu^{2+}_{(aq)} + 6 e^-| → |3 Cu_{(s)}| E° = + 0,34 V |2 Al_{(s)}| → |2 Al^{3+}_{(aq)} + 6 e^-| E° = + 1,66 V Attention! Les potentiels de réduction ne sont pas affectés lorsqu’on multiplie les équations par une constante. 3. Il faut maintenant déterminer l'équation globale. |2 Al_{(s)} + 3 Cu^{2+}_{(aq)}| → |2 Al^{3+}_{(aq)} + 3 Cu_{(s)}| E° total = + 2,00 V 4. Il y aura une réaction spontanée, car l'Eº totale est positif, il sera donc impossible de conserver une solution de |Cu^{2+}_{(aq)}| dans un récipient de Al. Une des applications les plus importantes d'une réaction spontanée est la pile électrochimique. Selon la loi de la conservation de l'énergie, une pile électrochimique transforme spontanément de l'énergie chimique en énergie électrique La pile électrochimique est composée de deux électrodes, nommées demi-piles, chacune constituée d'une pièce de métal plongée dans une solution ionique. Les deux électrodes sont reliées par un fil alors que les deux solutions sont reliées par un pont salin, c'est-à-dire un tube rempli d'une solution d'ions spectateurs ne participant pas à la réaction. Ce sont les échanges de charges entre les deux demi-piles (courant électrique) et les ions dans la solution qui permettent à la pile électrochimique d'effectuer la conversion entre les deux formes d'énergie. La pile zinc-cuivre est un exemple classique de pile électrochimique. Voici le schéma de cette pile électrochimique : Nous utiliserons une pile impliquant la réaction spontanée se produisant entre des électrodes de Zn en solution (|ZnSO_{4}|) et de Cu en solution (|CuSO_{4}|). Afin de déterminer l’électrode qui recevra les électrons, on doit déterminer parmi les deux demi-réactions impliquant le Zn et le Cu en solution le meilleur receveur d’électrons ou le meilleur oxydant. On consulte alors à cet effet les valeurs des Eº à l’aide du tableau du potentiel standard de réduction. Il est à noter que l’on ne s’occupera pas de la présence des ions |SO^{2-}_{4(aq)}|, car ils sont considérés comme des ions spectateurs. Cela signifie que ces ions n’ont pas de rôle à jouer dans la réaction d’oxydo-réduction. Dans cette réaction, les ions de Cu possèdent une charge de 2+ car la charge des ions |SO_{4}| est toujours de 2-. |Cu^{2+}_{(aq)} + 2 e^-| → |Cu_{(s)}| E° = + 0,34 V |Zn^{2+}_{(aq)} + 2 e^-| → |Zn_{(s)}| E° = - 0,76 V On remarque que les ions |Cu^{2+}_{(aq)}| possèdent un Eº plus élevé que celui des ions |Zn^{2+}_{(aq)}|. Les électrons seront donc captés par l’électrode de Cu et ils seront fournis par l’électrode de Zn. L’électrode de Zn est donc l’anode alors que l’électrode de Cu est la cathode. Dans une pile électrochimique, les ions se déplacent d’une électrode à l’autre. On doit les ralentir afin que la durée de la réaction chimique (et par conséquent le temps d’utilisation de la pile) soit raisonnable. On utilise donc un pont salin qui contient une solution électrolytique comme du |KCl| ou du |KNO_{3}|. Le choix de la nature du pont salin favorise l’utilisation d’ions spectateurs afin de ne pas créer des réactions secondaires indésirables. Les ions présents dans le pont salin servent en quelque sorte à remorquer les autres ions. Les ions négatifs, ou anions (dans ce cas les |SO_{4}^{2-}|), se dirigeront vers l’anode alors que les ions positifs, ou cations, se dirigeront vers la cathode (dans ce cas-ci les ions |Cu^{2+}| et |Zn^{2+}|). On peut remplacer le pont salin par une paroi poreuse composée d’un matériau qui permet le déplacement des ions en solution tout en empêchant que la réaction ne se produise trop rapidement. L’utilisation d’un voltmètre permet de mesurer la différence de potentiel (ddp) ou tension exprimée en volt entre les deux demi-piles. Le sens du déplacement de l’aiguille du voltmètre correspond au sens du déplacement des électrons dans la pile. L’utilisation d’un ampèremètre permet de mesurer le courant dans la pile. Il est possible de prévoir la tension (ou la ddp) d’une pile électrochimique.Dans l’exemple précédent soit celui de la pile, on peut se baser sur le tableau du potentiel standard de réduction en utilisant les demi-réactions de réduction: |Cu^{2+}_{(aq)} + 2 e^- \rightarrow Cu_{(s)}| E° = + 0,34 V |Zn^{2+}_{(aq)} + 2 e^- \rightarrow Zn_{(s)}| E° = - 0,76 V On remarque que le |Cu^{2+}_{(aq)}| est un meilleur accepteur d’électrons que le |Zn^{2+}_{(aq)}|, on doit donc inverser l’équation du Eº le plus faible soit celle impliquant le |Zn^{2+}_{(aq)}|. On obtient donc la possibilité d’additionner ces deux demi-réactions: |Cu^{2+}_{(aq)} + 2 e^- \rightarrow Cu_{(s)}| E° = + 0,34 V |Zn_{(s)} \rightarrow Zn^{2+}_{(aq)} + 2 e^-| E° = + 0,76 V Équation globale d'oxydoréduction: |Zn_{(s)} + Cu^{2+}_{(aq)} \rightarrow Zn^{2+}_{(aq)} + Cu_{(s)}| E°total = + 1,10 V
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Les espèces Les scientifiques utilisent une méthode particulière afin de classifier tous les organismes vivants. Cette méthode se nomme la taxonomie. L’espèce est le niveau le plus précis de ce système de classification. Une espèce regroupe tous les individus qui : ont des caractéristiques physiques semblables; sont capables de se reproduire entre eux; ont des descendants viables et féconds. Pour que deux individus appartiennent à la même espèce, ils doivent se ressembler. La couleur, la grandeur ou encore la forme du bec ou des oreilles doivent être semblables. C’est le cas pour les tortues sillonnées suivantes : Cependant, le mâle et la femelle d'une même espèce présentent souvent des différences; c’est ce qu’on appelle le dimorphisme sexuel. C’est le cas dans l’image suivante, qui présente un canard, à droite, et une cane (la femelle du canard), à gauche. De plus, certains animaux peuvent posséder des particularités génétiques pouvant modifier leur apparence. L’albinisme en est un exemple : c’est une particularité génétique qui affecte la pigmentation. L’image suivante présente des jeunes phoques, dont l’un d’eux est albinos. Ce critère de ressemblance n'est donc pas suffisant pour déterminer si deux individus sont membres de la même espèce. Pour que deux individus appartiennent à la même espèce, ils doivent pouvoir se reproduire ensemble et leurs descendants doivent être viables. Bien qu'ils soient différents, deux chiens de race différente peuvent se reproduire ensemble et leurs chiots seront viables, c’est-à-dire qu’ils vivront. Pour que deux individus appartiennent à la même espèce, leurs descendants doivent être féconds, c’est-à-dire qu’ils doivent pouvoir se reproduire à leur tour. Un mulet est le produit de la reproduction entre un âne et une jument (la femelle du cheval). Bien que les deux parents puissent se reproduire ensemble et donner un descendant viable, ce dernier est incapable de se reproduire, car il est infertile. On peut donc établir que l'âne et le cheval ne font pas partie de la même espèce. Les scientifiques désignent les espèces à l’aide de la nomenclature binomiale. Cette nomenclature correspond au nom scientifique d’une espèce. Ce nom est formé de deux mots latins et il s’écrit en italique. Le premier mot commence par une lettre majuscule et désigne le genre de l’espèce. Le genre regroupe toutes les espèces qui ont un lien de parenté. Le tigre (Panthera tigris) et le lion (Panthera leo) appartiennent au même genre, car le premier mot de leur nomenclature binomiale est le même : Panthera. Le deuxième mot est un nom ou un adjectif qui vient préciser le genre, on l’appelle épithète. L’épithète est souvent en lien avec la localisation géographique de l’espèce ou découle d’une de ses caractéristiques physiques. Par exemple, le cèdre blanc d’Amérique du Nord est appelé Thuja occidentalis à cause de sa position géographique alors que l’érable rouge est appelé Acer rubrum à cause de sa couleur rouge. C’est la combinaison des deux mots qui désigne une espèce. Cela signifie que même si le tigre (Panthera tigris) et le lion (Panthera leo) appartiennent au même genre, ils ne font pas partie de la même espèce, car leur deuxième mot n’est pas le même (tigris et leo). Il en va de même pour les espèces de végétaux. Observe ces deux arbres qui se ressemblent. Malgré leur ressemblance, ces arbres n’appartiennent pas à la même espèce, car leur deuxième mot de combinaison n’est pas le même. Ils appartiennent toutefois au même genre : Acer.
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Les bénéfices de l'activité physique sur la réussite Être actif de façon régulière procure un nombre impressionnant de bénéfices tant pour la santé physique que psychologique. On pourrait même affirmer que l’activité physique est l’un des meilleurs « médicaments » pour prévenir et traiter plusieurs maladies liées à notre style de vie. L’activité physique permet notamment : d’améliorer sa forme physique, d’avoir plus d’énergie et de se sentir mieux; de prévenir et de mieux contrôler le diabète, l’hypertension et le taux de cholestérol dans le sang pour une meilleure santé du cœur; de mieux contrôler son poids et d’améliorer son apparence; de mieux gérer son stress et de combattre l’anxiété; d’avoir un meilleur sommeil; de prévenir et de ralentir l’ostéoporose; de renforcer ses muscles, de réduire les raideurs et les maux de dos; de rester autonome plus longtemps en vieillissant. Mais au-delà de ses bienfaits pour la santé, l’activité physique est l’occasion : de se faire plaisir en faisant une activité qu’on aime; de se relaxer et de se donner du temps pour soi; de joindre l’utile à l’agréable : elle permet de se déplacer, de rencontrer des amis, de passer du temps avec ses enfants, etc. Qui pourrait refuser tous ces avantages ? Afin d'améliorer leur endurance cardiorespiratoire et leur état musculaire et osseux... les jeunes âgés de 5 à 17 ans devraient accumuler au moins 60 minutes (pour les jeunes sédentaires, 30 minutes d'activité serait un bon départ) par jour d’activité physique d’intensité modérée à soutenue; l’activité physique quotidienne devrait être essentiellement une activité d’endurance. Des activités d’intensité soutenue, notamment celles qui renforcent le système musculaire et l’état osseux, devraient être incorporées au moins trois fois par semaine. Activités physiques d'intensité élevée On dit que l'activité est d'intensité élevée quand la personne ne peut parler sans s'arrêter pour reprendre son souffle pendant qu'elle la pratique. Courir Faire du vélo de montagne ou de route (avec un rythme très soutenu) Sauter à la corde Pratiquer des arts martiaux comme le karaté Jouer au tennis, au hockey, au basketball Faire de la natation Danser (avec rythme soutenu) Activités physiques d'intensité modérée On dit que l'activité est modérée quand la personne peut parler pendant qu'elle la pratique sans qu'elle ait constamment à reprendre son souffle. La randonnée pédestre Le ski de fond La planche à roulettes Le patin à roues alignées Les tâches ménagères Les tâches extérieures (comme tondre la pelouse) Activités pour renforcer les os Les activités de renforcement des os génèrent un impact ou de la tension sur les os qui favorise la croissance osseuse et améliore leur force. Sautiller Jouer à la marelle Enjamber Sauter à la corde Courir Faire de la gymnastique Jouer au basketball, au volleyball, au tennis S'entraîner avec des poids et des haltères Les études démontrent que l’activité physique améliore les performances scolaires, puisqu’elle favorise l’apparition de facteurs prédisposant les élèves à l’apprentissage : l'activité physique améliore la capacité d'attention, la concentration, la mémoire et le comportement en classe; la pratique d'activités physiques et sportives favorise le sentiment d'appartenance à l'école et tend à assurer une plus grande persévérance scolaire; l'activité physique favorise l'estime de soi, l'autocontrôle et les compétences sociales; les jeunes qui présentent une meilleure condition physique ont de meilleurs résultats scolaires. Plusieurs mécanismes physiologiques sont impliqués dans l’amélioration des fonctions cognitives du cerveau : afflux de sang au cerveau (le débit sanguin peut augmenter de 30 %), ce qui assure une meilleure oxygénation de cet organe; meilleur apport en glucose, nutriment principal du cerveau (en fait, l'exercice régularise la glycémie); neurotransmetteurs en hausse (sérotonine et dopamine, notamment); neurogénèse (création de nouveaux neurones) possible; stimulation de l'hippocampe, zone du cerveau associée à la mémoire et à l'apprentissage. Les enfants et les adolescents gagnent à bouger plus pour grandir en santé. Dans leur cas, on suggère plutôt qu’ils cumulent 60 minutes d’activité physique par jour. Mais pour les 95 % de jeunes entre 5 et 19 ans qui n’atteignent pas cette recommandation, en faire 30 minutes par jour, c’est déjà un bon début. Lorsque c’est possible, pourquoi ne pas bouger avec eux ? En tant que parent, n'hésitez pas à profiter de toutes les occasions de déplacement et de loisir pour rester un modèle de personne active.
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Will - Affirmative Form of Future Perfect They will have earned enough money before the end of the summer. We will have bought the new jeans by the time they go on special next month. She will have taken the exam when you get here. The future perfect is used to talk about an event or action that is expected to be completed in the future when another event happens; or before, or by a specific moment in time, also in the future. It is also used in these two different ways: either with finished actions or situations or unfinished ones. Subject + will have + past participle verb + rest of sentence in the simple present. I/You will have driven this car before they put gas in it. He/She/It will have written to your parents by the time you get back. They/You/We will have asked for help when you reach page 9. The future perfect is also used in these two ways: To express that one event happened before another event Most verbs are used when expressing that one event happened before another event in the future. You will have run to get the paper by the time we are ready to start working. They will have arrived at the swimming pool when the game starts. She will have eaten the sandwich before the bell rings. We will have gone to the corner store when we have more guests. To express the duration of an event until the next event in the future. The following verbs are used when expressing the duration of an event until the next event in the past. to be to want to cost to need to care to like to own to love to hate to fear to have to owe I will have been here for 2 hours by the time you get here. They will have wanted to play before they see the new field. She will have owned that house when your parents win the lottery. We will have loved those movies by the time they are available online.
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La productivité primaire La biomasse est la masse totale de toute la matière organique (végétale et animale) présente à un moment précis dans un écosystème. La productivité primaire d'un écosystème est la quantité de nouvelle biomasse obtenue par l'action des producteurs de l'écosystème. La productivité primaire représente donc la quantité d’énergie disponible pour les consommateurs de premier ordre. Plus grande est la productivité primaire d’un écosystème, plus il y aura d’énergie disponible. L’écosystème pourra alors soutenir un plus grand nombre d’êtres vivants. Plusieurs facteurs peuvent faire varier la productivité primaire d’un écosystème. Les facteurs qui favoriseront le développement des producteurs (végétaux, phytoplancton, etc.) permettront d’obtenir un écosystème beaucoup plus productif, car la productivité primaire dépend directement de ceux-ci. La quantité de lumière est un facteur qui influence beaucoup la productivité primaire, car c’est l’énergie rayonnante du Soleil qui permet la photosynthèse. Dans l’océan ou dans un lac, la zone éclairée n’est pas très grande. La zone où la photosynthèse peut avoir lieu est donc une couche d’eau près de la surface qui est relativement mince que l’on nomme zone photique (ou zone euphotique). Cette zone correspond à la profondeur à laquelle la lumière atteint 1% de sa valeur en surface. La quantité d’eau disponible influence la productivité primaire. L’eau est nécessaire à la photosynthèse. Ainsi, un écosystème désertique sera beaucoup moins productif qu’un écosystème forestier. L’eau y étant beaucoup moins présente, les végétaux ne s’y développent pas aussi facilement. L’accès aux nutriments essentiels pour les producteurs est un autre facteur influençant la productivité primaire d’un écosystème. Le carbone, l’azote, le fer, le phosphore, le silicium, le potassium sont nécessaires pour la croissance et la photosynthèse des producteurs. Plus ces nutriments seront disponibles, plus la productivité primaire pourra augmenter. Finalement la température est un facteur qui favorise la productivité primaire, car certaines conditions climatiques sont favorables à la croissance des producteurs. Les producteurs (végétaux) se développent plus facilement dans un écosystème forestier que dans un écosystème polaire.
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Le rang cinquième Si on travaille avec une distribution qui est petite, on peut être tenté d'utiliser le rang cinquième au lieu du rang centile. Un peu comme les quartiles, le rang cinquième, noté|R_{5}|, est utilisé pour séparer un ensemble de données en 5 parties généralement égales pour ensuite situer une donnée à l'intérieur d'une de ces séparations. À l'inverse du rang centile, une donnée ayant un rang cinquième qui est bas, soit le 1er, fera partie des données ayant la plus grande valeur dans la distribution. Pour illustrer le tout, voici un petit schéma. Il est non seulement important de savoir comment interpréter le rang cinquième, mais il faut aussi être en mesure d'associer le rang cinquième à une donnée précise. Si la distribution n'est pas trop imposante en terme d'effectif total, on peut aisément appliquer la définition pour trouver les rangs cinquièmes, mais il faut faire attention à l'ordre des données de la distribution. Voici les tailles (en cm) de quelques enseignants d’une école : 165, 168, 156, 180, 175, 170, 175, 181, 176, 174, 163, 152, 179, 177, 171, 182 Quel est le rang cinquième de 177 cm? 1) Placer les données en ordre décroissant. 182, 181, 180, 179, 177, 176, 175, 175, 174, 171, 170, 168, 165, 163, 156, 152 2) Compter le nombre de données. Il y a 16 données dans cette distribution. 3) Diviser le nombre de données par 5. Si on divise 16 par 5, on obtient 3 reste 1. Par conséquent, on devrait avoir 4 groupes de 3 données et 1 groupe de 4 données. 4) Séparer les données en cinq groupes. |\color{blue}{182, 181, 180},| |\color{red}{179, 177, 176},| |\color{green}{175, 175, 174},| |171, 170, 168,| |\color{blue}{165, 163, 156, 152}| 5) Assigner un rang cinquième à chaque groupe. Selon la définition, le groupe avec les données avec les plus grandes valeur sera le 1er rang cinquième; celui qui le suit sera le 2e rang cinquième et ainsi de suite. Ainsi, une personne mesurant 177 cm ferait partie du 2e groupe, donc du 2e rang cinquième. Par cet exemple, on voit qu'il n'est pas toujours possible de former cinq groupes possédant chacun le même nombre de données. Par contre, il y a deux consignes qu'il faut respecter en tout temps. Dans un autre contexte, il peut arriver que le nombre de données soit trop imposant. Ainsi, il existe d'autres façons de procéder pour calculer les rangs cinquièmes. Parmi ces méthodes, on peut avoir recours à une formule pour déterminer le rang cinquième d'une donnée précise. Dans ce cas, la variable |x| représente la donnée étudiée et elle variera en fonction du contexte. Voici les tailles (en cm) de quelques enseignants d’une école : 165, 168, 156, 180, 175, 170, 175, 181, 176, 174, 163, 152, 179, 177, 171, 182 Quel est le rang cinquième de 177 cm? 1) Ordonner la distribution Puisqu'il y a un rapport de grandeur qui est évoqué dans la formule, il est préférable d'ordonner la distribution. 152, 156, 163, 165, 168, 170, 171, 174, 175, 175, 176, 177, 179, 180, 181, 182. 2) Appliquer la formule ||\begin{align} R_{5}(177) &= \dfrac{4 + \frac{1}{2}}{16} \times 5 \\ &\approx 1{,}41 \end{align}|| En arrondissant à l'entier supérieur, on obtient que |R_{5}(177) =2,| soit le même résultat qu'avec l'application de la définition. Peu importe la méthode utilisée, on arrive à des réponses qui sont valables et équivalentes.
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Si, s'y et ci S’y est la combinaison du pronom personnel se et du pronom personnel y. La ressemblance est parfaite, c'est à s'y méprendre. La ressemblance est parfaite, c'est à nous y méprendre. Elle doit s'y rendre. Nous devons nous y rendre. Ci peut être un adverbe qui marque la proximité dans l’espace et dans le temps. Il signifie ici. Cet adverbe est précédé d’un trait d’union. Je pense que tu préfèreras ce livre-ci. Je pense que tu préfèreras ce livre-là. Cet évènement-ci sera organisé par une entreprise privée. Cet évènement-là sera organisé par une entreprise privée. Scie est un nom féminin qui désigne un outil utilisé pour couper des objets. J’ai utilisé une scie bien aiguisée pour couper cette branche. J’ai utilisé une lame bien aiguisée pour couper cette branche. Daniel aura besoin d’une scie pour faire ce projet. Daniel aura besoin d’une lame pour faire ce projet. Si peut être un nom invariable désignant une note de musique. Si peut aussi être un adverbe de quantité, d'intensité ou d'affirmation. Si peut également être une conjonction de subordination. Dans ce cas, il introduit une subordonnée qui exprime une condition, une hypothèse, une concession, une restriction ou une interrogation directe. J'ai de la difficulté à faire un si. J'ai de la difficulté à faire un fa. Ils sont si nombreux. Ils sont tellement nombreux. Ils ne viendront pas? Si, ils sont en route. Ils ne viendront pas? Oui, ils sont en route. Si tu étais riche, tu partirais en voyage. Nous y tu étais riche, tu partirais en voyage. (Phrase incorrecte) Là tu étais riche, tu partirais en voyage. (Phrase incorrecte) Vous devriez vérifier si la porte est bien verrouillée avant de partir. Vous devriez vérifier lame la porte est bien verrouillée avant de partir. (Phrase incorrecte) Accéder au jeu
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Rome: ville patrimoniale Rome est la capitale de l'Italie et est la ville la plus peuplée du pays, avec plus de 2,7 millions d'habitants. Cette ville est également le centre de la chrétienté, là où les papes habitent et règnent. La région de Rome jouit d’un climat méditerranéen, les étés sont chauds et secs alors que les hivers sont sans gel. Rome se situe dans une plaine entre deux régions volcaniques, dans une province agricole. La région a longtemps été une vaste plaine humide et marécageuse. Ce sol a parfois limité le développement sous-terrain de Rome (par exemple, le réseau du métro n’est pas aussi complexe qu’il aurait pu l’être). L’humidité stagnante de la région a également causé de nombreuses maladies infectieuses dans l’histoire, dont la malaria. La ville est entrecoupée par le Tibre, fleuve se jetant dans la mer Tyrrhénienne. Rome ne se trouve pourtant pas à même les rives de cette mer, elle s’est plutôt développée à 25 kilomètres de la mer. Cette position était pourtant fort avantageuse puisque l’accès à la mer était tout de même aisé, mais la cité était toutefois à l’abri des attaques de pirates. C’est sur la rive gauche du Tibre que Rome est née. De petits villages avaient été construits sur les 7 collines près du fleuve. Le positionnement en hauteur sur ces collines se voulait surtout stratégique : le site était ainsi beaucoup plus facile à défendre. Les origines de Rome sont tout de même assez difficiles à retracer. De nombreuses légendes se contredisent et ne sont pas toujours en concordance avec les découvertes archéologiques que l’on fait sur le site. La légende la plus connue date dune longue tradition orale, écrite par l'historien Tite-Live. Cette légende raconte l'histoire de Romulus et Rémus, deux jumeaux qui voulaient fonder une ville au pied du mont Palatin (lune des sept collines). Malheureusement, une dispute éclata entre les frères pour déterminer qui allait fonder la nouvelle cité. Ce fut Romulus qui gagna ce privilège. Par contre, alors que Romulus travaillait à creuser ses tranchées pour la fortification, Rémus samusa à traverser cette tranchée. Fâché, Romulus aurait tué son frère en affirmant que plus personne n'oserait traverser les limites de sa ville sans permission. Selon cette légende, la fondation de Rome daterait de 753 av. J.-C. Toutefois, des traces de colonies installées sur les collines ont été retrouvées, datant du 10e siècle av. J.-C. Malgré plusieurs zones d'ombre quant aux débuts de Rome, un fait est admis par les archéologues et les historiens : au 7e siècle av. J.-C., une colonie de plusieurs petits villages installés sur les collines se sont associés pour devenir la Fédération des sept collines. Depuis cette époque, Rome s’est continuellement développée, évoluant avec les périodes historiques, les régimes politiques et les nombreux dirigeants. Notamment, une immense enceinte de 115 kilomètres de long a été construite autour de la cité au cours de l’Antiquité. Or, elle a été détruite pour être reconstruite plus tard, suite à l’invasion des Gaulois. D’ailleurs, Rome a toujours été la capitale de l'Empire romain, de l’Antiquité à nos jours. Selon les dirigeants et les empereurs, la ville a été maintes et maintes fois réaménagée. L’événement le plus marquant de l’histoire de Rome fut l’immense incendie qui ravagea une bonne partie de la ville en 64, à l'époque de Néron. Les Romains de l’Antiquité avaient inventé beaucoup de systèmes modernes pour l'époque pour construire des édifices, des routes et des aqueducs. La grandeur de cette civilisation a laissé de nombreuses traces dans la ville qui contribuent aujourd’hui à l’affluence touristique. L’urbanisme moderne a dû et doit encore intégrer ces bâtiments historiques qui font partie du patrimoine mondial. De l’empire antique jusqu’au 19e siècle, l’Italie sera morcelée. Pourtant, la plupart des intellectuels et des philosophes garderont en mémoire la civilisation unie de l’Empire romain et espèrent qu’un jour leur pays revête de nouveau cette image. Le mouvement du Risorgimento (nom italien qui signifie à la fois renaissance et redressement) est un mouvement philosophique issu des idées liées au siècle des Lumières, siècle des révolutions et des innovations. Inspirée par la Révolution française, l’Italie espère également devenir un pays libre, indépendant et uni. Au départ, ce mouvement était plutôt un mouvement philosophique et artistique visant à donner une plus grande place à l’Italie dans les domaines des arts et de la culture. Le Risorgimento exprimait donc ses idées dans la littérature et la philosophie. Au 19e siècle, le mouvement idéologique prendra un tournant plus politique et économique. Les idées étaient les mêmes, mais visaient désormais l’autonomie politique et économique d’une Italie véritablement unie. Ce mouvement politique donna lieu à des idées plus extrêmes et radicales. Ce sont finalement les plus modérés qui réussirent à faire de l’Italie un pays uni en 1860. Le but était littéralement d'assurer la reconstruction morale et matérielle du pays. Rome na jamais véritablement pris soin de ses bâtiments historiques, cest pourquoi plusieurs dentre eux sont aujourdhui plus abîmés que sils avaient été entretenus. De plus, une bonne partie a été détruite par le temps et au cours des diverses périodes de développement de la ville. Depuis 1980, les vieux quartiers de Rome contenant encore les vestiges de la civilisation romaine font partie de la Liste du patrimoine mondial de lUNESCO. Ces sites sont dorénavant tous protégés et les administrateurs de la ville doivent respecter les codes de cette protection. Plusieurs bâtiments sont concernés par cette préservation, dont voici les exemples les plus importants. Cet immense amphithéâtre elliptique doit son nom à la grandiose statue de l'empereur Néron (le Colossus) qui était situé juste à côté. La statue n'y est plus aujourd'hui. Le Colisée mesure 188 mètres de long sur 156 mètres de large, ce qui lui confère une circonférence de 527 mètres. L'arène à l'intérieur de l'édifice mesure, quant à elle, 86 mètres par 54 mètres. L'amphithéâtre est composé de quatre étages, ce qui l'élève donc à 48,5 mètres de hauteur. Ce lieu servait pour les cirques, les luttes entre les gladiateurs et les exécutions. Tous ces événements étaient vraiment populaires et attiraient toujours des foules immenses issues de toutes les classes sociales. D’ailleurs, de nombreux escaliers étaient disséminés partout dans la construction afin que le stade puisse se remplir et se vider rapidement. Les sièges étaient numérotés et assignés aux spectateurs en fonction de leur statut social : plus les gens étaient importants, plus leurs sièges étaient bien situés. La construction du Colisée s’est faite entre 70 et 80. Rome est l’une des dernières villes de l’empire à avoir eu son amphithéâtre. Toutefois, son inauguration a été fêtée en grand : pendant plus de 100 jours, les citoyens étaient invités à assister à des spectacles et à des cirques. Pendant ces 100 jours, plus de 5 000 fauves et 2 000 gladiateurs ont été tués. Après la chute de l'Empire romain, le Colisée fut abandonné et les spectacles du cirque n’y avaient plus lieu. Le Colisée aurait pu être en meilleur état aujourd’hui s’il n’avait pas été touché par trois tremblements de terre : en 455, en 1231 et en 1255. Ces séismes ont détruit des pans complets du Colisée. Certaines pierres ont même servi à la construction de plusieurs palais autour de l’amphithéâtre après ces secousses. Au Moyen Âge, le Colisée devint une grande carrière de pierre. C’est à cette époque que les gradins, les planchers et la façade furent passablement abîmés. Ce n’est qu’au 15e siècle que la première demande de protection de l’édifice sera faite, bien que des mesures ne soient alors pas mises en application en réponse à cette requête. En fait, c’est au même moment qu’une chapelle est construite au cœur du Colisée et qu’on aménage un Chemin de Croix autour de celui-ci. Les premiers travaux de restauration ne commencent qu’au 19e siècle, quand des fouilles archéologiques systématiques seront organisées. Les principales réalisations de cette restauration auront été la remise sur pied et le relèvement de l’enceinte du bâtiment ainsi que la découverte de toutes les infrastructures souterraines. Dans les années 30, les travaux se sont poursuivis avec la restauration des gradins et des sous-terrains. Aujourd’hui, le Colisée est protégé, mais a tout de même été abîmé par le passage du temps, de ses occupants et des tremblements de terre. On peut dire que le tissu urbain s’est développé autour du Colisée, puisque des édifices plus récents le côtoient de part et d’autre. Le Forum était au centre de la cité et représentait le cœur des activités politiques, économiques et religieuses. L’utilisation de cet espace public date de l’époque durant laquelle les limites de l’Empire romain étaient également les limites du monde connu. Au Forum, le point de départ des rues était indiqué à l’aide de colonnes de bronze. Le Forum était aménagé dans une petite plaine plutôt marécageuse, qui avait été asséchée à l’époque grâce à un système d’égouts. C’était alors le lieu où passaient tous les savants, les poètes, les généraux et les empereurs. L’emplacement était excellent pour y faire des discours à la population. Puisque plusieurs personnes passaient couramment par le Forum, de nombreux commerces et des brasseries s’y trouvaient également, pour faire du Forum le lieu de rassemblement par excellence de la Rome antique. Après la chute de l’Empire romain, le forum a été laissé à l’abandon, il servait même de champ de pâturage pour les vaches au cours du Moyen Âge. Les premières fouilles archéologiques ne datent que de la fin du 18e siècle. C’est à ce moment que le site fut protégé et que l’on s’assura que les vestiges des temples encore en place soient mieux conservés, dont un portail de temple et un pan de 3 colonnes. Couvrant un territoire total de 0,5 km2, le Vatican est le plus petit état indépendant du monde, gouverné par le pape. C’est là où toutes les décisions relatives à l’Église catholique sont prises. L’histoire du Vatican ne commence de manière marquante que bien après la naissance du christianisme. Environ 800 personnes y vivent en 2011, incluant la centaine de gardes suisses assurant la sécurité des lieux. Toutefois, le Vatican accueille plus de 6 millions de pèlerins et de touristes chaque année. Avant la construction du complexe de la Cité du Vatican, le site était dédié à un cirque et à la tombe de Saint-Pierre. Dès 313, l’idée de construire une basilique sur le site même de la tombe de Saint-Pierre est née. Après la construction de cette basilique, ce sont des habitations et finalement un monastère qui furent construits. Au 6e siècle, le pape a fait aménager une petite résidence épiscopale ainsi qu’un hospice pour accueillir les nombreux pèlerins qui affluaient déjà à l’époque. Le site a continué à se développer avec la construction d’un palais impérial et d’une nouvelle résidence pontificale. Toutefois, comme le Vatican était situé à l’extérieur des fortifications de Rome, le site a été pillé à quelques reprises. C’est pourquoi, au 9e siècle, on y a construit des remparts de pierre qui protégeaient les lieux. Le 12e siècle a été marqué par de nouveaux travaux et surtout par le titre de résidence officielle du Saint-Siège, incluant la papauté d’Avignon en France. Il faut préciser qu’avant cela, les papes siégeaient également à Avignon. À partir du 12e siècle, la forteresse fut peu à peu transformée en palais. Le pape Sixte décida de construire une autre chapelle, ce qui se fit entre 1473 et 1484. La réalisation de la peinture à l’intérieur de la chapelle fut confiée à Michel-Ange, qui réalisa son œuvre la plus accomplie et la plus connue : le plafond de la Chapelle Sixtine. C’est encore à l’intérieur de cette chapelle que se déroule l’élection des nouveaux papes. La grande basilique date du 16e siècle, avec son dôme (conçu par Michel-Ange) et ses colonnades. L’obélisque qui y trône provient du temple de Néron. En fait, tous les lieux et bâtiments de la Cité du Vatican sont des trésors artistiques, culturels et historiques, incluant des œuvres des plus grands artistes de la Renaissance italienne. C’est pourquoi la Cité du Vatican fait également partie de la Liste du patrimoine de l’UNESCO depuis 1982. Non seulement le lieu est une partie du patrimoine historique et artistique, mais il est surtout le lieu principal du patrimoine catholique. La place Saint-Pierre accueille plusieurs pèlerins lors des grands-messes annuelles données par le pape. Le musée du Vatican est probablement le plus précieux au monde.
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Le rôle des paramètres dans une fonction logarithmique Lorsqu’on ajoute les paramètres |a,| |b,| |h| et |k| à la forme de base |f(x)= \log_c x,| on obtient ce qu'on appelle la forme canonique (aussi appelée forme transformée) de la fonction logarithmique. Dans l'animation interactive suivante, tu peux modifier les paramètres |a|, |b|, |c|, |h| et |k| de la fonction logarithmique. Observe bien les modifications qui s'opèrent sur la courbe transformée (en noir) par rapport à la fonction de base avec |c=2| (en vert). Tu peux en profiter pour observer l'effet de la modification des paramètres sur les propriétés de la fonction. Lorsque |a>1| : Le graphique s'étire verticalement par rapport à la fonction de base. En effet, plus la valeur absolue du paramètre a est grande, plus la courbe de la fonction log s'éloigne de l’axe des x. Lorsque |0< a <1| : Le graphique se contracte verticalement par rapport à la fonction de base. En effet, plus la valeur absolue du paramètre a est petite (près de 0), plus la courbe de la fonction log se rapproche de l’axe des x. Lorsque |a| est positif |a>0| : La courbe de la fonction logarithmique est croissante. Lorsque |a| est négative |a<0| : La courbe de la fonction logarithmique est décroissante. Lorsque |b>1| : Le graphique se contracte horizontalement par rapport à la fonction de base. En effet, plus la valeur absolue du paramètre |b| est grande, plus la courbe de la fonction logarithme se rapproche de l’axe des |y|. Lorsque |0<b<1| : Le graphique s'étire horizontalement par rapport à la fonction de base. En effet, plus la valeur absolue du paramètre |b| est petite (près de 0), plus la courbe de la fonction logarithme s'éloigne de l’axe des |y|. Lorsque |b| est positif |b>0| : La courbe de la fonction logarithmique est orientée vers la droite, c'est-à-dire qu'elle est entièrement située à la droite de l'asymptote. Lorsque |b| est négatif |b<0| : La courbe de la fonction logarithmique est orientée vers la gauche, c'est-à-dire qu'elle est entièrement située à la gauche de l'asymptote. La valeur de |c| représente la base de la fonction, c'est-à-dire le facteur multiplicatif présent dans la fonction exponentielle. Lorsque |c>1| : La fonction de base est croissante. Lorsque |0<c<1| : La fonction de base est décroissante. Soit une fonction logarithmique dont la règle est |f(x)=3\log_4x.| Selon la propriété |\log_cx=-\log_{\frac{1}{c}}x,| on peut déduire la règle d’une fonction équivalente à |f(x).|||\begin{align}f(x)&=3\log_4x \\\\&= \color{#EC0000}{-}3\log_{\color{#333FB1}{\frac{1}{4}}}x\end{align}||L’égalité entre les deux règles s’explique par le fait que rendre le paramètre |a| négatif provoque le même effet sur le graphique qu’inverser la valeur du paramètre |c.| S’il est négatif, le paramètre |a| provoque une réflexion par rapport à l’axe des |x.| S’il est entre |0| et |1,| le paramètre |c| provoque une réflexion par rapport à l’axe des |x.| Lorsque |h| est positif |h>0| : La courbe de la fonction logarithmique se déplace vers la droite. Lorsque |h| est négatif |h<0| : La courbe de la fonction logarithmique se déplace vers la gauche. Lorsque |k| est positif |k>0| : La courbe de la fonction logarithmique se déplace vers le haut. Lorsque |k| est négatif |k<0| : La courbe de la fonction logarithmique se déplace vers le bas. Si |c>1:| |a>0| |a<0| |b>0| |b<0| Si |0<c<1:| |a>0| |a<0| |b>0| |b<0| Comme on peut le voir en observant le tableau résumé ci-haut, certaines combinaisons de paramètres donnent le même résultat. Par exemple, |c>1,| |a>0| et |b>0| est équivalent à |0<c<1,| |a<0| et |b>0.| C'est pour cette raison qu'on simplifie souvent l'équation d'une fonction logarithmique en forme canonique en éliminant les paramètres |a| et |k.| ||\begin{align} f(x) &= a\log_c b(x-h)+k \\ \Rightarrow \ f(x) &= \log_c b(x-h) \end{align}||Pour cette façon simplifiée d'écrire la règle d'une fonction logarithmique, le tableau résumé sera : |b>0| |b<0| |c>1| |0<c<1|
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L'article de vulgarisation scientifique L'article de vulgarisation scientifique est un genre de texte explicatif qui vise à expliquer un phénomène scientifique, une découverte, un fait ou une recherche de façon à le faire comprendre à un public non expert. Il répond à une question en pourquoi en donnant les principales raisons qui répondent à cette question. Les articles de vulgarisation scientifique sont publiés dans plusieurs ouvrages courants. revues scientifiques (Les Débrouillards, Québec Science, etc.) blogues scientifiques encyclopédies manuels scolaires de science journaux etc. La séquence dominante de l'article de vulgarisation scientifique est la séquence explicative, puisqu'on vise à montrer les causes et les conséquences (ou les effets) d'un phénomène. Dans une moindre mesure, on peut aussi utiliser la séquence descriptive pour décrire quelques aspects du sujet. Le but de l'article de vulgarisation scientifique est de fournir une explication à un phénomène scientifique qui sera comprise par des lecteurs non experts. L'article de vulgarisation scientifique est lu par des lecteurs qui s'intéressent à la science ou au phénomène qui est expliqué dans l'article. L'article de vulgarisation scientifique suit la structure du texte explicatif. De plus, le scripteur doit recourir à divers procédés explicatifs et linguistiques pour s'assurer de fournir une explication claire et précise. Ce travail de recherche d'information permet, entre autres: de bien maîtriser son sujet; de sélectionner les informations pertinentes à traiter dans l'article; de sélectionner des sources crédibles afin d'appuyer ses explications. Pour tenir compte du destinataire de l'article de vulgarisation scientifique, on peut notamment: - susciter son intérêt à l'aide du titre et d'un chapeau; - utiliser des procédés explicatifs variés (comme la définition, la reformulation, etc.) afin, entre autres, de bien faire comprendre les termes techniques plus difficiles; - utiliser divers moyens graphiques (gras, soulignement, insertion d'images ou de graphiques) pour mieux guider le lecteur et ainsi l'aider à bien comprendre l'explication; - bien structurer son texte à l'aide de paragraphes, d'organisateurs textuels et parfois d'intertitres afin de guider le lecteur.
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Le mode Tout comme les autres mesures de tendance centrale, la méthode pour déterminer le mode d'une distribution va varier en fonction de la représentation utilisée. Par contre, sa définition sera toujours la même et ce, peu importe le contexte. Le mode est la valeur ou la modalité dont l'effectif est le plus élevé. La classe modale est l'intervalle de valeurs dont l'effectif est le plus élevé. Pour avoir une estimation du mode, il suffit de prendre la donnée centrale de la classe modale. En d'autres mots, le mode correspond à la donnée qui est la plus fréquente. Selon la distribution suivante : 60, 65, 67, 70, 70,72, 78, 78, 78 , 84, 88, 88, 90, 95 78 est le mode puisque c'est la donnée qui se répète le plus souvent, soit 3 fois. Par ailleurs, une distribution peut avoir plus qu'un mode. En considérant la distribution suivante : 60, 65, 67, 70, 70, 72, 78, 78, 78, 84, 88, 88, 88, 95 on réalise que la donnée 78 s'y retrouve trois fois, tout comme la donnée 88. Dans ce cas, la distribution contient deux modes : 78 et 88. Pour faciliter l'identification du mode, l'utilisation d'un tableau de données condensées s'avère être très efficace. En considérant le tableau de données condensées suivant : Il est plus facile d'identifier le mode qui correspond à 1 animal. En effet, c'est la valeur dont l'effectif est le plus élevé (17). Puisque les données sont regroupées en classe (intervalle), il ne sera plus question de mode, mais de classe modale. Même si l'expression a changé, la façon de le déterminer demeure la même. Voici la répartition, selon leur âge, des gens du quartier qui suivent des cours de karaté : Dans ce cas, la classe modale est [5 , 10[ puisque c'est la classe qui a l'effectif le plus élevé. Fait à noter, cette classe inclut les personnes qui ont précisément 5 ans, mais elle exclut celles qui sont âgées d'exactement 10 ans. Il en est ainsi de par l'orientation des crochets de cet intervalle. Pour ce qui est du mode, on peut seulement en faire une estimation en calculant le milieu de la classe modale: ||\frac{5 + 10}{2} = 7,5 \ \text{ans}|| Concrètement, cette mesure de tendance centrale permet de rapidement analyser la tendance populaire d'un groupe sans toutefois pouvoir en tirer des conclusions précises.
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Yes/No Questions - Simple Future with Be Going To Are you going to call her? Is he going to participate in the games? Am I going to have a brother?
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Les propriétés physiques des gaz Le gaz est l'état de la matière où les particules tendent à occuper tout l'espace disponible. Dans cet état, les particules sont très distantes les unes des autres, ce qui signifie que les atomes ou les molécules sont très faiblement liés les uns aux autres. L'étude scientifique des gaz nous permet de mieux comprendre le monde qui nous entoure. En effet, les gaz sont omniprésents dans notre environnement. Par exemple, c'est en connaissant la composition chimique des gaz formant la haute atmosphère que nous avons pu expliquer le phénomène des aurores boréales. De son côté, la météorologie est grandement liée au développement des connaissances sur le déplacement des masses d'air dans l'atmosphère. Outre les phénomènes naturels, le domaine technologique a grandement profité de l'accroissement de nos connaissances sur les comportements des gaz. Par exemple, l'aviation ne se serait pas autant développée sans une connaissance accrue des courants atmosphériques. Aussi, la compressibilité des gaz nous a permis de pouvoir respirer sous l'eau à l'aide de bonbonne d'air comprimé. Sans le savoir, notre vie quotidienne est constamment affectée par les phénomènes liés au comportement des gaz. Exemples d'applications technologiques reliées aux gaz: l'aviation s'est développée grâce à la connaissance du comportement des gaz (à gauche); et de nombreux gaz sont comprimés dans des bouteilles sous pression (à droite) Les propriétés physiques des gaz déterminent les façons qu'ils ont de réagir sous l'effet de certaines variations de leurs conditions physiques, soit de leur pression, de leur température ou de leur volume. À l'inverse des propriétés chimiques des gaz, il n'est pas nécessaire de changer la nature d'une substance afin d'en observer les propriétés physiques. Toutefois, une propriété physique ne permet pas l'identification du gaz, elle ne rend possible que la description de son comportement. Ainsi, face à une modification d'une de ses propriétés, un gaz réagit. Ce comportement peut être décrit de deux façons. Il peut d'abord être décrit qualitativement à partir d'observations. En effet, l'observation de propriétés, telles que la compressibilité, la diffusion ou la pression, a mené à l'élaboration de la théorie cinétique des gaz. Ce modèle explique, au niveau particulaire, les comportements observés pour la majorité des gaz. Ensuite, le comportement d'un gaz peut être décrit de manière quantitative, par diverses lois. Ces lois sont toutes basées sur les variables nécessaires à la description d'un gaz, soit la pression, le volume, la température et le nombre de moles. Puisque les conditions de pression et de température varient selon notre emplacement terrestre, les scientifiques ont déterminé, par convention, des conditions d'études permettant de comparer leurs résultats. Ces conditions, nommées TPN et TAPN, sont décrites dans la fiche sur les lois simples des gaz. La compression de dioxyde de carbone dans la bouteille de champagne permet d'en faire sauter le bouchon (à gauche); un ballon-sonde est peu gonflé en basse altitude puisqu'il se gonfle en haute altitude en raison de la faible pression atmosphérique (à droite).
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La densité de population La densité de population est une mesure du nombre d'individus d'une espèce donnée qui occupent une portion bien précise d'un milieu, d'un territoire. Afin de calculer le nombre d'individus d'une espèce qui occupent un territoire donné, il suffit d'utiliser l'équation de la densité de population suivante : Si on compte |\text{200 ours}| dans une forêt de |\text{170 km}^2|, quelle est la densité de cette population? Dans les problèmes de calcul de densité de population, on ne donne pas toujours le nombre d'individus de la population. Il faut alors procéder à son dénombrement. Pour trouver la densité de population d’orignaux dans ce territoire, on doit compter le nombre d’individus observés dans chacune des cinq parcelles et on doit déterminer l’aire occupée par ces individus. Voici les 3 étapes à suivre : 1. Compter le nombre d’orignaux Pour trouver le nombre d’orignaux dans ce territoire, il suffit de compter le nombre d'individus observés dans chacune des cinq parcelles. Dans l’image, les nombres d’orignaux sont les suivants : |14, 5, 20, 16, 11|. |\begin{align} N &= 14 + 5 + 20 + 16 + 11 \\ N &= \text{66 orignaux} \end{align}| Il y a |\text{66 orignaux}|. 2. Trouver l’aire occupée Pour trouver l’aire occupée, il suffit de multiplier le nombre de parcelles par l’aire d’une parcelle. Dans l’image ci-dessus, il y a 5 parcelles de |\text {10 km}^2| chacune. |\begin{align} A &= 5 \times \text{10 km}^2 \\ A &= \text{50 km}^2 \end{align}| 3. Calculer la densité de population Pour calculer la densité de population d’orignaux dans ce territoire, on doit utiliser la formule suivante : |\displaystyle D = \frac{n}{A}| et remplacer les variables par les informations qui ont été calculées. |\begin{align} D = \dfrac{n}{A} \Rightarrow D&= \dfrac{\text {66 orignaux}}{\text {50 km}^2} \\ D &= \text {1,32 orignal/km}^2 \end{align}| Il y a donc |\text{1,32 orignal/km}^2|.
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La conclusion d'un texte argumentatif Observe l'extrait d'un texte (introduction suivie d'un paragraphe de développement) portant sur la campagne publicitaire visant à sensibiliser les jeunes conducteurs québécois pour ensuite mieux comprendre les deux étapes essentielles à la conclusion d'un texte argumentatif. Introduction Le nombre d'accidents sur les routes du Québec augmente chaque année, les principales victimes étant des jeunes de 16 à 25 ans. Pour changer cette triste réalité, la Société d'assurance automobile du Québec a mis sur pied une énorme campagne publicitaire. Présentement, vous, madame Pauline Marois, cherchez à connaître l'opinion des jeunes quant à l'efficacité de cette campagne. Les nouvelles publicités sont-elles susceptibles d'influencer positivement la conduite des jeunes automobilistes? Selon moi, cette initiative est une complète réussite, principalement en raison du fait que ces publicités sont chocs et adaptées au public cible. Développement Premièrement, les publicités de la Société d'assurance automobile du Québec sont conçues de façon à toucher la corde sensible de chaque individu. En effet, le fait qu'elles présentent des situations hautement tragiques dont le niveau de vraisemblance est élevé a un effet bouleversant. Elles envoient clairement le message que les dangers associés à la vitesse et à l'alcool au volant ne relèvent pas de la fiction, mais bel et bien de la réalité. Il en a été de même avec le vidéoclip De héros à zéro. Qui n'a pas été troublé de voir les images-chocs du jeune Mathieu se tuant au volant devant ses amis? Ce qui a contribué à intensifier l'émotion vécue à la vue de ces images, c'est surtout de savoir que Mathieu existait vraiment et que le petit film de son accident n'était pas une reconstitution. Si l'histoire de Mathieu intégrée à un clip a réussi à créer un impact suffisant pour faire réfléchir les conducteurs, il m'apparaît évident que la campagne de publicités de la SAAQ présentant des situations dramatiques vraisemblables réussira à accomplir la mission principale qui est d'amener l'ensemble des jeunes conducteurs à être plus responsables. Conclusion En somme, la campagne publicitaire de la Société d'assurance automobile du Québec découle d'une stratégie bien réfléchie qui influencera sans aucun doute le comportement des usagers de la route en raison, principalement, de sa formule-choc et adaptée à la clientèle que l'on cherche à sensibiliser. Il reste à voir si les changements recherchés vont s'ancrer à long terme dans la conscience des jeunes. Le véritable défi, à mon avis, est de faire naître de nouvelles attitudes qui seront durables. 1. La synthèse La synthèse effectue un retour sur la thèse de départ et les arguments qui la soutiennent principalement. C’est une bonne façon de ramener le lecteur vers le propos d’origine, vers ce qui l’avait amené à lire le texte. En somme, la campagne publicitaire de la Société d'assurance automobile du Québec découle d'une stratégie bien réfléchie qui influencera sans aucun doute le comportement des usagers de la route en raison, principalement, de sa formule-choc et adaptée à la clientèle que l'on cherche à sensibiliser. 2. L'ouverture L'ouverture, la partie finale de la conclusion, doit laisser le lecteur sur une réflexion, une projection dans le futur, une information nouvelle (nouvel aspect ou nouveau sous-aspect), une citation célèbre, etc. Plusieurs possibilités s'offrent au scripteur à ce stade de l'écriture. L'important est de relever le défi de clore le texte de façon cohérente tout en réussissant à marquer le lecteur. Il reste à voir si les changements recherchés vont s'ancrer à long terme dans la conscience des jeunes. Le véritable défi, à mon avis, est de faire naître de nouvelles attitudes qui seront durables.
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Conseils pour l’épreuve unique de français de 5e secondaire Voici 25 conseils pour rédiger le meilleur texte possible: 1. Il ne faut pas résumer les informations des textes du recueil. Ces informations ne devraient servir que pour donner des exemples, des preuves, etc. Pour avoir un B au premier critère (voir les critères de correction), l’élève doit démontrer qu’il s’est approprié le sujet. 2. Il y a de grosses pénalités pour les textes de moins de 400 mots. En bas de 300 mots, le texte n’est même pas lu. Essayer de tromper le correcteur en inscrivant un nombre de mots plus élevé a peu de chance de fonctionner. Dès que le correcteur a un doute sur le nombre de mots, il les comptera. Et il existe une personne «compteuse de mots» dans les équipes de correction. Cette personne ne fait que compter les mots des copies (eh oui!). 3. Un texte incomplet peut être grandement pénalisé. Les brouillons ne sont jamais corrigés. Les correcteurs n’y ont même pas accès. Toutefois, un élève qui n'a pas terminé son texte n'est pas nécessairement en échec. Si le nombre de mots est correct et si les éléments importants sont présents, il est possible qu'il réussisse cette épreuve. 4. Il faut bien recopier les noms qui proviennent du recueil, sinon le texte perdra de sa crédibilité et il y aura des pénalités en orthographe d'usage. 5. Il faut toujours une source lorsqu’on insère une citation ou si on utilise une donnée chiffrée. 6. On ne doit pas oublier les crochets ([ ]) lorsqu’on enlève une partie de la citation ou si on la modifie. 7. Le dossier préparatoire n’est pas considéré comme une source. 8. Dans les sources, on exige un élément important : l'auteur du propos, l'auteur de l’article, le titre du texte ou le nom du journal. Il faut également s’assurer de bien recopier les éléments de la source (il y a beaucoup d’erreurs concernant ce point). 9. En reformulation, s’il n’y a pas de données chiffrées, citer la source n'est pas nécessaire. 10. Pour une citation ou une donnée chiffrée qui provient d’un autre endroit que le dossier préparatoire, il faut au moins deux éléments de la source. Cependant, une adresse Internet est considérée comme une source complète. 11. Pour avoir un A au premier critère (voir les critères de correction), il faut personnaliser son texte: insérer des repères culturels, montrer qu’on a réfléchi sur le sujet, faire un lien avec l’actualité, insérer différents types de séquences (par exemple, une séquence descriptive, narrative, explicative ou dialogale). 12. On n'a pas à se sentir obligé de mettre plein de données chiffrées. Cela alourdit énormément le texte. De plus, elles ne sont pas toujours toutes pertinentes et, parfois, elles sont mal interprétées. Il vaut mieux en choisir peu, mais bien les placer dans le contexte tout en les liant avec la thèse. 13. Pour un A au premier critère (voir les critères de correction), il faut aussi utiliser des marqueurs de modalité: vocabulaire connoté (mélioratif ou péjoratif), auxiliaires de modalité (pouvoir, devoir, falloir, paraître, sembler, vouloir suivis d’un infinitif), certains temps verbaux (conditionnel, futur, subjonctif), adverbes, groupes incidents, signes de ponctuation (points de suspension, parenthèses), typographie (soulignement, majuscules), différents types de phrases, différentes formes de phrases, figures de style. 14. Il ne faut pas oublier d'ajouter un titre au texte (celui-ci pourrait donner une bonne idée de la thèse adoptée). 15. Seuls le sujet amené et le sujet posé sont obligatoires (le sujet divisé est, lui, facultatif). La thèse est aussi obligatoire, mais elle peut se retrouver à n'importe quel endroit dans le texte. 16. Si on annonce un ordre dans le sujet divisé, il faut le respecter dans le développement. 17. Dans la conclusion, on doit trouver soit un rappel (aussi appelé synthèse), soit une ouverture, soit les deux. 18. Le nombre de paragraphes est un choix personnel. Toutefois, le texte doit contenir un paragraphe d'introduction, un paragraphe de développement (au minimum) et un paragraphe de conclusion. 19. Pour avoir une bonne note au deuxième critère (voir les critères de correction), il faut utiliser des substituts variés: différentes sortes de pronoms et de déterminants, des synonymes, des termes génériques ou spécifiques, des périphrases, de la nominalisation d’un verbe ou d’un adjectif, etc. 20. Il faut s'assurer qu'il y ait un lien entre le sujet amené et le sujet posé. 21. On ne nomme jamais les personnes uniquement par leur prénom. 22. On ne doit pas tutoyer le destinataire. 23.On n'oublie pas de tenir compte de la tâche (mise en situation). 24. Reformuler des propos ne veut pas dire changer seulement quelques mots. Si le correcteur trouve que la reformulation n’est pas adéquate, ce sera considéré comme un passage copié. 25. Il ne faut pas abuser des passages cités. S’il y a trop de citations ou de passages copiés, une forte pénalité sera accordée.
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Les circuits en série et en parallèle Pour que les schémas puissent donner des informations le plus simplement possible, des symboles standardisés sont utilisés. En voici quelques exemples: Ampèremètre Voltmètre Ohmmètre Ampoule Lampe à incandescence Moteur Résistance Transformateur Diode Diode électroluminescente (DEL) Interrupteur (ouvert) Interrupteur bipolaire Interrupteur à bouton poussoir Conducteur sans contact Conducteur avec contact Mise à la terre Génératrice à courant alternatif Batterie Fusible En agençant les différents symboles, on représente les circuits électriques de façon simplifiée. Un circuit en série est un montage électrique dans lequel les éléments du circuit sont reliés les uns à la suite des autres. Le courant n’a alors qu’un seul chemin possible pour revenir à la source de courant. Voici un exemple de circuit en série. On retrouve les caractéristiques suivantes dans un circuit en série : Les éléments sont branchés les uns à la suite des autres. L’intensité lumineuse des ampoules varie en fonction du nombre d’ampoules. En effet, plus il y aura d’ampoules branchées en série, moins l’intensité lumineuse des ampoules sera grande. Si on dévisse une ampoule, le courant arrête de circuler. Il n’y a alors plus aucune ampoule qui sera allumée. Un circuit en parallèle est un montage électrique dans lequel les appareils sont placés parallèlement les uns aux autres. Le courant peut revenir à la source par plusieurs chemins différents. Voici un exemple de circuit en parallèle. On retrouve les caractéristiques suivantes dans un circuit en parallèle : Le courant peut parcourir plusieurs chemins différents pour revenir à la source. La quantité d'énergie circulant dans chacun des éléments du circuit électrique ne variera pas. Ainsi, si les ampoules sont semblables, elles auront toujours la même luminosité, peu importe le nombre d’ampoules disposées en parallèle. Si on dévisse une ampoule, le courant n’arrêtera pas de circuler. Il n’y aura que cette ampoule qui ne sera pas allumée, toutes les autres ampoules resteront allumées. Voici un exemple de circuit mixte. Dans ce circuit, les deux ampoules sont en parallèle l’une avec l’autre, mais ces deux ampoules sont aussi en série avec la résistance. Pour valider ta compréhension à propos des calculs dans les circuits électriques de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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Le mesurage et le traçage Pour fabriquer une pièce, on doit réaliser une série d’étapes présentées dans la gamme de fabrication. La gamme de fabrication est généralement séparée en trois sections dont la première est le mesurage et le traçage des pièces afin que ces dernières respectent les dimensions indiquées sur le dessin de détails de l’objet. Le mesurage est l’action de déterminer la valeur d’une grandeur ou de situer un repère sur des matériaux. En vue de marquer ou de tracer des pièces dans un matériau, on doit d’abord faire le mesurage afin de s’assurer que les pièces aient les dimensions désirées. Pour ce faire, on utilise des instruments de mesure, ce qui permet de respecter la conformité des pièces en fonction des tolérances dimensionnelles. Selon le type de mesure à effectuer et la précision nécessaire, il existe différents types d’outils de mesure. Instrument Fonctions Une règle graduée smx12, Shutterstock.com Prendre une mesure de petite dimension Tracer une ligne droite Positionner un repère Un ruban à mesurer Prendre ou vérifier des mesures de dimensions variées Positionner un repère Un pied à coulisse Mesurer l’intérieur ou l’extérieur d’un cercle, l’intérieur d’une surface ou la profondeur d’une pièce Un rapporteur d’angle Mesurer l’angle formé entre deux points de référence Le traçage est l’action de tracer des lignes et des repères sur un matériau afin d’en faire l’usinage (façonnage). Avant d’en faire l’usinage, les pièces doivent être tracées avec précision et de manière à minimiser les pertes de matériaux. Pour ce faire, on reporte sur un matériau les mesures prises lors du mesurage. Par exemple, on indique la position du centre des trous à percer et les dimensions des pièces en vue du sciage ou du découpage. Les outils de traçage utilisés doivent donc être précis et adaptés aux matériaux choisis. Voici quelques exemples d’outils facilitant le traçage. Instrument Fonctions Un pointeau Marquer le centre d’un trou à percer Faire des traits sur une pièce de métal Une équerre de menuisier Tracer des angles droits ou vérifier la perpendicularité de deux lignes Une équerre combinée Tracer ou vérifier des angles droits et des angles de 45° Un compas Tracer des cercles et des arcs de cercle Comparer ou reporter des mesures Un niveau à bulle Tatiana Popova, Shutterstock.com Tracer ou vérifier des lignes horizontales, verticales ou à 45°
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Les horizons du sol Les horizons du sol sont les différentes couches du sol que l'on distingue par leur épaisseur et par leur composition. Un sol se forme très lentement, parfois pendant des centaines ou des milliers d'années. Sous l'action du climat, de l'érosion, des végétaux et des microorganismes, la roche-mère se fissure et le sol s'enrichit d'humus. Le sol s'épaissit progressivement pour se profiler en différents horizons. Le profil d'un sol correspond à l'ensemble des horizons qui composent un sol, de sa surface à la roche-mère. Le nombre d'horizons, leur épaisseur, leur couleur et leur composition varient selon la nature des roches qui composent le sol. Ce nombre varie également selon les conditions climatiques, les végétaux et les autres organismes vivants présents, l'âge et le relief du sol. En étudiant le profil d'un sol, on peut retracer les événements qui ont menés à sa formation.Dans un sol mature, on distingue quatre principaux horizons. Par convention, on désigne ces horizons par les lettres O, A, B et C, de la surface jusqu'à la roche-mère. Horizon O : Il s'agit de la couche superficielle comprenant des débris végétaux et de l’humus, ce que l'on nomme « litière ». L'humus est riche en éléments nutritifs puisque les décomposeurs dégradent les débris. Ces éléments nutritifs sont entraînés vers les horizons inférieurs par les eaux de pluie. source Horizon A : Il s’agit d’une couche composée d’un mélange d’humus et de minéraux. On qualifie ce mélange de « terre arable ». Sa couleur est généralement foncée. Comme elle est riche en matière organique, cette couche est très importante pour la croissance des végétaux puisqu'elle est très fertile. Son aération est assurée par des animaux fouisseurs. Elle est fortement soumise à l'érosion. Horizon B : Cette couche est très pauvre en humus, mais très riche en éléments minéraux tels que les oxydes de fer et les silicates. Il est souvent de couleur plus pâle que l'horizon A ou encore de teinte rougeâtre. Les débris provenant des horizons supérieurs s'y accumulent. Horizon C : On note l’absence de matière organique dans cette couche uniquement composée de roche-mère altérée et fragmentée par des facteurs physiques et chimiques. Il peut être sableux, argileux ou dur.
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Cet, cette et sept Cet est un déterminant démonstratif masculin et singulier. Cette est également un déterminant démonstratif, mais féminin et singulier. Ces déterminants permettent de désigner plus particulièrement une personne ou un objet. Cet homme est gentil. Cet homme-là est gentil. Cette jolie fleur me fait plaisir. Cette jolie fleur-là me fait plaisir. Sept peut être un déterminant numéral qui désigne un nombre. Sept peut également être un pronom numéral qui désigne un ensemble de sept personnes ou éléments. Sept pêcheurs sont dans l’embarcation. Deux pêcheurs sont dans l’embarcation. Sept viendront pêcher des truites. Deux viendront pêcher des truites. Accéder au jeu
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L'incandescence et la luminescence L’incandescence est un phénomène qui se produit lorsqu’une substance émet de la lumière lorsqu'on la chauffe. Lorsque les atomes formant une substance sont chauffés, ces derniers absorbent une quantité importante d’énergie. Les électrons, qui sont situés sur des couches électroniques (comme l'a établi le physicien Niels Bohr), s'éloignent du noyau. Lorsque les électrons perdent cette énergie, ils retournent sur leur couche électronique initiale en émettant le surplus d’énergie sous forme de rayonnement visible (production de lumière) ou de rayonnement infrarouge (émission de chaleur). Parmi les objets ou phénomènes courants qui produisent de la lumière par incandescence, voici quelques exemples : les ampoules incandescentes; certains éléments chauffants comme dans un grille-pain ou sur une cuisinière; la lave en fusion; le feu; le Soleil. La luminescence est la production de lumière par des matériaux à basse température. En comparaison avec l'incandescence, qui produit de la lumière grâce à la chaleur dégagée, on dit de la luminescence que c'est une production de lumière froide, car la lumière est produite sans avoir un chauffage intense de la matière. Mais, peu importe la méthode de production, ce phénomène s’explique toujours de la même façon: tout d'abord, les atomes de la substance lumineuse reçoivent de l’énergie sous forme chimique, lumineuse, électrique ou mécanique. Ensuite, les électrons de ces atomes possédant une quantité d’énergie supplémentaire la transforment en énergie lumineuse. Il existe plusieurs moyens pour produire de la lumière par luminescence. La fluorescence est la réémission immédiate sous forme lumineuse de l’énergie absorbée par une substance dans une couleur précise. Une substance fluorescente produira un rayonnement visible uniquement lorsqu'elle sera stimulée. En pleine obscurité, la fluorescence ne sera pas observée sur une longue période, contrairement à la phosphorescence. Les gilets orange fluorescents sur les chantiers de construction ont la propriété d’absorber la lumière du jour, des phares de voitures ou toute autre lumière et de la transformer instantanément en une lumière orange. Comme une couleur fluorescente transforme presque toute l’énergie reçue en lumière de sa couleur, cette couleur nous paraît plus brillante que les autres couleurs, qui ne réfléchissent qu’une partie de l’énergie reçue. Les tubes fluorescents sont aussi un exemple de fluorescence. On retrouve, à l'intérieur de ces tubes, un mélange d'argon et de mercure. Lorsque ce mélange est traversé par un courant électrique, il produit un rayonnement ultraviolet qui frappe les parois du tube de verre. Ces parois ont été enduites d'une poudre blanche, qui sera utilisée pour transformer le rayonnement intérieur du tube en une lumière blanche fluorescente, qui est toutefois différente de la lumière blanche non fluorescente. Les panneaux routiers émettent également de la lumière par fluorescence. Une substance phosphorescente absorbe la lumière environnante pour la réémettre sur une longue période. Contrairement aux substances fluorescentes, qui émettent immédiatement la lumière reçue, les substances phosphorescentes peuvent conserver cette énergie et produire de la lumière sur une très longue période. Il est donc possible pour une substance phosphorescente d'émettre de la lumière dans l'obscurité, alors que ce n'est pas le cas pour une substance fluorescente, qui doit absolument être éclairée pour réémettre de la lumière. Certaines aiguilles de montre absorbent les rayonnements lumineux qui leur parviennent tant que l’environnement est éclairé. Une fois la nuit tombée (ou les lumières éteintes), les aiguilles émettent lentement l’énergie reçue sous forme de lumière, ce qui permet de les voir aussi longtemps que l’énergie emmagasinée ne sera pas épuisée. Ce type de montre peut permettre, par exemple, à un plongeur de voir l'heure dans les profondeurs des eaux, là où la lumière se fait rare. Certaines roches ont des propriétés phosphorescentes. Il est possible de concevoir des oeuvres d'art à partir de substances phosphorescentes. Les aurores boréales sont aussi un phénomène de phosphorescence. La chimiluminescence est la production de lumière à la suite de réactions chimiques qui produisent de l'énergie sous forme lumineuse. Les réactifs de ce genre de réaction échangent des électrons entre eux: c'est lors de cet échange que les électrons, une fois excités, retourneront à leur état normal en produisant de la lumière. Les bâtons lumineux contiennent de la cyalume qui, en contact avec le peroxyde d'hydrogène présent dans le tube central, produit de la lumière. Le luminol utilisé par les enquêteurs permet de détecter la présence de sang qui serait invisible à l'oeil nu. La bioluminescence est la production et l'émission de lumière par des organismes vivants, qui convertissent l'énergie chimique en énergie lumineuse. Les organismes vivants utilisent la bioluminescence pour attirer d'autres organismes vivants ou pour communiquer entre eux. Dans certains cas, la bioluminescence peut être utilisée comme un moyen de se protéger puisqu'elle peut repousser des prédateurs. Les lucioles produisent de la lumière jaune ou verte grâce à une enzyme nommée luciférase. Les dinophytes sont des protistes (des êtres unicellulaires) qui utilisent leur lumière pour attirer des proies. L'électroluminescence est la production de lumière par le passage d'un courant électrique à travers un matériau. Dans l'électroluminescence, les électrons sont utilisés pour exciter certaines particules qui produiront ensuite de la lumière. Le rétroéclairage permet d'améliorer l'affichage dans des écrans à cristaux liquides. Les diodes électroluminescentes sont de plus utilisées dans la vie quotidienne. Des ampoules ou différents types de phares utilisent ce type de technologie pour produire de la lumière. La triboluminescence est la production de lumière à partir d'énergie mécanique. La triboluminescence se produit lorsqu'on brise les liens présents dans des structures cristallines, comme ceux que l'on retrouve dans les diamants ou les cubes de sucre, par exemple. Lorsqu'on décolle les deux côtés d'une enveloppe dans l'obscurité, il est parfois possible d'observer de la lumière.
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Les guerres en Afghanistan Entre 1933 et 1973, l’Afghanistan a connu une période de stabilité pendant laquelle le pays n’a pas pris position par rapport aux blocs de la guerre froide. Depuis 1919, un conflit latent existait avec le Pakistan par rapport aux frontières. En 1973, la monarchie est renversée. La République d’Afghanistan voyait le jour. Toutefois, en 1978, le parti communiste renversait le gouvernement lors d’un coup d’État. Le 5 septembre 1978, l’URSS et le nouveau gouvernement afghan ont signé un contrat de coopération. Le nouveau gouvernement organisa une révolution culturelle visant à éradiquer le mode de pensée religieux. Parmi les mesures mises en place pendant la révolution culturelle, il y eut l’annulation de la dette, l’interdiction du prêt usuraire, une réforme agricole, l’interdiction de la dot, l’autorisation du divorce, l’alphabétisation. Toute la réforme a suscité de nombreuses oppositions de la population, menaçant de plus en plus le gouvernement. Devant les menaces grandissantes et pour éviter que le soulèvement populaire ne provoque la chute du gouvernement communiste, l’URSS a déclenché une intervention armée en décembre 1979 en Afghanistan : 100 000 soldats soviétiques y sont allés. Le gouvernement soviétique justifiait son action en affirmant faire la lutte contre l’intégrisme. L’action de l’URSS a causé une forte augmentation de la résistance afghane, en particulier au sein des groupes intégristes musulmans. L’invasion de l’Afghanistan par les armées soviétiques a fait naître l’inquiétude dans les pays occidentaux, qui y voyaient une nouvelle volonté expansionniste de l’URSS. Face à cette nouvelle menace soviétique, les États-Unis ont réagi en finançant les guérillas islamistes. De son côté, l’ONU a réagi en exigeant le retrait des troupes soviétiques, de plus en plus embourbées sur le territoire afghan. L’accord a été officiellement signé le 1er mai 1988, entre les États-Unis, l’URSS et l’Afghanistan. L’URSS acceptait de retirer toutes ses troupes d’Afghanistan et de ne plus intervenir dans leurs luttes politiques. Pendant ce temps, les groupes intégristes musulmans se sont développés et prenaient de plus en plus d’ampleur. L’un de ces groupes, les talibans, a peu à peu pris le contrôle des grandes villes afghanes. En 1994, les talibans contrôlaient Kandahar et en 1996, ils contrôlaient Kaboul. Une fois au pouvoir, ils ont instauré un pouvoir politique militaire. Ils ont également imposé la loi islamique, créant un état appuyé par la discrimination sexiste. Après la guerre du Golfe, les Américains étaient très présents au Moyen-Orient. Pour s’attaquer à ces forces américaines, certains groupes de musulmans intégristes ont commencé à perpétrer des actes terroristes. Les cibles de ces attentats étaient les zones d’intérêts américains. En 1999, une grande sécheresse a causé une famine en Afghanistan. Le régime militaire des talibans ne faisant rien pour améliorer la situation, l’ONU a sanctionné le régime taliban, sans réelle amélioration par la suite. Au début de l’année 2001, les talibans ont détruit d’immenses statues de Bouddha, vieilles de 1 500 ans, au nom de l’islam. Cet événement a ouvert les yeux à tout l’Occident sur le régime des talibans, d’autant plus que ces statues étaient inscrites dans la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Les pays occidentaux ont commencé à critiquer l’obscurantisme et la censure imposés par le régime islamiste. La liberté y était fortement brimée, tant concernant la musique, la danse, le cinéma et le style vestimentaire. Les libertés des femmes y étaient encore plus limitées. C’est l’un des groupes terroristes, appuyés par les talibans et dirigés par Ossama Ben Laden qui fut accusé pour les attentats du 11 septembre 2001 à New York.
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La simplification de fractions rationnelles Une fraction rationnelle a la même forme qu’une division de deux polynômes. Par exemple: |\displaystyle \frac{2x+3}{x^{2}+6x+8}| Avant d’effectuer diverses opérations sur des fractions rationnelles, il faut toujours s’assurer que la fraction rationnelle a été simplifiée. Simplifier une fraction rationnelle, c'est rechercher des facteurs communs au numérateur et au dénominateur afin de les simplifier. Pour ce faire, on suit la démarche suivante : On peut ensuite effectuer les opérations suivantes : La maîtrise des différentes techniques de factorisation est un élément clé pour réussir à simplifier des fractions rationnelles. Il faut donc identifier les valeurs possibles que peuvent prendre les variables du polynôme du dénominateur pour que ce polynôme nous donne une valeur 0. Soit la fraction rationnelle suivante : |\displaystyle \frac{x-7}{x-3}| Cette fraction rationnelle est irréductible. On ne peut donc qu'établir les restrictions, c'est-à-dire les valeurs de |x| pour lesquelles le dénominateur s'annule. |x – 3| est le dénominateur. Pour poser la restriction: |x - 3 \neq 0| |x \neq 3| Restrictions : On ne peut pas attribuer la valeur |3| à la variable |x|, car sinon la fraction aurait alors une valeur non définie. Soit la fraction rationnelle suivante: |\displaystyle \frac{x^{2}+10x+25}{x^{3}+5x^{2}}| On peut factoriser le trinôme au numérateur par la technique du produit et de la somme: |\displaystyle \frac{x^{2}+5x+5x+25}{x^{3}+5x^{2}}| |=\displaystyle \frac{x(x+5)+5(x+5)}{x^{3}+5x^{2}}| |=\displaystyle \frac{(x+5)(x+5)}{x^{3}+5x^{2}}| On fait une mise en évidence simple avec le dénominateur: |\displaystyle \frac{(x+5)(x+5)}{x^{2}(x+5)}| On pose les restrictions. Ici, on aura deux restrictions étant donné qu'il y a deux facteurs au dénominateur. |x^2 \neq 0| donc |x \neq 0| |x + 5 \neq 0| donc |x \neq -5| Puisqu'on a le terme |x+5| en haut et en bas, on peut le simplifier et cela donnera le résultat suivant: |\displaystyle \frac{(x+5)}{x^{2}}| où |x \neq -5| et |x \neq 0| Restrictions : On ne peut pas attribuer les valeurs |-5| et |0| à la variable |x|, puisque la fraction aurait une valeur non définie si c'était le cas.
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La fonction de commande La fonction commande est la fonction assurée par toute composante électrique qui permet d'ouvrir ou de fermer un circuit, ce qui a pour effet de couper le courant ou de le rétablir. Pour que le courant puisse circuler à l'intérieur d'un circuit, il faut que celui-ci forme une boucle fermée. Ainsi, le courant part de la source d'alimentation et peut y revenir. Si la boucle n'est pas complète, le courant ne peut circuler. Habituellement, un interrupteur permet de contrôler la circulation du courant, en permettant l'ouverture ou la fermeture du circuit électrique. Lorsque l'interrupteur est ouvert, le courant électrique ne peut pas circuler dans le circuit. On dit alors que le circuit est ouvert puisque le courant ne peut y circuler. Lorsque l'interrupteur est fermé, le courant peut circuler dans le circuit. On dit alors que le circuit est fermé et le courant peut y circuler. Il existe plusieurs types d'interrupteurs, classés selon leurs caractéristiques. Ainsi, un circuit peut être unipolaire/bipolaire et unidirectionnel/bidirectionnel. Un interrupteur unipolaire permet de contrôler l'ouverture et la fermeture d'un seul circuit. Il agit de manière équivalente au branchement et au débranchement de la fiche d'un appareil dans une prise électrique puisqu'il contrôle la circulation du courant dans un seul circuit. Un interrupteur bipolaire, au contraire, permet de contrôler le fonctionnement de deux circuits. Toutefois, un seul de ces circuits peut fonctionner à la fois. Ainsi, si l'interrupteur est fermé pour un des circuits et y permet le passage du courant, l'autre circuit est ouvert et les composantes n'y reçoivent pas d'électricité. Un interrupteur unidirectionnel n'offre qu'un seul chemin aux électrons. Cet interrupteur peut être en position ouvert ou en position fermé. Un interrupteur bidirectionnel est retrouvé dans les circuits plus complexes. Les électrons y ont la possibilité de suivre deux chemins distincts, d'où le nom de ce type d'interrupteur. Selon la position de l'interrupteur, le chemin parcouru par les électrons sera différent. Un tel type d'interrupteur est entre autres utilisé dans des appareils qui ont plusieurs modes de fonctionnement (en marche, arrêt, mode programmation, etc.). En combinant ces différentes caractéristiques, on obtient quatre types d'interrupteurs différents. Les tableaux suivants en résument les caractéristiques. Les interrupteurs peuvent prendre plusieurs formes qui fonctionnent selon différents principes. Types d'interrupteurs Fonctionnement Exemples À levier Interrupteur équipé d'un levier qu'il faut actionner afin que le mouvement ouvre ou ferme le circuit. Source À bouton-poussoir Interrupteur actionné par un bouton-poussoir sur lequel il faut appuyer afin d'ouvrir ou de fermer le circuit. Source À bascule ou à lame Interrupteur dont le fonctionnement est similaire au levier, à l'exception que le bouton basculeur est un levier installé à plat; type d'interrupteur le plus répandu. Source À commande magnétique Dispositif qui établit ou coupe une connexion électrique en fonction de la présence ou non d'un champ magnétique. Source À commande infrarouge Dispositif sensible à la chaleur du toucher. Source À commande à pression Dispositif sensible à la pression d'un doigt. Source
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Modals of Permission May I go to the principal's office? I am not feeling well. Yes, you may go to the principal's office, of course. Can I borrow your eraser? The modals for permission are may, could, and can. They are used to give or ask for permission. May is the most formal May I have my dessert now? No, you may not. You should finish your meal first. Could is less formal than may. Could you lend me your new bike? Could you take my little brother with you to the mall today? Can is not formal Can we work in small groups for this project? Yes, you can work in small groups for this project.
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Les calculs logarithmiques Afin de réduire (ou simplifier) des expressions logarithmiques, il faut appliquer successivement une ou plusieurs lois des logarithmes. Simplifier l'expression suivante de manière à obtenir une expression algébrique qui soit seulement en fonction de |\log 2|, |\log 3|, |\log 5| et de constantes. ||\log 25 + \log 24 + \log \frac{1}{4} - \log 6 + \log 8 + \log 10 + \log 9|| Étape 1 On remarque que le sixième terme est égal à 1, comme le logarithme de |c| en base |c| est égal à |1|. on obtient ||\log 25 + \log 24 + \log \frac{1}{4} - \log 6 + \log 8 + 1 + \log 9|| Étape 2 À l'aide de la loi du logarithme d'un quotient, on simplifie le troisième terme. ||\log \frac{1}{4} = \log 1 - \log 4|| Comme |\log 1 = 0|, on obtient pour l'expression complète : ||\log 25 + \log 24 - \log 4 - \log 6 + \log 8 + 1 + \log 9|| Étape 3 Les nombres |25|, |4|, |8| et |9|, présents dans les premier, troisième, cinquième et septième termes respectivement peuvent être représentés à l'aide d'une base et d'un exposant. On obtient : ||\log 5^2 + \log 24 - \log 2^2 - \log 6 + \log 2^3 + 1 + \log 3^2|| Étape 4 À l'aide de la loi du logarithme d'une puissance, on vient placer les exposants à l'avant de chaque terme. ||2\log 5 + \log 24 - 2\log 2 - \log 6 + 3\log 2 + 1 + 2\log 3|| Étape 5 À l'aide de la loi du logarithme d'un produit, on décompose l'argument du second terme (|24|) et l'argument du quatrième terme (|6|). ||2\log 5 + \log (3\times 2^3) - 2\log 2 - \log (2\times 3) + 3\log 2 + 1 + 2\log 3|| ||2\log 5 + \log 3 + 3\log 2 - 2\log 2 - \log 2 - \log 3 + 3\log 2 + 1 + 2\log 3|| Étape 6 On regroupe les termes semblables ||2\log 5 + 2\log 3 + 3\log 2 + 1|| Ceci est le résultat recherché, mais ce n'est pas le seul résultat possible. Simplifier l’expression suivante : |3\ln x + 4\ln x - 2\ln x^3|. Étape 1 On doit utiliser la loi du logarithme d'une puissance et réécrire l’expression. On obtient alors : ||\ln x^3 + \ln x^4 - \ln x^{3\times 2}|| Étape 2 En lisant de gauche à droite l’expression, on utilise les lois du logarithme d'un produit et d'un quotient. On aura : |\begin{align} \ln x^3 + \ln x^4 - \ln x^6 & = \ln x^3x^4 - \ln x^6\\ \ & = \ln x^7 - \ln x^6\\ \ & = \ln \frac{x^7}{x^6}\\ \ & = \ln x^1 \\ & = \ln x \end{align}| Comme les notations exponentielles et logarithmiques sont intimement liées, pour résoudre une équation avec un exposant ou avec un logarithme, on doit souvent passer d'une forme à l'autre. Dans le cas de l'équation exponentielle, la présence d'une variable à la position des exposants ajoute un défi dans sa résolution. Par contre, les propriétés et les procédures utilisées pour résoudre une équation de façon générale sont toujours applicables. Quelle est la valeur de |x| dans l'équation suivante : ||3\ 245 = 2\ 500 (1{,}056)^{4x}|| ||\begin{align} \frac{3\ 245}{\color{red}{2\ 500}} &= \frac{2\ 500}{\color{red}{2\ 500}} (1{,}056)^{4x} && \small\text{opération inverse} \\\\ 1{,}298 &\ = 1{,}056^{4x} \\\\ \log_{1{,}056} 1{,}298 &\ = 4x && \small \text{définition du log} \\\\ \frac{\log_{10} 1{,}298}{\log_{10} 1{,}056} &\ = 4x && \small\text{changement de base} \\\\ \frac{4{,}787}{\color{red}{4}} &\approx \frac{4x}{\color{red}{4}} && \small\text{opération inverse} \\\\ 1{,}197 &\approx x \end{align}|| Au niveau de ce genre de résolution, il y a plus que la loi du changement de base qui est impliquée. Quelle est la valeur de |x| dans l'équation suivante : ||2 \log_4 \ x - \log_4 \ (16x) = \log _4 \ 9 + 1|| ||\begin{align} 2 \log_4 x - \log_4 (16x) &= \log_4 9 + 1 \\ 2 \log_4 x - (\log_4 16 + \log_4 x) &= \log_4 9 + 1 && \small\text{log d'un produit} \\ 2 \log_4 x - (2 + \log_4 x) &= \log_4 9 + 1 && \small\text{calcul du log} \\ 2 \log_4 x - 2 - \log_4 x &= \log _4 9 + 1 && \small\text{distributivité} \\ \underbrace{2 \log_4 x - \log_4 x} - 2 &= \log_4 9 + 1 && \small\text{termes semblables} \\ \log_4 x -2 \color{red}{+2} &= \log_4 9 +1 \color{red}{+2} && \small\text{opération inverse} \\ \log_4 x \color{red}{- \log_4 9} &= \log_4 9 \color{red}{- \log_4 9} + 3 && \small\text{opération inverse} \\ \log_4 \left(\frac{x}{9}\right) &= 3 && \small\text{log d'un quotient} \\ 4^3 &= \frac{x}{9} && \small\text{définition d'un log} \\ 64 \color{red}{\times 9} &= \frac{x}{9} \color{red}{\times 9} && \small\text{opération inverse} \\ 576 &= x \end{align}|| Pour valider ta compréhension des lois des logarithmes et des exposants de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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Affectif ou effectif Affectif : adjectif qui concerne les états affectifs (émotions). Effectif : nom masculin qui signifie un nombre de personnes ou adjectif qui veut dire réel, véritable. Il a des problèmes affectifs. Les apprentis doivent faire partie de l'effectif d'une entreprise. -nom Un nombre effectif de six candidats se présenteront aux élections. -adjectif
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Grammaire du texte Tout comme une phrase, un texte doit être structuré et cohérent. Le texte, pour former un véritable tout, doit respecter certaines règles qui concernent sa structure globale. Évidemment, aux principes de base qui régissent la grammaire du texte, on doit ajouter les particularités qui s'appliquent aux séquences textuelles (explicative, narrative, descriptive, argumentative, etc.) et aux différents genres littéraires (genre narratif, genre poétique et genre théâtral). Premièrement, le texte doit avoir un but. Ce but peut être d’agir sur les émotions, sur l’imaginaire ou sur les connaissances du destinataire. 1. Prenons pour exemple la fiche sur la situation de communication. Cette fiche a un but : faire comprendre comment fonctionne une communication. Pour atteindre ce but, on y explique le schéma de la communication et on y définit chacune des composantes. 2. Prenons pour autre exemple le conte Le Petit chaperon rouge. Ce récit, produit par Charles Perrault, a aussi un but : celui de divertir et de toucher les sentiments du lecteur. De plus, à la fin du conte original, on trouve une moralité ; le conte vise également à utiliser la fiction pour apprendre aux enfants à se méfier des loups (les étrangers). Deuxièmement, le texte doit traiter d’un sujet en respectant les codes reliés au type et au genre. 1. La fiche portant sur la situation de communication peut être reliée au type explicatif : on y donne des définitions, des exemples, des explications, etc. Ces procédés explicatifs respectent le genre capsule d'information. 2. Le Petit chaperon rouge correspond au type narratif et au genre conte. La structure du texte et les événements sont fidèles aux codes de ce genre : situation initiale, élément déclencheur, présence d’éléments mystérieux ou magiques (le loup qui parle), etc. Troisièmement, le texte doit avoir un destinataire. Ce destinataire peut être réel (dans le cas d’une lettre ou d’un courriel) ou imaginé. Le texte doit idéalement s’adresser à quelqu’un, à un groupe ou à un type de personne. 1. Dans la fiche portant sur la situation de communication, le destinataire a été établi en fonction du type de personne susceptible de consulter la fiche. Celle-ci s’adresse à des élèves, de la fin du primaire à la fin du secondaire, qui veulent comprendre comment fonctionne la communication. 2. Quand il a écrit son conte Le Petit chaperon rouge, Charles Perrault s'adressait aux jeunes enfants.
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La construction d'un cercle Pour dessiner un cercle, on doit utiliser un outil : le compas. Un compas possède deux pointes : une pointe sèche et une pointe à mine. La pointe sèche est composée d’une aiguille qui pointe le centre du cercle alors que la pointe à mine est composée d’un crayon ou d’une mine qui permet de tracer le cercle ou des arcs de cercle. Par définition, un cercle est défini selon deux aspects: son centre et son rayon. Ainsi, ce sont les deux seules informations que l'on doit posséder pour tracer cette figure géométrique. Voici les étapes permettant de dessiner un cercle: Concrètement, on peut représenter le tout de la façon suivante: 1. Ouvrir le compas selon la mesure du rayon du cercle à tracer. 2. Déposer la pointe sèche sur le centre du cercle à tracer sur la feuille. 3. Pivoter le compas autour de la pointe sèche pour que la pointe à mine se déplace sur le papier de façon circulaire donnant, une fois un tour complété, un cercle. Pour y arriver, on doit se servir de certaines propriétés du cercle. Plus précisément, on utilisera le fait que les médiatrices des cordes d'un cercle se croisent précisément au centre de celui-ci. En suivant ces étapes de construction, on s'assure de trouver le seul et unique cercle qui passe par les trois points donnés. Trace un cercle qui passe par les points |\small\left(1,2\right)|, |\small\left(3,4\right)| et |\small\left(4,1\right)|. 1. Relier les trois points avec 2 segments distincts afin de former les 2 cordes du cercle. 2. Tracer la médiatrice de chacune des cordes. 3. Placer la pointe sèche du compas sur le point d'intersection des médiatrices et placer la pointe à mine du compas sur un des trois points. 4. Tracer le cercle. En géométrie, un cercle inscrit à un polygone est un cercle qui est tangent à tous les côtés de ce polygone. La méthode suivante permet de contruire un cercle inscrit à un triangle |ABC|. Afin de tracer un cercle inscrit à un polygone régulier, il suffit de tracer les bissectrices de chacun des angles et de suivre les étapes 4 et 5 décrites ci-dessous: Pour être en mesure de tracer ce type de cercle, il faut être à l'aire avec la construction d'une médiatrice et d'une bissectrice avec un compas. Trace un cercle inscrit dans le triangle ABC suivant. 1. Construire la bissectrice de l'angle A. 2. Construire la bissectrice de l'angle B. 3. Construire la bissectrice de l'angle C. 4. Identifier un rayon qui est perpendiculaire à l'un des côtés du triangle. 5. Utiliser ce rayon afin de tracer le cercle à l'aide du compas. En géométrie, un cercle circonscrit à un polygone est un cercle qui passe par tous les sommets de ce polygone. La méthode suivante permet de contruire un cercle circonscrit à un triangle |\small ABC|. Afin de tracer un cercle circonscrit à un polygone régulier, il suffit de tracer les médiatrices de chacun des côtés et de suivre les étapes 4 et 5 décrites ci-dessous: Pour y arriver, on doit être en mesure de construire une médiatrice avec un compas. 1. Construire la médiatrice du segment AB. 2. Construire la médiatrice du segment AC. 3. Construire la médiatrice du segment BC. 4. Placer la pointe sèche du compas sur le centre du cercle (point d'intersection des trois médiatrices) et la pointe à mine sur un des sommets du polygone pour finalement tracer le cercle.
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Les vecteurs Pour aborder la notion de vecteur en mathématique, il y a beaucoup de nouveaux termes qui sont importants à maitriser. Par ailleurs, chacun de ces termes ont une définition précise qui peuvent porter à confusion. DÉFINITIONS AUTRES NOTIONS ASSOCIÉES AUX VECTEURS Le vecteur Grandeur scalaire Grandeur vectorielle Direction, sens et orientation d'un vecteur Norme d'un vecteur Les composantes d'un vecteur La comparaison entre deux vecteurs L'addition et la soustraction de vecteurs La multiplication de vecteurs par un scalaire et un produit scalaire La combinaison linéaire de vecteurs Les propriétés des opérations La projection orthogonale d'un vecteur La démonstration des propositions portant sur les vecteurs La résolution de problèmes impliquant les vecteurs Un vecteur, généralement noté |\overrightarrow u|, est un objet mathématique qui possède à la fois une grandeur, une direction et un sens. La direction et le sens constituent l'orientation du vecteur. Par contre, ce n'est pas la seule façon d'identifier un vecteur. Tout comme son écriture l'indique, le vecteur est en fait un segment de droite qui possède un point de départ et une flèche pour indiquer son point d'arrivée et son orientation. La grandeur scalaire, généralement appelée scalaire, est une grandeur définie par un nombre réel. En d'autres mots, il s'agit d'un coefficient qu'on applique à un vecteur et à ses composantes. Dans ce cas, la valeur du scalaire est |3|. La grandeur vectorielle est définie par un nombre, un sens et une direction. Bref, on peut résumer la grandeur vectorielle par une utilisation concrète des vecteurs dans la vie de tous les jours. Lors d'une croisière, un bateau s'arrête sur plusieurs petites îles afin que les touristes les visitent. Pour se rendre à la deuxième île, le capitaine doit maintenir le cap en direction nord-ouest à une vitesse de 25 noeuds afin de respecter leur horaire. L'orientation d'un vecteur fait référence à la direction (droite qui supporte le vecteur) et au sens (flèche) de celui-ci. Afin de bien distinguer ces trois notions, il est préférable de comparer plusieurs vecteurs ensemble. Selon l'inclinaison de la droite qui supporte chacun des vecteurs, on voit que la direction |\color{red}{\overrightarrow v}| est la même que |\color{blue}{\overrightarrow u}|. Par contre, leur sens est différent puisque les flèches ne pointent pas vers le même endroit. En identifiant le vecteur par son point de départ et son point d'arrivée, il est plus facile de reconnaitre des vecteurs qui ont la même direction, mais qui sont de sens contraire. La norme d'un vecteur, aussi appelée le module, notée | \mid \mid \overrightarrow v \mid \mid |, est un nombre réel qui définit la grandeur d'un vecteur. En se référant à la géométrie analytique, il s'agit de la distance entre le point de départ du vecteur et son arrivée. Ainsi, |\mid \mid \overrightarrow v \mid \mid = 12 \text{m}|. De plus, les vecteurs ne font pas seulement partie du domaine de la mathématique. Pour valider ta compréhension à propos des vecteurs de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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Wh- Questions - Past Continuous Where was he drawing this morning? Who were you talking to?
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Les régions physiographiques du Québec Les régions physiographiques se distinguent les unes des autres par des caractéristiques physiques telles que le relief et la composition du sol. La géologie de chaque région est unique. La géologie est la science qui étudie la composition et l’évolution de la Terre. Le Canada compte sept régions physiographiques sur son territoire. Le Bouclier canadien La basse-terre de la baie d’Hudson Les terres de l’Arctique Les Plaines intérieures La Cordillère Les basses-terres du Saint-Laurent - Grands Lacs Les Appalaches (les hautes-terres appalachiennes) De ces régions, trois se trouvent en partie ou en totalité sur le territoire du Québec. Les basses-terres du Saint-Laurent Le Bouclier canadien Les Appalaches * Les informations de la légende de la carte contiennent une erreur. On devrait voir Hautes-terres appalachiennes au pluriel et non au singulier. Cette région physiographique se trouve au sud de la province de Québec, plus précisément autour du fleuve Saint-Laurent. Sa superficie s’étend toutefois au-delà de la province de Québec. En effet, les basses-terres vont de la ville de Québec à la ville de Brockville en Ontario, en passant par le nord des États-Unis. La majorité de sa superficie, soit 41 000 km2 sur 46 000 km2, se situe cependant dans la province de Québec[1]. Le sol de cette région est majoritairement composé de roches sédimentaires. Ces dernières sont le résultat de plusieurs années d’érosion et de dépôts marins de l’ancienne mer de Champlain, qui recouvrait autrefois la région actuelle des basses-terres du Saint-Laurent. L’érosion est la dégradation du sol sous l’effet du vent, de la pluie ou de l’action humaine. La situation géographique de cette région fait en sorte que le climat est majoritairement doux et humide, ce qui est favorable au développement d’une flore diversifiée. En effet, cette partie de la province de Québec est marquée par un couvert forestier mixte où poussent plusieurs sortes d’arbres feuillus comme le bouleau, le peuplier, l’érable à sucre et le tilleul, ainsi que des conifères comme le sapin et différentes sortes d’épinettes. Le couvert forestier fait référence à une forêt qui recouvre un territoire. Cette région physiographique est la plus peuplée du Québec et parmi les plus densément peuplées du Canada. En effet, c’est dans cette région que se trouvent d’importantes villes telles qu’Ottawa, Montréal, Trois-Rivières et Québec. Les activités agricoles combinées à la grande densité de population font en sorte qu’il y a peu de couvert forestier dans cette région. Le Bouclier canadien couvre la majorité du territoire québécois. Il se situe au nord du fleuve Saint-Laurent et s’étend jusqu’à la baie d’Hudson. Cette région a commencé à se former il y a plus de 3 milliards d’années[3]. Le Bouclier canadien s’étend sur un vaste territoire et son sol contient des roches ignées, métamorphiques et sédimentaires. Plusieurs de ces roches datent de l’époque précambrienne[4]. La région du Bouclier canadien possède une grande variété de ressources naturelles telles que le bois et l’eau douce, mais également plusieurs minerais comme l’argent, l’or, le zinc et le cuivre. L’exploitation de ces ressources naturelles est importante pour l’économie du Canada et du Québec. L’altitude représente l’élévation (la hauteur) d’un lieu par rapport au niveau de la mer. Les Appalaches couvrent un territoire qui dépasse les frontières du Québec. Elles s’étendent de Terre-Neuve (au Canada) jusqu’à l’Alabama (aux États-Unis). Au Québec, elles longent le fleuve Saint-Laurent de l’Estrie jusqu’à la péninsule gaspésienne. Cette région est formée majoritairement de roches sédimentaires et de roches ignées (aussi appelées volcaniques). En raison de sa grande variation d’altitude, le climat de cette région du Québec est plutôt changeant. Au sud-ouest, il est plus doux, tandis qu’au nord-est, il est plus rude (température froide, humidité élevée, grands vents, présence de brouillard, etc.)[7]. Cette région est occupée par la forêt tempérée constituée d’un couvert forestier mixte et, en plus petite partie, par la forêt boréale. Les parties les plus planes du territoire servent à l’agriculture. Toutefois, les activités économiques du territoire sont surtout basées sur l’exploitation forestière, l’exploitation minière et le tourisme.
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La force équilibrante et la force résultante de plusieurs forces La force résultante représente la force obtenue par l’addition vectorielle de toutes les forces en présence sur un objet. Une force résultante est équivalente à l'ensemble des forces appliquées sur l'objet. Pour déterminer la force résultante, il faut tenir compte de l'intensité des forces en présence, du sens et de l'orientation de ces forces. Trois chevaux tirent sur un arbre tel que schématisé ci-dessous (chaque cheval est représenté par une force : |F_1|, |F_2| et |F_3|. Dans quelle direction l'arbre tombera-t-il? Quelle sera la force exercée sur cet arbre? Pour déterminer la force résultante, il faut additionner les vecteurs. Pour ce faire, la méthode des composantes est celle à privilégier, puisqu'elle permet de convertir des coordonnées polaires en coordonnées cartésiennes. Il sera ensuite possible d'additionner les composantes (les composantes en x ensemble et les composantes en y ensemble) pour ensuite déterminer la norme et l'orientation du vecteur résultant. En premier lieu, il faut décomposer les vecteurs en composantes. Composante horizontale Composante verticale |\color {blue} {F_1}| |3\:000 \: \text {N} \times \cos 10^{\circ} = 2\:954 \: \text {N}| |3\:000 \: \text {N}\times \sin 10^{\circ} = 521 \: \text {N}| |\color {red} {F_2}| |2\:500 \: \text {N}\times \cos 60^{\circ} = 1\:250 \: \text {N}| |2\:500 \: \text {N}\times \sin 60^{\circ} = 2\:165 \: \text {N}| |\color {green} {F_3}| |2\:300 \: \text {N} \times \cos 110^{\circ} = -787 \: \text {N}| |2\:300 \: \text {N}\times \sin 110^{\circ} =2\:161 \: \text {N}| Lorsque les trois vecteurs ont été décomposés, il faut additionner les composantes horizontales de chacun des vecteurs ensemble, et faire de même avec les composantes verticales. Composante horizontale Composante verticale |\color {blue} {F_1}| |2\:954 \: \text {N}| |521\: \text {N}| |\color {red} {F_2}| |1\:250 \: \text {N}| |2\:165 \: \text {N}| |\color {green} {F_3}| |-787 \: \text {N}| |2\:161 \: \text {N}| |\text {Somme}| |2\:954+ 1\:250 + -787 = 3\:417 \: \text {N}| |521+ 2\:165 + 2\:161 = 4\:847 \: \text {N}| À partir des composantes obtenues, il faut ensuite reconstruire un vecteur en déterminant sa norme et son orientation. Il faut donc transformer les coordonnées cartésiennes en coordonnées polaires. Pour déterminer la norme, il faut utiliser le théorème de Pythagore. ||\begin{align} F_r = \sqrt{{F_x}^2 + {F_y}^2} \quad \Rightarrow \quad r &= \sqrt{ {(3\:417 \: \text{N})^2} + {(4\:847 \: \text{N})^2}} \\ &= \sqrt{35\:169\:298}\\ & \approx 5930 \: \text{N} \end{align}|| Pour déterminer l'orientation, on utilise la trigonométrie. ||\begin{align} \theta=\tan^{-1} \left(\frac{ {y}}{ {x}} \right)\quad \Rightarrow \quad \theta &=\tan^{-1} = \left( \frac{ {4\:847 \: \text{N}}}{{3\:417\: \text{N}}} \right)\\ &= \tan^{-1}\left(1,418...\right)\\ & \approx 54,8^{\circ}\end{align}|| La force résultante est donc |5\:930\:\text {N}| à |54,8^{\circ}|. Dans le contexte du problème, si un cheval exerçait une telle force, il produirait le même résultat que les trois chevaux de la mise en situation ci-dessus. La force équilibrante est la force qu’il faut ajouter à un système de forces pour que la somme des forces soit égale à zéro. En d'autres mots, la force équilibrante est la force qui annule la force résultante. L'objet conserva ainsi son inertie. Elle est de même grandeur que la force résultante, mais elle est exercée en direction opposée. Pour inverser le sens de la force résultante, deux options sont offertes selon le type de coordonnées présentées: Si les coordonnées polaires (norme et orientation) sont connues, il faudra ajouter |\small 180^{\circ}| à l’orientation du vecteur résultant (si l'orientation du vecteur résultant est inférieure à |\small 180^{\circ}|) ou soustraire |\small 180^{\circ}| (si l'orientation du vecteur résultant est supérieure ou égale à |\small 180^{\circ}|). Si les coordonnées cartésiennes (composantes en x et y) sont connues, il faut changer le signe de chacune des composantes. Dans l’exemple précédent, la force équilibrante serait de |\small 5\:930\:\text {N}| à |\small 234,8^{\circ}| (coordonnées polaires)ou |\left( \small -3\: 417 \: \text {N}, -4\: 847 \text {N} \right)| en coordonnées cartésiennes.
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Les mots composés soudés Une forme soudée, aussi appelée forme simple, est un mot composé dont les constituants sont attachés (soudés, agglomérés, agglutinés, etc.), c'est-à-dire qu'ils ne sont pas séparés par un signe matériel (apostrophe, trait d'union ou espace). Plusieurs mots de la langue française résultent de l'union d'au moins deux mots. Les classes de mots intervenant dans ce procédé de formation varient. 1. Bonhomme est une forme soudée nominale (nom commun) qui résulte de l'union de l'adjectif bon avec le nom homme. Lequel est une forme soudée pronominale (pronom relatif) qui résulte de l'union du déterminant le avec le pronom quel. Lorsque est une forme soudée conjonctive (conjonction de subordination) qui résulte de l'union de l'adverbe lors avec la conjonction que. Gendarme est une forme soudée nominale (nom commun) qui résulte de l'union du nom gens, de la préposition de avec le nom arme. Entracte est une forme soudée nominale (nom commun) qui résulte de l'union de la préposition entre avec le nom acte. Moyenâgeux est une forme soudée adjectivale (adjectif) qui résulte de l'union de l'adjectif moyen avec le nom âge. Pourcentage est une forme soudée nominale (nom commun) qui résulte de l'union de la préposition pour avec le déterminant numéral cent. Autobus est une forme soudée nominale (nom commun) qui résulte de l'union du préfixe auto avec le nom bus.
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Répertoire de révision – Français – Primaire 3e année Utiliser correctement un dictionnaire La construction d'une entrée dans un dictionnaire Les abréviations Les règles de position des lettres c ou ç Le g dur et le g doux Les sons du s L'emploi du m devant p, b et m Les lettres muettes Les règles d'emploi de la majuscule Les règles de l'élision L'apostrophe devant une voyelle ou un h muet Le sens des mots Les mots qui ont plusieurs sens Les mots qui ont la même forme au féminin et au masculin Les relations entre les mots Les familles de mots Les champs lexicaux Les synonymes Les classes de mots Le nom Le genre du nom (féminin ou masculin) Le nombre du nom (singulier ou pluriel) La formation du pluriel des noms La formation du féminin des noms Le nom est un donneur d'accord Le déterminant Comment reconnaitre un déterminant L'accord du déterminant L'adjectif La formation du pluriel des adjectifs La formation du féminin des adjectifs L'adjectif est un receveur d'accord L'accord de l'adjectif L'accord de l'adjectif qui suit le verbe être Le verbe Le verbe à l'infinitif et le verbe conjugué Savoir repérer un verbe conjugué dans une phrase La personne et le nombre du verbe Le pronom Les pronoms de conjugaison Le groupe du nom Identifier les mots receveurs dans un groupe du nom Les accords dans le groupe du nom Le complément du nom Les constructions du groupe du nom Observer la structure d'une phrase Les formes de phrases La phrase positive et la phrase négative Les types de phrases La phrase de type déclaratif La phrase de type interrogatif La ponctuation La virgule pour séparer les éléments d'une énumération L'usage des tirets dans le discours direct L'infinitif présent Le radical et la terminaison L'indicatif présent L'indicatif imparfait L'indicatif futur simple L'indicatif conditionnel présent Le participe présent Le futur proche
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Établir des faits Un fait peut prendre différentes formes. Par exemple, ce peut être une action ou un évènement. C’est quelque chose qui est arrivé et qui est vérifiable par tous. Les gens ne peuvent pas le contester parce qu’il y a plusieurs preuves pour l’appuyer. C’est un fait de dire que l’explosion du réacteur nucléaire de Tchernobyl a eu lieu le 26 avril 1986 parce que c’est vérifiable par tout le monde. Il y a des preuves à l’appui, comme des articles de journaux, des vidéos, des documentaires, des témoignages, etc. Ainsi, peu importe qui fait les recherches, le résultat final sera le même : l’explosion a eu lieu le 26 avril 1986. Pour en savoir plus, consulte ce site à propos de la catastrophe de Tchernobyl. Lorsque tu te trouves devant une tâche en histoire, peu importe laquelle, il est important que tu puisses d’abord établir des faits. Établir un fait, c’est verbaliser une connaissance, par exemple, en nommant que l’année de la création du Canada est 1867. Parfois, les documents qui te sont fournis pour accomplir une tâche peuvent t’aider à te remémorer des connaissances, mais attention, ceux-ci ne te donnent pas la réponse. Les deux exemples ci-dessous se rapprochent de ce que tu pourrais rencontrer dans un examen. Tente de réaliser la tâche avant de regarder la solution détaillée. Ça te permettra de voir si tu es en mesure de bien réaliser cette opération intellectuelle. Énoncé : À l’aide des documents 1 et 2, nomme la théorie appuyée par l’Église pendant la Renaissance. Énoncé : Le document 1 illustre une habitation autochtone. Nomme la grande famille linguistique autochtone qui vivait dans ce type d’habitation.
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La séquence dialogale La séquence dialogale est un ensemble de phrases qui correspond aux échanges verbaux entre des personnages dans un texte littéraire ou entre des énonciateurs dans un texte courant. Elle peut constituer un texte en entier ou être insérée dans d’autres genres de textes comme séquence secondaire. Lorsque la séquence implique plus d’un énonciateur, on parle d’un dialogue. S’il n'y a qu'un seul énonciateur qui parle ou s'il s’adresse à un interlocuteur abstrait ou absent (le destin, un personnage décédé, Dieu, etc.), il s’agit plutôt d’un monologue. Phase d'ouverture : Marjolaine téléphone à Pascal pour le prévenir qu'elle allait être en retard. — Pascal, c'est moi. Je vais arriver quelques minutes en retard au restaurant. Phase d'interaction : — Pas de problème. Je prendrai un café en t'attendant. — Super! Tu demanderas à la serveuse de nous asseoir à une banquette, d'accord? demanda-t-elle. — Oui, chef! — Arrête de m'agacer... Phase de clôture : — Bon, on se voit tantôt, Marjolaine. — D'accord, salut. Les deux amis raccrochent et se préparent pour leur sortie. Plusieurs genres de textes écrits ou oraux utilisent la séquence dialogale : - le théâtre; - les textes narratifs; - le débat; - le scénario de film; - la bande dessinée; - l'entrevue; - etc. — Monsieur Gagnon? Je suis Laurence, la fille de Johanne Lafond... — Ma pauvre enfant! Que puis-je pour toi? — Eh bien, vous avez rendu visite à ma mère hier soir et vous êtes la dernière personne à l’avoir vue vivante. Je voulais savoir si elle vous avait dit quelque chose... — Désolé, elle dormait déjà. Je ne peux pas t’apporter de réponses, je suis navré. — Ce n’est pas grave, merci quand même.
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L'énergie nucléaire Les transformations nucléaires sont des réactions qui se déroulent à l'intérieur du noyau d'un atome et qui entraînent le dégagement d'une très grande quantité d'énergie : l'énergie nucléaire. Contrairement aux transformations chimiques qui n'impliquent que les électrons situés en périphérie d'un atome, les transformations nucléaires se déroulent à l'intérieur même de son noyau. Elles entraînent alors une modification du nombre de protons et de neutrons (les nucléons), ce qui a pour effet de modifier la nature de l'élément. Le noyau d'un atome contient une énorme réserve d'énergie. Lorsqu'une réaction s'y déroule, la réaction, alors dite nucléaire, est exothermique et dégage de très grandes quantités d'énergie. L'énergie produite par les transformations nucléaires peut être utilisée à diverses applications, telle que la production d'électricité. Exemples de réactions nucléaires Explosion d'une bombe nucléaire (à gauche); réactions nucléaires produites par le Soleil (à droite)
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La soustraction La soustraction est une opération qui consiste à enlever une quantité à une autre, à trouver une quantité manquante ou à comparer des quantités entre elles. Ces quantités qui forment la soustraction se nomment des termes. La différence est le résultat de cette opération. Les mots suivants sont utilisés pour représenter une soustraction dans un problème écrit : Mots Exemple Calcul Différence Quelle est la différence entre 8 et 4? |8-4| Enlever On enlève 3 à 12 |12-3| Réduire Le nombre d'élèves dans l'école a diminué de 100 personnes. |-100| Baisse Durant les 5 dernières années, il y a eu une baisse de 2 m du niveau de la mer. |-2| Perte Une compagnie a perdu 10 000 $. |-10\ 000| Descendre Une personne a descendu de 15 étages dans un immeuble. |-15| Dans une soustraction, un emprunt consiste à enlever une dizaine et à la transformer en 10 unités lorsque la valeur du chiffre au-dessus est plus petite que la valeur du chiffre à soustraire. Remarque : on utilise la même technique si on doit emprunter aux centaines, aux unités de mille, etc.). On fait la soustraction suivante : 1. On commence par soustraire les unités. Puisque la valeur des unités du haut est plus petite que la valeur des unités du bas, on fait un emprunt. On emprunte une dizaine à 5, il en reste donc 4. Cette dizaine se transforme en 10 unités qui s'ajoutent aux 2 unités qui existaient déjà, ce qui donne 12 unités. On soustrait: 12 unités - 8 unités = 4 unités 2. On soustrait les dizaines. La valeur des dizaines du haut est plus petite que la valeur des dizaines du bas, on doit faire un emprunt. On emprunte 1 centaine à 3, il en reste donc 2. Cette centaine se transforme en 10 dizaines qui s'ajoutent aux 4 dizaines qui existaient déjà, ce qui donne 14 dizaines. On soustrait : 14 dizaines - 9 dizaines = 5 dizaines 3. On soustrait les centaines. 2 centaines - 0 centaine = 2 centaines La réponse finale est le nombre composé de 2 centaines, 5 dizaines et 4 unités, soit le nombre 254. Accéder au jeu Accéder au jeu
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La fraude fiscale Le montant que le gouvernement du Québec a perdu à cause de la fraude fiscale en 2015 s’élève à 3,8 milliards de dollars. Ça représente 4 % du budget de la province. On peut imaginer ce qu’un gouvernement serait en mesure de faire avec 3,8 milliards de dollars par année. Par exemple, les programmes sociaux pourraient être bonifiés avec tout cet argent. Un nouveau traitement contre le cancer pourrait désormais être couvert par l’État, de meilleurs services de transport en commun deviendraient accessibles. Qu’est-ce que la fraude fiscale? La fraude fiscale, c’est de ne pas payer des taxes et des impôts alors qu’on devrait le faire. C’est un acte illégal que plusieurs personnes commettent en pensant que ce n’est pas grave. La fraude fiscale peut prendre différentes formes. Les principales sont les suivantes : Les taxes non payées ou non perçues Le travail au noir La réclamation illégale de déductions fiscales ou de crédits d’impôt Le blanchiment d’argent La planification financière agressive Ne pas percevoir de taxes est une fraude fiscale de la part du commerçant ou de la commerçante. Le fait de ne pas les payer l’est également pour un consommateur ou une consommatrice. Ces transactions illégales se font sans facture. Cependant, sache que les entreprises qui ont un revenu de moins de 30 000 $ par année ne sont pas tenues de facturer les taxes sur les biens vendus. Jean va dans un magasin pour s’acheter des paires de jeans. Au moment de payer, il demande à voir le gérant. Il lui demande s’il peut régler la facture en argent comptant afin de ne pas avoir à payer de taxes sur son achat. Il n’y aura donc pas de traces de cette transaction. Le gérant accepte et procède illégalement à la transaction. Le travail au noir, parfois nommé « travail sous la table », est particulièrement présent dans les secteurs de la restauration et de la construction. C’est une pratique qui consiste à ne pas déclarer son revenu à l’État et, par le fait même, éviter de payer de l'impôt et de cotiser à différents programmes qui assurent une sécurité sociale. Par contre, sache que toute rémunération non déclarée n’est pas nécessairement du travail au noir. Par exemple, le gardiennage ou la tonte du gazon ne peut pas être considéré comme du travail au noir si la somme gagnée annuellement ne dépasse pas le montant de base non imposable. En 2020, cette somme de base non imposable était de 15 532 $ pour la province de Québec et de 13 229 $ pour le Canada. Juliette vient de déménager en ville pour commencer une formation en sciences humaines au cégep. L’été, elle travaille 40 heures par semaine comme serveuse dans un restaurant. Pendant l’année scolaire, elle y travaille 10 heures par semaine. Tout ce travail se fait clandestinement : elle ne reçoit aucun bulletin de paie, ne paie pas d’impôts et ne contribue pas au Régime de rentes du Québec (RRQ), au Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) et à l’assurance-emploi. Elle se fait payer en argent comptant chaque semaine. Juliette vient de faire une demande d’aide financière aux études (AFE) et elle apprend qu’elle touchera un gros montant. Juliette est très contente et en parle à sa sœur qui vient aussi de faire sa demande. Malheureusement, sa sœur n’aura droit qu’à la moitié de ce que Juliette touche en prêts et bourses. Comme Juliette ne déclare pas son revenu au gouvernement, il ne peut être pris en compte dans le calcul des prêts et bourses, contrairement à sa sœur. Travailler au noir peut créer des situations injustes. Lors du calcul de l'impôt, divers crédits permettent de diminuer le montant à payer. Certaines personnes et entreprises réclament des réductions auxquelles elles n’ont pas droit. Jeanne a fait calculer ses impôts cette année et a demandé plusieurs crédits d’impôt sans raison. De cette façon, elle a réduit son impôt fédéral et provincial de 1 500 $. Elle a notamment demandé des crédits d’impôt pour des frais de garde, alors qu’elle n’a jamais fait garder sa fille cette année. Jeanne s’est entendue avec la fille de sa voisine pour lui faire une fausse facture. Elle a aussi demandé un crédit d’impôt pour un bureau à domicile, alors qu’elle ne l’utilise plus depuis deux ans. Le blanchiment d’argent, c’est dissimuler des sommes gagnées illégalement, comme l’argent du trafic de drogues, à travers des activités légales telles que l’achat de différents biens. Yves travaille pour le crime organisé depuis des années. Il ne reçoit pas de bulletin de paie. Il dépense ce qu’il gagne en payant ses biens en argent liquide. Il paie son loyer de cette manière et il s’est même acheté un petit bateau de plaisance et une voiture usagée. Yves travaille à temps partiel et déclare un petit revenu de 20 000 $ par année, alors qu’il touche réellement 100 000 $. Sa conjointe, qui possède un petit café, utilise une bonne partie du revenu illégal d’Yves pour gonfler le chiffre d’affaires de son entreprise. Elle déclare des ventes qu’elle ne fait pas. De cette façon, elle remet l'argent gagné illégalement en circulation dans son commerce enregistré légalement. Elle fait paraitre légal l’argent illégal. La planification financière agressive consiste à éviter le plus possible de payer de l'impôt pour les entreprises. Ces dernières font parfois appel à des spécialistes pour élaborer leur stratégie financière dans le but de réduire leurs paiements à l’État. Les moyens utilisés sont légaux, mais dans un but illégal. Daniella est propriétaire d’une entreprise dont le revenu annuel est de plus de trois millions de dollars. Elle trouve qu’elle paie beaucoup d’impôts et décide d’engager un planificateur financier pour réduire au maximum l’argent qu’elle doit verser à l’État. Elle est satisfaite, car elle a réussi à réduire ses impôts de 15 % cette année. La fraude fiscale a d’importantes répercussions qui touchent toute la société, que ce soit le gouvernement, les entreprises ou les individus. Les sommes qui ne sont pas perçues par le gouvernement ne peuvent pas être réinvesties dans les services publics comme la santé, l’éducation et les transports en commun. En payant leur juste part, les citoyen(ne)s et les entreprises contribueront à l’amélioration de ces services. Quand une personne travaille au noir, elle n’est pas protégée en cas d'ennuis, contrairement à une autre qui déclare son revenu. Par exemple, si cette personne se blesse au travail, elle ne pourra pas être indemnisée. Celle-ci ne pourra pas non plus avoir accès à l’assurance-emploi si son employeur n’a plus de travail pour elle. Elle ne pourra pas faire valoir ses droits de travailleur(-se), puisqu’officiellement, elle ne travaille pas. En faisant des achats « en dessous de la table », donc en payant comptant, un individu ne peut pas revendiquer ses droits de consommateur(-trice). Par exemple, si une personne achète un réfrigérateur de cette façon et qu’il ne fonctionne pas dans le mois qui suit son achat, elle ne pourra pas demander de l’échanger ou de se faire rembourser. Payer des taxes et garder sa facture permettent d’éviter une situation comme celle-là. Les personnes qui paient leurs taxes et qui déclarent correctement leurs revenus peuvent ressentir un important sentiment d’injustice lorsqu’ils sont confrontés à des individus qui fraudent. En effet, une personne qui gagne autant d’argent qu’un autre individu ne devrait pas avoir à payer plus d’impôt. Tout comme les individus honnêtes, les entreprises qui paient leur juste part de taxes et d’impôt peuvent être désavantagées par rapport à celles qui ne le font pas. Une entreprise pourrait avoir un aussi bon rendement qu’une autre, mais payer 10 % d’impôt de plus. Il est alors question de concurrence déloyale. Voici un schéma qui résume ce qu’est la fraude fiscale et ses conséquences. Maintenant, tu es en mesure de comprendre la caricature qui suit : Le caricaturiste Côté présente une personne pauvre et une personne riche. Le pauvre demande au riche de payer des impôts au lieu de lui donner de l’argent. Quelle en est la raison? En collectant les impôts de la personne riche, l’État les remettra à la personne pauvre par le biais de différents programmes sociaux, comme l’aide sociale, ou en subventionnant la banque alimentaire du quartier.
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Le planisphère Un planisphère est une représentation du globe terrestre sur une surface plane. Puisque la terre est une sphère, il n’est pas possible de représenter parfaitement son territoire sur une surface plane, c’est pourquoi les formes et contours que l’on voit sur les cartes planes ne sont pas tout à fait exacts. Toutefois, il est de plus en plus facile, grâce aux photographies satellites, de produire des images plus précises. De plus, l’utilisation du planisphère a de nombreux avantages. Il permet premièrement d’offrir rapidement une image complète du monde. Il permet également de présenter la terre sous différents angles : les régions naturelles, les limites politiques, l’hydrographie, etc. Les cartes du monde sont des planisphères. D'un planisphère à l'autre, certains éléments reviennent constamment : Les continents et les océans qui doivent être représentés. Les cartographes indiquent aussi les parallèles, en prenant soin d’indiquer les parallèles fondamentaux : l’équateur, les tropiques et les cercles polaires. Les méridiens, en particulier le méridien de Greenwich s’y trouve également. Ces traces permettent rapidement de situer des endroits et d’indiquer la position d’un endroit à quelqu’un d’autre, grâce à la latitude et la longitude qui sont nécessaires pour établir les coordonnées géographiques. Pour que le planisphère soit vraiment utile, il faut que sa conception soit à l’échelle, c’est-à-dire que les distances et les superficies montrées sur la carte soient représentatives et proportionnelles des distances et des superficies réelles. C’est pourquoi on trouve généralement une section qui indique l’échelle de la carte, les proportions entre la distance sur la carte et la distance réelle. D’autres indications peuvent s’y trouver : frontières des pays, fuseaux horaires, noms des continents, régions naturelles, végétation, pollution, etc. De manière générale, ces informations vont surtout faire partie des cartes thématiques et sont précisées dans le titre de la carte ou encore dans sa légende. 1. Voici un exemple de planisphère qui présente le monde et les pays actuels. On peut reconnaître sur cette carte les continents, les mers et les océans, ainsi que leur disposition sur le globe. Comme il s'agit une carte générale, on n’y présente que les frontières entre les pays, en indiquant l’emplacement de chacun d’eux. Plus le planisphère est grand, plus il pourra y avoir de détails. 2. Sur ce planisphère, les indications se sont limitées aux continents, océans et parallèles fondamentaux. On est également en mesure de fournir approximativement les coordonnées géographiques d’un pays grâce aux parallèles et aux méridiens. Encore une fois, plus la carte est grande, plus il sera possible de distinguer les différents parallèles et méridiens.
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Le temps de narration De manière générale, la narration se fait après que les évènements aient eu lieu. Le temps de la narration est donc le passé. C’est ce qu'on appelle la narration ultérieure. Le passé simple et l'imparfait vont abonder dans les textes où l’histoire est racontée à l'aide d'une narration ultérieure. Bien que la clarté du soir apparût1 aux fenêtres, l'intérieur du baraquement était sombre. Par la porte ouverte on entendait le bruit sourd et, par instants, le tintement d'une partie de fers à cheval. De temps à autre, des voix s'élevaient pour approuver ou critiquer. Slim et George entrèrent ensemble dans le clair-obscur de la chambre. Slim leva le bras au-dessus de la table à jeu et alluma l'ampoule électrique atténuée par un abat-jour de fer-blanc. Des souris et des hommes, John Steinbeck Subjonctif imparfait La plupart des récits sont écrits dans une narration ultérieure. La cohérence de ceux-ci est surtout assurée par l'emploi de bons marqueurs de temps. Par instants De temps à autre Pendant que Alors que la lune s'effaçait Désormais À son réveil Sous le coup de minuit Avant que la nuit ne tombe L'hiver était froid Le lendemain Soudainement Il était midi Quelques heures plus tard On dit que la narration est simultanée lorsque le narrateur ou la narratrice raconte des évènements au fur et à mesure qu'ils surviennent. Le présent et le passé composé feront majoritairement partie des textes dont la narration est simultanée. C'est parti. La moto file, brillante de tous ses chromes dans la rue, elle se grise de vitesse, elle vole presque, comme libre de sa pesanteur, en un défi euphorique lancé à la lourdeur du ciel bas. Les bureaux viennent à peine de fermer, les magasins sont encore ouverts. Les passants ont l'air affairé en cette fin d'après-midi d'automne. Le temps s'assombrit. Les nuages grondent. Le vent pivote sur ses pentures. Les frondaisons s'affolent. Les feuilles s'éparpillent. Le monde semble soudain chargé de sens. Le Balayeur, Gaétan Brulotte On dit que la narration est antérieure lorsqu'elle porte sur des évènements futurs (qui ne se sont pas encore produits). C’est le cas des textes prophétiques et des prédictions astrologiques. Les prédictions de Nostradamus sont des exemples concrets de narration antérieure. L'emploi de verbes conjugués au futur est une caractéristique importante d'une narration antérieure. Et les hommes qui viendront après moi reconnaîtront le caractère véridique de ce que je dis, parce qu'ils auront vu que les différents évènements prédits par moi se seront réalisés infailliblement. Ils sauront aussi ceux qui restent à accomplir, puisque je les ai indiqués avec clarté. Alors les intelligences comprendront sous le ciel : mais seulement quand approchera le temps où l'ignorance se dissipera, le sens de mes prédictions sera chaque fois plus clair. Les prophéties de Nostradamus On dit que la narration est intercalée lorsqu'il y a un mélange de narration au passé (le (la) narrateur(-trice) fait le récit de ce qui lui est déjà arrivé) et de narration au présent (le (la) narrateur(-trice) raconte les pensées qui lui viennent au moment de l'écriture). On peut observer ce type de narration, entre autres, dans les romans épistolaires ou de types journal (dont le récit se compose de la correspondance fictive ou non d'un ou de plusieurs personnages). Dans son récit Le Chat noir, Edgar Allan Poe fait usage d'une narration intercalée, ce qui explique la présence dans cette histoire de deux systèmes verbaux : celui du présent et celui du passé. Relativement à la très-étrange et pourtant très-familière histoire que je vais coucher par écrit, je n'attends ni ne sollicite la créance. Vraiment, je serais fou de m'y attendre dans un cas où mes sens eux-mêmes rejettent leur propre témoignage. Cependant, je ne suis pas fou, — et très-certainement je ne rêve pas. [...] Je me mariai de bonne heure, et je fus heureux de trouver dans ma femme une disposition sympathique à la mienne. Observant mon goût pour ces favoris domestiques, elle ne perdit aucune occasion de me procurer ceux de l'espèce la plus agréable. Nous eûmes des oiseaux, un poisson doré, un beau chien, des lapins, un petit singe et un chat. Le Chat noir, Edgar Allan Poe Pour tout scripteur et toute scriptrice, l'utilisation judicieuse des temps de verbes représente un défi de taille. Il faut donc utiliser les bons outils de référence.
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L'enthalpie et la variation d'enthalpie L'enthalpie (H) est l'énergie totale d'un système, soit la somme de tous les types d'énergie qu'il contient à pression constante. Elle est exprimée en joules (J) ou en kilojoules (kJ). Toute substance impliquée dans une réaction contient une certaine quantité d'énergie interne. En effet, lors de la formation d'une particule de matière, que ce soit un atome ou une molécule, une quantité d'énergie est accumulée. Cette énergie se retrouve sous la forme: d'énergie cinétique liée au mouvement des électrons autour du noyau et au mouvement des molécules et des atomes (vibration, rotation et translation); d'énergie potentielle provenant des forces d'attraction entre les nucléons, entre les noyaux et les électrons, au niveau des liaisons chimiques entre atomes, et dans les interactions moléculaires. La somme de toutes ces énergies correspond à l'enthalpie de la substance. Cependant, il est difficile de déterminer expérimentalement l'énergie interne d'une substance. Il est plus simple de mesurer la chaleur absorbée ou dégagée lors d'une réaction par : La variation d'enthalpie (ΔH) correspond à l'énergie absorbée ou dégagée lors d'une réaction à une pression et une température constantes. Cette énergie porte également le nom de «chaleur de réaction». Elle est aussi exprimée en joules (J) ou en kilojoules (kJ). Cette chaleur de réaction, nommée «variation d'enthalpie» correspond à la variation de l'énergie totale du système lors qu'une transformation, physique ou chimique, à pression constante. Il est possible de visualiser la variation d'énergie au cours d'une réaction à l'aide d'un diagramme d'enthalpie. Un tel graphique montre l'enthalpie relative des réactifs et des produits à l'aide de paliers horizontaux situés à différents niveaux. La variation d'enthalpie correspond à la différence de hauteur entre les paliers et son signe indique s'il s'agit d'une réaction endothermique ou exothermique. Réaction endothermique Réaction exothermique ΔH positif Source ΔH négatif Source La variation d'enthalpie molaire (ΔH) correspond à la variation d'enthalpie liée à la transformation d'une mole d'une substance dans des conditions données. Elle se mesure en kJ/mol. La variation d'enthalpie standard (ΔH°), ou enthalpie molaire standard, correspond à la variation d'enthalpie liée à la transformation d'une mole d'une substance particulière à TPA (température de 25°C et pression de 100 kPa). Elle se mesure également en kJ/mol. Lorsque la variation d'enthalpie molaire est déterminée dans des conditions standard (ici, TPA), on parle alors de la variation d'enthalpie molaire standard (ΔH°). Celle-ci correspond à la variation d'enthalpie liée à la transformation d'une mole d'une substance particulière à TPA. À ce moment, on utilise comme unité le kilojoule par mole (kJ/mol). La variation d'enthalpie molaire standard offre l'avantage de pouvoir être déterminée pour un grand nombre de transformations puisqu'elle est relative à une quantité de matière précise. Elle est utilisée dans des calculs stoechiométriques pour déterminer la valeur d'une variation d'enthalpie pour une quantité de matière différente d'une mole. Il est possible de mesurer une variation d'enthalpie à l'aide d'un calorimètre. Elle peut aussi être déterminée grâce à l'observation d'un diagramme énergétique ou en calculant le bilan énergétique d'une réaction. On peut aussi faire un calcul stoechiométrique pour trouver la valeur de la variation de l'enthalpie. Quelle est l'énergie dégagée lors de la réaction suivante si une masse de |5{,}50\ \text{g}| d'hydrogène (|H_2|) est consommée par suffisamment de fluor (|F_2|)? |H_{2\text{(g)}}+F_{2\text{(g)}} \rightarrow 2\ HF_{\text{(g)}} + 536{,}6\ \text{kJ}|
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La création et la répartition de la richesse Les États du monde cherchent depuis longtemps à créer le plus de richesse possible. Grâce à cette richesse, ils peuvent développer leur économie et améliorer le niveau de vie de leur population. Certains facteurs, comme l’exploitation des ressources naturelles et la présence de main-d’oeuvre qualifiée permettent à un État de créer davantage de richesse. Toutefois, d’autres facteurs peuvent limiter ou freiner la création de richesse, comme des infrastructures de transport ou de communication trop peu développées ou encore la rareté des ressources naturelles. La création de la richesse Cela fait en sorte que la richesse est très inégalement répartie dans le monde. Certains États possèdent beaucoup de richesses alors que d’autres en possèdent très peu. La disparité dans la répartition de la richesse Des outils ont été développés pour mesurer le niveau de richesse et l’indice de développement humain des États. Ils permettent de mieux évaluer et comprendre la répartition de la richesse d’un État à l’autre, mais aussi à l’intérieur d’un pays. Les principaux outils sont : le produit intérieur brut (PIB) et le produit intérieur brut par habitant, l’indice de Gini, l’indice de développement humain (IDH).
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Le passé simple de l'indicatif Le passé simple de l'indicatif (ou l'indicatif passé simple) est un temps de verbe simple qui fait partie du mode indicatif. Il sert généralement à exprimer une action achevée du passé, le plus souvent une action brève. Pour conjuguer les verbes au passé simple de l'indicatif, on emploie les terminaisons suivantes : 1re pers. s. 2e pers. s. 3e pers. s. 1re pers. pl. 2e pers. pl. 3e pers. pl. 1er groupe -ai -as -a -âmes -âtes -èrent 2e groupe -is -us -ins -is -us -ins -it -ut -int -îmes -ûmes -înmes -îtes -ûtes -întes -irent -urent -inrent Le passé simple exprime un fait qui s'est produit dans le passé et qui est terminé. Une marque de temps accompagne souvent le verbe au passé simple afin de définir clairement le temps pendant lequel l'action a eu lieu. Le 14 décembre 1945, il neigea très fort. Aux Jeux olympiques de 1992, elle gagna la médaille d'or. Dans un récit, le passé simple est l'un des temps de base de la narration : il permet plus spécifiquement de rapporter les actions principales et successives qui forment le récit. Je me levai tout à coup, pris d'un besoin soudain de me dégourdir les jambes. Margot me regarda d'un air intrigué. Je marchai de long en large dans la pièce en tentant de faire disparaitre ces fourmis qui avaient envahi mes jambes. Je sautai et fis un brin de jogging sur place. Mon amie, devant ce ridicule spectacle, pouffa de rire. Encore aujourd'hui, je comprends mal ce qui me prit à ce moment-là!
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Le slam Provenant de l'expression anglaise slam poetry (où slam est une onomatopée qui imite le son d'un claquement ou d'un coup), le slam consiste en une forme de poésie orale rythmée, urbaine, qui a lieu dans un endroit public et qui prend la forme d'une rencontre ou d'un spectacle. Il s'agit d'un art du spectacle oral et scénique, axé sur les mots. Même si le slam s'inscrit dans un mouvement de liberté d'expression, il existe certaines règles qui structurent les spectacles. Ces règles peuvent varier selon les différents milieux : Inscriptions ouvertes à tous Possibilité de passer seul, en duo, en trio, etc. Il n'y a pas de nombre maximal de participants imposé Pas de musique pour accompagner les paroles s'il s'agit d'un tournoi slam Pas de décorations lumineuses ou vestimentaires Pas d'accessoires excepté le texte si le slameur en a besoin Temps de parole de trois minutes maximum Un seul texte par passage sur scène Texte issu de sa propre création Voici un exemple d'un texte sélectionné comme étant le vainqueur d'un concours de slam. Le principe du concours était d'intégrer certains mots en particulier, soit les suivants : baladeur, cheval de Troie, crescendo, escagasser, galère, mentor, mobile, remue-méninges, variante et zapper. SOS d'un SMS en détresse Né sans intérêt, D'un pouce baladeur Et du clavier tapageur, D'un mobile à clapet. Je suis un mode d'expression, Un mode de pression, De façon répétée, Sur des touches usées. Ne me cherchez pas sur Mentor, Ou même aux abords, Je n'ai rien d'officiel, Plutôt superficiel. Pour l'éducation nationale, Je suis une déformation anormale, Une compression de mots, Que l'on nomme texto. Tantôt virus, Cheval de Troie invictus, J'infecte le quatrain, Je bafoue l'alexandrin Et ampute son pied, En un texte abrégé, Sorte d'ergot, Comme de l'argot. Tantôt rictus, Deux points sur parenthèse ou plus, Mélange de symboles Que l'on prononce LOL. Je suis sibyllin, Pour les puritains, D'un français littéraire, Issu d'un autre millénaire. Plus remue-ménage Que remue-méninges, Je m'écris en phonétique Façon tecktonik. Avec moi, pas de galère, Je zappe la grammaire. Et de l'orthographe, Je suis l'épitaphe. Pour certains aberration, Pour d'autres évolution, Je suis la variante, D'une langue vivante, Résidu de langue maternelle, Réduite à l'essentiel. J'escagasse le français, Jusqu'à l'abstrait. Je sais que j'exagère, Sur texto ou messenger, Que je ne respecte rien, Au grand dam des académiciens. Pourtant je rêve de mots, Qui vont crescendo, Jusqu'à l'extase, Pour enfin devenir phrase. Je suis un SMS, Fait de mots en détresse, Jetés sur un écran, Pour les rendre plus scintillants. Moyen de communication, Des nouvelles générations, Pour qui encre et papier, Font partie du passé. -Fred de Mai - France
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La ville médiévale (notions avancées) Un faubourg était un quartier situé en dehors des murs ou au-delà des portes d'une ville. Les nouveaux quartiers, nommés faubourgs, se situaient près des lieux où se concentraient les activités commerciales, donc à proximité des marchés et des foires, mais aussi près des villes et des fortifications. Les marchands profitaient ainsi de la protection des murs. Plus tard, ces nouveaux quartiers furent réunis au sein des nouvelles enceintes qui étaient plus grandes. Les habitants des faubourgs, les bourgeois, profitaient alors des institutions de la commune. Les villes étaient principalement situées près des axes commerciaux : mers, fleuves, grandes routes, etc. Certaines étaient plutôt situées près des territoires agricoles les plus riches; il était alors plus facile d’écouler la production et d’avoir accès aux produits agricoles. Dans ces deux cas, le choix de l’emplacement de la ville était directement motivé par les activités commerciales et l’efficacité des échanges. Outre ces deux facteurs, certaines villes nées à l’époque gallo-romaine ont tout simplement poursuivi leur évolution puisque les infrastructures, la population et les fortifications étaient déjà sur pied. Finalement, plusieurs villes ont été fondées autour de lieux importants tels que des cathédrales, des monastères ou des places fortifiées. Graduellement, les villes s’agrandissaient avec de nombreuses nouvelles constructions et un nombre de plus en plus élevé d’habitants. Comme elles assumaient désormais un rôle économique de production de biens et d’échanges commerciaux, elles ont rapidement développé des activités liées aux secteurs secondaire (transformation des matériaux bruts) et tertiaire (vente, commerce, finances). Les artisans avaient quitté les domaines seigneuriaux pour venir travailler dans les villes. Une nouvelle classe sociale est née de ce mouvement des artisans et des marchands vers les villes : la bourgeoisie. Bien que les bourgeois ne représentaient que 10% de la population totale de la ville, c’était eux qui en assuraient la vitalité économique, politique et sociale. Les villes n’étaient plus seulement le siège du pouvoir, elles étaient également le symbole d’une nouvelle richesse et le coeur de la vie artistique. La création des universités et des collèges a également contribué à la transformation du visage urbain. Au 13e siècle, marchands, artisans, comtes, évêques, étudiants et mendiants évoluaient au coeur des nouvelles cités. Selon leur taille, leur rôle et leur importance, les villes se divisaient en trois grandes catégories : les petites villes, les capitales de province et les métropoles. Les petites villes étaient celles où avaient lieu les marchés hebdomadaires. Situées plus près des activités agricoles, elles n’abritaient que quelques artisans. Les capitales de province hébergeaient de nombreux marchands et artisans en plus d’accueillir les agents des rois et des princes. Les métropoles étaient les centres urbains importants où habitait une très grande population. En plus, elles représentaient la force militaire d'un état où le roi habitait et un centre commercial majeur dans le Grand commerce. En bref, une métropole devait être une force politique, militaire et économique influente sur une vaste région. Les travaux de construction et les chantiers occupaient souvent des terrains entiers dans la ville. Que ce soit pour la construction ou l’entretien des bâtiments, les villes comportaient souvent un immense chantier nécessaire à l'édification des châteaux, des fortifications, des portes, de la cathédrale, des palais, etc. Les bourgs et les faubourgs hébergeaient les artisans et les marchands. Les petites maisons et ateliers remplissaient donc les rues et les places de la ville protégée. Dès le 13e siècle, les constructions en pierre remplaçaient les édifices en bois ou en torchis qui étaient trop fragiles et trop peu résistants en cas d’incendie. Un bourg est une agglomération rurale moins importante que la ville où se tient ordinairement le marché des villages environnants. On parle généralement de bourg pour désigner une cité de taille intermédiaire entre le village et la ville. D’ailleurs, à cette même époque, divers travaux d’urbanisme tentaient d'encadrer le développement urbain. Ces premiers règlements d’urbanisme visaient à espacer les îlots bâtis, à faire paver les rues, à gérer la distribution de l’eau et à se départir des ordures. Ces premiers règlements d'urbanisme visaient également à mettre en valeur les monuments, qu’ils soient religieux (églises, cathédrales, palais épiscopaux, couvents) ou profanes (beffrois, hôtel de ville, places publiques). Les riches commerçants, les comtes et leur famille disposaient de grandes maisons à plusieurs étages. Ces maisons comprenaient plusieurs pièces spécialisées : cuisine, garde-robe, salle d’études, salles de réception, chapelle privée en plus des écuries et des tours. De plus, des jardins ornaient l'extérieur. La richesse de la famille se voyait également par les éléments contribuant au confort de la maison tels que des foyers, des cheminées et des fenêtres. De plus, les conditions hygiéniques étaient supérieures dans ces maisons grâce au puits filtrant, au système d’évacuation des eaux usées et des latrines. Ces maisons étaient également richement décorées. Cette décoration s’inspirait des maisons italiennes : pavements multicolores, fresques peintes sur les murs, peintures qui ornaient les plafonds et les meubles. La plupart de ces décorations reproduisaient le blason familial. Beaucoup plus petites que les maisons des commerçants, celles des classes populaires frôlaient l’insalubrité : pièces exiguës et mal aérées dont l’éclairage était assuré par des lampes à huile de mauvaise qualité et par des chandelles faites en graisse d’animal. Les artisans séparaient généralement leur maison en deux pièces distinctes au rez-de-chaussée. La pièce donnant sur la rue servait d’atelier et de boutique alors que la pièce du fond était réservée à la vie familiale. Les pièces du haut étaient généralement occupées par les chambres et les ateliers d’artisans professionnels tels que des orfèvres (fabricants de bijoux). Dans les maisons des gens plus riches, les bains se prenaient dans de grandes bassines de bois qui servaient également à la lessive. Pour les plus pauvres, il était possible d'utiliser les bains publics. Dès 1292, la ville de Paris en comportait déjà 26. Gratuits, ces bains assuraient une meilleure hygiène pour tous les habitants de la ville. De plus, il était de mise de laver fréquemment les parties exposées (visage, cou, mains, bras) avant les repas ou à d’autres moments. La vie citadine était souvent ponctuée par des fêtes et des foires au cours desquelles les citadins pouvaient regarder les musiciens ambulants, les jongleurs et les montreurs de bêtes. Ils pouvaient aussi consulter les diseuses de bonne aventure, participer à des jeux d’adresse, etc. Lors des grandes fêtes liées à la religion ou aux évènements royaux, les gens étaient conviés à partager un banquet, à regarder une procession et à danser.
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L'énergie potentielle L’énergie potentielle se définit comme étant de l’énergie emmagasinée qu'un objet possède en raison de sa position ou de sa forme. Il est impossible d’en observer les effets tant et aussi longtemps que cette énergie ne sera pas libérée et transformée en une forme d’énergie quelconque. Dans le cadre du cours de physique, deux types d'énergie potentielle seront expliqués en détail. L’énergie potentielle gravitationnelle se définit comme étant de l’énergie emmagasinée par un gain en hauteur que fait un objet. Pour soulever un objet, il est nécessaire d’effectuer un travail, soit un transfert d’énergie. Pour déterminer le travail, il faut multiplier la force par la distance. Puisqu'il faut effectuer un travail pour soulever un objet, la relation sera la même: pour que cet objet gagne en hauteur, il faudra exercer une force égale à son poids (ou force gravitationnelle) sur une distance équivalente au déplacement vertical de l’objet. L’énergie ainsi transférée sera emmagasinée sous forme d’énergie potentielle gravitationnelle. De cette formule, on déduit que plus la masse de l'objet est élevée, plus l'énergie potentielle gravitationnelle sera élevée. Il en est de même avec la hauteur: plus l'objet est élevé par rapport au sol (ou au point de référence), plus l'objet aura de l'énergie potentielle gravitationnelle. Une énergie potentielle positive représente un gain d’énergie potentielle, soit un gain en hauteur d'un objet. Toutefois, si l'énergie potentielle est négative, il y aura une perte d’énergie potentielle qui se traduira par une diminution de la hauteur d'un objet. On laisse tomber une balle de |\small \text {50 g}| du toit d'une maison. La hauteur de départ de la balle est |\small \text {3,5 m}|. Quelle est la variation d’énergie potentielle de cette balle ? Voici les informations connues dans ce problème. ||\begin{align} m &= \text {50 g} = \text {0,050 kg} &g &= \text {9,8 N/kg} \\ y_{i} &= \text {3,5 m} &y_f &= \text {0 m} \end{align}|| Pour déterminer le déplacement vertical, on calcule la différence entre la hauteur finale et la hauteur initiale. ||\begin{align} \triangle y = y_{f} - y_{i} \quad \Rightarrow \quad \triangle y&= \text {0 m} - \text {3,5 m} \\ &= \text {- 3,5 m} \\ \end{align}|| Pour calculer l'énergie potentielle gravitationnelle: ||\begin{align} E_{p_{g}} = m \times g \times \triangle y \quad \Rightarrow \quad E_{p_{g}}&= \text {0,050 kg} \times \text {9,8 N/kg} \times \text {-3,5 m}\\ &= \text {- 1,7 J} \\ \end{align}|| La balle a donc perdu | \text {1,7 J}| durant sa chute. L’énergie potentielle s’est transformée en énergie cinétique. L’énergie potentielle élastique se définit comme étant l’énergie emmagasinée dans des objets élastiques (ressorts, élastiques) lorsque ces derniers sont comprimés ou étirés par rapport à leur position naturelle. Pour déformer un objet élastique, on doit exercer une force sur cet objet sur une distance égale à la compression ou l'étirement exercé sur le ressort ou l'élastique. C’est sous forme d’énergie potentielle élastique que cette énergie sera emmagasinée et qu'elle pourra par la suite être libérée lorsque l’objet élastique sera relâché. De cette formule, on déduit que plus la compression (ou l'étirement) du ressort est élevée, plus le ressort (ou l'élastique) possèdera de l'énergie potentielle. De plus, si la constante de rappel du ressort est élevée, l'énergie potentielle gravitationnelle sera également plus élevée. Toute déformation du ressort à partir du repos entraîne une augmentation de l’énergie potentielle élastique. La quantité d'énergie obtenue dans la formule sera donc positive. Un relâchement représenterait donc un signe négatif. Un ressort d’une longueur de |\small \text {10 cm}| initialement au repos est allongé pour atteindre une longueur de |\small \text {15 cm}|. Si la constante de rappel du ressort est de |\small \text {2 500 N/m}|, quelle sera l’énergie emmagasinée par le ressort ? Voici les informations connues dans ce problème. ||\begin{align} k &= \text {2 500 N/m} &x_f &= \text {15 cm = 0,15 m} \\ x_{i} &= \text {10 cm = 0,10 m} &\triangle x &= x_f - x_i = \text{0,15 m - 0,10 m = 0,05 m} \end{align}|| Pour calculer l'énergie potentielle élastique: ||\begin{align} E_{p_{e}} = \displaystyle \frac {1}{2} \times k \times \triangle x^{2} \quad \Rightarrow \quad E_{p_{e}}&= \displaystyle \frac {1}{2} \times \text {2 500 N/m} \times \text {(0,05 m)}^{2} \\ &= \text {3,1 J} \\ \end{align}|| Lorsqu'une personne effectue un travail sur un objet, elle lui confère de l'énergie potentielle. Que ce soit en soulevant un sac à dos du sol ou en poussant sur un ressort pour le comprimer, cette personne exerce une force sur l'objet sur une certaine distance. Il existe donc une relation entre le travail effectué sur un objet et la quantité d'énergie potentielle que possède un objet.
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Aide-mémoire - Quatrième secondaire - ST Voici un guide de préparation contenant toutes les notions abordées dans le cours de science et technologie de quatrième secondaire. Univers vivant (non évalué à l'examen ministériel) L'étude des populations (non évalué à l'examen ministériel) La densité de population (non évalué à l'examen ministériel) La taille d'une population (non évalué à l'examen ministériel) La distribution d'une population (non évalué à l'examen ministériel) Les cycles biologiques (non évalué à l'examen ministériel) La biodiversité (non évalué à l'examen ministériel) Les perturbations écologiques (non évalué à l'examen ministériel) Les relations trophiques (non évalué à l'examen ministériel) La productivité primaire (non évalué à l'examen ministériel) Les flux de matière et d'énergie (non évalué à l'examen ministériel) Le recyclage chimique (non évalué à l'examen ministériel) Univers matériel La concentration et ses unités de mesure La concentration en ppm Les électrolytes (non évalué à l'examen ministériel) L'échelle pH La dissociation électrolytique (non évalué à l'examen ministériel) Les ions La conductibilité électrique La combustion et le triangle de feu La photosynthèse et la respiration La réaction de neutralisation acidobasique Le balancement d'équations chimiques La loi de conservation de la masse Le modèle atomique de Rutherford-Bohr La notation de Lewis (non évalué à l'examen ministériel) Les familles du tableau périodique et leurs propriétés Les périodes du tableau périodique et leurs propriétés La charge électrique L'électricité statique La loi d'Ohm Les variables électriques et leurs symboles Les circuits en série et en parallèle Le courant continu et le courant alternatif La relation entre la puissance et l'énergie électrique Les forces d'attraction et de répulsion Le champ magnétique d'un fil parcouru par un courant La loi de la conservation de l'énergie Le rendement énergétique La distinction entre la chaleur et la température (non évalué à l'examen ministériel) Univers Terre et Espace Le cycle du carbone Le cycle de l'azote (non évalué à l'examen ministériel) Les biomes terrestres (non évalué à l'examen ministériel) Les biomes aquatiques (non évalué à l'examen ministériel) Les facteurs influençant la distribution des biomes (non évalué à l'examen ministériel) Les minéraux (non évalué à l'examen ministériel) Les horizons du sol (ou profil d'un sol) (non évalué à l'examen ministériel) Le pergélisol Les ressources énergétiques de la lithosphère Les bassins versants La circulation océanique La salinité de l'eau Les glaciers et les banquises Les ressources énergétiques de l'hydrosphère L'effet de serre La circulation atmosphérique (non évalué à l'examen ministériel) Les masses d'air (non évalué à l'examen ministériel) Les cyclones et les anticyclones (non évalué à l'examen ministériel) Les ressources énergétiques de l'atmosphère Le flux d'énergie émis par le Soleil (non évalué à l'examen ministériel) Le système Terre-Lune et les marées (non évalué à l'examen ministériel) Univers technologique Les caractéristiques des liaisons mécaniques La fonction de guidage Les particularités du mouvement des systèmes de transmission du mouvement Les particularités du mouvement des systèmes de transformation du mouvement Les changements de vitesse La fonction d'alimentation La fonction de conduction et d'isolation La fonction de protection La fonction de commande La fonction de transformation de l'énergie Les contraintes des matériaux (tension, compression, torsion, flexion et cisaillement) La caractérisation de propriétés mécaniques Les types de matières plastiques et leurs propriétés Les types de céramiques et leurs propriétés Les types de matériaux composites et leurs propriétés (non évalué à l'examen ministériel) Les modifications des propriétés (dégradation et protection) La concentration et ses unités de mesure Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La concentration en ppm Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les électrolytes Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. L'échelle pH Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La dissociation électrolytique Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les ions Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La conductibilité électrique Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La combustion et le triangle de feu Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La photosynthèse et la respiration Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La réaction de neutralisation acidobasique Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le balancement d'équations chimiques Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La loi de conservation de la masse Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le modèle atomique de Rutherford-Bohr Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La notation de Lewis Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les familles du tableau périodique et leurs propriétés Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les périodes du tableau périodique et leurs propriétés Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La charge électrique Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. L'électricité statique Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La loi d'Ohm Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les variables électriques et leurs symboles Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les circuits en série et en parallèle Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le courant continu et le courant alternatif Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La relation entre la puissance et l'énergie électrique Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les forces d'attraction et de répulsion Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le champ magnétique d'un fil parcouru par un courant Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La loi de la conservation de l'énergie Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le rendement énergétique Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La distinction entre la chaleur et la température Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le cycle du carbone Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le cycle de l'azote Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les biomes terrestres Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les biomes aquatiques Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les facteurs influençant la distribution des biomes Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les minéraux Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les horizons du sol (ou profil d'un sol) Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le pergélisol Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les ressources énergétiques de la lithosphère Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les bassins versants Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La circulation océanique Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La salinité de l'eau Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les glaciers et banquises Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les ressources énergétiques de l'hydrosphère Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. L'effet de serre Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. 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Les changements de vitesse Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La fonction d'alimentation Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La fonction de conduction et d'isolation Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La fonction de protection Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La fonction de commande Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La fonction de transformation de l'énergie Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les contraintes des matériaux Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La caractérisation de propriétés mécaniques Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les types de matières plastiques et leurs propriétés Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les types de céramiques et leurs propriétés Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les types de matériaux composites et leurs propriétés Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les modifications des propriétés (dégradation et protection) Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici.
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L'échelle des temps géologiques L’échelle des temps géologiques divise l'histoire de la Terre en unités plus courtes en se basant sur l'apparition et la disparition de différentes formes de vie. Elle commence il y a 4,55 milliards d'années (4550 millions d'années) et se poursuit jusqu'à aujourd'hui. Les ères sont les quatre grandes divisions de l'échelle des temps géologiques : le Précambrien, le Paléozoïque, le Mésozoïque et le Cénozoïque. Les périodes sont les sous-divisions des ères. La ligne du temps suivante présente un survol des quatre ères ainsi que de leurs périodes respectives. Or, les divisions de cette échelle ne sont pas représentatives de leur durée réelle. Le début de l'ère du Précambrien correspond à la formation de la planète Terre ainsi que des autres planètes du système solaire, c'est-à-dire il y a 4550 millions d'années. La Terre s'est formée à la suite de l'agglomération de poussières et de particules rocheuses qui ont été attirées les unes vers les autres sous l'effet de la gravité. Éventuellement, la planète s'est réchauffée jusqu'à ce qu'elle devienne une énorme sphère de magma. En se refroidissant, l'écorce terrestre s'est formée et un épisode de volcanisme a commencé. La suite d'éruptions volcaniques a entraîné un relâchement important de vapeur d'eau qui s'est condensée, ce qui a créé les océans. Un milliard d'années plus tard, la vie a fait son apparition dans ces océans. Les premières formes de vie sont des bactéries et des organismes unicellulaires sans noyau (procaryotes). Parmi ceux-ci, on retrouve les cyanobactéries qui utilisent l'énergie solaire afin de produire du dioxygène, gaz qui était à ce moment absent de la surface de la planète. À ce moment-là, comme il y a apparition d'une nouvelle substance, elle a un impact négatif sur les vivants déjà présents, ce qui les amène à s'adapter et à se diversifier. De façon générale, les organismes vivants présents au Précambrien sont très simples. Les organismes unicellulaires avec noyau (eucaryotes) sont apparus il y a 2000 Ma, alors que les organismes pluricellulaires sont apparus il y a 1000 Ma. Cette ère commence avec l'apparition des invertébrés possédant une coquille. Elle se divise en six périodes : le Cambrien, l'Ordovicien, le Silurien, le Dévonien, le Carbonifère et le Permien. L'ère du Paléozoïque regroupe trois extinctions massives ainsi que l'apparition des premiers vertébrés, des premiers végétaux ainsi que des premiers organismes terrestres. Cette période est marquée par l'apparition de plusieurs espèces d'invertébrés qui possèdent un corps dur comme les éponges, les arthropodes et les mollusques. Aussi, on voit apparaître le premier animal ayant une colonne vertébrale. En effet, le Pikaia est l'ancêtre des reptiles, des dinosaures, des oiseaux et des mammifères. C'est pendant cette période qu'apparaissent les premiers vertébrés marins ainsi que les premiers végétaux comme les mousses, les champignons et les lichens. Ainsi, la vie commence à coloniser la terre ferme. Cependant, à la fin de cette période survient la première extinction massive où plus de la moitié des espèces animales disparaît. Au Silurien, on assiste à l'apparition et à la diversification des espèces de poissons : poissons sans mâchoire (comme la lamproie), poissons cartilagineux (comme les raies et les requins) et poisson osseux (comme les poissons modernes). Durant le Dévonien, les plantes terrestres se diversifient et atteignent maintenant la taille d'un arbre. Celles-ci se reproduisent essentiellement par des spores comme les fougères et les lichens. On voit également apparaître plusieurs espèces d'arthropodes et d'amphibiens qui colonisent la terre ferme. Malheureusement, plus de 70% des espèces marines disparaissent à la fin de cette période suite à plusieurs changements climatiques successifs, ce qui en fait la deuxième extinction massive. Au Carbonifère, de vastes forêts humides formées de conifères peuplent la surface du continent unique présent à cette période, la Pangée. Beaucoup d'insectes géants sont également présents. On voit aussi apparaître de nombreuses espèces de reptiles telles que les tortues, les serpents, les lézards et les iguanes. Cette période, la dernière du Paléozoïque, est marquée par le développement de la vie animale tant sur la terre qu'en milieu marin. Les plantes, les reptiles (dont le Dimetrodon qui est un carnivore redoutable) et les amphibiens peuplent les continents tandis que les mollusques et les échinodermes occupent les milieux marins. La plus importante extinction massive a lieu pendant cette période. En effet, plus de 95% des espèces marines et 75% des espèces terrestres disparaissent à la suite d'une série d'évènements météorologiques (glaciation, activité volcanique, pluies acides, destruction de la couche d'ozone). Cette ère est communément appelé «l'ère des dinosaures» puisque ce sont eux qui ont dominé la planète à cette époque. Elle se divise en trois périodes : le Trias, le Jurassique et le Crétacé. À cette période est associée l'apparition des premiers dinosaures ainsi que des premiers mammifères. La diversification des espèces se poursuivra au Jurassique et au Crétacé. Ces imposants reptiles sont présents dans tous les milieux (terrestre, marin et aérien). À la fin de cette période se produit la quatrième extinction massive où plus de 50% des espèces de poissons, d'éponges et de coraux sont disparues, possiblement dû à un impact météoritique ou à des éruptions volcaniques. Au Jurassique, la stabilité des climats favorise la multiplication des espèces animales marines et terrestres dont les premiers oiseaux. On assiste aussi à l'épanouissement des plantes à fleurs. C'est aussi à la fin de cette période que la Pangée commence à se séparer. Durant le Crétacé, la Pangée se sépare et les continents dérivent jusqu'à leur emplacement actuel. À cette période, les plantes à fleurs se multiplient, les abeilles sont de plus en plus présentes et les mammifères sont aussi présents, mais ils sont de taille relativement petite. À la fin du Crétacé se produit une cinquième et dernière extinction massive à laquelle on associe la disparition des dinosaures. Cet évènement aurait été causé par la chute d'un météorite dans le nord du Yucatán, au Mexique. Il s'agit de l'ère dans laquelle nous sommes présentement. C'est au cours de cette ère qu'est apparue la plupart des espèces d'oiseaux, de mammifères et de plantes à fleur que nous connaissons aujourd'hui. Elle se divise en trois périodes : le Paloégène, le Néogène et le Quaternaire. Durant cette période, tous les animaux et les plantes qui apparaissent ressemblent aux espèces vivant actuellement sur la planète. Les insectes, les oiseaux, les poissons, les amphibiens et les mammifères sont représentés au Paléogène. Au Néogène, les plantes graminées comme le blé, le riz et le bambou, se multiplient. Celles-ci servent de nourriture pour les grands herbivores ce qui favorise leur développement. Il est à noter qu'une partie plus ou moins importante des espèces présentes à cette ère vont disparaître au Quaternaire, mais cela n'est pas considéré comme une extinction massive. Il s'agit de la période dans laquelle nous sommes présentement. Le début de celle-ci est caractérisé par une alternance de périodes de glaciation qui favorise le développement des mammifères. On assista à l'apparition du mammouth et du rhinocéros laineux pendant les périodes de froid alors que les périodes chaudes sont favorables au développement de l'hippopotame et de l'éléphant. C'est également dans cette période que l'évolution de l'Homme a lieu.
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La circulation de la lymphe (notions avancées) Les vaisseaux lymphatiques contiennent un liquide que l’on nomme la lymphe. Celle-ci est composée du liquide interstitiel en circulation, ainsi que de liquide provenant du foie et des intestins. Les vaisseaux lymphatiques sont disposés de telle sorte que la lymphe voyage à sens unique des capillaires sanguins vers le cœur. Les principales cellules que l’on retrouve dans la lymphe sont les lymphocytes. Bien qu’ils soient très répandus dans l’organisme, les vaisseaux lymphatiques sont toutefois absents des dents, des os, de la moelle, du myocarde et du système nerveux central (l'absence des vaisseaux lymphatiques dans le système nerveux central est remise en question suite à une découverte du printemps 2015). Les capillaires lymphatiques sont les structures les plus en amont du réseau lymphatique. L’extrémité de ces capillaires se termine en cul-de-sac. Ces capillaires s’infiltrent ainsi dans les cellules et les capillaires sanguins des tissus conjonctifs lâches de l’organisme. Leur extrémité est très perméable notamment en raison des disjonctions de la membrane (tels des bardeaux de toiture qui auraient été installés à l’envers). Cette disposition structurale agit un peu comme une valve où les jeux de pression externe et pression interne laisseront entrer le liquide de l’extérieur vers l’intérieur. Lorsque la pression externe augmente, les disjonctions s’ouvrent et inversement, elles se fermeront lorsque la pression interne sera plus forte. Les vaisseaux chylifères sont des capillaires lymphatiques hautement spécialisés que l’on retrouve dans l’intestin, plus précisément dans les villosités de la muqueuse. Ils transportent la lymphe issue des intestins que l’on nomme le chyle. Ces vaisseaux jouent d’ailleurs un important rôle dans l’absorption des lipides. Ces vaisseaux collecteurs sont en aval des capillaires lymphatiques et reçoivent la lymphe de ces derniers. Leur structure est plutôt semblable à celle des veines. Cependant, ils contiennent beaucoup plus de valvules. De plus, les trois couches de leur membrane sont beaucoup plus minces et ils forment un grand nombre d’anastomoses, des connections entre des vaisseaux de même type (un réseau). Alors que les vaisseaux lymphatiques superficiels sont plutôt parallèles aux veines, les vaisseaux lymphatiques profonds suivent les artères en formant des anastomoses autour d’elles. D’un diamètre encore plus grand que les vaisseaux lymphatiques, les troncs lymphatiques sont constitués de la jonction des vaisseaux lymphatiques collecteurs en un plus gros. Ces troncs reçoivent la lymphe des vaisseaux en amont afin de drainer des régions étendues de l’organisme. Les troncs viennent par paire pour la plupart : lombaires, broncho-médiastinaux, subclaviers et jugulaires. Toutefois, le tronc intestinal est unique. Les noms des troncs sont habituellement grandement inspirés de la région d’où provient la lymphe. Toute la lymphe en circulation aboutit dans deux gros conduits: le conduit lymphatique droit et le conduit thoracique. Le conduit lymphatique, plus petit, accueille la lymphe provenant du bras droit, ainsi que celle de la partie droite de la tête et du thorax. D’autre part, le conduit thoracique accueille la lymphe du reste du corps. Il est par conséquent plus gros. Il débute juste en avant des premières vertèbres lombaires sous la forme d’un sac que l’on nomme la citerne du chyle (ou la citerne de Pecquet). La lymphe provenant du tronc intestinal et des deux troncs lombaires (qui draînent la lymphe des membres inférieurs) sera recueillie par la citerne du chyle. Le côté gauche du thorax et de la tête, ainsi que le bras gauche verront leur lymphe recueillie au cours de la progression du conduit thoracique vers la partie supérieure du corps. Ces deux conduits déverseront alors leur contenu en lymphe dans le système veineux, et ce chacun de leur côté. La veine visée sera alors la veine subclavière, à l’endroit où se joint la veine jugulaire interne. Les principaux organes lymphatiques (et les plus connus) sont les nœuds lymphatiques communément appelés les ganglions. Ces derniers sont dispersés tout au long du système lymphatique, bien que l’on retrouve certaines concentrations de ganglions au niveau du cou, des aines, des aisselles et de la cavité abdominale. À ces endroits, ils sont suffisamment gros et près de la surface pour être perçus au toucher. Les nœuds lymphatiques se comptent par centaines et leur taille varie entre 1 et 25 mm. Ils ressemblent à des graines de haricot. Les autres principaux organes lymphatiques sont les amygdales, la rate, le thymus et les follicules lymphatiques. Les amygdales sont situées dans la région du pharynx et sont généralement les organes lymphatiques dont la structure est la plus simple. Elles s’infectent souvent, ce qui explique qu’elles sont souvent retirées chirurgicalement. La rate est le plus gros organe lymphatique. Elle est très vascularisée et située à gauche de l’estomac. Le thymus est surtout actif dans les premières années de la vie. Il devient par la suite peu actif. Il est situé dans le thorax, entre les poumons, et il recouvre partiellement la partie supérieure du cœur. Enfin, les amas de follicules lymphatiques (aussi appelées plaques de Peyer) sont situés sur le pourtour du petit intestin et possèdent une structure semblable à celle des amygdales. Un autre amas se trouve dans la paroi de l’appendice. Le rôle premier de la lymphe est d’ordre immunitaire. C’est d’ailleurs ce qui vaut leur nom aux globules blancs qui participent à la défense de l’organisme (l’immunité) : les lymphocytes. En pénétrant dans le système lymphatique, tout antigène (toute particule étrangère à l’organisme tels que les bactéries, les virus, les cellules cancéreuses, les érythrocytes incompatibles, etc.) sera attaqué par les lymphocytes T ou B, ou encore par les phagocytes (ceux faisant de la phagocytose). Dans un nœud lymphatique, plusieurs types de cellules se combinent pour créer un piège à corps étranger semblable à une toile d’araignée. La charpente du nœud (le stroma) est produite par les cellules réticulaires. Cette charpente soutient les lymphocytes T et les cellules dendritiques qui activent la réponse inflammatoire et qui peuvent s’attaquer directement aux cellules étrangères et les détruire. D’autre part, les lymphocytes B donneront naissance aux plasmocytes qui sécrètent les anticorps nécessaires à l’inhibition de l’action des antigènes, et ce jusqu’à ce que ceux-ci se fassent phagocyter par les macrophages. La lymphe sert donc de site de développement aux lymphocytes en les abritant et en leur offrant une position stratégique pour anéantir les attaques des cellules infectieuses. Le second rôle est lié au drainage du liquide interstitiel. Ce drainage évite les accumulations d’œdème, ce qui limite les infections et l’enflure. Il y a alors une meilleure répartition des liquides interstitiels à travers l’organisme. Ainsi, les équilibres osmotiques entre les tissus et le sang sont possibles. Le système lymphatique ne possède pas de système de pompe, contrairement au sang artériel que possède le cœur. De plus, la pression y est habituellement assez faible, ce qui limite la possibilité d’utiliser un gradient puissant de pression. Le mode de propagation utilisé par le système lymphatique ressemble davantage à celui du retour veineux. En effet, il y aura d’abord le mode de propulsion impliquant les muscles, le squelette, le péristaltisme et la respiration. Grâce aux mouvements du corps, les vaisseaux lymphatiques seront compressés et décompressés, ce qui fera office de pompe. Ceci fera changer la lymphe de compartiments, ceux-ci étant limités par des valvules qui empêchent le reflux. Aussi, une certaine utilisation de la pression provenant du liquide interstitiel servira à faire avancer la lymphe. Certains vaisseaux lymphatiques, étant accolés aux artères, se retrouveront dans la même gaine de tissus conjonctifs. Ainsi, la pulsation dans les artères provoquera des changements de pression qui entraîneront un déplacement de la lymphe. Enfin, les conduits lymphatiques et les troncs lymphatiques peuvent s’adonner à des contractions rythmiques faisant progresser la lymphe dans les vaisseaux, même si ce mécanisme est moins important que les contractions dues au système musculo-squelettique. L’objectif d’un nœud lymphatique, et ce qui lui a probablement valu son nom, est de contenir la lymphe suffisamment longtemps pour que les lymphocytes aient le temps d’agir. En fait, il y a plusieurs vaisseaux afférents (qui entrent) et un seul vaisseau efférent (qui sort). Le centre du ganglion (noeud) est une sorte de sinus où est retenue la lymphe. Ainsi, il se crée comme un bouchon de circulation, ce qui fait stagner la lymphe dans le ganglion. Les lymphocytes ont alors le temps de purifier en partie la lymphe de ses agents infectieux. Cependant, il y a généralement plusieurs nœuds voisins dans un même circuit, ce qui permettra d’ailleurs de purifier la lymphe au maximum en passant par plusieurs de ces nœuds.
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L'urbanisation de New York (notions avancées) Dès la seconde moitié du 17e siècle, New York a connu une croissance très rapide due à l’arrivée constante de nouveaux immigrants européens. Cette croissance était tellement rapide que New York était la troisième plus grande colonie américaine en 1720. En 1775, la population y était alors de 70 000 habitants. New York a dabord été une colonie néerlandaise de 1623 à 1664, les britanniques en prirent ensuite possession jusqu'en 1783, année où l’Angleterre a reconnu officiellement la fédération américaine. La vie économique et commerciale de New York se développait grâce à la situation géographique avantageuse de la ville. En 1792, pour faciliter les échanges commerciaux et uniformiser les taux, plusieurs marchands se sont réunis sur Wall Street. Cette association faisait de Wall Street le centre du commerce de la ville de New York. Aujourd’hui encore, Wall Street demeure le centre du commerce new-yorkais. Le rôle économique et commercial de New York s’est accentué en 1825, grâce à l’ouverture du canal Érié, qui reliait la ville aux Grands Lacs. La croissance de New York s’est principalement faite par l’arrivée constante d’immigrants européens. Dès 1830, plusieurs millions d’immigrants arrivaient aux États-Unis. Ils étaient, entre autres, irlandais catholiques, allemands, français et juifs. D’ailleurs, entre 1820 et 1890, 10 millions d’immigrants venus s'installer aux États-Unis sont passés par New York. Grâce à ces nouveaux habitants, New York est devenue la plus grande ville américaine en 1820, avec 127 000 habitants. La population de New York évoluait en fonction de ces arrivées d’immigrants. La portion d’habitants new-yorkais nés à l’étranger n’a fait qu’augmenter pendant plusieurs années: en 1840, le tiers de la population était né à l’étranger. En 1855, cette portion dépasse la moitié de la population. Ces immigrants quittaient leur pays d’origine pour plusieurs raisons : la baisse des industries rurales, la baisse de l’artisanat et la commercialisation de l’agriculture. Ils recherchaient alors une vie meilleure en Amérique. Toutefois, la plupart de ces immigrants demeuraient à New York. Un premier plan d’urbanisme a été dessiné en 1811 par John Rande. Il crée alors un plan de Manhattan : 12 larges avenues croisées par 155 rues perpendiculaires. Manhattan a alors pris le design en quadrilatères qui existe encore aujourd’hui. Arrivant de plusieurs pays différents, les immigrants créaient des liens entre eux. Ces liens ont forgé des communautés ethniques très serrées. C’est pourquoi les quartiers se divisaient selon les ethnies. La langue principale de ces quartiers n’était pas l’anglais. Ces quartiers d’immigrants se développaient grâce aux sociétés d’entraide (logement et travail) ainsi qu’à la solidarité. Plusieurs facteurs expliquent pourquoi la ville s’est considérablement transformée dans la deuxième moitié du 19e siècle : bouleversements technologiques, économiques et sociaux, tous causés par la révolution industrielle. Rapidement, New York doit conquérir plus d’espace, le développement de la ville est alors fulgurant. L’urbanisation se fait de manière différente dans les villes nord-américaines que dans les villes européennes. En effet, ces villes sont plus jeunes, elles n’ont donc pas à gérer le nouveau développement en accord avec l’existence des plus vieux quartiers, comme ont dû le faire Paris et Londres. En 1850, New York abritait plus de 515 000 habitants, dont 60% ne sont pas nés aux États-Unis. Rapidement, la ville est devenue une métropole dense. Comme toutes les grandes villes industrielles, New York faisait face à des problèmes d’urbanisme (configuration de l’espace, transports, salubrité) et à des problèmes sociaux (questions ouvrières). La ville doit accueillir un flux constant de nouveaux arrivants. Ces arrivants décidaient souvent de rester à New York puisqu’il n’y manquait jamais d’ouvriers. New York était alors un chantier constant : construction de nouveaux quartiers, nouveaux bâtiments et nouvelles usines. En 1856, les dirigeants de la ville ont pris conscience des conditions déplorables des quartiers ouvriers. Le plan de la ville ne tenait pas compte de l’arrivée massive d’immigrants et d’ouvriers. Ces derniers s’entassaient alors dans des immeubles insalubres mal aérés, sombres et sans eau courante. Certains habitaient même dans les caves des édifices. À l’époque, il n’y avait pas de réglementation, à la fois sur l’architecture et sur l’espace alloué aux constructions. L'industrialisation progressive de New York n’a pas du tout aidé cette situation puisque les logements des ouvriers étaient souvent situés à côté des abattoirs, des usines, des ateliers et des entrepôts, ce qui n’aidait en rien à leurs conditions. D’ailleurs, plusieurs épidémies se propagent au cœur des quartiers ouvriers à cause de ces piètres conditions de vie. La vie new-yorkaise était également confrontée à une situation violente accentuée par les inégalités sociales et les problèmes de racisme. Entre 1857 et 1863, de nombreuses émeutes violentes et des guerres de gang ont ébranlé les quartiers ouvriers de la métropole. Finalement, les autorités de New York devaient également régler les problèmes de circulation dans la ville. Les rues étaient alors mal pavées, sales et dangereuses pour les piétons. De plus, elles étaient constamment encombrées par les autobus et les tramways. Plusieurs modes de transport différents ont été implantés à New York afin de faciliter les déplacements dans la ville : Premiers tramways hippomobiles (tirés par des chevaux) dès 1850; Métro aérien dès 1868; Ferrys; Pont de Brooklyn en 1883; Métro sous-terrain dès 1904. L’urbanisme new-yorkais a dû s’inspirer des principes de Haussmann en matière d’organisation, d’aménagement de l’espace et de salubrité. C’est pour cette raison que la ville a décidé de concevoir un immense parc au cœur de la ville. C’est donc en 1857 que les travaux de Central Park débutent. Ces travaux ont duré jusqu’en 1873. En 1860, 800 000 personnes habitaient New York alors que 300 000 autres habitaient Brooklyn, la ville voisine. L’espace manquait et, même si la densité de la ville était déjà élevée, il fallait trouver un moyen de l’augmenter encore. C’est à partir de 1857 que l’on a imaginé un nouveau concept d’immeuble avec le Haughwout Store (ancêtre des gratte-ciel), immeuble de 5 étages, doté d'ascenseurs. À partir de cette année, New York allait se doter de plusieurs gratte-ciel, dont le Flat Iron en 1902. Par contre, les premiers gratte-ciel se sont bâtis de manière anarchique : ils obstruaient les rues et bloquaient la lumière et l’air. C’est pourquoi la Zoning Resolution de 1916 soumettait la construction à certaines règles afin de tenir compte du bien-être du citoyen. En 1882, grâce à Thomas Edison, la ville a été électrifiée. Les rues bénéficiaient d’un éclairage nocturne, les édifices pouvaient être dotés d’ascenseurs, les lignes de tramway et de métros fonctionnaient à l’électricité et la circulation de l’eau courante se faisait partout. De plus, les premières lignes téléphoniques ont été installées dès 1889 dans New York. Finalement, c’est en 1898 que la grande ville de New York, qui s’était étendue dans toute la périphérie, fut regroupée en 5 grands districts: Manhattan, Queens, Bronx, Staten Island et Brooklyn. New York, avec ses 6,5 millions d’habitants devenait la première ville des États-Unis. Le 19e siècle fut également une période consacrée à la construction de plusieurs édifices publics, participant tout autant au prestige de la métropole dont : Le Musée d’art métropolitain en 1870; Inauguration de l’Opéra en 1883; Le Musée d’histoire naturelle; Le Musée de Brooklyn; Le Carnegie Hall. De plus, c’est en 1886 que la France a offert la Statue de la Liberté à la ville de New York. Cette statue allait devenir le symbole de la réussite sociale, toujours possible dans l’immense métropole. Cette statue accueillait d’ailleurs les nouveaux arrivants dans leur nouveau pays. Grâce à sa taille immense, à sa croissance rapide et à sa constante adaptation, New York est devenue la nouvelle référence urbaine : symbole de prospérité et de maîtrise de l’espace urbain. Année Population 1775 70 000 habitants 1820 127 000 habitants 1860 800 000 habitants 1892 3 millions d’habitants 1910 6,5 millions d’habitants
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Les accords internationaux et multilatéraux La mondialisation intensifie les liens entre les États du monde et cela a amené une multiplication des accords entre eux. Toutefois, mettre en place un accord entre plusieurs États (accord international) n’est pas une chose facile. La mise en place de différentes mesures au sein même d’un État est un processus compliqué qui doit passer à travers une grande machine administrative. Alors imaginez la mise en place de différentes mesures dans plusieurs États! Le terme international fait référence à ce qui touche plus d’un État. Par exemple, un accord international implique plusieurs États. Le terme multilatéral concerne ou engage trois États et plus. Par exemple, un accord multilatéral est un accord qui engage minimalement trois États. Une convention internationale (ou accord international) est un accord négocié entre plusieurs États ou organisations internationales. Plusieurs accords internationaux, souvent nommés convention internationale, sont discutés et négociés durant des rassemblements internationaux. Il y a différentes étapes au processus d’un accord international : Rencontres et négociations internationales Convention ou accord (première signature) Ratification (seconde signature) Protocole 1) Rencontre et négociations internationales Des représentants de différents États se rencontrent pour discuter des différents enjeux. On nomme souvent ces rencontres: conférences internationales. C’est à ce moment que les différents États en arrivent à des conclusions. Ces conclusions impliquent la mise en action de solutions concrètes à une ou des situations (économiques, environnementaux, politiques, etc.). Après quelques négociations, une sorte de consensus international sur ce qui doit être fait (entre les différents représentants présents) est formulé. 2) Convention (accord) Les États qui sont d’accord avec ce consensus signent la convention. Cette signature signifie que les États s’engagent à agir sur la situation ou la problématique dont ils ont discuté. Mais il s’agit d’un geste symbolique qui n’engage à rien. 3) Ratification Une fois de retour de cette rencontre où la convention a été signée, les États doivent, s’ils veulent confirmer leur signature de départ, procéder à la ratification de la convention. La ratification vient avec la mise en place de mesures concrètes pour apporter des solutions aux problèmes visés lors de la rencontre et des négociations internationales. Par exemple, que peut-on faire concrètement pour réduire nos GES. L’État s’engage alors de manière plus officielle et a l’obligation de respecter ses engagements. *** Il arrive parfois que pour qu’un accord entre officiellement en vigueur, un nombre minimal de pays doivent ratifier cet accord. 4) Protocole Il arrive quelquefois, qu’à la suite d’une convention, on assiste à l’élaboration d’un ou de plusieurs protocoles. Les protocoles sont élaborés pour compléter une convention. Dans ces accords, on établit des objectifs plus précis et on fixe des échéanciers clairs. Ces protocoles doivent par la suite être ratifiés par les États. Un protocole est un accord, un peu moins formel, qui complète et peut parfois modifier une convention internationale. La ratification est l’approbation et la confirmation de participation à un accord ou à une convention par les membres du gouvernement de l’État chargé de le faire. Dans les faits, les accords internationaux ne fonctionnent pas toujours. Voici les différents facteurs qui font en sorte que la portée des accords internationaux est parfois limitée. Ce concept est vraiment central puisque c’est le principal facteur qui limite l’efficacité que pourrait avoir les accords internationaux : il n’est pas possible de forcer un État à signer un accord. Il arrive qu’un État considère que l’accord ne sert pas ses intérêts (souvent politiques et économiques), et qu’il décide de ne pas y adhérer. Par exemple, si un accord environnemental vient en contradiction avec un accord commercial, il arrive souvent que ce soit l’accord commercial qui gagne en bout de ligne. La souveraineté est le pouvoir absolu d’un État à se gouverner lui-même en faisant ses propres lois et en les faisant respecter sur son territoire. Un État souverain est indépendant, c’est-à-dire qu’il ne peut être soumis à aucun autre État ou institution. Après un sommet, ou une quelconque rencontre environnementale, chacun retourne chez soi et il n’y a pas un gouvernement international qui surveille ce que chacun fait chez soi et qui pourrait obliger un pays à mettre en place l’accord environnemental qui a été signé. Même si l’État paraissait impliqué lors du rassemblement international et qu’il a signé l’accord, s’il ne le ratifie pas par la suite, cela ne sert à rien. Encore une fois, aucune institution ou instance n’a le pouvoir de l’obliger à ratifier l’accord. Mais pourquoi un État signe un accord pour ne pas y donner de suite concrète? Suite à des consultations avec son gouvernement et ses conseillers, il est possible que certaines implications ou conséquences de cet accord ne soient finalement pas en accord avec les projets/capacités de l’État. Par exemple, il a des moyens économiques et humains limités, il a des priorités politiques différentes, il doit injecter de l’argent dans d’autres domaines, etc. Toutefois, même si aucune instance internationale gouvernementale n’a de super-pouvoir pour obliger les États à agir, certaines mesures ou pressions peuvent parfois être mises en place par les autres États qui font partie de l’accord. Des pressions économiques ou politiques peuvent être faites sur un État qui a ratifié un accord et qui ne respecte pas ses engagements. Cela ne veut pas dire que ces pressions vont nécessairement fonctionner, mais c’est possible. Un accord est signé et ratifié par 120 pays dont le Canada. Si le Canada se retire de l’accord parce qu’il considère que ça demande trop d’argent, les autres pays peuvent faire des pressions politiques et/ou économiques sur le Canada (comme arrêter les importations canadiennes). Certains pressions sociales pourraient également être faites de la part de la population canadienne elle-même ou de la part de la communauté internationale. Depuis les années 1980, les convention et les accords politiques, économiques et environnementaux se sont multipliés. La plupart des accords économiques sont multilatéraux, c’est-à-dire qu’ils regroupent plusieurs États. Il y a ainsi une formation de grandes zones économiques où les obstacles au commerce sont abolis. Ces zones favorisent grandement les échanges commerciaux entre les États. Chaque accord économique a ses particularités. Tandis que l’ALÉNA opte seulement pour le libre-échange, le Mercosur développe un marché commun en Amérique du Sud et l’Union européenne adopte une monnaie commune. Les zones économiques Les États signent également des accords culturels et environnementaux. Plusieurs États veulent préserver leur culture. Cela est possible entre autres grâce à la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles adoptée par la Conférence générale de l’UNESCO. Quant aux problèmes environnementaux, ils sont pris en charge par les États à travers les différents accords internationaux. L’environnement est un enjeu commun. C'est pourquoi les États du monde se sont majoritairement joints à des accords comme le Protocole de Kyoto et l'Accord de Paris. Les politiques culturelles et environnementales
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La précision des instruments de mesure De manière générale, l'incertitude sur la mesure est fournie par le fabricant. En cas contraire, l'incertitude correspond à la moitié de la plus petite graduation de l'instrument. Voici l’incertitude absolue de certains instruments utilisés en laboratoire. Nom de l'instrument Volume de l'instrument Incertitude absolue Fioles jaugées |10,00 \: \text {ml}| | \pm 0,02 \: \text {ml}| |25,00 \: \text {ml}| | \pm 0,06 \: \text {ml}| |50,00 \: \text {ml}| | \pm 0,05 \: \text {ml}| |100,00 \: \text {ml}| | \pm 0,08 \: \text {ml}| |200,0 \: \text {ml}| | \pm 0,1 \: \text {ml}| |250,0 \: \text {ml}| | \pm 0,1 \: \text {ml}| |500,0 \: \text {ml}| | \pm 0,2 \: \text {ml}| Cylindres gradués |10,0 \: \text {ml}| | \pm 0,1 \: \text {ml}| |25,0 \: \text {ml}| | \pm 0,3 \: \text {ml}| |50,0 \: \text {ml}| | \pm 0,4 \: \text {ml}| |100,0 \: \text {ml}| | \pm 0,6 \: \text {ml}| |250 \: \text {ml}| | \pm 1 \: \text {ml}| |500 \: \text {ml}| | \pm 3 \: \text {ml}| Burettes |10,00 \: \text {ml}| | \pm 0,02 \: \text {ml}| |25,00 \: \text {ml}| | \pm 0,03 \: \text {ml}| |50,00 \: \text {ml}| | \pm 0,05 \: \text {ml}| |100,0 \: \text {ml}| | \pm 0,1 \: \text {ml}| Pipettes graduées |0,100 \: \text {ml}| | \pm 0,005 \: \text {ml}| |0,200 \: \text {ml}| | \pm 0,008 \: \text {ml}| |0,50 \: \text {ml}| | \pm 0,01 \: \text {ml}| |1,00 \: \text {ml}| | \pm 0,01 \: \text {ml}| |2,00 \: \text {ml}| | \pm 0,02 \: \text {ml}| |5,00 \: \text {ml}| | \pm 0,02 \: \text {ml}| |10,00 \: \text {ml}| | \pm 0,06 \: \text {ml}| |25,0 \: \text {ml}| | \pm 0,1 \: \text {ml}| Pipettes volumétriques |1,000 \: \text {ml}| | \pm 0,006 \: \text {ml}| |2,000 \: \text {ml}| | \pm 0,006 \: \text {ml}| |3,00 \: \text {ml}| | \pm 0,01 \: \text {ml}| |4,00 \: \text {ml}| | \pm 0,01 \: \text {ml}| |5,00 \: \text {ml}| | \pm 0,01 \: \text {ml}| |6,00 \: \text {ml}| | \pm 0,02 \: \text {ml}| |7,00 \: \text {ml}| | \pm 0,02 \: \text {ml}| |8,00 \: \text {ml}| | \pm 0,02 \: \text {ml}| |9,00 \: \text {ml}| | \pm 0,02 \: \text {ml}| |10,00 \: \text {ml}| | \pm 0,02 \: \text {ml}| |20,00 \: \text {ml}| | \pm 0,03 \: \text {ml}| |25,00 \: \text {ml}| | \pm 0,03 \: \text {ml}| |50,00 \: \text {ml}| | \pm 0,05 \: \text {ml}| |100,00 \: \text {ml}| | \pm 0,08 \: \text {ml}|
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Le corps humain Toute seule, la cellule peut réaliser une multitude de tâches (digestion, respiration, déplacement, reproduction, etc.). Toutefois, dans le but de réaliser des tâches encore plus complexes, les cellules peuvent s'organiser entre elles et s'assembler afin de former des organismes pluricellulaires. En s'assemblant entre elles, les cellules forment des tissus qui, à leur tour, s'unissent pour former des organes. Plusieurs organes s’organisent de façon à créer un système. Un ensemble de systèmes peut ainsi assurer le fonctionnement de tout organisme vivant. On peut placer par ordre croissant de complexité ces éléments qu'on nomme niveaux d'organisation. Ces niveaux d’organisation vont de structures plus simples, comme des atomes et des molécules, à des structures plus complexes, comme l’organisme entier. Voici les 7 niveaux d'organisation : L’atome La molécule La cellule Les tissus Les organes Les systèmes biologiques L'organisme Un système biologique est un ensemble de cellules, de tissus et d’organes qui effectuent une ou plusieurs fonctions communes. On regroupe tous les systèmes du corps humain en 3 grandes fonctions :
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Les règles de formation des adverbes Les règles de formation des adverbes régissent la façon dont les adverbes sont construits. Pour comprendre ces règles, on peut distinguer deux grandes catégories d’adverbes, soit les adverbes en -ment et les autres adverbes. grand — grande — grandement judicieux — judicieuse — judicieusement maladroit — maladroite — maladroitement malheureux — malheureuse — malheureusement naïf — naïve — naïvement réel — réelle — réellement Des règles particulières régissent aussi la formation de certains adverbes en -ment. Règle Exemples Lorsqu’un adjectif se termine par -e, -é, -i ou -u, on peut simplement y ajouter le suffixe -ment pour former un adverbe. autre — autrement passionné — passionnément poli — poliment absolu — absolument Pour certains adjectifs au féminin ou se terminant par -e, il arrive qu’on ajoute un accent aigu au e final avant d’ajouter le suffixe -ment. profonde — profondément énorme — énormément uniforme — uniformément Dans le cas où un adjectif au masculin se termine par -ant, on efface cette terminaison et on la remplace par le suffixe -amment. Dans le cas où un adjectif au masculin se termine par -ent, on efface cette terminaison et on la remplace par le suffixe -emment. abondant — abondamment suffisant — suffisamment puissant — puissamment évident — évidemment pertinent — pertinemment innocent — innocemment Remarque : les adjectifs lent et présent ne suivent pas cette règle particulière. Ils suivent plutôt la règle générale (lentement et présentement). Certains adverbes sont issus de leurs origines latines. ainsi, aussi, bien, hier, in extrémis, là, non, oui, plus… Certains adjectifs sont parfois employés comme adverbes. Ainsi, un même mot peut être un adjectif ou un adverbe selon le contexte dans lequel il est utilisé. bas, bon, cher, dur, fort, haut, lourd, juste…
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L'évolution de l'Occident: de l'Empire romain à l'Église chrétienne Le christianisme est fondé avec la naissance et la mort de Jésus de Nazareth au Ier siècle. Après sa mort, ses disciples écrivent les Évangiles, documents très importants dans la religion catholique puisqu'ils racontent les enseignements et l'existence de leur Sauveur. Ils entreprennent donc de répandre son message dans l’Empire romain, qui continue d’agrandir ses frontières. Toutefois, avant de devenir la religion la plus pratiquée au monde, le christianisme parcourra un long chemin. Grâce à la conversion rapide des gens à cette nouvelle religion, le christianisme se répand rapidement dans la partie orientale (à l'est) de l’Empire romain. Cependant, cette popularité croissante inquiète les dirigeants romains qui y voient une menace à leur autorité. Afin de freiner la progression de cette nouvelle religion, on se met à persécuter les chrétiens (faire subir des traitements cruels), ceux-ci mourront en grand nombre durant ces années difficiles. Contre toute attente, face à l’ampleur et l’importance du christianisme dans l’Empire romain, l’empereur Constantin s’y convertit en 313. Malgré ce fait majeur, c'est plus de 60 ans plus tard, en 380, que le christianisme devient la religion officielle de l’Empire sous l’empereur Théodose Ier. Avec cette reconnaissance officielle, la chrétienté se propage en Europe et en Orient. Lorsque l’Empire romain d’Occident tombe face aux invasions barbares en 476, la religion chrétienne a déjà réussi à s’ancrer dans plusieurs provinces romaines d'Europe. Par ailleurs, le futur de l’Église semble assuré lorsque Clovis, roi germanique des Francs, se fait baptiser en 498. Progressivement, les rois des petits royaumes européens s’unissent avec l’Église. Les souverains obtiennent ainsi l’appui de la puissante institution religieuse. En échange, l'Église a maintenant accès à la population de ces royaumes, qu'elle pourra convertir et ainsi augmenter son influence sur la société occidentale d'Europe. Depuis l’éclatement de l’Empire romain en petits royaumes, plusieurs éléments de cette ancienne puissance ont disparu tandis que d’autres ont survécu. Cette continuité entre l’Empire et le passage vers le Moyen Âge se manifeste par deux éléments : la présence du christianisme et l’utilisation de la langue latine. Cette dernière est parlée par le clergé en plus de se répandre tranquillement parmi les nobles européens. Le latin sera aussi la langue d’écriture pour les moines copistes pendant tout le Moyen Âge.
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Les opérations sur les matrices Diverses opérations mathématiques peuvent être effectuées sur les matrices: Pour additionner deux matrices, il suffit d'additionner les éléments occupant les mêmes positions dans chaque matrice. La somme obtenue est une nouvelle matrice. Si on additionne les matrices |A| et |B| suivantes: |A+B=\begin{pmatrix} 6 & 5 & 4\\ 4 & 3 & 5 \end{pmatrix}+\begin{pmatrix} 3 & 4 & 2\\ 4 & 4 & 3 \end{pmatrix}=\begin{pmatrix} 6+3 & 5+4 & 4+2\\ 4+4 & 3+4 & 5+3 \end{pmatrix}| On obtient donc la nouvelle matrice |C|: |\begin{pmatrix} 6 & 5 & 4\\ 4 & 3 & 5 \end{pmatrix}+\begin{pmatrix} 3 & 4 & 2\\ 4 & 4 & 3 \end{pmatrix}=\begin{pmatrix} 9 & 9 & 6\\ 8 & 7 & 8 \end{pmatrix}=C| Pour soustraire deux matrices, il suffit de soustraire aux éléments de la première matrice les éléments occupant la même position dans la deuxième matrice. Il est aussi possible d'additionner l'opposé de la deuxième matrice à la première matrice plutôt que de la soustraire. Tout comme dans l'addition, la soustraction de deux matrices résulte en une nouvelle matrice. Si on soustrait la matrice |B| de la matrice |A| dans l'exemple ci-dessous: |A-B=\begin{pmatrix} 3 & 4 & 4\\ 5 & 4 & 6 \end{pmatrix}-\begin{pmatrix} 2 & 5 & 1\\ 6 & 4 & 4 \end{pmatrix}=\begin{pmatrix} 3-2 & 4-5 & 4-1\\ 5-6 & 4-4 & 6-4 \end{pmatrix}=C| On obtient donc la nouvelle matrice C: |A-B=\begin{pmatrix} 3 & 4 & 4\\ 5 & 4 & 6 \end{pmatrix}-\begin{pmatrix} 2 & 5 & 1\\ 6 & 4 & 4 \end{pmatrix}=\begin{pmatrix} 1 & -1 & 3\\ -1 & 0 & 2 \end{pmatrix}=C| Pour multiplier une matrice par un scalaire, il faut multiplier chaque élément de la matrice par ce scalaire. Le produit obtenu est donc une nouvelle matrice. |4\times\begin{pmatrix} 1 & 5 & 2\\ -1 & 7 & -3 \end{pmatrix}=\begin{pmatrix} 4 & 20 & 8\\ -4 & 28 & -12 \end{pmatrix}| Le produit obtenu lors de la multiplication de deux matrices est une nouvelle matrice |C|. Pour déterminer un élément de la matrice |C|, il faut: Multiplier dans l'ordre, élément par élément, chaque élément d'une ligne de |A| par chaque élément d'une colonne de |B|. Effectuer la somme de ces produits pour obtenir un nouvel élément de la matrice |C|. Voici un schéma représentant le cas de deux matrices |3 \times 3|: 1. On multiplie dans l'ordre, élément par élément, chaque élément d'une ligne de la première matrice |A| par chaque élément d'une colonne de la deuxième matrice |B| et ce, pour l'ensemble des éléments des deux matrices. |\small A \times B=\begin{pmatrix} {\color{Blue} 1} & {\color{Blue} 2}\\ {\color{Red} 0} & {\color{Red} 4}\\ 3 & -1 \end{pmatrix}\times\begin{pmatrix} {\color{Magenta} 2} & {\color{DarkGreen} 0}\\ {\color{Magenta} 1} & {\color{DarkGreen} -3} \end{pmatrix}=\begin{pmatrix} {\color{Blue} 1}\times{\color{Magenta} 2}+{\color{Blue} 2}\times {\color{Magenta} 1} & {\color{Blue} 1}\times{\color{DarkGreen} 0}+{\color{Blue} 2}\times {\color{DarkGreen} -3}\\ {\color{Red} 0}\times{\color{Magenta} 2}+{\color{Red} 4}\times {\color{Magenta} 1} & {\color{Red} 0}\times {\color{DarkGreen} 0}+{\color{Red} 4}\times {\color{DarkGreen} -3}\\ 3\times{\color{Magenta} 2}+-1\times {\color{Magenta} 1} & 3\times {\color{DarkGreen} 0}+-1\times {\color{DarkGreen} -3} \end{pmatrix}| 2. On effectue la somme de ces produits pour obtenir une nouvelle matrice. |\begin{pmatrix} {\color{Blue} 1}\times{\color{Magenta} 2}+{\color{Blue} 2}\times {\color{Magenta} 1} & {\color{Blue} 1}\times{\color{DarkGreen} 0}+{\color{Blue} 2}\times {\color{DarkGreen} -3}\\ {\color{Red} 0}\times{\color{Magenta} 2}+{\color{Red} 4}\times {\color{Magenta} 1} & {\color{Red} 0}\times {\color{DarkGreen} 0}+{\color{Red} 4}\times {\color{DarkGreen} -3}\\ 3\times{\color{Magenta} 2}+-1\times {\color{Magenta} 1} & 3\times {\color{DarkGreen} 0}+-1\times {\color{DarkGreen} -3} \end{pmatrix}=\begin{pmatrix} 4 & -6\\ 4 & -12\\ 5 & 3 \end{pmatrix}| Réponse: La nouvelle matrice obtenue est donc |C=\begin{pmatrix} 4 & -6\\ 4 & -12\\ 5 & 3 \end{pmatrix}|.
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Le Traité de réciprocité avec les États-Unis Les mesures adoptées par le Royaume-Uni, au début des années 1840, ont un impact direct sur le commerce du Canada-Uni. Face à ces changements, la colonie doit désormais trouver de nouveaux marchés afin d’exporter ses matières premières et les produits qu’elle fabrique. Des discussions s’ouvrent alors avec les voisins du sud de la colonie, les États-Unis. Ils représentent un grand marché commercial intéressant pour le Canada-Uni. Finalement, c’est en 1854 que le Canada-Uni et les États-Unis signent le Traité de réciprocité. Ce traité permet d’augmenter les échanges commerciaux entre les États-Unis et le Canada-Uni. Ce dernier profite de cette entente, puisque les matières premières et les produits agricoles ne seront pas taxés à la frontière. Les États-Unis souhaiteront donc acheter beaucoup de ressources provenant du Canada-Uni. Le blé, le bois et le charbon sont massivement exportés vers les États-Unis grâce à ce traité. Cependant, en 1866, les États-Unis décident de ne pas renouveler le traité. La colonie doit donc à nouveau trouver une solution afin d’assurer le développement de son économie. Dès la fin des années 1840, les progrès techniques et le développement des réseaux de transports permettent à la Province de Québec de se développer. Les marchands de Montréal et de Québec, majoritairement d’origine britannique, investissent une quantité très importante de capitaux, ce qui va favoriser le développement de plusieurs industries. Les capitaux sont des sommes d’argent détenues par des individus. Les personnes qui investissent des capitaux ont comme objectif de générer des profits. La colonie s’industrialise progressivement. L’industrialisation signifie que les industries fabriquent énormément de marchandises et ce, rapidement. Ces industries utilisent désormais des machines afin de fabriquer leurs produits. Il faut évidemment des ouvriers pour faire fonctionner ces machines, mais ils n’ont pas besoin d’être qualifiés. Les principales sources d’énergie sont le charbon et la vapeur d’eau. Le charbon brûlé permet à l’eau de se transformer en vapeur et de mettre la pression nécessaire pour actionner une machine. Petit à petit, l’industrialisation fait disparaitre la production artisanale puisque cette dernière ne peut pas rivaliser avec la vitesse de production des machines industrielles. Les principaux secteurs de production sont le fer, l’acier, l’alimentation, le cuir, la chaussure, le tabac et le textile. Le bois est toujours un secteur en expansion. Tous les principaux secteurs de production forment le mot TABACC : Textile, Alimentation, Bois, Acier, Chaussures de Cuir. Les industries se construisent à proximité des grandes villes et des cours d’eau. L’avantage des villes est qu’on y trouve beaucoup de main-d’œuvre disponible pour produire les biens et une population pour ensuite les acheter. De plus, les cours d’eau permettent de transporter la marchandise assez facilement. Le canal Lachine, à Montréal, en est un exemple au Bas-Canada. Pour ce qui est du Haut-Canada, Toronto est la ville où les industries se développent. Située dans la région des Grands Lacs, Toronto a aussi l’avantage d’être près des États-Unis, ce qui facilite le commerce pendant la période suivant la signature du Traité de réciprocité. Grâce aux capitaux investis après la signature du Traité de réciprocité, le développement des infrastructures de transport se poursuit. Des projets majeurs se développent au Canada-Uni, tels que la voie navigable entre Québec et Montréal. Pour réaliser ce projet, un passage est creusé le long du fleuve Saint-Laurent afin de permettre la navigation entre ces deux villes. Auparavant, certains passages sur le fleuve étaient impraticables pour les plus gros navires. Ainsi, grâce à la construction de canaux au début des années 1850, le transport des marchandises entre Québec et Montréal se fait plus rapidement, et ce, à moindre coût. Plusieurs autres canaux et écluses sont construits au Canada-Uni au cours de cette période. À Montréal, des industries s’installent au bord du canal Lachine. Elles ont accès à un réseau de transport très important en plus de pouvoir utiliser l’énergie hydraulique pour faire fonctionner les machines. Les canaux sont aménagés afin de permettre aux bateaux de naviguer sur l’eau. Les écluses sont construites dans ces canaux afin d’élever ou de faire diminuer le niveau de l’eau. Les bateaux peuvent ainsi naviguer sur la voie maritime. Malgré l’efficacité du transport maritime, ce n’est pas un moyen de transport qui peut être utilisé toute l’année en raison des saisons. La Province du Canada doit donc investir dans les chemins de fer afin de transporter sa marchandise à travers les terres, en été comme en hiver. Cependant, le coût de construction de ces lignes de chemin de fer est très élevé. C’est pourquoi, en 1849, une loi est votée par l'Assemblée législative permettant aux compagnies d’obtenir des prêts d’argent plus facilement. En conséquence, plusieurs compagnies de chemin de fer se développent, dont celle du Grand Tronc, qui reliera par chemin de fer la ville de Montréal aux Grands Lacs. À l’est, cette ligne se rend à Rivière-du-Loup.
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L'organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) est un acteur important sur le plan international. C’est une puissance militaire qui oeuvre aujourd’hui au nom de la sécurité, de la démocratie et de la paix. L’OTAN a été fondée en 1949. Elle regroupe plusieurs pays occidentaux comme les États-Unis, le Canada et des pays d’Europe. En 2020, l’OTAN compte 30 membres. L’appellation Atlantique Nord fait référence au fait que cette organisation est ouverte aux pays se situant géographiquement près de la partie nord de l’océan atlantique, donc l’Europe occidentale et l’Amérique du Nord. Cette organisation a été créée pendant la Guerre froide, qui opposait les États-Unis à l’URSS (l’Union des républiques socialistes soviétiques). Ce conflit a divisé le monde en deux : les pays capitalistes contre les pays communistes. La création de l’OTAN avait alors pour but de protéger les pays occidentaux (capitalistes) des attaques qui auraient pu avoir lieu de la part de l’URSS. Ses buts ont quelque peu changé depuis la chute de l’URSS en 1991. Encore aujourd’hui, l’OTAN est une alliance stratégique et militaire dont la mission est de garantir la liberté et la sécurité de tous ses membres par des moyens militaires et politiques. Politiquement : L’OTAN fait la promotion des valeurs démocratiques et contribue à un processus de consultation et de coopération entre les membres concernant la résolution de problèmes de défense et de sécurité. Le but est, à plus long terme, de prévenir et d’éviter les potentiels conflits. Militairement : L’OTAN préconise toujours une résolution pacifique des conflits. Cependant, si les efforts diplomatiques de négociations ne fonctionnent pas, elle dispose d’une forte puissance militaire qui lui permet de mener des opérations armées. L’OTAN peut agir selon son traité interne ou encore sous le mandat de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Il arrive également qu’elle demande la coopération de pays non membres, ou encore d’autres organisations internationales. Les détails et règles de l’OTAN sont écrits dans le Traité de l’Atlantique Nord. À l’article 5, il est mentionné qu’une attaque contre un des membres de l’organisation est considérée comme une attaque contre tous les membres. Si l’un d’eux est attaqué, tous doivent répliquer. Il s’agit d’une forte alliance militaire ayant une grande capacité de frappe, puisqu’elle réunit les forces armées de tous ses membres. Depuis 1991, la mission et les interventions de l’OTAN ont été redéfinies. Aujourd’hui, cette organisation peut intervenir dans des pays qui ne sont pas nécessairement membres de l’organisation. Lorsqu’elle intervient en territoire souverain, c’est en s’appuyant sur les objectifs suivants : aider les gouvernements à assurer la sécurité de leur pays et participer à la création d’un environnement favorable pour la mise en place d’institutions démocratiques. Par ailleurs, elle intervient de plus en plus pour appuyer d’autres organisations internationales comme l’ONU (ex : soutenir des missions de paix) ou encore l’Union africaine. Il lui arrive également d’apporter une aide humanitaire directe à un pays qui subit une crise. De plus, les pays membres ont mis en commun leurs forces militaires pour, entre autres, mener une lutte contre le terrorisme après les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Une institution est une organisation, encadrée par des règles et des lois, qui joue un rôle précis dans la société. Ce rôle peut être de nature politique, sociale, économique, religieuse, etc. Pour mieux comprendre ce qu’est une institution, tu peux regarder la vidéo C’est quoi… une institution?. En date d’aout 2019, l’OTAN conduisait des opérations en Afghanistan, au Kosovo et en Méditerranée. Ce n’est pas la première mission de l’OTAN en Afghanistan. En 2001, les autorités afghanes ont demandé de l'assistance à l’ONU et cela a mené à la création de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) en Afghanistan. L’OTAN a dirigé cette mission de 2003 à 2014. Le but était de former les forces de sécurité afghanes pour permettre à l’État d’assurer efficacement la sécurité sur son territoire. On voulait également tenter de créer une situation propice à l’établissement d’une démocratie. La force était utilisée lorsque c’était jugé nécessaire, puisqu’on voulait éviter que le pays ne tombe aux mains des terroristes. Les forces de 51 pays ont contribué à la FIAS. À partir de 2015, la mission nommée Resolute Support est lancée par l’OTAN. Son but est d’offrir des formations, des conseils et de l’assistance aux forces et aux institutions de sécurité afghanes. Cette fois-ci, la force n’est pas utilisée de la part des soldats de l’OTAN. Les opérations de l’OTAN n’ont pas seulement lieu dans des zones de conflits. Depuis le 11 septembre 2001, l’OTAN a commencé à prendre des mesures pour lutter contre le terrorisme international. Lancée en 2001, la mission de surveillance Active Endeavour a pour but de détecter et arrêter les activités terroristes en Méditerranée, incluant le détroit de Gibraltar (par exemple, des opérations « kamikaze » par navire, prendre en otage un navire, transporter des armes et des explosifs, etc.). En 2016, cette mission est remplacée par l’opération Sea Guardian, dont le but est de sécuriser l’environnement maritime en effectuant différentes tâches. Le Kosovo est un pays qui n’est pas encore reconnu par l’entièreté de la communauté internationale et qui est en conflit avec la Serbie. En 2019, 3 500 soldats de pays membres de l’OTAN ou partenaires de l’OTAN opéraient au Kosovo dans le cadre de la Force pour le Kosovo (KFOR). La KFOR y est en effet déployée depuis 1999. En 2008, lorsque le Kosovo déclare son indépendance, le Conseil de sécurité de l’ONU demande à la KFOR de maintenir sa présence sur place. Sa mission est de se charger des tâches de sécurité qui ne sont pas du ressort de la police et d’aider à la mise en place d’une force de sécurité professionnelle pour le Kosovo. Elle apporte également un soutien au dialogue entre le Kosovo et la Serbie. Plusieurs critiques sont adressées à l’endroit de l’OTAN. On lui reproche, entre autres, d’être essentiellement une organisation au service des ambitions militaires et stratégiques américaines à travers le monde. Ce serait donc un outil qui aiderait les projets d’hégémonie américaine. L’ancien premier ministre français, Dominique de Villepin, par exemple, a affirmé que la France a tiré peu de bénéfices de son engagement dans l’OTAN et qu’elle ne fait qu’être prise dans le filet américain. Sans y aller de manière aussi forte, Macron (président français actuel) a lui aussi adressé de fortes critiques envers l’OTAN. L’hégémonie est la domination politique ou militaire d’un groupe ou d’un État sur les autres. Certains affirment que l’OTAN s’effrite petit à petit, qu’elle n’a plus de sens et que les États-Unis s’en éloignent. Il est vrai que le président américain, Donald Trump, semble avoir critiqué l’OTAN a de nombreuses reprises, mais il critique également ceux qui affirment que l’OTAN n’a plus lieu d’être. Pourquoi existe-t-elle encore alors que la raison pour laquelle elle a été créée (se défendre contre la menace soviétique) n’existe plus? Pour certains, la réponses à cette question est que la réelle raison de l’existence de l’OTAN est de faire grandir le pouvoir des États-Unis. Finalement, il y a aussi certaines interventions, comme celle au Kosovo en 1999, qui sont très critiquées. En 1999, l’OTAN est intervenu au Kosovo sous prétexte que le conflit entre ce pays et la Serbie menaçait la sécurité de plusieurs pays d’Europe. L’OTAN a alors bombardé le territoire de la Yougoslavie, sur lequel se trouvait le Kosovo, à plusieurs reprises avant même d’avoir reçu un mandat de la part de l’ONU. Toutefois, selon le droit international, seul le Conseil de sécurité de l’ONU peut approuver une attaque sur un pays souverain.
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La diversification économique en Nouvelle-France En 1663, lorsque Louis XIV prend le contrôle de la Nouvelle-France (alors gérée par les compagnies), la situation économique y est plutôt simple. En effet, le mercantilisme appliqué par la métropole (la France) n'a réussi qu'à développer le commerce des fourrures. À son arrivée en 1665, Jean Talon y voit un problème. Il tentera donc, durant ses deux mandats en tant qu'intendant, de développer d'autres aspects de l'économie de la colonie. L'objectif de Jean Talon est de donner à la colonie une plus grande indépendance par rapport à la métropole. Le fait est que, en 1665, la colonie est forcée d'acheter tous ses produits manufacturés de la France. Talon fera en sorte que plusieurs produits seront fabriqués dans la colonie et développera ainsi son autonomie. Pour ce faire, Jean Talon encourage la construction de nombreux ateliers dans la colonie, dont des tonnelleries. Des tanneries et des cordonneries permettent la fabrication de tous les vêtements nécessaires à l'habillement des colons. La mise en place d'un chantier naval rend la fabrication de navires possible. Ces différentes installations, jumelées avec l'arrivée de gens de métier, rendent tranquillement la colonie plus autonome. Lors de l'arrivée de Jean Talon, toute la production agricole de la colonie est destinée à la subsistance des colons. Le nouvel intendant souhaite faire augmenter cette production pour créer des surplus qui pourront être vendus à l'extérieur de la colonie afin de générer des profits. Il encourage alors la production de nouvelles cultures, comme le lin et le chanvre pour la fabrication de cordes et de tissus. Il rend également possible la production de houblon et d'orge, qui sont utilisés dans la fabrication de bières. La production de cette boisson mène à la construction de la première brasserie de la colonie en 1668. Malgré tous les efforts des dirigeants de la colonie pour développer l'économie en Nouvelle-France, plusieurs obstacles demeurent. Le mercantilisme et les couts élevés sont parmi les plus importants. La raison d'être de ce système économique est d'enrichir la métropole. Le secrétaire d'État à la Marine, Jean-Baptiste Colbert, voit donc d'un mauvais œil le développement économique de la Nouvelle-France puisque les profits qu'elle génère ne sont pas destinés à remplir les coffres de la France. Colbert limite donc les exportations de la colonie puisqu'elles nuisent à l'économie de la France. La situation climatique difficile de la Nouvelle-France est source de problèmes majeurs pour les commerces de la colonie. En effet, l'hiver entraine la fermeture des ports de la colonie durant environ 6 mois. Cette situation ralentit considérablement la production des entreprises. L'État offre son soutien financier pour minimiser l'impact de cette réalité, mais les couts engendrés par cette longue inactivité sont énormes. Durant ses deux mandats, Talon réussit à diversifier l'économie de la colonie comme jamais dans sa jeune histoire. Toutefois, la fin de son mandat et son départ en 1672 marqueront aussi la fin de plusieurs projets, dont celui de la brasserie en 1675. Malgré les nombreux efforts de Talon pour diversifier et développer l'économie de la colonie, les résultats sont plutôt décevants et le commerce des fourrures reste finalement, et de loin, le plus important dans l'économie de la Nouvelle-France.
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Les deux-points Les deux-points sont un signe de ponctuation constitué de deux points disposés verticalement et dont la fonction est d'insérer, généralement en fin de phrase, un énoncé juxtaposé à ce qui précède, un discours direct ou une série d'éléments constituant une énumération. La jeune recrue a été renvoyée hier : elle était trop souvent absente. -Dans cette phrase, les deux-points jouent le même rôle qu'un parce que ou qu'un car. Certains enfants de vedettes sont devenus célèbres à leur tour : Lisa Marie Presley a suivi les traces de son père. -Dans cette phrase, les deux-points jouent le même rôle qu'un par exemple. Les deux-points peuvent également précéder ou suivre une énumération. La Terre est occupée par cinq océans : l’océan Atlantique, l’océan Pacifique, l’océan Indien, l’océan Antarctique et l’océan Arctique. Un crayon, un cahier, une règle : j'ai tout ce qu'il me faut. Les valeurs de notre compagnie : a) l'intégrité; b) le respect; c) l'efficacité. L’utilisation des deux-points avant un discours direct permet d’annoncer ce qui vient : un discours rapporté encadré par des guillemets. La mère de la chanteuse a révélé : « Je suis tellement fière de ma fille ! » Dans un texte théâtral ou un scénario, les deux-points présentent les répliques. Marie : Tu me crois capable de faire cela? Cameron : Sans l'ombre d'un doute! 2. Dans certains documents plus techniques, on peut mettre des deux-points entre les heures et les minutes, et entre les minutes et les secondes. Heure d'ouverture : 9 : 15 Durée de la course : 10 : 00 : 05 3. Les deux-points indiquent l'échelle au bas d'une carte. 1 : 25 000 On place les deux-points entre un titre et un sous-titre dans une notice bibliographique. BLANCHET, Michel. Le point : un outil, Montréal, Boréal, 1994.
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Le rôle des paramètres dans une fonction racine carrée Lorsqu’on ajoute les paramètres |a,| |b,| |h| et |k| à la forme de base |f(x)=\sqrt{x},| on obtient ce qu'on appelle la forme canonique (aussi appelée forme transformée) de la fonction racine carrée. Tu peux modifier les paramètres |a|, |b|, |h| et |k| dans l'animation interactive qui suit pour voir leurs effets sur la fonction racine carrée. Observe bien les modifications qui s'opèrent sur la courbe transformée (en noir) par rapport à la fonction de base (en bleu). Tu peux en profiter pour observer l'effet de la modification des paramètres sur les propriétés de la fonction. Par la suite, tu pourras poursuivre la lecture de la fiche pour avoir toutes les précisions sur chacun des paramètres. Lorsque |{\mid}a{\mid}>1:| La fonction racine carrée subit un étirement vertical par rapport au graphique de la fonction de base. En effet, plus la valeur absolue du paramètre |a| est grande, plus la courbe de la fonction racine carrée se rapproche de l’axe des |y.| Lorsque |0< {\mid}a{\mid} < 1:| La fonction racine carrée subit une contraction verticale par rapport au graphique de la fonction de base. En effet, plus la valeur absolue du paramètre |a| est petite (près de 0), plus la courbe de la fonction racine carrée se rapproche de l’axe des |x.| Lorsque |a| est positif |(a>0):| La branche du graphique de la fonction racine carrée est croissante. Lorsque |a| est négatif |(a<0):| La branche du graphique de la fonction racine carrée est décroissante. Lorsque |{\mid}b{\mid} >1:| La fonction racine carrée subit une contraction horizontale par rapport au graphique de la fonction de base. En effet, plus la valeur absolue du paramètre |b| est grande, plus la branche du graphique de la fonction racine carrée s'éloigne de l’axe des |x.| Lorsque |0< {\mid}b{\mid} < 1:| La fonction racine carrée subit un étirement horizontal par rapport au graphique de la fonction de base. En effet, plus la valeur absolue du paramètre |b| est petite (près de 0), plus la branche du graphique de la fonction racine carrée se rapproche de l’axe des |x.| Lorsque |b| est positif |(b>0):| La branche du graphique de la fonction racine carrée est orientée vers la droite. Lorsque |b| est positif |(b<0):| La branche du graphique de la fonction racine carrée est orientée vers la gauche. Lorsque |h| est positif |(h>0):| La courbe de la fonction racine carrée se déplace vers la droite. Lorsque |h| est négatif |(h<0):| La courbe de la fonction racine carrée se déplace vers la gauche. Lorsque |k| est positif |(k>0):| La courbe de la fonction racine carrée se déplace vers le haut. Lorsque |k| est négatif |(k<0):| La courbe de la fonction racine carrée se déplace vers le bas.
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Répertoires de révision – Mathématiques – Primaire Des répertoires de révision ont été créés afin de permettre à l'élève qui le désire de pouvoir effectuer une révision des contenus de son programme de mathématique. Des répertoires ont donc été créés pour chaque cycle du primaire. Répertoire de révision - Premier cycle du primaire (1re année et 2e année) Répertoire de révision - Deuxième cycle du primaire (3e année et 4e année) Répertoire de révision - Troisième cycle du primaire (5e année et 6e année)
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La chanson engagée On dit qu'une chanson est engagée lorsque celle-ci vise principalement à défendre un point de vue, à faire valoir une position critique par rapport à une réalité du monde. Quand une chanson est engagée, il est possible de cibler des éléments constitutifs d'un texte argumentatif, principalement une thèse et des arguments. Tout comme un éditorial publié dans un quotidien, la chanson engagée pointe de façon critique une réalité du monde dont on souhaite voir le changement. Son contenu direct et parfois ironique, voire provocateur, souhaite éveiller les consciences et encourager l'action qui pourrait renverser la situation jugée déplorable. Les cowboys fringants est un groupe de musique québécois reconnu pour son style engagé. Dans la chanson En berne, tirée de l'album Break Syndical, il est possible de repérer une thèse principale (opinion récurrente disant que le Québec moderne est déplorable et qui n'est pas formulée de façon explicite dans la chanson) ainsi que plusieurs arguments soutenant cette grande opinion (la lâcheté du peuple québécois, l'inaction du gouvermenent quant aux problèmes sociaux et écologiques, etc.). En berne Chu né dins années soixante-dix Dans un Québec en plein changement Où l'emblème de la fleur de lys Donnait un peu d'espoir aux gens Mais quand je r'garde ça aujourd'hui Chu donc pas fier de ma patrie Ça dort au gaz dins bungalows Le cul assis su'l statu quo En s'gavant de téléromans Et des talk-shows les plus stupides Se laissant mourir su'l divan Avec leur petit air candide Dans ce royaume de la poutine On s'complait dans' médocrité Bien satisfaits de notre routine Et du bonheur préfabriqué « Prendrais-tu un p'tit gratteux ? » Me dit l'caissier au dépanneur « Enweye le gros, sors ton p'tit deux Être millionnaire c'est le bonheur » - Jean-François Pauzé Les cowboys fringants est un groupe reconnu pour son franc-parler et l'utilisation d'une langue jouale. Leurs chansons sont plus souvent qu'autrement écrites dans un régistre de langue familier et populaire afin que le public québécois se reconnaisse et se sente concerné rapidement à travers le message véhiculé. On peut dire que l'emploi principalement de ces deux registres de langue fait partie de la stratégie argumentative et rend le discours plus persuasif. Mes Aïeux est un groupe québécois d'inspiration folklorique. Dans la chanson Dégénération, tirée de l'album En famille, le groupe dénonce l'individualisme et le capitalisme de notre société en faisant des parallèles avec d'autres générations. En voici un extrait : Dégénération Ton arrière-arrière-grand-père il a défriché la terre Ton arrière-grand-père il a labouré la terre Et pis ton grand-père a rentabilisé la terre Pis ton père il l'a vendue, pour devenir fonctionnaire Et pis toi mon p'tit gars tu sais pus c'que tu vas faire Dans ton p'tit trois et d'mie, ben trop cher fret en hiver Il te vient des envies de dev'nir propriétaire Et tu rêves la nuit d'avoir ton petit lopin d'terre. Ton arrière-arrière-grand-mère elle a eu quatorze enfants Ton arrière-grand-mère en a eu quasiment autant Et pis ta grand-mère en a eu trois c'tait suffisant Pis ta mère en voulait pas, toi t'étais un accident Et puis toi, ma p'tite fille, tu changes de partenaire tout l'temps Quand tu fais des conn'ries, tu t'en sors en avortant Mais y a des matins, tu te réveilles en pleurant Quand tu rêves la nuit, d'une grand' table entourée d'enfants Ton arrière-arrière-grand-père a vécu la grosse misère Ton arrière-grand-père il ramassait les cennes noires Et pis ton grand-père, miracle, y est devenu millionnaire Ton père en a hérité il a tout' mis dans ses REER - Mes Aïeux D'autres chansons comportent aussi des éléments propres au texte argumentatif et servent à dénoncer une réalité de la société. Sortez les poubelles du groupe Tryo Développement durable de Richard Desjardins Imagine de John Lennon
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Les paragraphes Un paragraphe est un ensemble de phrases qui sont reliées à une même idée, à un même sujet. Le découpage en paragraphe facilite la lecture et la compréhension du texte. Dans les textes littéraires, un changement de paragraphe indique souvent un changement de lieu, de personnage, de type de narrateur, d'action, de séquence d'énonciation (narration, description, explication, argumentation, dialogue), etc. Dans un texte courant, le changement de paragraphe indique la présence d'une nouvelle idée. Ainsi, un paragraphe respecte ce qu'on appelle l'unité de pensée. Habituellement, les paragraphes dans ce genre de texte commencent par un organisateur textuel. L'unité de pensée fait référence à des idées qui concordent d'une phrase à l'autre. Il n'y a donc ni contradiction ni changement d'idée dans un même paragraphe. Pour marquer un nouveau paragraphe, on utilise un alinéa (espace en début de ligne) ou un saut de ligne.
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L'importance de l'imprimerie en littérature L'histoire du livre se résume en une série d'innovations technologiques, commerciales et esthétiques qui ont permis d'améliorer la transmission des idées, l'accès à l'information, la conservation des textes, la portabilité et le coût de production. Par ailleurs, la pertinence des livres a rapidement été prouvée à travers les années puisque leur utilité est indiscutable dans bien des domaines et dans plusieurs situations, que ce soit pour conserver des textes religieux, pour rédiger un livre de bord à l'époque des grands navigateurs, pour tenir les états de compte d'une compagnie, pour raconter une histoire passionnante, etc. Cependant, le format du livre n'a pas toujours été ce qu'il est maintenant. À l'époque, l'homme utilisait ce qu'il pouvait pour écrire : la pierre, le bois, la soie, des écailles de tortue, l'argile, la peau de certains animaux, des feuilles de palmier séchées, le papyrus, le parchemin et plusieurs autres supports qui étaient à sa disposition. On pouvait écrire avec différents outils comme des pinceaux, des plumes d'oiseau, des tiges de roseau taillées en pointe, des stylets, etc. Toutes ces techniques visaient principalement le même objectif : diffuser le contenu des oeuvres pour en assurer la pérennité. L'imprimerie est un ensemble de techniques qui permettent la production en grande quantité, sur support matériel, d'écrits et d'illustrations afin d'en permettre une distribution de masse. Johannes Gutenberg (vers 1397-1468) invente la presse à imprimer et permet ainsi aux textes d'être copiés plus rapidement et plus efficacement, ce qui change complètement le monde du livre. Le procédé imaginé par Gutenberg consiste à fondre des caractères métalliques, mobiles et réutilisables pour imprimer un texte à l'aide d'une presse. Cette technique révolutionnaire assure une diffusion plus facile et moins coûteuse de livres et d'ouvrages. La presse à imprimer donne naissance à la typographie moderne, qui se distingue des autres procédés utilisés à l'époque. La typographie désigne les différents procédés de composition et d'impression utilisant des caractères et des formes en relief dans un but esthétique et pratique. En ce sens, l'innovation de Gutenberg est uniforme et rapide, ce qui fait que des presses à imprimer font leur apparition dans les grandes villes d'Europe et dans d'autres villes. Les historiens estiment qu'il s'est imprimé vingt millions de livres en Europe dans les cinquante premières années qui ont suivi l'invention de la presse à imprimer. Le premier livre imprimé par Gutenberg est la Bible.
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Capitalization He loves chocolate. My friend wanted to know if I like chocolate. They read that chocolate could be healthy in the book 'The Lost Art of Chocolate'.
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La civilisation grecque: un portrait d'Athènes La civilisation grecque s’est développée principalement à partir du 8e siècle av. J.-C. À cette époque, plusieurs cités-États parsemaient le territoire de la péninsule grecque. Delphes, Corinthe, Athènes et Sparte sont toutes des cités-États appartenant à cette période de l’Antiquité. Cité-État: En Grèce antique, une cité-État est une ville totalement indépendante qui se gouverne seule. Tel un pays, elle possède ses propres lois, une forme de gouvernement autonome, sa monnaie, ses divinités ainsi que ses tribunaux. Les caractéristiques géographiques de la péninsule grecque ont eu un impact important sur le développement de cette civilisation. En effet, le paysage de la péninsule grecque impose aux cités grecques de n'avoir que très peu de contacts avec ses voisins. Le territoire grec est très accidenté, composé de montagnes et de très peu de terrains plats. Cette situation géographique particulière isole les cités-États grecques les unes des autres. Il était donc très compliqué pour celles-ci de communiquer ensemble. La principale conséquence de cette caractéristique géographique est que les cité-États se développèrent de manière très différente les unes des autres. Les différentes cités-États sont presque toutes situées à proximité de la mer, moins de 100 kilomètres les séparent de celle-ci. Par conséquent, le bateau deviendra le principal moyen de transport des Grecs durant l'Antiquité. Ils développent donc une expertise dans le domaine naval. Athènes construira le plus gros port de toute la Méditerranée, le Pirée. La proximité de la mer facilite aussi la colonisation de plusieurs territoires. Les Grecs utilisent le bateau pour créer des colonies et ainsi augmenter leur influence autour de la Méditerranée. Du 8e siècle au 5e siècle av. J.-C., Athènes connait plusieurs régimes politiques. Mais c'est principalement un roi qui gouverne Athènes. En effet, la monarchie est le régime politique qui se retrouve dans la majorité des cités-États grecques. Au 5e siècle av. J.-C., Athènes développera un régime politique très différent des autres, la démocratie. Grâce au Pirée, le plus grand port de la Méditerranée, Athènes développe un commerce très profitable qui lui permet d'accumuler de grandes sommes d'argent. Cette richesse servira à développer la ville, qui se modernisera et fera augmenter son prestige. Lors des guerres médiques contre l'Empire perse, Athènes s'illustrera en battant à deux reprises cette puissante armée d'envahisseurs : à Marathon en 490 av. J.-C. puis à Salamine en 480 av. J.-C. Les soldats athéniens repoussent les Perses qui souhaitaient prendre possession du territoire grec. C'est dans ce contexte que les Athéniens développent un nouveau régime politique permettant aux citoyens, riches ou pauvres, de prendre part aux décisions concernant la cité. Ils nomment ce système révolutionnaire la démocratie.
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