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Le groupe automobile Renault, reconnu coupable de "faute inexcusable" en décembre dernier dans le suicide d'un ingénieur en 2006, a fait appel de la décision rendue par le tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS) de Nanterre.
Suicide d'un salarié : Renault fait appel
https://www.lemonde.fr/societe/article/2010/01/14/suicide-d-un-salarie-renault-fait-appel_1291609_3224.html
14/01/2010
societe
Le groupe automobile Renault, reconnu coupable de "faute inexcusable""Ce n'était pas une décision facile à prendre""il est difficile d'admettre l'idée que Renault puisse mettre ses salariés en danger"e"faute inexcusable""la société Renault aurait dû avoir conscience du danger auquel il était exposé dans le cadre de son activité professionnelle""n'a pas pris les mesures nécessaires pour préserver son salarié du risque qu'il encourait du fait de l'exercice de son activité professionnelle""pas alerté le médecin du travail""faute inexcusable""au maximum" en décembre dernier dans le suicide d'un ingénieur en 2006, a fait appel de la décision rendue par le tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS) de Nanterre, a-t-on appris jeudi 14 janvier du groupe. , a expliqué un porte-parole du groupe, mais . Antonio B., ingénieur en informatique de 39 ans, s'était jeté du 5 étage du bâtiment principal du Technocentre de Renault à Guyancourt, le 20 octobre 2006. Il s'agissait du premier des trois suicides en quatre mois de salariés du Technocentre, dont deux sur le lieu de travail. En reconnaissant la de l'employeur, le TASS avait donné gain de cause à la veuve de l'ingénieur, pour qui le suicide de son époux était directement lié à son stress professionnel et à sa charge de travail. Selon le jugement rendu le 17 décembre par le TASS, . Renault , ajoutait le TASS. Le tribunal relevait notamment que les responsables de l'ingénieur s'étaient inquiétés mais n'avaient . En conséquence de la reconnaissance de la , le TASS a majoré la rente allouée à la veuve et au fils du défunt et a condamné Renault à un euro de préjudice moral. L'appel exercé par Renault sera examiné par la cour d'appel de Versailles, à une date pour l'instant indéterminée.
La France est prête à supporter une partie des surcoûts de l'avion de transport militaire Airbus A400M, qui atteindraient un total de 5 milliards d'euros, a déclaré jeudi le ministre de la défense, Hervé Morin.
La France est prête à payer une partie des surcoûts de l'Airbus A400M
https://www.lemonde.fr/economie/article/2010/01/14/la-france-est-prete-a-payer-une-partie-des-surcouts-de-l-airbus-a400m_1291608_3234.html
14/01/2010
economie
La France est prête à supporter une partie des surcoûts de l'avion de transport militaire Airbus A400M, qui atteindraient un total de 5 milliards d'euros, a déclaré jeudi 14 janvier le ministre de la défense, Hervé Morin. "Le fait de porter une partie des surcoûts ne me dérange pas, parce que je pense que ce programme est un programme magnifique", explique le ministre sur la radio RFI, au moment où doit se tenir une réunion des pays clients à Londres. Aujourd'hui, il "reste à négocier la question des surcoûts, et ces surcoûts, il faut qu'ils soient partagés entre les pays et le constructeur", a toutefois ajouté M. Morin. La discussion actuelle "porte sur 5 milliards [d'euros] à peu près", a-t-il précisé. Selon certaines sources, les surcoûts pourraient même atteindre 11 milliards d'euros, en comptant une évaluation des risques de développement futurs du programme, qui est déjà en retard d'au moins trois ans. Une réunion à huis clos doit se tenir jeudi à Londres, rassemblant des représentants de l'Allemagne, de la France, de l'Espagne, du Royaume-Uni, de la Belgique, du Luxembourg et de la Turquie, qui ont commandé au total cent quatre-vingts exemplaires de l'A400M à EADS, la maison mère d'Airbus. Airbus et EADS menacent d'arrêter le programme si un accord financier n'était pas trouvé d'ici à la fin du mois. L'Allemagne, premier client de l'appareil avec soixante exemplaires commandés, apparaît comme le pays le moins disposé à accorder une rallonge financière à EADS.
L'auteur de BD allemande restitue d'un trait posé la double vie, à Tokyo, du célèbre espion allemand à la solde de Staline.
"""L'Espion de Staline"", d'Isabel Kreitz : Richard Sorge, grandeurs et bassesses de l'espionnage en temps de guerre"
https://www.lemonde.fr/livres/article/2010/01/14/l-espion-de-staline-d-isabel-kreitz_1291531_3260.html
14/01/2010
livres
Tokyo, nid d'espions aurait pu être le titre choisi par l'auteur de BD allemande Isabel Kreitz. Mais elle n'a pas réalisé un roman d'espionnage ou historique. L'Espion de Staline n'est "que" le récit de la double vie de Richard Sorge à Tokyo, de 1933 à 1944. Ce qui est déjà beaucoup... Sorge aurait pu servir de modèle à Malraux ou Greeen. Cet Allemand, fils de bonne famille, découvre Kant, Marx et Schopenhauer après avoir été blessé durant la Grande Guerre. Inscrit au Parti communiste allemand, il entre ensuite en 1933 au Parti national-socialiste et mène une double vie, sous le signe de l'autodestruction (l'alcool notamment) et de la soumission au Komintern, de Kiel à Moscou et de Shanghaï à Tokyo. Devenu intime de l'ambassadeur d'Allemagne au Japon, Sorge révèle au pouvoir soviétique la date de l'opération "Barbarossa" - invasion de la Russie par l'armée hitlérienne -, mais Staline balaie l'information d'un revers de moustache. Le Petit Père des peuples s'intéresse, toutefois, à une autre révélation de Sorge et de son réseau - le refus nippon d'attaquer l'URSS en 1941 -, ce qui l'incitera à concentrer ses forces à l'Ouest. C'est le destin personnel de Sorge, empreint de désespoir et de mégalomanie, dans une capitale japonaise éloignée du coeur du conflit mondial et en proie aux fantasmes et aux plaisirs, que raconte Isabel Kreitz. Des amis, des membres de son réseau et, bien sûr, sa maîtresse en titre, la pianiste antifasciste Eta Harich-Schneider, décrivent cet homme d'ombre et de lumière, qui confie fièrement être "un parfait apatride dont la route est le seul domicile". En multipliant les plans, Isabel Kreitz dessine d'un trait posé un univers expressionniste en noir et blanc, où rictus et sourires, soûleries et marivaudages dans les salons d'ambassades et les bars de grands hôtels, cachent les drames à venir. Richard Sorge a été pendu en 1944 par les Japonais. L'ESPION DE STALINE (DIE SOCHE MIT SORGE) d'Isabel Kreitz. Traduit de l'allemand par Paul Derouet. Casterman, "Ecritures", 256 p., 16 €. Yves-Marie Labé
Les ventes d'ordinateurs dans le monde ont finalement progressé de 5,2 % l'an dernier, grâce à une croissance enregistrée dans toutes les régions de la planète au quatrième trimestre.
Les ventes d'ordinateurs ont progressé de 5,2 % en 2009
https://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/01/14/les-ventes-d-ordinateurs-ont-progresse-de-5-2-en-2009_1291466_651865.html
14/01/2010
technologies
Les ventes d'ordinateurs dans le monde ont progressé de 5,2 % l'an dernier, grâce à une croissance enregistrée dans toutes les régions de la planète au quatrième trimestre, selon des chiffres provisoires du cabinet Gartner. Selon le cabinet d'étude, 306 millions d'ordinateurs ont été vendus dans le monde en 2009. Ce sont essentiellement les très bonnes ventes réalisées au quatrième trimestre qui ont soutenu le marché. Les ventes ont, en effet, bondi de 22,1 % sur les trois derniers mois de l'année, mais avec une base de comparaison très favorable : le monde s'enfonçait dans la crise un an plus tôt, fin 2008. La progression des ventes a essentiellement profité aux ordinateurs à bas prix, dont les netbooks. Cette tendance a profité principalement au taïwanais Acer, qui se classe pour la première fois au deuxième rang des producteurs d'ordinateurs sur l'année, après avoir enlevé cette place à l'américain Dell, à la fois au troisième et au quatrième trimestre. Autre facteur ayant bénéficié à Acer, c'est la demande des particuliers qui a le plus progressé. Par opposition, Dell, centré sur le marché des entreprises, a été pénalisé par la croissance plus faible de ce secteur. L'américain Hewlett-Packard a conforté sa place de numéro un mondial, avec 58,947 millions d'ordinateurs vendus (+11,3 %) et 19,3 % de parts de marché (contre 18,2 % en 2008). Le lancement du nouveau système d'exploitation de Microsoft Windows 7 "n'a pas créé de demande supplémentaire, mais il a été un bon outil marketing pendant les ventes des fêtes," estime l'analyste de Gartner, Mikako Kitagawa. Au niveau des seuls Etats-Unis, Dell est passé au quatrième trimestre de la première à la deuxième place (avec 22,6 % de parts de marché), derrière Hewlett-Packard (30 %) mais largement devant Acer (15,6 %). Apple, en revanche, est passé de la quatrième à la cinquième place derrière Toshiba (7,5 % contre 8,7 % de parts de marché).
Le constructeur a annoncé, jeudi, une baisse de ses ventes de 3,1%, à 2,3 millions de véhicules. Pour les seules voitures particulières, la performance est toutefois positive (+ 0,7 %, à 2,03 millions).
Les ventes du constructeur ont reculé en 2009
https://www.lemonde.fr/economie/article/2010/01/14/les-ventes-de-renault-ont-recule-en-2009_1291475_3234.html
14/01/2010
economie
Renault a annoncé, jeudi 14 janvier, une baisse de ses ventes totales de 3,1 %, à 2,3 millions de véhicules. Pour les seules voitures particulières, la performance est toutefois positive (+ 0,7 %, à 2,03 millions). Le groupe (marques Renault, Dacia, Samsung et Lada) a bénéficié des plans de relance gouvernementaux, dont les primes à la casse, qui ont dynamisé les ventes et ainsi limité les effets de la récession mondiale et amélioré ses positions en Europe, à l'exception du Royaume-Uni. Hors d'Europe, les ventes baissent, pour la première fois depuis dix ans. La marque Renault est redevenue troisième marque en Europe occidentale, après avoir occupé la quatrième place, "principalement grâce au succès de la famille Mégane et de Twingo". Sur le marché des véhicules utilitaires, la marque est depuis 1998 numéro 1 sur ce même marché, précise le groupe. Pour 2010, l'objectif du groupe "reste l'augmentation de part de marché" au niveau mondial, ajoute le constructeur qui s'attend par ailleurs à une baisse de 8 à 10% du marché européen. "Avec la fin du plein effet des aides gouvernementales, le contexte de l'industrie automobile va demeurer tendu", estime le constructeur français. Renault a accusé une plus forte baisse de ses ventes que PSA, qui a enregistré une baisse de 2,2 % à 3,19 millions d'unités et qui détient 5,1 % de part de marché mondial. Il est en outre plus pessimiste sur les perspectives en Europe, PSA tablant sur un repli européen proche de 8 %
Deux explosions avaient fait cent six morts et plus de six cents blessés le 19 août devant les ministères des finances et des affaires étrangères.
Irak : onze condamnations à mort pour un double attentat
https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2010/01/14/irak-onze-condamnations-a-mort-pour-un-double-attentat_1291489_3218.html
14/01/2010
proche-orient
Un tribunal irakien a condamné à la pendaison, jeudi 14 janvier, onze hommes accusés d'être impliqués dans le double attentat qui a frappé Bagdad le 19 août. "Ils ont été condamnés à mort pour le crime qu'ils ont planifié", a déclaré le président de la cour criminelle siégeant à Bagdad, Ali Abdel Sattar. Les deux attentats au camion piégé avaient visé le ministère des affaires étrangères et celui des finances, faisant cent six morts et près de six cents blessés. Parmi les condamnés figure Salem Abed Jassem, qui a reconnu avoir reçu des fonds pour les attentats du général de brigade Nabil Abdel Rahmane, un officier de l'armée irakienne sous le règne de Saddam Hussein et qui séjourne actuellement en Syrie, selon la justice. Deux membres du réseau Al-Qaida, Ishaq Mohammed Abbas et son frère Moustapha, sont également au nombre des condamnés à mort. Ils avaient été détenus dans le passé dans le camp d'internement de Bucca, au sud de Bagdad, géré par l'armée américaine et aujourd'hui fermé. LA MAJORITÉ DES SUSPECTS AVAIENT TRANSITÉ PAR UN MÊME CAMP D'INTERNEMENT Selon la police irakienne et d'anciens prisonniers, le camp de Bucca, où près de cent mille détenus avaient transité en six ans, s'est révélé être un formidable vivier pour Al-Qaida. En novembre, un haut responsable du ministère de l'intérieur avait indiqué que "les deux kamikazes ainsi que la majorité des suspects arrêtés après le double attentat du 19 août avaient été relâchés peu avant la fermeture de Bucca", en septembre. Les autorités irakiennes avaient également arrêté onze hauts gradés de la sécurité soupçonnés d'avoir failli dans la protection de Bagdad, où les habitants avaient crié leur colère devant l'incurie du gouvernement. Le gouvernement, qui a accusé Al-Qaida et les fidèles de Saddam Hussein, avait à l'époque admis des carences dans la sécurité, notamment une négligence au niveau des barrages routiers qui a permis aux assaillants d'entrer dans Bagdad avec trois véhicules piégés.
Lancer des appels aux dons, tenter d'évaluer l'ampleur des besoins, et envoyer sur place équipes et matériel : les ONG françaises se mobilisent pour venir en aide aux Haïtiens.
Rétablir l’accès à l’eau potable, une priorité pour les ONG
https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/01/14/retablir-l-acces-a-l-eau-potable-une-priorite-pour-les-ong_1291463_3222.html
14/01/2010
ameriques
Lancer des appels aux dons, tenter d'évaluer l'ampleur des besoins, et, surtout, envoyer sur place équipes et matériels : durant toute la journée du mercredi 13 janvier, les principales organisations non gouvernementales (ONG) françaises se sont mobilisées pour venir en aide aux Haïtiens. Médecins sans frontières (MSF), qui a déjà accueilli un millier de blessés dans ses différents centres de soins de Port-au-Prince, devait envoyer dans la soirée un hôpital gonflable d'une capacité de 100 lits. Médecins du monde, face à "la gravité de la situation", annonçait l'envoi d'un charter de 40 tonnes de matériel logistique et d'équipements médicaux, ainsi qu'une équipe d'urgence d'une dizaine de médecins, chirurgiens, infirmiers et logisticiens. La Croix-Rouge française (CRF) va distribuer des produits de première nécessité (couvertures, tentes, bâches, jerrycans) pour 20000 personnes, et "installer dès que possible" une première unité de traitement d'eau pour 40000 personnes. L'eau, telle est aussi la priorité d'Action contre la faim (ACF). Pour cette ONG très présente à Haïti (une centaine de salariés dans le pays, dont une trentaine dans la capitale), l'aide alimentaire viendra ensuite. "Compte-tenu de l'urbanisation anarchique de Port-au-Prince, de la pauvreté endémique et de la manière dont fonctionne l'approvisionnement en eau dans la ville, il faut s'attendre à de grandes difficultés pour accéder à l'eau potable", estime son directeur, François Danel, en rappelant qu'après le passage des violents cyclones qui avaient affecté Haïti fin 2008, ce problème avait rapidement posé "une question de vie ou de mort" pour les populations. L'ONG, qui a fait partir, mercredi, une équipe d'urgence de six personnes dans l'avion affrété par le Quai d'Orsay, prévoit un nouveau départ d'ici la fin de la semaine, qui permettra d'acheminer mini-usines de filtration et produits chimiques de purification de l'eau. BIDONVILLES Reste, sur place, à organiser les secours. Avec deux écueils majeurs. Le premier, qui risque d'être particulièrement aigu dans les zones de distribution alimentaire, a trait à la sécurité. Les pillages se sont multipliés dès la survenue du séisme et risquent, dans les prochains jours, de constituer un handicap supplémentaire pour les équipes d'aide humanitaire. Le second écueil concerne l'accès aux victimes et aux zones les plus détruites. Port-au-Prince compte en effet deux millions d'habitants, logés pour la plupart dans des bidonvilles situés au-dessus de la ville et inaccessibles aux véhicules… quand il en reste. "La plupart de nos véhicules ayant été endommagés, notre première urgence va être de trouver les moyens de circuler dans la ville", précise M. Danel. Affirmant que "la structure urbaine de Port-au-Prince et de ses routes d'accès va rendre extrêmement difficile l'accès aux sinistrés", la société française Geosciences Consultants (GSC), spécialisée dans la prévention des risques et des catastrophes naturelles, a mis gratuitement des cartes de Port-au-Prince et de sa région à la disposition des ONG afin de faciliter leur travail Catherine Vincent
En annonçant qu'il graciera systématiquement les condamnés à mort, M. Elbegdorj prend le risque de se mettre à dos un Parlement qui lui est déjà opposé.
Le président mongol veut abolir la peine de mort
https://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2010/01/14/le-president-mongol-veut-abolir-la-peine-de-mort_1291441_3216.html
14/01/2010
asie-pacifique
"A compter de demain, je gracierai les condamnés à mort." L'annonce faite par le président mongol, Tsakhiagiin Elbegdorj, jeudi 14 janvier, face à un Parlement qui lui est majoritairement opposé, a été qualifiée par son ministre de la justice de "rupture politique risquée". "La majorité des pays à travers le monde ont choisi d'abolir la peine de mort, et nous devrions suivre cette voie", a justifié le président, qui suggère de "commuer la peine de mort en une peine sévère de trente ans de réclusion". Après cette annonce, nombre de députés ont refusé d'applaudir le discours du chef de l'Etat, rompant avec la tradition. Si M. Elbegdorj a le pouvoir de faire appliquer un moratoire sur les exécutions, il risque de lui être beaucoup plus difficile de faire modifier la loi, héritée de l'ancien système législatif soviétique. HUIT CRIMES PASSIBLES DE LA PEINE CAPITALE M. Elbegdorj a déjà commué au moins trois condamnations à mort en peine de prison depuis sa prise de fonctions, en mai, selon Roseann Rife, le directrice adjointe du bureau d'Amnesty International en Asie-Pacifique, qui craint cependant que, si le président n'est pas réélu au terme de son mandat de quatre ans, cette abolition pourrait tomber. Le nombre d'exécutions en Mongolie est considéré comme un secret d'Etat, mais Amnesty estime que cinq condamnés ont été exécutés en 2008 et qu'au moins neuf attendaient l'application de leur peine au mois de juillet. La Mongolie fait partie des cinquante-neuf pays qui pratiquent encore régulièrement la peine de mort pour des crimes ordinaires. Actuellement, huit crimes sont passibles de la peine capitale, parmi lesquels la trahison, l'espionnage, le viol dans certaines conditions et le meurtre prémédité. Récemment, Oulan-Bator a étudié la possibilité que ce dernier crime demeure le seul passible de condamnation à mort. Les condamnés, qui ne peuvent être ni des femmes ni des hommes de moins de 18 ans ou de plus de 60 ans, sont tués d'une balle derrière la tête. Leurs familles ne sont pas averties de la date de l'exécution et n'ont pas connaissance du lieu où est enterré le corps du condamné.
Trois hommes ont été inculpés aux Etats-Unis pour avoir exporté illégalement des équipements technologiques pouvant servir "au développement de capacités nucléaires".
Etats-Unis : trois hommes soupçonnés d'exportation de matériel à potentiel nucléaire vers l'Iran
https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2010/01/14/etats-unis-trois-hommes-soupconnes-d-exportation-de-materiel-a-potentiel-nucleaire-vers-l-iran_1291416_3218.html
14/01/2010
proche-orient
Trois hommes ont été inculpés aux Etats-Unis pour avoir exporté illégalement des équipements technologiques vers l'Iran, dont le programme nucléaire inquiète les Occidentaux. L'information a été diffusée mercredi 13 janvier par la justice américaine. Un tribunal fédéral de Los Angeles a accusé un Américain de 56 ans et un Iranien de 42 ans d'association de malfaiteurs, contrebande et blanchiment, entre autres chefs d'inculpation. L'Américain a été arrêté lundi à son domicile de la banlieue de Los Angeles. Un mandat d'arrêt à été émis à l'encontre de l'Iranien. Un troisième homme a été arrêté en début de semaine à Francfort, en Allemagne, sur mandat des Etats-Unis. Selon la plainte des autorités, le suspect américain, natif d'Iran, est propriétaire d'une entreprise californienne. Il aurait correspondu électroniquement avec les deux autres inculpés depuis deux ans pour exporter des pompes à vide et d'autres équipements vers l'Iran, via une zone de libre-échange située dans les Emirats. Ces pompes peuvent servir "au développement de capacités nucléaires", selon le quotidien Los Angeles Times, qui cite des sources judiciaires. L'exportation de tels produits nécessite un permis en vertu de la législation américaine. Or, selon un responsable des douanes interrogé par le quotidien californien, "ce sont des hommes instruits, [ils] savaient de qu'ils étaient en train de faire". S'ils sont reconnus coupables de tous les chefs d'inculpation, les accusés risquent plusieurs centaines d'années de prison.
Au moins dix personnes, "des insurgés pour la plupart", ont été tuées jeudi par les missiles d'un avion sans pilote américain dans un district tribal du nord-ouest du Pakistan.
Dix morts au Pakistan après le raid d'un drone américain
https://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2010/01/14/dix-morts-au-pakistan-apres-le-raid-d-un-drone-americain_1291412_3216.html
14/01/2010
asie-pacifique
Au moins dix personnes ont été tuées, jeudi 14 janvier, par les missiles d'un avion sans pilote américain dans un district tribal du nord-ouest du Pakistan, où Washington cible régulièrement des cadres d'Al-Qaida et des talibans, selon des officiers pakistanais. L'attaque s'est produite dans le village de Pasalkot, dans le district du Waziristan du Nord, frontalier avec l'Afghanistan, un bastion des talibans pakistanais alliés à Al-Qaida et aux talibans afghans. "Au moins dix personnes, des insurgés islamistes pour la plupart, ont été tuées dans ce tir de missiles, et il se pourrait que le bilan s'alourdisse", a confirmé à l'AFP un officier de l'armée pakistanaise qui a requis l'anonymat. "La cible était un camp d'entraînement de combattants islamistes", a-t-il ajouté. QUATRE-VINGTS RAIDS DE DRONES DEPUIS AOÛT 2008 Aucune source n'a été en mesure de dire si des cadres importants d'Al-Qaida ou des talibans étaient les cibles de cette nouvelle attaque de drone américaine, la septième depuis le 1er janvier dans le nord-ouest du Pakistan. Près de quatre-vingts bombardements menés par des drones, dont seules la CIA et l'armée américaine basées en Afghanistan disposent dans la région, ont été recensés depuis août 2008, faisant plus de sept cents morts, dont des civils selon les militaires pakistanais. Le rythme de ces tirs s'est accéléré ces dernières semaines. Washington refuse de reconnaître officiellement ces frappes, et Islamabad proteste publiquement contre ces violations de sa souveraineté nationale. Mais les médias américains et pakistanais rapportent régulièrement qu'elles sont le fruit d'une entente secrète entre les deux pays. Depuis 2001, les talibans pakistanais mènent une vague sans précédent d'attaques – attentats-suicides pour la plupart – qui a fait près de trois mille morts dans tout le pays en deux ans et demi.
Trois personnes ont été tuées et dix-sept autres blessées dans une série d'attaques perpétrées dans le sud de la Thaïlande, à majorité musulmane.
Une série d'attaques et une vingtaine de victimes en Thaïlande
https://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2010/01/14/une-serie-d-attaques-et-une-vingtaine-de-victimes-en-thailande_1291409_3216.html
14/01/2010
asie-pacifique
Trois personnes ont été tuées et dix-sept autres blessées dans une série d'attaques perpétrées dans le sud de la Thaïlande, à majorité musulmane, a annoncé la police, jeudi 14 janvier. Des agresseurs ont abattu un couple de bouddhistes qui se rendaient au travail en moto et ont ensuite brûlé leurs corps dans la province de Pattani, a précisé la police. Trois personnes, dont une adolescente de 12 ans, appartenant à une famille bouddhiste ont été blessées lorsque des individus leur ont tiré dessus dans la même province. Mercredi, des employés de la compagnie publique d'électricité ont été pris dans une embuscade alors qu'ils travaillaient à Pattani. L'un d'eux a été tué, et quatre autres ont été blessés. Une bombe a ensuite explosé devant un magasin de thé, toujours dans la même province, blessant quatre civils. Un engin explosif a blessé trois soldats et trois civils sur un marché à Yala. Plus de trois mille neuf cents personnes, parmi lesquelles des bouddhistes et des musulmans, ont été tuées depuis six ans dans les mouvements d'insurrection qui agitent cette région proche de la Malaisie. Ces attaques sont imputées à des séparatistes qui prennent pour cible des bouddhistes et des musulmans collaborant avec les autorités thaïlandaises.
La Côte d'Ivoire est le premier pays qualifié pour les quarts de finale après sa victoire 3-1 contre le Ghana.
La Côte d'Ivoire bat le Ghana et se qualifie pour les quarts
https://www.lemonde.fr/sport/article/2010/01/15/la-cote-d-ivoire-bat-le-ghana-et-se-qualifie-pour-les-quarts_1292457_3242.html
15/01/2010
sport
Parfois nerveuse et en infériorité numérique, la Côte d'Ivoire a souffert pour gagner contre le Ghana – qui aura une autre occasion de se qualifier mardi face au Burkina Faso –, une victoire précieuse (3-1) qui lui permet d'être le premier pays qualifié pour les quarts de finale de la Coupe d'Afrique des nations 2010. Si les Eléphants montent en puissance après leur nul contre le Burkina, ils ont encore laissé entrevoir des moments d'absence et peuvent remercier les Ghanéens de ne pas en avoir profité. Ces derniers doivent se mordre les doigts d'avoir attendu la pause pour faire entrer Essien et Gyan, auteur d'un but inutile en toute fin (90e). A l'inverse, les hommes d'Halilhodzic ont cette fois-ci eu 100 % de réalisme, même s'ils se sont fait bêtement peur à dix après l'expulsion d'Eboué (55e) pour un tacle violent. Un coup franc direct de Tiene (67e), puis le caviar de Keita pour le premier but de Drogba (89e), qui va lui donner confiance après une performance globalement décevante, leur a permis de doucher le moral de leur adversaire au plus fort de sa poussée, alors que Amoah a trouvé la base du poteau (57e). En l'absence de Baky Koné, Kalou a marqué des points en offrant l'ouverture du score au remuant Gervinho (22e). Les Ghanéens n'ont pas à rougir de cette défaite. Une simple victoire mardi contre un Burkina Faso leur suffirait pour rejoindre les Eléphants. Les Ivoiriens, qui profitent de l'absence du Togo dans un groupe B réduit à trois équipes pour être officiellement les premiers qualifiés, sont désormais confrontés à un autre problème : ils devront patienter plus d'une semaine avant de disputer leur premier match couperet.
Ces enquêtes préliminaires visant des suspects de crimes commis sous le IIIe Reich sont susceptibles de déboucher sur deux nouveaux procès.
Deux enquêtes visant des suspects de crimes nazis bouclées en Allemagne
https://www.lemonde.fr/europe/article/2010/01/15/deux-enquetes-bouclees-visant-des-suspects-de-crimes-nazis-en-allemagne_1292455_3214.html
15/01/2010
europe
L'Office d'enquête allemand sur les crimes nazis a bouclé deux enquêtes préliminaires visant des suspects de crimes commis sous le IIIe Reich, qui sont susceptibles de déboucher sur de nouveaux procès en Allemagne. Selon Kurt Schrimm, directeur de l'Office – qui avait mené l'enquête contre l'ancien officier John Demjanjuk, actuellement jugé à Munich –, un dossier concerne Samuel K., 89 ans, qui vit près de Bonn, et l'autre Iwan Kalymon, alias John Kalymon, né en Pologne en 1921 et établi aux Etats-Unis. Samuel K., qui a la nationalité allemande, est soupçonné de complicité de meurtre dans un nombre de cas indéterminé au camp d'extermination de Belzec (Pologne), où ont péri plus de 400 000 personnes. Iwan Kalymon est quant à lui soupçonné du meurtre "d'au moins un juif" en 1942 alors qu'il était policier en Ukraine et auxiliaire des nazis, précise M. Schrimm au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung, dans une interview à paraître samedi 16 janvier. Samuel K. semble être Samuel Kunz, témoin dans le dossier Demjanjuk et qui, interrogé en juin par des enquêteurs bavarois chargés du dossier Demjanjuk, avait reconnu avoir travaillé au camp d'extermination de Belzec entre 1941 et 1943 : Kunz avait notamment déclaré, selon un article du Spiegel en novembre, qu'"il était évident pour nous que les juifs y étaient exterminés et ensuite également brûlés". Le parquet de Munich avait décidé de poursuivre John Demjanjuk pour participation au meurtre de 27 900 juifs au camp nazi de Sobibor. Demjanjuk avait été expulsé des Etats-Unis vers l'Allemagne. Son procès est en cours.
Le Tchad et le Soudan ont établi un calendrier sur la création de leur première force mixte, prévoyant notamment la "sécurisation" de leur frontière.
Création d'une première force mixte Tchad-Soudan en février
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2010/01/15/creation-d-une-premiere-force-mixte-tchad-soudan-en-fevrier_1292453_3212.html
15/01/2010
afrique
Le Tchad et le Soudan ont établi vendredi 15 janvier à N'Djamena un calendrier sur la création de leur première force mixte, prévoyant notamment "l'occupation des postes et la sécurisation" de leur frontière au 20 février, selon un document officiel. Le calendrier a été arrêté par les deux parties dans le cadre d'un protocole d'accord "portant sur les mesures concrètes de normalisation des relations entre le Tchad et le Soudan", selon les termes d'un communiqué conjoint. "L'occupation des postes et la sécurisation de la frontière des deux pays" devraient être effectives "du 15 au 20 février 2010", pendant que se tiendra une "réunion de la commission mixte militaire et de sécurité", selon le texte. Côté tchadien, un poste d'observation est prévu à Abéché (est). Pour le Soudan, il sera installé à El-Geneina, dans la région du Darfour (ouest). Le Tchad et le Soudan "se sont donné un délai de deux mois pour prendre chacun les mesures qu'il faut pour mettre un terme à toute présence, tout soutien et de toute action des groupes armés à l'un ou l'autre pays", a précisé un diplomate ayant requis l'anonymat.
Le Fonds monétaire international prévoit entre 1 et 2 % de croissance, et non plus 0,9 % comme en octobre.
Le FMI relève ses prévisions de croissance pour la France en 2010
https://www.lemonde.fr/economie/article/2010/01/15/le-fmi-releve-ses-previsions-de-croissance-pour-la-france-en-2010_1292452_3234.html
15/01/2010
economie
Le Fonds monétaire international a relevé sa prévision de croissance pour la France en 2010, estimant qu'elle serait comprise entre 1 et 2 %, a annoncé vendredi à Washington le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn. "La reprise sera significative, mais vulnérable. Nous prévoyons quelque chose entre 1 et 2 % de croissance" en 2010, a déclaré M. Strauss-Kahn lors d'une conférence organisée par la Chambre de commerce franco-américaine. "C'est mieux qu'en 2009. A l'évidence, ce n'est pas assez", a-t-il poursuivi. Le FMI tablait en octobre sur une croissance de 0,9 % pour la France. "La croissance est revenue au deuxième trimestre de 2009. Principalement par le biais des mesures qui ont été mises en œuvre par le gouvernement, le plan de relance d'une part, le soutien au secteur financier, qui ont à l'évidence joué un rôle très important", estime le dirigeant de l'institution internationale. Le premier ministre François Fillon a annoncé jeudi que la prévision de croissance pour 2010, actuellement de 0,75 %, serait presque "doublée" à l'occasion de la loi de finances rectificative sur le grand emprunt qui doit être présentée mercredi prochain en conseil des ministres.
La Commission européenne a demandé des clarifications à la France sur les pressions exercées pour que Renault ne produise pas la nouvelle Clio en Turquie.
Estrosi écrit à Bruxelles pour justifier les pressions de l'Etat sur Renault
https://www.lemonde.fr/economie/article/2010/01/15/estrosi-ecrit-a-bruxelles-pour-justifier-les-pressions-de-l-etat-sur-renault_1292451_3234.html
15/01/2010
economie
Le ministre de l'industrie Christian Estrosi a écrit vendredi à la commissaire européenne Neelie Kroes pour l'assurer du respect par la France des règles communautaires, tout en justifiant l'attitude du gouvernement vis-à-vis de Renault, a-t-on appris auprès du ministère. Le président de la République Nicolas Sarkozy doit recevoir samedi le PDG de Renault, Carlos Ghosn, pour le dissuader de délocaliser en Turquie la production de la prochaine génération de la Clio. Dans son courrier, M. Estrosi explique à Mme Kroes, chargée de la concurrence, que les mesures de soutien à l'automobile mises en œuvre en France "respectent les obligations incombant à la France en vertu de la réglementation communautaire et notamment des règles relatives au marché unique", indique-t-on dans l'entourage du ministre. Les prêts accordés au constructeur Renault "ne sont liés à aucune condition préalable", souligne encore le ministre. La Commission européenne, gardienne de la concurrence en Europe, a demandé des clarifications à la France sur les pressions exercées sur ses constructeurs automobiles. Pour obtenir le feu vert de Bruxelles à son plan de soutien au secteur automobile touché par la crise, Paris avait dû renoncer à exiger des constructeurs qu'ils ne ferment aucun site en France pendant la durée des prêts. Christian Estrosi rappelle par ailleurs, dans sa lettre à Neelie Kroes, que l'Etat est le principal actionnaire de Renault, avec une participation de 15 % au capital de l'entreprise. "A ce titre, comme tout actionnaire, il ne peut pas être indifférent aux décisions d'avenir de l'entreprise et participe ainsi à la définition de la stratégie du groupe", explique le ministre dans cette missive, selon son entourage.
Des affrontements ponctués de jets de cocktails Molotov et de tirs de grenades lacrymogènes ont opposé des militants nationalistes corses aux CRS et gendarmes mobiles.
Affrontements entre nationalistes corses et forces de l'ordre à Bastia
https://www.lemonde.fr/societe/article/2010/01/15/affrontements-entre-nationalistes-corses-et-forces-de-l-ordre-a-bastia_1292450_3224.html
15/01/2010
societe
Des affrontements ponctués de jets de cocktails Molotov et de tirs de grenades lacrymogènes ont opposé vendredi soir au centre de Bastia des militants nationalistes corses aux CRS et gendarmes mobiles. Les manifestants s'étaient rassemblés vers 19 heures à l'appel de la commission antirépressive du parti indépendantiste Corsica Libera pour dénoncer le transfèrement à Paris, jeudi, de cinq hommes dans le cadre d'une enquête pour terrorisme. Certains d'entre eux, parfois encagoulés ou masqués, ont lancé des cocktails Molotov en direction des CRS et des gendarmes mobiles en tenue anti-émeutes qui ont riposté par des tirs de grenades lacrymogènes. Quelques dizaines de jeunes manifestants ont incendié des poubelles sur le boulevard Paoli, principale artère de la ville. Ils ont aussi arraché le rideau métallique d'une agence du Crédit mutuel, d'où s'échappait une épaisse fumée à 20 h 30. Ils avaient auparavant allumé un feu de planches de palettes de bois devant l'entrée du Trésor public, proche du commissariat. Des dizaines de personnes se sont rassemblées tous les soirs depuis mardi devant le camp militaire de Borgo (Haute-Corse) où sont cantonnés des gendarmes, à 15 km au sud de Bastia. Un gendarme avait été blessé à la face mercredi soir, en marge du rassemblement. Les manifestants avaient lancé jeudi des cocktails Molotov sur le poste de garde du camp et allumé des feux à proximité. Les gendarmes avaient tiré des grenades lacrymogènes, provoquant la dispersion du rassemblement. Cinq des dix personnes placées en garde à vue cette semaine à Borgo dans le cadre d'une enquête préliminaire du parquet antiterroriste de Paris ont été transférées dans la capitale jeudi. Selon une source proche de l'enquête, les personnes transférées sont soupçonnées d'avoir participé en juillet à un attentat à la voiture piégée, qui n'avait pas fait de blessé, contre la gendarmerie de Vescovato (Haute-Corse). Il avait été revendiqué par deux hommes encagoulés se présentant comme membres d'un Front de libération nationale de la Corse (FLNC) réunifié en août à Corte (Haute-Corse).
Un Américain a été arrêté après s'être enfermé dans les toilettes d'un avion en affirmant qu'il était porteur d'une bombe.
Un Américain arrêté après avoir affirmé être porteur d'une bombe dans un avion
https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/01/15/un-americain-arrete-apres-avoir-affirme-etre-porteur-d-une-bombe-dans-un-avion_1292412_3222.html
15/01/2010
ameriques
Un Américain originaire de Californie a été arrêté vendredi après s'être enfermé dans les toilettes d'un avion de la compagnie United à destination du Michigan (nord), affirmant qu'il portait une bombe, ont rapporté les autorités et des médias locaux. "Le vol a atterri sans encombre à l'aéroport TVC (Traverse City, Michigan), tous les passagers sont descendus et l'avion a été fouillé sans que rien n'ait été trouvé", a précisé l'Autorité américaine des transports (TSA) dans un communiqué. "Selon les procédures standard, les forces de l'ordre et des agents du TSA étaient présents à l'arrivée de l'appareil, et le passager en question est actuellement interrogé", a ajouté le TSA, précisant avoir été informé d'un problème à bord de l'avion alors qu'il faisait route vers Traverse City en provenance de Chicago (Illinois, nord). Le TSA n'a pas divulgué l'identité du passager perturbateur, ni les détails des événements ayant eu lieu à bord. L'alerte sur le vol United a conduit les autorités à fermer l'aéroport Cherry Capital de Traverse City de 10 h 30 à 10 h 56, selon le TSA.
Quatre compagnons d'Emmaüs sans papiers ont été arrêtés en une semaine et l'un d'entre eux a été expulsé, a indiqué vendredi le mouvement.
Quatre compagnons d'Emmaüs sans papiers arrêtés
https://www.lemonde.fr/societe/article/2010/01/15/quatre-compagnons-d-emmaus-sans-papiers-arretes_1292443_3224.html
15/01/2010
societe
Quatre compagnons d'Emmaüs sans papiers ont été arrêtés en une semaine et l'un d'entre eux a été expulsé, a indiqué vendredi le mouvement dans un communiqué, en se disant "profondément choqué et indigné par cet état de fait". "Les cas d'arrestations de compagnons Emmaüs se multiplient en ce début d'année : en l'espace d'une semaine, pas moins de quatre compagnons, dont un père de famille, ont été arrêtés à travers toute la France", indique le mouvement. Ainsi, un membre de la communauté de Bourg-en-Bresse, originaire du Kosovo, a été interpellé par les gendarmes, a-t-il détaillé. L'homme, ses deux enfants de 5 et 7 ans, sa femme enceinte et soignée pour des troubles psychiques ont été expulsés. Les trois autres compagnons ont été placés en centre de rétention. Ils sont originaires de l'Angola, du Congo et de Sierra Leone. "Emmaüs demande l'abandon d'une politique aveugle qui ne prend pas en compte la situation particulière de chaque personne, chaque famille sans papiers et qui privilégie les chiffres de reconduction au détriment du respect de la personne humaine", selon le communiqué.
Ce journaliste est surtout connu pour être à l'origine de l'affaire du SMS que Nicolas Sarkozy aurait envoyé à son ancienne épouse, Cécilia.
"Airy Routier quitte le ""Nouvel Observateur"""
https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2010/01/15/airy-routier-quitte-le-nouvel-observateur_1292383_3236.html
15/01/2010
actualite-medias
Airy Routier, 64 ans, prend - officiellement - sa retraite. Ce journaliste d'investigation, devenu une figure du Nouvel Observateur, est surtout connu pour être à l'origine d'une information diffusée en février 2008, sur le site Internet de l'hebdomadaire, et qui prêtait à Nicolas Sarkozy l'envoi d'un SMS à son ancienne épouse, Cécilia, dans lequel il aurait écrit : "Si tu reviens, j'annule tout." Le chef de l'Etat avait, dans un premier temps, déposé plainte contre le site Internet du Nouvel Observateur, avant de la retirer, ouvrant ainsi la voie à un classement du dossier. M. Routier, entendu par les policiers comme témoin, avait indiqué avoir écrit son article sur la foi d'informations "verbales fiables", admettant ainsi qu'il n'avait pas eu entre les mains le SMS controversé. Airy Routier avait un titre de rédacteur en chef, mais fonctionnait dans la rédaction en "électron libre". Le directeur de l'hebdomadaire, Denis Olivennes, parle d'un départ négocié : "Je ne retiens pas les personnes qui veulent partir en retraite dans la situation actuelle de la presse", déclare-t-il au Monde. Depuis un an, une vingtaine de personnes ont quitté Le Nouvel Observateur, soit près de 10 % de l'effectif. "Il s'agit de départs sans annonce, ni pots d'adieu, mais avec de confortables indemnités", commente un journaliste de l'hebdomadaire, qui évoque un "nettoyage au silencieux". Xavier Ternisien
L'accord prévoit un maintien "en convalescence" du chef de la junte, qui reste donc en exil, et l'organisation d'élections dans "six mois".
Un accord de sortie de crise signé en Guinée
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2010/01/15/un-accord-de-sortie-de-crise-signe-en-guinee_1292419_3212.html
15/01/2010
afrique
Un accord de sortie de crise en Guinée a été signé vendredi 15 janvier à Ouagadougou, prévoyant un maintien "en convalescence" à l'étranger du chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, et la tenue d'une présidentielle dans "six mois". Après deux jours de difficiles tractations, l'accord a été signé par le capitaine Camara, le général Sékouba Konaté, président intérimaire, et le médiateur dans la crise guinéenne, le président burkinabé Blaise Compaoré. Le chef de la junte, blessé à la tête par balle lors d'une tentative d'assassinat le 3 décembre, "prend librement un temps de convalescence tout en restant disponible pour apporter sa contribution aux acteurs de la transition", selon le texte. L'accord prévoit également la création d'un "conseil national de transition", la mise en place d'un "gouvernement d'union" dirigé par un "premier ministre, président du conseil des ministres, issu du Forces vives [opposition, syndicats et société civile]", et l'organisation d'élections "dans six mois". La communauté internationale soutient le chef intérimaire de la junte, le général Sékouba Konaté, qui s'est dit prêt à partager le pouvoir avec l'opposition. Le 6 janvier, il avait annoncé que le premier ministre de la transition serait "issu de l'opposition" et "désigné par elle-même". Mais les opposants à la junte, incapables de s'entendre, ont dans le même temps proposé deux noms au poste de premier ministre : l'opposant Jean-Marie Doré et la leader syndicaliste Rabiatou Sérah Diallo. Ils laissent ainsi le choix au général Konaté de le désigner à leur place. Après avoir été hospitalisé au Maroc pendant cinq semaines, Camara a été déposé, contre son gré, à Ouagadougou mardi 12 janvier. Le chef de la junte avait été blessé par balle le 3 décembre 2009 par son aide de camp, Aboubacar "Toumba" Diakité. Les deux hommes se rejetaient la responsabilité du massacre d'au moins 156 opposants, le 28 septembre 2009. L'éventualité de son retour en Guinée provoquait une certaine nervosité à Conakry où la transmission du pouvoir des militaires aux civils a pris forme avec son éloignement. La communauté internationale, France et Etats-Unis en tête, redoutait également son retour en Guinée. Le capitaine Moussa Dadis Camara est apparu amaigri vendredi (première photo) avec une longue cicatrice sur le coté droit du crâne, lors de sa première sortie publique depuis la tentative d'assassinat du 3 décembre. Il était en tenue civile, avec un blouson beige sur un pantalon de toile vert, avec des lunettes de vue. Cette tenue contrastait avec celles de commando parachutiste, larges lunettes de soleil et béret rouge, qu'il affectionnait en public avant le 3 décembre (deuxième photo). Il marchait seul, sans aide, mais lentement. Le visage figé, il n'a pas parlé durant la cérémonie, se contentant de signer le document de sortie de crise pour la Guinée.
Des pompiers français devaient arriver vendredi à Port-au-Prince. A leurs côtés, un psychologue, officier de la marine nationale.
Avec les pompiers français en route pour Haïti
https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/01/15/avec-les-pompiers-francais-en-route-pour-haiti_1292416_3222.html
15/01/2010
ameriques
La mission sera difficile. Ils le savent tous. Exceptionnelle, estiment même les officiers en charge du détachement. Et dans cet avion affrété par la Sécurité civile, rempli essentiellement de pompiers de la région Ile-de-France et du département des Bouches-du-Rhône (médecine, logistique, transmissions), chacun a conscience à la fois du défi technique lancé par la tragédie haïtienne et de l'épreuve personnelle qu'elle peut représenter. Un homme, peut-être, le sait mieux que quiconque. Un officier de la marine nationale, dont la présence n'allait pas de soi s'il n'avait fait lui-même la demande, arguant de la gravité de la circonstance pour justifier l'intérêt de sa spécialité, sinon l'imposer. Le commandant Thierry Cruz, dont l'uniforme précise "marin-pompier de Marseille", est psychologue. Sa mission, rapidement approuvée par la direction de la Sécurité civile, est d'assurer le soutien psychologique des acteurs du secours français. "IL PEUT Y AVOIR PSYCHO-TRAUMATISME" "Nul ne sait précisément ce qui nous attend, comment s'organisera notre tâche, dans quels lieux, avec quelles structures, explique-t-il. Nous nous adapterons au terrain et aux caprices de la nature. Mais nous serons tous, inévitablement, confrontés à la mort. Il y aura des visions de corps ensevelis, des odeurs de cadavres, des cris, des pleurs, des craquements. Il peut y avoir psycho-traumatisme. Mon rôle est d'éviter sa conséquence : le syndrome de répétition, ce phénomène de flashs, visuels ou sonores, qui, longtemps après le choc, peuvent hanter, miner, détruire un individu." L'intervention du commandant Cruz, auprès des pompiers, n'est pas encore structurée. Comment l'organiser ? L'avion qui est parti de Paris, jeudi 14 janvier à 17 heures, et s'est posé à Istres pour y embarquer un détachement des Bouches-du-Rhône, n'a appris que vers 21 heures, et après moult contre-ordres, sa destination réelle : Fort-de-France (Martinique)... Escale imposée, en pleine nuit, avant de rejoindre Port-au-Prince vendredi, en début d'après-midi, par un vol de l'armée. Le commandant Cruz souhaite cependant parler aux hommes avant l'action, afin de les informer de ce à quoi il seront peut-être confrontés, et leur faire élaborer "des stratégies" permettant d'y faire face. Il entend ensuite les accompagner le plus possible dans les missions de sauvetage, et s'imprégner avec eux des situations "pour être en empathie" et toujours accessible. Il prévoit enfin, pendant les pauses par exemple, des débriefings collectifs. "Un travail de suture de la blessure psychologique", précise-t-il : "Panser les ressentis en les verbalisant." Un pompier de Paris, habitué des grandes catastrophes, incendies majeurs, explosions, accidents dans le métro, sourit. "L'esprit de corps, lance-t-il ; c'est en général ce qui nous sauve ! On parle ensemble, on peut tout se dire. Et puis il y a l'aumonier, prêt à aider les plus désemparés." On verra bien, dit Thierry Cruz. Sa mission est un peu inédite, presque exploratoire… A croiser le regard des quelques pompiers déjà informés de la présence d'un psychologue, et souvent munis des journaux de jeudi titrant sur l'horreur haïtienne, on pressent qu'elle ne sera ni anodine ni superflue. Annick Cojean
L'Alsace a été propulsée dans le top 10 des "régions incontournables" à visiter dans la sélection 2010 du célèbre guide de voyages.
"L'Alsace dans le top 10 des ""régions incontournables"", selon Lonely Planet"
https://www.lemonde.fr/planete/article/2010/01/15/l-alsace-dans-le-top-10-des-regions-incontournables-selon-lonely-planet_1292415_3244.html
15/01/2010
planete
L'Alsace a été propulsée dans le top 10 des "régions incontournables" à visiter en 2010 par l'un des plus célèbres éditeurs de guides de voyages, l'australien Lonely Planet, a-t-on appris vendredi auprès du Comité régional du tourisme d'Alsace. Chaque année, l'éditeur situé à Melbourne publie dans Best in Travel une sélection des 10 pays, régions et villes incontournables. Dans le classement 2010 des régions, l'Alsace figure en compagnie de Bali (Indonésie), Fernando de Noronha (Brésil), Goa (Inde), le corridor de Koh Kong (Cambodge), le lac Baïkal (Russie), Oaxaca (Mexique), le Sud de l'Afrique, le district des lacs (Angleterre) et le sud-est de l'Australie de l'Ouest. 11 MILLIONS DE TOURISTES "C'est une consécration, nous passons de la quatrième région la plus visitée en France à l''incontournable mondial' pour 2010", s'est réjoui Jacques Dreyfuss, président du CRT d'Alsace, qui compte bien utiliser cet engouement pour sa prochaine campagne de communication. Parmi les critères de sélection figurent "des destinations hors des sentiers battus, qui peuvent intéresser des voyageurs indépendants", a expliqué Christophe Corbel, auteur pour Lonely Planet. Dans cette bible des routards internationaux, quatre pages au total ont été consacrées à Strasbourg, capitale de Noël, à la cuisine alsacienne, son authenticité, son caractère, son style de vie transfrontalier. Deux pages entières sont dédiées à son vignoble, a précisé la filiale française de Lonely Planet. Depuis quatre ans, le nombre de touristes en Alsace a considérablement augmenté, passant de 8,5 millions à 11 millions, selon les dernières estimations du CRT.
La Belgique a obtenu une diminution de "près d'un tiers" de sa commande de 12,6 millions de doses de vaccins auprès du groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK).
Grippe A : la Belgique résilie sans indemnité un tiers de sa commande de vaccins
https://www.lemonde.fr/planete/article/2010/01/15/grippe-a-la-belgique-resilie-sans-indemnite-un-tiers-de-sa-commande-de-vaccins_1292405_3244.html
15/01/2010
planete
Alors que l'épidémie de grippe A est officiellement terminée en France métropolitaine (258 morts en France, 13 554 dans le monde, selon un dernier bilan publié vendredi), l'heure des comptes est arrivée pour plusieurs capitales européennes. Les gouvernements de l'UE tentent de résilier une partie de leurs commandes auprès des laboratoires, avec plus ou moins de bonheur. La Belgique a obtenu une diminution de "près d'un tiers" de sa commande de 12,6 millions de doses de vaccins contre la grippe H1N1 passée au groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK), a indiqué vendredi la ministre de la santé, Laurette Onkelinx. Elle a précisé que cela représenterait une économie de 33 millions d'euros et qu'il n'y aura pas d'indemnité de résiliation. Au pic de l'épidémie l'an dernier, la Belgique est sortie de la phase épidémique à la mi-décembre, avait commandé à GSK 12,6 millions de doses de vaccins Pandemrix, dont 4,3 millions ont déjà été livrés. Selon l'accord intervenu jeudi, 4 des 8 millions de doses supplémentaires ne seront donc pas livrés. En Italie, l'association de consommateurs Codacons a annoncé le lancement d'une action collective visant à obtenir le remboursement des vaccins commandés par le gouvernement. "L'action a pour but de faire obtenir aux usagers du service national de santé [plus de 60 millions de citoyens] la somme déjà payée par l'Italie pour l'achat de 24 millions de doses, une somme qui représente un énorme gaspillage, vu la faible adhésion à la campagne de vaccination." Environ 875 000 doses de vaccins ont été administrées en Italie jusqu'à présent. La demande de remboursement porte sur 186 millions d'euros, a précisé l'organisation. La France, qui avait initialement commandé 94 millions de doses de vaccin (50 millions au britannique GSK, 28 au français Sanofi Pasteur, 16 au suisse Novartis et 50 000 à l'américain Baxter), a annoncé son intention de résilier des commandes à hauteur de 50 millions de doses. Le gouvernement a déjà résilié une commande de 9 millions de doses auprès de Sanofi, officiellement sans indemnité, et des négociations sont en cours concernant deux autres millions de doses. Mais Roselyne Bachelot a concédé lors d'une séance de questions à la commission des affaires sociales de l'Assemblée qu'il pourrait y avoir des indemnisations.
La Russie était le seul des 47 Etats du Conseil de l'Europe à ne pas avoir ratifié cette réforme.
La Russie cesse de bloquer la réforme de la Cour européenne des droits de l'homme
https://www.lemonde.fr/europe/article/2010/01/15/la-russie-cesse-de-bloquer-la-reforme-de-la-cour-europeenne-des-droits-de-l-homme_1292377_3214.html
15/01/2010
europe
Après des années de blocage, la Russie a approuvé vendredi 15 janvier la réforme de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). Les députés de la Douma, chambre basse du Parlement, se sont prononcés par 392 voix contre 56 en faveur du protocole 14, déjà ratifié par les 46 autres Etats membres du Conseil de l'Europe. Moscou avait donné son accord en 2004, mais la Douma s'était opposée deux ans plus tard à ce texte jugé contraire aux intérêts du pays. La réforme de la CEDH vise notamment à simplifier la procédure de recevabilité pour les affaires dites "répétitives" qui restent sans réponse devant les tribunaux nationaux. Cela fait craindre à la Russie une inflation des plaintes la visant. Or, elle est déjà l'un des pays les plus sanctionnés par la Cour, notamment pour des affaires concernant la Tchétchénie. Et les requêtes ont augmenté de 20 % en 2008, principalement en raison du conflit armé avec la Géorgie. Le président de la Douma a expliqué que le pays avait obtenu satisfaction sur le fait qu'un de ses représentants serait présent au cours de l'examen de plaintes concernant la Russie. Mais le revirement apparaît surtout dû à la volonté du président Dmitri Medvedev d'imposer une vaste réforme du système judiciaire russe, et à des pressions européennes.
Les principales ligues nord-américaines ont annoncé 1,1 million de dollars de dons. Lance Armstrong a, lui, promis 250 000 dollars.
Le sport américain se mobilise pour Haïti
https://www.lemonde.fr/sport/article/2010/01/15/le-sport-americain-se-mobilise-pour-haiti_1292360_3242.html
15/01/2010
sport
Le sport professionnel américain s'organise pour venir en aide à Haïti, dévasté par un séisme mardi, et les principales ligues sportives ont annoncé plus de 1,1 million de dollars de dons. Une générosité à mettre avant tout à l'actif de la Fédération nord-américaine de baseball (MLB), prête à verser 1 million de dollars à l'Unicef en faveur des victimes du tremblement de terre qui a ravagé Haïti. "Nous espérons que ce don aidera les efforts faits pour venir au secours des victimes et nous encourageons nos fans à faire aussi un don. Nous adressons nos sincères condoléances à tous ceux qui ont été touchés par cette catastrophe naturelle inimaginable", a déclaré le commissaire de la MLB, Bud Selig. "Ce don généreux de la MLB aidera à sauver la vie des enfants haïtiens", a remercié la directrice générale du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), Ann Veneman, ajoutant que "les Haïtiens ont besoin de nourriture, d'eau potable, d'abris et de matériel médical en urgence et les premiers jours sont cruciaux". A un moindre degré, la Ligue nationale de hockey-sur-glace (NHL) a fait un don de 100 000 dollars, également à l'Unicef. TWITTER, FACEBOOK ET ARMSTRONG... Des sportifs américano-haïtiens avaient fait part mercredi de leurs grandes inquiétudes et de leur désarroi après la catastrophe, confiant leur difficulté à joindre leurs proches sur place. "J'imagine facilement ce que les gens traversent, ça me tue… C'est inimaginable. Je vois tous ces gens à l'intérieur et les bâtiments qui s'écroulent…", avait notamment déclaré Samuel Dalembert, pivot de la franchise NBA des Philadelphia Sixers. Pierre Garçon, receveur de l'équipe de football américain des Indianapolis Colts, qui jouera samedi le premier match de play-off de sa prometteuse carrière, n'avait, lui, pas hésité à sensibiliser ses fans sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter, leur demandant de venir en aide aux sinistrés. Le cycliste américain Lance Armstrong n'est pas en reste, puisqu'il a de son côté annoncé un don de 250 000 dollars, via sa fondation Livestrong, à plusieurs fondations, dont celle de l'ancien président Bill Clinton.
Cinq majors sont accusées d'avoir conclu un accord pour fixer un prix minimal de 70 cents par titre et imposer des mesures techniques de protection aux distributeurs de musique en ligne.
L'industrie du disque américaine accusée d'entente illégale
https://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/01/15/l-industrie-du-disque-americaine-accusee-d-entente-illegale_1292047_651865.html
15/01/2010
technologies
La plainte était en suspens depuis 2008, mais le procès aura bien lieu : BMG, Sony, Vivendi, Warner, EMI et Bertelsmann vont comparaître, à une date qui n'est pas encore fixée, pour entente illicite. Les majors sont accusées par un groupe d'Américains, réunis dans une procédure de class action (action de groupe), d'avoir conclu un accord secret et illégal pour s'accaparer le marché de la musique en ligne. Les plaignants accusaient les maisons de disques d'avoir conclu un accord pour imposer l'utilisation de mesures techniques de protection (digital rights management systems, DRM). Elles se seraient également entendues sur l'établissement d'un prix minimal de 70 cents par titre, seuil en dessous duquel elles refuseraient de céder leurs licences à des distributeurs. Un tel accord serait une violation directe de la législation anti-monopoles américaine, le Sherman Antitrust Act. Mais si l'affaire n'a pas encore été jugée, c'est que les plaignants ne détiennent aucune preuve concrète de l'existence d'un tel accord. Leur argument principal est que seule une entente sur les prix pourrait expliquer la stabilité étonnante des tarifs dans la musique en ligne. Les majors, de leur côté, affirment que leurs politiques de prix sont uniquement tributaires de l'offre et de la demande. Dans un premier temps, le tribunal fédéral de New York avait estimé que la plainte ne reposait pas sur des éléments suffisamment solides. Mais une cour d'appel a renversé cette décision mercredi, partant du principe que les faits exposés étaient "de nature plausible".
Six dirigeants d'Al-Qaida dans la péninsule Arabique ont été tués vendredi lors d'un raid. Des fondamentalistes mettent en garde contre toute intervention américaine dans le pays.
Le Yémen annonce la mort d'un haut responsable d'Al-Qaida
https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2010/01/15/le-yemen-annonce-la-mort-d-un-haut-responsable-d-al-qaida_1292369_3218.html
15/01/2010
proche-orient
Six dirigeants d'Al-Qaida dans la péninsule Arabique, dont son chef militaire Qassem Al-Rimi, ont été tués vendredi 15 janvier, a indiqué un haut responsable yéménite ayant requis l'anonymat. Deux autres membres de cette branche du réseau terroriste ont réussi à s'enfuir lors de ce raid aérien mené à Lagacher, dans le nord du Yémen, qui a visé leurs véhicules. Le même jour, des fondamentalistes ont agité le spectre du djihad contre une éventuelle intervention américaine au Yémen, pays qui s'est retrouvé en tête des préoccupations internationales depuis qu'Al-Qaida dans la péninsule Arabique a revendiqué la tentative d'attaque du 25 décembre contre un vol de la Northwest Airlines entre les Pays-Bas et les Etats-Unis. "Dès lors que l'ennemi s'invite sur notre terre et vient nous occuper, notre religion nous impose le djihad", a lancé l'influent cheikh Abdelmajid Zendani, soupçonné par Washington de soutenir le terrorisme, devant des centaines de fidèles rassemblés pour la prière du vendredi. Il expliquait une fatwa émise la veille par plus de 150 oulémas qui dénoncent un "complot" tramé contre leur pays.
A l'automne 2009, l'artiste américain Ben Kinmont, sollicité par le Centre Pompidou, confiait à sept cuisiniers une mission insolite : illustrer, par une recette ad hoc, la démarche de sept artistes qui avaient décidé de "devenir autre chose".
L'esprit de l'art souffle sur les assiettes
https://www.lemonde.fr/vous/article/2010/01/15/l-esprit-de-l-art-souffle-sur-les-assiettes_1292197_3238.html
15/01/2010
vous
Pour Ben Kinmont, "cuisiner est l'acte de transformer des ingrédients en un met qui se mange et qui se partage". Joli lieu commun, qui avec Jérémie Rosenbois, le chef du restaurant CRU, et Inaki Aizpitarte, du Chateaubriand (129, avenue Parmentier, Paris 11e), allait prendre une dimension bien particulière. Les autres cuisiniers étaient Alain Passard (L'Arpège), Robert Vifian (Tan Dinh), Yves Camdebordes (Comptoir du Relais), Olivier Camus (Chapeau Melon) et Raquel Carena (Le Baratin). Le chef de CRU (7, rue Charlemagne, Paris 4e) a choisi d'illustrer le parcours d'une artiste devenue professeur de yoga, en nommant sa création : Sashimi de filet de boeuf Yogi et coeur de palmier frais ; celui du Chateaubriand a imaginé un King crabe en gelée royale pour expliquer le passage d'une artiste vers une carrière médicale... Cette initiative croise un champ de réflexion auquel une nouvelle génération de cuisiniers semble vouloir à nouveau se frotter. L'invitation du chef catalan Ferran Adria à la Documenta de Cassel en 2007, grande manifestation d'art contemporain qui a lieu tous les cinq ans, en a fait rêver plus d'un. La cuisine appartient-elle au monde des arts, le chef peut-il revendiquer un statut d'artiste ? Le grand chef Freddy Girardet, modeste, disait : "Artiste et artisan, c'est une même racine latine ; je suis un artisan." Une visite chez CRU et au Chateaubriand s'impose. Installé dans le Marais, avec un bar, deux salles de restaurant et une cave, CRU se distingue d'abord par un mobilier contemporain adapté à un espace chargé d'histoire. C'est à la fois sobre et élégant, à l'image de son inspiratrice, Marie Steinberg, qui, dit-elle, "ouvre un restaurant tous les dix ans". Son chef, le jeune Jérémie Rosenbois, maîtrise la technique apprise au Spoon, à Paris, dans l'univers Ducasse. Les saveurs sont précises, les assaisonnements enlevés. Beaucoup de produits crus - enseigne oblige - sans trop céder à la carpaccio mania ; des plats mixtes, crus et cuits, aux assaisonnements d'inspiration japonaise ou asiatique. Le filet de boeuf est parfumé "au poivre long de java et de malabar". Au bar, on sirote des caïpirinha aux fruits de saison en attendant de s'attabler. Au Chateaubriand, changement de décor. Ou plutôt absence totale de décor, dans un volume années 1930, dépouillé, qui aurait pu servir de cadre à une scène de La Traversée de Paris. Un grand comptoir permet de "boire des coups" avant de passer à table, car les réservations sont théoriques tant l'affluence est grande. C'est l'une des tables les plus courues de Paris, avec ses qualités : une cuisine minimaliste, parfois inspirée ; et ses défauts : un service assez distant. Aucune carte, le menu journalier tient sur une feuille A4 distribuée pour la forme (foie de morue et radis, cabillaud demi-sel, verdures et eau de concombre et dessert de banane écrasée). Excellent choix de vins "naturels" dont Inaki Aizpitarte est un vigoureux défenseur. Sur Lemonde.fr : Ribaut.blog.lemonde.fr . Jean-Claude Ribaut
Lors de ses voeux aux syndicats et au patronat, le chef de l'Etat leur a donné rendez-vous le 15 février pour fixer l'agenda social 2010, dont la délicate réforme des retraites.
La réforme des retraites au menu de l'agenda social 2010
https://www.lemonde.fr/societe/article/2010/01/15/sarkozy-salue-le-sens-des-responsabilites-des-partenaires-sociaux_1292351_3224.html
15/01/2010
societe
"Je crois pas que dans notre histoire sociale nous ayons jamais connu un dialogue aussi fréquent et aussi dense", s'est réjoui Nicolas Sarkozy, vendredi 15 janvier, en présentant à l'Elysée ses vœux aux représentants des entreprises et des salariés. "Cette crise aurait pu conduire notre pays à se déchirer (...) et s'il ne s'est pas déchiré, c'est parce que nous avons agi vite, ensemble et je crois avec le sens des responsabilités", a estimé le chef de l'Etat, tout en récusant l'idée d'une "cogestion" avec les principaux syndicats. Il a notamment taxé de "balivernes" le reproche qui a parfois été fait à leurs dirigeants d'entretenir des échanges trop assidus avec le gouvernement et l'Elysée. Nicolas Sarkozy a promis que l'emploi "va rester notre priorité pour l'année 2010", tout en estimant que "le chômage, à l'exception de l'Allemagne, a progressé partout plus qu'en France". Mais il n'a pas évoqué la reconduction de mesures en matière de pouvoir d'achat, chômage partiel ou formation, a regretté le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque. Le chef de l'Etat a donné rendez-vous aux partenaires sociaux le 15 février pour fixer l'agenda social 2010, auquel figurera son projet de réforme des retraites. Jean-Claude Mailly (FO) a prévenu : "Si le gouvernement était tenté par une opération blietzkrieg [guerre-éclair, NDLR]i le gouvernement était tenté par une opération blietzkrieg . "Est-ce qu'on est prêt à mettre tout sur la table, à faire une vraie réforme qui dure en tenant compte des jeunes, des seniors, de la pénibilité ?", s'est interrogé François Chérèque. Pour son homologue de la CGT, Bernard Thibault, "le climat social, la situation sociale, ne se prêtent sans doute pas à un chef de l'Etat partant sabre au clair sur des réformes, sur des projets qui seraient loin de faire consensus". Celui-ci a aussi regretté que ne soit pas plus longuement abordée la difficile situation sociale, avec "les chômeurs en fin de droit, seniors licenciés qui vont tomber dans les minima sociaux, les secteurs industriels où chaque semaine qui passe continue de voir son lot de restructurations, voire de suppression d'activité".
Le ministre du travail a présenté, vendredi 15 janvier devant le Conseil d'orientation sur les conditions de travail, le projet de deuxième Plan santé au travail (PST) pour 2010-2014.
Xavier Darcos présente le second plan de santé au travail
https://www.lemonde.fr/economie/article/2010/01/15/xavier-darcos-presente-le-second-plan-de-sante-au-travail_1292143_3234.html
15/01/2010
economie
Le ministre du travail, Xavier Darcos, a présenté, vendredi 15 janvier devant le Conseil d'orientation sur les conditions de travail, le projet de deuxième Plan santé au travail (PST) pour 2010-2014. Discuté depuis six mois, il devrait être adopté en mars. M. Darcos y insiste sur le stress, les risques psychosociaux, la pénibilité, les cancers professionnels ou encore les accidents du travail. "On compte 700 000 accidents du travail par an, dont plus de 44 000 graves ; les maladies professionnelles ne cessent d'augmenter", a rappelé le ministre. L'objectif est de réduire de 25 % les accidents du travail et de "stabiliser les maladies professionnelles". M. Darcos a insisté sur le "plan d'urgence contre le stress au travail" présenté en octobre et intégré dans le deuxième Plan santé au travail. Le bilan des négociations exigées dans les entreprises de plus de 1 000 salariés sera publié prochainement sur Internet avec, "pour les entreprises qui n'ont rien fait, tous les risques que cela comporte en termes d'image, qui sont à mon avis plus dissuasifs qu'une amende", a-t-il déclaré dans Les Echos du 15 janvier. Rémi Barroux
Alors que la surenchère politique sur le transfert partiel de la production de la Clio vers la Turquie semble ne plus avoir de limites, la Commission européenne a décidé de calmer le jeu en rappelant les pouvoirs publics français à leurs devoirs.
Délocalisation de la Renault Clio : Bruxelles rappelle Paris à ses devoirs
https://www.lemonde.fr/economie/article/2010/01/15/delocalisation-de-la-renault-clio-bruxelles-rappelle-paris-a-ses-devoirs_1292161_3234.html
15/01/2010
economie
Depuis une semaine, Nicolas Sarkozy et plusieurs membres du gouvernement tentent de faire pression sur Renault pour qu'il renonce à son projet de délocaliser la production de la Clio de Flins (Yvelines) vers Bursa, en Turquie. Leur argument consiste à expliquer que l'aide publique accordée en février 2009, au plus fort de la crise, avait une contrepartie : ne pas fermer d'usine et ne pas licencier. Le problème est que lorsque Bruxelles avait donné son feu vert à ce plan de soutien au secteur automobile, la France s'était engagée à ce qu'il ne contienne "aucune condition relevant de la localisation des activités des constructeurs ou de leur approvisionnement en priorité auprès de fournisseurs installés en France". Or c'est exactement ce que réclame aujourd'hui le gouvernement français à Renault. Du coup, jeudi 14 janvier, la commissaire à la concurrence, Neelie Kroes, a "demandé à (ses) services de contacter les autorités françaises aussi vite que possible pour demander des explications". Cela n'a pas découragé Christian Estrosi, le ministre de l'industrie, qui évoque maintenant une montée de l'Etat au capital de Renault (il en détient aujourd'hui 15 %) pour mieux imposer les vues du président de la République. Stéphane Lauer
La Russie et son voisin la Biélorussie s'affrontent sur le prix du pétrole, et le conflit menace de déborder alentour.
L'Europe pourrait se passer du pétrole passant par la Biélorussie
https://www.lemonde.fr/economie/article/2010/01/15/l-europe-pourrait-se-passer-du-petrole-passant-par-la-bielorussie_1292151_3234.html
15/01/2010
economie
C'est l'hiver, et l'ours russe menace une fois de plus les approvisionnements énergétiques de l'Europe. Ou du moins c'est ce qu'il semble. La Russie et son voisin la Biélorussie s'affrontent sur le prix du pétrole, et le conflit menace de déborder alentour : l'oléoduc qui envoie bon an mal an 20 millions de tonnes de pétrole russe vers la Biélorussie fournit 10 % des besoins en pétrole de l'Union européenne, mais 15 % de ceux de l'Allemagne et 75 % de ceux de la Pologne. Et Moscou menace de fermer le robinet si son voisin et client ne se rend pas à ses arguments. Mais les apparences sont trompeuses. Ce conflit est avant tout une affaire de gros sous, pas un nouvel exemple de l'ingérence de Moscou dans les affaires d'un voisin, comme ce fut souvent le cas lors des conflits gaziers avec l'Ukraine. Alexandre Loukachenko, président de la Biélorussie et dernier dictateur en exercice sur le territoire européen, reste d'ailleurs l'exemple type de l'allié sur lequel Moscou sait pouvoir compter. Au coeur de la querelle, le fait que la Biélorussie importe son pétrole de Russie sans acquitter les taxes substantielles que Moscou prélève sur ses exportations d'hydrocarbures. Minsk réexporte ensuite trois quarts du pétrole vers l'Europe, au prix du marché, empochant au passage un profit annuel de près de 4 milliards de dollars (2,77 milliards d'euros) que Moscou aimerait bien récupérer. Le gouvernement biélorusse, en retour, fait valoir que l'exonération fiscale est normale entre membres d'une même zone de libre-échange, comme celle dont le pays fait partie depuis le début de l'année avec la Russie et le Kazakhstan. L'idée de cette alliance avait été lancée en 2009 par Vladimir Poutine, qui s'impatientait des exigences mises par l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à une adhésion russe. Minsk, en somme, ne fait que rappeler le premier ministre russe à ses engagements. La situation pourrait facilement dégénérer, même si l'on pressent que les deux protagonistes finiront par s'entendre sur le partage du gâteau. La Biélorussie a déjà menacé de couper le courant électrique à l'enclave russe de Kaliningrad, sur la mer Baltique. Et il y a toujours le risque que l'Allemagne, la Pologne, ou plus au sud, la Tchéquie et la Hongrie soient privées du pétrole russe. Le conflit a déjà été l'un des facteurs de l'augmentation récente des prix mondiaux du brut, passés de 70 dollars le baril à la mi-décembre 2009 à environ 80 dollars aujourd'hui. Mais l'Europe semble avoir les moyens de faire face à une crise. Les stocks de pétrole sont abondants, et l'Union européenne devrait pouvoir mobiliser les ressources nécessaires si la Pologne, qui serait la plus durement touchée, avait besoin d'aide. D'ici là, Moscou souhaitera peut-être changer le nom de l'oléoduc au coeur du litige, baptisé Droujba - l'amitié. Pour plus de commentaires, connectez-vous sur . Pierre Briançon
Avec les primes à la casse, le marché a ralenti sa chute, après - 7,8 % en 2008. Les ventes se sont redressées en fin d'année.
Les ventes de voitures en Europe ont reculé de 1,6 % en 2009
https://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2010/01/15/les-ventes-de-voitures-en-europe-ont-recule-de-1-6-en-2009_1292313_1101386.html
15/01/2010
la-crise-financiere
Les "primes à la casse" ont limité le recul des ventes de voitures neuves en Europe en 2009 : la baisse a été de 1,6 % par rapport à "l'annus horribilis" 2008, où le marché avait enregistré un repli de 7,8 % (le plus important depuis 1993), a annoncé vendredi 15 janvier l'Association des constructeurs automobiles européens (ACEA). Au total l'an dernier, 14,48 millions de voitures ont été immatriculées dans les Etats membres de l'UE, sauf Chypre et Malte, et les trois pays de l'AELE (Islande, Norvège et Suisse). Les ventes ont néanmoins repris au second semestre, avec les aides versées par de nombreux gouvernement aux particuliers mettant au rebus un vieux véhicule. Sur le seul mois de décembre, les ventes se sont notamment redressées de 16 % comparé à un an plus tôt, à 1,074 million de véhicules. VOLKSWAGEN TOUJOURS EN TÊTE DES CONSTRUCTEURS Les réalités sont toutefois bien différentes suivant que l'on considère l'Europe occidentale, qui affiche une hausse de 0,5 % sur l'ensemble de l'année, ou les récents membres de l'UE, qui accusent une chute de 26,6 %. Parmi les grands marchés automobiles européens, les immatriculations ont progressé de 23,2 % en Allemagne, avec 3,09 millions de véhicules, et de 10,7 % en France, à 2,05 millions. Ces deux pays ont été parmi les premiers à instaurer des plans de prime à la casse pour relancer les ventes. Les immatriculations ont en revanche stagné en Italie (- 0,2 % à 2,16 millions) et baissé au Royaume-Uni (- 6,4 % à 2,13 millions) et en Espagne (- 17,9 % à 1,16 million). Côté constructeurs, l'allemand Volkswagen (marques VW, Audi, Seat, Skoda) reste clairement en tête, avec 3,06 millions de véhicules vendus en 2009, soit 0,7 % de plus qu'en 2008. Il a même augmenté sa part de marché à 21,1 %, contre 20,7 %. Les ventes du numéro deux européen, le français PSA Peugeot Citroën, sont restées stables (1,87 million d'unités), mais sa part de marché a augmenté de 0,2 point, à 12,9%. L'autre constructeur français, Renault, a en revanche augmenté ses ventes de 3,9 % à 1,34 million d'unités et sa part de marché de 0,5 point à 9,2 %. L'italien Fiat a aussi tiré son épingle du jeu : ses ventes ont progressé de 6,3 % à 1,25 million et sa part de marché est passée de 8 à 8,7 %. Les berlines des allemands BMW et Daimler ont eu moins de succès, avec des ventes en baisse de respectivement 13,6 % à 708 109 unités et de 13 % à 689 177 unités. Ils ont aussi perdu des parts de marché : BMW est tombé à 4,9 % contre 5,6 % et Daimler à 4,8 % contre 5,4 %. Du côté des constructeurs américains, les ventes de Ford ont augmenté de 2 % à 1,49 millions, sa part de marché passant de 9,9 % à 10,3 %. General Motors, en revanche, a vu ses ventes baisser de 8,7 % à 1,28 million, et sa part de marché reculer de 9,6 % à 8,9 %.
Le groupe agroalimentaire américain Kraft a lancé une tentative de rachat hostile de 10,4 milliards de livres (11,8 milliards d'euros) sur le confiseur Cadbury, chocolatier favori de Sa Majesté.
Le chocolat rend les Britanniques patriotes
https://www.lemonde.fr/economie/article/2010/01/15/le-chocolat-rend-les-britanniques-patriotes_1292142_3234.html
15/01/2010
economie
Haro sur les prédateurs étrangers ! Les voici officiellement accusés de tous les maux, coupables de la désindustrialisation du Royaume-Uni en misant sur un gain rapide au lieu de faire tourner les usines. Le ministre britannique aux entreprises, Lord Mandelson, est parti en guerre, jeudi 14 janvier, contre les offres publiques d'achat (OPA) hostiles mettant en péril des secteurs industriels jugés stratégiques. Comme la tentative de rachat hostile de 10,4 milliards de livres (11,8 milliards d'euros) du groupe agroalimentaire américain Kraft sur le confiseur Cadbury, chocolatier favori de Sa Majesté. Le numéro deux du gouvernement travailliste a demandé aux actionnaires de faire preuve de responsabilité en bloquant les OPA "opportunistes". Lors d'une réunion avec les fonds de pension et les caisses de retraite, il a estimé que trop de fusions détruisent l'âme des entreprises, participant à l'étiolement industriel du Royaume-Uni. Ainsi, selon ses détracteurs, la spécialité de Kraft, le "macaroni-fromage", ne la prédispose pas à racheter une société mythique comme Cadbury. Jusqu'à la crise, ni les autorités ni les syndicats ne s'émouvaient du passage en des mains étrangères des fleurons économiques d'Albion. L'arrivée de nouveaux capitaux était toujours une bonne nouvelle. Mais en cette année électorale, alors que le scrutin doit se dérouler au plus tard à la mi-juin, l'appel protectionniste de M. Mandelson n'est pas dénué d'arrière-pensées : la principale usine de Cadbury est en effet située au coeur des Midlands, où se joue traditionnellement la consultation. Touche pas aux petites anglaises... Les injonctions de M. Mandelson n'ont guère trouvé d'écho. Redoutant des pertes d'emplois, les syndicats exigent l'octroi d'un droit de veto gouvernemental "à la continentale" sur les OPA. Pour leur part, les fameux "zinzins" - les investisseurs institutionnels - soulignent que dans l'intérêt de leurs clients, la valorisation à l'actionnaire doit prendre le pas sur la nationalité. Marc Roche et Marc Roche
Vincent Peillon est "entré en résistance". Non pas le 18 juin 1940, mais le 14 janvier 2010, à 20 h 59.
Lapin politique, par Robert Solé
https://www.lemonde.fr/idees/article/2010/01/15/lapin-politique-par-robert-sole_1292201_3232.html
15/01/2010
idees
Alors que l'émission de France 2 à laquelle il devait participer avec Eric Besson et Marine Le Pen avait déjà commencé, l'eurodéputé socialiste a fait savoir qu'il ne viendrait pas. Cela s'appelle poser un lapin. Un lapin qui a pris le temps de mijoter, puisque cette volte-face était, paraît-il, préméditée. Rien n'obligeait M. Peillon à "venir cautionner cet exercice d'abaissement national", comme il le dit, et "jouer les idiots utiles en deuxième partie de soirée". Il aurait pu s'en rendre compte plus tôt et se décommander à temps, mais un coup d'éclat s'imposait, paraît-il : "Si on n'attire pas fortement l'attention sur les choses, les choses ne se font pas." Elles se sont faites sans lui. Marine Le Pen a eu beau jeu de minimiser cette défection : transfuge socialiste, Eric Besson pouvait occuper, à la fois, le rôle du PS et celui de l'UMP. Mais c'est à la fin de l'émission qu'on a regretté l'absence du résistant, quand la responsable du Front national a demandé : "Que pèse d'être français ?" Vincent Peillon, l'agrégé, n'aurait pas laissé une Le Pen parler petit-nègre. Robert Solé
Editorial du Monde après que Google a menacé, en janvier, de se retirer de Chine, pour protester contre les tentatives de pénétration de ses serveurs visant à espionner les opposants.
Chinternet
https://www.lemonde.fr/idees/article/2010/01/15/chinternet_1292107_3232.html
15/01/2010
idees
Il est suffisamment rare de voir des géants de l'industrie placer la déontologie au-dessus de leurs intérêts commerciaux pour saluer, à sa juste valeur, la réaction de Google face à la censure chinoise. Irrité par un nombre croissant de tentatives de pénétration de ses serveurs visant à espionner les opposants, le champion américain de l'Internet vient de dire clairement au pouvoir chinois : ou bien les attaques cessent et le moteur de recherche google.cn peut fonctionner sans entraves, ou bien Google cesse ses activités en Chine, quitte à se retirer du pays. Pour l'entreprise américaine, c'est un revirement de stratégie total. Afin de mettre un pied sur ce gigantesque marché, Google avait, comme d'autres, accepté en 2006 des limitations d'ordre politique à son moteur de recherche. La firme avait fait le pari que, au bout du compte, sa présence, même censurée, sur l'Internet en Chine et l'immense champ de possibilités, d'information et d'échanges qu'elle offrirait aux internautes locaux compenseraient les effets de la censure. Mais la situation est devenue trop inconfortable pour Google. Plus les citoyens chinois communiquent et prennent d'initiatives sur Internet, plus le régime multiplie les obstacles à leur activité, avec des méthodes toujours plus sophistiquées. Depuis les Jeux olympiques de Pékin, en 2008, la tendance est constante. Directement visé, Google a conclu que désormais les inconvénients de sa présence dans l'empire du Milieu l'emportent sur les avantages. La relation d'une entreprise comme Google avec ses utilisateurs à travers le monde repose sur la confiance, et ce qui se passe en Chine est de nature à briser ce lien. Google refuse d'être un instrument de répression politique et table, dans ses négociations avec les autorités chinoises, sur d'hypothétiques divisions au sein du pouvoir. Pour l'instant, Pékin reste inflexible, et l'on voit mal le régime céder aux exigences de Google. La leçon est rude, et pas seulement pour Google, qui se demande aujourd'hui si le compromis accepté en 2006 était une si bonne idée. D'autres - Yahoo, Microsoft, pour ne citer qu'eux - doivent se poser la même question. Visiblement, la Chine ne craint pas l'épreuve de force avec les Occidentaux sur ce terrain : elle a aujourd'hui ses propres géants de l'Internet et veut contrôler son cyberespace. A un Internet ouvert et mondialisé, elle préfère ce qu'un expert américain, Xiao Qiang, a baptisé le "Chinternet". Dans le combat Chinternet contre Internet, il n'est ni sûr ni souhaitable, pourtant, que le premier sorte vainqueur.
La ministre de l'économie française a souhaité que l'année 2010 soit placée sous le signe de "quatre R" : reprise, réforme, régulation et rétablissement des finances publiques.
"Pour Christine Lagarde, la réduction de la dépense publique est la ""priorité absolue"""
https://www.lemonde.fr/economie/article/2010/01/15/pour-christine-lagarde-la-reduction-de-la-depense-publique-est-la-priorite-absolue_1292037_3234.html
15/01/2010
economie
La ministre de l'économie française, Christine Lagarde, souhaite que l'année 2010 soit placée sous le signe de "quatre R" : reprise, réforme, régulation et rétablissement des finances publiques. Lors de ses vœux à la presse vendredi, elle n'a pas dit quelle serait la prévision de croissance 2010 retenue dans le projet de loi de finances rectificative présenté mercredi. "On n'a pas encore arbitré définitivement la position, mais ce qui est clair c'est que ce sera largement au-dessus de 0,75 %", a-t-elle déclaré. La ministre avait auparavant souligné que l'OCDE prévoyait une hausse de 1,4 % du PIB de la France cette année et la Commission européenne 1,2 %, des prévisions supérieures à celles retenues pour l'ensemble de la zone euro. L'inflation toujours modérée, avec une prévision confirmée à 1,2 %, aura un effet positif sur la consommation des ménages, a-t-elle ajouté. Selon elle, la France respectera sa promesse de revenir à un déficit public à 3 % du PIB en 2013, si la croissance le permet. Elle a en outre précisé qu'elle transmettrait fin janvier à l'exécutif européen la nouvelle trajectoire d'évolution des finances publiques jusqu'à 2013. Cette communication sera faite après le lancement de la conférence sur les déficits prévue le 28 janvier. Interrogée sur une possible hausse des impôts pour réduire le déficit public record prévu pour l'instant à 8,5 % du PIB en 2010, elle a répété que la "priorité absolue" serait la réduction de la dépense publique. Le "baromètre" de l'action du gouvernement sera l'emploi, a ajouté Christine Lagarde, se félicitant de la stabilisation de la hausse du chômage depuis avril (+ 22 800 demandeurs d'emploi supplémentaires par mois en moyenne, contre + 81 200 par mois au premier trimestre). La ministre de l'économie a souhaité la poursuite des réformes et souligné que 2010 permettrait également de préparer les présidences françaises du G7 et du G20 en 2011, à l'occasion desquelles elle portera la question des déséquilibres monétaires. Elle prône par ailleurs un "travail en profondeur" sur les changes afin que des propositions concrètes puissent être mises en œuvre pendant ces présidences.Elle estime nécessaire de travailler en concertation avec tous les acteurs concernés — "il ne sert à rien de stigmatiser un pays en particulier" — et suggéré dans un deuxième temps un "travail en profondeur pour avoir de vraies pistes de propositions dans des délais rapides, et qui en tout cas permettront l'action en 2011".
Ses avocats ont demandé au tribunal de considérer les actes judiciaires accomplis jusqu'à présent comme nuls et de reprendre le procès à zéro.
Silvio Berlusconi absent lors de la reprise de son procès pour corruption
https://www.lemonde.fr/europe/article/2010/01/15/silvio-berlusconi-absent-lors-de-la-reprise-de-son-proces-pour-corruption_1292026_3214.html
15/01/2010
europe
Silvio Berlusconi ne s'est pas présenté, vendredi 15 janvier, à Milan à la reprise du procès Mills, où il est accusé de corruption de témoin, et sa défense a demandé au tribunal de considérer les actes judiciaires accomplis jusqu'à présent comme nuls et de reprendre le procès à zéro. "La défense considère que les actes ne sont plus utilisables", a déclaré devant la presse un des avocats du chef du gouvernement italien avant que le tribunal ne décide de se réunir en chambre de conseil pour statuer sur cette requête. Dans ce procès, le parquet accuse Silvio Berlusconi d'avoir "acheté" pour 600 000 dollars (413 000 euros) un faux témoignage de son ex-avocat britannique David Mills dans deux procédures des années 1990. La partie du procès concernant le chef du gouvernement avait été suspendue il y a quinze mois, en octobre 2008, après l'adoption, en juillet, d'une loi lui accordant l'immunité pénale le temps de son mandat, mais celle concernant M. Mills avait continué. PROCÉDURE MORT-NÉE La loi sur l'immunité a été abrogée par la Cour constitutionnelle le 7 octobre dernier mais, comme M. Mills a été entre-temps condamné en première et deuxième instance dans cette même affaire, la défense de M. Berlusconi a le droit, aux termes du code de procédure pénale, de demander que tous les actes judiciaires accomplis dans la partie précédente de la procédure soient considérés comme nuls et non avenus. Si le tribunal accepte cette requête, cela signifiera que le procès recommencera à zéro, mais que ce sera une procédure mort-née, la prescription intervenant, selon les calculs de l'agence ANSA, dès le 11 avril 2010. Niccolo Ghedini, un autre avocat de Silvio Berlusconi, a annoncé que le chef du gouvernement se rendrait au procès "quand sa présence sera nécessaire", précisant que deux autres audiences "procédurales" sont prévues en janvier.
S'il veut investir hors de la zone euro, l'épargnant français doit prendre en compte le risque de chute du billet vert
L'évolution du dollar reste un sujet de préoccupation pour les marchés
https://www.lemonde.fr/economie/article/2010/01/15/l-evolution-du-dollar-reste-un-sujet-de-preoccupation-pour-les-marches_1292059_3234.html
15/01/2010
economie
Le niveau du dollar reste un élément central de tout scénario boursier pour l'année 2010. Son évolution détermine en effet indirectement les perspectives d'évolution boursière de bon nombre de classes d'actifs. Or, les devises sont l'un des paramètres financiers les plus complexes à anticiper, car leur évolution dépend à la fois de données macroéconomiques, des décisions des banquiers centraux et de la confiance des investisseurs. Si les risques d'erreur sont élevés, prévoir l'évolution des devises est indispensable pour tout investisseur français voulant se risquer hors de la zone euro. Car une chute du billet vert peut "plomber" complètement une performance réalisée en investissant sur des actions ou des obligations américaines cotées à Wall Street. La volatilité de la parité euro-dollar a atteint des sommets en 2009. Tombé à 1,24 dollar en mars, l'euro est monté jusqu'à 1,51 dollar en décembre, avant de redescendre vers 1,43 dollar. Quel scénario privilégier en 2010 ? "Le billet vert devrait rester relativement stable, aux environs de 1,45-1,50, c'est-à-dire assez faible par rapport à l'euro, indique Rachid Medjaoui, adjoint au directeur de la gestion de La Banque postale AM. Le risque de baisse nous paraît désormais limité, sauf si le statut d'instrument de réserve de change du dollar était véritablement remis en cause." Avantage compétitif Cette faiblesse du dollar donne un avantage compétitif aux entreprises américaines sur leurs concurrentes de la zone euro, notamment à celles qui exportent sur les marchés asiatiques. Parallèlement, les sociétés européennes qui réalisent une partie importante de leurs ventes en dollars souffrent de la faiblesse de la devise américaine : à niveau de vente équivalent, leurs bénéfices convertis en euros diminuent mécaniquement lorsque le dollar se dévalue. Quelle stratégie adopter ? "Il faut privilégier les valeurs européennes dont les coûts et une part importante du chiffre d'affaires sont libellés en dollars car elles bénéficient d'une couverture naturelle, estime Claire Chaves d'Oliveira, responsable de la gestion actions chez Groupama AM. Dans ce cas, seuls les profits rapatriés en Europe subissent les variations de change. Mieux, certaines valeurs de consommation comme Adidas ou H & M ont des coûts de production dans des devises faibles proches du dollar, mais vendent principalement en euros. Elles bénéficient donc de l'affaiblissement du billet vert." Une autre solution très efficace permet de contourner la difficulté. "Pour éviter de perdre sur une devise ce que l'on gagne en Bourse, il est préférable d'investir sur le marché américain via un fonds couvert contre le risque de change", conseille le directeur général délégué d'Oddo AM, Thierry Deheuvels. Cette couverture a naturellement un coût, raison pour laquelle certains gérants refusent cette solution, mais elle répond bien aux besoins d'un particulier. Mais s'il est un actif sensible aux variations de la devise américaine, c'est bien l'or. Tout accès de faiblesse du billet vert, en particulier au-delà du seuil symbolique de 1 euro pour 1,50 dollar, propulse le métal jaune à la hausse, porté par son statut de valeur refuge. Ce fut le cas en décembre 2009. La corrélation existe aussi avec les autres matières premières, mais dans une moindre mesure. A. L.
Les ventes des jeux vidéo et de consoles aux Etats-Unis ont battu le record de recettes sur un mois en décembre avec 5,53 milliards de dollars, permettant à 2009, qui s'annonçait morose, de bien terminer l'année.
Record battu pour les ventes de jeux vidéo aux Etats-Unis en décembre
https://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/01/15/record-battu-pour-les-ventes-de-jeux-videos-aux-etats-unis_1291960_651865.html
15/01/2010
technologies
Les ventes de jeux vidéo et de consoles aux Etats-Unis ont battu le record de recettes sur un mois en décembre, avec 5,53 milliards de dollars (3,81 milliards d'euros), permettant à 2009, qui s'annonçait morose, de bien terminer l'année, a indiqué jeudi le cabinet spécialisé NPD. Sur toute l'année 2009, les revenus des jeux vidéo ont atteint 19,66 milliards de dollars, soit une baisse de 8 % par rapport à l'année record 2008 (21,4 milliards de dollars). Décembre est traditionnellement le meilleur mois de l'année pour l'industrie du jeu vidéo, et notamment pour les ventes de consoles de jeu, qui restent l'un des cadeaux les plus prisés pour les fêtes de fin d'année. Sony a vendu plus de 1,3 million de consoles PlayStation 3 (record mensuel). L'année 2009 a été un "tournant" grâce à la baisse du prix de la console, a observé le directeur de la communication de Sony Etats-Unis, Patrick Seybold. La Xbox 360 de Microsoft a toutefois fait un peu mieux, avec 1,31 million d'exemplaires écoulés. Mais le grand vainqueur de décembre est Nintendo, qui a atteint lui aussi un nouveau record, avec la vente de 3,81 millions de Wii, sa console de salon, et de 3,31 millions de DS, sa console portable, selon NPD. Sur le marché des jeux proprement dits, c'est là encore Nintendo qui a réalisé la meilleure opération, avec six des 10 meilleures ventes en décembre, dont New Super Mario Brothers, numéro un du classement. Les bonnes ventes des consoles en décembre devraient également soutenir les ventes de jeux en 2010. Tous les éditeurs ne tirent cependant pas leur épingle du jeu. Si Activision a annoncé que les ventes de Call of Duty : Modern Warfare 2avaient dépassé le milliard de dollars de recettes, l'éditeur américain Electronic Arts a revu ses prévisions à la baisse pour 2010, après un dernier trimestre 2009 décevant. L'entreprise avait licencié mille cinq cents personnes en novembre dernier. Electronic Arts décroche toutefois la première place au classement des ventes de jeux sur PC, avec Les Sims 3.
L'attaquant tahitien se serait engagé pour tois ans en faveur du club lorrain, et Mancini a jusqu'à dimanche pour donner une réponse à l'OM.
La gazette du mercato : Vahirua vers Nancy, Mancini fait mariner l'OM
https://www.lemonde.fr/sport/article/2010/01/15/la-gazette-du-mercato-vahirua-vers-nancy-mancini-fait-mariner-l-om_1291970_3242.html
15/01/2010
sport
Ce ne sera ni l'Olympique de Marseille ni Cologne. En fin de contrat en juin à Lorient, et par conséquent libre de s'engager pour le club de son choix, Marama Vahirua serait, d'après L'Equipe, tombé d'accord avec l'AS Nancy-Lorraine sur les termes d'un contrat de trois ans à partir du 1er juillet. Une décision surprenante de la part du Tahitien, qui ne s'imaginait pas refuser une proposition olympienne. Mais le club phocéen a la tête ailleurs. Tournée vers l'Italie, où l'ailier brésilien de l'Inter Milan, Mancini (29 ans), n'a toujours pas donné sa réponse à Jean-Claude Dassier. "Elle ne devrait plus tarder, a-t-il pourtant assuré à L'Equipe. Nous avons décidé d'attendre jusqu'à dimanche. Après, ce sera trop tard". Mathieu Valbuena (25 ans) se sait, lui, sur le départ. Courtisé par l'AS Monaco, le "Petit", comme le surnommait affectueusement Eric Gerets, pourrait s'engager en faveur du Panathinaïkos. Le club grec souhaiterait l'obtenir sous forme de prêt avec option d'achat, afin de l'associer à un autre éxilé et ancien Marseillais, Djibril Cissé. En cas de signature de Mancini, Marseille pourrait également perdre Hatem Ben Arfa (22 ans). A cinq mois de la Coupe du monde, l'ancien Lyonnais ne serait pas contre un changement d'air, susceptible de le relancer dans la course au mondial. Ainsi, David Moyes serait tenté de lui offrir une place au sein du onze d'Everton, douzième de Premier League. L'OM devrait très prochainement recevoir la proposition de prêt avec option d'achat sur son bureau...
Les pays commanditaires soutiennent toujours le projet mais pas à "n'importe quel prix", affirme un porte-parole du ministère allemande de la défense.
Les clients de l'A400M et EADS vont se rencontrer dans les prochains jours
https://www.lemonde.fr/economie/article/2010/01/15/les-clients-de-l-a400m-et-eads-vont-se-rencontrer-dans-les-prochains-jours_1291969_3234.html
15/01/2010
economie
Les pays commanditaires de l'A400M, le futur avion de transport militaire européen, soutiennent toujours le projet mais pas à "n'importe quel prix", déclare, vendredi, un porte-parole du ministère allemande de la défense. Des responsables de ces pays (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Grande-Bretagne, Luxembourg et Turquie) ont convenu, lors d'une réunion qui s'est tenue jeudi soir à Londres, d'une "position commune sur la marche à suivre". Les pays commanditaires de l'avion veulent dans les prochains jours inviter Airbus, le fabricant, et EADS, sa maison mère, à une réunion afin de trouver une solution acceptable pour tous d'ici à la fin du mois, a poursuivi le porte-parole. Les pays concernés par le programme de l'avion militaire A400M ont décidé, jeudi, de rencontrer EADS dans les prochains jours pour trouver un accord sur le financement de cet appareil, confirme le ministère de la défense britannique : "Bien que les difficultés rencontrées par le programme soient complexes, des progrès ont été faits sur tous les fronts, le seul problème qui demeure tournant autour d'un financement additionnel, indique le ministère de la défense, assurant que tous les pays restent engagés envers le programme, mais pas à n'importe quel prix." Les sept Etats s'étaient engagés en 2003 à acquérir les appareils pour 20 milliards d'euros. Or, le coût du développement de l'A400M, qui a pris trois ans de retard, a explosé au fil des ans. Selon les sources, le trou pourrait atteindre jusqu'à 11 milliards d'euros. EADS a fait monter la pression cette semaine, plaidant que la poursuite du programme mettait en péril sa rentabilité, et qu'il était hors de question de l'achever sans rallonge des clients.
L'Angola a officiellement protesté auprès de la France pour lui reprocher son inaction envers les séparatistes cabindais en exil, dont certains ont revendiqué l'attaque meurtrière du 8 janvier contre l'équipe de football togolaise.
CAN : l'Angola reproche à la France d'héberger des rebelles cabindais
https://www.lemonde.fr/sport/article/2010/01/15/can-l-angola-reproche-a-la-france-d-heberger-des-rebelles-cabindais_1291971_3242.html
15/01/2010
sport
"Nous avons convoqué le représentant de la France en Angola pour lui remettre une note de protestation (...) en rapport à cette attaque au Cabinda", a déclaré vendredi à la presse la chef de la diplomatie angolaise, Assunçao dos Anjos. Le gouvernement angolais "estime que la France n'a pas déclenché les mécanismes judiciaires qui démontreraient sa volonté" de poursuivre les auteurs de "cette attaque terroriste", a ajouté la ministre des Affaires étrangères. Le bus transportant la délégation togolaise à la Coupe d'Afrique des nations dans l'enclave angolaise du Cabinda, qui accueille certains matches, a été mitraillé par des séparatistes, faisant deux morts. Deux groupes cabindais concurrents, le FLEC-FA et le FLEC-PM, ont revendiqué la fusillade, qui a entraîné le retrait du Togo de la compétition. Certains de leurs responsables vivent en exil en France, et notamment Rodrigues Mingas, secrétaire général du FLEC-PM, qui avait déclaré après les incidents : "Nous sommes en guerre, et tous les coups sont permis." Le militant indépendantiste, qui s'exprimait par téléphone depuis le Luxembourg, regrettait "la mort d'êtres humains", mais renvoyait la responsabilité à la Confédération africaine de football (CAF) et son président, Issa Hayatou. "De tels propos sont inacceptables et ne resteront pas sans suite, nous les condamnons avec la plus grande vigueur", avait alors réagi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères français. "Rien ne peut justifier l'appel à la violence, ni l'incitation à la violence par voie de presse", avait poursuivi M. Valero. "Je vous rappelle que, dès le début, dès vendredi soir la France avait immédiatement condamné l'attaque du [car] qui transportait l'équipe nationale du Togo et avait demandé que les auteurs de cet acte inqualifiable soient recherchés, arrêtés et répondent de leurs crimes devant la justice". Le ministre des affaires étrangères français, Bernard Kouchner, en voyage en Afrique, avait estimé samedi depuis Brazzaville, que le Congo et l'Angola, devaient "un peu mieux protéger les gens". "J'ai été horrifié par le fait qu[e les Togolais] aient été mitraillés pendant quinze minutes", a-t-il ajouté. "Ça a révulsé tout le monde. C'est une histoire odieuse, répugnante", avait-il poursuivi.
Les 91 premiers rapatriés français qui ont échappé au séisme d'Haïti sont arrivés mercredi 13 janvier à Fort de France, en Martinique.
"""Ça ressemblait à un bombardement pendant une guerre"""
https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/01/15/ca-ressemblait-a-un-bombardement-pendant-une-guerre_1291964_3222.html
15/01/2010
ameriques
Ils s'appellent eux-mêmes "les rescapés de l'enfer". Les 91 premiers rapatriés français qui ont échappé au séisme d'Haïti sont arrivés, jeudi 14 janvier, à l'aéroport de Fort-de-France, en Martinique, acheminés dans trois avions des forces armées aux Antilles. Tous gardent en mémoire des images effroyables, se sentant presque coupables d'avoir "abandonné" un pays en ruines avec ses dizaines de milliers de morts. Certains ont été pris en charge au CHU de Fort-de-France. L'établissement hospitalier devrait être utilisé comme base arrière pour venir en aide aux blessés de Port-au-Prince, la capitale haïtienne. D'autres ont trouvé refuge dans un hôtel du sud de l'île, à une trentaine de kilomètres de Fort-de-France. Les membres d'une cellule d'écoute psychologique les entourent. A l'ombre des palmiers, ils se parlent, tentent de se rassurer. Une véritable solidarité s'est créée entre eux. Une jeune mère propose des vêtements de rechange à une autre qui n'a quasiment rien pu emporter. Certains veulent regagner au plus vite la métropole, alors que d'autres préfèrent attendre leurs proches qui viennent d'être hospitalisés. Beaucoup attendent des nouvelles de ceux qui sont encore à Haïti. L'un des membres de la cellule d'écoute psychologique, explique que le plus difficile pour ces rescapés reste à venir. Les témoignages le confirment : "Ça ressemblait à un bombardement pendant une guerre. C'était terrorisant : les cris, la souffrance, les pleurs, la ville qui brûle, un vrai paysage d'horreur", témoigne Gilles Zvunka, un ingénieur-expert en radio téléphonie pour Astellia, une société française de conseil Au moment du séisme, il se trouvait sur un chantier sur les hauteurs de Port-au-Prince. "J'ai décidé de regagner l'hôtel Montana où je logeais. J'ai dû marcher pendant dix kilomètres. Au bout de deux heures, je me suis aperçu qu'il était effondré." VISION APOCALYPTIQUE Les yeux rougis par la douleur, Marie-Hélène Lestrohan, retraitée de 64 ans, fait part de son désarroi: "Aujourd'hui, je ne sais rien de mes amis, je ne sais pas s'ils sont morts ou vivants et je ne le saurai pas avant longtemps… Je ne sais pas à l'heure qu'il est si je reverrai Haïti un jour, non pas parce que j'ai peur, mais pour quoi faire ?" Une vision apocalyptique que Pierre Martinez ne pourra oublier. Professeur en sciences du langage à l'université de Paris-VIII, il dispensait des cours à Haïti lorsque le bâtiment s'est effondré : "J'ai une pensée pour les gens qui vont vivre des heures et des jours de plus en plus difficiles, les gens vont commencer à manquer d'eau, de tout, parce qu'il y a des morts partout, parce que personne n'a la force morale d'enterrer ces morts…" Plusieurs de ces "rescapés de l'enfer" ont quitté la Martinique jeudi soir pour regagner la métropole où ils seront pris en charge dès leur arrivée par une cellule du Quai d'Orsay. Hervé Brival
Le gouvernement gabonais a annoncé, jeudi 14 janvier, la levée du couvre-feu en vigueur à Port-Gentil depuis début septembre, à la suite des violences postélectorales.
Levée du couvre-feu dans l'ouest du Gabon
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2010/01/15/levee-du-couvre-feu-dans-l-ouest-du-gabon_1291950_3212.html
15/01/2010
afrique
Au cours du Conseil des ministres de jeudi, il a été "décidé la levée du couvre-feu dans toute la ville de Port-Gentil", la capitale économique du Gabon, déclare le communiqué lu par le porte-parole du gouvernement sur la chaîne de télévision publique RTG1. Le gouvernement a pris cette décision après avoir "noté avec satisfaction le comportement exemplaire dont les [habitants] de Port-Gentil ont fait montre" pendant les fêtes de fin d'année, d'après le communiqué. L'interdiction de circuler était en vigueur depuis le 3 septembre 2009. Elle a d'abord été appliquée de 20 heures à 6 heures, puis allégée de trois heures (23 heures à 6 heures) deux semaines plus tard "au regard du climat de normalisation progressive constaté à Port-Gentil", selon les explications du gouvernement à l'époque. Le couvre-feu avait été instauré après les violences et les pillages qui ont secoué du 3 au 6 septembre la ville, l'un des fiefs de l'opposant Pierre Mamboundou arrivé deuxième à l'élection présidentielle du 30 août, selon les résultats définitifs. Les troubles, qui ont fait trois morts d'après le gouvernement, au moins cinq selon l'opposition, avaient éclaté à l'annonce des résultats du scrutin donnant victorieux Ali Bongo Ondimba et contestés par la plupart des autres candidats. Ali Bongo, fils du défunt président Omar Bongo, a prêté serment à la mi-octobre.
Les démocrates du Congrès américain et la Maison Blanche ont affirméqu'ils espéraient parvenir rapidement à un accord sur une version définitive du projet de loi de réforme de la couverture maladie.
Le Congrès américain tout proche d'un accord sur la réforme de la santé
https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/01/15/le-congres-americain-tout-proche-d-un-accord-sur-la-reforme-de-la-sante_1291943_3222.html
15/01/2010
ameriques
Les démocrates du Congrès américain et la Maison Blanche ont affirmé, jeudi 14 janvier, qu'ils espéraient parvenir rapidement à un accord sur une version définitive du projet de loi de réforme de la couverture maladie, souhaitée par le président Barack Obama. Le Sénat et la Chambre des représentants ont adopté deux projets de loi différents et doivent se mettre d'accord sur une version définitive de cette réforme qui vise notamment à fournir une couverture à au moins 31 des 36 millions d'Américains qui ne peuvent se le permettre actuellement. L'annonce d'un accord entre la Maison Blanche et les syndicats sur le financement de la réforme, l'un des principaux points de désaccord, a ouvert la perspective d'une conclusion prochaine des discussions. Les leaders syndicaux ont accepté un financement de la réforme inspiré de ce que propose le Sénat, soit un impôt sur les polices d'assurances de haute qualité. Les syndicats, qui craignaient que certains de leurs membres ne soient affectés par cette mesure, ont accepté une version édulcorée du projet du Sénat. La présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, qui n'était pas favorable à la version du Sénat, s'est déclarée "heureuse" que l'accord ait été conclu. "Nous sommes très, très proches" d'un accord entre les deux chambres, avait prédit jeudi le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs. Mercredi et jeudi, les élus se sont rendus à la Maison Blanche pour de longues discussions. Jeudi vers 17 heures (23 heures à Paris), le président Obama s'est adressé au groupe démocrate de la Chambre des représentants au Capitole. "Nous sommes au seuil" de la réalisation d'une loi historique, a-t-il dit. "VOUS N'AVEZ PAS À VOUS EXCUSER LORSQU'IL S'AGIT DE RÉDUCTION DES DÉFICITS" Reconnaissant l'impopularité dans les sondages du plan de réforme, M. Obama a tenté de rassurer les élus, qui vont devoir mettre en jeu leur siège aux élections parlementaires de mi-mandat de novembre 2010. La réforme santé est "quelque chose dont tout ceux qui soutiennent le projet de loi pourront être fiers en faisant campagne, en novembre", a-t-il dit. "Vous n'avez pas à vous excuser lorsqu'il s'agit de réduction des déficits", a-t-il ajouté, réaffirmant que le projet de loi allait faire baisser le déficit américain de 100 milliards de dollars (69 milliards d'euros) dans les dix prochaines années. Les démocrates n'ont aucune marge d'erreur : le Sénat a adopté son plan avec les seules soixante voix sur cent dont il avait besoin, et la Chambre avec deux cent vingt voix, soit deux de plus que le minimum requis. Le projet de loi vise à faire baisser les coûts de la santé et à améliorer la couverture maladie pour ceux qui bénéficient déjà d'une assurance, selon les démocrates. Lorsque l'accord sera trouvé entre les deux chambres, les parlementaires devront envoyer leur nouvelle mouture au bureau du budget du Congrès pour une estimation du coût, ce qu'ils espèrent pouvoir faire au cours du week-end. Mais d'autres problèmes restent à aplanir entre la Chambre et le Sénat, notamment la question de l'interdiction de l'utilisation de fonds publics pour financer les avortements.
"Je ne suis pas mort, mais pas non plus en voie de guérison", a expliqué le double vainqueur du Tour de France dans une longue interview accordée à "Paris Match".
Laurent Fignon continue son combat contre le cancer
https://www.lemonde.fr/sport/article/2010/01/15/laurent-fignon-continue-son-combat-contre-le-cancer_1291933_3242.html
15/01/2010
sport
"On n'a pas encore trouvé comment combattre la maladie", a déclaré dans Paris Match l'ancien champion français Laurent Fignon, qui a annoncé au printemps dernier souffrir d'un cancer. "Lors de mon dernier scanner, on s'est rendu compte que la maladie avait repris son évolution. Malgré un traitement de plus de sept mois, mon cancer a à peine régressé. Je ne suis pas mort, mais pas non plus en voie de guérison", a expliqué le double vainqueur du Tour de France dans une longue interview accordée à l'hebdomadaire. Le Parisien, qui a commenté, en juillet dernier, le Tour tout en suivant son traitement, a précisé que les médecins s'étaient rendu compte que le cancer primitif, localité initialement dans les voies digestives, "était situé en fait au poumon". "Après le Tour de France, on a vu que la première chimiothérapie n'avait pas très bien fonctionné. Elle a permis que la maladie n'explose pas partout mais ne m'a pas soigné. On en a donc fait une deuxième, qui a fait diminuer les ganglions [qui sont des tumeurs, ndlr] de 17 %. C'était supposé être la bonne, sauf que je ne l'ai pas supportée. On a été obligé de retirer l'un des deux produits qui composent le traitement, malheureusement le plus efficace. L'autre ne semble pas avoir marché", a précisé l'ancien champion, qui doit commencer une nouvelle chimiothérapie incessamment. "J'espère que ce prochain traitement marchera, a-t-il ajouté. Quelles que soient ma bonne volonté et la force de me battre, si l'on ne trouve pas le bon médicament, il y a un moment où ça va m'emmener et je vais y passer. Je n'ai pas envie de mourir à 50 ans, mais si c'est incurable, qu'est-ce que j'y peux ? J'aime la vie, j'adore rigoler, voyager, lire, bien bouffer, comme un bon Français. Je n'ai pas peur de la mort, je n'en ai juste pas envie !"
La Chine a assuré vendredi que l'affaire Google n'aurait aucun impact sur ses relations commerciales et économiques avec les Etats-Unis.
Google : la Chine rassure sur ses relations commerciales avec les Etats-Unis
https://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2010/01/15/google-la-chine-rassure-sur-ses-relations-commerciales-avec-les-etats-unis_1291926_3216.html
15/01/2010
asie-pacifique
La Chine a assuré, vendredi 15 janvier, que l'affaire Google n'aurait aucun impact sur ses relations commerciales et économiques avec les Etats-Unis. "Quelle que soit la décision que prendra Google, cela n'aura pas d'impact sur les relations commerciales et économiques d'ensemble entre la Chine et les Etats-Unis", a déclaré à la presse le porte-parole du ministère du commerce, Yao Jian. "Les deux pays ont des canaux de communications multiples. Nous avons confiance dans le développement sain des relations économiques et commerciales entre la Chine et les Etats-Unis", a-t-il ajouté. Excédée par des attaques informatiques massives "venant de Chine", ciblant des militants des droits de l'homme, le géant de l'Internet a menacé mardi de cesser toute opération dans le pays asiatique, l'un des plus grands marchés numériques au monde avec 360 millions d'internautes, mais sous étroite surveillance politique. Un haut responsable du département d'Etat américain a demandé jeudi des "explications" à des diplomates chinois sur l'affaire Google lors d'une rencontre à Washington, a rapporté le porte-parole du département d'Etat. "LA STABILITÉ ET LE DÉVELOPPEMENT SONT NOS PRIORITÉS" La Chine avait réagi pour la première fois jeudi par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, affirmant que l'internet dans le pays "est ouvert". M. Yao a réaffirmé vendredi que les entreprises étrangères devaient "respecter les lois, l'intérêt public, la culture et les traditions des pays hôtes et prendre leurs responsabilités en fonction". "La Chine passe d'une économie planifiée traditionnelle à une économie de marché. La stabilité et le développement sont nos priorités actuellement", a dit le porte-parole du ministère du Commerce. Les relations entre les deux grandes puissances mondiales du XXIe siècle, la Chine et les Etats-Unis, sont marquées par des frictions récurrentes, notamment sur la monnaie chinoise ou dans le domaine commercial. Récemment, le sommet de Copenhague a également vu les deux pays s'affronter sur la question du changement climatique.
100 millions de dollars débloqués, de hauts responsables envoyés sur place, un porte-avion médicalisé : les Etats-Unis ont décidé de mettre leur puissance au service d'Haïti.
Les Américains prennent en charge la coordination de l'aide
https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/01/15/les-americains-prennent-en-charge-la-coordination-de-l-aide_1291921_3222.html
15/01/2010
ameriques
L'un des conseillers à la sécurité nationale du président américain, Barack Obama, a été envoyé, jeudi 14 janvier, en Haïti avec un responsable du Pentagone pour coordonner l'aide américaine sur le terrain après le séisme de mardi, a annoncé la Maison Blanche. Une réunion s'y est tenue pendant plusieurs heures pour "discuter de la coordination des efforts d'aide du gouvernement américain en Haïti", selon un communiqué de la présidence. Cette réunion regroupait des représentants de différentes agences et administrations américaines, dont l'agence gouvernementale d'aide au développement USAID, le département de la défense ou encore les garde-côtes. Dans la matinée, déjà, le président Barack Obama avait annoncé qu'il mettait toute la puissance des Etats-Unis au service d'Haïti et qu'il allait immédiatement débloquer une aide de 100 millions de dollars. Un porte-avion américain à propulsion nucléaire, l'USS Carl Vinson avec dix-neuf hélicoptères à son bord, doit arriver vendredi en Haïti, où il servira de base flottante pour les rotations d'hélicoptères apportant de l'aide aux victimes du séisme. Il est équipé d'un système de purification d'eau pouvant produire 15 000 hectolitres d'eau potable par jour, de dizaines de lits médicalisés, de trois salles d'opération et dispose d'un pont d'atterrissage pouvant accueillir un grand nombre d'hélicoptères, selon des officiers américains. La présence de ce porte-avion doit permettre de soulager l'aéroport de Port-au-Prince, qui ne dispose que d'une seule piste et qui est totalement engorgé par le trafic d'avions apportant de l'aide humanitaire et des secours. LES AMÉRICAINS SE CHARGENT DU CONTRÔLE AÉRIEN Pour tenter de coordonner les rotations des avions à Port-au-Prince, par où transite l'essentiel de l'aide à Haïti en raison des dégâts subis par le port, était saturé jeudi par l'afflux des secours, les Etats-Unis ont "pris la responsabilité du contrôle aérien". "Nous avons beaucoup de personnel aidant aux chargements et déchargements", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Philip Crowley, ajoutant que les contrôleurs étaient arrivés dans la nuit de mercredi à jeudi. "La bonne nouvelle, s'agissant de l'aéroport de Port-au-Prince, est qu'il fonctionne maintenant vingt-quatre heures sur vingt-quatre, a commenté M. Crowley. La mauvaise nouvelle est que c'est un aéroport très limité, avec une seule piste et peu d'espace." "Le nombre d'avions au sol entrave notre capacité à les gérer tous", a expliqué l'officier qui commande le 23e escadron tactique spécial de l'armée de l'air américaine, déployé depuis mercredi soir à l'aéroport de Port-au-Prince. Jeudi, on a compté jusqu'à quarante-quatre avions au sol à différents stades de déchargement d'équipement et d'embarquement des blessés à évacuer.
Des propos de Jean-Claude Gaudin sur les scènes de liesse ayant suivi dans sa ville la qualification de l'équipe d'Algérie pour la Coupe du monde de football ont choqués certains militants UMP.
Identité nationale : nouvelle polémique après des propos du maire de Marseille
https://www.lemonde.fr/politique/article/2010/01/16/identite-nationale-nouvelle-polemique-apres-des-propos-du-maire-de-marseille_1292820_823448.html
16/01/2010
politique
Après les propos de Nadine Morano sur les jeunes musulmans qui ne devraient pas "parler verlan et porter leur casquette à l'envers", un nouveau dérapage d'un membre de la majorité fait polémique, samedi 16 janvier. Vendredi, le vice-président de l'UMP et maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, aurait commenté les scènes de liesse ayant suivi dans sa ville la qualification de l'équipe d'Algérie pour la Coupe du monde de football, en novembre dernier, par des propos qui ont choqué certains participants. "Nous nous réjouissons que les musulmans soient heureux du match, a estimé M. Gaudin, sauf que, quand après ils déferlent à 15 000 ou à 20 000 sur la Canebière, il n'y a que le drapeau algérien et il n'y a pas le drapeau français, cela ne nous plaît pas." Le soir même, à l'occasion d'un débat public sur l'identité nationale, un jeune homme présent a repris ses propos en se disant "blessé", comme le montre cette vidéo du débat mise en ligne par Rue89. Jean-Claude Gaudin lui a répondu qu'il n'avait pas compris ses propos et a dit : "J'aurais simplement aimé que, sur la Canebière, lorsqu'il y a eu 15 000 personnes, où il y a eu une multitude de drapeaux algériens, qu'il y ait eu aussi quelques drapeaux français parce que la France est généreuse." "C'EST SURTOUT LE DÉFERLEMENT DE LA BÊTISE QU'IL EST URGENT ARRÊTER" Une justification qui n'a pas convaincu l'opposition. Le secrétaire national du Parti socialiste, Harlem Désir, a ainsi critiqué l'amalgame entre les adeptes d'une religion et les personnes algériennes ou d'origine algérienne. "Quand les supporteurs d'une équipe de football se rassemblent sur la Canebière, M. Gaudin voit des musulmans qui déferlent. Ces débats sur l'identité nationale sont devenus des lieux de défouloir idiots qui ne font qu'encourager les dérapages xénophobes et racistes, y compris de la part de certains élus UMP", a-t-il dit dans un communiqué. "C'est surtout le déferlement de la bêtise qu'il est urgent arrêter en mettant un terme à ces débats de la honte, indignes de la République", a-t-il ajouté. De son côté, l'association SOS-Racisme s'est déclarée "choquée et scandalisée par cette énième déclaration qui démontre parfaitement les dérives du débat sur l'identité nationale qui favorise tous les amalgames". La gauche estime que le débat, lancé par Eric Besson en novembre, a donné lieu à des dérapages racistes de personnalités et qu'il s'est focalisé sur des musulmans.
Convoqué à l'Elysée, le PDG du groupe a assuré que le site de Flins, dans les Yvelines, poursuivra son activité en produisant en partie la prochaine Clio.
Une partie de la production de la Clio 4 sera assurée à Flins
https://www.lemonde.fr/economie/article/2010/01/16/renault-maintiendra-une-partie-de-la-production-de-la-clio-4-en-france_1292812_3234.html
16/01/2010
economie
L'Elysée l'avait convoqué en urgence, le PDG de Renault, Carlos Ghosn, a assuré samedi à Nicolas Sarkozy que la production de la future Clio serait en partie confiée à l'usine de Flins (Yvelines) et non entièrement délocalisée en Turquie comme le craignait le gouvernement. Le président de la République a reçu le patron du constructeur après une semaine de polémique au cours de laquelle plusieurs ministres ont dénoncé le projet prêté à Renault de faire assembler la Clio IV dans son usine turque de Bursa, à partir de 2013. Le constructeur avait jusqu'à présent assuré qu'aucune décision n'avait été prise tout en soulignant qu'une grande partie de sa production était déjà réalisée hors de France. Selon un communiqué diffusé par l'Elysée après la rencontre, qui a duré un peu plus d'une heure, M. Ghosn s'est engagé à maintenir l'emploi du site de Flins, mais a surtout précisé qu'"une partie de la production de la Clio 4" y sera assurée. "Carlos Ghosn a indiqué au chef de l'Etat que Renault maintiendra l'emploi et l'activité du site et y continuera la production de véhicules à combustion tout en développant la production de véhicules électriques", indique la présidence. Aucune allusion n'est faite aux projets prêtés au groupe en Turquie, l'Elysée parlant d'une réunion de travail consacrée à "la stratégie industrielle de Renault SA, notamment sur le site de Flins". Mercredi, M. Sarkozy avait haussé le ton en lançant devant des parlementaires: "Nous ne mettons pas tant d'argent pour soutenir nos constructeurs pour que la totalité des usines s'en aillent à l'extérieur". Le communiqué de l'Elysée souligne également que le soutien de l'Etat au projet de Renault de faire de Flins "une grande plate-forme européenne du véhicule" électrique", se traduit par des aides de 100 millions d'euros de prêts bonifiés pour le développement des véhicules et 70 millions d'euros pour l'usine de batteries sur le site. La Commission européenne s'est inquiétée cette semaine de la pression exercée par le gouvernement français sur Renault, ce à quoi M. Estrosi a répondu que c'était en tant qu'actionnaire, à 15 %, que l'Etat entendait avoir son mot à dire dans la stratégie de l'entreprise. M. Ghosn avait déclaré début novembre à Flins que l'assemblage des Clio y serait maintenu "jusqu'au moment où la voiture électrique et les batteries prendront complètement le relais". Renault y entamera en septembre 2011 la fabrication de la berline électrique Zoe, modèle central de sa future gamme de quatre voitures électrique.
Entre les proches de Taoufik Ben Brik, le journaliste tunisien qui purge une peine de six mois de prison ferme et le régime du président Ben Ali, une partie incertaine va se jouer mardi à Strasbourg.
Mme Ben Brik plaide la cause de son mari à Paris et à Strasbourg
https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2010/01/16/mme-ben-brik-plaide-la-cause-de-son-mari-a-paris-et-a-strasbourg_1292562_3236.html
16/01/2010
actualite-medias
Entre les proches de Taoufik Ben Brik, le journaliste tunisien qui purge une peine de six mois de prison ferme à la suite, selon ses mots, d'un "traquenard" de la police, et le régime du président Ben Ali, une partie incertaine va se jouer, mardi 19 janvier, à Strasbourg. L'enjeu pour les défenseurs du journaliste, connu pour ses écrits féroces contre le successeur de Habib Bourguiba : obtenir des parlementaires européens une résolution qui condamne la Tunisie pour son peu de respect des droits de l'homme et exige la libération de M. Ben Brik. La partie n'est pas gagnée d'avance. Les ONG ont beau fustiger régulièrement le "régime policier" mis en place par M. Ben Ali - au pouvoir depuis vingt-trois ans -, Tunis compte des alliés à Strasbourg jusque dans les rangs des socialistes français, espagnols et italiens. Pour raffermir leurs rangs, une délégation d'élus tunisiens est déjà à pied d'oeuvre à Strasbourg. "Ça va être difficile, reconnaît Azza Ben Brik, autorisée par Tunis à venir plaider la cause de son époux. A défaut d'une résolution, on devra peut-être se contenter d'une recommandation", d'une portée moindre. En attendant la joute de Strasbourg, Mme Ben Brik a choisi de plaider la cause de son mari à Paris. Arrivée mercredi soir en France, elle va demander à rencontrer le président Nicolas Sarkozy, son épouse, Carla Bruni, les "amis de la Tunisie", dont le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, et les dirigeants des partis politiques de droite comme de gauche. Le ministre des affaires étrangères figure également sur sa liste. Le sort fait à Taoufik Ben Brik exaspère Bernard Kouchner, mais "que faire lorsque les démarches diplomatiques n'aboutissent à rien sinon à aggraver le sort du détenu", s'interrogeait en privé le ministre il y a quelques jours. Pour Mme Ben Brik, Tunis s'ingénie à détruire à petit feu son mari, de santé fragile et détenu loin de son lieu de résidence : "J'ai droit à une visite par semaine. Et ses avocats à aucune. Il me faut cinq heures de route aller-retour pour une visite de cinq minutes. Parfois moins, si l'on parle d'autre chose que de la famille ou de ses problèmes de santé." Placé dans une cellule collective, son mari est interdit de toute lecture. "Il n'a ni radio ni télé. Il n'a même pas le droit d'avoir un crayon", dit-elle. Pour faire libérer le journaliste, ses frères et soeurs, ainsi qu'Azza Ben Brik, observent depuis une semaine une grève de la faim. Jean-Pierre Tuquoi
Depuis le 1er janvier, 1,6 milliard d'euros ont été empruntés par des entreprises à haut risque, 6,7 milliards par des entreprises non financières de bonne qualité, et enfin 22,5 milliards d'euros ont été émis sous forme d'obligations sécurisées, gagées sur des crédits.
Prudence
https://www.lemonde.fr/economie/article/2010/01/16/prudence_1292645_3234.html
16/01/2010
economie
Pour que les intervenants se réveillent, quelques jours ont été nécessaires. Mais tous les compartiments du marché obligataire de l'euro ont été actifs ces derniers jours. Ainsi, depuis le 1er janvier, 1,6 milliard d'euros ont été empruntés par des entreprises à haut risque, 6,7 milliards par des entreprises non financières de bonne qualité, et enfin 22,5 milliards d'euros ont été émis sous forme d'obligations sécurisées, gagées sur des crédits. Si toutes les opérations se sont déroulées sans incident, les professionnels notent une plus grande prudence du côté des investisseurs. Pas tant sur le risque assumé que sur le prix payé. Car tous les indices Itraxx, utilisés comme référence sur le marché du crédit, ont atteint des plus bas, à peine 55 points pour l'Itraxx Europe, qui traduit le comportement des obligations émises par des entreprises de bonne qualité, 400 points pour l'Itraxx Crossover, qui reflète l'évolution des obligations pourries. Et s'il est une chose que détestent les investisseurs, c'est bien de risquer d'acheter au plus haut, qui plus est en début d'année. D'où une légère nervosité. Du côté du marché du crédit, toutes les émissions prévues ont été lancées ; les constructeurs automobiles qui étaient attendus, à l'instar de BMW, Renault Crédit international ou Daimler, mais aussi l'opérateur de téléphonie, Vodafone, ou l'espagnol Gas Natural Capital Market. Mais les banquiers ont remarqué la fin des ordres "aveugles". Désormais, une fois le prix des obligations définitivement fixé, le livre d'ordres se trouve allégé des demandes faites avec des limites de prix. Cette très relative méfiance se lit aussi dans l'évolution du prix des obligations après leur lancement. Fini les resserrements des primes de risque des quelques points ou dizaines de points de base, tant la demande est importante. Si l'on a pas encore assisté à un flop, les prix des obligations restent stables une fois vendues les obligations. Il n'y a plus de bénéfice immédiat à encaisser en revendant immédiatement les titres acquis lors de leur émission. Dernier exemple : la nécessité de s'adapter à ce que demandent les investisseurs. C'est du côté des obligations sécurisées qu'il a fallu faire preuve de souplesse. Ce compartiment est fort sollicité par les émetteurs, et pour l'instant apprécié des investisseurs, ce que montre le volume des émissions, et leur succès. Le Crédit foncier de France, via sa filiale dédiée, la Compagnie de financement foncier (CFF), a ainsi réalisé une très belle opération en empruntant 2 milliards d'euros. Mais en venant le 12 janvier, la CFF réalisait la 16e opération de l'année, après toutes une série d'émissions d'obligations dont la maturité oscillait entre cinq et sept ans. Alors que l'émetteur aurait souhaité emprunter plus long, ses obligations seront remboursées dans trois ans. C'était la condition du succès. Le livre d'ordres a totalisé 2,4 milliards d'euros, permettant à la CFF d'émettre les 2 milliards souhaités. Isabelle Ehrhart
L'ancien sénateur RPR puis UMP de l'Indre François Gerbaud est mort mercredi 13 janvier, à l'âge de 82 ans.
François Gerbaud, ancien sénateur RPR
https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2010/01/16/francois-gerbaud-ancien-senateur-rpr_1292692_3382.html
16/01/2010
disparitions
Né le 10 avril 1927 à Châteauroux, il s'était tourné vers le journalisme et avait travaillé dans la presse régionale avant d'entrer, en 1955, dans une radio qui venait de se créer, Europe 1. Il passe ensuite à l'ORTF, en 1962. Puis il troque ses habits de journaliste pour endosser ceux de l'homme politique. En 1967, il se présente aux élections législatives dans la circonscription de Châteauroux. Il est élu avec 19 voix d'avance, puis réélu après la dissolution de 1968. Mais il perd son siège en 1973. Après avoir trouvé des points de chute dans des cabinets ministériels, il effectue un retour à la télévision en 1985, à FR3, où il crée l'émission "En direct du Parlement", qui deviendra par la suite "Questions d'actualité". Il mène de pair une carrière politique, au conseil général de l'Indre puis au conseil régional du Centre, avant de se faire élire au Sénat en 1989. Il y conservera son siège jusqu'en 2008. Il a été un des principaux artisans de la loi Pasqua de 1995 sur l'aménagement du territoire. Jacques Chirac, ancien président de la République, a salué la mémoire d'"un ami cher", "un compagnon de toujours". Patrick Roger
Le portrait robot actualisé d'Oussama Ben Laden, confectionné par le FBI, s'est inspiré par erreur des traits d'un homme politique espagnol connu, Gaspar Llamazares.
Le FBI emprunte les traits d'un homme politique espagnol pour le portrait robot de Ben Laden
https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/01/16/le-fbi-emprunte-les-traits-d-un-homme-politique-espagnol-pour-le-portrait-robot-de-ben-laden_1292489_3222.html
16/01/2010
ameriques
Le portrait robot actualisé d'Oussama Ben Laden, confectionné par le FBI, s'est inspiré par erreur des traits d'un homme politique espagnol connu, Gaspar Llamazares, indique samedi le journal El Mundo citant un porte-parole du FBI. La photo incriminée est toujours visible sur le site officiel américain Rewards for justice consacré aux personnes recherchées par la justice américaine. Le portrait montrait le chef d'Al-Qaida tel qu'il pourrait être aujourd'hui, sans turban, avec des cheveux grisonnant et une barbe de quelques jours, selon une reproduction publiée par El Mundo. D'après Ken Hoffman, porte-parole du FBI cité par le journal espagnol, un technicien du FBI a fait appel "de sa propre initiative à des images de Google" pour s'aider à composer ce portrait robot actualisé de Ben Laden. Il "n'était pas satisfait des solutions offertes pour les cheveux par le programme" qu'utilise le FBI pour ce type de simulation, a expliqué M. Hoffman, selon El Mundo. Dans l'une de ses recherches, le technicien est tombé sur une photo du député espagnol, ex-leader de la coalition d'Izquierda Unida, un petit parti situé à gauche du Parti socialiste espagnol (PSOE) du chef de gouvernement José Luis Rodriguez Zapatero. L'agent du FBI a utilisé les cheveux et le front de Gaspar Llamazares, connu pour ses positions anti-américaines, pour composer le nouveau portrait de Ben Laden, selon El Mundo. "Ce qu'a fait [cet agent du FBI] est totalement irrégulier. Il est contraire au processus établi de voler les traits d'une photographie publiée dans sa totalité", a déclaré le porte-parole du FBI, selon El Mundo. M. Llamazares a annoncé samedi qu'il demanderait des explications aux autorités américaines, notamment à travers le gouvernement socialiste espagnol, ajoutant qu'il ne voyagerait pas aux Etats-Unis même s'il y était invité. "La sécurité de Ben Laden ne craint rien mais la mienne si!", a-t-il déclaré, avant d'indiquer qu'il se réservait la possibilité d'engager une procédure en justice contre les Etats-Unis.
Les 223 députés présents n'ont approuvé que 7 des 17 portefeuilles ministériels que le président afghan leur avait présentés.
Deuxième revers pour Hamid Karzaï
https://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2010/01/16/deuxieme-revers-pour-hamid-karzai_1292487_3216.html
16/01/2010
asie-pacifique
L'Assemblée nationale afghane a rejeté, samedi 16 janvier, la majorité des ministres proposés par le président Hamid Karzaï deux semaines après avoir déjà écarté les deux tiers de ses propositions. Les 223 députés présents n'ont approuvé que 7 des 17 portefeuilles ministériels que le président afghan leur avait présentés samedi dernier. Après les sept ministres approuvés début janvier, le pays a donc désormais 14 ministres sur les 25 que le gouvernement doit compter. Il s'agit d'un nouveau revers pour Hamid Karzaï qui avait déjà vu quatorze de ses ministres rejetés en début d'année. Samedi, les députés ont accepté de nommer Zalmay Rasul, le conseiller à la sécurité nationale du président, à la tête de la diplomatie afghane. La nouvelle liste incluait trois femmes contre une seule dans le gouvernement sortant. Seule Amina Afzali a été retenue, aux affaires sociales. Toute la semaine, la wolesi jirga (chambre basse du Parlement) avait entendu et interrogé chacun des 17 ministres proposés par la présidence samedi dernier. Le président Karzaï devra soumettre de nouveaux noms pour pourvoir aux portefeuilles qui ne sont toujours pas attribués. Il se peut fort qu'il se rende à la conférence de Londres sur l'Afghanistan, le 28 janvier, sans avoir encore un gouvernement complet en fonction. Un porte-parole de Karzaï a déclaré d'ores et déjà cette semaine que le président disposait d'une troisième liste de candidats aux portefeuilles pour remplacer ceux qui seraient "retoqués" par les députés. Le 2 janvier, les députés avaient approuvé sept ministres seulement sur les 24 présentés par le chef de l'Etat afghan. Plusieurs ministres clés comme celui de l'intérieur, Mohammad Hanif Atmar, et de la défense, Abdul Rahim Wardak, avaient toutefois été reconduits dans leurs fonctions. Dans la foulée, M. Karzaï avait dû ordonner par décret aux parlementaires de retarder leurs vacances d'hiver pour pouvoir terminer d'approuver son gouvernement. Après le scrutin présidentiel du 20 août marqué par des fraudes massives en sa faveur et sa réélection le 2 novembre, M. Karzaï avait mis plus d'un mois et demi à présenter son gouvernement au Parlement. La liste remaniée de son gouvernement avait mis en lumière un retour au clientélisme avec des ministres à l'expérience réduite mais récompensés pour le soutien qu'ils lui ont apporté lors de la présidentielle d'août dernier, estiment les analystes.
Après Manuel Valls et Pierre Moscovici, qui citiquent l'attitude de leur collègue, les éditorialistes de la presse s'en donnent à cœur joie.
Vincent Peillon continue à se faire étriller
https://www.lemonde.fr/politique/article/2010/01/16/vincent-peillon-continue-a-se-faire-etriller_1292480_823448.html
16/01/2010
politique
Après Pierre Moscovici, le député PS Manuel Valls critique, samedi 16 janvier, la défection de son collègue de parti Vincent Peillon lors de l'émission télévisée où il devait être confronté au ministre Eric Besson sur le thème de l'identité nationale. "Je crois qu'on a toujours intérêt à débattre, à présenter ses idées", a déclaré l'élu de l'Essonne interrogé par France Inter. "Et puis surtout il y a la méthode!", a ajouté Manuel Valls. "Dire qu'on y va pour ne pas y aller après, ça pose forcément toujours un problème de crédibilité". Il a décelé "une forme de frustration de la part du téléspectateur en général, et notamment de ceux qui nous sont proches" après ce faux bond de dernière minute de l'eurodéputé PS, jeudi soir dans l'émission "A vous de juger" sur France 2. Vincent Peillon (PS) a souhaité vendredi soir que soit organisé un débat avec le ministre de l'immigration Eric Besson. "Je veux dialoguer avec Eric Besson dans des conditions normales, je demande un débat politique", a déclaré l'eurodéputé sur Canal+. "Qu'(Arlette Chabot, directrice de l'information de France2) organise un débat démocratique — ce sera utile à tous les Français — dans des conditions d'égalité du service public", a-t-il poursuivi. M. Peillon a de nouveau regretté que le service public organise de la "politique spectacle" avec ce "grand match Besson-Le Pen". Les éditoriaux de samedi ne sont pas en reste. "Courage, Peillon ! Ainsi aurait-on pu rebaptiser l'émission d'Arlette Chabot" persifle Jacques Camus dans La République du Centre, qui estime que "le pire est que l'ancien soutien de Ségolène Royal a maquillé son insultante dérobade (soigneusement préméditée) en acte de résistance républicaine". "En fuyant le plateau, il offre une tribune inespérée à Éric Besson qui, agressé à l'excès par Marine Le Pen, apparaît comme un Saint-Bernard des droits de l'homme, explique Michel Urvoy, dans Ouest-France. En désertant le débat, il présente de lui-même et du PS une image poltronne et, à ses détracteurs, une merveilleuse occasion de l'affaiblir. En faisant un coup, il réitère ce qu'il reproche à Ségolène Royal dont il fut l'allié." Le plus sévère est Le Figaro, dont l'éditorialiste Yves Thréard brocarde Vincent Peillon en "Saint-Just aux petits pieds". "Plus encore que sa dérobade, la justification de Vincent Peillon laisse pantois" écrit Patrick Fluckiger dans L'Alsace, car "en désertant le plateau, (il) laissé le champ libre à la droite et à l'extrême droite qu'il affirme vouloir combattre". "Le combat politique ne s'honore pas de l'abandon de poste", tranche Patrice Chabanet dans Le Journal de la Haute-Marne.
Si la mission d'assistance reste prioritaire, les troupes américaines, des militaires français et les forces de l'ONU pourraient être appelées à maintenir l'ordre.
L'insécurité, inquiétude croissante pour les habitants et les sauveteurs
https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/01/16/l-insecurite-inquietude-croissante-pour-les-habitants-et-les-sauveteurs_1292470_3222.html
16/01/2010
ameriques
Environ 6 000 détenus se sont évadés des prisons haïtiennes, partiellement détruites et laissées sans surveillance après le séisme de mardi indiquent de sources gouvernementales. Sur ce total, 4 000 détenus étaient incarcérés dans la prison de la capitale, Port-au-Prince, et un grand nombre d'entre eux étaient condamnés à la prison à vie, ont précisé ces sources. La prison de la capitale est partiellement détruite et que plus personne ne s'y trouve. L'insécurité est un des principaux sujets d'inquiétude des équipes internationales d'aide humanitaire et des habitants de Port-au-Prince, victimes de vols et de pillages trois jours après le tremblement de terre. "Il y a des pillages et des gens armés, parce que c'est un pays très pauvre et qu'ils sont désespérés", observait, vendredi, Delfin Antonio Rodriguez, chef des opérations de la défense civile dominicaine. Vendredi, le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé que ses entrepôts de stocks de nourriture avaient été "pillés" à Port-au-Prince. Ce genre de problème est "prévisible" dans des situations de catastrophe, a expliqué un porte-parole du PAM, Emilia Casella. Le général Ken Keen, qui dirige l'opération d'assistance américaine en Haïti, a reconnu vendredi qu'il était "au courant des préoccupations croissantes concernant la sécurité". "Jusqu'à maintenant, nous n'avons pas eu à faire face à beaucoup d'insécurité, mais évidemment c'est une préoccupation. Nous travaillerons avec le gouvernement et la police nationale pour traiter ce problème de notre mieux", a déclaré le général, interrogé par la chaîne CNN depuis l'aéroport de Port-au-Prince. Plus de 5 000 soldats américains doivent arriver en Haïti. La mission d'assistance des Etats-Unis reste concentrée sur le sauvetage des vies humaines mais les troupes américaines pourraient être appelées à maintenir l'ordre si les conditions de sécurité venaient à se détériorer, selon des responsables à Washington. Le navire militaire français Francis Garnier, un bâtiment de transport et ravitaillement léger, qui a quitté vendredi le port de Fort-de-France avec 100 tonnes de fret emporte 60 militaires de l'armée de terre qui ont pour mission d'assurer la sécurité des sauveteurs qui recherchent les victimes du séisme de mardi. Haïti n'a pas d'armée et ses forces de police ont quasiment disparu dans le chaos qui a suivi le tremblement de terre. Le maintien de l'ordre repose presque entièrement sur la force de l'ONU, dont les quelque 7 000 soldats et 2 000 policiers sont déployés depuis 2004 pour aider à stabiliser le pays.
Les corps de 15 000 personnes ont été collectés selon le premier ministre. Le ministre de l'intérieur craint aun total de 100 000 à 200 000 morts.
Un bilan incertain mais très lourd
https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/01/16/un-bilan-incertain-mais-tres-lourd_1292468_3222.html
16/01/2010
ameriques
Le président hatien René Préval a remercié vendredi la communauté internationale pour sa mobilisation rapide tout en comparant la situation de son pays à celle d'un Etat victime d'une guerre. "Les dégts que j'ai pu constater ici sont comparables aux dégâts que l'ont aurait pu voir dans un pays qui aurait été bombardé pendant 15 ans. C'est comme dans une guerre", a déclaré Préval dans un entretien accordé à Reuters. Le bilan des victimes du séisme ne cesse lui de s'alourdir."Les corps de plus de 15 000 personnes ont déjà été collectés et ensevelis", a déclaré le premier ministre à la presse après une rencontre avec le secrétaire d'Etat français à la coopération, Alain Joyandet. "Nous nous attendons à ce qu'il y ait au total entre 100 000 et 200 000 morts, même si nous ne connaîtrons jamais le nombre exact", affirme le ministre de l'intérieur Paul Antoine Bien-Aimé. Un décompte précis des victimes est pour l'instant impossible, mais tous les chiffres fournis pointent vers une catastrophe gigantesque, et d'ores et déjà, 50 000 cadavres ont été comptabilisés et ramassés. "Nous débarrassons les rues des cadavres et nous les mettons dans des fosses communes. Nous avons enterré 40 000 personnes. Nous pensons qu'il y en a 100 000 de plus", a déclaré à Reuters Aramick Louis, secrétaire d'Etat à la sécurité publique. "Il y a encore beaucoup de gens sous les décombres". Les trois quarts de la capitale Port-au-Prince devront être reconstruits, a dit à Reuters le ministre de la santé, Alex Larsen.
La chaîne d'hypermarchés Exito (groupe Casino) est accusée d'avoir augmenté ses prix à des fins "spéculatives" après la dévaluation de la monnaie locale le 8 janvier.
Hugo Chavez exproprie une chaîne d'hypermarchés franco-colombienne
https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/01/17/hugo-chavez-exproprie-une-chaine-d-hypermarches-franco-colombienne_1292950_3222.html
17/01/2010
ameriques
Le président vénézuélien Hugo Chavez a ordonné dimanche 17 janvier l'expropriation de la chaîne d'hypermarchés franco-colombienne Exito (groupe Casino), accusée d'avoir augmenté ses prix à des fins "spéculatives" après la dévaluation de la monnaie locale le 8 janvier. "Jusqu'à quand allons-nous permettre qu'une multinationale vienne faire cela ici ? J'ordonne que l'on ouvre une enquête et j'attends la nouvelle loi [sur la spéculation en voie d'adoption] pour entamer une procédure d'expropriation de la chaîne Exito", a déclaré M. Chavez lors de son programme radio-télévisé hebdomadaire, "Alo Presidente". "Cela doit passer sous contrôle de la nation. Cela peut faire partie de Comerso", a ajouté le chef de file de la gauche radicale latino-américaine, en faisant référence à la Corporation de marchés socialistes, un nouveau réseau de commerces vendant à des prix cassés divers types de produits. Le gouvernement a décidé le 8 janvier de dévaluer le bolivar, qui s'échangeait depuis 2005 au taux de 2,15 bolivars pour un dollar, et d'instaurer un double taux de change pour stimuler la production nationale, dans un pays largement importateur. Le bolivar s'échange désormais à 2,60 bolivars pour un dollar pour les importations des produits de base (santé, alimentation, équipements) et à 4,30 bolivars pour les autres produits (voitures, télécommunications, électronique, tabac, boissons...). Hugo Chavez avait menacé d'exproprier les commerçants qui augmenteraient les prix de manière abusive après la dévaluation du bolivar, présentée par les économistes comme un facteur d'inflation. Peu après, un hypermarché de Caracas appartenant au groupe Exito, contrôlé par le français Casino, avait été le premier magasin investi par la garde nationale et avait été fermé pour 24 heures. Des dizaines d'autres commerces ont depuis subi le même sort.
En France et en Allemagne, deux organismes recommandent l'utilisation de navigateurs alternatifs à celui de Microsoft, dont des failles de sécurité ont été dévoilées cette semaine.
La France et l'Allemagne déconseillent l'utilisation d'Internet Explorer
https://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/01/17/la-france-et-l-allemagne-deconseillent-l-utilisation-d-internet-explorer_1292928_651865.html
17/01/2010
technologies
Deux organismes allemands et français ont émis une mise en garde en fin de semaine contre l'utilisation d'Internet Explorer, demandant à Microsoft de régler les défauts de sécurité de son navigateur. Jeudi 14 janvier, le géant américain du logiciel avait annoncé qu'une faille de sécurité de son navigateur avait été exploitée pour mener les cyber-attaques qui ont poussé Google à menacer de cesser ses activités en Chine (Voir l'enquête du Monde "L'avenir incertain de Google en Chine"). Suite à cette annonce, l'Office fédéral allemand pour la sécurité de l'information (BSI) a demandé aux Allemands de cesser d'utiliser Internet Explorer. De son côté, le Certa (Centre d'expertise de réponse et de traitement des attaques informatiques) recommande depuis vendredi "l'utilisation d'un navigateur alternatif" à Internet Explorer "dans l'attente d'un correctif". Selon le Certa, une "vulnérabilité" dans le navigateur "permet à une personne malintentionnée d'exécuter du code arbitraire à distance". Cette mise en garde concerne les versions 6, 7 et 8 d'Internet Explorer. Microsoft a toutefois rejeté ces accusations, assurant que les défauts de sécurité rencontrés par Google ne concernent pas les particuliers. Selon Microsoft, la faille rencontrée cette semaine peut être solutionnée en réglant les paramètres de sécurité du navigateur sur "élevé". Mais selon le BSI, cette disposition est insuffisante. "Utiliser Internet Explorer en 'mode sécurité' rend les attaques plus difficiles, mais ne les empêche pas complètement", explique le BSI. Le Certa conseille de son côté de naviguer avec un compte aux droits limités quel que soit le navigateur, et de désactiver les fonctions JavaScript et ActiveX, ce qui peut toutefois rendre inaccessibles certains sites. Selon le site Market Share, 63 % des internautes utilisent Internet Explorer, contre 25 % pour Firefox.
Dimanche 17 janvier, le Cameroun a été éliminé pendant 68 minutes de jeu avant de renverser le score face à la Zambie (victoire 3-2). Le Gabon et la Tunisie se sont séparés sur un score vierge 0-0 dans le groupe D.
CAN : le Cameroun arrache la victoire, le Gabon contrôle
https://www.lemonde.fr/sport/article/2010/01/17/can-le-gabon-tient-en-echec-la-tunisie_1292938_3242.html
17/01/2010
sport
Les Gabonais conservent la place de leader du groupe D grâce à un match nul 0-0 face à la Tunisie. Le Cameroun a frôlé l'élimination mais a réussi à retourner la situation face à la Zambie. Menés 1-0 jusqu'à la 68e minute, les hommes de Paul Le Guen ont renversé le score en quelques minutes (68e et 72e, 2-1) avant de concéder l'égalisation sur penalty par Katongo (81e). C'est Idrissou qui a finalement libéré les "Lions indomptables" en inscrivant le but décisif à la 86e (3-2). Le Cameroun, favori de la CAN avec la Côte d'Ivoire, se replace dans la course aux quarts de finale. Deuxièmes du groupe D avec 3 points, les Camerounais possèdent désormais 1 point de retard sur le leader gabonais et 1 point d'avance sur le troisième, la Tunisie. Au bout du suspens, Samuel Eto'o et ses coéquipiers ont évité une grande désillusion à leur pays. La Tunisie et le Gabon se sont, eux, neutralisés sous la pluie dans un 0-0 terne dimanche 17 janvier. La Tunisie reste à la traîne du groupe D en concédant son 2e match nul de la compétition après le 1-1 face à la Zambie. Le Gabon, surprenant vainqueur du Cameroun en ouverture, est en tête de ce groupe avec 4 points. La situation commence à devenir critique pour la Tunisie : sa qualification pourrait passer par une victoire impérative contre le Cameroun jeudi. On connaît défi plus facile. Le Gabon en revanche, après avoir maté ce même Cameroun (1-0), accroche le deuxième favori de son groupe. Les deux équipes ont offert une prestation mitigée. Pour les heureux retardataires, elles proposaient même à l'entame du dernier quart d'heure un joli résumé de cette partie d'approximations et de loupés : le Gabonais Aubameyang, seul au second poteau, ratait son contrôle (76e), et le Tunisien Jemâa, dans la même position, arrivait en retard sur le centre de Dhaouadhi (77e). Les Gabonais peuvent cependant se montrer satisfait de leur début de compétition. La qualification leur tend les bras. Tout se jouera lors de la dernière rencontre face à la Zambie.
La Fédération de la solidarité islamique a décidé d'annuler les Jeux islamiques qui devaient avoir lieu en avril 2010 en Iran en raison d'un désaccord sur l'utilisation de l'expression "Golfe persique".
Téhéran n'accueillera pas les Jeux islamiques
https://www.lemonde.fr/sport/article/2010/01/17/teheran-n-accueillera-pas-les-jeux-islamiques_1292927_3242.html
17/01/2010
sport
La Fédération de la solidarité islamique (ISF), basée en Arabie saoudite, a annulé dimanche 17 janvier les Jeux islamiques prévus en avril 2010 en Iran. A l'origine de cette annulation se trouve l'utilisation de l'expression "Golfe persique" par Téhéran dans le cadre de cette compétition, notamment sur les médailles. La dénomination des eaux séparant la péninsule arabique de l'Iran est l'objet d'une vieille bataille : Téhéran insiste sur le "Golfe persique" tandis que les pays arabes ne reconnaissent que les termes "Golfe arabique" voire "Golfe", sans autre mention. Réuni en urgence, le bureau de l'ISF "a décidé d'annuler les Jeux (...) prévus en Iran", a déclaré dans un communiqué l'organisation, qui compte à sa tête le président du Comité olympique saoudien, le Prince Sultan ben Fahd. Le comité d'organisation iranien "a pris des décisions unilatérales sans en référer à la Fédération (ISF) par la rédaction de slogans sur les médailles et des documents des Jeux", explique le texte. L'Iran "ne s'est pas conformé aux lois de la Fédération des Jeux de la solidarité islamique" et n'a pas "suivi les décisions prises par l'AG de la Fédération lors de sa dernière réunion à Ryad", ajoute le communiqué. Le comité d'organisation iranien a critiqué sur son site internet cette décision prise "de manière regrettable et sans raison logique malgré la présentation d'arguments convaincants" par le comité. Selon le site internet des "2e Jeux de la solidarité islamique", 38 nations avaient fait part de leur intention de participer à la compétition, et une invitation avait été lancée au président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge. Les premiers Jeux islamiques avaient eu lieu en 2005 à Jeddah (Arabie saoudite). L'édition iranienne, initialement prévue en octobre 2009, avait été reportée à avril en raison des craintes de propagation de la grippe A et du contentieux déjà existant sur le recours à l'expression "Golfe persique".
L'opposant pro-russe et la première ministre sont arrivés en tête du premier tour de la présidentielle ukrainienne, dimanche. Second tour le 7 février.
En Ukraine, Ianoukovitch et Timochenko s'affronteront pour la présidence
https://www.lemonde.fr/europe/article/2010/01/17/presidentielle-ukrainienne-la-presence-d-observateurs-georgiens-critiquee_1292924_3214.html
17/01/2010
europe
L'opposant pro-russe Viktor Ianoukovitch et la première ministre Ioulia Timochenko s'affronteront au second tour de la présidentielle en Ukraine le 7 février, selon les résultats officiels publiés lundi. M. Ianoukovitch a obtenu 35,36 % des suffrages exprimés lors du premier tour de scrutin, et Mme Timochenko 25 %. Cet écart plutôt modeste entre les deux grands favoris annonce une lutte acharnée pour le second tour, la combative Ioulia Timochenko, égérie de la "révolution orange", paraissant en mesure de combler son retard. La troisième place revient à l'ex-banquier Sergui Tiguipko, qui a récolté 13,01 % des voix, tandis que le président sortant Viktor Iouchtchenko, héros de la "révolution orange" de fin 2004, devenu très impopulaire depuis, est arrivé en cinquième position avec seulement 5,51 % des voix. Il a été légèrement devancé par l'ancien président du Parlement, Arseni Iatseniouk (6,97 %). Fervent pro-occidental et pro-OTAN, M. Iouchtchenko a profondément déçu ses compatriotes, faute d'avoir réussi à enrayer la corruption et la crise économique qui malmènent le pays. "Les Ukrainiens ont voté contre le chaos politique qui régnait dans le pays ces cinq dernières années. Ils ont voté contre Iouchtchenko et toutes ses initiatives", a commenté Kateryna Kiritchenko, directrice de l'Institut des stratégies anti-crise à Kiev. Le vote de dimanche s'est déroulé globalement dans le calme, mais il a été marqué par une polémique due à la présence à Donetsk, fief électoral de M. Ianoukovitch, de "soi-disant observateurs" géorgiens que son parti accuse de vouloir troubler le vote au profit de sa rivale. A Tbilissi, ces accusations ont fait bondir le gouvernement, qui a dénoncé des "mensonges énormes". Cela mis à part, observateurs et organisateurs cités par les médias ukrainiens ont jugé que les incidents constatés lors du vote étaient mineurs. Le thème des fraudes est éminemment sensible en Ukraine depuis que la justice a invalidé la victoire de M. Ianoukovitch pour cette raison en 2004, ouvrant la voie à l'arrivée au pouvoir de M. Iouchtchenko. Au premier tour, la participation a atteint 66,44 %, selon des chiffres provisoires, soit un net recul par rapport à 2004 (77 %). RETOUR À UN ÉQUILIBRE ENTRE BRUXELLES ET MOSCOU Quel que soit le vainqueur, le ou la futur(e) président(e) n'aura pas la partie facile pour relever un pays en mal de stabilité politique et sous perfusion financière du Fonds monétaire international depuis un an. Après avoir tourné le dos à Moscou sous M. Iouchtchenko, l'Ukraine devrait en revanche revenir à une politique "d'équilibre d'intérêts" entre l'Occident et la Russie, estiment nombre d'analystes. Les deux candidats sortis en tête dimanche prônent un rapprochement avec l'UE – même si la porte de l'adhésion n'est pas ouverte pour l'heure – tout en ménageant Moscou. Ils sont aussi tous deux opposés à une adhésion à l'OTAN, un des chevaux de bataille de M. Iouchtchenko.
Invité d'Europe 1, le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, a assuré que l'enlèvement de deux reporters de France 3 avait provoqué la colère de Nicolas Sarkozy, qui a dénoncé leur "imprudence vraiment coupable".
Les propos de l'Elysée sur les journalistes enlevés en Afghanistan choquent les syndicats
https://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2010/01/17/l-enlevement-des-journalistes-de-france-3-en-afghanistan-a-provoque-la-colere-de-m-sarkozy_1292900_3216.html
17/01/2010
asie-pacifique
Les journalistes de France 3 enlevés le 30 décembre en Afghanistan "sont en vie", mais aucune négociation n'a été "véritablement entreprise" avec leurs ravisseurs, a déclaré dimanche 17 décembre le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant. Les deux reporters de la chaîne publique et leurs trois accompagnateurs afghans avaient été enlevés le 30 décembre sur la route entre Surobi et Tagab, dans la province de Kapisa, sous contrôle sécuritaire des troupes françaises. M. Guéant a assuré au "Grand Rendez-Vous" Europe 1/Le Parisien-Aujourd'hui en France ne pas avoir eu connaissance d'une demande de rançon, mais a évoqué le "coût considérable" de l'opération. "Quelques jours seulement après leur disparition, on évaluait déjà ce coût à un million d'euros", a-t-il indiqué. Le secrétaire général de l'Elysée a par ailleurs déclaré que cet enlèvement avait suscité la colère du président Nicolas Sarkozy qui a dénoncé à leur propos une "imprudence vraiment coupable". "C'est vrai que Nicolas Sarkozy, à plusieurs reprises, a dit que cette imprudence était vraiment coupable, parce qu'ils avaient été très clairement mis en garde. Il leur avait été très clairement demandé de ne pas s'aventurer ainsi parce qu'il y a des risques", a déclaré Claude Guéant. "Ils font courir des risques aussi à beaucoup de nos forces armées, qui du reste sont détournées de leurs missions principales. Je crois que, quand même, le scoop ne doit pas être recherché à tout prix". UN TRAVAIL "D'INTÉRÊT GÉNÉRAL" Ces propos ont provoqué la colère du Syndicat national des journalistes (SNJ) et de Reporters sans frontière. "Comment peut-on, trois semaines après la disparition de nos confrères, continuer de les accuser d'avoir fait leur métier", s'est indigné Jean-François Téaldi, secrétaire général du SNJ-CGT de France Télévisions. "Ces déclarations sont odieuses, tant à l'encontre de nos deux camarades, qu'à l'encontre de l'ensemble de la profession", a-t-il estimé, soulignant que les journalistes "n'étaient pas à la recherche d'un scoop mais ne faisaient que leur métier". "Les journalistes font leur travail, que les politiques fassent le leur", a renchéri Dominique Pradalié, secrétaire générale du SNJ, estimant que "c'était tout à l'honneur des journalistes d'aller exercer leur profession là où c'est le plus nécessaire". Le SNJ juge "inacceptable de parler de coût quand un Français, quel qu'il soit, est en difficulté à l'étranger", estimant que "la France s'honore encore de porter un secours sans conditions à tous ses ressortissants". "A la question de savoir s'ils ont pris des risques, la réponse est oui, bien évidemment, souligne pour sa part Reporters sans frontières dans un communiqué. Tous les journalistes qui posent le pied en Afghanistan prennent un risque. Tous les jours, des centaines de journalistes prennent des risques. Les deux reporters de France 3 menaient un travail d'intérêt général. Exactement comme ceux qui sont au milieu des gravats de Port-au-Prince."
Les judokas français se sont illustrés dans ce nouveau tournoi organisé sur le modèle du Master de tennis.
Riner et Lebrun sacrés au Master de judo
https://www.lemonde.fr/sport/article/2010/01/17/riner-et-lebrun-sacres-au-master-de-judo_1292892_3242.html
17/01/2010
sport
Français Teddy Riner (+100 kg) a remporté dimanche 17 janvier le Master mondial de judo disputé à Séoul alors que chez les dames la Française Céline Lebrun s'est imposée dans la catégorie des 78 kg. Calqué sur le modèle du tennis, le Master mondial oppose les meilleurs mondiaux. Il y a 16 engagés par catégorie et pas de repêchages, donc pas de droit à l'erreur. Riner a battu le Japonais Keiji Suzuki champion olympique à Athènes en 2004, sur yuko, et Lebrun s'est imposée face à la Coréenne Jeong Gyeong-Mi sur waza-ari. Lucie Decosse qui s'alignait en 70 kg a elle été éliminée en demi-finale par la Japonaise Yoriko Kunihara (waza-ari). "Le bilan de l'équipe de France est bon avec surtout un comportement de combattant. Ils ont fait preuve d'une très grande combativité. Ils n'ont pas lâché le morceau", a déclaré René Rambier, directeur technique du judo français, "très content". Le directeur technique a cependant tenu à rappeler que cette compétition n'était pas "une fin en soi". "Le Master est une étape. Ce n'est pas une finalité. Il y a encore beaucoup de travail pour que ce soit dans la régularité. On n'est pas arrivé!", a insisté René Rambier, les yeux rivés vers les jeux Olympiques de Londres en 2012.
Pour sa première sortie de l'année avec sa nouvelle équipe, Radioshack, l'Américain finit 62e après avoir animé la course.
Lance Armstrong lance sa saison en Australie
https://www.lemonde.fr/sport/article/2010/01/17/lance-armstrong-lance-sa-saison-en-australie_1292884_3242.html
17/01/2010
sport
La saison cycliste a officiellement débuté dimanche, en Australie, avec la Cancer Council Helpline Classic dont l'une des principales attractions était la présence de l'Américain Lance Armstrong et de sa nouvelle formation. "C'est très excitant de débuter une nouvelle aventure avec l'équipe Radioshack, de commencer une nouvelle saison, d'accrocher un dossard sur ce nouveau maillot. Je ressens le stress de la compétition et j'aime ça", confiait-il à l'arrivée à Adélaïde. Armstrong a longtemps animé la course. Après un début de course très rapide, l'Américain s'est glissé dans une échappée et s'est montré très actif en son sein. Mais la course s'est nettement accélérée. "Je me suis échappé en sachant que ça n'allait pas durer très longtemps. Dans les deux derniers tours, ça allait 25% plus vite. Il aurait donc fallu une avance plus importante pour gagner", a reconnu Armstrong. Dès lors l'étape s'est jouée entre sprinters avec notamment un duel entre l'équipe Colombia d'André Greipel et le nouveau Team Sky, qui a finalement pris les deux premières places, Greg Henderson devançant son équipier Christopher Sutton. Lance Armstrong ne finit que 62e, mais sans inquiétude. "C'était une bonne reprise. (...) Je me sentais mieux aujourd'hui qu'il y a un an. Il y a un an, j'étais comme une poule chevauchant un couteau. (...) Je veux être à un niveau supérieur plus longtemps. Je veux avoir la condition au printemps et au début de l'été pour obtenir une victoire quelque part avant le départ du Tour de France".
Dans un texte publié dans "Gara", l'organisation indépendantiste armée met l'accent sur l'importance de la "lutte politique" mais sans renoncer explicitement à la lutte armée.
ETA soutient la démarche politique de Batasuna
https://www.lemonde.fr/europe/article/2010/01/17/eta-soutient-la-demarche-politique-de-batasuna_1292885_3214.html
17/01/2010
europe
Dans un nouveau communiqué, l'organisation indépendantiste armée basque ETA, met l'accent sur l'importance de la "lutte politique" mais sans renoncer explicitement à la lutte armée comme le réclame le gouvernement espagnol. Le groupe clandestin dont le dernier attentat remonte au 30 juillet 2009, souligne dans ce texte publié dans Gara [journal indépendantiste qui lui sert de canal habituel de revendication au groupe armé] qu'il soutient la démarche annoncée à l'automne par des proches de son aile politique interdite Batasuna, pour lancer un "processus démocratique" de paix après l'échec de celui de 2006-2007. "Tout en considérant qu'il faut répondre à la répression, notre force repose sur le lutte politique", affirme l'ETA dans un communiqué écrit en langue basque et traduit par Gara. En référence à la proposition faite à Alsasua (Navarre) le 14 novembre par des indépendantistes proches de Batasuna pour lancer un nouveau processus de paix, l'ETA écrit : "la Gauche indépendantiste [Batasuna], moteur de la lutte de ce peuple, a parlé et l'ETA fait sienne ses paroles". "Nous ne pouvons pas rester à regarder l'ennemi, c'est le moment de prendre l'initiative et d'agir, même maintenant. Au moment où l'ennemi lance ses attaques les plus dures, nous ne pouvons pas rester dans la simple résistance" indique l'ETA dans des extraits du communiqué traduits et publiés par Gara. "Nous devons répondre avec la capacité d'initiative qu'ils [l'Etat espagnol] veulent étouffer. Il est certain que notre force repose sur la lutte politique plus qu'en la résistance à la répression", selon le groupe armé. L'ETA indique encore dans ce communiqué qui paraît surtout destiné au clan indépendantiste radical : "la victoire est dans la lutte et nous voulons inciter notre peuple et chaque citoyen à s'organiser et à lutter, à être protagoniste de la libération de notre peuple". Le groupe armé tenu pour responsable de la mort de 828 personnes en 41 ans d'attentats, souligne que "la violence de l'Etat" espagnol à savoir la lutte antiterroriste à son encontre, devra cesser pour qu'un "processus démocratique" puisse se développer.
Le résultat du second tour de l'élection présidentielle chilienne s'avère très serré. Selon de premières projections, le milliardaire de droite Sebastian Piñera l'emporterait avec 51,3 % des voix.
Chili : Sebastian Piñera serait en tête du second tour de la présidentielle
https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/01/17/les-electeurs-chiliens-appeles-a-departager-la-droite-moderee-et-le-centre-gauche_1292881_3222.html
17/01/2010
ameriques
Le résultat du second tour de l'élection présidentielle chilienne, qui s'est tenue dimanche 17 janvier, s'avère très serré. Selon de premières projections, le milliardaire de droite Sebastian Piñera l'emporterait avec 51,3 % des voix, a annoncé la station de radio BioBio. Son adversaire, l'ancien président Eduardo Frei, recueillerait 48,7 %. Si ce résultat se confirme, le Chili connaîtrait sa première alternance politique depuis la chute du régime dictatorial d'Augusto Pinochet. Près de 8,3 millions d'électeurs étaient appelés à désigner le successeur de la socialiste Michelle Bachelet, que la Constitution n'autorisait pas à briguer un deuxième mandat consécutif. Ils devaient choisir entre Piñera, un entrepreneur multimillionaire de 60 ans issu de la droite modérée, et le centriste Eduardo Frei, 67 ans, candidat de la coalition de centre-gauche au pouvoir, et qui fut déjà président de 1994 à 2000. Plus qu'un changement de cap politico-économique, la victoire de Piñera marquerait un tournant symbolique pour le Chili avec le retour de la droite au pouvoir pour la première fois depuis la fin de la dictature en 1990. Et pour la première fois par les urnes, depuis 1958. Battu en 2005 par Bachelet au deuxième tour, Piñera a été donné gagnant de tous les sondages depuis des mois. Arrivé en tête au premier tour le 13 décembre avec 44 % des voix (29,6 % à Frei), il a vu cette avance fondre à 5-6 % ces dernières semaines, puis à moins de deux points dans un dernier sondage mercredi : 50,9 %, contre 49,1 % à Eduardo Frei.
Le principal d'un à La Ferté-Gaucher a été percuté volontairement par deux jeunes de 16 ans au volant d'une voiture vendredi alors qu'il s'interposait pour régler un contentieux.
Le principal d'un collège de Seine-et-Marne renversé par deux mineurs
https://www.lemonde.fr/societe/article/2010/01/17/le-principal-d-un-college-de-seine-et-marne-renverse-par-deux-mineurs_1292868_3224.html
17/01/2010
societe
Cela a commencé comme une querelle d'adolescents mais aurait pu se terminer dramatiquement. Alors qu'il s'interposait pour régler un contentieux, vendredi matin, le principal du collège Jean Campin à La Ferté-Gaucher (Seine-et-Marne) a été percuté volontairement par deux jeunes de 16 ans au volant d'une voiture. Selon une source judiciaire, les deux jeunes qui voulaient régler un différend avec une jeune fille scolarisée dans l'établissement ont foncé sur le principal du collège, le percutant légèrement. L'histoire semble avoir débuté quand les deux jeunes, sous l'emprise de stupéfiants, se sont engagés dans un sens interdit, à grande vitesse. Quelques secondes plus tard, ils sont arrêtés dans leur course par un bus scolaire venant en sens inverse. C'est alors qu'intervient le principal, qui essaie de calmer les esprits. Mais les jeunes redémarrent et le percutent délibérément. Alors que le responsable est à terre, le conducteur sort du véhicule et menace de le frapper, avant d'en être dissuadé par les élèves venus à la rescousse. Les deux jeunes prennent alors la fuite. Ils seront interpellés quelques instants plus tard par des gendarmes. Depuis, l'un d'eux a été relâché et placé sous contrôle judiciaire tandis que le conducteur, présenté comme le plus actif, était présenté samedi soir devant le juge des libertés et de la détention (JLD). Le parquet a requis sa mise en détention, a-t-on précisé de source judiciaire.
Les Américains multiplient les incursions contre les talibans retranchés au Pakistan depuis l'attentat suicide qui a coûté la vie le 30 décembre à sept agents de la CIA sur la base Chapman.
Nouvelle frappe meurtrière de drones au Pakistan
https://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2010/01/17/nouvelle-frappe-meurtriere-de-drones-au-pakistan_1292866_3216.html
17/01/2010
asie-pacifique
Au moins vingt personnes ont été tuées dans un tir de missile à partir d'un drone américain dans le nord-ouest du Pakistan. Le bilan pourrait encore s'alourdir au fur et à mesure que seront dégagées les décombres du complexe visé. La plupart des victimes sont des combattants étrangers, indique un responsable militaire pakistanais. "Il semble que les drones traquaient et visaient le chef des talibans pakistanais Hakimullah Mehsud, dont la présence est souvent rapportée dans la région", a indiqué un autre responsable préférant également rester anonyme. Les drones américains multiplient les incursions au Pakistan depuis l'attentat suicide qui a coûté la vie le 30 décembre à sept agents de la CIA sur la base Chapman, un camp fortifié de la province de Khost, dans le sud-est de l'Afghanistan. Le tir de missile de dimanche porte à 41 le nombre de combattants islamistes tués depuis jeudi dans des attaques de drones. Vendredi, deux attaques de drones américains au Waziristan du Nord ont tué au moins onze rebelles. La veille, au moins 15 insurgés islamistes dans un camp d'entraînement du Waziristan du Nord avaient été tués après plusieurs frappes de missiles depuis des drones américains. Certains responsables de la sécurité ont avancé que le chef des talibans pakistanais, Hakimullah Mehsud, se trouvait parmi les morts après l'attaque de jeudi. Mais ce dernier a affirmé être toujours en vie dans un enregistrement audio qui lui est attribué et diffusé samedi. "Après l'enregistrement que j'ai diffusé hier, certains ont dit que je ne mentionnais pas la date. Aujourd'hui, le 16 janvier, je le répète: je suis en vie, je vais bien, je ne suis pas blessé. Au moment de l'attaque de drone, je n'étais pas dans la zone," affirme-t-il. "C'est de la propagande de kafirs (incroyants). Ils veulent nous porter atteinte par le biais de la propagande", a-t-il ajouté. Selon des journalistes qui connaissent Hakimullah Mehsud, il s'agit bien de sa voix sur l'enregistrement vidéo. Hakimullah Mehsud, âgé d'une trentaine d'années, dirige depuis fin août les talibans du Pakistan qui ont fait allégeance à Al-Qaida. Il a succédé à Baitullah Mehsud, tué le 5 août dernier par les missiles d'un drone américain dans le Waziristan du Sud, fief du TTP.
Un Français a été arrêté lors d'une escale aux Emirats arabes unis après avoir évoqué une bombe. Depuis l'attentat manqué du 25 décembre à bord d'un avion au dessus des Etats-Unis, les contrôles ont été renforcés dans les aéroports du monde entier.
Arrestation d'un Français à bord d'un vol Paris-Bangkok
https://www.lemonde.fr/societe/article/2010/01/17/arrestation-d-un-francais-a-bord-d-un-vol-paris-bangkok_1292863_3224.html
17/01/2010
societe
Un Français a été arrêté, mardi, dans un avion lors d'une escale aux Emirats arabes unis après avoir déclaré que sa valise contenait une bombe, confirme, dimanche 17 janvier, un responsable de l'aéroport. Le passager aurait affirmé à deux reprises que sa valise contenait une bombe, a indiqué, sous couvert de l'anonymat, ce responsable de l'aéroport d'Abou Dhabi. Jean-Louis Lioret, 66 ans, a été arrêté "conformément aux règles internationales appliquées actuellement, selon lesquelles tout passager suspect ou plaisantant même au sujet du terrorisme" peut être arrêté, a-t-on indiqué de même source. La durée d'arrestation sans inculpation est de sept jours aux Emirats. M. Lioret, un retraité français qui se rendait de Paris à Bangkok via Abou Dhabi par un vol de la compagnie émiratie Etihad Airways, avait été arrêté après un incident qualifié d'anodin par ses proches. Il a été incarcéré à la prison centrale d'Abou Dhabi, selon le ministère français des affaires étrangères. Un autre passager a été interrogé comme témoin dans l'incident mais n'a pas été arrêté, a précisé la source à l'aéroport d'Abou Dhabi. Deux hôtesses de l'air ont également apporté leur témoignage. Selon son frère, il a été arrêté pour avoir plaisanté avec son voisin de cabine en employant le mot "bombe", ce qui aurait effrayé le personnel de bord. "Il était à bord du vol Abou Dhabi-Bangkok, qui allait partir après une escale. Son voisin lui a demandé de mettre un paquet à côté de lui, où il y avait de la place. Il a dit en plaisantant, "j'espère que ce n'est pas une bombe" et cela a paniqué le personnel de bord qui a alerté la sécurité", a déclaré Michel Lioret, qui a pu s'entretenir brièvement avec son frère samedi. A Paris, le ministère des affaires étrangères a indiqué que son ambassade à Abou Dhabi avait été informée de cette arrestation et suivait la situation. Jean-Louis Lioret "est à la prison centrale d'Abou Dhabi. Une visite aura lieu dès que possible", a-t-on ajouté de même source. Depuis l'attentat manqué du 25 décembre à bord d'un avion au dessus des Etats-Unis, les contrôles ont été renforcés dans les aéroports du monde entier et les compagnies aériennes appliquent parfois de façon drastique ces nouvelles consignes de sécurité.
Europe-écologie a lancé, samedi 16 janvier, sa campagne des régionales et vise à devenir la troisième force politique en France.
Régionales : le PS reprend du poil de la bête, face à Europe-écologie
https://www.lemonde.fr/politique/article/2010/01/17/regionales-le-ps-reprend-du-poil-de-la-bete-face-a-europe-ecologie_1292859_823448.html
17/01/2010
politique
Europe-Ecologie a lancé, samedi 16 janvier à Montreuil (Seine-Saint-Denis), sa campagne des régionales avec l'objectif affiché par Daniel Cohn-Bendit, son héros des européennes, de conforter sa place de troisième force politique en France, en mettant fin à l'hégémonie du PS à gauche. "Je suis très réaliste. On fera un très bon score mais le PS sera devant nous", a-t-il déclaré à son arrivée au meeting. Pronostiquant un "minimum syndical" de 15 % au niveau national et de 19 % en Ile-de-France à l'issue du premier tour (14 mars), le co-président des Verts au Parlement européen compte faire d'EE, "de manière définitive, la troisième force politique au niveau national". Et annonce ses ambitions pour 2012 : "entre 50 et 100 députés" écologistes à l'Assemblée nationale, contre trois actuellement. Le sondage CSA publié, dimanche, par Le Parisien/Aujourd'hui en France qui explique que les "écolos sont distancés par les socialistes" dont il ressort qu'au premier tour, le 14 mars, les listes Nouveau Centre-UMP-MPF recueilleraient 33 % des intentions de vote pour les élections régionales de mars, devant le Parti socialiste à 22 % et Europe-écologie-Verts à 15%. L'un des enjeux pour les Verts sera de convaincre les électeurs que les écologistes sont capables de gérer les régions. L'abstention, les bulletins blancs ou nuls concerneraient 49 % des sondés contre 51 % en octobre dernier. En octobre dernier, les intentions de votes étaient de 31 % pour La liste Nouveau Centre/UMP/MPF qui progresse de 2 points, 21 % pour le PS (+1) et 17 % (-2 pour les écologistes). Après ce trio de tête, les autres formations sont créditées de moins de 10 % des intentions de vote : 9 % pour le MoDem (+1), 7 % pour le FN qui perd 1 point, 6 % pour le Front de gauche (PCF-PG), qui ne bouge pas alors que le NPA perd 1 point à 5 % et que LO reste à 3 % des intentions de vote.
Ali Hassan al-Majid est condamné à la mort par pendaison pour avoir ordonné en 1988 le bombardement au gaz du village kurde de Halabja, tuant environ 5 000 personnes.
"Nouvelle condamnation à mort d'""Ali le Chimique"""
https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2010/01/17/nouvelle-condamnation-a-mort-d-ali-le-chimique_1292853_3218.html
17/01/2010
proche-orient
Ali Hassan al-Majid, dit "Ali le Chimique", a été condamné, dimanche 17 janvier, à la mort par pendaison pour avoir ordonné en 1988 le bombardement au gaz du village kurde de Halabja, tuant environ 5 000 personnes, a annoncé la télévision irakienne publique. La télévision irakienne al-Iraqia a annoncé la décision du tribunal pénal irakien dans un bandeau au bas de son écran. "Ali le Chimique", qui fut l'homme de main redouté de son cousin Saddam Hussein, a déjà été condamné à mort pour la répression de la rébellion kurde, la campagne Anfal de 1987-1988, qui avait fait près de 180 000 morts et la répression de l'insurrection chiite en 1991. Le Haut Tribunal irakien a également condamné l'ancien ministre de la défense Sultan Hachem à 15 ans de prison pour son rôle dans l'attaque à l'arme chimique contre la ville du Kurdistan. Capturé en août 2003, cinq mois après le début de l'intervention militaire américaine, Madjid a déjà été condamné à mort à trois reprises. La première fois en juin 2007 pour son rôle dans la campagne militaire contre les Kurdes menée entre février et août 1988 sous le nom de code d'Anfal. La deuxième fois en décembre 2008 pour son rôle dans l'écrasement d'une révolte chiite après la guerre du Golfe en 1991 et la dernière pour son implication dans le meurtre et le déplacement de populations musulmanes chiites en 1999.
Le manuscrit original de la biographie d'Isaac Newton, écrite en 1752 par William Stukeley, a été mis en ligne par la Royal Society.
Le manuscrit sur la pomme de Newton consultable sur Internet
https://www.lemonde.fr/planete/article/2010/01/18/le-manuscrit-sur-la-pomme-de-newton-consultable-sur-internet_1293505_3244.html
18/01/2010
planete
Le manuscrit qui relate les circonstances dans lesquelles le savant anglais Isaac Newton a découvert la loi universelle de la gravitation – en observant la chute d'une pomme – a été mis en ligne lundi par la Royal Society. Le manuscrit original de la biographie du savant, écrite en 1752 par William Stukeley, est conservée dans les archives de la Royal Society, l'une des institutions scientifiques britanniques les plus prestigieuses et qui fête cette année son 350e anniversaire. William Stukeley explique dans ses Souvenirs de la vie d'Isaac Newton comment un soir après dîner chez le savant génial, les deux hommes sortirent pour prendre le thé sous les pommiers du jardin. Newton lui dit alors "qu'il se trouvait alors exactement dans la même situation quand, précédemment, la notion de gravitation lui est venue à l'esprit". Cette pensée a été provoquée par la chute d'une pomme alors que Newton "était assis dans une humeur contemplative", selon Stukeley. "Pourquoi est-ce qu'une pomme tombe toujours perpendiculairement vers le sol, s'est-il demandé..." poursuit l'auteur. La Royal Society propose aussi de consulter la contribution du philosophe John Locke à une version préliminaire de la Constitution américaine, et des illustrations rares d'animaux et de plantes du XVIIe au XIXe siècle.
Les deux équipes n'ont pas pris de risque (0-0), alors que le Mali, vainqueur du Malawi (3-1), quitte la compétition.
CAN 2010 : l'Algérie et l'Angola font match nul et se qualifient
https://www.lemonde.fr/sport/article/2010/01/18/can-2010-l-algerie-et-l-angola-font-match-nul-et-se-qualifient_1293503_3242.html
18/01/2010
sport
Après un match nul sans panache, l'Algérie et l'Angola se sont qualifiés pour les quarts de finale de la Coupe d'Afrique des nations, lundi 18 janvier, laissant derrière eux le Mali (3e), qui était dans le même temps venu à bout du Malawi (3-1), bon dernier du groupe A. Mais les Maliens savaient qu'une qualification était difficile, même s'ils avaient une meilleure différence de but que les Algériens. En Coupe d'Afrique des nations, le résultat des confrontations directes prime en effet sur la différence de buts, et favorisait les Algériens, vainqueurs du Mali. Les joueurs maliens, qui n'avaient pas leur destin entre les mains, ont tout de même commencé leur match le pied au plancher, marquant rapidement deux fois et dominant le match face à des Malawites qui n'ont plus fait illusion. Comme lors de toutes les CAN depuis 2004, le Mali rentre à la maison sans avoir dépassé le premier tour. Quant à l'Algérie et l'Angola, ils se sont partagé les points en position de force. Manuel Jose, entraîneur de l'Angola, reconnaît sans peine que "vers la fin du match, les deux équipes ont fait tourner le ballon et pas pris de risque". "L'important était de se qualifier, c'était notre objectif. A partir d'aujourd'hui, c'est du bonus", confirme-t-il. Pour la première fois de son histoire, l'Angola termine premier de son groupe et invaincu.
Fait notable, le directeur général du FMI recueille davantage d'opinions favorables chez les partisans UMP (68 %), que chez les sympathisants socialistes (63 %).
Dominique Strauss-Kahn personnalité politique préférée des Français
https://www.lemonde.fr/politique/article/2010/01/18/dominique-strauss-kahn-personnalite-politique-preferee-des-francais_1293501_823448.html
18/01/2010
politique
Le socialiste Dominique Strauss-Kahn devient pour la première fois le responsable politique le plus aimé des Français, dans le baromètre Ipsos-Le Point diffusé lundi. Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), qui gagne deux places par rapport au précédent palmarès, récolte 59 % d'opinions favorables (+ 5). Fait notable, il recueille 68 % chez les partisans UMP, contre 63 % aux sympathisants socialistes. Donné dans plusieurs sondages comme le candidat de gauche le mieux placé pour 2012, l'ancien ministre socialiste détrône l'actuelle secrétaire d'Etat aux sports, Rama Yade, reléguée à la troisième place avec 58 % (- 1 %). Deuxième du palmarès avec lui aussi 59 % (+ 5 %) de bonnes opinions, le ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner, devient la personnalité préférée du gouvernement. Il ne se classe que deuxième en raison d'un plus grand nombre d'avis défavorables (31 % contre 25 % à DSK). Il est soutenu majoritairement par les sympathisants UMP (77 % d'opinions favorables).
Le premier ministre luxembourgeois a été reconduit lundi à Bruxelles "à l'unanimité" pour deux ans et demi à la présidence du forum des ministres des finances de la zone euro.
Jean-Claude Juncker reconduit à la tête de l'Eurogroupe
https://www.lemonde.fr/europe/article/2010/01/18/jean-claude-juncker-reconduit-a-la-tete-de-l-eurogroupe_1293485_3214.html
18/01/2010
europe
Le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker a été reconduit lundi "à l'unanimité" pour deux ans et demi à la présidence de l'Eurogroupe, le forum des ministres des finances de la zone euro, a indiqué son porte-parole. La décision a été prise à l'occasion d'une réunion à Bruxelles de l'Eurogroupe. M. Juncker, qui cumule les fonctions de premier ministre et ministre du Trésor luxembourgeois, préside ce forum depuis déjà janvier 2005. Vétéran des réunions européennes - il est premier ministre du Luxembourg depuis 1995 -, il avait été reconduit à la présidence de l'Eurogroupe en 2008 pour un mandat de deux ans s'achevant fin 2010. Mais l'entrée en vigueur en décembre 2009 du traité de Lisbonne a changé la donne en formalisant l'existence du forum, et en fixant à deux ans et demi le mandat de son président, ce qui a fait repartir les compteurs à zéro. La reconduction de M. Juncker était largement attendue.
En septembre Al-Qaida avait proféré des menaces contre la Turquie, qui devait prendre le commandement des forces de l'OTAN à Kaboul.
31 membres présumés d'Al-Qaida arrêtés en Turquie
https://www.lemonde.fr/europe/article/2010/01/18/31-membres-presumes-d-al-qaida-arretes-en-turquie_1293452_3214.html
18/01/2010
europe
La police turque a arrêté lundi 31 personnes soupçonnées d'appartenir au réseau Al-Qaida et a saisi des armes et des munitions, a rapporté l'agence de presse Anatolie. A 6 heures, 300 agents des unités antiterroristes de la police d'Adana, dans le sud de la Turquie, ont investi simultanément vingt-cinq domiciles dans différents quartiers de la ville et procédé à l'interpellation de vingt personnes soupçonnées d'appartenir à une branche armée d'Al-Qaida, a affirmé Anatolie. Des armes, des munitions et des matériels informatiques contenant des documents suspects ont été saisis aux domiciles des personnes interpellées et dans différents endroits désignés par celles-ci, ajoute l'agence. La police a par ailleurs arrêté à Ankara onze autres suspects venus de différentes provinces turques et saisi un fusil d'assaut de type Kalachnikov. Une cellule turque d'Al-Qaida a été tenue pour responsable d'attentats commis à Istanbul en novembre 2003 contre deux synagogues, le consulat britannique et la banque britannique HSBC, qui avaient fait 63 morts, dont le consul britannique. En septembre, le numéro deux d'Al-Qaida, l'Egyptien Ayman al-Zawahiri, a proféré des menaces contre la Turquie, alors que celle-ci devait prendre le commandement des forces de l'OTAN à Kaboul.
La FIFA a considéré que la main volontaire de l'attaquant français ne pouvait pas donner lieu à des sanctions.
Henry ne sera pas sanctionné pour sa main contre l'Irlande
https://www.lemonde.fr/sport/article/2010/01/18/henry-ne-sera-pas-sanctionne-pour-sa-main-contre-l-irlande_1293441_3242.html
18/01/2010
sport
Le but qui a envoyé la France à la Coupe du Monde ne coûtera rien à Thierry Henry. La commission de discipline de la FIFA a décidé, lundi 18 janvier, de ne pas sanctionner l'attaquant français pour avoir fait une passe décisive de la main contre l'Eire, estimant qu'aucun texte officiel ne permettait de punir un tel geste si l'arbitre ne l'a pas vu au cours du match. "La commission de discipline est parvenue à la conclusion qu'elle n'avait pas de base juridique pour revenir sur ce cas puisque la faute de main ne peut pas être considérée comme un fait grave tel que l'exige [le] code disciplinaire de la FIFA", résume un communiqué, expliquant par la suite qu'"aucun texte juridique ne permet à la commission de sanctionner un fait ayant échappé aux officiels de matches". ESCALETTES : "PAS ÉTONNANT" Pour le patron de la Fédération française de football (FFF), Jean-Pierre Escalettes, cette décision n'est "pas étonnante". "C'est même logique, poursuit-il. Rien dans le règlement FIFA ne permettait de le sanctionner, et la FIFA n'a fait qu'appliquer ses règlements". "J'espère que c'est la fin de l'histoire, je l'espère de tout mon cœur", a également lâché M. Escalettes. Après la polémique internationale qui avait suivi la rencontre, le président de la FIFA, Joseph Blatter, avait saisi cet organe disciplinaire indépendant, le 2 décembre. Le capitaine des Bleus risquait une amende, voire une courte suspension. Mais la FIFA craignait qu'une décision en ce sens ne fasse jurisprudence, ce qui compliquerait sa tâche à l'avenir. Thierry Henry, meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France, n'avait d'ailleurs pas été convoqué pour l'audience. Au cœur de la polémique, il s'était déjà prononcé en faveur d'un nouveau match, tout comme le premier ministre irlandais, Brian Cowen. Cette option avait rapidement été écartée par la FIFA.
Après avoir perdu plus d'un tiers de sa valeur en quatre ans, il a connu une croissance de 0,5 % en 2009, selon les chiffres publiés lundi par le Syndicat des éditeurs de DVD.
Le marché français du DVD cesse de chuter
https://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/01/18/le-marche-francais-du-dvd-cesse-de-chuter_1293426_651865.html
18/01/2010
technologies
Après avoir perdu plus d'un tiers de sa valeur en quatre ans, le marché français de la vente de DVD et de Blu-ray s'est stabilisé en 2009, enregistrant même une légère croissance de + 0,5 %, selon les chiffres publiés lundi 18 janvier par le Syndicat de l'édition vidéo numérique (SEVN). "chronologie des médias""à de nombreux titres d'être commercialisés au dernier trimestre 2009""le succès des opérations portant sur les titres de catalogue" L'an dernier, ce marché a représenté 1,38 milliard d'euros, soit quasiment autant qu'en 2008, où il avait reculé de 8 % en un an. Cette légère reprise, après quatre ans consécutifs de baisse, est due notamment aux ventes de disques Blu-ray qui ont bondi de 110 % pour atteindre 110 millions d'euros, soit 8 % du chiffre d'affaires de la vidéo en 2009. De son côté, le chiffre d'affaires de la vidéo à la demande (VOD) a continué à progresser pour dépasser les 80 millions d'euros, contre 53 millions en 2008. En revanche, les ventes de DVD ont encore reculé de 4 % en valeur – contre – 10 % en 2008 – mais progressé de près de 10 % en volume. Pour le syndicat, ce coup d'arrêt à la baisse du secteur tient en premier lieu au raccourcissement du délai, de six à quatre mois, entre la sortie des films en salles et leur exploitation en VOD et en DVD, dit , instauré l'été dernier. Cela a permis et de soutenir ainsi l'activité, note le syndicat. Il souligne aussi (vente de plusieurs titres sortis depuis au moins un an, à un prix unitaire nettement revu à la baisse) et le développement du Blu-ray.
Les sites italiens qui diffusent des vidéos sur Internet devront, à partir de la fin du mois, obtenir une licence du gouvernement italien pour poursuivre leurs activités.
Le gouvernement italien veut contrôler les web-télévisions
https://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/01/18/le-gouvernement-italien-veut-controler-les-web-televisions_1293423_651865.html
18/01/2010
technologies
Les sites italiens qui diffusent des vidéos sur Internet devront, à partir de la fin du mois, obtenir une licence du gouvernement pour poursuivre leurs activités : c'est ce que prévoit un décret que le gouvernement italien s'apprête à promulguer. Le décret sera soumis à un vote du Parlement, mais ce dernier est non contraignant. Le projet de décret a provoqué la colère d'une partie de l'opposition et des associations de défense des libertés individuelles. "L'Italie rejoint le club des censeurs aux côtés de la Chine, de l'Iran et de la Corée du Nord", a estimé le député d'opposition Vincenzo Vita. Pour les adversaires du décret, une très large variété de sites seraient concernés, depuis les web-télévisions aux sites de journaux, qui passeraient de fait sous un statut proche de celui des chaînes de télévision. Pour certains adversaires du décret, le texte, présenté comme un outil pour faire respecter le droit d'auteur sur Internet, est avant tout un moyen pour le gouvernement Berlusconi de faire taire les critiques qui s'expriment sur le Web. Le président du conseil italien exerce en effet un contrôle important sur les médias – notamment télévisuels – de la péninsule. Outre les chaînes publiques, il possède également le groupe de médias Mediaset.
La rencontre des deux gouvernements est la seconde après la visite du gouvernement de Mme Merkel à Jérusalem en mars 2008.
Rencontre symbolique entre Nétanyahou et Merkel à Berlin
https://www.lemonde.fr/europe/article/2010/01/18/rencontre-symbolique-entre-netanyahou-et-merkel-a-berlin_1293403_3214.html
18/01/2010
europe
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, accompagné de cinq de ses ministres, a entamé, lundi 18 janvier, des entretiens à Berlin avec le gouvernement d'Angela Merkel après une visite commune au mémorial de l'Holocauste. La rencontre des deux gouvernements, d'une haute valeur symbolique, est la seconde après la visite du gouvernement de Mme Merkel à Jérusalem en mars 2008. M. Nétanyahou est notamment accompagné du ministre de la défense, Ehoud Barak, du chef de la diplomatie, Avigdor Lieberman, et de son adjoint Danny Ayalon pour cette visite de quelques heures en Allemagne. Au mémorial de l'Holocauste – 2 700 stèles de béton érigées dans le centre de la capitale allemande –, M. Nétanyahou a offert à Mme Merkel un dessin abstrait représentant la prière pour les morts réalisé par un survivant de la Shoah, Fishel Rabinowicz. Avant son départ, Benyamin Nétanyahou avait souligné l'importance de cette visite, Israël considérant l'Allemagne comme un de ses alliés stratégiques, 45 ans après l'établissement de relations diplomatiques entre les deux pays.
Le secrétaire général de l'Elysée a affirmé dimanche que le "scoop ne devait pas être recherché à tout prix".
Vague de protestations après les propos de Guéant sur les journalistes enlevés en Afghanistan
https://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2010/01/18/vague-de-protestations-apres-les-propos-de-gueant-sur-les-journalistes-enleves-en-afghanistan_1293418_3216.html
18/01/2010
asie-pacifique
Interrogé sur le sort des deux journalistes de France 3 enlevés le 30 décembre en Afghanistan, le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, a estimé, dimanche 17 janvier lors du "Grand rendez-vous" Europe 1/Le Parisien-Aujourd'hui en France, que le "scoop ne devait pas être recherché à tout prix". M. Guéant a assuré que les deux reporters étaient "en vie" et reconnu que cet enlèvement avait suscité la colère du président Nicolas Sarkozy, qui a dénoncé à leur propos une "imprudence vraiment coupable". "Ils font courir des risques aussi à beaucoup de nos forces armées qui, du reste, sont détournées de leurs missions principales", a ajouté le secrétaire général de l'Elysée, soulignant le "coût tout à fait considérable" de cet enlèvement. Ces propos ont déclenché une vague d'indignation : aussi bien la société des journalistes de France 3, qui s'est déclarée "scandalisée", que Reporters sans frontières, qui a jugé ces déclarations "odieuses", ont dénoncé ces propos. Le Parti socialiste, par la voix de son porte-parole, Benoît Hamon, a également réagi : "Il est de la responsabilité du chef de l'Etat de tout mettre en œuvre pour libérer nos compatriotes et leurs accompagnateurs." A l'initiative de Raphaëlle Bacqué, grand reporter au Monde, et d'Agnès Vahramian, grand reporter à France 2, une quarantaine de journalistes ont pour leur part rédigé le texte de soutien suivant : "Nous, amis et soutiens des deux journalistes et de leurs accompagnateurs afghans, comprenons et respectons les consignes de silence et de discrétion autour de leur enlèvement afin de ne pas gêner les négociations qui s'engageraient avec les ravisseurs. Pour autant, nous ne pouvons pas admettre que des responsables politiques mettent en cause la probité professionnelle de nos confrères et amis. Les journalistes de France Télévision enlevés sont tous deux très expérimentés, avec chacun plus de vingt ans d'expérience professionnelle sur de nombreux théâtres d'opération. Afghanistan, Proche-Orient, conflit de l'ex-Yougoslavie, Rwanda, guérillas du Cambodge, ex-URSS, ils ont effectué de nombreux reportages dans des pays en guerre. C'est à ce titre que la rédaction de France 3 leur a confié cette mission d'information en Afghanistan. Journalistes et amis, nous n'accepterons pas que la réputation de nos confrères soit salie et diminuée alors même qu'ils sont encore aux mains de leurs ravisseurs et qu'ils n'ont pas encore livré le récit de leur enlèvement. Les propos tenus sont outrageants au regard du parcours professionnel de nos confrères, des risques qu'ils ont encourus avec certains d'entre nous pour informer le public lors d'autres conflits et des motivations profondes qui les guident dans l'accomplissement de leur métier. Le dénigrement de nos confrères est, en outre, très blessant pour les familles. Et puisque la recommandation est à la discrétion, nous aurions souhaité que les responsables politiques soient les premiers à faire preuve de retenue. Loin des contre-vérités et des polémiques. L'Etat doit assistance à tout citoyen français, fût-il journaliste."
Plutôt que de réfléchir de manière abstraite à la réduction de la pauvreté, enjoint Esther Duflo, professeur en économie du développement au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et, depuis 2009, titulaire de la chaire "Savoirs contre pauvreté" au Collège de France, commençons donc par évaluer concrètement et localement l'efficacité des programmes mis en oeuvre.
"""Le Développement humain"" et ""La Politique de l'autonomie"", d'Esther Duflo"
https://www.lemonde.fr/livres/article/2010/01/18/le-developpement-humain-et-la-politique-de-l-autonomie-d-esther-duflo_1293053_3260.html
18/01/2010
livres
Ce sont bien deux livres séparés que nous propose Esther Duflo, professeur en économie du développement au Massachusetts Institute of Technology (MIT), lauréate du Prix du meilleur jeune économiste de France en 2005 et, depuis 2009, titulaire de la chaire "Savoirs contre pauvreté" au Collège de France. Issus de quatre leçons qu'elle y a données, ils constituent les jalons d'une démarche dont le titre sous lequel ils sont rassemblés, "Lutter contre la pauvreté", résume l'intention. La singularité de son point de vue tient à son pragmatisme. Plutôt que de réfléchir de manière abstraite à la réduction de la pauvreté, enjoint-elle, commençons donc par évaluer concrètement et localement l'efficacité des programmes mis en oeuvre. Sur le modèle des essais cliniques utilisés en médecine, l'auteur compare, dans le premier volume, des localités ou des régions tests où sont menées des actions en matière de santé et d'éducation. On lira notamment avec intérêt les pages consacrées à la distribution de moustiquaires gratuites en Afrique, qui a soulevé une polémique ; aussi celles sur la lutte contre le sida ou le tabagisme, ou encore sur la motivation financière des enseignants au Kenya et en Inde. Un premier tome qui montre que, dans les domaines de la santé et de l'éducation, "l'étendue des progrès à accomplir est presque illimitée". Esther Duflo a également voulu identifier ce qui fonctionne et ce qui échoue en matière de microfinance et de lutte contre la corruption. Le deuxième volume montre que, dans le domaine de la recherche d'une meilleure gouvernance, il n'y a pas de "baguette magique". Les discours idéologiques selon lesquels il faudrait "rendre aux pauvres la lutte contre la pauvreté" font souvent miroiter des "remèdes miracles" qui n'existent pas. Aujourd'hui, "tout le monde adore détester l'aide internationale", remarque l'auteur avec ironie, faisant allusion au succès - prévisible - du livre de l'économiste zambienne Dambisa Moyo, L'Aide fatale (J.-C. Lattès, 2009, 19 euros). Mais "la plupart des difficultés n'ont rien à voir avec l'aide internationale", écrit Esther Duflo. A bon entendeur. Philippe Arnaud Le Développement humain ; La Politique de l'autonomie, par Esther Duflo. Seuil, 105 pages et 11,50 euros chacun.
Concernant les retraites, la France peut attester d'une longue tradition de négociation collective et de cogestion des mécanismes de redistribution entre employeurs et syndicats.
La gestion paritaire des retraites est une réussite, par Francis Kessler
https://www.lemonde.fr/idees/article/2010/01/18/la-gestion-paritaire-des-retraites-est-une-reussite-par-francis-kessler_1293055_3232.html
18/01/2010
idees
Dans ses voeux pour 2010, Nicolas Sarkozy a indiqué vouloir "consolider notre système de retraites", dont il a "le devoir d'assurer la pérennité financière (...) dans le dialogue et avec un esprit de justice". La France peut, il est vrai, dans ce domaine, attester d'une longue tradition de négociation collective et de cogestion des mécanismes de redistribution entre employeurs et syndicats. Elle a été inaugurée par un accord collectif conclu en 1937 entre l'Union des industries métallurgiques et minières et la Fédération nationale des syndicats d'ingénieurs, portant création d'un fonds de retraite complémentaire des cadres, par la suite imité. Il remplissait le vide juridique et social de l'exclusion des cadres des assurances sociales d'avant-guerre, et s'inscrivait dans le contexte juridique de la loi de 1936 sur la convention collective. En 1945, le régime général de la Sécurité sociale n'a pas investi tout le champ de la protection sociale. Le législateur a encouragé la protection sociale complémentaire organisée par accords collectifs. Dès 1947, une convention collective nationale instaure un régime complémentaire de retraite par répartition pour les cadres, l'Association générale des institutions de retraite des cadres (Agirc). Les régimes conventionnels pour les non-cadres se sont aussi multipliés, ce qui a conduit à la création, en 1961, d'une organisation faîtière, l'Association des régimes de retraite complémentaire (Arrco). Ces institutions et régimes paritaires à but non lucratif ont fait preuve d'une remarquable capacité d'adaptation aux innombrables défis auxquels ils se sont vus confrontés, et d'une réelle capacité à faire adhérer les acteurs aux réformes nécessaires. Défis juridiques d'abord. Le législateur a rendu obligatoire l'affiliation aux régimes de retraites complémentaires en 1972. Les complémentaires retraites conventionnelles se sont donc généralisées. Sous la pression du droit communautaire, en particulier des directives européennes sur l'activité d'assurance, les institutions de retraite et celles, paritaires, chargées des autres risques sociaux vont devoir être scindées, aux plans institutionnels et comptables. Les partenaires sociaux ont aussi dû toiletter leurs règles pour donner force au principe européen de l'égalité entre travailleurs masculins et féminins. Défis économiques et institutionnels ensuite, démographiques surtout. Aux multiples institutions nées de négociations collectives à l'échelle des branches professionnelles, des territoires, voire des entreprises, ont succédé presque sans heurts et quasiment sans intervention de l'Etat, deux grandes institutions placées sous le chapeau d'un groupement d'intérêt économique (GIE) commun. Ses frais de gestion ont été maîtrisés et les règles de fonctionnement unifiées. Les "fondamentaux" - taux de cotisation et paramètres de l'équation de calcul des pensions de retraite - font l'objet de vives discussions et d'accords d'adaptation à l'emploi et à la démographie des salariés, et aux impératifs financiers qui en découlent. Cet exemple de réussite d'un dialogue social "à froid" montre que la question des retraites peut espérer un mode de gestion apaisé. Il est d'ailleurs reconnu par la Cour de justice des communautés européennes (CJCE) : les régimes Agirc et Arrco poursuivent, selon elle, "un objectif social et obéissent au principe de solidarité" - ce qui les place, admet la CJCE, hors du champ du droit communautaire de la concurrence. Francis Kessler est maître de conférences à l'université Paris-I
La Chaîne parlementaire-Assemblée nationale et Le Monde.fr vous proposent de participer en direct à l'émission "Ça vous regarde".
Parité, une loi de trop ?
https://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2010/01/18/parite-une-loi-de-trop_1293355_3208.html
18/01/2010
a-la-une
La Chaîne parlementaire-Assemblée nationale et Le Monde.fr vous proposent de participer en direct à l'émission "Ça vous regarde", présentée par Arnaud Ardoin, du lundi au jeudi de 20 heures à 20 h 45 en direct sur le canal 13 de la TNT. Invités : Michèle Tabarot, députée UMP ; Carole Couvert, déléguée nationale CFE-CGC, membre de l'observatoire de la parité ; Mireille Faugère, administratrice au conseil d'EDF ; Josette Sayers, associée au cabinet Jouve. Elles sont moins de 10 % à briller dans les instances dirigeantes des grandes entreprises françaises. Qui donc ? Les femmes, bien entendu. Le phénomène n'est malheureusement pas nouveau. Dans les hautes sphères économiques, la gente féminine française est sous-représentée. Les mentalités évoluent mais l'évolution hiérarchique des femmes dans l'entreprise stagne. En politique, la parité semble loin d'être parfaitement respectée. Seulement 107 femmes sur 577 députés au cœur de l'Assemblée nationale. Alors que faire ? Jean-François Copé et Marie-Jo Zimmermann propose une solution. En effet, mercredi 20 janvier sera discutée à l'Assemblée nationale leur proposition de loi intitulée "Entreprises : représentation des femmes dans les conseils d'administration et de surveillance" dans laquelle ils envisagent d'imposer, sous peine de sanction, un quota de 40 % de femmes dans un délai de 6 ans, avec un objectif intermédiaire de 20 % dans un délai de 2 ans pour les grandes sociétés françaises. La France est classée 15e sur 180 pays dans le classement global de l'accès et de la représentation des femmes au sein de la société. Mais il reste beaucoup à faire pour favoriser l'accès des femmes aux organes de gouvernance d'entreprise. Faut-il instaurer des quotas afin de contraindre les entreprises à respecter la parité ? Une loi pourrait-elle changer radicalement les choses ? En présence des personnalités les plus concernées par la question, Arnaud Ardoin tâchera ce soir de définir les obstacles à l'accession des femmes aux fonctions les plus importantes et tentera de mettre en lumière les potentielles alternatives.
Les acteurs politiques commencent à s'inquiéter de la hausse du nombre de chômeurs en fin de droits. Mais qui devra prendre en charge le surcoût financier éventuel ?
"Qui devra prendre en charge le surcoût du financement des ""fins de droit""?"
https://www.lemonde.fr/economie/article/2010/01/18/qui-devra-prendre-en-charge-le-surcout-du-financement-des-fins-de-droit_1293061_3234.html
18/01/2010
economie
Les acteurs politiques commencent-ils à s'inquiéter de la hausse du nombre de chômeurs en fin de droits ? L'inquiétude est palpable derrière les déclarations rassurantes et les justifications techniques. En fin d'année 2009, le problème ne semblait pas être prioritaire. Le secrétaire d'Etat chargé de l'emploi, Laurent Wauquiez, expliquait que "le sujet relevait d'abord de l'assurance-chômage" renvoyant ainsi la balle aux partenaires sociaux. Le 6 janvier le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, assurait que le nombre de personnes en fin de droits serait, en 2010, inférieur au million évoqué par Pôle emploi. Le 14 janvier, à l'Assemblée nationale, lors de la séance des questions au gouvernement, le ministre de l'industrie, Christian Estrosi, semblait minimiser le problème, justifiant la hausse par "un effet mécanique". Pour "rassurer", il précisait que "les personnes en fin de droits ne se retrouvent pas sans ressources : elles peuvent évidemment bénéficier du Revenu de solidarité active (RSA) et, pour celles qui ont de l'ancienneté dans l'emploi (cinq ans), de l'Allocation de solidarité spécifique (ASS) ". Il omettait de préciser que les conditions d'accès à ces mesures de solidarité nationale excluaient quelque 600 000 personnes. Le 15 janvier, lors des voeux à la presse, la ministre de l'économie et de l'emploi, Christine Lagarde, affirmait que l'emploi serait "le test d'une reprise réussie ou non". M. Wauquiez faisait un début de constat, identifiant parmi les mesures pour l'emploi ayant le moins bien fonctionné "l'aide exceptionnelle pour les demandeurs d'emploi en fin de droits". "Le problème est devant nous, affirme pour sa part Gaetan Gorce, député (PS) de la Nièvre et auteur de nombreux rapports sur l'emploi. En 2010, la masse des chômeurs en fin de droits qui ne toucheront pas l'ASS risque de s'ajouter aux chômeurs mal indemnisés." Qui devra prendre en charge le surcoût financier éventuel ? Le 8 janvier, le conseil général (PS) d'Ille-et-Vilaine s'est inquiété du financement de la hausse attendue du nombre de bénéficiaires du RSA - sans doute près de 20 % du million de chômeurs en fin de droits - dont les départements ont la charge. De son côté, le président du régime d'assurance-chômage (Unedic), Geoffroy Roux de Bézieux (Medef), est sorti de sa réserve jeudi 14 janvier, déclarant sur le site Internet du magazine Capital que "c'est à l'Etat et non à l'Unedic de gérer le problème des chômeurs en fin de droits".
Cinq à sept millions de dollars de rançon ont été versés pour relâcher le "Maran Centaurus", capturé fin novembre avec deux millions de barils de pétrole et 28 marins.
Les pirates somaliens libèrent le supertanker grec
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2010/01/18/les-pirates-somaliens-liberent-le-supertanker-grec_1293344_3212.html
18/01/2010
afrique
Le superpétrolier grec Maran Centaurus, l'une des plus grosses prises effectuées par les pirates somaliens, a été relâché lundi 18 janvier, après versement de cinq et sept millions de dollars. Il s'agit d'une rançon record après les neuf millions de dollars probablement versés en janvier 2009 pour la libération d'un tanker saoudien, le Sirius Star. Cette somme, larguée par avion sur le pont du navire, a suscité les convoitises : des pirates d'un groupe rival ont menacé de mettre le feu au tanker s'ils n'obtenaient pas une partie de la rançon. Des hélicoptères des forces navales étrangères dans la région sont alors intervenus pour repousser les assaillants et la rançon a pu être remise. Le Maran Centaurus, qui transporte deux millions de barils de pétrole, avait été capturé le 29 novembre au large des Seychelles avec ses 28 membres d'équipage, majoritairement des Philippins et des Grecs. Sa prise signait une nouvelle tactique consistant à s'éloigner des eaux du golfe d'Aden, au nord de la Somalie, où se concentrent les navires de guerre étrangers, pour aller frapper plus loin dans l'océan Indien, profitant de l'immensité de la zone. Les actes de piraterie maritime ont augmenté de près de 40 % l'an dernier à travers le monde, avec 406 incidents recensés par le Bureau international maritime, dont plus de la moitié imputables aux bandes somaliennes. Fin décembre, celles-ci retenaient une douzaine de navires et plus de 260 membres d'équipage.
Ce sont quelques-uns des plus beaux chefs-d'oeuvre du Musée d'Orsay qui ont élu domicile, du 15 janvier au 22 avril, à la Fondation Mapfre de Madrid.
Les impressionnistes d'Orsay envahissent Madrid
https://www.lemonde.fr/culture/article/2010/01/18/les-impressionnistes-d-orsay-envahissent-madrid_1293204_3246.html
18/01/2010
culture
Précédés par Le Fifre, le célèbre tableau d'Edouard Manet (1866) qui accueille le visiteur à l'entrée de l'exposition "Impressionnisme, une nouvelle Renaissance", ce sont quelques-uns des plus beaux chefs-d'oeuvre du Musée d'Orsay qui ont élu domicile, du 15 janvier au 22 avril, à la Fondation Mapfre de Madrid. Pour la presse espagnole, c'est "l'exposition de la saison". La quasi-totalité des quatre-vingt-dix toiles venues de Paris n'ont jamais été montrées en Espagne, un pays qui possède peu de peintres impressionnistes dans ses collections publiques et privées, à la remarquable exception du Musée Thyssen-Bornemisza. Si les maîtres du Prado, au premier rang desquels Velazquez, ont grandement influencé Edouard Manet lors de son séjour madrilène en 1865, la peinture espagnole de la fin du XIXe siècle a ignoré largement l'impressionnisme. A l'époque où se jouait à Paris la rupture entre l'académisme du Salon et la modernité incarnée par l'école des Batignolles, "les peintres espagnols étaient restés tournés vers l'Italie", rappelle Pablo Gonzalez Burillo, responsable des expositions de la Fondation Mapfre. Conçue de manière pédagogique, l'exposition couvre la décennie, conduisant de la guerre de 1870 jusqu'au début des années 1880, une période où cohabitent des artistes académiques, réalistes et impressionnistes. Certains étant sans cesse à la frontière, comme Edouard Manet, dont la mort coïncidera avec la fin du Salon dans sa forme officielle. Ce peintre est le fil rouge d'une exposition qui donne à voir aussi bien Puvis de Chavannes et Gustave Moreau que Sisley, Renoir, Monet, Pissarro, Degas ou Cézanne. Avant les Etats-Unis Partenaire habituel du Musée d'Orsay, la fondation Mapfre n'a pas hésité à casser sa tirelire pour l'exposition la plus chère de son histoire (1 million d'euros pour la seule prime d'assurance) et devenir ainsi la première étape d'un périple qui emmènera ensuite les tableaux aux Etats-Unis, à San Francisco puis à Nashville. C'est l'une des deux expositions itinérantes organisées par le Musée d'Orsay en raison de travaux de rénovation programmés en 2010. Cent quarante tableaux sont actuellement exposés à Canberra (Australie), sur le thème du postimpressionnisme, avant d'aller au Japon, puis aux Etats-Unis. "L'avenir des musées est de faire circuler les oeuvres", estime Guy Cogeval, président du Musée d'Orsay, dont la volonté est de "s'ouvrir davantage au monde hispano-latin". L'organisation de ces deux expositions a aussi l'avantage pour l'institution parisienne de couvrir le financement des travaux en cours, estimés à 114 millions d'euros. "Impressionnisme, une nouvelle Renaissance", Fondation Mapfre, paseo de Recoletos, 23, Madrid. Jusqu'au 2 avril. Jean-Jacques Bozonnet
Mehmet Ali Agça, l'auteur de la tentative d'assassinat contre le pape Jean Paul II sur la place Saint-Pierre de Rome, en 1981, est libéré le 18 janvier 2010, de la prison de haute sécurité de Sincan, près d'Ankara en Turquie.
Mehmet Ali Agça sort de prison
https://www.lemonde.fr/europe/article/2010/01/18/mehmet-ali-agca-l-agresseur-de-jean-paul-ii-sort-de-prison_1293152_3214.html
18/01/2010
europe
Après avoir passé près de trente ans derrière les barreaux, Mehmet Ali Agça, l'auteur de la tentative d'assassinat contre le pape Jean Paul II sur la place Saint-Pierre de Rome, en 1981, a été libéré, lundi 18 janvier, de la prison de haute sécurité de Sincan, près d'Ankara. Il a été immédiatement emmené dans un hôpital militaire pour des examens, car il n'a pas effectué son service militaire. Mehmet Ali Agca a été emprisonné en Turquie après son extradition d'Italie en 2000 pour plusieurs crimes commis avant qu'il ne tente d'assassiner Jean Paul II le 13 mai 1981 sur la place Saint-Pierre de Rome, le blessant grièvement à l'abdomen. AFP/CAN Cet ancien homme de main des Loups gris, une milice ultranationaliste turque, a préparé sa libération en annonçant des révélations fracassantes - et monnayées - sur l'attentat de Rome. L'homme, qui affirme susciter "un immense intérêt du Canada au Japon", se serait vu offrir plusieurs millions de dollars pour un entretien télévisé et deux livres sur son parcours de tueur. "Agça a reçu des offres alléchantes qu'il étudiera après sa sortie de prison", a déclaré Haci Ali Özhan, l'un de ses avocats. Cette annonce a soulevé l'indignation du Vatican. Ce coup d'éclat de Mehmet Ali Agça, aujourd'hui âgé de 52 ans, est le dernier d'une longue liste de déclarations tonitruantes et d'affabulations. Le Turc n'a jamais cessé, au cours de sa détention, pendant dix-neuf ans en Italie, et, depuis 2000, en Turquie, de se mettre en scène. Converti au catholicisme en 2009, il a demandé, dans ses dernières lettres, à pouvoir se recueillir à Rome et à être baptisé sur la place Saint-Pierre, là où il blessa grièvement Jean Paul II. Apprenant en 2005 la nouvelle de la mort du pape, devenu, selon ses dires, son "frère", Agça a également prétendu être "le second messie". Et il ambitionne de rédiger un Nouveau Testament, "la Bible parfaite". En 2000, de retour en Turquie après avoir été gracié par le président italien, il s'emporte contre le Vatican, "la maison du diable", affirme avoir reçu de l'argent et la promesse de devenir cardinal, contre sa conversion au christianisme... "Je préfère être un singe en Afrique que roi au Vatican", a-t-il ensuite lancé. Soulevant de sérieux doutes sur son état mental, il a aussi sollicité le romancier Dan Brown pour écrire la suite du Da Vinci Code et traité Benoît XVI de "pauvre type" et de "vestige nazi", avant de se rétracter.
Le président vénézuélien accuse la chaîne de supermarchés franco-colombienne d'avoir gonflé ses prix après la dévaluation du bolivar.
Au Venezuela, Hugo Chavez nationalise les magasins Exito, filiale de Casino
https://www.lemonde.fr/economie/article/2010/01/18/au-venezuela-hugo-chavez-nationalise-les-magasins-exito-filiale-de-casino_1293177_3234.html
18/01/2010
economie
Exit Exito : le président vénézuélien, Hugo Chavez, a annoncé, dimanche 17 janvier, la nationalisation de la chaîne de supermarchés franco-colombienne. Les magasins Exito sont accusés d'avoir abusivement augmenté leurs prix juste après la dévaluation du bolivar décrétée le 8 janvier. Fidèle à ses habitudes, c'est à la télévision et en direct que le chef de l'Etat a fait part de ses intentions. Le groupe français Casino est le principal actionnaire de Cativen SA, qui gère plusieurs dizaines d'hypermarchés au Venezuela. L'entreprise colombienne Almacenes Exito détient la marque et 28 % du capital de Cativen S.A., selon la presse locale. M. Chavez a réclamé "l'ouverture immédiate d'un dossier" contre Exito, en rappelant que la procédure d'expropriation suppose de réformer la loi de protection des consommateurs. Le gouvernement veut sanctionner les commerçants coupables de spéculation. Jugeant "trop doux" le premier projet de réforme qui lui a été présenté, M. Chavez a publiquement sommé le législateur de faire vite. Cinquième exportateur de brut mondial, le Venezuela importe plus de 60 % de ses besoins alimentaires et beaucoup de biens de consommation. En 2009, le pays a enregistré un taux d'inflation de 25,1 %, le plus élevé de la région. Les économistes craignent que la dévaluation du bolivar ne contribue à une nouvelle flambée des prix, malgré l'adoption d'un système de change à deux vitesses. Le taux de change, qui était officiellement de 2,1 bolivars pour 1 dollar, est passé à 2,6 bolivars pour l'importation des denrées de base (aliments, médicaments...) et à 4,3 bolivars pour les autres produits. Sur le marché parallèle, le dollar est monté jusqu'à 7 bolivars en 2009. Expropriation Récemment, quatre magasins Exito ont été fermés pendant vingt-quatre heures pour avoir modifié à la hausse les étiquettes des produits en rayon dès l'annonce de la dévaluation. Dimanche, le président a évoqué les "nombreuses violations des lois vénézuéliennes" dont se serait rendue coupable la chaîne d'hypermarchés. "Exito passe à la République, a-t-il lancé. Nous ne ferons pas marche arrière." Et de préciser, souriant, que le nom des magasins sera modifié ("exito" veut dire "succès"). Les installations de la chaîne pourraient être utilisées par Comerso, la Corporation de marchés socialistes récemment créée. Ce réseau de distribution au détail, mis en place sous contrôle de l'Etat, vise à limiter les intermédiaires entre producteurs et consommateurs. M. Chavez a par ailleurs confirmé son intention d'exproprier le centre commercial Sambil - un des temples de la consommation du centre de Caracas -, qui pourrait abriter les quartiers généraux de Comerso. "La nationalisation de la chaîne d'hypermarchés Exito va nous conduire à la ruine", a déclaré à la radio Victor Maldonado, directeur de la Chambre de commerce de Caracas. A Paris, le groupe Casino dit "analyser" la situation et "tenter de comprendre". "Pour le moment, on ignore si seuls les hypermarchés sont concernés ou si cela inclut aussi les supermarchés", indique leur porte-parole. Mais, "quoi qu'il arrive, cela aura un impact marginal sur le groupe, la filiale au Venezuela représente moins de 1 % de notre chiffre d'affaires estimé en 2010", précise la porte-parole. Marie Delcas
En colère, un Britannique de 26 ans qui s'énervait sur le site de micro-blogging avait écrit un message dans lequel il menaçait de faire exploser un aéroport anglais, a-t-on appris lundi de sources concordantes.
Arrêté pour un message de colère sur Twitter
https://www.lemonde.fr/europe/article/2010/01/18/arrete-pour-un-message-de-colere-sur-twitter_1293308_3214.html
18/01/2010
europe
C'est un bref message posté sous le coup de la colère sur Twitter, mais il a déjà coûté cher à Paul Chambers. Ce Britannique de 26 ans a été arrêté et longuement interrogé pour avoir exprimé sa frustration sur le site de micro-blogging alors que des chutes de neige menaçaient d'annuler son vol pour l'Irlande : "L'aéroport Robin Hoodest fermé. Vous avez un peu plus d'une semaine pour remettre de l'ordre dans votre merdier, autrement je fais exploser cet aéroport jusqu'aux cieux"The Independent"un homme a été arrêté le 13 janvier pour des commentaires déposés sur un site de socialisation. Il a été libéré sous conditions dans l'attente d'un complément d'enquête" [de Doncaster-Sheffield ] , avait-il écrit le 6 janvier. Une semaine plus tard, relate le quotidien , le jeune homme a été arrêté sur son lieu de travail en vertu de la législation antiterroriste britannique, vraisemblablement après une dénonciation. Les policiers ont estimé que son texte représentait une menace. Ils l'ont interrogé durant près de sept heures, et lui ont confisqué son téléphone portable et ses deux ordinateurs. La police du Yorkshire sud a confirmé au journal britannique qu' . Paul Chambers saura le 11 février s'il est inculpé ou non de complot en vue de faire une fausse alerte à la bombe, mais il indique avoir d'ores et déjà été interdit à vie de fréquenter l'aéroport Robin Hood et avoir été suspendu par son employeur dans l'attente d'une enquête interne.
Ce pays d'Amérique centrale mise sur la protection de la biodiversité. Les forêts couvrent 50 % du territoire, contre 21 % il y a quinze ans.
Au Costa Rica, l'Etat récompense les bons gestionnaires de la nature
https://www.lemonde.fr/planete/article/2010/01/18/au-costa-rica-l-etat-recompense-les-bons-gestionnaires-de-la-nature_1293142_3244.html
18/01/2010
planete
Le Costa Rica est une curiosité. Ce pays d'Amérique centrale, grand comme un dixième de la France, n'a pas seulement renoncé à avoir une armée, il a décidé de lier son développement à la protection de la nature quand les deux objectifs sont le plus souvent jugés incompatibles ailleurs dans le monde. Au lendemain de la Conférence mondiale sur le climat à Copenhague, en décembre 2009, le jugement porté à San José sur l'attitude des grands pays émetteurs de gaz à effet de serre, n'en est que plus sévère. "L'incapacité de la communauté internationale à trouver une voie de compromis pour le bien-être de tous alors que la science est sans équivoque sur les conséquences du réchauffement climatique est très préoccupante", déplore Jesus Ugalde, le directeur de l'Institut national de la biodiversité, INBio. En 2007, en adoptant son initiative "Paix avec la nature", le Costa Rica s'est fixé pour objectif d'être neutre en carbone d'ici à 2021. La reforestation et le développement des énergies renouvelables sont les principaux axes de cette politique. En mars 2009, le président de la République et Nobel de la paix, Oscar Arias, a exprimé son refus d'ouvrir le pays à l'exploration pétrolière. "La préservation du capital naturel au travers des services que nous rendent les écosystèmes est la base de notre vision du développement. Et pour cela, il est fondamental que nous comprenions comment fonctionnent ces services rendus par la nature et comment nous pouvons les utiliser de façon durable", explique M. Ugalde. Statut protégé Le Costa Rica a ainsi introduit bien avant que cela ne devienne une des pistes majeures de réflexion de la communauté scientifique mondiale, un système de paiements pour les services environnementaux. L'expérience s'est surtout déployée dans le secteur forestier où les propriétaires, qui gèrent de manière durable leurs domaines et contribuent ainsi à la séquestration du carbone, à la préservation du système hydrographique mais aussi à la beauté des paysages qui permet au pays d'attirer près de deux millions de touristes par an, reçoivent une allocation. Celle-ci est financée pour partie par une sorte de "taxe carbone" prélevée sur la consommation de carburants fossiles.
En ce dimanche 17 janvier, René Préval tient conseil dans la salle de réunion de la direction centrale de la police judiciaire, qui jouxte l'aéroport.
Le président haïtien salue la solidarité de son voisin Saint-Domingue
https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/01/18/le-president-haitien-salue-la-solidarite-de-son-voisin-saint-domingue_1293132_3222.html
18/01/2010
ameriques
En ce dimanche 17 janvier, le président haïtien René Préval tient conseil dans la salle de réunion de la direction centrale de la police judiciaire, qui jouxte l'aéroport. Il écoute le rapport du maire de Port-au-Prince, entouré de ses proches collaborateurs et d'une trentaine de représentants de la capitale. Il interrompt la réunion pour recevoir Maria Teresa Fernandez de la Vega, la vice-présidente du gouvernement espagnol venue apporter le soutien de son pays et de l'Union européenne. A faible distance, les avions et les hélicoptères ne cessent d'atterrir et de décoller sur la piste contrôlée par les militaires américains. "Je vais demain (lundi 18 janvier) à Saint-Domingue pour une importante réunion de coordination de l'aide internationale convoquée par le président dominicain Leonel Fernandez", explique le président haïtien. "Je dois souligner le caractère exceptionnel de l'aide apportée par nos voisins dominicains. Pas seulement de la part du président Fernandez qui a été l'un des premiers à venir nous soutenir, mais de toute la société dominicaine. Il y a eu des problèmes dans le passé entre nos pays, mais cette crise est l'occasion de construire la solidarité entre nos peuples", ajoute-t-il. "Nous vivons une grande tragédie. Ce qui s'est passé en une minute est comparable aux effets d'un bombardement intensif durant plusieurs semaines. Pour assurer la sécurité, il faut coordonner l'aide pour qu'elle arrive le plus vite possible à la population", poursuit-il. "Ce drame est aussi le leur" 3 500 militaires américains vont renforcer la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) et la police haïtienne qui ne compte que 2 000 fonctionnaires dans la capitale. "3 000 détenus se sont échappés de la prison détruite et sont dans la nature", ajoute le président Préval qui s'interrompt à nouveau, pour accueillir cette fois le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon. "L'aide arrive de toutes les villes de République dominicaine. Les associations de quartiers se cotisent pour envoyer ce qu'elles peuvent. Elles sentent que ce drame est aussi le leur. Nos secouristes et un grand nombre de nos pompiers sont ici", confirme Pastor Vasquez, qui coordonne les secours à l'ambassade dominicaine. "Il faudra décentraliser Port-au-Prince. Nous pensons construire 200 000 maisons pour reloger au moins un million de sans-abri en dehors des limites actuelles de la capitale. A environ 15 000 dollars (10 400 euros) par maison, il faudra au moins 3 milliards pour le seul logement", calcule Eduardo Almeida, le représentant de la Banque interaméricaine de développement (BID). La BID a déjà débloqué 130 millions de dollars pour la reconstruction. L'UE, qui envisage de verser 100 millions d'euros pour Haïti, doit prendre en charge la construction d'un centre administratif, pour remplacer le palais national et les ministères détruits lors du tremblement de terre du mardi 12 janvier. Jean-Michel Caroit
Au moins 26 personnes ont été tuées et plus de 300 blessées dans des affrontements ce week-end entre chrétiens et musulmans dans la ville de Jos.
Nigeria : au moins 26 morts au cours d'affrontements inter-religieux
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2010/01/18/nigeria-au-moins-26-morts-au-cours-d-affrontements-inter-religieux_1293320_3212.html
18/01/2010
afrique
Au moins 26 personnes ont été tuées et plus de 300 blessées dans des affrontements, samedi 16 et dimanche 17 janvier, entre chrétiens et musulmans dans la ville de Jos (centre du Nigeria), selon l'imam de la principale mosquée de la ville. "Nous avons reçu 16 corps depuis hier", a assuré l'imam de la ville, située dans l'Etat du Plateau, en précisant que ces victimes s'ajoutaient aux 10 cadavres comptabilisés la veille. Selon des sources sécuritaires, les affrontements ont été provoqués par la construction d'une mosquée dans le quartier majoritairement chrétien de Nassarawa Gwom. Des véhicules et des maisons ont été brûlés. Trois mille habitants ont été déplacés en raison des violences, a précisé à l'AFP la Croix-Rouge locale, qui n'a pu confirmer le bilan des morts. Un couvre-feu nocturne a été imposé dimanche par les autorités et les forces de sécurité bouclaient le quartier de Nassarawa Gwom, et fouillaient véhicules et passants à la recherche d'armes. Le responsable local de l'information a expliqué lundi à l'AFP que la "paix est revenue dans la ville à la suite de l'intervention des forces de sécurité". Le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique avec 150 millions d'habitants, connaît de fréquentes violences entre musulmans du nord et chrétiens du sud, notamment dans les Etats du centre et du nord où les communautés religieuses ont du mal à cohabiter. En novembre 2008, des centaines de personnes avaient été tuées en deux jours dans Jos au cours d'affrontements entre chrétiens et musulmans.
La ministre de l'économie a annoncé que cette prévision passe à 1,4 %, au lieu des 0,75 % établi en septembre.
Bercy double pratiquement sa prévision de croissance pour 2010
https://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2010/01/18/bercy-double-pratiquement-sa-prevision-de-croissance-pour-2010_1293119_1101386.html
18/01/2010
la-crise-financiere
La France a fortement révisé à la hausse ses prévisions de croissance pour 2010 : elle table désormais sur 1,4 %, contre 0,75 % jusqu'ici, a annoncé lundi la ministre de l'économie, Christine Lagarde. "La situation de l'économie française s'est améliorée à la fin 2009. Nos prévisions sur le début 2010 se sont aussi améliorées, l'environnement international et la demande adressée à la France se sont améliorés""doublée" , a-t-elle expliqué lors d'une conférence de presse. François Fillon avait indiqué jeudi que la prévision de croissance, qui remonte à septembre, serait presque à l'occasion de la loi de finances rectificative sur le grand emprunt, qui doit être présentée mercredi en conseil des ministres. Le chef du gouvernement avait évoqué dès novembre une hausse comprise entre 1,0 % et 1,5 %. Le Fonds monétaire international, qui tablait en octobre sur une croissance de 0,9 % pour la France, la prévoit désormais entre 1 et 2 %. Pour 2009, la prévision officielle du gouvernement est de – 2,25 %, mais Nicolas Sarkozy a indiqué que la récession devrait finalement être moins forte, entre – 2 et – 2,1 %.
Dimanche, le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, avait déclaré qu'on pouvait "imaginer par exemple que pour entrer dans la nationalité française ou dans un dispositif d'intégration, on ne porte pas le voile intégral".
"Cohn-Bendit demande : ""Une Française qui a la burqa, vous lui enlevez la nationalité ?"""
https://www.lemonde.fr/societe/article/2010/01/18/cohn-bendit-demande-une-francaise-qui-a-la-burqa-vous-lui-enlevez-la-nationalite_1293104_3224.html
18/01/2010
societe
Le chef de file d'Europe Ecologie, Daniel Cohn-Bendit, a répliqué à l'UMP, lundi 18 janvier, qui voit dans le port du voile intégral un motif de refus de la nationalité, en demandant s'il faut aussi "enlever la nationalité française" à une Française qui le porterait. "Et une Française qui a la burqa, vous lui enlevez la nationalité française ?", a demandé M. Cohn-Bendit sur Europe 1 s'adressant à "ces gens qui sont tellement intelligents". Dimanche sur la même radio, le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, avait déclaré qu'on pouvait "imaginer par exemple que pour entrer dans la nationalité française ou dans un dispositif d'intégration, eh bien, on ne porte pas le voile intégral". Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, a, lui, estimé qu'une loi interdisant le port du voile intégral devrait inclure "une disposition claire et simple : 'une personne qui porte la burqa ne pourra pas acquérir la nationalité française'". Selon Daniel Cohn-Bendit, la majorité et le gouvernement veulent "détourner l'attention" avec de telles propositions. "C'est comme tout le débat sur l'identité nationale", ils veulent "essayer de rassembler", de "stabiliser l'UMP à droite et à l'extrême droite", a-t-il dit. "C'est la stratégie pour faire le plein des voix aux régionales voilà, mais le problème des Françaises et des Français aujourd'hui c'est le chômage, la dégradation écologique et quel est le programme pour s'attaquer de front à ces deux crises", a aussi déclaré le coprésident du groupe des Verts au Parlement européen.
Comment ne pas comprendre que les 500 000 euros ou plus de prime sont tout simplement "obscènes" ?
Avatars financiers, par Gérard Courtois
https://www.lemonde.fr/idees/article/2010/01/18/avatars-financiers-par-gerard-courtois_1293127_3232.html
18/01/2010
idees
C'était il y a moins d'un an. En mars 2009, à Saint-Quentin. Nicolas Sarkozy avait dit l'essentiel, ou du moins ce qui semblait l'être, pour faire comprendre aux banquiers français que le temps des bonus fous et des rémunérations faramineuses était fini : "Je voudrais que chacun comprenne qu'il ne peut y avoir d'économie sans morale." A la fin de l'été, à l'Elysée, le chef de l'Etat leur avait à nouveau solennellement remonté les bretelles : "L'opinion publique n'acceptera pas qu'après la crise que nous avons connue, le monde redevienne comme avant. Elle n'acceptera pas la spéculation qui n'enrichit que quelques-uns en faisant prendre des risques à tous." On avait même cru comprendre, ensuite, que le G20 réuni à Pittsburgh avait sévèrement encadré ces fameux bonus. Tout continue pourtant à se passer comme si de rien n'était, ou presque. Au fil de quelques avatars, les grandes institutions financières s'apprêtent à annoncer d'excellents résultats 2009 et des bonus en conséquence pour leurs traders. Rien de plus logique : sauvés de la débâcle à l'automne 2008 par les Etats, les banquiers ont repris la main, empruntant de l'argent très bon marché aux banques centrales avant de le prêter nettement plus cher aux Etats pour financer leurs dettes, creusées par les plans de relance. Rien de plus choquant, néanmoins. On n'invoquera pas la morale qui, à l'évidence, n'a rien à voir dans ces affaires. Mais simplement le bon sens politique. Comment ne pas comprendre que les 500 000 euros ou plus de prime promis cette année à chacun des traders parisiens les plus huppés sont tout simplement "obscènes" ? Le mot paraît excessif ? C'est pourtant celui que vient d'employer le président américain, Barak Obama, à l'encontre de leurs homologues d'outre-Atlantique. Comment ne pas mesurer l'indécence de ces rémunérations alors qu'un million de chômeurs vont se retrouver sous peu en fin de droits, plongés dans une précarité plus grande encore ? Comment ne pas entendre, à tout le moins, les avertissements d'un Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne, qui les invitait il y a quelques jours à adopter une politique de rémunération "modérée" ? Mais, direz-vous, le gouvernement vient de taper du poing sur la table en confirmant son intention de taxer lourdement, à 50 %, les bonus 2009 des banquiers. C'est exact. Cela a même déclenché les cris d'orfraie des plus flamboyants libéraux contre une mesure "démagogique", de nature à brider aussi bien le talent des financiers que la liberté d'entreprendre... Joli culot ! Limitée à 2009, déjà assortie de dispositifs qui en atténueront l'impact, cette taxation ne devrait, au pire, écorner les profits des banques que de 1 %. On voit mal comment cela pourrait sérieusement les dissuader de poursuivre leurs parties de poker planétaire. Au grand dam, on l'imagine aisément, du moraliste qui nous gouverne. Courriel : courtois@lemonde.fr. Gérard Courtois