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Variétés. Etude sur le chantage des terres arables, par M. Boussingault.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Variétés. Etude sur le chantage des terres arables, par M. Boussingault. Le dernier numéro des Annales du Conservatoire, cette remarquable publication, placée sous l'habile direction de M. Ch. Laboulaye, contient un mémoire très-étendu sur le chaulage des terres. L'importance pratique du sujet, et les faits chimiques si curieux auxquels son étude a conduit l'illustre professeur, nous font regretter de ne pouvoir consacrer à l'examen de ce travail qu'un espace trop restreint. Nous espérons cependant donner par l'analyse et les extraits suivants une idée suffisante du mémoire de M. Boussingauît. Le chaulage dans la grande culture ne paraît pas remonter au-delà du seizième siècle. Voici, d'une manière générale, comment on le pratique. La chaux est déposée sur le sol dans une saison sèche, par tas de 25 à 30 décimètres cubes, distants de 5 à 7 mètres; en raison de la vapeur d'eau contenue dans l'atmosphère, elle est transformée en un hydrate pulvérulent, dans lequel il entre, pour 100 de chaux vive, 32 d'eau. L'hydrate est répandu, à la pelle, à la surface du champ. Lorsque le temps est à la pluie , la chaux est recouverte avec de la terre humide. Elle fuse alors lentement, sans être délayée, comme cela ne manquerait pas d'arriver, s'il survenait des averses , et qu'elle ne fût pas abritée. La quantité de chaux appliquée à un hectare est des plus variables, suivant la nature du sol, la profondeur de la couche entamée par le soc de la charrue , le prix de la matière. En Angleterre, le pays du inonde, dit M. Boussingauît, où l'on chaule le plus et surtout où l'on chaule le mieux, l'on donne 215 à 270 hectolitres de chaux par hectare, quelquefois même on porte la dose à 400 hectolitres, dans les terrains tourbeux, par exemple. Dans les terrains légers , on ne répand que 130 à 170 hectolitres par hectare. Dans l'Ouest de la France, la proportion de chaux est de 40 à 100 hectolitres à l'hectare; dans les landes, dans les bois défrichés, elle s'élève jusqu'à 300 hectolitres. Dans le Nord, on emploie de 130 à 160 hectolitres. De nombreuses opinions ont été émises pour expliquer les effets si favorables du chaulage dans la culture. On peut les résumer ainsi : la chaux est tout aussi nécessaire aux plantes que les outres alcalis; de plus, elle neutralise les acides développés dans certains sols , et particulièrement nuisibles aux racines ; elle accélère et active la décomposition des détritus organiques disséminés dans la terre végétale ; elle leur fait subir graduellement une grande modification qui les rend assimilables; sous ce rapport, elle communique une certaine énergie au fumier. Le chaulage tend à développer de l'acide nitrique dans la terre arable. Enfin, la chaux exerce aussi une action sur les éléments minéraux qui sont la base des terres fertiles. En ce qui concerne le chaulage au point de vue de son opportunité, il est reconnu par tous les cultivateurs qu'il convient: aux sols dans lesquels l'élément calcaire est insuffisant; aux pâturages envahis par les joncs, les prêles, les mousses: aux terres de qualité inférieure, qu'il change en bonnes terres à blé et à légumineuses; aux sols fortement argileux, dont il modifie la constitution physique en atté- • nuant leur plasticité. Enfin la chaux employée à de très hautes doses, donn ■ les résultats les plus prononcés et les plus favorables sur les landes à bruyèaes, sur les terrains défrichés, sur les sols tourbeux. ; Ainsi, dans l'opinion des agronomes, le cliaulage exercerait deux genres d'action: l'un sur la matière minérale; l'autre sur les débris organiques, sur l'humus du sol. C'est ce dernier genre d'action qui fait l'objet spécial du mémoire qui nous occupa, M. Boussingault, dans les expériences qu'il n entreprises à ce sujet, a cherché, autant qu'il est possible, à mettre la ferre véfrétsile dans les conditions où elle est dans le c-hanlnge. Le premier point à examiner était la quantité de chaux à employer dans ces essais des considérations que l'auteur indique l'ont déterminé à porter généralement, dans ses essais, la proportion de chaux à 1103 du poids rie 1« terre; cette proportion n'a ri n d'exagéré, puisqu'elle répond à on chaulai;''' effecfaé à raison de 300 hectolitres par hectare. Comme il était indispensable d'opérer sur une matière homngèm , la terre végétale, sèchée à l'air, a été passée au tamis; ensuite, on a déterminé la quantité d'ammoniaque toute formée qu'elle renfermait avant l'expérience, On a également dosé dans la terre l'acide nitrique, l'acide phosphorique, l'azote et le carbone appartenant l'un et l'autre soit à des débris de plantes, soit à Mamus. — L'échantillon de terre était chaulé en y mêlant de l'hydrate de chaux, dont on connaissait exactement la teneur en alcali caustique. L'on ajoutait de l'eau distillée, et l'on introduisait la terre dans un grand ballon de verre. Um> expérience à bhmc était toujours faite comme terme de comparaison. Il suffisait alors de comparer les proportions ri 'ammoniaque et d'acide nitrique contenues dans la terre chaulée, et dans celle qui ne l'avait pas été, pour apprécier l'action que la chaux avait exercée sur les matières organiques azoté >s du sol. M. Boussingauît, en opérant sur des sortes île terre très-diverses et en faisant varier les proportions de chaux, est. arrivé à des résultats extrêmement intéressant«. D'abord bj chanlage . à p'-tife« doses . développp dans le sol 4 kilogrammesd'ammoninqu 'pour 10">kiloprrammesde chanx, tandis qu" Chnulagos à hautes doses, il en est tout autrement, 1.000 kil. de chaux produisant au maximum 7 kilogrammes d'ammoniaque,-'-l'expérience nyan t démontré qir\ par kilogramme de chaux, le chanlage développe O gr. 03 d'ammoniaque, M. Bouseimrault a voulu déterminer la proportion d'ammoniaque tonte fonnée qui existe dans les différants sols; il résulte de es analyses qu<>. dan« un kilogramme des différentes terres végétales examinées jusqu'Ici, la quantité d'ammoniaque toute formée ne dépassefait pas 0 gr. 017; dans les sols fertiles de la vallée des Amazones , elle s'élèverait à 0 gr. 063 Or. dans les expériences que nous venons de citer, l'ammoniaque, attribuableà l'action de la chaux acquise par un kilogramme de terre a éfê de 0 gr. 033 en moyenne; de sorte qu;' le chanlage aurait pour effet de doubler et au-delà la quantité d'ammoniaque contenue dans le sol. Ce qu>' nous venons de dire ne s'applique évidemment qn'au chaulage à p"tite dose, puisqne lorsqu'on augmente considérablement la quantité de chaux versée sur les terres, la proportion d'ammoniaque est loin de croître avec elle. Quelle est doue l'utilité du chaulage à hautes doses? La chaux , dans ce cas, a nécessairement inif; autre utilité que de développer de l'ammoniaque en agissant sur les matières azotées, soit qu'elle ajoute dans le soi l'élém mf calcaire dont il manquait, soit qu'elle rende libre la pelasse des silicates, ou qu'elle modifie.avantag usement pour la végétation les propriétés physiques du terrain argileux. .Nous ne pouvons suivre l'auteur dans les nombreuses expériences qu'il a faites, mais nous désirons rapporter ici les conclusions de ce beau travail, dont nous recommandons la lecture aux chitnisti s et aux agronomes. «Il est je crois permis, dit M. Boussingauît, de conclure que le chaulage. tel qu'on le pratique généralem nt, ne saurait avoir pour effet unique la transformation en ammoniaque et en acide nitrique de l'azote engagé, en combinaisons stable-, dans les débris organiques, disséminés dans la terre arable. Sans doute, cette transformation a lieu; son utilité est incontestabla, puisqu'elle apporte des éléments de fertilité; mais elle n'est aucunement en rapport avec les fortes quantités de chaux que l'on fait intervenir, le poids de l'azote assimilable engendré sous cette influence n'étant pas le millième de celui de la terre alcaline. La chaux, dans un chanlage à hautes doses, doit avoir pour effets principaux: 1° D'introduire l'élément calcaire sous une forme favorable à la végétation dans les terrains qui, en raison de leur origine, en sont dépourvus , ou qui ne le contiennent pas en proportions suffisantes , et en y introduisant aussi des phosphates en notables quantités; 2° De dégager la potasse et la soude des détritus feldspat biques qui les recèlent; 3" De diminuer la plasticité des terres argileuses , en réagissant sur le silicate d'alumine pour former du silicate de chaux modifiable par l'acide carbonique , qui en élimine la silice, douée alors d'une certaine solubilité, et par cela même assimilable, réaction que le ma image ne déterminerait pas ; 4e De décomposer les sulfates de fer , d'alumine, de magnésie que renferment les argiles pyriteuses des terres fortes , en les changeant en sulfate de.chaux. Enfin, les observations de M, Boussingauît sont de nature à rassurer sur ce qu'on appelle dogmatiquement , comme il dit, l'abus du chanlage. En effet, ainsi que nous l'avons vu, on est bien loin de transformer dans le chaulage à hautes doses une quantité notable d'azote en ammoniaque. Le chaulage n'a point pour conséquence future l'appauvrissement de la fertilité du sol. La chaux enrichit le père et ruine les enfants, dit le diction, et M. Boussingauît ajoute, les enfants d'un père prodigue. «Ces opinions, dit-il, sont fondées sur des théories aussi prétentieuses qu'erronées. Le chaulage bien appliqué a produit partout où il était nécessaire de merveilleux résultats. Son effet a pu être nul ou insuffisamment rémunérateur dans certaines conditions, mais il n'a jamais ruiné le cultivateur qui l'a pratiqué judicieusement et avec opportunité.» JULES METZ rédacteur.
1862-01-02T00:00:00
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9ARTICLE
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COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG. Jg. 19, n° 2
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG. ;¥° *. — É9' Année. PRIX DE L'ABONNEMENT. 5 fr. 50 par trimestre pour la ville. 7 fr. par trimestre franco dans tout le Grand-Duché. 3 fr. 50 franco pour la Belgique, la Prusse et la Hollande. 11 fr. 50 pour la France, etc. ANNONCES : 20 centimes la ligne. 15 centimes pour les abonnés. RÉCLAMES 50 cent, la ligne. (Journal an soir*) Jeudi 9 Janvier i&Q9. Le Courrier paraît six fois par te maine Les abonnements, insertions, correspondances, annonces, etc., etc., doivent être adressés — franco — au bureau du Courrier, Place-d'Armes, 1. Les annonces pour le numéro du jour doivent être remises avant Ö heurts du matin. Pria du numéro : 15 centimes.
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17ISSUE
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8SECTION
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COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
AVIS. Luxembourg, le 9 mai 1862. Le JEUDI, 22 mai courant, à 11 heures du matin, il sera procédé, à l'Hôtel de Gouvernement à Luxembourg, â une adjudication publique de l'entreprise de la fourniture des matériaux nécessaires pour substituer, sur 850 mètres de longueur, une chaussée pavée à la chaussée empierrée existant à la sortie de Grevenmacher depuis le chemin de la Moselle jusqu'à la maison du docteur KNAFF. Les amateurs pourront prendre connaissance des devis et cahier des charges aux bureaux de l'Ingénieur de l'arrondissement de Luxembourg et do rTngéoieur en chef des travaux publics en cette ville. Ils présenteront des soumissions sur timbre, établies d'après le modèle inséré au cahier des charges. Le Ministre d'Etat, Président du Gouvernement 3626 Baron V. de TORNACO. <arm ©icnftag, ben 20. 2Kat 1862, um 12 Ufjr <?*m SDcittag«, wirb bic Sotat=Sßerroattung «on ©retfd) (©itnmcrn) in beut ÏÏBalbe genannt „©tftoteïtgen", öffentlich »crfleigcrn : a) 250 burette ©tcre« 23ud)cn » ©chetujolj unb ÄnüBbclhofj, h) 70 eichen^uljftänune, c) 30 Santonc Steifer. 3624 ®cr SBiugertneifter, Wagner. CHANTIER de bois de construction et d'ardoises (THerbeumont à la gare de Luxembourg, à côté de la maison Hippert. François HIPPERT, négociant à Hespérange, a l'honneur d'informer le public qu'il vient d'ouvrir son chantier, et qu'on y trouvera toutes espèces et qualités de bois île sapin et d'ardoises, aux prix les plus modérés. 3625 AVIS." Il me reste encore environ dix mille elg»rea fins, du prix de francs 45 à 200 le mille. — S'adresser à M. Aug. DIETZ. 3622 »IKTK-lVIMiES. VATEWTTW fumiste- a l'honneur &j V iliiJLjll 1 lll y faire part au public de son retour en cette ville, où il continuera, comme par le passé, de se charger de tous les travaux concernant son art S'adresser rue de l'Eau, n° 14, maison Blum. 360« gâ£~ Sa\s Tomes Ier el 9e du roman de Violot* Miugo, LES MISÉRABLES, i sont en vente à la librairie de V 1MOFFZEA1V. Prix du volume, 6 francs. (^1tA*ÂV*0BDn 16iB 3 3oh«MÎn7ii: *> 1*HH f M ™*- oerlaufen beim 9lotar Laval, in 9îieberïorn. 3601
1862-05-13T00:00:00
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Luxembourg, J.-P. Muller, imp.
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CHEMINS DE FER. — Service à partir du 15 novembre 1861.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
CHEMINS DE FER. — Service à partir du 15 novembre 1861. L'heure au méridien de Paris est en retard de S 5 minutes sur Luxembourg & celle de Cologne de B minutes. Ligne de France. Emb> Bettemb.àEschs/A[Emb< Bettemb.à Ottange. (Heures de Paris.) (Heures deParis.) Trajet en 30m (Heures de Paris.) Dép.deLuxemb. bnm 843m|34o* 7s5 •; Dép. de Paris. .. 810 » 9oo "i83om| 646m Dép. de Luxemb. 525raj3 40» Dép.deLuxemb. 843'°!» » à Bettembg. £50- 9os-|4o6- 7s7 -! — deMetz. . . 53om 9o5raJ5o5 ■ 800 » — de Bettemb. 605 -An - — do Bettemb. 925-235" — àThionville 645 - 10os-|5oo- 850 - — deThionv.. 650 - IO20 - 615-I 9i2 - Arr. à Esch s./A. 6ss - 4ss - Arr. à Ottange. . 9s5 - 3os - — à Metz . . . 815 - II50-J626-IO25- — doBettemb.;743-II20-7i3-jl0n - Dép. d'Eschs./A. Gss - Ö26 - Dép. d'Ottange.. IO26 - 3ss - — à Paris. . . lOae ■ 850 "|5oom lH6m Arr. à Luxembg. J8o8m ll45m 735 s|l0s5 " Arr. àBettembg. 726 - 655 - Arr. à Bettembg. IO55 - 4os - 'our Paris lrm seulement à 843"1 & 840*. De Faris lre" seulement à 810 ■ &8 30m. — àLuxembg. 8os - 7s6 - — à Luxembg. II45 - 7ss - Ligne d'Allemagne. Ligne de Belgique. (Heures de Cologne.) (Heures de Paris.) Di'p.dcLuxemb.l 8wmi 4u ■ 8ie ■ Dép.deLuxemb.;8som,53o • Dép.deBruxelle' » 9io™ ■Vit -t Mertert . 9ss-: 5«. 9«. Arr.aBcttingen.i9io-6os-j — de Liège.. . > 6«. — à Trêves IO15-! 645 - IO25 - — à Arlon. .. 9ss -650 - — de Namur. . » 10s». Dép de Trêves . 616 -illeo™ 4is - — à Namur.. . lso • > — d'Arlon. . . 6som 2i« • — de Mertert 65i-jmidi44 Sis- — à Liège. . . 32«- » — deBetüngen 7o«- 24«. 4.rr à Luxemb» 75»-|22s" 6s8 - — à Bruxelles. 3s« -| » Arr. à Luxembg. 7t» - 3u.
1862-05-13T00:00:00
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9ARTICLE
327
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newspaper/courriergdl/1862-05-13
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Russie.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Russie. Saint-Pétersbourg, 9 mai. — Le Journal de Saint-Pétersbourg publie un décret impérial par lequel il est ordonné à la Banque de l'Etat d'échanger les billets de banque (papiermonnaie) contre de l'or et de l'argent, à partir du 13 mai. Le change des métaux précieux contre du papier-monnaie diminuera successivement jusqu'au taux normal. Pour le moment, on échangera les demi-impériales en or contre 570 roubles et celles d'argent contre 110 kopeks papier monnaie. Dès le mois d'août, le change de l'or descendra à 560 et celui de l'argent à 108. Les taux ultérieurs seront déterminés par un ukase impérial.
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9ARTICLE
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newspaper/courriergdl/1862-05-13
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Amérique.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Amérique. Il n'est pas toujours bon de s'entourer d'une obscurité volontaire, de supprimer le contrôle des événements et de chanter des hymnes pour des batailles douteuses. A mesure qu'en dépit de la censure stratégique, les nouvelles de la bataille de Pittsbourg arrivent aux Etats du Nord, on comprend que l'épithètequi lui convient le moins est celle de victoire, et les esprits inquiets, déçus dans leurs espérances, ne sont pas loin d'inscrire à la suite de cette sanglante journée le mot défaite. Ce serait injuste pourtant. On répand partout une lettre écrite sous une forme assez naïve par un officier qui a été sur ce mystérieux champ de bataille, et qui dit : « Le premier jour, les fédéraux ont été battus et mis en déroute; le second jour, les confédérés élé ont battus, mais ils n'ont pas été mis en déroute. Ils ont battu en retraite sans que l'armée unioniste ait pu les poursuivre plus de deux milles, tarit elle était épuisée elle-même et tant les routes étaient mauvaises. Plus de 10,000 hommes étaient hors de combat dans ses rangs. La supériorité des généraux confédérés paraissait manifeste. » Depuis ce temps, le général Halleck a été prendre le commandement de cette armée, et il inspire une confiance croissante. Les troupes fédérales ont besoin de cela, car leurs chefs ne paraissent pas au pays se tenir à la hauteur de leurs propres succès. New-York est dans l'impatience des délais apportés à l'attaque de Savannah depuis la prise du fort Pulaski, et elle s'étonne de l'inaction de la flotte de mortiers du commodore Porter, qui a quitté Key-West le 10 mars pour attaquer la Nouvelle-Orléans, et n'a point donné depuis signe de vie. Mais c'est la conduite du général Mac Clellan qui donne lieu surtout aux plus amères critiques et, disons-le aussi, aux plus étranges conjectures, conjectures bien dignes de l'esprit de suspicion qui règne sur toute la surface du territoire fédéral. On n'ignore nulle part les dissentiments de ce général avec le ministre de la guerre et l'on va jusqu'à attribuer à des motifs politiques une inaction que les polémistes américains supposent bien gratuitement être volontaire. Le fait véritable disent ceux qui attribuent ces lenteurs à l'incapacité de Mac Clellan, est que le général s'est absolument trompé. En arrivant devant Yorktown, il aurait dit: Voici une place qui exige un jour ou deux. Il n'est pas sûr, pourtant, qu'il puisse jamais la prendre. Il a eu un engagement maladroit sur la rivière Warwick, où il a perdu près de 200 hommes dans une position qu'il n'aurait jamais dû assaillir. Cet officier n'en continue pas moins à avoir la confiance du président, et il est certain que jusqu'à présent, s'il n'a pas fait grand chose de bien, il n'a rien fait de mal, ce qui est déjà un mérite relatif à la guerre. Pendant le long délai que le Congrès a mis à voter le bill des impôts, M. Chase a eu recours à une mesure ingénieuse, quoique hasardeuse, pour maintenir le gouvernement fédéral en état depayer ses créanciers les plus pressants. Le commerce étant en suspens, New-York regorge de capitaux sans emploi. M. Chase les a attirés dans la sous-trésorerie de cette ville en s'engageant à un remboursement à un très court délai, sur demande, à la volonté du prêteur, et en leur assignant un intérêt de 5 Oo pendant qu'il les garderait ainsi. Cette manière d'emprunter avec remboursement sur demande a eu un tel succès que M. Chase a demandé au Congrès de nouveaux pouvoirs pour étendre l'opération. Ce qu'il y a craindre, c'est que l'activité commerciale renaissant, tout l'argent ainsi déposé ne soit redemandé en même temps, ce qui occasionnerait d'importants embarras. (Moniteur.) Jules Metz rédacteur.
1862-05-13T00:00:00
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9ARTICLE
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Handelsberichte.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Handelsberichte. Stein, 7.. 27cat Soloniahuaarenbrei(c : Äaffee »er $fb.: bvaun 3a»a 10s/<-ll ©gr., h>Hbr. 107», fjodjgttb 101/«, gelh 95/«, blant unb gut orb. 9712-73, orb. 97u-7a, gefärbt 9'/2, 9ßabang 9Y»-10, Sumatra —, orb. 2el)ton 87«, plantage <£et)lon 10-V« Sraftl — ©gr. 3ucler per 100 $fb. : Sanbtä, hteifj inbtjdjcr 22'/s, halbrociß 2072—21, urbtnair 20, 197«, gelb 18, fein hellbraun 177s, hellbraun 177io, mittelbraun 1774, braun lS-'/s, braun befett 167» Ztyx.; garitt, gelb —, hellbraun 13 Xhlr. Zwnp 97» îhtr- GEortnthen net 100 $funb : 14-137» -12, @m«r- 137< £hater, fpanüche — £b>lcr. SKanbeln 24 Stjtr. ©eutfdje Pflaumen, 7, türltfdje 10'A -X^Ir. Carolina »9teis - Ztyx., 2afet«9«« 87», gefchält 3a»a $% Sengal —, H«««"1 6 ~ 7 £&>. «Pfeffer, frfjwarjtr 20, rceifiev 29 5Eb>Ier, 19 îfclr, ber 100 Çfb. in Drig-®att. SKuSlatnüffe 16 ©gr., Siüthe 15 ©gr., «mbotna Kellen 67s ©gr., SSourbon 6 ©gr., Setjlott Stmrnct 23 ©gr., 3aüa 147» ©gr., <£f)tn. 12 V« ©8*- Per bb«pottaidjc, feine 9. vuff. 10, amer. —• Ztyx. Kölner Seim 20 ZW™ Pet 10° b- §ati Per 10° b- ~ 2blr. §onig 1372-147» £&lr. ©toctfifdje 87* £hlr., Sittünge 10 £hlr. ber 100 SPfb. ©d)Ottifd)e ©äringe (Sron») 11 ber Sonne. SKubtudjeii — Z\U. Ver 2000 Sßfb. Silier Dliette 187»-19 £Mr., Del 34—36, docoäöt — SEtjaler, Calmai —, Mttöl 13 Zi>akx. 9ïobbctitl)rati 13'.'» Zt)akx, 13 îfinlcr pu 100 brauner «erger=£hran 28 V» £6alcr., Manier bo. 31V»—33 2Mr. ©toctholmcr îbcer — ïbglei per £onne. Snl.ïalg IVßZUx. SImerif. îerocntinol — SCfifc, iranj. - £f,(r. pu 100 fcfib., raffln: 9tÜ8öl 15 £htr., vohe« SRüböl faßroetie l46/io KMr., Mohnöl — Xtyt. üer lQ0 $fb. ©Btritu«, gereinigter, faßweife 90 ü/o £ra«e« »er 100 Ouart —, bo. ff. bo. bo. — ST-btr.
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Naissances:
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Naissances: Décl. du 3 mai. Chrétien Jacob; Ernest-Ignace Heldenstein ; — 4, Marguerite Greiveldinger; — 5, Constance-Thérèse Brasseur; — 6, Gustave Habe Jean Roeser;—7, Marie André; Barbe Kuhn;—8, Ernest Weber.
1862-05-13T00:00:00
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Mariages:
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Mariages: Du 7 mai. Henri Rausch, sergent, avec Anne- Joséphine-Louise Lorang;— 9, Christophe Thein, ébéniste, avec Marie Erpelding.
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Décès:
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Décès: Du 5 mai. Marie-Jeanne Alesch, âgée de 3 ans; Jean-Chrétien Runau, âgé de 69 ans, propriétaire ; —7, Mathias Kill, âgé de 38 ans, jardinier; — 8, Marguerite Boureu, âgée de 18 mois ;—9, Mathias Schmit, âgé de 36 ans, maçon.
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MERCURIALES
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
MERCURIALES Prix moyen. 5H 3 as sa S q'3 .2 s Cologna 9 mai. par bect. 'roment.... téteil ieigle.... >rge tvoine.... 'ois 'ommes de terre.... lois (stère) leurre (k.) leufs (12e) fr. c. 24 00 21 00 19 00 15 00 8 00 20 00 fr. c. 24 00 23 00 20 00 15 25 6 50 20 00 fr. c. 24 92 23 81 19 93 fr. c. 23 09 fr .c. 24 70 23 00 19 00 15 00 7 00 20 00 p.200pf. 8 6 V« 4 > 4 '/n 6 90 8 98 — — 5 00 10 00 2 20 0 45 5 50 ' 5 50 5 00 i 2 20 0 45 5 50 1 20 Pfd-sg»
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Geldcours.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Geldcours. Cöln, 9. Mai.. Brf. Gld. Brf. Gld. 'ried. d'or 5,20 5,20, Fr.Kronth. —1,16,8 lusI. Pist. 5,15, 5,14,0 Brab. » —1,16, rapol d'or 5,10,4 5, 9,9 Am. Dollar — — loll. 10 Fl. — 5,14,6 Imperiais — — ,iv. Storl. — 6,20,6 Asl.K.-Anw. — — Francs 1,10,2 1,9,11
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Revue politique.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
LUXEMBOURG, 12 MAI. Revue politique. Le prince Napoléon, parti samedi soir de Paris, est attendu mercredi à Naples. Le Moniteur français déclare que le prince n'a reçu de l'Empereur aucune mission politique. Le roi Victor-Emmanuel a quitté Naples samedi pour se rendre à Messine et à Reggio. Son retour est fixé à mardi. L'escadre française a fait voile pour Palermo. Le roi a reçu les officiers en audience de congé. Des correspondances particulières annoncent qu'une nombreuse promotion dans l'ordre des Saints Maurice et Lazare a eu lieu en faveur de l'état-major des escadres. La Patrie croit savoir que M. le général comte de Coyon sera retenu pendant quelques jours encore à Rome pour les besoins du service. Le général arrivera vers le 20 ou le 25 mai à Paris. M. le marquis de Lavalette partira pour Rome vers les derniers jours du mois. Le pape a reçu, le 10 mai, en audience le vice-roi d'Egypte avec les honneurs royaux. Le vice-roi d'Egypte est ensuite parti pour Civita-Vecchia. On mande de Naples, 9 mai, qu'à Torato, dans la terre de Bari, un détachement de troupes a réussi à cerner la bande de Ninco- Manco ; il y a eu quinze brigands tués et plusieurs blessés, parmi lesquels Manco. — La troupe a reçu, à son retour, une ovation de la population de Torato. La cour d'assises de Bologne, a condamné le 9 mai, le vicaire capitulaire, Mgr Canzi, à trois ans de prison et 2,300 francs d'amende, et le curé de San-Procolo, à un an de prison et 1,000 fr. d'amende. Le Moniteur belge du 11 mai affirme que la situation du roi reste bonne. On disait, samedi, à Francfort, que l'Autriche et la Prusse proposeraient dans une séance extraordinaire de la Diète fédérale, que l'électeur de Hesse soit invité à renoncer immédiatement à toute nouvelle démarche dans la question électorale. On connaît maintenant le résultat exact des élections en Prusse. De tous ceux qui ont voté l'amendement Hagen, il n'y a qu'une demidouzaine qui n'ont pas été réélus; le parti Reichensperger a perdu 29 membres sur 52, le parti Grabow 27 sur 91. Un grand désastre, qui vient de frapper le royaume des Pays-Bas, pourrait bien rappeler le souverain de ce pays de son voyage à Paris avant l'époque fixée pour son retour. Un incendie terrible a réduit en cendres la ville d'Enschede, de la province d'Overyssel. Plusieurs églises, quatre filatures à vapeur, onze tisseranderies, des teintureries et les sept huitièmes des maisons sont devenus la proie des flammes. Plus de 5,000 personnes sont sans abri, sans moyen d > travail, ayant perdu tout leur avoir. On estime les pertes à plusieurs millions de florins. Le sinistre a été si général, ses ravages si rapides, qu'on a cru d'abord à un acte criminel. Heureusement ces soupçons n'ont pas de fondement. Le Levant Herald du 3 mai, qui arrive de Constantinople, annonce que l'ambassadeur français, M. Mousfier a protesté contre tout envahissement du Montenegro par les troupes ottomanes. M. de Labanoff, ministre de Russie, avait été chargé de soutenir cette protestation de l'envoyé français. Il devait demander ses passe-ports si la Porte passait outre. Orner pacba a reçu l'ordre de ne pas franchir les limites de la principauté dans ses opérations contre les insurgés de l'Herzégovine. Un télégramme de Madrid nous apprend que la reine d'Espagne est entrée dans le neuvième mois de sa grossesse et que le courrier de la Havane est en retard de quatre jours, ce qui ne laisse pas que de causer quelques inquiétudes. Ce courrier doit apporter des nouvelles du Mexique qui sont attendues avec impatience à Madrid, avec anxiété à Paris. Dans cette dernière ville, il court sur l'expédition du général Lorencez toute espèce de bruits sinistres. Aussi le sentiment public se prononce de plus en plus contre cette campagne, dont il ne parvient pas à apprécier ni le but ni les avantages. En revanche, il en sent très-bien les dangers et les charges. Les correspondances du Mexique reçues à Cadix annoncent qu'à la date du 4 les troupes françaises étaient parties pour Cordova, et que , dans la journée du 5, Juarez avait fait des offres de satisfaction,qui avaient amené une délibération des plénipotentiaires à Orizaba. D'après une dépêche, de Madrid , le président du conseil et l'ambassadeur de France ont tenu le 10 une conférence sur les affaires du Mexique. La même dépêche nous apprend que les Cortès ont refusé de seconder les intentions généreuses du gouvernement à l'égard des condamnés ou exilés politiques depuis le 1er juin 1860, et particulièrement en faveur des insurgés de Loja. Le projet d'amnistie a été repoussé par 142 voix contre 34. Le roi de Portugal vient d'annoncer aux Chambres de Lisbonne son prochain mariage avec la princesse Marie-Pie, cinquième enfant du roi Victor-Emmanuel. Naples, 10 mai. -Le brigandage est complètement détruit au Mont-Gargano. La nuit dernière, cinquante brigands ont passé la frontière pontificale et se sont avancés jusqu'aux avant-postes de Marino, près de Civitella-Roveto. Là, ils ont été.battus et ont dû repasser la frontière, en laissant leurs armes et leurs bagages. Francfort, 10 mai. — Dans la séance extraordinaire de la Diète, l'Autriche et la Prusse ont formulé une proposition tendant a demander au gouvernement de la Hesse-Electorale de s'abstenir désormais de toute intervention dans les élections prochaines. La Hesse demande, conformément au règlement, que les délibérations sur cette question soient ajournées. Constantinople, 10 mai. — Le fort de Medoun, assiégé par les Monténégrins, a été dégagé par lsmael pacha, qui a pris deux canons aux insurgés. Orner pacha est arrivé aujourd'hui à Scutari, où il se rend en inspection par suite de la division de son armée en deux corps. Mehemet-Djeinil bey est nommé ambassadeur de Turquie à Paris. La Chambre de commerce d'Arlon vient de publier son rapport général au ministre des affaires étrangères, sur la situation du commerce et de l'industrie de la province pendant l'année 1861. C'est le second rapport que ce corps, dont la constitution date seulement de 1860, vient de mettre au jour, et en le comparant au travail de l'an dernier, nous y constatons avec plaisir plus de richesse et de sûreté dans les renseignements sur le mouvement commercial et industriel. Nous y trouvons des indications très-utiles et intéressantes sur toutes les branches de la production nationale; sur le mouvement commercial occasionné par le chemin de fer; sur les progrès de l'agriculture; sur les salaires des ouvriers tant agricoles qu'industriels; sur les lieux de provenance et les quantités des objets introduits de l'étranger etc. ; enfin le rapport finit par un chapitre spécial « conclusions et vœux » , dans lequel la Chambre de commerce de la province de Luxembourg énonce tous ses desiderata, tantenmatièrede routes et chemins de fer, qu'en matière d'instruction, de finances, de fiscalité et de législation. Nous reproduirons peut-être un autre jour quelques-unes des données statistiques consignées dans cette œuvre; en en parlant aujourd'hui, notre but n'est autre que d'engager notre gouvernement à faire chez nous ce qui se fait si bien depuis deux ans chez nos voisins du Luxembourg belge. Nous ne sommes pas les premiers à demander la publication des travaux de notre Chambre de commerce. A différentes reprises on en a exprimé le désir dans l'Assemblée des Etats, et encore dans la session de 1861, l'honorableM. Auguste Fischer y a attiré l'attention du gouvernement. M. le ministre d'Etat a répondu qu'il s'en occuperait; nous prenons aujourd'hui la liberté de lui rappeler sa promesse. Nous sommes certains que l'honorable baron de Tornaco n'aura qu'à feuilleter- le rapport de la Chambre de commerce d'Arlon, pour être à l'instant convaincu de la haute utilité qu'un travail semblable présenterait pour le Grand-Duché. Depuis l'année dernière, le gouvernement fait publier les rapports annuels de la commission d'agriculture; il est bien certain que les rapports de la Chambre de commerce ne présenteraient pas moins d'utilité et que leur publication ne pourrait qu'être avantageuse aux intérêts du commerce et de l'industrie. * Nous serions surtout très-désireux d'apprendre à connaître les vœux et désirs manifestés par les hommes capables et entendus qui sont appelés à conseiller le gouvernement sur les intérêts commerciaux. Il est impossible que l'état actuel des choses ne laisse rien à désirer chez nous ; il y a tant de réformes et d'améliorations dont on a reconnu partout l'opportunité et qu'on voudrait certes aussi voir introduire chez nous. Il n'est pas douteux, à nos yeux , que la Chambre de commerce les a déjà signalées au gouvernement ; mais nous voudrions voir ces demandes soumises à l'appréciation du public qui ne manquerapas delesappuyer, s'illestrouve raisonnables, ni de les combattre, si elles allaient à l'encontre de l'intérêt de tous. Il est rare, chez nous, qu'au gouvernement se trouvent des hommes possédant les connaissances spéciales exigées pour apprécier les besoins commerciaux et in. dustriels, et les moyens à employer pour y satisfaire. Qu'on laisse donc de temps à temps la parole à ceux qui représentent plus spécialement ces intérêts vitaux de la société telle qu'elle est actuellement organisée.
1862-05-13T00:00:00
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LA FEUILLETON. roman historique, II.—Peines d'amour.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
FEUILLETON. LA REVENDICATION DE L'HONNEUR, roman historique, II.—Peines d'amour. La journée no s'était pas écoulée que la nouvelle de la demande en mariage de la belle Solange, par Jean Loysel, se répandait dans le village et portait l'exaspération chez les ennemis du jeune charretier, car la plupart ignoraient que sa demande eût été repoussée par le père Ferment. Au milieu de ce déchaînement général de langues venimeuses, le cultivateur au service duquel était attaché Jean Loysel, et qui, nous l'avons dit, répondait au nom de Gorju, fit savoir au pauvre charretier qu'il ne pouvait continuer à le payer 300 francs par an. — Les temps sont durs pour les laboureurs, ajouta-t-il; les blés se donnent pour rien; c'est à peine si je puis arriver à nouer les deux bouts, à la fin de l'année. Si vous voulez rester pour 200 francs, je consens à vous garder, pour vous obliger, car les valets de charrue ne sont pas rares. J'en connais un qui viendrait avec plaisir chez moi pour 150 francs. — Il faut le prendre, maître Gorju, avait répondu Jean Loysel. Chacun le sien. Il n'est pas juste que vous me donniez 300 francs, si vous pouvez trouver à me remplacer pour 150 francs. — C'est-à-dire que vous me mettez le marché à la main? — U me semble, maître Gorju, que, si l'un de nous met à l'autre le marché à la main, c'est vous. — Dites que vous voulez vous en aller? — Dites que vous voulez me renvoyer, ou plutôt non, vous consentiriez volontiers à me garder, mais avec réduction d'un tiers sur mes gages. Tenez, maître Gorju, soyez franc, avouez que vous avez voulu exploiter les bruits que l'on se plaît à répandre sur moi? Eh bien! maître Benoît, vous aurez compté sans votre h6te. J'ai conscience de bien gagner le salaire que vous me donnez et qui est celui de tout charretier de labour. Je resterai pour 300 francs, sinon je partirai quand vous voudrez.—Quand vous voudrez vtroi-nrêine. — S'il en est ainsi, je vous prie de me faire mon compte pour ce soir.—ll sera fait. —Il l'est peutêtre déjà? — Peut-être bien...— Je ne tiens pas à approfondir la question.—lnsolent! — Je suis encore à votre service, maître Gorju, et je laisserai tomber le mot injurieux dont vous venez de vous servir à mon égard; mais je ne vous engage pas à le répéter, ce mot, lorsque vous m'aurez donné mon compte. — Vous me menacez, je crois? —Je ne vous menace pas, mais un homme en vaut un autre : tous les hommes sont égaux.—Ah ! oui, depuis trente ans. — Depuis 1800 ans.—Cela suffit. Le soir, Jean Loysel quitta la ferme et alla souper chez la mère Madeleine, avec laquelle il prit des arrangements pour sa nourriture et son logement. — Je vous prendrai deux sous pour votre coucher et 15 sous pour votre nourriture, mon Jean : est-ce trop? dit la bonne femme. — Non, mère Madeleine, ce n'est pas assez car à mon âge on a bon appétit et je n'ai pas peur du pain...—Tant mieux ! —Au reste, si vous étiez perdante ou même si vous ne gagniez absolument rien sur moi, vous voudriez bien me le dire, et nous fixerions ma pension au prix qu'il faudrait. — Laisse donc, mon ami !.. ça suffira, allez ! nous avons bien vécu, mon pauvre homme et moi, avec la somme que je vous demande et même avec moins. Ah I par exemple, nous ne mangions pas gras ; mais, rassurez-vous, je ne vous ferai pas faire connaissance avec notre ordinaire de ce temps-1à... Vous aimez le laitage ? — Beaucoup. — Ça se rencontre bien, j'ai une vache (la blanche, vous la connaissez ?).—Oui.—ll n'y a pas sa pareille pour le lait : jaune comme de l'or! — Cela fait une bonne nourriture : qu'est-ce que c'est du lait?—Du lait?—De la chair liquide... — C'est juste, c'est pourtant vrai... Cette idée ne m'était pas encore venue. Jean Loysel se fit faucheur, botteleur, taupier, couvreur en chaume et en tuiles, car il avait voulu connaître tous ces états, qui pourraient se résumer en un seul : l'état agricole. Aucune de ces professions ne réussit au pauvre Jean, non pas que l'ouvrage manquât dans le pays, mais personne ne voulait ou n'osait l'employer, les uns parce qu'ils étaient au nombre de ses ennemis, les autres, parce qu'ils craignaient de déplaire à maître Gorju, « qui, lorsqu'il en voulait à quelqu'un lui en voulait pour la vie. » Le pauvre Jean vécut près do trois mois sur ses épargnes. Il eût, depuis longtemps, abandonné le village, s'il n'y eût été retenu par la plus légère et la plus lourde' dos chaînes, par la chaîne de l'amour... Quitter Agy, c'était quitter Solange, la première femme qui eût fait battre son cœur, c'était mourir, car il ne pourrait vivre loin d'elle. Pourtant, il ne lui avait encore dit que quelques paroles, trois semaines après qu'il l'avait vainement demandée à son père. _je vous aime, mademoiselle Solange, je n'aimerai jamais que vous, et, si vous ne pouvez être ma femme, je mourrai garçon, car une autre fille ne me sera jamais de rien. Je vous ai donné mon cœur, c'est pour la vie. Mais il est de ces paroles qui valent tout un discours et celles murmurées à l'oreille de Solange Ferment étaient-de celles-là. Le jeune charretier eût pu même être plus laconique encore, sans être moins éloquent, s'en tenir aux trois premiers mots prononcés : « Je vous aime! » Solange Ferment se sentait une douce inclination pour Jean Loysel, avant d'apprendre, par la mère Madeleine, qu'elle avait fixé le cœur du jeune charretier. L'aveu de l'amour qu'elle avait inspiré ne fit qu'accroître le sien. Aussi quelle fut la douleur de la pauvre enfant lorsqu'elle apprit l'accueil fait par son père, à la demande de Jean Loysel ! Elle crut qu'elle ne survivrait pas au coup que ce refus lui porta au cœur... Si, du moins, elle eût pu pleurer dans le sein maternel; mais sa mère était une femme dure et qui ne comprenait rien aux maux de l'âme. Il lui fallut donc renfermer sa douleur en elle, commander à ses larmes, dévorer sou chagrin dans la solitude. Elle vécut ainsi deux mois, sans faiblir, du moins aux yeux du monde; mais l'excès de la souffrance l'emporta; elle tomba malade et fut obligée de garder la chambre, puis le lit. La conduite de Gorju envers Jean Loysel lui donna le coup de grâce. A partir de ce moment, elle tomba en langueur et dépérissait à vue d'œil. Il y avait quatre mois qu'elle était alitée et l'on désespérait de ses jours. Jean Loysel avait écrit au père Ferment pour lui renouveler sa demande et n'en avait pas reçu de réponse. Le temps marchait et la jeune malade empirait chaque jour; bientôt on désespéra de la sauver, et l'on « sonna même en mort » pour elle. Comme la cloche du village jetait dans l'air son glas funèbre, annonçant qu'une âme allait quitter la terre, Jean Loysel, qui ignorait que l'on sonnât pour sa chère Solange, apprit que le charretier du plus riche fermier du village venait d'hériter de 50,000 francs, et avait prié son maître de le remplacer au plus vite, du jour au lendemain s'il était possible. Le jeune charretier courut se proposer. — Ah! ahl c'est toi, Jean Loysel, lui dit le fermier, qui avait l'habitude de tutoyer les gens non par ostentation, car ce cultivateur était le plus modeste des hommes, mais par une habitude qu'il avait contractée dans sa jeunesse. Au reste, loin d'humilier, cette forme de langage était, au contraire, pour cecx auxquels elle s'appliquait, une marque d'attachement, et, si c maître Durosay » eût voulu faire de la peine à un domestique, c'eût été de l'appeler par vous, tant on savait bien que, chez lui, le tutoiement était un témoignage d'affection. Lorsque le jeune charretier lui eut exposé le but de sa visite , maître Durosay reprit avec cordialité : — Pardieul tu arrives comme marée en carême. J'ai justement besoin d'un bon charretier de labour, et je ne pouvais pas mieux trouver que toi; Benoît Gorju n'aurait pas été fâché de profiter des sots bruits répandus sur ton compte, mon pauvre sorcier, et diminuer tes gage... — C'est la pensée qui m'est venue et je n'ai pu m'en taire.— Tu lui as dit de cacher ses cartes, que tu voyais dans son jeu? — Oui.— Il n'y a pas de danger que le grippe-sou te pardonne! — Il est vindicatif, je le sais.—Que t'importe, après tout?—Je ne le crains pas.—Un honnête garçon comme toi ne craint personne. Il ne manquerait plus que cela que les Benoît Gorju se fissent craindre!—Il y a cependant des geus qui tremblent devant celui d'Agi. —C'est vrai, malheureusement; mais cela aura une fin. Le vieux pingre te donnait 300 francs, je crois?—Oui, maître Durosay.—Je payais mon charretier de labour 400 francs.—C'est un bon prix.—Tu trouves? — Il y a peu de charretiers aussi bien payés. — ELIACIM JOURDAIN Tant mieux donc que ce prix t'agrée. — Je n'en espérais pas moins de votre part, maître Durosay, car vous m'avez vu à l'œuvre. — Oui, et je sais ce que tu vaux et c'est pour ça que je ne lésine pas avec toi. Au reste, c'est là un mot que je ne connais pas, que je ne veux pas connaître : toute peine doit être justement rémunérée, voilà ma profession de foi. Quelques heures après, Jean Loysel traçait son premier sillon dans la ferme de M. Durosay, propriétaire-cultivateur, à Agy, et membre du conseil d'arrondissement de Bayeux. Lorsque le père Ferment sut que le jeune charretier était entré au service de maître Durosay, avec 400 francs de gages et les profits, qu'on pouvait hardiment porter à 50 francs par an, cela le fit réfléchir . Maître Durosay était l'honneur même, sa bienfaisance était inépuisable... Jamais il n'avait freusé un service, fût-ce au plus pauvre de la commune... C'était un charrois pour l'un, un déménagement pour l'autre, et jamais il n'avait voulu accepter le moindre dédommagement. Si donc un homme honorable, aussi justement considéré, aimé et respecté de tous, recevait Jean Loysel parmi ses domestiques, c'est qu'il méprisait les bruits que l'on faisait courir sur ce jeune homme; et s'il entendait ces bruits, il en devait être de même des personnes qui se faisaient l'écho de ces bruits, lesquels, après tout, pouvaient bien n'être que des commérages. — Et puis 400 francs do fixe et 50 francs d'éventuel, font de l'argent, pensa-t-il, et il s'écria : qu'il prenne ma fille, s'il peut encore la disputer à la mort. On fit savoir, en toute hâte . la bonne nouvelle au pauvre charretier, qui accourut aussitôt auprès de celle qu'il aimait. — Chère Solange, lui dit-il, en couvrant de baisers sa main amaigrie. Votre père me permet de venir savoir de vos nouvelles. Guérissez-vous et, peut-être, parviendrons-nous à le décider... Il n'est pas si inflexible qu'il en a l'air... et puis, je suis maintenant au service de M. Durosay et mon entrée dans la maison de ce digne homme, va faire tomber tous les mauvais bruits qu'on s'était plu à répandre sur mon compte. Personne maintenant n'osera dire du mal du charretier de M. Durosay... Je gagne 400 francs par an, non compris les profits... Cela en fait de l'argent... Avec de pareils gages, un homme peut se marier, car il est bien sûr de pouvoir nourrir sa femme. L'amour fit un miracle. Trois semais après, la belle Solange entrait en convalescence, et deux mois ne s'étaient pas écoulés, qu'elle épousait Jean Loysel. Une petite fille blanche et rose vint, au bout d'un an, cimenter cette union, que rien ne parais raissait devoir troubler, car l'homme et la femme étaient jeunes et s'aimaient de tout leur cœur. (La suite au prochain Numéro.)
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ACTES OFFICIELS.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
ACTES OFFICIELS. Il a été conclu entre la Prusse et les autres Etats du Zollverein d'une part, et la République du Paraguay de l'autre, un traité d'amitié, de commerce et de navigation. Le Gouvernement a été informé que l'échange des ratifications de ce traité a eu lieu à Ascension le 29 octobre dernier. — Le sieur M. Schaack, clerc de notaire à Bettembourg, a été agréé comme agent de la Compagnie d'assurances Les propriétaires ■réunis. — Le sieur Clemen-Schmiter à Luxembourg a cessé ses fonctions d'agent général de la Compagnie d'assurances sur la vie La Nationale. (Correspondance particulière du Courrier.) Paris, 10 mai. Le discours de lord Palmerston exprimant les sympathies de l'Angleterre pour l'Italie, est tout à fait un discours de circonstance et il ne pouvait mieux arriver. L'Angleterre se borne d'ordinaire à donner des encouragements. Mais au moins elle sait les donner à propos, ce qui est bien quelque chose. Si l'on rapproche des paroles heureuses de lord Palmerston, ce qui était dit presqu'en même temps dans les Chambres autrichiennes, on comprendra que les partisans de l'Italie commencent à voir l'avenir d'uue belle couleur de rose et que tout le monde [sente renaître un peu de confiance. L'Autriche en effet a déclaré que cruellement instruite par l'expérience, elle se bornerait maintenant à garder la défensive dans les affaires d'Italie. Tout ne vat-il donc pas pour le mieux, et le mois de mai qui est le mois de l'espérance, ne nous apporte-t-il pas les plus riantes promesses? Si l'on doutait encore de cet état de béatitude relative des esprits, on n'aurait qu'à consulter la Bourse, ci! baromètre si exact, et l'on y verrait que le ciel politique est au beau, d'une façon très accentuée. Et pourtant la Trinité se passe et le général de Goyon ne revient pas. Aussi ceux qui s'alarment aisément commencent déjà à laisser échapper quelques soupçons sur ce retour tant souhaité. De délai en délai ou est arrivé à fixer la date du 25 mai, époque à laquelle seulement par conséquent M. de Lavalette retournerait à Rome. Mais en revanche le prince Napoléon dont on a annoncé le voyage pendant bien moins longtemps, part ce soir même. Le nonce du pape va aussi, dit-on, passer quelques jours à Rome, avant le retour de M. de Lavalette. On parle aussi du voyage de M. Veuillot, qui va là-bas, comme un petit pape entouré de quatre évêques hollandais. Puisque nous parlons de voyages et de départs, nous continuerons en vous annonçant ceux du ministre Rouher pour Londres, et de M. de Persigny qui ira rejoindre sa femme. Quant à la visite de l'Empereur à l'exposition, il n'en est plus question. Il est attendu pour l'été à Vichy. Le prince Napoléon est accompagné dans son voyage par MM. de Franconuières, Ferri Fisani et Ragon, de son état-major, M. de Champcourtois, ingénieur, et son ancien chef de cabinet au ministère de l'Algérie, et M. Longpprier de l'institut. M. de Girardin va avec lui jusqu'à Marseille. Lei nouvelles qui arrivent de Portugal assurent que les orages ministériels sont conjurés. Mais nous croyons savoir que si tout est calme pour le moment, ce calme ne sera pas de longue durée. Pour l'Espagne, on nous écrit que de graves déterminations ont été prises au dernier conseil des ministres à Aranjuez. Il ne s'agirait de rien moins que d'un changement prochain de cabinet. On assure que sur les réclamations d'un grand nombre de préfets, on va présenter un projet de loi qui aurait pour but de réprimer les fausses nouvelles, répandues par la télégraphie privée. Ceci nous semble un étrange abus de pouvoir et une bien forte contradiction , sous un gouvernement où l'on ne sait pas grand chose que de réglementer la véracité des nouvelles , aussi, nous n'en croyons pas un mot. M. Devinck qui est bien connu pour son opposition financière serait, dit-on, rapporteur du budget. On nous dit que, contrairement au bruit qui en avait couru, M. Ganesco ne quitterait pas la rédaction du Courrier du Dimanche, ou plutôt qu'il conserverait la liberté de poursuivre sa carrière de journaliste en Erance. Bien qu'une telle longanimité nous étonne vis-à-vis du publiciste à qui on a déjà fait subir tant de vexations , nous serions heureux d'apprendre positivement qu'un journal libéral, comme le Courrier du Dimanche, ne changera pas de ligne. Les ouvriers typographes dont nous vous parlions hier, ont été en partie acquittés. Ceux qui restent condamnés, le sont à une peine assez peu sévère, 10 jours de prison et 1G fr. d'amende. Mais comme ce sont des ouvriers vivant de leur travail, 10 jours de reposforcé sont difficiles à supporter. On annonce des modifications importantes qui seraient apportées prochainement dans le personnel des maires de village, et cela en vue des prochaines élections. Vous savez qu'il est, en effet, toujours question de dissoudre le Corps-Législatif avant l'expiration de son mandat. Cette éventualité devient plus probable eu présence des conjectures qu'autorisent, pour le moment, les affaires romaines. Il parait difficile, en effet, de conserver les mêmes représentants qui ont voté le maintien du statu quo, du moment où l'on aurait l'intention d'en sortir. Nous vous avons parlé tout dernièrement de ce projet de modification à apporter au décret de 1852, qui fixait la limite d'âge des fonctions de la magistrature à 70 ans. Il paraît que cette motion , mise en avant par une pétition au Sénat, aurait quelques chances de succès. Il nous semble qu'on devrait la prendre en sérieuse considération. 70 ans est un âge très-avancé pour des fonctions qui demandent de l'activité et de l'énergie, mais pour un juge, tant qu'il a la tête saine, aussi brisé que soit son corps, plus il est âgé, meilleur juge il doit être. Les anciens, les sencs, n'étaient-ils pas les juges par excellence? Du reste, cette loi qui fire une limite d'âge aux magistrats outre qu'elle est en désaccord avec la raison, porte atteinte au principe d'inamovibilité qui est h base la plus solide de la magistrature française. Hier a eu lieu, à Versailles, la fête dont nous vous avions parlé. Au dîner, on a beaucoup remarqué la présence de M. Nigra et on en a tiré encore un indice de la situation. M. Nigra était en effet le seul diplomate invité avec le ministre de Hollande. Ce soir a eu lieu, à six heures , la réception du corps diplomatique par le roi des Pays-Bas. Il y a, ce soir une grande soirée chez la princesse Mathilde et lundi un bal à la cour. L'abbé Bonaparte est arrivé à Paris. Les dernières nouvelles de la Martinique signalent le départ de l'Ardente pour la Vera-Cruz avec un renfort de troupes. Le général Ulloa est passé à Paris se rendant à Londre. On le dit chargé d'une mission. (Correspondance particulière du Courrier.) Paris, 11 mai. La prétendue missbn de M. Mercier à Richmond continue à préoccuper non seulement la presse, mais à peu près tout le monde. Ceux qui font bon marché des principes et qui placent l'intérêt au dessus de tout, comme la loi suprême de toutes les politiques, se rejouissent de ce voyage parce qu'ils croient qu'il signifie la prochaine reconnaissance du Sud par la France et l'Angleterre. Et ce qui semble leur donner quelque raison, c'est que depuis quelque temps ici la presse officieuse redouble ses attaques contre les fédéraux et réclame à grands cris l'intervention. Cependant, malgré ces apparences, nous croyons qu'on se méprend complètement sur le but du voyage, de M. Mercier. Nous vous avons déjà dit combien il nous semblait étrange qu'un représentant de la France en Amérique allât porter des paroles d'encouragement à des rebelles, car, jusqu'ici, pour laFrance, les confédérés n'ont encore été que des rebelles. D'un autre côté, M. Mercier, comme nous l'apprenons, est l'ami du p résident Lincoln; or, ce serait comprendre singulièrement les devoirs de l'amitie que d'accorder aux insurgés la reconnaissance qui n'est autre chose que le comble de tous leurs vœux. En se rendant à Richmond, M. Mercier n'a pu faire qu'une chose sans trahir ce qu'il devait à l'Amérique du Nord et au président, c'était effrayer les esclavagistes, leur mettre devant les yeux la puissance du Nord, la gravité des avantages qu'il avait obtenus et les sympathies qu'il excitait en Europe pour les amener à se soumettre. Et nous sommes certains que M. Mercier, par tous les motifs que nous avons énum.érés et par ses opinions bien connues en matière d'esclavage, n'a pu agir autrement. Ce qui confirme encore ce fait, c'est que M. Mercier, la veille de son départ, a eu une longue conférence avec M. Sewart, et que celui-ci lui a déclaré que le gouvernement fédéral était résolu à poursuivre la guerre à outrance. Du reste, on saura bientôt à quoi s'en tenir sur tout cela. M. Mercier est attendu incessamment à Paris, comme vous le savez, et ici, il dira sans doute ce qu'il a fait à Richmond. La note du Moniteur de ce matin avertissant que le prince Napoléon n'est chargé d'aucune mission diplomatique, trouvera bien des incrédules. Vous savez bien que nous avons été des premiers à trouver exagéré les bruits qui avaient couru au sujet de l'importance de sa mission. Mais de là à imaginer que le prince Napoléon va simplement à Naples pour prendre sa part de la magnifique réception qu'on y fait à Victor-Emmanuel, il y a loin. Il faudrait être trop naïf pour accorder confiance entière au Moniteur, quand tous les faits, au contraire , depuis le rappel du général de Goyon jusqu'à la présence d'une partie de l'escadre française devant Naples tendent à prouver quece voyage du Prince, a en lui-môme une haute importance politique, ne serait-ce que comme manifestation nouvelle de la sympathie de la France pour le nouveau royaume. Le Journal des Débats qui hier avait parlé à propos de la pétition Montfleury, des efforts du gouvernement pour étouffer les pétitions embarrassantes, a reçu aujourd'hui un communiqué dans lequel on se défend d'en agir ainsi avec les pétitions. Mais comme on n'avance pas de preuves du contraire, les allégation:; des Débats ne sont pas réfutées. Vous savez que la pétition Montfleury dénonçait comme inconstitutionnel un décret qui a réuni entre les mains du préfet de la Seine des attributions administratives et municipales. Puisque nous vous parlons de journaux, nous signalerons à votre attention la scandaleuse polémique que soutiennent le Temps et le Pays à propos d'un article de M. Clément Duvernois. Le Pays se croyant insulté, au lieu de demiinder raison au signataire de l'article, veut, à toute force avoir à faire à M. Neff'zer, qui renvoie à M. Duvernois. Et au milieu de cette confusion, on échange des injures trèspeu dignes de gens bien élevés. On nous dit que les Anglais ont rouvert des négociations pour arriver à la cession par la France de la ville de Chandernago. Ils donneraient Bothurst en échange. Le gouvernement semble vouloir laisser un peu plus de liberté à la presse, du moins en ce qui concerne la faculté de fonder de nouvelles feuilles. On parle beaucoup de certains journaux qui auraient obtenu l'autorisation. Mais on n'en voit pas encore paraître. Celui dont la date d'apparition est la plus rapprochée est le journal que doit fonder M. Duhamel, député, le 15 mai. Il est question aussi d'une feuille politique et quotidienneque M"e la princesse de Solms aurait obtenu l'autorisation de fonder. Déjà des fonds considérables auraient été souscrits par les princes Badziwill et Tcbatcheff', M. Lefébure Duruflé, ancien sénateur et ancien ministre, M. Jubinal député, M. de Pommereu, M. le comte Avigdor etc.. La société sera, dit-on, constituée définitivement sous pou de jours. On ne sait pas encore quel sera le titre de ce nouveau journal. On avait songé à l'appeler le National, mais c'est un nom trop connu dans l'histoire républicaine pour qu'on puisse y songer. La nouvelle feuille sera, assure-t-on, indépendante. Nous verrons bienl L'Empereur vient d'ordonner de faire des nouveaux essais pour l'emploi de la poudrecoton d'après des procédés tout nouveaux qui sont, dit-on, employés en Allemagne avec succès. On parle aussi d'une nouvelle tactique navale qui serait rédigée pour servir à la manœuvre des vaisseaux cuirassés agissant seuls ou réunis par escadre.
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Prusse.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Prusse. 33 er tin, 19. SOcûi. — Çjg liegen uns biö ju biefem Stugcnblicte bie 9îefiil'tate Don 322 SQBofilcn cor. (£ie ©cfainrntjoht ber 2lbgcorb= ncten beträgt 352.) Schon ein flüchtiger lieber» blicf ergiebt beu großen ©ieg ber 3ortfdjritt8= Partei, imb mir motten — Näheres oorbehattenb — üorläufig einige ftatiftifrhe 9?otijen, rote fie flüchtig mrôbcm uiaffetthaften Material gefeböpft finb, tnittbeiten. £ie,3al)t ber 2öiebergeroäj)l= ten, alfo derjenigen, welche beut am 11. SHärj aufgelöften 2lbgeorbuctent)aufe atigchört haben, beträgt 253; nicht miebergetnäljft finb alfo bi« jefct 69. SBon ben luiebergeiuählten 253 Stbge* orbneten finb SDÎitglieber ber g-ortfrhrittepartet (beibe gractionen mfamntengerechnet) 104, ber fraction ä3ocfum<£)olff« 44, ber fraction ©ra= botn 59, ber fogenannteu conferuatiben fraction 7, ber éraction 21. „SSon ben gegenwärtigen 2ttiniftern ift feiner gewählt", uon ben entlaffeuen ®raf ©djmerin unb n. 'ißatoro. Stfon benjenigen beutfdjen Slbgeorbneten, Welche für ben $agen'fd)en 21 ntrag geftinimt haben ober bemfetben nadt)träglicl) beigetreten finb, ftnb bis jefct 149 wiebergewählt. 6s festen etwa 4 ober 5 §agenianer, bie entweber bon ©leidige« finnten ober oon weiter Vorgefchrittenen gefa)ta= gen würben. 2)ie gefammte gortfcfyrittspartei in ber testen Sammer 106 SKitglieber (86 g. St., 20 g. Sd).); wiebergewäljlt ftnb, wie jd)on benterft, his jefet 104. 9tur ein etujiger gaü ift befannt, in welchem ein gortfd)rittSmanu (Vaucf in 9ieit= oon einem 9teactionär (0. 2lr= gcfdjtageit würbe. 25agcgen hat bic cVorlfd)rittspartci oon ben 69 i)îeuwal)lcn über bic £>ölftc, 36, für fid) gewonnen. Von ben 36 neuen Sifcen finb 16 ber fraction @w« bow, 10 ben Ultranioutancn abgerungen. 2)ie 8efcterett blähen feljr cutpfinblid)e 3îieberïagen er= litten; fic fjabett im ©aitjcn 19 bcrloren, uub jttar an Drtcn, bic bisljer als Stammfiljc ber ßftriealen galten, fo in 2lad)en, Vomt, 2ricr, ©lafc it. f. w. — 25tc 3al)t ber im ©anjeit gewählten lionferoatioen beträgt 11, fage eitf; wir haben babei nod) jwei oberfdjlefifdje Hainen mitgcrcdjnet, bic möglicher ©eife ben Ultramon* tauen angeljörcn. (V.=3tg.) 2)cül)([)aufen, 30. 2lpril. - Ucber bie t)ie» fia.cn Vorgänge uod) einiges vJiad)trüglid)C aus beut Vraunsbcrger kreisblatte : „2Bir lebten t)ier feit V3od)cn, als wenn ber über uns ocrl)ängt märe. ,,'Jîieber mit ben 25eutofraten!" bas war ber ÜWorgengrujj, weldjeu mau überall tjörtc. Unb toa% tljat man bagegeu? 3Jcel)rere Slbenbe t)in= burd) oor bem 28. 2tprit l)örte man Stimmen auf bem SDJarftc, oor ben Kneipen, weldje auf blutige 2igcr unb 2Bölfe wiefen. Unb was fdjat) bagegeu? TOau tränt fein gwblfteS ober achtjefintcS ©las Vrauntwein! 2llle lîïufidjtS* »ollen wufjten ooraus, was loimueu würbe am 28. Stpril. 2BaS ift ber ©ruub aller biefer Sdjrectcuêfceneu ? SßJir muffen etwas jurüct« greifen. 3n ber gerne meinen Viele, bar] es ()icr galt einen Stampf ber liberalen unb confer= »atioen Partei. 2)as ift ein fel)r großer tljuiu. 2~er ©runb liegt in einem anberen llm= ftanbe uub bie trat erft fpäter l)iiijit unb iniiptc il)rcu 2)ed'mautel leil)en. Sd)ou im »0= rigen £>erbfte berlangte $crr Vftrgerraeifter gritfd), baf) ju Stabtocrorbitcten geiuählt wer« ben follctt „nur üDiäuucr in ben (feine eigenen iffiorte). lïr erflärte ftd) ctttfd)iebeu gegen 2Wc, weldje „im gracc gcl)cn." 2)ie 2Bal)lcn ju ben Stabtoerorbnetcn fielen 511m erfteu SJcate gattj gegen feinen SEBiüen aus. (Ss würben ge« waljlt ber 2tpoti)der ©lanb, ber ftomolcwtfU, ber ©erbereibeü|er SBornieu unb ber SKätjcubräiicr ipinjinaim. ©ofort I)icjjeit biefe frieblidjett uub im waljren ©iime bes 2Bor= tes eonfcroatioeit ÜDiänncr „25emofraten" nnb „gortfd)vittsinänuer". 'Jcatürlich mußten biefen 9cauieit 311 gleidjer erljalten aüc bejenigen, weldje für biefe Scanner bei ber 2J3al)l ber Stabtocrorbitcten geftiiuuit Ratten. Unter allen biefen Scannern ift fehl einiger, wcld)cr fo be= mofratifd) gefilmt war, als ber Viirgenneifter gritfd) bis in ben .Sperbft »ovigeu 3al)rcS; beim aüc wiffeu, bafj es bei allen ©ingeu eine ©räitje gibt; er allein formte in feiner Sadje eine Sd)vante. priante er bic gahjtc ber 9ieaction auf. 25ie Vcrnüiiftigen lüd)elten Stn» fangs barüber unb crflärten es fid) als einen aiigcitbtidlichcit liinfali bei ihm, ber bei ber uädjfteu ©elcgeut)cit fid) in ben Sanb oerlaufeit werbe. Mein halb faljen fic, bafj in ifmi eine iuicrftärlid)c Vcränbcrnug oorgegaugen war. Um fer SBürgermeifter fing nun au in feiner Seiben» frijaft ju reagiren. gv reagirte fd)ou im 9to= »ember bei beu Urwal)leu, allein es war uuifoiift. 2>arüber entbrannte 311111 jweiten Scale fein 3ofn, unb bic fcdjs liberalen V5al)linänner wur« ben »on ihm nur 2>emorraten, 9cepublifancr, fföntfllfembe 11. f. W. genannt nnb gcfchjmpft. 211S im 2lpril für beu 28. bie Vorbereitungen 3U ben neuen üBahleu getroffen werben fotlten, hatte er uid)t nötb,ig, 31t reagiren, aber bennod) fud)te er überall bie 9ieagirung in 311 feljen: beim feine ©eguer Ijatten bcfd)toffen, fid) fo ruljig, fo mäßig, fo gefefetjattenb 3U jfjgen, als nur möglid) wäre. Seine ©egner gelten feine 3ufanuucnfüiiftc unb feine Vcrfaintnlungen in Vetreff ber 3Bal)Ien. 25ie 2lgitation war 3U groß. 25ie 2rommcl wirbelte alle 2agc. 2)er $err SBürgermeifter fefcte »011 2lmtSiocgcn „einen 2ermin" feft jur Vorwahl, gt prüfibirte im ScagiftvatSlofale auf feiner Viirgcniieiftcrbanf, bie 2lcten oor ftd), unb oerfünbigte, nadjbem er 3Ur Ucberrafd)iing maudjer Verfammelten ge= mclbet tjatte, bafj in ber Stabt 3wei Parteien wären, bie gortfdjrittô» ober 2)euiotratcn= unb bie conferoatioe gartet, wer gewählt werben follte. 2ln biefem bürgernieiftertidjen Vorwahlen« -termine bitten feine grennbe bereits fo »iele Sortfcbritte geniadjt, bafj fie bas „lieber mit ben Sortfcbrittsinännern" »eilürjten mit bem „in ben ein Veamter a.25. fdjrieb an ben Çrtt. Sanbratl) 0. Sd)röttcr uub rief „ih.n als Gljrcnniann' an, bic in 2)cüf)t()aiifen 3U fdjüften. @S erfolgte eine berubjgenbe Slntwort. 25er $crr Öanbrott) 0. Sd)röttcr ftetlte ben Çerrn SBürgermeifter gritfd) als bie ©arantie ber 9îu^e fjiu. Scber Vernünftige bcjwcifettc biefe ©aran« tie. SBie fich biefe bcriifjigenbc ©arautie für bie Vewoljuer bei Stabt bciuiifjrt bat, teljren bie Vorgänge nom 28. b. St. SBaS gcfcfjalj außer ben bereits! beraumen 25iugcn am 28. felbft, als bem 2nge be« 2liifritt)rs ? SSuuberbiitge, bie noch, iljrer Vofuug warten. So wie ber (Sturm gegen bas £>auS bes JïaufmannS $od) toSbrad), eilte ber hjefige &\eisrid)ter auf ber (Stelle ju beut Vürgermcifter $errn üjrüfctj, wetdjer bei feinem Soljne eben an ber Sîittags« tafel far}. ©er SreiSridjter forberte itnt auf jur §erfteliung ber 9iul)e. 2£as tljat unfer SBürger« meifter? gr antwortete: „Jperr èretèrtdjter, es ift nod) nichts gegen bic Oicfefec gcfdjeljen " unb „ich weiß, wie weit ich gehen fann!" *Der$oft« lîrpcbicnt i'îowalcwsfi forberte, als bie ©efatjr roudjö, ben Vürgermcifter auf, bafj er itnu er« laube, bie Sd)üfccngübc jufammeittreten ju laf« fen. SBas gcfdjal)? ©er £>err Sörgermeifter «erbot biefeS bem ftowalcwsfi. Man forberte, baß ber $err Vürgermcifter bic Stufrur)t«2tcte ocrtefeii laffen foute. Sias erfolgte? Nichts! 25er forberte, als bie 9taferei immer größer würbe, bajj bie Stitrmglocfc ge« jogen werbe. 25er Vürgcrincifter »erbot aud) bics. 3fener tljat es auf eigene §anb. ißaS ge« fdjah, ? Scan mad)te auf ber Straße eine Sßaufe in bem uerwüfteuben Apanbiucrtc, naljiu eine ißrife 2abaf unb traut' einige Olafer Vrnitntwcin. 2Us ber Stabtfämmercr liifengartcn melbetc, bafj er nad; einem (iontinaiibo telegraphirt Ijabc, mit bem Sffiütljcn ein ßnbe 31t metdjen, weil ber 2lbeub unb bie ûiadjt ben Untergang ber ganzen Stabt Ocrbctfüiircn tonnten. 2BaS tljat bann unfer SBürgernteiftcr ? (Sr antwortete: „25atui muffen Sie, £)crr Stabtfämmercr, alle Soften bafür bejahen!" 2ent gärberineiftcr Starquarb, weldjer 31t bem Viirgernteifter tjerau= trat unb ihm ben Schaben feines §aufcS geigte, antwortete unfer braoer Vürgermcifter: „25a fieljt man es, bafc Sie aud; jur gorifu)rittspar* tei geboren muffen." 2)ie grau bes ©erherei« befitjerS Sonden fiel mit einem Säuglinge int ätrnte bem Vürgernteifter gritfer), ber es rntjig aufalj, wie bic Stumnltitirenben alle Scbbcl ger= trüinnierteu, 31t gü&cn unb hat um (irbarnicn. ,'perr Vürgcrincifter fprad) im amtüdjen 2oue: »3fefet luirb es luobl genug fein, lieben l'eutc. Raffet uns geljen!" Uub in Sar)rf)cit, es war in biefem Jpattfe nichts mefjr 3U lertrummertf. Unb fragen wir, wo umreit wätjrenb biefer Vor« gange bie Väter ber Slabt, bie SDtänner bcS 9îattjes unb bie grennbe, bereit weifen aSSüufdjen ber Vürgermcifter gritfdj fo gern folgt? Sie ftanbcu unb faljcn beut îumulte ju. 2lnt2lbeitbe bes 28. erfdnen ber £err l'anbratl) 0. Su)röttcr. SSerljanbeft foimle itid)t loerbeu auf ber Stelle, ba ber SJttrgermeifter Sritfcb ftd) außer £)ispo< fition gefegt hatte. 25er §err ynnbratf) erfebien wieber ben 29. uub oerbanbelte uon 8 Uhr SlorgenS bis 2lbcnbs auf bem 9iatf)l)aitfc. lieber ben 3ul)alt ber Verljaublungen tonnen uub tooU Icu wir Ijcute nidjts berid)ten. 2)ie fogeuanntcu gortfd)rittsmäimcr fonninen aber bei beut .prit. timbrât!) ben Slutrag, ben $crrn SBürgermeifter geitfd) feiner polijeilidjcn äuffidjt über bie Stabt m ciitbiubeu unb für eine fd)netle polijeilidie Verwaltung ju forgen, mctdje für bie 9iitl)c ber Stabt uieljr Garantie gemäljrt. Von ifouigoherg fam ber ïlîcgicriiugsprafibciit 0. V3as er mit bem SBürgermeifter gritfdj ucrhanbeltc, lueifj man nid)t. Vor 3 Stunbcit ift aus sDcol)vungeit ber §err Staatsanwalt 2lf)rciis augctoiuincn. 3cfet fangen bie ©eiuütljer an, fidj ju ergeben unb cnblid) 9iettung ju Ijoffcn. 2)as 2lngcfid;t ber Stabt fängt an, fid) ju nerlläreu."
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Autriche.
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Autriche. Le compte-rondu officiel de la dernière séance de la Chambre des députés de Vienne nous donne le texte des paroles prononcées par M. de Itcchberg, relativement à la politique autrichienne à l'égard de l'Italie. «Le gouvernement, a dit M. de Rechberg, a fait de très pénibles expériences sur la politique de l'immixtion dans les affaires intérieures de l'Italie ; cette politique a porté de mauvais fruits pour le gouvernement; il lerecounaît; il le comprend. Mais depuis la malheureuse campagne de 1859, on a pu se convaincre que sa politique est purement de défense et non d'agression. » Ces paroles ministérielles étaient eu réponse à un discours du comte Hartig, dont le passage suivant a été l'objet d'une vive approbation de la part de l'assemblée : « Nous voulons garder la Vénétie et la défendre de toutes nos forces, non pour être une grande puissance italienne, mais pour en faire le boulevard de l'Autriche, un boulevard dans les affaires d'Orient, un boulevard de la Bavière et de l'Allemagne méridionale, dont nous serons toujours les gardiens, quelles que soient les protestations qui puissent arriver du Nord. » Le même orateur a terminé ainsi : « J'ai été élevé dans l'idée d'une grande Autriche, en Italie, mais les faits m'ont prouvé que l'heure du sacrifice est venu. Ce n'est pas le moment aujourd'hui de faire de la politique réactionnaire en Italie.»
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France.
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France. On lit dans la Patrie : «Une lettre de Lorient du 7 nous apprend que la frégate à vapeur le Darien était arrivée dans ce port la veille, venant de la Vera- Cruz, qu'elle avait quittée le 9 avril. A cette date, la situation de notre corps expéditionnaire était très satisfaisante. Tous les renforts partis de France étaient arrivés et le général Loreucez avait fixé au 14 avril le départ de l'armée pour Mexico. La conduite du président Juarez devenait chaque jour plus déplorable, et les populations attendaient avec impa tience l'amvée des Français pour être délivrés de son odieuse tyrannie.
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Italie.
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Italie. Sîan fdjreibt uns aus îitrin, 8. Scai: „9h'emanb in Occapet ïjat metjr Urfadje, fid) über bic 2lnwcfciil)cit bes ÄöuigS 3U freuen, als bie öffentlichen Sdneiber. 2ag uub 9îad)t fmb bie Vuben biefer nitçlidjcii »on $unben belagert, welche fid) Vittfdjrtften an ben icöittg auffegen [offen. 2>aS naiüe Votf glaubt nämlid) noch in aller Unfd)ulb, ein fiöitig fönne alles, unb namentlich fo »ici ©elb mad)en, als ihju beliebt. 2)a finbeu fid) beim fouberbare 2inge unter ben fünfjigtaufeub Petitionen, bic bis jefct eingelaufen finb. ein Varbier flogt bem Mönigc, er habe mehrere ein ganzes granjisfanerf(öfter bebient, fei aber nie bejahet worbeit, l)nbc inbeß nicht brängen wollen, weil bic Siöndjc ttjm einige befonbere Êmolumente oerfprodjcn. SRu« aber h>bc bic Regierung bas ftlofter aufgehoben unb er fei baljer »on ben Scöiidjcn unbc3af)lt »or bie 5tt)ür gefegt worbeit. 2)aber möge ber fiönig ihm gefälligft bie rücf« ftänbigc 9ted)iiung bejafjfett. — Sin junges Stab« d)en tljeilt beini'anbeshcrra mit, it)rc Jungfrau« fd)aft I)abc Sd)iffbrud) gelitten unb bcrVcrfüh« rer Wolle fein £eiratf)S»crfprcd)en nidjt galten. ©er Äönig woüe il)ii bal)cr atlcrgttäbigft ba3it 3Witigen ober aud) aus feiner Ißrioatfdjatnlle ber Suppticantin einen genügeubeu an« weifen, ber fie in ben Staub fe£e, nod) rcd)t« 3eitig einen anberweitigen ei)el)erru aufjntretben. gilt flagt im bibtifd)cu Stt)le mit 2ln« jteJ&ung uiclcr Sprüche, fein Vifd)of t)abe it)n angeblid) megcit umnoralifchen tfebenswanbels, in Sirflicbjeit aber wegen feiner liberalen ©e= fimunig feines 2lmtcS cittfc(jt unb überbiefj feine beibeu Steffen, bie er als auf feine gefefct, ebenfalls mit tfjren Seibern unb finbent aus ifjren 'ißadjtnngcn »ertrichen unb in bic etenbefte i'age gebracht. Sr fteltt fid) ba()er »ott Vertrauen mit feiner galten Sippe, beinalje jwei 25ufeenb Seelen 3äh,lenb, unter bie glüget ber föniglirtjen Shmificcnj. 2fcl)ntid)eS rotcberhiit ftd) bei ben Sfiitiftcrii. lionforti hat 31t einer Sadjc feine nehmen muffen, nut feine Sol)tumg nidjt »on ben um 2lii|'tc(timgcii Vittenben überrumpeln ;u laffen. „2)cr Zeitige 3anuariuS in Neapel ift allem Slufdjctnc nad) 311111 ïtnfjunger italiens bcïcfirt; freilid) Ijat ber feine feften politifdjcn ©runbftfee, ober er fiimmert ftd) ïibcvtjaupt nidjt um 'ßolitif, bénit er hat feine Suubcr feit 3af)t'« l)itubcrtcii bei alten potitifd)cn Sedjfclfätlctt beS ftöuigreidjö beiber Sicilien ftets mit gleicher gcrtigfeit gewirft, îjett »ou Sialbini'S Stattfjaltcrfd)aft behauptete mon, ber Çeilige habe fid) etnfd)itd)tcrn laffen ; benn eialbiui tief? ber betreffenben Sfertfei eine fctjr geiucffcue Crbre 3itgcheii: er erwarte, bafs bas Sunber ber Vint« erweid)ung wäl)rcnb ber fêftgefefeten 8 Stage in l)ci'fömmlid)cr Seife gcfd)cf)c, wibrigcnfalts er aubère Sîafjregcln ergreifen werbe. Victor Cma« mtel aber Ijat fid) feinerlci eiiifd)üd)tcruitg er« laitbt uub bemtod) ift am 5. Scai bau Vtut fliiffig geworben »or allem Volle. 3a uad) beut Vcrid)te eines 3lugeu3cugeit war bei ber bcrrfdjcn« ben §it}c bie iSroeidjung fdjon 311111 Sttjeil unter« wegS in ber erfolgt unb ber bic Zapfet trageube Vricftcr braud)tc biefelbe nur uod) einige Scale 311 rütteln uub 31t fd)üttclii, um bie roiljc Sïaffc uottfonimen in gtuß 3U bringen. 2lbge« fel)cn »on einer 3Injal)l alter Selber war bas jufdjauenbe "Çitblifiim fel)r unerbaulid) 3iifaniuieii» gcfcyt, grembe, , englänber, bie 311111 2l)eit auf Stifdje unb Vänfe fliegen, um fid) bas Sunber beffer anfeljen 3U föimen. 2>as erperiment wirb fid) uod) 8 Sage laug 3UIU ülutyn unb grommen ber ©laubigen wieber« l)olen. 25er König erfdjien auch, in ber £irchc imb »ercl)rtc beut l). als 3eid)cn feiner 2lnerfennung ein wcrtfjuolles ÎÏÏàmant« ïrciy."
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Angleterre.
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Angleterre. Von bon, 6. Stoi. — ©cftern würbe bas sl$u« btifiim 311m erften Scale gegen einen eiutritts« »reis »on 5 SI), in bie Slusfteltung eingelaffen. 25ic 3fl1)1 ocr b. t). berieiiigen, wcldje 5 ©t). 3at)ltcit, war cntfd)icben geringer, als man im 2tlîgenteinen erwartet fjatte. tfeer, ober aud) nur mäfjig gefüllt, tonnte man baS ©c« bäubc burdjau« nidjt nennen; altein bie .ßaljl berer, weldje am eingange ;at)[teu, war milbig gegen bic ber Abonnenten. Ston fönne eS, meint bie SEiwes, ben beuten auch, eigentlich gar nidjt ö rargen, wenn fie feine 8uft tjätten, ifjre 5 St). aus ber £afd)e 3U geben, um bie 2tusfteUung in il)rem feigen unfertigen .guftanbe 3U fet)en. Vis jefet biete fid) bem 2utge nod) ein feljr un* üoltfommenes Sdjaufpiel. 3n einem grofjen Sujette bes ©ebäubes erbtiefe man nichts als teere Stiften, ober ein ©ewimntet »on Sîenfdjcn, bic mit bem 2Juspacfen unb 2trrangiren »on 2luSftellungSgegenftänben befchäftigt feien. Scan würbe beffer baran thuit, fich jefet mit 1 St). 3U begnügen uub bie 5*Sl)itlingS«2age erft Ghtbe beS SconatS eintreten 31t laffen, wo 2llleS in ber Orbnung fein werbe. 2)er eontraft jtuifdjen ber tfäffigfeit, bic mau jefct in Vesug auf bie Verooliftänbigung bes SerfcS 3eige, unb ber Wirflid) wunberbaren augeftrengten Srjätigfcit oor bev eröffuung ber 2lnSftelmng fei ein aufjer» orbenttidjer. Seit bem 1. Sîai gehe es aller» wärts, außer in ber frau3öfifch.en 2lbtl)eilung, fcljr fchläfrig tjer. Vebcnft mau, eine wie htrje .Seit feit ber Eröffnung »crfloffcu ift, fo barf man bic 3a()l ber bereits »erfauften 2tuSftellungS« ©egenftänbe als red)t bebentenb bejeicfjneit. 3;u< wcleu gcl)cn reißenb ab, nnb was Vcrlitt unb 25resben an geliefert haben, ift 3ur §älfte »erfauft. Le télégraphe a fait connaître, par une analyse sommaire, la discussion qui s'est engagée dans la séance de nuit du 8 mai à la Chambie des communes. M. Disraeli ayant cherché à démontrer qu'une grande méfiance existe entre la France et l'Angleterre, ce qui motive dans ce dernier pays l'augmentation des armements et des impôts, lordPalmerston a fait justice de ces vagues accusations. « L'honorable gentleman a découvert, dit lord Palmerston , que nous sommes en état d'hostilité perpétuelle avec le gouvernement de la France, avec lequel nous déclarons être en bonne amitié. Je dois conclure que l'honorable gentleman puise ses informations à des sources dont l'accès nous est interdit, et que nous nous méprenons étrangement sur l'état de nos relations avec nos alliés du continent. Mais je dois prendre la licence de démentir absolument quelques-unes des assertions de l'honorable gentleman. »Voyez, par exemple, ce qui s'est passé en Amérique , dit l'honorable gentleman. Or si jamais deux puissances, pouvant avoir des vues différentes , ont agi avec une complète identité de politique et d'action , c'est certes la France et l'Angleterre à l'égard de l'Amérique. Il n'y a eu d'arrière-pensée d'aucun côté. Les deux nations ont agi avec la franchise la plus entière, et, malgré lis assertions de l'honorable gentleman, puisées à je ne sais quelle source, je ne sache qu'il y ait à ce sujet la moindre discussion entre les représentants de la France et de l'Angleterre en Amérique, et j'affirme que jamais diplomate n'eût agi avec une plus complète sincérité, n'eût suivi une politique plus identique, exécutant en cela les ordres de leurs gouvernements, que lord Lyons et M. Mercier à Washington. C'est l'unité d'action de l'Angleterre et de la France qui nous a donné cette influence dans les conseils de l'Amérique. C'est l'unité d'action de la France et de l'Angleterre qui a préservé l'alliance entre l'Angleterre et l'Amérique et l'a fait résister au choc de la crise qui aurait pu produire de malheureux résultats. »Tout le monde connaît la manière amicale dont l'Empereur des Français s'est mis en avant lors de l'affaire du Trcnt pour soutenir l'opinion sur laquelle nous basions nos demandes. Rien ne pouvait être plus honorable que la conduite de l'Empereur des Français en cette occasion. Peut-on croire que l'Empereur eût agi aussi généreusement s'il avait existé entre les deux gouvernements ces hostilités secrètes et. cette rancune cachée que l'honorable gentleman a si faussement dit exister ? Il a dit qu'il existait quelque antagonisme entre les deux gouvernements de France et d'Angleterre au sujet des affaires d'Italie. »Lorsque deux grandes puissances sont appelées à prendre part à des événements importants , il est impossible qu'il n'y ait quelque différence entre leurs sentiments et leurs opinions , par suite de leurs positions et de leurs relations différentes. Le très-honorable gentleman a expliqué que l'opinion de la France sur les affaires de Rome doit être différente de celle de l'Angleterre , par suite de ce fait que nous sommes protestants, tandis que les Français sont catholiques. »Nous cherchons naturellement ce que nous croyons être l'intérêt des Italiens; le gouvernement français, de plus , doit examiner plus ou moins la question de la religion professée par la France. Il peut donc exister quelque divergence dans notre manière devoir et celle du gouvernement français sur l'occupation de Rome, l'unité de l'Italie et autres affaires de ce genre. »Il est très-remarquable que l'honorable gentleman s'arrête si longtemps sur les affaires d'Italie et sur la question de savoir si la France gardera ce qu'elle appelle le pouvoir temporel sous la protection des baïonnettes étrangères, ce qu'il appelle indépendance. J'espère que le souverain de ce pays ne sera jamais indépendant de cette façon-là! Mais bien que les affaires d'Italie aient tant occupé l'honorable gentleman, je n'ai pu saisir dans son discours une parole en faveur du bonheur et de la prospérité du peuple italien. Je n'ai pas entendu un seul mot donnant à entendre que le très-honorable gentleman éprouve le moindre intérêt pour l'émancipation des Italiens et leur affranchissement de ces gouvernements tyranniques qui les ont aussi longtemps opprimés. »Quant aux armements exagérés, où était l'honorable gentleman lorsque le budget delà guerre et celui de la marine ontété votés V Je crois charitablement que c'est dans l'intérêt public qu'il a différé ses critiques jusqu'à ce que l'argent ait été voté, en sorte qu'elles ne puissent plus avoir d'effet sur le budget de l'année actuelle. Bien ! voilà qui est patriotique. »Je puis assurer le très-honorable gentleman et la Chambre que je sens autant que lui la nécessité impérieuse d'introduire une véritable économie dans les dépenses publiques. Je pense avec le très-honorable gentleman que la pierre angulaire de notre politique devrait être une alliance avec la France; mais si vous souhaitez d'être dans les termes d'une parfaite amitié avec une grande puissance voisine, vous ne pourrez atteindre cet objet qu'en étant préparés à vous défendre contre toute attaque. Votre dignité et votre indépendance exigent que vous vous mainteniez dans cette position et que vous soyiez assez forts pour offrir des conseils et des avis, sans aucune crainte des conséquences. »Sans aucun doute, l'intérêt commercial, cimenté par le commère, forme une chaîne entre l'Angleterre et la France, mais cette chaîne n'est pas assez forte pour résistera l'effort de la passion nationale, et quand le sentiment national et la dignité de l'un ou de l'autre pays se soulèvent, il est difficile d'éviter cette rupture que les deux gouvernements peuvent désirer, et en conséquence nous devons être préparés à tous les événements de cette sorte. »Je dis que nous devons être préparés aux événements de cette sorte. Reportez-vous à quelques jours en arrière. Il n'est pas deux pays dans le monde, peut-être, entre lesquels il existe des relations commerciales et des intérêts aussi forts que ceux de l'Angleterre et des Etats-Unis. On avait toujours regardé comme impossible que quelque chose pût rompre cette union. Vous avez raison de croire, et cela est très-juste, que les sentiments des citoyens des Etats-Unis étaient très-amicaux pour l'Angleterre ; mais soudain s'éleva alors la question impliquée dans la capture de certaines personnes à bord du Trent, laquelle devint à la fois une question d'honneur et d'intérêt national dans les deux pays. »L'émotion se répandit comme une flamme sur tous les Etats-Unis, et il y eut un sentiment d'indignation de la part de la population de ce pays: et sans la modération, le bon sens et les dispositions conciliatrices des deux gouvernements, il serait difficile de dire ce qui aurait pu s'en suivre. »Il faut se mettre cela dans l'esprit, et je répéterai qu'un gouvernement honoré de la confiance d'une nation qui est dans un état de réelle indépendance, ne doit pas prendre une attitude agressive, ne doit pas armer en vue d'attaquer qui que ce soit, mais doit toujours, suivant les circonstances, le moment, l'époque et l'année, recommanler au pays de se placer dans un état de défense, de manière à ne pas être à la merci d'aucune autre puissance avec laquelle une dispute imprévue peut soudainement s'élever. Voilà quelle est notre manière de voir. »Quant à nos relations avec la France, elles sont aussi amicales et cordiales que possible. Jedémentscomplétementetentièrementtoutes les paroles que le très-honorable gentleman a avancées, sur l'hostilité, la délicatesse et les querelles entre les deux pays. »Je dis donc que le montant de nos dépenses navales et militaires est une question subordonnée au moment et aux circonstances. »Je dis que s'il n'y avait pas eu de guerre en Chine, pas de guerre dans la Nouvelle-Zélande, pas de guerre au Mexique, s'il n'y avait pas eu de question du Trent, je dis que le fait de cette rupture entre les deux parties de l'union américaine est une raison pour que nous considérions l'année comme exceptionnelle par rapport à nos dépenses navales et militaires. »Mais le très-honorable gentleman a prétendu que c'est un non-sens de dire que parce que des puissances sont en guerre, des tiers qui ne sont pas engagés dans cette guerre, doivent se mettre sur un pied de défense plus grand que d'habitude; mais il arrive que cette absurdité est une absurdité pratiquée par toutes les nations de la chrétienté. Lorsque deux nations sont en guerre, une troisième nation, dont les intérêts peuvent être lésés par ces hostilités, se met d'elle-même dans une position de défense inusitée. Si ce sont deux puissances continentales et limitrophes, elle augmente sa force militaire sur les frontières; et si ce sont des puissances navales, elle accroît ses armements maritimes. »Ces précautions, dictées par la prudence et le sens commun, sont prises par toutes les nations dans des cas de cette sorte. Je suis parfaitement d'accord avec l'honorable gentleman sur ce point, que l'économie dans le service public est le devoir du gouvernement et du Parlement, et le désir, le souhait naturel et l'intérêt du pays, mais l'application de ce mot au service public dans'une année particulière doit dépendre des circonstances de cette année même. »Mais s'il nous est donné de proposer le budget de l'année prochaine, lui et la Chambre seront en meilleure position pour juger si le nombre des établissements maritimes et militaires, que nous regardons de proposer, est ou non proportionné aux circonstances existantes dans le moment. Je pense qu'il ne sera pas facile d'amener la Chambre à retirer les votes qu'elle a donnés dans l'intervalle d'une aussi courte période, votes fondés sur ce qu'elle a regardé comme la nécessité de la situation, et sanctionnés par l'appui unanime des membres des deux côtés de la Chambre. Quant à la politique étrangère du gouvernement, qui parait avoir été l'objet des critiques du très-honorable gentleman, plus que toute autre matière, je puis dire seulement que je regrette que ses vues sur l'Italie n'aient pas été émises alors que la question fut soumise à la Chambre. »Notre politique est toute simple et tout unie. Nous cultivons l'amitié de toute puissance étrangère qui est disposée à cultiver la nôtre, et je suis heureux de dire qu'il n'est pas de puissance en Europe avec laquelle nous ne soyons pas actuellement dans les termes les plus amicaux. Nous sommes plus ou moins complètement d'accord avec l'un ou avec l'autre. Il doit y avoir, et, sans aucun doute, il y a des questions liées avec les affaires d'Europe sur lesquelles notre opinion, quant à ce qui doit être le plus vivement désiré, peut n'être point d'accord avec les opinions de chacune des puissances dont il s'agit. »Ma croyance est que les opinions et les sentiments que nous entretenons et que nous avons exprimés sur les différentes affaires actuelles de l'Europe, sont d'accord avec les sentiments du pays et avec cet attachement pour la liberté et le gouvernement constitutionnel qui caractérisent si particulièrement toute la population du Royaume-Uni. »S'il en est ainsi, je suis quelque peu surpris que le très-honorable gentleman, qui est évidemment préparé à faire partie d'une nouvelle administration, ait, dans le cours de son discours, exprimé des opinions si fort en désaccord avec les sentiments du pays, uniquement parce qu'il pensait qu'elles différaient de l'opinion du gouvernement auquel il est opposé. »La Chambre entend encore le colonel Dickson, M. Lindsay, M. Whiteside, sir "W. Poliffe et Griffith. »Le bill est lu ensuite une seconde fois. Londres, 9 mai.—M. Egerton a demandé à la Chambre si des réductions devaient être faites au tarif des douanes dans l'Inde, et à quelle époquee ces réductions seraient mises en vigueur. Lord Wood a répondu que le gouvernement ne savait pas autre chose à cet égard que ce qu'avait appris la télégraphie privée. Le ministre croit néanmoins que les finances de l'Inde sont dans un état tellement satisfaisant, qu'une réduction de tarif est parfaitement possible.
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JV Ê1&. — 19' Année. PRIX DE L'ABONNEMENT. 5 fr. 50 par trimestre pour la ville. 7 fr. par trimestre franco dans tout Grand-Ducbê. 8 fr. 50 franco pour la "Belgique, la Prusse et la Hollande. 11 fr. 50 pour la France, etc. ANNONCES : 20 centimes la ligne. 15 centimes pour les abonnés. RÉCLAMES 50 cent, la hgne. COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG. (•tournai du soir.) Hardi US Mai ÊSU'4. Le Courrier parait six fois par semaine Les abonnements, insertions, correspondances, annonces, etc., etc., doivent ►■tri' adressés — franco — au bureau du Courrier, Place-d'Anni's 1. Les annonces pour le numéro du jour doivent être remises avant 9 heures du matin. Prias du numéro : 15 centimes.
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alunit. VENTE PUBLIQUE à Ettelbruck. LUNDI, S* juin prochain, à 2 heures de relevée à la requête de la dame Charlotte MEDER, veuve SUTTOR, et héritiers, d'Ettelbruck, pour sortir dc l'indivision, de deux iiiKii«.oiis spacieuses contigues, contenant 16 places, avec écuries, grange, hangars, cour, en un tenant, faisant coin des rues dites Erommesgass et Guspesehgass, et place visà-vis au centre d'Ettelbruck, à proximité des grands routes de Namur et Luxembourg, non loin du chemin de fer, propre à toute industrie, ensemble ou en détail, avec jardin, terres plantées et arables, au ban dudit lieu, sous des conditions très-favorables devant le soussigné notaire, sus SEYLER. VENTE PUBLIQUE de récoltes en herbes, durs grains, marsages et trèfles, sur pied, à Bertrange. MARDI, 16 juin 1863, h. l'heure de midi, deux des héritiers de feu Henri PESCHONG, de Bertrange, procéderont à la vente publique et à crédit, des récoltes en herbes, durs grains, marsages et trèfles, sur pied, dans leurs terres et prés, situés sur le ban de Bertrange, d'une contenance do 8 hectares 45 ares, provenant du corps de biens, dit Breieschgut, à Bertrange. La vente aura lieu chez le cabaretier ELTER, à Bertrangc Esch-sur-1'AIzette , le O juin 1863. 5i7i Brasseur, notaire. Etude de Me GRAS, notaire à Bettembourg. VENTE PUBLIQUE du droit d'extraction de Minette. JEUDI, 18 juin, à 1 heure de relevée, l'administration communale de Kayl, fera procéder par le ministère du notaire soussigné, au cabaret SCHMIT à-Rumelange : I. A la réadjudication du droit d'extraire le minerai de fer en roelie dit oolitiqne on onîiiette, se trouvant dans une pièce de terre «in der Miiblchcn am Kirchberg», ban de Rumelange, d'une contenance de 79 ares, 80 centiares, et dont la première adjudication, par suite d'une surenchère, n'a pas été approuvée ; II. Et à la vente publique du droit d'extraction de la ininetile, dans une pièce de terre, ban de Tetange, lieu dit «Knœpgen », contenant 2 hectares, 77 ares. S'adresser pour voir lesdits terrains miniers à Mr SCHMIT, receveur communal à Rumelange, et pour avoir connaissance du cahier des charges, au notaire soussigné. Bettembourg, le 8juin 1863. 5160 GRAS. «©«effentltdje &erfiet$erun$ zu Grevenmacher. Slm 15. Sunt 1863, um 2 Uljr be« Nachmittag«, in bem sÄubien}=@aate bes gricbenägeridjt« ju reöenmadjer. Stuf ©rfuchcn be« £errn Johann Baptiste CLASEN, «uoljitljaft bajelrjft, in feiner ©igeufdjaft als beftnitiber ©Ipibit be« gallimeut« Jean Scliiltz-Huberiy, Dormais ©afturirtlj ollba, Sßtrti »or bem ftricbeuSgeridjt »on @reüenmad)er, bind) ba« Stmt be« ttiiterfdjiiebeueit Notar« jut öffcnt» ltdjcn ikrfteigerung be« »ormafigeu Hôtel de la Mosel!«, an ber' ©trage unb in ber 3Whe ber SEftofet gelegen, eiitbaltenb, äßolmgebaubc, Scheune, Stallungen unb 3«cmtfc, nebft Çof'caum, 2Jiagajiti uub Oartcu, enthattenb }ufammen 66 ares 50 centiares, gefcbrttten Werben. ©reuenntadjcr, ben 15. Sfflai 1863. 5105 ©er Notar, RITTER. Nouvellement arrivé CHEZ V. HOFFMAN LIBRAIRE, UN GRAND ASSORTIMENT D'ALBUMS Unis- Portraits t»hnt»grai»liiigue», en magnifiques reliures de maroquin, chagrin, avec garnitures. Pour 24 Portraits «à 7 fr. » 30 id. à 8 et 10 fr. » 40 id. à 10, 12, 15 et 18 £ » 50 id. à 13, 15, 16 et I? "• * 100 id. à20et23i'r- STÉRÉOSCOPES en tous genres, et PHOTOGRAPHIES stéréoscopiques. 4269
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©tetgheleute Sehaeffer-Barendiecht Bitten alle bte« jcnigen, meldje nod) etwa« ju ©ut tjaben, motten iïjncn SluSflaiib geben, 6i« ihr «j&JojefS mit Çerrn Worms, SReiitner iu s}>ari«, uub »on ber «£ri«»iim«fel» geförod)en ift, unb biejenigen Sente, njcldje SWobiUar«©egenftänbe in ©avautie baben, motten biefelben gut aufbemaljren, bi« fie biefelben mieber einigen tBmten. Suremburg, ben 10. 3unt 1863. TINTUMER, maître sellier de l'Ecole impériale de cavalerie française, A .I'!i?ntneur d'informer qu'il vient de fonder a Metz, rue Serpenoise 60, une maison de fabrication de sellerie civile et militaire, et qu'on trouvera chez luidepuis leharnais ordinaire jusqu au plus élégant ; il en sera de même pour les selles, brides, fouets, cravaches, ainsi que de tous les objets composant la belle sellerie. On trouvera également chez lui un assortiment de malles et articles de voyage pour dames et pour hommes, ainsi qUe de maroquinerie pour dames. 5120 f]M R Bien reconnaissant pour h?s faveurs obtenues jusqu'à présent de ses amis et du public en général, M. NAMUR fait connaître qu'il vient d'ajouter à son commerce de confiserie, la fabrication de liqueurs dont la qualité et les prix ne laissent rien à désirer. Il fera la vente en gros et en détail. .«V. JVAJH.UMi,confiseur, 6162 rue Manier. CARAMELS AU CHOCOLAT Irais tous les jours, chez X. JVA.JTMMJMf confiseur, 516s rue Marner. ST. Mosel - Danii»!'scliiftf. - Ges.. 4538 Vom 6. März ab, bis auf Weiteres. V. Trier n. Coblenz: Mont., Mitt., Don. M. Samst. u.öy.U. V rohlenzn.Trarbach: Dienst.,Don.,Freit. u.Sonnt. M.8U. V. Trarbach n. Trier: Mittw., Freit., Samst.u. Mo-it. M. 6 U. s Dépôt à la Librairie de V. HOFFMAN, A LUXEMBOURG: Kucre japonaise, spécialement composée pour les plumes métalliques. Cette encre, bien limpide et d'un beau noirb«'"i' devient en peu d'heures d'un noir intense, ivis»ai et inaltérable. Lo-«t»»p«. i« défaut d'une boniit encre noire s'est t'ait sentir. Cette lacune est com* blée avec le plus grand succès par l'Encre japonaise. Prix: la cruche de '/' litre. • • 1 fr. 00 » de V* litre. . . > » 60 le litre, sans vase. ... 1 > 60 „«ucre noire instantanément«. double et luisante. Prix : la cruche de '/i litre. . . 1 fr. 25 Innere carmin cvlra bleue, verte, jaune, etc., etc., en fioles. Ebnere viole«le noire communicative (pour la presse à copier.) Prix : la cruche de */« litre. . . 2 fr. 00 t de V« htre. . . 1 > 35 Guère anglaise à copier , (Brown's machine copying ink), d'un beau noir et copiant encore après plusieurs jours. Prix : la cruche de tyi litre. . . 2 fr. 50
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COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
J.ï. ulMUar, mp.
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CHEMINS DE FER. — Service à partir du 18 mai 1863.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
CHEMINS DE FER. — Service à partir du 18 mai 1863. L'heure au méridien de Paris est en retard de «5 minutes sur Luxembourg & celle de Cologne en avance à?. tt minutes. Dép.deLuxemb. Arr. àBettembg. - àThionvillc - à Metz . . . "— à Nancy. . . "- à Strasittour - àBàle . . . ~- à Paris. . . pour Paris lr" se Ligi 605™ 627 - 7l4- 82s- 1088- 34.» 9.0- 1020- luleme ne de j 9so™ 9.2- 1040- midi h.» 645- e Fr; '1420 "I 442 - 598 -I 640 - 860- :anoe. 'I 7ss" ■ 8"" 9os- 10»5- 150™ 700 - lmid8o 1166™ 0*20». : I, (Heures de Pc i|Dép. do Paris.. . _ de Baie. . . — de Strasbg. — de Nancy. . — de Metz. . . — deThionv.. — deBettemb. Arr. àLuxembg. De Faris lre" seul xns.j 740» 200- 905- 320™ 4.8- 552 - 638 - 7oo - 9oo » 886™ u a „ IO20 - 640™ 3i. ■ 9oo - 5o5 - IO10 - 617 - llo. - 7o8 - lha- 7as- ntà9» &8si 7.0™ 510- mid3s Ö45» 800- 9aa - lOos- 10a. - >™. Embranch. (H. Paru Dép.deLuxemb.|h»™930'" — de ßettemb.löo. - 966 - Arr.«#e/*s./A.:53s-l02„ Dép d'Eschs./A. 5ss- 108« Arr. àBettembg. 625- 1100 'huxembg. . 7oo - ll28 Dép- de ßettemb. G45 - 4rr Ollange 7is - Dép- d'Ottange.. 9oo - Arr. à Bettombg. 9so -I '420» 4ô5 - Ö2S - ■r)SS - USE - 725 - 3llS - 3ss - 405 -I 43S - Li. d'Allem Dép. de Lux Arr. à Trèv. — Sarrebr. — Mayen.:" — Francfo, Dép. Francf. — Mayenc" — Sarrebr. — Tréves..| |Arr. à Lux.j a,g.( H.Cologne) 7semj hs'l S06" Oo5 - Soa - 10ai - IO58 - 4*o - „ ho - 9so - u 5oo • IQ.o - „ „ Il 10.5™ „ // Uao - Il tt 600 » 6l.™ 1129™ 8o5 - 900- l08- 942- (H. Paris de Dép.Luxem Arr. Bettin — Arlon.. — Namur — Liège . — CharP"' — Brux.. — Anvers —.Ostend" Ligne de Belgique, ms le Grand-Duché S en BzlgiqueH. Brux.) 9 ■" 2 " 7so» Dép.Ostend 9 9 51Bm 9s4 - 234 - 834 - — Anvers » » 9is - lu« 3lo- 9so- — Brux.. 9 610™ 12so» ho » 7 - 9 — CharP"1 » 645 - h. - 3io - 920 - 9 — Liège.. » 600 - 1265 - 310 -1036 9 — Namur » 81s - 220 - 340 - 845 - 9 — Arlon.. 6som 12oS 628 - 542-IO55 . — Betting|7o5-12is 629- 9i6- > | 9 Arr. Luxem'7.0-12so 7°* - Ligne Nor Dép. de Lux.i Arr. Mersch.; — Colmar.| — Ettelbr. — Diekirch Dép. Diekir.. Arr. àEttal. — Colmar. — Mersch. — Luxem. ■d.(l gSOm 1984 - !957 - 10io 102" 58°° 540- 58»- 616- 7o». l.Pai 210sj 254. 31'- 330. Q46 . 1088™ U«. II18- ll41- 128*- ris) \8 >s Q441 »•'! ga.| g..| 5.SI 54.1 58,l 6"l 71.1 II 8so-j int à». Il ' |485™|] 80™ & lemei
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Grèce.
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Grèce. Athènes, 28 mai. — Dans la séance du 22 du courant l'assemblée a présenté le spectacle de .scènes tragi-comiques. Au commencement de la séance , M. Zymbracakis, représentant, officier supérieur d'artillerie et commandant de la garde de rassemblée, se leva, et s'adressât au président, il annonça que d'après les informations qui lui avaient été transmises, l'assemblée courait des dangers, et qu'il était d'avis que MM. les représentants quittassent le heu de leurs séances. Il ajouta que, précédemment, il y a quelques mois, le gouvernement provisoire avait déjà été prévenu que ceux qui formaient l'entourage du roi Othon avaient acheté, à Venise, à force d'argent, un Grec qu'ils avaient chargé de miner la salle des séances de l'assemblée et de la faire sauter avec les représentants. Ce même Grec, originaire de Crète, ajoute M. Zymbracakis, lui avait communiqué de nouveau que l'assemblée courait le danger de sauter au moyen d'une mine. Après avoir donné, ces informations, M. Zymbracakis sortit laissant l'assemblée plus émue peut-être, qu'elle ne le voulait pa aître. Quelques représentants sortirent de fa salle, mais tous les autres restèrent à leur poste, et ils ont repris la discussion de la proposition de M. Vassos, tendante à faire exiler de la Grèce tous ceux qui ont servi le roi O'hon pendant son règne, et à faire destituer tous les employés, sans exception, qui ont été nommés à leur emploi par l'ex-roi. Soudain un grand bruit, accompagné de cris et de fracas, se fait entendre dans une salle attenante à la salle des séances de l'assemblée. Le clairon sonne, la sentinelle crie aux armes! Tout cela se fait en un clin-d'ceil. A l'idée de fourneaux de mine, les représentants saisis d'une terreur panique sautent par dessus leurs bancs et se précipitent en foule vers les portes, en se poussant, se heurtant les uns contre les autres ; et comme les portes n'étaient pas assez larges pour répondre à l'empressement de tous et à la rapidité de leur fuite , les plus pressés ont sauté par les fenêtres, du moins ceux à qui leur agilité l'a permis. Voici maintenant la circonstance qui a causé cette étrange terreur à MM. les représentants, et qui leur a soudainement jeté dans l'esprit que le feu avait été mis aux fourneaux de la prétendue mine et que déjà l'un d'eux venait d'éclater. Dans la Salle attenante à celle des séances de l'assemblée , on tient un café où MM. les représentants et les personnes qui fréquentent les séances de l'assemblée ont l'habitude de prendre des rafraîchissement. M. Roukis, représentant, qui avait quitté la séance et s'était rendu au café, se prit soudain de querelle et eut une violente rixe avec M. Démétracakis, ancien député. Le frère de M. Roukis, qui est officier, se trouvant là, prit fait et cause pour le représentant, et des injures les champions en vinrent aux coups ; mais, au lieu de s'en tenir à se boxer ou à se livrer à l'exercice du pugilat, ils brisèrent des sièges avec fracas et s'en firent des armes offensives. Tout cela s'est fait si rapidement et avec tant de violence et de bruit que la sentinelle a lait sonner du clairon et a crié aux armes sans rien examiner. Les législateurs, après avoir ri de leur terreur, sont rentrés dans la salle qu'ils avaient désertée et ont repris avec calme les débats qu'ils avaient interrompus. (La Grèce.)
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Mexique.
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Mexique. On lit dans le Herald de New-York : «Les Français, dit ce journal, ont intercepté un convoi de mules chargés de farines et autres approvisionnements, avec 300,000 piastres en espèces, venant de Mexico pour l'usage de la garnison de Puebla. Le nombre des mules est, dit-on, de 1,500, et leur capture a eu lieu du côté méridional de la ville, non loin des forts Guadeloupe et Loreto. »Notre narrateur peint la condition de l'armée française sous les couleurs les plus brillantes. Les provisions de tout genre abondent, dit-il, et le camp est rempli de citoyens de Puebla, qui semblent se croire plus en sûreté parmi les ennemis que dans leurs propres maisons. Les gens de la campagne vendent leurs volailles et leurs autres produits aux soldats sans la moindre hésitation. Les poulets valent dix sous, les dindons quarante ; les fruits presque rien.»
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Variétés.
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Variétés. Les sangsues de la concierge. — Si la concierge que voici devant la police correctionnelle eût laissé à sa mère le jeune Serpin, bambin de sept à huit ans, au lieu de l'attirer sans cesse pour combattre la monotonie de sa loge par la vue des jeux et de la gentillesse de cet enfant, elle n'aurait pas à répondre aujourd'hui à une prévention de vol. Un locataire de la maison dont la prévenue est concierge dépose ainsi : J'avais sur ma croisée un bocal de sangsues; cette croisée est assez voisine d'une autre donnant sur l'escalier, pour que de celleci on puisse allonger le brts jusqu'à la mienne ; mais je ne pouvais pas m'imaginer qu'on viendrait me voler un bocal de sangsues, en sorte que je n'ai jamais songé à le. retirer. Un jour, je m'aperçois que mon bocal a disparu; j'en parle tout d'abord à la concierge; elle joue l'étonnement, médit qu'elle va aller s'informer dans toute la maison ; et, en effet, elle part immédiatement se renseigner auprès des locataires. Cette enquête n'amena rien, et il y avait d'excellentes raisons pour cela. J'avais fait mon deuil de ce malheureux bocal, qui contenait bien, ma foi, pour 7 ou 8 fr. de sangsues, lorsque, quelques jours après, j'entends des cris perçaus dans la cour; je me mets à ma fenêtre, tous les locataires se mettent à la leur; la concierge, qui était en train de faire un ménage dans la maison, paraît également à la croisée de l'appartement où elle se trouvait, et nous voyons dans la cour un petit bonhomme dont les parens sont locataires dans la maison, qui criait et se démenait comme un fou; tout le monde descend, je descends comme tout le monde, et nous trouvons ce malheureux enfant avec des sangsues au cou et aux bras, et son sang coulait. Nous lui demandons qui lui a posé ces sangsues ; éperdu, il nous répondait par des paroles incohérentes, lorsque la concierge, arrivant, fait vivement entrer l'enfant dans la loge; mais les parents de cet enfant étant survenus, voulurent l'emmener ; on lui retira les sangsues, et, plus calme, il finit par nous dire qu'il avait trouvé un bocal de sangsues dans le bas d'un placard de la loge, qu'il avait retiré le couvercle en parchemin, avait pris les sangsues, et qu'elles s'étaient attachées après lui sans qu'il y fit attention. Immédiatement, je fus convaincu que c'était mon bocal, j'entrais dans la loge et le trouvai en effet. M. le président. — Eh bienl femme Man dier? La prévenue. — On a trouvé chez moi un bocal de sangsues, oui, mais à moi appartenant. M. le président. — C'est de l'impudence, puisque son propriétaire le reconnaît. La prévenue. — Toutes les sangsues se ressemblent. Je défie Monsieur de prouver qu'on reconnaît une sangsue d'une autre. M. le,président. — Mais le bocal! La prévenue. «V- Eh bien ! c'est un bocal comme tous les bocals. M. le président. — Où avez-vous acheté ce bocal? La prévenue. — C'est des personnes que j'ai eues pour locataires et qui sont parties il y a trois mois, qui me l'ont cédé. M. le président. —■ Où demeurent aujourd'hui ces personnes? La prévenue. — Oh ! elles sont parties pour l'Amérique, c'est même pour ça qu'elles m'ont cédé leurs sangsues, pour ne pas les emporter en Amérique. Le tribunal a condamné la prévenue à trois mois de prison. — La poignée de main aux Etats- Unis. — Le révérend M. Hager, de l'église épiscopale de Chicago, vient d'être traduit devant un tribunal ecclésiastique siégeant à Peoria, sous l'accusation de conduite inconvenante vis-à-vis des dames. Le principal grief articulé contre lui, c'est qu'il avait l'habitude de serrer la main de ses paroissiennes avec une chaleur qui dépassait les bornes de la simple politesse. Le révérend M. Locke, entendu comme témoin à décharge, a déclaré que cette manie de son confrère s'adressait aussi bien aux hommes qu'aux femmes. Pour mon compte, a-t-il dit, M. Hager m'a toujours serré la main avec une vivacité désagréable, et avec l'efïusion qu'y aurait mise un étau. Ma femme m'a fait observer une fois qu'il avait des façons affectueuses à l'excès, et c'est en effet l'impression générale qu'il produit. Un autre témoin a fait devant le tribunal une énumération des difiérentes espèces de poignées de main usitées dans le monde civilisé. Il y a : la pompe, mouvement prolongé de bas en haut; la queue de petit chien, frétillement de gauche à droite et de droite àgnuche; la jumelle, qui empoigne les deux mains; la cadavérique, très en faveur auprès des prudes, qui consiste à tendre la main raide et à la laisser prendre sans la moindre pression; la tentacule, qui provoque et attend ; la cataleptique, qui frémit au contact; enfin.la passionnée, qui, sans autre définition, est reprochée au révérend Hager. Les débats de ce procès excentrique ont duré deux jours et ont été suivis avec une vive curiosité. Enfin, une dépêche télégraphique de Chicago annonce que l'accusé a été entièrement et honorablement acquitté à l'unanimité. De chaleureux applaudissements te sont fait entendre parmi la partie féminine de l'auditoire.
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Handelsberichte.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Handelsberichte. Riftu, 9. 3unt. — SKüböt »er 100 «JSfunb mit gaß effect. in $avtien »on 100 Str. - bj. 16'/i. 58. — ®. October 1863 18»/,, a/,o bj. 153/,. S. 7» ©• 2>iat 1864 — 6j. lö1/., SS. — ©• «Mnbl »er 100 $fb. mit gag eff. tu «Partien »on 100 Str. — bj. 16 83. — ®- SSetîcn obue @acf ». 200 $fb. eff. bief. 7'/s »• bo. frembei — bj. 7 SÖ. — ©. mit ©etutdjt »ou 82 $fb. »er «Sdjeffcl »er »er 3utt — bj. 7'/.s S. 7'/so @. »et «o»br. 77«>> V« bj. 7M/«. «3. 7« ®- SJtoggen obne @act »er 200 9ßfb. eff. 61/-—ö6/» »• bo. gebörrter — bj. — 33. —- ©• mit «Serotdjt »on 75 «ßfb. »er ©djeffcl »er »er 9<lo»br. 5'/,» Bj. 528/«. 93. '/.» ©• ©evfte oljue @acf »er 200 <pfb. Çtefige 4'/« Ö. bo. oberlänb. 51/*-'/» ». — ©• Safer obne ©ad* pet 200 5ßfb. eff. 4 33. ©öirttu« er»ortfäl)iger 80 O/o Ix. 100 Ouart mit gafj effecti» in Partien »on 3000 Duart 19l/n 83. - ®- 5»üböt per Ottober mebriger, SBetjen unb «Koggen auf Termine Ijöber, Setnöl, ©erfte unb §afer unöerätt' bert, gpirttu« b,öl)fr. gritttffttrt, 8. 3unt. — Sßetjen rafdj fteigenb, <A ttnferer Umgegenb feljlt e« au etnljeimtfdjer SBaare. Söetjen fl. 12 bej. tmb ju (Öfen, granfenmeijeu fl.12"/*. «Koggen fdjroadj offerirt, aber aud) nidjt bringenb »er» langt, fl. 9'A, l°co ©iefjen ff. 91/»- ©erfte fl. 8. §afer fl. 4. §ülf«ifi-üd)tc werben uidjt »erlangt. SRiibcl fl-29, ©timnwitfl feft. Ungarn (tagi wegen fdjiedjtev Ernte«usfldjttn. 8. Sunt. — SBcijen fteijenb, fôoflocler P- 13, §oIflein ft. 121/«-1/», ©tcttiiter fcgetnb f[. 12>/> Bi« V«. «Koggen ff. î1/«-7/». ©tettincr ©crfte fl.65/». Oeïfaatcn feft. (Srböl finb 3500 %. »erlauft, fffect.fr«. 67 Bejaljtt. fiaffce 4800 #. 9îto, in ,, Süttebutg <' fdjmimmeub, »erlauft. 2579 gtfalj. 3Koutc»ibco Pferbefelïe 1274 t«. fiub ju 81 centime« »er <Pfb. »erlauft, trocfene Od)fcnfiäutc brachten 40 cent., gelai}. 24'/- c«. $«t«8, 8. 3um. — Sitte SSeridjte ftelleii eine friU> }eittge (Srnte in 3Cu«jtd)t, bei fd)iuad)cr Sufuljr bleiben freife aber an ben ®e»artement«märlten fteigcitb. SB"' jeu uitöeräubert. SRoggen »rcisïiaïtenb, auf Siefenwg »er ©eötbivSccbr. fv8. i8-l8'/s »er 115 Sil. ©erfle nnb Çafer feft. 3Keh( gefragt. 3tü6öt feft, für bie 3uitt« Neguïiritng finb höbe «ßuife }u erwarten, ba be« eingetretenen Siegen« wegen auf Del »on neuer ©aat nod) nidjt }u rechnen {jj. \n ben ©cgenben , reo man mit bem ©djtiitt begonnen, behaustet mau, baß ber ©rtrag an flörnem nicht fo groß fein mürbe, al« bisber geglaubt warb. 3tübü( effect. fr«. 138, Sunt fr«. 128 notttt. Seinöl feft, »er3uui fr«. 119, §abft fr«. HO1,'«, ©btritu« feft. 9Jübenvohjurter auf Sicferuug »er Octbr.-3aimar fr«. 57 bejahu. £alg flau, effect. fr«. 103, §erbft fr«. 105 notirt. Jules Metz rédacteur
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Derniers cours des fonds publics.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Derniers cours des fonds publics. | Précéd. j clôture. )ernlt r court. Amaterd., 6 ji in. D'"act. 27" °/o ( Emp. 4 7s 7o l857- • • I » ville, 1843, 6 p. c. R- ; ' , ville, 1853, 3 p. c. ~ 'oj Banque nationale . . . . S M,} p dé Belgique . . S œ Oblig. Grand-Luxemb. . «i , " Guill.-Luxenib. . [ Actions id. 3 p. c. comptant 4 7» » 5 p. c. italien 1863. . . . Crédit mobilier • Cli. de fer du Nord anc. p Est. . . . "T » Autrichiens . — i p sud-autr.-lomb. „ 1 » Guill.-Luxb. g Obi. ch. de fer Est 5 p. »■ * p Nord, 3.V- c' Autriche8 • lA„ni>. Ven.. ' u uill.-Luxb. f 10 fuin. Consol. . . , : ili" p • c- • ■ ( 5 nouveau 5 p. c. s g y Ba"que de ft"U3S6. te .Sich, de fer Côln-Minden ' «œ <- ' du Rhin . (Métall. autr. obi. 5 p.ï. | Emprunt national 5p.c. tf . ! Banque nat. de Vienne. ■§..SJ Crédit, mob. autrichien. s -%\ banque de Darmstadt. . ai Ch. de fer Rhin Nahe . > Ludwh-Bebacli. . Banq. m t. Luxemburg. . Luxenib. 4 p. c.. .. 63 7s 99 85 97 A 1985 1137 50 497 272 50 69 20 97 25 74 1265 1032 50 498 75 465 575 492 50 1393 75 312 50 270 75 270 63 7s 99 85A 97 1985 A 497 50P 272 50 69 16 »7 74 1215 103» _, 4»s 75 465 575 492 50 | 293 75i 312 50 277 50 270 92 7s loi 74 105 7s P 125 l/s 177 74 101 7s 66 7s 71 7s 836 202 7s 240 7» 33 7» 140 74 105 P '.'3 ' sP 92 101 7sA 105 V* 126 177 7« 101 66 A 70 7«A 835 A 201 7*A 238 A 33 7*A 140 "/»P 104 7»A 94 P - . I
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Chemins de fer Guillaume-Luxembourg.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Chemins de fer Guillaume-Luxembourg. 5° amnée. — 21" semaine d'exploitation. Recette du 21 au 27 mai 1863. Voyageurs, 7,142 fr. 8,928 70 Bagages, articles de messagerie . . 630 11 Petite vitesse, marchandises, bestiaux 20.909 63 Total de la semaine. 30,468 44 Semaine correspondante de 1862. 39,186 30 Différence en faveur de 1862. 8,717 86 Recette totale( au 27 mai 186b. 734,658 60 du 1" janvier/ au « 1862. 591,186 42 Différence en faveur de 1863. 143,472 18
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ACTES OFFICIELS
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
ACTES OFFICIELS Il est porté à la connaissance du public que par ordonnance du 20 mai courant, le tribunal de Diekirch a désigné le sieur Rischard, notaire à Wiltz, comme dépositaire provisoire des actes et protocoles du sieur Arendt, notaire démissionnaire. — Par arrêté royal grand-ducal du 22 de ce mois, démission honorable a été accordée au sieur Jean Lehnerts, de Heffingen, sur sa demande, de ses fonctions de bourgmestre de ia commune de Helfingen.
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LA FEUILLETON. grandeurs et misères du foyer, XVII. Les sacrifices.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
FEUILLETON. LA DETTE DE FAMILLE, grandeurs et misères du foyer, XVII. Les sacrifices. par Amédée Gouet Antoine était d'une grande pâleur. Ses traits tirés et son regard, brillant d'un éclat vitreux fa" »aient mal à voir. Il s'était opéré, en l'espace d'une matinée, un changement effrayant dans sa Physionomie. Cependant, il maîtrisait l'émotion vio*6nte qui lui brûlait le sang et lui crispait les nerfs. 11 se roidissait; il affectait le calme. Gustave lu; prit la main et le fit asseoir, car il le^°yait chanceler. le ma^0n ami, lui dit-il, nous venons d'apprendre __„ eur lui nous a frappés, ùrisé Pauvre etlfant! dit Antoine d'une voix t>ienV>ar 'a douleur- Aû! vous ne savez pas com/u est incapable d'un pareil crime 1 --Vous ne le croyez pas coupable? demanda m- Delaroche. —-Lui, coupable? ,.;♦* t,,Brun0 S<J dreS3a de son siéSe avec la vi va«« d'un ressort qui se détend. Les pommettes de ses jours se teignirent de pourpre, et son front »e couvrit de gouttelettes de sueur. — On viendrait vous dire, monsieur, continUat_l1_l1 en roidissant sa voix, que votre fils, que Gus- n*vte» la bonté et l'honneur, a commis un assassi- j -Je répondrais qu'on a mentil répliqua vivement M. Deloroche. -Eh bien! Claude est mon fils plutôt que m0n frère, monsieur, et je réponds de lui comme vous répondrez de Gustave. C'est le cœur le plus naïvement pur, le plus dévoué... Lui, tuer un homme! Oh! mais c'est uu affreux blasphème! — Mais alors!... dit M. Delaroche. — Il y a erreur, dit Antoine, une erreur! — Avez-vous vu Claude? demanda Gustave. — Oui, mais je n'ai pu en obtenir de réponse. — Mon ami, dit le père de Léonie d'un ton affectueux en tendant la main à Bruno, souvenezvous que vous avez ma promesse. — Je vous remercie, monsieur, répondit Antoine avec reconnaissance. Ah ! sur le ciel, je m'engage établir que n0us sommes restés dignes de votre amitié! Il était entré l>air souffrant et découragé. Les dernières paroles de M n„i .. i a ul ivi. Delaroche parurent ranimer sa confiance et retremper son énergie. Il sortit, le visage moins sombre, le regard moins charge de chagrin. Claude coupable! L'accouplement de ces mots lui paraissait former un non-sens monstrueux. C'était une abominable calomnie, un assassinat moral commis par une fatalité de circonstances qu'il ne' s'expliquait pas encore. Il se rendit à la prison de la ville. Il y avajt déjà vu Claude, mais dans un tel état de douleur qu'il n'avait pu saisir ses réponses. Le malheureux enfant était plus calme. Toutefois, avant de se présenter devant lui, Antoine voulut prendre connaissance des pièces de l'accu- sation. On les lui communiqua. Il y était dit que «Claude avait pris l'habitude, depuis plusieurs semaines, de quitter l'usine après le travail de la journée; il allait dans les montagnes, où il passait la nuit. »Quel était le motif de ces absences nocturnes? UI1 crime l'avait révélé. fendant la nuit du 24 au 25 mai-la nuit qui avait précédé le jour de la visite de Pillou à M. pbartraiu.-des gardes-frontière de service avaient signalé le passage de trois fraudeurs. On s'était mis à leur poursuite. Un des gardes l'avait atteints. Une lutte s'était engagée, lutte affreuse, où je garde avait perdu la vie. Les fraudeurs s'étaient enfuis. Mais sur le terrain même du combat, entre les mains du garde assassiné, on avait trouvé le pan d une casaque de drap gris, taché de sang, et plus loin, et dans une anf'ractusité du roc, la casaque elle-même, dont l'assassin s'était débarrassé pour rnjeux couri,, sans doute) et afin de ne pas être remarqué en rentrant au village, cette casaque ne servant que de pardessus. » Jusquici Antoine n'apercevait rien qui accusât son frère. Mais on ajoutait « que la casaque en question appartenait à Claude Bruno; que le tailleur de R:ze déclarait formellement l'avoir confectionnée pour lui; j) ]a reconnaissa;t a de larges boutons blnncs que ]uj.m6)Ile avait fournis, et à des réparations qu'j] y avajt faiteS] D.autres témoins confirmaient la déposition du tailleur. C'étaient les garçons de la ferme de Mathuriu, Mathurin luimême et des villageois; tous s'étaient prononcés spontanément, sans malice comme sans arrière- pensée. De ce côté le doute n'était pas possible. » Antoine frémit en lisant ce paragraphe et se sentait pâlir; il se souvenait, en effet, d'avoir vu Claude revêtu d'une casaque grise à larges boutons blancs. Ces boutons étaient surtout remarquables; ils avaient arrêté son attention. On disait encore que des témoins, parmi lesquelles se trouvaient des gardes-frontières et MM. Malot, Nathan et Pillou, avaient aperçu plusieurs fois dans les montagnes, ainsi qu'ils le déclaraient eux-mêmes, l'homme à la casaque grise, accompagné de deux individus. Tous les trois étaient chargés de ballots, et armés de poignards et de fusils. Enfin, et cette charge n'était pas la moins grave, on avait retrouvé le chapeau de carnaval perdu par Claude lors de la funeste expédition où Pierre l'avait entraîné, pendant la nuit de la mi-carême Ce'chapeau, Claude avouait qu'il avait été acheter de l'autre côte de la frontière, dans le but de favoriser la contrebande! Le malheureux, en faisant ce; aveu, avait eu le soin de s'accuser seul, dégageant Pierre de toute complicité, afin d'attirer sur lui seul le blâme ou le châtiment. Or, comme il n'existait contre son frère aucune preuve matérielle, mais seulement des propos de village que 1 on pouvait attribuer à la malveillance, Pierre se trouvait hors de cause. L'examen de ces documents plongea Bruno dans une immense douleur. S'il n'y voyait pas la culpabilité de Claude, il n'y découvrait pas non plus son innocence. Il y avait là des charges suffisantes pour justifier l'accusation terrible dirigée contre lui, et le faire condamner, au cas où il ne parviendrait pas à se disculper. C'était une lutte sérieuse, une lutte de vie ou de mort. Autoine avait cru qu'une nouvelle imprudence avait été commise, et il se trouvait que cette imprudence, en tant qu'elle eût eu lieu, avait pris les proportions d'un crime. Il était convaincu de l'innocence de son jeune frère, et cependant les apparences l'accablaient. En proie à d'affreux déchirements, Bruno resta longtemps à réfléchir. Il cherchait à apaiser les bouillonnements de sa douleur, à voir clair dans ses idîes. Quand il se sentit un peu calmé, il pénétra dans la cellule du prisonnier. Claude avait perdu l'air heureux qui allait si bien à sa figure sympathique et pleine de candeur. A la fièvre de l'épouvante avait succédé l'accablement. Il était pâle et brisé. Assis dans un coin de la prison, le front dans ses main-, il pleurait... Ni sanglots ni soupirs ne sortaient de sa bouche ; ses larmes coulaient en silence. C'étaient comme les dernières gouttes de sang qui s'épanchent d'une blessure ayant longtemps saigné... Il paraissait épuisé. Néanmoins, à l'arrivée d'Antoine, il releva la tête et frissonna. Une expression d'inquiétude se répandit sur ses traits. Antoine s'était composé un visage sévère ; mais à la vue du pauvre enfant exténué de chagrin, son cœur se. fondit, ses yeux devinrent humides; il lui ouvrit ses bras. Claude ne fit qu'un bcnd, et tomba sur la poitrine de son frère. Il s'attachait à lui comme le naufragé au mat du navire, sou unique espoir de salut. — 0 frère, frère! balbutiait-il d'une voix entrecoupé, ne me quitte pas; j'ai peur! 0 cher Antoine! si tu savais combien je suis malheureux! Bruno, maîtrisant son émotion, voulut revenir à son îôle. Il dénoua les bras qui l'enlaçaient, et, donnant à son accent toute la fermeté possible. — Claude, demanda-t-il, es-tu coupable? — Ahl et toi aussi? répondit Claude, comme saisi de terrenr. — Non, non! s'écria Bruno, mais je veux savoir la vérité, Claude. Tu es coupable, ou tu es victime. On cherche à prouver le crime, il faut établir l'innocence. Les faits t'accusent, il faut prouver que les faits te calomnient. Claude bais.a la tête. — Où allais-tu, pendant la nuit, dans ces derniers trmps? reprit Antoine. Tu as répondu que tu allais sur la montagne, sans autre but que celui de te promener. Cela n'est pas possible, Claude, cela n'est pas vrai! Tu as menti en disant cela. Claude, et ton mensonge met ta vie en danger, songes y bienl — J'ai répondu ce que je devais répondre, fit Claude avec accablement. J'ai menti parce que dire la vérité eût été commettre une lâcheté... Le secret-de me3 promonades n'appartient pas à moi seul, et si le mensonge doit me perdr j, il ne perdra que moi, tandis que la vérité. Quelle est cette casaque trouvée entre les mains du garde? interrompit Antoine brusquement. — C'est la mienne. Antoine tressaillit. — Mais je l'avais donnée a un pauvre homme« continua Claud. — Cet homme, quel est-il ? — Nicaise, je l'ai dit; et l'on ne m'a pas cru. On m'a répondu qu'il avait quitté le pays depuis quelque temps. — Et le chapeau ramassé dans la montagne? — C'est le mien Bruno réfléchit pendant un moment. Puis il reprit d'une voix triste : — Claude, je suis ton frère; tu sais combien je t'aime. Je t'aime parce tu es pur et bon, parce que je répondrai de toi comme de moi. Eh bien ! Claude, si je ne te connaissais pas, et si j'étais ton juge, d'après les faits et d'après tes réponses, je t'affirme sur l'honneur qu'en mon âme et conscience je te condamnerais comme assassin. Claude regarda Antoine avec épouvante. — Je te condamnerais, répéta Bruno, convaincu de ton crime, qu'aurait prouvé dans mon esprit ton mensonge mabulroit. Le prisonnier tomba assis comme si ses jambes ne pouvaient plus le soutenir. — Mais tu es mon frère, Antoine, répondit-il d'une voix étouffée; tu n'es pas mon juge; tu me connais, tu sais que je no suis pas coupable. Tuer un homme, moi! l'assassiner, moi! Oh! mais c'est de la folie! C'est-à-dire que, lorsque à cette accusation, je crois fai.e un mauvais rêve; je mecroi fou! Et le malheureux se tordit les mains avec égarement. . „ -Est-ce bien vrai qu'on m'accuse, dis, Antoine poursuivit-il. Est-ce bien vrai que tout cela n est pas un cauchemar, que je suis éveille que je suis en prison,que tu es U,devant moi,pâle et triste? — Cela est vrai, répondit Antoiue. — Oh! mais alors tu vas me délivrer! s'écria le prisonnier en se levant. Tu vas me faire sortir d'ici: tu sais que je ne suis pas coupable, tu le dois! O frère! je t'en supplie, pas une heure, pas une minute de plus dans cet affreux cachot. Je m'y sr'iis mourir. Emmène-moi! Il s'élança do nouveau dans les bras de Bruno. — Claude tu ne pourras sortir d'ici que par la porte de la vérité, répondit Antoine avec émotion- Tu as pris le chemin qui conduit à la mort et ail déshonneur; reviens sur tes pas, où tu es perdu l — Tu ne veux pas m'emmener? MA tiii ta auras été — Je ne le pourrai que lorsque tu ré innocent. . «.; -Mais tu affirmeras. On te »«£*'""• Tad:PrpTrotean'apaSdans sa balance plus* AVI» «T0! deS,preuves' ü <aut des Louves Allons, de la franchise, poursuivit-il avec bonté- n" te laisse paS egarer Par les sentiments d»u„ fousse honte ou d'une fausse générosité. Pense à, ton avenir perdu, à ton nom flétri; pense à ton vieux père et à ta mère que le mensonge tuerait aussi bien que toi ; pense à Guillemette qui t'aime tant, <;t dont tu briserais la vie. La vérité, Claude, la vente! Pourquoi allais-tu la nuit dans les montagnes? Comment et à quelle époque as-tu donné ta casaque? Dis-moi tout cela, afin que je puisse te défendre et faire passer dans l'esprit des juges la conviction do ton innocence qui est dans mon cœur! (La suite à un prochain vumére.)
1863-06-12T00:00:00
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Faits divers.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Faits divers. —Quant un jeune homme a chaussé sa première paire de bottes, fumé son premier cigare, étalé sur son gilet la chaîne de sa première montre, il n'a plus qu'un désir à satisfaire, celui de posséder des pistolets. Une paire de pistolets, cela complète un homme, cela le pose, cela le classe parmi ceux avec qui il faut compter; cela se dit au bureau, au magasin, au café, au bal ; cela fait des amis, des ennemis et beaucoup d'envieux. Depuis longtemps, Victor, un tout jeune commis de nouveautés, bien lait de sa personne, doux comme une fille, dont les mains fines et délicates semblent faites pour rouler et dérouler à perpétuité la soie et le cachemire, ne pouvait passer devant une boutique d'arquebusier sans s'arrêter et admirer les panoplies, au milieu desquelles les pistolets attiraient particulièrement son attention. Une paire de pistolets, c'était pour lui la sanction de la virilité ; il voulait bien consentir à passer la journée dans des occupations efléminées, mais le soir, en attendant qu'il portât le fusil de garde national. il voulait jouer au guerrier dans sa chambre en faisant partir des capsules «avec des pistolets damasquinés, car il les voulait damasquinés, riches, élégants, et c'est pourquoi il ne les achetait pas pour des raisons de lui connues. Il souffrait depuis longtemps de ce supplice de Tantale, lorsqu'un beau jour on lui offre un billet de loterie. Pour 1 franc, il pouvait gagner une superbe paire de pistolets, damasquinés, réunissant toutes les conditions qu'il désirait ; il donne ses 20 sous, et gagne. Le tirage avait eu lieu dans un café, au milieu de ses amis et connaissances. Fou de joie, il offre un punch ; les amis offrent un punch; les pistolets passent de main en main, on les admire, on fait partir des capsules, mais bientôt on ne s'amuse plus à ces puérilités, et, le punch aidant, on parle de charger les pistolets à poudre et à balle et les essayer : dans le café ? Pourquoi pas, dit un esprit fort, il y a bien des pistolets de salon, pourquoi n'y aurait-il pas des pistolets de café ? Cela dit, l'un va chercher de la poudre, un autre des balles ; on charge les pistolets, et Dieu sait ce qui allait arriver, si le maître du café ne s'était énergiqnement opposé à ce nouveau genre d'amusement. Le dernier verre de punch absorbé, on quitte le café; il était près de minuit; les amis se séparent. Victor, plus qu'influencé par la double ivresse de la joie du triomphe et de l'eau-de-vie brûlée, regagnait son domicile par le chemin le plus long. Pour se distraire, il lui vint une idée : quand il se croisait avec un passant attardé, il se plantait devant lui, lui braquait un pistolet sous lenez,et menaçait de lui brûler la cervelle s'il ne lui disait l'heure- Beaucoup, épouvantés, se crurent trop heureux d'échapper au danger, en obéissant promptement à l'injonction, mais il s'en trouva un moins patient, qui saisissant Victor par les deux bras, alla le porter tout d'une traite dans ceux d'un sergent de ville. On pouvait croire d'abord à une tentative de vol ; mais en présence des excellents renseignements recueillis sur lui, Victor n'a été renvoyé devant le tribunal que sous la prévention du délit de port d'armes prohibées. C'est l'a qu'il adonné les explications qu'on vient de lire, après quoi il s'est entendu condamner à six jours de prison, 16 francs d'amende et à la confiscation de ses beaux pistolets, dont la possession éphémère ne restera dans ses souvenirs qu'à l'état de cauchemar. — Budget du Sérail du Grand-Turc.—Lors de la dernière discussion qui a eu lieu dans la Chambre des communes au sujet de la Turquie , M. Cochrane a donné des détails fart curieux sur quelques-unes des dépenses du sérail par mois. En voici un échantillon: Frais de cuisine , 24,000 livres sterling ou 600,000 francs, pour 36 femmes principales : dépenses nettes 70,000 livres sterling ou 1,750,000 fr.; frais de 1,780 femmes de service, 18,000 livres sterling ou 450,000 fr. ; pour 2,000 serviteurs et portiers des femm.es, 15,000 livres sterling ou 375,000 fr.; dépense des individus chargés de promener les 36 femmes de première catégorie, 7,000 livres sterling ou 175,000 fr. ; pensions mensuelles aux femmes retirées du sérail, 80.000 livres sterling ou 2 millions de francs. Total par mois, 214,000 livres sterling ou 5,350,000 fr. pour les 36 dames en titre, les 1,780 dames de seconde catégorie et les dames en retrait d'emploi. — Collection de timbres-poste.—La manie de collectionner des timbres-poste a pris une telle extension que plusieurs maisons viennent d'être fondées à Leipzig en vue de l'achat et de la vente des timbres-poste ayant servi. Quelques-uns de ces timbre ont une grande valeur. Ainsi, ceux du gouvernement provisoire de Schleswig-Holstein et des îles Sandwich coûtent un thaler la pièce. Les timbres qui se paient le plus cher sont ceux de la société de navigation californienne. A Londres, une collection de mille timbresposte est payée 400 à 500 florins. Les premiers timbres-poste de la république nègre de Liberia trouvaient des acheteurs au prix de 15 florins la pièce. — Unpréfet modèle.—Un spirituel rédacteur du Sitfile, M. Louis Jonrdan , raconte l'amusante histoire que nous allons reproduire : « Ceci se passait, il y a quelques semaines a peine, dans notre belle et antique Neustrie. Un préfet, — il faut avoir vécu en province pour sjivoir toute l'ampleur, toute l'importance, tout le prestige de ces mots : « Monsieur le préfet !» — Ici nous coudoyons sans trop d'émotion M. le préfet de la Seine, qui est pourtant un préfet de premier calibre, un préfet puissant, qui taille en plein moellon, bâtit, démolit comme aurait pu le faire Aladin. »Le dernier préfet de la dernière classe serait humilié au dernier point si, en parcourant son département, il n'y produisait pas plus de respectueuse terreur que n'en inspire à Paris le préfet de la Seine, M. Hausmann ; — donc un préfet, qui n'est pas du tout le premier préfet venu, un préfet considérable, toute proportion gardée, parcourait ses sous-préfectures, ses cantons. Maires, juges de paix, fonctionnaires de tous ordres, gendarmes, sapeurspompiers allaient, venaient, s'empressaient pour honorer le premier magistrat du département et attirer sur eux son bienveillant regard. »On arrive en grand cortège au chef-lieu d'un canton avec le conseil de révision. Le sous-préfet est là, vigilant, attentif, sous les yeux de son supérieur. Après la révision, comme toujours en pareil cas, un grand déjeuner réunit les principaux fonctionnaires et les notables le l'endroit chez un membre du conseil général. C'est l'heure où les dieux s'humanisent, où les règles sévères de la hiérarchie se détendent, l'heure où l'autorité apparaît sous des traits moins fulgurans et trinque avec les simples mortels. »Le sous-préfet est radieux : la journée a été bonne ; le préfet a paru satisfait ; un sourire a plissé sa lèvre hautaine. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Le sous-préfet, plein d'idées riantes, avait cueilli dans un jardin un bouton de camélia rouge à peine entr'ouvert ; avec l'heureuse candeur d'un fonctionnaire qui a la conscience d'avoir fait son devoir, il l'a passé dans sa boutonnière sans penser à mal. »On mange , on boit, on porte des toastcs bien pensans; le préfet parle, et toutes les oreilles sont attentives, tous les sourires lui répondent. Tout à coup le regard du demidieu s'arrête sur la boutonnière de l'infortuné sous-préfet et y aperçoit le camélia rouge, rouge , entendez-vous bien ? En quoi 1 dans une réunion d'hommes d'ordre, présidée par un préfet, quelqu'un ose porter à sa boutonnière une fleur rouge ! C'est à n'y pas croire ! Le front du préfet devient soucieux, et, apercevant cela, les convives se taissent: c'était le silence précurseur des tempêtes. Le préfet se contient mal : »Monsieur le sous-préfet, dit-il d'une voix grave et douce, ôtez cette fleuri» »Le sous-préfet, qui ne manque pas d'esprit et qui croit que son auguste chef plaisante, n'obéit pas à l'injonction. »— Otez cette fleur! vous dis-je , reprit le préfet, d'une voix sévère cette fois; ne voyezvous pas que ce camélia rouge rappelle les insignes des commissaires de la République en 1848 ? »Tous les convives frémirent d'épouvante. Le spectre de 48 se dressa sanglant dans la salle du festin; on crut entendre les gémissements des innombrables victimes de l'odieuse République, qui, comme on sait, a dépouillé tant de propriétaires et fait couper tant de têtes. »Le sous-préfet baissa les youx, comprit l'étendue de sa faute, détacha l'innocente fleur. Les convives respirèrent. «Quel grand homme ! dit l'un d'eux en fixant ses yeux hu- mides de larmes sur le préfet. — A quel danger il vient de nous arracher!» dit un autre. Et le préfet remonta en voiture escorté des bénédictions de la foule. »Comme il appartient à la presse de signaler les actes héroïques, nous avons cru devoir raconter ce fait. Puisse-t-il servir d'exemple a tous les préfets et stimuler leur zèle contre les camélias rouges!» — Onfeuilleton interrompu.—«Au moment ou notre héroïne, se croyant sauvée, s'élançait toute joyeuse vers la grande route conduisant au château, un homme, qui s'était tenu caché derrière un buisson du sentier, se jeta brusquement devant elle... »(La suite au prochain numéro.) » C'est ainsi, ditloDroit, que, dans leur français de cuisine, les romanciers ayant cours sur la place terminent presque tous leurs feuilletons. Malin n'est pas littérateur, mais, qU0j qU'Q n'ait que dix-sept ans, il a lu tant de romans qu'il sait la manière de s'en servir. Il se présente un matin chez sa cousine, une brave et digne femme arrivée depuis longtemps à l'âge de raison, et qui prêche d'exemple en travaillant du matin au soir. ~ Bonjour, nia bonne cousine, dit le petit Mahn, qui n'a pas volé son nom. La cousine fait d'abord une grimace, mais comme elle ne repousse jamais le pêcheur qui peut être repentant, elle prend sur elle, malgré les mauvais traitements de Malin , et lui demande ce qui l'amène. — Je viens, en bon parent, déjeuner avec vous. — C'est bien, déjeunons; j'ai du fromage d Italie et du café. On déjeune; Malin dévore. — Tu avais donc bien faim? — Dame, oui, j'ai tant travaillé! — - Pour de vrai? — Oh! oui, je pioche dur depuis quelque temps; je suis tout à fait corrigé, je ne flâne plus jamais qu'après le coucher du soleil. La cousine est enchantée, elle encourage son cousin, et ajoute un verre de cassis au déjeuner. — Tiens, dit tout à coup Malin, vous avez là un feuilleton ; vous devriez bien me le prêter pour lire le soir ; ça endort. — Bien volontiers, mon garçon ; emporte-le. — Ah! mais il en manque ! — Où donc ? — Là, ça passe du n° 9 au n° 12... juste à, l'endroit le plus intéressant, quand le marquis rencontre la belle chiffonnière. — Eh bien, calme-toi, ces deux numéros doivent être en bas ; je vais les chercher. Elle descend, et Malin, qui ne voulait pas autre chose, passe immédiatement au chapitre suivant. Il met dans sa poche une montre, une chaîne, une clef eu argent, un peigne, des boutons de manchettes. Il irait plus loin, mais la cousine rentre. — Voilà les deux feuilletons, dit-elle. Malin les prend à la hâte, prétexte le travail qui le presse et s'en va. Depuis on ne l'a plus revu chez sa bonne cousine, pas plus qu'il ne se présente aujourd'hui devant la 6" chambre pour entendre la lecture du dernier chapitre de son roman. 11 est condamné à treize mois d'emprisonnement. -- Daë SDuctl jurifdjen bem jungen ® raf en ®fegmunb Söicfopolsfi unb bem ®rafen Xabter tjat am oorigen Donnerstag ju <Spaa 111 ber Orfcatt«fd)lud)t bes ®el)i%S »on la ©tatt gefunben. Den ©rafen SÖMe* ïopofisïi begleiteten bte «perreu geltr. «piipert unb oon 9cienienêft) auë Sffiarfdjau, ben ®ra* fen Sranicfi ber ©raf oon Somminge« unb ber £>üerft tarni&tö au% îkibe «perren iued)< falten tïjre Sugctn auf 25 ©djritt olnie Êrfolg ; ônvnadj erfebien bie '•ßolijei unb öcrbaftete bie ®egttet itub ilp'e ©ecnnbanten unter ben l)öfl'djfteu gönnen, führte fie in ijjre ®aftljöfc unb liefe ilnteu am folgenben Stage anzeigen, bafê fie fret màren, loenu fie ftd) berpflidjten «wollten, fio; Q«f betgifdjem ®ruiib mtb »oben nidjt weiter <$'• fdjlagen. 23etbe «perren gaben iljr U«jreh»ort. ®ïaf «BielopoMi îetjrte unmittelbar Darauf mit feinett unb feinem 2lrjte nodj Sffiarfdjau SUriicf.
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Allemagne. On lit dans l'Europe, de Francfort : Le 2 mai dernier, la direction de la police de Francfort prévenait les habitants que le commandant en chef des troupes fédérales en garnison dans notre ville avait résolu de mettre ces troupes sur le pied de guerre. La générale devait être battue pendant la nuit dans les casernes et le rassemblement des soldats devait s'effectuer de manière à ce qu'autant que possible la circulation ne fût pas intercomre'/jt tout cela' p0Ur P°UV(>ir se rendre umpte du temps qu'il faudrait pour mobiliser »1ZT\ franclortoise- La direction de la ïnïïfpïUîait-'«.a;VeC Sa s°llicitude habituelle, ... Cette publication de la direction de la pollcee a, comme ou pouvait s'y attendre, d'après certains précédents, déterminé la motion suivante, qui a eté présentée au sein du Corps législatif rassemblé en ce moment : « La publication de la direction de la police *Oous démontre une fois de plus combien l'occupation illégale de Francfort par les trou"Pes de la Confédération germanique porte "atteinte et préjudice à notre indépendance, "entrave toute action de la part de nos autorités et menace la sûreté des citoyens. En "conséquence, nous saisissons avec empressement cette occasion pour rappeler ici les "Précédentes déterminations du Corps législatif relativement au renvoi des troupes fédérales, et nous requérons instamment le "Sénat de bien vouloir satisfaire aussi vite *°xUe possible à nos vœux si légitimes. » Cette motion a été adoptée à l'unanimité. Pendant les quelques débats auxquels elle a donné lieu, un des membres de l'Assemblée a lait savoir à ses collègues que les autorités civiles de Francfort avaient déjà énergiquement protesté contre les décisions insolites du pa^mtdant en chef de la Sarnison et °*ue' rassemWePr°testation' on 0Dtenu °»ue e dans la villeent dos trouPes n'aurait pas lieu L'attitude patre' . tre ville dans toUu°tl(iue des bourge°is de nobien que la g«arniSoncouflit eSt digne d'éloges: hommes,soituueBom.,' Jorte d'environ 3,000 profit, les citoyens d« pco"dede revenus et de noncer à ce gain-là et rêa,nsfort préfèrent reuniformes et des sabres. re debarrassée des S'appuyant sur ce fait, Un autr cherché à démontrer combien no ° eur a civiles de Francfort sont impuissanteT*0" des autorités militaires, puisqu'on Peine à les empêcher de faire manœuVrep les troupes dans les rues. Les choses en sont là, et on attend maintenant avec uue vive impatience la réponse du Sénat au Corps législatif.
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France.
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France. Une polémique, p0Ur . . qu une contestation , s'est a dife ' plutÔt des élections en France, entre b*56 •*•propos l'instruction publique, M. Rouiand^1118'? de membres de l'épiscopat. ' quelq"'-'s Cette polémique semble devoir intéresser non-seulemmt l'opinion publique, en France mais encere le sentiment général en Europe'. Dès lors, nous n'hésitons pas à placer sous |es yeux de n0S lecteurs les pièces de cette °n loverse d'un nouveau genre. adressé.dab0rd la lettre que M-Rouland a Tour , aUX arcnevê(lues de Cambrai, de de MS de Rennes. et aux évêques de Metz, «antes, d'Orléans et de Chartres: Monseigneur, Vous venez de publier dans les journaux, colS'ert aVf P USleU'T de Vos SX?*™ écntintltulf : épouse de plué é ad,e q/eSiaïX C°nSU:hatiüns le«ront Chaines? rdatlVemcnt aux élections pro- Je ne veux point examiner le iond de cet écrit. J'aurais trop à m'affliger de ce que des évêques français, prétendant enseigner au pays ses devoirs électoraux, affectent de ne pas nommer l'Empereur, de ne pas parler de ce qui est dû au Souverain élu de la nation, et de ne connaître d'autres fidélités que celles qui se retournent vers le passé.—Permettez-moi donc, monseigneur, de m'attacher uniquement au caractère extérieur de l'acte auquel vous avez concouru, et d'exposer à Votre Grandeur en quoi il est contraire aux obligations de l'épiscopat. Chacun de vous, monseigneur, est l'évêque d'un diocèse dont les limites sont fixées par les lois civiles et canoniques. Il donne des consultations, dans l'étendue de sa juridiction ecclésiastique, aux fidèles qui les demandent, et il use habituellement, en pareil cas, ou de lettres privées, ou de lettre pastorales, ou de mandements. Si l'évêque, sortant du domaine des choses religieuses pour se mêler aux luttes et aux agitations du monde politique, croit nécessaire de prêcher, sous sa responsabilité personnelle, le devoir électoral, il le prêche au troupeau dont il est le pasteur, mais il ne s'adresse pas aux autres diocèses en interpellant la France entière par le retentissement des journaux. Un pareil procédé, en effet, pourrait être considéré comme une véritable entreprise contre la liberté et la compétence des évêques qui, sans abdiquer leur direction spirituelle, ne jugent pas «\ propos d'entretenir leurs diocésains sous cette forme de publicité universelle. Il constitue, d'ailleurs, un excès de pouvoir vis-à-vis de l'Etat. Nos lois, monseigneur, ne permettent pas à sept évêques de mettre en délibération commune les mémoires à consul ter recueillis dans leurs diocèses respectifs, et de former ainsi une espèce de concile particulier qui usurpe le droit de distribuer dans lesjournauxdes consultations politiques à tout l'Empire Irançais. Le Gouvernement de Sa Majesté entend loyalement respecter la liberté qui appartient à chaque évêque pour l'administration religieuse de son diocèse. Mais il doit aussi veiller au maintien des garanties de l'Etat et des principes de notre droit public—C'est pourquoi il est fermement résolu à interdire, désormais, la publication, par la voie de la presse, de toute délibération légale. Agréez, monseigneur, l'assurance de ma haute considération. Le ministre de l'instruction publique et des cultes. Rouland. Nous publierons demain la réponse de l'évêque.
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Italie.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Italie. Nous croyons utile de relever quelques points importants dans les vingt-neuf pièces diplomatiques que contient le Livre-Bleu récemment communiqué au Parlement italien. Ces pièces se rapportent à la question romaine, à la question polonaise et aux affaires d'Orient, ainsi qu'à un incident diplomatique avec la Suisse, provoqué par l'envoi de troupes italiennes dans la Valteline. Dans une dépêche adrecsée le 22 janvier dernier à M. Nigra, M. Pasolini rend compte d'un entretien qu'il eut avec M. de Sartiges, pour informer le ministre de France à Turin que le ministère qui venait de succéder à celui de M. Ratazzi avait complètement adopté le programme de M. de Cavour. M. Nigra fait connaître la réponse de M. Drouyn de Lhuys qui promet de tenir compte des observations de M. Pasolini. Suit une correspondance entre M. Drouyn de Lhuys et M. Nigra, au sujet des vexations que les bâtiments italiens ont à endurer de la part du gouvernement pontifical dans les ports des Etats de l'Eglise. M. Drouyn de Lhuys promet son intervention, mais M. de la Tourd'Auvergne n'obtient à Rome qu'une réponse évasive: Si défense est faite de hisser le pavillon italien, c'est qu'il pourrait provoquer des ovations révolutionnaires. Quant au grief relatif aux passe-ports enlevés à des ouvriers venant des Abruzzes pour les remettre à des individus allant grossir les bandes de brigands, le cardinal Antonelli nie catégoriquement le fait. Il prétend n'avoir rien de commun avec le brigandage. Viennent ensuite les dépêches relatives à la nouvelle convention militaire entre la France j* l'Italie. Le 1" mai, M. Nigra annonce que ?,e Lh,,vs ,ui a dedaré que sans mettait acceptait avec plais r copie de la j ai été chargé de lui communiquer. » Sur la question polonaise, la dépêche du comte Pasolini au marquis Pepoli, en date du 8 mars, porte que le gouvernement italien tient compte des convenances internationales en ayant soin de maintenir les meetings en faveur de la Pologne dans les limites des lois qui régissent le royaume. Celle du 21 mars informe le marquis d'Azeglio à Londres que le cabinet de Turin s'associera volontiers à une démarche collective, mais sans adopter pour cela le terrain des traités de 1815. Le marquis Pepoli rend compté, par sa dépêche du 30 avril, de l'accueil assez malveillant que le prince Gortschakoff fit à la Note italienne du 25 avril en faveur de la Pologne. Le 22 mai, le marquis Visconti-Venosta ex- Prime, dans un langage mesuré mais assez ferme, le regret que le prince Gortschakoff «cite le manifeste impérial du 31 mars de façon à laisser subsister les droits, comme si dans la pensée du gouvernement russe ce manifeste contenait tous les éléments pour résoudre la question qui préoccupe l'Europe en ce moment. »Le gouvernement de Sa Majesté, d'accord sur ce point aussi avec les puissances amies et alliées, est d'avis que, pour remédier aux maux de la Pologne, il est nécessaire d'adopter un système propre à faire disparaître les causes. » , On écrit de Rome, 3 juin, au Temps : « La sacrée Consulte a été plus modérée dans la procès Venanzi-Fausti que son jugeinstructeur Collemasi. Elle a écartéfla conspiration dans un bul formel et immédiat pour ne voir qu'une société secrète à buts multiples, et plus ou moins éloignés. La conspiration pouvait être punie de mort. La société secrète n'est punie que de la réclusion avec travail forcé, ergastolo, comme ils disent en italien. »Les accusés étaient aux nombres de dix, dont voici les noms et la peine -. »Venanzi, Fausti et Gumanelli : 20 ans de réclusion avec travaux forcés. »Matriali et Matrino : 15 ans : »Calza, Catufi, Barber i, et les médecins Ferri et Mauro : 5 ans. »Le comte LerougeMagnelonne, correspondant du Monde, va être bien désolé : il aurait sans doute souhaité, d'après ce que nous avons lu dans son journal, qu'on guillotinât les docteurs Ferri et Mauro, comme ayant assassiné leurs malades réactionnaires dans les hôpitaux; mais la Consulte a rcconu que ce bruit infâme n'avait pas le moindre fondement. Ces jeunes gens sont tout simplement des êtres charmants et excellents, je les connais. Voilà des galériens! »Il est certain que le cardinal Antonelli est très-affecté de la condamnation de Fausti, je ne saurais vous dire si ce personnage a été victime d'une horrible mystification, comme on l'a cru jusqu'à ce jour, ou bien s'il a été réellement en rapport avec le préfet de Riéti et avec Turin. Le bruit s'est répandu que la Consulte, au dernier moment, lui a mis sous les yeux des lettres dont elle n'avait pas parlé dans son résumé imprimé du procès, et que le prévenu a été altéré. Il aurait alors avoué ou laisser avouer par son avocat, que, membre des sociétés secrètes dans sa jeunesse, aurait lout à coup été obligé, sous peine de mort, de se rappeler ses anciens serments de carbonaro. >-Le cardinal Antonelli est sombre; dimanche, à la chapelle papale de la Trinité, à la Lixtine, il avait l'œil fixe et lugubre. Tout le mond l'a remarqué. Le pape lui-même en aurait p:nlé à ses familiers. Cela pose Antonelli comme libéral, et ce sera chose curieuse, s'il tombe, que. sa chute soit considérée comme un fait de réaction : qui s'y serait attendu? »Le pape s'est promené à pied, l'autre jour, sur la place du Peuple et au Corso, c'était pendant le procès. Il a dû s'apercevoir de l'effet que cette affaire produisait dans Rome. La foule était froide, visiblement malveillante. On ne se mettait pas à genoux pour recevoir la bénédiction; pas un cri. Il y eu seulement une petite manifestation à la piace Colouna, au moment où Sa Béatitude remonte en carosse.osse. Nos officiers français saluaient avec empressement, du haut du balcon dc leur cercle. »J'oubliais de vous dire que l'avocat Dionisi, qui a défendu Fausti a été d'une très-grande énergie dans son discours. On ne parle depuis deuxjoursquodeschosesaudacieusesqu'ilafaif, entendre à la sacrée Consulte. Il en est résulté que le tribunal lui a ôté la parole, et a ordonné la suppression de son plaidoyer imprimé. Cela met cet avocat très à la mode. Il parle réellement fort bien, et il serait éloquent s'il avait un autreinstrument que cette langue emphatique, terrible à la vraie éloquence. »Y. S. On craint des coups de couteau, colfcllate contre les témoins à charge dans le procès Fausti. Vingt récits dramatiques sont répandus sur l'infamie de ces X. et Y. On cite un domestiqua <],. Fausti, qui aurait livré ses lettres à la police, au lieu de les porter à destination. Deux dames sont chargées d'anecdotes lugubres. Je prévins même un Français, qui se reconnaîtra, que son nom est horriblement mêlé à tout cria. Il y a une rage énorme. On sent si bien à la police l'état des esprits, qu'on fit courir le bruit d'une commutation probable en exil des peines prononcées, aussitôt que l'affaire de l'incendie du théâtre Alibert sera jugée. Mais on ne croit point à cette commutation. Au contraire, en pense que Fausti, qu'on semble haïr plus que tous les autres, verra sa peine s'aggraver par cette seconde affaire. Il pourrait être condamné à mort. Mgr de Mérode, auteur réel de tout ce procès, est triomphant : Antonelli et Matteucci baissent la tête comme entachés de démagogie. »
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Pologne.
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Pologne. Cracovie, 6 juin. — Plusieurs rencontres ont eu lieu ces jours derniers entre les insurgés et les Russes, dans le royaume de Pologne, notamment dans les villes de Stawiszyn, ChoczetKychwal, situées à quelques milles au nord de Kalisch. Cette série de rencontres, qui ont duré pendant plusieurs jours, a commencé par le combat livré dans le village de Grochowy, situé au nord de la petite ville de Rychwal. Des forces russes considérables étaient dirigées contre les détachements d'insurgés du palatinat de Kalisch ; elles étaient commandées par les généraux Brimer et Radin ; ce dernier avait à lui seul un détachement de cosaques et deux régiments de la garde. Ces forc-s, tant russes que polonaises, n'agissaient pas en masse , mais étaient divisées en petits détachements. Un détachement polonais comptant 600 hommes dont 400 chasseurs et le reste faucheurs et cavaliers, prit position le 29 mai, à quelque distance du village de Grochowy. Ayant appris que les Russes se dirigeaient vers ce village, et ignorant sans doute leur nombre , le chef des insurgés envoya un petit détachement qui devait occuper Grochowy. Des forces russes dix fois supérieures attaquèrent cette avant-garde, et après un combat acharné, la rejetèrent hors du village qu'elles incendièrent, après y avoir commis des atrocités sur les blessés et sur les habitants. L'avant-garde, en se retirant, rejoignit le détachement polonais qui occupait une forte position à Jarostow, situé à quelques verstes de Grochowy. Les Russes voulurent attaquer ce détachement; mais, repoussés avec des pertes énormes , ils durent se retirer. Ayant obtenu des renforts de Kalisch et Konin, les Russes renouvelèrent l'attaque le lendemain 30 mai; les insurgés avaient aussi reçu des renforts. Ce second combat près de Stawiszn a dû être sanglant et acharné; les pertes sont immenses de part et d'autre; des correspondants assurent que la victoire n'a été remportée ni par les Polonais ni par les Russes; d'autres, ceux de la Gazette de Breslau, affirment que les Polonais ont gagné, qu'ils sont restés maîtres du champ de bataille , et se sont empar s de deux canons. La Gazette de Silésie, de son côté , bien connue pour sa sympathie envers la Russie, confirme en quelque sorte cette dernière version, en disant qu'après ce combat beaucoup de Russes «revinrent démoralisés» et en petit nombre et que des nouvelles forces avaient été envoyées de Kalisch au secours des combattants. Les correspondances s'accordent sur un poi;,t, c'est que les pertes des Russes sont grandes. Une grande quantité de blessés a été transportée à Kalisch. Nos nouvelles particulières assurent que le combat a été sanglant et que les Polonais ont remporté la victoire. (Czas.)
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COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG. Jg. 20, n° 138
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG. iWo i3&. — #Oe Jtnnee» PRIX DE L'ABONNEMENT. ° h. 50 par triiu-îstre pour la ville. 6 fr. 21 par trimestre franco dans tout Grand-Duché, fr. 50 franco pour la Belgique, la Prusse et la Hollande. 11 fr. 50 pour la France, etc. ANNONCES : 20 centimes la ligne. 15 centimes pour les abonnés. RÉCLAMES 50 cent, la ligne. {•tournât du sotr.) Wemlredi Ê9 JFuin iMtiH. Le Courrier paraît six fois par te maiue '■■ l'iuments, insertions, correspondances, annoiKen, etc., etc., doivent être adressés — franco — au bureau du Courrier, Place-d'Annes 1. Les annonces pour le numéro du jour doivent être remises avant 9 heures du matin. Prix du numéro : 15 centimes.
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Revue politique.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
LUXEMBOURG, 11 JUIN Revue politique. Les Polonais soutiennent héroïquement une lutte inégale, et n'espèrent toujours que dans le succès de leurs armes. Les nombreux détachements polonais qui sillonnent toute l'étendue comprise entre la Wartaet le Dnieper, livrent aux Russes des combats journaliers. De nouveaux engagements ont eu lieu, notamment dans le palatinat de Lublin, où le déta- LelWe11 a remporté sur les Bob-7*; I \T> UDe Gloire entre Zaklikow et Zawichost. Le 3 juin, une rencontre a eu lieu en r-odohe, dans le district de Kamieniec. Le )Un engagement a eu lieu au cœur même de la Lithuanie , dans les bois de Jeroielinska, près de Teleszy. Nous recevons aussi des nouvelles plus détaillées sur les rencontres qui ont eu lieu dans le palatinat de Radom, d'Okuniew en Podlachie, et de Delby en Lithuanie. Le détachement de Lelewell, qui se dirigeait Vers le nord du palatinat de Lublin, a été attaqué le 31 mai par les Russes, dans les bois de Gosciradza , situés entre Zaklikow et Za- Après avoir repoussé les Russes et leur avoir fait subir des pertes énormes, il Put continuer son chemin vers le Nord. Les Polonais ont eu, dans cette rencontre, 15 tués et 18 blessés. La vicloire remportée à Bialobrzeczi, surlaPiliça, par un des détachements <lui sont sous le commandement deCzachows*•> a été complète. Les Polonais ont défait, dans cette bataille, selon les uns quatre, selon *es autres, cinq compagnies d'infanterie russe et un détachement de dragons. Les Russes 8e retirèrent 6n désordre sur Radom , en emp?usDt une foule de blessés- En Litnuanie' insurgés8 victoires ont été remportées par les de JablonÄ"™6111 par leS detachements Kowno, et par U g°n!,c™emfnt de en Livônie aétachement d'Albertynski, Les nouvelles des ii sont défavorablesà la ,recti°ns en Belgique pour la Chambre. L'opi«^6 hbérale' au moins 6 voix dans celle-ci, de maUDi!lbérale a Perdu rite qui était de 67, est réduuf6 la maj°" L'opposition cléricale, renforcée paiMesT* versois mécontents, compte 55 voix. Pour le Sénat, le résultat est tou autre • libérale a gagné 3 voix, de sorte qu'elle compte aujourd'hui 32 voix contre 26 clérica.Ies Les paroles prononcées par le prince royal de Prusse à Dantzig ont produit une grande sensation dans toute la Prusse. Le ministère s'en est vivement ému, et l'on assure qu'il a demandé au roi de rappeler le prince à Berlin. En présence de cette situation, le départ du roi pour Carlsbad a été ajourné. Bravant l'avertissement infligé aux six journaux de Berlin, qui avaient protesté contre la récente ordonnance royale sur la presse, onze courageuses feuilles de province ont reproduit, en s'y associant, la protestation de leurs confrères de la capitale. Ce sont : les Gazettes de Posen, de l'Allemagne orientale, de Bromberg, de Stettin, de la Baltique, de Magdebourg, de Thuringe, d'Elberfeld, de Westphalie et de Düsseldorf. Cependant, le ton résolu de la Gazette du Nord de l'Allemagne, organe de M. de Bismark, ne permet pas un instant de douter que le gouvernement prussien ne soit décidé à pousser jusqu'au bout le système actuel. Cette feuille nous apprend que les diverses autorités ont été invitées, par des instructions pressantes, adonner suite, sur-le-champ et avec rigueur, à la récente ordonnance contre la presse. On croit toujours que le gouvernement, au lieu de convoquer en automne la Chambre actuelle, la dissoudra à cette époque, et publiera, en même temps, un règlement électoral nouveau fait pour lui ménager une Chambre plus docile. La manifestation du conseil communal de Berlin n'a pas troublé la Gazette de la Croix, organe du parti féodal en Prusse. Elle demande que le gouvernement «ferme la bouche »aux petits perturbateurs avec la même tranquillité et la même énergie qu'à leur grand »frère.» Le grand frère, c'est la Chambre des Députés. Ce conseil a peine donné a été suivi. Une circulaire ministérielle , publiée par le Moniteur prussien Au S soir, déclare contraire à la loi les délibérations des conseils communaux sur des questions constitutionnelles ou de politique générale, et elle enjoint aux autorités administratives compétentes d'empêcher la mise à exécution des résolutions prises à la suite de ces délibérations. Il ne seradonc pas possible au conseil municipal de Berlin de faire parvenir au Roi des représentations, ni aux autres conseils de suivre l'exemple de la capitale. Lord Russell a annoncé mardi à la Chambre des lords , que les puissances avaient reconnu l'élection du prince Guillaume comme roi de Grèce, et que l'Angleterre avait notifié aux puissances son intention de céder les îles Ioniennes. Des télégrammes de Copenhague du 6 et du 7 juin adressés aux journaux anglais rendent compte des audiences solennelles accordées à la députation grecque par le Roi et le prince Guillaume de Danemark et des discours prononcés à cette occasion. On remarquera surtout avec quelle conviction profonde le roi de Danemark a recommandé à son jeune parent de s'efforcer de mériter toujours l'affection de son peuple par une stricte observation de sa Constitution: «Je parle par expérience,» a dit le Roi, et la popularité dont ce souverain jouit dans ses Etats donne, en effet, à ses conseils une autorité qui en rehausse la sagesse. En montant sur le trône il a trouvé son pays gouverné par des lois des plus démocratiques. Ces lois il les a fidèlement observées; jamais , ni directement, ni indirectement , il n'a essayé de les subordonner aux privilèges de sa couronne. L'amour de ses sujets l'en a récompensé, et la popularité dont il jouit dans ses Etats héréditaires donne une autorité incontestable à ses sages conseils. Une garde civique est en voisde formation à Moscou, sur l'initiative du conseil communal. Le bourgmestre de la ville est arrivé à Saint-Pétersbourg pour solliciter l'autorisation impériale. La nouvelle institution est un fruit du patriotisme nationale excité par la perspective d'une guerre avec l'étranger, mais les idées nouvelles en profitent et pour peu que la lutte continue en Pologne ce sera la Russie qui en retirera le plus de bénéfices. Le journal le Phare de la Loire vient d'être suspendu pour deux mois. La guerre contre le Mexique, dit l'Indépendance belge, est décidément entrée dans une phase peu satisfaisante. C'est ce qui résulte des rumeurs répandues sur le remplacement du maréchal Ramlon au ministère de la guerre par le maréchal Niel, des articles du Constitutionnel qui engage ses lecteurs à n'ajouter foi qu'aux nouvelles arrivant en Europe par les voies françaises , enfin et surtout des ordres transmis aux préfets maritimes d'expédier au pluS tôt du matériel à l'armée du général Forey. Neuf bâtiments de guerre vont partir dans ce but de Cherbourg, et l'on parle d'adjoindre un général d'artillerie, M. Frossard, au commandant en chef des troupes qui opèrent contre Puebla. Reste à savoir si ces mesures sont destinées à réparer ou à prévenir un désastre tel que la suspension du siège de cette place, et, dans cette dernière supposition , si leur effet se produira en temps utile. Berlin, 10juin. — Hier, le magistrat de Berlin a reçu communication du rescrit ministériel qui lui défend de mettre à exécution la délibération du conseil municipal du 4 juin. Deux propositions ont été faites, l'une pour l'envoi d'une plainte au président supérieur de la province, l'autre pour l'élaboration d'une, adresse émanant uniquement du magistrat. Ces deux propositions ont été rejetées, et l'on a décidé simplement de porter le rescrit ministériel à la connaissance du conseil municipal. Hambourg, 9juin. —Hier, le baroh Nothomb a signé à Hanovre, avec le comte de Platen, un traité de navigation par lequel le Hanovre s'oblige à contribuer pour sa quotepart, d'après les bases du traité de Londres, à la capitalisation du péage de l'Escaut, sauf décompte de ce que doit la Belgique du chef de la capitalisation des droits de Stade. Hambourg, 10 juin.— Le Journal officiel de Vitebsk annonce que les districts de Vitebsk, Horodek, Newel, Suraz, Vielicz et le gouvernement entier de Mohilew, ont été déclarés en état de siège. Londres, 10 juin. — Le Moming-Post, résumant les débats qui ont eu lieu dans le Parlement sur la Pologne, constate l'accroissement des sympathies britanniques pour ce pays et la nécessité d'une l'intervention. Le Post défend la conduite du gouvernement. Il avoue que l'a diplomatie est insuffisante dans cette affaire. Lord Russell a exprimé la même opinion quand il a parlé des difficultés d'un armistice et de l'impossibilité d'arriver à un résultat avec les propositions autrichiennes. « Les traités de Vienne, dit-il, garantissent au royaume de Pologne une existence distincte. Le Post espère que l'Autriche libérale comprendra ses véritables intérêts pour l'avenir. » D'après les nouvelles parvenues à M. le ministre des affaires étrangères de France, de la part de M. de Montholon, consul de France à New-York, et en date du 1er mai, Puebla était au pouvoir des Français, le général Ortéga s'était rendu sans conditions avec 18,000 hommes.
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Théophile Schroell
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Théophile Schroell
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«Stets norrättjifl, fcfoimeä SudjeitfdM*' -"""?plj, crfte Dualität, 3U billigem "ßreiö ("SBaH"' fôorbe garantirt), bei 11. Scliamburser* 4300 g-ifrhmarft. AVIS. La maison REULAND-JUNÖsituée à Luxembourg, quartier Marie Thé' lèse, N" 4, entre les maisons Luja et M<*(,S| sera très-prochainement mise e-3 vente publique. Le jour de la vente sera ultérieureme"1' fixé. 42»' te? Toujours 2lmufemang tu ber fyiïbfâct (VartcH.vivtbïcbaft unter ben ginben *" il'ianbcn. 430} CAFÉ-BRASSERIE DE MUMcS 3, Avenue Duquosno, 3. Unterseicfmeter empfiehlt allen "öefudjetrt t"1"1 "13ari§ fein elegantes Soïal. Sur gute ©eträ«" unb ©peifen, rote aud) aufmerlfame ift ï;auptfiid)lid) ©orge getragen. C-ieiger-Bréheck, 4173 via-à-vis ilor Exposition und dor Ecolu nillil""'
1867-06-03T00:00:00
Théophile Schroell
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COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
VINS DE TABLE. Maison Pierre DELRIEUX à Béziers (Hérault). Tin «le table, rouge et blanc ordinaire t PÄ/.«wQ-rin lfißr, ' Ir* 80 la pièce de 220 à 225 litres environ. itecoitetae teoj j fr 45 lft lj2 pièce de no à m litreg cnviron v,*„ Ku„,» Pimipnnnl «*pp \ ir' 80 la Pièce de 22° à 225 Iitres euviron. Vin blanc Piquepoul sec j fr 45 la i/2 pièce de 110 à 115 litres environ. Tins rouges «le §t.-<Georges et «le ""Laiifflade. ■n& u a iqra I f""* 110 la Pièce dc 220 a 225 litres ""iviron. itecoite ae i«o4 j fr< 60 ]& 1/2 pièce de 110 à n5 litres e,lviron> Tins fins. Muscat Frontignan (1864) 150 fr. l'hectolitre logé id (1860) 200 fr. — Grenache (1864) 100 fr. — id (1860) 150 fr. — Madère (1858) 150 fr. — Vermouth 80 fr. — Eau de-vie fine de Montpellier, 100 fr. l'hectolitre logé. L'on expédie jusqu'à 25 litres. Rendu en gare de Béziers. d Le port de la Bordelaise de vin de la gare de Béziers à celle de Luxembourg est dc tt'L On est prié d'adresser les commandes soit à la maison BELB1EVX, sott à l'expédia du journal qui les lui transmettra tous les 8 jours. 3095
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Théophile Schroell
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COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
PLUS DE MÉDECINE. SANTÉ et ÉNERGIE f Etendues sans médecine, sans purgation et sans frais, par la çlélic*e FARINE DE SANTÉ: KfiVÄLENTA ARABICA de Londres les'mauvaises SgeSions gastrites, gastralgies, constipations habituelles, hémorrhoïdes, glaires, ventH, palpit»11 diarrhée, gonflement, étourdissement, bruit dans les oreilles, acidité, pituite, migraine,sur aeS renvois, nausées et vomissements après repas et en grossesse; douleurs, aigreurs, crampes, spas et inflamation d'estomac, des reins, du ventre, du cœur, des côtés et du dos, tout désordre . foie, des nerfs, de la gorge, des bronches, de l'haleine, membranes muqueuses, vessie et "' «, insommnies, toux, oppression, asthme, catarrhe, bronchite, phtisie, (consomption), dartres, tion, mélancolie, dépérissement, épuisement, paralysie, perte de mémoire, diabètes, rhumatb"5 J goutte, fièvre, hystérie, la danse de Saint-Guy, irritation des nerfs, névralgie, vice et p&u gjtîf du sang, chlorose, suppression, hydropisie, rhumes; grippe, manque de fraîcheur et hypocondrie. Eile est aussi le meilleur fortifiant pour les entants laibles et les personD**8 tout âge, formant des bons muscles et des chairs fermes. Extrait de 65,000 guerisons — CUHE DU PAPE t «Rome, 21 juillet 1866. La santé du tPère est excellente, surtout depuis que, s'ab6tenan de tout autre remèd?, il fait ses repas de 1» r \*\ lenta Arabica du Barry, qui a opéré des effets surprenants sur lui. Sa Sainteté ne peut assez "•"jS'''1' avantagei qu'elle ressent de cette excelle.ite farine dont elle prend une assiettée à chaque repas» iie.'' pondant de la Gazette du Midi.—N" 52,081 : M. le duc de Pluskow, Maréchal de cour, d'une g»* ..Ä N° 63,184 : la femme de M. L.-J. Dury, Jumet près Charleroi, de plusieurs années de souffrances 'ji r râbles dans l'estomac, les jambes, les reins, les nerfs, les yeux et la tête. — N* 62,816 M. J.-J. N0*«!'* 20 ans de gastralgie et souffrances des nerfs et de l'tstomac. — N* 62,476: Sainte-Roiuainc-d**8 [,1'" (Saône-et- Loire). — Dieu soit béni ! La Revalenta Arabica a mis fin & mes 18 ans de souffrances botf.tf* de l'estomac, de sueurs nocturnes et mauvaise digestion. J. Comparet, curé. — N* 44,816: M. l'arcn'* fi'1 Alex. Smart, de 3 ans d'horribles souffrances des nerfs, de rhumatisme aigu, insomnie et dégoût de'V — N° 46,210: M. le docteur-médecin Martin, d'une gastralgie et irritation d'estomac qui le faisait 15 à 16 fois par jour pendaDt huit ans. — N" 46,218: le colonel Watson, de la goutte, névralgie "'.""p1"' tipation opinià're. --N° 49,422: M. Baldwin, du délabrement le plus complet, paralysie des mem",rhll»>''i' uite d'excès de jeunesse. — N" 53,860 : M"" Gallard, rue du Grand-Saint-Michel, 17, à Paris, d'un« *.ojo''' pulmonaire, après avoir été déclarée incurable en 1855 et qu'elle n'eût que quelques mois à vivre. ** . d'hui, 1866, elle jouit toujours d'une bonne santé. ■-»;,' Elle économise mille fois son prix en d'autreu remèdes et a opéré 65,000 guerisons reb«l'e8t/'3 ' autre traitement.—»U BABRÏ «*• C«, 12, rue de l'Empereur, Bruxelles.—1/4 kil., 2 fr. 2&i 4 fr.; 1 kil., 7 fr.; 6 kil., 32 fr.; 12 kil, franco, 60 fr., contre bon de pose. LA REVALENTA CHOCOLATÉE DU BABBY, EN BOTJDBE. e$ Aliment exquis pour déjeuuer et souper, éminemment nutritif, s'assimilant et fortifiant le" nerJjjj»i';r: chairs, sans causer de maux de tête, ni éciauffement, ni les autres inconvénients des chocolats or*. e * ment en usage. Boîte pour faire 12 tasses, fr. 2 25; id. pour faire 24 tasses, fr. 4; id. po«' '%.•' tasses, fr. 7; id. pour faire 289 tasses, fr. 32; id. pour faire 576 tasses, fr. 60.—S« »end dans to»1* villes, chez les premiers Pharmaciens et Épiciers. ty Dépôt à IiUxemlioupR, chez H. llelakaye, négociant, Place d'Armes, et k HoUeiifelta*., pharmacien. "^
1867-06-03T00:00:00
Théophile Schroell
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603
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newspaper/courriergdl/1867-06-03
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ACTES OFFICIELS.
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ACTES OFFICIELS. Justice.— Par arrêté royal grand-ducal du 27 mai, le sieur Adolphe Mongenast, juge au tnbunal d'arrondissement à Diekirch, a été nommé président au même tribunal, en remplacement du sieur Richard, promu à. d'autres fonctions. Par arrêté royal grand-ducal du27 mai, le sieur Joseph Schaack, avocat-avoué a été nommé assesseur près le tribunal de l'arrondissement de Diekirch. Le Mémorial du samedi, 1" juin, porte : 1° Un arrêté de M. le directeur-général de la justice, du 27 mai, prescrivant un recensement du bétail. 3" Un arrêté de M. le directeur-général de l'intérieur, du 28 mai, nommant un jury d'exmen pour la médecine. 3° Un arrêté relatif à une demande en con« cession de mines de fer dans la commune de Kayl, présentée par le sieur F. Fischer, pharmacien à Luxembourg. 4° Un autre arrêté relatif à une demande en concession pour l'exploitation ie filons métallifères sur le territoire de la commune de Putscheid, présentée par le sieur Félix Coster, négociant à Diekirch.
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Théophile Schroell
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9ARTICLE
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Revue commerciale.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Revue commerciale. Paris, 30 mat. — Les blé3 ont éprouvé , à notre marché d'hier, une tendance marquée à la faiblesse. Les qualités ordinaires ont njè.me baissé de 50 à 57 centimes par sac; c'est au retour du beau temps qu'il faut attribuer ce mouvement de dépréciation. Il s'est fait du reste peu d'affaires, les détenteur* te refusant à toute concession. Les farines sont calme3 et en voie de baisse. Les huiles do colza et de lin sans changements; les prenrières se maintiennent bien péniblement. Les aeigleî ont un peu faibli; il y a des offres aux prix actuels. Les orges ne donnent guère lieu à quelques affaires que sur les belles qualité-, le reste est délaissé. Les cours n'ont pas vario, mais cela ne tardera pas, s'il faut en juger d'après les apparences actuelles. — Les escourgeons, toujours rares, maintiennent par suite toujours leurs prix. Les avoins restent à la cote de la semaine dernière ; mais il n'y a pas d'acheteurs, et tout porte à croire que cette marchandise baissera avant longtemps. Les issues sont très calmes et en baisse : gros son, 16 fr. à 16 50; recoupettes, 12 fr. 50 à 13 50; remoulages bâtards, 16 à 17; blancs, 18 à 20; farine d'orge, 23 à 25 les 100 kil. Les graines fourragères ne préoccupent pas beaucoup notre commerce en ce moment : on offre cependant du trèfle incarnat de 38 à 40 les 100 kil.; il n'y a acheteurs qu'à 2 et 3 francs au destous. Les suifs ont encore baisaé de 75 centimes par 100 kil. L'affluence chaque jour croissante des étrangers augmente considérablement la production locale. Aux enchères publiques à la Bourse, il a été adjugé hier soir pour compt des fondeurs 42 000 kil, suif aux prix extrêmes de 103 à 104 f. et pour compte des bouchers 48,500 kil. dans les mêmes conditions. La cote officielle a été fixée à 103 f. 50; on faisait en fermeture à 103 f. Les fécules sont égalaient eu voie de déprécaition, malgré la rareté de la marchandise: fécule lre de l'Oire ou du rayon de Paris disponible et livrable, 36 50 à 87 les 100 kil., gare de Paris. Fécule lro des V sges disponible et livrable, 38 à 39 les 100 kil., gare d'Epinal. Les sirops et les amidons trè< faibleä ne donnent lieu qu'à des affaires fori restreintes. Tout porte à croire que les prix vont baisser : Sirop blancs, dit de froment 64 à 65; misse 40 degrés 44 à 45; liquide 33 degrés 38 à 39 les 100 kil. à Paris. Amidon extra-fin en aiguilles prins de Paris 95 à 160; surfin cn aignilles 69 à 90; amidon de province 80 à 85 les 100 kil. Les lain's en suint de la nouvelle tonte ont donné lieu à quelques affaires dans les prix de 1 fr. à 1 fr. 05 pour les suints de choix et 90 à 95 centimes le 1 2 kil. pour les suints ordinaires. A ces conditions il n'y a pas du reste beaucoup d'acheteurs. Les sucres bruts indigènes sont en bonne situation. Les sucres raffinés se sont, de leur côté, un peu amélioiés. Le3 esprits 3 6 Nord fin étaient hier au soir dans une situation assez difficile à définir. La tendance restait évidemment calme, mais il n'y a pas en ce moment beaucoup de marchandise flottante et il faudrait peu de demandes pour faire monter les cours. Les nouvelles reçues des pays vinicoles et annonçant du mauvais temps et même de la gelée, depuis une quinzaine, ont imprimé aux cours des vins sur place un mouvement de fermeté assez sensible; nous cotons: roussillon vieux, 50à57;narbonne vieux lro choix, 40 à 42; 2e. 34 à 37montagne vieux, 27 à 32 l'hect. en 1 2 muids ou en pipes. Compt. 2 0/0, Cher vieux, 97 à 107, cher nouveau bon ordinaire, 57 à 62; 1" choix, 67 à 72 la pièce (212 lit., compt. 2 0 0. Basse bourgogne nouveau, 35à 47 le muid (130 lit.), compt. 2 0 0. Eaux-dc-vie de Montpellier, 55 à 60. — Vermouth, 60 à 70. — Absinthe du Nord, 72 degrés, 80 à 85; du Midi, 95 à 105 l'hect. en pipe3, compt. 3 0/0. — Tafia, 55 à 56 l'hect. sous vergues à Bordeaux, logé en fûts de 300 litres.
1867-06-03T00:00:00
Théophile Schroell
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9ARTICLE
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newspaper/courriergdl/1867-06-03
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CHEMINS DE FER. – Service à partir du 20 février 1867.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
CHEMINS DE FER. - Service à partir du 20 février 1867. L'he u-û. au méridien de Paris est en retard de »a minutes sur Luxembourg, celle de Cologne de O minutea & celle de Bruxelles de f» minutes. Iiigni D. Lux g. 606mj A.Bette» 620-| — Thion 7«e - — Metz. 8»i ■ — Nancy 108S - — Stras. 3"' — aie.. » — Paris. 10"- Ponr farisl"1 et 1« '■ & sec s de France. (Heures de lat u 9»° i'" 7" "ID. Paris. 7'°' 9; 9«. 4"- 8"- —Bâle.. 200- /. 10"-58»- 9"-—Strasb 9'°- » midi 6eo -10" - — Nanci Sso» 6<ett ju. > g»0 - 1B0» —Metz.. 4«- 9oc- 6" - „ 6" Thion. 5ts • lOv - „ „ mid"-EettL°688- ll°e- g»0. '8»m JjiSm £ Luïg. 7c.- ils« - 'seulem'à 9 ""In De Paris 1"'seuleir ondes i 4 "' *. et 1"' & seconde; g Sa»** 6<o - 10«- 3.8« 444- 6eo- 6f6 - 6f8- entà! 3à7" 7i.° 50». midfs 64« " 8C0- 907. 10'°- 102- 8tBn' •b. **ihl**ch(U-Paris.) Dcp.deBettemb|4»f fo«*/,,. C*8*/f B,5.10..6„- IJép.d'EEchs./A.6lo.n,e6»0. Arr. à Bettembg. 6»,. n4, 7„. - L™Lg. .7«.i2m8,,. Dép.de Luxemb. 600. 2oo ■ 4« - — de Bettemb. 7h, . 2« , Arr.Ofr«<Wfle&«'. 3„ , Dcp.d'Ottauge... 9... 40l » Arr. à Bettembg 9m. 4« , L. d'Allerr*ag.(/Z?.6o~0t';we) Dép. de Lux 7b6» 1,8,| 7«' Arr. à Trèv. 9bo • 3cs - 9it> - — Sarrebr. lin - 4»t - 11 - — Mayenc" 4..- 9m- » Francfo. 4b» - IO47 - ., Dép.Francf. „ 5"- 10,.» — Mayenc« „ 6"-11a.- — Sarrebr. » 1Û4.» 6.«- _Trêves.. 7"» 12b»- 7io- Arr à Lux. 8e. - 2°' ■ 9« ■' Ligne de Belgique (B ParisdansUQrand-Duché&enBel Dép.Luxem o«**' 2« '|8oo MDep.Oßtend Arr. Bettin 9«« - S«. - 840 -J — Anvers — Arlon.. 9ib 3bo • 9«o • — Brux.. — Namur 1«» • 74. - » — Charl"*1 — Liège . 2s5 - 8bj » _ Liéee.. -Charl'0'2M. 10,. » -Namur — Brux.. Si*. 9u- > _ Arlon.. — Anvers 6u- > > _ Betting — Ostend'|9i»-[ » |, Arr.Luxem ' giqutll.l I * * 1 > » 6«(.» > 6n- » 7«. » 8'«. 6e'» 12io 68#- 12» 7o.- 12eo irua.j 7»fn. 10m- 12».' loi- lso* 2io- 5i> • CoB- (j»B - Ligne Moi Dép. de Lux. Arr. Mersch. — Ettelbr . — Diekirch — 3 Vierge. — Stavelot. — Spa . . . —Pepinster Dp.Pepinster — Spa . . . — Stavelot. — 3 Vierges — Diekir.. — àEttol!'. — Merscb. Arr. Luxem- d.(P ou» 6s« 7.7 7s» 8ss 10.« 1171 11" 9 teure. '|lho» midi«« midi.« lu« 2i> 3b«. 4b» 60« Brut'iB" 2" (r* l" ko»» H' t 6*' t t » t , t* 6'* i" il» f»1 J'« f 7.» I»' 6»» 2i° 9 9 9 9 9 54." 6» 64. 7«. 9 M" 6.« 14 »I «1*
1867-06-03T00:00:00
Théophile Schroell
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9ARTICLE
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Service des Diligences.
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Service des Diligences. Service des iMligeuccs. -Iteß.fO* '{$ De Luxembourg a Kcnternach 3.00' De Diekirch à Vianden 8.C0m 4.45' De Merbch a Larochette 7.45-° 4.30- D'Echternach h Wasserbillig. 5.00-1 De St.-Vith à Trois-ViergeB fS' a9ft EchtMnachàLnxembour(t-. 6.00» De Vianden à Diekirch 5.20m 5.00« Larochette à Merüch. 5.20» 2.15. Wasserbillig àEchternacli. . 9.16° Trois-Vierges à -t.-Vith . llC0 / 1 _ Pruin . • goO* DeLuxemb.àBascharage. . 4.00« De Diekirch à Echternach. 2.00- D'Ettelbruck à Arlon. . . 4.20, Echternach à Trêves. . . 8.80" De Wiltz à Wihverwiltz. . 4 40" VUn«"" \ , . ' .„ Bascharige à Luxembourg. . 6.30° Echternach a Diekirch. . . 5.45*» Arlon à Ettelbruck. . . . 6.00» Trêves à FeMornach. . . 6.80» De Wilwerwiltz à Wiltz. . -,w~ *IU™L herDrfl(kkB,tt" °v-T?$iQ t»pT uxemb. à Mondorff . . 3.45 ■ De Mersch à Redange. . . 8.45 • D'Ettelbruck à Wiltz. . , 5.00- D'Oetrango à Remich. 8.08m.1.47« De Wiltz à Bastogne . • „ ho» Bittbour« à EcbterBftcl»M»ruC Mondoiff à LuxemMUig , 6.00 ■,Redange a Mertch 5.25» Wiltz à Ettelbruck. . 9.00» Remich à Oetrange. 545» 11.80° Bastogne à WilU, . . • °*w i"1"
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Théophile Schroell
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9ARTICLE
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Exposition universelle de Paris. Paris, 30 mai. IV.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Exposition universelle de Paris. Paris, 30 mai. IV. le mobilier. — (Article premier.) S'il est un objet qui permette de reconstituer à des siècles de distance, la vie intime d'une société humaine et de déterminer quelles sont les mœurs, leshabitudes d'un peuple vivant ou disuaru, c'est assurément un meuble. A l'aide d'un iragment d'ustensile mobilier, l'archéologue établira la nation à laquelle appartient ce débri, aussi bien que la paléontologie moderne reconstruit les faunes anéanties; il définira le milieu dans lequel se meut cette nation, son intelligence artistique, le perfecfectionnement de ses moyens d'exécution, son architecture générale, ses usages privés ou publics; il fixera aussi aisémement sa position géographique, car le soleil façonne les mœurs plus voluptueuses ou plus rudes Selon les faveurs qu'il distribue aux différentes parties du globe, et son influence se manifeste lisiblement dans tout ce que l'homme invente au profit de ses besoins matériels. Chaque peuple, chaque époque a écrit dans son mobilier ses impressions esthétiques. L'antiquité amoureuse de la forme, courbe ses vases et ses ustensiles en lignes harmorieuses et cherche l'imitation de la beaut humaine dans les proportions sobres et élC' gantes de sa décoration. Des hordes sauvage s'abatîent sur cette civilisation raffinée e l'art périt étouffé :;ous les décombres. Le monde resta longtemps plongé dans uO abattement et un dégoût universels. On sait quelle était la vie sociale au XI« siècle; courba sous les fléaux de tout genre, rendue odieuS" par la violence des hommes, elle semblait, dire des écrivains contemporains, un enfef anticipé. Pour fuir ses souffrances, l'houit"*0 se rejette dans l'exaltation religieuse; il s*)1' sit avidement l'espérance d'un monde me' leur; et le malheur des temps l'habitue àc""1' sidérer la terre comme une vallée de JarffleS' Puis glissant peu à peu sur la pente du toP', ticisme, il arrive au sentiment le plus opP°s au sentiment de l'antiquité, au mépris "y corps. De cet état maladif nait une nouve" expression de l'art, le style gothique — c. avec lui les formes austères de ses meuble8 angles droits, à la charpente nue, qui supP°r' tent le corps sans le délasser. Peu à peu l'exaltation tombe, la lumièrese fait. Avec la résurrection de l'antiquité f*" XVI" siècle, l'homme redescend sur la terf*-' et s'y précipite d'autant plus vite que son ajj' sence a été plus longue. La vie redevient \>r cieuse, on songe à jouir; le bien être a ses»0' tels. Les tentures, les meubles rieheta60 touillés, incrustés d'argent ou d'ivoire, cou' verts de rinceaux; les fines verreries, le émaux, les cuirs repoussés, émaillés defle*"1 d'or, les décorations de marbre ornent les P* lais des puissants. Les plus menus objets » l'existence matérielle se transforment en &ü' vres d'art et les grands artistes du temP3' Jean Limosin, Bernard Palissy, Benvenut Cellini n'hésitent pas à les signer de leur noms. A cette période de rénovation artistiq" succède l'époque théâtrale. Les panneaux de meubles se surchargent d'or, les lustres ni11 tiplient leurs branches, les étoffes somptu1'", ses remplacent leurs cuirs travaillés, les dr { peries exagèrent leurs plis majestueux. C'c. le siècle de l'apparat. Mithridate, Atb»'lC' Phèdre meurent avec cérémonie: Achille ft prime sa passion en périodes correctes. I*"' e et les lettres touchent à l'emphase ; la n9' est oubliée. ■. Bientôt la majesté fait place au senti*136 de la commodité personnelle. Rassasié du blimo, l'art devient gracieux; Jes HJeub'e3 s'arrondissent et enveloppent i« *orPs <=° *c caressant. Mais suivant la loi, la tendance s'exagère; la grâce dégénère en le maniérisme l'emporte et voici le style b" caille, Pompadour —symbole exact des m&a frivoles du règne de Louis XV. . Sous Louis XVI les courbes se redresse11 ' la ligne droite triomphe, les nœuds de rub»c se substituent aux guirlandes et aux coquilj"' Cependant l'inspiration s'appauvrit et J''1 g tiste cherche à cacher la nudité du style s° les raffinements de l'exécution. ■ g Quelques années encore et l'art plosMI sera détrôné par la pensée. Pendant V&te j. volutionnaire l'homme disparaît devant Ie a toyen; la vie du forum le tient hors dc . lui; il n'a pas le temps d'orner sa deß" Du reste les esprits sont tournés d'un &"* * côté, et les intérêts agités sont trop gi* pour que l'on puisse s'abandonner aux toé^1' tations artistiques. Le vent souffle aux institutions ancien".'; les noms de Sparthe et de Rome.de Ué°n\ Qü et de Brutus sont dans toutes les boucbes; { joue à la vie antique; Madame Tallien re . la tunique et le péplum* les salons s'emp" sent de ces meubles de mauvais goû',PoS ches maladroits, tlontla mode persiste jusqu sous la Restauration. e Ici l'art semble avoir fait une halte, et grand XIX8 siècle « si fertile en miracles,» est encore à chercher sa voie esthétique. S" ce rapport, sa misère est telle qu'il en est f duit tous les jours à emprunter au passé témoin le cortège gothique de bahuts, dé <"°fl' fres cloutés, d'escabeaux, de dressoire-*» L menés par le romantisme et les formes b$üj3 les du style rococo que l'on nous sert dep •-*. quelques années. On pouvait espérer fljeqfl. grande manifestation industrielle de l8f 9*t rait une révélation que l'on enfin ce type architectonique du XlX* sl ,ü$ qui résiste si obstinément aux appels le3 V pressants. Hélas, en parcourant I'Expos» . nous n'avons pas rencontré ce rara ,0-j l'originalité est absente.. Jamais meubles V magnifiques n'ont attiré les regards. L ''*••<», tion en est admirable; habileté nia°nt adresse matérielle, couleur locale, sentl 8jg archéologique, rien ne laisse à désirer, ce sont toujours des copies plus ou moi bres des époques de Louis XVI, de Lou et de François I". Et si quelques-uns Subies sont de véritables chefs-d'œuvre, on Se découvre poliment en passant près d'eux, c°tt>me devant de vieilles connaissances rencontrées çà et là dans les musées. GASTON MIREIL
1867-06-03T00:00:00
Théophile Schroell
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LE BLOCUS XIII.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
FEUILLETON. LE BLOCUS XIII. par ERCKMANN-CHATRIAN. 18 (Suite). j J~ Moïse, donne-moi du feu! — Ah! gaeux de W <Wanu on risa.ue ba peap pour conserver: Aè^.v,«ns, ils font encore les fiers! Ah! les fall 're, en ' *•' ils se clignaient de l'œil l'un & l'au. grima 8e Passant du coude, ils se faisaient dea *'<*av0 e cô'é* Plusieurs auraient même voulu Sofia f* leur chercher du tabac, à mon compte!... SöPport a les avanies qu'un honnête homme peut 016 d*goûtaTeC de la racailleI 0ui#" VOila C8 qU* Dar« e enc<>re quand j'y pense. bHea °e CorP8 de garde, où l'on brûlait des nlifre8 comme de la paille, les vieilles -, fQft>«r (*U' rentraient trempées, en se mettant -! "'aia f. entaient pas bon. A chaque instant "•errief [** ue Bortir «u1" 'a P«'l'e plate-forme,; 1* fem J* "»aile, pour respirer, et l'eau froide que 8ttit des 80u''*ereB me faisait rentrer ï'iiis tard que, B °' en me rappelant tout cela, j'ai pensé des'p"8 Ces misères, l'idée de Sorlé, deZeftVn et r»h «. enfants enfermés dans une cave m'aucrcvA i •"ent * j c<»ur, et que ess ennuis m'empêche«eu du;rir foufouet 8or,. * Jusqu'au soir. On no faisait qu'entrer intttre'»' as8eoir> -"un-er des pipes, puis se réaction i attro le Pavé 80US l* pl"iei ou rester en temeB. heurea en'iè"8 à l'entréo des po- Vers neuf heures, comme tout était devenu sombre dehors et qu'on n'entendait plus que le passage des patrouilles, les cris des sentinelles sur les remparts: «Sentinelles, prenez garde à vous!» et le roulement des pas de nos rondes remontant ou descendant le grand escalier de bois de la mairie, tout à coup l'idée me vint que les Russes nous avaient seulement menacés pour nous faire p»ur, mais que tout cela ne signifiait rien et que la nuit s'écoulerait Bans obus. Pour bien me mettre avec les gens, j'avais demandé à Monborne la permission d'aller chercher une cruche d'eau-de-vie, et tout de snite il me l'avait donnée. J'avais profité de l'occasion pour casser une croûte et pour boire un verre de vin a la maison. Ensuite j'étais revenn, et tous les hommes du poste m'avaient fait bonne mine; ils se passaient la cruche de l'un à l'autre, en disant que mon eau-de-vie était très-bonne, et que le sergent me donnerait la permission d'aller la remplir tant que je voudrais. — Monborne répondait: «Oui, puisque c'est Moïse, il aura la permission, mais pas, un autre.» Enfin, nous étions là tout à fait bien ensemble, et pas un ne pensait au bombardement, quand un éclair rouge s'étendit sur les hautes fenêtres de la salle; tous nos hommes se retournèrent, et, quelques secondes après, l'obusier gronda sur la côte do Bigelberg. En même temps un second, puis un troisième éclair passèrent a la file dans la grande salle sombre, en nous découvrant la ligne des maisons en face. Tu ne peux pas te faire une idée de ces premières lueurs dans la nuit, FritzI Le caporal Winter, un ancien soldat, qui faisait le métier de râper du tabac pour Tribou, se baissa tranquillement et dit en allumant sa pipe: £>*>■ c'est le commencement de la danse.» Et presque aussitôt on entendait un obus éclater à droite, dans le quartier d'infanterie, un autre à gauche, dans la maison Piplinger, sur la place, un autre près de chez nous, dans la maison Hemmerlé. Quand on pense à cela, même au bout de trente ans, on ne peut s'empêcher de frémir. Toutes les femmes étaient aux casemates, excepté quelques vieilles servantes, qui n'avaient pas voulu quitter leur cuisine, et qui criaient d'une voix traînante: «Au secours! Au feu!» Chacun alors voyait clairement qne. nous étions perdus; les anciens soldats seuls, courbés sur leur banc autour du fourneau, la pipe à la bouche, avaient l'air de ne pas s'inquiéter, comme des gens qui n'ont rien à craindre. Le pire, c'est que dans le moment où les canons e 'arsenal et da la poudrière commençaient à répondre aux Russes, et que toutes lus vitres de a vieille bâtisse en grelotaicnt, le sergent Mon- D°m.e se mita crier: •Somme, Chevreux, Moïse, Dubourg, en route!» Euvoyer des pères de famille rôder dehors, à travers la boue, quand on risque de recevoir des éclats d'obus, des tuiles et des cheminées entières 6ur le dos, à chaque pas, c'est en quelque sorte contre nature; rien que de l'entendre, je sentis une indignation extraordinaire. Somme et le gros aubergiste Chevriux se retournèrent aussi pleins d'indignation; ils auraient voulu crier: «C'est abominableI» Mais ce gueux de Monborne était sergent, on n'osait lui répondre, ni même le regarder de tra. vers; et comme le caporsl de ronde Witter avait déjà décroché son fusil, et qu'il nous faisait signe d'avancer, chacun prit los armes et le suivit. Cest en descendant l'escalier de la mairie qu'il aurait fallu voir la lumière rouge entrer coup sur coup dans tous les recoins, sous les marches et les chevrons vermoulus, c'est alors qu'il aurait fallu entendre gronder nos pièces de vingt-quatre ; le vieux nid à r>ts en tremblait jusque dans sei fondations, on aurait cru que tout allait tomber ensemble. Et sous la voûte, en bas, du côté de la place d'Armes, celte lumière, qui s'étendait depuis les tas de neige jusqu'au haut des toits, qui vous montrait les pavés luisants, les flaques d'eau» les cheminées, les lucarnes, et tout au fond de la rue la caserne de cavalerie, la sentinelle dans sa guérite, près de la grande porte: Quel spectacleI C'est alors qu'on pensait : «Tout est fini!... tout est perdu!...» Deux obus pissaient en même temps sur la ville, ce sont les premiers que j'aie vus; ils allaient si lentement, qu'on pouvait les suivre dans le ciel sombre; tous les deux tombèrent dans les fossé« derrière l'hôpital. La charge était trop forte, heu. reusement pour nous. ff Je ne disais rien, ni les autres non plus, chacun réfléchissait; les cris: «Sentinelles, prenez garde à vous!» qui %e répondaient d'un bastion à l'autre tout autour de la place, nous prévenaient du danger terrible que nous courions. Le caporal Winter, avec sa vieille blouse déteinte et son bonnet de coton crasseux, les épaules penchées, le fusil en bandoulière, un bout de pipe entre les dents, et le falot plein de suif ballotant au bout de Bon bras, marchait devant nous, en criant : «Attention aux éclats d'obus.. Qu'on se jette à plat ventre... Vous m'entsndez!» J'ai toujours pensé que cette espèce de vétéran détestait les bourgeois, et qu'il disait cela pour augmenter notre peur. TJq peu plus loin, à l'entrée du cul-de-sac où demeurait Cloutier, il fit halte. «Avancez!» criait-il, — car nous marchions à la file sans nous voir; et quand noub fûmes près de lui, il nous dit: «Ah ça! voua autres, tachez d'emboîter le pas! Notre patrouille est pour empocher le feu de se déclarer quelque part; aussitôt qu'on verra rouler un obus, Moïse courra dessus arracher la mèche. » En même temps il éclata de rire tellement, que la colère me prit : «Je ne suis pas venu pour qu'on se moque de moi, lni dis-je; si l'on me prend pour une bête, je jette là mon fusil et ma giberne, et je m'en vais aux casemates!» Alors il se mit à rire plus fort, en s'écriant: « Moïse, conserve le respect de tes chefs, ou gare le conseil de guerre!» Les autres auraient bien voulu rire aussi, mais les éclairs recommençaient, ils descendaient la rue du Kempart, et poussaient l'air devant eux, comme dea coups de vent: les pièces du bastion de l'arsenal venaient de tirer. En même temps un obus éclatait dans la rue des Capucins : la cheminée et la moitié du toit de Spick descendaient dans la rue avec un fracas épouvantable. «Allons, en route!» cria Winter. Tout le monde était redevenu grave. Nous suivions le falot vers la porto de France. Derrière nous, dans la rue des Capucins, un chien poussait des cria qui ne finissaient plus. De temps en temps Winter s'arrêtait, nous écoutions tous, rien ne bougeait, on n'entendait plus que ce chien et les cris: «Sentinelles, prenez garde à vous!» La ville semblait comme morte. Nous aurions dû rentrer au corps de garde, car on ne pouvait rien voir; mais le falot descendait du côté de la porte, en ballotant au-dessus de la rigole. Ce Winter avait trop bu d'eau-de-vie 1 Chevrr.ux disait: « Notre présence est inutile dans cette rue ; nous ne pouvons pas empêcher les boulets de passer. » Mais Winter criait toujours: «Yiendrez-vous?» Et nous étions forcés. d'obéir. (La suite au prochain numém.)
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France.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
France. On lit dans le Journal des Bëbats : Un article de la Correspondance russe du 24 après avoir célébré les merveilles de "otre Exposition, considère la visite que nous '°ût tous les souverains de l'Europe comme "le démonstration contre la guerre, une affirmation de leur désir de voir les luttes entre le3 nations changer de caractère. C'est sur°ut, d'après le même écrivain, le voyage "•'Alexandre II qui a cette signification. Ce a usé de toute son influence pour *viter une guerre entre la Prusse et la France. e printemps, comme dans le cours des an"t-es précédentes, la Russie, qui aurait pu attendre beaucoup des discordes de l'Europe, " a cessé d'exercer son activité uniquement i,ans le sens de In pp"x. Mais tout danger n'a as disparu. La proposition de désarmement 0,1 ' on a parlé est évidemment prématurée. *^a paix générale ne sera pas assurée tant u '• restera des opprimés en Turquie. » L'Eu-1,, liguée naguère contre la Russie, n'a tiré l'hi!es Saci'ifices que la stérile satisfaction de lion a<"er sans Parven**' a résoudre la question r'ent- En voulant régler cette ques-11 dehors de la Russie et contre elle, on ait fausse route. Le problème doit être exa'né de nouveau; mais il faut que cette fois «Utes les puissances de l'Europe en cherchent ensemble la solution «dans un esprit de conc,*iation*iation et de confiance mutuelle.» Cet article, d'une feuille russe officieuse, pleinement ce qui s'est dit sur les Projets de révision (c'est-à-dire sans doute a annulation) du traité de 185G. par le temps court; un traité déjà âgé de onze ans est Sa""s doute, arrivé à la décrépitude. Il est donc' assez naturel qu'on s'occupe de le remplacer. Maia n'est ce pas une durée bien courte assignée au résultat de nos victoires?
1867-06-03T00:00:00
Théophile Schroell
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Allemagne.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Allemagne. Berlin on Medu if j "'«*-La Gazette de l'Aliénaiconcernann que IeS pièces "*e 1,eD(luête de Ipi / affaires du Hanovre, en raison IÎH, • tenduo- n'ont été remises qu'aujoura nUi au procureur général, qui a immédiate- pris en main la direction de l'enquête. Berlin, 29 mai.—On lit dans la torresponrf«ce provint iale: «L'Europe trouvera, dans la visite des souramsms à la cour de France, un nouveau signe teeureux du raffermissement général de l'en- nte pacifique. La réunion de ces hauts po- ntats assurera complètement une entente En même temps elle inpirera aux loJ^05* une sérieuse confiance dans le dévête y11 e"it calme et fécond de leur prospérif qui est universellement i ' * v _e êouvernemcntprussien, visa vis les gouc] ''""-ments de l'Allemagne du Sud, s'est dé- saré prêt à entrer dans les négociations ré£, vé&s dans le traité de paix, en vue de ré. *•*■ les rapports douaniers de l'Allemagne 11sud avec la Confédération du Nord. ve . deux membres septentrionaux du Zoll. -"ein qui ont droit de suffrage ont été invi«8 à prendre part à ces négociations, dont ouverture aura lieu probablement dans les ""-mières semaines après la Pentecôte, j. La clôture de la session parlementaire aura 611 vraisemblablement le 22 juin. «nj1* tribunal d'Etat a commencé lespour- les personnes du Hanovre accue haute trahison. .1 m de la bourgeoisie de Lübeck CoJ!?té* par 80 voix contre 1, le projet de ■bilit "tut'on fédérale, ainsi que la convention aire avec la Prusse. d6 , les principaux passages de l'article CCrt»a ®aseile de VAllemagne du Nord con« projet de désarmement général : de Sac taUflrait examiner d'abord la question •Dent ce (lue Von entend par désarmedésarmeà est clair qu'on ne songe point ne pour"""Solution des armées permanentes;» Mais su donc s'agir que de leur diminu,iondiminu,iondée?e q "luel principe celle-ci sera-t-elle fonqui C0Dg; **e Pourra certes pas adopter celui fre dc ]aS'e a Proportionner l'armée au ehifcettee farn iUlation de chaque pays. Car, de l'armée n plus gran(1 Etat disPoserait de »On „rmaa^nte la plus nombreuse. armée rT»ait omettre plutôt que chaque *iffred*f • • ent active> fnt réduite d'un «eterminé général. La torcedes divers Etats, en tant qu'elle repose sur le nombre d'hommes, ne serait alors point modifié. Mais, dans ce cas, il faudrait supposer, contrairement à la réalité, que les systèmes de défense des divers pays soient identiques. »La logique des chiffres ne peut être exacte que lorsque ceux-ci reposent sur un état de choses absolument identique. Il faudra donc renoncer complètement à l'idée d'un désarmement d'après des proportions arithmétiques. »Nous avouons toutefois franchement que nous connaissons un moyen par lequel on pourra arriver tout au moins à une diminution des charges militaires actuelles. Qu'un des grands Etats produise une offre positive concernant la réduction de son armée. Les autres puissances feraient alors connaître la réduction qu'elles pourraient opérer cn présence de cette offre? Chaque Etat aura ainsi déclaré lui-même quel est le nombre des soldats dont il peut se passer sans porter atteinte à sa position. »Qu'on se rappelle que, sauf des événements peu importants, l'Europe n'a pas vu de guerre depuis 1815, jusqu'à ce que celles de l'Orient et la guerre italienne éclatassent par l'initiative de la France. C'est donc à cette puissance qu'incombe la tâche de prêcher d'exemple. »La France , qui fut forcée par sa mission civilisatrice de faire les deux 'guerres dont nous venons de parler; la France, que la civilisation réclama en Chine, danslaCochincbine et au Mexique, sera-t-elle disposée à donner une garantie dc ce genre à l'Europe. La réorganisation de l'armée française, qui est poussée avec tant cle vigueur, laisse à peine supposer que la réponse àcettequestion puisse être affirmative. Au reste, cette question fera partie des utopies humaines aussi longtemps qu'une organisation politique et sociale qui diffère encore énormément de la nôtre, ne sortira pas de la société humaine.» — Le gouvernement du grand-duché dc Bade emploie depuis trois ans des femmes dans ses bureaux télégraphiques. Un second examen est réclamé d'elles pour être admises aux fonctions d'aides télégraphistes moyennant un traitement de 350 a 400 florins, sauf les émoluments qui sont proportionnés au nombre de dépêches transmises. Le nombre de ces aides est en ce moment de 44 et de celui des aides-élèves de 14. Cet essai a si bien répondu au but que le gouvernement a résolu de remplacer au fur et à mesare les hommes attachés au service de l'expédition à titre d'aides par des femmes. — La chambre d'appel du tribunal de Berlin vient de condamner le directeur gérant du Kladderadatsch à quinze jours d'emprisonnement pour avoir attaque des doctrines de l'Eglise catholique et notamment le dogme de l'Immaculée Conception.
1867-06-03T00:00:00
Théophile Schroell
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Autriche
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Autriche Vienne, 29 mal— Le projet d'Adresse de la Chambre des seigneurs déclare que la Chambre ne s'oppose pas au compromis conclu avec la Hongrie, mais seulement parce que la force des faits accomplis exclut tout autre moyen. Le projet d'Adresse de la Chambre des députés demande la suppression du concordat. La Presse d'aujourd'hui annonce qu'à la suite de l'échec essuyé par Orner pacha, la France et la Russie ont adressé une note identique aux signataires du traité de Paris pour les engager à faire une démarche collective auprès de la Porte en faveur des Cretois. Le projet de la note propose un plébiscite. — Un télégramme de Paris de la Neue Freie Presse dit que l'empereur Napoléon a écrit lui-même au prince de Roumanie à propos des mesures prises contre les juifs.
1867-06-03T00:00:00
Théophile Schroell
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133
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Hongrie
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Hongrie Voici la curieuse liste des cadeaux qui devront être offerts, selon la tradition, au roi et à la reine de Hongrie à leur couronnement : 1° quatre paniers ornés de fleurs et remplis de gâteaux dits golatschen; 2° quatre brebis blanches, ornées de fleurs et de rubans; 3° des échantillons des produits du corps de métier des boulangers; 4° quatre pains hongrois; 5° deux veaux bruns «mes de fleurs; 6° quatre bœufs blancs, dont les cornes doivent porter des guirlandes; 7° une voiture chargée d'un tonneau de vin blanc et d'un autre de vin rouge : le premier de ces tonneaux doit être peint en blanc et entouré de cercles d'argent, le second est peint en rouge et entouré de cercle-i en vermeil; 8° trente sacs d'avoine; les sacs sont en toile blanche et portent les armes de la ville. Ces cadeaux sont portés en cortège au palais. Le couple royal les offre à son tour à des établissments de charité, après les avoir payés au moyen de jetons frappés pour la circonstance. — La feuille officielle de la Hongrie publie un arrêté ministériel qui institue les jurés pour l'examen des délits de presse. C'est là la conséquence du rétablissement de la loi hongroise sur la presse de 1848, voté récemment par la Chambre des Députés de Pesth. La Diète de Hongrie a adopté vendredi par 209 voix contre 89, les projets de loi relatifs aux affaires communes, tels qu'ils étaient sortis en principe des délibérations de la grande commission des 67. Ce point réglé, le comité chargé de la rédaction du diplôme inaugural a pu se constituer sous la présidence du primat de Hongrie. Son travail ne sera pas de longue durée, un avant projet ayant déjà été libellé par le ministre de l'intérieur. Une fois ce diplôme approuvé par la Diète, il ne restera plus au gouvernement qu'à s'occuper des préparatifs matériels du couronnement. Cette cérémonie reste fixée au 12 juin. M. Deak, pris à parti par M. Kossuth au sujet des concessions faites sur ses conseils par la Hongrie à l'Autriche et à la maison de Habsbourg, a déclaré , par la voie des journaux, qu'il ne se justifierait point contre les accusations et les reproches de son adversaire. Sa justification est comprise dans sa conduite, et cette conduite, publiquement connue, lui a été inspirée par le désir de maintenir la Constitution magyare dans les limites de ce qui était possible, sans le concours d'événements imprévus, d'une révolution ou d'une intervention étrangère. Les journaux de Hongrie favorables à la transaction qui a fini par triompher ont naturellement blâmé la lettre de Kossuth, et des télégrammes de Pesth se sont empressés le faire connaître cette appréciation au dehors. Cependant, il ne faut pas croire qu'elle a été universelle. Les journaux de la gauche, ceux notamment de la minorité qui a voté contre les lois sur les affairescommunes, ont été d'un autre avis. Mais quelque jugement que l'on porte sur la missive de l'ancien dictateur, cette démonstration , en constatant tout ce que la Hongrie abandonne et en faisant un grief à M. Deak d'avoir sacrifié des droits importants do pays à son vif désir d'arriver à une entente avec l'Autriche, on ne saurait nier qu'elle ne rende au ministère autrichien le service de faire comprendre au Reichsrath que la Hongrie et l'inspirateur actuel de ses résolutions sontallés jusqu'aux dernières limites des transactions acceptables et que , sous peine de tout compromettre, il ne faudrait plus rien leur demander au delà. C'est surtout un avertissement utile à la Chambre des Seigneurs du Reichsrath , à laquelle sa commission d'Adresse propose de déclarer que si elle ne combat pas les efforts actuels du gouvernement en vue d'arriver à une entente, c'est uniquement parce que la force du fait accompli exclut en ce moment toute autre forme de protestation. Mieux inspirée, la commission d'Adresse de la Chambre des députés se rallie au régime nouveau qui du moins sauve l'avenir constitutionnel de l'Autriche et, pour mieux le consolider, elle réclame le retrait du concordat.
1867-06-03T00:00:00
Théophile Schroell
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9ARTICLE
673
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Italie.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Italie. M. Langrand-Dumonceau vient d'intenter au gouvernement italien une action tendant à obtenir une somme de 800,000 francs dédommages intérêts. Lorsque M. Langrand-Dumonceau a conclu avec M. Scialoja la convention relative à la liquidation d'une partie des biens du clergé italien, il a dû déposer, à titre de cautionnement, au trésor public de Florence, une valeur de 8 millions de rentes italiennes.
1867-06-03T00:00:00
Théophile Schroell
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9ARTICLE
62
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Angleterre.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Angleterre. Dans le cours des débats sur la réforme, un incident curieux s'est récemment produit. M. John Stuart Mill a proposé une motion tendant à conférer le droit de vota aux femmes indépendantes, c'est-à-dire aux veuves et aux femmes non mariées n'étant pas sous la puissance paternelle. M. Mill a soutenu que, du moment où elles payent en leur propre nom les taxes municipales, elles doivent, comme conséquence, obtenir le droit de suffrage. Cette motion a donné lieu, tant à la Chambre des Communes que dans la presse anglaise, à de nombreux commentaires historiques et philosophiques sur le rôle de la femme dans les sociétés moderacs. La proposition a réuni 73 voix contre 196. Londres, 27 mai. — M. Victor Hugo, sollicité par une prière irrésistible et qu'il explique lui-même, a écrit les lignes qu'on va lire. Cette fois, du moins, nous sommes heureux de le constater, l'humanité l'aura emporté avant même la généreuse intervention du grand poëte. On sait, en effet, depuis deux jours déjà, que la grâce des fénians condamnés à mort a été accordée par la reine Victoria. Mais on n'en lira pas moins avec intérêt cette éloquente protestation contre les exécutions politiques: «L'angoisse est à Dublin. Les condamnations à mort se succèdent, les grâces annoncées ne viennent pas. Une lettre que nous avons sous lés yeux dit: «... La potence va se »dresser; le général Burke d'abord; viendront »ensuite le capitaine M'Afferty, le capitaine »M'Clure, puis trois autres .... il n'y a pas »une minute à perdre... des femmes, des »jeunes filles vous supplient... Ma lettre vous »arrivera-t-elle à temps?» Nous lisons cela, et nous n'y croyons pas. On nous dit : l'échafaud est prêt. Nous répondons: cela n'est pas possible. Calerait n'a ri n à voira ! politique. C'est déjà trop qu'ilexisfeà côté. Non, Péchafaud politique n'est pas possible en Angleterre. Ce n'est pas pour imiter les gibets delà Hongrie que l'Angleterre a acclamé Kossuth; ce n'est pas pour recommencer les potences de la Sicile que l'Angleterre a glorifié Garibaldi. Que signifieraient les hourras de Londres et de Southampton? Supprimez alors tons vos comités polonais, grecs, italiens. Soyez l'Espagne. »Non, l'Angleterre, en 1867, n'exécutera pas l'Irlande. Cette Elisabeth ne décapitera point cette Marie Stuart. »Le dix-neuvième siècle existe. »Pendre Buikel im1 ossible. Allez-vous copier JTalIaferro tuant John Brown, Chacon tuant Lopez, Geffrard luant le jeune Delorme, Ferdinand tuant Pisacane? »Quoi! après la révolution anglaisé! Quoi ! après la révolution française! Quoi 1 dans la grande et lumineuse époque où nous sommes, il n'a donc été rien dit, rien écrit, rien pensé! rien proclamé, rien fait depuis quarante ansl »Quoi! nous présents, qui sommes plus que des spectateurs, qui sommes des témoius, il se passerait de telles choses! Quoi, les vieilles pénalités sauvages sont encore làl Quoi! à cette heure, il se prononce de ces sentences: «Un tel, tel jour, vous serez tr?îné sur la »claie au lieu de votre supplice, puis votre »corps sera coupé cn quatre quartiers, les»quels seront laissés à la disposition de S. M. »qui en ordonnera selon son bon plaisir 1» Quoi! un matin de mai ou de juin, aujourd'hui, demain, un homme, parce qu'il a une foi politique ou nationale, parce qu'il a lutté pour cette foi, parce qu'il a été vaincu, sera lié de cordes, masqué du bonnet noir, et pendu et étranglé jusqu'à ce que mort s'en suive! Non vous n'êtes pas l'Angleterre pour cela ! »Vous avez actuellement sur la France cet avantage d'être une nation libre. La Fracne, aussi grande que l'Angleterre, n'est pas maîtresse d'elle même, et c'est là un sombre amoindrissement. Vous en tirez vanité. Soit. Mais prenez garde. On peut en un jour reculer d'un siècle. Rétrograder jusqu'au gibet politique! vous, l'Angleterre! Alors élevez une statue à Jeffryes. »Pendant ce temps là nous élèverons une statue à Voltaire. »Y pensez vous? Quoi! Vous avez Sheridan et Fox qui ont fondé l'éloquence parlementaire, vous avez Howard qui a aéré la prison et attendri la pénalité, vous avez Wilberforce qui a aboli l'esclavage, vous avez Rowland Hill qui a vivifié la circulation postale, vous avez Cobden qui a créé le libre échange, vous avez donné au monde l'impulsion colonisatrice, vous avez fait le premier câble transatlantique, vous êtes en pleine possession de la virilité politique, vous pratiquez magnifiquement sous toutes ses formes le grand droit civique, vous avez la liberté de la presse, la liberté de la tribune, la liberté de la conscience, la liberté de l'association, la liberté de Pin dustrie, la liberté domiciliaire, la liberté individuelle, vous allez par la reforme arriver au suffrage universel. Vous êtes le pays du vote, du poil, du meeting, vous êtes le puissant peuple de Vhabeas corpus. Eh bien, à toute cette splendeur ajoutez ceci, Burke pendu, et, précisément parce que vous êtes le plus grand des peuples libres, vous devenez le plus petit I »On ne sait pas le ravage que fait une goutte de honte dans de la gloire. De premier, vous tomberiez dernier! Quelle est cette ambition en sens inverse? quelle est cette soif de déchoir? Devant ces gibets dignes de la démence de Georges III, le continent ne reconnaîtrait plus l'auguste Grande-Bretagne du progrès. Les nations détourneraient leur face. Un affreux contre-sens de civilisation aurait été commis, et par qui? par l'Angleterre! Surprise lugubre. Stupeur indignée. Quoi de plus hideux qu'un soleil d'où tout à coup il sortirait de la nuit! »Non, non, non! je le répète, vous n'êtes pas l'Angleterre pour cela. »Vous êtes l'Angleterre pour montrer aux natioLS le progrès, le travail, l'initiative, la vérité, le droit, la raison, la justice, la majesté de la liberté! Vous êtes l'Angleterre pour donner le spectacle de la vie et non l'exemple de la mort. »L'Europe vous rappelle au devoir. »Prendre à cette heure la parole pour ces condamnés, c'est venir au secours de l'Irlande; c'est aussi venir au secours de l'Angleterre. »L'une est en danger du côté de son droit, l'autre du côté de sa gloire. »Le3 gibets ne seront point dressés. »Burke, M'Clure, M'Afferty, Kelly, Joice, Cullinane ne mourront point. Epouses et filles, qui avoz écrit à un proscrit, il est inutile de Yous couper des robes noires. Regardez avec confiance vos enfants dormir dans leurs berceaux. C'est une femme en deuil qui gouverne l'Angleterre. Une mère ne fera pas des orphelins, une veuve ne fera pas des veuves. »VICTOR HUGO »Hauleville-House, 28 mai 1867.»
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Théophile Schroell
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COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG. Jg. 24, n° 154/155
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
IV 154 & 155 — XXIVe Année. PRIX DE L'ABONNEMENT. 5fr. 50 par trimestre pour la ville. 6'r. 25 par trimestre franco dans tout le Grand-Duché. 8fr. 5) franco pour la Belgique, la Prusse et la Hollande. •*•" fr. 50 pour la France, etc. ANNONCES : 20 centimes la ligne. 16 centimes pour los abonnés- RÉCLAMES :50 cent, la ligne. COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG. (Journal du soir.) Lundi & Mardi 3 & 4 Juin 1S67 Le Courrier paraît six fois par serr.nin Les abonnements, insertions, corre* pondances, annonces, etc., doivent ître a-lressôea — franco — à Th. SCIIRCEI.L, imprimeur et rédacteur responsable du Gmrrier, rue St.-Philippe, maison Wirtgen. Les annonces pour le numéro du jour doivent être remises avant 9 heurt-s du matin. — La rédaction ne se charge pas de renvoyer les articles non inséré». Prix du numéro : 15 centime».
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Revue politique.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
LUXEMBOURG, 3 JUIN. Revue politique. Le Moniteur a annoncé hier que l'échange des ratifications du traité réglant la situation do. Luxembourg a eu lieu vendredi à Londres. Au point de vue international, la question est donc définitivement close, sauf en ce qui concerne l'évacuation de la forteresse, qu'aux termes de la convention la Prusse est désormais tenue d'accomplir dans le moindre délai Possible. Aujourd'hui le Moniteur publie le traité de Londres. Le texte autentique de ce document est Pleinement conforme à la version que nous îa q' publiée le 28 du mois dernier, d'après von Ö*e""e de (j0lo9ne' mais nous n'y rftlrou* . Das la déclaration annexe dont le faisait 1Vre -e journal allemand, et qui était ainsi .* « ]■ est bien entendu que l'article 3 «.relatif à la transformation de la place de Luxembourg en ville ouverte) ne porte point atteinte aux droits des autres puissances neuves de conserver, et au besoin d'améliorer leurs places fortes et autres moyens de défense. » Un télégramme privé de Berlin annonce Ju_e le roi Guillaume I" partira pour Paris le Vu'û à quatre heures du soir, par train spétiai qu *Q«*ette de la Croix du 1" juin appiend lieu £S actions pour le Reichstag auront rai est « Juillet- L'ouverture du conseil fédéau i«. é au 1" août, et celle du Reichstag d'ootobrePiteinbre* DaDS les PreroierH ]0urS élire des lu pays annexé3 seront aPPelés à qu* aeP*ité8 pour le parlement prussien, bre munira au commencement denovem• l-.es Diètes provinciales (conseils généraux) Se réuniront fin octobre. Le souffle dc M. de Bismarck continue à animor le Parlement prussien, et la Chambre députés de Berlin a voté vendredi, en lecture, la Constitution fédérale de Allemagne du Nord ; le parti progressiste a J*'nementfait une dprnière tentative pour en otenir le rejet; le vote final a donné 227 voix e riuatives contre 93. De Vienne, on nous deu°-e Ie résumé du Projet d'adresse de la e-u d-èmti c*lf>m'-)re du Reichsrath en réponse rjan *SCo'irs du trône. Ce projet paraît conçu Qu'il Ü° esnrit de conciliation; il reconnaît av est du devoir de la Chambre de saisir ec e""pressement l'occasion qui lui est oîferte de rechercher les éléments d'une entente avec la Hongrie , tout en réclamant pour les droits constitutionnels du Reichsrath les mêmes garanties qui viennent d'être accordées à la nation magyare; mais en même temps il relève une omission importante du discours de l'empereur François-Joseph, concernant le Concordat, etconstatela nécessité impérieuse, inévitable, de procéder à la révision constitutionnelle de cet acte rétrograde. Le projet insiste aussi sur les relotions extérieures et la politique pacifique de l'Autriche plus longuement que ne l'avait fait dans son allocution inaugurale le monarque autrichien. On écrit de Yassi, le 26 mai, qu'en vertu d'ordres formels venus de Bucharest les mesures administratives exercées contre les israélites prévenus de vagabondage auraient été suspendues, et les individus expulsés admis de nouveau au séjour sur le territoire roumain. Désormais les tribunaux ordinaires seront seuls appelés à se prononcer sur la validité des arrestations qui pourraient être faites par les agents officiels de la police. Encore le Mexique et Maximilien. La dépêche que nous avions signalée avant hier comme ayant été adressée à son gouvernement par le ministre autrichien à Washing. ton, s'éclaire et se précise. On sait maintenant d'où venaient les renseignements communiqués à cet envoyé. Ils émanaient de M. Campbell, ministre des Etats-Unis auprès de Juarez; on peut donc considérer comme certaine la prise de Queretaro et la reddition de Maximilien sans conditions, c'est le 15 mai qu'auraient eu lieu ces événements décisifs. Il reste à savoir quel aura été lesortdu frère de l'empereur François-Joseph. Berlin, 31 mai. — La Chambre des députés a adopté, en seconde lecture, par appel nominal, la Constitution fédérale, par 227 voix contre 93. Le parti progressisteavait présenté à nouveau une résolution tendant au rejet de cette Constitution. Les orateurs du parti national libéral ont parlé dans le sens de l'adoption. Berlin, 31 mai. — La Correspondance Zeidler dit que M. de Bismarck accompagnera le roi de Prusse à Paris , sur le désir exprimé par Sa Majesté. Il est probable que dans la seconde moitié de juin, M. de Bismarck recevra une prolongation de congé. Berlin, 31 mai. — La Gazette de la Croix annonce que le conseil fédéral de l'Allemagne du Nord se réunira dans le courant du mois d'août, à l'efiet d'élaborer les propositions à soumettre an Reichstag. MM. Henriquet Dupont et Milne-Edwards ont reçu l'ordre du Mérite. La Gazette de Silésie dit que des Allemands et des Russes des provinces russes de la Baltique ont rédigé une adresse à M. de Bismarck, le remerciant de son attitude dans la question du Luxembourg, qui a sauvegardé la paix européenne. Berlin, 31 mai. — On lit dans la Gazette de l'Allemagne du Nord : «L'opinion émise par le Journal des Bêbats que la seule satisfaction de la question du Luxembourg eûtété l'incorporation du grandduché à la Belgique, manque de justesse. Les Luxembourgeoisredoutaientprécisément l'annexion à la Belgique, à cause de la perte des avantages duZollverein qui en eût été la conséquence. Ces avantages sont si considérables, que M. de Tornaco a même proposé à la conférence d'assurer, par un article du traité, le maintien du Luxembourg dans le Zollverein, bien que la conlérence n'eût à s'occuper que dt. la future situation politique du Luxembourg. On sait, en outre, que les questions douanières sont des affaires de législation intérieure.» Vienne, 31 mai. — Le Nouveau Fremdenblatt publie le projet d'adressa de la Chambre des députés. Le projet déplore la période d'arrêt que une l'Autriche traverse en ce moment.Il espère heureuse solution du règlement des rapports entre l'empire et les pays de la couronne hongroise. Il insiste sur le devoir qui incombe à la Chambre de saisir avec empressement l'occasion qui lui est offerte de s'employer à rechercher les éléments d'une entente sur l'établissement de ces rapports politiques, et réclame pour les droits constitutionnels du Reichsrath des garanties analogues à celles que la Hongrie vient d'obtenir. Le projet déplore le décret sur la réorganisation de l'armée, rendu sans l'assentiment de la représentation du pays. U salue avec joie la promesse d'un projet de loi instituant la responsibilitô ministérielle. Il dit que le droit d'association, la législation sur la presse, réclament un règlement dans le sens constitutionnel. Il constate la nécessité impérieuse, inévitable, de procéder à la révision constitutionnelle du Concordat. « La Chambre des Députés, dit le projet, apportera aux propositions financières la plus scrupuleuse attention. L'Autriche a besoin de paix à l'intérieur et à l'extérieur. Les démarches, couronnées de succès, qu'a entreprises le gouvernement pour le maintien dc la paix européenne, empruntent une plus haute valeur à cette déclaralion impériale, que toute pensée de représailles est étrangère à notre politique. »L'Autriche en est à un point d'évolution qui décidera de son existence pour l'avenir. La Chambre s'efforcera constamment de consacrer une loyauté éprouvée et un développement absolu à l'accomplissement de la grande tâche qui lui est dévolue. Puissent tous les peuples de l'Autriche se pénétrer de 11 conviction, que c'est seulement par l'union de leurs forces qu'il leur sera possible de triompher des épreuves qui peuvent fondre sur nous dans un avenir plus éloigné. » La discussion de l'adresse commencera lundi à la Chambre des députés. Le dernier bulletin def médecins constate que l'état de l'archiduchesse Mathilde est plus satisfaisant. Vienne, 31 mai.— On lit dans la Gazette de Vienne (édition du scir) : « Une dépêche de l'ambassade d'Autriche à Washington, en date du 30 mai dans la nuit, porte ce qui suit : « On sait seulement ici, d'après les rapports de M. Campbell, ministre des Etats-Unis au Mexique, qu'Escobedo a pris Queretaro le 15 mai, et que l'empereur Maximilien a capitulé sans conditions. Vienne, 1" juin. — On lit dans la Presse: « Les hésitations des cabinets de Vienne et de Londres au sujet du vote universel dea Candiotes, ont engagé le gouvernement fançais à modifier ses propositions dans le sens de la formation d'enquête qui serait confié1 à un commissaire de la Turquie et à des commissaires des grandes puissances. M. de Beust a adhéré à cette proposition, et a donné pour instruction à l'internonce autrichien, à Constantinople, d'appuyer ce projet auprès de la Porte, dnns la prévision que 1 Angleterre y donnerait son adhésion, et marcherait avec la France dans la question d'Orient. On lit en tête du bulletin du Moniteur : « L'échange des ratifications du traité réglant la situation du grand-duché de Luxembourg a eu lieu vendredi, 31 mai, à Londres.» Le bruit est répandu que le maintien du Grand-Duché dans le Zollverein ne serait pas chose définitivement assurée, et qu'il s'agirait d'examiner la question s'il ne serait pas préférable pour notre pays d'avoir un traité de commerce avec la France. Nous ne savons ce qu'il peut y avoir de fondé dans ce bruit, mais ce qui est certain, c'est quel'intérêtbien entendu de notre commerce et de notre industrie demandent notre maintien dans le Zollverein. Couper par une ligne de douanes nos relations avec l'Allemagne, serait détruire pour longtemps notre industrie, bouleverser notre commerce et vouer à la ruine les villes-frontières de Vianden, Echternach, Grevenmacher, Remich. Différents journaux du pays s'occupent de cette question, la plus grave et assurément la plus urgente pour nous. Nous donnons ci-après un article de VEchternachef Anseiger sur cet importaut objet : -(5 cl) t er n ad), am 1. Sinti. — ©cheinen es bie l)oben §erreu in Suyembnrg wirftid) brauf angcfef)eu nt baben bie ©ren*,ftcibte be« l'aube« ailmählig unb auf eine quàlcnbe "ffieife bem "Ruht entgegen nt fiiljren, fcf)einen bie ?anbe«-= Datei* hämifche ßuft baran 51t finben bie bebau tenbften Ortfdjaften uufer« ncutratifirten SBinfel« in ©ruber nt nerroaiibetn, ba« finb bie "Sorlé ber ßntrüftung, mit benen bie "Bewohner Sd)ter* nadfs geftern bie fo nieberfdjlageiib wirfenbe "Reutgïeit in "Betreff ber §anbel«frage empfingen. ©aß eine ©tabt Bon 4—5000 Einwohnern, bie bi« bohiit fo fttefmlittcrlid) oon ber 8anbe«re-= gicntng ift behanbelt worbeit, alle jene foftfpie* ligeu Suremburger 2uj:u«babiten bat bauen fjetfcn, fetbft aber oïjne "Berbiubung«wegc geblieben unb »ou ber nàd)fieit nod) 4 ©tunbeit entfernt ift, baß eine ©tabt, welche eben au« ber Urfadje, baß fic feine "Berbinbungen bat, aud) feine Qnbuftrieautagcn befujcit fann, nunmehr fid) gefallen laffett muß ihre ©arnifon an Surentbürg abäugeben, ba« wirb für im« ein tjerber ©cblag feiu. 3a bebeuteube "Berlufte wirb bie ©tabt @d)teniad) halb ju erleiben baben, bie Käufer werben an SSJerth finïen, unb Sieht** ©ewerb unb §anbwerf werben juerft unb auf fürjtbavc üöeife bie Sotgett baöon 51t tragen I)aben, baß mau un« eine unferer CaiupMSr« näl)rung«queüen cntjterjt. ©od) biefe felbft tiefen ©djarteit tjätteit to'c burd) unfre SEfjätigteit tbeilweife aiiSjutoefeen, unb uu« in unfre gebriiefte Sage ju f-f)icfen Berfud)t; ba trifft, Wie ein "ötifc au« fjeiterm Rimmel, geftern bie §iob«poft bei un« ein, baß unfre "Berbinbungen mit ©eutfd)lonb bebrorjt feien, unb bie "Regierung bic fti-age jur ntfd)eibung lominen laffe, ob ba« materielle "ffiofjl bc« ßanbe« größeren au« franjöfifd)en ober an» beutfcfjcn §anbe(«uerbiubiingen ffböpfe. Ohne hier berüor.utfjebeit, baß ba« gauje 8anb, einige fonotifdic Slnnc-ttûniftcn unb Beamten amsgenommeit, mit ben "Bortfjeilcn unferer beutfdjen §aitbe(6berbmbnngeit fjöaj'ft aufrieben gewefen, baß im nüdjtenten ©rufte fo ju fagett fein ge* toerbtreibcnber "?uremburger eine Slbänbentng unferer jcfeigeit §anbel«oer")ältniffe lwitrfrfjt; ohne rjervjorsitfje&eit, ba« befonber« §anbet imb ®ewerbe in ben ©renjfiäbfen faft au«fd)(ießticfj wn ben breußifcfjcn "Rodjbarn unterhalten werben, muffen wir ßd)ternadjer unferer ßanbe«regierung offen unb imumwimben ertlüren: baß eine ©renjfperre gegen "Breußen für un« eine nieberfd)mcttcrrtbe Kalamität, ein totaler "Ruin wäre. Sluf unfern jwölf feljr ftarï befudj'en SBierj> märtten macf*en mtfre breußifd'eit Scadjbarn luotjl fiebert 2ld)lcl beö gan3en SBefudjeS am. Unb mm bie leibigen ÜRaiitljner bon unferer eigenen "Regierung bor unfre uerfaffene £>rt= fdjoft aufgeüflanjt, wer würbe nod) unfre "Kàïfte lief neben? "Bitbiirg, "Reuerbnrg imö Srier wür* ben bie jetzige greqitenj gänslid) auf H}« ÜWärftc 3iet)cn unb ber großberj. "Regierung wiffen, baß fie su ©unften preuf'ifd'er ©fSbte, bie (uyembitrgifcben Drtfdjaftcn pTanrnäfjifl ju ritiniren fud)t. 9îad) bem Söeriufte imfercr @ar= nifoit bleibt un« neben unferm Slcferbau bie SSer&mbung mit "pr.'eüßert bic einige (5rucu> rmig«quci(e. ®cbet biefe "Berbinbung auf, unb bic "Beuöfferung (Sdjternadj« Wirb entweber nad) (Sdjternacberbrücf, in« "ßreußifd)e übcrfiebeln, ober iu Sinterifa ein beffere« "Baterlanb als im neutralen ?iifeöi6iu;g fudjen muffen. Gilt ©tat; ercimteljnier in Schtevnadj mürbe iu jenem fcf)limmen galle ein f»öcr)ft überpffiger "Beamter erfdjeincit, eine ftarte ©enbarmerteabtrjeituug ober leiber ein nothroenbige« liebet werben. Erwägen wir um bie fdjwebenbe "Jrage beute non unfcrm rein localeit ©taub» öunfte ju beljanbelu, meljt af« ein "Drittel mtfcr« ©runbeigenthum« in "Preußen liegt, unb biefe giegeufd)aft in • golge einer ©renjfperre wenigfteu« 50 cprocent im SßJerthe finfen wür< ben, fo ftcllt fid) aud* oon biefer ©eile [;er für im« ein bar, ber uieberfdjlagenb auf uufcr gan-,e« materielle« SBoht wirfen muß. ®ie jweite ©tabt be« Sanbe« ohne ©arnifon, ihrer "Berbinbungen mit "Preußen beraubt, in iljren lcrtibwirtl)fd)aftlid)en Slrbeiten bcftänbig oon (Sveiiäbcamtcn aufc*.et)atten, ot)nc (5ifeutiat)ti, mit» l)iu otjne 3ubuftric, mit äujjerft gebrücftem Str« betterftanbe, mit 4001 mebergefdjfagenen (Sin* wofment, wie würbe e« ein ""caffaiter ü6er fid) bringen fönnen, eine fold)e £)vtfd)aft nod) einften« ut befud)en ! Unb würben "Remid), ®re* uenmad)er, 23ianben unb Biete anbere Drtfdjaften auf eine ©renje oon 30—40 ©tunben weniger ju befürd)ten t)aben al« wir? A notre avis, les habitants d'Echternach doivent se rassurer, il ne peut être question de notre sortie du Zollverein. Le traité en vigueur nous lie vis-à-vis de la Prusse comme cette puissance est liée vis-à-vis de nous, et aucune des deux parties contractantes ne saurait se dégager. La conférence de Londres a, elle-même, reconnu la validité de ce traité. Le Luxembourg n'a aucun intérêt à demander une autre union douanière que celle du Zollverein. Depuis qu'il en fait partie, son commerce s'est considérablement développé, de nouvelles industries ont été créées et les industriels qui ont apporté leurs capitaux dans le pays, avaient certes toute confiance dans la durée du traité de 1865. L'industrie agricole a le même intérêt, car notre réunion commerciale à la France nous donnerait du jour au lendemain la législature qui régit les distilleries dans ce dernier pays, et amènerait par conséquent la ruine de nos petits distillateurs. Cette union commerciale introduirait le monopole sur les tabacs. Ce monopole, comme l'impôt sur les boissons, ne se comprennent plus aujourd'hui que pour des pays obligés par ua état financier déplorble, à y revenir; elles frappent trop le consommateur pour qu'un gouvernement quelconque puisse y songer sérieusement. On nous disait, il y a quelques jours, qu'en France aucun ministre n'aurait aujourd'hui le courage de les proposer. On y tolère ces lois parce qu'on y vit sous leur empire depuis de longues années. Les Hollandais qui, eux aussi, avaient une législation semblable, ont su profiterde lapremière occasion pour s'en défaire. Ils ont en 1813 brûlé le bureau des droits réunis et celui de la régie des tabacs. Dans le Luxembourg, plus que dans aucun autre pays, le tabac est devenu un objet de nécessité, et pour la plupart de nos ouvriers la seule jouissance, le seul et modeste objet de luxe qu'ils se permettent. Ceux qui vivent au milieu des classes ouvrières savent que dans l'industrie comme dans l'agriculture l'ouvrier tient autant à sa pipe de tabac après son modeste repas que le riche tient à son café, à ses liqueurs et à son cigare de la Havane. E t cependant, vous entendez de nos ermpatriotes qui ne voudraient renoncer à aucune de leurs habitudes, qui entendent bien conserver tout le confortable dont ils peuvent s'entourer, dire que si l'ouvrier ne peut pas payer son tabac quatre fois plus cher qu'il ne le paie aujourd'hui, il n'a qu'à renoncer au tabac, que ce n'est pas là un objet de première nécessité. Des pensées aussi égoïstes que celles-là ont un certain danger à une époque où, comme aujourd'hui, l'on préconise le suffrage universel, le droit pour tout le monde de faire connaître son opinion et ses intérêts. Quelle pensée consolante pour les classes ouvrières que de se dire que dans les hautes régions de la société on admet que pour les ouvriers, l'indispensable seul est nécessaire et que le tabac qui coûte aujourd'hui trois centimes par jour à l'ouvrier, peut sans difficulté être frappé d'un impôt de 10 centimes. Nous défions de faire comprendre des théories de cette nature àla classe ouvrière du Luxembourg, surtout aujourd'hui que notre situation financière n'exige aucun impôt de ce genre."?
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Théophile Schroell
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newspaper/avenirgdl/1870-03-18
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Bersteigenmg von Oichenbaume und Foh-Vinde auf dem Schloye Clcrf. Montag den 4. April 1870, gegen Mitlag versteigert Herr Graf von Berlaymont im Walde „Baiirnbnsch. 200 schwere Eichenstainine und Tienstag den 5. April die Attsueittc voit 20 Hektaren Lohheckeu erster Qualitat. Man beginnt mu 11 Uhr in KlaurcZberg nebeu dem Valinhofe. Die Eichenftllmme wie die Loh-Heckeu liegen in der Nahe des Clerfer Bahnhofes, Eisenbllhn Spa-Luxembourg.. llrn AnZkuuft weube man sich an Herrn Schloszuerwalter Kratzenberg in Clerf. ii 2 C. A. Wolu*. Notar. Aolz Versteigerung zwifchen Windhoff unb Garnich im Walde genattnt „Faafcht". Am Dienstag, den 22. Miirz 1870, um 11 Uhr Vonnittags, wird die Geineinde- Verwaltuug von Steinfort, in genaniitern Walde versteigeru lasseu: 1. 60 Korden Vnchen und Eichenbrenuholz. 2. 100 Eichenbiiume, wovon 10 g^nz schwlre. 3. 120 Loose Neifer, worunter viele zn Latten taugliche Stauqen. Korich, den 16. Marz 1870. ist J. C. Heinraer, Notar. ooooooooooooooocooood 8 PRIX COURANT § § de Valentin Wair g 8 H O Par Barrique de 225 à 228 litres. O ( —Droit compris.— O © St-Emilion 1868 fr. 225 © g Montferrant-Médoc .. id. „ 240 g g Fronsac id. , 240 g O St-Cristoly id. , 265 O A Haut-CussacSt-Julien id. „ 325 S O id. id. 1865 „ 350 © O Côtes-Bassens id. „ 265 O g St-Estèphe id. „ 350 § O St-Emilion 1" crû . . id. , 450 © V Château-Canon id. „ 675 £* g id. '. 1864 „ 675 g Q Fomerol id. v 650 O g St-Germain-Médoc... id. , 265 g
1870-03-18T00:00:00
Imprimerie J. Joris
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Anttsstube bes Notars FUNCX zu Kaap. Mlemcholz-Gichenltlimmeund Fol)'Verlteigerung l>ci Ganlich. Auf Ersuchen des Hem. P. Fend, ssigenthiirner zu Hageu, verbe» nui Freitag, be» 25. Msrz t., um 12 Uhr Mittags, in feinern Walbe gen. „Buchholtz", V«nn (Siarnitfi: - 50 Elchenstlllmne, 200 Steren Buchenscheitholz, 3000 in 2 Seilen geb. Bnchenfaschen. Die Loh-Ausbeute auf 3 y-icctarcit 3«albflâc&e, offentlich unb auf Borg versteigert. Die Bolj ift bester Qualitllt und kann otB zum Tage Versteigerung au?, freier Hand llnget'auft werden. Liebhaber ivollen fich an Forsier J. Wagener zu Hagen wenden. 1 '<>__ j. S\ SPunvlLm Notar. Grand assortiment DE Papiers peints I (Tapisseries) de différents pays, à des prix très modérés, Vent© ©ro détail de toutes sortes de Couleurs préparées, vernis elc, articles pour peintres. chez Feclere-Kchilh PEINTRE DÉCORATEUR Grand'rue à Luxembourg. Gichenstammeunb BrennholzHlelsteigerung bei Hobschcid. Auf Ersuchen bes Herrn 3. Collart, Hiitteniverckbesitzer zu Steinfort, iverbeu arn Montag, ben 28. Marz t, mu 12 Uhr Mittags, in feiuein Nalbe, genaunt: „Harbt" „bei ber Kreutzerbuch", au ber Saul-Arlontr folgeude Holzforten : 300 Eteren Buchenscheitholz, 4000 in 2 Seilen geb. Bnchenfaschen, 20 sehr schivere ç-ichcnstâmrne, 150 EichenMmme, zu Schivelleu brauchbar, 25 Bucheustamme, offentlich uud auf Vorg versteigert. m J. C* Fiinek, Notar. J| Cgi'ninl assortiment Z - français et aileiani £ s| Devant de cheminées et ba- |T 1| guettes dorées, couleurs pré- |T *s parées. Articles pour peintres, |T S doreurs et nienuisiers-ébcnistes; X D J>W- Grand assortiment de >jf >> papiers peints, au Rabais. Blanc & ]& d'Espagne à 7 fr. les 100 boules- |f J ïtGSERT, feères. g a> peintres-décorateurs en lons en grès <2 T£ Place d'armes, 15, à «j> 95 Luxembourg, 5^ Kolz-Derfteigcrung zu Am Moittag, ben 28. Marz 1870, uni 10 ttljr Morgeits, wirb Herr de la Fontaine, Nentner zu Schrassig, im Schlossivalb in bem Holzschlage genaunt: Tauerheck, welcher sich an ber Lanbstrafte von Lurentburg nach Tanbiveiler besinbei. *120 Korben Scheitholz, 9000 Fagots (fagots de bûche) 1000 Reiser, Faschen, in 2 Seile gc= buuben offentlich auf Borg versteigern latzen. Die Versteigerung finbet an Ort nnb Stelle Statt. ' Sehr bequeme AbfaYrt. Der zweite Holzfchlag, genannt „im Kohlenberg" im obengeinelbeten Schlosfwald wirb spater angekiiubigt werden. Luxernburg, ben 17.' Marz 1870. 133 Oug, Hlausch, Notar. (Philippsftrahe N. 42.)__ ATELIERIEBIJOIjraiE j. P. TRAIS Argenture et Dorure de fous les objets concernant son état. 620
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Théâtre de Inxernbonrg. Troupe «le Mctx. L-andi, '21 Mars 1870. 12"~ REPEESENTATION D'ABONNEMENT. Benvenuto Cellini Drame à grand spectacle en 5 actes et 8 tableaux par M. Paul MEURICE. Prix des Places: Balcons 3 fr. 75. — Stalles 2 fr. 50. — Parterre numéroté 1 fr. 50. Parterre 1 fr. 25 Galerie 5 Sgr. Ouverture des Bureaux à 7 heures — On commencera à 7 heures V 2 précises Les bureaux sont ouverts DIMANCHE et LUNDI, de 10 heures à midi. Abdication pfliïp ITIMMEUBIjES à Xiederdonven. A la requête des sieurs J. Franck, avocat et Ed. Velter, candidat notaire tous deux à Luxembourg, agissant en leur qualité de syndics définitifs de la faillite de Jean Wagner, il sera, le Samedi, 26 mars et. à 1 heure de relevée à Niederdonven, en la demeure de la veuve Weber, procédé à l'adjudication publique sous des conditions de payement très-avantageuses d'une pièce de terre labourable sise au ban de Wormeldange, lieu dit „Kleine Kreuzbûsch", d'une contenance de 14 hectares. La vente se fera en lots ou en bloc, au gré des amateurs. La plan de pareellement ainsi que le cahier des charges de la vente sont déposés en l'étude du notaire soussigné. Wormeldange, le 14 mars 1870. Ernest Wurîn, Notaire. 133 billes pour billard sont à vendre. 12 3'adresser au bureau du journal. Etude de H"Siebenaler notaire, à Hellange Grand-Duché de Luxembourg. DE L'HOTEL DE L'EUROPE à Mondorf-les-Bains. Le hindi, 4 Avril, 1870, à 2 heures de relevée, il sera procédé à la vente, aux enchères, du bel et vaste Hôtel de L'Europe, avec écuries, remises, jardin et pavillon à Mondorf-les-bains, entre l'établissement des Bains et l'Hôtel du Grand-Chef. La vente aura lieu dans l'Hôtel même tenu par M. J. B. Wigreux. 133
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AVIS. La vérification des créances de la faillite Barnich-Schœtter de Wiltz, annoncée pour avoir lieu le 19 avril, a été remise au 30 avril prochain à 10 heures du matin, au Palais de Justice de Diekireh. Le sindic provisoire. 134 J.-P. Kohn, avocat. Hekanntmachung. Am Dienstag den 12. April k. 10 UHr Vormitiags, werden im Busch, „Hart" bcint Hiittenwerck Blssen. 800 Steren, fchoncs Buchcnfcheitholz und 500 Tteren Kntippelhol; versteigert werden. Das Holz wird versteigert nach dcm Wunfche der Liebhaber, fogar in Parthien von 5 bis 50 Korden. Die Abfahrt ist bcquem, und der Transport bis an die Stationcn Colmar und Merfch kostet Fr. 3. 75 und rcsp. 4 Fr. von ciner Korde. Kurz darauf werden im namlichcn Bitich 78 fchwcrc Etchcn und 19 fchiinc Buchen, versteigert. Mersch, am 15 Marz 1870. 138 Reseliernoiit, Notar. Mr Kii:it i: ~?m Ouverture du CAFÉ ITAI,IK.\ tenu par REJIY FBITSCH 2i Place d'armes.
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Auf Anftehen des Herrn KochZ, Oeïoitom, in Trier wohnend, als Bcvollmachlisster des Herrn Anton Dominik Pese a t o re, Gutsbesitzer in Luxemburg roohncnd, nnrd dcr Untcrzeichnele am Mtttwoch den 30. Marz c., 10 Mhr, im Saaic des Herrn Seb. Tont dahicr die nllchbezcichncten rcingehalknen Weine eignen Wachsthums offcnllich vcrsteigcrn und zwar: 1) 28 Fudcr Canzemer 1868er 2) 19 „ Wiltinger-Kopp 1868cr, 3) 14 „ Avlcr 1868er 4) 2 „ Rothwein 1868er, 5) 12 „ RuAnder 1868er, sodaun 6) 10 Fuder Canzemer 1869er, 7) 10 12 „ Wiltingcr-Kopv 1869er, 8) 5 „ Anler 1869er, 9) 1 I|2 „ Rothwein 1869er. Die r,orsse;cichnetcn Weine lagern thcilwcise in Trier und Mertert und dcr grosftc Thcil in Canzcm, und werden die Proben 3 Tage vor der Versteigerung und bei dcr Versteigerung selbst vcrabrcicht. Trier', den 26 lanuar 1870. ftorlz, Notar.
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VENTE «©MAIRES. Le Gouvernement grand-ducal fera vendre, en réadjudication publique, sous les clauses et conditions générales de l'arrêté royal grand-ducal du 29 juin 1868 (2me adjudication du 26 février dernier ayant été déclarée nulle et non avenue): 1) Le fort Dumoulin, situé au Fetschenhof, à gauche de la route de Luxembourg à Trêves, mesurant 1 hectare et 30 ares. 2) Un terrain situé à côté et à droite de la route de Luxembourg à Trêves, entre ladite route, Friederich, Scbmit et Sax, mesurant 57 ares et 40 centiares. Les conditions particulières et les plans sont à voir dans l'étude du notaire instrumentaire. La vente aura lieu le samedi, 19 mars 1870, à 3 heures de relevée, à l'hôtel du Gouvernement, maison Maximin, salle des adjudications, c'evant le notaire Auguste Reuter. . 22 fftiadMte Une maison de commerce de Luxembourg demande un apprenti. S'adresser à l'expédition du journal. 041 A louer un beau quartier garnie au ler1er étage Sadresser au bureau du journal. 4S
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Etude de M' GRAS, notaire à Bettembour Grand-Duché de Luxembourg. Vente Mme de terraîias isâiïËMea'w A ltiiinelmige, roniinuiir de t£a\l. Le Mercredi, 23 Mars 1870, à une heure de relevée Mme Y 0 SCHILTZ et ses enfants de Rumel >nge, feront vendre publiquement et à crédit, par le ministère et à la recette du notaire soussigné, sous des conditions très-avantageuses, Les terrains miniers ci-après désignés situés section* «le JtSiinielange et Tétange. Savoir: H. A. C. 1) Une pièce de Terre, lieu dit „Queschenberg", n° 398 du cadastre, entre Rose Franq et un inconnu, „ 39 10 2) Une pièce de Terre, lieu dit „Rechesberg", no' 657 du cadastre entre Catherine Wolff, „ 27 10 3) Une pièce de Terre, lieu dit „Klepchen", n° 1830 du cadastre, entre Saarbruck, MM. Gonner et Berens, „ 8 60 4) Une pièce de Terre, lieu dit „Diffenbourg", n° 897 du cadastre, bornée par MM. Jacques et Jean Berens et Hubert d'Esch „ 23 80 5) Une pièce de Terre, lieu dit „im Ditgen", n° 1306 du cadastre, entre le bois communal et Pierre Komp, n 45 40 6) Une pièce de Terre, lieu dit „in Erondeln", n° 1914 du cadastre, entre Catherine Kihn et les héritiers Kihn- Roiden, „ 26 20 7) Une pièce de Terre, lieu dit „Langengrond„ n° 1030 du cadastre, M. le comte d'Hunolstein et Weinand. „ 5 80 8) Une pièce de Terre, lieu dit „in der Acht", n° 1129 du cadastre, entre la Ve Parisot et Charpentier, „ 32 60 9) Une pièce de Terre, lieu dit „am Kirchbcrg", n° 245 du cadastre entre Kihn et Berens. „ 27 70 10) Deux pièces de Terre, aux lieux dits „Lannenberga, n° 1301 et „vor Scheidenhâusgen", n° 1306 du cadastre, bornées par MM. Servais frères, maîtres de forges à Hollerich, Metz et Cie, maîtres de forges à Eich, Kihn de Rumelange, M. ie comte d'Hunolstein, les héritiers Frieser de Tétange, Cross de Kayl, et Kavser-Prott d'Esch s/A., d'une contenance 1 Hec. 27 A. 40 C. 11) Une pièce de Terre, lieu dit flKolseheid", n° 531 du cadastre, entre MM. Metz et C", Kihn de Rumelange et autres aboutissants, „ 65 A. 40 C. 4 Hec, 29 A. 10 C. Ces terrains offrent une grande facilité d'exploitation, puisque sur une contenance de 4 hectares, 29 ares, 10 centiares, 2 hectares ne se trouvent qu'à 100 mètres du quai de chargement de la station d'Ottange.
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Pour voir les propriétés en détail, s'adresser au propriétaire JEANSCHILTZ, fils, de Rumelange et pour les conditions au Notaire soussigné. La vente aura lieu à Rumelange, en l'auberge de M. Jean-François SOUMITAREND. Bettembourg, le 20 Janvier 1870. 61 CIBLAS, notaire. A vendre DE LA MAIN A LA MAIN une belle et vaste MAISON V9E CO9OIKRCK située au centre de la ville. S'adresser au bureau du journal. z Agent. Eme bedeutende Firma in Wein zu Vordeaur sucht fur Luremburg einen soliden Agenten. Franco-Offericn an Lit. S. E. A. poste restante Vriisscl. 112 Ville île Win» m bétail ©tjirjx okt^MVx» y"""-""" -'\ En vertu d'un arrêté f I les foires du JjLJKV i 22 février et 29 mars, J sont rcnuses respective- N= ment au laindi 28 Février et au mardi 21 mars. 3 I<a Coiiimiission. Des palissades en bois de chêne avec porte à double battant, le tout d'une longueur de 16 mètres. Du bois de construetlon, essenca chêne, est également à vendre cliez M. WOLFF, entrepreneur au glacis. 120 Stuc IJW% MoYnung von 3-4 Hianmen nevst Anche — (mit oder ohnc Mcnbel.) Offcrten belicbe man an die Expédition dièses Vlattcs cinzufcndcn. so sous des conditions favorables : Une belle et vaste maison «l'haliêtation. très - avantageusement située au centre de la ville de Luxembourg. S'adresser au notaire RAUSCH, à Luxembourg, 42s ©tne itberzâhligc, fehr gttt' erhaltctte " Zampfpumpc steht zu vcrkaufeu. Nahcres in der Erpcditiott. i?.o
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Les personnes qui prendront un abonnement à ..I'WK.V I X'• pour le deuxième trimestre, recevront le journal gratuitement Jusqu'au t" avril. Elles auront droit à tout cc qui a paru du feuilleton en cours de publication.
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Avis. — Brevet.
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Avis. — Brevet. Par arrêté royal grand-ducal du 2 février dernier, il a été accordé au sieur Thomas Whitwell, demeurant à Stockton on Jees, comté de Durham, un brevet d'invention et respectivement d'importation de dix années, pour un perfectionnement dans le chauffage du vent pour les hauts-fourneaux.
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9ARTICLE
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Revue commerciale.
L'AVENIR DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Revue commerciale. Céréales. — Depuis le mois de septembre, la situation reste à peu près la même, sauf de légères oscillations dans les prix. A cette époque, il y eut un mouvement de baisse qui entraîna à sa suite les plus fortes maisons de la capitale. Le gros du public croyait à la hausse. Eh bien, sous l'influence de ces deux courants contraires, les cours n'ont éprouvé que de légers changements. Il est probable que nous arriverons ainsi jusqu'à la nouvelle récolte, sur laquelle on fonde de grandes espérances. Pour déterminer de la hausse, il faudrait maintenant des nouvelles fâcheuses des principaux centres de production. Ce qui jette encore des doutes sur l'avenir, ce sont les réalisations qui viennent d'être faites en Angleterre, d'achats considérables opérés à New- York. Ces réalisations s'interprètent par les uns comme un symptôme de hausse puisqu'elles doivent raréfier les quantités disponibles; mais d'autres pensent avec raison qu'il faut plutôt y voir de ht baisse, car il reste encore dans la Baltique et dans la mer Noire un stock assez considérable pour faire face à tous les besoins de l'Europe occidentale. Au marché de mercredi 9, on avait débuté par une hausse de 50 centimes par hectolitre et demi ; mais vers la fin de la halle, cette avance était perdue de telle sorte que les prix sont restés les mêmes sur toutes les sortes do grains. Farines. — La meunerie n'a d'autre écoulement que la boulangerie qui vit au jour le jour. Pour déterminer les achats du commerce, les meuniers lui ' font une concession de 50 centimes par sac. Mais les affaires restent inactive. Cette stagnation pourrait être attribuée aux changements survenus dans les usages de la Halle. L'agiotage sur les farines n'ept plus aussi actif qu'autrefois. Il faut espérer que ces spéculations impies sur les objets indispensables à la nourriture du peuple finiront par paraître, et que la morale aura enfin raison. En attendant, les farines de consommation se traitent de 50 à 55 fr. le sac. Abeilles. — Les froids du 8 au 25 février n'ont pas été favorables aux abeilles. Chez, les ruches fortes, ils ont retardé le développement du couvain, et chez les ruches faibles ou mal logées, ils ont considérablement réduit la population. Les premières fleurs, telles que celles de 1 orme, du saule morsault, de l'amandier etc. qui étaient sur le point déclore, n'ont pu encore se montrer. Les provisions disponibles se trouvent réduites. Les circonstances ont fait hausser le prix dos colonies qui se tiennent autour de 145 fr. dans le Loiret et aux environs. Les miels surfins du Gatinais et ceux dest'nés à la fabrication du pain d'épiées ont subi de la hausse. Le commerce les paye 200 fr. les 100 kilos à Paris ; il les tient lui même à 220 fr. Il reste très peu de chose chez les producteurs. Chili supérieur de 130 fr. à 140 fr., et de qualité inférieure 110 fr. La consommation est faible. Il y a de la gêne parmi les ouvriers. A Rennes, on tient les Bre'agne de 102 à 103 fr. ; à Bordeaux, les Landes de 85 à 87 fr. Les cires restent dans la même situa- tion que le mois dernier. On cote à Paris de 450 à 465 fr. les 100 Kilos; au Havre, provenances étrangères de 410 à 405 fr. ; à Bordeaux, de Pays, de 430 à 450 fr. A Marseille, la jaune de Syrie vaut de 240 à 245 fr. les 50 kilos. Les Corse ont haussé de 10 à 20 fr. les 100 kilos. Charbons. — Les froids que nous venons de traverser ont été favorables à la demande. A Paris, le stock est à peu près épuisé. Dans le Nord, la Loire et le Pas-de-Calais, l'extraction est poussé avec vigueur; bien des livraisons sont en retard. Les petites voies se rattachant aux grandes lignes de chemins de fer deviennent insuffisantes; il faudrait en construire d'autres. Les arrivages se font très bien. Il faut maintenant, de la chaleur afin que les provisions puissent se reformer. Le fret des mines belges pour Paris reste stationnaire. Métaux. — Dans la Haute-Marne, les fontes et les fers restent dans la même position qu'il y a huit jours. Les fontes d'affinage ont donné lieu à quelques affaires. Nous avons à citer la vente de deux lots de fonte au bois, bonne qualité vendus 120 fr. la tonne, et un lot de fonte mixte mi-coke à 100 fr. pris à l'usine. Le Creuset a acheté dans la Meurthe une forte partie de fontes qui lui reviendront très probablement à 85 ou 86 fr. rendues. D'un autre côté, il a vendu 2850 tonnes de rails vignole au chemin de fer du Nord de l'Espagne, sur le pied de 215 fr. rendu à Bordeaux, gare de St.-Jean. Les commandes faites par les chemins de fer de Rus.sic et autres de l'Europe sont assez nombreuses. Elles portent sur le matériel roulant. Graines fourragères. — L'époque des ensemencements donne de la faveur à cet article. On constate une hausse de 5 fr. à 10 fr. par balle sur à peu près toutes les sortes. Nous cotons à Paris le 9, par 100 kilos : Trèfle violet, choix de 140 fr. à 150 fr. Luzerne de Provence, de 125 fr. à 135 fr.; de Poitou de 95 à 105 fr.; minette de 45 à 55 fr. ; trèfle blanc de 175 à 205 fr. Fécules. — Les idées de hausse perdent du terrain sans espoir de le reconquérir. On connaît maintenant les résultats de la dernière campagne dans les Vosges. A Epinal, ou a fabriqué 50,000 sacs, 10,000 de plus que l'année précédente. Les particuliers détiennent 30,000 sacs, tant dans les Vosges que dans la Meurthe, la Haute-Saône et l'Alsace; enfin, on calcule sur 50,000 autres sacs de fécules de repasse dont la fabrication va commencer. Voilà déjà un stock considérable sans compter ce qui se trouve dans l'Oise, la Loire, l'Auvergne, la Sarthe et les environs de Paris. Dans cette situation la hausse nous paraît difficile. On cote à Paris : fécule verte de 23 fr. à 23 fr. 25 les 100 kilos; fécule sèche 36 fr.; à Epinal de 34 fr. à 34 fr. 50. Peu d'affaires. Huiles. — Samedi dernier, 5 mars, nous avions laissé lc-s huiles de colza disponibles à 109 fr. 50 la tonne et les lins à 86 fr. 50 depuis lors, la hausse a fait de nouveaux progrès. Jeudi soir nous cotions les colza à 118 fr. 25 la tonne et les lins à 87 fr. 50. Ce soir vendredi à 116 fr. 50 et à 87 fr. le lin. On attribue cette faveur à la faiblesse du stock et aux fâcheuses nouvelles de la récolte en terre. Alcools. —■ Nous avions laissé les cours des betteraves 90° à 57 ir. 50 l'hectolitre. Ce soir nous retrouvons à peu près les mêmes prix ; disponible de 57 fr. 50 à 57 fr. Lille 54 fr. 50. Sucres. — Cours à peu près stationnaires. On cote ce soir vendredi : les 88° brut 62 fr. 25; les blancs n° 3, 72 fr. à 72 fr. 25; raffinés belles sortes de 127 fr. à 127 fr. 50. Bonnes sortes 127 fr. mélasses de fabrique 12 fr. 50; de raffinerie 16 fr. l'hectolitre. Suifs. — Baisse de 50 centimes par 100 kilos, depuis huit jours; cote moyenne 102 fr. hors barrières. Laines. — Le total des ventes effectuées aux enchères publiques, à Londres du 17 février au 5 mars s'élève à 80,742 balles de laines coloniales, et 1002 balles d'Odessa. On a adjugé 8,604 balles qu'on n'avait pu placer Tors des dernières ventes. La hausse de 10 centimes la livre anglaise de 454 grammes, s'est maintenue jusqu'à la fin sur toutes les sortes. Les toisons de la nouvelle tonte commencent à se montrer. La laine de peau était très abondante, d'où on doit conclure à une réduction dans les envois en provenance d'Australie. On l'évalue à 40,000 balles. Bestiaux. — Le 8 mars, il y avait à La Vilette 3003 bœufs; 805 vaches; 280 veaux; 16,564 moutons et 449 porcs. Transactions actives; cours plus fermes aux chiffres suivants: bœufs de 1 fr. 28 à 1 fr. 80 le Kilo; vache de 1 fr. 18 à I fr. 48 ; mouton de 1 fr. 40 à 1 fr. 48 ; porc de 1 fr. 40 à 1 fr. 60. Au marché du 10 mars, l'approvisionnement était un peu moins considérable, mais les cours sont restés à peu près les mêmes. II y avait 2,637 bœufs, 13,695 moutons et 2,973 porcs dont voici les prix extrêmes : bœufs de 1 fr. 30 à 1 fr. 66 : veaux de 1 fr. 60 à 2 fr. 10; moutons de 1 fr. 40 à 1 fr. 78 ; porcs de 1 fr. 65 à 1 fr. 96 le kilo.
1870-03-18T00:00:00
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Courrier de Paris.
L'AVENIR DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Courrier de Paris. 10 Mars Les nouvelles se succèdent 'depuis hier; mais elles sont, heureusement pour quelques unes, promptoment démenties. Ce matin, le Gaulois en tête de son numéro, déclarait que le pape était trèsmalade. Comme vous devez le penser, cette nouvelle, dans les circonstances où nous nous trouvons, ne pouvait manquer de faire sensation. Mais aucune dépêche officielle confirmant le fait, n'est arrivée, en sorte qu'on peut la regarder comme apocryphe. M. Daru reste au pouvoir. Le bruit s'est répandu que M. de Broglie partait pour Rome en qualité d'ambassadeur, d'un autre côté on a annoncé le départ de M. de Banneville; on est un peu ému dans le monde des affaires. L'affaire Piétri, comme on l'appelle dans les cercles, ne paraît pas devoir être terminée de sitôt. On affirme que, si on ne trouve pas de complot ce qui paraît à peu près vraisemblable, il sera sacrifié. Pour faire pièce à M. Emile Ollivier, M. Rouher use de toute son influence pour le maintenir. A l'occasion de l'anniversaire de la naissance du prince impérial, les préfets ont reçu des ordres pour distribuer des dons de cent francs à toutes les familles où un enfant est né le 16 mars 1856. La séance d'hier au Sénat était attendue avec une grande impatience. On devait discuter sur douze pétitions relatives à l'execicc du droit électoral. Pour neuf on a passé à l'ordre du jour, pour les trois autres on les a renvoyés au bureau des renseignements. Hier, la commission de décentralisation a tenu sa cinquième séance sous la présidence du ministre de l'intérieur. Toutes les nouvelles de l'étranger sont à peu près sans importance. Comme la France, tous les cabinets de l'Europe attendent les événements de Rome. De Vienne, M. de Beust a écrit au comte de Trauttmannsdorff, pour lui dire que l'empereur François-Joseph avait de sérieuses appréhensions à l'endroit d'un projet, qui amènerait de nouveaux conflits entre le pouvoir ecclésiastique et le pouvoir civil. Le chancelier de l'empire dit que les canons sont en opposition directe et hostile avec la législation austro-hongroise, et que celui qui tenterait de les faire prévaloir en Autriche ou en Hongrie, porterait devant les autorités du pays la responsabilité de son acte. Cette dépêche devra être communiquée au cardinal Antonelli. De plus, chose remarquable, elle est en français. Et vous le savez, le français est la langue diplomatique dont on se sert dans les affaires importantes pour éviter les mal entendus. On pense que le duc de Montpensier s'est réfugié à l'ambassade portugaise. Il a offert de prendre à sa charge les enfants du prince Henri de Bourbon. En Portugal, les élections sont terminées; elles sont en partie favorables au gouvernement. C'est demain que le gouvernement anglais présentera un bill pour sauvegarder la vie et les intérêts des particuliers en Irlande. Toute la population irlan aise a vivement accueilli la proposition de M. Gladstone. Cette loi, du reste, pour la sécurité générale et pour le port des armes, n'aura d'effet que pour un temps limité.
1870-03-18T00:00:00
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Nouvelles locales.
L'AVENIR DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Nouvelles locales. Hier, un pan de mur du fort Fefschenhof s'est écroulé et les débris, roulant en bas de ia montagne, sont venus tomber jusqu'au bord de la route du Neudorf et tout près des maisons.. De grands malheurs auraient pu arriver, car les enfants ont l'habitude d'aller jouer sur cette côte. On dit qu'un autre mur menace également ruine. Il serait bon qu'on prît des mesures pour éviter tout malheur. D'ailleurs nous avons appris que la police a rendu attentif à ce fait.
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France.
L'AVENIR DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
France. M. Masson, préfet du Nord, vient d'adresser une circulaire à ses subordonnés pour interdire l'abus scandaleux commis par certains gardes champêtres, qui font boire des jeunes gens et leur font signer, en état d'ivresse, des écrits par lesquels ils s'engagent à servir de remplaçants militaires. Les coupables seraient à l'avenir immédiatement remplacés. D'après les correspondances de Rome du Moniteur, l'ambassadeur d'Autriche auprès du saint-siégo aurait reçu de son gouvernement l'invitation d'appuyer la demande du comte Daru relative à l'envoi d'un représentant français au concile. Les nouvelles de l'île de la Réunion arrivées hier sont déplorables. Depuis onze mois il n'est pas tombé une goutte d'eau dans la colonie. Les rivières sont taries. A Saint-Philippe, la commune de l'île la plus humide en temps ordinaire, les habitants en sont réduits à boire de l'eau saumâtre. Les récoltes, qui s'annonçaient bien, sont perdues, les cannes ayant séché sur pied.vLe soleil est tellement ardent à cette époque de l'année, lorsque les pluies ne viennent pas contre-balancer sa chaleur, que les grands arbres même ont perdu leur verdure. Enfin, nous dit-on, les colons demandent un coup de vent, dans l'espoir que ce qui est considéré comme une calamité pourra rétablir l'équilibre dans le temps. Au point de vue politique, la campagne engagée par les libéraux pour obtenir pour la colonie l'envoi d'un député au Corps législatif continue sans relâche. On voudrait que l'élection de ce député fût faite, comme en France, par le suffrage universel direct.
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Prusse.
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Prusse. Berlin, 14 mars, — La Gazette de Cologne s'est fait adresser de Paris une lettre qui va faire le sujet des réflexions de tous les journaux plus ou moins officieux et qui est empreinte d'une partialité tellement marquée pour la Prusse qu'on la croirait écrite dans les bureaux de Bismark, au discours duquel son auteur donne toute son approbation. Je ne veux pas l'analyser ici car elle sera déjà entre vos mains au moment où j'écris. Qu'il me suffise de faire remarquer le correspondant parisien (ou berlinois), pour rendre acceptable la conversation qu'il attribue à un ministre français et qu'il rapporte, se croit obligé d'ajouter que, malgré toute la bonne volonté des membres du ministère Ollivier-Daru, la guerre serait inévitable et la nation française ne se laisserait pas arrêter si la Prusse exerçait une pression quelconque sur les F.tats du Sud. Habemus confitentem rcum. Qu'ont prétendu, en effet, tous ceux qui s'oposent à ce que la Prusse continue la campagne de 1866? Qu'elle avait et faisait une guerre de conquête, dont l'unité allemande n'était que le prétexte ; que l'Europe ne pouvait et ne devait pas tolérer, après les guerres de Crimée et d'ltalie, qu'une puissance absolutiste et toute militaire foulât aux pieds tous les principes du droit et asservît des races devant former un tout ; qu'enfin les petits Etats de l'Allemagne du Sud étaient, comme ceux de l'ouest, complètement hostiles à la Prusse, et que leur aversion pour cette puissance et leur amour pour leur indépendance croîtraient à mesure que les souvenirs de 1866 et la crainte des armées prussiennes s'évanouiraient chez elles. Ce sont là des faits que le correspondant* inspiré de la Gazette de Cologne constate explicitement ou implicitement, et il est bon de prendre note de son aveu, car s'il consent à le faire, c'est que la situation de M. de Bismark s'empire chaque jour, que ce ministre le voit et qu'il demande pour le moment plus qu'à l'époque de l'affaire du Luxembi urg, la seule chose qui puisse le ras urer pour l'avenir, la paix. Le correspondant avance enfin un fait auquel on peut donner hardimen' un démenti. Nul ne croira que lo général Fleury, après avoir proposé à Saint- Pétersbourg de régler la qu stion schleswigeoise et de désarmer, ait été démenti par le ministre actuel et ait reçu l'ordre de ne pas mister, par égard pour la Prusse. Nous n'en sommes pas arrivés là que la France soutienne par son silence ceux qui ne respectent pas les traités et craigne qui que ce soit en Europe. (Correspondance du Nord-Est.)
1870-03-18T00:00:00
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Allemagne.
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Allemagne. On nous écrit de Berlin, 14 mars: Les journaux s'occupent encore des motifs qui ont poussé le comte de Bismark à se prononcer éncrgiquement contre l'admission du grand-duché de Bade dans la Confédération du Nord. Il ne faut pas oublier que parmi ces motifs il en est un d'une grande importance, et que les organes du parti nation il-libéral eux-mêmes ont eu soin de mettre en lumière : c'est que l'entrée des Etats du Sud dans la Confédération du Nord ne peut avoir lieu à moins que la constitution fédérale soit modifiée dans le sens de l'établissement d'un pouvoir central plus fortement organisé. Lors de la publication des 21 canones De Ecclesia, je vous ai écrit que le gouvernement prussien n'entendait pas sortir de la réserve qu'il s'est imposée vis-à--vis du concile. Les journaux réitèrent cette assertion à l'occasion du schéma De Pontifice romano, et la Gazette de l'Allemagne du Nord s'empresse d'ajouter que les gouvernements allemands s'abstiennent de toute ingérence parce qu'ils ont une entière confiance dans la fermeté de l'épiscopat allemand. Il est évident que les gouvernements allemands sont résolus d'attendre les décisions du concile avant d'examiner s'il y a lieu de prendre des mesures pour défendre les droits de l'Etat contre les empiétements de la curie romaine. Le prince Frédéric de Ilohenzollern, qui a visité Florence, a été décoré par le roi d'ltalie de la grand'croix de la Couronne italienne. D'une lettre de Dresde qui nous arrive ce matin, nous extrayons ces mots: „Le roi Jean et les Saxons sont de plus en plus opposés à toute annexion à la Prusse. Les partisans de l'annexion sont en telle minorité, qu'il est inutile de les compter."
1870-03-18T00:00:00
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Autriche.
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Autriche. Un fait depuis longtemps devenu rare se produit aujourd'hui : l'accord de la Prusse et de l'Autriche sur une question à lord e du jour. Un télégramme d e Berlin signale un article de la Gazette de l'Allemagne du Nord, sur les chemins de fer de la Turquie d'Europe. La feuille ministérielle de Prusse proclame cette entreprise comme œuvre utile à la civilisation et applaudit à l'énergie de M. de Beust qui, en véritable homme d'Etat, a appuyé, dans cette circonstance, les efforts du gouvernement otto-1 man. Les esprits politiques, en France, pensent à ce sujet absolument comme M. de Beust.
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Angleterre.
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Angleterre. Les membres qui ont voté contre le bill des terres d'lrlande étaient au nombre de 14, et non de 11, comme le Times l'avait annoncé par erreur dans sa première édition. Parmi eux se trouvaient trois conservateurs anglais. M. Héron, le nouveau représentant de Tippcrary, le concurrent d'O'Donovan Rossa, a voté avec les irréconciliables irlandais. Ces jours derniers, les ministres de la reine d'Angleterre ont reçu de nombreuses députations, parmi lesquelles nous devons signaler celle qui s'est adressée au directeur général des postes pour demander une diminution sur le droit qui frappe le transport des imprimés. Los environs de Londres vont jouir du bienfait de l'abolition du péage sur les ponts de la Tamise. Samedi a eu lieu une grande cérémonie, à laquelle a pris part le lord-maire, pour l'affranchissement du pont de Kingston. A Taris les ponts ont été affranchis par la révolution de Février.
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Rome. LES 21 CANONS DU SYLLABUS de l'Eglise du Christ.
L'AVENIR DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Rome. LES 21 CANONS DU SYLLABUS de l'Eglise du Christ. Canon I. — Si quelqu'un dit que la religion du Christ n'existe et n'est exprimée dans aucune société particulière instituée par le Christ lui-même, mais qu'elle peut être observée et exercée dûment par les individus séparément, "ans tenir compte d'aucune société qui soit la vraie Eglise du Christ, qu'il soit anathème. Canon IL — Si quelqu'un dit que l'Eglise n'a reçu du Seigneur Jésu-j- Christ aucune forme de constitution certaine et immuable, mais que, de même que les autres sociétés humaines, elle a été sujette et peut être sujette, suivant la diversité des temps, aux vicissitudes et aux transformations, qu'il soit anathème. Canon 111. — Si quelqu'un dit que l'Eglise des promesses divines n'est pas une société externe et visible, mais entièrement interne et invisible, qu'il soit anathème. Canon IV. — Si quelqu'un dit que la vraie Eglise n'est pas un corps en luimême, mais qu'elle se compose de sociétés diverses et dispersées du nom chrétien et qu'elle est répandue parmi elles, ou que ces sociétés diverses différant l'une de l'autre par la profession de foi et séparées par la communion, constituent, comme des membres et des pactes, une Eglise du Christ une et universelle, qu'il soit anathème. Canon V. — Si quelqu'un dit que l'Eglise du Christ n'est pas une société absolument nécessaire pour obtenir le salut éternel, ou que des hommes peuvent être sauvés par le culte d'une religion quelconque, qu'il soit anathème. Canon VI. — Si quelqu'un dit que cette intolérance, par laquelle l'Eglise catholique proscrit et condamne (damnai) toutes les sectes religieuses séparées de sa communion, n'est pas prescrite de droit divin, ou que sur la vérité de la religion on peut o-voir seulement des opinions, mais non la certitude, et que par conséquent toutes les sectes religieuses doivent être tolérées par l'Eglise, qu'il soit anathème. Canon VII. — Si quelqu'un dit que la même Eglise du Christ peut être obscurcie par les ténèbres ou infectée de maux par suite desquels elle s'écarte de la vérité salutaire de la foi et des mœurs, dévie de son institution originaire ou finisse seulement par être dépravée et corrompue, qu'il soit antithème. Canon VIII. — Si quelqu'un dit que la présente Eglise du Christ n'est pas la dernière et suprême institution (aronomia) pour atteindre le salut, mais qu'il faut en attendre une autre, par une nouvelle et plus pleine effusion du Saint-Esprit, qu'il soit anathème. Canon IX. — Si quelqu'un dit que l'infaillibilité de l'Eglise n'est restreinte qu'aux choses qui sont contenues dans la révélation divine, et qu'elle ne s'étend pas aussi aux autres vérités qui sont nécessaires pour que le dépôt de la révélation soit gardé intégralement, qu'il soit anathème. Canon X. — Si quelqu'un dit que l'Eglise n'est pas une société parfaite, mais une corporation (collegium), ou qu'elle est telle dans la société civile ou dins l'Etat, qu'elle soit assujettie à la domination séculière, qu'il soit anathème. Canon XI. — Si quelqu'un dit que l'Eglise instituée divinement, est comme une société d'égaux, que les évêques ont, à la vérité, un office et un ministère, mais non un pouvoir propre de ngouvernement (regiminis)., qui leur corpète par ordination divine et qu'ils doivent exercer librement, qu'il soit anathème. Canon XII. — Si quelqu'un dit que le Christ notre Seigneur et souverain n'a conféré à son Eglise qu'un pouvoir de diriger par des conciles et la persuasion, mais non d'ordonner par des lois et de contraindre et de forcer par les jugements antérieurs et des peines salutaires ceux qui s'écartent et les contumaces (devios contumacesque), qu'il soit anathème. Canon XIII. — Si quelqu'un dit que la vraie Eglise du Christ, hors de laquelle nul ne peut être sauvé, est une autre que l'Eglise sainte, catholique et apostolique romaine, qu'il soit anathème. Canon XIV. — Si quelqu'un dit que l'apôtre saint Pierre n'a pas été, par le Christ notre Seigneur, institué prince de tous les apôtres et chef visible de l'Eglise militante, ou qu'il a reçu seulement la primauté de l'honneur, mais non celle de la vraie et propre juridiction, qu'il soit anathème. Canon XV. — Si quelqu'un dit qu'il ne découle pas de l'institution du Christ, Seigneur lui-même, que saint Pierre a des successeurs perpétuels dans sa primauté sur l'Eglise universelle, ou que le pontife romain n'est pas de droit divin successeur de Pierre en cette primauté, qu'il soit anathème. Canon XVI. — Si quelqu'un dit que le pontife romain a seulement un office d'inspection et de direction, mais non un plein et suprême pouvoir de juridiction sur l'Eglise universelle, ou que ce pouvoir n'est pas ordinaire et immédiat sur toutes les Eglises prises dans leur ensemble ou isolément, qu'il soit anathème. Canon XVII. — Si quelqu'un dit que le pouvoir ecclésiastique indépendant, au sujet duquel l'Eglise enseigna qu'il lui a été attribué par le Christ et le pouvoir civil suprême, ne peuvent exister ensemble de façon que les droits de l'un et de l'autre soient saufs, qu'il soit anathème. Canon XVIII. — Si quelqu'un dit que le pouvoir qui est nécessaire pour gouverner la société civile n'émane pas de Dieu ou qu'on ne lui doit pas obéissance en vertu de la loi même de Dieu, ou que ce pouvoir répugne à la liberté naturelle de l'homme, qu'il soit anathème. Canon XIX. — Si quelqu'un dit que tous les droits existant entre ces hommes dérivent de l'état politique ou qu'il n'est aucune autorité en dehors de celle qui est communiquée par cet état, qu'il soit anathème. Canon XX. — Si quelqu'un dit que, dans la loi de l'état politique ou dans l'opinion publique des hommes a été placée la règle suprême de la conscience pour les actions publiques et sociales, ou que lesjugements par lesquels l'Eglise prononce sur ce qui est licite ne s'étendent pas à ces actions, ou que par la force du droit civil, devient licite l'acte qui est illicite en vertu du droit divin ou ecclésiastique, qu'il soit anathème. Canon XXI. — Si quelqu'un dit que les lois de l'Eglise n'ont pas la force de lier, à moins qu'elles soient confirmées par la sanction du pouvoir civil, ou qu'il appartient au pouvoir civil de juger et de décréter en matière de religion, en vertu de son autorité suprême, qu'il soit anathème.
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1,044
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Association ouvrière de secours de la ville de Luxembourg.
L'AVENIR DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Association ouvrière de secours de la ville de Luxembourg. Nous venons de recevoir communication du compte de cette association pour l'année 1869-1870, et nous croyons- remplir un devoir, en donnant la traduction de cet exposé : Recettes. fr. c. a) Excédant de 1868-1869 214 32 b) Cotisations hebdomadaires: 1. Arriérés de 1868-1869 37 90 2. Cotisations de 91 membres effectifs 430 27 3. Cotisations de 28 membres honoraires 145 60 c) Droit d'inscription de 8 nouveaux membres 14 75 d) Intérêts 144 40 Total... 987 69 Dépenses. a) Secours à 26 membres malades pendant 893 jours à 0,75 fr. par jour 669 75 b) Erais d'enterrement „ „ c) Frais de chirurgien 1 00 d) Traitement gratuit par MM. Aschman et Koch „ „ e) Médicaments après réduction de 20 pCt du prix légal 205 99 f) Frais généraux ; 6 30 g) Capital placé à intérêts „ „ Total... 883 04 Les fonds de l'association consistent : 1. En un encaisse de 104 65 2. En capitaux placés à intérêts 4077 96 3. En arriérés des cotisations de 28 membres 105 38 Total... 4287 99 Le conseil d'administration est composé de MM. V. Buck, président; Dr. Aschman, médecin ; J. Graas, secrétaire; A.-J. Sturm, caissier; P. Besch, J. Bloc, J. Doos, P. Jacoby, Michaelis-Fischer, Mâcher-Wurth, M. Nickels, M. Reinhard, membres. Les réunions du conseil sont publiques et sont tenues régulièrement chaque dimanche, à 11 heures du matin, au local du bureau de bienfaisance. Les cotisations à 0,10 fr. sont reçues chaque semaine et les secours sont payés immédiatement. Comme nous le voyons, l'association est en voie de prospérité, et nous nous étonnons réellement que le nombre des ouvriers, qui s'y sont fait admettre, n'a encore atteint que le chiffre de 119. La cause en doit être attribuée ou bien à l'indifférence des ouvriers, ou bien a leur ignorance du but vraiment philantrqpique de l'association. Quoiqu'il en soit, il est du devoir de tout patron, d'éclairer ses ouvriers et de les engager à se faire inscrire sur la liste des membres. L'ouvrier est admis dans l'association dès l'âge de 18 à 35 ans; il paye 5,20 fr. par an (10 centimes par semaine) et pour cette somme minime il peut profiter, en cas de maladie ou d'incapacité de travail, et ce pendant 9 mois dans l'année courante, d'un subside de 0,75 fr. par jour, soit de 0,75x270=202,50 francs. Il a de plus gratuitement le traitement du médecin et les médicaments, ce qui peut être évalué à 100 fr. ; enfin, en cas de mort, sa famille touche 15 fr. pour fournir aux frais d'enterrement. En tout, 320 fr. pour un déboursé de 5,20 fr. L'ouvrier n'a pas lieu de montrer de la susceptibilité, lorsqu'il s'agit do toucher ces subsides, car ils ne sont que le produit du travail et des cotisations des ouvriers mêmes. Les ouvriers domiciliés hors de la commune, sont également appelés à prendre part à l'association. Espérons que les milliers d'ouvriers qui habitent la ville et la banlieue, finiront par comprendre les bienfaits d'une telle association et le nombre des membres se comptera bientôt par centaines.
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newspaper/avenirgdl/1870-03-18
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Espagne.
L'AVENIR DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Espagne. Le Centre Gauche raconte ainsi les péripéties du duel d'Alarcon : „Le combat commença à onze heures; le soleil brûlait déjà ; le duc l'avait dans les yeux. Henri de Bourbon devait tirer le premier. La distance était de dix mètres, avec faculté d'avancer d'un pas à chaque coup de feu, et chacun avait six coup à tirer. Un vrai duel de Yankee ou de Beaumanoir. Henri fit feu, la balle passa à distance ; le duc de Montpensier tira en l'air. Les témoins protestèrent. Henri de Bourbon, faisant son premier pas, tira son deuxième coup, la balle effila la redingote du duc à hauteur d'épaule. Le duc, se voyant visé sérieusement, visa à son tour, et son deuxième coup broya la poignée du revolver de Don Henri. Ce que voyant, le duc s'écria: „Se quiere usted lo dejameros !" (Si vous le désirez, nous en resterons-là !) — „ATo !* s'écria Hon Enriquc, déjà surexcité, exalté. — fl Alors, lui dit le duc, acceptez mon revolver, le vôtre est brisé." Et Henri accepta et fit feu ayant fait son deuxième pas. Des cheveux du duc furent emportés par sa balle. Montpensier s'était offert de face, en pleine poitrine, les bras croisés et le front haut à ce coup suprême de son propre revolver. „A son tour, il reçut l'arme des mains d'Enrique, fit un pas et tira. „Henri tomba foudroyé ! „Entrée par une tempe, la balle était ressortie par l'autre. „En voyant son ennemi mortel, celui qui voulait à tout prix le tuer, et qui avait encore, une heure auparavant, la certitude de réussir, tomber écrasé, le duc de Montpensier s'écria : «Dieu sait que ce n'est pas ce que je désirais !"
1870-03-18T00:00:00
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newspaper/avenirgdl/1870-03-18
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MÉLANGES.
L'AVENIR DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
MÉLANGES. Les grandes chasses. — On parle pour la semaine prochaine d'une grande chasse à tir à Fontainebleau ou à Compiègne. Que la cour et les hauts fonctionnaires s'amuse/it, c'est très bien ; mais si leurs amusements pouvaient tourner au profit des petits, ce ne serait pas trop mal. Voici où nous voulons en venir. 11 y a tous les ans une douzaine de grandes chasses à Compiègne, à Fontainebleau, à Rambouillet, etc. L'empereur est excellent tireur; ses invités, en général, savent faire parler la poudre; aussi chaque battue se traduit-elle, en définitive, par une boucherie de faisans, un massacre de chevreueils, une Saint Barthélémy de lièvres, de perdreaux et de lapins. La moyenne de ces hécatombes peut être évaluée à douze cents pièces par chasse. Nous croyons être raisonnable en ne portant qu'à cinq francs la valeur de chaque pièce abattue: au prix où sont les chevreils, les faisans et même les lièvres, on ne nous taxera pas d'exagération. Comptons un peu. Douze cents pièces à cinq francs font six mille francs. Douze chasses à six mille francs donnent le chiffre assez respectable de soixante-douze mille francs par an. Que devient le gibier abattu? Il est partagé, pour les grosses pièces, entre les invités, et, pour le fretin, entre les rabatteurs et quelques fonctionnaires de la localité. Comptons encore. Si le produit annuel de ces chasses princ ères — soit soixante-douze mille francs — était affecté aux bureaux de bienfaisance, savez-vons ce que l'on pourrait en tirer pour les pauvres ? Quatre cent trente mille livres de pain, ou quatre-vingt-dix mille litres de vin, ou trois mille matelas, ou six mille couvertures, ou quatre mille paires de draps, ou beaucoup d'autres choses. Nous concluons : si le gibier impérial était vendu au profit des bureaux de charité, les chasseurs privilégiés s'amuseraient tout autant pendant la belle saison, et les pauvres souffriraient un peu moins pendant l'hiver. Tel est notre humble avis. S'il est absurde, prenons que nous n'avons rien dit. Les habitants du boulevard Magenta pouvaient, dans ces derniers temps, contempler de beaux jeunes gens, coiffés d'une casquette galonnée où on lisait cette inscription : générale. „La Banque générale était établie au No 37 de ce boulevard, au deuxième étage, dans un joli appartemet, meublé somptueusemet. Par qui cette Banque générale, avait-elle été fondée? Par M. Bodo. Qui est M. Bodo? Un beau brun de trente-trois ans, condamné, en 1869, une première fois à six mois de prison, une seconde fois à huit mois, le tout pour abus de confiance et banqueroute simple. C'est au mois de septembre que, libéré de ces condamnations, il a eu l'idée de fonder Banque générale, quiavait deux objets, l'ouverture de crédits par remise de valeurs ou d'effets de commerce, et l'achat de valeurs en compte-courant. Il est parfaitement inutile de faire connaître les rouages de cette combi naison financière, par l'excellente raison qu'elle n'a jamais fonctionné; le but unique de Bodo étaijt de ne faire que des dupes. Ses premières victimes ont été un tapissier qui lui a fourni un mobilier de 12,000 fr., un mercier, un coutelier, un épicier, un marchand de vin, puis sont venus des petits marchands soit se faire ouvrir des crédits, soit déposer des valeurs ou des effets de commerce pour en opérer la négociation. Los sommes déposées à la Banque générale se sont élevées à 5,550 fr. Le prévenu qui, dans ses prospectus, se donnait les noms de Bodo de Rouvitle, n'avait aucunes ressources personnelles, et il était dans l'impossibilité de réaliser les opérations qu'il annonçait; aussi, à la suite de plaintes nombreuses, n'a-t-il pas tardé à être arrêté. Il n'est pas inutile d'ajouter que, parmi les employés du directeur de la Banque générale, honorés de la, casquette à galon d'argent, on comptait un sieur Defay, ancien commis d'un certain agent d'affaire, le sieur Détaille, condamné pour escroquerie, un ancien gardien de Mazas, et enfin deux de ses codétenus à cette même prison' de Mazas. Si on ajoute que c'est pendant son séjour à Mazas que le sieur Bodo a été initié à la manière de fonder une Banque générale par un prisonnier, le sieur Arvalo, qui y expiait une tentative industrielle du même genre, malheureusement arrêtée par la justice, on verra que la Buique générale du boulevard Magenta est sortie tout armée de Mazas. Me Landier a présenté la défense du prévenu. Conformément aux conclusions de M. l'avocat impérial Aulois, et par application de l'art. 405 du Code pénal, le tribunal a condamné Bodo à treize mois do prison et 50 francs d'amende.
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DERNIÈRES NOUVELLES.
L'AVENIR DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
DERNIÈRES NOUVELLES. Vienne, 16 mars. Le comité confessionnel a adopté le projet de loi relatif au mariage civil. Le comité des résolutions a adopté le renroi à la Diète de Galicie de la législation relative aux bases et à l'organisation du corps des fonctionnaire de police ainsi que des autorités administratives politiques pour tout ce qui concerne l'administration des affaires locales. Bruxelles, 16 mars. Sénat. — M. Frère-Orban, chef du cabinet, prononce un discours pour défendre le projet de loi électorale. Il termine en disant qu'on recherchera les meilleurs moyens d'amener de plus nom breux électeurs au scrutin, mais que jamais il ne livrera le pays aux classes illettrées, qui furent toujours fatales aux institutions libres. ■ Borne, 16 mars. La réponse de la cour romaine à la dépêche de M. Daru n'est pas encore expédiée. On croit qu'elle partira demain par le paquebot français. Munich, 17 mars. On donne comme certain que toutes les puissances catholiques, bien que partageant les sentiments du cabinet français au sujet du concile, sont résolues à ne pas envoyer d'ambassadeur extraordinaire a près de cette assemblée. Les puissances se concertent entre elles pour faire respecter, chacune chez soi, les droits civils menacés par les sehemata soumis au concile, et cela dans la mesure des droits que leur donnent les lois en vigueur. Constantinople, 8 mars (24 févr.). (Par voie d'Odessa). La Porte a déclaré aux représentants des grandes puissances qu'elle consent à ce que les navires quittent pendant la nuit le Bosphore et les Dardanelles; mais l'entrée des mêmes détroits reste, comme par le passé, toujours interdite pendant la nuit. Constantinople, 14 mars. Afin d'équilibrer le budget de l'empire, le ministre des finances propose dans un rapport présenté au sultan, de réduire tous les traitements. Le grandvizir a défendu aux particuliers l'importation du soufre et du salpêtre. On lit dans le Parlement: „On assure que la réponse de la cour de Borne à la note de M. le comte Daru est arrivée. qu'elle sera traduite de l'original italien en français, le nonce apostolique, Mgr Chigi, s'empressera de la communiquer à notre ministre des affaires étrangères."
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APRÈS LA BOURSE.
L'AVENIR DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
APRÈS LA BOURSE. On a détaché aujourd'hui le coupon trimestriel sur notro 8 °/o. La Bourse a été terne dons son début et au milieu d'affaires assez nulles les cours accusaient plutôt une tendance àla baisse. Cette situation s'est prolongée pendant deux heures et ce n'est que vers la dernière demi-heure qu'une éclaircio s'est fait srnn'r et a ramené une clôture en raffermissement général. L'ltalien s'est particulièrement relevé ; on disait que le gouvernement italien était sur le point de s'assurer le placement des rentes nécessaires pour faire le capital de 80 millions manquant pour l'équilibre du budget. Les Fonds espagnols étaient fermes : il s'y fait depuis quelques jours des achats importants et significatifs. On disait qu'il y avait un arrangement conclu avec la Banque de Paris assurant lo paiement de plusieurs semestres sur les rentes extérieures. la Société Générale lourde ; il parait que le traité Ouano n'est pas sans épines et il était question notamment d'une opposition qui pourrait avoir pour résultat de laisser les nouveaux contractants à découvert sans espoir de rentrées pendant longtemps. La liquidation du reste s'est faite paisiblement et les reports étaient doux. HORS PARQUET. Ville de Madrid 49 37>/' 49 50. Dette intérieure d'Espagne 22 8/i, 13/ic. Extérieure ancienne 27 tyi«, > _•. Nouvelle 26 i/ic, y%. Les 5/20 Etats-Unis 108 «/»«, t/ - Actions Tabacs 665, 663. Obligations méridionales 172 50, 172. Obligations anciennes Chemins Autrichiens 268 50. Nouvelles 28.7 75 et 287 50.
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LIGNE DE FRANCE. (Heures de Paris.)
L'AVENIR DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
LIGNE DE FRANCE. (Heures de Paris.) Dép. Luxb.. 60om 92"m g 885g Dép. Baie... 12» g — 640m; 5«m ArrBettemb.. 634- 942 - 446. 857-— Strasbrg. 935- — 1020 .1235 g — Thionville — - 10«-| 539 . 943 Paris j ?50 . 935 g 885.! 710m Arr. Metz... 825 -midi . 650 . 1105 . — Nancy ... ' 32<>m 6<>«m 3°8 g 545 g — Nancy... 103». 152 g 850 . i&om _ Metz | 448. 900. 444. 300. — Paris 1030gi 850. 435mji2i7g— Thionv. 552-1010. 550. — Strasbrg. 3« . 64». — 640m — Bettemb.. 6»4 . ,,<». 68« - — . — Laie 940 - _ — 1230 B Ar.Luxemb..! 6»i - 1128 - 658- Pour Paris premières à 920 et premières De Paris premières à 885 et premières et deuxièmes à 420 du soir. et deuxièmes à ?50 du soir. ' 2. et 3. à 605 m. et a 885 8. ,. 2. et 3. 935 8. ct à 7>o m.
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Trains de Luxembourg à Pépinster.
L'AVENIR DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Trains de Luxembourg à Pépinster. Départ Luxb.. 5>5m 78«m 1205 g 330 , 835 g Dép. Gœbelsm. i 754m .- ! 128 , 6n , —Dommedg. . 585. 73» , 1311 , 345 . 85o - —Kautenb.... ' 808 - 85>m 182. 635 . Walferd.... 545. 74, - 1««. 355- 900. --Wilwcrwiltz. 825 - 9">m 141. 706. - Lorensw ... - 558 . .. 1229 . 40% . 913. —Cïervaux ... 931 - 9'5 - 1« . 740- -Lintgen.... 607. 759.1235. 4n . 922. -Maulusm...., 944 - .. 2«* - 758. —Mersch 622. 8« - iz,2. 429. 932. -Tr.-ViergesJ 959 - 934. 2'« - 80« - —Cruchten... 638. .. 1252. 9,9 _ _s e ; __ ui3. 42s. .. - 653. 8»-i2». 4w- 9°« - Arr. Pèpinstèr.' - 1208. 45s. ~ -Ettelbnick. . | ?"- 82». toa _| 540 . iqio .
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Embranchement de Bettembourg. (Heures de Paris.)
L'AVENIR DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Embranchement de Bettembourg. (Heures de Paris.) à Esch-sur-l'Alz. Trajet en 30 m. à Ottange. )èp. Luxemb. — 92»m 420 g Dép. Luxemb.. 6°5m 200 g — — Bettemb.. 4S0m 955 - 520 .-_ Bettemb ... ! ?"> - 245- — \.rr. Esch b»5. 1080. 600. Arr. Ottange... 800-; 321. __ )èp. d'Esch.. 550- 1105. 650- Dép. d'Ottange 9«o - 405.| _ Ut. Bettemb. 6*7 - 1140 - 730. Arr. Bett'emb. . 985. 440.' — — Luxemb.. «55 . 1233. 8os . _ Luxemb... Il28- 658-j _
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LIGNE DU NORD Embranchement d'Ettelbruck à Diekirch. (Heures de Bruxelles)
L'AVENIR DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
LIGNE DU NORD Embranchement d'Ettelbruck à Diekirch. (Heures de Bruxelles) ép. d'Ettelbruck : 7" m. | 835 m. | ll<2m. | 11»g. | 5>0g. | 70»g. | 1015g 'ép. deDiekirch:50°m. | 650m. | 8"m. | 112om. | 125»m. | 450g.—6«s
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newspaper/avenirgdl/1870-03-18
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Correspondances.
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Correspondances. L'heure de Paris est en retard de 25 min. sur Luxemb. et celle de Cologne (Litrne d'Allemagne) de 6 min. 5ép. Luxemb.. 7»©m — s Dép. Cologne . — ill4©m _rr. Liège .... 12»» g !«' - —Aix-la-Ch. -- l20i — Bruxelles.. 251- 42? - — Verviers .. 725ra 2". — Anvers.... — - b22 - — Anvers.... — lioom — Verviers.. 121© - 122». — Bruxelles.. - 1100 - — Aix-la-Ch. - - 2°5 . —Liège 6« .! 2©5 s — Cologne... -- - 400 - Arr. Luxemb .. 12»» s 8«> -
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newspaper/avenirgdl/1870-03-18
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LIGNE DE BELGIQUE. (Heures de Bruxelles.)
L'AVENIR DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
LIGNE DE BELGIQUE. (Heures de Bruxelles.) Dép. Luxemb j 905m — Bertrangej 9« - — Marner.. ! 920. — CapeUen! 927- -- Uetting . 938 - -- Sterpen. 9&o- A.rr. Arlon.. 1005. -- Namur.. 145 g -- Liège. .. 3io - — Bruxelles | 325 - 250 g 820 g Dép. Bruxel. 259 . 838 - .. Liège... 305 . 842 . .. Namur.. 312 . 853 . .- Arlon... 323 . 905 . -- Sterpen. 335. 915 . --Bettingen 350 , 935. .. CapeUen 740 . .. -- Marner.. 955. .- -- Bertrang 910 . -- Arr. Luxemb -. 1 630m -- 1005- — i 8«- 600m'1210 g 624 . 1226 . 636 . 1233 - 646 . 1241 - 654 . 1247 - 703 . 1253 . 715 - 100. 12*0 g 2io . 310 - 555 . 6il - 618 - 626 - 6»2 - 688 . 645 -
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III. UN SERVITEUR TROP DÉVOUÉ.
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III. UN SERVITEUR TROP DÉVOUÉ. (Suite). Mais le général ne voulait rien entendre ; il se détourna brusquement et sortit du salon en entraînant Fernand par le bras, arrivé dans le jardin, il s'arrêta. — Tu comprends qu'il me faut la vie de cet homme, n'est-ce pas, Fernand ? — Oui, mon père. — Demain tu me serviras de témoin. — Je suis tout prêt. Le général lui serra la main sans ajouter un mot et s'éloigna à grands pas en grondant sourdement : — Malheur à vous, monsieur le comte. De son côté, Léona appuyait ses lèvres sur le front d'Alice et s'écriait avec ferveur : — Ah ! Dieu m'entendra, généreuse enfant, et, à mon tour, je te sauverai ! Reproduction interdit».
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Trains de Pépinster à Luxembourg.
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Trains de Pépinster à Luxembourg. )ép. Pêpinster -- Spa -- Tr.-Vierges -- Maulusmuhl -- Clerroux .. -- 'Wilwerwiltz -- Kautenbaeh -- Gœbelsmuhl 745 - 818 - 507m 1025 - 521 . 1034 . 584 - 10*2 . 608 . 1057 . 619 . 1107 . 6»i - 11>° - 230 g 244- 258 - ?S2 - 357 . 413. 2« 8 Dép. Ettelbruck 3.11 . .. Colmar.... 545 . .. Cruchten .. 554 . .. Mersch. ... 6«2- .. Lintgen 618 . _. Lorentzweil 628 . .. Walferdang 637 . .. Dommeld.. Arr. Luxemb. .. 545m 551 . 608 . Y22 . 684 . 6«- fi.'.G . 706 . •720 . 704m 1]S5m 717 .1143 . 727 .114, . 748 .1200 . 802 .1208 g 811-1214- 824 . 1223 - 887 . 1230 - 852.|l2S8. 5"« s 21 . J.31 . 54» - 600. 610. 6»4- 641- 658. 6< « 70c . 713. 7*4 731. 737. 74;. 1*4 . 8>-
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LIGNE D'ALLEMAGNE.
L'AVENIR DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
LIGNE D'ALLEMAGNE. )ép. Luxemb... >- Oetrange... -- "Wecker.... -- Mertert.... -- "Wasserbillig Lrr. Trêves .... -- Saarbrucken )«!>. Saarbruck. -- Trêves -- Mertert.... --Oetrange.... i.rr. Luxemb.. 8°°m 820 - 843- 853 . v59 . 930. 11 "m 2<i9 g : 710 . 237 .j 8«l , 309 .1 827 - 32* _ j 857 . »20 . ! 84» • 40! .919 4 37m 1100 - 1040 . 515 . 12»o . 715 . 107 g 752 . 147 - 8'8 - 207 . 8M - 630. 729 . 823 - 853 -
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Service des Diligences.
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Service des Diligences. luxembourg à Echternach . . . Ichternach à Luxembourg . . . •e Luxemb. à Bascharage. . . iascharage à Luxembourg. . . 'e Luxemb. à Mondorff. .... tonrïorff à Luxembourg1 3.00s I De Diekireh à Vianden. . 8.50m 5.00s De Mersch à Laroehette. 8.20m 8.45s D'Echternach à "Wasserb. 4.80m 4.80s i De Wiltz à Bastogne 6.15m 6.00m De Vianden à Diekireh. . 6.45m 5,15s Laroehette à Mersch . . . 6.20m 2.10s Wasserbillig à Editera. . 9.15m 2,45s j Bastogne à Wiltz 1.15m 4.00s De Diekireh à Echternach . . . 2.00s D'Ettelbruck a Arlon 4.20s D'Oetrange à Remich. . . 8.30m 1.47s Hosingen à Wilwcrw . . 4.25m 4.20s 5.30m Echternach à Diekireh 5.45m , Arlon à Ettelbruck ....... 6.00m j Remich à Oetrange . . . 5.45m 11.30m : Wilwerw. à Hosingon. . 9.10m 6.30a 3.45s De Mersch à Redange 3.45s D'Ettelbruck à Wiltz 5.00s ! De St.-Vith à Trois-Vierges. . 6.00m ! De Vianden a Prum 7.00s fi.00m ReiwffO h Mcrsch 5.00m | Wiltz à Ettelbrr b 7.30m [ Trois-Viogos a St-Vith .... 3.15» | Prum à Vianden 8.00m Echternacherbruck à Bittbourg . 4.001 Bittbourg a Echtornachorbruok ».06-
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IV. MISÈRE ET OPULENCE.
L'AVENIR DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
IV. MISÈRE ET OPULENCE. Après une nuit de fatigue et d'insomnie passée à Paris, où il s'était rendu en s'échappant de Meudon, le comte Albert de la Loude était dès le matin, et contre son habitude, à son cabinet de travail. Déjà un domestique avait apporté plusieurs lettres, et son bureau était encore couvert de papiers où de longues colonnes de chiffres, soigneusement alignées témoignaient d'un sérieux travail. . C'^Bt qu'emporté lui-même par cette vie dont il avait si bien peint les écucils à Fernand, le comte marchait sur cette pente rapide où il est si difficile de s'arrêter et courait tout droit à sa ruine. Au lieu de renoncer aux folles maîtresses, aux chevaux de courses, aux soupers de la Maison-Dorée, aux lointains voyages, il semait toujours à pleines mains l'or par les fenêtres, entamant chaque jour le capital de sa brillante fortune. Pour réparer ces désordres soigneusement cachés, il se laissait aller à suivre les perfides conseils de Duverney. L'agent d'affaires engageait sans cesse de nouveaux fonds dans de hasardeuses spéculations, pour soutenir ses opérations chancelantes, mais offrant selon lui un résultat immense, et devant donner dans l'avenir des dividendes fabuleux, il forçait le comte à se livrer chaque jour à de nouveaux emprunts. Nouveau Méphistophélès, il lui montrait sans cesse la Bourse comme le temple de la Fortune. Selon lui, la spéculation était le creuset où les gens habiles, plus ardents que ne le furent jamais les alchimistes, savaient couler de l'or. Le comte n'était pas sa dupe; il estimait l'intrigant à sa juste valeur, mais, par la même hallucination qui fait que le joueur malbeureux s'obstine à jeter sur une carte jusqu'à son dernier écu, il s'obstinait à risquer, dans les ténébreuses machinations de l'agiotage, les débris de sa fortune. Et cependant c'était un homme de tête et de cœur ; il se rendait compte de sa position. II comptait aussi exactement qu'un agent de change ; mais il était dominé par un étrange orgueil. Il serait mort plutôt que d'avouer qu'il était réduit, lui, le grand viveur, à une mince fortune de rentier du Marais. Et il marchait résolument à sa ruine, entrevoyant au bout lo remède ordinaire à tous les malheurs causés par l'imprudence ou par le désordre, — le suicide. Déjà le comte avait donné plusieurs fois des signes d'impatience, et il se promenait à grands pas dans son cabinet en accusant la lenteur de sa pendule, quand son domestique introduisit auprès de lui une matinale visite. En l'apercevant, Albert fit un mouvement de surprise : au lieu de l'homme qu'il attendait, il se trouvait en présence de la femme de Castérac. — Ah ! c'est vous ? dit-il avec empressement. Qui vous envoie près de moi, ma bonne Geneviève ? — C'est, répondit la brave femme, ma pauvre jeune maîtresse, qui a employé toute la nuit à écrire et à pleurer. — Alice? — Oui, monsieur le comte, et voici le paquet de lettres qu'elle m'a chargé de vous remettre. — A moi, dit Albert de plus en plus étonné. Que s'est-il donc passé chez le général après la funeste méprise de votre mari ? — Son action a causé bien des malheurs. On transporta mademoiselle, encore évanouie, dans sa chambre à coucher; et, dès qu'elle eut repris ses sens ; je suis restée seule à la soigner, car elle a obstinément refusé de voir madame. — Et le général ? — Le général, après avoir donné l'ordre de tenir sa voiture prête pour ce matin, s'est enfermé chez lui avec M. de Nanteuil, et ces messieurs ont écrit une partie de la nuit. — Quelle affreuse position ! dit le comte. Et il tomba dans une profonde méditation. Après quelques minutes de respectueuse attente, Geneviève se hasarda à demander quelle réponse elle devait porter à sa maîtresse. — Ah ! c'est juste, dit Albert du ton d'un homme qu'on arrache à un sommeil pénible, attendez un moment. Il prit alors l'enveloppe que lui avait apportée Geneviève, en brisa le cachet et trouva deux lettres. Sur l'une il y avait écrit: „Pour être remise cachetée à mon père, par M. de la Loude." Le comte la mit soigneusement dans son portefeuille. — L'autre avait pour suscription : „Pour être lue par M. le comte." Le jeune homme la parcourut rapidemont et s'écria avec un noble élan du cœur : Quel sublime dévouement ! Puis il ajouta chaleureusement, en s'adressant à Geneviève qui le regardait avec étonnement : — Dites à Ml,a Boreslier que je lui donne ma foi de gentilhomme de réparer le mal que j'ai fait. J'exécuterai fidèlement ses ordres, et elle me trouvera toujours soumis à ses volontés. — Monsieur le comte ne veut pas écrire ? demanda la bonne femme. — C'est inutile ; allez et ne perdez pas une minute, les moments sont précieux. Et le comte congédia avec une sorte de respect amical l'envoyée d'Alice. De nouveau Albert se trouva seul, en proie à d'amères réflexions, à de pénibles retours sur son passé, qui venaient s'ajouter aux embarras de sa situation présente. Pour assurer le repos de Léona, il avait résolu de quitter la France, et maintenant l'honneur lui faisait une loi de rester pour sauver de la honte une pauvre enfant qui avait sacrifié au bonheur de son père tous ses rêves de jeune fille. Une passion coupable l'avait conduit à briser l'avenir d'une femme que le plus rare dévouement allait jeter dans ses bras, et qui ne saurait jamais l'aimer. Plus il réfléchissait, plus il reconnaissait que ce n'était qu'en épousant Alice, compromise par lui, qu'il pouvait sauver tout à la fois et son honneur et celui de Léona. Et cependant, quand il s'arrêtait à ce parti, un sentiment étrange, inconnu, venait le mordre au cœur et le contraindre à baisser le front. Maigre lui, l'image de Fernand se présentait a son esprit; son nom venait se placer sur ses lèvres. Etait-ce de la jalousie ? le comte, à son insu, aimait-il déjà la fille du général ? — Peut-être ; mais ce qui causait sa confusion, c'était le souvenir de la noble délicatesse du jeune officier. Il se rappelait que Fernand voulait retourner en Afrique pour ne pas avoir l'air, en épousant Alice, de convoiter sa fortune. Et lui, Albert le gentilhomme, le descendant des nobles comtes de la Loude, il fallait qu'il la trompât, qu'il abusât de la confiance du général ! On lui croyait 60,000 livres de rentes, et, grâce à Duverney, aux fausses spéculations, aux folles dépenses, sous ses apparences fastueuses, se cachaient la ruine, la misère hideuse, dorée et fardée, comme sous les riches fleurs des Tropiques se cache le serpent aux brillantes écailles et au mortel venin. Les idées du comte tournaient toujours dans le même cercle, et malgré lui il anivait constamment à cette conclusion: rejeter la main d'Alice, c'était la déshonorer ; l'épouser, c'était se déshonorer lui-même, à moins que d'oser avouer sa position. Alors il se promenait dans son cabinet en poussant des i ngissements de panthère, il jetait de sombres regards sur de riches pistolets faits avec amour par Devismepuis il pensait à Alice que sa mort accuserait plus haut encore que le coup de fusil de Castérac. Et il retombait dans ses irrésolutions, s'accusant de lâcheté lui, un gentilhomme, qui n'osait sacrifier sa délicatesse pour sauver Alice, quand la noble fille avait bien osé, elle, sacrifier son honneur. Heureusement, son valet de chambre vint l'avertir que depuis longtemps déjà, quelqu'un à qui il avait écrit le matin même attendait dans l'antichambre. Le jeune homme donna ordre de l'introduire sur-le-champ, et ses idées prirent une nouvelle direction. Le nouveau personnage qui se trouvait en présence du comte avait l'apparence d'un pauvre diable. De gros souliers ferrés, noués avec des lacets de cuir, attestaient que l'usage des voitures lui était totalement étranger. Un pantalon de gros drap, dont l'antiquaire le plus sagace n'eût pu retrouver la couleur primitive, un gilet impossible et un large paletot informe et graisseux, l'eussent volontiers fait prendre pour un mendiant. Sa tournure humble, le mouvement habituel de ses épaules, qui tendaient sans cesse à se courber, n'auraient en rien nui à cette supposition, pas plus que son chapeau déprimé et privé de tout lustre. Ce qui aurait dérouté l'observateur, c'était la physionomie de cet homme. Au premier abord, il avait un air de bonhomie tout à fait rassurante : mais le fond de son teint jaune, la maigreur de son corps, les rides qui sillonnaient ses joues et son front, sur lequel se jouaient quelques cheveux gris, rares et incultes, l'éclat extraordinaire de ses petits yeux gris et renfoncés, donnaient bien vite un démenti à cette première impression. Malgré soi, en examinant ce personnage, on songeait à ces avares qui se laissent mourir de faim à côté de coffres remplis d'or, ou qui souffrent de l'abandon ou du froid sur un misérable grabat avec une fortune enfouie dans leur paillasse. Pour qui connaissait Albert et ses préoccupations, on comprenait que la venue de cet homme devait se rattacher à quelque affaire d'argent. Si Duverney eût été dans le cabinet de M. de la Loude, on aurait trouvé entre l'agent d'affaires et l'homme à l'extérieur sordide une infinité étrange. Le comte eût semblé un paon au brillant plumage tombé entre les serres d'un vautour et d'un hibou. Le nouveau venu s'inclina le plus bas qu'il lui fut i ossible devant le jeune patricien et lui dit d'une voix doucereuse et flûtée : — Monsieur le comte voit que je suis exact au rendez-vous qu'il m'a fait l'honneur de me donner. Albert semblait avoir repris toute son insouciante gaîté, et ce fut d'un ton parfaitement dégagé qu'il répondit : — Oh ! tu es un homme merveilleux, je le sais ; mais dis-moi, es-tu en fonds aujourd'hui ? A cette question, maître Peltereau — ainsi se nommait le nouvel interlocuteur du comte — fit la sourde oreille ; il eut l'air de n'avoir pas entendu. Comme le père Grandet de l'immortel auteur de la Comédie humaine, Peltereau s'était créé une infirmité qui lui servait merveilleusement. Il avait reconnu que dans sa profession d'usurier, il était dangereux de répondre catégoriquement, et, chaque fois qu'on lui parlait d'argent, il affectait une surdité dont il savait tirer grand profit, en exploitant la patience de l'emprunteur. (A continuer),
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Loi sur les émigrations.
L'AVENIR DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Loi sur les émigrations. Un de nos abonnés nous demande, à quoi cela tient que la loi sur les émigrations n'est pas encore promulgéc. Les raisons qu'il produit à l'appui de sa demande sont évidemment fondées. Nous en reproduisons quelques-unes. Le but de la loi a été sans doute de garantir nos concitoyens contre les exploiteurs étrangers. Le moment est arrivé, où les contrats démigrations se font, et déjà les agents étrangers parcourent les Àrdennes en tous sens, promettant monts et merveilles, et fixant des prix de transport impossibles. Sur quoi se rattrappent-ils donc? En présence de ce fait, nous nous demandons avec droit, à quoi fautil attribuer le retard inexplicable de la loi F Pourquoi a-t-elle été proposée et votée, si elle est destinée à dormir dans les cartons ? Nous engageons vivement le gouvernement à prendre des mesures, pour qu'il soit mis un . terme aux menées des Strauss et compagnies, car nous sommes peines de voir que nos concitoyens trop confiants sont tous les jours les dupes d'intrigants étrangers. Le bruit court qu'une société se propose d'établir à Diekireh une brasserie-monstre qui fabriquerait principalement des bières destinées à l'exportation.
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Avis.
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Avis. La réunion projetée à Cïervaux pour le 21 c, est remise à un jour qui sera déterminé ultérieurement. Le Directeur-gérant de la Caisse commerciale et industrielle, F. Berger
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