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Jean Joris
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Nul remède n’est comparable à ces Pilules pour la 'A'fehi. guérison de tous désordres du foie et de l’estomac ; 'TSIfir elles purif ont le sang et exercent une influence des • i.&Sigfeft. plus salutaires sur l’action organique du cœur et sur j «* affections des reins. La débilité mentale et phy- ) signe, résulta» de l'imprudence ie la jeunesse ou de i i ’ tous autres excès, disparait rapidement et le système § * entier leprecd de la vigueur sous l'action à la fois I " calmante et fortifiante de ces merveilleuses Pilules. S • * a } Elks sont Ta panacée des personne;- invalides et d’une S I constitution ébranlée ; car, elles chassent du système I ‘f " les humeurs malsaines, rêtablisseut la digestion, ré- il glent les sécrétions, raffermissent les nerfs, et en un mot rendent an corps humain 1 toute sa santé et sa vigueur. Leurs propriétés curatives &ont aussi efficaces pour if les personnes jeunes que pour celles âgées, quel que soit Je sexe, et tans toutes , les périodes de ia vie, dès le berceau même, elles détruisent les germes de ees S maladies qui sapent les fondements de l’existence humaine. { La science médicale n’a encore produit aucun spécifique égal à celui-ci. Il assure | la guérison des maladie? de la peau et do toutes espèces d’ulcérations. Bous | l’influonce de ses propriétés balsamiques, les anciennes blessures, les plaies, les | tumeurs, les cancers, les mr .x de jambes, et ceux des seins disparaissent. C’est J ; également un remède infaillible contre la teigne, l-s maux scroftJe”X, les jj pustules et toutes affections du même genre. En cas de rhume, toux, bronchite, | asthmes, palpitations, congestiou du foie, indigestion, goutte, et rhumatismes, | on trouve un prompt soulagement par la friction fréquente et sontenue de cette j excellente préparation sur les parties du corps affectées. Prendre les Pilules comme indiqué dans les instructions que accompagnent chaque lotte. ! Se vendent chez les Pharmaciens 1 fr. 50 c., S fr 75 c,, et 6 fr. le Pot ou ia Boîte. Pour la j vente en gros, s’adresser chez le propriétaire, le Professeur Holloway, 633, Oxford Street, à Londres. (S DEPOSES. jS J
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LA GUERRE.
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LA GUERRE. Le* nouvelles sont graves. L«s Rnsses occupent Philippopoli, et probablement Andrinople. C est 1« colonne du général Radetzky qui est entrée dans la première de ces villes. On ne s’explique guère ce fait, car il semblait plus natu-eî que ce fût l’armée du général Gourko qui opérât eette marche, puisque des dépêches, vieilles déjà de trois jourc, nous montraient le corns du général Gourko à T«karbaz»rdjick. Pour que Ifs opérations de ce corps aient été aussi lentes, il faut que les Tares aient tenté de tenir tête. Dans ce cas, l’armée turque serait sïng?.ltôre- raent compromise. La résolution prise psr les Tares de ne pas défendre Audricopte ne peut s’expliquer au point de vue militaire. La ville, en effet, était entourée de fortifications, et l’on ne peut ad -Mettre que l’on ait manqué do soldats. Quelle que soit la pénurie d’hommes, on pouvait toujours réunir 15 à 20,000 hommes, et ce eon’ing nt suffisait pour tenir un mois. Ma’s si des raisons stratégiques ne peuvent être invoquées, il est hors da doute que la politique n’a pas été étrangère à eette détermina ion. En nbsndonnant Andrinople, en onvrant, pour ainsi dire, Je terrain jusqu’à Constantinople, il est visible que les Turcs ont espéré déterminer les Anglais à intervenir. Les Russes s’arrêteront-ils à Andrinople, se contenteront-ils d’un sucrés aussi grand que celui qui a été obtenu en 1829, après deux ans de guerre ? Enfin, les Anglais interviendront-iis pour défendre Constantinople? Ce sont là des questions qui seront résolues dans un très prochain avenir.
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Jean Joris
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MARCHÉ DE LUXEMBOURG du 19 janvier.
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MARCHÉ DE LUXEMBOURG du 19 janvier. Froment l’hectol. 21 50 M6tail id. 19 00 Seigle id. 15 00 Orge id. 15 00 Avoine id. 7 50 Pols id. 20 00 Haricots id. 30 00 Lontilles id. 25 00 Pommes de terre,... id. 7 00 Farines de froment.. kilo. 0 50 Id. — mdteil.... id. 0 40 Id. — Seigle.... id. 0 85 Orge mondd id. 0 70 Beurre id. 2 00 Oenfs donzaine. 1 40 Foins 500 kilos. 40 00 Paille id. 80 00 Bois de hfttre stire. 18 00 Bois de cbfine id. 8 00 Viande de bocuf kilo. 1 80 Id. vache id. 1 50 Id. veau id. 1 50 Id. monton id. 1 60 Id. cochon frais id. 1 80 Id. id, fumfie id. 2 40
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CENTENAIRE DE RUBENS MUSEE DU LOUVRE Galerie de Rubens
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CENTENAIRE DE RUBENS PRIME OFFERTE A NOS ABONNÉS MUSEE DU LOUVRE Galerie de Rubens Un Splendide Album, richement relié, doré snr tr snobes, composé des vingt-cinq tableaux du Musée du Louvre, accompagnés de l’expiioation des sujets allégoriques et d’un résumé de la vie de ce grand Peintre avec un „beau portrait authentiqua da Habens“, dessiné et gravé par Leclerc, édition d’amateurs, format in-folio de salon et de bibliothèqne. Le prix de vente de cette belle œnvre d’art est de 126 frs. Nos abonnés qui nous en feront la demande, recevront l’Album au prix réduit de SO francs. est Un exemplaire est déposé à l’imprimerie du journal, ou MM. les amateurs pourront le voir de 7 h. à 12 du matin et de 1 h. à 6 h. du soir.
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BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE. Situation du 21 janvier à 5 heures du soir.
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BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE. Situation du 21 janvier à 5 heures du soir. lm~ S |* 5 jp TrA# see jne . «2 ° ’S* «* =¦ 5* i = go Bean five ’t*S £ / . *o . • m = £ - 3 ~ Bean teaps )m — Vsiaart-kSu 5 © « >o |w»=- p, *- S *- Variable ’ms *2 ; * '. [«•=¦ ? i i | l = ® a : £ Plaia on vent’TW ® M B J — a s ; e l1** — a . j § ( 3 p° :s -0 Grande p'uie ’t«s — — ® *¦ k “ \m=m g § [ 33 Template — - 5 J ^ ' 1 — 55 w (n» =.
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Situation météorologique de samedi.
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Situation météorologique de samedi. SITUATION. BAR. TBgBM, TINTS. OIXL. Pari« 775 6 4- 2 NE t. faib. bronil. Le Havre... 773 5 2\0 SE t. faib. brum. Cherbourg... 772 0 9'.0 80 p. nul. brum. Bordeaux.... 774 5 0 .8 N faib. beau. marritjc 778 2 8'.0 88E t. faib. beau. Marseille. ... 771.5 4*. 7 NR faib. beau. 767.8 10* 0 8 fort. pluie. BruxeilM,... 775 6 3 . 4 crime. couv. Stockholm... 763 9 -3 .6 0 fort. t. nuag. Pfewiebosrg , 759.8 -19 8 SO fort. t. nnar.
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THERMOMÉTRE.
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THERMOMÉTRE. KiAtnroa. CALI ITS. h 7 heurea du matin.. 2.0 2 5 « midi.. 2 0 2 6 » 5 hwKMM iitl tt.ih ... 8.0 8 8
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FRANCE. Paris port de mer.
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FRANCE. Paris port de mer. Un jour, les passant* en longeant le quai du Louvre, furent bien étonnés de voir un navire à vapeur d’un assez fort tonnage amarré à la berge de la Seine. Ce navire portait à sa poupe ee nom qui semblait la constats tien de la victoire remportée par l’eventnroux capitaine qui le commandait : Paris-port de-mer. La capitale «’émnt de ee petit fait. Les journaux en parlèrent. Qnelqnea chercheur* déclarèrent qu’il ne serait pas impossible de eanaliser la Seine de façon à amener des b vires énormes jusqn’à la grande ville. Des ingénieurs firent des sondrges. L’affaire parut un moment sérieusement entreprise. Puis un farceur proposa d’amener par la même oeeasion nn courant d’eau salée dans les lacs du bols de Boulogne, pour qne les Parisiens pussent prendre les bains de mer sans quitter les boulevards. Une vaste ‘nrbine installée sous l’eau, au centre du lac, devait agiter la nappe liquide et donner l’illusion du mouvement des flots. L’affaire sembla tomber dan* le domaine de la fantaisie. On s’en amusa, mais on ne s’en préoe- enpa pins. Et Paris ne songea plus sérieusement à devenir port de mer. Il paraît eependant qu’il faut qu’il y songe, s’il n® veut être nn beau matin profondément étonné en voyant inopinément une longue suite de vaisseaux lui apporter directement les produits du monde entier. M. de Freycinet n, psraft-il, élaboré un projet du canalisation de la Seine de Ronen à Paris. Le projet en question serait tout prêt et n'attendrait qne l’approbation de nos représentants. On ne peut nier que M. de Freycinet soit un ministre animé d'excellentes intention*. Il est difficile d’avoir en portefeuille plus de projets qu’il en a. Malheureusement, pour passer du projet à l’exécution, il faut des fonds considérables. Et ju*qu’à présent M. de Freycinet a plus de projets que de budget- Ce n’est pus évidemment avec des doux èraes provisoires qne le ministre compte alimenter les travaux immenses qu’ii rêve d'entreprendre. Il montre à la France attentive des plans do canaux, des tracé» de chemins de fer, toute* choses vitales, et en mémo temps ses co- reiigionnîirea politiques tirent les oordons de la bourse commune. Ceci ne s’accorde pas avec cola. I! faut croira qna les amis politiques da M. de Fr» y ein ot comprendront que les conceptions à la Louis XIV dont le ministre des travaux public* veut faire bénéficier la République, ne s'accommoderaient pas d’une avarice jacobine. Le* grandes choses ne se font qu’à grands frais. D rue il serait nécessaire de voter le budget d’abord et tout entier. Non* ne faisons aucune difficulté pour avouer que M. de Freycinet nous semble un esprit brillant et capable de doter notre pays de débouchés aussi utiifes que difficiles à établir. Partout en province on réclame des chemins de fer. Le progrès est lent à s’accomplir, et les départements favori» 6« font bien des jalcux. La canalisation de la Seine, l’agrandissement du lit du fleuve auront pour conséquence de faciliter le transport des marchandises qui n’avaient qu’un seul débouché: le chemin de fer du Havre à Paris. Nous ne croyons pas que Pari* soit jamais en mesure de faire concurrence a Cherbourg, et qu’une forêt de mât* s’élève jamais à côté de la frégate-école, transformée en établissement hydrothérapique. Mais les pays riverains sentiront promptement l’av*ntage que la large et facile n«vigat!on sur la Seine leur apportera. Et M. de Freycinet, qui marehe sur les traces de l’iLustre Biquet, aura rendu un signalé serv’ee à ion pays.
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ALLEMAGNE.
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ALLEMAGNE. Berlin, 17 janvier. La question du tabae. La situation des finances de l’Empire allemand laisse à désirer. Les budgets n’ont plus le superbe aspect des premières années. Les recettes ont à peine augmenté tandis que les dépenses se sont eonsid rablement aeerues et les choies en sont arrivées au point qu’il devient absolument nécessaire de créer un gros impôt productif. En 1872, les dépenses budgétaires de l’Allemagne s’élevaient à 304 millions de marcs, elles s’élèvent maintenant à 406 millions. L’augmentation est donc de 125 millions de franog. Quant aux recettes provenant des douanes, des excédants des postes et télégraphes, des chemins de fer, etc, elles étaient en 1872, de 250 millions de mvre*; en 1876, elles avaient atteint su maximum 279 millions. Jasqu’iei, on a, pour combler les défi-iis, en recours à co qu’on appelle le» matriculairbeitraege (les quotee-parts-watr cataires) Voici comment on procédait. Il m>nqu*it, par exemple, 60 million» pour balancer lo budget. Le minisire des finances dressaient un tableau de la part qu’a * ait b payer chaque pays de l’Empire, et eette part était calculée d’après le ch ffrs de la population. La Prusse, avec ses 25 millions d'habitants payait autant; Himbocrg qui n’a qas 390,000 habitants étaient imposé en proportion. Mais on a remarqué bientôt que ee système avait de grands défauts. Vouloir régler les contributions sur la base de îa population est une absurdité. Ii va de soi qne les 390,000 Hambourgeois, qui nsgent dans l’or, peuvent plus facilement donner an ffac nn million qne 300,000 misérables paysans da la province de Posen. Ensuite, la Prasse peut bien, sans trop se gêner, trouver une soixantaine de millions; mais comme les déficits vont toujours en s’accroissrnt et que bientôt ils seront de 140 et 150 millions de frans, 1® facilité de satisfaire aux besoins do l’esnpire disparaît au fur et à mesure que l’empire se montre plus exigeant. On s’est donc dit, à Varzin, qu’il était urgent de s’arranger d’one autre manière, de créer pou? l’empira des ressources directes. Ab! l’on n’est pa» grande puissance pour rien ; demandez- le à l’Italie, à la Hongrie, élit1» sauront répondre. On na se partage pas tous les jours des milliards quand de simple Bavarois en devient Allemand. Après avoir longtemps cherché de tous côtes on a fini, on Prusse, par jeter Ses yeux sur !e tabac, sur le londrès du grand seigneur et ï’humbie Pfeifchen des Armen Ma nés (la petite pipe du pauvre homme). L’idée da faire payer cher Aux hommes le plaisir qu'ils se donnent n’est pas neuve ; d’autres l’ont eue avant le prince de Bismark. Les papes, sur le conseil de théologiens catholiques, ont môme commencé, nu XVI siècle, quand le tabac fit son apparition en Europe, par excommunier ceux qui se permettaient de faire passer, comme le diable, de la famée infecte par la bouche et le nez. Il existe une bulle d’Urbain VIII, lancée en 1624, qui condamne énergiquement non seulement les fumeurs, mais encore les priseur*. Ces pauvres papes infaillibles, que de sottises Ils ont commises! La bnlle fut renouvelée en 1698, mais comme la consommation de tabse ne faisait qn’angmenter, il fallut bien, en 1724, qn’nn pape plus raisonnable se convainquit enfin — après unsièelel — qu’un chrétien qui tenait la pipe à la bouche n’avait pas le diable dans le corps. Jioaueg 1er d Angleterre fut le premier qui imposa lourdement le tabae en défendant en même temps d’en cultiver dans son roysume. Ce fut encore en Angleterre qu’on introduisit d’abord le monopole de eette plante. En Turquie, on poussa la pipe dans le nez des premiers iumonrs; en Russie on fit mieux encore, on leur eoupa le nez. Tout cela n’empêcha pas le tabae de devenir de plus en plus à te mode, ni excommunications, ni tribunaux, ni impôts, ni avertissements des médecins, na prévalurent contre la nouvel usage. En 1850, les Etats-Uni* produisirent 200 mil- lions de livres de tabae et en consumèrent 82 millions de livres. Eu 1876, ils en ont exporté pour plus de 100 millions de francs. L’Angleterre en a importé, en 1876, pour 100 millions de franc*, ce qui a procuré une recette énorme au gouvernement. En France les bénéfices de îa régie étaient, l’an 1811, de 25 millions; en 1860, ils étaient déjà de 130 millions. En 1876, quoique l’ Alsace et te Lorraine eussent été détachées de la République, 1». vente des tabaes produisit une somme brute de 322 millions dont il faut déduire 60 millions pour les frais; resta 262 millions de recettes nettes. L’Autriche-Hongrie a également adopté le monopole et cala depuis 1783. En 1820, l’Ftat se St 15 millions de francs. Ea 1870, le service produisit 95 millions. Le gouvernement russe se procure 10 millions de roubles avec le tabac. Ce sont là, il faut en convenir, de superbes^ ressources. Sans le monopole, V Autriche-Hongrie aurait la pins grande peine à exister comme grande puissance On remarque qu’aucun pays important qui a une fois admis un çros impôt sur le tabac en est arrivé à le supprimer. J’ai pu me convaincre par moi-même qu’en somme les cigares ne sont ni plus mauvais ni de beaucoup plus shers en France et en Autriche, pays de monopole, qu’en A'ieraagne où on ne prélève qu’un faible droit. On famé à de meilleures conditions, à mon avis, à Paris qu’à Berlin. En Franca l’impôt sur le tabac s’élève par tête d’habitant à 7 mares, aux Etats-Unis à 4 1/2 mares, en Angleterre à 4 1/2 également; en Autriche à 5, en Allemagne à 30 pfennigs seulement. On peut pu? conséquent demander beaucoup ici aux consommateurs avant de leurs faire te môme situation qu’en d’autres pays. Si l’on no réclamait que 3 marcs par tête, l’impôt produirait 128 1/2 millions de marcs. Il y aurait déjà là de quoi suffira largement aux besoins da jour. On impose le sucre, le café, le sel môme, pourquoi ferait-on l’exception pour le tabae? C’est ce qu’on s’est demandé à Berlin, et la Prusse n’a pas hésité à proposer à l’Allemagne un projet de loi oui sera discuté à la prochaine session du Reichstag II y a deux systèmes d’imposer le tabac en Europe. Lu système anglais et celui de 1a France, de l’Autriche et de l’Italie. En Angleterre, on défend la euitnre de la plante. Tont le tabac qu’on consomme en ee pays est importé et e’est snr l’importation qu’on prélève drs droits très forts. Ce système ne saurait convenir à l’ Allemagne où 1« culture du tabac a pris des proportions considérable. Elle s’étend sur 30,000 hectares et a un rendement de 25 millions de francs. Supprimer une production de eette importance serait léser de nombreux intérêts. On n’a pas admis non pins le système du monopole, mais on a trouvé préférable d’imposer la vente et. la fabrication et de maintenir en outre un grand droit sur l’entrée. A partir de 1879, la douane allemande prélèvera, si le proj <t prussien est adopté, sur chaque quantité de 50 kilos de tabae en feuilles, 42 mares (52 1/2 franc;); sur chaque quantité de 50 kilos de cigarettes et de cigares, 90 mares (112 1/2 franc») et sur les autres tabacs 60 marcs. Le tabae cultivé dans l’Empire sera soumis à un impôt de 24 mires les 50 ki'os. Tout cultivateur de tabae sera obligé d indiquer par écrit à l’autorité le nombre et les dimensions de ses champs. Telle est en substance la loi proposée par la Prusse au Conseil fédéral. On y apportera peut- être «foi tsediß :-at?oiw; mis jiwqu’îe,? suer ne opposition sérieuse ne s’est manifestée. P.- S J’apprimîs de bonne s marne que tes renseignements qoe ja tous es envoyés la 14 do co mois sr-r los nombreuse* difficultés qui resteront, à régler eprè* l'acceptation des préliminaires de paix nar 1*> Porte sont exact* Il y »arc, nu coa- grès ocropéan pendant l'armistice qai devra sam docte, tant il y snra de questions à examiner, être prolongé, pins d’une fois. La Rassi® et Sa Turquie vont, dit-on, •fortend?» «or plusieurs principes dont la plupart d«vroüt être mis à l’ordre de jour du congrès. La baron Nothomb a donné dimanche dernier nno bdle soirée en l’honneur du ministre cbinoin qni »'épi présenté avec deux secrétaires et on interprète. Le doyen de 1® diplomatio de Berlin a do: né ainsi an exemple, a posé on précédent. Personne n’avait encore gorgé en AI1em*gse à invit»r le pléaipotentiafea du Céleste Empira pci ne parle que sa langue maternelle. Son Excellence avait été invitée à Bruxelles par le roi Léopold. Elle s’est tait excuser per le baron Nofhomb. La Russie a commandé 42 bateaux-torpilles à Stettin. On dit que la Société Vnlcain, qal a reçu celte importent« commande-, s’est adressée à des constructeurs anglais et belges pour l’aide? à exécuter ce* ordre.
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9ARTICLE
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87 FEUILLETON 2ᵒ PARTIE LES ASSISES ROUGES III VISIONS ET FOLIES
L'indépendance luxembourgeoise
87 FEUILLETON LES LOUPS de PARIS 2ᵒ PARTIE LES ASSISES ROUGES III VISIONS ET FOLIES PAR JULES LERMINA — Vois-tu, mon gars, lui avait-il dit, quand on a fait nn mauvais coup et qu’on vent sortir de te mélasse, il faut avoir nn toupet d’enfer, jouer au grand seigneur. On jette au nez de la foule le premier nom venn, pourvu qu’il soit avee an de. On fait l'offensé. Es il y a cent à parier que les niais s’excusent et vous laissent passer. — Je suis le comte de Cherlnx, dit-il tout haut. La foule a de ces niaiseries si bien comprises par Biscarre. Ce comte sacs chapeau, hagsrd, livide, aurait dû être purement et simplement conduit au poste comme un vulgaire malfaiteur. Meta un comte! un de t et une mise irréprochable! — C’est un original! dit quelqu’un. — Un camarade de lord Seymour. — Laissons-le faire. Jacques avait repris son sang-froid, ou du moins toutes ses facultés s’étaient tendues sur un seul point: se soustraire à eette curiosité. Il entendit ces explications, tira froidement sa montre et dit: — Messieurs, je vous prie de ' constater qu’il est dix heures. — Eu effet, répondit un brave bourgeois, deux minutes de plus. — Alors, j’ai gagné mon pari, reprit Jacques. Seriez-vous assez bon pour m’indiquer le chapelier le plus voisin? U a murmure joyeux passa dans le groupe. C’é- tait donc cote? U a pari? Se promener sans chapeau 1 Et les commentaires d’aller leur train. Cependant nn bon imbécile, fier de rendre service à nn de ces Parisiens légendaires dont les exploits défrayèrent si longtemps la chronique parisienne, lui indiqua poliment la boutique qu’il désirait. En un instant, la porte se refermait sur Jacques. Quelques minutes après, les derniers eurieux s’étant éloignés, il ressortait, eette fois dans une tenue régulière. Le plus curieux, c’est que tout ceci s’était en quelque sort* accompli sans le eoneours du sa propre volonté. Il a. ait obéi à je ne sais quelle intuition machinale; c’était oomme nne éclosion inattendue de germes mauvais, j’adis déposés en lui par celui qui avait dit à sa mère: — Votre fils mourra an bagne ou sur l’éehft- faud: Et, de fait, jamais criminel émérite ne se fût tiré de pareille passe avec plus de désinvolture. Quant U fut rendu à lui-même, marchant d’un pas plus calme sur le quai, ayant au vbage le vent d’hiver, voyant dans le lointain 1e paysage grandiose de Notre-Dame, dont les tours semblent les mâts de ee gigantesque vaisseau qui s’appelle la Cité, embrassant d’un regard le ciel large et la ville énorme, Jacques frissonna tout à ooup. C’était chose singulière: il avait peur de lui-même. Oui, maintenant ii comprenait- L’andaee dont il venait de faire preuve le surprenait et l’e ffrayait à la fois. En vérité, il lui avait semblé un instant qu’il méritât les épithète* brutalement insultantes dont de B sien l’avait accablé, et il avait agi comme s’il eût été le bandit que l’on chassait... Peu à peu, il ralentit le pas: la fièvre qui le tenait au cerveau s’apaisa, et la notion de la situation présente lui revint plus nette et plas frappante. , Il avait été chassé. Ceci était clair. Était-il sans ressources immédiates? Il se souvint que tout à l’heure il était entré dans un msgasin et que, pour payer, il avait tiré de sa poche quelques pièces d’or. Il voulut vérifier si ee n’était pas une hallucination. C’était vrai : il poesédait une quinzaine de louis Pour le comte de Chorlux, ee n’était rien. Pour Jacques sans nom, e’était un trésor. Ii eut un sourire et se dit: — Maintenant jo ne crains plus rien ni personne. Je saurai bien prendre par force la place qu’on me refuse au grand soleil. Seulement il se sentait brisé. Effet naturel. Les grandes commotions cérébrales produisent la lassitude. — Je ne puis penser, murmura- t-il. Il faut que je me repose. Il avait marché dans la direction du pont Royal. Il y avait un café au coin de te rue du Bac. Ii y entra: — Que faut-il servir à monsieur? demanda le garçon. À cela, Jacques n’avait pas pensé. II fallait consommer. — Ds 1s chartreuse, dit-il. — Jaune ou verte P — Verte, répéta-t-il comme un écho. Le garçon le regarda. L'heure était singulière pour absorber eette liqueur excitante. Quant â Jacques, il essayait de ressaisir le fil brisé de ses pensées. II voyait au delà du eerele étroit du présent. Quand le flaeon fut devant lui — e’était alors l’ussge de servir la fiole et non pus de verser, comme aujourd’hui, une portion congrue dans un dé à coudre — il remplit son verre et but. La saveur âpre et balsamique lui arracha un tressaillement. L’alcool lui brûla l’estomac. Cette souffrance lui parut bonne. Il prit un second verre, puis nn troisième. Ensuite, il eut quelques minutes d’immobilité songeuse. Mais l’excitation de l’aleool monta promptement â son cerveau* Il y eut en lui comme le déchirement d’un voile. — Misérable ! voleur ! Il lui sembla que ees mots étaient de nouveau prononcé* â son oreille. II poussa nne exclamation rauque, aussitôt étouffée, puis il porta désespérément la main à son front. Il se souvenait. Ce fut comme une révolte contre eette révélation de sa mémoire. Il n’était pas possible qu’il eût subi pareils outrages! et pour s’arracher à ee hideux lancinement du cauchemar, il but encore. Cette fois, l’idée surgit nette, lueide. Tout était vrai. Les moindres circonstances, les détails infiniment petits, 1a scène précédente dans ses nnanees multiples, les intonnation ce voix de Belen, tout revenait, se répétait, ressuscitait. Et quelques mots s’échappèrent de ses lèvres bleuies: — Cet homme en a menti! [a] Puic, un instant après: — Je le lu: prouverai et je me vengerai! Il Be'ouspsgna ces paroles d’un violent coup de po’rg asroné sur la table. Le garçon qui le* avait entendues s’approcha de lui: — J observerai à monsieur, dit-il d’nn ton pister n', qu’il trouble ha personne« qni déjouent. En effet, il y svait, attablés à anelqnes distance, des officiers do le caserne dOs»y qui regardaient m singd er peraonnoge et se poussaient du coude on disant: — Voilà un pêhin qai a trou bien suopé ! — C’est bien, dit Jacques. Pay«z-voo» ! Il jeta un louis sur la feble et se lev.v pour sortir. — Votre monnaie? dit le garçon. — Gardez-ls. L’eifHenx se prée'pit* pour lui ouvrir la porte; senïrment, caand il revint, il dît su capitaine do la troisième dp. deax avec loque! il avait quelque f&miikritê : — - Ou me drait que reloi-là va tuer quelqu’un que je ne dirai« pas le contraire. Cependant Jacques avait pri* une réeçluflon. A tout p»lx, il -voulait conrwi ra le mot do l’én’gms. Or, qni pouvait le lui révéler? D’abord l’oncle J- an, puis Dionlcu, la Baleire, en bien la Brû'onse. Par cs»s dkers peraonnsg s. qu’il «e faisait fort d interroger adro temeut. il saurait exaoteîK. nt la vérité sur s«n Pois, eel* fait, il se raett-ait à ia recherche de M ar.es» !. Cételt nn plan elcîr, et, pour l'exécuter, si était certain que l’éne-gie no iui manquerait pas. Il sentait au cœur ana énergie nouvelle, ne comptèr ent ps ; qa’ü y avait dans «es fibres nor- venscs l’exeitatioti n>#l««ine do leool. Quoi qu’il en fût, son but était fiitê. A*river par tons le»! moyens à la vérité, contraindre chacun à avouer ce qu’il pouvait «avoir. Ce M ne«!! quel pouvsit-il ôt-e? Quo sijrnfisft cette kttro krzsvye et dont le bovp ?éa> lui 6->h* p- pvi* ? On fût d’ane fOTnp’iîi é dnn? quelque ceuv-e ténébreuse, quand, dans toute su vio. i! l’avait vu denx fols, d’ bord rae Louis-àe-Orand, en- su’t® eb«z la duchesse de T.irrès. Qmnd ce nom traversa pensée, il eut un frisson. — Ah! <?o n’éta’t »as elle oui l’aurait entraîné den* ce got/ff»« où il se débitait. Le monde enfic? mrnunàt-il son« ses pas, elle lui resterait comme l’ange de l’espoir. Dune, tout d’abord ehvz l’omlo Jeun. U était singulier, d’ailleurs, quïi ne l’eût ,:fts revu depuis qu'il avoit été introduit dan» ce monde non- veeu. Mais n’avait-il pas lci œôœe des reprocha« à akdres er P Dan* foi premières jours da sa situation inespérée il avait presque oublié I’hommo qui l’nrait élevé. Si l’oncle Jsnn n’était pas venu à l'i-Atol de B sien, n’ét ît-ee p*s par discrétion? N'.v»5t-îl pas craint qne 1» blousa du m?çm n> fit tache aa milieu de 03 lux a? R',flêeh:«s >nt, Jurçoes, dont IVxaita.t’on «e calmait »eu à peu, emiragsaR oins nt sa situation. Il oray»lt comprendre qn'ii ét i' la victime d’un twrib!« malentendu, et l’énergie loi revenant, il so disait ou’il se devait, à loi-mémo d’emplry’r tous les moyens pour découvrir le mot de cette énigme. 8« première perB% fnt de «e rendre au Cabaret do Y Ours vert Là, du moins, il verrait D’onbnf t, qui pourrait le renseigner sur l’endroit cù travaillait son onc!o. Il se sentait presque rawisrê déjà en sentant ou’il ft'lv't refroaver se* anciens prote-tenrs. Ceux-là évidemment sauraient bien le défendre. Et nuit', avant tout, ne pas être seul, c’est re- n*î re à i’espéranso. M is cafte première illusion devait être do sourte durée. Le e»bar«t vait complètement changé d’a’lare ; quand J raqua« arriva formt 1 s maison, d*s ouvriers étsient orcnpés à reorépir le f ç do L« fameuse enscignn do Y Ours avait été décrochée et g ssît ^nr jg pavé. L'intérinnr ét*it encombré de marat-hera, d® enltivs teure dort les «l'ures ne rappelsient en rien celles dos habit sés de ce bouge. Durr ère le comptoir, dont 1« z’no bri'lsit d’un éclat inconnu, ne hra-'s d bit*nt, le bras re- trou'sé», la tibb’er aux flancs, il versait le vin bl me avec entrain. Jacques hésita un Instant. PaV se déridant, il s’anoroehs du comptoir; — Monsieur, demands-t il po'iment en soulevant son chsp au, est-ce que le cabaret a changé de propriétaire? L’homme releva vivement la fête. ¦— Crb^ret! cabaret! L» m- 1 ’vvt m*J sonné à son orail C<>p-n- dar.t, voyant le j«nne h mmo dont la mise indiquait nn homme du monte: — CVwt moi qui suis le patron, dit-il d’nn ton plus d«ux. — I1 n’y a prs longtemps? — Qraleues foers seulement. — Ah! fit Jîequ'R d’nn ton de surprise. Mais ce’.oi »sim! tous avaz succédé? Le débitant le regarda. Puis i! sembla qu’une idé». traversait tout à coup son carvesu, Pok, «’appro-hsnt de Jsoque», il lui dit en clign nt de i’œii et à ve it basse: — Cimpri ! venfz esuserl Et sans attendre 1» réponse de Jtcques, il l’introduisit d ».ns un petit eabinot vitré dont la porte se referma sur eux. — A’ors von« en ôtes ? demanda-t-il à Jacques. — J’en sais? de quoi P — Eh! parbleu! oet-ee qn’on me met dedans moi P Oh! j'ai :iro oo’l pour çi. Qieîqne ne devinent pas où eet homme en voulait venir, Jacques fis da la têts un signe approbatif. j surtout no croyez pss cjue je vous méprise pour çi, sacrédié! L^s g«n* eoraase vous, c’est la saovrgarde de* honnêtes gens! et on devrait vous remercier à bouche que veux-tu de vouloir bien faire votre métier. J roques avait peine à conserver son sarg froid. Pour gui donc cet hom re ie pr mit-iî? — Enfin, dit-P, vous voudrez bien me donner quelques renseignements... — J* crois bien! Ja vais vous dire tout ee que je sais... et il y a un peu d ! nouveau de- poi* deux jours... Dq nouveau !... — Ob! «vro une bonne souricière, on les pigera... c'est 'ûr .. Mais v«ns me permettrez bien da vous eff-ir quelque chose... Il quitta le cabinet, vint au comptoir, où il prit un fl cou de liqueur et deux verres; puis, se penchant ves no de ses cl ents : — C est de !a rousse ; vous savez, dans le métier, faut so mettre bi n aves ces oiseaux-là ! — Voyons, vous m’avez dit, reprit Jacques, qne vous aviez du nouveau. Vous savez »»m doute où Diûulonfoit s’est étabi P (A continuer.)
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Intérieur.
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Intérieur. Le Wort ne pouvait moins faire que de justifier la suppression du subside pour le théâtre, proposée par le Gouvernement et votée par la Chambre. Depuis dos années, la feuille épiscopale demande la fermeture de cet antre de perdition; elle a surtout déblatéré avec une persévérance inouïe contre le subside officiel. On lui a donné finalement raison, et nous serions bien mal inspiré, si cous voulions lui faire un orme de sa joie. En revanche noos espérons que MM. les abbés n’oubliesont pas dans leurs prières ceux qui lui ont procuré cette satisfaction. Pour satisfaire la légitime curiosité de nos lecteurs, nous traduisons l’artmle du Wort dans lequel il exhale le trop-plein de sa sainte joie: „Le Wort a, dès le début, protesté contre „l’établissement du th<: â’re, parce que Y étoffe „ riezi'tait pas pour le f. ire vivre Et il avait „raison. „Le Wort a soutenu qu’un th"â*re ne pou- „voit exister que dan une ville possédant une „nombreuse ga- nîeon, une cour ou un grand „nombre de rentiers. Et il avait encore rai- „son. Nous avons à la vérité un certain nom- „bre de Messieurs et de dames qui savent „juger de la valenr d’uno représentation „théâtrale, mais ce nombre est tellement minime „ qu'il ne peut être pris en considération. „Nos amateurs de théâtre n’ont de gcût „que pour le café chantant. Amberg a trouvé „ce qui convient à ces amateurs, et encore ne „réussirait-il pas s’il ne leur fournissait en „mémo temps les jomssances du rostanrant. „Cela nous explique pourquoi le théâtre „de la ville est dégénéré en A'cazar. Il faudrait encore permet re le e’gare et la rhop«, „y compris l’hsbi'eté d’Atnberg, et cela „irait.... comme chez Arnberg. „Si l’on ne veut arriver à cette résolution, „11 faut fermer le théâtre et en faire un „magasin de farines. „Naturellement il faudra alors se passer „du sub ide de l’Etat et de la ville. Mais on „sera obligé de s’en passer déjà maintenant. „Ni ia ville ni l’Etat ne seront assez fous „pour sacrifier des milliers de frs , rien que „pour procurer à quelques Messieurs et dames „le plaisir du théâtre. L’argent public n’est „pas destiné à cela.* Nos abbés plaidant pour leurs intérêts. Le théâ're de la ville ferait-il do la concurrence au théâtre du Gesellenverein ? Ces saints personnages, qui vont applaudir Joseph et ses frères, prétendent savoir juger de la valeur d'une représentation théâtrale ; bien plue ils dénient au g^and publie l’aptitude de pouvoir émettre nn jugement dans cette matière ! Seraient-ils également artistes ? sauraient- ils également jouer la comédie ? Nous sommes tenté de le croire. Seulement leur spectacle ne varie guère. Ces pieux abbés parlent da cigare et de la chope comme si le tabac et la boisson n’avaient de charmes o4ue pour les laïque?. Et cependant beaucoup de ces Messieurs sont des ouvriers bien zélés dans la vigne du Seigneur et ne sont pas ennemis du cigare ni du tabac. Il y en a qui cultivent même la dive bouteille avec un zèle exempVre ; d'aucuns attribuent même aux brigands les aventures que leur fait courir Bacchus, ou bien éprouvent le besoin de batailler avec leurs confrères du sacerdoce. Il faut espérer que la suppression du subside officie! entraînera fa fcræfture du théâtre, et qu’on ne s'arrêtera pas à mi-chemin. Quand on est bon catholique, il faut aller jusqu’au bout. Les bals sont également nno invention de Satan, et il serait à désirer qu’on proposât des mesures peur les rendre impossibles. Il est encore temps pour empêcher les saturnales du carnaval, mais qu’on se hâte. Empêcher le scandale, c’est une bonne œuvre. Los 299 condamnations du frère Morien attristent le Wort. Il y a do quoi. Comme fiche de consolation, il prétend qne, dans les écoles publiques, dirigées par les instituteurs, de tels cas se présentent ensri et que de ces malheureux du goure do Morien, ont déjà été coffrés et quo d’autres ont pris la clef des champs. Nous ferons observer- au Wort qu’en Belgique et en France, où fleurît renseignement congréganiste, sur dix criminels de ce genre il y a neuf frère -. Certes noms n’avons pas de frères ch’z nous, mais nous avens des prêtres. Le Wort voudrait-il bi n mettre en regard les nrêtres et Ips instituteurs qui ont failli P Ce serait instructif. Le Wort nous accuse d’éprouver une joie satanique à répandre des faits aussi douloureux, de ne pas savoir assez grossir no’re voix pour les répandre, et de faire ainsi un bien triste métier. C’est là un mensonge comme le Wort en a beaucoup sur la conscience. Noue défions la sainte feuille de citer quelques extraits à l’appui de son accusa ion. Nous avons toujours trop respecté et nos lecteurs et la mission du prêtre pour consentir à reproduire et leurs méfaits à l’étranger et leurs méfaits dans le pays même. Le Wort n’aurait certes pas de ménagements, s’il s’ag'ssait de libéraux. Aussi sommes nous peut-être les dupes do notre bonté. Si l’organe épiscopal tient à nous provoquer à ce sujet, il se pourrait bien que nous renoncerions à notre résolution de jo’er un voile sur les faiblesses de certains clercs et de les passer sont, silence. Si, par exception, un instituteur a failli , il no nous serait pas diffic le de lui opposer un nombre respectable d'ecclésiastiques. GrevenDîacher, 19 janv. 1878. Monsieur 1s rédacteur, C’est à fort peut ê*re, que de concert avec votre correspondant du 31 décembre, vous arrangez à votre façon un prêtre expulsé de la Prusse et adopte à Greveuimchar. C’est à tort encore que dernièrement la Gendarmerie a instruit coatre le ma'hcureux. témoin le résultat négatif de l’enquê*c. Et qu’on le sacli : une fois pour toutes, le besoin d’argent- excepté, notre nbhé n’a rien de commun avec Benz David d’amusante mémoire. Mais voici Je fin mot. Les représentât, ions théâtrales du préd-ca‘our et la quantité de boisson qu’il eso imote, los discours qu’il tient sur ch:en et pommes de terre, diverses correspondances du Wort publiées par lui, les gardes d’honneur qui l’escortent à ses sorties et ses rentrées ont soulevé depuis longtemps des doutes sérieux sur l’intégrité de ses facu’tés mentales. Une scène scandaleuse datée de la S e Etienne et dans laquelle notre homme fait figurer le curé doyen, un vicaire et plusieurs membres du Cäcilienverein, confirme malheureusement le Bnupçon. En cette occurrence, i! n’y a qu’à voir si, victime innocente et irresponsable de ees actes, il pourrait être réintégré d«ns sa patrie, ou si, ayant acquis le droit du domioile de secours, il devrait être interné à Ettelbrück. Et voüâ tout. Au reste, Monsieur le réfacteur, p--ur garantir notre pro*égé contre les coups de noa ennemis communs, nous, les honorables habitués du „grand cabaret“ sommes obligés de le conduire et de le reconduire chaque nui1, l’arme au bras. Nous n’avons, chemin faisant, il e«t vrai, que fantômes à combat !re, et à crainte de passer pour fous nous-mêmes, nous demandons ou’on nous relève du service. O", puisque c'est le Gouvernement qui a secoué -l'hôte! de ville de Grevenmaeher, c’est à lui aussi qu’il appartient de protéger le nouveau Cons il et ses a rois ; en un mot, il est temps qu’il s’occupe de notre pauvre abbé. Au N° 13 du Wort l’académicien de Bas- togne écrit : Nous n'avons pas à nous mê’er dans cette affaire (sir). M. le rédacteur, si le Wort abandonne la cause du malh areux prêtre, nous avons la conviction que vous l’embrasserez avec d’autant plus d’empressement. Les chefs de la garde. Post-scriptum. J. N , accusé d’avoir jeté des pierres dans les fenêtres du pauvre abbé, vient d’être renvoyé de la plainte, faute de prouves suffisantes.
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Théâtre.
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Théâtre. X. Monsieur le rédacteur, Dans votre revue théâtrale de vendredi, vous avez oublié de citer un artiste qui n’a pas peu contribué au succès de la soirée. J'ent nds parler de M. Blanche qui a si admirablement joué le rô'e de Petition. N’auriez-vous pas un mot à dise en sa faveur ? Veuillez, etc. Nous n’avions pas oublié cet artiste, et c’est par l’inadvertanoe du compositeur qu’un feuillet de la copie n'a pas été composé. Nous pensons qu’il nVt jamais trop tard de réparer une inadvestance et nous publions aujourd’hui le passage de notre revue si mal- he irensoment oublié : „M. B’anche, du Gymnase, est un comique de g<-n-e comme nous n’en avons guère vu sur no'ro scène. Il faisait rire, même quand i! gardait son sérieux. Ses gestes , son maintien, son regard, ses paroles, fout en lui était empreint, d'un comique de b :n aloi. La scène de la leçon aurait dér'dé le front du Hamlet de Sh-kfoeare. M»is que dis"n°-noiif», ü n’y a pas eu une scène où M. Blanche n’ait trahi D« qnal'tés d'un comique de premier ordre. Nous ie voyons encore devant nous, avec son ch«peau ant'düuvîen et ses habits râpé», flanqué du parapluie inévitable, obséquieux et gouailleur, ridiculsant et ridicule. Les applaudissements que cet artiste a ré- co tés, ont été largeme >t mérités ; il laissera à Luxemb mrg un long et sympathique souvenir.“
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DEUXIÈME LISTE des Membres fondateurs de la Société protectrice des orphelins.
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DEUXIÈME LISTE des Membres fondateurs de la Société protectrice des orphelins. Rodange, le 19 janvier 1878. MM. J. Brimeyer d’Arlon, Scboltee, huissier à Luxembourg, Schneider, commissaire de police, à Luxembourg, Arend, architecte de l’Etat à Luxembourg, Scharff, curé-doyen à Betzdorf, Mousel J. de Luxembourg, Nothomb, curé à Woimerskirch, Wf-ber, curé de Notse-Dame à Lux. Berchem G., négociant à Luxembourg, Augustin, receveur à Bettembourg, Oontier-Grigy de Luxembourg, Mérot, hôte'ier à Rodange, Deimotte Clément, entrepreneur à Ro- darge, Stein, directeur de minières à Rodange. Schmit-Barthol de Rnmelange, A. de Saint-Hubert do Luxembourg, Mad. Dutrenx E., née Pesoatore, à la Pelle St-Cloud, MM. Hoon-Saur, marchand de fer à Rodange, Cif«, cafetier à Pétange, Koch Paul, médecin à Luxembourg, Wag*ner, médecin- vétér naire à Baschs rage, MM. Molitor Michel, :eceveu.‘ de l’Enregis- treme t à Capellen, Bastien-Hertert, négociant à Eich, Mad. veuve Settegast, de Luxembourg, MM. Sutto? Eog., ingénieur, „ Deny, fabricant „ Duren, conservatenr de» hypothèques, Scbweisthal, curé à Strassen, Philippe, curé à Clausen, Kauffmaon, receveur de l’Enregistrement à Luxembourg, Toussaint, député à Schieren, Lammel-Kipgen, cafetier à Pétange, Kneip, curé à Éou'aide, M'le St» ich en, propriétaire à Burange; MM. Weber, curé à Bech K’einmacher, Putz, directeur de minières à Differd. Bbim, curé à Mondorff, Würth-Perdios, hôtelier à Luxembourg, Delah ye Bourg , négociant à Luxem- b. urg, Cognionl G., comptable à Stein fort, Rîch Ch, propriétaire à Capellen, To kert N., hôtelier à Lamadelain», Be«rh ‘mont, notaire et député à Mersch, Ch. Collait, député à Dommeldnnge, Mad. E. ».ollart de la Fontaine de Bettem- bourg, M»gr. A dames, évêque de Luxembourg, MM. Laval, conseiller à la Cour à Luxem- bourg, Siegen, médecin-vétérinaire à Luxembourg, Derker, chef de culture à Luxembourg, Esselin, curé à H>rperange (France), Bombardier, curé à Saulnes „ Post secrétaire de l'évêché à Luxembourg, C. Mon genast, vérificateur des chea.ins de fer P.-H. à Pétange, Clavel, ing., chef de service doB chem. de fer P.-H. à Pétange, Duchscher, contrôleur du télégr. des chemins de for P.-H. à Pétange. Mad. venve Marie Diederich de nagen, „ Si’hin'gen-Augustin de Remich, MHe Marie Srhîntgen „ MM. Jacques, député à Arsdorff, Charles Jaminet, employé à Pétange, M«d. Zenner-Gloden de Schebsingen, MM. Eicher, curé à Athus, Hengesch, curé à Arsdorf, X. de Saint-Hubert, nég. à Luxb., Ad. Michaelis, fahr, de tabacs „ Weber, professeur „ G. Sauer, fabricant & Walfordange, Mertens, curé à Backerioh. F. Perin, de Bettembourg, Schmitz N., prof, à Luxembourg, Koltz, garde général „ Dom. H ngesch, prof. „ Stirn, curé à Gilsdorff, Praum J.-A., nég. à Luxembourg. Klein, curé à Schengen, Dr. Sîhmit, fondé de pouvoirs de la Société des minettes à Lamadelaine, Gloden N., propriêt. à Remersthen, Mlles Klcnsch, sœurs, de Bettembonrg, MM. J. Graas, notaire à Luxembourg, Félix Pütz, député à Bourglinater, Mehlen, député à Manternaoh, De Waequant, député à Fœts, Xavier Erysohen, avocat à Luxemb., J. P. Brasseur, hôtelier „ Gloden P, propriêt. à Schvrebsingon, Gaasoh N-., curé à Gamich, Weiter Math., curé à Fingig, Krombach Henri, pharmacien à El telprack, Schimt Ad, avooat à Luxembourg, Berons J -B , propriêt. à D’ppach, Schintgen Alox., propr. à Crauthem, Cannivé, maréchal-ferrant & Lamadelaine, Börding, brasseur' à Bascharage, Srie El. Rucbp, institutrice à Perlé (Redange), Mil. ITippert, curé-doyen à Bettembonrg, Augnsi'n. nrésid«nt de la Banque internationale à Luxembourg, Edouard Hemmer, notaire à Kœrich. (A continuer.)
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Situation. (Du 21 janvier).
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Situation. (Du 21 janvier). Les dernières invalidations de pouvoirs prononcées par la Chambre des députés de Franoe ont vivement émn les partis de droite. A tort on à raison, on fait pe«er sur M. Gamb tta la responsabilité des décisions prises: on va jusqu’à lui prêter des intentions et des calculs que nous jugeons invraisemblables, sans doute, ma:s qn'il faut exposer. Suivant les uns, M. Gambetta voudrait gagner à son groupe de l’Union répnblioaine cinquante sièges environ qui, peuplés de sob amis, lui permettraient de consommer une scission, qn’il médite, aveo la groupe dit intransigeant. Suivant les autres, son but serait plus machiavélique encore: il tendrait à foroer les droites à faire un éclat et & se retirer du Parlement. Nous ne voyons pas le profit qu’il en pourrait tirer. Mais, on matière de nouvelles, il ne faut ni raissonner ni commenter; on enregifltre tout mêm9 l’absurde. Qnoi qu’il en soit, s’il n’est pas vraisemblable que M. Gambetta ait conçu de tels projets, s’il n’est pas juste de les lui attribuer, il est vrai qu’une grande irritation règne contre lui parmi les droites et que la question de la démission en masse des députés de la minorité a été agitée. D’après noa renseignements, qui sont sûrs, elle n’est pas encore tranchée. Les droites ne savaient pas encore hier soir ce qu’elles feraient ; mais elles somb'aieat résolue à faire quelque chose. Une députation s’est rendue chez M. Giévy pour lui faire part de ces sentiments de la minorité. On affirme qu’elle a été accueillie de la façon la plus courtoise et écoutée aveo attention. Mais il convient de noter ici que les groupes de droite ont toujours eu la pensée de créer, reapeolivament à M. Gambelta et à M. Giévy, une situation d’antagonis-ce, et que, jusqu'ici, M. Grévy ne B’y est nullement prêté. D’un autre côté, les individualités du contre gauche qui se sont détachées de la majorité lors du vote relat:f à »'invalidation des pouvoirs de M. de la Rochefoucauld-B saccia sont activement sollicitées de tenter la formation d’un tiers-parti. Nous ne croyons pas au succès de ces tontatives, mus il ons a para nécessaire de les s'gnrier, car elles fout mieux que de mériter l’attention: elles la provoquent. En ce qui regarde l’intérêt général du parti républicain, nous persistons à penser que la politique d’uuon et de fusion des groupes e~t toujours la meilleure et la seule praticable. Les députés légitimistes et les députés bonapartistes formant la minorité se réunissent en séance plénière pour discuter la question de savoir si la minorité ne doit pas, en présence des invalidations systématiques de la gauche, s’abstenir de prendre part aux séances do la Chambre. On s’attend donc pour aujourd’hui ou lundi à un grave incident à la Chambre. La triple invalidation d’hier a produit une vive impression dans les groupes de la droite, de nommer sénateur inamovible M. de la Rochefoucauld-Bissa ia. On pense que le groupe constitutionnel acceptera cette candidature, ce qui reformerait la majorité conservatrice du Sénat. On dit que le groupe constitutionnel renonçant à la candidature do M. Dscazes a décidé avant-hier de présenter celle de M. Mercier Lacombe. La résolution n’est pas définitive. Le nouveau roi d’Italie vient d’adresser aux membres du Parlement de son pays un discours qui contient tout un programme de règne. Cette harangue est de tons points fort remarquable. Elle trahit l’émotion concevable que doit ressentir un jeune homme qui se voit, par un eapriee de la mort, changé de responsabilités aussi lourdes qu’imprévue« ; elle témoigne d’une droiture d intentions libérales fort rare chez Iss princes de notre temps; elle respire enfin cet esprit de patriotisme italien dont les agnats do la maison de Savoie sont traditionellement animés depuis quatre t énérations. Nous avons regret malheureusement d’y voir deux lacunes. D’une part, en effet, le roi Humbert ne dit rien de sep sentiments ni de ses projets touchant la conduite de sa politique extérieure : tout an plus le mot de paix s’est-il glissé dans sa bouche à la faveur d’une phrase incidente. D’autre part, le nouveau souverain garde une réserve plus expresse encore touchant la nature des rapports qui vont s’établir forcément entre lui et le Vatioan. Il n’y a pas, à l'heure présente, de nouvelles authentiques de l'état des négociations turco- russos. Mais on considère Constantinople comme sérieusement menacé. Or, Constantinople menacé, c’est la paix européenne sous le conp d’an danger imminent. Lorsque lor J Derby fit, aveo le prince Gort- schakoff, en mai dernier, le célèbre échange de notes qni fixa on fat censé fixer les conditions de ia neutralité anglaise, le ehef du Foreign-Office posa en ces termes la question de C >nstantin< pie: „ L’importance de cette capitale, tant au point de vue militaire qu’au point de vue politiquo et commercial, n’a pas besoin d’être démontrée. Le gouvernement de Sa majesté ne verrait pas d’un œil indifférent passer en d’autres mains que celles de ses possesseurs actuels, une oapitale placée dar s une telle situation.“ A quoi le chancelier russe, réitérant les déclarations impériales de Livadia, répondit que la conquête de cette capitale n’entrait pas dans les desseins do S. M. l’emperenr de Rassie. „L’aveDir de Constantinople, continuait le prince Gortschakoff, est une question d’intérêt général qui ne saurait être résolue que d'un commun accord ; on ne saurait consentir à ce qu’elle appartint à l'une ou à l’autre des grandes puissances européennes.* La réponse du chancelier an point interro- gatif du ministre anglais touchant le régime du Bosphore et des Dardanelles fut identique: „Cette question des détroits doit être résolue au moyen d’une entente générale sur des bases efficacement garanties.* A examiner ces explications, on découvre du premier ooup-d’œil que la Russie ne s’est nullement engagée à ne point aller jusqu’à Constantinople, ni à ne point occuper militairement les rives des Détroits, sauf à régler plus tard avec qui de droit le sort définitif de ces positions. Mais aussi à lire un peu attentivement le discours de ia reine, on démêle sans beaucoup d’effort que l’Angleterre n’est pas — ou n'est plus — disposée à admettre que la sauvegarde de ses intérêts peut se concilier avec l’occupation militaire de Constantinople et la main mise sur les Détroits par la Russie. Il est à croire qu’elle est résolue à s’y opposer. Voilà pourquoi les amis de la paix doivent faire tous leurs vœux pour que les troupes du czar ne franchissent pas Andrinople. Quant aux partisans de la paix quand même , que l’annouco d'un „changement de front* de la politique autrichienne et d’un revirement vers l’Angleterre do l’Autriche se détachant de la coaliti» n des trois empereurs, aurait pu émouvoir, no leur laissons pas ignorer que l’o gane officieux du cabinet de Vienne, le Fremdenblad , R’apol que à at.énuer ces bruits le plus possible. Ce journal termine ainsi un article qui semble inspiré: „L^s réserves formulées par le cabinet autrichien («nr le réglement de la paix définitive) ne sauraient être interprètes dans le sens d’une offense on d’une menace à l’endroit du gouvernement russe, qni n’a jamais contesté aux puissances co-signataires du traité de Paris, le droit de concourir à l'établissement d’un nouvel ordre de choses en Turquie.*
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Sans titre
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Au moment des soirées et des réceptions, nous recommandons & nos lectrices les nouvelles œuvres de Jules Klein : „Larmes de Crocodile“ ! valse aux mélodies enchanteresses, et la polka „Tête de Linotte“, inspirée par le chant de l’oisenn gracieux dont elle porte le nom : leur succès dépasse tout ce que nous avions prévu. Jules Klein est an mélodiste en môme temps qn'un poète. Ecoutez plutôt „Fraises aux Champagne, Patte de Velours, Lèvres de Feu, Cerises-Pompaiour, Mlle Printemps, Pazza d’Amore*, les plus connues, les plus dansantes de ses valses, et vous serez charmé par ces phrases larges et suaves, redites par les pianos de l’Europe entière. On n’êpronve qne l’embarras de ohoisir entre ces mo-ceaux empreints de verve et tonchés aveo nno grâce exquise: „Cœnr d’ Artichaut, Peau de Satin, Truite aux Perles“, polkas, „Radis-Roses“, mazurka, „Franse Adorée“ , marche, „J. Kloin-Quadrille“, „Rayons Perdus, Soupir et Baiser*, mélodies. Prix de chaque œuvre — Piano seul : 2 fr. 60 c. ; à 4 mains : S fr ; mélodies : 1 fr 76 c. ; Quadrille : 2 fr. Envoi franco dans tons le Royaume con*re timbres-poste adressés k Delitgr,, magasin de musique, •4, rue de la Montagne, à Bruxelles.
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L'indépendance luxembourgeoise Jg. , nº 22
L'indépendance luxembourgeoise
L’INDÉPENDANCE LUXEMBOURGEOISE paraît B foie par semaine. — Prix de P ABONNEMENT par trimestre: Pour le Grand-Duché 3 75; — la Belgique 5 00; la France 7 00 ; l’Allemagne 7 00 On s’abonne aux bureaux de poste du Grand-Duché et de l’étranger. — ANNONCES 20 et. la ligne. — RÉCLAMES dO et. la ligne. Toutes les lettres doivent être adressées ranco h J. JOUIS, éditeur. X° 22 15 CENTIMES LE NUMÉRO. MARDI 22 JANVIER 1878.
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Echos et Nouvelles.
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Annoncen. Versteigerung von Vieh u. Ackergerathschaften zu i&lfziiigeii. Am Donnerstag, SOten Juni 1870, Vormittags 9 Uhr, wird der den Minorennen Pettingel-Peckel« von Altzingen zugehörige Ackerbau Train aus Borg versteigert, und zwar: 20 Pferde, worunter 2 Hengste, 6 Stuten, 5 Füllen, ? Wallachen, 15 Stück Hornvieh, 140 Hammel, 12 Lämmer, Eine trächtige Sau, mehrere Ferkel, Hühner, Pserdegefchirr aller Art, grone und kleine Wanne, Neider, Siebe, 4 Malborough Wagen, 1 kleiner Wagen. 2 Teimer, Schubkarren, 1 Tilburt), 1 cnsr-i-bancs, Naber, Fässer, Bauchbütlcn, Eimer, und Ackergeräthschasten aller Art, Ferner 1G0 Liter alten Birn-Branntwein, 30 Hectoliter Mifchelfrucht, 100 Hectoliter Hafer, 2 Hectoliter Bohnen, 2 Haufen Dünger, u. f. w. Die Versteigerung findet Statt zu Altzingen im .Hoimes-Hause". Luxemburg, 22. Juni 1870. 1044 Eng. Rausch, Notar. Wein Versteigerung zu Wasserbillig, wegen Ansgcbung der Wirthschast. Am künftigen Dienstag, den 28. Juni laufend läßt der Herr Peter DicVclich, Wirth zu Wasserbillig, die" nllchbe',eichnetcn Weine auf Borg durch das ' Amt des unterzeichneten Notars versteigern, und zwar mit den Fässern: 1) 5 Fuder 1868er, 2) 5 Ander 1869er. Grevenmacher. den 22. Juni 1870. 1045 Fcyder, Notar. Necoltcn - Versteigerungen. Zu Grosbous: Am Montag, ben 27. Juni 1870, um 1 Uhr Nachmittags, auf Anstehen der Herren Wryland von Ufeldingen und Worre, Ingenieur in Luzemburg, der Famile Angelsberg von Grosvous ui>!> Anderer: Gras, Grummet, Steinklee, Luzerne und Hartfrüchte in ihre» auf Grosboufer Bann gelegenen Grundgütern. Zu Gverliugen: Am Mittwoch, den 29. Juni, um 1 Uhr, auf Ersuchen des Herrn Ioh. W c y nandt, Eigenthümer in Everlingen; die diesjährige Mifchelfru.l't und Weiîen in 44 Morgen auf dem Banne von Everlingen. Versammlung beim Gastwirthe Petzes. 1046 Leap. Vian, Notar. Gras- u. Grummet- Versteigerung. Am S o n n t a g , den 26. Juni 1870, gleich nach der Vesper, lassen: 1) Herr Dumont, Hyuothekcnbcwahrer zu Luxemburg, 2) Fräulein Adeline uon Monnerich, 3) Tarne Wittwe Iost ans Luxemburg, die diesjährige Grus- u. Grummet-Ernte in ihren Wiesen, gelegen auf den Banne» non Frisingen und Hellingen, öffentlich lind auf Borg versteigern. Die Bersteigerung findet in der Schenkstube des Hni. Jos. Iost zu Frisingen statt. Luxemburg, den 16. Juni 1670. 1014 WENGER.
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Beträchtliche Wiesen-Verpachtung zu Grauthem. Am Mittwoch, den 29. Juni 1870, um 4 Uhr Nachmittags, läßt der Herr Alexander Schintgen, Eigenthümer und Rentner zu Lrauthem, »lida bel dein Schenlwirthe Fetter, feine Wiefen, gelegen auf dem Banne der Gemeinde Röser, auf ein Ziel von 3 Jahren öffentlich verpachten. Hellingen, den 23. Juni 1870. . 104? Sibenlller, Notar. Flüchte-Versteigcrung zu Lellig. Am Donnerftag, den 30. Juni 1670, gegen ein Uhr Nachmittags, läßt Herr Johann Peter Talen» tiny, Eigenthümer zu Lellig, öffentlich und auf Borg versteigern: Seine diesjährige Hartfrüchte-Schaar in ungefähr sieben Hektares Land, gelegen Bann Lellig. Versammlungsplay bei Mathias Hansels, Wirth zu Lellig. Grevenmacher, den 23. Juni 1370. 1048 Cd. Ramül, Notar. Amtsstube des Notars Funck von Caap. Gras- u. Grummet- Versteinerung zu Garnich, Am Dienstag, den 28. Juni l., um 3 Uhr Nachmittags, wird auf Anstehen der Herren Wolff« Humbcrt, Eigenthümer zu Luxemburg, und A. Wolff, Eigenthümer zu Garnich, die diesjährige Gras-Ernte in 20 Heetaren Wiesen, gelegen im Dorf« Garnich, öffentlich und auf Borg versteigert. 1049 I. C. Funck, Not«. Gras- und Grummet-Versteigerung zu Röser. Monta», 27. Juni 1870, gegen 2 Uhr Nachmittags, wird auf Etsuchen der Damen Voch-Buschn.ann, Rentnerin zu Siebenbrunneu, und Tesch-Seitz, Rentnerin zu Hesveringe«, und des Herrn Devrez» Heitert von Bouillon, die diesjährige Gras- und Grummet-Ernte solgender Wiesen, auf den Bannen von Biuingen, Röser, Crauthem, Peppingen und Aldingen geleaen, auf Borg versteigert. Orte: Lateschbriel und Roicht-Weyben, zu Röser, in 15 Loosen, jedes 1 Morgen groß; A. G. Auf der Laach oder Weitgen, groß 47 90 Klepp 79 60 Bructerwies 49 50 Am Onner , 15 60 Froehiviesen ....... 3? 45 Hummerland • 6 80 Noeoiveyden , 24 23 Leschenbann » 25 60 Wenerdehlen . 16 00 Bourstrachen „ 70 00 Bei der Röserbrück, Kolas Eck. „ 10 00 Die Versteigerung findet Stall zu Röser, in der Schenke der Dame Wittwe Lauer. 983 Weber, Notar. Gras- und Grummet- Versteigerung zu Röser. Am Sonntag, den 26. Juni 1870, gleich nach der Vesper, bei der Dame Lauer, auf Ersuchen von Hr. de Wlllqnant, Eigenthümer zu Fütz, in folgenden Wiesen, gelegen im Röserthale. 1, Eine Wiese, Bergcmer Bann, Brüll . 1 02° 2) id. id Qlzigswies. „ 56 3) id. Bivinger Bann, Retzenwies 1 Ol 101? Th. Speyer, Einnehmer. Gras» 7 Vcrsteigerimg zu Bettemburg. Montag, den 27. Juni 1870, um 1 Uhr Nachmittags, läßt Hr. Aug. Collart, Rentner in Bettemburg, in seinem Schlosse da» selbst, die diesjährige Heu- und Grummet-Ernte in seinen auf den Bannen von Bettemburg, Fenningen, Nörtzingen und Huncheringen gelegenen Wiese,«, enthaltend 46 Hektares, öffentlich und auf Borg versteigern. Esch an der Alz., den 16. Juni 1670. 1003 Victor W«lff, Notar. Buchhandlung von Peter Brück. Das ökumenische Concil vom Jahre 1809. Periodische Blätter zur Mittheilung und Besprechung der Gegenstände, welche sich auf die neueste allgemeine Kirchen- Versammlung beziehen. Herausgegeben von Dr. M. Jos. Tcheeven, Prof. am erzbisch. Priesterseminar in Cöln. Mit dem 2. Heft beginnt der Abdruck der .Ve» Ichlüssc und «Zntlchellungtit l»e» Vatikanische» lloncits" in der von Herrn geistl. Rath und päpstl. Theologen Dr. Molitor gefertigten und von den sämmtlichen hochwürdigsten Herren Bischöfen, welche die Dogmatische Commission bilden, approbirten Uebersctzung mit Anmeikungen. Dem 3. oder 4, Hefte wird als Titelbild zum ■>. Bande ein sehr interessanter Stahstich des Concilium V.uieannm 1869 beigegeben. Preis ver Band sür die 'Stadt Fr. 3 75. — tür das Land Fr, 4 25. Fortwährend frische Eftanger Bierhefe 721 bei LIEZ-JOHANN. Bedeutende Gras - Versteigerung. Am künftigen Sonntag, den 26. d. Mts. um 4 Uhr Nachmittags, laßt Hr. ßollenfeltz Bürgermeister zn Arlon, die diesjährige <3ras Ernte in feiner dicht an der Eisenbahn zn Ärlon gelegenen Wiese versteigern. Der Flächeninhalt der Wiese beträgt 96 Morgen. Die Versteigerung findet an Ort nnd Stelle statt. 1050
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Maschinen-WertMe von JavoU LOlt,i*C«, junior Mechaniker zu Monnerich, unweit Luxemburg. 1) Alltlbllu-Gcrälhschaften zu billigen u festen Preism; ») Pfiüge und Hobitzen von 18 Sorten, gemäß Ällodell; 1>) Eggen; doppelt- und dreifache Walzen, * gernotj Modell; «) Säe-, Rüben-, Schneid-, Wasch- und Maschinen. 2) Dresch-Maschinen von 3 Gattungen mit Manège, im Boden «der im Freien; Klepper und Schlaglasten aus Schmiede-, ohne Gußeisen, nebst Echnell-Wänne mit Sieb (tarrar«), nach engli schem System, für all Getreide, Hülsen-Früchten und allen illeesaamen schnell und nett zu reinigen. 3) Haus-, Garten-, bof- und Jauch Pumpen mit Behälter und Krahn; für alle Tiefen mit Leituug an jede Stelle. Feuerspritzen, Kelteisebrauben; Käse- u. Leinwand-Pressen, Bierprefsion. 4) Mühlen Einrichtung : Schrot, Quetsch-, Hafer-, Getreide-, Obst-, Qel-, Gnps-, Mahl- und Säge- Mühlen; Butterfässer. 5) Fuhrwerke von jedem Kaliber, mit Sperr-Melanik, solid und elegant, geschmeidige Kärrchen, < )W-»-bancs aus Federn, Kntfchen, Landau u s, xo Verzieiungs-iÄeländer. Alles garantir!. Monnerich, im Mai 1870. 848 Larang, Mechaniker, Möbel-Versteigerung zu Fuiemburg. 3t tu Dienst»«, 28. Juni 1870, 9 Uhr Morgens, läßt Hr. Cheri), Kl.ssirer der Ostbahngesellschaft. verzichungshalber, gegen baar versteigern: seine sämmtlichen gut erhaltenen Möbeln als: 12 Stühle, 1 Sopha, 3 Fauteuil«. G Stühle mit Scnnmtüberzug, eine !>ußbaumene Kcmniode, eine andere mit Marmoiplalle, Tische, 3 Schränke, 1 •cekrui.r, 4 »oüstälitiige Betten, 12 Lavabos, 3 Nachttische, 4 Spiegel. 2 Standuhren, 1 Fayence Ofen, 1 runder Ofen, 1 Küchenofen, 2 Lampen, 0 Tableaux, Porzellan, und andere Mobiliargegenstände. Nie Versteigerung findet Statt in Luxemburg, Neuthorstraße :)>r. 13, 2 Treppe» hoch. 1030 Oug. Mansch, Notar. Buchhandlung von Pierre V r ü ck. LAÜD&TE^DpMINU ! Sammlung lateinischer Kirchcngesänge ftir Männerstimmen, von den vorzüglichsten Compomsten. GssamnseU und herausgegeben von I nseph Seiler. Ite Lieferung. Fr. 2 50. Niese Sammlung bringt, hetvorgegangen aus dem Streben, kirchlich passende, würdige Einlagen in Messen und Vespern zu liefern, 3- 4- u mehrstimmige Männerchöre anerkannter Meister älterer und neun« Zeit, welche in folgende 3 Klaffen zerfallen: t; Wirtliche mehistimmia bearbeitete Choräle; 2) über Choialmelodie gearbeitete Satze; 3) endlich frei gestaltete Composilionen Es sind fast nur solche Lätze aufgenommen, die ursprünglich für Männeichor geschrieben sind; Arrangement» sind fast gar nicht aufgenommen und das ist ein Hauptuorzug der Sciler'schen Sammlung vor vielen andern derartigen. Außer den von Lebenden eingesandten Originalen bringt ,Laudatc Dominum" hauptsächlich nur folche ältere Sachen, die entweder noch ungedrnckt sind oder sich doch nur in alten wenig bekannten Drucken vorfinden, — der zweite Vor-ug, den das Werl mit stecht beansprucht Die Sammlung erscheint in zwanglosen Heften. 6 tüchtige ßundschuhschncider finden dauernde und gute Beschäftigung in Paris. — Zu erfragen in der Exp. d. Bits. 1037 Täglich Frischer Kalk, Brennholz und Steinkohlen 375. bei Gebr. Leeler zu Merl. Eine Locomobile, 4 Pferde-Kraft, steht zu verlaufen. Wo Ï sagt die Expedition. 1000
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Ueber Pans-Havre nach Amerika. Tägliche Abfahrten vermittelst directer Dampfer, die Hamburger nnd Bremer oder der englischen Inman und Cunaras-Linien. Alle von Havre nach Nem-J)orck abgehenden Dampfer bieten den Reisenden außer der direktesten und demnach kürzesten Seereise alle und jede Annehmlichkeit. Nähere Auskunst sowie gültige Ueberfahits-Beiträge ertheilt brieflich das kaiserl. nanzü sisch concessionnirle Passagier-Beförderungs Geschäft von J.N. F A ASS in Havre so wie dessen Herren Agenten: E. Grégoire in Apach bei Sierck (Frankreich), J. Cigerand und M. Lauth in Luxemburg, Hamelius-Pinth in Hosingen, Ha-ntges in Vianden, Th. Reuter in Content, Rodicq-Lebrun in Schieren, H. Rausch in Wasserbillig. J. P. Keller in Nichten. 1337 Ghiistophory in Birtringen. Nene verbesserte Universalfeder für jede ßand. Die so allgemein beliebte Mniversal-Zfeder, auch „Owl Pen" genannt, ist neuerdings verbessert worden. Außer den Vorzügen der elfteren, Olastizität, außerordentliche Dauerhaftigkeit, bei der besondern Leichtigkeit mit der sie über das Papier gleitet und in dieser letztem Hinsicht die Gänfenfedern übertrifft, indem sie das fo lästige Spritzen »er meidet, verbindet diese neue Feder noch den Vortheil, eine ziemliche Quantität Tinte auf einmal aufnehmen zu können, welche ganz gleichmäßig, ahne zu schmntzen, abfließt, und so das lästige, zeitraubende öftere Dinienhalen vermeidet. Diese Feder wurde deßhalb auch in England fowohl als in Deutschland mit größtem Beifall aufgenommen, und zweifele ich deßhalb nicht daran, dah auch me ne geehrten Abnehmer sich mit größter Anerkennung darüber aussprechen werden. Die neuen Aniversal-Jfedern sind in gleich eleganten Schachteln verpackt, und bleibt der Preis pr. Gros wie bis jetzt Fr. 2 85). Aufträge werden auf prompteste besorgt. Pierre IS1ÏTCK in Luxemburg. Mil WWMM, Compagnie anglaise »'assurances sur la vie Assurances en cas de décès et mixtes, RENTES VIAGÈRES IMMÉDIATES ET DIFFÉRÉES •42.13!* poli<-t-N en cours. Participation des assurés à 80 pCt. des bénéfices: 4 MILLIONS ainsi répartis dans le passé. La prochaine répartition sera déclarée à l'assemblée générale de 1870, pour l'exercice triennal 1867—1870 ; toute police souscrite avant le 30 juin 1870 et en vigueur à cette date, y aura droit. Conditions de polices plus libérales qit'à d'autres compagnies. S'adresser pour prospectus et renseignements à M. Pierre BRÜCK Agent général de la Compagnie à Luxembourg. Im Verlage des Unterzeichneten sind soeben erschienen und in allen Buchhandlungen des In- und Auslandes zn haben; in Luxemburg bei Pi:rre "rück: Die höchste Lehrgewalt des Papstes. Von Dom Prosper Gncranger. -ni>t »on Autorisirte Uebersehung. — Gr. S'\ — Fr. 2 50. Ueber den hohen Werth des hier nnssezeissten Werkes des sselchrten und berühmte!! Abtes siiu,-ra,!<i er uon Solesmes hat lich nicht nur die katholische Welt, sonder» auch selbst der Heilig« Vater in einem Äreve an den Verfasser ausgesprochen. Conciliumsprcdigtcn. oder Uilcruleisnngkn über das Lehramt «nd die Tonzilicn der Kirche, mit Rücksicht ans das Vaticanische lillgemeine Conül. Von Dr. I. P. Bäcker. Priester der Diöcese Limburg. 8°. geh. Fr. 1,50. Vorstehende »Conciliumöpredigten" sind sehr geeignet, über das Lehramt der Kirche und die Concili.» zu unterrichten und aiifaiiflären, sowie die maßlo>en Schmähungen schlechter Blätter über das allgemeine Concil zu widerlege», M a i n z 1870. i Franz Kirchheim
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Ein mit Schulkenntnissen verscheuer junger Mann wird unter vortheilhaften Bedingungen als Apothekerlchrling gesucht. Die Txp. sagt wo. 924 Gesucht ein Kammermädchen. Guter Lohn. — Empfehlungen unentbehrlich. — Man wende sich gefälligst an die Expedition dieses Blattes. 1012
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Luxemburger Wort
Im Verlag von Oevr. Garl & Mcolaus Venziger in Einsiedeln erfchien soeben und ist durch die Buchhandlung von Pierre Brück zu dezieben. Die l). Elisabeth von Ungarn, Landgräfiu von Thüringen und .Hessen. Ein Lebensbild frei gezeichnet nach Oraf von Montalemvert, von I. A. Zimmermann, Pfarrer. Mit sieben feinen Holzschnitten, 8° ("284 Seiten). Elegant cartonirt in Umschlag mit Leinwandrücken. Preis: Fr. 2 25. Die schon bestehenden Lebensbeschreibungen der hl Elisabeth und einige unter diesen von ausgezeichneten Schriftstellern der Neuzeit lassen auf den ersten Blick eine neue Ausgabe laum rechtfertigen. Aber doch finden wir unter allen leine Bollsausgabe. welche alle deren Eigenschaften, voltslhümliche Schriftart, slusstattung mit Bildern und Billigkeit des Pretfes in sich vereinigt. Das Stolz'fche Leben der hl. Elisabeth ist für das Volk zu theuer, dagegen sind die Montalernbert'schen Ausgaben nur für das . gebildeter« Publicum berechnet. Die Verlagshandluug glaubte deßhalb dem katholischen Volle eine will- ; lommene Gabe zu bieten, wenn sie eine Ausgabe veranstaltete, die sich durch schone, bilderreiche 3Iusstat- < tung, Billigkeit des Preises und volkslhümliche Behandlung des Stoffes auszeichnet. Der Verfasser, rühmlichst bekannt als Schriftsteller durch seine .der h. Fideiis von Sigmaringen', „HI. Columban und Gallus", »der fromme Landmann' »c, legte feinem Lebensbilde das Werl von Montalembert zu Grunde und dürfte seine bekannte Meisterschaft in Behandlung solcher Themata Bürgschaft für eine gelungene Arbeit sein. 1031
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Gras- u. Grummet- Versteigerung zu Altzingen. Am Mittwoch, 29ten Juni 1870, 2 Uhr Nachmittags, wird die diesjährige Gras- und Grummet- Schaar der den Minorennen Pettinger-Peckels und dem 3lachlafse des Hrn. I. P. Pettinger zugehörtgen Wiesen, gelegen auf den Bannen von 3lltzingen, Hesperingen,'Itzig, Fentingen und slüser, uon einem Gefammt-ZIreal von circa !t! Hectares, auf Borg versteigert. Die Versteigerung findet Statt zu Zlltzengeu, im Schentlokale des Hrn. Sauf«. 1040 Gug. »iausch, Notar. '' Zu verpachten und gleich zu beziehen zum halben oder für baares Geld \, das Landgut des Herr» Welbes, Ackerer zu Kuborn, im Canton Redingen, enthaltend 90 Hektares Wiesen, Acker und Rothland. 864 Ein noch fast neues dreirädriges Velociped § ist zu verkaufen. Die Expedition sagt wo. j 803 Bedeutende Grus - Versteigerung. 31»! künftigen Samstag, den 25. Juni 1870, um ein Uhr Nachmittags, läßt die Verwaltung der Domänen S. K. H. des Prinzen Heinrich, die diesjährige Gras- und Hen-Ernte in den Dominal-TLiefen bei Fifchbach-Küdingenöffentlich versteigern. Fels, den 17. Juni 1870. 1010 ßo. Notar. Gras- und Grummet- Versteigerungen. Auf Ersuchen der Dame Iean-Ioseph Voch°8iischaiv, Rentuerin zu Luxemburg. A) zu Röser: Am Sonntag, den 20. Juni gleich nach der Vesper, bei der Dame Lauer, in 2? Wiesen gelegen in den besten Lagen vom Roscrthal 9 70 «) zu Itzig: Am Dienstag, den 28. Juni, 3 Uhr Nachmittags, bei dem Gastwirth Zahlen, in 5 Wiesen, Banit Itzig ... 2 84 C) zu Berge m : Am Donuerftag, den 30. » 4M WOM Wiesen gelegen auf den Bannen von Berge>n, Huncheringen und Schifflingen . . 2 64 Hesperingen, den 18. Juni 1870. 1018 Th. Speyer, Einnehmer. Nachlicht. Empfehle einem geehrten Publikum mein wohlassortirtes Lager von allen Sorten Fatben, in beliebigen Nuancen, Oelen und Firnissen (verni»), zum Gebrauche für Anstreicher und Schreiner. Für prompte und billige Bedienung wird bestens gesorgt. H. Rcnland, 398 Fleischerstraße Rr. 5. Buchhandlung von Peter Brück. Zolltarif des »tulschen ZMverews. herausgegeben von Dr. G. tzirth Fünfte An flu ff e. Preis: 13 Sous. Diese urne Zluflage entbält sämmtlichevom Zoll- Parlamente beschlossenen Taiisänderungen und ist, wie alle Publication«« des Verfassers, unbedingt zuverlässig.
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Gras>Versteigerung zu Steinst!. ,. Am Sonntag, 26. Juni 1370, um 3 Uhr Nach mittags, wird auf stnstehen : 1. des Hrn. Klomp, Handelsmann zu Dielirch; 2, des Hrn. Baustert, Bäcker zu Eich; die diesjährige Gras-Ernte in ihren Wiesen, Bann Steinsel und Umgegend ve< " steigern lassen. Die Versteigerung findet Statt zu Steinsel be dem Gastivirth Reckinger, Luxemburg, am 16. Juni 1870. 988 L. Wajcln», Notar. J?
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Neu eintretende Abonnenten erhalten bis zum 1. Juli das Blatt »ratis.
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Deutschland.
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Deutschland. Berlin, 19. Juni. Die hiesige große Landesloge wird am 24. d. ihr hundertjähriges Bestehen glänzend feiern. Bei dieser Gelegenheit theile ich mit, daß hier drei große Freimaurerlogen mit fünfzehn Töchter» logen bestehen : 1) Große Landesloge mit den Tüchterlogen Goldener Schlüssel, Goldenes Schiff, Pégase, Beständigkeit, Pilgrim, Goldener Pflug, Widder; 2) Zu den drei Weltkugeln mit den Töchterlogen Eintracht, Flammender Stern, Drei Seraphim, Verfchwiegenheit; 3) Royal York zur Freundschaft mit den Töchterlogen Friedrich Wilhelm zur Gerechtigkeit, Siegende Wahrheit, Urania zur Unsterblichkeit, Pytagoras zum flammenden Stern. Die Freimaurerei ist übrigens hie sehr alt und durch alle Stände sehr verbreitel, und mit einer einzigen Ausnahme haben die Könige von Preußen nicht verschmäht, den Maurerschutz anzulegen. Schon 1738 ließ sich der damalige Kronprinz, nachmalige Kö« nig Friedrich II in die Bruderschaft aufneh, men; gleich nach seiner Thronbesteigung 1740 errichtete er die oben erwähnte Loge zu den drei Weltkugeln, ward selbst Meister vom Stuhl und wirkte sehr für die Verbreitung der Freimaurerei. Friedrich Wilhelm 111, der ebenfalls dem Freimaurerorden angehörte, gestattete 1840 seinem Sohne, dem jetzt regierenden Könige, den Eintritt in den Orden. König Wilhelm ist seitdem Protector der preußischen Freimaurerlogen, sein Stell- Vertreter in dem Protectorat der Kronprinz. Es verdient, daran erinnert zu werden, daß der vorige König Friedrich Wilhelm IV dem Freimaurerorden nicht angehörte, das, er vielmehr ein entschiedener Gegner desselben war. M. I.
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Belgien.
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Belgien. Brüssel, 21. Juni. Der Tumult in Verviers hat keine weitere Folgen gehabt. Die Bürgerwehr ist unter den Waffen und wild ausleichen, die Ordnung zu wahren, doch sind aus Vorsicht in Lüttich die Truppen der Garnison in den Casernen consignitt. Die Union Liberale von Verviers behauptet, daß die Unruhen von Mitgliedern der Société Internationale ausgegangen sind, welcher ein großer Theil der Fabrikarbeiter angehört, die zehn oder zwölf einberufenen Milizen dienten nur als Vormand. Die Aufruhrer, etwa 400 Mann stark, waren mit einer Trommel und einer rothen Fahne mit der Inschrift „Vie. limes de l'impôt du sang" (Opfer der Blulsteuer) und die Marseillaise singend vor das Rathhaus gezogen, wo sie mit der Polizeiwache, welche die Fahne consisciren wollte, in Conflict kamen. Die Fahne wurde megge« nfmmen und dis Bande zog ab, lehrte jedoch nach einer halben Stunde mit zwei neuen rothen Fahnen zurück, worauf eine lehr ernstliche Rauferei mit der inzwischen verstärkten wurden verwundet, einer davon lebenige. fährlich. Auch von den Tumultuanten wur» den einige verwundet ; drei der Anführer des Aufruhrs sind verhaftet. Wie das Journal de Bruxelles berichtet, hat die Association Confervatrice von Brüssel am 18. Juni eine zahlreiche Versammlung gehalten unter dem Vorsitze des Herrn Alf. Nothomb, der auch einige hervorragende Mitglieder der Kammer und des <5enatti von der confervativen Partei beiwohnten. Es wurde befchlossen, daß die Partei den ihr bei den Wahlen gewordenen Sieg benutzen müsse, und über drei Résolutionen abgestimmt, wodurch die Association sich für die Wahlreform im Sinne einer weiteren Ausdehnung des Wahlrechtes, für die Réduction und bessere Vertheilung der Militärlasten und für die Vermindern«« der Steuern ausspricht. K. Z.
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Italien.
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Italien. I Rom, 16. Iuni/Die Frohnleichnamspro« cession von St. Peter ist vorüber. Die Hirten der Heerde Christi in unabsehbarer Reihe dahinmallen zu sehen, wie sie Zeugniß ab» legen von ber Einheit ihres Glaubens an das erhabene Geheimniß unserer Altäre; den Statthalter Christi zu schauen, umgeben von der ganzen feierlichen Pracht, wie sie nur die latholifche Kirche zu entfalten vermag, und doch wieder in tiefer Andacht versanken, in lebendigem Glauben verdemüthigt vor dem Ministerium des gegenwärtigen Herrn — es war ein Anblick, der jedes gläubige Herz tief ergeeifen mußte. Als dann am Schlüsse des feierlichen Umganges, ber durch die Säulenhallen von St. Peter und rings um den davurliegenden Platz zieht, die Ba« silika mit all den geistlichen Genossenschaften Roms sich gefüllt hatte, als die Cardinale und Bischöfe zu dem Grabe des Apostelfürsten getreten waren und der Papst vom Hochaltare herab den Tausenden, die rings auf den Kniee» lagen, den Segen mit dem Sa« cramente ertheilte, da stieg wohl manch in« brünstiges Gebet zu Himmel empor, daß dieser Segen der hier versammelten lehrenden Kirche in reichster Fülle zu Theil werde, damit das Concil, welches eben in die Berathung der wichtigsten Frage eingetreten ist, seine große Aufgabe erfülle — nicht nach Meinung und Plan der Menschen, sondern ls Werkzeug des Geistes, der der Kirche verheißen ist für alle Jahrhunderte und Zeiten. Gestatten Sie aber meinem Herzen, das an dem heiligen Feste mehr als fönst in den Bergen der fernen Heimat weilt, in offenes Bekenntniß, Ja ! die Frohnleichnamsprocession von St. Peter zu Rom ist eine unvergeßliche Feier, ihr Pomp, wie Alles in der römischen Kirche würdig und erhaben. Der vor dem Allerheiligsten knieende Papst, hoch über der Mené,« weithin sichtbar getragen, — es ist eine Erfcheinung, welche sich der Erinnerung wohl unauslöschlich einprägt. Die Mannigfaltigkeit ber malerischen Trachten von dem weißen Rocke der Waisenknaben und der Kutte des Bettelmönches bis zu der Pracht des orientalischen Patriarchen und dem Goldbrocat des Eenatorenmantels — das Alles bietet in dem Namen der Colonnaden von St. Peter ein Bild, dem sich lein zweites an die Seite setzen läßt. Aber es zog doch, als ich mitten in der Menge unter der Kuppel von St. Peter knieete, wie Heimweh durch die Seele beim Gedanken an unsere Frohnlcichnamsprocessionen, wo jedes Haus wetteifert mit dem Nachbarhaus«, sich mit Kränzen und Maien zu schmücken, wo der Dürftigste im Dorf« ein buntgemaltes Heiligenbild findet, unl es im frischen grünen Laubgewinde vor sein ärmliches Fenster zu stellen zum Gruße dem vorüberziehenden Herrn, wo sich von der frühen Dämmerun an die Hände regen, um die blumenduftenden Altäre herzurichten, und der Hausvater, dessen Schwelle die Ehre wird, den Herrn für Augenblicke zu beherbergen, mit Ehrfurcht und Andacht den als Heiligthum bewahrten Altartisch herbeiholt, der das Allerheiligste tragen soll, wo die feierliche „Gottestracht," bei welcher vom ganzen Kirchspiel Niemand fehlt, als die an das Lager gefesselten Siechen die stille Straße längs des Vergsees wallt' der in seinen klaren Welle» das Bild des friedlichen Tiiumphzuges spiegelt. Jung und Alt, Reich und Arm, Männer und Frauen, singend und den Rosenkranz betend; wo zum feierlichen Segen nicht der dröhnende Mund der Geschütze der Engelsburg sich löst, aber die Böller am Wiesenraine ausblitzen und die hohe Bergwand drüben donnernden Widerhall herübersendet. Ja! Daran dachte ich und war nicht lange wählerisch, welche Feier ich vorzöge, die im Vatican oder jene im Dorfe der Heimath. Und doch fühlte ich es wieder als ein großes heiliges Glück, j am Apostelgrabe bei den Hirten des ganzen Erdkreises zu knieen und vom Hirten der denFrohnleichnamssegen zu empfangen. * Morgen feiert Rom und mit" ihm die ganze Christenheit abermals ein bedeutsames Fest, das Iahresgedächtniß der Erwählung Pius IX,, der mit diesem Tage sein fünf- Undzmanzigjähriges Regierungsjahr beginnt. „Non habebis annos S. Petri !" lautet der Mahnruf an den Papst am Tage seiner Krönung. „Du wirst nicht, wie Petrus, fünfundzmanzig Jahre den Vischofstuhl zu Rom innehaben." Das Pontificat Pius IX,, reich an außergewöhnlichen Ereignissen und selte- Nen Wechselfällen, scheint auch hierin eine ' Ausnahme machen zu wollen. Schon jetzt isjat der gegenwärtige Papst die ganze Reihe von mehr als dritthalbhundert Päpsten bis aus einen, Pins Vi., in der Dauer des Ponsisikates überholt. Mit dem Beginn des kom- Menden Jahres 1871 wird er auch Pius VI. «arin erreicht haben und sodann der längst legierende unter Allen sein, welche nach Petrus auf dem Bischofsstuhle zu Rom ge> sessen. Das Eoncil scheint mit seinen Arbeiten tascher vorwärts zu kommen, als man in °m jüngsten Tagen erwartete. Wie man Astern hörte, ward bereits das Schlußcapitel »es Schemas in Berathung genommen. Wird dasselbe auch längere Zeit in Anspruch neh- Men, so ist doch aller Grund vorhanden, anlUnehmen, dah sich die Debatte höchstens auf linig« Wochen hinausziehen werde. Hier wünscht man nicht weniger als in Deutsch- daß die Frage der Unfehlbarkeit so jtych als möglich zur definitiven Erledigung "Mme. Denn dieß ist wohl das einzige Mit% die Aufregung der Geister zu beschwich'Nen und die Verwirrung zu beseitigen. Die Streitschriften scheinen aber immer noch nicht ju Ende. Als ich jüngst an Marietti's Buch- vorbeiging, sah ich eine ganze Reihe ,*M lateinischen Broschüren über die Unfehl- ausgelegt. Der Werth mancher selben mag geringer sein. Aber st« liefern Material und orientiren in ihrer Weise diese Frage, deren wissenschaftliche Be- mit dem Beschlüsse des Concils in J1 Neues Stadium eintreten wiid. So spre-11 also wieder Manche von einer öffent- Ji Sitzung, der vierten, auf das Fest c und Paul. Wir halten es für gerathevie diplomatische Phrase der Römer an- Nden: On lo sa? M. I. "m, 16. Juni. (Zum Concil.) Abermals ' wild aus Deutschland der dringende Wunsch hierher ausgesprochen, man möge sich hier die Aufgabe stellen, jeden einzelnen der be rüchtigten Briefe der „Allgemeinen Zeitung" über das Concil „eingehend" zu beleuchten und zu widerlegen. Es weiden — schreibt man, — wie auf Commando diese Briefe «lit einer staunellswerthen 3legelmäßigkei nachgedruckt und kommen so in die Hände von Tausenden und Tausenden. Aber es begreist sich leicht, daß um all diesen Verdrehungen, Fälschungen, Verleumdungen nachzugehen, es eine tüchtige Arbeitskraft nicht nur erforderte, sondern auch erschöpfte; zumal hier in Rom, der großen Stadt, wo es keine Leichtigkeit ist, das authentische Detail über alle Dinge zu erhalten. Es möchte allerdings ein beschämendes, aber auch lohnendes Unternehmen sein, in solcher Weise sich der.Ent. hüllung dieser schmählichen Entstellungen zu widmen: beschämend für unsere Zeit, die solches nothwendig macht, lohnend, weil sich Tausende so besser orientirten. Aber das nähme sicherlich die Kraft eines Mannes, das ganze Tagweit eines gewandten Talentes in Anspruch. Sieht man aber in Deutschland das ein, warum bleibt man bei den Klagen und Wünschen stehen, warum ermann man sich nicht zur Thal? Etwas ganz Un erschwingliches wird es ja nicht sein, einen talentvollen, zuverlässigen Publicisten für die Zeit des Concils hierherzusenden, der sic ausschließlich mit jenen so nothwendig ge wordenen Widerlegungen zu befassen hätte Ueber einen Vorfall, der auch wiederum mi Gitt versetzten Stoff zu einem Briefe in der Augsburger „Allgemeinen Zeitung" liefern mußte, können wir hinlänglich Aufklärung geben, wenn die Sache überhaupt Aufklärung braucht. Es ist die „interessante Episode" mi dem Passe des Fürstbischofs von Breslau Sie wird sehr uninteressant, wenn man das canonische Recht in's Auge faßt, welches es den Bischöfen zur strengen Pflicht macht, das Concil ohne Urlaub nicht zu verlassen. Wir dächten, das verstände sich eigentlich von selbst. Die Paßbehörde ließ im gegebenen Falle den Fürstbischof wissen, daß die Ver fügung über die Posse der Bischöfe ihrer Compelenz entzogen sei, da sie das Conci betreffe? der Prälat möge sich daher an die Behörde des Concils wenden. Das geschah und die Ausfolgung des Passes zu einem Ausfluge nach Neapel erfolgte. Die Bischö.e sind eben dem Papste in allen kirchlichen Dingen Gehorsam schuldig, wie wir Laien den Bischöfen. Gin Concil ist aber bekannter maßen eine kirchliche Sache. Die schmachvol len Insinuationen, welche der römische (ode nichtrömische Briefsteller in der „Allgemei nen Zeitung" an diese Sache zu knüpfen nicht errölhet, fallen auf den Angeber mi der ganzen Erbärmlichkeit des SVminrtrttiten zurück. M. I.
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newspaper/luxwort/1870-06-25
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Rußland.
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Rußland. Von der amtlichen Agitation für Einführung der russischen Sprache beim katholischen Gottesdienst in Litthauen entwirft die Moskauer Zeitung eine Schilderung, welche interessant genug ist, um sie dem deutschen Publicum mitzutheilen. Der Kreisches — heißt es in dieser Schilderung — kommt in Begleitung einer Militär-Abtheilung ins Dorf und ruft die wohlhabenderen Bauern zusam« men. „Ich habe Euch versammelt, um Euch eine neue kaiserliche Gnade zn verkündigen" — redet er die Bauern an und schreit dann aus voller Kehle: „Hört, welche!" Er liest hierauf den kaiserlichen Ukas vom G. Januar 1870 vor, welcher den Gebrauch der russischen Sprache beim katholischen Gottesdienst gestattet, und fährt dann fort: „Bis dahin mar Euch das Beten in Eurer russischen Mutterspräche verboten, jetzt hat der Kaiser in seiner hohen Gnade es Euch erlaubt, und Ihr habt nicht mehr nöthig, polnische Gebete zu lernen und Euch Polen z» nennen. Freut Ihr Euch darüber?" Die Bauern schweigen. „In diefem Falle" — fährt der Kreischef fort — „habt Ihr die Regierung um die Erlaubniß zu bitten, daß in Eurer Kirche russische Pre dtgten gehalten werden dürfen." Die Bauern sehen einander verdutzt an und verharren in Schweigen. „Wenn Ihr also wünscht", sagt der Kreischef weiter, „in rufstfcher Sprache zu beten, so habt Ihr dies Papier hier (er zieht daher dabei einen beschriebenen Bogen Papier aus der Tasche) zu unterzeichnen." Bevor noch der Kreischef feine Rede beendigt hat, hat der größte Theil der Bauern sich leise aus dem Versammlungslocal geschlichen. „Nun, was meint Ihr da;u?" fragt dann der Kreischef, dem endlich die Geduld auszugehen anfängt. «Gnädigster Herr", erwiedern die noch anmefenden Bauern, „das ist nicht «nfere Sache und wir unterschreiben nicht." „Ihr Schufte" — schreit der — „habt doch selbst gesagt, doß der kaiserliche Ukas Euch Freude gemacht hat?" „Wenn der Geistliche Russisch predigen wird" — erwiedern die Bauern weiter — „so werden wir ihn hören, aber unterschreiben werden wir nicht, denn das ist nicht unsere Sache und wer weiß, vielleicht hat unsere Unterschrift die Bedeutung, daß wir uns vom katholischen Glauben lossagen." Der aufs äußerste gereizte Kreischef macht noch einen vergeblichen Versuch, die Bauern zum Unterzeichnen der Petition zu bereden, und zieht dann schimpfend und fluchend mit der Militär-Abtheilung weiter. Di«.selbe Scene wiederholt sich in jedem Dorf« und in jedem Städtchen, die der Kreischef auf seiner agitatarischen Ru-ldreise besucht.
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newspaper/luxwort/1870-06-25
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Vermischtes.
Luxemburger Wort
Vermischtes. — Der .Oesterr. Oekon/ schreibt über die Ernte-Ausstchten und die damit zusammenhängenden Expo rt-Ausstchten Ungarns : „Nach unserer auf Grund zahlreicher unverdächtiger Berichte geschöpften Ueberzeugung liegt bisher nicht der geringste Anhalt vor, der die Ausficht auf einen reichlichen Getreide-Export aus Oesterreich-Ungarn als begründet erscheinen ließe; im Gegentheile, nach Maßgabe ber bisherigen Umstände dürfte d?r diesjährige Export ein geringer weiden und jedenfalls zu niedrige» Preisen eftectuirt werden müssen. Es liegen uns einige überaus große Anzahl von Ernteberichten in europäischen und americanischen Blättern vor, die in Bezug auf den vorliegenden Gegenstand um so unverdächtiger sind, als sie sich in landmirthschaftlichen Zeitungen befinden. Geradezu ungünstige Aussichten oder gar Befürchtungen einer Miß-Ernte werden von nirgendsher berichtet, auch von Frankreich nicht; es lauten die Belichte sowohl aus Europa als au« America im Allgemeinen durchschnittlich gut und aus einzelnen Productionsgebieten, namentlich aus dem westlichen America, sogar glänzend. Nur Futtermangel dürste in einigen Ländern eintreten. Wo da ein außerordentlicher üsterreichisch-ungarischer Export herkommen soll, ist nicht abzusehen. Es ist allerding richtig, daß im westlichen Deutschland und im nördlichen Frankreich einige Striche durch den langen und rauhen Winter, sowie durch spätere Trockenheit empfindlich gelitten haben; indessen, theils haben sich die Saaten während des folgenden günstigen Frühjahres mehr oder weniger erholt, theils vermögen die andern Provinzen den entstehenden Ausfall zu decken. Deutschland wird nach dem gegenwärtigen Stande der Saaten wenig, die Schweiz, Frankreich und Italien nicht viel bedürfen, bei dem Import dorthin hat aber Ungarn die Concurrenz aller Donau- und Mittelmeer- Länder und auf dem Landwege auch die von Galizien zu bestehen. Bon einer Ausfuhr nach England kann kaum die Rede sein, da ein Mal der Saatenstand dort nach dem im letzten Monate gefallenen Regen ein ganz befriedigender ist, und dann der feblende Bedarf sicherlich aus den Vereinigten Staaten, die allem Vermuthen nach einen autzerordentlichen Überschuß haben werden, reichlich gedeckt werden wird. Der sonst für Ungarn günstige Umstand, daß seine Ernte stets um einige Wochen früher auf den Markt kommt als die andere Export Länder, dürfte auch nicht ein Mal zutreffen, da der lange Winter dessen Ernte verzögert hat, während America weniger zurückgeblieben ist. In keinem Umstände liegt bis jetzt also eine Ursache zu so extravaganten Hoffnungen var, wie sie bereits vielfach geäußert worden sind und noch gehegt werden."
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Meteorologisches.
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Meteorologisches. 24. Juni. 9 Uhr Morgens. *) Barometer 733œOO Thermom. Cent, im freien Schatten 4 1?°00 Windrichtung: N. Witterung: trübe Gewitter. •) 715""» viel Regen, 725""' Regen o%ex ffitnl 735"" Veründ., 745°'» Schöneh Wetter, 7&b*" schön. Nebr trecke"..
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Letzte Marktpreise.
Luxemburger Wort
Letzte Marktpreise. Lur.bg. Dielirch echtem. Arlon. Trier. ?3.Iuni 2l. ?>uni 22.?l»ni 'O.Iuni tfr. SE <jr. lit. ljr. K Öl. lit. per Schesse! -»3 9 3 15 , Weizen. ... per Hektoliter. Menglorn . , Roggen Gerste.... Laser.... , Erbsen. ... » Kartoffeln. . „ Bohnen. • . „ bolz per Stere . . . Butter. . . . per Kilogr. . . Eier per Dutzend. . Heu die 100 Kit. Strob. . . 26 24 - lb £0 14 5l) 14 „ 9 — 24 — 22 — I? 50 14 — 1b — 5 — 20 50 17 25 15 — 15 - 7 50 16 60 24 . 22 „ 17 50 io ; î 16 5 7 75 Ctî 17 6 12 - 2 20 0 65 2 30 0 60 2 20 — 83 2 5 ' . 27 . , .
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PACTUM MARIANUM.
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PACTUM MARIANUM. N°. 13. R. D. Decker, Franc Xav. parochns iu Limpach, obiit 23 Junii 1870. Du V a r r u ' s heilsame Bev»!<-»l» -»«die,.—Hin» furo wird Niemand mehr die heilbringende Wiilung tonDuBariy'L Ilcvalenu bezweifeln, seit wir den taufenden von Lobsprüchen von Aerzten und Laien heule die danlbare Segnung und die glückliche Cur Seiner Heiligkeit des Papstes beifügen tonnen, nach zwanzigjährigem fruchtlosem Medtciniren. Rom, den 21. Juli 1666. Die Gesundheit des Papstes ist ausgezeichnet, besonders seitdem er sich aller Arzeneien, womit man ihn zu heilen behauptete, enthält und von der vortrefflichen Recalent» Du Barry, welche erstaunend günstig auf ihn gewirkt hat, fast ausschließlich Gebrauch macht. — Man versichert, dah Seine Heiligkeit bei jeder Mahlzeit einen Teller voll davon genießt, und die Wohlthaten derselben nicht ?enug zu preisen vermag, s Correspondenz aus der ;,zeUc >1li MiJi.) In folgenden Krankheiten ist sie zu empfehlen, als: Unverdaulichst, gestörte Leben«funktionen, Verstopfungen, scharfe Säfte, Krämpfe, Diabète», Spasmen, Sodbrennen, Diarrhöe, Reizbarleit der Nerven, Leber- und Nierenkranheiten, Vlähungen, Erweiterungen, Herzklopfen, neruöse Kopfschmerzen, Taubheit, Summen in Kopf u Ohren, Schwindel, Schmerzen zwischen den Schultern und in fast allen Theilen des Königreiches, sproch Entzündungen und Magengeschwüre, Hautausschlage Fieber, Stropheln, verdorbene Säfie, Armuth an Blut, Lungen- und Luftröhren-Schwindsucht, Aus» zehrung, Wllsseisiicht.Nheumalismus. Gicht, Influenza Grippe, Uebelleit und Erbrechen selbst während der Schwangerschaft, nach dem Essen, oder zur See, Niedergeschlagenheit, Spleen, allgemeine Schwäche, Lähmung, Husten, Astmah, Spannen über der Brust, Phlegma, Unruhe, Schlaflosigkeit, Erschöpfung Hysterien, Zittern, Abneigung gegen Gesellschast, Unsähigleit zum Studiren, Delusionen, Gedächtnißschwäche, Aufsteigen des Blutes zum Kopfe, Melancholie, grundlose Furcht, u, s m. — 70,000 Certifilater,worunter eines Sr. Heiligkeit des Papstes, des Hofmarschalls Grafen Pluskow, der Vartgräfin de Behan, der Gräfin Castlestuart, der Doktoren Wur zer, Stein, Angelstein, Shorland, Ure, Harvey, tc. »c wovon Copie gratis und portofrei auf Verlangen. Dieses Kraftmehl ist durch alle Apotheken zu beziehen oder gegen Pofttchein durch du Bnrry et Comp., 12, rue de l'Emncr£tir, in Brüssel >'.> M. Fl. 2 25. - 1 Pfd Fl. 4. 2 Pfd. jk.% — b Pfd Fi 16. — 12 Pid. Fl. 82 und 24. Ps'l. Fr. 60. — Luch i>u Barry*« B<-„l«»t« Chocolate-Pulv« fül Brust, Magen »u 3leroenftfj»ä. che: In Büchsen von 12 Tassen, Ft. 2 2b; 24 Tasen, Fr. 4; Ife Tassen, Fr. 7; 288 Tassen, Fl. 32 76 Tasse», M. 60. Das heißt ungefiibl 10—12 CentimeJ pet Tasse. - Btnxv »v B»e:.Y et Co., 77 llegcut-street, Loiuîen ; 36 , Place Vendom» Paris; w Belli«, 178, Frtedrich-Stlllße: ferne» n Luzembvlg bei H. D « l » ha y e Varadeplcch.
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Eisenbahnzüge (Seit dem 6. Juni 1870.)
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Eisenbahnzüge (Seit dem 6. Juni 1870.) ««rd°Linie. Ab. Lurb.! 6.26m 7.41« 12.1k, 3.41» 8.46» . Domld.! 5.4« 7.50 ,12.26 8.66 9.00 „ Valfd. 6.66 7.67 12.82 4.(0 9.11 . Loten*. 0.09 . [12 40 4.19 9.24 , Lintg. 618 8.10 12.46 4.28 983 , Mersch. 6.83 8.17 ! 12.68 4.40 9.43 . Crucht. 6.49 „ 103 4.66 10 00 .Col.-Bg 7.04 8,81 1.10 6.05 10.10 , Ettelb. 7.35 8.40 ! 1.19 6.61 10.21 . Göbel«. 8.05 „ 1.84 6.22 , Kautb. 8.13 9.02 1.48 64« . Wilw. 8.86 9.11 1.62 717 . Clerf. 9.42 9.26 2.07 7 61 , Maulus 9.66 „ 2.15 8.04 , Utfi. 5.01m 10.10 9.45 2.!i7 851» 8.17 . G cur», 6 46 9.69 2.41 J4.28 „ Vielfal. 6.80 10.18 2.59 4.59 , Stavel 7.41 MO 8.29 6.12 . «pa. 885 11.43 4.28 8.35 . Pepin. 10.16 !2.c« 4.68 9.1tl An Verv. Ab. Verv. 7.26» . Pepin. 7.46 2.68» 6.10» . Lpa. 6.08m 818 8.81 6.26» . «tare! 6.65 9.07 4.20 ,8.08 . Siels. 8.05 9.38 4.63 9.18 , Gourt, 8.68 10.02 6.L0 10.16 . Ulfl. b.Xiro 2 4b 10.86 2.41. 6.56 11X0 .Vaulus 6.82 I 10 46 2.66 6.05 „Q'etf. 6.45 I 10.58 3.09 613 ■„»«>« 6.14 11.08 8.43 6.29 .Raulen! 6 80 11.18 J4.08 6.89 . Döbels. 6.42 11.27 |4.24 648 „Ctteltr. 5.56» 7.15 11.46 6.16 7.09 .CoL-Sc. «08 7.28 11.54 6.82 7.37 .Crucht. 6.17 7.88 12.00 6.42 7.S4 .Merfch. 6 33 7.69 12.11« 6.00 7.85 .Lintgen 6 45 8.13 12.19 6.11 7.42 .Lorentz 6.54 8.23 12.26 6.21 7.48 .-'Nalferd 7.0? 8.ES 12.H4 6.86 7.69 „D-«eld 7.17 P4P 1Ï.4) 6.62 8.03 «ul. Luz. 7.8I 9.08 12.49 7.07 8.11 Belgische Linie. «6. Stirb. 4 11«> 9?cn> 2.51» 8.26» »b. Bast. 9.15m 2.55* — »<utl. „ 9 31 2.56 8.36 — Longwy 9.00m 2.80» 8.15» Main« , 9.41 8.06 8.46 — Brut] 6.80m 12.36 5.20 — Capell. „ 9.46 3.11 8.56 — Littttch. 7.40m 1.80 4.15 — Bettln. 4 51 9.61 3.16 0.05 - Namur. 8.15 210 5.50 Sterp. 4.f5 9 66 320 9.05 —Arlon. 6.-™> 12.10» 5.60 9.45« An. Arlon 6.60 1010 8.35 9.30 —Eterp. 6 20 12.25 6.- 1005 — Namur 9.10 1.46» —Bettin. 6.41 12.41 6.11 10-31 — Liittich. 9.40 2.26 .8.— — Kapell. 6.51 12.11 6.26 — Brüssel 10.18 ! 3 23 !9.05 — Mamer?.- 12.66 6.81 — Longwy RIO lieft I — Bartt. 706 1.00 6 36 — Bast. 8.15 12.55 6.10 «n.Lur.ba.. 7.16 111 6 46 11.11 Zweig-Linie E ttelt l ück-Dielirch. «b. Ettelbrück, ?.2ßm, 8.46», 11.58 ! 1.24» b.21» j7.ll» 10.26» «ni. Dielirch 17.36 ,8.66 12.03 ' 1.84 i 6.31 '7.21 il086 Von Luxemburg {cremen die Züge von 7.26m 8.46« 1.24« 4 86» und 10.20». Ab. Dielirch. I5.41m 17.00;8.26" 1 1L81-J 1.04« I 6 00« 1 6.51» Vnl. Ettelb. 16.61 !?.10 BM I 11.41 ! 1.14 15.11 | 7.01 Nach Luxemburg geh«« die Züge «on 6.41w 7.00« 11.81« 4.11» und «Hl» Für die Stationen . in, Großherzogthum sind die Stunden nach der Luxemburger Uhr angegeben: für die auswärtigen Stationen respectiv nach den Uhren von Paris, Brüssel und «öl«. Die Luxemburger Uhr avancirt 1? Minuten vor ber Paris« 11 vor 0« Brüssel« und « vor der Köln« Uhr. « bedeutet Morgens und » Nachmittag» und Abend». Luxbg. — Druck von Peter Brück. Deutsche Linie. Lb. Lurb. 7.26m, 9.30m 141 »I 7.40» Ab.Sa»rb. — 8.20m 11.05m 5.40» — Oetrm. 7.44 10.11 12.03 ! 8.07 -Trier. . 625». 12.45» 7.83 — Roodt. 7.64 10.34 2.26 8 20 — Conz 660 10.40 1.05 8 — -Wecker. 8.08 10.50 !«.«> £ï2 Wassb. 7.14 11.18 1.23 8.18 -Mertert 8.13 „ J2.54 8.42 -Mertert! 721 . 1.28 8H2 - Wasser. 8.l? 11.2? 8.01 8.47 -Wecker.! 7.3? 11.44 1.89 8.33 — Conz 8.23 11.56 3.16 8 51 -Roodt, | 7.54 12.06» 1.50 ,844 An. Trter. 8.40 3.30 0.0 - Oetrin I 8.13 12.29 2.0? 8.158 — S«all>. 10.40 4.26 ,6.0? 11— w. Lltr.; &£9 ,12.58 2.24 9.16 Französische Linie. Ab. «. Lux. 6.22« 9.87» 2.17», 4.37» 8.62 - F«nt. «84 L.48 2.80 | 4.65 9.04 Ab.Bettbg. 6.E0 10-00 2.87 U03 3.19 - tzettange 6.69 , » , Ab.Thionv. 7 28 10.40 6.89 9.68 - Uckange. 7.88 , . . -«U.Ponu 8.10 . » A Stet. 8.25 12.00 6.50 11,06 - Ranzig. 162» ! 8. 0 1.60 - Strahg. 6 46 6.55 An. Paris. 8.60 4.86» 12.12 Räch Pari« rur 1. Cl. um 987« 1. u. 2. El. um 4-37» Ab. Paitll 7.50» »Hb» 6H5» - ©trait. 9.80 10.20 Ranzig 8.20 6.08 8.08« - Metz. 4.48 8.80 4.44 8.00» -d.l.Pont« , » , 8.19 - Uckange. . , . 8.56 - Thton». 5.52« 10.10m 6H0» 9.13 - hettange , . . \ 9.29 - SBetteg. 6.60 11.28 6.58 10.17 - ßntl. 7.00 11.84 7.04 10.28 ««. ß«xb. 7.12 11.45 7.15 10.89 Von Paris nur 1. Cl. um 8.85« 1. u. 2. Cl. um 7.60» Zweiglinie Esch °./d. «. AbHuxtg., 9.87*4.37« — Bettbg. 4.47»- 10.12 5.37 — Rortzg. . „ , Nn.E.a,». 6.i>2 10.4? 6.17 Nb.E.»/A 6.07 11.22 7.07 — Rortzg. 6.82 «n.»ettq. 6.42 11H? ?.4? — Luxbg.7.12 Lweiglinie Ottange. «b.Luxb. l«.2?m 2.17» '4.37» —Bettbg.!7.3? 302 ,8.21 -Rürtzq. ! „ . 8 35 «n Oit'a 8.1? SHà ,8.57 Nb.Otta. 9.17« 4.2?a'o.27» _ Rortzg. . „ 9.45 ?tn. SBm«.,9.t>« 4.67 9.57 _ Lur.bg. 11.45 7.15 10.39
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Börsenberichte. Fonds und Geldcours.
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Börsenberichte. Fonds und Geldcours. «l«ftlll«. 21. Juni. Vor Cours Letz. Louri Aktiv. Sch. 2\'i "/" 55 9/4 55 ■•> London, 22. Juni S,J/o Eons. 92 % 92 '/• PLliL. 22. Juni. 5> baut ?2 27 72 27 4>/9 «/» baar ' 103 103 Banl von Frankreich . . 29(0 : 2900 Credit foncier 1295 1295 Crédit-Mobilier . ... 247 50 247 60 Nordbahn-Altien ... 1215 1215 Ostbahn- : 012 50 612 50 Oesterr Staatsbahn-Aktien! 828 75 828 75 Lomb. Venet. E-B.-Aktien 408 75 408 75 | Römisch« Bahn- , . . .1 54 54 Guiu.-Lulemb. Bahn-Aktien — — Oblig. Nordbahn . . ■ 353 353 Ostbahn 3"/' 341 344 5°/o . 554 75 553 75 Lomb -Ben. Bahn 250 250 Romische Bahnen 139 189 Span. Nordbahn! 210 210 Oesterr. Anleihe von 1665 329 329 Domanial-Obl. . 272 50 272 50 Italientsche Anleihe ... 65 35 05 35 Tabaks-Obl. . 427 60 457 50 Römische Anleihe. ... 61 61 »lüffel, 22. Juni. 41/* »fe Anleihe . . . ' 103 50 103 50 Slabt-Obl. von 1853 . • <j8 62 98 62 , 1867 . • 104 104 25 Nationalbank . . • •; 2430 — Belgische Banl ... ' 991 991 50 - Luremb. Aktien - 355 860 Oblig. - 457 457 Vmll.-Lulemb. «lltten . - 2*3 223 Oblig 3"/« 310 310 Berlin, 22. Juni. 5 u/o » ■ • 101 6/8 101 »,'* Preuh. Bank-Antheile . . 139 140 >/, Dividende v. 1869 9'/»% Oesterr. Credit-Aktien . . 155 155 •/• Dividende v. 1369 16'/»«/° «öln-Minden E.-Ä-Altien 131 132 Nheinische E.-» -Aktien . H5 >,« 115 '/< Dividend« v. 1869 77,°/° Kfcein. Natzebahn- „ . 22 '/« 22 >,< Dividende v. 1869 0 o> Oesterr. Staatsbahn- Aktien — — Oblig. 302 301 '/» Oest. Lomb-Ven.- E.-B. A 110 V* 111 Dividende v. 1869 5 »/, Oblig 245 245 '/. Luzemb. Inlern. N.-Ntti«n 124 »;« 124 FlllntlUlt, 22. Juni. Oesterr. Silber Rente . ■ 68 '/« F8 »/« Papier-Rente . . b« '/< 51 >/< 5°/o Loose v. 1860 80 '/» 81 '/« Nation. Banl-Att.z 709 711 CreditAktien . . 272 271 '/, 6 */, Amerikaner von 1862 <)6 96 Darmstädter Banl-Aktien. 826 326 Dividende v. 1869 10% Luxemburger . . . 124 '/, 124 ','» Dividende v 1869 !2> Ludwigh. -Bezb. E.-B.-Att., 16? '/< 16? Dividenden. 1869 11'/.»"/» Bauer. Ostb.-Altien ... 124 °/« 124 '/, Hess. Ludw.-B.-Altien . . 186 '/« 126 '/« 4 «/0 Luiemb. »nl. ». 1859 85 V» 85 1/« , , 1863; 85 '/* 86 >/4 Sutetnbittg Handels- u. Industr.-Lass«: Incl.C«upon« pro 1889. — —
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Uebersicht der Politischen Tagesereignisse.
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Uebersicht der Politischen Tagesereignisse. In seiner letzten Sitzung beschäftigte sich der Gesetzgebende Körper ausschließlich mi dem von den Deputirten Steenackers u. Nogent St. Laurent eingebrachten Gesetz-Entwnrf, welcher die Hinrichtungen im Innern bes Gefängnisses, also für das Publikum abgesperrt, verlangt. Im Principe erklärt sich die Kammer einverstanden und überweist den G.jetzentmurf der Initiative-Commission. Die Kaiserliche Familie ist gestern plötzlich nach St. Cloud übergesiedelt. Die Gründe weßhalb diese Uebersiedlung so plötzlich und um um volle zwei Tage früher als bestimmt war. geschah, sind unbekannt. — In Paris mrsirt das Gerücht, im Parke von Ct. Cloud seien neuerdings Bomben entdeckt worden. Thatsache ist, daß in der Umgebung dieser kaiserlichen Residenz ein verdächtiges Individuum verhaftet worden ist, und daß auf dessen Aussagen hin noch andere Verhaftu. n vorgenommen worden sind. Also wiederum ein ne«les Complot. Die Gesammtpresse erklärt sich durch die Lösung der St. GotHardsrage befriedigt und fpricht sich belobend über die Haltung s?r Neatertnt!' nn« da« Nans" tbeilt dieie -Befriedigung nicht, vielmehr halte es eine.directe Intervention Frankreichs gewünscht. Baron Widmann, der Minister der Landesvertheidigung in Oesterreich, hat 1«ine Entlassung eingereicht und so endlich der öfsentlichen Meinung Genugthuung gegeben. Wie wir schon mitgelheilt, war Widmann aus der Armee zur Zeit ausgestoßen worden, weil er. als Husarenofficier, Gebrauch seiner Wassen gegen einen wehrlosen Büger gemacht hatte. Die Entlassung desselben wurde., sofort angenommen. Von der Wahlbewegung in Oesterreich läßt sich noch nichts sicheres voraussagen. Doch kann schon jetzt als bestimmt angegeben werden, daß die Katholiken bedeutend verstärkt, aus der Wahlbewegung hervorgehen weiden. In Italien wächst die Revolution der Regierung Tag für Tag mehr über den Kopf. So meldet der Telegraph auf's Neue das Erscheinen von aufständischen Banden in Ealabrien. Auch das Brigantenthum nimmt in dieser Provinz, dessen tzeerd j sie von jeher war, immer mehr Ueberhand. j Glückliches Italien! j Bevor die spanischen Cortes sich vertagten, i voürten sie das Gesetz, welches die Aufhebung der Sklaverei in den spanischen Colonien anordnet.
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Postwagen=Dienst.
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Postwagen=Dienst. Dielirch nach Echternach Mj Echternach nach Dielirch 4.4» Dielirch nach Vianden 8.ji Bianden nach Dielirch .... 6.00« 6.»! Echternach nach NafferbilNa 4.15m 6.1; WafferbNiz nach Echternach 6.25« 3-11 Gchternacherbrück nach Bittet««. . . 4.CW «jittburg nach Echternacheiblü« . . bffî Ettelbrü« nach «rlon 4H Arlon nach EUelbrüs B^H «Ueterüel nach Wiltz MJfl Wilh nach Ettelbrück 7#3 Grevenm. nach Mertert 6.40« 12.45» 7.J3 Mertert nach Grevenm. 6.15»» 2.55, 8.*1 Hosingen nach Wilwer« 4.£j Wil»ern»iltz n. Hosinge« 7.^° Luxemburg nach Echternach.... 8.<# Echternach nach Luiernbutfl 4.ü" Luxembg. nach Nieberlerfchen 4.g Nieberlerfchen nach Luxtmtbg . . . . bffi" Luxembg. nach Mondorf. . . 8.00« 5H Monborf nach Luxembg. . . 6.46m b*n Mersch nach Fels «3 Fels nach Mersch *^! Mersch nach Redtngen 4.^, «edingen nach Merfch W\] Dctringcn nach Remich. . . .8.20« «^ Remich nach Oettingen . . 5.45» l* Ulflingen nach Weisw jj*^ SBetsro. nach Ulflingen «ra Ulflingen nach St. »ith ■;•& St. Vtth nach Ulflingen «>-"j Vianden rte,ch Prüm I'M Prüm nach Vianden Wiltz n-tch Nllstnach ?iÄ Vaftnach nach Wiltz '• J Mîtz nach Kautenbach f'fA «autenbach nach Wiltz . . 9,00« ''■ 'I
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Trau, schau, wem! Erzählung aus dem Französischen.
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Trau, schau, wem! Erzählung aus dem Französischen. G. Herr von Lablairie erröthete leicht; er fühlte, daß das Benehmen, welches er feit einiger Zeit gegen Remy beobachtet hatte, keinen Dank verdiente. Aber er glaubte in dem Tone des jungen Grafen einen leisen Spott zu finden, und dies reizte ihn. „Ich wüßte nicht, wofür du mir zu danken hättest", entgegnete er. „Die Aufnahme, die du in meinem Hause fandest, ich gestehe es, war mehr das Werk meiner Frau als das meinige. Uebrigens warst du mir immer willkommen, so lange meine Frau lebte und Lucy noch ein Kind war," fügte er hinzu. „Dies alles hat sich geändert: Lucy ist zur Jungfrau herangewachsen : ihre Mutter, ihre natürliche Beschützerin, lebt nicht mehr, und so mußt du selbst fühlen, daß unter diesen Verhältnissen deine Abreise nach Versailles mir nur erwünscht sein kann." „Ich sehe es leider," erwiederte Remy traurig, „verstehe die Gründe aber nicht recht. Die Hoffnungen, die ich bisher in meinem Herzen nähren zu dürfen glaubte . . ." „Waren ohne Zweifel für uns fehr fchmeichelhaft," unterbrach ihn der Baron, „dürfen aber meinerseits nicht ermuntert werden, so lange es nicht in meiner Absicht liegt, ste zu verwirklichen." „Wie, mein Vater . . . . o, ich nannte Sie ja immer so," rief Remy, als er die abweifende Handbewegung des Barons bemerkte, „können Sie mir im Augenblicke des Scheidens fo harte Worte fagen? Können Sie mich in die weite Welt ziehen lassen, ohne mir den einzigen Trost zu gewähren, daß ich in einigen Jahren wiederkommen und um die Hand derjenigen bitten darf, die ich immer als meine Braut betrachtet habe?" „Dit sprichst von Jahren, wie wenn sie Stunden wären," erwiederte Herr von Lablairie in milderm Tone. „Weißt du, was die Jahre alles in ihrem Schooße bergen? Du bist zu jung, um für die Beständigkeit deines Herzens einstehen zu können. Wozu also gegenseitige Versprechungen, deren Erfüllung später vielleicht deiner eigenen Ne»-gung widerstrebt?" „O, wenn Sie mühten, wie sehr ich Lucy liebe," rief Remy in Begeisterung, „Sie würden fo nicht sprechen! Ihr gehöre ich mit Leib und Seele; auf sie richten sich alle nlcine Gedanken, alle meine Wünsche. Ich habe keinen andern Ehrgeiz, kenne keine andere irdische Glückseligkeit, als sie mein nennen zu können . . . O,glauben Sie nicht, daß meine Gesinnungen ch jemals ändern könnten!" „Nichts hat Bestand tnter der Sonne," erwiederte der Baron, im wenigsten das fchnell auflodernde Strcruer einer ersten Liebe. Binden wir uns icht durch unüberlegte Zusagen; dies ist t beste Schutz gegen künftige Reue. Bewahr wir uns unsere volle Freiheit, und fpren wir erst dann wieder von diefen Dilti, wenn du nach drei Jahren noch so den wie heute." Der Eintritt Mallard'nachte der Unterredung ein Ende. „So leben Sie wohl, cr Baron!" schloß Remy, „leben Sie Sie Ihre letzten Worte nicht. I>rei Jahren! . . . Es sei dies meine Prodi ... Auf Wiederfehen in drei Jahren Der junge Mann stürsius dem Zimmer, ohne das hämische Lache,« bemerken, welches in diesem Äugend über die Züge Mallard's flog. „Habe ich recht gehört kragte der Rechtsgelehrte im Tone des Zels und der Ueberraschung, als er mim Baron allein mar. „Klang dicS nicht ein Abschied? ... Sollte der Graf die 3ht haben, uns zu verlassen?" „Er geht zur Armee," erwiederte Herr von Lablairie, „und ich halte ihn nicht ab .. Sie hatten Recht, Mallard: er liebt meine Tochter oder glaubt wenigstens, sie zu lieben; sein längeres Verweilen in unserer Nähe würde also für beide gefährlich fein. Wer weiß übrigens, welche Dinge er dem unerfahrenen Kinde schon in den Kopf gesetzt hat. Lucy ist zu jung, als daß wir jetzt schon an eine Heirath für sie denken dürften." „Und ein langer Brautstand taugt nichts," fügte Herr Mallard hinzu. „Dabei nutzen sich die Herzen ab; er ist der Mehlthau für die zarten Blüthen der jugendlichen Begeisterung. Der junge Mann thut am besten, sich vorerst die Hörner abzustoßen, die Welt kennen zu lernen und Erfahrungen zu sammeln, vor allem aber, sich eine Stellung zu schaffen. So lange er nur ein herabgekommer Graf ist, der nichts besitzt als seinen armseligen Thurm von Mirleton, halte ich es zudem für eine Anmaßung, sich um die reichste Erbin der ganzen Gegend zu bewerben." «Sie beurtheilen die Sache mit der Nüchternheit eines wohlmeinenden Freundes," er> wiederte Herr von Lablairie. „Ich stimme Ihnen jedoch bei, obwohl ich Remy für einen edeln Charakter halte, der meine Tochter vielleicht glücklich machen könnte," „Ganz richtig; ich bin, was seinen Cha» rafter anbelangt, ganz Ihrer Ansicht," versicherte Mallard. „Gleichwohl kann es nicht schaden, wenn er gezwungen wird. Beweise davon abzulegen. Irre ich nicht, so sprach er von drei Jahren, die seine Prüfungszeit dauern soll? Gut, sehen wir, wie er sie be» steht, und ob er Ihnen nach Ablauf dieser Zeit noch der Ehre würdig erscheinen wird, Ihr Schwiegersohn zu werden." Herr Mallard fuhr noch lange in diesem Tone fort. Unterdessen war Remy in den Salon geeilt, wo er Lucy aussuchte. Das junge Mädchen erkannte auf den ersten Blick, in welch ungewöhnlicher Aufregung er sich befand. „Was ist geschehen?" rief sie. „Wie siehst du aus? Deine Stirne voll Falten, das Geficht glühend! ... Du kommst von meinem Vater?" „Ja, von deinem Vater," stammelte der Graf. «Er schickt mich auf drei Jahre fort, verbannt mich aus seiner und deiner Nähe, weil für mich kein Platz mehr in feinem Hause ist, seit Mallard sich darin eingenistet h"t. O, dieser Elende! Er allein hat mich um die Zuneigung deines Vaters gebracht," fuhr Remy mit wa chfender Erbitterung fort „er hat sich zwischen uns gedrängt, weil ich ihm in der Erreichung, wetß Gott, welcher Absichten im Wege stehe." „Du siehst zu schwarz, Remy," suchte Lucy oen Aufgebrachten zu besänftigen. „Du thust dem alten Herrn gewiß Unrecht. Was sollte er gegen dich haben? In welchen Absichten könntest du ihm hinderlich sein? Habe ich doch niemals gehört, daß er anders von dir sprach, ai« mit aller Hochachtung und Theilnähme .... Aber erzähle, was zwischen dir und dem Vater wieder vorgefallen ist." „Du weißt, wie schroff sein Benehmen gegen mich seit einiger Zeit gewesen ist; bei jeder Gelegenheit zeigte er mir eine Abneigung, die ich leiner andern Ursache, als dem Verderblichen Einflüsse dieses Mallard zuzuschreiben weiß. Ich hatte täglich neue Krankungen zu erdulden und, ohne daß ich die geringste Veranlassung dazu gegeben hätte, nur Bitterkeiten zu hören, die mir tief in die Seele schnitten. Der mir so liebe Aufenthalt in Euerm Haus« ist mir immer mehr uerbittert worden. Ich bin daher in letzter Zeit nicht mehr so oft gekommen; aber auch dies schien deinem Vater noch zu viel zu sein. Ein solches Verhältniß konnte ich nicht länger ertragen. Ich faßte daher den Entschluß, deinem Vater dah ich nach Verfailles gehen wolle, um mich beim Könige um eine Ossiziersstelle zu bewerben, gab mich dabei aber der Hoffnung hin, er würde mn's ausreden. Doch er belehrte mich eines Andern. Du hättest sehen sollen, mit welchem Beifall« er meine Mittheilung hinnahm, wie er meinen Entschluß so vernünftig und lobensmerth fand! . . . Kurz, er hat mir beutlich gezeigt, wie froh er ist, meiner endlich los zu sein. Ich habe daher hier nichts Anderes mehr zu thun, als auch von dir Ab« schied zu nehmen." „Remy! Du scherzest doch?" rief Lucy entsetzt. „Es ist mein voller Ernst," erwiederte der junge Mann in entschiedenem Tone. „Was vorhin nur als Schreckschuß dienen sollte, ist nun zur Nothwendigkeit geworden. Ich reise morgen ab und muß drei Jahre fern bleiben. Erst nach Ablauf dieser Probezeit können wir uns wiedersehen." „Remy! Ist es möglich? Könntest du mich wirklich verlassen ? O, dann hast du mich nie geliebt!" „Nie geliebt?" wiederholte Remy bitter. „Ich liebe dich mehr als das Licht meiner j Augen, mehr als mein Le'oen .... Aber . bleiben kann und darf ich nicht. Dein Vater sieht in meiner trat Anhänglichkeit an Euch, in meiner Dankbant für feine frühere Güte, kurz in allem, wa-mir mein Leben in Euerer Nähe so unauorechlich füh macht, eine Gefahr für dich .. Er gestand mir offen, dah meine Abrei ihm erwünscht sei, und so muß ich mich das Unvermeidliche fügen." Lucy brach in .ränen aus. „So werde ich fortan allein stm," jammerte sie. „Nachdem Gott mir dieNutter genommen, sollst nun auch du mimtrissen werden! ... O Remy, Remy, ich nicht!" „Beruhige dich, .ine theuere Lucy," flehte der Jüngling. „<i ein starkes, muthiges Mädchen! Habe V'auen zu mir.. . Siehe, ich bin dein bis iin Tod, und keine Macht der Erde wird miiir abwendig machen... Aber ich ... darf auch auf deine Standhaftigkeit, auf deinTreue rechnen? Wirst du dich nicht zu :r andern Verbindung überreden lassen ? !irst du mir, wenn ich wiederkomme, sag«nnen: Remy, ich habe treu auf dich gewt; da nimm mich, ich bin dein?" „Ich werde es lief Lucy, gefaßter und ihre Thränen trocd. „Und ich will mich auch stark zeigen ieser schweren Prüfung. Siehe, Remy, ich meine nicht mehr, ich baue auf dich, und weiß, daß du deine Lucy nicht vergessen wirst." In diesem Augenblicke hörte man Schritte auf dem Gange, die sich dem Zimmer Lucy's näherten. „Ich will jedes weitere Zusammentreffen mit deinem Vater vermeiden", rief Remy. „Lebe wohl! Auf Wiederfehen in drei Iahren, meine fuße Braut!" Remy drückte einen heißen Kuß auf ihre Lippen und entfernte sich durch die Thüre, welche auf den Garten ging. Arme Lucy! wie fchnell follte sich zeigen, daß der Heldenmuth der in ihren Worten sich ausgefprochen, nicht von Dauer war. In dem Augenblicke, da Remy durch die Gartenthüre verfchwand, und der Baron von der entgegengefetzten Seite in den Salon trat, taumelte das arme Mädchen, die Hände fest auf ihre Brust gepreßt, als hätte ein Dolchstoß ihr Herz durchbohrt, einige Schritte rückwärts und fank bleich und bewußtlos in die Arme ihres Baters, der erschreckt auf sie zugesprungen war. (Forts, folgt.)
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Adresse des Dekanates Remich an den Hrn. Bischof.
Luxemburger Wort
Adresse des Dekanates Remich an den Hrn. Bischof. Remich, bac 14 Junii 1870. Reverendissime Domine, Infrascripti Decanatus Remigensis sacerdotes maxima cum veneratione Tibi gratulantur. Te nomen Tuum dédisse cum quadringentis illis sacri œcumenici Concilii Patribus flagitantibus, ut sancta Synodus apertis omnemque dubitandi locum éxcludentibus verbis sancire velit supremam, ideoque ab errore immunem esse Romani Pontificis auctoritatem, quum in rebus fidei et morum ea statuit ac praecipit, qua? ab omnibus Christifidelibus credenda et tenenda, quseve rejicienda et damnanda sunt. Inde ab incunabulis, sicut Tu nosti, reverendissime Prassul, indubitanter retinemus, successoris sancti Petri Judicium in iis, qua1 ad fidem moresque spectant, infallibile esse, et firmum menti nostra alteque defixum est, quod Patres Florentini in decreto unionis definierunt: Romanum Pontificem Christi vicarium, totius Ecclesiœ caput et omnium Christianorum Patrem et Doctorem existere. In bis potissimum temporibus, in quibus liM'VPrsi liOniinps rinn noiipi oyitao+ar im dequaque msudant, ut non solum apostolicœ Sedis auctoritatem, sed omnem penitus auctoritatem funditus evertant etiam bis ipsis rerum adjunctis edocemur majori devotione et studio et arctiori adhuc vinculo conjunctos nos esse oportere cum lapide angulari super quem Christus adificavit ecclesiam sùam, Ex Tuo etiam exemplo, Reverendissime Pnesul, documentum capimus, qualiter et nos in sanctam Sedem obedientiam et devotionem profiteamur. Quapropter et sancti œcumenici Concilii décréta, a Papa approbata, rata et certa tenebimus sicut santa Evangelia, Deumque enixe adprecamur, ut sancta Synodus. Spiritu sancto congregata, hostili nullatenus incursion« turbetur. Audemus insuper, Reverendissime Episcope, Te rogare, ut addas quo Beatissimo Patri Pio IX, hie animi nostri sensus aperiatur. De cetero Tui etiam in orationibus nostris sine intermissione memores sumus, ut Dens Te sospitem conservet et sanum a«l nos reducat. Dcvotissimi Tui servi: J. Klein, pastor decanus in Remich. Chr. Frères, pastor in Lenningen. N. Zeirnes, pastor in Greiveldingen J.-B. Prost, pastor in Canach.. Fr. Theves, rector in Wellenstein. Jos. Menningen, rector in Schwebsingen. A. Seyler, pastor in Biirrneringen. Fr. Theves, vicarius in Remerschen. H. Graas, parochus in Remerschen. J. Weber, pastor in Bech-Kleinmacher. P. Blum, pastor in Mondorf. J,-P. Wagener, vicar. in Mondorf. Ad. Thimesch, vicarius in Dalheim. N. Spanier, pastor in Baiheim. M. Molitor, pastor in Trintingen. N. Courth, pastor in Bous. Hub. Gaul, pastor in Waldbredimus. P.-M. Kail, rector in Elvingen. Paulus Wies, rector in Weiler ad turrim. J. Hengesch, vicarius in Remich. Zu deutsch: Nemich, den 14. Juni 1870. Hochwürdigster Herr! Die unterzeichneten Priester des Dekanats Nemich bringen hiermit Em. Bischöflichen Gnaden ihre ehrfurchtsvollsten Glückwünsche dar, weil Sie zu jenen viethundert Vätern des heiligen Eonzils gehören, die da verlangt baden, es möge die erhabene Versaminlung mit klaren und jeden Zweifel ausschließenden Ausdrücken bestimmen, dah die Auklorilät des römischen Papstes die oberste ist, und darum keinem Irrthum unterworfen sein kann, wenn sie in Sachen des Glaubens und der Sitten beschließt und verordnet, was alle Christgläubigen zu glauben und zu behaben. Wie Ete wohl wissen, Hochwürdiaster Ober- Hirt, halten wir schon von zartester Kindheit au unerschütterlich fest an der Lehre, daß die Entscheidung des Nachfolgers des h. Petrus in Dingen, die den Glauben und die Sitten betreffen, unfehlbar ist: u. tief ist in unsren Herzen die Ueberzeugun« begründet, welche einst die Väter des Eonzils von Florenz in $iem Eintgungsbeschlusse ausgesprochen: „daß „der römische Papst, der Stellvertreter Christi, „das Haupt der ganzen lirche, der Vater u. „Lehrer aller Christen ist" Gerade in unseren Taen namentlich, wo manche verkommene Menchen so verwegene und maßlose Anstrengunen machen, um nicht blos die Autorität des aostolischen Stuhles, sondern überhaupt alle nd jede Autorität über den Haufen zu wem, finden wir uns durch die Zeitverhältniffeselbst mehr als je aufgefordert zu noch grösrer Liebe und Anhänglichkeit gegen den und zu engerem Anschluß an den ffstein, auf welchen Christus feine Kirche gegindet hat. Ucberdies belehrt uns Ihr Beispiel, Hochwürdigster Obertzitt, wie wir unsren Gehörsont und unsre Ergebenheit gegen den hl. Stuhl betätigen sollen. Daher wollen wir uns auch an die vom Papste gutgeheißenen Beschlüsse des heiligen allgemeinen Conzils so fest und unbeirrt halten, wie an die heilt! gen Evangelien; Gott aber wollen wir in» ! ständig bitten, er möge geben „daß das im j „heiligen Geiste ve rsammelte Concil durch „keinerlei feindliche Angriffe gestört werde." Wir nehmen uns endlich die Freiheit, Sie, Hochwürdigster Herr Bi'chof, zu bitten, dem j heiligsten Vater Pius IX. diese unsere Gesinnungen mitzutheilen. Ihrer aber werden wir ohne Unterlaß in unsren Gebeten eingedenk sein, damit Gott Sie gesund nnd wohlbehalten zu uni zurückführe. Ihre ergebensten Diener. In einem der letzten Artikel des .Avenir lesen wir folgenden Satz: Dons tous les pays civilisés on est d'accord que c'est l'Etat et non le fonctionnaire qui doit de la reconnaissance. Da nun der Staat das Land ist und da das Land die Bewohner ist, so folgt, dah diese dem Beamten Dank schuldig sind. Wir sind damit einverstanden; aber dann gehört Ihr Alle ja nicht zu den Bewohnern des Landes, die Ihr der Regierung in den Weg neues Bahnnetz verschassen will! oder heißt das den Beamten, die in der Regierung sind, dankbar sein? Voilà l'oreille de l'annexioniste désappointé qui reparait. Nun denn, Ihr edle Fremde, Ihr politische Cosmopoliten, ihr Patrioten so vieler Länder, ausgenommen des eurigen; wann werdet Ihr aufhören, durch Eure eigenen Argumente Euch schlagen zn lassen? Hr. Goltlieb macht wieder in inländischen Witzen. In 8 Tagen hat er uns zwei Mal gefragt, ob wir eine Antwort von der Redaktion des Univers erhallen haben. Wir sehen uns leider genöthigl zu antworten, daß wir. trotzdem mir zwei Mal geschrieben, noch keine Antwort erhalten haben. Wir bitten nun Hrn. Gottlieb, seinerseits zu schreiben; wir wolle» ihm gerne Schreibergebühr, Papier und Porto bezahlen und ihm dazu noch unfern Dank abstatten. Tel était le champ où fut semée la doctrine de Jansénius. Or, on prétendit que Tévêque d'Ypres, Duvergier, Arnauld et un autre encore, s'étaient abouchés à Bourgfontaine, et que là ils étaient convenus de leur plan de guerre, c'est-à dire de détruire le christianisme par quatre moyens: le premier, en rendant la pratique des sacrements si grave et si redoutable, que les fidèles fussent en quelque sorte obligés de s'en éloigner; le second, en exaltant le pouvoir de la grâce au point de lui laisser tout faire à elleseule, en déclarant qu'elle est irrésistible, et que Jésus-Christ n'a point acquis à tous par sa mort la grâce qui est nécessaire pour observer la loi; le troisième, en diffamant les directeurs de consciences qui s'opposeraient à cette doctrine; le quatrième enfin, en attaquant le chef visible de l'église et en restreignant son infaillibilité aux assemblées œcuméniques, afin de pouvoir toujours en appeler à ceUes-d en cas d'anathinic. — César Cantu, bist, univ., t. vni, p. 309. Will man wissen, was mauvaise loi ist? Wir können darüber unser» Lesern ein Muster bieten, hier ist es: Wir empfehlen, sagt die ,Urnoit', dem Pul - likum ein interessantes psychologisches Probleni und fragen, wie es Hrn. Worré „lüglich war, sich zugleich in den Bureaux des Hrn. Mersch zu befinden und Scctionschef auf der Bahn von Luremburg nach Arlon zu sein ? Und dennoch behauptet Hr. Worré, er sei in den Bureaux des Hrn. Mersch währem oet NeluandlunaM gewesen, welche Art. 10 herbeigeführt haben. Man gestehe, ruft sie aus, daß das schwer war! Es ist, fährt sie fort, öffentlich bekannt, daß die auf das Vorzugsrecht bezüglichen Verhandlungen nur ei»ige Monate der Convention von 1859 vorhergegangen find; nun aber war Hr. Worré vom 1. Juni 1858 bis zum 20. Juni 1860 Sektionschef auf dem Wilh.-Lux., alfo ein Jahr vor und ein Jahr nach der Convention; wer wird uns daraus helfen? fonderbar! fehr sonderbar" ! So die ,Union/ Nun wir sind es, welche der ,Unioit' aus ihrem Zweifel heraushelfen und ihr beweifen, wie niederträchtig sie einen Beamtelt bchandelt, der in den Augen der ,Urnon' das Unrecht hatte, feinem Gewissen und der Wahrheit Zeugnitz zu geben. Hätte die ,Umon' ihre Daten vervollständigen wollen, dann hätte sie sich selbst heraushelfen kön»en; aber das wollte sie nicht, das durfte sie nicht. Hier die Daten. Tic Verlängerung der Bahn von Esch wurde in den Bureaux des Hrn. Mersch im Laufe des Monates Mai 1858 verhandelt, denn der darauf bezügliche Bericht des Hrn. Merfch ist vom 8. Mai 1858. Hr. Worré war bis zum 8. Juni 1858 in dem Bureuu des Hru. Mersch, an welchem Tage er in den Eisenbahndienst Uat. Hr. Worré wußte also, auf welche Ansichten der Bericht des Hrn. Merfch sich stützte, ein Bericht, welcher der Convention von 1859 zu Grunde gelegt wurde. Was ist also sonderbar? Ist es die Erklärung des Hrn. Worré oder ist es die Behauptung der,tlmoit'? Das psychologischeProblem löst sich also dahin auf, daß die/Union' ein Blatt ist, welches keine Scham mehr hat und welches die freche Stirn hat, einen ehrenvollen Beamten einer falschen Erklärung anzuklagen. Unterschriebene Angehörige der Pfarrei Wiltz protestiren hierdurch förmlich gegen alle Schmähartilel, welche gegen Herrn Scheer, ersten Pastor von Wiltz, seit seinem hiesigen Amtsantritte, veröffentlicht worden sind. Zwei, drei oder höchstens vier aus der Gemeinde Wiltz scheinen es sich zur Aufgäbe gestellt zu haben, Herrn Scheel unaufhörlich auf die gemeinste, unverzeihlichste und ungerechteste Weife zu verunehren, wo doch, geeigneten Falles — und wozu sich Unterzeichnet? bereit erklären — bis zum liebermaße bewiesen werden kann, daß die übergroße Majorität der Pfarrei ihrem würdigen Seelforger gänzlich zugethan ist. Darum treten Unterzeichnete diesem unqualifizirbaren Verfahren gegen ihre» Pastor hierdurch entgegen und bevollmächtigen sie die hochlöbliche Redaktion Jedem, der es verlangt, von gegenwärtigem Original Einsicht zu geben. Wiltz, den 21. Juni 1870. Folgen die Unterschriften.
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Clausen und seine zukünftige, mögliche Gestaltung. III.
Luxemburger Wort
Clausen und seine zukünftige, mögliche Gestaltung. III. Mitten in dem an Naturschönheitcn so reichen Clause«, in diesem irdischen Elysium, wie Göthe sagt, erhebt sich prachtvoll und anmuthig der vor einigen Jahren erst vollendete Goltestempel, mit seinem weit in die benachbarten Thäler hinein schallenden traulichem Geläute. Ich halte es für eine Pflicht, ehe ich schließlich zur Besprechung der eigentlichen Sache übergehe, dieser Kirche, wovon nnch neulich ein «unsttcitncv, welcher dieselbe mit mir besuchte, sagte „larnodesteéglise de Clausen est, quant à son intérieur, un véritable bijou!" einige Worte der Anfmerksamkeit zu schenken. Anfänglich ging man mit dem Gedanken um, die zu erbauende Kirche, welche, nebenbei bemerkt, fast ausfchliehlich aus den Jahre lang dauernden und fehr mühsam gesammelten Geldern wohlthätiger frommer Personen, worunter wir dem ehemaligen Kaiser Ferdinand von Oesterreich zählen, als Menumental-Kirche, und gleichzeitig als Denkmal unseres, fern von der Heimath, für die er so sehr geschwärmt, auf fremden Boden ruhenden Helden — Königs Johann des Blinden, Gra fen von Luxemburg und König von Böhmen dienen follte, zu errichten; allein trotz aller Anstrengungen, reichten die so mühsam zuammen gebrachten Gelder nicht, und so sich in das Unvermeidliche fügend, besonders noch, da die Gemeinde-Kasse Luxemburgs blutmenig zu diesem Zwecke beizustenern sich für «erpflichtet erachtete, schritt man denn zu dem einfachen, jedoch recht schön und geschmackvollen, der ländlichen Oertlichleit ganz entsprechendem Baue. Das Innere der Kirche ist geschmackvoll mit reichlichen und nach den modernsten Modellen angefertigten Kirchen-Mödeln ausgestattet; da« Eine entspricht dem Andern, und eine seltene Harmonie und Symétrie in der Ausstellung durchweht das Ganze. Ein ausgezeichneter Geschmack ist nicht zu verkennen und die Worte meines KunstfreundeS bestätigen sich vollständig: „c'est un pe tit bijou"! und ist dieselbe jedem Kunstkenner und Liebhaber von Kirchenbauten nur zu empfehlen. Die in der Kirche sich befindende Orgel, nicht von Geldern der Luxemburger Gemeinde-Kasse herrührend, ist ebenfalls ei» Geschenk von einer frommen Familie. Von Außen ganz ansehnlich, läßt sie jedoch, im Verhältnisse zu dem verausgabten Einkaufspreise von etwa 7,000 Franken, sehr viel in ihrer inner« Bearbeitung zu wünschen übrig: und hätte man, meines Erachtens nach, besser gethan, sie bei einem, Luxemburg näher wohnenden Fabrikanten (Trier z. B.)zu bestellen, um so die fast tagtäglich sich fühlbar machenden inneren Reparaturen derselben leichter vornehmen zu können. Die Fabrik und sonstigen Kirchenbe amten wetteifern gegenseitig ihre Pflicht aufs Gewissenhafteste zu erfüllen, und ist nur zu bedauern, daß der dort fungirende Organist, ein ganz wackerer Mann, ein fo lächerliches Gehalt von 150 Fr. lährlich, ohne Nebengebühren, bezieht, das, ständen ihm keine andere Ernährungsquellen zur Disposition, ihn schon längst veranlaßt haben müßte, das Weite zu fuchen. Den in der Mitte Clausens besindlichen ehemaligen Garnisons - Fried- Hof, dessen Beseitigung schon früher zur Sprache kam, wird man natürlichen und Pietäts - Gefühlen folgend, hoffentlich unangetastet lassen, denn, ruht ja dort da, obgleich Fremder, mancher bekannte Freund und braver Kamerad, dessen Andenken zu entweihen, ein wahrer Wandalismus wäre; zudem hindert dieser Kirchhof Niemanden, und er trägt durch seine sehr hübsche Anlagen und Bepflanzungen nur zur Verschönerung Clansens wesentlich bei. Zeigen wir gegen Frenide mehr Pietätsgefühl als gegen unsere Landsleute; ließen wir doch „pour cause d'utilité publique" einen noch in Activitat befindlichen Kirchhof durlchneiden, wie dieses auf Siechenhof, dem Pfaffenthaler Kirchhofe, der Fall war.
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Amtliches. Gesetz vom 18. Juni 1870 über die Wander gewerbe.
Luxemburger Wort
Amtliches. Gesetz vom 18. Juni 1870 über die Wander gewerbe. Art. 1. Die Unternehmer von öffentlichen Spielen und Belustigungen, die Musikanten und Schauspieler, die wirklichen Künstler ausgenommen, die Marktschreier, Seiltänzer und Gaukler, die Thierführer u. s. m., diejenigen, welche Besen, grobes Holzwerk, grobe Stroh-, Binsen-, Schilf- und Weidengeflechte bereiten und feilbieten, die Scheerenfchleifer, Regen» fchirmflicker, Uhrenausbefferer u. f. m., die Kesselflicker und Zinngieher, die Lumpensummier und Trödler, die Händler mit Knochen, Thierabfällen, altem Eisen oder alten Metallen dürfen ihre Gewerbe außerhalb dem Orte ihres Domicils und im Umherziehen von einer Ortschaft zur andern nur auf Grund einer vorgängigen Erlaubniß seitens der Regierung betreiben, dies unbe schadet der Verpflichtung die durch die Gefetze und Réglemente vorgefehenen Steuern und Taxen zn entrichten und überdies die Realemente und Vorschriften der Ottspolizei nachzuachten. Art 2. Die im Art. 1. erwähnte Erlaubniß, sowie diejenige zum Hausirhandel wird durch den General-Director des betreffenden Dienstes oder durch die von ihm dazu delegirten Beamten ertheilt. Jede derartige Erlaubniß ist widerruflich und blos auf die Dauer des Kalenderjahres gültig. Art. 3. Vorbehaltlich einer im Erlaub nißscheine enthaltenen ausdrücklichen Befugniß ist es den Hausirern und den im Art. 1 erwähnten Individuen untersagt beim Umherziehen zu ihrem Geschäftsbetriebe: 1. sich von Personen, die nicht in ihrem Erlaubnißscheine bezeichnet sind, begleiten zu lassen : diese Befugniß wird nur im Falle äußerster Notwendigkeit auf Kinder unte, vierzehn Jahren ausgedehnt: 2. die Nacht unter freiem Himmel oder in Fuhrwerken zu lagern; 3. in Vereinigung von mehr als zwei Concessionaren umherzuziehen; 4. Hunde, Pferde, Ziegen oder andere Hausthiere mit sich zu führen. Art. 4. Keiner Perfon unter fünfundzwanzig Jahren wird eine Erlaubniß es fei denn erwiesen, daß sie keine andere Subsistenzmitlel hat. Art. 5. Der Verkauf von Bodenpro ducten, von Erzeugnissen des Garten« und Gemüsebaues, von frischem und getrocknetem Obst, von den Erzeugnissen des Viehes, mit Ausnahme der Landkäse, von denjenigen der Jagd und der einheimischen Fischerei wird nicht als Hausirhandel betrachtet. Art. 6. Für den Hausirhandel mit un« ächten Bijouteriewaaren wird keine Erlaubniß ertheilt. Art. 7. Das Minimum der Gewerbsteuer für Hausirer ist auf zwanzig Franken festgesetzt; der Satz wird auf fünfundzwanzig Franken gesteigert, wenn der Hausirhandel mittels Fuhrwerk betrieben weiden soll. Der General Dtrector der Finanzen kann diese Steuer jedoch ermäßigen für Personen, welche nur in einem sehr beschränkten Geschäftskreise umherziehen. Das Minimum der Gewerbsteuer für Unternehmer von öffentlichen Spielen ist auf zehn Franken festgefetzt. Art. 8. Die Erlaubnißscheine müssen auf Verlangen der Beamten des Staates und der Agenten der öffentlichen Macht vorgezeigt weiden. muß den Betrieb seines Geschäftes bei Strafe von zwei Tagen bis zu acht Tagen Ge fägniß fofort einstellen, dies unbeschadet jeder andern Strafe, die sich derselbe etwa zugezogen. Ueberdies kann er, unbeschadet der An- Wendung des Gesetes vom 18. December 1855, präventiv verhaftet werden. Art. 9. Die Zllmiderhandlungen gegen Art. 1 werden milden durch Art. 7 des Gesetzes vom 1. Iinuar 1850 vorgesehenen Strafen geahndet. Die Zuwiederhndlungen gegen Art. 3 werden mit einer Geldbuße von zehn Franken bis zu hundert Finken bestraft; überdies können die Geinte eine Gefängnißstrafe von einem Tage vi zu einem Monat aussprechen. Art. 10. Die Werung ist befugt die zur Ausführung gegenürtigen Gesetzes nöthigen Reglements zu besließen. Die Art. 3 und 9 des Gesetzes vom I. Januar 1850, sow alle gegenwärtigen Ge- setze zuwiderlaufenden Bestimmungen sind abgeschafft. Art. 11. Der ? dieses Gesetzes wicd erst mit dem 1. Januar 1871 in Wiksamkeil treten. Die übrigen Bestimmungen treten mit nächsttünftigem 1. September in Wirksamkeil. Jedoch wird es dem General-Director des betreffenden Dienstes vom Tage der Pro« mulgation dieses Gesetzes ab frei stehen, den Betrieb ber im Art. 1 erwähnten Wandergewerbe allen denjenigen zu untersagen, welche etwa im Falle sein möchten, die im nämlichen Artikel vorgesehene Erlaubniß nicht zu erhalten. Die Bestimmungen der §§ 2 und 3 des Art. 8 sind auf folche Individuen anwendbar.
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Beiträge zur Deckung der Concilskosten.
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Beiträge zur Deckung der Concilskosten. Fl. Ct. Uebertlllg 2184 08 Was oft der Verstand der Verständigen nicht sieht, dos empfindet ein kindlich ■$«-■ müth. Die Schullillder von Senningen bitten um den Segen des h. lVaters. 5 00 Meine vollste Zustimmung zur Echternach« Adresse Zur Ohre des gottlichen Herzens Jesu. Nus Dielirch. 3 7b Für den heiligen Vater. Zu Ehren des heiligsten Herzens Jesu. A. U. 3 7b Zum Dank für die Gnaden der Mission in Hüpperdingen. ? 50 »us Leudelingen. I. 3l. Ä. 8 75 Total.: 2207 83
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Inland.
Luxemburger Wort
Inland. Eschdorff, den 21. Juni. Heute Nachmittag brach Feuer aus in den hiesigen Lohhecken. Ort genannt „auf Ifchpelt". Da der Wind ziemlich stark blies, fo dehnte sich das Feuer schnell aus und konnte nur mit vieler Mühe von den herbeigeeilten Einwohnern aus Eichdoiff gedämpft werden. Der erlittene Schaden beläuft sich auf nicht weniger als 300 Franken. Iunglinster, den 23. Juni. Gestern brannte das zum Behlenhof gehörende Schäferhaus nieder. Dasselbe war unbewohnt und erleidet der Eigenthümer desselben einen Schaden von circa 400 Franken. Das betref. fende Gebäude war nicht assekurirt.
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Gemeinderath der Stadt Luxemburg.
Luxemburger Wort
Gemeinderath der Stadt Luxemburg. Tagesordnung für Samstag, den H. b. M' 1) Civil-Hospitium. Annahme der Rückzah- Zahlungen. 2) Civil-Hospitium. Rechnungsablage 1867 — Bericht der Commission. 3) Abflutzcloaken der Petrus. — Unterhallung der Reservoirs. — Beschluß hierüber zn fassen. 4) Oktroi. - Transaction zu genehmigen. 5) jBegutvchtung eines Gesuches, im Großher zo gthrm stchniederlassen zu dürfen. 6) Wasserleitung. — Verlängerung der Canalifation. 7) Athenäum. - Unterhalt des Gebäudes sowie des Mobiliars. — Gutachten abzugeben. 8) Leichentransport. — Unternehmung desselben. — Soumission zu genehmigen.
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Luxemburger Wort für Wahrheit und Recht. Jg. 23, n° 147
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Luxemburger Wort Nr. 147. Abonnements-Preis pro Quartal. Fr. 3 00 für Luxemburg. „ 3 75 im Grohherzogthum Luxemburg „ 5 00 für Belgien. „ 6 15 für Deutschland und Holland. m 7 50 für Frankreich. Preis per Nummer: 15 Centimes. Samstag, rcn 35. Juni 1870. für Wahrheit und Recht. Insertionsgebühre« 20 Centimes per Petit Zeile od. deren Naum» Vertragsweise billiger. Erscheint täglich mit Ausnahme der Sonn- und Feiertage, 23. Jahrgang.
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Fül die Hälfte des lauf, Quartals 15. November vis Ende Decemicr werden Vestellungen auf unsere Zeitnitg zum Preise von Fr. 1,50 fül hiesige und Fr, 2,10 für auswärtige Abonnenten entgegengenommen. — Tic Abonnements - Bestellungen können au die respective» Briefträger gemacht werden. Die Srsiebttion.
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Dépôt der Fabrik BJIäSVeSIIOy & FilS aus Paris, hei Fi-aiiçois Wvitit'jr., Eisenhändler, Wassersirasse Nr. 4 Luxemburg. 0749) Avis au public. WACH!NESàCOUDRE. A J'ai l'honneur de faire connaîlie que je viens ii.i de recevoir trois machines à coudre VM y d'une construction ''-'■&&! %£ùl toute nouvelle de la f&3iïÈßKi compagnie Singer, vrapjSßßl dernier perfeo*jï\ tionnementavec Bfc une grande ré X duclion de prix 500 et au-dessus, diplômed'honneur hors igné. S'adresser à Luxembourg a Mad. 6. BARTHOLOME, tailleuse, nie de Beaumont, et à Mad. CUNO-CHARLIER, marché aux Poissons 22. J. .%. Cliai'licr, rue d'Assaut 19'" à Bruxelles. 1456 Bis zum 25. November werden Literarische Anzeigen sowie Mttnoneeu aller Art von dem Unterzeichneten entgegengenommen zur Uusnahuie in de» Luremdurger Bandkalender s>« Jahrgang 1868, dessen Auflage 6000 stark wird. Preis per Petit Zeile oder deren Nauin nur 5 Sau«. Pierre Brück. Neue, wemgrüne Fuderfässer stehen bei Herrn C-h. Ickelheimer, Weinhändler zu Luxemburg, Heiligengeistslraße, Nr. 0, zu uerkaufeii. (4G2)
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irc—n — - — "-^"TTTTT "TnnonceT Nachricht. Gemeinde Pc tin g en. Am Tounerstag, 28 d. Mis, um 2 11hl des Nachniüags, wird die Gemeiitde-Vertvaltuus, uou Petittgen in der Lchetikwtrthschaft des .verni Tchimleig daleibst auf dein Wege der Öffentlichen Versteigerung zum Verdtua nachstehender Zliveiteit und Steferungen -schreiten ttämlich t ~) zur Errichtung eines uud Attferliguug uou 25 grollen und 1!) tleittett Kirchettliättken in der Pfarrkirche zu Lautadeleine, »«anschlagt auf Fr. 3020 UO. Ii) zur Errichtung eines Naschbruuuens liebst einer Viehträuke int Innern des genannten Dorfes, ueranchlaeit auf Fr. ! 20,70. Vertrctgsbediitguiffe, Kosteuauschläge und Pläne >!>! Sekretariate der Gemeinde zur Einsicht «sfeu. -Peinigen, den 10. Ülou. 186~- Der Bürgermeister der Gemeinde Petmgen 'v 1742 f Kirpach. 'JSSSS** J'l' l'honneur d'informer mon ho- notable clientèle q-ie je me charge d'impression en or. argent et couleur Bismark sur soie, larlalan, mousseline, gaze, eic. pour robes de bals et soirées, ainsi que des dessins v, lotîtes eu tontes couleurs et les plus BEims«« ft'«»iiivcatisi3e .a!IX [»•"an les gtltius iamrtteres. Nettoyage dans les 'J 4 heures au besoin. 'B'E&.ta'N-W.ît UIS*E, teinturier, d encaisseur et imprimeur, 1499 tel, rue Marché aux-herbes.
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In der Buchhandlung von Pierre Vrück ist vorriithig: Die Kaistrlraghhic in Mexiko. Gin zeitgeschichtlicher Versuch von Adolph Ttcrn, Verfasser, der „Vier Titularküiiisse im achtzehnten Jahrhundert :c. je Erscheint in cino 7 Lieferungen à 6 Slgr. Verlag von M. Heinsius in Dresden, Inhalt: I. Vorgeschichie des Sande« bis zum Beginn ber IV. üüeriko uud bie uorbamerilanische Republik. Dre> französisch spanisch,englischen tSjpedition. Leben Jahre Kaiicriljum. Stattet 9)tarintilian uttb bei und Prästbettlschast von Benito Juatez. .Marschall oou Frankreich" Nazaine, " ?eheZtct"Nne° Na»o7eon W'" ®ic V. Die Katastrophe. Abreise unb Geisteskrankheit der geheimen ".laue Jlapoleon 111 Kaiserin Eharlotte. Ab,ng bei „Cioiiisatiousaimee 111. Die tiriichtuug bes Kaiferthums unb ber Vertrag uou Frankreich.' Belagerung von Queretaro Der oou Wiratnare. Erzherzog Ferdinand Marimilia» Verrat!) des Obersten Lopez, Gefangennahme, von Oesterreich tÄiographie), Nie Katserfahrt Verurtheiluitg unb Tob Jtat|cr Marimiltans. Die und der itaijeteinzug. Zukunft Siet'ifoß. VI. Offizielle Aktenstücke. Driçiiiintproïïcniiatimicit. Briefe Napoleon in., Vllliiiitilian 1., der Kaiferiit Charlotte, der Marschalle Forey und Bazaiue. Depeschen, Mittheiluugen von Aiissenzeugeii.
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Haus-Versteigerung zu Grevenmacher. Am nächsten Sonntag, den 17, November, lassen die Erben des verstorbenen 1),-. Warnifch ihr Wohnh aus mit Depeudenzieti, gegen drei Uhr Nachmittags im dortigen Friedenszcrichts|aate öffentlich auf Borg versteigern. Grevenmacher, den 12. November 1887, (174 L) FeNüer. Notar. HausVerkaus. Em zu Retuich, mit Hofraunt, Hintergebäude und Garten, „aufm Dorfs«, au der Luxemburger Lirahe gelegenes, ivegeu seiner «orllieilhasten Lage sich zu jedem Gefchäst eignendes Hau» steht unter ganz vortheilhaften Zahlungsbedingungen am freier Haud zu verkaufen. Liebhaber 'roeuden sich gefälligst an den Eigettlhümer Hr. Heinrich Meyer, Steuereinnehmer zu Fels, oder au den unterzeichneten Notar. Fels, den 1. Oktober 1887, (1535) ss»m. heülensteiu, Notar. Die vortrefflichen Wirlitttgett, tvelche der bekannte Liqueur, genannt „Wahre? I«kob," auf Unterleibs- und Magenbeschwerden ausübt und dadurch Appetitlosigkeit, Aliihsitcht, Kolik-Aufalle te, eseitigt, ja selbst als em sicheres Vorbeuguugstitittel gegen die Cholera wirkt, finden täglich entschiedenere Anerkennung. Neun nicht nur verbreitet sich der Consiuu desselben immer weiter, fondent es konnte ihm auch die Hontmiffioti der Partfei Weltausstellung ihre Anerkennung nicht versagen uud drückte demselben durch Verleihung eines Preises getvissermahen das Sieget der Vorlieftlichkeit auf. Wir körnten demnach allen denjenigen, tvelche au einem schwachen Unterleib leiden, diesen Liqueur nicht angelegentlich genug empsehleu, Z» haben in ganzen, halben ttitb riertel Flaschen beim Erfinder und alleinigen Destiilatenr lalab Troiihen & Eonip. in Coblenz, Plan Ï&. 13, General-Depot für Frankreich I. Michel & (Joins)., I'luce de la Madeleine, 7, in Paris. In Luxemburg: bei bin. Cafelier (Simons, K«!)ser u. Restaurant Tallee a. o, Eisenbahn. In Grevenmacher: bei Enno. Wetn. Schneider. In Reinich: bei Hrn. Kausm. P. Schneider. (1360) _ji Am ajiontag hat sich vom Jahrmarkt ftiSSq1 em schwarzer Ochs von 2 Jahren verlaufen, JaEL- -Diau ist gebeten denselben dem Eigenthümer Herrn Lrrf-Lerf aus Üsch a, d. Älzette gegen »e> löhtittng ztirüctzubringen, 1765 On demande de suite une demoiselle de Comptoir au courant de la Mercerie S'utlresser nu bureau du journal. (1739)
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MM. les créanciers de Théodore MORBUS, ci-devunl cabarelier et enirepreneur A l!n. meldunge, actuellement en faillite, sont priés de comptirjitrc, munis de leurs titres, le Samedi, IG courant, à deux heures de relevée, soit en personne, soil pour fondé de pouvoir, i l'auditoire du tribunal de commente de Luxembourg, psr-de.vaat) M. lejugecoramissaire, pour prendre connaissance d-s propcisilioiis (|tie leur fera M. l'avocat Brasseur, vu sujet du règlement de celle affaire. Le syndic provisoire, EREUIIAHD. 1755 avocal-avoué. VENTE l»ar aialorifé (le justice. Ou fuil savoir que le DIMANCHE, dixsept novembre 1867, a deux heu,es de relevée, eu la demeure du sieur Nicolas EVEIÏT, aubergiste, demeurant à Bereldange, il sera procédé a la vente par Rdjudicatiufl publique de différents iniuhlss consistant entre autres en : tables, fourneaux, armoires, châties, batterie de ctmine, porcelaine, janenec, etc. On payera comptant. Luxembourg, le 7 novembre 18G7. 1734 VVENCER, ft«>^— lägliif) frische Müllen und gefallene ÏÏLS) Zustinge, irifch inorinirte piiriuge. flr****— viaruelleii uud liauzösiicher irooiugc clc CCCllllbei VreitHlluPt-NicolaY, 1752 Piquel-Lttaße, Nr 1. A louer à ptiii'tir «Isa I" décembre, le rez-de-chaussée de la maison SIAYEHPI'TZ rue St.-Philippe. (1750)-
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Unglaublich und doch wahr.
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Unglaublich und doch wahr. Lady Veergiana Fullerton, Von (Nachdruck ist untersagt,) llortsehuita. 109.) Herr le la Bourdonnai«, lieser große und gule Mann, der jetzt in ler Bastille fehmachtet, »eil er c« wagte, die Sache der Menschheit unb de« Glauben« gegen lie Leieenfchaften und Vorurtheile eigennütziger Menschen zu vertheitigen, pfle,,!e zu lagen: wenn heim Anblick seine« Uebel«, b«« er !roß aller seiner Be» mühungen nicht verhindern konnte, Entmuthi» gung in feine, Seele Platz greifen wollte, so habe Mina'» Wirken unter den Sklaven ihn gestärkt unb aufgeheitert, Unb lie almen Neger «uf unfern Pflanzungen, wie verehrten stc u»> je:e Tochter! Mit welcher Verwuulerung fchau» teil die von ?!frica neu eingeführten auf den »eißen Engel, ter bei ihrer Ankunft ihnen «nt» gegen ging! Viele von Ihnen waren, wenn sie nach den Schrecken ler Ueberfahit lanbelen, in dumpfe Verzweiflung »erfunken. Sie waren überzeug!, daß nicht« sie erwarte, al« Qualen ,nd Tod; sie «olllen auf keinen Weißen hören, weder auf Laien noch auf Priester. Mina aber wußte steh immer Gehör zu »erschaffen. Sie hatte die Angola-Sprache erleint, welche die meisten Negerstämme sprechen; und felbst wenn liefe Unglücklichen au« andern Landstrichen la« men, «achte Mina sich ihnen ohne Schwierig, leit verständlich durch lie Zeichensprache, leren Anwendung sie von früheßer Jugend auf g<» übt hatte. Ich glaube wirklich, daß Manche da« Mädchen Anfang« für einen Boten le« Hirn» me!« hielten. Keine andere Europäerin nahte ihnen. Der Anblick ihrer Wunden, der Dunst in den Räume», lie sie nach ihrer Landung bewohnten, hielt Jedermann felbst au« der Nähe jener Gebäude fern. Aber Mina scheute sich nicht, in Begleitung ihre« Vater« oder An» tcnic'« diefelbe« zu betreten. Selbst jetzt noch fehe ich fie vor mir, wie sie ihre Wanderuxgen der Barmherzigkeit antrat. Ihr Angesicht glühte dann buchstäblich ,or Freude. Lin großer Stroh- Hut schützte sie vor der Sonne; lie weiten Ta» scheu Ihrer grünen Schürze w»ren gefüllt mit Süßigkeiten und Zwieback, während einigt un» ferer eigenen Sklaven itr Früchte »nd kühlenle Getränk« nachtrugen, Der Enge! im glühenden Feuerofen, em erfrijchenüe« Lüftchen durch die Flammen hauchend, konnte kaum willkommener fein, al« diefe« liebe Kind in jenen Wohnungen de» Jammer«. Sie pflegte, wie ihr Vater mlr erzählte, die Kinder zu küssen und die Frauen zu umarmen. Er sah c« nachgerade ungern, f« widerlich waren zuweilen diese bck!agcn«werthen Geschöpfe, aber die Wirkung dieser Liebe«zei» ehe« war unfehlbar. Die Herzen der Sklaven wurden gerührt; die Verzweiflung «ich vor Mina »ic em düsterer Nebe! vor der Sonne, Und da« alle« that sie fo anfpruchilo«, fo freu» dig; c« gewährte ihr wahren Genuß, So oft un« die Ankunft eine« Sklavenfchiffe» gemeldet wurde, war ihre Ungeluld, nach dem Hafen zu eilen, außerordeütlich, Sie betrieb Ihre Vorbereitungin mit solchem Eifer und wählte ihre kleinen Gtfchenke so sorgfältig au« , daß man hätte glauben follen, em zärtliche« Kind er« warte die Ankunft feiner vielgeliebten Eltern. Sagen Sie, Herr Graf, ermüde ich Sie?" „Prinzessin, ich erinnere mich, Ihrer enge!» gleichen Tochter einmal gesagt zu haben i da« Liebste nach dem Oberbefehl in einer Schlacht fei »ir, von Schlachten erzählen zu hören. Au» Ber dem Vollbringen einer bellenmllthigen Thal lenxe ich kein größere« Glück, al« eine solche Lebenigefchichle zu vernehmen." ' „Wir bemerkten, daß Mina, während ihre Schönheit zunahm, täglich zarter, ihre Gesicht«, färbe durchsichtiger wurde, unb daß ihr« Augen immer mehr in überirdischem Lichte glänzten. Aber c« war keine Schwäche in ihrem Gange noch em Wechfel in ihrer Stimmung bemerk- Hai; sie war stet« beret! zu jeder Anstrengung, keine Ermüluüg fchien ihre Kräfte zu überffeigen, Sie pflegte mit threm Vater, oler wenn diefei zu beschäftigt war, mit unfenn allen Diener Antonio nach jeder Hütte in der Nachbarfchaft zu reiten, wo Kranke waren, «ach jedem Orte, wo Hülfe oler Troff Noth that. Zuweilen, wenn em große« Unrecht gefchehe« oder irgend em Act ler Grausamkeit gegen einen Sklaven vollführt worden war, den sie nicht halte verhindern können, erschütterte em leidenfchaftlicher Ausbruch de« Schmerze« unb dir Entrüstung ihre zatte Gestalt, und von der Marmorblässe ihrer Wangen hob sich em dun> kelrolher Punkt ab. Sie pflegte dann in die Kirche oder in ihr kleine« Zimmer zu gehen, und ich habe sie stundenlang beten boren, auf dem Boden liegend. Ich zweifle nicht, daß ihr Gebet erhört wurde, und daß ste oftmals erlangte, um tt-j« sie flehte," „Mehr a,4 drei Jahre waren verstrichen, fei, wir Flanlriich verlassen hatten, Line« Tage« kamen Briefe, welche die bevorstehinle Aakunft de« Fieiherin de la Lroix anzeigten Em eigenthümliche« Gefühl übnfofa un« beide, »ei> r.en Mann und mich, welche« un« fpäter klar tunti'c, obwohl wir c« zu jener Zeit nicht in Worte zu Heiler, vermochten und un« gegenseittg ?.icht darüber att«lprachen. Wir wünschten »ehr renn je, daß liefe Ehe «ollzogen weilen ir.ödjte; »ir scheuten aber, mit Mina laron zu sprechen. Noch weniger a!< früter wollten »ir ihr in der »««Übung eine» selbstgewähllrn Lebenüberufe« Schranken setzen. Sil cöeble sich, lachten wir, vielleicht auf la« alte Versprechen und die larcu« folgende «erbindlichteit deiusen, wie vor drei Jahren. Sie hatte dasselbe nie wieter erwähnt und eben fo wenig halten wir mit Ihr von deiHeirarh gesprochen. Zwischen ihr und Ontara waren «riefe gf rrtdjielt «»iden. Er schen in lrn Wissenfchaf. ten unl in der Tuger.d rasche' Forifchrüte zu machen. In zwei Jahren füllten feine Studien bcenlet fein, und lann boffte er un« in «n» ferer neuen Heimath zu besuchen. Um jene Zeit erhielt Mina eine« Tage« einen «rief von ihm, utiD.nl« ste denfelben la«, verrieih der ülu« druck ihre« Gesichte« mir sofort, daß der In. halt desselben t» höchsten Grade intéressant war, Em Nniruf kam über Ihre Lippen; sie ließ den Brief fallen, und ihre Hände zufainmeuschlagcnd, senkte ste ihren Kopf auf diesel, den; sie ergoß sich in Danksagungen , wie ich nachträglich erfuhr. In dem Augenblicke felbst war »lr ängstlich zu Muthe, da ich nicht wußte, ob sie erfreut oder betrüb! fei. Aber fodald ste aiiffchaute, fab ich, daß Negungen der Freude ihre Seeie erfüllten. Wa« ist lir. liebe« Km»? fragte ich, noch immer zaghaft. ..Ich bin iv glücklich!" rief sie. „O, zu, zu glücklich. Da« ist e«, wa« feit langer Zeil mein ©ebnen und mein Gebet war. Ontara »,ll Priester werten. Gott bat ihm den Entschluß in'« Herz gelegt, sich Seine« Dienste und de« Seelen» hei! seiner Land«leute zu widmen. Unverzüglich nach feiner Weihe wir» er in die Missionen von NeuFiankreich gesandt werden, um seine« Volle da« Evangelium zu predigen. O, thenerste Mutter, wie freue ich mich! Jetzt bleibt mir nicht« zu wünschen übrig, Li wird für feine Land«leu!e thun, wa« ich niemal« für sie hätte thun können, Mama, du weißt, die Indianer waren meine erste Liebe, wiewohl ich jetzt unferc armen Neger auch recht gern habe," „Ich war nun freilich auch selbst glücklich; aber mein Herz wurde nicht frei von einer ge> Heimen Bangigkeit, Ich habe von jeher an Ahnungen geglaubt: ist die« nicht em Erbfeh-ler bei un« Deutfchen? einige Tage fpäter fprachen wir mit Vliua von Raoul'« bevorstehender Nukunft, und ihr Vater fagle: „Da O»!ara nunmehr jede« irtifche Band gelb«! hat, fo wirst du wohl dich deine« Versprechen« für erledig! hallen, welche« »Ir dir immer a!« nicht bindend bcze!chn»!en? Sie lächelte und antwortete: „O ja, er gibt mir in seine« letz» letzten Briefe mein Versprechen zurück. Ich glaube nichl, daß er c« so ernst da«!! geno«« men bat, wie ich, in der letzien Zeit wenigsten«." „Und du Haft also kein Bedenken mehr, Raoul de la Eioir al« deinen künstigen We> mahl z« empfangen?" (Schluß folgt.)
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De l’impôt progressif sur le revenu.
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De l’impôt progressif sur le revenu. 11, Nous avons proposé cet impôt avec une double progression embrassant d'abord le chiffre du revenu et ensuite la nature du revenu et la pusition de famille du coniribuahle, parceque la progression relative au chiffre dit revenu n'est pas encore parfaitement équitable, puisque deux personnes jouissant du même revenu qui seraient dans des positions différentes, auraient le même impôt à payer. Sons ce rapport nous ne dévions guère du principe admis par la toi existante. Nous classons la nature du revenu de la manière suivante: 1) Rentiers ; 2) Négociants; 5) Industriels, et i) fonctionnaires et professions libérales. Il est inutile de justifier le premier rang que nous accordons aux rentiers ; nous metions le négociant au-dessus de l'industriel par la raison que le capital producteur de l'industriel doli cire plus considérable et qu'il est plus aventuré que celui du négociant ;,il a double chance a courir, celle de la fabrication et celle de la réalisation. Son capital producteur est eu ouire d'une réalisation beaucoup plus difficile et plus chanceuse que celui du négociait!. En dernière ligne nous plaçons le fonctionnaire, les employés, "les avocats, médecins, ete, chez lesquels le capiial producteur réside uniquement dans les chefs de lamille avec lesquels le capital s'éteint. La subdivision par position de famille se base naturellement sur le nombre d'enfants, mais inégalement quant à l'état des individus. Nous considérons comme célibataires les veufs ou veuves sans entants; nous comptons comme entants ceux qui ne sont point établis ou qui n'ont point d'état, ainsi que ceux qui travaillent à la production du revenu de lu famille. De celle maniùrp on admet, ouire la progression ascendunle des classes, une progression en sens contraire pour les familles et la nature du revenu. La progression de 1000 à 10000 pour les dix caiégoiies que nous avons proposées, pouvant paraître trop fort», on peu! la porter de (000 à 20000 francs, ci créer Î0 calégories, ce qui donnera pour: 1. Classement des contribuables par catégories. Bases. par mille. 1. et. Revenu lie 2(1000ct „„'dessus lie l'r. 50 „ 2. iil. IrWlloetan-lessouide2oooO „ 47 511 3- i,l. 180(10 iil. IEOaO „ 45 „ I. »1. 171:00 M. 18000 „ 4? 50 5- id. 10,00 il. 17010 „ 40 „ 6. M- 150011 1,1. 16000 „ 37 50 1- il- 14000 id. 15000 „ 35 „ 8. W. , 13000 id. 14001) r 32 50 9- M. 12000 id. 13000 „ 30 „ 10. 1,1. 1101X1 id. 120 W„27 50 >1. id. 10000 id. 1100 „25 „ 12. id. SOOII id. 10000 „22 50 13 id. 80C0 id, 9000 „ 20 „ H. id. 7000 id. 80110 „17 50 15. id. 600!) id. 7HIIO „15 „ 16. id. SCOD id. 6000 „12 50 1". id. . 4000 id 5000 rlO „ 18. 1,1. 30110 id, 4000 „ 750 I'-'. id. 2000 1,1. 31)00 „ 5 „ 20. id. 1010 id. 2000 „ 2 51) 11. Division par classes. Il y aurait lieu de placer ici un tableau indiquant toutes les classifications possibles, pour l'application des deux tarifs, mais nous croyons que l'espace de votre estimable journal ne permet pas d'y insérer ce travail; il embrasserait environ coule une page, mais s'il arrivait que notre système serait pris eu cousioération par le législateur, nous nous empresserions de vous le iransm« tire. Nous regrettons de. ne pas être en possession des données que possède l'administration publique, afin de pouvoir faire un calcul en connaissance de cause sur le moulant total de l'impôt à réaliser de cette manière: mats nous sommes porté à croire que celui existant serait de beaucoup dépassé. Ce que nous avons dit ne doit s'appliquer qu'à l'impôt mobilier, patente comprise; nous nous occuperons ultérieurement de l'impôt foncier, notamment sur les propriétés bâties Einer unserer Mitbürger, Hr. Linden, der sich in Brüssel niedergelassen hat, hat sich auf der Pariser Welt-Nusstellun«, wieder neue Lorbeeren gepflückt. Belgische Blätter sagen darüber Folgendes: II kam pounani finir celle lettre, et je ne puis plus que vous ramener pour un instant au jardin réservé, oit s° sont culas-ées ci renouvelées depuis q„aire mois mutes les fmagnificences de l'horticulture des deux monur ce terrain, je le dis avec un certain 1, la Belgique n'a pas eu de rivales, aux horticulteurs de Gand, et surtout' grâce à M. Linden, l'éminent directeur des serres du Jardin Zoologique de Bruxelles. M. Licdeu. qui a consicré à de lointains voyages les plus helles années de sa vie, qui a parcouru les deux Amériques et qui a gravi les pics des Cordillères pour enrichir la science à laquelle il s'est voué, peut, après les éclalauls succès qu'il vient de remporter à l'Exposition universelle, être considéré comme le premier horliculieur de l'Europe. Ses colleriions d'orchidées et de plaines ornemenlüles ont excité l'admiration de lous les connai,feur,f' »elle 81. Pierre trois grands prix consistant en une médaille d'or ont élé décernés par la commission impériale. Celui de NI. Linden est seul accompagné d'un objet d'art, afin de faire apprécier la supériorité de noire compairiote sur ses concurrents. M. Linden a déjà reçu en outre une récompense dès le 1. juillet dernier, époque où, seul parmi les exposants de l'horticulture, il a reçu la croix de la lé. tiion d'honneur. „Sriir die Soldaten de» heiligen SBafrrS." «>« jur Zeit der großen St. Prtetifcier'lm «origen Sommer in Nom eine große Nelue liber lie rörniirlje Gatuifon in der Villa Vorg. befe flsttfond, da begrüßten rie von allen Thellen ter Welt versammelten Zuschuuer die TrupPe« mit lautem Zuruf: ~<z« lebe di« ptipstliche Ar«cc! c« leben die Zouaren!" G« war ließ ler Änülruil der allgtuuinin Uebelituijuno, daß diefe Truppen, wenn c« zum Schlagen käme, Ihre Schuldiukeit thun würden. Und liefe Armee hat lie Hoffnung der katholifchen Welt nicht grlüufcht. Wertn wir den Berichten »on geguerifchcn Blättern hierin u« fo mehr glauben dürfen, je öfter dief.lben die katholischen Erfolge zu «erliciiiern und die fo« tholischen Leistungen zu verdächtigen Pflegen, ,o ist die Haltung diefer kleinen Truppe über olle« Lob erhaben. Nur eine Übernatiiliche Begeisterung konnte diefe braven Soldaten be» fähigen, gegen die don allen Seiten auf sie einbringenden Schnuren von Gesindel mit el» ner heioifchen Tapferkeit b!« jetzt Stand zu halten. Die Welt, welche der Jugend stet« alte Hellenen und heidnische Nbmer al« Muster der Tapferkeit vorstellt, wird steh bitten, dies« Soldaten in ihren Schulen auch nur zu erwähnen. Sie kämpfen ja nicht für eitlen Ehr», geiz, sondern für den Papst! „Niller mit den Infamen! nieder mit tem Papste!" ist da» Wuihgeheul, da« au« der Hölle und au« den Nelhen unfern Feinde auf Eiden unaufhörlich erfchaUt. Ander« die Katholiken: sse wissen, laß der Papst ler Statthalter Christ! ist; daß fein» Unabhängigkeit in ler Leitung der' ih» anvertrauten Hccrde uothwcndig und daß diese Unabhängigkeit nicht denkbar ist, ohne baß er weltlicher Souverän bleibt; sie wissen, daß der Papst der Hort aller Autorität und die Vormauer der Civilifation gegen die heidnische Barbarei ist. £ü?fi glaubt man etwa, die ssegreiche Revolution würde vor dem König«!bron stehen bleiben? Oler die Menschen würden, wenn ste keine Religion mehr haben, die Autorität der „staatlichen" Gesetze anerkennen? Da« Kind würde die Eliern, der Dienstbote würde die Herrschaft noch achten und gehör» ehe.,? Wir sehen alle läge, wie c« ml! dem Gehorsam der religionilosen Kinder und Dienst- steht, unb wissen auch, wer dem Staat Steuern zahlt und anlererfeit«, wer ihn auf jett Weise betrügt. Die Päpstlichen Soldaten kämplen in ler That für da« Priuclp der Anlorität gegen die Ncvolution, für die S:!,1!ch» leit gegen die von allen Seiten hereinbrechende Briwilleiung der ungläubigen Menschheit. Wenn c« eine Armee gibt, die der Untersiützung der Katholiken im höchsten Vrade würdig ist, so sind c« die Soldaten de« heiligen Va-1er«! Wir sollen sie aber auch unterstützen wegen unsrcr selbst. Der Geist unserer Zeit — da, t Ursen wir un« nicht verhehlen — ist em m». terialifiischer. Jene Richtung, welche den Gewinn an irdifchem Tute über Alle« setzt und darnach Alle« beurtheilt, ist die herrfehende in unftten Tagen, Da« Horazifche: „Uem kncia.v rem, rein, quocbOtiue modo rem!' gilt nicht bloß von den verkommenen Römern der damaltgen Zeit S« kann auch al« die Devife unseier tonangebenden Gefellschaft i« Allgemeinen bezeichnet weiden. Beim Geldpunkte hör! nicht bloß die Gemüthlichkeit auf, fonder« auch lie Ehre und der Patriotismus. Oder ist c« et»* nicht wahr, daß heutzutage lern Neichcn Alle« erlaubt ist, und daß man unbedenklich die Selbststgndigkeit eine« ganzen Lande« dahingibt, wenn nur die materiellen Icitereffc» angeblich dadurch gefördert weiden? Der Materialismu« ist eine Krankheit unfern Zeit, in welche sie gefallen ist, weil sie sich vom Lhristenthum abgewendet. Soll die Oefelllchafl nicht darin untergehen, so muß ihr der Katholieiimu« erhabene Ireen darbieten, muß sie zu großen mit Opfern »er» bundenen Unternehmungen begeistern, damit sie sich an« dem maieriellen Schlamme her» au«ziehe! Eine solche Idee ist aber der Kampf füe unferen heiligen Vater- Sehet liefe Krieger! Sie haben ihr Vaterland «erlassen und sind viele Meilen «eil um auf fremdem Bolen zu kämpfen. Der eine »erließ feine alten Eltern, der andere eine »einende Braut oder eine trauernde Gattin. E« ist nicht die Confeription, welche sie hinweg» führt; da« Baterland ruft ssc nicht, die zwingende Pflicht »erlangt c« nicht. Auch haben sie weder Gewinn noch Ehre zu erwarten; da« Vater, land gibt ihar» keine Pension, wenn sie «erstammelt weilen, fetzt ihnen leine Denkmale, wenn ste fallen. Im Gcgentheile: die Welt haßt ste eben, »eil sie siegen, «erhöhnt sie, wenn sie unlerliegen. Und doch — wie wunderbar! — ziehen diefe Sehaaren nach Rom. Sie boren die Stimme eine« armen, verlassenen Greife!!, und sie ziehen fori, um ihm zu helfen. Und die iraucrnde Mutter und die weinende Gattin irockact ihre Thränen und ist stolz darauf, daß der geliebte Mann solchen Kricgizug unternimmt. Wenn ac« noch em erhabene« Schauspiel gib! auf der Welt, fo ist c« liefe«! Und folche Männer follen wir nicht unterstützen? A!« einst im Mittelalter der Eifer für die Kreuzzüge erkalte! war, unb die Fürsten und Herren c« »erzogen, zu Haufe zu bleiben, da erblickte man eine« Tage« eine Sehaar Kinder, die nach Süoen zog. AI« man ste fragte, »o< hin sie wollten, antworteten sie: „wir wollen da« Grab de« Herrn au« den Händen der Ungläu> bige» befreien." Und der Eifer der Gläubigen wurde neu belebt, „Nu« dem Munde der Kinder hast du dir Lob bereite!." Vor Kurze« lasen wir, daß in Frankreich eine kleine Zahl «on armen Dienstmägden ihre Lrfparnisse zusammenlegte und de« heiligen Vater zu« Un« terhalte «on Zonaven überschickte. Da« Evangelinm, da« len Hirten zuerst «erkundet wurde, gehört auch heute noch den Armen; diese thun ja immer da« Meiste für die Kirche Volle«, nährend sie die Mächlige» »erlassen! L« ist fürwahr em heiliger Ktieg, der Kampf .für den Papst, den wir Heu!« führen. Lasse! un« also für liefe heilige Sache Ihun, wa« wir können! Wer c« «ermag, foll in die Reihen der Kämpfer eilen. Die Anderen, die zu Hause bleiben müssen, sollen beten und steuern wie unsere Vorfahren! E« gilt heute nicht, da« Grab de« Herrn, fonder» den lebendigen Slell»crlreler Jesu Cbristi selbst au« den Händen der Ungläubigen und granfamen Verfolger zu befreien! Gott will e«! (3!. I,j In welcher Proportion die Sttbscripttoneu für bie päpstliche Armee immer steigen, werben unsere Leser aus folgender Zusammenstellung entnehmen unb sich zu Herzen gehen lassen. Nie Zusammenstellung enthält nur bie französischen Zeitungen mit ihren aufgebracht ten Summen, wie sie beut „Univers" am 11, ülovetttder zur Kenntnis! gelaugt waren. Zu Paris: Journal, des villt-ci cl cleiCKicipftgnes. 3977 Ft. 00 C. Monde 87.150 „ 80 „ l'nivc-s 452738 „ O.'i „ liii«" 509319 „ 86 „ In den Departementen: - Courrier ,:,- Lyon 187912 „ 1-5 GtWollo du -11,11 151879 „ 50 „ Jouentil 'le ii-;,,:.-.. 9701)0 „ 110 i>|.-,.uni- ilu peuple (Punies). . BG7I-1 „25 Propiigntcur ,1c Lille 7.1714 „41 „ l'ninn ,!c l'Ocicsl 01839 „ 52 „ Hello,! liane-cou,! ii>c (Besançon). 511884 „ 00 „ Guieiinp ,1c Bordeaux.' .... 5105) „00 „ Semaine lil>,ri-. île Poilicu. . . 45978 rl5 „ ninnoles relig. ,IU!c„„ 35212 „ 20 „ Mdmorial d'Acnicn« <G'Bl „ 80 „ Espérance de Nancy 2102 t; „ 81) „ Foijbrelontie (Sl. Iliiccc-) .. . 22174 „00 „ Semaine relier, de Limoge?.-. . . 11)827 ~ 76 „ Bulletin du diocèse de Reims . . 10285 „ 75 „ Clironii|iie rel. de Dijon .... 7484 „00 „ Semaine relig. de liayeux . . . 4819 „00 „ Semniue liturg. de Marscilie . . 3078 ~ 15 „ Semaine relig. de Cambrai . . . 2372 „ 51) „ Revue colli, de Coulnnces . . . 2005 „25 „ Journal de l'Ain 1082 „ 21) „ Semaine relig. de Frejus et Toulon. 306 „ O'J .. ri. . In .• Néjrs- Indus- ■-■»">;'>- Classe. Kcnlicis. . " ■ . , onnnires <"""'• ''.eis ,.,,. 1™ ilcsse 2° classe 6" classe 7° classe S« classe II.« cla.se 6 enl'nns 5 eiilniis 5 ni. 4 id. 4 !,l, 3 iil. 3 i,l. 2 ici, 2 1,1. 1 i,!. I 1,1. — — sans en T. célibn. célMia. - 4 cnlnns 3 ensans 3 ici, 2 1,1. 2 1,1. > iil. 1 lil. — — sans en! — ccililin. eéliba. - - -
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Sitzung des Assisenhofes während des Monates November 1867.
Luxemburger Wort
Sitzung des Assisenhofes während des Monates November 1867. Präsident: Obetgericht«rath Herr Keuckcr. Da« öffentliche Ministerium war durch General'Alvolat H, Saleniin» vertreten. Montag, den 4. November, Johann Baptist Jäger, 25 lihre alt, Schreiner, geboren und wohnbas! zu Bettembura, war beschuldigt, in der Nacht «o« 26.-27. August 18G7, au« dem Stallt und zum Nachtheil de« Müller« Johann Speyer zu Hüneheringen mittelst Einsteigen« unD Einbruch« em Pferd gestohlen zu haben, Jäger wurde zu 1» Jahren Zwangiaibeit und zur öffentlichen Auistellung am Pranger verurtheilt. Veitheiliger war H, K. Simoni«. Dinötag, 5. November. Wilhelm Neuland, 64 Jahre alt, Schullehrer, geboren zu Lon«-dors, wohnbast zu Urspell, war beschuldigt, im Laufe de« Jahre« 186? mehrere Angriffe auf die Schamdaftigkeit seiner Schülerinnen ohne Gewalilhällgkeit verübt zu haben. Derselbe wurde zu 20 Jahren Zwangsarbeit und zur öffentlichen Au«ftcllung am Pranger verurtheilt, Vertheidlger war H. Thorn, Mittwoch, 16, November, Michel Lente«, 47 Jahre alt, Schullehrer, geboren zu Klufferath, Preußen, früher zu «eyren, zuletzt »obn- Haft zu Ersingen, war befchnldigt, !m Laufe le« Jahre« 1867 zu Bevren im Schulsaale mehrere Angriffe auf die Schamhafligleit feiucr Schülerinnen, welche noch nicht volle 16 Jahre alt waren, ohne Gewaltthäligkeit «erüht zu haben, Derjclbe wurde zu 5 Jahren Reklusion veruilbeill. Montag uno Dinstag, den 11. und 12. November. Die Gtbrüeer 1) lobarm, 21 WII- Helm, 3) Nikolau« JUein, 4j Nikolaus Dar, alle vier Taglöhner, wohnhaft zu Rcimber,i, waren beschuldigt, im Laufe de« Jahre« 16116 und 1867 und zum Nachtheil mebrerer Einwohner au« Rippweiler und Umgegend mittelst Einsteigen« und Einbruch«, Leinwand u, !, w. gestohlen zu haben. Der Erste wurde zu zebn, em jeder der bei' den Folgenden zu sieben Jahren Zwangsarbeit und zur öffentlichen Auestetluria, am Pranger verurlheilt, Nilolau« Dax wurde freigesprochen. «eriheidiger waren HH, Feylen, H, Eyschen, Dupont und Rischard.
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Liste der bei Meutan» Ueiwuudeten päpstlichen Zouaueii.
Luxemburger Wort
Liste der bei Meutan» Ueiwuudeten päpstlichen Zouaueii. 1, Paul b'Agttel voit Tat-chantps (Ortie.) 2, Uni, HuygenZ uott îiriifjel. S. Julius Ber«ero,t »ou Mer (Loir-et-Cher.) 4. Ad. Michel tient Siocfitc maître (Gard.) 5. Fr, Quere »ou Plottvorn (Finistère.) 6. Lubro. Dierres-Mottlplatsir (Ehaieitte-ittf ) 7. il. L, lattsseus aus Belgien. H. Ici) Palttsctt uott Utrecht (Holland,) 9. 3 S Lctott nitS Frankreich , Maine v. Loire.) 10. P Slitboiiin „ „ 11. it Hattzebort au« Velatct 12. lah. -Hau Rachttttu aus dem Haag, lu. Slnt. de Bree von llbetthattt (Holianb) 14 I. H. Nalfes uott Allharen lHanttooer.) 15. Der Strömte "JJiet be Beanrepaire v. Poitiers. 10. Litbtv. Rouleau uott Chaltcr-sotts.les Ormeaux. 17, Fr. Sauber« von Slrntjcint i.Hollitnb.l 18. V. Hasuelb von .Hazet-ztoorbett bei Loben. 19, lof,'M»thns »on St, Trottb , Limburg,) 20. Jos, Seoilla be Satt Pebro (Peru.) 21 Th. Oostrop uott Amsterbaitt. 22. Alf. Laroqtte uou Montreal (Sanaba.) 23. P. .«erster von äitjchen (Holland.) 24. El (Siench oou St Po! be Leon (Finistère.) 25 Lttbtu. Pttlmatt uott Arnheim (Holland.) 2i! H. Römer „oit Harlem (Holland.) %~i. Lenage be Äoiseheoallier non -liantes. 28 -üobm-Ttilliu von Paris. 29. Vau Velgettoe ooit Nrnheim (Holland.) 81) Ne ôttitiierts uou Grootebreck 'Holland.) 31. P. Nim Hauben Jtoce von Halost (Velgteu.) 32. Laittb, Vau ber Streu u ÜJiaalbtonJ (Holland.) 33. H Lewis von Ttrlemout (Belgien) 34 Ar, Ntmma-mamt uott Lutiebrock (Holland.) 35. ,\„i) Seil) uou Friedland (Böhmen.) 3ti. W. Vrobbatter oou SÖreute-9to'rg .Holland.) 37 L. Aracke oou Laertte (Belgien,' 83. Iol), Jtlernrninaè non ïl-.vf en.3rntF (Holland,) ;;'.,. Te Qttatrebarbes von Laval (Malienne.) 40 L. Maus von Brüssel. 41. (ibitt 51ot-j oou Toulouse, 42. P. Taoetbel vou Robe-, (Mvenron.) 43. W Pie'is von >, oern (.Hollaub > 44. Alb. 9iuàbtie6ocr »ou Niewedam (Holland.) 45. loh Bau Dierett von OU-auc (Hollattb.) 4(1, Lortt. Halles oou Beemt'ter - Holland.) 47. Hugo Murray von Montreal (ISattaba.) 48. ,',„! .ôc':,qi,e,u-t oott et Qmer, 49 I>te, Van Hees von Neleft (Hollaub) 80. 3. Mbüer von Tournai, 51, ,», iD'illcauiata, Belgier ober Holländer. 52. ISatljeliucau.
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Für den h. Vater.
Luxemburger Wort
Für den h. Vater. Fr. Gtê lleiertraç, . 2438 41 Heiliger Vater ich wünschte auch einer deiner Àiiaucn zu sein, damit ich diesem Banditen Garibaldi nur einmal util dem Degen unter die Armen greifen könnte D. T. ... oüO Slus kindlicher Anhänglichkeit an den hl, Vater uott einem Garuicher 11 25 Zusammen.... IcVfoO IG
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Luxemburger Wort für Wahrheit und Recht Jg. 1867, n° 269
Luxemburger Wort
NbünnlMlnte-Ptei« pro Quartal: Fl. 3 00 fur Luxemburg. „ 4 15 im Großherzogthum Luxemburg. „ 5 00 für Belgien. „ 0 15 für Holland. „ 9 30 für Frankreich und Deutschland. Preis per Nummer: 15 Centimes. LUXEMBURGER WORT N° 269. für Wahrheit und Recht. Freitag, den 15. November 1867. 20. Jahrgang Hnf'crt in nsg cliiihrcu, 20 Centimes per Petit-Zeile odel deren Raum 13 „ für die Abonnenten. Vertragsmeife billiger. Erscheint täglich mit Ausnahme dir £01111= und Feiertage.
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Uebersicht der politischen Tagesereignisse.
Luxemburger Wort
Uebersicht der politischen Tagesereignisse. «1« neueste Nachricht wurde gestern gemeldet, daß Napoleon durch den Vertreter Frankreich« seine Befriedigung über den Rückzug ter pie» «ontesischcn Truppen au« dem Gebiete de« Kirchenstaate«, bei Victor Emmanuel habe au*drllcken lassen. Hr. Villeireux überbrachte die Note, und fügte hinzu, der Kaifer babe be» stimmt, daß de« franzöftfche Expeditionicorp« Rom und die axleru päpstlichen Stätte, welche c« gegenwärtig besetz! hält, räumen soll, fobrld die Ordnung cor! gesichert fei. und daß die Truppen sich allmählich auf Civita-Vecchia con» centriren follen. Nach Mitteilungen der .France' und »e« ,6tenCaro,' sind am 10. d. cit EinlaOung«-schreiben an die Mächte, zur Theilnahme an der europäifchen Confelrnz zur Regelung der »ömifchen Angelegenheit abgefertigt worden. Sie wurden gerichtet an Englano, Preußen, Oesterreich und Rußland al« Großmächte; fernel an Baiein, Würtember», Baden une Hefsen-Darmstadt ster einzige Staat de» deutschen Bunde«, der außer Preußen berufen wurde,) an Schwelen und Norwegen, an Dänemark, Holland, Belgien, Spanien und die Schweiz. Selbstverständlich werden auch der Papst und Italien zur Theilnahme aufgefordert, doch s°l< !en dte Elnladungifchreiben an diefe beiden Mächle in elwa« anderer Form abgefaßt fein, at« die em die andern Regierungen gerichleten. U.ber die eventuelle Einberufung Griechenlanl« und der Türkei follen die andern Cabinete eist eonfulliit werden; sicher ist, daß bi« zur Stunle nn beide Mächte noch leine Aufforderung tx«<ng. B!« jetzt verlautet noch nicht« bestimmte« über die Art und Weife, wie die Einladung angenommen worden ist. Soviel kann man zum Voiru» annehmen, daß keine Mach! sich a priori dagegen erklären wird, Sojj jedoch die Großmächte, vorzüglich England, Preußen und Rußland sich über die Bedingung,« der An« nähme einigen »erden. Und hieran wird, wie in den meisten Fällen, da« Unternehmen scheilern; denn so glalt »ic die Londoner Conferenz, läuft c« nur selten ab; auch Handelle tt sich dabei um die Unterbrechung einer flrlfi«, In welche Die Großmächte direct in solchem Maße «erwickelt waren, daß »on dem Gelingen oder Mißlingen Her Conferenz der Friede Europa'« abhing. In der römischen Frage hingegen sind die Interessen so getheüt, die Auffassungsweise, je nach dem religiösen Charakter der Mächte, so «eischicden und einander entgegengesetzt, daß, wenn auch mbglichertreise die iel!gion»!ose Diplomatie eine Lösung sinden würde, dennoch die katholische Welt, d, h, alle Weltlhetle, an ihrer Spitze der Papst, sich eine Bestimmung und Zniechllegung ihrer Angelegenheiten, welche den doppellen Charakter Drr politischen und religiösen Frage tragen, nicht gefallen lassen könnte. Wa« England betriff,, welche« oie itaKcnf - fche Aktion so nacherticklich unterstützt und welchem Cardinal Antonelli Vorwürfe machen konnte, die nur em Engländer ohne Scham» röthe hinnehmen kann, so läßt sich erwarten, daß e«, wo c« sich um die wettlicht Macht de« Papste« handelt auf dleZeiten Llifabül,'« zu» iiick!o«»«n wild. Von Preußen wird versichert, daß c« die Lonferenz nicht annehme, lenn e« se! daß Frankreich sich mit dem Papst vereinige, um deren Znfammentri!! zu verlangen, daß Letzterer sich »erbinee, die Beschlüsse der L«n> ferenz anzunehmen und endlich, daß Frankreich noch vor Beginn der Lonferenzarbeiten seine Truppen an« den päpstlichen Staaten zurück' ziehe. Die „Patrie" meldet al« ganz bestimmt, daß Lavalette zurückgetreten fei und durch Hrn. Pinard erfetzt werde. Der abgehende Minister cc« Innern soll zu» Mitglied lc« Privalrathe« ernannt fein. Da« nämliche Blatt versichert, Nouher habe da« Finanz.Portefeuille an Hrn. Magne übergeben.
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Neueste Nachrichten.
Luxemburger Wort
Neueste Nachrichten. Marseille, 12. Ro«, Die päpstliche Regie» rung zeigt sich fehr »erfühnlich »nd »lderfetzt sich nicht der Auslieferung der gefangenen Garibaltianer, Der hl, Vater und Card. Autonelli scheinen die Personen, welche sich durch die in verschiedenen päpstlichen Slädlen dotir» ten Plébiscite compiomittirten, nicht belangen ju wollen. Florenz, 13. Nor,. Da« gestern Abend durch die ,Gazette de Floren«' Veröffentlichte diplo» matifche Uclenstiick, ist nicht eine an den Minister Italien« zu Pari« gerichtete Note, fondein em Circular an alle auswärtigen diplomatifthen Agenten Italien«. Da« Datum die je« Circulai« Ist nicht dorn 9,, sondern «om 7. November, In einer fast vierstündigen Sitzung setzte die Kaminer heute Mittwoch die Discufsion des Adreßentwiilfes fort. Zu Anfang der Sitzung gab der Herr Staatsminister folgenfe Erklärung ab: In Folge der gestern stattgefundenen Discufsion über die Militärorganisation und mit Genehmigung des Plinzen-Statthalters schlägt die Regierung vor, der Königliche Beschluß möge bis zum 1. Januar 18G9 in Kraft bleiben; unterdes; wülde eine Commission von ? Mitgliedern eine Mililärorganifation ausarbeiten; in diese Contmiffioii würde die Regielung 2 Mitglieder, der Staatsrath 2 Mitglieder und die Kammer 3 Mitglieder ernennen. Vom Berichterstatter der Adreßcommissio« Hrn. Wllrth so wie von andern Deputirten wurde diese Erklärung als eine bedeutende Concession bezeichnet und es wurde sogleich die Frage aufgeworfen, ob die weitere Discussion des Adreheiitwurfes unterbleibe!! foll, bis die Adreßcommiffion den Antrag der 'Regiernng berathen habe, um zu fehen, ob sie den Paragraphen der Adresse ändern könne oder nicht. Die Herren K. Andre und N, Metz sprachen sich für eine Fortsetzung der Diskussion der Adresse aus, ersterer, weil die Erklärung der Regierung nichts anderes sei als eine Hinterthüre, um einem Tadel zu entgehen, letzterer, weil die Diskussion der Adresse die Adreh-Eommission aufklaren werde, ob und wie sie den Paragraphen der Adresse abändern könnte; die Regierung hatte nichts gegen eine Fortsetzung der Diskussion einzuwenden und so nahm die Adreßdcbatte ihren Fortgang. Für den Adreßparagrapheu sprachen die HH. K. Andre und Brasseur. Indem sie die Militärorganisatian bekämpften, griffen sie zugleich die Politik des Hrn. Staatsministels feit 1860 an; Hr, André fagte, die Politik des Staatsministers habe nur den Zweck gehabt, Hrn. Metz politisch zu ruiniren; Hr, Brasseur refitmiite die Politik de« Staatsniinistcrs in den Worte» : Alles für die Wahlen und durch die Wahlen, In derselben Sitzung beantwortete der Hr. Staatsminister die Angriffe des Hm, Andre; fiii die Sitzung nan morgen behielt er sich vor, Hm, Braffeur zu antworten. (Kammtlveltznndlungtn. Discussion des Adrehentwulfes.) Uebel den Adreßentwulf im Allgemeinen ergreift Niemand das Wort. Die Paeaglaphen 1, 2, 3 und 4 werden ohne Aendelung angenommen. Zu Paraglllph 5, über die Démolition der Festung, sagt Hr. I. P. Fischer, die Kammer habe zwar die Regiernng im Sommer ermächtigt, die dringendsten Arbeiten zum Démoli«» der Festung vorzunehmen, sich jedoch für größere Arbeiten die Approbation der Pläne vorbehalten; trotz dieses Norbehaltes läßt die Regiernng die Démolition uolnchinen, ahne daß die Kammer die Ausgaben dazu kennt, Herr ». Blochaufen elwiedert, die Regiernng habe nul die dringendsten -Arbeiten angeordnet, um iem Londoner Vertrage zu entsprechen nnd die Stadt gegen Ereignisse, welche hätten eintreten können, zu schützen. Die angeordneten Arbei-ten werden nicht über 10,000 Fr. betragen, bis zu welcher Summe die Regierung von der Kammer ermächtigt worden war. Nichts geschieht ohne Einwilligung der Kammer, die Pläne für größere Arbeiten melden in einem Monate fertig fein und der Kammer vorgelegt werden. — Der Paragraph wird angenommeii; ebenso Paeagraph 6, welcher von der Glirtelbahii spricht. Paragraph ? spricht von der Militniorganisation. Hr. Würth ergreift dazu das Wort, um zunächst die Vorbemerkung zu machen, daß kein Mitglied der Adreß-Eoinmission die Ansicht geäußert hat, als sei eine bewaffnete Macht nicht nothwendig; alle Mitglieder haben die Notwendigkeit einer bewaffneten Macht zum Schutz des Eigentbuius und znr Aufrechthaltung der Ordnung anerkannt, waren aber auch einig, die Militärmacht fo zu organifiren, daß sie dem Lande die geringstmöglichen Koste» ver- Ursache. Hr. Wiirth fährt dann fort: Wie ist nun die Adreß-Commifsion dazu gekommen, von der Finanzlage des Landes in Verbindung mit der Militärmacht und van der Gesetzlichkeit der Militärorganifatiou zu fprechen? Die Thronrede sagte, die Finanzlage des Landes sei befriedigend; am folgenden Tage aber »heilte die Regierung den Finanzbericht mit, welcher em Deficit von 500,000 Fr. nachweist. Angesichts dieses Déficits glaubte die Adreßcommisfion, die Kammer könne den Optimismus der Regierung nicht theilen; sie schlägt daher der Kammer'vor, in ihrer Adresse zu fagen, die Zukunft der Finanzen fei nicht ohne Befiirchtung. Dieser Antrag ist kein Tadel für den Herrn Finaiizmiiiister, der bei dein Deficit nicht betheiligt ist; die Commission weiß ihm vielmehr Dank für den Muth, womit er die Finanzlage aufgedeckt hat und hätten seine Vorgänger denselben Muth gehabt, fo wäre die Kammer aufmerksam geworden und hätte Maßregeln getroffen. Die Finanzlage ist also klar, sie weist em Deficit von 580,000 Fr. auf. Suchen wir nicht nach den Ursachen dieses Déficits, sondern suchen wir vielmehr nach den Mitteln, es zu decken. Diese Mittel sind zweierlei All: entweder müsse» wir neue Steuern haben oder s«ir müssen Ersparnisse machen. Der Thronrede zufolge will die Regierung das Defieit mit neuen Steuern decken; die Adreßcommissioii dagegen will es durch Ersparnisse decken. Die Ersparnisse find allerdings leichter anznrathen als auszuführen; wir haben uns deshalb gefragt, auf welchen Budgetartikeln Ersparnisse gemacht werden könnten und wir haben uns sofort geantwortet, es fei auf dem Militärbudget. Schon in den vorigen Jahren wurde eine Verminderung der Militällasten gefordert; die Regierungen antworteten, mir feien nicht Herr und Meister, das zu es fei Befehl des Bundes; man konnte nichts dagegen einwenden un» die geforderten Summen wnrdeu votict. Heute uuu haben sich die Verhältnisse geändert; wir haben keine Macht über uns, welche uns die Militärlasten auferlegt. Die Befreiung von den frühern Militällasten wurde als einer der großen Vorlheile unferer »entraleu Selbstständigkeit angesehen. Alle Zeitungen forderten die Verminderung der Militällasten; die eine sprach sich für ei» Bataillon', die andere siir em FreiwilligencorpZ, die andere wieder für eine Verstärkung der Gendarmerie ans, alle waren aber einig, daß das Militärbudget Vermindert werden müsse. So standen die Sachen, als der Beschluß Über die Militärorganifatiou im Vtonat September erschien. Die Regierung hat durch diefen Beschluß em neues Truppeiicorps formirt, dessen Stärke von lÖB2 Man» nahezu die Stärke des früheren Kontingents erreicht; fie entschied die Frage der Militärlaste» in einer Weife, wie Niemand es erwartet hatte. Es ist daher natürlich, daß der Beschluß einen peinlichen Eindruck im Lande hervorbrachte; alle Zeitungen tadelten ihn als eine der öffentlichen Meinung hingeworfene Heraussordening, Es ist fomit Pflicht der Kammer, der üssentlichen Meinung als Organ zu dienen. Man hat behauptet, der Beschluß fei verfasfungswidrig; er fei ungesetzlich, weil er dem Staatslath zum Gutachten nicht uiitgetheilt worden sei; er fei unzeitgemäß, er sei gegen den Londoner Vertrag. Ich will beweisen, daß er dal Alles ist. Der Beschluß ist verfassungswidrig. Art. 96 der Verfassung sagt, alle Militärfachen seien durch das Gesetz geregelt, mit Ausnahm« der Vundesobliegenheiten. Wir hatten nuit aber keine Niindespflichten zu erfüllen, als der Beschluß erlassen wurde, denn der Bund war verschwunden; folglich fällt auch der zweite Theil des Art. 90 der Verfassung weg, und es bleibt nur der Giundsatz aufrecht, daß alle Militärangelegenheite» durch em Gesetz geregelt werden müssen. Bedarf es also eines Gesetzes, so ist der Beschluß gegen die Verfassung. (Forts, folgt.,
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Italien.
Luxemburger Wort
Italien. Em Aumônier ler päpstlichen Armee erzähl! in folgender Weise den Tot de« zu Monle- Libretli verwundeten Korporal« Collingridge: „Dieser Mann war großartig an Reinheit, Glauben und Muth, Er war zu Monte«Libre!ii gefallen «i! 4 Wunden. Seine Freude, al« er «ich wiedersah , konnte nur noch mit der meinigen »erden. Ich gab ihm alle h, Sakramente. Sein jüngerer Bruder, em »ahrei Bilt de« älteren, nahm auch Theil an unserer Expeditton. Er kam den Verwundeten pflegen. De« «beut« gegen 4 Uhr fand ich den Kranken bedeutend schlimmer, seine Schwäche nahm merklich zu. Er war in Verlegenheit, um zu wissen, wa« da« Vollkommenere sei, da« Leben gleichsam noch einige Augenblicke festhalten oder sich sterben lassen. Er wiederholte: Mein Jesu«, mein Jesu«, ich opfere dir »em Leben für die römische Kirche, für den Papst, für meine Eltern, lefu«, Maria, losepb! Herr Abb,,, fagen Sie meinen Ellern, daß ich sie herzlich liebe, «einen Vater, »eine Mutter, meine Schwestern, meinen Bruder! Bei diesen Worten sank er nieder und entschlief dem Herrn, Einige Augenblicke später k.,m fein Bruder, Er umarmte die Leiche unter einem Strom von Thränen, die ibm ritte Er> leichterung «eifchaffteü. Vi« ich ihn mit Werten tröstete, gab er die Antwort: „Ich kebre zurück auf meinen Posten, ich bin auf Wache !ei dem Stadltboiet ich kann mich nur einen Augenblick entfernen Slm folgenden ,T>gc, al« man die Gefangenen berbeibrachle, iah ich diefen jungen Mann sein Brod mit jenen theilen, welche drei Toge zuvor seinen Bruder gelöttet balte». Unter den gefallenen Garibuldianern Hut man einen jungen Mann gesunden, dessen Portefeuille Visitenkarten mit der Aufschrift „Guijeppe Gadrielli, Handlungireisender" eulhieit. Unter den bei ihm vorgefundenen Briefen befand sich auch einer an seine Mutter, unter dem 30. September zu Terni geschrieben. In diesem Briefe heiß! c« wörtlich: „Oh! »er,e!hen Sie, Mutter, da« Verbrechen, da« ich begangen und lie Trauer, die ich Ihnen verursacht bade, E« ist gegen meinen Willen, daß ich hier bin. Ich muß wählen: enUeder sterben im Kampfe oder sterben unter dem Dolchstiche. Ich bin ent< fchieden. Ich werde Ibren Rath befolgen, und Sie werden mir Verzeihung «on «einem Vater erwirken. Sie selbst «erden mir «erzeihen, Sie weiden mich segnen und mir erlauben, Ibre Multerhand küssen zu kommen, — Schau» derhafte« Beispiel, wie die geheimen Gesell» schaflen in lialien ihre Opfer an sich fesseln. Rom, 4. Nov. Sie werden ohne Zweifel in letzter Zeit meine Griefe sehr «erspättt oder gar nicht erhalten haben, da aller Verkehr mit dem Auslände gebemtn! ist. Ich meldele Ihnen in meinem letzlen Schreiben die Landung der Franzosen am 29,, sowie den Einzug der fran»östschen Avanlgarde in Rom am 30. Abend«, Der Kommandant der Erpedition, General de Failly, war mit seinem Stabe noch in.Civita» Vecchia zurückgeblieben. In diesem Augenblick mögen etwa 11,(IM Mann Franzosen gelanle! sein, von denen sich jedoch kaum mehr al« 4 — 500 U Mann in Rom befinden dürfen. Der Nest liegt noch in Nlvita-Vecchia, Auf die Nachricht von der erfolgten Ankunft der Franzofen hat die päpstl. Regierung, die in Folge der Einnahme tNonte-Rtitonlo'« durch die Ga» ribaldianei alle ihre Truppen nach Rom zurückgezogen und felbst Vllerbo und Velletr! den Infuigenteu preisgegeben hatte, sofort ßo» lonnen ausgesandt, um liefe Plötze wielei z» nehmen. In Vellelri rückien die päpstl. Trup- Pen gestern, ohne einen Schuß zu thun, ein. Von Vllerbo hat man noch keine Nachrichten, Ebenso ist man in Ungewißheit, ob die italienischen Truppen noch päpstliche Ortschaften be» fetzt halten, oder bereit« abgezogen sind, (Letz. lère« war bereit« am 30, geschehen.) auffallend ist, daß sie Überall die «on Garibaldis nein abgerissenen päpstlichen Wappen wieder hergestellt haben, E« muß also in den leiten» den Sphären em völliger Umschwung stattgesunden haben. Denn daß bi«her die italienische Regierung den Freischaarcn allen Vorschob leistete, geht aus'« klarste daran« htivor, daß man in ihren Reiben eine Menge italienische Soldaten gefangen genommen hat, welche durch ihre Eqnipiruug, Bewaffnung und anlere Metkmale unzweideutig al« solche sich kundgaben. In Folge eine« zwischen den französischen und päpstlichen Generalen gehaltenen Keiegsrath« wurde beschlossen, sofort lie Gariballianer anzugreifen, die bereit« bt« an den Auto vorgedrungen waren und Miene machten, sich dort festzufetzen. In der Nacht vom 2. zu« 3. Morgen« um 4 llür rückte demgemäß eine päpstliche Volonne unter Gene rat Conrlcn (c, 3000 M,, bestehend an« Zou««en, freuten Jägern, Antibe« Legiouairen, 2ÖO Dragoner, einer Batterie gezogener Geschütze) unter strömende« Regen gegen Nomentrna (ffleniana) au«, wo sich, da« Haupt» quartier Garibaldi'« befand. Die Stärke der Freifehaaren wurde verschieden angegeben, auch hieß e«, «ah Garicaidi ssch im Vesitz einer re» gelmäßigen Vaiterie befinde, die er nur von der italienischen Armee könnte erhallen haben. Die Zouaveu, die an der Spitze marschirlen, stießen elwa eine Stunde vor Romintana auf lie seindlichen Tiratlleure, Trotz ihrer Ermüdüng griffen sie dieselben mit aller Heiligkeit au und warfen sieb!« in den Ort zurück, Wäbrend dessen brachte auch die französisch Papstliehe Artillerie die ÜlariMdi'jchen Geschütze zum ©neigen und richtete ihr Feuer darauf gegen Nomentana, welche« bald au! allen Sei» ten von den Franzofen eingeflossen war. Die Nacht überraschte dte Kämpfeneen und machte dem Gefecht em Ende, Allein bei Tagesanbruch begann liefe« wieder in nachlrückticher Weise, da zwar da« Gco« der ffreischaaren unter Garibaldi und seinen Söhnen während der Nacht abgezogen war, die Nachhut derselben jecod) lie beiden Orte Nomentana und Monte Rotonlo noch besetzt hielt. Indeß wurden nach kurzem Kampfe die Reste de« Gegner« gezwungen, zu eapituiiren. Alle «or dieser Eapilnlalion Gefangenen wurden nach Rom gebracht! c« sind ihrer nicht weniger, al« 12—1500. Die größere Hälfte de« Garibalbi'schen iiorp«, die während der Nacht der italienischen Grenie zugeelll war, ettra 3500 Mann, »urde in Passo Correse entwaffue». Die Z»h! der auf dem Schlachtfelde gebliebenen tooien ober «erwundeten Freifchürter wirb 400 angegeben, fDie so abweichend angegebene Zabi der Garidaldiar.er laßt sich hiernach ziemlich genau berechnen; sie beträgt zwischen 5100 bi« öll.O Mann, fo laß also die Stärke der Slrellkräste sich fast ganz die Waage gehalten baden riirlie ) Die Franzosen sollen gegen 100 Mann »erkoren beben; der ohne Ztretsei bedeutendere Vertust der Päpstlichen ist noch nichl bekannt. Die Franzosen baden hier zum ersten Male von ihren Cbasstpotgewebren Gebrauch gemacht, deren Wirluttg eine g.tni, erst.unliebe gewesen sein soll. Der uüffa!ie!td energische Wiferflaut, den die Fretichaaren leisteten, lägt sich «ob! nur au« den schon angefühlt«! Umstände erklären, daß in ihren Neiden eine große Anzahl italienischer Soldaten kämpfte. Au« Florenz 7. Nov., fchrelbt mau, daß die öffentliche ■ilirnrnuug, welche im ersten Augenblicke sich ziemlich erbittert gegen Garibaldi zeigte, sehr schnell wieder zu feinen Gunsten umgefchlagen Ist, »l« der eigenlliche Hergang, namentlich die Thalsache, laß nur da« Einschreiten der Franzosen die Päpstlichen vor einer Niederlage bewabtt habe, bekannt wurde. Wie die .Piemonies. Ztg.' meldet, befindet sich Garibaldi immer noch zu Varignano, wo er mit weniger Rücksicht, als be, ähnlichen Fällen früher, behanlelt wird. Er wird fcharf über«ach! und darf sich «i! Niemand in Beruh» ruug setzen. Fadrizi und Mieeii haben keine Erlauhnih erhallen, ihn ,u sehen. Die beiden Zöhne Garibaldi'« erbielien auf ihr Gefach, ihren Vaier fetten zu dürfen, gar keine Nni» »Ott. Alan schreibt der ,Tür. Zig.' au« Li Spezzia: ~N!« General Garibaldi hier an» kam, waren etwa 500 Personen am Bahnhofe versammelt. Sie begleiteten den General bi« zum Hotel Maltheserkreuz, indem die Luft mit anhaltenden Viva« erfüllt wurde. Allein kaum angekommen, mußte der General wieder in den Waggon steigen und wurde unter Bede» ckung eine« Deiachement« Carabinier! und ei« ne« Bataillon« Bersaglierl nach Varignano gebrach!, um welche« herum drei Panzerschiffe Wache halten. Dem ,I. de Pari«' zufolge ssnd die Slaatiprocuratoren von Aucona und Perugia nach Florenz berufen »oren, um an einer jurist, Beratbung über da« Tribunal, vor da« Garibaldi gestellt werden soll, Thei! zu nehmen. Der ,Epoque' zufolge soll der Pro» zeß gegen Garibaldi in Floren, gefübrt werden, und wäre bereit« em Schiff nach Spez-, zia gesandt worden, und den General nach Li»orno zu bringen. Nach der ,L°mbardia' beabsichtigte zu Mailand die aufrührerische Menge am 6. l. «Ibenl« «or da« Hau« de« französifchen Consul« zu ziehen, wahrscheinlich nicht, um ihm eine Serenade zu bringen, Tie Behörden bauen aber alle Vorleblungen gelroffen, um die« »u »er» bindern. Starke Adtheilungen »on Laradinitre und National-Gardisten trieben die Heranziehenden zurück. Am Sladtbause wurden die Fenster eingeworfen, und Feuer, jeloch ohne Erfog, an len Thüren angezündet. Drei Varrieaden wurden erbaut, aber in wenigen Augenblicken von der bewaffneten Mack'l be» setz! und wieder abgetragen. Die ,Loinbardia' spricht von zwei Verwundeten auf Seiten der Aufruhrer; von len Truppen feien wenige Mann turch Sleinwürfe beschädigt worden. Von Lugano foll man an jenem Abend da» Einireffen verschiedener Kisten mit Waffen er»artet haben; die Behörde trug jedoch Sorge, daß sie ausblieben. Etwa 40 iüetliaflungen »urtcn an demselben, 220 am folgenden Tage vorgenommen. Man schreib! der ,C. pav.' u.a. au« Rom, 6, Nov. Die Garibald. Gcsaugeien werden, in Rom mit großer Menschlichkeit behandelt. Der bat ungeoednct, laß man ibuen jeden T,g Fleisibrühe zu essen geben soll. Die franz. Genietruppen befestige Rom, Man arbettet viel auf dem Pineio, in den Värten der t'.kademic und in denen der Triüitiit ' Der Einzug der alliiiten Truppen am 6. bat tu einer imposanten Demonstration zu Einen de« Papste« uud feiner Streiter Veranlassung gegeben. Uebeeall, wo die italien, Truppen aus päpstl. Gebiet tu Dörfer kamen, in »eichen die Garibaldianer das päpil, Wappen nieteraerissen hallen, richteten ste c« wieder auf und hängten neben die päpstl, ssahne eine iialieniiche. Manchmal pflauiten sie die päpilliche, die italienische und die iranz. Fahne nebeneinander auf," — Der ,Osser«alore Romano' beb! in einem ib« zügegegangenen „Mtlgeiheili" betvor, daß z» Äeulana, dem alten Nomentttm der Diijtntr, im Jahre «00 Papst Leo 111. mit Carl de« Gropen, kurz ebc dieser zum römifchen Kaifer gelrön! wurde, zufammculraf.
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Vermischtes.
Luxemburger Wort
Vermischtes. — Ja New-lork bat sich em katholische« Vin!oandeiung«-Lomite jebilcc, welche» le» Aalotumenleu mit Raih nid That beistehen soll, laß sie «'cht in die Hänle tteiftiaer und sinaniieller Schwinlier gerathen. Der hierzu «ngeftellte Geistlicher ist J. P. Pfifter; feine «Ilresse: Castle Garben, Ne«-Jork. «uch für Baltimore ist eine ädnltche rZiurichtung gelrof. sen. Hier deailt sich Hr. C«r. Bitter lunft eine« ?tu«wanderU!,g«sch,ffe« auf lasselde um len tzinwanderern so diel als «Üblich bei» zustehen. (ssath. Sit)!,!.)
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Literarisches.
Luxemburger Wort
Literarisches. In seiner Kalenberschau fällte ber literarische Handrveifer vor einigen Jahren solgenbes llrlheil: „Der Lufemlurger tzuuslaleuler. den Dr. lul. Mullenborff herausgibt, bessert sich von Jahr zu Jahr.' Dieses llrtheil taun utau letzt bahin uervollstäubigeu, daß mau sagen kann : „der eben erschienene Luxemburger tzauskalender fur 1893 hat sich sehr viel gebessert und verdient allgemeine Verbreitung." Neben dem gut besorgten Kalenbarium wird die Predigt eines Kapuziners wiebergegeben: wie Gott die fündigen Samccle (bie Menschen) tanzen (sich bes, fern lehrt,) Darnach folgen zur Netehrung zwei Beschreibungen: der Pariser Weltausstellung unb ber Älarieusäule zu Trier. Zur Erbauung folgen battu mehrere kurze, religiöse Geschichten; barunter auch bie Beschreibung bes großen P.tersfestes in 3tout. Darnach kommt Vieles zum Lachen, Hausmittel, Nützliches für Garten, besoubers über Bauutzua)!, »t >, tu. Zum Schluß gibt ber Kalettber chronologiiche Nebersichtet, Statistiken, alle Beamten bes Landes, Postwagen, Latibboten uttb Jahrmärkte, So zeigt sich ber Inhalt als ritt mahrhaft reichhaltigert; aber auch als christlicher, heiterer, gemeinnütziger unb gediegener. Für uufer Land verdient dieser Kaleuber beu Vor«ig vor allen auslänbifcheu, uub follte em jrber Volksfreund sich bie Verbreitung befselbeu angelegen sein lassen.: Die Ausstattung ist sehr schön, die Silber gut getroffen, ber Preis (12 Sous s nicht zu hoch und das Weiler darin gui. IV.
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Eisenbahnzüge zur Sommerzeit.
Luxemburger Wort
Eisenbahnzüge zur Sommerzeit. Französische Linie. (Pariser Uhr). «b.v.Llil, , 0„" | „ Hi° «io» | 8„„ -Fent. j «.»,, « 9»i" *■=» ! °«» An«ettbg, ! <!»,. « 9«. *w» »,. Abthion«. ! g . 10«. 6,, | »... — Mey ,I si ~ 12«». °bc» il"6; — Ranzig si » 'ci' B»«» *«• — Ltrahg. aa . U«. > ,*»» »«.Paris. •£ . ?°». *« 1212"--» tact) Parts nur 1. Cl. urn 9,," v. 1. v. 2. Cl. urn 4*o'■ «l, Paris 7B0« »,»' B»» 7„« —Ltrah. 9,.. . 1».,. 1-si' -Sianzig 8,„- 6,.," 3„," «,». — Meh. . 4... 8,,, 4«. 8„, — Thivitr, 5»,» 10,», 5,f, 9,.. -Nettbg. 63,, llt,. 6„, =i — Fcnting 6,,. 11,,. 6„, -» ««. Luzb. 6,1, 11„. e,„ si Von Paris nui 1, Ci. ittti 8„, v 1. v. ». Cl. urn 7„e«, Zeig-limen. (Par. U.) Äl.Luxb, „ 9,„- i,,' —-Bcttbg. 4,»- 9,„ 6,», Nn.V.a,A. 616, 10„. Ow, Ab.E.aA. 6,,. 11.,. «,«. An,Nettg 680. 11,,» 7,„ Ab,Luçeb. 0„„„ An,L 2«. -Nettbg. 7,„, 7... 2„. An. Otta. 8»,, . g,.. Nb.Otta. 9,<. 12,,. 4«. An.NeUg. 9,„ 8... 4... Deutsche Linie. (Köi. U.) Nb.Luzb. 7„- 1,,' 7..» — Qetrin. 8„. 1„. 8»,. -Wecker. 836, 2,.. 8,„ — ïïfcrtert 8,,„ 2,». 8,,. — »afin:. 8„. 2,5» 84„ An. Trier. 9,„ 3„„ 9„. — Saarb. 11„, 4,,, 11»,. Ab.Saarb . 10,»» 5,»' Trier. 7„- 12,». 7„, -Mertert 7«. !.,• 8„, — Oelrin. 8„, 1„. 9„, «N-Luzb. 8,., 2„. 9„„ Zweig-Linie Gtteld i iick-Tie lir ch. (Seit dem 4 November 1867.) (Vel Lin. (r.P.n.8.U.) Ad.Luib. SBS" ««' 8„" — «artr. a,,, 2«, 8,,. — Marner 9,», 2„, 8,,. — Lavell. 9„, 8„„ 8„. — »etting 9,„ 3„. 8,,. — Sterp. 96„. 3,ô, 910- An.Arlon 10„„ 3„„ 9,0, — Namur ).„ 7,„. -Lûttich. 2„„ 8,6„ . — »riissel 3„, I 9... . !»el. Lin. (réf. P. v. B. U.) Ab-Nrüss.! , 6JO- 12,»' -Lûttith. . 7„. 1„, — Kamuc . 8,,, 2,,, -Ktlon. 8,..-- 12,». 5„„ -Sterp. 0,,,. 12,.' «,,. -Netttng 0,.. 12,, 0«,. -SapeU. 0,„ 12„. 0„. -Matner 0.,. 12„, 6„, -Sartt 6„. 12.,. 6,,. An-Luib. 7». HJ.,. 6,,, (Brüsseler Uhr). 86. Eltelbruü I T«m I 8 „•„ I 12,» 12«» I 4„. | 7,°, ilOio, i Hb. Diekirch i 5.15, n I 8„. i 11.,» | 12„, ! 3„> , 0,„ i 7.»» Aul. Niekirch \ 7„ . I 8c«, ! 12 , | 1„. I 4,„ | 7.». IlOio, I Aul. Ettelb. | 6., . | 0« . I 11«. | tf„, | 4". I £. I 760, Die Pariser Uhr ist um 25 Minuten juriieS nach der von Luzernburg, die von Arüssel um 15 Min. und die von Köln um 6 Min. - bedeutet Morgen« und ■ Nachmittags und Abend« INordlinie. (Nritsseler Uhr.) Ab Liirb. °..»l7«»ln«»> 2„, 8,,. . Ltntg. «,,. , 12,.» 8. g .°°: D .»■ 0 12.6,, 4«„, 9,°' , Ettelb 7„. 8.«,, 12,.. 4,,. 10. » "°uti- » §... 1>,.! 0... " Z°F' ' 8".. »... 0.,., »I| „Uljt. „ 9i>, 2« C Sgk ~ 2pa . 11,,. 4,», ij bw?. . 12»,,, 5.,. |g Pep.Abf. „ 7„-! I*. Spa. „ „ 8«»,! 8,„, U|ft. „ „ 4„. 10„. 5 Elerf , „ «!o, vi 6 g ftauteub, „ 0»,„ 11 'I c . » Cttelbr. BÏ.- « 2 . ?" ».
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Postwagen=Dienst.
Luxemburger Wort
Postwagen=Dienst. Nitlirch nach Eiternach .. . «.no.lgchteroctäer&rilil nach Bittbttr', 3.04 lettelbrüd nach Wiltz .. . 5.00, 'Surrmbg nach «iederkerichen 4.00» [Uterfc, nach Aldingen. .... 8.45« Ifflllh natu iSartao* „™ «chler-nach naeb Diekirct,. . 5.45 m Vittluig nach «chlernacheibiuet 5X5 :Wil, nach Ettetbrücl 8.00» ,»iederkerichen nach Lurembg 5.3t!m 1 bedingen nach Merich .... 500ni SBofciiiiii «n*, 9u;i* » * Dielirchuach-Limiden «.20 . ü.05» Echternach nach Tri«. . . . 1130» n. Nilcoerm.4.2s» u. 4.20» ISurernfa nach Mondorf aoo'n. 4.00. Oettingtn nach Semich 8.03 m 1.4?» Ulstiugen nach S! Vith' ' ' ' -> «chteruach nach Wasserdillia 5.00» Sttelirütt nach Alton .... 4.20» Luzernburg nach Zchternach . 3.00» Kerfch nach" Fels . . 8.00», 4.00» jsianden nach Prüm ..... 8.30» IfiH* nach WilivérmU»'' 1 ici «»fferbillig nach Echiernach 9.ls»|Ärl<m nach Eiielbrück .... 6.ooi»!Lch<ernttch nach Luzernlurg . G.OOmjiWä nach Merfch. . . 6.00» 2.15»<Pr2-n nach Lianben .... 8.00« iWUniernttttz nach Nil!' 8.50» eli>
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Fonds und ©cldcoiits
Luxemburger Wort
Fonds und ©cldcoiits Vor. Cours Leh Cours. «Imstei». 12 Nov. Aktiv. Lch. »>/i »/, 53 >~ 53 »,*, LoudOii, 12. Nov. 3/° Cous !J3 93 1/, Pari», 13 Nov. SV» laar 08») «8 20 i ,„ 7„ baar 98 97 50 Französische Aattk.... 3298 75 3310 .... 166 IKo Nordbahu Illtl lUI 60 530 SUD Oester. Aahit 490 49cj Lomb Bahn 347 50 345 Gitill.-Lur.etnb. Bahn . . 107 Oblig, Nordbcthn .... 820 320 «stbahcl 50/ o . . 517 50 ( 517 " r,;; ■"**!• i • • 815 7Ö 312 25 , lleftretch. «ahn. . — Lotub.-«en. JJatjn . 214 50 214 25 „ Römische -llahtten . 94 97 Ctalieuische Anleihe ... 45 45 45 ». Römische Anleihe .... 05 05 1, «ritfiel, 12. Nov. Anleihe Vl,'/« 1857 ... 100 100 Stadt 1853, 3»,0 . _ Natioualbattk 2102 50 2102 50 »elgifche Äauk 890 890 Grand--! tti-eutburg, Aktien, 222 50 220 » „ Dblig ... 420 420 Gitill-Luremb. Aktien . . jn 112 50 „ „ Dblig. . . 220 221 Berlin, 12. No». Anleihe 4,, °/° .... 97 '„ 97 ,< neue 5»,0.... 102 '/, 103 ' Kölu-Mitidett Vahu ... 141 ■/, 141 7/ Nh.'in-Nahebahtt .... 20 '/, 27 ■'/* Rheinische »af)u .... 117 "1 117 ~ Lttremb. Ititeitt.-Aattk , , 79 79 " Fraulstirt, 12. Nov. Metall. 5% 47 >,', 47 >«/ National Anleihe 5"» . . 52", 53 ■< oesti.°Mob.-Credit ... 171 1 , 172 ff Darmstädler SJanf . . . 191 •/, 19g Ludi»igh.°Äer,b 149 '/, 149 ". Sujeiuli. Intern.-Bank . . — Suj-cntb. Anleihe 4'/o 1859 80 '/• 80 . l'fr 1863. 79 >/, I 79 >/,
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Verl. der St-Paulus-Druckerei
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COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
âlilICIl vexte roiiOXTAïui: par adjudication. Le MEltCREDI. SO novembre 1801, à 1 heure île relevée, le notaire soussigné vendra â crédit, en la demeure de M. Chapron, à Limpersberg, un umtcriVl sic voâusrwiiv consistant en charriots, harnais, chaînes, crics, etc., ainsi que plusieurs lots de bois de chêne en grume propres au chari mage, plane! es de peupliers, lattes pour plafonneurs, déchets de bois cordés. lnts vides et autres articles. 2822 L. MAJERUS, notaire. ON DEMMDE l^ÄTil SEUILS de cette ville. — S'adresser au bureau de cette feuille. 2820 M. E. AXMOljlï. lUaiistv, membre de l'Académie nationale de Paris, résitlsmt à Metz, rue tlu l'nlalw, 4, déjà favorablement connu de plusieurs familles du d-daché de Luxembourg, se propose de venir sens peu deux jours par mois dans une station voisine do Luxembourg, où on pourra le consulter sur tout ce qui concerne son art. M. Âlléond a fait une étude toute particulière sur la fabrication des dentiers artificiels; son travail offre tous les avantages désirés dans cette industrie, apparence, solidité et confort. 2821 HOTErDETâPOSTE™^ à Diekirch, TJEitfU PAR *\ SCIEOI/riTS. F. S( HOLTUS a l'honneur de faire part âMesssieurs les voyageurs, qu'il vient de restaurer en- >L VBôtel de la Poste, et qu'il s'efforcera constamment de satisfaire, par un bon s'nïcc e* une benne table, ceux qui voudront bien lui accorder leur confiance. 2818 Les TOäI,ES UI,AY< Uli* que Monsieur BONNE-SKIHEL, de Larochette. avait à l'Exposition de Metz, ayant un peu trop' perdu de leur fraîcheur pour être vendues aux marchands, viennent de nous être adressées pour les vendre en détail aux. prix de fabrique. C'est une bonne occasion pour les amateurs de belles toiles. m» KM'UHUR*. mmp*, SALLE DE L'HOTEL DE LüXEMBOüTO. JEUDI, 14 novembre 1861, à 8 heures du .oir, GRAND CONCERT instrumental et vocal donné par M. Karl HERMANN, avec le concours de la Musique du 35° de ligne, sous la direction de M. IMbert, de M. V et de MM. Zinnen et Ziller. PROGRAMME. 1. Ouverture à Grand Orchestre. 2. Rêve fantastique K. Hermann. 3. Duo de Faust Gounod. , l a. Hymne à la Vierge. I T. TI '' / I, Valse de Concert. ' K' HermHerm«"»-■">. Ouverture à Grand Orchestre. G. Air varié K. Hermann. 7. Le Lac (chanté par M. Zinnen) Niedermeyer. 8. Grande tarentelle de Concert K. Hermann. Le piano sera tenu par M. ZILLKlt- Prix de souscription : 2,50. Le soir au bureau : 3 fr. Il est déposé au Casino militaire des billets spéciaux pour MM. le.s Officiers.—9n Pourra se procurer des billets à l'avance chez JIM. Bück et Hoff man. lunaires. 2822
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Chemins de fer. — Service d'Été.
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Chemins de fer. — Service d'Été. Ligne de France. Embranch. de Bettembourg à Esch s. A. Embrancht. de Bettembourg à Ottange. '^ne e e ë'que- '•» emagne •«parte de Luxembourg: 5,25 et 8,43 I (Trajet en 30 minutes.) Départs de Luxembourg: 8,30 matin; Départs de Luxembourg : 8,56 matin; matin- 3 40 et 7 35 soir ! Départs de Bettembourg: 6,05 matin; Départs de Bettembourg : 9,25 matin ; et midi 30 et 7,50 soir. 12,36, 4,41 et 8,16 soir, rriv àLuxemboure • 8 15 et 11 45 matin: 4,25 soir. 2,35 soir. Arrivées à Luxembourg: 7,53 matin, Arrivées a Luxembourg: 8,25, matin: 7,35 et 10,35 soir.' ' ' Départs d'Esch s/A. : 6,55mat; 5,25 soir. Départs d'Ottange: 10,25 m.; 3,35 soir I 3 heures 18 après-midi et 6,45 soir. 12,16, 3,46 et 6,53 soir.
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Italie.
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Italie. On écrit de Turin, 7 novembre, nia. Patrie: « Le gouvernement veut, être prêt à toutes les éventualités; il fait de grands préparatifs d'armement. Déjà il a des fusils pour armer, non 300,000, mais 500,000 hommes. Ses arsenaux sont bien pourvus, ses magasins ne manquent de rien ; son artillerie est presque toute, rayée. On a trouvé dans les arsenaux de l'Italie méridionale beaucoup tle matériel, mais la plus grande partie est en mauvais état. Ainsi, les poudres, dontla quantité s'élève à 70.000 quintaux, sont gâtées par l'humidité. »Si les armements et le matériel de guerre sont, dans un état satisfaisant, il n'en est pas de même du personnel. L'armée, sur le papier est nombreuse, mais en réalité il y a de grands vides dans les régiments. La conscription donne de très bons résultats en certains endroits, mais dans d'autres" il y a beaucoup d'absens, de déserteurs. On attribue cet état de choses à l'opposition du clergé. Il peut y avoir du vrai dans cette accusation, mais on ne peut disconvenir que la levée était chose à peu près inconnue dans les provinces de l'Etat de l'Eglise et en Sicile. Dans les provinces de terre ferme du royaume de Nspies, la conscription existait; mais les régiments suisses formant une partie considérable de l'armée, permettaient de n'appeler que peu d'indigènes sous les drapeaux. Les hommes d'Etat ne s'aveuglent point sur cette situation. Il faut donc beaucoup rabattre de ce que l'on dit du désir national d'aller prendre la Vénétie au printemps prochain. Oui, quelques émigrés, quelques enfants perdus du parti de l'action le désirent; mais les hommes du gouvernement savent qu'il y a des choses plus urgentes que d'aller tenter une entreprise peusage quand l'armée a tant de lacune: dans ses cadres. Il faut auparavant régler les finances, opérer la répartition des impôts avec ménagement,chose difficile, car il faut rejeter sur des contribuables du sud de la Péninsule une partie des taxes excessives des pi ivinces du nord. Il faut régler l'instruction publique, organiser les cours et tribunaux, étendre la sécurité publique par l'organisation d'une police digne de la confiance, et par l'augmentation de l'arme des carabiniers. Les travaux publics aussi doivent occuper nos hommes d'Etat »Ainsi donc, M. Ratazzi va nous arriver de Taris avec de sages conseils et dispose a mener les affaires avec une grande prudence. La question romaine sera forcément ajournée. La compagnie des chemins de fer romains communique aux journaux la dépêche suivante : Home, 8 novembre. Les dégâts occasionnés à la ligne de Civita- Vecchia par l'ouragan du 30 octobre ont été rapidement et complètement réparés. Le service des srains a repris sa marche normale.
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Naissances
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Naissances Déel. du 2 nov. Anne (Klar: Marie-Anne-Kiiuna Doberg;—3, Frédéric (Ircthen ; — 4, Nicolas Gœdderta; Paul Joseph Würth ; Michel-Corneille Funckj —5, Madelaine lluttert; Elisabeth Priguac; — 8, Jean-Henri Lohmœr.
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Mariages
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Mariages Du 4 nov. Krédéric-Auguste-Jules Liebert, drapier, et avant sous-officier, avec Madeleine Lcderlé; —(i, Philippe Hoffmann, fabricant de tabacs, avec Marguerite Mertens: Jean-Charles-Henri Preuss, avec Agnès Lutz; Pierre Schummer, journalier, avec Marie Streif.
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Décès
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Décès Du 2 nov. Jean-Pierre Kreutz, âgé de 0 mois; Anne Hiltgen, âgée de 10 mois; — 3, Pierre Hill, âgé de 4 mois, Marguerite Kirsch, âgée de 74 ans, sans état, veuve en secondes noces de Jean Petesch;—G, Elisabeth Lonimer, âgée de 58 ans. sans état, épouse d'André Müller, journalier. Jules Metz rédacteur.
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MERCURIALES.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
MERCURIALES. -Il ■ & >■ S > 3 . 1'1'IX go "o S > moyen. s - --oo S ,_ H à > Cologne. o o ~ - <■- 7 nov. C5 par licet, fr. c. Froment.... 27 00 Méteil 24 00 Seigle .. .. Orge Avoine 8 00 Pois Pommes de terre.... 5 35 Bois (stère) 11 00 Benne (k.) 2 10 Oeufs (12e) 0 75 fr. c. | fr. c. 26 00 28 50 24 00 26 00 20 00 21 00: le 00 il 00 7 00 5 50 il 00 10 00 ' 2 00 2 00 ! ! 0 55 fr. c. 25 21 fr .c. 30 25 27 00 19 75 15 00 7 50 27 50 ß.200fp. 9 V« 6 '/i 5 Vi 4 as lé oo 14 50 7 20 5 50 I Pfd-Sg«
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Geldcours.
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Geldcours. COla, '• November Brf. Gld. I Brf. Gld. Fried, d'or 5,20 5.20, Fr. Kronth. — ,16,6 Ausl. Bist. 5,11,9 5,14,3 Brab. > — 1,16, Napol d'or 6,10,3 6, 9,6 Am. Dollar — Iloll. 10 FI. — 5,14, Imperials Liv. Sterl. - 6.20, Asl.K.-Anvr. — — 5 Franc« 1,10,1 1,9,10
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Revue politique.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
LUXEMBOURG, 11 NOVEMBRE. Revue politique. L'affaire de la vallée, des Dappes est, à ce qu'on affirme à la Patrie, en voie d'arrangement. Si les renseignements de ce journal sont exacts, la question serait traitée par le cabinet français sur les bases mêmes où elle était portée en 1857, c'est-à-dire que la possession de la partie de ce territoire qui était l'objet du litige serait, si les négociations aboutissent, reconnu à la France par la Suisse, moyennant une soultc ou indemnité pécuniaire dont le chiffre plus ou moins élevé formerait l'objet d'une discussion secondaire. D'après d'autres nouvelles, une commission mixte a été nommée pour l'affaire deVille-la-Grand. Le gouvernement français a nommé MM. Freyardet Poissard, magistrats de Paris et de Dijon, et le Conseil fédéral MM. Duplan-Veillon , conseiller d'Etat du canton de Vaud, et Piaget, du canton de Neufchâtel. Le Pays du 8 avait publié les lignes suivantes en tête de son bulletin : «Un nouvel attentat vient d'être commis à Athènes. Le régicide Dousios a trouvé un émule , et c'est sur le roi Othon , à peine arrivé dans sa capitale , que le bras de l'assassin s'est levé.» Cependant, la Patrie se dit en mesure d'affirmer de la manière la plus positive que cette nouvelle est inexacte et qu'aucun attentat n'a eu lieu contre la personne du roi de Grèce. Le bruit qu'un complot aurait été découvert à Athènes . peu de temps avant l'arrivée du roi, a seul pu donner naissance à la nouvelle accueillie par le Pays. L'Union, journal clérical modéré de Paris, vient de publier. en deux parties. une lettre écrite par Mgr l'évoque d'Orléans à propos de la circulaire de M. le ministre de l'intérieur, relative à la constitution de sociétés charitables. On assure que le vaisseau à vapeur le Masséna a reçu l'ordre, en quittant Toulon, de se rendre à Oran et de prendre à son bord 500 hommes du 2' régiment de zouaves, désignés pour faire partie du corps expéditionnaire au Mexique. La crise ministérielle en Hollande paraît être sur le point de se terminer. Un correspondant de La Haye mande à Y Indépendance belge, que le baron de Zuylen se retirera seul et que le cabinet se complétera par l'adjonction d'un autre ministre des atfaires étrangères. Ou doute cependant que l'administration , ainsi reconstituée , puisse se maintenir longtemps devant la Chambre , dont l'appui parait devoir manquer à tout ministère qui n'appartiendra pas auparti libéral prononcé. h'Indépendance belge croit pouvoir assurer qu'on se propose , en Prusse , de changer le règlement du 12 octobre 1854 sur certaines catégories qui composent la Chambre des Seigneurs. Cette modification restreindrait le nombre et le mode d'élection des membres à présenter par des corporations nobiliaires, à fur et à mesure, bien entendu, du décès des titulaires actuels. Elle est donc faite dans un sens libéral, mais son effet sera très-lent, et il est difficile d'admettre qu'elle suffise même pour le but que le ministère veut atteindre. Dans son édition du soir, la Gazette officielle de Vienne, du 9 novembre, déclare pouvoir affirmer que les assertions contenues dans une dépêche de Marseille, au sujet d'un prétendu traité offensif et défensif entre l'Autriche et la Turquie, sont de pure invention. Une dépêche de Turin , 8 novembre , annonce que l'inauguration de la ligne de Milan à Plaisance est retardée jusqu'au 15. Naples a célébré le 7 novembre l'anniversaire de l'entrée de Victor-Emmanuel. Un Te I)eum a été chanté, le théâtre a été illuminé, et il y a eu bal au Casino. Les corporations d'ouvriers ont parcouru la ville. La tranquillité a été parfaite. L'ouverture des Cortès a eu lieu à Madrid, le 8 novembre, elle avait attiré une très-grande affluence. Le discours 'le la Couronne est long ; il embrasse toutes les questions importantes. Il sera présenté des projets de réforme constitutionnelle. Ou s'occupera de la question des canaux , des irrigations et de l'amélioration des cours d'eaux; du crédit territorial, de l'organisation des tribunaux de commerce et des actions des sociétés industrielles. Les revenus actuels couvriront les dépenses. On manifeste une grande adhésion en faveur du Pape. Une dépêche de Constantinople , du 3 novembre, nous apprend qu'une conférence avait eu lieu la veille au sujet de l'affaire des Principautés danubiennes , et que les points qui divisaient les puissances avaient été réglés dans cette réunion. On pensait qu'une dernière conférence aurait lieu prochainement chez le grand-vizir , pour la signature de la convention à intervenir. Le Pays annonce que mercredi dernier un engagement a eu lieu entre les Turcs et les insurgés monténégrins. Ceux-ci ont perdu un milier d'hommes. h'Agence Beider a reçu des nouvelles de New-York, en date du 30 octobre. Le ministre des finances des Etats confédérés a adressé aux commissaires de l'emprunt sur les produits une circulaire annonçant que les souscriptions à l'emprunt sont limitées au revenu obtenu par la vente des produits. Le gouvernement décline, comme une expérience dangereuse, la mesure de faire des achats ou des avances sur le coton pour venir en aide aux planteurs, auxquels il recommande de demander des avances aux banques. La Tribune dit que l'armée fédérale prendra bientôt ses quartiers d'hiver à Washington, et que la santé du général Scott le forcera à se retirer immédiatement. Le même journal dément le bruit que le secrétaire du commandant de l'expédition navale fédérale se serait sauvé dans le Sud avec des ordres cachetés et les cartes du commandant. D'après les journaux de New-York, Garibaldi aurait écrit une lettre pour exprimer le regret qu'il éprouve de ne pouvoir point se rendre en Amérique. Si la guerre continuait cependant, il vaincrait tous les obstacles pour y venir, tant la défense du peuple américain lui est chère. Les fédéraux du Kentucky gagnent du tertain. Turin, 9 novembre. ■— Castellagio, près des frontières romaines, a été envahi par des brigands. Tout le pays a été brûlé et des atrocités ont été commises. Varsovie, 7 novembre.—Le général Luders est arrivé dans cette capitale , venant de St.- Pétersbourg. Le général Luders remplace provisoircment le général Lambert. Breslau, 9 novembre. — On annonce de Varsovie que parmi les personnes arrêtées dans les églises le 16 octobre, huit viennent d'être condamnées au service dans les régiments cantonnés en Sibérie. Le retour du marquis Wielopolski est indiqué pour le 20. On écrit de Varsovie : « Le marquis Wielopolski devait s'arrêter à Dunabourg pour y attendre le retour de son fils de Saint-Pétersbourg. Le général Luders, après avoir rencontré le général Suchozanet à Brzesc et conféré avec lui, est arrivé à Varsovie. » Pesth, 9 novembre. — Des placards signés du lieutenant général engagent les hommes posés à exercer leur influence sur la population et la jeunesse pour l'exhorter à se tenir tranquilles, afin d'éviter la rigueur militaire. Londres, 10 novembre. — Banquet du lordmaire. — Le lord-maire a porté un toast au corps diplomatique, en faisant observer que l'Amérique traverse une époque d'épreuves. Le ministre américain a répondu que sa mission en Angleterre consistait à augmenter et à perpétuer ses relations amicales avec l'Angleterre. Lord Palmerston a approuvé l'organisation des volontaires. L'Angleterre, dit-il, est bien décidée à défendre son territoire, en ayant la ferme détermination de maintenir la paix. Bien que le manque de coton occasionne un mal temporaire, à l'industrie, il doit produire cependant un bien permanent, attendu que, parvenant à trouver du coton ailleurs, l'Angleterre ne restera pas dans la dépendance d'autres pays pour cet objet. Le peuple anglais voit le conflit de ses cousins d'Amérique avec affliction, et le gouvernement delà reine espère le rétablissement de la paix. Baguse, 9 novembre. — Les insurgés se sont emparés de Zarrna , où est située la douane turque, sur la frontière , non loin de Raguse. Les Arnaoutes ont pris la fuite et se sont réfugiés dans l'Herzégowine. Madrid, 9 novembre. — Il y a eu 305 votants à la présidence du Congrès. M. Martincz de la Rosa a obtenu 214 votes, et M. Rios- Rosas 81. Il y a eu 15 votes perdus. Un banquet diplomatique a eu lieu. Constantinople, 9 novembre — La France et l'Angleterre s'en tiennent au protocole du traité de Taris; elles refusent les garanties demandées par la Porte. Les conférences restent suspendues sans la participation officielle de l'Italie. Triestc. 9 novembre. — Le vapeur arrivé de Cattaro apporte des nouvelles jusqu'au 5. Elles confirment les défaites d'Orner Pacha des 24, 26 et 27 octobre. L'insurrection dans rHerzégowine va toujours croissant.
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FEUILLETON. SECONDE PARTIE. CHAPITRE Ier. Mademoiselle de Rouvière.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
FEUILLETON. LES ENFANTS DE LA NEIGE SECONDE PARTIE. CHAPITRE Ier. Mademoiselle de Rouvière. par Amédée AUFAUVRE Au centre d'une des rues qui pénètrent à angles droits la chaussé d'Antin, était la maison de yi. Lenoir. L'habitation s'élevait entre cour et jardin. La cour, décorée de pavillons et de galeries appareillés en brique et en pierre, se développait sur une courbe allongée. Le jardin, dont les dimensions fort respectables pour un quartier où lei terrains commençaient à atteindre une valeur énorme, paraissait avoir l'apparence d'un parc, grâce au trompe-l'œii résultant d'un habile percement. Les restes d'une plantation séculaire encadraient admirablement les pelouses, les corbeilles, les massifs, les bassins, dont les eaux se ridaient sous la retombée des jets qui, tantôt flottaient au vent en panache irisé comme un arc-en-ciel, et tantôt s'égrenaient en perles liquides. Le corps (le logis était de cette architecture un peu massive, mais souverainement magistrale en honneur sous Louis XIV. Des appropriations bien entendues conciliaient la solennité dos dispositions avec les habitudes modernes. H fallait une fortune ducale ou financière pour tenir une pareille maison. On sait déjà que M. Leno'r, homme heureux et habile, hardi surtout dans la conduite des grandes opérations qui semblaient l'avoir enrichi, était le tuteur de l'amie de M"0 Desroziers. La fortune apparente de M. Lenoir venait de deux côtés: des colonies où il avait noué de profitables relations et de l'organisation encore au début des grandes compagnies industrielles. M. Lenoir avait pressenti l'ère des grandes combinaisons qui illustrent en quelques années, dans le monde de la finance, les noms des audacieux que la fortune favorise. De la position passons à l'homme. M. Lenoir, homme d'un âge indéfini qui flottait de cinquante à soixante ans, était d'un abord gracieux, de manières dont l'affabilité étudiée séduisait du premier coup ceux qui l'approchaient. Sa voix caressante et claire, presque toujours maintenue dans un médium velouté aidait à l'attraction ; la figure répondait aux façons, elle était fine et souriante. Peut-être on eût pu reprendre quelque chose d'exagéré et de trop juvénile dans le soin qui présidait à la toilette, à l'arrangement d'une chevelure où l'on ne distinguait pas un filet blanc, et dont le ton factice était en désaccord avec celui du teint. On attribuait volontiers cette recherche et ces dissimulations à des habitudes galantes. Ajoutons que les yeux un peu rougis par des travaux de cabinet souvent excessifs, s'abritaient sous des conserves teintées qui eu dérobaient l'aspect. M. Lenoir, vêtu d'une coquette robe de chambre de flanelle, chaussé de pantoufles soutachées, se renversait nonchalamment sur une chaise de jardin, dans une allée ombreuse qui le protégeait contre les ardeurs du soleil. Cependant ce n'était pas dans un but contemplatif que M. Lenoir, au moment où nous pénétrons dans son hôtel, s'était installé sous les arbustes qui le couvraient d'un arc de feuillage. Il lisait avec attention un journal, non pas du côté où logent les articles de rédaction et la chronique consacrée aux faits divers; il méditait les chiffres de la Bourse. En arrivant aux valeurs industrielles qui cèdent le pas aux rentes sur l'Eta , M. Lenoir eut une sorte de crispatiou nerveuse qui, du visage se communiqua aussitôt à la main. La pose du lecteur, auparavant abandonnée, devint celle d'un homme frappé par une mauvaise nouvelle. Silencieux et étourdi, M. Lenoir semblait avoir perdu le sentiment de ce qui se passait. Il regardait sans voir avec la fixité des gens absorbés par les persécutions d'une idée. Les oreilles ne semblaient pas le servir mieux que ses yeux, car depuis quelques minutes et sans qu'il y prit garde, un domestique se tenait devant lui un paquet de lettres à la main. Une tiiux provocatrice plusieurs fois répétée , dut le rappeler à la réalité. — Ah! ma correspondance! fit-il en saisissant le paquet de lettres que portait respectueusement le valet. La figure de M. Lenoir s'était décorée soudain de son immuable sourire. Le geste saccadé arraché par la révélation iu bulletin de la Bourse, fit place à un signe de congé bienveillant sous lequel le domestique s'inclina en s'écartant à reculons. Dans tout le paquet. M. Lenoir prit une seule lettre, et quoique le choix semblât concorder avec la lecture qui l'avait si fort impressionné, sa main s'était raffermie, le pli creusé au-dessus du sourcil et aux coins des lèvres avait disparu ; ce fut avec un calme parfait qu'il fit sauter l'enveloppe. — J'avais le doute, voici la preuve, murmura-t-il. Or, cette lettre lui annonçait la déconfiture d'une société finanicère dans laquelle il était engagé de manière à ne pouvoir encore mesurer la portée de ses engagements. M. Lenoir était un de ceux que les hommes lancés dans les hautes régions des affaires, appellent un homme fort. H possédait l'art suprême de toujours maîtriser ses sensations mémo en face de lui-même. Pendant que la réflexion fouillait sur toutes ses faces le chapitre des conséquences, un frôlement soyeux et un bruissement de pas effleurant le sol, se produisirent tout près de l'homme d'affaires. — Je vous y prends, Monsieur, vous faites encore du jardin une succursale de votre cabinet. La voix fraîche et harmonieuse qui jetait ce reproche à l'homme de finance, était celle de Mlle de Bouvière. — C'est vrai, ma chère Adrienne, répliqua gaiement -M. Lenoir en faisant décrire à son siège un demi tour qui le mit en face de sa pupille. — Voyez donc le beau soleil et les richesses de la verdure, ce matin; votre bureau improvisé gâte mon plaisir, il tache la pelouse et jure avec l'endroit. Il fait si beau et si bou au milieu de ces fleurs et de ces arbres. — J'ai tort, mon enfant, mais je vais vous prouver que je ne suis pas indigne de votre pardon. Asseyez-vous. M. Lenoir avança une chaise à la jeune fille. — Nous allons voir cela, dit Adrienne en jouant la gravité. — C'est tout vu, j'ai la certitude de vous plaire. — Vous êtes bien hardi, savez-vous? Voyons. — Si je vous parlais de la soirée que je donne. — C'est un joli sujet, mais je le sais à fond, puisque j'en ai fait le programme : bal, concert, ambigu, j'ai arrêté tous les détails, vous voyez que vous ne m'apprenez rien, et il me faut une surprise ! — Attendez donc. Si vous savez si bien l'effet vous n'êtes pas fixée sur la cause. — Elle se devine; vous avez l'habitude de donner une soirée d'été. — Ce n'est pas cela. — Qu'est-ce donc? — C'est pour vous, et pour vous seule que j'ouvre lundi ma maison. — Une énigme à présent ! fit Adrienne d'un petit, air de provocation. — Non, l'occasion d'une question qui veus touche directement. Venez, nous allons causer de cela en parcourant le jardin. M. Lenoir se leva et prenant le bras d'Adrienne, il s'engagea dans la première allée qui s'offrit à lui. — Vous savez que j'aime à aller au fait en tout, dit-il, après quelques instants de silence. — C'est pour cela que vous me faites attendre si longtemps, répliqua Adrienne en souriant. — Continuez, taquine, mais j'ai ma revanche prête. Avez-vous pensé quelquefois au moment plus ou moins prochain où la jeune fille deviendrait femme? Adrienne ne répondît pas. mais du coin de l'œil son tuteur surprit la nuance pourpre qui illumina son teint. (La suite au prochain Numéro.)
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1° RAPPORT AU PRINCE LIEUTENANT.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
1° RAPPORT AU PRINCE LIEUTENANT. Luxembourg, le 5 novembre 1861. Monseigneur, Depuis longtemps déjà l'attention du gouvernement a été attirée sur l'insuffisance de Li police rurale et forestière, à laquelle est dévolue la mission importante de surveiller les propriétés et de conserver les récoltes. Nos prédécesseurs au gouvernement avaient institué une commission chargée de donner son avis sur les améliorations dont le service de la police en question paraît susceptible. Cette commission a formulé ses idées de réforme dans un projet de loi, lequel a été soumis aux délibérations du conseil d'Etat. Ce corps, dans un travail longuement motivé, a donné son appui aux principes qui servent de base à l'organisation de la police rurale et forestière projetée par la commission nommée ad hoc; il a de son côté élaboré un projet de loi sur ladite matière, par lequel il a amendé et complété les dispositions du projet de la commission prérappelée. Après mûr examen, je n'ai pas hésité à me rallier au projet de loi présenté par le conseil d'Etat; j'ai la conviction que l'application des principes consacrés par ce projet imprimera au service si important de la police rurale et forestière un nouvel essor et aura les effets les plus salutaires. L'on attribue généralement la défectuosité qui existe en ce moment dans le service de la police des champs et des forêts à une double cause : .,.,„. 1° à l'absence de toute unité dans la direction des agents chargés de la police rurale et forestière, et spécialement à l'absence d'un contrôle suffisant sur le personnel des agents chargés de la police rurale; 2°\ l'insuffisance des traitements dont jouissent la plupart de ces agents, et à la circonstance qu'ils sont privés de toute pension. C'est à ces inconvénients que le projet de loi tend à obvier. C'est en réunissant les attributions de Ja police forestière à celles de la police rurale et en plaçant tout le personnel de cette police sous un chef unique, que l'on parviendra certainement à introduire l'unité dans la direction de ces services ; c'est en embrigadant les gardes chargés de la surveillance des champs et des bois que l'on parviendra sans doute à créer un contrôle plus efficace sur ces agents: c'est ce que le projet de loi en question tend à réaliser. La réunion des attributions de l'administration forestière à celle de la police rurale n'est nullement contraire aux principes de la législation qui régit celte matière. Aux termes de l'art. 2 de la loi du 5 octobre 1701, les gardes des bois communaux peuvent être en même temps gardes champêtres d'après les dispositions de l'art. 1" de la loi du 14 novembre 1849, les gardes forestiers et les gardes champêtres sont appelés indistinctement à constater les délits qu'ils découvriront sur les propriétés forestières comme sur les propriétés rurales. Le peu d'étendue de notre pays et de ses ressources, ainsi que le fait observer le conseil d'Etat, ne permet guère d'organiser et d'entretenir convenablement une police rurale suffisante en outre d'une police forestière. L'embrigadement des agents de la police rurale n'est pas une idée nouvelle. Cet embrigadement a été organisé dans la province du Luxembourg belge par un règlement du 10 juillet 1838, et il a été signalé par le conseil provincial comme une mesure très-propre à rendre la surveillance de la police rurale plus active et plus continue. Afin d'améliorer le sort des agents de la police rurale et forestière, le projet de loi dispose : a) que les traitements des fonctionnaires de tous les grades decette administration sont fixés par arrêté royal grand-ducal; b) que l'Etat fera l'avance de tous les traitements à charge de remboursement par des centimes additionnels à la contribution foncière sur les propriétés non bâties ; c) que la loi générale sur les pensions est applicable aux fonctionnaires de tout grade de l'administration en question. Nul doute que l'adoption de ces mesures aura pour effet de stimuler le zèle et l'activité de tous les agents de la police rurale et forestière et les obligera de vouer tout leur temps et tous leurs soins au service important dont ils sont chargés. Le projet de loi que j'ai l'honneur de soumettre à Votre Altesse Royale, reproduit toutes les dispositions renfermées dans le projet de loi élaboré par le conseil d'Etat, sauf quel(lires changements partiels, parmi lesquels celui introduit à l'art. 14 du projet du conseil d'Etat mérite uniquement d'être signalé. Aux ternies de cet article les brigadiers et les gardes ne peuvent être distraits dv .leur service en cette qualité pour aucun autre ser vice public ou communal, non plus que remplir aucune antre fonction. Cette disposition me paraît trop restrictive; il suffit d'interdire aux agents en question de cumuler leur emploi avec toute autre fonction. J'ai jugé nécessaire de compléter le projet de loi élaboré par le conseil d'Etat, en déterminant par des dispositions précises les rapports entre les agents de la police rurale et forestière et delà gendarmerie. Ces dispositions sont empruntées au décret du 11 juin 1806 concernant les rapports entre les fonctions de garde champêtre et celles de la gendarmerie. Je prie très-respectueusement Votre Altesse Royale de daigner m'autoriser à présenter le projet de loi en question à l'Assemblée des Etats. Je suis, etc. Le directeur général de l'intérieur et de la justice, M. JONAS
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2° PROJET
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
2° PROJET présenté par le gouvernement. Nous Guillaume III. etc., etc., etc.; Vu la Constitution; Considérant, que dans l'intérêt de la conservation des propriétés il convient de réorganiser le service delà police forestière et rurale; Notre conseil d'Etat entendu; De l'assentiment de l'Assemblée des Etats; Avons ordonné et ordonnons : Art. 1er. Aux attributions actuelles de l'administration forestière sont réunies celles relatives àla police rurale , pour être exercées simultanément par cette administration, d'après les lois et règlements en vigueur sur la matière. Art. 2. A cet effet, son personncEest composé d'un chef avec le titre d'inspecteur, et du nombre nécessaire de gardes-généraux , de brigadiers et de gardes , dont il doit y en avoir un au moins pour chaque commune. Il peut y être adjoint des surnuméraires et des accessistes ou assistants. Art. 3. L'inspecteur et les gardes-généraux sont nommés par le Roi Grand-Duc. Art. 4. Les brigadiers, les gardes et les surnuméraires sont nommés et révoqués par le membre du gouvernement ayant dans ses attributions l'administration des affaires communales. Art. 5. La nomination des brigadiers , s'ils font en même temps le service de gardes , et celle des gardes a lieu sur une liste double de candidats présentés par le conseil communal ou par les conseils communaux , si leur surveillance doit s'étendre à plus d'une commune. Elle peut avoir lieu d'office à défaut de présentation de candidats dans le mois après la demande en faite adininistrativenient. Art. 6. Pour pouvoir être admis au service de l'administration forestière, il faut : 1" être Luxembourgeois de naissance , ou soit par présomption de la loi, soit par naturalisation ; 2° être âgé de 25 ans au moins et de 35 au plus ; 3° être exempt de défauts ou de faiblesse physique, de nature à rendre impropre au service ; 4° être de bonne vie et mœurs, et 5" a) pour l'inspecteur et les gardes-généraux, posséder des connaissances suffisantes théoriques et pratiques forestières , agricoles et de législation spéciale et générale, civile et pénale afférente ; b) pour les brigadiers , avoir des notions suffisantes des mômes connaissances, et c) pour les gardes et surnuméraires, savoir lire et écrire couramment au moins l'une des deux langues usuelles au pays. Sont choisis de préférence gardes et surnuméraires parmi les aspirants ayant, quelquesunes des notions prévues sub n* 5 (a-b) , les brigadiers parmi les uardes surtout de la première classe, qui se sont distingués par leur capacité et leur conduite, et les uns et les autres parmi ceux qui comptent des services militaires. Le Roi Grand-Duc peut, dans des cas particuliers , accorder une dispense d'âge tant, à des jeunes gens de moins de 25 ans qu'à des anciens gardes âgés de plus de 35 ans. Les surnuméraires peuvent être admis à 18 ans, mais ils ne peuvent être chargés d'aucun service par intérim qu'après leur majorité. Art. 7. Ne peuvent pas être admis au service de l'administration forestière : ]° les condamnés à des peines afflietives et infamantes; 2° les condamnés pour vol, escroquerie, banqueroute, abus de confiance et attentat aux mœurs ; 3° les condamnés pour tout délit forestier ou rural à un emprisonnement principal de plus de quinze jours ; 4° les condamnés pour tout autre délit à un emprisonnement de plus de trois mois ; 5° les individus qui auront été privés de tout ou partie des droits mentionnés à l'art. 42 du Code pénal; et 6° les faillis non réhabilités et les individus notoirement en déconfiture. Art. 8. Tout fonctionnaire de l'administration forestière prête, avant d'entrer en fonction, devant le tribunal d'arrondissement du lieu de sa résidence, le serment suivant : « Je jure fidélité au Roi Grand-Duc, obéissance à la ('(institution et aux lois de l'Etat. »Je jure de remplir avec zèle, exactitude, »intégrité et impartialité les fonctions qui me »sont confiées. »Ainsi Dieu me soit en aide. » La commission et l'acte de prestation de serment de l'inspecteur sont transcrits sans frais sur Es registres du grelle de l'autre tribunal d'arrondissement. Les gardes-généraux, brigadiers el gardes ne prêtent pas un nouveau serment dans le cas d'un simple changement de résidence; mais s'il- passent en la même qualité, comme aussi lorsqu'ils font simnltanémeul leur service dans un autre arrondissement judiciaire, leur commission et l'acte de prestation de leur serment sont égalament transcrits sans frais sur les registres du greffe du tribunal • le c t arrondissement. Art. 9. L'inspecteur, dans tout le Grand- Duché, surveille les gardes-généraux, les brigadiers et les gardes dans l'exercice de leurs fonctions de la police rurale et forestière et de celle de la chasse et de la pêche. 11 peut, en conformité de l'art, 16 du Code d'instruction criminelle, rechercher et constater aussi dans tout le Grand-Duché, les délits et contraventions portant atteinte aux propriétés forestières et rurales et en matière de chasse et de pêche. Art. 10. Les gardes-généraux, chacun dans son ressort, exercent la même surveillance; ils ont le droit de rechercher et de constater les délits et contraventions. Art. 11. Les brigadiers et les gardes embrigadés sous leurs ordres exercent leur surveillance sur tomes les propriétés, sans distinction de nature, qui sontsituées sur le territoire pour lequel ils sont commissionnés, et doivent rechercher et constater sur ce territoire tous les délits et contraventions portant atteinte auxdites propriétés et en matière de chasse et de pêche, sous réserve, en ce qui concerne les propriétés closes, des droits des propriétaires et de l'observation dans tous les cas des formalités à remplir pour pouvoir y poursuivre la recherche des délit s forestiers. d'après les lois en vigueur. Art. 12. Les gardes sont responsables de toute négligence ou contravention dans l'exercice de leurs fonctions. Ils sont passibles des dommages résultant des contraventions et délits sur les propriétés non closes qu'ils n'ont pas dûment constatés. Art 13. Les art. 183 et 484 du Code d'instruction criminelle cessent d'être applicables aux gardes et surnuméraires faisant fonctions de garde; les uns et les autres ne sont néanmoins justiciables que les tribunaux d'arrondissernent, même pour contraventions de simple police dans les cas prévus par ces deux articles. Art. 14. Les brigadiers et les gardes communaux ne pourront exercer aucune autre fonction, sauf les attributions spéciales qui sont et peuvent être conférées aux brigadiers à ce titre, et leur délégation éventuelle potir remplir les fonctions du ministère public près les tribunaux de simple police. Ils ne peuvent non plus personnellement ni par leurs femmes ou par d'autres personnes de leur famille cohabitant avec eux, tenir auberge où débit de boissons ou faire un comnierce quelconque. Art. 15. Les brigadiers ne peuvent avoir sousJeurs ordres immédiats leurs parents en ligne directe, leurs frères, oncles, neveux, ni leurs alliés aux mêmes degrés. Cette disposition n'est pas applicable aux surnuméraires, même lorsqu'ils l'ont par intérim le service de garde. Art. 16. Tour tous les objets importants et urgents, les brigadiers peuvent mettre en réquisition les gardes de leur brigade, et les gardes-généraux ceux de fuir ressort, pour les seconder dans le maintien de la police dont ils sont chargés OU dans l'exécution des ordres qu'ils auront reçus, seit pour un service extraordinaire de leur administration, BOit pour prêter assistance à la force publique. Art. 17. Les sous-officiers de gendarmerie peuvent, pour tous les objets importants et urgents, mettre en réquisition les brigadiers d'un canton et les officiers ceux d'un arrondissement, soit pour les seconder dans l'exéculion des ordres qu'ils auront reçus, soit pour le maintien de la police et de la tranquillité publique. Art. 18. Les officiers et sous-officiers de gendarmerie adresseront aux brigadiers, pour être transmis aux gardes, le signaleme.nl des malfaiteurs, -iéserteurs, conscrits-réfractaircs, ou autres individus qu'ils auront reçu ordre de faire arrêter. Art. 19. Ees gardes seront tenus d'informer les brigadiers, et ceux-ci les officiers etsousofficii rs de gendarmerie, de tout ce qu ils découvriront de contraire au maintien de l'ordre et delà tranquillité publique; ,]s jeur donneront avis de tous les délits qui auront été commis dans leurs cantons respectifs. Art. 20 Les traitements des fonctionnaires de tous les -rades de l'administration forestière et rurale sont fixés par arrêté royal grand-ducal. Ceux des gardes peuvent être divisés en diverses classese; le nombre de ces classes et le traitement de chaque classe sont déterminés par le même arrêté royal grand-ducal. Les conseils communaux, chacun pour sa commune, sont entendus préalablement sur ces différents points en ce qui concerne les gardes. Les surnuméraires n'ont pas de traitement; ils peuvent être rémunérés pour des services de bureau et obtenir pour le tout ou partie le traitement de fonctions momentanément sans titulaires qu'ils sont chargés de remplir par intérim. Art. 21. Le traitement et les frais de tournée et de bureau de l'inspecteur sont à la charge de l'Etat. Art. 22. L'Etat fait l'avance de tous les autres traitements et frais, à charge de remboursement par des centimes additionnels a la contribution foncière sur les propriétés non bâties. Le nombre des centimes additionnels à percevoir à cet effet est déterminé par la loi du budget de la première année après la mise en vieueur de la présente loi, pour lé montant en être compris avec le principal au budget permanent. Le nombre en est plus élevé pour les propriétés boisées, sans pouvoir excéder le double de celui pour les autres propriétés. II.- sont, recouvrés comme la contribution foncière à laquelle ils se rattachent, avec les mêmes privilèges et dans les meines formes. Un compte détaillé de recette' et de dépense en est publié chaque année au Mémorial du Grand-Duché. Art. 23. La loi générale sur les pensions est applicable aux fonctionnaires de tous grades de l'administration forestière et rurale à partir de la promulgation de la pu-sente loi, tant pouf eux-mêmes que pour leurs veuves et pour leurs enfants de moins de 18 ans. Ces pensions sont à charge de l'Etat. Sont réservés aux anciens fonctionnaires de l'administration forestière, leurs droits acquis à des pensions pour eux. leurs veuves et leurs orphelins, pour les faire valoir d'après la loi susdite sur la matière; et il est permis à ces fonctionnaires de fair" revivre leurs dits droits acquis pour le temps pendant lequel ils ont eessé de courir à leur profit, en payant les retenues qu'ils auraient dû subir dans cet intervalle et d'en acquitter le montant en subissant à l'avenir, jusqu'à due concurrence, une double retenue ordinaire annuelle. Art. 24. Le tiers des amendes attribuées aux communes aux termes de l'art. 2 de la loi du 4 décembre 1860, appartient à l'Etat à partir de la promulgation de la présente loi. Art. 25. Toutes les dispositions en vigueur sur les rapports et procès-verbaux en matière de police forestière, sont maintenues pour être appliquées égalemenl à ceux en matière de police rurale à partir de la mise à exécution de la présente loi. Art. 2G. Des arrêtés royaux grand-ducaux, en forme de règlement (l'administration générale, règlent pour le surplus l'organisation de l'administration forestière et déterminent notamment : 1° le nombre des gardes-généraux, des brigadiers et des gardes, les ressorts de leur surveillance respective, et les lieux de leur résidence obligatoire, après audition préalable des conseils communaux, en ce qui concerne les gardes ; '-'" la délégation éventuelle à des brigadiers d un service local de garde ; 3" l'embrigadement des gardes et leur division, et, si! y a lieu, celle des brigadiers en classes et le mode de promotion d'une classe à l'autre ; 4" le taux et. les bases de la distribution annuelle ce la récompense prévue à l'art. 2 de la loi du 4 décembre 1860; 5° le mode de remplacement dans l'exercice de leur service des divers fonctionnaires manquants ou temporairement empêchés pour (anse légitime ; (i" le mode de justifier de l'accomplissement des conditions d'admission dans l'administration forestière pour les brigadiers et les gardes, d'après l'art. 6. 7° la discipline et la subordination hiérarchique et le rang entre les fonctionnaires de l'administration forestière ; 8° l'uniforme et l'armement; et 9° les rapports, notamment des gardes avec les autorités communales. Art. 27.1! reste loisibE a tous propriétaires défaire surveiller leurs propriétés par des gardes particuliers âgés de 25 ans au moins et remplissant h-S autres conditions exigées par In présente loi. sans aucune diminution de leur part contributive aux frais généraux degarded aprèsl'art. 17 qui précède.à charge d'eu taire approuver la nomination, sur le rapport de l'inspecteur, par le membre du gouvernement ayant dans ses attributions l'administration des affaires communales, et d'en faire connaître au même membre du gouvernement toute suspension ou révocation de leur part, et sous la condition que ledit membre du gouvernement peut de son côté suspendre ou révoquer ces gardes particuliers, et que ces derniers se conforment en outre dans leur service aux prescriptions de ladite loi présente et des lois et règlements forestiers antérieurs. Art. 28. Les gardes champêtres pour lors en service cessent d'exercer leurs fonctions à l'époque à laquelle la présente loi entrera en vieueur. Ils peuvent être admis au service de l'administration forestière en dérogation à l'art. 6 qui précède. Art. 29. La présente loi ne déroge pas aux dispositions en vigueur concernant les agents de police dans les villes, non plus qu'au droit des communes d'entretenir des agents salariés autres que les gardes champêtres et même d'instituer des gardes champêtres honoraires non rétribués. Art. 30. Les lois et règlement antérieurs sur l'administration forestière et sur la police des bois et des champs , de la chasse et de la pêche sont maintenus , pour autant qu'ils ne sont pas contraires à la présente loi. Le décret, du 11 juin 1806 est abrogé. Art. 31. Un crédit spécial de 75,000 francs est accordé au Gouvernement pour faire face aux dépenses à résulter de la présence loi pendant l'année 1862. La présence loi entrera en vigueur à partir du 1" juillet 1862. Mandons et ordonnons, etc. Nous avoirs omis , dans les quelques mots que nous avons dits de la séance des Etats de samedi, de mentionner un amendement proposé parla section centraleet qui a été adoplé par l'Assemblée. D'après la proposition de la section centrale, aucune personne ne pourra dorénavant être élue conseiller communal, si elle n'a sa résidence fixe dans la commune. On a voulu, par là , empêcher l'élection et surtout la nomination au collège échevinal de personnes qui, absentes la plus grande partie de l'année , ne peuvent convenablement remplir les fonctions qui leur sont confiées. Monsieur le Rédacteur, Dans l'état actuel de notre législation, tandis que les poursuites d'office par le ministère public et une pénalité sévère protègent la propriété mobilière, le propriétaire est exposé aux envahissements et aux rapacités des voisins, sans autre moyen de répression que l'ac- tion civile. Le seul moyen d'obvier à cet inconvénient, de mettre enfin en pratique les grandes dispositions de notre droit civil, c'est l'établissement d'un cadastre exact, avec délimitation et abornement général, système qui a réussi et qui fonctionne régulièrement dans les cadastres de Genève depuis 1852, de Hesse- Darmstadt depuis 1854, de Nassau depuis 1855, de Bade depuis 1859, et qui est en voie d'exécution dans les provinces du Rhin et de Westphalie depuis 2 ans. En France, le même principe dominera par le renouvellement du cadastre français, ce qui ressort clairement d'un rappel présenté Par M. Bonjean, au Sénat, dans la séance du 24 juin dernier, sur une infinité de pétitions demandant le renouvellement du cadastre. « Il ne faudrait pas, dit très-judicieusement »M. le sénateur Bonjcou, que, l'étude de cette »question se prolongeant outre mesure, le re»mède n'arrivât qu'après la mort du malade. » Voici maintenant en quels ternies s'exprimait, en 185'.), Monsieur le ministre des finances Patow, dans son rapport sur la nécessité d'améliorer le cadastre des provinces du Rhin et de Westphalie, régies comme nous, par le Code civil français, et ayant un système d'impôt foncier parfaitement identique au nôtre : « Les effets démoralisateurs des empiétements »sur les terres d'autrui, et les énormes frais »des procès qui en sont les conséquences, ne »laissent aucun doute sur la nécessité d'un »cadastre bien exécuté et stable; le cadastre »ne sua ce qu'il doit, être que lorsqu'il aura »pour but suprême et moral d'assurer l'as»siette et la consistance de la propriété foncière, et ce but su,,reine ne sera atteint que »lorsque les parcelles seront délimitées d'une »manière régulière et permanente, afin que »leur figure et leur contenance soient consta»tées et consignées sur les livres et les plans »cadastraux; c'est alors seulement que le ca»dastre offrira les avantages qui doivenl en »résulter, surtout celui de la péréquation de »l'impôt foncier; alors aussi il servi'- de base "aux registres hypothécaires, il améliorera le »crédit foncier et concourra aux progrès de »l'agriculture et de la prospérité publique; »sans délimitation, le cadastre ne sera toujours qu'une œuvre éphémère: il deviendra »même dangereux et nuisible, lorsqu'on vou»dra s'en servir pour établir la possession et »la propriété. »Ces conséquences désastreuses se mani»festent et se confirment tous les jours par »l'expérience; un grand nombre de procès »sont constamment intentés par des propriétaires, afin de rétablissement des limites ,;■ s »parcelles, telles qu'elles sont portées au plan »du cadastre; mais les géomètres se trouvent »fort embarrassés, car les plans actuels du »cadastre n'offrent aucune base précise pour »rétablir les lignes séparatives. » Ensuite de ce rapport lumineux, prescrivant l'honnête administrative et l'intérêt public, la rénovation des c tdastres de Rhin et Westphalie fut, décrétée; le chef de la partie Technique, résidant à Munster, fut chargé d'élaborer des instructions nouvelles, qui se résument comme il suit : Il n'est procédé aux opérations cadastrales d'une commune, par le géomètre qui en reçoit la mission, qu'après que, par la tiangulation faite par les soins de l'administration, des points de repère out été fixés et des bornes placées pour rendre ces points de repère bien apparents et constants, et qu'après que le territoire delà commnne aura été bien délimité également par des bornes. Outre ces opérations préalables, il faut encore que toutes les parcelles aient été délimitées contradictoircmcnt entre les propriétaires intéressés et que des bornes aient été plantées à leurs frais, s'il n'existe pas de haies, de fossé, etc., servant de limites fixes. Une commission communale est nommée pour convoquer les propriétaires sur le terrain, afin de procéder à la délimitation et concilier tous les différends;un géomètre,chargé plus tard de l'opération cadastrale, assiste à cette délimitation et fait pour les intéressés tous les travaux qu'ils croient utiles pour éclairer les droits respectifs; et il dresse, s'il en est requis, tous les actes et procès-verbaux qui constatent ces travaux. Le géomètre et le bourgmestre visitent enfin toutes les parcelles et s'assurent qu'elles sont toutes munies de bornes suffisantes. C'est après toutes ces mesures préliminaires qu'il est procédé à l'opération cadastrale proprement dite. Chaque parcelle est mesurée; la longueur des lignes séparatives est constatée, ainsi que la distance des angles au point de repère le plus voisin; le plan est ensuite levé; ces longueurs et distances y sont cotées, etc. Dans quelques années, le nouveau cadastre établi sur une délimitation incontestée, sera terminé dans ces deux provinces; on l'y considère comme un bienfait, car le travail, en pleine exécution depuis un an, s'y fait sans obstacle, sans difficulté, sans procès, à la satisfaction générale, comme cela a eu lieu poulies cadastres à abornement et faisant, foi en justice, de Genève, Vaud, Nassau, Bade, etc. Aussi c'est sous l'empire d'une profonde conviction quej'avance, que si l'administration persiste a voulu faire une révision cadastrale conformément à l'ancien système, comme le promet le rapport de M. le directeur-général des finances, nous aurons un cadastre révisé, il est vrai, mais aussi défectueux que celui d'aujourd'hui; nous resterons en arrière de tous les perfectionnements et de toutes les améliorations que le cadastre a subies ou va subir dans les nombreux pays cités plus haut. C'est le, sentiment de l'infériorité de notre cadastre qui m'a déterminé à publier c M ! courte et rapide esquisse, que vous voudrez avoir l'obligeance d'insérer dans votre estimable journal. Une objection cependant se présente naturellement, c'est celle de savoir si l'Etat, a le droit de décréter un abornement général; j'analyserai cette question dans une prochaine et dernière lettre.
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Les Passeports.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Les Passeports. Un de nos concitoyens nous communique les réflexions suivantes : Le dernier numéro du Mémorial nous apporte un avis de M. le ministre d'Etat, rappelant au public que la franchise de passeport, accordée à l'occasion de l'exposition de Metz, a cessé avec celte dernière et que tout va rentrer dans l'ancien ordre de choses, c'est-à-dire que , pour passer la frontière française, nous serons obligés de nouveau aux formalités vexatoires et coûteuses, quoique tout à fait inutiles, du passeport. Vous avouerez , M. le Rédacteur, qu'après les traités que la France vient de conclure avec l'Angleterre , la Belgique , la Suède , le Danémarque, et voire même avec la Hollande, traités qui ont pour but l'abolition même de la formalité du passeport, le rappel que M. le ministre d'Etat vient de faire ne peut manquer de produire.daus le pays une très-fâcheuse impression , en ce qu'il montre qu'au lieu de suivre l'exemple que nous fournissent les pays les plus civilisés, notre gouvernement préfère suivre l'ancienne ornière et exposer ses administrés, comme parle passé, à toutes les tracasseries du système des passeports. Est-ce un manque d'initiative , un simple oubli ou toute autre cause par suite de laquelle nous nous trouvons frustrés des avantages accordés aux autres nations, qui toutes ne sont cependant pas les voisins de la France et n'ont pas avec elle tant de rapports que nous, — le fait est que le gouvernement ne pouvait certes pas ignorer les négociations entamées à ce sujet entre la Hollande et la France , et que c'eut été chose facile , en se mettant en relations avec le cabinet de La Haye, de faire comprendre le Grand-Duché dans le traité actuellement conclu sans sa participation. Et cependant. Sa Majesté le Roi des Pays-Bas qui est, dans ce traité une des hautes parties contractantes, est aussi Grand- Duc de Luxembourg. Nous sommes ses sujets aussi bien que Messieurs les Hollandais, et pourtant, nous nous trouvons à l'égard de ces derniers et par rapport au système des passeports dans une situation d'infériorité que rien ne justifie, et pour le maintien de laquelle aucune bonne raison ne saurait être alléguée. En effet, sommes-nous moius dignes de ces faveurs internationales que les Anglais , les Belges, les Hollandais , les Suèdes , etc.? La France a-t-elle moins d'intérêt que nous à ce que ses nationaux puissent entrer et circuler librement dans le pays, sans être astreints à la formalité du passeport? Nos institutions et nos moeurs s'opposent-elles à ce que nous prenons part à cette série de mesures libérales qui forment maintenant le nouveau Code des nations? Personne n'osera l'affirmer. Eh bien . dans ce cas et malgré le regrettable retard que cette mesure a déjà souffert, que le gouvernement n'hésite pas, qu'il se mette de suite à l'œuvre et que dans trois mois, tout ce système suranné des passeports ne soit plus pour nous qu'un rêve , un mauvais souvenir, évanoui au souffle du progrès et de la civilisation. Ce faisant le gouvernement en général et M. le ministre d'Etat en particulier mériteront la vive reconnaissance du pays. Agréez, etc. C'est jeudi, le 14 de ce mois, qu'aura lieu à l'Hôtel de Luxembourg le concert de M. Cari Hermann. Nous en renouvelons aux annonces le programme. ceci« Conseil communal de la ville de Luxembourg. — Séance du mercredi, 13 novembre 1861, e'i 3 heures de relevée. —Analyse des affaires à traiter. 1. Ecoles gardiennes.—Réorganisation. 2. Ramonage dVs cheminées.—Soumission. 3. Bureau de bienfaisance.—Placement do fonds. 4. Hospices civils.—l'iacement de fonds. 5. Hospices civils.— Main levée d'une hypothèque. 0. Fabrique de l'église Saint-Jean. — Fondation d'anniversaires. 7. Marchés hebdomadaires. — Demande .d'emplacement.
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ACTES OFFICIELS
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
ACTES OFFICIELS — Deux des bourses d'études fondées par la dame Seyler, veuve Schelfer, au profit de jeunes gens de la ville de Luxembourg, fréquentant l'Athénée, ainsi que la bourse d'étude Simony-Feller, sont vacantes depuis le 1er octobre dernier. — Le service de l'échange des correspondances entre le Grand-Duché et la Belgique est réglé comme suif, pendant la période d'hiver de 18G1 à 1862, à partir du 3 de ce mois, savoir : De Luxembourg à Arlon : T'A 8 h. 40 du matin avec les dépêches pour Arlon, Namur et Bruxelles ; arrivée à Arlon à 0 h. 50 ; 2" A 5 h. 30 du soir, avec la dépêche pour le bureau d'Arlon; arrivée à 7 h. D'Arlon à Luxembourg : 1° A G h. 30 du malin, avec la dépèche du bureau d'Arlon ; arrivée à Luxembourg à 8 heures ; 2° A 2 h. 25 du soir, avec les dépêches des bureaux de Bruxelles. N'amur et Arlon; arrivée à •Luxebourg à 3 h. 20. Par suite de la suppression d'un second convoi direct de Luxembourg à Bruxelles, qui existait pendant l'été, il n'y aura plus qu'un seul échange de correspondances par jour avec les Pays-Bas, partant de Luxembourg à 8 h. 40 matin et arrivant à 3 h. 20 du soir.
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Faits divers.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Faits divers. —Le Courrier des Etals-1'nis. du 23 octobre rapporté en ces termes un accident arrivé à bord d'un steamer affrété pour le transport des troupes : «Vendredi dernier, au moment où la brigade pensylvanienne du général Neyley s'embarquait à Pittsburg sur cinq steamers, pour Louisville (Kentucky), un accident est arrivé à bordàaSir-William-Wallace, et un certain nombre, d'hommes du régiment du colonel Hambright ont été blessés, dont plusieurs assez grièvement pour ne pouvoir pas suivre leurs compagnies. »Il paraît qu'un des chevaux de l'artillerie. en passant sur le passavant, du steamer J.-IF Hailman, s'effraya, et, soit en sautant, soit en tombant, fut tué sur p. coup. »Une grande agitation s'ensuivitsurla jetée; les soldats qui se trouvaient sur les navires furent poussés par la foule, et un grand nombre d'entre eux, parmi lesquels presque toute la bande de musique à bord du Sir-William- Wallace, tombèrent avec le faux pont, qui s'écroula. Plusieurs furent, tués instantanément; on en Ignore encore le nombre. »Le colonel Hambright et le lieutenaut-colonel Duchmaii étaient sur le pont ; le premier n'a eu aucun mal, mais la second a reçu au cou une blessure très douloureuse. »L'adjudant du régiment du colonel Hambright,Charles-L. Frailey,était aussi surle pon et a été blessé très grièvement A cinq heures il était sans connaissance, par suite d'un ébranlement du cerveau. On l'a vu debout, au-dessous du pont écroulé, immédiatement après l'accident; mais un moment après il céda sous le poids qui lui était tombé sur la tête. »On l'a transporté chez M. Smith, de la maison Hostetter et Smith, et on espère le sauver. »Un accident semblable a été sur le point d'arriver pour la même cause à bord du J.- II'. Ilailman. Le poids considérable imposé au pont a fait rompre les écoutilles, et les soldats, avertis par le craquement, ont pu se mettre à temps en lieu de sûreté. » —Le Phare et la Loire donne communication à ses lecteurs de la lettre suivante, qui lui a été adressée: Monsieur. Je viens vous avertir que si il vient un jeune homme pour faire mettre sur le journal une jeune fille en loterie appelée M11" Joséphine G..., peut-être deux jeunes filles (car il pourra bien en avoir l'audace), je vous prie de ne pas les mettre, car c'est sans mou consentement, et, en cas que ce serait déjà fait, veuillez le démentir de suite, je vous paierai ce qu'il faudra. Votre très obligée, J. G. Le rédacteur ajoute Si l'annonce dont il est question avait été faite dans le Phare, nous la rectifierions gratuitement, et, si quelqu'un se présente pour la faire faire, nous sommes prévenus, nous nous tiendrons sur nos gardes. Mais quel est ce jeune téméraire qui veut mettre comme cela, sans leur consentement, une et même deux jeunes filles en loterie, quand on a maintenant tant de peine à placer les billets pour les gros lots de cent mille francs ? (Correspondance particulière du Courrier.) Taris, 9 novembre En attendant quela cour quitte Compiègne. l'Empereur travaille là-bas à peu-près comme aux Tuileries. C'est le temps maintenant des réceptions diplomatiques, il y en a tous les jours de nouvelles et souvent aussi des conseils des ministres et des conférences. Hier, on a arrêté, d'une manière définitive, les détails de l'expédition contre le Mexique. Les ministres de la guerre et de la marine ainsi que le contre amiral.Jurien de La Graviere et M. Darrican, intendant général et directeur de l'intendance et des services administratifs au ministère de la guerre, y ont assisté. Aujourd'hui. M. de. Russell, le capitaine de vaisseau, qui résume la question d'Abyssinie, a été appelé au château impérial, sans doute pour ce qui se rapporte aux dernières affaires de ce lointain pays, où il a rempli une importante mission. Nous avons entre les mains une très-intéressante brochure, et cette fois consciencieusement faite, surin question romaine. On pourrait comparer l'auteur à un Passaglia laïc pour la fermeté des coups qu'il porte au pouvoir temporel et pour la vigueur deses déductions. Cette appréciation n'étonnera personne quand on saura que la question romaine, dont nous parlons, est du duc de Valray, déjà connu par un livre : L'Eglise, et VÈtat au V.r siècle. M. de Valmy apporte aux débats cette solution originale d'un grand concile, réglant la question qui préoccupe la diplomatie moderne, car il serait, en effet, très-bien delà compétence d'un concile de décider cette question. Depuis le père Passaglia et nombre d'autres prêtres intelligents, qui ont donné leur avis en ces matières. nous croyons qu'un concile général se prononcerait, en effet, dans le sens de l'abolition du pouvoir temporel. Alais l'auteur, qui n'est pas un utopiste, ne se fait jias illusion sur l'application prochaine de son idée et en attendant qu'elle ait mûri, il propose un armistice qui permettrait à l'Italie de s'organiser tranquillement sans se préoccuper, pour le moment, d'une question qu'elle saurait devoir être résolue à son heure. Les lettres que nous avons reçues de la Russie nous annonçaient qu'à Moscou le peupi' avait aidé les ngents de police à arrêter les étudiants; mais c'était, assure-t-on. par erreur, puisqu'on lui avait fait croire qu'il s'agissait de nobles qui s'opposaient à la libération des serfs. Ce n'est pas la première fois qu'on abuse ainsi de l'ignorance des ma et ce qui s'est souvent produit ailleurs qu'en Russie, n'a pa$ le droit d'étonner dans un pays encore ausM neuf à la vie 'politique. C'est ce soir qu'a lieu le errand diner offert à M. Rattazzi par la presse française. Il y aura 90 couverts. Voici quel sera l'ordre des toasts. M. Gueroult de l'Opinion nationale à Victor-Emmanuel, Peyrat de la J'rcssc à Garibaldi, et M. Havin du Siècle à M. Rattazzi. On dit que l'affaire du Maroc et de l'Espagne est en voie d'arrangement. M. Jurien de la Graviere est parti ce matin. On s'entretient, toujours des nouvelles combinaisons financières dont nous v»us avons parlé, de l'emprunt et de l'impôt; il est, question aussi de l'unification de la dette et toujours de l'éternelle suppression des tourniquets à la Bourse. On pense toujours aussi que ces changements ne pourront se faire sans que M. Forcade de la Hoquette n'y laisse son portefeuille. Nous avons entendu dire que l'arrêté qui nommait M. Fould. ministre des finances, avait été signé hier soir. Les bruits de changements ministériels ne se limitent plus seulement au ministre des finances comme ils s'y étaient arrêtés ces derniers jours. Il est question aujourd'hui du ministre de la guerre. Nous ne voyons par trop ce qui a pu les motiver, car nous n'avons pas entendu dire qu'on fit quelque reproche au ministre actuel. C'est peut-être l'éclat spécial qui a rejailli sur le duc de Magenta à l'occasion des fêtes du couronnement à Kœnigsberg qui a fait, naître cette nouvelle, qu'il allait, être appelé au portefeuille de la guerre. Toujours est-il que dans le inonde militaire on en parle comme d'une chose très-fonnée.Dans cette combinaison, le maréchal Randon serait nommé lieutenant de l'Empereur en Algérie en remplacement du maréchal Pelissier. qui désire rentrer en France. Le changement de ce dernier ne nous étonne pas ; son caractère peu facile ne le rend guère apte à commander en temps de paix et surtout dans des fonctions aussi importantes que celles qu'il occupe et où il faut des ménagements, de l'adresse et des dehors conciliants, toutes choses qui manquent essentiellement au bon maréchal. Le gouvernement persan ayant adopté en grande partie pour son armée l'uniforme des troupes françaises, vient de faire en France une importante commande d'effets militaires de tous genres et en Belgique une commande d'armes d.e précision. P. S. Demain iront à Compiègne, MM. Metteraich, Kisseleff, Camille Doucet. L'Empereur reviendra le 5 décembre. (Correspondance particulière du Courrier.) Paris, 10 novembre Le Moniteur confirmait ce matin la nouvelle que nous vous donnions hier du départ de M. Julien de la Graviere. Nous ne savons pas encore si, comme on le disait, ce sera un officier de l'armée de terre qui commandera le corps d'expédition au Mexique; mais nous avons appris qu'un capitaine d'infanterie de ligne, M. Capitan, avait été attaché au contre-amiral en qualité d'officier d'état-major. A Compiègne, M. Jurien de la Graviere a reçu delà bouche même de l'Empereur les instructions les plus complètes ; on croit même que ces instructions s'étendent de beaucoup au-delà de celles qui lui seraient nécessaires, au point de vue militaire seulement, et qu'elles sollten grande partie diplomatiques. Les clauses de la convention signée entre les trois puissances, laissent clairement voir, en effet, que la probabilité d'un Changement dans la forme du gouvernement mexicain a préoccupé les signataires. Nous ne savons pas s'il y a déjà un parti pris d'avance, mais cela ne nous étonnerait pas. Les intérêts de l'Espagne surtout sont tellement en opposition avec la forme républicaine, qu'il est tout naturel de penser qu'elle proposera le rétablissement de la forme monarchique. Quant à la France, vous savez ce qu'on dit de ses dispositions à l'égard de l'Espagne et de la bienveillance qu'elle était décidée à lui montnr. Cependant, on nous a assuré aujourd'hui que l'Empereur , en cas de rétablissement de la monachie avait un candidat tout prêt, qui n'est ni Anglais, ni Français, ni Espagnol. C'est tout ce qu'on a pu nous dire; il faut avouer que c'est bien mystérieux et que nous sommes tout prêt à renoncer à découvrir l'énigme à moins peut-être qu'il ne s'agisse d'Abdel-Kader! On a si souvent mis en avant ce pauvre émir qu'on lui devrait bien au moins une compensation. Il est vrai qu'il a déjà reçu la croix d'honneur. L'expédition du Mexique sera aussi bien organisée que toutes les autres. Vous savez qu'on fait grandement les choses et que la guerre profite de tous les progrès du siècle comme les autres institutions. Il y aura un matériel considérable , tentes, fours de campagne , etc.... toute une intendance militaire. Pour aller plus vite, les bâtiments quitteront Toulon ou Brest, à mesure qu'ils seront prêts, le rendez-vous est devant Vera-Cruz. Les associés de M. Talabot, MM. Salamanca et Chastcluz arrivent de Naples. Il est à peu près décidé que la résiliation des chemins de fer méridionaux aura lieu. Mais cela n'irrterronipera pas les travaux qui sont toujours poussés activement, dit-on, de Naples à Ciprano. Vous trouverez dans les journaux de ce soir les divers toasts qui ont été portés par les directeurs de l'Opinionon nationale, de la Presse et du Siècle. Nous n'avons rien à dire des deux premiers, ils ont été ce qu'ils devaient être. Mais M. Havin a de beaucoup dépassé les limites d'un toast, c'est un vrai discours et encore assez peu clair qu'il a voulu faire, la meilleure partie de son discours est sans contredit la fin, mais par l'heureuse idée qu'il a eu d'associer un témoignage sympapatique qu'il adiessait à M. Iîattazzi, le souvenir de Manin et de Cavour. Quant à la réponse de M. Rattazzi, elle a été noble et digne et à produit un grand effet. M. Ratazzi a montré la plus louable prudence en n'effleurant pas même la question romaine. On ne manquera pas de remarquer quelle heureuse coïncidence ont les paroles de M. Ratazzi avec celles que Garibaldi a prononcées également dans le sens de la modération et de la patience. Le menu du dîner qu'on vient de nous faire lire est plein d'allusion quant aux noms des plats avec les questions brûlantes de la politique actuelle. Nous ne nous ferons pas l'interprète de ce langage symbolique des mets; il ne manquera pas de gens pour se divertir là-dessus. En réalité, il y avait 121 couverts et non 150, comme les journaux l'on dit- La nomination de M. Fould paraîtra demain, assure-t-on, au Moniteur, il est bruit que ce ne serait pas avec le titre de ministre des finances mais bien avec celui d'archi-trésorier ou surintendant des finances. Et sans doute, peu de temps après sa nomination, on commencera à reparler sérieusement du nouvel emprunt. Ce que nous vous avions déjà ditest parfaitement exact. On a fait venir au ministère les rédacteurs des journaux financiers, pour leur dire qu'il leur était loisible de parler du futur emprunt. La légation italienne va être transportée dans un hôtel construit sur la place Monceaux (nouveau quartier Maleshcrbesï.
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France.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
France. Le ministre des cultes vient d'adresser la réponse suivante à une lettre écrite par Mgr l'évêque de Nîmes: »Monseigneur, »La lettre que Votre Grandeur a bien voulu m'adresser, et qu'elle a fait insérer dans plusieurs journaux de Taris et de la province, à l'occasion de la circulaire de M. le ministre de l'intérieur sur les associations de bienfaisance, me paraît, en plusieurs points, profondément regrettable. »Votre droit incontesté, monseigneur, était de discuter librement les principes et les mesures de la circulaire ministérielle. Vous pouviez blâmer un rapprochement entre deux institutions, s'il vous semblait blessant pour l'une d'elles, et plaider éloquemment la cause d'une société charitable à laquelle d'ailleurs le gouvernement avait rendu pleine.justice, tout en réclamant l'exécution des lois. Mais la chaleur des convictions et la liberté de discussion ne dispensent personne de l'observation des bienséances et des règles de la modération. Pour défendre une opinion que vous jugiez équitable et vraie, il était inutile d'employer les expressions les plus acerbes contre un acte émané d'un ministre de l'Empereur; et pour rendre un légitime hommage au dévouement des conférences de Saint-Vincent-île-Paul, il n'était pas besoiu d'insulter d'autres associations et de les signaler à la haine et au mépris publics. »Ce n'est pas ainsi, monseigneur, que s'exprimait l'ancien clergé français dans «les respectueuses remontrances» auxquelles votre lettre fait allusion. Permettez-moi de vous dire combien je regrette qu'en vous souvenant de ce pieux, savant et, patriotique clergé de l'Eglise gallicane , vous n'ayez pas saisi l'occasion qui vous était offerte d'imiter le calme et la dignité de son langage. »Mon devoir et mon caractère m'éloignent de tout ce qui peut exciter les liassions du pays. C'est pourquoi je vous supplie, monseigneur , de vouloir bien vous abstenir désormais de m'adresser, sur nos affaires religieuses ou politiques, des lettres dans lesquelles j'aurais à déplorer encore des insinuations et des violences. Je n'y saurais, en effet, convenablement répondre sans une vive souffrance pour moi-même et sans un grave dommage pour la religion, dont il faut respecter les ministres, meine quand ils s'égarent hors des voies de la sagesse et de la charité. »Agréez, monseigneur, l'assurance de ma haute considération, »Le ministre de l'instruction publique et des cultes, ROULAND »Paris, 8 novembre 18G1. » On lit dans le Moniteur «Plusieurs journaux ont parlé de la nomination du général de Goyon en qualité néral en chef An corps d'occupation à Lome, et ils y ont cherché une signification que rien ne justifie. »Le général de Goyon commande à Rome deux divisions d'infanterie avec les troupes de cavalerie , d'artillerie et de génie qui v sont attachées, ce qui, aux termes des règlements militaires, suffit pour constituer un corps d'armée. »L'Empereur a trouvé juste que cet officier général, dont il apprécie les services, exerçât désormais, eu vertu d'une commission de commandant de corps d'armée, les pouvoirs dont il était effectivement revêtu. En soumettant à Sa Majesté une proposition dans ce sens , le maréchal ministre de la guerre a eu en vue de mettre le titre du commandant des forces françaises en rapport avec sa position reelle, ce qui n'altère en rien le caractère essentiellement pacifique et protecteur de notre mission à Tome. » On lit encore dans le même journal : «Eue connaissance plus exacte des laits vient encore réduire l'importance de l'incident de la vallée des Dappes. «Il résulte, dit la "Franche-Comté, journal voisin du lieu du litige, de nouveaux renseignements, que le détachement des Rousses n'a commis aucune violation du territoire des Dappes, il a seulement pris sur l'extrême frontière une position qui lui permettait d'observer les mouvements des gendarmes vaudois. » »En autiv journal franc-comtois, la Sentinelle de Jura, dit aussi : « La troupe et la gendarmerie des Rousses se sont tenues sur la frontière française pour observer les mouvements des gendarmes suisses , mais sans pénétrer sur le territoire en litige.» »La version des feuilles franco-comtoises est de tout point conforme au rapport que le général commandant la 7e division militaire vient, d'adresser à M. le maréchal ministre de la guerre, » Les bâtiments de la division navale du Mexique partiront, dit, la Patrie, isolement. Le premier rendez-vous de l'escadre est àTénériffe, le second à Saint-Pierre (Martinique). Le rendez-vous général des trois escadres est à la Havane. C'est de là qu'elles partiront pour se rendre devant, la Vera-Cruz. Le bruit se répand que le maréchal Serrano,capitainegénéral de l'île de Cuba , irait lui-même au Mexique. On assure que. le département de la guerre organise en ce moment pour le corps expéditionnaire du Mexique, un matériel composé d'objits de campement, d'objets de literie militaire, de fours de campagne, et un matériel d'ambulance. Toutes les mesures sont prises pour assurer aux soldats et aux marins des soins hygiéniques en rapport avec la nature et le climat du pays.
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COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG. Jg. 18, n° 266
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG. JK' Sfiti. — jT«° Année. TRIX DE L'ABONNEMENT. 5 fr. 50 par trimestre pour la ville. 7 fr. par trimestre franco dans tout lo Grand-Duché. 8 fr. 50 franco pour la Belgique, !;\ Prusse et la Hollande. 11 fr. 50 pour la France, etc. ANNONCES : 20 centimes la ligne. 15 centimes pour les abonnés. RÉCLAMES 50 cent, la ligne. (Journal du soir.) Mardi M2 Novembre tSUM. lie Courrier paraît six fois par se. m aine. Les abonnements, insertions, correspondances, annonces, etc., etc., doivent être adressés — franco — au bureau du Courrier, Place-d'Armes, 1. I !■: annonces pour te tmméro du jour doivent être remises avant 9 heures du matin. Prix du numéro : 15 centimes.
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PROJET DE LOI sur la police rurale et forestière
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PROJET DE LOI sur la police rurale et forestière
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ETAT-CIVIL DE LA VILLE DE LUXEMBOURG
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âllli£il _ AT É1TTÎÎÏ2 f()Ur un tcrme de !2 ou 15 LU U LUI ansla fci<iiic<leßiim»cBieiri, près de Larochette. — S'adresser au notaire Witry, à Eehternach. 3021 liefet \u ühcvfchcnl . S.CI,b™lJ?mn sai u in ©tragen ift 511 oerfaufen em |i-()r |rf)onrr «ticr, Änv-Äoce, rocitöer im Sabre l«ol jroci Çroaitm erhalten hat. 3022 -• g« wirb big 311m LSanuor ein titdj» tiacr Mclluer gehidjt.— 3Kan melbe' fut bei ber Gr». b. «81. 2974 ffîT-àt* SA**M]¥S (mélèzes) A VENDRE ï9*~—JT«> à des prix très-modérés, propres à faire des pannes, chevrons, échaffaudages, grandes et petites échelles, etc., etc. S'adresser à Nicolas REUTER, à la ferme dite «Loireshof», près de Rambrouch. 2952 &ÊF~ B« Detfairten bei SBtttroc Lahaye-Lortz, SBrcitcnroeg 9cr. 2, ein Minuicr (ginget), ein fttr» jculijd) mit 3iibcf)ör, eine große böläcrnc 1111b eine tu» pferne Stfaonc, mit riiernen utib fupfernert ©croic&tcr, Sorben, »crfcfoicbciic «orten Surften, $cdj, $nr}, it. 2934 AT jlTfUTI Pour le 1" janvier prochain, Jju U Lu. le premier étage, composé de trois places, dans la maison rue St.-Philippe, n° 20. — S'adresser à M. Hoffman, libraire. 391» hiibfdK» »HUIUU ober mehreren Staunten unb foiiftigen a3cquom!iri;tciten. mit einer vcdjt biibjdjen Slitgftcbt, ftefjt 311 oennietben unb faim jofovt bejogen rocibiit. — Sic gruebitiou fagt roo'? 2846 ON DEMANDE <J£iœ£ chant lire e( écrire les deux langues.—S'adresser à l'imprimeur du Courrier. 2984
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CHEMINS DE FER. – Service à partir du 15 novembre 1861.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
CHEMINS DE FER. - Service à partir du 15 novembre 1861. L'heure au méridien de Paris est en retard de SJ5 minutes sur Luxembourg & celle de Cologne de 6 minutes. Ligne de France. (Heures de Paris.) Wp. de Luxemb. 526m 84smj34o' 7ss ■, Dép. de Paris. .. 810 ■ 9oo ■j8som (J4sm Vrr. à Bettembg. 5ao- 9os-|4ob - 7«7-' — de Metz. . . 5aom 9osm|ôo5 • 800 ■ — àThionville 6«*- 10os-j5oo- 850-; — deT'iionv.. 6so-IO20-jfiu - 9u- — à Metz . . . 6i6-ll5o-]Pj5-]lOïs- — deBettemb. 743-JII20 - Tis - 10n- — à Paris. ■ • IO25 "j 8m « ,r-oom 1 U.-,mi Arr. àLuxembg.|8osm]ll<5mj7a5 • lOss ■ i'our Paris lre" seulement à 843™ & a*o'.| De Paris lrM seulement à 810 ■ &8 30m. ''mli1 Bettemb.hEtchs AjEmb' Bettemb. à Ottange (Heures deParis.) Trajet en 30m (Heures deParis.) Dép. de Luxemb.j.W 3 40' Dép. de Luxemb. 843m » » — de Bettemb.IÜ06 - 4ss - — deBettemb. 925 - 2sb » Arr. à Esch s./A. 6s6 - 4ss - Arr. à Ottange. . 9ss - 3ob - Dép. d'Eschs./A. Cbb - 52s - Dép. d'Ottange.. IO25 - 3ss - Arr. à Bettcmbg. 72s - 5bj - Arr. à Bettembg. 10s» - 4os - — à Luxembg. 80s -|7s5 - — à Luxembg. II45 - 7ss - Ligne d'Allemagne. (Heures de Cologne.) Dép. de Luxemb. 840- 4n • 8ie • Arr. à Mertert. . 9ss - 5*8 - 9« - — à Trêves.. . IO15 - 645 - lOss - Dép. de Trêves. . 6i6-ll6om 4is - — de Mertert. 66i-'midi44 ôis - Arr. à Luxembg.j 7&b -| 2m " 653 - Ligne de Belgique. (Heures de Paris.) Dép. de Luxemb. 83om 5so •Dép.deBruxelle' » 9io" Arr.à Bettingen. 9io-6os- — de Liège.. . » » — à Arlon. . . 9s8-66o- — deNamur. . > 10»o- — àNamur.. . Uo • » — d'Arlon. . . 6aom 2io* — à Liège. . . » » — dcBettingen 7o*- 'in - — à Bruxelles. 3to - » Arr. àLuxembg. \1ti- ail-
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Derniers cours des fonds publics.
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Derniers cours des fonds publics. I'réced. clôture. Dernil r cours. ce" H "= go o O) 5 •6 .msU »d., 80 déc D,eact. 2V»o/„ f Emp. i ' i 7« 1857. . . ! — ville, 184», 5 p. c. — ville, 1853, 3 p. c. Banque uationale .... — de Belgique . . Ohlig. Grand-Luxemb. . — Guill.-Luxemb. . Actions id. ; 3 p. c. comptant 4 y« — I ledit mobilier Ch. de fer du Xord aDC. — l''.st. . . . — Autrichiens . — Guill.-Luxb.. Obl. ch. de 1er Est 5 p. e. — 3 p. c. — Nord. 3 p, c. — Autrichiens . — Lomb. Yen.. — Guill.-Luxb. res, 30 déc. Consol. . . . r Emprunt 4 'A p.c.- — nouveau 5 p. c. 1 Banque de Prusse. . . . Ich. de 1er t'üln-Minden.. [ _ du Rhin . . . f Métall. autr. obl. 5 p. c. Emprunt national 5p.c. | Banque nat. de Vienne. ! Crédit, mob. autrichien- Banque de Darmstadt. • Ch. de fer Rhin Nahe . — Ludwh-Bexbach.. Banq. int. Luxembourg. Emp. Luxemb. 4 p. c. . 62 '/, 99 'AA 100 '»A 109 '/»P 1867 'A A 977 ' aA 67 05 05 40 710 988 562 50 -100 25 210 485 292 50 310 257 50 248 75 270 90 7« 102 V8p 107 7» 118 y» 161 7* 87 */j 44 7«A 55 '/»P 605 A 142 y« 190 P 17 P 134 '/»P 88 P 90 7«P 99 'AA 100 '/«A 110 1867 7»A 977 'A 473 'AA 67 10 95 705 983 75 495 487 50 293 75 308 75 256 25 248 75 Londi *d( $3 90 7« 102 '/«P 107 5b 120 y« ICI 7* 87 7« 44 A 55 "iA 605 A 143 P 190 P 17 P 134 P 88 P 90 7iP -s s C 00
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Revue politique.
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LUXEMBOURG, 1er JANVIER Revue politique. La Patrie croit que les nouvelles d'Amérique ne permettent plus d'espérer une solution pacifique du conflit anglo-américain; elle se demande quel sera le rôle de la France dans cette question , et en vient à la conclusion que la reconnaissance du Sud par la France sera la conséquence nécessaire de la guerre entre les Etats-Unis et l'Angleterre. VAfrica, paquebot-poste qui apportera en Europe la réponse officielle du cabinet de Washington, a dû quitter New-York le 21 décembre, à cinq heures du matin. On écrit de Londres le 30 décembre, que l'amirauté anglaise venait de fréter un grand nombre de navires qui devront transporter à Saint-John, dans le Nouveau-Brunswick, à Halifax, port de la Nouvelle-Ecosse , et aux Bermudes, du charbon pour les besoins de l'escadre britannique, des armes, des munitions et un matériel de guerre considérable. Ces mesures ont été adoptées en vue des prochaines hostilités dans l'Amérique du Nord. Les navires dont il estquestion devront avoir pris la mer du 1" au 15 janvier prochain. La dépêche qui a annoncé, ces jours derniers, que les troupes espagnoles destinées à l'expédition du Mexique étaient parties de la Havane le 30 novembre, sans attendre l'arrivée des forces anglaises et françaises qui doivent prendre part à cette expédition, n'est pas confirmée. Un avis de la Havane, en date du 6 décembre, porte à la vérité que le steamer Clyde a rencontré l'escadre espagnole à trentesix heures de la Vera-Cruz, mais le gouvernement espagnol n'a reçu aucun rapport officiel qui lui fasse connaître le départ de cette escadre, en violation des stipulations conclues avec la France et la Grand e-Bretngn'-. D'après les dernières informations, les forces combinées des trois pays devaient quitter les Antilles le 30 décembre pour gagner les eaux mexicaines et commencer en commun les opérations contre la Vera-Cruz et Tampico. Le général Prim doit être arrivé à la Havane le 18 ou le 20. L'émotion et les défiances qui se sont manifestées parmi le peuple de Lisbonne, à propos des coups redoublés que la mort et la maladie frappent parmi les membres de la famille royale, paraissent avoir eu de l'écho dans les Cortès. Cédant au sentiment populaire, la législature a nommé une commission chargée d'étudier avec soin les conditions sanitaires du palais, et elle a décidé que le corps du roi dorn Ped:o serait exhumé à l'effet d'en faire l'autopsie. Par une autre résolution, qui indique toute la gravité des préoccupations auxquelles les esprits sont livrés, quant à l'avenir même de la dynastie nationale, les Cortès ont anuulé la renonciation de la princesse Antonia à la Couronne. On sait que cette princesse a dû renoncer formellement à ses droits de succession au trône, lors de son mariage avec le prince Leopold de Hohenzollern-Sigmaringen. Il a été question, à différentes reprises, dans nos colonnes, de négociations qui se poursuivent depuis près de deux ans entre l'Espagne et la France, pour le règlement d'une créance réclamée par la seconde de ces puissances à la première, en vertu d'un traité par lequel avait été réglée l'intervention de 1823. Ces négociations sont à la veille de se terminer par une convention qui sera signée à Paris par MM. Thouvenel et Mon, ambassadeur d'Espagne près la cour de France. On assure que par suite des arrangements pris entre les deux partis, la créance a été réduite à vingtcinq millions de francs, que l'Espagne paierait dans un délai assez rapproché. La conduite du clergé catholique en Pologne a motivé entre les cours de Saint-Pétersbourg et de Rome des négociations qui ne paraissent pas avoir tourné à la satisfaction du gouvernement russe. Ses agents se plaignent de trouver la politique du Saint-Siège très-conservatrice quand il s'agit de ses intérêts, et très-révolutionnaire dans ses décisions à l'égard des intérêts d'autrui. Il en a été ainsi de touf le temps, et la Russie n'est pus la première puissance à en faire l'expérience. Pour le moment, les négociations ne sont pas encore rompues, mais elles sont arrivées à un point de tension extrême qui ne présage rien de favorable à leur solution. La Gazette de Vienne signale les négociations entre la Prusse et la France comme constituant des obstacles à l'union de l'Autriche avec le Zollverein. Turin, 30 décembre. — L'Italie dément la nouvelle donnée par le Diritto relative à la députation parlementaire qui se serait rendue auprès de M. Ricasoli pour donner des conseils Mir la situation. Le ministère aurait résolu de se présenter tel qu'il est devant la chambre. Berlin, 30 décembre. — La Gazette (semiofficielle de l'Etoile répond à des observations du correspondant de Munich du Moniteur sur la question des duchés de l'Elbe : « En ce qui concerne une intervention salutaire de l'Europe, dit-elle, les correspondans de l'organe officiel paraissent avoir oublié les dispositions qui réservent les questions allemandes à la décision d'organes compétents. Pour les armements danois dont on parle dans cette correspondance, cette nouvelle et les réflexions qu'on y attache regardent avant tout les Danois eux-mêmes. En attendant, ce n'est pas seulement le nord de l'Europe dont les complications soient de nature à menacer gravement la tranquillité générale. Pesth, 30 décembre. — A Lemberg, de graves désordres ont eu lieu dans la journée et dans la soirée d'hier. La police a été insultée, parce qu'elle avait défendu les chants nationaux. Vingt-neuf arrestations ont été faites: parmi les personnes arrêtées se trouvent des ecclésiastiques. Cracovie, 30 décembre.—Les églises catholiques sont toujours fermées à Varsovie, malgré les exhortations du gouvernement au clergé pour les faire ouvrir. Les officiers polonais qui ont chanté dans les églises le 15 octobre ont été dégradés. Le promoteur de cette démonstration, l'enseigne Szadkowski, a été fusillé dans la citadelle. (Correspondance particulière du Courrier.) Paris, 31 décembre. L'année 1861 n'aura pas voulu dévoiler à la curiosité du public, ce qu'il doit advenir du conflit menaçant entre l'Amérique et l'Angleterre. Elle a voulu conserver jusqu'à la fin le caractère indécis et immobile, qui la caractérisera dans l'histoire politique. Nous n'entreprendrons pas de passer en revue, assez d'autres le font pour nous, tous les événements qu'a vu surgir l'an de grâce 1861. Mais au premier souvenir, on voit de suite que cette année n'a résolu ou fait positivement avancer aucune des grandes questions qui étaient déjà en 1860 sur le tapis. Nous aurions assez aimée, comme souhait de bonne année, qu'on nous apportât la nouvelle que le cabinet de Washington avait relâché MM. Mason et Slidell, et donné ainsi satisfaction à l'Angleterre. Mais malheureusement c'est précisément à la fin de l'année qu'arrivent les nouvelles les plus graves. Dans la politique intérieure, la France a eu ses étrennes anticipées le 14 novembre, et depuis on n'a pas l'air de vouloir les continuer. Au contraire, jamais il n'est tombé des avertissements comme en ces derniers temps, et jamais il n'a été plus souvent et plus énergiquement déclaré qu'on entendait que la presse ne discutât en aucune façon la Constitution. L'affaire de l'Empire constitutionnel s'embrouille toujours à plaisir et bientôt il sera impossible de comprendre ce qu'on veut dire en louant la Patrie et en la blâmant en même temps. On reconnaît que l'article incriminé est d'une intention très-bienveillante, mais on défend cependant à tous les journaux de le reproduire, de le discuter et même de le mentionner. C'est la peine du talion infligée à la Patrie, qui aurait mauvaise grâce de s'en plaindre, comme on le lui fait observer aujourd'hui, car plus d'une fois M. de La Gueronnière est venu défendre à certains journaux de parler de certains faits ou de reproduire certains articles qui n'avaient pas le don de plaire au gouvernement. Le Pays, cependant, s'est vu exceptionnellement à l'abri de cette défense générale aux autres organes de l'opinion. On s'en est étonné et M.Grandguillot, son rédacteur en chef, est obligé aujourd'hui d'expliquer par des circonstances de l'impression du journal, ce privilège qu'il a eu d'attaquer M. de Lagueronnière en lui répondant par dessus la tête de M. de Lauzières. Tous ces derniers faits qui intéressent plus ou moins directement la liberté de la presse, ont ramené encore une fois l'attention sur cette question fondamentale qu'on discute de toutes parts. Jamais l'opinion ne s'est plus unanimement prononcée en faveur d'une liberté honnête des feuilles quotidiennes. Le gouvernement qui se vante de faire si grand cas de l'opinion, devrait bien mettre un terme à ces rigueurs inusitées qu'il emploie depuis quelque temps. Mais on dirait qu'il soit devenu d'une susceptibilité toute particulière à l'endroit des principes dynastiques et à l'endroit de cette Constitution dont il se réserve à lui seul la critique. M. de Persigny a, dit-on, adressé hier aux préfets une circulaire nouvelle pour leur prescrire de ne pas permettre aux journaux des départements de discutera un titre quelconque, d'un;' manière ouverte ou détournée, la Constitution de l'empire français. C'est probablement aussi dans le but de bien asseoir et de bien définir l'autorité dynastique et absolue du régime impérial qu'on persiste à montrer très-peu de bienveillance envers l'Amérique du Nord, l'asile de la démocratie. Le Moniteur est toujours d'une froideur glaciale dans son bulletion pour les libres Yankees et s'il n'a pas encore osé parler clairement de la reconnaissance du Sud, eu revanche, ses dévoués serviteurs ne s'en sont pas fait faute, déjà à plusieurs reprises, nous vous avons signalé les articles presque hostiles de M. Grandguillot contre le Nord. Ce soir, la Patrie déclare formellement que dans le cas où l'Angleterre reconnaîtrait le Sud, il serait du devoir de la France d'en faire autant, et elle base cette opinion sur ce fait, que la reconnaissance de l'Angleterre seule lui donnerait une trop grande influence. L'agitation se renouvelle, s'il faut en croire les dépêches dePologne où l'on chante toujours des hymnes défendues et à St.-Pétersbourg où les étudiants continuent à protester. Nous ne savons trop comment tout cela finira et nous pouvons vous assurer qu'en France, à Paris, on commence à se préoccuper de ce dangereux état de choses. En Autriche, la situation financière est toujours déplorable. M. Plener est le Fould, dénonciateur de cette situation , mais hélas! il ne promet rien pour l'améliorer, car cela dépasse sans doute les forces humaines. Et malgré cela , on se prépare énergiquement aux éventualités qui pourraient surgir l'an prochain . d'autant plus énergiquement qu'on comprend bien que de nouveaux échec renverseraient à tout jamais l'édifice impériale. C'est sans doute à des prévisions de cette sorte qu'il faut attribuer le voyage actuel de l'empereur d'Autriche en Vénétie, où il doit successivement visiter toutesles places fortes. Il quittera Vérone, le 2 janvier, et après avoir vu Pescbiera, Lcgnano, il sera à Venise le 10 et le 12 à Padoue, d'où il retournera à Kimo. Le procès de M. Ulbach et du Courrier du Dimanche, dans l'affaire Pamart, a été remis à huitaine. A propos de l'autre procès, subi par le même journal, on a dit que le duc d'Aumale a fait oiirir à M. Pelletan, de lui payer les frais et que celui-ci avait refusé. On nous dit qu'en Angleterre il se forme certaines associations d'ouvriers dans le but d'aller au printemps à l'exposition de Londres. On fait un fonds commun au moyen d'une légère retenue hebdomadaire. En Italie on suivra aussi cet, exemple. Il serait à souhaiter qu'en France les patrons prissent également l'initiative d'un aussi excellent projet. On voit de suite quels heureux résultats on obtiendrait ainsi pour le perfectionnement même de l'industrie. On annonce un grand mouvement dans les préfectures et dans les sous préfectures pour la nouvelle année. Il paraît que le prétendant nuageux au trône d'Espagne , Juan de Bourbon qui fait beaucoup de bruitponr ne pas se faire oublier, est parvenu à force d'adresse à avoir 400,000 francs sur l'emprunt qu'il a ouvert à Londres. On a vu si souvent des prétendants à qui personne ne croyait, réussir, qu'on s'explique que la confiance commence a naître chez les capitalistes en une valeur qui cesse d'être hypothéquée.
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LA FEUILLETON. II. Les mystères du château de Morsan. (Suite.)
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
FEUILLETON. LA SAMARITAINE. II. Les mystères du château de Morsan. (Suite.) Par Amédée AUFAUVRE. Sous l'impression de l'événement, M. Séverac n'avait songé qu'à poursuivre lemalfaite'i-. En revenant à sa maison, il se hâta de monter à la chambre de sa fille pour la rassurer sur les suites de l'alerte. Un spectacle inattendu vint le saisir. Noémi était étendue sur le parquet ne donnant aucun signe de vie. Il était évident que, réveillée en sursaut par le coup de fusil qui avait éclaté sous ses fenêtres, la jeune fille, dans le désordre d'idées qu'engendre une pareille secousse, avait perdu connaissance, bon corps, i peine voilé] etait froi(j et rjgid(, geg longs cheveux détachés et en désordre, se déroulaient en ondes confuse3 autour de seg épaules et balayaient le tapis. Cependant, M géverac ne perdit pas la tête : soulever dans ses deux bras le corps de son enfant, le replacer dans le lit et appeler à son aide, fut l'affaire d'un instant. Tous les domestiques se trouvèrent bientôt au chevet de l'évanouie, s'empressant de lui prodiguer des soins, et employant tous les moyens de faire cesser ia crise. Malheureusement, et quelqu'intelligents qu'ils fussent, les efforts n'aboutirent à rien. La jeune fille restait glacée comme une statue de marbre. ÜB jardinier, dépêché à la recherche d'uu médecin, s'élança sur un cheval de la ferme, et revint environ une heure après accompagné du docteur qui habitait Vitry. Les moyens énergiques employés par le médecin furent longtemps infructueux: enfin un mouvement imperceptible annonça le retour de la vie dans ce corps inanimé. M. Séverac, qui ne passait pas pour sensible, faisait peine à voir. Il était aussi pale que sa fille. Son corps, agité par un tremblement fébrile, semblait à tout instant menacer de perdre l'équilibre. On eût dit l'influence d'un vertige. 11 fallut qu'il s'adossât à la muraille pour ne pas succomber à l'émotion qui hébétait son regard, mouillait son front d'une sueur froide et le faisait tournoyer. Avec les premiers symptômes d'existence, le père sembla revenir à lui.-Tout le monde sortit, et il ne resta bientôt plus au pied du lit que M. Séverac et le médecin. Le réveil des sensations, paralysé par l'évanouissement, ne s'était encore manifesté que par des tiraillements et des secousses électriques. Pourtant la jeune fille rouvrit les yeux. — Elle revient tout-à-fait, docteur! s'exclama M. Séverac, en poussant un soupir de soulagement. — Pas encore, dit le médecin qui, la main sur le pouls de la jeune fille et le regard fixé sur son visage, suivait attentivement les phases de ce retour laborieux à l'existence. J'espère, je crois, mais j'attends : attendez. En effet, le regard de Noémi était fixe et sans lumière, il ne regardait, il rie voyait pas. Quelques instants et les prunelles de la jeune fille se colorèrent pour exprimer un indicible effroi. — Oh! mon Dieu, j'ai peur, j'aipeur, murmurat-elle frissonnante et les dents serrées. — Rassure-toi, ma Noémi bien aimée, dit le père en saisissant le bras de sa fille. Je suis perdue, répliqua-t-elle sans répondre à son père qu'elle n'avait pas entendu... perdue... perdue... et elle retomba affaissée. — Non, nous sommes là, mon enfant, il n'y a plus de danger. Noémi eut un mouvement d'une brusquerie presque sauvage et elle se dressa sur son séant. — Ce coup de fusil! dit-elle d'un air hagard et d'une voix sifflante, en étendant le bras. Son corps tremblait, sa gorge bondissait sous l'action d'une respiration entrecoupée et haletante, puis elle poussa un cri violent, désespéré, sur-aigu, qui fit frissonner M. Séverac. A ce cri succéda un abattement général.' — Du courage, monsieur, dit le médecin en se tournant vers M. Séverac, la secousse a été d'une telle violence qu'elle a engendré une perturbation dont j'entrevois le caractère en constatant ses effets. — Mon Dieu, qu'est-ce donc? dit le père les mains jointes et les yeux noyés de larmes. — Moins peut-être que ce que vous craignez; mademoiselle est atteinte d'une fièvre cérébrale. La première émotion du père avait été d'une telle violence que cette nouvelle ne pouvait plus lui en causer une aussi profonde. D'ailleurs une maladie, si redoutable qu'elle puisse être, c'est l'existence, et si la crainte a ses fantômes, l'espérance a des illusions infinies, des ressources qui soutiennent et trompent jusqu'à la fin de l'affection. Pendant un mois entier M"8 Séverac fut littéralement entre la vie et la mort. Le délire dans ce qu'il y a de plus navrant, avec ses divagations folles et bizarres qui inspirent de la pitié, de l'effroi et des larmes à ceux qui les entendent, fut la seule manifestation du désordre de cette tête brûlée par les ardeurs de la fièvre. La nuit funeste qui avait causé ce désordre revenait à la mémoire de la jeune fille, comme la seule réalité qui se pût fixer dans son cerveau. Des cris d'effroi, des pleurs abondants, des terreurs inouïes, accompagnaient ordinairement ces expressions de souvenir. Toutefois, la riche organisation de la jeune fille triompha du mal ; mais aux incohérences de la pensée, surexcitée par la fièvre, succéda un morne abattement assez semblable à l'idiotisme. La convalescence du corps sembla marcher en sens inverse de celle du cerveau. Le médecin, à bout d'expédients, conseilla la distraction des voyages, un changement d'air, une saison aux eaux. M. Séverac, adoptant les idées du médecin", fit faire les préparatifs du voyage. Sa fille se laissa porter en voiture avec une docilité toute machinale; elle ne semblait pas comprendre les adieux affectueux qui saluèrent son départ. Sa figure pâle, ses yeux noirs et rendus plus profonds par la fièvre, étaient d'un aspect tellement saisissant qu'il était impossible de les oublier. Trois mois après le départ de M. Séverac et de sa fille, le régisseur de la propriété, recevait l'ordre de congédier tout le monde, et bientôt l'écriteau indicateur de la mise en vente, retiré lors de l'acquisition du dernier propriétaire, reparut au linteau de la porte extérieure. A cet endroit du récit de mon compagnon de route, les lignes géométriques du mur d'enceintiî des fortifications apparurent à nos yeux, coupés à vif par les quais de la gare d'Orléans et de Bercy. Nous voyions s'esquisser, en lignes cotonneuses et grisâtres, les berges et les entrepôts de la Râpée avec leurs approvisionnements gigantesques, les lignes d'arbres des quais, les inflexions du pont d'Austerlitz, succédant à celui de Bercy, hardi trait-d'union lancé du boulevard d'Ivry à la bar rière de la Râpée. Le Val-de-Gràce, l'Observatoire , le Panthéon , les tours de Notre-Dame s'exhaussaient et se dilataient convne les sujets d'une immense fantasmagorie, au-dessus des toitures qui semblaient sourdre devant nous. — Nous arrivons, dis-je à mon interlocuteur. Et la suite de votre récit, car je tiens à n'en rien perdre ? — En quelques mots j'aurai fini. — Les suites de l'expédition nocturne, dont par parenthèse on ne connut ni la cause ni les résultats, si c" n'est que la justice fit une enquête avortée faute de renseignements et d'indices, ces suites, dis-je, furent graves et longues, M,le Séverac resta pendant plus d'une année malade et défaillante. Elle alla en Suisse et en Allemagne; en Italie une crise finit par ramener l'intelligence dans son cerveau ébranlé. Quelques semaines avant leur retour à Paris, M. et M"" Séverac avaient un compagnon de route qui ne les quitta plus d'un Instant. — Et ce nouveau venu ? dis-je au conteur. — Etait une ancienne connaissance dont je vous ai signalé la terrible influence sur l'esprit et sur le corps de M. Séverac. — Le dominateur mystérieux qui était devenu le mauvuis génie du père et de la fille. — Précisément. — Et ce personnage d'où tenait-il sa puissance et le droit de s'imposer ? — C'est là le problème. — Vous l'appelez? Le conteur se pencha à mon oreille et murmura un .nom. — Mas je crois connaître ce nom! — Il n'y a rien d'étonnant; c'est celui d'une fort honorable famille. — Eh bien, cet homme ? — Vous ne devinez pas? vous savez combien Mn" Séverac l'avait généreusement pris en haine ? — Eh bien? — Eh bien, M"* Séverac porte aujourd'hui son nom. — C'est impossible! étrange tout au moins! — Et la femme qui débarquait aux environs de Chatillon, c'était elle : l'homme affaissé par l'âge, attendant M"° Séverac, sa femme, sur la berge de Chatillon, c'était lui. — Attendez ! vous dites que les événements que vous venez de me raconter remontent à 184..., il y a de cela par conséquent dix-neuf ans; dix-neuf ans effacent bien des choses ! — Sans doute, mais cela n'explique pas la singulière conclusion d'une haine qui aboutit à un mariage aussi peu d'accord avec les conventions d'âge, qu'avec les manifestations qui l'ont précédé. — On voit tant d'unions de cette sorte pour une cause et pour une autre. Désir de vieillard et ambition do jeune fille finissent par s'entendre. — Je crois que votre interprétation n'est pas juste, car elle impliquerait l'indifférence, si ce n'est une de ces compensations secrètes dont on voit tant d'exemples. Or, la femme de cet homme qui a causé de si terribles émotions au père et à la fille, qui a été maudit, qui s'est imposé par l'effroi, par une puissance inexpliquée mais violente et odieuse..odieuse..-— Eh bien? — Est adoré de sa femme ! — C'est impossible ! Je mis dans l'ac 'ont de l'interjection toute l'énergie d'une négation. — Et pourquoi? me dit tranquillement mon interlocuteur. — D suffit d'avoir vu cette blanche figure dont la physionomie rappelle les tristesses de laN obée antique. Il est des organisations qui rampent mais ne plient pas. — Votre maxime porte à faux en ce qui con■ M"e Séverac. Ce ménage qui vous parait si mal assorti fait l'envie de tous ceux qui le connaissent. — C'est inexplicable. — Inexplicable tant que vous voudrez, ma'son ne saurait trouver un mari qui ait la prévenance plus ingénieuse, l'esprit plus fertile en surprises, dont la magnificence va jusqu'à la prodigalité. L'ancien peisécuteur de la famille Séverac est l'esclave de sa femme. Un geste, un mot, un regard, un rien lui suffit. Son amour septuagénaire fait des prodiges. — On comprend cela, les vieillards amoureux sacrifient tont. Ils ont tant à se faire pardonner. Mais je suis sûr que sa femme... — Encore une erreur, mon cher monsieur, me dit mon compagnon de route qui devinait toute la portée de la conjonction. M"" Séverac est un croyable exemple de résignation tranquille et affectueuse. Eile n'a pas l'ardeur qui caractérise l'affection de son mari, mais je doute qu'il y ait une fiile qui agisse à l'égard de son père, comme M" Séverac à l'égard de son mari. — Vous voyez bien que j'avais raison de dire que dix-neuf ans <. .lacent bien des choses. — Non, car cela est ainsi depuis le lendemain de ce mariage bizarre. — Ma foi, je renonce à expliquer ce que vous dites. Mon interlocuteur garda un moment le silence; il le rompit en laissant tomber ces mots comme uu doute : — Pourtant, je crois qu'il y a , sous ce qui se passa, comme sous ce que je vous ai raconté, quelque chose que je ne comprends pas. — Vous voyez que j'avais raison. Ah! encore un mot, et M. Séverac? — Sa constitutum ébranlée par six mois d'angoisses, par ces terreurs que l'inconnu et la santé de sa fille lui avaient causées, n'a pu longtemps résister; il est mort six mois après le mariage en demandant pardon à sa fille. — Le specjicte de ce bonheur paisible n'a dono pu suffisamment réagir sur le passé? — Non, car je le crois de surface seulement, et c'est justement ce qui m'a fait dire « pourtant !...> — Alors vous avouez implicitement qu'en disant que ce ménage était impossible, je n'avais pas tous les torts. Si l'impossibilité n'est pas dans la forme elle est dans le fond; seulement elle se dissimule. En tout cas, sous tout cela il y a quelque chose. Quoi? Je ne sais, mais, d'abord trois ou quatre obscurités que j'ai bien envie d'éelaircir. Je chercherai, je verrai et si je découvre quelque chose à placer au bout de votre prologue, je vous promets que vous le saurez; vous trouverez cela imprimé quelque part. Le bateau était à quai; nous étions en plein Paris en face de l'Hôtel-de-Ville; je saluai mon compagnon de voyage et échangeai une de ces poignées de mains fugitives qui ont rarement l'occasion de se renouveler. Chemin faisant, je songeais au texte qui m'était fourni. Je le retournais, je le méditais, puis j'allais l'oublier, lorsque le hasard, cette providence des conteurs, m'aida à rattacher les fils épars de l'histoire commencée. L'ébauche est devenue un tableau; le prologue, une histoire dont nous avons disposé les éléments à notre fantaisie. (La suite à un prochain Numéro.)
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Faits divers.
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Faits divers. Suite de la liste des personnes qui, par la souscription au profit des pauvres, se sont dispensées réciproquement des visites de nouvel an. MM. V. Wahl, fabricant. Mersch-Wittenauer, négociant. Conrot-Lenoël, négociant. Gruber, percepteur principal des postes. Sivering, ingénieur. 60-dart, directeur de l'école primaire supérieure. Morsch, ingénieur civil. Gambier. Worré, conducteur. Hartmann, conducteur Boucon, père, receveur. Boucon, conducteur. Berchcm, fabricant-cirier. Hatz, intendant militaire. Schaack, receveur-économe. Bruck, libraire-imprimeur. Jules Metz, avocat. Waldbillig, sœurs. Barth-Wahl, fabricant. Aug. Gemen, receveur communal. Arendt, architecte de l'Etat. Mullendorff, inspecteur de l'octroi. Kirsch, conseiller communal. Frensdorff, ingénieur. S. Godchaux, fabricant à Schleifmühl, G. Godchaux, Ch. Gemen, chef de bureau. A Zinnen, directeur de l'école de musique.
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Allemagne.
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Allemagne. 28er(in, 28. ©ej. — SMlfj baö jeÇigc äßi< nifteriuni, fo roenig wie überhaupt eine liberale Regierung in $reu§en, fid) behaupten fömie, lueiut ce ifjm ittdjt geflattet wirb, fid) bie Durrfr fetputg feiner Ötefefcborlagcn im burch Ernennung ber nöthtgen Slnmljl neuer üKitglieber begfelben m fiebern, banon ift mau in ben 9îetljen ber gemäßigten liberalen eben fo überzeugt, wie in benen ber.gorlfchrtttöpartet. 6« gibt feine gtage, über roelcrjc bie Ueberehv ftimmmig fo cittfdjicbcn unb allgemein wäre. SSon einer anbeten Seite habe ici) ieood) ben Cinwurf bagegen erheben boren, bcm neu gewählten 2lbgeorbnetenf)aufe gegenüber bürfe biefe Srhranfe beê êonferbattèmus nicht gcfd)wäd)t werben, fis« wäre tief ju bei lagen, wenn eine foldjc Sluffaffung in imfcrcit leitcnben Legionen ißlalj griffe, ©enn baé jeÇigc $errenhau$, weit entfernt, eine Stuçc conferuatioer -Bolitif ju [ein, ift öielmehr recht eigentlich ber Spebd beö 9tabicaltëmu«. Snbem e« bie Durchführung einer Regierung im (Reifte ber SSerfaffung unb gemäßigter confttfattonefler $rinctpten unmöglich inadjt, bringt c# bie irîabicalen jur Jperrfchaft über bie öffentliche Meinung. •Jîodr) ift e« .Seit, einem fo bebcufltcbeit ©rgebatf} oormbeitgcu ; man (äffe bie î)utge aber nur fo weiter gehen, wie fie bisfjer gegangen fiub, unb bie ®emä§ig» ten werben fid) unwieberbringlid) überflügelt feljen, unb bas (Sefdnrf be« Staate« wirb $wi« fdjen jwei glcid) traurige ßrireme gcftcllt fein. (Sine folche SBenbiutg berbeijufuhren, war feit brei fahren bai unau4Sgcfe(jte SScftreben unb bie peffimiftifche Slaïtif ber àcreir,}cttungepartci. rie liberalen SOfätgüeber beö 3KintftertumS bei ihrer eigenen Partei, bie liberale gartet wo möglid) im SBolfe 31t btécrebîtiren, einen Gon» flict jwifdjen beut 3(bgeorbnetenf)aiifc unb ber Regierung herborjurufen, baburd) baö ÜRinifte rium bes Vertrauen« ber Srone berauben, — bic>? mar ba$ &kl, 311 beffen grretdjung mau bor allem Sïnberen auf bie ftarre unb unnach« giebige Oppofition beë $errenhahfeÔ rechnete. Dîan glaubt fid) in; feubafett l'ager jcÇt birfem Biete nofie unb ber (Seteuwung bes Spieles fidjer m fein, uiib es märe eine eitle Siöiifdjung, m glauben, baé Çerrenban« in feiner jefcigen âufammenfeëung »erbe bie fofferaatifdje ?ppoiitiou aufgeben, ceren Früchte e$ bereit« nach« fteuö einsammeln fjofft. $Me3 ift nicht bi: Stolle einer confefootiöeii SSerfammlung, niebt bie Slitfgabe einer ßrften <tannner. eis ift befc halb ein berberblirjjer 3''t"tbum, im £>errenbaufe ein couferbariueg jtoHtueil 511 fehen, ba8 man im jeÇigcn Slttgettbttrfe nicfjr fcbroäcben büvfe. Sicher! d) thut man ber 2JtehrheÜ beô neuen £jaufeö ber Slbgeorbncten Unrecht, wenn man Seltenes ihrer ein ©erhalten bifürdjtet, beut man ein foldtec- 3?oümerf entgegen muffe. Seim biefclbc aber burrl) irgeub etroaö über bie tih'euje ber ilJtjjj.gmtg nnb politifcben Klugheit hinan*« gebräugt roerben fönnte, fo wäre cù burch ben fortbauernben ©.icftaub bcö Çerreubaufeâ ge» gen (eben SlitSbau ber sßeifafftmg unb gortfchntt ber ©ifefcgefrnng. Unter btefen Umftünbeit bat ber Slufcgang ber legten mmifterießen ;iv fie, obtoobl für ben äugenblid bie liberalen i'Mglieber bes Sabine;« bie Oberbanb behielten, bas in bie gufunft nicht gehoben. So lange bie borbereüecen unb eingebrachten SSorlagen tci' ÜRegierung mr fieberen SBerwer* fang im $erveiihaufe beutrtbeilt finb, ift bie l'âge um nidjrv geänbert. (î-i ift nur ein 3faf= fcljub, feine befrtebigeube gofmtg eifamyft unb fem 2urêl»cg au« ben Scbiptertgfeiten gefunben, bie fia) rem »eiteren gortgange einer liberalen SRegitrnng, bleibt bie jefcige Sadjiuge, abfolut bemrajnb enrgegenftetlen. Ou écrit de B'Hin: Notée légation de Constantinople vient d'être le théâtre d'un petit scandât: qui ne peut manquer de produire un eil t fâcheux. Le prédicateur de la légation, M. Pischon, a inauguré dernièrement la pr mière chapelle évangélique qui ait été construit' à Constantinople, et dont le feu roi Frédéric-Guillaume IV a fait presque entièrement les frais. Dans le discours qu'il prononça à cette occasion devant une nombreuse assemblée, le prédicateur s'adressa au comte Goltz, le chef di' la légation prussienne, et l'invita à se tenir éloigné à l'avenir, pendant quatre mois, de toute cérémonie du cuit«, comme cela était déjà arrivé. L'ambassadeur demanda immédiatement par le télégraphe la destitution de M. Pischon. Le gouvernement a fait droit à sa demande, et le prédicateur est en route pour Bei lin. où il aura à répondre à des poursuites disciplinaires.
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L'empire constitutionnel.
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L'empire constitutionnel. Voici ÏTrticle du Pays, en réponse à celui de la Patiie que nous avons déjà publié : «Sousce titre, la latrie publie un article qui commande l'attention. L'auteur, avec uni-élévation de style et une modération de langage auxquelles nous rendons d'ailleurs pleinement justice, émet <n définitive des théories radicales que. bous d. v >ii : - combattre. 11 j«arle à demi-mots, il est vrai, et comme il convient à un écrivain rompu aux doubles exigences de la polémique et de la diplomatie , mais nou;., qui ne sommes tenu nia la même réserve de conduite ni à lu même discrétion de paroles, nous lui dirons franchement, honnêtement, ce que nous avons cru découvrir dans son article, il ce que notre conviction politique repousse. Si l'autorité de notre doctrine était par hasard contestée ] ar la Patrie , nous invoquerions à son aide celle d'un éminent personnage que toute la presse a appris en France à aimer et à révérer. »Donc, M. de Lauzières reconnaît que l'empire constitutionnel existe en droit sous le régime de la Constitution de 1852; cependant, il a tout l'air de sous-entendre qu'en fait, jusqu'à présent, cet empire constitutionnel n'a pas existé le moins du monde. »Il lui ,1 manqué pour cela trois petits détails. la liberté de la presse, la sincérité du suffrage universel et la responsabilité des ministres , non plus seulement devant l'Empereur, mais devant le Corps-Législatif. Sans doute, le rédacteur de la Patrie ne dit pas les choses tout aussi crûment, mais il les laisse admirablement deviner, et nous sommes assuré d'avance qu'il ne nous en voudra pas de déshabiller sa pensée des derniers voiles que lui laissait un pudique scrupule. »Ainsi, depuis 1852. on n'a pas encore tronvé le moyen de concilier une sage liberté de discussion avec les garanties dues à l'ordre public. Ainsi, la question de la presse , s'il faut en croire M. de Lauzières, attend encore sa solution, et celte solution consisterait dans une loi que Ton n'a point songé à proposer. Nous sommes loin de méconnaître les bonnes intentions de M. de Lauzières, mais il admettra bien que, sans lui faire aucun tort, nous ayons le droit d'opposer à ses scrupules nouveaux les errements anciens de M. le vicomte de La Guéronnière. Il nous souvient que l'illustre sénateur nous disait un jour: »On d mande pour la presse une loi spéciale qui, définissant d'avance tous les cas »de délits possibles . rassure les écrivains et »ôte à l'administration sa force et son pou»voir. Ce pouvoir, à ce que l'on prétend, est »toujours effrayant, lors même qu'on n'en »abuse pas. Il'est démode en certains en»droits de récuser tout à fait l'administra»tion. »On n'admet pas qu'elle puisse intervenir »en pareille matière. On lui permet de ba»layerles rues, on tolère qu'elle embellisse »quelquesquartiers, qu'elle assainisse lesau»tres, mais ou lui dénie formellement le droit »d'avoir d'autres préoccupations. Est-il be»soin de faire ressortir combien une pareille »thèse est paradoxale? Le gouvernement doit »dans la presse contenir et modérer une des »forces sociales les plus puissantes de ce »temps ci. »Il n'est pas vrai, d'ailleurs, que l'interven»tion gouvernementale, évidemment utile au »point de vue de l'ordre et de la prospérité »publique , soit nuisible au point de vue de »I în'érêt réel des journaux et des écrivains »Vous réclamez une loi. et vous ne réfléchis»sez pas qu'une juridiction politique seule »vousofire des garanties incontestables. Voyez »plutôt: »Le magistrat ne peut transiger avec la loi. »En matière de presse et dans un pays où les »divisions de partis sont malheureusement »encore si profondes , le juré se met malaisé»meiit au-dssusdu courant de l'opinion du »jour. L'homme politique , au contraire , par »position et par née .-site , échappe plus que »d autres aux passions et aux revirements de »la roule, et il admet volontiers tous les com»promis dès qu'ils sont possibles. On pourrait presque dire que sa science principale »est la science des transactions , et Dieu sait »si la presse a besoin de ces accommode»m'lits. »De plus, les autres juses ne sont pas res»ponsables de' leurs jugements; l'admînistra»tion est responsale des siens; et cette respon»sabilité n'est pas une garantie de peu de va»l'ur, car elle remonte jusqu'au ministre de »l'intéri uir, dont la décision engage le gou»vern 'ment tout entier. Telle est, du moins, »ma façon de voir; mais je ne l'impose à per»sonne.» »M. de La Gueronnière évidemment ne l'a pas imposée à M. de Lauzières! »Une loi sur là presse ne suffit pas à M. de Lausières ; il demande que l'on consulte loyalement le suffrage universel et que l'on l'exerce avec sincérité. Le vœu est honnête, à coup sûr : mais si le rédacteur de la Patrie avait consulté M. de La Gueronnière, il serait convaincu que ce vœu a été de tout temps exaucé. L'année dernière, à propos d'une élection (nous ne savons plus trop laquelle) qui avait fort excité la verve de M. Prévost-Paradol et du Journal des Débats, le directeur-général de la presse, nous rencontrant un soir, daignait nous dire : « Ne vous y méprenez pas, ces plaisanteries »plus ou moius ridicules ne veulent pas atteindre un candidat, elles veulent, par-dessus »sa tête, frapper un principe. Que M. un tel »ait obtenu une majorité plus ou moins consi»dérable, cela intéresse peu le Journal des »Débats; ce qui lui importe, c'est de déconsidérer le suffrage universel et de le rabaisser »au niveau du cens électoral. »Le gouvernement de l'Empereur intervient »dans les élections et désigne les candidats de »de son choix: laissez-moi ajouter que ce »n'est pas seulement le droit, mais le devoir »d'un gouvernement honnête, de ne passe dé»sintéresser dans des questions de personnes »quand elles s'élèvent à la hauteur de ques»tions d'intérêt public. »J'aime mieux pour ma part un préfet de »l'empire qui dit ouvertement et simplement »aux populations : Voici l'homme que je pro»pose à votre confiance, que les préfets de la »Restauration et de la monarchie de juillet »qui ne disaient rien et faisaient tout. »Mieux valent certaines lettres de recom»mandation chaleureuses que l'on écrit et »qu'on lit en public que certaines offres hon»teuses que l'on tentait sous-main. Non seu»lement l'empire est loyal, mais il est sincère »dans les appels qu'il fait aux populations. Il »ne faut jamais oublier que son premier inté»rêt est de connaître exactement l'opinion pu»blique. » Quel malheur que M. de Lauzières n'ait pas eu la même bonne fortune que nous et n'ait pas entendu la parole ardente et convaincu de l'honorable sénateur! Mais M. de Lauzières avait bien d'autres soucis. Il songeait à la responsabilité ministérielle et se demandait si les ministres pouvaient se placer au-dessus de l'opinion régulièrement manifestée par le vœu des Chambres, si l'un d'eux, dont les actes seraient blâmés par le Sénat ou par le Corps-Législatif ne serait pas moralemeut atteint par ce jugement; si la haute responsabilité de l'Empereur voudrait le couvrir contre un blâme légitime; et il croyait qu'il n'était pas nécessaire d'écrire ce genre de responsabilité dans une constitution pour qu'elle existât. «M. de La Gueronnière nous pardonnera d'abuser de son nom, mais il est naturel que nous nous abritions derrière le prestige de son talent et le souvenir des bienveillantes leçons qu'il nous prodigua. Que de fois ne nous a-t-il pas répété: «Le gouvernement impérial »est dans le vrai quand il dit que la responsa»bilité souveraine est intimement liée à la »restauration de la société et à la constitu»tion du pouvoir sur la base du suffrage uni»versel ! »Cette responsabilité du souverain n'étonne »que les hommes qui ne se sont pas suffisam»ment rendu compte qu'en effet l'unité du »pouvoir politique est le grand résultat de la »constitution de 1852. Tout en restituant sa »véritable indépendance au pouvoir législatif, »le régime impérial a rendu au pouvoir exécutif son autorité légitime en l'affranchissant »justement des entraves et des tiraillements »de cette fiction que l'on appelait la csponsa»bilité ministérielle. Et, remarquez-le en pas»sant, c'est à ce résultat que la royauté en »France tendait depuis dix siècles. »Le pouvoir royal a successivement triom»phé de la féodalité et des Parlements. Vaincu »par la révolution, il ne s'est relevé pendant »quelques années que pour retomber sous le »joug de la tribune et de la presse, jusqu'au »jour où, régénéré par la souveraineté natio»nale, lia retrouvé enfin, en réclamant la rcs»ponsabilité directe, les conditions de sa puis. »sance et de son rôle politique et historique.» »Nous n'oserions pas avancer, on le comprendra que ce furent là textuellement les paroles de M. de La Gueronnière ; mais elles nous frappèrent assez alors pour affirmer aujourd'hui que c'en est bien le sens et la portée. Si M. de Lauzières, daigne l'interroger, il se convaincra facilement que l'article qu'il vient de publier s'éloigne du tout au tout des idées bien fixes et bien arrêtées de l'homme d'Etat que la Patrie invoque comme inspirateurs.» »Nous serions désolé, en outre, que le rédacteur de la Patrie vît dans ce rapprochement une intention malicieuse qui est bien loin de notre esprit et de notre cœur. Quand #nous aimons une fois, nous aimons toujours, et les liens de la reconnaissance ne nous pèseront jamais. Loin de les briser, notre unique souci serait de les resserrer et de les affermir. Mais au-dessus de nos affections personnelles il y a nos devoirs de publiciste et de citoyen, et nous le connaissons assez pour savoir que lui-même nous estimerait moins, si nous mettions nos amitiés et nos dévouements au-dessus de nos convictions et de nos principes. »Or de même que nous avons protesté contre la doctrine du Journal des Débats, de même nous protestons contre la doctrine du journal la Patrie. Elle ne tend à rien moins qu'à conseiller à l'empire un acte de contrition politique qui réjouirait ses ennemis et affligerait profondément ses défenseurs. Et pourquoi ce meâ culpâ ? Pourquoi craindre que le règne auquel nous assistons ne soit «qu'une magnifique biographie, au lieu d'être une histoire? »Il nous semble que la guerre de Crimée, que la campagne d'Italie, que les expéditions de Chine, de Syrie et du Mexique, que l'ordre rétabli, la France prépondérante en Europe, les grands travaux de Paris et d'ailleurs, les ressources du pays développées, la sagesse et l'opportunité des dernières réformes, méritent mieux que le crayon d'un biographe et appellent, quoi qu'il arrive, le pinceau d'un historien. »Nous aussi nou« dirons toute notre pensée : nous ne souffrirons jamais qu'on veuille amener l'empire à renier son passé, à traverser follement son présent et à se réfugier dans un avenir plein d'aventures. »Fidèle au programme de Bordeaux, à ce programme de transformation progressive, l'empire a été ce qu'il devait être, il est auaujourd'hui ce qu'il doit être; qu'on s'en rapporte à l'Empereur pour qu'il soit demain ce que la France voudra qu'il soit. »Une seule chose est hors de doute et de discussion, c'est sa durée. Elle ne se mesure ni à une brochure ni à un portrait; elle se mesure à l'avenir de toute la France. » On lit dans le Moniteur : « Le journal la Patrie publie dans son numéro d'hier un article intitulé: «L'Empire constitutionnel.» Cet article , bien que conçu dans le meilleur esprit, contient sur la Constitution des appréciations de nature à soulever la controverse , ce qui démontre une fois de plus l'inconvénient de porter la discussion sur le terrain du pacte fondamental. »Nous croyons devoir reproduire à cette occasion la note insérée au Moniteur du 28 novembre dernier: «L'Empereur, par les actes mémorables du 24 novembre 1860 et. du 14 de ce mois, usant de sa prérogative souveraine, a rendu spontanément le plus éclatant hommage au principe de perfectibilité de la constitution. »Mais depuis quelques jours plusieurs organes de publicité semblent avoir pris à tâche de critiquer la Constitution elle-même et de signaler avec instance certaines modifications dont ils affectent de proclamer l'urgence. Il devient donc nécessaire de rappeler que l'initiative des modifications à apporter au pacte fondamental appartenant exclusivement à l'Empereur et au Sénat, ce pacte doit rester en dehors de toute discussion, et que la loi sur la presse a eu principalement en vue de mettre la Constitution à l'abri des attaques dont elle pourrait être l'objet.» La Patrie en reproduisant la Note du Moniteur qui précède, la fait suivre des réflexions suivantes : «A propos de cette Note du Moniteur, nous présenterons quelques observations, avec toute la déférence que nous devons à la parole officielle du gouvernement. »En reconnaissant que l'article de la Patrie est « conçu dans le meilleur esprit, » le Moniteur rend justice aux sentiments politiques qui nous l'ont inspiré, et nous l'en remercions. »Il rappelle de plus aux journaux qu'ils n'ont pas à discuter les réformes constitutionnelles et il réserve formellement sur ce point l'initiative qui appartient à l'Empereur et au Sénat. »Personne ne respecte plus que nous la prérogative impériale et les droits du Sénat. Loin de les discuter, nous les défendrions au besoin contre toutes les attaques avec l'énergie d'une profonde conviction. Seulement nous ferons remarquer, en ce qui nous concerne, que nous n'avons point appelé la controverse sur la Constitution, et que nous avons seulement voulu mettre en relief le caractère libéral que lui avaient donné les réformes dues à la haute prévoyance de l'Empereur. »En agissant ainsi, nous avons la certitude de ne pas avoir dépassé notre droit, et d'avoir été utile à la grande cause de l'alliance de l'ordre et de la liberté, que nous ne séparons pas de celle du gouvernement de notre pays. »Maintenant, nous nous demandons comment ce témoignage rendu à un article * conçu dans le meilleur esprit, » peut se concilier avec l'invitation faite, dès hier, à tous les journaux de n'avoir ni à reproduire, ni à dis • cuter, ni même à mentionner l'article de la Patrie. »Nous nous demandons surtout comment il se fait que le journal le Pays ait pu, seul, parier, quand tous les autres ont dû se taire. »Le public et la presse française, dont les appréciations sont si délicates et si intelligentes, comprendront que dans cette situation nous n'ayons aucune réponse à faire à notre unique contradicteur.»
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Italie.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Italie. Voici, d'après la Presse, le texte authentique, avec toutes les fautes de français, des instructions pour le général Clary au nom de François II, et prises sur Borges à Tagliacozzo : Afin d'animer et de protéger les peuples des Deux-Siciles, trahis par le gouvernement piémontais, qui les a opprimés et trompés; Pour seconder les efforts spontanés de ces peuples généreux qui redemandent leur légitime souverain et père; Pour empêcher l'effusion du sang en dirigeant le mouvement national; Pour empêcher les vengeances privées qui pourraient conduire à de funestes conséquences. M. le général Borges ira dans les Calabres pour y proclamer l'autorité du roi légitime François II; En conséquence, il observera les instructions suivantes, qu'il modifiera, bien entendu, suivant les circonstances et d'après la prudence, car il est impossible de donner des règles fixes, mais seulement les principes généraux qui régleront sa conduite. 1" Après avoir réuni le plus grand nombre d'hommes qu'il pourra en raison des moyens qui lui seront, fournis, M. le général s'embarquera pour se rendre à un point de débarquement sur les côtes de Calabre qui peut offrir le moins de dangers et d'obstacle (1). 2* A peine aura-t-on gagné un point quelconque, et après avoir pris les précautions militaires les plus convenables, il y établira le pouvoir militaire du roi François II avec son drapeau. Il nommera le syndic, les adjoints, les décurions et la garde civique. Il choisira toujours les hommes d'un complet dévouement à la religion et au roi, en évitant soigneusement les individus qui, sous un semblant de dévoûment, ne veulent qu'en profiter pour satisfaire leurs haines et les vengeances privées ; chose qui en tous les temps a attiré une spéciale attention du gouvernement, à cause de la fierté de ces populations (2). 3° Le général proclamera le retour au drapeau d e tous les soldats qui n'ont pas encore fini leur temps, et de ceux qui voudront servir volontairement leur bien-aimé souverain et père. Il aura soin de partager en deux sections les soldats : 1° ceux qui appartenaient aux bataillons des chasseurs : 2" ceux des régiments de ligne et autres corps. Leur nombre augmentant, il en formera les cadres des différentes armes : artillerie, sapeurs, infanterie de ligne, gendarmerie et cavalerie. Il aura soin de ne pas admettre d'anciens officiers, au sujet desquels il recevra des ordres particuliers. Il donnera le commandement des différents corps aux officiers étrangers qui l'accompagnent : il choisira un officier capable et honnête, qui sera commissaire de guerre, et successivement des officiers administratifs et sanitaires. Le général Clary enverra peu à peu des guides de Bourbon qui, quoique armés de carabines, serviront d'officiers d'ordonnance et d'état-major. Les bataillons seront de quatre compagies ; la force augmentant, ils seront portés à huit. L'organisation définitive de tous ces corps sera fixée par S. M. le roi. Les bataillons prendront les noms suivants: 1« Roi François, 2' Marie-Sophie, 3° Prince- Louis, 4° Prince Alphonse. Leur uniforme sera selon le modèle qu'enverra le général Clary. 4* A peine il aura une force suffisante, il commencera les opérations militaires. 5° Leur but étant la soumission des Calabres, ce but sera atteint en obtenant cette soumission. Le général Borges fera connaître au général Clary tous ses mouvements, le pays qu'il aura occupé militairement, les nominations de fonctionnaires qu'il aura faites provisoirement; en réservant toujours à la sanction du roi l'approbation, modification ou changement. 1° Il ne nommera pas les gouverneurs des provinces, car Sa Majesté, par le moyen du général Clary, enverra les personnes qui devront occuper cette haute position. Le général s'empressera de reconstituer les tribunaux ordinaires, en excluant les individus qui, sans donner leur démission, ont passé au service de l'usurpateur. M. le général Borges pourra faire verser à la caisse de son armée toutes les sommes dont il aura besoin, en rédigeant chaque fois des procès-verbaux réguliers; il se servira de préférence : 1° des caisses publiques ; 2° des biens des corporations morales ; 3° des propriétaires qui ont favorisé l'usurpateur. 7° Il fera une proclamation dont il enverra copie au général Clary, et promettra au nom du roi une amnistie générale pour tous les délits politiques. Pour les méfaits communs, ils seront déférés aux tribunaux; il fera comprendre que chacun est libre de penser à sa façon, pourvu qu'il ne conspire point contre l'autorité du roi et contre sa dynastie. Une proclamation imprimée sera envoyée par le général Clary, pour être publiée à peine débarqués en Calabre. 8* Afin d'éviter la confusion et les ordres douteux, il reste bien établi, en principe, que le général Borges et tous ceux qui dépendent de lui n'obéiront qu'aux ordres du général Clary, quand même d'autres pourraient s'appuyer sur les ordres du roi. Ces ordres ne viendront que par le moyeu du général Clary. Les ordres que M. le général et ses subordonnés ne devront pas suivre, même venant du général Clary sont seulement ceux qui tendraient à violer les droits de notre auguste souverain et de notre auguste souveraine et sa dynastie. En ces temps-ci, au premier succès brillant, le général Borges se verra entouré de généraux et d'officiers qui voudront servir ; il les éloignera tous, car Sa Majesté lui enverra les officiers qu'elle jugera dignes de revenir sous les drapeaux ; 9° En Calabre, il doit exister plusieurs milliers de fusils de munitions; M. le général Borges les fera rendre immédiatement au dépôt de Monteleone, et punira sévèrement tout individu qui ne les livrerait pas dans un bref délai. La fonderie de Mongiana, les fabriques d'armes de Stilo et de la Sora seront de suite mises en activité. 10° M. le général Rorgès fera les propositions pour les avancements et les décorations pour les individus qui se distingueront, dans la campagne. 11" 11 aura les plus grands égards pour les prisonniers, mais il ne leur donnera pas la liberté, et ne laissera pas les officiers libres sur parole. Si un individu commet des insolences ou offense envers les prisonniers ennemis, il sera jugé par un conseil de guerre subitanco et immédiatement fusillé. M. le général Borges n'admettra pas d'excuses sous ce rapport; cependant il se servira vis-à-vis desPiémontais du droitde représailles. 12° Toute modification que l'urgence ou les diverses circonstances feront apporter aux présentes instructions sera rapportée à M. le général Clary. Marseille, 5 juillet 1861. G. CLARY P. S. Aussitôt que votre monde sera réuni à Marseille ou ailleurs, et prêt à être embarqué, d'après les relations et avec l'aide de nos amis de Marseille, vous ferez une dépêche télégraphique à Rome , si je m'y trouve encore, dans les termes suivants : M. Langlois, 2, via de la Croce-Guiseppina gode Sanita, si rimitte, parte il giorno... G. CLARY. Voici de nouveaux détails sur l'éruption du Vésuve, datés du 24 décembre : « Portici, Résina et Torre del Greco sont, depuis dimanche soir 22, enveloppés dans d'immenses tourbillons de fumée qui s'élaucent du cratère du grand cône du Vésuve. Toute la côte, de Castellamare à Sorrente, ainsi que l'île de Capri, ont disparu dans d'épais nuages de fumée qui s'étentend sur la mer à perte de vue. »Des torrents de lave roulent du Vésuve avec tant de force et d'abondance, qu'à Naples, les toits des maisons, les pavés des rues sont couverts d'une couche de cendre. »Lundi matin, une pluie froide mêlée de lave a badigeonné toutes les vitres et les maisons blanches d'une teinte grisâtre. Les vêtements des promeneurs étaient mouchetés de taches grises. Mais à Portici, à Pompeïa et a Castellamare, la cendre tombait si serrée, que les habitants ne povvaieut sortir qu'avec nn parapluie, ou la figure couverte d'un voile ou d'un masque en papier. »Le télégraphe a annoncé que les cendres vomies par le Vésuve avaient été apportées par le vent jusqu'en Sicile. Les paquebots des Messageries impériales ont été exposés également à recevoir la pluie de lave, en passant près de Malte, et un navire anglais arrivé mardi 24, des côtes de Sardaigne, avait son pont et son gréenient couverts de cendre. »Depuis lundi matin, à Torre del Greco, il se dégage des crevasses du sol des gaz sulfureux qui suffoquent les passants à une certaine distance. »Un grand nombre d'habitants qui étaient revenus depuis quelques jours, ont de nouveau quitté leurs maisons. Les déménagements recommencent. »Lundi 23, à une heure du matin, le professeur Palniieri. qui est à l'Observatoire vésuvieo, avait remarqué, en douze heures, huit secousses de tremblement de terre, assez fortes pour l'aire jaillir des laves à travers les anciennes scories qui recouvrent le cône principal. »Outre les colonnes de fumée qui depuis dimanche s'éièvent vers le ciel obscurci, le cratère lance par intervalles d'énormes pierres incandescentes, et fait entendre de sourds grondements, pareils au roulement du tonnerre qui s'approche. »On conçoit que les populations des environs du Vésuve soient dans la consternation. Elles fuient leurs habitations, qu'elles craignent de voir ensevelies sous la lave ou renversées par les secousses de tremblement de terre. » (1) Ce point pourrait être la marine de Bivona, au point nommé Santa-Venere. Ce point est trèsprès de Monteleone, centre des Calabres, dans une situation de facile défense , et qui a toujours été le quartier général de toutes les armées qui ont opéré en ce pays. Si Bivona n'était pas possible, on devrait chercher un autre point qui puisse conduire sur le mont Aspromonte et aux Piani délia Corona. Le prince de Scilla fournira les renseignements sur les personnes et les lieux. (2) Malgré cette fierté, les Calabrais sont capables de la plus grande générosité, pourvu qu'ils aient à faire à des hommes qui respectent la religion et se gardent de violer l'hospitalité, la propriété et l'honneur des femmes.
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Imprimerie J.-P. Muller
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Principautés unies.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Principautés unies. Voici le Message du prince Alexandre-Jean, lu à l'ouverture de l'Assemblée élective de Moldavie, le 19 décembre: « Messieurs, »Par la double élection des 5 et 24 janvier 1859, ainsi que par des votes réitérés des Corps-Législatifs, la nation roumaine m'a conféré la haute mission de réaliser l'idée de l'union des Principautés. »Connaissant les difficultés que prétente cette mission, la nation et ses mandataires m'ont confié le soin de choisir le moment le plus opportun et les moyens les plus sûrs pour l'accomplir. »Fier le la confiance de la nation, convaincu qu'une cause grande et juste ne saurait périr, pénétré delà sainteté de nos devoirs, comme prince et comme Roumain, je n'ai épargné aucun effort, j'ai appelé à mon aide toute la patience, toute la modération, toute la prudence si nécessaires pour consolider l'édifice de la nationalité roumaine. »Après trois ans d'efforts non interrompus, nous sommes cette fois bien fondés à croire que l'union nous est enfin acquise. »Mais pour ne pas perdre les fruits précieux que le pays attend avec une légitime impatience de la seule combinaison qui puisse assurer son avenir, il est indispensable, messieurs, que dans cette phase solennelle tous les Roumains, oubliant les discordes et les luttes nées de ce long état de transition où nous nous sommes trouvés, unissent leurs efforts dans la pensée commune de fonder le bonheur de la patrie. »Cet appel que jefais à l'esprit de concorde et de patriotisme des Roumains, je me plais à croire, messieurs, qu'il sera entendu de tous. C'est par la seulement que nous pourrons inaugurer sous d'heureux auspices l'ère nouvelle qui s'ouvre devant nous. »Je suis convaincu que les mandataires de la nation apporteront à cette œuvre tout leur concours, et consacreront aux intérêts les plus urgents du pays le peu de temps qui nous sépare encore à l'heure où l'union sera réalisée. »La branche de l'administration qui a le plus souffert des difficultés inhérentes à cette époque de transition, c'est celle des finances. »Vous le savez, messieurs, depuis mou avènement au trône, un seul budget a été voté, et cela six mois après l'ouverture de l'exercice pour lequel il avait été fait. L'année 18G1 touche à sa fin, et le budget qui la concerne n'est pas voté. »Un état de choses aussi anormal, causé, il est vrai, par l'incertitude de notre situation politique, ne saui ait, se prolonger sans compromettre les plus graves intérêts de l'Etat et sans exercer même sur l'organisation publique, à laquelle nous aspirons, une influence funeste. »Un règlement financier, basé sur les principes d'un contrôle sévère pour tout ce qui concerne l'emploi des fonds publics, vient d'être adopté aussi en Moldavie, après une expérience d'un an qui en a été faite en Valacliie. Ce règlement aura donc pour effet, non-seulement d'établir l'uniformité du système financier en Roumanie, mais encore de renfermer les dépenses de l'Etat, plus strictement que par le passé, dans les limites des votes établi« par l'Assemblée. »Le budget de l'année 1862. qui doit vous être présenté par mon ministère, a été élaboré d'après le système de comptabilité établi par ce règlement. »D'après les principes financiers adoptés partout ailleurs, les budgets se votent avant l'ouverture des exercices auxquels ils se rapportent. Je recommande donc à l'attention la plus sérieuse de l'Assemblée le budget de l'année 1862. »Je vous annonce en même temps, messieurs, que j'ai aussi adhéré aux votes des deux Assemblées, demandant leur réunion à Bucharest, à l'effet de délibérer sur le projet de loi rurale élaboré par la commission centrale. »Que Dieu vous éclaire dans vos travaux, messieurs, et qu'il vous tienne en sa sainte garde ! »La session de l'Assemblée de Moldavie pour l'année 1861—1864 est ouverte. »ALEXAXDRE-JEAN. »Contre signé : Prince a.-c. moukousi, J.-N. CATACUZÈNE, prince ALEX.-A. CANTACIZK.NJC, LÉON (illIKA, C. SOUTZG.» Un Message identique a été adressé a l'Assemblée élective de Valachie, ouverte le même jour.
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