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L'épidémie de coronavirus nous offre aucun répit et la pratique du télétravail risque de s'installer durablement. Alors, quitte à ne pas se rendre dans les locaux de son entreprise, pourquoi ne pas en profiter pour s'exiler ? C'est justement la possibilité qu'offrent plusieurs pays. Comme le relate un article du New York Times, repéré par Courrier International, quelques gouvernements ont décidé d'instaurer des "visas télétravail". L'île de la Barbade a été la première à initier le mouvement. Mi-juillet, ce pays situé dans les Caraïbes a lancé le programme "Welcome Stamp", que l'on pourrait littéralement traduire par "cachet de bienvenue". L'objectif : relancer le tourisme en permettant à des étrangers de venir travailler pendant 12 mois. D'après le New York Times, plus d'un millier de demandes arrivant du monde entier ont été déposées la première semaine, essentiellement en provenance des États-Unis, du Canada et du Royaume-Uni.Pour s'inscrire au programme "Welcome Stamp", la Barbade exige un formulaire en ligne où il faut notamment joindre un justificatif d'emploi ainsi qu'une déclaration de revenus attestant que le bénéficiaire du visa gagnera au moins 40 000 euros au cours de son séjour sur l'île. Les frais de dossier s'élèvent à 1 700 euros pour une personne seule et 2 500 pour une famille. Dans les Caraïbes, les Bermudes ont mis en place un programme similaire. Contrairement à la Barbade, l'archipel n'exige pas de salaire mensuel minimum. Les frais de dossier s'élèvent quant à eux à 222 euros. Dispositif similaire en Estonie et en GéorgieL'Estonie et la Georgie, certes moins exotiques, ont imité les deux pays caribéens. Lancé le 1er août, un nouveau visa estonien permettra aux visiteurs de séjourner légalement dans le pays et d'y travailler à distance pendant une période allant jusqu'à douze mois. Pour en bénéficier, il faut débourser 105 euros de frais de dossier et justifier d'un salaire minimum de 3 500 euros, précise le New York Times. Le dispositif "Remotely from Georgia" ("à distance depuis la Géorgie") autorise pour sa part des séjours allant jusqu'à six mois et n'exige aucune condition de revenus. Seule obligation pour s'offrir un séjour dans ce pays situé entre la Turquie et la Russie : observer une quatorzaine en arrivant sur place.
Plusieurs pays proposent des visas allant de six à douze mois pour venir s'installer et télétravailler sur place, relate le New York Times.
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Dans un billet écrit sur la plateforme Medium, Jessica Krug, une enseignante d'histoire de la prestigieuse université George Washington, à Washington, a reconnu avoir menti "la majeure partie de (sa) vie adulte". "J'ai occulté mon passé d'enfant juive blanche des banlieues résidentielles de Kansas City au profit de plusieurs identités noires dont je n'avais pas le droit de me revendiquer: d'abord Noire d'Afrique du Nord, puis Afro-Américaine, et enfin Noire du Bronx, d'origine caribéenne", a écrit cette femme, qui est claire de peau.Interrogée par la chaîne CNN, une de ses anciennes étudiantes a raconté que l'enseignante expliquait à ses élèves que ses origines du Bronx lui tenaient à coeur, et qu'elle s'était disputée une fois avec un élève qui lui assurait que le rap avait été inventé à Brooklyn, un débat typiquement new-yorkais. Ces mensonges représentent "l'exemple même de la violence, du vol, de l'appropriation et des nombreuses façons dont les personnes non Noires continuent d'abuser des identités et cultures noires", a écrit Jessica Krug, s'auto-qualifiant de "sangsue culturelle".Toujours selon CNN, cette professeure spécialisée dans l'histoire de l'Afrique et de la colonisation lisait à voix haute le mot "nègre" dans les textes, un terme ultra-tabou aux Etats-Unis, que seules les personnes noires peuvent prononcer."Dr Krug ne donnera pas cours ce semestre", a indiqué vendredi l'université George Washington, sans plus de détails sur le statut de l'enseignante, mais en précisant continuer son examen de la situation."Nous sommes conscients de la douleur que cette situation a causée à beaucoup dans notre communauté et reconnaissons que beaucoup d'étudiants, d'enseignants et d'anciens élèves en souffrent".Aux Etats-Unis, notamment dans les milieux universitaires et progressistes, l'appropriation culturelle est très mal vue. Dans les recensements officiels, où l'origine ethnique des Américains est relevée, il est cependant possible de s'identifier comme on le souhaite. Il y a quelques années, une militante, Rachel Dolezal, avait fait parler d'elle en expliquant "s'identifier comme noire" alors qu'elle était en réalité blanche.
Une professeure américaine qui se présentait comme une femme noire a reconnu avoir menti sur ses origines ethniques et expliqué être en fait blanche, un aveu lourd de conséquences dans un pays où les tensions raciales sont fortes et l'appropriation culturelle fortement dénoncée.
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Sa "phobie administrative" ne lui aura pas permis d'échapper à la condamnation. L'ancien secrétaire d'État au Commerce extérieur Thomas Thévenoud a été définitivement condamné, alors que la Cour de cassation a rejeté jeudi 12 septembre son pourvoi. Il avait été condamné en appel le 31 janvier 2018 pour fraude fiscale à un an de prison avec sursis et trois ans d'inéligibilité, comme son épouse.La justice reprochait au couple de ne pas avoir déclaré ses revenus en 2012 et d'avoir, de 2009 à 2013, rempli sa déclaration en retard malgré plusieurs relances et mises en demeure de l'administration fiscale. Ils avaient par ailleurs régularisé leur situation fiscale en 2014, s'acquittant d'un redressement de plus de 70.000 euros et de 20.500 euros de pénalités de retard.L'ancien ministre de 45 ans avait formé un pourvoi contre sa condamnation en appel, plus lourde qu'en première instance, estimant que ses déboires fiscaux n'étaient pas d'une "gravité" telle qu'ils doivent lui valoir une double sanction, pénale et fiscale. Un premier recours avait échoué en novembre dernier au Conseil constitutionnel. Les "sages" avaient estimé que les "cas les plus graves d'omission déclarative frauduleuse" peuvent être doublement réprimés, cette gravité pouvant "résulter du montant des droits fraudés, de la nature des agissements de la personne poursuivie ou des circonstances de leur intervention". Tout ce que Thévenoud a omis de payer (avant de rembourser)par L'ObsDans sa décision consultée par l'AFP, la Cour de cassation a validé la décision de la cour d'appel dont les juges avaient rappelé, "s'agissant de M. Thévenoud, que le fait pour un élu auquel s'attache un devoir d'exemplarité, de ne pas respecter sur plusieurs années une législation à laquelle il participe constitue un fait grave". Devant la haute juridiction, la défense de Thomas Thévenoud avait aussi à nouveau défendu le principe du "ne bis in idem" (pas deux fois pour la même chose), contestant le cumul des sanctions pénales et fiscales pour les mêmes faits.L'avocat général s'était prononcé pour le rejet du pourvoi, estimant que la cour d'appel avait "relevé le caractère systématique des omissions déclaratives", de même que la fonction de M. Thévenoud. Il avait aussi relevé qu'"en s'abstenant de prononcer une peine d'amende" contre les Thévenoud, la cour d'appel avait "nécessairement tenu compte des redressements fiscaux déjà réalisés".
Il avait régularisé sa situation en 2014 et s'était acquitté d'un redressement de plus de 70.000 euros et de 20.500 euros de pénalités de retard.
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Faut-il changer le nom du Front national ? "Objectivement, c'est totalement absurde", répond l'ancien président du FN dans une interview publiée par le Journal du Dimanche (JDD). "Subjectivement, c'est une trahison de l'histoire du mouvement (...) C'est inexplicable et suspect". Lors du congrès des 10 et 11 mars, à Lille, qui veut acter la "refondation" du parti, les militants se prononceront sur une réforme des statuts qui prévoit également de supprimer le poste de président d'honneur, déjà validée fin janvier par la direction du FN, mais invalidée le 9 février dernier par la cour d'appel de Versailles."Elle ne pourra rompre ses liens avec moi qu'en se suicidant !"Le congrès du FN s'annonce extrêmement tendu : Jean-Marie Le Pen confirme au JDD qu'il se rendra "à Lille" mais il ne sait "pas encore quelle forme prendra (s)on intervention". La direction du parti a assuré qu'il lui en interdirait l'accès, au motif qu'il n'est plus adhérent. Mais Jean-Marie Le Pen a assuré qu'il se rendrait à Lille, au besoin, en faisant appel à "la force publique".À sa fille qui a estimé qu'il "ferait n'importe quoi pour quelques minutes d'existence médiatique", Jean-Marie Le Pen rétorque qu'il a "existé avant elle" et qu'"elle existe grâce" à lui. "Elle ne pourra rompre ses liens avec moi qu'en se suicidant ! C'est mon sang qui coule dans ses veines", affirme-t-il. "Elle est sortie de moi, après tout. Si j'ai quelque chose à dire, je le dis. Si Marine Le Pen veut en changer, qu'elle se marie, avec Steeve Briois (le maire d'Hénin-Beaumont, ndlr) par exemple...""Si l'image du Front est diabolique, c'est sa responsabilité""Elle ne serait pas ce qu'elle est si je n'avais pas dirigé le FN, et soutenu sa candidature à la présidence du parti. Et puis, elle est présidente depuis sept ans. Par conséquent, si l'image du Front est diabolique, c'est sa responsabilité". Jean-Marie Le Pen indique ne pas être en relation avec sa fille, ni avec sa nièce, Marion Maréchal-Le Pen, qui s'est retirée de la vie politique. "C'est une tristesse. Mais la vie politique en compte beaucoup", ajoute-t-il.Lui-même ne sera pas candidat aux élections européennes de 2019 - il laissera "cela à des gens plus jeunes" -, mais n'entend pas renoncer "à faire de la politique". "Je m'exprimerai sur ce que je crois être l'intérêt du pays aussi longtemps que j'en aurai la capacité". À la question de savoir si le président de LR Laurent Wauquiez est un danger pour le FN, Jean-Marie Le Pen juge que "c'est un rival". "Il est sans doute le concurrent Républicain le plus dangereux, puisqu'il se base pratiquement sur les mêmes thèmes que le FN".
Pour Jean-Marie Le Pen, changer le nom du Front national (FN), comme le souhaite sa fille Marine, "est une trahison". Le président d'honneur du parti demande "très fermement" aux adhérents de rejeter la réforme des statuts lors du congrès des 10 et 11 mars à Lille.
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Le Royaume-Uni a subi au deuxième trimestre une chute "record" de 20,4% de son économie et, sur les six premiers mois de l'année, sa pire récession jamais enregistrée.Le Royaume-Uni signe la plus mauvaise performance au deuxième trimestre en Europe, devant l'Espagne (-18,5%) et bien pire que la France (-13,8%).Londres a par ailleurs changé mercredi sa méthode pour comptabiliser les décès dus à l'épidémie, ne prenant désormais en compte que ceux survenus dans les 28 jours après un test positif. Cette méthode offre un bilan inférieur de 5.300 morts par rapport au bilan précédent pour ce pays qui reste en tête des décès en Europe avec 41.329 tués, selon le nouveau comptage.Alors que de Moscou à Washington en passant par l'Amérique latine, la course effrénée pour trouver un vaccin contre le coronavirus s'accélère, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré mercredi attendre avec impatience de pouvoir analyser les résultats des essais cliniques russes du vaccin contre le virus. A la surprise générale, le président russe Vladimir Poutine avait affirmé la veille que son pays avait développé le "premier" vaccin contre le Covid-19 et allait le produire dès septembre, alors même que les essais ne sont pas terminés."L'OMS est en contact avec les scientifiques et les autorités russes et attend avec impatience d'étudier les détails des essais" cliniques, dit le communiqué de l'Organisation basée à Genève.Pour leur part, l'Argentine et le Mexique vont prendre en charge la production et la distribution en Amérique latine, sauf au Brésil, du futur vaccin contre le coronavirus élaboré conjointement par le laboratoire AstraZeneca et l'université d'Oxford, a annoncé mercredi le président argentin Alberto Fernandez.- Interdit de fumer -En Europe, de nouvelles mesures sanitaires ont été prises.L'Allemagne a ajouté mercredi Bucarest et plusieurs régions de Roumanie à sa liste de zones considérées comme à haut risque de contamination par le Covid-19, obligeant son ministre du Travail à annuler une visite dans la capitale roumaine.Sur le plan économique, le gouvernement allemand a annoncé mercredi l'octroi d'une nouvelle aide publique de 1,2 milliard d'euros au numéro 1 mondial du tourisme TUI, afin d'assurer le "maintien des emplois" du groupe dans le pays.En Espagne, la province de Galice (nord-ouest) va à partir de jeudi interdire de fumer dans les rues et aux terrasses de café s'il n'est pas possible de respecter une distance de sécurité d'au moins deux mètres entre les personnes.Cette mesure, inédite en Espagne qui compte 28.579 décès, vise à tenter de freiner la transmission du virus.La Turquie quant à elle s'est résolue à retarder d'un mois la rentrée des établissements scolaires et des universités, le nombre de cas de contamination au coronavirus enregistrés chaque jour étant supérieur à 1.000. "Les écoles rouvriront avec l'enseignement à distance le 31 août", a déclaré à la presse à Ankara le ministre de l'Education Ziya Selcuk. Selon lui, on peut espérer un retour progressif dans les classes à partir du 21 septembre.- Confinement dominical -En Amérique latine, un confinement dominical va être réimposé au Pérou, 3e pays le plus affecté de la région après le Brésil et le Mexique, alors qu'en Argentine, le nombre de décès a dépassé mercredi la barre des 5.000.Au Brésil, 2e pays le plus touché au monde avec plus de 104.000 décès, Joao Doria, le gouverneur de Sao Paulo, a annoncé mercredi être positif au Covid-19 et continuer d'exercer ses fonctions en quarantaine. En Nouvelle-Zélande, la Première ministre Jacinda Ardern réfléchissait quant à elle mercredi à un possible report des élections du 19 septembre en raison de la résurgence, encore modeste, de l'épidémie dans son pays.L'archipel océanien a jusqu'ici été érigée en exemple de bonne gestion de la crise sanitaire après avoir enregistré 102 jours sans aucune contamination locale.Au total, selon le dernier bilan établi par l'AFP jeudi à 00H30 GMT, l'épidémie de coronavirus a fait au moins 745.783 morts dans le monde et contaminé plus de 20 millions de personnes depuis son apparition en décembre. Les Etats-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 165.909 décès pour 5.191.689 cas recensés, selon le comptage de l'université Johns Hopkins.- Marathon annulé -En France, au cours des dernières 24 heures, le nombre de personnes diagnostiquées positives au virus a augmenté de 1.397 nouveaux cas."Je le dis avec une forme de gravité: si nous ne réagissons pas collectivement, nous nous exposons à un risque élevé de reprise épidémique qui sera difficile à contrôler", a ainsi prévenu mardi le Premier ministre français Jean Castex.Sur le plan sportif, les événements connaissent des fortunes diverses. Si le marathon de Londres fait de la résistance avec une course réservée aux athlètes d'élite le 4 octobre, le marathon de Paris a lui été annulé mercredi, à l'instar de ceux de New York, Berlin, Boston, Francfort, et Chicago, parmi les plus prestigieux du circuit mondial.burs/mp/ybl/rle/lpt/vmt/dax/ybl
La pandémie de Covid-19 continue de faire planer incertitude et inquiétude à travers le monde au moment où le Royaume-Uni connaît une récession sans précédent et que l'OMS se dit impatiente d'analyser les essais cliniques d'un vaccin russe.
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Son rire est communicatif mais le jeune homme de 29 ans, tiré à quatre épingles, l'étouffe toujours rapidement.Une marque des deux faces de la vie qu'il mène depuis son arrivée en France en 2018. La galère liée à sa demande de statut de réfugié dont il est toujours sans nouvelle, d'une part. La lumière de son activité artistique entre défilés et aides aux exilés, de l'autre.Depuis quelques mois, c'est à la halte humanitaire, un accueil de jour parisien, que le couturier a posé sa machine à coudre et marche sur le fil de ce fragile équilibre.Ce mardi de septembre, épidémie de Covid oblige, une quinzaine d'exilés, pour la plupart Afghans, le corps et les habits marqués par les stigmates d'une vie en camp insalubre, sont venus dénicher auprès de lui ce qu'ils ne trouvent dans aucune autre distribution de vêtements : du beau."Le style, l'apparence, c'est important. Ici, ils peuvent choisir. Je leur dis qu'il ne faut pas montrer que tu es sans papiers, parce que ça va t'isoler. Il faut marcher fièrement, pour ne pas être discriminé", raconte Jérôme Baku, béret gris, pull moutarde et banane portée en bandoulière.Son offre est simple: les migrants prennent un T-shirt de couleur unie, puis un wax, un tissu africain, et sélectionnent un des vingt modèles dessinés par le natif de Kinshasa, berceau de la sapologie, un mouvement qui s'est inspiré de l'élégance comme un art de vivre.- "Échanger du courage" -"Je veux leur redonner de la dignité. Changer la vision qu'on a des immigrés", insiste-t-il."C'est super que ce soit beau et, surtout, qu'on soit là avec lui pour apprendre", applaudit Mohammad Haroun, un Pakistanais de 21 ans venu après s'être fait voler toutes ses affaires dans un campement voisin."Je ne le vois pas comme un demandeur d'asile, mais comme une inspiration", explique-t-il, avant de repartir, comme les autres, sourire aux lèvres, pouces levés et T-shirt neuf sur le dos."On s'échange du courage, comme on est dans la même situation", confie Jérôme Baku, qui vit dans un centre d'accueil pour demandeurs d'asile de la banlieue parisienne.Sa présence permet de "faire oublier un quotidien compliqué", apprécie Jérémy Barthez, chef de service à la halte humanitaire, gérée par l'Armée du Salut. C'est aussi l'occasion "pour les autres de voir que d'autres personnes dans la même situation administrative arrivent à s'en sortir, à développer leur passion, en faire leur métier", explique-t-il.Le styliste improvisé n'est pas couturier de métier, une passion développée sur le tard.Avant de fuir la République démocratique du Congo à cause de ses "opinions politiques" et de la "persécution", il était sculpteur, après des études aux Beaux-arts de la capitale Kinshasa. Puis il a fui vers l'Angola, avant de rejoindre la France.- "Juste un artiste" -"Quand on est demandeur d'asile, pour créer, c'est vraiment difficile. J'avance, mais intérieurement, je sais que je n'ai pas les papiers. Ça me limite", regrette Jérôme Baku, qui a trouvé une bouffée d'oxygène à l'Atelier des artistes en exil.Judith Depaule, fondatrice de l'association, se souvient de l'avoir vu toquer à sa porte, fraîchement arrivé en France."Il a été tout de suite embarqué dans une énorme histoire", comme couturier pour un défilé présenté au Palais de la Porte Dorée à Paris, début 2019, rappelle-t-elle."Les artistes en exil sont les meilleurs médiateurs pour les migrants. Parce qu'ils ont le même vécu, la même histoire. On évite l'aspect compassionnel maladroit", juge Mme Depaule."Ici, on ne me considère pas comme un demandeur d'asile. Je suis un artiste, tout simplement", apprécie Jérôme Baku en faisant visiter l'atelier. Il y développe un nouveau projet: raconter, avec d'autres artistes, l'Afrique et "ceux qui n'y ont pas de voix".
Ils sont déguenillés et usés par la rue, lui les rhabille avec goût. Jérôme Baku, artiste et demandeur d'asile congolais, a revêtu à Paris le costume de styliste des migrants, auxquels il veut "redonner de la dignité".
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"On a une situation un peu complexe, il y a une réouverture totale des frontières italiennes mais la situation n'est pas identique côté français", a-t-on indiqué de source policière.Aux petites heures du matin, davantage de gens tentaient d'entrer en France depuis l'Italie que l'inverse, or les contrôles côté français étaient très stricts. Pour entrer en France, "on exige toujours d'un travailleur italien une attestation de l'employeur et si c'est un Roumain qui transite vers l'Espagne, il doit avoir une attestation employeur et une attestation de résidence en Espagne", a-t-on ajouté de même source. "Pour les Français, en principe, ça va plus vite". Dans la pratique, les automobilistes ayant des plaques d'immatriculation françaises et les nombreux frontaliers prenant leur service en France ou à Monaco doivent montrer patte blanche comme les autres. Les contrôles sont systématiques, alors qu'ils sont d'ordinaire aléatoires.Interrogée par l'AFP, la préfecture, pas joignable dans l'immédiat, avait rappelé en fin de semaine que le gouvernement était favorable à une réouverture des frontières intérieures de l'Union européenne à compter du 15 juin. Décision devant cependant faire l'objet d'un décret."Les contrôles seront maintenus jusqu'à la réouverture de la frontière française", avaient prévenu les autorités françaises."Apparemment, la France voulait qu'ils rouvrent tous ensemble, alors ils font un caca nerveux", commente Frederic van Went, paysagiste à Roquebrune-Cap Martin (Alpes-Maritimes) dont les jardiniers italiens ont eu du mal à passer."On exige un nouveau papier, je ne sais pas lequel, on a du mal à suivre... On a l'impression qu'il y a des jours où, on sait pas pourquoi, ils veulent faire du zèle. Au début, c'est l'Italie qui bloquait et la France qui laissait passer", ajoute-t-il.Envoyé à la pêche aux renseignements, un Français désireux d'aller faire un aller-retour rapide en Italie s'est fait expliquer la nouvelle règle: "Pour rentrer (en France), il faut une attestation dérogatoire, un justificatif de domicile et une pièce d'identité et on nous a prévenu que si on va en Italie pour acheter des cigarettes ou du salami, c'est 135 euros d'amende!" au retour.
Une file d'automobilistes et un concert de klaxons rageurs: les contrôles pour entrer en France depuis l'Italie qui a rouvert sa frontière mercredi, ont suscité de l'énervement au poste frontière de Menton sur la Côte d'Azur, ont constaté des journalistes de l'AFP.
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Vingt-deux salariés de l'entreprise Renault Sovab, à Batilly (Lorraine), ont détourné prés d'un million d'euros grâce à la cagnotte d'une boîte à idées interne, selon des informations révélées par Le Républicain Lorrain, mardi 10 décembre. Ces employés, qui fabriquent les véhicules utilitaires de Renault, doivent être poursuivis en 2020 pour abus de confiance et complicité d'abus de confiance, a précisé le parquet de Briey à France Bleu Lorraine. Renault-Nissan : l'alliance peut-elle tenir ?par Europe 1Selon les informations du quotidien régional, la Sovab versait chaque année 600.000 € à Eureka, le nom choisi pour cette cagnotte, dont l'objectif était de récompenser financièrement les employés qui faisaient des propositions qui contribuaient notamment à améliorer les conditions de travail au sein de l'entreprise. Le coordinateur de la cagnotte aurait monté autour de lui un réseau frauduleux et accordé des primes à qui il voulait, notamment à ses proches, qui lui reversaient ensuite une partie de l'argent.Selon l'un des enquêteurs du Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Nancy, cité par France Bleu Lorraine, l'un d'eux aurait ainsi reçu près de 80.000 euros depuis 2015. L'initiateur de la fraude aurait perçu 500.000 €, selon un commissaire de la SRPJ, cité par Le Républicain Lorrain.L'affaire a été découverte par la Sovab au printemps 2018. Après un audit interne, la direction a porté plainte et le parquet de Briey a ouvert une enquête pour abus de confiance tandis que le SRPJ de Nancy était chargé de l'enquête. Le 19 novembre dernier, 22 salariés de la Sovab ont été interpellés. Ces personnes, vivant en Moselle et en Meurthe-et-Moselle ont toutes reconnu leur implication en garde-à-vue.
Ces employés ont détourné l'argent d'une boîte à idées interne. Cette cagnotte devait récompenser financièrement les salariés qui faisaient des propositions pour améliorer les conditions de travail au sein de l'entreprise.
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"Je m'excuse de ne pas pouvoir poursuivre la tâche de former le gouvernement", a déclaré Moustapha Adib lors d'un point de presse au palais présidentiel, présentant ses excuses aux Libanais pour son "incapacité" à réaliser leurs "aspirations à un gouvernement réformiste". Mais "alors que les efforts pour former le gouvernement touchaient à leurs fins, il m'est apparu clairement que ce consensus n'existait plus", a justifié M. Adib. Les partis politiques libanais s'étaient engagés début septembre, lors de la visite du président français Emmanuel Macron, à former un cabinet "de mission" composé de ministres "compétents" et "indépendants" dans un délai de deux semaines pour sortir le pays du marasme économique.M. Macron doit s'exprimer dimanche lors d'une conférence de presse sur la situation politique au Liban, selon la présidence française. "Si les promesses ne sont pas tenues d'ici octobre, il y aura des conséquences", avait-il averti en septembre à Beyrouth.Le gouvernement libanais a démissionné à la suite de l'explosion dévastatrice au port de Beyrouth le 4 août qui a fait plus de 190 morts et plus de 6.500 blessés, ravageant aussi des quartiers entiers de la capitale. Nommé le 31 août, M. Adib s'était engagé en faveur de réformes réclamées par la communauté internationale pour débloquer des milliards de dollars d'aide. Ses efforts ont toutefois été entravés par les revendications de deux formations chiites, le Hezbollah, poids lourd de la politique libanaise, et son allié Amal, dirigé par le chef du Parlement Nabih Berri, qui réclamaient le portefeuille des Finances.Selon des observateurs, l'obstination du tandem chiite est liée aux récentes sanctions américaines contre un ministre du parti Amal et deux compagnies affiliées au Hezbollah.- Fin de l'initiative française? -De son côté, le président Michel Aoun a "accepté" le renoncement de M. Adib, affirmant qu'il "prendra(it) les mesures appropriées conformément aux exigences de la Constitution". Le chef de l'Etat doit à présent mener des consultations parlementaires pour désigner un nouveau Premier ministre. "L'initiative lancée par le président français Emmanuel Macron est toujours en cours et bénéficie de tout mon soutien", a assuré M. Aoun en référence à la feuille de route mise en place par Paris pour la sortie de crise. Le chef du Parlement, Nabih Berri, considéré comme l'un des principaux acteurs ayant empêché l'aboutissement du processus de formation, a également salué l'initiative du président Macron."Personne n'adhère autant que nous à l'initiative française, mais il y a ceux qui l'ont noyée", a-t-il affirmé, renvoyant la balle dans le camp adverse. - "Irresponsabilité" -Mais dans les milieux politiques, diplomatiques et sur les réseaux sociaux, les réactions, souvent virulentes, ne se sont pas faites attendre."Il est regrettable de contourner l'opportunité qui s'était offerte au Liban", ont déploré les anciens Premiers ministres Fouad Siniora, Tamam Salam et Nagib Mikati dans un communiqué commun. "Nous disons à ceux qui applaudissent aujourd'hui la chute de l'initiative du président français Emmanuel Macron, que vous vous en mordrez les doigts", a averti de son côté l'ancien Premier ministre Saad Hariri, qui avait rendu son tablier en octobre dernier sous la pression de la rue. "Un tel degré d'irresponsabilité, quand le sort du Liban et de son peuple est en jeu! Politiciens, avez-vous vraiment saboté cette chance unique créée par la France?", s'est insurgé sur Twitter le coordinateur spécial de l'ONU pour le Liban, Jan Kubis.Le Liban vit depuis un an l'une des pires crises économiques, sociales et politiques de son histoire, marquée par une dégringolade de sa monnaie nationale, une hyperinflation et une paupérisation à grande échelle de la population.La crise a été amplifiée par la pandémie de Covid-19 et l'explosion du 4 août, qui a catalysé la mobilisation de la communauté internationale. Lundi, Michel Aoun avait averti que le Liban se dirigeait vers "l'enfer" si un nouveau gouvernement n'était pas formé dans les plus brefs délais.
Le Premier ministre libanais désigné a annoncé samedi renoncer, faute de consensus, à former un nouveau gouvernement destiné à sauver le pays d'une des pires crises économiques de son histoire près de deux mois après l'explosion au port de Beyrouth.
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L'association "Respire" a publié jeudi 28 mars une enquête sur le niveau de pollution dans les établissements scolaires d'Île-de-France. Selon cette étude, plus d'un quart des établissements parisiens dépassent encore les seuils légaux de concentration de dioxyde d'azote (NO2). Ce chiffre est néanmoins en amélioration, selon l'association. "Entre 2012 et 2017, la proportion d'établissements dépassant les seuils légaux de pollution au dioxyde d'azote (NO2) a été divisée par plus de deux à Paris, passant de 66% à 26%", précise Respire, ajoutant que "le facteur principal semble être la distance aux axes routiers". Au total, l'inventaire répertorie 12.520 crèches, écoles maternelles, primaires, collèges et lycées franciliens. L'analyse a été menée grâce à l'exploitation des données d'Airparif. Cet organisme, agréé par le ministère de l'Environnement, surveille la qualité de l'air en région parisienne. Grâce aux chiffres collectés, "Respire" constate que 91% des établissements d'Île-de-France (dont l'intégralité de ceux situés à Paris), ne respectent pas le plafond fixé par l'Organisation mondiale de la Santé concernant les particules fines PM2. Ces dernières sont considérées comme les plus dangereuses pour la santé, car elles pénètrent profondément les voies respiratoires.♦ Pas mieux dans le sudLa situation est similaire à Marseille, où des milliers d'enfants évoluent au quotidien dans des zones fortement polluées au dioxyde d'azote. "La pollution de l'air met en danger des milliers d'enfants à Marseille!", affirme Greenpeace. "Pour qu'ils puissent respirer sans danger, c'est l'ensemble du trafic routier qui doit être réduit", exhorte l'ONG. Celle ci assure que 25% des écoles et crèches marseillaises sont situées dans des zones fortement polluées, où l'air extérieur contient des concentrations de dioxyde d'azote à des niveaux supérieurs à ceux fixés par les directives européennes.Une carte interactive, du même type que celle réalisée par "Respire" pour l'Île-de-France, a été créée pour les établissements de la cité phocéenne. Selon les données de l'organisme Atmosud, 187 établissements (25%) de la cité phocéenne étaient situés à proximité immédiate (moins de 50 mètres) d'une zone extrêmement polluée, avec un niveau moyen annuel supérieur à 40 microgrammes par m3 (μg/m3), la norme européenne. En 2016, une étude menée dans 17 écoles de Marseille avait pointé une augmentation de l'asthme chez les 1.200 enfants sondés (12,8% des enfants contre 10% en 1999), de l'eczéma (25% contre 23% en 1999), mais surtout de la rhinite allergique (23% contre 13% en 1999). Cette étude soulevait toutefois que ces problèmes de santé pouvaient être dus aux logements insalubres des enfants. Suite à cette étude de 2016, AtmoSud avait aussi pointé du doigt un indice de confinement trop important dans 80% des écoles à Marseille, qui pour la plupart ne sont pas équipées de ventilation mécanique. La ville de Marseille a développé un programme de sensibilisation des enseignants et propose aux écoles volontaires d'installer des capteurs pour savoir quand aérer les classes.
Deux associations ont élaboré des cartes scolaires de la pollution de l'air à Paris et à Marseille. Des dizaines de milliers d'élèves sont exposés à un air de mauvaise qualité.
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Il bat le précédent record, détenu depuis 2009 par un soldat britannique.La balle a mis un peu moins de 10 secondes pour atteindre sa cible, un jihadiste qui menait un assaut contre les forces de sécurité irakiennes. Le tir a été effectué avec un McMillan Tac-50, une arme aussi bien antipersonnel qu'antimatériel. L'armée canadienne s'est refusée à donner plus de détails pour "préserver la sécurité de nos hommes.""On a des données solides sur ce tir. Ce n'est pas un avis, ce n'est pas une approximation", a assuré une source militaire au Globe and Mail. "C'est un exploit incroyable. C'est un record du monde qui pourrait ne jamais être égalé", selon une autre source.Le record du tir mortel le plus lointain était jusque-là détenu par le britannique Craig Harrisson. Il avait éliminé en 2009 un taliban en Afghanistan; à une distance de 2.475 km.
C'est un record quelque peu sinistre qui a été battu en mai, sur un champs de bataille irakien. Un sniper canadien a réussi l'exploit de tuer un jihadiste du groupe État islamique à une distance de 3,540 mètres, révèle le site canadien The Globe and Mail.
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L'animatrice de Danse avec les stars, 50' Inside et du Loto quittera officiellement TF1 le 31 décembre. Selon les informations de PurePeople, la présentatrice âgée de 46 ans souhaiterait se consacrer à de nouveaux projets, notamment la comédie avec une pièce de théâtre dans les tuyaux. L'un des visages les plus populaires de TF1De son côté, Le Parisien précise que Sandrine Quétier sera présente à l'antenne jusqu'au samedi 6 janvier, date à laquelle sera diffusé le dernier numéro de 50' Inside qu'elle a déjà enregistré. Par la suite, Nikos Aliagas devrait rester seul aux manettes de l'émission people. Après des débuts sur France 3 en 1994 où elle présentait le Kéno et un passage sur M6 dans l'émission Plus vite que la musique, Sandrine Quétier avait rejoint TF1 en 2004 pour coanimer avec Christophe Dechavanne Les 100 plus grands.... Rapidement, elle deviendra l'un des visages les plus populaires de TF1.
C'est une figure du petit écran qui s'apprête à quitter TF1. A la surprise générale, Sandrine Quétier a annoncé son départ de la première chaîne de France.
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"La société a le devoir de vous protéger et de réprimer ce qui a été commis". Jean Castex s'est adressé à des victimes de violences conjugales à l'occasion d'un déplacement jeudi soir dans un centre d'hébergement d'urgence pour femmes et enfants mis à l'abri, en proche banlieue parisienne. "Je suis ici ce soir pour condamner de la manière la plus ferme les violences faites aux femmes. C'est inadmissible", "nous ne pouvons tolérer cela", a déclaré le chef du gouvernement, relevant que "la lâcheté en est la cause". "Je dis à toutes les femmes 'manifestez-vous, faites-le savoir". Accompagné de la ministre déléguée à l'Egalité femmes-hommes, Elisabeth Moreno, le chef du gouvernement venait de visiter près de Paris une grande maison avec jardin qui accueille dans l'urgence des femmes victimes de violences avec leurs enfants. Cette structure associative leur propose un accompagnement spécialisé avec psychologues et éducateurs. "Ici ça marche, ça fonctionne, il faudra sans doute multiplier des structures comme celle-là. C'est le rôle de la ministre qui m'accompagne", a fait valoir Jean Castex.Lors de la visite, la présidente de l'association gestionnaire du lieu a insisté sur la nécessité de "créer des structures dédiées pour renforcer l'accompagnement des victimes". Selon cette responsable, les demandes de mise à l'abri de femmes "explosent depuis le confinement" lié à l'épidémie de Covid-19.Une des femmes rencontrées par Jean Castex et Elisabeth Moreno, arrivée dans ce centre il y a une semaine "en état de choc", a confié s'y sentir "en sécurité". "Ici il y a des thérapeutes, des travailleurs sociaux, je suis aidée dans mes démarches", a-t-elle détaillé. Mais "il faut changer notre façon d'agir. C'est la femme qui est victime, et c'est elle qui part" du domicile, et non le conjoint violent, a-t-elle déploré.
Quelques 210.000 femmes sont victimes de violences conjugales chaque année.
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Y aura-t-il finalement bien une épreuve du baccalauréat en 2020 ? Pour le moment oui, a décidé le ministre de l'Education. Jean-Michel Blanquer a maintenu l'oral du bac de français en Première, paraît à la fois "incohérent, inéquitable et dangereux", dénonce une pétition de professeurs de Lettres qui circule depuis plusieurs jours. Vendredi 3 mars, Jean-Michel Blanquer a annoncé qu'en raison de l'épidémie de coronavirus le baccalauréat et le brevet seront cette année uniquement évalués en contrôle continu, à l'exception de l'épreuve orale du bac de français.Le maintien de cette épreuve "paraît à la fois incohérent, inéquitable et dangereux", souligne une pétition sur change.org soutenue par le collectif Lettres Vives (professeurs de lettres) et l'Afef, l'Association française pour l'enseignement du français. Cette pétition, qui a recueilli près de 2.800 signatures pour le moment, demande au ministre l'annulation de l'oral. Car en maintenant cette épreuve, "cela ne revient-il pas à évaluer un travail pour partie effectué à distance, pendant le confinement?", souligne-t-elle.Le ministre a annoncé que le nombre de textes serait allégé (douze pour les voies technologiques, quinze pour les générales). Mais "le bac de français 2020 comporte également une épreuve de grammaire conséquente, et un entretien oral portant sur une œuvre intégrale dont la démarche ne saurait s'improviser", rappellent les signataires."Enregistrement des inégalités sociales"Même si les élèves retournent en cours pour quelques semaines en mai et juin, cela ne permettra pas de rattraper le retard accumulé, notamment par les plus fragiles, estiment-ils, craignant que "l'oral de français se transforme en chambre d'enregistrement des inégalités sociales".Ils rappellent que les élèves de Première, qui inaugurent le bac nouvelle formule, font déjà figure de "génération sacrifiée": ils ont été confrontés à un changement de programmes, à de nouvelles épreuves de contrôle continu (les E3C), qui "se sont parfois déroulées dans des conditions très mouvementées"."Et ils sont maintenant les seuls élèves à devoir faire face à une épreuve de baccalauréat à la fin de cette année, dans un contexte anxiogène", souligne le texte.Enfin, les auteurs redoutent les "conséquences sanitaires de ces épreuves orales, pour les milliers de professeurs de Lettres concernés, comme pour les 500.000 élèves de Première et leur famille: espère-t-on vraiment organiser vingt minutes de face à face (...) dans des conditions qui garantissent la sécurité des examinateurs et des candidats ?" "Cela paraît, au mieux, illusoire, pour ne pas dire irresponsable", souligne la pétition.
Si les épreuves du baccalauréat n'auront pas lieu cette année, le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, a annoncé que l'épreuve orale du bac français serait maintenue pour les élèves de Première. Une incohérence pour les professeurs.
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La grève contre la réforme des retraites va se poursuivre vendredi 13 décembre à la RATP et à la SNCF, après la présentation du projet de loi par le gouvernement. Le trafic SNCF sera encore "très perturbé" avec un TGV, un Ouigo, un Transilien (RER SNCF et trains de la banlieue parisienne) et un Intercités sur quatre en circulation, a annoncé la direction. Au neuvième jour consécutif de grève, quatre liaisons sur dix seront assurées sur le réseau des TER, "essentiellement par bus". Le trafic international sera "perturbé". La SNCF "recommande aux voyageurs qui le peuvent d'annuler ou de reporter leurs déplacements".Le trafic RATP sera également encore "très fortement perturbé" vendredi, avec 8 lignes de métro sur seize fermées, a annoncé la direction. Seules les lignes automatiques 1 et 14 fonctionneront normalement, de même que la ligne Orlyval (navette pour l'aéroport d'Orly).Les lignes de métro 3, 4, 7, 8, 9 et 11 "seront assurées partiellement aux heures de pointe", de 06h30 à 09h30 et de 16h30 à 19h30. La RATP prévoit un train sur 3 sur les lignes 4 et 7, avec plusieurs stations fermées ; un train sur 3 sur la ligne 8 entre Créteil Pointe du Lac et Reuilly-Diderot ; un train sur deux le matin et un sur trois l'après-midi sur la ligne 9 entre Nation et Mairie de Montreuil et un train sur trois le matin et un train sur 4 l'après-midi sur la ligne 9 entre Pont de Sèvres et Franklin Roosevelt. Sur la ligne 3, la RATP prévoit un train sur cinq l'après-midi entre Havre Caumartin et Pont de Levallois. Quant à la ligne 11, un train sur cinq circulera le matin.Les lignes 2, 3bis, 5, 6, 7bis, 10, 12 et 13 seront fermées. Les RER A et B circuleront uniquement en heures de pointe, avec un train sur 2 pour le RER A et un train sur 3 pour le RER B, l'interconnexion à Gare du Nord restant interrompue. En ce qui concerne les bus, en moyenne, 50% du trafic sera assuré, indique la RATP.
Si la SNCF annonce un trafic similaire à jeudi, la RATP prévoit un léger mieux vendredi. Six lignes de métro fonctionneront de façon réduite aux heures de pointe, en plus des lignes automatiques.
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L'annulation de la hausse des taxes sur le carburant est "une condition préalable à toute discussion", a déclaré Jacline Mouraud, figure des "gilets jaunes", après qu'Emmanuel Macron a demandé à Édouard Philippe de recevoir des représentants des manifestants dimanche 2 décembre, au lendemain de manifestations violentes, notamment à Paris.Elle a confirmé avoir été "contactée par le cabinet du Premier ministre" et s'est dite "prête à se rendre à Matignon" à condition toutefois que le gouvernement "revienne sur la hausse des taxes sur les carburants au 1er janvier". "Nous allons nous retrouver avant la réunion pour affiner nos propositions, mais la suite du mouvement sera déterminée par les intentions du gouvernement à l'égard du peuple. C'est eux qui devraient pouvoir désamorcer la situation", a-t-elle indiqué.Plusieurs revendications sine qua nonLa Bretonne de 51 ans, à l'origine d'une vidéo virale dénonçant "la traque aux automobilistes", a publié avec huit autres porte-parole des "gilets jaunes libres" un appel dans le JDD proposant une "porte de sortie au gouvernement" et dressant une liste de revendications.Le collectif demande notamment l'ouverture d'états généraux de la fiscalité, d'une conférence sociale nationale, l'adoption du scrutin proportionnel aux législatives, ainsi que l'annulation de l'alourdissement du contrôle technique automobile. Selon Jacline Mouraud, deux autres délégations de "gilets jaunes" sont en cours de constitution. "Les autres délégations devront également être reçues car il n'y a pas de délégation plus légitime qu'une autre", a-t-elle souligné. "Les représentants changeront régulièrement afin que tout le monde puisse être entendu", ajoute-t-elle.Jacline Mouraud a également indiqué qu'elle "déplorait les violences commises samedi 1er décembre à Paris" mais aussi "le manque de réactivité du gouvernement qui ne nous a pas pris au sérieux".
C'est l'une des "figures" des "gilets jaunes" depuis la publication d'une vidéo dans laquelle elle dénonçait "la traque des automobilistes".
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Nés à Paris, en 1980 pour Saïd et 1982 pour Chérif, les frères Kouachi grandissent dans une famille pauvre, au sein d'une fratrie nombreuse et rapidement orpheline: les deux garçons sont placés de 1994 à 2000 dans un centre de la fondation Claude Pompidou en Corrèze.Amédy Coulibaly, né en 1982, grandit, lui, à la Grande Borne, quartier difficile de la banlieue parisienne. Seul garçon d'une fratrie de dix, son meilleur ami meurt sous ses yeux, tué par un tir policier lors d'un cambriolage qui tourne mal. Il accumule ensuite interpellations et condamnations.Au cours de ses - nombreux - passages en prison, il parviendra à filmer de l'intérieur ses conditions de détention à l'hiver 2008, images qui seront diffusées sur France 2. Il est alors présenté comme un petit voyou, avide de renommée. A la même époque, de retour à Paris, les frères Kouachi commencent à frayer avec des islamistes radicaux. Dès 2004, ils suivent l'enseignement de Farid Benyettou, mentor - depuis repenti - de la filière d'acheminement de jihadistes en Irak dite "des Buttes-Chaumont".En 2005, le plus jeune, Chérif, est interpellé alors qu'il s'apprête à rejoindre les rangs d'Al-Qaïda. L'aîné, Saïd, sera simplement entendu en garde à vue dans ce dossier et n'apparaîtra, au fil des ans, qu'en filigrane dans les dossiers des services de renseignement.Condamné en 2008 à trois ans de prison, dont la moitié avec sursis pour association de malfaiteurs, Chérif Kouachi passe une partie de sa détention provisoire à Fleury-Mérogis (Essonne). C'est là qu'il rencontre Amédy Coulibaly, écroué pour vol.Les deux hommes y fréquentent Djamel Beghal, vétéran du jihad afghan et condamné pour association de malfaiteurs terroriste, qui deviendra leur mentor, en détention et après leur libération.En 2010, Coulibaly se rend ainsi plusieurs fois chez Djamel Beghal dans le Cantal, selon les services de renseignement. Une fois, au moins, il y emmène celle qu'il a épousée religieusement, Hayat Boumedienne.- Surveillance -Lui qui avait enchaîné les condamnations dans des affaires de drogue abandonne alors le trafic. Sa dernière condamnation, en 2013, rompt avec son passé de "droit commun" et le fait entrer dans un dossier terroriste: la tentative d'évasion de Smaïn Aït Ali Belkacem, membre du GIA algérien et condamné pour l'attentat du RER B à Paris en 1995.Chérif Kouachi est également entendu dans ce dossier.De 2005 à 2015, les deux hommes et leurs épouses ne se perdent pas de vue. Les téléphones d'Hayat Boumedienne, qui quittera la France pour la Syrie juste avant les attentats de janvier 2015, et de l'épouse de Chérif Kouachi montrent ainsi de très nombreux échanges en 2014.A l'été 2011, Saïd Kouachi, toujours à la marge de ces affaires, se rend à Oman, qui est, pour beaucoup de jihadistes, une porte d'entrée vers le Yémen.Il est d'ailleurs soupçonné d'y avoir rejoint Peter Cherif, autre figure du jihadisme français, arrêté en 2018 à Djibouti après sept ans de cavale.Ce voyage, comme d'autres activités des Kouachi, a été dans le radar des services de renseignement, qui suivront les deux frères -- avec des interruptions -- pendant quelques années.Amédy Coulibaly, lui, n'a jamais fait l'objet d'une surveillance poussée, ayant été avant tout considéré comme un petit délinquant malgré ses liens avec la sphère jihadiste.Les Kouachi réapparaîtront le 7 janvier, dans les locaux de Charlie Hebdo, où ils assassineront 12 personnes avant de prendre la fuite. Au bout de longues heures de traque, ils meurent le 9 janvier dans l'assaut contre une imprimerie de Seine-et-Marne où ils s'étaient retranchés. Au même moment, l'assaut est donné contre l'Hyper Cacher de Paris où Coulibaly est abattu après avoir tué 4 otages.Il avait auparavant revendiqué l'attaque au nom de l'Etat islamique en clamant qu'elle a été "coordonnée" avec celle des frères Kouachi, pourtant commise pour le compte d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa).
Ils gravitaient dans la même sphère jihadiste et sont morts à quelques minutes d'intervalle: les frères Kouachi et Amédy Coulibaly ont semé la terreur pendant trois jours de janvier 2015, entre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher.
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Décidée début juillet, le montant de la prime accordée aux directeurs d'école a été dévoilée mercredi 26 août. Ils bénéficieront ainsi d'une "indemnité exceptionnelle de 450 euros d'ici à la fin de l'année", a précisé le ministre de l'Education lors de sa conférence de presse de rentrée. "Les directeurs d'école, nous devons les aider et les accompagner", a expliqué Jean-Michel Blanquer. "Cela passe par un allègement des tâches administratives mais aussi par une plus grande reconnaissance financière", a-t-il dit. De nouvelles mesures doivent également être prises à la rentrée pour alléger la tâche des directeurs, mis à rude épreuve pendant la crise du coronavirus et régulièrement confrontés à un quotidien compliqué.Jean-Michel Blanquer a par ailleurs insisté mercredi sur l'importance de revaloriser les salaires des enseignants. "Avec l'aval du Premier ministre et du Président de la République, nous avons préparé un budget pour 2021 qui nous permettra de consacrer 400 millions d'euros en moyenne pour l'année prochaine à l'amélioration de la rémunération des professeurs", a-t-il annoncé.L'an dernier, le ministre avait annoncé son intention de consacrer 500 millions d'euros à ces revalorisations pour 2021. "Tout au long de la semaine, je reçois les organisations syndicales pour les écouter sur ces enjeux", a-t-il indiqué mercredi.
Outre une prime aux directeurs d'école, le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer a insisté mercredi lors de sa conférence de presse de rentrée sur l'importance de revaloriser les salaires des enseignants.
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Le commissariat central de Marseille est en deuil. Un adjoint de sécurité de 19 ans, qui attendait d'entrer à l'école de police, s'est suicidé avec son arme de service dans les locaux du commissariat, a annoncé mardi 30 juin la police. "C'est avec une immense tristesse que nous déplorons le suicide de l'un de nos collègues affecté à la division centre de #Marseille. Toutes nos pensées vont à sa famille, ses proches et ses collègues", a écrit sur les réseaux sociaux la police marseillaise."On ne connaît pas le motif" de l'acte du jeune homme, qui ne semblait "pas avoir de problèmes personnels", ni avec sa hiérarchie, a déclaré à l'AFP Rudy Manna, responsable du syndicat Alliance, qui a fait part de l'émotion de ses collègues. Le jeune homme "avait réussi son concours de gardien de la paix et était en attente d'entrer en école de police", a-t-il poursuivi.Les faits ont eu lieu lundi soir, vers 21h au commissariat de Noailles, dans le centre de Marseille. Lundi, la police nationale avait déjà fait état du suicide d'un jeune adjoint de sécurité au commissariat de Rouen.
Un adjoint de sécurité de 19 ans s'est donné la mort en retournant son arme de service contre lui au commissariat central de Marseille.
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La contestation contre la réforme des retraites s'invite au musée. Ce vendredi 17 janvier, le musée du Louvre a été bloqué par des opposants, à l'appel de l'intersyndicale CGC, CGT, FSU et SUD."Des syndicalistes, qui manifestent devant et à l'intérieur de la Pyramide, ont empêché son ouverture" à 9h30 a expliqué à Franceinfo la direction du musée du Louvre, dans la matinée.Plus d'une centaine de manifestants bloquaient l'entrée de la Pyramide en agitant des drapeaux et scandant : "on ira jusqu'au retrait!". Ils appelaient les touristes massés devant les barrière de sécurité à l'associer au mouvement : "les touristes avec nous!". Mais ceux-ci, pour beaucoup venant de l'étranger, exprimaient surtout colère et incompréhension, certains lançant des injures à l'encontre des grévistes.Le Louvre indiquait que les détenteurs de billet seraient remboursés et n'excluait pas une réouverture dans l'après-midi si le blocage cessait. Pourquoi le Louvre ?Le choix du Louvre est très symbolique. "C'est au cœur même de la Pyramide du Louvre, où le Président de la République Emmanuel Macron a choisi de consacrer son investiture, que se hisse contre lui vent debout un front d'opposition syndical contre ses orientations désastreuses en matière de retraite", a écrit l'intersyndicale dans un communiqué. "Notre mobilisation s'inscrit donc aux côtés de tous les agents grévistes en lutte dans le pays pour une vie digne, tant dans les structures de droit privé que dans celles de droit public", ajoutent les syndicats de ce texte, alors que le mouvement se poursuit depuis six semaines."Alors que les conditions des agents du Musée du Louvre se dégradent de jour en jour notamment sous les pertes d'effectifs, la précarité et le désengagement de l'Etat, il ne saurait pour nous être question de souscrire au système de retraite à points proposé par le gouvernement qui ne vise qu'à baisser pour tous le montant des pensions", déclarent-ils encore.Pour ces syndicats, "le prétendu compromis proposé par le Premier ministre consistant en une suspension de l'âge pivot jusqu'à une 'conférence de financement' qui aurait lieu en avril 2020 et dans laquelle patronat et syndicat devraient faire des propositions pour trouver 12 milliards d'euros d'économies par an, relève de l''enfumage'".
Mobilisés à l'appel de l'intersyndicale CGC, CGT, FSU et SUD, les manifestants ont bloqué ce vendredi 17 janvier l'accès à la Pyramide du Louvre, empêchant ainsi l'accès au musée.
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-Depuis l'affaire Denis Baupin, qui a secoué EELV mais aussi la classe politique en son ensemble, les langues se délient pour dénoncer les comportements jugés sexistes des hommes politiques. Anne Hidalgo a rendu publique ce mardi une lettre qu'elle a adressée au maire Les Républicains (LR) du Plessis-Robinson Philippe Pemezec. Ce dernier lui a répondu via un courrier, également publié sur Twitter, sans toutefois s'excuser.Le courrier diffusé sur le compte Twitter d'Anne Hidalgo commence ainsi : "En vous écrivant aujourd'hui, j'ai conscience de donner à votre vulgarité une notoriété qu'elle ne mérite guère. Vous n'êtes ni le premier ni le dernier à proférer des insanités en croyant avoir régalé son auditoire d'un trait d'esprit". Elle explique ensuite l'objet de sa lettre en revenant sur un incident survenu à Clamart, dans les Hauts-de-Seine, lors du lancement du chantier du Grand Paris, le 4 juin dernier. Au cours d'une cérémonie publique, Philippe Pemezec aurait prononcé ces mots : "Qu'est-ce qu'ils ont tous à se précipiter autour d'elle, tous ces mecs ? Ils sont comme Un Tel, à vouloir se faire tailler des pipes par Hidalgo". L'élue ne précise pas qui est "Un Tel" : "Vous me serez reconnaissante de ne pas dévoiler le nom de celui de vos amis qu'il vous a semblé amusant de livrer en pâture à l'auditoire".Elle indique que plusieurs témoins peuvent attester de la teneur de ces propos. La maire de Paris ajoute ensuite que Stéphane Troussel, le président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, a interpellé Philippe Pemezec, étant "légitimement choqué" par ses paroles. "Son interpellation n'ayant abouti à la formulation d'aucun regret de votre part, je trouve utile d'élargir votre audience et de laisser chacun apprécier à la fois votre sens de l'humour, votre vision du monde et votre dignité de maire", écrit-elle pour expliquer la diffusion de cette lettre sur Twitter. "C'est en pensant à toutes les femmes qui sont contraintes au silence face à l'inacceptable que je me résous à rendre publique cette chronique du sexisme ordinaire", conclut Anne Hidalgo.Une "chronique" à laquelle s'est empressé de répondre l'élu concerné. Ce dernier ne conteste pas avoir prononcé ces propos, et ne s'en excuse pas. Il juge en revanche qu'il s'agit d'une "démarche calculée" de la maire de Paris, considérant qu'en tant que "modeste maire de la banlieue parisienne", il est la cible de ses "amis politiques" qui sont désireux de "se débarrasser des élus de la petite couronne pour achever ce monstre technocratique qui se cache derrière la métropole du Grand Paris". Philippe Pemezec estime par ailleurs que la démarche de la maire de Paris vise à assurer la carrière du conjoint de cette dernière, Jean-Marc Germain. Député de la 12e circonscription des Hauts-de-Seine, celui-ci pourrait être son "adversaire aux élections législatives de 2017". Selon Philippe Pemezec, cette éventuelle future confrontation électorale est la raison pour laquelle il a reçu une lettre d'Anne Hidalgo. Il considère enfin que ces sujets ne "concernent pas" les Français et alimentent "leur exaspération".
- "Face au sexisme, je ne me suis jamais tue et je ne me tairai jamais". La maire de Paris Anne Hidalgo a publié sur son compte Twitter la photo d'une lettre qu'elle a adressée au maire Les Républicains du Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine) Philippe Pemezec, pour dénoncer le machisme dont elle estime avoir été victime.
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François Fillon risque de devoir mettre la main à la poche. Selon les dernières révélations de BFMTV, l'ancien candidat à la présidence de la République pourrait être amené à payer une somme importante. En tant que partie civile, comme le souligne 20 Minutes, l'Assemblée nationale compte réclamer jusqu'à 1 081 219 euros de dommages et intérêts dans l'affaire des soupçons d'emplois fictifs qui vise l'ex Premier ministre, sa femme Pénélope et son ancien suppléant Marc Joulaud. Près de deux ans après les révélations du Canard Enchainé, c'est un procès très attendu qui doit s'ouvrir à partir du 24 février prochain à Paris. Mis en examen six semaines avant le premier tour des élections présidentielles de 2017, François Fillon est soupçonné de détournement de fonds publics entre 1998 et 2013, complicité et recel de cette accusation ainsi que complicité et recel d'abus de biens sociaux.Son ancien suppléant également viséLe maire Les Républicains de Sablé-sur-Sarthe Marc Joulaud se retrouve lui aussi dans l'œil du cyclone. Il pourrait être concerné par ces dommages et intérêts réclamés par l'Assemblée nationale. Il aurait lui aussi rémunéré Pénélope Fillon en tant que collaboratrice entre 2002 et 2007. C'est pour ces actes qu'il est jugé pour détournement de fonds publics.C'est un long procès qui s'annonce pour le couple Fillon. Il devrait se tenir du 24 février jusqu'au 11 mars. Parmi les nombreuses accusations dont elle fait l'objet, Pénélope Fillon devrait échapper à certaines d'entre elles aujourd'hui prescrites. Pour autant, en plus de ces suspicions de détournement de fonds publics en tant que collaboratrice, elle devra justifier son emploi accusé de fictif à la Revue des Deux Mondes, une publication périodique dont le propriétaire est Marc Ladreit de Lacharrière, un proche de son mari.
BFMTV révèle que l'Assemblée nationale prévoit de demander 1 081 219 euros au couple Fillon et à Marc Joulaud dans l'affaire des soupçons d'emplois fictifs qui vise l'ancien Premier ministre.
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Apple est un acteur mineur en Inde, loin derrière son rival sud-coréen Samsung pour la vente de téléphones portables, un secteur où le fabricant de l'iPhone se situe exclusivement sur le segment du luxe.Sa nouvelle offensive en Inde intervient alors que le pays, troisième économie d'Asie, vient de connaître une chute record de son PIB avec le confinement imposé pour lutter contre la pandémie de Covid-19.En Inde, une frénésie d'achats démarre habituellement en octobre, avec toutes sortes de promotions et de réductions offertes par les magasins pour attirer les clients au moment de fêtes hindoues très populaires comme Navaratri et Diwali.Le magasin en ligne d'Apple ouvrira le 23 septembre et proposera "une gamme abordable" avec des offres sur les Mac, les iPad et les accessoires pour les étudiants, selon un communiqué de la multinationale. Les modèles d'AirPod, iPad et Apple Pencil seront disponibles en anglais, hindi ainsi qu'en plusieurs autres langues indiennes.Actuellement, Apple vend ses produits en Inde par le biais de vendeurs tiers, dont Amazon. Le marché indien, avec son 1,3 milliard d'habitants et le nombre encore relativement bas de propriétaires de téléphones portables, est considéré à fort potentiel pour l'entreprise. Selon des estimations de l'industrie, Apple ne détient aujourd'hui que 2% du marché indien.Une demande en 2016 d'ouvrir des boutiques Apple Store en Inde avait été rejetée, en raison d'une règle imposant aux magasins étrangers de vente au détail d'avoir 30% de leurs produits fabriqués localement, selon des informations de presse.Le pays a depuis adapté cette règle, donnant aux compagnies jusqu'à huit ans pour s'y conformer, dans le cadre d'un effort pour attirer l'investissement étranger et créer des emplois.Certains smartphones d'Apple, dont l'iPhone 11, sont assemblés dans le Sud de l'Inde, à Chennaï et Bangalore, dans des usines oppérées par les Taïwanais Foxconn et Wistron.
Le géant américain Apple a annoncé vendredi le lancement la semaine prochaine de son premier magasin en ligne en Inde, comptant profiter de la saison où se succèdent plusieurs fêtes dans le pays pour accroître sa part actuellement minuscule de ce marché en pleine croissance.
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La CGT chômeurs du Morbihan a provoqué l'indignation des internautes mardi 26 novembre, en évoquant sur Twitter le colonialisme de la France, alors que treize militaires français ont trouvé la mort dans un accident d'hélicoptère. "Toutes nos pensées aux familles de militaires morts pour le colonialisme au #Mali", a posté sur Twitter le compte "CGT Chômeurs 56". Un autre message a été diffusé: "Nous ne souhaitons bien sûr pas incriminer les soldats morts au Mali. Ils n'ont fait qu'exécuter les ordres. Mais il ne faut pour autant pas fermer les yeux sur l'objectif même de la présence militaire française sur place".Ces tweets ont suscité de nombreuses réactions indignées d'internautes. Contactée par téléphone, la CGT du Morbihan n'était pas disponible pour commenter ces messages.Treize militaires français de la force Barkhane ont péri lundi soir au Mali dans la collision de deux hélicoptères lors d'une opération de combat contre des jihadistes, dans un contexte sécuritaire alarmant au Sahel.
"Il ne faut pas fermer les yeux sur l'objectif de la France", estime le syndicat.
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Après quatre jours de perturbation du réseau et de conflit entre syndicats et direction du groupe au sujet de la sécurité des trains circulant sans contrôleur, déclenché par un accident en Champagne-Ardenne, le trafic SNCF est quasi normal ce mardi 22 octobre. "La coordination est étroite entre le Premier ministre et le gouvernement", a assuré dans la journée Emmanuel Macron, interrogé par BFMTV depuis Mayotte où il effectue un déplacement. "Le Premier ministre et les ministres (...) font ce qu'ils doivent faire dans un contexte qui est, on le sait, difficile", a précisé le président qui s'exprimait pour la première fois sur le sujet."J'ai une pensée pour tous nos compatriotes qui ont pu être bloqués dans des moments de départs en vacances dans les transports", a-t-il ajouté. "Je pense que le pays doit débattre, des transformations doivent se conduire aussi parce que nous devons changer beaucoup de choses. Ça ne justifie pas, à mes yeux en tous cas, de bousculer le quotidien de certains de nos concitoyens qui est déjà parfois largement contraints", a-t-il également dit. "Je ne vais pas commenter l'actualité de l'Hexagone et surtout ce que le gouvernement est en train de faire et de bien faire", a également précisé le chef de l'État."Grève surprise" ou droit de retrait ?De nombreux agents de la SNCF ont fait valoir leur droit de retrait vendredi après la collision mercredi soir entre un TER reliant Charleville-Mézières à Reims, dans lequel le conducteur était le seul agent SNCF présent, et un convoi routier exceptionnel coincé sur un passage à niveau. Le conducteur, touché à une jambe, a dû porté secours aux voyageurs, dont une dizaine de blessés."Grève surprise" pour la direction de la SNCF, droit de retrait appliqué pour contester un mode de fonctionnement (un conducteur par TER) selon les syndicats, le mouvement a fortement perturbé le trafic ferroviaire vendredi et samedi, avant une reprise progressive. Samedi, le Premier ministre Édouard Philippe avait dénoncé un "détournement du droit de retrait" et une "grève sauvage" et "demandé à la SNCF d'examiner toutes les suites, y compris judiciaires, qui pouvaient être données lorsque des gens ne respectent pas la loi".La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a rappelé mardi sur France Inter que "la SNCF avait annoncé que, puisque le travail a repris, elle ne ferait pas de poursuites" judiciaires.
Le président de la République s'est exprimé mardi pour la première fois depuis le début du mouvement qui a fortement perturbé le trafic ferroviaire, en marge d'un déplacement à Mayotte.
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Crise du coronavirus ou non, les médecins veulent se faire entendre par le président de la République, tandis que l'hôpital public traverse une période de crise depuis près d'un an. En visite à la Pitié-Salpêtrière à Paris, Emmanuel Macron a assuré, jeudi 27 février, ne pas être "dans le déni". "Je sais que vous avez le sentiment que ça ne va pas assez vite (...) et ce que vous vivez justifie qu'on continue à aller plus vite et plus fort, donc je serai au rendez-vous". Il avait été interpellé par le docteur François Salachas, neurologue, un des membres du collectif inter-hôpitaux. "On est vraiment au bout. Sans injection de moyens rapides, nous ne pourrons pas faire face à ce type de crise", lui avait lancé le médecin. "Quand il a fallu sauver Notre-Dame, il y avait beaucoup de monde pour être ému. Là, il faut sauver l'hôpital public.""Il y a des mesures d'urgence qui ont été prises à plusieurs reprises", a rappelé Emmanuel Macron qui va recevoir le collectif avec le ministre de la Santé Olivier Véran. "Elles ne sont, je vous entends, sans doute pas à la hauteur de la crise et de la pression qui est sur l'hôpital public, en particulier sur l'AP-HP"."Il faut déjà que ces mesures qui ont été annoncées descendent sur le terrain", a-t-il ajouté, insistant sur le fait "qu'on n'est pas resté assis sur sa chaise depuis deux ans et demi". "Je ne suis pas pour attendre" mais "j'ai parfois le sentiment de payer l'addition de beaucoup de comptes qui sont restés non soldés, je veux bien les prendre mais je veux au moins avoir un petit peu de reconnaissance pour ça", a déclaré le chef de l'Etat, en évoquant la formation de trop peu de médecins et la déflation des tarifs hospitaliers pendant douze ans.Partie d'une grève des services d'urgences parisiens au printemps 2019, la mobilisation s'est rapidement étendue à toute la France et à l'ensemble du secteur hospitalier, obligeant le gouvernement à présenter un "plan d'urgence" en novembre.Mais les mesures annoncées - rallonge budgétaire, nouvelles primes, reprise de dette - n'ont pas satisfait les syndicats et collectifs de soignants, qui demandent toujours des hausses de salaires et d'effectifs.
Venu rassurer et apporter son soutien au personnel soignant de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris, où une personne infectée par le coronavirus était décédée la veille, le président a été interpellé sur la situation de l'hôpital public.
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Tout juste mis en service, le centre de vidéo-verbalisation dans la capitale tourne à plein régime. Jeudi 4 octobre, à l'occasion d'une visite de ce dispositif lancé trois jours plus tôt, la maire de Paris Anne Hidalgo a assuré que ce nouveau service permettait d'ores et déjà "de dresser 400 PV par jour". Les chiffres pourraient même "monter évidemment en puissance au fur et à mesure que les agents vont se déployer", selon Colombe Brossel, adjointe en charge de la sécurité à la mairie de Paris.Mis en service lundi 1er octobre, ce centre de vidéo-verbalisation s'appuie sur un réseau de 900 caméras de la préfecture de police de Paris. Celles-ci sont visionnées par des agents municipaux qui ont, avec l'accord du préfet de Police Michel Delpuech, le pouvoir de sanctionner à distance les automobilistes et les motards.Pour l'heure, 16 infractions peuvent être constatées par ces agents. Les conducteurs de véhicules motorisés risquent de faire les frais de la vidéo-verbalisation en cas d'encombrement des carrefours, de refus de priorité aux piétons, ou encore d'arrêt sur un sas à vélo, par exemple.L'accent est également mis sur la chasse aux voitures qui circulent ou stationnent sur les pistes cyclables et les voies de bus. "On voit beaucoup trop de motos, de scooters dans les couloirs notamment réservés aux cyclistes. On voit aussi pas mal de personnes indélicates, qui se garent dans les couloirs de bus, sur les pistes cyclables", a regretté Anne Hidalgo.Les procès-verbaux établis par les agents sont ensuite traités par le centre de traitement des amendes, situé à Rennes (Ille-et-Vilaine). À l'issue du processus, l'auteur de l'infraction reçoit la contravention à son domicile. "Les amendes sont versées à l'État et ne vont pas dans les caisses de la municipalité", a précisé sur RTL Christophe Najdovski, l'adjoint au maire chargé des transports, assurant par ailleurs que la Ville n'a "pas d'objectif en tant que tel" sur le nombre d'amendes dressées.
Depuis lundi 1er octobre, des agents municipaux de la Ville de Paris peuvent sanctionner à distance les automobilistes et les motards coupables d'infractions au code de la route, grâce à 900 caméras installées sur la voirie.
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Quatre jeunes Français ont été arrêtés lundi à Séville, dans le sud de l'Espagne, accusés du viol de deux mineures espagnoles, a annoncé jeudi 3 septembre la police. Deux des agresseurs présumés ont été arrêtés à l'aéroport de Séville alors qu'ils s'apprêtaient à prendre un vol pour Paris. Tous ont entre 20 et 24 ans.Les jeunes gens s'étaient connus dans un bar de la ville andalouse, où les Français ont offert plusieurs verres aux filles, âgées de 15 et 16 ans, avant de les inviter dans leur appartement avec piscine loué pour quelques jours. Puis, tirant profit de leur "ébriété et de leur confusion", les Français les ont violées "bien qu'elles aient opposé une résistance physique", et l'un d'entre eux a filmé la scène avec son portable, a indiqué la police dans un communiqué. Si les jeunes femmes n'ont rien dit dans un premier temps, c'est l'hôpital où elles se sont rendues lundi qui a alerté la police.En juin 2019, la Cour suprême espagnole a condamné à 15 ans de prison un groupe de cinq hommes autobaptisé "la Meute" pour le viol en réunion en juillet 2016 d'une jeune femme à Pampelune (nord) durant les fêtes populaires de la San Fermín. L'affaire avait indigné l'Espagne et entraîné de grandes manifestations féministes après leur condamnation en 2018 en première instance à 9 ans de prison pour abus sexuel et non pour viol, et leur remise en liberté provisoire.
Ils sont accusés d'avoir profité de l'état d'ébriété des adolescentes pour les violer, malgré leur résistance physique.
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Comme chaque année, les politiques se pressent au salon de l'agriculture. Emmanuel Macron y a passé 12 heures et demie samedi 24 février pour l'ouverture, un record de présence pour un président de la République. Laurent Wauquiez a prévu lui d'y passer deux journées entières mardi 27 et mercredi 28 février. L'occasion pour le président de LR de se poser en défenseur du monde agricole, un milieu que le président de la République "ne comprend pas" selon lui."Je suis là pour témoigner de ma solidarité aux agriculteurs. C'est un monde que je connais bien, c'est le monde de mon département et de ma région. Je défends le modèle français, fait avec des exploitations familiales, des gens qui travaillent dur, qui veulent juste pouvoir vivre du fruit de leur travail", a déclaré le président d'Auvergne-Rhône-Alpes, présent dès 8h30 porte de Versailles."Ce monde-là, Emmanuel Macron ne le comprend pas. Il ne l'écoute pas. C'est un monde qu'il méprise", a-t-il lancé. "Combien de fois, depuis qu'il est président de la République, il est venu sur une exploitation agricole ? Moi, tous les mois, je vais échanger et discuter avec des agriculteurs". Car "il y a quelque chose qu'il (M. Macron) n'a pas compris : l'agriculture en France n'est pas juste un secteur économique. C'est une part de la culture française, et c'est ça qu'il faut défendre". M. Wauquiez a demandé que "le président de la République s'engage à ce que le budget européen de l'agriculture ne baisse pas". Il a aussi estimé que ce serait "une folie de signer ce traité (de libre-échange) du Mercosur qui va faire entrer des produits d'Amérique Latine dans des conditions qui ne sont pas acceptables", et alors qu'"on a ici la chance d'avoir des gens qui font des produits extraordinaires". Le patron de LR a en revanche refusé de répondre à Alain Juppé, qui a vivement répliqué lundi 26 février à ses attaques sur sa gestion des finances locales à Bordeaux, évoquant des propos "tout à fait lamentables" et "d'une vulgarité extrême". "C'est à vous que je vais parler cash : je suis ici au salon de l'agriculture pour parler des agriculteurs. Et si jamais ça ne vous intéresse pas, ce que je peux parfaitement comprendre, ben faut pas venir au salon de l'agriculture", a-t-il expliqué aux journalistes.
En visite au salon de l'agriculture, le président du parti Les Républicains (LR) a accusé le chef de l'État de ne "pas comprendre" le milieu agricole, qui "n'est pas juste un secteur économique" .
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On les attendait depuis le 6 juillet et la nomination du gouvernement de Jean Castex. Le nom des secrétaires d'Etat pour la fin du quinquennat d'Emmanuel Macron a été publiée dimanche 26 juillet. Ils sont ainsi au nombre de 11 dont cinq sont maintenus en poste. Cette nomination intervient trois jours avant le Conseil des ministres qui doit se réunir pour la première fois.Ces 11 noms viennent s'ajouter aux 30 ministres et au porte-parole. Le premier gouvernement de Jean Castex, est donc désormais au complet, plus de trois semaines après la nomination du Premier ministre, le 3 juillet.Voici la liste complète de ces secrétaires d'Etat :- Sophie Cluzel, reste au poste de secrétaire d'Etat chargée des Personnes handicapées- Jean-Baptiste Lemoyne conserve son secrétariat d'Etat en charge du Tourisme, des Français de l'étranger et de la Francophonie- Clément Beaune devient chargé des Affaires européennes- Bérangère Abba est nommée chargée de la Biodiversité- Nathalie Elimas prend le secrétariat d'Etat chargé de l'Education prioritaire- Sarah El Hairy est chargée de la Jeunesse et de l'Engagement- Cédric O conserve son poste à la Transition numérique et les Communications électroniques- Olivia Grégoire est chargée de l'Economie sociale, solidaire et responsable- Laurent Pietraszewski reste chargé des Retraites et de la Santé au travail- Joël Giraud, chargé de la Ruralité- Adrien Taquet conserve également ses responsabilité, chargé de l'Enfance et des Familles
Le nom des 11 secrétaires d'Etat nommé pour la fin du quinquennat a été dévoilée ce dimanche 26 juillet. Cinq d'entre eux sont maintenus en poste.
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Une information du journal anglais Evening Standard, rapportée par Vanity Fair.L'émancipation des femmes, l'éducation des jeunes filles à travers le monde, tels ont été les sujets abordés entre Michelle Obama et Meghan Markle. Une discussion dans le plus grand secret, appelée "power meeting", c'est-à-dire un échange prévu à la dernière minute, qui aurait permis aux deux femmes de faire plus ample connaissance. Elles auraient également discuté de la grossesse et du futur enfant de la duchesse de Sussex.L'ex-Première dame des États-Unis avait déjà récemment évoqué l'ancienne actrice américaine. Dans l'autobiographie dont elle fait en ce moment la promotion, Michelle Obama déclare : "Comme moi, Meghan n'a probablement jamais rêvé de mener une telle vie et la pression que vous ressentez peut parfois sembler énorme. Mon conseil le plus important serait donc de prendre un peu de temps et de ne pas vouloir tout faire trop vite."
Michelle Obama donnait une conférence lundi à Londres, à laquelle a assisté Meghan Markle. Les deux femmes auraient ensuite longuement échangé en coulisses.
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Alors que des milliers de personnes se sont réunies pendant plusieurs jours en Lozère à l'occasion d'une rave-party sauvage, la préfecture du Maine-et-Loire a pris des mesures pour éviter un scénario similaire. Elle a ainsi interdit vendredi 15 août tout rassemblement musical dans le département entre le 14 et le 17 août, ainsi que la circulation des poids lourds pouvant transporter du matériel sonore.Selon la préfecture, il s'agit d'empêcher "un rassemblement festif à caractère musical et pouvant regrouper plusieurs milliers de participants", susceptible d'être organisé pendant le week-end, mais pour lequel aucune déclaration préalable n'a été déposée. Face aux risques de trouble à l'ordre public et aux risques sanitaires liés à l'épidémie de Covid-19, tout rassemblement de type teknival ou rave party est interdit sur l'ensemble du département entre le 14 et le 17 août, prévient un premier arrêté. Un second arrêté interdit pendant le même temps la circulation des poids-lourds de plus de 3,5 tonnes transportant du matériel musical, notamment sound system, amplificateurs, sonorisation.En Lozère le week-end dernier, en pleine épidémie, une rave party géante avait rassemblé plusieurs milliers de personnes dans le parc naturel des Cévennes, provoquant l'indignation de certains habitants.
La préfecture veut éviter tout regroupement surprise de personnes, alors que l'épidémie de coronavirus connaît un regain en France.
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Du "mépris". C'est ainsi que Patrick Kanner (PS) a qualifié l'initiative gouvernementale vis-à-vis du Sénat au sein duquel il siège. De son côté, le leader des LR à l'Assemblée nationale Damien Abad parle de "supercherie". Le Parlement fait valoir sa propre capacité à enquêter de manière indépendante sur la gestion de la crise du coronavirus par le gouvernement.L'Assemblée nationale a d'ailleurs officiellement installé mercredi sa commission d'enquête sur la gestion de l'épidémie, et le Sénat a aussi prévu d'installer la sienne à la fin du mois. La commission créée par le gouvernement "est une bizarrerie institutionnelle" et "ce qui m'inquiète dans cette pseudo commission indépendante, au-delà de la supercherie, c'est surtout qu'on voit bien finalement l'objectif, c'est d'étouffer les choses par des comités d'experts" alors que "ça doit être le retour du politique", a déclaré sur Europe 1 Damien Abad.En outre, cette commission "apparaît à quelques égards déplacée par rapport aux commissions d'enquête qui seront mises en place à l'Assemblée nationale et au Sénat. Il faut respecter les institutions, respecter le travail parlementaire, et faire en sorte que ce soit le politique qui décide et pas les scientifiques", a ajouté le député de l'Ain.Ce projet montre que "le président de la République doute de l'impartialité du travail à venir des commissions d'enquêtes parlementaires sur la gestion de la crise sanitaire", a estimé le chef de file des sénateurs socialistes Patrick Kanner sur Twitter. "Ce nouveau mépris pour le Parlement témoigne encore une fois de l'isolement du pouvoir", a ajouté le sénateur du Nord.
Le gouvernement pourrait annoncer dans les prochains jours "la création d'une commission qui portera un regard indépendant et collégial sur la gestion de la crise".
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La terrible nouvelle a été annoncée ce dimanche 18 août par le quotidien italien Il Corriere della Sera. Simon Gautier, randonneur français porté disparu depuis neuf jours, a été retrouvé mort en fin d'après-midi. Le corps du jeune étudiant âgé de 27 ans se trouvait au fond d'un ravin, dans une zone très difficile d'accès, au niveau du Parc national de Cilento. Selon les précisions du Corriere della Sera, un sauveteur en montagne impliqué dans les recherches a aperçu avec ses jumelles un sac à dos. Une des équipes de sauveteurs s'est alors rendue sur place et a découvert le corps. La mère de Simon Gautier a confirmé à France 2 que le corps de son fils a été retrouvé au fond d'un ravin par des chasseurs alpins secouristes.Le dernier message de l'étudiant français de 27 ans remontait au vendredi 9 août, dans la matinée. Victime d'une chute à proximité de Policastro, une commune de la province de Salerne (Campanie), le jeune homme avait malgré tout réussi à alerter les secours. "Je suis tombé dans une falaise, j'ai les jambes cassées, aidez-moi, je vois la mer mais je ne sais pas où je suis", aurait-il indiqué aux secouristes. Ces derniers n'avaient toutefois toujours pas réussi à localiser l'étudiant tombé le long de la côte du golfe de Policastro, au sud de Naples.De nombreux bergers, guides et habitants de la région s'étaient joints aux recherches, tout comme une vingtaine d'amis du Français qui vivait depuis deux ans à Rome pour rédiger une thèse en histoire de l'art. Ce dimanche, les secouristes avaient retrouvé des traces de sang au bord de l'un des sentiers.
Selon les informations du Corriere della Sera, le corps de Simon Gautier, disparu depuis neuf jours en Italie, a été retrouvé ce dimanche 18 août.
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Après le classement sans suite du parquet national financier (PNF), l'association anticorruption Anticor avait déposé une plainte avec constitution de partie civile: elle a débouché mardi sur l'ouverture d'une information judiciaire visant le secrétaire général de l'Elysée, ont indiqué mercredi à l'AFP des sources concordantes, confirmant une information de Mediapart. Cette relance des investigations porte sur des soupçons de "prise illégale d'intérêts", "trafic d'influence" et "défaut de déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique", a précisé une source judiciaire.Confirmant sa position initiale, le PNF avait pris des réquisitions de non-lieu à informer le 15 mai, estimant qu'il n'y avait pas matière à rouvrir l'enquête, sans convaincre toutefois les juges d'instruction.L'ouverture d'information judiciaire est "la conséquence mécanique de la plainte avec constitution de partie civile déposée par l'association Anticor", a réagi l'Élysée mercredi soir, assurant que les juges d'instruction la mèneront "en toute indépendance".L'affaire était née après la publication en 2018 de plusieurs articles de Mediapart mettant en avant les liens familiaux et professionnels étroits entre le N.2 de l'Elysée, passé par des cabinets ministériels à Bercy, et l'armateur italo-suisse, fondé et dirigé par les cousins de sa mère, la famille Aponte. MSC est un important client de l'entreprise STX France (aujourd'hui renommé Chantiers de l'Atlantique) qui gère les chantiers navals de Saint-Nazaire. Au cours de l'enquête préliminaire, une douzaine de personnes ont notamment été entendues par la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE), dont Alexis Kohler. - Intérim -Ces investigations ont donné lieu à la rédaction de deux rapports de police successifs contradictoires, selon des éléments de l'enquête dont a eu connaissance l'AFP.Dans un premier -qualifié d'intermédiaire par le PNF-, daté du 7 juin 2019 et faisant 34 pages, un enquêteur écrit par exemple que M. Kohler "ne prend aucune mesure pour organiser un déport formalisé", à savoir ne pas intervenir sur les questions liées à MSC lorsqu'il travaille pour le ministre Pierre Moscovici ou qu'il "ne met en place aucun déport" quand il est ensuite directeur de cabinet d'Emmanuel Macron.Les conclusions du second rapport, plus court de 11 pages et daté du 18 juillet 2019, sont moins sévères: le même enquêteur détaille ainsi que des déports d'Alexis Kohler ont bien été organisés quand il a travaillé à Bercy.Entre ces deux rapports, le bras droit du chef de l'État est auditionné le 6 juillet par les policiers. Mais c'est une "note personnelle" rédigée par M. Macron pour son collaborateur le 1er juillet qui fait aujourd'hui polémique. Dans ce document, versé à la procédure et dont l'existence a été récemment révélée par Anticor, le président assure que M. Kohler n'est jamais intervenu, au moment où il était son directeur de cabinet à Bercy, dans des dossiers liés à MSC."D'évidence, ce courrier a été écrit pour influencer une enquête préliminaire dont les conclusions avaient déjà été rendues", estime Elise Van Beneden, présidente d'Anticor, dans un entretien à Libération à paraître jeudi.Pour elle, "la question est de savoir si la lettre de M. Macron a changé les conclusions du commissaire en charge du dossier parce qu'elle apportait un éclairage différent sur la qualification pénale ou parce qu'elle émane du président de la République."Évoquant "des faits particulièrement troublants" lors des questions au gouvernement à l'Assemblée, le député LFI Ugo Bernalicis a laissé entendre mardi que cette note avait orienté les enquêteurs vers un classement sans suite.Interrogée par France 2 mercredi, la ministre de la Justice Nicole Belloubet s'est dite "incapable de répondre", n'ayant "pas accès au dossier". "Je n'interfère jamais dans les affaires individuelles", a-t-elle affirmé.La majorité a, elle, fait bloc pour défendre le président et son collaborateur. "Il ne faut pas confondre la séparation des pouvoirs, qui est une règle absolue (...), et une sorte d'attestation d'employeur", a réagi sur RMC-BFMTV le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand.La décision de classement sans suite pose aussi question car elle est intervenue dans une période d'intérim à la tête du PNF, après le départ fin juin 2019 d'Eliane Houlette, remplacée quelques mois plus tard par Jean-François Bonhert."Le projet de classement avait été porté à la connaissance des magistrats du parquet général chargé de l'intérim des fonctions de procureur de la République financier (...) et n'a fait l'objet d'aucune observation de leur part", a réagi le PNF auprès de Mediapart mercredi.
La justice va de nouveau se pencher sur les soupçons de conflits d'intérêts entourant Alexis Kohler: après un classement sans suite à l'été 2019, des juges vont enquêter sur ses liens avec l'armateur MSC en pleine polémique sur une note du chef de l'Etat en faveur de son bras droit.
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Il remplace Marie-Sophie Lacarrau, débauchée par TF1 pour remplacer Jean-Pierre Pernaut pour le 13H le plus regardé de France.Julian Bugier, 38 ans, est l'une des stars montantes de la Deux qu'il a rejoint en 2011. Après avoir été joker de Laurent Delahousse le week-end, il devient le remplaçant de David Pujadas en semaine.Outre les JT, il anime régulièrement des soirées de débats et émissions thématiques sur la chaîne. Depuis septembre 2015, il présente aussi le magazine de consommation hebdomadaire "Tout Compte fait" et depuis juillet 2017, on lui confie le magazine "Cellule de crise". Passé par BloombergTV, BFMTV et iTélé (aujourd'hui CNews) il a rejoint Europe 1 à la rentrée pour animer la tranche 18-20 heures.Karine Baste-Regis, qui présente depuis un an les JT de Télématin, assurera à partir de janvier, les remplacements d'Anne-Sophie Lapix au 20H de France 2 en semaine, en tant que présentatrice joker. "Ces deux nominations témoignent de notre capacité à promouvoir les talents internes de France Télévisions. Ils porteront, j'en suis certain, notre ambition éditoriale toujours plus haut", a commenté dans un communiqué Laurent Guimier, directeur de l'information de France Télévisions.
Julian Bugier, l'actuel joker d'Anne-Sophie Lapix au 20H de France 2, prendra les rênes du journal télévisé de la mi-journée à partir de janvier, annonce la chaîne dans un communiqué.
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Tout semble aller pour le mieux pour François Hollande qui voit son livre, "Les leçons du pouvoir", attirer les foules dans les librairies. Alors que l'ancien chef d'État est invité sur de nombreux plateaux de télévision, le Parti socialiste fait grise mine. En effet, ce succès ne semble pas plaire à tout le monde. "Pour l'instant, ce n'est pas gênant. Il critique Macron, et participe à montrer que le PS est dans l'opposition. Mais... il ne faudrait pas que ça dure trop longtemps", explique au Parisien un membre de la nouvelle direction. "On savait qu'il y avait un risque, mais c'est un cycle qui va passer", lance un autre proche du Parti socialiste. Aller à la rencontre de la population, discuter avec elle, c'est quelque chose qu'adore François Hollande. "Il aime les gens, il a toujours cherché leur contact. Pour lui, c'est un moteur personnel", raconte au Parisien le sénateur du nord Patrick Kanner."C'est un drogué de la politique"Mais pour d'autres, les bains de foule que s'octroie l'ancien président de la République sont l'occasion de vivre la campagne présidentielle qu'il n'a pas faite l'année dernière. "Il fait la campagne qu'il aurait dû faire il y a un an, selon Julien Dray. Et ça le requestionne sur le choix de ne pas y être allé". Par l'intermédiaire de la promotion de son livre, François Hollande en profite pour faire lui-même le bilan de son quinquennat et n'hésite pas à critiquer les méthodes de son successeur, Emmanuel Macron. De nombreux éléments qui pourraient laisser croire que l'ancien numéro un du PS voudrait faire son retour en politique. "Hollande le fait sciemment. C'est un drogué de la politique, s'il y a la moindre possibilité de revenir, il la saisira", a déclaré sans hésiter un élu qui côtoie l'ancien président depuis des années. "Il n'a pas pu se représenter. Croire qu'il peut revenir, c'est être dans le déni", enfonce-t-il encore.Certains pensent même que le retour sur le devant de la scène de François Hollande est dans le seul but de faire de l'ombre au nouveau patron du PS, Olivier Faure. Mais un proche de ce dernier rappelle que les deux hommes s'appellent régulièrement pour évoquer des dossiers sensibles. Enfin, la direction du PS estime balai d'un seul geste un possible retour en politique de l'ancien chef d'État. "Ce n'est pas parce que les Français se pressent pour le voir dans un supermarché qu'ils sont prêts à voter pour lui !"
Le succès de François Hollande dans les librairies fait grincer des dents du côté de la direction du Parti socialiste, révèle Le Parisien. Mais pas question pour autant de se laisser déstabiliser.
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Le 28 août dernier, Nicolas Hulot choisissait France Inter et la matinale de Léa Salamé et Nicolas Demorand pour annoncer sa démission du gouvernement. Dans une vidéo publiée dans la foulée sur le site de la radio, les journalistes s'étaient félicités d'avoir été choisis par le désormais ex-ministre de la Transition écologique et solidaire. Une initiative que Léa Salamé regrette profondément aujourd'hui. "Ça m'a valu des quolibets et d'être chambrée par mes amis, c'est vrai. Nous sortons de cette interview un peu abasourdis. Le service Web de France Inter nous demande une petite réaction à chaud. Sans doute eût-il été effectivement plus judicieux d'attendre...", reconnaît-elle dans une interview à Télé Loisirs, à paraître le 17 septembre prochain.Léa Salamé et Nicolas Demorand avaient qualifié de "moment de grâce" l'annonce de la démission de Nicolas Hulot à leur antenne, provoquant de nombreuses railleries à leur encontre.Interrogée sur sa réaction et plus particulièrement sur son "Vous êtes sérieux ?", après l'annonce de Nicolas Hulot, Léa Salamé met cela sur le compte de ses origines. "Je suis une Méditerranéenne qui parle avec les mains, une expressive pas toujours sous contrôle, qui peut vite avoir la gorge serrée et la larme prête à couler. Quand les Français entendent Nicolas Hulot annoncer en direct qu'il démissionne, plus d'un se dit: 'Wouah, il est sérieux, là?' Moi, je le dis à l'antenne !", assume-t-elle dans les colonnes de Télé Loisirs.
Après sa réaction face à l'annonce de la démission de Nicolas Hulot sur France Inter, Léa Salamé a tenu à faire son mea culpa dans une interview à Télé Loisirs.
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À événement exceptionnel, dispositif exceptionnel. À l'occasion de la finale de la Coupe du monde de football en Russie entre la France et la Croatie, la préfecture de police de Paris a prévu de nombreuses restrictions de circulation. Si les Bleus remportent le Mondial 2018, dimanche 15 juillet, la préfecture de police s'attend à des scènes de liesse dans les rues de la capitale. Un dispositif "très large d'interdiction de circulation et anti-véhicule bélier sera mis en place et permettra aux supporteurs de rallier les Champs depuis le Champ-de-Mars à pied", a annoncé le préfet de police de Paris, Michel Delpuech. Aucune autre dérogation de circulation possibleDans un premier temps, la circulation sera ainsi interdite, de 13 heures à 21 heures, dans un périmètre allant du Champ-de-Mars à Etoile, incluant également les Tuileries, la place de la Concorde, les jardins du Trocadéro, l'Avenue Foch, celle de la Grande Armée et les secteurs situés au nord des Champs-Elysées. Et la zone devrait s'élargir si la France remporte le match. De 18 heures à 4 heures du matin, le secteur du Trocadéro, mais aussi toute une zone partant de la porte Dauphine, de la porte Maillot et du boulevard Pereire jusqu'en bas du musée du Louvre seront interdits à la circulation. Rive gauche, en plus de la zone Champ-de-Mars, le secteur autour des Invalides sera également interdit. 110.000 policiers et gendarmes allaient être mobilisés"En cas de victoire de l'équipe de France, il y a évidemment tout lieu de penser que les supporteurs souhaiteront fêter la victoire de leur équipe", a déclaré Michel Delpuech, qui a déclaré qu'à sa "connaissance, il n'y a jamais eu de tel périmètre d'interdiction de circulation dans Paris. Le préfet de police de Paris a rappelé qu'à "les services d'urgences", il n'y aura aucune autre dérogation. "Tout est mis en œuvre pour que les Français puissent vivre ces moments de fête en toute sérénité malgré le contexte de menace qui s'établit toujours à un haut niveau", a déclaré Gérard Collomb lors d'une conférence de presse au ministère. Le ministre de l'Intérieur a également annoncé que 110.000 policiers et gendarmes allaient être mobilisés à l'occasion des festivités du 14-Juillet et de la finale du Mondial.
La finale de la Coupe du Monde va avoir lieu dans un contexte de "menace terroriste avérée".
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"La Cnil a entamé des investigations concernant le site tiktok.com et l'application TikTok dès le mois de mai 2020", a précisé mardi un porte-parole du régulateur à l'AFP. A cette époque, une plainte avait été déposée pourtant sur "une demande de suppression d'une vidéo" et "le plaignant a été invité à exercer ses droits" directement auprès de Tiktok.Mais le régulateur a depuis poursuivi ses investigations et "examine notamment la question de l'établissement de TikTok dans l'Union européenne". Propriété de la start-up chinoise ByteDance, TikTok avait annoncé en début d'année l'installation d'un centre régional en Europe, localisé à Dublin, ce qui désignerait l'autorité irlandaise de régulation des données comme "l'autorité cheffe de file" pour les futures investigations européennes."Pour ne relever que de la seule compétence de l'autorité irlandaise et non de chacune des autorités, TikTok devra néanmoins prouver que son établissement en Irlande remplit les conditions d'un +établissement principal+ au sens du RGPD", le réglement général sur la protection des données européen, a signalé la Cnil.Enfin, la Cnil a relevé d'autres "points d'attention", dont "les problématiques d'information des personnes, celles des modalités d'exercice des droits, les flux hors de l'UE, les mesures prises à l'égard des mineurs", a-t-elle ajouté.TikTok a annoncé début août sa volonté d'installer également son premier centre informatique en Irlande, pour stocker les données des utilisateurs européens, représentant un investissement d'environ 420 millions d'euros.Cette annonce survient à un moment où l'application, très populaire auprès des jeunes, est au cœur de tensions économiques et diplomatiques entre la Chine et les États-Unis.Donald Trump a mis la pression au groupe chinois ByteDance pour qu'il vende avant la mi-septembre TikTok à Microsoft ou à une autre société américaine, sous peine de ne plus pouvoir exercer aux États-Unis.Washington accuse depuis des mois TikTok d'être utilisée par les services de renseignement chinois à des fins de surveillance.La plate-forme a toujours fermement nié tout partage de données avec les autorités chinoises et rappelle que ses centres de données sont situés hors de Chine.
L'application chinoise de vidéos divertissantes TikTok, au cœur des tensions sino-américaines, fait l'objet d'investigations du gendarme des données personnelles, qui s'interroge sur plusieurs points, dont les modalités de son établissement dans l'Union européenne, a indiqué la Cnil à l'AFP, confirmant des informations de Bloomberg.
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Un information que l'Élysée aurait depuis en partie confirmé à BFM TV. Jean Castex, le successeur d'Édouard Philippe à la tête du gouvernement, a déclaré vouloir « aller vite » pour nommer un gouvernement sans préciser de date d'annonce. Invité sur le plateau de l'émission Dimanche en politique du 5 juillet, sur France 3, le président de l'Assemblée nationale estime que celle-ci pourrait avoir lieu dans la matinée du lundi 6 juillet, « probablement ». Une information en partie confirmée par BFM TV, qui dit savoir, par l'Élysée, que la composition du nouveau gouvernement sera dévoilée au courant de la journée de lundi. Nommé vendredi au poste de Premier ministre, Jean Castex, compose actuellement le gouvernement qui incarnera « le nouveau chemin » souhaité par Emmanuel Macron pour les deux prochaines années. Sur tous les dossiers chauds, le Premier ministre veut "aller vite". Pour autant, Richard Ferrand estime que le discours de politique générale du Premier ministre pourrait être prononcé « après le 14 juillet, puisque le président de la République avait indiqué vouloir revenir devant les Français, donc le jour de la fête nationale sera peut-être l'occasion de le faire ou avant, il verra bien ce qu'il entend faire », détaille le président de l'Assemblée nationale.Selon l'avis de ce dernier, Jean Castex ne s'exprimerait qu'après devant l'Assemblée nationale. Le nouveau chef du gouvernement a d'ores et déjà assuré au JDD vouloir s'attaquer rapidement aux dossiers sensibles. Celui des retraites en fait partie. « La crise a aggravé fortement le déficit de nos régimes de retraite. Je souhaite reprendre le dialogue avec les partenaires sociaux, c'est indispensable », a-t-il expliqué dans les colonnes de l'hebdomadaire dimanche 5 juillet.
Richard Ferrand, le président de l'Assemblée nationale était l'invité de l'émission Dimanche en politique du 5 juillet, sur France 3. Selon lui, la composition du gouvernement de Jean Castex sera annoncée "demain matin, probablement".
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Voilà peut-être une nouvelle entrée dans la liste des excuses les plus surprenantes entendues par les forces de l'ordre. Un jeune automobiliste finistérien qui a refusé de s'arrêter après avoir été contrôlé en grand excès de vitesse, a assuré aux gendarmes qu'il avait eu peur de "caler", rapporte lundi 23 avril France Bleu Breizh Izel.Dimanche, sur une route départementale du Finistère, le jeune homme a été contrôlé à 161 km/h au lieu de 70. Alors que les gendarmes lui faisaient signe de s'arrêter, le conducteur a refusé d'obtempérer et a poursuivi sa route. Quand les gendarmes sont allés l'interpeller chez lui, un peu plus tard, il s'est justifié en assurant qu'il "avait peur de faire caler" sa voiture. Par ailleurs, il était titulaire d'un permis de conduire probatoire, ne l'ayant obtenu qu'au mois de juin dernier.Son permis de conduire lui a été retiré sur le champ, et il devrait être convoqué par la justice, en vue d'une annulation de permis, avance France Bleu Breizh Izel.
Son permis lui a été retiré sur le champ, et il devrait être annulé par la justice.
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Le premier témoin est un homme chez lequel le jeune homme noir de 24 ans s'était réfugié avant son interpellation. Il tentait alors d'échapper aux forces de l'ordre lors d'une opération qui visait son frère Bagui, soupçonné d'extorsion de fonds. Ce témoin a jusqu'ici uniquement été entendu par les gendarmes au début de l'affaire.Le second est une femme qui avait affirmé avoir assisté à cette première tentative d'arrestation.Le 19 juillet 2016, Adama Traoré était décédé dans la caserne des gendarmes de Persan, près de deux heures après son arrestation dans sa ville de Beaumont-sur-Oise (Val-d'Oise) et au terme d'une course-poursuite, après avoir échappé à une première interpellation."Cela fait deux ans que je demandais ces auditions qui sont très importantes. Elles n'avaient jamais été réalisées, ce qui justifiait que nous dénoncions un déni de justice. Nous saluons cette décision des magistrats qui semblent donc enfin commencer une instruction sérieuse de ce dossier", a réagi auprès de l'AFP Me Yassine Bouzrou, l'avocat de la famille Traoré.Cette décision a été notifiée par les juges mercredi, au lendemain de la divulgation d'un rapport médical réalisé à la demande de la famille et mettant en cause la technique d'interpellation des gendarmes ayant arrêté Adama Traoré. Elle intervient également après la manifestation mardi devant le tribunal judiciaire de Paris.Celle-ci, interdite par la préfecture de police, avait été maintenue par la famille du jeune homme pour "réclamer justice". Elle a eu lieu quelques jours après une ultime expertise médicale ordonnée par les magistrats qui mettait de nouveau hors de cause les forces de l'ordre."Ces auditions ne sont pas la conséquence de la manifestation. Ces investigations étaient prévues de longue date et elles avaient simplement été reportées en raison de la crise sanitaire", a pour sa part fait valoir Me Rodolphe Bosselut, l'avocat des gendarmes.Me Bouzrou a par ailleurs écrit aux juges d'instruction afin de réclamer le dessaisissement de l'Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) et d'obtenir que les investigations soient confiées à la brigade criminelle.Pour justifier sa demande, il met notamment en cause un message interne du directeur général de la gendarmerie nationale, Christian Rodriguez, envoyé mercredi et dont l'AFP a eu copie. Dans celui-ci, M. Rodriguez "renouvelle tout (son) soutien et toute (sa) confiance" aux gendarmes impliqués dans l'interpellation d'Adama Traoré, qui sont placés sous le statut de témoin assisté dans cette affaire. "En affirmant qu'il a toute confiance dans les gendarmes mis en cause dans le décès d'Adama Traoré et en leur apportant son soutien, M. Rodriguez fait dès lors pression sur les enquêteurs de l'IGGN", écrit Me Bouzrou dans cette lettre, dont l'AFP a obtenu copie. "Il leur est en effet impossible de conduire cette procédure avec l'indépendance indispensable à la réalisation d'une enquête effective puisqu'ils sont soumis à l'avis de la plus haute hiérarchie de la gendarmerie nationale", ajoute-t-il.
Les juges d'instruction chargés de l'enquête sur la mort d'Adama Traoré, en 2016 lors d'une arrestation, souhaitent entendre en juillet deux témoins qu'ils n'ont jamais auditionnés jusqu'ici, a-t-on appris vendredi de sources concordantes, confirmant une information du Parisien.
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La petite Eryne est née samedi 11 mai à Missiriac, près de Ploërmel dans le Morbihan. Un événement pour cette commune d'un peu plus de 1.000 habitants qui n'avait pas enregistré de naissance depuis au moins 50 ans. En route pour la maternité, les parents ont dû s'arrêter en urgence au pied de l'église du village, a rapporté le quotidien Ouest France. "Nous avons pris la route en direction de Malestroit pour rejoindre Ploërmel mais comme il y avait beaucoup de voitures, j'ai bifurqué en direction de Missiriac et là, ma compagne a perdu les eaux, au pied de l'église", a expliqué Augustin, le papa, dans les colonnes du quotidien. Le maire va se rendre à la maternitéLes sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus et c'est Michelle, infirmière et sapeur-pompier, qui a mis au monde la petite Eryne, dans la voiture de ses parents. Jean-Yves Laly, le maire de la commune, s'est dit ravi de cet heureux événement. "Il n'y avait pas eu de naissance dans la commune depuis au moins 50 ans", a-t-il expliqué à Ouest France. Il a prévu de se rendre à la maternité lundi pour offrir "en tant que maire d'un village fleuri", "un beau bouquet à la famille".
En route vers la maternité, un couple a dû s'arrêter dans cette petite commune du Morbihan. Leur fille est née au pied de l'église du village grâce à l'aide des pompiers.
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Christina Knudsen, surnommé Flossie par ses proches, était la fille de sa quatrième épouse, Kiki Tholstrup, mais l'acteur de 88 ans la considérait comme sa propre fille. Roger Moore a annoncé la terrible nouvelle dans un communiqué, déclarant qu'elle avait perdu son combat contre la maladie. L'acteur britannique, légendaire interprète de James Bond, a également partagé sa douleur sur son compte Twitter : "Notre magnifique fille Christina a perdu sa bataille contre le cancer le 25 juillet à 10 heures du matin. Nous sommes dévastés", a-t-il écrit, accompagné d'une photo de sa belle-fille, avant d'ajouter dans un deuxième message : "Nous étions tous avec elle, l'entourant d'amour, jusqu'à la fin". Christina Knudsen, divorcée d'un banquier, avait vécu une grande partie de sa vie à Londres. En 2014, dans une interview accordée à l'Evening Standard, Christina, orpheline de père depuis le suicide de celui-ci alors qu'elle n'avait que 6 ans, avait confié que sa vie avait changé "lorsque sa mère avait rencontré Roger".
Terrible épreuve pour Roger Moore. Sa belle-fille vient d'être emportée par un cancer à l'âge de 47 ans.
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À Montpellier, des heurts ont éclaté et une voiture de police a été incendiée. • Violences à Montpellier La préfecture relevait samedi après-midi 1.500 manifestants à Montpellier, où la mobilisation est forte depuis le début du mouvement, contre 3.000 selon les organisateurs. Des incidents sporadiques ont éclaté dans tout le centre-ville, où touristes et Montpelliérains se sont retrouvés piégés par les gaz lacrymogènes et les affrontements. "J'y vois plus rien !", "j'arrive plus à respirer !", s'écriaient les passants. Une fumée épaisse, irrespirable, a rapidement envahi une rue commerçante de Montpellier, où une voiture de police, sans occupants, a été incendiée. Selon la préfecture de l'Hérault, ce sont des manifestants qui ont ouvert la porte du véhicule de police et y ont jeté un cocktail molotov. Plusieurs devantures de commerces ont aussi été vandalisées, notamment celle de l'assureur MMA. La préfecture a fait état de trois interpellations pour "jets de projectiles, engins incendiaires et possession de couteaux". • Heurts à Rouen malgré l'interdiction de manifester À Rouen aussi, où tout rassemblement était interdit dans le centre-ville, des heurts ont éclaté lors de la manifestation des "gilets jaunes", soutenue par la CGT de Seine-Maritime. Deux personnes ont été interpellées, selon la préfecture. À Toulouse, le cortège de plusieurs centaines de "gilets jaunes" était bien plus important que les derniers samedis, traduisant selon de nombreux manifestants une "reprise" de la mobilisation. "C'est normal qu'il y ait plus de monde, c'est une reprise du mouvement qui n'a jamais été mort", à assuré Francis, un retraité toulousain de 66 ans. "Et ça va être de pire en pire !", prédit-il. Sur une des portes de l'Hôtel de ville, un homme a collé un carton sur lequel on peut lire : "Ça prendra le temps que ça prendra mais nous on lâchera pas".• Éric Drouet verbalisé à Paris À Paris, seuls quelques dizaines de manifestants ont tenté de se rassembler sur les Champs-Élysées, qui restent interdits aux manifestations. Les forces de l'ordre déployées dans le quartier ont verbalisé 55 personnes, dont Éric Drouet, l'un des initiateurs du mouvement. Un autre petit cortège s'est formé en début d'après-midi, autour des Invalides. La préfecture a annoncé avoir procédé à des interpellations, sans préciser le nombre. • Le "Campus" de LREM à Bordeaux visé À Bordeaux, quelques dizaines de "gilets jaunes", mais aussi une centaine de pompiers, ont manifesté à proximité Parc des expositions où se tient, sous très haute surveillance policière, le "Campus" de la République en marche (LREM). Les manifestants, qui avaient tenté en vain de se rapprocher, découragés, sont ensuite partis rejoindre le cortège traditionnel des samedis en centre-ville. Avec un nouveau souffle perdu pendant l'été, ils étaient plusieurs centaines à manifester, au hasard des rues, surveillés là aussi par un important dispositif policier. • Dans le calme à Lille et Strasbourg À Lille, quelque 650 manifestants selon une source policière, 1.500 selon les organisateurs, ont défilé dans une ambiance bon enfant, derrière une banderole annonçant la "rentrée sociale" et la "convergence des luttes" des gilets "jaunes", "rouges", "roses" et "verts". À Strasbourg, environ 350 "gilets jaunes", selon la préfecture, ont manifesté à la mi-journée dans À le centre-ville.
Les protestataires promettaient un "septembre noir". Pour leur rentrée, quelques milliers de personnes se sont rassemblées à travers la France.
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Près de quatre mois après l'incendie qui l'a ravagée, Notre-Dame n'est pas "encore tirée d'affaire". Tel est l'avis de Monseigneur Chauvet, qui a apporté des précisions sur l'état de la cathédrale, dont le chantier en est toujours à la phase de sécurisation. "L'urgence est de finir de sécuriser la cathédrale", a t-il déclaré vendredi 9 août, à l'antenne de franceinfo. "Aujourd'hui, si l'échafaudage tombe, il tombe sur la cathédrale et elle n'a pas la force nécessaire pour supporter cela", prévient le recteur de Notre-Dame, estimant qu'elle "n'est pas encore tirée d'affaire. Elle est dans un petit coma".Monseigneur Chauvet a également répondu au sein de la pollution au plomb, dont le traitement par les autorités fait polémique. "La cathédrale a déjà été dépolluée. On le fait sans arrêt!". "Ce plomb, ces parcelles, se répandent un peu partout. Quand ça tombe sur le sol, ça reste accroché. au sol. Vous pouvez nettoyer, mais le lendemain, le plomb réapparaît. C'est pour ça que la mairie enlève le macadam pour qu'on puisse remettre un autre macadam qui ne sera pas pollué", a t-il développé.Le chantier de Notre-Dame de Paris, suspendu fin juillet, doit reprendre progressivement à partir de la semaine du 12 août avec l'arrivée de nouvelles mesures de protection pour les salariés potentiellement exposés au plomb. Pendant l'incendie qui a en partie détruit la cathédrale le 15 avril, plusieurs centaines de tonnes de plomb contenues dans la charpente de la flèche et la toiture ont fondu et se sont volatilisées sous forme de particules, laissant craindre des risques pour la santé.
Selon le recteur de la cathédrale, Notre-Dame de Paris n'est pas encore sécurisée et reste à la merci de l'échafaudage construit pour la soutenir.
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Un message qui a ému la comédienne. Elle est de retour au théâtre dans "Rabbit Hole", tous les soirs au théâtre des Bouffes parisiens, à Paris. Invitée sur le plateau de l'émission de France 5 "Entrée libre" lundi 11 février, pour évoquer son retour sur les planches, Julie Gayet a eu la surprise de découvrir un message que lui avait adressé François Hollande. Julie Gayet : François Hollande s'exprime sur son retour au théâtre (vidéo)par Non Stop Zapping"Il a cette pudeur que j'aime" "Elle voulait, et je l'ai parfaitement compris, après 20 ans d'absence au théâtre revenir sur la scène, non pas sur la scène médiatique - je pense qu'elle l'a été suffisamment - , mais sur la scène théâtrale parce que c'est sa passion. C'était aussi son défi, être capable après un long silence de faire preuve d'émotion, de conviction, sur une pièce qui est une très belle pièce", a déclaré François Hollande. Celui-ci a évoqué avec pudeur la chanson "Super nana" de Michel Jonasz pour évoquer sa compagne. "C'est une chanson douce qui pourrait la représenter", confie-t-il. En retour plateau, Julie Gayet apparaît émue. Concernant son retour sur les planches : "il a accepté alors que le théâtre c'est tous les soirs, c'est contraignant", dit-elle, reconnaissante. Et d'ajouter : "c'est sa grande qualité de me laisser briller. Je suis très touchée. Il y a eu cette vidéo où je parlais de lui et je déteste parler des autres. Et je vois bien qu'il est comme ça aussi. Il a cette pudeur que j'aime".
Julie Gayet était l'invitée de Claire Chazal dans l'émission "Entrée libre", diffusée sur France 5, lundi. François Hollande a accepté de parler de sa compagne dans une vidéo.
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"J’ai vraiment envie de régler les problèmes auxquels sont confrontés mes compatriotes, parce que leur souffrance me fait souffrir" (Marine Le Pen)par France Inter"Est-ce qu'on peut être candidat de tous les Français et s'adresser à tous les Français tout en étant encore à la tête d'un parti, c'est-à-dire dans une position partisane ?", s'est interrogée mercredi 9 septembre Marine Le Pen sur France Inter. De là à quitter le Rassemblement national qu'elle dirige en vue de l'élection présidentielle de 2022 ? "Je mène cette réflexion", a-t-elle répliqué, précisant qu'elle n'était "pas encore" aboutie. La députée du Pas-de-Calais a annoncé en janvier dernier qu'elle serait candidate à la prochaine élection présidentielle. Interrogée sur ceux qui pensent, y compris au sein de son parti, qu'elle n'en a pas envie, elle a assuré avoir "vraiment envie de régler les problèmes auxquels sont confrontés mes compatriotes, parce que leur souffrance me fait souffrir."
Candidate à la présidentielle de 2022, la présidente du Rassemblement national a expliqué mercredi matin qu'elle menait une "réflexion" sur son avenir à la tête du parti.
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Cinq semaines après sa disparition, le corps de Steve Maia Caniço a été retrouvé lundi 29 juillet dans la Loire. Le rapport de l'IGPN, qui n'établit "pas de lien" entre l'intervention des forces de l'ordre et sa mort et estime que l'intervention était "justifiée", ne convainc pas toute la classe politique. La maire socialiste de Nantes Johanna Rolland, interrogée par l'AFP, a jugé "pour le moins troublant et inquiétant" que "l'IGPN ne soit "toujours pas en mesure de dire ce qui s'est passé". L'eurodéputé Europe-Écologie-Les Verts Yannick Jadot a exigé que "la vérité et la justice s'imposent". Les députés de La France insoumise réclament de leur côté un rapport d'enquête parlementaire. "Est-ce encore un État de droit que la macronie ?""Braves gens, tenez-le-vous pour dit. Il n'y aura pas de justice rendue. Ils sont tous là pour ça", a écrit de son côté Jean-Luc Mélenchon mardi soir sur sa page Facebook en dénonçant "un pouvoir qui ne contrôle plus la police parce qu'il l'a sollicitée pour des tâches dont il ne veut pas assumer la responsabilité politique"."Je lis qu'on ne 'saurait établir de coïncidence' entre la disproportion de la charge de police et la mort de Steve (...). Ces mots à eux seuls disent où est rendue la parole officielle dans notre pays. Les Castaner et Belloubet, les bras ballants, toujours prêts à justifier n'importe quoi, débitent leurs grosses ficelles pour gagner du temps et miser sur les dilutions de l'été", a critiqué le chef de file de La France insoumise. "Tel est devenu ce régime Macroniste qui a ouvert le cycle des violences et de la politisation de la police et de la justice et ne sait plus reprendre une responsabilité dont il a tant voulu se dédouaner", a-t-il accusé. "Est-ce encore un État de droit que la macronie ?", a-t-il demandé en conclusion."Ce gouvernement a une responsabilité"Sandra Regol, porte-parole d'EELV, a elle dénoncé mercredi sur RTL le "mépris" du gouvernement dans sa réaction à la mort de Steve Maia Caniço et plus largement son "acharnement" contre la jeunesse. "Quand, hier, le gouvernement a fait le choix répété d'expliquer qu'en fait la mort de ce jeune homme n'avait rien à voir avec l'intervention de la police, je n'ose imaginer la colère (...) des familles", a déploré Mme Regol. "Ça veut dire qu'en fait, s'il est tombé, c'était de sa faute (...) et je pense qu'il y a un certain mépris, une certaine violence dans la prise de position de ce gouvernement sur la mort de ce jeune homme", a-t-elle ajouté."Ce gouvernement a une responsabilité" dans ce drame, a-t-elle assuré. "C'est Christophe Castaner qui demande à sa police, qui lui met la pression pour avoir des chiffres, là où la population française a besoin d'assurer la sûreté de chaque personne", a-t-elle insisté. "Bien sûr qu'il a une responsabilité, c'est le ministre de l'Intérieur", a renchéri sur BFMTV, le patron du PS Olivier Faure.
Alors que le rapport de l'Inspection générale de la police (IGPN) n'établit aucun lien entre l'intervention des forces de l'ordre et la mort du jeune homme, le chef de file de la France insoumise se dit convaincu qu'"il n'y aura pas de justice rendue".
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Un conducteur ivre arrêté, et une intervention qui tourne mal. Il est 03H40 du matin quand le policier, membre d'un équipage de trois agents de l'unité police secours du Mans, intervient sur un appel des sapeurs-pompiers.L'équipage est dépêché pour "porter assistance à un conducteur ivre d'un véhicule, qui s'était endormi en pleine voie", selon le ministère de l'Intérieur.Au cours de l'intervention, le brigadier est percuté par le véhicule de l'automobiliste qui tente de prendre la fuite. Le policier décède sur place et le conducteur est interpellé."Des tout premiers éléments de l'enquête, conjointement confiée au commissariat et au service régional de la police judiciaire, il ressort à cette heure que l'automobiliste aurait repris sa progression et percuté un muret, alors que le policier tentait de le stopper", a indiqué le procureur de la République du Mans Delphine Dewailly dans un communiqué.Âgé de 26 ans, il a déjà été condamné par deux fois, "dont une pour des faits de conduite sous l'empire d'un état alcoolique et refus d'obtempérer à une sommation de s'arrêter, commis en 2015. Et la seconde pour outrage et rébellion, commis en 2018", selon la magistrate.Des analyses sont en cours "afin de déterminer s'il présentait un taux d'alcoolémie ou d'autres toxines au moment des faits", souligne le procureur.Il fait "l'objet d'une mesure de garde à vue du chef de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur personne dépositaire de l'Autorité Publique" a ajouté le procureur, qui précise que "la peine encourue est de 20 ans de réclusion criminelle".- Refus grandissant de l'autorité -Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin s'est rendu dans la matinée à l'hôtel de police du Mans pour rendre hommage au policier décédé et témoigner de son soutien aux forces de l'ordre.Marié et père de trois filles, le policier exerçait au Mans depuis 2 ans, en qualité de brigadier affecté à l'unité d'intervention et de police-secours de nuit."C'est la deuxième mort d'un policier en mission depuis le début de cette année", a rappelé le ministre.L'unité "police-secours à laquelle appartenait ce brigadier intervient toutes les 10 secondes sur le territoire national", a souligné M. Darmanin."Et puisqu'il s'agit d'un drame né d'un véhicule et d'un refus d'obtempérer, toutes les demi-heures en France pour les policiers et les gendarmes il y a un refus d'obtempérer, toutes les demi-heures en France les policiers et les gendarmes ont le risque de rencontrer la mort", a-t-il ajouté.Devant l'hôtel de police du Mans, Gérald Darmanin a salué le "grand sang-froid" des collègues du policier, qui ont permis d'arrêter l'auteur."Il y a manifestement dans la société de plus en plus un refus de l'autorité (...) c'est inquiétant", a-t-il déploré.Le Premier ministre Jean Castex a aussi fait part de son "immense émotion". "Cette nuit, au Mans, la Nation a perdu un de ses héros du quotidien", a-t-il tweeté.Côté syndical, l'Unsa Police a dénoncé dans un communiqué "une montée grandissante d'attitudes violentes et dangereuses" à l'égard des policiers.Pour Alliance, "l'impunité permanente des délinquants et criminels de la route conduit inéluctablement à des drames". Soulignant "l'ultra violence et la lâcheté de ces irresponsables prêts à tout pour échapper aux contrôles de police", il a demandé "des réponses pénales fermes et rapides".Depuis le début de l'année, deux policiers et deux gendarmes sont décédés en mission.Franck Labois, policier de 45 ans affecté au Groupe d'appui opérationnel (GAO) à la Sûreté départementale du Rhône, avait été fauché dans la nuit du 10 au 11 janvier au cours d'une intervention à Bron, près de Lyon. Il a succombé à ses blessures le 13 janvier.Début juillet une gendarme a été tuée par un homme qui tentait d'échapper à un contrôle routier dans le Lot-et-Garonne et roulait sans permis. La jeune femme avait été percutée à plus de 130 km/h.
Il avait 43 ans et exerçait à la brigade de nuit: un policier du Mans est décédé tôt jeudi matin en pleine intervention après avoir été percuté par un automobiliste déjà condamné pour refus d'obtempérer, qui tentait de prendre la fuite et a été interpellé.
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Sur les réseaux sociaux, les images sont impressionnantes. Dimanche matin à Venise, l'équipage du MSC Opéra a perdu le contrôle du paquebot, à son arrivée dans le port de la cité des Doges. Le navire, qui peut contenir plus de 2.600 passagers, est venu heurter le quai auquel il voulait s'arrimer. Le paquebot a raclé le quai sur plusieurs mètres, suscitant la panique des personnes à terre, avant de percuter un autre bateau touristique, le Michelangelo, stoppant ainsi sa course. Des témoins ont filmé la scène. Les vidéos montrent des touristes courant pour tenter de fuir le paquebot, qui ne semble pas vouloir s'arrêter. Quatre personnes ont été blessées dans cet accident : deux légèrement, tandis que les deux autres ont été transportées à l'hôpital pour des examens. L'incident s'est produit à San Basilio-Zaterre, dans le canal de la Giudecca, où de nombreux navires de croisière s'arrêtent pour permettre à leurs passagers de visiter Venise.Selon le quotidien italien Corriere della Serra, cette course folle serait due aux forts courants et à la rupture de l'un des câbles qui reliait le navire au remorqueur, qui l'aidait à entrer dans le canal.
Le bateau de croisière, long de 275 m, a percuté un quai lors de son arrivée dans le port de Venise, dimanche 2 juin. Quatre personnes ont été blessées.
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Comme en 2007 et en 2012, l'Ifop a réalisé pour le Journal du Dimanche un sondage six mois après le premier tour de l'élection présidentielle. Résultat : Emmanuel Macron a beau chuter dans les sondages, les électeurs seraient plus nombreux à voter pour lui si l'élection présidentielle se déroulait dimanche 22 octobre. Le candidat d'En Marche! obtiendrait cette fois 28% des voix, soit 4 points de plus que le 23 avril dernier. Il devancerait à nouveau Marine Le Pen, dont le score serait quasiment identique (21,5%, contre 21,3% en avril), qui se qualifierait à nouveau pour le second tour. À titre de comparaison, six mois après son élection, François Hollande était devancé dans ce sondage par Nicolas Sarkozy.Arrivé troisième en avril dernier, François Fillon descendrait du podium au profit de Jean-Luc Mélenchon. Les deux hommes enregistrent néanmoins une baisse d'intentions de vote : le candidat Les Républicains obtiendrait 15% des voix contre 20% et le leader de la France Insoumise 18% contre 19,6%. Les autre candidats obtiendraient tous un peu plus de voix, Benoît Hamon se hissant à 7% des suffrages, contre 6,36%. LES PARTISANS DES RÉPUBLICAINS CONQUISOutre 88% des électeurs du 23 avril qui maintiennent leur choix en sa faveur, Emmanuel Macron peut désormais compter sur les électeurs de droite. Un Français sur cinq ayant voté François Fillon, et autant d'électeurs de Nicolas Dupont-Aignan, le choisiraient aujourd'hui. "Ce résultat valide la stratégie du chef de l'État et confirme qu'il est devenu central, sinon centriste", décrypte dans les colonnes du JDD Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'institut de sondages.
SONDAGE. Selon un sondage Ifop réalisé pour le Journal du Dimanche, si le premier tour de l'élection présidentielle avait lieu aujourd'hui, Emmanuel Macron améliorerait son score au premier tour et affronterait toujours Marine Le Pen au second.On prend les mêmes et on recommence.
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Le terme "tube de l'été" fut inventé dans les années 1950 par Boris Vian, touche-à-tout de génie dont on fête le centenaire de la naissance cette année. "Dans son esprit c'était un peu péjoratif, une musique de mauvaise qualité", glisse auprès de l'AFP Alain Pozzuoli, co-auteur avec Jean-Marie Potiez de "101 tubes de l'été", paru aux éditions du Layeur.Existe-t-il un moule pour ce tube? "On pourrait dire une mélodie pas trop compliquée, des paroles simples et un +gimmick+, un truc musical qui reste dans l'oreille", avance Alain Pozzuoli qui signa aussi "Le dico du disco" (déjà avec Jean-Marie Potiez) et le "Dictionnaire des Yé-Yés"."Mais ce ne sont que des ingrédients, ça ne marche pas à tous les coups", nuance-t-il, conforté par Jean-Marie Potiez: "heureusement, non, il n'y a pas de recette", insiste ce dernier auprès de l'AFP.Il n'y a qu'à voir la diversité des succès recensés dans leur ouvrage. Aucun rapport en effet entre "Satisfaction", décharge électrique des Rolling Stones en 1965, "When a Man Loves a Woman", de Percy Sledge, prototype du slow en 1966 et... "L'Aigle noir" de Barbara en 1970. La texture inquiétante de ce dernier titre ne prendra d'ailleurs tout son sens que beaucoup plus tard, quand les exégètes feront le rapprochement avec l'inceste, révélé par la chanteuse dans ses mémoires posthumes.- Faiseurs -Il y a cependant des "faiseurs", des auteurs et/ou compositeurs qu'on retrouve derrière des succès au fil des décennies. "Les sucettes", chantées par France Gall (1966) - qui n'avait pas saisi à l'époque l'al lusion à la fellation - et "Je t'aime... Moi non plus" (1969) - chargé d'un érotisme sans équivoque cette fois - viennent de la même plume, Serge Gainsbourg."La maladie d'amour" chantée en 1973 par Michel Sardou a été composée par Jacques Revaux. Méconnu du grand public, c'est l'architecte de classiques intemporels qui ont fait trembler les charts - pas uniquement l'été d'ailleurs - tels "Comme d'habitude", popularisé par Claude François puis passé dans la légende avec la version "My Way" de Frank Sinatra.C'est également lui qui contribue à l'édification des "Lacs du Connemara" de Michel Sardou (succès hivernal) dont le thème, avait-il expliqué à l'AFP fin 2019, vient d'un problème de synthétiseur, sorti à la hâte du coffre de sa voiture... Avec des séquenceurs de "violons sonnant comme des cornemuses".- "Facteur chance"Il y a donc des accidents. "Oui, il y a un facteur chance, des face B repérées par des DJs, des chansons prévues au départ pour un interprète et dont un autre hérite", développe Alain Pozzuoli. Les auteurs italiens de la première mouture de "L'été indien" (1975) ont ainsi d'abord l'idée de le proposer à Claude François. Mais comme "personne n'ose réveiller monsieur Cloclo de peur de se faire licencier sur le champ" le matin du jour J, le morceau revient à Joe Dassin, peut-on lire dans "101 tubes de l'été".L'histoire des hits estivaux "perd sa fantaisie" regrette Jean-Marie Potiez - par ailleurs spécialiste d'Abba - quand des chaînes de télé ou de radio matraquent un titre pour "l'imposer avec du marketing publicitaire" comme la "Lambada" (1989). Mais la magie opère encore de temps en temps quand des titres non formatés déjouent les pronostics, tels "Sodade" de Cesaria Evora (1992) ou "Seven Seconds" de Youssou N'Dour et Neneh Cherry (1994). En "cette année particulière", marquée par la pandémie, comme le dit Alain Pozzuoli, l'avènement d'un tube de l'été, "associé à une période où on peut se laisser aller", comme le note Jean-Marie Potiez, serait juste le signe d'une vie qui reprend son cours.
Quel rapport entre "Aline" et "Despacito"? Les deux morceaux sont des tubes de l'été, objets musicaux de tous les fantasmes, à l'histoire foisonnante.
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"Il y a urgence", a assuré la ministre lors de la passation de pouvoirs rue de Valois entre Stéphane Lissner et Alexander Neef, le nouveau directeur général de l'institution tricentenaire qui a accumulé 45 millions d'euros de pertes de billetterie depuis décembre 2019."C'est tout le modèle de fonctionnement de l'Opéra de Paris qu'il faut aujourd'hui repenser (...) je mesure l'ampleur de la tâche qui vous attend", a affirmé Mme Bachelot en s'adressant à M. Neef, dont la prise de fonctions a été accélérée en raison du contexte.La ministre, une passionnée d'opéra, a confié à deux anciens responsables de l'institution "une mission de réflexion et de proposition sur l'évolution du modèle de l'Opéra de Paris" pour "aider" Alexander Neef en début de mandat.Il s'agit de Georges-François Hirsch, ancien administrateur de l'Opéra et Christophe Tardieu, ancien directeur adjoint de la maison d'opéra, l'une des plus prestigieuses au monde. Ils auront jusqu'à fin novembre pour remettre une "feuille de route".L'ONP "va devoir se transformer en profondeur", a martelé Mme Bachelot.L'Opéra de Paris a connu une grève historique de deux mois de son personnel contre la réforme des régimes spéciaux, mais son histoire était déjà jalonnée de très nombreuses grèves.M. Neef, qui a été directeur de la Canadian Opera Company, a de son côté indiqué qu'il ne souhaitait pas "engager une révolution mais une évolution". "Il faut le débat, la communication, l'échange", a-t-il ajouté, interrogé par les journalistes s'il craignait une mobilisation du personnel contre d'éventuelles réformes.Le gouvernement avait annoncé 432 millions pour le spectacle vivant, sinistré par l'épidémie du coronavirus. Sur les 200 millions accordés au secteur public, 120 seront mobilisés pour les "opérateurs publics nationaux" dont l'Opéra, dont l'enveloppe n'est pas encore précisée. Elle "comblera au moins en partie les déficits d'exploitation des exercices 2020 et 2021", selon la ministre.Une seconde mission a été confiée à Caroline Sonrier, directrice de l'Opéra de Lille, pour dresser un état des lieux de l'art lyrique en France, "où il y une quarantaine de théâtres qui font de l'opéra leur activité principale".
L'Opéra de Paris, qui traverse une grave crise à la suite d'une grève historique et du contexte sanitaire, doit se "transformer en profondeur", a affirmé mardi la ministre de la Culture Roselyne Bachelot.
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Le milliardaire républicain, dans une intervention depuis la Maison Blanche, a préféré insister sur le rôle néfaste que jouerait selon lui internet dans la radicalisation de personnes souffrant de troubles mentaux. Il a par ailleurs qualifié de "crimes contre l'humanité" les deux attaques qui ont alimenté la litanie des tragédies dues aux armes individuelles dans un pays où celles-ci pullulent. "Notre nation doit condamner d'une seule voix le racisme, le sectarisme, et le suprémacisme blanc", a déclaré M. Trump dans une courte allocution télédiffusée. Il s'exprimait après qu'un homme blanc a tué samedi 20 personnes dans un hypermarché d'El Paso, ville texane à forte majorité hispanique. Un autre tireur, aux mobiles pour l'instant inconnus, a fait neuf morts dimanche dans l'Etat de l'Ohio. Donald Trump a par ailleurs appelé à l'exécution "rapide" des auteurs de ces fusillades. "J'ordonne également au ministère de la Justice de proposer une loi garantissant que ceux qui commettent des crimes motivés par la haine et des tueries de masse soient passibles de la peine de mort et que cette peine capitale soit appliquée rapidement, avec détermination et sans des années de délai inutile", a-t-il déclaré."Nous devons arrêter l'idéalisation de la violence dans notre société", a-t-il insisté, estimant qu'il était "trop facile aujourd'hui pour les jeunes en difficulté de s'entourer d'une culture célébrant la violence", notamment à travers des jeux vidéo selon lui "atroces et sinistres". L'influence que joueraient les maladies mentales ou bien les jeux vidéos dans le déclenchement de carnages par armes à feu est mise en doute par de nombreux experts. Les épidémiologistes pensent ainsi que la vaste majorité des personnes atteintes de troubles psychiques ne sont pas violentes.Quelques heures avant une allocution attendue, Donald Trump avait pourtant proposé d'encadrer davantage les ventes d'armes à feu aux Etats-Unis, tout en suggérant de lier cette mesure à la réforme migratoire qu'il appelle de ses vœux. "Nous ne pouvons pas laisser ceux qui sont morts à El Paso, au Texas, et à Dayton, dans l'Ohio, mourir en vain", a-t-il écrit sur Twitter. "De même pour ceux ayant été sérieusement blessés. Nous ne pourrons jamais les oublier, ainsi que les nombreux autres avant eux." "Les républicains et les démocrates doivent se rassembler et obtenir des vérifications d'antécédents robustes, peut-être en couplant cette loi à une réforme migratoire désespérément nécessaire", a déclaré le président des Etats-Unis.Le président des Etats-Unis a également visé une des ses cibles de prédilection : les médias. Ces derniers ont "contribué à la colère et la rage qui s'est développée dans les dernières années", tweete t-il.Samedi matin à El Paso, ville à majorité hispanique près de la frontière mexicaine, un homme blanc de 21 ans a ouvert le feu avec un fusil d'assaut dans un centre commercial bondé, faisant 20 morts et 26 blessés avant de se rendre. Treize heures plus tard, à Dayton (Ohio, nord-est), un autre assaillant, âgé de 24 ans a abattu neuf personnes et fait 27 blessés, dont sa propre sœur, avant d'être tué par des policiers moins d'une minute après avoir ouvert le feu. Le président américain doit prononcer une allocution à 10h (heure locale), selon la Maison Blanche.
Le président Donald Trump a condamné lundi l'idéologie raciste du suprémacisme blanc, suspectée d'être à l'oeuvre dans l'une des deux fusillades ayant endeuillé les Etats-Unis ce week-end, tout en évitant de mettre l'accent sur la lutte contre les armes à feu.
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L'enquête sur le renvoi de Steve Linick, inspecteur général du département d'Etat, a été annoncée par Eliot Engel, président de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, et un démocrate du Sénat, Bob Menendez."Nous contestons absolument les renvois d'inspecteurs généraux pour des motifs politiques", ont déclaré MM. Engel et Menendez dans un communiqué. Selon eux, M. Linick enquêtait sur des plaintes selon lesquelles M. Pompeo aurait abusé des services d'un haut fonctionnaire pour accomplir des tâches personnelles pour lui et son épouse.Le chef de la diplomatie américaine voyage fréquemment dans le monde entier dans l'avion du gouvernement en compagnie de son épouse, Susan Pompeo, ce qui fait grincer des dents car elle n'a aucun rôle officiel. L'année dernière, CNN avait rapporté qu'un lanceur d'alerte s'était plaint de voir la sécurité diplomatique chargée de tâches comme s'occuper du chien de la famille ou des courses alimentaires."Le fait que M. Linick ait été démis de ses fonctions au milieu d'une telle enquête suggère fortement qu'il s'agit d'un acte de représailles illégal", a indiqué M. Engel.Les deux élus démocrates réclament que les hauts responsables du gouvernement conservent tous les documents relatifs à ce limogeage et qu'ils les transmettent aux commissions en charge de l'enquête d'ici le 22 mai. Selon CNN, Mike Pompeo aurait lui-même préconisé le renvoi de M. Linick et choisi personnellement son remplaçant, Stephen Akard, un ancien collaborateur du vice-président Mike Pence. D'après la loi américaine, l'exécutif doit prévenir 30 jours à l'avance le Congrès de son intention de démettre un inspecteur général, afin de laisser le temps aux parlementaires de la contester. La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a déclaré que M. Linick avait été "puni pour avoir honorablement rempli son devoir de protection de la Constitution et de notre sécurité nationale"."Le président doit rompre avec cette habitude d'exercer des représailles et de se venger contre les fonctionnaires qui travaillent au service de la sécurité des Américains, en particulier en ces temps d'urgence mondiale", a ajouté Mme Pelosi.- Nommé par Obama -Depuis son acquittement dans son procès en destitution au Congrès en janvier, le président américain s'en prend fréquemment à ce qu'il appelle "l'Etat profond" pour critiquer les fonctionnaires fédéraux qui, selon lui, entravent son action.Il a muté ou limogé des inspecteurs généraux pour le Pentagone, le renseignement et le département de la Santé ainsi qu'un haut responsable scientifique, Rick Bright, qui dirigeait jusqu'à fin avril une agence chargée des vaccins (BARDA). M. Bright assure avoir été écarté en raison de son opposition à une utilisation large de l'hydroxychloroquine, un médicament un temps vanté par Donald Trump mais sans efficacité prouvée rigoureusement.Les inspecteurs généraux ont des pouvoirs d'enquêtes internes indépendants au sein de chaque ministère.Procureur de longue date, M. Linick a été nommé en 2013 par Barack Obama pour superviser les 70 milliards de dollars que pèse la diplomatie américaine.Mike Pompeo, 56 ans, est un très proche collaborateur de Donald Trump et l'un des rares à parvenir à éviter toute divergence visible avec un président impulsif et imprévisible.Entré en fonction le 26 avril 2018 pour succéder à Rex Tillerson qui entretenait des relations houleuses avec Donald Trump, il a impulsé ces derniers mois un virage de la diplomatie américaine et promu, à l'encontre de l'opinion de nombreux scientifiques, une théorie selon laquelle la pandémie de Covid-19 a démarré dans un laboratoire chinois.M. Linick a joué un rôle mineur l'an dernier dans le feuilleton de la procédure de destitution contre Donald Trump en remettant au Congrès des documents de l'avocat du président, Rudy Giuliani.sct/gle/bfi/lch/cr/dax/ico
Des élus démocrates du Congrès américain ont lancé samedi une enquête parlementaire sur le limogeage par le président Donald Trump d'un inspecteur du département d'Etat qui menait une investigation interne sur le chef de la diplomatie, Mike Pompeo.
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L'Agence régionale de santé (ARS) va débloquer 2,4 millions d'eurospour les huit Samu d'Ile-de-France qui dénoncent un manque de personnel pour répondre aux appels au 15, motif pour lequel le Samu de Seine-Saint-Denis sera en grève lundi.Face à un courrier des Samu franciliens qui pointaient du doigt "le fait qu'il manque des auxiliaires de régulation médicale", "j'ai décidé de débloquer une enveloppe exceptionnelle de soutien à chacun des Samu d'IDF de 300.000 euros, ce qui fait 2,4 millions à l'échelle régionale", a déclaré Aurélien Rousseau, directeur général de l'ARS d'Ile-de-France.Cette somme, "débloquée sur des crédits propres à l'agence", sera versée "la première semaine de janvier", a-t-il précisé. Aurélien Rousseau reconnaît des difficultés de recrutement, un turnover très élevé dans certains Samu, "comme à Paris et en Seine-Saint-Denis", ainsi qu'un "nombre d'appels qui augmente, par exemple à Paris avec les gilets jaunes". Un préavis de grève déposé Il constate également de "vraies disparités d'activité et d'indicateurs de résultats entre les différents Samu", estimant qu'il y a un "travail de fond à faire sur l'organisation". Les agents du Samu de Seine-Saint-Denis ont déposé un préavis de grève pour lundi afin de dénoncer un manque de personnel qui ne permet plus de répondre correctement aux appels au 15."La principale revendication porte sur le manque de moyens humains. L'objectif est de répondre à 90% des appels en moins d'une minute, on en est très loin", expliquait samedi le docteur Frédéric Adnet, directeur du Samu en Seine-Saint-Denis. "300.000 euros, c'est satisfaisant mais ça doit être pérenne, afin que l'on puisse embaucher", a-t-il réagi dimanche après l'annonce de l'ARS. Christophe Prudhomme, délégué CGT du Samu 93, a confirmé dimanche la grève annoncée à partir de lundi 24 décembre 00H00. "Nous attendons la concrétisation de ces promesses dans le cadre d'un protocole de fin de conflit" avec l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), a-t-il dit."Un renfort de l'effectif pour la période hivernale"Une réunion de négociation entre la direction de l'hôpital Avicenne-Bobigny - où sont installées les équipes du Samu 93 -, la direction de l'AP-HP et la CGT doit avoir lieu lundi "pour prendre toutes les mesures nécessaires pour traduire opérationnellement et le plus rapidement possible le soutien annoncé par l'ARS", a annoncé l'AP-HP dans un communiqué.Elle précise que "la continuité de ce service public essentiel sera bien assurée ce même jour". L'AP-HP avait fait savoir samedi 22 décembre qu'elle avait déjà accordé au Samu 93 "un renfort de l'effectif pour la période hivernale", en augmentant notamment de trois postes (de 42 à 45 postes) les assistants régulateurs médicaux qui assurent la réponse téléphonique des appels au 15.
Les agents du Samu de Seine-Saint-Denis ont déposé un préavis de grève pour lundi 24 décembre afin de dénoncer un manque de personnel.
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Sauf que cette fois-ci à L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), Stéphane Plaza a la surprise de découvrir une tout autre situation, explique Télé Loisirs : la maison n'a jamais été en vente et les enfants des propriétaires ne connaissent ni sa valeur ni sa superficie. Une situation qui interroge l'agent immobilier : "Je viens faire quoi alors ? ". Et de continuer. "Normalement j'interviens seulement quand la maison est un peu en vente. C'est inhabituel." Au pied du mur, l'équipe de Stéphane Plaza réalise tout de même les travaux de décoration et de réaménagement.Mais la polémique enfle un peu plus au moment de la mise en vente. Lorsque Stéphane Plaza leur demande à quel prix ils souhaitent réaliser la transaction, c'est la surprise : "Pas à moins de 400 000 euros", répond la famille. Or les prix pratiqués sur cette localisation sont davantage autour des 300 000 euros que des 400 000 euros. "Il sort d'où ce prix ? Je ne vois pas une personne, même si elle venait de la Lune, acheter une maison à ce prix-là", leur demande-t-il hébété.Sur les réseaux sociaux, la polémique n'a pas tardé, les internautes accusant la famille de profiter de la situation pour rénover gratuitement leur maison. Interrogée sur l'affaire, la productrice a nié toute arnaque sur Télé Loisirs. « Stéphane Plaza n'a pas du tout été arnaqué. Ils ne sont pas mal intentionnés. Leur enjeu est réel ». Rien ne dit si, depuis, la maison a été vendue.
La polémique enfle depuis mercredi : Stéphane Plaza a-t-il été arnaqué par une famille qui participait à son programme "Maison à vendre" ? Dans cette émission, le célèbre agent immobilier vient en aide à des familles qui ne parviennent pas à vendre leur bien : prix trop élevé, peintures défraichies, décoration désuète... "Maison à vendre" leur vient en aide.
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Le nombre de décès dans les Ehpad n'a en revanche pas été mis à jour. Selon les dernières données disponibles, datant du 2 juin, ils se montaient à 10.350.Le nombre de personnes hospitalisées en réanimation à cause de cette maladie a continué à refluer, avec 35 malades en moins en 24 heures, à 1.059, selon ce bilan basé sur les données de Santé publique France. C'est le chiffre le plus bas depuis le 18 mars.Il continue ainsi son recul permanent depuis début avril où le pic en réanimation avait été atteint avec plus de 7.000 patients en état grave (pour une capacité nationale en soins intensifs de l'ordre de 5.000 lits avant la crise).Ces chiffres, basés sur les données de Santé publique France, ont été mis en ligne sur le site internet du gouvernement, alors que la Direction générale de la Santé (DGS) avait fait savoir vendredi qu'elle ne publierait pas de nouveau bilan durant le week-end.Alors que la France a entamé lundi dernier la deuxième phase du déconfinement, après avoir mis en place un confinement inédit de la population pendant deux mois entre le 17 mars et le 11 mai, l'épidémie de Covid-19 est actuellement "contrôlée" dans le pays, avait estimé vendredi le président du conseil scientifique, le Pr Jean-François Delfraissy."Le virus continue à circuler, en particulier dans certaines régions (...), mais il circule à une petite vitesse. Là où on avait à peu près plusieurs dizaines de milliers de cas, autour de 80.000 nouveaux cas par jour début mars avant le confinement, on estime qu'on est maintenant autour de 1.000 cas à peu près", a-t-il expliqué sur France Inter.
Le nombre de morts liés au Covid-19 a augmenté de 31 dans les hôpitaux sur les dernières 24h en France, selon le site internet du gouvernement samedi, portant le total, avec les Ehpad, à 29.142 depuis le début de l'épidémie.
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"Afin de ne pas répéter de telles situations impliquant des infrastructures à risque se trouvant sur des zones de pergélisol sujets à la fonte, le procureur général de Russie Igor Krasnov a ordonné (...) des vérifications en profondeurs des infrastructures concernées", a indiqué le Parquet dans un communiqué.Le pergélisol ou permafrost est le sous-sol gelé toute l'année de l'Arctique et de Sibérie. Sa fonte sous les effets du changement climatique est considérée en Russie comme un défi majeur car elle fragilise toutes les villes et les infrastructures, notamment minières, gazières et pétrolières, bâties depuis des décennies dessus.Le 29 mai, 21.000 tonnes de carburant contenu dans un réservoir, appartenant au grand groupe minier russe Norilsk Nickel, se sont déversées dans une rivière et les terrains alentour, après la rupture des piliers soutenant l'édifice.Le dégel du sous-sol fait figure de cause possible de cette catastrophe qualifiée de sans précédent dans la région par les autorités. Les scientifiques considèrent aussi la fonte du pergélisol comme une potentielle bombe climatique, car elle pourrait libérer des gaz à effet de serre prisonniers de la glace depuis parfois des millénaires.
La Russie a ordonné vendredi, après une pollution aux hydrocarbures sans précédent dans l'Arctique, la révision de toutes les infrastructures à risque bâties sur le permafrost en fonte, un effet dû au changement climatique.
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Dominique Strauss-Khan pourrait de nouveau se retrouver sous le feu des projecteurs. Très discret sur ses activités depuis les différents scandales auxquels sont nom est affilié, il pourrait bien être rattrapé par l'affaire LSK (Leyne Strauss-Kahn Partners), du nom de cette société d'investissement luxembourgeoise que DSK a créé et qui a fait faillite en 2014.L'ancien directeur du FMI a été auditionné le 3 juillet par le Service national de douane judiciaire pour son rôle dans ce scandale financier, révèle l'Express. Il a ensuite été entendu sous le statut de témoin assisté, un entre-deux entre témoin et mis en examen. La juge d'instruction Charlotte Bilger, en charge de l'enquête, s'est chargée d'interroger l'ancien candidat à la présidentielle.Son associé Thierry Leyne, avec qui il avait lancé l'affaire, s'était donné de la mort en sautant d'une tour à Tel-Aviv en 2014, provoquant l'éclatement de l'affaire. Les deux hommes avaient pour objectif de créer un fonds d'investissement de 2 milliards. Ce drame avait été suivi par la démission de Dominique Strauss-Khan et la faillite de l'entreprise avec 104 millions d'euros de pertes. L'ancien ministre a depuis accusé son ancien associé d'être à l'origine d'une vaste escroquerie auprès de plusieurs clients. En 2015, une enquête avait été ouverte par le parquet de Paris pour abus de biens sociaux, escroquerie en bande organisée, blanchiment, abus de confiance et exercice illégal de la profession de banquier après le dépôt de plusieurs plaintes par les créanciers de LSK en France, en Israël et au Luxembourg.« Que mon client n'ait pas été mis en examen, c'est une bonne nouvelle puisque cela prouve que rien dans le dossier ne permet de le faire », a commenté Me Jean Veil, l'avocat de DSK auprès de l'Express. « Je suis content que la justice prenne enfin en compte notre plainte de juin 2015 », a pour sa part indiqué Me Mathieu Croizet, conseil de deux trois plaignants. Il espère que cette première étape conduira ensuite à une mise en examen de DSK. L'ancien ministre pourrait être amené à rembourser les dettes.
L'ancien patron du FMI est mis en cause dans une importante escroquerie impliquant l'ancienne société d'investissement qu'il a créé avec Thierry Leyne, mort après un suicide en 2014.
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Grosse frayeur sur le rocher de Monaco. Charlène de Monaco est une vraie mère poule avec ses jumeaux. Et, comme toute maman, la Princesse reste très attentive à la sécurité de ses enfants. Dans une interview accordée au magazine Point de vue le 27 juin, l'épouse du prince Albert II est revenue sur une expérience traumatisante. "Je me trouvais, tout récemment encore, dans une résidence où de nombreuses piscines ne sont dotées d'aucun équipement de protection", se souvient Charlène de Monaco dans des propos relayés par le magazine Voici. Avant de poursuivre : "Soudain, j'ai aperçu Gabriella, ma fille, qui cherchait à attraper un jouet tombé dans l'eau. Je tremble encore à l'idée de ce qui aurait pu se passer si je ne l'avais pas vue à temps. Et le fait que pareil drame puisse se produire si près de moi ne fait que renforcer encore ma détermination à poursuivre ma mission."Avec sa Fondation Princesse-Charlène-de-Monaco, l'ancienne nageuse cherche à sensibiliser l'opinion aux dangers de l'eau et au risque de la noyade. "Chaque année, selon l'OMS, 370 000 personnes meurent noyées", avait-elle récemment expliqué comme le rapporte le magazine Gala.Si Gabriella et Jacques savent nager, elle reste toutefois vigilante face au risque de noyade. "Je ne permets et ne permettrai jamais pour autant qu'ils soient laissés seuls, sans surveillance, dans une piscine. Ils sont à l'âge de toutes les découvertes et sont tous les deux d'un tempérament plutôt téméraire."Et personne n'est à l'abri d'un drame. Comme elle le raconte au magazine des têtes couronnées, un de ses amis a perdu sa fille de 19 mois suite à une chute dans une piscine. "Lorsqu'on l'a retrouvée, il était trop tard. Rien n'a pu ramener leur bébé à la vie, et je ne peux qu'imaginer la douleur qu'ils éprouvent aujourd'hui".
Dans une interview accordée au magazine Point de vue, la princesse raconte que sa fille Gabriella a failli se noyer dans une piscine.
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En plein débat sur le port du voile islamique, Jean-Luc Mélenchon a estimé dimanche 3 novembre qu'il y avait "des gens qui jouent avec le feu dans ce pays", en ciblant nommément Emmanuel Macron. "Le président a jeté de l'huile sur le feu. C'est lui qui a appelé à la société de vigilance", a affirmé le chef de file de La France insoumise sur France Inter et Franceinfo. Il a estimé qu'Emmanuel Macron avait "montré du doigt la culpabilité des musulmans" dans l'attaque de la préfecture de police de Paris menée par un musulman soupçonné de s'être radicalisé mais dont les motivations n'ont pas encore été établies."Il faut arrêter de montrer du doigt les musulmans", a ajouté le député des Bouches-du-Rhône, regrettant "cette haine des musulmans, cette stigmatisation d'une religion". "99,9% des musulmans comme 99,9% des juifs demandent à ce qu'on leur foute la paix. Qu'ils puissent pratiquer la religion dans le secret de leur coeur. Et moi je leur dis une seule chose : 'aimez la France comme je l'aime moi-même", a-t-il ajouté. "Nous sommes capables de vivre tous ensemble", a-t-il martelé. Jean-Luc Mélenchon : "C'est terrible, cette haine des musulmans, cette stigmatisation d'une religion, ces émissions sans fin contre eux. (...) Je n'ai jamais ressenti le danger que certains croient ressentir en voyant des musulmans."par France InterInterrogé sur le communautarisme musulman, il a estimé que cela "avait toujours été un problème par rapport à l'idée républicaine". "En même temps, on ne peut pas dire que c'est une menace" en France. Il a critiqué "le communautarisme épais, violent", et selon lui "agressif" à son égard du Crif (Conseil représentatif des instances juives de France). Mais "est-ce que vous diriez que le Crif menace l'unité de la République? Non", a-t-il ironisé."Le vide Mme Le Pen"Pour lui, la solution pour ne plus parler d'immigration comme d'un problème, "c'est l'emploi". Car, dit-il, "le problème, ce n'est pas le voile. Ce sont les dividendes excessifs donnés aux actionnaires. C'est le mépris pour le peuple". "Avec le mépris de classe qu'affiche Emmanuel Macron, il est certain que tous les jours il remplit le seau de" la cheffe du Rassemblement national Marine Le Pen.M. Mélenchon s'en est également pris au "vide de Mme Le Pen". "De ce point de vue, elle est très performante. C'est une femme qui ne parle jamais, qui ne vient pas à l'Assemblée, qui ne s'exprime pas, c'est une balise vide", a-t-il dit.La contre-attaque du RNDe son côté, le vice-président du RN Jordan Bardella a accusé Jean-Luc Mélenchon de se rallier au Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) qui est, selon lui, "une organisation islamiste, qui est le cheval de Troie de l'islamisme en France". Selon lui, M. Mélenchon fait partie des "partisans du communautarisme et de la partition de la société française"."Aujourd'hui, les radicaux ont gagné la bataille sur les musulmans modérés, et les fondamentalistes islamistes cherchent, au travers du voile et de diverses revendications politico-religieuses, à faire sécession dans notre pays", a-t-il ajouté sur France 3.
Le leader de La France insoumise a appelé dimanche sur France Inter et Franceinfo à "arrêter de montrer du doigt les musulmans", regrettant "cette haine des musulmans, cette stigmatisation d'une religion".
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C'est un document qui résonne différemment aujourd'hui. L'Opinion s'est concentré sur les « MacronLeaks », les 20 000 courriels piratés puis diffusés par WikiLeaks. Parmi eux, on retrouve une note du professeur Jérôme Salomon, aujourd'hui directeur général de la Santé, rédigée à l'attention d'Emmanuel Macron. À l'époque simple conseiller santé du futur président de la République, il faisait part de sa crainte concernant les capacités de la France à combattre une épidémie. « La France n'est pas prête », écrivait-il dans ce message. Selon lui, le système de réponse n'était pas assez bien structuré, soulignant le « manque de réactivité et de capacités d'adaptation aux situations spécifiques et évolutives » ainsi que les difficultés d'accueil « en milieu hospitalier, en particulier si l'afflux de victimes est important, supérieur à 300 en urgence absolue ».Dans un autre mail envoyé par Jérôme Salomon le 11 janvier 2017 à Quentin Lafay, Julien Denormandie et Benjamin Griveaux, il prenait en exemple l'importante épidémie de grippe qui touchait la France, la jugeant comme « une triste et caricatural confirmation du paradoxe français ». Selon L'Opinion, il expliquait la propagation du virus « par l'absence de maîtrise des gestes basiques d'hygiène : mouchoirs en papier jetables, lavage des mains, solutions hydroalcooliques, port du masque par les malades généralisé en Asie et quasi inconnu en France ! ». Un constat qui prend tout son sens aujourd'hui.Des propositions jugées « alarmistes »Outre le fait de constater des dysfonctionnements dans l'organisation française face à un risque d'épidémie, Jérôme Salomon prenait l'exemple du système de santé en Israël. Il proposait de « faire subir un crash test à notre dispositif national de réponse, d'évaluer les points critiques et de proposer les adaptations les plus stratégiques du système de gestion ». S'il ambitionnait à l'époque de devenir ministre de la Santé, le professeur assurait s'être d'abord concerté avec plusieurs professionnels de santé avant de dresser ce constat.Conseiller d'Emmanuel Macron, Quentin Lafay lui aurait répondu : « Parlons-en demain soir discrètement, je trouve cela très intéressant. » Une réponse qui détonne avec les autres avis de l'époque sur Jérôme Salomon. L'Opinion rapporte que ses propositions ont souvent été jugées « iconoclastes » ou même « alarmistes » par certains proches du président Macron, comme Alexis Kohler.
L'Opinion revient sur une note rédigée en 2016 par Jérôme Salomon, aujourd'hui directeur général de la Santé, où il prévenait les équipes d'Emmanuel Macron que la France n'était pas préparée à faire face à une grave épidémie.
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Le coronavirus gagne encore du terrain en France. D'après un décret paru au Journal officiel, ce dimanche 6 septembre, sept nouveaux départements ont été classés en "zone active de circulation du virus". La Corse-du-Sud, la Haute-Corse, la Côte-d'Or, le Nord, le Bas-Rhin, la Seine-Maritime et La Réunion rejoignent donc les 21 autres départements précédemment placés en rouge par les autorités. "Une zone de circulation active du virus se caractérise principalement par un taux d'incidence supérieur à 50 et une dynamique épidémique défavorable", a indiqué la Direction générale de la santé à nos confrères du Parisien. Paris et les Bouches-du-Rhône avaient été les premiers à passer en rouge, le 14 août dernier. La Seine-Saint-Denis, la Seine-et-Marne, les Yvelines, l'Essonne, les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne, le Val-d'Oise, le Loiret, la Sarthe, le Rhône, la Gironde, la Haute-Garonne, l'Hérault, le Gard, le Vaucluse, le Var, les Alpes-Maritimes, la Guadeloupe et la Martinique étaient tous passés en état d'alerte le 27 août dernier. Couvre-feu et interdiction d'accueillir du public Très concrètement, ce passage en rouge permettra aux préfets des sept départements nouvellement classés en zone à risque de prendre davantage de mesures afin de limiter les contaminations. La limitation des déplacements autorisés ou l'interdiction d'accueillir du public dans les musées, les établissements sportifs couverts ou encore les restaurants à partir d'une certaine heure sont autant de leviers à la disposition des autorités. Un couvre-feu imposé aux bars, comme ce fut le cas dans les Bouches-du-Rhône à la fin du mois d'août, n'est pas non plus exclu.
Sept nouveaux départements ont été classés en "zone active de circulation du virus", indique un décret du Journal officiel, dimanche 6 septembre.
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Le gouvernement envisage-t-il de créer un poste de haut-commissaire à l'immigration ? C'est une des pistes étudiées par l'exécutif, dans la continuité du débat sur l'immigration organisé au Parlement, avance franceinfo mardi 29 octobre. Le projet est défendu notamment par le patron de la République en marche, Stanislas Guérini. Ce dernier reconnaît toutefois que c'est un retour "aux années Sarkozy", et que le sujet est inflammable.Quant au député LREM Aurélien Taché, il y est "favorable". "Je pense que la question de l'immigration doit effectivement être traitée à part entière", a répondu mardi sur LCI le député du Val d'Oise, jeune élu de l'aile gauche de la majorité.M. Taché a estimé qu'un tel porte-feuille "serait utile pour le pays", alors que le thème de l'immigration est désormais mis en exergue par Emmanuel Macron, avec notamment l'organisation d'un débat à l'Assemblée en octobre."Laisser (le sujet) au ministère de l'Intérieur qui est en charge de l'ordre public, de la sécurité et donc par exemple des reconduites à la frontière (...) est effectivement un choix politique qui peut être discuté", a ajouté Aurélien Taché, auteur en février 2018 d'un rapport sur l'intégration qui préconisait déjà une refonte de la politique d'accueil et d'accompagnement des étrangers en France. "J'avais dit dans mon rapport sur la question de l'intégration qu'il fallait une politique beaucoup plus interministérielle où on fait intervenir l'emploi, l'éducation et que, sous la responsabilité du Premier ministre, on aurait certainement cette coordination plus forte", a précisé le député.Le dossier de l'immigration est traditionnellement dévolu au ministère de l'Intérieur. Mais de 2007 à 2010, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, a existé un ministère de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Codéveloppement (puis du Développement solidaire), confié à Brice Hortefeux puis Eric Besson.
Le dossier de l'immigration est traditionnellement dévolu au ministère de l'Intérieur, mais un ministère de l'Immigration avait existé sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
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Traditionnellement, les conventions démocrate et républicaine donnent le coup d'envoi en grande pompe de la campagne. Les délégués des partis y désignent officiellement leur candidat qui, dans des discours hyper médiatisés, acceptent ce rôle et déroulent les grandes lignes de leurs programmes.A mesure que le nouveau coronavirus progressait dans le pays, qui déplore plus de 155.000 morts, leur ampleur avait été revue à la baisse. Mercredi, "face à l'aggravation de la pandémie", les organisateurs de la convention démocrate, prévue du 17 au 20 août à Milwaukee, dans le Wisconsin, ont encore diminué la voilure."Les intervenants de la convention, y compris le vice-président Biden, ne se rendront pas à Milwaukee afin de protéger la santé publique", ont-ils écrit dans un communiqué. L'ancien numéro 2 de Barack Obama, âgé de 77 ans, prononcera son discours de nomination depuis l'Etat du Delaware, où il vit.Première historique, cette décision rend donc la convention entièrement virtuelle. De son côté, Donald Trump, qui avait déjà dû annuler la convention de Jackson en Floride, a annoncé qu'il envisageait de prononcer son discours de nomination depuis le siège du pouvoir à Washington.- "Superbe, pas cher" -"Ce serait le plus facile", "c'est un cadre superbe", "c'est de loin l'option la moins chère": dans un entretien avec la chaîne Fox, il a dressé la liste des avantages de la Maison Blanche, tout en précisant que sa décision n'était pas prise."Si pour une quelconque raison, quelqu'un a un problème avec ça, je pourrais aller ailleurs", a déclaré Donald Trump, visiblement conscient que son choix pourrait faire grincer des dents.Aux Etats-Unis, les présidents qui briguent un second mandat doivent distinguer leurs activités officielles, financées sur les deniers de l'Etat, de leurs activités de candidat. Prononcer le discours d'investiture depuis la Maison Blanche risque de brouiller cette ligne. Mais la pandémie, qui rend impossible tout grand rassemblement, prive Donald Trump de l'une de ses grandes forces: sa capacité à galvaniser sa base électorale lors de meetings électriques où, libéré du carcan de sa fonction, il peut délivrer ses coups sans retenue.A la traîne dans les sondages, il est donc tenté d'utiliser la plate-forme présidentielle pour inverser la tendance. Après y avoir renoncé pendant plusieurs semaines, il vient ainsi de renouer avec les points-presse quotidiens sur le virus, qu'il utilise pour défendre son bilan et égratigner son rival.- Oracle -Coincé à Washington, il multiplie aussi les longues interviews pour dire tout le mal qu'il pense de Joe Biden, accusé d'être devenu un radical sous l'influence de l'aile gauche du parti démocrate. "Joe a été entraîné à gauche toute", a-t-il encore assuré sur Fox News mercredi.Au détour de la conversation, il a reconnu que la réélection s'avérait plus compliquée que prévu. "Ca aurait dû être une balade au parc", a-t-il glissé tout en assurant disposer de sondages confidentiels positifs. "On s'en tire bien", a-t-il assuré.Mais un professeur d'histoire, considéré comme un oracle à Washington pour avoir prédit correctement tous les résultats des élections présidentielles depuis 1984 y compris la victoire surprise de Donald Trump en 2016, a refroidi ses espoirs mercredi.Allan Lichtman a détaillé dans les pages du New York Times ses "13 clés pour remporter la Maison Blanche" et misé sur l'élection de Joe Biden le 3 novembre."Ce sont les Américains qui décideront, pas des universitaires ou des professeurs", a rétorqué le porte-parole de la campagne de Donald Trump, Tim Murtaugh sur CNBC, en notant opportunément: "cette élection ne ressemble à aucune autre".
La pandémie a porté mercredi un nouveau coup à la campagne présidentielle aux Etats-Unis: Joe Biden a renoncé à se rendre en personne à la convention démocrate, tandis que Donald Trump envisage d'endosser les couleurs républicaines depuis la Maison Blanche.
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Un braquage a mal tourné samedi soir sur un marché aux puces d'un quartier sensible de Marseille, avec pour bilan un des braqueurs tabassé par des passants, le butin pillé et quatre blessés légers, selon La Provence.Les deux braqueurs se sont d'abord fait remettre trois fonds de caisse, au supermarché Lidl du marché aux puces, dans le 15e arrondissement de Marseille. Ils ont contraint un des caissiers de leur ouvrir le coffre du magasin et d'en vider le contenu dans plusieurs sacs.C'est en tentant de charger le butin dans leur voiture que les deux braqueurs ont "été pris à partie par des gens qui 'zonaient' là, des gens du cru, une cinquantaine au moins", selon la DDSP des Bouches-du-Rhône ( Direction de la sécurité publique)."Cela aurait pu être beaucoup plus dramatique"En cherchant à se libérer de leurs agresseurs, dans l'échauffourée, les braqueurs ont tiré, une personne a été blessée par un petit plomb à une jambe, deux autres écorchées par des éclats, et "un papy" touché d'un coup de crosse à la tête.Le plus sérieusement atteint a été le braqueur interpellé par les policiers arrivés sur les lieux. Déjà connu des services de police pour des faits de vol, cet homme était "en train de se faire tabasser et s'est fait en prime rouler dessus par son complice qui a lui réussi à prendre la fuite". "Nous avons évité un massacre", a réagi Saïd Ahamada, député LREM de la 7e circonscription des Bouches-du-Rhône. "Ce qui m'inquiète c'est l'auto-défense. Cela aurait pu être beaucoup plus dramatique",a estimé de son côté Samia Ghali, sénatrice socialiste des quartiers nord, dimanche sur France Bleu Provence.
Sept personnes ont été blessées, la sénatrice socialiste Samia Ghali dénonce une auto-défense dangereuse.
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Depuis plusieurs semaines, la rumeur court : Audrey Pulvar pourrait figurer sur la liste de la maire Anne Hidalgo pour les élections municipales de 2020 à Paris. Début mars, Le Canard enchaîné affirmait que l'ancienne journaliste avait des vues sur la mairie du XVIIIe arrondissement. Municipales : Audrey Pulvar à Paris avec Anne Hidalgo ?par Le Point ActuCe jeudi 11 avril, l'ex-présidente de la fondation Hulot confirme à BFM Paris qu'elle veut s'engager auprès de l'élue socialiste dans le cadre de ces élections. "Je me mets au service d'Anne Hidalgo", explique-t-elle. "Je vais être très proche d'Anne Hidalgo pendant sa campagne, me battre contre ses adversaires, porter son programme", détaille-t-elle. Anne Hidalgo n'a pour le moment néanmoins pas encore officialisé sa candidature à sa réélection.Cela fait plusieurs mois qu'Audrey Pulvar est très présente au sein de l'association "Paris en Commun", qui doit rassembler autour de la maire de Paris avant de lancer la campagne, souligne BFM Paris. Elle partage par ailleurs régulièrement les contenus de la mairie de Paris sur les réseaux sociaux, saluant des actions de la municipalité comme la décriée piétonnisation des voies sur berge. C'est d'ailleurs ce projet qui les aurait réuni.Pulvar candidate ?Quel sera le degré d'engagement d'Audrey Pulvar ? Sera-t-elle candidate ? L'entourage d'Anne Hidalgo aimerait bien. "Ils m'envoient des signaux", confirme l'ancienne journaliste, qui dément néanmoins être candidate, du moins pour le moment. "Je ne serai pas candidate mais je n'ai pas encore parlé à Anne Hidalgo de ça, elle a une grande force de conviction", reconnaît-elle toutefois. "Conseillère municipale, ça m'intéresse dans l'absolu, tout comme le mandat de député européen", ajoute-t-elle. Elle estime pourtant qu'elle serait "plus utile à l'extérieur que comme candidate".
Si la maire de Paris n'a pas encore officialisé sa candidature à sa réélection, l'ancienne journaliste a confirmé à BFM Paris qu'elle souhaitait s'engager auprès de l'élue socialiste dans le cadre des élections de 2020.
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Selon lui, "l'épidémie est en train de se terminer". "Un peu partout (dans le monde), les choses sont en train de s'arrêter, qu'il s'agisse des cas détectés, des cas hospitalisés, des cas hospitalisés en réanimation - les morts ce sera plus long", explique le professeur Didier Raoult, qui officie à l'Institut hospitalo-universitaire de Marseille, dans une vidéo de 8 minutes mardi 12 mai. "Il n'y a nulle part de deuxième vague", assure le médecin, même si "il y aura quelques cas sporadiques qui apparaîtront ici ou là". Puisque l'épidémie est, selon lui, derrière nous, le Pr Raoult en dresse son bilan. Il défend une nouvelle fois son action, traiter les patients avec de l'hydroxychloroquine, et regrette le choix des autorités de ne pas en avoir fait autant : "on ne peut pas, dans une épidémie, dire : on ne soigne pas les gens", estime-t-il. Il critique aussi la politique de tests du gouvernement : "On a été incapable, dans ce pays, de développer les stratégies de tests systématiques qui ont été mis en place dans la plupart des pays". Pour ce médecin, soutenu par une partie de l'opposition, de LR au RN, "il y a eu une tentative de monopoliser la capacité à diagnostiquer les gens qui est très profondément anti-médicale". "On ne peut pas dire on ne soigne pas les gens, on ne peut pas empêcher les médecins de soigner, on ne peut pas empêcher les gens de faire du diagnostic quand ils ont les moyens de le faire", conclut Didier Raoult.
Dans une vidéo diffusée mardi sur sa chaîne YouTube, le désormais célèbre infectiologue de Marseille s'exprime sur "les leçons à tirer" de l'épidémie de Covid-19.
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Carlos Ghosn a clamé son "innocence" dans une vidéo diffusée par ses avocats mardi 9 avril. Celle-ci avait été enregistrée juste avant son arrestation le 4 avril sur de nouveaux soupçons de malversations financières. Sur ces images, Carlos Ghosn accuse les dirigeants de Nissan de trahison. Toutefois, l'ancien PDG de Renault-Nissan, ne cite aucun nom. Les noms des responsables désignés par Carlos Ghosn ont été coupés au montage, sur demande de ses avocats. "Ce n'est pas une histoire de cupidité, de dictature d'un homme. C'est une histoire de complot, de conspiration, de trahison", a-t-il déclaré dans ce message.Un recours devant la Cour suprême Pour Carlos Ghosn, les dirigeants de Nissan ont craint la perte d'autonomie du constructeur japonais. "On peut se demander pourquoi un tel complot a eu lieu. Et bien, parce qu'il y a eu de la peur liée à la convergence, à une alliance, à une fusion plus profonde. Certaines personnes ont eu peur par rapport à l'autonomie de Nissan". Son principal avocat, Junichiro Hironaka, a par ailleurs annoncé son intention de déposer mercredi un recours devant le Cour suprême pour obtenir la remise en liberté de son client.Carlos Ghosn, patron déchu de Renault, Nissan et Mitsubishi, a été interpellé jeudi 4 avril à son domicile de Tokyo en raison de nouveaux soupçons de malversations financières, un mois à peine après avoir été libéré sous caution. Cette fois, le parquet le soupçonne d'avoir transféré des fonds de Nissan à une société "de facto contrôlée par lui", via un distributeur de véhicules du constructeur japonais à l'étranger. Il s'agit du sultanat d'Oman, selon une source proche du dossier. Sur les 15 millions versés au total au distributeur, 5 millions ont été détournés, a précisé le bureau des procureurs dans un communiqué. "Le suspect a trahi sa fonction (de patron de Nissan) pour en tirer des bénéfices personnels", a-t-il estimé.Carlos Ghosn est déjà sous le coup de trois inculpations : deux pour déclarations inexactes de revenus sur les années 2010 à 2018, dans des documents remis par Nissan aux autorités financières, et une pour abus de confiance. Il est notamment accusé d'avoir tenté de faire couvrir par la compagnie des pertes sur des investissements personnels lors de la crise économique de 2008.
Dans une vidéo diffusée par ses avocats mardi, Carlos Ghosn accuse les dirigeants de Nissan de "trahison".
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L'augmentation du nombre de cas de Covid-19 va-t-elle poursuivre sa courbe inquiétante à la rentrée ? C'est ce qui préoccupe les autorités sanitaires. Pour tenter d'inverser la tendance, le masque est devenu obligatoire à l'extérieur dans des quartiers de plusieurs villes en France, dont Marseille. Samia Ghali: "Il faut être dans la pédagogie (...) et distribuer des masques à ceux qui n'ont pas la possibilité d'en acheter"par BFMTVUne mesure pas forcément respectée par tous. Pour Samia Ghali, adjointe à la mairie de Marseille, "'il faut être dans la pédagogie et essayer de comprendre que pas tout le monde peut s'acheter des masques". En cause : le prix. "C'est très cher, personne n'en parle, mais c'est extrêmement cher, c'est un vrai budget dans une famille", a regretté Samia Ghali sur l'antenne de BFMTV ce lundi 17 août.Le masque, "un vrai budget""C'est pour ça que je réclame qu'on puisse distribuer des masques à ceux qui n'ont pas la possibilité d'en acheter. Porter un masque, en soi, c'est le plus simple. Mais il y a des gens qui portent le même masque depuis déjà trois mois ! Est-ce que cela fonctionne, est-ce que cela protège vraiment ? Celui qu'on met dans le sac, qu'on touche, qu'on remet au visage, ce n'est pas plus dangereux ? Si on veut que chacun porte le masque, il faut qu'il y ait une distribution massive, notamment en vue de la rentrée scolaire", a-t-elle ajouté.En juillet dernier, Olivier Véran avait déjà annoncé la distribution de "40 millions de masques grand public, lavables, réutilisables 30 fois, de manière à fournir 7 millions de Français qui sont au niveau du seuil de pauvreté, qui sont bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire", détaillait le ministre de la Santé sur le plateau de France 2. Ces masques ont été envoyés quelques jours plus tard par la Poste.
Dans certains quartiers de Marseille, le masque est devenu obligatoire à l'extérieur, afin de tenter de freiner l'épidémie de coronavirus. Pour l'adjointe à la mairie de la ville Samia Ghali, cela doit s'accompagner d'une "distribution massive" de masques, afin d'aider les plus précaires.
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Certains dans l'opposition ont raillé une opération de "câlinothérapie". Emmanuel Macron a reçu mardi soir à l'Élysée les députés de sa majorité, blessés par l'épisode du congé pour deuil d'enfant, et en butte au retour d'une hostilité parfois violente sur le terrain, sur fond de réforme des retraites. "On réussit ensemble ou on échoue ensemble". Lors de cette réunion qui a débuté vers 20 heures, le chef de l'État a demandé aux 320 députés présents, sur 380 invités, de "l'unité et de la responsabilité", se défendant de "tout caporalisme", ont rapporté à l'AFP plusieurs participants. "Le quinquennat précédent s'est disloqué sur des aventures personnelles. Ceux qui faisaient les plateaux de BFM ont été des agents d'accélération de la dislocation", a-t-il également affirmé. "Nous devons continuer à faire vivre le dépassement et non pas recréer des chapelles ou aile gauche et aile droite se répondent en stéréo", a-t-il insisté. "Il faut rester dans la vision qu'on porte, qui fait notre unité : le 'en même temps', le dépassement politique".Il a assuré les députés LREM de son "soutien indéfectible", alors qu'ils sont les cibles depuis les "gilets jaunes", d'un sentiment anti-Macron exacerbé par la réforme des retraites - nombre d'entre eux ont subi insultes, dégradations de leur permanence, voire agressions. "Vous catalysez la violence. De manière inqualifiable, injuste et disproportionnée. Avec les retraites, tout ressort. Tous les ressentiments sont en train de ressortir, ça tombe sur nous. Parce que l'on a agité la société", a-t-il estimé. "On ne peut pas se laisser enfoncer", "il faut être fiers d'être des amateurs quand on voit les résultats qu'ont obtenus les soi-disant professionnels de la politique", a-t-il ironisé, alors que le projet de loi fait l'objet de vives oppositions."C'est faux de dire qu'il faut encore du débat" sur la réforme des retraitesIl a exhorté les élus à "vendre cette réforme qui est une réforme de justice. Il faut l'améliorer sur des droits familiaux notamment", "il n'y a pas de justice si la réforme n'est pas équilibrée puisqu'elle se paie sur le dos des générations futures". "Il faut finir les retraites avant l'été. C'est faux de dire qu'il faut encore du débat. Ça dure depuis deux ans", a-t-il argué. Selon lui, "il y a deux temps importants pour la réforme : la première lecture à l'Assemblée, puis la conférence de financement. Ce sont les deux temps à pas louper. Tout ce qui passera par amendement devra être financé lors de la conférence", a-t-il affirmé, appelant également à "porter la réforme à l'extérieur. La réforme n'est pas assez connue. Il faut bâtir des arguments très simples". Il faut "gagner la bataille des retraites, assumer le texte, travailler la gouvernance sans céder à l'obstruction et en tenant le calendrier avant l'été", a-t-il répété. "La réforme des retraites crée de l'anxiété comme chaque réforme des retraites. Ça se passe toujours bien jusqu'a ce que les gens se rendent compte qu'ils vont être concernés", a-t-il également affirmé."Sur l'humanité, je n'ai donné de leçons à personne"Emmanuel Macron a aussi justifié son intervention dans l'affaire du deuil parental. Car après le tollé suscité par le refus des députés LREM d'allonger ce congé à douze jours, son appel à faire preuve d'"humanité" avait été perçu comme un reproche injuste par des élus qui n'avaient fait qu'appliquer la consigne gouvernementale. "Sur l'humanité, je n'ai donné de leçons à personne", a estimé le président, avant de justifier : "Je me suis exprimé pour qu'il y ait un pare-feu. Quand on perd une bataille, il faut le reconnaître. Quand il y a un tsunami, il faut l'assumer".Le chef de l'État a conclu vers 22 heures par un mise au point sur ses priorités : gagner la bataille des retraites en respectant le calendrier et ouvrir de nouveaux sujets comme la recherche et développement, la sécurité et l'environnement.
Le chef de l'État a rencontré mardi 11 février durant deux heures les députés de la majorité pour tenter d'apaiser les tensions. Il a délivré un message d'"unité et de responsabilité" et les a assurés de son "soutien indéfectible".
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"La marque voudrait clarifier que lorsque nous associons notre image à un ambassadeur, il est clair que l'idée derrière est de nous ouvrir de nouveaux horizons les uns les autres. Ce n'est pas ce qui se passe actuellement en France avec certains d'entre eux et nous le regrettons profondément", selon un communiqué transmis à l'AFP, qui confirme des informations de BFMTV.Lacoste précise avoir "arrêté de collaborer avec Moha La Squale depuis plusieurs mois car son comportement ne correspondait plus aux valeurs de la marque".En ce qui concerne Roméo Elvis, "nous ne prolongerons pas son contrat", a indiqué un porte-parole, sans plus de détails."Nous condamnons totalement toute forme de violence, de harcèlement et d'agression", ajoute le communiqué."Nous continuerons de nous associer avec des ambassadeurs venus d'horizons différents mais nous condamnerons toujours toute attitude contraire à nos valeurs de respect et de tolérance", précise-t-il.Lacoste s'était associé en 2018 avec Moha La Squale pour la personnalisation de plusieurs tenues, tandis que le rappeur belge Roméo Elvis avait annoncé en 2019 une collaboration avec la célèbre marque au petit crocodile vert.Moha La Squale est visé par une enquête depuis début septembre, pour "agressions sexuelles", "violences volontaires" et "menaces de mort" après les accusations de trois femmes, qui ont porté plainte. Une quatrième plainte a été déposée le 11 septembre. Le rappeur de 25 ans a été l'une des grandes révélations de l'année 2018 avec son premier album "Bendero", plébiscité par le public (disque d'or, plus de 50.000 exemplaires vendus) et par la critique.Nommé aux Victoires de la musique 2019, l'artiste charismatique aux cheveux longs, passé par le Cours Florent, s'était fait repérer avec des "freestyles" postés sur Facebook et YouTube, où on le voit rapper dans sa cuisine ou dans son quartier de "La Banane" à Ménilmontant, dans le XXe arrondissement de la capitale.Roméo Elvis, 27 ans, s'est excusé début septembre sur les réseaux sociaux pour avoir "utilisé (ses) mains de manière inappropriée sur quelqu'un", croyant répondre "à une invitation qui n'en était pas une"."Ce qui est trop souvent vu comme un acte banal est une erreur à ne pas faire", ajoutait le rappeur avant de conclure: "je ne suis pas fier de cette situation et espère servir d'exemple à ne pas suivre"."(Roméo Elvis) m'a agressée sexuellement #balancetonrappeur", pouvait-on lire sur une story d'un compte ne permettant pas d'identifier l'autrice. Cette dernière publiait également des captures d'écran de l'artiste lui disant qu'il était "une merde sur le coup" et avait "vraiment honte".
La marque de vêtements Lacoste a indiqué vendredi soir à l'AFP avoir mis fin à sa collaboration avec les rappeurs Moha La Squale et Roméo Elvis, tous deux accusés d'agressions sexuelles par des jeunes femmes sur les réseaux sociaux.
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Ministre et élu local ? L'addition ne sera vraisemblablement pas possible. Le mot d'ordre a circulé dans les couloirs des ministères : interdiction de cumuler un porte-feuille au sein de l'exécutif et des fonctions locales. C'est du moins ce que révèle France Info, lundi 2 juillet. Les ministres qui souhaiteraient être candidats aux municipales devront même démissionner un an avant l'élection, affirme France Info. Cette consigne pourrait concerner des poids lourds du gouvernement, dont le porte-parole Benjamin Griveaux, pressenti pour concourir à la mairie de Paris, mais aussi le secrétaire d'État et chef de file de La République en marche Christophe Castaner, qui convoiterait l'hôtel de ville de Marseille. Sans oublier Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics, qui ne cache pas son envie de retourner sur ses terres, à Tourcoing, où il a déjà été maire de 2014 à 2017. À Paris, plusieurs candidatures semblent se profiler. Outre l'élue sortante Anne Hidalgo, fortement critiquée, et le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, l'ex-conseiller en communication de François Hollande, Gaspard Gantzer, a lancé au début du mois un mouvement baptisé "Parisiennes, Parisiens", dont l'objectif est encore flou.
Alors que plusieurs membres du gouvernement ont déjà laissé entrevoir leurs ambitions pour les élections municipales de 2020, la consigne au sein de l'exécutif est de ne pas cumuler les mandats.
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"Jusqu'au 10 mars inclus, vous ne pourrez pas nous envoyer de mail. Au vu du nombre très important de dossiers reçus dans le cadre des annonces du gouvernement sur la prime d'activité, la CAF de la Seine-Saint-Denis [...] a choisi de fermer temporairement son canal de contact afin de se consacrer en priorité au traitement des dossiers.". Tel est le message qui s'affiche depuis le 18 février sur les écrans des allocataires de la Caisse d'allocations familiales du 93, qui ne peuvent plus échanger avec l'organisme.Nouveaux demandeurs et effectifs supplémentairesLa mesure, radicale, a été prise pour permettre aux agents de "se remettre à flot", et traiter la montagne de dossiers en attente. "Nous avons reçu 25000 nouveaux dossiers depuis le 1er janvier. Nous continuons à enregistrer 570 demandes quotidiennes liées à la prime d'activité", précise la directrice des prestations et du service à l'allocataire de la structure, Bénénice Galey, dans les colonnes du Parisien.Les annonces récentes d'Emmanuel Macron ont en effet provoqué un afflux de nouveaux demandeurs. Depuis le 5 février, les CAF sont chargées de la distribution de la prime d'activité, élargie à 700.000 personnes supplémentaires, à la faveur des mesures décidées par le chef de l'Etat en décembre dernier. Cette prime bonifiée avait été annoncée par l'exécutif pour calmer la colère des "gilets jaunes". Le montant moyen de ce bonus est de 160 euros par mois, avec des variations selon les situations familiales. "Cet afflux de demandes, par tous les biais, a complètement engorgé tous nos canaux de contact", constate Bérénice Galey. Conséquence : la durée d'attente pour obtenir un rendez-vous monte à plus de 15 jours. Selon la même source, les agents de la CAF traitaient mi-février des dossiers remontant à fin décembre. Pour y répondre, 30 agents ont été recrutés temporairement (7 à l'accueil téléphonique, 9 à l'accueil en agence, 14 au traitement des dossiers).La CAF de Seine-Saint-Denis compte aujourd'hui 350.000 allocataires, ce qui représente 900.000 bénéficiaires
Selon Le Parisien, la Caisse d'allocations familiales (CAF) de Seine-Saint-Denis (93) a reçu 25.000 nouvelles demandes depuis le 1er janvier. Cette surcharge force l'organisme à suspendre sa messagerie électronique.
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"Les tirs ont entraîné la mort de deux personnes et une troisième personne a été hospitalisée pour des blessures graves mais qui ne mettent pas sa vie en danger", a annoncé la police de Kenosha sur Twitter.Des violences ont éclaté dans cette ville du Wisconsin quand des centaines de manifestants ont défilé, pour la troisième nuit consécutive, après la diffusion d'une vidéo montrant Jacob Blake, grièvement blessé dimanche par un policier blanc de Kenosha.Les images montrent le jeune père de famille, suivi par deux policiers ayant dégainé leurs armes alors qu'il contourne une voiture. Un agent attrape son débardeur blanc au moment où il ouvre la portière et tente de s'installer sur le siège conducteur. Le policier fait alors feu --l'enregistrement laissant entendre sept tirs--, atteignant Jacob Blake de plusieurs balles dans le dos.La police de Kenosha a précisé avoir été alerté sur des informations faisant état de coups de feu et de plusieurs victimes, ajoutant qu'une enquête "active était en cours".Plus tôt, des vidéos, mises en ligne, ont montré des gens courant dans les rues de Kenosha, alors que des coups de feu retentissaient. Dans d'autres, on peut voir des hommes blessés, au sol.
Deux personnes ont été tuées par balles dans la nuit de mardi à mercredi dans la ville américaine de Kenosha, lors de manifestations de colère après qu'un policier blanc a grièvement blessé un Afro-américain, Jacob Blake.
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, qui recommandent l'usage de produits "faits maison".Pour bien respirer chez soi, mieux vaut se passer de produits ménagers industriels. Tel est le constat dressé par 60 Millions de consommateurs, qui a étudié dans son hors-série la composition de 60 produits ménagers parmi les plus vendus. Le magazine s'est fondé sur la lecture de leur étiquette et de leur fiche de données de sécurité réglementaire. Son verdict: "ils se révèlent toxiques et polluants". "Beaucoup contiennent une ou plusieurs substances toxiques, nuisibles à notre santé ou à l'environnement", est-il constaté. Une batterie de tests similaires a été réalisée par l'Ademe, l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris) et le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). Ces trois organismes ont analysé une trentaine de produits, et testé en condition réelle une dizaine, six manufacturés et quatre "faits maison". Résultat: les produits industriels émettent plus de composés organiques volatils (COV), de minuscules poussières dont certaines sont classés cancérigènes possibles, comme l'acétaldéhyde, ou avérés, comme le formaldéhyde.Les produits de base sont les plus sainsEn guise de substitut aux produits industriels, l'Ademe, l'Ineris et le CSTB recommandent notamment deux grands "classiques" du ménage : le vinaigre blanc, et le bicarbonate de soude.Pour mieux visualiser sur l'étiquette la qualité d'un produit, "60 Millions" propose de son côté un "Menag'score" qui classerait les produits de A à E en fonction de la quantité de ces substances nocives sur le même principe que le "nutri-score" ainsi que la liste complète des composants. Tous donnent des conseils de bons sens, comme aérer une pièce avant de l'occuper, ne pas y fumer, alors que l'air intérieur est sept fois plus pollué que l'air extérieur, rappelle 60 Millions de consommateurs.
Désodorisants, sprays, nettoyants... La composition de ces produits du quotidien est dénoncée par le magazine 60 Millions de consommateurs et l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe)
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C'est une première. Les inégalités de revenus sont jugées les plus répandues par 40% des Français et sont pour la première fois citées comme les moins acceptables par 22% des personnes interrogées, devant les inégalités de soin (20%) et celles liées à l'origine ethnique (16%), indique le baromètre annuel de la Drees (direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques).Le moral des retraités en baisseL'augmentation du SMIC est par ailleurs plébiscitée, par 92% des Français. Cette proportion est en hausse par rapport à 2017 (88%). Les Français sont également favorables à l'augmentation des salaires des instituteurs, qui devraient gagner 13% de plus en moyenne selon eux. Les ouvriers et les retraités perçoivent de manière plus négative en 2018 leur situation personnelle. Les ouvriers sont plus pessimistes (58%, en hausse de 13 points) sur leur situation personnelle. Le pessimisme des retraités atteint 55%, en progression de 12 points. L'image du système de sécurité sociale se dégrade. 62% estiment qu'il fournit un niveau de protection suffisant, en recul de 11 points par rapport à 2017. L'hypothèse d'une baisse des retraites est rejetée par près de neuf Français sur dix (88%), 78% des Français aux baisses des allocations logement, soit des proportions en hausse de 5 à 7 points en un an. Le baromètre d'opinion de la Drees aborde les mêmes thèmes (situation personnelle, protection sociale, inégalités et cohésion sociale) depuis 2000 (sauf 2003).Il a été réalisé par questionnaire en face à face auprès de 3.037 personnes à leur domicile entre le 15 octobre et le 1er décembre 2018 (échantillon représentatif d'au moins 18 ans résidant en France selon la méthode des quotas).
Selon le baromètre du service statistique des ministères du Travail et de la Santé, les écarts de revenus sont jugés les moins acceptables devant les inégalités d'accès aux soins.
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Lundi 2 juillet, Eric Ciotti était l'invité de l'émission "L'Épreuve de vérité" sur Public Sénat. À cette occasion, le député LR n'a pas hésité à critiquer Emmanuel Macron, le traitant d'"adolescent immature" atteint d'un "sentiment de surpuissance".Une sortie remarquée que n'a pas du tout appréciée Christophe Castaner. Sur son compte Twitter, le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement s'en est pris assez violemment à Eric Ciotti. "À la rentrée, les téléphones portables seront interdits dans les établissements scolaires. #EricCiotti ne pourra plus tweeter, à la récréation, depuis la cour d'école", a-t-il écrit sur le réseau social. Pas décidé à se laisser faire, Eric Ciotti a rapidement répondu à l'attaque de Christophe Castaner. "Cher @CCastaner, un député élu par les Français doit-il maintenant demander l'autorisation jupitérienne pour s'exprimer et contredire le chef de l'État ? Vos propos douteux ne font que confirmer l'autoritarisme et le sentiment de surpuissance qui guident l'action d'@EmmanuelMacron", a-t-il lui aussi écrit sur Twitter.Lundi sur Public Sénat, le député Les Républicains n'a pas maché ses mots. S'il avait apprécié qu'Emmanuel Macron essaye de "re-présidentialiser la fonction élyséenne", il a beaucoup moins apprécié les dernières sorties du chef de l'État. "On a l'impression que c'est un outil, que c'est un peu un adolescent immature qui joue avec les institutions, qui s'amuse. Il y a eu la représentation théâtrale où il a joué Pierre et le Loup. Il y a eu les rappeurs... Il y a un peu l'idée d'une surpuissance. Il a eu une élection très rapide et je crois que cette élection lui a donné un sentiment de surpuissance dont il use mais, ce qui est plus grave, dont désormais il abuse", a lancé Eric Ciotti dans l'émission "L'Épreuve de vérité".
Christophe Castaner n'apprécie vraiment pas qu'on touche au président de la République. Le délégué général de La République en marche n'a pas hésité à répondre à Eric Ciotti, qui avait lundi 2 juillet attaqué Emmanuel Macron dans l'émission "L'Épreuve de vérité" sur Public Sénat.
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Rutger Hauer, acteur emblématique du film de science-fiction "Blade Runner", est décédé à l'âge de 75 ans. "Rutger Hauer est mort à l'âge de 75 ans. Il était considéré comme l'un des plus grands acteurs des Pays-Bas", a écrit l'agence de presse néerlandaise ANP. L'acteur est décédé vendredi 19 juillet et a été enterré lors d'une cérémonie privée. Rutger Hauer a fait sa première apparition en tant qu'acteur en 1969 dans une série télévisée de cape et d'épée appelée "Floris", réalisée par Paul Verhoeven, alors peu connu. C'est Verhoeven qui lui offrit son premier grand rôle dans "Turkish Delight" en 1973. Il avait ensuite crevé l'écran aux Etats-Unis en jouant aux côtés de la star américaine Sylvester Stallone dans le thriller "Nighthawks". L'année suivante sortait "Blade Runner" qui devait le consacrer comme l'une des stars d'Hollywood à l'époque. Commentant la mort de celui qu'il avait révélé, Paul Verhoeven a déclaré à l'ANP avoir perdu son "alter ego". "Je suis extrêmement triste qu'il ne soit plus parmi nous, il va terriblement me manquer".
L'acteur néerlandais avait été rendu célèbre pour son rôle dans le chef d'oeuvre de Ridley Scott, en 1982.
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Transports très perturbés pour le sixième jour consécutif, grèves et manifestations partout en France : après la forte mobilisation de jeudi dernier, les syndicats opposés à la réforme des retraites remettent la pression mardi 10 décembre sur le gouvernement, avant qu'il ne dévoile mercredi le détail de son projet. Les syndicats CGT, FO, FSU, Solidaires et plusieurs organisations de jeunesse espèrent faire une nouvelle démonstration de force, après les 800.000 manifestants recensés jeudi dans toute la France par le ministère de l'Intérieur (1,5 million selon la CGT).De son côté, Emmanuel Macron persiste et signe. Interrogé lundi soir par BFMTV en marge d'un sommet sur le processus de paix en Ukraine qui se tient à Paris, le chef de l'État a réagi pour la première fois publiquement à cette mobilisation. "J'ai pleinement rassuré Vladimir Poutine en lui disant que les manifestations à Paris ne concernait absolument pas la réforme des retraites menée en Russie", a répondu ironiquement le président au journaliste de la chaîne d'infos qui lui demandait si la grève contre la réforme des retraites inquiétait les visiteurs étrangers.Puis il a ajouté, que "chacun autour de la table sait ce qu'est une réforme indispensable à son pays et ce qu'elle implique d'être menée. Ça relève de l'action du gouvernement et des annonces qui seront faites demain (mercredi, ndlr). Je n'ai pas senti une grande inquiétude, je vous rassure."Réunion mardi soir à l'ÉlyséeAvant l'allocution mercredi midi du Premier ministre, une dernière réunion doit se mardi soir à l'Élysée avec les ministres impliqués et les cadres de la majorité pour un ultime "calage" de la réforme.L'objectif de ce rendez-vous est aussi de "mettre en cohésion" la majorité, chargée de convaincre une opinion très méfiante du bien-fondé de cette "réforme de progrès et de justice sociale", selon l'Élysée.
Interrogé sur les manifestations contre la réforme des retraites qui agitent la France depuis jeudi en marge d'un sommet sur le processus de paix en Ukraine, le chef de l'État a réagi lundi soir pour la première fois depuis le début de la mobilisation.
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Les faits ont eu lieu vendredi 31 juillet peu avant minuit. À Vinzelles, tout près de Mâcon, le conducteur d'une voiture a reculé dans une foule massée devant un bar, avant de prendre la fuite, rapporte nos confrères du Journal de Saône-et-Loire. Au total, 16 personnes ont été blessées dont une jeune femme de 19 ans grièvement. Une quarantaine de pompiers ont été dépêchés sur place. La préfecture a précisé dans un communiqué que « douze personnes sont blessées légèrement, trois personnes choquées et une jeune femme blessée gravement aux jambes mais dont la vie ne serait pas en danger ». Tous ont été hospitalisés dans différents établissements de la région (à Mâcon, Bourg-en-Bresse, Villefranche-sur-Saône et Chalon-sur-Saône).La préfecture indique que c'est à la suite d'un différend « entre plusieurs individus » que le conducteur de la Citroën C3, qui participait à la fête dans ce bar, a foncé sur les personnes présentes. Un témoin a raconté la scène auprès du Journal de Saône-et-Loire : « Des clients avaient, sans doute pour plaisanter, tapé sur la carrosserie de plusieurs véhicules auparavant. Et ça s'est reproduit avec ce conducteur. Il a alors reculé dans la foule et j'ai vu les gens être éjectés. Une scène très violente ».Le suspect âgé de 20 ans, qui était alcoolisé, a par la suite été interpellé et placé en garde à vue. L'enquête a été confiée à la brigade de recherche de Mâcon.
Un jeune homme de 20 ans a percuté avec sa voiture plusieurs personnes à la sortie d'un bar à Vinzelles, après une soirée arrosée. Il a été interpellé et placé en garde à vue.
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Depuis son interruption, mi-mars pour cause de pandémie, l'émission "Ellen", un talk-show très populaire, orienté pop culture, a été plusieurs fois mise en cause pour ses méthodes de gestion du personnel.Mi-avril, le magazine spécialisé Variety a rapporté que des membres de l'équipe technique de l'émission s'étaient plaints que la production avait repris le tournage au domicile d'Ellen DeGeneres, sans la plupart d'entre eux.En juillet, le site BuzzFeed publiait une enquête appuyée sur des témoignages d'anciens employés de l'émission, faisant état d'un environnement de travail "toxique".Aucun témoignage ne mettait directement en cause Ellen DeGeneres, même si certains estimaient qu'elle ne pouvait totalement être exemptée de reproches, étant à la tête du programme diffusé sur la chaîne NBC.Puis sont venues des accusations directes contre cette ancienne comédienne, aujourd'hui âgée de 62 ans. "J'en connais plus d'un qu'elle a traité de façon horrible", a notamment tweeté l'acteur Brad Garrett, qui a été invité six fois dans l'émission. "Tout le monde le sait".Ces accusations venaient écorner l'image d'Ellen DeGeneres, qui a construit son talk-show sur les notions de bonté et d'humanité.L'animatrice aux 30 Emmy Awards, les récompenses de la télévision américaine, a ainsi adopté le slogan "Be Kind" (soyez gentils), qu'elle décline même sur des produits dérivés.Après des mois de spéculations sur la possible annulation pure et simple de son émission, Ellen DeGeneres, qui ne s'était pas exprimée publiquement depuis le début de la polémique, a pris la parole.A l'occasion de la première émission de la 18ème saison, elle a assuré avoir effectué "les changements nécessaires" et entamer "un nouveau chapitre".Trois producteurs de l'émission, cités dans l'enquête de BuzzFeed, ont été licenciés en août."J'ai appris des choses qui n'auraient jamais dû arriver", a-t-elle dit. "Je prends ça très au sérieux et je veux dire aux gens concernés que je suis désolé.""Je ne pense pas que j'aurais pu vous tromper chaque jour depuis 17 ans", a plaidé la sexagénaire aux cheveux blonds coupés courts, vêtue de son éternel tailleur pantalon."La vérité, c'est que je suis bien la personne que vous voyez à la télévision", a assuré celle qui a animé deux fois la cérémonie des Oscars (2007 et 2014).
L'animatrice américaine Ellen DeGeneres a répondu lundi, pour la première fois, aux accusations de harcèlement qui visaient son émission, reconnaissant des errements et assurant avoir "fait les changements nécessaires".
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Sur le plan comptable, les contributions individuelles de deux euros ont très largement rattrapé les frais d'organisation.Au soir du 20 novembre, alors que François Fillon et Alain Juppé commençaient la bataille dans la perspective de la campagne de l'entre-deux-tours, plus de 8 millions d'euros avaient été amassés les caisses, de quoi rentrer "dans les clous" concernant les frais d'organisation, qui avaient été estimés par Thierry Solère "entre 6 et 9 millions d'euros". Après les 4.298.097 votants du premier tour, la participation a été encore supérieure, avec 4,38 millions d'électeurs.LE PARTI AURA MOINS À DÉPENSERAu final, les recettes atteignent les 16 millions d'euros, une somme conséquente qui fait les affaires de tout le monde. Thierry Solère, le "Monsieur Primaire" des Républicains", l'avait affirmé : le solde positif de la primaire serait reversé intégralement au vainqueur en vue de la campagne pour l'élection présidentielle de 2017. Mais indirectement, c'est le parti des Républicains qui s'en frotte les mains.S'il ne pouvait pas se servir de la primaire pour renflouer ses caisses, le parti aura en revanche moins à avancer d'argent pour la campagne de François Fillon. À l'inverse des dépenses engagées pour la seule organisation de la primaire, ces gains pourront figurer dans les comptes de campagne de François Fillon, et pourront faire l'objet d'un remboursement public dans les limites prévues par la loi.
Le jackpot était déjà attendu au soir du premier tour, et la forte participation pour la "deuxième manche" de la primaire à droite dimanche 27 novembre a confirmé les attentes : François Fillon et les Républicains font la bonne affaire du scrutin. Sur le plan politique, les responsables de tous bords ont salué "le bel exercice démocratique" qu'a constitué le succès populaire de cette primaire, avec plus de 4 millions de votants à chaque tour.
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Une octogénaire et son compagnon septuagénaire sont morts jeudi 31 octobre dans la soirée à Périgueux (Dordogne). Il s'agirait d'un féminicide suivi d'un suicide. L'homme armé s'est ensuite retranché dans son appartement, a-t-on appris de source judiciaire.L'alerte a été donnée vers 17h45, d'abord par un infirmier qui intervenait régulièrement au domicile du couple pour la femme à la santé déficiente. Un début d'incendie s'était déclaré dans l'appartement de cet immeuble de huit étages à Périgueux.À leur arrivée, les pompiers ont découvert le corps d'une femme de 83 ans, portant au cou une blessure par arme à feu, a précisé à la presse sur place le vice-procureur de Périgueux, Stéphane Renard. Le feu a pu être éteint. L'intervention du RAID a ensuite été nécessaire pour maîtriser l'homme armée d'un fusil. Peu avant 22h00, au moment de l'intervention du RAID avec l'explosion d'une grenade assourdissante, l'homme de 72 ans s'est donné la mort avec son arme. Une enquête a été ouverte, mais "les raisons qui l'ont poussé à l'acte meurtrier ne sont pas encore connues", a indiqué le vice-procureur. Le quartier a été bouclé. Une trentaine d'habitants de l'immeuble ont été évacués, et devaient être hébergés dans des hôtels pour la nuit.
L'intervention du RAID a été sollicitée sur les lieux. Le septuagénaire, vraisemblablement auteur d'un féminicide, a ensuite retourné son fusil contre lui.
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Afin de relier deux grands axes de la mégalopole, les autorités égyptiennes procèdent depuis mi-juillet à des démolitions, mais aussi à des expulsions d'habitants précaires, dans la Cité des morts, la plus ancienne nécropole du monde musulman, inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco. Dernière demeure de personnalités illustres mais aussi de citoyens ordinaires, la nécropole regorge de somptueuses voûtes, représentées par les peintres orientalistes et décrites par les historiens au fil des siècles. Si les destructions sont pour l'heure cantonnées à des édifices datant du début du XXe, elles ont toutefois "atteint le périmètre de sauvegarde (200 mètres)" de complexes funéraires plus anciens et sévissent "dans le voisinage immédiat du caveau du Sultan Quansoua Abou Said (XVe siècle)", monument classé, selon l'urbaniste et chercheuse Galila el-Kadi.Le cimetière, qui "préexiste" à la ville telle qu'elle a été fondée au VIIe siècle par la dynastie des Fatimides, est "une composante importante" du Caire et les démolitions entraînent une "perte de son identité visuelle et de sa mémoire", avertit la chercheuse.- "Politique du bulldozer" -Les autorités se sont défendues de porter atteinte au patrimoine, disqualifiant la valeur historique et architecturale des édifices détruits."Il n'y a eu aucune destruction de monuments", seulement "des tombes contemporaines", assure le ministère des Antiquités.Contactée par l'AFP, l'Unesco affirme "n'avoir été ni informée ni consultée" et "suivre le dossier avec les autorités égyptiennes (...) pour évaluer les conséquences sur l'intérêt universel exceptionnel, l'authenticité et l'intégrité" du site.Pour Mme Kadi, cette situation révèle le caractère "aveugle et arbitraire" de la méthode d'aménagement urbain appliquée au Caire, une "politique du bulldozer".La construction d'al-Ferdaous -- reliant le pont du 6 Octobre à l'autoroute Tantaoui -- constitue un énième épisode du feuilleton du transfert des centres du pouvoir vers la nouvelle capitale administrative, vaste chantier orchestré par l'armée en plein désert, à 45 kilomètres à l'est.Ce mégaprojet, destiné à accueillir institutions nationales et étrangères dès fin 2020, est présenté comme un symbole du pouvoir autoritaire du président Abdel Fattah al-Sissi, élu en 2014, quelques mois après avoir destitué le président islamiste Mohamed Morsi.Pour raccorder des quartiers résidentiels au nouveau siège du pouvoir, les échangeurs se sont multipliés, rasant des décennies, voire des siècles d'histoire urbaine et incommodant souvent les résidents.Parmi les derniers tollés en date, la construction d'un pont autoroutier léchant des immeubles à Guizeh, district qui englobe tout l'ouest de la capitale.- "Vivants et défunts malmenés" -Sur Twitter, les images du chantier suscitent l'émoi de nombreux internautes. L'un d'eux -- @morocropolis --, dont la famille maternelle possède un caveau dans la rue Quansoua depuis les années 1940, dénonce une mise en oeuvre bâclée, sous le couvert de l'anonymat, par peur des représailles."Ils nous avaient dit qu'ils avaient besoin d'une partie de la chambre funéraire des femmes mais ils ont commencé à détruire la clôture et les pierres tombales avant qu'on ne déplace les dépouilles", affirme-t-il. Selon lui, sa famille ne bénéficiera d'aucun dédommagement car son caveau "ne sera pas entièrement détruit".Mais la nécropole cairote abrite aussi des vivants, et ce depuis plusieurs siècles, habitants informels et modestes, qui ont pâti du projet."On a été pris au dépourvu. Le bulldozer est soudainement arrivé sur le mur et on s'est retrouvé à jeter nos affaires (dehors) comme des fous (...) Ils nous ont mis à la rue", confie sous couvert d'anonymat l'épouse d'un gardien de mausolée, au milieu des gravats.Cette mère de trois enfants logeait avec sa famille dans le caveau familial d'un notable du début du XXe siècle, aujourd'hui en grande partie détruit. En l'absence d'alternative, ils vivent actuellement chez des voisins dont le logis a été préservé."C'était affreux: on a déplacé les défunts sur des tapis de paille", a expliqué la trentenaire, qui fait partie de la troisième génération d'habitants de la Cité des morts. "Ils malmènent les vivants et les défunts, sans pitié. (...) Et au bout du compte, personne ne se soucie de nous."
Dans l'immense nécropole historique du Caire, des barrières de chantier voilent à peine les décombres de mausolées démolis pour faire place à la nouvelle route controversée d'al-Ferdaous, littéralement le "paradis", laissant apercevoir ici et là quelques sépultures encore intactes.
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Faudra-t-il bientôt laisser son nom et ses coordonnées lorsque l'on se rend dans un café ou un restaurant ? Craignant une nouvelle fermeture des cafés et restaurants parisiens à cause de la résurgence de l'épidémie de coronavirus, des représentants du secteur ont invité les gérants à tenir un "cahier de rappel" dans lequel les clients peuvent laisser leurs coordonnées, un outil qui permettrait de remonter le fil des contacts en cas de contamination. "Tous les professionnels redoutent une mesure collective et aveugle comme celle prise à Marseille" où les bars et restaurants doivent fermer à 23h, a expliqué dans un communiqué publié jeudi Pascal Mousset, le président du Groupement national des indépendants hôtellerie, restauration et traiteurs (GNI) Paris Île-de-France. "En plus des mesures obligatoires, nous invitons les cafetiers et les restaurateurs à mettre en place dans leur établissement un 'cahier de rappel' afin de garder à disposition des autorités sanitaires les coordonnées de leurs clients en cas de contamination et de les aider à remonter le fil des cas contacts", a détaillé le GNI. "Dès demain (vendredi, ndlr), les clients des cafés et des restaurants parisiens pourront, s'ils le souhaitent, laisser leurs noms et numéros de téléphone sur de petites fiches (...) qui seront conservées pendant une durée d'un mois", a-t-il poursuivi. Les clients qui ont laissé leurs coordonnées pourront ainsi "être alertés par les autorités sanitaires en cas de suspicion de contamination de toute personne présente dans l'établissement en même temps qu'eux". Le syndicat précise que cette mesure "proposée par la Mairie de Paris et discutée avec les représentants de la profession" n'est pas "contraignante".Le GNI Paris Île-de-France, qui est en train d'organiser le dépistage massif de tous les salariés du secteur à Paris, suggère également aux professionnels de "proposer tant à leurs salariés qu'à leurs clients la prise de leur température".
Objectif : que les clients des cafés et restaurants puissent laisser leur coordonnées pour pouvoir être rappelés par les autorités sanitaires en cas de suspicion de contamination de toute personne présente dans l'établissement en même temps qu'eux.
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Les États-Unis, déjà engagés dans une confrontation tous azimuts avec le géant asiatique, ont appelé à "cesser immédiatement" ces "abus déshumanisants".Les Ouïghours, principalement musulmans et parlant pour la plupart une langue turcique, c'est-à-dire apparentée au turc, constituent l'un des 56 groupes ethniques du pays.Ils représentent un peu moins de la moitié des 25 millions de personnes vivant au Xinjiang, immense territoire semi-désertique du nord-ouest chinois longtemps frappé par des attentats meurtriers, attribués par Pékin à des séparatistes et des islamistes.Washington, d'autres capitales occidentales ainsi que de nombreuses organisations de défense des droits de l'Homme accusent la Chine d'avoir interné dans la région au moins un million de musulmans, dans ce qu'elles appellent des camps de rééducation politique.Pékin dément ce chiffre et parle de centres de formation professionnelle, destinés à aider la population à trouver un emploi et à l'éloigner ainsi de l'extrémisme et du terrorisme.Les Ouïghours seraient également soumis à des stérilisations forcées, affirme dans une étude publiée lundi Adrian Zenz, un chercheur allemand qui a déjà écrit plusieurs rapports sur les politiques chinoises au Xinjiang.Dans les deux grandes préfectures de la région où les Ouïghours sont majoritaires, le nombre de naissances aurait ainsi drastiquement chuté depuis 2016, affirme M. Zenz qui dit se baser sur des documents administratifs chinois et des entretiens avec des femmes locales. Certaines déclarent avoir été contraintes de se faire stériliser, sous peine d'être envoyées dans des camps, selon l'étude. L'implantation d'un stérilet aurait été imposée à d'autres.La Chine semble utiliser un contrôle des naissances coercitif dans le Xinjiang dans le cadre "d'une stratégie plus vaste de domination ethno-raciale", écrit Adrian Zenz dans ce rapport publié par la Jamestown Foundation.Cette organisation américaine fondée en 1984 se donne pour mission "d'informer et d'éduquer les décideurs politiques" et dit avoir "contribué directement à la chute du communisme" en Europe et en Union soviétique.Interrogé au sujet du rapport, un porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian, a réfuté lundi ces allégations, assurant qu'elles étaient "sans fondement" et que le Xinjiang était désormais "stable et harmonieux"."Nous appelons le Parti communiste chinois (PCC) à cesser immédiatement ces pratiques horribles et nous demandons à tous les pays de se joindre aux Etats-Unis pour demander qu'il soit mis fin à ces abus déshumanisants", a réagi pour sa part le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo.Selon lui, les "révélations choquantes du chercheur allemand Adrian Zenz sont tristement cohérentes avec l'attitude du PCC pendant des décennies, qui démontre un mépris absolu pour le caractère sacré de la vie humaine et la dignité humaine".
La Chine mène dans sa région du Xinjiang à majorité musulmane une politique de contrôle des naissances extrêmement coercitive avec des stérilisations forcées visant notamment la communauté ouïghoure, affirme une étude publiée lundi.
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Voilà qui devrait ravir les fans de Guillaume Musso : selon les informations de Télé Loisirs, le prolifique auteur de best-sellers va bientôt voir son nom au générique d'une fiction télévisée. Il vient en effet de vendre les droits d'adaptation de son roman "L'appel de l'ange" à un producteur affilié à TF1. Le même, qui a produit le feuilleton de six épisodes "Une chance de trop", diffusé sur la Une en 2015.Paru dans les librairies en 2011, "L'appel de l'ange" relate la rencontre inattendue entre Madeline Green et Jonathan Lempereur, dans les couloirs de l'aéroport JFK de New York. La première est fleuriste à Paris, le second chef étoilé aux USA. Un échange de téléphone portable liera leurs destins. Neuvième roman de Guillaume Musso, le livre s'est écoulé à plus de 50 000 exemplaires en seulement une semaine, lors de sa sortie.Une première pour MussoOn ne sait que peu de choses sur le projet, mais d'après la rumeur,Alexandra Lamy et Pascal Elbé, les deux têtes d'affiche d'"Une chance de trop", devraient de nouveau se donner la réplique dans cette adaptation. On notera au passage, qu'"Une chance de trop" était également la transcription télévisée du récit d'un écrivain populaire : Harlan Coben.Il faut cependant préciser qu'il s'agit du premier roman de Musso dont les droits ont été acquis pour la télévision. La bête noire des critiques littéraires a, en revanche, déjà été adaptée au cinéma. En 2007, le film "Et après", tiré du livre éponyme est sorti dans les salles françaises, avec un casting réunissant Romain Duris, Evangeline Lilly et John Malkovich. Très prochainement, ce sera au tour de "Central Park" de paraître dans les salles cinémas : la société Mars Films vient d'en acheter les droits.
L'auteur à succès vient de céder les droits d'adaptation de son roman "L'appel de l'ange". Ce dernier sera décliné en téléfilm.
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Les réseaux sociaux ont le don de rendre les choses éphémères. Mais une fois n'est pas coutume, le passé refait surface. Libération a retrouvé des tweets de Marlène Schiappa postés sous la présidence de Nicolas Sarkozy. La secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes critiquait alors une réforme des retraites portée par un François Fillon inflexible. Dans son post sur Twitter du 27 mai 2010, Marlène Schiappa écrivait : "La grève expliquée à ma fille", suivi d'un lien menant à une note de blog. Cette note n'est autre qu'un dialogue avec sa fille où la secrétaire d'État lui explique le principe de la grève : "C'est quand les salariés ne sont pas contents, ils font grève. Ils arrêtent de travailler, c'est un moyen de pression", dit-elle d'abord. Sa fille lui demande ensuite ce que représente la discussion. "Les retraites. Les gens veulent partir à la retraite avant de mourir de fatigue au travail, et si possible être assez bien payé pour ne pas aller balayer le Mc Do alors qu'ils marchent avec une canne", rétorque-t-elle. Marlène Schiappa se montre ensuite encore plus ironique sur le futur des salariés français lorsque sa fille lui demande si les retraités sont comparables aux "mamies". "Oui voilà, mes mamies sont à la retraite. Mais moi je n'irai pas, et toi non plus. Tu travailleras sans doute jusqu'à 80 ans", répond-elle. Pas les mêmes réformes Une réponse cinglante au projet de réforme des retraites sous la présidence de Nicolas Sarkozy, repérée quelques heures avant la grande journée de mobilisation du 5 décembre contre la réforme actuelle menée par le gouvernement Philippe. À l'époque, Marlène Schiappa avait décidé de ne pas aller manifester, car elle était "une travailleuse indépendante" et qu'elle n'avait "pas le choix".Pour éteindre la polémique, la secrétaire d'État a répondu mercredi 4 décembre, pointant du doigt une polémique ressortie du passé. "Tu parles d'un scoop ! (...) Comme d'autres (la CFDT, par exemple...) je soutiens en 2019 la nécessité de bien réformer ce système", a-t-elle avancé rappelant que les deux réformes n'avaient rien à voir. Elle a également rappelé dans un autre tweet que les inégalités entre les hommes et femmes perduraient de nos jours dans le système actuel. "42% d'écart entre les femmes et les hommes. 38% des femmes touchent - de 1000€. Améliorons les retraites des femmes !", a-t-elle souligné.
La secrétaire d'État avait écrit sur son blog une lettre à sa fille en mai 2010 où elle lui expliquait avec ironie qu'elle devrait travailler très longtemps, révèle Libération. Elle a réagi.
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Elle revient ensuite sur ses accusations, quand son beau-frère est arrêté, en soutenant que les gendarmes ont fait pression sur elle. Mais que s'est-il passé dans la famille Bolle quand celle-ci prend connaissance des déclarations de Murielle mettant en cause le mari d'une des filles ?La famille chasse la presse à coups de pierres, le voisinage entend des pleurs et des cris... et Murielle s'enfuit. Elle est retrouvée près d'une voie ferrée, décidée à se jeter sous un train. Et puis, il y a le témoignage récent de son cousin : un homme gravement malade qui en a gros sur le cœur, plus d'une trentaine d'années après les faits. Il parle d'une vraie scène de lynchage avec des gifles et des cheveux arrachés, des insultes à l'encontre de l'adolescente qui pousse des hurlements... Cette violence familiale est farouchement niée par les proches de Murielle."Il n'était pas là ce jour-là, déclare Marie-Thérèse Lamboley, l'une des sœurs de Murielle. Je ne vois pas pourquoi il est allé raconter des histoires pareilles alors qu'il n'était pas présent. Murielle était chez moi quand elle s'est rétractée. Les seuls cris que les voisins ont pu entendre, ce sont les journalistes qui avaient envahi la cour de chez mes parents, car ils ont pris des cailloux sur leurs tronches... On était tous tellement choqués qu'on n'a pas parlé. Murielle était là et Marie-Ange [femme de Bernard Laroche] est arrivée cinq minutes après. Elle a pris Murielle par les épaules en lui demandant : 'Qu'est-ce que tu as dit ?' Il faut se mettre aussi à la place de Marie-Ange...""Maman m'a dit de prendre Murielle avec moi, alors je l'ai prise chez moi, précise-t-elle au magazine "13h15 le samedi". Le lendemain matin, je lis le titre du journal : 'Bernard Laroche arrêté suite aux déclarations de sa jeune belle-sœur Murielle Bolle.' Elle a envoyé voler tout ce qui était sur la table et elle me dit : 'C'est pas vrai, c'est les gendarmes qui m'ont dit de dire ça.' J'ai alors pris le téléphone et appelé maman qui m'a dit de la ramener. Et après, je ne sais pas ce qui s'est passé, mais Murielle n'a pas été tapée, pas été battue et on ne lui a pas tiré les cheveux comme cela a été dit. C'est pas vrai."
Le soir du 5 novembre 1984, Bernard Laroche est arrêté après les aveux de sa belle-sœur Murielle Bolle. L'adolescente de 15 ans avait déclaré aux gendarmes avoir été dans sa voiture avec lui et le petit Grégory, le jour de la disparition de l'enfant, retrouvé mort pieds et poings liés dans la Vologne, une rivière des Vosges.
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On dénombre également 93 blessés de nationalité française parmi les plus de 6.500 blessés recensés par les autorités libanaises dans l'explosion qui, le 4 août dernier, a fait plus de 171 morts à Beyrouth.L'enquête, qui avait été ouverte par le parquet de Paris compte tenu de la présence de victimes françaises vient d'être confiée à deux juges d'instruction parisiens qui poursuivent ainsi l'information judiciaire ouverte pour homicides involontaires et blessures involontaires.Un premier mort français avait été rapidement identifié parmi les victimes, l'architecte Jean-Marc Bonfils, installé au Liban où il avait pris part notamment à des projets de restauration de bâtiments détruits par la guerre, selon la ministre française de la Culture.Dans les jours qui ont suivi la catastrophe, provoquée par une énorme quantité de nitrate d'ammonium stockée dans un entrepôt, des enquêteurs français de la police scientifique et judiciaire ont été dépêchés sur place. Leur mission vise notamment à participer à l'identification des victimes et à la reconstitution des évènements, dans le cadre d'une coopération avec les autorités libanaises.Ces dernières continuent de rejeter une enquête internationale malgré les voix qui s'élèvent au Liban et à l'étranger en ce sens. Des experts de l'ONU ont réclamé une enquête indépendante et rapide, exprimant leur inquiétude devant "l'impunité" dont bénéficient selon eux les responsables politiques libanais.Les autorités libanaises ont nommé le juge Fadi Sawan, connu selon des sources judiciaires pour son indépendance et sa probité, pour mener l'enquête sur les causes de l'explosion.Jeudi, les Etats-Unis ont annoncé que la police fédérale américaine (FBI) allait se joindre aux enquêteurs, "à l'invitation" des autorités libanaises.
Un deuxième ressortissant français a été recensé parmi les personnes décédées.
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Ce ne sont pas les résultats d'un sondage réalisé en 2007, mais bel et bien ceux du dernier baromètre Elabe* pour Les Échos et Radio Classique. Cette enquête, publiée ce jeudi 8 novembre, révèle que Ségolène Royal, qui pourrait conduire une liste de rassemblement de gauche aux élections européennes de mai 2019, a une cote de confiance à 29% et est tête chez les sympathisants de gauche avec 54% de confiance. L'ex-ministre de l'Environnement se situe devant le leader de Génération.s Benoît Hamon (53%) et le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon (53%).Nicolas Sarkozy conserve de son côté la tête du classement du classement auprès des sympathisants de droite avec 66%, soit 4 points de plus que dans le précédent classement. L'ex-chef de l'État, et finaliste avec Mme Royal de l'élection présidentielle de 2007, devance Alain Juppé (60%) et Xavier Bertrand (56%).Le maire de Bordeaux garde en revanche la première place (72%, -1) auprès des sympathisants du parti présidentiel La République en marche et du MoDem, devant François Bayrou (61%, +3), le ministre des Affaires étrangèers Jean-Yves Le Drian (58%, -4), le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer (58%, +10) et le nouveau ministre de l'Intérieur Christophe Castaner (56%, +11). Après son entretien au Point, dans lequel il évoque Emmanuel Macron, Nicolas Sarkozy a gagné 10 points de popularité, à 41%.La défiance envers Macron s'intensifieL'actuel chef de l'État est en revanche toujours en mauvaise posture. Sa cote de confiance s'est effritée de trois points, à 27% et cette du Premier ministre Édouard Philippe d'un point (27%) par rapport au mois dernier. Il s'agit du niveau le plus bas depuis le début du quinquennat pour le couple exécutif. Le sondage souligne que la proportion de Français interrogés déclarant ne pas faire "confiance du tout" à M. Macron est en très forte hausse (44%, +9), signe d'une importante défiance.*Le sondage a été réalisé par internet les 6 et 7 novembre, auprès de 1.002 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas (marge d'erreur située entre 1,4 et 3,1).
SONDAGE. Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, les deux rivaux de l'élection présidentielle de 2007, ont respectivement l'image la plus positive chez les sympathisants de gauche et de droite, révèle le dernier baromètre politique Elabe publié jeudi 8 novembre.
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A la tête du gouvernement depuis près de sept mois, M. Diab a fait cette annonce dans un discours à la nation six jours après l'explosion qui a dévasté le port de la capitale libanaise et une partie de la ville."Aujourd'hui j'annonce la démission de ce gouvernement", a-t-il dit, accusant la classe politique d'être la cause de ses échecs et dénonçant la "corruption" ayant conduit à "ce séisme qui a frappé le pays".Se présentant comme un indépendant, M. Diab avait été nommé Premier ministre en réponse à un soulèvement populaire ayant poussé son prédécesseur Saad Hariri à la démission.Alors qu'il commençait son discours, des heurts se déroulaient dans le centre ville aux abords du Parlement, pour la troisième soirée consécutive. Des manifestants lançaient des pierres et des pétards sur les forces de sécurité qui répliquaient avec des tirs de gaz lacrymogènes, selon un photographe de l'AFP.Les manifestants réclament le renouvellement de la classe politique tout entière, accusée depuis des mois de corruption et d'incompétence."Même avec une démission de Hassan Diab, il y a encore 128 voleurs assis au Parlement", a fustigé Layal, une manifestante. "Eux aussi doivent démissionner, sinon on reste dans le même cycle".La déflagration gigantesque du 4 août --qui a fait au moins 160 morts et plus de 6.000 blessés-- s'est ajoutée aux souffrances d'une population déjà excédée par une crise économique inédite, aggravée par l'épidémie de Covid-19.Six jours après le drame, les autorités n'ont toujours pas expliqué pourquoi une énorme quantité de nitrate d'ammonium était entreposée au port, au beau milieu de la ville. C'est un incendie dans l'entrepôt où étaient stockées 2.750 tonnes de nitrate depuis six ans, sans "mesures de précaution" de l'aveu même de M. Diab, qui a provoqué l'explosion.Le président Michel Aoun, lui-même contesté, a rejeté l'éventualité d'une enquête internationale. Et les autorités n'ont pas communiqué sur l'enquête locale.- "Tous"! -Face aux protestations, quatre ministres avaient déjà présenté leur démission depuis dimanche.M. Diab avait indiqué samedi qu'il était prêt à rester dans ses fonctions pendant deux mois, jusqu'à l'organisation d'élections anticipées dans un pays dominé par le mouvement armé du Hezbollah, un allié de l'Iran et du régime syrien de Bachar al-Assad.Les participants aux manifestations du week-end, réprimées par les forces de sécurité, ont crié "vengeance" et ont réclamé des comptes à une classe politique totalement discréditée qui n'a apporté aucune aide significative à la population après l'explosion.Les élections anticipées ne figurent pas parmi les principales revendications de la rue, le Parlement étant contrôlé par des forces politiques traditionnelles qui ont élaboré une loi électorale calibrée pour servir leurs intérêts. "Tous veut dire tous", ont clamé ces deux derniers jours les manifestants, appelant au départ de tous les dirigeants. Des effigies de nombre d'entre eux --notamment de Michel Aoun et du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah-- ont été accrochées à des cordes de pendus lors des rassemblements."Une seule personne contrôle ce pays, c'est Hassan Nasrallah", a affirmé Nadim Gemayel, l'un des neuf députés ayant annoncé leur démission. "Pour élire un président, désigner un Premier ministre (...) il faut le feu vert et l'autorisation de Hassan Nasrallah."- Peu d'espoir - Alors que les Libanais continuent d'enterrer leurs morts, les secouristes ont désormais perdu tout espoir de retrouver des survivants à l'explosion.Au grand désespoir des familles des disparus --une vingtaine officiellement-- qui accusent les autorités d'avoir tardé à organiser les recherches."Nous réclamons la poursuite des recherches", a lancé sur les réseaux sociaux Emilie Hasrouty, dont le frère serait enseveli sous les décombres.Des habitants ont allumé dimanche soir des bougies sur une route surplombant le port, pour rendre hommage aux victimes.Le drame a relancé la contestation populaire déclenchée le 17 octobre 2019 pour déjà dénoncer la corruption des dirigeants mais qui s'était essoufflée avec la pandémie de nouveau coronavirus.La communauté internationale, qui réclame depuis des années au pouvoir libanais des réformes et une lutte contre la corruption, a montré lors d'une visioconférence dimanche co-organisée par la France et l'ONU qu'elle ne lui faisait plus confiance.Elle a annoncé qu'elle allait "directement" distribuer à la population les 252,7 millions d'euros d'aide promis.Et elle a exigé une enquête "transparente" sur les causes de la catastrophe qui a également fait près de 300.000 sans-abri.
Le Premier ministre libanais Hassan Diab a annoncé lundi soir la démission de son gouvernement, après le départ de plusieurs membres de son équipe sous la pression de la rue qui accuse la classe politique d'être responsable de l'explosion dévastatrice au port de Beyrouth.
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Le concurrent Français, Amir, qui a terminé sixième à Stockholm, a estimé dimanche 15 mai que la France était "regardée autrement en Europe"."C'est très important cette sixième place, après tant d'années à connaître de mauvais résultats. Je m'étais donné comme mission d'apporter de la fierté, et je pense qu'on repart la tête haute", a déclaré à l'AFP le Franco-Israélien de 31 ans. "La France est regardée autrement aujourd'hui en Europe", a-t-il ajouté, après quatre années désastreuses. "Si ça peut lancer une tendance, une progression, alors j'aurai fait mon travail"."La chaîne a changé l'équipe, et l'Eurovision a enfin été prise au sérieux. Il y a eu une analyse approfondie de ce qui se faisait ailleurs et qui marchait. Tout a été repensé", selon lui. "C'est cette démarche-là qui m'a incité à joindre l'équipe, parce que l'Eurovision ne faisait pas partie de mon plan de carrière", a souligné le chanteur, dont le titre s'appelait "J'ai cherché"."Pour moi, arriver troisième auprès des jurys professionnels c'est extrêmement encourageant, parce que j'ai l'impression que j'ai encore beaucoup à apprendre", a-t-il relevé.Le Français a salué la victoire de l'Ukrainienne Jamala, "qui n'était pas du tout prédite comme vainqueur au départ, et qui ne s'était pas fait remarquer jusqu'à cette semaine de répétitions". "Elle a chanté une chanson très personnelle. Elle a une voix phénoménale, et j'ai été touché par sa prestation, beaucoup plus que par celle, par exemple, du candidat russe qu'on donnait favori", a jugé Amir."Quand on attendait les résultats elle est venue me voir pour me dire qu'elle aurait envie qu'on collabore. C'étaient les mots de quelqu'un qui ne s'attendait pas à gagner et à vivre une année très chargée", a-t-il raconté.
- La France a terminé à la 6e place du concours de l'Eurovision, son meilleur classement depuis 2002. -Après 4 années catastrophiques, la France a finalement relevé la tête au concours de l'Eurovision.
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"Il faut croire que les gens sont touchés par des mots simples et des histoires de la vie de tous les jours". Dans les colonnes du Parisien, le député Jean Lassalle a commenté le succès d'une vidéo ressortie des tréfonds d'Internet, le montrant raconter l'histoire d'un enterrement à l'époque où il était maire du village béarnais de Lourdios-Ichère (Pyrénées-Atlantiques), en 1977.Selon Le Parisien, un réalisateur de Pau s'est même porté des droits du récit pour l'adapter dans un court-métrage. "C'est une histoire vraie que j'ai racontée au moment du dessert. Je n'imaginais pas que, quelques années plus tard, on me demanderait de la traduire en anglais, en espagnol et même en chinois !", s'amuse le député des Pyrénées-Atlantiques, qui avait récolté 1,2% des voix lors de l'élection présidentielle de 2017.Personnalité singulière du monde politique, Jean Lassalle est une figure bien connue de l'Assemblée nationale, notamment pour ses prises de parole marquées par ses références à son Béarn d'origine. "Je crois que c'est assez unique dans le monde des hommes et des femmes politiques. J'ai toujours gardé ma façon de parler et de voir la vie" raconte t-il ainsi. En 2003, il avait par exemple interrompu une séance de questions au gouvernement en entonnant un chant béarnais, debout à sa place de l'Assemblée nationale. Au printemps dernier, le député non-inscrit s'est présenté puis avait renoncé aux élections européennes, faute de financements.
Une vidéo filmée il y a 10 ans connait un succès retentissant sur internet, au point d'avoir attiré l'attention d'un réalisateur qui compte adapter le récit du député en court-métrage.
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La Fête des Lumières à Lyon aura-t-elle lieu ? L'organisation de l'événement est en péril en ces temps de pandémie de Covid-19. Sur l'antenne de BFM Lyon, le préfet du Rhône a préféré mettre en garde. "C'est une discussion que nous avons avec le maire de Lyon. Je suis ici depuis trois ans et je connais l'importance de la Fête des Lumières pour la région et la métropole. C'est vrai que les conditions ne sont pas tout à fait réunies", a ainsi fait savoir Pascal Mailhos ce lundi 21 septembre. Le 25 août dernier, l'adjointe chargée des grands événements et du tourisme, Victoire Goust, s'inquiétait déjà des risques liés à la tenue de la Fête des Lumières cette année. "Nous marchons sur un fil entre la volonté de présenter l'événement et celle de préserver avant tout la santé des Lyonnais et des visiteurs", expliquait-elle alors, toujours sur BFM Lyon. "Nous étudions tous les scenarii en fonction de l'évolution de l'épidémie", ajoutait l'élue.De nouvelles restrictionsA Lyon, l'épidémie se propage de manière inquiétante. Le taux d'incidence est actuellement de 213 cas pour 100.000 habitants, un chiffre qui a "doublé en trois semaines", a précisé lundi en conférence de presse le directeur général de l'Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes, le Dr Jean-Yves Grall. Des mesures ont été prises afin de freiner l'épidémie, parmi lesquelles l'interdiction des rassemblements de plus de 1.000 personnes dans l'ensemble du département, ou encore l'annulation d'événements comme la Foire de Lyon, les fêtes foraines et brocantes. Les visites en Ehpad seront limitées à deux par semaine et par résident. Ces mesures entrent en vigueur mardi.
Selon le préfet du Rhône Pascal Mailhos, lundi sur BFM Lyon, "les conditions ne sont pas tout à fait réunies" pour l'organisation de la traditionnelle Fête des Lumières, qui se tient chaque 8 décembre à Lyon.
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La dernière agression a eu lieu mardi. "Quand on prépare les études de médecine, on ne s'attend pas à être agressé physiquement à ce point-là." Au moins 1 000 médecins ont été victimes d'attaques en France en 2017, a annoncé le Conseil national de l'ordre des médecins, mercredi 4 avril. Un record.Cette insécurité, le docteur Quynh Régent la connaît bien. Cet urgentiste, qui travaille au sein de l'association Médecins à domicile 94 et pour le Samu du Val-de-Marne, a été agressé huit fois au cours de sa carrière, trois fois de façon "très violente". La dernière attaque a eu lieu mardi 3 avril. "Deux hommes, encagoulés, m'ont coincé dans une cage d'escalier, m'ont roué de coups", raconte-t-il. Six jours d'interruption temporaire de travail lui ont été prescrits. "J'ai un coude qui est œdématié, avec un gros hématome, j'ai des douleurs au niveau des côtes, on m'a étranglé donc j'ai très mal à la gorge", détaille le médecin.A chaque fois, ses agresseurs tentent de lui voler sa sacoche. Pourtant, "il n'y a rien du tout" dans sa mallette, assure-t-il. "Il n'y a que du matériel médical, des papiers administratifs, quelques médicaments, pratiquement pas d'argent puisque maintenant on utilise le paiement par les cartes vitales et les cartes bleues, explique le médecin. Ils s'imaginent qu'il y a plein d'argent dans une sacoche de médecin."Face à cette violence, le médecin se sent abandonné. Ses plaintes déposées au commissariat n'ont jamais abouti. "Pour ma dernière agression, lors de ma déposition, l'officier m'a dit : 'Bon, vous n'avez pas de blessures apparentes, visibles, donc on ne va pas faire grand chose. Cela ne va pas aller plus loin que ça'", raconte-t-il. Et de lancer : "On attend que je sois mort pour réagir."Reste que le docteur Quynh Régent ne compte ni déménager ni arrêter d'exercer. "Déménager, ce serait beaucoup de contraintes pour moi. Et exercer différemment la médecine alors que ça fait presque vingt ans que vous faites la même chose, non..." tranche-t-il. "Je n'ai pas peur. Si j'avais vraiment peur, j'aurais arrêté depuis longtemps, assure-t-il. Je suis content de venir en aide, la nuit, à des enfants, des personnes âgées, des gens qui ont besoin d'aide. Et si je ne le fais pas, qui va le faire ?" s'interroge-t-il.
Franceinfo a interrogé le docteur Quynh Régent, urgentiste dans le Val-de-Marne. Il a été attaqué huit fois au cours de sa carrière.
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