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La même source officielle indique que des objets appartenant à M Hassan – un sac ainsi que divers documents et vêtements – auraient été trouvés dans la maison investie par les forces de sécurité.
M Hassan, âgée de 59 ans, qui possédait la triple nationalité irlandaise, britannique et irakienne, vivait depuis une trentaine d'années en Irak, ayant épousé un Irakien, et était responsable locale, depuis une douzaine d'années, du bureau irakien de l'association humanitaire Care International.
Les sources sont actuellement divergentes sur le nombre exact de personnes arrêtées (5, 6, 11 ou 12) et sur le nombre de suspects qui auraient avoué leur participation à l'enlèvement de M Hassan.
Désaccord persistant entre les États-Unis et l'Italie sur les circonstances de la mort de Nicola Calipari
Les autorités italiennes ont fait connaître, dimanche 1 mai, leur désaccord formel avec les conclusions du rapport d'enquête américain sur l'affaire Calipari, publié la veille, et annoncé leur intention de publier un « contre-rapport » lundi 2 mai.
Les forces armées américaines en Irak ont publié, samedi 30 avril, un rapport de 42 pages donnant leur version sur les circonstances de la mort de Nicola Calipari, officier de haut rang des services secrets italiens, tué à Bagdad le 4 mars 2005, lors des opérations de libération de la journaliste italienne Giuliana Sgrena, détenue en otage par un groupe armé irakien depuis le 4 février, au cours d'une fusillade dans laquelle M Sgrena et le chauffeur du véhicule qui les transportaient avaient également été blessés.
Cette affaire avait causé une vive émotion en Italie, l'officier tué ayant été honoré par des funérailles nationales, auxquelles avait assisté une grande partie de la classe politique italienne, au premier rang de laquelle le président de la République, Carlo Azeglio Ciampi, et le président du Conseil, Silvio Berlusconi.
Un "modus vivendi" semblait avoir été trouvé par la création d'une mission miltaire d'enquête du côté américain, à laquelle s'étaient joints deux enquêteurs dépéchés par le gouvernement italien, pour tenter de faire la lumière en élaborant un rapport commun.
Cette affaire avait notamment causé, en marge des Funérailles du pape Jean-Paul II, le 8 avril, des rencontres entre le président George W. Bush et MM. Ciampi et Berlusconi, pour tenter d'aplanir les difficultés consécutives à cet incident.
Toutefois, avant même la publication du rapport, des communiqués parallèles américain et italien faisaient savoir, vendredi 29 avril, que l'Italie refusait d'accréditer les conclusions du rapport élaboré par les enquêteurs militaires américains, les deux délégués italiens refusant d'y apposer leur signature.
Le rapport affirme par exemple que les agents italiens n'avaient pas prévenu les militaires américains de leur intention de se rendre à l'aéroport de Bagdad et qu'ils ont par la suite pas tenu compte des avertissements lumineux leur enjoignant d'arrêter leur véhicule. Il évalue en outre à 80 km/h la vitesse du véhicule à l'approche du barrage, affirmant que le conducteur n'avait pas non plus tenu compte de deux tirs de sommation, le véhicule n'ayant commencé à ralentir que lorsqu'a été titée une salve de projectiles (une quarantaine de balles en l'espace de quatre secondes, dont 11 ont touché le véhicule ou ses occupants).
Le général Peter Vangjel, principal signataire du rapport américain, recommande notamment qu'aucune mesure disciplinaire ne soit prise à l'encontre d'aucun soldat américain impliqué dans l'incident et réaffirme en outre que les autorités italiennes n'auraient pas averti leurs alliés américains de l'opération de libération de M Sgrena.
Cette dernière assertion a toujours été réfutée du côté italien, qui met également en doute les affirmations sur la vitesse du véhicule, alors même que, durant la fusillade, un officiel de haut rang de la présidence du Conseil italien était précisément en liaison téléphonique par satellite avec M. Calipari.
S'exprimant à titre personnel dimanche matin, Roberto Calderoli, ministre italien de la Réforme institutionnelle et de la Dévolution, a affirmé que « si les soldats américains ont vraiment respecté les règles d'engagement (...) cela signifie que les règles d'engagement sont mauvaises »
Un autre communiqué, officiel celui-là, émanant du ministère des Affaires étrangères italien, a précisé que « malgré les nombreux points sur lesquels les deux parties ont observé des jugements similaires, les principaux aspects sur lesquels il n'était pas possible d'indiquer avec précision des évaluations partagées concernent les règles d'engagement et la coordination avec les autorités compétentes en Irak », annonçant en outre que « tout ceci ressortira très clairement du rapport italien, en cours d'élaboration, qui sera rendu public lundi à 18 h (16 h GMT) ».
Notes.
M. Calderoli, avec cette expression de « règles d'engagement », fait allusion à un communiqué de l'armée américaine, publié en même temps que le rapport, qui soulignait que « l'enquête a conclu que le véhicule qui s'approchait du barrage avait omis de ralentir jusqu'à ce qu'il soit la cible de tirs et que les soldats en poste au barrage avaient agi conformément aux règles d'engagement ».
Le Conseil constitutionnel valide la loi relative au registre international français
Le Conseil constitutionnel français, dans une décision rendue jeudi 28 avril 2005, a estimé conforme à la la loi créant le registre international français, qui avait été déférée devant lui par deux recours parallèles émanant de députés et de sénateurs.
Le Conseil constitutionnel, dans son communiqué, a notamment estimé que :
Réagissant à cette validation de la loi par le Conseil constitutionnel, le groupe socialiste de l'Assemblée nationale a demandé le lendemain, dans une lettre signée par l'ensemble des députés socialistes ou apparentés et adressée à Jacques Chirac, président de la République, de ne pas promulguer la loi et de « demander au Parlement une nouvelle délibération de ce texte ».
Réexamen du traité de non-prolifération nucléaire
La réexamination du Traité de non-prolifération nucléaire a débuté à New York(TNP) dans un climat tendu. La conférence se poursuivra jusqu'au 27 mai.
Le TNP différencie les cinq puissances nucléaires officielles (États-Unis, Chine, Grande-Bretagne, Russie, France) qui ont le droit de détenir des armes nucléaires (tout en devant à terme les éliminer) et les autres pays, auquels il est formellement interdit de se doter d'armement de ce type. Il prévoit néanmois l'utilisation du nucléaire comme source d'énergie à des fins non-militaires pour tous les pays qui le souhaiteraient.
Les signataires du TNP devront décider si le traité est encore approprié pour contrer efficacement le risque de prolifération nucléaire. Les récentes décisions de l'Iran et de la Corée du Nord qui auraient choisi de se doter d'armement nucléaire tout en appartenant au traité pose de réels problèmes d'efficacité - la filière civile pouvant assez facilement offrir la possibilité de la construction d'une bombe nucléaire.
Si la conférence quinquenale n'est plus directement et vitalement menacée (comme cela avait pu être le cas en 2000 à cause du programme d'armes de destruction massives en Irak), l'Iran et, à un niveau plus inquiétant, la Corée du Nord ont défié l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)
en avouant plus ou moins ouvertement maintenir leur agenda d'armement nucléaire.
De plus, des distensions entre les "cinq" possédant des armes nucléaires et les autres pays, qui veulent accélerer le désarmement, notamment en imposant un calendrier contraignant, sont nettes et contribuent à la division de la communauté internationale. Les États-Unis veulent par exemple lancer des recherches sur des petites bombes nucléaires ou « mininukes » tout en affirmant avoir réduit le pourcentage du budget militaire alloué au nucléaire de 55 à 20% en quarante ans.
Congrès constitutif de la Bündnis Zukunft Österreichs
Treize jours après l'annonce de la création de ce nouveau parti, le congrès constitutif de la Bündnis Zukunft Österreich (BZÖ, « Alliance pour l'avenir de l'Autriche », s'est réuni dimanche 17 avril 2005 à Salzbourg (Autriche).
Sans surprise, c'est Jörg Haider, gouverneur ("Landeshauptmann") de Carinthie et ancien président du Freiheitliche Partei Österreichs (FPÖ, « Parti de la liberté autrichien ») de 1986 à 2000, qui a été élu président de la nouvelle formation, à l'unanimité (moins une abstention) des 564 délégués présents.
Après son élection à la présidence, M. Haider a prononcé un discours d'une durée de deux heures, au cours duquel il a notamment justifié la scission du FPÖ et la création de la BZÖ par une nécessité de dépasser « les critiques internes qui ont empêché le succès du FPÖ ».
Il a également confirmé son intention de poursuivre l'alliance avec le Parti populaire autrichien (ÖVP, "Österreichische Volkspartei"), créée le 4 février 2000, après les élections législatives du 3 octobre 1999, qui avaient vu le FPÖ remporter 26,9 % des suffrages et renouvelée après les élections anticipées du 24 novembre 2002 qui avaient vu le score du parti chuter à 10,0 % des voix.
Les six ministres auparavant membres du FPÖ ont adhéré à la nouvelle formation et, sur les 13 députés fédéraux élus sous cette étiquette en 2002, six sont acquis avec certitude au BZÖ, les intentions de six autres restant incertaines, tandis qu'un député a fait connaître sa détermination de rester au FPÖ.
Jörg Haider annonce la création de la Bündnis Zukunft Österreichs
Jörg Haider, gouverneur ("Landeshauptmann") de Carinthie et ancien président du Freiheitliche Partei Österreichs (FPÖ, « Parti de la liberté autrichien ») de 1986 à 2000, a annoncé, lundi 4 avril 2005, son départ du FPÖ et la prochaine création d'une nouvelle formation politique autrichienne, la Bündnis Zukunft Österreich (BZÖ, « Alliance pour l'avenir de l'Autriche »).
Il devrait être suivi, dans la création de ce nouveau parti, par les six ministres FPÖ du gouvernement fédéral autrichien membres du cabinet dirigé par le conservateur Wolfgang Schüssel, ainsi que par la présidente du parti, Ursula Haubner (sœur aînée de M. Haider, qui a aussitôt démissionné de ses responsabilités à la tête du FPÖ), de nombreux cadres et militants et une fraction non négligeable du groupe parlementaire fédéral FPÖ (13 députés élus sous cette étiquette en 2002, dont six sont acquis avec certitude au BZÖ, les intentions de six autres restant incertaines, tandis qu'un député a fait connaître sa détermination de rester au FPÖ).
La crise couvait depuis plusieurs semaines au sein du parti et semblait inévitable depuis le 30 mars, date à laquelle l'exclusion du parti d'Andreas Mölzer, député européen et responsable de l'hebdomadaire "Zur Zeit", avait été acquise d'extême justesse. La perspective d'une faible majorité pour M. Haider et ses partisans, voire d'une mise en minorité lors du prochain congrès du FPÖ prévu le 23 avril, semble avoir précipité la décision de la fraction « réformiste » du parti.
M. Haider a annoncé son intention de poursuivre son alliance avec le Parti populaire autrichien (ÖVP, "Österreichische Volkspartei") jusqu'au terme de l'actuelle législature, en novembre 2006.
Jusqu'au prochain renouvellement du Conseil national ("Nationalrat"), en novembre 2006, le nouveau parti, en vertu des règles autrichiennes de financement public des partis, ne devrait percevoir aucune aide publique, bien que nombre d'élus semblent y avoir adhéré. Toutefois la presse autrichienne fait remarquer que M. Haider, qui a récemment fait un voyage au Canada, y aurait rencontré à cette occasion le milliardaire canadien d'origine autrichienne Frank Stronach, dirigeant de la firme Magna, et aurait reçu de lui des assurances de financement privé en l'échange d'une mise à l'écart de la fraction la plus droitière de son courant politique.
Le lendemain de cette annonce, M. Haider rencontrait le chancelier Schüssel, lequel faisait savoir à l'issue de cet entretien qu'il ne voyait pas de raison pour interrompre l'alliance en cours. De leur côté, les instances dirigeantes intérimaires du FPÖ, réunies le 7 avril, excluaient M. Haider du parti.
Le président hondurien Ricardo Maduro survit à un accident d'avion
Le président de la République du Honduras, Ricardo Maduro, est sorti légèrement blessé d'un accident d'avion survenu dimanche 1 mai 2005 près de la station balnéaire de Tela (située en bordure de la mer des Caraïbes, à environ 250 km au nord de la capitale, Tegucigalpa).
M. Maduro, âgé de 59 ans, se rendait à Tela en vue d'une réunion avec le maire Daniel Flores pour discuter d'un projet gouvernemental sur le développement. Il avait emprunté un petit Cessna, dans lequel il était accompagné notamment de sa fille Lorena.
Il semble, selon les déclarations de Jorge Barrios, porte-parole de la présidence hondurienne, que l'appareil ait eu des difficultés techniques au moment des manœuvres d'approche de la piste d'atterrissage de l'aérodrome de Tela, situé en bord de mer, et que, ne parvenant pas à rejoindre la piste, le pilote ait été contraint à un amerrissage de fortune en mer.
Les occupants de l'appareil – M. Maduro, sa fille et le pilote – ont rapidement été secourus par des embarcations de pêche qui se trouvaient à proximité du lieu de l'accident, et conduits sur la terre ferme. M. Maduro a ensuite été conduit dans un hôpital de Comayagua, ville du centre du Honduras, pour se remettre de ses blessures.
Libération de deux dirigeants communistes népalais
Deux jours après la levée de l'état d'urgence au Népal par le roi Gyanendra, le gouvernement népalais a levé les mesures d'assignation à résidence qui frappaient Madhav Kumar Nepal, secrétaire général du Parti communiste du Népal (CPN UML, "Communist Party of Nepal – United Marxist Leninist"), et Amrit Bohara, membre du bureau politique de cette formation.
MM. Nepal et Bohara avaient été assignés à résidence aussitôt après l'entrée en vigueur de l'état d'urgence, le 1 février dernier.
S'exprimant au cours d'une conférence de presse, peu après sa libération, M. Nepal a lancé un appel à tous les partis politiques népalais pour lancer une initiative commune en faveur de la restauration des droits de l'homme et de la démocratie dans le pays. Il a en outre dénoncé le maintien de mesures d'exception dans le pays et la prolongation du séjour en prison de divers hommes politiques ("The king may have announced withdrawing emergency rule, but in reality there are still restrictions and many politicians continue to be in jails"), affirmant en outre qu'aucun dialogue ne pourrait être entamé avec le roi tant que celui-ci ne rendrait pas le pouvoir au peuple et ne libèrerait pas tous les prisonniers politiques ("Unless the king gives up direct rule, restores powers back to the people and frees all political prisoners, there can be no dialogue between the political parties and the king").
Le ministère de l'Intérieur publiait pendant ce temps-là un communiqué annonçant, sans en donner les raisons, une prolongation de la détention de 175 détenus politiques.
La liquidation judiciaire de TFJ ordonnée
La liquidation de TFJ (Télévision Française Juive) a été ordonnée par le tribunal de commerce de Nanterre avec cessation de paiement au 23 octobre 2003. La société Charisma Films, principal actionnaire et créancier de la chaîne, a elle aussi été mise en liquidation. TFJ avait été candidate à l'attribution d'un canal TNT en France. Cette action avait été entamée par Elisabeth Belicha, une actionnaire de TFJ.
15e Journée internationale de la liberté de la presse
Cette journée, instaurée par l'UNESCO aura pour thème des « médias et de la bonne gouvernance ». Une conférence est organisée à Dakar du 1 au 3 mai 2005.
Dans un message, le directeur général de l'UNESCO Koïchiro Matsuura a, entre autres, rappelé l'article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de L'Homme :
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Stagnation du prix du textile en France
Alors que depuis le 1 janvier 2005, les prix ont baissé de près de 15% en Grande-Bretagne, le prix au détail du textile en France n'a pratiquement pas bougé. La France connaît 4 saisons en termes d'habillement et les distributeurs fonctionnent en flux tendu. Ces même distributeurs estiment que les premières baisses ne seront visibles au niveau du consommateur que fin 2005, voir 2006.
Parallèlement, la Chine a indiqué qu'elle tiendrait compte du malaise européen en ce qui concerne ses importations de textiles même si elle considère que l'UE était informée et aurait pu réagir avant. De son côté, le président de l'Union des industries textiles et vice-président du MEDEF, Guillaume Sarkozy craint la perte de 20 000 emplois dans cette branche en France.