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08-0040098
L'économie du silex au paléolithique supérieur dans le bassin d'aquitaine. Le cas des silex à lépidorbitoïdes des Pyrénées centrales. Caractérisation et implications méthodologiques
Un type particulier de silex, le silex maastrichtien à lepidorbitoides, a été individualisé dès 1988 parmi des artefacts provenant du nord de l'Aquitaine. La géologie régionale indique que cette roche ne peut provenir que de la partie méridionale du bassin d'Aquitaine, le piémont pyrénéen. Une provenance possible de ces matières premières se localise en Chalosse (sud du département des Landes) où des silex pouvant être assimilés à ce type avaient été signalés dès 1984. Leur appartenance à ce type lithologique a été confirmée. Parallèlement, une approche géologique régionale conduisait à ne pas restreindre à cette zone l'aire potentielle dans laquelle ces silex avaient pu se former. On connaît, en effet, dans les Pyrénées centrales, les chaînons des " Petites Pyrénées " dans lesquels affleurent des calcaires maastrichtiens à orbitoïdidés. Il eut été raisonnable de garder ces possibilités en mémoire et non point de les nier et ainsi de les intégrer dans les reconstitutions palethnologiques récentes. Des travaux récents ont porté sur 186 échantillons de silex provenant de la région des Petites Pyrénées et de la Chalosse. L'objectif de cette étude était de mettre en évidence la présence de niveaux à silex à lepidorbitoides dans les Pyrénées centrales et d'établir des critères objectifs utilisables pour différencier les différentes zones géographiques de provenance. Nous avons pu: - dans les Pyrénées centrales, donner la diagnose d'un type de silex, le " silex de Tarté " contenant un cortège paléontologique du Maastrichtien supérieur avec des lépidorbitodés, ainsi qu'un autre type de matière première siliceuse, le silex de Montsaunès-Carrière ", ayant des caractéristiques très particulières rendant sa reconnaissance facile; - mettre en évidence le " silex de Tarte ", ce qui confirme l'hypothèse formulée depuis longtemps de l'existence de matières premières siliceuses à lépidorbitoïdés dans cette partie des Pyrénées; - à partir des échantillons provenant d'Audignon et de Bastennes-Gaujacq (Chalosse), montrer des différences notables entre ces différentes sources ce qui permettra de les distinguer entre elles ainsi que de les séparer des " silex de Tarte ". Les éléments analytiques apportés devraient conduire à plus de précisions dans les déterminations d'origine de ces diverses catégories de silex et, par voie de conséquence, à plus de vraisemblance dans les recherches sur les provenances de ces matériaux pendant le Paléolithique.
[ "Silex", "Paléolithique supérieur", "Bassin", "Aquitaine", "Provenance", "Géologie", "Roche", "Matière première", "Chalosse", "Landes", "Calcaire", "Reconstitution", "Europe", "France", "Piemonte", "Economie" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U" ]
archeologie
10-0039793
DESCRIPTION ODONTOMÉTRIQUE COMPARÉE DU CAMPAGNOL SOUTERRAIN D'ORGNAC - Microtus (Terricola) Mariaclaudiae (CHALINE 1972) (Rodentia, Arvicolinae) -DU GISEMENT PLÉISTOCÈNE MOYEN D'ORGNAC 3 (Ardèche, France)
Le campagnol souterrain d'Orgnac Microtus (Terricola) mariaclaudiae (Chaline 1972) a été décrit du gisement Pléistocène moyen d'Orgnac 3 (Ardèche, France). La comparaison de différentes variables de la première molaire inférieure avec celles d'autres espèces du sous-genre Terricola permet de caractériser la morphologie dentaire de M. (T.) mariaclaudiae et de discuter sa position phylogénétique dans le sous-genre.
[ "Odontométrie", "Campagnol", "Terricola", "Rodentia", "Arvicolinae", "Pléistocène moyen", "Orgnac 3", "Ardèche", "France", "Morphologie dentaire", "Europe", "Dent", "Site", "Phylogenèse", "Morphométrie" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U", "U" ]
archeologie
12-0337828
Les bracelets protohistoriques en verre de Bretagne
D'après les sources bibliographiques et des échanges directs avec des archéologues, les bracelets protohistoriques en verre de Bretagne ont pu être recensés. Dans le corpus des 43 objets ainsi répertoriés, certains ont pu être associés aux typologies existantes (Haevernick et Gebhard). Les autres n'y trouvant pas de correspondances, il nous a fallu mettre en place un nouveau codage typologique. Présenté ici, il prend en compte à la fois la forme de la section, la couleur et le décor. 17 de ces bracelets ont également bénéficié d'analyses chimiques, ce qui a permis de déterminer l'origine probable de leurs matières premières. De plus, ces résultats ouvrent de nouvelles perspectives de recherche.
[ "Bracelet", "Bretagne", "Typologie", "Forme", "Couleur", "Décor", "Analyse chimique", "Matière première", "Archéométrie", "Europe", "France", "Provenance", "Objet en verre", "Parure", "La Tène", "Age du Fer" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U", "R", "U", "M", "U" ]
archeologie
09-0062865
LES ÉQUIDÉS DES GROTTES DES COMBARELLES (Les Eyzies-de-Tayac, Dordogne, France) : ÉTUDE MORPHOMÉTRIQUE
Un outil informatique utilisant la géométrie morphométrique est testé sur la forme des équidés de diverses catégories et races actuelles. L'étude est appliquée aux figurations équines des grottes des Combarelles, qui semblent démontrer une grande unité de forme parmi les individus analysés. Cette méthode pourrait offrir la possibilité de comparaisons à grandes échelles de manière précise et statistique.
[ "Combarelles", "Dordogne", "France", "Morphométrie", "Informatique", "Forme", "Comparaison", "Logiciel", "Cheval", "Art pariétal", "Equidé", "Analyse en composantes principales", "Paléolithique supérieur" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U", "M", "U" ]
archeologie
08-0463635
Le mobilier en verre du site de la Grotta Piatta (Aregno, Haute-Corse) : composition chimique et chronotypologie
La Grotta Piatta est un site funéraire protohistorique découvert sur la côte Nord occidentale de la Balagne. Un nombre important de perles en verre y a été révélé. Sur les trois cent soixante-neuf pièces recueillies, une vingtaine a fait l'objet d'analyses pour déterminer leur composition ainsi que leur provenance. L'analyse a mis en évidence l'origine proche orientale de la pâte de verre utilisée comme matière première ; trois grands groupes ont été distingués, par rapport aux fondants et aux sables utilisés dans leur composition. Cependant, certains éléments ont montré des particularités. Chronologiquement, ce mobilier peut être rattaché à un contexte postérieur au IIe siècle av. J.-C. et postérieur au Iersiècle de notre ère, pour trois éléments se distinguant.
[ "Grotta Piatta", "Haute-Corse", "Composition", "Perle", "Provenance", "Europe", "France", "Analyse chimique", "Objet en verre", "Mobilier funéraire", "Age du Fer" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "R", "R", "R", "M" ]
archeologie
10-0500455
La série céramique de La Tène moyenne de l'habitat de « La Corneille » à Putot-en-Bessin (Calvados)
Le site de « La Corneille » à Putot-en-Bessin a été découvert en 1995, au cours d'un diagnostic archéologique réalisé pour la création d'un échangeur routier. En dépit d'une fouille extrêmement sommaire imposée par les délais d'exécution, le site a livré une abondante série céramique des IIIe et IIe siècles avant notre ère. Si cet habitat enclos figure au sein d'une série maintenant très étoffée en Normandie, son corpus céramique continue d'en composer l'une des rares références pour cette période. Avec une majorité de formes à profils sinueux, il montre des analogies avec les séries de La Tène moyenne déjà étudiées sur le Bessin, dans une zone globalement située à l'ouest de l'Orne. Plus largement, l'intérêt de cette série céramique est le champ d'obédiences chrono-culturelles qu'elle montre avec le domaine Armoricain. Toutefois, d'autres comparaisons, en Normandie mais aussi au-delà de la Vallée de la Seine, y montrent une plus grande unité culturelle qu'attendu sur un large quart nord-ouest de la France, du moins pour ce domaine particulier de la culture matérielle.
[ "Céramique", "La Tène", "Habitat", "Putot-en-Bessin", "Calvados", "France", "Culture matérielle", "Europe", "Typologie", "Basse-Normandie", "Age du Fer" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "M" ]
archeologie
08-0168755
Transformation et utilisation préhistoriques des matières osseuses : Le travail des matières dures animales dans le site gravettien « La Vigne Brun » (Loire, France) : Apport de l'analyse tracéologique des outillages lithiques
Découvert dans les années 80, le site de plein air de La Vigne Brun (Loire, France) est un gisement gravettien sans équivalent dans le contexte des sites du début du Paléolithique Supérieur en Europe Occidentale. L'excellent état de conservation de l'industrie lithique localisée dans des structures d'habitat bien définiess, autorise la réalisation d'une étude interdisciplinaire incluant l'analyse tracéologique. Celle-ci, intégrée à l'analyse technologique et à la répartition spatiale des vestiges, contribue à la détermination des activités pratiquées dans le gisement. L'étude des traces d'utilisation du matériel lithique provenant de l'unité OP10 a ainsi permis d'identifier les taches et les matières travaillées au moyen des outils de silex dans cette structure. Nous ne présenterons ici que les résultats relatifs au travail de matières dures animales. L'emploi des burins et des grattoirs domine dans les processus techniques de transformation de l'os et du bois de cervidé. Les burins ont servi essentiellement au travail des matériaux osseux. Cet outil semble concentrer différentes opérations techniques telles que le rainurage, le sciage et le raclage. Pour le rainurage, des liens ont pu être établis avec la morphologie de la zone active formée par l'extrémité burinante. Les grattoirs, essentiellement utilisés dans le traitement de la peau, sont intervenus plus ponctuellement sur le bois de cervidé. L'état actuel de l'analyse tracéologique montre que l'exploitation des matières dures animales fait partie du spectre d'activités pratiquées au sein de l'unité OP10. A partir des résultats obtenus, la reconstitution des processus techniques des artefacts osseux est abordée : les traces d'usure identifiées semblent correspondre à des phases de fabrication et/ou d'entretien.
[ "Gravettien", "Loire", "France", "Analyse", "Outillage lithique", "Paléolithique supérieur", "Europe occidentale", "Conservation", "Industrie lithique", "Structure", "Habitat", "Répartition", "Détermination", "Moyen", "Raclage", "Etude", "Plein-air" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U" ]
archeologie
11-0115759
Archéologie préventive et évolution du paysage végétal de l'Âge du Fer au Moyen Âge dans le Gâtinais: mise en évidence de culture de chanvre et d'activités de rouissage (Courcelles et Sceaux-en-Gâtinais, Loiret, France)
Dans le cadre de la construction de l'autoroute A19, des fouilles archéologiques préventives ont été menées dans le Gâtinais et deux d'entre elles ont été associées à des études paléoenvironnementales. Le premier site se localise dans la vallée de la Rimarde (Courcelles, Loiret). Les prélèvements jouxtent une occupation du Néolithique ancien, des cercles funéraires de l'Âge du Bronze final et une nécropole carolingienne, mais la séquence sédimentaire ne débute qu'au cours de l'Hallstatt. Le paysage est très ouvert, dominé par les pratiques agro-pastorales qui connaissent un important essor et une diversification au Bas Empire (céréales, noyer et chanvre), puis leur apogée au Haut Moyen Âge. Au Moyen Âge Central, la culture du seigle et celle du lin apparaissent dans le paysage agricole. Le second sondage se localise près du ruisseau de Maurepas (Sceaux-du-Gâtinais, Loiret), aux abords d'une voie et de restes de bâtiments de l'époque gallo-romaine. Dès le début de l'Âge du Fer, la céréaliculture et les activités pastorales sont très présentes. La végétation de ripisylve, d'abord entretenue, subit ensuite des coupes importantes au Bas Empire, probablement en relation avec le fort développement des activités agricoles, notamment celui de la culture du chanvre, et des pratiques de rouissage. Avec le net recul de ces activités chanvrières, le site est envahi par la cariçaie et devient tourbeux.
[ "Archéologie préventive", "Moyen Âge", "Chanvre", "Rouissage", "Courcelles", "Loiret", "France", "Céréale", "Sceaux-du-Gâtinais", "Gallo-romain", "Végétation", "Europe", "Agropastoralisme", "Flore", "Agriculture", "Paléoenvironnement", "Archéologie de paysage", "Palynologie", "Age du Fer" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U", "U", "R", "U", "M" ]
archeologie
10-0505472
L'ENVIRONNEMENT TARDIGLACIAIRE PRÉALPIN: essai de restitution basée sur le potentiel climatique et écologique des microvertébrés
Chaque chercheur dans sa spécialité tente de définir et d'affiner les conditions climatiques et environnementales du site qu'il étudie. La comparaison aux résultats obtenus par d'autres méthodes permet une insertion dans le réseau chronologique traditionnel de référence telle que la variation isotopique de l'oxygène (O18/O16) des fonds marins ou des glaces du Groenland L'innovation n'est plus désormais dans la création de nouvelles méthodes mais dans leur adaptation aux problématiques variées de chaque site (prédation, taphonomie, saisonnalité, consommation des proies et plus largement écologie, climatologie et biochronologie, etc.). Ce principe nous offre donc la possibilité de reprendre des études anciennes dans une version différente, élargie à divers groupes de microvertébrés et quantifiée, facilitant les comparaisons entre les niveaux et les sites, ainsi que le rapprochement avec les courbes climatiques de référence. Après avoir rassemblé les listes de microfaune, chaque espèce étant définie quantitativement par les moyennes climatiques de son domaine géographique, le gisement peut alors présenter, par la succession de ses niveaux, l'évolution des courbes des divers paramètres climatiques et environnementaux. En imbriquant chronologiquement les niveaux des divers sites et les valeurs paramétriques, il est possible d'élaborer des diagrammes de synthèse régionale où les biozones tardiglaciaires sont assez clairement mises en évidence.
[ "Tardiglaciaire", "Microvertébré", "Climatologie", "Microfaune", "Europe", "Pléistocène", "Ecologie", "Paléoenvironnement", "France" ]
[ "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U", "U" ]
archeologie
12-0217487
PERCUSSION BIPOLAIRE SUR ENCLUME: CHOIX OU CONTRAINTE ? L'EXEMPLE DU PALÉOLITHIQUE D'OUNJOUGOU (Pays dogon, Mali)
Encore trop souvent considérée comme relevant d'une production lithique expédiente, la percussion bipolaire sur enclume occupe cependant une place majeure dans les industries de certaines régions. Ainsi à Ounjougou (Pays dogon, Mali), ce mode de taille est régulièrement présent au sein des industries d'une séquence chronoculturelle qui s'étale sur plus de 100 000 ans, couvrant l'essentiel du Paléolithique moyen régional. Le recours à ce mode de taille pourrait être simplement explicité par la faible diversité des ressources en matières premières et par la place qu'y occupe le quartz. Cependant, la percussion bipolaire sur enclume est totalement absente dans certaines industries de la séquence et le déterminisme des matières premières n'apparaît ainsi pas seul en jeu. La profondeur diachronique de la séquence d'Ounjougou donne l'opportunité de s'interroger sur le rôle technique, le statut économique et la charge culturelle de ce mode de taille original qu'est la percussion bipolaire sur enclume.
[ "Percussion bipolaire sur enclume", "Enclume", "Ounjougou", "Dogon", "Mali", "Paléolithique moyen", "Technique", "Afrique", "Colloque", "Industrie lithique", "Débitage" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "R", "U" ]
archeologie
525-04-10657
Meules à grains de provenance septentrionale (Coirons, Massif Central) sur deux sites protohistoriques du Languedoc oriental : Le Marduel (IVe-Ier s.) et Nages (IIIe-Ier s.)
L'analyse pétrographique microtexturale appliquée aux meules basaltiques des oppida du Marduel et de Nages met en évidence le rôle de gisements volcaniques septentrionaux dans l'approvisionnement de ces sites. Dans le cas du Marduel, entre le Ve s. et le Ier s. av. n. é., près de 80 % de ce mobilier provient du massif des Coirons ou de gisements du Massif Central et on y observe des formes typologiques inconnues dans les productions méridionales. Dans le cas de Nages, pourtant plus proche des débarcadères méditerranéens, la proportion de ces meules d'origine septentrionale reste conséquente (23 %) entre le IIeet le Ier s. av. n. é. Cette constatation contraste fortement avec ce qu'on observe sur nombre d'autres sites du Languedoc oriental et de Provence où les productions d'Embonne/Cap d'Agde s'imposent en quasi-exclusivité pendant la même période. Ces résultats permettent de localiser, assez loin vers le sud, une limite d'influence de centres de production septentrionaux et de matérialiser, dans l'axe rhodanien, un transit nord-sud de produits manufacturés spécifiques.
[ "Provenance", "Coirons", "Le Marduel", "Nages", "Pétrographie", "Basalte", "Approvisionnement", "Typologie", "Agde", "Lithologie", "Economie", "Matériau", "Meule rotative", "Etude du matériel", "Gard", "Ardèche", "France", "Age du Fer" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "M", "M", "U", "U", "U", "M" ]
archeologie
525-06-10675
Le renne, l'Aurochs et les volcans. Hommes, gibiers et reconquête forestière en Grande Limagne entre 12 300 BP et 7 500 BP
Les données relatives à l'économie de chasse des groupes humains entre l'extrême fin du Pléistocène et le début de l'Holocène sont rares dans le Massif central puisque seulement six gisements ont livré des corpus fauniques attribués à cette période : un site du Magdalénien final, trois sites épipaléolithiques et deux sites mésolithiques. Cette étude devait permettre d'appréhender l'évolution du choix des espèces chassées en rapport avec la recomposition des cortèges fauniques entre la fin du Pléistocène et le début de l'Holocène, comme on la connaît dans d'autres régions. Or elle a mis en évidence l'existence, en Grande Limagne, d'une particularité inédite. En effet, si les données des secteurs méridionaux de moyenne montagne sont comparables à ce que l'on connaît dans d'autres régions à des époques semblables (chasses au Cerf, Chevreuil, Sanglier, Bouquetin), les données des sites septentrionaux de Limagne témoignent exclusivement de chasses à l'Aurochs. L'hypothèse d'environnements particuliers est discutée en intégrant les données paléobotaniques et les données liées aux éruptions volcaniques de la Chaîne des Puys. Ces six séries étant situées dans des secteurs différents du Massif et réparties sur une période d'environ 5000 ans, leur représentativité, tant régionale que chrono-culturelle, est discutée.
[ "Renne", "Homme", "Grande Limagne", "Chasse", "Pléistocène", "Holocène", "Massif central", "Magdalénien", "Final", "Mésolithique", "Paléolithique supérieur", "Abri des Baraquettes", "Les Patureaux", "Champ Chalatras", "Grotte Béraud", "Le Pont-de-Longues", "Faune", "Végétation", "Economie", "Expansion", "Cantal", "Puy-de-Dôme", "France", "Epipaléolithique" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "M", "M", "U", "U", "M", "U", "U", "U", "U", "U", "U", "U", "U" ]
archeologie
525-06-10680
Le mobilier funéraire de la Dame de Saint-Germain-la-Rivière (Gironde) et l'origine paléolithique des inégalités
L'analyse archéozoologique et technologique du mobilier funéraire de la Dame de Saint-Germain-la-Rivière (15 570 ′ 200 BP) et sa comparaison avec les objets de parure et la faune découverts dans ce même gisementainsi que dans les sites et sépultures contemporains révèlent le caractère exceptionnel de cette inhumation. Le grand nombre de craches perforées et la préférence pour des craches de jeunes cerfs mâles qui caractérisent le mobilier de la sépulture contrastent avec l'extrême rareté de cette espèce dans les sites contemporains du Sud-Ouest de la France. La rareté et l'origine probablement exotique des craches, le faible nombre de craches appariées et l'homogénéité technique et morphologique de la collection suggèrent que ces dents ont été acquises par échange sur longue distance et qu'elles devaient représenter des objets de prestige. A l'instar de ce que l'on observe chez certaines populations de chasseurs-cueilleurs et en contradiction avec le caractère supposé égalitaire des sociétés paléolithiques, ces objets pourraient avoir été utilisés pour marquer l'appartenance de cette femme à un groupe social privilégié.
[ "Mobilier funéraire", "Gironde", "Analyse", "Comparaison", "Parure", "Faune", "Sépulture", "France", "Dent", "Chasseur-cueilleur", "Crache de cerf", "Hiérarchie sociale", "Organisation sociale", "Ethnologie", "Magdalénien", "Paléolithique supérieur" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "R", "M", "M", "U", "U", "M" ]
archeologie
12-0217486
COMMENT ONT ÉTÉ FENDUS LES NODULES OVOÏDES DE SILEX DE LA MINIÈRE DE RI (ORNE) ? UNE RECONSTITUTION EXPÉRIMENTALE DE LA FRACTURE EN SPLIT SUR PERCUTEUR DORMANT À TOUCHE LINÉAIRE
Une minière de silex néolithique à haches a été récemment fouillée sur près de deux hectares à Ri, dans le nord de l'Orne, par une équipe de l'Inrap dirigée par C. Marcigny. Les centaines de structures d'extraction fouillées, depuis de simples fosses jusqu'à des puits et galeries de six mètres de profondeur, ont exploité un banc de calcaire crayeux jurassique riche en nodules de silex arrondis et à cortex épais. Parallèlement à l'étude en cours du riche mobilier osseux et lithique, des programmes de reconstitution expérimentale ont été initiés, dont l'un porte sur les aspects qualitatifs et quantitatifs de la fabrication des têtes de haches. L'entame de tels nodules s'est avérée poser un réel problème devant l'échec de la solution la plus évidente consistant à jeter un nodule comme percuteur contre un autre placé au sol. Il a été alors imaginé de les fendre en les projetant sur l'arête d'une enclume en silex, l'arête jouant comme un coin dans l'épaisseur du cortex. Cette technique s'est révélée efficace, moyennant une bonne stabilité de l'enclume et un surhaussement du tailleur pour assurer un impact suffisamment violent. L'incision de l'arête de l'enclume sur plusieurs centimètres provoque le fendage franc du nodule projeté selon un plan de fracturation équatorial bien régulier, comme cela a été observé sur le matériel archéologique. Le mécanisme de cette technique est celui de la fracture en split, avec la spécification d'une arête faisant coin dans un cortex épais. En cela, elle rappelle la percussion lancée verticale à « touche linéaire » observée dans le Moustérien ancien des Tares (Faivre et al. 2009), de même que la technique de taille de meules en silex meulière (Turq 2009).
[ "Nodule", "Silex", "Orne", "Fracture en split", "Percuteur", "Néolithique", "Hache", "France", "Europe", "Colloque", "Expérimentation", "Mine", "Industrie lithique" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U", "M" ]
archeologie
525-04-10656
Nouvelles données sur l'occupation protohistotique de Beaucaire (Gard)
C'est au fond d'une cave de la ville de Beaucaire qu'ont été par hasard exhumés les vestiges d'une installation protohistorique de bas de pente, située au pied de l'oppidum du Château et de La Redoute. Le matériel recueilli témoigne de deux grandes phases d'occupation: les VIe-Ve siècles av. n. è. d'une part, les IIIe-Ier siècles av. n, è. d'autre part. La céramique locale côtoie les importations méditerranéennes caractérisant chaque période. Par leur localisation, ces vestiges sont intéressants pour la connaissance de la topographie antique d'Ugernum, puisqu'il s'agit de l'installation la plus proche du Rhône repérée jusqu'à présent.
[ "Beaucaire", "Gard", "Oppidum", "La Redoute", "Céramique", "Importation", "Topographie", "Rhône", "France", "Etude du matériel", "Echange", "Economie", "Romain", "Age du Fer" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "M", "U", "U", "U", "M" ]
archeologie
11-0115751
Contribution méthodologique à l'analyse fonctionnelle des céramiques d'un habitat néolithique: l'exemple de Kovačevo (6 200-5 500 av. J.-C., Bulgarie)
L'analyse d'une centaine de vases parmi les plus complets a été réalisée afin d'appréhender leurs fonctions et modes d'utilisation. Une approche interdisciplinaire située à la frontière de l'archéologie, de la chimie et de la tracéologie a dès lors été développée. Elle combine analyse morphométrique des céramiques, caractérisation des résidus et observation des traces d'usure. Les récipients en terre cuite de l'habitat néolithique de Kovačevo ont, semble-t-il, connu un usage fréquent (usure prononcée de certains fonds, bases et préhensions de vases), des fonctions variées (préparation, cuisson, consommation et stockage) et ce dès le début de l'occupation du site. Ils forment un assemblage fonctionnel tout à fait cohérent de récipients. Cette batterie de cuisine fut par ailleurs conçue par des potiers qui, lors de la phase de fabrication des vases, ont opéré des choix dont une partie relève indiscutablement de facteurs fonctionnels. Pleinement intégrées aux diverses activités, ces toutes premières productions céramiques du Néolithique balkanique se différencient du point de vue de leur statut de celles du Néolithique grec. Ces dernières sont en effet considérées comme un bien de prestige. Les recherches futures viseront à comprendre les raisons de cette frontière culturelle: reflète-t-elle l'existence de deux courants diachroniques de néolithisation effectués par des populations attribuant une valeur différente à leurs récipients ou traduit-elle une évolution chronologique de la fonction des plus anciennes céramiques grecques?
[ "Méthodologie", "Analyse fonctionnelle", "Céramique", "Habitat", "Néolithique", "Kovačevo", "Bulgarie", "Archéologie", "Tracéologie", "Morphométrie", "Usure", "Europe", "Analyse chimique" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "M" ]
archeologie
12-0313893
Stratégies de prélèvement et de mise en œuvre de la « terre à bâtir » des structures de combustion néolithiques du site de Dikili Tash (Grèce) à partir d'une étude micromorphologique
La terre crue ou « terre à bâtir » constitue le matériau de construction le plus utilisé par les sociétés égéennes pendant le Néolithique (du VIIe au Ve millénaire av. J.-C.). Lobjectif de cet article est de mettre en lumière les stratégies d'exploitation des ressources naturelles et les techniques mises en oeuvre par ces sociétés protohistoriques dans la construction des structures de combustion, vestiges particulièrement bien conservés (grâce à l'action du feu) sur le site de Dikili Tash (Macédoine orientale grecque). Les méthodes de recherche ont consisté à combiner des observations macroscopiques à une étude micromorphologique de fragments archéologiques et expérimentaux. Dans un premier temps, cette étude a permis de caractériser la pétrographie des sédiments employés et de déterminer leur provenance en les comparant aux résultats de l'étude géomorphologique des formations superficielles environnant le site. Dans un second temps, ces méthodes analytiques ont permis la caractérisation précise des matériaux élaborés qui sont révélateurs des choix techniques réalisés pour la fabrication et la mise en oeuvre des structures de combustion. Cette recherche met ainsi en évidence la complexité mais également une certaine standardisation des processus de production des structures de combustion en contexte domestique dès le Néolithique.
[ "Néolithique", "Dikili Tash", "Grèce", "Micromorphologie", "Terre crue", "Matériau", "Construction", "Technique", "Pétrographie", "Sédiment", "Provenance", "Géomorphologie", "Archéométrie", "Europe", "Expérimentation", "Foyer", "Four" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U", "U" ]
archeologie
08-0202254
L'ENVIRONNEMENT PROTOHISTORIQUE DU MONT-AFRIQUE : données inédites sur des fouilles de tumulus exécutées à la fin du XIXe s. et au début du XXe s. à Couchey (Côte-d'Or)
Cette notice présente le mobilier de plusieurs tertres funéraires anciennement repérés. Deux d'entre eux étaient totalement inédits, trois autres tumulus avaient été partiellement publiés, l'un en 1905, le second en 1925 et 1961, et le troisième en 1926. La fin de l'article présente les découvertes également inédites de deux fibules protohistoriques et la description d'une butte imposante qui a longtemps attiré l'attention des archéologues au début du XXe s., encore non fouillée.
[ "Tumulus", "Côte-d'Or", "Tertre funéraire", "Fibule", "Europe", "Age du Fer", "France", "Industrie métallique", "Sépulture", "Mobilier funéraire", "La Tène", "Final", "Moyen", "Hallstatt" ]
[ "P", "P", "P", "P", "U", "M", "U", "U", "U", "R", "M", "U", "U", "U" ]
archeologie
08-0202236
HABITATS, NÉCROPOLES ET LIEUX DE CULTE DES PERTES DE LA VENELLE À LUX (CÔTE-D'OR)
À Lux (Côte-d'Or), la photographie aérienne prouve que la rive gauche de la Tille fut le siège d'une intense activité depuis le Néolithique. Trois sites majeurs ont été déterminés de l'amont à l'aval: - une enceinte circulaire fossoyée doublée d'une enceinte curviligne sur fond de fosses et de trous de poteaux, - un village avec maisons à trous de poteaux et silos, - un vaste ensemble d'enceintes dont la plus ancienne est doublée d'une palissade externe: une porte clairement organisée est traversée par les fossés parallèles d'une « avenue » qui conduit aux Pertes de la Venelle, lieu de culte vraisemblablement néolithique.
[ "Habitat", "Nécropole", "Culte", "Côte-d'Or", "Photographie aérienne", "Néolithique", "Enceinte", "Fossé", "Village", "Maison", "Palissade", "Les Fosses", "Europe", "France", "Silo" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U" ]
archeologie
09-0062864
ÉTUDE TYPO-TECHNOLOGIQUE ET SPATIALE DE REMONTAGES LITHIQUES DE CANAULE II, SITE CHÂTELPERRONIEN DE PLEIN-AIR EN BERGERACOIS (Creysse, Dordogne)
Fouillé par Jean Guichard en 1968 et 1969, le site de plein air de Canaule II (Creysse, Dordogne) présente un unique niveau archéologique attribué au Châtelperronien par la présence de pièces à dos caractéristiques. Ce gisement fut interprété comme étant un atelier de débitage, directement implanté sur les gîtes de silex maestrichtien du Bergeracois. Nous le présentons ici à travers l'approche taphonomique, techno-économique et spatiale de cinq remontages lithiques. Cette étude montre l'exceptionnelle conservation du site et explore le potentiel qu'il révèle pour la définition du Châtelperronien et la caractérisation des comportements humains au début du Paléolithique supérieur.
[ "Remontage", "Canaule II", "Châtelperronien", "Creysse", "Dordogne", "Atelier", "Débitage", "Taphonomie", "Paléolithique supérieur", "Europe", "France", "Industrie lithique", "Site archéologique", "Analyse spatiale", "Typologie" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "M", "R", "M", "U" ]
archeologie
08-0168754
Transformation et utilisation préhistoriques des matières osseuses : Identification d'un type particulier d'objet en bois de cervidé au Gravettien : Les « matrices-outils » : Association de deux concepts a priori distincts
Le Gravettien moyen à burins de Noailles d'Isturitz et le Gravettien récent de Laugerie-Haute ont livré une riche industrie osseuse au sein de laquelle nous avons isolé un type d'objet particulier, les « matrices-outils », que nous avons subdivisé en deux catégories. La première, présente sur les deux gisements, repose sur une récupération opportuniste de matrices de débitage transformées en outils biseautés de deuxième intention. La seconde, attestée uniquement à Laugerie-Haute, est constituée de matrices-outils de « première intention », témoignant d'une volonté de produire simultanément un support et un outil biseauté. Ces deux objectifs sont étroitement liés et répondent à des règles précises dans le choix de la partie anatomique exploitée ainsi que dans les procédés de débitage employés. La création de l'outil n'est pas ici subordonnée à la production d'un support, mais on constate au contraire que le débitage de la matrice a été conduit de façon à ne pas nuire à la réalisation de cet outil. Ainsi, les Gravettiens de Laugerie-Haute ont su combiner, au sein d'une même opération technique, deux concepts a priori bien distincts: le débitage et le façonnage.
[ "Objet en bois", "Bois de cervidé", "Gravettien", "Concept", "Burin", "Isturitz", "Industrie osseuse", "Débitage", "Paléolithique supérieur", "Laugerie-Haute Est", "France" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "R", "U" ]
archeologie
10-0500454
Le dépôt de l'âge du Bronze moyen de Keravel en Lannilis (Finistère)
Le dépôt du Bronze moyen de Keravel en Lannilis (Finistère) fut mis au jour lors d'une opération de diagnostic archéologique en 2007. Une dizaine d'objets ou fragments d'objets fut découverte, probable reflet d'un dépôt partiellement détruit par une petite carrière d'arène granitique, creusée à une époque indéterminée. Une pointe de lance décorée et des fragments de haches à talon ou à rebord se rattachent au groupe typologique de Tréboul. Ils sont accompagnés de fragments d'une grande hache de type breton. L'ensemble, datable du XVe siècle avant J.-C., s'insère dans un état des connaissances, déjà richement documenté en Bretagne, à propos de ce type de dépôts.
[ "Keravel en Lannilis", "Finistère", "Pointe de lance", "Hache à talon", "Europe", "France", "Groupe de Tréboul", "Hache à rebords", "Dépôt Cachette", "Age du bronze moyen" ]
[ "P", "P", "P", "P", "U", "U", "R", "R", "M", "M" ]
archeologie
525-04-10660
L'habitat du Bronze final des Courtinals à Mourèze (Hérault). Fouilles du C.R.A. des Chênes Verts en 1961
Cet article présente le matériel découvert lors des premières fouilles sur le site des Courtinals à Mourèze, réalisées par le C.R.A. des Chênes Verts en 1961. Ces lieux offrent une succession de niveaux datés par le mobilier du Néo-Chalcolithique, du Bronze final IIb, du Bronze final IIIa et des Ve-IVe s. av. J.-C. Le matériel du Bronze final IIb, rare et très fragmenté, permet de souligner la disjonction entre le faciès de l'arrière-pays du Languedoc oriental et celui du littoral. Celui du Bronze final IIIa, très abondant et très bien conservé, contribue à définir le fonds typologique de cette phase en Languedoc oriental, à partir duquel va se former le faciès Mailhacien I. Un développement particulier concerne une figurine de terre cuite dans laquelle on reconnaît aisément l'oie, la fonction de cet objet et le statut possible de cet oiseau au sein de ce groupe humain où il ne paraît pas avoir été consommé.
[ "Final", "Courtinals", "Mourèze", "Hérault", "Mobilier", "Typologie", "Mailhacien", "Figurine", "Terre cuite", "Oie", "France", "Céramique non tournée", "Comparaison", "Datation", "Ossement animal", "Faune", "Coupe", "Urne", "Vase", "Céramique", "Age du Bronze" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U", "U", "U", "U", "U", "U", "U", "M" ]
archeologie
10-0215367
Les grandes lames de silex du mobilier funéraire des proto-éleveurs du sud de l'Europe orientale
Depuis la découverte des sites funéraires attribués aux éleveurs de la steppe de l'Ukraine sur la berge gauche du Dniepr; le problème de leur synchronisation avec les différentes communautés énéolithiques distinguées dans la région balkano-danubienne est vivement débattu, de même que la question de leur rôle dans la disparition soudaine de ces cultures. Les sépultures mises au jour dans la région de Lugansk en Ukraine sont parmi les découvertes les plus intéressantes. L'outillage de silex y constitue une part importante du mobilier funéraire, au sein duquel se distinguent de très grandes lames. Les expérimentations conduites par différents chercheurs montrent que la production de telles lames requérait des techniques de débitage particulières, telles que la pression au levier:Toutes ces lames sont ocrées et leur analyse tracéologique révèle des usures semblables à celles observées expérimentalement sur les couteaux à viande. Le manque de données sur des ateliers énéolithiques de taille du silex dans la steppe de l'Ukraine ne nous permet pas de dire si les lames qui composent le mobilier des sites funéraires par lesquels sont identifiés les éleveurs de la région ont été produites localement ou importées.
[ "Lame", "Silex", "Mobilier funéraire", "Proto-éleveur", "Europe", "Ukraine", "Sépulture", "Technique", "Tracéologie", "Usure", "Industrie lithique", "Chalcolithique", "Pastoralisme" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U" ]
archeologie
10-0039789
LA MOLAIRE D'ENFANT NÉANDERTALIEN DE GENAY (Côte-d'Or, France). RÉFLEXIONS SUR LA VARIABILITÉ DENTAIRE DES NÉANDERTALIENS
En 1985, un germe isolé d'une molaire inférieure était mis au jour par Y. Pautrat dans le site de Genay en Côte-d'Or (France) durant des fouilles de sauvetage. Ce germe a été trouvé avec du matériel lithique attribué au Moustérien et des vestiges fauniques qui pourraient être rapportés au stade isotopique 4. Toutefois, il n'est pas possible d'établir précisément la position spatiale de ce nouveau vestige, numéroté Genay 3, avec le crâne fragmentaire de Genay 1 (et la dent isolée de Genay 2) mis au jour lors des fouilles de J. Joly et J.-J. Puisségur en 1955 (Joly 1955). Le fossile Genay 3 est identifié comme un germe de première molaire permanente droite ayant appartenu à un enfant de 2/3 ans étant donné la calcification de la couronne dentaire. Les diamètres mésio-distal et vestibulo-lingual sont importants avec des valeurs voisines de celles de la série de Krapina ou d'autres Néandertaliens. Cette pièce se caractérise par ses dimensions et une morphologie assez tourmentée de sa face occlusale avec sept cuspides, une fossette mésiale profonde et bien individualisée, comme cela est documenté chez d'autres Néandertaliens immatures. L'étude de ce germe permet de mieux connaître la variabilité des populations qui peuplaient la Bourgogne au Moustérien. Cela nous conduit aussi à présenter des réflexions préliminaires quant à celle de certains traits morphologiques (la mid trigonid crest) et métriques des membres de la lignée néandertalienne.
[ "Molaire", "Enfant", "Néandertalien", "Genay", "Côte-d'Or", "France", "Dent", "Site", "Fouille de sauvetage", "Moustérien", "Morphologie", "Bourgogne", "Métrique", "Paléolithique moyen", "Europe", "Germe dentaire", "Paléontologie humaine", "Anthropologie" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "R", "U", "U" ]
archeologie
10-0039799
NOUVELLES DONNÉES CHRONOLOGIQUES SUR L'ENFANT DE LA GROTTE DE FAUROUX (Lugasson, Gironde)
La grotte de Fauroux a fourni deux ensembles stratigraphiques attribuables au Magdalénien et à l'Azilien. Des vestiges humains d'un adulte et d'un jeune enfant ont été découverts dans l'un des niveaux de l'Azilien et ont ainsi été attribués à cette culture. Cependant, une confirmation de cette attribution par une datation directe semblait nécessaire au vu des perturbations subies par le site suite à des effondrements et de la présence d'éléments post-paléolithiques. Le fémur gauche de l'individu immature a été retenu et a livré une date de 5035 ± 30 ans BP (GrA-38080, 3948 - 3761 ans av. J.-C.) qui place finalement ce vestige dans la période du Néolithique.
[ "Enfant", "Grotte", "Fauroux", "Lugasson", "Gironde", "Magdalénien", "Azilien", "Datation", "Perturbation", "Fémur", "Néolithique", "Europe", "Mésolithique", "Paléolithique supérieur", "France", "Paléontologie humaine", "Collagène", "Radiocarbone" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U", "M", "U", "U" ]
archeologie
525-06-10676
Impact de la solifluxion sur les niveaux archéologiques : Simulation à partir d'une expérience en milieu actif et application à des sites paléolithiques aquitains
L'étude taphonomique de deux sites du Paléolithique moyen, Petit-Bost et Croix-de-Canard, récemment découverts dans des colluvions près de Périgueux (Dordogne, France) à l'occasion de travaux d'archéologiepréventive, a mis en lumière la difficulté d'apprécier le rôle respectif des facteurs anthropiques et naturels, en l'occurrence la solifluxion, sur la répartition spatiale des vestiges. De manière à mieux appréhender les transformations occasionnées par la solifluxion périglaciaire, c'est-à-dire par la lente reptation du sol provoquée par les alternances de gel-dégel, une simulation informatique a été réalisée à partir de mesures de déplacement enregistrées dans un milieu actif à La Mortice (Alpes françaises méridionales, 3100 m d'altitude) dans le cadre du programme TRANSIT. Les résultats de la simulation montrent que, pour une concentration d'objets de type amas de débitage, les premiers stades de la déformation se traduisent à la fois par une translation vers l'aval du centre de gravité de la concentration et par une diffusion anisotrope des objets. L'amas prend alors une forme d'ellipse allongée dans la pente, avec une forte densité relique d'objets dans la partie amont. Ce type de configuration est obtenu après 100 à 200 ans de fonctionnement dans les conditions du site expérimental de La Mortice. Dans les stades ultérieurs de la déformation, la répartition du matériel tend à s'homogénéiser et s'apparente à une distribution aléatoire sur une grande surface. La comparaison entre la simulation et les configurations archéologiques rencontrées sur les sites de Petit-Bost et Croix-de-Canard montre une bonne adéquation. En ce qui concerne le premier, l'hypothèse d'un déplacement limité par la solifluxion rend notamment bien compte de la coexistence de traits anthropiques (présence de concentrations d'objets) et de traits manifestement naturels (orientation préférentielle des objets dans la pente). Pour le second site, l'hypothèse d'une action prolongée de la solifluxion ayant conduit à une homogénéisation de la répartition des vestiges peut être proposée.
[ "Solifluxion", "Simulation", "Taphonomie", "Paléolithique moyen", "Dordogne", "France", "Répartition", "Alpes", "Industrie lithique", "Site archéologique" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "R" ]
archeologie
08-0202212
Ploemeur, Kerham -Lann-Porz-Menec'h (Morbihan) : un monument funéraire du premier âge du Fer?
Connu par les archives du commandant Le Pontois qui l'avait fouillé en 1891, et remis au jour en 2004, le monument à parement circulaire de Lann-Porz-Menec'h a fait l'objet d'un sondage d'évaluation. Malgré son mauvais état de conservation, et par comparaison avec les tumulus dits « à muret circulaire » répertoriés dans la péninsule armoricaine, il semble possible de l'attribuer au premier âge du Fer et, en l'absence de charbons de bois et d'ossements incinérés, à une phase où l'inhumation prédomine en Bretagne occidentale, antérieurement au développement des cimetières à incinérations du Hallstatt D3 et de La Tène A. Si l'on tient compte du laps de temps écoulé entre la construction du tertre parementé et l'aménagement de deux tombes adventices dans les étalements de sa dégradation (peut-être plusieurs décennies plus tard), on peut proposer une création du site au VIe siècle av. J.-C. au plus tard.
[ "Morbihan", "Monument", "Archives", "Fouille", "Objet", "Sondage", "Conservation", "Comparaison", "Tumulus", "Charbon de bois", "Inhumation", "Bretagne", "Cimetière", "Hallstatt", "La Tène", "Europe", "France", "Etat", "Art", "Rite funéraire", "Age du Fer" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U", "M", "M" ]
archeologie
08-0169462
Le site aurignacien de plein-air de Combemenue à brignac-la-plaine (Corrèze) : Apport de la géoarchéologie et de l'étude de l'industrie lithique à la compréhension des processus taphonomiques
Le site paléolithique de Combemenue en Corrèze a livré un niveau d'occupation d'Aurignacien récent enfoui à faible profondeur, sur un replat près du sommet d'un versant. Le contexte de faible enfouissement laissant suspecter des perturbations significatives du niveau archéologique dues à une longue exposition aux agents naturels en surface ou en subsurface du sol, une étude taphonomique détaillée a été entreprise. Différents points ont été examinés: la distribution spatiale du matériel, la disposition des objets (fabrique), leur granulométrie, leur état de surface ainsi que les remontages. Les résultats obtenus ont été confrontés de manière à proposer un scénario qui rende compte au mieux de l'ensemble des observations faites sur le site. Cette étude indique que l'assemblage lithique originel a subi un appauvrissement sélectif en petits éléments sous l'action du ruissellement. Simultanément, il est possible qu'une partie du matériel de plus grande taille initialement présent ait été soustrait du site par les mécanismes sédimentaires. Ces modifications ont eu des répercussions sur la distribution spatiale des vestiges. Celle-ci se caractérise par une absence de concentration claire, tant lorsqu'on considère la répartition de l'ensemble du matériel que celle de catégories particulières d'objets. Une diffusion progressive des vestiges par le ruissellement ou les phénomènes périglaciaires rend bien compte des transformations observées. En revanche, les déplacements n'ont pas entraîné d'altération physique importante des pièces, dont la majorité ne porte pas de stigmate postérieur à sa production ou son utilisation par les Aurignaciens. Les transformations décrites ici pour le site de Combemenue sont probablement représentatives de celles subies par un grand nombre de sites paléolithiques localisés sur une pente négligeable dans un contexte géomorphologique peu favorable à un enfouissement rapide.
[ "Site", "Aurignacien", "Plein-air", "Corrèze", "Géoarchéologie", "Industrie lithique", "Taphonomie", "Récent", "Exposition", "Surface", "Sol", "Matériel", "Objet", "Granulométrie", "Physique", "Europe", "Paléolithique supérieur", "France", "Plaine", "Etude" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "M", "U", "U", "U" ]
archeologie
08-0463626
Tendances actuelles dans la caractérisation des obsidiennes pour les études de provenance
Les recherches de provenance des obsidiennes de sites paléolithiques et néolithiques connaissent actuellement une grande expansion, notamment par leur intégration dans les études de chaînes opératoires, qui nécessitent de déterminer l'origine de la matière première de séries importantes de pièces archéologiques. Il existe par ailleurs une forte demande de mesures peu à non destructives et éventuellement à effectuer in situ. D'où un certain nombre de développements méthodologiques récents. Le but de cette contribution est d'en présenter le statut actuel.
[ "Obsidienne", "Provenance", "Paléolithique", "Néolithique", "Méthodologie", "Géochimie", "Composition", "Datation", "Etude" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U" ]
archeologie
11-0501275
CONSTRUCTION ET DESTRUCTION DES MONUMENTS MÉGALITHIQUES
Sauf pour l'exploitation des roches en carrières, la fouille apporte peu d'indication sur la façon dont furent jadis construits les monuments mégalithiques. On est réduit à des démarches indirectes qui sont d'ailleurs suggestives, ne serait-ce que sur le plan des structures sociales concernées. La destruction de ceux d'entre eux qui étaient utilisés comme sépulcres s'est montrée riche d'enseignements. Leurs propriétaires néolithiques n'hésitaient pas, lors du passage d'une phase d'utilisation à une autre, à extraire ou à renverser des piliers, voire à faire effondrer le plafond d'une cavité. Des remaniements de plus grande ampleur intervenaient en fin d'utilisation: incendies, fractures, élimination ou au contraire apport de dalles de couverture, démontage ou érection de tumulus, etc. Décevante pour le préhistorien qui remonte difficilement, de ces ruines délibérément léguées par les Néolithiques, aux sépulcres originels, ces destructions livrent en revanche des témoignages d'ordre technique.
[ "Construction", "Destruction", "Monument", "Mégalithisme", "Néolithique", "Technique", "Réutilisation" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U" ]
archeologie
525-02-11109
Protohistoire de la commune de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Var
Le potentiel archéologique de la commune de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, qui se résumait pratiquement à quelques habitats groupés et fortifiés de hauteur de l'âge du Fer, n'a pu être évalué que grâce aux tranchées pratiquées pour l'installation de canalisations d'eau. Le schéma de la structuration spatiale de l'occupation des sols dans les plaines et de son évolution, doit donc tenir compte désormais de l'occultation des gisements par les dépôts alluvionnaires. Le territoire, objet de notre étude, apparaît très occupé depuis l'âge du Bronze final II/III jusqu'au I s. av. J.-C. L'habitat ouvert de plaine et de piedmont y occupe une large place.
[ "Protohistoire", "Saint-Maximin-la-Sainte-Baume", "Var", "Habitat", "Dépôt", "Territoire", "Final", "Plaine alluviale", "Bilan", "Meule", "Objet en métal", "Typologie", "Interprétation", "Céramique", "Fouille", "Sondage", "Prospection", "Chronologie", "Méthodologie", "Tumulus", "Nécropole", "Carte archéologique", "Inventaire", "Evolution", "Etude", "Oppidum", "Site fortifié", "France", "Europe", "Age du Fer", "Age du Bronze" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "M", "U", "U", "M", "U", "U", "U", "U", "U", "U", "U", "U", "U", "U", "M", "U", "U", "U", "U", "M", "U", "U", "M", "M" ]
archeologie
09-0062866
LA GROTTE DES FÉES (Châtelperron, Allier) OU UNE INTERSTRATIFICATION «CHATELPERRONIEN-AURIGNACIEN» ILLUSOIRE. HISTOIRE DES FOUILLES, STRATIGRAPHIE ET DATATIONS
Dans une publication récente, Gravina et collaborateurs (2005) admettent qu'une interstratification entre industries châtelperroniennes et aurignaciennes est avérée à la grotte des Fées, phénomène qui implique une longue contemporanéité entre les populations porteuses de ces deux technocomplexes. Cette interprétation, qui s'appuie essentiellement sur des datations numériques réalisées à partir d'échantillons provenant des fouilles de Delporte, a été vivement critiquée par Zilhao et al. (2006). Elle a cependant été maintenue par les premiers auteurs qui réfutent l'ensemble des arguments avancés par Zilhao et collaborateurs (Mellars et al. 2007) Dans cet article, nous exposons en détail les informations et les arguments qui nous conduisent à rejeter l'idée d'une interstratification sur le site de la grotte des Fées. Les questions soulevées par Mellars et collaborateurs sont discutées. De nouveaux éléments sont également pris en compte. L'historique des travaux conduits sur le site depuis le XIXe siècle, les incohérences concernant la localisation des fouilles, différente selon les sources, la signification des datations 14C, l'analyse de l'industrie lithique et de la parure recueillie par H. Delporte montrent que ce site livre en fait un mélange de pièces châtelperroniennes et aurignaciennes sur l'ensemble de sa séquence et qu'il ne peut donc servir à étayer l'hypothèse d'une contemporanéité entre ces deux populations. L'analyse de la faune associée aux industries met en évidence une accumulation par des carnivores. Sur cette base, les différentes possibilités d'association entre vestiges fauniques et lithiques sont discutées. La signification des dates 14C est également évaluée à partir des différents modes de formation possibles du site. L'interprétation la plus rigoureuse des données recueillies incite à penser que les dépôts fouillés par Delporte correspondent pour l'essentiel à des déblais de fouilles pratiquées au XIXe siècle. Seule une petite partie du site, en particulier à la base de la séquence, pourrait réellement correspondre à des témoins en place. Sur les treize dates obtenues par Mellars et collaborateurs (2007), dix ont été réalisées à partir de vestiges provenant de ce témoin. Elles suggèrent une occupation châtelperronienne autour de 39-40 ka 14C BP et une occupation par les seuls carnivores dans l'intervalle 36,5 ka-34,5 ka 14C BP. La présence d'objets typiquement aurignaciens, au sein des déblais fouillés par Delporte, atteste d'une fréquentation sporadique du gisement par les porteurs de cette industrie. Ces vestiges aurignaciens sont susceptibles de provenir d'un niveau surmontant les dépôts moustériens et châtelperroniens.
[ "Grotte des Fées", "Châtelperron", "Allier", "Aurignacien", "Stratigraphie", "Datation", "Châtelperronien", "Interprétation", "Industrie lithique", "France", "Paul Mellars", "Henri Delporte", "Fouille ancienne", "Transition", "Paléolithique supérieur", "Paléolithique moyen" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "M", "M", "M", "U", "U", "U" ]
archeologie
525-02-11797
La parure de l'enfant de La Madeleine (fouilles Peyrony). Un nouveau regard sur l'enfance au Paléolithique supérieur
L'analyse taphonomique, technique et morphométrique des objets de parure de la sépulture de l'enfant de La Madeleine (Tursac, Dordogne) permet de reconstituer les techniques de fabrication, les modes d'assemblage et le degré d'utilisation de ces objets. Les dentales ont été tronçonnés par flexion et sciage pour produire des tubes de 6-7 mm de longueur et au moins 1,8 mm de diamètre. La morphométrie des aiguilles découvertes dans les couches d'habitat et la présence de fractures et usures caractéristiques sur les dentales indiquent que ces derniers ont été brodés à l'aide d'aiguilles fines sur l'habit de l'enfant et portés de son vivant. La petite taille des tronçons de dentales et des autres objets de parure en coquillage (turritelles, néritines, cyclopes et Glycymeris), significativement différente de celle des mêmes espèces découvertes dans les sites d'habitat et dans les sépultures contemporaines, démontre que cette ornementation a été spécialement conçue pour l'enfant et semble indiquer que cette classe d'âge jouissait d'un statut social propre dans les sociétés de la fin du Paléolithique supérieur. Le grand nombre d'objets impliqués et le grand investissement de temps nécessaire à la réalisation de cette parure évoquent une motivation qui dépasse l'affection parentale et pourraient constituer l'indice d'une stratification sociale à base héréditaire. Malgré la date tardive récemment obtenue pour cette sépulture (10 190 ± 100 BP), son mobilier funéraire s'enracine dans le monde magdalénien, comme ceci est démontré par la comparaison avec le mobilier issu des couches d'habitat.
[ "Parure", "Enfant", "La Madeleine", "Peyrony", "Paléolithique supérieur", "Sépulture", "Tursac", "Dordogne", "Technique de fabrication", "Coquillage", "Mobilier funéraire", "Magdalénien", "Azilien", "France", "Famille", "Organisation sociale", "Ethnologie", "Trace d'utilisation" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "M", "U", "M" ]
archeologie
10-0039790
NOUVEAUX RESTES HUMAINS MOUSTÉRIENS RAPPORTÉS AU SQUELETTE NÉANDERTALIEN DE REGOURDOU 1 (Regourdou, commune de Montignac, Dordogne, France)
Le présent article fait état de la découverte de nouveaux ossements néandertaliens issus des collections fauniques du site moustérien de Regourdou. Après une présentation du gisement situant rapidement le cadre chrono-culturel, l'accent est mis sur l'aspect historiographique, rappelant les travaux de Roger Constant, la découverte de la sépulture néandertalienne « Regourdou 1 » en 1957, les fouilles qui suivirent, et les mouvements des vestiges découverts. Ces précisions montrent que le contexte n'a pas joué en faveur de la préservation idéale du matériel exhumé. Pour preuve, des travaux de récolement et une étude en cours ont permis d'isoler plusieurs ossements humains parmi les vestiges fauniques acquis en 2002 par le Musée national de Préhistoire. Ils sont a priori tous attribuables à la sépulture qu'ils complètent de façon significative. Ces pièces sont issues de la couche 4 qui a livré la sépulture humaine, mais elles ne sont pas toutes à rapporter au "tumulus" IVA auquel correspond cette sépulture. Les caractéristiques anatomiques de ces nouvelles pièces mettent en évidence leur appartenance soit au squelette Regourdou 1 soit à la lignée néandertalienne. Le squelette original Regourdou 1, découvert en 1957, présentait un contraste très net entre la présence de deux chaînes articulaires assez complètes pour les membres supérieurs et la quasi-absence de restes pour les membres inférieurs, en dehors des pieds. Les nouvelles découvertes viennent, en partie, combler ce manque. Des travaux plus approfondis sur chacune des pièces nouvellement identifiées compléteront nos connaissances de la variabilité du squelette infra-crânien des Néandertaliens, Regourdou 1 devenant un des squelettes moustériens les plus complets mis au jour dans le sud-ouest de la France. Quant à l'absence totale du calvarium, compte-tenu du contexte général, il faut peut-être aussi envisager une nouvelle hypothèse selon laquelle il se trouverait encore au sein du remplissage sédimentaire non fouillé du site.
[ "Reste humain", "Moustérien", "Squelette", "Néandertalien", "Regourdou", "Montignac", "Dordogne", "France", "Historiographie", "Sépulture", "Fouille", "Europe", "Paléolithique moyen", "Paléontologie humaine", "Anthropologie", "Inventaire" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "M", "U", "U" ]
archeologie
10-0136513
LA NÉCROPOLE DU SECOND ÂGE DU FER DE SAINT-BENOÎT-SUR-SEINE, «LA PERRIÈRE» (AUBE) : étude synthétique
La nécropole de Saint-Benoît-sur-Seine (Aube), partiellement fouillée par J. Bienaimé entre 1965 et 1971, constitue un ensemble funéraire remarquable, qui n'avait jusqu'alors jamais bénéficié d'une étude exhaustive. L'occupation principale de la nécropole correspond au second Âge du Fer, par l'implantation de quarante-six sépultures datées de La Tène B2 à La Tène C2. Elle est ensuite réutilisée aux périodes gallo-romaine et mérovingienne. L'analyse du mobilier métallique laténien a permis de mettre en évidence l'évolution et l'organisation interne de la nécropole. Composée d'une imbrication d'enclos quadrangulaires et circulaires, fréquentée par une petite communauté locale, elle s'est développée de manière polynucléaire par l'installation successive de tombes dans les diverses structures fossoyées ou à leur proximité, constituant ainsi pour certaines des sortes de «concessions familiales». L'étude des pratiques et du costume funéraires illustre les liens étroits qui existent avec les contextes régionaux et suprarégionaux. À travers l'analyse de la nécropole, certaines caractéristiques de la culture matérielle de l'Aube, alors insuffisamment connues, ont pu être présentées.
[ "Nécropole", "Saint-Benoît-sur-Seine", "Aube", "Sépulture", "La Tène", "Costume funéraire", "France", "Pratique funéraire", "Organisation spatiale", "Mobilier funéraire", "Objet en métal", "Champagne Ardenne", "Age du Fer" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "R", "M", "R", "M", "U", "M" ]
archeologie
10-0213427
Entre signe et symbole : Les fonctions du mobilier dans les sépultures collectives d'Europe occidentale à la fin du Néolithique
Les sépultures collectives de la fin du Néolithique sont un terrain privilégié pour l'étude de la valeur des objets sépulcraux et de leur différentes fonctions au sein des pratiques funéraires mais aussi, des pratiques sociales. L'analyse de 203 tombes fouillées récemment et bien documentées, se répartissant géographiquement entre le nord de l'Allemagne et le sud de la France, et la confrontation des résultats avec les données issues de plus de 1000 autres sépultures collectives, ont permis de définir la pluralité des fonctions du mobilier funéraire. Le mobilier des sépultures collectives est un mobilier du quotidien, souvent usagé, que l'on peut diviser en mobilier « collectif» et en mobilier « individuel ». Le mobilier collectif correspond aux objets que l'on retrouve à distance des défunts. Il témoigne de plusieurs moments essentiels dans l'utilisation des tombes: dépôts de fondation, dépôts cultuels, restes de cérémonies funéraires, voire de banquets, et dépôts de commémoration ou de condamnation. La valeur symbolique de deux objets, la hache et la céramique, et leur-attachement au sacré et au religieux (représentations gravées de haches et de « divinités » funéraires dans les mêmes espaces), sont particulièrement fortes. Le mobilier individuel désigne quant à lui les objets qui sont portés par le défunt (parure, armes en position fonctionnelle sur le corps) ou déposés à côté de lui (vases, haches). Véritable « signe social », il affiche les différences entre les individus en fonction de leur groupe d'appartenance (lignage, famille), de leur âge, de leur sexe ou de leur rang dans la pyramide sociale. Létude des sépultures collectives nous amène donc à identifier deux fonctions essentielles du mobilier funéraire, des fonctions symboliques et des fonctions de signe, l'une n'excluant pas forcément l'autre.
[ "Signe", "Symbole", "Fonction", "Sépulture collective", "Europe", "Europe occidentale", "Néolithique", "Objet", "Pratique funéraire", "Pratique sociale", "Tombe", "Allemagne", "France", "Mobilier funéraire" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P" ]
archeologie
08-0168990
Les coquillages alimentaires des dépôts et amas coquilliers du Mésolithique récent/final de la façade atlantique de la France : De la fouille à un modèle d'organisation logistique du territoire
Les populations mésolithiques vivant à proximité ou sur des zones de déchets coquilliers ont, par le passé, été associées à une image très négative. Ces ramasseurs de coquillages auraient ainsi établi leur campement dans des zones marginales dont personne ne voulait. Cette vision des populations côtières du Mésolithique tend, actuellement, a être modifiée par l'analyse de leur mode de subsistance et de résidence, jusque là peu prise en compte. Les caractéristiques de l'exploitation de la malacofaune marine montrent que la diversité des substrats et des espèces les plus accessibles a été exploitée. Elle traduit un comportement opportuniste de ces populations qui ne se sont pas limitées aux coquillages mais qui ont collecté, péché et chassé tout ce qui était disponible dans leur environnement. D'autre part, les points communs aux différents sites du Mésolithique tendent vers un meilleur rendement de l'exploitation des coquillages en limitant les sous-systèmes techniques de l'acquisition et de la consommation de cette denrée. Enfin, des différences sont aussi observées. Elles opposent des sites à la faible diversité spécifique de la malacofaune, à d'autres de plus grande diversité. D'autres éléments tendent à dissocier ces deux types de sites. Les amas à la plus grande diversité spécifique se composent d'autres restes fauniques (mammifères terrestres et marins, oiseaux, poissons, crustacés...) et le temps de résidence semble y être plus prolongé que pour les autres sites òu aucun reste de faune autre que les coquillages a été observé. Même si l'ébauche d'une organisation logistique du territoire demande à être validée, cette étude montre que ces populations mésolithiques ne sont pas isolées des autres groupes humains contemporains.
[ "Coquillage", "Amas coquillier", "Mésolithique", "Récent", "Final", "Atlantique", "France", "Logistique", "Territoire", "Population", "Campement", "Analyse", "Exploitation", "Europe", "Pêche", "Organisation de la recherche", "Alimentation" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "M", "U" ]
archeologie
10-0500456
De retour à Guennoc
L'étude technologique de la collection lithique d'Enez Guennoc (Landéda, Finistère) a permis de compléter l'analyse et l'attribution chrono-culturelle proposée dans les années 1980. Loin d'être homogène, cette série témoigne d'un mélange entre Azilien et premier Mésolithique, auquel il faut rajouter le matériel néolithique lié aux cairns. La situation géographique de l'occupation, mise en relation avec la transgression flandrienne et ses conséquences sur la disponibilité des ressources naturelles, nous a permis d'esquisser l'organisation socio-économique de ces groupes de chasseurs-collecteurs en zone péri-côtière.
[ "Technologie", "Enez Guennoc", "Finistère", "Azilien", "Mésolithique", "Néolithique", "Europe", "France", "Zone côtière", "Industrie lithique" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "M", "M" ]
archeologie
08-0168746
Transformation et utilisation préhistoriques des matières osseuses : Au retour de la chasse... Observations expérimentales concernant les impacts sur le gibier, la récupération et la maintenance des projectiles dans le magdalénien supérieur d'Isturitz (Pyrénées-Atlantiques)
Le présent article réunit plusieurs réflexions inspirées par l'étude du matériel expérimental issu d'une séance de tir de répliques de projectiles paléolithiques sur cible animale, qui s'est déroulée en janvier 2003 au CEDARC / Musée du Malgré-Tout (Treignes, Belgique). Le projet, initialement organisé dans l'objectif de vérifier l'hypothèse d'une utilisation des pointes à bases fourchues magdaléniennes comme armatures, a également permis de récolter une série d'informations annexes qui pourraient s'avérer particulièrement intéressantes dans l'interprétation des activités cynégétiques sur notre site de référence, Isturitz. Après un bref rappel du protocole expérimental, nous nous arrêterons sur trois aspects: les traces d'impacts balistiques relevées sur les ossements des animaux utilisés comme cibles; l'identification, sur certaines pointes, de stigmates liés à leur récupération dans la carcasse des animaux; et enfin, une comparaison entre l'état de fragmentation des pointes de sagaies à la fin de l'expérimentation et les pointes archéologiques d'Isturitz.
[ "Observation", "Expérimentation", "Magdalénien", "Isturitz", "Pyrénées-Atlantiques", "Belgique", "Pointe", "Interprétation", "Trace", "Paléolithique supérieur", "France", "Etude du matériel", "Europe" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "R", "U", "M", "U" ]
archeologie
08-0168756
Transformation et utilisation préhistoriques des matières osseuses : Les industries osseuses du paléolithique supérieur récent du sud-est de la France : Essai d'une caractérisation typo-technologique
Réalisée dans le cadre d'une maîtrise, cette étude a été consacrée à la caractérisation de l'industrie en matières dures animales de la fin du Paléolithique supérieur dans le Sud-Est de la France. Cette industrie et ses auteurs posent question quant à leur rattachement chronologique et culturel aux ensembles mieux connus du Sud-Ouest de la France ou du nord de l'Italie. C'est à cette interrogation majeure de la connaissance du peuplement du Sud-Est de la France que nous avons tenté d'apporter des éléments de réponse à travers une analyse typo-fonctionnelle et technologique des séries de trois sites vauclusiens (Chinchon I, Charasse I. Soubevras).
[ "Industrie osseuse", "Paléolithique supérieur", "Récent", "France", "Nord", "Italie", "Peuplement", "Site", "Europe", "Analyse fonctionnelle" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "M" ]
archeologie
525-02-11060
Étude préliminaire de la céramique non tournée micacée du bas Languedoc occidental : typologie, chronologie et aire de diffusion
L'étude présente une variété de céramique non tournée dont la typologie et l'analyse des décors permettent de l'identifier facilement. La nature de l'argile enrichie de mica donne un aspect pailleté à la pâte sur laquelle le décor effectué selon la méthode du brunissoir apparaît en traits brillant sur fond mat. Cette première approche se fonde sur deux séries issues de fouilles anciennes menées sur les oppidums du Cayla à Mailhac (Aude) et de Mourrel-Ferrat à Olonzac (Hérault). La carte de répartition fait état d'échanges ou de commerce à l'échelon macrorégional rarement mis en évidence pour de la céramique non tournée. S'il est difficile de statuer sur l'origine des décors, il semble que la production s'insère dans une ambiance celtisante. La chronologie de cette production se situe dans le deuxième âge du Fer. La fourchette proposée entre la fin du IVe et la fin du IIe s. av. J.-C. reste encore à préciser.
[ "Céramique", "Typologie", "Chronologie", "Diffusion", "Analyse", "Décor", "Fouille ancienne", "Oppidum", "Mailhac", "Aude", "Mourrel-Ferrat", "Olonzac", "Hérault", "Répartition", "Commerce", "Production", "Distribution", "Le Cayla", "Micassé", "Céramique non-tournée", "Celtes", "Echange", "Cartographie", "Habitat", "Site fortifié", "Identification", "Etude du matériel", "France", "Europe", "La Tène", "Age du Fer" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "R", "U", "M", "U", "U", "U", "U", "U", "U", "M", "U", "U", "M", "M" ]
archeologie
08-0169210
L'établissement rural de la Tène moyenne de la Gaudine à Vivoin (Sarthe) et ses activités de transformation
Les fouilles préventives liées aux travaux autoroutiers de l'A 28 (Alençon - Le Mans) ont permis la découverte, près d'un méandre de la Sarthe, d'un établissement rural datable de la Tène moyenne. Il est formé d'un modeste enclos fossoyé de forme trapézoïdale, d'environ 2000 m2 de surface. L'abondant mobilier livré par les fossés (céramique, lithique, terres cuites et ossements) reflète les activités menées sur le site: domestiques, agricoles (élevage du boeuf) et de transformation (boucherie et meunerie).
[ "La Tène", "Sarthe", "Forme", "Enclos", "Surface", "Mobilier", "Les Fosses", "Céramique", "Terre cuite", "Europe", "Age du Fer", "France", "Activité domestique", "Art", "Travail", "Habitat rural", "Pays de la Loire" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "M", "U", "R", "U", "U", "M", "M" ]
archeologie
08-0169166
La « Barrière » dans les gravures rupestres du sud marocain
Cet article examine un type de gravure bien délaissé par les auteurs, parce que trop souvent assimilé à un «passe-temps» tardif. Or, le rectangle est authentiquement une gravure au trait poli ou incisé du style de Tazina, pour autant que le contexte prête à cette insertion. L'auteur propose de rapprocher ses diverses formes élémentaires en les regroupant sous le terme de « barrières ». L'analyse de ces formes, puis l'examen attentif des scènes où la barrière côtoie la faune, ou leur est reliée, voire même paraissant abattue par son action, conduisent à d'autres significations que celle de la géométrie dans laquelle le graveur tazinien excelle. Il peut s'agir soit d'un simple obstacle conduisant les proies vers leur destin, soit de l'engin lui-même destiné à les capturer. L'article vise notamment à donner quelques clés pour se retrouver entre ces directions diverses, par exemple la prise en compte du modelé naturel, ou rectifié, des surfaces rocheuses. Car les auteurs de ces gravures ont joué de tout pour exprimer des anecdotes cynégétiques aussi bien que d'autres intentions, plus élevées. Des modèles réels sont proposés. Au final, la barrière pourrait être l'un des indicateurs du style de Tazina.
[ "Gravure", "Rupestre", "Style", "Tazina", "Afrique", "Maroc", "Art" ]
[ "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U" ]
archeologie
09-0062867
L'ÉMERGENCE DU PALÉOLITHIQUE SUPÉRIEUR EN EUROPE : MUTATIONS CULTURELLES ET RYTHMES D'ÉVOLUTION
La mise en place du Paléolithique supérieur est traditionnellement envisagée sous l'angle de la rupture. De ce point de vue, l'Aurignacien est interprété comme " LA " culture qui consacrerait la généralisation de nombreuses innovations et représenterait l'instrument de la conquête européenne de l'Homme moderne et du remplacement des populations néandertaliennes. Cet article fait le point sur la définition actuelle des débuts de l'Aurignacien européen et essaie de les restituer dans un processus évolutif. L'un des moteurs de l'évolution technologique des groupes humains entre 45 000 et 30 000 BP pourrait correspondre à la recherche de solutions techniques pour armer des projectiles. De ce fait, une plus grande profondeur temporelle et une relative arythmie dans le développement des caractères constitutifs du Paléolithique supérieur sont mises en avant. A ce titre, la distinction chronologique et technologique d'au moins deux grandes traditions - le Protoaurignacien et l'Aurignacien ancien - est évoquée, conduisant à modifier substantiellement les schémas d'évolution classiques du Paléolithique moyen au Paléolithique supérieur.
[ "Paléolithique supérieur", "Europe", "Pointe", "Aurignacien", "Innovation", "Technologie", "Protoaurignacien", "Leptolithisation", "Transition", "Industrie lithique", "Origine", "Lamelle", "Evolution" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U", "U", "U" ]
archeologie
525-02-11796
Étude préliminaire des cerfs du gisement pleistocene inférieur de Ceyssaguet (Haute-Loire)
Le gisement de Ceyssaguet (Haute-Loire) a livré de nombreux fossiles dont un grand nombre de restes de Cervidés; ceux -ci se répartissent en quatre espèces, deux de grande taille (Eucladoceros ctenoides, Praemegaceros obscurus) et deux de taille moyenne (Metacervoceros rhenanus, Dama cf vallonnetensis). De nombreux problèmes de systématique et de synonymie sont discutés afin de comprendre la position systématique des Cerfs de Ceyssaguet. A l'occasion de cette étude, les auteurs replacent ces quatre espèces de Cervidés dans l'histoire des cervidés villafranchiens d'Europe et analysent leur distribution géographique.
[ "Ceyssaguet", "Haute-Loire", "Cervidé", "Villafranchien", "France", "Massif Central", "Pléistocène ancien", "Géologie et climatologie", "Archéozoologie", "Méthode", "Analyse spatiale", "Faune" ]
[ "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "M", "U", "U", "U", "U" ]
archeologie
10-0039791
INTERPRÉTATION TECHNOLOGIQUE ET DISCUSSION AUTOUR DU STATUT CULTUREL DES « PIÈCES DE LA BERTONNE »: L'EXEMPLE DE LA SÉRIE LITHIQUE DE SEYRESSE (Landes, France)
Le site de plein air de Seyresse (Landes, France), fouillé à la fin des années soixante par R. Arambourou, a livré une série lithique originale bien que quantitativement faible. Rapproché lors de sa publication au Proto-Solutréen, cet assemblage a fait l'objet, dès le milieu des années quatre-vingt, de nouvelles expertises conduisant à une révision de cette interprétation chronoculturelle. En effet, certaines pièces qui, comportant des enlèvements plans inverses d'extrémité avaient été rapprochées d'outils solutréens, correspondent plus vraisemblablement aux « pièces de la Bertonne » décrites par M. Lenoir à partir de sites girondins attribués pour leur plus grande part au Badegoulien/Magdalénien ancien (0/1). Les données acquises ces dernières années par le biais des travaux menés sur les industries lithiques comprises entre 19 500 et 15 000 BP dans la moitié sud de la France sont venues préciser le cadre chronologique post-solutréen (validant notamment une succession Badegoulien à raclettes/Magdalénien inférieur), permettant alors d'appréhender ces industries à « pièces de la Bertonne » sous un angle nouveau. À la suite d'une présentation générale de l'industrie de Seyresse, une lecture technologique de ces éléments particuliers est proposée, conduisant à confirmer une hypothèse souvent évoquée, consistant à les intégrer au sein d'un schéma opératoire de production de lamelles. Si les comparaisons effectuées nous permettent, en l'état actuel des données, de rejeter l'hypothèse magdalénienne, elles conduisent à privilégier l'attribution de la série au Badegoulien.
[ "Technologie", "Pièces de la Bertonne", "Seyresse", "Landes", "France", "Site", "Solutréen", "Badegoulien", "Magdalénien ancien", "Industrie lithique", "Lamelle", "Paléolithique supérieur", "Europe", "Typotechnologie", "Orville", "Pièces d'Orville", "Chaîne opératoire", "Protosolutréen" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U", "M", "M", "U" ]
archeologie
525-07-10018
Mobilier céramique et faciès culturel de l'habitat gaulois de l'île de Martigues
Cet article présente l'analyse de l'ensemble du mobilier céramique des niveaux anciens de trois habitations du premier village gaulois de l'Île de Martigues dont l'occupation s'étend de 440 av. J.-C. à 190 av. J.-C. De bonnes conditions stratigraphiques et un découpage chronologique précis de la période étudiée (440-375/360 av. J.-C.) favorisent l'analyse de l'évolution quantitative et typologique du matériel. Deux couches d'incendie dans les niveaux étudiés, l'une dans la seconde moitié du Ve s., l'autre dans le second quart du IVes., fournissent un matériel bien conservé et en place. La deuxième, particulièrement bien conservée pour deux des habitations, autorise une approche ethnographique des espaces étudiés par la remise en contexte des objets et l'analyse de leur répartition spatiale.
[ "Céramique", "Habitat", "Gaulois", "Martigues", "Stratigraphie", "Chronologie", "Typologie", "Ethnographie", "Ile de Martigues", "Interprétation", "Statistique", "Importation", "Amphore", "Décor", "Forme", "Organisation de l'espace", "Datation", "Fouille", "Maison", "Site archéologique", "Etude du matériel", "Bouches-du-Rhône", "France", "La Tène", "Age du Fer" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "M", "U", "U", "U", "U", "U", "U", "M", "U", "U", "U", "U", "M", "U", "U", "M", "M" ]
archeologie
525-02-11807
Nouvelles figures féminines schématiques de type Lalinde-Gönnersdorf dans la vallée de l'Aveyron
Lors d'un sondage réalisé en 1994 sur le site magdalénien supérieur de La Magdeleine-La Plaine, plusieurs plaquettes gravées ont été mises au jour. L'une d'elles porte quatre figures féminines schématiques de type Lalinde-Gοnnersdorf.
[ "Lalinde-Gönnersdorf", "Aveyron", "Magdalénien", "Plaquette", "France", "Magdeleine la Plaine", "Paléolithique supérieur", "Femme", "Anthropomorphe", "Iconographie", "Gravure", "Art mobilier", "Art" ]
[ "P", "P", "P", "P", "U", "M", "M", "U", "U", "U", "U", "U", "U" ]
archeologie
12-0023826
HISTOIRES DE BISONS ET DE CHEVAUX: regard sur l'évolution de la frise pariétale de Cap-Blanc (Marquay, Dordogne) à travers l'analyse du panneau de l'alcôve
La reprise partielle de l'étude de l'art pariétal de l'abri de Cap-Blanc a mis en lumière de profondes modifications de la frise au cours du temps. Le relevé analytique de la partie droite de la frise (panneau de l'alcôve) révèle une stratigraphie graphique complexe illustrant deux phases distinctes dans la construction du panneau. Celles-ci sont liées à la création de deux ensembles graphiques successifs bien individualisés: un premier ensemble de deux sculptures monumentales de profil gauche (bisons ?), retaillées et partiellement détruites pour laisser place à un second ensemble de deux bas-reliefs monumentaux de chevaux de profil droit, auxquels ont été associés deux petits bisons dans le registre inférieur, l'un de profil gauche en relief gravé et l'autre de profil droit en relief modelé. Cette évolution du dispositif pariétal permet de jeter un nouveau regard sur la dynamique d'occupation de l'abri et sur le cadre chrono-culturel des œuvres par des termes de comparaison affinés et renouvelés avec les autres sites sculptés du sud-ouest de la France.
[ "Bison", "Cheval", "Cap-Blanc", "Marquay", "Dordogne", "Analyse", "Panneau", "Art pariétal", "Relevé", "Sculpture", "Bas-relief", "France", "Paléolithique supérieur", "Europe", "Magdalénien" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U" ]
archeologie
08-0040093
Petit gibier et fonction de sites au paléolithique supérieur : Les ensembles fauniques de la grotte d'anecrial (Porto de Mos, Estremadure, Portugal)
Le gisement en grotte d'Anecrial livre des ensembles fauniques dominés par les lagomorphes (genre Oryctolagus), représentés par peu d'individus. La dispersion des restes, les parties du squelette et les types de fracturation (cylindres) précisent l'origine de l'accumulation et les hypothèses fonctionnelles du site. Le gisement est interprété comme un bivouac utilisé au moins à trois reprises par un groupe humain réduit, orienté vers l'acquisition spécifique de ce petit gibier. La comparaison avec d'autres gisements met en évidence l'importance des Léporidés dans l'alimentation des hommes du Paléolithique supérieur moyen et final, en particulier au Portugal, et aborde les relations entre des facteurs environnementaux et des modèles socio-économiques humains.
[ "Fonction", "Site", "Paléolithique supérieur", "Grotte", "Anecrial", "Porto de Mos", "Estremadure", "Portugal", "Lagomorphe", "Squelette", "Origine", "Acquisition", "Comparaison", "Alimentation", "Relation", "Chalcolithique", "Europe", "Organisation de l'espace", "Habitat", "Economie", "Paléolithique final", "Paléolithique moyen" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "M", "U", "U", "R", "R" ]
archeologie
10-0039798
La frise sculptée de l'abri Reverdit (Sergeac, Dordogne): première approche analytique des oeuvres
Dans le cadre de notre doctorat, nous avons réalisé en 2007 le relevé analytique de la frise sculptée de l'abri Reverdit (Sergeac, Dordogne), abri-sous-roche occupé et orné au Magdalénien moyen. L'art pariétal de cet abri, peu étudié jusqu'ici, a donné lieu à des interprétations diverses, voire contradictoires tant dans le nombre que dans la nature des sujets (Delage 1935 ; Laming-Emperaire 1962 ; Leroi-Gourhan 1965 ; Roussot 1984). Il a, en effet, subi de multiples et profondes dégradations qui rendent son déchiffrement particulièrement complexe. Notre intervention visait à discerner et à comprendre la nature des oeuvres paléolithiques en tenant compte des facteurs d'altérations (naturels, anthropiques) du support. Cette analyse met en avant quatre sculptures principales, regroupées en frise. Elle reconnaît la réalité des trois entités graphiques (cheval, bison, bison) admises par tous, et en donne cependant des lectures nouvelles. Elle révèle également une oeuvre inédite (cheval ?) sur un autre panneau à proximité des autres représentations. Deux de ces bas-reliefs montreraient des phénomènes de retailles de sculptures de bisons antérieures. Trois moments d'intervention sur la frise ont été repérés: aux premiers bisons très vestigiels font suite les imposants bas-reliefs de chevaux et de bisons, très épais. Puis, l'un des bisons est retouché. La frise reste inachevée. Le registre rencontré est uniquement sculpté: aucune gravure ni trace de peinture n'a pu être isolée. Des liens se manifestent avec d'autres abris ornés de la même période. Les oeuvres de l'abri Reverdit montrent de profondes similitudes (technique de mise en relief, composition) avec les sculptures du Cap-Blanc (Marquay, Dordogne), distant de quelques kilomètres. Des rapprochements plus ténus apparaissent aussi avec le Roc-aux-Sorciers (Angles-sur-l'Anglin, Vienne), nettement plus éloigné. Reverdit garde néanmoins une identité propre, notamment dans le traitement formel de ses bisons.
[ "Frise", "Abri Reverdit", "Sergeac", "Dordogne", "Relevé", "Magdalénien moyen", "Art pariétal", "Interprétation", "Dégradation", "Altération", "Sculpture", "Cheval", "Bison", "Bas-relief", "Retouche", "Europe", "France", "Relevé graphique analytique", "Abri sous roche", "Paléolithique supérieur" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "R", "M", "M" ]
archeologie
12-0217485
LA FRACTURATION EN SPLIT, UNE TECHNIQUE DE PRODUCTION DANS L'INDUSTRIE LITHIQUE DES TARES (Sourzac, Dordogne)
A partir du ré-examen de l'industrie du gisement des Tares et d'une expérimentation, une description de la fracturation en split est proposée. Elle se caractérise par une percussion rentrante, sur appui plus ou moins ferme, de direction strictement verticale, avec des percuteurs présentant une touche rectiligne.
[ "Fracturation en split", "Technique", "Production", "Industrie lithique", "Dordogne", "Expérimentation", "Europe", "France", "Les Tares", "Colloque", "Paléolithique moyen", "Paléolithique inférieur" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "M", "U", "U", "U" ]
archeologie
12-0135607
LES SITES PROTOHISTORIQUES D'ERSTEIN «GRASWEG-PAE» (ALSACE, BAS-RHIN): L'OCCUPATION RHIN-SUISSE-FRANCE-ORIENTALE
Implanté sur une terrasse lœssique à une trentaine de kilomètres au sud de Strasbourg, le site protohistorique d'Erstein « Grasweg-PAE» connaît des installations humaines depuis la deuxième moitié du IIIe millénaire jusqu'à la première moitié du IXe siècle av. J.-C. au cours de l'étape moyenne du Bronze final. L'occupation RSFO, qui fait l'objet du présent article, se caractérise par la présence d'une dizaine de structures excavées associées à un puits monoxyle dont certains bois sont datés par dendrochronologie des années 1026 et 1010 av. J.-C. En s'appuyant sur ces datations absolues, l'ensemble céramique d'Erstein « Grasweg-PAE» vient compléter les connaissances acquises récemment sur le Bronze final IIIa en Alsace. Outre la céramique, les fosses d'habitat ont livré un mobilier diversifié (objets métalliques, perles en verre...) et un assemblage faunique original, dans lequel la faune chassée occupe une place particulière.
[ "Site", "Erstein", "Alsace", "Bas-Rhin", "RSFO", "Bois", "Dendrochronologie", "Datation", "Céramique", "Habitat", "Mobilier", "Perle", "Faune", "Archéométrie", "Europe", "France", "Rhin-Suisse-France orientale", "Objet en métal", "Age du Bronze final" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U", "M", "M" ]
archeologie
525-06-10677
La faune de la Grotte Chauvet (Vallon-Pont-d'Arc, Ardèche) : Présentation préliminaire paléontologique et taphonomique
Au-delà des quelque 450 peintures et gravures datées du Paléolithique supérieur ancien, la grotte Chauvet (Vallon-Pont-d'Arc, Ardèche) a livré d'abondants vestiges paléontologiques (près de 4 000 ossementsjonchent le sol des différents secteurs de la cavité) ainsi qu'une riche palette de bioglyphes, d'origine animale (bauges, pistes, griffades et polis en pied de paroi) ou humaine (tracés digités, empreintes). Un premier inventaire de la faune identifiée (ossements sur les sols) souligne l'extrême prédominance de l'Ours des cavernes (99,9 % de la faune). Les interactions entre l'Homme et l'Ours sont présentées et discutées brièvement.
[ "Faune", "Grotte Chauvet", "Vallon-Pont-d'Arc", "Ardèche", "Taphonomie", "Paléolithique supérieur", "Ours", "France" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U" ]
archeologie
08-0040096
Le burin des vachons : Apports d'une relecture technologique à la compréhension de l'aurignacien récent du nord de l'aquitaine et des charentes
La couche 2 des Vachons a livré un type de burin particulier reconnu par J. Coiffard (Coiffard 1914, 1922), puis J. Bouyssonie (Bouyssonie 1948) et défini par M. Perpère comme le " burin des Vachons " (Perpère 1972 a et b). Le façonnage de ces burins correspond à une intention de production lamellaire orientée vers la recherche de lamelles à tendance rectiligne, mesurant de 20 à 60 mm de long. Un schéma opératoire complexe peut alors être restitué. Cette redéfinition confirme la forte charge culturelle de ce procédé, dont témoigne sa position chronologique dans les gisements du nord de l'Aquitaine. En effet, les ensembles comprenant des burins des Vachons clôturent certaines séquences aurignaciennes classiques dont la Ferrassie, le Roc-de-Combe, l'Abri Pataud, le Facteur et le Flageolet I. La nature du procédé opératoire et de l'objectif sous-jacent révèlent un changement fort dans les conceptions lamellaires de la fin de l'Aurignacien, en décalage avec les productions antérieures issues des burins busqués. Ce travail propose de documenter cette évolution technique qui permet d'envisager sur des bases nouvelles les dernières phases de l'Aurignacien.
[ "Burin", "Aurignacien", "Aquitaine", "Charente", "Façonnage", "Production", "Lamelle", "Procédés", "La Ferrassie", "Abri Pataud", "Le Facteur", "Europe", "Paléolithique supérieur", "France", "Le Flageolet I", "Le Roc de Combe", "Typologie", "Reconstruction", "Industrie lithique" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "M", "M", "U", "U", "U" ]
archeologie
12-0337826
La série céramique du Bronze final II/III du site du Petit Souper à Saint-Hilaire-Saint-Florent (Maine-et-Loire)
La fouille du site du Petit Souper à Saint-Hilaire-Saint-Florent (Maine-et-Loire), réalisée au mois de janvier 2008 par une équipe de l'Inrap sous la responsabilité scientifique de Y. Viau (Viau et al., 2008), a mis au jour une série de structures fossoyées contenant de nombreux fragments de céramiques attribuables à la fin de la phase ancienne et à la phase moyenne du Bronze final. Ce site d'habitat est établi au bord d'un plateau dominant la Loire, en surplomb du site du Bronze final de l'Alleu, fouillé par le Docteur Gruet à la fin des années 1970. Le corpus céramique Bronze final II/III du Petit Souper constitue à ce jour le référentiel le plus documenté pour la région des Pays-de-la-Loire. En outre, la fouille a fourni une importante série lithique associée à ce contexte. Ce site est le point le plus occidental de la diffusion de la céramique de tradition RSFO le long de l'axe ligérien, vecteur majeur de diffusion des cultures, voire aire d'identité culturelle.
[ "Céramique", "Saint-Hilaire-Saint-Florent", "Maine-et-Loire", "Fouille", "Habitat", "Europe", "France", "Le Petit Souper", "Rhin-Suisse-France orientale", "Anthropologie", "Reste humain", "Ossement animal", "Fossé", "Age du Bronze final" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "R", "U", "U", "U", "U", "U", "M" ]
archeologie
11-0341888
CHRONIQUE DES RECHERCHES SUR LE MONT BEUVRAY, 2006-2008
Cet article propose un bilan des principales recherches effectuées sur le Mont Beuvray et dans ses environs entre 2006 et 2008 dans le cadre du programme international de recherche consacré à l'oppidum de Bibracte. Au terme de ce programme, plusieurs opérations de terrain s'achèvent et livrent des résultats inattendus; c'est le cas de la fouille entre les remparts ou de celles de la minière de la Pâture des Grangerands. Signalons également les acquis importants issus de la fouille de l'ensemble monumental pré-augustéen de la Pâture du Couvent et les recherches sur l'environnement de Bibracte qui apportent régulièrement de nouvelles données.
[ "Mont Beuvray", "Oppidum", "Bibracte", "Fouille", "Rempart", "Minière", "France", "Bâtiment", "Architecture", "Programme de recherche", "Habitat fortifié", "Romanisation", "Saône-et-Loire", "Age du Fer", "La Tène" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "R", "U", "U", "U", "M", "M" ]
archeologie
09-0062862
CONTRIBUTION DES MÉTHODES MAGNÉTIQUES A L'ÉTUDE DU REMPLISSAGE DU SITE PRÉHISTORIQUE DE L'ABRI PATAUD (Les Eyzies-de-Tayac, Dordogne, France)
Le site de l'Abri Pataud, daté du Pléistocène supérieur (stade isotopique 3 à 2), est caractérisé par une grande richesse en faune et en industrie et par la succession de plusieurs niveaux d'habitats riches en éléments brûlés et en matériel archéologique. L'étude magnétique a permis de faire la distinction entre deux types d'ensembles magnétostratigraphiques, d'une part les éboulis caractérisés par un faible pourcentage en grains magnétiques et par de faibles valeurs des paramètres magnétiques, et d'autre part des niveaux sablo-limoneux, riches en foyers, et présentant de fortes valeurs magnétiques. Dans les éboulis, les grains magnétiques sont plutôt grossiers (poly-domaines), essentiellement d'origine détritique (hématite, sidérite et goethite). Au contraire, les niveaux archéologiques présentent des grains magnétiques de taille fine (MD, PMD et SP), résultant de la transformation, sous l'effet de la température des foyers, d'oxydes, d'hydroxydes (goethite) et de carbonates de fer (FeCO3) en oxydes de fer secondaires de taille fine (magnétite et maghémite).
[ "Méthode", "Abri Pataud", "Les Eyzies-de-Tayac", "Dordogne", "France", "Stade isotopique 3", "Magnétostratigraphie", "Maghémite", "Europe", "Stratigraphie", "Susceptibilité magnétique", "Pléistocène récent", "Stade isotopique 2" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "M", "M", "R" ]
archeologie
08-0202252
TYPO-CHRONOLOGIE DES CÉRAMIQUES DU GROUPE RHIN-SUISSE-FRANCE-ORIENTALE (R.S.F.O.) DANS LA RÉGION DIJONNAISE : étude stratigraphique des dépotoirs de matériaux céramiques en contexte d'habitat sur le site du Pré-du-Plancher à Varois-et-Chaignot (Côte-d'Or)
Le site du Pré-du-Plancher se localise dans l'est de la région dijonnaise (Bourgogne, Côte-d'Or). Il s'agit d'un habitat ouvert, formé de trois bâtiments en matériaux périssables associés à des structures annexes, implanté au pied d'un petit coteau calcaire dominant la vallée du Basmont (bassin hydrographique de la Saône). Son occupation est datée du Bronze final plus particulièrement de la période moyenne du groupe R.S.F.O. Ce site est le premier habitat de la période à avoir livré une séquence stratigraphique associée à un mobilier abondant illustrant les trois phases de l'habitat. Cette séquence est obtenue par l'étude typo-chronologique des différentes phases de dépotoir domestique se trouvant stratifiées dans le remplissage d'une grande fosse polylobée utilisée sur toute la durée de l'habitat. L'étude complète de ce mobilier céramique, trouvé en abondance, permet de jeter les bases d'une chrono-typologie du R.S.F.O. en Bourgogne orientale et constitue le premier échelon d'une réflexion à plus grande échelle comprenant notamment la périodisation du Bronze final dans la région.
[ "Céramique", "Dépotoir", "Matériaux", "Habitat", "Côte-d'Or", "Bourgogne", "Bâtiment", "Structure annexe", "Saône", "Europe", "Typologie", "Chronologie", "France", "Suisse", "Age du Bronze" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U", "U", "M" ]
archeologie
525-04-10202
Présence de Panthera Gombaszoegensis Kretzoï, 1938 à la Grotte XIV (Cénac-et-Saint-Julien, Dordogne)
Panthera gombaszoegensis a vécu dès la fin du Pléistocène ancien jusqu'au milieu du Pléistocène moyen. La présence de ce félin en France est peu documentée mais il ne s'agit peut-être que d'un manque de sites. Après un rappel des quelques travaux relatifs à cette espèce, cet article aborde l'étude de la série de vestiges recueillie ces dernières années dans la Grotte XIV (Dordogne) (Fouilles J.-L. Guadelli). On y trouvera la description de ces vestiges et quelques remarques sur la répartition géographique et la phylogénie de ce félin.
[ "Panthera gombaszoegensis", "Grotte XIV", "Cénac-et-Saint-Julien", "Dordogne", "Pléistocène ancien", "Pléistocène moyen", "Félin", "France", "Phylogénie", "Ossement animal", "Analyse", "Faune", "Archéozoologie" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U" ]
archeologie
10-0500453
Regards sur le Premier Mésolithique en Charente-Maritime: Fontbelle (Villars-les-Bois)
Suite aux prospections de J. et F. Blanchet, une série de sondages a été réalisée à Fontbelle (Villars-les-Bois, Charente-Maritime) pour définir plus clairement l'occupation de ce site. L'étude de la série lithique a mis en évidence, sur des matériaux siliceux locaux, une production intégrée au sein d'une unique chaîne opératoire, les lamelles servant essentiellement à la confection d'armatures et plus particulièrement de triangles isocèles.
[ "Mésolithique", "Charente-Maritime", "Fontbelle", "Villars-les-Bois", "Sondage", "Europe", "France", "Industrie lithique" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "M" ]
archeologie
10-0138177
Des Gaulois sur l'île Guennoc (Landéda, Finistère)
Au cours des fouilles menées sur l'île Guennoc à Landéda dans les années 1960, P.-R. Giot s'intéressa principalement à une série de cairns mégalithiques, mais reconnut plusieurs autres phases d'occupation humaine. Le réexamen systématique des collections, des publications, ainsi que l'exploitation d'un mémoire universitaire demeuré inédit, montrent aujourd'hui la richesse des données de terrain et du mobilier du second Âge du Fer. La présentation des contextes naturels et historiographiques de l'étude sera suivie par l'exposé de la démarche d'enquête débouchant sur une analyse des vestiges laténiens; la structuration de l'espace, les constructions et l'ensemble mobilier (céramique en particulier) alimenteront une réflexion synthétique sur l'occupation gauloise de l'île qui, projetée dans une perspective plus large, montre des points de comparaison avec d'autres sites insulaires finistériens et contribue à caractériser les populations côtières de l'ouest de la Gaule.
[ "Gaule", "Guennoc", "Landeda", "Finistère", "Cairn", "Mégalithisme", "Historiographie", "Céramique", "France", "Habitat", "Culture matérielle", "La Tène", "Age du Fer" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "M", "M" ]
archeologie
09-0062863
L'EXPLOITATION DU LIÈVRE VARIABLE A LA MADELEINE (Dordogne, France) ET LE STATUT D'UN PETIT GIBIER AU DRYAS ANCIEN
Cette étude présente les résultats de l'analyse des restes osseux et dentaires de Lepus timidus issus des couches du Magdalénien IV de La Madeleine (fouilles Peyrony et Bouvier). Il s'agissait de caractériser l'exploitation du Lièvre variable et c'est pourquoi l'ensemble des restes, transformés ou non, a été pris en compte au sein d'une étude intégrée. La représentativité des deux collections, ancienne et récente, est variable, ce qui ne limite pas nécessairement le potentiel informatif des deux séries. La part du Lièvre au sein des espèces chassées, difficile à apprécier, se situe probablement entre 7 et 20 % (en NR). Si l'étude de l'exploitation des carcasses met en évidence le prélèvement de plusieurs produits, alimentaires ou non, leur part respective et leur consommation sont plus difficiles à préciser. L'hypothèse d'une éventuelle recherche prioritaire de la fourrure est discutée.
[ "Exploitation", "Lièvre", "La Madeleine", "Dordogne", "France", "Lepus timidus", "Magdalénien", "Chasse", "Fourrure", "Paléolithique supérieur", "Europe", "Archéozoologie", "Faune" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U" ]
archeologie
11-0421541
Occupations du Néolithique moyen et de l'âge du Bronze au « Champ du Château » à Kervignac (Morbihan)
Le site concerne deux occupations distinctes pour lesquelles les résultats obtenus sont disparates. L'occupation néolithique, délicate à interpréter, est contemporaine du premier mégalithisme. L'âge du Bronze est, quant à lui, représenté par quelques structures excavées et un petit corpus céramique. Par ailleurs, la présence de perrières ainsi que de gros blocs dans les structures néolithiques et protohistoriques a permis une approche des techniques d'extraction et du travail de la pierre, domaine d'étude si peu abordé et publié jusqu'ici.
[ "Néolithique moyen", "Champ du Château", "Kervignac", "Morbihan", "Site", "Céramique", "Perrière", "Bloc", "Extraction", "Pierre", "Europe", "France", "Etude du matériel", "Industrie lithique", "Fossé", "Age du Bronze" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "M", "U", "U", "M" ]
archeologie
08-0169441
Les amas coquilliers de Mauritanie occidentale et leur contexte paléoenvironnemental : (VIIe-IIe millénaires BP)
L'ensemble des amas coquilliers du littoral de Mauritanie représente un exemple exceptionnel, en milieu tropical sec, de l'utilisation de ressources marines du rivage. Pendant au moins 6 millénaires, des hommes ont vécu sur le rivage ou l'ont saisonnièrement fréquenté pour pêcher et pour collecter bivalves et gastéropodes. L'étude des vestiges de mollusques, dans leur milieu et associés à d'autres éléments archéologiques, fournit des éléments essentiels d'interprétation sur de longues périodes des variations de l'hydroclimat et du climat terrestre, ainsi que des variations du niveau de la mer, facteurs qui ont joué un rôle essentiel dans l'évolution du mode de vie des populations du Sahara atlantique. Des méthodes récentes permettent d'envisager, à partir d'analyses isotopiques des coquilles elles-mêmes, des reconstitutions très fines des caractéristiques des climats littoraux à diverses périodes du passé, et peuvent contribuer à mieux comprendre les liens entre atmosphère et océan. Que ce soit pour l'alimentation ou l'ornementation, voire pour des usages " industriels ", les mollusques ont constitué la base de plusieurs économies successives de sociétés néolithiques et protohistoriques sahariennes ou sahéliennes, qui ne sont sans rappeler certains systèmes d'exploitation actuels dans d'autres régions de l'Afrique occidentale. A travers les vestiges de ces usages transparaissent la diversité des écosystèmes littoraux et leur évolution, parfois rapide et éventuellement liée à des phénomènes de surexploitation, constituant une source d'enseignements pour la période actuelle et le futur proche en matière de gestion des ressources vivantes côtières et d'aménagement du littoral.
[ "Amas coquillier", "Mauritanie", "Rivage", "Homme", "Mollusque", "Interprétation", "Variation", "Climat", "Mer", "Rôle", "Population", "Sahara", "Analyse isotopique", "Passé", "Néolithique", "Afrique", "Afrique Occidentale", "Ornement corporel", "Evolution", "Art", "Elément", "Etude", "Malacologie", "Environnement", "Economie" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "M", "U", "U", "U", "U", "U", "U", "U" ]
archeologie
12-0217488
LA PERCUSSION SUR ENCLUME EN ITALIE CENTRALE TYRRHÉNIENNE
En Italie, sur la base de la littérature existante, la percussion sur enclume semble être présente dans des industries lithiques qui couvrent une période extrêmement longue, du début du Pléistocène moyen jusqu'à l'Holocène. Dans ce travail, nous allons essayer d'examiner en détail la présence et les caractéristiques de la percussion sur enclume dans quelques sites du Latium, certains moustériens, comme Grotta Guattari, Grotta Breuil et Grotta del Fossellone (niv. 27β), d'autres du Paléolithique supérieur initial (Grotta del Fossellone niv. 21) et final (Riparo Salvini et Riparo Palidoro). Une activité expérimentale nous a permis de définir les paramètres morphologiques utiles à la reconnaissance des artefacts taillés sur enclume au sein du matériel archéologique. L'influence des conditions environnementales et, en particulier, de la matière première sera discutée dans les conclusions.
[ "Percussion sur enclume", "Italie", "Industrie lithique", "Moustérien", "Paléolithique supérieur", "Morphologie", "Matière première", "Europe", "Colloque", "Expérimentation", "Pontinien", "Paléolithique moyen" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U", "R" ]
archeologie
525-04-10203
La redécouverte du nouveau-né néandertalien le Moustier 2
En 1996, des ossements d'un périnatal sont retrouvés dans les réserves du Musée National de Préhistoire avec les collections des abris du Moustier (Dordogne). Certains sont isolés, d'autres sont pris dans de petites mottes de sédiment. Assez vite, il apparaît que ces vestiges peuvent être ceux mis au jour par D. Peyrony dans l'abri inférieur. En 1997, le Musée National de Préhistoire nous confie la fouille des mottes et l'étude des vestiges. A l'issue de la fouille (fin 2000), nous proposons la reconstitution d'un squelette de périnatal exceptionnellement bien conservé. L'étude, morphologique et métrique, préliminaire, des vestiges osseux nous assure que nous sommes en présence d'un Néandertalien. Considérant sa classe d'âge, certains de ses ossements sont uniques dans les annales de la Paléontologie humaine. De surcroît, la fouille des mottes de sédiment s'est accompagnée de l'enregistrement de données qui permettront de préciser la position de segments du corps dans la tombe. Enfin, cette découverte remet en cause le nombre d'individus présents dans le gisement de La Ferrassie et l'existence de l'unique sépulture double du Moustérien d'Europe. En ce qui concerne les prédécesseurs des Hommes modernes d'Europe, Le Moustier 2 représente donc la plus importante découverte paléoanthropologique faite en France depuis ces vingt-cinq dernières années et en Périgord depuis 1961. Son étude permettra de nombreuses avancées en anthropologie biologique, sur l'ontogénie des Néandertaliens et les pratiques funéraires moustériennes.
[ "Néandertalien", "Le Moustier", "Dordogne", "Reconstitution", "Squelette", "Morphologie", "Paléontologie humaine", "La Ferrassie", "Sépulture double", "Sépulture", "Moustérien", "Europe", "France", "Paléolithique moyen", "Peyrony (D.)", "Archives", "Morphométrie", "Rite funéraire", "Nouveau né" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "R", "U", "U", "M", "U" ]
archeologie
08-0202253
OCCUPATIONS DOMESTIQUE ET FUNÉRAIRE DE L'ÂGE DU FER À LAVAU (AUBE)
Cet article présente les résultats d'une fouille préventive (Inrap) effectuée sur la commune de Lavau dans l'Aube. Deux occupations distinctes ont été clairement identifiées: une portion de ferme de la fin de l'Âge du Bronze/début du Hallstatt ainsi qu'une petite nécropole de La Tène moyenne. Si la ferme est emblématique d'une exploitation rurale de cette époque, la nécropole se démarque de ce que l'on en attendrait Son emplacement, son organisation ainsi que certaines pratiques funéraires la rendent insolite.
[ "Aube", "Ferme", "Hallstatt", "Nécropole", "La Tène", "Exploitation", "Europe", "France", "Sépulture", "Radiocarbone", "Habitat", "Rite funéraire", "Champagne Ardenne", "Age du Bronze", "Age du Fer" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U", "U", "M", "U", "M", "M" ]
archeologie
10-0215369
Connotation fonctionnelle du mobilier funéraire en silex : Exemple de la Bulgarie
L'article fait le point sur la problématique dévoilée par une des nécropoles bien connues de la Bulgarie du nord-est, celle de Durankulak, l'unique qui soit étudiée et publiée entièrement. Sur la base empirique de la détermination fonctionnelle des mobiliers funéraires en silex, fondée sur l'analyse des traces d'utilisation des artefacts, quelques observations et réflexions sur la valeur cognitive de mobilier en silex sont présentées à propos d'objets de silex rituels provenant d'un contexte 'sacré'. Ces résultats sont intégrés dans le contexte des données interprétatives et révèlent la dichotomie des connotations fonctionnelles des offrandes lithiques dont la partie évidente la fonction utilitaire et profane - représente seulement une des trajectoires vers la considération adéquate de la valeur sémiologique du mobilier en silex dans le contexte mortuaire global.
[ "Mobilier funéraire", "Silex", "Bulgarie", "Nécropole", "Durankulak", "Offrande", "Europe", "Objet rituel", "Tracéologie", "Industrie lithique", "Analyse fonctionnelle" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "R", "U", "M", "R" ]
archeologie
08-0169477
Les occupations néolithiques de Monéteau, « Sur Macherin » (yonne) : Données préliminaires
Le site de Monéteau, Sur Macherin, exploré en 1999, a livré de nombreuses traces d'occupations, du Néolithique ancien à l'époque gallo-romaine. Le Néolithique est particulièrement bien représenté: le Villeneuve-Saint-Germain, avec sept unités d'habitation, le Néolithique récent avec d'énigmatiques structures funéraires, une petite tombe multiple datée du Néolithique final, et surtout le Néolithique moyen chasséen, avec une nécropole associée à une enceinte. Ce cimetière se compose de deux ensembles disjoints, structurés différemment et associés à des dispositifs monumentaux. Les pratiques funéraires, notamment la prépondérance des coffres, rapprochent cet ensemble du domaine « Chamblandes » de Suisse occidentale. Le mobilier, qui comprend des éléments méridionaux comme du Bassin parisien, reflète la position géographique de la nécropole.
[ "Néolithique", "Yonne", "Site", "Livre", "Trace", "Ancien", "Villeneuve-Saint-Germain", "Habitation", "Récent", "Structure", "Tombe", "Final", "Moyen", "Chasséen", "Nécropole", "Enceinte", "Cimetière", "Coffre", "Chamblandes", "Suisse", "Europe", "France", "Rite funéraire", "Aisne" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "M", "U" ]
archeologie
525-04-10198
Le gisement épipaléolithique à pointes de Malaurie de Champ-Chalatras: (Les Martres d'Artière, Puy-de-Dôme)
Le site épipaléolithique de Champ-Chalatras se caractérise par la présence de trois concentrations de vestiges archéologiques répartis autour de plusieurs foyers construits. Les analyses spatiales ont permis de mettre en évidence la structuration de l'espace domestique des locus avec des aires d'activités spécifiques liées au débitage du silex, au façonnage des outils, au rejet d'une partie des déchets de taille et à l'utilisation de certains types d'outils en relation avec les vestiges osseux. Les données fournies par l'étude archéozoologique montrent la prédominance des bovinés (Aurochs) sur les autres espèces. L'étude technologique de l'industrie lithique a permis de déterminer les modes d'introduction des différentes matières premières jurassiques, crétacées et tertiaires en fonction de leur origine géographique. Le débitage est orienté vers la production de supports laminaires rectilignes obtenus au percuteur de pierre tendre, à partir de nucléus à un ou deux plans de frappe opposés. L'outillage se caractérise par la présence de pointes à dos rectiligne et base tronquée (pointes de Malaurie), de pièces tronquées, de rectangles, de grattoirs et de pièces esquillées. Les données techno-typologiques permettent de rapprocher le site de Champ-Chalatras des niveaux laboriens des sites de la Borie del Rey et de Pont d'Ambon dans le sud-ouest de la France. Les datations au radiocarbone (10 000±100 BP, 9920±120 BP et 9580±140 BP) confirment également cet état de fait, tout comme l'assemblage faunique.
[ "Champ-Chalatras", "Les Martres d'Artière", "Puy-de-Dôme", "Analyse spatiale", "Débitage", "Silex", "Façonnage", "Aurochs", "Industrie lithique", "Pointe à dos", "France", "Plein-air", "Foyer", "Ossement animal", "Faune", "Typologie", "Lamelle", "Gravure", "Galet", "Art", "Mésolithique", "Epipaléolithique" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U", "U", "U", "U", "U", "U", "U", "U" ]
archeologie
08-0040097
Les couches supérieures de la micoque (Dordogne)
La couche 6 (N) du site de La Micoque, découvert en 1895, est la couche éponyme du Micoquien dont la définition varie fortement selon les auteurs. Cette couche 6 n'est cependant plus accessible sur le terrain et l'ancienneté des fouilles ainsi que la dispersion des pièces dans le monde entier rendent difficile une définition de son contenu. En outre, le système stratigraphique d'un des fouilleurs principaux, Hauser, n'avait jusqu'à présent pas pu être raccordé aux autres stratigraphies. Ce système correspond cependant presque parfaitement à la stratigraphie connue et documente en outre la présence de deux couches sus-jacentes (7 et 8). Le contenu de ces trois couches est étudié ici. Elles diffèrent fortement en ce qui concerne l'usure et le fractionnement des pièces, ce qui permet de les intégrer dans le système de sédimentation proposé pour La Micoque et consistant en une alternance de dépôts de versant et de dépôts fluviatiles de haute énergie. Ceci indique que l'âge des couches 6 et 7 au moins n'est probablement que légèrement inférieur à celui des couches sous-jacentes. L'étude typo-technologique des couches 6, 7 et 8 a démontré que celles-ci ne diffèrent guère l'une de l'autre, tant du point de vue du débitage, qui contient très peu de Levallois, du Discoïde, des nucléus en forme de lingot et un débitage opportuniste de courtes séries d'éclats, que du point de vue typologique. Seule la présence de nombreux objets bifaciaux dans la couche 6 la différencie clairement des deux autres. Ces outils bifaciaux obéissent à deux schémas conceptuels différents, permettant de produire soit des bifaces, soit des couteaux bifaciaux. Ces caractéristiques permettent de placer l'industrie de la couche 6 dans le Micoquien, maintenant appelé Keilmessergruppen (KMG), mais se pose la question de la pertinence d'une attribution " culturelle " sur la seule base de la présence ou de l'absence de certains éléments dits diagnostiques, en ce cas les outils bifaciaux.
[ "La Micoque", "Dordogne", "Site", "Micoquien", "Stratigraphie", "Usure", "Sédimentation", "Débitage", "Levallois", "Lingot", "Objet", "Europe", "Paléolithique moyen", "France", "Eclat", "Nucleus" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U", "U" ]
archeologie
525-06-10678
L'industrie lithique de la couche III du Roc de Marsal (Dordogne) : Le problème de l'attribution d'une série lithique au moustérien à denticulés
L'industrie de la couche III du Roc de Marsal a été attribuée au Moustérien à denticulés. Un réexamen de l'outillage nous a permis de mettre en évidence la présence de pseudo-outils encochés au sein decet assemblage. Cette révision a eu pour conséquence une nette diminution de la proportion du groupe des denticulés. Au-delà du problème de l'attribution de certaines industries altérées par des agents naturels ou des actions accidentelles au Moustérien à denticulés, nous nous interrogeons sur la pertinence des caractéristiques uniquement typologiques de ce faciès et, par delà, sur le rattachement systématique d'une industrie à l'un des faciès décrits par F. Bordes.
[ "Industrie lithique", "Roc de Marsal", "Dordogne", "Moustérien", "Denticulé", "Outillage", "Typologie", "Paléolithique moyen", "France", "Outil" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U" ]
archeologie
10-0136514
LE BRASSOT À ÉTIGNY (YONNE) : UN ÉTABLISSEMENT RURAL DE LA TÈNE FINALE DE LA VALLÉE DE L'YONNE
L'habitat du Brassot à Étigny, situé à peu de distance de Sens dans la vallée de l'Yonne, est installé en fond de vallée, en bordure d'un paléochenal. Établissement ouvert, le site occupe une bande linéaire de 130 m de long pour 30 m de large. Les structures (bâtiment à quatre poteaux, grenier à plateforme, silo, atelier, fosses) et le mobilier permettent d'interpréter l'établissement comme une installation rurale. Des activités de production d'appoint (petite métallurgie, tissage, filage, confection de baguettes en bois de cerf) sont attestées. L'analyse du mobilier céramique, qui comporte des importations méditerranéennes (coupe en Dérivée de campanienne A, amphores Dr. 1) et celtiques (céramique de type Besançon), montre que l'occupation, de courte durée (de l'ordre d'une génération), est centrée sur La Tène D2b. Cet établissement, dont des parallèles sont connus en territoire sénon à La Tène D, permet d'illustrer un type d'installation rurale peu documenté. Les données conduisent à s'interroger sur la place d'un tel site dans le réseau d'occupation de la vallée après la Conquête, sur son statut (le nombre d'amphores vinaires contraste avec la modestie des aménagements), mais aussi sur les conditions de son abandon, peut-être en relation avec la réorganisation des campagnes à la période augustéenne.
[ "Le Brassot", "Yonne", "La Tène finale", "La Tène", "Habitat", "Céramique", "Importation", "Age du Fer", "France", "Etablissement rural", "Etigny" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "M", "U", "M", "U" ]
archeologie
10-0139966
Une ferme de La Tène finale à l'époque gallo-romaine sur la ZAC de Beaulieu à Caen (Calvados)
L'extension de l'agglomération caennaise sur le quartier de Beaulieu a généré une fouille préventive qui a été entreprise en 1997 sur un vaste établissement rural du dernier siècle avant J.-C. et des deux premiers siècles après. L'occupation a connu deux grandes phases. La première, jusqu'au début du Ier siècle après J.-C., comprend un enclos fossoyé de faible surface et un espace plus vaste, clôturé par deux portions de fossés profonds complétés de fossés de faibles dimensions. Plusieurs constructions sur poteaux, des fosses diverses et des fours occupent les aires internes. La seconde phase, des deux derniers tiers du Ier siècle à la fin du IIe, est matérialisée par un enclos quadrangulaire de plus d'un hectare, abritant entre autres deux bâtiments, l'un maçonné et l'autre en bois, ainsi que plusieurs fosses. Le caractère discontinu de la clôture de l'habitat laténien, ainsi que la fréquentation du lieu lors de la période de transition et son évolution au début de l'Antiquité constituent les particularités de ce site.
[ "Ferme", "La Tène", "Gallo-romain", "Caen", "Calvados", "Enclos", "Age du Fer", "France", "Céramique", "Habitat rural" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "M", "U", "U", "R" ]
archeologie
12-0313896
Apport du lidar à la connaissance de l'histoire de l'occupation du sol en forêt de Haye
Le potentiel archéologique des forêts est fort, notamment en raison de la bonne conservation des vestiges sous forme de micro-reliefs, mais les prospections archéologiques sont gênées par le couvert forestier, ce qui freine l'étude des sites. Une méthode de télédétection assez récente, le scanneur laser aéroporté ou lidar, permet de s'affranchir d'une partie des contraintes physiques et permet le repérage et la cartographie des vestiges. Cette technique a été appliquée au massif forestier de Haye, qui couvre 116 km2, à côté de Nancy, durant l'hiver 2006-2007. Elle a permis des apports considérables par rapport aux méthodes de prospection traditionnelles au sol jusque-là utilisées pour étudier les structures agraires et parcellaires et les habitats antiques qui y sont conservés. Ces apports ont porté sur de nombreux points: nette augmentation du nombre de vestiges découverts, amélioration de la localisation des vestiges initialement cartographiés au topofil et à la boussole ou au GPS, apports morphologiques et chronologiques, etc. Nous avons mis au point une méthode de cartographie et élaboré un référentiel de vestiges archéologiques et de structures morphologiques diverses, adaptés à l'analyse et à l'interprétation des données lidar. Au final, cette technique rend possible un véritable changement d'échelle dans l'étude des sites archéologiques et permet d'esquisser dans ses grandes lignes l'histoire de l'occupation du sol de l'actuel massif forestier de Haye.
[ "Lidar", "Forêt de Haye", "Forêt", "Prospection", "Méthode", "Télédétection", "Cartographie", "Site archéologique", "Archéométrie", "Géophysique", "France", "Utilisation du sol", "Lorraine", "Prospection aérienne" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "R", "U", "M" ]
archeologie
09-0062861
AUX ORIGINES DU MAGDALÉNIEN «CLASSIQUE» : LES INDUSTRIES DE LA SÉQUENCE INFÉRIEURE DE L'ABRI GANDIL (Bruniquel, Tarn-et-Garonne)
La séquence stratigraphique de l'Abri Gandil (Bruniquel, Tarn-et-Garonne) documente l'évolution des premiers temps du Magdalénien. Cet article fait le point sur les industries lithiques et osseuses de la séquence inférieure (couches 25, 23 et 20), datée de la fin du Dernier Pléniglaciaire (17 500 - 15 000 BP). La caractérisation du Magdalénien inférieur de l'Abri Gandil s'appuie sur une analyse du sous-système lithique et de l'équipement en matière dure animale. Les matières premières siliceuses sont préférentiellement locales dans l'ensemble, même si on note une évolution en c.20 avec l'augmentation des silex régionaux, de meilleure aptitude au débitage laminaire. Concernant les productions lithiques, il s'agit essentiellement de débitages lamellaires et microlamellaires mis en oeuvre selon une diversité de modalités. Le débitage laminaire, peu investi en c.23-25, prend une place plus importante en c.20, en relation avec la confection de pointes à cran. L'équipement en matière dure animale montre également des changements au sein de la séquence inférieure et se distingue assez fortement du matériel des fouilles Chaillot (ensemble supérieur). L'étude des séries c.23-25 et c.20 permet donc, non seulement, de mieux caractériser les traits techno-économiques du Magdalénien inférieur du sud-ouest européen, d'envisager une évolution interne du Magdalénien inférieur marquée notamment par le développement des débitages laminaires dévolus aux pointes à cran et aux outils et par une augmentation des grandes lamelles, mais également de réfléchir à la genèse du Magdalénien classique.
[ "Abri Gandil", "Bruniquel", "Tarn-et-Garonne", "Stratigraphie", "Industrie lithique", "Matière dure animale", "Débitage", "Paléolithique supérieur", "France", "Evolution", "Technologie", "Abri sous roche", "Magdalénien ancien" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "M", "U", "U", "U", "M", "M" ]
archeologie
08-0202215
Un ensemble funéraire de la transition âge du Fer-Antiquité en contexte karstique : la grotte Rochefort à Saint-Pierre-sur-Erve (Mayenne)
Dans le cadre de la fouille programmée de la grotte Rochefort, l'étude préalable des niveaux récents a permis d'identifier de nombreux restes osseux humains disséminés sur la totalité de la surface de la « salle des'Troglodytes ». Sans connexions anatomiques et intimement mêlés à des tessons de céramiques au sein d'une unité stratigraphique perturbée, ces os correspondent au démantèlement d'un dépôt funéraire primaire pour lequel une attribution à La Tène finale ou au début de l'Antiquité est avancée. L'article se propose d'établir un inventaire de ces restes osseux et de comprendre le dépôt initial en liaison avec le mobilier céramique et métallique retrouvé, qui devait accompagner les défunts. Nous replacerons cet ensemble dans l'inventaire plus large des sites funéraires gaulois en grotte pour lesquels les données commencent à se préciser.
[ "Transition", "Site", "Antiquité", "Grotte", "Mayenne", "Fouille", "Récent", "Est", "Os", "Surface", "Tesson", "Céramique", "Sein", "Dépôt funéraire", "La Tène", "Europe", "France", "Oš", "Art", "Etude", "Pierre", "Rite funéraire", "Age du Fer" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U", "U", "U", "M", "M" ]
archeologie
08-0169230
L'occupation de l'âge du Fer aux Chaloignes (Mozé-sur-Louet, Maine-et-Loire)
Un ensemble complexe et énigmatique de creusements à proximité d'un établissement rural de l'âge du Fer aux Chaloignes (Mozé-sur-Louet) a livré un lot important de céramiques associées à d'autres mobiliers dont certains dits 'de prestige. Bien que fragmenté et hétérogène, ce mobilier permet une datation de l'occupation et ouvre de nouvelles perspectives quant à la définition des horizons de l'âge du Fer des marges méridionales du Massif armoricain. Mais l'étude de la céramique et du mobilier associé, plus qu'un simple instrument de datation, se propose d'aborder le statut du site où existent des pratiques de dépôt encore mal définies et d'ouvrir une réflexion d'ordre culturel dans une région, dans la partie aval de la Loire, où se mêlent diverses influences.
[ "Maine-et-Loire", "Loire", "Lot", "Céramique", "Mobilier", "Datation", "Massif armoricain", "Instrument", "Europe", "France", "Squelette", "Art", "Etude", "Typologie", "La Tène", "Age du Fer" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U", "U", "U", "M", "M" ]
archeologie
12-0023829
LE PLUS ANCIEN ENFANT D'AQUITAINE: Combe-Grenal 31 (Domme, France)
Le récolement des collections du Musée national de Préhistoire a permis, lors du travail sur la faune découverte au cours des fouilles de F. Bordes à Combe-Grenal, site de référence, l'identification d'un nouveau fossile humain, Combe-Grenal 31. Il provient de la couche 60. En fonction des vestiges archéologiques et paléontologiques qu'elle livre, et de comparaisons avec des niveaux aussi anciens de différents gisements, cette couche s'est probablement formée lors du dernier tiers du stade isotopique 6. Combe-Grenal 31 correspond à une incisive inférieure droite de la dentition déciduale d'un enfant d'environ 3 ans ± 12 mois. Sa couronne présente de grandes dimensions malgré une forte attrition de la face occlusale. La courbure de la face vestibulaire, ainsi que le tubercule lingual sont bien marqués. Les crêtes marginales sont un peu saillantes. Ses caractères morphologiques et leur comparaison avec d'autres fossiles européens ainsi que l'ellipse d'équiprobabilité réalisée à partir des dimensions de la couronne nous permettent de souligner des similitudes avec les dents équivalentes d'autres enfants néandertaliens des stades isotopiques 5, 4 ou 3 et deux spécimens européens rapportés au stade 6.
[ "Enfant", "Aquitaine", "Combe-Grenal", "Domme", "France", "Dent", "Comparaison", "Stade isotopique 6", "Néandertalien", "Reste humain", "Anthropologie", "Europe" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "M", "U", "U" ]
archeologie
525-02-11799
«Le Sansonnet» et «Les Agnels» (Vaucluse), un exemple de fragmentation thermique intentionnelle du silex au Sauveterrien
L'observation des stigmates de chauffe du silex parallèlement aux remontages partiels de plusieurs blocs, à permis de démontrer la pratique de l'étonnement des blocs (fracturation par choc thermique) pour l'obtention de nucléus sur fragments dans deux ensembles lithiques sauveterriens du Vaucluse. La mise en évidence de cette pratique, marginale, pour cette période, apporte un éclairage nouveau sur les pratiques liées aux modalités de débitage des chasseurs sauveterriens.
[ "Le Sansonnet", "Les Agnels", "Vaucluse", "Silex", "Sauveterrien", "Débitage", "Mésolithique", "France", "Technologie", "Nucleus", "Traitement thermique", "Industrie lithique" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U", "M", "M" ]
archeologie
08-0040095
L'occupation de l'aurignacien ancien de barbas III (Creysse, Dordogne) : Résultats prélimainaires sur la fonction du site
Le présent article a comme objectif de définir, à partir des premiers résultats obtenus par le croisement des données technologiques, fonctionnelles et spatiales, le statut techno-économique de l'occupation de plein air aurignacien ancien de Barbas III. Le site de Barbas III est localisé sur la commune de Creysse, sur la rive gauche de la Dordogne. La stratigraphie comprend un niveau Moustérien de Tradition Acheuléenne daté de 38 300 ± 500 B.P. et 43 500 ± 2 200 B.P. (Boëda et al. 1996), un niveau Châtelperronien et un niveau Aurignacien ancien. C'est sur cette dernière occupation que nous avons axé notre étude. Les matières premières utilisées durant l'occupation aurignacienne sont de trois types: roches sédimentaires (silex, silex calcédonieux, calcaire), roches cristallines (quartz) et roches métamorphiques (dolérite, grès, basalte et stéatite). Parmi les roches sédimentaires, trois types de roches siliceuses, le silex du Bergeracois, le silex dit " du Sénonien " et le silex calcédonieux, ont été déterminés; seul un pourcentage très faible (inférieur à 0,2 %) demeure sans détermination (origine incertaine). Le silex du Bergeracois constitue la matière quasi exclusivement exploitée (≥ 98 %). Aux alentours de l'occupation, les argiles maestrich-tiennes contenant les blocs de silex, devaient très certainement affleurer et constituer un lieu d'approvisionnement privilégié. Sur ces affleurements les blocs de silex introduits (bruts et/ou testés) ont fait l'objet d'une sélection raisonnée. A chaque gabarit de blocs de silex introduits dans l'occupation, correspond une chaîne opératoire laminaire dissociée. Chacune d'elles est orientée vers l'obtention de produits spécifiques, que ce soit pour la production des très grandes lames rectilignes (27 x 6 x 2,2 cm en moyenne) que celles de modules inférieurs plus graciles et de profil plus courbe (de 8 à 16 cm de longueur). Les variables dimensionnelles des objectifs et une réduction prononcée et volontaire des étapes de mise en forme des volumes laminaires guident incontestablement le choix lors de l'approvisionnement. Deux chaînes opératoires lamellaires complètent les productions laminaires. La première, orientée vers l'obtention de lamelles droites, est obtenue à partir de nucléus sur éclat ou sur fragment de bloc. La seconde permet d'obtenir de petites lamelles courbes à partir des nucleus type " grattoirs carénés ". Enfin, une production d'éclats est présente. L'outillage retouché est peu représenté (inférieur à 5 %). Les outils sont néanmoins typiques du faciès ancien de l'Aurignacien: lames à retouche aurignacienne, lames étranglées, grattoirs carénés, complétés par quelques rares burins, des grattoirs simples mais surtout par une gamme d'outils dits " du fond commun moustérien " (encoches, denticulés, racloirs ainsi qu'une pièce façonnée). L'analyse fonctionnelle réalisée sur une partie de ces objets confirme l'implication de ces outils retouchés tout comme certains supports bruts au sein de chaînes opératoires de transformation de matières d'oeuvre variées. Cette étude fonctionnelle, réalisée sur un échantillon de 44 pièces lithiques, est représentative de l'ensemble des schémas opératoires laminaires et lamellaires. Elle illustre la particularité de cette occupation par la pratique d'activités liées au travail de la peau et des matières osseuses (os et bois animal). Ces travaux qui montrent l'importance des activités artisanales autres que la fabrication des supports lithiques au sein de cette occupation. Parmi le travail de la peau, celui de la peau sèche apparaît le plus abondant, bien que l'ensemble de la chaîne opératoire de traitement de ce matériau semble représentée sur le gisement jusqu'à l'adoucissement, la confection et l'exécution des produits en cuir. Pour certaines phases de traitement, assouplissement et conservation, l'utilisation de poudre d'ocre obtenue sur place est attestée.
[ "Aurignacien", "Ancien", "Barbas", "Creysse", "Dordogne", "Site", "Stratigraphie", "Moustérien", "Châtelperronien", "Matière première", "Roche sédimentaire", "Silex", "Calcaire", "Quartz", "Roche métamorphique", "Dolérite", "Les Roches", "Sénonien", "Chaîne opératoire", "Analyse fonctionnelle", "Europe", "Paléolithique moyen", "Paléolithique supérieur", "France", "Tracéologie", "Plein-air" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "M", "U", "U", "U", "U" ]
archeologie
525-02-11129
Un bloc sculpté de l'oppidum du Cayla à Mailhac (Aude)
Cette note rappelle la découverte ancienne d'un bloc sculpté et de la probable localisation de la carrière d'extraction. Mis au jour sur un clapas situé sur la partie orientale de l'oppidum du Cayla à Mailhac (Aude) par O. et J, Taffanel, il s'agit d'un fragment de pilier avec deux têtes sculptées en bas relief. À partir d'éléments comparables trouvés en Languedoc oriental et en Provence, l'hypothèse d'un monument cultuel sur le Cayla est envisagée. Les conditions de découverte ne permettent pas de le localiser avec précision et sa datation ne peut être que suggérée. La présence de ce témoin de l'art indigène renvoie une image homogène pour l'exploitation du thème des têtes coupées dans le sud de la France même si la documentation disponible en Languedoc occidental ne permet pas encore de synthèse.
[ "Bloc", "Oppidum", "Mailhac", "Aude", "Localisation", "Carrière", "Extraction", "Pilier", "Provence", "Monument", "Le Cayla", "Datation", "Art indigène", "Têtes coupées", "France", "Documentation", "Languedoc occidental", "Synthèse", "Protohistoire", "Interprétation", "Iconographie", "Religion", "Comparaison", "Culte", "Bas-relief", "Sculpture", "Etude du matériel", "Europe", "La Tène", "Age du Fer" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U", "U", "U", "U", "U", "M", "U", "M", "M" ]
archeologie
12-0023828
LE « MOUSTÉRIEN À DENTICULÉS » de la couche 20 de Combe-Grenal: implications techniques, économiques et fonctionnelles au sein du système de production Quina en Périgord
Le gisement de Combe-Grenal, célèbre pour son implication dans l'histoire de la recherche sur le Paléolithique moyen aquitain, offre une imposante séquence moustérienne contemporaine du Dernier Glaciaire (couches 1 à 37). Celle-ci se caractérise notamment par une série de couches attribuée au Moustérien de type Quina (couches 26 à 17), au sein de laquelle s'intercale la couche 20 attribuée par F. Bordes au Moustérien à denticulés. En apparence antinomique dans l'assise diachronique du Moustérien de type Quina, l'industrie de la couche 20 fait l'objet de cette contribution. Au regard des résultats obtenus, par le biais d'une démarche d'analyse mettant l'accent sur la caractérisation des modes de débitage et, surtout, sur la gestion des éclats (matrices), l'industrie de la couche 20 s'avère constituer un exemple singulier du potentiel techno-économico-fonctionnel offert par le système de production Quina.
[ "Moustérien à denticulés", "Moustérien", "Combe-Grenal", "Quina", "Périgord", "Paléolithique moyen", "Débitage", "Europe", "Eclat", "Industrie lithique", "Chaîne opératoire", "France" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "M", "U", "U" ]
archeologie
08-0463629
Stratégies d'approvisionnement en eau dans l'agglomération gallo-romaine de Cassinomagus (Chassenon, Charente)
Le but de cette étude était de retrouver les ressources en eau en contexte de métamorphisme de choc (astroblème de Rochechouart-Chassenon), de reconstituer l'organisation spatiale des structures gallo-romaines de Cassinomagus, implantées à Chassenon, et de tenter de comprendre les relations entre les constructions gallo-romaines et les ressources en eau. Nous avons répondu à cette problématique par la réalisation de prospections géophysiques. La réalisation de prospections électriques et magnétiques à maille fine, couplées à des mesures de susceptibilité magnétique, ont permis d'entrevoir l'extension du bâtiment thermal, l'agencement des quartiers privés à proximité du complexe monumental ainsi que l'extension du réseau hydraulique superficiel. Le traitement des sondages électromagnétiques à maille large a permis de produire des cartes de résistivité électrique pour différentes profondeurs de terrains; ces cartes ont révélé la présence d'un aquifère dans les impactites et ont montré d'étroites relations entre la position du captage, des galeries drainantes et l'extension des formations aquifères.
[ "Approvisionnement", "Eau", "Gallo-romain", "Chassenon", "Charente", "Organisation spatiale", "Prospection", "Géophysique", "Susceptibilité magnétique", "Europe", "France", "Rochechouart", "Aqueduc", "Thermes", "Hydrologie", "Ville" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U", "U", "U", "U" ]
archeologie
08-0040094
Les fieux : Une occupation gravettienne du causse quercinois
Le matériel lithique de la couche E du gisement des Fieux avait été attribué à l'Epipaléolithique puis au Protomagdalénien par F. Champagne qui fouilla le site de 1967 à 1991. La présence de pointes et micropointes de la Gravette ainsi que des burins du Raysse permet, de fait, de rattacher cet ensemble au Gravettien. Cependant, la question de son originalité demeure. Celle-ci ne.peut être interprétée comme la conséquence d'un processus taphonomique, l'étude technologique et typologique appuyant l'hypothèse d'homogénéité de la majeure partie de l'ensemble. Par ailleurs, la forte proportion d'armatures, envisagée comme une conséquence de la spécialisation du site dans l'activité cynégétique, met en avant le facteur fonctionnel dans cette interprétation. Celui-ci est en mesure de répondre partiellement à la question de l'association peu commune de différents types d'outils dans l'ensemble de la couche E. D'une part, les lamelles à dos tronquées, nombreuses au sein d'un ensemble où les pointes et micropointes de la Gravette sont bien représentées, témoignent d'une stratégie d'exploitation des ressources siliceuses très adaptée à l'environnement, optimisée pour répondre à l'objectif d'une occupation spécialisée. D'autre part, d'après les travaux de L. Klaric sur le Gravettien moyen à burins du Raysse dans la partie septentrionale de la France, l'interprétation des assemblages du Sud-Ouest de la France associant des éléments rayssiens à ceux d'un système de production d'armatures à dos, doit être discutée. Ainsi, les trois prismes d'interprétation du polymorphisme du technocomplexe gravettien sont toujours d'actualité, regroupant la chronologie, le régionalisme et la fonction des sites.
[ "Les fieux", "Fieux", "Gravettien", "Causses", "Matériel", "Epipaléolithique", "Protomagdalénien", "Site", "La Gravette", "Burin", "Est", "Interprétation", "Type", "Spécialisation", "Le Facteur", "Outil", "Lamelle à dos", "Stratégie", "Exploitation", "Moyen", "France", "Polymorphisme", "Chronologie", "Europe", "Paléolithique supérieur", "Mésolithique", "La Pointe", "Quercy" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "R", "U" ]
archeologie
525-02-11798
Une statuette en ivoire de 30000 B.P. trouvée au Hohle Fels près de Schelklingen (Baden-Württemberg, Allemagne)
En 1999, les fouilles menées par l'équipe de l'université de Tübingen au Hohle Fels près de Schelklingen ont permis de découvrir une statuette en ivoire de mammouth représentant une tête d'animal, vraisemblablement de cheval. L'objet provient du niveau géologique 3d dans une position intermédiaire entre des niveaux riches du Gravettien et de l'Aurignacien. Ce niveau est daté d'environ 30 000 B.P. Avec cette découverte, le Hohle Fels est, après le Vogelherd, le Hohlenstein-Stadel et le Geissenklösterle, le quatrième site en grotte dans le sud-ouest de l'Allemagne à avoir livré des statuettes en ivoire du Paléolithique supérieur ancien. Cet ensemble d'objets d'art mobilier fait partie des oeuvres d'art les plus anciennes du monde et il est très important pour l'interprétation de l'évolution culturelle de cette époque des derniers néandertaliens et des premiers Hommes modernes en Europe.
[ "Statuette", "Ivoire", "Hohle Fels", "Allemagne", "Paléolithique supérieur", "Art mobilier", "Art", "Europe", "Baden-Wrttemberg" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U" ]
archeologie
525-06-10679
La production des outils au Paléolithique Moyen : Comparaison diachronique des occupations de Riencourt-lès-Bapaume (Pas-de-Calais, France)
Le gisement de Riencourt-lès-Bapaume comporte cinq niveaux principaux (II, CA, C, B2 et B1) correspondant à des occupations de plein air du Pléistocène supérieur. Ces assemblages lithiques ont servi de base à une approche diachronique des stratégies de production des outils. Par la confrontation des données observées, il a été possible de mettre en évidence de nombreux points communs, concernant le comportement économique des artisans néandertaliens, les types de débitage mis en oeuvre, la composition typologique de l'outillage, la nature et les critères morphométriques des supports d'outils et les techniques de retouche employées. Ces similitudes pourraient résulter de la pratique d'activités semblables induites par des facteurs environnementaux et climatiques stables durant les différentes occupations, ainsi que par l'omniprésence de gîtes de matière première de bonne qualité. Quant aux singularités observées, elles seraient plutôt imputables à des influences culturelles propres à chacun des groupes humains.
[ "Production", "Outil", "Paléolithique moyen", "Comparaison", "Pas-de-Calais", "France", "Comportement", "Artisan", "Néandertalien", "Débitage", "Outillage", "Matière première", "Riencourt lès Bapaume", "Plein-air", "Site", "Industrie lithique" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "M" ]
archeologie
12-0135609
UNE SÉPULTURE DE GUERRIER CELTE À CHENS-SUR-LÉMAN (HAUTE-SAVOIE)
L'article porte sur la sépulture d'un guerrier celte, datée entre les IVe et IIIe siècles avant J.-C. (La Tène B2), fouillée lors d'un diagnostic mené à Chens-sur-Léman (Haute-Savoie), au lieu-dit Véreître. Plusieurs sépultures datées du second Âge du Fer et découvertes anciennement sont connues aux abords méridionaux du lac Léman, mais cette tombe est la première à faire l'objet d'une véritable analyse. Le corps a été placé dans un cercueil monoxyle, avec à sa droite un fer de lance et une grande épée dans son fourreau décoré, et portait un bracelet massif en fer au poignet gauche, deux fibules enfer et une fibule en bronze.
[ "Sépulture", "Guerrier", "Celtes", "Chens-sur-Léman", "Haute-Savoie", "La Tène B2", "La Tène", "Cercueil", "Lance", "Fourreau", "Europe", "France", "Parure", "Arme", "Epée", "Objet en métal", "Mobilier funéraire", "Age du Fer" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U", "U", "M", "U", "M" ]
archeologie
10-0136515
DES LAMES EN SILEX RUBANÉ TERTIAIRE DE LA COLLECTION DES FOUILLES ANCIENNES DU CAMP DE CHASSEY (SAÔNE-ET-LOIRE)
Le réexamen de la collection Loydreau, conservée au Musée Rolin à Autun, et provenant de ses fouilles menées au camp de Chassey à la fin du XIXe siècle, a permis de reconnaître onze supports laminaires en silex lacustre provenant du sud de la France. Une étude complète des pièces, qui intègre la pétrographie, la technologie, la typologie et la tracéologie, est présentée. Les lames proviennent presque toutes de la même formation géologique, mais montrent une certaine variabilité technologique et n'ont pas toutes été consommées de la même manière. L'attribution chronologique de ces importations et la mise en perspective des résultats sont discutées en dernière partie.
[ "Lame", "Fouille ancienne", "Chassey", "Saône-et-Loire", "Collection Loydreau", "France", "Pétrographie", "Technologie", "Typologie", "Tracéologie", "Industrie lithique", "Néolithique" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U" ]
archeologie
10-0215363
Un dépôt associé à une sépulture de la fin du Néolithique ancien à Buthiers-Boulancourt (Seine-et-Marne, France) : Approche tracéologique et techno-fonctionnelle du mobilier lithique
Une sépulture de la fin du VSG (4900-4600 av. n. è.) mise au jour sur le site de Buthiers-Boulancourt (Seine-et-Marne, France) était accompagnée d'un dépôt funéraire comprenant une carapace de tortue et plusieurs pièces lithiques (4 grattoirs, un racloir et six pièces non retouchées). Il convient de rappeler que ce type de mobilier est assez rare dans les tombes de la fin du Néolithique ancien dans lesquelles céramiques, bracelets en schiste et parure en coquillage prédominent. Après une présentation du site, de la sépulture et de son mobilier sépulcral, une analyse typo-fonctionnelle et tracéologique du mobilier lithique ainsi qu'une comparaison avec l'assemblage lithique recueilli dans les structures d'habitat (fosses dépotoirs, structures liées à la combustion) du site sont proposées. L'assemblage lithique et en particulier l'outillage associé à la tombe est caractéristique de cette étape du Néolithique avec une majorité de grattoirs mais il diffère sensiblement de celui des fosses détritiques par les dimensions des pièces et le fait qu'elles ont été peu ou pas utilisées.
[ "Sépulture", "Néolithique", "Buthiers-Boulancourt", "Seine-et-Marne", "France", "Tracéologie", "Dépôt funéraire", "Tortue", "Tombe", "Europe", "Mobilier funéraire", "Industrie lithique", "Analyse fonctionnelle", "Villeneuve-Saint-Germain" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "R", "M", "M", "U" ]
archeologie
525-02-11810
Informatisation d'une fouille : Réalisation et déploiement du logiciel d'acquisition de données «FrAcTool» (Fressignes Acquisition Tool)
Depuis maintenant environ trois ans, une équipe pluridisciplinaire du Muséum National d'Histoire Naturelle (M.N.H.N.) travaille à l'informatisation de la fouille et de l'analyse du gisement solutréen de Fressignes (Indre, France). Cette activité pilote est également suivie dans le cadre d'un groupe de recherche, le Projet Collectif de Recherche Préhistoire de la vallée moyenne de la Creuse, avec pour objectifs d'étendre ses résultats à d'autres sites de la région Centre. L'été dernier, au cours de la campagne de fouilles 2000, le logiciel d'acquisition FrAcTool a été pour la première fois déployé et utilisé par les préhistoriens dans le cadre du relevé du matériel archéologique de Fressignes. Cet article s'attache à décrire les différentes étapes qui ont abouti à la conception et réalisation du logiciel FrAcTool et plus particulièrement les réflexions méthodologiques menées relativement aux problématiques d'acquisition, de gestion et d'exploitation de données archéologiques informatisées.
[ "FrAcTool", "Fressignes", "Solutréen", "Indre", "France", "SGBD", "Paléolithique supérieur", "Analyse spatiale", "Système d'Information géographique", "Base de données", "Photographie", "Archéométrie", "Cartographie", "Informatique", "Méthode" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "M", "M", "M", "U", "U", "U", "U", "U" ]
archeologie
10-0039796
LA DIFFUSION DES SILEX CRÉTACÉS DANS LE CENTRE DU MASSIF CENTRAL DURANT LA PRÉHISTOIRE (Paléolithique, Mésolithique, Néolithique): Contribution à l'étude de la circulation des matières premières lithiques sur de longues distances
Depuis plusieurs années, nous tentons, avec d'autres chercheurs, de préciser l'origine géographique des silex utilisés par les populations préhistoriques du centre du Massif Central. Les études antérieures avaient permis de confirmer les hypothèses émises notamment par A. Masson quant à l'importation de silex crétacés à partir de gîtes de la région Centre. Nous avons tenté, au travers d'un programme de recherches interrégional (2006-2007) de déterminer plus précisément les lieux de provenance. Dans un premier temps, nous avons réalisé l'inventaire des gîtes présents dans les départements de l'Indre, Indre-et-Loire, Cher, Nièvre, Loir-et-Cher, Loiret et Yonne, en nous appuyant sur les travaux déjà effectués (Th. Aubry, J. Primault) et les cartes géologiques, et en excluant le secteur du Grand-Pressigny. Cela nous a permis de constituer une lithothèque complète, qui a servi de référentiel pour les études analytiques postérieures. La prospection a également montré que des silex d'aspect et d'âge identiques (tels que les fameux 'silex blonds si prisés des populations préhistoriques) pouvaient se retrouver en divers points de l'auréole crétacée supérieure du sud du Bassin Parisien. Puis nous avons cherché à caractériser ces matériaux et à les rapprocher de silex provenant de séries préhistoriques. La méthode retenue a été celle de la géochimie (éléments-traces et isotopes du Strontium). Ce marqueur isotopique, utilisé traditionnellement pour les déterminations d'âge, est un élément de discrimination beaucoup plus fiable que celui de la simple comparaison des teneurs en éléments-traces. 72 échantillons ont été analysés au total. Ils se partagent à parts presque égales entre silex issus de séries archéologiques (36) et matériaux issus de gîtes naturels (36 échantillons). Pour ce qui est des silex archéologiques, notre choix s'est porté sur un nombre substantiel de gisements, allant du début du Paléolithique supérieur (Gravettien ancien) au Bronze ancien, dans six départements du centre du Massif Central: Puy-de-Dôme, Cantal, Haute-Loire et dans une moindre mesure, Allier, Loire et Cher. L'analyse géochimique réclame un traitement des échantillons, qui est entièrement réalisé manuellement et est très lourd. Les résultats sont plutôt décevants sur le plan des indices géographiques, mais néanmoins instructifs. Nous avons la confirmation que la majeure partie des matériaux archéologiques provient bien de gîtes du centre de la France et plus précisément du Berry. En effet, tous les rapprochements étroits entre matériaux archéologiques et géologiques concernent des gîtes du nord de l'Indre, du sud du Loir-et-Cher ou du nord-ouest du Cher. Il s'agit là d'un résultat important, qui corrobore les théories antérieures émises à partir de simples études microfaciologiques (Masson, 1981 ; Surmely et al., 1998). Les silex blonds du Sud-Est de la France ne semblent pas avoir été importés, à l'exception peut-être de quelques pièces découvertes dans le gisement chasséen de Chastel-sur-Murat (Cantal). L'origine géographique précise des matériaux archéologiques reste plus difficile à déterminer. Beaucoup de silex peuvent être rapprochés de plusieurs gîtes géologiques, situés certes dans le même secteur géographique. Les propositions d'attribution géographique précise basée sur la similitude parfaite des signatures géochimique et isotopique et pétrographique sont rares. En dehors de ces quelques cas, les rapprochements parfaits ne peuvent être faits. Notre étude a alors pour résultat de montrer que les correspondances présumées par le biais de l'examen visuel ne sont pas pertinents. Ces incertitudes ne sauraient surprendre et tiennent assurément à la nature trop restreinte de notre corpus. Une petite trentaine d'échantillons ne peuvent suffire à rendre compte de la diversité faciologique des matériaux de l'auréole du Crétacé supérieur du Bassin Parisien. Notre réflexion a également porté sur la place, modeste, des silicifications marines crétacées dans le façonnage des lames de haches polies, et surtout sur les stratégies mises en oeuvre pour l'approvisionnement et la diffusion. L'étirement des distances de transports (jusqu'à 300 km) et le caractère pérenne de la présence des silex crétacés allochtones dans les séries préhistoriques du Massif Central à partir du Gravettien ancien, plaident en faveur d'un véritable phénomène d'importation, probablement lié à des échanges, voire à des colportages.
[ "Diffusion", "Silex crétacé", "Silex", "Massif central", "Paléolithique", "Mésolithique", "Néolithique", "Matière première", "Importation", "Provenance", "Inventaire", "Géologie", "Lithothèque", "Géochimie", "Berry", "Silicification", "Europe", "Commerce à longue distance", "Origine des matériaux", "Industrie lithique", "Analyse isotopique" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "M", "R", "M", "R" ]
archeologie
525-04-10200
À propos des burins du Raysse du Flageolet I (Dordogne, France)
Comme pour un certain nombre d'outils en silex du Paléolithique supérieur (pièces carénées, pièces esquillées) la possibilité de la fonction de nucléus pour les burins du Raysse n'a été soulevée que tardivement. Par l'étude technologique des burins du Raysse de la couche V du Flageolet I, cet article a pour objectif de contribuer à la clarification de cette question, importante en termes d'interprétation fonctionnelle de l'assemblage.
[ "Burin", "Raysse", "Flageolet I", "Dordogne", "France", "Paléolithique supérieur", "Fonction", "Technologie", "Interprétation", "Bassaler", "Débitage", "Morphologie", "Lamelle", "Nucleus", "Industrie lithique", "Gravettien" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U", "U", "U", "U", "U" ]
archeologie
08-0463630
L'environnement du site ibérique de La Alcudia et les carrières antiques de la Dame d'Elche (Province d'Alicante, Espagne)
Le site ibérique célèbre de La Alcudia (l'Illici antique) est situé dans la dépression tectonique d'Elche (secteurs du bas-Vinalopo et du bas-Segura) à l'extrémité orientale des chaînes bétiques. L'environnement du site est envisagé sous ses aspects géologiques et géographiques : reconstitution du paysage ibérique, et des rivages marins proches; ressources minérales de l'arrière pays. L'essentiel de l'étude concerne l'extraction et l'utilisation des matériaux lithiques employés notamment pour la statuaire à l'époque ibérique. L'ensemble des carrières d'où fut extraite la pierre de la fameuse Dame d'Elche est localisé. Un début d'inventaire pétrographique permet de repérer la diffusion, dans les régions avoisinantes, des oeuvres sculptées produites à La Alcudia.
[ "Environnement", "Ibères", "La Alcudia", "Carrière", "Dame d'Elche", "Espagne", "Statuaire", "Pétrographie", "Age du Fer", "Sculpture", "Géomorphologie", "Matière première", "Stratigraphie", "Europe" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "M", "U", "U", "U", "U", "U" ]
archeologie
11-0421542
Un site de La Tène au cœur des Mauges: le Pinier à Beaupréau (Maine-et-Loire)
Découvert à l'occasion de prospections aériennes, le site du Pinier a été le premier dans la région à livrer un ensemble mobilier dont une partie date du IVe siècle av. n. è. Le site, occupé pendant au moins deux siècles, se présente sous la forme d'un double enclos à plan rectilinéaire avec fossés massifs. On ne sait pas si les deux enclos sont contemporains ou si ce plan résulte d'une évolution dans le temps. Si sa fonction reste à confirmer (habitat ou sanctuaire ?), on y trouve en tout cas un mobilier riche et jusqu'alors peu fréquent dans les contextes régionaux contemporains (fibule, passoire, céramique décorée...).
[ "Site", "La Tène", "Le Pinier", "Beaupréau", "Maine-et-Loire", "Enclos", "Plan", "Fibule", "Céramique", "Europe", "Age du Fer", "France", "Etude du matériel" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "M", "U", "M" ]
archeologie
08-0169734
Une figuration inédite de léporidé dans la couche 3' de l'abri duruthy (Sorde-L'Abbaye, Landes, France)
Dans le cadre de la réorganisation du Musée de l'Abbaye d'Arthous (Landes), le réexamen rapide des collections issues des fouilles de R. Arambourou à l'abri Duruthy (Sorde-L'Abbaye, Landes, France) a été l'occasion de découvrir une figuration de Léporidé sur une baguette demi-ronde. À titre de comparaison, les figurations de ce thème dans l'art paléolithique sont recensées. L'attribution chronologique et culturelle de la couche 3', niveau de provenance de cette pièce, est ensuite discutée mais il demeure difficile de trancher entre Magdalénien moyen et supérieur.
[ "Landes", "France", "Musée", "Art", "Collection", "Fouille", "Baguette demi-ronde", "Comparaison", "Paléolithique", "Provenance", "Magdalénien moyen", "Europe", "Industrie osseuse", "Illustration" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "U" ]
archeologie
10-0138174
Le Clos-Henry : une ferme de La Tène finale à Château-Gontier (Mayenne)
La fouille du site du Clos-Henry à Château-Gontier, outre la découverte d'une fosse du néolithique ancien VSG a permis de mettre en évidence une ferme de La Tène finale d'emprise très modeste. Son enclos rectangulaire à partition interne n'occupe en effet que 2 400 m2. Malgré un nombre restreint de structures en creux, moins de quarante trous de poteau, quatre bâtiments sur poteaux y ont été relevés. L'occupation relativement courte du site, une ou deux générations, permet d'y distinguer une unité agricole constituée d'un bâtiment principal associé à quelques bâtiments annexes de type grenier. L'ensemble est établi au cours de la seconde moitié du second siècle avant J.-C. et abandonné au milieu du siècle suivant.
[ "Ferme", "La Tène", "Château-Gontier", "Mayenne", "Fouille", "Enclos", "Bâtiment", "Age du Fer", "France", "Céramique", "Habitat rural" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "P", "P", "M", "U", "U", "U" ]
archeologie
11-0409491
Polyphonie dans le discours journalistique: une étude comparative de la presse anglophone et francophone
Le discours journalistique est le lieu privilégié de la polyphonie et de l'expression culturelle. La présente communication se propose d'explorer les traces laissées par un genre spécialisé (l'article de presse) et par des imaginaires collectifs dans la presse francophone et anglophone. Un corpus bilingue est soumis à une analyse de contenu, puis à une analyse de discours. Ensuite est examiné le rapport dialogique qu'entretiennent les articles avec leurs sources. Dans le cas de ce corpus, l'homogénéité et le nombre limité de sources induit d'incontournables similitudes dans le contenu des articles. On part en outre du postulat que la mémoire collective (occidentale) du terrorisme construite par les médias rapproche les discours journalistiques de différents pays. Par ailleurs, il est important de se demander dans quelle mesure les différences entre l'histoire, le contexte sociopolitique et les pratiques journalistiques de chaque pays peuvent influencer la représentation d'un même événement. S'appuyant sur un corpus comparable bilingue (donc sans traductions), la méthode comparative permet d'étudier les pratiques textuelles communes à un type de discours précis, ou spécifiques à une communauté culturelle.
[ "Polyphonie", "Article de presse", "Analyse de contenu", "Terrorisme", "Type de discours", "Anglais", "Pragmatique", "Domaine de spécialité", "Genre du discours", "Analyse du discours", "Journalisme", "Analyse contrastive" ]
[ "P", "P", "P", "P", "P", "U", "U", "M", "R", "R", "U", "M" ]
linguistique